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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 09:08

'God, who gave being to all that is, at the same time united all things together in His providence.'

(St. Thalassios the Libyan)

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,27-31.

Frères, vous êtes le corps du Christ, vous êtes ses membres, chacun pour sa part. 
Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont les dons de faire des miracles, de guérir, d'assister, de gouverner, de parler diverses langues. 
Tous sont-ils apôtres ? Tous prophètes ? Tous docteurs ? 
Tous thaumaturges ? Tous ont-ils les grâces de guérison ? Tous parlent-ils des langues ? Tous interprètent-ils ? 
Aspirez aux dons supérieurs. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,12-19.

En ce temps-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier. Et il passa la nuit à prier Dieu. 
Quand il fit jour, il appela ses disciples, et il choisit douze d'entre eux, à qui il donna le nom d'apôtres : 
Simon, à qui aussi il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, et Simon surnommé Zélote, 
Judas fils de Jacques, et Judas Iscarioth, qui devint traître. 
Etant descendu avec eux, il s'arrêta en un lieu en forme de plaine, ainsi qu'une foule nombreuse de ses disciples et une grande multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon, 
qui étaient venus pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies ; et ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris. 
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une vertu sortait de lui et les guérissait tous. 
 



Par Saint Ambroise

(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Sur l'évangile de St Luc, 5,41 (trad. cf SC 45, p. 198 rev) 

 

« Jésus s'en alla dans la montagne pour prier »

 

« En ces jours-là, Jésus se retira sur la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. »

Ceux qui prient ne gravissent pas tous la montagne..., mais ceux qui prient bien, ceux qui s'élèvent des biens terrestres aux biens supérieurs, montent sur les sommets de la vigilance et de l'amour d'en haut.

Ceux qui se soucient des richesses du monde ou des honneurs ne gravissent pas la montagne ; celui qui convoite les terres d'autrui ne gravit pas la montagne.

Ceux qui cherchent Dieu montent ; ceux qui montent implorent l'aide du Seigneur pour leur marche.

Toutes les âmes grandes, toutes les âmes élevées gravissent la montagne, car ce n'est pas simplement au premier venu que le prophète dit :

« Monte sur une haute montagne, toi qui annonces la bonne nouvelle à Sion. Elève la voix avec force, toi qui donnes la bonne nouvelle à Jérusalem » (Is 40,9).

Ce n'est pas par un exploit physique, mais par des actions élevées que tu escaladeras cette montagne.

Suis le Christ... ; cherche dans l'Évangile, tu trouveras que seuls les disciples ont gravi la montagne avec le Seigneur.

 

 

« Il semble que par ces paroles, Notre-Seigneur ne désire qu'un repos corporel pour ses Apôtres, qui étaient revenus fatigués à la suite de leurs premières prédications. Mais ce repos corporel était la figure du repos spirituel, qu'il désire plus encore pour nous ; c'est-à-dire le repos des passions et la tranquillité des mouvements de la nature, qui est l'unique ou la principale cause de nos agitations et de nos troubles. La première fin de cette retraite spirituelle est, comme dit un saint, que nous mettions la cognée à la racine, et qu'étant maîtres de nos passions, nous tenions notre esprit en paix. Remarquons donc ici trois choses.

La première, que nous sommes grandement troublés par les mouvements de la nature et par les agitations de notre esprit, qui veut d'ordinaire ce qu'il n'a pas, et qui n'est pas content de ce qu'il a. De là vient qu'il s'inquiète dans ses désirs, dans ses craintes et dans ses tristesses ; et tant qu'il est dans ses inquiétudes, il est fort mal disposé pour la perfection et pour l'union avec Dieu, qui ne demeure jamais que dans un cœur paisible.

Et partant, pour la seconde chose à remarquer, c'est qu'il faut s'efforcer de s'établir dans cette tranquillité, et dans cette pacification de nos troubles ; car alors Notre-Seigneur viendra à nous, nous parlera très familièrement et veillera sur nous avec autant de soin que s'il n'avait que nous à gouverner. Une communion faite en cet état nous profitera davantage, que dix que nous ferions dans les troubles de la nature. [...]

Ce qui reste en troisième lieu à remarquer, c'est que l'une des fins principales de nos retraites spirituelles doit être de nous mettre dans cette paix et dans cette tranquillité de nos affections, moins pour notre propre intérêt, que pour celui de Dieu, qui s'intéresse à notre bien, et qui n'a point de repos en nous, si nous ne sommes nous-mêmes dans le repos. Par conséquent, si nous nous retirons à la voix de Notre-Seigneur, qui nous appelle à l'écart, allons-y aussi pour la fin qu'il nous présente, en nous disant : Venez à l'écart vous reposer. Venez chercher votre repos et vous le trouverez.

Mais comment le cherche-t-on ? C'est en s'examinant soigneusement sur ce qui nous émeut et nous trouble davantage, afin de l'apaiser : c'est en se représentant vivement les maximes de l'ordre, de la paix, et de la perfection, pour s'y conformer dorénavant ; c'est en se persuadant efficacement qu'il n'y a qu'une chose nécessaire, une seule affaire, servir Dieu et se sauver, et que tout le reste n'a de valeur qu'autant qu'il nous sert pour cette fin. C'est d'apprendre à se servir des choses, et non pas à s'y assujettir et à s'en rendre esclave ; c'est de ne vouloir jamais que ce que l'on peut, et de ne penser jamais pouvoir ce qu'on ne doit point faire. C'est de se tenir prêt à mourir à toute heure, en ne vivant que comme on voudrait mourir, pour ne mourir que comme on voudrait avoir vécu ; c'est de dépendre de la volonté de Dieu, et de la regarder en toutes choses, pour la suivre uniquement. C'est là chercher sa paix, et la trouver aussitôt qu'on la cherche ; car elle ne dépend que de nous avec la grâce, comme il ne dépend que de nous, de nous troubler, ou non. »

P. Julien Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Lundi de la treizième semaine après la Pentecôte, Troisième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868.

 

 

 

 

PRIERE D'UN PRÊTRE au CHRIST-PRÊTRE:

Jean-Damascene.jpg

Vous trouvez ici une prière de St Jean de Damas. Ordonné prêtre contre son gré en 735 dans l’un des plus anciens monastères chrétiens : le Monastère Mar Saba situé à quelques kilomètres de la ville de Bethléem dans le désert de Judée en Cisjordanie. Jean s’en remet à son Seigneur, le véritable berger des brebis.

 

eigneur,
C’est toi qui a préparé par la bénédiction de l’Esprit Saint ma création et mon existence…
Tu as préparé ma naissance par une prévenance qui dépasse les lois de notre nature.
Tu m’as fait venir à la lumière en m’adoptant pour ton fils, et tu m’as inscrit parmi les membres de ton Église sainte et immaculée.

C’est toi qui m’as nourri du lait spirituel, c’est-à-dire du lait de tes paroles divines.
C’est toi qui m’as fortifié par un aliment solide : le corps de Jésus Christ notre Dieu, ton Fils unique, le très saint et tu m’as enivré à la coupe divine, c’est-à-dire à la coupe de son sang qui fait vivre, et qu’il a répandu pour le salut du monde entier…

Et maintenant, Seigneur, tu m’as appelé, par l’intermédiaire de ton grand prêtre au service de tes disciples…
Donne-moi de dire hardiment ta parole, que la langue de feu de ton Esprit me donne une langue parfaitement libre, et me rende toujours attentif à ta présence…

Sois mon berger, Seigneur, et sois avec moi le berger de tes brebis.

_______________________

 

 

 

 

*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

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-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien, réception de plusieurs enfants, adolescents  et adultes par Chrismation (Confirmation) dans la Tradition Orthodoxe Orientale qui, lors de la Messe qui  suit communieront solennellement.

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 27 Août à 17h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

 INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

__________________________

 

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23 Août:

Cloture de la fête de la Dormition de notre Toute-glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie

Tropaire t.1

Dans ton enfantement tu demeures Vierge ; dans ta dormition tu n’abandonnes pas le monde, ô Mère de Dieu !// Tu passes de la vie à la Vie,+ étant Mère de la Vie,/ et par tes prières tu libères nos âmes de la mort !

Hypakoi, t. 5

D'âge en âge nous te disons bienheureuse, * Vierge Mère de Dieu: * en toi le Christ notre Dieu infini * a bien voulu se laisser limiter; * et nous avons le bonheur * de posséder ta constante protection: * jour et nuit tu intercèdes pour tous * et par tes prières est affermie * la force du peuple chrétien, * Aussi dans nos hymnes nous te chantons: * Réjouis- toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

Kondakion, t. 2

La Mère de Dieu qui jamais ne se lasse d'intercéder pour nous * et dont la protection ne pouvait cesser d'être notre espérance * ne se laissa vaincre par la mort ni le tombeau, * puisqu'elle est la Mère de la Vie et qu'elle a rejoint la Source de la vie: * celui qui demeura dans son sein virginal.

Ikos

Sauveur, entourez mon cœur, pour que j'ose célébrer * ce rempart du monde, Votre Mère immaculée; * puissent mes paroles avoir la force d'une tour * et mes pensées acquérir puissance et gravité; * de ceux qui les présentent avec foi * Vous exaucez les demandes en tout temps; * donnez-moi donc une langue, des expressions, * des pensées dont je n'aie pas à rougir; * car tout don qui nous éclaire vient de Vous, * illuminateur de nos âmes, Seigneur * qui demeurâtes dans le sein virginal.

Exapostilaire, t. 3

Saints Apôtres du Christ revenus des confins de l'univers * pour vous réunir en ce lieu, * portez mon corps au jardin de Gethsémani * et le mettez dans le tombeau; * et toi mon Fils et mon Dieu, * reçois mon souffle et mon esprit.

 

Saint Irénée, 

évêque de Lyon et martyr

Tropaire ton 1

En pontife diligent tu as prêché, bienheureux Irénée, conformément à ton nom, par le monde l’évangile de paix, et pour le Christ tu as lutté fermement. Aussi par des hymnes nous te vénérons, hiéromartyr, en chantant : Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir ! Gloire à celui t’a couronné ! Gloire à celui qui nous accorde, par tes prières, la grâce du Salut !

 

 

 

Kondakion ton 2

Prédicateur de la grâce et illustre témoin de la vérité, nous t’acclamons, bienheureux Irénée ! Dirige vers le chemin de paix ceux qui s’approchent de toi, leur accordant la rémission des péchés par tes prières devant le Seigneur. 
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsa…/aout23bis.html)

 

 

24 Août:

 

SAINT BARTHÉLEMY

Apôtre
( vers l'an 71)
 

Barthélemy, appelé par le Sauveur, vécut avec Lui, assista à Ses prédications, entendit Ses paraboles, fut le témoin de Ses vertus divines.

 

Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l'Évangile dans l'Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu'il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé la face de ces contrées; non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des prêtres pour le seconder et consacra des évêques. Quand, plus tard, saint Pantène évangélisa ce pays, il y trouva l'Évangile de saint Matthieu, apporté là par Barthélemy.

 

En quittant les Indes, l'Apôtre vint dans la grande Arménie. Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l'on rendait les honneurs divins à l'idole Astaroth, et où l'on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles; le prédicateur de la foi s'y rendit, et aussitôt l'idole devint muette et ne fit plus de guérisons. Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement; mais l'Apôtre se fit assez connaître par ses miracles; il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l'idole, en présence d'une foule immense, l'aveu public de ses fourberies; après quoi le démon s'éloigna en grinçant des dents. Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le baptême.

 

Le démon résolut de se venger; l'Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif. Les bourreaux inhumains s'armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds; de telle sorte que, n'ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os. Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l'Apôtre furent enterrés à Albane, en Haute-Arménie; il s'y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l'onde, vint heureusement à l'île de Lipari, près de la Sicile.

 

Plus tard, les Sarrasins s'emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques; mais un moine reçut, dans une vision, l'ordre de recueillir les ossements de l'Apôtre. Le corps de saint Barthélemy est aujourd'hui à Rome, son chef à Toulouse.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de Rome S S Benoît XVI : 

>>>   Barthélemy   

BARTHELEMY 24 AOUT

 

Saint Ouen, évêque de Rouen

(+ 634)

Tropaire

 

Jeune enfant, tu fus béni par saint Colomban.*
A la cour de Clothaire, tu vécus en moine,*
En compagnie du grand orfèvre saint Eloi.*
Tu fus hiérarque de la ville de Rouen,*
Et tu rétablis l'ordre et la paix dans l'Eglise.*
Saint Ouen, intercède auprès de Dieu pour nos âmes!

(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsa…/aout24bis.html)

Hieromartyr Eutyches

(1st c.)

 

He was a disciple and friend of St John the Theologian, and worked with the Apostle Paul, and is himself named as an Apostle though he is not one of the Seventy.

 

He travelled widely in the ministry of the Gospel of Christ, suffering many imprisonments and tortures. He died in Sebastia, the place of his birth. The Prologue says that he was beheaded, the Great Horologion that he reposed in peace "in deep old age."

Troparion — Tone 4

By sharing in the ways of the Apostles, / you became a successor to their throne. / Through the practice of virtue, / you found the way to divine contemplation, O inspired one of God; / by teaching the word of truth without error, / you defended the Faith, even to the shedding of your blood. / Hieromartyr Eutyches, entreat Christ God to save our souls.

Kontakion — Tone 3

A successor of the Apostles and an excellent example to bishops, / Eutyches, you were glorified as a martyr. / You shone forth like the sun enlightening all, / dispelling the dark night of godlessness. / Therefore, we honor you as truly a godly celebrant of the Mysteries of Christ.

 

New Hieromartyr Kosmas of Aitolia, Equal-to-the-Apostles (1779)

This recent Equal to the Apostles was born in Mega Dendron (Great Tree) in Aetolia. He became a monk on Mt Athos, where he lived and prayed for many years. But he was troubled by the ignorance of the Gospel that had fallen on many of the Orthodox people, living under the oppression of the Ottoman Turks.

 

 He went to Constantinople, where he studied the rhetorical arts and received the blessing of Patriarch Seraphim II to preach the Gospel. He travelled throughout GreeceMacedoniaSerbia and Albania, preaching at every town he visited. Often not only Greeks but many Muslims would come to hear him, so great was his reputation for holiness.

 

 Though he always sought the blessing of the local bishop and the local Turkish governor before he preached in an area, his strong condemnations of dishonest business practices aroused the enmity of Orthodox Christian and Jewish merchants, who falsely accused him to the authorities.

 

 He was strangled by the Turks and thrown into a river in Albania, but his wonderworking relics were preserved. He reposed at the age of sixty-five.

Tropaire ton 4

Ton martyr, Seigneur, par son combat, a reçu de Toi, notre Dieu, la couronne incorruptible.

Avec Ta force, il a terrassé les tyrans et brisé même l'audace impuissante des démons.

Par les supplications de Saint Cosmas, ô Christ Dieu, sauve nos âmes.


(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsaout/aout24.html)

 

 

 

 

 

'If we knew that a place was unhealthy and subject to pestilence,

would we not withdraw our children from it, without being stopped by the riches that they might heap up in it, or by the fact that their health had not as yet suffered? . . . Among seculars shipwrecks are more frequent and sudden, because the difficulties of navigation are greater; but with anchorites storms are less violent, the calm is almost undisturbed. This is why we seek to draw as many as we can to the religious life.'

St. John Chrysostom)

 

 

 

Afin d’obtenir la protection la Vierge contre les ennemis de l'unité catholique des Chrétiens par et dans l'orthodoxie de la Foi

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"L’Angélus est une dévotion en l’honneur du mystère de l’Incarnation, qui prend racine au Moyen Âge et trouve son origine dans la tradition franciscaine.

Au son de la « cloche de l’Angélus », au moment de la pause du matin, les chrétiens vénéraient la Vierge Marie en récitant trois Ave Maria entrecoupés par trois versets de la Bible.

Le premier dit :

« L’ange du Seigneur annonca à Marie qu'elle serait la mère du Sauveur.

Et elle conçut du Saint Esprit ».

Puis :

« Voici la servante du Seigneur.

Qu’il me soit fait selon votre parole ».

On termine par un dernier verset :

« Et le Verbe s’est fait chair.

Et Il a demeuré parmi nous »

Par la suite, on commença à réciter la prière plus d’une fois par jour, à 6 h, 12 h et 18 h.

Au XVe siècle, le pape de Rome Calixte III remarqua que l’appel à la prière de l’angélus au son des cloches ressemblait à la coutume des Musulmans qui entendent le même appel à la prière du haut des minarets.

En ce temps de guerre contre les Turcs, il établit alors le lien entre les deux prières – chrétienne et musulmanes – et prescrivit l’angélus à Rome afin d’obtenir la protection la Vierge contre ces ennemis de la foi . "

(Article inspiré d'Aleteia)


 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.*

Aujourd'hui, en notre Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone, les Saints célébrés localement sont :

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.*

Aujourd'hui, en notre Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone, les Saints célébrés localement sont :

Catéchèse:

La mort des apôtres

 

SOUFFRANCES ET MORT DES SAINTS APÔTRES:

 

 

Nos souffrances personnelles sont insignifiantes comparées aux persécutions et cruautés infligées aux Grands Maîtres et à leurs disciples pendant les premiers temps de l'Église jusqu'à aujourd'hui.

Jésus leur avait dit :

« Vous serez persécutés à cause de moi. Mais celui qui ne reniera pas sa foi sera sauvé. »

« Réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
 

Saint Mathieu : 

Il a été martyrisé en Ethiopie, puis est mort des suites d'une blessure par l'épée.

Saint Marc : 

Attaché à des chevaux, il a été traîné à travers les rues de la ville d'Alexandrie en Egypte, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Saint Luc : 

Il a été pendu en Grèce, à cause de ses sermons visant à la conversion des âmes égarées.

Saint Jean : 

A Rome, pendant une vague de persécutions, il a été jeté dans une immense cuve d'huile bouillante. Miraculeusement sauvé, il a ensuite été emprisonné dans l'île de Patmos et condamné aux travaux des mines. C'est là qu'il écrivit le « Livre des Révélations », un livre de prophéties. Libéré, Jean devint Evêque d'Edesse en Turquie. Il est mort âgé, de mort naturelle; c'est le seul apôtre à avoir connu une telle fin.

Saint Pierre : 

Il a été crucifié la tête en bas, sur une croix en forme d'x. D'après les traditions de l'Église, il aurait réclamé ceci de ses tortionnaires parce qu'il ne se jugeait pas digne de connaître la même mort que son maître, Jésus.

Saint Jacques le Majeur : 

Pour avoir refusé de renier sa foi en Jésus-Christ, ce chef de file de l'Église de Jérusalem a été précipité de 100 pieds de haut du sommet du temple de la ville (côté sud-est). Il s'agit du sommet où Satan avait transporté Jésus pour la Tentation.

Saint Jacques (fils de Zebédée) : 

C'était un pauvre pêcheur que Jésus a appelé pour être un de ses disciples. En étant un des grands chefs de l'Église, il a été décapité à Jérusalem. L'officier romain qui le gardait a été édifié par la manière dont Jacques a défendu sa foi pendant son jugement au tribunal. Il a ensuite accompagné l'apôtre jusqu'au lieu de son exécution. Entièrement converti, l'officier a avoué sa nouvelle foi au juge et s'est agenouillé à côté de Jacques pour être, comme lui, décapité en tant que chrétien.

Saint Bartholomé : 

Aussi connu sous le nom de Nathanaël, il a été missionnaire en Asie. Il a témoigné en faveur de notre Seigneur en Turquie. Bartholomé a été fouetté à mort en Arménie à cause de ses prêches.
Saint André : Il a été crucifié en Grèce, sur une croix en forme d'x. Après avoir été sauvagement battu par 7 soldats, il a été attaché sur la croix par des cordes, afin de mieux prolonger son agonie.
D'après ses fidèles, pendant qu'on le menait vers la croix, André saluait la foule et disait combien depuis longtemps, il désirait et attendait ce moment béni. La croix avait, disait-il, été sanctifiée par le corps de Jésus. André a prêché deux jours entiers avant de mourir.

Saint Thomas : 

Il a été transpercé par une épée près de Madras, sur une colline de la côte est en Inde. Il était en mission afin d'établir l'Eglise Chrétienne dans le sous-continent.

Saint Jude : 

Parce qu'il refusait de renier sa foi chrétienne, il a été crucifié puis tué par des flèches, devant la ville d'Harat en Arménie.

Saint Matthieu : 

Cet apôtre, choisi pour remplacer Judas Iscariote, a été condamné à mort à cause de foi inébranlable dans le Christ. Il a été lapidé puis décapité.

Saint Paul :

 À Rome, en 66 apr. J.-C, 4 ans avant la chute de Jérusalem, il a été torturé puis décapité par le terrible empereur Néron. Paul a enduré un long emprisonnement qui lui a permis d'écrire Sco nombreuses épîtres destinées aux églises qu'il avait fondées à travers l'Empire romain. Ces lettres qui enseignent les doctrines fondamentales du Christianisme, constituent la grande partie du Nouveau Testament. Saint Paul n'était pas un des douze apôtres et cependant, ce fut lui qui contribua le plus à l'établissement du christianisme. C'était le seul homme de lettres qui fût parmi eux. Il avait étudié dans l'école de Gamaliel. Saint Paul a grandement souffert de solitude à cause de son passé...

 

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

Un anniversaire ce 24 août .

En 1943 : Décès de Simone Weil à Ashford (Royaume-Uni)


« Le beau est la preuve expérimentale que l'incarnation est possible ». 


(La pesanteur et la grâce)
« Silence de la petite fille dans Grimm qui sauve les 7 cygnes ses frères. Silence du juste d’Isaïe « Injurié, maltraité, il n’ouvrait pas la bouche ». Silence du Christ. Une sorte de convention divine, un pacte de Dieu avec lui-même condamne ici bas la vérité au silence ».


(Cahiers, tome VI, volume 4)
« Nous sommes confrontés à des obstacles qui nous séparent d'une forme de civilisation susceptible de valoir quelque chose. : Notre conception fausse de la grandeur ; la dégradation du sentiment de la justice ; notre idolâtrie de l'argent ; et l'absence en nous d'inspiration religieuse. »
(L'enracinement)


https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil

« …L’ordre mondial est terminé! » Cette phrase, lourde de sens, a été prononcée en juillet 2016 par Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, lors d’un discours tenu à l’occasion du 95e anniversaire du parti communiste chinois. Aucun média atlantiste n’a jugé utile de reprendre cette information.

En réalité cette information est capitale. Plus exactement, Xi Jinping a explicitement annoncé la fin de l’ordre mondial en évoquant l’effondrement de l’économie US et la désintégration de l’Union européenne. Pouvions-nous ignorer un discours aussi important?

L’homme dirigeant la manufacture du monde annonce l’avènement d’un changement radical et le début d’une nouvelle ère. On y est. La machine de propagande de l’ancien ordre peut fonctionner à plein régime. Personne n’y croit plus.

Le monde est en pleine révolution!

source: https://strategika51.com/2016/08/21/lordre-mondial-est-termine/

LES BONNES RAISONS DE LUTTER CONTRE LA PORNOGRAPHIE

Oubliez le virus Ebola, le porno est la véritable plaie rongeant notre société. C’est une épidémie de masse et une crise sanitaire publique de grande ampleur. La grande majorité des hommes admet en regarder régulièrement. Avocats, médecins, prêtres, maris, qu’importe. Et malgré les meilleurs efforts des parents, chaque enfant y sera exposé à un moment ou à un autre. Ainsi que le font remarquer certains experts, ce n’est pas une question de « si » mais une question de « quand ».

J’aurais aimé pouvoir dire que les hommes catholiques sont moins exposés que le reste de la société, mais c’est faux. Les catholiques et plus largement tous les chrétiens, regardent autant de pornographie que les non-chrétiens. C’est tragique.

J’aurais pu continuer à éluder la question, mais nous savons tous que la pornographie est un véritable problème. Alors que faire ? Nous devons renvoyer le porno là d’où il vient : le caniveau. Sans pitié. Si la pornographie est présente dans notre vie, nous devons mettre un revolver contre sa tête et appuyer sur la détente. Arrêtons de nous mentir, il est temps de ne plus tolérer sa présence dans notre vie. Soyons impitoyable et passons à l’action. Voici une compilation des meilleurs raisons pour lesquelles il faut neutraliser le porno dans notre quotidien.

1. Le porno blesse les vraies femmes

La majeure partie du temps, nous avons l’impression que le porno est inoffensif. Nous nous trompons en pensant que les femmes dans ces vidéos apprécient ce qu’elles sont et qu’elles y participent par choix. C’est simplement faux. C’est un mensonge. On ne compte plus les porno-stars qui ont quitté cette industrie et témoigné de leurs troubles physiques et psychologiques, de la coercition qu’elles ont dû subir. On ne compte plus les automutilations, dépressions, tentatives de suicide. Toutes confient avec véhémence qu’être une star du porno était tout bonnement misérable et loin d’être amusant.

2. Le porno tue l’amour

Combien de mariages se sont déchirés à cause de la pornographie. Certains hommes parviennent à cacher leur consommation de porno, d’autres en regardent ouvertement. Dans tous les cas, cela détruit l’intimité d’un couple. Regarder du porno c’est comme planter un couteau profondément dans le cœur de son conjoint. Cela lui fait perdre toute confiance. Le porno lui dit qu’elle ne sera jamais assez bonne, qu’elle n’est pas de taille à vous satisfaire. Le porno transforme vos vœux de mariage en moquerie. Il plante des graines d’amertume et de ressentiment. Il provoque chez votre compagne une profonde douleur émotionnelle et spirituelle. Homme, si tu as de l’amour dans ton cœur pour ta femme, cesse de visionner du porno.

3. Le porno vous fait moins apprécier le sexe

Un récent sondage a révélé qu’un nombre croissant d’hommes préfère la pornographie au véritable sexe. Pourquoi ? Parce que c’est plus simple. En un clic, vous pouvez accéder à une collection de femmes en tous genre, soi-disant tout apprêtées, qui font des choses qu’aucune épouse saine d’esprit ne fera jamais. Il n’est même plus la peine de se préoccuper de donner du plaisir à une autre personne, dans le porno il ne s’agit plus que de vous. En comparaison, le sexe authentique passe rapidement pour une corvée. Dans ce récent sondage, beaucoup d’hommes signalent même qu’ils éprouvent des difficultés à ressentir quoi que ce soit dans leurs relations sexuelles avec une femme réelle. En clair, le porno ruine votre vie sexuelle.

4. Le porno dénature votre vision de la femme

La façon la plus efficace de distordre votre image de la femme est de regarder de la pornographie. Dans le porno, les femmes sont des objets, des jouets. Elles n’ont pas d’émotions, pas de besoin particulier, en un mot, pas d’âme. Elles sont juste des récompenses. On ne peut tout simplement pas observer une femme subir de telles violences, se retrouver déshumanisée de la façon la plus horrible à l’écran d’innombrables fois, et s’attendre à conserver une vision saine de la femme. C’est clairement impossible. Nota Bene : Les femmes sont de véritables êtres humains avec de véritables besoins psychologiques, émotionnels et spirituels. Elles ont une âme qui vivra à jamais, elles méritent votre respect, votre protection, et non pas exclusivement la luxure à laquelle le porno les conditionne.

Hommes, voulez-vous vraiment voir votre sœur en Christ être traitée comme de la viande fraiche ? Car c’est exactement ce qui se passera si vous visionnez du porno. Vous ne verrez plus une femme au delà des simples apparences et ne percevrez plus l’image de Dieu qui est en elle. Bien au contraire, vous commencerez à les fantasmer toutes comme si elles n’étaient que de vulgaires poupées gonflables. C’est une erreur. C’est même un cauchemar et le porno vous y conduit tout droit.

5. Et cela s’empire avec le temps

Le porno devient très vite addictif, comme le crack ou les méthamphétamines. Et comme la toxicomanie, cela s’empire avec le temps. Bien sûr, vous pouvez en consommer innocemment, mais un jour ou l’autre vous commencerez à en demander plus, à vous en passer de moins en moins. Avec le temps il vous faudra même des scènes plus extrêmes pour vous exciter. Peut-être même qu’un jour vous regarderez des choses qui vous horrifiaient auparavant.
Vous avez déjà lu ces articles au sujet d’enfants agressés sexuellement ? Avez-vous vu comme il est facile alors de haïr leurs agresseurs ? Ils n’ont pourtant pas commencé directement ainsi. Bien souvent, on retrouve à l’origine de ces crimes une consommation excessive de porno. Mais il n’ont pas pu ni su s’en défaire, comme vous ne pouvez pas plus ni ne savez pas plus vous en défaire.

6. Le porno vous vole votre joie de vivre

Le porno vous laisse un arrière goût de culpabilité et de misérabilisme. Peu importe à quel point nous nous mentons, nous savons au fond que la pornographie est mauvaise. Chaque fois que nous en regardons, notre conscience nous perturbe. Même si nous allons nous confesser à ce sujet de temps en temps, le risque de succomber à nouveau nous décourage et nous déprime et nous fait désespérer. Tôt ou tard le diable nous poussera à abandonner purement et simplement notre vie intérieure. « La lutte est vaine », nous murmurera-t-il à l’oreille, avant d’ajouter : « Jette l’éponge ». Bref, nous deviendrons tel Adam au jardin d’Eden, ignorant la présence de Dieu. Ce n’est pas ainsi que Jésus souhaite que nous menions notre vie. Il nous a racheté par son précieux sang pour nous apporter la paix et la joie de vivre en abondance, pas pour la peur ni pour la honte. Si vous souhaitez retrouver la véritable joie que procure la vie spirituelle, bannissez le porno.

7. Le porno fait de vous un esclave

Avant d’être baptisés, nous étions les esclaves du Malin. Dirigés par nos passions et nos convoitises, nous étions manipulés comme faisant partie d’un misérable troupeau. Mais le Christ nous a racheté, et une fois baptisés, Il nous a littéralement libéré de notre condition d’esclave pour nous ramener dans la liberté que procure la présence de Dieu. Si vous êtes baptisé, vous êtes mort face au péché et vivant face au Seigneur. Vous vivez dans la liberté du Christ, vous n’êtes désormais plus « un esclave mais un fils » (Gal 4, 7).

Le problème est que nous devenons rapidement dépendants de nos péchés, et entrons alors volontiers au service du démon. Il est comme le fils d’un roi descendu au marché aux esclaves et faisant ses emplettes. Il est malsain par définition. Embrassez votre liberté comme un enfant de Dieu, secouez le joug que vous inflige le diable. Renvoyez le porno au caniveau.

Soyez violent

Jésus était profondément doux c’est un fait, excepté avec une chose : le péché. Quand Il lui faisait face, Jésus n’avait aucune pitié. Sa méthode ? Trancher dans le vif, une bonne fois pour toute. Personne ne côtoie le péché dans le Ciel nous dit le Christ, au contraire « des violents cherchent à s’en emparer » (Mt 11, 12). Êtes-vous suffisamment radical avec le péché dans votre quotidien ? Vous devriez. Ceux qui ont le cancer ne le tolèrent pas au même titre que ceux qui sont atteints du virus Ebola ou de la lèpre. Alors pourquoi diable toléreriez-vous le péché ?

Hommes, si vous reconnaissez être dépendants au porno, ne cherchez plus à négocier avec lui. Retirez-le de votre vie, abattez-le, avec sang froid. Montrez-lui qui est le patron. Combattez-le comme si votre vie en dépendait, car à bien des égards, c’est réellement le cas.

Source ALETEIA/Article initialement publié sur le site The Catholic Gentleman 

EDans la série des églises transformées en parking ou en bureau, qu'elles soient consacrées, désacralisées ou qu'elles ne l'aient jamais été, leur changement de destination symbolise le matérialisme conquérant d'une société qui se refuse à la grâce et qui en vient à mépriser jusqu'à la nature. Cela n'émeut pas les bons bourgeois ni les pharisiens, respectueux de l'ordre républicain...

Nicole Hugon, Présidente de l'association Les amis du Bon Pasteur et de saint Bernard de Lyon, raconte :

E"En janvier 2003, nous avons appris par voie de presse que l'église Saint-Bernard était vouée à la démolition. Une remise aux normes du bâtiment était alors jugée trop coûteuse pour la municipalité, qui envisageait de la remplacer par des parkings

En février 2003, nous créons l’association Les Amis du Bon-Pasteur et de Saint-Bernard de la Croix-Rousse :  veiller à la protection et à la sauvegarde de ces deux édifices. Nous décidons d'éditer un livre sur la vie des canuts, par le biais d'archives qu'a constitué l’œuvre écrite de M. Christophe Vincendon, « Saint-Bernard des Canuts de 1852 à nos jours ». On y découvre que ces deux églises ont été construites grâce aux canuts lyonnais, ouvriers soyeux les plus pauvres. La consultation du registre paroissial laisse apparaître un quotidien terrible, la mort frappant les plus faibles, et laissant de nombreuses familles dans le plus grand désarroi. C'est dans ces  registres que des engagements  se font en faveur de l'édification des deux églises.

Nous avons agi longuement et régulièrement avec la mairie centrale de LYON, pour empêcher la démolition de ce patrimoine et conserver la mémoire de nos anciens. Nous avons même obtenu une subvention de 380 0000 € pour sa consolidation, et nous n'avons jamais pu savoir quels travaux avaient effectivement été faits. Depuis plus de treize ans  notre association a entrepris de nombreuses démarches (courriers, rencontres, etc.) afin de rendre cette église au culte catholique.

VEn effet, la communauté catholique traditionnelle lyonnaise saint PIE X, a manifesté à plus d'une vingtaine de reprises son désir de faire l’acquisition de l’église Saint-Bernard pour lui redonner vie. Cette communauté traditionnelle a même proposé de restaurer l’édifice à sa charge afin de décharger la municipalité de Lyon de gros travaux. Elle a également proposé l’instauration d’un bail emphytéotique par son intermédiaire. Depuis quarante ans, cette communauté catholique traditionnelle se voitcontrainte de célébrer la messe dans des locaux privés à Lyon : d’abord dans des appartements, puis dans une ancienne chocolaterie (rue de Marseille), puis dans une ancienne fabrique de vêtements (rue d'Inkermann) et aujourd’hui dans une ancienne salle de billard (près de Perrache).

Aujourd’hui, nous apprenons par voie de presse que l'église Saint-Bernard va devenir un « centre d'affaires ». Un article duProgrès daté du 18 juin 2016 explique que « le bien restera propriété de la ville de Lyon et la mise à disposition se fera par le biais d'un bail emphytéotique de soixante ans. ».

Nous avons demandé un droit de réponse à la grande presse lyonnaise : mais silence radio ! Ils veulent nous faire taire, et empêcher la population lyonnaise de savoir que nous existons et que nous sommes depuis quarante ans relégués dans des catacombes modernes !

Aussi nous vous appelons à nous rejoindre prochainement pour que cette église revienne à sa destination première.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de nos actions, car nous  ne lâcherons rien !"

source

LANCEMENT DE LA PLUS GROSSE OPÉRATION MILITAIRE TURQUE EN SYRIE DEPUIS LE DÉBUT DU CONFLIT / LE MONDE 

Mercredi 24 août avant l’aube, l’armée turque a lancé une opération en Syrie pour chasser l’organisation Etat islamique(EI) et les milices kurdes de Djarabulus, frontalière de laTurquie. Une dizaine de ses chars sont entrés en territoire syrien.

Cette opération, soutenue par les forces de la coalition internationale antidjihadiste et baptisée « Bouclier de l’Euphrate », est la plus ambitieuse de la Turquie depuis le début du conflit syrien, il y a cinq ans et demi.

« Depuis 4 heures [du matin], nos forces ont lancé une opération contre les groupes terroristes de Daech [acronyme arabe de l’EI] et du PYD [Parti de l’Union démocratique, kurde] », a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un discours à Ankara.

Un communiqué officiel du premier ministre a précisé :

« Les forces armées turques et les forces aériennes de la coalition internationale ont lancé une opération militaire visant à nettoyer le district de Jarablus de la province d’Alep de l’organisation terroriste Daech [acronyme arabe de l’EI]. »

Djarabulus est le dernier point de passage contrôlé par l’EI à la frontière côté syrien. La Turquie avait ordonné mardi soir aux habitants de Karkamis, qui fait face à Jarablus côté turc, d’évacuer la ville pour « des raisons de sécurité ».

La Turquie tente ainsi d’établir sa « zone de sécurité ». Le ministère des affaires étrangères a affirmé attendre que les milices kurdes se retirent à l’est de l’Euphrate.

 

MILICES KURDES

 

Mais, outre la menace djihadiste, la Turquie est aussi soucieuse d’empêcher l’avancée des Forces démocratiques syriennes (FDS) de Minbej vers Jarablus et ne veut pas que les Kurdes se positionnent davantage à la frontière. Les FDS sont une alliance de combattants kurdes et de groupes armés arabes luttant contre l’EI.

 

Alors que des centaines de rebelles syriens soutenus par Ankara se préparaient du côté turc à une offensive pourprendre Djarabulus mardi, un responsable turc avait indiqué que cette opération était motivée par la volonté d’Ankara d’empêcher la prise de contrôle par les milices kurdes de cette localité.

Ankara voit avec anxiété toute tentative des Kurdes de Syrie de créer une unité territoriale autonome le long de sa frontière. La Turquie considère l’EI et le Parti de l’union démocratique (PYD, kurde) comme des organisations terroristes et les combat, alors que son allié américain soutient, au grand dam d’Ankara, les Kurdes contre les djihadistes en Syrie.

Le vice-président américain, Joe Biden, est arrivé en milieu de matinée à Ankara, où il doit rencontrer le premier ministre, Binali Yildirim, puis le président Recep Tayyip Erdogan pour des entretiens notamment sur la crise syrienne.

La situation en Syrie, comme la question de l’extradition de l’ex-imam Fethullah Gülen, exilé aux Etat-Unis, que les autorités turques désignent comme l’instigateur du putsch avorté du 15 juillet en Turquie, seront à l’ordre du jour desdiscussions du vice-président américain à Ankara

.(Source: "Chrétiens de la Méditéranée")

Islamiser les enfants à l’école (publique ou pas) ?

Si la religion islamique est impliquée dans cette courte étude en rapport avec l’école et plus particulièrement en rapport avec les écoles catholiques, ce qui y est dit est de portée beaucoup plus large. La même question pourrait se poser théoriquement à propos de la religion des Mormons ou celle des Témoins de Jéhovah :l’école (catholique ou même publique) devrait-elle contribuer à transmettre leurs doctrines à leurs enfants respectifs ?

Ce que nous montrons ici, c’est que la société civile a le droit et le devoir de décourager – a fortiori de ne pas encourager – ce qui contrevient au bien commun ou qui est en opposition formelle avec la raison. La religion islamique y contrevient de multiples manières, notamment, en Occident, par un esprit de provocation suscitant clairement la violence parmi les jeunes.
Se vouloir en opposition à ce que vit la société peut s’avérer légitime (et on aimerait que ce soit l’attitude de la majorité de ceux qui se disent chrétiens), mais la provocation, le chantage et la coercition (ou pire encore) ne sont jamais des moyens légitimes.

islam a l'ecoleEn ce sens, la religion islamique avec ses pratiques ne peut pas revendiquer la place du christianisme dans l’espace public : elle ne peut bénéficier que desdroits privés liés à la vie privée de ses adeptes, non des droits publics.

 

Par ailleurs, les buts mêmes que poursuit la religion islamique sont-ils légitimes ? Cette question sort évidemment de la compétence de la société civile. Elle est de nature idéologico-eschatologique. Elle est du ressort des chrétiens. Si l’islam n’est qu’un sous-produit dérivé du christianisme, les chrétiens doivent aider les musulmans à le mettre en question (ce que beaucoup font déjà dans les pays musulmans, mais pas en Europe) : autrement, l’amour qu’ils diraient avoir pour eux ne serait qu’un vaste mensonge. Mais ceci est une autre question.

L’enseignement catholique doit-il contribuer
à islamiser les enfants musulmans ?

article paru dans Liberté politique,
juin 2016, n° 70, p.11-16 (texte complet)

__ La question est abrupte. Et pourtant, c’est ainsi qu’elle se pose aujourd’hui en Belgique, dans le sud comme dans le nord [1] du pays, et c’est ainsi qu’elle se posera probablement en France.
__ Il est question d’organiser, pour les élèves musulmans qui y sont accueillis, des cours d’islam, dans des écoles catholiques, avec des professeurs musulmans. Pour l’instant, il n’est question que du samedi matin, hors du temps scolaire. L’enseignement catholique (Segec) contribuerait de la sorte structurellement à l’islamisation des enfants, en y prêtant et ses infrastructures et sa caution.

__ Un tel projet reflète assez clairement l’abandon de toute perspective de témoignage chrétien, au moins dans l’esprit des responsables nationaux.

__ Rien n’empêchera que, dans un second temps, les cours d’islam soient intégrés dans les heures scolaires elles-mêmes, comme c’est le cas dans certaines écoles du réseau d’Etat. Et dans un troisième temps, ils seront imposés à tous au titre de l’information « pluraliste », comme en Angleterre. En fait, une telle « information » qui reprend le discours islamique sur ses propres origines est déjà donné ici et là, beaucoup d’enseignants ne sachant pas quoi dire ou ne pas dire en présence d’élèves musulmans, parfois « radicalisés » comme on dit. Au reste, les manuels d’histoire se chargent souvent eux-mêmes de fournir aux élèves le discours islamique, accompagné d’une jolie apologie de l’islam.

Droit des parents et mauvaises solutions

__ Les parents ont le droit d’élever leurs enfants selon leur conviction personnelle[2]. Pour autant, une institution supposée catholique doit-elle apporter son concours à la transmission de n’importe quelle croyance ? Il y a une différence entre tolérer et collaborer.

__ En réalité, le problème soulevé est plus large et concerne la société civile entière. Celle-ci doit-elle collaborer ou non à la diffusion de croyances qui constituent une menace sociale, selon ce que le président égyptien Sissi a expliqué lui-même à l’université Al-Azhar ?

“Il est inconcevable que la pensée que nous tenons pour sacrée fasse de l’Umma une source d’inquiétude, de danger, de meurtres et de destruction pour le reste du monde… Comment est-il possible que 1,6 milliard d’êtres humains [= le nombre supposé de Musulmans aujourd’hui] veuille tuer le reste de l’humanité – c’est-à-dire 7 milliards de personnes – en vue de pourvoir vivre eux-mêmes ?” (allocution du 24 décembre 2014).

__ Cette question se pose en effet à toutes les sociétés civiles du monde, y compris musulmanes. Un exemple éloquent est celui du Pakistan, pays confronté en permanence à des attentats. Le pouvoir en place combat les groupes terroristes qui sont plus islamistes que lui, mais il les suscite par son propre islamisme. Le résultat, outre les effrayantes persécutions contre les chrétiens, ce sont des centaines de milliers de Pakistanais qui fuient le pays. Comme les pays du Golfe leur sont fermés, ils veulent venir en Europe mais n’abandonnent pas les « valeurs » de leur pays, et sont porteurs de tout ce qui le détruit. Comment en sortir ?

__ Depuis plus de cinquante ans, des intellectuels occidentaux ont pensé qu’il suffirait d’encadrer l’enseignement de l’islam et d’expurger le Coran de certains de ses passages les plus violents pour obtenir un « islam compatible ».

__ Le premier de ces deux objectifs a été poursuivi déjà dans plusieurs Etats islamiques, et en vain. Il supposait des pays relativement fermés et des populations qui étaient musulmanes davantage par tradition que par conviction ou par connaissance réelle du Coran et des traditions islamiques. De plus, l’intérêt des gouvernants les rendait enclins à favoriser un « islam paisible », opposé au fanatisme politique. Mais dans un monde ouvert et façonné par le web, tout projet de contrôler de l’extérieur ce qui se dit dans les mosquées devient illusoire. Et a fortiori tout projet d’enseigner un « islam de rêve »: on ne réussirait ainsi au mieux qu’à retarder l’adhésion à l’islam intégral, et en tout cas on y conduirait.

__ Au reste, comment pourrait-on réussir à occulter les accusations contre les juifs et les chrétiens qui sont au cœur du message coranique ? Et les imprécations contre eux au nom de Dieu ? Et les appels au meurtre ? Il ne faut pas prendre les enfants pour des idiots : beaucoup maîtrisent mieux l’internet que ceux qui les enseignent. Il ne leur est pas difficile d’être en contact avec l’islam intégral diffusé par des Etats ou des groupes financiers islamiques, s’ils ne subissent pas déjà dans leur quartier l’action de réseaux islamistes.

__ La prétention catholique à favoriser un islam soft « fait maison » est donc une illusion dramatique, et c’est encore peu dire face aux phénomènes de « radicalisation » et d’enfermement communautariste tels que les statistiques disponibles les dévoilent.

__ Quant à expurger le texte de ses passages les plus violents, le Coran n’est pas le Talmud : il est, pour les musulmans, non une œuvre de compilation humaine mais la Parole même de Dieu, littéralement dictée en arabe à un transmetteur (Mahomet). On ne peut pas y toucher. Cette croyance en la dictée par un ange (Gabriel) est inséparable de la foi islamique – même si sa mise au point s’étale sur plus d’une centaine d’années. Elle est figée et sacralisée dans une vaste tradition de commentaires, qui englobe tout le Coran et en particulier ses perspectives de conquête et d’agression-soumission (islam en arabe).

__ Ainsi, le discours laïciste (« On va laïciser l’islam, comme on l’a fait pour le catholicisme ») apparaît comme un non-sens, et pire encore s’il est tenu par des responsables chrétiens – occidentaux : pas un chrétien d’Orient ne soutiendrait de telles inepties.

Le droit des enfants et la raison

__ Et les enfants en tout cela ? Ont-ils des droits ?
__ Supposons un instant l’existence d’une secte de lunatiques qui croirait que la lune est verte et que la Déesse du monde y siège. Les parents qui font partie de cette secte ont parfaitement le droit d’enseigner à leurs enfants une telle croyance – nous supposons aussi que celle-ci ne prône pas l’élimination des terriens à l’exception des lunatiques. Pour autant, l’enseignement catholique doit-il collaborer à la diffusion de cette croyance auprès des enfants de la secte qui viennent dans ses écoles ?

__ En réalité, la question est plus générale. N’existe-t-il pas un droit des enfants à n’être pas trompés ? On a oublié qu’un tel droit repose sur l’exigence même de la raison, qui fonde la dignité humaine. Le droit à n’être pas trompé concerne tout être humain, mais spécialement les enfants qui sont si facilement manipulables. Les droits des parents doivent évidemment rester saufs, nous parlons ici d’un droit d’exercice sociétal qui suppose un discernement : tout message privé ne doit pas être relayé dans la société, certains ne devraient même pas sortir du cadre familial ou lié au droit des parents.

__ Or, quel est le contenu du message islamique ?

__ D’abord, ce qui est dit sur les origines de l’islam constitue une légende, et cette légende, présentée comme historique, offense gravement l’intelligence non seulement par ses invraisemblances (par exemple la jument ailée Buraq qui transporte Mahomet à Jérusalem), mais parce qu’elle va à l’encontre de tout ce que la recherche historico-critique a pu mettre en lumière, spécialement ces dernières années (lieux, groupes impliqués, dates, etc.). Est-ce respecter les enfants devenus grands que de favoriser la diffusion de fables ?

__ Justement, si ce sont des fables, elles n’ont rien de gentil, les paroles du Président Sissi ont un lourd fondement. La figure du « Prophète de l’islam » élaborée par la tradition islamique – et présentée comme historique – donne l’exemple d’un meurtrier rusé, amant de quatre femmes et de vingt-trois concubines, etc. Elle fait appel aux pires mécanismes du mimétisme décrits par René Girard, en glorifiant la domination et l’appropriation par tous les moyens. C’est probablement ce qui fait le succès de l’islam auprès de jeunes, parfois d’origine non musulmane, peut-être aussi à cause de l’emploi du nom de Dieu. Ce nom remue les ressorts les plus profonds de la psychologie humaine, spécialement dans un monde qui prive les enfants de tout sens de la vie sinon celui des jouissances (lesquelles sont destinées surtout à ceux qui ont de l’argent).

__ Enfin, cette croyance donne des « méchants » à haïr – ce qui fonctionne toujours dans la psychologie enfantine –: ce sont les juifs et les chrétiens, présentés comme des falsificateurs de leur « révélation » respective. Ils sont donc condamnés (à l’enfer), ce que le Coran fait dès la première sourate – même si le dernier verset qui porte cette condamnation est un ajout : il ne fait que reprendre ce qui est dit souvent ailleurs dans le texte coranique.

__ Le droit des enfants à n’être pas trompés rejoint manifestement ici le droit de la société civile à se protéger des sectarismes : en aucun cas, l’islamisation des enfants ne devrait être favorisée.

Un enseignement catholique sans boussole ?

__ Notons que cette sourate 1 ou Fâtiha est la prière traditionnelle coutumière de l’islam (d’où la raison probable de l’ajout), et beaucoup de musulmans la répètent sans faire attention aux paroles. Pour autant, quelqu’un comme le Père Antoine Moussali, libanais, refusait toujours de la dire avec ses amis musulmans, parfois un peu étonnés ; « Je ne suis pas maso », leur expliquait-il gentiment. Pour revenir à l’exemple belge, on peut se poser la question : cette Fâtiha a été proclamée en présence d’un évêque en l’église du collège St Michel de Bruxelles le 23 avril dernier, tous les participants étant invités à la répéter – des chrétiens ont été également pris dans un piège aussi gros à Lyon.

__ Lorsque des chrétiens dont sans doute des évêques disent une prière musulmane qui les condamne à l’enfer, comment s’étonner si les hauts responsables de l’enseignement catholique soient enclins à prêter eux aussi leur structure à l’expression de la croyance islamique ? On en est pas (encore ?) à inviter le voile islamique dans les classes :  le directeur du Segec belge en prône l’interdiction au nom de celle de tout couvre-chef ; c’est évidemment quelque chose, mais la justification paraît légère…

__ Tant que la nouvelle religion sociale, le relativisme, restera la norme de la pensée chrétienne occidentale (si l’on peut parler encore de « pensée » dans un cadre où le fait de penser devient une incongruité, voire une faute sanctionnée par l’exclusion de l’enseignement catholique), la situation ne risque pas de changer.

__ Il est temps de rappeler qu’il existe un droit des enfants – et des adultes – à n’être pas trompés. Un droit fondamental que le décret sur la liberté religieuse de Vatican II a malheureusement oublié de traiter. Faudra-t-il un Vatican III pour cela ?

__ En attendant, les clés sont là pour ouvrir des perspectives d’avenir (et de vrais dialogues), qui replacent l’islam dans l’histoire des post-christianismes. Les recherches actuelles au demeurant vont dans ce sens. Le problème n’est pas le manque de connaissances mais le refus de les admettre.

Edouard-M. Gallez

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[1] “Le Secrétariat flamand de l’enseignement catholique (KOV) veut faire une place à part entière au culte musulman et aux autres religions à l’école. […] « C’est un projet ambitieux », souligne Lieven Boeve, du KOV. « Dans une école de dialogue, il y a par exemple de la place à côté d’une chapelle pour une salle de prière pour les musulmans ou le voile », déclare Didier Pollefeyt” – http://www.lavenir.net.

[2] Ce droit implique notamment que les parents ne soient pas obligés de mettre leurs enfants dans des écoles reconnues par l’Etat, s’ils leur fournissent autrement l’éducation nécessaire au monde d’aujourd’hui. Les pouvoirs en place estiment, eux, que “les enfants appartiennent à l’Etat” et veulent interdire, en France comme ailleurs, cette liberté des parents – cf. projet de loi n° 3704 du 27 avril 2016 visant à interdire l’école à la maison et durcissant les conditions pour l’ouverture d’un établissement privé hors contrat (voir ici).

(Source: http://www.eecho.fr/islamiser-les-enfants-a-lecole-publique-ou-pas/ )

MOHAMMED VI APPELLE À L’UNION FACE AU FANATISME RELIGIEUX / LE MONDE 

« Face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion », le roi du Maroc Mohammed VI a appelé, samedi 20 août, toutes les croyances à « un front commun pour contrecarrer le fanatisme ». S’exprimant sur la télévision publique dans un discours à la nation, il a notamment fait référence à l’assassinat du père Hamel le 26 juillet, soulignant que lemeurtre d’un prêtre « dans l’enceinte d’une église est une folie impardonnable ».

Le chef d’Etat a également « invité » les cinq millions de Marocains vivant en Europe et dans le reste du monde « à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger ».

« Des individus égarés condamnés à l’enfer »

Alors que des Européens d’origine marocaine ou binationaux sont impliqués dans plusieurs des attaques perpétrées enFrance et en Belgique depuis 2015, il a« exhorté » ses concitoyens « à être toujours en première ligne parmi les défenseurs de la paix, de la concorde et du vivre-ensemble dans leurs pays de résidence respectifs ».

« Les terroristes qui agissent au nom de l’islam sont des individus égarés condamnés à l’enfer pour toujours », a déclaré Mohamed VI. « Ils instrumentalisent certains jeunes musulmans, plus particulièrement en Europe, et exploitent leur méconnaissance de la langue arabe et de l’islam véridique pour relayer leurs messages erronés et leurs promesses dévoyées », a-t-il précisé.

Le souverain de 50 ans est la figure tutélaire de tous les musulmans du pays, et appelle régulièrement ses concitoyens à pratiquer un islam de paix. Mais c’est la première fois qu’il s’adresse ainsi directement sur ce sujet aux Marocains de la diaspora.(Source "Chrétiens de la Méditéranée")

MALGRE LES MENACES DE DAECH, LA TERREUR NE FÛT PAS VICTORIEUSES, LES COMMUNIONS EURENT LIEU...

WEB ALQOSH IRAQ COMMUNION 100 © Saint-Adday.com

La messe de première communion à Alqosh était un moment historique pour le petit village, menacé par les membres de l’État islamique depuis 2014. Monseigneur Basil Yaldo, évêque auxiliaire et proche du patriarche Louis Raphael Sako, affirme qu’Alqosh peut maintenant « espérer le retour de la paix et de la normalité » pour ces enfants.

« Pour la première fois, le patriarche a donné la communion à l’assemblée »

L’évêque chaldéen a servi la messe en présence de « tous les prêtres de la ville, les sœurs et plus de sept cents personnes. Les fidèles étaient très enthousiastes car, pour la première fois, le patriarche a donné la communion à l’assemblée ».

Comme beaucoup d’autres villes du Kurdistan irakien, Alqosh a accueilli des centaines de réfugiés.

Le vicaire de Baghdad a déclaré : « La vie dans la région est presque de nouveau normale. Nous espérons que bientôt, toute la plaine [de Ninive] sera libérée des djihadistes, et que les réfugiés pourront rentrer dans leur village ». Il a ajouté : « La région est aujourd’hui mieux sécurisée. Depuis deux jours, les troupes irakiennes se battent pour libérer les villages autour de Mossoul ».

« Il y a un héritage chrétien qu’il faut préserver »

Le patriarche Sako s’est adressé aux enfants ayant reçu leur première communion, en leur demandant de ne pas abandonner leur terre, la ville d’Alqosh, mais de rester pour aider à sa reconstruction « parce qu’il y a un héritage chrétien qu’il faut préserver ».

Monseigneur Yaldo a fait remarquer que l’évêque chaldéen avait appelé les jeunes à « être plus fort, venir à l’église et participer à la vie de la communauté chrétienne comme à la vie d’une famille ».

« Je serai prêtre pour servir les pauvres et ceux dans le besoin »

Après la messe, les enfants ont posé quelques questions au patriarche Sako. L’un d’entre eux a affirmé : « Quand je serai grand, je serai prêtre pour servir les pauvres et ceux dans le besoin ».

Le patriarche n’a pas pu cacher ses émotions après de telles paroles, et a ajouté :

« Il est important de venir en aide et de partager les souffrances des autres ».

(Source: Aleteia)

Merkel wants Schäuble to head Eurogroup - report

Pas de débat, pas de loi, une simple ordonnance. La directive est passée inaperçue dans le creux de l’été. Si votre banque fait faillite, elle pourra se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. Photo: Wolfgang Schaüble, ministre des Finances allemand.

Il s’agit de la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (Bank Recovery and Resolution Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes ont été largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en France depuis le 20 août. Elle est passée en douce par ordonnance. Imaginez le tapage si une loi était venue devant le Parlement! Depuis que les Français ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a plus de référendum. C’est la même chose pour les lois gênantes! En l’occurrence on imagine bien que le lobby bancaire tenait à la plus grande discrétion de même que le pouvoir socialiste. Pourquoi s’embêter quand une simple et discrète petite ordonnance prise en catimini au cœur des vacances d’été fait parfaitement l’affaire ? 

Ce qui a attiré l’attention des observateurs, c’est la Commission européenne qui s’impatiente. Jeudi 22 octobre elle a annoncé qu’elle allait poursuivre devant la Cour européenne de justice les pays qui n’avaient pas encore transposé dans leur droit national la directive BRRD. Mais le pouvoir socialiste toujours zélé dés qu’il s’agit de nuire aux Français, n’avait pas attendu les menaces bruxelloises, qu’on se rassure! A la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques!

La fin du droit de propriété

Lorsqu’une banque comme n’importe quelle entreprise fait faillite, les actionnaires sont solidaires, ce qui est logique, de même que les détenteurs des obligations émises par la banque. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la nouveauté de cette directive « BRRD » réside dans le fait que les clients de l’entreprise bancaire vont être ponctionnés jusqu’à remise à niveau de l’affaire, ce qui est une atteinte caractérisée au droit de propriété. 

Vladimir Poutine dernièrement a dénoncé au forum Valdaï, une nouvelle fois, la remise en question du « Principe de l’inviolabilité de la propriété privée » qui prévaut de plus en plus au niveau mondial, avec « le précédent bien connu de Chypre ». Que s’est-il passé à Chypre ?

Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques (ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013, lorsque les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus, ont perdu autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros.

Peu après la spoliation des déposants de la Banque de Chypre, l’Union européenne a étendu la tactique à tous les pays membres et l’a gravée  dans le marbre par une loi de 2014, le Mécanisme Unique de Résolution, qui institutionnalise la ponction des comptes bancaires, sans limite,  en fonction des besoins des banques. (Source)

Ce qui s’est passé à Chypre n’est rien d’autre qu’un vol légal. Et ce vol légal est maintenant anticipé dans la loi française. Ce qui d’ailleurs est la preuve du peu de confiance que les oligarques de Bruxelles ont dans le système bancaire, complices qu’ils sont des Banksters ainsi que nous l’avons observé à loisir à propos de la Grèce.

Normalement seuls les comptes de plus de 100.000 euros peuvent servir au renflouement, mais cette garantie n’en est pas une, tous les épargnants seront touchés. En effet à grand renfort d’annonces les eurocrates avaient rassuré les épargnants en les assurant que les  dépôts de moins de 100.000 euros seraient protégés par la constitution d’un fonds. La Commission européenne avait proposé la création d’une « garantie européenne des dépôts », pour prévenir les retraits massifs et les fuites de capitaux comme cela s’est d’ailleurs passé en Grèce. Ce fonds de garantie devait être doté de 55 milliards d’euros et d’une capacité à emprunter sur les marchés. Mais l’échec de ce processus n’a pas bénéficié des mêmes effets d’annonces. Les Allemands s’y sont opposés et la protection des 100.000 euros s’est officiellement volatilisée le 12 septembre dernier, lors de la réunion de l’Eurogroupe. Elle ne pesait pas bien lourd, mais à présent elle ne pèse plus rien du tout, elle n’existe pas. 

Chacun doit désormais le savoir, si votre banque fait faillite, elle aura légalement le droit de se renflouer en puisant dans vos comptes, que ce soit en France ou très bientôt dans la totalité des pays européens.

On ne peut d’ailleurs manquer de s’interroger sur l’empressement de la Commission européenne à faire adopter cette directive et à pourchasser les derniers retardataires, « il est extrêmement important que ces règles soient en place dans tous les États membres » explique-t-elle dans un communiqué. (…) Des personnes bien informées, à Bruxelles, craindraient-elles une prochaine crise financière et bancaire ? (Source)

Êtes-vous certains qu’il est raisonnable de placer toutes vos économies dans une banque ?

SOURCE: emiliedefresne@medias-presse.info

Les pilotes du ministère russe des Situations d'urgence ont éteint deux incendies de forêt au Portugal, protégeant ainsi deux villes.

(source: sputnik)

"Le 16 août, en plusieurs heures, les pilotes du ministère russe des Situations d'urgence ont réussi à éteindre deux foyers d’incendies sur une superficie totale de 50 hectares, en larguant 36 tonnes d'eau. Ce faisant, ils ont réussi à prévenir la propagation d’un incendie vers les villes de Tarouca et de Serta", a informé le service de presse du ministère russe.

Ainsi, les avions amphibies Be-200 du ministère russe des Situations d'urgence, qui sont basés sur l’aérodrome de la ville de Leiria, ont prouvé une fois de plus leur efficacité dans la lutte contre les incendies de forêt.

​"En seulement trois jours, deux avions russes ont effectué 37 largages d'eau, dont la masse totale est de 444 tonnes, ont éliminé quatre foyers d’incendie, ont protégé contre les incendies quatre villes et deux parcs nationaux", annonce le service de presse.

​Deux Be-200 du ministère russe des Situations d'urgence sont arrivés au Portugal le 13 août. Le 14 août, ils ont entamé leur mission. L'équipage de ces Be-200 comprend des pilotes très expérimentés, qui ont des dizaines de missions difficiles à leur actif.

 

Sur l'île de Madère et au Portugal continental, plus de 260 foyers d’incendies de forêt ont été enregistrés, à la suite desquels cinq personnes ont perdu la vie et plus de 300 ont été blessées, tandis que plus d'un millier de résidents locaux et de touristes ont été évacués. Plus de 200 bâtiments ont été endommagés, y compris des hôtels. Les dommages sont estimés à 55 millions d'euros.

L'avion polyvalent Beriev Be-200 est conçu sur la base du plus grand avion-amphibie à réaction du monde l’A-40 Albatros. Sa version de base est destinée à combattre les feux de forêt, mais l'appareil peut également transporter des passagers (version Be-210) et du fret, patrouiller les zones côtières, effectuer des opérations de recherche et de sauvetage et d'autres missions. L'avion Be-200 peut se poser indifféremment sur l'eau et au sol.

Le Be-200ChS - avion amphibie russe
© RIA NOVOSTI.
Le Be-200ChS - avion amphibie russe

UN EVÊQUE CATHOLIQUE ARGENTIN DEFEND L'ENFANCE PRESENT ET FUTURE DE NOS PAYS

Dimanche 21 août a eu lieu la Journée de l’enfant, l’opportunité pour Mgr Jorge Lozano, président de la Commission épiscopale pour la pastorale sociale en Argentine, de s’exprimer sur la situation des enfants dans son pays. L’évêque de Gualeguaychù a publié sur le site de l’agence catholique Aica une réflexion sur l’enfance qu’il mûrit depuis longtemps, rapportée en substance ici.

« Qui sème la tendresse récolte le bonheur »

L’enfance est une étape importante de la vie. Tant et si bien que certaines expériences laissent des traces marquantes et durables. Il rappelle ainsi les nombreux besoins d’un enfant dans sa propre famille : l’éducation, l’amitié et la société.

Les besoins fondamentaux ne s’arrêtent pas aux questions matérielles et l’évêque n’hésite pas à rappeler quelques points essentiels d’une bonne éducation. Il fustige la surprotection sous prétexte de ne pas souffrir, invite aux encouragements face à l’échec et insiste sur les besoins d’affection de la part de la mère et du père.

Face à la situation de nombreux jeunes Argentins qui subissent des violences dans leur famille, des maltraitances ou des abus sexuels, soumis émotionnellement au chantage, il est urgent de rappeler la place centrale de l’amour. Il demande même aux mères de commencer dès le début de leur grossesse ; chanter, prendre soin de leur santé, bien se nourrir, sont autant de moyens pour manifester leur amour.

Pour cette raison, l’évêque argentin nous demande de changer l’expression « qui sème le vent récolte la tempête » en « qui sème la tendresse récolte le bonheur ». Et pour pallier la vulnérabilité de certains enfants nés de parents peu éduqués, ou pire, soumis à l’exploitation sexuelle ou dans le travail, il souligne l’importance de l’alphabétisation.

Apprendre à aimer dès l’enfance

À chaque étape de la vie il est important d’éduquer à l’amour, et la famille est une formidable école pour cela. Combien de problèmes matrimoniaux sont dus à une faille dans l’enfance ! Certains jeunes et adultes ne savent pas dialoguer, pardonner, comprendre, parce qu’ils ne l’ont pas appris quand ils étaient enfants. La mentalité hédoniste et individualiste se prépare dès le plus jeune âge.

L’absence d’adultes génère des personnes peu sûrs d’elles-mêmes. La façon dont nous nous comportons avec les enfants révèle l’amour ou le mépris que nous avons pour la vie, résume-t-il avec autorité. Il est donc primordial que le père et la mère, les grands-parents, les enseignants, la famille au sens large répondent : « Présents ! ». Les inégalités vécues à cet âge entraînent en effet des inégalités dans la vie d’adulte, pas nécessairement financières, mais éducatives, affectives, jusqu’à des écarts au niveau de la réalisation de soi. Il est urgent de mobiliser la collectivité autour de l’enfance.

Pour Mgr Lozano, l’un des défis les plus difficiles est d’essayer de reconstruire ou d’incorporer des comportements ou des attitudes que les jeunes n’ont pas assimilés étant petits, tels que l’ordre, le respect, la persévérance dans une tâche.

Il nous donne une première solution très simple : débuter très tôt l’amitié avec Jésus. Les éducateurs et les parents doivent en prendre la responsabilité. Et il termine en demandant à Dieu la grâce d’être responsable de ce trésor qu’est l’enfance.(Source: Aleteia)

D’un coté Ségolène Royal pérore sur la transition énergétique, de l’autre Ségolène Royale brade la centrale géothermique de Bouillante à un fond américain. D’un coté les paroles, de l’autre les actes.
Des actes qui sont aussi la privatisation des concessions d’exploitation des barrages hydroélectriques, le report ad vitam æternam le démantèlement des centrales nucléaires en fin de vie, déjà renvoyés par EDF avec l’assentiment de l’état … au siècle prochain. La privatisation des barrages résulte elletransition énergétique privatisation des barragesdirectement des dispositions bien cachées de la loi de transition énergétique qui est une transcription des directives européennes contraignant le gouvernement français à libéraliser et privatiser le secteur de l’énergie.

La centrale géorthermique de Bouillante – une technologie d’avenir dans les énergies renouvelables – a donc été vendue le 6 juillet dernier pour 80% au groupe Ormat pour un montant d’environ 23 millions d’euros.
Une privatisation réalisée avec l’aide de la Caisse des dépôts c’est à dire avec le soutien financier de l’argent des contribuables français. La centrale a été conçue et réalisée par EDF conjointement avec le BRGM ; c’est la première centrale géothermique de France.

 

Le patrimoine géothermique de Bouillante bradé par le gouvernement !

 

 

Mardi 5 juillet 2016, au ministère de l’environnement , l’accord final a été signé entre Ségolène Royal et le groupe Israélo américain ORMAT pour le rachat de la Centrale Géothermie de Bouillante pour un montant d’environ 50 millions d’euros. Ceci en l’absence de la ministre des outre-mer et du président de la Région Guadeloupe, mais en présence du petit télégraphiste Victorin Lurel.

A partir de ce mercredi 6 juillet, Géothermie Bouillante va donc appartenir officiellement à ORMAT.

Madame Ségolène Royal s’est félicité du choix d’ORMAT, en présentant cette entreprise comme le meilleur choix.

Pourtant, cette même Ségolène ROYAL s’est rendue le 7 juin à Rittershoffen, en Alsace, pour inaugurer la première centrale de géothermie profonde au monde qui utilise la technologie EGS (Enhanced geothermal system). Cette centrale de 45 M€ a fait l’objet d’un financement de 25 M€ de l’ADEM, cela avec l’appui de la caisse des dépôts, donc de la puissance publique et une garantie maximale de 2M€ du conseil régional d’Alsace

Pour accompagner les acteurs et sécuriser les projets de géothermie, qui mobilisent des investissements conséquents, Ségolène Royal a annoncé l’accélération de la mise en place du fonds GEODEEP de partage du risque de forage. Pourquoi n’avoir- t’elle pas demandé aux Américains d’investir en Alsace ? Devons nous conclure que la Guadeloupe est une colonie où tous les coups sont permis ?

Malgré les mises en garde du collectif et sa détermination, le peuple ne s’est pas mobilisé et les élus se sont fait les complices de cette opération qui obère l’avenir et rend la Guadeloupe de plus en plus dépendante. Toutes celles et tous ceux qui se sont rendus complices de cette triste opération auront des comptes à rendre aux générations futures. L’Histoire jugera !

Pour le collectif,

Alain PLAISIR

source

Catéchèse:

De la sainte Tradition et de l'Ecriture

par le Bx archimandrite Sophrony

 

 

"En tant que présence éternelle et immuable du Saint Esprit dans l'Eglise, la Tradition est le fondement le plus profond de son existence. Aussi la Tradition embrasse-t-elle toute la vie de l'Eglise à tel point que la sainte Ecriture elle-même ne se présente que comme l'une de ses expressions.

Il s'ensuit que si l'Eglise était privée de sa Tradition, elle cesserait d'être ce qu'elle est, car le ministère du Nouveau Testament est un ministère de l'Esprit, il s'accomplit « non pas avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non pas sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du coeur » (II Cor. 3:3-6)

A supposer que, pour une raison ou pour une autre, l'Eglise se trouvât privée de tous ses livres: l'Ancien et le nouveau Testament, des oeuvres des saints Pères, des livres liturgiques, alors la Tradition reconstituerait l'Ecriture, non point textuellement, sans doute, et dans un autre langage. Mais par son contenu essentiel, cette nouvelle Ecriture continuerait d'être l'expression de la même « foi qui a été confiée aux saints une fois pour toutes » (Jude 1:3), et la manifestation de ce même et unique Esprit qui agit immuablement dans l'Eglise.

La sainte Ecriture n'est ni plus profonde ni plus importante que la sainte Tradition, mais comme il a déjà été dit, elle en est l'une des formes. Cette forme est des plus précieuses, car il est facile de la garder et de s'en servir ; mais retirée du courant de la sainte Tradition, l'Ecriture ne saurait être comprise correctement par aucune investigation scientifique.

S'il est vrai que l'apôtre Paul avait « l'esprit du Christ » (I Cor. 2:16), à plus forte raison l'Eglise possède-t-elle cet esprit, elle qui contient Paul en son sein. Et si les écrits de saint Paul et des autres apôtres constituent la sainte Ecriture, alors, dans le cas où les anciens livres n'existeraient plus, la nouvelle écriture de l'Eglise serait sainte elle aussi. Car selon la promesse du Seigneur, Dieu, la sainte Trinité, demeure dans l'Eglise à tout jamais.

Ceux qui rejettent la Tradition de l'Eglise et qui, croyant aller aux sources de l'Eglise, vont directement à la sainte Ecriture, font fausse route. Ce n'est pas la sainte Ecriture, mais la sainte Tradition qui est la source de l'Eglise. Au cours des premières décades de son histoire, l'Eglise ne possédait pas encore les livres du Nouveau Testament, et ne vivait alors que par la Tradition, - cette Tradition que l'apôtre Paul exhorte à garder (II Thess. 2:15).

C'est un fait bien connu que tous les hérésiarques se sont toujours fondés sur la sainte Ecriture, mais à cette différence près qu'ils l'interprétaient « à leur propre manière ». Saint Pierre déjà mettait en garde contre le danger de déformer le sens de l'Ecriture par des interprétations personnelles (II Pierre 3:16).

Pris isolément, les membres de l'Eglise, y compris les meilleurs de ses fils et de ses maîtres, ne parviennent pas à réunir en eux la totalité des dons du Saint-Esprit. C'est pourquoi leurs doctrines et leurs écrits peuvent présenter certaines imperfections et parfois même des erreurs. Mais dans son ensemble, l'enseignement de l'Eglise, qui est la détentrice de la plénitude des dons spirituels et de la connaissance, demeure vrai dans tous les siècles."

 

(Source:

Extrait de "Starets Silouane, moine du Mont-Athos", par l'archimandrite Sophrony, éditions Présence.)

LES EPREUVES...CHÂTIMENTS OU MISERICORDES ?....

Sais-tu, mon enfant, pourquoi les nuages se ferment quand les champs ont soif de pluie, et s'ouvrent quand les champs ne désirent pas la pluie ?

A cause du crime des hommes, la nature se trouble, et quitte son ordre.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi les champs au printemps portent un fruit lourd, et en été donnent une moisson infertile ?

Parce que les filles des hommes aussi haïssent le fruit de leur sein et le tue dans sa floraison.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi les sources tarissent et pourquoi les fruits terrestres n'ont plus cette douceur qui fut la leur ?

A cause du péché des hommes qui a fait entrer l'impuissance dans toute la nature.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi le peuple vainqueur souffre des défaites de de sa discorde et de sa désunion, et mange le pain rendu amer par les larmes et la perfidie ?

Parce qu'il a vaincu les ennemis autour de lui mais ne les a pas vaincus en lui-même.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi la mère nourrit mais ne parvient pas à rassasier ses enfants ?

Parce qu'en les allaitant elle ne leur chante pas un chant d'amour mais un chant de haine pour son voisin.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi les hommes sont devenus laids et ont perdu la beauté de leurs aïeux ?

Pace qu'ils ont rejeté la face de Dieu, qui au dedans de leurs âmes façonne la beauté du visage, et qu'ils se sont couverts du masque de la terre.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi les maladies se multiplient, ainsi que les morts terrifiantes ?

Parce que les hommes se sont mis à considérer que la santé est ce qui est enlevé par la nature et non ce qui est donné par Dieu. Or ce qui est enlevé avec peine doit être défendu avec une double peine.

Sais-tu, mon enfant, pourquoi les hommes combattent pour la terre et n'ont pas honte d'être mis au rang de taupes ?

Parce que la terre croît au travers de leur cœur et que leurs yeux ne voient que ce qui croît dans le cœur. C'est pourquoi, mon enfant, le péché les met de plus en plus inaptes au combat pour le Ciel.

Ne pleure pas, mon enfant, le Seigneur viendra bientôt et Il mettra tout en ordre !

(Saint Nicolas (Vélimirovitch)*1881-1956* in Prières sur le Lac via le Facebook du Père Duloisy)

Catéchèse :

 

« Mon âme s'est attachée à Toi,
et Ta droite m'a saisi. »

(Psaume 62, verset 9)

''La réciprocité du sentiment d'amour et la force de l'union culminent : douceur et délicatesse telle une brise légère, tel un doux parfum. « Mon âme s'est attachée à Toi, » Autrement dit, je ne veux pas me séparer de Toi.

C'est l'expression d'une marche historique commune, d'une union, d'une identité, d'une assimilation.

« Toi et moi nous sommes toujours ensemble, tellement unis qu'il nous est impossible de vivre séparément.

Nous sommes un.

Mon ego s'immerge et disparaît dans Ton infini.

Mais c'est justement la raison pour laquelle Ta droite ms'a saii ! 

Ta puissance et Ta grâce viennent sans cesse à mon secours. »

Pour réussir notre vie spirituelle, deux choses sont nécessaires :

*la volonté de l'homme, qui s'exprime dans la première partie du verset, et

*la grâce divine, laquelle apparaît dans la deuxième partie.

 

Pensons à l'affection et à la tendresse d'un petit enfant pour son père.

Il lui prend la main et la serre.

L'enfant enlace son père et celui-ci son enfant. Observons l'icône de la Mère de Dieu dite « Glycophilousa », qui nous présente la Vierge tenant l'Enfant Jésus avec une tendresse infinie.

Dans une étreinte réciproque, leurs corps sont tellement unis que leurs joues sont collées :

la Mère et l'Enfant ne forment plus qu'un seul être. Voilà ce qu'est la volonté.''

(Archimandrite Aimilianos * Catéchèses et discours * Exultons pour le Seigneur * Psaume 62 * Page 32 * Editions Ormylia 2002)

NOUVELLE(S) PARUTION(S):

 

La vie de notre Seigneur Jésus-Christ,

par Marina Paliaki, collection « Apprendre par l’icône »,

éditions Apostolia, Paris, 2016,

26 pages illustrées.
http://orthodoxie.com/recension-marina-paliaki-la-vie-de-notre-seigneur-jesus-christ/

 

 

« Sur les monts du Caucase, Dialogue de deux solitaires sur la prière de Jésus » 
 Hiéromoine Hilarion (Domratchev) 
25,00€ TTC

Description
On sait peu de choses de la vie du moine mégaloschème Hilarion [Domratchev] : il naquit vers 1845 dans la région de Viatka, fut enseignant après avoir terminé quatre classes de séminaire ; il partit pour l’Athos où il vécut plus de vingt ans au monastère russe Saint-Pantéléimon. Dans les années 1880, il s’en fut au Caucase, où on le rattacha au monastère Saint-Simon-le-Cananéen du Nouvel Athos.
Dans ce livre, il narre sa rencontre avec un ermite du Caucase, qui lui enseigna la Prière de Jésus.

L’ouvrage est un classique de la littérature orthodoxe, qui suscita de nombreuses vocations.
» Ce livre, écrit avec l’aide de Dieu, n’a qu’un but : expliquer aussi complètement que possible en quoi consiste la Prière de Jésus, elle qui, suivant l’enseignement unanime des saints Pères, est la racine et le fondement en même temps que le sommet et la perfection de la vie spirituelle. Toute l’insistance de nos paroles ne vise qu’à cela. Nous mettons toujours cette Prière au-dessus de toutes les autres vertus, dont aucune ne l’égale lorsque la Prière atteint les degrés les plus élevés. »
Cet ouvrage dresse le portrait d’une nature exubérante, de moines retirés du monde par amour de la solitude en Dieu.

couverture def

_____________________________

« Voilà un livre comme il s’en présente tous les dix ou vingt ans, un essai dont on ne sort pas indemne ! » écrivait il y a quelques jours dans nos colonnes Philippe Oswald. À l’occasion de la parution de Délivrés, méditations sur la liberté chrétienne (Éditions du Cerf)


Délivrés,

méditation sur la liberté chrétienne,

de Guillaume de Tanoüarn.

Éditions du Cerf, 288 pages, 22 euros.

_________________

« Un martyr après les persécutions. Saint Jean Chysostome » *

collection Apostolia Junior

http://orthodoxie.com/vient-de-paraitre-dans-la-collection…/

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

 

 

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien, réception de plusieurs enfants, adolescents  et adultes par Chrismation (Confirmation) dans la Tradition Orthodoxe Orientale qui, lors de la Messe qui  suit communieront solennellement.

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 27 Août à 17h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

 INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

________________________

 

*Dimanche 4 Septembre au Monastère Syriaque:

  

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe de Rentrée Scolaire et des Catéchismes BENEDICTION DES ENFANTS et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 3 Septembre à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, September 4:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 See original image

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

 

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam, Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale.

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,45-51.

Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. » 
Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. » 
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » 
Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » 
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » 
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » 
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. » 
 



Par Philoxène de Mabboug

(?-v. 523), évêque Syriaque Orthodoxe
Homélie n° 4, 76-79 (trad. SC 44, p. 95 rev.) 

 

« Viens, et vois »

 

    Jésus a renouvelé aux saints apôtres l'appel adressé à Abraham.

Et leur foi ressemblait à celle d'Abraham ; car, de même qu'Abraham a obéi aussitôt qu'il a été appelé (Gn 12), de même les apôtres sont partis à la suite de Jésus aussitôt qu'il les a appelés et qu'ils l'ont entendu...

Ce n'est pas un long enseignement qui les a faits disciples, mais le seul fait d'avoir entendu la parole de la foi.

Parce que leur foi était vivante, aussitôt qu'elle a entendu la voix vivante, elle a obéi à la vie.

Ils ont couru aussitôt à sa suite sans retard ; et on voit par cela qu'ils étaient disciples dans leur cœur avant même d'être appelés. 

     Voilà comment agit la foi qui a gardé la simplicité.

Ce n'est pas à force d'arguments qu'elle reçoit l'enseignement ; mais, de même qu'un œil sain et pur reçoit le rayon de soleil qui lui est envoyé, sans raisonner ni travailler, et qu'il perçoit la lumière aussitôt qu'il est ouvert... de même ceux qui ont la foi naturelle reconnaissent la voix de Dieu aussitôt qu'ils l'entendent.

La lumière de sa parole se lève en eux ; ils se lancent joyeusement au-devant d'elle et la reçoivent, comme l'a dit notre Seigneur dans l’Évangile :

« Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent »

(Jn 10,27).

 

« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom,

je suis là, au milieu d'eux »



Vivant parmi les frères, serviteurs du même maître, et pour qui tout est en commun, l'espérance, la crainte, la joie, la peine, la souffrance (puisqu'ils n'ont qu'une même âme venue du même Seigneur et du même Père), pourquoi les crois-tu différents de toi ?

Pourquoi redoutes-tu ceux qui ont connu les mêmes chutes, comme s'ils allaient s'applaudir de tes chutes à toi ?

Le corps ne peut pas se réjouir du mal qui arrive à un de ses membres ; il faut bien qu'il s'afflige tout entier et qu'il travaille tout entier à le guérir.

Là où deux fidèles sont unis, là est l'Eglise, mais l'Eglise c'est le Christ.

Donc, lorsque tu embrasses les genoux de tes frères, c'est le Christ que tu touches, c'est le Christ que tu implores.

Et quand, de leur côté, tes frères versent des larmes sur toi, c'est le Christ qui souffre, c'est le Christ qui supplie son Père. Ce que le Fils demande est vite accordé.

(Tertullien (v. 155-v. 220), théologien
La Pénitence, 10)

 

 

Ce n'est pas toi qui fait Dieu, mais c'est Dieu qui te fait.

Si donc tu es l'ouvrage de Dieu, attends patiemment la Main de ton Artiste, qui fait toute chose en temps opportun.

Présente-lui un cœur souple et  docile et garde la forme que t'a donnée cet Artiste, ayant en toi l'Eau qui vient de lui et faute de laquelle, en t'endurcissant, tu rejetterais l'empreinte de ses doigts.

 

Saint Irénée de Lyon
Contre les Hérésies
Cerf, 1991, p.556

Cher Dieu,


Je ne Te demande pas de me rendre la vie plus facile. Mais je Te demande de me donner la force pour en affronter toutes les épreuves.
Amen.

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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 05:38

The bread that you keep belongs to the hungry.

The coat that you retain in your coffers

belongs to the naked

(St. Basil, IVth century)

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Le pain que tu gardes appartient à celui qui a faim.

Le manteau que tu conserves dans tes coffres

appartient à celui qui est nu

 

 

(Saint Basile, IVième siècle)

 

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,6-10.

Mes frères, celui qui sème peu, moissonera peu ; et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. 
Que chacun donne, comme il l'a résolu en son cœur, non avec regret ni par contrainte ; car " Dieu aime celui qui donne avec joie. " 
Il est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, ayant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, il vous en reste encore abondamment pour toute espèce de bonnes œuvres, 
selon qu'il est écrit : " Avec largesse, il a donné aux pauvres ; sa justice subsiste à jamais. " 
Celui qui fournit la semence au semeur et du pain pour sa nourriture, vous fournira la semence à vous aussi, et la multipliera, et il fera croître les fruits de votre justice ; 
 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12,24-26.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de froment tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; 
Mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie, la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde, la conservera pour la vie éternelle. 
Si quelqu'un veut être mon serviteur, qu'il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. 
 


Par Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Sermon 40 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 178 rev.) 

 

Comme un grain jeté en terre

 

De prime abord, un grain de moutarde a l'air petit, commun et méprisable ; il n'a pas de goût, n'exhale pas de senteur, ne laisse pas présumer de douceur.

Mais quand il a été broyé, il répand son odeur, il montre sa vigueur, il a un goût de flamme et il brûle d'une telle ardeur que l'on s'étonne de trouver un si grand feu lové en un si petit grain.

De même, la foi chrétienne semble à première vue petite, commune et faible ; elle ne montre pas sa puissance, elle ne fait pas étalage de son influence.

Mais quand elle a été broyée par différentes épreuves, elle montre sa vigueur, fait éclater son énergie, exhale la flamme de sa foi dans le Seigneur. 

Le feu divin la fait vibrer d'une telle ardeur que, tout en brûlant elle-même, elle réchauffe ceux qui la partagent, comme l'ont dit Cléophas et son compagnon dans le saint Évangile, tandis que le Seigneur s'entretenait avec eux après sa Passion :

« Notre cœur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait les Écritures ? »

(Lc 24,32).

« Savoir s'oublier promptement et de bonne grâce pour s'occuper d'autrui.

Tel homme viendra s'adresser à nous pour nous confier une peine imaginaire quand nous succombons sous l'épreuve la plus réelle ; tel autre nous arrive avec sa voix de stentor et son gros rire d'athlète, justement quand nos nerfs sont exaspérés, et tout le reste de notre être, comme les feuilles du mimosa, dans un spasme de sensibilité douloureuse ; ou bien il vient verser le débordement de sa joie dans notre cœur noyé dans la tristesse, et son entrain est un reproche et comme une menace dans notre malheur.

Voici que nous sommes enveloppés dans une affaire d'une haute responsabilité, tourmentés de quelque embarras pécuniaire, ou obsédés par un pressentiment sinistre ; ce sera justement le moment qu'on choisira pour nous inviter à nous jeter dans quelque petit embarras ridicule, ou pour faire appel à nos sympathies en faveur de quelque petit grief imperceptible ou de quelque rêve de souffrance.

Ce sont là de bons matériaux pour notre sanctification ; mais ils sont difficiles à mettre en œuvre ; c'est un travail ingrat comme celui de remettre de vieilles briques en état pour servir dans un bâtiment neuf.


Voilà des difficultés ; mais le ciel est au bout, et il faut marcher...

Les difficultés ne feront que nous faire trouver plus sûrement notre objet, qui sera à lui-même sa grande et ample récompense, en nous amenant une sanctification plus élevée, plus complète, plus facile et plus prompte que tout autre. »

R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Conférences spirituelles (Tous les hommes ont une vocation spéciale), Paris, Bray et Retaux, 1872 (Sixième édition).

 

Attachez-vous aux exemples des saints, car ceux qui s'y attachent le deviendront eux aussi.
(saint Clément de Rome)

Chers amis.

Veuillez excuser mon absence imprévue d'hier pour vous livrer cette quasiment quotidienne source d'information, de formation, de méditation, de prières que constitue cette "Lettre de nouvelles" pour "POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET  AGIR MIEUX..."

C'est dû à un problème avec l'un des ordinateurs du Monastère. 

Nous nous retrouvons aujourd'hui.

Bonne et sainte journée à vous sous le regard du Seigneur et la protection de la Mère de Miséricorde.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose-Mariam

Dear friends.

Please excuse my unexpected absence yesterday to deliver this almost daily source of information, training, meditation, prayer is that this "news letter" for "FOR MEDITATION, REFLECT, PRAY ACTING ON WHAT WE BETTER ..."

This is due to a problem with one of the computers of the Monastery.

We find ourselves today.

Good and holy day to you in the sight of the Lord and the protection of the Mother of Mercy.

Aloho m'barekh (God bless you)!

+ Mor Philipose Mariam

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.*

Aujourd'hui, en notre Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone, les Saints célébrés localement sont :

 

Saint LAURENT, archidiacre martyr à Rome  († 258)

 

Mémoire des saints :

DINAULT et ARNOULT, martyrs à Beauvais,(† 295)

RUSTICULE, abbesse en Arles († 632)

 

 

Aloho m'barekh

Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde...Merci.

Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite.

 

PRIERE POUR NOS PRÊTRES:

 

Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.

Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.

Parmi ces baptisés, Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...

Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom ; Vous qui les aavez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs, donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.

Que  la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant), que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes ; qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de  nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.

Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous: 

-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!

Aprenez-nous  à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous. 

Seigneur, donnez-nous des prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !

Amîn.

P.S:

Vous pouvez poursuivre la prière pour les vocations et la sainteté du clergé par cette "Neuvaine pour la paix "demandée  par les évêques Romains-catholiques de la Région de Bretagne et que nous vous livrons ici quelque peu modifiée :

 

Neuvaine de prière pour la paix
« Jésus est notre paix »

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Du samedi 6 août au lundi 15 août 2016,
solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

Seigneur Jésus, Vous êtes notre paix, et Vous voulez la paix pour tous.

Nous Vous implorons : mettez la paix dans nos cœurs.
Nous Vous en supplions : convertissez le cœur de ceux qui sont tentés par la violence.
Nous Vous le demandons : faites de nous tous des artisans de paix, partout où nous vivons.

Nous nous souvenons de la parole de la Vierge Marie dans le petit village de Pontmain* :« Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »

En écoutant sainte Marie, Mère de Dieu le Verbe Incarné,la
Reine de la paix et Mère de Miséricorde,
nous Vous prions pour que Vous donniez au monde le bien si précieux de la paix.

Merci Seigneur d’écouter notre prière qui monte vers Vous dans l' espérance.
Nous avons confiance en Vous, unique Sauveur du monde.

On peut ensuite prier le Notre Père et une dizaine de chapelet, en terminant par : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles, Amen. »

 

Diocèse de Laval. Apparition le 17 janvier 1871.

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SAINT LAURENT
Diacre et Martyr 
(† en 258)

Holy Martyrs Archdeacon Laurence, Pope Sixtus, and others with them (258)

Nous Vous Prions, Seigneur, d’éteindre en nous l’ardeur de nos vices, Vous qui avez donné au bienheureux Laurent La Force de surmonter les flammes de ses tourments.

 

        Saint Laurent fut l'un des plus illustres martyrs de l'Église. Ses vertus, son mérite, lui gagnèrent l'affection du Pape Sixte II, qui le choisit comme son premier diacre. 


        L'an 258, le Pape fut arrêté et condamné à mort. Comme on le conduisait au supplice, Laurent, son diacre, le suivait en pleurant : « Où allez-vous, mon père, disait-il, sans votre fils ? Où allez-vous, saint Pontife, sans votre diacre ? Jamais vous n'offriez le sacrifice sans que je vous servisse à l'autel. En quoi ai-je eu le malheur de vous déplaire ? » Le saint Pape, ému, lui dit : « Je ne vous abandonne point, mon fils ; une épreuve plus pénible et une victoire plus glorieuse vous sont réservées ; vous me suivrez dans trois jours. » Puis il lui ordonna de distribuer aux pauvres tous les trésors de l'Église, pour les soustraire aux persécuteurs: mission que Laurent accomplit avec joie. 


        Le préfet de Rome, à cette nouvelle, fit venir Laurent et lui demanda où étaient tous les trésors dont il avait la garde, car l'empereur en avait besoin pour l'entretien de ses troupes : « J'avoue, lui répondit le diacre, que notre Église est riche et que l'empereur n'a point de trésors aussi précieux qu'elle ; je vous en ferai voir une bonne partie, donnez-moi seulement un peu de temps pour tout disposer. » Le préfet accorda trois jours de délai. 

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        Pendant ce temps, Laurent parcourut toute la ville pour chercher les pauvres nourris aux dépens de l'Église ; le troisième jour, il les réunit et les montra au préfet, en lui disant : « Voilà les trésors que je vous ai promis. J'y ajoute les perles et les pierres précieuses, ces vierges et ces veuves consacrées à Dieu ; l'Église n'a point d'autres richesses. - Comment oses-tu me jouer, malheureux ? dit le préfet ; est-ce ainsi que tu outrages en moi le pouvoir impérial ? » Puis il le fit déchirer à coups de fouets. 

LAURENT 10 AOUT


        Laurent, après ce supplice, fut conduit en prison, où il guérit un aveugle et convertit l'officier de ses gardes, nommé Hippolyte. Rappelé au tribunal, il fut étendu sur un chevalet et torturé cruellement ; c'est alors qu'un soldat de la garde, nommé Romain, vit un Ange essuyer le sang et la sueur du martyr : « Vos tourments, dit Laurent au juge, sont pour moi une source de délices. » Laurent fut ensuite rôti à petit feu sur un gril de fer, et quand il eut un côté tout brûlé : « Je suis assez rôti de ce côté, dit-il au juge en souriant ; faites-moi rôtir de l'autre. » Bientôt, les yeux au Ciel, il rendit l'âme.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

This Saint, who was born in Spain, was the Archdeacon of the Church of Rome, caring for the sacred vessels of the Church and distributing money to the needy. About the year 257, a harsh persecution was raised up against the Christians by Valerian.

 

Pope Sixtus, who was from Athens, was commanded to worship the idols, and refused; before his martyrdom by beheading,

 he committed to Laurence all the sacred vessels of the Church.

 

When Laurence was arrested and brought before the Prefect, he was questioned concerning the treasures of the Church; he asked for three days' time to prepare them. He then proceeded to gather all the poor and needy, and presented them to the Prefect and said, "Behold the treasures of the Church.

 

The Prefect became enraged at this and gave command that Laurence be racked, then scourged with scorpions (a whip furnished with sharp iron points — compare II Chron. 10:11), then stretched out on a red-hot iron grill. But the courageous athlete of Christ endured without groaning. After he had been burned on one side, he said, "My body is done on one side;

 turn me over on the other.

 

" And when this had taken place, the Martyr said to the tyrants, "My flesh is now well done, you may taste of it." And when he had said this, and had prayed for his slayers in imitation of Christ, he gave up his spirit on August 10, 258."

 

(Great Horologion). His icon shows him stretched on the grill.

 

 

En cette célébration des Saints martyrs :

Laurent l'archidiacre, Sixte pape de Rome et Hippolyte

Je célèbre Laurent qui gagna ses lauriers 
pour le Christ sur la braise en guise de grillade. 
De la gloire voulant devenir l'héritier, 
par le glaive saint Xyste a fini sur le stade. 
Hippolyte, je vois qu'on l'attache au coursier: 
c'est par antonymie qu'il souffre sa passion! 
Le dix Août les bourreaux devenus cuisiniers 
au gril ont cuit Laurent comme on fait d'un poisson.

 

Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire de saint Laurent, ton 4

Allumé par l'Esprit divin,
comme braise tu consumas les ronces de l'erreur,
archidiacre du Christ, victorieux martyr Laurent.
Et comme encens de spirituelle suavité,
tu brûlas pour Celui Qui t'a glorifié,
atteignant par le feu ton ultime perfection.
De tout dommage garde les fidèles vénérant ton souvenir

Tropaire, t. 4

Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de Toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de Ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Kondakion, t. 2 
Ton cœur au feu divin se consumant, * tu as réduit en cendres le brasier des passions, * soutien des Athlètes victorieux, * Laurent, saint martyr porteur-de-Dieu; * au combat tu t'écrias, plein de foi: * Nul ne pourra me séparer de l'amour du Seigneur.

Ikos 
Cet astre non errant qui a brillé sur le monde, * le victorieux athlète Laurent, * le serviteur des ineffables mystères sacrés, * venez, fidèles, en nos cantiques chantons-le, * afin que nous soyons délivrés * par ses prières de nos sombres péchés * et que, la conscience purifiée, * nous voyions le Christ qui l'a grandement glorifié * alors que, plein de force, il combattait et disait: * Nul ne pourra me séparer de l'amour du Seigneur.

Exapostilaire (t. 2)

Illustre et grand Martyr qui partages l'exultation * des Puissances célestes et du chœur des Martyrs * près du trône de l'éblouissante Trinité, * entouré des splendeurs de l'au-delà, * demande la lumière et la paix * pour les fidèles qui célèbrent ton lumineux souvenir * et, rayonnants, te glorifient, saint archidiacre Laurent.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsaout/aout10.html)

 

"You must also learn that no matter where you work, especially if it’s in the Church, there will always be many disappointments and disenchantments, because people are people everywhere, with each one’s “plusses” and “minuses.” You need to learn to be condescending to people’s infirmities, and to always remember that God’s Providence teaches a lesson in spiritual life in every situation. So we learn from the moment we become aware of ourselves to the moment of our death."

