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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:59
Father (now Saint) Gabriel (Urgebadze) was asked how to pray for enemies. The Elder replied: "First, begin to pray for those whom you love the most, for example, about your children. Then pray for other members of your family. Then for all of your relatives and neighbors that you have not had as enemies. Bless the city where you live, but not only Tbilisi [i.e. your own city] - bless all residents of Georgia [i.e. your own country]. And Georgia [or your own country] is not alone, it is surrounded by other countries - ask God that the people do not feud. Now, when you have prayed for everyone and only the enemy remains - then do not forsake him. Ask God to fill his heart with goodness, and understanding - wisdom. That's how you will be able to pray for your enemies."

Father (now Saint) Gabriel (Urgebadze) was asked how to pray for enemies. The Elder replied: "First, begin to pray for those whom you love the most, for example, about your children. Then pray for other members of your family. Then for all of your relatives and neighbors that you have not had as enemies. Bless the city where you live, but not only Tbilisi [i.e. your own city] - bless all residents of Georgia [i.e. your own country]. And Georgia [or your own country] is not alone, it is surrounded by other countries - ask God that the people do not feud. Now, when you have prayed for everyone and only the enemy remains - then do not forsake him. Ask God to fill his heart with goodness, and understanding - wisdom. That's how you will be able to pray for your enemies."

Livre d'Isaïe 11,1-5.

Parole du Seigneur Dieu : Un rameau sortira de l'arbre de Jessé, un rejeton jaillira de ses racines.
Sur lui reposera l'Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur.
Il mettra ses délices dans la crainte du Seigneur. Il ne jugera point sur ce qui paraîtra à ses yeux, et il ne prononcera point sur ce qui frappera ses oreilles.
Il jugera les petits avec justice, et prononcera selon le droit pour les humbles de la terre. Il frappera la terre de la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
La justice ceindra ses flancs, et la fidélité sera la ceinture de ses reins.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-47.

En ce temps-là, Marie se leva et alla en hâte vers la montagne, dans une ville de Juda.
Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth.
Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit,
et elle s'écria à haute voix, disant : " Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni.
Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ?
Car votre voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein.
Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur ! "
Et Marie dit : Mon âme glorifie le Seigneur,
et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur.

Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient

 

Seigneur notre Dieu,

 

Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et

accomplir l’économie du salut.

 

C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous

avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique.


C’est en Orient qu’il a grandit, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses

apôtres et Ses disciples.

 


C’est en Orient qu'Il  a transmis Votre volonté et Vos

enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en

Orient qu'Il s'est livré.

 

C’est en Orient qu'Il a choisit de souffrir, de mourir et de

ressusciter.

C’est de l’Orient qu'il monta pour sièger à Votre droite.

 

Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants

en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans

l’espérance de Vos Saints Apôtres.

 

Amîn.

 

Par l’Acte de Charité, nous déclarons aimer Dieu plus que tout et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu.   « Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous. »

Par l’Acte de Charité, nous déclarons aimer Dieu plus que tout et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu. « Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous. »

 

Mémoire des saints célébrés aujourd'hui en France:

FLAVIT, ermite en Champagne († 630)

RUF et ZOZIME, martyrs à Philippes († 107)

GATIEN, 1er évêque de Tours († Ier s.)

AUXENCE, évêque de Mopsueste († 321)

Mémoire de JUDAS MACCABÉE

 

 

Les Sept Grandes Antiennes
Révélation des noms divins du Christ
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (18 décembre)
 
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie.
Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son deuxième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme :
 
O ADONAÏ.
 
LECTURE
(Exode 3, 1-15)
              Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, prêtres de Madian ; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.
L'ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point.
Le Seigneur vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et Il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.
Le Seigneur dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et J'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car Je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à Moi, et J'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, Je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël.
Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël ?
Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c'est Moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.
Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous.
Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
Dieu dit à Moïse : Je suis Celui qui suis. Et Il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « Je suis » m'a envoyé vers vous.
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
 
GRANDE ANTIENNE DU DEUXIEME NOM DIVIN
 
              O Adonaï, chef de la maison d’Israël, Toi qui apparu à Moïse dans la flamme du Buisson ardent et qui lui as donné la Loi sur le mont Sinaï, viens et ne tardes pas, viens nous racheter en étendant ton bras.
 

 

Ô Adonaï, qui pourra scruter Vos voies ? Qui pourra dire par quels sentiers Vous êtes entré dans le sein de la Vierge dont Vous deviez naître, et ceux par lesquels Vous remonterâtes au ciel ?

Seul Vous connaissez toutes choses, Vous dont le Nom demeure au-dessus des bornes de l’univers : donnez-nous de toujours concevoir et dire à Votre sujet des paroles exemptes d’erreur. Vous  qui descendez des sommets de Votre majesté pour secourir ce qu’il y a de plus humble, rendez-nous dignes de Vos bienfaits.

Par Votre miséricorde, ô notre Dieu, qui êtes béni et qui vvez, règnez et triomphez avec le Père et l’Esprit Saint aux siècles des siècles.

Amîn.

***

Chers amis. Aloho m'barekh. 

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas se joint à la Communauté Chaldéenne Catholique pour pleurer ce serviteur de l'Eglise que fut sans conteste Mgr Petrus YOUSIF. 

 

"Le père Petrus Youssif, vicaire patriarcal et prêtre chaldéen de la paroisse Notre Dame de Chaldée à Paris, est décédé hier soir. 

 

Paix à son âme pour celui qui a beaucoup oeuvré pour la communauté assyro-chaldéenne en France."

 

(Mgr Petrus YOUSIF / Karmeles-Mossoul (Irak) 1936 - 2015 Paris (France))

 

Nos prières accompagnent les fils et filles de l'Eglise Chaldéenne, l'âme du regretté Prélat afin que la Mère de Miséricorde; accompagnée des Saints Pères et Docteurs de notre vivifiante Tradition Syriaque et des Saints Anges;l'introduise dans l'intimité du Christ Ressuscité. 

 

Je recommande à vos prières fraternelles l'un de nos Sous-diacre Camerounais de Yaoundé: Dieudonné TONA qui vient de "naître au Ciel". 

 

Votre respectueusement dévoué en Christ.Christ. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

 

+Mor Philipose-Mariam,métropolite.

 

+++

(…) La Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.(…). ( Ivan Dias)

+++

"Un grand merci pour vos prière et votre proximité ! C'est un grand réconfort de se savoir en union avec nos frères orthodoxes, nous avons les mêmes origines (orientales). Merci beaucoup ! Que le Seigneur vous bénisse ainsi que vos fidèles. En union de prière." (Paroisse Chaldéenne St Thomas)

+++

 

 

 

COMMUNIQUE DE LA PAROISSE

Assyro-Chaldéenne

ST THOMAS

 

(SARCELLE):

 

 

 

Chers amis et fidèles,

 

Demain soir, vendredi 18 décembre, de 19h à 22h à l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles, aura lieu une veillée de prière pour feu Mgr Petrus YOUSIF.

Vous pourrez venir vous recueillir sur son corps et lui adresser un dernier au revoir. 

(La veillée pénitentielle est donc annulée pour laisser place à cette veillée de prière).

Samedi 19 décembre, de 15h à 17h à Saint Thomas Apôtre, vous pourrez venir présenter vos condoléances au clergé de l'Eglise chaldéenne en Ile-de-France.

L'enterrement aura lieu lundi 21 décembre en l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer).

Merci pour toutes vos prières.

NB : vous pouvez partager ce message afin de donner l'information à tout le monde. Merci.

Adresse: Saint Thomas Apôtre

7-11, Rue du Champs Gallois - 95200 Sarcelles - Tél. : 01 39 33 31 64

 

 Noter:

Lundi 21  funérailles de Mgr Petrus YOUSIF à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer)

 

 

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter.  Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud.  Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau.  En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés.  Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)
Nous ne pouvons nous pardonner ou pardonner aux autres que si nous avons la conviction profonde que tous les êtres humains font partie d'une humanité commune, ce qui implique qu'aucun individu, aucun groupe n'est supérieur à un autre. (Jean Vanier)

Nous ne pouvons nous pardonner ou pardonner aux autres que si nous avons la conviction profonde que tous les êtres humains font partie d'une humanité commune, ce qui implique qu'aucun individu, aucun groupe n'est supérieur à un autre. (Jean Vanier)

Ce 18 décembre, certaines Eglises Locales célèbrent la  

 

Fête de

 

l'Expectation de

 

l'enfantement de la Vierge

 

Marie (654) établie au Concile de Tolède en 656

Cette fête, qui se célèbre aujourd'hui non seulement dans toute l'Espagne, mais dans de nombreuses églises , doit son origine aux évêques du dixième Concile de Tolède, en 656.

Ces prélats ayant trouvé quelque inconvénient à l'antique usage de célébrer la fête de l'Annonciation de la Sainte Vierge au vingt-cinq mars, attendu que cette solennité joyeuse se rencontre assez souvent au temps où l'Eglise est préoccupée des douleurs de la Passion (…), ils décrétèrent que désormais on célébrerait dans l'Eglise d'Espagne, huit jours avant Noël, une fête solennelle avec octave, en mémoire de l'Annonciation, et pour servir de préparation à la grande solennité de la Nativité.

Dans la suite, l'Eglise d'Espagne sentit le besoin de revenir à la pratique de l'Eglise romaine, et de toutes celles du monde entier, qui solennisent le vingt-cinq mars comme le jour à jamais sacré de l'Annonciation de la Sainte Vierge et de l'Incarnation du Fils de Dieu ; mais telle avait été durant plusieurs siècles la dévotion des peuples pour la fête du dix-huit décembre, qu'on jugea nécessaire d'en retenir un vestige (…). Une nouvelle fête fut donc créée sous le titre de l’Expectation de l’Enfantement de la Sainte Vierge.

Le père Gabriel Urgebadze, récemment canonisé dans l'Eglise Byzantine Orthodoxe, se vit demander comment prier pour les ennemis. Le staretz répondit : "D'abord, commencez par prier pour ceux que vous aimez le plus, par exemple pour vos enfants. Ensuite priez pour les autres membres de votre famille. Ensuite pour tous ceux d'entre vos proches et vos voisins que vous n'avez pas eu comme ennemis. Bénissez la ville dans laquelle vous vivez, mais pas seulement elle, bénissez tous les habitants du pays. Et votre pays n'est pas le seul, il est entouré d'autres pays - demandez à Dieu que les gens ne se querellent pas. Alors, lorsque vous aurez prié pour tout le monde, et que seul reste l'ennemi - ne l'abandonnez pas. Demandez à Dieu de remplir son coeur de bonté et de compréhension et de sagesse. Voilà comment vous saurez prier pour vos ennemis. Saint Gabriel

Le père Gabriel Urgebadze, récemment canonisé dans l'Eglise Byzantine Orthodoxe, se vit demander comment prier pour les ennemis. Le staretz répondit : "D'abord, commencez par prier pour ceux que vous aimez le plus, par exemple pour vos enfants. Ensuite priez pour les autres membres de votre famille. Ensuite pour tous ceux d'entre vos proches et vos voisins que vous n'avez pas eu comme ennemis. Bénissez la ville dans laquelle vous vivez, mais pas seulement elle, bénissez tous les habitants du pays. Et votre pays n'est pas le seul, il est entouré d'autres pays - demandez à Dieu que les gens ne se querellent pas. Alors, lorsque vous aurez prié pour tout le monde, et que seul reste l'ennemi - ne l'abandonnez pas. Demandez à Dieu de remplir son coeur de bonté et de compréhension et de sagesse. Voilà comment vous saurez prier pour vos ennemis. Saint Gabriel

Saint Gatien , qui êtes-vous ?

Le choeur, la verrière et les élévations. Gothique rayonnant
Premier évêque de Tours 
(IIIe siècle)


 

Gatien, premier évêque de Tours, fut envoyé dans les Gaules par le Pape saint Fabien, en 250, avec six autres évêques. A son arrivée, le pays de Touraine était plongé dans le paganisme et l'on ne voyait partout que les images des faux dieux. Gatien commença par montrer à ces païens l'absurdité de leur culte et l'impuissance de leurs idoles, puis il en vint à leur découvrir les mystères de la puissance et de la bonté de Dieu et révéla à leurs yeux étonnés l'incomparable figure du Sauveur et celle de sa sainte Mère.

 

Les conquêtes furent nombreuses ; mais le démon ne laissa pas détruire son règne sans résistance ; les miracles de Gatien ne suffirent pas à lui faire pardonner ses succès, et plus d'une fois les païens endurcis jurèrent sa mort. Traqué, l'apôtre se cachait en des grottes profondes et y célébrait les saints mystères : une de ses retraites est devenue plus tard la célèbre abbaye de Marmoutier. Gatien, songeant à l'avenir, forma une école où de jeunes clercs apprenaient, avec les leçons de la science, celles de la vertu ; il les initiait au sacerdoce et en faisait ses auxiliaires ; il les envoyait même au loin porter les lumières de l'Évangile. Huit églises furent élevées sur la terre de Tournai.

 

Les travaux apostoliques de Gatien ne l'empêchaient pas de se livrer à de grandes austérités ; il épuisait son corps par les jeûnes et par les veilles, et se préparait par le martyre quotidien et volontaire à la couronne de gloire. Comme tous les vrais disciples du Christ, il aimait éperdument les pauvres, et sa charité se plaisait à soulager leurs misères.

 

Il fit bâtir un hôpital pour les malheureux. C'est dans cet asile que le Sauveur réservait à son disciple une grâce extraordinaire. Il y avait cinquante ans que Gatien arrosait de ses sueurs le pays qu'il avait gagné à Dieu. Un jour, accablé de fatigue, il s'était retiré dans l'hôpital des pauvres et y prenait un peu de repos, quand Notre-Seigneur lui apparut et lui dit : « Ne crains rien, ta couronne est prête et les saints attendent ton arrivée au Ciel. » Et le Sauveur administra lui-même à son disciple la Sainte Communion en viatique.

La façade de Saint-Gatien

L'Église de Tours a de tout temps voué un culte enthousiaste à son premier prédicateur. La magnifique cathédrale est sous son vocable.

La parole de Dieu
 
 
 
         Voici que l’ange du Seigneur 
         lui apparut en songe.         
 
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 1, verset 20
 
 
 
La méditation
 
 
Dans la Bible, quand Dieu délivre un message à quelqu’un d’anxieux, il lui parle habituellement durant son sommeil, lorsque son esprit est le plus disponible. L’ange rencontre Marie quand sa conscience est éveillée. Ils engagent même une conversation. Tandis que l’ange rejoint Joseph la nuit, au moyen d’un songe, car le pauvre est tellement troublé par ce qui arrive, qu’il lui est peut-être difficile d’entendre cette parole en plein jour, en pleine conscience.
Car la nuit de Joseph est nuit noire. Impensable pour lui d’aller contre la loi de Dieu, en reconnaissant un enfant qui ne vient pas de lui. Impossible pour lui de répudier Marie, ne doutant pas une seconde de sa limpidité. Bref, le grand dilemme. Écoutant ce qu’il entend dans le songe, Joseph renonce à son premier projet de répudier Marie en secret. Il devient juste, non plus selon la loi de Dieu, mais selon le plan de Dieu. Dans sa nuit, il devient vraiment sage. Il s’ajuste à ce qu’il entend. À aucun moment, on ne l’entend parler, mais aussitôt après chacun des quatre songes, il agit immédiatement et efficacement. Sans l’ombre d’un doute, il fait ce qu’il entend dans la nuit.
Joseph nous apprend le sens d’un mot oublié, pas très tendance : le mot « devoir ». Le devoir, écrit Mgr Rouet, c’est là où les autres nous attendent. Même si je ne comprends pas le sens, même si je ne ressens pas grand-chose, j’y vais quand même, car une petite voix intérieure m’y invite. La foi, dit-il encore, commence par les pieds, car il faut y aller.(Source:Avent dans la Ville)
Vierge toute-digne de nos chants, * Moïse vit ton mystère de ses yeux de voyant: * c'est le buisson qui brûlait sans être consumé, * car le feu de la divinité n'a pas brûlé ton chaste sein. * Aussi nous te prions, * toi la Mère de notre Dieu, * d'accorder au monde la paix.

Vierge toute-digne de nos chants, * Moïse vit ton mystère de ses yeux de voyant: * c'est le buisson qui brûlait sans être consumé, * car le feu de la divinité n'a pas brûlé ton chaste sein. * Aussi nous te prions, * toi la Mère de notre Dieu, * d'accorder au monde la paix.

Avons-nous "bon caractère" (3) ?

(Suite et fin de la méditation des mercredi 16 & jeudi 17 décembre)

« 3° Il s'applique à faire le bonheur des autres. - Car le bon caractère est prévenant, ingénieux, généreux. D'abord il s'interdit de mal penser des gens ; et cette bienveillance qu'il entretient au fond du cœur répand sur son visage tant de sympathie, dans son regard tant de franchise, sur ses lèvres un si bon sourire, qu'il porte la joie dans les milieux qu'il fréquente. Il a toutes les divinations du bon cœur ; c'est pourquoi il dit à propos les paroles qui font plaisir et dilatent l'âme ; il ne flatte pas, et cependant il contente ; il fait visite au moment opportun ; il écrit dans des termes qui touchent ; il connaît les heures pénibles pour s'y associer ; il soupçonne les nécessités humiliantes, et il y pourvoit avec discrétion. On peut lui demander des services ; il se donne sans discuter ; il ne connaît point ces premiers mouvements d'une âme qui ne se donne que par force ; la spontanéité de son dévouement en centuple le prix. Il ne calcule ni ce qu'il sacrifie, ni ce qui pourra lui en revenir ; il est joyeux et désintéressé dans ses dons...



Mon Dieu, que je suis loin de ce caractère idéal ! Tous ces traits de lumière me confondent. Je comprends que vous ne vouliez que des chrétiens formés sur ce modèle. Que faut-il donc penser de tant d'âmes dévotes, qui aiment à ce qu'on nimbe leur front de l'auréole de la sainteté, parce qu'elles vont à la messe, parce qu'elles communient, parce qu'elles font des retraites annuelles, parce qu'elles sont affiliées à toutes les confréries, parce qu'elles sont revêtues de toutes les médailles et de tous les scapulaires, - et qui ne travaillent nullement à la réforme de leur caractère, qui se froissent de la moindre égratignure, qui font le tourment de tous ceux qui les approchent, qui n'imposeraient jamais un sacrifice à leur farouche égoïsme pour être utiles ou agréables au prochain ? Il y a chez elles un vernis de religion ; mais, la vertu n'y étant pas, la vraie religion en est absente. Que je comprenne donc, ô mon Dieu, que c'est la vertu qui vous honore et qui nous sauve, et faites, Seigneur, que désormais, en formant mon caractère sur le modèle que vous m'avez donné, je fasse marcher la pratique des vertus de pair avec les exercices de la piété. »



J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

 
Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Inès Pélissié du Rausas, mariée et mère de cinq enfants, est docteur en Philosophie et enseigne à l’université de La Sorbonne. Elle vient de publier 

Dis, Maman, d’où

viennent les bébés ?

La première éducation affective et sexuelle (Saint-Paul, 14,90 euros). Dans cet ouvrage, elle souhaite « mettre en musique » la théologie du corps de saint Jean Paul II en proposant un guide pédagogique à l’adresse des parents des enfants âgés de 3 à 8 ans. 

Aleteia : Dans nos sociétés modernes hypersexualisées, les parents sont-ils contraints d’aborder la sexualité avec les enfants de plus en plus tôt ?
Inès Pélissié du Rausas : C’est une « contrainte » par amour des enfants. Derrière les questions sur la vie et les bébés se cache cette interrogation de leur cœur : « Et moi, d’où je viens ? ». Qui mieux que nous pourrait leur dire le lien qui unit sexualité, amour et vie, tout en leur racontant leur histoire à eux ? Parler de sexualité, c’est parler d’amour, de don, de relation. C’est parler au cœur de l’enfant, et c’est très heureux. Ce n’est pas d’ordre « technique ».

Quels sont les principes de base que les parents doivent avoir en tête pour bien aborder ce sujet avec les jeunes enfants ?
C’est leur mission propre de révéler l’amour aux enfants nés de leur amour. Parler tôt vaut toujours mieux que tard, et tard que jamais. Situer la relation sexuelle entre des personnes humaines (pas des animaux), parler avec des mots poétiques. Relier la sexualité humaine à l’amour et à la vie. Sexués (« séparés ») pour aimer et engendrer. La différence sexuelle est inscrite dans mon corps ; fier de ma masculinité ou féminité. La différence n’empêche pas l’égalité dans la même humanité. J’apprends le respect de l’autre.

Aborder tôt le sujet de la sexualité avec les enfants leur permet-il de mieux déceler et se protéger des abus ?
« Un enfant averti en vaut deux. » Mais une éducation affective et sexuelle mal faite peut constituer une forme d’abus, et blesser le cœur de l’enfant. La meilleure prévention : une éducation affective et sexuelle précoce, bien faite, séparément de la prévention et avant elle. L’enfant apprend à rejeter les contenus douteux : il en voit le mensonge. En cas d’atteinte sexuelle (images, conversations, attouchements), écouter et apaiser l’enfant d’abord ; si nous n’avons pas parlé, séparer totalement la découverte de l’amour des contenus glauques.

Vous parlez d’amour dans votre ouvrage et de « réhumanisation de la sexualité », en quoi est-ce si urgent ?
La sexualité est déshumanisée quand elle est réduite à la reproduction animale, présentée comme le défoulement de « l’instinct », dégradée par le langage pornographique en une sexualité brutale et fausse ( pornè = prostituée). L’enfant attend un langage de vérité. Il l’exprime quand il dit : « L’amour, c’est crade ». Ce qu’il a vu ou entendu est « crade », cela atteint son cœur ? Mais ce n’est pas l’amour. À nous d’expliquer les aspects physiques de la sexualité humaine et de l’amour entre les personnes.

Comment aborder la question de l’homoparentalité avec ses enfants ? 
C’est toujours beau pour un enfant de recevoir l’amour gratuit et désintéressé d’adultes généreux. Mais recevoir l’amour d’un père et d’une mère, c’est encore mieux. C’est déjà la sécurité d’une filiation. L’amour paternel et l’amour maternel aident à la construction psychique de l’enfant, l’un donne l’estime de soi, l’autre la confiance en soi. À son identification au parent de son sexe, sous le regard positif du parent de l’autre sexe. Les recevoir permet de connaître les deux modes de l’amour, et de se projeter, c’est plus riche.

Pour ceux qui voudraient aller plus loin, quels sont les principaux auteurs et penseurs qui vont ont inspirée ?
[....

Propos recueillis par Mathilde Rambaud dans ALETEIA

 

Dis-Maman_Couv-hd-cmjn
© DR

Dis, Maman, d’où viennent les bébés ? La première éducation sexuelle et affective d’Inès Pélissié du Rausas. Saint-Paul éditions religieuses, novembre 2015, 14,90 euros.

Rue Belliard (XVIIIe), ce mardi 15

 

décembre. Quelque 400 personnes vivent désormais sur les

voies de la petite ceinture. (Source: Le Parisien)

 

Des cabanes de bric et de broc, surmontées de cheminées fumantes, à perte de vue. Installé depuis quelques mois sur les voies désaffectées de la petite ceinture, entre les portes des Poissonniers et de Clignancourt (XVIIIe), le campement Rom, d’abord constitué de quelques barques, a pris une ampleur considérable. Il serait aujourd’hui peuplé par quelque 400 personnes, essentiellement d’origine roumaine. Parmi les riverains de la rue Belliard, l’inquiétude domine, au point de multiplier les courriers à la préfecture de police., avec en point d’orgue, la crainte de voir s’embraser ce « village » de bois, de tissu et de carton, au péril de ses habitants et du voisinage. Egalement pointées, les multiples nuisances causées par cette installation précaire : « Nous vivons un véritable calvaire, avance même une riveraine. Les trottoirs sont désormais jonchés de détritus et nous sommes exposés à la fumée des feux de camp. Feux d’autant plus dangereux qu’ils sont allumés à quelques mètres des réserves de carburants du dépôt de la RATP. Telle est la vie de notre quartier, et nous ne recevons que des réponses évasives des autorités, évoquant des décisions de justice qui devraient entrer en vigueur. Tout le monde se renvoie la balle, et la situation demeure ». Mois après mois, au gré des démantèlements des campements de petite couronne, particulièrement ceux de Seine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), celui de la petite ceinture s’étoffe, jusqu’à devenir tentaculaire. « Malgré l’aide de différentes associations, cela va forcément devenir ingérable », s’alarme un riverain de la rue des Poissonniers. Menacés d’expulsion à plusieurs reprises, les habitants du camp son à nouveau sous le coup d’une menace d’évacuation. « Des recours ont été déposés et nous négocions avec les autorités », souligne Me Julie Launois, l’avocate des familles roms. Mais, au-dessus des voies ferrées, l’exaspération est à son comble. « Nous nous efforçons de ne plus appeler la police qui est mobilisée sur d’autres fronts plus urgents, souligne un autre habitant du quartier, mais actuellement, nous ne pouvons même plus dormir à cause de la construction nocturne de nouvelles baraques… »

 

 

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NOTRE SOCIÉTÉUn peu plus d'un mois après les attentats de Paris qui ont fait 130 victimes et à une semaine de Noël, le gouvernement se préoccupe de la sécurité dans les églises. Selon Europe 1, les préfets ont reçu des consignes du ministère de l'Intérieur pour y renforcer la vigilance.

 

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a adressé mercredi un télégramme de trois pages aux préfets et directeurs de la police et de la gendarmerie pour accroître la vigilance auprès des églises, à quelques jours de Noël,révèle Europe 1.


La radio a pu consulter le document, qui parle de "terroristes désormais aguerris" et de "l'exceptionnelle force symbolique" que constituerait une attaque pendant les messes de Noël. Le ministre rappelle donc les consignes passées en avril dernier au moment de l'attentat déjoué ciblant une église de Villejuif. Le ministre conseille de se rapprocher des responsables des paroisses pour connaître le programme des offices et les aider à repérer dans leurs assemblées ou aux abords des lieux de culte des comportements inhabituels.


La note envoyée par le ministère suggère aussi aux responsables des paroisses de faire ouvrir les sacs et manteaux à l'entrée, comme cela est déjà le cas dans les magasins. Le soir du 24 et le 25 décembre des milliers d'offices se tiendront partout en France. Rien qu'à Paris, 500 messes seront célébrées.(Source LCI)

 
VOUS AIMEREZ AUSSI

 

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ELEMENTS POUR VOTRE PROPRE REFLEXION:
Islam : selon le père Boulad, l’Occident est au bord de la guerre civile (Source : "Salon Beige")

Syro-Italien d’origine, Égypto-Libanais de nationalité, de rite grec-melkite (byzantin) et français de culture, le père Henri Boulad, 84 ans, est l'ancien provincial des jésuites du Proche- Orient, directeur du Centre culturel jésuite d’Alexandrie et de Caritas Égypte. Il déclare à Frédéric Pons dans Valeurs Actuelles à paraître demain :

Images-2"[...] Quelle leçon tirez-vous de l’attitude des Français après les attentats du 13 novembre à Paris ?

Sans être méchant et avec le plus grand respect pour les très nombreuses victimes, je dirais que c’était tout à fait prévisible. C’était une question de temps. Cela fait trente ans que je mets en garde les Français contre la pénétration sournoise de l’islamisme en France, contre le projet d’invasion systématique de l’Europe. Ils n’ont rien voulu entendre et j’ai été traité d’islamophobe. Il faut prendre conscience que nous assistons au début d’une phase de djihadisme qui risque de s’amplifier. À présent, la réalité frappe les Français de plein fouet. Peut-être cela les réveillera-t-il ? Avec le discours politique et médiatique de déni radical qui reprend de plus belle, on est en droit d’en douter...

En disant cela, considérez-vous les Français dans leur ensemble ou faites-vous une différence entre le peuple et les élites, notamment les dirigeants politiques ?

Oui, bien sûr, je fais une différence. Mais je dirais aussi qu’un peuple a les dirigeants qu’il mérite. Quand on vit systématiquement dans le déni et qu’on refuse de voir certaines réalités qui crèvent les yeux, on ne peut pas se plaindre des conséquences. La France est devenue molle. Elle se laisse trop facilement manipuler par la plupart des médias, qui diffusent de la désinformation, voire font de la propagande, à longueur d’année. Je pense que les médias occidentaux sont grassement payés ou aux ordres, tout comme les politiques. Ce qui compte, c’est finalement l’argent.

Que voulez-vous dire exactement ?

Il est contradictoire et hautement dangereux de nouer des accords économiques, commerciaux et militaires juteux avec des pays comme l’Arabie Saoudite et le Qatar et, en même temps, d’adopter une certaine dhimmitude (soumission) vis-à-vis d’eux, alors que l’on sait qu’ils sont à la source de ce fondamentalisme inquiétant qui prospère en France. Le déni de réalité ne fera que laisser empirer ce mal. L’islamisme procède d’une certaine lecture de l’islam “importé” de ces pays. C’est une forme d’allégeance, celle des obligés... ou le syndrome de Stockholm ? [...]

Mais l’Occident peut-il parler librement de l’islam ?

Non, hélas, je ne le crois pas. Le “politiquement correct” d’aujourd’hui muselle ceux qui voient clair et qui voudraient parler. Sous prétexte de tolérance et d’ouverture, l’Occident — tout comme l’Église d’ailleurs — est tombé dans le piège — j’allais dire dans “la mode” — de l’idéologie de la gauche libérale et aussi d’une certaine droite, celle qui a favorisé par le passé l’UOIF, c’est-à-dire les Frères musulmans. Le piège est dans cette naïveté et cet angélisme de croire qu’on peut réussir un “islam à la française” avec cette organisation des Frères musulmans, lorsqu’on sait que l’idéologie de cette confrérie est fondamentalement nihiliste, profondément conquérante et d’un prosélytisme sournois et rampant : le cas de figure de l’Égypte en est le meilleur exemple. Nous ne sommes plus vraiment libres de parler. On ne cherche plus la vérité, mais on cherche plutôt à plaire, à contenter tout le monde au nom de la paix sociale. Sous ce calme de surface apparent, soyez sûr que le cancer progresse.

Pourquoi est-il aussi difficile de parler librement ?

Parce que, dès qu’on tient un certain discours, on est immédiatement classé, étiqueté, de façon péjorative. Les Français sont pourtant réputés pour leur sens critique, mais ils semblent, dans ce cas, avoir perdu tout discernement. La plupart des gens sont prisonniers de l’opinion, de l’idéologie. Quand donc aurons-nous le courage de nous exprimer en toute liberté ? Jésus nous a pourtant dit : « La vérité vous rendra libres. » Le problème des musulmans et des partisans du dialogue interreligieux est leur refus de reconnaître que l’islam est confronté à un vrai et vaste problème. Sans une réforme radicale de l’islam, nous allons vers une confrontation, pour ne pas dire une déflagration. Je pense même que c’est imminent et que l’Occident est au bord de la guerre civile. On ne peut indéfiniment — ni impunément — tricher avec la vérité. De plus, Nostra aetate n’a jamais demandé de dialoguer “avec l’islam”, mais de créer des relations avec les musulmans : il n’y a en effet pas de convergence possible entre les doctrines, mais des liens constructifs souhaitables entre des personnes. [...]

Pourquoi les responsables musulmans ont-ils tant de mal à parler, avec franchise, de tout cela et des dérives de certains de leurs coreligionnaires ?

Parce que, précisément, l’islam a opté, il y a déjà dix siècles, pour la ligne dure. Parce qu’il est très difficile aux musulmans — pour ne pas dire impossible — de faire marche arrière, quelle que soit la bonne volonté qui les anime. Les points de blocage sont nombreux. Par exemple, renoncer au projet de califat mondial, qui est préconisé non seulement par les islamistes, notamment les Frères musulmans (l’UOIF en France), mais aussi par l’islam tout court. Autre blocage : ouvrir l’islam à la pensée critique. C’est impossible pour les musulmans : cela leur est interdit, depuis dix siècles, par la décision de “fermer la porte de l’ijtihad” (“renouveau”, “effort intellectuel” afin de moderniser la lecture du Coran). [...]

Pensez-vous l’islam compatible avec la démocratie, avec la laïcité ?

Non. Les islamistes utilisent la démocratie pour la tuer. Pour eux, les lois d’Allah (la charia) sont supérieures à celles des humains. Pour la majorité des musulmans, le Coran n’est pas discutable : il émane d’Allah et il est au ciel auprès du Trône, posé sur la Table gardée, depuis le début de la Création. La ségrégation envers les infidèles et les femmes est inscrite dans les versets coraniques et les hadiths, ce qui nous permet d’affirmer que ce n’est pas demain que la démocratie, la liberté de conscience et de religion seront des sujets d’actualité dans le monde arabo-islamique, ni même en France. L’islam régente tous les aspects de la vie de l’individu du berceau à sa tombe. Il n’est pas libre de penser ou de décider par lui-même en dehors de la charia et s’il le fait, il se met en dehors de l’oumma (la communauté-nation islamique). Il sait aussi ce qui l’attend : l’enfer sur terre et dans l’au-delà. On est loin des droits de l’homme, du libre arbitre augustinien, de la laïcité et de la démocratie. [...]"

"Le manque d'amour est la plus grande pauvreté"
(Bse Mère Teresa)
 
 
 
 
 
 
Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Voici le livre de la genèse de Jésus Christ »

Il n'y a qu'un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses.

Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain... Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n'a scruté son origine...

Cependant, selon son amour, il est connu de tous temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n'est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s'est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c'est-à-dire l'homme à Dieu.

Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de cette même Parole le don de la prophétie, ont prêché à l'avance sa venue selon la chair, par laquelle la communion de Dieu et de l'homme a été réalisée selon le bon plaisir du Père.

Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu'il vivrait et converserait avec eux sur la terre (Ba 3,38), et qu'il se rendrait présent à l'ouvrage qu'il avait modelé, pour le sauver...

Les prophètes annonçaient donc d'avance que Dieu serait vu des hommes, conformément à ce que dit aussi le Seigneur :

-« Bienheureux les cœurs purs, parce qu'ils verront Dieu »

(Mt 5,8).

Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut voir Dieu et vivre »

(Ex 33,20), car le Père est insaisissable. Mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu'à accorder à ceux qui l'aiment le privilège de voir Dieu...car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu »

(Lc 18,27).

[Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, IV, 20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635)]

Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24.

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 
Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » 
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, 

Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

De notre Liturgie Syro-Orthodoxe 

 

       J'ai vu Sion en joie et la Sainte Église en pleurs. Je me suis assis en gémissant.

Qu'est-il donc arrivé au monde ?

Si la mort subsiste dans le monde, pourquoi Adam a-t-il été créé ?

Et si le Malin ceint la couronne de la royauté, pourquoi les justes sont-ils mis à mort ?

Alors Isaïe m'a appelé et m'a dit :

« Viens donc, ô homme, et je te dirai : Voici qu'une vierge concevra et elle enfantera un fils.

Son nom sera Emmanuel. Par son sang purificateur, il rachètera le monde. »

       Son amour a poussé le Fils de Dieu à descendre sur terre. Dans son amour, il s'est fait homme pour l'homme.

Avec amour, la Vierge bienheureuse a reçu le salut bienveillant de l'Ange qui l'annonçait.

Avec amour et miséricorde, le Créateur pétrit Adam. Avec amour, il s'est joint lui-même à la famille d'Adam pour lui rendre la gloire qu'Adam avait perdue au paradis.

L'être qui est au-dessus de tout s'est abaissé par amour, pour élever les humbles jusqu'au degré de Dieu et pour leur ouvrir les trésors de sa sagesse, afin qu'ils s'enrichissent de ses biens et administrent ses trésors ; qu'ils se réjouissent sans souffrance et règnent sans crainte.

       Le message que porta l'archange Gabriel a semé la paix dans la création et la tranquillité au ciel et sur la terre quand il annonça à la bienheureuse :

« Le Seigneur est avec toi, et il naîtra de toi, le maître de toutes les créatures et le rédempteur des enfants d'Adam. »

Béni soit celui qui a daigné descendre dans le sein de la Vierge pour racheter les mortels.

Entre le ciel et la terre qui étaient dans la joie, une vierge et un ange ont fait la paix : Gabriel a reçu un message de son maître et il est venu saluer Marie en disant :

« Paix à toi, ô bienheureuse Marie, car ton fils a ouvert une porte entre le Père et le monde, et par lui Adam sera racheté. »

       Du Père jusqu'à Marie :

Dieu le Verbe ; de Marie à nous : Dieu incarné. Quand il entra chez elle, il était le Verbe, et quand il en sortit il était Dieu incarné.

Il a pris de nous et il nous a donné du sien et il nous a unis à lui. Elle chante sa gloire jour et nuit, l'Église qui l'a reçu.

       Toutes les générations qui ont pressenti ce héros si précieux nous envient notre bonheur.

Car elles espéraient le voir ce trésor qu'elles ont seulement palpé comme en rêve.

Et ce rêve pour nous, de nos jours, s'est réalisé.

Il était passé comme un trésor fermé sur les siècles et les avait étonnés. « Quand s'ouvrira pour nous ce trésor ? », soupiraient les justes, les Prophètes et les rois et tous les saints qui l'avaient pressenti.

Et aujourd'hui, ont été accomplies les paroles des Prophètes qui s'exprimaient en figures :

« Fils, Enfant, Splendeur, Soleil Levant, Sceptre, Souche », selon ce qui est écrit ; « Étoile et Principe », comme il a été annoncé ; et voici qu'elles sont réalisées ces figures, dans l'enfant né de la Vierge.

Bienheureuse Mère qui as été jugée digne de servir de mère au Fils du Très-Haut et qui as enfanté dans la virginité l'Ancien qui avait donné naissance à Adam et à Eve.

Il est issu de toi le doux fruit plein de vie et par lui les exilés sont rentrés au paradis.

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 02:06
Il ne devrait pas se passer une heure sans que nous ne prenions du temps pour examiner notre cœur, car l'heure du jugement pour survenir à tout instant, et nous devons être prêts à rendre compte de nos vies à Dieu. Il n'y a pas d'amélioration spirituelle si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu par une vie de sainteté. Si nous voyons du bien dans nos actes, nous devons l'attribuer à Dieu. Si nous trouvons que nous avons négligé notre lutte spirituelle, et avons agit en le négligeant sottement, dans notre faiblesse, nous devons nous tourner vers Dieu dans la repentance. Nous devons nous décider à changer de voie, avec l'aide de Dieu, et lutter contre l'ennemi de nos âmes. La sainteté ne vient que pour ceux qui luttent.  Dans l'amour du Christ. ( Higoumène Tryphon )

Il ne devrait pas se passer une heure sans que nous ne prenions du temps pour examiner notre cœur, car l'heure du jugement pour survenir à tout instant, et nous devons être prêts à rendre compte de nos vies à Dieu. Il n'y a pas d'amélioration spirituelle si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu par une vie de sainteté. Si nous voyons du bien dans nos actes, nous devons l'attribuer à Dieu. Si nous trouvons que nous avons négligé notre lutte spirituelle, et avons agit en le négligeant sottement, dans notre faiblesse, nous devons nous tourner vers Dieu dans la repentance. Nous devons nous décider à changer de voie, avec l'aide de Dieu, et lutter contre l'ennemi de nos âmes. La sainteté ne vient que pour ceux qui luttent. Dans l'amour du Christ. ( Higoumène Tryphon )

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157),

abbé cistercien 
Sermon 5 pour l'Avent (trad. Bouchet, Lectionnaire ; cf SC 166, p. 151) 


 

« Aplanissez le chemin du Seigneur »

 

« Préparez le chemin du Seigneur. »

Frères, même si vous vous êtes beaucoup avancés sur ce chemin, il vous reste toujours à le préparer, afin que, du point où vous êtes parvenus, vous alliez toujours de l'avant, toujours tendus vers ce qui est au-delà.

Ainsi, à chaque pas que vous faites, la voie étant préparée pour son avènement, le Seigneur viendra au-devant de vous, toujours nouveau, toujours plus grand.

C'est donc avec raison que le juste prie ainsi :

« Enseigne-moi le chemin de tes volontés et je le chercherai toujours. »

(Ps 118,33)

Et on appelle cette voie « chemin d'éternité »

(Ps 138,24)...parce que la bonté de celui vers qui nous nous avançons n'a pas de limite. 


C'est pourquoi le voyageur sage et décidé, même arrivé au terme, pensera à commencer ; « oubliant ce qui est derrière lui » (Ph 3,13) il se dira chaque jour :

« Maintenant, je commence »

(Ps 76,11 Vlg)...

Nous qui parlons d'avancer sur ce chemin, plût au ciel que nous nous soyons au moins mis en route !

A mon sens, quiconque s'est mis en route est déjà sur la bonne voie.

Il faut toutefois vraiment commencer, trouver « le chemin de la Ville habitée »

(Ps 106,4).

Car « ils sont peu nombreux ceux qui le trouvent », dit la Vérité (Mt 7,14) ; ils sont nombreux « ceux qui errent dans les solitudes » (Ps 106,4)... 

Et toi, Seigneur, tu nous as préparé un chemin, si seulement nous consentons à nous y engager...

Par ta Loi, tu nous as enseigné le chemin de tes volontés en disant :

« Voici le chemin, suivez-le sans vous égarer à droite ou à gauche »

(Is 30,21).

C'est le chemin que le prophète avait promis :

« Il y aura une route droite et les insensés ne s'y égareront pas » (Is 35,8)...

Je n'ai jamais vu un insensé s'égarer en suivant ton chemin, Seigneur... ; mais malheur à vous qui êtes sages à vos propres yeux (Is 5,21), votre sagesse vous a éloignés du chemin du salut et ne vous a pas permis de suivre la folie du Sauveur...

Folie désirable, qui sera appelée sagesse au jugement de Dieu, et qui ne nous laisse pas nous égarer hors de son chemin. 

Aujourd'hui en France Mémoire des saints :

LAZARE de Béthanie, premier évêque de Marseille, martyr († Ie s.)

FLORIAN, CALLINIQUE et leurs compagnons martyrs en Palestine (VIIe siècle)

STURM, abbé de Fulda († 779)

MAXENCEUL, disciple de saint Martin, abbé fondateur de Cunault († 555)

OLYMPIADE, veuve, diaconesse de saint Jean Chrysostome († 408)

 

Aujourd'hui, le monde se prépare à Votre avènement, ô Christ notre Dieu. La désolation des hommes touche à son terme, et la mort est à l'agonie. Vous venez en gloire juger les vivants et les morts, et nous ressusciter par le souffle de Votre Père. 

Fidèles, relevons la tête et clamons : alléluia, alléluia, alléluia !

Bénédiction des fidèles

Seigneur, daignez répandre sur cette famille qui Vous appartient Vos bienfaits célestes. Que chacun de nous produise des fruits spirituels comme la Vierge Marie a produit dans ses entrailles le Sauveur du monde .
Amen !

Que la terre offre une grotte à l'Inaccessible .
Amen !

Que les anges composent un cantique nouveau à Dieu qui Se manifeste .
Amen!

Que les mages se mettent en route, suivant l'étoile du matin de la vie nouvelle .
Amen !

Que l'humanité offre une vierge pour engendrer selon la chair le Verbe prééternel .
Amen !

Que Bethléem, la ville du pain, reçoive le Pain de vie .
Amen !

Que personne parmi nous ne dorme plus, que nos âmes veillent avec le Pasteur des brebis .
Amen !

Car de la source paternelle vient vers nous le Verbe créateur ; le Soleil de justice se lève à l'horizon ; l'aurore de la connaissance chasse les ténèbres de l'ignorance ; la vie va à la rencontre de la mort ; Celui qui est transcendant vient vers nous afin de nous amener vers son royaume de liberté et de félicité éternelles, Lui notre Rédempteur aux siècles des siècles .
Amen !

