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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 08:10

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Wednesday before Hosanna

(According with the Syrian Malankara Orthodox Church liturgical calandar)

Mercredi, 5 avr. 2017

Evening: St. Matthew 8: 23-9: 1

Morning:

Genesis 46 : 1-7

Isaiah 63: 7-19

Daniel 7:9-18

Acts 14:8 -19

Galatians 5: 13-26

St. Mark 4:35-41

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Mercredi avant Hosanna

(Selon le calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe syrienne de Malankara)

Mercredi, 5 avr. 2017

Soirée: Saint Matthieu 8: 23-9: 1

Matin:

Genèse 46: 1-7

Ésaïe 63: 7-19

Daniel 7: 9-18

Actes 14: 8 -19

Galatians 5: 13-26

St. Mark 4: 35-41

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1ère méditation proposée ce jour:

 

Livre du Lévitique 19,1-2.11-19.25.

En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse en ces termes : 
" Parle à toute l'assemblée d'Israël, et dis-leur : Soyez saints, car je suis saint, moi Yahweh, votre Dieu. 
Vous ne déroberez point, et vous n'userez ni de tromperie ni de mensonge les uns envers les autres. 
Vous ne jurerez point par mon nom, en mentant, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis Yahweh. 
Tu n'opprimeras point ton prochain, et tu ne le dépouilleras pas. Le salaire du mercenaire ne restera pas chez toi jusqu'au lendemain. 
Tu ne proféreras point de malédiction contre un sourd, et tu ne mettras pas devant un aveugle quelque chose qui puisse le faire tomber ; car tu auras la crainte de ton Dieu. Je suis Yahweh. 
Vous ne commettrez pas d'injustice dans le jugement : tu n'auras pas de faveur pour le pauvre, et tu n'auras pas de complaisance pour le puissant ; mais tu jugeras ton prochain selon la justice. 
Tu n'iras pas semant la diffamation parmi ton peuple. Tu ne te tiendras pas comme témoin contre le sang de ton prochain. Je suis Yahweh. 
Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur, mais tu reprendras ton prochain, afin de ne pas te charger d'un péché à cause de lui. 
Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis Yahweh. i Vous observerez mes lois. 
Tu n'accoupleras point des bestiaux de deux espèces différentes ; tu n'ense­menceras pas ton champ de deux es­pèces de semences ; et tu ne porteras point un vêtement tissu de deux espèces de fils. 
La cinquième année, vous en mangerez les fruits, et ainsi l'arbre vous continuera son rap­port. Je suis Yahweh, votre Dieu. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,22-38.

En ce temps-là, c'était l'hiver ; on célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. 
Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. 
Les Juifs l'entourèrent donc et lui dirent : "Jusques à quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ? Si vous êtes le Christ dites-le nous franchement." 
Jésus leur répondit : "Je vous l'ai dit, et vous ne me croyez pas : les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi ; 
Mais vous ne me croyez point, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. 
Mes brebis entendent ma voix. Je les connais et elles me suivent. 
Et je leur donne une vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. 
Mon Père qui me les a données, est plus grand que tous, et nul ne peut les ravir de la main de mon Père. 
Mon père et moi nous sommes un." 
Les Juifs ramassèrent de nouveau des pierres pour le lapider. 
Jésus leur dit : "J'ai fait devant vous beaucoup d'œuvres bonnes qui venaient de mon Père : pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ?" 
Les Juifs lui répondirent : "Ce n'est pas pour une bonne œuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphème, et parce que, étant homme, vous vous faites Dieu." 
Jésus leur répondit : "N'est-il pas écrit dans votre Loi : J'ai dit : vous êtes des dieux ? 
Si la Loi appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie, 
comment dites-vous à celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde : Vous blasphémez, parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? 
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. 
Mais si je les fais, lors même que vous ne voudriez pas me croire, croyez à mes œuvres : afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi, et que je suis dans le Père." 

 

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Par Sainte Thérèse d'Avila

(1515-1582), Moniale Catholique-romaine, carmélite, 
Les Relations, 47 (trad. OC, Cerf 1995, t. 1, p.418 rev.) 

 

« Le père et moi, nous sommes UN »

 

Le jour de la fête de Saint Augustin, au moment où je venais de communier, j'ai compris, je pourrais presque dire « j'ai vu »

— je ne pourrais pas expliquer de quelle manière, je sais seulement que cela se passait dans mon intellect et était très rapide —

comment les trois Personnes de la sainte Trinité, que je porte gravées dans mon âme, sont une même chose.

 

Cela m'a été montré par une représentation tout à fait extraordinaire et dans une lumière extrêmement vive.

L'effet qu'en a éprouvé mon âme a été bien différent de celui que produit en nous la vue de la foi.

Depuis ce moment, je ne peux pas penser à l'une des trois divines Personnes sans voir aussitôt qu'il y en a trois. 

Je me demandais comment, la Trinité formant une unité si parfaite, le Fils seul s'est fait homme.

Le Seigneur m'a fait comprendre comment les trois Personnes n'étant qu'une même chose, elles sont cependant distinctes.

En présence de telles merveilles, l'âme éprouve un nouveau désir d'échapper à l'obstacle du corps, qui l'empêche d'en jouir.

Quoiqu'elles semblent inaccessibles à notre bassesse et que la vue en passe en un moment, l'âme en retire beaucoup plus de profit, sans comparaison, que de longues années de méditation, et sans savoir comment.

_____

Le 5 avril 1242, jour de la victoire du lac Peïpous était le samedi de l'Acathiste à la Mère de Dieu (15 jours avant Pâques), chanté providentiellement dans toutes les églises et monastères de Russie ce jour là.

Paroles du Kondakion :
« Que retentissent nos accents de victoire en ton honneur Invincible Reine, toi qui nous sauves des périls du combat, Mère de Dieu, Vierge souveraine! Vers toi montent nos louanges, nos chants d'action de grâce. De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts, sauve-nous de tout danger, hâte-toi de secourir les fidèles qui te chantent : Réjouis-toi, Epouse et Vierge. »
Il fut chanté la première fois pour célébrer la protection que la Mère de Dieu offrit à la ville de Constantinople, lors de son siège en 626.

La ville était assiégé par les armées arabes et musulmanes alors que l'empereur Heracius était parti en guerre contre les Perses.

Tandis que les quelques forces présentes organisaient la défense de la Ville, le patriarche Serge implora la protection de la Mère de Dieu (dont l'attribut est Οδηγήτρια, Hodighitria c'est-à-dire « celle qui guide ») et le peuple de Constantinople fit une procession avec son icône.

La bataille fut gagnée.


« Et le peuple reconnaissant de Constantinople, rendant grâces à la Mère de Dieu, lui chanta une hymne toute la nuit, sans s’asseoir (acathiste), puisqu’elle n’avait pas cessé elle-même de veiller sur eux et qu’avec une surnaturelle puissance, elle avait remporté la victoire sur les ennemis. »

Depuis lors, en souvenir de ce prodige si grand et surnaturel, l’Église a pris l’habitude de consacrer cette fête à la Mère de Dieu, en ce temps de l’année où elle donna la victoire.

Et on l’appelle acathiste, puisque c’est debout qu’elle fut alors célébrée par le clergé de la ville et par tout le peuple.

En ce lendemain des attentats en Russie, nous recommandons à l'intercession Marie l'âme des victimes et le peuple Russe. 

_____

 

 Demeurer, ce n'est pas ne rien changer 
 

« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. »

(Jn 8, 31)


Qui est disciple du Seigneur ? Celui ou celle qui demeure fidèle à sa parole nous dit le Christ.

Ce verbe « demeurer » se retrouve très souvent dans l'évangile selon saint Jean.

"Le Verbe s'est fait chair et il DEMEURA parmi nous"...

Désormais, Il est l'Emmanuel, Dieu présent au milieu de Son Peuple. Si nous sommes fidèles à Sa Parole, (Lui qui Parole Eternelle du Père vient nous révéler le mystère de la vie intime de Dieu, le Mystère de l'Uni-Trinité), à Ses Exemples et que nous nous ressourçons à la Grâce du Saint Esprit (Principalement communiquée dans les Sacrements), alors nous demeurons dans le Christ et, "chrisptophores", nous sommes le corps du Christ, nous sommes le Sang du Christ,nous sommes l'Amour du Christ, nous sommes la Paix du Christ , nous sommes la Joie du Christ pour notre monde qui, vivant dans les ténèbres recherche la Lumière de Dieu.

Demeurer, vous le comprenez, ne désigne donc pas une attitude statique ou passive devant Dieu, comme si, ancrés dans nos vieilles habitudes, il ne fallait surtout rien changer pour être d'authentiques amis de Dieu, mais un engagement à la suite du Christ et dans le Christ Tête de l'Eglise par la Grace du Saint Esprit qu'Il nous communique.

Ce terme de "demeurer" indique plutôt l'importance de la persévérance, de la fidélité, de l'enracinement dans notre vie de foi.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je choisis de prendre un temps de prière un peu plus long que d'habitude, quitte à m'ennuyer.

Il ne s'agit pas d'un concours, de vouloir en faire toujours plus, mais de vraiment demeurer dans la présence du Seigneur,

de brûler gratuitement du temps pour lui.

 

 

JE CHERCHE LE VISAGE, LE VISAGE DU SEIGNEUR.
JE CHERCHE SON IMAGE TOUT AU FOND DE NOS CŒURS.

1) Vous êtes le corps du Christ
vous êtes le sang du Christ
vous êtes l'amour du christ
alors qu'avez vous fait de lui ?

2) Vous êtes le corps, du Christ;
Vous Etes le sang du Christ
Vous Etes la paix du Christ
alors qu'avez vous fait de lui ?

3) Vous Etes le corps du Christ
vous êtes le sang du Christ
vous Etes la joie du Christ
alors qu'avez vous fait de lui 

« Celui qui n'embrasse pas les sacrifices 

que je lui demande et qui ne m'imite pas,

n'est pas digne de moi.

Notre- Seigneur ne dit pas « la croix », mais « sa croix ». Il n'ordonne pas de prendre une croix quelconque, mais il veut que chacun prenne sa croix personnelle, la croix que Dieu lui a préparée. Il ne veut pas que chacun fasse tels sacrifices qu'il jugera bons, mais ceux-là que Dieu lui demande, ceux qu'il lui impose par les événements, par ses supérieurs légitimes, ceux qu'il lui inspire et que ses représentants dont Il a dit : « Qui vous écoute, m'écoute », approuvent, ceux enfin au sujet desquels Lui-même manifeste par quelque manière, par quelque moyen que ce soit, sa divine volonté... Quiconque ne fait pas tous les sacrifices que Dieu lui demande et n'imite pas de son mieux et à tout instant Jésus, n'est pas digne de Lui. Interrogeons notre conscience. Demandons pardon. Prenons des résolutions pour l'avenir. »

Bx Charles de Foucauld, Commentaire de Saint Matthieu (C. 10), in "Œuvres spirituelles" V. Lecture du S. Évangile Saint Matthieu, nouvelle cité, Paris, 1989.

jesus-porte-sa-croix_luis-de-morales_1a.jpg

Luis de Morales (1509-1586), Le Christ porte sa Croix
Musée National des Beaux-Arts, La Havane

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE :

du 9 au 16 AVRIL.

INSCRIVEZ-VOUS !

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Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.

(En communion avec toutes les Chrétientés Martyres, en Orient et partout où les Chrétiens sont persécutés)

Cliquez ici: RETRAITE DE SEMAINE SAINTE 2017

Urgence élections,
 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

Urgence élections :
 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

En-tête

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Mor Philipose-Mariam, 

Aujourd'hui, Mercredi 5 Avril, nous prions pour les lois concernant la famille.

Pour introduire cette prière, je rappellerai deux passages bibliques, l'un concerne le lien conjugal, l'autre la place de la famille dans la création.

"Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ; parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui le sauveur du corps. Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle. De même aussi, les maris doivent aimer leurs propres femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même". (Éphésiens 5:23-28

"Dieu créa l'homme à son image : Il le créa à l'image de Dieu. Homme et femme il les créa. Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, Remplissez la terre et soumettez-la." (Genèse 1:27-28

Dans le monde d'aujourd'hui, marqué par le féminisme et par la critique de la domination patriarcale, la Parole que saint Paul nous donne à entendre peut paraître à beaucoup comme une véritable « provocation » puisqu'en instituant le mari comme « chef » de la femme, Paul semble attribuer à la femme un rôle second et subalterne qui justifie la domination patriarcale tant décriée.

Pourtant, cette lecture serait assurément trop simpliste.

D'une part, parce qu'elle confond « autorité » et « pouvoir » : l'autorité bien comprise, en effet, n'est nullement un « pouvoir » (et par conséquent une domination exercée par l'homme sur la femme), mais un « service » : l'homme n'a d'autorité sur la femme que pour autant qu'il sert le bien commun de la cellule familiale, et par conséquent qu'il se met au service du bien de son épouse.

La domination de l'homme sur la femme peut éventuellement se justifier par la condamnation prononcée par Dieu suite au péché originel (Genèse 3:16), mais à ce stade de la révélation, nous ne sommes pas encore sous le régime de la nouvelle alliance, où l'autorité bien comprise (dont le Christ donne l'exemple lors du lavement de pied de ses disciples) doit désormais être exercée uniquement comme un service (au même titre que les gouvernants élus devraient être théoriquement au service du bien commun de ceux qu'ils gouvernent).

On comprend dès lors pourquoi la femme peut accepter de se soumettre à l'autorité de son mari : quelle femme n'a jamais rêvé d'un « chevalier servant » ? Et la suite du texte en donne la confirmation : ce n'est que pour autant qu'il aime sa femme jusqu'à donner sa vie pour elle que le mari peut avoir autorité sur son épouse.

Nous ne sommes donc nullement dans un rapport de domination machiste, mais le lien conjugal repose au contraire, si l'on veut lui donner un fondement solide, sur la reconnaissance de cette complémentarité dans la vocation spécifique de chacun. S'éloignant profondément de la révélation biblique, notre modèle de société actuel tend de plus en plus à la confusion des rôles, et à l'indifférenciation des tâches, ce qui précarise toujours plus la famille.

Sous l'impulsion du féminisme, qui lutte légitimement contre une domination patriarcale où la femme est la servante de l'homme, plus que son complément assorti (on voit là les conséquences du péché, qui altèrent la relation initialement harmonieuse de l'homme et de la femme), on ne parvient à penser l'émancipation de la femme à l'égard de ce népotisme masculin que par imitation d'un modèle purement masculin (comme si la femme devait se masculiniser pour devenir l'égal de l'homme !), ce qui ne fait paradoxalement que renforcer la domination masculine au nom d'une confusion dramatique entre égalité et identité, la complémentarité laissant alors la place à l'indifférenciation des rôles et à la confusion des genres !

On voit les dégâts causés aujourd'hui par la disparition du modèle biblique : le père, dont l'autorité est contestée (son rôle est théoriquement d'incarner la Loi) déserte parfois sa famille pour se réfugier dans son travail, la femme se retrouve souvent seule pour élever ses enfants, la maternité est perçue, de plus en plus, comme ce qui asservit la femme à des tâches purement domestiques en la maintenant sous la tutelle de l'homme - d'où le recours à la contraception et à l'avortement pour permettre aux femmes de mener leur vie comme elles l'entendent, etc.

Le mariage n'est plus vu comme une institution naturelle garantissant la protection des enfants, mais comme un simple « contrat » dont on peut se libérer par simple demande, etc, etc. Or la famille est pourtant la cellule de base de la société : une société n'est pas composée d'individus, comme on voudrait nous le faire croire aujourd'hui, mais elle est composée de familles, familles dont la solidité garantit à son tour la solidité et la stabilité du lien social, en préparant les individus à s'engager pleinement en elle et à y assumer des responsabilités.

Ce n'est pas un hasard si les Etats totalitaires ont souvent cherché à arracher les enfants à leur famille pour prendre en charge leur éducation à la place des familles, car la famille, première instance de socialisation, a toujours été, de par les valeurs qu'elle transmet, le plus puissant garde-fou contre toutes les idéologies que l'on voudrait inculquer aux enfants.

Face à la multiplication des divorces, qui fragilisent toujours plus les individus en les laissant désemparés, il devient donc urgent de prier pour que nos gouvernants comprennent que toutes les lois qui fragilisent la famille ne peuvent que fragiliser considérablement la société elle-même. Les nouveaux modèles familiaux, souvent encouragés par l'Etat (familles recomposées, monoparentales, et bientôt homoparentales) peuvent certes bénéficier d'une attention particulière de la part de l'Etat, à condition de ne pas les considérer comme des alternatives viables qui pourraient prendre la place du modèle biblique : elles ne sauraient, en aucun cas, devenir normatives pour la société dans son ensemble sans menacer gravement l'avenir de la société.

On peut s'inspirer librement de cette prière pour aujourd'hui :

"Seigneur, dans ton plan d'amour pour l'humanité, tu as voulu que l'homme et la femme ne fassent plus qu'un pour témoigner de l'unité qui règne entre les personnes divines. Ne permet pas que le lien qui unit l'homme et la femme puisse être si aisément dissous aujourd'hui par des lois facilitant toujours plus le divorce, au nom d'une conception appauvrie de la liberté. 

Vient redonner aux hommes et aux femmes de notre monde, souvent blessés par des expériences douloureuses, le sens des responsabilités familiales et du don de soi, l'esprit de service également, sans lesquels aucune famille ne peut tenir durablement. Viens fortifier par ton Esprit l'amour des conjoints qui se confient en toi et croient en toi. 

Redonne aux jeunes qui se marient le sens de la fidélité à leurs engagements, et ne permet pas que des unions contraires à ta volonté puissent venir ternir le caractère sacré du mariage humain. Que les familles et les jeunes filles restent ouvertes à l'accueil de la vie, y compris lorsque cette vie n'est pas désirée ou qu'elle n'est pas totalement conforme à leur attente. Vient inspirer enfin nos gouvernants, par ton esprit de sagesse et de discernement, afin que les lois qu'ils promulguent puissent toujours plus servir la famille, au lieu de la fragiliser. 

En Jésus, qui intercède pour nous. 

Amen."

En union de prière pour la France,

Charles-Eric de St-Germain

Philosophe et auteur

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Saints du jour:

 

Mercredi 5 avril. 2017:

 

 

Sainte Irène

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(martyre en 304)

 

Elles étaient trois sœurs, Irène, Agapè et Chiona,

elles  vivaient à Salonique lorsque éclata la persécution de Dioclétien.

 

Elles s’enfuirent avec d’autres personnes dans la montagne,

mais ensuite prises de remords elle redescendirent en ville où le

gouverneur les mis en demeure d’abjurer sous peine de mort.

 

Elle refusèrent et furent brûlées vives.

IRENE 5 AVRIL

 

(Le bas relief ci-dessus montre un sacrifice,

il provient de l’arc de l’empereur Galère à Salonique)

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Saints martyrs Victorin, Victor, Nicéphore, Claude, Diodore, Sérapion, et Papias de Corinthe

Aucun texte alternatif disponible.

Claude ne cloche pas des deux pieds, lui qui court 
à tête décollée jusqu'aux pieds de son Maître. 
Une main scélérate ce crime perpètre, 
le cinq, en le rendant d'une tête plus court. 
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Lucernaire; t. 4

Les yeux crevés et arrachés, * les phalanges coupées, * les flancs lacérés tandis que vous étiez suspendus, * les os broyés, les membres par le glaive tranchés, * vous qui avez brisé la tête du séducteur, * vous n'avez point renié le Sauveur de l'univers * ni n'avez de façon irraisonnable, * illustres et grands Martyrs, aux images taillées.

Avec Claude vénérons * Nicéphore, l'illustre martyr, * Diodore, Victor et Victorin, * ainsi que Pappias et Sérapion, * l'assemblée sainte, le septuor, * la troupe, le corps au grand complet * qui sous le glaive du courage a frappé * les myriades entières des démons.

Magnifions les martyrs * qui, pour avoir imité * la sainte Passion du Christ, désormais * par divine grâce peuvent chasser * les passions dont souffrent l'âme et le corps, * colonnes inébranlables pièges des démons, * et phares des croyants, * calmes havres dans la tempête et pourfendeurs du Malin: * ils ont mérité les demeures d'en-haut.

Cathisme, t.4

Supportant d'intrépide façon * les multiformes tourments, * saints Martyrs, vous avez surpassé * le brillant éclat du soleil; * c'est pourquoi nous célébrons * votre lumineuse mémoire en demandant avec foi * d'obtenir par votre intercession * la rémission de nos péchés * et la jouissance des biens éternels.

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HISTOIRE DE CES MARTYRS:

Ces sept glorieux martyrs furent arrêtés comme chrétiens à Corinthe, pendant la persécution de Dèce (249-251), et furent traduits devant le proconsul du Péloponnèse, Tertius.

Après avoir subi la flagellation et d’autres tourments avec ses compagnons, Victorin eut l’œil droit arraché, les extrémités des mains et des pieds coupées, puis il fut jeté dans un grand mortier où il eut les membres broyés et remit ainsi son âme à Dieu.

Nicéphore, couvert de sang après les coups, fut pendu par les cheveux, se vit rompre les doigts un à un, et, comme les païens voulaient le forcer à boire du vin offert en libation aux idoles, il se jeta de lui-même dans le mortier, où il trouva la mort peu après Victorin.
Claude fut suspendu à une potence, eut les joues arrachées et rendit l’âme quand on lui amputa les mains et les pieds.

Diodore gagna la palme du martyre en mourant par le feu, après avoir eut le corps lacéré à coups de lancettes.

Sérapion fut, quant à lui, pendu la tête en bas, eut les membres rompus à coups de massues et mourut décapité.
Papias, enfin, eut les mains tranchées, se vit percer le corps avec des pointes aiguisées et fut précipité dans la mer avec une lourde pierre attachée au cou.

C’est ainsi qu’ils reçurent tous les sept les couronnes de la victoire.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

 

 

Les Saints Martyrs Coptes Orthodoxes et Notre-Dame du
Laus...Histoire d'une conversion...

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"Impressionné par leur courage j’ai commencé à réfléchir" 

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Je me prénomme Jean-Pierre, je suis marié, père de trois enfants, grand-père de trois petits-enfants. Je fus baptisé, confirmé. A l’adolescence, J’ai perdu la foi.

Le 15 février 2015 est apparue sur Internet une vidéo montrant l’exécution de 21 chrétiens coptes par des islamistes.

Impressionné par leur courage j’ai commencé à réfléchir sur ma relation avec Dieu ! (…) J’ai senti qu’il me fallait faire un choix :  croire en Jésus ou pas.

Pendant trois ou quatre mois les questions se bousculaient dans ma tête.

Alors j’ai commencé à prier.

J’ai multiplié les recherches sur internet, j’avais envie d’entendre des témoignages… qu’on me parle de Jésus.

Ainsi, je découvris que la Sainte Vierge Marie était apparue au Laus

« pour la conversion des pécheurs ».

J’ai proposé à mon épouse d’aller visiter leSanctuaire de Notre-Dame du Laus, sur les traces de Benoîte Rencurel à qui la Vierge est apparue de 1664 à 1718. 

Ce jour-là, le 25 juin 2015, je me suis réconcilié avec le Seigneur, par la confession.

Certainement grâce à un petit coup de pouce de la Sainte Vierge, qui avait dit à Benoîte :

« J’ai demandé ce lieu à mon Fils pour la conversion des pécheurs et Il me l’a accordé ».

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Les guérisons à Notre Dame du Laus  

Jean-Pierre

chretienweb

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

Aucun texte alternatif disponible.

Au-delà du péché, le péché dissimilé…
.
 
 
Il met le pied dans le filet, et marche dans ses mailles (Job 18, 8).
 
Par Saint Grégoire Dialogos (le Grand) :
 
Comme celui qui met le pied dans un filet et ne s'en tire pas comme il veut, celui qui tombe dans le péché n'en sort pas immédiatement par le simple fait de le vouloir. Toute empêtrée dans les mailles du filet, sa marche est bloquée, et pour pouvoir reprendre sa marche, il est bien forcé de rester sur place, au moins pendant tout le temps où il s'efforce de se dépêtrer. II arrive souvent, en effet, que celui qui cède au charme de ce monde, y trouve les honneurs et la gloire; il obtient donc la concrétisation de ce à quoi il aspire, et du même coup il se félicite d'être parvenu à ce qu'il souhaitait.
 
Mais parce que les biens de ce monde ne sont pas possédés dans l'amour et que fréquemment le fait de les posséder en ravale le prix, l'homme découvre, en les obtenant, que ce qu'il convoitait n'avait pas grande valeur. Alors, ramené à lui-même, il se demande comment, sans commettre de péché, abandonner ce qu'il sait désormais avoir acquis au prix d'un péché, Seulement le sentiment de sa dignité, où il s'est empêtré, le retient, et il ne se trouve pas en état de fuir, sans faute de sa part, une place que sa faute lui a procurée: il a mis les pieds dans le filet et marche dans ses mailles, et ce n'est vraiment qu'à l'instant où il se décide à en sortir, qu'il réalise la véritable résistance des liens qui l'entravent. Oui, il faut avoir envie de se libérer, envie, dirait le texte, de lever le pied, pour prendre conscience vraiment de ce qui nous ligote.
Quand le texte poursuit: Le filet enserre la plante de son pied, il s'agit encore de la même chose, mais avec une précision supplémentaire: à savoir qu'on est ligoté par le péché jusqu'à la fin. Ce que réaffirme la suite du verset: La soif le brûle de son feu. L'Ennemi du genre humain, après avoir ligoté la vie de chacun par le péché, aspire, anxieux, à le voir mourir.
Et c'est exact: quand notre vieil Ennemi tient une vie prisonnière du péché, il a soif de se désaltérer de la mort du pécheur. Pourtant, ce verset peut s'accommoder d'une autre interprétation : l'âme pécheresse, voyant qu'elle en est venue au péché, cherche à s'extraire de ses mailles, mais au niveau de la pure intention et sans profondeur. Sous l'emprise du respect humain ou sous le coup de remontrances venues des hommes, elle préfère une mort éternelle que d'avoir à supporter momentanément un peu de contrariété. Dès lors, cet homme s'abandonne entièrement à ses vices, conscient malgré tout de n'y avoir cédé volontairement qu'une seule fois.
C'est ainsi que le filet l'enserre jusqu'à la plante des pieds, celui dont la vie est jusqu'à son terme prisonnière de sa faute. Car dans la mesure où le pécheur a conscience d'être rivé à son mal, il désespère d'en sortir un jour; cette désespérance l'entraîne à s'adonner plus résolument encore aux attraits pernicieux de ce monde ; et finalement l'ardeur de ses convoitises gagne toute son âme ; enlacé par ses péchés antérieurs il cède progressivement à des fautes toujours
plus graves. Voilà le sens du verset : La soif le brûle de son feu: elle l'attaque dans son esprit, car du fait qu'il a pris l'habitude de pratiquer le mal, elle le pousse à en gober goulûment toutes les perversités. Pour le grand pécheur, avoir soif c'est désirer tous les biens de ce monde ...
 
Le piège est caché sous terre, le piège dissimulé mine son chemin (Job 18, 10)
 
   Le piège dissimulé sous la terre c'est le péché dissimulé sous les agréments de ce monde. En posant ses pièges, l'Adversaire propose à l'homme ce qui l'attire parmi les valeurs humaines, et y dissimule le piège du péché: de la sorte, il happe son âme, en lui laissant bien voir ce qui vaut la peine d'être désiré, mais jamais dans quel traquenard il met le pied. Le mot même de traquenard éveille l'idée de capturer en dupant. Et le démon pose un piège de ce genre sur le chemin quand, au milieu des activités de ce monde, si attirantes pour l'âme, il place le piège du péché. Ce piège, bien sûr, ne la duperait pas facilement s'il était posé à découvert; mais il est posé de manière à laisser voir à celui qui passera par là, le seul appât et jamais le piège lui-même. Le profit qu'on espère retirer et la prospérité en ce monde sont à la faute et au péché, ce qu'est l'appât au piège, et on peut dire qu'un piège invisible happe l'âme de celui qui cède à un désir mauvais dont certains aspects sont pour lui attirants.
 
   L'appât accroché à la faute ce sera souvent les richesses, les honneurs, la santé ou la vie de ce monde: une âme faible les voit sans apercevoir le piège; elle cherche à les posséder, et s'enferre finalement dans le péché qu'elle n'y a pas décelé. Il existe certaines manières de vivre qui sont très proches de vices incontestables: par exemple des mœurs rudes s'accompagnent ordinairement de cruauté ou d'orgueil, tandis que des mœurs plus séduisantes, et même un peu plus séduisantes qu'il ne convient, s'accompagnent bien souvent de luxure et d'habitudes dissolues. Ces façons de vivre qui avoisinent le vice, l'Adversaire du genre humain les épie chez tous les hommes, et, connaissant ainsi ce qui épouse plus naturellement les penchants de leur âme, il le leur propose: dans le cas de mœurs douces et riantes, ce sera souvent la luxure, parfois la gloriole ; pour les âmes rudes, ce sera la colère, l'orgueil ou la cruauté. Bref, il pose son piège là où il repère que l'âme va passer, et il glisse le danger à l'endroit précis où il trouve le chemin familier à chaque tempérament.
 
in COMMENTAIRE MORAL DU LIVRE DE JOB (MORALIA)

Traduction de René Wasselynck (Ed. du Soleil Levant)

 
 
Source et commentaire: "Religion Orthodoxe":
"Evidemment comme on a pu le lire, non seulement les écrits de Pères comme Grégoire sont toujours d'actualité mais la connaissance de l'âme humaine de ces Saints Pères n'a rien à voir avec des préceptes moraux élaborés avec des concepts construits de toutes pièces et détachés de toute expérience, et pour finir enseignés magistralement en dehors de tout investissement personnel. C'est du fond de leur ascèse que les Saints Pères puisent leur savoir et l'enseignent ensuite, et leur enseignement nous est toujours aussi nécessaire car l'âme humaine ne progresse guère contrairement à ce que croit l'illusion contemporaine."

CHAPITRE PREMIER (Livre premier)

L'apôtre saint Paul écrivant aux Corinthiens (î, I, 63) leur dit : « Nous prêchons le Christ crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les Gen­tils. » Voilà une affirmation bien étrange, que la Rédemption, la croix, chef-d'œuvre de la bonté et de la sa­gesse de Dieu, produise une telle impression sur des intelligences raison­nables. C'est pourtant un fait indé­niable; le monde rit et se moque des principes austères de la morale chré­tienne, des hommes de génie même se sont heurtés contre eux et ont tra­vaillé à 'les combattre. Il n'y a en cela qu'une preuve de la faiblesse de l'esprit humain laissé à lui-même; il est incapable de s'adapter aux pen­sées divines, soit parce que l'orgueil l'aveugle, soit parce que la sensua­lité le déprime. Motif de nous humi­lier et d'avoir conscience de notre petitesse, petitesse trop visible en l'attitude des apôtres. A l'école du di­vin Maître lui-même, au moment où ils reçoivent de lui l'enseignement du grand secret de ses souffrances, l'Évangile nous apprend qu'ils étaient préoccupés de savoir qui serait le plus grand parmi eux. Ils étaient han­tés par une pensée de sot orgueil.

Hélas! On peut être si près de la lumière et rester dans les ténèbres!

Il en est ainsi lorsqu'on se laisse conduire par ce que l'apôtre appelle, « la prudence de la chair ». C'est l'humaine sagesse, qu'il déclare : ennemie de Dieu, et de laquelle il faut se défier, voire même qu'il faut mé­priser. Aussi bien, donne-t-il ce con­seil étrange : « Que personne ne se trompe; si quelqu'un d'entre vous pa­raît sage, qu'il devienne fou. » Pour être sage aux yeux de Dieu, il faut consentir à être tenu pour insensé par les gens du monde dont les pensées ne sont que vanité, dont les sentiments ne sont qu'illusion, dont l'estime n'est que mensonge, dont le jugement n'est qu'erreur.

A ceux-ci est impossible l'intelligence du mystère de la croix.

On ne peut, en effet, comprendre le prix de l'humiliation lorsqu'on ne songe qu'à se faire valoir, à passer pour ce que l'on n'est pas, à briguer tous les honneurs. On ne peut appré­cier la douceur de souffrir au milieu du luxe de la table et des vêtements, dans la recherche de tout ce qui flatte la sensualité.

Le Bréviaire romain, en la leçon du 14 septembre, rapporte que l'empereur Héraclius ayant repris aux Perses la vraie Croix du Sauveur tombée entre leurs mains lors du siège de Jérusalem par Chosroès, il en fit un transfert solennel en la ville sainte. Il marchait, portant lui-même la di­vine relique, ayant à ses côtés Zacharie le patriarche. Arrivé aux portes de la cité, il se sent paralysé par une force mystérieuse, ses pieds sont comme cloués à la terre.

« Pourquoi cela? » demande-t-il, ef­frayé, à Zacharie.

« Parce que, répondit celui-ci, vous êtes recouvert d'un royal vêtement là où Jésus était vêtu misérablement; parce que vous portez une couronne d'or et de pierreries étincelantes, là où il était couronné d'épines; parce que vous avez de riches chaussures, là où il allait pieds nus. »

Héraclius aussitôt se dépouille de son manteau écarlate et emprunte le surtout d'un pauvre; il ôte ses chaus­sures rouges brodées d'aigles d'or, il rejette sa couronne sertie de pierres précieuses, et plus rien ne l'arrête, il marche librement jusqu'à la Basilique, au milieu des acclamations du peuple.

Il y a,  en ce trait, un symbole tou­chant des dispositions nécessaires pour comprendre l'ineffable mystère de  la  croix.   Nous  avons  saisi  qu'il  demeure caché aux âmes orgueilleuses et sensuelles dont le monde est rempli, mais il n'est pas moins inaccessible aux personnes pieuses qui n'inclinent pas nettement leurs volontés vers les austères vertus qui en nous humiliant nous élèvent, qui en nous détachant nous affranchissent.

Le bon Maître, en voyant, un jour, les effets de ses prédications sur ceux qui l'entendaient, effets désastreux sur les pharisiens orgueilleux et hy­pocrites, effets pénétrants sur les apô­tres et les disciples, s'écria en levant les yeux au ciel, comme en extase : « Je vous rends grâces, ô mon Père, de ce que vous avez caché ces choses aux superbes, et que vous les avez révélées aux simples! »

Détachons-nous des créatures et de nous-mêmes, et nous pourrons un peu comprendre la science des sciences, celle de la croix.

Extrait de : Les Saintes Voies de la Croix (1915) Mgr A. Gonon

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Moscou a pointé du doigt les récentes accusations de l’agence Reuters sur l’attaque chimique perpétrée dans la province syrienne d'Idlib. Selon le ministère russe de la Défense, le média britannique «déforme les premières informations propagées par la source».

Le ministère russe de la Défense a annoncé mardi n'avoir porté aucune frappe aérienne dans la zone du village de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, où une attaque « chimique » aurait été perpétrée selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

« Les avions russes n'ont mené aucune frappe dans la zone de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib.
En annonçant l'implication des avions russes dans le bombardement de Khan Cheikhoun avec des armes chimiques, l'agence britannique Reuters a réussi à déformer les premières informations propagées par la source — l'Observatoire syrien des droits de l'homme, qui n'avait rien dit à ce sujet », a déclaré le ministère russe de la Défense.

Auparavant, l'agence Reuters, citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme, a rapporté que « des avions appartenant au gouvernement russe ou syrien » ont attaqué avec des armes chimiques la ville de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib. Pourtant, dans son message d'origine, l'OSDH a seulement supposé l'existence des frappes aériennes sans indiquer leur appartenance.

Rappelons que l'un des premiers cas d'utilisation des armes chimiques par Daech en Syrie remonte au printemps 2013. Une attaque terroriste au sarin a fait de nombreux morts en été 2013 dans la Ghouta orientale.

Plusieurs pays ont alors essayé de rejeter la responsabilité sur le président syrien Bachar el-Assad. Les terroristes de Daech ont notamment utilisé des obus chargés de gaz toxique au cours d'une attaque contre une base aérienne de la province syrienne de Deir ez-Zor, en avril 2016, ce qui a provoqué de graves problèmes respiratoires chez les militaires touchés.

La Russie a plusieurs fois appelé la communauté internationale à coordonner ses efforts en vue de mettre fin au terrorisme chimique. Moscou a proposé d'adopter une résolution spéciale du Conseil de sécurité de l'Onu. Malheureusement, les partis pris politiques et la position anti-Assad ont empêché d'adopter cette résolution et d'écarter cette menace.

source

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

Théobule
  
 Je lève les yeux vers les montagnes 
  

Chers amis, 

Même si nous ne le voyons pas, Dieu est toujours présent à nos côtés.

Cette semaine nous écoutons un psaume, une prière chantée du peuple hébreux. 

Ici, le psalmiste, l'auteur du psaume, témoigne : de nuit comme de jour, Dieu veille sur nous comme sur ses enfants. Il reste à l'écoute de nos appels.

Jésus lui même a prié les psaumes. Petits et grands, imitons-le.

Dimanche prochain, nous célébrons les Rameaux, l'entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. 
Retrouvez sur Théobule les vidéos de cet évangile : l'Évangile des Rameaux

Frère Benoît , de la communauté des Pères dominicains

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"Je lève les yeux vers les montagnes : 
d'où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.
Qu'il empêche ton pied de glisser, qu'il ne dorme pas, ton gardien, le Seigneur.
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas.
Le Seigneur, ton gardien, se tient près de toi.
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te brûler, ni la lune, durant la nuit.
Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera au départ et au retour, 
Maintenant et pour toujours."


Psaume 121

 

    LES SOUTERRAINS

le monde moderne a un curieux amour des sou­terrains, il aime les caves sombres et profondes des existences humaines, il aime à plonger dans les zones subhumaines de nos vies et à les analyser. Cette attraction est, partiellement, une réaction contre un excès exactement contraire.  Il y a un siècle, les hommes étaient persuadés qu'ils avaient atteint de nouveaux sommets  d'existence.  Ils  parlaient  du  progrès inévitable, du triomphe sur la mort, de la transformation des hommes en dieux et de la terre en paradis.

Aujourd'hui, la présomption de nos grands-parents a cédé la place au désespoir de nos contemporains.Pris de vertige à des altitudes artificielles, l'homme a chu au fond des profondeurs, dans le plus terrible désespoir. Son enthousiasme délirant s'est transformé en dégoût, ses perspectives de plaisirs accrus ont abouti à la satiété, et ses espoirs extravagants de succès temporels ont tourné à la nausée.

Deux catégories de spécialistes des choses souter­raines ont surgi dans les temps modernes : les unsanalysent les travailleurs considérés en tant que « masses » ; les autres étudient l'inconscient dans l'âme des individus. Les peuples sont devenus des « masses » qui ne peuvent être manipulées par un dictateur que lorsqu'elles ont perdu le sens de leurs responsabilités et de leur dignité. Lorsqu'elles sont réduites à cette condition, elles offrent une proie facile aux forces étrangères et extérieures ; telles sont les premières conditions de l'établissement de l'état totalitaire. Les communistes et les fascistes le savent bien.

Les spécialistes de la deuxième catégorie sont les gens qui prennent pour terrain de recherches la partie subrationnelle, involontaire, subhumaine de l'intel­ligence de l'homme : son inconscient dans lequel l'esprit refoule des fragments de pensée. Le sub­conscient a, en fait, une influence sur le comportement humain ; mais ce n'est pas là le seul facteur ni celui qui, en définitive, est déterminant. Une éraflure sur le gland dont il est issu peut expliquer, dans une cer­taine mesure, la forme du chêne arrivé à maturité ; mais la lumière, la chaleur et les forces invisibles de la viesont également responsables de son état présent.

Ces groupes jumeaux de chercheurs « souterrains » nous donnent la clef de notre époque. En effet, comme Virgileles hommes ont toujours eu tendance à se représenter l'enfer au fond des abîmes, et bien que l'Eglise ne se soit jamais prononcée sur la géographie de l'enfer, l'imagination populaire le situe sous la terre. Il en résulte que lorsque l'intérêt public se concentre sur ce qui est « sous » quelque chose, il y a psychologiquement des chances pour que la question de l'enfer soit l'idée de derrière la tête de toute une génération de penseurs et de lecteurs.

Ceux qui braquent leur attention sur l'inconscient, ceux qui en étudiant la libido et les instincts sexuels espèrent résoudre les problèmes de l'existence, ces gens-làcherchent le bonheur dans les «sous-régions» où on ne le rencontre jamais. C'est seulement grâce à la raison et à la volonté (qui sont des phénomènes d'essence divine) que les êtres humains peuvent atteindre à la paix. La tragédie de notre temps, c'est le désespoir de ceux qui ont réussi : leur misère n'a point pour origine la faillite de leurs plans, mais le fait que, les ayant réalisés, ils ne trouvent pas le bonheur.

Ce Tout auquel ils aspirent (profits matériels et triomphes temporels) se métamorphose en Rien dès qu'on en a la possession. Et Rien, c'est le pôle opposé à celui de Dieu et de sa création. L'enfer, c'est le moi gorgé de ses concupiscences satisfaites, contraint de se consumer pour toujours sans espoir de délivrance.

Le monde d'aujourd'hui attend une résurrection. Les masses qui sont submergées par des pouvoirs dictatoriaux attendent qu'on casse les reins du ser­pent afin d'être libres d'agir de leur propre autorité, comme elles le firent lorsque notre constitution fut écrite. Car cette constitution précisait : « Nous, le peupleordonnons et établissons un gouvernement... »

De même les âmes qui sont individuellement cadenassées dans la misère de leur moi inconscient,qui opèrent au niveau subhumain du comportement animal et instinctif, ces âmes ont besoin d'une résurrection pour les arracher à la tombe où leur satiété les a placées. Elles aussi, elles aspirent à la lumière.

Il y a de la vie dans l'œuf, mais pour que cette vie en jaillisse, il faut briser la coquille. Il y a aussi de la vie dans les masses dépossédées et dans les âmes individuelles ensevelies et frustrées. Mais dans l'un et l'autre cas, la coquille doit être brisée, et brisée de l'extérieur. Il faut pour cela une Puissance qui ne soit pas humaine, qui soit divine.

Ce que chaque âme, doit se demander, est ceci : Est-ce que je veux continuer à vivre dans la coquille ou est-ce que je désire être portée à un point d'incuba­tion spirituelle ? Ceux qui se trouvent à l'intérieur des coquilles peuvent en sortir s'ils permettent à Dieu de les libérer en écrasant la carapace d'égoïsme qui les prive de sa lumière.

C'est là une question grave. Et ceux qui refusent de prendre au sérieux les questions morales ou spiri­tuelles finissent par prendre au sérieux ce néant qui est le domaine de l'éternel souterrain. Par contre, si nous prenons l'âme au sérieux, nous devenons capables de prendre toutes les autres choses plutôt à la légère. C'est là le commencement du bonheur, dans ce monde et dans le suivant.

Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen)

Angels:

2ème méditation proposée ce jour:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,31-42.

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; 
alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » 
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » 
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. 
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. 
Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. 
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. 
Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » 
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. 
Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. 
Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » 
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

 


Par Philoxène de Mabboug

(?-v. 523), évêque en Syrie 
Homélie n° 4, Sur la simplicité, 75-76 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t.1, Médiaspaul 1988, p. 48 ; cf SC 44) 

 

« Si vous êtes des enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham »

 

Au premier appel, Abraham est sorti à la suite de Dieu.

Il ne s'est pas fait juge de la parole qui s'adressait à lui.

Son attachement pour sa famille et ses proches ne l'a pas retenu, ni l'amour de son pays et de ses amis, ni aucun autre lien humain.

Mais dès qu'il a entendu la parole et qu'il a su qu'elle était de Dieu, il l'a écoutée avec simplicité, sa foi l'a tenue pour vraie. Méprisant tout le reste, il s'est mis en route avec l'innocence de la nature qui ne cherche pas à ruser ni à faire le mal.

Il a couru vers la parole de Dieu comme un enfant court vers son père... 

Dieu lui avait dit :

« Sors de ton pays et de ta famille, et viens dans le pays que je te montrerai » (Gn 12,1).

C'est pour faire triompher la foi d'Abraham et rendre éclatante sa simplicité que Dieu ne lui a pas révélé le pays où il l'appelait ; il semblait le conduire vers Canaan, et pourtant la promesse lui parlait d'un autre pays, celui de la vie qui est dans les cieux.

Saint Paul l'atteste :

-« Il attendait la ville aux fondements solides, celle dont Dieu lui-même est l'architecte et le bâtisseur » (He 11,10)...

Bien mieux, afin de nous montrer plus clairement que cette promesse ne concernait pas une patrie terrestre, Dieu, après avoir fait sortir Abraham de sa patrie, Ur des Chaldéens, ne l'a pas conduit aussitôt au pays de Canaan, il l'a fait demeurer d'abord à Harrane.

Il ne lui a pas révélé non plus tout de suite le nom du pays où il le conduisait ; Abraham ainsi ne sortirait pas de Chaldée sur le seul attrait d'une récompense. 

Considère donc cette sortie d'Abraham, ô disciple, et que la tienne ressemble à la sienne !

Ne tarde pas à répondre à la voix vivante du Christ qui t'appelle.

Autrefois il ne s'adressait qu'à Abraham ; aujourd'hui, par son Évangile, il appelle tous ceux qui le veulent, il les invite à sortir à sa suite, car son appel concerne tous les hommes...

Autrefois il a choisi le seul Abraham ; aujourd'hui il demande à tous d'imiter Abraham.

_____________

 

Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

IC.XC__ " το Αγιον Μαντηλιον":

16. Veillez sur votre vie.

Ne laissez ni s’éteindre vos lampes ni se détendre la ceinture de vos reins, mais soyez prêts car vous ignorez l’heure où notre Seigneur viendra.

Assemblez-vous fréquemment pour rechercher ce qui intéresse vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira de rien, si au dernier moment vous n’êtes devenus parfaits.

Car aux derniers jours, on verra se multiplier les faux prophètes et les corrupteurs, les brebis se changer en loups et l’amour en haine.

Avec les progrès de l’iniquité, les hommes se haïront, se poursuivront, se trahiront les uns les autres ;

et alors paraîtra le Séducteur du monde, se donnant pour Fils de Dieu ;

il fera des signes et des prodiges, la terre sera livrée entre ses mains, et il commettra des iniquités telles qu’il n’en fut jamais commis depuis le commencement des siècles.

Alors la création des hommes entrera dans le feu de l’épreuve et beaucoup se scandaliseront et périront ;mais ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés par Celui-là même qui aura été un objet de malédiction.

Alors apparaîtront les signes de la vérité :

premier signe, les cieux ouverts ;

deuxième signe, le son de la trompette ;

le troisième signe, la résurrection des morts ;

non de tous, il est vrai, mais, selon qu’il a été dit :

Le Seigneur viendra et tous les saints avec lui.

Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées du ciel.

Beautiful Icon of Christ:

Où nous trouver ?

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(mis à jour ) pour Avril :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

_________

 

-PARIS: ATTENTION  la "Permanence pastorale et réception des fidèles  des Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois est en Avril 2017 reculée au Vendredi 7 et Samedi 8 Avril en raison du WE des RAMEAUX 

Le Samedi 8 AVRIL

RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

(En mai, retour à la normale: Vendredi 5 et Samedi 6). 

________________

NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 29 Avril au soir au 1 Mai au matin (prenez Rdv avec lui 07 87 11 06 03 par sms).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 22 Avril (En raison de la Semaine Sainte) *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 2 Avril et 7 Mai, PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.* .

DIMANCHE Des "Hosanna" (RAMEAUX)le 9Avril*

DIMANCHE de PÂQUES le 16 Avril*

Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

Sanctuaires visités:

-N-D de Miséricorde,Notre-Dame de L'Epine , N-D de Houppach (Masevaux) et St Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes), Mont St Odile, Notre-Dame de Neubois,

Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins"), Le 11, N-D d'Autun, - Le 12, N-D d'Espis, N-D de Toutes-Grâces et St Ubald (Vénération de la relique de St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) 

 

Clôture des inscriptions le 23 Avril/ Offrande estimée 300 euros.

_____________________________

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE :

du 9 au 16 AVRIL.

Retraite d'enseignement, de délivrance et de guérison intérieure à l'école du Christ Bon Pasteur, Divin Médecin.

 

"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur. 

Qui est ce médecin ?

C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."

(St Théophile D'Antioche)

_____________________________

 

 

NANTES :Jeudi 6 Avril, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 2 Avril * (En raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE) et le 23 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 22  *. . .

ALSACE, SUISSE,LYONNAIS, SUD-EST :Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 24 (28 Messe à Belfort) et le 30, Messe dominicale à Lyon*.


 

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 1er Mai et le 3

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messes, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

______________________________________________

NOS PELERINAGES :

+++

Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

 

Du 7 au 15 Mai. 

 

En chemin avec Notre-Dame et St Ubald, des

 

Sanctuaires d'Alsace au Sud-Ouest.

 

Programme et inscription, cliquez ci dessous:

 

MAI, PÈLERINAGE MARIAL DU "MOIS DE MARIE" DE L'ALSACE AU SUD-OUEST. / DU 7 AU 15 MAI / INSCRIVEZ-VOUS VITE !