(Fr. John Krestiankin+, 21st Century Russian staretz) [Trials; Peace]

 

 

 

C'est la Sainte Vierge qui m'a dit de vous envoyer chercher…

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Pendant la guerre de 14-18, le père Lalande est mobilisé comme caporal-infirmier dans un hôpital, à Ivry (France).

Un soir, un garçon vient le demander à l'hôpital :

"Que veux-tu ?" - "Je viens chercher le Père de la part de mon père qui se meurt."

Stupéfait, le Père Lalande se décide à partir puisqu'une âme le demande. Chemin faisant, il essaie d'entrer en conversation avec le garçon qui répond invariablement :

"Oh ! vous savez, les curés, moi !"…

On arrive. Le Père pénètre dans un taudis où un vieillard agonise ; il le confesse  et l'extrémise.

Puis il pose cette question : "Comment saviez-vous que j'étais à l'hôpital?"

- "Je ne le savais pas, répond le vieillard.

C'est la Sainte Vierge qui m'est apparue et qui m'a dit de vous envoyer chercher...

Je suis un enfant trouvé dans les rues de Constantinople.

J'ai fait ma première communion chez des religieux qui m'avaient recueilli.

Durant la retraite, le prédicateur nous fit promettre de réciter tous les jours un "Je vous salue, Marie", quoi qu'il arrive. J

'ai fait de tout, vol, viol, assassinat.

Mais je n'ai jamais omis mon "Je vous salue" quotidien.

L’autre nuit, j'ai vu la Vierge qui m'a dit :

« Tu vas mourir; fais appeler le Père qui est à l'hôpital pour te confesser ».

 

 
P. Lalande Revue du Rosaire - août 1973

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

* Virgin Mary's Fast / Saumo d Yildath Aloho

This is one of the traditional fasts observed in all the Eastern Churches. A feast in commemoration of the Mother of God was celebrated in the East as early as fourth century. Later this was identified as the migration of the blessed Virgin and it came to be called the feast of Sunoyo (Migration) of the Mother of God. This fast starts for those who practice the origins of this Lent on the first August, fot the rest it starts from the Tenth of August and ends with the Sunoyo feast on the fifteenth day. This is the time for the faithful to prepare themselves for their death because the death of the Mother of God is a desirable and exemplary death for all.(Source: Fadi Syriany )

Mor (St)Gabriel, priez pour nous !

Mor Gabriel Pray for us !

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DU CÔTE DE NOS FRERES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.

 

 

Aloho m'barekh

Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde...Merci.

Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite.

 

PRIERE POUR NOS PRÊTRES:

 

Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.

Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.

Parmi ces baptisés, Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...

Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom ; Vous qui les aavez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs, donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.

Que  la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant), que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes ; qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de  nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.

Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous: 

-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!

Aprenez-nous  à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous. 

Seigneur, donnez-nous des prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !

Amîn.

P.S:

Vous pouvez poursuivre la prière pour les vocations et la sainteté du clergé par cette "Neuvaine pour la paix "demandée  par les évêques Romains-catholiques de la Région de Bretagne et que nous vous livrons ici quelque peu modifiée :

 

Neuvaine de prière pour la paix
« Jésus est notre paix »

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Du samedi 6 août au lundi 15 août 2016,
solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

Seigneur Jésus, Vous êtes notre paix, et Vous voulez la paix pour tous.

Nous Vous implorons : mettez la paix dans nos cœurs.
Nous Vous en supplions : convertissez le cœur de ceux qui sont tentés par la violence.
Nous Vous le demandons : faites de nous tous des artisans de paix, partout où nous vivons.

Nous nous souvenons de la parole de la Vierge Marie dans le petit village de Pontmain* :« Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »

En écoutant sainte Marie, Mère de Dieu le Verbe Incarné,la
Reine de la paix et Mère de Miséricorde,
nous Vous prions pour que Vous donniez au monde le bien si précieux de la paix.

Merci Seigneur d’écouter notre prière qui monte vers Vous dans l' espérance.
Nous avons confiance en Vous, unique Sauveur du monde.

On peut ensuite prier le Notre Père et une dizaine de chapelet, en terminant par : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles, Amen. »

 

Diocèse de Laval. Apparition le 17 janvier 1871.

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CATECHESE:

 

L'IMPURETE, QU'EST-CE QUE C'EST ?...

UN PECHE ?...

Le péché d’impureté est un crime contre une autre personne, mais c’est aussi un crime contre soi-même, contre sa propre personne.

Dans la passion sexuelle en effet, le sujet de la passion se traite lui-même et traite l’autre comme un instrument de plaisir, se réduit et le réduit à une chose, ignore délibérément et méprise sa propre dimension spirituelle et celle de l’autre, et pèche par là en même temps contre Dieu à l’image dont il est porteur ainsi que son prochain.

La passion sexuelle se trouve donc directement liée à l’orgueil, à l’égoïsme, et au manque d’amour envers Dieu, le prochain et soi-même. 

La charité envers le prochain doit être au Nom de Dieu et par Dieu, et non pour soi-même et par soi-même. La charité sans Dieu est une charité égoïste.

C’est par la prière seulement que la charité n’est pas égoïste mais selon Dieu.

Il faut éviter l’égoïsme, le contentement de soi.

Il faut faire pénitence de ne pas suffisamment aimer les gens et de ne pas être assez sensible aux malheurs des autres.

Si la prière est en nous, elle rend impossible tout péché sexuel. Inversement, le péché sexuel rend impossible la prière.

La vie n’a pas de sens, est absurde, n’est rien du tout, en dehors de Dieu.

Mais en Dieu, tout en elle trouve son sens.

Aussi aurons-nous à rendre compte devant Dieu des plus petits détails de notre existence, de la moindre de nos attitudes, de chacun de nos actes.

Il faut donc veiller à chaque instant et en toute chose à vivre en Dieu.

La justification des commandements divins est vitale, non pas théorique.

Il ne faut donc pas leur chercher de justification théorique. Si l’on nous dit que quelque chose est un poison, nous n’y touchons pas ; nous ne cherchons pas à en faire personnellement l’analyse chimique avant de déterminer notre attitude à son égard.

Il ne faut rien faire sans Dieu.

On ne peut rien faire sans Dieu.

Il faut demander la bénédiction de Dieu avant de faire tout ce que l’on fait, et après l’avoir fait, il faut remercier Dieu ou Lui demander pardon, selon que l’on a bien fait ou mal fait.

 

Source: Texteparoles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004. &  Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 

Les élites françaises et leur incapacité à se remettre en cause portent une écrasante responsabilité dans la cataclysmique perte française d’influence depuis dix ans.

 

Notre dramatique perte d’influence

La perte d’influence de la France s’accélère dangereusement depuis une dizaine d’années. Comme toujours lorsqu’il s’agit d’influence, la mesure exacte du phénomène est difficile, parce que ses effets se font sentir à long terme. Des évolutions qui paraissent marginales aujourd’hui se révéleront désastreuses demain.

Plusieurs exemples permettent toutefois de deviner l’ampleur des dégâts.

 

Notre perte d’influence en Europe

S’il fallait démontrer que la France perd de l’influence en Europe, il suffirait d’écouter les propos du président Jean-Claude Juncker, imposé en son temps à la France, rappelons-le, par l’Allemagne. Même Juncker s’effraie de la cruelle absence française sur la scène européenne :

« J’aime trop la France pour ne pas voir ses faiblesses, mais elle serait bien placée pour ramener l’Europe à l’essentiel. En revigorant la dimension de solidarité et en développant un discours sur la nécessité de l’assainissement des finances publiques, sans perdre de vue le triangle vertueux : assainissement budgétaire, réformes structurelles et investissements », explique-t-il au Monde.

« Je souhaiterais que, sur l’Europe, il y ait une plus large entente entre les principales forces politiques de l’Hexagone. La France, qui aime à se diviser sur tout, devrait éviter de le faire sur l’Europe », poursuit-il. « Elle a un discours à porter, un message à livrer, une certaine idée de l’Europe à défendre. Si un message cohérent venait d’elle, cela aurait un effet important face au discours britannique ».

On rappellera ici, en complément de ce « message » transparent envoyé par Juncker, quelques éléments concrets sur notre perte d’influence dans l’Union. De l’aveu même de 101 fonctionnaires français travaillant à Bruxelles, le poids de la France en Europe est majoritairement considéré comme moyen ou faible. 80 % d’entre eux utilisent l’anglais comme première langue de travail.

Encore n’évoquai-je pas ici l’éviction progressive des Français dans les cabinets des commissaires européens, signal funeste d’une prise en main de l’appareil bruxellois par les Britanniques et les Allemands à notre détriment.

 

Notre perte d’influence au Proche-Orient

Je rappelle régulièrement l’absence totale de la France sur la question turque. Nous y reviendrons, car elle illustre l’incapacité des élites françaises à modifier leur cadre de compréhension du monde. Pendant qu’Erdogan s’affirme comme une puissance régionale majeure, la France se consacre aux chantiers qu’elle a connus lorsque ses élites se formaient à l’université.

C’est le cas sur le conflit palestinien, qui n’intéresse plus personne, et où Jean-Marc Ayrault fait la démonstration des difficultés françaises à peser. Pendant ce temps, le gouvernement français s’épuise dans une relative de subordination à l’Arabie saoudite et au Qatar, dont les résultats sont décevants et les coûts politico-religieux élevés.

 

Notre perte d’influence en Afrique

Mais le plus dramatique se déroule en Afrique. La diplomatie de la canonnière que nous y menons encore ne pourra pas éternellement cacher la montée en puissance de la Chine comme puissance rivale. La Chine développe une véritable stratégie de développement en Afrique qui éloigne progressivement les pays africains de l’influence française.

Lire la suite de l’article sur eric-verhaeghe.fr

L’impossible révolte du peuple d’occident.

La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude.

Aldous HUXLEY dans : Le meilleur des mondes

 

 

source: http://finalscape.com/?p=7274

Pauvreté, chômage et parfois famine: le Brésil accueille les JO lors d'une période difficile. Cependant cela n'empêche pas les organisateurs d'incinérer des tonnes de produits frais achetés pour les sportifs… Ainsi, pour combattre ce gaspillage et nourrir les pauvres, les ONG locales ont ouvert un restaurant pas comme les autres.

Un restaurant pour les gens à faible revenus a ouvert ses portes à Rio de Janeiro, la capitale des JO-2016. D'après le site brésilien UOL, le fonctionnement du restaurant, qui offre des plats gratuits aux plus démunis, est assuré grâce aux organisations caritatives et aux excédents de nourriture achetée pour les participants aux compétitions sportives.

 

L'idée d'utiliser des "produits olympiques" pour nourrir les pauvres est venue aux initiateurs de ce projet après qu'ils ont découvert qu'une partie considérable de produits achetés pour le village olympique était détruite. Et ce non pas parce que les produits sont de mauvaise qualité, mais parce que les chefs olympiques n'ont pas besoin de tant de repas.

"Nous avons fait de notre mieux afin de faire en sorte que les fournisseurs livrent les excédents à notre restaurant. J'étais perplexe quand j'ai découvert que sur 120 camions de repas, 20 revenaient et leur contenu était incinéré", évoque l'un des initiateurs du projet David Hertz.

 

Quelque 45 chefs du monde entier ont été invités à cuisiner dans le restaurant. Chaque jour, l'établissement accueillera 108 personnes. Cependant, seulement les Brésiliens ayant le statut de personnes à faible revenus auront la possibilité de manger gratuitement dans l'établissement. 

Il convient de noter que les JO de Rio se tiennent dans un contexte de grave crise économique. Pendant que les invités des JO assistent aux compétitions, les résidents locaux peinent à trouver un emploi.

En juillet, les policiers brésiliens sont sortis dans les rues pour manifester contre les retards de paiements. Les représentants des forces de l'ordre ont accusé le gouvernement brésilien d'être trop concentré sur les JO et d'avoir complètement oublié son peuple.

SOURCE

«Ce que j’avais construit pendant des années, ils l’ont détruit en dix minutes au nom des JO»

Environ 2600 familles ont été expulsées de leur logement à Rio. Des journalistes brésiliens leur donnent la parole et dénoncent le manque de transparence de la municipalité

Depuis vendredi, les festivités battent leur plein à Rio et les quelque 500 000 touristes attendus pour les Jeux olympiques affluent.

Pour accueillir une telle foule, la ville a fait peau neuve et créé des stades, mais aussi des trams, des métros et une multitude d’infrastructures. Résultat: environ 2600 familles ont été déplacées, expose Courrier International. L’agence brésilienne d’investigation Agência Pùblica publie les témoignages de 100 d’entre elles sur laplateforme «100 histoires. 100 déménagements. 100 maisons détruites par les Jeux olympiques 2016». Selon ce collectif de journalistes, «il n’y a pas de documents officiels sur les expulsions de familles et les destructions massives. Nous avons décidé de les lister.»

Une «violence psychologique et physique»

Malgré un design gai et coloré, la page internet dénonce une réalité autrement plus sombre. De clic en clic, l’internaute accède aux interviews des habitants. «Ils m’ont dit qu’ils allaient lancer la police à notre recherche, qu’ils allaient démolir la maison avec nous dedans», rapporte Eunice dos Santos, un ancien résident de l’Estrada da Boiùna. Originaire du même quartier, Maria da Silva raconte que sa fille a été traumatisée par la destruction subite de sa maison. «Elle a maintenant besoin de traitements psychiatriques», déplore-t-elle.

Tout ce que j’avais construit pendant des années, ils l’ont détruit en 10 minutes à cause des Jeux olympiques

Chaque témoignage est accompagné d’une carte indiquant le quartier d’origine de la personne, l’endroit où elle a été déplacée et l’éventuelle compensation reçue. Si la majorité des familles ont été relogées, environ 500 personnes sont toujours sans logement.

Enardo Dos Santos n’a jamais reçu de compensation pour la destruction de la maison dans laquelle il vivait depuis plus de 30 ans.

Ednardo Dos Santos, Carioca de 55 ans, a été expulsé de la maison dans laquelle il vivait depuis plus de 30 ans. «Ils l’ont écrasée comme si c’était un bout de papier, en laissant les affaires à l’intérieur. Tout ce que j’avais construit pendant des années, ils l’ont détruit en 10 minutes, tout ça à cause des Jeux olympiques.»

La «stratégie de désinformation» de la mairie

Depuis des mois, les reporters brésiliens contactent les familles, retracent leurs histoires et enquêtent sur les procédures de la municipalité de Rio. «Le manque d’information sur les expulsions est une constante», au point que certaines familles apprennent «par des rumeurs sur Internet qu’il va y avoir des démolitions», raconte José Pereira Filho, Brésilien de 52 ans à qui la mairie avait promis un terrain pour continuer à travailler. «Je les ai crus et j’ai été oublié».

A lire aussi: Avant les Jeux de Rio, l’ordre policier règne

D’après les communiqués officiels, seul le quartier de Vila Autódromo a été détruit pour l’aménagement des JO. Les autres destructions seraient dues à des glissements de terrains ou à des inondations. Mais ce n’est pas ce que racontent les habitants de la ville: les militaires ont annoncé aux Cariocas de la plupart des quartiers qu’ils avaient besoin de place pour de nouvelles infrastructures. «Ils m’ont dit qu’ils voulaient construire des parkings pour les JO», rapporte Marco Amtônio, un habitant de Metrô qui a été délogé. Pour les journalistes, la municipalité a adopté une «stratégie de désinformation».

Des menaces constantes

Dans les quartiers construits pour reloger les familles, de nombreux militaires font la ronde. «L’endroit est bien, mais nous sommes trop contrôlés», explique Antonio Jose Zacarias Da Silva, habitant de Jacarepagua. «Il n’y a pas beaucoup de liberté, les enfants ne peuvent pas sortir après 22h.»

Bien que certains déplacés se disent satisfaits de leur nouveau logement, la tension est palpable. «Beaucoup d’habitants ont peur de parler, ou ne veulent pas apparaître sur des photos ou vidéos. Soit parce qu’elles ont été menacées, soit parce qu’elles ont peur de l’être», explique Agência Pública.

Déjà en juin 2015, une vidéo montrant la police agressant les habitants du quartier de Vila Autódromo pendant une démolition circulait sur les réseaux sociaux. Cette scène se déroulait précisément là où se tient aujourd’hui le Parc olympique, le stade le plus fréquenté des JO.

(Source: Le Temps)

ISIS
destroys ancient Assyrian sites in Hasakah

When ISIS captured Tal Ajaja, one of Syria’s most important Assyrian-era sites, they discovered previously unknown millennia-old statues and cuneiform tablets, and then they destroyed them.

The terrorist group, which has ravaged archeological sites under its control in Syria and Iraq, was chased from Tal Ajaja in northeastern Hasakah province in February by Kurdish fighters.

But the destruction IS wrought there over two years remains.

Perched on a large hill around 50 kilometres (30 miles) from the Iraqi border, the site is now a vision of desolation, riven with long tunnels.

Fragments of broken artifacts are strewn throughout and large holes dug by looters pockmark the ground.

The Assyrian empire, with its capital in Nineveh in modern-day Iraq, flourished in the first millennium BC.

It produced celebrated artifacts, particularly bas-reliefs often depicting scenes of war.

“Tal Ajaja, or ancient Shadikanni, was one of the main cities of Assyria,” said Cheikhmous Ali of the Association for the Protection of Syrian Archeology.

Most of the known treasures of Tal Ajaja, discovered in the 19th century, had long been removed and placed in museums in Syria or abroad.

But the militants, as well as local looters, dug up artifacts that archeologists had not yet uncovered, destroying or trafficking priceless pieces.

“They found items that were still buried, statues, columns. We’ve lost many things,” lamented Maamoun Abdulkarim, head of Syria’s antiquities department.

“More than 40 percent of Tal Ajaja was destroyed or ravaged by IS,” added Khaled Ahmo, director of the antiquities department in Hasakah.

“The tunnels that were dug destroyed invaluable archeological strata” that would have revealed the economic, social and political history of the era, he told AFP.

In IS’s extreme interpretation of Islam, statues, idols and shrines amount to recognising objects of worship other than God and must be destroyed.

But the group is also believed to have benefited from the trafficking of antiquities seized from sites under its control.

In 2014, photos emerged of sledgehammer-wielding militants destroying Assyrian statues from Tal Ajaja dating back to 2,000-1,000 BC.

“These barbarians have burnt pages of Mesopotamia’s history,” said Abdulkarim.

“In two or three months, they wiped out what would have required 50 years of archeological excavations,” he added.

In 2014, the antiquities department on its website published a series of photos of items from Tal Ajaja that had been destroyed, including cuneiform tablets and bas-relief depictions of the lamassu – the famous winged Assyrian deity.

The lamassu is a creature from Mesopotamian mythology, often depicted with a human head, the body of a lion or bull, and the wings of an eagle.

Though traditionally considered protectors and placed outside temples to guard them, the lamassu of Tal Ajaja were unable to escape IS’s ravages.

“IS turned the hilltop into a military zone,” said local resident Khaled, who spoke on condition a pseudonym be used because he still fears IS might return.

“No one was allowed to enter the site without authorisation,” he added.

“Hordes of armed men came in, along with traffickers of archeological objects,” added another resident, Abu Ibrahim.

Tal Ajaja was also known by the name Tal Araban in the Islamic era. But “even the upper strata dating back to that era were razed,” said Ahmo.

Abdulkarim said numerous artifacts from the site were smuggled to neighbouring Turkey and on to Europe, adding that he had alerted Interpol in a bid to retrieve some of the items.

Since its rise in 2014, IS has ravaged numerous archaeological sites in Iraq, including the ancient Assyrian city of Nimrud, provoking outrage.

The UN cultural organisation has described the militants’ actions as “cultural cleansing”.

In Syria, more than 900 monuments and archeological sites have been affected, damaged or destroyed by clashes since the conflict began in March 2011, according to the Association for the Protection of Syrian Archeology.

Among the worst incidents was the destruction by IS of temples in the famed ancient city of Palmyra, which provoked international outrage.

Between 2014 and 2015, Syria’s antiquities department moved some 300,000 objects and thousands of manuscripts from across Syria into storage in Damascus.

But Abdulkarim has watched in horror as sites are laid waste by war and looters.

“Our heritage is hemorrhaging.”

Source: Gulf News.

 

Un article glissé en douce dans le projet de loi Sapin 2 doit permettre à l’État de céder au plus vite le domaine de Grignon, dans les Yvelines. Une manœuvre qui pourrait faire le bonheur de l’émir du Qatar, Tamim al-Thani, déjà propriétaire du PSG.

 

On y élève des vaches et des brebis. Pas des chevaux. Qu’importe : pour se débarrasser du domaine de Grignon, dans les Yvelines, le gouvernement a sorti son arme secrète, le « cavalier » législatif. Autrement dit, un amendement qui n’a rien à voir avec la loi présentée devant les parlementaires mais que l’exécutif tente de faire voter en catimini, par pur opportunisme politique.

[...]

L’idée ? Permettre à ses deux institutions [AgroParisTech et l’INRA], qui occupent aujourd’hui le domaine de Grignon et qui veulent déménager, d’encaisser illico le produit de la vente. Le hic, c’est qu’on ne parle pas ici d’un champ de patates ou d’un bout de forêt dans lesquels quelques chercheurs se baladent éprouvettes en main. Avec son château du XVIIe siècle de style Louis XIII inscrit à l’inventaire des monuments historiques, sa riche bibliothèque, son musée du Vivant, son exceptionnel arboretum (200 espèces différentes), ses jardins et ses prairies, ce site de 291 hectares est l’un des joyaux du patrimoine culturel et scientifique français.

[...]

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Le 3 février 2010, le président Sarkozy décore Tamim al-Thani

 

À Grignon, depuis des mois, le nom d’un potentiel acquéreur est sur toutes les lèvres : l’émir du Qatar. Tamim al-Thani, 36 ans, s’est rendu sur place à plusieurs reprises. Le propriétaire du PSG a même envisagé d’y installer le futur centre d’entraînement du club. À grand frais : l’enveloppe totale du chantier, dévoilée par Le Parisien, s’élève à 300 millions d’euros ! Devant la bronca locale, appuyée par une pétition de 26 000 signatures, la direction du PSG a annoncé mi-juillet qu’elle préférait se rabattre sur un site voisin, à Poissy. Mais la piste qatarie continue d’alimenter les conversations à Grignon, où il se dit que Tamim am-Thani pourrait transformer le domaine – estimé au bas mot à 35 millions d’euros – en résidence de luxe pour les joueurs, ou pour ses hôtes de marque.

Lire l’article complet sur marianne.net

Des jihadistes recevaient leurs indemnités chômage pendant qu’ils étaient en train de commettre leurs attentats, voilà ce que viennent de découvrir les autorités belges, reprises par le Wall Street Journal.

Certains d’entre eux sont impliqués dans les attentats de Paris et de Bruxelles, et recevaient leurs allocations en Belgique.

Des enquêteurs financiers belges qui faisaient des recherches pour découvrir les modes de financement des terroristes ont fait une découverte qui dérange : certains des jihadistes recevaient de l’argent encore très peu de temps avant de commettre leurs attentats.

Au moins cinq des « soldats » de l’Etat islamique responsables des attentats de Paris et de Bruxelles ont en partie financé leurs attentats avec les généreuses sommes qu’ils recevaient du généreux système socialiste qui attire tant de migrants. Au total, ils ont reçu plus de 50 000 €.

Salah Abdeslam recevait des indemnités chômage trois semaines avant l’attentat du 13 novembre du Bataclan, représentant un total de 19 000 €. A l’époque, il était directeur et co-propriétaire d’un bar, ce qui veut dire qu’il n’aurait pas dû recevoir ces indemnités.

De nombreux musulmans de la cellule dormante de Verviers (la police a découvert des explosifs, des armes et des uniformes de la police après une attaque) qui a été neutralisée le mois dernier étaient dans ce cas.

« Nous avons identifié que le système d’aide sociale est vulnérable aux abus, et les terroristes l’utilisent pour se financer, » a déclaré Tom Keatinge, directeur du centre d’étude de la criminalité financière à l’Institut royal de la Sécurité de Londres.

Philippe de Koster, directeur de la cellule de renseignements financiers belge, a déclaré que les fonctionnaires ont besoin d’une meilleure coordination afin d’éviter que des indemnités soient versées à des « personnes suspectées de financer des activités terroristes. »

Mais cela implique un changement de législation, et il n’est pas certains que les autorités aient le courage de le faire.

Mr. de Koster dont l’agence enquête sur les aspects financiers des attentats de Paris et de Bruxelles a déclaré qu’il n’est évidemment pas possible de dire si l’argent du chômage a directement servi à financer les opérations terroristes puisque l’argent par définition est fongible, mais il est certain que « les aides sociales leur ont apporté le mode de vie et le soutien nécessaire à leurs activités terroristes. »

Dans certains cas, précise de Koster, les jihadistes ont transféré de l’argent vers des cartes de crédit prépayées qui ont servi dans les attentats, sans donner plus de détail du fait que l’enquête est toujours en cours.

La tâche des enquêteurs est rendue difficile du fait que les sommes sont faibles. Les spécialistes sécuritaires estiment que l’attentat du Bataclan a coûté moins de 30 000 €, et moins de 3 000 € pour les attaques de Bruxelles. L’immigrant tunisien qui a commis l’attentat de Nice, en France, a payé 1 600 € pour louer le camion qui a servi à tuer 84 personnes, avait déclaré le procureur.

Les enquêteurs ont détecté que des prêts étudiants, des escroqueries à l’assurance et des vols font partie des sources de financement du terrorisme européen.

Un document de l’Etat islamique de 2015 est même intitulé « Comment survivre en Europe : guide du Mujahid. » Dans un chapitre intitulé « idée pour de l’argent facile, » le manuel suggère « si vous pouvez obtenir des aides du gouvernement, faites-le. »

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En Belgique, quinze musulmans qui sont partis combattre en Syrie ont reçu leurs indemnités chômage à leur retour. Cinq dont la présence en Syrie a été démontrée ont été rayés des listes, mais aucune base juridique n’autorise à couper les virements des autres.

Depuis les attentats de mars en Belgique, les autorités font des vérifications plus fréquentes, et ont constaté que 14 terroristes qui séjournent en prison recevaient toujours leurs allocations chômage.

Fred Cauderlier, porte-parole du Premier ministre belge, a déclaré que la loi a changé après les attentats de Paris, et interdit de verser toute pension à des djihadistes emprisonnés.

Lorsque Khalid el-Bakraoui est sorti de prison, il a reçu des allocations de réinsertion, ce qui lui a permis de vivre jusqu’à ce qu’il se fasse exploser dans le métro de Bruxelles à la station Maelbeek en mars.

Bakraoui touchait l’argent du chômage depuis début 2014, après avoir été plusieurs fois emprisonné pour vol. Au total, il a reçu environ 25 000 € du chômage et des aides sociales.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

Source: Wall Street Journal

Attends-moi

 

 

 

Attends-moi

Si tu m'attends, je reviendrai,
Mais attends-moi très fort.
Attends, quand la pluie jaune
Apporte la tristesse,
Attends quand la neige tournoie,
Attends quand triomphe l'été
Attends quand le passé s'oublie
Et qu'on n' attend plus les autres.
Attends quand des pays lointains
Il ne viendra plus de courrier,
Attends, lorsque seront lassés
Ceux qui avec toi attendaient.

Si tu m'attends, je reviendrai.
Ne leur pardonne pas, à ceux
Qui vont trouver les mots pour dire
Qu'est venu le temps de l'oubli.

Et s'ils croient, mon fils et ma mère,
S'ils croient, que je ne suis plus,
Si les amis las de m'attendre
Viennent s'asseoir auprès du feu,
Et s'ils portent un toast funèbre
A la mémoire de mon âme...
Attends. Attends et avec eux
refuse de lever ton verre.

Si tu m'attends, je reviendrai
En dépit de toutes les morts.
Et qui ne m'a pas attendu
Peut bien dire : "C'est de la veine".
Ceux qui ne m'ont pas attendu
D'où le comprendraient-ils, comment
En plein milieu du feu,
Ton attente
M'a sauvé.
Comment j'ai survécu, seuls toi et moi
Nous le saurons,
C'est bien simple, tu auras su m'attendre, comme personne.

 

Жди меня и я вернусь,
Только очень жди,

Жди, когда наводят грусть
Желтые дожди. 
Жди, когда снега метут,
Жди, когда жара, 
Жди, когда других не ждут,
Позабыв вчера.
Жди, когда из дальних мест
Писем не придет,
Жди, когда уж надоест
Всем, кто вместе ждет.

 

Жди меня, и я вернусь,
Не жалей добра
Всем, кто знает наизусть,
Что забыть пора. 
Пусть поверят сын и мать
В то, что нет меня,
Пусть друзья устанут ждать,
Сядут у огня,
Выпьют горькое вино
На помин души...
Жди. И с ними заодно
Выпить не спеши.

Жди меня и я вернусь,
Всем смертям назло.

Кто не ждал меня, тот пусть
Скажет: - Повезло! 
Не понять, не ждавшим им,
Как среди огня
Ожиданием своим
Тыd спасла меня.
Как я выжил, будем знать
Только мы с тобой, -
Просто ты умела ждать

Как никто другой

CONSTANTIN SIMONOV (1915-1979)

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Plus sur C Simonov 2

Chaque personne qui prie pour ses amis et ses proches sait combien la prière est puissante.

Chacun sait que parfois on peut sentir la prière des autres sur soi. Vous vous souvenez sans doute de ce célèbre poème de guerres, mis en musique et intitulé « Attends-moi » [poème de Constantin Simonov]. Dans ce poème, un homme parti à la guerre dit : « Par ton attente, tu m’as sauvé. » En fait, ce n’était pas simplement une attente, c’était une prière, même inconsciente, pour un homme qui combattait pour la patrie. Beaucoup de personnes, incapables de prier, s’élevaient vers Dieu par le cœur et le Seigneur les exauçait.

Voilà pourquoi, chaque jour, lorsque nous sommes devant Dieu, il nous faut prier pour que sa volonté soit faite, puis prier pour les autres, prier sans nous lasser, sans nous arrêter, sans paresser, car il n’y a pas de plus grand amour que celui qui passe par la prière. C’est par la prière que l’Église tient, s’appuyant sur la foi et la charité des êtres. Si nous prions les uns pour les autres, nous sommes étroitement liés, frères et sœurs entre nous, car ce n’est pas nos infirmités humaines, mais la puissance de Dieu qui est à l’œuvre.

Si vous constatez que vous n’êtes pas capables d’aider une personne par l’action ou la parole, d’éloigner son malheur, de la guérir, souvenez-vous toujours que nous avons le Seigneur ainsi que le ferme et fort appui de la prière. Mettez cela en pratique, vérifiez-le, priez avec ardeur et force pour ceux qui vous sont chers ; vous verrez que votre prière, si faible soit-elle, est efficace, car la puissance de Dieu se manifeste en elle.

Par la prière, nous comprendrons que c’est de notre faute si le Seigneur nous semble lointain. Si nous l’invoquons, en priant pour nos proches, il sera toujours avec nous, nous le sentirons toujours. Le Christ a dit lui-même : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) et « Ce que vous demanderez au Père en mon nom vous sera accordé » (Jn 14, 13). Prions, priez tous pour vos amis, vos proches, et vous connaîtrez l’amour de Dieu. Amen.

Extrait du livre d’Alexandre Men,
Le Christianisme ne fait que commencer,
Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 142-145

 

Une autre traduction de ce célèbre poême
 
(Source: Blog de Seraphim)

Tribune de François Galichet (professeur émérite à l’Université de Strasbourg) dans laquelle il préconise des « gestes de bonne volonté réciproque » avec les « communautés musulmanes ».

Abderrahim Hafidi et Tahar Ben Jelloun, dans leurs contributions au Monde, invitent les musulmans français à des gestes symboliques forts, qui marqueraient leur volonté de paix et d’adhésion aux valeurs républicaines [pas de prières de rue, renoncement au voile, formation des imams en France et pas de financement étranger des mosquées] . [...]

En contrepartie de ces trois gestes forts publiquement annoncés, le gouvernement français pourrait de son côté prendre trois mesures, ayant elles aussi une dimension symbolique mais aussi un impact réel sur l’intégration des populations concernées.

En premier lieu, l’instauration du récépissé pour les contrôles policiers. Cette mesure a été récemment écartée sous prétexte qu’elle stigmatiserait les agents des forces de l’ordre. On ne voit pas pourquoi. [...]

En second lieu le CV anonyme pourrait être rendu obligatoire. On en parle depuis longtemps. Ne serait-ce pas enfin le moment de le mettre en œuvre ? [...]

Enfin, l’État pourrait généraliser dans les cantines un menu végétarien alternatif au menu avec viande. L’intérêt serait double : d’une part permettre aux croyants de trouver une nourriture qui ne choque pas leur foi, et d’autre part proposer une alimentation plus écologique et diététique.[...]

Ces mesures pourraient renverser le climat actuel de crainte et créer une confiance mutuelle, condition incontournable de la paix civile.

Le Monde

Ce dimanche 7 août 2016 plusieurs centaines d’Allemands se sont mis en route en direction de la Russie en voiture, en moto, en suivant l’exemple des motards russes qui avaient fait le voyage en direction de Berlin en mai dernier pour sauver la paix en Europe et l’amitié entre la Russie, l’Allemagne et l’Europe. L’événement, qui est important en formant un pont entre l’Europe et la Russie, n’est, bien sûr, pas du tout relayé par les média officiels. L’OTAN, l’ONU, regardent d’un très mauvais œil cette résistance issue du peuple allemand !

Friedensfahrt. A 5 heures, dimanche 7 août, des voyageurs pour la paix ont déjà entamé leur voyage en direction de Moscou. Plusieurs centaines de patriotes allemands vont traverser la Pologne, les pays baltes pour rejoindre Saint-Petersbourg et Moscou. Le voyage jusqu’à Moscou doit durer du 7 août au 21 août. De nombreux drapeaux russes et allemands vont être agités sur le parcours. Selon les organisateurs de cette marche pour la paix « Friedensfahrt » Willy Wimmer, ancien secrétaire d’Etat du ministère de la Défense de Berlin, ancien vice-président de l’OSCE, soutien des patriotes allemands (AfD, les manifestations du lundi, Pegida) et aujourd’hui activiste pour la paix et l’amitié entre la Russie et l’Allemagne, doit tenir un discours à 15 heures devant la porte de Brandenbourg à la place du 18 Mars.

Route pour la paix relayée. Comme les médias officiels refusent de parler de l’événement les médias encore alternatifs (on peut encore constater le poids de la Lügenpresse) vont relayer l’événement dans le monde en direct sur, par exemple le site druschba.

Je considère cette route pour la paix en direction de Moscou et entre Moscou et Berlin comme une idée merveilleuse ! Cette route pour la paix est justement maintenant importante à une époque où la situation politique est si difficile ! Une action est nécessaire ! Je souhaite voir cette route pour la paix réunir les peuples de telle sorte que les peuples puissent vivre en harmonie et dans la paix ensemble !, a déclaré Willy Wimmer.

L’objectif est d’inciter les peuples européens à se joindre à ce mouvement pour la paix en Europe avec la Russie en allant contre la volonté de l’OTAN, de l’ONU et de l’élite actuelle en Europe de mener une guerre contre la Russie !

Les patriotes français sont invités à se joindre à ce mouvement ou a faire la même route de la paix en direction de Moscou en passant par les pays européens pour s’associer à un grand mouvement de paix faisant un pont entre le bout de l’Europe avec la Russie qui est notre ami et notre allié. Il ne faut pas oublier que dès l’attentat du 14 juillet à Nice le président russe a envoyé une vidéo à François Hollande pour lui tendre la main pour construire un pont entre la France et la Russie. Comme Hollande ne réagit pas c’est la société civile qui doit prendre l’initiative puisque nos élites sont corrompus et aux ordres de Washington !

Olivier Renault

source: http://novorossia.today/berlin-procession-pour-la-paix-en-route-vers-la-russie/

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
AUX MARTYRS IGNORES
 
Les 18-19 juillet, dans la nuit :
220 morts civils dans un bombadement effectué pat l'aviation française
selon le gouvernement de Damas.
 
Pour eux pas de fleurs, pas de prières, pas de bougies ?
Même pas une pensée ? Silence des médias !
 
 

CATECHESE SPIRITUELLE:

L'ABSURDITE DE LA SOUFFRANCE

 

souffrance_homme.jpg


Pourquoi est-ce que l'homme souffre sur terre ?

Pourquoi est-ce qu'il endure des peines et subit des maux ?

 

Nous souffrons parce que nous n'avons pas d'humilité.

Dans une âme humble vit le Saint Esprit, et il lui donne la liberté, la paix, l'amour et le bonheur.

Nous souffrons parce que nous n'aimons pas notre frère.

 

Le Seigneur dit :

« Aimez-vous les uns les autres, et vous serez mes disciples» Jn 13,35).

Quand nous aimons notre frère, l'amour de Dieu vient à nous.

 

L'amour de Dieu est d'une grande douceur ; c'est un don du Saint Esprit, et on ne le connaît en plénitude que par le Saint Esprit.

 

Mais il existe un amour modéré, celui que l'homme obtient quand il s'efforce d'accomplir les commandements du Christ et craint d'offenser Dieu ; et cela aussi est bien.

 

Il faut chaque jour s'efforcer au bien et, de toutes ses forces, apprendre l'humilité du Christ.

 

Saint Siiouane (1866-1938)

NOUVELLE(S) PARUTION(S):

 

La vie de notre Seigneur Jésus-Christ,

par Marina Paliaki, collection « Apprendre par l’icône »,

éditions Apostolia, Paris, 2016,

26 pages illustrées.
http://orthodoxie.com/recension-marina-paliaki-la-vie-de-notre-seigneur-jesus-christ/

 

 

« Sur les monts du Caucase, Dialogue de deux solitaires sur la prière de Jésus » 
 Hiéromoine Hilarion (Domratchev) 
25,00€ TTC

Description
On sait peu de choses de la vie du moine mégaloschème Hilarion [Domratchev] : il naquit vers 1845 dans la région de Viatka, fut enseignant après avoir terminé quatre classes de séminaire ; il partit pour l’Athos où il vécut plus de vingt ans au monastère russe Saint-Pantéléimon. Dans les années 1880, il s’en fut au Caucase, où on le rattacha au monastère Saint-Simon-le-Cananéen du Nouvel Athos.
Dans ce livre, il narre sa rencontre avec un ermite du Caucase, qui lui enseigna la Prière de Jésus.

L’ouvrage est un classique de la littérature orthodoxe, qui suscita de nombreuses vocations.
» Ce livre, écrit avec l’aide de Dieu, n’a qu’un but : expliquer aussi complètement que possible en quoi consiste la Prière de Jésus, elle qui, suivant l’enseignement unanime des saints Pères, est la racine et le fondement en même temps que le sommet et la perfection de la vie spirituelle. Toute l’insistance de nos paroles ne vise qu’à cela. Nous mettons toujours cette Prière au-dessus de toutes les autres vertus, dont aucune ne l’égale lorsque la Prière atteint les degrés les plus élevés. »
Cet ouvrage dresse le portrait d’une nature exubérante, de moines retirés du monde par amour de la solitude en Dieu.

couverture def

_____________________________

« Voilà un livre comme il s’en présente tous les dix ou vingt ans, un essai dont on ne sort pas indemne ! » écrivait il y a quelques jours dans nos colonnes Philippe Oswald. À l’occasion de la parution deDélivrés, méditations sur la liberté chrétienne (Éditions du Cerf), nous avons souhaité aller plus loin avec l’abbé Guillaume de Tanoüarn.

Aleteia : Vous écrivez qu’ « il faut absolument faire cesser le bal de la liberté avec la mort », qu’entendez-vous par là ?
Guillaume de Tanoüarn : La liberté ou la mort, c’était une des devises des révolutionnaires français. Je ne veux pas relever seulement le caractère grotesque de ce dilemme, qui effectivement a fait des morts, aussi longtemps que les hommes, insatisfaits, avaient l’impression que la liberté n’était pas venue pour eux. Ce que j’essaie de montrer, plus profondément, c’est qu’au fond la liberté s’est toujours présentée comme un idéal transcendant l’humanité ordinaire, non pas comme quelque chose de facile à atteindre. Cette mystique de la liberté est un rêve qui s’est transformée en cauchemar. Il ne faut pas y renoncer pour autant, mais simplement reconnaître qu’en dehors d’un secours divin, extérieur à l’individu, elle n’existe pas réellement. Elle est une chimère dont la fascination est mortelle. Il n’y a de liberté véritable que si nous sommes délivrés du mal et de la mort.

Vous écartez d’un revers de main l’acceptation des limites imposées à l’homme que propose le stoïcisme. Ce dernier est-il irrémédiablement étranger à la perspective chrétienne ?
La morale stoïcienne, telle qu’elle nous parvient dans le Manuel d’Épictète est effectivement très proche de la morale chrétienne sur le fond. Mais comme le dit Pascal, ce qui manque aux stoïciens, c’est l’humilité. Les chrétiens stoïciens, furent souvent, comme le moine breton Pélage, et comme les pélagiens, de ceux qui affirmaient que l’homme n’a pas besoin de la grâce et du secours de Dieu pour être parfait. L’éloge du suicide, que l’on trouve chez Sénèque, qui est mis en pratique, est la conséquence de cet orgueil. Un Platon, dans le Phédon, s’oppose au suicide en expliquant que notre vie appartient aux dieux. Dans le stoïcisme, la personne a une telle autonomie qu’elle s’appartient absolument à elle-même.

Si je vous semble rejeter le stoïcisme d’un revers de main, ce n’est pas parce qu’il serait « étranger » à la perspective chrétienne, mais parce que son idéal d’autarcie et d’autosuffisance a été profondément mis en cause par 2000 ans de civilisation chrétienne. Contrairement au stoïque qui n’espère rien, le chrétien sait qu’il n’est pas fait pour ce monde.

Finalement, l’obsession de la liberté n’est-elle pas un mal moderne ? Quasi-absent de la pensée médiévale par exemple ? N’est-elle pas, géographiquement, l’interrogation nombriliste des peuples qui ont tout ?
La liberté n’est pas seulement un mal moderne, elle est, à travers le salut promis, à travers la délivrance entrevue dans le Christ, une obsession d’origine chrétienne et aujourd’hui une de ces vertus chrétiennes devenues folles dont parle Chesterton. Dans la pensée médiévale, la liberté est fondamentale et elle est assumée à travers une théorie du libre arbitre ou du libre choix, que l’on trouve très clairement chez saint Thomas d’Aquin. Mais vous avez raison, la pensée médiévale n’a jamais osé envisager la liberté comme un absolu. Il faut attendre Descartes et la modernité chrétienne pour envisager la volonté humaine comme quelque chose d’infini. La pensée médiévale envisage, elle, toujours, la liberté avec la nature, finalisée par elle. Depuis Pic de la Mirandole, la liberté est sans nature, absolue, infinie, la liberté humaine prenant conscience qu’elle est capable de rivaliser avec la liberté divine et de changer l’ordre du monde. Voyez le « mariage homosexuel » par exemple. En même temps cette liberté absolue, qui flirte avec la mort dans la mesure où elle se revendique comme absolue, ne correspond pas seulement à « l’interrogation nombriliste des peuples qui ont tout ». Nombriliste, oui, narcissique, manifestant la puissance du tout à l’égo, cette liberté vide et infinie est ce qui reste de la foi chrétienne quand la foi et son espérance de salut ont disparu. Elle est la grande illusion de l’homme athée, postchrétien, celui qui croit être tout.

Propos recueillis par Thomas Renaud dans ALETEIA

Délivrés de Guillaume de Tanoüarn © Éditions du Cerf

Délivrés, méditation sur la liberté chrétienne, de Guillaume de Tanoüarn. Éditions du Cerf, 288 pages, 22 euros.

TOUS, NOUS SOMMES "THEOPHILES",

AIMES DE DIEU...

Ce petit texte d’Origène fait l’éloge de saint Luc.

Le Père Alexandrin s’appuie sur le sens étymologique du nom Théophile - ami de Dieu -, pour nous faire prendre conscience que tous, à l’instar du correspondant de Luc, nous sommes des amis de Dieu et par conséquent les destinataires de son évangile.

Saint Luc écrivant
© BnF. MS éthiopien d’Abbadie 82, fol. 35v.

’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout, depuis les origines. Luc insiste et répète que ce qu’il va écrire, il ne le tient pas des on-dit, mais qu’il s’est personnellement informé depuis les origines.

Aussi, à juste titre, l’apôtre Paul fait son éloge en ces termes : 

Luc, dont la louange en ce qui concerne l’évangile est répandue dans toutes les Églises 

(2 Co 8, 18).

On ne le dit d’aucun autre, mais on le rapporte au sujet de Luc.

J’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout, depuis les origines, d’en écrire pour toi l’exposé suivi, excellent Théophile. On pourrait penser que c’est pour un personnage nommé Théophile qu’il a écrit l’évangile.

Vous tous qui écoutez mon discours, si vous êtes des hommes vraiment aimés de Dieu, vous aussi, vous êtes également des « théophiles » et c’est pour vous que l’évangile est écrit.

Si quelqu’un est « théophile », lui aussi est à la fois très bon et très fort, comme l’exprime de la manière plus nette le mot grec κράτιστος (kratistos).

Aucun théophile n’est faible et, de même qu’il est écrit du peuple d’Israël, à sa sortie d’Égypte, qu’il n’y eut pas dans ses tribus d’homme faible, de même oserai-je dire : tout homme qui est théophile est fort ; il tient sa force et sa vigueur de Dieu et de sa Parole, il peut ainsi connaître la vérité des paroles qui l’ont instruit, comprenant la parole de l’Évangile dans le Christ à qui appartiennent la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen.

(Source :

OrigèneHomélie sur saint Luc, SC 87, Cerf, Paris 1962, p. 109.)

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

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WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente). 

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

(Après la Messe, possibilité de rejoindre avec le Monastère en  Normandie avec le prêtre desservant pour le Pèlerinage de l'Assomption à N-D de Miséricorde. VEUILLEZ VOUS INSCRIRE !Retour le 16 Août dans l'après-midi)

 

 

Ramassage des fidèles de Région Parisienne le Samedi

 

13 Août à 15 heure au lieu habituel pour le WEEKEND DE

 

L'ASSOMPTION. 

 

*Dimanche 14 au Monastère Syriaque (Normandie).

 

-10h30, Messe du jour et programme habituel...

 

 

 See original image

*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 See original image

*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

*Dimanche 4 Septembre:

 

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe de Rentrée Scolaire et des Catéchismes BENEDICTION DES ENFANTS et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 3 Septembre à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, September 4:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

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Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

L’origine de la maladie mentale, comme de toute maladie, est spirituelle.

La norme pour l’esprit, sa normalité, c’est de vivre en union avec Dieu.

Il faut tâcher d’être toujours avec Dieu, et tout faire avec sanctification et reconnaissance.  

Les maladies mentales sont à base d’orgueil.

Le fondement de la maladie mentale, c’est de se prendre pour le centre.

Tout malade mental fait de lui-même un centre.

Cela ne veut pas dire qu’il soit responsable de sa maladie : l’orgueil, comme les autres passions, a, chez l’individu, des origines multiples :

la volonté personnelle, mais aussi l’hérédité, le milieu familial, la société, les relations et l’histoire de la personne qu’il affecte.

Beaucoup de "malades mentaux" s’intéressent à la religion, se préoccupent des questions mystiques, car ils sont perdus et cherchent quelque chose à quoi se rattacher.

Toute solution leur étant refusée en ce monde, toute issue leur étant fermée ici-bas, ils cherchent une vie dans l’autre monde.

Tout père spirituel doit être en même temps un psychiatre.

Toute maladie mentale a pour fondements des problèmes spirituels.

La spiritualité couvre tout, englobe tout.

Une action spirituelle peut donc guérir.

Un psychiatre qui n’est pas un homme spirituel peut calmer le malade, permettre sa réinsertion dans l’existence, favoriser ses relations avec autrui.

Mais au fond il le laisse vide, sans rien, il ne lui dit pas comment trouver un sens à son existence, ce que fait au contraire le père spirituel.

Contrairement à ce que prétend Freud, ce n’est pas la sexualité qui est à la base des maladies mentales, mais l’orgueil.

 

(Source: Texte et paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage

« LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet,

Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004. &  Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”,

Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.)

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
 

1 Corinthiens 10:12-22;. Matthieu 16:20-24

Lorsque les saints apôtres confessèrent que le Sauveur était le Fils de Dieu, Il a dit, je dois souffrir… et être mis à mort.

L'œuvre avait mûri; Il ne restait plus qu'à la compléter par la mort sur la Croix La même chose se produit dans le courant du progrès moral d'un chrétien.

Alors qu'il est aux prises avec ses passions, l'ennemi espère toujours en quelque sorte le tenter, mais quand les passions se sont arrêtées et que l'ennemi n'a plus assez de puissance pour les réveiller, il présente des tentations extérieures, toutes sortes de fausses accusations, d'ailleurs, les plus sensibles.

Il essaie de planter de la pensée:

"Alors, pourquoi as-tu œuvré et lutté? Rien de bon n'en sortira pour toi."

Mais quand l'ennemi se prépare donc à une guerre de l'extérieur, le Seigneur envoie l'esprit de patience à son combattant, préparant ainsi une volonté vivante dans son cœur pour toutes sortes de souffrances et d'hostilité avant que l'ennemi ne puisse réussir à semer le trouble.

Comme le Seigneur le dit à propos de Lui-même, je dois souffrir, les lutteurs spirituels se sentent également une sorte de soif d'épreuves et quand la souffrance et l'hostilité viennent, ils les accueillent avec joie, et les boivent comme un homme assoiffé boit une eau rafraîchissante.

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts
for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010) 

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 06:13

6 Août :

 

“We have also a more sure word of prophecy; whereunto ye do well that ye take heed, as unto a light that shineth in a dark place, until the day dawn, and the day star arise in your hearts:”

Fête de la Transfiguration / Koodaara Perunnal

(Accordé à notre Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

  • Soirée :
    • Saint Mathieu 16: 27-17: 13
  • Matin :
    • Saint-Marc 8: 38 - 9: 13
  • Avant Quadisha Qurbana :
    • Deutéronome16: 13-17
    • Psaume 24
    • Isaïe, 61: 1-3
  • Quadisha Qurbana :
    • 1ère de St Jean 2: 23 :
    • 23 quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
    • 3: 1 :
    • 01 Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
    •  
    • St Paul aux Romains 11: 25-36 :
  • 25 Frères, pour vous éviter de vous fier à votre propre jugement, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance de ce mystère : l’endurcissement d’une partie d’Israël s’est produit pour laisser à l’ensemble des nations le temps d’entrer.
  • 26 C’est ainsi qu’Israël tout entier sera sauvé, comme dit l'Écriture : De Sion viendra le libérateur, il fera disparaître les impiétés du milieu de Jacob.
  • 27 Telle sera pour eux mon alliance lorsque j’enlèverai leurs péchés.
  • 28 Certes, par rapport à l’Évangile, ils sont des adversaires, et cela, à cause de vous ; mais par rapport au choix de Dieu, ils sont des bien-aimés, et cela, à cause de leurs pères.
  • 29 Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
  • 30 Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ;
  • 31 de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
  • 32 Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.
  • 33 Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
  • 34 Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?
  • 35 Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
  • 36 Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen.
    •  
    • Saint Luc 9:27-36 :
  • 27 Je vous le dis en vérité : parmi ceux qui sont ici présents, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu. »
  • 28 Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.
  • 29 Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
  • 30 Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
  • 31 apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.
  • 32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
  • 33 Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
  • 34 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
  • 35 Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »
  • 36 Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

 

 

Par Un auteur syriaque orthodoxe

 anonyme du 6ème siècle 
Homélie attribuée à tort à saint Ephrem (trad. Coune, in L'Année en fêtes, Migne 2000, p. 474) 


 

« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu »

 

Notre Seigneur Jésus Christ a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par les prophètes.

Il voulait prévenir aussi qu'ils ne soient pas scandalisés à la vue des souffrances librement consenties qu'il allait souffrir pour nous dans sa nature humaine.

Ils le connaissaient en effet comme homme, mais ils ignoraient qu'il soit Dieu ; ils le connaissaient comme fils de Marie, un homme séjournant avec eux dans le monde, mais sur la montagne il leur a fait connaître qu'il était le Fils de Dieu, et Dieu lui-même. 

Ils l'avaient vu manger et boire, travailler et se reposer, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et paraissaient ne convenir qu'à son humanité.

Voilà pourquoi il les a emmenés sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils et qu'il était Dieu.

Il les a emmenés sur la montagne et leur a montré son Règne avant de manifester ses souffrances, sa puissance avant sa mort, sa gloire avant les outrages et son honneur avant l'ignominie.

Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres sauraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse mais par consentement et de son plein gré, pour le salut du monde.

Hymne Occidentale des 1ères
Vêpres de la Transfiguration:
 
Quicúmque Christum quæritis,
Oculos in altum tóllite :
Illic licébit vísere
Signum perénnis glóriæ.

Illústre quiddam cérnimus,
Quod nésciat finem pati,
Sublíme, celsum, intérminum,
Antíquius cælo et chao.

Hic ille Rex est Géntium
Populíque Rex iudáici,
Promíssus Abrahæ patri
Eiúsque in ævum sémini.

Hunc, et prophétis téstibus
Iisdémque signatóribus,
Testátor et Pater iubet
Audíre nos et crédere.

Iesu, tibi sit glória,
Qui te revélas párvulis,
Cum Patre, et almo Spíritu,
In sempitérna sæcula.
Amen.
Vous tous qui cherchez le Christ,
portez en haut vos regards :
là, vous pourrez contempler
l’image de la gloire éternelle.

Nous voyons quelque chose de radieux,
qui ne saurait souffrir de fin,
sublime, incomparable, infini,
antérieur au ciel et au chaos.

C’est Lui, le Roi des Nations,
le Roi du peuple juif,
promis au père Abraham
et à sa postérité, pour toujours.

Les Prophètes l’ont annoncé
et en même temps dépeint,
son Père lui rend aussi témoignage,
et nous ordonne d’écouter et de croire.

O Jésus, à vous soit la gloire,
qui vous révélez aux petits,
avec le Père et l’Esprit vivifiant,
dans les siècles éternels.
Amen.

« Regardez ce Jésus brillant comme un soleil, c'est un rayon de la béatitude qui vous est promise, vous serez un jour rayonnant comme cela.

Ô jour ! ô bonheur éternel ! quand y serai-je ?...

Écoutez les Apôtres, comme ils se sentent épris d'un singulier contentement à la vue de ce spectacle ; ce sont les consolations et les secours que notre bon Jésus nous donne dès cette vie.

Voyez Moïse et Élie à ses côtés qui le contemplent. Tous deux avaient instamment demandé de voir Dieu, et cette grâce leur est accordée, pour vous faire espérer et attendre que rien ne vous sera refusé, de ce que vous demanderez raisonnablement pour votre bien spirituel et éternel.

Car, que vous refuserait celui qui se donne lui-même pour toujours, ou s'il vous refuse quelque chose, qu'avez-vous besoin de cette chose, ayant Dieu qui est tout.

Mais ! ô mon Dieu, je crains à cette parole que j'entends de votre bouche : Écoutez-le.

Car Il me semble que je n'écoute point ce Fils bien-aimé, et cependant il n'y a d'espérance d'être jamais bienheureux, qu'en l'écoutant et en lui obéissant...

Mon fils, la crainte est bonne, pourvu qu'elle soit efficace, et qu'elle te porte à faire ce que tu dois, de peur qu'en y manquant tu ne viennes à être exclus de ton espérance ; et même quoi que tu fasses, il est toujours bon de craindre que tu n'en fasses pas assez, afin que ton espérance soit bien réglée entre le désespoir et la présomption... »

Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Transfiguration de Notre-Seigneur, Deuxième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868. (1ère édition : 1645)

De même que le médicament le plus amer chasse ce qui est toxique,

ainsi donc la prière jointe au jeûne chasse les mauvaises pensées.

Just as the most bitter medicine drives out poisonous creatures so prayer joined to fasting drives evil thoughts away.

 

(Amma Syncletica, Apophtegmes des Pères du Désert)

 

 

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Aujourd'hui 6 Août, la Solennité de la Transfiguration l'emporte sur le Sanctoral.

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.

(Interruption du jeûne ce 6 Août en la Solennité de la Transfiguration de Notre-Seigneur)

 

 

 

Par Saint Théophane le reclus.
Samedi 6 août :

Transfiguration du Seigneur

 

II Corinthiens 7:10-16; Marc 2:18-22

 

A la Transfiguration une voix du Ciel dit seulement écoutez-Le (Matthieu 17:5).

Pourquoi est-ce ainsi?

Parce que le fruit de l'obéissance leur était montré.

C'était comme si le Père céleste disait:

Voulez-vous atteindre ceci?

Ecoutez ce qu'Il va proposer et vous commander.

Si vous allez sur Son chemin, vous entrerez sans aucun doute dans le royaume de la lumière, qui vous saisira non pas de l'extérieur, mais qui viendra de l'intérieur, et vous maintiendra toujours dans un état dans lequel l'ensemble de vos os clamera:

-il est bon pour nous d'être ainsi. 


Vous serez comblés de la lumière de la joie, la lumière de la bonne volonté, la lumière de la connaissance; toutes les tribulations passeront, la dissonance des passions disparaîtra, le mensonge et l'illusion se disperseront.

Sur la terre, vous deviendrez célestes; parmi ceux qui sont nés de la terre, vous deviendrez nés de Dieu; du milieu de ceux qui périssent, vous deviendrez éternellement bénis.

Alors tout sera vôtre, parce que vous appartiendrez au Christ. Celui qui aime le Seigneur Christ, est aimé du Père céleste, et tous deux viennent à lui et font leur demeure en lui.

C'est la lumière de la Transfiguration!

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010)

Tropaire, t. 7

Ô Christ Dieu, Tu T'es transfiguré sur la montagne, Tu as montré à tes disciples ta Gloire autant qu'ils pouvaient la supporter. Que ta lumière éternelle resplendisse pour nous aussi, pécheurs, par les prières de ta Mère, Ô donateur de Lumière, Gloire à Toi !
Kondakion, t. 7

Sur la montagne tu t’es transfiguré * et tes Disciples * contemplèrent ta gloire, ô Christ notre Dieu, * pour autant qu’ils le pouvaient, * afin qu’en te voyant sur la croix * ils comprennent que ta Passion était voulue * et proclament à la face du monde * que tu es en vérité le reflet * de la splendeur et de la gloire du Père.

Ikos

Réveillez-vous de la torpeur dont vous êtes accablés, * ne restez pas toujours couchés sur le sol; * pensées qui inclinez mon âme vers le ba, * élevez-vous vers le sommet de la divine ascension: avec Pierre et les deux fils de Zébédée * empressonsnous de gravir le mont Thabor * de contempler nous aussi la gloire de notre Dieu et d’écouter la voix céleste qu’ils ont eux-mêmes entendue, * si bien quils proclamèrent à la face du monde * celui qui est en vérité le reflet de la splendeur de la gloire du Père.

Exapostilaire
Lumière immuable, ô Verbe, * Lumière du Père inengendré, * dans ta lumière en ce jour * nous avons vu au Thabor * la lumière du Père, * la lumière de l’Esprit * qui éclaire le monde entier.

Laudes, t. 4

Avant ta Passion et ta Croix, * Seigneur, prenant avec toi * ceux que tu choisis parmi tes saints Disciples, * tu gravis la montagne du Thabor, * pour que ta gloire leur apparût; * or, te voyant transfiguré et plus brillant que le soleil, * ils inclinèrent leur face vers le sol * et, stupéfaits de ta puissance, ils te déclaraient: * Tu es, ô Christ, la Clarté intemporelle, * tu es le reflet du Père, * bien que tu te sois mon¬ré librement * dans notre chair, sans subir de changement. (2 fois)

Toi qui précèdes les siècles en l'éternité * et te revêts du manteau de la lumière, * transfiguré en présence de tes Disciples, * plus que l'éclat du soleil * tu as brillé, ô Verbe de Dieu. * Près de toi se tenaient Moïse et Elie, * te révélant ainsi comme Seigneur des morts et des vivants * et glorifiant l'œuvre ineffable de ton salut, * ainsi que ton amour et la condescendance infinie * par laquelle tu sauvas le monde perdu à cause du péché.

Seigneur qui es né en t'incarnant de la virginale Nuée * et qui, transfiguré sur la montagne du Thabor, * fus entouré de lumineuse nuée, * en présence de tes Disciples la voix du Père * te proclama clairement son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel; * aussi, frappé d'effroi et sans savoir ce qu'il disait, * Pierre déclara: Qu'il est bon d'être ici, * Seigneur dont l'immense miséricorde nous comble de bienfaits.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Le Christ prit à part avec lui * sur une haute montagne Pierre, Jacques et Jean * et fut transfiguré en leur présence. * Son visage brilla comme soleil * et ses vêtements furent blancs plus que neige; * alors apparurent Moïse et Elie * qui s'entretenaient avec lui; * puis la nuée lumineuse les recouvrit * et une voix se fit entendre dans la nue: * Celui-ci est mon Fils bien-aimé * en qui j'ai mis ma complaisance, écoutez-le.

(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsaout/aout06.html http://www.sagesse-orthodoxe.fr/…/648-Ordo-du-6-août-2016.p…)

Appearing clothed in Light on Mt Tabor, the Saviour fulfilled his promise to His disciples that "there are some standing here who shall not taste death, till they see the Son of man coming in His Kingdom" (Mt 16:28).

 

Christ's Transfiguration is the image of the future state of the righteous, of which He spoke when He said:

"Then shall the righteous shine forth as the sun" (Mt 13:43).

 

According to the Church's tradition, the Transfiguration occurred forty days before His Crucifixion;

 for this reason the Transfiguration is celebrated forty days before the Exaltation of the Cross.

"It is hard to justify God’s silence. Nevertheless, in this is the meaning of a Christian’s life. After all, God’s love is not blind, it is perfect, and that means that it can refuse a request that would not be beneficial to a person. Our faith should ceaselessly destroy our reason’s doubts with one argument: If God is silent, it means that He has a reason for it...This is a great honor—to hear God’s silence in your life and to answer it with thankfulness! "

(Roman Savchuk, 21st Century Orthodox Christian) [Faith; Prayer; Patience]

 

 

 

Aloho m'barekh

Je demande à tous nos fidèles et amis de bien vouloir, de la Transfiguration de Notre-Seigneur (6 Aout) à la Dormition-Assomption de Notre-Dame (15 Août), dire la prière suivante pour leurs prêtres, tous les prêtres; pour les vocations en notre métropolie, les vocations de par le monde...Merci.

Avec l'assurance de mon fidèle dévouement.

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite.

 

PRIERE POUR NOS PRÊTRES:

 

Seigneur Jésus, avec tous les saints prêtres qui nous ont montré le chemin du ciel et qui sont aujourd'hui dans Votre gloire, nous Vous confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que Vous nous donnez aujourd’hui comme témoins de la Paternité de Votre Père céleste.

Vous avez appelé chacun de ces baptisés par son nom pour que vivant de votre Bon Saint et vivifiant Esprit, ils se sanctifient avec l'ensemble du Peuple de Dieu.

Parmi ces baptisés, Vous avez appelé chacun d'eux par un amour de prédilection afin qu''en Vous,Unique, Souverain et Eternel Prêtre, ils soient "sanctifificateurs" ...

Pour chacun d'eux, pour le don de leurs vies , nous Vous louons et nous Vous supplions : gardez-les (Et nous avec eux) dans la fidélité à Votre nom ; Vous qui les aavez consacrés pour qu’en Votre nom, ils soient nos pasteurs, donnez leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission.

Que  la Quadisha Qurbana (L'Offrande par Vous, avec Vous et en Vous de Votre Sacrifice non sanglant), que l'Euchraristie qu’ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Vous pour les brebis que nous sommes ; qu’ils soient entièrement immergés en Vous, ô Christ miséricordieux afin d'être toujours plus les témoins de Votre pardon afin d'étendre avec nous Votre règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

Qu'en Vous , Ô Christ Prêtre, ils soient de vrais adorateurs du Père afin de  nous enseigner le véritable chemin de la sainteté.

Ô Père Céleste, avec eux, avec nos prêtres, nous nous offrons au Christ "Porte des brebis" pour l'édification et l'unanimité de l’Église tendue vers Vous: 

-Qu’elle soit missionnaire dans le souffle de Votre Esprit!

Aprenez-nous  à aimer ces prêtres que Vous nous donnez, à les respecter et à les recevoir vraiment comme un don de Votre main, pour qu’avec eux nous accomplissions davantage Votre œuvre pour le salut de tous. 

Seigneur, donnez-nous des prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux prêtres, Seigneur, donnez-nous de nombreux et saints prêtres !

Amîn.

P.S:

Vous pouvez poursuivre la prière pour les vocations et la sainteté du clergé par cette "Neuvaine pour la paix "demandée  par les évêques Romains-catholiques de la Région de Bretagne:

 

Neuvaine de prière pour la paix
« Jésus est notre paix »

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Du samedi 6 août au lundi 15 août 2016,
solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

Seigneur Jésus, Tu es notre paix, et Tu veux la paix pour tous.

Nous T’implorons : mets la paix dans nos cœurs.
Nous Te supplions : convertis le cœur de ceux qui sont tentés par la violence.
Nous Te le demandons : fais de nous tous des artisans de paix, partout où nous vivons.

Nous nous souvenons de la parole de la Vierge Marie dans le petit village de Pontmain* : « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »

En écoutant sainte Marie, Mère de Dieu,
Reine de la paix et Mère de Miséricorde,
nous Te prions pour que Tu donnes au monde le bien si précieux de la paix.

Merci d’écouter notre prière qui monte vers Toi avec espérance.
Nous avons confiance en Toi, le Sauveur du monde.

On peut ensuite prier le Notre Père et une dizaine de chapelet, en terminant par : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles, Amen. »

 

* diocèse de Laval. Apparition le 17 janvier 1871.

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Les chiens tout à coup s'arrêtèrent et se couchèrent sur la neige

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Dans un camp de déportés en Ukraine, durant la seconde guerre mondiale, un matin vers 10 heures, 2.000 prisonniers occupent la grande place du camp de concentration, en carré sous la mitraillette. Le chef, Naplouef  fait amener au centre dix frêles religieuses en chemises, et pieds nus : "Citoyennes, signez le reniement de votre foi ou vous serez changées en blocs de glace dans vingt minutes. »

"Notre conscience ne nous le permet pas." - "Bien, dit Naplouef, nous avons tout le temps." Les Sœurs s'agenouillent sur la neige et récitent le Chapelet à haute voix. Une demi-heure passe, et les Sœurs prient toujours à genoux dans la neige.
Naplouef n'y tenant plus s'écrie : "Si dans cinq minutes, vous ne signez pas, nous lâchons les chiens sur vous". Les Sœurs, alors, d'une voix forte, entonnent le Credo. Naplouef fait lâcher les chiens en direction des Sœurs qui continuent à chanter.

Mais à deux mètres de distance, les chiens tout à coup s'arrêtent et se couchent sur la neige comme des moutons. Alors, une immense clameur s'élève des rangs des prisonniers, comme un puissant cri de délivrance : "Miracle ! Miracle ! Gloire aux Soeurs héroïques ! Honte à leurs bourreaux !"

 

 
Stella Maris, Fribourg, Suisse

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

1er Août,

début du carême de la Dormition (Du 1er au 14).

Avant la glorieuse fête de la Dormition de la toujours Vierge Marie, l'Église a institué une courte période de jeûne de deux semaines pour nous y préparer.

 

 

« Nous avons tous un besoin extrême des miséricordes du Seigneur, et pour cette vie et pour l'autre.

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C'est sa providence miséricordieuse qui, par rapport aux élus, arrange les événements de telle façon qu'ils arrivent sûrement à leur fin dernière. C'est par une pure miséricorde que Dieu nous pardonne nos péchés, autant de fois que nous revenons à lui avec un humble repentir. C'est par une attention pleine de miséricorde, qu'il nous préserve d'une foule de tentations, où notre faiblesse succomberait. Toutes les grâces personnelles, connues ou inconnues, qu'il ne cesse de nous faire malgré nos infidélités, sont autant d'effets de sa miséricorde. C'est à elle que nous devons la grâce spéciale qui nous assure la persévérance et qui nous prépare à la sainte mort ; qui tranche le fil de nos jours au moment que nous sommes en bon état. Enfin, c'est elle qui couronne et récompense nos bonnes œuvres, et, si Dieu y est engagé par sa justice, ce n'est pas qu'il nous la doive, mais il se la doit à lui-même, en conséquence de ses promesses toutes gratuites. Hélas ! que sont nos bonnes œuvres en elles-mêmes ? Et quel jugement Dieu en porterait-il, s'il les examinait avec rigueur ? Malheur à la vie la plus louable, s'écriait saint Augustin, si vous la discutez, sans égard à votre miséricorde ! Cette miséricorde qui, selon l’Écriture, est au-dessus de toutes les œuvres de Dieu, nous accompagne donc depuis la naissance jusqu'au dernier soupir. [...]

Or, il est de la nature de la miséricorde d'être gratuite ; ce n'est point une dette, mais un bienfait pur ; et le bienfaiteur est en droit de l'attacher à telle condition qui lui plaît. Jésus-Christ nous déclare ici, et en quantité d'endroits de son Évangile, que Dieu fera miséricorde à ceux qui auront fait miséricorde au prochain, qui auront eu pour lui un cœur charitable et compatissant, qui l'auront assisté, au moins par leurs désirs et par leurs prières, dans ses nécessités corporelles et spirituelles : Heureux donc, par rapport à la vie éternelle, les hommes de miséricorde ! »

P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L’École de Jésus-Christ, Tome premier (Treizième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

 

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Frères et sœurs. Aloho m’barekh

 

Hier, nous célébrions une des fêtes centrales du Calendrier Liturgiqie :LA TRANSFIGURATION

                                       

 

Cet épisode de la Transfiguration est l’un des plus beaux joyaux de la Révélation chrétienne.

 

C’est une scène d’une particulière densité et d’une grande richesse d’évocation.

Les trois Apôtres qui en furent les témoins privilégiés en ont gardé un souvenir impérissable.

 

Et comme nous comprenons bien leur émotion, puis leur enthousiasme, à la vue de ce Jésus qui dans l’existence quotidienne était si simple si familier, si semblable aux autres hommes et qui brusquement leur laisse entrevoir l’éblouissante splendeur de sa divinité.

 

Certes, auparavant, ils devinaient bien que leur Maître était plus qu’un homme. Pierre avait même fait au nom des Douze cette magnifique profession de Foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant… »

 

Mais de cette vérité, dans le cours de la vie ordinaire ils n’étaient que trop portés à l’oublier.

 

Or, maintenant qu’ils voient se révéler, dans un éclair de gloire, le Christ qui est « le Fils Bien-Aimé du Père », le Sauveur annoncé par les prophètes (représentés ici par Moïse et Elie) ils comprennent mieux le privilège inouï qui est le leur :

-de vivre avec Jésus et dans son amitié, de pouvoir à chaque instant rencontrer Son Regard, écouter Sa Parole, lui parler, lui demander lumière et réconfort.

 

Et dans la plénitude de joie qu’ils éprouvent, ils voudraient éterniser cette minute exceptionnelle :

-« Seigneur il fait si bon ici, restons-y ».

 

Rêve chimérique que Jésus va dissiper, car l’homme ici-bas ne doit pas vivre habituellement sur le Thabor et dans les ravissements de l’extase…

La plaine le réclame pour le combat et le travail.

 

Mais dorénavant toute leur existence (qui restera dans le détail des heures, monotone et pénible) apparaîtra merveilleusement transfigurée par cette minute de lumière inoubliable.

 

Chers frères et sœurs, nous qui n’avons pas eu comme les Apôtres la ferveur de voir le Christ Glorifié, nous avons cependant une lumière capable de transfigurer, toute notre vie :

-c’est la lumière intérieure, la lumière surnaturelle de la Foi…

 

Il est clair que si nous projetons sur notre vie un regard simplement humain, elle nous apparaît plutôt maussade, presque toujours en grisaille et même à certaines heures absurde et cruelle.

 

Nous sommes aux prises, en effet, avec tant et tant de difficultés. Trop souvent nous avons l’impression d’être emportés par la vague déferlante des évènements qui nous dépassent.

 

Notre travail quotidien peut nous paraître fastidieux et, à la longue, exaspérant.

 

 Et ceux qui nous entourent, y compris ceux que nous aimons peuvent alourdir encore notre épreuve.

Dieu lui-même peut nous sembler lointain, absent des prières par lesquelles nous cherchons à le rejoindre, étrangement neutre et indifférent au drame de notre existence.

 

Mais si nous projetons sur cette vie humaine les clartés de la Foi, alors tout est changé, tout peut se transfigurer, comme un paysage morose qui s’anime, se colore et se met à sourire à la lumière du soleil.

 

Car la Foi, voyez-vous, nous donne une autre vision du monde et de l’aventure humaine : elle nous permet de faire cette découverte enthousiasmante à savoir que Dieu, s’il reste invisible n’est pas lointain, mais tout proche, présent partout et surtout en nous-mêmes par le mystère de la Grâce sanctifiante, et qu’il nous enveloppe constamment de sa Tendresse.

 

Nous découvrons que Dieu, apparemment silencieux et détaché nous aime, chacune et chacun, d’un amour éperdu et s’occupe par sa Providence du détail de nos vies…

D’ailleurs n’avons-nous pas la preuve la plus convaincante de cette proximité du Seigneur et de son prodigieux amour dans le Mystère de l’Eucharistie.

 

Jésus réellement présent nuit et jour dans le Tabernacle de nos églises.

 

Jésus qui par la Communion Eucharistique dépose en nous le germe de notre future glorification, nous plonge davantage dans l’intimité divine et resserre nos liens d’amour avec tous nos frères.

 

Et dans cette lumière qui vient d’En-Haut nous découvrons également que nos démarches quotidiennes, si insignifiantes à première vue, que notre travail le plus banal, qu’en un mot tout ce qui occupe nos journées, tout cela peut être divinisé, tout cela peut avoir un retentissement éternel si toutefois, bien sûr, nous nous efforçons de la vivre en union avec le Christ, si toutefois nous nous efforçons de l’accomplir comme le Christ lui-même l’accomplirait s’il était à notre place.

 

Enfin grâce à cette lumière surnaturelle de la Foi nous découvrons que nos souffrances, qu’elles soient physiques, morales ou spirituelles, (ces souffrances qui nous révoltent aussi longtemps qu’elles nous semblent absurdes) que nos souffrances ont un sens :

-qu’elles peuvent devenir utilisables et porter beaucoup de fruits si nous savons les unir aux souffrances du Sauveur :

- Mystère de Compassion, de Co- rédemption dont la Vierge Marie est le plus bel exemple.

 

Malheureusement ces vérités si réconfortantes, nous les oublions trop facilement et cela parce que nous ne savons pas (ou ne cherchons) pas assez à nous élever jusqu’au niveau d’une foi vraiment divine.

 

Notre comportement, nos réactions ressemblent trop souvent au comportement et aux réactions de ceux qui ne partagent pas cette Foi.

 

Trop souvent c’est l’humain qui prédomine en nous.

 

Et il faut bien reconnaître que la démarche du croyant n’est pas facile, car les réalités invisibles ne sont ni tangibles, ni mesurables, elles n’atteignent pas nos sens.

Nous ne pouvons pas voir de nos yeux, ni toucher de nos mains le monde surnaturel dans lequel, pourtant, nous baignons.

 

Dieu, l’Ame, la Grâce, la Communion des Saints, le Ciel : ces réalités là, ni l’analyse chimique, ni le scanner, ni les explorations interplanétaires ne peuvent les atteindre…

 

Et il faut ajouter que les instants où Dieu par une lumière spéciale devient « sensible au cœur », ne sont jamais dans notre vie que des minutes brèves.

 

La joie « comblante » de la Transfiguration fut, pour les Apôtres, de courte durée.

 

Et s’imaginer que les Saints vivaient toujours en extase avec le ciel ouvert devant les yeux est une grosse erreur.

 

Pour les Saints, comme pour nous la vie terrestre a été une épreuve et un combat spirituel dans l’obscurité.

 

Il reste que pour nous, comme pour eux, la Foi doit être ce phare dans la nuit, ce rayon de lumière qui permet d’avancer sans s’égarer sur le chemin montant, étroit et escarpé, qui mène à Dieu.

 

Et puisque la Foi dépend de la Grâce et de notre bonne volonté, puisque la Grâce nous est toujours offerte, il dépend finalement de nous que notre Foi chrétienne devienne plus forte, plus surnaturelle, plus rayonnante.

 

Faisons donc cet effort et ne restons pas dans les ténèbres, alors que nous pouvons marcher sous le grand soleil de Dieu.

 

Et puisque nous connaissons bien notre faiblesse, redisons souvent cette profonde prière qui fut inspirée à un paysan du temps de Jésus :

-« Seigneur, je crois, mais venez en aide à mon incrédulité ».

 

Oui, Seigneur, c’est bien vrai, trop souvent nous sommes des croyants incroyants ou peu croyants…

 

Accordez-nous, par l’intercession de Marie Votre Très Sainte Mère qui est le Modèle incomparable de la Foi, de dépasser le stade d’une foi imparfaite, réveillez notre Foi, trop souvent somnolente pour que notre existence monotone et éprouvée soit toute entière illuminée par Votre Présence, par Votre Vie en nous, en attendant le jour éternel où nous Vous serons semblables parce que nous Vous verrons tel que Vous êtes , l’un de la Bienheureuse Trinité.

 

Amîn.

 

Les fêtes du mois d'août et le Triptyque

par S.B. Patriarche Daniel

L'importance des fêtes d'août

Le Triptyque

Triptyque de la Déisis - Icône de l'Atelier le Roseau ©

 


 

La fête de la Dormition de la Mère de Dieu est une des fêtes célébrées le dernier mois du cycle annuel liturgique de l'Église. Il y a aussi deux autres fêtes importantes: la Transfiguration du Seigneur, le 6 août, et la Décollation de saint Jean Baptiste, le 29 août. Ces trois fêtes d'août forment un triptyque, ce groupe de trois fêtes est spirituellement représentatif de la fin du monde, de la seconde venue de notre Seigneur Jésus-Christ (Parousie) et du Jugement Dernier. C'est pourquoi, la Mère de Dieu et saint Jean Baptiste sont dessinés dans l'icône du triptyque (ou icône de la Déisis)comme les médiateurs auprès du Christ, le Juge des vivants et des morts. 

Donc, pendant cette période du dernier mois de l'année de l'Église, après la fête de la Transfiguration du Seigneur nous avons la fête de la Dormition, afin de montrer que la Mère de Dieu qui a traversé la mort, n'est pas restée dans la tombe, puis qu'elle a été élevée au Ciel avec son corps, par son fils. Ceci représente le mouvement que le Chrétien accomplit dans l'Église, de la vie terrestre provisoire à la vie céleste éternelle. C'est pourquoi le Troparion de la Dormition de la Mère de Dieu dit : Vous êtes allée à la vie, vous qui êtes la Mère de la Vie. 

La Mère de la Vie qui par ses prières purifie notre âme de la mort, est vénérée durant l'année par neuf fêtes et particulièrement pendant ce jeûne qui lui est dédié, qui est aussi le mystère de la vie de l'Église. La Mère de Dieu est l'icône de l'Église qui prie, qui porte le Christ en elle et Le montre au monde nous aidant aussi à passer de cette vie terrestre à celle céleste. 
 

La signification de l'office de la paraclisis de la Mère de Dieu
Pendant cette période, l'Église a orné ses prières et les a multipliées en vu de la vénération particulière de la Mère de Dieu. La Mère de Dieu est vénérée tout l'année et à chaque office religieux et particulièrement pendant cette quinzaine. La paraclisis de la Mère de Dieu est lue à la fin des Vêpres pendant cette période, en plus des samedis et de la veille de la fête de la Dormition. 

Le mot paraclisis signifie réconforter, rendre fort, consoler, en particulier pour les malades, pour ceux en difficulté, en détresse, en danger ou démunis face aux menaces contre leur vie dans les adversités. 

La paraclisis renforce la foi et la prière, permet de surmonter les tentations, les maladies et les troubles, elle est une source de lumière, de paix et de joie dans l'âme. C'est pourquoi les gens ont l'habitude de faire l'expérience de la paraclisis comme source de joie pour l'âme. Cette paraclisis est lue toute l'année mais plus particulièrement pendant cette période du jeûne de la Dormition de la Mère de Dieu. 
 
Victorieuse Orante

Vierge et l'Enfant
Vierge et l'Enfant - Icône de Spiritualité Orthodoxe ©

La Mère de Dieu a été vénérée dès les premiers siècles du Christianisme, selon la prophétie qu'elle a faite quand elle a dit: "Toutes les nations me béniront", à savoir toutes les générations, "parce que le Tout Puissant et Saint m'a glorifiée." Donc, la vénération de la Mère de Dieu ne vient pas des gens, mais de Dieu qui l'a choisie pour l'Incarnation de Son Fils, le Sauveur du monde, Jésus-Christ, notre Seigneur. C'est pourquoi elle est appelée Pont qui unit la terre aux Cieux, le Temple qui a contenu, comme une coupe, l'illimité en elle, le Fils du Dieu Éternel. La Mère de Dieu est une icône de la vie de l'Église et elle est aussi appelée Victorieuse Orante dans toutes ses oeuvres. 

Quel est le sens de l'expression Victorieuse Orante ? Cela signifie que la Mère de Dieu prie et que sa prière n'est jamais refusée. 

D'où vient cette expression? Du premier signe de Jésus Christ, notre Sauveur, à savoir le signe à Cana en Galilée où Il a changé de l'eau en vin, à la demande de sa Mère. En tant que mère attentive et prudente elle a remarqué que le vin était fini et que cela aller provoquer un embarras pour la nouvelle famille et tous les organisateurs de la fête du mariage. Alors, elle a dit : «Ils n'ont pas de vin.» Le Sauveur a répondu : «Que me veux-tu, femme (Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi )? » et Il explique:«Mon heure n'est pas encore venue », à savoir Son heure de faire des signes. La Mère de Dieu n'a plus parlé, mais a continué à prier silencieusement. Alors, le Fils n'a pas pu refuser la requête de Sa Mère et Il a fait le miracle. Ainsi, nous voyons que Jésus-Christ, notre Sauveur, ne peut pas refuser les prières de la Mère de Dieu. 

Elle connaît aussi les besoins de la famille ou du pauvre, les maladies et les souffrances du malade et elle est une mère protectrice pour les enfants et les jeunes, parce qu'elle a élevé Jésus-Christ, notre Sauveur, comme un enfant et ensuite comme un jeune homme. Elle est la protectrice des hommes et des femmes qui vivent dans la pureté dans des monastères, des familles, des parents, des pauvres, des veuves, des orphelins, c'est pourquoi elle est la Toujours Victorieuse Orante. 
 



(Source: site: http://www.spiritualite-orthodoxe.net)

La centralité de la Transfiguration dans la spiritualité orthodoxe

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conférence prononcée par le Métropolite Stephanos de Tallinn

lors de la XXXIe Rencontre Internationale et interconfessionnelle des Religieuses et des Religieux à Neuendettelsau – Allemagne du Sud le 16 juillet 2006

 

Quel est le sens de la Transfiguration, l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique et quelles en sont les conséquences pour la vie du monde, c’est à cela que je vais m’efforcer de vous répondre tout en espérant par avance votre indulgence.

Mon propos en effet ne sera jamais qu’un pâle reflet de la profondeur qui se dégage de cet immense mystère. Bien plus, pour pouvoir s’approcher de la lumière de la Transfiguration, il faut d’abord prendre la résolution de gravir son propre Thabor qui est le lieu du cœur libéré de toutes ses passions. Si en effet c’est l’Esprit Saint qui nous transfigure, qui fait naître, grandir et vivre le Christ en nous, alors il faut lui faire de la place en nous purifiant de tout ce qui peut faire obstacle au rayonnement de l’Amour divin. Rappelons-nous de ce que disait déjà le moine Pacôme au 4e siècle : « Dans la pureté de son cœur, l’homme voit le Dieu invisible comme dans un miroir ». La transfiguration intérieure, soulignait le Patriarche Bartholomée tout récemment, « exige un changement radical ou, pour utiliser le vocabulaire théologique, la metanoïa …Nous ne pouvons pas être transformés, si nous n’avons pas d’abord été purifiés de tout ce qui s’oppose à la transfiguration, si nous n’avons pas compris ce qui défigure le cœur humain ». (1) Sinon à quoi bon raisonner sur la nature de la grâce, si l’on ne ressent pas en soi son action ?

Avant d’aller plus loin, commençons par voir ce qu’il en est du temps, du moment où se passe l’événement de la Transfiguration.

Saint Nicodème l’Hagiorite, tout comme Eusèbe de Césarée et bien d’autres dans l’Eglise, est convaincu que la Transfiguration eut lieu quarante jours avant la Passion, autrement dit au mois de février et non pas en août comme c’est le cas maintenant et il reprend vertement Meletios d’Athènes, qui prétend que la Transfiguration eut lieu le 6 août, par ces termes : « il aurait dû appuyer ces dires par quelque témoin et non pas avancer des paroles non contrôlées et non soutenues par des témoignages » et il s’étonne de voir comment « il est possible de croire de telles allégations, qui sont dépourvues de témoignages et de vraies certitudes » ! (2)

Alors, pourquoi le 6 août et non pas au mois de février ? Certainement pour des raisons de pédagogie. Au mois de février en effet, nous tombons en pleine période de Carême, ce qui risque à cause du jeûne propre à ce temps liturgique d’atténuer l’éclat festif de cette solennité, laquelle met en évidence la joie des chrétiens pour la gloire future dont ils seront un jour revêtus. La fête est donc déplacée en août et non pas de façon fortuite : du 6 août au 14 septembre, jour de l’invention de la Sainte Croix, il y a quarante jours, tout comme il y a quarante jours entre la Transfiguration et la Passion du Christ. Il y a donc bien un lien réel entre le Thabor et le Golgotha.

« Ce syndrome du Thabor-Golgotha, écrit Kallistos Ware, se retrouve dans les textes liturgiques du 6 août. Ainsi les deux premiers stichères des grandes vêpres, qui décrivent le moment de la Transfiguration, commencent d’une manière signifiante par ces mots : avant ta Crucifixion,ô Seigneur !…Dans le même esprit, aux matines, le premier stichère des laudes débute par ces mots : avant ta précieuse Croix et ta Passion… Le lien entre la Transfiguration et la Crucifixion est souligné de la même manière dans le kondakion de la fête : Tu t’es transfiguré sur la montagne, Christ notre Dieu, laissant tes disciples contempler ta gloire autant qu’ils le pouvaient, de sorte que, te voyant crucifié, ils puisssent comprendre que ta souffrance était volontaire… Il convient donc que les disciples du Christ, au moment de la Crucifixion, se souviennent de la théophanie du Thabor et qu’ils comprennent que le Golgotha est également une théophanie. La Transfiguration et la Passion doivent être comprises dans les termes l’une de l’autre, et également bien sûr, dans les termes de la Résurrection » (3).

Thabor-Golgotha : tout est susceptible d’être transfiguré mais cela n’est possible qu’a travers la Croix, par laquelle la joie est donnée dans le monde entier. Gloire et souffrance, autrement dit kénose et sacrifice de la Croix d’une part et grande joie de la Transfiguration et de la Résurrection d’autre part, vont donc de pair : dans notre vie comme dans celle du Christ lui-même, Thabor et Golgotha – ces deux collines - constituent bien un seul et même mystère. Pour nous chrétiens, la leçon est claire : nous sommes présents avec le Christ dans la gloire du sommet de la montagne, nous sommes aussi présents avec lui à Gethsémani et au Golgotha. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : toute notre espérance découle de cette grande certitude, que la Transfiguration conduit à la Croix et la Croix mène à la Résurrection.

Quand nous lisons l’Evangile, nous voyons que de cet événement il se dégage trois moments pour notre édification spirituelle : d’abord la montée, c’est-à-dire l’ascèse, la purification du coeur , la lutte contre les passions ; ensuite le repos, la joie, la contemplation de la présence de Dieu, la communion à Dieu ; et enfin, la redescente dans la plaine, dans le quotidien, dans la banalité de l’instant. Cette succession constitue la trame de notre existence selon que notre vie dans l’Eglise suit ce rythme comme une sorte de respiration liturgique et plus particulièrement lorsque nous nous préparons à la Divine Eucharistie. La Transfiguration a, en ce sens, un caractère eschatologique ; elle est, selon les mots de saint Basile, l’inauguration de la glorieuse parousie, du second Avènement du Christ.

Venez, gravissons la montagne du Seigneur jusque dans la maison de notre Dieu et contemplons la gloire de la Transfiguration, gloire que tient du Père le Fils unique de Dieu ; à sa lumière prenons la lumière ; puis, élevés par l’Esprit, nous chanterons dans tous les siècles la consubstantielle Trinité ( doxastikon de la litie ). Ainsi, d’ « abord nous montons, nous escaladons, nous gravissons le chemin ardu pour arriver aux pieds du Seigneur. Puis nous communions dans la vision de Dieu, dans la certitude de sa présence dans nos cœurs. Enfin, nous redescendons au bas de la montagne, pour y retrouver nos frères et sœurs et le monde entier qui ignore Dieu. Notre monde, en proie aux forces sataniques, livré au péché et aux ténèbres. Tout est lié. Si vraiment nous parvenons à entrer dans la plénitude de la Transfiguration, ce n’est pas pour la garder jalousement pour nous, pour notre propre rassasiement, pour notre propre satisfaction ni notre propre béatitude. C’est pour nous remplir de Dieu, nous remplir tellement de sa présence, de sa grâce, de son Esprit, de cet Esprit qui nous brûle comme un feu car l’Esprit Saint est feu ;… le feu qui ne se consume pas ou plutôt qui consume seulement nos impuretés et qui illumine et qui console et qui réjouit et qui fortifie les cœurs … Pour être les témoins de la grâce de Dieu dans le monde » (4).

Reste le plus important à commenter : le thème de la lumière du Thabor. Qu’est-ce que cette lumière qui irradie du Christ sur la montagne et les apôtres ? C’est, répondent les Pères de l’Eglise, la manifestation de la gloire de Dieu. « La lumière inaccessible et sans déclin qui a brillé sur le mont Thabor…est l’énergie divine. Comme telle, elle est la lumière une de la Sainte Trinité », écrit le Père Sophrony, un grand spirituel du XXe siècle.

Mais encore ? En ce jour sur le Thabor, le Christ, lumière qui a précédé le soleil, révèle mystiquement l’image de la Trinité, chantons-nous au cours des vêpres de la fête. Tout en étant trinitaire, la gloire de la Transfiguration est de même plus spécifiquement christique. La lumière incréée qui rayonne du Seigneur Jésus le révèle comme « vrai Dieu de vrai Dieu…, consubstantiel au Père », selon la formule du Credo :Lumière immuable, ô Verbe, proclame l’exapostilaire de la fête, Lumière du Père inengendré, dans ta lumière en ce jour au Thabor nous avons vu la lumière du Père, la lumière de l’Esprit qui éclaire le monde et ailleurs, dans laudes, …la voix du Père clairement te proclama son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel…Ce qui fera dire à Saint Jean Damascène : « le Christ a été transfiguré non pas en assumant ce qu’il n’était pas, mais en manifestant à ses disciples ce qu’il était, ouvrant leurs yeux ». Et saint André de Crète d’ajouter : « A cet instant, le Christ n’est pas devenu plus radieux ou plus exalté. Loin de là : il est resté ce qu’il était avant ». Aussi, selon Paul Evdokimov, « le récit évangélique ne parle pas de la transfiguration du Seigneur, mais de celle des apôtres ». La Transfiguration au Thabor ne fut pas celle du Christ, disent les Pères de l’Eglise, mais celle des apôtres par l’Esprit Saint.

Avant d’aller plus loin dans notre propos, il convient de préciser « qu’il n’y a pas de juxtaposition de l’humain et du divin en Christ, mais il y a irradiation de la divinité dans l’humanité du Christ, et cette humanité du Christ, qui nous englobe tous, nous communions plus directement avec elle dans les sacrements, c’est-à-dire, précise Olivier Clément, essentiellement dans le baptême et l’eucharistie (5). C’est une humanité déifiée et donc déifiante, la déification ne signifiant pas une évacuation de l’humain qui serait remplacé par le divin, mais justement une transfiguration, un accomplissement, une plénitude du divin : l’humanité du Christ est pénétrée, transfigurée, par la gloire dont l’imprègne l’Esprit Saint ; c’est un sôma pneumatikon, un «corps spirituel comme dit Paul, c’est-à-dire un corps pénétré par l’Esprit, par la vie divine, par le feu divin ; non pas un corps dématérialisé mais au contraire un corps pleinement vivifié. De la même manière, par le mystère de l’Eglise, la chair de la terre, assimilée par l’Esprit au corps glorieux du Christ, devient – selon Grégoire Palamas – pour les chrétiens une source intarissable de sanctification ».

La Transfiguration n’a pas été un phénomène circonscrit dans le temps et l’espace. Le Christ n’a pas changé à ce moment-là : ce sont les apôtres qui ont reçu pour un moment la faculté de voir le Christ tel qu’il était dans sa réalité la plus profonde, afin qu’ils comprennent la signification véritable de la Croix, disent les textes liturgiques et le texte de l’Evangile : Jésus s’entretenait avec Moïse et Elie de sa Passion. La gloire vient par la Croix et la Croix sera alors l’engloutissement de la mort dans la lumière.

C’est donc parce que les Apôtres ont changé qu’ils ont pu voir le changement, la transfiguration dans la forme divine du Christ ; non pas son essence divine, qui est inatteignable et que par conséquent ils n’auraient pas pu supporter mais ses énergies - en quelque sorte les rayons du soleil - par lesquelles, dans son amour infini, il sort éternellement de lui-même pour se rendre connaissable et visible. Par la lumière de Dieu les apôtres se sont trouvés pénétrés, illuminés ; ils ont pu se voir, voir Dieu et resplendir à leur tour puisque Dieu, selon Grégoire Palamas, s’est rendu visible non seulement à leur intellect (nous ) mais aussi à leurs sens corporels qui ont été « changés par la puissance de l’Esprit divin ». Accessible aux sens et à l’intellect, la lumière divine « transcende en même temps toutes les dimensions de notre condition de créatures, nos sens et notre intellect … L’homme peut donc contempler, avec ses yeux de chair transformés, la lumière du Christ, comme les disciples ont pu, de leurs yeux transfigurés, contempler la gloire du Christ sur le Mont Thabor » (6). Tout comme les apôtres il nous est possible à nous aussi de voir Dieu avec les sens du corps, non pas les sens ordinaires mais, redisons-le à nouveau, changés par la puissance de l’Esprit divin. Changement contenu, toujours selon Grégoire Palamas, dans « l’assomption même de notre nature par l’union avec le Verbe de Dieu ». C’est dans la mesure où nous sommes en Christ que l’humanité du Christ pénétrée par la lumière de l’Esprit se communique à notre humanité.

Ainsi, pour Grégoire Palamas, la lumière divine est une donnée pour l’expérience mystique ; c’est le caractère visible de la Divinité, des énergies dans lesquelles Dieu se communique et se révèle à ceux qui ont purifié leurs cœurs.

Palamas en effet s’est trouvé face au problème suivant : comment l’homme peut connaître Dieu tout en reconnaissant en même temps que Dieu est par nature inconnaissable ? Pour en rendre raison, il explique que Dieu est tout entier essence et tout entier énergie, imparticipable dans son essence mais en même temps participable dans ses énergies. L’énergie divine c’est donc le mode existentiel de Dieu dans lequel celui-ci se manifeste et se communique. L’énergie divine, c’est Dieu en tant qu’il sort de lui-même.