Les Sept Grandes Antiennes
(17-23 décembre)
ANNONCE LITURGIQUE (17 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise ouvre la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son premier appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O SAGESSE.
LECTURE
(Sagesse 7, 15 à 8-1)
Que Dieu m'accorde de parler comme je voudrais,
et d'avoir des pensées dignes des dons que j'ai reçu, parce que c'est lui-même qui guide la Sagesse
et redresse les sages.
Car nous sommes dans sa main, nous et nos discours, toute notre intelligence et notre habileté ;
c'est lui qui m'a donné la vraie science de toutes choses,
qui m'a fait connaître l'ordonnance du monde et les vertus la le commencement, la fin et le milieu des temps,
la succession des solstices et les mutations des saisons, les cycles de l'année et les positions des astres.
la nature des animaux et les instincts des bêtes.
les pouvoirs des esprits et les pensées des hommes,
les variétés des plantes et les propriétés des racines.
Tout ce qui est caché et tout ce qui est apparent, je le connais :
car c'est la Sagesse, créatrice de toutes choses, qui me l'a enseigné.
Il y a en elle, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil,
mobile, pénétrant, pur,
clair, inoffensif, porté au bien, aigu,
libre, bienfaisant, bienveillant, stable, sûr, exempt d'inquiétude
qui peut tout, qui veille à tout,
qui pénètre tous les esprits,
les intelligents, les purs, les plus subtils.
Plus agile que tout mouvement est la Sagesse.
elle traverse et pénètre tout, grâce à sa pureté.
Elle est un souffle de la puissance de Dieu,
un rayonnement limpide de la gloire du Tout-Puissant, aussi rien de souillé ne peut s'insinuer en elle.
Elle est Lui reflet de la lumière éternelle
un miroir sans tache de l'activité de Dieu
et une image de sa bonté.
Quoique unique, elle peut tout,
immuable en elle-même, elle renouvelle toutes choses.
Elle se répand de génération en génération  dans les âmes saintes
elle en fait des amis de Dieu et des prophètes.
Car Dieu n'aime que celui qui vit avec la Sagesse !
Elle est, en effet, plus belle que le soleil
et surpasse l'ensemble des astres.
Si on la compare à la lumière du jour, on la trouve supérieure,
car à celle-ci succède la nuit,
tandis que jamais, sur la Sagesse, le mal ne prévaut.
Elle porte sa vigueur d'une extrémité du monde à l’autre
et gouverne toutes choses avec bonheur.
 
GRANDE ANTIENNE DU PREMIER NOM DIVIN
          O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.
 
***

O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.

Chers amis. Aloho m'barekh. 

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas se joint à la Communauté Chaldéenne Catholique pour pleurer ce serviteur de l'Eglise que fut sans conteste Mgr Petrus YOUSIF. 

 

"Le père Petrus Youssif, vicaire patriarcal et prêtre chaldéen de la paroisse Notre Dame de Chaldée à Paris, est décédé hier soir. 

 

Paix à son âme pour celui qui a beaucoup oeuvré pour la communauté assyro-chaldéenne en France."

 

(Mgr Petrus YOUSIF / Karmeles-Mossoul (Irak) 1936 - 2015 Paris (France))

 

Nos prières accompagnent les fils et filles de l'Eglise Chaldéenne, l'âme du regretté Prélat afin que la Mère de Miséricorde; accompagnée des Saints Pères et Docteurs de notre vivifiante Tradition Syriaque et des Saints Anges;l'introduise dans l'intimité du Christ Ressuscité. 

 

Je recommande à vos prières fraternelles l'un de nos Sous-diacre Camerounais de Yaoundé: Dieudonné TONA qui vient de "naître au Ciel". 

 

Votre respectueusement dévoué en Christ.Christ. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

 

+Mor Philipose-Mariam,métropolite.

 

+++

 

 

 

COMMUNIQUE DE LA PAROISSE

Assyro-Cahaldéenne

ST THOMAS

 

(SARCELLE):

 

 

 

Chers amis et fidèles,

 

Demain soir, vendredi 18 décembre, de 19h à 22h à l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles, aura lieu une veillée de prière pour feu Mgr Petrus YOUSIF.

Vous pourrez venir vous recueillir sur son corps et lui adresser un dernier au revoir. 

(La veillée pénitentielle est donc annulée pour laisser place à cette veillée de prière).

Samedi 19 décembre, de 15h à 17h à Saint Thomas Apôtre, vous pourrez venir présenter vos condoléances au clergé de l'Eglise chaldéenne en Ile-de-France.

L'enterrement aura lieu lundi 21 décembre en l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer).

Merci pour toutes vos prières.

NB : vous pouvez partager ce message afin de donner l'information à tout le monde. Merci.

 

 

 

 

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter.  Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud.  Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau.  En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés.  Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter. Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud. Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau. En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés. Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)

LE BANQUET ESCHATOLOGIQUE:
Le temps de la joie –Hospitalité d'Abraham

Si nous voulons méditer l'Evangile de aint Luc au Chapitre 14 du verset 16 au verset 24 en ce temps de carême de Noël, nous y voyons "une invitation à nous préparer personnellement, familialement et paroissialement à célébrer avec joie la glorieuse Nativité de notre Seigneur Jésus Christ." 

16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

La vie des baptisés est ponctuée, pendant toute l’année, de grandes ou de petite fêtes qui donnent au temps sa signification profonde. Le temps, créature de Dieu, est donné à la créature pour son bonheur et pour sa joie.

Le temps est le temps de la joie.

« Venez, exultons pour le Seigneur ; acclamons Dieu notre Sauveur ! Présentons-nous devant lui avec des actions de grâces, avec des psaumes acclamons-le ! Venez, adorons et prosternons-nous devant lui ».

Le but de l’Incarnation

L’étroite correspondance entre le saint évangile et les prières est fondée sur l’annonce de la joie que Dieu veut faire partager à son peuple.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait chair et homme pour cela : pour que les hommes « aient sa joie en plénitude » (Jean 17, 13).

L’Église, l’Israël de Dieu, est une culture de la joie divino humaine, de l’exultation, de l’allégresse angélique et humaine, bonheur auquel toutes les créatures sont appelées :

-les montagnes, les fleuves, les arbres, les oiseaux, les pierres elles-mêmes, sont faits pour être la joie de leur Seigneur et pour se réjouir de lui et en lui.

L’ingratitude

Le péché empêche la créature d’être heureuse. Dans l’évangile de ce jour, on le voit bien : prisonniers de leurs préoccupations égoïstes, les hommes se privent eux-mêmes du banquet.

L’enfer est moins la sanction extérieure prononcée par un Juge, que l’extrême frustration que les hommes s’infligent à eux-mêmes par leurs passions.

Il n’est pas mauvais d’acheter une terre, une paire de bœufs, une belle voiture ;  il est infiniment bon de se marier et de réjouir ses amis par la noce.

Mais tous ces biens nous viennent de Dieu ; c’est dans l’action de grâces, dans la fête que Celui-ci nous prépare, que nous en jouirons le mieux.

Loin du Donateur de la vie et de la joie, loin de Celui qui est le Sujet suprême de toute joie, celle-ci est une moindre joie.

Or, une joie moindre tend à la tristesse. Le péché méprise la fête préparée par Dieu et lui fait la concurrence de son propre plaisir.

Le péché est la préférence de quoi que ce soit à l’amour de Dieu et à la jouissance sans nom que l’on trouve à faire la fête avec son Père, son Seigneur et son Dieu.

La fête divine

La préparation à Noël, préparation à jouir des cadeaux de Dieu, et particulièrement du cadeau qu’Il fait de lui-même, est, comme toute la vie chrétienne, un apprentissage de la joie.

Le Seigneur veut que notre joie soit parfaite. Notre cœur également a soif d’une joie sans limite.

Le banquet préparé par  le Seigneur correspond aux aspirations les plus naturelles du cœur humain.

Dieu nous invite à ce qu’Il a préparé dès le principe : Il voulut associer des personnes qui n’existaient pas, à la joie qui est la sienne, au banquet prééternel des Personnes divines, que montre en figures angéliques l’icône de l’Hospitalité d’Abraham.

C’est son propre banquet divin et trinitaire que nous sert le Seigneur venu pour nous servir.

« Tout est prêt » pour la réjouissance eucharistique !

Ne manquons pas le repas ; ne mangeons pas froid et tristement !

Nous nous apprêtons pour la  célébration et la communion en abandonnant, non par les biens, mais l’attachement aux biens ; en renonçant surtout à l’ingratitude qui nous fait oublier que tout bien vient du Père des lumières."

(radio Notre-Dame 13.12.15)

 

LES SYMBOLES AUTOUR DE NOËL

Le sapin de Noël

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Dès le XIe siècle, dans toute la France, des écrits attestent que des sapins sont installés sous le porche et dans les églises. Un grand cierge est placé au sommet. Pourquoi ? Parce qu’ainsi éclairé, il associe deux symboles religieux, celui de la vie et celui de la lumière. En effet, le sapin reste vert pendant tout l’hiver alors que le reste de la nature semble mort. Il est donc symbole de vie. La flamme du cierge rappelle l’étoile de Bethléem qui éclaire la nuit, comme Jésus en venant dans le monde éclaire tous les hommes.

La Crèche

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Le mot crèche désigne une mangeoire pour les animaux. Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la crèche de l’étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Les plus anciennes crèches connues datent du Ive siècle. La légende attribue la première crèche vivante à St François d’Assise au XIIIe siècle, en Italie. Les personnages sont ceux qui figurent dans les évangiles : Marie, Joseph, l’enfant Jésus, les anges, les bergers et les mages. Depuis le début du XXe siècle, les santons de Provence sont venus enrichir le nombre des personnages traditionnels. Ces petits sujets d’argile représentent les habitants des villages du Midi apportant leur cadeau à l’enfant Jésus.

La messe de minuit

Russische Katholiken feiern Weihnachten

Pour fêter la naissance de Jésus, la tradition a retenu le milieu de la nuit du 24 au 25 décembre. Pourtant, on ignore le jour et l’heure exacte de la naissance de Jésus. Rien n’en est dit dans les évangiles. La date du 25 décembre a probablement été fixée par les communautés chrétiennes au IIIe siècle de notre ère. A cette date, les Romains fêtaient la naissance du Soleil à l’occasion du solstice d’hiver. C’est l’époque où la durée de la lumière du jour l’emporte sur celle de la nuit. Pour les chrétiens, ce moment était favorable pour célébrer la naissance de Jésus car cette victoire du jour sur la nuit leur rappelait la victoire de Jésus sur la mort. Le milieu de la nuit a été choisi car c’est l’heure qui marque l’arrivée du nouveau jour. Dans notre Rite Syro-Orthodoxe, on bénit un "Feu Nouveau"

et, dans nos Paroisses Syro-Francophones, suit, selon l'usage local, le Saint Qurbana de la Nativité (Messe de Minuit) . Et même si , dans l'Eglise Romaine-catholique d'aujourd’hui, la messe n’est plus forcément célébrée à minuit précise, elle reste le moment fort de la fête de la naissance de Jésus.

La couronne de l’Avent

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C’est une tradition qui nous vient d’Europe centrale. Cette tradition (Etrangère à notre Tradition Syriaque) a maintenant gagné toutes nos régions. Faite de branches de pin ou de paille, cette couronne est décorée de quatre bougies. Le premier des quatre dimanches du temps de l’Avent, les Chrétiens d'Occident  allument la première bougie. Chaque semaine, une bougie supplémentaire est allumée. Ainsi, la nuit de Noël, les quatre bougies brillent ensemble pour annoncer la grande lumière de Jésus venu sur terre rejoignant ainsi , en finale, la symbolique du Rite Syriaque de la Bénédiction du Feu Nouveau. La couronne de feuillage et de rubans qui décore la porte des maisons a un sens un peu différent. Il s’agit d’un signe de paix et d’hospitalité qui nous vient des pays anglo-saxons.

La bûche

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Ce gâteau figure traditionnellement au menu de nos repas de Noël en Occident. Sa forme allongée rappelle la vraie bûche de bois qu’on faisait brûler autrefois dans la cheminée pendant la veillée de Noël. Elle était choisie avec un soin particulier car elle devait tenir le feu pendant tout le temps de la veillée et brûler encore quand la maisonnée rentrait de la messe de minuit. Ses cendres étaient symbole de bénédiction et on en gardait jusqu’au Noël suivant pour protéger la maison.Dans notre Tradition Syriaque, on peut faire de même avec les cendres du Feu Nouveau bénit pour minuit.

(Inspiré et adapté d'un livre: « Le Noël de François d’Assise » du frère Eloi Leclerc – Editions Franciscaines)

 

Dans les églises syro-orthodoxes,

 

La fête de Noël célèbre la venue du Fils de Dieu, le Seigneur, le

 

Pasteur, le Verbe de Dieu, l'Agneau, le Sauveur, celui qui revêt

 

de beauté toute chose.

 

Et, le lendemain, le 26 décembre est aussi une fête, appelée

 

« Qulosoh d'Yoldat Aloho »

 

ou « félicitations de la Mère de Dieu ».

 

Cette fête correspond dans l'Eglise byzantine à la fête de la

 

maternité divine de Marie célébrée le même jour.

 

 

Une hymne de saint Ephrem nous fait entrer dans la profondeur

 

de ces deux fêtes :

 

Le Seigneur vint en elle pour se faire serviteur.

Le Verbe vint en elle

pour se taire dans son sein.

La foudre vint en elle

pour ne faire aucun bruit.

Le pasteur vint en elle

et voici l'Agneau né, qui pleure sans bruit.

Car le sein de Marie

a renversé les rôles:

Celui qui créa toutes choses

est entré en possession de celles-ci, mais pauvre.

Le Très-Haut vint en Elle (Marie),

mais il y entra humble.

La splendeur vint en elle,

mais revêtue de vêtements humbles.

Celui qui dispense toutes choses

connut la faim.

Celui qui étanche la soif de chacun

connut la soif.

Nu et dépouillé, il naquit d'elle,

lui qui revêt (de beauté) toutes choses."

 


Saint EphremHymne "De Nativitate" 11, 6-8,

 

`al béth lhém dihoudo 'ebréth, 

Ouqolo dnousrotho chém`éth
Habibotho ouahdan doumoro.
Passant par Bethléem
J'entendis une berceuse très douce Qui m'a touché.
 
Qoloh dmaryam damnasro
Labroh, Sbayt bi mor ouahouit
émokh, Aboukh manou démokh
lo rghicho.
La voix de Marie chantant
A son fils: Il t'a plu, Seigneur, que je devienne Ta mère
Or Ton Père je ne le connais point.
Fqoud lasrofé dtolén
guéfayhoun,
Bghoudayhoun ouabsedrayhoun,
Bhouloléyhoun ouabqoudochayhoun
Ordonne aux Anges qu'ils élèvent leurs ailles.
selon leurs degrés, qui Te rendent louange en Sainteté.
Fqoud loh lémokh dtébroukh
outésghoud loch, Outétél loch
halbo lhoy nouro dahzo
Mouché `al Touro dsina
Ordonne à Ta Mère de tomber à genoux
pour T'adorer et donner du lait au feu,
que vit Moïse sur le mont Sinaï.
Brikhou dachbaq markabtho
braoumo, Oubam `artho ourio
gbo léh Halellu ., oubho
lmoukokhé.
 
Béni est celui qui abandonna son
char dans les cieux et a choisi
une étable dans une grotte, pour
y naître

 

Cette édition de décembre 2013 s'inscrit dans les lumières de la Nativité du Christ et de Son Baptême. Il sera question en premier de la "sainteté dans l'Église orthodoxe" à l'occasion de la proclamation de la sainteté du père Porphyrios (+1906-1991) un des plus remarquables spirituels orthodoxes du XXe siècle, d'origine grecque, par le Patriarcat de Constantinople le 27 novembre dernier, soit 23 ans après sa dormition en 1991. L'entretien, avec l'archiprêtre Marc-Antoine de Costa de Beauregard, portera sur la Nativité dans les écrits des Pères et sur son sens dans le monde d'aujourd'hui. Le reportage revient sur l'exposition, "De l'Incarnation à la Résurrection", de l'artiste orthodoxe biélorusse Irina Kotova. La présentation de l'actualité orthodoxe sera suivie par une évocation du thème de la Théophanie (Baptême du Christ au Jourdain), indissociable de la Nativité. L'Orthodoxie, ici et maintenant du 31/12/2013.

L'ICONE DE LA NATIVITE

icône Nativité

Regardons l'icône, elle nous réconcilie d'emblée avec la fête de Noël et nous fait oublier l'excitation qui l'accompagne. Il y règne une telle paix, une telle harmonie ; tout est en fête, c'est-à-dire dans la joie. Les astres rayonnent dans les cieux, les rochers s'ouvrent pour accueillir leur Créateur, les animaux sont pacifiés, les bergers partagent leur joie avec les anges, les mages galopent joyeusement vers la découverte de la Vérité révélée par l'étoile. Tout baigne dans la lumière, une lumière d'un éclat particulier, celle dont parle saint Luc : " L'Ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté " (Luc 2, 9).
La Vierge aujourd'hui met au monde l'Éternel
Et la Terre offre une grotte à l'Inaccessible.
Les anges et les pasteurs le louent
Et les mages avec l'étoile s'avancent,
Car Tu es né pour nous,
Petit Enfant, Dieu éternel!
(Hymne de Romain le Mélode), Kontakion.

Le poète, Romain le Mélode, et le peintre anonyme retrouvent la même inspiration, la même source puisée dans l'Évangile.

A part le bain de l'enfant, détail très humain sur l'accouchement, et l'affairement inévitable autour d'un nouveau-né, l'iconographe est très fidèle à l'esprit de l'Évangile. Si nous relisons les deux récits de la Nativité, celui de Matthieu et celui de Luc, nous retrouvons tous les éléments réunis sur la planche. Faisons le parallèle entre l'Evangile et l'icône (Matthieu 1, 18-25).Tout d'abord le doute de Joseph sur la virginité de Marie et l'origine divine de Jésus. Dans le bas de l'image Joseph est assis accablé, la tête dans les mains, il est tenté par le démon du doute, sous l'aspect d'un vieux berger. (Saint Joseph ne sera pas le seul dans l'histoire de l'humanité à douter de ce mystère, trop grand pour l'entendement humain.) Après l'épisode de Joseph auquel un ange révèle la vérité sur les natures humaine et divine réunies en Jésus, Matthieu passe très rapidement sur la naissance même à Bethléem et relate en détail la visite des mages (Matthieu 2, 1-12).
Sur l'icône, nous voyons ces personnages de haut rang à la recherche du Roi des Juifs. Le tropaire de la fête développe le thème des mages :
" Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de la Connaissance. En elle les serviteurs des astres, enseignés par l'étoile, apprennent à T'adorer, Toi, Soleil de Justice, et à Te connaître, Orient d'En-Haut. Seigneur, gloire à Toi ! " (Tropaire de Noël.)
Les mages représentent les maîtres de la science antique (note 1). Ils sont enseignés par les astres et, grâce à une étoile, ils prennent la route à la recherche d'un roi qui vient de naître et trouvent un enfant couché sur la paille. Ils voulaient rendre hommage au Roi des Juifs, disaient-ils à Hérode, mais quand ils trouvèrent l'enfant, ils furent remplis d'une grande joie et remplacèrent l'hommage par l'adoration. Ils offrirent alors des dons : l'or pour le Roi, l'encens pour Dieu, la myrrhe pour l'homme mortel. Ces savants venus d'Orient ont trouvé la Vérité elle-même, celle qu'ils ont toujours cherchée dans les astres. Maintenant ils connaissent le Soleil de Justice, l'Orient d'en haut, celui qui vient du ciel. Mais ce ciel n'est pas celui qui a été créé aux premiers jours de la Création, -celui où les astres évoluent. Ces astres-là ne pouvaient donner aux mages qu'une connaissance partielle. Le Soleil de Justice est incréé, la Lumière de la Connaissance révèle Dieu, l'Orient d'en haut qui se fait connaître aux mages, c'est le Verbe qui était au commencement avec Dieu, qui était Dieu (Jean 1, 1), celui d'avant les siècles. C'est-à-dire, celui qui est avant le temps et avant la matière créée.
Nous pouvons faire un parallèle entre la quête des mages et la révélation aux bergers racontée par saint Luc (Luc 2, 1-19).
Il a fallu aux savants une longue recherche pour arriver jusqu'à Dieu. Les bergers, eux, ont reçu la Bonne Nouvelle directement d'un ange, sans transition ni préparation.
Le texte de saint Luc est composé avec une grande perfection. Comme l'iconographe et l'hymnographe, l'évangéliste contemple l'événement avec l'acuité d'un regard éveillé par l'Esprit et le retranscrit à cette même Lumière qui transcende et transfigure la pure narration descriptive.
L'évangéliste situe d'emblée l'événement dans l'histoire : l'édit de César Auguste, le recensement, le nom du gouverneur de Syrie à cette époque. Puis il situe les principaux personnages dans l'espace géographique : Joseph et Marie se déplacent de Galilée à Bethléem, car ils sont de la tribu de Juda, issus de la Maison de David. Ici l'histoire se recoupe avec le plan divin. C'est en effet par la volonté de Dieu, par sa Providence, et non par hasard que Jésus naît à Bethléem, ville d'origine du roi David. Jésus est l'Oint du Seigneur (Messie en hébreu, Christ en grec), Il est le Roi d'Israël, le fils de David. (Prophétie de Michée 5, 1.)
Saint Luc représente la naissance de Jésus hors des lieux d'habitation, dans la campagne, le voisinage des bergers aux champs témoigne que la scène se passe en pleine nature. Mais, direz-vous, le narrateur ne fait pas mention de la grotte, il ne parle que de la crèche. Une crèche suppose une étable, puisque c'est une mangeoire pour le bétail, et les bergers se servaient de grottes pour parquer leurs troupeaux et s'abriter eux-mêmes.
L'évangéliste ne mentionne pas non plus l'âne et le bœuf. La logique supplée au récit : Joseph pour voyager avait un âne et la crèche était remplie de foin pour nourrir les bêtes. Le bœuf rappelle ici la présence du bétail. Mais ce n'est pas par souci de vraisemblance que les animaux sont représentés sur l'icône, car de tout temps et dans tous les pays l'iconographie de Noël fait référence à la prophétie d'Isaïe : " Le bœuf reconnaît son bouvier et l'âne la crèche de son maître, Israël ne connaît rien, mon peuple ne comprend rien. " (Isaïe 1, 3.)
Devant la grotte, Marie est allongée dans la position habituelle d'une accouchée. Sa silhouette est monumentale, elle tient une grande place dans la composition de l'icône; cela exprime l'importance de la Vierge dans le mystère de l'Incarnation : Marie, par la naissance de son Fils, devient Mère de Dieu, Théotokos (note 2).Mais, s'étonne-t-on fréquemment, pourquoi Marie tourne-t-elle le dos à l'enfant ? Elle regarde avec compassion Joseph, qui est dans le doute et à travers lui l'humanité tout entière plongée dans les ténèbres de l'ignorance. Sa main semble désigner le nouveau-né, par ce geste elle guide tout homme vers le Fils de Dieu(note 3). Elle l'a mis au monde pour le salut du genre humain, afin de révéler la grande gloire de Dieu. Sa joie est un dépassement de la fierté maternelle qui est un sentiment bien naturel mais encore trop humain. La main de Marie est en même temps dirigée vers l'enfant et posée sur sa poitrine, l'iconographe ne voudrait-il pas, par ce geste discret, faire allusion aux paroles de saint Luc : "Quant à Marie elle conservait avec soin tous ces souvenirs et les méditait en son cœur" (Luc 2, 19) ?
Toute la composition picturale est centrée sur la grotte, vers elle tout converge. C'est comme une spirale dont le point central serait ce trou sombre d'où luit la Lumière. Jésus est au creux de la grotte, comme s'il était issu de la terre elle-même. Cette image nous donne le vrai sens de l'Incarnation. Lorsque Adam a été créé, il a été tiré de la terre, aujourd'hui - le second Adam - le Christ, recrée l'homme dans sa personne. Le Fils de Dieu, au creux de la grotte, a pris notre condition humaine : il est né de la terre et retournera à la terre, lors de son ensevelissement : " Le premier homme, issu du sol est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel... Et de même que nous avons revêtu l'image du terrestre, il nous faut revêtir l'image du céleste" (1 Corinthiens 15, 47,49).
Si le Christ est descendu du ciel jusqu'au creux de la terre (note 4), et plus tard même jusqu'au fond de l'enfer, c'est pour que nous ressuscitions avec Lui ! Avec la fête de Noël, une grande joie nous envahit, comme les mages et les bergers ; rien ne peut nous retirer cette joie, car " Dieu est avec nous ", ce qui en hébreu se dit : "EMMANUEL ! "

NOTES
1.- Du temps de Moïse, une prophétie a été annoncée aux ennemis d'Israël, afin de révéler le Messie aux nations. En effet, Balaq le roi de Moab prit peur devant le nombre et la force du peuple juif. Il fit venir le devin Balaam ; celui-ci bien qu'étranger à Israël, reconnaissait et servait le vrai Dieu. Balaq demanda à Balaam de maudire Israël, afin de lui faire perdre le combat. Balaam, malgré lui, au lieu de maudire prononça trois bénédictions sur Israël puis il prophétisa et rendit hommage au descendant de Jacob : "Je le vois... un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d'Israël " (Nombres 24, 17). Nous pouvons reconnaître en Balaam l'ancêtre des mages. Ceci nous fait entrevoir l'attente du Messie en dehors d'Israël, comme le dira clairement Siméon dans le Temple, devant l'enfant Jésus : " Mes yeux ont vu ton Salut, que Tu as préparé à la face de tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël " (Luc 2, 30-32). Il est important à notre époque de nous souvenir que Dieu n'a pas changé d'attitude vis-à-vis des hommes étrangers à la foi. Si les chrétiens ont reçu d'Israël l'héritage messianique, s'ils reconnaissent dans la personne du Christ le Fils de Dieu, ce n'est pas pour l'enclore et le garder jalousement dans l'enceinte de l'Église, mais pour faire rayonner sa gloire sur le monde entier.

2.- Théotokos : mot grec qui signifie "Mère de Dieu" ou plutôt "Celle qui enfante Dieu". C'est par ce terme que tous les hymnes byzantins désignent Marie.

3.- Le geste de Marie désignant son Fils rappelle l'icône dite " Hodigitria ", mot qui signifie "Celle qui guide" et par cela fait connaître aux hommes le Fils de Dieu. D'après la tradition byzantine cette icône serait le plus ancien modèle, qui remonterait au tableau original peint par saint Luc (d'après The meaning of Irons de L. OUSPENSKY et V. LOSSKY, Urs Graf-Verlag, Olten, Suisse 1952, p. 81.)

4.- Nous avons beaucoup parlé, dans ce chapitre sur l'Incarnation, du ciel et de la terre réunis dans la personne du Christ. Il faut éviter de faire une erreur sur le terme de ciel. La terre, nous la connaissons bien, c'est la matière créée. Le ciel ne doit pas être confondu avec le firmament, créé lui aussi aux premiers jours de la création. Les enfants, jusqu'à l'âge adulte parfois, sont gênés par ce Dieu du ciel que les cosmonautes n'ont pas rencontré. Lorsque nous disons aux enfants que grand-père ou grand-mère sont au ciel avec Dieu, nous avons presque toujours la question : " Comment sont-ils montés, en avion ? ". Le ciel où le Christ siège à la droite du Père n'est pas un lieu, ce ciel n'est pas localisable. Dans les Actes des Apôtres, où l'Ascension de Jésus nous est racontée, les apôtres regardent le ciel et deux hommes vêtus de blanc, des anges, leur disent : " Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? " (Actes 1, 11). Prenons cette question pour nous-mêmes et ne regardons pas ce ciel comme un lieu, mais comme la gloire, où Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, règne pour l'éternité.

D'après "DIEU EST VIVANT", Catéchisme pour les familles Ed. du Cerf,1991, p:51-53 et p: 56-58

 
 
 
La parole de Dieu
 
 
 
         Je suis issue de la bouche du Très-Haut.         
 
Livre de Sirac le Sage, chapitre 24, verset 3
 
 
 
La méditation
 
 
« Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur. »*
Le compte à rebours est commencé. Dans sept jours viendra la fête. À partir d’aujourd’hui, on chante des refrains spéciaux appelés « grandes antiennes de l’Avent ». Créées au tout début du christianisme, elles sont aussi appelées « grandes Ô », car elles s’adressent au Christ de façon très solennelle. À l’image des « grandes eaux » du château de Versailles, elles font monter vers le Ciel, dans une ardente supplication, l’immense désir de l’humanité d’être sauvée par le haut.
Beaucoup d’entre nous sont déçus par la médiocrité des humains. Mais dès que l’un d’entre nous est reconnu vrai « sage », il devient notre référence, notre phare, dans cette nuit où tout est devenu relatif. Nous lui signons un chèque en blanc, car être reconnu sage montre qu’il est passé maître dans l’art de vivre et de gouverner sa vie dans l’équilibre que nous recherchons tous.
Aujourd’hui, le Christ est interpellé comme « Sagesse » du Père. Comme si, en ce jour, nous lui disions : « À l’image de ton Père, tu vas venir sans bruit. » « Avec force et douceur », tu nous montres le bon chemin. Ta manière si discrète et si présente de venir dans la nuit de ce monde nous déroute. Mais cette façon si personnelle de te manifester dans le mystère de Noël, nous le confessons, nous ravit. Nous te signons un chèque en blanc : « Viens, Seigneur, viens nous sauver ! »
 
* Première antienne de l’Avent(Source:Avent dans la Ville)
Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
"Le christianisme est un don fait aux nations", soulignent 25 rabbins
12.12.2015 par Raphaël Zbinden
“Le christianisme est un don fait aux nations”, soulignent 25 rabbins orthodoxes, dans une déclaration publiée début décembre 2015. Le texte a été rédigé par le groupe internationalCenter for Jewish-Christian Understanding and Cooperation, basé en Israël. Il est composé de rabbins israéliens, américains et européens.

La déclaration présente le christianisme comme un partenaire du judaïsme, rapporte le 11 décembre Radio Vatican. La religion chrétienne est ainsi issue d’une “volonté divine”, selon laquelle juifs et chrétiens sont appelés à travailler ensemble à la rédemption du monde.

Ce texte intitulé “Faire la volonté de notre Père aux cieux: vers un partenariat entre juifs et chrétiens” marque un tournant important, assure Radio Vatican. Il ne s’agit pas seulement d’une déclaration sur les réalisations communes en faveur de la paix et de la justice dans le monde mais aussi d’une réflexion sur l’actualité de Nostra Aetate et sur la nature des rapports avec les chrétiens à partir de la tradition juive.

Le fruit d’une volonté divine

“Nous reconnaissons, écrivent ces rabbins orthodoxes, que depuis le concile Vatican II l’enseignement officiel de l’Eglise catholique sur le judaïsme a changé de manière radicale et irrévocable”. Le christianisme, précisent-ils, “n’est ni un accident ni une erreur, mais le fruit d’une volonté divine et un cadeau fait aux nations (…) En séparant le judaïsme et le christianisme, Dieu a voulu une séparation entre des partenaires aux différences théologiques significatives, et non une séparation entre des ennemis”.

Ce texte a été rendu public 50 ans après la Déclaration conciliaire Nostra Aetate, et juste avant la publication au Vatican d’un document de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme. Parmi les signataires se trouve le rabbin David Rosen, du Comité juif américain. Il était aux côtés du cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, dicastère dont dépendent les rapports avec le judaïsme, lors de la présentation, le 10 décembre du document du Saint-Siège.

Un document que le rabbin Rosen a salué, évoquant un “changement véritablement révolutionnaire dans l’approche catholique envers les juifs et le judaïsme”. (cath.ch-apic/rv/rz)

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On célébrait cet automne le cinquantième anniversaire de la déclaration du second Concile de l'Eglise Romaine au Vatican Nostra Ætate .

Ce document rejetait vigoureusement la théorie de la substitution, qui avait favorisé le mépris et la persécution des juifs, accusés de n’avoir pas reconnu en Jésus le Messie promis par Dieu et de s’être par là rendus indignes de leur élection.

"Non, affirmait le Concile en s’appuyant sur saint Paul, c’est au sein du peuple d’Israël que le Fils de Dieu a pris chair, le Nouveau Testament n’a de sens qu’en recevant le Premier, et les descendants d’Abraham fidèles à la Loi reçue par Moïse « demeurent très chers à Dieu, dont l’appel et les dons sont sans repentance ».

À partir de là se sont développées des relations entre des organisations israélites et l’Église catholique. "

Le pape de Rome : "Jean Paul II a posé des gestes . D’abord en se rendant à la grande synagogue de Rome en 1986.

C’est là qu’il a salué les juifs comme « en quelque sorte nos frères aînés ».

Puis en allant à Jérusalem en 2000, pour déposer au mur occidental du Temple un billet signé de sa main, exprimant la « repentance » pour les souffrances infligées aux juifs.

Tout cela a été généralement bien accueilli par les rabbins, appréciant de se voir respectés et écoutés, expliquant volontiers, quand l’occasion s’en présentait, leurs traditions et leurs interprétations des Écritures, régulièrement stimulantes pour des chrétiens.

Mais une réciprocité dans la reconnaissance restait attendue : comment les juifs voient-ils désormais les chrétiens ?

Sont-ils pour eux toujours de simples goyim, c’est-à-dire des païens, des « Gentils », qui ne peuvent qu’abusivement s’inscrire au nom de Jésus dans la filiation d’Abraham, de Moïse et de David ?

Ou bien la part d’héritage juif qu’ils revendiquent leur confère-t-elle une certaine proximité, qui mérite d’être admise à partir du moment où ils renoncent à accaparer cet héritage ?

C’est la seconde réponse qu’ont donnée récemment, un demi-siècle après Nostra Ætate, deux déclarations d’autorités juives, et ce double événement pourrait avoir une portée plus considérable que les attentats du 13 novembre, les élections régionales en France et l’accord obtenu à la COP21.

« Le christianisme comme la religion de nos frères et sœurs »

Le 23 novembre, le grand rabbin de France, le rabbin et le président de la synagogue « libérale » de la rue Copernic à Paris, un rabbin du mouvement « massorti » (plus traditionnel) et les leaders deux autres institutions juives ont solennellement remis au cardinal Vingt-Trois un texte intitulé Déclaration pour le Jubilé de fraternité à venir. Une nouvelle vision juive des relations judéo-chrétiennes.

On y lit notamment :

-« Quel est notre devoir, maintenant que les plus hautes institutions chrétiennes ont exprimé le vœu de se réimplanter, de se regreffer sur le tronc d’Israël ?

Accueillir, en synergie avec le judaïsme, le christianisme comme la religion de nos frères et sœurs ».

Le 3 décembre, 25 rabbins israéliens, américains et européens, conduits par le rabbin David Rosen de l’American Jewish Committee, ont signé un document dont le titre était : Faire la volonté de notre Père aux cieux : vers un partenariat entre juifs et chrétien.

L’affirmation la plus saisissante est que « le christianisme n’est ni un accident, ni une erreur, mais le fruit d’une volonté divine et un cadeau fait aux nations ».

Ce texte a été publié huit jours plus tard, conjointement avec un autre présenté par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (y compris avec les « frères aînés »), confirmant vigoureusement les orientations définies par Nostra Ætate.

Cette double reconnaissance – en France et au niveau international – constitue assurément une avancée sensible.

Sans doute n’est-ce qu’un pas, même s’il était encore inimaginable il y a peu, sur une route encore longue et dont le terme ne sera que la fin des temps, lorsque, comme l’écrivit en 2003 le cardinal Ratzinger au cardinal Lustiger, « Israël et l’Église formeront l’unique Peuple de Dieu ».

En attendant, le rapprochement doit entrer dans les mentalités « à la base », aussi bien du côté chrétien que du côté juif.

Développer une fraternité fondée la volonté divine

La nouveauté est qu’ « au sommet », la proximité cultivée depuis 50 ans par une bonne part du judaïsme « libéral » et ouvert à la « modernité » (appelé « réformé » en Amérique) est désormais admise dans la mouvance dite « massorti » en Europe occidentale (et « conservatrice » aux États-Unis).

Les communautés « orthodoxes » et « hassidiques », plus intransigeantes encore dans le souci de résister à la sécularisation, n’en sont, semble-t-il, pas encore tout à fait là.

 

Beaucoup cependant s’attachent à ne pas s’enfermer dans des ghettos alors qu’elles n’y sont plus contraintes.

La conscience s’affine ainsi d’une vocation originelle au service de l’humanité, et c’est sur ce terrain, où le désir de coopération encourage à échanger afin de parler et d’agir avec d’autres, que peut se développer concrètement avec les chrétiens (spécialement, mais pas uniquement les catholiques, et même des musulmans, des bouddhistes, etc.) une fraternité fondée non pas sur des percées théologiques, mais directement sur la volonté divine.

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L'ONG Amnesty International affirme que la Turquie a arrêté et expulsé des réfugiés vers la Syrie et l'Irak. Et met en garde l'Union européenne sur sa complicité après l'accord signé avec la Turquie pour la gestion des migrants.

Les autorités turques sont loin d'être exemplaires dans leur gestion des migrants, dénonce Amnesty International

Un rapport publié le 15 décembre par Amnesty International met en cause la façon dont la Turquie gère la crise migratoire. Selon l’ONG, la Turquie détiendrait illégalement des réfugiés et ferait pression sur ces derniers pour qu’ils retournent dans leur pays, malgré la guerre.

Depuis le mois de septembre, selon Amnesty International, les autorités turques auraient arrêté de nombreux réfugiés, qui auraient ensuite été conduits à bord de bus à plus de 1 000 kilomètres de leur point d’arrivée. Ils seraient par ailleurs détenus dans des centres isolés et tenus au secret.

 

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Les délégués du "Dialogue Islamo-Catholique-Orthodoxe" avec Sa Sainteté le Catholicos , Basilic Mar Dayara Njaliyakuzhy, Kottayam le 15/12/15

Photo de Sobin Chacko.

 

 

Gaultier Bès, 27 ans, est professeur agrégé de Lettres modernes. Il est marié et père d’un enfant. Il est l’auteur de Nos Limites – Pour une écologie intégrale (Le Centurion, 2014) et le directeur adjoint de la revue Limite.

WEB GAULTIER BES FAMILLE NOMBREUSE NATURE Zurijeta-Shutterstock AI

Aleteia : Les ginks sont des personnes qui ne veulent pas procréer pour sauver la planète. Peut-on parler d’une vraie conscience écologique chez ces militants jusqu’au-boutistes ?
Gaultier Bès : La population mondiale approchera les 10 milliards d’humains d’ici quelques décennies. Quand on voit que nous sommes incapables de répondre aux besoins élémentaires d’une grande partie des 7 milliards d’habitants de la planète et de respecter les fragiles équilibres de nos écosystèmes, il y a de quoi être inquiets pour l’avenir. Comment ferons-nous quand nous serons encore plus nombreux ?

À lire les justifications de ces personnes qui ne souhaitent pas avoir d’enfants pour des raisons écologiques, il me paraît difficile de douter de leur sincérité. Même si ce choix interroge, qui suis-je pour les juger ? Il y a bien d’autres types de fécondité que la famille ! Je ne vois pas en quoi ce choix, pourvu qu’il soit libre et serein, fait en conscience et sans culpabilisation de ceux qui ont des enfants, devrait être suspect.

En revanche, lorsque des politiques de réduction des naissances sont imposées de manière plus ou moins coercitive aux pauvres, avec un vernis environnemental, cela n’a rien à voir avec le bien commun écologique, et tout avec des intérêts privés…

La surpopulation est-elle la cause de tous les problèmes écologiques ?
C’est précisément le sujet du premier dossier de notre revue Limite. Nous avons essayé de clarifier les liens entre écologie et démographie. L’écologie a été définie comme la « science des conditions d’existence ». Elle pose donc nécessairement la question de la natalité, des conditions d’une fécondité responsable, c’est-à-dire dont on puisse répondre, assumer les conséquences aujourd’hui comme demain. Notre intention était de montrer que si nous voulons continuer à donner le jour à des enfants sans les faire naître dans un monde invivable, nous devons changer radicalement de mode de vie. Autrement dit, qu’une croissance démographique équilibrée passe par une certaine forme de décroissance matérielle, qui privilégie la qualité sur la quantité, et la durabilité sur la rentabilité. D’où notre titre provocateur : « Décroissez et multipliez-vous ! ».

S’attaquer à la surpopulation, n’est-ce pas une manière pour les plus gros pollueurs de s’exonérer de leurs responsabilités et de les rejeter sur les pays plus pauvres, qui ont une plus forte natalité ?
Ce ne sont pas les pays pauvres qui polluent le plus, même quand ils ont une natalité très importante, ce sont les pays riches ! De même, ce ne sont pas les familles qui rejettent le plus de CO2, mais les grosses entreprises et les armées. Dans Une planète trop peuplée ? Le mythe de la surpopulation, l’immigration et la crise écologique (Écosociété, 2014), Ian Angus et Simon Butler montrent que ce n’est pas parce que nous serions « trop nombreux » que les multinationales et les forces armées polluent et détruisent les écosystèmes mais parce que le système actuel est fondé sur la logique du toujours plus. Ce ne sont pas les familles nombreuses qui sont responsables du désastre environnemental, ce sont les structures mêmes de notre modèle de développement fondé sur l’illusion d’une croissance infinie et un gaspillage gigantesque des ressources et des richesses produites.

Est-ce l’homme qui doit s’adapter à sa consommation, ou l’inverse ?
Le système publicitaire nous fait croire que nos envies sont des besoins, et que la consommation d’artefacts est nécessaire à notre bonheur. « I love technology », lisais-je récemment sur une pub dans une gare. On voit que l’amour se déplace des personnes aux choses, comme si les moyens devenaient les finalités.

Pour revenir à la natalité, le problème d’une dérive néo-malthusienne du discours écologiste est qu’au lieu de remettre en cause nos modes de production et de consommation, on préfère renoncer à avoir des enfants. Il n’est pas possible que 8 milliards d’êtres humains aient chacun une voiture, un écran plat, de la viande à chaque repas ? Réduisons la population pour conserver notre consommation ! C’est ainsi que les riches protègent leurs privilèges en reportant leurs responsabilités sur les plus défavorisés…

Dans un monde où les ressources sont accaparées par une minorité, l’essentiel peut manquer aux plus pauvres, qui se trouvent aussi être ceux qui ont le plus d’enfants. De fait, le mode de vie occidental n’est pas généralisable : on sait qu’il faudrait plusieurs planètes comme la nôtre pour subvenir aux besoins de l’humanité si tout le monde consommait comme vous et moi. C’est ce qu’affirme le pape François au paragraphe 50 de son encyclique Laudato Si’ :

« Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de penser à un monde différent, certains se contentent seulement de proposer une réduction de la natalité. Les pressions internationales sur les pays en développement ne manquent pas, conditionnant des aides économiques à certaines politiques de “santé reproductive”. Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes. On prétend légitimer ainsi le modèle de distribution actuel où une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible de généraliser, parce que la planète ne pourrait même pas contenir les déchets d’une telle consommation ».

L’écologie intégrale est au contraire source d’espérance, puisqu’elle invite à sauvegarder la maison commune : « Vivons plus simplement pour que chacun puisse simplement vivre ».

Propos recueillis par Théophane Leroux dans ALETEIA

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Peu de surprises dans les dernières statistiques de l’INSEE sur la vie conjugale et familiale publiées ce 16 décembre : les couples se fragilisent avec des ruptures plus fréquentes, l’union libre et la monoparentalité continuent d’augmenter.

Le modèle familial traditionnel tient le coup

Mais cette étude « Couples et familles » de l’INSEE confirme aussi que la majeure partie de la population vit en couple et que la grande majorité est mariée : « Deux adultes sur trois sont en couple, dont 73% mariés, 4% pacsés, 23% en union libre ».

De plus en plus de couples se séparent chaque année – entre 2009 et 2012, 253 000 couples par an en moyenne (Europe 1)– mais le lien conjugal continue d’être préféré en France comme dans toute l’Europe : « L’office européen des statistiques Eurostat a publié le 27 novembre un portrait chiffré de la population de l’Union européenne et de ses modes de vie. On y apprend que les citoyens des 28 pays de l’Union vieillissent, que la solitude augmente, particulièrement chez les personnes âgées, mais aussi que l’établissement de liens conjugaux, mariages ou unions officialisées de type Pacs, reste le choix de vie dominant des familles européennes » (La Croix).