 

Basilique Notre-Dame de l'Epine.JPG

 

+++

 

PELERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA

 

Du 7 au 16 Octobre 2017

 

Programme et inscription, cliquez ci dessous:

 

 

Afficher l'image d'origine

 

Pèlerinage Syriaque des "Chrétiens Francophones de St

Thomas" à FATIMA

 

+++

_________________________________

L’image contient peut-être : 3 personnes

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

CONFIER DES INTENTIONS DE

 

PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST

 

SIMPLE...

 

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères

 

humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le

 

"premier né d'une multitude de frères" et  à Son amour pour tous les hommes…

 

A  travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour

 

l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet

 

immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une

 

intention de prière en l'envoyant à l'adresse

 

suivante:

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 04:53

Fifth Wednesday of Great Lent

 

Mercredi, 29 mars 2017

Evening:

St. Mark 6:30-46

Morning:

Deuteronomy 31: 16-23

Isaiah 41: 8-17

Acts 5:1 - 6 I

Corinthians 10: 1-13 St.

Matthew 14: 14-23

__________

Fifth Thursday of Great Lent

Jeudi, 30 mars 2017

 

Evening:

St. Matthew 14: 23 -36

Morning:

Genesis 50: 14-22

Isaiah 42:1-9

Acts 19:8-12

Colossians3: 1-17

St. Mark 6:47-56

orthodoxwayoflife: “ This is a rare icon in the Orthodox Church: it is called “The first steps of Jesus”. It’s amazing!:

"My thoughts regarding human freedom come down to the following: in and of itself, freedom is a great gift of God; in and of itself, freedom is the ability to choose. God did not program us for good (by the way, that often destroys faith in people who say: ‘Why does God not punish sinners? Where is God, when such things as wars and crimes are happening?'). God did not program us for good in the same way that we set an alarm clock for a given time. He could have done this; He could have created an amazing community of happy and holy people. But then these people would not have been holy and happy by their own choice, but by the program embedded in them. The image of God would not be in them; they would have been created otherwise [since God has free will - Ed.]. But God desired to create us according to His image, to imbed in us the breath of His life. This led to the fact that man has the ability to choose."
(His Holiness Patriarch Kirill of Moscow )

Méditation 1:

 

Livre d'Isaïe 1,16-19.

Parole du Seigneur Dieu : Lavez-vous, purifiez-vous. Otez de ma vue vos actions mauvaises. Cessez de faire le mal, 
apprenez à bien faire ; recherchez la justice, redressez l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve. 
Venez et discutons ensemble. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ! s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. 
Si vous obéissez de bon cœur, vous mangerez les biens de votre pays. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 9,1-38.

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme aveugle depuis sa naissance. 
"Maître, lui demandèrent ses disciples, est-ce que cet homme a péché, ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?" 
Jésus répondit : "Ni lui, ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. 
Il faut, tandis qu'il est jour, que je fasse les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. 
Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde." 
Ayant ainsi parlé, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, puis il l'étendit sur les yeux de l'aveugle, et lui dit : 
"Va, lave-toi dans la piscine de Siloé (mot qui se traduit : Envoyé)." Il partit, se lava, et s'en retourna, voyant clair.
Les voisins, et ceux qui l'avaient vu auparavant demander l'aumône, disaient : "N'est-ce pas là celui qui était assis et mendiait ?" 
Les uns répondaient : "C'est lui" ; d'autres : "Non, mais il lui ressemble." Mais lui disait : "C'est moi." 
Ils lui dirent donc : "Comment tes yeux ont-ils été ouverts ?" 
Il répondit : "Un homme, celui qu'on appelle Jésus, a fait de la boue, il l'a étendue sur mes yeux, et m'a dit : Va à la piscine de Siloé et lave-toi. J'y ai été, et, m'étant lavé, j'ai recouvré la vue." 
"Où est cet homme ?" lui dirent-ils. Il répondit : "Je ne sais pas." 
Ils menèrent aux Pharisiens celui qui avait été aveugle. 
Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait ainsi fait de la boue et ouvert les yeux de l'aveugle. 
A leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue, et il leur dit : "Il m'a mis sur les yeux de la boue, je me suis lavé, et je vois." 
Sur cela quelques-uns des Pharisiens disaient : "Cet homme n'est pas envoyé de Dieu, puisqu'il n'observe pas le sabbat." D'autres disaient : "Comment un pécheur peut-il faire de tels prodiges ?" Et la division était entre eux. 
Ils dirent donc de nouveau à l'aveugle : "Et toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux ?" Il répondit : "C'est un prophète." 
Les Juifs ne voulurent donc pas croire que cet homme eut été aveugle et qu'il eût recouvré la vue, jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir les parents de celui qui avait recouvré la vue. 
Ils leur demandèrent : "Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ?" 
Les parents répondirent : " Nous savons que c'est bien là notre fils, et qu'il est né aveugle ; 
Mais comment il voit maintenant, nous l'ignorons, et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas. Interrogez-le lui-même ; il a de l'âge, lui-même parlera de ce qui le concerne." 
Ses parents parlèrent ainsi, parce qu'ils craignaient les Juifs. Car déjà les Juifs étaient convenus que quiconque reconnaîtrait Jésus pour le Christ serait exclu de la synagogue. 
C'est pourquoi ses parents dirent " Il a de l'âge, interrogez-le." 
Les Pharisiens firent venir une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et lui dirent : "Rends gloire à Dieu. Nous savons que cet homme est un pécheur." 
Celui-ci répondit : " S'il est un pécheur, je l'ignore ; je sais seulement que j'étais aveugle, et qu'à présent je vois." 
Ils lui dirent : "Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ?" 
Il leur répondit : "Je vous l'ai déjà dit et vous ne l'avez pas écouté : pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?" 
Ils le chargèrent alors d'injures, et dirent : "C'est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes les disciples de Moïse. 
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci nous ne savons d'où il est." 
Cet homme répondit : "Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est, et cependant il m'a ouvert les yeux. 
Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. 
Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. 
Si cet homme n'était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire." 
Ils lui répondirent : "Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous fais la leçon ?" Et ils le chassèrent. 
Jésus apprit qu'ils l'avaient ainsi chassé, et l'ayant rencontré, il lui dit : 
"Crois-tu au Fils de l'homme ?" Il répondit : "Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ?" 
Jésus lui dit : "Tu l'as vu ; et celui qui te parle, c'est lui-même." 
"Je crois, Seigneur" dit-il, et se jetant à ses pieds, il l'adora. 

 

Нерукотворени Образ Христов:


Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les Hérésies V,15,2-4 (trad. SC 153, p. 205-211) 

 

« Il est l'image du Dieu invisible ; c'est en lui que tout a été créé ; tout a été créé par lui et pour lui »
(Col 1,15-16)

 

      Lorsqu'il a eu affaire à l'aveugle-né, ce n'était plus seulement par une parole, mais par une action que le Seigneur lui a rendu la vue.

Il n'agit pas ainsi sans raison ni au hasard, mais afin de faire connaître la Main de Dieu qui, au commencement, avait modelé l'homme.

Et c'est pourquoi, lorsque ses disciples lui ont demandé par la faute de qui, de lui-même ou de ses parents, cet homme était né aveugle, le Seigneur a déclaré :

« Ni lui n'a péché, ni ses parents, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Ces « œuvres de Dieu », c'est d'abord la création de l'homme, car l'Écriture nous le décrit bien comme une action :

-« Et Dieu prit du limon de la terre, et il modela l'homme » (Gn 2,7).

C'est pour cela que le Seigneur a craché à terre, a fait de la boue et en a enduit les yeux de l'aveugle.

Il montrait par là de quelle façon avait eu lieu le modelage originel, et, pour ceux qui étaient capables de comprendre, il manifestait la Main de Dieu qui avait pétri l'homme à partir du limon. 

      Et parce que, dans cette chair modelée selon Adam, l'homme était tombé dans la transgression et avait besoin du bain de la nouvelle naissance (Tt 3,5), le Seigneur a dit à l'aveugle-né, après lui avoir enduit les yeux de boue :

-« Va te laver à la piscine de Siloé ».

Il lui accordait ainsi à la fois le remodelage et la régénération opérée par le bain.

Aussi, après s'être lavé, « il s'en revint, voyant clair », afin de reconnaître celui qui l'avait remodelé et d'apprendre en même temps quel était le Seigneur qui lui avait rendu la vie. 

      Ainsi celui qui, au commencement, avait modelé Adam et à qui le Père avait dit :

-« Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Gn 1,26), celui-là même s'est manifesté aux hommes à la fin des temps et a remodelé les yeux de ce descendant d'Adam.

 

 

 :

 

 Pas de panique, mais il y a urgence ! 


« Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » (1S 16, 7)


Ce verset  tiré du premier livre de Samuel, nous invite tous et chacun à une conversion profonde et urgente :

-celle de notre regard, de la façon dont nous regardons tous ceux qui nous entourent. Et il y a une urgence !
Bien souvent, nous nous arrêtons aux apparences, nous jugeons à l’aune de nos critères sociaux, affectifs ou autres. Et cela est normal, il ne faut pas en avoir peur. La première réaction liée à notre regard, nous ne la maîtrisons pas complètement !

 Décidons de regarder l'autre avec amour 
C'est bien joli de le vouloir, mais ensuite qu’est-ce que je fais  de ce regard ? Est-ce que je prononce un jugement sur telle personne que j’enferme alors dans une case, ou bien est-ce que c’est un moyen de lui vouloir du bien, alors même que j’ai pu être désarçonné de prime abord ?


Le regard de Jésus qui vit en communions constante  à la patience du Père Céleste va au-delà des défauts et voit la personne . Aprenons-donc de notre Chef, de notre modèlé à  ne pas nous arrêtez pas à la superficie des choses ,à ne pas enfermer une personne dans tel ou tel moment de sa vie (Fut-il délictueux ou pécamineux), éloignons-nous des travestissements mondains qui nous portent au "paraître" et nous éloignent de l'être, qui nous portent à maquiller en quelque sorte notre âme pour sembler meilleurs. Au contraire, à la suite du Christ "Doux et humble de coeur", soyons de ces cœurs qui discernent et transmettent le bien sans se lasser. 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je pense à une personne que j’ai pu enfermer par un regard et un jugement trop rapide et sans miséricorde. Je demande la grâce de l’humilité pour revoir mon jugement qui s’est peut-être fait trop rapidement et selon les apparences...

A Humble Jesus Christ Holy Tuesday...:

Mes pensées concernant la liberté de l'homme sont celles-ci :

en soi, la liberté est un grand don de Dieu; en soi, la liberté est la capacité à choisir. Dieu ne nous a pas programmés pour faire le bien (soit dit en passant, cela détruit souvent la foi chez les gens qui disent : " Pourquoi Dieu ne punit-Il pas les pécheurs? Où est Dieu, quand des guerres et des crimes sont en train de se produire?") Dieu ne nous a pas programmés pour faire le bien de la même façon que nous programmons l'alarme sur un réveil pour sonner à une heure précise. Il aurait pu le faire; Il aurait pu créer une communauté formidable de gens heureux et saints. Mais ces gens n'auraient pas été saints et heureux de leur propre choix, mais par le programme qui leur aurait été intégré. L'image de Dieu ne serait pas en eux; elles auraient été créées autrement [puisque Dieu a le libre-arbitre absolu, ndt]. Mais Dieu a voulu nous créer selon Son image, pour nous insuffler le souffle de Sa vie. Ce qui a conduit au fait que l'homme a la capacité de choisir."
Sa sainteté le patriarche Kirill de Moscou

The Risen Christ - Othodox Icon art - Ανάστασις IC XC:

Urgence élections,
 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

_______________

 

Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

Urgence élections :
 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

Saints du jour:

Mercredi, 29 mars 2017

SAINT EUSTACHE
(ou Eustaise)
Abbé
(+ 629)
 
 

 

     Issu d'une noble famille burgonde, Eustaise naquit dans le pays de Langres, sans doute dans le Bassigny (Haute-Marne). Nous ne savons rien de ses parents, sauf qu'il était le neveu par sa mère de Miétius (ou Michus), évêque de Langres. Dès son plus jeune âge, il fut élevé par Colomban lui-même. On ne sait pas comment il connut Colomban, mais celui-ci eut bientôt fait d'apprécier ses grandes qualités et en fit son minister. «Ses progrès furent si grands en vertu et en science qu'on le jugea capable d'enseigner ». Telle était la confiance qu'il sut inspirer au saint Irlandais, que celui-ci se reposa sur lui d'une des parties les plus difficiles de sa charge, à savoir la direction de l'école du monastère. 

 

     Après l’expulsion de Colomban de Luxeuil en 610 avec ses compagnons irlandais, Eustaise fut, avec Attala et Cagnoald, un de ceux qui rejoignirent Colomban, sans doute à Metz, à la Cour de Théodebert. Nous les retrouverons ensuite sur les chemins de l'exil, à travers la Suisse, puis au bord du lac de Constance, à Bregenz (Autriche), où ils eurent permission de s'installer. En 612, au moment de quitter Bregenz, Colomban ordonna à Eustaise de rentrer à Luxeuil et d'y relever Attala et Waldolène qui avaient gouverné le monastère comme prepositi en son absence. 

 

     Le roi Clotaire, à la tête des trois royaumes mérovingiens, décida d'envoyer Eustaise à Bobbio pour tenter de décider Colomban à revenir à Luxeuil. Invoquant son âge, ce dernier déclina la royale invitation. Au retour, sur le chemin de Luxeuil il s’arrêta au monastère Saint-Maurice d’Agaune (Suisse) d'où il ramena, non sans difficultés, l'ermite Amatus (futur saint Amé).  

 

   Eustaise partit évangéliser les populations au bord du Doubs et jusqu’aux confins du Danube en fondant des monastères (Cusance dans le Doubs, Weltenburg, en Bavière). C’est sous son abbatiat et celui de son successeur saint Valbert que le monastère de Luxeuil devint une école monastique de réputation européenne, pépinière de saints et de bâtisseurs de monastères à travers la Gaule. Il dut combattre l’hérésie du moine Agrestius qui avait déjà converti Saint Amé et Saint Romaric et que Sainte Fare avait rejetée.

 

Les fondations de cette époque vécurent selon la règle de saint Colomban, probablement déjà assouplie en se mêlant avec celle de Saint Benoit.

 

Il mourut le 29 mars 629 et il fut enterré dans l’église Saint Pierre de Luxeuil. Ses reliques furent rassemblées avec celle de saint Valbert au cours du VIIIe siècle.

 

 
(Source:Vie de saint Colomban et de ses disciples, Adalbert de Vogüé, Vie de saint Eustaise, Vie monastique n°19, Abbaye de Bellefontaine)

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Sainte Gladys

Veuve et ermite

(Ve s.)

 

Gladys, prénom toujours apprécié dans le monde anglo-saxon, était princesse du Pays de Galles.

Elle et son mari Gondlée étaient devenus des saints, non sans peine. Gondlée, chef de clan, avait enlevé sa future épouse, dont la fidélité conjugale fut loin d'être exemplaire.

 

Or le fils de tels parents, Cadoc, se manifesta très vite, au contraire, comme un saint authentique. Il eut assez d'influence pour amener ses parents à quitter leur existence brutale.

 

Devenue veuve, Gladys se convertit et se fit ermite, vivant dans la prière et la pénitence au bord de la rivière Ebbwé, dans l'Ouest de l'Angleterre. Elle termina sa vie dans la paix de la conversion du cœur.

 

Quant à son fils, devenu moine, il fonda un monastère dans la région de Cardiff, puis se réfugia avec ses moines en Armorique, notre Bretagne, lors de l'invasion des tribus saxonnes. Ayant rencontré saint Gildas, le moine Cadoc portera l'Évangile dans la région de Vannes en Morbihan.

 

Ainsi, le fils et la mère se sont retrouvés par la miséricorde du Seigneur qui « écrit droit avec les lignes courbes de nos vies ».

 

De retour en Angleterre, Cadoc prend soin de ses compatriotes, les Celtes des comtés orientaux combattant les conquérants saxons, qui le livrent au martyre à Weedon. Il avait mené jusqu'au bout le beau combat de la foi. Le prénom Cadoc, ou encore Kadeg, a d'ailleurs le sens, en celtique, de "combattant valeureux".

 

Cette notice fait référence au dictionnaire hagiographique intitulé Dix mille saints et rédigé par les bénédictins de Ramsgate en Angleterre (Éditions Brépols).

 



(Source principale : lejourduseigneur.com (« Rév. x gpm »).)

 

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Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
La Genèse au sens littéral, 4, 11-13 [21-24] (trad. Bibliothèque Augustinienne, t. 48, DDB 1972, p. 307s rev.) 

 

« Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et moi aussi, je suis à l'œuvre »

Christ, the Creator of this World.:

 

Nous voudrions expliquer comment sont également vrais deux textes : celui de la Genèse où il est écrit que Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres et celui de l'Évangile où le Seigneur, par qui toutes choses ont été faites, dit :

-« Mon Père est à l'œuvre jusqu'à maintenant, et moi aussi je suis à l'œuvre »...

L'observation du sabbat a été prescrite aux juifs pour préfigurer le repos spirituel que Dieu promettait aux fidèles qui feraient de bonnes œuvres.

Repos dont le Seigneur Jésus Christ... a confirmé le mystère par sa sépulture.

Car c'est le jour du sabbat qu'il a reposé dans le tombeau... lorsqu'il avait consommé toutes ses œuvres... 

On peut penser que Dieu s'est reposé d'avoir créé les divers genres de créatures, parce qu'il n'a plus créé ensuite de nouveaux genres, mais...

que, même en ce septième jour, il n'a pas cessé de gouverner le ciel, la terre et tous les autres êtres qu'il avait créés ; sinon, ils auraient aussitôt sombré dans le néant. Car la puissance du Créateur, la force du Tout-Puissant, est la cause par laquelle subsiste toute créature...

Il n'en est pas en effet de Dieu comme d'un architecte : la maison est achevée, celui-ci s'en va et...

l'œuvre subsiste ; au contraire, le monde ne pourrait subsister, ne serait-ce l'instant d'un clin d'œil, si Dieu lui retirait son appui... 

C'est ce que dit l'apôtre Paul quand il est venu annoncer Dieu aux Athéniens :

-« En lui nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac 17,28)... En effet, nous ne sommes pas en Dieu comme sa propre substance, au sens où il est dit qu'« il a la vie en lui-même » ; mais, puisque nous sommes autre chose que lui, nous ne pouvons être en lui que parce qu'il agit ainsi :

« Sa Sagesse s'étend avec force d'un bout du monde à l'autre et elle gouverne l'univers » (Sg 8,1)... 

Les œuvres bonnes que Dieu a faites (Gn 1,31), nous les voyons ; son repos, nous le verrons après avoir accompli nos bonnes œuvres.

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PRIERE:

Ô Dieu qui cultivez la beauté et qui plantez la bonté - rendez fécond mon esprit stérile, dans Votre miséricorde.

Ô Christ, montant sur la croix par le cœur de Votre amour - Vous m'avez tiré du gouffre des passions - Tu m'avez relevé et redirigé vers les cieux.

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Ô Christ, étendant Vos  mains sur la croix - Vous avez embrassé toutes les nations qui étaient loin de Vous - Vous les avez ramenées près de Votre puissance.

Gloire soit au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Unité des trois Personnes, Trinité plus haute que l'être - Unique Divinité, Père, Fils et Esprit droit - sauvez ceux qui Vous vénèrent.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Amîn

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Qui parmi ceux qui sont nés de la terre - pourrait dignement te célébrer, Vierge Mère - Tu es la seule élue et toute bienheureuse entre les femmes.

Gloire à Vous , ô notre Dieu, gloire à Vous.

Jésus élevé sur la croix, le côté percé - Vous avez bu le fiel pour moi - qui par la transgression Vous ai couvert d'amertume.

Ô Dieu qui cultivez la beauté et qui plantez la bonté - rendez fécond mon esprit stérile, dans Votre miséricorde

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Prayer of Repentance of St. Mary of Egypt

 

while standing in front of the icon of the Theotokos at the Church of the Holy Sepulcher in Jerusalem.

“O Lady, Mother of God, who gave birth in the flesh to God the Word, I know, O how well I know, that it is no honour or praise to thee when one so impure and depraved as I look up to thy icon, O ever-virgin, who didst keep thy body and soul in purity.

Rightly do I inspire hatred and disgust before thy virginal purity. But I have heard that God Who was born of thee became man on purpose to call sinners to repentance. Then help me, for I have no other help. Order the entrance of the church to be opened to me.

Allow me to see the venerable Tree on which He Who was born of thee suffered in the flesh and on which He shed His holy Blood for the redemption of sinners an for me, unworthy as I am.

Be my faithful witness before thy son that I will never again defile my body by the impurity of fornication, but as soon as I have seen the Tree of the Cross I will renounce the world and its temptations and will go wherever thou wilt lead me.”

Jeudi, 30 mars 2017

Saint Jean le Sinaïte,

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surnommé Climaque

 

J

ean naît vers 575. Sa vie se déroula donc pendant les années où Byzance, capitale de l'empire romain d'Orient, connut la plus grande crise de son histoire. A l'improviste, le cadre géographique de l'empire se transforma et le torrent des invasions barbares fit s'effondrer toutes ses structures. Seule tint bon la structure de l'Église, qui continua pendant ces temps difficiles à exercer son action missionnaire, humaine et socio-culturelle, en particulier à travers le réseau des monastères, dans lesquels œuvraient de grandes personnalités religieuses, comme celle, précisément, de Jean Climaque.

 

Jean vécut et raconta ses expériences spirituelles dans les montagnes du Sinaï, où Moïse rencontra Dieu et Elie en entendit la voix. On conserve des informations le concernant dans une brève Vita (pg 88, 596-608), écrite par le moine Daniel de Raito : à seize ans, Jean, devenu moine sur le mont Sinaï, y devint le disciple de l'abbé Martirio, un « ancien » ; c'est-à-dire un « sage ». Vers vingt ans, il choisit de vivre en ermite dans une grotte au pied de la montagne, dans un lieu appelé Tola, à huit kilomètres du monastère de Sainte-Catherine. Mais la solitude ne l'empêcha pas de rencontrer des personnes souhaitant avoir une direction spirituelle, ainsi que de se rendre en visite dans plusieurs monastères à Alexandrie. En effet, sa retraite d'ermite, loin d'être une fuite du monde et de la réalité humaine, déboucha sur un amour ardent pour les autres (Vita 5) et pour Dieu (Vita 7).

 

Après quarante ans de vie érémitique vécue dans l'amour pour Dieu et pour son prochain, des années pendant lesquelles il pleura, il pria, il lutta contre les démons, il fut nommé higoumène du grand monastère du mont Sinaï et revint ainsi à la vie cénobitique, dans un monastère. Mais, quelques années avant sa mort, nostalgique de sa vie d'ermite, il laissa à son frère, moine dans le même monastère, la conduite de la communauté.

Il meurt après 650.

On possède de lui deux œuvres ascétiques « l'Échelle de perfection », d'où son surnom de Climaque, et le « Livre au Pasteur ».

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de l'Eglise de Rome SS  Benoît XVI :

 >>> Jean Climaque

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Ayant solidement sur l'échelle, Climaque, 
disposé tes vertus comme autant de degrés, 
tu gagnas, en montant, l'état paradisiaque. 
Le trente, de ce monde, Jean, tu émigrais. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

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Tropaire, t. 8

Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le désert stérile, / par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, / par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier: / vénérable Père, saint Jean, prie le Christ notre Dieu / de sauver nos âmes.

Lucernaire, t. 8

Sans cesse, vénérable Père, saint Jean, / tu chantas à pleine voix les louanges de Dieu, / méditant ses paroles inspirées / pour les faire fructifier sagement; / et, devenu riche de la grâce d'en-haut, / tu méritas la béatitude sans fin.

Par les flots de tes larmes, illustre Père, saint Jean, / ton âme fut purifiée / et par tes veilles de toute la nuit / tu as trouvé grâce auprès de Dieu, / tu es monté vers son amour, / Père bienheureux, vers le charme de sa beauté; / et maintenant tu en jouis, dans l'allégresse sans fin.

Sur les ailes de l'esprit, vénérable Père, saint Jean, / vers Dieu tu es monté par la foi, / abandonnant le désordre de ce monde agité; / prenant ta croix, tu as suivi le Christ, / maîtrisant sous le frein de l'ascèse les élans de ton corps / par la force qui émane du saint Esprit.

Cathisme, t. 4

Ayant solidement fixé les vertus / comme degrés vers le ciel, / tu montas, dans la piété, / vers l'immensité de la contemplation; / toi qui mis au pilori les embûches des démons, / tu gardes tous les hommes de leurs méfaits; / Jean Climaque, échelle des vertus, / intercède auprès du Christ, / vénérable Père, pour le salut du genre humain.

Kondakion, t. 1

Toi qui nous offres comme impérissables fruits / les enseignements de ton livre, Père saint, / tu adoucis les cœurs des fidèles s'en approchant / avec sobriété, bienheureux Jean; / il est vraiment l'échelle conduisant / de terre vers l'immortelle gloire des cieux / les âmes de ceux qui te vénèrent fidèlement. 
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars30.html

(Source:Père Duloisy)

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Texte complet de l'Echelle de Saint Jean Climaque 
http://livres-mystiques.com/partieTE…/…/Echelle/climaque.htm

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He is best known as the author of the Ladder of Divine Ascent, a treasury of spiritual wisdom which is read in its entirety in monasteries during every Lenten season.

 He is also commemorated on the Fourth Sunday of Great Lent.

 

  Nothing is known of his life before he entered the monastery at Mount Sinai (now St Katherine's Monastery) at the age of sixteen; he remained there until his death at the age of eighty. After he first arrived, he spent nineteen years in strict obedience to his spiritual father, Martyrios. When Martyrios died, John retired to a nearby cave, where he lived in the strictest asceticism for twenty years. (It was during these years that he wrote the Ladder.) He reluctantly returned to the monastery when he was made abbot by the brethren, and spent the rest of his days guiding his spiritual children in the way of salvation.

 

  Once he heard a monk criticize him for speaking too much; rather than reproach the monk, he himself kept silence for a full year, never uttering a word until the brethren begged him to speak again. At another time a large company of pilgrims came to Mt Sinai. At supper they all saw a young man, dressed as a Jew, serving at table and giving orders to the other servants, then suddenly disappearing. When they wondered among themselves what this could mean, John said 'Do not try to look for him; that was the prophet Moses serving you in his own home.'

 

  When the holy abbot knew that his death was approaching, he appointed his own brother, George, as his successor. George grieved the approaching death of his beloved brother, but St John told him that, if he was found worthy to stand close to God after his death, he would pray that George be taken up to heaven in the same year. So it happened: ten months after St John's death, George reposed in the Lord.

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Croix_louange_2a.jpg

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 98 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 172 rev.) 

 

« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi »

 

      Nous trouvons dans l’Évangile trois morts ressuscités visiblement par le Seigneur, mais des milliers invisiblement.

La fille du chef de la synagogue (Mc 5,22s), le fils de la veuve de Naïm et Lazare (Jn 11) sont le symbole des trois sortes de pécheurs que le Christ ressuscite aujourd’hui encore.

La jeune fille était encore dans la maison de son père ; le fils de la veuve de Naïm n’était plus dans la maison de sa mère, mais pas encore dans le tombeau ; Lazare était enseveli. 

      Il y a donc des gens dont le péché reste dans le cœur, mais qui ne l’ont pas commis en acte.

Ils ont consenti au péché, le mort est à l’intérieur de l’âme, il n’est pas encore transporté au-dehors.

Or, il arrive souvent que des hommes fassent cette expérience en eux-mêmes : après avoir entendu la parole de Dieu, le Seigneur semble leur dire :

« Lève-toi. »

Ils condamnent le consentement qu’ils ont donné au mal, et ils reprennent souffle pour vivre dans le salut et la justice.

D’autres, après le consentement, vont jusqu’à l’acte ; ils transportent le mort qui était caché dans le secret de leur demeure et l’exposent devant tous. Faut-il désespérer d’eux ?

Le Sauveur n’a-t-il pas dit à ce jeune homme :

« Je te l’ordonne, lève-toi » ?

Ne l’a-t-il pas rendu à sa mère ?

Il en est ainsi de celui qui a agi de la sorte : s’il est touché et remué par la parole de vérité, il ressuscite à la voix du Christ, il est rendu à la vie.

Il a pu faire un pas de plus dans la voie du péché, mais il n’a pas pu périr pour toujours. 

      Quant à ceux qui s’enchaînent dans des habitudes mauvaises au point de leur ôter même la vue du mal qu’ils commettent, ils entreprennent de défendre leurs actes mauvais, ils s’irritent quand on les leur reproche.

Ceux-là, écrasés sous le poids de l’habitude du péché, sont comme ensevelis dans le tombeau.

Cette pierre placée sur le sépulcre, c’est la force tyrannique de l’habitude qui accable l’âme et ne lui permet ni de se lever ni de respirer. 

      Écoutons donc, frères très chers, et faisons en sorte que ceux qui vivent, vivent, et que ceux qui sont morts, revivent.

Que tous ces morts fassent pénitence.

Que ceux qui vivent, conservent cette vie, et que ceux qui sont morts se hâtent de ressusciter.

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« La sainteté de la vie chrétienne n'est pas fondée sur l'amour d'une loi abstraite, mais sur l'amour du Dieu vivant, d'une Personne divine, Jésus-Christ,

le Verbe de Dieu incarné, qui nous a rachetés et délivrés des ténèbres du péché. Elle est fondée également sur l'amour de nos frères dans le Christ. Il s'ensuit que notre vie morale n'est pas formaliste, qu'elle ne consiste pas seulement en une simple fidélité au devoir. C'est avant tout une question de gratitude personnelle, d'amour et de louange. C'est une morale « eucharistique », un code d'amour fondé sur la reconnaissance et la compréhension de notre vie nouvelle dans le Christ, une compréhension profonde de la divine miséricorde qui nous fait tous partager les fruits de la mort et de la résurrection du Christ. Ceci implique une prise de conscience du fait que notre vie chrétienne est, en réalité, la vie du Christ ressuscité, actif et fécond à tous les moments dans nos âmes. Notre morale est alors centrée sur l'amour, la louange et le désir de voir Notre Seigneur pleinement glorifié dans nos vies et dans le milieu auquel nous appartenons.

[...] Le  Sauveur ressuscité communique à notre être le plus profond tous les mouvements de grâce et de charité qui nous font partager Sa vie divine. Notre réponse est donc la réponse aux suggestions délicates et aimantes de l'amour personnel du Seigneur pour nous. Le comprendre, c'est non seulement transférer notre attention de nous à Lui, mais c'est aussi éveiller dans nos cœurs un amour plus profond, plus vital, une foi plus féconde et plus dynamique. C'est remplir notre vie chrétienne de l'inexprimable chaleur de la gratitude ; c'est prendre conscience de la signification du terme « fils de Dieu » parce que le Fils unique du Père nous a aimés jusqu'à mourir pour nous sur la Croix, afin que nous soyons unis dans Son amour. »


Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. III), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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TOUS LES PREMIERS DIMANCHES DU MOIS, AU MONASTÈRE SYRIAQUE DE CHANDAI , PÈLERINAGES à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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La Vierge fait jaillir la grâce du sein de Dieu 

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La maternité de la Sainte Vierge s’exerce dans le domaine de la transmission de la grâce. Elle est Mère, Mère du Christ, Mère du Christ total, elle est co-rédemptrice ; elle est par conséquent associée à la production de la grâce avec le Christ.

Elle est immaculée, par conséquent toute sainte, toute belle : Dieu ne lui refuse rien. Elle est la reine assise à sa droite à laquelle il ne peut rien refuser. Puissance d’intercession extraordinaire qui lui permet de faire jaillir de Dieu la grâce, comme elle veut, à cause de sa sainteté, parce qu’elle est la plus belle des créatures, un prodige dans le ciel.

La Vierge ne produit pas la grâce, mais elle la fait jaillir du sein de Dieu.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Qui est Marie pour Jésus ?  

Bienheureux Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus

Notes,  1er mars 1964

Dans le cahier de l’Institut Notre Dame de vie, ‘Je veux demander pour vous l’Esprit Saint’, Editions du Carmel, page 33

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Trentième Jour

Prions pour nos bienfaiteurs, afin que le bon Dieu leur rendre tout le bien qu’ils nous font.

Saint Joseph était reconnaissant

Il s’était accoutumé à voir la main bienfaisante du bon Dieu s’ouvrir, à chaque instant, pour lui donner quelque chose. Le jour dont il jouissait, l’air qu’il respirait, le pain qu’il gagnait, les forces qu’il possédait… il savait que tout cela venait de Dieu, et il le remerciait à chaque instant. Cette élévation continuelle de son cœur reconnaissant l’entretenait dans une joie continuelle. – Comme lui, ne recevons-nous pas tout du bon Dieu ? Oh ! si nos yeux s’ouvraient, comme ils s’ouvriront au ciel, nous verrions la Providence attentive à nous entourer de bien-être, de paix, de joie… Remercions-la aujourd’hui, et ne lui déplaisons en rien…

Voudrions-nous commettre une faute, au moment même où Dieu nous fait du bien ?
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LA LETTRE DE GUILLAUME ANJOU:
Mor Philipose
 
Saviez-vous que 30% de tout le trafic web mondial est lié à la pornographie ? Selon un récent sondage IFOP, 51% des jeunes entre 13 et 17 ans sont allés sur des sites pornographiques en 2017. Depuis 2014, la proportion de filles a doublé, comptant maintenant pour 37%. 

La pornographie semble n'épargner personne, promue par une puissante industrie et de puissants lobbies exerçant des pressions dans la politique, les médias, la culture...

C'est une réalité, de nombreux chrétiens et responsables religieux sont concernés par ce péché. En plus de l'impureté et de l'infidélité que cela peut représenter dans un couple, regarder des contenus pornographiques, c'est aussi participer activement à l'industrie de l'esclavage et du trafic humain.

Bien sur, ce péché devient très rapidement une addiction et ceux qui s'y sont livrés en deviennent "esclaves". En terme d'addiction, la pornographie aurait les mêmes effets sur le cerveau que l'héroïne.

Prions pour les chrétiens, les pasteurs, les prêtres et tout leader qui regardent des contenus pornographiques et qui en sont devenus les esclaves.

Prions pour qu'ils trouvent le courage de parler à quelqu'un de confiance qui pourra les accompagner et les aider à retrouver leur dignité. 

Prions pour qu'ils placent leur foi dans le Seigneur, afin d'être pardonnés, entièrement délivrés et restaurés.

Envoyé avec amour,

Guillaume
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SYNTHÈSES DE PRESSEDU JOUR
 
 
Le gouvernement Écossais augmente la prise en charge des traitements de l’infertilité par FIV
Le Ministre Ecossais de la santé publique, Aileen Campbell, a indiqué que son gouvernement s’était engagé à assurer un accès équitable à la fécondation in vitro (FIV) suite aux recommandations formulées par le National Infertility Group....
 
 
Une neuroprothèse permet à Bill Kochevar, tétraplégique, de commander son bras par la pensée
Suite à l’implantation d’une neuroprothèse dans son cerveau, Bill Kochevar, tétraplégique, peut réutiliser son bras et sa main droite pour boire et manger.   Pour le Dr Bolu Ajiboye, premier signataire de la publication, « ‘c’...
 
 
Mum, Dad & Kids : une initiative citoyenne européenne pour faire face à l’ingérence européenne sur les sujets sociétaux
L’Union européenne réalise un « énorme travail quotidiennement à Bruxelles, dont l’impact est très important sur notre propre législation ». Ce travail concerne notamment « l’ensemble des sujets anthropologiques et sociétaux »,...
 
 
Marisol Touraine veut améliorer la « santé sexuelle » des français
Le ministre de la Santé Marisol Touraine a lancé mardi une initiative baptisée « stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle...
 
 
1,6% des bébés nés aux États-Unis ont été conçus via une technologie de procréation assistée
Un nombre croissant de femmes américaines utilisent des traitements de fertilité pour concevoir un bébé. Les femmes attendent plus longtemps pour avoir des enfants et se marier, ou évitent le mariage, et les progrès de la technologie mettent à...
 
 
 

  AGENDA

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L'attaquant d'Arsenal témoigne

à nouveau de sa foi dans le

journal "L'Équipe".

Alors que l’attaquant vient d’éliminer le Luxembourg avec l’équipe de France grâce à ses deux buts, Olivier Giroud fait parler de lui tant pour son exploit sportif que pour sa foi. En juin dernier, dans une courte vidéo réalisée par la Fédération Française de Football à l’occasion de l’Euro 2016, il s’exprimait déjà ouvertement au sujet de sa foi : « Je passe un petit moment avec Jésus, ça te met le smile ».

Ce week-end, dans une interview au journal L’Équipe, Olivier Giroud partage sa manière de prier et l’origine de son tatouage latin, issu des Psaumes, qu’il porte sur le bras : « Je partage chaque jour un échange avec Jésus, ça me permet de bien entamer ma journée » (…) « Il m’arrive de prier en plein match. Parfois, tout ne va pas comme tu voudrais, tu sollicites l’aide de Jésus. Ça me fait du bien pour me reconcentrer, me focaliser sur l’essentiel. Lui parler me permet de faire le vide. Ça ne dure que quelques secondes, mais ça m’aide à évacuer ma frustration »

 
 
 

 

Et pour cause : le fameux tatouage que porte le numéro 9 de l’équipe de France n’est autre que cet extrait du Psaume 22 : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». De quoi faire fructifier toutes les défaites… Et remporter toutes les victoires !

(Source:ALETEIA)

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INVITATION(S):

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Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Comme je le fais inlassablement depuis le rapt des deux Prélats,

j'encourage clergé, fidèles et amis de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma à se montrer solidaire de l'Eglise Patriarcale et de l'Eglise Grecque-Orthodoxe.

Cette fois, ce sera en répondant, par leur présence fraternelle, à l'initiative décrite ci-dessous.

 

 Personnellement, le 22 Avril, étant retenu par la desserte de notre paroisse de Dordogne,je m'unirai à cette initiative en célébrant à cette intention la Quadisha Qurbana (le St Sacrifice de la Messe) à 

*Périgueux(La Chapelle Faucher) le 22 à 10h30 et

*Angoulême (Jauldes) le 23 à 10h30.

 

Tous les fidèles et amis de la région Aquitaine sont invités à participer à l'une ou l'autre de ces Messes.

Votre fidèlement dans le Christ, notre Seigneur.

 

+Mor Philipose, Métropolite,Chandai ce 29.III.2017

 

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Aucun texte alternatif disponible.

LE COIN DU CATECHISME

ET DE ...LA TRANSMISSION FAMILIALE:

 

Théobule
  
 La résurrection de Lazare 
  
Théobule

Marthe, Marie et leur frère Lazare sont des amis de Jésus. Ils habitent à Béthanie.
Lazare est tombé malade.
Les deux sœurs envoient quelqu’un dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
« La maladie de Lazare ne le fera pas mourir ; elle doit servir à montrer la puissance de Dieu et la gloire de son fils. »
Jésus aime Marthe, Marie et Lazare. 
Pourtant, quand il apprend que Lazare est malade, il attend 2 jours avant de dire à ses disciples :
« Retournons en Judée, à Béthanie. »
Quand Jésus arrive, Lazare est au tombeau depuis quatre jours déjà.
Béthanie est à une demi-heure de marche de Jérusalem et beaucoup de Juifs sont venus pour consoler Marthe et Marie de la mort de leur frère. 
Marthe vient à Jésus : 
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas. »
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela, Marthe ? »
« Oui, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu. »
Puis elle part appeler sa sœur Marie :
« Le maître est là, il t’appelle. »
Marie se lève rapidement et part rejoindre Jésus. 
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il voit que tous pleurent, Jésus est bouleversé d’une émotion profonde et il pleure aussi.
Ils se rendent alors au tombeau. 
« Enlevez la pierre »
Puis il lève les yeux au ciel :
« Père, je te remercie parce que tu m’as exaucé.
Je sais que tu m’écoutes toujours et je voudrais que tous ces gens me reconnaissent comme ton fils. »
« Lazare, viens dehors ! »

« Déliez-le et laissez-le aller ! »
C’est ainsi que beaucoup de Juifs présents ont cru en lui. 


(Évangile selon saint Jean, chapitre 11, versets 1 à 45 )

LA  JOIE

la joie est la délectable expérience d'une sensation de plaisir provoquée par un bien dont on jouit effec­tivement ou par la perspective d'un bien dont on peut raisonnablement espérer qu'on l'obtiendra.

Il peut y avoir tout à la fois des joies naturelles et des joies spirituelles.

Les joies naturelles, ce sont, par exemple, les joies éprouvées pendant la jeunesse avant que les déceptions aient endurci l'âme, ou la joie qui découle d'une bonne santé lorsqu'on absorbe des aliments agréables, ou la joie du succès lorsqu'on a gagné quelque combat, ou les joies affectives lorsque le cœur se sent aimé.

Toutes ces joies naturelles sont intensifiées par les joies spirituelles et placées ainsi sur des bases plus durables. Aucun bonheur terrestre ne pourrait être permanent et complet s'il n'était associé à une bonne conscience.

 

La joie spirituelle confère, au milieu des boulever­sements de la vie, la sérénité d'humeur, la sérénité que conserve la montagne lorsqu'un orage éclate. 

Aux yeux d'un homme qui n'a jamais enraciné son âme dans le Divin, le moindre ennui prend tout de suite une importance excessive.

Il lui est impossible de concentrer toutes ses forces sur un seul objet, car trop de choses le troublent.

 

La joie ne doit pas être confondue, avec un accès de bonne humeur. L'accès est un épisode, la joie est une habitude. L'hilarité est comme un météore, la gaieté est comme une étoile ; l'hilarité est un grésil­lement de brindilles, la joie est un brasier.

 

Parce qu'elle a un caractère permanent, la joie rend plus aisées les actions difficiles.

Au terme d'une longue étape, les soldats seraient moins alertes s'ils n'étaient entraînés par la musique. Un cœur joyeux s'accom­mode facilement d'un joug et trouve les fardeaux légers.

 

Aucune infirmière ne peut se rendre véritablement utile dans une chambre de malade, si elle n'a pas l'esprit allègre. En fait, avant qu'elle y soit admise, on devrait exiger deux choses : qu'elle ait déjà subi une intervention chirurgicale et qu'elle ait le sens de l'humour.

 

L'intervention afin qu'elle sache ce que représente la douleurle sens de l'humour afin qu'elle sache comment diffuser de la joie. Il n'est rien qui prolonge plus sûrement la durée d'une maladie qu'un visage revêche.

 

La joie relève beaucoup plus de la vie affective que de la raison. L'allégresse d'un chef de famille est sti­mulée et soutenue beaucoup plus sûrement par sa femme et ses enfants qu'elle ne pourrait l'être par une simple opération de l'intellect.

Penché sur un berceau, un père se sent confronté avec les attributs de l'Être Éternel qui a répandu sur l'enfant sa ten­dresse et son amour.

L'aptitude à se réjouir est toujours une excellente manière d'éprouver la condi­tion morale de l'homme.

Aucun homme ne peut être extérieurement heureux, s'il est intérieurement mal­heureux. 

Lorsqu'un sentiment de culpabilité pèse sur l'âme, aucune somme de plaisir venue de l'exté­rieur ne peut compenser la perte de la joie intérieure. De même que le chagrin accompagne le péché, de même la joie est la compagne de la sainteté.

La joie, on peut l'éprouver tout à la fois dans la prospérité et dans l'adversité. Dans la prospérité, elle découle non des biens dont nous jouissons, mais de ceux que nous espérons ; non des plaisirs que nous ressentons, mais de la promesse de ceux auxquels nous croyons sans les voir.

Les richesses peuvent s'accumuler, mais celles que nous espérons sont celles que les mites ne dévorent pas, que la rouille ne ronge pas, que les voleurs ne dérobent pas.

Et même dans l'adversité, il peut y avoir de la joie, si l'on est bien assuré que le divin Maître lui-même est mort sur la Croix, comme condition préalable à saRésurrection.

 

Si la joie n'est point aujourd'hui un phénomène commun, c'est parce que des âmes timides n'ont pas le courage de s'oublier et de consentir des sacrifices à autrui, ou encore parce que des sympathies plus étroites font apparaître comme vaines les promesses les plus brillantes du monde à venir.

Dans la mesure où l'espérance qu'apporte la croyance en Dieu et au salut de l'âme disparaît de la vie,disparaît en même temps la joie, et l'on en revient au désespoir des païens. 

Les Grecs et les Romains de jadis voyaient toujours une ombre sur leur chemin et un squelette à leurs pieds. Parlant un jour de la vie, un fameux poète grec a dit qu'il vaudrait mieux n'être jamais né et que la meilleure chose à faire était de quitter cette vie aussi vite que possible. Voilà qui est tout à fait à l'opposé de ce que saint Paul ordonnait :

«Réjouis-toi toujours dans le Seigneur, et je le dis de nouveau : réjouis-toi ! »

 

(Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen))

Genesis 18:20-33:

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Then the Lord said, “The outcry against Sodom and Gomorrah is so greatand their sin so grievous that I will go down and see if what they have done is as bad as the outcry that has reached me. If not, I will know.”

The men turned away and went toward Sodom, but Abraham remained standing before the Lord. Then Abraham approached him and said: “Will you sweep away the righteous with the wicked? What if there are fifty righteous people in the city? Will you really sweep it away and not spare the place for the sake of the fifty righteous people in it? Far be it from you to do such a thing—to kill the righteous with the wicked, treating the righteous and the wicked alike. Far be it from you! Will not the Judge of all the earth do right?”

The Lord said, “If I find fifty righteous people in the city of Sodom, I will spare the whole place for their sake.”

Then Abraham spoke up again: “Now that I have been so bold as to speak to the Lord, though I am nothing but dust and ashes, what if the number of the righteous is five less than fifty? Will you destroy the whole city for lack of five people?”

“If I find forty-five there,” he said, “I will not destroy it.”

Once again he spoke to him, “What if only forty are found there?”

He said, “For the sake of forty, I will not do it.”

Then he said, “May the Lord not be angry, but let me speak. What if only thirty can be found there?”

He answered, “I will not do it if I find thirty there.”

Abraham said, “Now that I have been so bold as to speak to the Lord, what if only twenty can be found there?”

He said, “For the sake of twenty, I will not destroy it.”

Then he said, “May the Lord not be angry, but let me speak just once more. What if only ten can be found there?”

He answered, “For the sake of ten, I will not destroy it.”

When the Lord had finished speaking with Abraham, he left, and Abraham returned home.

 

15 | by ШКОЛА ПРОСОПОН / PROSOPON SCHOOL:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(mis à jour ) de fin Mars et Avril :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

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-PARIS: ATTENTION  la "Permanence pastorale et réception des fidèles  des Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois est en Avril 2017 reculée au Vendredi 7 et Samedi 8 Avril en raison du WE des RAMEAUX 

Le Samedi 8 AVRIL

RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

(En mai, retour à la normale: Vendredi 5 et Samedi 6). 

________________

NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 29 Mars au soir au 31 Mars au matin (prenez Rdv avec lui 07 87 11 06 03 par sms).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 22 Avril (En raison de la Semaine Sainte) *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 2 Avril et 7 Mai, PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.* .

Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

Sanctuaires visités:

-N-D de Miséricorde,Notre-Dame de L'Epine , N-D de Houppach (Masevaux) et St Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes), Mont St Odile, Notre-Dame de Neubois,

Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins"), Le 11, N-D d'Autun, - Le 12, N-D d'Espis, N-D de Toutes-Grâces et St Ubald (Vénération de la relique de St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) 

 

Clôture des inscriptions le 23 Avril/ Offrande estimée 300 euros.

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NANTES :Jeudi 6 Avril, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 2 Avril * (En raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE) et le 23 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 22  *. . .

ALSACE, SUISSE,LYONNAIS, SUD-EST :Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 24 (28 Messe à Belfort) et le 30, Messe dominicale à Lyon*.


 

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 1er Mai et le 3

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

CONFIER DES INTENTIONS DE

 

PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST

 

SIMPLE...

 

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères

 

humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le

 

"premier né d'une multitude de frères" et  à Son amour pour tous les hommes…

 

A  travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour

 

l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet

 

immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une

 

intention de prière en l'envoyant à l'adresse

 

suivante:

 

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Méditation 2:

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,31-47.

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; 
c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. 
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. 
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. 
Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. 
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, 
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. 
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, 
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! 
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; 
d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. 
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. 
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. 
Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » 

 



Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Commentaire de l'Évangile concordant, 1, 18-19 ; SC 121 (trad. SC, p. 52-53) 

 

« Vous scrutez les Écritures... ; or ce sont elles qui me rendent témoignage »

 

La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle :

« Ils ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel »

(1Co 10,3 ; Ex 17,1s). 

Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n'aille pas croire qu'il n'y a dans la parole de Dieu que ce qu'il y trouve ; qu'il se rende compte plutôt qu'il n'a été capable d'y découvrir qu'une seule chose parmi bien d'autres.

Enrichi par la parole, qu'il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d'épuiser sa richesse, qu'il rende grâces pour sa grandeur.

Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse. 

Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de son impuissance à épuiser la source.

Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n'épuise la source.

Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif.

Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.

Rends grâces pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé.

Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage.

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 Nous avons une mission de médiateur 


« Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par la vigueur de ton bras et la puissance de ta main ? Reviens de l'ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple. [...] Et le Seigneur renonça au mal qu'il avait voulu faire à son peuple. » (Ex 32, 11-12.14)


Cet épisode de l’histoire de Moïse est assez mystérieux ! Plusieurs fois, Dieu se met en colère contre son peuple qu’Il conduit durant sa traversée au désert : à cause de son infidélité, de ses péchés, de son idolâtrie, de ses plaintes…Et plusieurs fois aussi, Moïse intervient auprès de Yahvé pour prendre la défense du peuple et détourner la colère de Dieu. 

Et Dieu, à la prière de Moïse, « renonce au mal qu’il voulait faire à son peuple ».


Moïse intercède, Moïse est médiateur entre Yahvé et le peuple, et sa prière est efficace.

C’est une fonction proprement sacerdotale - le curé d’Ars disait du prêtre qu’il donnait Dieu aux hommes, et les hommes à Dieu -, mais elle n’est pas réservée qu’aux prêtres. 

Chaque baptisé, en vertu de son  baptême, a aussi une mission de médiateur.

 L'homme ne se sauve pas seul 
Tous, nous pouvons et nous devons intercéder les uns pour les autres. Depuis mon Baptême-Chrismation Je suis inséré dans cette grande chaîne de la communion des saints, je suis responsable du salut de mon âme d’abord, mais aussi de celui des autres.Je ne puis être missionnaire si je ne me sanctifie pad !  Et ma prière, aussi modeste soit-elle, est puissante sur le cœur de Dieu.
Mystérieusement, Dieu réclame ma prière pour accomplir son dessein de Salvifique.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je prends la résolution de prier pour une personne en difficulté. Je suis intercesseur pour elle, et je suis sûr que Dieu répond à ma prière selon ce qui est bon elle, pour son salut, et ma propre sanctification !

 

« J'appelle "moine" l'homme qui, dans tous les temps, dans tous les lieux et dans toutes les choses, suit exactement la loi du Seigneur, et se conforme parfaitement à sa sainte volonté. »

                         (L'échelle sainte de Saint Jean Climaque, premier degré, 11).

 

Current Christians are more militant. If the church is silent to avoid confrontation with the government, if the Metropolitans silent, if the monks hold their peace, then who will speak? (Saint Paisius the Athonite)/ Les Chrétiens actuels ne sont plus combattifs. Si l'Église garde le silence afin d'éviter la confrontation avec le gouvernement, si les métropolites gardent le silence, si les moines gardent leur paix, alors qui parlera? (Saint Païssios l'Athonite)

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 09:19

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A brother asked one of the Fathers, What shall I do? My thoughts are always turned to lust without allowing me an hour’s respite, and my soul is tormented by it. He said to him, Every time the demons suggest these thoughts to you, do not argue with them. For the activity of demons always is to suggest, and suggestions are not sins, for they cannot compel; but it rests with you to welcome them, or not to welcome them. Do you know what the Midianites did? They adorned their daughters and presented them to the Israelites. They did not compel anyone, but those who consented, sinned with them, while the others were enraged and put them to death. It is the same with thoughts.

The brother answered the old man, What shall I do, then, for I am weak and passion overcomes me?? He said to him, Watch your thoughts, and every time they begin to say something to you, do not answer them but rise and pray; kneel down, saying, Son of God, have mercy on me.

Then the brother said to him, Look, Abba, I meditate, and there is no compunction in my heart because I do not understand the meaning of the words. The other said to him, Be content to meditate. Indeed, I have learned that Abba Poemen and many other Fathers uttered the following saying, The magician does not understand the meaning of the words which he pronounces, but the wild animal who hears it understands, submits, and bows to it. So it is with us also; even if we do not understand the meaning of the words we are saying, when the demons hear them, they take fright and go away.

The Sayings of the Desert Fathers

Livre de l'Ecclésiastique 45,1-5.

Il a été aimé de Dieu et des hommes : sa mémoire est en bénédiction. 
Dieu lui a donné une gloire semblable à celle des saints, il l'a rendu grand par la terreur qu'il inspira aux ennemis. 
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes. 
Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-21.

Marie, mère de Jésus, ayant épousé Joseph, il se trouva, avant qu'ils eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par l'opération du Saint-Esprit.
Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement. 
Comme il était dans cette pensée, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : " Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. 
Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. " 

Mother of God “of the Sign”:

Prière pour demander la vue

 

Que le Seigneur Jésus touche nos yeux, comme ceux de l’aveugle.

Alors, nous commencerons à voir dans les choses visibles celles qui sont invisibles.

Qu’il nous ouvre les yeux pour que nous regardions, non pas les réalités actuelles, mais les grâces à venir.

Qu’il ouvre les yeux de notre cœur pour que nous puissions contempler Dieu en Esprit, par Jésus Christ le Seigneur, à qui appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.  

Amen.

 

(Origène)

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 La sainteté est une histoire d'amour 


« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. »

(Mt 1, 20)


Hier nous méditions le riche Lectionnaire proposé par notre Tradition Syriaque pour le Quatrième Dimanche du Grand Carême" ( DE LA FEMME CANANÉENNE/SAWME RABO/VALIYA NOMBU)  Aujourd’hui Aujourd'hui , nous nous tournons avec les fils et filles de l'glise d'Occident vers un mariage, celui de Marie avec Joseph.

Si l’on fait attention au missel latin, on se rend compte que cette fête est une solennité Mariale, dont le nom exact est « Saint Joseph, époux de la vierge Marie ».

Il est important de saisir qu’un saint ne se construit jamais seul ; la sainteté est toujours une histoire d’amour, avec le Christ bien sûr, comme nous l’avons médité hier, mais également avec les personnes qui nous entourent.

C'est pourquoi, il est tellement important que notre Monastère, s'il veut survivre et se pérenniser, à l'école des deux grands "Docteurs de la charité" que sont Saint Jacques de Saroug et Augustin d'Hippone soit, avec ses familiers, un "Foyer d'Amour de Charité".

 La sainteté se communique 
On ne peut pas comprendre Joseph sans Marie, la sainteté se communique, elle laisse une trace dans les cœurs qu’elle rencontre.

Ainsi nous sommes redevables à Dieu, aux saints, à nos parents qui nous ont donné la vie, qui nous ont fait connaitre le Christ, à toutes les personnes qui nous ont confortés dans notre foi.

C’est bien cela la grande communion des saints, nous sommes des héritiers.
Saurons-nous à notre tour transmettre ce que nous avons reçu ?

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je prends le temps de rendre grâce pour toutes les personnes par lesquelles Dieu a su travailler mon cœur. Je remercie mon ange gardien que j’ignore trop souvent, mon saint patron, et tous les saints qui me marquent tout particulièrement. Enfin je renouvelle mon amour filial envers la vierge Marie Mère du Verbe de Vie qui s'est fait mon frère pour qu'avec elle et  Joseph, je sache accueillir Le fruit de l'Esprit qui la prit sous Son ombre ...

Ô Marie, Mère de Miséricorde, "porte du salut", ouvrez mon coeur à l'accueil:

*de la Volonté du Père,

*de l'action du Saint Esprit

pour présenter au monde le Christ son salut. 

 

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« Ce qui importe surtout, ce n'est pas telle ou telle observance,

tel ou tel ensemble de pratiques morales, mais notre renouveau, notre « création nouvelle » dans le Christ (1).

C'est lorsque nous sommes unis au Christ dans « la foi qui opère par la charité » (2) que nous possédons en nous le Saint-Esprit, source de tout amour et de tout acte bon.

La vie chrétienne n'est pas seulement une vie dans laquelle nous nous efforçons de nous unir à Dieu par la pratique de la vertu.

C'est plutôt une vie dans laquelle, attirés par l'Esprit-Saint de Dieu, dans le Christ, nous essayons d'exprimer notre amour et notre conversion par des actes de vertu.

Étant unis au Christ, nous cherchons, avec toute la ferveur possible, à Le laisser manifester Sa vertu et Sa sainteté dans nos vies.

Efforçons-nous donc de faire disparaître les obstacles que l'égoïsme, la désobéissance et l'attachement à ce qui est contraire à Son amour dressent devant Lui. »

1. Épitre aux Galates, 6, 15. - 2. Ibid., 5, 6.

Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. III), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.

 

Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

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2. Second commandement de l'enseignement :

Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, tu ne souilleras point de garçons, tu ne commettras ni fornication, ni vol, ni magie, ni sorcellerie, tu ne tueras pas d’enfants par avortement ou après la naissance, ni ne convoiteras ce qui est à ton prochain.

Tu ne parjureras pas, ni ne feras de faux témoignage, ni ne médiras, ni ne garderas de rancune.

Tu seras sans duplicité, en pensées et en paroles, car le double langage est un piège de mort.

Ta parole ne sera ni mensongère ni vaine, mais pleinement agissante.

Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux.

Tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain.

Tu ne haïras personne, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour eux, et tu aimeras les autres plus que ta vie.

___________________

Lutter contre les pensées induites (Apophtegmes)
 
Un frère demanda à l'un des Pères, "que dois-je faire? Mes pensées sont toujours orientées vers le désir charnel, sans me laisser une heure de répit, et mon âme est tourmentée par ça.
Il lui dit : "chaque fois que les démons te suggèrent ces pensées, ne discute pas avec eux. Car l'activité des démons, c'est toujours de suggérer, et les suggestions ne sont pas des péchés, car elles ne peuvent pas contraindre. Mais cela dépend de toi de les accueillir ou de ne pas les accueillir. Sais-tu ce que les Madianites ont fait? Ils parés leurs filles et les ont présentées aux Israélites. Ils n'ont contraint personne, mais ceux qui ont consenti, ont péché avec elles, tandis que les autres ont été furieux et les ont mis à mort. C'est la même chose avec les pensées.
Le frère répondit à l'ancien, "que dois-je faire, alors, car je suis faible et la passion me vainct??"
Il lui dit, "surveille tes pensées, et à chaque fois qu'ils commencent à te dire quelque chose, ne réponds pas, mais lève-toi et prie, agenouille-toi, dis, 'Fils de Dieu, aie pitié de moi'."

Alors le frère lui répond, "Abba, vois donc, je médite mais il n'y a nulle componction dans mon cœur parce que je ne comprends pas le sens des mots."
L'autre lui dit "Contente-toi de méditer. En effet, j'ai appris que Abba Poemen et de nombreux autres Pères ont prononcé le dicton suivant : 'le magicien ne comprend pas le sens des mots qu'il prononce, mais l'animal sauvage qui l'entend, lui il comprend, se soumet et s'incline. Ainsi en est-il également avec nous, même si nous ne comprenons pas le sens des mots qu'on prononce, quand les démons les entendent, ils prennent peur et s'en vont.

(Sentences des Pères du Désert)

SAINT(S) DU JOUR:

20 Mars:

 

Saint Rémi évêque de Strasbourg

(+ 20 mars 783)

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Tropaire ton 4

La vérité de tes oeuvres t'a manifesté à ton peuple comme la règle de la foi, l'image de la douceur, le maître de la tempérance. Par l'humilité tu as acquis les choses sublimes, par la pauvreté la richesse. O Rémi, père et hiérarque, intercède auprès du Christ-Dieu pour qu'Il sauve nos âmes.

Fils de Hugues, comte d'Alsace et neveu de sainte Odile, fut élevé à l'abbaye de Munster, près Colmar, où il se fit religieux et devint abbé.

Il fit le pèlerinage de Rome où le pape Adrien 1er l'ayant accueilli favorablement, lui donna les reliques des saintes Sophie, Foi, Espérance et Charité, martyres.

A son retour, Rémi plaça ces reliques dans le monastère qu'il avait fait construire pour des chanoinesses à Eschau, au confluent de l'Ill et du Rhin.

Il venait d'être nommé évêque de Strasbourg .

En 778, dans son testament il constitua comme son héritière universelle, la bienheureuse vierge Marie qu'il suppliait de veiller elle-même à l'exécution de ses dernières volontés. Rémi mourut le 20 mars 783.

_______________________

Ste Claudia et ses compagnes
Martyrisées à Amide, en Asie mineure
(4ème siècle)

A

lexandra, Claudia, Euphrasie, Matrone, Julienne, Euphémie, Théodosie, Derphutaet une de ses sœurs, ses six compagnes martyres, sous Dioclétien. Elles étaient venues défendre des chrétiens devant le gouverneur d'Aminsos en Cappadoce. Les soldats se ruèrent sur elles et les dépouillèrent de leurs vêtements pour s'en amuser et les exposer à la risée de la foule. Puis ils les fouettèrent avec des verges pour les déchirer. Elle furent finalement jetées dans une fournaise.

 

____________________________

 

Saint Wulfran
Evêque de Sens
(7ème s.)

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Martyrologe Romain : Au monastère de Fontenelle, vers 700, la mise au tombeau de saint Vulfran. Moine élu évêque de Sens, il entreprit, après quelques années, de porter l’annonce de l’Évangile au peuple de la Frise et, revenu au monastère de Fontenelle, il y termina ses jours.

 

Saint Wulfran était fils d’un officier du roi Dagobert. ll passa quelques années a la cour sous Clotaire III et sainte Bathilde, sa mère; mais il n’échoua point contre les écueils où la vertu des courtisans fait si souvent naufrage. Il sut allier les devoirs de son état avec la pratique des maximes de l’Évangile. Il avait une estime particulière pour les vrais serviteurs de Dieu. Ayant été élevé sur le siège de Sens en 682, il se livra tout entier aux fonctions de l’épiscopat; mais à peine eut-il gouverné son diocèse deux ans et demi, qu’il résolut de le quitter pour aller prêcher la foi dans la Frise, à l’exemple de plusieurs missionnaires anglais qui travaillaient de ce côté-là. Il s’y rendit donc après avoir fait une retraite, et ses
prédications eurent les plus heureux succès. Un grand nombre de personnes, parmi lesquelles on comptait le fils du roi Radhod, se convertirent et reçurent le baptême.
Ce saint sauva la vie à un malheureux nommé Ovon, destiné par le sort à être immolé aux idoles. Ayant été pendu, il resta deux heures à la potence de sorte que tout le monde le croyait mort; mais la corde ayant cassé par la vertu des prières de Wulfran, Ovon tomba par terre et se trouva plein de vie. Le saint à qui on le donna, l'instruisit des vérités de la religion. Ovon fut depuis moine et prêtre de Saint-Wandrille. Wulfran rendit aussi la vie à deux enfants qu'on avait jetés dans la mer en l'honneur des idoles du pays. Notre saint se retira ensuite au monastère de Saint-Wandrille, où il mourut en 720.

Pratique : Ayez une estime particulière pour ceux qui procurent la gloire de Dieu

____________________

Saint Herbert

(ermite anglais.

+687)
 

C’était un moine de Melrose.

 Il est associé à son ami Cuthbert, lui aussi moine à Melrose au sud d’Edimbourg puis évêque de Kindisfarne près de St Andrew en Ecosse.

Ils sont enterrés dans la cathédrale de Durham.

Ils ont joué un rôle important dans la romanisation de l’église anglo-saxonne.

SI TOUS LES CHRÉTIENS DU MONDE…

Le carême de tous – 

Cette année, tous les chrétiens célèbreront la Résurrection le même jour, c’est-à-dire le 16 avril. Cette occurrence providentielle se produira à nouveau le 20 avril 2025. Ce sera à nouveau l’occasion de se préparer ensemble à la proclamation fondamentale et de se réjouir ensemble en annonçant que le Christ est ressuscité ! Et nous annoncerons, comme il est prévu de le faire cette année, la résurrection du Seigneur, ensemble, sur les parvis et sur les places publiques – ensemble…

Expériences d’unité

Les chrétiens de tous bords peuvent, dans le concret, par l’action, avoir une commune expérience d’unité. Tous les chrétiens peuvent avoir une position commune en ce qui concerne la torture, la peine de mort, et autres situations qui déshumanisent l’homme, ou encore dans le domaine écologique. Récemment, les 14, 15 et 16 mars, le Colloque annuel des Facultés a réuni des chrétiens pour répondre ensemble à la question « Comment parler du péché en 2017 ? »  Les interventions et les discussions ont montré que, en se référant à la parole de Dieu, les chrétiens sont capables d’une réflexion commune. Quand le climat est celui de l’amitié, de l’estime réciproque et du respect, ils sont tout à fait en mesure de s’aimer sans être d’accord sur tout.

Le jeûne

Nous n’aurons pas avant longtemps l’occasion de le faire : chrétiens de partout, jeûnons ensemble, autant que nous le pouvons, puisque nous sommes entrés ensemble dans le Carême. Sur la planète entière, imaginez que tous les chrétiens, quels qu’ils soient, participent au jeûne qui est en fait celui du Christ. Imaginons – il est encore temps de commencer, « ouvriers de la dernière heure » ! – que tous les chrétiens jeûnent et prient pour eux-mêmes et pour le monde : n’est-ce pas la première façon de prendre en charge les souffrances du monde où nous le Christ nous a envoyés ? N’est-ce pas une action commune, une expérience d’unité de la communauté de ceux qui confessent la Résurrection ? Bien sûr, l’œcuménisme est caractérisé par le dialogue et par le témoignage mutuel, et par des formes de témoignage commun : nous devons « parvenir à l’unité de la foi et à la communion du saint Esprit » (liturgie selon saint Jean Chrysostome). Mais, parlons d’un œcuménisme pratique, de l’action : or, la première action n’est-elle pas celle qui nous engage comme nous engagent le jeûne et la prière ? N’est-ce pas une commune et planétaire démarche de repentir ?

L’appel de l’Esprit

Le grand appel de l’Esprit résonne dans la conscience prophétique de l’Église : jeûner et prier pour soi et pour le monde ; pour nos communautés elles-mêmes ; pour la guérison de nos membres ; pour le renouveau de la Foi ; pour atteindre une commune confession de la foi apostolique. Si tous les chrétiens du monde… Remplissons les points de suspension ! On se prend à rêver d’une immense force spirituelle mondiale, d’une immense manifestation de l’amour de Dieu sur la terre, d’une grande solidarité, d’un œcuménisme de l’ascèse et du repentir. Le repentir dans le jeûne et la prière est la première action quand on consulte un peu son écran pour y connaître les événements quotidiens, dans notre pays, au Moyen Orient et sur la planète entière. Sans repentir, il n’y a pas de changement de mentalité. Et, sans jeûne, il n’y a pas de repentir sérieux, parce que le jeûne engage l’homme complet, corps et âme, esprit et cœur. Le jeûne est la première action du Christ après son immersion dans le Jourdain et avant toute prise de parole.

Commençons

On se prend à rêver de la royauté de l’Esprit – qu’advienne ton règne ! Elle nous donnerait à tous la vision de Dieu en tout et la force d’un témoignage vivant – le génie de renouveler notre expérience du Christ : « Le christianisme ne fait que commencer », titre un livre de Père Alexandre Men, un martyr de notre temps. Eh bien, tous les chrétiens du monde, commençons donc ! Si nous n’avons pas commencé, il est tout à fait temps de s’y mettre en cette deuxième moitié du saint et grand Carême…

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Pourquoi la saint Joseph ne tombe-t-elle pas le 19 mars en 2017 ?

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Habituellement, on célèbre la saint Joseph le 19 mars. Mais pas cette année ! On vous explique pourquoi...

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,16.18-21.24.
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.

Le  calendrier liturgique de l'Eglise romaine-catholique considère la fête de Saint Joseph comme une solennité.

On appelle solennité les fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne qui sont célébrées avec un éclat particulier. Celles-ci sont plus importantes que les dimanches du temps ordinaire et du temps de Noël.

Par contre les dimanches de l’Avent, du Carême et du temps pascal sont prééminents dans l’ordre liturgique par rapport aux solennités.

Aussi, lorsque la Saint Joseph ou l’Annonciation quelques jours plus tard, également considérée comme une solennité, tombent un dimanche de carême, on les fête le lendemain. Ainsi, cette année la Saint Joseph se fête le 20 mars 2017.

En savoir plus sur saint Joseph :

Saint Joseph, le charpentier de Nazareth, fut le père putatif de Verbe fait chair du  Fils de Dieu, par lui assumant l'autorité paternelle, le Père (Même si Marie était aussi de la descendance de David), le Christ peut être dit "Fils de David".

Comme il  a veillé sur Jésus et sur Marie à Nazareth,  on désigne souvent saint Joseph comme le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants et de l’Eglise universelle, Ste famille de Dieu sur cette terre.

En raison de sa qualité d’homme juste et sage, de nombreux catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse. On confie aussi à sa prière les affaires matérielles importantes comme la recherche d’un emploi ou d’un logement.

Le Pape de Rome SS Jean-Paul II, qui voyait en saint Joseph le modèle du témoin du Royaume de Dieu, en l’appelant « minister salutis » dans son exhortation apostolique Redemptoris Custo, l’a désigné comme patron du troisième millénaire et de la nouvelle évangélisation.

Si la Saint Joseph est habituellement le 19 mars, la piété chrétienne a consacré tout le mois de mars à saint Joseph, le chef de la Sainte famille.

(Inspiré d'un article Aletieia)

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Dix-neuvième Jour

Prions en union avec Jésus, Marie et Joseph priant à Nazareth.

Saint Joseph fut toujours innocent

Dieu, qui le destinait à être le compagnon de Marie, lui inspira pour la pureté de son âme la plus active vigilance ; il aima la retraite et la prière ; il mena une vie laborieuse et pénible ; il soumit son corps et son esprit à la volonté des autres, et plus tard ne se sépara presque jamais de Jésus et de Marie.

Ces moyens sont à notre portée… Je vous confie mon innocence, ô S. Joseph ! entourez-la de la retraite, de la prière, du travail, de la soumission ; et dans ce petit sanctuaire que vous lui aurez fait, où ne parviendront ni les joies ni les plaisirs du monde, conduisez-y Jésus et Marie. Je vous le demande pour votre fête, en récompense de ma communion et de ma sagesse d’aujourd’hui. Je dirai pieusement une prière à S. Joseph.
_________________
 

AVEC JOSEPH LE JUSTE ET A L'ECOLE D'AUGUSTIN, CONTEMPLE L'OEUVRE DE DIEU EN TA VIE...

(Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermons sur l'évangile de Jean, n°15, 6-7 (trad. AELF rev.)
 )

Il a tout donné pour toi
 

Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure.

Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu...

C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible. Fort parce que

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...

Veux-tu voir la force de Dieu ?

« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait »

(Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine.

Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ?

Veux-tu connaître sa faiblesse ?

« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). 

La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé.

La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas.

Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.

C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits :

« Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)... 

Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route.

Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous.

Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?

Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?

En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair.

C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair.

Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse.

Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui.

Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).

La faiblesse du Christ est notre force.

 

 Le Christ nous rejoint dans notre humanité 
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » (Jn 4, 10)
Comprenons que le Christ nous rejoint dans notre humanité, qu’il vient à notre rencontre, qu’il est proche, il s'est fait notre Frère.

 Notre relation au Christ est vitale 
La seule chose vraiment nécessaire dans notre vie, c’est notre relation au Christ, plus vitale encore que l’eau qui rassasie nos corps mortels.

C’est ainsi que l’on peut voir l’eau couler du côté transpercé du Seigneur sur la croix. 

Nous ne pouvons rien donner si nous ne recevons pas tout de lui.

Recevons et répondons à l'appel à la fidélité en Jésus, c'est bien le lieu de la rencontre avec Dieu.
Le Christ est l’unique source, l’unique Époux et l’unique sanctuaire.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je cherche les espaces de ma vie où je tente de vivre par moi-même, pensant pouvoir me passer du Christ.

Je Lui confie ma fatigue et Lui demande d’être vraiment le cœur de ma vie. Je peux prendre un temps de prière pour contempler la figure du Christ qui est vraiment l’Époux bien-aimé et renouveler mon désir de m’unir à Lui pour toujours.

COMBAT DE CARÊME : COURRIER DE CŒUR…

Message d’un surfeur –

« […] Nous nous allons comme Dieu le veut dans sa grande miséricorde. Je suis juste en train d’écrire ce message comme un appel au secours car tellement de choses se passent pendant ce carême. C’est un moment où le combat est vraiment assidu et où nous pouvons vite sombrer dans une mélancolie dangereuse. C’est vraiment la première fois que je ressens tout ceci, la tristesse et la joie. Le doute et la confiance. L’amour de Dieu et le vide. Cela fait tellement mal d’être loin de toute cette chaleur. Cela fait tellement souffrir quand on laisse notre orgueil nous guider et nous dire que nous sommes seuls. L’âme est faite pour vivre avec l’Amour et la consolation de Dieu, elle n’est jamais seule. Je ne veux pas m’éloigner, je ne veux pas sombrer dans la tristesse. Je veux être dans la joie de vivre pour le Seigneur. Mais cela est combattu par les ténèbres intérieures qui ressortent dans ces moments de faiblesse. J’ai besoin de vos prières, je ne sais pas vers qui me tourner. Je n’ose pas en parler à mon entourage car je ne veux pas alourdir leur peine. […] Tellement d’illusions dans cette vie ici-bas qu’elle nous laisse un goût amer. J’ai rencontré des amis formidables, mais certains s’éloignent, quittent la place qui était dans notre cœur. Ils laissent un trou avec un goût amer ; on essaye de le remplir avec les fleurs de l’humilité mais ce sont les pleurs qui surviennent d’abord. Je n’arrive pas à imaginer ce que doit ressentir notre Seigneur qui est Amour quand une de ses brebis s’éloigne de son cœur. Il doit être tellement triste pour son serviteur. L’humain expérimente aussi, de façon réduite, ce goût amer. Quand on prend du recul, on voit la souffrance du monde, et cela nous plonge dans un désespoir. On recherche les lumières et les phares, les ports qui nous accueillent mais on doit passer sur des îles remplies d’illusions, par des monstres qui engloutissent les navires. Priez pour moi, pour nous, le monde, telle est la plus basique des charités que Dieu pourrait nous demander à nous pêcheurs dont je suis le premier. Pardonnez-moi pour tout, priez pour moi […] »

Le logiciel de la consolation

[…] souvenons-nous toujours que nous sommes aimés du Seigneur. Nous sommes ses bien-aimés, ses enfants chéris, ses amis et ses frères. Quand viennent les tentations de la part du Malin (tristesse, découragement, doute, convoitise, jalousie, colère, etc.), sachons que nous sommes les chéris de Dieu. Ce que dit le Père céleste de son Fils Jésus, Il le dit également de nous : « voici mon enfant bien-aimé ! » (Mat 3, 17 ). Nous sommes les enfants d’Israël, les fils et les filles de Dieu, parce que, par le baptême et par la sainte chrismation, nous avons été engendrés du Père céleste par le saint Esprit. Pensons à cela avec enthousiasme ! Si nous n’y pensions pas, nous serions vraiment ingrats.

Cliquer sur « louange »

Comment activer ce souvenir ? Cliquer sur Louange, sur Glorification, sur Rendre grâce à Dieu, sur Gratitude ou Reconnaissance. La mémoire affiche alors sur l’écran de notre esprit une liste de prières par lesquelles nous connecter sur le site angélique de la louange. Quelles sont ces prières du fichier Joie ?

“Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi!” ; « Gloire à toi pour tous et pour tout ! » ; « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton indicible compassion, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton incompréhensible sagesse, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à la justesse de tes jugements, Seigneur, gloire à toi ! ». Suivant le temps liturgique, nous articulons cette louange : « Gloire à ta glorieuse Nativité, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton divin baptême, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ta glorieuse Présentation, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ta divine conception… », « Gloire à ta Passion glorieuse… », « Gloire à ta sainte Résurrection… », «… à ta divine ascension… », « à ton retour glorieux … », etc. Et surtout la Doxologie : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes… »

Cliquer sur Réjouis-toi

Pensons à nous réjouir avec la Mère de Dieu et les saints. Le site d’allégresse comporte les prières suivantes : « Réjouis-toi, vierge Mère de Dieu, réjouis-toi ! », ou, plus développé : « Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie parmi toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes ! » Et, nous adressant aux saints : « Réjouis-toi, saint Père et pontife Nicolas, réjouis-toi ! » ou : « Réjouissez-vous tous les saints, réjouissez-vous ! »

Cliquer sur Bonheur des autres

Glorifions et louons Dieu comme nous respirons et le Malin n’aura pas d’emprise sur nous. Ce qui est surtout gratifiant c’est de glorifier Dieu pour autrui : « Gloire à toi pour ton serviteur ou ta servante Untel ou Unetelle, Seigneur, gloire à toi ! ». Nous avons appris du Sauveur à bénir au lieu de maudire ; et, tout particulièrement, à bénir nos ennemis, ce qui nous purifie de toute passion et de tout péché.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

J'avais besoin de ce câlin pour trouver mon chemin 

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Franco Gedda est le responsable de l'école de vie du Cenacolo, à Lourdes (France). Il se souvient d'une grâce reçue à la Grotte, en 2001, alors qu'il était lui-même un jeune accueilli au sein du Cenacolo. Voici ce que dit Franco :

« Je me suis drogué pendant vingt-trois ans. Je voulais m'en sortir. J'ai eu la chance d'entrer dans la communauté Cenacolo en 2000.  Le 11 février 2001, je suis arrivé à Lourdes. Au bout de quelques mois, je me trouvais à la Grotte. J'étais encore triste, et pas vraiment guéri de la drogue. C'était une veillée de Pâques. Un jeune handicapé s'est tourné vers moi et m'a embrassé. J'ai compris que la Vierge était là et m'accompagnait pour sortir de l'emprise de la drogue et consolider mon chemin à travers cette rencontre, d'un jeune moins chanceux que moi pour la santé, mais connaissant déjà la joie de la foi.

Depuis, chaque fois que je suis à la Grotte je remercie Marie qui m'a envoyé cet ange gardien et je revois son sourire. Je pense que Jésus et Marie savent ainsi nous surprendre et nous donner un coup de pouce à travers un clin d'œil. J'avais  besoin ce jour-là de ce câlin pour trouver mon chemin. »

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Je me sens à 3000 mètres d'altitude, dans l'air pur  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

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3. Mon enfant,

fuis tout ce qui est mal et tout ce qui lui est semblable.

Ne sois pas irascible, car la colère mène au meurtre ;

ni jaloux, ni querelleur, ni violent,

car c’est de là que viennent les meurtres.

 

Mon enfant,

ne sois pas habité par la convoitise, car la convoitise mène à la fornication, ni par la vulgarité, ni par des regards sans gêne, car tout cela engendre les adultères.

 

Mon enfant,

ne suis pas le vol des oiseaux, car cela mène à l’idolâtrie,

ni les incantations, ni les calculs astrologiques, ni les purifications superstitieuses, refuse même de les voir et de les entendre,

car tout cela engendre l’idolâtrie.

 

Mon enfant,

ne sois pas menteur, car le mensonge mène au vol,

ni avide d’argent ou de vaine gloire, car tout cela engendre des vols.

 

Mon enfant,

ne sois pas ronchonneur car cela mène au blasphème,

ni insolent, ni malveillant, car tout cela engendre des blasphèmes.

Au contraire sois doux, car les doux auront la terre en héritage.

Sois patient, miséricordieux, sans malice, paisible, bon et tremble continuellement aux paroles que tu as entendues.

Tu ne t’élèveras pas toi-même,

tu n’ouvriras pas non plus ton âme à la présomption.

Ton âme ne se joindra pas aux orgueilleux, mais tu fréquenteras des justes et des humbles.

Tu accueilleras comme autant de biens les événements qui t’arrivent, sachant que rien ne se fait sans Dieu.

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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LE   CHEMIN   DU   BONHEUR…  

(2)

ÊTRE  CONTENT DE SON SORT

Être satisfait  de   son   sort   n'est   pas   une   vertu innée.   On  n'y parvient  qu'en  déployant beaucoup de volonté et d'application pour refréner des désirs illicites ;  aussi est-ce un art que bien peu de gens prennent la peine d'étudier. Comme il y a dans le monde d'aujourd'hui des millions d'êtres insatisfaits,  pourrait être très utile  d'analyser à  leur intention les quatre causes principales de l'insatisfaction et de suggérer des moyens d'y remédier.

 

La cause fondamentale de l'insatisfaction est l'égotisme — oul'égoïsme — qui érige le moi en cellule primordiale autour de laquelle tout le reste de l'univers doit pivoter.

 

La deuxième cause de l'insatisfaction est l'envie qui nous amène à considérer les biens ou les talents d'autrui comme s'ils nous avaient été dérobés.

 

La troisième cause est la cupidité, soit un besoin désordonné de posséder davantage pour compenser le vide de notre cœur.

 

La quatrième cause l'insatisfaction est la jalousie, provoquée parfois par la mélancolie et la tristesse, parfois aussi par la haine de ceux qui ont ce que nous désirerions pour nous-mêmes.

 

Une des plus grandes erreurs que l'on puisse commette est de s'imaginer que la satisfaction de nos aspirations puisse venir de quelque chose qui nous soit extérieur plutôt que de la qualité de l'âme.

 

Il y avait une fois un petit garçon qui désirait seulement une bille ; lorsqu'il eut la bille, il ne désira plus qu'un ballon; lorsqu'il eut le ballon, il ne voulut plus qu'une tou­pie ; lorsqu'il eut la toupie, il ne convoita plus qu'un cerf-volant ; et lorsqu'il eut la bille, le ballon, la toupie et le cerf-volant, il n'en fut pas heureux pour autant.

 

Essayer de rendre heureuse une personne insatisfaite équivaut à tenter de remplir d'eau un tamis. Quelle que soit la quantité d'eau que vous versez, elle s'écoule plus vite que vous ne pouvez y pourvoir.

 

Et la satisfaction ne peut dépendre non plus d'un changement de résidence. Il y a des gens qui s'ima­ginent que s'ils se trouvaient dans un autre endroit du globe, ils y rencontreraient une plus grande paix de l'esprit. Un jour qu'il faisait très chaud, un poisson rouge dans son bocal et un canari dans sa cage se mirent à parler.

 

— Comme je voudrais, dit le poisson rouge, m'ébattre comme ce canari. Ah ! Si seulement je pouvais être dans sa cage...

— Comme ça serait agréable, dit le canari, d'évoluer dans cette eau fraîche où nage le poisson rouge... Soudain, une voix se fit entendre :

— Canari, tu peux descendre dans l'eau. Et toi, poisson, monte dans la cage !

 

Immédiatement, les deux animaux permutèrent. Mais ni l'un ni l'autre n'en trouvèrent pour autant le bonheur, car, à l'origine, Dieu avait assigné à chacun d'eux la place qui convenait à ses aptitudes, qui était la mieux adaptée à sa nature.

 

Pour accéder à un sentiment de satisfaction, la condition essentielle est de demeurer en deçà de limites bien déterminées. Tout ce qui n'excède pas ces limites a de fortes chances d'être paisible. Quoi de plus tranquille, par exemple, qu'un jardin entouré de murs ?

On y est coupé du reste de l'univers, et en contemplant le monde par les portails, on éprouve une impression d'éloignement qui donne à cette vision un caractère enchanteur.

De même, si l'âme humaine est maintenue en deçà de certaines limites (c'est-à-dire si elle n'est ni avare, ni cupide, ni présomptueuse, ni égoïste), elle se trouve, elle aussi, enfermée dans un contentement paisible et ensoleillé.

L'homme satis­fait, limité et bridé par les circonstances, transforme ces contraintes mêmes en remède à son effervescence. Et peu importe que le jardin ait un hectare ou trois, qu'il soit ou non ceint de murs.

Ce qui compte, c'est que nous vivions en deçà de ses limites, petites ou grandes, pour avoir l'esprit en repos et le cœur en joie.

 

On parvient donc partiellement à ce sentiment de contentement de soi grâce à la foi, c'est-à-dire en connaissant le sens de la vie et en étant assuré que, quelles que soient les épreuves, elles viennent d'un Père qui est Amour. En deuxième lieu, pour accéder au contentement, il faut également avoir bonne conscience. 

Si le moi intérieur est malheureux par suite d'échecs moraux et de fautes qui n'ont point été expiées, rien de ce qui vient de l'extérieur ne peut apporter de repos à l'esprit. La troisième et dernière condition consiste à refréner nos désirs et à limiter nos plaisirs. Ce que nous aimons avec excès nous apporte souvent un excès d'afflictions.

Le contente­ment de soi accroît nos satisfactions et diminue nos misères.

Tous les maux deviennent plus légers si nous les endurons patiemment, alors que les plus grands bienfaits peuvent être empoisonnés par l'insa­tisfaction.

 

Les misères de l'existence sont déjà assez grandes et profondes pour que nous n'y en ajoutions pas de notre chef, sans nécessité.

 

Être satisfait de notre condition terrestre n'est point incompatible avec le désir d'améliorer notre sort. A l'homme le plus pauvre, le Christianisme n'enseigne pas seulement d'être content de son sort, il lui dit aussi de « s'appliquer à son travail ».

 

Le con­tentement ordonné, c'est pour le temps présent. Aujourd'hui, l'homme est pauvre, et, pour ce jour-là, la foi lui enjoint de s'en satisfaire ; mais il se peut que pour demain, il soit préférable de se libérer de la pauvreté, et l'homme pauvre travaille, en consé­quence, en vue d'une prospérité accrue.

Il peut très bien ne pas réussir. Si sa pauvreté dure encore le lendemain, il l'accepte, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le soulagement se produise. 

 

Le contentement est donc relatif à notre état présent et non point absolu par rapport aux exigences d'ensemble de notre nature. Un homme satisfait n'est jamais pauvre, même si ses ressources sont extrêmement réduites. L'homme insatisfait n'est jamais riche, quels que soient les biens dont on puisse le combler. 

A suivre

Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen)

CATÉCHÈSE ET BAPTÊME DES ADULTES

Monseigneur Hiérothée – 

Le métropolite Hiérothée de Naupacte est bien connu par les publications qu’il a faites dans un grand nombre de langues et qui sont au nombre de plus de deux cents. Infatigable pasteur, homme de prière, il connaît le Seigneur par expérience. Et il maîtrise le langage, les mots, pour parler de celui qu’il connaît parce qu’il vit avec lui depuis de nombreuses années. Époque étonnante et paradoxale que la nôtre : une telle ignorance de Dieu, quelquefois l’hostilité, une culture biblique très faible, une chrétienté qui semble quelquefois en déroute, une Orthodoxie parfois essoufflée et frileuse – et en fait, l’abondance des saints et des pères spirituels, des fidèles magnifiques dans toutes les Églises, un véritable renouveau de l’Orthodoxie et une grand enthousiasme spirituel ! Drôle d’époque…

L’édition

Le livre en grec date déjà de 1992. La traduction française que nous avons sous les yeux, et qui est due au prêtre Pierre Deschamps, date de quelques années, et a été finalement imprimée et rendue accessible en 2016. L’intérêt principal de ces pages est qu’elles ont été conçues pour l’homme contemporain cherchant Dieu, cherché par Dieu, et parvenant finalement, grâce à la miséricorde du saint Esprit, à rencontrer le Seigneur Jésus Christ. Jésus Christ, le Dieu Homme, est l’homme de la rencontre, comme le montrent de nombreux passages du saint Évangile.

La catéchèse

Or, quand notre contemporain arrive au Christ, soit pour demander le baptême, soit pour être reçu dans son Église par la confession de la Foi, la sainte chrismation et la non moins sainte eucharistie, il est normal que les prêtres se consacrent à lui et répondent aux questions de son cœur et de son intelligence. Cette catéchèse des adultes est l’instrument missionnaire dont on besoin, non seulement nos prêtres, mais tous les fidèles conscients qui veulent être dignes de ceux qui cherchent la vie dans le Christ.

Le contenu du livre

La table de matières est instructive. La préface traite de la catéchèse en général, comme service issue de la Tradition de l’Église. Ensuite, il y a deux belles parties, dont la première est sous le signe du Fils prodigue : tout homme qui vient vers Dieu, vers le Père, en fait, revient vers lui. La conversion est un retour, une réconciliation. La deuxième partie est une explication du Symbole de la Foi : quand nous préparons nos amis à entrer dans l’Église, qu’avons-nous d’autre à faire, que de lire et d’interpréter avec eux cette magnifique charte de la foi chrétienne ? Et puis, il y a ensuite des questions et des réponses, un chapitre sur la célébration du saint baptême, et un dernier qui parle de l’accompagnement après le baptême.

Accompagner les baptisés

De ce petit chapitre nous avons choisi un extrait bien utile, selon nous. « Il y a un grand danger à ce que les nouveaux baptisés soient scandalisés par la mauvaise conduite des autres orthodoxes… C’est pourquoi le prêtre-catéchète doit préparer les catéchumènes à faire face à cette situation… Si quelqu’un ne porte pas attention à sa propre vie, il peut perdre la grâce reçue avec le baptême et devenir pire que les incroyants. Ceci arrive parce que le baptême et la venue de la grâce divine ne suppriment pas la liberté de l’homme… le nouveau baptisé doit apprendre que l’Église est un corps composé de différents membres qui luttent pour parvenir à la perfection et à la sanctification, que le saint baptême est le commencement d’un voyage et non sa conclusion… Malgré les différents scandales, les saints existent… D’ailleurs, il est possible que ceux qui aujourd’hui pêchent, demain se repentent et soient sauvés » (p. 195-197).

Catéchèse et Baptême des adultes, Métropolite de Nafpactos Hierotheos, monastère de la Nativité de la Vierge 321 00 Levadia – B.P. 107 – GRECE. Courriel : pelagia@pelagia.org

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία " Η Πλατυτερα των Ουρανων" ( pokrov icon - Google zoeken  ΜΡ.ΘΥ__Παναγία " Η Πλατυτερα των Ουρανων"  ( Our Lady of the Sign:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

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(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Notre Dame du Mont Carmel - images saintes:

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Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 07:47

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ACT OF FAITH
My God, I firmly believe all the truths which You have revealed and that You teach by Your Holy Church, because you can neither deceive nor deceive us.

ACT OF HOPE
My God, I hope with a firm confidence that You will give me, by the merits of our Lord Jesus Christ, your grace in this world and eternal happiness in the other, because You promised and You are Always faithful in Your promises.

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The Lord is my life here below; The Lord is my deliverance from eternal death; The Lord is my life without end in heaven; The Lord is my cleansing and the liberation of my countless sins; It is my sanctification.
The Lord is my strength at the moments of my weakness, my relief in anguish, my hope in discouragement and distress; The Lord is the vivifying fire that warms my coldness; The Lord is my light in the darkness, my peace in trouble; The Lord is my defender in temptations.
It is my thought, my desire, my activity; He is the torch of my soul and my body, my food, my drink, my garment, my shield, my armor. The Lord for me is all. O my soul, do not cease to love and thank the Lord!
"My soul, bless the Lord, and let all that is in me bless his holy name. My soul, bless the Lord and be careful not to forget his innumerable blessings. He forgives all your iniquities, he who heals all your infirmities; It is He who redeems the life of death, who crowns you in his mercy and in his compassionate goodness; It is he who satisfies your desire with your goods. (Ps 102).

(Saint John of Kronstadt in "My Life in Christ")

+++

Le Seigneur est ma vie ici-bas ; le Seigneur est ma délivrance de la mort éternelle; le Seigneur est ma vie sans fin au ciel; le Seigneur est ma purification et la libération de mes péchés sans nombre; Il est ma sanctification. 
Le Seigneur est ma force aux moments de ma faiblesse, mon soulagement dans l'angoisse, mon espérance dans le découragement et dans la détresse; le Seigneur est le feu vivifiant qui réchauffe ma froideur; le Seigneur est ma lumière dans l'obscurité, ma paix dans le trouble; le Seigneur est mon défenseur dans les tentations. 
Il est ma pensée, mon désir, mon activité; il est le flambeau de mon âme et de mon corps, ma nourriture, ma boisson, mon vêtement, mon bouclier, mon armure. Le Seigneur pour moi est tout. Ô mon âme, ne cesse pas d'aimer et de remercier le Seigneur ! 
« Mon âme, bénis le Seigneur et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom. Mon âme, bénis le Seigneur et garde-toi d'oublier ses innombrables bienFaits. C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, lui qui guérit toutes tes infirmités; c'est Lui qui rachète la vie de la mort, lui qui te couronne dans sa miséricorde et dans ses compatissantes bontés; c'est lui qui rassasie de biens ton désir. » (Ps 102).

(Saint Jean de Cronstadt in ''Ma vie en Christ'')

Holy Face:

 

Livre de la Genèse 27,6-39.

En ces jours-là, Rebecca dit à Jacob son fils : "J'ai entendu ton père qui par­lait ainsi à Esaü, ton frère : 
Apporte-moi du gibier et fais-m'en un bon plat, afin que je le mange et que je te bénisse devant Yahweh avant de mourir. 
Maintenant, mon fils, écoute ma voix dans ce que je vais te commander. 
Va au troupeau et prends-moi deux beaux chevreaux ; j'en ferai pour ton père un bon plat, selon son goût, 
et tu le porteras à ton père, et il en mangera, afin qu'il te bénisse avant de mourir." 
Ja­cob répondit à Rebecca, sa mère : " Voici, Esaü, mon frère, est velu, et moi j'ai la peau lisse. 
Peut-être que mon père me touchera, et je passerai à ses yeux pour m'être joué de lui, et j'attirerai sur moi une malédiction au lieu d'une bénédiction. " 
Sa mère lui dit : " Je prends sur moi ta malédiction, mon fils. Ecoute seu­lement ma voix et va me prendre les chevreaux. " 
Jacob alla les prendre et les apporta à sa mère, qui en fit un bon plat, selon le goût de son père. 
Et Rebecca prit les habits d'Esaü, son fils aîné, les plus beaux, qu'elle avait dans la maison, et elle en revêtit Jacob, son fils cadet. 
Puis elle lui couvrit les mains de la peau des chevreaux, ainsi que la partie lisse du cou. 
Et elle mit dans la main de Jacob, son fils, le bon plat et le pain qu'elle avait préparés. 
Il vint vers son père et dit : Mon père ! ' - " Me voici, dit Isaac ; qui es-tu, mon fils ? " 
Jacob répondit à son père : « Je suis Esaü, ton premier-né ; j'ai fait ce que tu m'as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi et mange de ma chasse, afin que ton âme me bénisse. " 
Isaac dit à son fils : " Comment as-tu trouvé si vite, mon fils ? " Jacob, répondit : " C'est que Yahweh, ton Dieu, l'a fait venir devant moi. " 
Et Isaac dit à Jacob : " Approche donc, que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es bien mon fils Esaü, ou non. " 
Jacob s'étant approché d'Isaac, son père, celui-­ci le toucha et dit : " La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d'Esaü. " 
Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d'Esaü, son frère, et il le bénit. 
Il dit " C'est bien toi qui es mon fils Esaü ? " 
-"C'est moi", répondit Jacob. Et Isaac dit : " Sers-moi, que je mange du gibier de mon fils et que mon âme te bénisse. " Jacob le servit, et il mangea ; il lui pré­senta aussi du vin, et il but. 
Alors Isaac, son père, lui dit : " Appro­che-toi donc et baise-moi, mon fils. " 
Ja­cob s'approcha et le baisa ; et Isaac sentit l'odeur de ses vêtements, et il le bénit en disant : " Voici, l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ qu'a béni Yah­weh. " 
Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, et abondance de froment et de vin ! 
Que des peuples te servent, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit qui te maudira, et béni soit qui te bénira ! 
Isaac avait achevé de bénir Jacob, et Jacob venait de quitter Isaac, son père, lorsqu'Esaü, son frère, revint de la chasse. 
Il prépara, lui aussi, un bon plat, et l'apporta à son père ; et il dit à son père : " Que mon père se lève et mange de la chasse de son fils, afin que ton âme me bénisse. " 
Isaac, son père, lui dit : " Qui es-tu ? " Il répondit : " Je suis ton fils, ton pre­mier-né, Esaü. " 
Isaac fut saisi d'une terreur extrême, et il dit : "Qui est donc celui qui a chassé du gibier et m'en a apporté ? J'ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l'ai béni ; et il sera béni en effet. " 
Lorsqu'Esaü eut entendu les paroles de son père, il jeta un grand cri, une plainte très amère, et il dit à son père : 
" Bénis-moi, moi aussi, mon père. " Isaac dit : " Ton frère est venu avec ruse, et il a pris ta bénédiction. " 
Esaü dit : " Est-ce parce qu'on l'appelle Jacob qu'il m'a supplanté deux fois ? Il a pris mon droit d'aînesse, et voilà maintenant qu'il a pris ma bénédiction ! " Il ajouta : " N'as-­tu pas réservé pour moi une bénédic­tion ? " 
Isaac répondit et dit à Esaü : " Voici, je l'ai établi ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l'ai pourvu de froment et de vin ; et pour toi donc, que puis-je faire, mon fils ? 
Esaü dit à son père : " N'as-tu que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père ! " Et Esaü éleva la voix et pleura. 
Isaac, son père, lui répondit : " Privée de la graisse de la terre sera ta demeure, privée de la rosée qui descend du ciel. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,11-32.