Pour Olivier Clément, il y a ici antinomie (7): « Dieu tout entier se manifeste et Dieu tout entier ne se manifeste pas ; tout entier il est conçu et tout entier il est inconcevable pour l’intelligence ; tout entier il est participé et tout entier il est imparticipable. Il y a participation à la vie divine et en même temps il y a transcendance totale et inaccessible de Dieu. Voilà ce que va tenter de cerner cette distinction de la suressence inaccessible et des énergies participables. Ce n’est pas une séparation. Cela ne veut pas dire … qu’en Dieu il y a une frontière infranchissable : d’un côté l’essence, de l’autre les énergies. Cela désignerait plutôt deux modes d’existence de Dieu : d’une part, Dieu dans son altérité inobjectivable, dans la profondeur inaccessible de son existence personnelle, qui est amour inépuisable, unitrinité, et d’autre part Dieu dans le don total qu’il fait de lui-même, dans la toute présence qu’il nous donne. Cette distinction ne met pas en cause l’unité de Dieu…Il ne faut pas dire que tout cela – l’essence et les énergies – est une seule chose, mais que tout cela appartient à un seul Dieu vivant… »

« L’homme a été créé en vue de la déification. Mais l’homme en tant que créature possède aussi sa consistance propre, il n’est pas de nature divine. Pour décrire le mystère de cette union de la personne humaine avec son Créateur, Palamas a écarté l’idée d’une union selon l’essence (kat’ousian ) qui s’applique seulement aux personnes trinitaires entre elles, tout comme celle d’une union selon l’hypostase ou la personne ((kath’ypostasin ) qui ne s’applique qu’à l’union des natures divine et humaine dans la personne du Christ. Le seul mode d’union avec Dieu possible pour la nature humaine est celui qui s’exerce selon la grâce (kata harin ), c’est-à-dire selon l’énergie, cette énergie divine étant répandue à travers l’Eglise par l’Esprit Saint. On voit en quoi l’Esprit joue un rôle éminent dans cette doctrine inséparablement théologique et spirituelle… » C’est seulement ainsi que l’homme deviendra alors de plus en plus homme à mesure qu’il passera de l’ auto-nomie de la déchéance à la théo-nomie libératrice, restaurant la communion perdue avec Dieu (8).

« Celui qui participe à l’énergie divine…devient lui-même, en quelque sorte, lumière ; il est uni à la lumière et avec la lumière il voit en pleine conscience tout ce qui reste caché à ceux qui n’ont pas cette grâce ; il surpasse ainsi non seulement les sens corporels, mais aussi tout ce qui peut être connu ( par l’intelligence ) car les cœurs purs voient Dieu (…) qui, étant la lumière habite en eux et se révèle à ceux qui l’aiment, à ses bien-aimés » (9). L’union à Dieu, la vision lumineuse est pour l’homme à la fois pleinement objective, pleinement consciente, pleinement personnelle parce que tout être humain porte en lui l’image du Créateur, de sa participation libre à la vie divine. « L’homme, écrit Cyrille d’Alexandrie, reçut dès l’origine le contrôle de ses désirs et pouvait suivre librement les inclinations de son choix parce que la Déité, dont il est l’image, est libre ». Ainsi, cette union ne se résout jamais en une intégration de la personne humaine dans l’Infini divin ; elle est au contraire l’accomplissement de sa destinée libre et personnelle. De là également l’insistance des spirituels byzantins sur la nécessité d’une rencontre personnelle avec le Christ, lieu où, par excellence, ont convergé une fois pour toutes l’expérience de l’homme par Dieu et celle de Dieu par l’homme. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » proclame saint Paul.

La théologie de la lumière est donc inhérente à la spiritualité orthodoxe : l’une est impossible sans l’autre. Derrière cette doctrine, on trouve l’idée fondamentale de l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, la Sainte Trinité. Le thème constant de saint Jean l’Evangéliste est l’union personnelle et organique entre Dieu et l’homme ; pour Saint Paul, nous venons de le voir, la vie chrétienne est avant tout vie en Christ. Le mystère de la Rédemption signifie donc la récapitulation de notre nature par le Christ, Nouvel Adam et dans le Christ. Le mystère de la Pentecôte nous rappelle que l’œuvre de notre déification s’accomplit en nous par le Saint Esprit, Donateur de la grâce, celle-ci n’étant pas considérée par les Pères grecs comme un effet créé ; elle est l’énergie même de la Divinité se communiquant dans l’Esprit Saint. « Tu es devenue belle, mon âme, en t’approchant de ma lumière ; ton approche a attiré sur toi la participation de Ma beauté. S’étant approchée de la lumière, écrit Grégoire de Nysse, l’âme devient lumière ». La double économie du Verbe et du Paraclet a pour but l’union des êtres créés avec Dieu. Ici cependant, Créateur et créature ne fusionnent pas en un seul être ; dans la théologie mystique orthodoxe, l’homme ne perd jamais sa propre intégrité. Même déifié il reste distinct mais non séparé de Dieu : l’homme déifié ne perd pas son libre arbitre mais c’est tout aussi librement, par amour, qu’il se conforme à la volonté de Dieu. L’homme ne devient pas Dieu par nature, mais il est seulement créé dieu, un dieu par grâce. L’Eglise Orthodoxe écarte de cette façon toute forme de panthéisme.

Pour saint Syméon le Nouveau Théologien (10) l’expérience de la lumière, qui est la vie spirituelle consciente ( gnosis ), révèle la présence de la grâce acquise par la personne. « Nous ne parlons pas des choses que nous ignorons, dit-il, mais de ce qui nous est connu nous rendons témoignage. Car la lumière brille déjà dans les ténèbres, dans la nuit et dans le jour, dans nos cœurs et dans nos esprits. Elle nous illumine, cette lumière sans déclin, sans changement, inaltérable, jamais éclipsée ; elle parle, elle agit, elle vit et elle vivifie, elle transforme en lumière ceux qu’elle illumine. Dieu est lumière et ceux qu’il rend dignes de le voir le voient comme lumière ; ceux qui l’ont reçu, l’ont reçu comme lumière. Car la lumière de sa gloire précède sa Face et il est impossible qu’Il apparaisse autrement que dans la lumière. Ceux qui n’ont pas vu cette lumière n’ont pas vu Dieu car Dieu est lumière. Ceux qui n’ont pas reçu cette lumière n’ont pas encore reçu la grâce car en recevant la grâce, on reçoit la lumière divine et Dieu… »

La fête de la Transfiguration nous rappelle ainsi que le mystère de la déification de l’homme ne peut se réaliser qu’à travers l’illumination de tout l’être, par laquelle Dieu se révèle. Ce n’est pas un état passager qui ravit, qui arrache pour un moment l’être humain à son expérience habituelle. C’est une vie pleinement consciente dans la lumière divine, dans la communion incessante avec Dieu.

Dieu en s’incarnant n’a pas seulement sanctifié l’humanité mais aussi le monde entier. Et le monde est inexorablement lié à l’homme comme « le lieu de Dieu » où se découvre la gloire de la Trinité à la racine même des choses. Pour cette raison, la vocation de l’homme consiste, dans sa liberté personnelle, à transcender l’univers non pas pour l’abandonner mais pour le contenir, lui dire son sens, lui permettre de correspondre à sa secrète sacramentalité, le « cultiver », lui parfaire sa beauté, bref le transfigurer et non pas le défigurer. La Bible, ne l’oublions pas, présente le monde comme un matériau qui doit aider l’homme à prendre historiquement conscience de sa liberté offerte par Dieu. C’est dans le monde que l’homme exprime sa liberté et qu’il se présente comme une existence personnelle devant Dieu (11). La conséquence en est que l’homme ne peut faire transparaître Dieu en soi-même sans faire transparaître Dieu dans le monde ou sans se faire transparent comme image de Dieu dans le monde.

Ainsi l’homme représente pour l’univers l’espoir de recevoir la grâce et de s’unir à Dieu car il n ’y a pas de discontinuité entre la chair du monde et celle de l’homme, l’univers est englobé dans la nature humaine. C’est aussi le risque de la déchéance et de l’échec dès lors que, détourné de Dieu, l’homme ne verra des choses que l’apparence, « la figure qui passe » ( 1 Cor 7,31 ) et leur donnera en conséquence un « faux nom ». Tout ce qui se passe en l’homme a bien une signification universelle et s’imprime sur l’univers. La révélation biblique nous place devant un anthropocentrisme résolu, « non pas physique mais spirituel puisque le destin de la personne humaine détermine le destin du cosmos » (12). L’univers ne connaît pas l’homme, mais l’homme connaît l’univers. L’homme a besoin de l’univers, mais l’univers a surtout besoin de l’homme. Autrement dit : l’homme se présente comme l’axe spirituel de tout le créé, de tous ses plans, de tous ses modes parce qu’il est le résumé de l’univers ( microcosme ) et l’image de Dieu ( microtheos ) et parce qu’enfin Dieu s’est fait homme pour s’unir au cosmos tout entier.

Les textes patristiques soutiennent très fréquemment l’idée que l’homme est un être de raison (logikos ) à cause précisément de sa création à l’image même de Dieu. C’est ce qu’affirme entre autres avec netteté saint Athanase le Grand lorsqu’il traite de ce sujet. De même nous pouvons comprendre que l’homme est créateur car il est à l’image par excellence de son Créateur. Il est aussi souverain car le Christ, à l’image duquel il a été créé, est le Seigneur et le Roi qui domine l’univers. Il est libre, car il est à l’image de la liberté absolue. Il est enfin responsable pour toute la création comme il en est et la conscience et par-dessus tout le prêtre puisqu’il a pour modèle le Christ, Grand Prêtre. Mais il ne suffit pas de dire que l’homme est microcosme parce qu’il récapitule en lui tout l’univers. Sa vraie grandeur réside dans le fait qu’il est « appelé à être Dieu », à devenir « Eglise mystique » puisqu’il est la jointure entre le divin et le terrestre et que de lui diffuse la grâce sur toute la création (13). C’est dire que la situation du cosmos, sa transparence ou son opacité, sa libération en Dieu ou son asservissement à la corruption et à la mort dépendent de l’attitude fondamentale de l’homme, de sa transparence ou de son opacité à la lumière divine et à la présence du prochain. C’est la capacité de communion de l’homme qui conditionne l’état de l’univers. Du moins initialement et maintenant en Christ, dans son Eglise.

« La Transfiguration est quelque chose qui concerne la cosmologie, qui concerne notre sentiment même de l’être des choses. L’être des choses est potentiellement sacramentel. Il y a une potentialité sacramentelle dans la matière, qui s’exprime dans la Transfiguration : le monde a été créé pour être transfiguré. Cette transfiguration, c’est l’homme qui doit l’accomplir ; en Christ qui est l’homme parfait, elle est accomplie mais elle est secrète, elle est enfouie, cachée dans la détresse de l’histoire, et le monde reste figé dans son opacité, par le péché et le refus des hommes. C’est pourquoi la création tout entière gémit dans les douleurs de l’enfantement du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Il s’agit de faire monter à la surface du monde l’incandescence secrète. L’image employée ici par saint Maxime le Confesseur est justement l’image du buisson ardent. Le monde en Christ est secrètement, liturgiquement, sacramentellement, buisson ardent, et il s’agit – c’est cela la sanctification – de faire transparaître, à travers les visages et les regards, cette incandescence secrète » (14).

La Transfiguration devient ainsi la clef de l’histoire véritable, qui est l’histoire de la lumière, qui est l’histoire du feu, ce feu toujours présent mais qui a besoin pour tout embraser que des hommes se laissent consumer puisque le cœur de l’homme, quand il est touché par la lumière divine, devient le cœur du monde et communique la lumière, découvre les choses et les êtres dans leur vérité christique, c’est-à-dire dans la lumière de la Transfiguration : Selon Grégoire Palamas, « l’homme authentique, quand il prend comme chemin la lumière, s’élève ou plutôt est élevé sur les cimes éternelles ; il commence à contempler les réalités qui sont au-delà du monde, mais sans être séparé de la matière qui l’accompagne dès le début, car il ne s’élève pas sur les ailes imaginaires de son raisonnement, mais réellement, par la puissance indicible de l’Esprit » (15).

En fait, ce qu’il nous faut témoigner, c’est que le christianisme est la religion de la personne, de la communion, de la liberté, de la transfiguration non seulement de chaque être mais aussi de tout le cosmos. Nous ne sommes pas orphelins dans la prison indéfinie du monde : Dieu est la source d’une vie plus forte que la mort, la source de la joie qui vient à nous dans un immense mouvement d’incarnation : l’humain et le divin enfin s’unissent sans se confondre, le Christ est ressuscité. Toute notre existence est désormais déchiffrée à partir de la lumière qui jaillit du tombeau vide. Le néant n’existe pas : notre vérité d’homme, dès ici-bas, c’est bien la résurrection.

Aussi, pour celui qui acquiert l’amour, « les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà » ( Jn 1,8 ). La lumière divine apparaît ici-bas dans le monde, dans le temps. Elle se révèle dans l’histoire mais elle n’est pas de ce monde, c’est le commencement de la parousie dans les âmes saintes et sanctifiés, prémices de la manifestation finale lorsque Dieu apparaîtra dans sa lumière inaccessible à tous ceux qui demeurent dans les ténèbres des passions, à ceux qui vivent attachés aux biens périssables. A ceux-là, ce jour apparaîtra soudain, inattendu, comme le feu que l’on ne peut supporter. Ceux par contre qui marchent dans la lumière ne connaîtront pas le Jour du Seigneur, car ils sont toujours avec Dieu, en Dieu.

+Stephanos, Métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie.

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BIBLIOGRAPHIE :

( 1) : Patriarche Œcuménique BARTHOLOMEE: « La Transfiguration exige la metanoïa », in SOP n° 306, Paris – mars 2006, pp.23 -25.
( 2) : P.B.PASCHOS : « La Théologie de la Transfiguration « in EROS ORTHODOXIAS ( en grec ), Ed. Apostoliki Diaconia de l’Eglise de Grèce, Athènes 1978, pp. 51 – 57.
( 3) : Ev.Kallistos WARE : « La Transfiguration du Christ et la souffrance du monde », in SOP n° 294, Paris – janvier 2005, pp. 20-26.
( 4) : Boris BOBRINSKOY : « La Transfiguration » , Homélie. Bussy-en-Othe, 19 août 1995.
( 5) : Olivier CLEMENT : « Saint Grégoire Palamas et la Théologie de la Transfiguration », supplément au SOP n° 131, Paris septembre-octobre 1988, pp. 1 - 17.
( 6) : Michel STAVROU : « La transfiguration du corps et du cosmos dans la théologie byzantine », in SOP n° 247, Paris – avril 2000, pp. 24 – 28.
( 7) : Olivier Clément, loc.cit.
( 8) : Michel Stavrou, loc.cit.
( 9): Grégoire PALAMAS : « Sermon pour la fête de la Présentation de la Mère de Dieu », éd. Sophocles, 176-177.
(10) : Syméon le Nouveau Théologien : Homélie LXXIX.
(11) :Constantin GREGORIADIS : « Le Monde en tant que création et la révolte de l’Humanisme autonome » in CONTACTS n° 57, Paris 1967, pp. 75 – 78.
(12) : Olivier CLEMENT : a) « Questions sur l’Homme », STOCK, Paris 1972 ;
b) « La Résurrection chez Berdiaev », CONTACTS n° 78-79, p.213
(13) : a) Panayotis NELLAS : « Théologie de l’image. Essai d’anthropologie orthodoxe » in CONTACTS n° 84, Paris 1973, pp.261-268.
b) Athanase le Grand : « Incarnation du Verbe »,3, PG 25,101 B ; 4, PG 25, 104 CD
c) R.BERNARD : « L’Image de Dieu d’après saint Athanase », Aubier, Paris 1952, pp. 2 et 91 – 126.
d) Vladimir LOSSKY : « Théologie mystique de l’Eglise d’Orient », Aubier, Paris, 1990, pp. 109 – 129.
e) Nicolas CABASILAS : « La Vie en Christ », 3,PG 150, 572 B.
(14) : Olivier Clément, loc.cit.
(15) : Olivier Clément, loc.cit.

(Source:  http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/theologie/Transfiguration.htm )

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SIGNIFICATION DE

LA BENEDICTION DES FRUITS LE JOUR DE LA TRANSFIGURATION

La bénédiction en ce jour des grapes de raison, de même que d'autres fruits et légumes, est un signe magnifique et adéquat de la transfiguration de toutes choses en Christ. Elle signifie la floraison ultime et la récolte dans toute la Creation au paradis du Royaume de Vie infini de Dieu, où tout sera transformé par la gloire du Seigneur.


C'est une ancienne coutume chrétienne. La première semaine d'août, le 6, les fermiers rassemblaient les premiers fruits de leurs récoltes d'été (grappes, figues, etc) et les présentaient à l'église pour qu'elles y soient bénies et pour les donner gratuitement à l'assemblée. On appelle ces fruits "les prémices."

Dans un texte du 7ème siècle - "les lois du royaume", de l'empereur Constantin Porfirogenitos - cette coutume est décrite ainsi : "L'empereur de Constantinople rassemble les prémices ("aparches") à Chalcédoine, où il y avait beaucoup de vignes, ensuite il attend l'arrivée du patriarche de Constantinople qui vient pour la Fête de la Transfiguration, afin qu'il bénisse les fruits, et qu'il distribue personnellement les grapes aux fidèles."

Cette coutume est encore honorée de nos jours en de nombreux endroits en Grèce où il y a des vignobles.

Nous ne devrions pas oublier que l'Église a aussi été appelée "vigne". Dès lors, l'Église béni les premiers fruits de la vigne en donnant un sens "théologique" au travail des agriculteurs.

Mère Evfrosinia ajoute :
"Cependant, comme les grappes ne murissent pas toutes ensemble au même moment, l'Église a adapté cette tradition de diverses manières. En certains lieux en Terre Sainte par exemple, les grappes sont bénies en la fête du saint prophète Elie. En Russie, où les grappes ne sont pas toujours disponibles, on a utilisé des pommes comme remplacements, et la Transfiguration est appelée aussi "Yablochny Spas" ou "Fête de la Pomme du Sauveur". Dans le nord de la Russie, où même les pommes ne sauraient être mûres pour le 6/19 août, ce sont des fèves que l'on bénit traditionnellement. Cependant, comme de nos jours on sait acheter n'importe quelle sorte de fruit ou de légume tout au long de l'année, nous avons perdu le sens de recevoir la bénédiction de partager les prémices. Mais nous pouvons toujours nous efforcer de garder l'esprit de cette tradition. Dans notre monastère, nous bénissons toutes sortes de fruits lors de la Transfiguration...
De plus, la bénédiction des grapes de raisins, qui est spécifiquement mentionnée liturgiquement, est une allusion au Mystère de la Sainte Eucharistie, la Nouvelle Vigne qui est le Sang du Christ qui nous nourrit spirituellement. La prière liturgique fait aussi référence au Christ Lui-même comme "la Divine Grappe" attachée à la Croix et d'où s'écoulent "les gouttes du Vin Mystique."


 Et l'évêque Alexander (Mileant) de bienheureuse mémoire ajoute :

"C'est une tradition que le jour de la Transfiguration, l'on bénisse des grappes, pommes et autres fruits après la Divine Liturgie. La coutume d'apporter des fruits à l'église pour leur bénédiction remonte à l'époque de l'Ancien Testament (Gen 4,2-4; Ex 13,12-13; Nomb 15,19-21; Deut 8,10-14). Les Apôtres ont fait se prolonger cette tradition dans l'Église du Nouveau Testament (1 Co 16,1-2). L'on trouve l'instruction pour apporter des fruits à l'église dans la 3ème Règle du Canon Apostolique, la plus ancienne collection de canons (lois) ecclesiastiques, aux origines remontant au 2ème siècle. En Grèce, le mois d'août est celui de la maturation des fruits, essentiellement de la vigne, et des nouveaux épis de maïs. Depuis les temps reculés, les fidèles en ont apporté à l'église pour leur bénédiction et en action de grâce pour Dieu. Saint Jean Chrysostome écrivait "le laboureur reçoit le fruit de la terre non pas tant de son travail et de son application, mais par la bonté de Dieu Qui fait pousser ces fruits, car ce n'est pas lui qui a suscité quoi que ce soit, ni arrosé; mais c'est Dieu qui y donne la croissance."
Les grappes de raisins sont amenés à l'église parce qu'ils sont en relation directe avec le Sacrement eucharistique. C'est pourquoi dans la prière de bénédiciton des grappes, le prêtre dit "Bénis, Seigneur, ce nouveau fruit de la vigne, qui est parvenu à maturité parce que Tu as généreusement accordé un temps favorable, de la pluie et du calme. Que la consomation de ce fruit de la vigne nous apporte la joie. Et accorde-nous l'honneur de T'offrir ce fruit, comme don pour purifier nos péchés, en même temps que le Saint Corps de Ton Christ."

Au cours des premiers siècles du Christianisme, les fidèles amenaient à l'église les fruits et les récoltes nouvelles : pain, vin, huile, encens, cire, miel, etc. De toutes ces offrandes, seuls le pain, le vin, l'encens, l'huile et la cire étaient amenés à l'Autel, alors que le restant était utilisé pour les besoins du clergé et des pauvres dont l'église prenait soin. Ces offrandes étaient pour exprimer la gratitude envers Dieu pour tous Ses bienfaits, mais en même temps pour aider les serviteurs de Dieu et les nécessiteux. Jusqu'à nos jours, la bénédiction du pain et du vain, des oeufs et du lait, et d'autres aliments, a été préservée par la consécration de "l'artos" (grand pain) à l'église, et du repas pour le domicile à Pâques. La bénédiction des fleurs et des branches d'arbres a lieu de nos jours le Dimanche des Rameaux, les jours de la Sainte Trinité, et pour l'Exaltation de la Croix, et le dimanche de la semaine de la Vénération de la Croix. Du blé avec des raisins et du miel [kollyva, ndt] est employé comme offrande pour l'Office des défunts et leurs Offices de commémoration. Les prosphores sont partout apportées pour la proskomedia, même de nos jours."


P. Andreas Blom, Archangel Gabriel Orthodox parish, Ashland, Oregon, Orthodox Church of America

(Source:"St Materne")

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
AUX MARTYRS IGNORES
 
Les 18-19 juillet, dans la nuit :
220 morts civils dans un bombadement effectué pat l'aviation française
selon le gouvernement de Damas.
 
Pour eux pas de fleurs, pas de prières, pas de bougies ?
Même pas une pensée ? Silence des médias !
 
Reçu de l'Ass "Juristes pour l'enfance:
 


Association Juristes pour l'enfance
5 août 2016

 


Chers amis et membres de Juristes pour l’enfance,

 
L’été n’apporte hélas guère de trêve dans le combat pour les droits des enfants que vous et nous nous efforçons ensemble de défendre. Vous savez sans doute que, le 21 juillet dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné une nouvelle fois la France en raison du refus de transcription des actes de naissance des enfants nés à l’étranger de GPA, alors que l’absence de transcription ne portait aucun préjudice aux enfants et exprimait le refus de la justice française de fermer les yeux sur les violations de leurs droits qui résultent de la GPA. Dans un contexte de déni général de ce que l’enfant a vécu, l’état civil non transcrit offrait à l’enfant un espace de vérité et une possibilité de compréhension de sa propre histoire.

Notons que, depuis les faits portés devant la cour européenne, la cour de cassation a déjà largement renoncé à la protection de l’enfant et autorise la transcription lorsque l’acte de naissance indique la mère porteuse comme mère, comme si cela suffisait à réparer la privation de sa mère que la GPA entraine de toute façon pour lui. La condamnation européenne n’apporte donc rien de nouveau mais elle conforte l’approche complaisante avec laquelle les juridictions envisagent la GPA, dans un contexte de déni des violations des droits des enfants, autrement de déni de justice à leur égard.

C’est ensuite le Conseil d’Etat qui, le 3 août, vient d’ordonner une nouvelle fois au ministre des affaires étrangères de délivrer un titre de voyage à un enfant né de la GPA en Arménie, afin que la femme qui l’a obtenu par ce moyen puisse entrer en France avec lui. Cette question avait déjà été tranchée par le Conseil d’Etat dans une décision du 4 mai 2011. Elle n’apporte elle non plus rien de nouveau mais ne résout rien non plus, tant la solution n’en était déjà pas une en 2011.
Vous pouvez lire ci-dessous les explications d’Aude Mirkovic, porte-parole de notre association, recueillis par le site Genethique.org, ainsi que le communiqué de l’association publié à propos de la décision européenne de juillet, si vous ne l’avez pas encore lu.

Afin de promouvoir une prise de conscience sur les préjudices que la GPA entraine pour les enfants, l’association Juristes pour l’enfance lance en septembre une vaste campagne auprès des politiques et des professionnels de santé (députés, sénateurs, CECOS, Agences sanitaires, directeurs d’hôpitaux). Nous allons leur adresser l’ouvrage d’Aude Mirkovic consacré à la PMA et à la GPA envisagées dans la perspective du respect des droits de l’enfant, afin de les sensibiliser et les alerter sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur les enfants. Nous allons leur proposer, pour eux-mêmes comme pour les membres de leurs structures, une formation sur le sujet.

Le récent débat à l’assemblée sur la répression de la GPA, qui n’a pas pu être adoptée tant les tensions sont vives, montre en effet à quel point les conséquences pour les enfants de ces pratiques sont méconnues, volontairement ou de bonne foi, de nos parlementaires et par la société en général.

Si vous pensez cette initiative utile, vous pouvez collaborer à cette campagne en aidant notre association (reçu fiscal adressé pour tout don).
Vous pouvez faire un don en ligne sur le site: juristespourlenfance.com ou envoyer un chèque à l’adresse suivante :

Juristes pour l’enfance, 
BP 32, 69591 L’Arbresle cedex


Pour finir avec une bonne nouvelle, nous avons le plaisir de vous annoncer que Juristes pour l’enfance a obtenu, le 16 juillet dernier, le statut spécial de consultant auprès du conseil économique et social de l'ONU. Cette reconnaissance internationale nous ouvre des horizons et des perspectives que nous ne manquerons pas d’explorer et d’exploiter pour le bénéfice des enfants !

Avec l’assurance, chers amis, de notre vigilance et de notre dévouement au service de la cause de l’enfance, nous vous souhaitons malgré tout un bel été, dans l’espérance et la persévérance,

L’équipe de Juristes pour l’enfance
 
Annexe 1 : interview d'Aude Mirkovic par le site Internet genethique.org, 3 août 2016

DÉCISION DU CONSEIL D’ETAT : LE « PROCÉDÉ MACHIAVÉLIQUE » DE LA GPA


Le 3 août, le Conseil d’Etat a ordonné au Ministère des Affaires étrangères de laisser entrer sur le territoire français un enfant né à l’étranger, « quand bien même sa naissance résulterait d’une convention de gestation pour autrui » (cf. GPA en Arménie : le Conseil d’Etat à demi favorable ?). Aude Mirkovic, maître de conférences en droit privé et porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance, décrypte cette décision pour Gènéthique.
 
Gènéthique : Le Ministère des affaires étrangères fabriquerait des orphelins ?
 
Aude Mirkovic : Ce n’est pas le Ministère des Affaires étrangères qui fabrique des orphelins, c’est la GPA. Cette pratique consiste en effet par définition à planifier la venue au monde d’un enfant dont la mère est écartée dès l’origine, de manière à ce que cet enfant n’ait pas de mère, soit donc comme orphelin, pour laisser la place à un parent d’intention.
Les adultes parties au contrat de GPA s’entendent pour mettre l’enfant dans une situation intenable, l’absence de parents. Ils se fondent ensuite sur cette situation catastrophique, qu’ils ont délibérément suscitée, pour exiger des autorités qu’elles ferment les yeux sur ce qu’ils ont fait subir à l’enfant, sous prétexte de le sortir de cette situation effectivement catastrophique. Au passage ils parviennent à leurs fins, à savoir vendre l’enfant pour la mère porteuse, et l’acheter pour les demandeurs, ici une femme dite mère d’intention.
 
G : Le fait que la mère inscrite sur l’acte de naissance ait véritablement accouché ou non est-il indifférent à la solution en droit ?
 
AM : La femme désignée sur l’acte de naissance n’est pas complètement indifférente juridiquement car, actuellement, la Cour de cassation refuse la transcription sur les registres d’état civil des actes de naissance qui ne désignent pas comme mère la mère porteuse, pour non conformité à la réalité. Mais cette mention sur l’acte de naissance ne peut être le seul critère d’appréciation car l’indication du nom de la mère porteuse sur l’acte de naissance ne porte pas remède aux maux que la GPA inflige aux enfants. Dans tous les cas, que l’acte de naissance mentionne la mère porteuse ou la mère d’intention, l’enfant est commandé, fabriqué, facturé, livré, séparé de sa mère de naissance, ce qui constitue une situation à haut risque traumatique pour lui et pourra laisser une blessure d’abandon d’autant plus grave qu’elle sera niée par l’entourage de l’enfant. La filiation de l’enfant est, dans tous les cas, malmenée, bidouillée à partir de gamètes des uns et des autres, d’une gestatrice éphémère et de parents d’intention qui sont acheteurs avant d’être parents. Devant ce désastre de méconnaissance des droits élémentaires des enfants et de leur dignité d’êtres humains, les juges se contentent d’ergoter sur la mention maternelle de l’acte de naissance. L’arbre qui cache la forêt en somme, et ces arguties juridiques permettent d’entériner comme si de rien n’était des achats d’enfant. C’est une honte, mais ces injustices ne demeureront pas sans conséquences, lorsque les enfants attaqueront l’Etat français dont la justice (!) aura fermé les yeux sur les violations de leurs droits pour satisfaire les revendications de ceux qui les auront achetés.
 
: Selon vous, le refus du Ministère des Affaires étrangères de délivrer ce laissez-passer portait-il une « atteinte grave et illégale au droit de l’enfant, et au respect de sa vie privée et familiale » ?
 
AM : Il faut comprendre le caractère machiavélique du procédé de GPA. A l’issue du processus, la seule personne qui se soucie de l’enfant est l’acheteuse. La justice a alors le choix entre reconnaitre l’acheteuse de l’enfant comme la mère, ce qui signifie valider un achat d’enfant,  ou entériner le fait que l’enfant n’a pas de mère, ce qui suppose d’avoir le courage d’en tirer les conséquences. Des états comme l’Italie ont refusé de reconnaitre des acheteurs d’enfant comme parents, pour confier ce dernier à l’adoption. L’Italie a été pour cela condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (l’appel est en cours), alors que cette mesure est la seule qui fasse échec radicalement à l’achat d’enfant puisque l’acheteur ne parvient pas à ses fins.
 
Je ne sais pas si cette solution pourrait convenir dans tous les cas mais il faut réaliser que, une fois la GPA réalisée avec tout ce qu’elle suppose pour l’enfant, il n’existe pas de bonne solution pour lui, ni même de solution passable. C’est pourquoi il faut sanctionner les acheteurs et les vendeurs d’enfants, de manière à ce qu’il n’y ait plus de gestation pour autrui. Or, aujourd’hui, les clients de la GPA ne risquent rien dès lors que les faits s’accomplissement à l’étranger. Des parlementaires ont tenté de remédier à cette impunité inexplicable en proposant de sanctionner le recours à la GPA (cf. 
L’Assemblée nationale refuse de lutter contre la GPA [Réaction de Philippe Gosselin]) mais ce texte n’a pas été adopté par l’Assemblée car beaucoup de députés, en dépit de leurs belles déclarations sur le respect de la femme et le refus de faire des enfants des marchandises, ne souhaitent pas vraiment lutter contre la GPA. Ceux qui ont fait échouer ce texte portent une lourde responsabilité envers des enfants comme celui dont nous parlons, acheté en Arménie par une femme qui, ensuite, somme sans complexe la justice d’entériner son achat en brandissant, ironie suprême, l’intérêt de cet enfant. 

 
Annexe 2 : communiqué de presse de Juristes pour l'enfance, 22 juillet 2016 

LA FRANCE A NOUVEAU CONDAMNEE PAR LA CEDH EN MATIERE DE GPA : LE GOUVERNEMENT FRANCAIS LE FAIT-IL EXPRES ?

La France est de nouveau condamnée par la cour européenne des droits de l’homme pour un refus de transcription des actes de naissance des enfants nés de GPA à l’étranger, alors même que la cour de cassation accepte aujourd’hui, comme la cour européenne, de fermer les yeux sur la GPA pour autoriser la transcription dans des cas identiques à ceux ayant suscité cette nouvelle condamnation.

Cette nouvelle condamnation n’ajoute rien à la précédente du 26 juin 2014. En revanche, elle confirme le message désastreux adressé aux enfants selon lequel leurs droits ne pèsent rien lorsqu’ils entravent le désir tout puissant des adultes. La Cour européenne en effet, comme désormais la cour de cassation française, appréhendent la situation sans tenir compte de la GPA, comme si cette pratique ne faisait rien subir aux enfants. Comment une cour, dite de sauvegarde des droits de l’homme, peut-elle ainsi passer outre le fait pour un enfant d’être commandé, fabriqué, facturé, livré, séparé de sa mère de naissance, privé définitivement de mère lorsque les clients sont des hommes, comme dans le cas des affaires jugées hier ?

Le raisonnement de la Cour ne peut manquer de susciter l'indignation  car, comme en 2014, elle fonde sa condamnation sur le postulat erroné que la filiation étrangère des enfants ne serait pas reconnue en France, ce qui est FAUX : la filiation qui découle des actes étrangers est et a toujours été reconnue en France, et la Cour de cassation l’a précisé dès ses premières décisions en la matière en 2011. C'est à ce titre que les parents désignés par ces actes peuvent exercer l’autorité parentale. Cette filiation produit TOUS les effets de la filiation et, en particulier, elle confère aux enfants la nationalité française et leur vocation successorale. D’ailleurs, la transcription n’est pas obligatoire et de nombreux Français d’origine étrangère n’ont pas demandé la transcription de leur acte de naissance étranger avec lequel ils exercent pleinement tous leurs droits.

La filiation est bel et bien reconnue, seulement elle n’était pas transcrite, mesure administrative dont le défaut ne porte aucun préjudice aux enfants et n’entraine de contrainte administrative que pour les parents, seuls responsables de la situation. L'absence de transcription exprimait en revanche le refus des juridictions françaises de cautionner les violations des droits des enfants.
L’association Juristes pour l’enfance a exposé au représentant du  gouvernement français le fait que la condamnation européenne est fondée sur un postulat erroné, autrement dit privée de tout fondement. Mais le gouvernement français, qui déjà avait omis de faire appel en 2014, n’a pas voulu, cette fois-ci encore, défendre les enfants dont les droits sont bafoués par la GPA et s’est laissé condamner une nouvelle fois. Il n'est pas illégitime de s'interroger sur ses véritables intentions qui pourraient bien consister à voir s'installer ainsi la GPA ans le paysage français et européen.

L’association Juristes pour l’enfance alerte sur le fait que ces affaires ne sont pas closes. Les enfants concernés, dont les droits ont été méconnus dans l’impunité et avec la complicité des juridictions européennes et françaises, demanderont justice, un jour ou l’autre. Mais, en attendant, que de maux pourraient être évités aux enfants si la loi française était appliquée !

 

 

NOUVELLE PARUTION:

 

La vie de notre Seigneur Jésus-Christ,

par Marina Paliaki, collection « Apprendre par l’icône »,

éditions Apostolia, Paris, 2016,

26 pages illustrées.
http://orthodoxie.com/recension-marina-paliaki-la-vie-de-notre-seigneur-jesus-christ/

 

 

« Sur les monts du Caucase, Dialogue de deux solitaires sur la prière de Jésus » 
 Hiéromoine Hilarion (Domratchev) 
25,00€ TTC

Description
On sait peu de choses de la vie du moine mégaloschème Hilarion [Domratchev] : il naquit vers 1845 dans la région de Viatka, fut enseignant après avoir terminé quatre classes de séminaire ; il partit pour l’Athos où il vécut plus de vingt ans au monastère russe Saint-Pantéléimon. Dans les années 1880, il s’en fut au Caucase, où on le rattacha au monastère Saint-Simon-le-Cananéen du Nouvel Athos.
Dans ce livre, il narre sa rencontre avec un ermite du Caucase, qui lui enseigna la Prière de Jésus.

L’ouvrage est un classique de la littérature orthodoxe, qui suscita de nombreuses vocations.
» Ce livre, écrit avec l’aide de Dieu, n’a qu’un but : expliquer aussi complètement que possible en quoi consiste la Prière de Jésus, elle qui, suivant l’enseignement unanime des saints Pères, est la racine et le fondement en même temps que le sommet et la perfection de la vie spirituelle. Toute l’insistance de nos paroles ne vise qu’à cela. Nous mettons toujours cette Prière au-dessus de toutes les autres vertus, dont aucune ne l’égale lorsque la Prière atteint les degrés les plus élevés. »
Cet ouvrage dresse le portrait d’une nature exubérante, de moines retirés du monde par amour de la solitude en Dieu.

couverture def

 

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

 

*Samedi 6 Aout:

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Solennité de la Transfiguration de Notre-Seigneur.

-Messe à 10h (Programme habituel) 

 

*Dimanche 7 Aout:

 

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, Auguste 7:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)

 

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

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-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Dimanche 7 Août 2016:

Premier dimanche après la fête de la Transfiguration

·         Soirée :

o    Saint-Marc 4:21-34

·         Matin :

o    Saint Mathieu 13: 44-52

·         Avant Quadisha Qurbana

o    Deuteronome25: 13-16

o    Psaume 27

o    Ezéchiel 7:1-4

o     

·         Quadisha Qurbana (Ste Messe) :

 

o    Saint-Jacques 4: 7 :

o    07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.

o     5: 6

o    06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.

 

o    Philippiens 4: 8-20 :

o    08 Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte.

09 Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir maintenant refleurir vos bonnes dispositions pour moi : elles étaient bien vivantes, mais vous n’aviez pas occasion de les montrer.

11 Ce ne sont pas les privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai.

12 Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations.

13 Je peux tout en celui qui me donne la force.

14 Cependant, vous avez bien fait de vous montrer solidaires quand j’étais dans la gêne.

15 Vous, les Philippiens, vous le savez : dans les premiers temps de l’annonce de l’Évangile, au moment où je quittais la Macédoine, je n’ai eu ma part dans les recettes et dépenses d’aucune Église, excepté la vôtre.

16 À Thessalonique déjà, vous m’avez envoyé, et même deux fois, ce dont j’avais besoin.

17 Je ne recherche pas les dons ; ce que je recherche, c’est le bénéfice qui s’ajoutera à votre compte.

18 J’ai d’ailleurs tout reçu, je suis dans l’abondance ; je suis comblé depuis qu’Épaphrodite m’a remis votre envoi : c’est comme une offrande d’agréable odeur, un sacrifice digne d’être accepté et de plaire à Dieu.

19 Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.

20 Gloire à Dieu notre Père pour les siècles des siècles. Amen.

o     

o    Saint Mathieu 21: 28-32 :

·         28 Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”

·         29 Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.

·         30 Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.

·         31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.

·         32 Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.

 

 

 

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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 04:06
The power of love is hope, because by it we await the Reward of Love.

The power of love is hope, because by it we await the Reward of Love.

Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-11.

Mes bien-aimés, j'exhorte les anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin de la Passion du Christ et qui aurai part à la gloire qui doit être manifestée : 
paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ; 
non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau. 
Et quand le Prince des pasteurs paraîtra, vous recevrez la couronne de gloire, qui ne se flétrit jamais. 
De même, vous qui êtes plus jeunes, soyez soumis aux anciens ; tous, les uns à l'égard des autres, revêtez-vous d'humilité, car "Dieu, résiste aux orgueilleux et donne sa grâce aux humbles. " 
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps marqué. 
Déchargez-vous sur lui de toutes vos sollicitudes, car lui-même prend soin de vous. 
Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rode autour de vous, cherchant qui dévorer. 
Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que vos frères dispersés dans le monde, endurent les mêmes souffrances que vous. 
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. 
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen ! 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 22,24-30.

En ce temps-là, il s'éleva parmi les disciples une contestation : lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand ? 
Jésus leur dit : " Les rois des nations dominent sur elles, et ceux qui leur commandent sont appelés Bienfaiteurs. 
Vous, ne faites pas ainsi ; mais que le plus grand parmi vous devienne comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert.
Qui, en effet, est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Or moi, au milieu de vous, je suis comme celui qui sert. 
Vous, vous êtes ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; 
et moi, je vous attribue la royauté comme mon Père me l'a attribuée, 
afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume ; et vous siégerez sur des trônes, jugeant les douze tribus d'Israël. 
 



Dans "L'Imitation de Jésus Christ",

traité spirituel Occidetal du 15e siècle 
§ 2, 2-3 par Tomas Akempis

 

« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur »

 

 

Si tu sais te taire et demeurer patient, sans aucun doute tu recevras l'assistance du Seigneur. C'est lui qui connaît le moment et la manière de te délivrer, et voilà pourquoi tu dois t'abandonner à lui. C'est de Dieu que vient le secours, la délivrance de toute humiliation. 

Il est souvent très avantageux, pour nous garder dans une plus grande humilité, que les autres connaissent et critiquent nos manquements. Quand un homme s'humilie de ses manquements, il lui est facile d'apaiser les autres, et il gagne facilement ceux qui s'irritent contre lui. 

L'humble, Dieu le défend et le délivre ; l'humble, il le chérit et le console ; vers celui qui est humble il s'incline. A celui qui est humble il accorde une grâce abondante, et après son abaissement il le fait monter vers la gloire. Celui qui est humble, il lui révèle ses secrets, il l'attire et l'invite doucement à venir vers lui.

 

« Si vous voulez faire un progrès efficace en la vertu, et parvenir à une familière conversation avec Dieu, tâchez de marcher toujours en sa présence, vous persuadant que Dieu vous dit ce qu'il dit à Abraham : Marche devant moi et sois parfait, c'est-à-dire, si tu marches en ma présence, faisant tes œuvres pour l'amour de moi et comme devant moi, pour me plaire avec une intention droite, tu seras parfait. [...]
La meilleure manière et la plus aisée de se tenir en la présence de Dieu est donc de vous comporter comme s'il n'y avait que Dieu et vous au monde, de sorte que vous tâchiez de ne plaire qu'à lui seul, et ne cherchiez de contentement et de repos qu'en lui, croyant qu'il vous regarde continuellement, et qu'il pense autant à vous que s'il n'y avait que vous au monde. Cette considération doit vous exciter de faire en sorte que quelque affaire que vous traitiez, en quelque lieu que vous soyez, quelque chose que vous entrepreniez, vous ayez un continuel sentiment de la présence de Dieu, demeurant en toutes vos actions avec une crainte filiale de lui déplaire et un soin amoureux de lui plaire. Vous devez fonder ces deux affections sur un profond respect envers Dieu, qui vous voit et qui vous considère.
Cette vue de Dieu en toutes vos actions vous garantira souvent de péché, et ne permettra pas que vous admettiez rien en votre cœur, que ce que Dieu veut, et qu'en tous vos déportements vous ne fassiez rien qui le puisse offenser. »

Exercices religieux utiles et profitables aux âmes religieuses qui désirent s'avancer en la perfection (XVII), Septième édition, A Paris, Chez Louis Josse, 1709.

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L'aide de Dieu est toujours prête et toujours proche, mais elle n'est accordée qu'à ceux qui cherchent et oeuvrent, et uniquement pour ces chercheurs qui, après avoir vu toutes leurs forces soumises à l'épreuve, s'écrient de tout leur coeur 'Seigneur, aide-nous!'"
Saint Théophane le Reclus

UNE PRIERE ORTHODOXE POUR LES VICTIMES DU TERRORISME:

Cause et principe de toute vie, / Puissance créatrice, Verbe de Dieu, / accordez les délices promises aux Martyrs / aux âmes de Vos serviteurs défunts, / Seigneur, Dieu de nos Pères.

Dans leur courage les illustres Martyrs du Seigneur / méprisèrent comme périssable leur corps / et maintenant dans leur audace ils Vous prient: / faites reposer les âmes de Vos serviteurs défunts, / Seigneur, Dieu de nos Pères.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Le roseau de la croix fut le calame dont Vous signâtes / pour tout fidèle le pardon des péchés: / faites qu'en profitent les âmes trépassées / qui dans la joie psalmodient en Votre honneur: / Béni êtes-Vous, Ô Dieu de nos Pères.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

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Le Verbe du Père et créateur de l'univers, / ô Vierge, trouvant la nature des mortels / couverte de la fange des passions, / comme Dieu la façonna de nouveau: / béni soit le Fruit de tes entrailles immaculées!




 

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

 

SAINT APOLLINAIRE
Évêque et Martyr 
(† v. 87)

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        Saint Apollinaire vint d'Antioche à Rome avec saint Pierre, fut ordonné évêque par le Prince des Apôtres et envoyé par lui à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première œuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d'un soldat auquel il avait demandé l'hospitalité ; quelques jours après, il guérit la femme d'un tribun, atteinte d'une maladie incurable. C'en fut assez pour provoquer la conversion d'un grand nombre de personnes, et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante. Traduit devant le gouverneur païen, il prêche Jésus-Christ, méprise l'idole de Jupiter et se voit chassé de la ville par la fureur du peuple, qui le laisse à demi mort.

        Après quelques prédications dans les pays voisins, Apollinaire revient à Ravenne et se rend à la maison d'un noble patricien qui l'avait fait demander pour guérir sa fille près de mourir. Mais l'apôtre ne parut qu'au moment où la malade rendait le dernier soupir. Arrivé près du lit funèbre, le Saint adresse à Dieu une fervente prière : « Au nom du Christ, jeune fille, lève-toi, dit-il, et confesse qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Lui ! » La jeune fille se lève aussitôt, pleine de vie, et s'écrie : « Oui, le Dieu d'Apollinaire est le vrai Dieu ! » À la suite de ce nouveau prodige, trois cents païens se convertirent et reçurent le baptême, à l'exemple de la jeune fille et de son heureux père.

        Mais les succès croissants du christianisme à Ravenne soulevèrent bientôt de nouvelles persécutions contre l'apôtre de Jésus-Christ. Il dut subir un nouvel interrogatoire, qui ne servit qu'à faire briller son courage et à lui donner occasion d'expliquer les mystères de notre foi. Apollinaire eut à subir les plus affreux supplices, la flagellation, le chevalet, l'huile bouillante, puis les horreurs de la faim, dans une infecte prison ; mais Dieu se chargea de le nourrir par ses Anges. Ses bourreaux l'exilèrent en Illyrie. Cet exil lui donna le moyen de prêcher la foi à des peuples nouveaux et de répandre ainsi la lumière de l'Évangile. La persécution le ramena à Ravenne après trois ans d'absence.

        Ce fut la dernière période de sa vie. Saisi presque aussitôt après son débarquement, il étonne ses persécuteurs en faisant crouler, d'un mot de prière, le temple d'Apollon. Il rend la vue au fils de son juge, en lui disant : « Au nom de Jésus-Christ, ouvre tes yeux et vois ! » Une multitude de païens se convertit à la foi ; mais la rage des endurcis ne fait que s'accroître, et bientôt Apollinaire couronne sa vie par un glorieux martyre.

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Hieromartyr Apollinarius, bishop of  Ravenna  (75)

Apollinarius was a disciple of St Peter, born in Antioch. St Peter took him to Rome (he was bishop of Antioch before being bishop of Rome, so Antioch is as much the 'see of Peter' as is Rome) and made him Bishop of Ravenna. In Ravenna, he healed the wife of the military governor of a grave illness, after which the governor and his household confessed Christ and were baptized.

 

 Apollinarius was able to form a house church in the governor's home, from which he laboured for the Gospel for twelve years. Eventually, he was condemned to exile in Illyria for his faith, and began a life of missionary travel in the Balkans, travelling as far as the Danube.

 

 After twelve years of this work, he was driven back to Italy by the hostility of some of the pagans. He was received with joy by the people of Ravenna, which aroused the envy of the pagan elders, who denounced him to the Emperor Vespasian. When the elders asked permission to kill Apollinarius, the Emperor only gave them permission to drive him from the city, wisely saying 'It is not seemly to take revenge on behalf of the gods, for they can themselves be revenged on their enemies if they are angered.' But, in defiance of the Imperial decree, the pagan leaders attacked and killed Apollinarius with knives.

 

 

Once the order was given at Scetis, ‘Fast the week.’

Now it happened that some brothers came from Egypt to visit Abba Moses and he cooked something for them. Seeing some smoke, the neighbours said to the ministers, ‘Look, Moses has broken the commandment and has cooked something in his cell.’ The ministers said, ‘When he comes, we will speak to him ourselves.’ When the Saturday came, since they knew Abba Moses’ remarkable way of life, the ministers said to him in front of everyone, ‘O Abba Moses, you did not keep the commandment of men, but it was so that you might keep the commandment of God.’

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Saint Jean Cassien

Père de l’Église

v. 360-v. 435

icone roumaine traditionnelle de saint Jean Cassien

À Marseille, vers 435, saint Jean Cassien, prêtre, qui fonda deux monastères, l’un pour les hommes, l’autre pour les femmes, et, riche d’une longue expérience de la vie monastique, écrivit pour l’édification des moines les Institutions cénobitiques et les Conférences des Pères.

Le Synaxaire l'appelle "Notre père Cassien, choisi par Dieu pour apporter en Occident l'illumination du monachisme oriental."

Saint Jean naquit dans le Delta du Danube, dans l'actuelle ville de Dobrogea, Roumanie, vers 360 – quoique certaines sources le disent natif de Gaule. Il a été bien instruit dans les affaires du monde. Mais, assoiffé de perfection, il abandonne tout et voyage avec son ami Germanus vers la Terre Sainte. En 382, il devint moine dans un monastère à Bethléem. Après avoir vécu la vie monastique palestinienne plusieurs années durant, saint Jean désira aller plus loin dans le monachisme et fut autorisé de partir avec son ami saint Germain de Dobrogea, afin de visiter les Pères du Désert en Égypte. Ils y restèrent jusqu'en 399, hormis une brève période où ils rentrèrent à Bethléem, et où leur monastère les libéra.

Il vécu 7 ans dans le désert, apprenant de Pères tels que Moïse, Serapion, Theonas, Isaac et Paphnutius. Par les longues luttes dans sa cellule
, saint Jean a développé par l'expérience personnelle une doctrine divinement inspirée sur le combat spirituel. Beaucoup disent qu'il est le premier a avoir définit les huit passions principales: gourmandise, fornication, cupidité, colère, tristesse, acédie, vaine gloire et fierté.


A cette époque, les luttes dans l'Église d'Alexandrie rendaient la vie si difficile aux moines égyptiens que saint Jean, toujours accompagné de son ami Germanus, chercha refuge à Constantinople, en 399. Et vers 400, il y sera ordonné diacre. Il devint un fervent disciple et défenseur de saint Jean Chrysostome. Il semblerait qu'un temps durant, Jean Cassien ait même été en charge du trésor de la cathédrale. Hélas, en 403, quand le saint archevêque Jean Chrysostome fut à nouveau persécuté puis déposé par un concile local impie, ses disciples, dont Jean Cassien, durent fuir. Il partit pour l'Italie où il alla plaider la cause de Jean Chrysostome auprès du pape de Rome, Innocent I – en vain, ledit pontife n'ayant que peu à dire sur les affaires internes à Constantinople... A partir de ce moment, Jean Cassien ne quittera plus l'Occident.

A Rome, il se plaça donc sous la protection du pape, l'évêque Innocent 1er. Cet exil forcé se révéla providentiel pour les Églises d'Occident, saint Jean apportant les trésors de la spiritualité du désert aux monastères occidentaux.
C'est probablement à Marseille qu'il a été ordonné prêtre. Jean Cassien y a fondé 2 monastères vers 415: un pour hommes, s
ur la tombe de saint Victor, et un pour femmes. A l'époque, la Provence était envahie de réfugiés fuyant les invasions barbares. La vie monastique était autant approuvée ou attaquée par des Chrétiens que par des païens. Elle avait besoin d'un exemple. En y apportant et réinterprétant les traditions égyptiennes pour les Gaules, Jean Cassien devint cet exemple.

C'est à la demande de son évêque qu'il écrivit les "Institutions Cénobitiques", dans lesquelles il adapta les pratiques austères des Pères d'Égypte aux conditions de vie en Gaule. C'est cet ouvrage capital qui servira de guide pour saint Romain et son frère saint Lupicin lorsqu'ils iront fonder la vie monastique pure au fin fond des montagnes du Jura. C'est ainsi que ces écrits monastiques, Institutions et Conférences, eurent un grand retentissement.


Les Institutions traitent de la vie communautaire, et les Conférences proposant des sermons d'ermites Égyptiens, mais ce n'est pas strictement cloisonné, on trouve des 2 sujets dans les 2 traités.
Les "Conférences", célèbres, sont devenues la chaîne principale par où la sagesse du désert oriental a pu passer aux moines d'Occident. Saint Benoît a développé une bonne partie de sa Règle (qui gouverna un temps la plupart des monastères du monde latin) en partant des "Institutions" de saint Jean, et recommandé que les "Conférences" soient lues dans tous ses monastères. (Règle 42,3)
Jean Cassien insistait sur l'origine apostolique de la vie monastique, basée sur la pratique de l'Église du temps des Actes d'Apôtres. Il affirmait la supériorité théorique de la vie érémitique, mais préférait dissuader quiconque n'était pas convenablement formé pour l'entreprendre. La solitude de l'ermite comportait cependant une discipline et une vie liturgique communes. Mais comme toujours, il s'en est trouvé parmi les lecteurs de Jean Cassien à ne pas avoir compris ce qui était plus qu'une nuance..

La 3ème oeuvre majeure de saint Jean Cassien n'est pas monastique. C'est le "Traité de l'Incarnation contre N
estorius" (De incarnatione Domini contra Nestorium), un ouvrage théologique qui lui avait été commandé par l'archidiacre du pape de Rome (l'évêque Célestin 1er), Léon, futur évêque et pape connu sous le nom de saint Léon 1er le Grand, et traité dont il se servira pour écrire son futur "Tome à Flavien", applaudit à Chalcédoine – c'est donc quelque part Jean Cassien que Chalcédoine a applaudit... par procuration!

Léon voulait que l'Occident soit avertit du danger que représentaient les écrits et idées hérétiques de Nestorius. C'est un traité peu considéré et pourtant extrêmement intéressant : Jean Cassien y analyse toutes les idées de Nestorius, les démonte l'une après l'autre de manière méthodique grâce à la théologie conciliaire, et achève par un "dossier patristique" où il cite toute une série de Pères de l'époque et d'avant. Ce dossier ne représente sur l'ensemble que 6 pages en traduction, mais c'est du plus haut intérêt, montrant notamment l'unité de Foi totale qui existait alors entre Orient et Occident, car tous deux Orthodoxes. Et on y découvre sa large culture patristique, très équilibrée avec ses choix des Pères selon le point à appuyer, pas selon leur origine géographique ou l'école théologique à laquelle ils appartenaient.
Dans cet ouvrage, il fut le premier à démontrer la parenté spirituelle entre le Pélagianisme, qui enseignait que le Christ n'était qu'un homme qui sans l'aide de Dieu avait réussi à éviter le péché, et qu'il était donc possible pour l'homme de surmonter le péché par ses propres efforts; et le Nestorianisme, qui enseignait que le Christ n'était qu'un homme utilisé comme un instrument par le Fils de Dieu, mais n'était pas Dieu fait homme; et de fait, lorsque Nestorius devint tout d'abord patriarche de Constantinople en 428, il fit preuve de fermeté et persécuta en apparence les hérétiques, à l'exception des seuls Pélagiens, qu'il reçut en communion et en faveur desquels il intercéda auprès de l'empereur et auprès de l'évêque de Rome, Célestin.

L'erreur opposée au Pélagianisme mais aussi désastreuse, c'était l'enseignement de saint Augustin d'Hippone, affirmant (sur base de ses maigres ressources scripturaires, ne disposant pas de Bible LXX ni ne sachant le grec) qu'après la Chute d'Adam, l'homme était devenu si corrompu qu'il ne savait rien faire pour son propre Salut, et que Dieu prédestinait simplement certains pour le Salut et d'autres pour la damnation – ce qui la théorie partagée par les catholiques-romains, les protestants et.. les musulmans.. Face à cette erreur si flagrante et contraire à tout l'enseignement de l'Église depuis les Apôtres, saint Jean Cassien réfuta ce blasphème.
Au Chapitre 13 de ses Conférences, Jean Cassien met en garde contre certains des excès de la théologie de saint Augustin d'Hippone – ou ou moins de celle qui lui était attribuée par ses disciples, car on sait qu'ils avaient largement dépassé leur maître. Et qu'ils n'avaient pas restitués les ouvrages réclamés par Augustin, qui voulait corriger ce qu'il avait compris comme erroné dans les 1.600 et quelques lettres, traités, livres, sermons, etc, qu'il avait écrits
 (cfr sa Vita, par son disciple local, saint Possidius).
Dans ce chapitre 13 donc, il rapporte le discours d'Abba Cheremon, qui présente avec éloquence, de long en large et avec force citations des Saintes Écritures, l'enseignement Orthodoxe sur l'équilibre entre la Grâce de Dieu d'un côté, et les efforts de l'homme de l'autre, nécessaires pour notre Salut – ce qu'on appelle la synergie.
Avec la délicatesse et la grandeur du vrai saint, Jean Cassien ne citait cependant pas Augustin nommément. Ses opposants, au pre
mier rang desquels Prosper d'Aquitaine, n'auront pas la même délicatesse, dans leur rage à s'en prendre à celui qui rappelait ainsi, par Pères du Désert interposés, la doctrine de l'Église et le Consensum Patrum. A cause de ce rappel de la vraie doctrine apostolique, les catholiques-romains et certains commentateurs protestants l'accusent encore de semi-pélagianisme.

Cependant, saint Benoît de Nursie, au chapitre 73 de sa Règle, range les Institutions ET les Conférence de Jean parmi les principaux écrits des pères du monachisme, et ordonne qu'ils soient lus dans ses monastères. Saint Jean Climaque loue hautement saint Jean Cassien au paragraphe 105 du 4ème échelon de son Échelle Sainte, dans le chapitre sur l'obéissance.

Saint Jean Cassien s'endormit en paix en 435, et a été vénéré par les moines de l'Occident Orthodoxe comme leur Père et le plus sage de leurs enseignants. Le restant de ses reliques est toujours exposé à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, qui n'est cependant plus Orthodoxe depuis un millénaire déjà. Il est largement vénéré en Roumanie, mais aussi dans toute l'Église Orthodoxe.

Déjà de son vivant ce fut le cas. Mais après sa mort, ça empira : les écrits de saint Jean furent rapidement attaqués par les extrémistes Augustiniens et, comme l'Augustianisme était hélas devenu la doctrine officielle de l'Église latine, sa vénération a quasi disparu en Occident. En dehors de l'Église Orthodoxe, on n'en parle plus. En milieu hétérodoxe, on ne le commémore plus qu'à Marseille, et bien entendu uniquement symboliquement, ses écrits n'étant évidement p
lus pris au sérieux.

http://www.abbamoses.com/months/february.html



 

monastere Saint-Victor, Marseillemonastère Saint-Victor, Marseille


crypte du monastere Saint-Victor, MarseilleCrypte du monastères


icone de saint Jean Cassien dans la crypte du monastere Saint-Victor, MarseilleIcône de saint Jean Cassien




photo du reliquaire de saint Jean Cassien, voir :
http://stmaterne.blogspot.com/2007/02/s-nicodme-lhagiorite-comment-se-prparer.html


Tropaire de saint Jean Cassien, ton 8 (1)
T'étant purifié par le jeûne,
Tu parvins à la connaissance de la sagesse,
Et des Pères du désert,
Tu appris le combat contre les passions.
Dès lors, par tes prières, accorde à notre chair d'obéir à l'esprit.
Car tu es notre enseignant, ô vénérable Jean Cassien,
Et en Christ nous louons tous ta mémoire.



Tropaire de saint Jean Cassien, ton 8 (2)
L'image de Dieu fut vraiment préservée en toi, ô saint père,
Car tu pris sur toi la Croix et suivis le Christ.
Ce faisant tu nous enseigna à dédaigner la chair qui n'est que passagère
Et plutôt nous soucier de l'âme, qui est immortelle.
Dès lors ton esprit, vénérable Jean Cassien, se réjouit avec les Anges.


Kondakion de saint Jean Cassien, ton 4 (3)
En vénérable moine,
Tu consacras ta vie à Dieu,
Et radieux de vertus, ô Jean Cassien,
Tu brilles tel le soleil par la splendeur de t
es divins enseignements,

Illuminant toujours les coeurs de tous ceux qui t'honorent.
Supplie ardemment le Christ en faveur
De ceux qui te louent d'un amour fervent.

icone grecque de saint Jean Cassien
-oOo-
 
Saint Jean Cassien et son héritage dans l'Église Orthodoxe en Grande-Bretagne, à l'époque "celtique"


...Revenons à l'Église de Grande-Bretagne qui lui était contemporaine. Nous trouvons que dans la province de Valentia, qui comprenait cette portion du nord de la Grande-Bretagne située entre les murs d'Antonin et d'Hadrien, là naquit vers l'an 360, quelqu'un dont la personnalité, au sujet de laquelle il y a beaucoup de vague et légendaire, légende qui semble pourtant permettre d'éclaircir et distinguer des faits d'avant la vision historique moderne. C'est Nynias ou Ninian, fils d'un prince ou un chef Celte Chrétien. Saint Ninian a été baptisé et a été instruit en Chrétien. Rempli de zèle religieux, il a résolu de visiter la grande ville "dont la gloire ancienne était toujours la fierté de l'empire dominant le monde ," et, les circonstances étant favorables à l'accomplissement de son voeux, il quitta sa maison et parvint à Rome. Il y étudia longtemps, et en 397 fut consacré évêque – qu'on n'aille pas en déduire un anachronique et anti-apostolique "système pyramidal" à l'époque, car même saint Augustin de Canterbury, envoyé par saint Grégoire le Grand 1 siècle plus tard en Angleterre, ne reviendra pas à Rome pour être fait évêque, mais ira chez le métropolite le plus proche, celui des Gaules en l'occurence.

Quant à saint Ninian, une fois devenu évêque, il fut renvoyé dans son pays natal. En route il traversa la Gaule, et en chemin il se détourna vers la ville de Tours sur la Loire, où Saint Martin, habituellement connu comme "le saint soldat" et alors âgé de 80 ans, présidait à un monastère qu'il avait fondé sur le modèle oriental, monastère dont saint Ninian connaissait la renommée. Comme ce séjour avec le vieux Saint Martin, auquel on le relie, portera par la suite beaucoup de fruits, et aura de très grandes conséquences plus tard dans l'Église Celte, il serait bon de nous arrêter ici un instant, le temps d'examiner brièvement la nature et les caractéristiques générales de l'antique Église des Gaules, beaucoup de ses caractéristiques devant par la suite se retrouver dans l'Église Celte & Britannique.

De ce monachisme reçu de Gaule, Saint Antoine, le Saint Copte, était le fondateur. Antoine était Égyptien de noble naissance, né à Corma, située près de la frontière entre la Basse et la Haute Égypte basse, en l'an 251. Il 
s'est tôt imprégné de zèle pour la vie ascétique. Au début il vivait solitaire ou ermite, mais plus tard il a recommandé la vie cénobitique. Plus tard, cette idée a fusionné et donné naissance au concept du monastère au sein duquel les frères demeureraient sous un même toit.

icone copte de saint Pacome
Pacôme, le successeur de Saint Antoine, a réuni les moines sous une Règle écrite et fondé un monastère sur l'île de Tabennae, Haut Nil, qui comptera à la fin pas moins de 7.000 membres. Le chef du monastère était l'Abbas, un mot de syriaque qui signifie le père, et la communauté a été considérée comme sa famille. La renommée et la réputation de piété de ce premier établissement se diffusa rapidement, et beaucoup de communautés similaires naquirent dans les pays avoisinants.

Ce système égyptien de monachisme s'est fermement enraciné dans les Gaules, mais pas à Rome – et saint Jérôme se plaindra amèrement de l'absence de vie monastique et pieuse dans la ville en pleine décon
fiture. De cette vie monastique égyptienne, saint Martin en fût impressionné. En 360 il retourna à Poitiers et y retrouva Hilaire. Il fonda dans les environs le monastère de Ligugé. En 371, il fut élu évêque de Tours. Étant attiré par la vie de reclus il établit le monastère de Marmoutier-les-Tours sur les bords de la Loire. Cependant, il est important de noter que ce n'est pas seulement dû au nom et à la réputation de saint Antoine que saint Martin désira tant la vie ascétique.


Saint Martin a reçu son inspiration de Lyon, aussi fortement influencé par l'Asie mineure, par Hilaire et Symphorien, et de l'Égypte, plutôt que de Rome.

Saint Martin n'était pas seul dans son enthousiasme pour le monachisme égyptien. Jean Cassien - qui avait visité le Nil et la plupart de ses célèbres monastères, et qui est retourné rendre compte des brillants succès du mouvement en Égypte; des 500 moines sur les montagnes où Saint Antoine avait habité sa cellule; des 5.000 dans le désert de Nitrie; des 50.000 qui se rassemblaient pour célébrer la Communion de Pâques; du maigre régime alimentaire, de la macération de la chair, de la piété fervente – saint Jean Cassien donc, fonda un monastère à Marseille d'après le modèle égyptien, et publia deux livres: "De Institutione Coenobiorum" et "Collationes Patrum", qui influencèrent fortement les convictions et les pratiques religieuses en Gaule. La doctrine enseignée dans ce monastère était tout à fait opposée à l'Augustianisme qui allait faire florès et s'emparer de l'Église à Rome. Il y av
ait beaucoup d'autres, comme Cassien, qui se sont sentis poussés, après avoir visité l'Égypte, à chercher des retraites similaires. Dès lors les us et coutumes égyptiens se sont introduits sur les îles qui s'étendent le long des côtes de l'ouest de la Méditerranée. "La mer était à ces retraites," comme l'écrit plus tard le professeur Story, "ce que le Nil ou le désert était à leurs prototypes égyptiens; et le modèle égyptien de la vie monastique a été fidèlement reproduit en eux."


Tout comme Ephèse, Antioche, et Alexandrie ont trouvé leur chemin vers la Gaule sans faire d'étape à Rome, ainsi en était-il des relations entre l'Égypte et la Gaule qui, en effet, avait été établies bien longtemps avant l'ère Chrétienne. Bien que jusqu'alors purement sociales, commerciales, intellectuelles, devint alors aussi religieuses. Quand les éloges de saint Jérôme sur le monachisme ont été accueillis avec tant de colère par la société romaine, qu'il comprit qu'il valait mieux pour lui de prendre sa retraite à Bethléem avec Paula et Eustochium, "l'ascétisme du Nil gagnait déjà à sa façon parmi les centaines de passionnés en Ligurie [partie à l'extrême sud-ouest du nord de l'Italie] et Gallia Narbonensis [la côte du sud-est de la France moderne]."

Un autre des célèbres communautés de Gaule était celle de l'île de Lérins, fondée par Saint Honorat, le fervent Père né à Trêves, en Gaule Belgique. Lérins devint avec lui un centre d'où émanèrent les forces monastiques qui se répandirent rapidement à travers l'ensemble de l'ouest de l'Europe. C'est saint Vincent, le grand et loué docteur de ce monastère, qui a donné la célèbre définition de la véritable Tradition apostolique - "Quod semper, quod ubique, quod ab omnibus creditumi sit."" [Ce qui a toujours été la
 Foi, partout et pour tous]


La trace des 7 chapelles de ce monastère est toujours visible parmi les ruines, et nous rappelle forcément les sept églises à Glendalough en Irlande, les deux groupes rappelant symboliquement de l'histoire des Sept d'Asie dans l'Apocalypse.

Saint Patrick vint d'Irlande dans ce monastère, après avoir échappé au chef qui l'avait tenu en esclavage, sur la côte du Comté d'Antrim. Il étudia ici la culture et l'ascétisme qui avaient été importés de l'Orient. Dans sa "Confession" il ne parle pas d'avoir reçu son autorité de Rome, et sa vie et son enseignement entiers prouvent le contraire. Comme Saint Ninian, il a aussi visité Saint Martin, qui était son oncle, à Tours, et là-bas en apprit encore plus sur le travail du monastère.

Ici nous avons atteint une étape extrêmement intéressante dans notre progression historique. Ces deux dirigeants chrétiens - Saint Ninian, amenant de Saint Martin de Tours l'enthousiasme pour le monachisme et la culture de l'Orient, et plus tard, Saint Patrick, de la même manière imprégné avec le zèle monastique qu'il avait acquis à Lérins et à Tours - retournant dans leurs pays respectifs, l'Écosse et l'Irlande, et aux établissements des règles religieuses, qui, avant que beaucoup d'années ne s'écoulent, eurent une influence universelle, non seulement dans les îles britanniques mais aussi sur le Continent d'Europe, par le retour des missionnaires et les exils de populations Celtes Chrétiennes chassées par des envahisseurs barbares (les Saxo
ns.)


On constate ainsi que l'influence d'Asie mineure et d'Égypte est parvenue à l'antique Église Celte en Grande-Bretagne venant de la Gaule en deux ruisseaux qui se sont rencontrés et ont finalement fusionné en un; le premier vint de Saint Martin par Saint Ninian à Whithorn, dans le Galloway, d'où, par Saint Finian il est passé à Moville en Irlande et de Moville par Saint Columba à Iona et les Celtes d'Écosse en 563 apJC. Le second de Lérins et par Saint Martin de Tours et Saint Patrick il passa à l'Irlande, où il a rejoint l'autre.

Adapté d'après : "L'Église Celte et l'influence de l'Orient," John Stirton, Crathie

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La Tradition du Désert
Jay Cooper Rochelle

Quand les Chrétiens ont commencé à arriver dans l'extrême ouest de l'Empire romain, l'Irlande était une terre de petits royaumes. Le monachisme y a fait des incursions parce que le style de vie et d'habitat ressemblaient de près ce qui y existait déjà. On n'y a pas construit de villes jusqu'à la période danoise. Wexford et Dublin étaient les premières des plus grandes villes fondées à cette époque-là. Avant cela, les routes étaient pauvres et les bourgades petites. Les Romains n'ayant jamais traversé la Mer d'Irlande, aucune bonne route n'avait été posée à travers l'île.


Le voyage était difficile, ce qui explique l'importance des traditions locales et des communautés pour une vie Chrétienne prospère. L'organisation tribal ou clanique était centrée autour d'un chef. Le monastère le fut autour d'un abbé. Ces modèles n'étaient pas éloignés l'un de l'autre. L'un a rendu l'autre sensible et sain.

La tradition rapporte que le monachisme, la forme la plus ancienne de communauté Chrétienne en Irlande, est venu d'Égypte par la côte du nord. L'histoire soutient cette tradition. Les pères de désert d'Égypte, qui précèdent le développement plénier de l'Église Copte, menèrent aux travaux de saint Martin de Tours (Vers 316-397), qui est vénéré dans nombre d'églises de fond Celte. Martin a fondé le premier monastère Gallican à Ligugé près de Poitiers en 360. Il par la suite fondé un deuxième monastère à Tours, après avoir été élu évêque de cette ville.

Deux générations plus tard, saint Jean Cassien (vers 365 - vers 433) fonda deux monastères à Marseille (vers 415) pour lesquels il écrivit ses "Institutions" et ses "Conférences" comme règle et guide. Les travaux de Cassien reposaient sur son propre séjour parmi les moines égyptiens et fournit le terreau sur lequel le monachisme celte s'est établit la génération suivante.

De Gaule, le monachisme se diffusa vers l'ouest à travers les régions Celtes, jusqu'au bout du monde connu, ainsi qu'on appelait l'Irlande. Dès le sixième siècle, le monachisme était la force motrice dans la vie Chrétienne de la société dans son ensemble. Columban (543-615), né Irlandais et missionnaire prenant le chemin inverse vers la Gaule à la fin du six
ième siècle, écrivit une Règle, qui est seulement deuxième en importance dans l'Église d'Occident après la Règle de Saint Benoît.


La tradition ascétique de l'Orient, qui a influencé les régions celtes, est plus austère que celle de l'Occident. Les "Dialogues" de Cassien, par exemple, parlent en détail de la renonciation, la mortification de la chair, et la vie de repentir permanent. C'est l'avant-goût de la tradition pénitentielle irlandaise tel qu'elle se développera aux huitièmes et neuvièmes siècles. De plus, Cassien enjoint ses moines à trouver un directeur spirituel, origine donc de l'anamchara ou "l'ami d'âme", que certains voulaient relier au passé pré-chrétien des terres Celtes. Cassien, dans la Conférence 13, exprime la relation entre volonté et grâce dans le Salut dans des termes Orthodoxes, une note qui trouvera des échos dans la tradition Celte. La conférence 10 appelle le moine à développer un style de prière répétitive qui aura sa consommation future dans deux formes, la "prière de Jésus" de la tradition de hésychaste en Orient, et la tradition de "la prière constante" découverte par Alexandre Carmichael dans les Iles de l'ouest, et qui est devenu si connue dans les récentes années comme partie distinctivement celte dans la foi chrétienne.

Le monachisme est une forme de martyre. Quand la frontière entre la culture du monde et la vie spirituelle n'a plus été tracée par le sang des martyrs, les moines ont repris la charge de tracer cette ligne pour main
tenir le Christianisme comme une culture alternative "étant dans le monde sans en faire partie."


Au temps où les Églises Celtes se sont développées, cependant, l'âge de persécution était terminé. De plus, les endroits de persécution étaient très éloignés du centre du monde Celte. La formes que la Foi a reçue dans les régions Celtes étaient les communautés monastiques, habituelles en Irlande, sur Iona et à Lindisfarne.
adapté de "la tradition du désert," de Jay Cooper Rochelle, Th.M., Ph.D.

(Source:St Materne)


 

"If someone wants to be protected from tricks and remain healthy in the faith, he must confine his faith first to the authority of the Holy Scriptures, and secondly to the Tradition of the Church.

But someone may ask, is not the canon of Scripture sufficient for everything, and why should we add thereto the authority of Tradition?

This is because not everyone understands the Scriptures in the same way, but one explains them this way and another that way, so that it is possible to get therefrom as many thoughts as there are heads.

Therefore it is necessary to be guided by the understanding of the Church ...

What is tradition?

It is that which has been understood by everyone, everywhere and at all times ... that which you have received, and not that which you have thought up ...

So then, our job is not to lead religion where we wish it to go, but to follow it where it leads, and not to give that which is our own to our heirs, but to guard that which has been given to us."

(St. Vincent of Lerins)

 

SAINT LIBOIRE
Évêque
(348 † 397)

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Saint Liboire fut évêque du Mans, où il eut un ministère fécond. De nombreuses personnes atteintes de la maladie de la pierre lui durent leur guérison. Un Pape de Rome, Clément XI, lui-même délivré de ce mal par son intercession, institua sa fête. On transporta les reliques du saint à Paderborn, en Westphalie, afin de hâter la conversion totale de ce pays; c’est là qu’elles reposent encore aujourd’hui.

 

Commemoration of the Miraculous Appearance of the Mother of God at Pochaev,

which saved the Monastery from the assault of the Tatars and Turks

The celebration in honor of the Pochaev Icon of the Mother of God on July 23 was established in memory of the deliverance of the Dormition Lavra monastery from a Turkish siege on July 20-23, 1675.

In the summer of 1675 during the Zbarazhsk War with the Turks, in the reign of the Polish King Jan Sobesski (1674-1696), regiments composed of Tatars under the command of Khan Nurredin via Vishnevets fell upon the Pochaev monastery, surrounding it on three sides. The weak monastery walls and its stone buildings did not offer much defense against a siege. The igumen Joseph Dobromirsky urged the brethren and laypeople to pray to their heavenly intercessors: the Most Holy Theotokos and St Job of Pochaev (October 28).

The monks and the laypeople prayed fervently, prostrating themselves before the wonderworking icon of the Mother of God and the reliquary with the relics of St Job. At sunrise on the morning of July 23, as the Tatars were planning an assault on the monastery, the igumen ordered an Akathist to the Theotokos to be sung. At the opening words, “O Queen of the Heavenly Hosts,” the Most Holy Theotokos suddenly appeared over the church, in “an unfurled gleaming-white maphorion,” with angels holding unsheathed swords. St Job stood beside the Mother of God, bowing to Her and beseeching Her to defend the monastery.

The Tatars believed the heavenly army was a vision, and in confusion they began to shoot arrows at the Most Holy Theotokos and St Job, but the arrows fell backwards and wounded those who shot them. Terror seized the enemy. In a flight of panic and without looking, they trampled upon and killed each other. The defenders of the monastery attempted pursuit and took many prisoners. Some of the prisoners afterwards accepted the Christian Faith and remained at the monastery thereafter.

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Icon of the Mother of God “the Joy of All who sorrow”

(with coins) in St Petersburg
Commemorated on July 23

The Icon of the Mother of God “Joy of All Who Sorrow” (With Coins) was glorified in the year 1888 in Petersburg, when during the time of a terrible thunderstorm lightning struck in a chapel. All was burned or singed, except for this icon of the Queen of Heaven. It was knocked to the floor, and the poor box broke open at the same time. Somehow, twelve small coins (half-kopeck pieces), became attached to the icon. A church was built in 1898 on the site of the chapel.

 

 

 

Pourquoi avez-vous voulu demeurer si longtemps dans les flancs de votre Mère?

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Une sainte icône se manifesta, en 1748, dans le village de Tin'kov, à sept kilomètres de Kalouga (ville située au sud-ouest de Moscou), dans la maison du boyard Basile  Khitrov. Elle représente l'image d'un visage pieux, semblable à celui d'une moniale.

Les circonstances de la manifestation miraculeuse de l'icône sont les suivantes : deux domestiques du boyard Khitrov triaient un jour de vieilles choses qui étaient gardées dans le grenier de la maison. L'une d'entre elles, Eudoxie, avait un caractère emporté. Durant une dispute, elles découvrirent, au milieu des affaires, un grand rouleau de toile grossière qui, déroulé, révéla le dessin d'une femme en vêtements sombres. Dans sa colère, Eudoxie cracha sur le visage dessiné. 

Elle eut aussitôt une attaque et tomba sans connaissance. On déposa Eudoxie sous la sainte icône. La nuit suivante, la Reine des Cieux apparut aux parents d'Eudoxie et leur ordonna de faire célébrer un office d’intercession devant l'icône profanée et d'asperger la malade avec de l'eau sanctifiée au cours de l’office. Eudoxie recouvra la santé et le hobereau Khitrov plaça l’icône miraculeuse à un endroit accessible à tous.

En 1771, Kalouga fut délivrée d'une épidémie de peste avec l'aide de la Mère de Dieu.

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone continue de suivre, dans la prière  et l'amour du Christ et de Ses frères, notre bon ami Mor Melethius (Eglise Orthodoxe Malankare) dans ses pérégrinations missionnaires.

 

The Syro-Orthodox Church Francophone continues to follow in prayer and love for Christ and His brothers, our good friend Mor Melethius (Malankara Orthodox Church) in his missionary travels.

 

"I visited LA again a second time in few weeks for the wedding of Lydia George (daughter of Mrs. Mary John and Mr. Saju George of St. Thomas Malankara Orthodox Church, Los Angles) and Mr. Ivan Lebedev (son of Mrs. Svetlana Heinze and Mr. Vladimir Heinze of Russian Orthodox Church). The wedding was conducted at the Assumption of the Blessed Virgin Mary Greek Orthodox Church, Long Beach, LA. It is a beautiful Church inside and outside. When ever I see Churches of this nature I simple wonder why we the community of Malankara Orthodox Church is not able to make a single Church of this much beauty? I was the chief celebrant at the wedding with Rev. Fr. Yohannan Panicker. I stood in front of the Holy Sanctuary after the wedding for this snap (July 23, 2016)."

 

"Blessed are they that mourn" (Matthew 5:4), said the Lord. Blessed are they who mourn asking for the Kingdom of God. Blessed are they who mourn suffering for the Faith in Christ. Blessed are they that mourn repenting of their sins. There can be no true repentance without tears. With what shall we wash away our sins if not through tears or through blood, the blood of martyrdom? The monks of Nitria sent a petition to St. Macarius the Great asking if he would come to them rather that they all come to him. Macarius obeyed and came to them. All the monks gathered around St. Macarius and begged him for a word of instruction. Macarius began to weep and through his tears said: "Brethren, let tears flow from your eyes before you go over there where our tears will fry our bodies." Then all the brethren began to weep.

(Prologue from Ochrid )

 

 

 
LE DISCERNEMENT DES ESPRITS

archange Raphael

St Raphaël, l'Archange "guérisseur"

 

Thérapeutique –

La thérapeutique de l’âme humaine consiste dans la pénitence ou conversion du mental profond. L’expérience que nous faisons alors du médecin divin qui est le Christ empli de la puissance de l’Esprit saint est liée à l’expérience du discernement. En fait, Dieu donne le discernement à celui qui répond à l’appel de conversion : « Convertissez-vous car le Royaume des cieux est proche ! » (Matthieu3,2). Le discernement permet alors la collaboration de la volonté libre de l’homme avec le vouloir divin. Dieu veut faire de l’homme un dieu par participation à ses énergies déifiantes.

Discernement des trois volontés

Le cœur de l’homme est un espace habité, mais pas toujours par Dieu : de là viennent nos maux et nos souffrances. La démarche de prière, qui consiste à adhérer au souvenir de Dieu d’une manière constante, fait découvrir cela. Il y a en nous un espace, ce temple intérieur, ce coeur, qui est parasité par des pensées qui ne sont pas de Dieu, ni de nous, comparables à ces marchands que Dieu chasse avec colère de son temple. Avec cette expérience-là, nous entrons dans ce que les Pères anciens appellent le discernement des trois volontés, des trois libertés ; il y a « ma » liberté de créature ; il y a « ta » liberté, celle de mon Créateur à qui je m’adresse ; il y a « sa » liberté, la liberté de l’autre, de l’adversaire, du monde spirituel déchu, du démon, de Satan, du diable, du « grappin » du bienheureux Curé d’Ars – quelle que soit la façon dont je l’appelle. Ceci est très important à souligner. La « garde des pensées » et le « discernement des pensées » reviennent à la même réalité : il y a en nous des suggestions, des pensées, des images, des impulsions spirituelles, avant même les impulsions psychiques ou physiques – c’est toujours la question de l’antériorité du spirituel, du « céleste », sur le « terrestre ». Mais, à cause de la chute et de l’inversion d’une partie du céleste, toutes ces impulsions ne sont pas de Dieu et ne sont pas non plus de notre nature : il en est qui sont d’origine diabolique. Ceci est la base de toute l’expérience ascétique et de la spiritualité orthodoxe aujourd’hui.

Trois dimensions

Nous sommes à une époque où l’on s’intéresse beaucoup à l’âme humaine ; on a beaucoup développé les « sciences humaines » depuis le début du 20ème siècle, en particulier avec les méthodes et les doctrines psychologiques de Freud, de Jung et d’autres. Ceci crée une remarquable sensibilité à l’étude de l’âme et à ses profondeurs. Notre siècle se penche sur l’âme humaine, et c’est d’une exceptionnelle importance. Mais il est assez rare que l’on reconnaisse qu’il y a un Dieu et encore plus rare qu’on reconnaisse l’existence du monde angélique et particulièrement diabolique. On considère souvent l’âme humaine dans ses profondeurs, sans penser qu’il existe des dimensions extérieures à elle et qui agissent en elle : le monde divin et le monde spirituel ou angélique, qui ne s’identifient pas au psychisme.

Le monde angélique

Il coïncide, on l’a déjà vu, avec une partie de l’âme, le mental profond, le « noûs », sans s’identifier pour autant à lui. Finalement, il manque, dans beaucoup d’analyses de la pathologie de l’âme, deux personnes sur trois, et on étudie l’homme tout seul. C’est une erreur, parce que le psychisme de l’être humain est conditionné par sa relation avec Dieu et avec le monde spirituel ; les phénomènes psychologiques ne peuvent donc s’expliquer uniquement par les relations interhumaines. Il y a ici une complémentarité entre les « sciences humaines » et l’apport de la psychologie des Pères de l’Église, psychologie triadique comportant rigoureusement l’homme intérieur, Dieu et le monde spirituel. L’homme intérieur, l’âme, est sensible aux impulsions qui viennent de Dieu par les anges ainsi qu’aux impulsions diaboliques. Il peut développer progressivement la capacité de choisir entre ces deux types de suggestions, expressions respectives de la volonté divine et de la volonté du monde angélique désobéissant. Sa volonté, qui choisit, est la troisième volonté de ce groupe.

Source : "Sagesse Orthodoxe" (extrait de Prie comme tu respires. La vie comme liberté, à paraître aux éditions de la Métropole roumaine)

 

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

LE COIN DE LA TRANSMISSION

CATECHETIQUE:

Préparation au St Baptême...

embryon actionfrancaise.net

 

Le couronnement –

La vie éternelle consiste dans l’union maximale au Christ, union qui préserve toutefois la distinction des personnes ; elle consiste pour chacun de nous à devenir autant que possible, dans ce monde et dans l’autre, ce qu’est le Christ sans devenir qui Il est. C’est pourquoi toutes les étapes, et tous les moments, de la vie de l’homme sont intégrés aux moments de la vie du Dieu Homme, depuis la conception jusqu’à la mort et au-delà, dans la vie future. Nous épousons son humanité déifiée autant que nous le pouvons.

Le mariage, ou « couronnement », est lui-même une « christification », si l’on peut dire, du couple : celui-ci devient à l’image de l’union du Christ et de l’Église, c’est-à-dire de Dieu et de l’humanité. Ce sacrement concerne deux personnes humaines elles-mêmes unies au Christ par le baptême et la chrismation (mot de la même racine que christ). L’union conjugale aura alors le sens sacramentel des noces divino humaines, ce qui transfigure la sexualité. La préparation au baptême des enfants à venir commence en fait au couronnement des parents. Elle  commence dès qu’on a, dans l’église, commencé à prier pour les fiancés « qui se préparent au saint mariage » : l’amour des enfants n’est-il pas inclus, explicitement ou non, dans l’amour, même naissant,  de l’homme et de la femme ?

La grossesse

La fécondité sera le fruit de cette sanctification du couple et de toute sa vie d’âme et de corps. Elle sera l’exaucement de la prière des époux et l’accomplissement du commandement « croissez et multipliez-vous ! ». Bénie est une union conjugale pleine de tendresse et de respect mutuel : l’égoïsme du désir s’y transfigure par la générosité d’un amour véritable, dans lequel chaque conjoint est prêt à donner sa vie pour l’autre à la première occasion. La conjonction elle-même des âmes et des corps n’est-elle pas, à cette heure sacrée, un tel don de soi à celui ou celle que l’on aime ?

La fécondité et la grossesse seront intégrées au mystère du Christ par la prière de l’Église. Des qu’ils savent qu’ils ont reçu la grâce de la fécondité, que les époux se présentent à l’église et que le prêtre dise, au sein de la communauté, une prière pour eux. Cette invocation consiste déjà à offrir à Dieu l’enfant voulu et donné par lui. On peut lire l’évangile en Luc 1, 41-48. Dès lors, et pendant toute la période de la grossesse, dans chaque office, surtout dans la divine liturgie, au cours de la litanie triple, par exemple, on entendra : « pour les serviteurs de Dieu N… et N… qui attendent un enfant… » ou toute autre sainte injonction en leur faveur. En fait, l’Église entière est, par cela, en gestation d’un nouveau membre.

Au cours de la célébration, ces mêmes époux viendront communier ensemble, éventuellement avec leurs autres enfants et, si possible, les futurs parrains. L’embryon lui-même, conçu dans un tel amour et dans le milieu divino humain de l’Église, ressentira quelque chose de cette intercession et de cette bénédiction, et ceci extrêmement tôt – « le bébé est une personne », suivant le beau titre d’un livre. Le voilà déjà immergé dans la vie de l’Église, plongé dans le fleuve de la parole de Dieu, par l’intermédiaire de ses parents ; le voilà participant déjà à la grâce du saint Esprit qui descend sur les offrandes et, pour la oindre, sur la communauté des fidèles. Le voilà encore irrigué dans le sang de sa mère par le sang du Christ auquel celle-ci communie et qui se transfuse à elle, à tout son corps et à toute son âme. Le temps de la grossesse est un temps pré baptismal : pré immersion, pré chrismation, pré communion.

La quarantaine

La naissance est un évènement miraculeux : encore de nos jours, la mère et l’enfant y frôlent souvent la mort. Le plus tôt possible, le prêtre se rendra  auprès des parents pour rendre grâce avec eux pour le don de Dieu. Cette naissance est assimilée à celle du Christ. Si possible, on lit l’évangile correspondant : Luc 2, 7-20 ou, plus bref, Matthieu 2, 11 ; le prêtre lit les prières du sacramentaire qui prévoit également que l’on chante le tropaire de la Nativité. Huit jours plus tard, à la maison cette fois, au milieu de la famille, des parrains et des amis, le prêtre vient dire l’office de l’imposition du nom : si les parents ont choisi le prénom de leur enfant, c’est tout de même Dieu qui nomme sa créature et qui connaît son vrai nom, celui qui sera dévoilé à la fin des temps (Apocalypse 2, 17). On lit le saint Évangile en Luc 2, 21, pour adhérer à l’histoire humaine du Fils de Dieu.

La quarantaine qui unit l’accouchement à la présentation à  l’église assure le lien fondamental de la tradition ecclésiale avec le judaïsme et son exigence de purification du sang versé. Elle correspond biologiquement au retour de couches et, d’un point de vue pratique, au besoin qu’ont les parents de vaquer à toutes sortes de soins autour de l’enfant nouveau né. D’un point de vue plus profond encore, on se rappellera que les grands évènements du Salut sont toujours préparés par une quarantaine. Ils sont quelque fois, comme la Résurrection jusqu’à l’Ascension, suivis d’une quarantaine Et le grand évènement est ici l’entrée royale de la femme à  l’église, son accueil par la communauté qui glorifie sa maternité. Celle-ci est la forme particulière que prend pour la femme le sacerdoce universel des baptisés.

Pendant les 40 jours, la femme recevra à la maison la visite, les appels téléphoniques, le courrier, non seulement de son prêtre, mais des frères de la communauté, notamment des parrains, et des amis. Ces visites et ces messages seront autant d’occasions de prière et de louange. Son époux participera en son nom à la célébration eucharistique et lui rapportera, rempli de joie, le pain béni et éventuellement l’eau de la grande Bénédiction. La nouvelle maman devrait vivre ce temps comme celui d’une grande grâce, car le Christ Lui-même est venu du désert célébrer la sainte Pâque, et la mère vient a l’église célébrer la Résurrection et y communier.

La présentation

Accueillis à la porte de l’église par le prêtre et toute la communauté, les parents sont accompagnés des futurs parrains, et portent le nouveau né. Les prières dites alors concernent d’abord la mère et son accueil dans la communion ecclésiale. Elles concernent ensuite l’enfant, présente à l’église comme le Christ le fut au Temple le 40eme jour après sa naissance. Puis le prêtre, laissant les parents à l’entrée, reçoit d’eux l’enfant et, accompagné des parrains, le conduit jusqu’aux portes saintes en disant par trois fois : « le serviteur ou la servante de Dieu N… entre dans l’Église … » – littéralement : « est ecclésialisé … » et il le dépose sur les marches du sanctuaire, où la marraine le reçoit. Suivant l’usage grec, il n’entre pas avec lui dans l’autel, tenant compte de ce qu’il n’est pas encore baptisé. Il est clairement exprimé que l’enfant vient de Dieu, est rendu à celui-ci par les parents, et donné à nouveau par le Seigneur, non aux parents, mais aux parrains, qui représentent la communauté ecclésiale et sa responsabilité dans la croissance chrétienne du futur baptisé. Le Peuple chante alors le cantique de Siméon, assimilant l’évènement à la présentation du Christ lui-même. Le prêtre se rend alors à l’entrée de l’église et fait entrer solennellement l’épouse accompagnée de son mari. Il est à remarquer que tout est centré sur elle, comme dans le cas de la Mère de Dieu, comme si la paternité de ce monde s’effaçait devant celle du Père éternel.

La fréquentation de l’église ou catéchuménat

À partir de ce jour, l’enfant présenté sera nommé régulièrement parmi les catéchumènes. Autant que possible, les parents, ou les parrains, le conduiront à l’église le dimanche pour qu’il soit immergé dans la prière liturgique, ce qui le prépare à l’immersion sacramentelle du saint baptême. L’enfant s’habituera ainsi à la communauté, aux chants, aux paroles, aux lumières et aux parfums, ce qui est de toute importance, car le conscience humaine est une conscience incorporée. Au moment de la prière pour les catéchumènes, il serait bien et pédagogique, que le diacre invite les parrains à s’approcher avec l’enfant, et que le prêtre se retourne pour dire sur lui la prière en question. Ensuite le diacre prononce le renvoi des catéchumènes : l’enfant peut effectivement rentrer à la maison, ce qui suit ne le concernant pas.

La catéchèse prévue suppose que les rites ou mystères sont accomplis avec une certaine pédagogie, les paroles prononcées à voix intelligible et les gestes accomplis de manière visible et explicite. La dimension didactique, dans l’Église, suppose toujours le rite : il la précède et il la suit. Il y prépare ou en découle. Mais la dimension liturgique, ou rituelle, ou sacramentelle, est toujours au centre de la transmission dans l’Église de la vérité et de la vie divines. Les ministres (évêques, prêtres et diacres) sont les agents de cette transmission ; les parents, les parrains et la communauté entière coopèrent avec ce qui est transmis par la présence du saint Esprit dans le Corps du Christ. Le prêtre chargé de présider le baptême réunira plusieurs fois les parents et les parrains – et tout membre de la communauté qui le souhaite – pour leur rappeler le sens de leur engagement et la présence du Christ dans tous les sacrements. Tous les fidèles étant des concélébrants des saints mystères, il est normal que l’on prépare avec eux la célébration, afin que celle-ci soit le plus possible une théophanie.  

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

 

 

*Dimanche 24 JUILLET:

 

Pèlerinage à Saint Christophe

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-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.

 

(Programme habituel)

 

 

 

 

*Dimanche 7 AOUT:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, Auguste 7:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)

 

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

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-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

"A sign of spiritual life is the immersion of a person within himself and the hidden workings within his heart."