Les enfants demeurent majoritairement avec leurs deux parents constate l’INSEE : « Malgré la diversification des formes de vie de couple et de vie de famille, trois enfants sur quatre habitent avec leurs deux parents en France métropolitaine ».

Malgré la chute de la nuptialité relevée ces dernières années en France (les mariages de 2013 sont en baisse de 6% par rapport à 2012 et ont été, pour 20% d’entre eux, des remariages rappellent les AFC), sur la distance, le modèle traditionnel tient le coup : « En France, constatent les co-auteurs de “Couples et familles”, vivre en couple marié reste la situation conjugale la plus répandue et les familles “traditionnelles” de parents mariés représentent encore plus d’une famille avec enfants mineurs sur deux ».

« Un papa, une maman et leurs enfants sous le même toit : ce modèle “classique” de la famille reste majoritaire puisqu’il représente un peu plus de 70 % des 7,8 millions de familles avec au moins un enfant mineur à la maison en 2011 », résume Madame Figaro.

Les familles recomposées avec enfants mineurs augmentent régulièrement, passant de 8,7% en 1999 à 9,3% en 2011. Quant aux duos homosexuels, ils restent une rareté : « Parmi les couples, 0,6 % ont un conjoint de même sexe (avant la loi sur le mariage pour tous de 2013) » (France 24).

L’explosion dramatique des familles monoparentales

Le plus préoccupant est l’augmentation des familles monoparentales, autrement dit des femmes élevant seules leur(s) enfant(s) en France : elles ont augmenté de 4 points en une douzaine d’années, passant de 16% des familles avec enfants mineurs en 1999 à 20% en 2011. « C’est le type de famille qui s’est le plus développé au détriment des familles traditionnelles », souligne Émilie Raynaud, l’une des coauteurs. (La Voix du Nord)

« La monoparentalité, toujours essentiellement maternelle, s’est répandue surtout parmi les mères les moins diplômées. Les parents de famille monoparentale, du fait notamment de leur plus faible niveau de diplôme, connaissent des difficultés d’insertion sur le marché du travail. De ce fait, les conditions de vie de ces familles sont moins favorables : niveaux de vie plus faibles, logements plus petits et de moins bonne qualité par exemple. Les parcours des hommes et leur situation familiale restent très différents de ceux des femmes, avec une plus faible monoparentalité et une remise en couple plus rapide après une rupture. »

Le prix social de l’absence des pères

La France est en pointe de la monoparentalité mais la tendance s’observe pour l’ensemble de l’Europe : de 14% en moyenne en 1996, les familles monoparentales grimpent à 19% en 2012. C’est bien sûr une conséquence de la multiplication des « unions libres » qui laissent surtout libres… les hommes , tandis que les femmes et les enfants paient le prix de cette « liberté » en vivant dans l’insécurité affective et matérielle : 40% des familles monoparentales avec enfants mineurs vivent sous le seuil de pauvreté.

L’année suivant la rupture, le niveau de vie des femmes recule de 20% contre 3% pour les hommes (qui sont par ailleurs beaucoup plus nombreux à « refaire leur vie »). La mère porte le poids principal d’un divorce ou d’une séparation : la résidence des enfants chez la mère (75% des cas en 2012) reste bien plus fréquente que la résidence alternée (16%) ou chez le père (7%).

Notre époque aura fait payer cher aux femmes et aux enfants sa dérive libertaire. Mais c’est l’ensemble de la société qui subit déjà et subira plus lourdement encore au fil des années les multiples conséquences de l’absence des pères – conséquences sociales et économiques mais aussi éducatives et sécuritaires : nombre de jeunes délinquants ont manqué d’un référent paternel. (Source ALETEIA)

 

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BON SENS:

 

 
 
 
 
Photo de Abbé Claude De Grand-Rivière.

Par l'Abbé Claude De Grand-Rivière sur Facebook:

 

Permettez-moi encore une intervention. Dans le christianisme, il y a les grandes Eglises. Et c'est tant mieux ! Il y a aussi les petites Eglises..... qui sont différentes.... mais qui confessent la même foi. Il y a plus de points d'adhésion que de refus. Il y a des sensibilités différentes mais un seul et unique Christ. Un seul et unique Dieu et un seul et unique Esprit.
Dans l'Eucharistie, la prière pour l'unité de l'Eglise devrait nous contraindre à cette unité visible !

Certes, il y a des différences d'approche qu'il ne faut pas sous-estimer,, des rancoeurs historiques qu' il faut dépasser... des réflexes qu'il faut faire sauter....
Ne soyons pas sectaires !
Le salut n'est pas la chasse gardée d'une confession, d'une Eglise, d'un groupe de prière. Il est universel !
Que les chrétiens comprennent et surtout appliquent l'universalité du message du Christ !
Parlons-nous, rencontrons-nous dans nos différences.....
Prions ensemble ! dans nos différences.
Nos différences sont une richesse pour une Eglise Unie dans le Christ.

 

 

 
 
Photo de Abbé Claude De Grand-Rivière.
Abbé Claude De Grand-Rivière
7 h
 

Permettez-moi encore une intervention. Dans le christianisme, il y a les grandes Eglises. Et c'est tant mieux ! Il y a aussi les petites Eglises..... qui sont différentes.... mais qui confessent la même foi. Il y a plus de points d'adhésion que de refus. Il y a des sensibilités différentes mais un seul et unique Christ. Un seul et unique Dieu et un seul et unique Esprit.
Dans l'Eucharistie, la prière pour l'unité de l'Eglise devrait nous contraindre à cette unité visible !
Certes, il y a des différences d'approche qu'il ne faut pas sous-estimer,, des rancoeurs historiques qu' il faut dépasser... des réflexes qu'il faut faire sauter....
Ne soyons pas sectaires !
Le salut n'est pas la chasse gardée d'une confession, d'une Eglise, d'un groupe de prière. Il est universel !
Que les chrétiens comprennent et surtout appliquent l'universalité du message du Christ !
Parlons-nous, rencontrons-nous dans nos différences.....
Prions ensemble ! dans nos différences.
Nos différences sont une richesse pour une Eglise Unie dans le Christ.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

AVONS-NOUS BON CARATERE ?

(Suite de la méditation d'hier, mercredi 16 décembre)

« 2° Il ne donne rien à souffrir aux autres. - Pour épargner à son prochain toute souffrance, il veille sur lui-même avec une extrême délicatesse. Pour épargner même aux yeux des spectacles pénibles, il règle sa tenue selon la décence et la propreté, évitant avec un soin égal une malpropreté dégoûtante et une recherche choquante. Il observe les bienséances de son état, et, dans sa démarche comme dans ses relations, il prend garde que rien ne rabaisse la dignité de sa condition. Cependant, il n'a rien qui sente la pose ou la morgue ; en lui rien n'éloigne ; les petites gens l'abordent sans peine. Fidèle aux convenances, il fait les visites ou il écrit les lettres dont les circonstances lui font un devoir ; mais il ne s'y rend point à charge par des indiscrétions, pas plus qu'il n'y use de termes choquants. Il ne fatigue point par la multiplicité de ses paroles ; jamais encombrant dans la conversation, il ne coupe la parole à personne, il ne fait point éclater sa voix, il parle à son tour, et il ne paraît point incommodé d'avoir à garder le silence. Ses propos ne sont point violents ; si la douceur n'est point chez lui un don de nature, il la pratique par vertu ; même quand il est le plus ému, il s'exprime avec mesure. Il retient sur ses lèvres les paroles piquantes, les reproches amers, les critiques acerbes. Il serait inconsolable d'avoir versé dans un cœur une seule goutte de fiel. Et s'il lui semble qu'il a causé du chagrin, il s'empresse, par de discrètes réparations, de guérir les plaies qu'il aurait faites. Lorsqu'il est dépositaire de quelque autorité, il n'est point hautain avec ses subordonnés ; il prie plutôt qu'il ne commande. A-t-il à reprendre des inférieurs, il ne le fait point d'une façon mordante ; il ne relève pas même toutes les fautes qu'il déplore, parce qu'il sait que les avis trop fréquents des supérieurs sont douloureux à porter, brisent les volontés au lieu de les soutenir. Ce n'est point qu'il recule jamais devant un devoir à accomplir, mais il s'en acquitte avec tant de tact qu'il conduit les hommes sans les froisser. Il observe la même retenue avec les absents. Il prend leurs intérêts comme s'ils étaient là pour les défendre eux-mêmes. Il ne commet point cette lâcheté de révéler leurs fautes et leurs faiblesses ; il ne voudrait pas que l'écho même le plus affaibli de ses critiques vint leur causer le plus léger chagrin. Chacun se sent à l'abri près du bon caractère : voilà pourquoi on l'aime et on le recherche. »

(Suite et fin demain)

J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

La famille fragilisée, c’est plus de pauvreté.

 Selon l’Insee, 2 familles sur 10 sont désormais

monoparentales.

 

Ce sont souvent les mères de famille qui élèvent

seules leurs enfants. Et les mois sont souvent

difficiles.

Presque la moitié (40 %) des familles

monoparentales sont considérées comme

pauvres.

C’est le cas d’Isabelle qui vit près de Rouen.

 

A 41 ans, après avoir quitté son mari, elle a changé

de vie et s’adapte pour élever ses enfants.

 

Mais malgré le manque d’argent, elle reste positive

et fait tout pour le bonheur de ses trois fils

Ces familles monoparentales servent de prétexte à

l’Etat pour grossir sans cesse.

 

Et cette aide sociale qui enfle sans cesse n’est pas

pour rien dans le fiscalisme ambiant qui pénalise nos

entreprises et par conséquent notre pays.

 

Nos élites ont oublié que la nation n’est rien d’autre

qu’une famille de familles.

 

Si celles-ci sont malades, c’est toute la nation qui

l’est. (Source: N de F)

POUR VOTRE RÉFLEXION PERSONNELLE, CE DOCUMENT:Le Colonel Régis Chamagne, ancien commandant d’une base aérienne, se révolte contre l’appartenance de la France à l’organisation militaire qu’est l’OTAN .et accuse les USA de redessiner, selon ses vues, l'échiquier geographico-politique du Moyen Orient. Si de tels propos sont exacts , comment imaginer que la lutte des USA contre le terrorisme Islamiste soit sincère...

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,1-17.

Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.

David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.

Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208),

évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, IV,  20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635) 


 

« Voici le livre de la genèse de Jésus Christ »

 

            Il n'y a qu'un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses.

Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain...

 

Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n'a scruté son origine...

Cependant, selon son amour, il est connu de tous temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n'est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s'est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c'est-à-dire l'homme à Dieu. 


            Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de cette même Parole le don de la prophétie, ont prêché à l'avance sa venue selon la chair, par laquelle la communion de Dieu et de l'homme a été réalisée selon le bon plaisir du Père.

Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu'il vivrait et converserait avec eux sur la terre (Ba 3,38), et qu'il se rendrait présent à l'ouvrage qu'il avait modelé, pour le sauver...

Les prophètes annonçaient donc d'avance que Dieu serait vu des hommes, conformément à ce que dit aussi le Seigneur : « Bienheureux les cœurs purs, parce qu'ils verront Dieu »

(Mt 5,8).

Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut voir Dieu et vivre » (Ex 33,20), car le Père est insaisissable.

Mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu'à accorder à ceux qui l'aiment le privilège de voir Dieu...car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu »

(Lc 18,27).

 

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 06:56
"Everyone has a cross to carry. Why? Since the leader of our faith endured the cross, we will also endure it. On one hand, the cross is sweet and light, but, on the other, it can also be bitter and heavy. It depends on our will. If you bear Christ’s cross with love then it will be very light; like a sponge or a cork. But if you have a negative attitude, it becomes heavy; too heavy to lift." (Elder Ephraim of Katounakia)

"Everyone has a cross to carry. Why? Since the leader of our faith endured the cross, we will also endure it. On one hand, the cross is sweet and light, but, on the other, it can also be bitter and heavy. It depends on our will. If you bear Christ’s cross with love then it will be very light; like a sponge or a cork. But if you have a negative attitude, it becomes heavy; too heavy to lift." (Elder Ephraim of Katounakia)

Livre d'Isaïe 7,10-15.

En ces jours-là, le Seigneur parla à Achaz, et lui dit :
"Demande un signe à Yahweh, ton Dieu, demande-le dans les profondeurs du schéol ou dans les hauteurs du ciel." Maïs Achaz dit :
"Je ne le demanderai pas, je ne tenterai pas Yahweh."
Et Isaïe dit : "Ecoutez, maison de David : Est-ce trop peu pour vous de fatiguer les hommes, que vous fatiguiez aussi mon Dieu ?
C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel.
Il mangera de la crème et du miel, jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-38.

En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie.
Etant entré où elle était, il lui dit : " Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. "
Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.
L'ange lui dit : " Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus."
Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin. "
Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l'homme ? "
L'ange lui répondit : " L'Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l'on appelait stérile,
car rien ne sera impossible pour Dieu. "
Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon votre parole ! " Et l'ange la quitta.

Par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

[Édith Stein]

(1891-1942),

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe 
Les Noces de l'Agneau (trad. Source cachée, p. 261) 


 

« Mère de tous les vivants » (Gn 3,20)

 

« J'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » (Ap 21, 2).

Comme le Christ lui-même est descendu du ciel sur la terre, son épouse, la sainte Église, a aussi son origine dans le ciel ; elle est née de la grâce de Dieu, elle est descendue avec le Fils de Dieu lui-même et lui est indissolublement unie.

Elle est construite de pierres vivantes (1P 2,5) ; et sa pierre de fondation (Ep 2,20) a été posée quand le Verbe de Dieu a assumé la nature humaine dans le sein de la Vierge.

En cet instant-là s'est noué entre l'âme de l'enfant divin et l'âme de sa mère virginale le lien de l'union la plus intime, que nous appelons nuptiale. 

Cachée du monde entier, la Jérusalem céleste était descendue sur la terre.

De cette première union nuptiale devaient naître toutes les pierres qui s'ajouteraient à la puissante construction, toutes les âmes que la grâce éveillerait à la vie.

La mère épouse devait ainsi devenir la mère de tous les rachetés.

 

16 décembre 882 :

Naissance au ciel de Jean VIII pape et patriarche orthodoxe de Rome. (empoisonné puis, comme il ne mourait pas assez vite, frappé à coups de marteau)
Source: http://stmaterne.blogspot.fr/2008/12/jean-viii-sceau-de-la-papaut-romaine.html
http://www.nistea.com/papifr.htm

Saint Prophète AGGÉE
 

Célébrant, Seigneur, la mémoire de Votre prophète saint Aggée, * par ses prières, * nous Vous en supplions, sauvez nos âmes. 
 


Le Dieu qui voit l'univers et le connaît * illumina le pur regard de ton âme,

 Prophète plein de renommée +,  et fit de toi pour le monde un guide inspiré; * célébrant ta mémoire sacrée,

 Aggée, nous comptons sur ta précieuse intercession * et sur ta médiation auprès de Dieu. 
Gloire au Père, t. 3 
Recevant dans ton âme les clartés du saint Esprit*,  tu annonces, Prophète, les mystères de Dieu,

 révélant l'interprétation de l'avenir + tout comme l'explication des choses accomplies *;  bienheureux Aggée, supplie le Christ notre Dieu,  pour qu'il accorde à nos âmes la grâce du salut. 
Maintenant ... 
Du Verbe tu es devenue  le tabernacle divin +, Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté;

 plus que tous je suis couvert de boue  +,  souillé par les passions charnelles; * aux flots divins purifie-moi,

 toi qui nous procures par tes prières * la grâce du salut. 

 

Kourie Eleïson, Kourie Eleïson, Kourie Eleïson...

 

+++

 

 

Durant la semaine précédant Noël, l'Eglise d'Occident chante la venue du Messie à partir de textes prophétiques des Saintes Ecritures.


Voici ces célébrations, jour après jour :



 

 

Les Sept Grandes Antiennes
Révélation des noms divins du Christ
(17-23 décembre)
ANNONCE LITURGIQUE (17 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise ouvre la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son premier appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O SAGESSE.
LECTURE
(Sagesse 7, 15 à 8-1)
Que Dieu m'accorde de parler comme je voudrais,
et d'avoir des pensées dignes des dons que j'ai reçu, parce que c'est lui-même qui guide la Sagesse
et redresse les sages.
Car nous sommes dans sa main, nous et nos discours, toute notre intelligence et notre habileté ;
c'est lui qui m'a donné la vraie science de toutes choses,
qui m'a fait connaître l'ordonnance du monde et les vertus la le commencement, la fin et le milieu des temps,
la succession des solstices et les mutations des saisons, les cycles de l'année et les positions des astres.
la nature des animaux et les instincts des bêtes.
les pouvoirs des esprits et les pensées des hommes,
les variétés des plantes et les propriétés des racines.
Tout ce qui est caché et tout ce qui est apparent, je le connais :
car c'est la Sagesse, créatrice de toutes choses, qui me l'a enseigné.
Il y a en elle, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil,
mobile, pénétrant, pur,
clair, inoffensif, porté au bien, aigu,
libre, bienfaisant, bienveillant, stable, sûr, exempt d'inquiétude
qui peut tout, qui veille à tout,
qui pénètre tous les esprits,
les intelligents, les purs, les plus subtils.
Plus agile que tout mouvement est la Sagesse.
elle traverse et pénètre tout, grâce à sa pureté.
Elle est un souffle de la puissance de Dieu,
un rayonnement limpide de la gloire du Tout-Puissant, aussi rien de souillé ne peut s'insinuer en elle.
Elle est Lui reflet de la lumière éternelle
un miroir sans tache de l'activité de Dieu
et une image de sa bonté.
Quoique unique, elle peut tout,
immuable en elle-même, elle renouvelle toutes choses.
Elle se répand de génération en génération  dans les âmes saintes
elle en fait des amis de Dieu et des prophètes.
Car Dieu n'aime que celui qui vit avec la Sagesse !
Elle est, en effet, plus belle que le soleil
et surpasse l'ensemble des astres.
Si on la compare à la lumière du jour, on la trouve supérieure,
car à celle-ci succède la nuit,
tandis que jamais, sur la Sagesse, le mal ne prévaut.
Elle porte sa vigueur d'une extrémité du monde à l’autre
et gouverne toutes choses avec bonheur.
 
GRANDE ANTIENNE DU PREMIER NOM DIVIN
          O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (18 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son deuxième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O ADONAÏ.
LECTURE
(Exode 3, 1-15)
              Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, prêtres de Madian ; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.
L'ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point.
Le Seigneur vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et Il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.
Le Seigneur dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et J'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car Je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à Moi, et J'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, Je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël.
Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël ?
Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c'est Moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.
Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous.
Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
Dieu dit à Moïse : Je suis Celui qui suis. Et Il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « Je suis » m'a envoyé vers vous.
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
 
GRANDE ANTIENNE DU DEUXIEME NOM DIVIN
 
              O Adonaï, chef de la maison d’Israël, Toi qui apparu à Moïse dans la flamme du Buisson ardent et qui lui as donné la Loi sur le mont Sinaï, viens et ne tardes pas, viens nous racheter en étendant ton bras.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (19 décembre)
           Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son troisième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O REJETON DE JESSE.
LECTURE
(Isaïe 11, 1 à 9)
Ainsi parle le Seigneur :
Un rameau sortira du tronc de Jessé,
Et un rejeton naîtra de ses racines.
L'Esprit du Seigneur reposera sur Lui :
Esprit de sagesse et d'intelligence,
Esprit de conseil et de force,
Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur.
Il respirera la crainte du Seigneur ;
Il ne jugera point sur l'apparence,
Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
Mais Il jugera les pauvres avec équité,
Et Il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre ;
Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge,
Et du souffle de ses lèvres Il fera mourir le méchant.
La justice sera la ceinture de ses flancs,
Et la fidélité la ceinture de ses reins.
Le loup habitera avec l'agneau,
Et la panthère se couchera avec le chevreau ;
Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble,
Et un petit enfant les conduira.
La vache et l'ourse auront un même pâturage,
Leurs petits un même gîte ;
Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.
Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère,
Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
Il ne se fera ni tort ni dommage
Sur toute ma montagne sainte ;
Car la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur
Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
 
GRANDE ANTIENNE DU TROISEME NOM DIVIN
 
O  Rejeton de Jessé, étendard des peuples, devant lequel les rois garderont le silence, et que les nations invoqueront ; viens et ne tarde pas, viens nous libérer, ne tarde plus.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (20 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son quatrième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O CLE DE DAVID.
LECTURE
(Isaïe 22, 20 à 23)
Ainsi parle le Seigneur :
En ce jour-là, J'appellerai mon serviteur Eliakim « celui que Dieu établit », fils de Hilkiya.
Je le revêtirai de ta tunique, Je le ceindrai de ta ceinture, Et Je remettrai ton pouvoir entre ses mains ;
Il sera un père pour les habitants de Jérusalem
Et pour la maison de Juda.
Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : Quand il ouvrira, nul ne fermera ;
Quand il fermera, nul n'ouvrira.
Je l'enfoncerai comme un clou dans un lieu sûr,
Et il sera un siège de gloire pour la maison de son père.
 
GRANDE ANTIENNE DU QUATRIEME NOM DIVIN
 
O Clef de David et Sceptre de la maison d'Israël, qui ouvres sans que personne puisse fermer, et fermes sans que personne puisse ouvrir, viens et ne tarde pas, viens libérer le captif plongé dans les ténèbres et l'ombre de la mort.
 
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (21 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son cinquième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O ORIENT.
LECTURE
(Isaïe 60, 1 à 3)
Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive,
Et la gloire du Seigneur se lève sur toi.
Voici, les ténèbres couvrent la terre,
Et l'obscurité les peuples ;
Mais sur toi le Seigneur se lève,
Sur toi sa gloire apparaît.
               Des nations marchent à ta lumière
Et des rois à la clarté de tes rayons.
 
GRANDE ANTIENNE DU CINQUIEMENOM DIVIN
 
              O Orient, splendeur de la lumière éternelle et Soleil de justice, viens et ne tarde pas, viens éclairer ceux qui sont dans les ténèbres et l'ombre de la mort.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (22 décembre)
Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son sixième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O ROI DES NATIONS.
LECTURE
(Jérémie 10, 6-7)
Nul n'est semblable à toi, ô Seigneur !
Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance.
Qui ne Te craindrait, roi des nations ?
C'est à Toi que la crainte est due ;
Car, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes,
Nul n'est semblable à Toi.
 
GRANDE ANTIENNE DU SIXIEME NOM DIVIN
              
              O Roi des nations, leur désiré, pierre angulaire réunissant les deux peuples, viens et ne tarde pas, viens sauver l'homme que Tu formas du limon.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (23 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son septième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O EMMANUEL.
LECTURE
(Isaïe 8, 5 à 8)
Le Seigneur me parla encore, et me dit :
Parce que ce peuple a méprisé les eaux de Siloé qui coulent doucement
Et qu'il s'est réjoui au sujet de Retsin et du fils de Remalia,
Voici, le Seigneur va faire monter contre eux
Les puissantes et grandes eaux du fleuve
(Le roi d'Assyrie et toute sa gloire) ;
Il s'élèvera partout au-dessus de son lit,
Et il se répandra sur toutes ses rives ;
Il pénétrera dans Juda, il débordera et inondera,
Il atteindra jusqu'au cou.
Le déploiement de ses ailes
Remplira l'étendue de ton pays, ô Emmanuel !
 
GRANDE ANTIENNE DU SEPTIEME NOM DIVIN
 
O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des nations et leur Sauveur, viens et ne tarde pas, viens nous sauver, notre Seigneur et notre Dieu.


LES ANTIENNES PREPARATOIRES A NOËL

L’OFFICE DE VÊPRES

La liturgie occidentale, pendant l’octave qui précède Noël, glorifie les noms divins donnés au Christ, à la fin de l’office de vêpres. Dans l’office byzantin (ou dans l’Office Syriaque), elles pourraient être chantées après la bénédiction finale pour jouir de ce précieux trésor (Elles peuvent être prise aussi avant le Kourie Eleïson (Si il y a chaque jour un Qurbana)).

Les Noms

Le soir, quand les ténèbres du monde augmentent avant que resplendisse la Lumière, ils sont « un cri vers le Messie » qui est venu et qui est attendu en son second et glorieux Avènement (Dom Guéranger). La Divinité est au-delà de tout nom et les Noms divins sont « des louanges concédées à la mesure de nos capacités » (Denys l’Aréopagite).

« Ô Sagesse ! »

Le Christ est « la sagesse hypostasiée du Père », la Sagesse divine en personne. Par Lui, Dieu a tout créé (Ps. 103, 24). Jésus a manifesté la Sagesse du Père (Luc 2, 40) ; en lui « sont cachés les trésors de la Sagesse » (Col.2, 3). Mais la Sagesse resplendit tout particulièrement sur la Croix (1 Co. 1, 18-25), dans sa Résurrection et par l’envoi de l’Esprit du Père. Et « de nouveau, avec gloire, Il vient ! » (Symbole de la Foi).

« Ô Adonaï ! »

Traduit par Seigneur, il remplace l’imprononçable Nom de YHVH. Jésus est le Seigneur Dieu, qui a parlé à Abraham dans la nuit étoilée et à Moïse dans le buisson ardent, et qui s’est révélé comme Je-suis. Il est « un seul Seigneur Jésus-Christ » (Symbole).

« Ô Rejeton de Jessé ! »

« Un rejeton sortira de la souche de Jessé » (Is. 11, 1 ; 11, 10). Sa généalogie est lue en Saint-Mathieu le dimanche précédant Noël, attestant la filiation humaine historique du Fils de Dieu.

« Ô Clef de David ! »

Du Christ il est dit : « sur son épaule est la clef de la maison de David » (Is. 22, 22). Il « détient la clef de David » (Apoc. 3, 7) et dit : « Je détiens les clefs de la mort » (1, 18). Il est la Clef qui ouvre le trésor des Écritures dont Il est le Sens.

« Ô Orient ! »

Il vient de l’orient (Is.41, 25) ; et Il est l’Orient de toute connaissance. Les chrétiens prient vers l’Orient, tournés vers lui qui vient, qui se lève du royaume des ombres pour illuminer la terre.

« Ô Roi des nations ! »

« Qu’on dise parmi les nations : le Seigneur est Roi ! » (1 Ch. 16, 31 ; Ps. 95, 10). « Le Seigneur Dieu est Roi des nations » (Apoc. 15, 3) ; « Jésus Christ est le souverain des rois de la terre » (1, 5), « l’agneau est roi des rois » (17, 14), ce roi sans pouvoir de ce monde et qui règne par l’amour immolé par amour…

« Ô Emmanuel ! »

« Je serai avec toi » (Ex. 3, 12), dit le Seigneur. « Avec-toi » ou « Avec-nous » est son Nom, un refrain de l’office byzantin. Dans toute l’histoire sainte, Dieu est avec son peuple ; devenu homme, Défenseur et Consolateur, Il a pris parti pour les hommes. Il leur donne la victoire sur la peur de la mort.

« Ô Jésus ! »

Le huitième Nom divin glorifiant le Messie et Fils de Dieu est « Dieu-sauve » ou « Salut-de-Dieu ». À ce Nom, « tout genou fléchisse ! » (Phi. 3, 3). Nos Pères d’Israël ont toujours glorifié le Dieu sauveur. Devenu homme tout en demeurant Dieu, Il sauve l’humanité de l’intérieur. Par le saint Esprit l’action salvatrice de la Divinité s’est faite immanente à la création et au genre humain tout entier. Nous invoquons ce Nom sans cesse, sur nous-mêmes, nos amis, nos ennemis, et sur le monde entier que Dieu veut sauver.(Source:"Sagesse Orthodoxe)

Chacun d'entre nous a une croix à porter. Pourquoi? Puisque le Maître de notre Foi a enduré la Croix, alors nous aussi, nous aurons à l'endurer. D'un côté, la croix est douce et légère, mais d'un autre côté, elle peut aussi être amère et lourde. Cela dépend de notre propre volonté. Si nous portons la croix du Christ avec amour, alors elle sera très légère, comme une éponge ou un bouchon. Mais si nous avons une attitude négative, alors elle s'alourdira, et sera trop lourde à porter. (Ancien Ephrem de Katounakia)

Chacun d'entre nous a une croix à porter. Pourquoi? Puisque le Maître de notre Foi a enduré la Croix, alors nous aussi, nous aurons à l'endurer. D'un côté, la croix est douce et légère, mais d'un autre côté, elle peut aussi être amère et lourde. Cela dépend de notre propre volonté. Si nous portons la croix du Christ avec amour, alors elle sera très légère, comme une éponge ou un bouchon. Mais si nous avons une attitude négative, alors elle s'alourdira, et sera trop lourde à porter. (Ancien Ephrem de Katounakia)

 
Théobule
 
16/12/2015   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Marcher vers la crèche - Marie et sa cousine  
   
À Nazareth, un ange est venu annoncer à Marie qu'elle allait être la mère du Sauveur attendu par les prophètes et par le peuple de Dieu.
Marie est remplie d'une joie qu'elle partage avec sa cousine Elisabeth. Elle exprime cette joie dans une prière : le Magnificat. Relisons aujourd'hui cette belle prière et réjouissons-nous avec Marie !
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Marie et sa cousine Élisabeth"
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A toi la parole À toi la Parole
"Jean et le Magnificat"
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La question de Théobule La question de Théobule
"Marie est-elle amoureuse de Dieu ou de Joseph ?"
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Les jeux Les jeux
"Complète le texte et prépare des anges pour Noël"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
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Pour Noël, Théobule vous propose son nouveau DVD "Une année avec Théobule".
Retrouvez sur DVD les 93 vidéos publiées sur ce site entre septembre 2014 et juin 2015. Une idée de cadeau pour vous ou pour vos proches.
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Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


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Théobule   L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.


Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

INVITATION:

Retenez votre soirée du mardi 22 mars à l'Hôtel de Ville de Paris !

 

La mairie de Paris accueillera les

« Voix de la Paix »

en réponse aux attentats de janvier et novembre 2015. 

 

 

"Les religions et les spiritualités souhaitent s’unir pour réaffirmer le cadre de la laïcité et oeuvrer pour le vivre-ensemble"

 

Au programme :

les temps de la réflexion (2 table-rondes), du politique avec la remise des prix en présence de la Maire de Paris et de la création musicale (détails en PJ).

 

Amitiés interculturelles

 

Marc Lebret

+ 33 6 87 79 62 89
www.carrefourdesmondesetdescultures.org

 

 

Les blessures laissées par les événements de janvier et du 13 novembre 2015 résonnent avec les fractures grandissantes de la société française.

Il est de notre devoir à tous de prendre la parole pour progresser vers plus de paix, plus de cohésion et plus de fraternité.

En France pourtant, la parole religieuse revêt une dimension particulière.

Elle est soupçonnée autant qu'attendue, rejetée et amplifiée.

Elle est souvent au cœur de crispations identitaires.

Il nous faut parler pour faire reculer le silence et l'obscurité.

Il nous appartient d'inverser la spirale de la méfiance et du repli, pour recréer les conditions de la fraternité et d'une pluralité apaisée.

Le mardi 22 mars 2016, de hauts dignitaires religieux, des intellectuels, des militants, des agnostiques se réuniront pour affirmer d'une même voix qu'ils sont avant tout français et républicains.

Contre toutes les idées reçues, ils proclameront ensemble que la laïcité constitue leur seul cadre de pensée, de pratique et de référence.

Contre tous les préjugés, ils chercheront ensemble comment les religions et leur spiritualité peuvent être plus créatives et plus enrichissantes pour retisser le lien social.

Sans faux-semblants, ils évoqueront les défis et les promesses de la spiritualité dans la République.

Ensemble, à hauteur d'hommes.

 

L'événement se déroulera en 3 temps:

*16h - 18h30 Le temps de la réflexion et du colloque autour de 2 tables rondes En présence de Leili Anvar, Jean Baubérot, Marie-Stella Boussemart, Charles Conte, Antoine Guggenheim, Delphine Horvilleur, Daniel Keller, Haïm Korsia, Jean-Paul Morley et Tareq Oubrou

*18h30 - 19h15 Le temps du politique avec remise officielle du prix « Les Voix de la Paix » en présence de Madame la Maire de Paris et d'autres personnalités 19h15

*20h15 Le temps de la création avec une cérémonie musicale inter-convictionnelle

 
(…) La Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.(…). ( Ivan Dias)

(…) La Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.(…). ( Ivan Dias)

La parole de Dieu
 
 
 
         Je fais la lumière et je crée les ténèbres.         
 
Livre d’Isaïe, chapitre 45, verset 7
 
 
 
La méditation
 
 
Ce matin, la lecture du jour a de quoi nous faire sursauter : « Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C'est moi, le Seigneur, qui fais tout cela. »
Les spécialistes disent que ce texte est le seul de la Bible* affirmant que Dieu n'a pas seulement créé le « Shalom », c'est-à-dire l’ordre harmonieux de la création, mais aussi le malheur et le chaos.
Pourquoi le prophète Isaïe dresse-t-il un portrait de Dieu si différent de celui que nous donne Jésus ? Dire que Dieu crée à la fois la paix et le malheur peut devenir franchement ambigu.
D'après les spécialistes, Isaïe met en garde les juifs exilés à Babylone qui se laissent charmer par les sirènes des religions orientales. Celles-ci opposent un dieu créant le bien à un autre créant le mal. Devant cette façon de résoudre le problème du mal, la réponse du prophète est vigoureuse, sans nuance. Le Dieu d'Israël est l’Unique. « Il n’y a pas d'autre Dieu que moi. Je fais la lumière et je crée les ténèbres ».
Aujourd’hui, en méditant la parole de Paul, nous comprenons mieux la toute-puissance de Dieu : « Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour »**. Même les pires noirceurs de nos nuits sont dans Sa main. Il les recycle, comme on recycle les déchets. Ce mal, il le répare lui-même et en tire un bien, à condition que nous y consentions. Ce recyclage est une facette de sa toute-puissance, elle a un nom : « Miséricorde ».
 
* Avec un passage de l'Ecclésiaste
** Lettre de saint Paul aux Romains, chapitre 8, verset 28(Source:Avent dans la Ville)

 

ETRANGER,

 

QUI ES-TU ?

(Trésor spirituel de Saint Tikhon de Zadonck)

Celui qui quitte sa maison et sa patrie pour s’installer sur une nouvelle terre s’apprête à vivre en étranger, en voyageur de passage. Dans ce monde de calamités éloigné de la patrie céleste, le chrétien est lui aussi un étranger, un voyageur de passage. Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir, dit le saint apôtre Paul (Hb.13,14). David aussi confesse : je suis un étranger chez Toi, un pèlerin, ainsi que tous mes pères (Ps.38,14). Et il ajoute dans sa prière : je suis un étranger sur la terre, ne me cache pas Tes commandements (Ps.118,19).

L’homme qui s’est exilé sur une terre étrangère multiplie les efforts pour atteindre le but qui a motivé cet exil. Le chrétien, appelé par la Parole de Dieu et renouvelé par le Saint Baptême en vue de la vie éternelle, multiplie aussi les efforts pour ne pas être privé de celle-ci, car elle se conquiert ou se perd en ce monde.

L’homme qui vit sur une terre étrangère agit avec crainte, car il évolue en milieu inconnu. Le chrétien aussi a peur de tout en ce monde : il se garde des esprits méchants, du péché, des illusions, des méchants et des impies.

Tous s’écartent de l’étranger et se méfient de lui, car il n’est pas des leurs. Ceux qui aiment le monde, les fils de ce siècle, s’éloignent aussi du vrai chrétien et le haïssent, car sa conduite s’oppose à la leur. Le Seigneur dit d’ailleurs : si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque Mon choix vous a tirés du monde, le monde vous hait(Jn.15,19). On dit que la mer ne garde pas les cadavres, mais les rejette. Le monde inconstant, lui aussi, rejette les âmes pieuses, mortes au monde. Celui qui aime le monde est son enfant chéri, mais celui qui méprise ses convoitises illusoires est son ennemi.

L’homme de passage sur une terre étrangère ne fait pas d’acquisition : ni maison, ni jardin, ni rien de tout cela, si ce n’est le strict nécessaire pour vivre. Le vrai chrétien sait aussi que rien dans ce monde n’est immuable : il devra tout abandonner, même son propre corps. Nous n’avons rien apporté dans le monde ; de même, nous n’en pouvons rien emporter (1Tim.6,7). C’est pourquoi le vrai chrétien ne recherchera rien d’autre en ce monde que le nécessaire, suivant les paroles de l’Apôtre : lors donc que nous avons nourriture et vêtement, sachons être satisfaits (1Tim.6,8).

L’étranger retournera dans sa patrie avec des biens mobiliers, comme de l’argent ou des marchandises. Les biens mobiliers que le vrai chrétien pourra emporter avec lui dans l’autre monde sont ses bonnes oeuvres. Ce sont elles qu’il s’efforcera d’amasser ici-bas, tel un marchand qui acquiert des denrées spirituelles. C’est avec elles aussi qu’il se présentera devant le Père Céleste. A cela nous appelle le Seigneur : Amassez-vous des trésors dans le ciel : là, ni la teigne ni la rouille ne détruisent, point de voleurs qui percent et dérobent (Mt.6,20).

Les fils de ce monde se préoccupent du corps corruptible, mais les âmes pieuses se préoccupent de l’âme immortelle. Les fils de ce monde cherchent des trésors temporels et terrestres, mais les âmes pieuses aspirent aux biens éternels et célestes, que l’oeil n’a point vus, que l’oreille n’a point entendus, et qui ne sont pas montés au coeur de l’homme (1Cor.2,9). Contemplant avec l’oeil de la foi ce trésor imprenable et inconcevable, ils dédaignent toutes les richesses terrestres.

Les fils de ce monde courent derrière la gloire d’ici-bas, mais les vrais chrétiens recherchent la gloire du ciel, leur vraie patrie. Les fils de ce monde parent leur corps de précieux vêtements, mais les fils du Royaume de Dieu cherchent à parer leur âme immortelle d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience (Col.3,12). Les fils de ce siècle sont insensés et fous, ils recherchent ce qui n’a aucune valeur. Les fils du Royaume sont raisonnables et sages, ils s’intéressent à ce qui renferme la béatitude éternelle.

L’étranger s’ennuie loin de sa patrie ; le vrai chrétien s’ennuie et trouve pénible de vivre en ce monde. Pour lui, tout ici-bas n’est qu’exil, bannissement ou prison, puisqu’il est loin de sa patrie céleste. Malheur à moi car mon exil s’est prolongé, dit David (Ps.119,5) entouré du choeur des soupirs de tous les saints.

L’étranger s’ennuie sur une terre étrangère, mais il tient bon car il se souvient de ce qui motive son exil. Le vrai chrétien lui aussi s’ennuie en ce monde, mais il supportera tant que Dieu l’ordonne, gardant toujours à l’esprit le souvenir de sa patrie. Les juifs exilés à Babylone se languissaient sans cesse de Jérusalem, ils attendaient avec ferveur le retour. Les vrais chrétiens sont dans ce monde comme sur les rives de Babylone, assis à pleurer et gémir au souvenir de la Jérusalem Céleste (Ps.136). Nous sommes pleins de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur (2Cor.5,8), dit en soupirant Saint Paul.

Les fils de ce monde s’attachent à lui comme à une patrie, un paradis, c’est pourquoi ils ne veulent pas le quitter. Mais les fils du Royaume s’éloignent de lui par le coeur, et supportent toutes sortes de tribulations pour parvenir dans leur patrie, car pour un vrai chrétien, la vie en ce monde n’est qu’une souffrance et une croix.

Quand l’étranger revient au pays, ses parents, ses voisins et ses amis se réjouissent de son retour, le saluent, lui souhaitent bienvenue. Quand le vrai chrétien termine son pèlerinage ici-bas et parvient à la patrie céleste, les anges et les saints se réjouissent de son arrivée. Quand l’étranger rentre au pays, il vit sans danger, en toute quiétude. De même le vrai chrétien parvenu dans sa patrie céleste se repose, ne craint plus, et vit dans la béatitude et l’allégresse.

Alors regarde, ô chrétien !

Notre vie ici-bas n’est rien d’autre qu’un voyage : la terre M’appartient, dit le Seigneur, et vous n’êtes pour Moi que des étrangers et des hôtes (Lev.25,23).

Notre vraie patrie n’est pas ici mais au ciel. Pour elle nous avons été créés, appelés par la Parole de Dieu, et renouvelés par le Saint Baptême.

Nous ne devons pas, compte tenu de notre vocation céleste, rechercher les biens terrestres ou nous y attacher, sauf pour le nécessaire : la nourriture, les vêtements, un toit...

Le chrétien ne doit rien désirer d’autre en ce monde que la vie éternelle : là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur (Mt.6,21).

Celui qui veut être sauvé doit détacher son coeur du monde tant que son âme n’a pas émigré vers les demeures éternelles.

Celui qui cherche la richesse ou la gloire montre qu’il a le monde et non le ciel pour patrie : il comprendra son erreur le jour de sa mort...

 

(Trésor spirituel de Saint Tikhon de Zadonck)

Celui qui quitte sa maison et sa patrie pour s’installer sur une nouvelle terre s’apprête à vivre en étranger, en voyageur de passage. Dans ce monde de calamités éloigné de la patrie céleste, le chrétien est lui aussi un étranger, un voyageur de passage. Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir, dit le saint apôtre Paul (Hb.13,14). David aussi confesse : je suis un étranger chez Toi, un pèlerin, ainsi que tous mes pères (Ps.38,14). Et il ajoute dans sa prière : je suis un étranger sur la terre, ne me cache pas Tes commandements (Ps.118,19).

L’homme qui s’est exilé sur une terre étrangère multiplie les efforts pour atteindre le but qui a motivé cet exil. Le chrétien, appelé par la Parole de Dieu et renouvelé par le Saint Baptême en vue de la vie éternelle, multiplie aussi les efforts pour ne pas être privé de celle-ci, car elle se conquiert ou se perd en ce monde.

L’homme qui vit sur une terre étrangère agit avec crainte, car il évolue en milieu inconnu. Le chrétien aussi a peur de tout en ce monde : il se garde des esprits méchants, du péché, des illusions, des méchants et des impies.

Tous s’écartent de l’étranger et se méfient de lui, car il n’est pas des leurs. Ceux qui aiment le monde, les fils de ce siècle, s’éloignent aussi du vrai chrétien et le haïssent, car sa conduite s’oppose à la leur. Le Seigneur dit d’ailleurs : si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque Mon choix vous a tirés du monde, le monde vous hait(Jn.15,19). On dit que la mer ne garde pas les cadavres, mais les rejette. Le monde inconstant, lui aussi, rejette les âmes pieuses, mortes au monde. Celui qui aime le monde est son enfant chéri, mais celui qui méprise ses convoitises illusoires est son ennemi.

L’homme de passage sur une terre étrangère ne fait pas d’acquisition : ni maison, ni jardin, ni rien de tout cela, si ce n’est le strict nécessaire pour vivre. Le vrai chrétien sait aussi que rien dans ce monde n’est immuable : il devra tout abandonner, même son propre corps. Nous n’avons rien apporté dans le monde ; de même, nous n’en pouvons rien emporter (1Tim.6,7). C’est pourquoi le vrai chrétien ne recherchera rien d’autre en ce monde que le nécessaire, suivant les paroles de l’Apôtre : lors donc que nous avons nourriture et vêtement, sachons être satisfaits (1Tim.6,8).

L’étranger retournera dans sa patrie avec des biens mobiliers, comme de l’argent ou des marchandises. Les biens mobiliers que le vrai chrétien pourra emporter avec lui dans l’autre monde sont ses bonnes oeuvres. Ce sont elles qu’il s’efforcera d’amasser ici-bas, tel un marchand qui acquiert des denrées spirituelles. C’est avec elles aussi qu’il se présentera devant le Père Céleste. A cela nous appelle le Seigneur : Amassez-vous des trésors dans le ciel : là, ni la teigne ni la rouille ne détruisent, point de voleurs qui percent et dérobent (Mt.6,20).