En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens et aux scribes cette parabole : "Un homme avait deux fils. 
Le plus jeune dit à son père : " Mon père, donne-moi la part de biens qui doit me revenir. " Et il leur partagea son avoir. 
Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain, et il y dissipa son bien en menant une vie de prodigue. 
Lorsqu'il eut tout dépensé, survint une grande famine dans ce pays, et il commença à sentir le besoin. 
Et il alla se mettre au service d'un habitant de ce pays, qui l'envoya dans ses champs paître des porcs. 
Et il eût bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. 
Alors, rentrant en lui-même, il dit : " Combien de mercenaires de mon père ont du pain en trop, et moi, ici, je meurs de faim ! " 
Je me lèverai et j'irai à mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; 
je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : traite-moi comme l'un de tes mercenaires. " 
Et il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit ; et, touché de compassion, il courut, se jeta à son cou, et le couvrit de baisers. 
Le fils lui dit : " Mon père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. " 
Mais le père dit à ses serviteurs : " Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds ; 
et amenez le veau gras, tuez-le ; et mangeons, festoyons : 
car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. " Et ils se mirent à festoyer. 
Or son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il approcha de la maison, il entendit de la musique et des chœurs. 
Ayant appelé un des serviteurs, il s'enquit de ce que cela pouvait être. 
L'autre lui dit : " Votre frère est arrivé, et votre père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré bien portant. " 
Mais il se mit en colère, et il ne voulait pas entrer. Son père sortit pour l'en prier. 
Et il répondit à son père : " Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un ordre de toi, et jamais tu ne m'as donné, à moi, un chevreau pour festoyer avec mes amis. 
Mais, quand est revenu ton fils que voilà, qui a dévoré ton avoir avec des courtisanes, tu as tué pour lui le veau gras ! " 
Il lui dit : " Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 
Mais il fallait festoyer et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. " 

 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

 

1. Il y a deux chemins : l’un de la vie, l’autre de la mort ;

et il y a une grande différence entre les deux chemins.

Le chemin de la vie est celui-ci : en premier, tu aimeras le Dieu qui t’a créé, en second ton prochain comme toi-même ; et tout ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui.

Et l’enseignement signifié par ces paroles est celui-ci : Bénissez ceux qui vous maudissent et priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.

Quel don y a-t-il en effet si vous aimez ceux qui vous aiment ! Les païens n’en font-ils pas autant ? Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n’aurez pas d’ennemi.

Abstiens-toi des désirs charnels et corporels.

Si quelqu’un te donne une gifle sur la joue droite, présente lui l’autre aussi, et tu seras parfait ; si quelqu'un te requiert pour faire un mille, fais-en deux avec lui ; si quelqu’un t’enlève ton manteau, donne-lui encore ta tunique ; si quelqu’un t’a pris ton bien, ne le réclame pas, car tu n’en as pas le pouvoir.

À tout ceux qui t’implorent donne et n'exige rien, car le Père veut qu’il soit fait part à tous de ses propres dons. Bienheureux celui qui donne selon le commandement car il est sans reproche.

Malheur à celui qui prend !

Certes si le besoin l’oblige à prendre, il est sans reproche mais s’il n’est pas dans le besoin, il rendra justice du motif et du but pour lesquels il a pris ; il sera mis en prison, examiné sur sa conduite et il ne sortira pas de là qu’il n’ait rendu le dernier quart d’as.

Mais il a été dit également à ce sujet : Laisse ton aumône se mouiller de sueur dans tes mains, jusqu’à ce que tu saches à qui tu donnes.

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DES PASSIONS INGUERISSABLES...

"non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir"

par St Jean Chrysostome 

Les passions inguérissables ?

"Comme il y a des blessures incurables qui ne cèdent ni aux remèdes énergiques ni à ceux qui ont pour effet d'adoucir;

de même quand une âme est une fois devenue captive du démon, qu'elle s'est livrée à quelque péché et qu'elle ne veut plus même comprendre son intérêt, alors on a beau lui prodiguer les instructions et les conseils, c'est peine perdue, et elle ne retire pas plus d'utilité de l'exhortation que si le sens de l'ouïe était mort en elle,

ce qui arrive non pas faute de pouvoir,

mais faute de vouloir.

C'est en quoi les vices de la volonté diffèrent des infirmités du corps. Car pour ce qui est du corps les affections qui viennent de la nature sont la plupart du temps inguérissables;

il en est tout autrement de la volonté libre.

Si mauvais que l'on soit, on peut, si l'on veut, changer et devenir bon, et l'on peut également, quoique bon, glisser au mal si l'on se néglige."

 

S JEAN CHRYSOSTOME

(Homélie XIX sur la Genèse) 

Christ as the Ancient of Days, Gospel book, Byzantine, 1297, tempera on vellum, Cambridge University Library, Cambridge:

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 Dieu est fidèle et miséricordieux 


De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! 

(Mi 7, 19)


Le prophète Michée nous offre une belle méditation sur la miséricorde de Dieu. Le cœur de Dieu est grand.

Il manifeste sa puissance en faisant miséricorde, en pardonnant les péchés.

Il manifeste sa fidélité dans le pardon de nos infidélités et de nos révoltes.

 Seigneur, montrez-nous nos infidélités ! 
Cette intuition du prophète trouvera sa réalisation la plus haute et la plus concrète dans le mystère de la passion de Jésus, notamment dans ce cri du crucifié : 

« Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »

En méditant sur la miséricorde de Dieu, demandons lui de nous montrer nos infidélités pour que nous nous laissions réconcilier par lui en recevant sacramentellement le pardon qu'Il nous a acquit.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

À la lumière de l’amour fidèle de Dieu manifesté dans la croix, je fais un examen de conscience approfondi et m'achemine vers le Sacrement de la Miséricorde. 

 

 

 

 

Par Saint André de Crète

(660-740), moine et évêque 
Grand canon de la liturgie orthodoxe pour le carême, 1ère ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 111s) 

 

« Ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père »

 

Par où commencer à pleurer les œuvres de ma vie ? 
Quels seront les premiers accents de ce chant de deuil ? 
Accorde-moi, ô Christ, dans ta miséricorde, le pardon de mes péchés... 

Tel le potier pétrissant l'argile, 
tu m'as donné, mon Créateur, chair et os, souffle et vie. 
Seigneur qui m'as créé, mon juge et mon Sauveur, 
aujourd'hui ramène-moi vers toi. 

O mon Sauveur, devant toi je confesse mes fautes. 
Je suis tombé sous les coups de l'Ennemi, 
Voici les plaies dont mes pensées meurtrières, 
comme des brigands, ont meurtri mon âme et mon corps (Lc 10,30s). 

J'ai péché, Sauveur, mais je sais que tu aimes l'homme. 
C'est ta tendresse qui nous châtie 
et ta miséricorde est ardente. 
Tu me vois pleurer et tu viens à moi 
comme le Père accueille le fils prodigue. 

Dès ma jeunesse, ô mon Sauveur, j'ai méprisé tes commandements. 
J'ai passé ma vie dans les passions et l'inconscience. 
Je crie vers toi : avant que vienne la mort, 
sauve-moi... 

Dans le vide j'ai dissipé le patrimoine de mon âme. 
Je n'ai pas les fruits de la ferveur, et j'ai faim. 
Je crie : Père, plein de tendresse, viens à moi, 
prends moi dans ta miséricorde. 

Celui que les voleurs ont assailli (Lc 10,30s), 
c'est moi au milieu de l'égarement de mes pensées. 
Elles me frappent, elles me blessent. 
Mais penche-toi sur moi, Christ Sauveur, et guéris-moi. 

Le prêtre me vit et se détourna. 
Le lévite me vit, nu et souffrant, mais passa outre. 
Mais toi, Jésus né de Marie, 
Tu t'arrêtes et tu me secours... 

Je me jette à tes pieds, Jésus, 
j'ai péché contre ton amour. 
Décharge-moi de ce fardeau trop lourd 
et dans ta miséricorde, accueille-moi. 

N'entre pas eu jugement avec moi, 
ne dévoile pas mes actions, 
ne scrute pas motifs et désirs. 
Mais dans ta compassion, ô Tout Puissant, 
ferme les yeux sur mes fautes et sauve-moi. 

Voici le temps du repentir. Je viens à toi. 
Décharge-moi du lourd fardeau de mes péchés 
et, dans ta tendresse, donne-moi les larmes du repentir.

_______________

Pas de couronne sans victoire préalable.
Pas de victoire sans effort,
Pas d'effort sans guerre,
Pas de guerre sans ennemis.

Saint Jean Maximovitch, archevêque de Bruxelles, Shangaï puis San Francisco

 

No crown is without victory,
No victory without the effort,
No effort without warfare,
No warfare without enemies.

Sv. Joan Shangaïski

Prière de Saint Patrick :
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J’avance sur ma route avec la force de Dieu pour me protéger, 
La sagesse de Dieu pour me diriger, 
L’œil de Dieu pour me guider, 
L’oreille de Dieu témoin de mon langage.

Que la parole de Dieu soit sur mes lèvres,

Que la main de Dieu me garde, 
Que le chemin qui mène à Dieu s’étende devant moi,

Que le bouclier de Dieu me protège

Que l’armée invisible de Dieu me sauve de toutes les embuches du démon

De tout vice qui pourrait me réduire en esclavage 
Et de tous ceux qui me veulent du mal,

Au cours de mon rapide ou long voyage, 
seul ou avec la multitude.

Que le Christ sur ma route me garde de la prison mégarde du feu

De la noyade ou de la blessure provoquée par la colère de l’ennemi

Afin qu’une moisson fructueuse
puisse accompagner ma mission.

Christ devant moi, Christ derrière moi, 
Christ sous moi, Christ sur moi 
Christ en moi et à mes côtés, 
Christ autour et alentour 
Christ à ma gauche et à ma droite 
Christ avec moi le matin, avec moi le soir 
Christ dans chaque cœur qui pensera à moi 
Christ sur chaque lèvre qui parlera de moi 
Christ sur chaque regard qui se posera sur moi 
Christ dans chaque oreille qui m’écoutera.

Sur ma route me conduisant vers le roi d’Irlande et sa colère, 
J’invoque le pouvoir de la Trinité Sainte, 
Par ma foi dans la Triade 
Par ma foi dans le Père 
Dans la divinité éternelle du Créateur

(Adaptation de la prière de Saint Patrick pour le chant 
Par Maxime Kovalevsky)

SAINTS DU JOUR:

16 mars :

 

Saint martyr Sabin l'Egyptien

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De son mâle courage il a donné la preuve, 
Sabin, dans l'eau jaunie d'un fatidique fleuve. 
Sous les flots du Scamandre le martyr Sabin 
s'en va, prenant le seize son ultime bain. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené / a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; / animé de ta force, il a terrassé les tyrans / et réduit à l'impuissance l'audace des démons; / par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Cathisme, t. 3

Sublime Athlète victorieux, / portant les armes pour défendre la vérité, / illustre Témoin du Christ, / héraut de la divine Trinité, / pour ceux qui te vénèrent implore la grâce du ciel; / accorde par tes prières la paix / à tous ceux qui ne cessent de chanter / la sainte mémoire de tes luttes de martyr.

Kondakion, t. 2

Divine plante, immarcescible fleur, / rameau porteur de nombreux fruits, / théophore Sabin, remplis de ta joie / les fidèles vénérant ta mémoire sacrée / et sans cesse intercède pour nous tous auprès de Dieu.

VIE DU SAINT:

Issu d’une des principales familles d’Hermopolis sur le Nil, saint Sabin s’était rendu célèbre par son activité en faveur du christianisme, c’est pourquoi, dès le déclenchement de la grande persécution de Dioclétien (303), il fut recherché par les hommes de l’empereur. Il s’était réfugié avec six autres chrétiens, dans une petite cabane à quelque distance de la cité, où ils persévéraient dans le jeûne et la prière. Dénoncés par un mendiant à qui Sabin avait fait l’aumône, ils furent amenés, chargés d’entraves, auprès du gouverneur Arien, en-dehors de la ville. Celui-ci, constatant l’audace du saint, le fit cruellement flageller jusqu’au sang, dans l’espoir de le faire céder. Comme il gardait le silence malgré les questions du gouverneur, un des hommes déclara que Sabin avait perdu l’esprit. Le martyr lui répondit alors : « Il n’en est rien, j’ai toute ma raison, et c’est bien pour cela que je me refuse à abandonner le Christ pour sacrifier aux démons ! » Comme la troupe devait traverser le fleuve pour entrer dans la ville, les eaux en furent soudain violemment agitées, comme par une tempête, et le bateau sur lequel se trouvaient le gouverneur et Sabin échappa de justesse au naufrage. Aussi, dès qu’ils furent parvenus à destination, Arien fit-il comparaître le saint à son tribunal en l’accusant d’avoir employé des artifices magiques pour échapper à la justice. Il le fit étendre à terre, les membres attachés à quatre piquets, et lui fit passer sur tout le corps des torches enflammées. Mais le saint n’en cessait pas pour autant de confesser que le Christ était sa seule espérance et exhortait le gouverneur à ne pas tarder davantage pour le livrer à la mort qui allait être pour lui l’entrée dans la vie éternelle. La sentence ayant été finalement prononcée, il fut embarqué sur un bateau jusqu’au milieu du fleuve et fut précipité dans les flots avec une lourde pierre attachée aux pieds, après avoir prédit dans une dernière prière que son corps serait retrouvé trois jours plus tard. En effet, trois jours après, des chrétiens retrouvèrent son corps sur la berge et l’ensevelirent dignement avec la pierre qui avait servi à son supplice.
(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

 

17 mars :

Saint Patrick, Evêque

et Illuminateur de l'Irlande

Aucun texte alternatif disponible.

Tropaire ton 4

Tu es hautement glorifié, O Christ notre Dieu /
Qui a établit notre père Patrick /
comme Illuminateur de l'Irlande et porte-flambeau sur la terre, /
et par lui Tu guides une multitude vers la vraie Foi /
O Seigneur Miséricordieux, gloire à Toi

Autre Tropaire ton 4

Comme docteur et pasteur suprême, Saint Patrick, tu as montré le chemin qui mène vers la vie ; et, comme chef d'Eglise, tu as illuminé ta patrie ; l'ayant fait renaître par l'Esprit-Saint, tel un olivier au paradis spirituel, en Sainteté tu as fait croître tes enfants ; c'est pourquoi, te vénérant comme le compagnon des Apôtres et des Pontifes Saints, nous te prions d'intercéder auprès du Christ Dieu pour qu'il accorde à nos âmes la grâce du Salut.

 

VIE DU SAINT:

Cet apôtre de l'extrême Occident naquit en Grande-Bretagne vers l'an 383, au sein d'une famille celte romanisée et depuis longtemps chrétienne. Fils de prêtre, son père, Calpurnius, était Diacre et avait en même temps la charge de décurion1. Il possédait un domaine (villa) prospère et laissa son fils passer ses premières années dans la frivolité, sans grand souci des choses de Dieu. Lorsque Patrick eut seize ans, il fut capturé, avec de nombreux autres habitants de la région, par des pirates et vendu en Irlande à un propriétaire terrien qui lui assigna la garde de ses troupeaux dans la montagne. Les rigueurs de l'exil en cette terre étrangère et presque entièrement adonnée au paganisme, et le contact avec la nature tournèrent son coeur vers Dieu, et il commença à mener une vie de pénitence, passant ses jours et la plus grande partie de ses nuits dans la prière, à genoux sur la terre gelée ou détrempée par les pluies, sans en ressentir aucune gêne, tant son âme était remplie de divines consolations.

Au bout de six années de cette captivité qui était devenue paradis de délices, il entendit une nuit une voix qui lui disait : « Tu as bien fait de jeûner et de prier, Dieu a entendu ta prière, va maintenant, retourne dans ta patrie, ton bateau est prêt! » Plein de confiance, il prit alors la fuite et, marchant au hasard pendant plus de 320 kilomètres, il parvint à un port et s'embarqua sur un bateau de marchands païens. Au bout de trois jours, ils débarquèrent sur une terre déserte et inconnue22 et se mirent en marche, à la recherche d'une habitation. Ils errèrent pendant près d'un mois en proie à la faim, et finalement demandèrent à Patrick d'intercéder auprès de son Dieu pour les sauver. Dès que le jeune chrétien éleva les mains, un troupeau de porcs apparut et les hommes purent en abattre pour se rassasier. Après diverses tribulations, Patrick parvint à regagner sa patrie, où il fut de nouveau enlevé par des pirates, mais il retrouva la liberté au bout de deux mois, conformément à une prédiction qu'il avait reçue.

Ayant regagné la demeure familiale, il eut une nouvelle vision un personnage céleste du nom de Victorius se présenta devant lui en montrant un paquet de lettres. Ouvrant la première, il lut : « Voix de l'Irlande! Saint garçon, nous te prions de venir encore marcher parmi nous. » Et il crut alors entendre la voix des hommes de la forêt de Foclut, où il avait passé ses années de captivité. Ressentant en lui l'appel de Dieu, il décida de se préparer à évangéliser ces barbares, après avoir complété au préalable sa formation ecclésiastique négligée dans sa jeunesse. Il se rendit alors en Gaule, séjourna dans divers centres monastiques, en particulier à Lérins, et demeura pendant près de quinze ans à Auxerre pour suivre l'enseignement de Saint Germain (cf. 31 juillet), qui l'ordonna Diacre.

PATRICK 17 MARS

Lorsque Saint Germain revint de sa mission en Angleterre où il avait lutté contre les hérétiques pélagiens (429), il ramena des nouvelles sur le grand besoin de missionnaires pour la terre d'Irlande. Saint Pallade3, Diacre de Rome, fut alors consacré Evêque par le Pape Célestin 1er(431) dans le but de gouverner et d'organiser les Chrétiens dispersés d'Irlande. Mais celui-ci se heurta immédiatement à de grandes difficultés, il fonda seulement trois Eglises et fut surpris par la mort au bout de quelques mois. Saint Patrick reçut alors la consécration épiscopale des mains de Saint Germain, avec mission d'évangéliser les barbares d'Irlande. Il était en effet bien préparé à cette tâche, non seulement par l'appel de Dieu, mais aussi parce qu'il connaissait bien la langue et les moeurs de ces peuplades. Se souvenant de ses péchés de jeunesse, il hésita à accepter l'Ordination, mais une nouvelle vision vint lui confirmer que telle était la volonté du Seigneur.

A la tête d'une petite troupe de Clercs, il débarqua dans l'île, à ]`endroit même où Saint Pallade était lui aussi arrivé, et il se rendit sans tarder à une grande assemblée que tenaient périodiquement les chefs de clans. Il prêcha intrépidement le Christ devant ces farouches guerriers et parvint à en convertir quelques-uns, obtenant ainsi la conversion de leurs peuples, et des terrains pour y fonder des Eglises et des Monastères. Il parcourut toute l'Irlande, surtout dans sa partie nord, proclamant infatigablement la parole de Dieu, en s'adressant de préférence d'abord aux chefs de clans et aux rois locaux. C'est ainsi qu'il put convertir les rois de Dublin, de Munster et les sept fils du roi de Connaught. Il se heurtait partout à l'opposition des druides, qui usaient contre l'Apôtre de leurs sortilèges magiques, mais par la puissance de Dieu, Patrick les réduisait à limpuissance et il en convertit même certains qui devinrent des Prêtres pieux et zélés pour l'évangélisation de leurs frères. Après avoir prêché dans le royaume d'Oriel, il fonda un Monastère à Armagh, qui fut le centre de ses voyages missionnaires et devint par la suite le siège archiépiscopal de l'Irlande. Affrontant violences, menaces et dangers de toutes sortes dans un mépris complet de lui-même et sans faire aucun cas de ses capacités personnelles, Patrick traversait ces terres inhospitalières en laissant Dieu parler par son intermédiaire. Bien qu'il dédaignât les artifices de l'éloquence, sa parole, tout imprégnée de références et de citations de l'Ecriture Sainte, avait une force divine pour amener au Christ non seulement le peuple mais aussi les bardes qui, se faisant moines, mirent au service de l'Evangile leurs talents poétiques et composèrent des hymnes si belles que les Anges se penchaient, dit-on, du haut du Ciel pour les écouter. Ordonnant Prêtres et Evêques, Saint Patrick organisa la nouvelle Eglise, en respectant avec sagesse les caractères originaux du peuple irlandais. Ses Evêques n'avaient pas en général leur siège dans les cités mais dans les monastères, lesquels connurent dans les générations suivantes un essor considérable et firent de l'Irlande une nouvelle Thébaïde, d'où sortirent quantité de moines, hardis missionnaires et voyageurs infatigables, qui contribuèrent grandement à la ré-évangélisation de l'Europe après les invasions barbares4.

Qu'il soit en séjour dans un de ces monastères-évêchés ou en voyage, Saint Patrick ne manquait jamais à l'accomplissement de sa règle quotidienne de prière, qui consistait en la récitation complète du Psautier, avec tous les Cantiques de l'Ancien Testament et d'autres textes inspirés comme l'Apocalypse de Saint Jean. Il faisait cent fois le signe de croix à chaque heure du jour, et quand il rencontrait une croix sur son chemin, il descendait de son char pour se prosterner devant elle. Dans ces tournées missionnaires, il faillit plus d'une fois être tué par ses opposants, mais l'Ange de son Eglise le tirait du danger pour le profit des fidèles. Lui qui avait connu les souffrances de la servitude, il se faisait le défenseur des populations en proie aux incursions des pirates, et il excommunia Coroticus, le chef d'une horde bretonne, qui, débarquant au milieu d'une peuplade baptisée la veille, avait massacré plusieurs néophytes et en avait capturé d'autres pour les vendre en esclaves. Quelques mois après Coroticus, qui avait refusé de se repentir, fut frappé d'aliénation mentale et mourut dans le désespoir.

Parvenu à l'âge de quatre-vingts ans, Saint Patrick se retirant un peu au bout de trente années d'épiscopat, écrivait dans sa Confession « Je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en Sa présence depuis que je L'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de Dieu a grandi en moi, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, j'ai gardé la Foi ( ... ). Lui qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence pour répondre à ce que l'Esprit m'inspirait, a eu pitié de moi en faveur de milliers et de milliers d'hommes, parce qu'Il voyait que je Lui étais disponible. Plaise à Dieu que mes fils me dépassent en oeuvres plus élevées et en fruits de salut ! Ce sera ma gloire, car "un fils sage est la gloire de son père" (Prov. 10:1). Mes bien-aimés, c'est vous et non vos richesses que j'ai recherchés. Ce qui m'avait été donné gratuitement, je l'ai distribué de même. A vous vos biens, à moi les fatigues et les dangers, et je suis allé vers vous et partout à cause de vous, même jusqu'aux régions où. nul n'était jamais venu baptiser. Par la grâce de Dieu, j'ai tout accompli avec vigilance et de grand coeur pour votre salut ( ... ). Le Christ Seigneur fut pauvre pour nous, et moi, pauvre et malheureux, je m'attends chaque jour à être assassiné, pris au piège ou réduit en servitude; mais, à cause des promesses du ciel, je ne redoute rien de tout cela, me jetant moi-même dans les mains de Dieu tout-puissant qui m'a choisi pour cette mission (...). Comment Lui rendrais-je tous Ses bienfaits envers moi? et s'il m'est arrivé de réaliser quelque oeuvre bonne pour mon Dieu que j'aime, que nul ne dise que c'est l'ignorant que je suis qui l'a faite, mais que ce fut un don de Dieu. Je Lui demande de m'accorder de verser mon sang pour Son Nom, dussé-je être privé de sépulture et que mon cadavre, déchiré en lambeaux, fût abandonné en pâture aux oiseaux de proie et aux bêtes féroces »5.

Avant son repos, qui lui avait été annoncé par Dieu, Patrick entreprit une dernière tournée d'inspection. Apercevant au bord du chemin un buisson qui brûlait sans se consumer, il s'approcha et entendit un Ange qui lui annonçait, entre autres promesses, qu'il devrait juger le peuple irlandais au dernier jour. Il retourna à Saul, en Uldie, et s"endormit en paix, accompagné par les hymnes des Armées célestes, le 17 mars 461. On plaça ensuite son corps sur un char traîné par deux boeufs sauvages qui s'arrêtèrent dans un endroit où l'on creusa sa sépulture et qui fut appelé par la suite Down-Patrick6

L'Irlande devenue, grâce aux labeurs de Saint Patrick, l'île des saints, le vénère avec ferveur comme son principal protecteur et lui a consacré plus de deux cents églises. Son culte se répandit aussi largement dans tout l'Occident.

1. Membre de l'administration locale responsable de la perception des impôts.
2. Selon certains il s'agirait d'une région de Gaule récemment dévastée par les barbares. selon d'autres plus probablement d'une région de Grande-Bretagne.
3. Mémoire le 6 juillet.
4. Cf. en particulier les notices de St Columba d'lona (9 juin) et de St Colomban de Luxeuil (21 nov.).
5. St Patrick, Confession, 44-59 (SC 249, 118-128).
6. Une tradition irlandaise rapporte que peu avant son repos le Saint visita Sainte Brigitte (cf. le1er fév.) et lui demanda de tisser le linceul dans lequel il fut inhumé.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsm…/mars17bis.html

 

L’image contient peut-être : 1 personne Acathiste à notre père parmi les Saints, Patrick Illuminateur de l'Irlande

Kondakion 1

Au quatrième siècle de l’ère chrétienne* Tu naquis le seize des calendes d’Avril* D’un père diacre et fils d’un prêtre du Christ* Et d’une mère parente de Saint Martin* Illustre apôtre de la terre d’Hibernie* A présent la chrétienté entière te clame : 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Ikos 1

A seize ans tu fus enlevé par des barbares* Tu devins esclave dans la verte Hibernie* Et ton cœur alors indifférent au salut* S’ouvrit soudain à la pure Grâce de Dieu* Tu passas six années en prières ferventes* Admiré par les saints du Ciel qui te chantèrent : 
Réjouis-toi qui as compris enfant l’exil de notre vie
Réjouis-toi qui te revêtis de la prière zélée
Réjouis-toi qui pris dans le temps le chemin d’éternité
Réjouis-toi offrande pure et chaste de ta jeune vie
Réjouis-toi consécration précoce à l’unique salut
Réjouis-toi gloire incommensurable de la verte Erin 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 2

Vivant sans cesse dans le Ciel sur cette terre* Dans une vision un ange de Dieu parut* Qui t’annonça qu’un bateau t’attendait au port* Confiant dans les promesses de Son envoyé* Tu marchas longtemps et tu atteignis la mer* Et tu pus voguer vers le salut en disant : Alléluia !

Ikos 2

Lorsque tu débarquas tu dus marcher longtemps* Avec les païens qui composaient l’équipage* Et alors que les vivres vinrent à manquer* Un miracle les nourrit et les convertit* Par la puissance de ta prière au Seigneur* Vers Qui nous nous nous tournons pour te louer ainsi :
Réjouis-toi manifestation de l’approbation de Dieu
Réjouis-toi confiance inébranlable dans la Providence
Réjouis-toi abandon confiant à la volonté du Christ
Réjouis-toi effacement devant les décrets du Très Haut
Réjouis-toi acceptation volontaire du plan divin
Réjouis-toi thaumaturge par la puissance du Seigneur
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 3

Or retourné chez toi tu fus encore ravi* Mais Dieu t’avertit que tu serais délivré* Tu sentis sur ton âme Sa sollicitude* Car Il avait pour Son Eglise des projets* Où ta ferveur et ta foi feraient des miracles* Il fit appel à toi et tu lui répondis : Alléluia !

Ikos 3

L’Esprit en toi intercédant pour l’Hibernie* Tu étais sans cesse appelé sur ses rivages* Et lorsque tes parents furent assassinés* Tu fus pris comme esclave mais la Providence* Te fit racheter en Gaule par des chrétiens* Tu devins moine à Saint Martin et nous disons :
Réjouis-toi prémisse du monachisme des pays celtes
Réjouis-toi au tombeau de Martin tu découvris la Vie
Réjouis-toi tu grandis spirituellement près d’un saint
Réjouis-toi par l’ascèse tu fus son disciple parfait
Réjouis-toi comme disciple tu as égalé le maître
Réjouis-toi tu fus comblé de grâces par le Seigneur Dieu
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 4

Mais sans discontinuer les visions divines* Te demandaient de retourner vers l’Hibernie* Après quatre années tu quittas le monastère* Et traversant la mer tu parvins à Temair* Où tu voulais apporter le Saint Evangile* Priant jeûnant prêchant et chantant vers le Christ : Alléluia !

Ikos 4

Mais devant l’hostilité tu revins en Gaule* Où tu devins le disciple de Saint Germain* Et neuf ans tu vécus à l’île de Lérins* Te préparant par l’oraison à ta mission* Puis étant ordonné évêque pour l’Irlande* Tu partis en Erin où l’on te proclama :
Réjouis-toi qui devins disciple du hiérarque d’Auxerre
Réjouis-toi qui suivis ses pas sur le chemin de l’ascèse
Réjouis-toi qui partis vivre ensuite à l’île des saints moines
Réjouis-toi émule des pères orants dans leur refuge
Réjouis-toi appel de la prière pure irrésistible
Réjouis-toi réponse de sainteté à la vocation
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 5

Fort longtemps tu entendis dans ton âme pieuse* La voix suppliante des enfants de l’Erin* Qui te demandaient de venir les délivrer* Des ténèbres oppressantes du paganisme* Aussi lorsque tu arrivas sur l’île verte* Le chœur des hôtes célestes chanta vers Dieu : Alléluia !

Ikos 5

Armé de l’Evangile et de ta foi ardente* Tu dus affronter l’assemblée de tous les druides* Et tu prêchas devant les nobles et le peuple* Et par tes paroles de feu tu fis merveilles* Amenant des âmes nombreuses au Seigneur* Et les Apôtres chantèrent à l’un des leurs :
Réjouis-toi apôtre à la bouche d’or qui prêche la Vie
Réjouis-toi prédicateur qui montre la Voie du Salut
Réjouis-toi pasteur intrépide au sein des loups des païens
Réjouis-toi médecin de l’âme aux onguents spirituels
Réjouis-toi pilote expert qui mène vers le havre saint
Réjouis-toi guide accompli sur le chemin du Paradis
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 6

Alors ce fut un ensemble de grands miracles* Qui sema sur la terre d’Irlande la foi* Délivrés à jamais des liens du paganisme* Les enfants d’Erin recevaient tous la Lumière* De celui qui autrefois était leur esclave* Et remerciant Dieu ils psalmodiaient vers le Ciel : Alléluia !

Ikos 6

Prédicateur intrépide au langage clair* Tu expliquas aux adorateurs du Malin* Les mystères subtils de la foi orthodoxe* Et prenant dans ta main sainte un trèfle à trois feuilles* Tu montras le symbole de la Trinité* Et les hôtes du Paradis te proclamèrent :
Réjouis-toi infatigable propagateur du Royaume
Réjouis-toi incarnation sainte des vertus d’éloquence
Réjouis-toi conviction adamantine de la foi droite
Réjouis-toi certitude enthousiaste de la Vérité
Réjouis-toi écho des merveilles à venir par ton verbe
Réjouis-toi vase précieux de la Sainte Trinité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 7

De temps en temps te retirant en solitaire* Tu t’adonnais à une ascèse très sévère* Préparant ton corps et ton âme pour la lutte* Et les combats à venir de l’Eglise Sainte* Tu ne ménageas ni ta peine ni ton temps* Psalmodiant sans cesse devant le Dieu d’Amour : Alléluia !

Ikos 7

Sur la montagne qui porte à présent ton nom* Comme le prophète Moïse au Sinaï* Tu demeuras quarante jours dans la prière* Intercédant sans cesse auprès du Dieu du Ciel* Pour le salut de tous les enfants de l’Irlande* Et rassemblés les saints des pays celtes disent :
Réjouis-toi qui connus souvent le face à Face avec Dieu
Réjouis-toi qui comme Jacob lutta avec le Très Haut
Réjouis-toi qui obtins de Lui nombreuses bénédictions
Réjouis-toi comme le prophète tu vécus la Présence
Réjouis-toi le salut de tes fils était ton seul souci
Réjouis-toi pasteur aimant des brebis logiques d’Erin
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 8

Quand tu combattais par le jeûne et la prière* Un saint ange du Seigneur se manifesta* T’annonçant que ta fidélité et ton zèle* Avaient obtenu pour toi la faveur de Dieu* Et tel Moïse descendant du Sinaï* Tu remercias Dieu pour ton peuple en Lui disant : Alléluia !

Ikos 8

Du sud au nord tu fis disparaître la nuit* La chassant par la Lumière de l’Evangile* Et de nouvelles brebis vinrent s’agréger* Au saint troupeau racheté par le sang du Christ* Tu menas vers la Terre Promise par Dieu* Les âmes de tous ceux qui s’exclament vers toi :
Réjouis-toi toi qui eus le Christ sans cesse devant tes yeux purs
Réjouis-toi toi qui eus Dieu le Père dans ton cœur à jamais
Réjouis-toi toi qui eus l’Esprit pour toujours au bord de tes lèvres
Réjouis-toi qui fus sur la terre comme une église vive
Réjouis-toi qui fus un oratoire de la Trinité
Réjouis-toi qui fus un tabernacle de bénédictions
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 9

Dans l’Hibernie débarrassée du paganisme* Tu fis fleurir dans l’Eglise le monachisme* Donnant toi-même l’exemple de ton ascèse* Et abritant la multitude en ta prière* Tu as suscité de nombreuses vocations* De moines et de moniales chantant vers dieu : Alléluia !

Ikos 9

Par ta prédication du Royaume du Christ* Tu inspiras Sainte Brigitte de Kildare* Qui devint moniale et fondas en Hibernie* Le premier monastère féminin de l’île* Et qui partages avec toi le patronage* De l’Irlande qui te chante du haut des cieux :
Réjouis-toi dissipation des ténèbres de l’ignorance
Réjouis-toi fondation de sainteté en terre d’Irlande
Réjouis-toi modèle de vie pour les filles de l’Erin
Réjouis-toi icône du Christ pour les fils de l’Hibernie
Réjouis-toi première borne sur la route de leur foi
Réjouis-toi luminaire qui reflète l’Autre Soleil
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 10

Plus de trente ans tu combattis le bon combat* Donnant aux fidèles rassemblés par ton zèle* Des faveurs et des bénédictions du Seigneur* Manne céleste où tu puisais par ta prière* Et tu gardas pour toi la dure vie d’ascèse* Qui rompt le corps mais libère l’âme qui chante : Alléluia !

Ikos 10

Chaque jour tu chantais le psautier de David* Et par le signe saint de la Croix vénérable* Tu te biffais au monde pour l’Eternité* Prosterné devant le seul Dieu et le seul Roi* Dont tu fis à jamais l’intendant de ta vie* Et le chœur des élus du Royaume te clament :
Réjouis-toi ascèse incarnée de la prière sans fin
Réjouis-toi maîtrise impeccable du corps et de l’Esprit
Réjouis-toi sacrifice consenti pour le bien de l’âme
Réjouis-toi vision de l’avenir qui annule le monde
Réjouis-toi anticipation vécue du Royaume saint
Réjouis-toi élan de l’éphémère vers l’Eternité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 11

Apôtre infatigable de la Vérité* Allant visiter les paroisses d’Ultonie* Tu connus par révélation ta mort prochaine* Un ange te dit que tu mourrais en chemin* Tu achevas tes derniers devoirs de hiérarque * Dans un couvent de moniales qui psalmodiaient : Alléluia !

Ikos 11

Pendant ta visite à la perle d’Hibernie* Une lumière apparut dans le cimetière* Tu demandas à Brigitte d’interprêter* Et elle prédit qu’un saint y reposerait* Tu lui demandas de préparer ton linceul* Et les saints du Ciel entonnèrent tes louanges :
Réjouis-toi lutteur infatigable dans le bon combat
Réjouis-toi athlète victorieux des luttes sacrées
Réjouis-toi soldat infatigable de la sainte Grâce
Réjouis-toi stratège parvenu à l’ultime bataille
Réjouis-toi comme Syméon tu pus partir dans la paix
Réjouis-toi tes jours s’achèveront dans l’Eternité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 12

En ce jour fixé pour toi par la Providence* Tu t’étendis sur ta couche et dans l’oraison* Tu reçus les saints mystères de ton disciple* Puis tu bénis une ultime fois tes enfants* Avant de rejoindre la Lumière éternelle* Où les justes clament sans cesse vers Dieu : Alléluia !

Ikos 12

Lorsque l’on ensevelit ton corps précieux* Dans le linceul qu’avait tissé sainte Brigitte* On entendit les anges chanter pour ton âme* Et l’on sentit la bonne odeur du Paradis* Manifester ta faveur auprès du Seigneur* Et les élus du Ciel se mirent à chanter :
Réjouis-toi qui fus en même temps dans la terre et aux cieux
Réjouis-toi qui passas de la mort à la vie éternelle
Réjouis-toi qui poursuivis ton œuvre par l’intercession
Réjouis-toi recours des pécheurs dans la tourmente du monde
Réjouis-toi baume d’oraison sur les blessures des âmes
Réjouis-toi remède éprouvé qui manifeste la Grâce
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 13

Tu fus enchaîné comme esclave par les hommes* Mais tu te libéras de ta captivité* En acceptant pour seul maître le Seigneur Christ* Tu acquis à grand prix la perle du salut* Et ta vie toute entière témoigne du Dieu* Vers Qui nous chantons avec toi à pleine voix : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! ( Ce Kondakion est répété trois fois !)

Ikos 1

A seize ans tu fus enlevé par des barbares* Tu devins esclave dans la verte Hibernie* Et ton cœur alors indifférent au salut* S’ouvrit soudain à la pure Grâce de Dieu* Tu passas six années en prières ferventes* Admiré par les saints du Ciel qui te chantèrent :
Réjouis-toi qui as compris enfant l’exil de notre vie
Réjouis-toi qui te revêtis de la prière zélée
Réjouis-toi qui pris dans le temps le chemin d’éternité
Réjouis-toi offrande pure et chaste de ta jeune vie
Réjouis-toi consécration précoce à l’unique salut
Réjouis-toi gloire incommensurable de la verte Erin 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 1

Au quatrième siècle de l’ère chrétienne* Tu naquis le seize des calendes d’Avril* D’un père diacre et fils d’un prêtre du Christ* Et d’une mère parente de Saint Martin* Illustre apôtre de la terre d’Hibernie* A présent la chrétienté entière te clame : 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Prière à Saint Patrick Illuminateur de l'Irlande

Ô saint Patrick moine exemplaire* Hiérarque sans pareil et missionnaire insigne* Intercède pour nous auprès du Seigneur notre Dieu* Afin qu’il nous accorde par tes saintes prières devant Son Trône* D’imiter dans notre faible mesure les vertus chrétiennes* Dont tu fis preuve dans ta vie*
Qu’Il nous accorde une foi ardente et zélée* Pour que nous cheminions dans cette existence* Comme tu le fis avec le seul souci du salut en Christ* Qu’Il nous donne la fermeté et la fidélité* Dans l’observation des commandements* Et l’ascèse nécessaire pour parvenir au havre de paix*
Père saint d’une multitude de saints* Supplie-Le par la force de ton oraison bénie* De venir en aide à notre peu de foi* Et de nous permettre de marcher dans tes traces* Malgré notre indignité et notre médiocrité*
Saint bienheureux qui prêchas par l’exemple de ta vie* Sois notre guide et notre mentor* Dans le cheminement vers l’ultime destination* Où règnent le Père le Fils et le Saint Esprit* Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles*Amen !

Acathiste composé pour la gloire de Dieu et de notre Père parmi les saints Patrick Illuminateur de l’Irlande par Claude Lopez-Ginisty
http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/2010/07/acathiste-notre-pere-parmi-les-saints.html

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Saint Alexis l'Homme de Dieu

(+ 383)

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Homme de Dieu, toi seul sur terre ayant joui 
de cet illustre nom, quel honneur inouï 
au ciel recevras-tu, qui de gloire redonde? 
Le dix-sept, Alexis s'en va pour l'autre monde. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.

Tropaire, t. 4

T'élevant sur les vertus et purifiant ton esprit, / tu as atteint l’objet suprême de ton désir; / l'absence de passions fut la parure de ta vie, / étonnante fut l'ascèse que d'un cœur pur tu embrassas; / demeurant dans la prière tel un ange incorporel, / comme soleil tu as brillé / sur le monde, bienheureux Alexis.

Kondakion, t. 4

Célébrant en ce jour avec foi / la sainte fête du bienheureux Alexis, / chantons-lui: Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Ikos

Qui serait capable de chanter dignement / et de louer les saintes vertus, / la patience, la chasteté, / la douceur, la tempérance d'Alexis, / l'assiduité de sa prière, la vie rude qu'il mena, / et son immense humilité? / De la sorte devenu le compagnon des Anges, dans le ciel / sans cesse il intercède en faveur du monde entier; / c'est pourquoi tous les fidèles en ce jour / lui font entendre leur louange en disant: / Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Exapostilaire, t. 3

Merveille! comment sur le seuil de tes parents / tu résistas si longtemps comme l'acier / à l'impulsion de la nature sans fléchir, / malgré les larmes de ta famille, bienheureux Alexis?

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VIE DU SAINT:

Saint Alexis naquit à Rome, au temps de l'empereur Arcadius (395-408), d'un noble et pieux sénateur nommé Euphimien et de sa femme Aglaïs, au terme de longues années d'une douloureuse stérilité. Il reçut la meilleure éducation et, quand il parvint à maturité. Ses parents organisèrent son mariage avec une jeune fille en vue de la noblesse romaine. La nuit même des noces, au moment de rejoindre son épouse dans la chambre nuptiale, Alexis, qui n'était épris que de la sainte et parfaite virginité, lui murmura quelques mots à l'oreille, lui remit son anneau et s'enfuit secrètement. S'étant embarqué sur un navire en se confiant à la Providence, il parvint jusqu'à Laodicée et de là il se joignit à une caravane de marchands qui allait à Edesse en Mésopotamie. Il s'y arrêta dans une église consacrée à la Mère de Dieu et y demeura dix-sept ans dans le narthex, couvert de vêtements pauvres et déchirés, et nourri par la charité des fidèles qui venaient à l'église pour prier. Entre-temps, son père avait envoyé ces serviteurs dans toutes les directions à sa recherche, pendant que sa mère, revêtue d'un sac, demeurait prostrée et inconsolable, et que son épouse, imitant l'amour de la tourterelle pour son époux, guettait l'arrivée de quelque nouvelle. Quelques-uns des envoyés d'Euphimien parvinrent jusqu'à Edesse, ils passèrent devant Alexis et lui donnèrent l'aumône, bien loin de soupçonner qu'il s'agissait de leur noble maître, tant son corps avait été transformé par l'ascèse et les mauvais traitements qu'il supportait avec action de grâces par amour de Dieu.
Au terme de cette longue ascèse menée en secret, la Mère de Dieu apparut un jour au sacristain de l'église, en lui demandant d'y faire entrer l'Homme de Dieu. Se voyant découvert et désormais exposé aux honneurs des hommes, Alexis prit de nouveau la fuite et s'embarqua sur un navire en direction de Tarse; mais les vents contraires, ou plutôt la Providence divine, poussèrent le navire jusqu'au port de Rome. Le Saint se soumit à ce signe divin et se dirigea sans retard vers la maison familiale, où il demanda l'aumône, comme un mendiant, à son père qui sortait. Sans reconnaître son fils bien-aimé, Euphimien, qui avait encore plus de propension qu'auparavant pour la charité depuis cette perte douloureuse, ordonna à ses serviteurs de fournir un abri à ce pauvre homme et de le nourrir des restes de sa table aussi longtemps qu'il le voudrait. L'Homme de Dieu demeura encore dix-sept années à la porte de la maison paternelle en subissant, sans un mot de protestation, et même avec plaisir, les outrages et les moqueries des valets. Quant il sentit que le jour de son départ de cette terre approchait, il demanda qu'on lui apporte du papier et de l'encre, et c'est la plume à la main, en rédigeant toute l'histoire de sa vie, qu'il s'endormit pour rejoindre les demeures éternelles.
Le même jour, comme on célébrait la Liturgie dans la basilique Saint-Pierre, sous la présidence du Pape et en présence de l'empereur Honorius (395-423) et d'une grande foule, une voix se fit entendre de l'Autel, qui clamait : « Cherchez l'Homme de Dieu : il priera pour la ville et pour vous tous. Car déjà il sort du corps! » Comme toute la foule s'était mise en prière, la voix se fit entendre de nouveau pour révéler qu'il se trouvait dans la demeure d'Euphimien. Lorsque l'imposant cortège, avec l'empereur et le Pape en tête, parvint à la maison, le serviteur qui subvenait à ses besoins révéla que le mendiant qui se tenait depuis tant d'années à la porte, distribuait sa nourriture aux plus pauvres que lui et ne se nourrissait que le dimanche d'un peu de pain et d'eau, en restant imperturbable et même joyeux quand les autres serviteurs le couvraient d'outrages. On se rendit à sa cabane et on le trouva déjà mort, tenant un papier en main. Lorsqu'on le lut en public, tous restèrent muets de stupéfaction devant la manière admirable dont ce serviteur de Dieu avait combattu contre la nature pour obtenir les biens qui sont au-dessus de la nature. L'Empereur et le Patriarche, voyant les larmes et les lamentations des parents du Saint, leur conseillèrent de se réjouir plutôt et d'exulter pour avoir donné le jour à un tel Saint qui allait régner avec le Christ pour l'éternité. La foule s'empressait autour du lit mortuaire, les aveugles recouvraient la vue, les sourds entendaient, les muets glorifiaient Dieu à haute voix, les esprits mauvais s'enfuyaient, le tout dans un tel tumulte que le cortège funèbre ne pouvait avancer. L'empereur fit alors jeter des pièces d'or, dans l'espoir que la foule se détournerait du cercueil pour les ramasser. Mais il n'en fut rien, et le peuple méprisa l'or corruptible pour recevoir la grâce incorruptible en touchant le corps du Saint. Finalement, il fut déposé dans la basilique de Saint Boniface2 dans un cercueil rehaussé d'or et de pierres précieuses, d'où se répandait avec profusion un baume délicieusement parfumé qui guérissait toutes sortes de maladies3.

1. Malgré la grande ressemblance de cette vie avec celle de St Jean le Calyvite (cf. 15 janvier), nous gardons ici la distinction traditionnelle de ces deux saints très populaires.
2. Selon d'autres sources. les funérailles eurent lieu à Saint-Pierre, le 17 juillet 383.
3. Le précieux chef de St Alexis est vénéré à la Sainte-Lavra de Kalavryta dans le Peloponnèse.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars17.html

 

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(Source: Fr. John Kouki  )

18 mars :

 

Saint Cyrille, archevêque de Jérusalem

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Commemoration of the dhukrono of St. Cyril of Jerusalem (+386)

according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

 

Mor Koorilose was born around 315AD in Jerusalem.

He was ordained priest by St.Maximus, bishop of Jerusalem.

Priest Cyril was entrusted with the instruction of the Catechumens & those who had received Baptism.

He is remembered for his "Catecheses" eighteen instructional addresses given to the candidates for baptism during Lent, & five given to the newly baptized after Easter.

St. Cyril became bishop of Jerusalem in 349AD.

This was at a time when there were troubles arising from Arianism. The Orthodox concept of the Holy Trinity– the threefold godhead of the Father, the Son & the Holy Spirit was being challenged by Arians. St. Cyril was an ardent supporter of St. Meletius Patriarch of Antioch (+381), who defined the Son as of the same substance as the Father; “three persons are conceived in the mind, but we speak as if addressing one” In the second ecumenical synod, St. Cyril the bishop of Jerusalem, took his place with the Patriarchs of Alexandria and Antioch. St. Cyril is considered as a doctor of the Church. He is not to be confused with St. Cyril of Alexandria who is remembered in the 5th Dypthic (thubden).

(Biography Courtesy: "Martyrs, Saints, and Prelates of the Syriac Orthodox Church")

Today as we remember the Saint and ask for his Intercession, let us pray for all the catechumens & those inquiring into Holy Orthodoxy that they may join us in the True Faith amîn.

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Comme en la parabole, ayant fait fructifier 
le talent que ton Maître a voulu te confier, 
tu montes, le dix-huit, Cyrille, à tire-d'aile 
vers la joie du Seigneur, en serviteur fidèle. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire,t. 3

Ayant revêtu l'ornement divin, / tu resplendis comme lumineuse colonne de la foi, / héritant la grâce des Apôtres en Sion; / aussi tu excellas dans la doctrine et largement / de ta sagesse distribuas le talent. / Père et pontife Cyrille, tu intercèdes maintenant pour nous tous.