St Seraphim of Sarov)

 

DIMANCHE 24 JUILLET

Dixième dimanche après la Pentecôte

·         Saint Qurbana

·          

o    Actes 28:23-31 :

  • 23 Après lui avoir fixé une date, ils vinrent le trouver en plus grand nombre dans son logement. Paul rendait témoignage au royaume de Dieu, dans ce qu’il leur exposait, et il s’efforçait de les convaincre à propos de Jésus, en partant de la loi de Moïse ainsi que des Prophètes. Cela dura depuis le matin jusqu’au soir.
  • 24 Les uns se laissaient convaincre par de telles paroles, les autres refusaient de croire.
  • 25 N’étant pas d’accord les uns avec les autres, ils s’en allaient, quand Paul leur adressa cette seule parole : « L’Esprit Saint a bien parlé, quand il a dit à vos pères par le prophète Isaïe :
  • 26 Va dire à ce peuple : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
  • 27 Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 28 Donc, sachez-le : c’est aux nations que ce salut de Dieu a été envoyé. Les nations, elles, écouteront. »
  • 30 Paul demeura deux années entières dans le logement qu’il avait loué ; il accueillait tous ceux qui venaient chez lui ;
  • 31 il annonçait le règne de Dieu et il enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec une entière assurance et sans obstacle.

o     

o    Romains 10: 5-21 :

  • 05 Au sujet de la justice qui vient de la Loi, Moïse écrit : L’homme qui mettra les commandements en pratique y trouvera la vie.
  • 06 Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi : Ne dis pas dans ton cœur : « Qui montera aux cieux ? » – c’est-à-dire pour en faire descendre le Christ.
  • 07 Ou bien : « Qui descendra au fond de l’abîme ? » – c’est-à-dire pour faire remonter le Christ d’entre les morts.
  • 08 Mais que dit cette justice ? Tout près de toi est la Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Cette Parole, c’est le message de la foi que nous proclamons.
  • 09 En effet, si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé.
  • 10 Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut.
  • 11 En effet, l’Écriture dit : Quiconque met en lui sa foi ne connaîtra pas la honte.
  • 12 Ainsi, entre les Juifs et les païens, il n’y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l’invoquent.
  • 13 En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
  • 14 Or, comment l’invoquer, si on n’a pas mis sa foi en lui ? Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne proclame ?
  • 15 Comment proclamer sans être envoyé ? Il est écrit : Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles!
  • 16 Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Isaïe demande en effet : Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ?
  • 17 Or la foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ.
  • 18 Alors, je pose la question : n’aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit : Sur toute la terre se répand leur message, et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde.
  • 19 Je pose encore la question : Israël n’aurait-il pas compris ? Moïse, le premier, dit : Je vais vous rendre jaloux par une nation qui n’en est pas une, par une nation stupide je vais vous exaspérer.
  • 20 Et Isaïe a l’audace de dire : Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient rien.
  • 21 Et à propos d’Israël, il dit : Tout le jour, j’ai tendu les mains vers un peuple qui refuse de croire et qui conteste.

o     

o    Saint Matthieu 18: 1-10 :

  • 01 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
  • 02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
  • 03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
  • 04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
  • 05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
  • 06 Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer.
  • 07 Malheureux le monde à cause des scandales ! Il est inévitable qu’arrivent les scandales ; cependant, malheureux celui par qui le scandale arrive !
  • 08 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
  • 09 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.
  • 10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

o     

« J'insiste sur ce point. Le Saint-Esprit guide lui-même l'âme intérieure et pure : il est son maître, son directeur.

Sans doute, elle doit toujours obéir aux lois de l’Église, et se soumettre aux ordres de son confesseur pour tout ce qui regarde ses pratiques de piété et ses exercices spirituels ; mais quant à la marche intérieure et intime, c'est le Saint-Esprit qui la guide, qui dirige ses affections et ses pensées, et personne ne pourra, quand même il l'oserait, y mettre des entraves.

Qui voudrait se mêler au colloque de l'Esprit divin avec sa bien-aimée ?

- Du reste, à quoi bon ?
[...]
L'Esprit-Saint prie en nous et pour nous. La prière est toute la sainteté, au moins en principe, puisqu'elle est le canal de toutes les grâces.

Or le Saint-Esprit est en l'âme qui prie : Ipse postulat pro nobis gemilibus inenarrabilibus (*).

Il a élevé notre âme à l'union avec Notre-Seigneur.

Il est encore le prêtre offrant à Dieu le Père sur l'autel de notre cœur le sacrifice de nos pensées et de nos louanges.

Il présente à Dieu nos besoins, nos faiblesses, nos misères, et cette prière, qui est celle de Jésus en nous, unie à la nôtre, la rend toute-puissante.

Vous êtes le vrai temple du Saint-Esprit ; mais un temple n'est qu'une maison de prière.

Priez donc sans cesse ; mais en union avec le divin Prêtre de ce temple. On pourra vous donner des méthodes de prière ; le Saint-Esprit seul vous donnera l'onction et le bonheur de la prière.

Les directeurs ne sont que des chambellans qui se tiennent à la porte de notre cœur ; le Saint-Esprit seul y habite.

Il faut qu'il le pénètre de toutes parts pour le rendre heureux. Priez donc avec lui, il vous enseignera toute vérité. »

(*) : "l’Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables" (Rm VIII, 26).

 Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion (La vie d'union au Saint-Esprit), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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Celui qui a l'humilité est couvert par la grâce de Dieu.
Par contre, l'orgueilleux est comme un gouvernail brisé, qui tourne tous azimuths, ou comme une scie dont les dents seraient à moitié aiguisées.

Saint Païssios l'Athonite

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 07:51
Christ is everything. It is joy. It is life. He is the light. He is the true light that makes the happy man, makes it full of happiness; enables him to see everything and everyone; open to all makes, makes it accessible to all, wanting everyone to Christ.  (Saint Porphyrios)

Christ is everything. It is joy. It is life. He is the light. He is the true light that makes the happy man, makes it full of happiness; enables him to see everything and everyone; open to all makes, makes it accessible to all, wanting everyone to Christ. (Saint Porphyrios)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,12-17.

Mes frères, nous ne sommes pas redevables à la chair pour vivre selon la chair. 
Car si vous vivez, selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez ; 
car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 
En effet, vous n'avez point reçu un Esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, en qui nous crions : Abba ! Père ! 
Cet Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 
Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, pour être glorifiés avec lui. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,1-9.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Un homme riche avait un économe qu'on accusa devant lui de dissiper ses biens. 
Il l'appela et lui dit : " Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends compte de ton intendance, car tu ne pourras plus être intendant. " 
Or l'intendant se dit en lui-même : " Que ferai-je, puisque mon maître me retire l'intendance ? Bêcher, je n'en ai pas la force ; mendier, j'en ai honte. 
Je sais ce que je ferai pour que, quand je serai destitué de l'intendance, il y ait des gens qui me reçoivent chez eux. "
Ayant convoqué chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : " Combien dois-tu à mon maître ? " 
Il dit : " Cent mesures d'huile. " Et il lui dit : " Prends ton billet, assieds-toi vite et écris : cinquante. " 
Ensuite il dit à un autre : " Et toi, combien dois-tu ? " Il dit : " Cent mesures de froment. " Et il lui dit : " Prends ton billet et écris : quatre-vingts. " 
Et le maître loua l'intendant malhonnête d'avoir agi d'une façon avisée. C'est que les enfants de ce siècle sont plus avisés à l'égard de ceux de leur espèce que les enfants de la lumière. 
Et moi je vous dis : Faites-vous des amis avec la richesse malhonnête, afin que, lorsqu'elle viendra à manquer, ils vous reçoivent dans les pavillons éternels. 
 




Par Saint Basile

(v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 

 

Se montrer habile

 

Considère, homme, celui qui t'a comblé de ses dons. Souviens-toi de toi-même.

Rappelle-toi qui tu es, quelles affaires tu conduis, qui te les a confiées, pour quelle raison tu as été préféré à beaucoup.

Tu es le serviteur du Dieu bon ; tu as la charge de tes compagnons de service.

Ne crois pas que tous ces biens sont destinés à ton ventre.

Dispose des biens que tu as entre les mains comme s'ils appartenaient à autrui ; ils te donneront du plaisir pendant quelque temps, puis s'évanouiront et disparaîtront.

Mais il t'en sera demandé un compte détaillé. 

« Que vais-je faire ? »

La réponse était simple :

Je rassasierai les affamés ;

j'ouvrirai mes greniers et

j'inviterai les pauvres.

Vous tous qui manquez de pain, venez à moi.

Que chacun prenne une part suffisante des dons que Dieu m'a accordés.

Venez y puiser comme à la fontaine publique.

 

« Seigneur, vous écoutez la plus humble prière,
Et le cri de l'insecte et celui de l'oiseau,
Et cet agneau perdu qui demande sa mère,
Et cette herbe séchée à qui manque un peu d'eau.

Votre nom prononcé rafraîchit la pensée ;
Il rayonne dans l'ombre où je m'enveloppais.
Toute larme pieuse, à vos genoux versée,
Est, pour un cœur souffrant, le baume de la paix.

Vous m'entendrez, Seigneur, car je pleure et j'espère !
J'élève à vous mon cœur par le monde abattu.
J'espère ! et votre loi, tendre comme une mère,
De la douce espérance a fait une vertu.

Redonnez-moi, Seigneur, la vie et le courage ;
Que j'aille en vous servant jusqu'à la fin du jour ;
Dissipez des erreurs le stérile nuage
Au rayon de la foi rallumé par l'amour.

L'orgueil ferme le cœur aux innocentes joies
Et tient la porte ouverte à l'ennui triomphant.
Donnez-moi, pour marcher humblement dans vos voies,
La raison du vieillard et la foi de l'enfant.

Alors, Seigneur, alors, mon âme calme et forte
Souffrira, sans colère et sans fougueux transports
Le mal que chaque jour et chaque nuit apporte
       A cette argile de mon corps.

       1852. »


Victor de Laprade (1812-1883), Extrait de Les œuvres de la foi (V)
"Œuvres poétiques de Victor de Laprade. Poèmes évangéliques", Paris, Alphonse Lemerre, s.d. (v.1875)
Texte intégral en ligne sur Wikisource.

 

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Le Christ est tout. Il est la joie. Il est la vie. Il est la lumière. Il est la vraie lumière qui rend l'homme joyeux, le rend débordant de bonheur; le rend capable de voir tout et tout le monde; le rend ouvert à tous, le rend accessible à tous, voulant tout le monde avec le Christ.

(Saint Porphyrios)



 

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

 

 

SAINT EUGÈNE
Évêque de Carthage 
(† 505)

6212 - Milano - Sant'Eugenio - Sant'Eustorgio Museo - Foto Giovanni Dall'Orto 1-Mar-2007.jpg

        On ne sait rien sur la naissance et les premières années de saint Eugène. Son nom apparaît pour la première fois dans l'histoire quand il est choisi pour évêque de Carthage, en 481, à une époque où le fanatisme arien, joint à la barbarie des Vandales, faisait, presque à coup sûr, de tous les évêques orthodoxes  africains des martyrs de la vraie foi. 

        Sa conduite dans l'épiscopat fut celle d'un vrai pasteur des âmes. Malgré la pauvreté de son Église, il trouvait le moyen de répandre dans le sein des pauvres de si larges aumônes, que Dieu semblait multiplier à plaisir les ressources entre ses mains. 

        Hunéric, roi des Vandales, lui fit défendre de recevoir dans son église aucun chrétien de la race des Vandales ou en portant le vêtement; mais Eugène refusa d'obéir: 
« La maison de Dieu, répondit-il, est ouverte à tout le monde; nul ne peut en chasser ceux qui y entrent. » Ce fut le signal d'une affreuse persécution. 

        Dieu voulut prouver par un miracle éclatant l'orthodoxie de la foi, garante de l'unité catholique de l'unique Eglise di Christ divisée par l'orgueil des fils indignes contre la fourberie de ses ennemis. Un aveugle de Carthage, nommé Félix, vint trouver l'évêque et lui dit : « Je viens ici sur l'ordre de Dieu, et je n'en sortirai pas que vous ne m'ayez rendu la vue. » Eugène le repoussa d'abord avec bonté, protestant qu'il n'était pas homme à faire des miracles ; mais l'aveugle insista; il lui fit alors un signe de Croix sur les yeux, qui s'ouvrirent aussitôt à la lumière. Peu après, il rendit la vue à un homme que l'évêque arien avait suborné pour se donner à lui-même la réputation d'un thaumaturge, et qui était devenu réellement aveugle au moment même où il jouait son triste rôle. Malgré le bruit de ces prodiges dans le pays, la persécution ne fit qu'augmenter. 

        Saint Eugène fut exilé; il eut à subir toutes sortes de mauvais traitements. Le persécuteur Hunéric périt d'une mort effrayante, faisant horreur à ceux mêmes des hérétiques qui avaient fait de lui un prince pervers et cruel. 

        Eugène put revenir à Carthage et y continuer son apostolat; mais la paix ne fut pas de longue durée, car, sous le second successeur d'Hunéric, la persécution sévit de nouveau ; Eugène, toujours invincible, fut d'abord menacé des plus horribles supplices, puis envoyé en exil à Albi, dans les Gaules, où le vaillant athlète de la foi vit la fin de ses travaux.

Saint Eugène

 

 

Saint Anaclet

Pape et martyr

v.76 † 91

 

Saint Anaclet, grec de nation, était originaire de la fameuse ville d'Athènes. Les bonnes qualités de cet adolescent frappèrent vivement saint Pierre qui le convertit lorsqu'il prêcha à Athènes. Charmé de sa piété exemplaire, de son zèle pour la religion, de l'intégrité de ses moeurs et des rares talents dont le SEIGNEUR l'avait doué, le vicaire du CHRIST admit Anaclet dans le clergé, le reçut diacre, et lui conféra la dignité sacerdotale.
 
Revêtu de ce caractère sacré, saint Anaclet servit généreusement saint Pierre dans les fonctions de son apostolat et devint le compagnon inséparable de ses travaux et de ses voyages.  Ange par la pureté de sa vie et par son zèle indéfectible au service de DIEU, Anaclet devint vite un des plus saints ministres de l'Église naissante. 
 
Après que saint Pierre eut couronné son apostolat par un glorieux martyre, son fidèle disciple Anaclet se dévoua sous le pontificat de saint Lin et de saint Clet, avec le même empressement et le même succès.  Il coopéra pour une large part aux merveilleux progrès que connut l’Église de Rome en ces temps si difficiles.  L'excellence et la sainteté d'Anaclet devenait de jour en jour plus manifeste aux yeux de tous, lorsqu'en l'an 83,  sous l'empire de Domitien, les voix des fidèles se réunirent à l'unanimité pour l'élire au souverain pontificat.  Son élévation sur le trône de saint Pierre causa une joie universelle dans la chrétienté. 
 
Dans ces premiers jours de l’Église, tout était à craindre: la puissance, la cruauté et la multitude des ennemis du SAUVEUR, la fureur des païens, la rage des Juifs, la timidité et le relâchement des fidèles.  Durant la troisième persécution que Trajan excita contre l’Église en l'an 107, saint Anaclet constata avec douleur les ravages causés dans le troupeau de JÉSUS-CHRIST.  Quoique Trajan n'avait porté aucune loi officielle contre les chrétiens, une guerre sournoise d'extermination sévissait contre les fidèles et surtout les évêques.  Le sang des martyrs coulait avec abondance dans l'Orient et dans l'Occident. 
 
Au sein de la tourmente, Anaclet encourageait les uns et confondait les autres. Comme la violence de la persécution augmentait de jour en jour, ce pasteur vigilant n'oublia rien pour animer les fidèles à témoigner de leur foi en JÉSUS-CHRIST.  Il publia de belles ordonnances pour retenir ses ouailles dans leur devoir.  Il regardait comme chrétiens à demi vaincus ceux qui ne recevaient que rarement la divine Eucharistie.
 
Pour donner quelque marque de sa dévotion et de sa reconnaissance au prince des apôtres auquel il était redevable de sa conversion, saint Anaclet fit bâtir et orner une église à son sépulcre.  Par une providence toute particulière, elle se conserva intacte au milieu des persécutions.
 
Ce digne représentant de JÉSUS-CHRIST sut conserver intact le dépôt sacré de la foi. Il travailla avec succès à établir la discipline de l’Église, conserva le bon règlement dans les affaires temporelles de l’Église et s'opposa aux désordres qui s'y étaient glissés. Ce saint pape ne pouvait échapper longtemps aux recherches du tyran qui envoyait chaque jour une multitude de condamnés au martyre. 
 
L'année précédent sa mort, en prévision du sort qui l'attendait, saint Anaclet conféra l'ordination épiscopale au prêtre Évariste qui devait lui succéder dans la charge du souverain pontificat. Après avoir gouverné l’Église neuf ans, trois mois et dix jours, saint Anaclet remporta la palme du martyre et fut enseveli au Vatican
 

 

 

13 juillet :

Synaxe de l'Archange Gabriel

Tropaire, t. 4

Gabriel, chef des milices célestes,
Nous te supplions, indignes que nous sommes,
de nous protéger par tes prières
et de nous garder à l'ombre des ailes
de ton immatérielle gloire.
Nous qui à genoux, t'implorons instamment:
" Délivre nous des dangers,
Ô Prince des Puissances d'en haut ".

Synaxe-de-l-Archange-Gabriel.jpg

Kontakion (Ton 8)

Suprême commandant, Gabriel 
glorieux serviteur de la Très-radieuse, digne, tout-puissante, infinie et admirable Trinité 
Prie donc sans cesse pour nous, ô notre intercesseur, pour nous délivrer de toute tribulation et tourment, pour que nous puissions te clamer: 
"Réjouis-toi, protection de tes serviteurs!"

Exapostilaire, t. 3

Eclairé par l'ineffable splendeur * qui surpasse toute lumière en la divine Trinité, * tu parcours, tel un éclair, la création entière, * archange Gabriel au clair aspect, * pour accomplir ce que t'ordonne le Seigneur, * toi qui défends, garde et protèges les fidèles qui te chantent avec joie.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

L'image excellente que j'avais reçue par œuvre divine, * je m'en suis éloigné, malheureux que je suis, * par l'intempérance dont je fis preuve jadis; * mais toi, ô Christ, dans la tendresse de ton cœur * et par ta communion ineffable avec moi, * tu as pris ma piètre image sur toi, * renouvelant mon être, Sauveur, * dans les entrailles de la Vierge immaculée.


 

 

 

Jonas dans le poisson criait vers le Seigneur: / Je t'en prie, retire-moi des antres de l'Hadès, / Rédempteur, pour que je t'offre un sacrifice / dans les chants de laude et en esprit de vérité.

Croisant les mains sur les têtes des enfants, / Jacob préfigura, ô Christ, Votre sainte croix / sur laquelle Vous avez étendu les mains, / sauvant le genre humain de la griffe du Démon.

Roi de tous, par la croix où Vous voulûtes souffrir / le règne du péché, ô Christ, fut aboli: / Adam jadis banni du Paradis / s'y installe de nouveau dans les hymnes de joie.

Ornés de leurs blessures et drapés de sainteté, / revêtus de splendeur, de céleste majesté, / voici les saints Martyrs qui ont aimé le Seigneur: / nous les chanterons de tout l'élan de notre cœur.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Ayant tenu leurs lampes allumées / et s'étant lavés dans le sang qu'ils ont versé, / les saints Martyrs ont pu rejoindre / dans l'allégresse la salle du festin.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Nous te chantons, Vierge toute-digne de nos chants, / toi qui as conçu le Dieu dont le nom est au dessus de tous noms, / dont la force a terrassé le pire des tyrans / sur la croix, pour nous offrir le salut et la fierté.

 

 

Commentaires de l'Ecriture

par Saint Théophane le reclus.
 

(Romains 11:2-12; Matthieu 11:20-26)

Le Seigneur donna de nombreux signes à Capharnaüm, à Bethsaïde et à Chorazin, et pourtant le nombre de ceux qui croyaient ne correspondait pas à la puissance des signes. C'est pourquoi il a sévèrement dénoncé ces villes et les a condamnées: le Jour du Jugement sera plus tolérable pour Tyr et Sidon, Sodome et Gomorrhe, que pour ces villes. Nous devons nous juger selon un tel modèle. Combien de signes le Seigneur a montré à la Russie, la sauvant de ses ennemis les plus puissants et lui soumettant les peuples! Combien de trésors lui a-t-Il accordée, déversant sans cesse des signes dans les saintes reliques et les icônes thaumaturge disséminées dans toute la Russie! Et pourtant, de nos jours les russes commencent à se détourner de la foi: un groupe tombe dans l'incrédulité totale, un autre groupe chute dans le protestantisme, il y a un troisième groupe qui tisse secrètement ses propres croyances, pensant combiner le spiritisme et les délires théologiques avec la Divine Révélation. Le Mal est en croissance; les croyances mauvaises et l'incrédulité élèvent leur tête, tandis que la foi et l'orthodoxie s'affaiblissent. Retrouverons-nous nos esprits?... 
Nous finirons comme les Français, par exemple, ou d'autres... Mais si cela arrive, que pensez-vous qu'il nous adviendra au jour du jugement, après que Dieu ait montré tant de miséricorde pour nous? Ô Seigneur! Aie pitié et sauve la Rus' orthodoxe de ta menace juste et droite!

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)

 

 

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Icon of the Mother of God “It Is Truly Meet”


Commemorated on July 13

The “It is Truly Meet” Icon of the Mother of God is in the high place of the altar of the cathedral church of the Karyes monastery on Mount Athos.

One Saturday night an Elder went to Karyes for the all-night Vigil. He left, instructing his disciple to remain behind and read the service in their cell. As it grew dark, the disciple heard a knock on the door. When he opened the door, he saw an unknown monk who called himself Gabriel, and he invited him to come in. They stood before the icon of the Mother of God and read the service together with reverence and compunction.

During the Ninth Ode of the Canon, the disciple began to sing “My soul magnifies the Lord...” with the Irmos of St Cosmas the Hymnographer (October 14), “More honorable than the Cherubim....”

The stranger sang the next verse, “For He has regarded the low estate of His handmaiden....” Then he chanted something the disciple had never heard before, “It is truly meet to bless Thee, O Theotokos, ever-blessed and most pure, and the Mother of our God...” Then he continued with, “More honorable than the Cherubim....”

While the hymn was being sung, the icon of the Theotokos shone with a heavenly light. The disciple was moved by the new version of the familiar hymn, and asked his guest to write the words down for him. When the stranger asked for paper and ink, the disciple said that they did not have any.

The stranger took a roof tile and wrote the words of the hymn on its surface with his finger. The disciple knew then that this was no ordinary monk, but the Archangel Gabriel. The angel said, “Sing in this manner, and all the Orthodox as well.” Then he disappeared, and the icon of the Mother of God continued to radiate light for some time afterward.

The Eleousa Icon of the Mother of God, before which the hymn “It Is Truly Meet” was first sung, was transferred to the katholikon at Karyes. The tile, with the hymn written on it by the Archangel Gabriel, was taken to Constantinople when St Nicholas Chrysoberges (December 16) was Patriarch.

Numerous copies of the “It Is Truly Meet” Icon are revered in Russian churches. At the Galerna Harbor of Peterburg a church with five cupolas was built in honor of the Merciful Mother of God, and into it they put a grace-bearing copy of the “It Is Truly Meet” icon sent from Athos.

 

'If we knew at what time we were to depart from this world,

we would be able to select a season for pleasure and another for repentance. But God, who has promised pardon to every repentant sinner, has not promised us tomorrow.

Therefore we must always dread the final day, which we can never foresee.

This very day is a day of truce, a day for conversion.

And yet we refuse to cry over the evil we have done!

Not only do we not weep for the sins we have committed, we even add to them. . .

If we are, in fact, now occupied in good deeds, we should not attribute the strength with which we are doing them to ourselves.

We must not count on ourselves, because even if we know what kind of person we are today, we do not know what we will be tomorrow.

Nobody must rejoice in the security of their own good deeds.

As long as we are still experiencing the uncertainties of this life, we do not know what end may follow. . . we must not trust in our own virtues.'

(St. Gregory the Great)

 

 

« J'ai vu Claude debout là-bas. La Sainte Vierge se tenait derrière lui... » (I)

See original image

Le Père R. O'Leary (Canada) fut appelé une certaine nuit auprès d'un jeune Noir, en prison et condamné à mort.

Ce garçon lui dit qu'une belle Dame lui était apparue et lui avait dit :

"Si tu veux que je sois ta Mère, et si tu veux devenir mon fils, demande à voir un prêtre ."

Le condamné, effrayé, se mit à réclamer un prêtre à corps et à cri.

On fit venir le dit prêtre.

Peu avant cette vision, le condamné avait remarqué une médaille au cou d'un autre prisonnier.

Il lui demanda ce que c'était. L'autre, l'arrachant de son cou, la lui jeta avec un juron.

Le jeune condamné, qui s'appelait Claude Newman, reçut la médaille et se la mit au cou.

C'était une Médaille Miraculeuse.

Le prêtre se mit à instruire Claude.

Il fut grandement surpris de l'intelligence et des réponses d'un garçon qui ne savait ni lire ni écrire.

Celui-ci lui expliqua que la Sainte Vierge était venue trois fois pour l'instruire.

Claude lui dit aussi que la Sainte Vierge lui avait révélé une promesse que le Père avait faite dans les tranchées. 

Cette fois, le Père bouleversé, crut aux visions de son néophyte. Il le baptisa et le communia.

 
(Ave Maria, 1er Mars 1973)
Recueil marial 1975

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 

 

EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE

 

RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

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AFRIQUE/EGYPTE -

Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes 

Samalut (Agence Fides) – Quatre maisons appartenant à des familles coptes ont été attaquées par quelques 300 fanatiques islamistes dans le village de Kom el Loofy, non loin de la ville de Samalut, en Haute Egypte. L'assaut a eu lieu après que se soit propagée la rumeur d'un projet de construction d'une nouvelle église dans la zone et ce malgré les démentis du propriétaire des terrains sur lesquels aurait dû être construit le lieu de culte, démentis qui avaient également été communiqués à la police. Aux violences sectaires du début de semaine, a suivi une tentative de conciliation inspirée par les autorités locales.
Le Diocèse copte orthodoxe de Samalut a cependant contesté dans ce cas la praxis des rencontres de réconciliation, imposées de facto par les forces de sécurité, soulignant la nécessité de poursuivre les comportements criminels en application de la loi en vigueur, et faisant remarquer que, souvent, les victimes de violences sectaires demeuraient dans leur condition de partie offensée sans qu'aucune justice ne soit faite. Entre temps, selon des sources égyptiennes consultées par l'Agence Fides, les représentants locaux de la Maison de la Famille égyptienne, organisme de liaison interreligieux institué voici quelques années comme instrument visant à prévenir et à mitiger les oppositions sectaires, ont lancé une collecte de fonds afin de financer la réparation des maisons attaquées par les fanatiques. (GV) (Agence Fides 09/07/2016)

 

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Des migrants africains, en provenance d’un camp de réfugiés qui a été évacué près de Dunkerque, sont arrivés dans la commune de Chardonnay, au sud de la Bourgogne, lundi 11 juillet 2016.(…)
 

Ces migrants sont originaires d’Érythrée et du Soudan. Le maire a été averti de leur arrivée ce matin par un appel téléphonique de la préfecture. Cet événement suscite l’émoi dans ce village viticole qui compte une centaine d’habitants. Le directeur de cabinet du préfet s’est rendu sur place pour s’entretenir avec les élus.

Les nouveaux venus doivent être logés au château de Montlaville, une propriété mise en vente par les Eclaireurs de France. Ces locaux servent notamment à l’organisation de classes de découvertes sur l’environnement.

France 3 Bourgogne

Qui s'occupe de l'Aumônerie des Chrétiens Orthodoxes Orientaux Erythréen ?...

source

 

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Seit 15 Jahren auf diesen Tag gewartet

Volker Bouffier, Patriarch Ignatius II. und Bischof Philoxenus Mattias Nayis, der Erzbischof der syrisch-orthodoxen Kirche Deutschlands (von links) während der Feier.	Fotos: Pfeiffer

KIRCHE Feierlicher Gottesdienst zur Einweihung der syrisch-orthodoxen Kirche St. Afrem und St. Theodoros im Steinberger Weg

GIESSEN - (ebp). „Das ist ein Tag der Freude für die Gemeinde, für die Aramäer und für uns alle“, sagte Ministerpräsident Volker Bouffier gestern anlässlich der Einweihung der syrisch-orthodoxen Kirche St. Afrem und St. Theodoros. Die Kirche mit den zwei großen Türmen, die bereits von Weitem sichtbar sind, ist im Steinberger Weg errichtet worden. Es ist die einzige aramäische Kirchengemeinde in Gießen. „Wir warten seit über 15 Jahren auf diesen Tag“, sagte Samuel Gergin, Pressesprecher der Gemeinde. Der „Traum eines eigenen Gebetshauses“ sei nun endlich wahr geworden und ein „denkwürdiges Ereignis“.

Eingeweiht wurde der Bau in einem mehrstündigen Gottesdienst durch das Oberhaupt der syrisch-orthodoxen Kirche von Antiochien, Patriarch Ignatius II. Der gebürtige Syrer hatte sich in der vergangenen Woche mit Bundespräsident Joachim Gauck über die kritische Lage der Christen in Syrien ausgetauscht. „Durch Flucht und Vertreibung sind wir auf der ganzen Welt verstreut. Wir sind sehr dankbar, hier sein zu dürfen“, so Gergin.

Es sei eine große Ehre, den Patriarchen hier begrüßen zu dürfen, freute er sich. Sein Erscheinen sei keine Selbstverständlichkeit, zumal Ignatius II. erst vor wenigen Wochen einem Attentat entkommen sei. Das Interesse an der Einweihung der Kirche und dem Erscheinen des Patriarchen war so groß, dass die Kirche aus allen Nähten platzte. Gut 500 Gäste fasst das Gotteshaus, dessen Bau ohne Steuergelder finanziert wurde, doch mehrere Hundert Personen mussten den Gottesdienst draußen auf einer Leinwand verfolgen.

An der Messe nahmen auch der Landtagsabgeordnete Gerhard Merz, Stadträtin Astrid Eibelshäuser sowie der hessische Polizeipräsident Manfred Schweizer teil. Im Anschluss gab es ein Mittagessen für die Gäste des Gottesdienstes. Bei Lammfleisch, Couscous und gefüllten Weinblättern feierte man die Einweihung.

 

Der Ministerpräsident erinnerte auch an die derzeitige Situation in Syrien: „Viele von Ihnen haben Verwandte in Syrien. Wir feiern und essen hier, aber zur selben Zeit sterben dort viele Menschen. Wir wünschen uns, dass dieser furchtbare Krieg bald vorbei ist“. Die Christen, die in ihrer Heimat verfolgt wurden und nach Deutschland geflohen sind, „gehören zu uns“, befand Bouffier. „Sie sind ein gutes Beispiel für gelungene Integration. Sie haben sich Ihre Identität bewahrt, aber sind in unserem Land angekommen. Darauf können Sie stolz sein“, lobte Bouffier.

(Source:http://www.giessener-anzeiger.de/lokales/stadt-giessen/nachrichten-giessen/seit-15-jahren-auf-diesen-tag-gewartet_17071142.htm)

 

 


قداسة سيدنا البطريرك أفرام الثاني يشارك في يوم العائلة
المنظّم في دير مار يعقوب السروجي بفاربورغ - ألمانيا
12.07.2016

شارك قداسة سيدنا البطريرك مار إغناطيوس أفرام الثاني في فعاليات يوم العائلة حيث احتشدت العديد من العائلات السريانية المتوافدة من مختلف المناطق والمدن في ألمانيا إلى دير مار يعقوب السروجي في فاربورغ للمشاركة في نشاطات وفعاليات هذا اليوم وتم ذلك بتاريخ 9 تموز 2016.
شاركت جوقة "الموسيقى السريانية" من السويد في هذا اليوم المميز وأنشدت العديد من التراتيل والأغاني السريانية للمناسبة،
حيث قدّر عدد المشاركين بحوالي 4000 شخص تجمّعوا في دير مار يعقوب السروجي قادمين من مختلف المدن في ألمانيا وهولندا.
شارك في يوم العائلة أصحاب النيافة المطارنة الأجلاء: مار فيلوكسينوس متياس نايش، النائب البطريركي في ألمانيا، ومار يوليوس حنا أيدين، مدير العلاقات الخارجية في ألمانيا، ومار ديوسقوروس بنيامين أطاش، النائب البطريركي في السويد، ومار بوليكاربوس أوكين أيدين، النائب البطريركي في هولندا، ومار تيموثاوس متى الخوري، النائب البطريركي في أبرشية دمشق البطريركية إلى جانب عدد كبير من الآباء الكهنة والرهبان وممثلين عن الكنائس الشقيقة.

 

 

 

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Manuel Valls a présenté hier le troisième rapport du comité de suivi des retraites. On peut noter une "amélioration lente mais sensible" du système des retraites et envisager avec "sérénité" l'avenir des retraites en France. Les conclusions du rapport "confirment le très net rétablissement de notre système de retraites". Tout cela c'est très bien, mais personne, aucun média n'a noté une phrase très inquiétante de ce rapport officiel "Néanmoins la divergence d’évolution entre les revenus des actifs et ceux des retraités pourrait faire resurgir un risque de pauvreté ce qui appelle, pour l’avenir, une vigilance particulière". Mais malheureusement ce n'est pas un risque, c'est une réalité : 101 000 personnes supplémentaires de plus de 50 ans pauvres en 1 an !

http://blog.seniorenforme.com/

On peut bien se réjouir des bons résultats comptables, financiers de notre système des retraites. Mais derrière les chiffres, il y a des hommes et des femmes, pour qui la retraite n'est pas une période facile. Cependant, personne n'en parle, les experts préfèrent évoquer "que la France a su remettre son système de retraites sur la voie d'un équilibre financier durable".

http://blog.seniorenforme.com/categorie/retraite-2/

Le Premier Ministre a dit "nos efforts pour préserver le système de retraites par répartition, un modèle de solidarité auquel les Français sont attachés, portent leurs fruits". Le rapport à la page 16 déclare "Le comité constate que l’objectif d’un niveau de vie satisfaisant des retraités est à ce jour assuré par le système de retraite". Satisfaisant, au fait cela veut dire quoi ? Ça c'est l'emballage mais pour ce qui est de la pauvreté des retraités, on préfère mettre la poussière sous le tapis.

D'ailleurs dans ce rapport, nous pouvons voir des grandes et belles courbes sur l'évolution du taux de pauvreté de 1996 à 2013 mais pour les chiffres concrets, il faut aller voir dans les conclusions de l'INSEE et notamment dans leurs notes sur les revenus fiscaux et sociaux.

En l'espèce, malheureusement, ce n'est plus un risque de pauvreté des retraités mais une réalité. Jugez vous-mêmes :

-En 2013, 2 196 000 personnes de plus de 50 ans sont pauvres pour 2 095 000 en 2012. Soit 101 000 personnes supplémentaires de plus de 50 ans pauvres en 1 an !

-En 2013, 1 078 000 retraités sont pauvres pour 1 039 000 en 2012. Soit 39 000 retraités pauvres en 1 an en plus dans notre pays. Le taux de pauvreté des retraités était de 7,7% en 2012 et il est de 7,9% en 2013. Soit une augmentation de 0,2% ! 

Personne n'en parle, personne ne l'évoque....

http://blog.seniorenforme.com/categorie/retraite-2/

Alors quand le rapport du comité de suivi des retraites déclare qu'il y a un risque de pauvreté, c'est faux, ce n'est plus un risque mais malheureusement c'est une réalité et ce n'est pas avec l'augmentation ridicule du minimum vieillesse de 80 centimes d'euros par mois qui va changer la donne...

Alors, quand le rapport du comité de suivi des retraites, préconise une vigilance particulière concernant la pauvreté des retraités, nous disons la vigilance c'est terminé, maintenant il faut de l'action et des mesures concrètes car la situation est préoccupante. Il faut que les gouvernements arrêtent la procrastination et s'attaquent dès maintenant au sort du million de retraités pauvres.

Vigilance Non, Action Oui !

source

 

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കോലഞ്ചേരി വലിയപള്ളിയിൽ പരിശുദ്ധ
പത്രോസ് പൗലോസ് ശ്ലീഹന്മാരുടെ
ഓർമ്മപ്പെരുന്നാൾ സമാപിച്ചു.

 

 

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DES DÉCISIONS IMPORTANTES S’EN SUIVENT 

À la veille de la rencontre de l’OTAN à Varsovie, Vladimir Poutine a annulé tous ses déplacements pour se retirer dans un silence qui ne peut que présager de décisions importantes. Ces dernières seront des réponses aux actions provocatrices de l’OTAN, véritables menaces à la sécurité du peuple russe et à la paix mondiale. Nous savons que le président Poutine n’est pas du genre à réagir sous l’effet de la passion ou de la provocation, mais sous ceux de faits soigneusement analysés et d’une stratégie d’intervention soigneusement orientée à prendre l’ennemie là où il s’y attend le moins. Il ne faut pas oublier cet aveu de Poutine, devenue incontournable : « Dans mon enfance, les rues de St-Petersburg m’ont appris que lorsque l’entente devient impossible, il faut frapper le premier ».

Une première réaction du ministère des Affaires extérieures de Russie demande aux dirigeants de l’OTAN des explications sur ce déploiement tous azimuts des forces de l’OTAN aux frontières de la Russie. 

 "Au mépris de l'impératif objectif du maintien de la paix et de la stabilité en Europe et contrairement à la nécessité d'œuvrer en synergie pour relever les défis effectifs, et non imaginaires, l'OTAN se concentre sur la +dissuasion+ d'une menace inexistante à l'Est »

Et d’ajouter la représentante du ministère extérieur russe, Maria Zakharova : 

« L'OTAN refuse de voir ces conséquences négatives et risquées à long terme pour l'ensemble de la sécurité euro-atlantique que recèlent les démarches de Washington et Bruxelles visant à perturber l'équilibre de forces actuel", a indiqué la porte-parole, citant en exemple le déploiement accéléré d'éléments du bouclier antimissile É.-U./OTAN en Europe. »

Tout le scénario de l’OTAN consiste à couvrir ce déploiement majeur sur les frontières russes par un discours qui fait de la Russie l’ennemie aux prétentions de conquêtes et de domination des pays qui lui sont frontaliers. Elle fait de la Russie l’envahisseur de l’Ukraine et, de ce fait, le conquérant potentiel de tous les pays qui lui sont frontaliers. 

« Elle (OTAN) a (…) suspendu toute coopération avec ce pays (RUSSIE) en réponse à l’intervention militaire de ce dernier en Ukraine, que les Alliés condamnent avec la plus grande fermeté. Les canaux de communication politiques et militaires, quant à eux, restent ouverts. L'OTAN demeure préoccupée par les activités militaires et le discours agressif de la Russie, qui font songer à une manoeuvre de déstabilisation, qui viserait l'Ukraine, mais pas seulement elle.  »

Le mensonge de l’intervention militaire de la Russie en Ukraine est énorme et dire qu’il est avalé par les 28 pays membres de l’OTAN. C’est tout de même incroyable. 

Il faut lire ici les dessous d’un coup d’État en Ukraine que nous présente l’excellent analyste, Michel Collon et, également, ici , ce qu’en pense Poutine. Si G.W. Bush s’est servi d’un monstrueux mensonge pour envahir l’Irak, Obama et ses pairs de l’OTAN peuvent en faire tout autant pour envahir la Russie. Sauf que dans ce dernier cas la situation de Poutine est toute autre de celle de Saddam Hussein. 

Il est incroyable que ces 28 chefs d’État qui chapeautent l’OTAN se disent « préoccupés par les activités militaires et le discours agressif de la Russie qui font songer à une manœuvre de déstabilisation qui viserait l’Ukraine et pas seulement elle. » À ce que je sache, le déploiement militaire se fait sur le territoire russe et en Syrie, à la demande du Président de ce pays pour lutter contre le terrorisme. Cette situation n’a rien de comparable avec ce déploiement des forces de l’OTAN sur les frontières russes et un peu partout dans le monde.

Que dire maintenant de ce discours agressif de Poutine ? Il n’est pas du genre à menacer à tout vent et à s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays comme le font les États-Unis et plusieurs pays de l’OTAN. Pour ne parler que des États-Unis, voyons ce qu’ils font en Amérique latine, tout particulièrement au Venezuela qu’ils déclarent comme une menace à la sécurité nationale des États-Unis. Une déclaration qui devient une véritable menace de guerre. Si ce n’est pas là un discours agressif de Washington, je n’y comprends rien. Le Venezuela n’est pas à la frontière des États-Unis et n’en constitue d’aucune manière une menace militaire pour les États-Unis. C’est une situation tout autre que vit la Russie avec les forces de l’OTAN à sa frontière.

Que va décider Poutine ?

Lui, plus que tout autre, sait les mensonges qui servent à manipuler l’opinion publique occidentale contre la Russie. Il sait que les peuples de l’Occident ne sont pas des ennemis de la Russie, mais que leurs dirigeants, soumis aux volontés de Washington, le sont. Plus que tout, il sait que Washington est effectivement son véritable ennemi. Ce sont les ambitions de ce dernier qui mettent en péril la Russie et une grande partie du monde.

Il sait également que l’unité de l’Europe se fragilise et que les peuples deviennent de plus en plus conscients de la manipulation dont ils sont victimes. La France, l’Italie, l’Espagne font toujours plus partie de ces peuples soumis au pouvoir des marionnettes qui les dirigent.

Si Poutine décide de frapper le premier, ce ne sera pas contre les peuples, mais contre ces forces sur lesquelles compte Washington pour envahir la Russie. Je lui souhaite bonne chance.

Je pense qu’on s’approche d’un automne qui risque d’être chaud.

 

Oscar Fortin

Le 10 juillet 2016 

http://humanisme.blogspot.com

 

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Moscou a dénoncé le 10 juillet la focalisation de l'Alliance atlantique sur une menace russe «qui n'existe pas», après le sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, largement consacré à renforcer son flanc oriental, à Varsovie.

«Une analyse préliminaire des résultats de la rencontre montre que l'OTAN continue de voir le monde politico-militaire à travers une sorte de miroir déformant», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. «Contrairement à l'intérêt objectif de maintenir la paix et la stabilité en Europe [...] l'Alliance concentre ses efforts sur la dissuasion d'une menace qui n'existe pas venant de l'est», poursuit la déclaration.

L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)  a tenu à afficher son unité lors d'un sommet qui s'est tenu les 8 et 9 juillet à Varsovie consacré aux grands défis auxquels elle doit faire face : l'action de la Russie en Ukraine, en proie à une insurrection pro-russe dans sa partie orientale et le rattachement de la Crimée à la Russie.

D'après l'Otan : «Les actions de la Russie portent atteinte à l'ordre en Europe»

«Les actions de la Russie, en particulier en Ukraine [...] portent atteinte à l'ordre fondé sur des règles en Europe», indique le document adopté par les 28 pays de l'OTAN. L'Alliance a décidé de déployer quatre bataillons dans les Etats baltes et en Pologne, un défi sans précédent envers Moscou depuis la fin de la guerre froide.

«Nous ne voyons aucune menace immédiate vis-à-vis d'un allié de l'OTAN» venant de la Russie, a toutefois assuré le 10 juillet le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

Le président russe Vladimir Poutine avait accusé fin juin l'OTAN de vouloir entraîner son pays dans une course aux armements «frénétique» et de rompre «l'équilibre militaire» en vigueur en Europe depuis la chute de l'URSS.

A lire aussi : Mikhaïl Gorbachev : «l'OTAN veut faire de la Guerre froide une guerre chaude»

 

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Les banques ne sont pas toujours associées à une stabilité financière, et les pays de l’Union européenne ont aujourd’hui beaucoup à reprocher à leurs secteurs bancaires. Cela doit-il faire craindre une nouvelle crise européenne?

Il semble que les banques européennes constituent une vraie source d'inquiétude pour la population et pour les autorités des pays de l'UE. Le secteur bancaire allemand en est un exemple frappant.

 

"Le secteur bancaire européen est actuellement peu capitalisé (…) les banques italiennes sont dans un état relativement mauvais comparé aux banques d'autres pays. Clairement, toutes ces banques font encore les frais de la crise des dettes souveraines. Très peu ont réussi à atteindre des niveaux de capitalisation suffisants pour assurer leur solidité sur le long terme", explique Guillaume Vuillemey, professeur d'économie à HEC, dans un entretien accordé à Sputnik.

 

Selon l'expert, les banques sont actuellement confrontées à deux questions principales. D'abord, elles ont besoin de fonds propres. Mais qui devrait apporter ces fonds propres aux banques? Soit l'Union européenne ou les gouvernements, soit les marchés, souligne l'économiste.

 

"Clairement, ce qui est aujourd'hui préférable, ce ne sont pas des recapitalisations publiques, mais des recapitalisations par le marché. Il faut donner des incitations pour que les actionnaires détiennent davantage et supportent les risques des banques, et non les contribuables", poursuit l'interlocuteur de Sputnik. La politique financière actuelle de la Banque centrale européenne (BCE) a un caractère d'assouplissement quantitatif, ce qui a des effets sur le système des obligations souveraines et sur les dettes.

 

La fragilité financière? C'est ce qui caractérise aujourd'hui le secteur bancaire allemand, déclare l'économiste. Et si le secteur industriel de l'économie allemande et les autres secteurs représentant le côté réel fonctionnent bien, les banques du pays, et en particulier les grandes banques, manifestent un niveau très élevé de fragilité, conclut l'interlocuteur de Sputnik.

 

SOURCE

 

 

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EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE

 

RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

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LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE:

 

Histoire Sainte:

 

SAMUEL ECOUTE SON DIEU...

 

Le jeune Samuel assurait le service du Seigneur en présence du prêtre Élie.

La parole du Seigneur était rare en ces jours-là, et la vision, peu fréquente.  

Un jour, Élie était couché à sa place habituelle.

Samuel était couché dans le temple du Seigneur, où se trouvait l’arche de Dieu.

Le Seigneur appela Samuel, qui répondit :

« Me voici ! »

Il courut vers Élie, et il dit :

« Tu m’as appelé, me voici ».

Élie répondit :

« Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher ».

L’enfant alla se coucher.

De nouveau, le Seigneur appela Samuel.

Et Samuel se leva.

Il alla auprès d’Élie, et il dit :

« Tu m’as appelé, me voici ».

Élie répondit :

« Je n’ai pas appelé, mon fils.

Retourne te coucher ».

Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée.

De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Élie, et il dit :

« Tu m’as appelé, me voici ».

Alors Élie comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant, et il lui dit :

« Va te recoucher, et s’il t’appelle, tu diras :

-Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ».

Samuel alla se recoucher à sa place habituelle.

Le Seigneur vint, il se tenait là et il appela comme les autres fois :

-« Samuel ! Samuel ! »

Et Samuel répondit :

-« Parle, ton serviteur écoute ».

Samuel grandit en écoutant la parole de Dieu.

Petit diaporama : Samuel, écoute Dieu

 

Source :http://levangelisation.eklablog.com/bible-god-s-story-for-me-a86194810

 

 

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PENDANT LES VACANCES:

Prier avec les enfants 

POUR LES VOCATIONS....

Le bon pasteur

Chers amis,

Le temps de l’été est pour beaucoup celui des camps et des vacances. Partir avec des enfants, c’est leur donner la possibilité d’expérimenter la prière quotidienne, et les entraîner à vivre cette fidélité au Seigneur.

A travers ce livret, nous voulons vous proposer de prier avec les enfants pour les vocations. Jésus nous y invite dans l’Evangile : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » (Luc 10, 2). Lorsque nous prions pour les vocations, nous demandons au Seigneur de faire entendre parmi nous son appel et d’envoyer ceux dont il a besoin, dont l’Eglise et le monde ont besoin : prêtres, religieuses, religieux…

C’est aussi l’occasion de se souvenir que nous avons tous une vocation. Le Seigneur nous appelle tous, à la vie, au bonheur, à l’amour, au don, au service… chacun selon son chemin. Il nous est bon d’y penser, de demander à Dieu de nous éclairer sur notre propre appel, et de nous aider à cultiver notre disponibilité.

Ce livret vous propose de prier à partir de l’exemple d’aînés dans la foi, qui nous ont précédés et qui ont répondu, chacun à leur manière, à l’appel de Dieu. Les premiers sont des personnages de la Bible : Abraham, Samuel, Jérémie, saint Jean-Baptiste, la Sainte Vierge Marie, les douze Apôtres et saint Paul. Trois autres font partie de l’histoire plus récente de l’Eglise : sainte Thérèse de Lisieux et les bienheureux Charles de Foucauld et Jean-Paul II. Chacun à leur manière, ils nous montrent le chemin du « oui » à l’appel de Dieu.

En communion les uns avec les autres et avec toute l’Eglise, prions pour toutes les vocations afin que la Bonne nouvelle de Jésus Sauveur parvienne à tous les hommes !

 

Avec Abraham

Abraham

Le Seigneur dit à Abraham : « Pars de ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai. […] En toi seront bénis toutes les familles de la terre. » Abraham partit, comme le Seigneur le lui avait dit. Gen12, 1-4

Dieu appelle Abraham à le suivre, et Abraham lui fait confiance… Il se met en route, quitte un pays qu’il connaît pour un pays inconnu… en s’appuyant uniquement sur la promesse que Dieu lui a faite.

Seigneur Jésus, Tu veux mon bonheur. Comme Abraham, aide-moi à sortir de mon confort et de mes habitudes pour te suivre. Comme Abraham, apprends-moi à te faire confiance chaque jour malgré les difficultés rencontrées. Nous te prions pour tous les prêtres et consacrés que Tu as appelés à quitter pays et famille pour annoncer ton Evangile. Nous te prions pour que d’autres entendent ton appel.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, Tu as ouvert mes oreilles ; Tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. » Dans le livre, est écrit pour moi ce que Tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles.
Ps 39 

Avec Samuel

livre ouvert

Une troisièmre fois, le Seigneur appela Samuel. Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Eli, et il dit : « Tu m’as appel », me voici. » Alors Eli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant, et lui dit : « Retourne te coucher, et si l’on t’appelle, tu diras : »Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. » Samuel retourna se coucher. Le Seigneur vint se placer près de lui, et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » et Samue répondit : « Parle, ton serviteur écoute. » 1 S 3, 8-10

Samuel était au service de Dieu dans le Temple. Dans le silence, et grâce à Eli, il découvre que le Seigneur lui parle et se fait proche de lui. Et par sa disponibilité il entre ainsi dans une relation d?amitié avec Dieu.

Seigneur Jésus, Comme Samuel, apprends-moi à faire silence dans mon coeur pour mieux entendre ce que Tu attends de moi. Comme Samuel, apprends-moi à me mettre au service des autres. Nous te prions pour les moines et moniales qui se sont retirés dans le silence des monastères pour mieux être à ton écoute et prier pour le monde. Nous te prions pour ceux que Tu appelles à ce service de louange : donne leur de découvrir et d’aimer de plus en plus ta Parole.

Comment, jeune, garder pur son chemin ? En observant ta parole. De tout mon coeur, je te cherche ; garde-moi de fuir tes volontés. Des chemins du mal, je détourne mes pas, afin d’observer ta parole. Qu’elle est douce à mon palais ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche ! Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route.
Ps 118 

Avec Jérémie

clocher

Le Seigneur m’adressa la parole et me dit : « Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les peuples. » Et je dis : « Oh ! Seigneur mon dieu ! Voici donc : je ne sais pas parler, je ne suis qu’un enfant ! » Le Seigneur reprit : « Ne dis pas : ‘Je ne suis qu’un enfant !’ Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai, tu diras tout ce que je t’ordonnerai. Ne les crains pas, car je suis avec toi pour te délivrer, déclare le Seigneur. » Puis le Seigneur étendit la main, il me toucha la bouche et me dit : « Ainsi, je mets dans ta bouche mes paroles ! » Jr 1, 4-9

Jérémie ne se sentait pas à la hauteur, pas assez fort pour être prophète. Mais Dieu l’a appelé et il l’a rendu capable d’accomplir cette mission. Jérémie est devenu un grand prophète.

Seigneur Jésus, Même si je suis un enfant, tu m’envoies en mission. Même si je ne sais pas très bien parler, tu me demandes de témoigner de ton amour. Aide-moi à vraiment croire que tu m’appelles, moi aussi, que tu veux agir à travers moi, même si je me sens encore petit. Apprends-moi à te faire confiance, à croire que si tu me donnes une mission, tu me permettras de l’accomplir. Nous te prions pour tous les jeunes que tu appelles à te donner leur vie, mais qui n’osent pas répondre. Donne-leur plus de confiance en toi. 

Avec Jean-Baptiste

Jean-Baptiste

La parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion, pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans un livre du prophète Isaïe : à travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Luc 3, 2-4

Jean-Baptiste parcourait la régionen appelant les hommes à se « convertir » : tourner leur coeur vers Dieu en changeant quelque chose dans leur vie. Mais ayant découvert en Jésus le Messie tant attendu, il entraîne les foules vers Jésus puis s’efface dans une grande humilité.

Seigneur Jésus, Apprends-moi à voir, dans ma vie, ce qui doit être changé pour être plus proche de Toi. Aide-moi à découvrir ma vocation dans l’Eglise pour te servir. Nous te prions pour tous ceux qui annoncent l’Evangile en donnant leur vie. Donne-leur ta force pour accomplir leur mission et envoie dans notre monde de nouveaux et audacieux prophètes.

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car Tu es le Dieu qui me sauve.
C’est Toi que j’espère tout le jour en raison de ta bonté, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Ps 25 (24), 4-6
 

Avec Marie
L'adoration des magesL’ange Gabriel entra chez Marie et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. […] L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »

Marie était disponible pour accepter le projet de Dieu qui allait changer sa vie. En acceptant d’accueillir en elle le Fils de Dieu, elle nous apprend à l’accueillir en nous pour qu’Il puisse demeurer en nous et nous en Lui.

Seigneur Jésus, Comme Marie, apprends-moi à dire oui. Comme Marie, apprends-moi à t’accueillir en mon coeur. Nous te prions pour les prêtres grâce auxquels Tu continues à te donner à nous dans l’Eucharistie. Qu’ils puisent en Toi la force pour accomplir leur ministère. Nous te prions pour tous les baptisés : qu’ils se laissent transformer par ta Présence dans l’Eucharistie. 

Avec les apôtres

Les disciples d'Emmaüs

Jésus gravit la montagne, et Il appela ceux qu’Il voulait. Ils vienrent près de Lui, et Il en institua douze pour qu’ils soient avec Lui, et pour les envoyer prêcher. Marc 3, 13-14

Jésus a choisi ses Apôtres parmi leshommes de Galilée, avec leurs qualités et leurs défauts. C’est ainsi qu’Il nous appelle. Il nous connaît chacun par notre nom et nous reste fidèle, malgré nos infidélités.

Seigneur Jésus, malgré mes faiblesses, Tu m’appelles à te suivre et à participer à ta mission. Pardonne-moi quand je m’éloigne de Toi, et envoie ton Esprit me remplir de ta force. Nous te prions pour les successeurs des Apôtres et particulièrement notre évêque, Monseigneur Eric Aumonier. Fais-les vivre de ton Esprit, pour que leurs décisions soient éclairées par ta lumière, que leurs gestes soient animés par ton amour, et qu’ils restent signes d’unité dans leur Eglise diocésaine. 

Avec Saint Paul

croix

« Le Seigneur m’a rempli de force pour que je puisse annoncer jusqu’au bout l’Evangile et le faire entendre à toutes les nations ». 2 Tm 4, 17

Saint Paul fut choisi parDieu alors qu’il persécutait les chrétiens… Il se convertit et mit alors toute son énergie à annoncer le Christ mort et ressuscité, en parcourant le monde et en fondant des communautés chrétiennes. Il a souvent évoqué dans ses lettres ses faiblesses, pour mieux souligner la puissance de Dieu qui se déployait en lui.

Seigneur Jésus, Donne-moi le zèle de Saint Paul pour oser témoigner de Toi là où je vis. Comme Saint Paul, donne-moi ton Esprit pour m’aider à vivre en chrétien et découvrir peu à peu ma mission dans l’Eglise.

Nous te prions pour tous ceux qui ne Te connaissent pas, ou qui sont dans le doute. Ouvre leur coeur et leur esprit pour qu’ils puissent accueillir une parole de vérité et d’amour, et renouvelle tous les baptisés dans la foi de leur baptême pour que le monde perçoive le Dieu qui les habite. 

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

 

 

*Dimanche 24 JUILLET:

 

Pèlerinage à Saint Christophe

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-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.

 

(Programme habituel)

 

 

 

 

*Dimanche 7 AOUT:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !



10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, Auguste 7:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

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-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,25-27.

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. 
Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » 
 





Par Élisabeth de la Trinité (1880-1906), moniale Romaine-catholique (carmélite) 
Le Ciel dans la foi (OC, Cerf 1991, p. 125) 
 

« Je proclame ta louange »

 

Nous avons été prédestinés par un décret de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, afin que nous soyons la « louange de sa gloire » (Ep 1,6.12.14). C'est saint Paul qui parle ainsi, saint Paul instruit par Dieu lui-même. Comment réaliser ce grand rêve du Cœur de notre Dieu, ce vouloir immuable sur nos âmes ? Comment, en un mot, répondre à notre vocation et devenir parfaites « louanges de gloire » de la très sainte Trinité ? 

Au ciel, chaque âme est une louange de gloire au Père, au Verbe, à l'Esprit Saint, parce que chaque âme est fixée dans le pur amour et ne vit plus de sa vie propre, mais de la vie de Dieu. Alors elle le connaît, dit saint Paul, « comme elle est connue de lui » (1Co 13,12) ; en d'autres termes, son entendement est l'entendement de Dieu, sa volonté est la volonté de Dieu, son amour est l'amour même de Dieu. C'est en réalité l'Esprit d'amour et de force qui transforme l'âme, car lui ayant été donné pour suppléer à ce qui lui manquait, comme dit encore saint Paul, il opère en elle cette glorieuse transformation (cf. Rm 8,26)... 

Une louange de gloire, c'est une âme qui demeure en Dieu, qui l'aime d'un amour pur et désintéressé, sans se rechercher dans la douceur de cet amour ; c'est une âme qui l'aime par dessus tous ses dons et quand même elle n'aurait rien reçu de lui... Une louange de gloire est un être toujours dans l'action de grâces. Chacun de ses actes, de ses mouvements, chacune de ses pensées, de ses aspirations, en même temps qu'ils l'enracinent plus profondément dans l'amour, sont comme un écho du Sanctus éternel.

 

A ceux qui manquent de confiance, qui doutent, pinaillent et n'utilisent que les facultés de la raison et ne sont pas ouverts à Dieu, Dieu ne Se montrera pas.

Dieu n'entre pas dans les âmes fermées. Il n'entre pas de force.


(Saint Porphyrios)

 

 

 
'First of all, we know that God is the beginning, middle and end of everything good; and it is impossible for us to have faith in anything good or to carry it into effect except in Christ Jesus and the Holy Spirit.' (St. Mark the Ascetic)

'First of all, we know that God is the beginning, middle and end of everything good; and it is impossible for us to have faith in anything good or to carry it into effect except in Christ Jesus and the Holy Spirit.' (St. Mark the Ascetic)

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 05:38
PRAYER FOR DAD. PRAYER CHILD: The child: Oh God, let me be like my dad .. big and strong and smart .. The dad : Lord, make me become like my child .. obedient, faithful and confident

PRAYER FOR DAD. PRAYER CHILD: The child: Oh God, let me be like my dad .. big and strong and smart .. The dad : Lord, make me become like my child .. obedient, faithful and confident

Lettre aux Hébreux 9,11-15.

Mes frères, le Christ, grand-prêtre des biens à venir, est entré une seule fois dans le sanctuaire, par un tabernacle plus digne et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme et n'a pas été formé à la manière de ce monde.
Et ce n'est pas avec le sang des boucs et des taureaux, mais avec son propre sang, qu'il est entré une fois pour toutes dans le Saint des saints, après nous avoir acquis une rédemption éternelle. 
Car si le sang des boucs et des taureaux, si la cendre d'une génisse, dont on asperge ceux qui sont souillés, sanctifient de manière à procurer la pureté de la chair, 
combien plus le sang du Christ qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes, pour servir le Dieu vivant ? 
Et c'est pour cela qu'il est médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour le pardon des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,30-35.

En ce temps-là, lorsque Jésus eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est consommé". Et inclinant la tête il rendit l'esprit. 
Or, comme c'était la Préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car le jour de ce sabbat était très solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés et qu'on les détachât. 
Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. 
Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. 
Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. 
Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez. 

 

 

« Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève,

comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie.

La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer.

Avec le bienheureux Paul qui s'écrie :

« Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie.

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile.

Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans.

S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.

Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi :

« Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme »

(Mt 24,30).

Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »

(Homélie de Saint Ephrem le Syrien(v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)

crucifixion_giovan_1a.jpg

Méditation et Prière au pied de la Croix:

« Je me mets devant vous à deux genoux, Seigneur Jésus, vous que je vois suspendu pour moi à la croix.

Je vous salue, ô vénérable image de mon Maître, de Jésus crucifié, de Jésus dont le sang m'a racheté des mains de l'ennemi.

Salut, Sauveur du monde, qui avez enduré pour moi une mort aussi amère !

Je vous en conjure, doux Jésus, accordez-moi, selon toute l'étendue de votre miséricorde, de compatir à toutes vos peines, de partager, du fond du cœur, les douleurs de votre sainte Mère, et de verser des torrents de larmes, avec le bienheureux apôtre saint Jean, au pied de la croix.

Quelle consolation pour moi, si la vivacité de cette compassion pouvait me faire verser extérieurement des larmes devant l'image de votre croix ; ô vous qui, pour moi, avez si souvent versé par flots votre sang précieux !

Mais comme tout don excellent vient de vous (Jac., I, 17), remplissez, pour votre gloire, le désir que je vous manifeste, et que la mémoire de votre sainte Passion, et le souvenir spécial de votre glorieuse Mère, toujours accompagnée de son fidèle gardien, saint Jean, votre disciple chéri, produise dès cette heure, et à l'avenir, en moi, une ferveur plus vive, une vertu plus généreuse, un sentiment de piété plus intime, et une plus grande perfection de vie et de mœurs.

Jamais je ne me lasserai de vous contempler sur la croix ; les douleurs de votre Mère seront ma consolation, et les larmes de saint Jean intercéderont pour moi.

Jamais je ne considérerai cette mort ignominieuse, sans que mon âme éprouve intérieurement une vive compassion ; tel est du moins mon désir.

Accordez-moi donc, chaque fois que je me rappelle le souvenir de votre Passion, ou que je vois le crucifix, votre fidèle image, d'éprouver intérieurement, en mon cœur, les sentiments que vous avez fait éprouver à tant d'âmes dévotes ; ô vous qui, étant Dieu, vivez et régnez pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »

Thomas A Kempis (1380-1471), in "Œuvres spirituelles" Tome VI, "Les Trois Tentes. Prières et autres opuscules" (Recueil de prières, III. Sur la Passion de Jésus-Christ, Troisième prière), Traduits du latin par le P. P.-M.-B. Saintyves, Paris, Victor Sarlit, 1860.

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(Crucifix de l'église Sanbuenaventura de Yaguaron, au Paraguay)

 

Par Saint Isaac le Syrien,

Moine et Evêque Syriaque Orthodoxe (vers 630-700) 


« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » 

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

(...)

« C'est la Miséricorde que je désire » 

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

===

PRIERE D'UN PAPA. PRIERE DE SON ENFANT:

L'enfant : 

Oh Dieu, fais-moi devenir comme mon papa.. grand et fort et intelligent..

Le papa : 

Seigneur, fais-moi devenir comme mon enfant.. obéissant, fidèle et confiant..

MESSAGE ET CONVOCATION (Rappel):

 

Chers amis. Aloho m’barekh,

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et

 

en Afrique est une fois de plus, par l'amour compatissant

 

qui doit unir chacun de ses membres à tous et chacun de nos

 

frères humain, l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone est

 

une fois de plus plus atterrée face à l'incompréhensible et

 

inacceptable violences de ces actes terroristes qui viennent

 

s'ensanglanter le bien-aimé Liban et l'infortunée

 

Turquie. 


Nous prions pour les victimes, leurs familles et la

 

conversion de leurs bourreaux, lesquelles, tant qu'ils

 

persévèrent dans leurs ignominies, déshonorent notre race

 

humaine et la religion dont ils se réclament.

 


Puisse le Dieu de toute bonté recevoir les défunts et

 

soutenir ceux qui souffrent ! Puisse la Mère de

 

Miséricorde accompagner les défunts vers la lumière

 

céleste et , de son intercession et sa protection maternelle,

 

assister ceux qui restent et pâtissent des conséquences de ces

 

actes insensés !


Lorsque vous recevrez cette "newsletter", la fête des princes

 

des Apôtres saint Pierre et saint Paul (29 Juin) la

 

fête des douze Apôtres(30) auront été célébrées.


La célébration du 29 marquait la fin du jeûne des

 

Apôtres (Sawmo da-Shlihe) et elle était ou aurait dû

 

être occasion pour nous, fils et filles de l’Eglise Syrienne

 

de l’Inde (Chrétienté de Saint Thomas), une occasion

 

de rendre grâce au Seigneur de continuer d’être présent au

 

monde à travers le ministère de Ses Apôtres et, en

 

conséquent, par la Grâce d Saint Esprit: Emmanuel,

 

Dieu présent au milieu de Son Peuple.

 

 

Le 29, il était bon que les « Chrétiens de Saint

 

Thomas » de l’Eglise-mère comme de ses missions se

 

souviennent et se tournent dans la prière et la

 

reconnaissance vers l’Eglise d’Antioche et de Tout

 

l’Orient que fonda l’Apôtre Pierre et dont nous avons

 

reçu la pérennité apostolique, aujourd'hui une Eglise

 

Martyre, un modèle de fidélité au Christ Prince de la

 

Paix.

 

Puisse la prière des saints Apôtres Pierre et Paul nous

 

accompagner alors que notre Métropolie (Archidiocèse) se

 

porte si mal ! Puissent l’intercession du Collège

 

Apostolique accompagner nos Patriarches, Catholicos,

 

Métropolites et Evêques pour que se manifeste toujours

 

davantage l’unanimité du Témoignage Chrétien, l’unité

 

en Christ !

 

 

Par ailleurs, je rappelle à tous nos amis et Diocésains

 

la convocation suivante à la prière et, si possible, à votre

 

présence active à l’AG O

 

 

De l’Association Cultuelle de la

 

Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe

 

Francophone :

 

« En tant que Métropolite et, dès lors, responsable

 

 

de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar

 

Thoma, fondée etcanoniquement établie grâce à

 

la volonté et l'élan missionnaire des Chrétiens de

 

St Thomas (Eglise Orthodoxe Malankare ,

 

Eglise Orthodoxe des Indes),

 

il est de mon devoir,

pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

 

 

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

 

 

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

 

 

canonique incontestable.

 

 

Je vous convie donc:

 

 

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de

 

 

l’Association cultuelle de la Métropolie

 

 

(Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

 

 

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

 

 

avons invité par S.MS et lors des Messes.

 

 

(Si vous ne pouvez pas être présent, veuillez envoyer d’ic samedi 2 Juillet

 

un « pouvoir » pour vous faire représenter par l’un ou l’autre des diocésains)*

 

 

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

 

 

une réunion très importante que j'aurai en

 

 

Allemagne le Mercredi 6

 

 

Juillet avec une haute Autorité des Eglises de

 

 

Tradition Syro-Orthodoxe.

 

 (Cette réunion initialement prévue le 4 Juillet est reportée au 6 Juillet )

 

 

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette réunion

 

 

importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité du

 

 

témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

 

 

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" ! »

 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Aloho

 

m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

+Métropolite Mor Philipose-Mariam

 

 

 

*Modèle de « pouvoir » (Procuration):

 

 

 

Je Soussigné :………., ne pauvant être présent à l’A.G O de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Mar Thoma qui se tiendra le dimanche 3 Juillet à partir de 13 h, donne procuration à : (Mr, Mme, Melle, le Père, la sœur)…………………pour me représenter lors des votes et délibérations .

Fait à (Ville):…., ce (Date) :….

Signature :

 

 

 

============

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

The Malankara Orthodox Church

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OCT

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

 

Saint Thierry (Théodoric)
Abbé
(† 533)

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        Son père vivant de rapines et de vols, Thierry, qui voulait vivre autrement,

se fit moine puis se retira dans la solitude sur les conseils de Saint Rémi.

        Là, de nombreux disciples vinrent à lui, dont son père qui se convertit.

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Thierry était né à Auménancourt en Champagne, son père était un seigneur pillard qui décida de marier son fils sous la contrainte, sans le consulter.

Mais à peine  le mariage célébré, Thierry comprit qu’il avait la vocation religieuse, il voulut se retirer au couvent mais son épouse, elle, n’en avait nulle envie.

 

L'évêque de Reims, saint Rémi, trancha et constatant la pression paternelle exercée, constata l'invalidité d'un mariage qui, de plus, n’avait pas été consommé.

C'est ainsi, et Thierry put devenir moine. 

Une légende dit qu'un aigle blanc survolant la colline lut indiqua 1e lieu de l'implantation de son abbaye, c’était le Mont d’Hor, village devenu Saint-Thierry aujourd’hui.

L’abbaye prospéra et le père de Thierry se convertit et rejoignit son fils. 

 

Et son "épouse", que devint elle ?

 

L’abbaye servait de première étape aux rois qui revenaient du sacre de Reims,  mais un archevêque  du XVIIIème s. en fit sa résidence d’été, puis elle fut détruite.

Depuis 1968 une communauté de bénédictine s’est installée dans ce qu’il en reste.

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 Saints thaumaturges

et Anargyres

Cosme et Damien,

les Romains

Côme et Damien étaient jumeaux ils naquirent dans la ville d'Egée, d'une sainte. mère nommée Théodote. Instruits dans l’art de la médecine, ils reçurent une telle abondance de grâces du Saint-Esprit qu'ils guérissaient toutes les maladies non seulement des hommes, mais encore des animaux ; et ils donnaient leurs soins sans exiger de salaire.

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Une dame appelée Palladie, qui avait dépensé tout son bien en frais de médecins, s'adressa à eux et ils lui. rendirent une parfaite santé. Alors elle offrit un petit présent à saint Damien, et comme celui-ci ne voulait pas l’accepter, elle le conjura, avec les serments les plus terribles, de le recevoir. Ce à quoi il acquiesça, non que la cupidité le poussât à se procurer cette récompense, mais bien par complaisance pour cette dame qui lui offrait ce témoignage de sa reconnaissance, et pour ne paraître pas mépriser le nom du Seigneur par lequel elle l’avait conjuré.

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Dès que saint Côme sut cela, il commanda de ne pas mettre son corps avec celui de son frère. Mais la nuit suivante, le Seigneur apparut à Côme et disculpa Damien au sujet du don qu'il avait accepté. Le proconsul Lysias, instruit de leur renommée; les fit appeler devant lui et commença par demander leur nom, leur patrie et quelle fortune ils possédaient. Les saints martyrs répondirent : « Nos noms sont Côme et Damien, nous avons trois autres frères qui s'appellent Antime, Léonce et Euprépius notre patrie, c'est l’Arabie : quant à la fortune, les chrétiens n'en connaissent point. » Le proconsul leur ordonna d'amener leurs frères pour immoler ensemble aux idoles : mais comme ils refusaient absolument d'immoler, il donna l’ordre qu'ils fussent, tourmentés aux mains et aux pieds.

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Et comme ils tournaient ces tourments en dérision, Lysias les fit lier avec des chaînes et précipiter dans la mer : mais aussitôt un ange les sauva des flots et il les amena devant le président. Ayant vu cela : « Par la grandeur des dieux! dit-il, c'est à l’aide des maléfices que vous l’emportez, puisque vous méprisez les tourments et que vous calmez la mer. Enseignez-moi donc ces maléfices dont vous faites usage, et au nom du dieu d'Adrien, je vous suivrai. » A peine eut-il parlé ainsi que parurent deux démons qui le frappèrent très rudement an visage. Alors, il se mit à crier : « Je vous en conjure, ô hommes de bien, priez pour moi votre Seigneur. » Les saints se mirent en prières et de suite les démons se retirèrent. Alors le président leur dit : « Vous voyez comme les dieux sont indignés contre moi pour avoir pensé à les abandonner, aussi, ne souffrirai-je plus due vous blasphémiez mes divinités. » Aussitôt il les fit jeter dans un grand feu, ont ils n'eurent toutefois rien à souffrir. Bien au contraire, la flamme jaillit au loin et fit mourir une foule de ceux qui se trouvaient là.

 

On les suspendit ensuite à un chevalet, (104) mais ils furent protégés par un ange qui les amena devant le juge, sans qu'ils eussent été blessés, bien que les bourreaux se fussent épuisés à les battre, Alors Lysias fit emprisonner les trois frères et ordonna que Côme et Damien fussent crucifiés et lapidés par le peuple : mais les pierres retournaient sur ceux qui les lançaient et en blessaient un grand nombre. Le président rempli de fureur, après avoir fait venir les trois frères et les avoir fait placer vis-à-vis de la croix, ordonna de crucifier Côme et Damien, ensuite de les faire percer à coups de flèches par quatre soldats : mais les flèches revenant en arrière, blessaient beaucoup de personnes, sans faire aucun mal aux saints martyrs. Or, le président se voyant confus de toutes manières, en fut troublé comme s'il souffrait la mort, et le matin il fit décapiter les cinq frères ensemble. Alors les chrétiens, se rappelant ce qu'avait dit saint Côme qu'il ne voulait pas être enseveli dans le même lieu, pensaient à la manière dont les martyrs voulaient être ensevelis, quand tout à coup arriva un chameau qui, avec une voix humaine, commanda que les saints fussent ensevelis en un même endroit. Ils souffrirent sous Dioclétien qui commença à régner vers l’an du Seigneur 287.

Un paysan, après avoir travaillé à la moisson, dormait la bouche ouverte et un serpent pénétra jusque dans ses entrailles. En se réveillant il ne sentit rien, et revint chez lui, mais le soir il éprouva d'atroces souffrances : il poussait des cris lamentables et invoquait à son secours les saints de Dieu Côme et Damien La douleur s'aggravant toujours, il se réfugia dans (105) l’église des saints martyrs, et s'y endormit subitement ; alors le serpent sortit par sa bouche comme il y était entré. — Un homme qui devait faire un voyage lointain, recommanda sa femme aux saints martyrs Côme et,Damien, et lui donna un signe au moyen duquel elle connaîtrait qu'elle devait aussitôt se rendre auprès de lui, s'il lui arrivait de la mander. Après quoi le diable, qui sut quel signe le mari lui avait donné, prit la figure d'un homme et lui dit eu lui présentant le signe convenu : « Ton mari  m’a envoyé de telle ville pour te conduire vers lui. » Et comme cette femme craignait encore de partir, elle dit : « Je reconnais bien le signe, mais parce que j'ai été mise sous la protection des saints martyrs Côme et Damien, jure-moi, sur leur autel, que tu me mèneras en toute sécurité, et aussitôt je partirai. » Le diable fit le serment qu'elle demandait. Elle le suivit donc, et quand ils furent arrivés dans un lieu écarté, le diable voulut la jeter en bas de sort cheval pour la tuer. La femme s'en aperçut et cria : « Dieu des saints Côme et Damien, aidez-moi. Je me suis fiée à vous et je l’ai suivi. » Aussitôt apparurent là, accompagnés d'une multitude de personnages revêtus de robes blanches, les saints qui la délivrèrent. Or, le diable avait disparu ; et ils dirent à la femme : « Nous sommes Côme et Damien au serment desquels tu t'es confiée ; et c'est pour cela que nous nous sommes hâtés de venir à ton secours. » — Le pape Félix, aïeul de saint Grégoire, fit construire à Rome une magnifique église en l’honneur des saints Côme et Damien. En cette église se trouvait un serviteur des saints martyrs auquel un (106) chancre avait dévoré toute une jambe. Or, voilà que, pendant son sommeil, lui apparurent les saints Côme et Damien qui portaient avec eux des onguents et des instruments. L'un dit à l’autre : « Où aurons-nous de quoi remplir la place où nous couperons la chair gâtée ? » Alors l’autre répondit : « Dans le cimetière de saint Pierre-aux-Liens, se trouve un Ethiopien nouvellement enseveli; apporte de sa chair pour remplacer celle-ci. » Il s'en alla donc en toute hâte au cimetière et apporta la jambe du maure. Ils coupèrent ensuite celle du malade, lui mirent à la place la jambe du maure, oignirent la plaie avec soin; après quoi ils portèrent la jambe du malade au corps du maure. Comme cet homme en s'éveillant ne ressentait plus de douleur, il porta la main à sa jambe, et n'y trouva rien d'endommagé. Il prit donc une chandelle, et ne voyant aucune plaie sur la jambe, il pensait que ce n'était plus lui, mais que c'était un autre qui était à sa place. Enfin revenu à soi, il sauta tout joyeux hors du lit, et raconta à tout le monde ce qu'il avait vu en dormant et comment il avait été guéri. On envoya de suite au cimetière, et on trouva la jambe du maure coupée et celle de l’autre mise dans le tombeau.

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Tropaire, t. 8

Saints Anargyres et thaumaturges Cosme et Damien, * visitez- nous lorsque nous frappe l'infirmité: * gratuitement vous avez reçu, * gratuitement donnez-nous, vous aussi.

Kondakion, t. 2

Ayant reçu le pouvoir des guérisons, * à ceux qui en manquent vous conférez la vigueur: * illustres médecins, thaumaturges renommés, * renversez aussi par votre visite l'audace des ennemis * et par vos miracles sauvez le monde entier.

Ikos

Le diagnostic de ces habiles médecins * surpasse toute sagesse, tout savoir; * à tous ils rendent la vigueur, sans qu'on les voie, * ayant reçu du Très-Haut ce pouvoir; * moi aussi, je leur dois la grâce de les chanter * comme divins bienfaiteurs accordant une multitude de guérisons, * car ils délivrent de toute douleur * et par leurs miracles ils sauvent le monde entier.

Exapostilaire, t. 3

Ayant reçu de Dieu le pouvoir des guérisons, * Anargyres bienheureux, * vous soignez les maladies * et guérissez tous les fidèles s'approchant de votre temple sacré; * c'est donc à juste titre que nous disons * bienheureuse votre mémoire, en la chantant d'un même chœur.

Vierge immaculée, tu enfantas * celui que Dieu engendre, le Verbe divin * qui porte au monde le salut * et très sagement accomplit la rédemption; * c'est pourquoi tous ensemble nous te chantons * comme celle qui intercède auprès de lui * pour nous délivrer de tout péril et de toute maladie
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsj…/juillet01.html)

 

Cosmas & Damian

 

There are three pairs of Unmercenary Physicians named Cosmas and Damian. The two commemorated today were brothers from Rome. Though they inherited great wealth, they gave most of it to the poor and needy, only setting aside enough for themselves to devote their lives to the service of Christ.

 

 

 As Christian physicians, they freely performed their healing services for men and for beasts, asking the healed only to believe in Christ in thanks for their healing. They ended their lives in martyrdom.

 

 

 According to the Prologue, They were summoned before the Emperor Galerius, who interrogated them and commanded them to worship the gods. The brothers refused to do so, but to show the truth of the Christianfaith, they healed the Emperor of a grave infirmity. At this he proclaimed the truth of Christianity and released them. But a doctor and a former teacher who envied their reputation lured them into the countryside on the pretext of collecting herbs, then killed them.

 

 

At that time, Jesus called to him his twelve disciples and gave them authority over unclean spirits, to cast them out, and to heal every disease and every infirmity. These twelve Jesus sent out, charging them,

"Go nowhere among the Gentiles, and enter no town of the Samaritans, but go rather to the lost sheep of the house of Israel. And preach as you go, saying, 'The kingdom of heaven is at hand.' Heal the sick, raise the dead, cleanse lepers, cast out demons. You received without paying, give without pay."

Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

St. Angelina,

despotina of Serbia (16th c.)

Commemorated on July 1, December 10

The life of the Serbian ruler Stefan Brankovich and his family was filled with instability and misfortune. After Serbia was seized in 1457 by the Turks, the then Serbian ruler's middle son, Stefan, distinguished by meek disposition and fine knowledge of Holy Scripture, set out to the capital of Turkey after his sister, who had been given to sultan Murat in marriage. But learning however, that the Turks with fanatic cruelty had burned the Mileshevsk monastery, Blessed Stefan rose up in defense of Serbia from oppression. When he married Angelina, the daughter of the prince of Albania, the Turks threatened Blessed Stefan and his family with punishment. With his wife and three children he was forced to hide first in Albania, and then in Italy, where later he died.
Blessed Angelina transferred the undecayed remains of her spouse to Kupinovo. At the end of the XV Century a son of Righteous Stefan and Angelina, Blessed John, became ruler of Serbia. The undecayed relics of Righteous John and his parents were afterwards glorified by many miracles.

(Source: 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.)

"They did not shrink from denouncing the people’s sins and calling them to repentance. They did not care at all that most of society felt differently, and did not agonize over whether or not the people would think their message was “relevant.” If their proclamation of the Gospel alienated some people from the Church, that was fine; the hardened unbelief of man did not invalidate the timeless truth of God. These were men who were sure of the absolute truth of their message, and sure that God would help them proclaim it, come what may."

 

(Fr. Lawrence Farley, 21st Century priest and author, on evangelism) [Evangelism; Missions; Witness]

BONNE FETE AUX COSME, DAMIEN, ANGELINA, THIERRY, DIETRICH ET DIRK

 

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Prière de St Ephrem de Syrie à Marie

O Marie, notre Médiatrice,

c’est en vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend votre protection.

En vous seule il trouve son refuge.

Et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n’ai pas le courage d’approcher votre Fils : aussi j’implore votre intercession pour obtenir mon salut.

O vous qui êtes compatissante, ô vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi.

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Prière de St Grégoire de Narek à Marie

Il en sera ainsi, ô Mère du Seigneur,

Si dans ma recherche incertaine tu m’accueilles, ô toi, toute disponible,

Si dans mon agitation tu me tranquillises, ô toi qui es en repos,

Si le trouble de mes passions, tu le change en paix, ô pacificatrice,

Si mes amertumes, tu les adoucis, ô toi qui es douceur,

Si mes impuretés, tu les enlèves, ô toi qui as surmonté toute corruption,

Si mes sanglots, d’un seul coup tu les arrêtes,

ô allégresse !

Je te le demande, Mère du Très Haut Seigneur Jésus,

Lui que tu as enfanté Homme et Dieu à la fois,

Lui qui est aujourd’hui glorifié avec le Père et l’Esprit Saint,

Lui qui est tout et en toutes choses.

A Lui soit la gloire dans les siècles des siècles.

Amen.

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
UNE VISION DES REALITES:
L’amour et la miséricorde chez saint Isaac le Syrien

Débutavril, à Rome, un congrès mondial sur la miséricorde divine, organisé par l’Eglise
catholique, a eu lieu.

Au cours de celui-ci, le troisième jour, Mgr Hilarion (Alfeyev) (1 2) du Patriarcat de Moscou, a pris la parole pour évoquer saint Isaac le Syrien (ou de Ninive).

Voici un extrait du compte rendu de l’agence Zenit sur cette intervention :

 

« Le second témoignage de la matinée a été donné par un hôte exceptionnel, l’évêque
orthodoxe russe représentant du patriarcat de Moscou à Vienne et auprès de la
Communauté européenne, Hilarion Alfeyev. L’évêque est un brillant théologien,
professeur à Fribourg, mais aussi un musicien d’envergure, auteur notamment
d’une Passion selon saint Matthieu donnée pour la première fois l’an dernier à Moscou
puis à Rome, grâce au Conseil pontifical de la culture alors sous la houlette
du cardinal Paul Poupard.

L’évêque Hilarion a évoqué de façon approfondie la spiritualité d’Isaac le Syrien ou « de
Ninive » (VIIe s.), grand mystique, et « l’un de plus grands théologiens de la tradition orthodoxe » à partir du thème « de l’amour et de la miséricorde ». 
Né dans le Qatar actuel, saint Isaac mourut au monastère de Rabban Shabour,
aujourd’hui au nord du Kurdistan.

Il avait été pendant quelque temps évêque de Ninive. Ermite dans le désert de Syrie et s’était rendu à Constantinople et il y avait joué un rôle important auprès de l’empereur, à une époque où la crise arienne avait laissé la ville sans monastères.

Saint Isaac en restaura un grand nombre, ce qui lui valut d’être honoré comme un père des moines. 
Dans un exposé dense, de plus de 15 pages, en anglais, on trouvait même quelques
accents modernes, quasi « écologiques » mais d’une écologie théologique fondée
sur une théologie de la Création, quasi une mystique.

En effet, expliquait l’évêque,saint Isaac s’interroge sur ce qu’est un « cœur miséricordieux ».

Et Isaac répond en substance que c’est un cœur à l’image et la ressemblance de la miséricorde de Dieu qui embrasse la totalité de la création.


Chez Dieu, il n’y a de haine pour personne, mais seulement un amour qui embrasse tout, car chaque être crée est précieux aux yeux de Dieu qui prend soin de chaque créature, et chacun trouve en lui un Père plein d’amour.


« C’est un cœur, explique en effet saint Isaac, qui brûle pour toute la création, les hommes, les oiseaux, les animaux, les démons et pour toute chose crée.

Et pour leur restauration, les yeux d’un homme de miséricorde verse des larmes abondantes.

Du fait de sa miséricorde forte et véhémente, qui saisit son cœur et de sa grande
compassion, son cœur s’humilie et il ne peut pas supporter d’entendre ou de
voir des blessures ou la moindre tristesse dans la création.

C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes même pour des bêtes sans raison, pour les ennemis de la vérité, et pour ceux qui le blessent, afin
qu’ils soient protégés et obtiennent miséricorde.

Et de même, il prie aussi pour la famille des reptiles, en raison de la grande compassion qui brûle démesurément dans son cœur fait à l’image de Dieu ». »

(Source:Orthodoxie.com)

 

La « Miséricorde » selon Saint Isaac le Syrien

Voici plusieurs textes sur la Miséricorde « Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? », « C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien (vers 630-700), Moine puis Evêque de Ninive né dans la région du Qatar et mort au Monastère de Rabban Shabour au nord du Kurdistan.
 


« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » selon Saint Isaac le Syrien :

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) - Discours Ascétiques N°81


« C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien :

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) 

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Un prêtre copte assassiné par l'EI dans le Sinaï égyptien :

Un prêtre copte égyptien a été tué jeudi par balles dans le nord de la péninsule du Sinaï, dans l'est de l'Egypte, une attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Abouna Raphaël Moussa, 46 ans, a été atteint mortellement lorsqu'un homme non identifié lui a tiré dans la tête dans la localité d'al-Arich, a indiqué Boulos Halim, un porte-parole de l'Eglise. La victime venait d'assister à une messe à l'église et se trouvait près de sa voiture au moment de la fusillade.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué dans un communiqué que le prêtre avait été tué par un inconnu après s'être rendu auprès d'un mécanicien pour réparer sa voiture.

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, la branche égyptienne de l'EI a revendiqué l'attaque, en affirmant que ses hommes avaient tiré sur le prêtre accusé de "combattre l'islam".
L'EI a commis de nombreux attentats visant policiers et soldats dans son bastion du nord du Sinaï, cette péninsule désertique de l'est, frontalière avec Israël et l'enclave palestinienne de Gaza.

 

En juillet 2013, un autre prêtre copte avait été tué par balles dans la même localité, trois jours après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, dont les partisans ont été ensuite réprimés par les nouvelles autorités.
Des pro-islamistes avaient ensuite attaqué et incendié des dizaines d'églises et de maisons chrétiennes, accusant la minorité copte d'avoir soutenu le renversement de Morsi. Les organisations jihadistes dont la branche égyptienne de l'EI ont elles aussi ciblé des chrétiens ainsi que des musulmans accusés de collaborer avec le pouvoir.

 


"La situation générale à Al-Arich et dans le Nord-Sinaï est menacée", a dit M. Halim. "Beaucoup de gens (chrétiens) sont partis".

 

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Voici un article passionnant du grand journaliste économique Ambrose Evans-Pritchard duTelegraph qui revient sur ce qu’il se passe dans le secteur bancaire italien, victime collatérale du Brexit et de la chute des marchés financiers.

Depuis vendredi, les actions bancaires sont malmenées, surtout les européennes. Comme l’écrit Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, le gouvernement italien est en état d’alerte et devrait bientôt intervenir :

« L’Italie est en train de préparer un plan de renflouement de 40 milliards d’euros de son système financier alors que les actions bancaires se sont effondrées à la Bourse de Milan suite aux secousses du Brexit qui ont ébranlé les marchés européens.

Un groupe de travail spécial du gouvernement italien suit les événements heure après heure, s’engageant à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des banques. « L’Italie fera tout ce qui est nécessaire pour rassurer les gens, » a déclaré le Premier ministre Matteo Renzi.

« Il s’agit du moment de vérité que nous avons longtemps attendu. Nous ignorions juste que ce serait le Brexit qui allait lâcher l’éléphant, » a déclaré un banquier italien de premier plan.

Les actions des banques se sont effondrées pour une seconde session consécutive : Sanpaolo a chuté de 12,5 %, Banka MPS de 12 %, Mediobana de 10,4 % et Unicredit de 8 %. Les organismes de crédit ont perdu un tiers de leur valeur depuis le référendum tenu au Royaume-Uni.

« Lorsque le Royaume-Uni éternue, l’Italie s’enrhume. Il s’agit du maillon faible de la chaîne européenne, » a déclaré Lorenzo Codogno, ancien directeur général du Trésor italien et désormais employé de LC Macro Advisors.

L’Italie est la première victime sérieuse de la contagion du Brexit ainsi qu’un rappel que les destins économiques de la Grande-Bretagne et de l’Europe sont étroitement liés.  Morgan Stanley a averti dans un nouveau rapport que le PIB de la zone euro se contracterait presque autant que celui de la Grande-Bretagne en cas de « scénario à haut stress ».

Les autorités italiennes étudient la recapitalisation directe des banques par l’État, qui serait financée par une émission obligataire spéciale. Elles souhaitent également un moratoire des règles sur le renflouement interne et sur l’annulation des émissions obligataires, ce qui est impossible en vertu de la loi européenne.M. Renzi a soulevé en urgence ce sujet à l’occasion d’une réunion avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande au sommet sur le Brexit qui s’est tenu ce lundi à Berlin.

« Il doit y avoir une suspension des règles de renflouement interne (bail-in) et des règles sur les aides d’État au plus haut niveau politique de l’UE, sinon je ne vois pas comment cela pourrait fonctionner, » a déclaré M. Codogno.

Contrairement à la crise de la dette de la zone euro de 2011-2012, il n’y a pas encore de soucis sérieux sur les marchés de la dette souveraine. La BCE plafonne de facto les taux avec son assouplissement quantitatif. (...)

Les banques italiennes, talon d’Achille de la zone euro

Les banques italiennes sont le talon d’Achille du système financier de la zone euro. Les crédits non performants y atteignent 18 % depuis la récession engendrée par la crise de 2008.

La nouvelle réforme concernant le renflouement interne a empiré les choses et pris les autorités européennes par surprise. L’objectif était de protéger les contribuables en s’assurant que les créditeurs supportent en priorité le gros des pertes en cas de problèmes avec une banque, mais la réforme a été mal conçue si bien qu’elle a provoqué un désamour pour les actions bancaires. La banque d’Italie a demandé la refonte complète des règles de bail-in.

Aujourd’hui, il est quasi impossible pour les banques italiennes d’augmenter leur capital. Elles sont prises en étau alors que la BCE demande simultanément de respecter des critères de capitalisation toujours plus sévères, allant jusqu’à demander parfois des injections de capitaux 3 à 4 fois. M. Codogno a déclaré que la BCE déstabilise involontairement les banques européennes dans sa tentative trop zélée de rendre les banques européennes plus sûres.

L’Italie est désormais paralysée par la structure de la zone euro. Les analystes affirment qu’elle a désespérément besoin d’un plan de sauvetage bancaire à l’américaine, comme ce fut fait en 2008 avec le TARP (Troubled Asset Relief Program, programme de rachats des actifs toxiques des banques). C’est cependant interdit dans la zone euro.

Le gouvernement a introduit en début d’année un fonds de sauvetage de 5 milliards d’euros, baptisé Atlante, mais il fut principalement alimenté par les banques et bien insuffisant pour faire face aux événements. (…)

L’étranglement bancaire est devenu politiquement explosif en Italie après que des milliers de petits épargnants furent ruinés par la faillite de 4 banques régionales en fin d’année dernière. Ils furent traités en tant que « porteurs d’obligations juniors », même si la plupart d’entre eux étaient de simples épargnants qui ne comprenaient pas ce que la banque faisait avec leur argent.

Renzi pourrait être forcé de prendre les choses en main pour mettre en place un plan de sauvetage national unilatéral du système bancaire italien en désobéissant ainsi à l’Union européenne, à moins qu’il n’obtienne des concessions de Bruxelles. Ceux qui le connaissent bien affirment qu’il ne descendra pas en enfer au nom de la pureté idéologique européenne. »

Non les banques ne sont pas solides, elles sont des colosses aux pieds d’argile !

Encore une fois, il ne faut pas céder ni à la panique et à la peur, bien mauvaises conseillères, mais pas plus à la fiction imaginaire du tout va bien et nous ne risquons rien !

La vérité est évidemment quelque part entre les deux.

(...)

Il est évident que nous sommes dans une période financière charnière où de très nombreuses crises rentrent en résonance, les unes et les autres augmentant considérablement les risques dits « systémiques ».

C’est à cela que vous devez vous préparer avec constance, sans écouter les benêts béats qui prédisaient déjà depuis 3 ans l’effondrement des cours de l’or et son retour vers 0 alors que nous assistons au phénomène inverse – et ce n’est pas faute de l’avoir dit.

(...)

Il va y avoir des morts dans le système bancaire. La question est de savoir comment une Europe en décomposition et où on ne peut pas dire qu’il règne une grande harmonie politique va gérer la situation… A priori, cela sera de plus en plus mauvais car il n’y aura pas plus d’Europe malgré ce que l’on nous dit, mais chaque fois un peu moins.

C’est la raison pour laquelle je vais consacrer tout mon temps du mois de juillet à la rédaction de ce numéro hors série sur les banques que j’offrirai à tous les abonnés à ma lettre STRATÉGIES. Vous êtes nombreux à attendre des éléments précis de réflexion pour vous aider à trouver la ou les meilleures banques. Je vous demande 3 semaines de patience car il y a du travail pour vous mettre tout ça en forme. Vous pouvez d’ores et déjà vous abonner ici.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

(Source :Article écrit par Charles Sannat pour son blog)

 

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Peut-être vous souvenez-vous de cette affaire qui avait vu l'intervention à Joué-lès-Tours de Farida Belghoul et Dalila Hassan (vidéo) dans le cadre de la Journée de Retrait de l'Ecole (JRE), après qu'un enfant de 3 ans ait été traumatisé par des "travaux pratiques" en lien avec la théorie du genre.

Toujours est-il que la maman qui avait porté plainte a retiré sa plainte (sous la pression sans doute), et Farida Belghoul et Dalila Hassan se sont retrouvées face à un procès et des amendes très lourdes. Ci-dessous, l'intervention de Patrick Bray, Président de Rivage, sous les fenêtres de la mairie :

Patrick Bray écrivait le 27 mai 2016 :

"Farida Belghoul a eu raison, mille fois raison, malgré la tempête judiciaire qui s’abat actuellement sur elle et sur Dalila Hassan. Farida a eu raison lorsqu’elle s’est déplacée, sans attendre, prenant de son temps personnel en tant que porte-parole de la JRE, pour se porter au secours de familles désemparées à Joué-lès-Tours, face au mur de l’Education Nationale.

Le parti-pris idéologique du tribunal de Tours, qui n’hésite pas à prétendre que « la théorie du genre n’est pas une agression sexuelle » est tout autant scandaleux que les peines exorbitantes prononcées à l’encontre des deux prévenues.

 

La théorie du genre EST au minimum une agression psychologique, et une agression psychologique qui concerne le sexe. C’est donc bien une agression sexuelle. Chercher à faire croire à des élèves, qui plus est en bas âge, que leur identité sexuelle n’est pas en rapport avec leur sexe biologique est une infamie.

Pas seulement de la bêtise, mais un véritable virus idéologique qui n’a d’autre but que de détruire l’identité profonde des individus dans une société déjà déstructurée.

 

Et les conséquences d’un tel arrêt sont gravissimes, si elles font jurisprudence : demain, quel parent osera protester contre l’inoculation de ce poison idéologique à son enfant, à part quelques résistants courageux ?

Des juges, qui ne sont pas des spécialistes de l’enfance, ont décidé d’adopter un positionnement militant et ont donc rendu un avis partisan. Là est toute l’iniquité de ce jugement.