Les fils de ce monde se préoccupent du corps corruptible, mais les âmes pieuses se préoccupent de l’âme immortelle. Les fils de ce monde cherchent des trésors temporels et terrestres, mais les âmes pieuses aspirent aux biens éternels et célestes, que l’oeil n’a point vus, que l’oreille n’a point entendus, et qui ne sont pas montés au coeur de l’homme (1Cor.2,9). Contemplant avec l’oeil de la foi ce trésor imprenable et inconcevable, ils dédaignent toutes les richesses terrestres.

Les fils de ce monde courent derrière la gloire d’ici-bas, mais les vrais chrétiens recherchent la gloire du ciel, leur vraie patrie. Les fils de ce monde parent leur corps de précieux vêtements, mais les fils du Royaume de Dieu cherchent à parer leur âme immortelle d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience (Col.3,12). Les fils de ce siècle sont insensés et fous, ils recherchent ce qui n’a aucune valeur. Les fils du Royaume sont raisonnables et sages, ils s’intéressent à ce qui renferme la béatitude éternelle.

L’étranger s’ennuie loin de sa patrie ; le vrai chrétien s’ennuie et trouve pénible de vivre en ce monde. Pour lui, tout ici-bas n’est qu’exil, bannissement ou prison, puisqu’il est loin de sa patrie céleste. Malheur à moi car mon exil s’est prolongé, dit David (Ps.119,5) entouré du choeur des soupirs de tous les saints.

L’étranger s’ennuie sur une terre étrangère, mais il tient bon car il se souvient de ce qui motive son exil. Le vrai chrétien lui aussi s’ennuie en ce monde, mais il supportera tant que Dieu l’ordonne, gardant toujours à l’esprit le souvenir de sa patrie. Les juifs exilés à Babylone se languissaient sans cesse de Jérusalem, ils attendaient avec ferveur le retour. Les vrais chrétiens sont dans ce monde comme sur les rives de Babylone, assis à pleurer et gémir au souvenir de la Jérusalem Céleste (Ps.136). Nous sommes pleins de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur (2Cor.5,8), dit en soupirant Saint Paul.

Les fils de ce monde s’attachent à lui comme à une patrie, un paradis, c’est pourquoi ils ne veulent pas le quitter. Mais les fils du Royaume s’éloignent de lui par le coeur, et supportent toutes sortes de tribulations pour parvenir dans leur patrie, car pour un vrai chrétien, la vie en ce monde n’est qu’une souffrance et une croix.

Quand l’étranger revient au pays, ses parents, ses voisins et ses amis se réjouissent de son retour, le saluent, lui souhaitent bienvenue. Quand le vrai chrétien termine son pèlerinage ici-bas et parvient à la patrie céleste, les anges et les saints se réjouissent de son arrivée. Quand l’étranger rentre au pays, il vit sans danger, en toute quiétude. De même le vrai chrétien parvenu dans sa patrie céleste se repose, ne craint plus, et vit dans la béatitude et l’allégresse.

Alors regarde, ô chrétien !

Notre vie ici-bas n’est rien d’autre qu’un voyage : la terre M’appartient, dit le Seigneur, et vous n’êtes pour Moi que des étrangers et des hôtes (Lev.25,23).

Notre vraie patrie n’est pas ici mais au ciel. Pour elle nous avons été créés, appelés par la Parole de Dieu, et renouvelés par le Saint Baptême.

Nous ne devons pas, compte tenu de notre vocation céleste, rechercher les biens terrestres ou nous y attacher, sauf pour le nécessaire : la nourriture, les vêtements, un toit...

Le chrétien ne doit rien désirer d’autre en ce monde que la vie éternelle : là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur (Mt.6,21).

Celui qui veut être sauvé doit détacher son coeur du monde tant que son âme n’a pas émigré vers les demeures éternelles.

Celui qui cherche la richesse ou la gloire montre qu’il a le monde et non le ciel pour patrie : il comprendra son erreur le jour de sa mort...

 

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

AVONS-NOUS "BON CARACTERE" ?

Saint_Eusebe-de-Verceil_1.jpg

 

« Saint Paul, dans sa première épître aux Corinthiens, nous décrit précisément le bon caractère, lorsqu'il fait l'éloge de la charité. A moi d'en recueillir et d'en méditer tous les traits.
"La charité, dit-il est patiente ; elle est pleine de bonté. Elle n'est point envieuse, elle n'agit pas avec témérité ; elle ne s'enfle point d'orgueil ; elle n'est pas ambitieuse, elle ne recherche pas ses propres intérêts, elle ne s'irrite pas, elle ne pense pas le mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle souffre tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout." (1)
Le bon caractère est celui qui s'inspire, dans ses pensées, dans ses paroles, dans ses démarches, de ce très pur esprit de charité. Trois traits principaux suffisent à le peindre : patient, il supporte qu'on le blesse ; délicat, il ne froisse jamais personne ; prévenant, il s'ingénie à mettre de la joie dans les cœurs. Il souffre tout, il ne donne rien à souffrir, il rend heureux.

1° Il souffre tout de tout le monde. - Il ne montre point de répugnance à converser avec les gens rustres et grossiers ; il ne s'offense point de ce qu'on n'use pas à son égard des formules de politesse auxquelles il aurait droit par son rang. Si on ne lui accorde point la place qui lui est due, il n'en fait point d'éclat ni de plainte. Lors même qu'il est l'objet d'oublis fâcheux ou de procédés indélicats, quelque émoi qu'en éprouve sa sensibilité, il réfrène sa susceptibilité et réprime tout mouvement de colère. Et non seulement il se tait devant ceux qui le froissent, mais il se garde bien de donner libre cours à son humeur devant ses amis. Il s'abstient même de mal penser : il trouve des excuses ; sa bienveillance n'est point altérée par les souffrances spontanées de son amour-propre. Aussi, ce n'est point lui qu'on voit bouder les gens qui lui ont même gravement manqué : il les recherche plutôt, il leur sourit, il leur est bon, jusqu'à ce qu'il sente que sa blessure est guérie. A plus forte raison ne va-t-il point les décrier, répandre de perfides insinuations sur leur compte, miner sourdement à leur honneur ou leur influence. S'il apprend que des ennemis attaquent sa réputation, rabaissent son talent ou sa fortune, ou préparent la ruine de ses œuvres, il ne s'abandonne point à la colère, il ne rend point le mal pour le mal, il ne forme même pas de mauvais souhaits pour ses calomniateurs : fort de la conscience d'avoir bien agi, plein d'espoir dans le succès final de la charité patiente, il continue de travailler activement dans le silence, et il compte sur Dieu pour la défense de sa cause. De ce qu'il supporte le mal qu'on lui fait, il n'en résulte pas qu'il s'abat, ni qu'il se résigne à ne plus accomplir son devoir de vivre, ni même qu'il se laisse impunément fouler aux pieds. La patience n'est pas une vertu qui mène au néant ; gardant la gaieté et l'espérance dans l'épreuve, le bon caractère agit quand même ; si les mauvais traitements ne le tirent pas de son calme, ils ne le brisent pas non plus ; il a sa fierté, et il poursuit son chemin ; dans l'occasion, il se défend lui-même, mais sans attaquer personne. »


1. I Cor. CIII, 4-7.

(A suivre demain)

J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
ÉCOLOGIE ET THÉOLOGIE
La dégradation –Coucher de soleil

« Au cours des trois décennies, le monde a été témoin d’une dégradation écologique alarmante, d’un échec croissant dans la mise en œuvre des mesures environnementales et d’un écart toujours grandissant entre les riches et les pauvres […] La réponse à ces problèmes urgents n’est pas seulement d’ordre politique ou économique. Elle est fondamentalement d’ordre spirituel et moral […]

Engagement spirituel

Notre conviction profonde  est que la spiritualité et l’éthique, lorsqu’elles se désengagent du monde créé qui nous est extérieur, se désengagent également du mystère intérieur. La théologie et l’Église doivent s’attaquer aux racines du problème écologique, ce qui exige à la fois de la compassion et du sacrifice, et de cesser d’ignorer les pauvres qui sont le reflet le plus manifeste de l’être même de Dieu […] ; il s’agit de discerner notre vocation au service de la mission de l’Église dans le futur. Par des liens mystérieux que nous ne comprenons pas toujours (et que parfois nous choisissons d’ignorer), la terre nous rappelle notre vocation à être humbles et sensibles. Nous serons jugés, croyons-nous, sur la tendresse et la délicatesse que nous manifestons envers la nature, car elles reflètent  la manière dont nous prions Dieu et traitons les êtres humains.

L’humble Terre

La voie de l’humilité est de marcher avec légèreté et douceur. C’est l’humilité qui nous relie les uns aux autres, tandis que l’orgueil nous sépare des autres et de la Terre. Celle-ci a l’humilité et le pouvoir de nous guérir tous, si seulement nous lui permettons de survivre […] Notre péché réside en notre refus obstiné, en tant qu’êtres humains, de recevoir le monde comme un don de réconciliation avec la planète et comme un sacrement de communion avec le reste de l’humanité. Ainsi la crise à laquelle nous sommes confrontés concerne moins l’environnement lui-même que la façon dont nous envisageons et imaginons le monde […] Nous traitons notre planète de façon inhumaine et impie parce que nous refusons de la considérer comme un don reçu en héritage […]

La beauté de la Création

Avant de pouvoir commencer à agir de manière responsable, nous sommes appelés à nous tenir paisibles et à voir la merveille de Dieu dans la beauté de la création. Les théologiens cherchent souvent des réponses métaphysiques aux problèmes contemporains. La vérité est que nous avons besoin de plus de poésie en théologie et dans l’Église. Nous devons apprendre à discerner l’étincelle divine en toute chose. Souvenons-nous des mots du psalmiste : ‘Tout être vivant chante la louange du Seigneur.’ Tout est rempli de la vie de l’Esprit. Le monde entier est ‘un buisson brûlant des énergies divines’ (saint Grégoire Palamas).

Le sens liturgique

Deux mystiques du septième siècle décrivent avec éloquence cette relation entre la nature, l’humanité et Dieu en termes de liturgie et de miséricorde. Saint Maxime le Confesseur parlait de célébrer une ‘liturgie cosmique’, le monde étant à ses yeux un magnifique autel sur lequel les humains rendent gloire et action de grâces. Et Abba Isaac le Syrien écrivait sur la nécessité ‘d’acquérir un cœur miséricordieux, brûlant d’amour pour l’ensemble de la création : les humains, les oiseaux, les bêtes des champs.’

Si nous sommes coupables d’un gaspillage effroyable dans notre monde, c’est peut-être parce que nous avons perdu ce sens de la liturgie et cette spiritualité de la compassion. Nous avons l’obligation morale de redécouvrir cette approche : ‘dans le monde’, ‘du monde’ et ‘pour la vie du monde’[…] ». (Les cahiers de Saint-Lambert, printemps 2009, p. 64).

(Bartholomée I de Constantinople, message à l’ouverture du colloque « l’avenir de la terre », le 27 janvier 2009 à Paris)
Ô Mère des hommes et des peuples, aide - nous à vaincre la menace du mal qui s'enracine si facilement dans le coeur des hommes d'aujourd'hui et qui, avec ses effets incommensurable pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l'avenir O Marie, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous Amîn

Ô Mère des hommes et des peuples, aide - nous à vaincre la menace du mal qui s'enracine si facilement dans le coeur des hommes d'aujourd'hui et qui, avec ses effets incommensurable pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l'avenir O Marie, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous Amîn

« Culture de mort » :

 

L'EI se met à exécuter les enfants trisomiques

Un juge de Daech faisant appliquer la charia a donné l'autorisation à ses membres de tuer les nouveaux-nés et les bambins atteints de trisomie ou de handicap.

 

Le groupe Etat islamique a émis une fatwa donnant l'autorisation à ses militants d'exécuter les enfants atteints de trisomie ou d'un handicap, rapporte le «Daily Mail». Plus de 38 enfants âgés entre une semaine et 3 mois et atteints de malformations ou de trisomie ont déjà été tués par injection létale ou par étouffement, assure le groupe activiste irakien Mosul Eye.

Vidéo à l'appui, l'organisation explique que les exécutions sont survenues dans les bastions de l'EI en Syrie et à Mossoul (nord de l'Irak). La plupart des bambins tués étaient le fruit d'une union entre des combattants étrangers et des femmes syriennes ou irakiennes. Mosul Eye ajoute que cette fatwa a été émise par un juge du groupe EI faisant appliquer la charia. Un Saoudien nommé Abu Said Aljazrawi.

«En enregistrant (...) les décès d'enfants (...), nous avons appris que le Conseil de la charia de l'EI avait émis une fatwa autorisant ses membres à tuer les nouveaux-nés atteints de trisomie ou de malformations congénitales ainsi que les enfants handicapés», écrit l'organisation. Cette pratique, si elle était confirmée, rappelle celle des nazis, qui supprimaient les enfants handicapés parce qu'ils représentaient «un fardeau pour l'Etat». Au moins 5000 personnes de moins de 16 ans avaient été exécutés sous le gouvernement d'Adolf Hitler.

  • Source : http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/11818933

 

Les délégués du "Dialogue Iislamo-Catholique-Orthodoxe" avec Sa Sainteté le Catholicos , Basilic Mar Dayara Njaliyakuzhy, Kottayam le 15/12/15

 

 

 
Photo de Sobin Chacko.

 

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Situation des chrétiens en Irak

L’Aide à l’Église en détresse, SOS Chrétiens d’Orient et l’ECLJ ont été autorisés par la Cour européenne des droits de l’homme à témoigner de la situation des chrétiens en Irak, à l’occasion d’une affaire introduite par un couple d’irakiens catholiques contestant à Strasbourg le refus des autorités suédoises de leur accorder l’asile.

La Cour européenne doit juger si la situation en Irak permet ou non le renvoi de ce couple dans leur pays d’origine.

Pour éclairer la Cour, l’ECLJ s’est associé à deux organisations de terrain, l’Aide à l’Eglise en Détresse et SOS Chrétiens d’Orient, afin d’apporter des informations et témoignages récents et concrets, rendant compte de la complexité des situations locales. L’Aide à l’Eglise en Détresse et SOS Chrétiens d’Orient œuvrent en soutien aux communautés chrétiennes persécutées, afin notamment de les aider à demeurer dans leur pays.

Dans le mémoire remis à la Cour, ces organisations rappellent le véritable exode des chrétiens dans ce pays dont ils constituaient 10% de la population il y a encore deux décennies. Depuis, ils ont été chassés par les attentats, les persécutions et surtout aujourd’hui par l’organisation de « l’État islamique ». Il ne reste tout simplement plus de chrétiens à Mossoul et depuis des années, des attentats meurtriers parsèment la vie des derniers chrétiens dans l’ensemble du pays.

Le mémoire contient aussi six témoignages récents de chrétiens vivants en Irak : ils racontent comment leur vie a été bouleversée, comment ils ont perdus des proches et leurs biens matériels, comment ils ont dû fuir devant l’avancée de l’islam radical, et comment l’Église constitue leur principal et ultime soutien.

 

L’ECLJ espère que ces observations permettront à la Cour de prendre la juste mesure de l’ampleur du désastre que vit ce pays et des conditions de vie des chrétiens qui y demeurent encore grâce notamment à l’aide d’organisations comme l’Aide à l’Eglise en Détresse et SOS Chrétiens d’Orient.

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Thérapie post-traumatique pour les rescapés de DAECH ?

 

Les massacres perpétrés par Daech ces dernières années dans le nord de l’Irak ont laissé dans leur sillage une population profondément traumatisée. Les besoins des rescapés sont tels que les organisations déploient des trésors d’inventivité pour y répondre.

“Je connais des septuagénaires qui ne dorment plus, des femmes qui ont peur lorsqu’un homme leur demande si ça va, et un enfant de moins de six ans qui m’a raconté comment ses parents avaient été tués”, explique Salah Ahmad, un psychologue kurde installé en Allemagne qui dirige la Jiyan Foundation for Human Rights.

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M. Ahmad a fondé cette organisation en 2005 pour venir en aide aux victimes de la torture sous le régime de Saddam Hussein. Le groupe apporte aujourd’hui son aide, tant médicale que psychologique, sur tout le territoire kurde semi-autonome du nord de l’Irak. “Des millions de personnes souffrent de traumatismes dans notre pays et nous ne pouvons toutes les prendre en charge”, nous dit-il.

En collaboration avec la Free Yezidi Foundation, association à but non lucratif créée en août dernier pour informer l’opinion des massacres dont est victime la minorité yézidie en Irak et soutenir ses rescapés, la Jiyan Foundation cherche à mettre en œuvre une nouvelle forme de thérapie pour traiter le traumatisme dans une région dévastée par la brutalité de Daech.

Début novembre, un groupe d’experts internationaux s’est rendu à Souleimaniye, en Irak, pour former une équipe de trente psychothérapeutes de la Jiyan Foundation et d’autres organisations à but non lucratif. Ils leur ont expliqué les bases d’une thérapie relativement nouvelle du traumatisme, la “désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux” (EMDR en anglais).

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Des centaines de femmes et d’enfants yézidis sont encore portés disparus après le massacre perpétré l’an dernier par Daech. (Seivan M.Salim/ASSOCIATED PRESS)

“Nous avons affaire à une population déjà fortement traumatisée, qui souffre d’un manque réel de soins. Si l’on y ajoute Daech et son génocide des yézidis, nous sommes confrontés à un nombre extrêmement élevé de personnes traumatisées, et nous ne disposons pas des ressources nécessaires pour y faire face”, explique Derek Farrell, un psychologue britannique qui donne des conférences à l’université de Worcester au Royaume-Uni. C’est lui qui a piloté le premier stage de six jours à Souleimaniye.

En avril 2016, M. Farrell, qui est membre du conseil d’administration de la Free Yezidi Foundation, encadrera une seconde formation d’EMDR portant sur la gestion de situations plus complexes, après quoi il assurera le suivi des stagiaires par Skype.

L’EMDR, conçu par la psychologue américaine Francine Saphiro en 1987, consiste à soumettre les patients à une “stimulation bilatérale” pendant qu’ils évoquent leurs traumatismes. Les thérapeutes demandent habituellement à leurs patients de tourner les yeux d’un côté, puis de l’autre, offrent des stimulations auditives et visuelles, et donnent de petites tapes du côté gauche et droit du corps.

Les spécialistes estiment que cette méthode permet de déclencher la capacité du cerveau à gérer le traumatisme à travers une “désensibilisation” et un “retraitement” des émotions. En d’autres termes, il s’agit, en établissant de nouvelles connexions mentales, d’affaiblir le traumatisme du souvenir.

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Des membres de l’armée kurde fouillent une fosse commune dont ils affirment qu’elle contient les restes de plus de 50 Yézidis tués par Daech à Sinjar, en Irak. Ils ont découvert au moins six charniers dans les environs. (John Moore/Getty Images)

Pour ses adeptes, l’EMDR est particulièrement adaptée aux crises humanitaires telles que les catastrophes naturelles et les guerres, au cours desquelles des populations entières de réfugiés sont obligées de gérer leurs traumatismes. Ils soutiennent qu’en plus du fait d’être rapide et de n’engendrer aucun travail de longue haleine, à l’inverse d’une thérapie comportementale cognitive, elle peut être pratiquée en groupe sans que les participants doivent exposer leur expérience en détail.

“L’EMDR est très efficace dans la mesure où la durée des séances se compte en jours plutôt qu’en mois”, indique Rolf Carriere, économiste du développement et membre du conseil d’administration de la Free Yezidi Foundation. “C’est aussi un traitement mieux adapté, culturellement parlant”, ajoute-t-il, car les patients n’ont pas de besoin de raconter les expériences traumatisantes, mais aussi socialement stigmatisantes, qu’ils ont subies, comme la violence sexuelle.

Plus d’un an après l’invasion de régions entières d’Irak et de Syrie -occupées après le massacre de milliers de personnes, et l’asservissement de centaines de femmes et d’enfants yézidis-, l’Occident n’a pas encore pris la pleine mesure des atrocités commises par Daech. Pour l’organisation terroriste, les Yézidis, membres d’une ancienne communauté religieuse, "vouent un culte à Satan".

À la suite de leur reconquête du bastion yézidi de Sinjar, le mois dernier, les Kurdes ont découvert six charniers contenant des centaines de corps. Les femmes qui ont été libérées parlent de viols et de torture, et on est encore sans nouvelles de centaines de personnes.

Alors qu’il y a aujourd’hui plus d’un million de réfugiés dans le Kurdistan irakien, les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, en date de 2011, ne font état que d’un psychiatre pour 400 000 personnes sur la totalité du territoire irakien.

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Les Yézidis ont puisé leur croyance ancestrale dans un zoroastrisme enrichi d’apports islamiques, chrétiens et judaïques. (Seivan M.Salim/ASSOCIATED PRESS)

Ceux qui souhaitent entamer une thérapie sont aussi fortement stigmatisés, remarque M. Ahmad. Très peu de femmes exercent dans ce domaine, alors que les victimes de viol se tournent de préférence vers les femmes psychothérapeutes.

Après avoir vu l’EMDR à l’œuvre en Allemagne, M. Ahmad s’est dit qu’il pouvait aider les Irakiens. Mais elle suscite des réserves en raison de sa nouveauté relative, et de ses méthodes apparemment non conventionnelles.

“Il a fallu un moment avant que l’EMDR soit accepté, mais après un quart de siècle, il existe désormais suffisamment de preuves issues de plus de vingt essais cliniques", souligne Louise Maxfield, psychologue et rédactrice du Journal of EMDR Practice and Research. En 2013, l’OMS a reconnu que le traitement était efficace contre le traumatisme.

Elle a pourtant ses limites. “Il n’existe pas de thérapie universelle. […] Certaines personnes n’y sont pas réceptives", ajoute-t-elle. "D’autres traitements reposent sur un réveil du traumatisme, au cours duquel de fortes réactions sont à craindre, bien que la gestion de telles situations soit prévue dans les traitements en question.”

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Des dizaines de milliers de Yézidis ont dû fuir l’avancée de Daech l’an dernier. (ASSOCIATED PRESS)

Bien qu’il soit encore trop tôt pour mesurer le succès de l’EMDR dans le Kurdistan irakien, l’espoir (prudent) est de mise pour Pari Ibrahim, fondateur de la Free Yezidi Foundation.

“La formation va mettre à la disposition de ces praticiens un nouvel outil leur permettant de prendre en charge non seulement les Yézidis, mais aussi tous ceux qui ont besoin d’aide. Le traumatisme, extrêmement profond, va nécessiter un traitement de longue durée. Pour être mené à bien, il demandera beaucoup de temps et d’argent pour planifier les actions et former les gens.”

Selon M. Farrell, il faudra probablement huit à dix ans pour que le nord de l’Irak soit capable de gérer ses traumatismes. "L’EMDR n’est pas une solution miracle", a-t-il prévenu.

Il a déjà contribué à l’introduction de cette thérapie EMDR au Pakistan, lors du séisme de 2005, à la suite duquel le maigre secteur de la santé mentale s’est retrouvé débordé. Aujourd’hui, les thérapeutes EMDR pakistanais sont pratiquement autonomes et viennent en aide aux pays voisins comme le Népal et la Birmanie.

Pour M. Ahmad, au vu des bénéfices que pourront en retirer les rescapés des violences de Daech, et la région dans son ensemble, l’investissement en vaut la peine. “Si l’on aide un individu à retrouver la paix, sa famille en bénéficiera. Et si les familles sont en paix, il en va de même pour la société, et donc pour le pays”, conclut-il.

SOURCE: LHuffington Post

 (Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Catherine Biros pour Fast for Word.)

 

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Le démontage de la statue

 

de Jean-Paul II à

 

PLOERMEL est annulé

15 décembre 2015 à 14h01/ Guillaume Frouin /

 

Comme le lui avait préconisé le rapporteur public le 24 novembre, la cour administrative d'appel de Nantes a annulé mardi le jugement du tribunal administratif de Rennes qui avait ordonné en avril dernier à la ville de Ploërmel de démonter sa statue monumentale de l'ancien pape Jean-Paul II. Les juges rennais avaient été saisis par la Fédération de la Libre Pensée, une association de "défense de la liberté de conscience", et par Raymonde Protin et Gilles Kerouédan, deux habitants de la commune. Ils avaient alors annulé le "refus implicite" de la mairie de retirer cette statue de 7,50 m de haut, et l'avaient enjoint de s'exécuter sous six mois.  Mais leurs homologues nantais ont considéré que la requête aurait dû viser la délibération initiale du conseil municipal de Ploërmel, autorisant en 2006 l'installation de la statue, et non le "refus implicite" du maire de l'enlever.  "La Cour a estimé que les demandes (...) tendaient implicitement mais nécessairement à l'abrogation de la délibération du conseil municipal (...), devenue définitive", estime la juridiction dans un communiqué de presse. "Elle a donc jugé que la méconnaissance des dispositions (...) de la loi de 1905, qui affectait la délibération dès son origine, ne pouvait être invoquée pour contester la légalité des décisions refusant de procéder à l'abrogation de celle-ci."  "Hommage à l'homme d'Etat" Les juges nantais, dont les motivations précises devraient être connues sous 48 heures, semblent ainsi rejoindre l'avis de leur rapporteur public : sur le fond, il n'avait rien trouvé à redire sur le caractère "illégal" de cette statue de Jean-Paul II, qui avait été offerte à l'époque par le sculpteur russe de renommée internationale Zourab Tsereteli. Entourée d'une arche surmontée d'une croix latine, elle avait été installée sur une place au nom de l'ancien pape.  La loi de 1905, sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, interdit en effet aux communes d'édifier des emblèmes religieux à des endroits autres que les lieux de culte, les cimetières, les musées ou les expositions. "Quand bien même cette statue serait une oeuvre d'art, la place Jean-Paul-II n'est pas un musée ou un lieu d'exposition", avait commenté le rapporteur public à l'audience, pour qui "l'intérêt touristique" ou "le passé religieux de Ploërmel" ne change en rien la donne.  "Cette statue avait vocation à rendre hommage à l'homme d'Etat qu'était Jean-Paul II, et s'insère parfaitement dans la tradition locale de Ploërmel", avait maintenu pour sa part à l'audience l'avocate de la commune, Me Catherine Logéat.  "Mes clients n'ont absolument rien contre la statue de Jean-Paul II, qui n'a rien de répréhensible : c'est la croix qui pose problème", avait répliqué Me Aline Vérité, l'avocate de la Fédération de la Libre Pensée. "A Paris, une copie de cette statue a été installée derrière Notre-Dame-de-Paris, et là-bas, ils ont eu l'intelligence d'enlever l'arche et la croix."  L'avocate avait ainsi annoncé, sitôt la fin de l'audience, que ses clients contesteraient devant le Conseil d'Etat la décision de la cour administrative d'appel de Nantes, si celle-ci venait à suivre les conclusions de son rapporteur public. Imprimer Envoyer 

SOURCE : © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/local/editions/AU/ploermel-le-demontage-de-la-statue-de-jean-paul-ii-bel-et-bien-annule-15-12-2015-10889563.php

Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

 

 

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

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« Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche."

Publiée le 23-12-2014

Nous sommes en 1940, en Allemagne, dans un camp de prisonniers français.

Des prêtres prisonniers demandent à Jean-Paul Sartre, prisonnier depuis quelques mois avec eux, de rédiger une petite méditation pour la veillée de Noël. Sartre, l’athée, accepte. Et offre à ses condisciples ces quelques lignes magnifiques. Comment douter que la grâce soit venu le visiter à ce moment là, même si le philosophe s’en défend ?

 

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« Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche. La voici. Voici la Vierge, voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin, vous le trouverez peut-être naïf, mais écoutez. Vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi.

La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : « mon petit » !

Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : « Dieu est là », et elle se sent prise d’une crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toutes les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères.

Mais aucun n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère, car Il est Dieu et Il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une rude épreuve pour une mère d’avoir crainte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments rapides et glissants où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « ce Dieu est mon enfant ! Cette chair divine est ma chair, Il est fait de moi, Il a mes yeux et cette forme de bouche, c’est la forme de la mienne. Il me ressemble, Il est Dieu et Il me ressemble ».

Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer ».

Preuve que le texte dérange les partisans de Sartre, sa compagne Simone de Beauvoir, essayera de réfuter l’origine de ce texte. Mais Sartre confirmera en être l’auteur, en 1962, dans la note suivante : « si j’ai pris mon sujet dans la mythologie du Christianisme, cela ne signifie pas que la direction de ma pensée ait changé, fût-ce un moment pendant la captivité. Il s’agissait simplement, d’accord avec les prêtres prisonniers, de trouver un sujet qui pût réaliser, ce soir de Noël, l’union la plus large des chrétiens et des incroyants ».

 

[Extrait de « Baronia ou le Fils du tonnerre », le texte se trouve intégralement dans l’ouvrage Les écrits de Sartre de M. Contat et M. Rybalka, NRF 1970].

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,18b-23.

En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples
et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Ambroise

(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'évangile de Luc, 5, 99-102 ; SC 45 (trad. cf SC p. 220) 

 

« Es-tu celui qui doit venir ? »

 

            Le Seigneur, sachant que sans l'Évangile personne ne peut avoir une foi plénière — car si la Bible commence par l'Ancien Testament, c'est dans le Nouveau qu'elle s'accomplit — n'éclaire pas les questions qu'on lui pose sur lui-même par des paroles, mais par ses actes.

« Allez, dit-il, rapportez à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les sourds entendent, les lépreux sont purifiés, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. »

Ce témoignage est complet car c'est de lui qu'on avait prophétisé :

« Le Seigneur délie les enchaînés ; le Seigneur rend la vue aux aveugles ; le Seigneur redresse les courbés... Le Seigneur règne pour les siècles »

(Ps 145,7s).

Ce sont les marques d'un pouvoir non pas humain mais divin... 


            Pourtant ce ne sont encore là que les moindres exemples du témoignage apporté par le Christ.

Ce qui fonde la plénitude de la foi, c'est la croix du Seigneur, sa mort, son ensevelissement.

Et c'est pourquoi, après la réponse que nous avons citée, il dit encore :

« Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ».

En effet, la croix pouvait provoquer la chute des élus eux-mêmes, mais il n'y a pas de témoignage plus grand d'une personne divine, rien qui paraisse davantage dépasser les forces humaines, que cette offrande d'un seul pour le monde entier.

Seulement par cela le Seigneur se révèle pleinement.

D'ailleurs, c'est ainsi que Jean l'a désigné :

« Voici l'Agneau de Dieu ; voici celui qui enlève le péché du monde »

(Jn 1,29).




 

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 08:53
"Being filled with the Gospel teaching and trying to live by it, we should have love and compassion for the miserable humanity of our days. Probably never have people been more unhappy than the people of our days, even with all the outward conveniences and gadgets our society provides us with. People are suffering and dying for the lack of God—and we can help give God to them. The love of many has truly grown cold in our days—but let us not be cold. As long as Christ sends us His grace and warms our hearts, we do not need to be cold." (Fr. Seraphim Rose)

"Being filled with the Gospel teaching and trying to live by it, we should have love and compassion for the miserable humanity of our days. Probably never have people been more unhappy than the people of our days, even with all the outward conveniences and gadgets our society provides us with. People are suffering and dying for the lack of God—and we can help give God to them. The love of many has truly grown cold in our days—but let us not be cold. As long as Christ sends us His grace and warms our hearts, we do not need to be cold." (Fr. Seraphim Rose)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélie 16 sur St Jean (Catena Aurea) 

 

Je ne suis point le Christ

 

 

      Jean-Baptiste était à leurs yeux si digne de foi, qu'ils étaient disposés à croire au témoignage qu'il rendrait de lui-même. 

      Les Juifs avaient à l'égard de Jean-Baptiste, des sentiments beaucoup trop humains.

Ils regardaient comme indigne de lui d'être inférieur au Christ, à cause de l'éclat extraordinaire qui entourait toutes les circonstances de sa vie, sa naissance illustre (il était fils du prince des prêtres), son éducation austère, et le mépris qu'il faisait des choses humaines.

Jésus-Christ, au contraire, paraissait venir d'une famille obscure, comme les Juifs le lui reprochaient :

« Est-ce qu'il n'est pas le fils du charpentier ? »

et sa manière de se nourrir et de se vêtir n'avait rien qui le distinguât des autres hommes.

Or, comme Jean envoyait continuellement à Jésus-Christ, et que les Juifs cependant préféraient l'avoir pour maître, ils lui envoient une députation, dans l'espérance de l'amener par leurs flatteries, à déclarer qu'il était le Christ.

Ce ne sont donc point des hommes du peuple qu'ils lui députent (comme lorsqu'ils envoient au Christ des serviteurs et des hérodiens), mais des prêtres et des lévites, et encore n'étaient-ce pas les premiers venus, mais des prêtres de Jérusalem, c'est-à-dire, les plus honorables et les plus distingués d'entre eux.

Ils lui envoient donc demander :

« Qui êtes-vous ? » non pas qu'ils ignorent ce qu'il est, mais parce qu'ils veulent l'amener à donner une réponse conforme à leurs désirs.

Aussi Jean-Baptiste répond à leurs pensées plutôt qu'à leur question :

« Il confessa, et il ne le nia point, il confessa : Je ne suis pas le Christ. »

Et voyez la sagesse de l'Evangéliste, il répète trois fois à peu près la même expression, pour faire ressortir la vertu de Jean-Baptiste, et la malice insensée des Juifs ; car c'est le devoir d'un serviteur fidèle, non-seulement de ne pas ravir la gloire qui appartient à son maître, mais de la rejeter quand elle lui est offerte, même par un grand nombre.

C'était par ignorance que le peuple conjecturait que Jean-Baptiste pourrait être le Christ, tandis que c'est avec mauvaise intention que les prêtres et les lévites lui adressent cette question, espérant l'amener par leurs flatteries au résultat qu'ils désiraient.

 

 

 

Étant nourri de l'enseignement évangélique et nous efforçant d'en vivre, nous devrions faire preuve d'amour et de compassion envers la misérable humanité qui nous entoure de nos jours. Il n'y a probablement jamais eu autant de gens malheureux que de nos jours, même avec toutes les facilités matérielles et gadgets que notre société nous apporte. Les gens souffrent et meurent du manque de Dieu - et nous pouvons les aider en lui apportant Dieu. De nos jours, l'amour s'est considérablement refroidi chez beaucoup - mais nous-mêmes, ne nous refroidissons pas. Aussi longtemps que le Christ nous enverra Sa grâce et réchauffera nos coeurs, nous n'avons pas à être froids. (P. Seraphim Rose)

Étant nourri de l'enseignement évangélique et nous efforçant d'en vivre, nous devrions faire preuve d'amour et de compassion envers la misérable humanité qui nous entoure de nos jours. Il n'y a probablement jamais eu autant de gens malheureux que de nos jours, même avec toutes les facilités matérielles et gadgets que notre société nous apporte. Les gens souffrent et meurent du manque de Dieu - et nous pouvons les aider en lui apportant Dieu. De nos jours, l'amour s'est considérablement refroidi chez beaucoup - mais nous-mêmes, ne nous refroidissons pas. Aussi longtemps que le Christ nous enverra Sa grâce et réchauffera nos coeurs, nous n'avons pas à être froids. (P. Seraphim Rose)

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

Nous regardons ces images (horribles à certains 

égards ),

qui nous sont partagées sur "Facebook".

Cet homme a été pendu en Irak pour avoir refusé de

renoncer à Jésus-Christ.

 

 

Regardez ces photos, la joie sur le visage de ce jeune homme, notre Frère Chrétien, alors que, sur le point d'être exécutté, il envoie un dernier "au revoir" à sa famille.

Regardez le sourire sur son visage.

Oh mon Dieu, que son âme repose en paix dans le

Christ Jésus notre Sauveur ! Et qu'il intercède pour nous

ce jeune homme dont je ne puis douter que les Saints

Anges escortant la Mère du Premier Né soient venus à

sa rencontre pour l'introduire aux demeures

éternelles ! Que lui, si fier et heureux de servir Jésus

intercède pour nous qui sommes si peu fervents !

 

Qu'avec nos Saints Martyrs il intercède pour ceux qui, au

nom de Dieu,

prétendent accomplir de si horribles crimes !

 

S'il vous plaît partagez ces images horribles à certains

égards , mais aussi ce Témoignage qui devrait nous

entrainner à servir Dieu et les Frères dans l'Amour et la

dignité des disciples du Christ, Prince de la Paix,

"le Divin Roi d'Amour"...Votre fidèlement dévoué.

 

+Mor Philipose-Mariam.

 

 

 

 

+++

 

 

Syrie : crimes et propagande –

 

Conférence de Damien Viguier et

 

Jean-Claude Antakli à Nice

 

 

Damien Viguier est avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, docteur en droit privé et sciences criminelles, chargé d’enseignement à l’université, spécialiste en droit pénal et international. À la demande de 14 victimes syriennes de Daesch, il a porté plainte contre le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius. Connu pour aller voir de ses yeux sur le terrain les situations de conflit comme cela fut le cas durant ses divers déplacements en Syrie, mais également dans le Dombass pour discuter avec des responsables militaires, politiques. Il nous livrera sa vision en terme de droit international sur la notion de « droit d’ingérence », celle de crime de guerre, de terrorisme et de crimes contre l’humanité.

Jean Claude Antakli est biologiste, écrivain Franco-Syrien, né à Alep en Syrie. Diplômé de l’université de Médecine de Montpellier, militant de la paix au Proche Orient, il a animé de nombreuses conférences, publié bon nombre d’articles relatifs à cette région du monde et enfin plusieurs livres dont le « Silence de Dieu » et « itinéraire d’un chrétien d’Orient ». Dans son dernier livre « Syrie, une guerre sans nom », il nous livre son expérience, son témoignage de chrétien d’orient, d’une Syrie qui s’enfonce peu à peu dans la guerre et la désolation, une ville, Alep, sous les bombes alors qu’il s’efforçait avec l’aide de son épouse, pharmacienne biologiste, de créer un centre de formation d’infirmiers à la française. Tout en n’étant pas avare de critiques envers le pouvoir en place en Syrie, il s’efforce de rétablir des vérités maintes fois piétinées par les médias occidentaux et fait l’éloge d’un pays qui malgré une guerre civile dévastatrice, tient bon grâce à un patriotisme qui transcende les croyances religieuses.

Cette conférence sera suivie d’une séance de questions du public et d’une séance de dédicaces d’ouvrages. L’association Culture Populaire, en partenariat avec les éditions Kontre Kulture, mettra à votre disposition toute une série d’ouvrages en vente libre, ainsi qu’un espace vente / exposition de tableaux par nos artistes maison. Un espace rafraîchissements sera également à votre disposition.

 

Entrée : 7 €, à payer sur place en espèces.

 

Les réservations s’effectuent par formulaire à l’adresse suivante : cultpop.fr

Pour des raisons de sécurité, le lieu de l’événement sera communiqué 48h à l’avance aux adresses de réservation.

 

 

250 CHRETIENS L'ATTENDAIENT...

Le père Jacques Mourad, prêtre de l’Église syriaque catholique du diocèse de Homs en Syrie, enlevé le 21 mai dernier dans son couvent de Qaryatayn par un groupe de l’ « Etat islamique », a retrouvé la liberté samedi 10 octobre 2015. Pendant les 4 mois de sa captivité, il a été emprisonné à Raqqa (centre de la Syrie).

Ses geôliers tentent de le convaincre, ainsi que son diacre Boutros, de se convertir à l’Islam en les menaçant de décapitation. Ils ont toujours refusé.

Pour supporter cette souffrance, le Père Jacques prie quotidiennement la Vierge Marie et  Notre Dame de Lourdes. Par elle, il retrouve la paix intérieure : il sent la prière du monde pour lui mais doute d’être relâché et pense chaque jour être tué.

Au 83ème jour de captivité, un combattant leur demande qui est Jacques Mourad. Le Père se présente. L’homme lui dit : chaque jour les gens nous disent : rendez-nous  le Père Jacques...

Le combattant l’emmène à Palmyre avec Boutros, les fait rentrer dans une maison, leur débande les yeux et pousse la porte et, «Ô surprise, il y avait 250 chrétiens de Qaraytayn » dans la pièce. ( www.oeuvre-orient.fr 

 

 

 

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Au fond du cœur de tout homme venant en ce

monde, il y a une soif, la soif de l'infini.

 

Cette soif, c'est quelque chose que l'homme ne peut pas arracher de son cœur ; Dieu lui-même l'y a mise comme sa marque de fabrique. Nous sommes libres de chercher cet infini hors de Dieu, mais nous ne sommes pas libres de ne pas chercher l'infini. Si l'homme le cherche en Dieu, il le trouve, mais si, oubliant son Dieu, il le demande aux créatures, au lieu de l'eau vive, il ne trouve en ces pauvres créatures que quelques gouttes d'une eau bourbeuse qui ne saurait apaiser sa soif. [...]

« Fecisti nos ad te, Domine, et irrequietum est cor nostrum donec requiescat in te. »
« Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, c'est pourquoi notre cœur ne sera jamais tranquille tant qu'il ne reposera pas en vous. »
St Augustin

« Seigneur, vous nous avez faits pour vous ». « Pour vous » est une traduction un peu faible. Le Docteur, en effet, ne dit pas tibi mais bien ad te ; or ad exprime la tendance ; il faut dire : « Seigneur, vous nous avez faits vers vous ». Dieu nous a créés dans une tendance vers lui ; tout notre être est une tendance vers l'infini et alors la conséquence : irrequietum est cor nostrum - notre coeur est sans repos possible, - donec requiescat in te - jusqu'à ce qu'il se repose en vous. [...]

Quand l'homme s'éloigne de Dieu qui est la source des eaux vives, il se met à creuser d'autres citernes et, en les creusant, il les crève du même coup, parce qu'il veut y mettre l'infini ; il les fabrique, il les fait éclater par l'immensité de son désir : Foederunt sibi cisternas dissipatas... »

[P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive (Les nourritures terrestres), Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.

 
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Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

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through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

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NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

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*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

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Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 
 
 

 

 
Association Juristes pour l'enfance
Communiqué de presse du 12 décembre 2015
 

 

 
Aidez-nous à faire connaître
 
les actions de JPE !
 
 

Chers membres et amis de Juristes pour l’enfance,

 

Quelques mots pour vous tenir au courant de nos procédures en cours en vue de la défense devant les tribunaux des droits des enfants.
 
Les deux plaintes que nous avons déposées contre des sociétés américaines de GPA démarchant la France pour trouver des clients, après des enquêtes menées par nos soins au sein de ces sociétés, ont été classées sans suite. Nous avons informé le parquet de notre intention de nous constituer partie civile dans les jours prochains. Un juge d’instruction sera saisi et fixera la montant de la consignation que nous devrons payer. Le montant devrait s’élever à plusieurs milliers d’euros.
 
Par ailleurs, nous venons de « boucler » les écritures dans trois interventions volontaires que nous menons devant la Cour d’appel de Rennes dans des affaires de transcription des actes de naissance après gestation pour autrui à l’étranger. L’ordonnance de clôture a été rendue le 10 décembre et les audiences auront lieu le 11 janvier 2016.
 
La Cour d’appel de Versailles nous ayant déclarés irrecevables dans trois affaires où nous dénoncions un détournement de l’adoption d’enfants privés délibérément de leurs pères pour être rendus adoptables, de manière à éviter de répondre à nos arguments, nous avons formé des pourvois en cassation. L’audience est fixée au 9 mars 2016.
 
Enfin, nous intervenons dans une affaire à Blois où une femme ayant vendu 4 de ses enfants est poursuivie pour escroquerie à l’égard des acheteurs, afin de faire valoir le droit des enfants et faire requalifier les faits en vente d’enfant. L’audience aura lieu le 24 janvier 2016.
 
Nos autres affaires en cours n’ont pas donné lieu à de nouvelles avancées procédurales.
 