Cathisme, t. 8

Enrichi par la sagesse du Verbe, tu fis jaillir / de ta bouche les ondes vivantes de tes enseignements / pour en abreuver l'esprit des croyants; / conduisant ton troupeau sous la houlette de Dieu, / sur les verts pâturages de sa connaissance tu l'as nourri; / c'est pourquoi nous t'acclamons comme Pasteur et grand Docteur, / pontife Cyrille, et comme champion de la foi, / te priant d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

Kondakion, t. 1

Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

Saint_Cyrille-de-Jerusalem-2b.jpg

VIE DU SAINT:

Notre Saint Père Cyrille naquit probablement à Jérusalem, vers 315, de parents pieux et Orthodoxes. Il fut ordonné Prêtre par l'Archevêque Saint Maxime1 qui le chargea de la formation des Catéchumènes. Homme de paix, humble et doux, plus préoccupé de l'édification des fidèles que des interminables controverses doctrinales qui déchiraient l'Eglise après le Concile de Nicée, il évitait d'employer le mot « consubstantiel » (homoousios)2 mais partageait pleinement la Foi Orthodoxe. Cette réserve fit croire aux ariens qu'il était de leur parti et, lorsqu'à la mort de Maxime (347), il fut élu par le peuple pour lui succéder, le métropolite arien de Césarée de Palestine, Acace, dont dépendait alors Jérusalem3, agréa l'élection et l'ordonna Evêque. Mais il dut bientôt reconnaître amèrement sa méprise4, car le nouvel Evêque enseignait clairement la Doctrine Orthodoxe sur la divinité du Fils et Verbe de Dieu en expliquant le Symbole de Foi aux Catéchumènes dans ses Catéchèses baptismales5. Tel le Bon Pasteur, il gouverna avec sagesse la Ville Sainte qui, grâce aux constructions entreprises par Saint Constantin le Grand, retrouvait une nouvelle gloire et attirait un grand nombre de pèlerins venus de toutes les extrémités du monde chrétien. En 351, il fut témoin comme tous les habitants de l'apparition merveille d'une immense Croix lumineuse dans le ciel, du Golgotha au Mont des Oliviers, et il écrivit à l'empereur Constance pour l'en informer6. Il contribua aussi à l'organisation des fêtes et des processions dans les Lieux saints, qui deviendront le fondement de maintes fêtes générales de l'Eglise. Quelques années après, il présenta au Métropolite de Césarée une requête, dans laquelle il demandait la reconnaissance des privilèges apostoliques de Jérusalem, que les Pères du Concile de Nicée avaient reconnus sans les définir exactement. Cette revendication déclencha la haine d'Acace qui, sous prétexte qu'en temps de famine Cyrille avait vendu des Vases Sacrés et des Ornements Liturgiques de la Basilique de la Résurrection pour nourrir les pauvres, le convoqua à son tribunal ecclésiastique, en vue de le condamner. Comme Cyrille ne se rendait pas à ses convocations réitérées, il le déposa et le fit expulser par la force de Jérusalem, en mettant à sa place un arien. Saint Cyrille fit appel, demandant que l'affaire soit soumise à une autorité ecclésiastique supérieure; et, en attendant, il trouva refuge à Tarse, en Cilicie, auprès de l'Evêque Silvain. En dépit des menaces d'Acace, celui-ci l'accueillit fraternellement et lui demanda de prêcher au peuple qui l'écoutait avec enthousiasme, comme un homme vraiment apostolique. Le concile réuni à Séleucie en 359 lui rendit justice et déposa Acace. Mais la sentence n'eut pas le temps d'être mise à exécution, car le Métropolite de Césarée, se précipitant à Constantinople, fît pression auprès de l'empereur Constance pour qu'il annule la décision du concile, et il fit confirmer la déposition de Cyrille par un conciliabule d'évêques ariens (360).

Lorsque, peu après, Julien l'Apostat prit le pouvoir, Saint Cyrille put profiter des mesures de tolérance religieuse prises par l'empereur afin de préparer sa restauration du paganisme, et il rejoignit son siège avec tous les autres Evêques exilés au temps de Constance. Mais ce ne fut que pour affronter de nouvelles tribulations. Incités par l'empereur, les païens de Gaza se soulevèrent alors contre les Chrétiens, en faisant de nombreuses victimes, puis ils détruisirent le Monastère de Saint Hilarion (cf. 21 oct.) et dispersèrent ses moines. Comme l'Apostat voulait démontrer la fausseté des Prophéties du Christ concernant la ruine définitive du Temple de Jérusalem (cf. Mat. 24:2), détruit par les Romains sous Tite, il permit aux Juifs de le reconstruire. Mais, conformément à la prédiction de Saint Cyrille, les travaux furent bientôt arrêtés par un terrible tremblement de terre, qui renversa même les fondations de l'ancien Temple, et un feu, sortant des fondements, consuma certains ouvriers, en mutila d'autres, laissant à tous les marques les plus visibles de la colère divine.

Après la disparition de Julien, le calme étant rétabli, Cyrille put reprendre son oeuvre pastorale et, à la mort d'Acace, il fit élire son neveu comme Métropolite de Césarée. Mais, par leurs intrigues, les ariens convainquirent l'empereur Valens (364-378) de déposer le Saint Evêque de Jérusalem et de le condamner à un nouvel exil, ainsi que tous les autres Evêques bannis sous Constance (367). A la mort de Valens, Saint Cyrille put regagner son diocèse, au bout de douze ans d'absence, mais il eut la douleur de découvrir que certains orthodoxes, influencés par les calomnies des ariens, refusaient de le reconnaître comme leur Evêque légitime et de communier avec lui. C'est pour cette raison que le Concile d'Antioche (379) envoya Saint Grégoire de Nysse (cf. 10 janv.) pour rétablir la paix dans le diocèse de Jérusalem. Ayant échoué, celui-ci se retira découragé et plein de tristesse, laissant Saint Cyrille affronter seul, avec foi et espérance, les divisions dans la Maison de Dieu. Il prit part au IIe Concile OEcuménique (381) réuni par l'empereur Théodose, et contribua à la condamnation définitive de l'arianisme et de ses diverses variantes. Au terme de ses sessions le Concile reconnut solennellement les combats de l'Evêque de Jérusalem pour la cause de l'Orthodoxie. De retour dans sa cité Saint Cyrille put jouir pour peu de temps de la paix qu'il avait restaurée au prix de tant de labeurs, et il s'endormit en 386, après trente-cinq ans d'épiscopat, dont seize se passèrent en exil.

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1. Commémoré dans l'Eglise latine le 5 mai.
2. Cf. la notice de St Athanase. le 18 janv.
3. Réduite à l'état de simple bourgade après sa destruction par les romains, et sa communauté chrétienne ayant été dispersée au temps des persécutions, Jérusalem, nommée Allia, avait été soumise ecclésiastiquement à Césarée, capitale administrative de la Palestine.
4. Comme un peu plus tard les ariens qui avaient favorisé l'élection de St Mélèce d'Antioche (cf. 12 fév.).
5. Ces Catéchèses, dont il existe plusieurs traductions françaises, restent un des meilleurs exposés de la Foi Orthodoxe et un document de la plus grande importance pour la connaissance de la pratique liturgique de l'Eglise ancienne. fidèlement préservée dans l'Eglise Orthodoxe d'aujourd'hui. Prononcées pendant la période de quarante jours avant Pâques, préparatoire au Baptême, elles comportent une Procatéchèse, dix-huit catéchèses baptismales, interprétant le Symbole et les fondements de la Foi Orthodoxe, et cinq catéchèses mystagogiques, réservées aux initiés qui venaient d'être baptisés à Pâques, dans lesquelles l'Evêque explique les Rites Sacrés du Baptême et de l'Eucharistie.
6. Ce miracle est commémoré le 7 mai.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

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Par Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu

 

Frères, si dans la vigne du Seigneur nous voyons l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre... 

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32)...

Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur.

Frères, levez donc les yeux, et vous verrez

« que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve »

(Ps 79,11-12). 

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9).

C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage.

Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,16) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (Jn 15,1-5).

Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)...

Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

 Contemplons la providence divine 


Jacob aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix. En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité. 

(Gn 37, 3-4)


L’histoire de Joseph est particulièrement dramatique : un jeune garçon qui est vendu par ses frères qui le jalousent.

Par la suite, Jospeh deviendra un homme puissant en Égypte.

Il accueillera même ses frères fuyant la famine en Canaan, Il leur pardonnera et leur permettra de vivre.

Cette histoire est une magnifique illustration de la grandeur et de la profondeur de la providence divine, et ce sans miracle particulier de Dieu.

 Confions-nous au Seigneur 
Dieu guide l’histoire des hommes. D’un mal, d’un péché, il peut faire jaillir un bien. D’un crime, il peut faire jaillir la vie. Ce sera éminemment le cas dans la passion du Christ où la mort de Jésus sur la croix, qui est en soi un crime abominable et un terrible échec, donne la vie et le salut au monde entier.


En méditant sur cet épisode de la vente de Joseph par ses frères, demandons au Seigneur de faire grandir notre foi en sa providence. Il est le maître des temps et de l’histoire. Confions-nous à lui avec confiance.
 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je médite les actes de foi et d’espérance. 
  ACTE DE FOI
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que Vous avez révélées et que Vous enseignez par Votre Sainte Église, parce que vous ne pouvez ni Vous tromper ni nous tromper.
  ACTE D'ESPÉRANCE
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que Vous me donnerez, par les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ, Votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que Vous l’avez promis et que Vous êtes toujours fidèles dans Vos promesses.

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L’image contient peut-être : texte (Source: Fr. John Kouki  )

Georges Prêtre, célèbre chef d'orchestre 

Божия Матерь Знамение(нерушимая стена)...the SECOND MESSIAH of GOD - HELEN ELENA…:

Georges Prêtre, célèbre chef d'orchestre né le 14 août 1924 à Waziers (Nord de la France) et décédé le 4 janvier 2017 , était non seulement un homme brillant, mais il avait une foi chrétienne profonde. Ainsi, alors que son épouse Gina, qui lui a survécu, était très gravement malade, il accomplit pour implorer sa guérison un pèlerinage à pied de Castres à Lourdes.

Ses obsèques ont eu lieu en l'église de Naves tout près de Castres (France). Évoqué en effet partout, avec raison, comme un enfant du nord, Georges et Gina s'étaient pris d'affection pour le pays castrais où il s'est éteint.

Avant même d'évoquer l'extraordinaire chef d'orchestre qu'il fut, il a été omis dans nombre d'articles et d'émissions qui ont été consacrés à son œuvre et à sa personnalité, que Georges Prêtre fut tout au long de sa vie un homme d'une foi catholique rayonnante. On ne peut donc être surpris que le faire-part familial de son décès ait été annoncé comme " un rappel à Dieu ".

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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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« Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu.

Ces mots puissants, qui sont prononcés pour la première fois par saint Irénée le sont à nouveau dans les écrits de saint Athanase, saint Grégoire de Naziance et saint Grégoire de Nysse. Les Pères et les théologiens orthodoxes l’ont répété à chaque siècle avec autant d’emphase, résumant dans cette sentence : la véritable essence du christianisme : une descente ineffable de Dieu jusqu’aux limites ultimes de notre condition déchue, même jusqu’à la mort… une descente de Dieu qui ouvre aux hommes un chemin d’ascension vers la vision illimitée ou l’union des êtres créés avec la Divinité. » 1

Le théologien Olivier Clément auteur de plusieurs discours du pape Jean Paul II surenchérit :

« (En tant que croyant), je crois à la résurrection de la chair. C’est le credo des apôtres. Qu’est-ce qu’une personne, sinon un visage donné à la matière du monde ? Je pense que viendra un moment où l’Esprit soufflera si fort que toutes les haines, les bêtises, les séparations, les cruautés seront balayées et le monde apparaîtra transfiguré. Chacun de nous s’inscrira dans cette matière du monde transfiguré, et ce sera la résurrection de la chair  chaque personne, dans ce qu’elle a d’unique, assumant le monde transfiguré. Nous avons un pressentiment de cela dans ce que disent les Évangiles, d’une manière balbutiante, sur la condition du Christ entre sa résurrection et son ascension. Quand il échappe aux modalités du temps et de l’espace déchus, qui séparent et isolent. Il est, par exemple, présent dans plusieurs endroits à la fois. Le corps de gloire et le corps de résurrection sont une seule et même chose. La personne puise dans le monde glorifié un corps de gloire. Et c’est le monde glorifié qui sera son corps de gloire. L’âme, le corps, l’esprit sont tous les trois appelés à l’éternité par la médiation de la personne en Dieu et à travers le cosmos transfiguré. Tout sera transfiguré, notre corps et notre intelligence. Évidemment, on ne peut exprimer cela qu’au travers de petits récits ayant l’air naïf, sinon idiot.



Je pense par exemple à un très beau passage de Mereskovski dans un de ses livres. Il parle d’un vieil homme qui dit : Pour moi, le royaume de Dieu, c’est très simple. J’aimais beaucoup ma femme, alors je pense qu’elle sera là et tout sera comme c’était dans les moments les plus beaux. Et il n’y aura pas de mort, pas de séparation. Voilà. C’est ce que nous pressentons tous dans certains moments de joie et de plénitude. Mais ils s’effacent et finalement vient la mort. Imaginez que ces instants ne s’effacent pas, qu’il n’y ait plus de mort ! » 2

Est-il pertinent de faire un parallèle entre la déification de l’être, qui est indéniablement une évolution ontologique radicale, et le transhumanisme ? Pourrait-on dire que l’Esprit agit dans sa transformation de l’être et du monde via notre action donc, pourquoi pas, au travers de la technologie ?

Le théologien Ronald Cole-Turner explique que dans la théologie des Pères de l’Église, Adam et Ève représentent toute l’humanité. Ils sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Irénée de Lyon précise toutefois que ce premier couple d’humain est au début de son existence fort immature, le processus créatif n’est pas encore pleinement réalisé. Pour ce faire, il doit s’unir au Christ, seul véritable et complète image de Dieu qui doit amener l’espèce humaine à sa destinée ultime. La Chute ne met pas fin au plan de déification de l’être humain : « L’humanité dans son ensemble est sur le chemin de la transformation de son incomplétude présente jusqu’à un mode d’existence unifié, glorieux, éternel et transcendant participant à une Nature nouvelle, transformée et déifiée » 3.

L’humanité glorifiée en Dieu participera par Grâce à la Nature du Père, guérie des maux qui jettent la division, péché, ignorance et mortalité, mais restera une créature.


Lire aussi : L’homme serait-il dépassé par les conséquences de ses propres innovations techniques ?


On se souvient qu’à la Chute de l’humanité, Dieu vêtit l’homme d’une tunique de peau. Pour Grégoire de Nysse, ce verset biblique indique un changement de nature de l’être humain. De créature immortelle ouverte à la Présence, à l’Inspiration de Dieu et des anges, l’homme devient mortel, sujet à l’immoralité, à la maladie et à la mort. Mais cette tunique de peau ne signifie pas uniquement notre assujettissement aux contingences du monde, elle contient aussi le remède et tout ce par quoi l’homme s’implique dans le monde : politique, science, médecine, art… L’homme peut donc légitimement œuvrer à son bien-être sans, qu’à priori, une limite doive être mise à cette action méliorative. Toute réalisation positive étant, d’un point de vue chrétien, inspirée par Dieu. La technique n’est donc pas mauvaise en elle-même d’un point de vue théologique. Néanmoins, les moyens mis en œuvre dans la recherche, les applications des nouvelles technologies et la philosophie qui les sous-tendent doivent être discutées et considérées avec discernement.


1 Vladimir Lossky, À l’image et à la ressemblance de Dieu, Paris, éd. Aubier-Montaigne, coll. « Le Buisson Ardent », 1967, p. 97.

2 Olivier Clément, « Orthodoxie : le mystère de la personne » in Clé Magazine, sd.

3 Ronald Cole-Turner, « Technology and Eschatology » in Metanexus, 1/19/2011.

(Source: Aleteia)

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Quinzième Jour

Prions, afin que le bon Dieu nous donne, aujourd’hui, l’occasion de nous dévouer pour quelqu’un.

Saint Joseph était dévoué

Le dévouement, c’est le don de soi-même ; dès le moment qu’il fut uni à Marie, S. Joseph ne s’appartint plus. Il est tout à Jésus, il est tout à Marie ! Faut-il accompagner Marie chez Elisabeth, faut-il la conduire à Bethléem, il est prêt ; faut-il fuir en Egypte, il est prêt ; faut-il modifier toute sa manière de voir, retourner à Nazareth, quand son dessein est de rester à Jérusalem, il est prêt.

Soyez mon modèle, ô S. Joseph ! que je sois tout au bon Dieu d’abord, puis tout à mon devoir, à l’obéissance, à la charité ; que je ne me fasse jamais prier pour rendre service.
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Seizième Jour

Prions, pour réprimer les moments d’humeur que nous pourrions éprouver.

Saint Joseph avait habituellement le sourire aux lèvres

Seule, la perte de Jésus pouvait lui causer de la douleur, et la présence de Jésus était pour lui une source intarissable de bonheur. Représentez-vous Joseph revenant, le soir, d’un travail fait loin de sa famille. Le sourire ne l’a pas quitté, il emporte avec lui l’image de Jésus, mais quel délicieux retour ! Marie l’attendait avec cet empressement calme et joyeux d’un cœur qui aime toujours d’une nouvelle manière. Jésus l’attendait, et il court au-devant de son Père, lui tend ses petits bras, et son Père le soulève avec tendresse, le baise avec respect et pleure de joie. C’était, chaque jour, de nouvelles et ineffables jouissances. Joseph le ressentit tous les jours de sa vie, les angoisses du Calvaire furent réservées à Marie.

Ô Jésus, moi aussi je puis être toujours content, parce que je puis, comme S. Joseph, vous posséder par la communion tous les jours de ma vie.

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Dix-septième Jour

Prions pour toutes les personnes qui sont chargées du salut des âmes.

Saint Joseph était rempli de zèle pour la gloire de Dieu

Nous n’avons aucun détail sur l’apostolat de S. Joseph, mais nous pouvons bien comprendre qu’il ne laissait aucune occasion de parler de Jésus. Est-ce qu’on ne parle pas de ceux qu’on aime ? « Son séjour en Egypte, dit un auteur, fut l’occasion de conversions nombreuses. » Le vrai Dieu n’est pas connu ! disait Marie, et les voilà l’un et l’autre priant d’abord, puis attirant à eux par leur affabilité ; puis développant les mystères de la foi, s’inquiétant peu d’être quelquefois repoussés ou même méprisés !

Exemple pour nous ! Une bonne parole, un mot de piété coûtent peu à dire… L’âme, peut-être, sur qui tombera cette parole, n’attendait plus que cette impulsion pour être à Dieu. Oh ! disons tous les jours quelque chose du bon Dieu.
Dix-huitième Jour

Prions pour les personnes qui sont trop susceptibles.
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Saint Joseph était patient

Patient dans sa pauvreté habituelle qui devait lui être pénible, parce qu’elle l’empêchait de donner à Jésus les soulagements que son cœur eût voulu lui donner… Il ne s’en plaignait pas. Patient dans son travail de tous les jours qui, pour lui, comme pour tous, devait avoir ses heures de monotonie, de fatigue et de dégoût, il ne le laissait jamais.

Deux leçons importantes : contre les accidents ou les maux de notre condition, soyons patients pour les supporter, nous n’y pouvons rien ; contre le dégoût de notre travail, apportons plus de fermeté, plus de constance ; Dieu comptera nos efforts… Je ferai aujourd’hui un acte d’abandon à la Providence.

 

 

Le pape de Rome: François 1er a appelé les prêtres de sa juridiction à recourir à des exorcistes locaux s'ils rencontrent des "désordres spirituels" dans le confessionnal.

Le pape recommande aux confesseurs de recourir aux exorcistes

Le pape François a recommandé vendredi aux prêtres de ne pas hésiter à recourir à des exorcistes locaux lorsqu'ils sont témoins de grands désordres spirituels dans le confessionnal. 

Un bon confesseur, affirma t-il,doit être "un homme de discernement", en particulier lorsqu'il est confronté à "de véritables désordres spirituels", a souligné l'évêque de Rome devant des prêtres participant à une formation proposée par la pénitencerie apostolique, l'un des trois tribunaux du Vatican. 

Le pape a estimé et rappelé à la prudence du fait  que ces désordres peuvent être pour une large part "psychiques" et devraient donc être pris en compte "à travers une saine collaboration avec les sciences humaines".  

"Chasser les démons". 

Néanmoins, le confesseur "ne devra pas hésiter à se référer", au sein de son diocèse, à "des exorcistes", "choisis avec beaucoup de soin et de prudence".

L'exorcisme, auquel Jésus avait recours selon la tradition des Évangiles, revient à "chasser les démons", forces du mal qui "possèdent" une personne.

La pratique n'est pas admise ou appréciée par tous dans l'Eglise de Rome.

Faire part des crimes et des pêchés graves. 

Dans une messe célébrée à la mémoire du prêtre martyr Jacques Hamel, prêtre du Diocèse de Rouen égorgé par des djihadistes dans son église en 2016, le pape avait déjà souligné que tuer au nom de Dieu était "satanique".

Chaque année, la "Pénitencerie apostolique" organise une semaine de cours pour aider les prêtres à confesser les fidèles.

Ce tribunal permet en particulier à des confesseurs de signaler des pêchés graves comme des profanations ou des crimes.

En fin d'après-midi, le pape de Rome  présida une célébration pénitentielle dans la basilique Saint-Pierre, au cours de laquelle il est allé lui-même se confesser avant d'aller  s'installer dans un confessionnal pour entendre la confession de plusieurs fidèles.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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LE CHEMIN DU BONHEUR

introduction

Ces chapitres ont été écrits dans un but parti­culier, avec une méthode spéciale et un esprit bien déterminé. Leur dessein est d'apporter aux cœurs la consolation, le soulagement et l'espérance, aux âmes la vérité et la lumière, aux volontés le bien, la force et la fermeté.

La méthode consiste à appliquer des principes éternels de morale et de spiritualité aux problèmes fondamentaux de la vie contemporaine de l'individu et de la société. L'esprit de ce livre est l'esprit de charité : amour de Dieu et amour du prochain.

Quant à cette préface, elle se propose d'exposer les postulats de base sur lesquels se fonde cet ouvrage :

 Le fait qu'on accorde de nos jours une place exces­sive à la politique indique qu'au lieu de gouverner, le peuple est gouverné.

La complexité de notre civilisation nous contraint à nous incorporer dans des ensembles de plus en plus vastes ; nous sommes devenus si anxieux de diriger ce qui nous est extérieur que nous négligeons de diriger nos propres personnes. 

Pourtant, la clef du progrès social, on la trouve toujours dans l'amélioration de l'individu.

Refaites l'homme et vous referez son univers. Nous avons terriblement besoin de restaurer la dignité de l'homme, de lui rendre le sens de l'honneur.

Cela le préservera de s'aplatir lâchement devant ceux qui menacent de le réduire en esclavage, lui donnera le courage de défendre ce qui est juste, seul, s'il le faut, seul contre le reste du monde, si c'est le reste du monde qui a tort.

 De même que la société est façonnée par l'homme, de même, de son côté, l'homme est façonné par ses pen­sées, par ses décisions, par ses choix.

Rien n'arrive jamais dans ce monde qui n'ait déjà pris naissance dans le cerveau d'un homme: les matériaux du gratte-ciel ne font que parachever le rêve de l'architecte.

Même la matière dont est faite notre personne physique est asser­vie a nos pensées: les psychologues reconnaissent que notre corps peut éprouver de la fatigue simplement parce que notre esprit est fatigué.

Les soucis, l'anxiété, la peur, la lassitude, tout cela se ressent physiquement, la fatigue de l'esprit nous apparaît comme une fatigue corporelle.

Une des raisons fondamentales de la lassitude de l’esprit est ce conflit que l'on constate chez chacun de nous entre notre idéal et notre réalité, entre ce que nous devrions être et ce que nous sommes, entre nos aspira­tions et ce que nous possédons, entre notre capacité de compréhension et les mystères incompréhensibles de l’univers. 

Une maison qui est divisée contre elle-même ne peut subsister; cette perpétuelle tension que l'on constate chez l'homme ne peut être acceptée et rendue supportable que si l'on s'abandonne à Dieu. 

Alors, quoi qu'il puisse arriver, on l'accueille comme un don d’amour: impossible de se sentir frustré puisqu'on n’est plus animé de tumultueux désirs égoïstes.

La société ne peut être sauvée que si l'homme est délivré de ses insupportables conflits, et l'homme ne peut en être débarrassé que si son âme est sauvée. 

Il n’y a pas très longtemps, les hommes avaient mis tous leurs espoirs de bonheur dans le progrès matériel; cette lubie d'optimisme superficiel a maintenant pris fin; le lourd fardeau des soucis et des angoisses que nous inspire l'avenir de la race humaine et des individus a rendu aux hommes la conscience de leur âme.

 

 Notre bonheur consiste à satisfaire les aspirations de notre être. Chaque homme sait, et il le sait par expé­rience personnelle, parce qu'il ne parvient pas à apaiser sa propre fringale, qu'il est prédisposé, par sa nature, à désirer trois choses qu'il n'arrive jamais à avoir en quantité suffisante. Il veut vivre, non point pendant les quelques minutes qui suivent, mais toujours, et sans que la vie soit menacée par la vieillesse et la maladie. 

Il veut aussi accéder à la vérité, mais sans être forcé de faire un choix entre les vérités des mathématiques ou de la géographie, ce qu'il veut, c'est toute la vérité.

Enfin, il a besoin d'amour, mais point avec une limite de temps, point un amour accompagné de satiété et de déceptions, il veut un amour qui soit une éternelle extase.

Ces trois choses, on ne les trouve pas ici-bas dans leur intégrité: notre vie terrestre est assombrie par la mort, la vérité se mélange à l'erreur, l'amour à la haine. 

Mais les hommes savent qu'ils n'aspireraient pas à ces choses dans toute leur pureté s'il n'y avait aucune pos­sibilité de jamais y accéder. 

Alors, comme ils sont doués de raison, ils recherchent la source d'où découlent ces fragments confus et imparfaits de vie, de vérité et d'amour.

C'est exactement comme si l'on recherchait dans une chambre la source de la lumière : elle ne peut pas venir de dessous une chaise où la lumière est mêlée d'ombres et d'obscurité.

Mais elle peut venir du soleil où la lumière est pure, sans ombres ni obscurité pour l'assombrir.

Pour rechercher la source de l'amour, de la lumière, de la vérité, il nous faut aller au-delà des limites de ce monde enténébré, jusqu'à une Vérité qui ne soit pas mêlée à son ombre, l'erreur, jusqu'à une Vie qui ne soit pas mêlée à son ombre, la mort, jusqu'à un Amour qui ne soit pas mêlé à son ombre, la haine.

Nous devons chercher la Vie Pure, la Vérité Pure, l'Amour Pur, et c'est là la définition même de Dieu.

La Vie  de DIEU est suffi­samment personnelle pour qu'il puisse être un Père; Sa Vérité est assez personnelle et compréhensive pour qu'il soit un Fils ; Son Amour est si profond et si plein de spiritualité qu'il est un Esprit.

Quand il y aura assez d'hommes qui, par ce chemin, auront accédé au bonheur, ils trouveront un autre che­min qui mène à la fraternité.

Et la paix sociale  sera au rendez-vous.

(Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen))

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Mais si un homme et une femme se marient afin d'être des compagnons pour le voyage de la terre au Ciel, alors leur union leur apportera grande joie ainsi qu'à leur entourage.
saint Jean Chrysostome

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INVITATION(S):

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 twitter 
 
 
"NON A L'EUGENISME"
 
 

Guillaume 
de ThieulloyChers amis,

À l'approche de la Journée mondiale de la trisomie, le mardi 21 mars 2017, la fondation Jérôme Lejeune diffuse la pétition Stop Discriminating Down.

 

Aujourd'hui, 96% des enfants détectés trisomiques avant la naissance sont avortés. Un nouveau test prénatal risque d'aggraver ces dérives eugénistes.

 
 
 
Signez vite la pétition
pour porter la voix des plus faibles!

Cliquez ici pour accéder au formulaire en ligne.

 
 
http://stopdiscriminatingdown.com/fr/signer-la-petition-internationale/
 

feature10-icon1Qu'est-ce que Stop Discriminating Down ?

 

Le projet Stop Discriminating Down. a émergé fin 2015. Renate Lindeman, maman néerlandaise d'un enfant atteint de trisomie 21, s'oppose alors à l'arrivée d'un nouveau test de détection prénatale des enfants trisomiques aux Pays-Bas. Consciente que l'enjeu dépasse son pays, elle demande à la Fondation Jérôme Lejeune de lancer un mouvement international pour réveiller les consciences, les professionnels de la santé, exiger du courage des responsables politiques, une approche en vérité des médias.

 

feature10-icon1La pétition ?

 

Concrètement, Stop Discriminating Down demande aux responsables internationaux des droits de l'homme de protéger les trisomiques et d'exiger que les gouvernants cessent les politiques eugénistes.

 

Merci de votre aide et de votre soutien!

Guillaume de Thieulloy

Directeur du Salon beige

 
 
 
50 000 personnes ont déjà signé la pétition. Et vous ?
 
 
http://stopdiscriminatingdown.com/fr/signer-la-petition-internationale/
 

PS : Pour nous aider, vous pouvez aussi diffuser nos informations. Pour cela, le plus simple est de vous abonner à notre newsletter quotidienne ou à notre synthèse hebdomadaire et de les faire suivre à  vos proches. Rejoignez vite les milliers d'abonnés : plus ces lettres seront lues, plus nos convictions seront présentes dans le débat public.


A voir aussi: les campagnes en cours du Salon beige :

«Faisons gagner nos convictions»
➠ cliquez ici pour promouvoir les principes non négociables.

 

 

«Centenaire de la première apparition de Fatima»
➠ cliquez ici pour rejoindre ou organiser une veillées de prières proche de chez vous.


 

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Prière de Saint Ephrem pour le

 

Grand Carême:

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté,

 

d'abattement, de domination et de vaines

 

paroles.


 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité,

 

de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.


 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes

 

fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous

 

êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.


(12 fois, avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

 

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez

 

pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de

 

domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité,

 

de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes

 

fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous

 

êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

 


(grande métanie à la fin)

 

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Christ by Icon Writer, Lyuba Yatskiv |  LiveJournal:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ange de la Sainte-Face:
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

This Sunday March 19th is the

'Fourth Sunday' of the Great Lent (sawme rabo/valiya nombu)

L’image contient peut-être : 1 personne

according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

Today the Church commemorates the miraculous healing of the Cananite woman's daughter (kna`nayto).

 

"Then Jesus answered and said unto her, O woman, great is thy faith: be it unto thee even as thou wilt. And her daughter was made whole from that very hour" (Matthew 15,28).

The faith of this woman is an example for the faithful. It should be remembered, alone with perseverance and strength to turn to the Lord [...]

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"Da antwortete Jesus und sprach zu ihr: Frau, dein Glaube ist groß. Dir geschehe, wie du willst! Und ihre Tochter war geheilt von jener Stunde an" (Mt 15,28).

Als Vorbild dient der Glaube dieser Frau den Gläubigen. Es soll daran erinnern, dass der Mensch sich mit Beharrlichkeit und Festigkeit dem Herrn allein zuwenden soll [...]

St. Matthew's Gospel recounts the meeting of Christ with the Cananite woman. She pleads to Christ to save her daughter who is vexed by the devil. She cries out, "Have mercy on me, O Lord, thou Son of David" She asks for nothing more but mercy from the Lord. We are all dependant on the mercy of Christ, for it is He alone who can comfort us. As a mother, her earnest prayer is for the wellbeing of her child. Today let us pray especially for our children, so that our Lord & Saviour Jesus Christ may show mercy upon them. May they be healed of all afflictions which plague them spiritually, physically & emotionally.

 

The Holy Bible readings from the Church Lectionary are:

Evening:
Mark 7:24-37

Morning:
Luke 7:1-10

Before Holy Qurbono:
I Samuel 7:10-17
Numbers 17:1 - 8
Isaiah 56:1-7

Holy Qurbono:
Acts 4:1-12
Romans 7:14-25
Matthew 15:21-31

Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)

Saint Qurbana

    • Actes 4: 1 – 12 :
  • 01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
  • 02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
  • 03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
  • 04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
  • 05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
  • 06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
  • 07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
  • 08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
    •  
    • Romains 7: 14 à 25 :
  • 14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
  • 15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
  • 16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
  • 17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
  • 18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
  • 19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
  • 20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
  • 21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
  • 22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
  • 23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
  • 24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
  • 25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
    •  
    • Saint Matthieu 15:21-31 :
  • 21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
  • 22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
  • 23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
  • 24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
  • 25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
  • 26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
  • 27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
  • 28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
  • 29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
  • 30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
  • 31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
    •  

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Les Discours sur les psaumes, Ps 85, 3 ; CCL 39, 1178 (trad. Orval) 
 

La vraie richesse et la vraie pauvreté

 

Quand je dis que Dieu n'incline pas son oreille vers le riche, n'allez pas en déduire, mes frères, que Dieu n'exauce pas ceux qui possèdent or et argent, domestiques et domaines. S'ils sont nés dans cet état et occupent ce rang dans la société, qu'ils se souviennent de cette parole de l'apôtre Paul : « Recommande aux riches de ce monde de ne pas céder à l'orgueil » (1Tm 6,17). Ceux qui ne cèdent pas à l'orgueil sont pauvres devant Dieu, qui incline son oreille vers les pauvres et les nécessiteux (Ps 85,1). Ils savent, en effet, que leur espérance n'est pas dans l'or ou l'argent ni dans ces choses dont on les voit regorger pour un temps. Il suffit que les richesses ne causent pas leur perte et que, si elles ne peuvent rien pour leur salut, elles n'y soient du moins pas un obstacle... Quand donc un homme méprise tout ce qui sert d'aliment à son orgueil, il est un pauvre de Dieu ; et Dieu incline vers lui son oreille, car il sait le tourment de son cœur. 

Sans doute, frères, ce pauvre Lazare couvert d'ulcères, qui gisait à la porte du riche, a été porté par les anges dans le sein d'Abraham ; voilà ce que nous lisons et croyons. Quant au riche qui était vêtu de pourpre et de lin fin et festoyait splendidement chaque jour, il a été précipité dans les tourments de l'enfer. Est-ce vraiment le mérite de son indigence qui a valu au pauvre d'être emporté par les anges ? Et le riche a-t-il été livré aux tourments par la faute de son opulence ? Il faut le reconnaître : en ce pauvre c'est l'humilité qui a été honorée, et ce qui a été puni dans le riche, c'est l'orgueil.

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Pourquoi est-il nécessaire de prier chez soi et d'assister à l'office divin à l'église?

An icon of St. John of Kronstadt
 
 
 
 
Par Saint Jean de Cronstadt: 
 
Pourquoi est-il nécessaire de prier chez soi et d'assister à l'office divin à l'église? Eh bien, pourquoi est-il nécessaire pour vous de manger et de boire, de faire de l'exercice, ou de travailler chaque jour? Afin d'entretenir la vie du corps et de lui donner des forces. 
Il est donc aussi absolument nécessaire de prier afin d'entretenir la vie de l'âme, de renforcer l'âme qui est malade du péché, et de la purifier, de même que l'on emploie certains aliments et certaines boissons pour purifier le corps. 
Si vous ne priez pas, vous agissez d'une manière inconsidérée et très peu sage, en renforçant votre corps par tous les moyens, mais en négligeant votre âme. Les meilleurs moments sur terre, sont ceux pendant lesquels nous méditons sur les choses célestes, ou bien lorsque nous reconnaissons la vérité et la défendons. C'est alors seulement que nous vivons vraiment. 
C'est pour cette raison qu'il est vital pour notre âme que nous nous élevions souvent au-dessus de la terre, et que nous montions vers les Cieux, là  où se trouve seulement notre vie véritable…
Notre cœur meurt spirituellement chaque jour. Seule une prière ardente, pleine de larmes peut le rétablir et le ramener à la vie. Si nous ne prions pas avec ferveur chaque jour, nous pouvons facilement et rapidement être vaincus par la mort spirituelle.
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
Saint Jean de Cronstadt
My Life in Christ 
(Ma Vie en Christ)
Editions de Holy Trinity Monastery
Jordanville, N.Y. 
USA 
 

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία ( by joeatta78 on DeviantArt:

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 22:08

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Holy and adorable Trinity - keep safe from any condemnation those who come in the third week of fasting - and give them in the following on the right path - to keep all Your commandments - May we in innocence and praise come to see Your glorious Resurrection.

Glory to You now and ever and ever and ever. Amin

Mother of God, protection of the faithful - joy of the tormented and afflicted, our immense consolation - does not cease with the angels and our brothers the saints to pray to Him who was born supernaturally from your womb - to deliver us from the Harsh condemnation at the hour of judgment.

Sainte et adorable Trinité - gardez saufs hors de toute condamnation ceux qui arrivent dans la troisième semaine du jeûne - et donne leur dans la suite sur le bon chemin - de garder tous Vos commandements - Puissions nous dans l'innocence et les louanges parvenir à voir Votre glorieuse Résurrection.

Gloire à Vous maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Mère de Dieu, protection des fidèles - joie des tourmentés et des affligés, notre immense consolation - ne cesse pas, avec les anges et nos frères les saints, de prier Celui qui naquit surnaturellement de ton sein - pour qu'Il nous délivre de la dure condamnation à l'heure du Jugement.

Mother of God the Joy of All Who Sorrow 27×35 cm, catalog of St Elisabeth…:

Third Monday of Great Lent

lundi, 13 mars 2017

Morning
Genesis 18: 20-33
Judges 6:11-21
Acts 28:1-10
OR
Revelations 2: 1 - 7
I Timothy 6: 1-12
St. Mark 2:13-22

___________________________________

 

Troisième lundi du Grand Carême

Lundi, 13 mars 2017

Matin
Genèse 18: 20-33
Juges 6: 11-21
Actes 28: 1-10
OU
Apocalypse (Révélations) 2: 1 - 7
I Timothée 6: 1-12
Saint Marc 2: 13-22

_________________________________________

 

 Invités à renouveler notre regard 


Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. 

(Lc 6, 36-37)


En ce temps de Carême, Jésus nous invite à la miséricorde. Il nous invite à renouveler notre regard sur nous-même et sur les autres.

Il nous invite à un regard large et bienveillant, à un regard sur les événements et sur les personnes qui rejoigne la patience bienveillante du Seigneur, le regard même de Dieu.

 Demandons la grâce de la bienveillance 
L’esprit du monde et les médias diffusent un regard de défiance, de dérision ou d’accusation. Demandons au Seigneur la grâce de la bienveillance.

Ce ne sera jamais une faiblesse, ni une compromission devant le péché ou le mal.

Elle nous  permettra de nous rappeler que nous sommes, nous aussi, nous surtout, pécheurs et que le pécheur vaut bien plus que son péché.Elle nous ouvrira à la grâce d'une véritable conversion personnelle, conversion sans laquelle nous ne pouvons prétendre travailler au salut du monde...

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je contemple les regards miséricordieux de Jésus dans les Évangiles. Le regard de Jésus sur la femme adultère, sur Pierre au moment de son reniement, sur le bon larron au moment de la crucifixion, etc. Avec l'aide de Dieu, je décide de poser un regard bienveillant sur une personne qui m'est partculièrement antipatique ou sur un évènement en particulier qui me déconcerte.

Résultat de recherche d'images pour "Icône de la Crucifixion"

 

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Homélies sur S. Jean, 12 (trad. Bibliothèque augustinienne, DDB 1969, t. 71, p. 655 rev.) 

 

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »

 

Le Christ a pris la mort, il l'a attachée à la croix, et les hommes mortels ont été délivrés de la mort.

Ce qui était arrivé symboliquement autrefois, le Seigneur le rappelle :

« De même que Moïse à élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l'Homme soit élevé, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la vie éternelle »

(Jn 3,14).

Mystère profond !...

Le Seigneur ordonna en effet à Moïse de fabriquer un serpent d'airain, de l'élever sur un bois au milieu du désert et d'avertir le peuple d'Israël que, si quelqu'un était mordu par un serpent, il regarde le serpent élevé sur le bois.

Ils regardaient et ils étaient guéris

(Nb 21,6-9). 

Que représentent les serpents qui mordent?

Les péchés qui proviennent de la mortalité de la chair. Et quel est le serpent qui est élevé ?

La mort du Seigneur en croix.

En effet, comme la mort est venue par le serpent (Gn 3), elle a été symbolisée par l'effigie d'un serpent.

La morsure du serpent donne la mort ; la mort du Seigneur donne la vie.

Qu'est-ce à dire ?

Pour que la mort n'ait plus aucun pouvoir, on regarde la mort. Mais la mort de qui ?

La mort de la Vie, si on peut parler de la mort de la Vie, et comme on peut le dire, l'expression est merveilleuse.

Est-ce que je vais hésiter à dire ce que le Seigneur a daigné faire pour moi ?

Le Christ n'est-il pas la Vie?

Et pourtant le Christ a été crucifié.

Le Christ n'est-il pas la Vie ?

Et pourtant le Christ est mort. Dans la mort du Christ, la mort a trouvé la mort...; la plénitude de la Vie a englouti la mort, la mort a été anéantie dans le corps du Christ.

C'est ce que nous dirons à la résurrection quand, triomphants, nous chanterons:

« Mort, où est ta puissance ? Mort, où est ton aiguillon ? »

(1Co 15,55).

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ΜΡ.ΘΥ__Παναγία     Εικόνα της Παναγίας «Πάντων θλιβομένων» λειτουργεί από τον Αλέξανδρο Lavdanskogo ( Журнал некорректного изографа (фарисея и сноба по совместительству):

Par Saint Théophane le Reclus: 

"Voici qu'est arrivé le Carême, mère de la chasteté".

Et quelle période vivions-nous avant?

Celle de l'errance. Notre âme errait avec tout ce qui séduisait son regard: visages, objets, voluptés peccamineuses.

Chacun de nous a sa propre passion qu'il cherche à satisfaire.

C'est le moment d'en finir.

Trouve ta Dalila qui t'emprisonne et te livre aux ennemis.

Abandonne-la.

Tu auras alors plus que Samson: tu recouvreras non seulement tes cheveux - les bonnes pensées - et ta force - celle de la volonté, mais tes yeux s'ouvriront, eux aussi: ton esprit contemplera le Seigneur, tu verras toi-même et tout ce qui t'entoure à la vraie lumière.

Voici venir le temps favorable !

Voici le jour du salut !

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SAINT(S) DU JOUR:

Lundi, 13 mars 2017

Saint Epiphane d'Égypte

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Mor Epiphanius naquit au le village de Besanduk près d'Elethropolis en Palestine. Besandouk est dans le voisinage de Gaza.

Bien jeune, saint Epiphanius suivit une vie monastique en Egypte.

Il était attiré par ce mode de vie ascétique qui suivait le modèle et le conseil de Saint Hilarion.

Il a fonda un Monastère (Dayaro) près de Besanduk quand il n'avait qu'une vingtaine d'année et y est resta pendant trente ans.

Il apprit à parler cinq langues: Le grec, l'hébreu, le syriaque, le copte et le latin.

A cause de ce fait ,Saint Jérôme l'appelait «un pentaglot» .

Il était  proche associé du patriarche Saint Paulinos d'Antioche qui avait pris une position sévère contre les hérésies d'Arius et a protégeait le Credo de Nicée.

Ainsi, dans sa lettre (contre toutes les hérésies) aux croyants d' Arabie, il affirmait clairement  sa croyance en «"mère de Dieu" toujours vierge».

Les prêtres et beaucoup d'autres en  Pamphilie  cherchèrent son aide pour résister et vaincre les hérésies d'Arius.

Bien qu'il n'ait pas assisté au Synode convoqué à Constantinople en 381, la déclaration des décisions prises dans ce Synode reprenait textuellement le texte du Credo  existant en l'église de Salamine.

Saint Epiphanius a également parlé avec véhémence contre Origène, et désigné Origène comme «l'ancêtre des hérésies d'Arius».

Saint Epiphanius a souligné l'importance de l'Église dans ses enseignements.

«L'Eglise seule, dit-il, a reçu le contenu de la Tradition, et c'est dans son enseignement et sa décision que le fidèle trouve la vérité».

Il enseigne ainsi "l'Église est construite sur le fondement de la foi de Pierre comme une roche inébranlable ".

(Biographie Courtesy: "Martyrs, Saints et prélats de l'Église orthodoxe syriaque")

 

Mor Epiphanius was born in Besanduk village near Elethropolis, Palestine. Besanduk is in the neighbourhood of Gaza.While very young, St. Epiphanius followed a monastic life in Egypt. He was attracted to the ascetic life that followed the model and advice of St. Hilarion. He founded a dayaro near Besanduk when he was in his twenties and stayed there for thirty years.He gained the ability to speak five languages; Greek, Hebrew, Syriac, Coptic and Latin. St. Jerome called him ‘a pentaglot’ on account of this.

He was a close associate of Patriarch St. Paulinos of Antioch who took a stern stand against the heresies of Arius and protected the Nicaea Creed. In his letter (against all heresies) to the believers in Arabia he clearly asserted his belief in ‘The virgin mother of God’.Priests and many others in Pamphilia sought his help to resist and defeat the heresies of Arius. Even though he did not attend the Synod convened at Constantinople in AD 381, the declaration of the decisions taken in that Synod was a verbatim declaration of the Creed that existed in the church of Salamis. St. Epiphanius also spoke vehemently against Origen, & described Origen as ‘the forefather of Arius’ heresies’.

St. Epiphanius stressed the importance of the Church in his teachings. “The Church alone, he says, has received the content of tradition, and it is in her teaching and decision that the faithful finds the truth.” He teaches thus, ‘the Church is built upon the foundation of the unshaken faith of the rock, St.Peter.’

Biography Courtesy: "Martyrs, Saints, and Prelates of the Syriac Orthodox Church"

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SAINTE EUPHRASIE
Vierge
(382-412)

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Sainte Euphrasie était de race royale, et son père occupait l'une des charges les plus importantes à la cour de Constantinople. Après la mort de ses saints parents, elle renonça à une brillante alliance, et fit distribuer aux pauvres ses immenses richesses pour ne penser plus qu'à servir Jésus-Christ. C'est un monastère de la Thébaïde qui eut la joie de la recevoir, et elle en devint bientôt, malgré sa jeunesse, l'édification et le modèle. 

Dès sa douzième année, elle pratiqua les jeûnes du monastère, et ne mangea qu'une fois le jour; plus tard, elle demeura jusqu'à deux ou trois jours sans prendre de nourriture; elle put même parfois jeûner sans manger, une semaine entière. Les occupations les plus viles avaient sa préférence: cette fille de prince balayait le couvent, faisait le lit de ses soeurs, tirait de l'eau pour la cuisine, coupait du bois, et faisait tout cela avec une joie parfaite. 

Pour éprouver son obéissance, l'abbesse lui commanda un jour de transporter d'un endroit du jardin à l'autre d'énormes pierres que deux soeurs ensemble pouvaient à peine mouvoir. Elle obéit sur-le-champ, saisit les pierres les unes après les autres et les transporta sans difficulté au lieu indiqué. Le lendemain, elle dut les reporter à leur première place. Pendant trente jours on l'employa au même travail, sans qu'on put remarquer sur son visage aucune marque d'impatience. 

Le démon, furieux de voir tant de vertu dans une frêle créature, lui fit une guerre acharnée. Un jour, il la jetait dans le puits où elle tirait de l'eau; une autre fois il la renversait sur la chaudière d'eau bouillante où elle faisait cuire le maigre repas de ses soeurs; mais la jeune sainte appelait Jésus à son secours et se riait des vains efforts de Satan. Les attaques les plus terribles furent celles où le malin esprit lui représentait, pendant son sommeil, les vanités et les plaisirs du siècle qu'elle avait quittés; mais elle en triomphait par un redoublement de mortifications et par le soin de découvrir à son abbesse tous les pièges de son infernal ennemi. 

L'existence d'Euphrasie était un miracle perpétuel; car, malgré ses effrayantes austérités, elle n'était jamais malade, et son teint ne perdit rien de sa beauté ni de sa fraîcheur. Pendant un an, on ne la vit jamais s'asseoir, et elle ne prit qu'un peu de sommeil sur la terre nue. Dieu lui accorda le don de guérir les sourds-muets et de délivrer les possédés.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Sainte Mathilde (ou Maud) , impératrice

(+14 mars 968)

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Tropaire ton 4

Sainte Mathilde, tu t’adonnas à la vie de prière,
ton coeur fut saisi de compassion 
et tu partageas avec les plus pauvres. 
A la fin de ta vie tu supportas la contrariété, l'humiliation et l'injustice. 
Maintenant demande à Dieu pour nous la patience dans l'épreuve. 
http://orthodoxievco.net/ecrits/…/synaxair/mars/mathilde.pdf

Épouse d'Henri Ier, roi de Germanie, ils formaient un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.

 

Devenue veuve en 936, elle chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père. Ne pouvant être écoutée, elle se retira dans un monastère de Westphalie, jusqu'à ce que ses fils, honteux de leurs actes, la rappellent.

 

L'aîné Othon alla se faire sacrer Empereur d'Allemagne à Rome, et Mathilde profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, de monastères et d'hôpitaux.