Et, comble du cynisme, ce sont les deux femmes qui ont été dans une démarche de protection de l’enfance qui ont été sanctionnées ! On croit rêver."[...]

source

 

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ROME ET LA FRATERNITE SAINT PIE X

A new priest receive insignia from Bishop Bernard Fellay of Switzerland during the ordination mass of the breakaway Traditionalist Catholic Roman Society of St Pius X  in Econe, western Switzerland on June 29, 2009. Eight fundamentalist priests and 10 deacons have been inducted by the society based in Econe in a ceremony already declared "illegitimate" by the Catholic church. The ordinations come five months after the pope lifted the excommunication of four of the society's bishops, including Holocaust denier Richard Williamson, infuriating Jews and many Catholics.  AFP PHOTO / Fabrice COFFRINI / AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI

Trois mois à peine après « son entretien privé et informel » avec le pape François au Vatican, le 1er avril dernier, présenté comme « un pas supplémentaire positif sur le chemin de la réconciliation » entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), Mgr Bernard Fellay, supérieur général et successeur de Mgr Marcel Lefebvre à la tête de la Fraternité, semble revenir à un ton plus caustique. « La Fraternité ne recherche pas avant tout la reconnaissance canonique (…) à laquelle elle a droit en tant qu’œuvre catholique », déclare-t-il dans uncommuniqué publié à l’issue d’une série de discussions avec les supérieurs de la FSSPX, du 25 au 28 juin dernier, à Anzère, dans les Alpes suisses.

La proposition

Une proposition de prélature personnelle a été faite l’année dernière à la Fraternité par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Celle-ci était accompagnée d’une proposition de déclaration doctrinale, sur laquelle tous les supérieurs majeurs et quelques théologiens de la Fraternité, ainsi que les évêques étaient invités à se pencher pour donner leur avis. Un des évêques de la Fraternité, Mgr Alfonso de Galarreta avait commenté cette possibilité en disant qu’elle « aurait un effet bon, bénéfique » qui scellerait « une ouverture apostolique assez extraordinaire ».

Or, au deuxième point du communiqué paru ce jeudi 30 juin, il est clairement précisé que « dans l’état présent, de grave nécessité qui lui donne le droit et le devoir de distribuer les secours spirituels aux âmes qui recourent à elle, la Fraternité ne recherche pas avant tout une reconnaissance canonique », à laquelle elle estime avoir droit en tant qu’œuvre catholique. Son seul désir, écrit Mgr Fellay : « Porter fidèlement la lumière de la Tradition bimillénaire qui montre la seule route à suivre en cette époque de ténèbres où le culte de l’homme se substitue au culte de Dieu, dans la société comme dans l’Église ».

« Grande et douloureuse confusion »

Le communiqué, décliné en quatre points, déplore au premier point un état de « grande et douloureuse confusion » dans l’Église, dues selon les lefebvristes à « des erreurs qui ont pénétré en son sein, malheureusement encouragées par un grand nombre de pasteurs, jusqu’au Pape lui-même », un lien hypertexte renvoyant au pape François. Pour Mgr Fellay, la formation des prêtres est « la condition essentielle du renouveau de l’Église et de la restauration de la société ».

Au troisième point, il déclare : La « restauration de toutes choses dans le Christ, voulue par saint Pie X à la suite de saint Paul, ne pourra se réaliser sans le soutien d’un Pape qui favorise concrètement le retour à la Sainte Tradition ». En attendant, la Fraternité annonce qu’elle entend « redoubler d’efforts pour établir et diffuser, avec les moyens que lui donne la divine Providence, le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ ».

D’ici le centenaire de Fatima

Enfin, au quatrième et dernier point, Mgr Fellay fait savoir que « la Fraternité Saint-Pie-X prie et fait pénitence pour que le Pape ait la force de proclamer intégralement la foi et la morale ». Ainsi, espère-t-il, « il hâtera le triomphe du Cœur Immaculé de Marie que nous appelons de nos vœux, à l’approche du centenaire des apparitions de Fatima« .

Réaction de Rome

 

Interpellé par l’agence I. Media, le prélat chargé au Vatican des relations avec les traditionnalistes a déclaré ne voir en ces propos « absolument pas une porte fermée » aux discussions en cours, mais plutôt une attitude « attentiste » de la part de Mgr Fellay.

(Source: Aleteia)

 

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Ali le musulman devient le père Paul-Elie à Fréjus

Lundi à l'église Saint-Roch, cet homme de 41 ans né en Kabylie officiait pour la première fois devant des dizaines de fidèles. 

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Transfer of the Relics of Patriarch Mor Ignatius Yacoub III

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on JULY 1, 2016

in FEATURED NEWSNEWS

 

Syriac Orthodox Church – July 2016

On the occasion of the 36th anniversary of the passing away of His Holiness Late Patriarch Mor Ignatius Yacoub III of blessed memory, His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II gave his directions to transfer the remains of the Late Patriarch Mor Ignatius Yacoub III from his tomb in St. Georges Patriarchal Cathedral in Bab Touma, Damascus, to the shrines of the Patriarchs in St. Peter and St. Paul Cathedral at Mor Aphrem Monastery in Maarat Saydnaya.
The remains were received and a special prayer was offered after the Holy Qurobo celebrated on the occasion of the Feast of St. Peter and St. Paul.

His Holiness presided over the Holy Qurobo which was attended by their Eminences Mor Selwanos Boutros Al-Nehmeh, Archbishop of Homs, Hama and Environs, Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Vicar for the Patriarchal Archdiocese of Damascus, His Grace Bishop Mor George Kourieh, Dean of Mor Aphrem Theological Seminary in Maarat Saydnaya, and the monks, nuns and seminarians of the Seminary as well as the faithful who came for the occasion. The remains were placed in a special place in the shrines of the Patriarchs and His Holiness offered a special prayer before the tomb was sealed.

Source:

 

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Le rapport annuel de l’OCDE confirme le retard français en matière d’économie numérique… donc non, « ça ne va pas mieux ! »

 

Le rapport annuel de l’OCDE sur le numérique mérite vraiment d’être lu. Il illustre le décrochage français dans les filières d’avenir, en parfaite contradiction avec le mensonge idéologique du « ça va mieux ! ». Les analyses de l’OCDE sur la part du numérique dans la valeur ajoutée, et sur l’emploi des ingénieurs du numérique dans l’économie en sont les parfaites illustrations.

Le numérique joue un rôle secondaire dans la valeur ajoutée

L’OCDE  produit ce tableau saisissant sur la part du numérique dans la valeur ajoutée :

source OCDE

Le classement est sans ambiguïté, malheureusement pour la France. En moyenne, dans l’OCDE, le numérique représente environ 5,5% de la valeur ajoutée. Des pays comme la Corée, le Japon, l’Irlande, la Suède, explosent cette moyenne en dépassant les 6% de la valeur ajoutée. La France appartient à la deuxième partie du tableau, aux côtés de la Slovénie ou du Danemark. Avec à peine 4% de sa valeur ajoutée provenant du numérique, la France se situe en plein décrochage…

Un cataclysme numérique sur le marché du travail

Pire encore, les chiffres sur la place des « spécialistes de l’information et de la communication » sur le marché du travail sont accablants :

Source OCDE

numérique rené le honzecAlors que des pays comme la Finlande comptent parmi leurs salariés 6% de spécialistes des technologies de l’information et de la communication, la France se situe en queue de peloton, avec moins de 3% de salariés appartenant à ce secteur.

Parmi les « grands pays », seule l’Italie et la Pologne font moins bien. On notera la liste des pays qui dépassent la France : l’Espagne, le Portugal, la Slovénie, l’Estonie, l’Islande, l’Australie… entre autres.

Si la France peut se targuer d’avoir amélioré son score global depuis 2011, certains pays ont fait beaucoup mieux. Le Portugal, par exemple, comptait, en 2011, beaucoup moins de spécialistes des TIC que la France. Mais une politique volontaire lui a permis de rattraper son retard.

Une fois de plus, ce qui est en cause n’est pas forcément le retard français, mais l’incapacité de la France à le combler. Mais, c’est vrai, « ça va mieux ».

Sur le web

 

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ETHIOPIAN BIBLE IS OLDEST AND MOST COMPLETE ON EARTH

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on JULY 1, 2016

in FEATURED NEWSNEWS

 

A page from the Garima Gospels – the world's oldest Christian book found in a remote monastery in Ethiopia

A page from the Garima Gospels – the world’s oldest Christian book found in a remote monastery in Ethiopia

The incredible relic has been kept ever since in the Garima Monastery near Adwa in the north of Ethiopia

The incredible relic has been kept ever since in the Garima Monastery near Adwa in the north of Ethiopia

ancient-origine.com – July 2016
World’s first illustrated Christian Bible discovered at Ethiopian monastery

The world’s earliest illustrated Christian book has been saved by a British charity which located it at a remote Ethiopian monastery.

The incredible Garima Gospels are named after a monk who arrived in the African country in the fifth century and is said to have copied them out in just one day.

Beautifully illustrated, the colours are still vivid and thanks to the Ethiopian Heritage Fund have been conserved.

Abba Garima arrived from Constantinople in 494 AD and legend has it that he was able to copy the Gospels in a day because God delayed the sun from setting.

The incredible relic has been kept ever since in the Garima Monastery near Adwa in the north of the country, which is in the Tigray region at 7,000 feet.

Experts believe it is also the earliest example of book binding still attached to the original pages.

The survival of the Gospels is incredible considering the country has been under Muslim invasion, Italian invasion and a fire in the 1930s destroyed the monastery’s church.

They were written on goat skin in the early Ethiopian language of Ge’ez.

There are two volumes which date from the same time, but the second is written in a different hand from the first. Both contain illustrations and the four Gospels.

Though the texts had been mentioned by the occasional traveller since the 1950s, it had been thought they dated from the 11th century at the earliest.

Carbon dating, however, gives a date between 330 and 650 – which tantalisingly overlaps the date Abba Garima arrived in the country.

So the first volume could be in his hand – even if he didn’t complete the task in a day as the oral tradition states.

The charity Ethiopian Heritage Fund that was set up to help preserve the treasures in the country has made the stunning discovery.

It was also allowed incredibly rare access to the texts so experts could conserve them on site.

It is now hoped the Gospels will be put in a museum at the monastery where visitors will be able to view them.

Blair Priday from the Ethiopian Heritage Fund said: “Ethiopia has been overlooked as a source of these fantastic things.

“Many of these old Christian relics can only be reached by hiking and climbing to remote monasteries as roads are limited in these mountainous regions.

“All the work on the texts was done in situ and everything is reversible, so if in future they can be taken away for further conservation we won’t have hindered that.

“The pages had been crudely stitched together in a restoration in the 1960s and some of the pages wouldn’t even turn. And they were falling to pieces.

“The Garima Gospels have been kept high and dry which has helped preserve them all these years and they are kept in the dark so the colours look fresh.

“This was the most astounding of all our projects and the Patriarch, the head of the Ethiopian Church, had to give his permission.

“Most of the experts did the work for nothing.

“We are currently undertaking other restoration programmes on wall paintings and religious texts.

“We believe that preserving Ethiopia’s cultural heritage will help to increase visitor revenue and understanding of the extraordinary history of this country.”

Source:

 

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LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE:

 

Histoire Sainte:

 

L'Aventure de David (Histoire et coloriages)

1

David et ses frères

Les années ont passé et Samuel est devenu adulte.

Un jour, Dieu envoie Samuel chez Jessé.

« C’est dans sa famille que j’ai choisi le futur roi ».

Jessé fait venir sept de ses fils et il les présente à Samuel un à un. Il ne manque que David, le plus petit, qui garde le troupeau.

« C’est justement David que je veux voir ! » dit Samuel à Jessé.

« Qu’il vienne ! » Jessé l’envoya chercher : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.

Samuel pose sa main sur la tête de David : « David, tu seras le roi d’Israël ».

David et Goliath

Les Hébreux et les Philistins se font encore la guerre.

Saül et les hommes d’Israël se rassemblèrent, et ils se rangèrent en bataille en face des Philistins.

Les Philistins se tenaient sur la montagne d’un côté, les Israélites se tenaient sur la montagne de l’autre côté et la vallée entre eux.

Alors sortit des lignes philistines un champion qui s’appelait Goliath, de Gat. Sa taille était de près de 3 mètres.

Il avait sur la tête un casque de bronze, et il était revêtu d’une cotte de mailles, de jambières ; il était armé d’un javelot, d’une lance.

Goliath vint à proximité des positions israélites et cria :

« Pourquoi ranger tant de monde en bataille ? Ne suis-je pas un Philistin et n’êtes-vous pas les soldats de Saül ?

Choisissez un homme pour vous représenter ; qu’il vienne lutter contre moi.

S’il me tue, nous deviendrons vos esclaves, et si c’est moi qui le tue, c’est vous qui serez les nôtres. Mais personne ne voulait affronter Goliath.

Ils avaient tous bien trop peur.

David avait trois de ses frères dans l’armée de Saül.

Un jour, alors qu’il leur apportait de la nourriture, il entendit les provocations de Goliath résonner dans la vallée.

« Qui est-il pour oser défier l’armée du Dieu vivant ? dit David.

Je vais aller me battre avec lui ».

Alors David alla voir Saül et lui dit :

« Quand je gardais les moutons de mon père, si un lion ou un ours enlevait un agneau, je le poursuivais, je le frappais et lui arrachais sa proie de la gueule.

Et, s’il se retournait contre moi, je le saisissais par la crinière et le frappais à mort.

J’ai tué le lion et l’ours ; il en sera de même avec ce païen de Philistin.

Le Seigneur m’a protégé de la griffe du lion et de celle de l’ours, il me sauvera de la main de ce Philistin ».

Saül accepta le défi.

David, trop jeune ne pouvait pas prendre l’armure, elle était si grande et si lourde, alors il prit sa fronde et ramassa cinq cailloux bien lisses dans le torrent et s’avança au-devant du géant.

Lorsque Goliath le vit s’approcher, il éclata de rire.

« C’est lui votre champion ? »

« Je viens à ta rencontre au nom du Dieu d’Israël, dit David, avec sang-froid ».

Il tira une pierre de son sac, la mit dans sa fronde et visa.

La pierre fendit l’air en direction de Goliath et le toucha au front avec une telle force que le Philistin s’écroula face contre terre.

David avait vaincu le géant.

Quand les Philistins virent leur colosse mort, ils prirent la fuite dans les montagnes. Les Israélites les poursuivirent.

Le pays des Philistins était à eux !

 

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 
 



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris 

Par Jean Tauler

(v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg 
Sermon 64 (trad. Cerf 1980 rev.) 

 

« L'homme se leva et le suivit »

 

 

Notre Seigneur a dit à saint Matthieu :

« Suis-moi ».

Ce saint aimable a été un modèle pour tous les hommes.

Il avait tout d'abord été un grand pécheur, comme l'Évangile le dit de lui, et il est devenu plus tard un des grands parmi tous les amis de Dieu.

Car notre Seigneur lui a parlé au fond de son être, et alors il a tout abandonné pour suivre le Maître. 

Suivre Dieu dans la vérité : en effet tout est là, et pour le faire, il faut vraiment et complètement abandonner toutes les choses qui ne sont pas Dieu, quelles qu'elles soient.

Dieu est amoureux des cœurs ; il ne s'intéresse pas à ce qui est extérieur, mais il veut de nous une dévotion intérieure vivante.

Cette dévotion a en soi plus de vérité que si je faisais des prières autant que le monde entier, ou que si je chantais si fort que mon chant monte jusqu'au ciel, plus de vérité que tout ce que je pourrais faire extérieurement en jeûnes, veilles et d'autres pratiques.

 

Prière à Notre-Dame pour les vocations sacerdotales:
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Vierge Marie, Mère du Christ, unique , souverain et Eternel Prêtre,
vous êtes la mère du Christ notre Chef, vous êtes la mère des prêtres du monde entier puisqu'en Lui ils sont dévoués au Culte dû au Père Céleste, à la rédemption et à l'unification du monde par et dans l'Esprit Saint.

Vous aimez tout particulièrement les prêtres
parce qu'ils sont d'autres Christ.

Pendant toute votre vie terrestre, vous avez été unie au Christ-prêtre, dans l'Esprit Saint, à l'oeuvre du Salut.
 
Aujourd'hui vous intercédez pour ceux qui Le suivent dans la consécration totale de tout leur être, hosties pour le salut du monde... 

Nous vous en supplions, ô Mère de Miséricorde, priez pour les prêtres !

"Priez le Père des Cieux
pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson".

Priez pour que nous ayons toujours des prêtres
qui nous donnent les Sacrements,
nous expliquent l'Evangile du Christ,
et nous enseignent à devenir
de vrais enfants de Dieu que comme le dit saint Paul ils puissent dire, et nous avec eux et à leur suite: "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi"!...

Oui, Mère de Miséricorde, demandez  à Dieu le Père
les prêtres dont nous avons tant besoin ;
obtenez nous des prêtres, obtenez-nous de nombreux prêtres, obtenez-nous de nombreux et saints prêtres 

Amîn


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Prière à Notre-Dame du Sacerdoce
 
Vierge Marie, Mère du Christ-Prêtre,
Mère des prêtres du monde entier,
Vous aimez tout particulièrement les prêtres
parce qu'ils sont les images vivantes
de votre Fils Unique.

Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre,
et vous l'aidez encore dans le Ciel.
Nous vous en supplions, priez pour les prêtres !
"Priez le Père des Cieux
pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson".

Priez pour que nous ayons toujours des prêtres
qui nous donnent les Sacrements,
nous expliquent l'Evangile du Christ,
et nous enseignent à devenir
de vrais enfants de Dieu !

Vierge Marie, demandez Vous-même à Dieu le Père
les prêtres dont nous avons tant besoin ;
et puisque votre Coeur a tout pouvoir sur Lui,
obtenez-nous, ô Marie, des prêtres
qui soient des saints !

Amen

Imprimatur - Toulon, le 1er octobre 2008 - Mgr Dominique Rey
 

 

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 05:32
The devil is afraid of us when we pray and make sacrifices. He also afraid when we are humble and good. It is particularly scared when we love Jesus. He fled when we make the sign of the Cross.(St Antony the great)

The devil is afraid of us when we pray and make sacrifices. He also afraid when we are humble and good. It is particularly scared when we love Jesus. He fled when we make the sign of the Cross.(St Antony the great)

Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (Juin 29)

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{C}o    {C}Saint Qurbana :

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Actes 1:12-14 :

·         {C}12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.

·         {C}13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.

·         {C}14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}I Corinthiens 12: 28 :

{C}o    {C}28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.

{C}o    {C}-13:

{C}o    {C}13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.

{C}o    {C}10 :

{C}o    {C}10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Saint Matthieu 20, 1-16 :

·         {C}01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.

·         {C}02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.

·         {C}03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.

·         {C}04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”

·         {C}05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.

·         {C}06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”

·         {C}07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”

·         {C}08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”

·         {C}09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.

·         {C}10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.

·         {C}11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :

·         {C}12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”

·         {C}13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?

·         {C}14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :

·         {C}15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”

·         {C}16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

{C}o    {C} 

Par Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 

Sermon CC 1 ; PL 57,402 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 166) 

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« Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux »

 

Le Seigneur a reconnu en Pierre un intendant fidèle auquel il a confié la clef du Royaume, et en Paul un maître qualifié à qui il a donné la charge d'enseigner dans l'Eglise.

Pour permettre à ceux qui ont été formés par Paul de trouver leur salut, il fallait que Pierre les accueille pour leur repos.

Quand Paul aura ouvert les cœurs en prêchant, Pierre ouvre aux âmes le Royaume des cieux.

C'est donc une sorte de clef que Paul a également reçue du Christ, la clef de la connaissance, qui permet d'ouvrir les cœurs endurcis à la foi, jusqu'en leur tréfonds ; ensuite elle fait apparaître au grand jour, dans un dévoilement spirituel, ce qui était caché à l'intérieur.

Il s'agit d'une clef qui laisse échapper de la conscience la confession du péché et qui y renferme à jamais la grâce du mystère du Sauveur. 

Tous deux ont donc reçu des clefs des mains du Seigneur, clef de la connaissance pour l'un, clef du pouvoir pour l'autre ; celui-ci dispense les richesses de l'immortalité, celui-là distribue les trésors de la sagesse.

Car il y a des trésors de la connaissance, comme il est écrit :

« Ce mystère, c'est le Christ, dans lequel se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance »

(Col 2,3).

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APRES SA CHUTE, LES LARMES DE PIERRE...

 

Pierre s'en prit donc à ses yeux, mais aucune prière ne tomba de ses lèvres. Je lis dans l’Évangile qu'il pleura, mais, nulle part, je ne lis qu'il prononça un mot de prière ; je vois couler ses larmes, mais je n'entends pas l'aveu de sa faute.

Oui, Pierre a pleuré et il s'est tû :

*c'était justice, car, d'ordinaire, ce qu'on pleure ne s'excuse pas, et ce qu'on ne peut excuser peut se pardonner.

Les larmes effacent la faute que la honte empêche d'avouer.

Pleurer, c'est donc, tout à la fois, venir en aide à la honte et obtenir indulgence : par là, on ne rougit pas à demander son pardon, et on l'obtient en le sollicitant.

Oui, les larmes sont une sorte de prière muette : elles ne sollicitent pas le pardon, mais elles le méritent ; elles ne font aucun aveu, et pourtant elles obtiennent miséricorde.

En réalité, la prière de larmes est plus efficace que celle de paroles, parce qu'en faisant une prière verbale, on peut se tromper, tandis que jamais on ne se trompe en pleurant.

A parler, en effet, il nous est parfois impossible de tout dire, mais toujours nous témoignons entièrement de nos affections par nos pleurs.

Aussi Pierre ne fait-il plus usage de sa langue, qui avait proféré le mensonge, qui lui avait fait commettre le péché et perdre la foi ; il a peur qu'on ne croie pas à la profession de foi sortie d'une bouche qui a renié son Dieu :

de là sa volonté bien arrêtée de pleurer sa faute, plutôt que d'en faire l'aveu, et de confesser par ses larmes ce que sa langue avait déclaré ne pas connaître.

Si je ne me trompe, voici encore pour Pierre un autre motif de garder le silence : demander son pardon sitôt après sa faute, n'était-ce pas une impudence plus capable d'offenser Dieu, que de l'amener à se montrer indulgent ?

Celui qui rougit en sollicitant son pardon, n'obtient-il pas ordinairement plus vite la grâce qu'il demande ?

Donc, en tout état de faute, mieux vaut pleurer d'abord, puis prier. Nous apprenons ainsi, par cet exemple, à porter remède à nos péchés, et il s'ensuit que si l'Apôtre ne nous a pas fait de mal en reniant son Maître, il nous a fait le plus grand bien par la manière dont il a fait pénitence de son péché.Enfin, imitons-le relativement à ce qu'il a dit en une autre occasion.

Le Sauveur lui avait, trois fois de suite, adressé cette question : « Simon , m'aimes-tu (3)? » et, chaque fois, il avait répondu :

-« Seigneur, vous le savez, je vous aime ».

Et le Seigneur lui dit :

-« Pais mes brebis ».

La demande et la réponse ont eu lieu trois fois pour réparer le précédent égarement de Pierre.

Celui qui, à l'égard de Jésus, avait proféré un triple reniement, prononce maintenant une triple confession, et autant de fois sa faiblesse l'avait entraîné au mal, autant de fois, par ses protestations d'amour, il obtient la grâce du pardon.

Voyez donc combien il a été utile à Pierre de verser des larmes : avant de pleurer, il est tombé ; après avoir pleuré, il s'est relevé : avant de pleurer, il est devenu prévaricateur ; après avoir pleuré, il a été choisi comme pasteur du troupeau, il a reçu le pouvoir de gouverner les autres, bien qu'il n'ait pas su, d'abord, se diriger lui-même.

Telle fut la grâce que lui accorda Celui qui, avec Dieu le Père et le Saint-Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il. »


1. Gen. III, 9. - 2. Ps XXXIII, 16. - 3. Jean, XXI, 13. - 2. Ibid. 1.


St Augustin (345-430), extraits du Onzième Sermon sur la chute de Pierre (3-4), in "Œuvres complètes de Saint Augustin" (Suite du Tome XI : sixième série, sermons inédits, troisième Supplément), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Éditeurs, 1868.
Source : Abbaye Saint Benoît de Port-Valais - CH 1897 Le Bouveret (VS).

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Le diable a peur de nous lorsque nous prions et faisons des sacrifices. Il a aussi peur lorsque nous sommes humbles et bons. Il est particulièrement effrayé lorsque nous aimons beaucoup Jésus. Il s'enfuit lorsque nous faisons le signe de Croix.
(saint Antoine le Grand)

 

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

Hier soir se terminait le "Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

Solennité des Saints Pierre et Paul, apôtres

 

 

 

 

Pour la SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL 
Une homélie de Jean-Paul II, pape de Rome du Jeudi 29 juin 2000:

 

Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul,

les Premiers-Coryphées

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Hypakoï, t. 8

Quelle prison ne t'a vu passer en captif, * quelle Eglise n'a entendu ta prédication? * Damas s'enorgueillit, saint Paul, à ton sujet, * car elle t'a vu terrassé par la clarté, * Rome se glorifie d'avoir reçu ton sang * et Tarse joyeusement vénère ton berceau. * Avec Pierre, cette pierre de la foi, * hâte-toi, viens de Rome nous affermir, * saint Paul, toi la gloire de tout l'univers.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rendez claire ma langue, Sauveur, * ouvrez large ma bouche; * l'emplissant de Votre Esprit, donnez à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donnez-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * Vous qui seul pouvez lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire

Frères, chantons tous ensemble la cime où culminent les Apôtres, * Pierre et Paul, qui ont répandu sur la terre entière * le feu de leur éclat divin, comme luminaires; * ils sont vraiment les hérauts de la foi et révèlent la doctrine, * ils annoncent la divinité comme des trompettes; * sur eux tout comme sur des colonnes repose l'Eglise, * les temples de l'erreur sont tombés en ruine.

Théotokion, t. 3 
Le sublime et prodigieux mystère de ton enfantement, * Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, * les Prophètes l'ont annoncé, * les Apôtres l'ont enseigné, * les Martyrs l'ont confessé, * les Anges le chantent dans les cieux * et sur terre les hommes se prosternent devant lui.


(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin29.html)

VIE DES SAINTS PIERRE ET PAUL:

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali. Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.). Au début du ministère publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu". André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! » Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche. Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa bellemère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre. Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près. Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets. Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient. Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama : « Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit : « Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. » Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus. Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du choeur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître. Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août). Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).

Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule. La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux. Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre. Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! » Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba. Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection. Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures. Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. » Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda : « Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. » Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »

De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. » Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples. Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons : « Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »

Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière. Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre. Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. » Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia. Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant : « Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.

Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean. Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin. Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5). Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets. Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre : « C'est le Seigneur! » Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus. Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? » Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.

Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit. Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres. Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit. Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là. La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives. Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône. Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! » Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts. Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison. Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus. Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté. Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.

Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer. Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés. Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.

Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. » Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé. Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi. Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche. Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant : « Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.

Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre. La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière. Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.). Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser. D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée. A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile. Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort. Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.

On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens. Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva. Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus. Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.

Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité. Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).

Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4). Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars). Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité. Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices. Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication. Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.). Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la GrandeBretagne (7).

Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder. On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).

1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.

2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques. Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité). En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'"apostilicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28). Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques. Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".

3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.
4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).
5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.
6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.
7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.

8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur. Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.

 


 

 

De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire? alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges. Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.

Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères. Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain. Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien. Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne. Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.

Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville. Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons. Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa. Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens. Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.

A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : « Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20). Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12). Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques : Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage. « Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères! Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28). De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision : « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9). Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2). Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).

Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem. Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision. Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.

Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé. Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable. C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem. Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. » Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre. A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité. De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue. Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua : « Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! » Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi. Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium. Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi. Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges. Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie. A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice. Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville. Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant : « Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. » Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.

A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi. C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire. Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige. Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).

De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53). Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.

A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier. Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres. Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps. Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent. Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.

Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts. Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus. Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent. Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.

Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles. Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés. Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ». « Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix. Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme. Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes. Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue. Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser. A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale. Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.

Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ. Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya. Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt. Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise. Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée. C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie". Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point quil suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris. Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre. Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58). Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.

Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte. Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine. A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage. On le releva mort, mais Paul le ressuscita. Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir. Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta : « Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ». Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.

Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.). Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.

Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem. Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un voeu, allaient offrir un sacrifice au Temple. Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme. On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia. Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla : « Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné. Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse. Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit : « Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. » Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix. Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme. Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé. L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain. Il comparut devant le roi

Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.

Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie. C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul. Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome. Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver. Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs. C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit. Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.

Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13). Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite. De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait : « Le moment de mon départ est venu. J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7). Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).

9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.
10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.
11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.
12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.
13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.
14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican. La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.

The Holy, Glorious and All-praised Leaders of the Apostles, Peter and Paul

June 29For the lives of these two great Apostles, we can only recommend a reading of the entire New Testament, which contains accounts of their lives and many of their inspired writings.

 

 St Peter, after preaching in JudeaAntioch and parts of Asia, came to Rome, where he was crucified by order of the Emperor Nero, about the year 66. Being led to the cross, he begged the executioner to crucify him upside-down, because he felt unworthy to partake of the same death as the Savior.

 

  St Paul's apostolic labors extended from Arabia to Spain. He also ended his earthly course in Rome, beheaded by order of Nero, some say at the same time that St Peter was crucified.

« Mais pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16, 15)
        Cette question sur son identité, Jésus la pose aux disciples, alors qu'il se trouve avec eux en haute Galilée. Il était arrivé plusieurs fois que ce soit eux qui posent des questions à Jésus ; désormais, c'est Lui qui les interpelle. Il pose une question précise, qui attend une réponse. C'est Simon-Pierre qui prend la parole au nom de tous : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). La réponse est extraordinairement lucide. La foi de l'Église s'y reflète de façon parfaite. Nous aussi, nous nous y reflétons. De façon particulière, dans les paroles de Pierre se reflète l'Evêque de Rome, par volonté divine son indigne successeur. (...)

« Tu es le Christ ! » 
        À la confession de Pierre, Jésus répond : « Tu es heureux Simon, fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16, 17) 
        Tu es heureux, Pierre ! Heureux, car cette vérité, qui est centrale dans la foi de l'Église, ne pouvait naître dans ta conscience d'homme que par l'œuvre de Dieu. « Nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11, 27). Nous réfléchissons sur cette page de l'Évangile particulièrement riche : le Verbe incarné avait révélé le Père à ses disciples ; à présent est venu le moment où le Père lui-même leur révèle son Fils unique. Pierre accueille l'illumination intérieure et proclame avec courage : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ! Ces paroles sur les lèvres de Pierre proviennent du plus profond du mystère de Dieu. Elles révèlent l'intime vérité, la vie même de Dieu. Et Pierre, sous l'action de l'Esprit divin, devient témoin et confesseur de cette vérité surhumaine. Sa profession de foi constitue ainsi la base solide de la foi de l'Église « Sur toi je bâtirai mon Église » (cf. Mt 16, 18). Sur la foi et sur la fidélité de Pierre est édifiée l'Église du Christ. La première communauté chrétienne en était bien consciente, elle qui, comme le rapportent les Actes des Apôtres, lorsque Pierre se retrouva en prison, se recueillit pour élever à Dieu une prière implorante pour lui (cf. Ac 12, 5). Elle fut écoutée, car la présence de Pierre était encore nécessaire à la communauté qui accomplissait ses premiers pas : le Seigneur envoya son ange le libérer des mains des persécuteurs (cf. ibid., 12, 7-11). Il était écrit dans les desseins de Dieu que Pierre, après avoir confirmé longuement ses frères dans la foi, souffrirait le martyre ici à Rome, avec Paul, l'Apôtre des Nations, ayant lui aussi échappé plusieurs fois à la mort.

« Le Seigneur lui, m'a assisté et m'a rempli de force afin que, par moi, le message fût proclamé et qu'il parvînt aux oreilles de tous les païens » (2 Tm 4, 17)  
        Ce sont les paroles de Paul au fidèle disciple. Elles témoignent de l'œuvre qui a été accomplie en lui par le Seigneur, qui l'avait choisi comme ministre de l'Évangile, « le saisissant » sur la route de Damas (cf. Ph 3, 12). Enveloppé dans une lumière fulgurante, le Seigneur s'était présenté à lui, disant : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9, 4), tandis qu'une puissance mystérieuse le jetait à terre (cf. Ac 9, 5). « Qui es-tu, Seigneur ? », avait demandé Saul. « Je suis Jésus que tu persécutes » ! (Ac 9, 5). Telle fut la réponse du Christ. Saul persécutait les fidèles de Jésus et Jésus lui faisait savoir que c'était Lui-même qui était persécuté à travers eux. Lui, Jésus de Nazareth, le Crucifié, que les chrétiens affirmaient être ressuscité. Si, à présent, Saul en ressentait la puissante présence, il était clair que Dieu l'avait réellement ressuscité des morts. C'est véritablement Lui le Messie attendu par Israël, c'était Lui le Christ vivant et présent dans l'Église et dans le monde ! Saul aurait-il pu par sa seule raison comprendre tout ce qu'un tel événement comportait ? Certainement pas ! Cela faisait partie en effet des desseins mystérieux de Dieu. Ce sera le Père qui donnera à Paul la grâce de connaître le mystère de la rédemption, opérée par le Christ. Ce sera Dieu qui lui permettra de comprendre la réalité merveilleuse de l'Église, qui vit pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ. Et lui, participant à cette vérité, ne cessera de la proclamer inlassablement jusqu'aux extrémités de la terre. De Damas, Paul commencera son itinéraire apostolique qui le conduira à diffuser l'Évangile dans tant de parties du monde alors connu. Son élan missionnaire contribuera ainsi à la réalisation du mandat du Christ aux Apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). (...)

La pleine unité de l'Église !
        Je sens retentir en moi la consigne du Christ. Il s'agit d'une consigne ô combien urgente en ce début de nouveau millénaire. Prions pour cela, et œuvrons sans jamais nous lasser d'espérer. (...) 
        Que Dieu nous accorde de parvenir le plus tôt possible à la pleine unité de tous les croyants dans le Christ. Que les Apôtres Pierre et Paul nous obtiennent ce don, eux que l'Église rappelle en ce jour, au cours duquel on fait mémoire de leur martyre, et donc de leur naissance dans la vie de Dieu. Pour l'Évangile, ils ont accepté de souffrir et de mourir et ils ont participé à la résurrection du Seigneur. Leur foi, confirmée par le martyre, est la même foi que Marie, la Mère des croyants, des Apôtres, des saints et des saintes de tous les siècles. Aujourd'hui, l'Église proclame à nouveau leur foi. Il s'agit de notre foi, la foi immuable de l'Église en Jésus, unique Sauveur du monde ; dans le Christ, le Fils du Dieu vivant, mort et ressuscité pour nous et pour toute l'humanité.



Source: Site officiel du Vatican - Copyright © Libreria Editrice Vaticana

 

ഇന്ന് ജൂൺ 29,(ശുദ്ധമുള്ള ശ്ലീഹാ നോമ്പ്‌ വീടൽ);

വി.സഭ ഇന്ന് ശ്ലീഹേന്മാരിൽ തലവനായ ഉന്നതപ്പെട്ട മോർ പത്രോസിന്റെയും മോർ പൗലൂസിന്റെയും ഓർമ്മയേ കൊണ്ടാടുന്നു...

"ഒരുപോലിങ്ങും മോർ പത്രോസ് പൗലോസ് ശ്ലീഹാ ഉണ്ടെമേലും നിന്നോര്‍മ്മ ഉതകണമേ നിന്‍ പ്രാര്‍ത്ഥന നിന്‍ – ഓര്‍മ്മയെ ബഹുമാനിച്ചോര്‍ക്കായ്"

ആ പരിശുദ്ധ പിതാക്കന്മാരുടെ പ്രാർത്ഥന നമുക്ക്‌ കോട്ടയായിരിക്കട്ടെ.

 

 

« Je dépends entièrement de Lui et de la Vierge Marie »

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Samedi 23 avril 2016, une religieuse missionnaire irlandaise, Sœur Claire Crockett, et cinq autres postulantes de la communauté espagnole des Sœurs Siervas del Hogar de la Madre (« Servantes du Foyer de la Mère »), ont perdu la vie dans le tremblement de terre de 7,8 degrés sur l’échelle de Richter qui a frappé l’Équateur.

Depuis quinze ans, Sœur Claire Crockett était toute donnée à Dieu. Entrée à 18 ans dans la congrégation, elle avait choisi comme nom de religieuse Claire Marie de la Trinité et du Cœur de Marie. Sa communauté se souvient d’elle comme d’une sœur d’une grande générosité, dotée d’un don de sympathie très particulier et d’un charisme spécial pour s’occuper des enfants et des jeunes.

Le Seigneur, disait sœur Claire, m’a montré comment ma folle vie passée blessait son Cœur. Il me demandait de Lui faire confiance, de mettre ma vie entre ses mains et d’avoir la foi. Maintenant je suis heureuse, consacrée au sein des Servantes du Foyer de la Mère. Je remercie le Seigneur de sa patience. Je ne Lui demande pas pourquoi Il m’a choisie, j’accepte qu’Il l’ait fait. Je dépends entièrement de Lui et de la Vierge Marie et leur demande de me donner la grâce d’être ce qu’ils veulent que je sois.

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

"You may learn, if you will, the crowning wisdom of the all-holy Shepherd and Instructor, of the omnipotent and paternal Word, when He figuratively represents Himself as the Shepherd of the sheep…

Such are the promises of the good Shepherd. Feed us, the children, as sheep.

Yea, Master, fill us with righteousness, Thine own pasture; yea, O Instructor, feed us on Thy holy mountain the Church, which towers aloft, which is above the clouds, which touches heaven."

(Clement of Alexandria, The Instructor, I:9 (A.D. 202).) 

 

 

 

 

 

 

BIEN AU DELA DES CREUX "DISCOURS POLITIQUES",

ET DES DISCOURS DES "FOSSOYEURS DE LA FOI" ,

UN TEMOIN DE LA TRANSCENDANCE PARLE...

 

Le krach de la transcendance

J'avais grandi au rythme de la messe des anges et du credo grégorien. Je suivais les enfants de chœur du reposoir avec leurs paniers débordantde pétales de roses.Je tenais une petite bannière de sainte Thérèse, au milieu de la procession des Rogations qui implorait la clémence du Ciel, après les semailles, pour une juste récolte. Les surplis rouge et blanc tenaient les cordons du dais qui abritait l'ostensoir à paillettes dorées. C'était beau.

En ce temps-là, la dévotion populaire était le terreau de la liturgie. On priait avec des gestes, avec son corps, on tombait à genoux, on joignait les mains pour supplier, on frissonnait en chantant le Lauda Sion immémorial.

Au mois de mai, on marchait chaque soir d'une maison à l'autre, avec une Sainte Vierge portée à bout de bras sur un brancard. C'était le mois de Marie. J'aimais l'odeur d'encens et la plainte du requiem qui faisaient descendre en majesté un peu de ciel dans nos cœurs. Et puis la Fête-Dieu, les œufs de Pâques, la crèche, les pèlerins de Lourdes, les cloches du glas et du baptême, les croix de mission. C'était une société.

Soudain, un dimanche, tout chavire. On nous exhorte à tutoyer Dieu, dans un nouveau Notre-Père. Les agenouillons ont été descellés dans la semaine. Ils ont disparu.

On comprend que le remembrement ne s'est pas arrêté au porche de l'église, il est entré dans le chœur, en pleine messe.

On a remembré les missels. On a voulu éloigner le faste et le triomphalisme. On a descendu les statues, les tentures, on a remisé le dais : il fallait du dépouillement, revenir aux pauvretés, aux austérités des origines, aux pieds nus des catacombes ; les accessoires chamarrés de la dramaturgie sacramentelle ont été placés « en dépôt » chez le « conservateur départemental des antiquités et objets d'art », ravi de l'aubaine. Bientôt le dépôt deviendrait un dépotoir.

On nous avait expliqué, jadis, que l'autel était « orienté », qu'il devait regarder, avec les fidèles, en direction de l'est, vers le soleil levant qui triomphe de la nuit et symbolise le Christ ressuscité. Et voici qu'on installe une table à repasser au milieu du chœur, avec des tréteaux et des planches. Le curé nous regarde, convivial, collégial, « il faut participer ». Il a congédié ses ornements et son calice. Il boit le vin consacré dans un verre à moutarde, il veut être comme tout le monde. Il a laissé la soutane et porte un débardeur marron. Selon le mot de Claudel, il dit « la messe à l'envers » pour « être à l'écoute des gens » et pour « faire église ».

Un jeune paroissien avec une guitare, qui ressemble à Leny Escudero, entonne le chant que j'apprendrai par cœur :
Si tu en as envie, Comme Jésus-Christ lui-même, Tu peux faire de ta vie Un... je t'aime.
  
C'est la religion de l'amour. Enfin ! On n'est plus dans un règlement. On est dans l'amour. Et, si on tutoie Dieu dans le nouveau Notre-Père, c'est pour se rapprocher de lui. Ce n'est plus un Dieu de tonnerre et qui condamne. Il n'est plus au-dessus de nous, il est en nous, au milieu de nous, il chemine. C'est un voisin et non plus un Père. Si les agenouilloirs ont disparu, c'est que Dieu n'a pas besoin de ces théâtrales démonstrations d'obéissance où l'on se couvre de cendre jusqu'à s'anéantir. Dieu est Esprit. Une religion trop sensible perd l'esprit.

C'est l'aggiornamento, la nouvelle Pentecôte, le temps du Renouveau et du retour aux sources.

Le fils de Samuel mon voisin devient lecteur à la messe, entouré de social-sacristines qui déplacent le lutrin des homélies. Il se réclame d'un cousin fameux, fierté de la famille, qui est entré au Grand Séminaire de Luçon. Une tête. Lui aussi est à la JAC, la Jeunesse agricole chrétienne. Lui aussi veut que ça bouge et qu'on en finisse avec ce qu'on appelle, pour le fustiger, le « christianisme sociologique », c'est-à-dire ces paroisses où « tout le monde va à la messe ». Il cite souvent monseigneur Marty, l'archevêque de Paris, qui veut « un Dieu de fête et d'amitié » et non plus un Dieu de foudre punitive, au-dessus des nuages. Il faut « mettre l'Eglise en risque ». Joël - le séminariste - relève l'audace du cardinal qui fera exploser sa joie en mai 68 : « Dieu n'est pas conservateur ! »

Joël se méfie de la dévotion populaire et de ces chrétiens d'habitude installés dans le rituel. Il faut se fondre dans la masse, dit-il : la soutane était une séparation, le latin aussi ; car, pour aller au monde, il faut parler et s'habiller comme le monde. L'idée d'une langue ancienne, figée, pour exprimer le sacré, même si elle est universelle, ressemble à nos vieilles haies du bocage qui bouchent l'horizon des hommes et créent des champs clos, des univers sans ouverture au monde.

Un peu plus tard, Joël me parle de la signification chrétienne de la lutte des classes ; sa nouvelle trinité devient bientôt Marx, Freud et Nietzsche, il voit dans leurs prophéties l'irruption de l'esprit de Pentecôte. Il ne veut plus d'un ciel au-dessus, lointain, mais ici-bas et tout de suite. Une humanité en marche, « tournée vers l'avenir ». Il pense que la « déclergification » s imposera comme un temps nécessaire pour redessiner les nouvelles figures du sacerdoce. La Vendée est « une terre à prêtres ». Il n'en veut plus. Il cherche le pendant de la culture hors-sol, la religion hors-ciel. Une Église sans prêtres, un risque ? Non, selon lui, une chance.

Dans quelques mois, Joël aura quitté le séminaire, il aura défroqué après un passage chez les Frères du Monde qui l'auront guidé dans son discernement. Peu à peu, il va glisser de Teilhard de Chardin et Mounier à Mao, Castro, Hô Chi Minh, Che Guevara. C'est le temps des théologiens sociologues ; ils traitent par l'ironie et le mépris la « foi des charbonniers » qui font leurs Pâques avant d'aller au bistrot.

Ainsi vient le temps d'une Eglise dépouillée, d'une eschatologie sans transcendance et d'un messianisme sans messie.

La boucle est bouclée : les chrétientés charnelles disparaissent, les vocations se tarissent, les églises se vident. On y parle une nouvelle langue, la langue de buis. Joël est le petit dernier de la cordée de trois générations : le grand-père fut un chrétien militant ; le père, un militant chrétien ; le fils, un militant tout court. Tout cela est allé très vite.

En 1950, le diocèse de Luçon, qui fut celui de Richelieu, avait ouvert un nouveau séminaire aux Herbiers. Le père de Joël était là, au premier rang de la cérémonie grandiose, il servait la messe au nonce apostolique, le futur Jean XXIII.

En 1968, le drapeau noir se met à flotter sur le Grand Séminaire de Luçon. Joël s'en vante comme d'un acte prémonitoire pour « libérer l'Esprit ».

Trois ans après, le Grand Séminaire ferme ses portes. La « terre à prêtres » devient un désert de vocations.

Vingt ans plus tard, j'apprends que le bâtiment est à vendre. C'est un beau monument, construit par l'architecte du Prytanée de La Flèche. L'évêque de Luçon, monseigneur Paty, m'invite, avec élégance, à comprendre sa démarche : le diocèse n'a plus d'argent pour entretenir une bâtisse pareille. Il y a un acheteur de la grande distribution qui veut le raser pour en faire un Carrefour. On fait le tour du parc. C'est imposant. Il y a des buis sculptés partout en forme de croix et de cœurs vendéens, un Sacré-Cœur dans la broussaille.

Par curiosité, je visite les pièces de cette immense bâtisse, je suis abasourdi : dans l'ancien dortoir, je ramasse, par terre, des images pieuses de communion, des missels éventrés ; dans la chapelle, les vitraux ont été arrachés ; sur l'autel saccagé, il est écrit « fucking mother». La plaque de marbre sur laquelle sont inscrits les noms des anciens séminaristes tombés en 14^18 a été fracturée, maculée, déshonorée. Visiblement, le diocèse est dans un autre monde, il « ne veut plus se retourner vers le passé », il « cherche une dynamique qui ne soit pas une dynamique du souvenir ». L'homme qui sauvera le séminaire est le maire de Luçon, Jean de Mouzon, un amoureux du patrimoine, par ailleurs radical de gauche et franc-maçon.

Le 19 septembre 1996, lorsque le pape Jean-Paul II vient à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commémorer le millénaire de la France, l'esplanade est déserte. Le pape prononce un beau discours « aux jeunes et à la population » devant une assistance d'une centaine de fidèles, chargés du service d'ordre. En effet, le nouvel évêque de Luçon, monseigneur Garnier, par crainte de débordements d'enthousiasme, ajugé nécessaire d'interdire la présence des chrétiens de Vendée. Je me souviens de ma rencontre avec le pape, à l'entrée de la basilique, il avait l'air tout étonné et fit savoir son incompréhension.

Dix ans plus tard, le dimanche 2 avril 2006, le nouvel évêque, monseigneur Santier, délivre une homélie retentissante pour clôturer le synode de Vendée, à La Roche-sur-Yon. Il fait « repentance pour l'emprise de l'Église catholique en Vendée ». Il confesse : « Dans le passé, en Vendée, l'Église était très présente, elle occupait l'espace social et laissait peu de place à des manières de penser et de vivre la vie humaine et la foi d'une manière différente. Au nom de l'Église, comme évêque, je vous demande pardon. »

Tout cela m'a aidé à comprendre le pape Benoît XVI, que j'avais rencontré pendant un long moment à Rome, avec le sénateur Bernard Seillier, le 28 janvier 1993. Il nous parlait d'une véritable tornade qui s'était abattue sur la chrétienté, d'une immense apostasie silencieuse : « C'est le vide qui s'est propagé, le désert spirituel. On a perdu bien souvent la dignité et le mystère du sacré. On a dépouillé les églises de leurs splendeurs. Beaucoup de clercs ont réduit la liturgie au langage et aux gestes de la vie de tous les jours par le moyen de salutations, de signes d'amitié. »

Il se lamentait sur « l'effrayant appauvrissement qui se manifeste là où l'on chasse la beauté. On a une liturgie en show. Je suis convaincu, ajoutait-il, que la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie ». Et le cardinal Ratzinger d'ajouter : « En refusant de reconnaître ses racines chrétiennes, l'Europe se refuse à elle-même. Elle se renie. »

On a déraciné la Foi. Ce qui est au cœur de la crise, c'est la sécularisation. Ce qu'a vécu Joël, c'est une rupture de la transmission, le refus de toute métaphysique, l'idée que l'homme est aujourd'hui assez grand pour se sauver seul, comme être historique et comme être social.

On désincarné l'homme, on le met hors de sa culture. Et en refusant la grâce, on finit par refuser la nature. La culture, c'est l'ensemble des pensées et des œuvres par lesquelles l'homme développe sa nature. Hors de sa culture, l'homme meurt à sa nature.

La société regarde avec effarement le grand vaisseau qui sombre. Elle perd ses valeurs et elle en perd la tête.

La déchristianisation de la France laisse une société de zombies désorientés qui tournent dans le vide. C'est le krach de la transcendance, la chute vertigineuse des valeurs fondamentales, la grande dépression.

Pendant longtemps, on a vécu sur la vitesse acquise. Je relisais récemment, au Journal officiel, le compte rendu du dialogue saisissant qui eut lieu dans l'hémicycle, en 1883, entre Jules Ferry et un député de l'opposition. Le ministre de l'Instruction publique annonçait les principes de l'école publique : Oui, bien sûr, nous enseignerons la morale à l'école...

La morale, l'interrompt le député, mais quelle morale ? Alors Jules Ferry hésite un instant puis martèle : Eh bien... la morale de toujours... la morale de nos pères ! Hé oui, la morale de toujours, celle de la civilisation chrétienne. On a longtemps pensé que le progrès allait renvoyer aux
oubliettes l'homme religieux, l'homme relié, l'homme qui relie. Jaurès le proclamait : « Nous avons interrompu la vieille chanson qui berçait la misère humaine. Et la misère humaine s'est réveillée avec des cris. » Et elle a entonné l'Internationale.

La vieille chanson, c'était la chrétienté chantante. Et le socialiste Viviani crut pouvoir saluer à son tour la fin des vieilles croyances : « Nous avons éteint une à une les étoiles qui brillaient dans le ciel. On ne les rallumera plus. »

Il y eut le temps des illusions, puis celui des désillusions. On a célébré le Progrès, on commence à comprendre que, depuis les Lumières, il n'est qu'une contrefaçon de l'espérance chrétienne. Le triomphe de la Raison n'a pas réconcilié l'humanité avec elle-même. Celle-ci s'est mise à douter de tout.

La modernité croyait en elle-même et en sa raison. La postmodernité ne croit plus à rien. Elle verse dans l'hédonisme narcissique, elle honore un nouveau dieu, l'argent. Le dieu de Sade et de Mammon. L'homme délié devient une marchandise, une machine désirante. Le curé d'Ars l'avait prophétisé : « Laissez une paroisse cinquante ans sans prêtre, on y adorera les bêtes. »

Le temps est venu de la Bête abstraite et désincarnée, de l'idole glacée. La compassion, la charité et l'ensemble des vertus sociales, polies par la civilisation des grands sentiments, n'ont plus de place légitime dans une société fondée exclusivement sur la production de marchandises. Quand la seule consommation est célébrée comme une forme de culture à part entière, le seul exotisme est dans la fabrication ininterrompue de pseudo-besoins matériels, créés pour tromper l'ennui.

Alors le nouveau face-à-face peut commencer, entre la fin de l'absolu et la soif d'absolu. Les laïcards ont fait le vide. Les islamistes le remplissent. Comme l'a écrit Sayyid Qutb, un des penseurs des Frères musulmans : « L'islam ne peut que gagner parce que la modernité est intrinsèquement incapable d'étancher la soif de spiritualité de l'homme. »

On songe à la lettre ouverte de Philippe Muray : « Chers djihadistes, craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car ! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont rassemblés ? Eh bien, nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec[Philippe Muray, Chers djihadistes, Fayard/Mille et une nuits, 2002.]. »

Nous assistons à l'islamisation douce de l'Europe, qui s'opère du fait de notre double asthénie, religieuse et sexuelle. Un philosophe lucide, Fabrice Hadjadj, a très bien pénétré cette nouvelle réalité : « Nous croyons à tort que les mouvements islamistes sont des mouvements pré-Lumières, qui découvriront bientôt les splendeurs du consumérisme. En vérité, ce sont des mouvements post-Lumières. Ils savent que les utopies humanistes, qui s'étaient substituées à la foi religieuse, se sont effondrées. »

Le relativisme libertaire et le nihilisme nous portent vers une impasse.

Ce n'est plus seulement un pan de mur qui est tombé. C'est un mur porteur. En reniant ses racines chrétiennes, la France oublie la civilisation qui l'a pétrie. Et le Pouvoir est vide.

C'est pourquoi, quand Jean-Paul II est venu au Bourget, en 1980, il a rappelé la France au souvenir de Clovis et de Clotilde, au baptistère de Reims : « France, fille aînée de l'Église, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême ? »

[...]

Les dernières paroles de Soljénitsyne furent elliptiques. Et prophétiques. Au cours d'un aparté inattendu, le maître s'élança. C'était du côté de Tambov, à mi-chemin entre Moscou et Volgograd où il m'avait emmené pour la visite d'une future bibliothèque construite avec le concours actif du Puy du Fou. Ce lieu parlait au cœur du maître parce que là, en 1921, les paysans koulaks s'étaient révoltés contre l'Armée rouge et l'ordre avait été donné par les commissaires politiques de nettoyer les forêts à l'arme chimique. Nous marchions sur la terre noire anthracite d'une plaine sans contours, immémoriale, en attente d'être fécondée.

D'un geste large, embrassant les blés à venir, le grand penseur dessina deux cercles entremêlés en murmurant, tête baissée :

Pendant longtemps, le sort de la Russie fut lié à celui de l'Europe. Dostoïevski écrivait en français. Mais aujourd'hui, c'est fini, nos routes divergent. Vous roulez à l'abîme. Alors que, tout endoloris, nous nous relevons du néant.

Vous espérez encore pour la Russie, mais pas pour l'Europe ?

Si, pour les deux. Mais avec un décalage dans le temps. Mon instinct me dit que la Russie va renaître dès maintenant.

Derrière le visionnaire, le bûcheron de Cavendish n'était pas loin, il battit du pied sur une souche bourgeonnante, comme pour la prendre à témoin, et ajouta d'un ton assuré :

Ici, il reste encore des racines vivantes, tnes sum vu train de donner des pousses. Il y aura une restauration des valeurs civiques et spirituelles. Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l'intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. J'ai senti tout cela dans le Vermont. Le système occidental va vers son état ultime d'épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l'humanisme rationaliste, l'abolition de la vie intérieure... Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l'homme, c'est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités.

Et comment croyez-vous qu'on puisse désencombrer notre âme ?

Par l'affleurement de l'instinct de vie.

Alors le maître laissa entendre qu'il y aurait un point de retournement. A partir d'une nécessité immuable qui est dans les lois de l'Univers.

Le gouffre s'ouvrira à la lumière. De petites lucioles dans la nuit vacilleront au loin. Au début, peu de gens les distingueront et sauront abriter ces lueurs tremblantes, fragiles, contre toutes les tempêtes hostiles. Il y aura des hommes qui se lèveront, au nom de la vérité, de la nature, de la vie ; ils cacheront, dans leurs pèlerines, des petits manifestes de refuzniks. Ils exerceront leurs enfants à penser différemment, à remettre l'esprit au-dessus de la matière. Ils briseront la spirale du déclin du courage. Ainsi viendra l'éclosion des consciences dressées. Aujourd'hui les dissidents sont à l'Est, ils vont passer à l'Ouest.

Soljénitsyne nous a quittés en 2008. Son intuition ne l'avait pas trompé. Sa chère patrie, après bien des convulsions, a retrouvé le chemin de ses anciennes harmonies. Dans le même temps, à la minute même où nous inaugurons un McDonald's en Europe, les Russes inaugurent l'iconostase d'une nouvelle église orthodoxe.

LA PRIÈRE POUR LE MONDE
Saint SilouaneL’assimilation à Dieu –

La prière pour autrui, et surtout pour les ennemis, l’amour égal pour les bons et les méchants, l’égalité de bienveillance à l’égard de toutes les créatures est le signe de la participation au Banquet de l’Agneau dans le Royaume.

« Lors donc que quelqu’un sera parvenu à cet amour du bien et à cette imitation de Dieu dont nous avons parlé, il revêtira les sentiments de longanimité qui furent ceux du Seigneur, et priera aussi, comme Lui, pour ses persécuteurs : ‘ Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ‘ » (saint Jean Cassien). C’est l’assimilation à Dieu qui nous donne la possibilité de prier pour le monde.

Prier avec douleur

On peut prier pour le monde quand on voit son Salut comme un absolu. La souffrance du Christ quand il pleure sur Jérusalem ou quand Il est en Croix vient de ce qu’Il voit la folie des hommes qui rejettent  ce qui pourrait les sauver et les amener à la perfection de leur être. Telle est aussi la souffrance de Marie la Mère de Dieu qui a vu cela : les hommes rejettent leur unique chance. Les hommes détruisent dans leur folie ce qui est bon. Quand on perçoit cela à la lumière de l’amour divin, c’est-à-dire sans l’ombre d’un jugement, on n’a plus « mal à soi », on commence à avoir mal au monde, mal à l’humanité, voire mal à l’Église…

La souffrance de l’Agneau

Le Christ souffre de voir l’humanité qui se fait du mal à elle-même, qui refuse follement le banquet présenté sur un plateau. Tous les saints, tous les vrais chrétiens ont vécu cette souffrance-là depuis deux mille ans au cœur de l’Église, elle-même au cœur du monde. Dans l’Église, la prière des saints pour le monde est nourrie par la souffrance de l’Agneau. Les saints ont cette prière du Christ en Croix, tel le bienheureux Silouane sur la sainte Montagne. Beaucoup de baptisés quand ils voient les drames dans l’Église et dans le monde ont ainsi mal à leur Église, mal à l’humanité. C’est une souffrance divine. Ils souffrent vraiment comme le Christ a souffert, sans intérêt pour eux-mêmes, sans se soucier d’un salut individuel qui devient alors tout à fait secondaire, sans se soucier de leur expérience individuelle, de leurs exploits ascétiques, mais avec cette compassion que donne la vue des hommes qui, dans leur folie, détruisent un bien.

L’amour-charité

« Le juste a pitié des bêtes qui sont à lui, mais les entrailles de l’impie sont sans miséricorde » (Proverbes12,10). La plénitude de la Loi est la perfection d’un cœur plein de charité. « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez la Loi du Christ » (Galates 6,2). Pour porter le fardeau de nos frères dans une prière pleine de charité nous devons être affranchis et purifiés de tout jugement à leur égard. C’est la prière incessante, soudée à l’application des commandements du Christ qui nous fait gagner la divine charité, sans laquelle nous ne sommes rien (1 Corinthiens 13).

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

La « Miséricorde » selon Saint Isaac le Syrien

 

Voici plusieurs textes sur la Miséricorde « Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? »,

« C'est la Miséricorde que je désire » 

de Saint Isaac le Syrien (vers 630-700),

Moine puis Evêque de Ninive né dans la région du Qatar et mort au Monastère de Rabban Shabour au nord du Kurdistan.
 


« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » selon Saint Isaac le Syrien :

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) - Discours Ascétiques N°81


« C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien :

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) 

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Syriac Orthodox Patriarch Issues Statement After Assassination Attempt


Assyrian International News Agency
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Syriac Orthodox Patriarch Issues Statement After Assassination Attempt


2016-06-29 00:50 GMT

 

Patriarch Aphrem, head of the Syrian Orthodox Church.(AINA) -- Patriarch Ignatius Aphrem II Karim of the Syriac Orthodox Church issued a statement on the assassination attempt on his life last week. On June 19, while the Patriarch was leading a commemoration service for the Turkish genocide of Assyrians in World War One, a suicide bomber attacked the service but was stopped by the Assyrian Sutoro military forces in Qamishli, Syria (AINA 2016-06-19).

 

Related: The Assyrian Genocide

 

Here is the text of the statement.

 

 

The Syriac Orthodox Patriarchate of Antioch and All the East 
Damascus, Wednesday June 22, 2016

 

After returning safely to the Patriarchate in Damascus following his pastoral visit to the city of Qamishly, His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II, Syriac Orthodox Patriarch of Antioch and All the East, offered prayers ofthanksgiving and condemned the suicide bombing which took place during His Holiness' visit. On Sunday June 19, 2016 following the celebration of the feast of the Pentecost and after the inauguration of a monument for the Syriac Genocide Sayfo which His Holiness presided over, the faithful were gathered inside the auditorium of St. Gabriel School to celebrate the 101st annual Sayfo commemoration when a suicide bomber set himself off a short distance from the place. Two members of the Sutoro Protection Units fell martyrs and several were injured. This terroristic act is planned and executed by people who want to spread hatred and create division among the people of the region. Such acts cause great suffering to the people and aim at destroying the unity of our beloved country Syria.

His Holiness gives thanks to God Almighty for protecting him and all the others who participated in the said event, by His divine care.

He prays for the souls of the martyrs, especially the two young people who lost their lives as a result of this act of terrorism, and offers condolences to their families. He likewise prays for the quick recovery of the injured. His Holiness expresses his thanks and gratitude to their Holinesses and Beatitudes the Patriarchs of the sister churches, as well as different governments and community leaders who offered their sympathies and prayers for His Holiness' safety by calling or writing. He, likewise, thanks the hierarchy, members of the clergy, and the entire faithful of the church who offered their prayers and expressed their concerns through phone calls, emails or text messages.

His Holiness prays the Lord to bless Syria with peace and security so that these difficult times come to an end and life returns to normal in this dear country Syria.

On 27 June 2016, Under the auspices of His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II, St. Ephrem Patriarchal Development Committee (EPDC) organized an Iftar "Ramadan Charity Banquet"

on the occasion of Ramadan for the Muslim Benevolent Institutions in Damascus. The event was hosted at the Patriarchate in Bab Touma. Her Excellency Dr. Rima Al-Qaderi, Syrian Minister for Social Affairs, was present as well as His Eminence Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Vicar for thePatriarchal Archdiocese of Damascus, and Mr. Shady Sarweh, Executive Director of EPDC. 


Mr. Sarweh welcomed His Holiness and Her Excellency and spoke about the role of the associations and institutions in offering charity work to the needy and relief to those affected by the crisis in Syria. 
Her Excellency spoke about the power of the Syrian benevolent institutions to do the humanitarian work and assist the government in the relief work orffered to the Syrian people of all confessions and religions. 


His Holiness stressed that the Syrian people has proved to be strong, with a great potential, due to their unity against crisis. He added that the initiatives of the social associations support the work of the public sector in offering humanitarian aid to the poor and needy. He said: "we are gathered here together to thank those who work with nothing material in return. Your work is sacred and it is in response to the heavenly mission that incites us to love unconditionally". 
At the end of his speech, His Holiness thanked Her Excellency for being always close to the people, listening to their needs and diligently doing her best to help them.

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Après avoir chassé Dieu de la société, la science s’arroge le droit de vie et de mort sur ses robots humains.

 

Le lobby de l’euthanasie, l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) va promouvoir son action grâce à un joyeux tour de France en camping-car, du 3 au 30 juillet. 25 militants de 18 à 36 ans sillonneront les routes pour prêcher la bonne parole dans 23 villes. Une ambiance décontractée pour « parler de la fin de vie sans tabou ». Un joyeux convoi, surnommé « bus de la liberté », avec une affiche aux couleurs de l’été, parasols et paire de tongs, pour symboliser, peut-être, les vacances éternelles auxquelles les jeunes invitent les personnes âgées.

 

Il paraît que « la liberté de choisir sa fin de vie doit être un droit ». Faute de choisir sa naissance – les parents s’en chargent, les options se multiplient, c’est rentable -, les individus choisiront leur mort. Comme l’écrivait à juste titre, avec ironie, Jean de Viguerie, l’histoire de la République des Lumières nous montre qu’« un bon citoyen est un citoyen mort ».

Et ce n’est pas Jacques Attali qui nous contredira ! En 1981, la plume de l’écrivain traçait déjà cette sentence pleine de… pragmatisme : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part, en tant que socialiste, contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »

 

Sinistre écho avec les propos récurrents de nombreuses personnes sans emploi se sentant « inutiles », et le nombre de suicides ou d’immolations honteusement passés sous silence par nos médias. Les entreprises ne parlent pas d’autre chose avec leur jargon de « capital humain ». Bernanos était bien visionnaire dans sa France contre les robots (1947), en dénonçant le fait que « rivé à lui-même par l’égoïsme, l’individu n’apparaît plus que comme une quantité négligeable, soumise à la loi des grands nombres ; on ne saurait prétendre l’employer que par masses, grâce à la connaissance des lois qui le régissent ».

Par un métalangage scientifique (le fœtus, l’embryon, etc.), l’avortement dissimulait déjà sa véritable nature (la mise à mort d’un être vivant), se réduisant à un simple dispositif médical, remboursé par la Sécurité sociale. Au tour des vieux, maintenant !

L’ADMD réclame donc une loi pour « égaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs ».
D’ailleurs, il n’y a pas d’âge pour mourir : le mois dernier, aux Pays-Bas, jugeant sa souffrance « incurable » et « insupportable », des médecins ont donné leur aval pour l’euthanasie d’une femme de 20 ans, victime d’abus sexuels.

Après avoir chassé Dieu de la société, la science s’arroge le droit de vie et de mort sur ses robots humains. En s’affranchissant de sa propre nature, l’homme du XXIe siècle perd en route tout sens de responsabilité et de devoir moral face la valeur de la vie. Invitons alors nos élites défraîchies à montrer l’exemple !

source

 

 

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His Eminence Zachariah Mar Nicholovos Metropolitan has been elected to the Executive Committee of the World Council of Churches.

H.G.Zacharias Mar Nicholovos Metropolitan has been elected to the Executive Committee of the World Council of Churches

The Executive Committee is constituted out of the Central Committee of the WCC and is responsible to monitor the ongoing works of the Organization. 

After His Grace Paulose Mar Gregorios, this is the first time that a Metropolitan has been elected as a member of the Executive Council.

Fr. Dr. K. M George has worked as an ex-officio in the Executive Committee, in his position as the Moderator of the Planning Committee.

Biography of H. G. Dr. Thomas Mar Athanasius Metropolitan

(taken fromwww.mosc.in)

His Grace was born on 28 June 1952 at Arikuzha, Thodupuzha, to Rev. Fr Yohannan Puttanil and Mrs Mariam. He did his schooling at Government UPS School Arikuzha and NSS High School, Manakad. Thereupon he joined New Man College, Thodupuzha and passed out his Pre-degree and Degree from there. He did his MA from St John’s College, Agra.

In the theological front, he took his BD degree from Serampore College and United Theological College, Bangalore. And went for his DTh from Protestant Faculty, University of Munich.

He was ordained a priest in 1990 and the very same year was consecrated as Bishop and was given the charge of Kandanad Diocese. He was a teacher at Syrian Orthodox Theological Seminary at Vettickal during 1990-95. From 1992, His Grace was the President of Kerala Council of Churches till 1998.

Dr Athanasius is a known social worker and a philanthropist. He runs Swasraya Rehabilitation & Training Centre at Vettickal, Mulanthuruthy; Trinity Retirement Home, Kolenchery; Samanvaya Study and Dialogue Centre, Pampakuda; Sukhada Retreat Centre, Kolenchery; Santhula Hospital and Deaddiction Centre, Vadakara; and Giliyad, Retreat Centre & Orphanage, Vadkara.

His Grace is an author of few well-known books. A Comparative Study of Theological Methodologies of Irenaeus and Sri Sankara (1990); Church and Society (1992); Neethi Samooham; and Anthyokya Malankara Bandham: Oru Punarchintanam are the main titles....

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

Le dirigeant de l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex, Fabrice Leggeri, s'inquiète mardi dans la presse allemande du nombre grandissant de migrants qui tentent de rejoindre l'Europe en entamant une traversée "très dangereuse" au départ d'Egypte.

"L'Egypte commence maintenant aussi à être un pays de départ", estime le directeur de Frontex dans un entretien au groupe Funke, qui réunit plusieurs titres de la presse régionale allemande. "Cette année, le nombre est d'environ 1.000 traversées sur des bateaux de passeurs d'Egypte vers l'Italie et cette route croît", a-t-il ajouté.
Il a toutefois averti que cette traversée était "très dangereuse. Le voyage dure souvent plus de dix jours. Il y a peu de bateaux sur cette route qui peuvent sauver des migrants sur des bateaux en train de couler", a-t-il encore souligné.

Depuis le début du printemps, un nombre croissant de bateaux de pêche partis d'Egypte avec des centaines de personnes à bord ont été secourus. Selon le Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés, ils représentent environ 10% des arrivées. Ce voyage comporte souvent plusieurs transferts périlleux en pleine mer sur des bateaux en mauvais état.

M. Leggeri a également confirmé que depuis la fermeture de la route des Balkans aux migrants, les départs se faisaient depuis les côtes d'Afrique du Nord, en particulier de Libye, vers l'Italie. "La route méditerranéenne centrale n'a jamais été autant fréquentée", selon lui. "Treize à 14 fois plus de réfugiés rejoignent l'Italie depuis la Libye que de migrants la Grèce en provenance de la Turquie", a-t-il indiqué.
Plus de 10.000 migrants ont perdu la vie en Méditerranée en tentant de rejoindre l'Europe depuis 2014, dont plus de 2.800 depuis le début de l'année 2016, a indiqué le HCR début juin.

SOURCE

 

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PARUTION(S) NOUVELLE(S):

 

 

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« Mon but fondamental est d’aider l’homme contemporain à vivre

 

intimement la guérison à l’intérieur de l’Eglise Orthodoxe comme

 

nous aussi nous luttons pour l’atteindre.

 

J’ai conscience que nous

 

sommes tous malades et cherchons le Médecin.

 

Nous sommes

 

malades et recherchons une thérapie.

 

L’Eglise Orthodoxe est

 

l’auberge et l’hôpital dans lequel chaque malade et chaque

 

souffrant peut être soigné par la Bon Samaritain, le Christ. »

 

 

(Métropolite Hiérothéos in Psychothérapie Orthodoxe)

 

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Jean-Claude et Geneviève Antakli sont venus nous présenter leur ouvrage “Syriapocalypse”.

Ils reviennent sur les 3 dernières années du conflit en Syrie et dévoilent le plan de Washington pour embraser le monde arabo-musulman et redessiner la carte géopolitique du Proche-Orient. Jean-Claude et Geneviève Antakli expliquent également le rôle qu’ont joué les pétromonarchies du golfe, la Turquie et l’opposition syrienne soi disant démocratique, pour déstabiliser le pouvoir de Bachar el-Assad. 

source

 

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De: Véronique Teyssandier <teyssandier@hotmail.com>

 
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année 
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris). 
 
La fête est ouverte à tous. 
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe. 
 
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues. 
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix !  www.parlerenpaix.org
 

13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)

14h-15h : interventions des élèves 

15h-16h : lectures

16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz

« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. 
Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement :
- de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… 
- de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… 
- de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »

Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret. 

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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
 
 
jeanne-d-arc-soldat-du-roi
 

Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.

De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.

Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur


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L'HISTOIRE ROMAINE:

histoire-romaine

Jean-Pierre Martin et Alain Chauvot sont deux professeurs émérites d’histoire. Mireille Cébeillac-Gervasoni, directrice émérite de recherche au CNRS, est une spécialiste d’épigraphie latine et d’histoire romaine républicaine et impériale.

L’histoire de Rome offre un exemple quasi unique dans l’histoire du monde, celui d’une cité parmi d’autres qui, peu à peu, au milieu d’immenses difficultés, réussit à se confondre avec le monde méditerranéen, qui s’y maintient pendant plusieurs siècles et qui se transforme, pour exister encore, après plus d’un millénaire.

A travers un choix d’événements, de faits politiques, militaires, sociaux, économiques et culturels, ce livre présente les pensées qui ont guidé les Romains.

L’ouvrage se découpe en trois parties : Mireille Cébeillac-Gervasoni traite la royauté et la république, Jean-Pierre Martin décrit le Haut-Empire et Alain Chauvot se consacre à l’Antiquité tardive. Ces trois auteurs se complètent harmonieusement pour nous narrer cette histoire extraordinaire de Rome en tant que puissance autonome et dominatrice. Itinéraire long, difficile, heurté, durant lequel Rome a failli disparaître à plusieurs reprises, que ce soit sous des coups intérieurs ou sous des assauts venus de l’extérieur. Les Romains ont fait preuve d’un pragmatisme qui leur a permis de passer de l’organisation politique d’une simple cité à la constitution d’un empire. L’histoire de Rome est le temps d’une édification, puis d’une défense d’un ensemble qui a tendu à l’hégémonie universelle. Mais elle est aussi rythmée par le clientélisme, la corruption, l’utilisation de la force, les ambitions personnelles destructrices de l’Etat et des moyens matériels qui n’étaient pas à la hauteur des ambitions.

Cette quatrième édition de l’Histoire romaine se révèle indispensable à toute personne qui veut connaître et comprendre la fascinante Rome antique.

Histoire romaine, Jean-Pierre Martin, Alain Chauvot et Mireille Cébeillac-Gervasoni, éditions Armand Colin, 479 pages, 29 euros

 

A commander en ligne sur le site de l’éditeur.

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Seize auteurs

ont contribué à la rédaction

de cet ouvrage surprenant

consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.

Les_illumines_de_l_occulte

Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !

Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.

Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros

A commander en ligne via le site de l’éditeur

 

  

 

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INVITATION (S):

 

 

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[SYRIE - PÈLERINAGES]

 

Pèlerinage en Syrie aux sources de la chrétienté

*Du 10 au 16 septembre 2016 et

 

*Du 2 au 8 octobre 2016,

 

SOS Chrétiens d'Orient et

l'agence de voyages Odeia

 

vous proposent de découvrir la Syrie,

de prier dans ce berceau de la Chrétienté et

d'aller à la rencontre de nos frères d'Orient. 
 

 

Il ne reste plus qu'à vous inscrire rapidement...


Renseignements et réservations auprès de

l'agence de voyages Odeia :

 

01 44 09 48 68 ou contact@odeia.fr

 

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De: "Dialogues en humanité" <info2015@dialoguesenhumanite.org>

Lettre d'info Juin 2016

Actu des Dialogues en humanité

Du 1er au 3 juillet 2016:
Devenons des artistes en humanité!

C’est autour de trois parcours itinérants que les Dialogues continuent de prendre vie au parc de la Tête d'or à Lyon et se poursuivront le 9 juillet au Grand Parc.
Petit aperçu de ce qui vous attends:

Réinventons un monde de re-connaissance,
d’encouragement et de soutien mutuel 

Le second parcours est une invitation pour le citoyen à ouvrir le champ des possibles.  Ensemble, autorisons nous à élargir nos cadres d’action et de réflexion et réapproprions nous l’économie, la démocratie, l’éducation, la politique.
Pour une éducation ré-inventée renouvelée, rendez vous vendredi 1er juillet sous l'arbre à palabre. Ce sont les enfants d'aujourd'hui, qui ont, pour horizon de construire la société de demain. Comment être acteur de son apprentissage? Comment replacer l'enthousiasme au coeur de tout enseignement? Avec des enfants, parents, éducateurs, enseignants, ainsi que les Colibris, le réseau de Réciprocité des Savoirs, le Printemps de l'éducation et bien d'autres

La gonette, monnaie locale et citoyenne

Pour se réapproprier l'économie, optons pour une circulation locale et durable de la monnaie! Durant ces trois jours, vous pourrez échanger vos euros en Gonette, la monnaie complémentaire de Lyon. Développons une économie du partage respectueuse des humains et de la nature.

Pour découvrir les multiples ateliers, agoras, temps de coopération-action, temps artistiques, notre programme est aussi disponible en version pdf   http://dialoguesenhumanite.org/sites/dialoguesenhumanite.org/files/meetu...

L'hospitalité c'est quoi pour vous?

Avec les invités du Brésil, du Mali, du Sénégal, de l'Inde,du pourtour de la Méditerranée, ainsi que le Centre desJeunes Dirigeants (CJD), le Groupe hospitalité, la Coordination Urgence Migrants, ATD Quart Monde. Apprenons des différentes conceptions de l'hospitalité pour mieux approfondir l'accueil bienveillant et le partage. Thématiques : entreprise et hospitalité, art et hospitalité, interculturalité, spiritualité-philosophie et hospitalité. Contes, histoires, et témoignages à écouter et à enrichir samedi 2 juillet près de la grande scène, entrée porte des Enfants du Rhône.

Un invitation à découvrir, rencontrer, échanger avec les jeunes générations qui construiront le monde de demain

Témoignages de vies croisées et temps de coopération-action 18h-19h

 Les jeunes générations portent des regards singuliers sur des thématiques liées à la justice sociale, à l'égalité, à la non violence... Samedi 2 juillet, Sacrées Paroles! Jeunes et religions, regards croisés du Groupe Abraham du foyer protestant de la Duchère, et la Compagnie Lien Théâtre mèneront  une réflexion artistique présentée sous la forme d’une restitution théâtrale des ateliers menés sur le territoire de la Duchère, auprès des 16-25 ans. Prenez six jeunes de 17 ans. Ils prennent l’Ascenseur pour se rendre au forum de l’avenir. L’Ascenseur clignote, se bloque pour quelques instants. Ils se retrouvent les uns à côté des autres… Que font-ils ? Comment se regardent-ils ? Le mélange est osé, le résultat inattendu ! Texte né d’une écriture au plateau qui questionne la manière dont on peut dépasser nos préjugés pour mieux vivre-ensemble. 

Vendredi 1er juillet de 18h à 19h, les jeunes prennent la parole à travers l'humanité en marche! avec les jeunes générations des Minguettes, parrainées notamment par Azdine Benyoucef. Au même moment, les jeunes citoyens d'Or de Vaulx en Velin rencontrent Ben Yeger, à l'initiative de l'un des principaux mouvements pacifistes israelo-palestiniens Combattants for Peace.

Hébergement solidaire

Et si vous deveniez hébergeur solidaire des Dialogues en humanité? Nous tous, bénévoles du Réseau international des Dialogues en humanité - et vous aussi certainement! - pensons qu'une politique de l'amitié basée sur la générosité, l'empathie et l'engagement citoyen est le moyen de construire un monde plus juste, plus solidaire et plus tolérant. Si vous souhaitez recevoir une ou plusieurs personnes, sachez que les conditions d'hébergement peuvent être tout à fait simples - seule compte la qualité de l'accueil! Vos invités seront au parc de la Tête d'Or presque toute la journée et la soirée les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 et y prendront la plupart de leur repas. Est-il besoin de rappeler que l'enrichissement est mutuel et que de belles amitiés se nouent lors de ces échanges?

Des idées pour s’engager

  • Raconter une expérience forte en humanité, lors des témoignages croisés
  • Contribuer à une Agora
  • Devenir Ambassadeur ou volontaire: tous les savoir-faire sont les bienvenus! Interprétariat, acceuil et distribution de programmes, acceuil des internationaux, hébergement solidaire, photographe, caméraman...Nombre d'ateliers ont également besoin de volontaires comme le chantier participatif en terre crue, l'herbarium de Michel ou encore le basket fauteuil. 
  • Comment participer: http://dialoguesenhumanite.org/meetuppage/107/je-participe ou http://dialoguesenhumanite.org/node/add/benevole

Bien entendu, des rencontres incroyables pour enfants et adultes avec la Diva des quartiers Malika Bellaribi-Le Moal, l'artiste peintre Michel Granger, les architectes de Terra Award, le talentueux jeune chorégraphe Azdine Benyoucef et les centaines d'invités porteurs d'expériences innovantes d'humanité venus de tous les continents, et les 50 initiateurs de Dialogues en humanité dans le monde. Voir le communiqué et le dossier de presse dans l'espace presse du site.

contacts: Léa Delalée, Natacha Kaminski, Genviève Ancel tel 04 26 99 38 72

 

En amitié

Contacts
Geneviève Ancel
tel. +33 (0)4 78 63 40 40
tel. +33 (0)6 89 74 46 86
gancel@grandlyon.com


 
 
Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité =  vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions *  Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables ,    vous qui avez souffert la passion =  pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants,   vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience =  priez-Le comme votre divin Semeur*  afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux,    afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = ,   par votre sang et vos souffrances *  pour le salut de nos âmes.  (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes. (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

 

ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?


J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque, d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").

Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...


Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !


Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !


Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !


+Métropolite Mor Philipose-Mariam

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

DU CÔTE DES CATECHISMES ET...DE LA

TRANSMISSION FAMILIALE...

Coloriages Sur les Paraboles:

LE TRESOR, LA PERLE, LE FILET...

 

LE TRESOR

« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ.

Un homme découvre ce trésor et le cache de nouveau.

Il est si heureux qu’il va vendre tout ce qu’il possède

et revient acheter ce champ ».

LA PERLE:

« Le Royaume des cieux est comparable à un marchand qui cherche de belles perles.

Quand il en a trouvé une de grande valeur,

il va vendre tout ce qu’il possède

et achète cette perle ».

LE FILET:

« Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet

qu’on a jeté dans le lac et qui attrape toutes sortes de poissons.

Quand il est plein, les pêcheurs le tirent au bord de l’eau,

puis s’asseyent pour trier les poissons :

ils mettent les bons dans des paniers et rejettent ceux qui ne valent rien.

Ainsi en sera-t-il à la fin du monde :

les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons pour les jeter dans le feu de la fournaise ;

c’est là que beaucoup pleureront et grinceront des dents ».

« Avez-vous compris tout cela ? »

leur demanda Jésus.

« Oui », répondirent-ils.

Il leur dit alors :

« Ainsi donc, tout maître de la loi qui devient disciple du Royaume des cieux est semblable à un propriétaire qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes ».

«Quand nous parlons de la primauté…

 

…nous nous référons à la primauté de l’Église de Rome qui est exercée par le pape en tant qu’évêque de ce siège». Interview de Joannis Zizioulas, métropolite orthodoxe de Pergame

 

par Gianni Valente

 
Joannis Zizioulas

Joannis Zizioulas

Joannis Zizioulas, métropolite de Pergame, reste l’un des théologiens orthodoxes les plus appréciés, surtout en Occident. «C’est l’un des théologiens les plus originaux et les plus profonds de notre époque», écrivait déjà de lui, au début des années Quatre-vingt, le père Yves Congar. Au fil des ans, cet homme d’Église aux manières courtoises et aristocratiques a continué sa lecture perspicace et pénétrante de la tradition des Pères de l’Église et a approfondi son point de vue selon lequel toute la réalité et la vie de l’Église se fondent sur le sacrement de l’Eucharistie.
Zizioulas a participé en différentes occasions au débat théologique sur la primauté qu’il définit comme la «condicio sine qua non de la catholicité de l’Église». Au Symposium romain de la fin mai, sa relation sur les récentes discussions entre les théologiens orthodoxes sur la primauté a été l’une des plus suivies et débattues.

En quoi la façon dont les théologiens orthodoxes abordent la question de la primauté de Pierre a-t-elle changé récemment?
IOANNIS ZIZIOULAS: Je rappelle que traditionnellement la primauté de l’évêque de Rome, comme elle s’était constituée tout au long des siècles, était considérée dans l’Église orthodoxe comme une sorte d’impérialisme religieux, non conforme à la tradition synodale de l’Église, laquelle prévoit que les membres de l’épiscopat, en tant que successeurs des apôtres, exercent de façon collégiale le ministère de l’autorité. Dans les dernières décennies se sont ouvertes des possibilités de reconsidérer la question dans une perspective nouvelle. Celle qui a été ouverte par l’ecclésiologie de communion indiquée notamment par le Concile Vatican II.
Quels sont, à votre avis, les traits de cette ecclésiologie qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives à la querelle séculaire sur la primauté?
ZIZIOULAS: Dans une ecclésiologie de communion, chaque Église locale est Église au sens plein, en vertu de l’Eucharistie qu’elle célèbre selon le mandat qui a été confié par Jésus aux apôtres et à leurs successeurs. De ce point de vue tous les évêques sont égaux: les Églises locales qu’ils guident sont des Églises au sens plein, quels que soient leur dimension ou le nombre de leurs fidèles. C’est pourquoi, aucune institution, comme les synodes, les conciles ou la primauté ne devrait pouvoir compromettre ou supprimer par son fonctionnement la plénitude de l’Église locale.
De quelle façon et dans quelle mesure les Églises orthodoxes pourraient-elles reconnaître l’exercice d’une primauté universelle?
ZIZIOULAS: Selon la Tradition, l’évêque de Rome est le premier évêque de toute l’Église. La difficulté en ce qui concerne la primauté de Pierre réside dans le fait que cette primauté implique une juridiction universelle qui fait que le Pape peut interférer dans l’Église locale. Mais si nous pouvons trouver une voie qui permette que la primauté universelle du pape ne compromette pas la plénitude de l’Église locale, nous pourrons alors l’accepter.
Si l’Église orthodoxe ne peut pas reconnaître la juridiction universelle de l’évêque de Rome, quel contenu concret de cette primauté rendrait possible sa reconnaissance de la part des orthodoxes?
ZIZIOULAS: Il faut encore réfléchir à ce problème. De mon point de vue, le premier point serait que l’évêque de Rome ne devrait rien faire sans les autres évêques. Il devrait toujours les consulter. De plus, il ne devrait pas intervenir dans la vie normale des autres diocèses et des autres Églises. Il est évêque de son Église. Il peut avoir une influence morale et, canoniquement, il peut avoir le pouvoir de convoquer les synodes et de s’exprimer comme le porte-parole de la voix commune de l’Église, mais il ne peut rien faire de manière solitaire. En tant qu’individu, il ne représente pas toute l’Église. Il ne peut garder le depositum fidei qu’en communion avec les autres évêques.
Selon quels critères devraient être définis les rapports entre le pape et les évêques?
ZIZIOULAS: Avant tout, le pape lui-même est un évêque et tous les évêques sont, du point de vue sacramentel, égaux à lui, ils ont reçu la même grâce. En tant qu’évêque, il est lui-même le chef d’une Église locale. La primauté ne lui appartient pas en propre, elle appartient à son Église. Quand nous parlons de la primauté, nous nous référons à la primauté de l’Église de Rome, laquelle est exercée par le pape en tant qu’évêque de ce siège.
L’évêque de Rome fonde sa primauté sur le fait qu’il est le successeur de l’apôtre Pierre…
ZIZIOULAS: Dans les Églises d’Orient tout le monde peut reconnaître que, selon la Tradition, l’évêque de Rome est le premier évêque. Mais le fait de fonder sa primauté sur la succession de Pierre pose déjà un problème. La reconnaissance de cette position primatiale dans les premiers siècles était simplement une donnée de fait, une tradition qui pouvait, entre autres, avoir quelque chose à voir avec l’importance politique de la ville de Rome. Naturellement, les évêques de Rome ont toujours considéré que leur rôle dans l’Église était lié à la succession de Pierre. Mais dans l’Église byzantine, ce n’était pas pour cette raison que le pape était reconnu comme le premier parmi les évêques. Il existait une taxis, un ordre établi, selon lequel le premier siège était celui de Rome, le second, celui d’Alexandrie, le troisième celui d’Antioche. Puis venait celui de Constantinople, qui devint le second ou fut même considéré comme l’égal de celui de Rome, selon ce qui a été établi par les conciles œcuméniques. Quoiqu’il en soit, c’était accepté comme un fait, sans qu’il y ait une théorie définie concernant la succession de Pierre.
Dans la célèbre conférence qui a eu lieu à Graz en 1976, Joseph Ratzinger, alors professeur, déclarait qu’«aujourd’hui ne devait pas être impossible du point de vue chrétien ce qui avait été possible pendant un millénaire» et qu’«en ce qui concerne la doctrine de la primauté, Rome ne pouvait prétendre de l’Orient plus que ce qui avait été formulé et pratiqué dans le premier millénaire». Pensez-vous que la façon dont la partie catholique aborde ce problème soit encore en accord avec la fameuse “formule Ratzinger”?
ZIZIOULAS: Je pense qu’actuellement l’Église de Rome ne tient pas compte de cette formule. Dans les rencontres de dialogue avec les orthodoxes, les représentants catholiques tendent à mettre de côté la perspective indiquée par l’expérience d’unité du premier millénaire. C’est naturellement dommage. Mais nous devons maintenant chercher une voie pour nous rencontrer sur d’autres bases, et celles-ci peuvent être indiquées par l’ecclésiologie de communion.
Dans les dix dernières années, le dialogue théologique officiel s’est enlisé dans la querelle sur l’uniatisme. Dans cette situation de blocage, comment peut-on espérer mener une confrontation sur un sujet aussi délicat que celui de la primauté?
ZIZIOULAS: Mais le problème de l’uniatisme est très étroitement lié à celui de la primauté, sur ce point il n’y a aucun doute. J’espère même que le fait d’affronter la question de la primauté permettra au dialogue théologique de se remettre en chemin. Dans le contexte de cette question et en relation avec elle, la discussion, qui stagne désormais, sur l’uniatisme pourrait peut-être connaître de nouveaux développements. Cette question ne doit pas elle non plus être affrontée, comme cela s’est fait ces dix dernières années, comme un problème à part, mais comme une partie d’un dialogue d’ensemble sur l’ecclésiologie.
On a parfois l’impression que dans l’imaginaire collectif, sous l’influence notamment dumedia system, toute l’Église est identifiée au Pape et à ses initiatives.
ZIZIOULAS: Ce peut être un danger parce que cela peut donner l’impression qu’il n’y a qu’un diocèse dans le monde, avec un seul évêque universel. Et cela n’aiderait pas l’ecclésiologie à devenir la base d’une reconnaissance possible de la primauté de l’Église de Rome de la part des Églises d’Orient. On peut aussi donner l’impression que l’Église n’est pas une réalité donnée par Dieu mais une réalité faite par les ecclésiastiques. Tandis que, si nous reconnaissons l’Eucharistie comme la base de notre ecclésiologie, nous reconnaissons que l’Église vient de Dieu comme un don. Que ce n’est pas nous qui la faisons. 

(Source: Revue "Trente Jour")

“In the words of the psalmist,

‘As you lie in bed, repent of what you say in your heart’

(Ps. 4:4 LXX),

that is, repent in the stillness of the night, remembering the lapses that occurred in the confusion of the day and disciplining yourself in hymns and spiritual songs (cf. Col. 3:16)

– in other words, teaching yourself to persist in prayer and psalmody through attentive meditation on what you read.

For the practice of the moral virtues is effectuated by meditating on what has happened during the day, so that during the stillness of the night we can become aware of the sins we have committed and can grieve over them.”

(St. Peter of Damaskos )

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

===

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 06:37
Cease rebuking a man who has stopped sinning and who has repented. If you say that you are rebuking him in God's name, first reveal the evils in yourself.' (St. Mark the Ascetic)

Cease rebuking a man who has stopped sinning and who has repented. If you say that you are rebuking him in God's name, first reveal the evils in yourself.' (St. Mark the Ascetic)

Livre d'Isaïe 49,1-3.5-7.

Iles, écoutez : peuples lointains, soyez attentifs ! Le Seigneur dès le sein maternel m'a appelé ; dès les entrailles de ma mère il s'est souvenu de mon nom. 
Il a fait de ma bouche une épée tranchante ; il m'a abrité sous l'ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, Il m'a caché dans son carquois. 
Et il m'a dit : "Tu es mon serviteur, Israël, et je me glorifierai en toi." 
Et maintenant, le Seigneur qui m'a formé dès le sein de ma mère pour être son serviteur, me dit :
"Voici que je t'ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu fasses parvenir mon salut jusqu'aux extrémités de la terre.
Des rois verront et des princes se lèveront, et ils adoreront à cause du Seigneur et du Saint d'Israël, qui t'a choisi."
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,57-68.

Le temps où Elisabeth devait enfanter arriva, et elle mit au monde un fils. 
Ses voisins et ses parents, ayant appris que le Seigneur avait manifesté sa miséricorde envers elle, se réjouissaient avec elle. 
Or, le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils le nommaient Zacharie d'après le nom de son père. 
Alors sa mère, prenant la parole : " Non, dit-elle, mais il s'appellera Jean. " 
Ils lui dirent : " Il n'y a personne de votre parenté qui soit appelé de ce nom. " 
Et ils demandaient par signes à son père comment il voulait qu'on le nommât. 
S'étant fait donner une tablette, il écrivit : " Jean est son nom ; " et tous furent dans l'étonnement. 
A l'instant sa bouche s'ouvrit et sa langue se délia ; et il parlait, bénissant Dieu.
La crainte s'empara de tous les habitants d'alentour, et partout dans la montagne de Judée on racontait toutes ces choses. 
Tous ceux qui en entendirent parler les recueillirent dans leur cœur, et ils disaient : " Que sera donc cet enfant ? " Et en effet la main du Seigneur était avec lui. 
Et Zacharie, son père, fut rempli de l'Esprit-Saint, et il prophétisa, en disant : 
" Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité et racheté son peuple. 
 


Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 289, 3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste 

 

« Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3,30)

 

 

Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu'un homme.

En effet, quand celui qui est

« le plus grand d'entre les enfants des femmes » (Mt 11,11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1,20) et s'humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu'il y a dans le Christ plus qu'un homme...

« De sa plénitude nous avons tous reçu »

(Jn 1,16).

Qu'est-ce à dire, « nous tous »?

C'est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l'Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ».

Nous sommes des vases, il est la source. Donc..., Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l'homme s'humilie, pour que Dieu soit exalté. 

C'est pour apprendre à l'homme à s'humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître.

Il y a ici un enseignement profondément mystérieux.

Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère.

De quel mystère ?

Du mystère de notre grandeur.

Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.

===

« Ce que vous serez, ô Jean-Baptiste ?

Mais, depuis vingt siècles, l’Église le chante chaque jour : Vous serez et vous resterez, à jamais, le Prophète du Très-Haut, le plus grand de tous les prophètes, celui qui a la gloire de tous ceux qui furent et seront à jamais, celui qui a montré du doigt Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ce que vous serez ? Nous le répétons, chaque jour, dès le matin de nos journées : vous êtes celui qui révèle la Science du salut, la Science des saints, ce même Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, la Science du Père, la Sagesse infinie, celui en qui sont tous les trésors de la sagesse et de la science, l'Ineffable Don de Dieu.
Ce que vous serez ? Vous êtes celui qui annoncez Celui qui vient. Celui qui est l'Agneau de Dieu, Celui qui remet les péchés dans le Feu, c'est-à-dire dans le Saint-Esprit.
A tous les pécheurs du monde qui ont été, qui sont et seront, vous criez toujours : Je suis la voix de Celui qui clame dans le désert : préparez les voies du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Voici Celui qui vient, il est à votre porte ; il demande d'entrer dans votre cœur pour le ravir à Lui, pour le transformer dans le sein, et l'emporter, quelque jour, dans sa gloire.
Oui, la main du Seigneur était avec vous, Zacharie, illustre prêtre du Très-Haut. Le nom de Jean-Baptiste est une révélation magnifique de ses grandeurs. Lorsque, sur la tablette, vous l'écriviez, tremblant, vous deviniez sans doute le mystère de votre enfant, le plus grand des enfants des hommes, après Jésus.
C'est aujourd'hui la fête de la joie, de la vôtre, notre joie à tous ; car, Jean est un message vivant de joie, de la joie suprême, qu'est Jésus-Christ, notre Dieu. »

Dom VandeurÉlévations sur la Messe de chaque jour, Temps après la Pentecôte I (Saint Jean Baptiste, Précurseur), Éditions de Maredsous, Namur, 1950.

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+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

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*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

Chers amis. Aloho m'barekh.



En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre

 

Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma,

 

fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan

 

missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodox

 

e Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon

 

devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

 

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

 

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

 

canonique incontestable.



Je vous convie donc:

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle

 

de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

 

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

 

avons convoqué par S.MS et lors des Messes.