Nous avons besoin de vous. Nous ne vous demandons pas de dons aujourd’hui, mais de nous aider à faire connaître nos actions afin que de nouvelles personnes, plus nombreuses, puissent contribuer et elles-mêmes faire connaître JPE.
 
Aussi, voici notre requête : pouvez-vous transférer le message ci-joint à votre carnet d’adresses, afin que nos actions soient connues et puissent être soutenues par de nombreuses personnes ? 
 
Soyez assurés, chers membres et amis, de notre entier dévouement au service de la défense des enfants
 

Aude Mirkovic,
Maitre de conférences en droit privé
Porte-parole de l’association

 

 

 

 

Association Juristes pour l’enfance

Juristespourlenfance.com

 

Découvrez l’association Juristes pour l’enfance !

 

 

Juristes pour l’enfance (JPE) est une association loi 1901, déclarée à la préfecture de Paris le 1er septembre 2008.

Les membres de JPE sont des juristes ou des personnes investies auprès de l’enfance qui désirent mettre leur expertise, notamment juridique, au service de la défense des droits des enfants.

  • L’objectif premier de l’Association est d’agir en justice pour faire respecter les droits  de l’enfant. Nous agissons essentiellement de trois manières : 

 

  • Pour faire cesser des atteintes constatées aux droits de  l’enfant : par exemple, l’association agit actuellement contre le musée de l’Homme pour faire retirer une affiche en ligne mettant en scène la nudité des enfants.
  • pour contester la légalité  de textes réglementaires qui ne respectent pas les droits des enfants : par exemple, l’association a contesté la légalité de la circulaire Taubira de janvier 2013 relative à la GPA.
  • pour intervenir des dans affaires impliquant les enfants et dans lesquelles il apparait que leurs  droits sont menacés : par exemple, l’association intervient dans une affaire de GPA moyennant finance afin que les faits, poursuivis sous le délit d’escroquerie, soient requalifiés en vente d’enfant. En matière de GPA, l’association intervient dans plusieurs affaires pour s’opposer à la transcription des actes de naissance étrangers des enfants, transcription qui ne présente pas d’utilité pour eux mais réalise au contraire un déni de la violation de leurs droits résultant du recours à la GPA. Encore, l’association intervient pour dénoncer devant les juges le détournement de l’adoption que constitue la conception d’enfants délibérément privés de père par le recours au don de gamètes à l’étranger, de manière à les rendre « adoptables ».

 

  • Par ailleurs l’association, de façon habituelle, alerte et informe l’opinion publique et le monde politique, et assure la diffusion de la culture du respect des droits de l’enfant en s’exprimant sous forme de communiqués de presse chaque fois que les droits de l’enfant sont mis en cause  par l’actualité.

Retrouvez nous sur notre blog (www.juristespourlenfance.com), twitter (@JuristePLE)  et facebook (www.facebook.com/JuristesPourlEnfance).

 

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Juristes pour l’enfance 
BP 32   69591 L’Arbresle cedex

 

D’AVANCE, MERCI !

La parole de Dieu
 
 
 
         Un pauvre crie, le Seigneur l'entend.         
 
Psaume 33, verset 7
 
 
 
La méditation
 
 
Le roi David a connu des moments difficiles. Poursuivi par la jalousie du roi Saül, il doit se réfugier chez les Philistins, les ennemis intimes d'Israël. Pour ne pas se faire mettre en pièce, il simule la folie, afin d'émouvoir le zeste de compassion de ces hôtes inattendus*. Cet épisode à haut risque inspire à David un superbe psaume d’action de grâce, qui rappelle le « Magnificat » de la Vierge Marie**.
Après l'angoisse de l’épreuve, ce psaume rayonne d'un grand calme, comme en mer, quand l'accalmie succède à la tempête. Ce moment de terreur induit par sa ruse devient pour David l'occasion d’un apprentissage. Lui, le grand roi, est à ce moment comme le pauvre. Et « quand un pauvre crie, Dieu entend. Il le sauve de toutes ses angoisses ». Toujours. Je suis vraiment croyant quand, dans une situation délicate, dans laquelle je risquais de me fourvoyer, je deviens humble, pauvre comme David. 
Ma peur m’a fait crier vers le Seigneur, mais plus forte que la peur, c’est le cri de ma grande confiance. Et le Seigneur m'a répondu. Rarement comme je l'aurais imaginé. Il me montre alors que parmi des milliards d'autres humains, il prend soin de ma petite personne. « En fait, disent les maîtres spirituels, tant que tu n'as pas crié, tu n'as pas vraiment prié. » Et lorsqu'il a répondu à ton cri, tu peux dire comme David : « Je bénirai le Seigneur en tout temps », de nuit comme de jour. « Sa louange sans cesse à mes lèvres », dans le bonheur ou dans les épreuves.
 
 
* Premier livre de Samuel, chapitre 21, versets 11 à 16
** Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 46 à 55(Source:Avent dans la Ville)
 
CATECHESE BAPTISMALE:
LE SYMBOLISME DE L'EAU chez Tertullien :
Extraits du Traité du baptême

[...] Examinons plus au long s'il est ridicule ou impossible que l'homme soit régénéré de l'eau. Pour être moins surpris que cette matière ait pu être élevée à une si haute dignité, il est bon de considérer cet élément jusque dans son origine.

Elle est noble, cette origine, elle et illustre dès le commencement du monde ; car l'eau est un de ces éléments, lequel avant que l'univers eût reçu toute sa perfection demeurait comme caché dans la puissance de Dieu. Au commencement, dit l'Ecriture sainte, Dieu créa le ciel et la terre.

La terre était invisible et sans ornements ; les ténèbres étaient sur l'abîme et l'Esprit de Dieu était porté sur les eaux. [Gn 1, 1]

Voilà d'abord, ô hommes, de quoi révérer la substance de l'eau par l'ancienneté de son usage et de quoi respecter ensuite sa dignité ; elle était le siège de l'Esprit divin et plus privilégiée alors que les autres éléments.

Tout n'était qu'un chaos affreux ; les étoiles ne rendaient point encore de lumière ; tout était informe, la mer était lugubre, la terre sans ornement, les cieux sans beauté.

L'eau, la seule eau, toujours matière parfaite, toujours excellente, toujours pure, servait de trône à l'esprit de Dieu.

Ajoutez que, quand Dieu fit ensuite l'arrangement des différentes parties de l'univers, il le fit par le moyen des eaux ; car, pour suspendre au milieu du monde le firmament, il sépara les eaux d'avec les eaux.

Pour suspendre la terre, il fit une semblable séparation.

le monde étant enfin arrangé dans toutes ses parties par la disposition de ses divers éléments, comme il devait être habité, ce fut aux eaux, en premier lieu, qu'il commanda de produire des âmes vivantes.

C'est donc l'eau qui, la première, produisit ce qui a vie, afin qu'on ne soit pas surpris que dans le baptême, l'eau puisse donner la vie éternelle à notre âme. Dans la formation même de l'homme, Dieu employa l'eau pour achever ce sublime ouvrage.

La terre est, à la vérité, la matière dont l'homme fut fait ; mais cette terre n'eût pas été assez disposée pour cet ouvrage si elle n'avait été humide et détrempée.

Ce limon, en effet, demeurait imprégné dans une juste mesure de l'eau qui depuis quatre jours, avait été isolée en son lieu.

S'il était nécessaire de descendre dans un plus long détail des principales prérogatives de l'eau, que ne pourrais-je pas dire de sa vertu et de sa fécondité ?

Quels bienfaits, quelle fertilité, quels secours le monde n'en reçoit-il pas ?

Mais je craindrais qu'on ne m'accusât de faire plutôt un panégyrique de l'eau que d'expliquer la matière du baptême.

Cependant, par là, je montrerais plus sensiblement que si Dieu fait servir l'eau à tant de choses et à tant d'ouvrages, il n'est pas hors de vraisemblance qu'il l'ait employée aussi dans les sacrements : si elle gouverne la vie de la terre, elle la procure aussi pour le ciel.

+++

CATECHESE SUR LA CONFESSION:
OBJECTION À LA CONFESSION : JE SUIS TELLEMENT PÉCHEUR. DIEU PEUT-IL ME PARDONNER ?
Divine puissance –Confession et absolution

« Cette objection exprime une attitude d’orgueil. L’homme attribue plus de poids à ses actes qu’à la miséricorde de Dieu. Elle révèle un manque de foi et d’espérance en son infinie bonté. Mais si un  homme se repent sincèrement, tout péché peut lui être pardonné. ‘La puissance du repentir est fondée sur le pouvoir de Dieu. Le Médecin est tout-puissant et la médication donnée par lui est toute-puissante’ (saint Ignace Briantchaninov).

Thérapeutique

« Saint Jean Chrysostome, évaluant les résultats miraculeux d’un repentir sincère, dit : ‘Le repentir est une médication qui détruit le péché. C’est un don céleste, une force merveilleuse qui, par la grâce de Dieu, surmonte la puissance et la rigueur de la loi. Il ne rejette pas le fornicateur, ne renvoie pas l’adultère, ne dédaigne pas l’ivrogne, n’anathématise pas l’idolâtre, ne néglige pas le fauteur de scandale, ne persécute pas celui qui abuse, pas même l’homme hautain. Il régénère chacun parce qu’il est un fourneau purifiant le péché. La blessure et la médication, ce sont le péché et le repentir’.

L’innocence

« Ne dis pas : J’ai beaucoup péché, comment puis-je être sauvé ? Tu ne le peux pas ; Dieu seul le peut, et Il peut le faire de telle façon que tous tes péchés soient détruits. Écoute attentivement ces paroles : Notre Dieu détruit tes péchés d’une manière telle qu’il n’y ait ni un endroit, ni une trace qui subsistent, et Il restaure alors ta santé, Il te présente la justice qui te libère de la peine de mort. Il te donne la justice ; et celui qui a péché, Il le rend égal à celui qui n’a pas péché parce qu’Il détruit le péché comme s’il n’avait jamais existé (cf. Is.1, 18).

L’amour sans limite

« Mais, diras-tu : Est-ce possible pour celui qui se repent d’être sauvé ? – C’est parfaitement possible. – Mais, j’ai passé toute ma vie dans le péché ; si je me repens, serai-je sauvé ? – Bien sûr ! – Comment le savons-nous ? – Par l’amour que Dieu a pour l’homme. Est-ce que Je me fie à votre repentir pour détruire vos péchés si lourds ?, nous rapporte l’Écriture (Os.13, 14). En effet, Dieu connaît les limites du repentir de l’homme et cela ne l’empêche pas de remettre les péchés. Si tu devais te fier uniquement à ton repentir, alors, en effet, tu devrais trembler ; mais la miséricorde de Dieu s’unit au repentir. Et la miséricorde divine n’a pas de limites, les mots ne peuvent exprimer sa bonté. Notre malice a une fin, mais la médication est sans limite. La mer,  si grande soit-elle, a une fin ; mais l’amour de Dieu pour l’homme est infini’ ».

(extrait de The Forgotten Medicine : The Mystery of Repentance, St. Xenia Skete Press. Wilwood CA, 1994)(Source:"Sagesse Orthodoxe")

 

 

 

Lorsque l’âme est dans son fond, elle échappe à tous les noms et à ses propres puissances. Car les puissances elles aussi sont une chute au dehors. Comme on ne peut donner aucun nom à Dieu, on ne peut donner aucun nom à l’âme dans sa propre nature. Et lorsque ces deux deviennent un, c’est alors la sainteté. L’être est si noble qu’il donne l’être à toutes choses. Et s’il n’y avait pas d’être, un ange serait comme une pierre. (Les Dits de Maître Eckhart)

Lorsque l’âme est dans son fond, elle échappe à tous les noms et à ses propres puissances. Car les puissances elles aussi sont une chute au dehors. Comme on ne peut donner aucun nom à Dieu, on ne peut donner aucun nom à l’âme dans sa propre nature. Et lorsque ces deux deviennent un, c’est alors la sainteté. L’être est si noble qu’il donne l’être à toutes choses. Et s’il n’y avait pas d’être, un ange serait comme une pierre. (Les Dits de Maître Eckhart)

CINEMA:


Dans "Mia Madre",

c’est la mort de la mère qui agit comme un véritable révélateur pour Margherita. Alors qu’elle a parfaitement réussi professionnellement, la mort de sa mère lui fait perdre pied et l’amène à un retour sur soi, au fond un retour à l’essentiel. C’est le temps des interrogations, des plus futiles aux plus triviales. Ces consignes qu’elle a toujours donné aux acteurs et auxquelles elle-même n’a jamais cru, sa fille, qui traverse une crise d’adolescence ou encore cette relation adultère qui ne la satisfait plus, la perte d’un être cher entraine un retour au réel brutal et d’une remise en question sincère.Sortie de Réalisatrice, la charmante Margherita (Maegherita Buy) tourne un nouveau film. Un film sur la fermeture d’une usine italienne, le licenciement et le dialogue social difficile. Un tournage compliqué et qui traine en longueur, d’autant que l’état de santé de sa mère décline gravement. Alors que cette dernière est mise sous surveillance à l’hôpital, c’est le frère de Margherita, incarné par Nanni Moretti lui-même, qui s’en occupe efficacement. Le déclin puis la perte d’un proche, voilà le thème du dernier film de Nanni Moretti, rappelant La Chambre du fils, film qui avait obtenu la Palme d’or à Cannes en 2001.

Drame et beauté

Qui dit perte d’un être cher dit tristesse et parfois lourdeur. Loin de se complaire dans un pathos tire-larmes et une atmosphère macabre, Mia Madre parvient même à faire rire. Dans son film, Margherita dirige un célèbre acteur américain, Barry Huggins (John Turturro), dont le talent n’a d’égal que son incapacité à apprendre ses textes. Caractériel, mégalomane, il a tous les vices de l’acteur américain parvenu. Le contraste est saisissant, entre une réalisatrice inquiète pour sa mère et un acteur vedette mal dégrossi, le tout participant d’une beauté vraie.

Jeu d’acteur remarquable, réalisation d‘une grande finesse et sujet traité avec délicatesse font de Mia Madre un petit chef d’œuvre. Une dimension spirituelle aurait été aussi pertinente que bienvenue, et aurait permis de sublimer cette belle mort. Force est de constater que ce film est tout de même une réussite. Un film sur la famille, une bonne opportunité en ce temps de l’Avent !

En salles depuis le 2 décembre, Nanni Moretti, Mia Madre, adultes et adolescents.

 

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,28-32.

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens :
« Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Mardi 15 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Pierre Chrysologue

(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église 
Sermon 167 ; CCL 248, 1025, PL 52, 636 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 34 rev.) 


 

« Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole »

 

      Jean Baptiste enseigne en paroles et en actes.

Vrai maître, il montre par son exemple ce qu'affirme son langage.

Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité...

Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire.

L'instruction par les paroles, c'est le savoir ; mais quand elle passe dans les actes, c'est la vertu.

Est donc authentique le savoir joint à la vertu : c'est elle, elle seule qui est divine et non humaine... 


      « En ces jours-là, survient Jean le Baptiste, proclamant dans le désert de Judée : ' Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche ' »

(Mt 3,1-2).

« Convertissez-vous. »

Pourquoi ne dit-il pas plutôt :

« Réjouissez-vous » ?

« Réjouissez-vous plutôt, parce que les réalités humaines cèdent la place aux réalités divines,

les terrestres aux célestes,

les temporaires aux éternelles,

le mal au bien,

l'incertitude à la sécurité,

le chagrin au bonheur,

les réalités périssables à celles qui demeureront toujours.  

Le Royaume des cieux est tout proche. Convertissez-vous. »

Que ta conduite de converti soit évidente.

Toi qui as préféré l'humain au divin, qui as voulu être esclave du monde plutôt que vainqueur du monde avec le Seigneur du monde, convertis-toi.

Toi qui as fui la liberté que les vertus t'auraient procurée parce que tu as voulu subir le joug du péché, convertis-toi ; convertis-toi vraiment, toi qui, par peur de posséder la Vie, t'es livré à la mort.


 

Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité...  Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire.

Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité... Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:32

Comment préparer nos enfants à Noël ? Pendant l'Avent, Théobule vous invite à marcher vers la crèche. Inscrivez-vous pour recevoir les vidéos et activités

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 08:56
"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)

"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,10-18.

Frères, on croit avec son cœur pour parvenir à la justice, on professe la foi avec sa bouche pour parvenir au salut,
selon ce que dit l'Ecriture : " Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. "
Il n'y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Car " quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. "
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n'a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n'a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s'il n'y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? selon qu'il est écrit : " Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur ! "
Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile ; car Isaïe dit : " Seigneur, qui a cru à notre prédication ? "
Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.
Mais je demande : n'ont-ils pas entendu ? Au contraire : " Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,15-18.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : " Allez par le monde entier, prêchez l'Évangile à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné.
Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;
ils prendront des serpents, et s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. "

"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)

"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332) 


 

« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

 

Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection.

Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait.

Écoutez :

« Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde »

(Ps 18,5).

Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre.

En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer.

Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. »

Il demande notre foi et il nous offre le salut.

Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien. 

« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie »

(Ps 35,8s).

Jésus Christ est la source de la vie.

Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume :

« L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur »

(Ps 35,7).

Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous.

Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ?

Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre.

Pourquoi ?

Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort.

Il a mis à la mort un terme en lui.

Il l'a assumée et il l'a tuée.

Où donc est maintenant la mort ?

Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus.

Elle y a été, mais elle est morte là.

Ô vie, mort de la mort !

Reprenez courage : elle mourra aussi en nous.

Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.

 

« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. »   (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

Imaginez des dizaines de milliers de personnes priant ensemble pour les âmes des victimes des attentats, la conversion des djihadistes ou encore pour que le Président de la République se mette à l’écoute de l’Esprit Saint… C’est le pari qu’on fait huit jeunes catholiques français : « Ils ont la vingtaine : 22, 24, 25, 26, 28 ou 30 ans.

Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre.

Ils les pleurent, mais ils ont aussi l’âge des bourreaux », c’est ainsi que démarre la présentation de leur initiative baptisée « Pray for France », reprenant le célèbre message « Pray for Paris », partagé des millions de fois partout dans le monde après les attaques.

« Mobiliser la France déboussolée »

Se sentant particulièrement concernés par les tragédies qui ont marqué récemment leur pays, ces jeunes Français se sont lancés dans ce projet qui n’a qu’une ambition :

-« mobiliser la France déboussolée ».

Pour rassembler le plus simplement et le plus efficacement la population, ce groupe de jeunes a eu l’idée d’inviter un maximum de croyants à se réunir pour prier autour d’une intention commune pendant quatre soirs. Afin de bénéficier de l’intercession de la Vierge Marie, les organisateurs ont décidé de prier du 5 décembre jusqu’au jour de l’Immaculée Conception et de la Fête des Lumières le 8 décembre.

L’occasion ou jamais de passer des mots aux actes, du traumatisme à la prière.

____

 

Orage noir

 

L’orage    noir    n’en finit    de noircir

 

Au milieu    des cris    ses éclairs   

sifflent 

la mort

 

Et des têtes    tombent

Empourprant    la poussière

de puanteur

 

Et des femmes    crucifiées

Crispent    de douleur   

leurs paupières    et leur chair

 

Et des mains    d’enfants    décharnés

Dépassent    des gravats

Fleurs fanées    avant    que de s’ouvrir

 

Quand

vont s’éteindre    les volcans

 

Entre    les laves    refroidies   

Les fleurs   minuscules    de la Paix 

Seront-t-elles    jamais    espérance  

de blés    à venir

 

Car l’orage    noir    n’en finit    de noircir

                                                                      

                                                                                                                                                                                                   georges meckler

 

13 novembre

 

 

Dans l’odeur    de ton sang    qui de partout

gicle

Et dans les chairs    d’espérance    folle    éclatées

Se baptise    Siècle    enfant    de quinze ans

ton devenir

 

Le dégout   

Et l’angoisse

me prennent    au cœur    et au ventre    mais

 

Entre les balles    plane    ton âme    fleur

Au-dessus    de notre glèbe

Au-dessus    de notre temps

 

Et par millions    nos bras    se dressent

Nos bras    de diamant    et d’Amour

Nos bras    de Lumière    à venir

 

Et par millions    nos arcs-en-ciel

Finiront bien    par éclipser

les éclairs

de la Haine 

 

georges meckler

http://georges.meckler.over-blog.com/

 

Proposition de prière du Père Rougé: O Marie
Immaculée

 

 

Père Matthieu Rougé
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O Marie Immaculée, Notre-Dame de France, Reine de la paix,

Priez, à quelques jours de « l’heure de leur mort », pour les victimes des attentats de Paris, pour leurs familles et pour leurs proches.

Permettez que, par votre intercession, tous aient la force spirituelle de prier aussi pour leurs assassins.

Vierge de lumière et de douceur, apprenez-nous à lutter, avec sérénité et avec détermination, contre tout ce qui blesse la dignité humaine.

Mère de la vie, aidez-nous à n’avoir aucune complicité avec les forces de mort qui ensanglantent la terre.

Mère de la foi, apprenez-nous à témoigner vigoureusement de l’espérance qui nous fait vivre auprès des jeunes qui sont fascinés par des idéologies meurtrières.

Vierge des chemins de France, priez pour ceux qui prétendent contribuer à la paix sociale en expulsant toute expression religieuse de notre société. Qu’ils découvrent que les hommes ont besoin de manifester la soif spirituelle qui habite le plus profond de leurs cœurs.

Vierge de Bethleem, vous qui étiez loin de chez vous au moment de mettre votre divin Enfant au monde, vous qui avez trouvé refuge dans une étable, permettez que le signe de la crèche continue d’être accueilli en notre temps, signe de douceur et d’humilité, signe de joie et de simplicité, signe de vie, de lumière et de paix.

Heureuse Vierge Marie, Vierge pacifique, Mère de miséricorde, aidez-vous à devenir des artisans de paix en accueillant Celui qui a réconcilié le monde par le sang de sa croix. Amen !

 

P. Matthieu Rougé

 

La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et  la citrouille !

La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !

FIORETTI DE NOTE-DAME:

Ménestrel de grand renom, Pierre chantait volontiers à travers villes, bourgs et villages, les lais de la Mère du Sauveur. Il arriva en pèlerinage à Rocamadour (1). Il fit d’abord sa génuflexion devant l’image de Notre Dame, puis, pour mieux l’honorer, fit sentir l’archet aux cordes de sa vielle. Et Pierre, joue si bien qu’il semble que sa vielle veuille parler. Quand il eut salué et loué de tout cœur la Sainte Vierge, il lui fit cette demande à haute voix : « Pour faire fête à mon souper, Un de tes beaux cierges m’envoie ».

Et Notre Dame l’entendit, car aussitôt un cierge glisse jusque sur la vielle ; un très beau cierge, le mieux fait de l’autel. Mais un moine gardait en ce moment le moûtier. Il prit Pierre pour un enchanteur, et la glissade du cierge pour un sortilège. Tout grommelant, il reprit le cierge à l’escamoteur et le replaça en haut. Mais le jongleur juge ce moine mauvais et fou, et comprend que Notre Dame l’a entendu. De nouveau son archet soupire et pleure, et derechef la blanche cire descend sur la vielle. (…).

Dans le moûtier on fait si grande fête et tant de cloches s’en vont sonnant qu’on n’y pourrait entendre Dieu tonner. Pierre offrit son cierge à l’autel de la Vierge. Puis, vaillant et sage, il revint chaque année, offrir un beau cierge à Notre Dame.

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(1) Rapporté par Gautier de Coinci, moine de saint Médard, dans Miracle de la Sainte Vierge, en 1193.

Source:M. de Vloberg, Les Fêtes de France, Ed. Arthaud, Grenoble, 1942. 

PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...

PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...

 Humilité et Providence divine (suite et fin

de la méditation proposée hier)


« Après avoir bien considéré mon impuissance, je lèverai les yeux et je verrai comment la Bonté infinie et la Providence paternelle de Dieu s'empressent d'y remédier avec une sollicitude plus grande encore que celle des mères envers leurs petits enfants, car il n'est pas impossible, nous laisse entendre le Seigneur lui-même, qu'une mère oublie le fruit de ses entrailles, tandis que moi je ne vous oublierai jamais (1). Dans sa vigilance, il s'empresse donc de me purifier, de me relever, de me soutenir, de me donner la nourriture qui convient, de me défendre de mes ennemis et de m'apprendre à prier, en sorte que sa Providence, loin de me faire défaut en quoi que ce soit, me secourt avec plus d'à-propos que si j'étais capable de pourvoir à mes besoins.

Si le fait de me trouver impuissant comme un petit enfant doit m'inspirer des sentiments d'humilité et de défiance de moi-même, la vue de la sollicitude avec laquelle Dieu m'assiste doit me remplir d'amour et de confiance ; et ainsi la conscience de ma petitesse, loin de me rendre pusillanime, augmentera mon courage. Car de même qu'une mère veille avec autrement d'attention sur son nourrisson qui ne peut s'aider en rien, que sur son grand garçon, ainsi Dieu s'occupe de ceux qui se font humbles et petits à ses yeux, avec une tendresse et une providence autrement attentives que s'ils se croyaient quelque chose et comptaient sur eux-mêmes. Il promet en effet, par la bouche d'Isaïe, de les allaiter, de les porter sur son sein, de les caresser sur ses genoux, de les consoler à la manière d'une mère (2).

Oh ! heureux le juste qui se fait enfant par l'humilité, et mérite par là de si admirables privautés de la Providence ! Bienheureuse humilité, à laquelle le Seigneur réserve des largesses de choix !

O Père des miséricordes, plus je comprends mes misères, et plus je vous aime, tant je vois votre sollicitude à y remédier. Et puisque je suis sorti de vos mains toutes-puissantes comme un enfant qui a sans cesse besoin de vous, aidez-moi à tout instant par votre paternelle providence, afin que jamais je ne cesse de vous louer, car c'est de la bouche des tout-petits, de ceux qu'on porte à la mamelle, que vous tirez, et que vous tirerez à jamais la louange (2) qui vous agrée. »

1. Isaïe XLIX, 15. - 2. Isaïe LXVI, 12. - 3. Ps 8, 3.

P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (55), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
Traduction littérale de la Méditation du Vénérable Louis du Pont (VIe partie, sujet I), faite sur l'édition castillane.

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Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

CULTURE ET PATRIMOINE:

 

PATRIMOINE RELIGIEUX

colloque lyon 16 novembe 2015Le 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer une riche journée entièrement dédiée à l’avenir des édifices cultuels. Voici la restitution de ma conclusion de la journée.

Cette rencontre était remarquablement organisée par Patrimoine Rhône Alpin, présidé par Eddie Gilles-Di Pierno, sous l’égide des délégations régionales de la Demeure Historique, des Maisons Paysannes de France,  de Patrimoine-Environnement, de Rempart, de La Sauvegarde de l’Art français, de la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, et de Vieilles Maisons Françaises.

J’ai déjà eu l’occasion de livrer ici, le message original que j’avais prévu pour l’introduction des débats de la journée. Il est venu, maintenant, de restituer l’esprit de ma conclusion, improvisée à la suite des différentes interventions.

Un très brève synthèse de chaque intervention est proposée, suivie en italique d’un commentaire personnel.

Philippe Martin, directeur de l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL), a fait œuvre d’historien en évoquant « le patrimoine religieux, entre désacralisation, requalification et réappropriation ». De son propos j’ai appris que la question de l’avenir des lieux de culte chrétiens s’était posée dès les origines. Les conciles d’Antioche (341) et de Carthage (419) déclarent l’inaliénabilité du domaine ecclésiastique. Une règle qui sera néanmoins nuancée dès le IVe siècle par la condition de la notion d’usage. Cette notion d’usage est variablement interprétée au cours des siècles suivant avant de se fixer au XVIe siècle autour de trois dimensions : le culte, l’action sociale, l’art. Ces trois critères (dimensions cultuelle, sociale et artistique) définissant l’inaliénabilité d’un édifice religieux seraient sans doute à remettre à l’ordre du jour quand nous nous posons la question de l’avenir d’un lieu de culte, même désaffecté. Il y a là pour moi matière à réflexion.

Maxime Cumunel, délégué général de l’Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR), tout en dessinant un paysage général du patrimoine religieux en France, a évoqué de nombreux points qui ont fait écho dans mon esprit, dont celui-ci :

Notre orateur a notamment insisté sur l’obligation que tout propriétaire d’édifice cultuel de faire réaliser régulièrement un diagnostic du bâtiment dont il a la responsabilité, soulignant au passage le cercle vertueux de l’entretien, qui notamment pèse moins lourdement dans le budget du propriétaire que les travaux de restauration nécessités, dans la plupart des cas par une longue absence d’entretien. Ce point pertinent évoque chez moi deux choses : le premier est de me rappeler l’excellente initiative de nos voisins flamands qui en créant Monumentem Wacht assurent pour leurs adhérents (collectivités territoriales des un suivi régulier de l’état sanitaire des édifices inscrits dans leur patrimoine, dont la plupart sont des églises.  Pourquoi une telle initiative ne verrait-elle pas le jour en France ? La seconde, suivant la sage devise « prévenir vaut mieux que guérir », nous rappelle les devoirs du propriétaire de gerer ses biens « en bon père de famille », formule qui peut paraitre désuète mais qui nous renvoie à la racine même du mot « économie » (qui en grec signifie la gestion des biens de la maison, ou de la fortune familiale).

Concernant les démolitions d’églises, je rappelle à cette occasion le combat menée actuellement par Patrimoine Environnement qui voudrait voir inscrite dans la future loi Patrimoine, l’obligation de consulter la population locale via un référendum, sur tout projet d’arasement d’une église appartenant au patrimoine communal ou intercommunal.

Roland Chenat, professeur d’Histoire honoraire, a rappelé ensuite « le contexte historique, le contenu puis l’impact de la loi de séparation des Églises et de l’État (1905) sur les lieux de culte hier et aujourd’hui. » Son propos très précis et fort documenté, a notamment souligné le climat de violence générale qui a précédé, entouré et suivi l’adoption de cette loi par le parlement. Si l’Eglise catholique s’est fait purement et simplement spoliée de ses biens à cette occasion, on peut néanmoins, avec le recul que nous permet l’époque d’aujourd’hui, émettre l’avis que cette loi a davantage protégé nos églises et notre patrimoine religieux que les concordats qui, dans les pays voisins, ont laissé aux Eglises la gestion de leurs églises et de leurs temples. Effectivement, la situation des édifices religieux en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, pour ne citer qu’eux, n’est guère enviable comme on peut le mesurer dans une note sur mon blog sur l’avenir des églises

Après cette première partie qui a permet de mieux connaitre ce patrimoine, viennent des questions autour de sa conservation. Pour préserver et restaurer ce patrimoine,  Ludovic Jal Billet, architecte DPLG, architecte du patrimoine, propose une méthode, qu’on peut résumer ainsi : connaitre le site et se documenter sur son histoire, sa construction, des aménagements successifs, l’étudier et analyser ses désordres, intégrer les équipements techniques (en fonction des normes imposées), proposer des solutions adaptées…

Représentant un mécène éprouvé dans la restauration des églises, la Sauvegarde de l’art de français, qui chaque année débourse 1,2 million d’euros à leur sauvetage, Lionnel Bonneval, responsable du mécénat, a présenté une campagne innovante, menée avec l’aide de jeunes étudiants de Sciences Po, qui vise à faire connaitre et à sauver les nombreuses œuvres d’arts qui sont exposées dans les églises. Cette campagne a un nom évocateur « Le plus grand musée de France »Lionel Bonneval a incontestablement fait souffler un vent de jeunesse sur notre assemblée. Cette belle initiative révèle plusieurs réalités : 1) la jeunesse n’est pas indifférente au patrimoine religieux et peut s’enthousiasmer pour le faire connaître, le faire aimer, le sauver ; 2) en mains lieux, cette campagne a permis de révéler aux yeux des responsables politiques locaux, des habitants et des paroissiens l’existence d’un chef d’œuvre dont ils ne soupçonnaient pas la qualité dans leur église. Avant de sauver, il faut aimer, avant d’aimer, il faut connaître. Une initiative bien vertueuse.

Autre mécène, la Fondation du patrimoine qui consacre chaque année en 70 et 80% de sa dotation au patrimoine religieux. Elle était représentée par Jean-Bernard Nuiry, délégué régional Rhône-Alpes et Guy Sallavuard, directeur des relations institutionnelles et de l’action internationale. La Fondation a remis au goût du jour le mécénat populaire à travers la souscription qui montre le grand attachement des Français à leur patrimoine local, et la popularité de cet exercice dont on ne parle pas assez : le devoir de mémoire (Guy Sallavuard). Je retiens également de Jean-Bernard Nuiry, ce constat mainte fois éprouvé que la restauration d’un élément de notre patrimoine commun et a fortiori d’une église fédère au sens fort du terme toute une population locale. Ce que tout observateur et acteur du patrimoine a pu constater : la restauration d’une église rassemble, sa démolition -quels qu’en soient les motifs- divise !

Violaine Savereux, ancienne responsable du Service diocésain de l’Art sacré de Belley-Ars et future Présidente de la Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon, Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art (CDAOA) de l’Ain, a livré un édifiant retour d’expériences sur l’inventaire et la formation contre les vols au Service diocésain de l’Art Sacré (SDAS) de Belley-Ars. Salariée par son diocèse depuis 2004 et pionnière, Violaine Savereux semble avoir fait école aujourd’hui dans l’Eglise catholique, puisqu’ils sont désormais près d’une dizaine à occuper une telle fonction dans d’autres diocèses de France. 25 000 objets ont été inventoriés dans les églises, dans 60% des 419 communes de l’Ain. Ce travail est tout sauf vain. Outre une connaissance précise des objets, il a permis de recueillir également la mémoire orale des églises, de donner aux propriétaires l’envie de restaurer et de valoriser certaines pièces, de monter des expositions pour faire connaître à la population les trésors de leurs églises… Il permet aussi à l’Eglise catholique, dans le cadre d’une « laïcité positive », ne nouer de féconds partenariats avec les élus locaux, la gendarmerie, le conservateur des antiquités et objets d’art du département… Inventaire et partenariats se sont révélés d’autant plus nécessaires quand il fallut affronter durant neuf mois en 2014-2015, 22 faits de vols dans les églises dont quatre profanations du Saint-Sacrement.

Retenue dans sa commune après les événements tragiques du 13 novembre 2015, Jean-Jacques Grandcollot, maire de Samoëns, n’a pu présenter personnellement l’effort de valorisation du patrimoine. Eddie Gilles-Di Pierno, l’a fait en son nom. La municipalité de Samoëns compte neufs chapelles (XVIIe-début XXe siècles). Entre 2010 et 2011n la commune a entrepris la mise en lumière de six d’entre elles… Cette belle initiative renforce le constat que je fais depuis longtemps : La valorisation de son patrimoine est d’abord une question de décision politique avant d’être une question budgétaire. Quand on veut vraiment, on trouve les moyens. Des communes mettent parfois une quinzaine d’années pour restaurer leur église, mais elles le font. L’expérience dicte que ce ne sont pas les communes les plus riches qui entretiennent le mieux leur patrimoine et que ce ne sont pas les communes les plus pauvres qui l’entretiennent le moins bien.

Bernard Croissant, du Musée du protestantisme dauphinois de Poët Laval (Drôme)a eu le double mérite de nous rappeler qu’il existe aussi un patrimoine religieux protestant en France et que nous aurions tort de l’oublier et de le mésestimer. Il nous a prouvé également que le sauvetage d’un temple pouvait créer une dynamique vertueuse sur tout le patrimoine d’un village, fut-il partiellement abandonné ! Une belle leçon.

Anne da Rocha Carneiro, responsable de la Commission Diocésaine d’Art Sacré de Lille, membre du comité artistique de Narthex, est venue présenter la restauration exemplaire de L’église Saint-Martin à Croix (Nord).  5 ans de restauration, pour un budget de 5 millions d’euros… 3500 m2 de décors peints sont redevenus éclatants. Les images projetées par l’intervenante nous ont éblouis. Là encore, Anne da Rocha Carneiro nous révèle l’importance de la décision politique. Le maire voulait cette restauration, de même qu’il veut que cette église soit ouverte également à une activité culturelle (concerts…). Mais elle nous a montré également que des habitants et une communauté chrétienne pouvait aussi se mobilier pour se réapproprier le langage de son église et avoir envie de le transmettre. 25 à 30 guides bénévoles et volontaires ont pu être formés pour cela… (Voir à ce sujet le reportage de France 3)

Nos débats se situaient dans une ancienne chapelle devenue pour l’occasion, salle de conférence. Notre hôte,le Père Thierry Jacoud, curé des paroisses de Vaise, a expliqué le projet qui soutient cette reconversion de l’édifice religieux. Cette ancienne chapelle tout en béton d’après-guerre, attenante à l’église mais indépendante d’elle, est devenu un lieu, nommé La Halte. « Il nous a paru important, a déclaré le P. Jacoud, que la paroisse, y compris architecturalement, s’inscrive dans le quartier qui est le sien. Cette ancienne chapelle, reconvertie à de nouveaux usages, répond à une triple vocation : 1) un outil au service de la vie paroissiale ; 2) lieu de services de la paroisse à destination des habitants du quartier (café des mamies, repas solidaires, concerts, jeux…) ; 3) un lieu d’accueil pour des événements extérieurs. Un beau projet, bien pensé, qui me rappelle les critères d’usages rappelés précédemment, notamment l’action sociale et l’art… L’usage de cette ancienne chapelle est digne de sa vocation initiale.

L’avenir des églises ou les enjeux d’une mutation, tel était la question à laquelle devait répondre Philippe Dufieux, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (LAURE / CNRS UMR5600 EVS)Dans cet inventaire parfait de notre intervenant, je peux tout signer. Philippe Dufieux a raison rappeler qu’une église n’est pas un édifice comme les autres et que les questions posées par Maurice Barrès dans la grande pitié des églises de France à la veille de la Première guerre mondiale demeurent d’une étonnante actualité.

« Faire vivre nos églises » partout tel est le vœu et la mission que remplit le Père Jean-Luc Darodes, président de la commission diocésaine d’art sacré de Lyon. Cela passe par la formation des gens, la rencontre avec les acteurs locaux, l’ouverture régulière des églises, leur fleurissement (« Rien n’est plus triste qu’une église qui a l’air abandonnée »), la proposition de visites guidées de l’église, l’animation d’une crèches… Les exemples fourmillent pour rendre une église vivante et accueillante. le P. Jean-Luc Darodes aurait pu citer également La Nuit des églises, une proposition de l’Eglise de France via narthex.fr qui invite les acteurs locaux à ouvrir une église la nuit pour un temps festif pouvant accueillir toute personne, qu’elle soit croyante ou non. Il a très justement souligné que, surtout dans le monde rural, toute la population, chrétienne ou non, reste attachée à son église, et que sa restauration était l’occasion de fédérer tout le monde : élus, paroissiens, habitants, associations de sauvegarde…

Existe-t-il des limites à la reconversion des lieux de cultes ? Bruno Morel,  Architecte DPLG, Ingénieur TPE, architecte du Patrimoine et enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon), a tenté de répondre à cette question à partir d’exemples concrets et de retours d’expérience. Bruno Morel a posé une bonne question, la toute première que chacun devrait poser avant d’engager tous travaux : Nous restaurons mais pour quoi faire ? Il a rappelé que la conversion d’églises à de nouveaux usages n’est pas nouvelle. La vente des biens du clergé sous la Révolution française en fournit de nombreux exemples. « Même désacralisé, fait-il observer, un ancien lieu de culte reste profondément lié à sa vocation initiale par son histoire, sa morphologie et le faire muter exige une grande ouverture d’esprit, de l’argent et beaucoup d’envie. » Certes les besoins d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, et de plus en plus d’édifices cultuels se retrouvent sans usages. Il existe, comme l’a montré l’architecte des exemples reconversion réussie. Une des surprises de son intervention fut notamment de souligner à travers un sondage, réalisé par des étudiants, que la grande majorité des personnes questionnées restaient sensibles à la gratuité d’accès à une ancienne église convertie. La privatisation d’un ancien lieu de culte se révélant choquante ou perturbante… Etonnant non ?

Fin de nos travaux. J’ai bien conscience que cette modeste conclusion n’offre pas de réelle synthèse des différentes et intéressantes interventions. Que les intervenants veuillent bien m’en excuser.

Benoit de Sagazan

Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent:  Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.
Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent:  Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.

Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent: Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.

La parole de Dieu
 
 
 
         Par ta lumière nous voyons la lumière.         
 
Psaume 35, verset 10b.
 
 
 
La méditation
 
 
Nous lisons dans l’Évangile : « Heureux, vous les pauvres […] Heureux, vous qui avez faim […] Heureux, vous qui pleurez […] Heureux êtes-vous quand on vous insulte. »* Oui, bienheureux sommes-nous d’être enrichis, nourris, visités et consolés par l'Astre d’en haut, celui qui vient réaliser en Lui toute béatitude, le Christ. Heureux sommes-nous d’avoir un tel Père, un tel Consolateur, un tel Sauveur.
Et voici une autre raison de nous réjouir : pour nous sanctifier, ce même Christ se rend pauvre, affamé, méprisé, étranger, et prend sur lui toutes nos misères. Le Seigneur nous dit également : « […] j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »**. En s’identifiant à ceux qui, peut-être plus que nous, ont faim, à ceux qui sont étrangers, à ceux qui sont démunis, aux malades et aux prisonniers, le Christ nous donne l’occasion, en su ivant son exemple, d’exercer la charité. Il nous permet de l’imiter en secourant un proche en difficulté : une famille qui a du mal à finir le mois et que l’on peut aider de multiples manières, un voisin malade que notre visite réjouira. Ce sont là des gestes simples à la portée de chacun pour que, tout près de nous, transparaisse un peu plus de lumière, un peu plus de chaleur, de douceur et de tendresse. Et ce bonheur est contagieux !
 
* Évangile selon saint Luc, chapitre 6, versets 20 à 22
** Évangile selon saint Matthieu, chapitre 25, versets 35 à 36(Source:Avent dans la Ville)
Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Ce samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT), les églises de Bethléem sonneront leurs cloches pour la paix ; toutes les églises du monde sont invitées à se joindre à l’événement.

L’Église est entrée en Avent, temps liturgique de l’attente préparant à la naissance du Christ ; et comme chaque année, les regards se tournent vers Bethléem, ville de l’Incarnation, où les préparatifs en vue de la fête de Noël vont bon train.

Eu égard au climat général qui prévaut actuellement en Terre Sainte, la municipalité de Bethléem a décidé de maintenir le calendrier des événements prévus, mais d’y apporter quelques changements. Ainsi, le traditionnel repas suivant l’illumination du sapin, Place de la Mangeoire, est annulé ; les décorations seront moins nombreuses, les divers concerts initialement prévus n’auront pas lieu. Des décisions prises « par respect pour nos martyrs (les Palestiniens originaires de Bethléem et morts ces dernières semaines lors d’affrontements avec les forces israéliennes, pour leurs familles, et pour la situation elle-même », explique Vera Baboun, maire de la ville.

« Bethléem reste la ville de la paix, affirme-t-elle avec force, et à l’approche de Noël, nous devons prier plus que jamais pour cette paix ». Et comme pour signifier ce désir de paix, de justice et de dignité, les cloches de Bethléem sonneront à toute volée samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT) après l’illumination de l’arbre de Noël, au lieu du traditionnel feu d’artifice.

Une prière, un geste symbolique auxquels toutes les églises du monde sont invitées à participer. Il suffit pour cela de faire parvenir les informations suivantes à cette adresse : info@bethlehem-city.org, avant le jeudi 3 décembre :

1- Nom complet et adresse de l’église

2- Envoyer une photo en haute définition de l’extérieur de l’église

3- Envoyer un numéro de téléphone (portable) afin de recevoir un message au moment de faire sonner les cloches.