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Saint Benoît de Nursie

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Après avoir bridé haut et court les passions, 
Benoît lâche ici-bas les brides de la vie. 
Jusqu'au ciel humblement son échelle gravie, 
le quatorze, il mérite les acclamations. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 1

Tu as montré la vérité de ton nom / par tes combats d'ascète, Père théophore Benoît; / ayant fleuri comme un fils de bénédiction, / tu devins une règle, un modèle pour tous ceux / qui ont à cœur d'imiter ta sainte vie / et s'écrient à l'unisson de leurs voix: / Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, / gloire à celui qui t'a couronné, / gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

Cathisme, t. 1

En moine, tu menas vertueuse vie, / de manière agréable au Seigneur / et tu reçus le pouvoir des guérisons, / accomplissant d'étonnantes merveilles, Benoît. / Ayant formé un monastère saint, / tu menas vers Dieu une multitude de sauvés. / Gloire à celui qui t'illumina, / gloire à celui qui t'a couronné, / gloire à celui qui par toi opère en tous les guérisons.

Kondakion, t. 6

La divine grâce fut ton riche trésor / et tu conformas tes œuvres à ton nom; / Benoît, tu t'es montré un serviteur du Christ notre Dieu / dans les jeûnes et l'oraison; / l'Esprit saint t'a comblé de ses dons, / et tu mis en fuite l'ennemi; / en toi les malades ont trouvé un médecin / et nos âmes, un défenseur toujours prompt.

VIE DU SAINT:

Notre saint Père Benoît vit le jour vers 480, à Nursie, petite ville de province située dans les montagnes au nord-est de Rome, au sein d'une famille chrétienne pieuse et aisée. Envoyé à Rome pour ses études, celui qui avait acquis dès son enfance la sagesse d'un vieillard, désireux de plaire à Dieu seul, dédaigna les plaisirs du monde et ses vaines promesses, pour se mettre en quête du saint habit monastique.

Comme il s'était arrêté dans la bourgade d'Effide, sa nourrice, qui l'avait suivi avec l'attachement d'une mère, emprunta un crible en terre cuite pour nettoyer le grain, en vue de préparer du pain. Mais le vase se brisa en tombant à terre. Voyant le chagrin de sa nourrice, le jeune garçon se mit à prier avec larmes et lorsqu'il se releva il lui remit l'objet intact. Dans leur admiration pour ce miracle, les habitants suspendirent le crible à la porte de l'église. Mais, craignant de se voir privé de la faveur divine par la vaine gloire des hommes, Benoît s'enfuit alors clandestinement et se retira à Subiaco, dans une grotte perchée à plus de six cents mètres d'altitude, où il demeura inconnu des hommes, sauf d'un moine cénobite, Romain, qui l'avait revêtu du saint habit monastique et venait lui apporter en secret des provisions qu'il économisait sur sa propre portion.

Au bout de trois ans Dieu, qui ne voulait pas laisser cachée sa vertu, révéla la cachette de son serviteur à un Prêtre qui, le jour de Pâques, vint lui apporter de la nourriture. Benoît, qui avait oublié toute notion du temps, le salua en disant : « Je sais bien que c'est Pâques, puisque j'ai l'honneur de te voir! » Peu après des bergers le découvrirent à leur tour et, dès lors, un grand nombre de personnes vint lui rendre visite pour recevoir une parole de salut.

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Un jour, alors que le Saint priait seul, le démon lui apparut sous la forme d'un merle noir et, aussitôt après, il fut terriblement assailli par les feux de la tentation chamelle, à tel point qu'il était presque décidé à quitter sa solitude lorsque, sous l'impulsion de la Grâce, il se jeta nu dans un buisson d'orties et de ronces, et remporta ainsi, par la douleur, une victoire définitive sur la volupté. Gratifié par Dieu de l'impassibilité de la chair, il pouvait à bon droit devenir dès lors maître de vertu pour les autres, comme un homme mûr.

Le supérieur du Monastère voisin de Vicovaro étant venu à mourir, les moines insistèrent auprès de Benoît et parvinrent à le convaincre de prendre leur direction. Mais, dès que celui-ci voulut leur imposer une stricte discipline évangélique, qui se heurtait à leur conduite tortueuse, ils commencèrent à murmurer contre lui et en vinrent même à tenter de l'empoisonner. Mais aussitôt que l'homme de Dieu fit le signe de croix au-dessus de la carafe contenant le breuvage de mort qu'on lui présentait, celle-ci se brisa. Le visage serein et l'âme en paix, sans aucune haine pour ses ennemis, il quitta ceux qui étaient incorrigibles et retourna au désert, pour habiter avec lui-même et veiller constamment sur son coeur en présence de son Créateur, sans laisser l'oeil de son âme répandre ses regards à l'extérieur. ,

Comme il allait croissant en vertus et dans la contemplation, il attira à lui de nombreux disciples et des nobles de Rome vinrent lui confier leurs fils : Maur (cf. le 27 janvier) et l'enfant Placide2. Il les organisa en douze monastères, répartis aux alentours et comportant chacun douze moines, à la tête desquels se trouvait un supérieur qui rendait compte à l'homme de Dieu de tout ce qui concernait la vie commune et l'avancement spirituel de chaque moine. Benoît était à la fois leur père spirituel et le modèle vivant de la parfaite observance monastique. Il subvenait à tous leurs besoins matériels par l'assistance de la grâce divine et, discernant les pensées secrètes de leur coeur, il n'hésitait pas, dans son amour paternel, à les corriger, parfois par des peines corporelles, pour leur faire quitter leurs mauvaises habitudes.

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Ses vertus et de tels miracles suscitèrent cependant de nouvelles tribulations au Saint. Un Prêtre nommé Florent, pris de jalousie à son égard sous la suggestion du diable, se mit à répandre sur lui toutes sortes de calomnies, en vue d'éloigner ses visiteurs, et il alla même jusqu'à lui envoyer, un jour, un pain empoisonné. En recevant ce cadeau maléfique, Benoît le tendit à un corbeau, qui avait coutume de venir prendre sa pitance de sa main, et lui ordonna d'aller le jeter dans un lieu où personne ne pourrait le trouver. Le Prêtre indigne n'en cessa pas pour autant de dresser des embûches au Saint et, voyant qu'il ne pouvait rien contre Benoît lui-même, il entreprit de faire tomber ses disciples en envoyant sept jeunes filles danser nues sous leurs regards, dans le jardin du monastère. Craignant de devenir cause de chute pour ses frères, Benoît décida de ne pas résister davantage au méchant et, après avoir donné ses dernières recommandations aux supérieurs des monastères, il quitta Subiaco à la tête d'un petit groupe de disciples (vers 529). Quand il apprit, quel que temps après, la mort accidentelle de Florent, l'Homme de Dieu se lamenta sincèrement sur lui et soumit à la pénitence un de ses disciples qui s'en était réjoui.

Ils parvinrent au Mont Cassin, montagne élevée située à mi-chemin entre Rome et Naples, au sommet de laquelle se trouvait un temple jadis dédié au culte d'Apollon. Le Saint commença par briser l'idole et renversa l'autel pour transformer le temple en une église dédiée à Saint Martin de Tours (cf. 11 novembre). Il rasa les bois, où les habitants se livraient encore aux cultes idolâtres et réussit à les convertir par sa parole apostolique. Criant de dépit et maudissant Benoît, Satan essaya de dresser des embûches aux moines dans la construction du monastère, mais chaque fois la puissance de Dieu le mettait en déroute.

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Le roi des Ostrogoths, Totila, qui ravageait alors l'Italie par une guerre sanguinaire, voulant éprouver l'esprit prophétique du Saint, envoya à sa place son écuyer revêtu de tous ses ornements royaux, mais dès qu'il vit apparaître le brillant équipage, l'homme de Dieu cria : « Quitte, mon fils, ce qui ne t'appartient pas! » Totila vint alors en personne se prosterner aux pieds du Saint qui le releva lui-même, lui reprocha ses mauvaises actions et lui prédit qu'il trouverait la mort après dix ans de règne dans Rome. Cette prédiction se réalisa exactement, en 556.

Une autre fois, il apparut en songe au supérieur qu'il avait désigné pour un monastère à Terracine, et il lui indiqua tous les emplacements des bâtiments conventuels qu'il devait construire.

En temps de disette, il fit, par sa prière, abonder le blé et l'huile au monastère, afin de laisser ses moines vaquer sans soucis à l'oeuvre de Dieu, à laquelle rien ne doit être préférable3. Il avait organisé la louange de Dieu avec mesure, pour qu'elle soit accessible à tous, en se fondant sur la tradition des Pères d'Orient et sur les usages romains de son temps. Constamment uni à Dieu par la prière, il n'en dédaignait pas pour autant le travail manuel avec ses moines. Un jour, en revenant des champs, il vit à la porte du monastère le corps inanimé d'un enfant que son père avait déposé là. Poussé par sa compassion, Benoît supplia le Seigneur au nom de la foi de ce père éploré, et l'enfant reprit vie. Les paroles mêmes du Saint avaient une puissance divine et elles avaient aussi le pouvoir de châtier ou de délier les âmes des défunts.

En ces temps de guerres et d'invasions, il prédit qu'au dépérissement de Rome, naguère capitale du monde, devait succéder la destruction du Mont Cassin par les Lombards (583). C'est peut-être en ayant en vue cette prophétie que, sur la fin de ses jours, il rédigea sa Règle, document admirable de discernement spirituel et d'une sobriété toute latine, qui devint la véritable charte des moines d'Occident4. En se fondant sur les écrits des Saints Pères : Pachôme, Basile et Cassien, et sur les institutions monastiques qu'il avait adoptées dans son propre monastère, il y expose les principes et les lois de fonctionnement d'un monastère cénobitique.

Pour Saint Benoît le monastère est l'Eglise en résumé et une école où l'on apprend le service du Seigneur5 sous la conduite de l'Abbé et au moyen de la sainte obéissance aux commandements évangéliques. C'est là qu'en persévérant jusqu'à la mort et en prenant part, par la patience, à la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, que les moines pourront progresser de vertu en vertu afin d'atteindre son Royaume éternel. Si, dans les débuts, il leur faut faire violence à la nature rétive, dans la mesure où ils se libéreront de leur égoïsme leur coeur se dilatera et ils pourront courir dans la voie des préceptes de Dieu avec une ineffable douceur d'amour.

Tout comme l'Evêque dans l'église locale, l'Abbé tient dans le monastère la place du Christ6, et il doit rendre compte devant Dieu de l'obéissance de ses disciples, en donnant tout son soin à les instruire, certes par sa parole mais surtout par l'exemple de sa propre vie. Père spirituel plein d'amour, il doit aussi savoir tempérer sa douceur par une juste sévérité et, s'il a toute autorité dans le domaine spirituel, il doit agir avec conseil en ce qui concerne la vie matérielle de la communauté et doit répartir les responsabilités entre les différents "officiers". Après avoir exposé les instruments des bonnes oeuvres, les vertus monastiques et les degrés de l'humilité qui nous fait accéder à la charité, c'est-à-dire l'union avec Dieu, Saint Benoît définit comment doivent être célébrés les Offices divins du jour et de la nuit, et précise qu'on doit s'y tenir, en présence de Dieu et des Anges en psalmodiant de telle sorte que notre esprit soit en accord avec notre voix8.

Il passe ensuite en revue tous les aspects de la vie comunautaire, en relevant de manière infaillible tout ce qui pourrait être occasion de chute ou de négligence dans les devoirs sacrés des moines : les repas, le sommeil, les vêtements, les services ménagers, le travail manuel, les sorties du monastère, la réception des hôtes, et les rapports des frères entre eux et avec les étrangers. Rien n'échappe à sa sollicitude pastorale et en quelques mots il précise ce qu'il convient de faire pour que tout s'accomplisse « dignement et dans l'ordre » (I Cor. 14:40).

Finalement, après avoir humblement rappelé que cette Règle ne saurait être qu'une ébauche et le commencement de la vie spirituelle, il renvoie à l'enseignement des Saints Pères ceux qui désirent se livrer à la contemplation pour atteindre la patrie céleste.

Quelque temps après le merveilleux et ultime entretien du saint avec sa sœur sainte Scholastique9 et le décès de celle-ci, alors qu'il se tenait de nuit à sa fenêtre en prière, il vit soudain une lumière fulgurante repousser les ténèbres et, au cœur de cette lumière, il contempla le monde entier comme ramassé sous un seul rayon de soleil. Elevé au-dessus du monde et hors de lui-même par son union au Créateur, Benoît pouvait en effet contempler toute la création, tout ce qui est au-dessous de Dieu, dans la lumière divine qui jaillissait de son coeur. Ayant atteint les confins de la vie future, il vit alors, dans cette lumière, l'âme de Germain, l'Evêque de Capoue, qui s'envolait vers le ciel. Saint Benoît appartenait dès lors plus au ciel qu'à la terre et, ayant annoncé le jour de sa mort, il ordonna qu'on ouvrît son tombeau, dans lequel avait été déposé quelque temps plus tôt le corps de sa soeur, puis il fut saisi d'une violente fièvre. Il se fit conduire à l'oratoire, reçut la Sainte Communion et, se tenant debout, soutenu par des frères, il éleva les mains vers le ciel et rendit son dernier soupir en murmurant les paroles d'une ultime prière (vers 560). Le même jour des frères virent un chemin jonché de riches tapis et illuminé d'innombrables torches s'élever de son monastère jusqu'au ciel, et un vénérable vieillard apparut au sommet pour leur révéler que c'était par là que le Saint était passé pour rejoindre sa patrie céleste. Les miracles abondèrent par la suite auprès des Reliques de Saint Benoît. Mais après la destruction du monastère par les Lombards, celles-ci furent oubliées, jusquà ce que des moines du Monastère de Fleury-sur-Loire viennent les prendre, au début du VIIIe siècle, pour les transférer dans leur monastère, où l'on peut encore les vénérer de nos jours (Saint-Benoît-sur-Loire).

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1. Nous résumons le Livre II des Dialogues de St Grégoire, qui lui est entièrement consacré.
2. Mémoire le 5 octobre dans l'Eglise latine.
3. Règle de Saint-Benoît, 43.
4. Cf. Notice de St Benoît d'Aniane au 12 février.
5. Règle, Prologue.
6. Ibidem.
7. Idem, 2.
8. Idem, 19.
9. Cf. la notice de celle-ci, le 10 février
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsm…/mars14bis.html

 

 

 

His name, Benedictus, means "Blessed" in Latin. He was born in 480 in Nursia, a small town northeast of Rome. He had only rudimentary schooling: he wrote later of his fear that through book-learning he might 'lose the great understanding of my soul.' At an early age he fled to a monastery where he was tonsured; he then withdrew to a remote mountain, where he lived or several years in a cave, perfecting himself in prayer. His only food was some bread brought to him by Romanus, the monk who had tonsured him. When he became known in the area, he fled his cave to escape the attentions of the pious; but flight proved useless, and in time a community of monks formed around him. He was granted many spiritual gifts: he healed the sick and drove out evil spirits, raised the dead, and appeared in visions to others many miles away.

 

  Benedict founded twelve monasteries, most famously that at Monte Cassino. Initially, each monastic house had twelve monks, to imitate the number of the Twelve Apostles. The Rule that he established for his monks was based on the works of St John Cassian and St Basil the Great, and became a standard for western monasteries. Thus he is sometimes called the first teacher of monks in the West.

 

  Six days before his death, the Saint ordered that his grave be opened, gathered all his monks together, gave them counsel, then gave his soul back to God on the day that he had predicted. At the moment of his death, two monks in different places had the same vision: they saw a path from earth to heaven, richly adorned and lined on either side with ranks of people. At the top of the path stood a man, clothed in light and unspeakably beautiful, who told them that the path was prepared for Benedict, the beloved of God. In this way, the monks learned that their abbot had gone to his rest.

Après avoir connu le pire, il n'y a rien à craindre 

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Condamnée à mourir à 12 ans du fait d'une maladie rare du système respiratoire, Frédérique Lemarchand a passé son enfance à l'hôpital. Les médecins étaient unanimes, et ses parents aussi avaient lâché prise et avaient déjà fait leur deuil.

La vie – et Notre 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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SUR LES DEMONS,

par Saint Jean Chrysostome :

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PREMIÈRE HOMÉLIE SUR LES DÉMONS.

Contre  ceux qui prétendent que les démons gouvernent les choses humaines; — contre ceux qui s'irritent contre les châtiments infligés par Dieu et qui se scandalisent da la prospérité des méchants et du bonheur des justes.

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AVERTISSEMENT ET ANALYSE.

 

La similitude des sujets nous fait placer à la suite l'une de l'autre les trois homélies sur les démons ; chacune d'elles traite de l'impuissance du démon, prouve qu'il ne gouverne pas le monde et qu'il n'apporte dans la vie humaine trouble et malheur qu'en raison de la faiblesse et de la lâcheté des hommes. Dans l'édition de Morel, ces homélies sont séparées et placées en des endroits fort éloignés l'un de l'autre : ainsi celle qui est chez nous la première se trouve dans l'édition de Morel la 63° du tome V; la seconde se trouve la 25° du tome Ier; la troisième se trouve la dernière du tome II; mais il semble que Morel les a ainsi séparées au hasard plutôt qu'à dessein. — Dans l'édition de Savilius, les deux premières se suivent dans le tome VI; mais la troisième est placée un peu plus loin, bien que les meilleurs catalogues la joignent à la seconde, comme le réclame du reste la concordance du sujet et du temps.

La première fut prononcée certainement après le dimanche où le saint docteur fit sur l’Obscurité des prophéties son deuxième et si long discours. — Au commencement de l'homélie, il répète successivement tout ce qu'il atteste avoir dit à la fin du discours, à savoir que les saints et les saintes rappelaient avec des marques de douleur et de détestation le souvenir de leurs propres péchés et non pas celui des péchés d'autrui; il reprend les mêmes exemples et les mêmes pensées dans le même ordre. — Tillemont objectait qu'on ne retrouvait pas l'exemple tiré du fait de saint Pierre qui s'écriait : Eloignez-vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur; mais la leçon d'un très-ancien manuscrit montre qu'il faut le rétablir dans le discours sur l'Obscurité des prophéties. — Du reste, s'il est certain que la première homélie sur le démon ne vient, dans l'ordre du temps, qu'après l’homélie sur l'Obscurité des prophéties, il n'est nullement certain qu'elle vienne avant la deuxième homélie sur le démon : on ne peut pas même dire si elle fut écrite dans le même temps ou à une autre époque.

La troisième homélie sur le démon fut prononcée le surlendemain, de la seconde, comme le prouvent les premiers mots de l’exorde. —Toutes deux traitent la même question. — Aussi sont-elles désignées à la suite l'une de l'autre dans le catalogue édité par Servilius et dans le vieux manuscrit de Colbert.

Pour résumer, il est certain que la première homélie sur le démon fut prononcée peu de jours après les homélies sur l'Obscurité des prophéties et que la seconde fut prononcée deux jours avant la troisième; mais le fut-elle avant la première et quel temps s'écoula entre l'une et l'autre, c'est ce qu'on ne saurait dire. — Quoiqu'il en soit, nous pouvons affirmer qu'elles furent toutes prononcées à Antioche, puisqu'il y est question de l'évêque Flavien; mais en quelle année, on l'ignore, on ne peut même en faire une conjecture plausible. — Tillemont remarque qu'un passage de la seconde semble se rapporter à la vingt-unième homélie au peuple d'Antioche : c'est l'endroit où saint Jean Chrysostome dit que le matin il a déjà prêché aux catéchumènes le même sujet, le renoncement au démon : or, c'est précisément ce qu'il fait dans cette vingt-unième homélie qui dût être prononcée en 387 ou 388.

Mais l'éditeur bénédictin fait remarquer ici : 10 que, de 386 à 398; saint Jean Chrysostome dut faire au moins deux fois par an une instruction aux catéchumènes sur le renoncement à Satan; et par conséquent qu'il peut faire allusion à tout autre passage qu'à celui qui nous est conservé dans la vingt-unième homélie; 20 que la seconde homélie sur le démon, prononcée en présence de l'évêque Flavien, ne doit pas être assignée à l'année 387, puisque Flavien était à Constantinople pendant le carême de cette même année.

Stilting, dans la nouvelle édition de D. CEILLIER, indique le mois de mars 386.

La traduction latine de la première et de la seconde homélie est de Fronton-le-Duc, légèrement retouchée; celle de la troisième et de l'éditeur bénédictin.

 

1° Saint Chrysostome rappelle et résume le second discours qu'il avait prononcé le dimanche précédent sur l'obscurité des prophéties; il félicite ses auditeurs sur ce que la longueur démesurée de ce discours, au lieu de les fatiguer n'avait fait que montrer (148) combien ils étaient avides d'entendre la parole de Dieu. — 2° Apologie de la divine Providence, premier chef : ce n'est pas Dieu qui nous a retiré ses dons, c'est nous qui les avons laissé perdre, deuxième chef: nous avons reçu dans la suite des dons meilleurs; ceux de la bienheureuse éternité. — 3° Quand même Dieu nous aurait ôté nos privilèges après notre péché, sans les remplacer par d'autres, il aurait encore agi providentiellement et pour notre bien. — 4° Application de ce principe à la confusion des langues, ce châtiment a été utile aux hommes. — 5° Du mal moral et du mal physique, de leur différence; que celui-ci est le remède de celui-là. — 6° Ce que feraient les démons si le monde leur était livré. — 7° Pourquoi sur deux méchants l'un est-il puni et l’autre non? — 8° Conclusion et exhortation à ne pas accuser la providence de Dieu.

 

1. Je craignais que, fréquemment entendue, ma parole ne vous devînt fastidieuse; je vois que le contraire est arrivé : elle a produit en vous, non pas la fatigue, mais un désir plus vif; non pas la satiété, mais un plaisir mieux senti. Vous éprouvez ce que, dans leurs banquets profanes, ressentent ordinairement les gens qui aiment le vin : plus ils boivent, plus ils aiguisent leur soif; de même plus nous avons distribué avec abondance l'enseignement, plus nous avons enflammé votre ardeur, votre zèle, votre amour. C'est pourquoi, tout convaincu que je suis de mon extrême indigence, je ne laisserai pas d'imiter la conduite d'un hôte généreux et opulent, en nous offrant la table toujours servie et la coupe toujours pleine de la doctrine de vérité. Et de fait je vous vois, après l'avoir épuisée jusqu'à la dernière goutte, vous retirer en emportant encore la soif : sans doute je vous ai de tout temps connus tels, mais mieux encore depuis le dernier dimanche. Que vous soyiez insatiables de la parole divine; j'en ai eu la preuve en ce jour-là où je vous ai montré qu'il faut ne jamais parler mal les uns des autres; en ce jour où je vous ai indiqué une matière sur laquelle vous pourriez en toute sûreté vous livrer à votre penchant pour la critique, quand je vous exhortais à poursuivre de malédictions vos propres fautes et à ne pas rechercher curieusement celles d'autrui; en ce jour où je faisais comparaître devant vous les saints qui, sévères à eux-mêmes, se montraient indulgents pour les autres; ainsi vous avez entendu saint Paul qui disait: Je suis le premier des pécheurs; après avoir été blasphémateur, persécuteur, impie, j'ai trouvé grâce devant Dieu; saint Paul qui s'appelait lui-même un avorton indigne du nom d'apôtre (I Tim. I, 15-13; 1 Cor. XV, 8); et saint Pierre qui disait au Christ :Retirez-vous de moi, Seigneur, je ne suis qu'un pécheur (Luc, V, 8); et saint Matthieu qui, même au temps de son apostolat, se nommait lui-même un publicain (Matth. X, 3) ; et David qui s'écriait : Mes iniquités se sont élevées plus haut que ma tête et m'ont écrasé comme un lourd fardeau (Ps. XXXVII, 5) ; et Isaïe qui poussait ce douloureux gémissement: Je suis impur et j'ai des lèvres souillées (Isaïe, VI, 5) ; et les trois enfants dans la fournaise qui confessaient et déclaraient qu'ils avaient péché, trangressé la loi, méprisé les ordres de Dieu; et Daniel enfin qui se livrait à une douleur semblable. Ce jour-là, après avoir cité tous ces saints personnages, j'ai interpellé aussi les personnes à langue mauvaise, ces mouches calomniatrices comme je les appelais en employant une comparaison qui me paraît légitime : pareils à ces insectes qui s'attachent aux plaies et les sucent, ces sortes de gens mordent aux péchés du prochain, ils y puisent des germes de maladie qu'ils communiquent ensuite à ceux qui vivent autour d'eux. Les personnes qui tiennent une conduite opposée, je les nommais les abeilles : celles-ci, au lieu de recueillir des poisons, s'appliquent à composer le miel d'une excellente piété et pour cela elles volent habituellement sur les prairies spirituelles où fleurissent les vertus des saints.

C'est en ce jour, dis-je, que vous avez témoigné d'une ardeur infatigable. En effet comme mon discours s'allongeait, se prolongeait indéfiniment, au delà de mes limites accoutumées, plusieurs de mes amis commençaient à craindre que, sous la surabondance de mes paroles, votre zèle ne s'éteignit; le contraire est arrivé : votre coeur n'était que plus enflammé et votre désir plus ardent. Mais la preuve ? La voici 1 A la fin du discours les applaudissements étaient plus vifs et les acclamations plus fortes. C'était comme à la fournaise : au commencement le foyer ne donne qu'une lumière peu brillante, mais, dès que la flamme a saisi tout le bois préparé pour l'alimenter elle s'élance à une hauteur immense; ainsi en arriva-t-il ce jour là. Au commencement, l'assemblée ne se montrait pas très-émue; mais, quand le discours se fut développé, se fut emparé de toute sa matière, quand il eut répandu largement la vérité, alors le désir de tout entendre embrasa les esprits et les applaudissements éclatèrent avec force. Aussi, bien (149) que je ne fûsse préparé que pour une courte instruction, je dépassai la mesure; ou plutôt, non, je ne dépassai pas la mesure; car j'ai l'habitude de mesurer la quantité de l'enseignement, non pas au nombre des mots que je prononce, mais à la ferveur de ceux qui m'écoutent. Celui qui ne parle qu'à des auditeurs dégoûtés a beau les prêcher avec concision, il a toujours l'air de les ennuyer; celui au contraire, qui les trouve en éveil, attentifs et ardents, peut s'étendre longuement : il ne rassasiera pas leurs désirs.

 

Mais, comme il se rencontre au milieu d'une si grande foule des personnes d'une intelligence plus lente et plus faible qui ne peuvent suivre le discours dans tout son développement, je veux leur donner un bon conseil quand elles ont reçu ce qu'elles sont capables de porter et recueilli ce qui leur est suffisant, qu'elles se retirent. Nul ne les oblige, nul ne les contraint à demeurer ici plus longtemps qu'il ne leur est utile. Qu'elles ne me mettent donc pas dans la nécessité de finir mon discours trop tôt. Vous êtes rassasié, c'est bien, mais votre frère a encore faim ; vous êtes désaltéré, j'en conviens, mais votre frère a encore soif. C'est pourquoi d'une part il faut que votre frère ne surcharge pas votre faiblesse en vous obligeant à recevoir plus que vous ne pouvez et que, de l'autre, vous ne soyez pas un obstacle à son zèle en l'empêchant de recevoir tout ce qu'il peut.

2. Dans les banquets profanes, il en est de même : les uns s'y rassasient plus vite, les autres plus lentement. Ceux-ci ne blâment pas ceux-là et ceux-là ne condamnent pas ceux-ci. Quitter de bonne heure un festin profane, c'est chose louable; quitter de bonne heure le festin spirituel, c'est chose, sinon louable, du moins excusable. Là, cesser trop tard est une faute et une honte ; ici, se retirer un peu plus tard, c'est une action qui mérite éloge et recommandation. Pourquoi ? Là, c'est la gourmandise qui fait le retardement; ici, la constance et la persévérance proviennent d'une faim spirituelle et d'une soif divine.

Mais c'est assez d'exorde. Arrivons à cette dette que j'ai laissée en arrière depuis ce jour dont je parlais tout à l'heure. Qu'est-ce donc que nous disions ? Nous disions que les hommes avaient, à l'origine du monde, l'unité de langage comme l'unité de nature : ceux-ci ne parlaient pas une langue et ceux-là une autre.

D'où est venue la diversité des langues ? De la lâcheté de ceux qui avaient reçu le don de Dieu. Nous avons exposé ces deux choses: la bonté de Dieu démontrée par l'unité du langage, et l'ingratitude de ses serviteurs démontrée par la diversité des langues. Dieu prévoyait que nous abuserions de son don, il nous l'accorda cependant; et nous qui l'avons reçu nous avons montré, par la façon dont nous l'avons gardé, combien nous en étions indignes. Voici donc mon premier chef d'apologie : ce n'est pas Dieu qui nous a retiré son don, c'est nous qui l'avons laissé perdre. Voici le second : nous avons reçu dans la suite des dons meilleurs que ceux que nous avons perdus, puisque, à la place de la vie laborieuse de ce monde, Dieu nous accorde la vie bienheureuse de l'éternité, et qu'en remplacement des épines et des ronces il fait germer dans nos âmes les fruits de l'Esprit-Saint. Rien n'était plus vil que l’homme, rien n'est devenu plus noble; il occupait la dernière région des créatures intelligentes; les pieds ont pris la place de la tête, ils ont été installés par privilège sur le trône même du roi. De même qu'un seigneur généreux et magnifique, voyant un naufragé qui n'a pu sauver des flots que son pauvre corps tout nu, le reçoit à bras ouverts, le couvre de splendides vêtements et le pousse aux honneurs les plus élevés, ainsi Dieu à traité notre nature. L'homme avait perdu tout ce qu'il possédait, ce franc-parler, cette intimité, cette vie familière, toute cette existence pleinement heureuse dont il jouissait au paradis en société avec Dieu; il était sorti de là, comme d'un naufrage, tout nu. Mais Dieu l'accueillit, l'habilla, le prit par la main et pas à pas le conduisit jusqu'au ciel. Et pourtant un tel naufrage ne méritait guère la pitié. Ce n'était pas la violence du vent, mais la lâcheté du nautonnier qui avait provoqué la tempête.

Toutefois, sans s'arrêter à cette considération, Dieu, touché de la grandeur d'un tel désastre, eut compassion de l'homme qui s'échouait à l'entrée du port, et il le traita avec autant de bonté que s'il eût sombré en pleine mer faillir au paradis, c'était faire naufrage au milieu du port. Et pourquoi? Parce que l'homme chancela et succomba dans le temps où il n'était encore assailli ni par les chagrins, ni par les soucis, ni par les fatigues, ni parles peines, ni par les flots innombrables des passions. Pareil à ces malfaiteurs qui, dans leurs courses (150) à travers l'Océan, attaquent avec une pointe de fer les flancs d'un navire et introduisent dans sa cale les ondes de la mer, le démon, voyant voguer heureusement la nef du premier homme, je veux dire son âme comblée de biens innombrables, l'aborda en s'armant de quelques paroles perfides comme d'un fer imperceptible, la transperça, en pilla tous les trésors et la coula elle-même à fond. Mais Dieu sut tirer de ce désastre un profit plus grand que la perte ; il éleva notre nature jusqu'aux honneurs de la royauté. C'est pourquoi saint Paul s'écrie : Il nous a ressuscités avec lui, il nous a fait asseoir à sa droite au plus haut des cieux, afin de montrer aux siècles à venir les richesses surabondantes de sa grâce et de sa bonté pour nous. (Ephés. II , 6.) Que dites-vous, grand apôtre? L'événement est arrivé, il a reçu son accomplissement, et vous dites: « afin de montrer aux siècles à venir ! » N'a-t-il donc pas montré déjà! Oui, il a montré, non pas à tous les hommes, mais à nous qui sommes croyants : l'infidèle n'a pas encore vu ce prodige. Un jour, toute la race des hommes, comparaissant ensemble devant son Maître, contemplera stupéfaite ce qui se sera accompli, et nous-mêmes le verrons plus clairement. Dès à présent nous croyons; mais la vue et l'ouïe ne nous donnent pas de ce miracle des notions également complètes; en effet, quand nous entendons raconter les magnificences royales de la pourpre, du diadème, des parures en or et du trône, nous sommes sans doute ravis d'admiration; mais c'est bien autre chose quand nous contemplons de nos propres yeux le prince lui-même siégeant sur son trône sublime au milieu de tous ses courtisans assemblés. Ainsi en sera-t-il du Fils unique de Dieu , lorsque les cieux se déploieront comme une draperie et que le Roi des anges, entouré des multitudes célestes, descendra vers nous. Alors, nos yeux nous feront saisir plus fortement et plus pleinement ce miracle. Imaginez ce que sera pour nous de contempler notre nature humaine transportée par les chérubins et escortée par toute l'armée angélique.

3. Considérez quelle sagesse et quel soin met saint Paul à chercher des expressions qui puissent rendre l'amour de Dieu pour les hommes ! Il ne dit pas simplement la grâce ni simplement les richesses de l'amour divin : que dit-il? Les richesses surabondantes de la grâce dans la bonté divine. (Eph. II, 7.) Et avec tout cela il ne trouve pas encore une expression qui soit à la hauteur de ce qu'il veut dire. Essayez de retenir entre vos mains un corps fluide; y missiez-vous cent mains, il coule et vous échappe. Ainsi en est-il de la bonté de Dieu. Quelles que soient la magnificence et l'ampleur des expressions dont vous voudrez la revêtir, vous ne parviendrez pas à l'y renfermer; son immensité échappera toujours aux misérables étreintes de vos paroles. Saint Paul en fit l'épreuve; et sentant l'énergie de son langage vaincue parla grandeur du sujet, il cessa de lutter, et se résuma en un seul mot. Lequel? Grâces soient à Dieu pour son inénarrable don! (II Cor. IX, 15.) En effet, aucune langue ne peut exprimer ni aucun esprit concevoir la divine Providence: c'est pourquoi l'Apôtre l'appelle un don inénarrable, et qu'ailleurs il affirme qu'elle est au-dessus de toute conception; voici sa phrase: La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs. (Phil. IV, 7.)

 

J'ai développé les deux moyens apologétiques en faveur de la divine Providence, que j'avais annoncés: le premier, ce n'est pas Dieu qui nous a repoussés, c'est nous qui l'avons abandonné; le second, nous avons reçu plus que nous n'avons perdu. Je veux en ajouter un troisième: Quel est-il? Lors même que Dieu ne nous eût pas rendu plus que nous n'avions perdu, lors même qu'il se fût borné à nous enlever ce qu'il nous avait accordé, t'eût été assez pour faire ressortir les soins de sa providence envers nous, supposé, bien entendu, que nous lui eussions fourni un motif légitime de sévérité. Ce n'est pas seulement en donnant, mais encore en ôtant ce qu'il a donné que Dieu fait preuve d'amour. Une réflexion sur le paradis va nous le montrer clairement. Il nous donna le paradis, ce fut de sa part pure bonté; nous nous en sommes rendus indignes, ce fut de la nôtre sottise et ingratitude; il retira son présent à ceux qui ne le méritaient plus, ce fut encore par charité. Mais, direz-vous, quelle charité peut-il y avoir à reprendre ce qui a été donné? — Attendez que vous ayez tout entendu ! Songez un peu à ce qu'eût été Caïn, s'il eût habité le paradis après son fratricide ! Après avoir été chassé de cette bienheureuse demeure, après avoir été condamné au travail et aux misères de la vie, voyant sur sa tête la mort planer comme une menace perpétuelle, et devant ses yeux le malheur de ses parents, et sous ses pas les vestiges de la colère divine; si enfin enveloppé par tant de maux, il se précipita dans un tel excès de (151) méchanceté qu'il ne connut plus les lois de la nature, qu'il oublia la communauté de naissance et d'origine, qu'il égorgea celui qui ne lui avait fait aucun tort, qu'il versa le sang de son frère et en souilla sa main, qu'il résista au Seigneur qui l'exhortait à la paix, qu'il outragea son Créateur et déshonora ses parents, songez, s'il eût habité encore le paradis, songez à quelles horreurs d'iniquité il se fût emporté ! Si, retenu par tant de freins, il regimba jusqu'au meurtre, en quel abîme ne se fût-il pas précipité, ces obstacles une fois enlevés ?

Voulez-vous encore par l'exemple de notre commune mère apprendre combien il nous fut utile de quitter le séjour du paradis ? Eh bien! examinez ce que fut Eve avant la chute et ce qu'elle devint après ! Avant, elle jugea le diabolique séducteur, le détestable démon plus digne de foi que Dieu et ses prescriptions: à la première vue de l'arbre interdit, elle foula aux pieds la loi portée par le Seigneur; mais, après l'expulsion, combien elle fut meilleure et plus sage. Ayant enfanté un fils, elle dit : Par la grâce de Dieu, j'ai acquis un homme. (Gen. IV, 1.) C'est au Seigneur qu'elle recourt immédiatement, à ce même Seigneur qu'elle avait naguère méprisé; elle n'attribue la naissance de son fils ni aux lois de la nature ni à celles du mariage; c'est au Maître de la nature qu'elle porte sa reconnaissance, à lui qu'elle rend grâces. Elle, qui auparavant avait induit en péché son mari, elle édifia plus tard son fils et lui imposa un nom destiné à lui rappeler toujours qu'il était un présent de Dieu; et, quand elle devint mère encore une fois, elle s'écria : Dieu m'a suscité un rejeton à la place d'Abel que Caïn a tué. (Gen. IV, 25.) Elle garde souvenir de son malheur; mais, au lieu de s'en irriter, elle bénit Dieu, elle donne à son fils un nom qui exprime la faveur divine et qui fournit à cet enfant un motif perpétuel d'enseignement. Ainsi, en retirant ses présents, Dieu en accorde d'autres plus nombreux et plus grands : chassée du paradis, la femme apprend par son exil à connaître Dieu, elle gagne plus qu'elle ne perd. — Nais, s'il nous était avantageux de perdre le paradis, à quoi bon nous le donner dans le commencement? — Mon ami, ce fut pour donner une utile leçon à notre lâcheté. Si nos premiers parents eussent bien connu Dieu, bien veillé sur eux-mêmes, bien pratiqué la prudence et la modération, ils fussent demeurés en possession de leur dignité originelle; (151) mais, parce qu'ils déshonorèrent le don qu'ils avaient reçu, il leur fut utile de s'en voir dépouillés. Pourquoi Dieu les combla-t-il de ses dons dans le principe? Ce fut pour montrer qu'il nous aime, qu'il est toujours prêt à nous porter aux plus magnifiques honneurs; nous au contraire, nous sommes partout les propres auteurs de nos châtiments et de nos peines, nous nous privons par notre propre lâcheté des biens qui nous ont été accordés. Ainsi, un bon père de famille commence par permettre à son fils le séjour dans sa maison et la jouissance dans tous ses biens ; mais si plus tard il le voit se laisser corrompre par l'honneur même qu'il lui fait, il l'éloigne de sa table, il l'écarte de sa présence, il l'exile souvent loin de son toit afin que ce misérable enfant, instruit par cette chute et corrigé par cette humiliation, se rende digne de rentrer dans la maison et de prendre part à l'héritage paternel : voilà comment Dieu s'est conduit envers nous. Après avoir donné à l'homme le paradis, il l'en chassa, quand l'homme se fut montré indigne d'une telle faveur; il l'en chassa, afin que ce coupable, devenu par l'exil et par la honte meilleur et plus sage, méritât d'y rentrer. Quand il le vit corrigé, il le rappela en lui disant : Aujourd'hui tu seras avec moi en paradis. (Luc, XXIII, 43.) Comprenez-vous maintenant que c'est le fait d'une admirable Providence, non pas précisément de nous avoir donné le paradis, mais de nous en avoir chassés? Si l'homme ne l'eût pas quitté, il n'eût pas pu se montrer digne d'y rentrer.

4. Gravez donc profondément ces principes dans votre mémoire; et, si vous le voulez bien, appliquons-nous au sujet qui s'étend devant nous. Dieu donna aux hommes un langage unique : ce fut par bonté. Mais les hommes, au lieu d'employer convenablement ce don, en prirent occasion pour se jeter dans tous les excès de la folie. Dieu le leur retira : ce fut justement. En effet si la communauté de langage suffit pour les porter à un tel degré de démence qu'ils entreprirent de bâtir une tour qui s'élevât jusqu'au ciel, s'ils n'eussent pas été punis sur-le-champ, n'eus sent-ils pas conçu la prétention de s'emparer du gouvernement même du ciel? C'était impossible, je le sais; mais enfin, à ne considérer que leur intention, ils se rendirent coupables de cette criminelle impiété. Dieu, qui prévoyait ces conséquences, mit entre eux la division en divisant les (152) langues ; il le fallait, puisqu'ils avaient mal usé de 'l'unité du langage. Et considérez bien, je vous prie, la douce et bénigne charité de Dieu : Ils n'ont qu'un langage entre tous, dit-il, et voilà qu'ils entreprennent de faire ceci! (Gen. XI, 6.)

Pour quel motif, au lieu d'en venir brusquement à diviser les langues, avance-t-il d'abord une explication, une excuse, comme s'il avait à plaider sa cause devant un tribunal? Certes, personne ne pouvait lui demander : « qu'avez-vous fait? » Il a pouvoir et droit de faire tout ce qu'il veut. Néanmoins, comme s'il avait à rendre compte, il met en avant l'apologie de sa conduite afin de nous enseigner la pratique de la bonté et de la charité envers les hommes. Si le maître s'excuse devant des esclaves, et des esclaves qui l'ont offensé, à plus forte raison sommes-nous obligés de nous excuser les uns vis-à-vis des autres, lors même que nous avons eu à souffrir les plus graves injustices ! Voyez donc, je vous prie, comment Dieu s'excuse : Ils n'ont, dit-il, qu'un seul langage, et voilà qu'ils entreprennent de faire ceci (Ibid.) ! comme s'il disait : « que personne, en voyant la confusion des langages, ne m'en fasse un reproche; que personne ne s'imagine qu'elle ait été inhérente à la nature humaine dès le commencement de la création ! Le langage est un, la même langue est commune à tous (Ibid.); mais ils n'ont pas usé comme il faut de ce don.» Et, pour comprendre que Dieu ne voulait pas tant punir la faute déjà commise que corriger d'avance par une sage précaution les fautes futures, entendez ce qu'il ajoute : Mais maintenant ils ne réussiront à rien de tout ce qu'ils entreprennent (Gen. XI); paroles dont voici le sens : « Si je ne les châtie pas, si je n'arrête pas le progrès de leurs péchés dès le début, ils ne mettront jamais fin à leurs crimes. » C'est en effet ce que signifient ces mots : « Ils ne réussiront à rien de tout ce qu'ils entreprennent, » c'est-à-dire, qu'ils ajouteront crimes sur crimes. Telle est la nature du mal : s'il n'est réprimé dès ses premiers commencements, pareil à la flamme qui dévore du bois sec, il s'élance à des hauteurs effrayantes. Voyez-vous que ce fut l'oeuvre d'une rare miséricorde que de nous ôter l'unité du langage ? la confusion des langues nous empêcha de nous enfoncer davantage dans l'iniquité. Retenez et fixez dans vos souvenirs cette pensée : que Dieu nous est bon et charitable, non-seulement quand il nous comble de bienfaits, mais aussi quand il nous punit; le châtiment compte pour une large part dans les oeuvres de sa bonté, il est un des caractères principaux de sa providence. Lors donc que vous voyez la famine, la peste, la sécheresse, les pluies incessantes, les bouleversements dé saisons ou tout autre fléau frapper le genre humain, ne murmurez pas, ne maudissez pas; adorez au contraire l'Auteur de toutes ces choses, et admirez sa sollicitude pour nous. Celui qui fait tout cela châtie le corps pour sauver l'âme. — Mais, dira-t-on, est-ce vraiment Dieu qui fait tout cela ? — Oui, c'est Dieu. Quand toute la ville et toute la terre seraient en face de moi, je n'hésiterais pas à le dire. Puisse ma voix retentir plus éclatante que la trompette! puissé-je moi-même m'élever au-dessus de tout le genre humain afin de proclamer hautement que c'est Dieu qui fait tout cela ! Ce n'est point par forfanterie que je parle ainsi; j'ai à côté le Prophète qui s'écrie et dit : Il n'y a dans la cité aucun mal, que le Seigneur ne l'ait fait. (Amos, III, 6.) Mais ce mot « le mal » est équivoque : je veux examiner la valeur exacte de l'un et de l'autre sens qu'on lui attribue, de crainte que l'ambiguïté d'une expression ne vous induise à confondre des choses essentiellement différentes et tomber dans des opinions blasphématoires.

5. Il y a un mal qui est vraiment le mal, comme la fornication, l'adultère, l'avarice, et mille autres abominations dignes de tout châtiment et de tout supplice. Il y a un autre mal, qui, à parler juste n'est pas le mal, quoiqu'il en porte le nom, comme la famine, la peste, la mort, la maladie et le reste de ce genre : tout cela n'est pas le mal. C'est pourquoi j'ai dit qu'il en porte seulement le nom. Si elles étaient vraiment le mal, ces choses ne pourraient devenir pour nous le principe d'une foule de biens; elles répriment notre orgueil, aiguillonnent notre paresse, stimulent notre activité, excitent notre attention. Lorsque le Seigneur les faisait périr, dit l'Ecriture, ils le recherchaient, ils revenaient sur leurs pas, ils accouraient à lui dès le matin. (Psal. LXXVII, 34.) L'Ecriture appelle ici mal ce qui nous corrige, ce qui nous fait honneur, ce qui nous rend plus zélés, ce qui nous mène à la sagesse, et non ce qui mérite condamnation et châtiment. Celui-ci n'est pas l'oeuvre de Dieu, mais l'oeuvre de notre libre volonté, et c'est pour le supprimer que celui-là fut établi. Le Prophète appelle (153) donc mal ces afflictions qui résultent pour nous du châtiment; mais il leur donne ce nom pour se conformer à l'opinion vulgaire des hommes plutôt que pour exprimer leur nature réelle : c'est parce que nous avons l'habitude d'appeler mal, non-seulement, les rapines et les adultères, et le reste pareil, mais encore toutes sortes de calamités que le Prophète emploie cette expression : Il n'y a aucun mal dans la cité, que le Seigneur ne l’ait fait. (Amos, III, 6.) Et Dieu signifia le même sens en disant par Isaïe : Moi, Dieu, qui fais la paix et qui produis le mal. (Isaïe, XLV, 7.) Ici encore il appelle mal les calamités de cette vie terrestre. Le Christ insinue dans l'Evangile la même signification en disant à ses disciples : A chaque jour suffit son mal, c'est-à-dire son affliction, sa misère. (Matth. VI, 3l,) Il ne faut pas approuver le médecin seulement, lorsqu'il conduit ses malades à la promenade dans les bosquets et les prairies, lorsqu'il les envoie aux bains et aux piscines, lorsqu'il leur ordonne un régime succulent; mais quand il leur impose la diète, les tourments de la faim et de la soif, quand il les retient au lit, quand il fait de leur chambre une vraie prison, quand il les enferme dans un rempart de couvertures, et les prive même de la lumière; quand il taille, tranche et brûle, quand il leur fait avaler les drogues les plus amères, alors encore il est médecin. Comment donc ! il ne serait pas absurde d'appeler médecin cet homme qui nous fait tant de mal, tandis que Dieu, s'il nous envoie quelque chose de ce genre., comme la faim ou la mort, nous le blasphémerons et nous lui dénierons le gouvernement providentiel du monde 1 Eh certes! Dieu est le vrai médecin, le seul médecin du corps et de l'âme : c'est pour çela que souvent, quand il surprend notre nature à s'enfler dans une orgueilleuse prospérité et à couver la fièvre du péché, il la guérit de ses maladies par la pauvreté, la disette, la mort, les chagrins et autres remèdes à lui connus. — Mais dit-on, les pauvres seuls ont à souffrir de la faim ! — Fort bien! mais il ne dispose pas seulement de la faim pour nous châtier, il a cent autres procédés;  s'il a corrigé plus d'une fois le pauvre par la faim, il a corrigé aussi le riche et le voluptueux par les accidents, les maladies, les morts subites. Il est habile, et il ne manque pas de ressources variées pour nous sauver.

Ainsi font encore les magistrats : ils n'ont pas seulement des honneurs et des couronnes à donner, et des largesses à distribuer aux habitants des villes ; ils ont aussi à punir, et souvent. C'est pourquoi ils tiennent toujours aiguisé le glaive de la justice, toujours prêts les cachots, les roues, les chevalets, les bourreaux, les mille sortes de supplices. Ce qu'est le bourreau pour le magistrat, la faim l'est pour Dieu elle est ce bourreau impitoyable qui nous force à réfléchir et à nous retirer du vice. Les cultivateurs tiennent la même conduite: ils ne se bornent pas à enfouir la racine de la vigne et à l'entourer d'une barrière; mais ils taillent et tranchent autour du cep de nombreux rejets aussi ont-ils besoin de la serpe autant que de la houe. Et pourtant nous ne songeons pas à les blâmer; nous les approuvons d'autant plus que nous les voyons abattre plus de membres inutiles et pourvoir à la vigueur de ceux qui restent par l'élagage des mauvais. Ne serait-il pas absurde de louer la conduite du père, du médecin, du juge et du cultivateur, de ne blâmer ni le père qui chasse de sa maison son fils, ni le médecin qui fait souffrir son malade, ni le juge qui punit le coupable, ni le cultivateur qui émonde sa vigne, tandis que nous poursuivrions de critiques et de récriminations sans fin ce Dieu, qui, pour nous tirer de cette ivresse où le vice nous a plongés, permet que la migraine nous travaille la tête ? Ne serait-ce pas le comble de la démence que de refuser au maître cette justification que nous octroyons volontiers à des hommes, ses serviteurs comme nous?