2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

 

une réunion très importante que j'aurai en

 

Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des

 

Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.

 

(Cette réunion initiallement prévue le 4 Juillet est reportée au

 

6 Juillet )

 

 



Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette

 

réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité

 

du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

 

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !



Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

 

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite



 

 

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Au fond il n'existe qu'un seul et unique problème sur terre. Comment redonner à l'humanité un sens spirituel, comment susciter une inquiétude de l'esprit.

Il est nécessaire que l'humanité soit irriguée par le haut et que descende sur elle quelque chose comme un chant grégorien.

On ne peut plus continuer à vivre en ne s'occupant que de frigidaires,

de politique, de bilans budgétaires et de mots 

Basically there is only one single problem on earth. How to give humanity a spiritual sense, how to create a concern of the mind.

It is necessary that humanity be irrigated from the top and descend on it something like a Gregorian chant.

We can not continue living in dealing only fridges,

policy, budget balances and words

 

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

 

24 juin :

Nativité de Saint Jean le Baptiste:

(Solennité)

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          "Cousin de Jésus, né de Zacharie et Elisabeth, il est appelé " baptiste " car il baptisait dans le Jourdain pour préparer le baptême dans l'Esprit. L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle.

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La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.

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        La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption.

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La puissance divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du saint Précurseur, que la dignité de son ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.

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        Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.

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        Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste.

Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres :

" Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant ? "

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        Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable : il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.

" Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. " (La Luzerne)

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        Le culte de saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité.

Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie.

Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens français.

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PRIERE A SAINT JEAN-BAPTISTE:

O saint Jean-Baptiste, 

illustre Précurseur du Messie, 

vous que le Sauveur a proclamé 

le plus grand parmi les enfants des hommes, 

vous avez merveilleusement préparé, 

par votre vie austère, 

pénitente et tout angélique, 

les voies au règne de l’agneau rédempteur. 

Nous vous en supplions, 

daignez nous obtenir la grâce 

de marcher sur vos pas glorieux 

de conserver par l'orthodoxie la foi de nos pères, 

et ainsi de défendre avec zèle les intérêts et l'unité 

catholique de l'unique Eglise du Christ divisée par nos péchés, 

Veuillez nous accompagner de votre intercession  afin que se réalisent les desseins 

de la divine Providence sur chacun de nous, 

ainsi ,après l’exil de cette vie, 

nous ppourrons nous retrouver 

dans la céleste patrie, 

pour y chanter les louanges 

du Roi éternel de tous les peuples, le Christ Notre-Seigneur qui

vit avec le Père et l'Esprit Saint, Dieu unique aux

 siècles des siècles. 

 

Amîn. 

«Parmi ceux qui sont nés des femmes,»

dit le Seigneur,

«il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste

(Matth. XI, 11)

 

Tropaire, t. 4

Prophète et Précurseur de la venue du Christ, * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t'honorons avec amour: * par ta glorieuse et vénérable nativité * la stérilité d'une mère et le mutisme d'un père ont cessé, * tandis qu'est annoncée au monde l'incarnation du Fils de Dieu.

Exapostilaire, t. 3

La joyeuse Nativité du Précurseur * met fin à la stérilité maternelle * comme à la tristesse d'un père muet; * elle annonce la joie et l'allégresse à venir; * c'est pourquoi l'entière création * en ce jour la fête de façon splendide. 
Les Prophètes ont annoncé, * les Apôtres ont enseigné * et les Martyrs ont confessé de façon claire * que ton Fils est le Dieu de l'univers, * ô Mère immaculée et miséricordieuse; * avec eux nous te magnifions, * nous qui de la condamnation ancestrale avons été sauvés grâce à toi.

 
Ô Bon Saint Jean Baptiste,
 
Toi qui as préparé le chemin du Messie,
Aide-nous à aplanir et redresser tout ce qui en nous et autour de nous, entrave notre marche vers Lui.
Toi qui as désigné Jésus comme l' Agneau de Dieu, 
fais-nous reconnaître en lui l’homme-Dieu qui nous sauve encore aujourd’hui.
Toi qui ne t’estimais pas digne de dénouer la courroie de la sandale du christ, obtiens-nous la grâce de l'huùilité et inspire-nous toujours, pour ce même Jésus,
Respect, adoration, service et amour.
Et de ce ciel où tu nous précèdes, intercèdes pour nous, accompagnes-nous, protège-nous .
 
Amîn
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For Nativity of the Forerunner John the Baptist

The Reading from the Holy Gospel according to Luke (1:1-25, 57-68, 76-80 )

Inasmuch as many have taken in hand to set in order a narrative of those things which have been fulfilled among us, just as those who from the beginning were eyewitnesses and ministers of the word delivered them to us, it seemed good to me also, having had perfect understanding of all things from the very first, to write to you an orderly account, most excellent Theophilus, that you may know the certainty of those things in which you were instructed.

There was in the days of Herod, the king of Judea, a certain priest named Zacharias, of the division of Abijah. His wife was of the daughters of Aaron, and her name was Elizabeth. And they were both righteous before God, walking in all the commandments and ordinances of the Lord blameless. But they had no child, because Elizabeth was barren, and they were both well advanced in years.

So it was, that while he was serving as priest before God in the order of his division, according to the custom of the priesthood, his lot fell to burn incense when he went into the temple of the Lord. And the whole multitude of the people was praying outside at the hour of incense. Then an angel of the Lord appeared to him, standing on the right side of the altar of incense. And when Zacharias saw him, he was troubled, and fear fell upon him.

But the angel said to him, “Do not be afraid, Zacharias, for your prayer is heard; and your wife Elizabeth will bear you a son, and you shall call his name John. And you will have joy and gladness, and many will rejoice at his birth. For he will be great in the sight of the Lord, and shall drink neither wine nor strong drink. He will also be filled with the Holy Spirit, even from his mother’s womb. And he will turn many of the children of Israel to the Lord their God. He will also go before Him in the spirit and power of Elijah, ‘to turn the hearts of the fathers to the children,’ and the disobedient to the wisdom of the just, to make ready a people prepared for the Lord.”

And Zacharias said to the angel, “How shall I know this? For I am an old man, and my wife is well advanced in years.”

And the angel answered and said to him, “I am Gabriel, who stands in the presence of God, and was sent to speak to you and bring you these glad tidings. But behold, you will be mute and not able to speak until the day these things take place, because you did not believe my words which will be fulfilled in their own time.”

And the people waited for Zacharias, and marveled that he lingered so long in the temple. But when he came out, he could not speak to them; and they perceived that he had seen a vision in the temple, for he beckoned to them and remained speechless.

So it was, as soon as the days of his service were completed, that he departed to his own house. Now after those days his wife Elizabeth conceived; and she hid herself five months, saying, “Thus the Lord has dealt with me, in the days when He looked on me, to take away my reproach among people.”

Now Elizabeth’s full time came for her to be delivered, and she brought forth a son. When her neighbors and relatives heard how the Lord had shown great mercy to her, they rejoiced with her.

So it was, on the eighth day, that they came to circumcise the child; and they would have called him by the name of his father, Zacharias. His mother answered and said, “No; he shall be called John.”

But they said to her, “There is no one among your relatives who is called by this name.” So they made signs to his father—what he would have him called.

And he asked for a writing tablet, and wrote, saying, “His name is John.” So they all marveled. Immediately his mouth was opened and his tongue loosed, and he spoke, praising God. Then fear came on all who dwelt around them; and all these sayings were discussed throughout all the hill country of Judea. And all those who heard them kept them in their hearts, saying, “What kind of child will this be?” And the hand of the Lord was with him.

Now his father Zacharias was filled with the Holy Spirit, and prophesied, saying:

“Blessed is the Lord God of Israel,
For He has visited and redeemed His people,
And you, child, will be called the prophet of the Highest;
For you will go before the face of the Lord to prepare His ways,
To give knowledge of salvation to His people
By the remission of their sins,
Through the tender mercy of our God,
With which the Dayspring from on high has visited us;
To give light to those who sit in darkness and the shadow of death,
To guide our feet into the way of peace.”

So the child grew and became strong in spirit, and was in the deserts till the day of his manifestation to Israel.

Glory to Thee, O Lord, glory to Thee.

 

 

Saint Gohard de Nantes
Évêque et martyr († 843)

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Gohard, né à Angers, était « évêque de Nantes et seigneur de Blain » au temps où les Normands, causaient tant de maux pendant le neuvième siècle, emportant d'assaut les places les plus fortes et ne respectant rien ni personne.
Tandis que le roi Charles était occupé à pacifier l'Aquitaine, Nomenoy, qui avait obtenu le duché de Bretagne de Louis le Débonnaire, se révolta et se rendit maître de Nantes, à la sollicitation du duc Lambert : ensuite s'étant brouillé avec Nomenoy…

Gohard n'eut pas seulement à subir les conséquences de ces luttes entre Francs et Bretons ; il connut des ennemis plus terribles venus des pays scandinaves et qui déjà avaient ravagé le nord de la France : les Normands.
Ces barbares, « invités » par Nomenoy qui leur promit le pillage de Nantes, ne se firent pas attendre longtemps (un mois après la défaite de Blain ils étaient là !) et escaladèrent la ville le 24 juin 843. La crainte qu'ils inspiraient à tous les peuples et la fête de saint Jean-Baptiste avaient attiré dans cette cité une immense multitude de fidèles sur lesquels les Normands assouvirent leur rage.

L'évêque Gohard s'était enfermé dans la cathédrale Saint-Pierre avec son clergé et une foule de chrétiens et y célébrait la fête de saint Jean Baptiste. Les barbares enfoncèrent les portes, firent une horrible boucherie dans le lieu saint, massacrèrent sans pitié évêque, prêtres, moines, et les poursuivirent jusque sur les autels sur lesquels ils se réfugiaient (faits évoqués par les Annales de Saint-Serge d'Angers et reprises dans la Chronique de Nantes). La légende raconte que, décapité, l'évêque reprit sa tête et marcha jusque vers la Loire où un bateau l'emmena à Angers. Sa dépouille fut effectivement inhumée à la Collégiale Saint-Pierre de la ville dont il était originaire.

Après avoir saccagé Nantes, les Normands allèrent piller le monastère d'Aindre, fondé dans le septième siècle par S. Hernieland. Cette maison fut tellement réduite, qu'on ne l'a plus rétablie depuis cette époque.

Dix ans après, les Normands remontèrent de nouveau la Loire, et cette fois incendièrent la ville. Pendant plus de cent ans, retranchés dans quelques îles du fleuve, ils ne cessèrent de dévaster le pays. Ils étaient un fléau si redoutable que l'Église de Nantes avait ajouté dans les litanies : « de la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur ». 
Ce ne fut qu'en 939 qu'Alain Barbe-Torte les chassa définitivement du pays et ramena la paix dans les villes et les campagnes.

Selon certaines sources, Gohard de Nantes fut canonisé (culte autorisé) en 1096. La crypte romane de la cathédrale de Nantes lui est dédiée : elle a été réaménagée peu après sa canonisation pour accueillir ses reliques ramenées d'Angers.



Sources principales :   nouvl.evangelisation.free.fr ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

 

BONNE FETE AUX JEAN, AUX BAPTISTE , AUX JEAN-BAPTISTE ET AUX GOHARD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde

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Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps : en miséricorde, pour ramener et recevoir amoureusement les pauvres pécheurs et dévoyés qui se convertiront et reviendront à l'Eglise catholique; en force contre les ennemis de Dieu, les idolâtres, schismatiques, mahométans, juifs et impies endurcis, qui se révolteront terriblement pour séduire et faire tomber, par promesses et menaces, tous ceux qui leur seront contraires et enfin elle doit éclater en grâce, pour animer et soutenir les vaillants soldats et fidèles serviteurs de Jésus-Christ qui combattront pour ses intérêts. 

Enfin Marie doit être terrible au diable et à ses suppôts comme une armée rangée en bataille, principalement dans ces derniers temps, parce que le diable, sachant bien qu'il a peu de temps, et beaucoup moins que jamais, pour perdre les âmes, il redouble tous les jours ses efforts et ses combats; il suscitera bientôt de cruelles persécutions, et mettra de terribles embûches aux serviteurs fidèles et aux vrais enfants de Marie, qu'il a plus de peine à surmonter que les autres. 

 
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Dans le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, § 6 et 7

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ ആരാധന വർഷത്തെയും ,പെരുന്നാളുകളെയും ക്രെമീകൃതമായും വേഗത്തിൽ മനസിലാക്കി ഭക്തിയോടും ചിട്ടയോടും കൂടെ ആചരിക്കുക എന്ന ഉദ്ദേശത്തോടു കൂടെ മലങ്കര ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ അഹമ്മദ്ബാദ് ഭദ്രാസന അധിപൻ അഭി.ഡോ ഗീവര്ഗീസ് മാർ യൂലിയോസ്‌ മെത്രാപോലീത്ത തിരുമാനസിന്റെ നേതൃത്വത്തിൽ തയ്യാറാക്കിയ ആരാധന കലണ്ടറിനെ അഭി .തിരുമനസ്സുകൊണ്ട്‌ അറ്റലാന്റ ജോയ് ടി .വി ചാനൽ 21 ൽ സ്റ്റുഡിയോയിൽ നിന്നു വിശ്വാസികൾക്ക് പരിചയപ്പെടുത്തുന്നു ..
കടപ്പാട് .റെവ .ഫാ ജോൺസൺ പുഞ്ചക്കോണം

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മലങ്കര സഭ കാണിച്ച സ്നേഹത്തിനും പ്രാർഥനക്കും നന്ദി പറഞ്ഞു പരി.പാത്രിയര്കിസ് ബാവ ..
മലങ്കര ഓർത്തോഡോസ് സുറിയാനി സഭയുടെ പരമാധ്യക്ഷനും കിഴക്കിന്റെ പരമോന്നത കാതോലിക്കയും ,മലങ്കര 
മെത്രാപോലീത്തയുമായ പരി.മോറോൻ മാർ ബസേലിയോസ് മാർത്തോമാ പൗലോസ് രണ്ടാമൻ ബാവയുമായി ദമസ്കോസിൽ നിന്നു ഫോണിൽ സംസാരിച്ചപ്പോഴാണ് പരി . മോറോൻ മാർ ഇഗ്നാത്തിയോസ് അപ്രേം കരിം രണ്ടാമൻ പാത്രിയര്കിസ് ബാവ മലങ്കര സഭ കാണിച്ച സ്നേഹത്തിനു നന്ദി പറഞ്ഞത് ..ഇപ്പോൾ സ്ഥിതി നിയത്രണ വിധേയമാണെന്നും തുടർന്നും ആഗോളതലത്തിൽ നടക്കുന്ന ഭീകര ആക്രമണത്തിനും ,അസമാധാനത്തിനും എതിരെ പ്രേവര്തിക്കുമെന്നും പരി .പിതാവ് അറിയിച്ചു ..ഭീകര ആക്രമണത്തിൽ നിന്നു രക്ഷപെട്ട പരി .പാത്രിയര്കിസ് ബാവയ്ക്ക് മലങ്കര സഭയുടെ പ്രാർത്ഥനയും പിന്തുണയും അറിയിച്ചു കൊണ്ടു പരി .കാതോലിക്കാ ബാവ സന്ദേശം അയച്ചിരുന്നു .

Semon pour la

Nativité du Saint Précurseur Jean le Baptiste *

 

Homélie de Saint Luc de Simféropol le Chirurgien

 

Dans l'histoire de l'humanité il n'y a eu que deux événements majeurs que Dieu a annoncés par le biais de l'Archange Gabriel. Ce sont la Nativité du Fils Pré-éternel de Dieu dans la chair, et la naissance du Précurseur et Baptiste Jean, "le plus grand de ceux nés d'une femme" (Mt 11,11), selon les propres paroles du Seigneur Jésus-Christ. La naissance du Précurseur suivait le miracle du déliement de la langue de son père Zacharie, que l'Archange avait paralysée parce qu'il n'avait pas cru sa parole.

Sa naissance fut glorifiée par les paroles prophétiques de Zacharie, qui dit "Or toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut; car tu marcheras devant le Seigneur, pour Lui préparer les voies, pour donner à Son peuple la connaissance du Salut par la rémission de ses péchés; grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu, dans lesquels nous a visités l’Astre d’en haut, pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix." (Lc 1,76-79).

Toute la vie du Précurseur fut dure. A propos de ses années d'enfance, nous ne savons que ce qui nous en est rapporté par l'Évangéliste Luc, à savoir "Cependant l’enfant grandissait, et son esprit se fortifiait. Et il demeurait dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël" (Lc 1,80). Comment et quand l'enfant fut trouvé dans le désert, nous n'en savons rien avec certitude. Selon la tradition, le roi Hérode, après avoir fait massacrer les enfants à Bethléem, voulu tuer Jean, mais il ne parvint pas à le trouver. Cela le mit en grande rage, et de ce fait il ordonna de faire tuer son père Zacharie. Sa mère, ayant appris que les soldats cherchaient l'enfant, le prit et l'emporta dans une région montagneuse désertique. Ayant vécu encore un peu, sa mère y mourut et le petit Jean demeura seul au désert.

Nous ne savons pas comment le Seigneur Dieu l'a nourrit, comment Il l'a protégé des animaux sauvages, ni nous ne savons comment le jeune Précurseur a apprit à manger des sauterelles et du miel sauvage. Mais nous croyons fermement que pour Dieu, tout est possible. Voyez dès lors qu'au commencement déjà, la vie de celui qui allait être appelé "le plus grand des hommes nés d'une femme" (Mt 11,11) était une vie sans précédent, inédite. Il resta au désert livré à lui-même jusqu'à ses 30 ans. Que faisait-il dans le désert? Comment s'y occupait-il? Il n'avait ni artisanat à réaliser, ni livre à lire, il ne connaissait pas les lettres.

Les biographies des grands philosophes, tels que Descartes et Kant, racontent que ces hommes passèrent des jours et des nuits entiers assis dans leur fauteuil, enfoncés dans leurs pensées. La philosophie est profonde, mais la contemplation théologique est plus profonde encore, la plus grande forme de prière, celle que les saints Pères appellent la prière noétique. La profondeur de communion dans l'Esprit que les saints ont avec Dieu est grandement inconcevable. Pendant 91 ans, le vénérable saint Paul de Thèbes vécu au désert inconnu du monde, n'étant en communion qu'avec Dieu. Des nuits entières jusqu'au lever du soleil, Arsenios le grand restait avec les mains élevées aux cieux. Mille jours et mille nuits durant, le vénérable saint Seraphim de Sarov pria Dieu sur un rocher plat. C'est probablement de tout cela que fut faite la vie de Jean le Précurseur durant son séjour au désert.

Dans l'incessante contemplation de Dieu et du sort du monde, en profonde communion de prière avec Dieu, son esprit grandit et sa compréhension des voies du Salut s'accrut, et il en enseigna le peuple qui était perdu dans ses péchés. Il aurait à changer leurs pensées et les habitudes du peuple, pour les rendre plus profonds, en les exhortant au repentir et à se détourner de leurs manières perverties et mauvaises.

C'est en gros le but pour lequel Dieu avait préparé Son grand Précurseur : préparer un chemin pour notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C'est précisémment pourquoi toute sa vie, depuis son plus jeune âge jusqu'au moment où il commença à prêcher sur les rives du Jourdain, était sans précédent et inédite. Cette prédication pour la repentance avait attiré à lui des milliers de gens submergés dans les futilités de la vie mondaineGlorifions et rendons grâce à notre Seigneur et Dieu, Qui a envoyé en notre monde pécheur le plus grand de tous, l'ascète et prédicateur de l'ultime vérité, le Précurseur Jean. Et en ce jour béni qui est plein de grâce, le jour de sa naissance, agenouillons-nous, aussi notre coeur, le louant et le glorifiant. Amen.

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Dès que l'Archange Gabriel eut quitté la Très-Sainte Mère de Dieu, après lui avoir annoncé la Bonne Nouvelle de son enfantement virginal, en prenant pour preuve de ses dires la conception de sa cousine Elisabeth (25 mars), Marie se rendit en hâte en Judée, dans le village où demeuraient Zacharie et Elisabeth (1). Elle salua sa cousine et, aussitôt, le fœtus de six mois tressaillit d'allégresse dans le sein d'Elisabeth, se faisant Précurseur du Sauveur avant même sa naissance; et, remplie d'Esprit Saint, Elisabeth prêta sa voix au Prophète et s'écria : « Bénie es-Tu entre toutes les femmes, et béni soit le Fruit de Ton sein! Comment m'est-il donné que vienne à moi la Mère de Mon Seigneur? » (Luc 1:39-44). Marie lui répondit par son admirable cantique d'action de grâces : « Mon âme exalte le Seigneur... » (2) Elle resta trois mois auprès d'Elisabeth, l'assistant et s'entretenant avec elle des merveilles de Dieu, puis rentra chez elle. 
Le temps étant accompli où Elisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils, qui fut accueilli avec joie et allégresse par sa parenté et par tout le voisinage. Le huitième jour, alors qu'on procédait à la circoncision du nouveau-né, on voulut lui donner le nom de son père, Zacharie, selon la coutume. Mais Elisabeth prit la parole et dit de manière catégorique : « Non, il s'appellera Jean! » (Luc 1:59). Les assistants lui objectèrent que personne de sa parenté ne portait ce nom, et s'adressant par signes à Zacharie, qui était resté sourd et muet depuis la visite de l'Archange Gabriel (cf 23 sept.), on lui demanda son avis. Celui-ci demanda une tablette et écrivit : « Jean est son nom ». A l'instant même, délivré de son mutisme et rempli de l'Esprit Saint, il se mit à prophétiser et adressa à Dieu cette hymne : « Béni soit le Seigneur, le Dieu dIsraël, de ce qu'Il a visité et délivré Son peuple et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David Son serviteur, selon qu'Il l'avait annoncé à Ses Saints Prophètes des temps anciens (..) Et toi, petit enfant, tu seras appelé Prophète du Très-Haut; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies et pour donner à Son peuple la connaissance du Salut par la rémission de ses péchés ... » (Luc 1:68-79) (3). 
Celui qui était né contre toute attente d'un sein flétri annonçait, par sa naissance, comme par un printemps spirituel, que le Messie, dont il préparait la venue, allait renouveler les lois de la nature humaine stérile et lui ouvrir la voie de la déification. Lui qui était appelé par Dieu à devenir la Voix du Verbe, délia ainsi la langue de son père, qui avait été liée par son manque de foi, et il mit fin aux figures et aux ombres de l'Ancienne Alliance. Dernier des Prophètes, Jean qui, selon le témoignage du Seigneur, est le plus grand de tous ceux qui sont nés de la femme (Mat. 11:11), est aussi le premier des Apôtres. Naissant en ce jour, il commence à luire dans le monde comme le Flambeau de la Lumière véritable, comme l'Astre annonçant le Soleil de Justice et comme le Héraut proclamant l'entrée du Verbe. 
La crainte et l'émerveillement s'emparèrent de tous ceux qui étaient présents et la nouvelle se répandit dans la Judée tout entière. L'enfant grandissait et son esprit se fortifiait, car la Main du Seigneur était sur lui. Dès qu'il fut sevré et capable de marcher (4), il se retira de la maison familiale pour aller vivre dans le désert, vêtu d'une peau de chameau, une ceinture de cuir à ses reins, et se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Celui dont le monde n'était pas digne, menait là une vie sans soucis, sans tristesse, délivrée des passions et des assauts de la volupté, contemplant Dieu dans son cœur et faisant de Lui ses délices et sa consolation (5). Evidemment d'autres Prophètes et hommes de Dieu avaient, avant lui, séjourné au désert, tel Moïse ou Elie; mais, vivant au désert comme au ciel, Jean, qui leur était supérieur, manifestait par cette retraite le renouvellement de la nature, dont il avait été institué le Précurseur, et il inaugurait pour les hommes la possibilité de vivre comme des Anges dans la chair, par la virginité, l'ascèse et la contemplation (6). 
Il mena cette vie angélique au désert jusqu'en l'an quinze du principat de Tibère César (Luc 3:1) (7). Alors la parole de Dieu lui fut adressée, lui ordonnant de retourner vers les régions habitées pour y annoncer la venue du Sauveur, et de "préparer" ses voies en exhortant les hommes au repentir et les baptisant dans le Jourdain pour la rémission de leurs péchés. Comme tous se demandaient si Jean n'était pas le Messie attendu par Israël, il prit la parole et leur dit : « Pour moi, je vous baptise avec de l'eau, mais vient plus fort que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de Ses sandales; Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu... » (Luc 3:15-18). Et par bien d'autres paroles, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle du Salut dans le Christ Jésus, Notre Seigneur. 
Bien que toutes les prophéties de Jean Baptiste aient trouvé leur accomplissement, son message reste cependant permanent pour l'Eglise. Il ne cessera d'être, jusqu'à la fin des temps, le Précurseur du Sauveur : annonçant à tout homme qui désire accueillir en lui le Sauveur, que c'est par le repentir, le retranchement des plaisirs de ce monde, la retraite dans l'hésychia et la prière qu'il pourra "préparer" en lui la voie par laquelle le Christ fera son entrée, dans la puissance du Saint-Esprit.

1). Aïn Karim, à 6 km à l'ouest de Jérusalem.
2). Le Magnificat, Luc 1:46-56, que l'on chante chaque jour, au début de la 9ème ode de l'Orthros.
3). La 9ème ode de l'Orthros.
4). C'est ce que supposent certains Pères, selon d'autres il partit au désert vers l'âge de douze ans.
5). St. Grégoire Palamas, Homélie sur le Très vénérable Jean le Précurseur (PG 151, 510).
6). Cf St. Sophrone de Jérusalem, Eloge du Précurseur 19 (PG 87, 3352). C'est la raison pour laquelle St. Jean Baptiste est souvent représenté avec des ailes sur les icônes.
7). C'est-à-dire en l'an 28 ou 29.

(Le Synaxaire * Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra * Tome cinquième)

 

 

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Aucun Pape n’aura été attendu en Arménie avec autant de ferveur que François en cette année 2016. Le pays a pourtant une tradition de relations avec le Saint-Siège qui remonte aux croisades. Mais si saint Jean Paul II et Benoît XVI ont été reçus par la petite Église catholique arménienne, ce sont cette fois toutes les Églises de ce pays, chrétien depuis l’an 301, qui attendent le pape François !

François prononce le mot « génocide »

Les Arméniens ont en mémoire le fait que le pape François fut le premier Pontife à employer le terme de « génocide » pour désigner le massacre de 1915. Il l’a fait à plusieurs reprises, le dimanche 12 avril, à Rome, en présence du président arménien Serzh Sargsyan et des représentants de l’Église apostolique arménienne, préchalcédonienne et du patriarche de l’Église catholique arménienne. Lors de la visite qu’il fera au mausolée de Tsitsernakaberd, principal mémorial qui honore les victimes du génocide arménien, samedi 25, ses paroles seront donc scrutées et le mot attendu… Par ailleurs, le pape François a nommé l’arménien saint Grégoire de Narek « docteur de l’Église ». Une action qui lui a valu la sympathie des Arméniens pour qui saint Grégoire est une figure emblématique et qui ont coutume de dire que « le livre des Lamentations (ouvrage clé de ce grand mystique et poète, ndlr) est [leur] deuxième livre après la Bible ».

Irréductibles Arméniens

L’Arménie est peut-être le pays le plus homogène au monde, avec une population à 99% chrétienne. C’est aussi l’un des plus vieux, et l’un de ceux qui a connu le plus de bouleversement dans l’Histoire. Et la fierté d’appartenir à ce peuple transparaît dans chacune des paroles de Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie de la Sainte-Croix de Paris de l’Église arménienne catholique. Il le décrit comme un peuple de montagnards, résistants aux pires invasions, et qui a toujours conservé sa foi. « Pendant deux siècles, notre pays a été occupé par les musulmans, mais nous ne sommes pas convertis. »

Les Arméniens ont survécu à l’Empire perse, à Gengis Khan et à Tamerlan, à l’Empire ottoman et au génocide des « Jeunes turcs », au communisme… Et plus récemment, de 1988 à 1994, ce pays de 3 millions d’habitants, grand comme la Belgique, est sorti victorieux d’une guerre de six ans avec l’Azerbaïdjan, à la population trois fois plus nombreuses. Devant ce discours où le patriotisme concurrence la ferveur religieuse, on comprend mieux le refus de l’Arménie de recevoir le Pape dans le cadre d’une « tournée caucasienne », qui aurait compris la visite de l’Arménie, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. « Nous n’avons pas de problème avec la Géorgie ! Par contre pour l’Azerbaïdjan… »

Relations apaisées avec le Saint-Siège

Environ 85% des Arméniens appartiennent à l’Église apostolique arménienne. C’est l’une des Églises des trois Conciles : elle s’est séparée de l’Église romaine au cours du Concile de Chalcédoine de 451. Au cours des XVIe et XVIIe siècles, des dominicains prêchèrent la foi catholique en Arménie et firent quelques disciples qui devinrent les fondateurs de l’Église catholique arménienne. Cet épisode fut marqué par la latinisation des rites arméniens, de la langue arménienne et les nouveaux convertis allèrent jusqu’à exiger un deuxième baptême pour ceux qui voulaient entrer en communion avec l’Eglise catholique ! Une attitude qui creusa la division entre les Églises catholique et apostolique. Mais cette division s’estompe peu à peu, grâce au travail patient des deux communautés et à l’action initiée par saint Jean Paul II : ce dernier a en effet demandé à ce que les Arméniens catholiques officient selon leur rite ancestral, rompant définitivement avec l’habitude de la latinisation.

« Nos différences sont des miettes »

 

L’un des moments forts de la visite du pape François sera la messe du dimanche 26 juin, dans la cathédrale arméno-apostolique, signe de l’entente entre chrétiens malgré les divisions encore présentes. Le Saint-Père prononcera l’homélie, devant un parterre de chrétiens des deux Églises. Le père Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre catholique arménien conclut : « Nos différences ne sont que les miettes du pain de l’Amour du Christ que nous partageons ».

(Source: Aleteia)

 

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European Parliament Member Sends Letter on Assyrian Rights to Kurdish Government


Assyrian International News Agency
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European Parliament Member Sends Letter on Assyrian Rights to Kurdish Government


2016-06-24 01:09 GMT

 

Bodil Valero, member of the European Parliament. ( AINA)Brussels (AINA) -- Bodil Valero, a member of the European Parliament, has sent a letter to the Kurdistan Regional Government (KRG) in north Iraq regarding Kurdish land grabs in Assyrian areas. Valero, who represents the Swedish Green party, raised the case of the most recent land grab in the Nahla valley in Northern Iraq (AINA 2016-04-14).

"I am beginning to get worried over repeated information which shows that oppression of minorities is on the rise," said Valero, "and that Assyrians are subjected to land grabs, notably in the Nahla area." In the letter Valero asks what the KRG is doing to address the issue.

Human Rights Watch reported earlier this year about the land grab in Nahla, in which an influential Kurdish man started to build on Assyrian owned lands.

Last month U.S. Senator John McCain sent a letter to Massoud Barzani, the presidnet of the KRG, regarding the abuse of Assyrian rights and expressed "...concerns regarding alarming new reports that allege the mistreatment of the Christian Assyrian community in the Nineveh Plains region by the Kurdistan Regional Government (KRG)." (AINA 2016-05-28).

 

There are 54 Assyrian villages and towns in the KRG area which have been subjected to partial or complete ethnic cleansing through land grabs by Kurds. The Kurds are aided by police and a judiciary system that looks the other way.

 

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REDECOUVERTE DE MOSAIQUES ANCIENNES,

A woman and an engineer look at a wall of icons under restoration by Italian experts at the Church of the Nativity in the biblical West Bank town of Bethlehem on February 27, 2016. 
The renovation efforts headed up by Palestinian and international experts is the biggest restoration of the church in 600 years. The project, which will see the entire church restored, began in September 2013 and is expected to cost 15 million euros ($20 million).   / AFP PHOTO / MUSA AL SHAER

un ange au visage rayonnant apparaît, après avoir passé des siècles ainsi caché.

 Silvia Starinieri, une jeune restauratrice de 28 ans, passe lentement une caméra thermique sur les murs de l’une des plus ancienne églises du monde, la basilique de la Nativité à Bethléem (le lieu qui aurait vu naître Jésus), quand elle découvre une curieuse image enfouie sous plusieurs couches de plâtre. Une fois celles-ci enlevées, la mosaïque d’Silvia Starinieri, une jeune restauratrice de 28 ans, passe lentement une caméra thermique sur les murs de l’une des plus ancienne églises du monde, la basilique de la Nativité à Bethléem (le lieu qui aurait vu naître Jésus), quand elle découvre une curieuse image enfouie sous plusieurs couches de plâtre. Une fois celles-ci enlevées, la mosaïque d’un ange au visage rayonnant apparaît, après avoir passé des siècles ainsi caché. Il rejoint les six autres anges qui veillent sur les foules de pèlerins dans une des plus vieilles églises de la chrétienté.

L’oubli de ce septième ange, selon la note du National Geographic, est la conséquence de siècles de négligence et d’abandon auxquels la basilique a été soumise. Faute d’entretien, les mosaïques ont progressivement disparu sous des couches de poussière, de terre et de plâtre, quand elles n’ont pas été détruites par l’humidité et la pluie qui s’infiltre par les toitures.

French Prime Minister Manuel Valls (C) listens to a priest during a visit to the Church of the Nativity in the biblical West Bank town of Bethlehem, in the Israeli occupied West Bank, on May 23, 2016. / AFP PHOTO / AHMAD GHARABLI
Le Premier ministre français Manuel Valls (au centre) écoute les explications d'un prêtre au cours d'une visite à la basilique de la Nativité (Bethléem), le 23 mai 2016 © AFP PHOTO / AHMAD GHARABLI

L’Autorité palestinienne a demandé instamment aux patriarches des différentes Églises de la zone de mettre de côté leurs divergences et de travailler de concert avec les restaurateurs italiens, de renommée internationale, pour restaurer la basilique qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et avait déjà été ajoutée à la liste des sites reconnus en péril en 2012.

(Source:Aleteia)

 

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

La situation entre factions arabes et kurdes luttant contre l’Etat islamique se détériore sévèrement. Soutenus par les Etats-Unis, différents groupes en viennent à s’affronter sur le terrain. Washington regarde la situation de près.

Le 12 juin, un groupe de l’Armée syrienne libre aurait tiré un missile guidé sur une position des Unités de protection du peuple (YPG). C’est ce que clame le groupe de combattants kurdes.

L’accusation témoigne du degré des tensions actuelles entre les différentes factions soutenues par les Etats-Unis. Alliés contre l’Etat islamique, l’Armée syrienne libre et les Unités de protection du peuple poursuivent des buts différents. Si les premiers font du départ de Bachar el-Assad une priorité, les seconds pensent à consolider leur zone de contrôle dans le nord-est du pays.

Méfiance à tous les étages

Sur un théâtre de conflits, poursuivre des buts différents n’est jamais très productif. Ainsi, chaque camp s’accuse mutuellement de pactiser avec l’ennemi et porte le conflit sur le terrain ethnique.

S'ils veulent la guerre, ils la perdront

Arabes et Kurdes ne se font pas confiance. «Les divisions sont très fortes entre eux, explique le chef du politburo de Jabha Shamiya, l’un des groupes les plus importants de l’Armée syrienne libre dans la région d’Alep. Si une solution politique n’est pas trouvée très vite, nous irons tout droit vers une escalade.» Du côté des Kurdes, Redur Xelil, porte-parole des Unités de protection du peuple, se montre enclin à négocier mais ferme : «S’ils veulent la guerre, ils l'auront.»

 

Le problème principal reste l’objectif politique des Kurdes qui est d’obtenir l’autonomie dans la région du nord-est syrien. Les Arabes voient celui-ci comme un projet séparatiste. Ils ne leur font pas confiance pour stabiliser les zones qu’ils prennent sous contrôle. Les forces arabes anti-Assad comparent les Kurdes aux chiites, qui luttent également contre l’Etat islamique mais à qui ils n’accordent aucun crédit.

Jeu d'échec risqué

Aux Etats-Unis, on est parfaitement conscient de la situation. La puissance de feu des Kurdes est la pièce maîtresse des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition formée en octobre dernier et qui regroupe des factions luttant contre Daesh. «Il y a un énorme manque de confiance vis à vis des intentions et du contrôle des territoires. Nous sommes très sensibles à cela», a rapporté un officiel de l’armée américaine cité par Reuters.

L’autre point de friction entre Kurdes et Arabes demeure les relations avec Damas et la Russie. Les premiers semblent moins hostiles au pouvoir en place que les seconds. Des groupes rebelles ont accusé les Unités de protection du peuple d’avoir agit en coordination avec le gouvernement syrien et l’armée russe dans la région d’Alep. Les Kurdes nient formellement.

Il en va de même pour les relations avec la Turquie. La porosité entre certains groupes rebelles et les islamistes font que les premiers sont vus d’un bon oeil par Ankara, qui n’hésite pas à les soutenir. Les Kurdes syriens, proches de leurs homologues du PKK en Turquie, sont des ennemis jurés du gouvernement d’Ankara.

Ce n'est pas la première fois que Washington se retrouve en difficulté avec les groupes qu'elle soutient. Récemment, Jurgen Todenhofer, le premier journaliste à avoir eu accès à Daesh, a accusé les Etats-Unis de jouer sur plusieurs tableaux pour«diviser la Syrie»

En savoir plus : Alliées aux Américains en Irak, des milices chiites combattent pour Bachar el-Assad

Sans compter qu'une partie non négligeable des rebelles entraînés et armés par la CIA a rejoint les islamistes. Ces alliances ont notamment poussé des milices chiites, pourtant alliées des Etats-Unis en Irak, à combattre aux côtés des troupes de... Bachar el-Assad.

SOURCE

 

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Une délégation américaine dirigée par la présidente du Centre des initiatives citoyennes (CCI) Sharon Tennison s'est rendue dans la péninsule de Crimée, redevenue russe à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014.

 

La délégation compte une dizaine de personnalités, enseignants et ex-fonctionnaires US. Les Américains ont été reçus par le président du conseil des députés de la ville de Simféropol Viktor Agueïev et le chef de l'administration municipale Guennadi Bakharev, qui a salué le "courage" des visiteurs.

 

Pour sa part, Mme Tennison a remercié les autorités de Simféropol pour l'accueil chaleureux réservé à sa délégation.

"Je suis très flattée par cette rencontre (…). Nous sommes venus ici parce que nous voulons construire de bonnes relations entre nos deux pays", a-t-elle expliqué.

 

La visite intervient suite à la décision de l'UE de prolonger d'un an les sanctions imposées contre la Crimée suite à son rattachement à la Fédération de Russie. Dans ce contexte, l'ex-fonctionnaire du département d'Etat Anne Right, qui fait partie de la délégation, a pour sa part qualifié les mesures restrictives visant la Crimée d'"injustes et inhumaines", tout en estimant qu'une telle politique était vouée à l'échec.

 

En mai dernier, un groupe de parlementaires italiens et une délégation allemande comprenant des hommes d'affaires et des politiciens se sont rendus en Crimée. En juillet 2015, des députés français, pour la plupart membres des Républicains, se sont également rendus en Crimée, ce qui leur a valu l'interdiction d'entrer en Ukraine.

 

La Crimée en mai
© SPUTNIK. SERGEY MALGAVKO
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par la communauté internationale, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.

 

Par la suite, les pays occidentaux ont décrété plusieurs volets de sanctions contre Moscou visant notamment plusieurs secteurs économiques et industriels russes. La France a en outre résilié le contrat prévoyant la livraison à Moscou de deux porte-hélicoptères Mistral signé en 2011 avec le président russe de l'époque, Dmitri Medvedev.

 

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

 

Les Très Petites Entreprises (TPE), c’est-à-dire les entreprises de moins de 10 salariés, n’intéressent pas l’INSEE, ni le reste des pouvoirs publics, et c’est bien dommage. Une étude d’Eurostat sur les emplois vacants dans l’Union Européenne vient de le prouver.

Alors que les salariés des TPE représentent 20% de l’emploi salarié total(soit 3 millions de personnes), l’INSEE « oublie » de mesurer parmi eux le nombre d’emplois vacants. C’est bien dommage, car ce chiffre illustre à merveille la tension sur le marché du travail : plus le nombre d’emplois vacants est élevé, plus le marché s’approche du plein emploi. L’oubli de l’INSEE rend donc impossible la comparaison effective des performances françaises avec celles de ses voisins.

À titre d’exemple, les statistiques d’Eurostat donnent les chiffres suivants sur l’ensemble de l’Union :

Job vacancy rates

Comme on le voit sur ce tableau, la Belgique, la République Tchèque, l’Allemagne, la Suède, la Grande-Bretagne, la Finlande, les Pays-Bas, ont entre un poste sur quarante et un poste sur cinquante qui est vacant…

En revanche, des pays semblent totalement sinistrés du point de vue de l’emploi : la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Pologne, l’Irlande, entre autres.

Et sans les TPE, la France en queue de classement

Pour ce qui concerne la France, le taux officiel pour les entreprises de plus de 10 salariés est de 0,8% de postes vacants, soit un poste libre pour 120 postes à peu près, un score trois fois moindre qu’en Belgique ou en Allemagne. Cette statistique en dit long sur les ravages du marché du travail en France où la vacance d’emplois est rare.

On apprécierait néanmoins de connaître le taux de vacances en intégrant les TPE, puisqu’à une époque le MEDEF soutenait que la France disposait de plus de 500.000 emplois non pourvus alors que le gouvernement soutenait qu’il en existait 300.000. En extrapolant les chiffres partiels de l’INSEE, l’estimation juste semble plutôt de l’ordre de 150.000, chiffre avancé en son temps par François Hollande.

Dans tous les cas, ces estimations à vue d’œil montrent bien l’insuffisant dynamisme du marché du travail en France.

Sur le web

 

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Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale – Photo : Julien Paisleyvia Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

 

Sous prétexte de menace terroriste, Najat Vallaud-Belkacem remet en cause la liberté scolaire, pourtant protégée par la Constitution.

 

Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l’Iref-Europe

En France, trois régimes existent pour les établissements scolaires, depuis la loi Debré de 1959 : le secteur public (82,7% des effectifs), le secteur privé sous contrat (16,5%) (L’État rémunère les enseignants, mais les obligations sont proches de celles du secteur public) et le secteur privé hors contrat, libre du contenu des enseignements.

Ce dernier est minoritaire (56 400 élèves -0,5%-, sans compter les 25 000 instruits à domicile -0,3%-), mais en progression rapide, compte tenu des carences du secteur public, et il applique souvent des méthodes pédagogiques innovantes. Madame Najat Vallaud-Belkacem propose de passer d’une simple déclaration pour ouvrir une école à un régime de contrôle a priori, donc d’autorisation administrative préalable.

La ministre justifie cette décision par les risques de radicalisation, essentiellement islamique, dans certains établissements ; l’argument surprend, car il existe des écoles hors contrat laïques comme de toute confession (catholique, juive, musulmane) et des contrôles réguliers existent : d’ailleurs 5 établissements devraient être fermés. Mais la ministre a aussi mis en avant le « contexte de hausse des effectifs » : limiter ce qui se développe spontanément, au lieu de se demander pourquoi ! Enfin elle affiche une volonté de contrôler la progression des apprentissages et prépare un décret en ce sens, pour renforcer le contrôle des connaissances et donc limiter la liberté des programmes.

La liberté scolaire, un principe à valeur constitutionnelle

Le passage au régime d’autorisation préalable passerait par un amendement par ordonnance à la loi égalité et citoyenneté, donc sans aucun débat au Parlement. Or la question n’est pas mineure, car, depuis une décision du Conseil Constitutionnel du 23 novembre 1977, la liberté d’enseignement fait partie des principes fondamentaux à valeur constitutionnelle. Le débat est semblable à celui de la liberté associative au 19ème siècle : le Code pénal napoléonien supposait une autorisation préalable et la véritable liberté associative n’a eu lieu qu’avec la loi de 1901.
L’impact de cette décision est considérable. L’existence d’un secteur libre offre une opportunité à ceux qui constatent l’échec du secteur public éducatif. Même l’enseignement catholique sous contrat a protesté, car ces établissements ouvrent souvent des classes sans contrat, quand le ministère refuse de financer une classe sous contrat : c’est une soupape de sécurité.

La question de principe est plus importante et le cardinal Ricard, président du conseil épiscopal pour l’enseignement catholique, a affirmé que l‘épiscopat français « entend exprimer à ce sujet à la fois son inquiétude et ses plus grandes réserves » car le nouveau dispositif serait« une atteinte au principe même de cette liberté constitutionnelle ». Et d’ajouter qu’au moment où le « modèle démocratique est contesté »« notre pays a besoin de confirmer son choix des libertés ».

L’IREF démontre la faiblesse de la liberté éducative en France

La liberté scolaire est fondamentale, car les parents sont les premiers responsables de l’éducation des enfants, et le libre choix est la condition de cette responsabilité. Or cette liberté est bien minime en France. En effet, l’IREF, dans plusieurs études, notamment du 13 septembre 2013 et du 27 mai 2016, démontre l’extraordinaire faiblesse de cette liberté en France.

Quatre critères mesurent la liberté éducative : l’autonomie de gestion financière, l’autonomie de gestion en ressources humaines, l’autonomie d’enseignement et le choix parental. Les études de l’IREF démontrent que, si l’on tient compte de ces quatre critères, la France est avant dernière en Europe pour le degré de liberté éducative.

Et la liberté conditionne l’efficacité du système éducatif 

Est-ce que la France compense ce manque de liberté par l’importance des dépenses publiques d’éducation ? Là encore les études de l’IREF montrent que le volume des dépenses a peu d’influence sur l’efficacité du système scolaire. Ce qui compte, c’est l’organisation institutionnelle des établissements et notamment leur degré d’autonomie. L’IREF démontre, s’appuyant sur les scores PISA en particulier, que les pays qui ont plus d’autonomie éducative ont de meilleurs résultats que les autres. Et ces bons résultats impactent positivement toute l’activité économique.

Nationalisation radicale ou lente, le résultat est le même !

Il y a plusieurs façons de supprimer la liberté scolaire : l’une est radicale, immédiate, comme l’avait fait Napoléon avec le monopole public de l’enseignement ou comme avait essayé de le faire François Mitterrand en 1984 avec le projet de SPULEN (Service public unifié et laïque de l’Éducation nationale). L’autre est plus lente, plus insidieuse : rogner peu à peu la liberté scolaire, ce qui se fait depuis des années et que le projet actuel parachève. Le résultat est le même. Sans réaction, la liberté scolaire aura bientôt totalement disparu en France.

Sur le web

 

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Les intérêts financiers cachés derrière le dépistage de la trisomie 21

Les intérêts financiers derrière le dépistage de la trisomie 21

Une société de médecine prédictive, créée en 2014, exhorte la France à valider un nouveau test de dépistage prénatal des enfants trisomiques. La Fondation Jérôme Lejeune invite les pouvoirs publics à s’interroger sur les intérêts financiers qui sous-tendent cette démarche et sur la dimension eugénique qu’elle véhicule.
A l’occasion d’un colloque à Montpellier vendredi dernier, la société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) a demandé aux pouvoirs publics d’adopter un nouveau test dans le dispositif actuel de dépistage prénatal. Ce test permet l’évaluation du risque de trisomie 21 avec une capacité de ciblage supérieure à celle des outils actuels, ce qui conduirait à diminuer le recours à l’amniocentèse, sans cependant la remplacer, contrairement à ce qui est avancé dans les messages simplistes des promoteurs du test. La SFMPP demande aussi son remboursement par la sécurité sociale.
Lancée sur le marché américain depuis 2010, cette technique arrive en Europe et draine avec elle des intérêts financiers colossaux, comme le démontre Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, dans son dernier livre Les premières victimes du transhumanisme (éditions Pierre-Guillaume de Roux).

Dépister la trisomie 21 : ça rapporte

La Fondation Jérôme Lejeune s’interroge sur les conflits d’intérêts en jeu, en remarquant la présence à ce congrès d’intervenants et de sponsors liés à la commercialisation du nouveau test :

– le laboratoire Roche, sponsor du congrès, est propriétaire d’Ariosa Diagnostics qui commercialise le test de dépistage prénatal HarmonyTM.

– Multiplicom, sponsor du congrès, commercialise Clarigo, un nouveau test de DPNI « low-cost » (250 €). Le docteur Hanna Aïssaoui, intervenante au congrès, est directrice de l’équipe Multiplicom en France.

– Illumina, sponsor du congrès, est une société spécialisée dans le séquençage de l’ADN. Et détient une grande part du marché des machines de séquençage.

– Dr François Jacquemard : intervenant au congrès, gynécologue-obstétricien, coordonnateur du centre pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de l’Hôpital américain de Paris, a déjà pratiqué plus de 5 000 DPNI avec les firmes Sequenom et Cerba qui commercialisent le test.

Dans son communiqué du 17 juin, la SFMPP indique que « les enjeux économiques sont très importants ». C’est peu de le dire : Jean-Marie le Méné souligne dans son livre que le « marché » du dépistage de la trisomie 21 a été estimé à 1 milliard d’euros / an par le CCNE (Avis du 25 avril 2013).
Pour Jean-Marie Le Méné :

 

« On comprend pourquoi les promoteurs des tests déploient un lobbying actif. On comprend moins l’engouement avec lequel cette information a été relayée, alors que cette nouvelle technique va achever l’éradication des enfants trisomiques avant leur naissance. C’est le véritable enjeu de cette nouvelle technique : elle aggrave la dimension eugénique du dépistage prénatal de masse pratiqué en France depuis 20 ans. L’humanité des personnes atteintes de trisomie n’a pas de prix. Mais en France, elle n’a plus aucun prix ».

(Source : N de F)

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Qui sont les sages-femmes, Zelemi et Salomé ?
Zelemi et Salomé

Les sages-femmes, Zelemi et Salomé sont des personnages qui apparaissent dans les Évangiles apocryphes

L'Évangile du pseudo-Matthieu met en scène deux sage-femmes, Zélémi et Salomé, dont l’une ose vérifier manuellement que Marie est toujours vierge après la naissance. La scène où l'on voit la sage-femme et son aide baignant le nouveau-né est introduite dans l'icône de la Nativité à partir du VIIe siècle.

Source : Hans-Ruedi Weber, Voici Jésus l'Emmanuel: la venue de Jésus dans l'art et la Bible, Labor et Fides,‎ 1988, p. 42.

Zelemi et Salomé
Marie met au monde un fils, dit-il, un fils que les anges entourent dès sa naissance et qu'ils adorent disant : « Gloire à Dieu dans les deux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »
 
Joseph est allé chercher une sage-femme et lorsqu'il revient à la caverne, Marie a été délivrée de son enfant. Et Joseph dit à Marie : « Je t'ai amené deux sages-femmes, Zélémi et Salomé, qui attendent à l'entrée de la caverne et qui ne peuvent entrer à cause de la lumière trop vive. »
 
Marie entendant cela sourit. Et Joseph lui dit : « Ne souris pas, mais sois sur tes gardes, de crainte que tu n'aies besoin de quelques remèdes. »
 
Et il donne l'ordre à l'une des sages-femmes d'entrer. Et lorsque Zélémi s'est approchée de Marie, elle lui dit : « Souffre que je touche. » Et lorsque Marie le lui a permis, la sage-femme s'écrie à voix haute : « Seigneur, Seigneur, aie pitié de moi, je n'avais jamais soupçonné ni entendu chose semblable ; ses mamelles sont pleines de lait et elle a un enfant mâle quoiqu'elle soit vierge.
 
Nulle souillure n'a existé à la naissance et nulle douleur lors de l'enfantement. Vierge elle a conçu, vierge elle a enfanté et vierge elle demeure ! »
 
L'autre sage-femme nommée Salomé, entendant les paroles de Zélémi, lui dit : « Ce que j'entends, je ne le croirai point si je ne m'en assure. »
 
Et Salomé s'approchant de Marie lui dit : « Permets-moi de te toucher et d'éprouver si Zélémi a dit vrai. » Et Marie lui ayant permis, Salomé la touche et aussitôt sa main se dessèche.
 
Et Salomé de pleurer et de demander pardon de son incrédulité : « Parce que j'ai osé douter de la vierge », dit-elle dans sa prière. Mais un ange s'approche d'elle, lui demandant de toucher l'enfant, et sa main est guérie.
 
Cité par Annick de Souzenelle
Le Seigneur et le Satan

Voir aussi le texte original d'où est tiré l'histoire :

CHAPITRE XIII

1 Or il arriva quelque temps après qu'un recensement eut lieu en vertu de l'édit du César Auguste, et chacun devait se rendre dans son lieu d'origine. Ce premier recensement eut lieu sous Cyrinus, gouverneur de Syrie, et il était nécessaire que Joseph partit avec Marie pour Bethléem, car Joseph et Marie étaient de la tribu de Juda, et de la maison et du pays de David. Comme, donc, Joseph et Marie voyageaient par la route qui conduit à Bethléem, Marie dit à Joseph : "Je vois deux peuples devant moi, l'un en larmes l'autre en joie." Joseph lui répondit: "Reste assise et tiens toi sur ta monture, et ne dis pas de paroles superflues." Alors, un bel enfant vêtu d'un habit éblouissant apparut devant eux et dit à Joseph: "Ce que tu as entendu au sujet des deux peuples, pourquoi l'as-tu appelé " des paroles superflues "? Car elle a vu le peuple juif en larmes parce qu'il s'est éloigné de Dieu, et elle a vu le peuple des gentils en joie parce qu'il s'est approché du Seigneur, selon la promesse faite a vos pères Abraham, Isaac et Jacob. Car le temps est arrivé pour que dans la postérité d'Abraham la bénédiction soit accordée à toutes les nations."

2 Et, après avoir dit cela, il fit arrêter la monture et invita Marie à descendre de la bête et à entrer dans une grotte où régnait une obscurité complète, car elle était totalement privée de la lumière du jour. Mais, à l'entrée de Marie, toute la grotte se mit à briller d'une grande clarté, et, comme si le soleil y eût été, ainsi elle commença tout entière à produire une lumière éclatante, et, comme s'il eût été midi, ainsi une lumière divine éclairait cette grotte. Et cette lumière ne s'éteignit ni le jour ni la nuit, aussi longtemps que Marie y accoucha d'un fils, que des anges entourèrent pendant sa naissance, et qu'aussitôt né et debout sur ses pieds ils adorèrent en disant: "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté."

3 Et Joseph, trouvant Marie avec l'enfant qu'elle avait mis au monde, lui dit: "Je t'ai amené la sage-femme Zahel, qui se tient à l'extérieur de la grotte, car elle ne peut pas y entrer à cause de la trop grande clarté." À ces mots, Marie sourit. Mais Joseph lui dit: "Ne souris pas, mais prends soin qu'elle puisse t'examiner, pour voir si tu n'as pas besoin du secours de sa médecine." Et Marie l'invita à entrer. Et, quand Marie lui eut permis l'examen, la sage-femme s'écria a haute voix et dit: "Seigneur grand, pitié! Jamais on n'a entendu ni même soupçonné que des seins soient remplis de lait alors que le fils qui vient de naître manifeste la virginité de sa mère. Ce nouveau-né n'a connu nulle souillure de sang, l'accouchée n'a éprouvé nulle douleur. La vierge a enfanté et après l'enfantement continue d'être vierge."

4 Entendant ces paroles, une autre sage-femme nommée Salomé dit: "Certes, moi je n'y croirai pas, à moins que je ne l'aie constaté moi-même." Et, s'étant approchée de Marie, elle lui dit: "Permets que je t'examine, afin que je sache si les paroles que Zahel m'a adressées sont vraies." Après que Marie l'eut autorisée à l'examiner, dès qu'elle eut retiré sa main droite, celle-ci se dessécha, et Salomé fut oppressée de douleur, et elle s'écria en pleurant: "Seigneur, tu sais que je t'ai toujours craint et que j'ai soigné tous les pauvres sans me soucier de la rétribution. De la veuve et de l'orphelin je n'ai rien accepté, et jamais je n'ai laissé partir l'indigent les mains vides. Et voilà que je suis devenue  malheureuse à cause de mon incrédulité, parce que j'ai osé mettre à l'épreuve ta vierge, qui a enfanté la lumière et est restée vierge après cet enfantement."

5 Et, pendant qu'elle parlait ainsi, un jeune homme resplendissant de lumière apparut auprès d'elle et dit : "Approche-toi de l'enfant et adore-le, touche-le de ta main et il te guérira, car il est le Sauveur de tous ceux qui espèrent en lui." Et aussitôt Salomé s'approcha en adorant l'enfant et elle toucha le bord des langes dans lesquels il était enveloppé. Et du coup sa main fut guérie. Et, sortant au-dehors, elle se mit à crier et à raconter les miracles qu'elle avait vus, ce qu'elle avait souffert et comment elle avait été guérie, en sorte que beaucoup reçurent la foi par sa prédication.

6 Des bergers de brebis affirmaient aussi qu'ils avaient vu, au milieu de la nuit, des anges chantant des hymnes à Dieu, et que, de leur bouche, ils avaient appris que le Sauveur des hommes, le Christ Seigneur, était né, en qui serait rétabli le salut d'Israël.

7 De plus, du soir au matin, une grande étoile resplendissait. Cette étoile annonçait la naissance du Christ qui, selon la promesse, viendrait sauver non seulement Israël, mais toutes les nations.

(Source: Blog de Seraphim)

Oecuménisme et Orthodoxie Bysantine,

éléments de réflexion ...

Père André Borelly

 

Le père André Borrély, théologien orthodoxe français a fait « une autocritique sans complaisance du monde orthodoxe actuel afin de mieux montrer ensuite ce que pourrait apporter d’irremplaçable à l’Eglise Romaine et au protestantisme une Orthodoxie purifiée des péchés qui présentement encore la défigurent et qui, pour une large part, proviennent du poids de l’histoire »…

Le père André Borrély, théologien orthodoxe français du Patriarcat Œcuménique de Constantinople et professeur de philosophie est venu du 10 au 15 décembre 2004 à Lviv sur une mission organisée par l’Institut d’Etudes Œcuméniques de l’Université Catholique d’Ukraine et financée par le Ministère Français des Affaires Etrangères. Le professeur Borrély a rencontré le recteur de l’université et visité les différents instituts.

Il a donné une conférence sur l’Orthodoxie et l’œcuménisme devant les cadres et les étudiants de l’université. Cette conférence s’est inscrite dans le cadre d’ouverture des activités de l’Institut d’Etudes Œcuméniques qui sera officiellement inauguré en juin 2005.


Le fil conducteur de tout mon exposé va consister à effectuer une autocritique sans complaisance du monde orthodoxe actuel, afin de mieux montrer ensuite ce que pourrait apporter d’irremplaçable à l’Eglise romaine et au protestantisme une Orthodoxie purifiée des péchés qui présentement encore la défigurent et qui, pour une large part, proviennent du poids de l’histoire. Plus précisément, je voudrais développer l’idée que le péché des Orthodoxes est de ne pas tirer toutes les conséquences ecclésiologiques de leur théologie.

Car, si, avec la théologie orthodoxe des énergies divines, on admet que Dieu a créé l'homme pour le diviniser, l’a préconstruit pour les épousailles divines, on ne peut se dérober à la nécessité de se faire une conception dynamique de l’Eglise. On ne peut simultanément affirmer que Dieu ex-i-ste de façon dynamique, qu’il explose, si je peux dire, et agit en dehors de sa propre essence inaccessible, et se recroqueviller sur soi-même en se fermant aux autres, et en l’occurrence à l’Occident. L’Orthodoxie ne doit pas devenir un coffret précieux sur lequel on s’assiérait en se gardant bien de l’ouvrir, ni une huître contenant une perle de grand prix mais qui, dans la tempête, devrait demeurer hermétiquement close.

En l’occurrence, la tempête, c’est la modernité. Les Orthodoxes doivent faire un effort considérable pour être davantage attentifs aux interrogations de la modernité occidentale. Face à cette modernité, trop d’Orthodoxes sont déboussolés, empêtrés dans leurs contradictions. Dans le monde slave, le poids de l’histoire, ce furent soixante-dix ans de totalitarisme au sortir desquels les Orthodoxes se sont brutalement trouvés confrontés à un phénomène – la modernité –venu de l’Occident non-orthodoxe et de sa société de consommation. Durant tout le 20 ème siècle, l’Occident chrétien a couru le risque de l’ouverture aux autres. Certes, ce fut un risque. Et pourtant, le 20 ème siècle aura été, pour les chrétiens occidentaux, un temps de réflexion et d’approfondissement. Durant le même temps, l’Orthodoxie slave expérimentait la persécution et la destruction. Il en est résulté une attitude défensive, une peur de l’autre. Des pays comme la Russie ou la Roumanie s’inquiètent de la perte des valeurs traditionnelles, de la permissivité sexuelle et de la propagande des sectes protestantes américaines. On comprend que, dans la période de totalitarisme et de persécution, l’Eglise orthodoxe, dans ces pays-là, se soit crispée sur les expressions liturgiques les plus fondamentales de sa foi. Mais l’heure est maintenant venue de penser la modernité, de la regarder en face en comprenant notamment que la théologie des énergies divines oblige les Orthodoxes à apercevoir avec joie ce qu’il y a d’orthodoxie en dehors des limites visibles de ce que l’on appelle l’Eglise orthodoxe.

Il y a un fait historique qui devrait faire réfléchir les Orthodoxes, à savoir que l’Eglise ancienne ne rebaptisait même pas les ariens. Ne pas rebaptiser quelqu’un qui a déjà reçu le baptême, c’est reconnaître qu’il y a de l’Orthodoxie en dehors des frontières visibles et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. C’est admettre que si rien d’hétérodoxe n’existe dans la lex credendi comme dans la lex orandi , dans la doctrine et dans le culte de l’Eglise orthodoxe, toute l’Orthodoxie n’est pas contenue dans les limites visibles et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. Des vérités sont crues fermement, des réalités sont vécues intensément, des actes sont posés parfois héroïquement, qui sont véritablement orthodoxes bien que se situant en dehors des limites visibles de l’Eglise orthodoxe. La foi et le culte de l’Eglise orthodoxe comportent tout ce qui entre dans la définition de l’Orthodoxie, mais plus d’un des ingrédients de l’Orthodoxie peut et doit être discerné dans la foi et le culte de chrétiens se situant en dehors des frontières empiriques de l’Eglise orthodoxe. En langage philosophique, je dirai que le concept d’ Orthodoxie est plus compréhensif que celui d’ Eglise orthodoxe .

Là où ils passent d’un monde où ils étaient persécutés à un monde où ils ne comprennent plus rien, les Orthodoxes doivent se convaincre de cette vérité essentielle à savoir que, si divisés qu’aient été et que demeurent les chrétiens, à un certain niveau de profondeur cepeendant, ils n’ont jamais cessé d’être un. Lorsqu’avec saint Cyprien de Carthage on affirme qu’ il ne peut y avoir de baptême hors de l’Eglise , on ne doit pas comprendre qu’il n’y a pas de baptême hors de l’Eglise orthodoxe, mais qu’il y a de l’Orthodoxie là où il y a baptême. Dans la mesure où des communautés chrétiennes non-orthodoxes célèbrent une liturgie eucharistique qui nourrit des saints, elles témoignent d’un degré d’ecclésialité que seule une théologie dynamique de l’Eglise peut prendre en compte comme il se doit. L’existence d’un saint suffit à contester radicalement la division des chrétiens en ce sens qu’en lui, d’une certaine manière, est dépassé l’état de division consécutif au péché des chrétiens tout au long de l’histoire tourmentée de l’Eglise. Des hommes et des femmes tels que saint François d’Assise et sainte Thérèse de Lisieux, le saint curé d’Ars et saint Maximilien Kolbe sont là pour témoigner qu’il y a une puissance divine de sanctification et de divinisation réellement à l’œuvre dans des communautés non-orthodoxes, pour montrer qu’en des chrétiens non-orthodoxes, le corps et le sang divinisants du Christ reçus dans la divine communion sont parvenus à réaliser la destinée chrétienne, à savoir la déification par le saint Esprit. C’est ce que pensait le métropoplite Euloge qui, en octobre 1934, à Lyon, remarquait : Il me semble bien que saint Séraphim ou saint François d’Assise, ou d’autres grands serviteurs de Dieu ont déjà réalisé dans le labeur de leur vie l’idée de l’union des Eglises. Ce sont des saints citoyens de l’Eglise universelle unique, qui ont pour ainsi dire surmonté les divisions confessionnelles dans les sphères suprêmes. Dans les hauteurs, dans leurs saintes âmes, ils ont déjà abattu les murailles dont parlait naguère le métropolite Platon de Kiev : « Les murailles de nos divisions n’arrivent pas jusqu’au ciel ».

Les Orthodoxes qui, à l’heure actuelle, cèdent à la facilité du passéisme, prêtent l’oreille aux discours apocalyptiques et tournent le dos à un christianisme ouvert, à la perspective d’une réforme créatrice de l’Eglise, ces Orthodoxes-là sont inconséquents avec la théologie apophatique qui, pourtant, est consubstantielle à la théologie orthodoxe. Dans la grande Tradition orthodoxe est transmise la conscience la plus vive que le mystère est la réalité en ce qu’elle a de merveilleusement inépuisable. Dieu est au-delà de tout ce que nous pouvons en penser et en dire. Mais, parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu et pour lui ressembler en étant par lui divinisé, l’amour humain et l’expérience que l’homme fait de sa liberté pour le meilleur et pour le pire, dans la science et la technique, dans l’art et dans la vie de la cité, autrement dit dans toute la chair de la modernité, tout cela, ce sont des mystères , c’est-à-dire des réalité sans fond Et l’Eglise, bien loin de se réduire à n’être qu’une institution, une réalité du monde spatio-temporel, un phénomène sociologique et juridique, la sainte Eglise est un mystère divino-humain qui se situe bien au-delà de ce que nous voyons, disons et comprenons. L’apophatisme devrait inspirer à tous les Orthodoxes la conviction qu’ils doivent demeurer dans l’ignorance des frontières réelles de l’Eglise. Dieu seul connaît les limites effectives de l’Eglise. Nous devons refuser résolument de confondre la réalité effective de l’Eglise avec ce que nous pouvons humainement en percevoir et concevoir. De l’apostolicité, de la catholicité, de la sainteté, de l’unité, bref de l’ecclésialité existe, à des degrés divers, certes, mais réels, en dehors des limites visible et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. Les Orthodoxes doivent être prêts à admettre avec joie et action de grâce que, par et dans l’Esprit saint, la rédemption du Christ ressuscité atteint des hommes et des femmes pour lesquels la réception du baptême n’a jamais pu se poser, pour des raisons historiques, culturelles, sociologiques, géographiques ou psychologiques. Comment penser que le très saint Esprit répandu à profusion à la Pentecôte par le Ressuscité n’a pas été agissant, c’est-à-dire déifiant en un Al-Hallâj, un Gandhi, ou un Sri Ramakrishna, qui rayonnait de lumière, et en tant et tant de juifs pieux martyrisés par de soi-disant « chrétiens » en raison de leur inébranlable fidélité à la foi de leurs pères ?

De nos jours, on n’ose plus se référer à la célèbre formule : Hors de l’Eglise, point de salut. C’est parce que trop souvent on a réduit l’Eglise à une institution. On n’ose plus dire, et on a raison : « Hors des limites visibles et conceptualisables de l’Eglise, point de salut ». Mais il faut penser l’Eglise, non point surtout comme une institution, mais comme l’Epouse virginale du Ressuscité avec lequel elle ne fait qu’un, selon la théologie du mariage que formule saint Paul dans l’épître aux Ephésiens ( Ep. , 29-33 ) en se référant au deuxième chapitre du livre de la Genèse ( Gn. , 24 ). Jeanne d’Arc était bonne théologienne lorsqu’elle lançait à ses juges : De Jésus Christ et de l’Eglise, il m’est avis que c’est tout un. La fameuse formule : Hors de l’Eglise, point de salut , doit être comprise dans le sens de : « Hors du Christ, point de salut », étant entendu que l’Epoux et l’Epouse ne font qu’une seule chair, si bien que là où est le Christ, là est aussi l’Eglise.

L’œcuménisme suppose la conversion, le repentir, donc l’humilité. C’est le contraire même du prosélytisme . Il ne s’agit pas de chercher à convertir les autres, mais de se convertir soi-même. Il ne s’agit pas de vivre et de penser contre l’Autre mais d’exister et de penser vers lui. Il s’agit de prendre en compte le fait qu’il existe dans les autres Eglises des éléments importants, voire très importants de la véritable Eglise. A quelque confession que nous appartenions, nous devons consentir à passer, onéreusement mais salutairement, par le creuset purificateur d’une metanoia , d’un repentir. Pour accéder à la diversité réconciliée, nous devons convertir nos divergences en différences, nous purifier de toutes les infidélités qui, au cours des siècles, nous ont éloignés, chacun à sa manière, de l’attitude normative, infrangible et irremplaçable qu’il a plu à Dieu de privilégier dès lors qu’il s’est agi pour lui de conduire l’humanité aux sources intimes de sa vie incréée. L’œcuménisme suppose une véritable pratique ascétique dont le but est l’humiliation radicale de soi et par là même l’obtention de l’humilité à son degré le plus élevé.

La mission de l’Eglise n’est pas essentiellement de maintenir l’identité nationale, ethnique, mais au contraire de désidolâtrer , si je peux dire, le concept de nation, en conviant les chrétiens à distinguer l’amour légitime de la patrie de la fièvre narcissique et exclusiviste du nationalisme. Les Eglises orthodoxes qui, depuis de nombreux siècles, ont baptisé les nations slave, roumaine, hellénique ont cédé à une dérive phylétique, nonobstant la condamnation conciliaire du phylétisme en 1872. Qu’il soit russe ou grec, l’Etat a soumis à son autorité temporelle l’organisation et l’administration ecclésiastiques. Or, pour que l’Eglise demeure ce qu’elle doit être, c’est-à-dire le corps vivant et eucharistique du Christ ressuscité, il est essentiel qu’elle cesse d’être influencée par des opportunités liées au pouvoir de l’Etat. Dans les pays où l’Etat fut l’ ennemi de l’Eglise, le problème qui se pose maintenant est d’éviter qu’il soit désormais son souverain. Dans les pays de tradition orthodoxe, il y a jusqu’à nos jours, la tentation d’identifier chaque peuple orthodoxe avec la vérité de la foi orthodoxe. Mais il y a pire. Il y a une altération de l’identité de l’Eglise et de la conscience qu’elle a d’elle-même, de son enfermement à l’intérieur d’une perspective bloquée sur l’histoire, avec l’oubli qui en résulte de son identité eschatologique. La mission de l’Eglise risque alors d’être ratatinée à la réalisation de la destinée nationale, du salut national, à l’immobilisme consistant à conserver un glorieux passé ethnique et religieux. La conscience historique de la renaissance nationale risque alors d’occulter celle de l’histoire du salut et de la divine économie. Il y a comme un syndrome de l’identification avec la nation et l’incapacité à dépasser ce syndrome. Il faut que les Eglises orthodoxes comprennent enfin que la voie historique de l’Eglise est nécessairement distincte de l’odyssée historique de la nation. Il y a le grand danger de considérer tel ou tel peuple orthodoxe comme le nouveau peuple élu de Dieu. Or, l’actualité c’est, pour les Etats des pays traditionnellement orthodoxes, la nécessité de s’adapter à la mondialisation, à l’enracinement international et à d’importantes restructurations que cet enracinement requiert. Pendant ce temps, les Eglises, elles, sont tentées de céder à la tentation de se sécuriser en se réfugiant dans le passé et dans la conscience qu’elles ont de leur contribution historique aux combats de tel ou tel peuple. Le lien privilégié que les Eglises orthodoxes entretiennent dans les pays traditionnellement orthodoxes avec la nation rassure ces Eglises au moment même où les Etats, eux, doivent affronter la modernité, c’est-à-dire l’Union européenne et le nouvel ordre mondial. Récemment, en Grèce, la volonté de l’Etat, de supprimer sur les cartes d’identité, la mention de l’appartenance religieuse a suscité les plus vives protestations encouragées par l’épiscopat orthodoxe. La question qui doit être posée à de nombreux Orthodoxes est la suivante : qu’est-ce qui est le plus important, la nation ou le Christ, la pérennité de la nation ou le Royaume de Dieu, l’eschatologie sécularisée ou la catholicité de l’Eglise affirmée dans le Credo ? L’identité nationale et l’identité chrétienne ne doivent donc pas être considérées comme une réalité unique et inséparable, et l’identité chrétienne ne saurait être considérée comme une partie constitutive de l’identité nationale.

Le Christ dit à Nicodème : Celui qui fait la vérité vient à la Lumière ( Jn. , 21 ). De même, dans sa première épître, saint Jean affirme : Si nous disons que nous sommes en communion avec lui alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité ( I Jn. , 6. ) Il nous est demandé de faire la vérité , d’être vrais, d’être ce que nous osons dire lorsque nous osons nous dire chrétiens, d’être ce que nous prétendons croire lorsque nous récitons le Credo . Les hommes et les femmes de ce temps parlent trop fréquemment de faire l’amour , et pas assez souvent de faire la vérité. On ne faitpas l’amour, c’est l’Amour qui nous fait, en ce sens que ce que nous appelons faire l’amour n’a de consistance et de sens, pour un chrétien, que si lemystère de ce que nous croyons faire alors est englobé dans un mystère encore plus grand, plus profond, celui de l’amour du Christ et de son Epouse, l’Eglise. Par contre, nous devons faire la vérité en ce sens que l’amour du Père céleste pour nous, l’extension jusqu’à nous de l’acte générateur éternel par lequel il fait à son Fils le don infini de son saint Esprit, cet amour ne peut nous faire que si nous sommes vrais face à lui et à nos frères les hommes, que si nous ne trichons pas. L’Amour divin et incréé ne peut nous faire , c’est-à-dire ne peut nous diviniser, que si nous-mêmes commençons par faire la vérité .

Si nous, chrétiens, nous ne faisons pas la vérité , les hommes, nos frères, qui ne partagent pas notre foi, ne pourront – à de très rares exceptions près – la découvrir tout seuls. Si nous ne sommes pas vrais, nous risquons de nous entendre dire, comme à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Il n’y a peut-être pas d’athées véritables, mais seulement des agnostiques auxquels il est donné de ne rencontrer que des chrétiens qui ne font pas la vérité , qui font comme si :comme s’ils faisaient ce qu’ils croient, comme s’ils étaient ce qu’ils disent. Nous devons relire la parabole du Jugement dernier, en Mt. 25, 31-46 – J’avais faim et vous m’avez donné à manger, etc. — en nous disant que le Christ ne s’identifie pas seulement avec ceux qui sont dans la misère, malades ou en prison, mais également avec tous ceux qui, en ces temps de grande détresse spirituelle, sont en proie à ce que le philosophe Paul Ricoeur a appelé le désespoir du sens. Au comme si des chrétiens hypocrites et comédiens correspond le comme si des hommes qui vivent désormais sous le regard aveugle de la mort, de la mort qui a cessé d’être investie de part en part par la foi chrétienne en la résurrection. Ces hommes essaient désespérément de vivre comme s’ ils n’allaient pas mourir, comme si leur existence humaine pouvait être dégagée de la réalité aliénante de la mort. Devant l’angoisse existentielle de la mortalité — c’est-à-dire que, dans un mois, dans un an , de toute manière, il faudra bien mourir –, les hommes de ce temps sont nus et seuls comme jamais ne l’avaient été les hommes auparavant. Leur vision du monde n’inclut plus la mort, elle s’efforce désespérément de l’oublier. Chacun vit comme si lui seul ne devait pas mourir. Les hommes, nos frères, qui vivent désormais sans espérance, en attendant la mort, en tentant simplement de la repousser le plus tard possible, ces hommes ont besoin que, devant eux, nous fassions la vérité , que nous soyons vrais afin que rayonne notre foi en la résurrection. Il n’est pas, pour un chrétien, de plus grande tristesse que de n’être pas vrai, et il n’y a pas de plus grande misère, pour les non-chrétiens qui nous entourent, — fussent-ilssociologiquement baptisés – que de passer toute une vie sans que leur soit accordée la grâce de rencontrer un vrai chrétien, un chrétien qui fait la vérité .

Si donc les Orthodoxes parviennent à faire la vérité, à être vrais au lieu de se contenter de posséder la vérité, alors, mais alors seulement, étant rendus crédibles par leur capacité à se convertir et à être vrais, ils pourront contribuer d’une manière irremplaçable à hâter le retour des chrétiens à une Eglise indivise caractérisée par la foi en l’Eglise comprise non point comme une institution mais comme corps divino-humain et pentecostal du Ressuscité ; par l’expérience de l’unité des chrétiens non seulement dans sa dimension synchronique , mais aussi dans sa dimension diachronique ; par l’expérience de cette unité comme unité de l’Eglise et non point comme union des Eglises ; par le refus de tout juridisme dans sa théologie du salut et de la rédemption, de la confession des péchés, du mariage et du célibat ecclésiastique, de la primauté.

En Occident, il y a une longue tradition de refus de l’expression : Je crois en l’Eglise , depuis Pierre Chrysologue, au 5 ème siècle, jusqu’au cardinal de Lubac, dans son beau livre Méditations sur l’Eglise , et Karl Barth, dans son Esquisse d’une dogmatique , en passant par Paschase Radbert, au 9 ème siècle. Celui-ci écrit : Nul ne peut dire correctement : « Je crois en mon prochain, ou dans un ange, ou dans quelque créature que ce soit ». Partout, dans les Ecritures divines, vous trouverez la propriété de cette confession réservée à Dieu seul …. Nous disons bien : « je crois à tel homme », comme nous disons : « je crois à Dieu »; mais nous ne croyons pas en cet homme, ni en aucun autre. Car ils ne sont eux-mêmes ni la vérité, ni la bonté, ni la lumière, ni la vie : ils ne font qu’y participer. C’est pourquoi, lorsque le Seigneur veut, dans l’Evangile, montrer qu’il est consubstantiel au Père, il dit : « Vous croyez en Dieu : croyez aussi en moi ( Jn 14 , 1 ) . Car, s’il n’était pas Dieu, il ne faudrait pas croire en Lui ; par cette parole, il se révèle donc Dieu aux siens.Donc, selon Paschase Radbert, on ne peut croire qu’ en Dieu seul. Et il conclut en conseillant : Ne disons donc pas : « Je crois en la sainte Eglise catholique », mais, supprimant la syllabe « en », disons : « Je crois la sainte Eglise catholique »,– fin de citation – c’est-à-dire, je crois que l’Eglise est catholique, tout comme je crois – pour reprendre les termes du Symbole des Apôtres — que la vie éternelle nous est promise, qu’ il y aura une résurrection de la chair. Et Paschase Radbert est rejoint par Karl Barth qui écrit : Je crois au saint Esprit, mais non pas à l’Eglise.Quant à Henri de Lubac, il considère le eiV Ekklhsian du texte grec du symbole de Nicée-Constatinople, comme une simple variante littéraire , sans portée doctrinale. Pourtant, le Credo affirme que l’Eglise est pour les chrétiens non point objet de croyance – je crois que demain il fera beau, mais je n’en sais rien, ce qui s’appelle savoir – mais de foi et de confiance. Croire en et non pas croire que , c’est toujours croire en quelqu’un , et il arrive souvent que ce quelqu’un soit un homme : je crois en mon médecin. On parle toujours de la foi exemplaire d’Abraham en Iahvé au moment du sacrifice d’Isaac, mais on ne parle jamais de la foi, de la confiance du petit Isaac envers son papa avec lequel il est prêt à aller au bout du monde ! Nous croyons en l’Eglise — que nous considérons à juste titre comme notre Mère, Ecclesia Mater , donc comme Quelqu’un et non pas quelque chose – dans la mesure où elle est un être spirituel et non pas seulement une institution. Croire que … est à la portée même des démons ! Les démons croient que Dieu existe et que le Christ est ressuscité ! Nous croyons en l’Eglise en tant que Mystère, comme Corps pentecostal du Ressuscité, et non pas commeinstitution . Une institution ne saurait être ma mère ! Croire que l’Eglise est sainte revient à croire en elle comme Epouse du Christ ne faisant qu’une seule chair ressuscitée avec lui, comme Eglise du saint Esprit, comme lieu divino-humain où l’œuvre divinisatrice du saint Esprit devient événement pour les hommes. Donc, je crois en l’Eglise, mais quelle Eglise ? Et le Credo précise que l3eglise est une.

Or, nous avons à vivre l’unité ecclésiale simultanément à un moment donné de l’histoire de l’Eglise, et dans la continuité ininterrompue de la Tradition ecclésiale. La dimension diachronique de l’unité de l’Eglise, c’est la dimension sans rupture à travers le temps. Il s’agit de préserver à tout prix ce qui motiva essentiellement l’intervention du Dieu vivant de la Bible dans l’histoire des hommes, à savoir la révélation à ces derniers du mode d’existence même de Dieu. Et comme le contenu de cette révélation est pour les hommes une pensée dont le propre est de devoir être vécue, expérimentée, savourée, l’unité diachronique de la Tradition ecclésiale, sans rupture à travers le temps a pour fin essentielle et unique, de sauvegarder l’expérience effectuée par chaque personne humaine, de ce mode d’existence qui est un mode essentiellement trinitaire, tri-personnel. Toute personne humaine, à l’image des trois divines Hypostases, ne sait ce qui s’appelle savoir, ne sait pleinement, ne savoure et ne sent ce qu’est le fait d’être une personne, qu’en expérimentant sa propre liberté, non point comme une autonomie, comme le fait de se donner à soi-même sa loi, comme une indépendance, ou une absence de contrainte, comme une individualité, mais dans la relation vivante et dynamique à l’Autre, dans l’altérité, c’est-à-dire dans la communion et l’amour.

Ce qui doit signifier, pour l’homme vivant en ce début du troisième millénaire, une communion au passé. Or, notre civilisation hyperindividualiste pense que l’homme n’appartient pas à son passé mais à son futur, qu’il n’est guère connaissable qu’à partir de ce qu’il fait présentement et en fonction de ce qu’il est ici et maintenant, et que le passé n’est qu’un pays perdu, notamment le passé humain de l’Eglise. Très souvent, pour nos contemporains, le passé n’est guère plus qu’un trop pesant fardeau dont le présent doit tendre à se libérer. Pour nos contemporains, le passé, le présent et le futur ont tendance désormais à n’être plus intimement mêlés. Depuis Zola, l’hérédité engendre l’anxiété plutôt que la fierté. Notre propension contemporaine est de situer la vérité, non plus tellement dans le passé mais dans l’avenir, et, comme l’a écrit excellemment le P.Congar, non dans ce qui est transmis et donné, mais dans ce qui est à trouver à partir d’une mise en question de l’acquis . Une société fondée désormais sur le postulat selon lequel on n’arrête pas le progrès , a de la peine à comprendre la nécessité de la communion au passé.

On méconnaît ainsi le fait qu’en réalité tout homme incarne un passé dans le présent. Etre un homme, donc aussi un chrétien, c’est être un jour entré dans une chaîne pour commencer là où d’autres que nous – ancêtres, pères, patriarches, prophètes, apôtres prédicateurs, évangélistes, confesseurs, ascètes, selon les termes que nous employons dans la divine liturgie orthodoxe – là où d’autres que nous ont fini et en sachant bien que d’autres encore commenceront là où nous finirons. Nous ne pouvons pénétrer dans l’avenir qu’à reculons, les yeux fixés sur un passé qu’il ne s’agit, certes, pas de répéter, avec attendrissement et nostalgie, de considérer comme une momie, mais qu’il s’agit de nous approprier, de nous rendre présent, d’en faire une réalité fondatrice et nourricière parce que toujours jeune et vivante, et en lequel nous avons à puiser la sève qui irriguera, pour le présent et l’avenir, notre pensée et notre action. Si l’œcuménisme est fondamentalement l’effort des chrétiens pour recomposer leur unité perdue, cet effort n’est correctement orienté que si l’unité que l’on cherche à recomposer est située dans le temps de l’Eglise et pensée dans son appartenance et sa provenance, si l’unité synchronique est tenue pour totalement inséparable de l’unité diachronique.

Tous ceux qui actuellement s’engagent dans le mouvement œcuménique visent-ils l’unité ecclésiale complète, doctrinale et sacramentelle, l’unité dans la discipline ecclésiastique? Etant bien entendu que l’unité n’est pas l’uniformité, que l’unité doit être l’unité dans la diversité. Or, il n’est pas possible de répondre présentement de façon affirmative à cette question capitale. Et c’est une ambiguïté considérable du mouvement œcuménique contemporain. Tous les chrétiens engagés dans le mouvement œcuménique se réfèrent-ils clairement aux affirmations fondamentales de la foi apostolique et de l’Eglise des premiers siècles, foi en la divine Trinité, en la rédemption par Jésus Christ, en l’action divinisatrice du saint Esprit dans l’Eglise ? Trop souvent on n’énonce pas avec une suffisante clarté le type d’unité ecclésiale que l’on recherche, et on entretient un certain flou en ce qui concerne les limites de la légitime diversité. On a parfois l’impression que, pour certains chrétiens, les affirmations fondamentales de la foi chrétienne sont à mettre quelque peu entre parenthèses, par exemple l’affirmation que Jésus Christ est l’unique Sauveur du monde, comme si l’on avait mauvaise conscience d’être chrétien, comme si l’on éprouvait un certain sentiment de culpabilité à l’être. L’œcuménisme ne doit pas être le minimalisme doctrinal et l’indifférence à de telles questions. Il y a également le problème que pose, aux yeux des Orthodoxes, le fait que tous les chrétiens ne tiennent pas pour doctrinales les mêmes questions. Pour ne prendre que deux exemples : la question de l’ordination des femmes ou bien celle de ce qu’il est convenu d’appeler l’ intercommunionsont-elles de nature doctrinale ou purement disciplinaire ?

Le climat de relativisme, de scepticisme et de minimalisme doctrinal en lequel présentement nous vivons fait que nous n’avons plus guère le courage de parler de l’hérésie. Ce mot vient du grec airesiV qui signifie : choix, sélection, tri. C’est l’attitude individualiste par excellence : je crois ce qui me plaît, je rejette ce qui me déplaît. Je choisis un élément, un aspect de la vérité totale et je lui donne la primauté sur la vérité tout entière. J’absolutise un aspect de la vérité au point d’en faire la vérité de la doctrine et la vérité tout court, au point de lui subordonner tout le reste. En tant que sélection individualiste d’un aspect de la vérité, l’hérésie absolutise le relatif et relativise l’absolu, altère et dénature la vérité totale de l’Eglise et, partant, anémie, diminue, voire détruit la plénitude de vie que, sans aucun mérite de sa part, l’Eglise tient de son Epoux divin, sa puissance de déification et de transfiguration de l’humanité. En tant que manifestation individualiste de l’être-arbitraire, de l’être-à-part, l’hérésie consiste toujours à absolutiser la compréhension intellectuelle de la nature aux dépens de la vérité des personnes et de l’expérience de la relation personnelle. Si, pour réaliser l’union synchronique avec la totalité de mes contemporains chrétiens, je dois me mettre à penser, à dire et à faire des choses que n’eussent certainement pas consenti à penser, à dire et à faire un Théodore Stoudite et un Maxime le Confesseur, un Jean Chrysostome et un Basile de Césarée, un Syméon le Nouveau Théologien et un Grégoire Palamas, j e ne suis plus , comme dit saint Paul, qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit ( I Co. 13, 1 ).

La préoccupation de l’union des Eglises procède d’une conception que je qualifierai d’utilitaire. L’effort des chrétiens désunis pour recomposer leur unité perdue depuis de nombreux siècles s’inscrit et se déploie inévitablement dans le contexte d’une civilisation, qui tend désormais à devenir la civilisation de la planète tout entière. Car le génie de cette civilisation est devenu un génie cosmopolite grâce aux sciences et aux techniques dont ce génie est le prestigieux producteur que nous savons. Or, cette civilisation se caractérise par son esprit positif, son goût pour l’organisation et l’utilité, son besoin de conquérir et son sens de l’efficacité. Sa grande faiblesse est la propension à demeurer à la surface des choses. On peut se préoccuper de l’union des Eglises avec la même mentalité avec laquelle d’aucuns, en France, s’évertuèrent jadis à édifier l’union de la gauche, ou bien à la manière dont présentement on cherche à réaliser l’union de l’Europe : des assemblées générales, des commissions mixtes internationales, des dialogues bilatéraux entre délégués des Eglises, des sessions plénières poursuivent avec méthode et rationalité, en faisant de mutuelles concessions, l’objectif de l’union des Eglises. Mais pour que l’œcuménisme ainsi pratiqué ne soit pas seulement intellectuel et rationnel, il faudrait que les idées contenues dans les accords signés ne soient pas seulement des concepts, des idées abstraites et générales, mais qu’elles soient expérimentées et vécues, susceptibles de bouillonner dans le peuple chrétien et de chercher à se libérer en se répandant en lui et, par lui, dans le monde entier.

Car une telle approche peut fort bien passer complètement à côté du problème fondamental parce que existentiel de l’unité de l’Eglise. Il paraît que dans une langue comme le syriaque, c’est le même mot qui exprime à la fois l’union et l’unité. Si j’en crois les spécialistes, dans une telle langue, on ne saurait concevoir une union qui n’aboutirait pas à l’unité. Ce ne serait qu’une union manquée. Au contraire, beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui admettent l’idée que les chrétiens présentement désunis, n’ont emporté, chacun dans son propre schisme, qu’une part de la vérité chrétienne. Laissons de côté le contentieux qui ne nous a que trop longtemps divisés. Libre à ceux qui professent le Filioque de le professer et à ceux qui le refusent de le refuser. Les uns peuvent croire à l’Immaculée conception tandis que d’autres ne s’offusqueront pas de penser qu’après Jésus, Marie a pu avoir d’autres enfants. Si d’aucuns veulent s’agenouiller devant le pape, pourquoi pas, dès lors que les autres ont la liberté soit de ne le tenir que pour un frère aîné jouissant au maximum d’une primauté d’honneur et d’humble animation de l’unité ecclésiale, soit même de ne lui reconnaître aucune sorte d’autorité ? Et pourquoi ne pas communier fraternellement au même calice, les uns en croyant qu’il contient la présence très effective du corps et du sang du Ressuscité, les autres en considérant qu’on peut éventuellement utiliser les restes de façon profane ? Que telle communauté prenne bien soin de ne donner la divine communion qu’à des baptisés, et que telle autre accepte, si elle le veut, de la donner à des gens qui n’ont pas reçu le baptême. C’est ce que les Anglais appellent la glorious comprehensiveness qui permet de contenir au sein d’une même Eglise des partis théologiques et ecclésiastiques fort différents.

Il y a quelques années, le diocèse catholique de Marseille a voté en assemblée générale des statuts synodaux. J’y fus invité en qualité d’observateurs. Je fis part au cardinal de Marseille et à deux prêtres catholiques très ouverts à l’œcuménisme de mon étonnement qu’on ait prévu des statuts concernant les relations avec les Juifs et les Musulmans, alors que rien n’était envisagé concernant les relations avec l’Eglise orthodoxe. On voulut bien tenir compte de ma remarque, et comme deux samedis étaient réservés à cette assemblée, quinze jours plus tard il y eut un texte à ce sujet. Il faut dire que quelques semaines auparavant, j’avais célébré un mariage avec un vieux prêtre catholique qui n’ayant jamais eu à faire cela, me demanda de lui communiquer le texte de ma célébration pour qu’il l’envoie à l’archevêché et s’assure qu’il avait bien le droit d’autoriser cette double célébration dans son église. Sa totale inexpérience en ce domaine, malgré son âge, le comblait visiblement d’inquiétude. Je citai cet exemple au Cardinal et aux deux prêtres qui comprirent tout à fait la nécessité de prévoir des statuts synodaux pour les relations avec les Orthodoxes. De la part des Catholiques, ce n’était pas du tout du mépris pour les Orthodoxes auxquels on aurait préféré les Juifs et les Musulmans. Simplement, on se disait qu’avec les Orthodoxes l’unité est déjà réalisée et qu’il faut donc s’occuper d’autre chose, en l’occurrence du dialogue interreligieux. Et de fait, en janvier 2002, dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, une conférence, à Marseille, fut organisée à mon grand regret avec pour titre : L’unité : une espérance déjà réalisée; le dialogue des religions : une nécessité spirituelle. Si légitime qu’il soit, le dialogue des religions ne peut ni ne doit être confondu, si peu que ce soit, avec l’œcuménisme.

Si le 27 octobre 1986, la journée de prière pour la paix dans le monde, au cours de laquelle des représentants de toutes les religions se retrouvèrent ensemble, à Assise, ne présentait aucune ambiguïté, la réunion des responsables religieux du monde entier, qui s’est tenue à Assise encore, le 24 janvier 2002, dans la mesure où elle survenait dans le prolongement de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, cette rencontre d’Assise a couru le risque de contribuer à une confusion entre l’œcuménisme et le dialogue des religions. De trop nombreux chrétiens, à l’heure actuelle, n’aperçoivent pas la différence de nature qui sépare le dialogue des religions, si légitime soit-il, et l’œcuménisme. Qu’on organise un colloque – pas en janvier toutefois – sur le dialogue des religions, pourquoi pas, mais la question de ce dialogue n’a aucune place dans le cadre d’une semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Le problème de la primauté dans l’Eglise, celui du mode exact de présence du Christ ressuscité dans le pain et le vin eucharistiques, le problème de la place de la Vierge Marie dans l’économie de notre salut, ces questions peuvent intéresser éventuellement tel ou tel juif ou musulman à titre individuel, mais ce ne sont pas des questions qui se posent entre chrétiens et juifs ou musulmans en tant que représentants du Christianisme, de l’Islam ou du Judaïsme, qui chercheraient ainsi à instaurer une unité de foi : le chrétien qui cesse de confesser la divinité de Jésus de Nazareth cesse ipso factod’être chrétien, et le juif ou le musulman qui se met à la confesser cesse ipso facto d’être juif ou musulman. Si l’unité est déjà là qu’avons-nous encore besoin de prier pour elle ?

Ce qui doit constituer fondamentalement l’unité de l’Eglise, c’est le fait que chacun de ses membres possède en commun avec tous les autres le même mode d’existence, le même mode de participation à la plénitude de vie divine en Christ, à la déification. Ce qui conteste radicalement l’individualisme qui ferait de chaque communauté une individualité elle-même composée d’individus. On peut parler du problème de l’union des Eglises, mais c’est du mystère de l’unité de l’Eglise qu’il faut parler. Ce mystère est cette réalité essentielle concernant directement l’être même de l’homme, sa vocation et sa destinée dont nous parle saint Paul dans son l’épître aux Ephésiens, que les Orthodoxes lisent chaque fois qu’ils célèbrent un mariage. On peut fort bien imaginer que soit réalisée l’union des Eglises sans que, pour autant, la réalité existentielle de l’unité de l’Eglise soit davantage accessible aux individus humains. L’union des Eglises peut fort bien ne pas remettre en question la logique individualiste, l’éthique individualiste, la religiosité individualiste, le salut individualiste, les droits de l’individu. D’un point de vue orthodoxe, l’œcuménisme ne saurait être authentique s’il est, si peu que ce soit, individualiste.