(CV- Communiqué de Manuella Affejee, du Patriarcat Latin de Jérusalem)

Réponse reçue de la Mairie de Bethléem ci-dessous. (Nous avions rencontré Carmen lors du Pèlerinage des Artisans de Paix en Terre Sainte voici quelques années déjà):

 

"MERCIIIIIIIIIII"

 

 

 

 

 

Carmen J. Ghattas

 

From: asstradsyrfr@laposte.net [mailto:asstradsyrfr@laposte.net
Sent: Thursday, December 03, 2015 10:27 AM
To: info@bethlehem-city.org
Subject: Prière et sonnerie des cloches

 

Chers amis. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)

 

Avec vous, en union à tous, nous souhaitons prier dans chacune de nos paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et au Cameroun.

Voici l'adresse et une photo de notre Monastère Métropolitain (Siège de l’Évêque) où nous feront sonner les cloches (Puisqu'il n'y en a pas dans chaque paroisse de France et d'Afrique où, cependant moines et fidèles s'uniront à vous, à nous, dans la prière):

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Votre respectueusement et fraternellement dévoué en Notre-Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam


 

Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale (Mission de l'Eglise Malankare Orthodoxe).
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...

N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

[Édith Stein] (1891-1942),

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe 
Das Weihnachtsgeheimnis, 31/1/1931 (trad. La crèche, Ad Solem 1995, p.42) 


 

« Il ne suffit pas de me dire : ' Seigneur, Seigneur '... mais il faut faire la volonté de mon Père »

 

« Que ta volonté soit faite. »

Pris dans toute sa plénitude, cet acte d'abandon doit être la règle de la vie chrétienne.

Il doit régir la journée, du matin au soir, le cours de l'année, la vie entière.

Tel doit être l'unique souci du chrétien ; tous les autres sont pris en charge par le Seigneur, mais celui-là reste le nôtre jusqu'à notre dernier jour.

C'est un fait objectif ; nous ne sommes pas définitivement assurés de toujours rester dans les voies du Seigneur... 


Dans l'enfance de la vie spirituelle, quand nous avons juste commencé à nous laisser conduire par Dieu, nous sentons, forte et ferme, sa main qui nous guide ; nous voyons de façon évidente ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser.

Mais il n'en ira pas toujours de même.

Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.

Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ, et un jour entamer son chemin de croix...

Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon, même dans la nuit obscure...

C'est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure,

« que ta volonté soit faite ».



 

Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 08:55
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Épouse est béni.  Saint Joseph donné pour père au fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Amîn

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph donné pour père au fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Amîn

En partage, quelques photos souvenir d'une "RETRAITE INTER-RELIGIEUSE ARTISANS DE PAIX" du 27 AU 29 NOVEMBRE 2015 organisée sans syncrétisme par l’association "ARTISANS DE PAIX" sur le thème: AU COMMENCEMENT, « BERESHIT » (Début du Livre de la Genèse tel que compris par les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans)...Aux lendemains des événements qui ensanglantèrent notre pays, il était assurément réconfortant de se retrouver entre "hommes et femmes de bonne volonté" se réclamant de l'une ou l'autre Tradition Religieuse pour s'adresser, chacun selon sa voie, à Celui que nous prétendons Servir et aimer..."Un seul cœur une seule âme tendus vers Dieu" sans peur ni faux irénisme...

En partage, quelques photos souvenir d'une "RETRAITE INTER-RELIGIEUSE ARTISANS DE PAIX" du 27 AU 29 NOVEMBRE 2015 organisée sans syncrétisme par l’association "ARTISANS DE PAIX" sur le thème: AU COMMENCEMENT, « BERESHIT » (Début du Livre de la Genèse tel que compris par les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans)...Aux lendemains des événements qui ensanglantèrent notre pays, il était assurément réconfortant de se retrouver entre "hommes et femmes de bonne volonté" se réclamant de l'une ou l'autre Tradition Religieuse pour s'adresser, chacun selon sa voie, à Celui que nous prétendons Servir et aimer..."Un seul cœur une seule âme tendus vers Dieu" sans peur ni faux irénisme...

Livre de l'Ecclésiastique 51,13-17.

Seigneur, mon Dieu, j'ai fait monter de la terre ma supplication, j'ai prié pour être arrachée à la mort.
J'ai invoqué le Seigneur, Père de mon seigneur, pour qu'il ne m'abandonne pas aux jours de la détresse, à l'heure de l'orgueil où l'on est sans soutien.
Inlassablement, je ferai l'éloge de ton nom, je le chanterai dans l'action de grâce.
Ma prière a été exaucée car tu m'as sauvée de la perdition, tu m'as délivrée de l'heure mauvaise.
C'est pourquoi je te rendrai grâce et je ferai ton éloge, Seigneur notre Dieu.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache, et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherchait de belles perles.
Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en alla vendre tout ce qu'il avait, et il l'acheta.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un filet qu'on a jeté dans la mer et qui a ramené des poissons de toute sorte.
Lorsqu'il fut rempli, les pêcheurs le tirèrent au rivage et, s'étant assis, ils recueillirent les bons dans des paniers et rejetèrent les mauvais.
Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants d'avec les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise du feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses ? "
Ils lui dirent : " Oui. " Et il leur dit : " C'est pour cela que tout scribe devenu disciple du royaume des cieux ressemble à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et du vieux. "

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Basile

(v. 330-379),

moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 
Grandes Règles monastiques, § 8 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 71 rev.) 

 

« Il va vendre tout ce qu’il possède »

 

Notre Seigneur Jésus Christ a vivement et souvent insisté :

« Si quelqu’un veut venir à moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

(Mt 16,24).

Et ailleurs :

« Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres »,

après quoi il ajoute :

« puis viens et suis-moi »

(Mt 19,21). 

Pour celui qui sait comprendre, la parabole du marchand veut dire la même chose :

« Le Royaume des cieux est semblable à un marchand qui recherche des pierres précieuses ; lorsqu’il en a trouvé une d’un grand prix, il court vendre tout ce qu’il a, afin de pouvoir l’acheter. »

La pierre précieuse désigne certainement ici le Royaume des cieux, et le Seigneur nous montre qu’il est impossible de l’obtenir, si nous n’abandonnons pas tout ce que nous possédons : richesse, gloire, noblesse de naissance et tout ce que tant d’autres recherchent avidement. 

Le Seigneur a aussi déclaré qu’il est impossible de s’occuper convenablement de ce que l’on fait quand l’esprit est sollicité par diverses choses :

« Personne ne peut servir deux maîtres », a-t-il dit

(Mt 6,24).

C’est pourquoi « le trésor qui est dans le ciel » est le seul que nous puissions choisir pour y attacher notre cœur :

« Car où est votre trésor, là est votre cœur »

(Mt 6,24s).

Pour tout dire, il s’agit de transporter notre cœur dans la vie du ciel, en sorte qu’on puisse dire :

« Notre patrie est dans les cieux »

(Ph 3,20).

Surtout c’est commencer à devenir semblable au Christ,

« qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre pour nous »

(2Co 8,9). 

UNE PRIÈRE POUR LE CARÊME DE NOËL

 

Annonce :


Aujourd'hui, le monde se prépare à Votre avènement, ô Christ notre Dieu. 
La désolation des hommes touche à son terme, et la mort est à l'agonie.
Vous venez en gloire juger les vivants et les morts, et nous ressusciter par le souffle de Votre Père. 
Fidèles, relevons la tête et clamons : alléluia, alléluia, alléluia !


Bénédiction des fidèles


Seigneur, daignez répandre sur cette famille qui Vous appartient Vos bienfaits célestes. Que chacun de nous produise des fruits spirituels comme la Vierge Marie a produit dans ses entrailles le Sauveur du monde.
Amîn !


Que la terre offre une grotte à l’Inaccessible.
Amîn !


Que les anges composent un cantique nouveau à Dieu qui Se manifeste.
Amîn!


Que les mages se mettent en route, suivant l'étoile du matin de la vie nouvelle.
Amîn !


Que l'humanité offre une vierge pour engendrer selon la chair le Verbe éternel.
Amîn !


Que Bethléem, la ville du pain, reçoive le Pain de vie.
Amîn !


Que personne parmi nous ne soit dans la torpeur, que nos âmes veillent avec le Pasteur des brebis.
Amîn !


Car de la source paternelle vient vers nous le Verbe créateur ; le Soleil de justice se lève à l'horizon ; l'aurore de la connaissance chasse les ténèbres de l'ignorance ; la vie va à la rencontre de la mort ; Le Transcendant vient vers nous afin de nous amener vers son royaume de liberté et de félicité éternelles, Lui notre Rédempteur aux siècles des siècles.
Amîn !

 

Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

 

Adresse de notre Monastère:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Si vous ne vous rendez semblables à des enfants, vous n'entrerez point dans le royaume du ciel... Laissez venir à moi les petits enfants, car c'est à ceux qui leur ressemblent qu'appartient le royaume des cieux. (Mt XVIII, 3-4 ; Lc XVIII 16-17) »

« Lorsque l'enfant s'est souillé, il ne peut se laver ; un autre doit lui rendre ce service ; s'il tombe, il est incapable de se relever sans le secours d'autrui ; une fois relevé, il ne peut même pas se tenir debout si on ne le soutient, ni faire un pas sans appui ; a-t-il faim ou soif, il ne peut ni manger, ni boire que ce qu'on lui présente ; qu'un ennemi le mette en danger, qu'il souffre du froid ou de quelque incommodité, il ne pourra ni se défendre, ni se soulager par lui-même. Enfin, pour comble de misère, il ne sait ni ne peut demander ce qui lui manque, ne s'en rendant même pas compte.

Voilà ce qui caractérise les tout-petits ; telles sont leurs misères ; elles n'ont qu'un remède : la tendre sollicitude, l'amour plein de compassion de leur maman... Je me verrai donc devant Dieu comme un tout-petit, et m'appliquerai les différentes marques de faiblesse que nous venons d'énumérer.

1. Ma misère est telle que ma volonté libre, laissée à elle-même, peut pécher et se souiller de mille manières ; mais ensuite, impossible de me laver, de me purifier si Dieu ne le fait lui-même :Seigneur, dois-je donc dire avec David, lavez-moi complètement de mon iniquité et purifiez-moi de mon péché (1).

2. Le poids de mes inclinations charnelles et de ce corps terrestre, qui alourdit l'âme, me fait pour un rien donner du nez en terre, et j'y reste fixé par mon affection désordonnée aux choses de ce monde, car je suis le fils de l'Adam terrestre ; une fois tombé, je ne puis donc pas me relever, mais il faut que Dieu me tende la main et me redresse, sans quoi je resterais toujours dans la poussière, comme la maison d'Israël dont parlait Amos : La voilà tombée, jamais elle ne retrouvera sa splendeur (2).

3. Si Dieu, par miséricorde, me relève ; s'il me place debout en me communiquant quelque courage ou sentiment de dévotion, je reste impuissant à me maintenir debout, à conserver ses dons, à réaliser le moindre progrès sans son aide ; aussi devrai-je toute ma vie craindre les rechutes, selon l'avertissement de saint Paul : Que celui qui pense se tenir debout prenne garde de tomber (3).

4. Si j'ai faim et soif des choses saintes, comme des sacrements, de la parole de Dieu, et autres bonnes œuvres, je ne puis par mes seules forces ni les chercher efficacement, ni m'en nourrir avec profit, à moins qu'en tout cela Dieu ne me secoure ; et s'il naît en moi quelque désir de me rendre meilleur, ce désir restera vain si le Seigneur, qui me l'a donné, ne m'accorde encore sa grâce pour le réaliser.

5. Le démon, la chair et le monde me tentent et m'entourent si dangereusement que, livré à moi-même, je suis perdu : Dieu seul peut me délivrer. Quant aux armes pour me défendre, c'est encore le Seigneur seul qui me les donne. Toujours je resterais avec mes fautes, tiède et froid, si Dieu ne me réchauffait du feu de son amour ; et s'il ne me rafraîchissait avec l'eau vive de sa grâce, l'incendie de l'amour-propre ne s'éteindrait jamais dans mon cœur.

6. Enfin, telle est ma misère que je ne sais même pas ce que je dois, selon mes besoins, demander dans mes prières (4) : il faut que ce soit l'Esprit Saint qui me l'enseigne ; même aveuglement sur mes périls et mes besoins, à moins que Dieu ne m'en découvre la gravité. »

« C'est vouloir que Dieu nous abandonne que de nous attribuer ce qu'il y a de bien en nous. Il faut ne rien être à ses propres yeux pour devenir un instrument entre les mains du Créateur. Voulez-vous ne cesser jamais de lui être agréable, n'oubliez en aucun temps que vous n'êtes absolument que ce que sa main vous a faites, que vous ne pouvez rien que par sa grâce, et que vous ne réussirez que là où il aura mis sa bénédiction. »
Sainte Angèle Merici, dernier avis à ses filles.

1. Ps. 50. - 2. Amos V, 2. - 3. I Cor X, 12. - 4. Rom VIII, 26.

P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (54), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
Traduction littérale de la Méditation du Vénérable Louis du Pont (VIe partie, sujet I), faite sur l'édition castillane.

(à suivre demain)

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Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Sainte Bibiane,qui êtes-vous?


Vierge et martyre
(† 363)

 

Bibiane (ou Viviane) naquit à Rome. Son père Flavien, préfet de Rome fut jeté en prison sous Julien l'Apostat. Flavien, s'étant déclaré contre ce prince, fut marqué au front d'un fer rouge ; il en mourut peu de temps après, en Toscane, où il avait été exilé. 
 

Sa femme Dafrose, et ses filles Bibiane et Démétrie, restaient à Rome exposées aux coups du tyran. Il ne les oublia pas, et les enferma dans leur propre maison pour les y faire mourir de faim ; mais, ce supplice lui paraissant trop lent, il fit trancher la tête à la mère, confisqua tous les biens de la famille et continua sa persécution contre les deux vierges chrétiennes. Malgré une très longue privation de toute nourriture, elles parurent au tribunal plus fortes et plus belles que jamais : « Craignez, leur dit le juge, une mort honteuse et cruelle. – Les biens de ce monde, répondent-elles, ne peuvent plus avoir pour nous aucun attrait, nous n'aspirons qu'à posséder Jésus-Christ ; plutôt mille morts que la trahison de nos promesses ! »
 

À ces mots, Démétrie tombe morte aux pieds de sa sœur. Quant à Bibiane, le juge la livra aux mains d'une femme de mauvaise vie qui essaya de la pervertir ; elle employa d'abord les flatteries et les bons traitements et feignit de lui témoigner une amitié sincère ; puis bientôt elle eut recours aux menaces, aux injures et aux coups. Bibiane résista courageusement à toutes ses tentatives, elle demeura pure et digne du céleste Époux. La méchante femme dut avouer au juge qu'elle avait perdu son temps et sa peine. Celui-ci, furieux de son peu de succès, ordonna de frapper de verges la vierge chrétienne jusqu'à ce qu'elle eût rendu l'esprit. 
 

Bibiane fut donc attachée à une colonne, et les bourreaux s'acharnèrent sur son corps innocent jusqu'au moment où elle s'affaissa mourante à leurs pieds. Elle expira au bout de quelques instants, le 2 décembre 363. Son corps fut jeté à la voirie pour y être dévoré par les chiens ; mais il est écrit que « Dieu veille sur les restes de ses saints ». Deux jours après, un prêtre courageux put s'emparer de cette dépouille et l'ensevelir à côté de Dafrose, sa mère, et de Démétrie, sa sœur.

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Notre-Dame nous sauvera de la barbarie.

 

Traumatisés par les attentats du 13 novembre, beaucoup de Français mesurent aujourd’hui la gravité de la situation : les attentats peuvent se reproduire n’importe où et n’importe quand… Il n’est plus possible d’ignorer les causes de cette barbarie. C’est cette question qu’il nous faut nous poser : pour ces terroristes la cause était-elle sociale, politique ou s’agissait-il d’une idéologie religieuse ?

carte des communautés

 

Abbé Loiseau
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L’enseignement qu’ils ont reçu des fanatiques prend la sourate 9,31 au pied de la lettre : « Les juifs disent :Uzayr (sans doute Esdras) est fils d’Allah et les chrétiens disent : Le Christ est fils d’Allah.

 

Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux.

Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils de la vérité ? » ou encore la sourate 5,17 : « Certes sont mécréants ceux qui disent : Allah, c’est le Messie, fils de Marie ! ». C’est cette doctrine que les terroristes ont voulu appliquer. Il s’agissait pour eux de tuer le maximum de personnes refusant la révélation d’Allah.

Un grand nombre de musulmans refusent cette interprétation mais sont démunis pour répondre aux islamistes. Il faut savoir que le communiqué de l’État Islamique identifie la France aux Croisés. Luc Ferry, peu suspect d’une vision intégriste, a rappelé que ces terroristes se sont attaqués à la France fille aînée de l’Église ! Cela nous paraît aberrant que les victimes des attentats soient vus comme des croisés, mais dans la pensée des terroristes islamistes notre nation devenue hédoniste et matérialiste est corrompue par le christianisme. La haine de la France est d’abord la haine de la foi chrétienne.

L’enjeu est donc spirituel. Ni les services de police, ni l’armée n’arriveront à maîtriser la violence islamiste à eux seuls. Si plusieurs actions politiques, sociales et militaires doivent être menées, elles risquent hélas d’être insuffisantes. Le drame que nous avons vécu et que nous continuerons de vivre ne peut être dépassé que par un renouveau spirituel de notre pays.

En effet, l’Islam refuse les trois principaux mystères de la Foi chrétienne : la Trinité qui pour eux est une forme de polythéisme, l’Incarnation qui est de l’associationnisme (Dieu est associé à une réalité humaine) et la Rédemption puisque Jésus n’a pas été crucifié (c’est un sosie qui le fut à sa place).

La perception de la révélation chez la pensée islamique apparaît alors comme un refus du Dieu Amour, Père et Sauveur, c’est-à-dire l’essence de notre foi catholique. Jean-Paul II dans son livre Entrez dans l’Espérance expliquait que l’Islam est le refus de toute dimension sotériologique (la théologie du Salut).

Notre réponse doit d’abord être spirituelle. Il nous revient de vivre profondément des mystères de notre foi pour nous ancrer dans notre espérance du Salut. Face à la barbarie, nous avons le devoir de vivre davantage l’intériorité et de la piété. Ou en sommes-nous dans notre vie d’oraison ? Dans la pratique des sacrements ? Dans notre connaissance de l’Écriture et de la Tradition ? Dans le rayonnement de notre famille et dans l’élan missionnaire ?

Face au défi qui nous attend, la tiédeur n’est plus possible. C’est dans l’espérance du triomphe du Cœur Immaculé que nous devons nous mettre à la tâche. Puisque Notre-Dame a touché le cœur de tant de musulmans et à l’approche du Jubilé de la Miséricorde, lançons une grande campagne de prières pour demander à notre Mère que nos frères musulmans découvrent eux-aussi le visage de la Miséricorde Divine, c’est-à-dire Notre Seigneur Jésus Christ, crucifié et ressuscité, l’Alpha et l’Oméga de l’histoire humaine.

La charité qui doit nous animer envers les musulmans nous invite au respect de tout ce qui demeure vrai en eux, au dialogue et enfin à l’annonce de la Bonne Nouvelle.

Abbé Fabrice Loiseau

Fondateur des Missionnaires de la Miséricorde Divine

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

DIJBRIL CISSE RACONTE...

Né musulman et éduqué dans l’Islam, l’un de ses frères deviendra imam en Belgique, Djibril Cissé abandonne jeune l’Islam et se fait catholique. Il est revenu rapidement sur cet épisode de sa vie lors de l’émission de Laurent Ruquier samedi dernier dans On n’est pas couché.

Durant cette émisison il a rendu un poignant témoignage à sa maman :

« Déjà, ma mère elle nous a élevé toute seule. On était sept enfants…toute seule ! Moi quand j’ai mon petit de sept mois déjà au bout d’une heure je n’en peux plus alors… Imaginez ma mère avec sept, mais sept -j’avais envie d’utiliser le mot ‘voyous’ mais en ce moment, je ne pense pas- garçons très très turbulents. Elle faisait des ménages à droite à gauche du lundi au lundi sans s’arrêter. Je ne pourrai jamais la remercier assez de tous les sacrifices qu’elle a pu faire. Elle n’a pas eu de vie, sa vie c’était mettre à manger dans la bouche de ses enfants et voilà, aujourd’hui je me dois de lui rendre ».

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

SAINT NICOLAS, QUI ÊTES-VOUS ?

Né en Turquie selon la tradition

Aux termes de la légende, Nicolas naît vers 270 en Lycie (région située au sud-ouest de la Turquie) au sein d’une famille aisée, et devient évêque de la ville de Myre. Grâce à son énergie, à la dévotion dont il fait preuve et aux miracles qu’il accomplit, il parvient à réformer ce diocèse qui est auparavant tombé en décadence. Il existe des mentions du culte rendu à Nicolas au IVe siècle en Orient et au Xe siècle en Occident. Mais la vénération dont il fait l’objet se développe essentiellement après le transfert de ses reliques dans la ville italienne de Bari, après que les musulmans se sont emparés de Myre. Selon la légende, un parfum s’échappe alors de la tombe du saint.

La légende des trois bourses

Selon la tradition, un noble qui ne peut pas, parce qu’il est ruiné, constituer la dot de chacune de ses trois filles, est sur le point de les abandonner. Nicolas apprend ce dessein. Trois nuits de suite, il vient en secret près de la maison où reposent les trois sœurs. Par la fenêtre ouverte, il jette à l’intérieur de la demeure trois sacs d’or, un pour chaque jeune fille. Ces trois bourses figuraient autrefois sur l’enseigne des prêteurs sur gages.

Le miracle des trois petits enfants

Au fil du temps, cette légende se transforme : d’après une autre tradition, lors d’une famine, un boucher (ou un aubergiste) tue trois jeunes enfants (ou trois clercs, ou trois soldats) venus chercher l’hospitalité, et met leur tête dans le saloir pour servir cette chair à ses clients. Nicolas découvre le corps des trois petits malheureux, en rassemble les morceaux en faisant le signe de croix et les ramène à la vie (une célèbre chanson traditionnelle raconte ce miracle). Le nombre de trois paraît, en fait, très souvent associé à Nicolas : un jour, il sauve trois condamnés à mort en prenant, dans un songe, leur défense devant l’empereur Constantin. Une autre fois, Nicolas sauve de la tempête trois marins dont le navire est en difficulté au large de la Turquie.

 

L’ancêtre du Père Noël

Nicolas serait mort vers 343. Il acquiert, à partir du XIIe siècle, une immense importance dans le christianisme et le folklore européen, et notamment en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne rhénane. Son tombeau est le lieu de passage obligé des pèlerins qui se rendent en Terre sainte. À la fin du Moyen Âge, Nicolas devient le saint qui distribue les étrennes, sans doute en souvenir des bourses d’or offertes aux trois jeunes filles et parce que sa fête est située au mois de décembre. Nicolas est ainsi le précurseur du Père Noël. Du reste, en Angleterre et en Amérique, c’est Santa Claus qui distribue les cadeaux de Noël aux enfants.

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

UNE BELLE HISTOIRE SUR SAINT NICOLAS:

 

Voyage des marins de Bari

Ils sont tous là, affairés autour des trois navires. Sous le beau soleil de ce printemps 1087 qui fait étinceler la mer Adriatique, c’est l’agitation dans le port de Bari. On s’interpelle, on charge les navires de blé.

- Paolo, tu sais ce que je viens d’apprendre d’un marin en provenance de Venise ? Les Vénitiens, ils veulent arriver avant nous !

- Non ! vite, dépêchons-nous. C’est à nous d’y aller !

translation-reliques-saint-nicolas.jpgMais où vont-ils ? Ils partent pour Myre, en Asie Mineure, de l’autre côté de la mer. Leur but ? Aller chercher la dépouille de Nicolas, l’ancien évêque de Myre, décédé il y a plus de 700 ans. Pourquoi ? Nicolas a toujours été considéré comme le patron des marins : on dit qu’il avait le pouvoir d’apaiser les mers déchaînées. On dit aussi que saint Nicolas, à l’un de ses retours de Rome, passant par Bari avait prédit que son corps y reposerait un jour.

Depuis que les musulmans, en 1036, ont envahi Myre, agir est devenu urgent. Bien sûr d’autres marins, d’autres chrétiens, ont essayé d’arracher les ossements aux musulmans. Sans succès. Mais les marins de Bari, forts de la prédiction de Nicolas, sont persuadés qu’ils réussiront. Ils partent sur des navires chargés de blé pour faire croire qu’ils vont à Antioche. La traversée est longue... très longue. Enfin, les voilà à Myre. Ils sont arrivés avant les Vénitiens !

Devant les moines médusés qui gardent le tombeau de Nicolas sur les ruines du monastère de Sainte-Sion, ils font sauter les scellés et enveloppent les précieux ossements dans la soie qu’ils ont apportée. Ils ont pris soin auparavant de recueillir la myrrhe dans des ampoules. Depuis sa mort, en effet, le corps de saint Nicolas distille une myrrhe parfumée. Nos marins ont toujours entendu dire qu’elle a le mouvoir de guérir les yeux et la gorge. Ils prennent donc grand soin de la manne de saint Nicolas.

Rapidement, ils repartent pour Bari. Il ne faut pas qu’ils soient pris par les musulmans ! Le 9 mai 1087, ils sont de retour. Tout le port les acclame. Ce sont eux, les petits marins de Bari, qui ont réussi là où leurs pères avaient échoué. La prophétie de Nicolas s’est accomplie.

Paolo, Mario et tous les autres sont fiers de remettre à l’archevêque Urson les précieuses reliques. Ils le sont davantage encore lorsque Urbain II en personne vient bénir, quelque temps plus tard, le sanctuaire marin où ont été déposés les ossements.

Saint Nicolas se met alors à répandre ses bienfaits sur la ville. On a en effet ouvert l’autel dans lequel a été placé le corps du saint homme pour récupérer la précieuse myrrhe.

Aussitôt des choses surprenantes se produisent : les malades qui s’inclinent devant l’autel sont guéris, les aveugles recouvrent la vue... Les pèlerins affluent de toute l’Italie, puis de plus en plus loin. Des pèlerins célèbres, des rois, l’empereur viennent de toute part s’agenouiller dans le sanctuaire.

On raconte même que Pierre l’Ermite demanda à saint Nicolas de protéger sa première croisade.

Depuis cette date, Bari n’a cessé d’attirer les pèlerins qui viennent prier ce saint patron des fiancés, des marins, des écoliers... si populaire dans toute la chrétienté.

Source : Livre des merveilles

 
Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent.         
 
Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 31
 
 
 
La méditation
 
 
Un saint dominicain écrit : « L’eucharistie est une marque d’amitié donnée par Dieu, un rendez-vous entre deux amis. L’eucharistie, c’est comme un ami qu’on ne peut pas voir encore à cause de l’obscurité de la nuit, mais dont on tient déjà la main. »
C’est là l’expérience inouïe des disciples d’Emmaüs au soir de la résurrection. Deux disciples marchent et discutent entre eux au sujet des événements dont ils viennent d’être les témoins : le Christ livré aux chefs des prêtres de Jérusalem, sa condamnation à mort, la découverte du tombeau vide. Et puis ce trou noir, cette déception, cette lassitude, ce temps qui semble perdu. Voici qu’un étranger s’approche d’eux, c’est Jésus, mais « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître »*. C’est lui, cet « ami qu’on ne peut pas voir à cause de l’obscurité de la nuit ». Pour les aider à le reconnaître, Jésus « leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait »**. Puis , à l’heure où « le soir approche et déjà le jour baisse », comme signe ultime de reconnaissance, il partage avec eux le pain. « Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent .»***
Chaque eucharistie nous donne de vivre, ici et maintenant, la rencontre d’Emmaüs, dans la communion avec toute l’église, l’écoute de la Parole, le partage du pain et du vin, corps et sang du Christ. Chaque eucharistie nous offre, comme aux disciples d’Emmaüs, cette illumination tout intérieure qui ouvre nos yeux et nous remet en route, le cœur brûlant.
 
* Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 16
** Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 27
*** Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 31(Source: Avent dans la Ville")
« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.  Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.  Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.  Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! »  (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère. Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures. Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire. Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! » (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,29-37.

Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par St Ephrem le Syrien,

 Commentaire patristique

La multiplication des pains

Au désert, notre Seigneur a multiplié le pain, et à Cana il a changé l'eau en vin.

Il a habitué ainsi la bouche de ses disciples à son pain et à son vin, jusqu'au temps où il leur donnerait son corps et son sang.

Il leur a fait goûter un pain et un vin transitoires pour exciter en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants.

Il leur a donné ces petites choses généreusement, pour qu'ils sachent que son don suprême serait gratuit.

Il les leur a données gratuitement, bien qu'ils auraient pu les lui acheter, afin qu'ils sachent qu'on ne leur demanderait pas de payer une chose inestimable : car, s'ils pouvaient payer le prix du pain et du vin, ils ne pourraient pas payer son corps et son sang.

Non seulement il nous a comblés gratuitement de ses dons, mais encore il nous a traités avec affection.

Car il nous a donné ces petites choses gratuitement pour nous attirer, afin que nous venions à lui et recevions gratuitement ce bien si grand qu'est l'eucharistie.

Ces petites portions de pain et de vin qu'il a données étaient douces à la bouche, mais le don de son corps et de son sang est utile à l'esprit.

Il nous a attirés par ces aliments agréables au palais afin de nous entraîner vers ce qui donne la vie à nos âmes...

L'œuvre du Seigneur atteint tout : en un clin d'œil, il a multiplié un peu de pain.

Ce que les hommes font et transforment en dix mois de travail, ses dix doigts l'ont fait en un instant...

D'une petite quantité
de pain est née une multitude de pains ; il en a été comme lors de la première bénédiction :

« Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre » (Gn 1,28).

Le Seigneur a démontré la vigueur pénétrante de sa parole à ceux qui l'exécutaient, et la rapidité avec laquelle il octroyait ses dons à ceux qui en bénéficiaient. Il n'a pas multiplié le pain autant qu'il l'aurait pu, mais jusqu'à la mesure suffisante pour les convives. Ce n'est pas sa puissance qui a mesuré son miracle, mais la faim des affamés. Si, en effet, le miracle avait été mesuré à la puissance, il serait impossible d'évaluer la victoire de celle-ci. Mesuré à la faim de milliers de gens, le miracle a dépassé les douze corbeilles (Mt 14,20). Chez tous les artisans, la puissance est inférieure au désir des clients ; ils ne peuvent pas faire tout ce que demandent leurs clients. Les réalisations de Dieu, au contraire, surpassent les désirs. Et il est dit : «Rassemblez les morceaux, de manière qu'absolument rien ne périsse» (Jn 6,12) pour qu'on ne pense pas que le Seigneur n'a agi qu'en imagination. Mais, lorsque les restes auront été conservés un jour ou deux, ils croiront que le Seigneur a agi en vérité, et que ce ne fut pas une vision inconsistante.(St Ephrem)

Le Seigneur a démontré la vigueur pénétrante de sa parole à ceux qui l'exécutaient, et la rapidité avec laquelle il octroyait ses dons à ceux qui en bénéficiaient. Il n'a pas multiplié le pain autant qu'il l'aurait pu, mais jusqu'à la mesure suffisante pour les convives. Ce n'est pas sa puissance qui a mesuré son miracle, mais la faim des affamés. Si, en effet, le miracle avait été mesuré à la puissance, il serait impossible d'évaluer la victoire de celle-ci. Mesuré à la faim de milliers de gens, le miracle a dépassé les douze corbeilles (Mt 14,20). Chez tous les artisans, la puissance est inférieure au désir des clients ; ils ne peuvent pas faire tout ce que demandent leurs clients. Les réalisations de Dieu, au contraire, surpassent les désirs. Et il est dit : «Rassemblez les morceaux, de manière qu'absolument rien ne périsse» (Jn 6,12) pour qu'on ne pense pas que le Seigneur n'a agi qu'en imagination. Mais, lorsque les restes auront été conservés un jour ou deux, ils croiront que le Seigneur a agi en vérité, et que ce ne fut pas une vision inconsistante.(St Ephrem)

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 13:54
UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES PETITS ENFANTS DU CATECHISME (A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)

UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES ENFANTS DU CATECHISME

(A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)naissance.jpg
 

Vous trouverez chaque jour un court récit relatant l’histoire du Peuple de Dieu en marche vers son Sauveur.

dieu_2.gif1er Décembre : La Création

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre et tout ce qui existe : le soleil et la pluie, la lune et les étoiles, les arbres, les fleurs et les fruits, les poissons, les oiseaux et tous les animaux. Il créa ensuite l’homme et la femme, à son image et à sa ressemblance. Dieu regarda sa création et vit que tout cela était bon. Dieu bénit toute la Création.

Dieu est  notre Père, nous sommes ses enfants.

 

Adam-Eve.jpg2 Décembre : Adam et Eve

Adam est le premier homme et Eve la première femme. Ils vivent heureux dans le splendide jardin que l’on appelle : « jardin d’Eden ou paradis ». Ils prennent soin de ce beau jardin, en le cultivant. Ils peuvent manger tous les fruits sauf un. Savez-vous lequel ? Oui, c’est bien l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais un jour tentés par Satan(Le diviseur) sous la forme d'un serpent, Adam et Eve désobéissent à Dieu. Suite à cette désobéissance, ils durent quitter le jardin, mais Dieu ne les abandonne pas. Un jour bientôt le mal sera vaincu.

Nous pouvons souvent redire cette phrase :

-"Seigneur, pardonnez-nous nos offenses et délivrez-nous du mal".

 

l-arche-de-Noe.jpg3 Décembre : Le Déluge

La terre se peuple et les hommes oublient Dieu. Ils deviennent méchants et ne pensent qu’à faire le mal et en particulier la guerre.

Dieu est triste devant tant de mal. Il décide un jour de noyer la terre et de la faire disparaître sous un énorme déluge.

Un homme était pourtant resté fidèle à Dieu, c’est Noé.

En récompense, Dieu décida de lui faire construire une arche pour l’épargner lui et sa famille, ainsi que les animaux, mâles et femelles de chaque espèces.

Noé fit tout ce que le Seigneur lui ordonna. Et la pluie tomba sans cesse durant 40 jours et 40 nuits.

La terre était entièrement recouverte d’eau. Plus de bruits, c’était un silence lourd et pesant.

Seule l’arche de Noé, l'homme fidèle , voguait au fil de l’eau en l'attente du jour de la régénération humaine.

Toi aussi, ouvre la porte de ton cœur à Dieu.

 

colombe-de-la-paix.jpg4 Décembre : Noé

Enfin la pluie s’arrête, et l’eau commence à redescendre. Le bateau de Noé va s’échouer en haut d’une montagne.

Noé, sa famille et tous les animaux sortent de l’arche. Noé et sa famille sont très heureux, ils n’oublient pas de remercier Dieu pour le grand cadeau de la vie.

Dieu va lui faire une promesse de ne plus noyer la terre et Il va laisser un signe visible en le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes :

-l’arc-en-ciel, signe de l’Alliance.

Notre Père nous aime avec tendresse.

 

abraham.gif5 Décembre : Abraham, Père des Croyants

Sara et Abraham sont vieux et malheureusement ils n’ont pas d’enfant.

Mais un jour Dieu parla à Abraham et lui dit :

-« Quitte ton pays, ta famille et va vers le pays que je t’indiquerai ».

Au terme d’un grand voyage, Abraham arriva au pays de Canaan, et Dieu lui dit :

-« Tout le pays que tu vois, je te le donne », mais Dieu fit un véritable cadeau à Sara et Abraham : un fils qui se nommera Isaac.

Seigneur, je suis sûr de Votre parole.

 

bible_abraham.gif6 Décembre : Isaac

Abraham et Sara sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils : Isaac.

Oui, c’est une grande joie pour les parents de voir grandir Isaac.

Un jour, Dieu va demander une chose extraordinaire :

-« Abraham, donne-moi ton fils unique en sacrifice ». Le cœur gros, Abraham obéit à Dieu car il a confiance. Dieu ne veut pas la mort de l’enfant, non bien sûr, il veut juste mettre Abraham à l’épreuve.

Abraham s’exécute mais au moment de sacrifier son fils, un ange, envoyé de Dieu stoppa la main de ce brave et courageux Abraham.

Isaac fut sauvé.

Pour récompenser Abraham de sa fidélité héroique, Dieu va le combler de bénédiction, ainsi sa descendance sera aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel.

Oui, Seigneur, moi aussi j’ai confiance en Vous !

.

 

jacob esau7 Décembre : Jacob

Isaac fut le père de deux garçons : Esaü et Jacob.

Une nuit Jacob fit un rêve étrange. Il voit des anges qui montent et descendent une grande échelle reliant le ciel à la terre.

La voix de Dieu se fit entendre et lui dit :

-« Je suis ton Dieu, la terre sur laquelle tu es couché, je te la donne à toi, à tes enfants et aux enfants de tes enfants.

Je suis avec toi pour toujours ».

Jacob aura 12 fils et ils formeront ainsi les 12 tribus d’Israël.

Oui, Seigneur, je sais que Vous veillez sur moi.

 

bible_moses_red_sea.gif8 Décembre : Moïse

La majorité du peuple Hébreu habite en Egypte. Ils sont devenus esclaves de Pharaon. 

La vie est dure et un jour Dieu appela Moïse et lui dit :

-« Va, je t’envoie auprès de Pharaon pour faire sortir mon peuple d’Egypte ».

Avec beaucoup de persévérance, Moïse réussit avec l’aide de Dieu à faire sortir son peuple. Mais Pharaon ne tient pas sa promesse et il se lance à sa poursuite.

Dieu ouvrit un passage dans la mer, et son peuple traversa la mer à pied sec.

Dieu sauva ainsi son peuple de l’esclavage.

Le Seigneur est ma force.

  

bible ten commandments9 Décembre : Moïse et les tables de la Loi

Le peuple hébreu a marché dans le désert pendant quarante ans.

Dieu était là, il a nourrit son peuple avec la manne (pain descendu du ciel).

Un jour Dieu appela Moïse et lui donna une Loi que l’on appelle le Décalogue ou les 10 Commandements.

Seigneur, apprenez-nous à suivre Vos Commandements.

 

L-arche.gif10 Décembre : l’Arche d’Alliance

Pour protéger les Tables de la Loi, Dieu a demandé à Moïse de faire un très beau coffre en bois recouvert d’or surmonté de deux anges. Pourquoi un tel coffre ?

Tout simplement parce que c’est le signe de la présence de Dieu sur terre.

Le peuple hébreu après quarante dans le désert va enfin arrivé en Terre promise avec l’Arche d’Alliance.

Seigneur, apprenez-moi à Vous aimer de tout mon cœur.

 

samuel.gif11 Décembre : Samuel

Samuel est un enfant qui habite dans le Temple avec le prêtre Eli.

Pendant une nuit Samuel attend une voix qui disait :

-« Samuel, Samuel ! ».

Samuel se lève d’un bond et court vers le prêtre Eli et lui dit :

-« Me voici ». Mais Eli n’avait pas appelé Samuel. 

Par trois fois Samuel entend la même voix, alors Eli comprit que le Seigneur voulait parler à Samuel.

La quatrième fois Samuel se lève et dit au Seigneur :

-« Parle Seigneur, ton serviteur écoute », alors Dieu parla à Samuel et lui demanda de parler à tout le peuple en son Nom.

Moi aussi, Seigneur, je suis là et je Vous écoute, attentif à Votre volonté d'amour bienveillant.

 

bible_psalms.gif12 Décembre : David et l’Arche d’Alliance

Samuel est envoyé par Dieu auprès du jeune David, petit berger, qui deviendra roi un jour.

En attendant il garde les moutons.

David joue de la harpe et aime chanter et inventer des psaumes.

Il est courageux, il affrontera un jour un géant nommé Goliath et avec l’aide de Dieu, il gagnera la bataille, car ce qui est impossible aux hommes seul leur est possible avec la force de Dieu.

David à trente ans et il fait revenir l’Arche d’Alliance à Jérusalem.

C’est jour de fête pour tout le peuple et David joue et danse devant l’Arche.

Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.

 

bible_isaiah.gif13 Décembre : Le prophète Isaïe

Longtemps après le règne du roi David, le peuple a oublié la parole de Dieu.

Les péchés et la guerre sont devenus les nouvelles lois.

Dieu fait appel à Isaïe et en fait son porte-parole. Isaïe a le devoir de transmettre un message d’espoir.

Voici le message :

-« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »

Le Sauveur tant attendu va bientôt venir, il sera appelé Emmanuel (Dieu avec nous).

Seigneur, je veux moi aussi mettre mes pas dans les Vôtres.

 

Anne-Joachim-Marie.jpg14 Décembre : Marie enfant

Dans la petite ville de Nazareth, vivent Anne, Joachim et Marie.

Qui sont-ils ?

Anne et Joachim sont les heureux parents de la Vierge Marie.

Marie est une enfant douce.

A l’âge de trois ans environ ses parents prennent la décision de l’emmener au Temple pour la présenter au Seigneur et plus tard vers quinze ans environ, elle sera fiancée à un charpentier du nom de Joseph.

Tous sont dans l’attente de la venue prochaine du Messie.

Oh Marie, donne-moi le désir de la venue du Messie, Jésus  ton fils.

 

Elisabeth-Zacharie-et-Jean.jpg15 Décembre : Zacharie

Connaissez-vous Zacharie ? Non ?

C’est le mari d’Elisabeth ? Mais... connaissez-vous Elisabeth ? Non !!!

C’est la cousine de Marie, et Marie est la maman de Jésus.

Donc Zacharie et Elisabeth sont vieux et malheureusement, ils n’ont pas d’enfant. Un jour un ange apparaît à Zacharie dans le temple et lui dit :

-« Elisabeth, ta femme va avoir un fils et tu lui donneras le nom de Jean, l’Esprit de Dieu sera sur lui et il préparera la venue du Sauveur ».

Mais le pauvre Zacharie n’a pas assez confiance en Dieu, et l’ange lui dit :

« puisque tu n’as pas cru cette bonne nouvelle, tu deviendras muet jusqu’à ce qu’elle se réalise ».

Seigneur apprenez-moi à Vous faire confiance et à ne pas douter de Votre Amour bienveillant.

 

annonc.jpg16 Décembre : l’Annonciation

L’ange Gabriel est envoyé par Dieu pour annoncer une bonne nouvelle à Marie. Il entre dans sa maison et lui dit : 

-« Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Voici que Dieu t’a choisie, tu enfanteras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus ».

Marie lui demande simplement :

« comment cela se fera-t-il puisque je ne connait point d'homme ? »

L’ange lui explique :

-« L’Esprit de Dieu viendra sur toi, c’est pourquoi l’enfant sera appelé Fils de Dieu ».

Alors, Marie accepte la volonté divine et lui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ».

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailes est béni.

 

jean-baptiste 0117 Décembre :

L’ange Gabriel va apporter une autre bonne nouvelle mais à Elisabeth.

Elle va aussi attendre un enfant et il s’appellera Jean. Marie va visiter sa cousine Elisabeth. En voyant Marie, Elisabeth s’écrit :

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni soit l’enfant que tu attends ! »

Marie et Elisabeth remercient le Seigneur pour toutes ses grâces.

Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, saint est son nom.

 

Naissance_de_St.gif18 Décembre :

Peu de temps après l’arrivée de Marie chez Elisabeth, celle-ci met au monde un petit garçon qui porte le nom de Jean.

Ce petit homme deviendra grand et sera prophète, il préparera les chemins pour Celui qui doit venir.

Béni soit le Seigneur !

 

 

bible_hosea.gif19 Décembre : Annonce à Joseph

N’oublions pas Joseph, l’époux de Marie. Une nuit l’ange Gabriel apparaît en songe à Joseph. Pourquoi ?

Tout simplement pour le tranquilliser.

L’ange lui dit :

-« Ne crains pas d’épouser Marie et de la prendre chez toi. Elle attend un fils par la grâce de l’Esprit-Saint, tu l’appelleras Jésus", et c’est ainsi que Joseph va devenir le père de Jésus sur sur terre .

N’ayons pas peur de vivre même si nous ne comprenons pas toujours tout ce qui nous arrive.

 

bible_joseph_mary.gif20 Décembre : Sur la route de Bethléem

Une annonce vient d’être faite :

l’empereur César Auguste lance une campagne de recensement, (c’est-à-dire compter les habitants d’une ville).