 

6. Je dis tout cela à l'intention de certains critiques de la Providence : je crains qu'en regimbant contre l'éperon ils n'ensanglantent eux-mêmes leurs pieds, et qu'en jetant des pierres au ciel ils ne se blessent au front. Mais j'ai à traiter une question plus sérieuse encore sans chercher davantage si c'est pour notre bien que Dieu nous a dépouillés de ses dons, je dis seulement que, s'il nous a ôté ce qu'il nous a donné, nul n'a droit de le trouver mauvais : car Dieu est maître de son bien. Dans le monde, nous témoignons à l'homme qui nous a fait l'avance de quelque argent une sincère reconnaissance pour tout le temps qu'il veut bien, nous laisser son prêt, et nous ne songeons pas à nous fâcher à cause du temps où il nous retirera ce qui lui appartient. Mais quand Dieu voudra nous redemander son bien, (154) le blâmerons-nous, dites-moi ? Ne serait-ce pas de la dernière sottise ? Ce n'est pas ce que fit le grand et généreux patriarche Job ! Il remercia le Seigneur non-seulement après avoir reçu ses dons, mais encore après en avoir été dépouillé, il dit : Le Seigneur m'a donné, le Seigneur m'a ôté: que son nom soit béni dans tous les siècles! (Job, I, 21.) Si nous sommes obligés, nous aussi, à rendre à Dieu des actions de grâces pareilles dans l'une comme dans l'autre fortune, si le retrait des faveurs accordées ne nous est pas moins utile que leur concession, quelle indulgence mériterons-nous, quand ce Maître si bon, si doux, si attentif, ce Maître plus habile que tous les médecins, plus indulgent que tous les pères, plus équitable que tous les juges, nous le payerons d'ingratitude et nous le maudirons au lieu de l'adorer? Quels hommes seraient plus insensés et plus stupides que ceux qui, au milieu d'un arrangement si parfait de toutes choses, nieraient que nous sommes gouvernés par une sagesse providentielle? Ainsi, ceux qui prétendraient que le soleil est froid et obscur donneraient par là même une preuve évidente de folie; de même ceux qui mettraient en doute la Providence s'exposeraient bien davantage à l'accusation de démence. Le soleil est moins brillant que la divine Providence n'est éclatante : et toutefois il y a des gens qui osent dire que les démons gouvernent nos affaires.

Ah ! vous avez un doux Maître ! il aime mieux rester en butte à vos blasphèmes que de vous faire éprouver, en vous abandonnant aux démons, la façon dont les démons vous gouverneraient; s'il le faisait, vous reconnaîtriez par votre propre expérience quelle est leur méchanceté. Mais je puis tout de suite vous la représenter comme en un petit modèle. Certains possédés, sortis des sépulcres, étant un jour accourus à la rencontre de Notre-Seigneur, les démons- le conjurèrent de permettre qu'ils entrassent dans les corps de pourceaux qui se trouvaient là : le Seigneur les y autorisa, et sur-le-champ ces animaux prenant leur course se précipitèrent dans les flots du lac. (Matth. VIII, 28.) Voilà comment les démons gouvernent. Et certes ils n'avaient pas querelle avec ces pourceaux; mais contre vous ils ont engagé une guerre implacable, un combat à outrance, contre vous ils nourrissent une haine immortelle. Puisqu'ils n'ont pas pu tolérer même un instant ces animaux avec lesquels ils n'avaient rien à démêler, que ne nous feraient-ils pas a nous leurs ennemis, à nous qui les blessons sans cesse, s'ils nous tenaient sous leurs mains? De quels maux irrémédiables ne nous écraseraient, ils pas? Dieu permit qu'ils se ruassent dans cette troupe de pourceaux, afin de montrer aux gens raisonnables par l'exemple de ces animaux sans raison jusqu'à quel excès se porte la malice .des démons. Il devient manifeste pour tout le monde que les démons agiraient sur les possédés comme sur les pourceaux, si Dieu ne prenait soin de ces malheureux jusque dans leurs fureurs maniaques.

Maintenant donc, quand vous verrez un homme agité du démon, adorez d'une part le Seigneur, et de l'autre reconnaissez la méchanceté de l'esprit infernal : car les possédés vous offrent un exemple de ces deux choses, bonté de Dieu, perversité du démon: la perversité du dé. mon qui tourmente l'âme dont il s'est emparé, la bonté de Dieu qui contient et réprime cet envahisseur brutal dont tout le désir est de précipiter l'homme dans l'abîme, qui l'empêche de déployer en entier sa funeste puissance,qui ne l'autorise à employer de violence que ce qui suffit à corriger l'homme et à manifester la scélératesse du diable. Voulez-vous voir encore par un exemple de quelle manière gouverne le démon, quand Dieu le tolère à exercer quelque peu sa puissance ? Eh bien ! rappelez à vos souvenirs les troupeaux de Job, ses boeufs et ses brebis qu'il fit tous périr en un clin-d'oeil, rappelez-vous la mort lamentable des enfants du patriarche, et les plaies hideuses qui rongèrent son corps , et vous reconnaîtrez la cruauté, la barbarie, la haine féroce de Pes. prit mauvais, et vous apprendrez avec certitude que, si Dieu livrait le monde à son pouvoir, il saccagerait et ruinerait tout, il nous ferait subir le même sort qu'aux pourceaux, aux boeufs et aux brebis dont il est question, il trouverait au-dessous de ses forces de nous épargner pendant une seule minute. Sous le gouvernement des démons, nous ne serions pas en meilleure situation que les possédés : que dis-je ! nous serions en pire état, car Dieu ne livre pas complètement ces malheureux à la tyrannie diabolique, autrement ils auraient à souffrir de plus terribles maux que ceux qu'ils endurent. le demanderais volontiers aux gens qui émettent de pareilles opinions quelle confusion ils découvrent dans l'ordre présent des choses pour en attribuer la direction au démon ? Certes ne (155) voyons-nous pas depuis tant et tant d'années le soleil parcourir quotidiennement et régulièrement sa carrière, les groupes si variés des étoiles conserver leur disposition respective, la lune suivre invariablement ses phases, le jour et la nuit se succéder sans interruption, tous les êtres enfin sur nos têtes et sous nos pieds, pareil à un choeur harmonieux, ou plutôt mieux et plus exactement qu'en un choeur, conserver chacun son rang propre et ne rien changer à l'ordre dans lequel Dieu les a créés tous dès le commencement.

7. Mais, dit-on, à quoi nous sert que le ciel, le soleil, la lune, les astres et tout le reste soient soumis à un arrangement parfait, si nos propres affaires sont pleines de confusion et de désordre? — Quelle confusion, mon ami? et quel désordre? — Voici un homme qui s'enrichit, qui commet les violences, les rapines et les fraudes, qui dévore chaque jour le bien des pauvres; et pourtant il n'éprouve aucun accident fâcheux. En voilà un autre qui vit modestement, qui pratique la tempérance et la justice, qui s'entoure de toutes les vertus; et pourtant il est frappé par la maladie, par la pauvreté et par tous les maux. — Voilà donc ce qui vous scandalise ! — Oui, c'est cela ! — Mais, mon cher, si vous voyez punis un bon nombre de ceux qui vivent de rapines, et si vous voyez comblés de biens plusieurs de ceux qui vivent dans la piété, pourquoi n'en louez-vous pas Dieu? — Parce que cela me scandalise encore davantage. Pourquoi, sur deux méchants, l'un est-il puni pendant que l'autre échappe au châtiment et poursuit tranquillement sa route? Et pourquoi, sur deux justes, l'un est-il honoré pendant que l'autre demeure sous le poids des afflictions? — Cela est une des dispositions fondamentales de la Providence. Si tous les méchants étaient punis sur cette terre et tous les bons récompensés, le jour du jugement ne servirait à rien. Si au contraire aucun méchant n'était puni et aucun juste récompensé sur cette terre, les méchants deviendraient plus méchants encore, parce qu'ils auraient plus de paresse et de lâcheté que les bons; c'est alors que ceux qui veulent blasphémer auraient beau jeu pour accuser Dieu et pour nier sa providence. En effet, si dès lors qu'ils voient quelques méchants punis et quelques bons récompensés, ils ne laissent pas de prétendre que les affaires humaines ne sont nullement régies par la Providence divine; à quelles paroles et à quels propos ne s'emporteraient-ils pas, si cela même n'avait plus lieu? Tel est le motif pour lequel Dieu punit certains méchants et épargne les autres,récompense certains justes et laisse les autres. Il ne punit pas tous les méchants afin de vous prouver que la résurrection doit avoir lieu; il en punit quelques-uns afin d'inspirer aux autres une frayeur salutaire et de les rendre plus attentifs à leurs devoirs. Il récompense quelques justes, afin d'exciter par ces honneurs les autres à la vertu; il ne les récompense pas tous afin de vous enseigner qu'un temps viendra où il donnera à chacun la rémunération. Si tous recevaient sur cette terre ce qu'ils ont mérité, ils n'ajouteraient plus foi au dogme de la résurrection; si nul ne recevait ici-bas ce qu'il a mérité, plusieurs en deviendraient plus négligents. Ainsi donc, en punissant les uns et non les autres, Dieu agit pour le bien des uns et des autres; il réprime les vices de ceux-ci, il rend ceux-là plus sages encore par l'exemple du châtiment qu'il inflige. Ce raisonnement sort manifestement de certaines paroles du Christ. Comme on venait de lui annoncer qu'une tour en s'écroulant avait écrasé plusieurs hommes, il répondit : Quoi! pensez-vous que ceux-ci seulement étaient pécheurs ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne faites pénitence, vous souffrirez les mêmes maux. (Luc, XIII, 4.)

Comprenez-vous que, dans ce cas, les uns périrent à cause de leurs péchés et que les autres furent épargnés, non pas qu'ils fussent innocents, mais afin qu'ils devinssent meilleurs en suite du châtiment infligé à d'autres? — S'il en est ainsi, dit-on, ceux qui ont été frappés sont victimes d'une injustice, parce qu'ils auraient pu aussi se convertir et se rendre meilleurs. — Si Dieu eût prévu qu'ils fussent venus à pénitence, il ne les eût pas châtiés : en effet, s'il ne laisse pas de supporter avec une extrême patience un grand nombre de personnes qu'il sait ne devoir tirer aucun profit de sa bonté; s'il fait pour eux et leur offre tout ce qui dépend de lui pour les retirer de leur folie, serait-il possible qu'il privât du fruit de la conversion ceux que la punition d'autrui rendrait meilleurs? Les premiers ne sont donc victimes d'aucune injustice, puisque leurs afflictions sur la terre ne font que réprimer leur méchanceté et alléger proportionnellement tes peines qu'ils auront à subir dans l'autre vie ; (156) les seconds, ceux qui sont épargnés en ce monde, n'ont pas à se plaindre davantage; il eût été en leur pouvoir, s'ils l'eussent voulu, de tourner à leur propre conversion la bonté de Dieu, de bénir sa patience, de révérer sa douceur, de revenir à la vertu et de tirer de la punition d'autrui le gain de leur propre salut. S'ils se sont obstinés dans leurs vices, ne mettez pas Dieu en cause, puisqu'il ne les supporte patiemment que pour les ramener à lui : ce sont eux qui se rendent indignes du pardon, eux qui n'emploient pas comme ils doivent la longanimité de Dieu.

Mais ce n'est pas le seul motif que j'aie à faire valoir pour rendre raison de ce que les pécheurs ne sont pas tous punis en cette vie j'en ai un autre qui n'a pas moins de force. Lequel donc? C'est que, si Dieu frappait le pécheur aussitôt que le péché est commis, le genre humain aurait disparu depuis longtemps et ne serait pas arrivé par la succession continue des générations jusqu'au temps actuel. Pour apprécier la justesse de mes paroles, écoutez le Prophète : Seigneur, dit-il, si vous comptez toutes les iniquités, qui pourra subsister? (Psal. CXXIX, 3.) Examinons, si vous le voulez, cette parole. Laissant de côté l'inspection minutieuse de l'existence de chaque homme (car il est impossible de connaître en détail la vie de tous), traduisons en votre présence les péchés que tous nous sommes assurément sujets à commettre et nous verrons avec certitude que, si nous étions toujours punis pour chacune de ces fautes, nous aurions péri depuis longtemps. Celui qui appelle son frère fou est voué à la géhenne du feu, dit l'Evangile (Matth. V, 22) ; or y a-t-il parmi vous une seule personne qui ne se soit rendue coupable de ce péché ? Fallait-il, pour cela, livrer tous les hommes à la mort? En ce cas, depuis longtemps et bien longtemps le genre humain serait détruit. Celui qui jure, dit encore l'Evangile, même s'il jure selon la vérité, fait une oeuvre de l'esprit mauvais. (Matth. V, 37.) Or qui n'a jamais juré? je dirai plus :qui n'a jamais parjuré? Celui qui regarde une femme d'un oeil libertin, dit Notre-Seigneur, commet un véritable adultère. (Matth. V, 28.) Or n'est-il pas aisé de rencontrer nombre de gens coupables de ce péché? Dès lors que ces fautes que nous confessons sont tellement graves, dès lors surtout que chacune d'elles prise à part nous vaut un supplice inévitable, si vous supputez encore et si vous ajoutez vos péchés occultes, vous apprendrez à reconnaître cette bonne et gracieuse providence de Dieu qui se garde de vous infliger le châtiment à la mesure de vos crimes. S'il vous arrive de voir tel ou tel commettre la rapine et la fraude sans recevoir sa punition, commencez par examiner votre conscience, discuter votre vie, et rechercher vos propres fautes; alors vous comprendrez qu'il vous est avantageux, à vous tout le premier, que chacun de nos péchés ne soit pas châtié sur-le-champ. Hélas ! beaucoup d'entre nous ne sont si sévères dans leurs sentences que parce qu'ils considèrent les autres plutôt qu'eux-mêmes; laissant de côté notre situation personnelle, nous contrôlons celle de notre prochain. Ne faisons plus de la sorte, agissons tout à l'opposé : quand nous verrons quelque juste affligé, rappelons-nous Job. Quelque saint que soit un homme, il ne le sera jamais plus que Job, jamais autant à beaucoup près; et, quand il souffrirait des maux par milliers, il ne souffrira jamais autant que ce patriarche,

8. Saisis de ces pensées, n'allez plus récriminer contre le Seigneur ; vous comprenez bien que si Dieu laisse l'homme juste sous le poids de telles calamités, ce n'est pas qu'il l'abandonne, mais c'est qu'il veut le couronner et le glorifier de plus en plus. Et, si vous voyez un pécheur puni, souvenez-vous du paralytique qui pendant trente ans fut cloué sur son grabat. (Joan. V, 5.) C'est pour ses péchés qu'il fut livré à la maladie; écoutez le Christ qui l'atteste en ces termes : Voilà que tu es guéri ne pêche plus, de peur qu'il ne l'arrive quelque chose de pire (Ibid.) Ainsi, ou bien nous payons en ce monde la dette de nos fautes quand nous sommes punis, ou bien nous recevons de quoi tresser notre immortelle couronne, quand nous souffrons malgré une vie constamment juste. C'est pourquoi, que nous vivions dans le péché ou dans la vertu, l'affliction nous est utile: tantôt elle nous rend dignes d'une gloire plus brillante, tantôt elle nous rend plus sages et allège notre châtiment futur. Que nous puissions, en subissant notre peine sur cette terre et en supportant tout avec actions de grâces, adoucir les rigueurs de notre punition dans l'autre vie, j'en appelle à saint Paul: écoutez sa parole. Voici pourquoi il y a parmi vous beaucoup de malades et de languissants, beaucoup qui dorment du sommeil de la mort si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne (157) serions pas jugés de Dieu; et même lorsque nous sommes jugés de la sorte, le Seigneur nous châtie durant cette vie, afin que nous ne soyions pas condamnés avec le monde dans l'éternité. (I Cor. XI, 30, 32.)

Maintenant, tout étant bien compris, raisonnez avec une prudente sagesse sur la providence divine et fermez la bouche à ceux qui la nient. Si quelque événement dépasse la portée de notre compréhension, n'allons pas pour cela nous imaginer que nos affaires ne sont plus dirigées par la volonté de Dieu; mais, contents d'apercevoir en certaines parties sa présence, laissons le champ libre à son infaillible sagesse dans celles qui nous échappent. S'il est impossible à un homme ignorant de comprendre les procédés ingénieux d'un art fout humain, à plus forte raison est-il impossible à l'intelligence humaine de comprendre l'infini de la providence de Dieu. Car ses jugements sont inscrutables et ses voies ne peuvent être suivies. (Rom. XI, 33.) Toutefois, comme nous pouvons conclure de quelques détails pour l'ensemble, la certitude et l'évidence de notre foi, rendons de tout grâces à Dieu. Du reste, il y a encore pour ceux qui tiennent à philosopher sur la providence un argument irréfutable : demandons à nos adversaires : « Est-ce que Dieu existe ? » S'ils répondent que Dieu n'existe pas, ils ne sont pas dignes d'une réplique ; ceux qui nient l'existence de Dieu ne méritent pas qu'on leur réponde plus que ne le méritent les fous. Un navire, chargé d'un petit nombre de matelots et de passagers, ne peut pas, fût-ce seulement l'espace d'un stade, faire bonne route si le pilote ne tient pas le gouvernail en main combien à plus forte raison ce monde immense, qui renferme tant de corps, composé d'éléments divers, n'aurait-il pas subsisté depuis tant de siècles sans une providence qui le gouvernât, le conservât, le dirigeât tout entier. Si, respectant le témoignage universel que rendent les hommes et l'expérience que donnent les faits eux-mêmes, ils confessent l'existence de Dieu, disons-leur : si Dieu existe (comme de fait il existe), il s'ensuit qu'il est juste; s'il ne l'était pas, il ne serait pas Dieu ; s'il est juste, il doit rendre à chacun selon son mérite. Or, nous voyons qu'ici-bas tous ne reçoivent pas selon leurs oeuvres : donc il est nécessaire que nous puissions espérer une autre rémunération qui mette dans tout son jour la justice éternelle, et qui rende à chacun ce qui lui est dû en proportion de son mérite. Ce raisonnement nous mène à conclure non-seulement la providence, mais encore le dogme de la résurrection. Pénétrés de ces idées, méditons nous-mêmes avec soin et enseignons aux autres ces deux grandes vérités : providence et résurrection. Appliquons tout notre zèle à fermer la bouche à ceux qui ont la rage de blasphémer contre Dieu et glorifions le Seigneur en toutes choses. De la sorte, nous mériterons de plus en plus sa gracieuse protection, nous obtiendrons abondamment son secours, nous nous affranchirons du vrai mal, nous acquerrons les biens éternels par la grâce et la charité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Treizième Jour

Prions, pour que le bon Dieu nous donne le désir de faire bien aimer la Sainte Vierge.

Saint Joseph avait une tendre affection pour Marie

Il l’aimait à cause de ses vertus. « Marie, dit un pieux auteur, était aux plus petits soins pour S. Joseph ; elle s’informait de ses goûts, de son travail, de ses besoins ; elle veillait à ce que rien ne lui manquât ; elle était toujours disposée à faire sa volonté. » Le cœur de Joseph comprenait ces délicatesses et il cherchait à prouver sa reconnaissance. Il aimait surtout Marie, parce qu’elle était la mère de Jésus !

N’ai-je pas, moi aussi, les mêmes raisons pour aimer Marie ?... Ah ! si je cherchais à examiner ce que Marie fait pour moi, ne la verrais-je pas aux petits soins ? N’est-ce pas Marie qui me donne Jésus ? Aussi, je vous aime, je vous aime, ô Marie !
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Quatorzième Jour

Prions pour les personnes trop délicates qui ne veulent rien supporter

Saint Joseph a été éprouvé par les souffrances

Jésus n’a pas épargné les douleurs à sa Mère, il ne devait pas les épargner à celui qu’il appelait son Père sur la terre… La douleur purifie les coupables, elle sanctifie les justes. Ne méditons que sur celle qui fut la plus déchirante : la perte de Jésus… Perdre Jésus avec cette pensée : il est peut-être à cette heure entre les mains qui doivent lui donner la mort, et je ne le verrai plus… et cette autre encore plus terrible : je l’ai perdu, peut-être par ma faute ! Oh ! qui dira ce que ces pensées éveillent d’angoisses dans une âme tendre, aimante, dévouée !... Ajoutez à la douleur de Joseph, la vue des larmes, des terreurs, des inquiétudes de Marie désolée. Pauvre Père ! qui pleure, lui aussi, et dit à Dieu : « Mon Dieu ! rendez à Marie son Jésus et prenez ma vie ! »

Attendez-vous à souffrir… mais demandez la grâce à S. Joseph de n’avoir pas à souffrir de la perte de Jésus.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Byzantin Hagiography Workshop:

TRAVAILLER TOUJOURS SOUS LE REGARD DU CHRIST

Nous voulons Dieu dans les usines, 
Nous le voulons à l'atelier,
Près des métiers et des machines,
Dans les bureaux sur les chantier.

 
 
 
Un de nos vieux amis a travaillé pendant des années comme directeur du personnel dans une grande usine de machines à coudre suisse. Il passait ses journées confronté à des travailleurs mécontents, avec leurs demandes incessantes et souvent des attitudes hostiles. Son siège devant ceux qui venaient se plaindre,  était disposé en face de son bureau de telle sorte qu'il pouvait porter son regard  sur le mur du fond derrière eux. Là, il avait placé un crucifix. Il était hors de la vue de ses visiteurs. Il pouvait cependant le voir, et, par conséquent il pouvait les entretenir et  toute la conversation dans la présence et la puissance de la Croix. Il  rendit un travail impossible plus tolérable, dit-il, et il apprit à placer tout le monde, dont lui-même, à la lumière rayonnante du Christ crucifié et ressuscité.
 
Nous pouvons faire la même chose. Au cours de ce pèlerinage de carême en particulier, nous pouvons "combler l'écart" entre ce que nous croyons et la manière dont nous nous comportons, en adoptant une attitude de prière continuelle. Comme notre ami dans l'usine de machines à coudre, nous pouvons grandir en service, dans la charité et la compassion, en nous plaçant calmement, patiemment, mais avec persistance nous-mêmes et les uns les autres en présence de Celui qui est "partout présent et Qui remplit toutes choses, "
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
A Lenten Possibility
Written by the Very Rev. John Breck 

DE CONCERT AVEC LES ANGES...

 

Quand les journalistes ont demandé à ce petit garçon de 8 ans comment il a réussi à extraire son papa écrasé sous une voiture, JT Parker a une réponse très simple : “Les anges” !

L’expérience de JT Parker et de son papa a été mise en lumière la semaine dernière, par la Croix Rouge américaine du Grand Idaho, quand le jeune garçon est devenu l’un des 11 héros 2017, « East Idaho Real Heroes ». L’été dernier, Stephen Parker réparait sa voiture chez lui, avec ses fils JT (8 ans) et Mason (17 ans), au moment où le cric a lâché et où la voiture s’est écrasée sur le père de famille. Malheureusement le fils aîné, Mason venait de rentrer soigner une plaie qu’il avait à la main au moment où le drame s’est produit.

“Je ne pouvais pas bouger du tout. J’étais totalement pris au piège, puis je me suis évanoui.”

Mason n’entendait pas les appels à l’aide. JT a alors replacé le cric lui-même et a sauté sur la poignée pour surélever la voiture. Malgré ses 25 kilos, la voiture a commencé à s’élever à nouveau. Il a ensuite pu retrouver Mason qui a appelé les secours.

Stephen avait 13 côtes cassées, mais aucun dommage interne. Pour la famille, il est impossible que JT ait pu réussir à actionner le cric avec ses 25 kilos. Ils ont même demandé à JT de relever la voiture avec le cric, mais il n’y est pas arrivé. Et quand les journalistes lui demandent d’où lui est venue cette force, la réponse est simple : “Les anges”. Pour Jodi, la maman :

« C’est un miracle. Il n’y a pas d’autres façons de le décrire… Il n’y a aucun moyen pour que ce petit garçon ait pu le faire. Je ressens que j’ai la responsabilité maintenant de dire aux gens qu’il existe encore des miracles. »

La rédaction

Source : CNN via:https://www.infochretienne.com/

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SYNTHÈSES DE PRESSEDU JOUR
 
 
L'autoconservation de gamètes et les inégalités hommes/femmes
Pour les femmes françaises, « la congélation d’ovocytes pour des raisons non médicales ne peut se faire que dans le cadre du d’on d’ovocytes », tandis que pour les hommes, la congélation de sperme est également possible « en cas de...
 
 
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Le Conseil d’Etat s’est prononcé la semaine dernière en faveur des parents dans l’affaire Marwa. L’ « épilogue, on l’espère, de ce feuilleton humain et procédural stupéfiant, faisant droit à la légitime demande des parents qu’il ne soit pas...

 

  
 
 
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Dans l’état de Victoria en Australie, un projet de loi se prépare pour légaliser le suicide assisté. Pour Paul Russell, ce type de législation est un leurre, les partisans de l’euthanasie veulent toujours aller au-delà de ce que la loi prévoit....
 
 
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nuit des temoins grande

Communiqué

Pour la 9ème année consécutive, l’Aide à l’Église en Détresse (AED) organise du 23 au 27 mars 2017, la « Nuit des Témoins », des soirées dédiées à ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi. Au cours de ces soirées rendant hommage aux chrétiens persécutés, les portraits des prêtres et religieux tués dans l’année au Mexique, en République démocratique du Congo, en France et dans d’autres pays seront portés en procession. Trois personnalités apporteront leur témoignage inédit sur la situation des chrétiens en Syrie, au Niger et en Corée du Nord, pays qui font l’actualité :

  • Père Jacques MOURAD (Syrie) : « Soit tu te convertis, soit on te décapite! » Cette phrase, le Père Jacques, moine syrien, l’a entendue pendant les cinq mois durant lesquels il a été otage de l’État islamique en 2015.
  • Mère Marie-Catherine KINGBO (Niger) : « Plus d’une fois, nous avons été victimes de jets de pierre sur notre toit, et la croix que nous portons gêne !» témoigne la supérieure de la congrégation des Servantes du Christ, fondatrice de cette communauté en pleine région musulmane.
  • Père Philippe BLOT (Corée du Nord) : « Je ne peux plus rester dans le silence, je dois parler pour eux !» Depuis six ans, le Père Blot, missionnaire, risque sa vie pour aider des réfugiés Nord-Coréens à fuir leur pays. Il est devenu leur porte-parole.

Pour leur hommage aux chrétiens persécutés et répondre à l’invitation de prière du Pape pour ce mois de mars, l’AED se rendra dans 5 villes :

  • Reims : Jeudi 23 mars à 20 h, église Saint-Jacques avec Mgr Bruno Feillet
  • Paris : Vendredi 24 mars à 20 h, cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Jérôme Beau (messe à 18 h 15)
  • Sainte Anne d’Auray : Samedi 25 mars à 20 h 30, basilique Sainte-Anne avec Mgr Raymond Centène
  • Monaco : Dimanche 26 mars à 20 h 30, église Saint-Charles avec Mgr Bernard Barsi
  • Perpignan : Lundi 27 mars à 20 h, chapelle Saint-Jean-Paul II – Parc Ducup avec Mgr Norbert Turini

Retrouvez tous les détails sur l’événement et nos trois témoins ici 

nuit des temoins aed - copie

We Christians...should watch our heart even when our eyes are closed in sleep; as the Song of Songs says of the Church, 'I sleep, but my heart is awake.' Therefore the apostles warns us earnestly and wisely: 'Persevere in prayer and be watchful in it' - meaning that, when God sees we are attentive at prayer, we can obtain what we ask of Him. St Cyprian of Carthage - The Lord's Prayer

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CATECHESE:

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Jeunes mariés, apprenez à parler à votre épouse! (saint Jean)
 
Ne parle jamais à ta femme de façon banale, mais avec des compliments, avec respect et beaucoup d'amour. Dis-lui que tu l'aimes plus que ta propre vie, parce que cette vie présente n'est rien, et que ton seul espoir est que vous traversiez ensemble cette vie-ci d'une manière telle que dans le monde à venir, vous serez unis dans l'Amour parfait.

Dis-lui, "notre temps ici est bref, éphémère, mais si nous sommes agréables à Dieu, nous pouvons échanger cette vie contre celle du Royaume à venir. Ensuite, nous serons parfaitement unis à la fois avec le Christ et l'un avec l'autre, et notre bonheur n'aura pas de fin. J'apprécie ton amour par dessus tout, et rien ne pourrait m'être aussi amer ou douloureux que si nous étions désaccord. Même si je devais tout perdre, tout malheur me sera tolérable si seulement tu veux bien me rester fidèle."

Montre-lui que tu apprécie sa compagnie, et que tu préfères être à la maison que sortir au marché. Manifeste-lui ton estime en présence de vos amis et de vos enfants. Loue-la pour ses bonnes actions, montre ton admiration. Et si elle devait faire quelque chose de stupide, conseille-la patiemment. Priez ensemble à la maison. Allez ensemble à l'église; et quand vous en revenez à la maison, discutez ensemble de la signification des Lectures et prières. Si votre mariage est ainsi, votre perfection rivalisera avec celle des plus saints des moines.
Saint Jean Chrysostome, A propos du mariage chrétien

 


St. John Chrysostom’s advice to young husbands: Speaking with your wife . . . .

Never speak to your wife in a mundane way but with compliments, with respect and with much love. Tell her that you love her more than your own life, because this present life is nothing, and that your only hope is that the two of you pass through this life in such a way that in the world to come, you will be united in perfect love.

Say to her, ‘Our time here is brief and fleeting, but if we are pleasing to God, we can exchange this life for the Kingdom to come. Then we will be perfectly one both with Christ and with each other, and our pleasure will know no bounds. I value your love above all things, and nothing would be so bitter or painful to me as our being at odds with each other. Even if I lose everything, any affliction is tolerable if you will be true to me.’

Show her that you value her company, and prefer being at home to being out at the marketplace. Esteem her in the presence of your friends and children. Praise and show admiration for her good acts; and if she ever does anything foolish, advise her patiently. Pray together at home and go to Church; when you come back home, let each ask the other the meaning of the readings and the prayers. If your marriage is like this, your perfection will rival the holiest of monks.
Saint John Chrysostom

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.

 
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS !

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

L’image contient peut-être : 3 personnes

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Third Tuesday of Great Lent

mardi, 14 mars 2017

Evening:
St. Mark 10: 17-27

Morning:
Exodus 20: 1-19
Job 31: 1-15
Proverbs 3: 1-12
St. James 1: 27-2: 13
Ephesians 2: 1-18
St. Mark 4:1-20

___________________________

Troisième mardi du Grand Carême

Mardi, 14 mars 2017

Soir:
Saint Marc 10: 17-27

Matin:
Exode 20: 1-19
Job 31: 1-15
Proverbes 3: 1-12
Saint Jacques 1: 27-2: 13
Éphésiens 2: 1-18
Saint Marc 4: 1-20

___________________________

 Pour exister nous voulons être le plus grand 
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. 

(Mt 23, 11-12)


Le péché joint à nos blessures personnelles font que nous aimerions toujours nous distinguer des autres…et très souvent pour être au-dessus d'eux en les condamnant d'autant plus sévèrement que nous n'acceptons pas ces failles ou ces défauts qui gisent en nous-même et qu'ils nous renvoient comme par un effet de miroir étant entendu que "l'enfer, c'est les autres". 

Nous avons tellement besoin de nous rassurer, de sentir que nous valons quelque chose ! Finalement l’orgueil est le signe d’une grande pauvreté.Il faut donc nous reconnaître dans ce qui constitue la vérité de notre être pour confier au Seigneur l'eau de nos vies afin qu'il guérisse nos blessures et transforme cette eau parfois souillée en un vin capiteux.

 Le plus grand dans l'Eglise et la Société est celui qui sert 
Dans l’Évangile, Jésus nous donne la clef : le plus grand est celui qui sert. Et Jésus joint l’exemple à la parole en se mettant à genoux devant ses disciples pour leur laver les pieds le soir du jeudi saint.

Nous avons là , en Eglise, mais aussi pour la Société Civile,  l’exemple de ce que doit être la véritable autorité,  l’authentique pouvoir : celui qui a le pouvoir est celui qui sert. 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je vis mon autorité de Métropolite, d'Evêque, de Prêtre, de,Parent  comme un véritable service des autres et non comme un pouvoir sur les autres. "Nous ne sommes pas des "dresseurs de chiens", nous édifions une société fraternelle ! 

Dans cet esprit, je rends un service concret à quelqu'un.

Спас в Силах 1660-е годы. Москва. Дерево, левкас, темпера; ковчег. Из деисусного чина. 132,5х95,3 см kotlovka.ru Сокровища ЦАК МПДА:

Par Saint Paschase Radbert

(?-v. 849), moine bénédictin 
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 153 rev.) 

 

« Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ »

 

Si quelqu'un trouve bon de désirer une haute charge dans l'Église (cf 1Tm 3,1), qu'il désire l'œuvre que celle-ci permet de réaliser et non l'honneur qui lui est attaché ; qu'il désire aider et servir tous les hommes, plutôt qu'être aidé et servi par tous.

Car le désir d'être servi procède de l'orgueil, comme celui des pharisiens, et le désir de servir naît de la sagesse et de l'enseignement du Christ.

Ceux qui cherchent les honneurs pour eux-mêmes sont ceux qui s'élèvent, et ceux qui se réjouissent d'apporter leur aide et de servir sont ceux qui s'abaissent pour que le Seigneur les élève. 

Le Christ n'a pas parlé ici de celui que le Seigneur élève, mais il a dit :

« Celui qui s'élève lui-même sera abaissé », de toute évidence par le Seigneur.

Il n'a pas parlé non plus de celui que le Seigneur abaisse, mais il a dit : « Celui qui s'abaisse volontairement sera élevé », en conséquence, par le Seigneur...

Ainsi, à peine le Christ s'est-il réservé tout particulièrement le titre de « maître » qu'il invoque la règle de sagesse en vertu de laquelle

« celui qui veut devenir grand doit être le serviteur de tous » (Mc 10,43)...

Cette règle, il l'avait exprimée en d'autres termes :

« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur »

(Mt 11,29). 

Dès lors, quiconque veut être son disciple ne doit pas tarder à apprendre cette sagesse du Christ, car « tout disciple accompli sera comme son maître »

(Lc 6,40).

Au contraire, celui qui aura refusé d'apprendre la sagesse enseignée par le Maître, loin de devenir un maître, ne sera même pas un disciple.

 :

Ô Marie,Mère de Miséricorde ,ô Marie, Trône de la Sagesse, priez pour nous qui avons recours à vous !

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 08:49

Byzantine ivory plaque. Cleveland Museum of Arts:

Lectionnaire Orthodoxe Malankare pour ce mercredi, 8 mars 2017
Evening:
St. Matthew 18: 1-11
Morning:
Exode 34: 1-17
Proverbes 7: 1-11
Zacharie 8: 1-8
II I St Jean 1: 1-15
I Corinthiens 8: 1-13
St. Luc 11: 1-13
8 mars :
Journée des femmes
« MARIS, AIMEZ VOS FEMMES,
Résultat de recherche d'images pour "Icône Coptes pour les mariages"
comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » 
(Lettre du saint Apôtre Paul aux Ephésiens, chapitre 5, versets 25 à 33)
escenas de corte “Cristo coronando a Romano III y Eudoxia” (s. XI):

 

Premier livre des Rois 19,3-8.

En ces jours-là, Elie vint à Bersabée, qui appartient à Juda, et y laissa son serviteur.
Pour lui, il alla dans le désert l'espace d'une journée de marche ; arrivé là, il s'assit sous un genêt et demanda pour lui la mort, en disant : « C'est assez ! Maintenant, Yahweh, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères ! » 
Il se coucha et s'endormit sous le genêt. Et voici qu'un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, mange. » 
Il regarda, et voici qu'il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d'eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha. 
L'ange de Yahweh vint une seconde fois, le toucha et dit : « Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. » 
Il se leva, mangea et but, et, avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,38-50.

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens répondirent à Jésus en disant : " Maître, nous voudrions vous voir faire un miracle. "
Il leur répondit : " Une génération mauvaise et adultère réclame un signe : il ne lui sera donné d'autre signe que le signe du prophète Jonas. 
Car de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. 
Les hommes de Ninive se dresseront, au jour du jugement, avec cette génération et la feront condamner, car ils ont fait pénitence à la prédication de Jonas, et il y a ici plus que Jonas.
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la fera condamner, car elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon.
Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n'en trouve point. 
Alors il dit : " Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti. " Et revenu, il la trouve libre, nettoyée et ornée. 
Alors il s'en va prendre avec lui sept autres esprits plus mauvais que lui, et, étant entrés, ils y fixent leur demeure, et le dernier état de cet homme devient pire que le premier. Ainsi en sera-t-il pour cette génération mauvaise. " 
Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. 
Quelqu'un lui dit : " Voici votre mère et vos frères qui se tiennent dehors, et ils cherchent à vous parler. " 
Il répondit à l'homme qui lui disait cela : " Qui est ma mère et qui sont mes frères ? " 
Et étendant la main vers ses disciples, il dit : " Voici ma mère et mes frères. 
Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est pour moi frère, sœur et mère. " 

 



Par Dom  Columba Marmion

(1858-1923), abbé de l'Ordre Bénédictin, béatifié par l'Eglise Romaine. L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion (Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 19, rev.) 
 

Faire la volonté de Dieu

 

Vous savez que quand nous sommes en état de grâce, Jésus demeure toujours dans notre cœur.

Son grand désir est d'être tout pour nous.

Il semble que ce soit un rêve trop beau pour être vrai que Jésus si Bon, si Puissant, si Tendre, veuille être notre frère, et cependant, c'est Lui-même qui nous le dit :

« Quiconque fait la Volonté de mon Père qui est au Ciel, Je serai pour lui un frère, une sœur, une mère. »

Ce sont les paroles mêmes de Jésus. 

Donc, pour arriver au bonheur d’avoir Jésus comme notre frère, notre ami le plus intime, il faut faire la Volonté de son Père. Eh bien !

Quelle est cette Volonté ?

D'abord éviter le péché, et, si nous y tombons par faiblesse, en demander pardon aussitôt.

Ensuite, faire toutes nos actions pour Lui.

Il est si bon qu'Il accepte nos moindres actions faites pour Lui. Vous connaissez vos devoirs ; il reste de les sanctifier en les consacrant à Dieu.

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Σχετική εικόνα:

« Il faut passer par le désert, et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu :

c'est là qu'on se vide, qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul...

Les Hébreux ont passé par le désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul au sortir de Damas a été passer trois ans en Arabie, [...] saint Jérôme, saint Jean Chrysostome, se sont préparés au désert...

C'est indispensable...

C'est un temps de grâce...

C'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer...

Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé au milieu desquels Dieu établit en elle son règne et forme en elle l'esprit intérieur...

La vie intime avec Dieu...

La conversation de l'âme avec Dieu dans la foi, l'espérance et la charité...

Plus tard l'âme produira des fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle...

Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls ; c'est une source qui voudrait donner la sainteté aux autres mais qui ne peut, ne l'ayant pas ; on ne donne que ce qu'on a et c'est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l'âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui... Donnez-vous tout entier à Lui seul, [...] et Il se donnera tout entier à vous.

En cela ne craigniez pas d'être infidèle à vos devoirs envers les créatures ; c'est au contraire le seul moyen pour vous de les servir efficacement : regardez saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant d'autres ; quel long temps de recueillement et de silence !

Montez plus haut : regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur...

Notre Seigneur n'en avait pas besoin mais Il a voulu nous donner l'exemple...

Rendez à Dieu ce qui est à Dieu... »

Bx Charles de Foucauld, extrait d'une Lettre à Henri de Castries, 19 mai 1898.
L'expérience de Dieu avec Charles de Foucauld, Introduction et textes choisis par Marcel Nadeau, Fides, 2004.

Charles de Foucauld,silence,recueillement

  Cela se passait au Moyen Orient  
"La reine de Saba est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon." (Lc 11, 31)
Vous vous souvenez de l'évangile en lequel, Jésus, notre Seigneur évoquait deux figures de l'Ancien Testament :

*le prophète Jonas qui a prêché la parole de Dieu à Ninive (Il n'y a pas si longtemps que, dans nos Eglises de Tradition Syriaque, nous revivions ce temps de grâces du "Jeune de Ninive) et

*la reine de Saba, venue visiter Salomon, le fils du roi David, connu pour sa grande sagesse.

Sont également évoqués deux endroits. 

*Ninive, aujourd'hui Mossoul, en Irak, se trouve sur les bords du Tigre. Cette ville, il y a peu encore, faisait la une de l'actualité.

Quant au royaume de Saba, il se trouvait très probablement dans l'actuel Yémen.

  Et ce sont nos frères qui souffrent  
La situation des chrétiens qui vivent dans ces pays est, au mieux, critique, au pire dramatique. Ils sont pourtant les témoins d'un christianisme plus ancien que celui de nos pays occidentaux qui reçurent d'Evêques et de Moines missionnaire la Lumière de l'Evangile ! Pourtant, cet occident aujourd'hui décadent qui se croit encore "civilisé" a assisté dans son ensemble, sans ciller, à leur quasi disparition.
Les chrétiens persécutés sont nos frères. Quand un membre souffre, dit saint Paul, c'est tout le corps qui souffre. Dans la communion des saints, nous leur sommes étroitement unis.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je fais un petit sacrifice (sur la nourriture, sur l'usage d'internet…) en union avec tous les chrétiens persécutés à travers le monde, et spécialement au Moyen Orient. La petite privation que je choisis librement est une manière de porter spirituellement leur souffrance et de rappeler que, dans le corps du Christ, nous sommes tous solidaires les uns des autres !

Joyeux est mon cœur

Comme les ailes des colombes sur leurs petits

et les becs de leurs petits tournés vers leurs becs,

ainsi les ailes de l'Esprit sont sur mon cœur.

Joyeux est mon cœur,

il tressaille tel un enfant

qui tressaille dans le sein de sa mère.

J'ai cru, c'est pourquoi j'ai trouvé le repos,

car Il est véridique Celui en qui je crois.

Il m'a comblé de bénédictions

et ma tête est tournée vers Lui.

Me séparer de Lui,

ni l'épée, ni le glaive ne le peuvent.

Amen. 

Odes de Salomon (début du II ième siècle)

NOTE: Les « Odes de Salomon » sont  un recueil de quarante-deux poèmes chrétiens composés en syriaque par un chantre inconnu au début du IIe siècle et utilisées dans la liturgie par des communautés chrétiennes de la caste sacerdotale de Jérusalem.

SAINT(S) DU JOUR:

 

9 mars:

Les Quarante Saints et glorieux Martyrs de Sébaste.

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Nous complétons, Seigneur, par nos jambes cassées 
ce qui manqua jadis à ta crucifixion, 
nous les Quarante ayant souffert notre passion 
à Sébaste, le neuf, sur les ondes glacées. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Apostiches des Vêpres ton 6

Par des cantiques célébrons, / fidèles, les Quarante Martyrs / et chantons-leur à pleine voix: / victorieux Athlètes du Christ, réjouissez-vous, / Hésychius, Méliton, Smaragde, Héraclius, / Domnus, Eunoique, Valens et Vivien; / réjouissez-vous, Claude et Priscus, / Jean, Théodule, Eutychius, / Hélian, Sisinius et Xanthias; / réjouissez-vous, Angias et Kyrion, / avec Aèce, Lysimaque et Flavius, / Acace, Ekdikios, Alexandre et Elie; / réjouissez-vous, Candide, Théophile, Cyrille et Sacerdon; / réjouissez-vous, Nicolas, Valère et Philoctémon, / Khude, Sévérien en même temps qu'Aglaius. / Par le crédit que vous avez auprès du Christ notre Dieu, / illustres Martyrs, sans cesse priez-le / pour qu'il sauve les fidèles célébrant / de tout cœur votre mémoire sacrée.

Tropaire, t. 1

Par les souffrances que les Saints endurèrent pour toi / laisse-toi fléchir, ô notre Dieu; / guéris toutes nos douleurs, / Seigneur ami des hommes, nous t'en prions.

Cathisme, t. 5

La parure des saints Martyrs, la multitude sacrée / des Quarante divinement rassemblés, / en nos hymnes acclamons-la maintenant; / car, éprouvés par le froid et le feu, / ils se sont montrés les soldats du Christ notre Roi, / auprès duquel ils intercèdent pour notre salut.

Cathisme, t. 8

En martyrs, ayant servi dans l'armée du Christ, / en athlètes, ayant fait toucher la terre à l'ennemi, / par vos œuvres, vous avez accompli la parole du Prophète, / car vous êtes vaillamment passés par le feu et par l'eau, / trouvant ainsi votre repos, la vie éternelle; / c'est pourquoi, ayant reçu votre couronne depuis le ciel, / Bienheureux, vous jubilez avec les chœurs des Anges incorporels. / Illustres Martyrs, intercédez auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur votre mémoire sacrée.

Kondakion, t. 6

Ayant laissé à ce monde toute armée, / vous vous êtes attachés au Maître des cieux, / vous les Quarante Martyrs, / car étant passés par le feu et par l'eau, / vous avez reçu, Bienheureux, / la gloire céleste et les couronnes méritées.

Ikos

Devant celui qui est porté sur un trône de feu / et déploya le ciel comme une peau, / qui établit la terre solidement / et rassembla les eaux en un seul lieu, / qui fit sortir toute chose du néant / et procure à tous le souffle de vie, / qui permet aux Archanges de le chanter / et par les Anges se laisse glorifier, / et qui par tous est adoré, / le Christ tout-puissant, notre Créateur et notre Dieu, / je me prosterne et, tout indigne que je sois, / lui adresse ma prière, en demandant / l'éloquence qui me rende capable de chanter, moi aussi, / avec foi les saints Martyrs / dont il a fait des vainqueurs en leur donnant / la gloire céleste et les couronnes méritées.