Lorsque, dans le Credo , nous affirmons que l’Eglise est une , nous voulons dire que toutes les personnes qui la composent – et non point les individus – ont la même et unique raison d’être ce qu’elles sont en son sein. S. Augustin parle des chrétiens qui communient au même corps et au même calice en disant qu’ils sont ceux qui ont la même manière de vivre . Chaque personne constitue une unité existentielle particulière, mais elle n’est pas pour autant réductible à un individu . En effet, le mode d’existence de cette unité particulière n’est pas autonome, arbitraire, individuel, encore moins individualiste, mais fondamentalement personnel et ecclésial. C’est un mode d’existence en communion. Et parler de mode d’existence, c’est aussi bien parler de mode de pensée, de sentiment, de volonté, d’action. L’ unité de l’Eglise est indissociable de la vérité de l’Eglise, qui est une vérité non pas intellectuelle et notionnelle, abstraite et conceptuelle, mais existentielle, vécue, savourée et intériorisée, expérimentée vitalement et sapientielle. Cette vérité n’existe pas dans une égale mesure et de manière équivalente dans les différentes ramifications du christianisme historique. L’œcuménisme doit concevoir l’Eglise comme intérieure , mais non point comme invisible et anhistorique. Car si l’unité de l’Eglise est de par soi invisible, elle se dissout dans un relativisme historique pour qui la Tradition ecclésiale existe dans sa vérité à la fois partout et nulle part.

La finalité de l’effort œcuménique doit être de recomposer une unité dont l’essence ne soit pas quantitative mais qualitative. Au 7 ème siècle, lorsque les monophysites des provinces orientales de l’Empire byzantin étaient prêts à ouvrir la porte à toutes les invasions, quand le souci principal de l’empereur byzantin était de se les rallier, fût-ce au prix de compromis doctrinaux tels que le monoénergisme ou le monothélisme , quand le pape Vitalien, le patriarche de Constantinople et l’épiscopat étaient solidaires pour accepter de se soumettre à la consigne impériale qui était de renoncer à la controverse, c’est-à-dire, en fin de compte, à renoncer à affirmer en Christ l’existence d’une volonté humaine et pas seulement divine– ce qui était une concession faite au monophysisme –, où se situait alors l’unité de l’Eglise ? Dans la personne d’un vieillard de 80 ans, considéré comme un rebelle et une menace pour l’unité politique de l’empire byzantin, un vieillard à qui l’on trancha pour cela la langue et la main droite et qui en mourut. Ce grand et beau vieillard s’appelait saint Maxime le Confesseur. En ces moments éminemment critiques pour l’orthodoxie de l’Eglise, ce n’est pas une institution qui sauvegarda la vérité, ce ne furent pas des réunions d’experts, de commissions et de sous-commissions, c’est la Vérité qui suscita un prophète solitaire qui, sur le moment, put donner l’impression d’être la voix de celui qui clame dans le désert ( Is. 40, 3 et Mt. 3, 3 ), mais en qui l’Eglise finit par reconnaître la plénitude de sa foi. L’Eglise est une là où elle est vraie. L’unité de l’Eglise se situe dans la vérité de l’Eglise. Et je répète qu’il ne s’agit pas d’une vérité intellectuelle et notionnelle, mais existentielle et sapientielle. Cette vérité concerne un certain mode d’existence.

C’est pourquoi, dans le Credo , les Orthodoxes refusent de traduire kaJolikhn par universelle , mais affirment leur foi en l’Eglise catholique. Par cet adjectif, ils n’entendent pas l’Eglise catholique-romaine, au sens confessionnel du mot, mais le fait que, dans son Mystère, en sa réalité divino-humaine, dans sa vérité existentielle, l’Eglise existe en plénitude aussi bien en une seule personne ou en un très petit nombre de fidèles en communion de foi avec la Tradition diachronique de l’Eglise. Pour dire universel, il y a en grec un autre mot, celui très précisément qui a donné le mot œcuménisme , oikoumenikoV, que nous employons, dans l’Office byzantin, pour désigner Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Jean Chrysostome, Athanase et Cyrille d’Alexandrie, qualifiés de grands évêques et docteurs universels , … oikoumenikwn Didaskalwn , c’est-à-dire dont le rayonnement s’étendait à l’époque, à tout l’empire byzantin. C’est le sens que le mot a également lorsque nous qualifions Bartholomée 1 er de patriarche œcuménique . Il fut un temps où, dans l’Eglise, il n’y avait ni Européens, ni Américains, ni Extrême-orientaux, ni Africains mais uniquement des Juifs, voire des Galiléens. Et pourtant l’Eglise était d’ores et déjàcatholique . Cet attribut de l’Eglise dans le Credo ne désigne pas un phénomène quantitatif d’expansion numérique dans l’espace, mais une réalité essentiellement qualitative bien que visible et historique. Je ne crois pas en l’Eglise œcuménique , mais en l’Eglise catholique .

S’ils parviennent à jeter sur eux-mêmes un regard loyal, sans complaisance, sans astuce, un regard décapant, qui met à nu toutes les sinuosités et duplicités, tous les replis, tous les détours mensongers, tous les recoins par lesquels les hommes cherchent à résister à la pression d’amour que leur Père céleste, tout en respectant leur liberté, exerce sur leurs cœurs préconstruits pour les épousailles divines, s’ils se montrent capables de cela, les Orthodoxes pourront aider les autres chrétiens à se purifier du juridisme ou du légalisme qu’ils ont introduit dans leur théologie du salut en Christ, dans le sacrement de pénitence, dans la façon de se représenter le mariage et le célibat ecclésiastique, la solidarité entre l’Eglise militante et l’Eglise triomphante, la relation entre cette dernière et les pécheurs décédés, le péché et les conditions de la justification, la catholicité de l’Eglise et la primauté dans l’Eglise, le sacerdoce et le magistère.

Le mystère de la rédemption ne saurait être rationalisé en étant conçu, à partir des notions de satisfaction et de mérite , comme une sorte de contrat et de marchandage entre Dieu le Père offensé par les péchés des hommes, et le Fils, victime qui répare l’injure infinie subie par le Père, en souffrant et en mourant. Quand on sait le rôle qu’a joué le concept de mérite – qui ne vient pas de la sainte Ecriture — dans le conflit qui opposa Luther à l’Eglise romaine de son temps, on ne peut s’empêcher de penser que le juridisme est bien pour quelque chose dans la division des chrétiens jusqu’à nos jours. Parler demérite issu de notre libre-arbitre surnaturalisé par la grâce, c’est indiquer un type d’action ayant pour conséquence que la personne à l’égard de qui l’on mérite nous doit, en retour de notre action, une récompense déterminée. Si l’on dit que l’homme mérite à l’égard de Dieu, ou même que le Christ a méritépour nous à l’égard de son Père, on attribue à l’acte libre de l’homme ou du Christ la propriété de déterminer en Dieu l’obligation de récompenser son auteur d’une manière bien définie sous peine de se déjuger lui-même. On en vient alors à parler de droit strict à la vie éternelle pour l’homme en état de grâce , de participation à la nature divine dans le sens d’une possession de moyens surnaturels nous rendant capables de mériter surnaturellement, de rapport de continuité entre l’action surnaturelle que nous accomplissons et la vie éternelle qui en est la récompense. Sur les questions du mérite, des indulgences, du purgatoire qui, jusqu’à aujourd’hui encore, hypothèquent la dynamique des retrouvailles entre Protestants et Catholiques, les Orthodoxes ont plus de facilité que les Protestants à saisir ce que les Catholiques ont voulu dire et continuent souvent à vouloir dire. Mais ils comprennent tout aussi bien que, tel que cela a été dit, un Protestant n’y peut consentir.

Si, à l’heure actuelle, en Occident, on ne se confesse plus guère, c’est sans doute pour une large part parce que la littérature théologique relative au sacrement du repentir a utilisé trop longtemps, voire utilise encore, tout un vocabulaire emprunté aux jugements devant les tribunaux : tribunal de la pénitence, jugement, sanction, réparation, peine, satisfaction. Le concile de Trente souligne le caractère judiciaire du sacrement de pénitence. C’est un tribunal où les baptisés doivent se présenter à titre de coupables. Et le prêtre est appelé à juger en exerçant un pouvoir de juridiction.

La croyance au purgatoire, elle aussi, s’est exprimée en Occident dans un contexte juridique et légaliste. L’existence du purgatoire n’a été définie dogmatiquement par l’Eglise latine qu’à l’occasion des controverses avec les chrétiens orientaux, en 1439, au concile de Florence. Et la conception du purgatoire qui s’est alors exprimée fut étroitement liée aux idées spécifiquement latines sur la Rédemption : les notions juridiques de dette, de réparation, de satisfaction furent préférées à celles de purification, de perfectionnement ou de sanctification.

De même encore, en ce qui concerne le mariage, un certain légalisme a amené l’Eglise latine à partir de l’idée que le mariage, si sacramentel qu’il soit, est un contrat légal qui s’effectue par l’échange des consentements des deux conjoints considérés comme les ministres du sacrement, le prêtre, voire le diacre n’étant que le témoin chargé par sa présence d’officialiser l’engagement simultanément légal, juridique, et sacramentel des époux. Dans ces conditions, aussi longtemps que vivent les deux époux, même s’ils cessent de s’aimer, du moment qu’ils ont donné librement leur consentement, c’est-à-dire dès lors qu’ils ont posé un acte libre de raison et de volonté, ils ne peuvent plus faire qu’ils ne soient pas véritablement mariés. Par ce libre consentement, qui est un contrat en justice, ils sont entrés dans une institution dont ils ne sont pas les auteurs et le lien qu’ils ont contracté est indissoluble, ayant Dieu pour invisible mais permanent témoin. Inversement, la mort de l’un des deux contractants fait disparaître le contrat. Et l’intransigeance à l’égard du divorce n’a d’égale que l’acceptation sans limitation des remariages après veuvage.

S’ils consentent à être humbles et à se convertir, les Orthodoxes peuvent aussi permettre aux autres formes historiques du christianisme de redécouvrir que la primauté dans l’Eglise doit être un service sacrificiel de la communion des Eglises sœurs . D’une manière générale, il est essentiel que soit toujours sauvegardé le tropoV uparxewV, le mode d’existence de l’Eglise. Et celui-ci exige que la vérité soit toujours communiquée dans l’amour et reçue dans l’humilité. Seul ce mode de communication et de réception de la vérité peut manifester l’Eglise comme icône de la sainte Trinité et sauvegarder l’existence d’une relation vivante entre les sièges épiscopaux, entre les Eglises locales. Une telle relation vivante, organique ne peut exister si la vérité de l’Eglise procède d’un organe objectivé . Jamais les faits historiques vécus par l’Eglise ne doivent devenir des principes abstraits définissant la structure hiérarchique de l’Eglise : ni le fait qu’une Eglise locale soit de fondation apostolique, ni l’autocéphalie, ni la pentarchie. Ce serait introduire une conception du

monde dans ce qui doit être un fonctionnement organique et vivant, animé par la Vie divine du Ressuscité, par le saint Esprit. La puissance de l’Eglise ne peut être qu’une puissance s’accomplissant dans la faiblesse, une puissance de la Croix. La primauté ne peut être que sacrificielle. C’est un service sacrificiel et humble accompli pour sauvegarder la communion entre les Eglises locales. L’Eglise locale est bien davantage qu’une partie, un fragment de l’Eglise universelle. Inversement, l’Eglise locale est inséparable de l’ensemble des autres Eglises locales avec lesquelles elle est en communion et constitue l’Eglise universelle. Il n’y a pas de priorité, ni historique, ni ontologique, de l’Eglise universelle par rapport à l’Eglise locale ou de l’Eglise locale par rapport à la totalité des saintes Eglises de Dieu. Le rapport entre les deux est un rapport de simultanéité et non de priorité.

Je dirai, pour conclure, que le défit que l’Orthodoxie aura à relever tout au long du 21 ème siècle sera d’élaborer une vision orthodoxe du monde à l’intérieur même d’un monde sécularisé. Or, je pense que la possibilité d’une telle élaboration viendra de l’Occident chrétien plutôt que des pays traditionnellement orthodoxes. De l’Occident chrétien, parce qu’en Occident existe désormais une orthodoxie originale, en prise directe avec la modernité, pour le pire—hélas ! – mais aussi et surtout pour le meilleur. De plus en plus, dans un pays comme la France, les Orthodoxes sont confrontés à la nécessité de déconnecter la sphère d’existence liturgique de la sphère d’existence ethnique. Dans la paroisse dont je suis le Recteur, il y a des Grecs et des Russes baptisés dans l’Orthodoxie mais préférant désormais s’exprimer en français dans les célébrations, des syriens et des libanais, des Catholiques-romains de rite latin ou oriental, des Réformés et des Luthériens reçus par chrismation dans l’Eglise orthodoxe, des Musulmans baptisés dans l’Orthodoxie. L’iconostase et les fresques du sanctuaire sont byzantines, tandis que les fresques qui recouvrent en totalité les murs de la nef sont slaves. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, à Marseille, dans la paroisse de la Métropole de France du Patriarcat œcuménique, il n’y a jamais plus eu d’année où le nombre de mariages entre deux orthodoxes aurait excédé le nombre de mariages entre un(e) orthodoxe et un(e) non-orthodoxe. Et depuis 1980, l’année entière se passe généralement sans qu’ait été célébré un seul mariage entre orthodoxes.

L’Eglise est un double mystère de laideur peccamineuse et de beauté incréée, de corruption satanique et d’incorruptibilité paradisiaque, de ténèbres et de lumière, de deuil et de joie pascale, de discorde et d’amour, de chute et de salut, de défiguration de l’image de Dieu en l’homme et de transfiguration thaborique de la personne humaine selon la ressemblance de Dieu, de flétrissure et de déiformité. En Christ seulement est pleinement réalisée l’interpénétration sans confusion de l’humain et du divin formulée à Chalcédoine. Dans l’Eglise de ceux qui périssent et qui cependant sont conviés à se laisser emplir par la divine lumière incréée, l’Ennemi est à l’œuvre et sème à profusion l’ivraie. Cette dualité fondamentale crucifie notre amour de l’Eglise et notre foi en elle. Epouse du Christ, l’Eglise n’est grande et belle et éternellement jeune que par l’amour fou , dont elle est aimée par son Epoux divin. Notre amour du Ressuscité implique notre amour de la Bien-Aimée qui est conviée à ne faire qu’une seule chair avec l’Un de la Trinité devenu l’un des hommes, mort et ressuscité pour que viennent sur les hommes les fleuves d’eau vive de l’Esprit. L’Eglise est un vase d’argile qui contient le feu divin, un amas de scories peccamineuses baignant dans la lave incandescente des énergies divines.

[...]

Il y a encore, dans les Carpathes, dans la région d’Ivano-Franivsk, le monastère du Prophète Elie , à Yaremtcha-Dora, et le monastère Saint André Pervozvannyi , au village de Osmoloda.

Ce monastère est appelé la laure de la sainte Assomption . Faut-il entendre Dormition et ne situer la latinisation qu’au niveau de la traduction française ou bien l’expression ukrainienne correspondante signifie-t-elle elle-même Assomption et non Dormition , ce qui signifierait que la latinisation est allée plus loin ? En effet, la conception orthodoxe du péché originel est avant tout la conception d’une mortalité héréditaire, amenant des individus de la race humaine à commettre des péchés, mais ne supposant aucune culpabilité pour le péché des ancêtres. Marie naquit de Joachim et non point d’Anne seulement. La mortalité lui fut transmise par génération naturelle. Et si les Orthodoxes croient que Dieu l’a glorifiée après sa mort dans son corps même, ils affirment en même temps, en parlant de Dormition pour désigner la fête du 15 août, que la servante du Seigneur n’est pas plus grande que son Seigneur, lequel a expérimenté la mort et la déréliction du tombeau. Elle lui est même inférieure, en ce sens qu’elle mourut de mort naturelle, donc par nécessité, tandis que lui, qui n’était pas issu d’une génération naturelle, ne mourut que parce qu’il le voulut librement, conformément au Dessein de son Père sur lui, et afin de pénétrer de part en part de sa divinité notre humanité pécheresse et déchue. Au contraire, l’idée d’une immaculée conception peut porter à croire que Marie est remontée auprès du Ressuscité sans être passée par la mort.

En affirmant la Dormition de la Mère de Dieu, c’est-à-dire que celle-ci est morte de mort naturelle, l’Eglise orthodoxe indique que des énergies destructrices se sont développées dans son corps, qu’elles se sont accumulées concurremment avec celles de la vie jusqu’à provoquer peut-être un infarctus, par exemple. Certes, jamais aucun concile ne délivrera le permis d’inhumer de la Mère de Dieu, mais il suffit que l’Eglise affirme qu’elle est décédée de mort naturelle pour qu’on comprenne qu’elle a participé avec son corps à l’hérédité adamique, hérédité faite de mortalité, de fragilité, d’infirmité. Marie n’a peut-être été malade qu’une fois dans sa vie, mais il a bien fallu qu’elle le soit pour mourir de mort naturelle.En tant qu’infirmité de l’être humain, en tant que mortalité, ce que nous appelons le péché originel est invincible et inéluctable pour n’importe quel être humain si saint soit-il . Or la Vierge Marie fut intégralement un être humain Dans le cas de la Vierge Marie, le péché originel est demeuré en elle sous la forme de la mortalité, de l’infirmité de l’humaine nature qui nous amène à mourir de mort naturelle , mais le saint Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait couverte de son ombre , coopéra avec sa liberté pour réaliser en elle une libération personnelle des péchés, une impeccabilité personnelle . Marie porte le poids du péché originel, et simultanément l’idée d’un quelconque péché personnel est inadmissible dans son cas.

[...]

La douloureuse question de l’intercommunion

Par deux fois m’est posée avec beaucoup de foi, sans esprit de protestation et de revendication, l’inévitable et difficile question de l’ intercommunion. Mon second interlocuteur me dit – par interprète interposée – que le Cardinal gréco-catholique de Lviv, a proposé aux Orthodoxes, de communier ensemble à la liturgie des Présanctifiés, en Carême, dans un esprit pénitentiel de metanoia et de demande réciproque de pardon.

Je tâche de répondre d’une façon, non point théorique et intellectuelle, mais existentielle qui, me semble-t-il, va droit au cœur de mes interlocuteurs. Je dis que seul l’intellect est clair et distinct au sens que Descartes donne à ces deux adjectifs et qu’au contraire la vie est par essence tissée de contradictions.

En l’occurrence, dis-je à mes interlocuteurs, j’aperçois deux réalités qui s’entrechoquent lors même que je ne peux sacrifier l’une à l’autre, parce qu’aucune des deux n’est moins réelle et importante que l’autre et ne saurait donc lui être sacrifiée.

Il y a donc en premier lieu le fait que, dans la septième des prières que nous récitons avant de communier, nous disons : Emoi de to proskollas J' ai tw Qew agaJon esti, quant à moi, c’est un bien que d’être fortement attaché à d’ être collé à Dieu… Le verbe simple kollaw , ( kollaw ), dont est formé le verbe proskollasJai ( proskollasthai ) signifie d’abord, coller, souder, appliquer une ventouse. Et je fais remarquer à mes amis que le verbe grec qui est ici utilisé — proskollaomai , proskollaomai, est le même que celui qu’on rencontre dans le livre de la Genèse ( Gn , 24 ), dans l’épître aux Ephésiens ( Ep. , 31 ) ainsi que dans les prières de l’Office du mariage.

Et je fais remarquer à mes interlocuteurs successifs que, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul va jusqu’à penser à partir du texte de Gn. , 24 le rapport sexuel d’un homme avec une prostituée : Ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée n’est avec elle qu’un seul corps ? Car « les deux », est-il dit, « deviendront une seule chair » ( I Co. , 16 ). En effet, l’amour humain quel qu’il soit, où qu’il soit, et où qu’il tende, procède de Dieu, a sa source en Dieu, part de Dieu. Le mystère de l’amour possède un caractère divin qu’il ne tire pas de son objet, puisqu’il le possède lors même qu’il s’adresse aux autres hommes.

Le mystère de l’amour est un don de Dieu. Il n’y a qu’un seul et même amour, soit qu’il unisse les hommes entre eux, soit qu’il les unisse à Dieu, car il engendre en l’homme la même attitude fondamentale de dilection, il procède de la même source divine, et il tend, fût-ce inconsciemment, à la même source incréée. Quel que soit le vis-à-vis humain par lequel il est accueilli quelle que soit la pureté plus ou moins impure du miroir qui le réfléchit , l’amour est en chacun de nous aspiration à la transparence, besoin d’ouverture décisive et exigence de don gratuit de soi-même. A la surface de l’âme humaine, qu’il se fixe sur Dieu ou sur les autres hommes, l’amour ne procède pas de son fond propre mais de Dieu lui-même. Et, de par soi, il ne tend à rien d’autre qu’à Dieu dont il procède de manière consciente ou inconsciente. On ne fait pas l’amour, c’est lui qui nous fait dans la mesure où il procède du Dieu qui est amour. L’amour d’un homme pour une prostituée est un amour dévoyé, c’est entendu mais son énergie ne procède pas moins de Dieu. Il ne s’agit donc pas de chercher à le détruire mais à le ré-orienter.

Il y a donc, en premier lieu, cette réalité très forte de la consanguinité, de la concorporéité, de la consubstantialité, de l’union entre les hommes que crée la communion eucharistique au même calice, et qui évoque la puissance et la profondeur de l’union conjugale.

Si donc je communie dans l’Eglise gréco-catholique, cela signifie que mon Métropolite, avec qui je suis en consanguinité et concorporéité eucharistiques, et qui concélèbre avec le patriarche œcuménique, peut concélébrer avec le cardinal gréco-catholique de Lviv, lequel concélèbre avec le pape. Or, ce n’est pas encore le cas pour l’instant. Ce n’est pas avant tout une affaire d’obéissance et de discipline, mais, je le répète, de consanguinité, de concorporéité, de consubstantialité.

Mais il y a une seconde réalité, tout aussi réelle, dont les Orthodoxes ne parlent jamais, et mes interlocuteurs me savent gré d’en parler . Ou bien je considère que la messe catholique – latine ou orientale – est vide de contenu proprement eucharistique, qu’elle signifie seulement que, comme l’écrit Sartre dans La Nausée , un homme boit du vin devant des femmes à genoux , ou bien je crois que l’Esprit saint vient effectivement changer le pain et le vin en Corps et en Sang du Ressuscité. Mais alors se pose une terrible question : je crois que c’est véritablement le Corps et le Sang du Ressuscité, et je me garde bien d‘y toucher. C’est donc que le Ressuscité est alors, hic et nunc , latin ou gréco-catholique, et que n’étant pas le Ressuscité orthodoxe, moi, qui le suis, je ne peux accepter qu’il entre sous mon toit que lorsque je suis en mesure de lui délivrer une attestation d’Orthodoxie. Il y a une contradiction fondamentale à reconnaître l’ecclésialité, l’apostolicité de l’Eglise catholique, et à refuser de communier à l’eucharistie qu’elle célèbre. En bonne logique, refuser la communion devrait signifier la négation de la réalité de l’épiclèse et donc, en fin de compte, de l’ecclésialité. De même, il est incohérent de ne pas chrismer un conjoint non-orthodoxe et de le marier à un(e) orthodoxe, et de lui refuser ensuite la communion.

Actuellement, il y a ceux qui ne considèrent que la consanguinité, la concorporéité, la consubstantialité engendrées par la divine communion au même calice eucharistique. Face à eux, il y a ceux qui sont scandalisés par le fait de distinguer un Christ ressuscité catholique d’un Christ ressuscité orthodoxe. Il y a ceux qui raisonnent en bonne logique , et il y a ceux qui suivent les impulsions de leur affectivité. La vérité n’est ni dans la bonne logique , ni dans l’affectivité, ni dans l’idée que l’acte de communier pourrait être un moyen de faire advenir l’unité. Sans doute faut-il ne chercher la vérité ni dans l’intellect ni dans les pulsions, ni dans le souci d’efficacité à tout prix, mais dans la vie. Or la vie est faite de contradictions qui nous crucifient, qui mettent à mort en nous l’humain trop humain, mais qui nous permettent finalement de nous recomposer en uns sphère d’existence supérieure.

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

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*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

LE COIN DU CATECHISME ET...DE

 

LA TRANSMISSION FAMILILE...

 

Vie et Coloriage sur

St Jean Baptiste

Ce prénom est composé de Jean (de l’hébreu Yehohanan ou Iohanan, « grâce de Dieu ») et baptiste (du latin baptisterium qui signifie piscine). Fêté le 24 juin (jour de sa naissance), Jean Baptiste est le patron du Canada francophone, des villes de Florence, Gênes et Turin, des autoroutes, des couteliers, des maréchaux-ferrants, des pèlerins en Terre Sainte, des ordres hospitaliers, des rémouleurs, des tailleurs et des tonneliers.

jean-baptiste-01.jpgLe parent de Jésus

Jean est, par sa mère Elisabeth, un proche parent de Jésus. Cette femme et son mari Zacharie sont tous deux âgés lors de la naissance de leur fils. Cet événement constitue du reste un fait miraculeux, annoncé par un ange venu voir Zacharie au Temple. Le nom de Jean est donné à ce saint par sa mère, lors de la cérémonie de la circoncision, alors que les voisins et les parents venus pour la circonstance veulent donner au nouveau-né le prénom de son père, Zacharie.

Le dernier des Prophètes

Jean est, pour les chrétiens, le dernier des Prophètes qui annoncent la venue du Messie, c’est-à-dire d’un envoyé de Dieu. Parce qu’il vient au monde quelque temps avant Jésus et prépare son arrivée, il est parfois surnommé le Précurseur. Dès qu’il atteint l’âge adulte, Jean va vivre dans le désert de Judée, aux abords du fleuve Jourdain. Il mène à cette époque une vie d’ascète : il est vêtu d’une simple tunique de peau, ceinte d’une bande de cuir, et se nourrit de sauterelles et de miel sauvage. Jean dénonce le péché et exhorte au repentir. Il compte saint Pierre et saint André au nombre de ses disciples.

Le baptiste

Sans doute vers l’an 27, Jean commence à baptiser les personnes qui viennent depuis les localités voisines jusqu’à lui, au bord du Jourdain. Il acquiert dès lors son surnom de Baptiste. Lors de ce baptême, Jean Baptiste demande aux fidèles d’accomplir une confession publique de leurs péchés et de s’immerger dans les eaux du fleuve. Jusque-là, le baptême représente un acte rituel, surtout accompli par certains moines juifs. Jean le confère une seule fois à chacun, de manière collective, et lui donne une signification nouvelle : il s’agit de se préparer à l’arrivée imminente du Messie : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »

« Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde »

Vers l’an 30, Jésus se présente à Jean Baptiste pour recevoir le baptême ; celui-ci comprend que celui-là est le Messie attendu. Il s’oppose à cette demande et déclare : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! » Devant l’instance de Jésus, Jean lui donne le baptême. Selon le Nouveau Testament, dès que Jésus sort du Jourdain, l’Esprit de Dieu descend sur lui sous l’apparence d’une colombe et une voix venue des cieux déclare : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Lorsque Jésus s’éloigne quelque temps, Jean continue sa mission. Quarante jours plus tard, Jésus revient, et Jean déclare : « Regardez, voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde. »

De la prison au martyre

Quelques semaines plus tard, Jean Baptiste est emprisonné au bord de la mer Morte, après qu’il a dénoncé les rapports incestueux qui unissent le roi Hérode Antipas et Hérodiade, sa belle-sœur. Peu après, la fille de cette princesse, Salomé, exécute devant le roi une danse apprise à Rome. Charmé par la grâce de la jeune fille, Hérode lui promet de lui donner ce qu’elle voudra. Sur les conseils de sa mère, Saloméjean-baptiste-02.jpg demande que la tête de Jean Baptiste lui soit apportée. Le roi, malgré ses réticences, ne peut refuse d’honorer sa promesse, et le Précurseur est décapité. Sa tête ensanglantée est apportée par Salomé à sa mère, ce qui symbolise la victoire de la volupté sur la sagesse. La dépouille de Jean est peut-être enterrée en Samarie, mais sa tombe présumée est détruite par l’empereur Julien l’Apostat au IVème siècle. De nombreux baptistères sont consacrés à ce saint.

Evangile selon St Luc, chapitre 1, 57-66

Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il devait être manifesté à Israël.

Prière d'introduction : Mon Dieu, je veux Te rencontrer au moyen de cette prière. Je veux croire davantage en Toi et T’aimer plus profondément et de tout mon cœur. Réjouis mon cœur par la douceur de Ta présence et unis ma volonté à la tienne.

Demande : Seigneur, que je sache Te mettre à la première place comme l’ont fait Élisabeth et Zacharie.

Points de réflexion :

1. Élisabeth et Zacharie sont de vrais témoignages de parents chrétiens. Face à toutes sortes de pressions (sociale, familiale) ils savent que cet enfant vient de Dieu et qu’il ne leur appartient pas. Ils le montrent en lui donnant le nom voulu par Dieu. Donner un nom, dans la culture d’Israël, signifie que l’on est maître de ce que l’on nomme ou qu’on se l’approprie. En donnant à Jean le nom que Dieu veut pour lui, ils reconnaissent que cet enfant appartient à Dieu et ils reconnaissent la primauté de Dieu sur cette nouvelle vie. Ce ne sont pas les parents qui donnent la vocation, c’est Dieu. Elisabeth et Zacharie reconnaissent que leur fils a une vocation qui vient de Dieu et ils se soumettent à la volonté de Dieu pour leur fils. Ils ne sont là que pour l’accompagner et pour l’aider à découvrir et à répondre à cette vocation. Ils font preuve d’une grande humilité et d’un grand détachement, qui sont d’autant plus grands que c’est leur fils unique. Et ils sont capables d’agir ainsi, car depuis le début ils sont conscients que ce fils est un cadeau qui vient de Dieu. C’est le cas de tous les enfants, mais la naissance miraculeuse de Jean Baptise le confirme et le prouve davantage. C’est avec gratitude qu’ils vivent leur rôle de parents.

2. Dans le cas de Jean Baptise il est clair que Dieu lui réservait une belle et grande mission, qui s’annonçait déjà dès sa conception et son enfance. De la même manière Dieu crée avec amour chacun d’entre nous et nous réserve une belle et une grande mission. Face a Jean Baptise les gens s’étonnent et se demandent « Que deviendra donc cet enfant ? »,mais c’est devant chaque nouveau né et devant nous même, que nous devrions avoir cette attitude de respect, d’admiration et d’étonnement, car chaque homme est un mystère, un nouvel être qui a une relation unique avec Dieu et qui a une place irremplaçable dans le plan de salut de Dieu pour tous les hommes. Comme Jean Baptiste qui va au désert et permet ainsi à Dieu de toucher son cœur et de faire de lui un grand prophète, nous devons faire silence dans notre cœur et apprendre à écouter la voix de Dieu qui nous révèle notre vocation. Ce verset nous montre que c’est un processus qui prend du temps : « L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il demeura dans le désert jusqu’au jour où il se présenta, devant Israël. ». La découverte de notre vocation, son assimilation et sa consolidation sont les fruits d’une longue période d’écoute de l’Esprit Saint qui nous éduque peu à peu. L’Esprit Saint ne violente pas la nature, au contraire, il l’accompagne dans le silence et dans le quotidien. C’est curieux de voir la similitude entre la jeunesse de Jean Baptise et celle de Jésus. Dieu a voulu que tous les deux passent par une longue période de formation. Nous ne devons pas nous désespérer de la lenteur à laquelle vont les choses. C’est normal, le rythme humain est un rythme lent et Dieu l’a voulu ainsi, nous rebeller et nous impatienter c’est ne pas suivre le temps de Dieu. Dieu sait ce qu’Il fait et quand Il le fait.

Dialogue avec le Christ : Jésus, il y a beaucoup de choses qui je ne comprends pas, qui me dépassent, mais Tu sais que je veux répondre à Ton amour, que je veux être chaque jour davantage plus docile à ce que Tu veux faire en moi et à ce que Tu veux faire avec moi, pour le salut des hommes. Envoie-moi Ton Esprit, touche mon cœur et transforme ma vie. Que je sois chaque jour davantage Ton apôtre !

Résolution : Accepter avec patience une contrariété d’aujourd’hui et l’offrir à Dieu par amour.

 

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Coloriage sur une parabole:

 

La Maison bâtie sur le Roc

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : « Seigneur, Seigneur ! » qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.

Ce jour-là, beaucoup me diront : « Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? » Alors je leur déclarerai : « Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal ! »

Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s’est abattue sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.

Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet ».

Jésus acheva ainsi son discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

 
 
 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,57-66.80.

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. 
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. 
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. 
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » 
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » 
On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. 
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. 
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. 
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. 
Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. 
L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël. 
 

 

 

 

Par Saint Ephrem :

Ephrem le Syrien

(Ephrem le SyrienDiatessaron, 1, 11-13 (trad. SC 127, p. 49 rev. )

« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »

L'ange lui dit : 

"Dieu a exaucé la voix de ta prière".

Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.

Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.

C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.

Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?" 

Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...

Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu. Tant qu'il croyait, il parlait : 

"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé" 

(Ps 115,10).

Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.

Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit : 

"Comment cela se fera-t-il ?", pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.

La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.

Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...

Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.

===

 

 

Par Origène:

Origene

(Origène . Commentaire de l'Evangile de St Jean.2,193s (Trad.cf SC120,p.339)

 

"Tu devras garder le silence... jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles" 

En nous, la voix et la parole ne sont pas la même chose, car la voix peut se faire entendre sans porter de sens, sans parole, et la parole peut également être transmise à l'esprit sans voix, comme dans le cheminement de notre pensée.

De même, puisque le Sauveur est Parole..., Jean diffère de lui en étant la voix, par analogie avec le Christ qui est la Parole.

C'est ce que Jean lui-même répond à ceux qui lui demandent qui il est : 

"Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :

' Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers '" 

(Jn 1,23).

C'est peut-être pour cette raison, parce qu'il a douté de la naissance de cette voix qui devait révéler la Parole de Dieu, que Zacharie a perdu la voix et qu'il la recouvre lorsqu'est née cette voix qui est le précurseur de la Parole (Lc 1,64).

Car pour que l'esprit puisse saisir la parole que désigne la voix, il faut écouter la voix.

C'est aussi pourquoi, par la date de sa naissance, Jean est un peu plus âgé que le Christ ; en effet, nous percevons la voix avant la parole.

Jean désigne ainsi le Christ, car c'est par une voix que la Parole est manifestée. Le Christ est également baptisé par Jean, qui avoue avoir besoin d'être baptisé par lui (Mt 3,14)...

En un mot, lorsque Jean montre le Christ, c'est un homme qui montre Dieu, le Sauveur incorporel ; c'est une voix qui montre la Parole...

===

 

Par St Jean Palamas:

saint Gregoire Palamas

(Homélie 40 ; PG 151, 496 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 490 rev.)« Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu » )

Toute la vie du 

"plus grand parmi tous les enfants des femmes" 

(Mt 11,11) est le miracle des miracles.

En plus de la vie entière de Jean, prophète dès avant sa naissance et le plus grand des prophètes, c'est aussi tout ce qui arrive avant sa naissance et après sa mort qui surpasse tous les miracles.

En effet, les prédictions des prophètes inspirés par Dieu à son sujet le décrivent non comme un homme mais comme un ange, comme un flambeau étincelant, comme l'étoile du matin diffusant la lumière divine –- car il précède le Soleil de justice –- et comme la voix du Verbe de Dieu lui-même.

Or qu'y a-t-il de plus proche du Verbe de Dieu... que la voix de Dieu ?

      Lorsque le moment de sa conception approche, ce n'est pas un homme mais un ange qui descend du ciel pour mettre fin à la stérilité de Zacharie et d'Élisabeth...

Il prédit que la naissance de cet enfant sera la cause d'une grande joie, car elle annoncera le salut de tous les hommes :

"Il sera grand devant le Seigneur.

Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance.

Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera avec l'esprit et la puissance d'Élie." 

Jean, en effet, sera vierge comme Élie, surtout parce qu'il sera le précurseur de Dieu "car, est-il dit, il marchera devant le Seigneur"...

      Il vivait pour Dieu seul, attentif à Dieu seul, trouvant sa joie enDieu.

Il vivait donc en un endroit isolé, comme il est dit : 

"Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël"...

De même donc qu'en ce temps-là, le Seigneur, poussé par son immense amour pour nous, est descendu du ciel pour nous qui étions tous pécheurs, de même ence même temps Jean est sorti du désert pour nous, afin d'aider à laréalisation de ce dessein d'amour.

Car, pour servir le Dieu de bonté dansson abaissement extraordinaire envers les hommes qui étaient alors plongés dans l'abîme du mal, il fallait un homme d'une vertu inégalable comme Jean.

 



 

“Cursed be he who looks for the refreshment of the body before that of the soul. Let us pray, let us sing, let us do our duty to God, and then we will hasten to the vineyard.” (St Hilarion)

“Cursed be he who looks for the refreshment of the body before that of the soul. Let us pray, let us sing, let us do our duty to God, and then we will hasten to the vineyard.” (St Hilarion)

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 06:14
Be dead in life, then you will not live in death. Let yourself die in integrity, but not live in guiltiness. Not only those who suffer death for the sake of the faith of Christ are martyrs, but also those who die for the sake of keeping his commandments.  (St Isaac the Syrian)

Be dead in life, then you will not live in death. Let yourself die in integrity, but not live in guiltiness. Not only those who suffer death for the sake of the faith of Christ are martyrs, but also those who die for the sake of keeping his commandments. (St Isaac the Syrian)

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,9-15.

Mes frères, vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous savez qu'étant riche, il s'est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir par sa pauvreté. 
C'est un avis que je donne ici, car vous n'avez pas besoin d'autre chose, vous qui, les premiers, avez commencé dès l'an passé non seulement à exécuter, mais aussi à former le dessein. 
Maintenant donc achevez aussi l'œuvre elle-même, afin que l'exécution selon vos moyens réponde chez vous à l'empressement de la volonté. 
Quand la bonne volonté existe, elle est agréable, à raison de ce que l'on a, et non de ce que l'on n'a pas. 
Car il ne faut pas qu'il y ait soulagement pour les autres, et détresse pour vous, mais égalité : 
dans la circonstance présente, votre superflu supplée à ce qui leur manque, afin que pareillement leur superflu pourvoie à vos besoins, en sorte qu'il y ait égalité, 
selon qu'il est écrit : " Celui qui avait recueilli beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait peu recueilli ne manquait de rien. " 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-34.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ne craignez pas, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. 
Vendez ce que vous avez, et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche pas et la teigne ne détruit point. 
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. 
 




Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'évangile médité - 161e méditation 

 

Vendez tout ce que vous avez, et faites-en l'aumône

 

 

Les premiers fidèles ont suivi, et plusieurs de nos jours suivent encore ce conseil à la lettre.

Mais appelés où non à ce degré de perfection, nous avons toujours dans ce conseil même un prétexte essentiel, qui est de détacher notre cœur de tout ce que nous possédons, et de n'avoir point de trésor su la terre. 

Ce que Notre Seigneur dit du trésor des richesses doit s'entendre de tout autre trésor qui attache le cœur.

Outre le trésor des richesses, il y en a d'autres de plusieurs espèces, et chacun se fait le sien.

Trésor de science et d'érudition, trésor d'estime et de réputation, trésor d'amitié et de reconnaissance, trésor de faveur et de protection, trésor d'aisance et de commodités, de plaisirs et de sensualités. 

Suivons l'avis de notre Sauveur ; renonçons à tout cela, ou n'en retenons que ce que la charité et les devoirs essentiels de notre état ne nous permettent pas de quitter.

Plus nous pratiquerons ce détachement de cœur et ce renoncement effectif aux choses de la terre, et plus nous jouirons de la paix intérieure et de la liberté des enfants de Dieu : traité avantageux, où l'on donne des choses méprisables pour des biens d'un prix infini.

Ah ! ce n'est qu'avec Dieu qu'on peut faire un commerce si heureux. Insensé donc celui qui ne le fait pas.

===

Les 3 règles pour la garde de la langue :
1. Pensez ce que vous dites
2. Ne dites pas ce que vous ne pensez pas
3. Ne dites pas tout ce que vous pensez

(Archiprêtre Artemy Vladimirov)

+++

 

« Ayons donc, frères, des sentiments humbles, rejetons toute jactance, tout orgueil, tout excès, tout emportement et accomplissons ce qui est écrit.

En effet, le Saint-Esprit a dit :

« Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, ni le fort de sa force, ni le riche de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie dans le Seigneur de le chercher et de pratiquer le droit et la justice. » (Jr 9, 22-23).


Souvenons-nous surtout des paroles de Notre-Seigneur par lesquelles il nous enseignait l'équité et la magnanimité : « Soyez miséricordieux afin d'obtenir miséricorde, pardonnez afin d'être pardonnés : selon que vous agirez, on agira envers vous ; comme vous donnerez, on vous donnera ; comme vous jugerez, on vous jugera ; selon que vous faites le bien on vous en fera ; de la mesure dont vous mesurerez, on mesurera pour vous en retour » (Mt 6, 14-15 ; 7, 1-2, 12 ; Lc 6, 31, 36-38).

Puisons dans ce commandement et dans ces préceptes la force de marcher dans la soumission à ses paroles saintes en toute humilité. La sainte parole dit en effet : « Sur qui jetterai-je les yeux, sinon sur l'homme doux, pacifique, qui tremble à ma parole ? » (Is 66, 2). »

St Clément de Rome († v.101), Épitre aux Corinthiens, §13-14. Cf "Les Pères apostoliques", Cerf, 2006, et SC n°167, Cerf, 1971.
Pour approfondir :

 Sur la Lettre aux Corinthiens de Saint Clément de Rome.

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

Chers amis. Aloho m'barekh.



En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodoxe Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

canonique incontestable.

Je vous convie donc:

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

avons convoqué par S.MS et lors des Messes.

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

une réunion très importante que j'aurai en

Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !



Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite



=========

 

Dear friends. Aloho m'barekh.



As Metropolitan and therefore responsible

our local Church Syro-Orthodox

French Mar Thoma founded and canonically established through the will and the missionary impulse of Christians

St Thomas (Malankara Orthodox Church,

Orthodox Church of India)

it is my duty, to better

serve the faithful of Christ

who honor us with their trust, to establish our

Mission on the Rock of Faith and safety

indisputable canonical.



So I invite you:

1) At the Annual General Meeting of the of the Metropolis Association (Archdiocese) to be held during the meal

Sunday 3rd July next and we are

were invited by S.MS and during Masses.

2) To pray now the Holy Spirit to

a very important meeting that I will have in

Germany on Monday 4 July with a high Authority of Churches Syro-Orthodox tradition.

We invite you support with your fervent prayers this important



meeting for the interests of the Church and of Christian witness

unanimity of Tradition Churches Syriac.

May the Mother of Mercy be with us and nearly all of you as

"Mother of Good Counsel '!

Your faithfully in the Lord. Aloho m'barekh (God bless you)!



+ Mor Philipose-Mariam, métropolitan

 

 

 

 

See original image

 

 

Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

SAINT PAULIN
Évêque et confesseur
(354-431)

        Saint Paulin naquit à Bordeaux en 354, d'une des plus anciennes et des plus célèbres familles sénatoriales de Rome, qui avait d'immenses possessions en Italie, en Aquitaine et en Espagne. Ausone, le premier orateur et le premier poète de son temps, fut son maître ; et, sous sa conduite, Paulin devint lui-même un orateur et un écrivain fort remarquable. Ses talents, ses richesses, ses vertus l'élevèrent aux plus hautes dignités de l'empire ; il fut même honoré du consulat, l'an 378. 

         Paulin avait vingt-quatre ans quand il épousa Thérésia, opulente patricienne, pieuse chrétienne, dont l'influence rapprocha peu à peu son époux de la vérité et le conduisit au baptême. Ses relations avec le célèbre saint Martin, grand thaumaturge des Gaules, qui le guérit miraculeusement d'une grave maladie des yeux, contribua beaucoup aussi à tourner ses pensées vers la beauté de la perfection chrétienne. Il reçut le Baptême et goûta enfin la paix qu'il cherchait depuis longtemps. La mort de son jeune enfant, nommé Celsus, porta de plus en plus le nouveau chrétien au mépris des biens de ce monde. 

Son immense fortune lui était à charge ; il s'en dépouilla en faveur des pauvres, croyant que " le véritable riche est celui qui compte sur Dieu et non celui qui compte sur la terre " et que " celui qui possède Jésus possède plus que le monde entier ". Dès lors Paulin et Thérésia, tout en vivant dans une union parfaite, pratiquèrent la continence. Ces nouvelles jetèrent l'étonnement dans tout l'empire ; à l'étonnement succédèrent les dérisions, les reproches, le mépris. Paulin, en revanche, voyait sa conduite exaltée par tout le monde chrétien et recevait les éloges des Ambroise, des Augustin, des Jérôme et des Grégoire. 

         Il fut ordonné prêtre en 393, et alla se fixer à Nole, en Italie, où il fit de sa maison une sorte de monastère. En 409, le peuple de Nole l'acclama comme évêque. Son épiscopat est célèbre par un acte de dévouement devenu immortel. Une pauvre veuve avait vu son fils unique emmené prisonnier par les barbares ; elle va trouver Paulin, le priant de racheter son enfant : " Je n'ai plus d'argent, dit le pontife, mais je m'offre moi-même. " La pauvre femme ne pouvait le croire, mais il l'obligea à se rendre avec lui en Afrique, où il se livra en échange du prisonnier. Au bout de quelques temps, la noblesse du caractère et les vertus de Paulin intriguèrent son maître ; il fut obligé de se découvrir, et le barbare, confus d'avoir pour esclave un évêque, lui donna sa liberté avec celle de tous les prisonniers de sa ville épiscopale. Sa réception à Nole fut un triomphe.

Saint_Paulin-de-Nole_3b.jpg



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

Saint Alban est un martyr mort vers 300

ALBAN 22 JUIN

 

Alban est un martyr de Bretagne (actuelle Angleterre) dont l’histoire a été écrite par Bède le Vénérable.

 

C’était un païen charitable qui aurait recueilli un prêtre chrétien pourchassé par les autorités. Il se serait converti auprès de ce prêtre puis aurait pris ses vêtements et aurait été condamné et martyrisé à sa place.

 

 La ville de Verulam, à 30 km au N de Londres, a pris le nom de Saint Albans, et une cathédrale a été construite sur son tombeau.

 

===

Saint Alban,

premier-martyr d'Angleterre,

qui détourna le cours d'un fleuve

le jour de son martyre.

Tropaire ton 4
Ton saint martyr Alban dans son combat/
A gagné la couronne de la vie, O Christ notre Dieu;/
car renforcé par Toi et avec un coeur pur/
il parla avec force devant les juges de ce monde,/
T'offrant sa sainte tête à Toi, le Juge de tous.

Il y avait déjà des Chrétiens dans les Iles Britanniques au 1er siècle. En fait, dès la fin du IIe siècle, un grand nombre d'habitants du sud de l'Angleterre étaient Chrétiens.

Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.

Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.

Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.

Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.

Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.

Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".

Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit : "Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.

En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.

Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.

D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-AlbanSur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.

Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.

Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés..

 

 

Hieromartyr Eusebius, bishop of Samosata

 

In the struggle against the Arian heresy, Meletius, Patriarch of Antioch, was deposed, and the emperor Constantius demanded that Eusebius surrender the document that proved his legitimate appointment to the Patriarchal throne. Eusebius said he would not surrender it without the permission of all who had signed it and, when imperial soldiers threatened to cut off his right hand, he held out both his hands to them.

 

 When Constantius heard of this, he was struck with admiration and ceased his persecution of the bishop. As the Arian heresy continued to rage, Eusebius stood strong, and was finally exiled by order of the EmperorValens. When the messenger bearing the edict of banishment arrived, Eusebius warned him to keep quiet lest the people, hearing why he had come, should kill him. Then Eusebius left the city on foot, under cover of darkness, in order to protect the messenger from harm.

 

 Upon the death of Valens, Eusebius returned to from exile and traveled throughout Syria (though he was now a very old man), appointing priests and bishops known for their Orthodoxy.

 

 About 380, as he was entering a village to enthrone a bishop, an Arian woman threw a tile at him from a rooftop, fracturing his skull. As he lay dying, he made all the bystanders swear not to take any revenge.

 

  Saint Gregory the Theologian corresponded with Eusebius, and esteemed him so highly that in a letter to him he wrote, 'That such a man should deign to be my patron also in his prayers will gain for me, I am persuaded, as much strength as I should have gained through one of the holy martyrs.'

 

 

 BONNE FETE AUX PAULIN , ALBAN (ALBE, ALBANE, AUBAN, AUBIN)…

 

 

Eddy Merckx, ancien vainqueur du Tour de France cycliste :
« Dites-leur de s'approcher de la Sainte Vierge »

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Puis-je vous prier de dire à vos élèves que le cyclisme ne réussit pas à tout le monde, qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus, qu'il faut beaucoup de volonté pour arriver à un résultat, tout comme pour les études; qu'il faut ne jamais se décourager. 

Puisque vous êtes leur père spirituel, veuillez leur dire qu'il en est de même pour le salut de leur âme, que la prière est un peu le contrôle de ravitaillement où l'on reprend des forces pour reprendre la route, que la communion procure la force de vivre et de conserver sa place dans le peloton.

Je suis très croyant et la foi me soutient dans les moments les plus durs de la compétition. Dites-leur de s'approcher de la Sainte Vierge, de lui offrir leurs succès d'études en ce mois de mai, comme je l'ai toujours fait depuis ma tendre jeunesse".

 

 
Eddy MERCKX
Dans une lettre adressée à l'aumônier d'un collège catholique de Bilbao 
(France Catholique-Ecclésia n°1149 du 20.9.74

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

"Moses sought to see God, and this is the instruction he receives on how he is to see Him: seeing God means following Him wherever He might lead. Anyone who does not know the way cannot travel safely without following a guide. The guide shows him the way by walking ahead of him, and the one following will not get off the right path if he keeps constantly watching the back of the guide. On the other hand, if he moves off to one side, or tries to bring himself face to face with his guide, he will be setting out on a different path from the one which his guide is showing him. Thus the Lord says to those who are being guided: You shall not see My face, or, in other words: Do not face your guide. For then you will be going in a completely opposite direction."

+ St. Gregory of Nyssa +



By contrast, how much we wince and complain, like spoiled brats, at the inconvenience of a fasting day or season, or the temporary loss of electrical power, and other inconveniences that quite normally and regularly come into our lives. The “inconvenience” and “annoyance” of Moses’ long years of exile in the desolate desert were used by him for purification, first of his sins, then of his passions, so that, in this terrible crucible of heat and suffering, he could be made ready to have his astonishing encounter with the Living God.
Fr Ambrose Young

Source: http://www.pravmir.com/feast-of-the-holy-and-righteous-pr…/…

 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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Trois personnes ont été
tuées dimanche
 
quand un kamikaze s’est fait exploser dans une ville du nord-est de la Syrie lors de la commémoration du massacre des Assyriens par les Ottomans, a affirmé à l’AFP une source de sécurité.
La ville de Qamichli a été secouée par plusieurs attentats similaires, dont certains ont été revendiqués par le groupe ultraradical Etat islamique (EI).
Un journaliste travaillant avec l’AFP dans cette grande ville de la province de Hassaké a entendu une forte explosion alors qu’il couvrait la commémoration du massacre de Seyfo perpétré à partir de 1915 par les Ottomans contre des dizaines de milliers d’Assyriens -une dénomination qui inclut notamment les communautés chrétiennes des Syriaques et Chaldéens- dans la Turquie et l’Iran actuels.
Le kamikaze s’est fait exploser à quelques mètres du lieu où se déroulait la cérémonie en présence du patriarche Ignace Ephrem II Karim, chef de l’Eglise syriaque orthodoxe, a indiqué la source de sécurité.
Quelques instants auparavant, il était interpellé par les «Sotoro», une force policière protégeant la communauté des Assyriens, minoritaire en Syrie, et qui a vu le jour après le début du conflit syrien.
Trois membres des Sotoro ont été tués et cinq autres blessés, a indiqué la source.
Le journaliste de l’AFP a vu des membres d’un corps humain déchiqueté par l’explosion.
«Le kamikaze voulait viser le convoi du patriarche mais n’a pas pu atteindre son objectif», a affirmé à l’AFP une source au sein des Sotoro.
La ville de Qamichli est majoritairement peuplée de Kurdes, qui constituent une des principales forces combattant l’EI.
Des centaines de Syriaques combattent également le groupe radical au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde militairement soutenue par Washington.

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Trois morts dans l'attentat suicide perpétré contre une assemblée religieuse organisée à Qamishli en présence du Patriarche de l'Eglise orthodoxe syriaque
 
Qamishli (Agence Fides) – Trois personnes ont trouvé la mort dans l'attentat suicide perpétré hier au cours d'une assemblée religieuse organisée à Qamishli, dans le nord de la Syrie, pour commémorer ce qu'il est convenu d'appeler le génocide assyrien de 1915, mis en œuvre par l'armée ottomane. Selon des sources locales de Fides, l'auteur de l'attentat a cherché à entrer dans la salle où les personnes étaient réunies mais a été arrêté par les forces de sécurité locales et s'est fait exploser au moment de son arrestation. La rencontre voulait célébrer le massacre de 1915 connu également sous le nom de massacre de Sayfo, accompli par l'armée ottomane au cours de la première guerre mondiale. Selon les estimations des historiens, les victimes assyriennes de ce massacre furent au nombre de 250.000 environ même si certaines sources indiquent le chiffre de 750.000. A la cérémonie était notamment présent le Patriarche de l'Eglise orthodoxe syriaque, Ignace Ephrem II. La sécurité était assurée par les forces de sécurité Sotoro, milices chrétiennes nées dans le nord-est de la Syrie. L'attentat, qui n'est pas le premier dans la ville de Qamishli, n'a pas été revendiqué.
Le Patriarche a également présidé le 19 juin à Qamishli un événement au cours duquel a été inauguré un monument commémorant le génocide assyrien.
La ville de Qamishli, à majorité kurde, est actuellement divisée en deux, une partie étant contrôlée par les milices kurdes et l'autre par l'armée syrienne. (PA) (Agence Fides 20/06/2016

 

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Les Syriaques parlent et prient en langue araméenne. La majorité est orthodoxe  et une minorité catholique, rattachée à Rome au 18e siècle. Ils sont présents au Liban, en Syrie, en Irak et même en Inde.

On Sunday, June 19th a suicide attack took place in the district of Quietly in Qamishli, Syria, where His Holiness Moran Ignatius Aphrem II, Patriarch of the Syriac Orthodox Church was present for the commemoration of 1915 genocide (Sayfo) against the Syriac people.

During this service, it is reported a suicide attacker tried to detonate his device targeting Patriarch Aphrem II and other Syriac Orthodox and Assyrian Christian prelates, priests and faithful.

It is because of the courage of some security personnel, this suicide attacker was stopped. Unfortunately, this attacker detonated his bomb which caused an unconfirmed number of fatalities and injuries.

It is confirmed that His Holiness, Patriarch Aphrem II of the Syriac Orthodox Church, His Grace Mar Afram Athneil, Assyrian Bishop of Syria are both safe.

May God grant eternal rest to this who have been killed, and may He heal those who are injured. May God keep our brothers and sisters in Syria safe.

 

 

 

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INFOGRAPHIE - Le Figaro dévoile en exclusivité la carte de France des personnes signalées pour «radicalisation». Le phénomène a doublé en moins d'un an et touche de plus en plus d'adolescents et de femmes.

Ils ont été repérés par leur entourage ou par les services de l'État (police, gendarmerie, Éducation nationale) en raison d'un repli identitaire, d'une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux institutions.
Un dernier bilan officiel établi le 28 janvier, dont Le Figarodévoile le détail, révèle que 8250 personnes ont été signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire contre 4015 en mars dernier, soit plus qu'un doublement en moins d'un an.
Contrairement à une idée reçue, ces individus «ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain», précise-t-on à l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste.
Si la contagion a gagné tout le pays, Paris, l'Île-de-France et le Sud-Est comptent le plus grand nombre de cas recensés.

Cliquez ici pour agrandir l'infographie

source

 

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Depuis trois mois, la Russie envoie aux Etats-Unis les coordonnées de l’Etat islamique (EI, Daech) et du Front al-Nosra. Toutefois, Washington reste inactif, rapporte l’état-major de l’armée russe.

Les terroristes récupèrent activement en Syrie, la situation se réchauffe, a déclaré le chef d'état-major des forces armées russes Valeri Guerassimov.

"Depuis trois mois, nous envoyons aux Américains les coordonnées de l'EI et du Front al-Nosra, mais nos partenaires américains ne peuvent pas encore décider où se trouvent les membres de l'opposition et où sont les loups garous d'organisations terroristes internationales", a déclaré M.Guerassimov.

 

"En conséquence, les terroristes reconstituent activement leurs forces en Syrie et les choses s'enveniment à nouveau. Mais cette situation ne saurait s'éterniser", a souligné le chef de l'état-major russe.

 

La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.

source

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Il y a beaucoup de signes qui nous font penser qu’une nouvelle relation stratégique entre la Russie et Israël est en train de naître.

Dans l’ensemble, nous pouvons maintenant supposer que l’Etat juif a déjà évaluer le désengagement des États-Unis au Moyen-Orient – et tente donc de définir une politique de «remplacement» par l’amélioration des liens avec la Fédération de Russie.

Évidemment que les mauvaises relations personnelles entre le président Barack Obama et le Premier ministre Netanyahu pèsent un poids considérable, mais nous assistons à une véritable redéfinition de l’équilibre géopolitique de toute la région. En outre, les États-Unis et l’attitude apathique de l’UE envers le traité JCPOA sur le pouvoir de l’énergie nucléaire iranienne / tant civile que militaire, à juste titre critiqué par le Premier ministre Netanyahu et l’ensemble de l’établissement politique d’Israël, avait une influence notable.

La Russie, qui a déjà «gagné» la guerre en Syrie, et Israël, qui a tiré toutes les conséquences géopolitiques des «printemps arabes» et le soutien initial ambigu américain pour les anti-Assad les «rebelles» syriens, font presque à eux seuls la refonte de la carte du Grand Moyen-Orient.

Quoi qu’il arrive en Syrie à partir de maintenant, les États-Unis sont destinés à être progressivement marginalisés à la fois dans les régions sunnites et chiites, ne plus avoir l’influence qu’ils avaient encore il y a quelques années dans une série d’alliances (avec la Russie, Israël, l’Arabie Saoudite et la Jordanie ).

Les signes d’un « nouveau départ » pour les relations russo-israéliennes sont multiples. Il suffit de penser à la Russie de rendre un char israélien M48 Patton capturé par les Syriens dans la guerre du Liban en 1982 au cours d’une embuscade près de Sultan Yaakov dans lequel les trois conducteurs de char ont été tués. Il avait été envoyé par Hafez el Assad à Moscou pour étude par les services techniques soviétiques du renseignement, et plus tard placés dans le Musée des Tanks de Kubinka.

Cependant, il n’y a aucunes nouvelles officielles sur le sort des trois soldats de Tsahal. Il est évident que le président Vladimir Poutine a informé à l’avance Bachar al-Assad de sa décision, et rien n’empêche la direction alaouite syrienne actuelle de décider à l’avenir de fournir au gouvernement israélien des informations sur le sort des trois conducteurs du char.

En outre, au cours de toutes les opérations russes en Syrie, des soldats russes et israéliens se sont réunis régulièrement pour échanger des informations évitant ainsi la répétition des efforts. Les Russes ont toléré quelques intrusions – qui ont été régulièrement signalées – des avions israéliens sur les hauteurs du Golan et dans le centre de la Syrie, tandis que l’Etat juif toléré (ayant eu avertissement préalable) certains avions russes survolant son territoire. Il est clair que la sortie des négociations entre la Russie et Israël se composent de trois éléments étroitement imbriqués.

Israël veut que la Fédération de Russie agisse en tant que médiateur et d’user de son pouvoir de courtier crédible entre Israël et la région palestinienne, car il est reconnu par les deux parties. En outre, l’Etat juif s’oppose à tout transfert de technologie militaire, de l’information et de la logistique de la Russie à ses alliés en Syrie: au Hezbollah, aux brigades iraniennes des Pasdaran Al Qods Force, et au gouvernement de Bachar al-Assad.

Nous ne pouvons pas exclure que – dans les mois ou les années à venir – un axe russe / israélien pourrait remodeler le Moyen-Orient. Actuellement, les principales puissances ont ni père ni mère, et le remplacement des grandes puissances par l’Iran et l’Arabie Saoudite ne durera pas longtemps, car ils sont trop petits pour être en mesure de créer de profondes corrélations stratégiques.
D’où le temps est venu pour le Moyen-Orient de s’ancrer à une puissance mondiale, l’axe russo-chinois, avec Israël agissant comme un contrepoids régional.

Il convient de rappeler que la Chine a déjà fait des vols militaires sur le territoire syrien. la politique «non interventionniste» de la Chine ne signifie pas un manque de connaissance ou de l’absence de pression et d’ingérence.

Les négociations russo-israéliennes impliquent également une garantie de la Russie pour Israël concernant d’éventuelles opérations militaires iraniennes, la marginalisation du «Parti de Dieu» des chiites libanais, un nouveau gouvernement Assad qui ne vise pas à détruire «l’entité sioniste», ou la division de l’actuelle Syrie en trois parties, avec l’apaisement conséquente de ses factions internes.

C’est la ligne des États-Unis, et en partie aussi celle de certains décideurs israéliens. Toutefois, la Russie pense que tout le sud de la Syrie devrait revenir sous le régime d’Assad, Comme en Israël, ainsi que les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, estime qu’un mini-État en Syrie du Sud est nécessaire pour qu’Assad et ses alliés iraniens envahissent les hauteurs du Golan.

L’offre du Président Poutine à l’Etat juif semble être la suivante: si Israël devait accepter une « Grande Syrie », les forces russes resteraient dans la région occidentale du pays pour protéger Israël contre toute action du gouvernement d’Iran ou d’Assad.

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Voilà pourquoi la Russie veut rouvrir les relations politiques entre Assad et Israël, pour tirer le gouvernement baasiste loin de l’Iran et de la ligne géopolitique des chiites libanais, qui n’est même pas dans son intérêt. D’où la raison stratégique du geste symbolique de la restitution du char israélien.

Néanmoins, il y a plus dans le nouveau projet russe du Moyen-Orient et dans la réponse israélienne à la montée de la puissance russe au Moyen-Orient.

Au cours de la visite de Netanyahu en Russie le 21 Avril, 2016, par exemple, le Premier ministre israélien et le président russe ont souligné l’intérêt de la Russie dans le développement et l’exploitation du nouveau gisement de gaz naturel au large des côtes connu comme le Léviathan, qui sera le véritable « changeur de jeu » au Moyen-Orient dans un avenir proche. 

(...)

Compte tenu de toutes ces conditions, dans le meilleur scénario possible, Israël pourrait:

a) Remplacer –- à long terme –- les Etats-Unis par la Fédération de Russie comme un allié mondial et une présence de référence dans la région du Moyen-Orient.La classe dirigeante américaine est étroitement liée au lobby saoudien, tant en termes de subventions financières que politiques. Les deux guerres de la Coalition menée par les USA en Irak ont perturbé l’ennemi principal de l’Arabie Saoudite, à savoir l’Iran. Ils ont placé un système militaire occidental avancé entre l’Arabie Saoudite et son ennemi iranien et créé un centre de gravité au nord de l’Arabie Saoudite, la stabilisation de toute la région sous les sunnites saoudiens.

En outre,

b) Israël peut compter sur la puissance du courtier russe en tant que médiateur plus stable et plus crédible, à la fois vis-à-vis des Palestiniens et, à long terme, en relation avec le monde chiite et alaouite. Les États-Unis ont placé tous ses paris dans le Grand Moyen-Orient sur la démocratisation et la sécularisation des populations et des régimes qui ne possèdent pas la même culture, l’histoire ou les liens entre la religion et la politique comme ceux de l’Ouest. Il est également intéressant de noter que leurs opérations psychologiques et les opérations de propagande étaient, et sont encore, souvent incompréhensibles pour les énormes masses islamiques du Grand Moyen-Orient.

(...)

Finalement

 Israël, en collaboration avec la Fédération de Russie, sera en mesure de se projeter à l’échelle mondiale. À l’avenir, il y aura une place pour Israël dans le One-Belt chinois (nouvelle route de la Soie), l’Initiative d’une route en Asie centrale, en Inde, même en Amérique latine et dans certaines régions d’Afrique. Tous les domaines maintenant dans la région stratégique russe et chinoise, tandis que l’UE se retire même de la Méditerranée (tout en augmentant son taux déjà considérable d’antisémitisme) rêvant, en collaboration avec les États-Unis, d’une renaissance irrationnelle de la guerre froide, avec les opérations actuelles de l’OTAN en Pologne.

Il est intéressant de noter, cependant, que la Crimée et Ukraine sont aux mains des Russes, au moins de facto, et qu’une opération militaire contre les positions de l’OTAN le long de la frontière avec la Fédération de Russie peut être conduite à partir de ces zones – une opération pour laquelle il serait difficile pour l’OTAN de s’opposer.

Source : Israël fait un revirement historique – au Nord-Est Par Giancarlo Elia Valori, RUSSIE INSIDER

Traduction : Mordeh’aï pour malaassot.com

 

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“Le régime d’Erdogan s’est
approprié Sainte-Sophie”
Le gouvernement islamique du président turc Erdogan veut réutiliser la basilique Sainte-Sophie, reconvertie en musée, comme une mosquée. Pour la première fois depuis 1935, des services musulmans y seront régulièrement donnés pendant les 30 jours du Ramadan.

 

Beaucoup voient dans ces lectures quotidiennes du Coran, un signal indiquant que le jour où le bâtiment servira de nouveau de mosquée est proche.

Sainte-Sophie

Sainte-Sophie est une grande église chrétienne édifiée dans la ville de Constantinople, sous l’Empire byzantin. Entre 537 et 1453, elle est demeurée la plus grande église du monde. En 1453, après la conquête de Constantinople par l’Empire ottoman sous Mehmet le Conquérant, l’église a été reconvertie en mosquée et a pris le nom d’Aya Sofia. En 1935, Kemal Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne, décide de la transformer en musée. C’est devenue un site touristique emblématique d’Istanbul, et la basilique, considérée comme la 8e merveille du monde, figure également sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

L’”appropriation” du régime Erdogan

La question de reconvertir définitivement Sainte-Sophie en mosquée est régulièrement évoquée en Turquie, dans les milieux islamo-conservateurs. Mariette Verhoeven, historienne d’art, explique dans le National Geographic même que Sainte-Sophie n’est pas la seule, et que les “réappropriations” se multiplient sous le gouvernement Erdogan  :

“Les églises byzantines qui avaient déjà été reconverties en mosquées sous la domination ottomane, ont été entièrement restaurées comme des mosquées”.

Mais  cette décision a suscité l’animosité des chrétiens orthodoxes de Grèce, héritiers de l’Empire byzantin, qui ont critiqué le gouvernement turc, évoquant une “régression”. En retour, les Turcs ont accusé les Grecs d’intolérance à l’égard des musulmans.

L’affaire est en tout cas à l’ordre du jour d’une conférence des dirigeants orthodoxes qui débute lundi à Crète.

Selon Mark Woods du magazine Christian Today, le bâtiment a une “énorme valeur symbolique pour les chrétiens et les musulmans”, et il est donc souvent l’objet d’une controverse politique.

Le rejet de l’Europe et de ses valeurs

Les nationalistes turcs qui font campagne depuis plusieurs décennies pour transformer l’église en mosquée ont récemment renforcé leurs démarches.

“Plusieurs gouvernements européens interprètent dans une telle démarche un rejet clair de l’Europe et de ses valeurs”, affirme Antony Eastmond, un expert en art byzantin à l’Institut Courtauld de Londres.

Dans le National Geographic, l’historienne d’art Mariette Verhoeven craint pour la disparition de l’histoire byzantine: “Des églises byzantines qui étaient déjà devenues des mosquée sous la domination ottomane, ont été entièrement restaurées comme des mosquées. C’est un choix très clair. Avec cette restauration, on dit effectivement que l’histoire byzantine n’est pas notre histoire. Erdogan veut faire revivre l’histoire ottomane, et ce penchant pour ce qui est ottoman est préjudiciable à l’héritage byzantin”.

 

 

selfie-at-Hagia-Sophia
(Source: https://fr.express.live/2016/06/20/le-regime-derdogan-sest-approprie-sainte-sophie/)

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Assyrian Group Sues Turkish-Kuwaiti Bank for Funding Terrorism


Assyrian International News Agency
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Assyrian Group Sues Turkish-Kuwaiti Bank for Funding Terrorism


2016-06-21 00:32 GMT

 

(AINA) -- Assyrians who fled the war in Syria filed a lawsuit against a bank which is largely owned by Kuwait Finance House and the Turkish Authority for Foundations, based in Turkey. The lawsuit accuses the bank, Kuveyt Turk Katilim Bankasi A.S. (KTKB), and its parent financial institutions of funding terrorism.

The lawsuit was filed in a court in North Carolina, United States. The organization behind the the lawsuit is called St. Francis Assisi and was formed on June 6, 2016. The Christian organization is represented by Mogeeb Weiss in San Francisco but Tom Creal seems to be the one behind the case.

 

Related: Timeline of ISIS in Iraq
Related: Attacks on Assyrians in Syria By ISIS

 

A reporter for the Turkish newspaper Hurriyet, Tolga Tanis, interviewed Tom Creal and published a story in Turkish. According to Tanis' article, titled Turkey and the Terrorist Financing, Tom Creal formed a team of eight employees that will prepare the lawsuit against KTKB, which is identified as the hub of the financing of several terrorist groups in Syria. Among the terror organizations mentioned being supported are the Islamic State (IS), Al-Nusra Front and several other radical Islamic terror groups.

In the lawsuit there is a plea for compensation of 75,000 dollars per person. Creal is a financial expert and worked in Afghanistan as a reporter for the UN until 2009. After his mission in Afghanistan he left the United Nations and formed the organization The Hunters Group, to work for states and civil society organizations with the task to hunt black money.

According to Tolga Tanis, the evidence against KTKB is very strong. Via social media, KTKB have asked people to donate money to several terrorist groups in Syria through the Bank and its accounts. The fund-raising campaigns are said to have been organized under the pretext of funding humanitarian aid.

The Turkish connection is massive. The Vice Chairman of KTKB is Adnan Ertem, who is also the head of the state authority Directorate General Of Foundations in Turkey. With regards to Turkey's role in financing terrorism, Tolga Tanis cites the recently released annual Country Report of the US State Department on terrorism from 2015 (p.159):

 

The nonprofit sector is not audited on a regular basis for CFT vulnerabilities and does not receive adequate anti-money laundering/combating the financing of terrorism outreach or guidance from the Turkish government. The General Director of Foundations issues licenses for charitable foundations and oversees them, but there are a limited number of auditors to cover the more than 70,000 institutions.

 

 

Analysts expect this case to grow and the connection between Turkey and the financing of terrorist groups revealed (AINA 2016-06-16), in which case the Assyrians behind the lawsuit against KTKB will find themselves standing against Turkey, which is accused of financing terrorist groups.

 

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Comment
le cimentier

 

Lafarge a travaillé avec

 

l’Etat islamique en Syrie

 

 

La cimenterie du groupe français Lafarge à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, a payé des taxes à l’organisation Etat islamique entre 2013 et 2014, afin de continuer à fonctionner pendant la guerre. C’est ce que démontre une enquête publiée par Le Monde, mardi 21 juin. Inaugurée en 2010, la cimenterie de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, était le fleuron du cimentier français au Proche-Orient. Mais l’année suivante, la guerre civile a éclaté. La direction de l’usine a cherché à la faire fonctionner le plus longtemps possible dans un environnement dangereux et instable.

 

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La préparation de Zlatan Ibrahimović pour l’Euro

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La préparation de Zlatan Ibrahimović pour l’Euro

       

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 Lire notre enquête en édition abonnés :   Syrie : les troubles arrangements de Lafarge avec l’Etat islamique

  • Financement indirect de l’organisation djihadiste

partir de 2013, la présence de l’organisation Etat islamique (EI) dans la région a contraint la cimenterie à négocier des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Il a aussi fallu se fournir auprès des négociants en pétrole, dont les champs étaient tenus par l’EI. Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste. Jusqu’à ce que l’EI s’empare du site le 19 septembre 2014 et que Lafarge cesse ses activités.

  • L’usine abrite désormais les forces spéciales occidentales

A deux reprises, un intermédiaire a proposé au groupe français de relancer la cimenterie sous la protection de l’EI et en échange d’un partage des bénéfices. Sans succès. En février 2015, le site est pris par la milice kurde des YPG, soutenue par la coalition internationale contre l’EI. Désormais, la cimenterie désaffectée sert de base aux forces spéciales occidentales, françaises, américaines et britanniques, qui soutiennent discrètement les forces kurdo-arabes dans leur offensive en cours contre les djihadistes à Manbij et Rakka.

 Lire aussi :   L’usine Lafarge en Syrie est devenue une base des forces spéciales occidentales


(Source: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/21/comment-le-cimentier-lafarge-a-travaille-avec-l-etat-islamique-en-syrie_4955039_3218.html)

 

 

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La presse a publié ces derniers temps des informations sur des pourparlers secrets entre les dirigeants syriens et turcs sur le rétablissement de relations bilatérales

"Je ne peux pas dire si ce genre de contacts existe, mais le besoin de rétablir les relations est évident", a indiqué à Sputnik İsmail Hakkı Pekin, ancien chef du service de renseignement de l'état-major général de la Turquie.

"J'ai remarqué que la partie syrienne a adouci sa position. Les représentants du ministère turc des Affaires étrangères laissaient sentir une tendance similaire", a souligné le responsable, qui participe à des rencontres bilatérales.

 

La Turquie, estime-t-il, a besoin de fermer sa frontière, d'arrêter de soutenir les groupes d'opposition. Cette mesure permettrait à elle seule de créer des conditions favorisant une percée dans les relations bilatérales.

 

"L'intégrité de la Syrie signifie l'intégrité de la Turquie. Si le projet américain avait été réalisé et si la Syrie avait été dépecée, la situation en Turquie aurait été beaucoup plus instable qu'aujourd'hui. Le nombre d'attentats se serait accru. Mais l'Amérique a essuyé un échec dans la région. Recep Tayyip Erdogan embrassera la main qu'il n'a pas pu casser", a conclu İsmail Hakkı Pekin.

source

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Vladimir Poutine a déclaré être prêt à faire un pas vers l’UE pour améliorer les relations européennes. Il a toutefois insisté que l’UE avait provoqué le refroidissement des relations.

Le 17 juin, le président russe, Vladimir Poutine, a donné un discours lors du forum économique annuel de Russie à Saint Petersburg. Alors que Moscou essaie désespérément de rebooster son économie, frappée par les sanctions de l’UE, il veut resserrer les liens commerciaux avec l’Europe.

« Le marché européen est prêt à coopérer avec notre pays. Les hommes politiques européens doivent se tourner vers le commerce, se montrer raisonnables, ouverts d’esprit et flexibles », a déclaré le président.

« Nous n’avons pas oublié comment tout a commencé. Ce n’est pas la Russie qui a provoqué l’actuel effondrement économique », a-t-il souligné. « Nous ne sommes pas rancuniers et sommes prêts à coopérer avec nos partenaires européens. Bien sûr, c’est un jeu que nous ne pouvons jouer seuls. »

Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, il y a 16 ans, la Russie connaît la plus longue période de marasme économique, dû à la fois aux sanctions de l’UE et la baisse du prix du pétrole.

Renouvellement des sanctions

Pendant le discours de Vladimir Poutine, il a été annoncé que l’UE avait prolongé les sanctions contre la Russie pour une année supplémentaire. Imposées suite à l’annexion de la Crimée en mars 2014, ces sanctions interdisent le commerce de l’UE avec la péninsule.

Selon des sources à Bruxelles, les sanctions économiques, décidées suite à la révolte pro-russe dans l’Est de l’Ukraine qui ont ébranlé le secteur financier russe, pourraient être prolongées par l’UE bien avant la fin de juillet, date à laquelle les sanctions devraient expirer.

En réaction aux sanctions imposées par l’UE, la Russie avait imposé un embargo sur une série de produits alimentaires en août 2014.

Vladimir Chizhov, l’ambassadeur russe de l’UE a expliqué à EurActiv qu’à sa connaissance, Jean-Claude Juncker et Vladimir Poutine n’ont pas abordé le sujet des sanctions parce que « ce n’est pas à l’ordre du jour » : « les Européens sont à l’origine du problème, quand il sera réglé, ils savent où nous trouver. »

« Au cours de mes échanges avec les hommes d’affaires français et allemands, j’ai pu constater qu’ils souhaitent coopérer avec le pays », a affirmé Vladimir Poutine dans son discours. « La dégradation de nos relations n’a pas été initiée par la Russie. »

Pas de guerre froide

En réponse aux interrogations sur une nouvelle « guerre froide » entre la Russie et l’Occident, le président russe déclare « aime[r] à penser que personne n’y songe. Pour notre part, nous n’en avons pas besoin. »

« Les négociations ne sont pas faciles, mais c’est la seule façon de parvenir à une solution acceptable», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui était assis près du président russe, s’est rendu au forum avec une délégation importante d’hommes d’affaires. Il a insisté que l’engrenage de représailles a eu des conséquences importantes pour les producteurs européens.

« Les sanctions ainsi que leurs représailles ont eu un impact négatif sur les entreprises russes aussi bien qu’européennes », a-t-il expliqué lors d’une interview avec TASS News Agency. « Toutes les parties prenantes en souffrent. »

Jean-Claude Juncker s’est exprimé le 16 juin au forum et a prévenu que les sanctions économiques ne seraient pas levées tant que la Russie n’a pas mis en œuvre un accord mettant fin au conflit dans l’Est de l’Ukraine, condamné par l’UE. (...)

Poutine a confirmé que la Russie avait surmonté le pire de la crise économique et qu’il avait l’intention de se concentrer sur une reprise de la croissance « excédant les 4 % ».

Le PIB russe a cependant chuté de 3,7 % au cours de l’année passée et le FMI prévoit que l’économie russe se contractera encore de 1,5 %, avant de connaître une légère reprise en 2017.

Le talent de Trump

Interrogé sur son opinion concernant le candidat républicain Donald Trump qu’il avait qualifié de « talentueux » auparavant, Vladimir Poutine affirme avoir « simplement souligné que c’est une personne intelligente, n’est-ce pas ? »

« J’apprécie sa volonté de rétablir les relations entre les États-Unis et la Russie. N’est-ce pas ce que nous souhaitons tous ?  Les États-Unis représentent une puissance importante. À l’heure actuelle, il s’agit probablement l’unique superpuissance et nous l’acceptons » a-t-il affirmé. « Le monde a besoin d’un pays aussi fort que les États-Unis, mais il ne faut pas qu’il s’implique dans nos affaires ou dans les relations UE-Russie. »

source

 

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MERCREDI 22 JUIN 2016 [JEÛNE DES APÔTRES (PRÉPARANT LES FÊTES DE ST PIERRE ET PAUL (29 JUIN) ET DES SAINTS APÔTRES (30 JUIN) ] /ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

EXORCISME SYRIAQUE

 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen.

Psaume 3 

Seigneur,
qu'ils sont nombreux mes oppresseurs,
nombreux ceux qui se lèvent contre moi,
nombreux ceux qui disent de mon âme :
"Point de salut pour elle en son Dieu !"
Mais toi, Seigneur, bouclier qui m'entoures,
ma gloire ! tu me redresses la tête. 

À pleine voix je crie vers le Seigneur,
il me répond de sa montagne sainte.
Et moi, je me couche et m'endors,
je m'éveille: le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ces gens par milliers
qui forment un cercle contre moi. 

Lève-toi, Seigneur ! Sauve-moi, mon Dieu !
Tu frappes à la joue tous mes adversaires,
les dents des impies, tu les brises.
Du Seigneur, le salut !
Sur ton peuple, ta bénédiction ! 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen. 

Psaume 11 

Dans le Seigneur j'ai mon abri.
Comment dites-vous à mon âme :
"Fuis à ta montagne, passereau.
Vois les impies bander leur arc,
ils ajustent leur flèche à la corde
pour viser dans l'ombre les cœurs droits ;
si les fondations sont ruinées,
que peut le juste ?" 

Le Seigneur dans son palais de sainteté,
Le Seigneur, dans les cieux est son trône ;
ses yeux contemplent le monde,
ses paupières éprouvent les fils d'Adam.
Le Seigneur éprouve le juste et l'impie.
Qui aime la violence, son âme le hait. 

Il fera pleuvoir sur les impies charbons de feu et soufre
et dans leur coupe un vent de flamme pour leur part.
Le Seigneur est juste, il aime la justice,
les cœurs droits contempleront sa face. 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen. 

Que la paix soit avec vous.
Et avec votre esprit. 

Lecture du saint Évangile selon S. Marc

Écoutons la Bonne Nouvelle de la vie et du salut des âmes. 

Seigneur, faites-nous miséricorde ! 

Que le Seigneur nous fasse miséricorde
ainsi qu’à tous les fils de la sainte Église,
ceux qui sont enfantés par le saint Baptême,
au Nom du Père  et du Fils et du Saint-Esprit. 

Mc 5, 1-20

Ils arrivèrent sur l'autre rive de la mer, au pays des Géraséniens. Et aussitôt que Jésus eut débarqué, vint à sa rencontre, des tombeaux, un homme possédé d'un esprit impur : il avait sa demeure dans les tombes et personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne, car souvent on l'avait lié avec des entraves et avec des chaînes, mais il avait rompu les chaînes et brisé les entraves, et personne ne parvenait à le dompter. Et sans cesse, nuit et jour, il était dans les tombes et dans les montagnes, poussant des cris et se tailladant avec des pierres.

Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d'une voix forte : "Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t'adjure par Dieu, ne me tourmente pas !" Il lui disait en effet : "Sors de cet homme, esprit impur !" Et il l'interrogeait : "Quel est ton nom ?" Il dit : "Légion est mon nom, car nous sommes beaucoup." Et il le suppliait instamment de ne pas les expulser hors du pays.

Or il y avait là, sur la montagne, un grand troupeau de porcs en train de paître. Et les esprits impurs supplièrent Jésus en disant : "Envoie-nous vers les porcs, que nous y entrions." Et il le leur permit. Sortant alors, les esprits impurs entrèrent dans les porcs et le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans la mer, au nombre d'environ 2.000, et ils se noyaient dans la mer.

Leurs gardiens prirent la fuite et rapportèrent la nouvelle à la ville et dans les fermes ; et les gens vinrent pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivent auprès de Jésus et ils voient le démoniaque assis, vêtu et dans son bon sens, lui qui avait eu la Légion, et ils furent pris de peur. Les témoins leur racontèrent comment cela s'était passé pour le possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à prier Jésus de s'éloigner de leur territoire.

Comme il montait dans la barque, l'homme qui avait été possédé le priait pour rester en sa compagnie. Il ne le lui accorda pas, mais il lui dit : "Va chez toi, auprès des tiens, et rapporte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde." Il s'en alla donc et se mit à proclamer dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'étonnement.

Amen et paix à vous tous.
Louange à Jésus-Christ.

Action de grâces et bénédiction
pour ses paroles qui nous donnent la vie. 

Prions 

Seigneur, Dieu Tout-Puissant, qui avez enchaîné le fort en le dépouillant de ses armes, et nous avez donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents et scorpions et toute la force de l’ennemi, vous avez enchaîné le serpent homicide et vous nous l’avez livré comme un oiseau. Votre Face fait trembler de crainte toute la création. Du plus haut des cieux, vous avez précipité le diable sur la terre, comme un éclair ; sa volonté perverse a été cause qu’il ne s’est plus trouvé de place pour lui dans le ciel et qu’il en fut expulsé, déchu de l’éclat de sa gloire pour rejoindre les plus ténébreuses profondeurs. Votre seule vue calcine les abîmes et secoue les montagnes, et votre justice transcende les siècles ; c’est vous que louent les enfants et les tout petits qui tètent encore leur mère, vous, que les anges glorifient et adorent. Vous regardez la terre et elle tremble, vous reprenez les montagnes et elles se courbent, vous tancez la mer et la terre, et les fleuves sèchent de frayeur. Les nuées sont la poussière de vos pieds et vous marchez sur les eaux comme sur la terre ferme. Délivrez, nous vous en prions, votre créature N., des manœuvres infernales de l’esprit banni, car c’est à vous, Seigneur, qu’appartiennent toute puissance, louange, gloire et adoration, et, par vous et avec vous, à votre Père  et votre Esprit Saint, maintenant et toujours et dans les siècles. Amen.

Exorcisme 

Au Nom du Père  et du Fils  et du Saint-Esprit , le Tout-Puissant qui fait trembler le ciel et la terre et tout ce qui s’y trouve, que le serviteur de Dieu N., soit marqué  de la sainte Croix, terreur des démons et gloire des Anges.

C’est vous, Seigneur, qui avez donné pouvoir à vos bienheureux apôtres quand vous leur avez dit : « Voici que je vous ai donné autorité sur les serpents et les scorpions et sur toute force de l’ennemi. Que rien ne vous effraie : par mon Nom, vous chasserez les démons et guérirez les malades. »

Voici que moi, votre serviteur, bien que pécheur indigne, j’invoque maintenant votre Saint Nom. Veuillez exaucer ma prière. Ne considérez que votre amour, votre miséricorde et votre tendresse. Par votre bonté et votre grâce, accordez à votre serviteur N. d’être libéré des esprits impurs.

Par votre Toute-Puissance, votre bras très haut et votre Croix victorieuse, terrifiez  et chassez  de la créature que vous avez façonnée, N., le démon impur.

Par cette force irrésistible qui ordonna à la légion infernale d’entrer dans les porcs et de se noyer dans la mer, voici qu’est chassé , rejeté , et banni  de votre serviteur N., le démon maudit.

Par la même Voix qui a chassé des hommes, le démon et les mauvais esprits, je chasse  et j’expulse de votre serviteur N. le mauvais esprit qui ne peut plus désormais demeurer en lui.

Qu’il sorte  à l’instant et le quitte  pour aller vers les abîmes inférieurs et ne puisse plus lui nuire en quoi que ce soit.

Et s’il est de cette espèce dont vous dites, Seigneur, qu’elle ne peut être expulsée que par le jeûne et la prière, qu’il soit jeté dehors par la même Voix qui retentit sur la Croix et éclipsa le soleil ; qu’il soit chassé  par la Toute-Puissance de la Croix salvifique, par les prières des saints apôtres et par la force et le pouvoir que vous leur avez donnés.

Qu’il s’en aille : par Celui qui est , le Dieu Tout-Puissant, le Seigneur  des Armées célestes.

Que votre serviteur N. soit pleinement  rétabli. Qu’il retrouve  son esprit et soit guéri dans son âme et dans son corps.

Et que nous puissions tous glorifier le Nom mystérieux  de votre Immensité, maintenant et toujours et dans les siècles. Amen.

En traçant des signes de croix entre les yeux de la personne tourmentée,
le prêtre récite la prière suivante :

Ô Notre-Seigneur Jésus-Christ, vous dont le Nom est indicible, redoutable et saint, vous qui avez noyé Légion dans la mer et avez promptement libéré celui qu’il avait enchaîné, vous qui avez terrassé le premier rebelle par votre mort sur la Croix, écoutez maintenant la prière du pécheur que je suis, votre serviteur : car malgré mon indignité, je marque  votre créature N. et la scelle par le signe de votre croix, afin que soient anéanti tout maléfice, rompu tout lien inique, et chassés tous les esprits impurs, ceux qui font pécher ainsi que ceux qui endurcissent dans le péché. Que votre serviteur N. soit sanctifié  et purifié  dans son esprit, son âme et son corps, de sorte qu’avec vos brebis, il rejoigne votre enclos ; et qu’une fois sauvé et libéré de l’esclavage de l’accusateur, il soit trouvé digne de participer à vos mystères de salut pour la vie éternelle et dans les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction finale 

Sauvez  votre peuple
et bénissez  votre héritage
Guidez-le  et gardez-le
pour les siècles des siècles.
Amen.

La prière au Saint Esprit

par Olivier Clément

Icône de la Pentecôte

 

Icône de la Pentecôte
(Monastère de Stavronikita, Mont Athos)

Roi céleste, Consolateur, Esprit de Vérité, 
toi qui es partout présent et qui remplis tout, 
trésor des biens et donateur de vie,
viens, fais ta demeure en nous, 
purifie-nous de toute souillure, 
et sauve nos âmes, toi qui es bon.

Telle est la prière à l’Esprit Saint la plus répandue dans l’Église orthodoxe. On ne commence jamais une action importante, que ce soit dans l’Église ou dans le monde, sans la prononcer. Dans l’Église, c’est la prière qui introduit à toute prière, car toute prière authentique se déploie dans le souffle de l’Esprit. "L’Esprit vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons quoi demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements ineffables" (Rm 8, 26). Notations qui valent pour notre prière dans le monde où seul l’Esprit peut unir le visible à l’invisible, lesquels, dit Maxime le Confesseur (1), doivent se symboliser mutuellement, – figure christique.

Le Christ en effet existe dans l’Esprit Saint et nous le communique. Son Corps ecclésial est le lieu d’où jaillit, ou bien sourd goutte à goutte, cette communication. Onction de Jésus, donc de son Corps, il oint les membres de celui-ci, les christifiant, faisant d’eux un peuple de prophètes. Si la Pentecôte commence au jour que décrivent symboliquement les Actes des apôtres, elle ne s’y enclôt pas. Elle continue, se déploie, ou s’enfouit, dans un élan finalement irréductible vers l’Ultime, tantôt en effet souterraine et tantôt éclatante, préparant et anticipant, dans l’eucharistie et dans les hommes eucharistiques, le retour de toutes choses en Christ.

Roi céleste, Consolateur, Esprit de Vérité

Le mot "roi" affirme la divinité de l’Esprit, comme l’a fait en 381 le deuxième Concile œcuménique. L’Esprit n’est pas une force anonyme, créée ou incréée, il est Dieu, un "mode" unique "de subsistance" de la divinité, une mystérieuse "hypostase" divine.

"Roi céleste" : ce dernier mot désigne ici la "Mer de la Divinité", comme dit la tradition syriaque. Roi est celui qui régit. L’Esprit du Père, qui repose dans le Fils, "Royaume du Père et Onction du Fils", dit, entre bien d’autres, saint Grégoire de Nysse (2), régit, c’est-à-dire sert, la communion des "hypostases" divines dont la Tradition, scrutant les Écritures, dit qu’il est la "troisième". Il y a l’Un, le Père, il y a l’Autre, le Fils, et le dépassement de toute opposition se fait dans le Troisième, non par résorption de l’Autre dans l’Un, comme c’est le plus souvent le cas, semble-t-il, dans les spiritualités asiatiques et les gnoses, mais par une Différence trois fois sainte sans la moindre extériorité.

Simultanément, ce Roi vient à nous pour nous communiquer le céleste, pour nous réconforter, nous transmettre la vie ressuscitée. C’est pourquoi le Christ, dans l’Évangile de Jean, au Discours des Adieux, le nomme Paraclet, on traduit : le Consolateur, mieux vaudrait dire, avec les Anglais, le "comforter", celui qui conforte en donnant la vraie force. "L’autre Paraclet", dit Jésus, car ils sont inséparables : l’immense consolation, échange des vies, transfusion de force que recèle le Christ, c’est l’Esprit qui les décèle et les manifeste au long de l’histoire, selon les recherches, les angoisses, les intuitions qui déchirent ou exaltent celle-ci.

 Roi céleste, Consolateur : dans l’Esprit, Dieu transcende sa propre transcendance, selon une trans-descendance aimante si l’on veut accepter ce terme, don que Dieu fait de lui-même qui, tout entier inaccessible, se rend tout entier participable. Comme le disait Vladimir Lossky, Dieu "franchit le mur de sa transcendance" dans l’Esprit Saint, par qui, en qui, le Logos, le Verbe, ne cesse de se manifester à travers les multiples expressions de la Sagesse et de la prophétie, "lumière éclairant tout homme qui vient dans le monde (3)", par qui, en qui, le Verbe ne cesse de se faire chair : car l’Incarnation du Verbe se réalise par l’Esprit – et par la liberté lucide et forte de la Vierge car l’Esprit est inséparable de la liberté.

C’est pourquoi, quand nous disons "Esprit de Vérité", ou, plus précisément, "de la Vérité", nous ne désignons pas une notion, un ensemble de concepts, un quelconque système – il y en a tant ! – mais Quelqu’un qui nous a dit qu’il était, qu’il est "le Chemin, la Vérité et la Vie", les mots "chemin" et "vie", inclus en celui qui est le Vrai, le Fidèle, le Véridique, désignant, semble-t-il, plus particulièrement le Saint-Esprit.

La Vérité, la révélation, inséparablement, de la vérité de Dieu et de celle de l’homme, c’est le Verbe incarné, le Dieu fait homme. C’est lui que l’Esprit nous rend présent dans les sacrements, les "mystères" de l’Église, dans l’Église mystère du Ressuscité, sacrement de résurrection grâce à (par la grâce de) l’Esprit Saint.

Le Christ chemine avec les pèlerins d’Emmaüs, mais ils ne le reconnaissent pas : sa parole pourtant, que porte son Souffle, embrase leur cœur. Et quand il rompt le pain déjà eucharistique, il se dévoile et, en même temps, se dérobe, il ne peut plus être là que dans l’Esprit Saint. C’est pourquoi l’Église Corps du Christ est aussi le Temple du Saint-Esprit. En Christ, l’Église est l’Église du Saint-Esprit.

Toi qui es partout présent et qui remplis tout

Tout est pénétré par la grâce, tout frémit, vibre, s’éveille dans le Souffle immense de la vie, comme l’arbre dans le vent, l’invisible à grandes brassées, comme la mer "aux mille sourires", comme l’élan qui pousse l’un vers l’autre l’homme et la femme. La langue française moderne a tendance à opposer l’esprit et la matière, ou encore, par un platonisme dégénéré, l’intelligible et le sensible. Mais l’Esprit Saint, Roua’h en hébreu, Pneuma en grec, Spiritus en latin, c’est le Souffle, le Vent qui souffle où il veut et dont on entend la voix (Jn 3, 8) car il porte la Parole et, en elle, le monde, les mondes visibles et invisibles.

Le mot Roua’h, dans les langues sémitiques, est tantôt du masculin et tantôt du féminin. Non qu’on puisse appauvrir, "naturaliser", la Trinité en une sorte de schéma familial : Père, Mère, Fils, mais parce que dans les signes confus de notre langage, viril est le feu de l’Esprit, féminin son murmure "à la limite du silence (4)" comme une mère qui berce son enfant en chantant à bouche close. Là peut-être pressentons-nous cette mystérieuse Sagesse qui traverse les derniers livres de l’Ancien Testament et nous rappelle que Dieu est "matriciant" (comme traduit André Chouraqui), rahamim, pluriel emphatique de rehem qui signifie matrice.

Saint Maxime le Confesseur évoque la présence de l’Esprit Saint dans l’existence même du monde, dans les êtres et les choses qui sont autant de logoï du Logos, de paroles que Dieu nous adresse. Paul, dans sa Lettre aux Ephésiens (4, 6), évoque le Dieu qui est au-dessus de tout, à travers tout et en tout. Le Père en effet est le Dieu toujours au-delà, principe de toute réalité. Le Verbe est le Logos qui structure le monde par ses idées-volonté créatrices. Et l’Esprit est véritablement Dieu en tout, qui vivifie et conduit toute chose à son accomplissement dans la beauté. Dieu ailé, désigné par des symboles de mouvement, d’envol, le vent, l’oiseau, le feu, l’eau vive, non pas la terre mais celui qui fait de la terre un sacrement.