Joseph est obligé d’aller se faire inscrire à Bethléem, car c’est sa ville.

Il amène avec lui Marie qui est sur le point de mettre au monde le petit Jésus.

Marie est fatiguée, mais elle supporte le long voyage.

O Marie, aide-moi à tout supporter surtout quand cela devient trop difficile !

 

stern-von-bethlehem-t11409.jpg21 Décembre : L’étoile

Trois Mages observent le ciel, ils découvrent une nouvelle étoile.

Ces Mages s’appellent : Gaspar, Melchior et Balthazar. Ils viennent de plusieurs Pays. Toutes les Nations sont appelées à recevoir et reconnaître Jésus, Lumière du monde.

Pour eux c’est un signe tout particulier, le signe que le Sauveur va bientôt naître. Ils partent pour un long chemin car ils ne veulent pas rater l’évènement, ils apporteront des cadeaux à l’enfant Jésus.

Seigneur, guidez ma vie, tout comme l’étoile à guidée les Rois Mages.

 

berger.jpg22 Décembre : Les bergers

Les bergers gardent leurs troupeaux autour de Bethléem. Ils attendent eux aussi le Sauveur. Mais quand viendra-t-il ? Alors le soir autour du feu, ils prient et chantent des cantiques.

Moi aussi, Seigneur je Vous attends plus que tout...Venez en mon coeur !

 

complet23 Décembre : Complet

Marie et Joseph arrivent à Bethléem.

Malheureusement suite au recensement la petite bourgade se trouve vite sans plus aucune chambre à louer, rien de rien.

Pour une jeune maman qui va bientôt donner la naissance au Sauveur du Monde, c'est très dur.

Enfin, il faut absolument trouver un endroit.

Il n’y aura pour cette famille qu’une grotte qui sert d’étable pour les animaux et c’est ainsi que Joseph va faire tout son possible pour en faire un petit nid douillet.

Donnez-moi Seigneur le courage de faire mon travail du mieux possible.

 

bergers1.jpg24 Décembre : Les bergers

Tout est calme, c’est la nuit et les bergers veillent sur leurs troupeaux... 

Ils se réchauffent autour du feu, tout à coup, l’ange du Seigneur leur apparaît.

Les bergers ont peur, mais l’ange les rassure.

L’ange dit :

-« Voici que je vous annonce une grande joie, aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur vous est né ! Vous trouverez ce nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire ».

Ô mon Dieu, mon cœur chante de joie en cette nuit bénie !

 

christmas_holy_family.gif25 Décembre : "Gloire à Dieu au plus haut des Cieux" !

Dans la nuit de Noël, les bergers voient une multitude d’anges qui chantent :

-« Gloire à Dieu, dans les cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! »

Les bergers courent à toutes jambes pour voir l’enfant qui vient de naître.

Et là, dans une étable, plus précisément dans une mangeoire, un petit être fragile dort.

Il est petit, mais un jour il deviendra grand, très grand, car c’est le Sauveur du monde qui dort.

Enfin, les bergers arrivent, émerveillés, ils tombent à genoux et s’inclinent respectueusement devant celui que Marie appelle Jésus.

Apprends-moi, Marie, à aimer ton doux enfant. Oui ! Le plus cadeau de Noël, c’est Vous, Seigneur Jésus !

 

frise-pre-nol.gif

 

 

PESEBRE-VENEZOLANO.jpg

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:07
Il est remarquable qu'après avoir atteint l'acuité spirituelle, les défauts et les fautes du prochain commencent à sembler très légers et insignifiants, comme rachetés par le Sauveur et facilement guéris par la repentance - ces mêmes fautes et défauts qui semblent si énormes et graves pour la compréhension humaine. De toute évidence, l'esprit charnel, étant lui-même rigide comme une planche, leur donne cette importance énorme. L'esprit charnel voit même chez les autres des péchés qui ne s'y trouvent pas. (Saint Ignace Brianchaninov, L'Arêne)

Il est remarquable qu'après avoir atteint l'acuité spirituelle, les défauts et les fautes du prochain commencent à sembler très légers et insignifiants, comme rachetés par le Sauveur et facilement guéris par la repentance - ces mêmes fautes et défauts qui semblent si énormes et graves pour la compréhension humaine. De toute évidence, l'esprit charnel, étant lui-même rigide comme une planche, leur donne cette importance énorme. L'esprit charnel voit même chez les autres des péchés qui ne s'y trouvent pas. (Saint Ignace Brianchaninov, L'Arêne)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,10-18.

Frères, on croit avec son cœur pour parvenir à la justice, on professe la foi avec sa bouche pour parvenir au salut,
selon ce que dit l'Ecriture : " Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. "
Il n'y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Car " quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. "
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n'a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n'a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s'il n'y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? selon qu'il est écrit : " Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur ! "
Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile ; car Isaïe dit : " Seigneur, qui a cru à notre prédication ? "
Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.
Mais je demande : n'ont-ils pas entendu ? Au contraire : " Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,18-22.

En ce temps-là, comme Jésus marchait au bord de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, qu'on appelle Pierre, et André son frère, qui jetaient le filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs.
Et il leur dit : " Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. "
Eux aussitôt, laissant leurs filets, le suivirent.
S'avançant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, dans une barque, avec leur père Zébédée, réparant leurs filets, et il les appela.
Eux, laissant à l'heure même leur barque et leur père, le suivirent.

Depuis plus de 430 ans, pas un seul prophète n’avait surgi au sein du peuple élu. Quelle joie donc pour Israël lorsqu’il apprend qu’un envoyé de Dieu est venu rompre ce trop long silence ! Cet envoyé s’appelle Jean-Baptiste. Il sera le dernier et le plus grand des prophètes : l’annonciateur des Temps Nouveaux. Il sera aussi le premier témoin du Christ : Jean, en effet parcourt toute la vallée du Jourdain pour annoncer à ses compatriotes que le Messie qu’ils attendent est là, qu’il va bientôt se présenter à eux et que par conséquent ils doivent se préparer à l’accueillir.

Depuis plus de 430 ans, pas un seul prophète n’avait surgi au sein du peuple élu. Quelle joie donc pour Israël lorsqu’il apprend qu’un envoyé de Dieu est venu rompre ce trop long silence ! Cet envoyé s’appelle Jean-Baptiste. Il sera le dernier et le plus grand des prophètes : l’annonciateur des Temps Nouveaux. Il sera aussi le premier témoin du Christ : Jean, en effet parcourt toute la vallée du Jourdain pour annoncer à ses compatriotes que le Messie qu’ils attendent est là, qu’il va bientôt se présenter à eux et que par conséquent ils doivent se préparer à l’accueillir.

Par St Jean Chrysostome

(v. 345-407),

prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°14, 2 


 

« Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheur d'hommes »

 

Quelle pêche admirable du Sauveur ! Admirez la foi et l'obéissance des disciples.

La pêche, vous le savez, demande une attention ininterrompue. Or, au beau milieu de leur travail, ils entendent l'appel de Jésus et ils n'hésitent pas un instant ; ils ne disent pas :

« Laisse-nous rentrer à la maison pour parler à nos proches ».

Non, ils quittent tout et ils le suivent, comme Élisée a fait avec Élie

(1R 19,20).

Telle est l'obéissance que le Christ nous demande, sans la moindre hésitation, même si des nécessités apparemment plus urgentes nous pressent.

C'est pourquoi, quand un jeune homme qui voulait le suivre a demandé s'il pouvait aller ensevelir son père, même cela, il ne le lui a pas laissé faire

(Mt 8,21).

Suivre Jésus, obéir à sa parole, est un devoir qui devance tous les autres. 

Tu me diras peut-être que la promesse qu'il leur faisait était très grande ?

Voilà pourquoi je les admire tellement : alors qu'ils n'avaient vu encore aucun miracle, ils ont cru à une si grande promesse et ont renoncé à tout pour le suivre !

C'est parce qu'ils ont cru qu'avec les mêmes paroles par lesquelles ils avaient été pris comme à la pêche, ils pourraient en pêcher d'autres.

 

Du Bataclan au Calvaire.

carte des communautés

 

Des visages radieux habillés d’avenir, blottis sous la musique endiablée où le fraternel s’était promis de naître ! « Seigneur, où donc étiez-vous ? »

Un stade aux couleurs européennes, anciens ennemis buvant même bière, se tenant presque par le cou, beaux joueurs, pour une fois, voulant que le meilleur gagne ! « Seigneur, où donc étiez-vous ? »

Diners d’amoureux, d’amis, de compères, fixés depuis une heure ou espérés depuis des mois, en terrasse, s’il vous plaît, bien en vue, sous un été qui hélas se prolongeait ! « Seigneur, où donc étiez-vous ? »

Partout la paix ! Partout la vie ! Et Paris plus enchanteur que jamais rayonnant d’insouciance et d’éclat sous le mouvement de son élan inextinguible !

 

Père Zanotti Zorkine
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Soudain !… Dans le dos et face à face : le Mal ! en personnes, avec du feu sur le corps en ceinture, et dans les bras, de la haine de fous actionnant les gâchettes, visant à bout portant des enfants désarmés, explosant leur propre être en bouquet final de carnage. Quelle piètre victoire !

 

« Seigneur, mais où donc étiez-vous ? »

« Où étais-je ? Eh bien, je vais te dire où j’étais ! Bien avant l’heure du feu d’enfer, j’étais avec ma mère à l’entrée du Stade de France, rue Bichat, rue de la Fontaine-au-Roi, rue de Charonne, boulevard Voltaire, et jusqu’au Bataclan.

Mais comme au Calvaire où ma divinité n’était pourtant pas absente, je n’ai pu rien faire – que cela ne te surprenne ! – si ce n’est de nouveau, souffrir dans ma chair ressuscitée de l’abyssale méchanceté du monde.

Quant à ma mère, si tu avais vu ma mère ! Elle surplombait de toute sa douleur priante, scandalisée par tant de haine, la liberté humaine qui tuait.

Alors, tous deux, sous le hurlement des sirènes, au coude à coude avec tes frères médecins, infirmiers et policiers, harnachés à l’éternelle miséricorde, nous avons ramassé indistinctement les âmes de nos enfants afin qu’aucune d’entre elles ne se perde, et de très près, mais si discrètement que beaucoup ne s’en sont pas rendu compte, serré contre nous des centaines de coeurs éplorés. Fais-en autant.

Cesse de réfléchir aux chemins de vengeance ! Ce n’est pas ton affaire. Prie ! Jeûne ! Espère dans le coeur humain ! Ne tremble pas ! Crois en la victoire du Bien, et sème de l’amour… dans tous les camps ! »

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

Jean le Baptiste invite ses compatriotes à manifester leur repentir et leur volonté de mener une vie nouvelle plus agréable à Dieu par un geste symbolique semblable, en recevant le baptême de pénitence qu’il leur propose, ils vont montrer publiquement qu’ils souhaitent noyez dans les eaux du Jourdain leur vie antérieure remplie de péchés, afin qu’une vie neuve renaisse en eux. Frères et sœurs, nous savons que seul le baptême institué par Jésus réalisera cela efficacement : le baptême chrétien c’est la noyade volontaire du « vieil homme » pour que renaisse « l’homme nouveau » pour employer des expressions chères à saint Paul. Le baptême chrétien c’est l’âme qui se plonge dans l’amour de Dieu pour se remplir de cet amour, comme l’éponge plongée de l’océan se remplit d’eau. Comprenons bien toutefois que le fait d’être baptisé ne saurait nous dispenser de la conversion, dans son sens évangélique de retournement, de changement complet, de décision radicale qui nous transforme progressivement de fond en comble parce qu’elle nous fait suivre les commandements et les conseils qui nous viennent de Dieu par Jésus-Christ.

Jean le Baptiste invite ses compatriotes à manifester leur repentir et leur volonté de mener une vie nouvelle plus agréable à Dieu par un geste symbolique semblable, en recevant le baptême de pénitence qu’il leur propose, ils vont montrer publiquement qu’ils souhaitent noyez dans les eaux du Jourdain leur vie antérieure remplie de péchés, afin qu’une vie neuve renaisse en eux. Frères et sœurs, nous savons que seul le baptême institué par Jésus réalisera cela efficacement : le baptême chrétien c’est la noyade volontaire du « vieil homme » pour que renaisse « l’homme nouveau » pour employer des expressions chères à saint Paul. Le baptême chrétien c’est l’âme qui se plonge dans l’amour de Dieu pour se remplir de cet amour, comme l’éponge plongée de l’océan se remplit d’eau. Comprenons bien toutefois que le fait d’être baptisé ne saurait nous dispenser de la conversion, dans son sens évangélique de retournement, de changement complet, de décision radicale qui nous transforme progressivement de fond en comble parce qu’elle nous fait suivre les commandements et les conseils qui nous viennent de Dieu par Jésus-Christ.

UN MOINE MARIAL DU "PAS DE CALAIS"

 

Josbert ou Valdebert, moine bénédictin de Saint-Bertin (Saint-Omer) dans le diocèse d'Arras, était réputé pour sa dévotion mariale.

Une légende veut qu'après sa mort, un rosier fleurit dans sa bouche dont les fleurs portaient le nom de Marie.

Le 30 novembre 1186, jour de la fête de saint André, les religieux de Déols étaient rassemblés pour l'office de matines.

Le père abbé parcourait le chœur et vérifiait si chacun était là.

Or son regard tomba sur une stalle vide. - Où est donc notre frère Josbert ? Mais personne ne pouvait répondre.

L’abbé sortit en hâte.

Au bout de quelques instants, il rentra, pâle et défait en s'écriant :

- Mes frères, un grand évènement nous arrive.

Le bienheureux Josbert est au ciel. Venez contempler l'éclatant miracle qui s'est accompli sur son corps.

Les moines se précipitèrent et pénétrèrent dans la cellule où les attendait un merveilleux spectacle : enveloppé, comme d'un suaire dans sa robe noire, les mains jointes, la face tournée vers le ciel, Josbert, mort, gisait sur sa natte.

Deux roses vermeilles sortaient des cavités de ses yeux, deux autres de ses oreilles une cinquième s'épanouissait entre ses lèvres et chacune de ces fleurs portait dans son calice une lettre du nom de la Vierge.(L'Equipe de Marie de Nazareth)

Ce retournement, cette conversion est absolument nécessaire, car notre nature humaine blessée par le péché des origines porte en elle des germes, des racines de péché qui tendent à nous détourner de Dieu, nous faisant préférer notre volonté propre à la sienne... "Je sens en moi une double loi: je fais le mal que je ne voudrais pas faire et évite le bien que je voudrais faire" . Il nous suffit de faire un examen de conscience loyal et sans complaisance pour constater qu’il y a en nous des chemins tortueux de mensonge, des montagnes d’orgueil ou d’égoïsme, des aspérités de caractère, des vallées de découragement ou de désespoir, les ravins ou les fossés qui ont été creusés par nos dissensions et nos discordes, hors il ne faudrait pas, nous enseigne St Ephrem, nous laisser aller au désespoir:"Il conduit à la mort". Tous ces obstacles qui barrant la route au Christ, qui veut venir en nous pour y revivre sa vie de prière, de sacrifice, d’amour total pour Dieu et pour les autres, nous paraissent infranchissables. Nous ne pouvons espérer les dépasser par nos propres forces : aussi toute conversion commence-t-elle par un cri de détresse vers Dieu dans la conscience de notre impuissance c’est une prière de supplication qui conduit à un abandon confiant entre les mains paternelle de Celui qui nous aime tellement, qui veut tellement notre salut qu’il nous a envoyé son propre Fils pour le réaliser : mystère inouï de l’Incarnation que la fête de Noël va une fois de plus nous rappeler et nous faire contempler. Ils sont nombreux aujourd’hui (et pas seulement chez les non-croyants) ceux qui s’imaginent assurer leur salut par eux-mêmes, avec des moyens purement humains, en s’appuyant sur leurs propres forces. Ce salut de l’homme par l’homme est une utopie. Nous sommes, nous chrétiens, à l’opposé d’une telle attitude.

Ce retournement, cette conversion est absolument nécessaire, car notre nature humaine blessée par le péché des origines porte en elle des germes, des racines de péché qui tendent à nous détourner de Dieu, nous faisant préférer notre volonté propre à la sienne... "Je sens en moi une double loi: je fais le mal que je ne voudrais pas faire et évite le bien que je voudrais faire" . Il nous suffit de faire un examen de conscience loyal et sans complaisance pour constater qu’il y a en nous des chemins tortueux de mensonge, des montagnes d’orgueil ou d’égoïsme, des aspérités de caractère, des vallées de découragement ou de désespoir, les ravins ou les fossés qui ont été creusés par nos dissensions et nos discordes, hors il ne faudrait pas, nous enseigne St Ephrem, nous laisser aller au désespoir:"Il conduit à la mort". Tous ces obstacles qui barrant la route au Christ, qui veut venir en nous pour y revivre sa vie de prière, de sacrifice, d’amour total pour Dieu et pour les autres, nous paraissent infranchissables. Nous ne pouvons espérer les dépasser par nos propres forces : aussi toute conversion commence-t-elle par un cri de détresse vers Dieu dans la conscience de notre impuissance c’est une prière de supplication qui conduit à un abandon confiant entre les mains paternelle de Celui qui nous aime tellement, qui veut tellement notre salut qu’il nous a envoyé son propre Fils pour le réaliser : mystère inouï de l’Incarnation que la fête de Noël va une fois de plus nous rappeler et nous faire contempler. Ils sont nombreux aujourd’hui (et pas seulement chez les non-croyants) ceux qui s’imaginent assurer leur salut par eux-mêmes, avec des moyens purement humains, en s’appuyant sur leurs propres forces. Ce salut de l’homme par l’homme est une utopie. Nous sommes, nous chrétiens, à l’opposé d’une telle attitude.

La parole de Dieu
 
 
 
         Ta parole est la lumière de mes pas, 
         la lampe de ma route.         
 
Psaume 118, verset 105
 
 
 
La méditation
 
 
Un biographe de saint Dominique rapporte cet épisode. Alors que le saint était à Rome dans l’église Saint-Pierre, il eut une vision : « Il vit apparaître Pierre et Paul, ces princes pleins de gloire. Le premier, Pierre, lui conféra le bâton ; Paul, le livre ; et tous deux ajoutèrent : “Va et prêche, car tu as été choisi pour ce ministère.” »* Avec dans une main le bâton du voyageur, dans l’autre, le Livre**, le voilà paré pour apporter au monde le feu de l’Évangile , le feu de l’Esprit Saint promis par Jésus-Christ.
En effet, celui qui lit et médite la Parole, se laisse habiter, enflammer par l’Esprit Saint, ne peut pas garder pour lui ce trésor. Il n’a qu’une envie : le partager, le propager. Pour le chrétien, la Parole de Dieu n’est pas une parole figée, une parole inerte. Elle est parole vivante, une parole qui touche et qui anime. Elle est, comme le Christ, à la fois divine et humaine. Elle est à la fois « plus tranchante qu’une épée et douce « comme du miel ». Écrite pour les hommes à la manière des hommes, elle nous dit comment, en nous-mêmes et dans le monde, à travers les ténèbres les plus sombres, mystérieusement, la lumière se fraie son chemin depuis la nuit des temps. Au cœur de mes nuits, elle me rejoint et me laisse pressentir le désir fou de Dieu d’être pour moi un pè re qui comprend et qui pardonne, un frère qui partage ma misère et me soutient, l’ami qui me connaît si bien et qui m’aime quand même, l’Amour qui s’incarne et vient me sauver.
 
* Constantin d’Orvieto, Legenda Sancti Dominici, n. 25
** Évangile selon saint Matthieu et les lettres de saint Paul(Source:Avent dans la Ville)

Saint André, qui êtes-vous ?

Apôtre et martyr
(† v. 62)

 

André, frère de saint Pierre, est le premier des apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après son baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : « Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d'hommes. » (Mt 4,19)

 

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin. Les prêtres de l'Achaïe prirent soin d'envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix : « Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. » Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d'être prêts eux-mêmes au combat.

 

Le lendemain, menacé de nouveau : « Ce supplice, dit-il au juge, est l'objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ. » Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l'apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D'aussi loin qu'il aperçut la croix, il s'écria d'une voix forte :

« Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m'a sauvé. »

 

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d'une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André.

 

Du haut de sa croix, il exhortait les fidèles et prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d'une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l'âme.

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape de Rome Benoît XVI :

>>> André, le Protoclet  

 

 

ANDRE PAR LUI-MÊME

Comme Jean et Jacques, je suis né à Bethsaïda, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. J’ai été disciple du Baptiste avec eux, avant de suivre Jésus et de ne plus le quitter. Fils de Jonas, je résidais à Capharnaüm dans une maison voisine de mon frère aîné Simon, dit Pierre, mais depuis ma rencontre avec le Maître tout a changé.

De nature plus introvertie que mon frère, j’aimais converser avec moi-même sur le sens de la vie, la venue du roi messie. Je me demandais si je le verrais de mon vivant. Comment le reconnaître ? Je m’imaginais la puissance inégalée de ce messie glorieux qui nous libèrerait des Romains. Je l’attendais, je l’espérais.

Le Baptiste exacerbait mon attente en proclamant avec fougue Celui auquel il n’était pas digne de dénouer les lacets des sandales. « Parmi vous en Israël, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas. »

Un jour, alors que les rives du Jourdain étaient pleines d’une foule qui tremblait sous ses paroles, j’avais remarqué un beau jeune homme, habillé simplement, qui venait calmement vers nous. Il dégageait beaucoup d’humilité et de douceur. Quand son œil se posa un moment sur moi, j’ai senti la brise légère qu’avait expérimentée Élie. C’était comme un fin silence qui me caressait l’âme, une aile d’ange qui m’effleura le cœur. Je vis le Précurseur courir vers Lui, s’incliner, Lui dire fortement : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, et Toi tu viens à moi ! ».

Le Saint d’Israël, le Prophète était là, en homme du peuple. Je n’ai pas eu peur, je n’ai pas été intimidé. Dans la jubilation de mon âme, j’ai cru que c’était Lui le Messie. En revenant à la pêche, j’en ai parlé à mon frère Simon, d’abord discrètement pour ne pas l’effaroucher, puis avec zèle : « Nous avons trouvé le Messie ! ». Lui, si franc et exubérant, n’a pas sauté de joie. Il tenait à voir par lui-même, se méfiant de mon côté rêveur. Je lui ai donc présenté Jésus. Il a été conquis.

Contrairement aux autres maîtres, Jésus n’exigeait pas de purifications, de cours sur la Loi, mais un attachement libre à sa personne. J’ai découvert rapidement qu’Il avait les paroles de la Vie éternelle. Il choisissait qui Il voulait à Le suivre. Il avait assez confiance en nous pour nous envoyer prêcher Son royaume de paix et d’amour. Nous participions ainsi à Sa mission qu’Il tenait de son Père. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier 

 

 

St André,apôtre

Par St Augustin

Commentaire du Psaume 121 (2), Trad. F. Quéré-Jaulmes (P.L. 36, 1618-1629), in Les Chemins vers Dieu, Coll. Lettres chrétiennes N°11, Le Centurion / Grasset, Paris, 1967.

« Mes frères, rappelez-vous les fêtes de nos martyrs ou bien les sanctuaires où la foule se rassemble en certaines occasions.

Rappelez-vous la ferveur du peuple et ses cris : en route, disent-ils, en route.

Où irons-nous ? demandent les uns, et les autres répondent : nous irons en tel lieu, tel sanctuaire. Tous parlent, tous brûlent, et semblent ne former qu'une flamme.

Ce feu unique, nourri par leurs paroles et leur foi, ce feu les entraîne vers un lieu de la terre ; mais comment décrire l'amour qui emporte au ciel ceux qui d'une même voix, s'écrient : Nous irons dans la maison du Seigneur (1) ?
Courons, courons. 

Nous irons dans la maison du Seigneur.

Courons, sans nous lasser : là-bas, il n'est plus de lassitude. Courons vers la maison du Seigneur, et tressaillons d'allégresse avec ceux qui nous ont appelés, qui les premiers, ont contemplé notre patrie : 

Nous irons dans la maison du Seigneur, crient-ils de loin à ceux qui les suivent. Marchez, courez, même.

Les apôtres ont vu cette maison, et nous hèlent : marchez, suivez-nous. 

Nous irons dans la maison du Seigneur.
Que répond chacun de nous ?

Les paroles entendues m'ont fait tressaillir : 

Nous irons dans la maison du Seigneur.

Prophètes et apôtres m'ont fait tressaillir ; tous m'ont dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. »

1. Psaume 122 (121), 1.

St AugustinCommentaire du Psaume 121 (2), Trad. F. Quéré-Jaulmes (P.L. 36, 1618-1629), in Les Chemins vers Dieu, Coll. Lettres chrétiennes N°11, Le Centurion / Grasset, Paris, 1967.

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Icône de St André (Bulgarie)

En un temps où pour rester performant il faut faire vite, fort et bien, nous sommes de ceux qui savent attendre avec patience et qui implorent dans une prière humble, confiante et persévérante les secours dont ils ont besoin pour marcher à la rencontre du Seigneur, pour se sanctifier et aider les autres à se sanctifier. Agir ainsi, c’est ni plus, ni moins s’exercer à l’Espérance surnaturelle, cette vertu fondamentale dont Dieu est à la fois la source et le terme. L’espérance n’est pas une vertu passive, contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais une vertu éminemment active, extrêmement laborieuse, car il faut travailler, il faut lutter pour acquérir les biens que l’on espère. Mais n’est-ce pas tout le sens du message que Jean-Baptiste nous transmet aujourd’hui à la suite du prophète Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur ».

En un temps où pour rester performant il faut faire vite, fort et bien, nous sommes de ceux qui savent attendre avec patience et qui implorent dans une prière humble, confiante et persévérante les secours dont ils ont besoin pour marcher à la rencontre du Seigneur, pour se sanctifier et aider les autres à se sanctifier. Agir ainsi, c’est ni plus, ni moins s’exercer à l’Espérance surnaturelle, cette vertu fondamentale dont Dieu est à la fois la source et le terme. L’espérance n’est pas une vertu passive, contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais une vertu éminemment active, extrêmement laborieuse, car il faut travailler, il faut lutter pour acquérir les biens que l’on espère. Mais n’est-ce pas tout le sens du message que Jean-Baptiste nous transmet aujourd’hui à la suite du prophète Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur ».

« L'humanité de Notre Seigneur est un sacrement, le sacrement des sacrements. »

 

Un théologien, le Père Schwalm, a eu ce mot admirable : « L'humanité de Notre Seigneur est un sacrement, le sacrement des sacrements. »

On ne peut exprimer d'une manière plus parfaite la foi chrétienne telle qu'elle est définie au Concile de Chalcédoine où est affirmée justement la pleine réalité de la nature humaine en Jésus.

Jésus est pleinement humain, mais son humanité est diaphane. Elle est transparente, elle est un pur sacrement. C'est l'humanité-hostie, une humanité qui ne témoigne pas d'elle-même, qui ne peut témoigner d'elle-même, mais toujours de Dieu, humanité où Dieu personnellement se révèle et se communique, si bien que tout ce que cette humanité vit, éprouve, sent, exprime, révèle, c'est Dieu. Comme caution infinie de toute cette vie humaine de Jésus, il y a l'éternité de Dieu.

On a pu dire que Jésus est éternellement naissant, éternellement enfant, éternellement adolescent, éternellement enseignant, éternellement ouvrier, éternellement mourant, éternellement crucifié, dans ce sens que les dispositions qui l'animaient à chacune des phases de sa vie mortelle demeurent éternellement.

Mais il faut aller plus loin. A travers l'humanité de notre Seigneur, il faut percevoir la divinité.

Mais alors, il y a donc dans la divinité quelque chose d'essentiel, d'éternel qui correspond à la douleur humaine que Jésus a connue ? Il y a en Dieu éternellement une réalité qui est la cause de la mort de Jésus.

Et, d'une certaine façon, on peut dire que c'est Dieu qui meurt ? Que c'est Dieu qui souffre.

Et non seulement on peut le dire. Pour donner justement à la passion ses dimensions, il faut dire que Dieu souffre et que Dieu meurt.

Comment cela est-il possible ? Comment Dieu peut-il souffrir ?

Cela est aisé à concevoir, si l'on se place dans ce monde du dialogue, dans ce monde personnel, dans ce monde d'amour. L'amour possède justement ce pouvoir d'identification qui est unique et merveilleux. L'amour peut vivre les états de l'être aimé ; une mère peut vivre la vie de son fils, mieux que lui, en lui, pour lui.

J'ai connu une mère, une mère parfaite qui était une colonne de prière, une mère entièrement désintéressée qui n'attendait plus rien de personne et à laquelle on avait arraché son fils.

Son mari, qui était une brute, lui avait interdit de le baptiser, lui avait interdit de lui communiquer ses convictions religieuses, l'avait confinée dans le rôle de mère nourricière.

Et cette femme, pendant plus de trente ans, avait porté la vie de son fils déchu, de son fils misérable, de son fils déshonoré, de son fils coupable, non qu'elle ressentît le moins du monde le déshonneur pour elle-même.

Elle était tellement absente de soi-même, tellement donnée, tellement ouverte, tellement généreuse, tellement identifiée à son fils qu'elle vivait vraiment pour lui, en lui avec lui, plus profondément que lui car, justement, dans son innocence extraordinaire, dans sa pureté intacte, elle mesurait mieux, elle vivait d'une manière plus déchirante, la déchéance de son fils.

Et elle l'attendait. Elle devait le revoir, dévoré par la tuberculose, en attendant que la mort le consumât. Et elle était là, le veillait le jour et la nuit, sans ouvrir la bouche, sans évoquer cette proximité de la mort, ni les responsabilités qu'un être humain peut encourir ; elle était là, toute donnée, silencieuse, agenouillée, comme Jésus au lavement des pieds.

Et ce fils, en un instant, repassant toute sa vie, voulut avoir la religion de sa mère. Soudain, il voulut se donner à cet amour qui s'était révélé à lui depuis si longtemps sans qu'il comprît ce message.

Et c'est à travers cet évangile vivant, le seul évangile qu'il dût jamais connaître, à travers cet évangile vivant de sa mère, qu'il avait rencontré le visage infiniment plus maternel de Dieu.

Et c'est à travers cette femme que j'ai compris que la joie de Dieu, ce n'était pas la joie de celui qui possède tout et qui garde tout, mais la joie de celui qui ne peut plus rien perdre parce qu'il a tout perdu, parce qu'éternellement il s'est vidé de lui-même, parce qu'éternellement il s'est communiqué dans la pauvreté mystérieuse de la Trinité adorable où « je est un autre ».

Cette femme, elle n'attendait plus rien, elle ne pouvait plus rien perdre parce qu'elle avait tout donné et tout perdu, et elle aimait ce fils d'un si grand amour qu'elle ne pouvait l'aimer davantage. Elle l'aimait tellement pour lui que son amour se colorait des états de son fils.

Son amour était douloureux et crucifié quand son fils était malheureux et déchu ; et quand ce fils radicalement se convertit, se donna enfin à cet amour qui avait si longtemps attendu, elle ne put l'aimer davantage puisqu'elle l'aimait parfaitement.

Mais son amour se colora des nouveaux états de son fils et puisqu'il était dans la joie, puisqu'il était dans la lumière, puisqu'il était dans la paix, son amour laissa passer, comme un beau vitrail, ce soleil de la joie et de la résurrection.

C'est par-là que je compris que Dieu souffre, qu'il souffre pour nous, en nous, avant nous, plus que nous, comme une mère intérieure à nous-même.

Il ne souffre pas d'une souffrance qui peut l'affecter en le détruisant, comme fait une douleur passionnée chez un être qui n'est pas encore entièrement purifié.

Non, Dieu souffre de cet amour d'identification qui est le pur amour, l'amour sans réserve, l'amour sans retour, l'amour qui est pur don et qui est justement l'éternel berceau de notre vie.

C'est pourquoi au-delà et à travers l'humanité crucifiée de notre Seigneur, il faut que notre joie découvre la douleur mystérieuse, la douleur infinie, la douleur maternelle de l'éternelle divinité, et que cela illumine d'un jour unique le sacrifice de la croix.

A qui ce sacrifice est-il fait ? Sinon finalement à l'amour, à l'amour blessé en nous, à l'amour infini, blessé en nous, par nous et pour nous.

Lorsque des conversations roulent sur la politique, sur les races, sur les oppositions d'opinions ou de cultures, de civilisations ou de religions, on sent parfois qu'elles vont prendre un tour passionné.

On sent que la mauvaise foi va s'installer dans le débat, parce que c'est un débat axé non plus sur la recherche de la vérité mais sur l'affirmation de soi-même et de ses partis pris.

Et on sent bien alors qu'il faut protéger la vérité, il faut apporter la respiration du silence, il faut détendre l'atmosphère, il faut dépassionner le débat en lui apportant cette lumière discrète d'une générosité agenouillée devant la vérité et qui ne souffre pas que la vérité soit confisquée, monopolisée, défigurée et possédée.

Et on sent bien alors qu'en effet, pour protéger la vérité, il faut soi-même se démettre de soi-même, il faut renoncer à s'affirmer d'une manière passionnelle, il faut laisser la vérité se faire jour dans le silence du respect et de l'amour.

C'est cela que la croix veut réaliser. C'est cela qui resplendit dans l'humanité crucifiée de notre Seigneur : l'attente éternelle de l'amour, de cet amour qui veut nous communiquer tout ce qu'il est, de cet amour qui est, comme dit saint Augustin, la vie de notre vie, l'attente de cet amour auquel nous opposons notre indifférence.

Cet amour que nous avons si souvent refusé, dans les petites choses plutôt que dans les grandes, mais refusé tout de même, c'est cela qu'il veut opérer. Il veut sauver, sauver cette flamme à l'intérieur de nous-même, il veut sauver cet amour blessé en nous, par nous et pour nous.

Afin de créer en nous un espace de générosité – comme ce fils qui reconnut enfin le visage de sa mère et, à travers le visage de sa mère, l'éternelle maternité de Dieu – à travers les plaies, les plaies sacrées de notre Seigneur imprimées dans les stigmates de saint François d'Assise, à travers la douleur, il nous faut regarder et adorer le visage du Dieu-Mère, qui est plus mère que Marie encore, infiniment : il est Père éternellement, mais il est mère aussi éternellement et tout ce qu'il y a de tendresse, de grandeur et de générosité dans l'amour des mères n'est que le rejaillissement lointain, l'écho assourdi de son amour.

Il nous faut donc regarder au fond de nos cœurs, où il nous attend, cet amour blessé en nous et pour nous, cet amour qui donne au mal ce visage déchirant quand le mal devient quelqu'un.

Cet amour devient alors cette mère qui attend, cette mère crucifiée, cette mère jamais lasse d'aimer et qui aujourd'hui sollicite notre cœur afin qu'il comprenne que le bien n'est pas quelque chose à faire mais quelqu'un à aimer.

S'il faut éviter le mal, c'est qu'il déchire, il déchire un cœur infiniment maternel.

A travers le cœur de Marie qui se tint debout au pied de la croix, à travers tous les miracles de l'amour maternel, à travers tout cet héroïsme humain qui témoigne de la tendresse divine, il nous faut en nous adorer ce visage du Dieu-Mère et nous offrir à son amour avec tout l'élan discret et silencieux de notre amour.

Article de Maurice Zundel dans La revue des Carmes de Bruxelles, « Foi Vivante », en 1962. Repris dans le livre Dans le silence de Dieu, tome 2, p. 221

N’attendons pas davantage frères et sœurs, pour nous  remettre à l’ouvrage  -secouons notre torpeur !-  en demandant à Celle qui est Notre Dame de l’Avent, la Mère de Miséricorde cette "Terre assoiffée" qui attend la "rosée céleste", de nous stimuler, de nous soutenir et de nous accompagner jusqu’au bout. N’est-elle pas « la Mère de notre Espérance » ? Avec Elle, tout est possible. Amîn.

N’attendons pas davantage frères et sœurs, pour nous remettre à l’ouvrage -secouons notre torpeur !- en demandant à Celle qui est Notre Dame de l’Avent, la Mère de Miséricorde cette "Terre assoiffée" qui attend la "rosée céleste", de nous stimuler, de nous soutenir et de nous accompagner jusqu’au bout. N’est-elle pas « la Mère de notre Espérance » ? Avec Elle, tout est possible. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,18-22.

En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 
Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. 
De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. 
Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. 

Lundi 30 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Une Prière de Saint Isaac le Syrien:
 


Seigneur,
quand ton Esprit Saint
vient habiter dans un homme,
cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse.

 

Qu'il dorme, qu'il Veille,
dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre.

 

Qu'il mange, qu'il boive,
qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur.

 

La prière en lui n'est pl

us liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue.

Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée.

 

Car le silence d'un homme qui est devenu libre
est en lui-même déjà prière.

 

Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu.

Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète,
chante pour Toi l'Invisible.

 
Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.

Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 09:14
L'hommage national aux victimes de l'attentat du 13 novembre aura lieu le vendredi 27, à 10h30 aux Invalides. La cérémonie sera présidée par Mr François Hollande, qui prononcera un discours.Les familles des victimes et des blessés devraient être présentes en nombre. L'Elysée a choisi cette date pour laisser le temps aux proches d'organiser les obsèques de leurs disparus. La cérémonie se tiendra donc deux semaines jour pour jour après les attentats qui ont fait 129 victimes et 352 blessés.

L'hommage national aux victimes de l'attentat du 13 novembre aura lieu le vendredi 27, à 10h30 aux Invalides. La cérémonie sera présidée par Mr François Hollande, qui prononcera un discours.Les familles des victimes et des blessés devraient être présentes en nombre. L'Elysée a choisi cette date pour laisser le temps aux proches d'organiser les obsèques de leurs disparus. La cérémonie se tiendra donc deux semaines jour pour jour après les attentats qui ont fait 129 victimes et 352 blessés.

Šlomo lkoulkhoun (La Paix à vous tous) !
Ceux qui au nom de Dieu, Source de la Vie et "Ami des hommes" tuent en Son Nom manifestent d'une manière évidente qu'ils ne le servent nullement mais rendent un culte au Diviseur, à "l'Ennemi du genre humain", celui qui est "homicide depuis les origines", autrement dit: Satan.

Ne nous laissons pas diviser ! Soyons unanimes pour rendre un Hommage Universel aux victimes des attentats à Paris .

J'appelle nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone* à la prière pour eux, leurs familles, nos bourreaux et la France.Seigneur, prenez pitié de toutes les victimes du Bataclan, des blessés, des mourants, des estropiés, de ceux qui, morts sont en chemin vers Vous l'Auteur de la Vie!

Seigneur, pitié pour la France! Seigneur pitié pour les djihadistes et tous extrémistes dont les cerveaux sont conditionnés pour le crime ! "L'Esprit souffle où Il veut" ! Envoyez sur chacun d'eux la lumière de Votre Esprit Saint et vivifiant pour les libérer de cet asservissement criminel de la pensée , les libérer de l’emprise de l’obscurantisme et du fanatisme!

Assez ! Assez de violence et de morts partout ! Que nous choisissions la Vie !

Vierge Sainte, Reine de France, Saintes et Saints de France et du monde, frères aînés Martyrs contemporains de la Foi et Témoin du Christ Prince de la Paix et de Son vivifiant Évangile, priez pour nous !

Mère de Miséricorde, écrasez le serpent sous votre talon, nous vous en supplions !

Saint Thomas Apôtre des Indes et de ses missions, Saint Irénée, Saint Hilaire et tous les Témoins de l’Évangile d'Amour,de Vérité, de Justice et de Paix, intercédez pour nous !

Nous sommes en communion de pâtir et de prière avec les familles des victimes.

Nous vous invitons nos fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à une grande union de prières pour les victimes, leurs familles, leurs bourreaux et pour la France.

Pensons aux demandes réitérées de la Mère de Miséricorde dans toutes ses apparitions pour revenir en vérité à son Divin Fils.

Pensons à nos frères et sœurs martyrs de par le monde, confions à leurs intercessions d'aînés dans la Foi notre Occident trop souvent apostat...

N'ayons pas peur ! Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! Ne nous laissons pas diviser ! Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...

Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur. Šlomo lkoulkhoun (La paix à vous tous) ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

La confession est un chemin pour que l'homme se rapproche de Dieu. Elle est l'offrande d'amour de Dieu pour l'homme. Rien ni personne n'est à même de nous priver de cet amour.(Saint Porphyrios)

La confession est un chemin pour que l'homme se rapproche de Dieu. Elle est l'offrande d'amour de Dieu pour l'homme. Rien ni personne n'est à même de nous priver de cet amour.(Saint Porphyrios)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,17-21.4,1-3.

Frères, soyez mes imitateurs, et observez ceux qui se conduisent d'après l'exemple que vous avez en nous.
Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix du Christ : je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore avec larmes.
Leur fin, c'est la perdition, eux qui font leur dieu de leur ventre, et mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, n'ayant de goût que pour les choses de la terre.
Pour nous, notre cité est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ,
qui transformera notre corps si misérable, en le rendant semblable à son corps glorieux, par sa vertu puissante qui lui assujettit toutes choses.
C'est pourquoi, mes chers et bien-aimés frères, ma joie et ma couronne, tenez ainsi ferme dans le Seigneur, mes bien-aimés.
J'exhorte Evodie et j'invite Syntychè à être en bonne intelligence dans le Seigneur.
Et toi aussi, mon fidèle compagnon, je te prie de leur venir en aide, elles qui ont combattu pour l'Evangile avec moi, avec Clément, et mes autres collaborateurs dont les noms sont dans le livre de vie.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus vint aux environs de Césarée de Philippe, et il interrogeait ses disciples disant : "Quel est celui que les hommes disent être le Fils de l'homme ?"
Ils dirent : " Les uns Jean le Baptiste, d'autres Élie, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. "
Il leur dit : " Et vous, qui dites-vous que je suis ? "
Simon Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. "
Jésus lui répondit : " Tu es heureux, Simon Bar-Jona, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

Lundi 23 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Césaire d'Arles

(470-543), moine et évêque 
Sermon au peuple, n°59 (trad. Soleil Levant 1962 rev. ; cf. SC 330, p. 43) 


 

« Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

 

Pour notre bien et notre salut, toutes les Saintes Écritures nous avertissent que nous avons à confesser nos péchés, sans cesse et avec humilité, non seulement devant Dieu, mais aussi devant un homme saint et craignant Dieu.

C'est ainsi que l'Esprit Saint nous recommande par la voix de l'apôtre Jacques :

« Confessez-vous vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, de manière à être sauvés »

(5,16),

et le psalmiste dit :

« Je confesserai au Seigneur mes injustices ; et toi tu as absous l'impiété de mon cœur » (31,5). 

Nous sommes toujours blessés par nos péchés ; de la même façon, nous devons toujours avoir recours aux médicaments de la confession.

En effet, si Dieu veut que nous confessions nos péchés, ce n'est pas que lui-même ne pourrait pas les connaître, mais c'est parce que le diable souhaite trouver de quoi nous accuser devant le tribunal du Juge éternel ; c'est pourquoi il voudrait que nous pensions plutôt à les excuser qu'à les accuser.

Notre Dieu, au contraire, parce qu'il est bon et miséricordieux, veut que nous les confessions en ce monde pour que nous ne soyons pas confondus à leur sujet dans l'autre.

Si donc nous les confessons, lui, il se montre clément ; si nous les avouons, il pardonne.

Et nous, frères, nous sommes vraiment vos médecins spirituels ; nous cherchons avec sollicitude à guérir vos âmes.

 

Ne méprise pas ton frère quand il pèche car la seule différence entre vous est que son péché est visible alors que le tien ne l'est pas encore ! (Dayroyo Yuhanon, prêtre de l'Eglise Patriarcale en Région Parisienne)

Ne méprise pas ton frère quand il pèche car la seule différence entre vous est que son péché est visible alors que le tien ne l'est pas encore ! (Dayroyo Yuhanon, prêtre de l'Eglise Patriarcale en Région Parisienne)

POURQUOI IRAI-JE ME CONFESSER ? JE N’AI PAS DE PÉCHÉS PARTICULIERS
L’erreur –confession orthodoxe

« … Mais en est-il vraiment ainsi ? Quand un homme, durant un temps prolongé, demeure dans une chambre fermée, il s’habitue à l’air vicié et ne se rend plus compte combien c’est désagréable. Mais quelqu’un qui viendra de l’extérieur ne supportera pas l’odeur ambiante dans la chambre et prendra la fuite !

Que ceux qui disent ‘Je n’ai pas de péchés particuliers’ répondent si le Christ habite dans leur cœur. Jésus Christ se plaît à habiter les cœurs purs. Mais leurs cœurs sont-ils purs ? À peine…Ils s’imaginent être purs, mais l’imagination n’est pas la réalité. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons, et la vérité n’est pas en nous (1 Jn 1, 8) ; et, là où il y a mensonge, le Christ ne se trouve pas.

Voir son péché

Alors : que faire ? – Confessons-nous ! Retrouver une attitude digne et juste nous purifie de toute injustice (1 Jn 1, 9). Les saints Pères nous enseignent qu’il est très difficile pour un homme de voir ses péchés. Ils expliquent cela par l’aveuglement causé par le démon. Abba Isaïe dit : ‘Qu’un homme se sépare de celui qui est à sa gauche, c’est-à-dire de la communion avec les démons et de leurs suggestions, il verra pleinement ses péchés contre Dieu et il connaîtra Jésus Christ. Mais un homme ne peut voir ses péchés tant qu’il ne se sépare pas de ceux-ci, et cela exige du travail et de l’affliction. Ceux qui ont atteint cette condition ont trouvé les larmes lorsqu’ils se rappellent leur affection vicieuse pour les passions, ils n’osent pas regarder Dieu, et ils vivent constamment avec un cœur brisé’. S’il était simple de voir nos fautes, saint Éphrem le Syrien n’aurait pas prié en disant : ‘Seigneur, donne-moi de voir mes fautes !’De même saint Jean de Kronstadt ne pourrait pas dire :’Ceci est vraiment un don de Dieu : voir nos péchés dans leur multitude et dans leur horreur’.

La cécité

Ceux qui croient n’avoir aucun péché substantiel à se reprocher sont en fait aveugles. Ils doivent prier Dieu pour que Celui-ci leur donne de percevoir leurs péchés et pour se défaire ainsi de l’extrême et fatale illusion qu’ils n’ont aucun péché particulier. Leurs péchés sont-ils petits comme des grains de sable, s’ils ne sont pas effacés par la confession continuelle, ils s’accumulent et souillent la chambre du cœur si bien que l’illustre Hôte céleste ne peut y pénétrer.

Petits et redoutables

Les petits péchés sont souvent bien plus dangereux que les plus grands délits ou crimes. En effet, ces derniers pèsent lourdement sur la conscience et demandent à être confessés, réparés, clarifiés, effacés. Les petits péchés, en revanche, ne pèsent pas lourdement sur l’âme, et ils ont la particularité de rendre celle-ci insensible à la grâce divine et indifférente au Salut. Moins d’hommes ont péri sous les coups des bêtes féroces qu’au contact de petits microbes imperceptibles à l’œil nu. Considérés comme insignifiants, les petits péchés ne font généralement pas l’objet de notre attention. Ils sont facilement oubliés et créent chez l’homme la plus mauvaise habitude, celle de pécher inconsciemment et d’endormir la conscience morale. Ainsi, le misérable pécheur en arrive à se tromper en croyant qu’il n’est pas pécheur, que tout va pour le mieux  pour lui alors qu’il est misérablement asservi au péché.

Les petits péchés créent une véritable stagnation de la vie spirituelle. Une pendule s’arrête sous l’accumulation de la poussière : ainsi le pouls spirituel de l’homme s’éteint par degrés sous la couche dense que forme la multitude des petits péchés. Pour que la pendule fonctionne à nouveau, il faut enlever la poussière. Pour restaurer sa vie spirituelle, l’homme doit confesser le moindre péché ».

(extrait de The Forgotten Medicine : The Mystery of Repentance, St. Xenia Skete Press. Wilwood CA, 1994)

 

Le  Sacrement  de  Pénitence Dans la Tradition Syriaque :

 

La pénitence ou  "Rémission des péchés" est l’un des sept sacrements de la Loi Nouvelle ordonnée par Notre Seigneur. Ce Sacrement fût institué lorsque, soufflant sur ses Apôtres et disciples Il leur dit : "Recevez le Saint Esprit. Tous ceux auxquels vous pardonnerez leurs péchés, ils leur seront pardonnés ; tous ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus"
(St Jean XX:22–23).

Ce sacrement a été ordonné par Notre Seigneur sous la forme d’une loi, donnant pouvoir et autorité à Ses ministres (aujourd’hui, les Evêques, Successeurs des Apôtres et leurs collaborateurs dans l’Ordre Sacerdotal: les Prêtres) de déclarer  et de prononcer en Son Nom l’absolution (le pardon) des péchés au bénéfice des fidèles qui se confessent et se repentent vraiment des transgressions commises volontairement après le baptême.

Le pécheur repentant doit considérer, lors d’un examen de conscience, les nombreux péchés qu’il ou elle a commis et s’en repentir vraiment et sérieusement. Il se fait alors un devoir de les confesser au prêtre sans rien vouloir dissimuler ou  cacher et, par voie de conséquence, il accepte la pénitence canonique que le Ministre de la Miséricorde lui imposera.

 

Exhortation  générale

 

1 - Le prêtre doit bien connaître les lois divines et  ecclésiastiques, pour être capable de déterminer si oui ou non celui qui se repent est digne de recevoir l’absolution (la formation du "ministre de la miséricorde" est donc essentielle en théologie morale). En conséquence, tel un médecin des âmes, le prêtre doit suivre le pénitent fidèle et prendre grand soin de sa santé spirituelle, que ce soit un homme ou une femme.

2 - Le prêtre doit absolument ne jamais révéler quoi que ce soit de la confession du pénitent, mais plutôt la garder secrète même jusqu’à la mort.

3 -Toutes les fois que le prêtre est appelé à entendre en confession quelques  fidèles pénitents, il doit toujours se montrer prêt à répondre à cet appel et  supplier profondément le Seigneur (qui est à l’origine de cet appel et dont il sera "le canal" pour appliquer à l’âme Son Pardon Miséricordieux) de l’assister pour remplir comme il convient, et avec piété, son service.

4 - La confession devrait, habituellement, être faite uniquement à l’église.

Le prêtre porte une étole autour du cou et est assis sur une chaise (ou un "confessionnal") qui doit être placée dans un endroit spécial de façon à être vu par l’assemblée.

Cependant, dans les cas de  maladie ou pour toutes autres raisons contraignantes, le prêtre peut aller au domicile du malade qui désire se confesser, mais se trouve dans l’incapacité de se rendre à l’église.

Pendant que le pénitent se confesse le prêtre doit pourtant, pour des raisons de prudence, être assis en un endroit spécial où il puisse être vu par ceux qui sont présents tout en respectant la stricte confidentialité de l’acte.

5 - Si le prêtre découvre que le pénitent ignore les vérités fondamentales de la Foi, notamment dans le domaine de la morale Chrétienne, alors il doit, à l’occasion de cette confession, essayer de l’éclairer et de l’instruire sur ces  vérités doctrinales et morales, mais si -faute de temps- c’était impossible, alors il devrait le faire à une autre occasion plus convenable.

6 - S’il arrivait qu’ en raison d’extrême  maladie ou pour tout autre empêchement, un des fidèles soit privé  de la parole, et  soit, de ce fait, incapable d’une confession auriculaire, le prêtre acceptera la confession gestuelle pour lui accorder l’absolution individuelle.

 

 Prière  de  Pénitence

 

Ayez pitié de moi, Ô Père Tout Puissant. Nous Vous louons, nous Vous bénissons ! Nous Vous adorons, humblement agenouillés. Veuillez nous montrer Votre grande miséricorde…

Ô Christ, qui êtes la  Source de la miséricorde, montrez-moi Votre compassion au jour du jugement comme il en fut pour le larron sur la Croix, pour le publicain et à la femme adultère. Amîn.

 

Prière  avant  la  confession

 

Ô Dieu, Qui ne voulez pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se repente et qu’il vive, je confesse en Votre Présence que j’ai péché malgré Votre grande bonté.

Par mon ingratitude, j’ai dérogé à la dignité filiale et ne suis plus digne d’être appelé  fils de Votre grâce.

Acceptez-moi, Ô Père, comme l’un de Vos zélés serviteurs.

Dans Votre Miséricorde, veuillez effacer mes transgressions et me laver de mon péché.

Ô Père de Miséricorde, veuillez détourner Votre face de mes péchés et ne plus Vous souvenir de mes iniquités.

Ne me rejetez pas de devant Votre face, Seigneur débordant  de grâce. Ne me rejetez  pas dans Votre colère, mais soyez attentif au cri de ma détresse. Seigneur, veuillez regarder mes larmes. Qu’elles me lavent en Votre présence, Seigneur mon Dieu, car c’est avec une sincère humilité que je me repends que et je regrette du fond du cœur tout ce que j’ai pu faire de mal.

De plus, je prends la ferme résolution de  ne pas retourner sur les chemins haïssables du péché.

Veuillez agréer ma confession et m’aider dans Votre miséricorde et Votre grâce à vivre d’une  vie qui glorifie Votre Saint Nom, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn.

 

Prière lors de la Confession devant le Prêtre

 

Je confesse à Dieu, le Père Tout Puissant, à Son Fils bien aimé, Jésus Christ, Notre-Seigneur, et au Saint Esprit,

en présence de Notre-Dame, la Bienheureuse Vierge Marie,

et de tous les saints anges : de St Michel et de St Gabriel Archanges, chefs des milices célestes;

de Saint Jean Baptiste,

des Saints Apôtres Pierre et Paul,

des vingt-quatre prophètes,

des douze apôtres,

des quatre évangélistes et des soixante-douze disciples,

 

Je professe la Sainte Foi des trois Conciles Œcuméniques de Nicée, Constantinople et Ephèse

et crois au très noble sacerdoce dont vous êtes revêtu, Prêtre et Père, par lequel vous liez et déliez.

 

J’ai péché à travers tous mes sens, intérieurement et extérieurement, en parole, en acte et en pensée.

C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute,

je me repends très sincèrement de mes péchés, me proposant de n’y jamais retourner.

Plutôt la mort que d’embrasser le péché !

 

Je demande à Dieu, par l’autorité du Saint Sacerdoce dont vous êtes revêtu de  m’absoudre et de me pardonner, par Sa grâce. Amîn.

 

Prière d'Absolution pour le Laïcat

 

Le prêtre pose sa main droite sur la tête du pénitent et prononce les paroles suivantes :

Que Dieu ait pitié de vous et vous guide à la Vie Eternelle !

En vertu de l’Autorité du  Sacerdoce conféré par Notre-Seigneur-Jésus-Christ à Ses Apôtres qui, à leur tour, le transmirent  à leurs successeurs jusqu’à ce qu’il me fût donné à moi, faible et pécheur,

je vous absous, frère (sœur) de tous ces péchés que vous avez confessés et dont vous vous repentez, aussi bien que de toutes les transgressions qui ont échappé à votre mémoire au Nom du Père + , amen ! et du Fils + , amen ! et  du Saint Esprit + pour la vie éternelle. Amîn !

 

 

 

Prière d’Absolution pour le Clergé

 

Puisse le Seigneur qui a béni ses saints disciples, vous bénir!

Puisse-t’ Il vous préserver de toutes actions mauvaises et vous perfectionner dans la vertu, de sorte que vous soyez l’authentique gardien de Ses commandements en accomplissant Ses lois.

Puisse t’Il faire de vous ce vase d’élection adapté au service de Sa gloire !

Puissiez-vous, en Lui, jouir de la paix  et  puisse t’Il se complaire en vous ! et, selon Sa volonté bienveillante,

soyez béni, absous et consacré, au Nom du Père +, amen ! et du Fils +, amen ! et du Saint Esprit + pour la vie éternelle. Amîn!

 

 

Prière  après  la Confession

 

Seigneur Jésus Christ, Vous qui êtes notre grand Médecin et la Fontaine des miséricordes, veuillez me regarder alors que je me tiens en Votre présence comme :

- l‘aveugle qui attend de Vous la vue intérieure

- le malade qui attend de Vous sa parfaite guérison, et

- le pauvre qui attend d’être enrichi de Votre grâce.

Je crois fermement que Vous avez agréé ma confession et que vous vous êtes penché vers mes supplications,

Je crois que Vous  m’avez pardonné et m’avez purifié de mon péché.

Je Vous rends grâce, Seigneur, et Votre Louange sera  toujours sur mes lèvres pour magnifier Votre amour bienveillant.

Je Vous en supplie, puisse Votre grâce me confirmer dans mon ferme propos et ma résolution de ne point retourner au péché, et m’accorder le triomphe sur toutes les tentations afin que je puisse Vous aimer,Vous seul sur la terre, mon esprit exhalant Votre louange jusqu’au jour où je Vous verrai, au Ciel, pour toujours. Amîn.

 

Chers amis, frères et sœurs. Aloho m'barekh !« Quand les temps furent accomplis, nous dit saint Paul, Dieu envoya son Fils, né d’une femme ». Cet évènement de l’Incarnation - le plus considérable de toute l’histoire humaine - Dieu l’avait longuement et patiemment préparé dans le peuple Juif, suscitant en lui par ses prophètes l’espérance du salut, faisant de lui « comme un berceau dans lequel il viendrait au jour de Noël déposer son Fils unique, le Sauveur Jésus ». (Cardinal Journet) Cette longue attente qui atteignit sa plus haute tension dans le cœur de Marie, « la fille de Sion » est offerte à notre contemplation, tout au long de ce temps de grâce qu’est l’Avent, pour stimuler notre espérance en cette sublime réalité à venir qui est le retour glorieux du Christ-Roi et pour creuser notre désir de sa venue actuelle dans nos vies.

Chers amis, frères et sœurs. Aloho m'barekh !« Quand les temps furent accomplis, nous dit saint Paul, Dieu envoya son Fils, né d’une femme ». Cet évènement de l’Incarnation - le plus considérable de toute l’histoire humaine - Dieu l’avait longuement et patiemment préparé dans le peuple Juif, suscitant en lui par ses prophètes l’espérance du salut, faisant de lui « comme un berceau dans lequel il viendrait au jour de Noël déposer son Fils unique, le Sauveur Jésus ». (Cardinal Journet) Cette longue attente qui atteignit sa plus haute tension dans le cœur de Marie, « la fille de Sion » est offerte à notre contemplation, tout au long de ce temps de grâce qu’est l’Avent, pour stimuler notre espérance en cette sublime réalité à venir qui est le retour glorieux du Christ-Roi et pour creuser notre désir de sa venue actuelle dans nos vies.

Dans les rues de Paris, les visages sont

fatigués.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

"« Face à cette culture de mort, notre responsabilité de chrétiens doit s’exprimer par la ‘nouvelle évangélisation’, dont la civilisation de l’amour est l’un des fruits les plus importants »(J-P II).

Tout un programme pour les années à venir..."

N'ayons pas peur ! 
Ne nous laissons pas gagner par la peur, le Christ a vaincu la mort et les forces de mort ! 
Ne nous laissons pas diviser ! 
Rangeons nous résolument dans la phalange des Saints, de ceux qui tournent le dos à la mort et à une civilisation mortifère pour se tourner vers la Vie !...

Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur. Šlomo lkoulkhoun (La paix à vous tous) ! Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose Mariam, métropolite.

D’un coup d’œil furtif, chacun s’observe, sentant que la lassitude de son voisin ressemble à la sienne. Au-delà de l’horreur des attentats d’il y a une semaine, une fraternité émue s’est tissée à maintes reprises entre les Français. Vendredi soir, alors que de nombreux Parisiens recherchaient un toit pour ne pas rester dans les rues peu sûres, 460 000 tweets étaient envoyés par des habitants de la capitale afin de les recueillir tandis que de nombreux chauffeurs de taxi ramenaient gratuitement les piétons chez eux.

Ceux qui ont donné leur vie pour d’autres au Bataclan et à La Belle Équipe

Mais certains ont été plus loin, n’hésitant pas à perdre leur vie pour permettre à d’autre de sauver la leur. C’est notamment le cas de Ludovic Boumbas, 40 ans. Au bar La Belle Équipe, vendredi soir, il se jette sur son amie pour faire écran de son corps au moment où les terroristes surgissent. Il meurt sur le coup, elle est légèrement blessée au bras. Julien Galisson, un Nantais célibataire de 32 ans, décède également après avoir protégé une amie, prise pour cible par les djihadistes. Enfin, Bruno, cache une femme sous des fauteuils dans la salle de concert et la protège de son corps. Il survit à l’attaque.

La liste est longue de ceux qui n’ont pas hésité à mettre leur vie en danger pour les autres. « Qui perdra sa vie la sauvegardera », c’était l’Évangile selon saint Luc de ce vendredi 13 novembre. Cette phrase est également inscrite dans la Doctrine sociale de l’Église dans le dernier chapitre dédié à la « civilisation de l’amour ». Bruno, Ludovic et Julien ont donné leur vie pour les autres, construisant, à leur manière, cette nouvelle civilisation.

L’espérance d’une civilisation où l’amour l’emporterait sur la mort

Prophétisée par le Bienheureux Pape Paul VI en 1975, la « civilisation de l’amour » est l’espérance d’une paix mondiale sur Terre où l’amour triompherait sur la mort. Repris par saint Jean Paul II, ce thème traverse toute la Doctrine sociale de l’Église et se situe au centre de son dernier chapitre. Saint Jean Paul II nous y donne les clés pour vivre cette civilisation : « La personne humaine ne trouve pas sa réalisation complète tant qu’elle ne dépasse pas la logique du besoin pour se projeter dans celle de la gratuité et du don, qui répond plus entièrement à son essence et à sa vocation communautaire ». Cela veut dire : sortir de l’individualisme pour mettre la charité au centre des rapports humains, vivre la solidarité, faire preuve de Miséricorde et donner de son temps pour aimer les autres au quotidien. « La civilisation de l’amour attend la conversion des chrétiens », disait Paul VI.

Cette phrase de saint Jean Paul II, prononcée en 1999, peut sembler, aujourd’hui, terriblement d’actualité aujourd’hui : « Face à cette culture de mort, notre responsabilité de chrétiens doit s’exprimer par la ‘nouvelle évangélisation’, dont la civilisation de l’amour est l’un des fruits les plus importants ».

Tout un programme pour les années à venir.

( Source: ALETIEIA)

Qadish qadish qadish, Moryo ĥaylthono. (Saint, Saint, Saint, le Seigneur Fort.)...Brikh détho wothé, bashméh d-Moryo Aloho. (Béni soit celui qui vient et qui viendra au nom du Seigneur Dieu );;Le Seigneur reviendra, comme il l’a promis, au « dernier jour », dans une apothéose de gloire. "L-mawtokh Moran méthahdinan, ou-baqyomtokh mawdénan, wal-méthithokh hoï tartén msakénan." (Nous commémorons votre mort, Seigneur, nous confessons votre résurrection et attendons votre second avènement.)  Il achèvera alors et couronnera son œuvre en transfigurant le monde et en introduisant l’humanité ressuscitée dans le Royaume d’éternel bonheur que le Père des Cieux a préparé pour ses enfants depuis la fondation du monde. Disons-nous bien que nous ne serons pleinement chrétiens que si nous sommes constamment orientés et comme tendus vers cet ultime avènement de Notre-Seigneur, objet de notre Foi et de notre Espérance. Sans oublier cependant que la meilleure manière de l’attendre et de nous y préparer c’est de l’accueillir, lui le Christ, qui vient à tout instant et de bien des manières dans notre vie de tous les jours : venue très réelle, mais habituellement si discrète que seul le regard pénétrant de la Foi est capable de la discerner au delà des apparences, au delà des signes.

Qadish qadish qadish, Moryo ĥaylthono. (Saint, Saint, Saint, le Seigneur Fort.)...Brikh détho wothé, bashméh d-Moryo Aloho. (Béni soit celui qui vient et qui viendra au nom du Seigneur Dieu );;Le Seigneur reviendra, comme il l’a promis, au « dernier jour », dans une apothéose de gloire. "L-mawtokh Moran méthahdinan, ou-baqyomtokh mawdénan, wal-méthithokh hoï tartén msakénan." (Nous commémorons votre mort, Seigneur, nous confessons votre résurrection et attendons votre second avènement.) Il achèvera alors et couronnera son œuvre en transfigurant le monde et en introduisant l’humanité ressuscitée dans le Royaume d’éternel bonheur que le Père des Cieux a préparé pour ses enfants depuis la fondation du monde. Disons-nous bien que nous ne serons pleinement chrétiens que si nous sommes constamment orientés et comme tendus vers cet ultime avènement de Notre-Seigneur, objet de notre Foi et de notre Espérance. Sans oublier cependant que la meilleure manière de l’attendre et de nous y préparer c’est de l’accueillir, lui le Christ, qui vient à tout instant et de bien des manières dans notre vie de tous les jours : venue très réelle, mais habituellement si discrète que seul le regard pénétrant de la Foi est capable de la discerner au delà des apparences, au delà des signes.

Marche dans la lumière
Première lettre de saint Jean 2, 4-12
« Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l'amour de Dieu atteint vraiment la perfection. »
Vouloir aimer
Celui qui aime demeure dans la lumière, et il n’y a pour lui aucune occasion de chute. Nous sommes devant ce même message de tout l’évangile, celui de l’amour qui me place dans la lumière, et me protège de toute chute. Mais comment aimer mon voisin qui m’irrite profondément ? Le monde pense l’amour dans l’ordre sentimental et affectif, et c’est bien entendu légitime, mais nous savons par expérience que cet amour ne peut pas être universel. Il s’agit par conséquent d’une autre exigence. Saint Jean dit encore dans sa première lettre que Celui qui aime est né de Dieu, il connaît Dieu *. 

La lumière est donc cette connaissance de Dieu, cette naissance en Dieu. Il n’y a pas de loi ni de religion spécifique : tout homme qui aime est né de Dieu. Nous sommes invités à sortir des sentiments sponta nés, pour aimer, c’est à dire à nous situer dans le « vouloir aimer ». Vouloir aimer chaque autre me fait échapper à l’esclavage des sentiments d’amour ou de haine pour mon frère. Aimer comme Dieu, c’est désirer toujours, totalement, définitivement, la vie pour l’autre ; et servir cette vie de l’autre. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il me fasse, je continue de servir sa vie. Et il ne m’est pas demandé autre chose, d’un ordre affectif. Alors, quand mes sentiments dont je suis peu maître ne peuvent pas changer, si je suis capable de désirer la vie pour celui qui s’est fait mon ennemi, alors je pratique la charité, alors j’aime comme Dieu et je demeure dans la lumière. 

* 1 Jean 4, 7(Source: Signe dans la Bible)
 Le Seigneur vient au devant de nous par sa Parole qui éclaire notre route, répond aux grandes questions que nous nous posons, donne un sens à notre vie et nous façonne peu à peu à sa ressemblance, si toutefois nous sommes assidus à l’écouter et la méditer. Il vient à nous à travers les Sacrements, plus particulièrement l’Eucharistie qui est une rencontre unique avec sa personne réellement présente sous les apparences du pain et du vin consacrés par le prêtre ; rencontre privilégiée dans laquelle nous nous unissons à son sacrifice rédempteur et recevons en abondance la vie divine qui en est le fruit.

Le Seigneur vient au devant de nous par sa Parole qui éclaire notre route, répond aux grandes questions que nous nous posons, donne un sens à notre vie et nous façonne peu à peu à sa ressemblance, si toutefois nous sommes assidus à l’écouter et la méditer. Il vient à nous à travers les Sacrements, plus particulièrement l’Eucharistie qui est une rencontre unique avec sa personne réellement présente sous les apparences du pain et du vin consacrés par le prêtre ; rencontre privilégiée dans laquelle nous nous unissons à son sacrifice rédempteur et recevons en abondance la vie divine qui en est le fruit.

UNE PRIERE DE SAINT COLOMBAN

« Seigneur, donne-moi, je t'en prie, au nom de Jésus-Christ, ton Fils et mon Dieu, cette charité inébranlable, pour que ma lumière brille sans jamais s'éteindre, qu'elle brûle pour moi et éclaire les autres.

Ô Christ, notre très doux Sauveur, daigne allumer nos lampes, afin qu'elles brillent sans interruption dans ton temple, recevant de ta lumière éternelle une lumière incessante, capable d'éclairer nos ténèbres, et d'éloigner de nous les ténèbres du monde.

Je t'en prie, ô mon Jésus, communique ta lumière à ma lampe, pour qu'apparaisse à mes yeux la sainteté des élus qui t'acclament comme leur Pontife éternel à l'entrée de ton temple majestueux où je voudrais te voir, te contempler et te désirer sans fin.

Puissé-je seulement en t'aimant, te contempler, te désirer, t'attendre, et puisse pour cela ma lampe briller et brûler en ta présence.

Qu'il te plaise, sauveur très aimé, de te révéler à nous qui t'en prions, afin que te connaissant, il nous suffise de t'aimer, de n'aimer que toi, de ne désirer que toi, de ne faire que de toi l'objet de nos méditations et de nos pensées incessantes.

Inspire-nous un amour à ta mesure et digne d'un Dieu ; que cet amour occupe notre vie intérieure, qu'il nous prenne tout entier et remplisse nos cœurs afin que nous ne sachions aimer rien d'autre que toi, l'Eternel !

Que ni les eaux du ciel, ni celles de la terre, ni celles de la mer ne puissent éteindre le feu d'un si grand amour, que cela puisse s'accomplir en nous, ne serait-ce qu'en partie, par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui revient toute gloire pour les siècles des siècles.

Amen. »

Saint Colomban (543-615), Instructions, Lettres et Poèmes (12), L'Harmattan, Paris, 2001.
(Autres prières de St Colomban de Luxeuil)

 

 Saint Colomban,qui êtes-vous ?
Abbé 
(v. 543-615)

 

Formé à Bangor (Irlande) par le rude saint Gomball, Colomban emmena une douzaine de moines à sa suite pour aller évangéliser la Meuse et les bords du Rhin.

Il se fixa ensuite à Luxeuil (Franche-Comté) et y fonda une abbaye qui compta bientôt plus de trois cents moines.

Il fonda aussi un autre monastère à Fontaines, à 6 km de Luxeuil.

Dans ces deux monastères, la règle était très rude : silence, jeûne, abstinence et obéissance absolue.

 

 Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI , pape de Rome:

>>>  Saint Colomban

 

PRESENCE COLOMBANIENNE EN DORDOGNE:

Sanctuaire marial N-D de la Très Ste Trinité

Ermitage St Colomban,

Puyroudrier

24530 LA CHAPELLE FAUCHER

Tel: 05.45.37.35.13

ou: 06.48.89.94.89

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

¤ Permanence pastorale d'un prêtre  

-4èmes samedis du mois. Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles pour : Catéchèse, accompagnement spirituel, confessions, prières de délivrance ou de guérison intérieure, exorcismes éventuels...)

¤Possibilité de visites à domicile en semaine et sur Rendez-vous.

 

(L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone qui dessert ce Sanctuaire est une Eglise Orthodoxe-Orientale. Le Monastère Syriaque et chacune de ses dépendances sont des  Centres de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.)

+++

PETITE VIE DE SAINT COLOMBAN

Récemment convertie au christianisme par Saint Patric et ses disciples, l'Irlande connue au 6e siècle une floraison abondante de sainteté: les moines se réunissaient par milliers pour s'offrir au Martyre volontaire de l'ascèse dans des grands regroupements monastiques semblables aux vastes concentrations de moines d'Egypte, de Syrie et de Palestine. Leur amour ardent de Dieu lié à un caractère fougueux leur faisait accomplir d'extraordinaires exploits dans la mortification, mais attirait aussi sur eux la grâce de Dieu et le pouvoir d'accomplir des miracles. Ces moines intrépides formaient le coeur de l'Eglise d'Irlande et contribuèrent grandement à la diffusion et à l'approfondissement de la vie chrétienne dans tout l'Occident d'alors. Parmi eux, la figure la plus attachante est certainement celle de Saint Colomban, l'infatigable zélateur des commandements de Dieu.

Né vers 540 dans la province de Leinster, Colomban fut élevé dans l'étude des sciences profanes, fort en honneur parmi les Chrétiens irlandais, et montra de grandes capacités. Mais, tourmenté par les ardeurs de la volupté et comprenant la vanité des espoirs terrestres, il alla se mettre sous la conduite d'un Saint vieillard qui l'initia à la connaissance des Saintes Ecritures et à la vie ascétique. Il devint moine ensuite à Bangor, la plus célèbre abbaye d'Irlande, qui comprenait près de trois cents moines, et compléta sa formation monastique sous la conduite de Saint Comgal. Vers 590, Colomban ressentit en lui, comme nombre de ses compagnons d'ascèse, un appel particulier de Dieu à quitter sa patrie et les siens pour se soumettre à un exil volontaire et servir à l'évangélisation des peuples étrangers. Il s'embarqua donc pour la Gaule avec douze disciples, comme le Christ, et, guidé par la Providence, partit proclamer l'Evangile et la voie du repentir.

Averti de sa renommée, le roi de Burgondie, Gontran, l'invita dans les Vosges et lui offrit un terrain désert, où fut fondé le Monastère d'Annegray. Les vertus de Colomban attirèrent bientôt autour de lui un grand nombre de disciples, qui voulaient eux aussi travailler à leur salut par les rudes travaux de l'ascèse. Il fut donc contraint de fonder à proximité un second monastère, Luxeuil, puis, un peu plus tard un troisième, Fontaine. Le Saint se trouvait à la tête de plusieurs centaines de moines. Fixé à Luxeuil, il supervisait ses trois communautés en s'appuyant sur l'autorité d'un prévôt dans chacune d'elle; mais par sa prière, il était le père de chaque moine et son intercesseur auprès de Dieu. Comme dans les laures orientales, l'organisation du monastère restait souple et soumise au caractère charismatique de la paternité spirituelle. On insistait fort sur l'ascèse corporelle, les jeûnes sévères, les fustigations et les séjours dans l'eau glacée pour soumettre le tempérament ardent des moines. Mais le monastère n'était pas seulement un lieu de combats violents contre les passions, il était aussi une image anticipée du ciel, et les moines, semblables aux Anges, y célébraient une louange perpétuelle du Seigneur de Gloire. Colomban avait organisé la vie des ses trois communautés de manière à ce que les moines célèbrent sans cesse, nuit et jour, l'Office Divin, en se relayant par groupes (Laus perennis)1. On observait ainsi à la lettre la recommandation de l'Apôtre: «Priez sans cesse!» (I Thes. 5:17).

Au bout de vingt ans cependant, Colomban fut chassé de Luxeuil sur l'ordre du roi Thierry, sollicité par sa grand-mère Brunehaut, dont il avait condamné énergiquement les déréglements moraux. Il fut conduit jusqu'à Nantes pour prendre la route de l'Irlande, mais, par la volonté de Dieu, le navire sur lequel il s'était embarqué fut repoussé vers la côté. Le Saint moine rentra donc en France et poursuivit sa sainte pérégrination, en marquant de son influence de nombreuses fondations monastiques. Il prit ensuite le chemin de Rome par la Germanie et prêcha l'Evangile aux peuples barbares qui habitaient sur les rives du lac de Constance. Il continuait aussi d'instruire ses disciples de Luxeuil et d'ailleurs par ses écrits; mais, poursuivi par la rancune de Thierry, il dut reprendre son périple vers l'Italie et s'établit en 612 au Monastère de Bobbio dans l'Apennin, où il s'illustra dans ses combats contre l'arianisme jusqu'à son bienheureux trépas, en 615.


1. Cet usage se trouvait aussi au fameux Monastère des Acémètes à Constantinople (voir vie de St Marcel l'Acémète, 29 décembre); et connu une grande diffusion dans de nombreux monastères d'Occident au Moyen-Age.

LA FAMILLE, ÉCOLE DE L’AMOUR
Joies et peines communes –

La famille prend naissance dans le sentiment d’amour de deux personnes qui deviennent mari et femme ; c’est sur leur amour et leur accord que tient l’édifice familial. De et amour découle l’amour parental et l’amour des enfants envers leurs parents et entre eux. L’amour c’est être constamment prêt à se donner à l’autre, à se préoccuper de lui, à le protéger, à se réjouir de ses joies comme des siennes et à s’affliger de son chagrin comme de son propre chagrin. L’homme est obligé de partager les peines et les joies de l’autre non seulement par le sentiment mais par la communauté de vie. Dans le mariage la douleur et la joie deviennent communes. La naissance d’un enfant, sa maladie et même sa mort, tout cela réunit les époux, renforce et approfondit le sentiment de l’amour.

Purification de l’égoïsme

Dans le mariage, dans l’amour, l’homme transfère le centre de ses intérêts, de son sens du monde de soi vers l’autre, il se délivre de son propre égoïsme et de son égocentrisme, il s’immerge dans la vie en y entrant par une autre personnalité ; d’une certaine façon il commence à voir le monde par les yeux de deux personnes. L’amour, que nous recevons de l’époux et des enfants, nous donne la plénitude de la vie, nous rend plus sages et plus riches. L’amour envers l’époux et ses propres enfants se propage sous une autre forme vers d’autres personnes qui nous deviennent plus proches et plus compréhensibles grâce à ceux que nous aimons.

Monachisme et mariage

Le monachisme est bon pour ceux qui sont riches d’amour mais l’homme ordinaire apprend à aimer dans le mariage. Une jeune fille voulait entrer au couvent mais le starets lui dit : « Tu ne sais pas aimer, marie-toi. » Lorsqu’on entre dans le mariage il faut être prêt à un effort d’amour de tous les jours, de tous les instants. L’homme n’aime pas celui qui l’aime, mais celui dont il prend soin, et la sollicitude envers l’autre renforce l’amour pour cet autre. L’amour à l’intérieur d’une famille grandit de la sollicitude mutuelle. C’est la différence des dons et des possibilités des membres de la famille, c’est la complémentarité mutuelle psychologique et physiologique du mari et de la femme qui créent la nécessité insistante d’un amour actif et attentif de l’un envers l’autre.

Le Christ et l’Église

L’amour conjugal est un ensemble très complexe, riche de sentiments, de rapports et d’émotions. D’après l’apôtre Paul (1 Th. 5, 23), l’homme est constitué d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Les trois composantes de l’être humain ne trouvent leur lien intime avec une autre personne que dans le mariage chrétien, qui donne aux relations du mari et de la femme un caractère exceptionnel, qui ne peut être comparé avec aucun autre rapport entre les hommes. Seule l’union nuptiale est comparée par l’apôtre Paul aux rapports entre le Christ et l’Église (Éph. 5, 23-24). (G. Kaleda, L’Église au foyer, Cerf, Paris, 2000, p.19)

Le Seigneur  vient dans toutes nos prières, grâce auxquelles nous pouvons approfondir notre intimité avec lui et obtenir toutes les grâces dont nous avons besoin tant pour le corps que pour l’âme.

Le Seigneur vient dans toutes nos prières, grâce auxquelles nous pouvons approfondir notre intimité avec lui et obtenir toutes les grâces dont nous avons besoin tant pour le corps que pour l’âme.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.

Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.

Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.

Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Il vient encore à nous très concrètement à travers le prochain. C’est lui-même qui l’affirme : « celui qui reçoit un de ces petits, c’est moi qu’il reçoit. Tu as vu ton frère, dit un Père de l’Eglise, tu as vu ton Dieu ». Jésus vient enfin à nous à travers tous les évènements, petits ou grands, heureux ou malheureux qui tissent la trame de notre existence. Dans tout ce qui nous arrive, en effet, n’y-a-t-il pas un signe de Dieu, la marque toute particulière de sa Providence ? Si, moyennant les secours de la grâce, nous aspirons à vivre intensément ces diverses rencontres avec l’ami divin, si nous nous montrons de plus en plus fidèles aux rendez-vous qu’il nous donne dans chaque instant présent, nous ne serons ni surpris, ni désemparés lorsque sonnera pour nous l’heure du suprême rendez-vous celui de notre mort. Quelle merveilleuse surprise ce sera alors pour nous ! Et quelle indicible joie ! Lorsqu’étant enfin nés à la vie du ciel – car la mort ne sera rien d’autre que notre deuxième et définitive naissance - nous pourrons communier pleinement, dans la très pure clarté de la Gloire, à Celui que nous aurons si ardemment désiré et si souvent accueilli ici-bas dans l’obscurité de la Foi. Rappelons nous ici la parole de saint Jean : « Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est ».

Il vient encore à nous très concrètement à travers le prochain. C’est lui-même qui l’affirme : « celui qui reçoit un de ces petits, c’est moi qu’il reçoit. Tu as vu ton frère, dit un Père de l’Eglise, tu as vu ton Dieu ». Jésus vient enfin à nous à travers tous les évènements, petits ou grands, heureux ou malheureux qui tissent la trame de notre existence. Dans tout ce qui nous arrive, en effet, n’y-a-t-il pas un signe de Dieu, la marque toute particulière de sa Providence ? Si, moyennant les secours de la grâce, nous aspirons à vivre intensément ces diverses rencontres avec l’ami divin, si nous nous montrons de plus en plus fidèles aux rendez-vous qu’il nous donne dans chaque instant présent, nous ne serons ni surpris, ni désemparés lorsque sonnera pour nous l’heure du suprême rendez-vous celui de notre mort. Quelle merveilleuse surprise ce sera alors pour nous ! Et quelle indicible joie ! Lorsqu’étant enfin nés à la vie du ciel – car la mort ne sera rien d’autre que notre deuxième et définitive naissance - nous pourrons communier pleinement, dans la très pure clarté de la Gloire, à Celui que nous aurons si ardemment désiré et si souvent accueilli ici-bas dans l’obscurité de la Foi. Rappelons nous ici la parole de saint Jean : « Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu’il est ».

Par Youssef Bousnaya

(v. 869-979), moine syrien 
Vie et doctrine de Rabban Youssef Bousnaya

par Jean Bar Kaldoum (trad. Chabot in Deseille, Evangile au désert, Cerf 1999, p. 325 rev.) 

 

« Il vit aussi une veuve indigente »

 

La miséricorde ne mérite pas d'être louée seulement à cause de l'abondance des bienfaits, mais quand elle procède d'une pensée droite et miséricordieuse.

Il y a des gens qui donnent et distribuent beaucoup mais qui ne sont pas tenus pour miséricordieux devant Dieu, et il y a des gens qui n'ont rien, qui ne possèdent rien, et qui ont pitié de tous dans leur cœur.

Ceux-ci sont considérés devant Dieu comme de parfaits miséricordieux, et ils le sont en effet.

Ne dis donc pas :

« Je n'ai rien à donner aux pauvres » ;

ne t'afflige pas en croyant qu'à cause de cela tu ne peux pas être miséricordieux.

Si tu as quelque chose, donne ce que tu as ; si tu n'as rien, donne, ne serait-ce qu'un morceau de pain sec, avec une intention vraiment miséricordieuse et cela sera considéré devant Dieu comme la miséricorde parfaite. 


Notre Seigneur n'a pas loué ceux qui jetaient beaucoup dans le tronc des offrandes ; il a loué la veuve pour y avoir mis deux piécettes qu'elle avait prises de son indigence, avec une pensée droite, pour les jeter dans le trésor de Dieu.

C'est l'homme qui a pitié de ses semblables dans son cœur qui est réputé miséricordieux devant Dieu ; une intention droite sans effet visible vaut mieux que beaucoup d'œuvres éclatantes sans intention droite.

 

Pour toutes aides caritatives (Déductibles des impôts à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) veuillez actuellement libeller vos C B à "Métropolie E S O F , solidarité". Contact: caritasyrfr@orange.fr

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SOLIDARITE
DRAMATIQUE ! EN 2 ANS, 6 730 SDF SONT MORTS EN FRANCE...

Plus de 6.000 SDF sont morts en France entre janvier 2008 et décembre 2010, soit plus de 2.000 par an, selon une nouvelle estimation publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Chaque année, le nombre de SDF augmente dans les rues de France. Entre 2001 et 2012, on a noté une augmentation de 50% du nombre de personnes sans domicile fixe. Si leur nombre est assez simple à calculer, la mortalité de cette population à risque de décès prématuré reste compliqué à estimer. Entre janvier 2008 et décembre 2010, 6.730 SDF sont morts dans les rues, plus de 2.000 par an. C’est ce que révèle une nouvelle estimation publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Cette nouvelle étude qui aboutit à estimer ces décès à 6.730 au cours de cette période 2008-2010, est basée sur des recoupements entre les données du Collectif les morts de la rue et celles de la base nationale des causes médicales de décès du Cépi-DC Inserm. Selon le rapport du Collectif les morts de la rue, rendu public le 12 novembre, les personnes décédées (498 en 2014) qu’il avait pu répertorier, étaient majoritairement des hommes (88%), morts en moyenne à 49 ans, alors que l’âge moyen de décès des hommes dans la population générale s’établit à 79 ans. Le collectif a estimé à cette occasion n’avoir recensé qu’entre 1/5e et 1/6e des disparitions de SDF.

De plus en plus d’enfants dans la rue

Le BEH consacré à ces populations relève notamment « un accroissement des familles ayant des enfants » au cours de la dernière décennie. Parmi ces sans domicile, près d’un tiers sont des enfants, un quart des adultes travaillent, mais ont des emplois le plus souvent précaires, peu qualifiés et mal rémunérés, rappelle le bulletin. Le nombre de familles sans logement est estimé à 10.280 en Ile-de-France, selon les premiers résultats de l’enquête EnFams 2013, consacrée exclusivement à ces familles, également publiée dans le BEH.

Près de la moitié des familles étaient monoparentale, 22% ayant au moins 3 enfants, selon l’enquête. La majorité souffrait de malnutrition, avec une forte fréquence d' »insécurité alimentaire », d’anémie (50% des mères et 38% des enfants), de surpoids (38% des mères et 22% des enfants) et d’obésité (32% des mères et 4% des enfants). Toujours selon cette enquête, 20% des enfants présentaient des troubles de santé mentale et la majorité (80%) avaient un retard du développement.

Source

Chers amis, dans cette perspective-là aussi : celle du terme ultime de notre passage ici bas, ce passage dont nous devons faire une Pâque, notre aventure humaine personnelle, l’Eglise, par sa liturgie de l’Avent et par tout ce temps du "Carême préparatoire à Noël", nous éduque excellemment à l’Espérance surnaturelle. Frères et sœurs, pour que cette période qui nous conduit à Noël qui nous familiarise si bien avec le mystère « du Dieu qui vient » nous soit spirituellement profitable demandons à Marie qui est la « Mère de la Sainte Espérance » de mettre en nos cœurs les sentiments qui animaient le sien lorsqu’elle attendait la première venue du Sauveur "Terre assoiffée qui reçut la rosée céleste". Puisse-t-elle nous apprendre à accueillir le Seigneur avec le plus grand amour possible en toutes ses venues « maintenant et à l’heure de notre mort ». Amîn.

Chers amis, dans cette perspective-là aussi : celle du terme ultime de notre passage ici bas, ce passage dont nous devons faire une Pâque, notre aventure humaine personnelle, l’Eglise, par sa liturgie de l’Avent et par tout ce temps du "Carême préparatoire à Noël", nous éduque excellemment à l’Espérance surnaturelle. Frères et sœurs, pour que cette période qui nous conduit à Noël qui nous familiarise si bien avec le mystère « du Dieu qui vient » nous soit spirituellement profitable demandons à Marie qui est la « Mère de la Sainte Espérance » de mettre en nos cœurs les sentiments qui animaient le sien lorsqu’elle attendait la première venue du Sauveur "Terre assoiffée qui reçut la rosée céleste". Puisse-t-elle nous apprendre à accueillir le Seigneur avec le plus grand amour possible en toutes ses venues « maintenant et à l’heure de notre mort ». Amîn.

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