Trésor des biens, donateur de vie

Le mot "bien", comme le mot "bon" à la fin de cette prière, a un sens ontologique, un sens qui concerne l’être, c’est-à-dire l’amour, car "Dieu est amour", répète saint Jean, et donc l’être rien d’autre que la profondeur et la densité inépuisable de cet amour. L’être, pourrait-on dire, est relationnel, et comme l’en-dedans (et le rayonnement) de la communion. Ainsi, les "biens" dont dispose l’Esprit, dont il est le "trésor", c’est-à-dire le lieu de donation et de diffusion, c’est la grâce, la vie ressuscitée, "la lumière de la vie", dit encore saint Jean. "Le Saint-Esprit devient en nous tout ce que les Écritures disent au sujet du Royaume de Dieu – la perle, le grain de sénevé, le ferment, l’eau, le feu, le pain et breuvage de vie, la chambre nuptiale ... (5)"

C’est pourquoi le texte de la prière précise le mot "biens", qui pourrait avoir quelque chose de statique, par le mot "vie". L’Esprit, comme dit le Credo de Nicée-Constantinople, est "donateur de vie". Vie, il semble que ce soit le mot clé quand on parle de l’Esprit. Certes, en grec, on trouve deux termes distincts-bios ; pour désigner la vie biologique, et zoé pour désigner la vie spirituelle, à la limite, ou plutôt comme fondement et accomplissement, la vie ressuscitée en Christ. Mais sans doute ici ne faut-il pas distinguer, sinon des degrés croissants d’intensité. Tout ce qui est vivant est animé par le Souffle divin. Ainsi de ces structures invisibles, toujours en action, qui font que l’universelle tendance à la désagrégation, au chaos, à l’entropie, se trouve retournée en réintégration, en complexité de plus en plus subtile, de sorte que sans cesse la vie naît de la mort, figure élémentaire de la Croix, de la mort-résurrection. Un grand physicien a pu dire que le monde ruisselle d’intelligence ! L’Esprit est présent et actif dans tout ce qui est vivant, de la cellule à l’union mystique, en passant par ce grand mouvement de l’éros qui marque, intensifie toute existence et, par l’homme, la tend vers la grâce, vers l’agapè.

Pourtant, si l’on peut dire que toute vie, dans le monde, est portée par l’Esprit, par son énergie longtemps et souvent encore anonyme – ce que saint Irénée de Lyon, au II° siècle, nommait l’afflatus (6), cette vie est toujours liée à la mort. Mais depuis que le Christ est ressuscité, la source personnelle de l’afflatus, le Spiritus (pour reprendre le vocabulaire d’Irénée), est désormais dévoilée. Ou plutôt dévoilée-voilée, ce qui pourrait être une définition du sacrement, sinon ce serait déjà la Parousie. Or le Spiritus communique, à partir du calice eucharistique, une vie pure, une vie qui assume et comme retourne la mort : de sorte que tant de morts partielles, stigmates inévitables de nos existences, et finalement notre mort biologique, sont désormais des pâques, des passages initiatiques : on l’a dit, le voile peu à peu déchiré de l’amour. La mort, au sens global, à la fois physique et spirituel, est en quelque sorte derrière nous, ensevelie dans les eaux de notre baptême (de désir aussi, ou de larmes, ou de sang – que savons-nous ?). Le fond de notre existence n’est plus la mort mais l’Esprit. Et si nous faisons attention à cette présence, si nous creusons jusqu’à elle, jusqu’à ses grandes nappes de silence, de paix et de lumière, l’angoisse, en nous, se transforme en confiance, les larmes deviennent notre vêtement de noces, le vêtement du gueux – bon ou mauvais, qu’importe, dit l’évangile matthéen , invité au festin par pure grâce.

L’Esprit est aussi le Dieu caché, le Dieu secret, intérieur, ce dépassement qui s’identifie à la racine même de notre être, ce débordement du cœur qui devient attestation, et nous permet de dire que le Christ est Seigneur et de murmurer en lui, avec lui, Abba Père, un mot de tendresse, de confiance et de respect. L’Esprit embrase le cœur, dessille en nous l’"œil du cœur", l’"œil de feu" qui décèle en tout homme l’image de Dieu et, dans les choses, le "buisson ardent" du Christ qui vient. "L’œil par lequel je vois Dieu et l’œil par lequel Dieu me voit sont un seul œil, le même", disait Maître Eckhart (7), et cet œil unique, c’est l’Esprit dans le Christ vrai Dieu et vrai homme. La prison de l’espace-temps se fissure, une respiration plus profonde s’ouvre en nous avec une joie déchirante, nous "respirons l’Esprit", selon l’admirable formule de saint Grégoire le Sinaïte (8). Alors, devenant peu à peu "séparés de tous et unis à tous (9)", nous commençons à aimer vraiment, d’un amour qui ne soit ni de perte ni de conquête.

L’œil du cœur, l’œil ouvert par l’Esprit, devine, pour parler comme le métropolite Georges Khodr, le Christ qui dort au secret des religions et, ajouterai-je, au secret des humanismes et des athéismes providentiellement révoltés par tant de caricatures de Dieu. L’œil du cœur voit, non seulement l’Église dans le monde, forme sociologique si souvent dérisoire, mais le monde dans l’Église, une Église sans frontières où la communion des saints s’élargit en communion de tous les grands vivants, créateurs de vie, de justice et de beauté, de tous les grands déchirés aussi qui voulurent "en finir avec le jugement de Dieu", comme Antonin Artaud, pressentant peut-être, nous contraignant à pressentir que "la croix est le jugement du jugement  (10)".

Au cœur de cette Église sans limites, de cet "amour sans limites" comme intitulait son plus beau livre "un Moine de l’Église d’Orient", on devine, on célèbre Marie, la Mère de Dieu, celle qui, en acceptant l’Esprit pour enfanter le Verbe, a dénoué la tragédie de la liberté humaine. Car l’Esprit, accueilli par notre liberté, la libère et la féconde ; lui offre un espace infini de création, la pétrit d’éternité. C’est pourquoi l’Église orthodoxe emploie la même expression pour qualifier et l’Esprit et la Vierge : l’Esprit panhagion, de toute sainteté, et la Vierge panhagia...

Viens et fais ta demeure en nous

Viens, dit alors notre prière. L’Esprit, a-t-elle d’abord attesté, est partout présent et remplit tout. Pourtant, maintenant, elle nous fait implorer : Viens. Si mous devons appeler ainsi celui qui nous appelle, c’est que, de toute évidence, lui qui remplit tout ne nous remplit pas.

Dieu, quand il crée et maintient le monde, d’une certaine manière se retire pour donner à ses créatures leur consistance propre. Et cet espacement, comme disent les Pères, s’inscrit dans la liberté de l’homme – et de l’ange : celui-ci donne au refus de l’homme, à l’exil volontaire du "fils prodigue", une portée cosmique, de sorte que la beauté du monde, originellement de célébration, devient magique, nostalgique, lourde de tristesse, glissant vers un engourdissement désespéré. De sorte aussi que la splendeur de l’éros peut devenir une rage de possession, une drogue, dans l’ignorance et la destruction de l’autre. L’Esprit qui nous porte, nous donne vie, nous entoure comme une atmosphère prête à pénétrer par la moindre faille de l’âme, ne peut le faire sans notre consentement, sans notre appel. Il nous faut prier : Viens.

"Viens, Personne inconnaissable ; Viens, joie incessante, Viens, lumière sans déclin... Viens, résurrection des morts... Viens, toi qui toujours restes immuable et qui, à toute heure, te meus et viens vers nous, couchés dans l’enfer... Viens, mon souffle et ma vie (11)." Telle est bien la part de l’homme, et la demande se précise.

Le monde a sa demeure dans l’Esprit. Cet univers que nous pouvons sonder jusqu’à des milliards d’années-lumière, saint Benoît de Nursie l’a vu soudain comme un grain de poussière dans un rayon de la lumière divine. Le saint pape Grégoire le Grand rapporta cette vision dans ses Dialogues et saint Grégoire Palamas comprenait ce rayon comme les énergies divines qui rayonnent à travers l’Esprit Saint.

La création n’existe que parce que Dieu la veut, l’aime, la sauvegarde, mais en même temps il est exclu par l’homme du cœur de cette création – car ce cœur est l’homme lui-même. On peut donc avancer que si la création a sa demeure en Dieu, Dieu ne peut avoir sa demeure en elle, car l’homme détient comme un pouvoir des clés inversé, luciférien : il peut fermer à Dieu l’univers. Ainsi viennent les forces du néant, paradoxalement substantialisé.

Marie a rendu à Dieu, "ce roi sans cité (12)", une cité, une demeure. Elle lui a permis de s’incarner au cœur même de sa création, comme pour la re-créer. "Dieu a créé le monde pour trouver une mère", disait Nicolas Cabasilas. L’humanité accueille son Dieu par la liberté, dans le sein de Marie. Jésus n’a pas une pierre où poser sa tête, sinon dans l’amour "marial" de ceux qui l’accueillent. L’Esprit, qui est, de toute éternité, la demeure du Fils, peut faire de chacun de nous la demeure du Fils incarné. À une condition fondamentale, que l’homme prie : viens et fais ta demeure en nous, purifie-nous de toute souillure.

Purifie-nous de toute souillure

Oh, il suffit sans doute d’une étincelle de joie mêlée de gratitude, il suffit sans doute, devant le mur d’Hippolyte 913) ou de Sartre, d’un soupir d’angoisse où s’effondre la suffisance, d’un recul devant l’horreur – non, je ne veux pas être complice , d’un regard d’enfant dont l’innocence étonnée me démasque, d’un moment de paix où le cœur s’éveille : seulement des visages, et la face cachée de la terre, la terre-ange (14) la terre céleste, la terre sacrement que j’évoquais tout à l’heure à propos de l’extase, à la fois céleste et tellurique, d’un Aliocha Karamazov.

S’il y a une Béatitude qu’aiment particulièrement les spirituels de l’Orient chrétien, c’est : "Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu." Cette Béatitude n’est pas de l’ordre de la morale comme on l’interprète trop souvent. Il s’agit de l’ouverture et de la limpidité de l’"œil du cœur" : miroir souillé, qu’il importe de nettoyer et de polir, source ensevelie sous une vie effondrée, et qu’il faut dégager pour que vienne l’eau vive.

Le cœur, ce centre le plus central où le tout de l’homme – l’intelligence, l’ardeur, le désir , est appelé à se rassembler pour se dépasser en Dieu, le cœur doit être purifié non seulement des "mauvaises pensées", obsession culpabilisante, mais de toute pensée. Alors, immergée dans sa propre lumière, qui ne peut être qu’une transparence, la conscience de la conscience devient "point nul", pur accueil, une coupe offerte, l’humble calice où peut descendre, pour nous recréer, Pentecôte intériorisée, le feu de l’Esprit.

Ce thème de la souillure – de la corruption, disent les ascètes – nous renvoie aux textes les plus fondamentaux de l’Évangile, à la révolution évangélique qui libère l’homme de la mécanique infiniment complexe et codifiée du sacré et du profane, du pur et de l’impur. Ce qui souille l’homme, dit Jésus, ce n’est pas d’oublier de se laver rituellement les mains, ce n’est pas ce qui entre dans sa bouche selon une diététique du permis et du défendu. Saint Augustin a été manichéen pendant plusieurs années, on lui avait communiqué toute une gnose pour distinguer le lumineux et le ténébreux – ténèbre du jambon par exemple et lumière du melon ! Et aujourd’hui, plus nous sommes gavés, plus nous cherchons des distinctions analogues, le sacré étant constitué par la sveltesse du corps que l’on veut toujours jeune !

Mais, dit Jésus, ce qui souille c’est ce qui sort de la bouche de l’homme, venant de son cœur : les dialogismoï ; le jeu aveugle de la peur ; de la haine, de la libido narcissique, l’orgueil, l’avidité, la "folie". Ces suggestions affleurent dans le cœur, venant des abîmes de l’inconscient – personnel, mais aussi collectif, selon les hypnoses de la politique , et il faut savoir les jeter au feu de l’Esprit, pour qu’elles se consument ou se transfigurent... C’est ainsi qu’on peut tuer la souillure, la corruption, dans sa racine. Laquelle n’est autre que la mort et ses masques innombrables. La souillure apparaît alors comme tout ce qui isole ou confond, bloque et dévie les forces de la vie, empêche l’homme de comprendre qu’il a besoin d’être sauvé, sinon il va mourir et il n’y aura que le néant ou les cauchemars du néant. Tout ce qui empêche les hommes de comprendre qu’ils forment un unique Adam, membres du même Corps, membres les uns des autres. Et nous ne pouvons par nous-mêmes nous laver de toute cette suie. C’est pourquoi nous implorons l’Esprit : Viens et purifie-nous de toute souillure.

La meilleure psychanalyse ne peut – et certes c’est beaucoup – que nous rendre lucides sur les jeux et les enjeux en nous du désir et de la mort, elle permet de possibles déplacements qui nous soulagent, comme on fait glisser un fardeau d’une épaule sur l’autre. Mais sans véritable libération. Freud tenait Helmholtz pour son dieu parce qu’il avait découvert la loi de la conservation de l’énergie. Cette énergie – ici vitale, psychique – déplacée mais toujours conservée, seule la venue de la grâce, la venue de l’Esprit peut la pacifier et la métamorphoser dans la joie pascale. Le couvercle de mort est brisé. Ou : cette fois, on ne se contente pas de changer les meubles de place, on ouvre les fenêtres et le Vent de l’Ailleurs entre et purifie l’atmosphère.

Oui, implorer l’Esprit de profundis, des entrailles de la terre, par une ascèse d’abandon, une ascèse de confiance et d’humilité.

Et sauve nos âmes

Sauver – c’est-à-dire rendre sauf, rendre sain (saint) , c’est donc libérer de la mort et de l’enfer, de cette "vie morte" que nous confondons si souvent avec la vie, du meurtre de l’autre et du meurtre de soi, sans doute du meurtre de Dieu. L’homme est créé du néant et, s’il se laisse posséder par la peur et par la fuite désespérée ou paroxystique devant cette peur, il va à l’illusion, à ses rêves, ou à la lucidité sans issue qui dévoile l’amour offensé.

Le Christ "descend" dans l’enfer et dans 1a mort, dans les ravins nocturnes où l’être s’exténue, pour en arracher chacun et l’humanité tout entière. Le Christ fait de toutes les blessures de nos âmes, les identifiant aux siennes, autant de sources de lumière – la "lumière de la vie", la lumière du Saint-Esprit. Le Christ transforme à Cana toutes nos sèves en vin qu’embrase le feu de l’Esprit. Il donne la terre des vivants à ceux qui n’enterrent pas leurs "talents" mais les multiplient. Le salut n’est pas seulement un sauvetage mais une vivification.

C’est pourquoi lorsque la prière dit : Sauve nos âmes, il ne s’agit pas d’un spiritualisme, d’un salut qui consisterait à libérer l’âme de la prison du corps. L’âme, ici, désigne la personne qui transcende et fait exister tout notre être, qui le rend opaque ou lumineux ; même l’esclavage de l’horreur peut se transformer en blasphème ou en cri de foi, comme le montre l’exemple contrasté des larrons crucifiés à la droite et à la gauche du Christ. On pourrait dire encore que l’âme c’est la vie dans son unité où le visible devient le symbole de l’invisible et l’invisible le sens du visible. On le voit bien dans certains textes évangéliques où l’on ne sait s’il faut traduire par "âme" ou par "vie".

L’âme sauvée, mêlée au souffle de l’Esprit, pénètre à partir du cœur – "ce corps au plus profond du corps", dit Palamas (15) – toutes nos facultés, tous nos sens, voire l’ambiance humaine et cosmique. Ainsi se prépare, s’anticipe par saturation de vie, – "mon corps se meurt, mais jamais je ne me suis senti aussi vivant" , la résurrection des morts dans l’unité de l’Adam total et la transfiguration du cosmos : quand l’Esprit Saint, l’Esprit de résurrection, se révélera pleinement, lui l’Inconnu, à travers la communion des visages, des corps devenus visages, de la terre "image de l’image" où les âmes puiseront des corps à la fois fidèles à leur secret originel et renouvelés dans l’Ultime.

...sauve nos âmes, toi

La prière culmine à ce "toi" qui rappelle que l’Esprit est une "personne" cachée mais bien réelle, que nous entendons parler, que nous voyons agir dans les Actes des apôtres. Une personne, rappelons-le, non au sens psychologique et social qu’a pris ce mot, mais une "hypostase", c’est-à-dire Dieu lui-même se faisant notre souffle, notre profondeur insondable, notre vie. Entre notre appartenance écrasante au monde des choses et notre certitude irréductible d’être autre chose,cette lame de feu indestructible – l’Esprit.

Et la conclusion :

Toi qui es bon

Il faut revenir sur la résonance ontologique, à la fois hébraïque et grecque, du mot "bon". Dans la Genèse, à la fin de chaque journée symbolique du processus créateur, on lit : "Et Dieu vit que cela était tob", terme qui signifie à la fois beau et bon. C’est pourquoi dans la version grecque de la Septante, réalisée à Alexandrie entre le V° et le II° siècle avant notre ère, tob est traduit par kalon, qui signifie beau, et non par agathon, bon. Il s’agit de la plénitude de l’être qui, créé et recréé par le Verbe, animé et accompli par l’Esprit, reflète la vie divine et, par l’homme, redevenu en Christ créateur créé, est appelé à s’unir à elle. Vocabulaire d’artisan, ou de paysan, pour qui le bon, s’il est vraiment bon, ne peut être que beau. Laissons là nos distinctions d’esthètes : les vieux outils étaient beaux parce qu’ils étaient utiles.

La bonté-beauté de l’Esprit désigne cette extase de Dieu dans sa création, cette extase qui fait en même temps l’unité et la diversité de celle-ci. L’action de l’Esprit, dit Denys l’Aréopagite, consiste justement dans cette expansion de l’Uni-Diversité trinitaire dans le monde où le multiple est devenu guerre, afin de l’amener, non à quelque résorption dans l’indifférencié, mais à une harmonie d’autant plus vibrante qu’elle naît de l’extrême tension des contraires. Dans l’Esprit, en effet, "ce qui s’oppose s’accorde, dit Héraclite, de ce qui diffère résulte la plus belle harmonie (16)..." Car ce n’est pas seulement l’unité, comme le pense vaguement un spiritualisme gluant, c’est aussi la différence qui provient de Dieu et le nomme. L’Esprit de bonté et de beauté préserve définitivement, dans l’unité du Christ, la figure unique de chaque créature : "Leur être entier sera sauvé et vivra pleinement et à jamais (17)." L’Esprit, disait Serge Boulgakov, est l’Hypostase de la Beauté, une beauté où s’exprime la force de la bonté.

Ici s’impose le thème de la déification : "Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu", disent les Pères, non pas en évacuant son humanité, mais en lui donnant sa plénitude en Christ, sous les flammes de l’Esprit. Athanase d’Alexandrie précisait : "Dieu s’est fait sarcophore (porteur de la chair) pour que l’homme puisse devenir pneumatophore (porteur de l’Esprit) (18)." Chez l’homme sanctifié, en effet, pour employer un vocabulaire spatial approximatif mais significatif, l’âme, pénétrée par le Souffle, n’est plus dans le corps, c’est le corps qui est dans l’âme et, par elle, dans l’Esprit. La boue originelle est devenue "corps spirituel", corps de Souffle.

La bonté de l’Esprit ne se manifeste pas seulement dans la transfiguration parfois évidente des saints, mais dans tant d’humbles gestes qui refont inlassablement le tissu de l’être que la haine et la cruauté déchirent. L’Esprit est le grand ravaudeur du quotidien : comme ces très vieilles femmes au visage d’argile craquelée, chrysalide qui s’ouvre peu à peu pour laisser s’échapper, au moment de la mort, le corps de Souffle.

La beauté de l’Esprit s’exprime dans la qualité d’un regard qui ne juge pas mais accueille et fait exister. Dans la bouche-oiseau du sourire.

Toi qui es bonté, toi qui es beauté, toi qui es plénitude dans le sacrement de l’instant, viens ! Toi qui es le souffle de mon souffle et "la vie de ma vie", comme disait saint Augustin.

Au cœur de toute action sacramentelle, éminemment de l’eucharistie, prend nécessairement place l’épiclèse, cette supplication adressée au Père, source de la divinité, pour qu’il envoie son Esprit Saint "sur nous et sur les dons que voici", le pain et le vin quand il s’agit de l’eucharistie. Afin d’intégrer au corps du Christ l’assemblée comme offrande et l’offrande de l’assemblée.

La prière que je viens maladroitement de commenter est une immense épiclèse, une épiclèse sur l’humanité et le cosmos pour qu’advienne le Royaume dont une très ancienne variante du Notre Père nous dit qu’il n’est autre que le Saint-Esprit.

 NOTES

1. Mystagogie 2.
2. De l’oraison dominicale
3. Cf. Paul Florensky, La Colonne et le Fondement de la vérité, L’Âge d’himme, Lausanne, 1975, p. 94 s.
3. C’est ainsi qu’on peut traduire le v. 9 du Prologue de saint Jean.
4. 1 R 19, 12.
5. S. Syméon le Nouveau Théologien, Sermon 90.
6. Contre les hérésies, IV, 2.1.
7. Sermon n° 12.
8. Petite philocalie de la prière du cœur, Paris, 1953, p. 250.
9. Évagre le Pontique, in I. Hausherr, Les Leçons d’un contemplatif, Paris, 1960, p. 187.
10. S. Maxime le Confesseur, Questions à Thalassius, 43.
11. S. Syméon le Nouveau Théologien, Préface des Hymnes de l’amour divin.
12. S. Nicolas Cabasilas, Homélies mariales.
13. Dans L’Idiot, de Dostoïevski.
14. Cf. Henry Corbin, "La terre est un ange", in Terre céleste et corps de résurrection, Paris, 1960, p. 23 s.
15. Cf. Jean Meyendorff. Introduction à l’étude de Grégoire Palamas, Paris, 1959, p. 211.
16. Fragment 8.
17. S. Denys l’Aréopagite, Noms divins. VIII, 9.
18. Sur l’incarnation et contre les Ariens. PG 26, 96.

(Source:http://www.pagesorthodoxes.net/priere/priere-clement.htm )

 

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LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE:

LA RARABOLE DU JEUNE HOMME RICHE (Coloriages)

Un chef lui demanda :

« Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui dit :

« Pourquoi m’appelles-tu bon ?

Personne n’est bon, sinon Dieu seul.

Tu connais les commandements : ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère ».

L’homme répondit :

« Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse ».

À ces mots, Jésus lui dit :

« Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi ».

Mais en entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.

En le voyant, Jésus dit :

« Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !

Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ».

Ceux qui l’entendaient lui demandèrent :

« Mais alors, qui peut être sauvé ? »

Jésus répondit :

« Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu ».

Pierre lui dit :

« Nous, nous avons tout quitté pour te suivre ».

Jésus répondit :

« En vérité, je vous le dis, personne ne laissera maison, femme, frères, parents ou enfants à cause du royaume de Dieu, sans recevoir beaucoup plus dès à présent et, dans le monde à venir, la vie éternelle ».

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

===

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,15-20.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. 
C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 
C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. 
Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. 
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. 
Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
 


Par Mère Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 78) 

 

Porter de beaux fruits

 

Si quelqu'un ressent que Dieu lui demande de s'engager dans la réforme de la société, c'est là une question entre lui et son Dieu. Nous avons tous le devoir de servir Dieu là où nous nous sentons appelés. Je me sens appelée au service des individus, à aimer chaque être humain. Jamais je ne pense en terme de masse, de groupe, mais toujours selon les personnes. Si je pensais aux foules, je n'entamerais jamais rien ; c'est la personne qui compte ; je crois aux rencontres face à face. 

La plénitude de notre cœur transparaît dans nos actes : comment je me comporte avec ce lépreux, comment je me comporte avec cet agonisant, comment je me comporte avec ce SDF. Parfois, il est plus difficile de travailler avec les clochards qu'avec les mourants de nos hospices, car ces derniers sont apaisés, dans l'expectative, prêts à partir vers Dieu. On peut s'approcher du malade, du lépreux, et être convaincu que l'on touche au corps du Christ. Mais lorsqu'il s'agit d'un ivrogne qui braille, il est plus difficile de penser que l'on est face à Jésus caché en lui. Combien pures, aimantes doivent être nos mains pour manifester de la compassion à ces êtres-là ! 

Voir Jésus dans la personne la plus spirituellement démunie requiert un cœur pur. Plus défigurée sera l'image de Dieu dans une personne, plus grandes devront être la foi et la vénération dans notre quête du visage de Jésus et dans notre ministère d'amour auprès de lui... Faisons-le avec un sentiment de profonde reconnaissance et de piété. À la mesure du caractère répugnant de la tâche doivent être l'amour et la joie à servir.

 

 

 

 

 

"Esprit qui distribues à chacun des charismes, Esprit de sagesse qui aimes les hommes, emplis les Prophètes, parfais les Apôtres, fortifie les martyrs, inspire l'enseignement des docteurs. C'est à toi, Dieu Paraclet, que nous adressons ces supplications avec cette fumée odorante, demandant de nous renouveler maintenant de tes saints dons, de reposer sur nous comme sur les Apôtres au Cénacle. Répands sur nous tes charismes, remplis-nous de la sagesse de ta doctrine, fais de nous les temples de ta gloire, enivre-nous du breuvage de ta grâce."  (Églises de rite syriaque Office de Pentecôte)

"Esprit qui distribues à chacun des charismes, Esprit de sagesse qui aimes les hommes, emplis les Prophètes, parfais les Apôtres, fortifie les martyrs, inspire l'enseignement des docteurs. C'est à toi, Dieu Paraclet, que nous adressons ces supplications avec cette fumée odorante, demandant de nous renouveler maintenant de tes saints dons, de reposer sur nous comme sur les Apôtres au Cénacle. Répands sur nous tes charismes, remplis-nous de la sagesse de ta doctrine, fais de nous les temples de ta gloire, enivre-nous du breuvage de ta grâce." (Églises de rite syriaque Office de Pentecôte)

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 09:30
Do not entertain any worry; but all need Have recourse to prayer and prayer, imbued with thanksgiving, let your requests to God. (Philippians 4.6)

Do not entertain any worry; but all need Have recourse to prayer and prayer, imbued with thanksgiving, let your requests to God. (Philippians 4.6)

Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Cette "newsletter" regroupera aujourd'hui lundi et

 

mardi en raison des visites aux familles et malades de

 

"Région Parisienne" que  j'accomplis aujourd'hui et

 

demain. Veuillez m'en excuser. Demeurons en

 

union de prières!

 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,8-15.

Mes bien-aimés, soyez tous unis de cœur dans la prière, compatissants, vous aimant comme des frères, modestes et humbles. 
Ne rendez point le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure ; bénissez, au contraire ; car c'est à cela que vous avez été appelés, afin de devenir héritiers de la bénédiction. 
" Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses ; 
qu'il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu'il cherche la paix et la poursuive. 
Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. " 
Et qui pourra vous faire du mal, si vous êtes appliqués à faire le bien ? 
Que si pourtant vous souffrez pour la justice, heureux êtes-vous ! " Ne craignez point leurs menaces et ne vous laissez point troubler ; 
mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur, le Christ, étant toujours prêts à répondre mais avec douceur et respect, à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-24.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si votre justice ne surpasse point celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. 
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; mais qui tuera sera justiciable du tribunal. 
Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère à la légère sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu.
Si donc tu viens présenter ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 
laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; et alors viens présenter ton offrande. 
 

"A pure heart is perhaps one which has no natural propulsion towards anything in any manner whatsoever. When in its extreme simplicity such a heart has become like a writing-tablet beautifully smoothed and polished, God comes to dwell in it and writes there His own laws."

St. Maximos the Confessor


===

Par St Dorothée de Gaza

(v. 500-?), moine en Palestine 
Instructions,8,90-91 (trad. SC 92, p.309 rev.) 

 

Le feu de la colère

 

La rancune se distingue de la colère, qui se distingue de l'irritation, qui se distingue encore du trouble. Voici un exemple qui vous fera comprendre.

Pour allumer un feu, on n'a d'abord qu'un petit charbon. Celui-ci représente la parole du frère qui t'offense.

Ce n'est encore qu'un petit charbon, car qu'est-ce qu'un simple mot de ton frère ?

Si tu le supportes, tu éteins le charbon. Si au contraire tu te mets à penser :

« Pourquoi m'a-t-il dit cela ?

J'ai de quoi lui répondre !... »,

comme celui qui allume un feu, tu y jettes des brindilles et tu fais de la fumée, ce qui est le trouble... 

En supportant la petite parole de ton frère, tu pouvais éteindre le charbon, avant que n'apparaisse le trouble.

Mais même ce trouble, tu peux encore l'apaiser facilement par le silence, par la prière, par un seul mouvement du cœur.

Si, au contraire, tu continues à faire de la fumée, c'est-à-dire à exalter et à exciter ton cœur en pensant :

« Pourquoi m'a-t-il dit cela ?

Moi aussi, je peux lui en dire ! » l'afflux et le choc des pensées, travaillant et échauffant le cœur, provoquent la flamme de l'irritation...

Voilà donc venue l'irritation. 

Si tu veux, tu peux encore l'éteindre, avant qu'elle ne devienne colère.

Mais si tu continues à te troubler et à troubler les autres, tu fais comme quelqu'un qui jette du bois dans le foyer et attise le feu : alors on a de belles braises.

C'est la colère...

Et de même que des braises mises de côté subsistent longtemps, même si on jette de l'eau dessus, la colère qui se prolonge devient de la rancune... 

Voyez-vous comment d'une seule parole on parvient à un si grand mal ?

Si dès le début on avait supporté patiemment la parole de son frère, sans rendre le mal pour le mal, on aurait pu échapper à tous ces maux. 

 

===

 

« Quand nous allons voir les pauvres,

nous devons entrer dans leurs sentiments

pour souffrir avec eux,

et nous mettre dans les dispositions

de ce grand apôtre, qui disait :

« Omnibus omnia factus sum », je me suis fait tout à tous (1Co 9, 22).

En sorte que ce ne soit point sur nous que tombe la plainte qu'a faite autrefois notre Seigneur par un prophète : « Sustinui qui simul mecum contristaretur, et non fuit » - j'ai attendu pour voir si quelqu'un ne compatirait point à mes souffrances, et il ne s'en est trouvé aucun (Ps 69, 21).
Et, pour cela, il faut tâcher d'attendrir nos cœurs et de les rendre susceptibles des souffrances et des misères du prochain, et prier Dieu qu'il nous donne le véritable esprit de miséricorde, qui est le propre esprit de Dieu. Car, comme dit l’Église, c'est le propre de Dieu de faire miséricorde et d'en donner l'esprit.
Demandons donc à Dieu, mes frères, qu'il nous donne cet esprit de compassion et de miséricorde, qu'il nous en remplisse, qu'il nous le conserve, en sorte que qui verra un missionnaire puisse dire : « Voilà un homme plein de miséricorde. »
[...] Soyons donc miséricordieux, mes frères, et exerçons la miséricorde envers tous.
En sorte que nous ne trouvions plus jamais un pauvre sans le consoler, si nous le pouvons, ni un homme ignorant sans lui apprendre en peu de mots les choses qu'il faut qu'il croie et qu'il fasse pour son salut.
O Sauveur, ne permettez pas que nous abusions de notre vocation, et n'ôtez pas de cette Compagnie l'esprit de miséricorde ! Car que serait-ce de nous, si vous en retiriez votre miséricorde ? Donnez-nous-la donc, avec l'esprit de douceur et d'humilité. »

St Vincent de Paul (1581-1660), Entretien 152, 6 août 1656 (XI, 340-342), in "Dieu très simple", Entretiens spirituels présentés par Jean-Pierre Renouard, Arfuyen, 2007.

 

 

===

 

N’entretenez aucun souci; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu.
(Philippiens 4,6) 

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous ! 

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

 

SAINT SILVÈRE
Pape et Martyr 
(+ 537)

        Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies. À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement. Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.

        L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas. Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.

        Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat. L'évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale : " Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. " Ces paroles, dans la bouche d'un évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.

        Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.

        Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.



Lives of the Saints, by Alban Butler, Benziger Bros. ed. [1894]

st silvère,pape,martyr

 

 

===

 

 

St Raoul (ou Rodolphe) de Bourges 

(+866)

 

 Fils d'un comte de Cahors dans le département du Lot, il fut évêque de Bourges pendant vingt-cinq ans, dans des circonstances très difficiles.

Ses talents de diplomate lui permirent de mener à bien les nombreuses affaires politiques dont il eut à s'occuper :

ce qui lui valut d'être appelé le Père de la Patrie.

Il fonda plusieurs monastères.

Dans "L'Instruction pastorale" de quarante-cinq chapitres qu'il écrivit pour servir de guide à ses prêtres, il leur recommande d'engager les bons chrétiens à communier tous les jours, ce qui était une innovation à son époque.

Ce saint, issu du sang royal de France, était fils de Raoul, comte de Quercy et seigneur de Turenne. Aiguë, sa mère, était aussi d'une naissance très-illustre. Ayant renoncé à toutes les espérances qu'il pouvait avoir dans le monde, il entra dans le clergé en 823, et fut élu archevêque de Bourges en 840. Il fonda sept monastères, et se montra plein de zèle pour la réformation des abus qui s'étaient glissés dans son diocèse. Attentif à veiller sur les mœurs des ministres sacrés, il publia pour l'instruction de son clergé un recueil de canons que nous avons encore.

Il mourut le 21 juin 866.

* * * * *

M. de Rochechouart, évêque d'Evreux (transféré depuis à l'évêché de Bayeux), donna, le 2 mars 1741, un décret portant extinction et suppression de la mense conventuelle de la Croix-Saint-Leufroi, avec union au petit séminaire d'Evreux. Les lettres-patentes confirmatives de ce décret furent expédiées au mois d'avril de la même année; mais le parlement ne les enregistra que le 29 juillet 1750, parce qu'il fallut auparavant lever l'opposition formée par les religieux de la congrégation de Saint-Maur, et en particulier par ceux de Saint-Germain-des-Prés.

Le monastère ayant été démoli, on transféra dé l'église conventuelle dans l'église paroissiale un morceau considérable de la vraie croix, l'os d'un des bras de saint Leufroy, avec plusieurs autres reliques.

L'église de Saint-Paul a été bâtie par saint Leufroy. Elle fut quelque temps église paroissiale et église conventuelle. Les successeurs de saint Leufroy ayant fait bâtir une église abbatiale ; sous l'invocation de la sainte Croix et de S. Ouen, celle de S. Paul fut uniquement destinée à l'usage de la paroisse. On voit encore dans cette dernière trois pierres qu'on prétend avoir couvert les tombeaux de saint Leufroy, de saint Turiaf de Dole, et de saint Barsenore, abbé de la Croix.

Le premier, qui ait possédé l'abbaye de la Croix en commende, est M. Paul Pelot, qui mourut en 1726. Le roi lui donna pour successeur M. Louis-Guillaume de Mathan, qui vivait encore en 1707. Les notes sur la Vie de S. Leufroy sont le résultat des éclaircissements qu'il a bien voulu nous communiquer. Nous nous ferons toujours un devoir de témoigner notre reconnaissance à ceux qui contribueront à la perfection de notre ouvrage.


SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

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Saint Nicolas Cabasilas
Théologien orthodoxe

Dès sa jeunesse, il reçut la formation spirituelle d'un des disciples de saint Grégoire Palamas et fréquenta les cercles de Thessalonique qui s'adonnaient à la prière de Jésus. Puis il alla poursuivre ses études à l'Ecole de Philosophie de Constantinople, mais il resta très soucieux des problèmes sociaux et politiques de son époque.

Lors des émeutes de la guerre civile à Thessalonique contre le pouvoir impérial, il réussit de justesse à échapper à la mort. Plus tard, il se déclara favorable à un concile d'Union avec l'Eglise latine, mais sans compromis doctrinal.

La guerre civile reprit et Nicolas se retira des affaires publiques en venant à Constantinople et composa deux livres majeurs "L'interprétation de la sainte Liturgie" et "Ma vie en Christ".

Empruntant la voie hésychaste, il rappelle que la déification et l'union au Christ constituent le but de la vie spirituelle de tout chrétien, transfigurant ainsi la culture humaniste de son temps pour se faire le docteur de "l'hésychasme sacramentel".

Nicolas Cabasilas est un saint orthodoxe canonisé en 1983 par le patriarche de Constantinople.



Source principale : nominis.cef.fr (« Rév. x gpm »).

BONNE FETE AUX SILVERE, RAOUL (RODOLPHE)...

 

 
 
 
 
 
 
Marie, Consolatrice des affligés est la sainte patronne de tout le pays

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Le premier sanctuaire marial du Luxembourg est situé à Echternach. En l'an 697 une chapelle y a été dédiée à la sainte Trinité, à la Mère de Dieu et aux apôtres Pierre et Paul.

Du XI° au XVI° siècle, le culte marial s'épanouit beaucoup dans le pays. Les Cisterciens consacrent à la Vierge l'abbaye d'Orval (dans la province belge de Luxembourg), les Dominicains y introduisent la pratique du Rosaire.
 
L'amour envers Marie s'est si bien enraciné dans le peuple, chez les humbles et chez les puissants, que Marie, avec le titre de « Consolatrice des affligés », fut proclamée Patronne de la capitale le 10 octobre 1666, puis Patronne de tout le Luxembourg en 1678.

De retentissantes guérisons eurent lieu pendant les processions, notamment en 1639, en 1640 et en 1648. Par la suite, ce pèlerinage prit une ampleur nationale et contribua à l'identité de cette nation.

 
Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 207-212
Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Luxembourg, un peu d'histoire

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

Kerala condemns attack on Patriarch in Syria
In a statement here, the Chief Minister said, "It is a relief to hear that the religious head was not injured."

Kerala Chief Minister Pinarayi Vijayan on Monday condemned the attack on Patriarch Ignatius Aphrem II, head of the Syrian Orthodox church, who had a narrow escape when a suicide bomber blew himself up at a function attended by the religious leader in Syria.

The incident took place on Sunday when the Patriarch, supreme leader of the Syrian churches, including the Jacobite church in Kerala, was leading a prayer meeting commemorating the massacre of Christians over a century ago in north east Syria.

In a statement here, the Chief Minister said, “It is a relief to hear that the religious head was not injured.”

“We share the concern of all those who love and respect him,” Mr. Vijayan said, adding the incident was “extremely painful”.

Opposition leader Ramesh Chennithala, in a statement, said the incident had shocked the conscience of people the world over and the Patriarch was a spokesperson of peace and tranquillity.

“I am glad that the Patriarch escaped a bid on his life.

I wish him a long life”, he said.

According to media reports, at least two people were killed in the attack.

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Au nom de notre Eglise locale fondée grâce à

 

 l'élan  missionnaire des Chrétiens 

 

 

 Mar Thoma (Eglise des Indes), j'exprime notre

 

sollicitude à l'Eglise d'Antioche et de Tout

 

l'Orient aujourd'hui éprouvée à l'occasion d'une

 

tentative d' attentat  .

 

L'Eglise d'Antioche est et restera toujours

 

l'Eglise-mère de toutes les Chrétientés partageant

 

la vivifiante Tradition Syriaque.

 

Il est donc juste que notre Eglise, en France et en

 

Afrique, témoigne de son affection pour le Chef

 

de l'Eglise d'Antioche, le Chef spirituel de toutes

 

les Eglises Syriennes.

 

 

Veuillez, chers amis, prier pour le

 

Patriarche.Veuillez prier pour ces Eglises

 

Orientales qui nous ont apporté la lumière de

 

l'Evangile et souffrent aujourd'hui pour leur

 

indeffectible fidélité au Christ Prince de la Paix.

 

 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

 

Aloho m'barekh. (Dieu vous bénisse) !

 

+M étropolite  Philipose-Mariam

LA MÉDITATION
Le milieu –Fête de la protection de la Mère de Dieu

Méditer, c’est se situer au centre de soi-même. Qui médite appartient au Royaume qui est au milieu de nous (cf. Luc 17, 21 et Matthieu 24, 23). Il rejoint le Roi de ce royaume, celui qui est au milieu de son peuple, le Dieu fait Homme (Luc 22, 27 ; Matthieu  20, 28 ; Marc10, 45 ; Jean 20,19 ; 20, 26). Au milieu de nous se trouve Quelqu’un (Jean 1, 26). Qui rejoint le centre de l’Église, le milieu de la création, et son propre centre, a rendez-vous avec celui qui s’y trouve déjà – le Christ présent parmi nous par le saint Esprit, comme l’un d’entre nous, et qui règne au centre de son monde. Il est à la fois à la tête de l’Église son Corps, au milieu d’elle – au centre le plus intérieur en elle, en son cœur – et au milieu de chacun d’entre ceux qui croient en lui. Qui descend dans son cœur y rencontre Jésus. Qui invoque le Nom de Jésus rejoint par l’Esprit son propre centre, il médite au sens propre, puisqu’il se trouve au milieu de lui-même. Avec l’Esprit qui « descend », il descend lui-même là où se trouve Jésus.

Méditer la Parole

Par la mémorisation de la Parole, par la prononciation réitérée de son Nom – le Nom de Jésus, devant lequel tout s’incline et auquel toute créature au ciel, sur la terre et sous la terre rend hommage (Philippiens 2, 20) – l’homme médite. Il prononce la Parole, non seulement des lèvres, non seulement en pensée – par l’esprit/noûs – mais encore par le cœur et dans le cœur. Il laisse la Parole résonner indéfiniment en lui, et son esprit, implanté dans son cœur intelligent, parcourt, tel un moteur de recherche, toute la richesse des significations, tout l’écho de la Parole, toutes les implications et les prolongements de cette parole, toutes les correspondances entre cette parole et toutes les autres paroles de la Parole.

L’ouïe et la vue

L’esprit dans le cœur l’homme n’est plus, à un certain moment, qu’oreille charismatique, à l’écoute de tout l’éventail des paroles divines. L’homme en son milieu est un temple où, de façon sublime, la Parole de Dieu règne et s’articule dans des nuances sans fin et dans des profondeurs insondables ; simultanément, l’esprit de l’homme siégeant dans le milieu de son cœur – dans le cœur de son cœur – devient œil, intuition – car noûs veut dire faculté intuitive, vision noétique -, contemplation des vérités divines, vision émerveillée du visage ineffable du Verbe incarné – penché vers sa créature.

La Mère de Dieu

« Elle gardait toutes les paroles [qu’elle entendait au sujet de son Fils et son Dieu] et les concentrait dans son cœur, écrit saint Luc (2, 19-51). Elle « méditait » en l’interprétant, en le déchiffrant, le trésor de la Parole dont elle était prégnante avant de la livrer au monde. Elle faisait la synthèse de tout ce qu’elle avait entendu. Ce n’était pas réflexion ou raisonnement ; c’était une disponibilité virginale à toutes les significations, à tous les sens de la Parole – une liberté. La méditation est une gestation, une grossesse, dans laquelle nous nous approprions la Parole ; nous la laissons se faire consanguine avec nous et nous greffer en retour à elle, avant de nous en nourrir et de nous en abreuver. Toutes les significations et tous les échos innombrables de la Parole irriguent comme un sang véritable la conscience « incardinée » – c’est-à-dire implantée dans le cœur – de celui ou celle qui la médite. La méditation est une gestation.

La Liturgie

Dans la célébration, nous sommes des célébrants ! Mais notre activité sacerdotale de baptisés consiste avant tout – avant d’être une profération – dans l’écoute et la gestation des mots de la Parole. Nous sommes pendus aux lèvres du Verbe, suspendus dans l’écoute des paroles mêmes que nous prononçons en tant que membres du Corps ecclésial. Et cette écoute est d’une suavité indicible ; elle est un transport de tout l’être créé – corps et âme ; cœur et esprit – une élévation de toute notre personne dans l’adoration et la louange.(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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TRISOMIE 21 :
LA LETTRE D’UNE MAMAN À SON MÉDECIN QUI LUI SUGGÉRAIT D’AVORTER
 

« Au lieu de nous apporter votre soutien et vos encouragements, vous nous avez suggéré d’avorter »

Courtney Baker et son mari, déjà parents de deux « grandes » filles de 14 et 11 ans, apprennent au cours de cette troisième grossesse que leur petite fille est atteinte du syndrome de Down (ou Trisomie 21). 15 mois plus tard, Courtney écrit une lettre ouverte sur Facebook qui fait le tour de la toile, adressée à celui qui lui a suggéré d’avorter à plusieurs reprises : son médecin.

1649640« Bien sûr qu’il est difficile d’apprendre que son enfant est trisomique, et que c’est une réelle épreuve, mais Emersyn a non seulement ajouté à notre qualité de vie, mais elle nous a donné un but et une joie qui sont impossibles à exprimer. Elle nous a donné les plus grands sourires, les rires les plus forts et les baisers les plus doux que nous ayons jamais connus. Elle nous a ouvert les yeux sur la vraie beauté et sur l’amour pur. »

Courtney n’est pas en colère, elle est triste. Triste d’avoir été confrontée à ce jugement de la part d’un médecin, triste de tous ces avortement massifs lorsque les dépistages montrent des bébés atteints de trisomie 21. Triste qu’on lui parle de « qualité de vie », lorsque l’on parle de son bébé, d’une vie toute entière.

« Cher Docteur, je suis venue vous voir pendant la période la plus douloureuse de mon existence et j’avais désespérément besoin de vous. Mais plutôt que de m’encourager et de me soutenir, vous m’avez suggéré d’interrompre ma grossesse. Je vous ai dit son prénom et vous m’avez demandé si nous comprenions bien à quel point nous aurions une qualité de vie médiocre avec une enfant atteinte du syndrome de Down. Le moment le plus difficile de ma vie est alors devenu presque insupportable, parce que vous ne m’aviez pas dit la vérité: ma fille était parfaite. »

« Je suis triste que les petits battements de cœur que vous entendez tous les jours ne vous remplissent pas d’émerveillement. Emmy nous donne une raison de vivre et un bonheur impossible à exprimer.De plus jolis rires et des baisers plus doux que tout ce que nous avions pu connaître. »

« Je suis triste que vous ayez pu dire qu’un enfant atteint de trisomie 21 puisse réduire la qualité de vie de ses parents. Et je suis triste à l’idée que vous puissiez encore le dire aujourd’hui à une autre mère. Mais je suis surtout navrée que vous n’ayez jamais eu le privilège de rencontrer ma fille, Emersyn ».

Dans sa lettre, elle parle également à toutes les mamans dont le bébé est trisomique, mais aussi à celles qui l’apprendront. Elle a souhaité les réconforter, expliquant qu’il est tout à fait normal de pleurer, de souffrir et d’être blessée. Mais finalement, au moment où vous l’avez dans les bras, tout change et tout devient plus lumineux. Mission accomplie pour cette maman ! Car, en l’espace de quelques heures, cette lettre ouverte a fait un véritable buzz et de nombreux journaux et chaînes de télévision ont repris cette belle histoire. Pour elle, la venue au monde de sa fille a changé le monde. « Et ce n’est que le commencement », dit-elle.

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(Source: )http://www.mamanvogue.fr/trisomie-21-la-lettre-dune-maman-a-son-medecin-qui-lui-suggerait-davorter/
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Le ministre des Affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, a critiqué les exercices militaires internationaux de l’OTAN dans l’Est de l’Europe, baptisés Saber Strike, et appelé au dialogue et à la coopération avec la Russie.

«A l'heure actuelle, on ne doit pas aggraver la situation par le cliquetis des armes et une rhétorique guerrière. Celui qui pense que les parades militaires symboliques de chars à la frontière Est de l’OTAN favorisent le climat de sécurité, se trompe», a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag.

Il a aussi précisé que la concertation sur «l’aspect militaire» et sur la «politique de dissuasion» ne mènerait qu’à un «danger mortel» et à «une nouvelle confrontation».

«L’histoire montre qu’il faut être toujours prêt au dialogue et à la coopération. […] Les membres de l’OTAN doivent négocier le désarmement et la maîtrise des armes», a-t-il souligné.

 

De plus, le ministre des Affaires étrangères allemand a mis en évidence que l’alliance atlantique devait entamer de nouveau le dialogue avec la Russie plusieurs intérêts communs existent.

«La prévention de l’exploitation des bombes nucléaires en Iran, la lutte contre l’islam radical au Moyen-Orient, la stabilisation de la situation en Libye sont parmi les exemples les plus actuels», a-t-il conclu.

Depuis le début de l’année 2016, Frank-Walter Steinmeier souligne la nécessité d'entretenir de bonnes relations entre l’OTAN et la Russie. En mai, à l'issue de négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie allemande a souligné qu’il faudrait rétablir les contacts car cela «serait conforme aux intérêts des deux parties».

Pour autant, les responsables de l’OTAN restent sourds. Depuis plusieurs années, la Russie appelle à ne pas poursuivre le renforcement de l’alliance en Europe de l'Est, expliquant que de tels mouvements pouvaient déstabiliser la région sur le plan sécuritaire. Mais l’OTAN ne cesse de mener des exercices militaires près des frontières russes sous prétexte du renfoncement des pays d’Europe de l’Est face à "l’agression russe"». 

La prétendue agression russe serait illustrée par l’exemple de la Crimée, qui a fait sécession de l’Ukraine après le coup d’Etat de Kiev en 2014. La région, précédemment ukrainienne, avait voté en 2014 par référendum son rattachement à la Russie, ce qui avait été immédiatement qualifié par Kiev et ses alliés étrangers d’«annexion illégale» obtenue par la force militaire.

Moscou avait rejeté ce raisonnement, estimant que l’alliance profitait de la crise politique en Ukraine pour justifier son existence en jouant la carte habituelle de la menace russe.

Lire aussi : Obama appellerait l’Allemagne à renforcer la frontière Est de l’OTAN

Ce mois de juin, l’alliance atlantique a entamé deux séries de manœuvres dans l’Est de l’Europe. Saber Strike a débuté en Lettonie, en Lituanie et en Estonie le 27 mai et se poursuivra jusqu'au 22 juin. Au total, 13 Etats membres y prennent part.  

En parallèle, l’OTAN mène les manœuvres BALTOPS, qui réunissent plus de 6 000 militaires de 15 pays membres de l’alliance ainsi que des soldats suédois et finlandais pour une période allant du 3 au 19 juin. D’après les déclarations de leurs organisateurs, ces exercices maritimes ont pour but de préparer la défense de la région balte à de potentielles menaces.

Lire aussi : Poutine : la Russie est forcée de parer à la menace posée par le bouclier antimissile de l’OTAN

 

SOURCE

 

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Suicide Bomber Targets Assyrian Event in Syria, 3 Killed


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Suicide Bomber Targets Assyrian Event in Syria, 3 Killed


2016-06-19 17:39 GMT

 

Patriarch Aphrem, head of the Syrian Orthodox Church.Qamishle, Syria (AINA) -- A suicide bomber disguised as a priest attempted to enter an Assyrian genocide commemoration event in Qamishle but was stopped by Assyrian forces. The bomber detonated his bomb outside the hall, killing himself and three members of the Assyrian Sutoro security forces and wounding five. It is believed the bomber was targeting Patriarch Ignatius Aphrem II Karim of the Syriac Orthodox Church, who was leading the commemoration.

 

Related: Attacks on Assyrians in Syria 
Related: The Assyrian Genocide

 

The explosion occurred at the intersection of al-Quwatli and El-Kindi Park road in a neighborhood heavily populated by Assyrians.

This is the fourth attack on Assyrians in Qamishle in the past six months:

 

  • May 22, 2016: an attack by ISIS in the Assyrian al-Wusta district of Qamishle, Syria killed at least five persons, three of them Assyrians, and injured more than a dozen.
  • January 24, 2016: Two explosions rocked an Assyrian neighborhood in Qamishli. The first targeted the Star Cafe, where a bomb was placed on a bicycle that was left in front of the store. The explosion killed 3 Assyrians and injured 20. The second blast targeted Joseph Bakery.
  • December 30,2015: Three explosions targeted Assyrian businesses in Qamishli, 16 were killed.

 

 

No one has claimed responsibility for the latest attack.

 

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L'Union européenne a prorogé vendredi d'un an les mesures de rétorsions décrétées à l'encontre de la Crimée et de la ville de Sébastopol, a annoncé le Conseil de l'Europe dans un communiqué.

Le document précise qu'une telle mesure a été adoptée dans le cadre de la stratégie de non-reconnaissance de l'"annexion" de la Crimée par la Russie.

Les sanctions qui ont été prorogées jusqu'au 23 juin 2017 interdisent l'importation de produits fabriqués dans la péninsule et tout investissement, toute coopération dans le secteur du tourisme ainsi que l'exportation vers la Crimée de certains biens et services. En outre, les navires européens ne peuvent pas faire escale dans les ports de Crimée.

 

Vignes en Crimée
© SPUTNIK. SERGEY MALGAVKO
L'interdiction s'applique par ailleurs sur l'exportation, vers des entreprises de Crimée ou pour un usage en Crimée, des biens et technologies relatifs aux secteurs des transports, des télécommunications et de l'énergie ou utilisés dans l'exploration pétrolière, gazière et minière.

 

La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d'un référendum tenu en mars 2014. 96,77% des Criméens et 95,6% des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été "offerte" à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions en 2014.

SOURCE

 

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Assyrian Genocide Monument Unveiled in Switzerland


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Assyrian Genocide Monument Unveiled in Switzerland


2016-06-19 17:57 GMT

 

The Assyrian genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland on June 18, 2016. ( Eliana and Fabrizizio Giacomini/AINA)Locarno (AINA) -- A genocide memorial monument for the victims of the Turkish genocide of Assyrians during World War One was unveiled yesterday in Locarno, Switzerland. The Turkish genocide occurred between 1915 and 1918 and targeted Assyrians, Armenians and Pontic Greeks -- the Christian subjects of the Ottoman Empire. 750,000 Assyrians were killed (75%), 1.5 million Armenians and 500,000 Pontic Greeks.

Turkey has denied the genocide and claims the victims were casualties of war.

 

Related: The Assyrian Genocide

 

The unveiling ceremony, held at Parco Della Pace, was opened by Yasar Ravi, president of the Swiss chapter of the Assyrian Genocide Research Center, and was attended by the mayor and finance minister of Locarno, a number of Swiss politicians, and members of the Assyrian and Swiss communities.

The monument is the first of its kind in Switzerland. This is the 17th genocide monument erected by Assyrians in various cities throughout the world (AINA 2013-08-08).

The genocide monument comes on the heels of the German recognition of the Assyrian and Armenian genocide two weeks ago (AINA 2016-06-06). To date, 13 countries, municipalities and organizations have recognized the Assyrian genocide.

I a speech delivered at the ceremony, Sabri Atman, the president Assyrian Genocide Research Center, said:

 

This genocide is an event that the survivors will never forget. The wounds of this genocide are not healed yet. Turkey and its allies from the Kurdish tribes must not only acknowledge this crime that they committed but compensate the survivors for the pain and losses suffered at their hands.

 

Patriarch Ignatius Ephrem II Karim of the Syriac Orthodox Church congratulated the Assyrian community in Switzerland on erecting the monument.

The Assyrian genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland. ( Eliana and Fabrizizio Giacomini/AINA)

 

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Cela fait maintenant environ 2 ans que la politique des pays occidentaux envers la Russie se résume en une succession de provocations et de « sanctions » sous les prétextes les plus divers.

Inutile de revenir sur les « sanctions » financières et économiques sous le prétexte de l' »intervention Russe en Ukraine », intervention dont étrangement aucune photo n’a jamais pû être découverte. On citera encore les multiples saisies de biens et blocages de comptes bancaires appartenant à des institutions Russes en Europe suite à un jugement d’une obscure Cour européenne accordant des dommages et intérêts à des oligarques Russes ayant pillé les actifs de la Russie sous Borsis Eltsine.

Les provocations sur le plan militaire, qui ont débuté il y a maintenant 2 ans avec plusieurs bombardements en territoire frontalier Russe depuis l’Ukraine, qui ont continué en Syrie avec la destruction d’un jet Russe par les turcs qui n’ont bien entendu pas agi sans le consentement des Etats-Unis, et qui se poursuivent actuellement avec une accumulation sans précédent aux frontières Ouest de la Russie de troupes et matériel militaire de l’OTAN.

Dans le domaine du sport il y a eut les « sanctions »prises contre nos joueuses de tennis accusées de dopage il y a quelques mois, il y a actuellement le déferlement d’hystérie anti-Russe par des magistrats de quartier français lorsque des supporters Russes ont dû se défendre face à des hooligans anglais dopés à la bière, les interpellations quasi-militaires des supporters à leur hôtel, femmes et enfants compris, l’expulsion de quelques-uns d’entre eux dont aucune photo ni video ne peut prouver quelque fait délectueux que ce soit, une amende de 150.000 euros (!) contre la Fédération Russe de football, et dernière en date, aujourd’hui on apprend que les athlètes Russes sont « interdits » de Jeux Olympiques d’été qui s’ouvrent dans quelques semaines.

Cette hystérie collective venant de pays en plein délabrement économique et moral que sont les pays européens et les Etats-Unis, a des conséquences très concrètes en Russie.

D’une part les simples citoyens sont de plus en plus outrés par cet acharnement contre la Russie. On constate par exemple que les mouvements de supporters Russes de football, qui étaient globalement très mal vus avant les évênements de Paris, bénéficient actuellement d’une sympathie certaine tant il est évident que les faits tels qu’ils ont été rapportés par les media occidentaux et condamnés par la « justice » française sont du parfait délire!
Comme a dit Vladimir Poutine aujourd’hui-même, « je ne comprends pas comment deux centaines de nos supporters ont pû tabasser plusieurs milliers d’Anglais ». Plus généralement, on assiste a un ras le bol généralisé des citoyens Russes qui non seulement se rassemblent plus encore autour de Vladimir Poutine, mais n’attendent qu’une chose: Un durcissement de la politique Russe envers les pays occidentaux.

D’autre part dans les hautes sphères du Pouvoir, comme nous l’avions indiqué ici il y a quelques jours, des nombreuses voix s’élèvent pour demander au Kremlin des ripostes substantielles envers ce qui est considéré à juste titre comme une série d’agressions contre la Russie.
Il y a deux jours, Sergey Lavrov, le Ministre des Affaires Etrangères de Russie, a convoqué l’ambassadeur de France en Russie et lui a tenu des propos très fermes l’avertissant que les relations avec la France pâtiront des exactions judiciaires contre les citoyens Russes à l’occasion de l’Euro de football. Des voix se sont d’ailleurs élevées pour suggérer le rappel immédiat de l’équipe de Russie.

Alors on ne peut que se demander quelle sera le prochain acte agressif occidental contre la Russie tant il est clair que tant les européens que les Etats-Unis sont en train de « tester » la Russie pour savoir jusqu’où ils peuvent aller. 
Les manoeuvres de l’OTAN à nos frontières qui doivent se poursuivre plusieurs jours durant, semblent être un excellent terrain pour une nouvelle provocation occidentale, et on imagine sans peine que la Russie ne se contentera pas de déclarations si, par exemple, sa frontière était violée par des troupes étrangères.

Dans tous les cas, cette attitude des pays occidentaux ne peut avoir qu’une conséquence: Un durcissement de la politique Russe. C’est en fait ce que cherchent les occidentaux: (...)

source

 

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Assyrian Genocide Monument Unveiled in Qamishli, Syria


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Assyrian Genocide Monument Unveiled in Qamishli, Syria


2016-06-19 20:16 GMT

 

Patriarch Aphrem (C), head of the Syriac Orthodox Church and Bishop Afram Athneil (R) of the Assyrian Church of the East at the opening of the Assyrian genocide monument in Qamishli, Syria.Qamishli, Syria (AINA) -- A genocide memorial monument for the victims of the Turkish genocide of Assyrians during World War One was unveiled today in Qamishli, Syria. The Turkish genocide occurred between 1915 and 1918 and targeted Assyrians, Armenians and Pontic Greeks -- the Christian subjects of the Ottoman Empire. 750,000 Assyrians were killed (75%), 1.5 million Armenians and 500,000 Pontic Greeks.

The ceremony was attended by Patriarch Aphrem, head of the Syriac Orthodox Church and Bishop Afram Athneil of the Assyrian Church of the East, as well as Syrian dignitaries.

Turkey has denied the genocide and claims the victims were casualties of war.

 

Related: The Assyrian Genocide

 

The monument is the 17th genocide monument erected by Assyrians in various cities throughout the world (AINA 2013-08-08). Yesterday a genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland (AINA 2016-06-19).

The genocide monument comes on the heels of the German recognition of the Assyrian and Armenian genocide two weeks ago (AINA 2016-06-06). To date, 13 countries, municipalities and organizations have recognized the Assyrian genocide.

Hours after the ceremony a suicide bomber attacked a related event but was stopped by members of the Sutoro Assyrian militia. Three Assyrians were killed and five wounded in the attack (AINA 2016-06-19).

The Assyrian genocide monument in Qamishli, Syria.

 

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UN TRESOR DE L'EXPRESSION DE LA PIETE

 

CATHOLIQUE ET ORTHODOXE:

 

L'ANGELUS

 

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L’angélus sonne encore à nos clochers. La piété catholique traditionnelle s’est habituée à cette heure particulière. Cette dévotion en l’honneur du mystère de l’Incarnation, qui prend racine en plein Moyen Âge, trouve son origine dans la tradition franciscaine. Au son de la « cloche de l’Angélus », au moment de la pause du matin, les chrétiens vénéraient la Vierge Marie en récitant trois Ave Maria entrecoupés par trois versets de la Bible. Le premier dit : « L’ange du Seigneur porta l’annonce à Marie. Et elle conçut du Saint-Esprit ». Puis : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole ». Et on termine par un dernier verset : « Et le Verbe s’est fait chair. Et Il a habité parmi nous ».

On récite les versets bibliques, généralement sous forme de dialogue. Celui qui guide la prière récite la première moitié et la communauté répond par l’autre moitié. Après chaque verset, on prie un Je vous salue Marie. Pendant le temps pascal, on modifie les versets et cette dernière prière mariale est omise.

Protection de la Vierge contre les musulmans

Par la suite, on commença à réciter la prière plus d’une fois, à midi aussi. Et plus tard encore, au XIVe siècle, l’angélus est également prié à la tombée du jour. Ensuite, les trois étapes ont été établies : 6 h, 12 h et 18 h. Au XVe siècle, le pape Calixte III remarqua que l’appel à la prière de l’angélus avec la sonnerie de la cloche ressemblait à la coutume des musulmans qui entendent le même appel à la prière du haut des minarets. En ce temps de guerre contre les Turcs, il établit alors le lien entre les deux prières – chrétienne et musulmanes – et prescrivit l’angélus à Rome afin d’obtenir la protection la Vierge dans le combat contre ces ennemis de la foi catholique.

Saint Pierre Canisius, avec son Manuel des catholiques, a universalisé cette pratique dans le christianisme. Les derniers Papes, surtout à partir de Pie XII, ont mis à l’honneur cette prière, si bien qu’aujourd’hui, à l’heure de l’angélus, en particulier à midi, il y a toujours des foules nombreuses sur la place Saint-Pierre. Et quand le Pape est à Rome, il apparaît parfois à la fenêtre de son bureau pour réciter l’angélus avec les fidèles, leur adresser quelques mots et conclure avec eux la bénédiction.

Paul VI, dans une encyclique mariale, encourage à conserver le pieux exercice de l’angélus. Le caractère simple, biblique et de longue tradition historique, renforce la valeur de cette prière.

L’iconographie sacrée connaît le célèbre tableau dans lequel des paysans pieux se découvrent, s’inclinent pour prier l’angélus, à la fin de la journée de travail.

Manzoni, célèbre écrivain italien décrit avec des accents émouvants ce moment de dévotion populaire :

Quand surgit et que tombe le jour
Et quand le soleil à mi-chemin le divise
Le bronze te salue, et invite la foule pieuse à t’honorer.

S’alléger l’esprit du poids du travail quotidien

Les villes modernes peuvent difficilement faire tinter les cloches, afin de ne pas interférer dans la vie sociale, désormais régie par d’autres critères. Mais plusieurs radios jouent encore à 18 h l’une ou l’autre des célèbres mélodies de l’Ave Maria, afin que le fidèle puisse prier l’angélus. À la fin de la journée, une touche religieuse repose le corps et l’esprit, au milieu du tumulte d l’agitation urbaine. Pendant que la société laïque propose des techniques de relaxation, la piété populaire a créé des moments de silence et de contemplation. L’esprit s’allège du poids du travail quotidien pour se perdre pendant un moment dans le mystère. Celui-ci s’éclaircit dans la prière de l’angélus, à bien des égards.

Le contenu de la prière est le mystère de l’Incarnation. La visite de l’ange Gabriel annonçant le plan de l’Incarnation et du fiat de Marie est rappelée, par la répétition des versets de l’Écriture. Au centre, figure la personne du Verbe fait chair, mais l’attention se tourne également vers la Vierge Marie qui est devenue la figure féminine, symbole de la piété et la beauté religieuse. Et enfin les Je vous salue Marie chantés ou orchestrés sont de compositeurs célèbres, dont la mélodie nous transporte. Autant de facteurs qui font de ce moment une expérience de paix et de religiosité.

(Source: Aleteia)

 

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FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Après les meurtres de policiers à Magnanville par un islamiste, l'écrivain Boualem Sansal compare la situation actuelle de la France à celle de l'Algérie au début de la guerre civile.
Boualem Sansal est un écrivain algérien censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Son dernier livre 2084, la fin du monde est paru en 2015 au éditions Gallimard.

FIGAROVOX. - Depuis un an, sur fond de tensions culturelles, la France vit au rythme des attentats.
 Dernier en date, l'assassinat à coups de couteau, revendiqué par l'État islamique, d'un policier et de sa compagne dans leur maison. 
Que vous inspire ce nouvel acte de terreur? 

Boualem SANSAL. -
 Ca me glace le sang. 
Voici venu le temps du couteau et de l'égorgement. 
Il est à craindre que cette méthode fasse florès, car un hadith célèbre prête au prophète Mahomet cette terrible sentence adressée aux mécréants: «Je suis venu à vous avec l'égorgement».
 On a vu combien Daech a pris ce hadith à la lettre et combien de milliers de personnes ont été égorgées comme des moutons, avec tous les raffinements que des esprits malades peuvent inventer pour exalter leur soif de cruauté. 
C'est le deuxième cas en France: en juin 2015, en Isère, un islamiste avait égorgé et décapité son patron puis accroché sa tête au grillage d'une usine.
 La méthode va certainement inspirer beaucoup de jeunes islamistes.
 Au couteau, eux ajouteront la caméra qui démultiplient l'horreur. 
Ils filmeront leur crime et balanceront le film sur les réseaux sociaux.

 Le terrorisme islamiste en Europe n'en est qu'à ses débuts, nous verrons avec le temps combien il sait être inventif: l'égorgement, le viol, l'empalement, l'éventrement seront au menu, comme ils le sont au Daech et comme ils l'ont été en Algérie à grande échelle, pendant la guerre civile.
 

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CONCILE PANORTHODOXE ?

WEB HOLY ASSEMBLY BISHOPS SERBIA © Epharija Krusevacka

Aleteia : Plusieurs Églises orthodoxes – de Russie, de Bulgarie, d’Antioche et de Géorgie – sur les quatorze que compte l’orthodoxie ont déjà fait savoir qu’elles n’y enverraient pas de délégation. Le concile peut-il encore avoir lieu ?

Jean-François Colosimo : Aucune Église ne demande la suppression du concile. Elles y sont toutes attachées, quoique quatre d’entre elles en ont demandé le report. Il n’y a pas de front uni contre le concile, mais des points de désaccords ou des attentes déçues qui sont propres à chacune de ces Églises. Le concile peut tout à fait se tenir, et même si seuls les deux tiers des Églises sont représentés, ce serait un immense événement car sa valeur ne tiendra pas au nombre de participations, mais à sa réception à travers le temps.

Le Patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, tient manifestement à ce que ce concile ait lieu coûte que coûte…
Et il a raison, si je puis dire ! L’Église orthodoxe a besoin de répondre aux défis de la modernité. Elle rencontre les mêmes questions que l’Église catholique, à savoir comment témoigner de la foi dans le monde contemporain. Si ce n’est que le monde orthodoxe a sur les épaules le poids d’une histoire éprouvante. Les orthodoxes sont, avec les bouddhistes, les seuls à être sortis du XXe siècle avec moins de territoires, dans l’absolu, et moins de croyants, au prorata de l’essor démographique, qu’ils n’y sont entrés. Songez que l’Église russe a connu plus de 70 ans de persécutions intenses, durant la période communiste !

Les Églises orthodoxes sont d’accord sur le principe du concile, mais n’arrivent pas à le tenir ensemble. Comment expliquez-vous ce blocage ?
L’Église orthodoxe est structurellement différente de l’Église catholique. Bartholomée Ier n’en est pas le pape, c’est « le premier d’entre ses pairs ». Il n’a pas de pouvoir spécifique, doctrinal ou disciplinaire. Ce n’est d’ailleurs pas par défaut que l’orthodoxie est organisée de la sorte : elle refuse le principe d’un tel pouvoir centralisé  au nom de sa propre compréhension de l’ecclésiologie. Cela rend-il les problèmes plus difficiles à régler ? Oui, nous le constatons avec le concile général. Mais c’est aussi une part de la vérité de l’Église orthodoxe que d’être incapable de maintenir une façade d’unité qui ne traduirait pas l’union et communion des esprits.

Que va-t-il advenir de ce concile désormais ?
L’Église orthodoxe est face à des défis, et il n’est pas étonnant qu’un Concile général donne lieu à des désaccords. Songez à Vatican II au sein de l’Église catholique : il y eu des conflits, et même un schisme, demeuré fort heureusement marginal. J’espère que les orthodoxes sauront négocier les changements à accomplir avec le plus de sérénité possible. En cette occasion, le Patriarche Bartholomée Ier accomplit une belle œuvre et le sens même de sa « présidence dans la charité » qui est au service de tous.

(Source: Aleteia /Propos recueillis par Sylvain Dorient)

 

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QU'EST-CE QUE "SOOTORO", ?

Une unité Chrétienne de combat...

Members of the Assyrian Gozarto Protection Forces (GPF), consisting of Sutoro militia, a pro-government Syriac Christian movement, and other Assyrian fighters stand with their weapons as they re-group before heading to reinforce pro-government forces on the front line in the battle against the Islamic State (IS) group, in the northeastern Syrian province of Hasakeh on July 13, 2015. AFP PHOTO / YOUSSEF KARWASHAN / AFP PHOTO / YOUSSEF KARWASHAN

Le 15 mars 2013, inquiets des répercussions de l’État islamique (EI), les chrétiens syriens décident de mettre en commun leurs armes et de fonder la milice Sotoro. Très rapidement, les Kurdes voient d’un mauvais œil ce rassemblement et leur demandent de les rejoindre pour former un seul et même groupe. Les chrétiens peuvent ainsi bénéficier d’importants financements kurdes et d’un meilleur salaire. Or, cet appel révélant une domination kurde n’est pas bien accueilli et provoque une scission : Sutoro, milice pro-kurde et Sootoro, milice pro-gouvernement.

Protecteur de la population

Dans une démarche patriotique et nationaliste, appuyée par l’Église et les populations locales, Sootoro se pose en protecteur de la population. Elle empêche les groupes rebelles de l’État islamique d’entrer dans la région et aux kurdes d’investir les quartiers chrétiens.

La branche militaire, Gozarto Protection Forces (GPF) intervient comme une armée. En juin 2015, elle est partie combattre l’EI à Hassakeh. En novembre 2015 c’est à Sadad qu’elle est intervenue et elle s’est récemment déployée à Qamishli où de fréquents attentats frappent les civils.

Les miliciens peuvent mener leurs raids grâce aux donations de l’Église syriaque et de quelques groupes indépendants français, belges, suédois et allemands. De l’argent frais qui permet de financer la logistique et de verser une solde aux 300 soldats du groupe.

Certains volontaires ont à peine 16 ans

Pour appartenir à cette milice, tout jeune homme, âgé de plus de 16 ans, doit recueillir l’avis favorable de sa famille. À la suite d’examens de capacités intellectuelles ou de résistance physique et psychologique, le jeune homme est affecté dans la police ou la milice GPF.

 

Les membres de cette milice sont tous chrétiens (chaldéens, syriaques, melkites, etc). De nombreux chrétiens arméniens d’Alep les ont rejoint car leur Église refuse de soutenir une milice. Face aux nombreuses demandes d’incorporation d’éléments étrangers, Sargon Ibrahim, fondateur et leader de la milice, tranche net : « On leur demande de ne pas venir car nous n’avons pas besoin d’eux. Notre but premier n’est pas d’aller combattre. Notre but premier est de protéger notre village… Les habitants d’ici nous suffisent. Nous ne voulons pas d’étrangers car cela changera notre politique. On sait que si demain nous avons besoin d’aide, des personnes viendront combattre à nos côtés ».

Peu de relations avec le gouvernement syrien

Bien que soutenue par l’État, Sootoro a peu de contacts et reçoit peu d’aides de sa part. Damas leur finance quelques armes légères pour défendre les villages et garantir la sécurité des civils lorsque Sootoro se transporte sur les zones de conflits, laissant les habitants sous protection réduite. Même si cette milice est dite pro-gouvernement et qu’ils combattent sous les couleurs du drapeau syrien, GPF ne s’est pas plié pas à toutes les conditions posées par Damas.

Le service militaire est inévitable pour les jeunes syriens mais le gouvernement a levé cette obligation pour les engagés au sein de la milice GPF. Les Kurdes sont moins indulgents pour leur part et kidnappent les chrétiens refusant de servir leur armée. Sootoro a répondu à la menace en n’enlevant non pas un mais deux Kurdes pour chaque chrétien embarqué de force. Jusqu’à ce que la pratique cesse.

Dialogue avec Sutoro

La milice Sootoro persévère dans le dialogue avec la milice Sutoro. Ils savent que la situation entre ces deux groupes peut dégénerer à tout moment. « La milice Sutoro ne veut plus entendre parler du gouvernement et rejoint pleinement la pensée et l’agenda kurdes. Ils sont prêts à tuer leurs frères chrétiens pour des raisons politiques et de contrôle de territoires. Nous savons qu’ils sont capables de se retourner contre les autres chrétiens. »

Ils sont déjà venus se battre mais Sootoro a toujours baissé les armes, ne voulant pas verser de sang chrétien. « Nous ne voulons pas nous entretuer car nous sommes une seule nation. Ce sont les Kurdes qui les forcent à se battre entre eux. Ils leur ont également promis de leur donner des responsabilités dans leur futur gouvernement », souligne le chef de la milice GPF.

Le patriarche syriaque orthodoxe, Ignace Ephrem II Karim, se rend régulièrement dans la région de la Djezihré pour s’entretenir avec les chefs de ces deux milices et essayer de les réconcilier.

Relations compliquées avec les Kurdes

Les Kurdes ne désespèrent pas de prendre un jour le contrôle de la milice Sootoro, essayant d’acheter ses membres avec de grosses sommes d’argent. Peu de chrétiens acceptent l’offre qui implique d’obéir à des conditions opposées à leurs principes, leurs idées, leurs valeurs. « Le but n’est pas d’avoir beaucoup d’argent mais d’en avoir assez pour exister et faire le boulot en étant fidèle à l’éthique et au peuple », précise Sargon Ibrahim, le chef de milice GPF.

Les Kurdes ont pensé un temps que leurs menaces intimideraient Sootoro et la ferait disparaître après quelques batailles. Mais la force de Sootoro ne découle pas du nombre où de ses finances mais du soutien et de la confiance du peuple dont elle jouit. Sargon Ibrahim se veut rassurant : « Si nous étions 50 000 sans le peuple derrière nous cela ne servirait à rien. Nous sommes 300, le peuple est avec nous. C’est ce qui perturbe le plus les Kurdes. Ils sont très nombreux et n’arrivent pas à nous faire disparaître. Fin 2105, nous avons installé un barrage tout autour de la ville de Qamishli afin de la protéger des menaces extérieures. Cela a fortement déplu aux Kurdes qui ont perçu l’initiative comme une défiance dans leur système de sécurité. Environ 200 d’entre eux sont venus aux portes du barrage pour tenter de nous soumettre. Nous avons perdu un homme dans les combats mais le barrage a tenu car tous les habitants étaient dans la rue avec leurs armes pour empêcher nos agresseurs d’entrer ».

(Source: Aleteia)

 

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DEFENSE DE LA VIE :       GPA : l’agenda caché et l’eau du bain

 

Feignons d’être des vierges effarouchées et patientons une décennie ou deux en poursuivant le sournois travail de sape contre les familles.

 
 

La journée du 16 juin était riche : dans une niche parlementaire, les députés Valérie Boyer et Philippe Gosselin ont soumis des propositions de loi visant à renforcer l’arsenal pénal contre la GPA et à constitutionnaliser l’indisponibilité du corps humain. Pour soutenir ces propositions, la Manif pour tous reprenait la rue avec une cinquantaine d’actions à Paris et en province.

Le ministre Jean-Marie Le Guen avait la délicate mission de dézinguer ces propositions de loi tout en réaffirmant l’hostilité de son gouvernement à toute forme de légalisation de la gestation pour autrui. Ce numéro de funambule n’a pas convaincu grand monde, tant la cohérence de cette position semble fragile. Il n’est pas logique de s’arroger le droit de juger en France des faits commis au Rwanda et de s’interdire de le faire pour d’autres faits commis ailleurs…

Il y a donc eu deux motions de rejet préalable, qui ont été écartées par la complète démobilisation des troupes de gauche. Le gouvernement s’est vu contraint de sortir son joker procédural en repoussant le vote de ces propositions de loi à de prochaines calendes où une plus grande mobilisation de ses p

An Introduction to Orthodoxy :

Bishops

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Chapter 31: The Episcopate

From the earliest years of the Church the role of bishop, or episkopos, has developed as a means of preserving the ministry of the Apostles into the more settled situation of organised Christian communities. The Apostle Paul, in his letters to Timothy and Titus, describes the moral character of the man who should be considered worthy of being a bishop.

Titus 1:7-9  For a bishop must be blameless, as a steward of God, not self-willed, not quick-tempered, not given to wine, not violent, not greedy for money,  8 but hospitable, a lover of what is good, sober-minded, just, holy, self-controlled,  9 holding fast the faithful word as he has been taught, that he may be able, by sound doctrine, both to exhort and convict those who contradict.

The word translated as bishop in this passage from the letter to Titus, is the Greek word episkopos,which means overseer. In those places where the Apostles and their disciples established local Christian communities through their preaching, men who had the moral qualities described by St Paul were set apart to oversee their growth and welfare.

The little letter to Titus also shows us some of the responsibilities of a bishop.

Titus 1:5 For this reason I left you in Crete, that you should set in order the things that are lacking, and appoint elders in every city as I commanded you.

Therefore, a bishop, in the earliest times, had a delegated responsibility and authority from the Apostles, to ensure that the life of the Churches in their care was well ordered, and that they themselves should appoint other men to be responsible for the congregations found in each town and city.

Outside of the New Testament there are further descriptions of the role and content of the ministry of the episcopate, that is of the bishop. The Apostolic Church appears to have very quickly and naturally become an Episcopal Church. Indeed, one of the leaders of the Church in Rome, St Clement, one of the first bishops there, wrote a letter to the Church in Corinth in about 80 AD. They were still suffering from the sort of problems which caused St Paul to write to them. In his letter Clement of Rome speaks of the relationship between bishops and the Apostles saying,

Through countryside and city [the apostles] preached, and they appointed their earliest converts, testing them by the Spirit, to be the bishops and deacons of future believers. Nor was this a novelty, for bishops and deacons had been written about a long time earlier… Our apostles knew through our Lord Jesus Christ that there would be strife for the office of bishop. For this reason, therefore, having received perfect foreknowledge, they appointed those who have already been mentioned and afterwards added the further provision that, if they should die, other approved men should succeed to their ministry.

Another such witness is the early Church leader, St Ignatius of Antioch. In about 107 AD he was being conducted under guard to Rome, where he was martyred for his faith. He wrote several letters to the Christian communities through which he passed in Asia Minor, and they provide clear evidence for the importance of the bishop from the beginning of the Church.

Writing to the Church in the city of Smyrna, he says,

Let no man do anything relating to the Church apart from the bishop. A true Eucharist is that which is held under the bishop or one to whom he has committed it. Where-ever the bishop shall appear, there let the people be; even as where Jesus may be, there is the universal Church. It is not lawful apart from the bishop either to baptize or to hold an agape; but whatsoever he the bishop approves, this is well-pleasing also to God.

St Ignatius also describes how the presbytery, or the elders, are to be gathered around their bishop, together with the deacons, those who are especially responsible for practical service in the Christian community. Certainly by the beginning of the second century Christian churches everywhere were shepherded by bishops, who had a number of presbyters supporting them, and deacons engaged in practical service. This has remained the pattern of Church organisation within Orthodoxy ever since.

As the Church grew and spread through the cities, towns and villages, the bishops decided that it was not appropriate that the leader of a congregation in a small hamlet should be considered a bishop in the same sense as the leader of many congregations in a major city. Thus it became normal for all the congregations in a region around a city to have one bishop whose cathedra, or bishops seat, was in the major settlement, while priests took care of the local and smaller congregations with a delegated responsibility and authority from their bishop. Some of the bishops of small communities became choir-bishops, or chorepiskopoi, which essentially meant that they were senior priests, and could perform some of the bishop’s functions as his agent or delegate, but could not act as an independent bishop.

In another development those bishops who were associated with the major cities in the provinces of the Roman Empire came to be known as archbishops, and in time a small number became known as patriarchs, who might have archbishops and bishops under their authority. There are other terms which have been used in different times and places for the various degrees of authority or relative rank which individual bishops might have. But essentially each bishop is equal in terms of his ministry. The Orthodox Church is always local and is always a community of the faithful gathered around their bishop. Within Orthodoxy the universality and unity of the Church is not created or defined by having one bishop who stands above all others. Rather it is manifested in the unity which individual bishops share with one another in the local synods or councils of bishops, such as that of the Coptic Orthodox Patriarchate and in the wider expressions of unity which take place when bishops meet and recognise each other as being bishops of the same Church, the One, Holy, Catholic and Apostolic Church.

The teaching of the New Testament and the early Church, shows us that normal Christian life takes place in relation to a bishop. He has both responsibility and authority in the Church. Responsibility to order the congregations in his care so that they become communities filled with the life of Christ, and authority to act in discipline so that such a right ordering of life in the community is preserved.

There is a strong link between the ministry of the bishop and the celebration of the Eucharist. Not only is the Eucharist only to be celebrated with the authority of the bishop, but in a sense the Church only comes into existence around the bishop and in the celebration of the Eucharist. This is because the bishop, as the successor to the Apostles, has the ministry of forming the faithful into the Church, the Body of Christ, and this especially takes place at the Eucharist, when the faithful participate in the Body and Blood of our Lord and Saviour Jesus Christ, the incarnate Word, and by participating in Christ are united with Him and in Him, and with one another.

As successor to the Apostles the bishop also has a teaching ministry. Not that every bishop must be a brilliant theologian, or even a wonderful public speaker. But the bishop is responsible for the quality of the teaching in the communities under his care. It is the bishop who must use his authority to preserve the Apostolic faith and who is responsible before God for it being preserved.

This means that it is sometimes necessary for the bishop to act with spiritual authority to discipline members of his own flock, or to speak against those outside the Church who are causing harm and confusion within. The Church is not a democracy, but is both a family and a theocracy. Therefore, in cheerful obedience to spiritual bishops the Church is able to discern the will of God and grow in grace by hearing the Word of God through the ministry of their bishop.

In all of his ministry, whether it be the positive aspect of calling the Body of Christ into being around him, or the more negative one of acting against error and disorder, the bishop is always best when he is spiritual father to his people, and when the faithful Christians in his care are his spiritual children.

(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=564 )

St Severus and Pentecost

These are the wonderful hymns composed by St Severus, the Pillar of Orthodoxy, for the Feast of Pentecost. Each one is filled with pure and accurate spiritual teaching and is worthy of careful and prayerful reflection. May his prayer be with us all.

Hymn 108

Christ, even God, by suffering a voluntary passion
On our behalf in the flesh
And rising in glory from among the dead
Quickened and raised us also with him
Who were lost and dead in sin.

And he brought to nought and dissolved
The power of the tyranny of the devil and of the demons.
Therefore down to the day of Pentecost
We do not bend the knee to the eath when we pray.

And against our enemies we sing and say
With the divine Psalmist and prophet David
They have been entangled and have fallen
But we have risen, and been set upright.

But, when the Holy Spirit has shone
And been revealed to us in a God-befitting fashion,
We bow the knee because
We cannot endure the sight of him.

And we signify that it is through the Spirit, the Paraclete
That we have learned the perfect worship
In the Holy Trinity.
For God is a Spirit
And they that worship him
Must worship before him in spirit and in truth.

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Hymn 109

Thou wast made known aforetime
Through the law and the prophets,
O God of all and Father,
And by their means thou didst announce and show forth
Thy Only Son and Word and the Holy Spirit,

But not clearly because
They were not yet capable of understanding
When the one Godhead of the Trinity was revealed.
But when the Word and God became incarnate
And became man on our behalf without variation,

He showed himself equal to thee, Father,
Through the wonderful works which he did;
And after he has ascended to heaven,
He shows plainly today, as to men who have become perfect,

The Godhead of the Spirit, the Paraclete,
Which in the shape of tongues of fire
Rested and abode upon the holy apostles,

In order that they might burn and destroy the thorns,
Which the transgression of our father Adam planted aforetime;
They who also taught us to praise the one God in three holy hypostases:
Whom also worshipping we say, Praise to thee!

Hymn 110

Moses in one place signifying
Though in mysterious fashion
The one essence of the Trinity
In three holy hypostases said,

Listen and hear, Israel: the Lord thy God is one Lord;
But those who then heard were not capable of understanding
The great and hidden mystery of the theology.

Therefore, when the only Word
Who is in the bosom of the Father became incarnate,
He declared to us and explained to us clearly,
As far as was possible,
The inexplicable character of his Godhead:

And the Spirit also, the Paraclete,
By resting in his grace on the holy apostles
In tongues of fire showed that he is God over all,
And the Spirit of truth,
Who proceeds everlastingly from God the Father.

Wherefore let us cry to him in entreaty,
Examine and purify, O God, our mind and tongue,
In order that we may say, as befits the Godhead,
Praise to the Father and to the Son and to the Holy Spirit!,
And that we may know that thou art one God
Without division in three hypostases.

Hymn 111

Who will not say that the depth of theology is an infinite abyss?
I think in my mind on the Father,
And I am filled with light,
and I consider myself to have everything.

I go on to ponder upon the Son,
Not am I thereby straightened in mind:
but I am again enlightened with another light
That is full and of equal honour.

But, when further in addition to these
I receive in myself thoughts concerning the Holy Spirit also,
I find in three perfect and unconfused hypostases
One light of the Godhead.

And the indivisible union of this is shown
By the miracle that was wrought,
which gathered the divided tongues into one,
And made the divine apostles to use them all as if they were one:

By whose prayers we beg, my Lord,
bestow upon us also the union and concord of the Holy Spirit,
And the bond of right faith:
And keep us and be merciful to us,
According to the abundance of thy great mercy.

Hymn 112

After the Ascension of the great God
And Saviour of all, Jesus Christ,
In the flesh from earth to heaven
In accordance with the God-befitting promise
Of his words that cannot lie,

His Holy Spirit rested and abode
Upon the holy apostles in tongues of fire:
Who by speaking in the tongues of all peoples
And proclaiming the teaching concerning the kingdom of heaven

Signified that he who aforetime divided the speech of men
Which was one into many tongues
Has now joined the tongues of all together
Into one faith which teaches men to believe

Equally in the Father and in the Son and in the Holy Spirit,
In three unconfused and perfect hypostases, one Godhead;
Which also let us worship and praise,
Confessing his great and ineffable mercy.

Hymn 113

He who once spake through the holy prophets,
The Paraclete, the Holy Spirit,
Has in everything signified and shown to us
That he is God equal in essence and equal in honour
To the Father and to the Son.

Aforetime through the books of the law
And in the prophecies of the prophets
He taught saying as in the person of the Father,
These things saith the Lord.

But afterwards through the voices of the Gospel,
In the beginning was the Word,
And the Word was with God, and the Word was God;
And through the preaching of the divine apostles he cried,

These things saith the Holy Spirit:
Who also in the shape of tongues of fire
Rested and abode upon them;
In order that on every side the equality and kingship

And invariability in all things
Of the Holy Trinity might be made known,
And that we might praise the ineffable mercy
Which has been revealed
And has taught us the knowledge of God.

Hymn 114

When the divine apostles were carrying
The gospel-teaching in the newness of the spirit
As Paul said and not in the oldness of the letter,
And were giving a sign that this was so

In the fact that they spoke with all kinds of tongues,
The Jews  who were full of envy,
Who had grown old and aged in their sins,
And not wishing for the truth, said, mocking,

They have drunk sweet wine and are drunk:
For it was the new wine of the perfect grace of the Spirit
Of which the divine apostles were full,

Having been purified by means of the tongues of fire:
Through whose prayers we beseech thee
Make us free and pure from the old wickedness,
as thou art the only merciful one.

 

LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

 

COLORIAGES SUR LA PARABOLE DU PAUVRE LAZARE

 

 

Il y avait une fois un homme riche qui s’habillait des vêtements les plus fins et les plus coûteux et qui, chaque jour, vivait dans le luxe en faisant de bons repas. Devant la porte de sa maison était couché un pauvre homme, appelé Lazare. Son corps était couvert de plaies. Il aurait bien voulu se nourrir des morceaux qui tombaient de la table du riche. De plus, les chiens venaient lécher ses plaies. Le pauvre mourut et les anges le portèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi et on l’enterra. Il souffrait beaucoup dans le monde des morts ; il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare à côté de lui. Alors il s’écria : « Père Abraham, ait pitié de moi ; envoie donc Lazare tremper le bout de son doigt dans de l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre beaucoup dans ce feu ». Mais Abraham dit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu beaucoup de biens pendant ta vie, tandis que Lazare a eu beaucoup de malheurs. Maintenant, il reçoit ici sa consolation, tandis que toi tu souffres. De plus, il y a un profond abîme entre vous et nous ; ainsi, ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne le peuvent pas et l’on ne peut pas non plus parvenir jusqu’à nous de là où tu es ». Le riche dit : « Je t’en prie, père, envoie donc Lazare dans la maison de mon père, où j’ai cinq frères. Qu’il aille les avertir, afin qu’ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de souffrances. Abraham répondit : « Tes frères ont Moïse et les prophètes pour les avertir : qu’ils les écoutent ! Le riche dit : « Cela ne suffit pas, père Abraham. Mais si quelqu’un revient de chez les morts et va les trouver, alors ils changeront de comportement ». Mais Abraham lui dit : « S’ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un se relevait d’entre les morts ».

 

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INVITATION (S):

 

 

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La Nuit aux Invalides : 23 juin 2016 – 20h30

 

Placée sous le haut patronage de Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques et de Monsieur Jean d’Ormesson, de l’Académie française, le spectacle de la Nuit des Invalides du 23 juin sera pour les chrétiens d’Orient. Organisée par SOS Chrétiens d’Orient et l’Aide à l’Eglise en Détresse, les bénéfices permettront de reconstruire une école à Bagdad pour 700 élèves.

Pour s’inscrire :https://lanuitauxinvalidespourlleschretiensdorient.placeminute.com/spectacle_grand_format/la_nuit_aux_invalides_pour_les_chretiens_d_orient,1,14843.html

 

Cette soirée est parrainée par :

Général Emmanuel Beth (2s), ancien ambassadeur de France,
Général Bruno Dary (2s), ancien gouverneur militaire de Paris,
Monsieur Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain,
Madame Rachida Dati, député européen, maire du 7e arrondissement de Paris,
Monsieur Michael Lonsdale, comédien, écrivain.

 

« Chers amis français,
vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne!
Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche.
Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient.»

Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques

 

De nombreux auteurs viendront dédicacer leurs ouvrages :

  • Jean-Christophe Buisson
  • Charles Beigbeder
  • Bruno de Cessole
  • Laurent Dandrieu
  • Isabelle Dillmann
  • Nathalie Duplan et Valérie Raulin
  • Marc Fromager
  • Véronique Lévy
  • Michael Lonsdale
  • Jean-Christian Petitfils
  • Frédéric Pichon
  • Jean Sévillia
  • Jacques Trémolet de Villers
  • Philippe de Villiers
  • Jean-Frédéric Poisson
  • Jean-Paul Tillement
  • Frédéric Pons

Nous vous attendons très nombreux !

 

 

PARUTIONS NOUVELLES:

Du 3 au 5 Juin

Jean Claude et Geneviève ANTAKLI

sont au salon du livre à Nice, pour présenter

et dédicacer leurs derniers livres (Syriapocalypse)

et (Syrie, une guerre sans nom!)

au stand de la librairie du quartier latin.

Vous êtes les bienvenus.

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De: Véronique Teyssandier <teyssandier@hotmail.com>

 
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année 
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris). 
 
La fête est ouverte à tous. 
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe. 
 
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues. 
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix !  www.parlerenpaix.org
 

13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)

14h-15h : interventions des élèves 

15h-16h : lectures

16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz

« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. 
Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement :
- de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… 
- de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… 
- de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »

Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret. 

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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
 
 
jeanne-d-arc-soldat-du-roi
 

Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.

De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.

Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur


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Seize auteurs

ont contribué à la rédaction

de cet ouvrage surprenant

consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.

Les_illumines_de_l_occulte

Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !

Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.

Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros

A commander en ligne via le site de l’éditeur


 

 
 
 
 
 

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

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*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,1-5.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; 
de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. 
Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? 
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? 
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
 




"Love humility and you will never fall into the devil's snare, for, soaring on humility's swift wings you will always remain above the enemy's snares."
(St. Ephraim the Syrian)

Par Saint Jean Climaque

(v. 575-v. 650), moine au Mont Sinaï 
L'Échelle sainte, 10ème degré (trad. Bellefontaine 1978, coll. SO 24, p. 138 rev.) 

 

« Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère ? »

 

 

J'ai entendu certains parler en mal de leur prochain, et je les ai repris.

Pour se défendre, ces ouvriers du mal ont répliqué : « C'est par charité et par sollicitude que nous parlons ainsi ! »

Mais je leur ai répondu :

Cessez de pratiquer une pareille charité, sinon vous accuseriez de mensonge celui qui dit :

« Qui dénigre en secret son prochain, celui-là je le repousse »

(Ps 100,5).

Si tu l'aimes, comme tu le dis, prie en secret pour lui, et ne te moque pas de cet homme.

C'est cette manière d'aimer qui plaît au Seigneur ; ne perds pas cela de vue, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger les pécheurs.

Judas était du nombre des apôtres et le larron faisait partie des malfaiteurs, mais quel changement étonnant en un instant ! . 

Réponds donc à celui qui te dit du mal de son prochain : « Arrête, frère !

Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves ; dès lors, comment pourrais-je condamner celui-ci ? »

Tu obtiendras ainsi un double profit :

tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain.

Ne pas juger est un raccourci qui conduit au pardon des péchés si cette parole est vraie :

« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés »...

Certains ont commis de grandes fautes à la vue de tous, mais ils ont accompli en secret de plus grands actes de vertu.

Ainsi leurs détracteurs se sont-ils trompés en ne s'attachant qu'à la fumée sans voir le soleil. 

Les censeurs hâtifs et sévères tombent dans cette illusion parce qu'ils ne gardent pas le souvenir et le souci constant de leurs propres péchés...

Juger les autres, c'est usurper sans honte une prérogative divine ; les condamner, c'est ruiner notre propre âme...

Comme un bon vendangeur mange les raisins mûrs et ne cueille pas les raisins verts, de même, un esprit bienveillant et sensé note soigneusement toutes les vertus qu'il voit dans les autres ; mais c'est l'insensé qui scrute les fautes et les déficiences.

 

Blessed the one who has not been made drunk by wine like a prodigal, but has been made glad each day by the memory of the Lord, in whom all the Saints rejoice continually. (St Ephraim the Syrian)

Blessed the one who has not been made drunk by wine like a prodigal, but has been made glad each day by the memory of the Lord, in whom all the Saints rejoice continually. (St Ephraim the Syrian)

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