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HISTOIRE DES SAINTS MARTYRS DE SEBASTE:

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Lorsque le cruel Licinius (308-323), qui avait été associé à l'empire par Saint Constantin, jeta le masque de la dissimulation et rompit avec lui, il publia des édits contre les Chrétiens et envoya dans toutes ses provinces des magistrats chargés d'exécuter ses ordres, en mettant à mort dans de terribles supplices ceux d'entre eux qui ne voulaient pas se soumettre. Le gouverneur désigné pour la Cappadoce et la Petite Arménie, Agricolaos, était l'un des plus zélés exécutants des édits de persécution et il avait convoqué dans la ville de Sébaste où il résidait, la douzième légion impériale, dite fulminante, dirigée par le duc Lysias. Quarante soldats de cette légion, hommes jeunes, braves et appréciés pour leurs services, refusèrent alors de sacrifier aux idoles de l'Empire et se déclarèrent Chrétiens. Originaires de différentes contrées, mais unis comme un seul homme nouveau par la Foi et la charité, ils se présentèrent un à un devant le gouverneur, comme des athlètes qui se font inscrire au jour du combat, et déclinèrent leur véritable identité, en disant: « Je suis Chrétien! » Agricolaos essaya d'abord de les gagner par la douceur, en vantant leurs actions d'éclat et en leur promettant avantages et faveurs de la part de l'empereur s'ils se soumettaient à son ordre. Les Saints lui répondirent par la voix de l'un d'entre eux: « Si nous avons vaillamment combattu, comme tu le dis, pour l'empereur de la terre, avec combien plus d'ardeur nous faut-il maintenant engager le combat par amour pour le Souverain de l'Univers. Car il n'y a pour nous qu'une vie : la mort pour le Christ. » Jetés en prison dans l'attente d'une nouvelle comparution, les valeureux combattants de la piété tombèrent à genoux, en priant le Seigneur de les garder dans la Vraie Foi et de les fortifier dans le combat. Comme ils passaient la nuit en chantant des Psaumes, le Christ leur apparut et leur dit : « Vous avez bien commencé, mais la couronne ne sera accordée qu'à celui qui persévérera jusqu'au bout! »
Le lendemain matin, le gouverneur les fit comparaître de nouveau et recommença ses flatteries, mais l'un des Saints Martyrs, Candide, dénonça ouvertement sa douceur hypocrite, déclenchant ainsi la colère du tyran. Toutefois, ne pouvant rien contre eux tant que leur général, le duc Lysias, ne les avait pas jugés, Agricolaos les fit remettre en prison. Au bout de sept jours, Lysias étant arrivé à Sébaste, on les conduisit devant lui. En chemin, Quirion encourageait ses compagnons en leur disant : « Nous avons trois ennemis : le diable, Lysias et le gouverneur. Que peuvent-ils contre nous qui sommes quarante soldats de Jésus-Christ? » Quand il les vit si fermes et si résolus, Lysias ordonna aux autres soldats de leur briser les dents à coups de pierres. Mais dès que ces derniers se précipitèrent, ils furent aveuglés par une puissance divine et, dans la confusion, ils se frappaient les uns les autres. Lysias, pris de colère, saisit alors une pierre et voulut la lancer sur les Saints, mais celle-ci alla frapper le gouverneur en le blessant grièvement. On les remit en prison pour la nuit, en attendant de prendre une décision sur le genre de supplice qu'il fallait leur appliquer.
Rassemblant les ressources de son imagination perverse, le gouverneur ordonna de les dépouiller de leurs vêtements et de les laisser nus sur le lac gelé, qui se trouvait à peu de distance de la ville, afin qu'ils périssent dans d'horribles souffrances causées par le froid. Pour compléter le supplice il imagina de présenter sous leurs yeux, comme ultime tentation, le remède à leurs peines, et fit préparer sur le bord du lac un bain d'eau chaude, afin que celui qui abandonnerait le combat, vaincu par la rigueur du froid, y trouvât de quoi se soulager.
Dès qu'ils entendirent la sentence, les Saints rivalisèrent à qui se dépouillerait le premier de ses vêtements, disant : « En déposant ces vêtements, rejetons aussi le vieil homme! Puisque par la tromperie du Serpent, nous avons revêtu jadis les tuniques de peau, dépouillons-nous aujourd'hui pour obtenir le Paradis que nous avons perdu! Que rendre au Seigneur pour ce qu'Il a souffert pour notre salut? Les soldats l'ont autrefois mis à nu, dépouillons-nous maintenant de nos vêtements pour que tout l'ordre militaire obtienne le pardon! Le froid est rigoureux, mais le Paradis est doux! Prenons donc patience pour un court instant, afin d'être réchauffés dans le sein d'Abraham. Achetons la joie éternelle au prix d'une courte nuit de tourments! Puisque de toute manière ce corps corruptible doit mourir, acceptons maintenant de mourir volontairement afin de vivre éternellement! Reçois, Seigneur, cet holocauste que le froid et non le feu va consumer! » C'est en s'encourageant ainsi mutuellement que les quarante Saints s'avancèrent comme un seul homme sur la glace, sans autre lien que leur propre volonté, et pendant toute la nuit ils endurèrent la morsure cruelle du vent, particulièrement glacial en cette région, en priant le Seigneur pour que, comme ils étaient entrés quarante dans le combat, ils en sortent quarante victorieux, sans qu'il en manquât un seul à ce nombre sacré, symbole de plénitude. Comme la nuit avançait et que leurs corps commençaient à se durcir et leur sang à ralentir sa circulation en leur provoquant une insupportable souffrance au coeur, l'un d'entre eux, vaincu par la douleur, quitta le lac et se précipita vers le bain surchauffé. Mais la différence soudaine de température le fit mourir presque aussitôt, privé de la couronne de la victoire. Les trente-neuf autres, navrés de la perte de leur compagnon, redoublèrent leur prière, et soudain une grande clarté vint percer le ciel et s'arrêta au-dessus du lac en réchauffant les Saints Martyrs, et des Anges descendirent pour poser sur leurs têtes trente-neuf couronnes resplendissantes. Devant cette merveille, un des gardes, nommé Aglaïos, qui se réchauffait près du bain, eut soudain la conscience illuminée par la Foi. Constatant qu'une quarantième couronne restait suspendue en l'air, semblant attendre que quelqu'un vienne compléter le nombre des élus, il réveilla ses compagnons d'armes, leur jeta ses vêtements et il s'avança avec empressement sur la glace pour rejoindre les Martyrs, criant que lui aussi était Chrétien.
Lorsque, le lendemain matin, Agricolaos apprit l'événement, il ordonna de tirer les Saints hors du lac et de les achever en leur rompant les jambes, puis d'aller jeter leurs corps au feu afin qu'il ne restât aucune trace de leur glorieux combat. Comme on les traînait vers l'ultime supplice, les glorieux Martyrs chantaient : « Nous avons passé par le feu et par l'eau, mais Tu nous en as tirés, Seigneur, pour nous procurer le rafraîchissement! » (Ps. 65:12). Après avoir exécuté leur besogne, les bourreaux chargèrent les corps des Saints sur un chariot pour les conduire au bûcher. Ils s'aperçurent alors que le plus jeune d'entre eux, Méliton, était encore vivant et le laissèrent, dans l'espoir de le convaincre finalement à renier sa Foi. Mais sa mère, qui avait assisté au spectacle, vint prendre son enfant dans ses bras et le déposa elle-même sur le chariot avec les autres corps, en lui disant : « Ne reste pas privé de la couronne, ô mon cher fils, rejoins tes compagnons pour jouir de cette lumière éternelle qui dissipera mon affliction. » Et, sans répandre une larme, elle accompagna le chariot jusqu'au bûcher, le visage rempli de joie.
Suivant les ordres du gouverneur, les soldats dispersèrent les cendres des Martyrs et jetèrent leurs ossements dans le fleuve; mais, au bout de trois jours, les Saints apparurent en vision à l'Evêque de Sébaste, Pierre, et lui indiquèrent l'endroit du fleuve où ils étaient retenus pour être vénérés par les fidèles. Par la suite les Reliques des Quarante Martyrs furent distribuées dans de nombreux lieux, et leur culte se répandit, principalement grâce à la famille de Saint Basile, qui leur portait une grande dévotion1.
La nuit qui précéda leur Martyre, les Saints dictèrent leurs dernières volontés, sous forme d'exhortation, à un jeune esclave, Eunoïcus, qui fut témoin de leurs combats et put échapper aux persécuteurs. Il transmit cet admirable texte à la postérité et prit soin, par la suite, du sanctuaire où étaient déposées leurs Reliques. C'est dans ce Testament qu'on peut trouver les noms des Quarante Martyrs : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Elie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius et un autre du même nom, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias. L'un d'entre eux ayant fait défaut, Aglaïos, le soldat, vint le remplacer pour compléter leur nombre sacré2.

1. Sainte Emmelie, la mère de St Basile, fit bâtir la première église consacrée aux Quarante Martyrs et leur dédia son monastère qui était dirigée par Ste Macrine (cf. 19 juillet). St Basile et son frère St Grégoire de Nysse prononcèrent quant à eux d'immortels discours en leur honneur.
2. Cette liste varie légèrement selon les rédactions de la Passion.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars09.html

 

They were all soldiers under one general, taken captive in the time of Licinius for their faith in Christ. They were stripped naked and cast onto a frozen lake at Sebastia in Pontus. They endured the entire night, encouraging each other to be patient. Some accounts say that their persecutors placed warm baths in their sight on the shore to entice them to renounce Christ.

 

 Finally one of their number, broken by his sufferings, apostatized and left the company. One of the guards, named Aglaius, saw in a vision thirty-nine wreaths descending from heaven onto the heads of the faithful sufferers, and was moved to declare himself a Christian.

 

 He was immediately sent to join the martyrs on the frozen lake, keeping the number of forty complete. In the morning all of them, almost dead, were cast into fire, and their remains thrown in the lake.

 

 On the third day the martyrs appeared to Peter, the local bishop, and told him to search for them in the lake. The bishop went to the lake on a dark night with his clergy, and one account says that the bones of the martyrs rose to the surface and burned there like a candle. The relics were gathered and given honourable burial.

 

  This is the most common account. The Prologue gives a somewhat different version, in which the martyrs were made to stand, not on the frozen lake, but in the freezing waters.

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La manière la plus simple de vivre la prière  

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C'est le propre de l'amour de se répéter grâce à des paroles simples et chaleureuses. (…) Si tu t'aperçois que tu trouves bonheur et paix en prenant ton chapelet* et en te plongeant dans une prière rythmique et répétitive, sois heureux.

Si tu réussis à réciter le chapelet entièrement sans te préoccuper de penser, mais seulement heureux d'être paisiblement avec la Mère de Jésus, réjouis-toi, car tu es sûrement sous l'action de l'Esprit et cela seul compte lorsque l'on prie....

Pour celui qui ne comprend rien à la vie spirituelle, le Rosaire est synonyme de prière mécanique. Pour qui est "spirituel" et avancé dans le chemin de la prière, le chapelet est la manière la plus simple de s'aider à vivre la prière concrètement et longtemps.

Je ne crains pas d'affirmer que celui qui aime ce genre de prière et qui se trouve à son aise en récitant le Rosaire* est un contemplatif, ou sûrement sur la voie de la contemplation.

Donc, prenez garde à ne pas dénigrer ce que vous ne connaissez pas. Le Rosaire est un mode de prière universel. Nous le trouvons, en effet, dans toutes les religions révélées.

*Ce qui est dit du "Rosaire de N-D" vaut à fortiori pour la "Prière du coeur" dite aussi "Prière de Jésus"

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Prier spontanément chaque jour (Mère Teresa)  

Carlo Carretto

Dans son livre : "Toi qui as cru",

Recueil marial 1986

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

____

 

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Par Saint Benoît

(480-547), moine,  
Règle de Saint Benoît, XX (trad. Dom Schmitz, Maredsous, p. 86, rev.) 

 

Efficacité de la prière

 

Si, lorsque nous avons une requête à présenter aux puissants de la terre, nous ne les abordons qu’avec humilité et respect, à plus forte raison faut-il supplier le Seigneur Dieu de l’univers en toute humilité et pureté de dévotion.

Sachons bien que ce n’est pas l’abondance des paroles mais la sincérité du cœur et les larmes de la componction qui nous rendront dignes d’être exaucés.

La prière doit donc être brève et pure, à moins que, peut-être, la grâce de l’inspiration divine ne nous incline à la prolonger.

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Huitième Jour

Prions pour les âmes qui se laissent dominer par le désir de plaire.

Saint Joseph était pauvre et il aimait sa pauvreté

Il l’aimait parce que c’était la position dans laquelle le bon Dieu l’avait placé, et qu’il voulait tout ce que voulait le bon Dieu, et puis parce que, par l’effet d’une grâce particulière, il comprenait tout l’embarras, toutes les inquiétudes que donnent les richesses.
 
Jésus lui avait dit, dans ses entretiens particuliers, « que le pauvre qui travaille et se résigne, trouve plus facilement le chemin du ciel ».
Aimons, nous autres, la position dans laquelle nous sommes, faisons taire ces désirs de posséder et de paraître qui, maintenant peut-être, sont peu impérieux, mais qui viendront plus tard tourmenter notre cœur ; et si nous manquons quelquefois de quelque chose, oh ! qu’il est doux alors de dire au bon Dieu, comme devait le dire S. Joseph :
 
J’attends, de votre Providence, notre pain pour demain !

Une petite enfant disait à Dieu, pour ses parents : « Mon Dieu, que nous ayons toujours le nécessaire, mais rien de plus ! »
Prière à Saint Joseph pour nos défunts

Prière à Saint Joseph pour nos défunts

Saint Joseph, Toi qui est mort entre  les bras du Verbe de Vie qui prit chair de ta virginale épouse, tu étais entouré de Jésus et de Marie, inséparable et pourtant séparé par la mort, ta confiance en Jésus t'a fait passer vers le Père 
dans la Paix et la certitude du Salut: 


Ô toi dernier des Patriarches, entré dans le sein d'Abraham 
avec la bénédiction de Jésus , tes yeux ont vu le Salut ! 


Tu as attendu et espéré la Résurrection dans la Foi la plus éclairée, 
la plus confiante, la plus unie à la Volonté divine.

 

Nous te confions nos défunts, nous te confions telles personnes : 
( les nommer) 
mène-les avec Marie vers Jésus notre résurrection.

 
Qu'ils soient accueillis dans l'intimité de la Trinité Sainte avec la multitude des des frères et soeurs de Jésus-Christ, la multitude des Rachetés. 
Obtiens-nous la grâce  de la Foi et de l'Espérance, par ton exemple, console-nous des séparations  et maintiens-nous  
dans l'Espérance.
 

Amîn

 

 

 

 

 

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The mercy of God and the unborn child

I am often in contact with people who have sadly faced the experience of loss of a child through miscarriage or still-birth. Indeed, it is an experience which many people have shared, and bear silently. As many as 1 in 6 pregnancies end in miscarriage, among those women who are aware they are pregnant. While 1 in 200 pregnancies end in a still birth. This is an all to common and painful memory to many of those we worship with, and perhaps to ourselves also.

It is made all the more painful when misrepresentations of the teaching of the Church are offered. This might be the teaching of Augustine that all unbaptised infants, which includes those who are not born to life, are condemned and will be damned in Hell, and the wrath of God is directed towards them even if their punishment is light. I believe absolutely that Augustine was completely wrong in making such statements and misunderstood the effects of sin in the world and the mercy of God towards men. We should remember that Augustine was not considered a Father of the Church in the East. His views on salvation are not those of our great Fathers. Indeed, when Cassian brought the Eastern teaching of salvation to the West he was opposed by Augustine.

Another disturbing teaching, which I believe misrepresents the Orthodox faith and our loving Heavenly Father, is the un-Scriptural idea that there is some place, other than Heaven and Hell, which will be the final destination for infants who could not be baptised. In the Medieval Roman Catholic Church this place was called Limbo. But is has been rejected by Pope Benedict XVI who considered it no more than a theological opinion. Indeed, Limbo was developed in the Middle Ages because the harsh teaching of Augustine was unbearable to so many.

A development of this late Roman Catholic idea of Limbo, a place where those infants who could not be baptised would not be able to see the glory of God in Christ, has been the popular idea that unbaptised infants will be blind in eternity. I can hardly think of anything more contrary to the honour and glory of God, that he should be considered the author and cause of an eternal disability. It seems to me to be a garbled explanation of the Catholic idea that the unbaptised infants would not have the Beatific Vision.

What do I want to say to those who have lost a child before birth? It is that God is love, and does not create anything that he does not say of it that it is good. More than that, the issue which these other views are trying to deal with, is that of Original Sin. But Orthodoxy does not teach such a doctrine. St Cyril and St Severus both insist – we are born mortal but not sinful. And many of the Fathers teach explicitly that a young child cannot be said to sin, and is entirely innocent. How much more the child who is never born into life. There is no sin in an unborn child’s life which could possibly require any punishment.

Yet we face the issue that the Scripture teaches us that baptism is required for union with God, which is the meaning of salvation. This is surely true. When someone accepts the claims of Christianity then they must be baptised. But it is a serious mistake to imagine that God is bound by the methods he requires us to use. Union with God is offered to us in baptism, but God can unite whomsoever he wills by his own word. We must be baptised, but God knows no limits in his grace.

Indeed, our Lord Jesus teaches us that we must be converted and become as little children if we wish to enter the Kingdom of Heaven. But a little child does not need to be converted, to change her mind, because it has not yet resisted and rejected God. The unborn child is guilty of no sin, and has committed no sin, and her unformed mind has not turned from God. What is lacking in union with God, and this is the gift of God, and is not restricted to baptism, even if those of us who are able to ask, “What must I do?”, hear the words, believe and be baptised. Nor even is this clear instruction an absolute rule, as if God is bound by the invitation he offers us, since an infant cannot believe at all, but is still baptised.

St Gregory of Nyssa has a few words to say on this subject. He says that a life of blessedness belongs to the one whose spiritual sight is clear, and that in mankind this requires great effort and the grace of God to overcome sin, but it belongs already to the infant and is lost by us as we grow into sinfulness. He says…

The innocent babe has no such plague before its soul’s eyes obscuring its measure of light, and so it continues to exist in that natural life; it does not need the soundness which comes from purgation, because it never admitted the plague into its soul at all.

He goes on to suggest that the soul of an unborn infant, and even the infant reposing not long into their life, could not possibly suffer any torment because there is nothing in them at all deserving of it, and their infant soul is still turned towards God. Yet there is this difference. The soul of one who has spent his life in overcoming sin, and in hard-won repentance and many experiences of God’s grace, will participate in the blessedness of Paradise and of Heaven with a different character than the one who never sinned, never needed to repent, and has no experience of the grace of sanctification. Yet the blessedness is one, even if the participation is different.

And the dear and saintly Pope Timothy of Alexandria, addressing a woman who had lost three of her children, says…

I was in great grief, mourning and lamenting, as though I saw your small children, and at the same time I heard he voice of the Creator of us all admonishing me, saying, ‘Do you suppose, O man, that your tender mercy is greater than mine? Do you suppose I have no compassion equal to your own, and that I do not say, “Let the children come unto me, for to such belongs the Kingdom of Heaven”.

Do we doubt the mercy of God towards all those he has made, and especially those who have not drawn breath before passing away. St Timothy encourages the bereaved woman to remind herself when she feels her pain the most…

After a short time I will not be left separated from my child, if I am also worthy of the Kingdom of Heaven, then I will not be far from them forever.

This is a blessed truth, of which I am convinced. That our Lord has not created any to be condemned because left without the possibility of baptism in the womb. And that each one who passes to life even before breath is sinless and innocent in the eyes of God. He will unite to himself those he has made and called to himself before birth. And of the blessed state in which they wait, St Timothy recounts a miracle he heard from the mouth of St Dioscorus, in which a young boy had been bitten by a poisonous snake and died, and being restored to life by Abba Longinus, the young boy said…

O father, I am burned by the love of the greenery which my soul saw, I have never eaten anything like it, nor is the eye of man able to look at it, or the mouth of man to describe it. I saw a man of shining appearance, and he took me into the Garden of Eden, and I saw trees which bear many fruits. Then he took me to the presence of the Lord Jesus Christ, and he commanded that they take me to the children who are like me…

In this happy and blessed place the souls of all infants wait in peace and joy. God has made them and called them to himself. Gathered up those who are especially loved by him. The words of St Timothy are a comfort…

Your child was living, and now God has taken her to himself, where there is no death, so that they might live with him forever… their souls fly due to the greatness of the taste of their happiness.

From the experience of love to a experience of even more overwhelming and unceasing love. From the experience of blessedness to even greater experience of blessedness. The pain of loss and separation tempered by the hope and expectation of reunion and of the fulfillment of love in eternity. The mercy of God knows no bounds, and those fragile, innocent, sinless souls created in love to participate in his love are preserved in love now and forever, and wait to greet us and embrace us in love.

(Source:http://www.stgeorgeministry.com/ )

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

Chers amis, 

Les apôtres voient souvent Jésus se mettre à l’écart pour prier. Ils perçoivent que c’est pour lui une source de paix et de joie. 
Ils ont envie de faire comme Lui. Mais prier, ça ne va pas de soi, alors Jésus leur enseigne le Notre Père.

Redécouvrons et méditons cette prière que nous disons souvent.


Théobule vous propose également de découvrir l'évangile de dimanche prochain :La Transfiguration

Bonne semaine avec Théobule 

Frère Benoît 

Jésus enseignait ses disciples :
« Vous donc, priez ainsi : 
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, 
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »


(Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, versets 9 à 15)

 

"ABOUN D'BASMAYO" Le Notre Père:
Le texte dans sa langue originelle le Syriaque-Araméen, la langue que parlait Jésus:

ܐܒܘܢ


ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ


Version en phonétique:

Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,

Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin

Amîn.

 

-Notre Père, qui êtes aux cieux

Les Fidèles : Que votre nom soit sanctifié que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. 

Car à vous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.

C’est le fait de déstabiliser nos conceptions initiales qui nous permet d’apprendre.

C’est le fait de regarder objectivement nos erreurs qui nous permet de ne plus les reproduire, et donc de progresser. Nous commençons peu à peu à intégrer cela intellectuellement, et à soulager la culpabilité de nos enfants face à leurs erreurs. Mais qu’en est-il de nous-mêmes ?

Un dicton de centre de formation dit :

« La faute s’expie, mais l’erreur se corrige. »

Pour nous chrétiens, ce dicton peut résonner en profondeur, car nous savons que l’expiation est en Jésus. Il a pris nos fautes à la croix et nous sommes justifiés en lui.

Et nos erreurs alors ?

Comme celles de nos enfants, ne seraient-elles pas normales, inhérentes à notre apprentissage, à notre croissance et à notre cheminement ?

Tout comme nos jeunes enfants qui veulent absolument vérifier que le feu brûle en approchant leur main, ou notre adolescent qui s’acharne à faire ce que nous lui déconseillons, nous commettons des erreurs, parfois même alors que notre entourage nous avertit.

Est-ce une faute, un péché qui devrait être pardonné, expié ?

Ne s’agirait-il pas plutôt d’une erreur de parcours qu’il va désormais falloir regarder en face pour essayer de ne pas la reproduire dans un autre contexte, et continuer notre chemin avec une corde de plus à notre arc ?

Et si on essayait d’appliquer dans nos vies ce principe pédagogique simple et consensuel, enseigné à tous les professeurs ?

Si on rétablissait le statut de l’erreur dans nos vies ?

Si on regardait nos propres erreurs avec bienveillance, sachant qu’elles sont normales et font simplement partie de notre apprentissage de la vie ?

Si on essayait de les corriger, quitte à devoir assumer quelques ratures visibles, plutôt que de culpabiliser dans l’attente d’une rédemption qui n’est peut-être pas nécessaire ?

N’est-il pas dit que Dieu est notre père et que nous sommes ses enfants ? (Source Info Chrétienne)

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Depuis Madagascar, l’appel à l’aide du Père Pedro: « Celui qui aide vite, aide deux fois »

C’est désormais une certitude. La situation à Madagascar est grave. Les populations les plus défavorisées sont en danger, toujours plus fragilisées. Dans certaines régions, les dévastations sont considérables.

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Si l’heure n’est pas encore au bilan, nous savons déjà que les besoins seront énormes. Dans cette perspective, Info Chrétienne Compassion a déclenché une campagne de dons, afin d’apporter rapidement une aide substantielle aux ONG locales, déjà sur le terrain depuis des années. Dans ce cadre-là, notre équipe a contacté Père Pedro, impliqué depuis 27 ans dans le soutien des plus démunis, à la lumière de l’Évangile. Son association, Akamasoa est venue en aide à 500 000 malgaches, 3 000 habitations ont été construites, 25 000 personnes habitent dans les villages, et plus de 12000 enfants sont à ce jour scolarisés dans leurs écoles. Pour Père Pedro, la vitesse avec laquelle Info Chrétienne souhaite réagir à la catastrophe d’Enawo est »exemplaire », car :

« Celui qui aide vite, aide deux fois. »

Père Pedro a répondu à Info Chrétienne dans un bouleversant courrier, que nous choisissons de vous faire connaître aujourd’hui. Il confirme les informations reçues : « Beaucoup de pluie, de glissements de terrain, des bas quartiers sous les eaux et des gens déjà affamés ».

Père Pedro se joint à l’appel à la mobilisation d’Info Chrétienne pour Madagascar :

« La vitesse avec laquelle vous voulez réagir est exemplaire. On a toujours dit que celui qui aide vite, aide deux fois. Nous ne connaissons pas encore exactement l’ampleur des dégâts puisque nous sommes en plein milieu du cyclone actuellement, mais je peux imaginer qu’ils seront importants partout où passera ce cyclone dévastateur…

Nous sommes prêts à recevoir et partager l’aide que vous pourriez récolter avec vos moyens de communications, pour les plus pauvres de nos frères et sœurs de Madagascar, victimes du Cyclone Enawo. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés quand nos frères souffrent et manquent de tout, d’eau potable, de riz, de couvertures, de vêtements et de médicaments.

Je souhaite de tout cœur que votre appel au secours en faveur des victimes du cyclone Enawo soit entendu en France par les personnes généreuses et sensibles à la détresse des autres.

En tant qu’humain et ensuite en tant que croyants, nous ne pouvons pas rester indifférents, c’est pourquoi je me joins à vous pour affirmer votre appel au secours à ceux qui nous tendent la main pour être secourus, et qui vivent dans des situations inhumaines.

Mais la façon la plus pratique, rapide et directe d’aider, c’est d’envoyer une aide financière, puisqu’envoyer des aides par container, elles vont trainer trop longtemps et elles arriveront trop tard avec tous les ennuis qu’on connait à la douane.

C’est formidable de voir la foi et la fraternité traduites en actes !

Que le Seigneur bénisse votre action, la branche humanitaire du site Info Chrétienne et tous ceux qui vont adhérer ! »

Père Pedro

Info Chrétienne Compassion est un relais fiable entre vos dons et des organisations humanitaires chrétiennes sérieuses et dignes de confiance. Toutes les actions réalisées grâce vos dons à Info Chrétienne Compassion feront systématiquement l’objet d’un rapport détaillé, publié sur Info Chrétienne.

Mobilisons-nous pour Madagascar.

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Prophétie d'Isaie
 
 Le saint prophète Isaïe
 
"Le Seigneur, le Seigneur Dieu des armées, Va ôter de Jérusalem et de Juda Tout appui et toute ressource, Toute ressource de pain Et toute ressource d'eau, le héros et l'homme de guerre, Le juge et le prophète, le devin et l'ancien, le chef de cinquante et le magistrat, Le conseiller, l'artisan distingué et l'habile enchanteur.
 
 
Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des enfants domineront sur eux.
 
 
Il y aura réciprocité d'oppression parmi le peuple; L'un opprimera l'autre, chacun son prochain; Le jeune homme attaquera le vieillard, Et l'homme de rien celui qui est honoré.On ira jusqu'à saisir son frère dans la maison paternelle: Tu as un habit, sois notre chef! Prends ces ruines sous ta main! -
 
 
Ce jour-là même il répondra: Je ne saurais être un médecin, Et dans ma maison il n'y a ni pain ni vêtement; Ne m'établissez pas chef du peuple!
 
 
 
Jérusalem chancelle, Et Juda s'écroule, Parce que leurs paroles et leurs oeuvres sont contre le Seigneur , Bravant les regards de sa majesté. L'aspect de leur visage témoigne contre eux, Et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme! Car ils se préparent des maux.
 
 
Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres.
 
 
Malheur au méchant! il sera dans l'infortune, Car il recueillera le produit de ses mains.
 
 
Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui; Mon peuple, ceux qui te conduisent t'égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches.
 
 
Le Seigneur se présente pour plaider, Il est debout pour juger les peuples.
 
 
Le Seigneur entre en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses chefs: Vous avez brouté la vigne! La dépouille du pauvre est dans vos maisons!
 
 
De quel droit foulez-vous mon peuple, et écrasez-vous la face des pauvres? Dit le Seigneur, le Seigneur Dieu des armées."
 
Prophétie du saint Prophète Isaïe chap.3 vers. 1-15
A PROPOS DE  LA CONFESSION
vierge au manteau

La confession est certainement pour chaque prêtre consciencieux l'un des aspects les plus délicats et les plus difficiles de son ministère pastoral.

Il y trouve d'une part le seul véritable objet de son activité pastorale : l'âme de l'homme pécheur, mais qui se tient devant Dieu. Mais d'autre part il acquiert la conviction que le Christianisme d'aujourd'hui est devenu purement nominal.

Les concepts les plus élémentaires pour un Chrétien, de péché et de repentir, de réconciliation avec Dieu et de naissance à la vie nouvelle semblent s'être vidés de leur sens.

Ces mots continuent d'être employés, mais leur contenu est loin du sens sur lequel est fondée notre foi chrétienne.


Une autre source de difficultés est l'incompréhension pour la majorité des Orthodoxes, de l'essence même du sacrement de pénitence.

En pratique, nous trouvons deux approches opposées de ce sacrement : l'une juridique et formelle, l'autre psychologique.


Dans le premier cas, la confession est comprise comme une simple énumération des infractions à la loi, après quoi est donnée l'absolution des péchés et la personne est admise à la communion.

La confession est alors réduite au minimum et dans certaines églises (en Amérique) elle est même remplacée par une formule générale que le pénitent lit dans un texte imprimé.

Cette optique met l'accent sur le pouvoir du prêtre d'absoudre et remettre les péchés et cette absolution est considérée comme valable "en elle-même" quel que soit l'état de l'âme du pénitent.

Si dans cet aspect des choses nous avons affaire à une tendance "latinisante", l'autre approche peut se définir comme "protestante".

La confession devient alors une conversation d'où doit venir une aide, la solution des "problèmes" et des "questions".

C'est un dialogue, mais pas le dialogue de l'homme avec Dieu, non : le dialogue de l'homme avec un conseiller réputé sage et expérimenté, disposant d'une panoplie de réponses toutes prêtes à toutes les questions de l'homme...

Dans ces deux approches, on observe à l'évidence un obscurcissement et une déformation de la vraie manière orthodoxe de comprendre la sacrement ode la confession.


Cette déformation a plusieurs raisons. Et sans avoir la possibilité de les énumérer toutes, ni même esquisser brièvement l'histoire très compliquée du développement dans l'Eglise du sacrement de pénitence, quelques remarques préliminaires s'imposent, avant de tenter d'indiquer une solution possible au problème que pose la confession.

A l'origine, le sacrement de pénitence était compris comme la réconciliation et la réunion à l'Eglise des excommuniés, c'est-à-dire des chrétiens exclus de l'assemblée (ecclesia) du Peuple de Dieu, de l'Eucharistie comme sacrement de l'assemblée, comme participation au Corps et au Sang du Christ.

L'excommunié, c'est celui qui ne peut pas participer à l'oblation, et qui pour cette raison ne participe pas non plus à la "koinonia", à la communauté, à la communion.

Et la réconciliation avec l'Eglise de l'excommunié était un long processus qui se terminait par la rémission des péchés, attestant le repentir, la condamnation du pécheur de son péché, le refus de son péché, par conséquent la réunion à l'Eglise.

Le pouvoir d'absoudre et de remette les péchés n'était pas conçu comme un pouvoir en soi, indépendant du repentir.

Il était compris comme le pouvoir de témoigner du repentir accompli et par conséquent du pardon et de la réunion à l'Eglise c'est-à-dire du repentir et de son fruit : la réconciliation avec Dieu dans l'Eglise...

L'Eglise, en la personne du prêtre, atteste que le pécheur s'est repenti et que Dieu "l'a réconcilié et uni" avec l'Eglise en Jésus-Christ.

Et malgré toutes les modifications extérieures dans la pratique du sacrement de pénitence, c'est bien de cette façon originelle de comprendre le sacrement qui reste le point de départ pour l'explication orthodoxe du sacrement.


Mais cela n'exclut pas le fait que, et cela depuis le début, le ministère pastoral dans l'Eglise incluait obligatoirement le SOUCI DES AMES, c'est-à-dire la direction de la vie spirituelle des hommes et l'aide dans la lutte contre le péché et le mal.

Mais au début, pourtant, ce souci des âmes n'avait pas de rapport direct avec le sacrement de pénitence. Et ce n'est que sous l'influence du monachisme dont la théorie et la pratique de la guidance spirituelle était fortement développée que le souci des âmes s'est inséré progressivement dans la confession.

Et la sécularisation toujours croissante, la laïcisation de la société ecclésiale ont fait de la confession pratiquement la seule forme de guidance spirituelle.

Après la conversion de l'empereur Constantin, l'Eglise a cessé d'être une minorité de fidèles héroïques et s'est presque entièrement fondue dans le monde (d'où le "laïc" en grec "laïkos" qui est l'homme vivant dans le monde le peuple (laos).

Cette Eglise s'est trouvée confrontée à une masse de chrétiens de nom et le changement radical dans la pratique eucharistique de la communion générale comme manifestation de l'unité du peuple de Dieu à la communion plus ou moins fréquente et "privée" a entraîné la métamorphose de la façon de comprendre la pénitence.

De sacrement de réconciliation des excommuniés de l'Eglise, elle est devenue le sacrement régulier des membres de l'Eglise. Et les théologiens se sont mis à souligner non plus l'aspect pénitentiel comme voie du retour à l'Eglise, mais la rémission des péchés comme pouvoir de l'Eglise...


Mais l'évolution du sacrement de pénitence ne s'est pas arrêtée là.

La laïcisation de la société chrétienne signifiait avant tout qu'elle adoptait des façons de voir humanistes et pragmatiques qui ont considérablement obscurci la façon chrétienne de comprendre le péché et le repentir.

La compréhension du péché comme rupture avec Dieu et avec la seule vie véritable - avec Lui et en Lui - a été obscurcie par un légalisme moraliste et ritualiste dans lequel le péché a été ressenti comme une infraction formelle à la loi.

Mais dans une société auto-satisfaite et qui idolâtre l'homme, avec son étiquette de "convenances" et de "succès", même cette loi s'est peu à peu transformée. Elle a cessé d'être la norme absolue et s'est réduite à un code généralement admis et relatif de règles morales.


Si dans les premiers siècles le chrétien avait toujours conscience d'être un pécheur pardonné et conduit, sans aucun mérite de sa part, dans le Palais de l'Epoux, ayant reçu une vie nouvelle et devenu participant du Royaume de Dieu, le chrétien actuel, puisqu'aux yeux de la société il était "une personne honorable", a perdu peu à peu cette conscience.


Sa vision des choses exclut les notions mêmes de vie ANCIENNE et de vie NOUVELLE. Bien sur, il fait de temps à autre des "mauvaises actions" mais c'est "naturel" dans la vie, et cela n'entame en rien son autosatisfaction...

La société dans laquelle nous vivons, la presse, la radio, etc, nous dit à longueur de journée que nous sommes intelligents, beaux, gentils et que nous vivons dans la meilleure des sociétés possibles et les "chrétiens", hélas, prennent cela au sérieux, prennent cela pour argent comptant...


La laïcisation a fini par gagner aussi le clergé. On a fini par comprendre le prêtre comme une sorte de serviteur de ses paroissiens, au service de leurs besoins spirituels. Et la paroisse tout entière, comme organisation, veut que le prêtre soit le miroir dans lequel les gens peuvent contempler leur propre perfection.

Est-ce que le prêtre ne doit pas tout le temps remercier quelqu'un et faire l'éloge des efforts, du soutien matériel et de la générosité ?

Les péchés sont cachés dans le "secret de la confession" rigoureux et intime, tandis qu'à la surface tout va très bien.

Et voilà cet esprit d'autosatisfaction, d'apaisement moral, qui pénètre notre vie ecclésiale de part en part.

Le succès de l'Eglise se mesure à son succès matériel, à sa fréquentation, à la quantité d'organisations paroissiales et para-ecclésiales.

Mais dans tout cela, où y a-t-il place pour la repentance ?

Elle aussi est presque absente de l'organisation même de la prédication et de l'activité de l'Eglise.

Le prêtre appelle ses paroissiens à plus d'ardeur, à des "succès" de plus en plus grands, à l'observation des règles et des coutumes, mais lui-même ne perçoit déjà plus le monde "comme" la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse (1Jn 2, 16) ; mais il ne croit pas lui-même que l'Eglise est vraiment le salut pour les brebis perdues, et non une institution religieuse pour la satisfaction modérée des "besoins spirituels" modérés des "membres actifs de la paroisse"...

Dans pareilles conditions spirituelles, dans une situation aussi pseudo-chrétienne, la confession ne peut naturellement être rien d'autre que ce qu'elle est devenue : ou bien l'un des devoirs religieux" qu'il faut accomplir x fois dans l'année pour être en règle avec une norme canonique abstraite, ou bien un entretien avec le prêtre, pour "discuter" de telle ou telle "difficulté" (difficulté, justement, et non péché, parce qu'une difficulté conscientisée comme un péché cesse par là-même d'être une difficulté...), qui reste d'habitude entière parce que sa seule solution serait justement d'accepter la doctrine chrétienne du péché et du pardon.

Est-il possible de rétablir la compréhension et la pratique orthodoxe de la confession ? Oui, si nous avons le courage de commencer à la rétablir en profondeur et non en surface.


Et ici le point de départ, comme dans toute vie ecclésiale, doit être la prédication, l'enseignement.

D'un certain point de vue, toute la doctrine de l'Eglise est un seul appel à la repentance au sens le plus profond de ce mot : c'est-à-dire une nouvelle naissance, à une réévaluation de toutes les valeurs, à une nouvelle vision et à une nouvelle compréhension de toute la vie à la lumière du Christ.

Et il n'est pas nécessaire de prêcher tout le temps sur le péché, de juger et de condamner, car c'est seulement quand l'homme entend l'appel authentique et le contenu de la Bonne Nouvelle, quand commence à s'ouvrir, la profondeur divine, la sagesse et la portée totale de cette Nouvelle, ce n'est qu'alors que l'homme devient capable de repentir.

Le véritable repentir chrétien, c'est avant tout de ressentir l'abîme qui le sépare de Dieu et de tout ce que Dieu a donné et révélé à l'homme, de la vie véritable.

Ce n'est qu'en voyant le Palais de Dieu, tout orné, que l'homme comprend qu'il n'a pas la robe nuptiale pour y entrer...

Notre prédication est trop souvent comme un impératif abstrait : il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela ; mais une énumération de prescriptions et d'ordres n'est pas une prédication.

La prédication est toujours une découverte, au début du sens positif et de la lumière de l'enseignement du Christ et uniquement par rapport à Lui des ténèbres et du mal du péché.

Seul le sens rend la prescription, la règle, le commandement convaincant et vivifiant. Mais la prédication doit inclure évidemment, une critique en profondeur du sécularisme dans lequel nous vivons, des idées dont, inconsciemment, nous nous imprégnons et nous vivons.

Les Chrétiens sont appelés à lutter continuellement contre des idoles qui sont si nombreuses aujourd'hui : "matérialisme", "chance", "succès", etc.

Car encore une fois, ce n'est qu'en replaçant le monde à sa juste place, profondément, chrétiennement, le monde, la vie et la culture, que le concept de péché prend son vrai sens comme avant tout une déviation de tout le courant de la conscience, de l'amour, des intérêts, des aspirations...

Comme culte des valeurs qui ne sont pas des vraies valeurs... Mais cela présuppose- que le prêtre soit lui-même libéré de l'asservissement à "ce monde" et de l'identification à lui, cela suppose qu'il mette la vérité éternelle et non des "considérations pratiques" au cœur même de son service pastoral...

La prédication et l'enseignement doivent être porteurs d'un principe prophétique, d'un appel à tout considérer et tout apprécier par les yeux du Sauveur Lui-même.


Ensuite, la confession doit être replacée dans le cadre du mystère de la pénitence (metanoïa) ; chaque sacrement comprend au moins trois moments constitutifs : la préparation, le rite lui-même, et enfin son "accomplissement".

Et bien que, comme on l'a dit plus haut, toute la vie et toute la prédication de l'Eglise soient en un certain sens une préparation à la repentance, un appel au repentir, l'exigence et la tradition d'une préparation toute spéciale des pénitents au sacrement n'en demeure pas moins.


Il existe depuis toujours dans l'Eglise des temps pénitentiels : les carêmes. Ce sont des périodes où la liturgie elle-même devient en quelque sorte l'école du repentir, la préparation de l'âme à la fois à voir la beauté céleste du Royaume et à s'attrister sur la distance qui nous sépare du Royaume.


Tous les offices du Grand Carême par exemple, sont tout entiers un soupir de repentance et cette radieuse tristesse dont ils brillent et nous communiquent l'image, est presque intraduisible en paroles mais pourtant si évidente et si effective, de ce qu'est et ce qu'accomplit dans notre âme le repentir véritable...


C'est pourquoi le carême est un temps où il importe de faire porter la prédication sur le sacrement de pénitence. L'ordo des lectures, des psaumes, des hymnes, des prières et des inclinations tout cela donne infiniment et toute cette prédication doit "coller" à la vie, aux gens, à ce qui s'accomplit dans leur vie en ce jour, à cette heure.

Le but est de les éveiller à une véritable atmosphère de repentance, de les obliger à se concentrer non sur un péché particulier, mais sur l'état de péché, de limitation, de pauvreté spirituelle de toute leur vie, d'inventer pour cette vie des "moteurs" intérieurs... En quoi réside leur trésor ?

Vers quoi leur cœur tend-il ? Comment considèrent-ils et quel usage font-ils du temps précieux de la vie que Dieu leur a donnée ? Pensent-ils à la fin vers laquelle ils s'acheminent irrévocablement ?

Celui qui ne serait-ce qu'une fois dans sa vie a réfléchi à toutes ces questions et qui a compris, ne serait-ce qu'à la limite de sa conscience, que toute la vie ne peut être donnée qu'à Dieu, celui-là est déjà sur le chemin du repentir qui est déjà en soi porteur d'une force de renouveau, de conversion, de retour...

Dans cette préparation, il faut inclure une explication du rite de la confession, des prières, de l'absolution, etc…


Le rite de la confession comprend :

1) les prières avant la confession,

2) l'appel à la repentance,

3) l'aveu des fautes du pénitent et le mandement à celui-ci et

4) l'absolution.

 

 

II ne faut pas omettre les prières avant la confession. La confession n'est ni une conversation d'homme à homme ni une auto-analyse rationnelle. L'homme peut dire . "J'ai péché", sans éprouver le moindre repentir.

Et si tous les sacrements comportent une sorte de changement, dans le sacrement de pénitence s'accomplit la transformation d'un "aveu des fautes" formel et humain en un repentir chrétien, où le pénitent, par la grâce, comprend le péché dans sa vie et aussi l'amour total de Dieu pour l'homme, un amour qui englobe tout.

Ce changement ne peut s' opérer qu'avec l'aide du Saint Esprit et son "épiclèse", l'invocation du Saint Esprit pour qu'Il nous donne cette aide, et cette épiclèse, ce sont les prières avant la confession.


Ensuite, vient l'appel à la repentance. C'est la dernière exhortation.

"Voici, mon enfant, le Christ est invisiblement présent...". Mais au moment décisif où le prêtre affirme la présence du Christ, comme il est important que lui, le prêtre, ne fasse pas obstacle au pécheur !

Dans le sacrement de pénitence, le prêtre n'est pas un "procureur" non plus qu'un témoin sans voix et passif. IL EST L'IMAGE DU CHRIST, c'est-à-dire Celui Qui assume les péchés du monde, qui porte cette miséricorde et cette compassion infinie que seul le cœur de l'homme peut découvrir.

Le métropolite Antoine Khrapovitski définissait l'essence même du sacerdoce comme l'amour compatissant. Et la pénitence est le sacrement de réconciliation et d'amour, et non de "jugement" et de condamnation.

C'est pourquoi la meilleure forme d'appel à la repentance sera que le prêtre, s'identifie lui-même avec le pénitent : "Nous avons tous péché devant Dieu...".


La confession elle-même peut bien sur prendre diverses formes. Mais comme le pénitent ne sait souvent pas comment commencer, le prêtre a le devoir de l'aider : c'est pourquoi la forme du dialogue est la plus commode et la plus naturelle.

Et bien que tous les péchés se réduisent en fin de compte à un seul : l'absence d'un véritable amour de Dieu, de foi et d'espérance en Lui, on peut partager la confession en trois grandes" régions du péché".


Notre attitude envers Dieu : les questions sur la foi elle-même, ses faiblesses, les doutes et les altérations, la prière, le jeune, les offices.

Trop souvent la confession se réduit à une énumération d'actes immoraux et on oublie que la racine de tous les péchés est justement là : dans le domaine de la foi et de la relation vivante et personnelle à Dieu.


L'attitude envers le prochain : l'égoïsme et l'égocentrisme, l'indifférence envers le gens, l'absence d'amour, d'intérêt, d'attention, la cruauté, l'envie, les racontars...

Dans ce domaine tous les péchés doivent être effectivement "individualisés" pour que le pécheur sente et voie dans l'autre, dans celui contre qui il a péché, un frère, et qu'il voie dans son propre péché une atteinte à "l'union dans l'amour" et la fraternité...


L'attitude envers soi-même : les péchés et séductions de la chair, contraire à l'idéal chrétien de pureté et d'intégrité, le respect du corps comme temple du Saint Esprit, scellé et sanctifié dans l'onction chrismale.

L'absence de désir et d'effort pour "approfondir" sa vie , les divertissements bon marché, la boisson, l'irresponsabilité dans l'accomplissement de son devoir dans la vie les dissensions familiales...

Nous ne devons pas oublier que le plus souvent nous avons affaire à des gens qui ne savent pas ce que c'est que s'éprouver soi-même et sa conscience, et dont toute la vie est déterminée par des idées et des habitudes dictées par le conformisme et donc privées de repentir authentique.

Le but du confesseur est de détruire cette auto-satisfaction bourgeoise et superficielle, de placer l'homme en face de la sainteté et de la grandeur du dessein de Dieu sur lui, d'éveiller en lui la conscience que toute la vie est une lutte et un combat...

Le christianisme est la "voie étroite" et l'acceptation du fardeau, de l'exploit et de la peine de cette voie étroite ; sans comprendre et accepter cela il n'y a aucun espoir de christianiser notre vie ecclésiale...


Le dialogue de la confession s' achève par un mandement. Le prêtre doit appeler le pénitent à changer sa vie, à refuser le péché.

Le Seigneur ne pardonne pas, tant que le pécheur ne veut pas d'une nouvelle vie, d'une vie meilleure, ne décide pas d'entamer la lutte contre le péché et le difficile retour à "l'image de la gloire ineffable" en lui-même.


Nous savons que ce n'est pas possible en évaluent humainement, froidement nos forces avec réalisme. Mais à cet "impossible", le Christ a déjà répondu :

-"Ce qui est impossible à l'homme, est possible à Dieu..

Ce qui nous est demandé, c'est, le désir, l'effort, la décision." Le Seigneur nous aidera.


C'est alors et alors seulement que la solution est possible car en lui s'accomplit tout ce qui l'a précédé, la préparation, les efforts, la lente croissance du repentir dans l'âme.

Je le répète, selon la perspective orthodoxe il n'y a pas d'absolution pas là où il n'y a pas de repentir. Dieu ne reçoit pas l'homme qui n'est pas venu vers Lui.

Et "venir à Lui" signifie se repentir, se convertir, porter un autre jugement sur la vie et sur soi-même.

Voir dans l'absolution des péchés uniquement un pouvoir du prêtre et efficace quelles que soient les circonstances où les paroles de l'absolution sont prononcées, c'est dévier vers la magie sacramentelle, condamnée par tout l'esprit et la tradition de l'Eglise orthodoxe.


C'est pourquoi l'absolution des péchés est impossible si l'homme, premièrement, n'est pas orthodoxe, c'est-à-dire s'il nie ouvertement et consciemment les dogmes essentiels de l'Eglise et s'il persiste à vouloir demeurer dans son état évident de péché : par exemple la vie dans l'adultère, un métier déshonnête, etc… et si enfin il dissimule ses péchés ou s'il ne voit pas qu'il est dans le péché.

Père Alexdandre Schmemann  

Source: www.orthodoxa.org

L’image contient peut-être : nuit

piece en ivoire carolingienne 9iéme représentant des hommes d'armes portant une lamellaire. piece en ivoire du tresor de la Cathédrale de Nancy,representant des gardes du St.Sepulcre:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS !

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Lectionnaire Orthodoxe Malankare pour ce jeudi, 9 mars 2017:
 

Evening:
St. Luc 16: 1-13
Morning:
Nombres 16: 1-10
Isaie 20: 20-25
Actes 10:34-48 I
Corinthiens 9: 1-12
St. Luc 18:1-8
St. Mathieu 18: 18-22

LES QUARANTE MARTYRS DE SEBASTE:
In c. 320, forty Christian soldiers in the Roman 'Thundering legion' became martyrs at Sebastia on the banks of River Kizil in Lesser Armenia (today in Central Turkey).
During the persecution unleashed by the Emperor Licinius on Christians, the Governor Agricolaus commanded soldiers to worship idols. Having disobeyed the command, the soldiers were tortured and imprisoned.
Subsequently, they were martyred by being left naked on the ice of a frozen pond, with baths of hot water on the banks as a temptation to renounce their faith.
One of them succumbed to the temptation and his place was taken by a heathen soldier of the guard, who confessed his faith. Their bodies were stacked together on a pyre and burnt to ashes.
Their ashes were recovered by Empress Pulcheria (399-453). Their martyrdom is narrated by St. Basil of Caesaria, St. Gregory of Nyssa and in works attributed to St. Ephrem the Syria
 
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Dans le buisson sur la montagne du Sinaï Moïse te vit

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 qui sans être brûlée conçus dans ton sein le feu de la Divinité - Daniel te vit dans la montagne intacte - Isaïe annonça que tu serais le rameau qui s'élève de la racine de David.

Tu T'es livré et soumis aux meurtriers - Mené au jugement, frappé par les mains que tu avais crées - crucifié, moqué, transpercé, Seigneur - Tu as souffert dans ton corps en ta compassion, pour nous sauver.

Les peuples des anges furent effrayés de Te voir sur la croix - Les astres cachèrent leur lumière - la terre trembla, l'univers fut renversé - Seigneur, sous le blasphème contre Toi - Mais par ta Passion, Dieu, Tu as fait notre salut.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Dans l'Etre, l'Unité est indivisible - Mais la Trinité plus que divine unie dans la Nature - est partagée dans les Personnes - Indivisible elle est divisée - Une elle est Trois - Elle est le Père, le Fils et l'Esprit vivant - Elle garde l'univers.

Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Qui a jamais entendu qu'une Vierge ait porté un enfant - qu'elle ait été mère sans l'homme ? - Marie, tu as accompli le prodige - Mais me diras-tu comment ? - Ne sonde pas les profondeurs de mon enfantement - Il est tout à fait véritable - Mais le comprendre dépasse l'intelligence humaine.

Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi.

Ta blessure nous a guéris des passions du péché - Car élevé sur la croix, Tu as meurtri l'ennemi, l'origine du mal - Mais rends nous dignes sans être condamnés - de traverser le temps du jeûne et de parvenir à ta Résurrection.

Dans le buisson sur la montagne du Sinaï Moïse te vit - qui sans être brûlée conçus dans ton sein le feu de la Divinité - Daniel te vit dans la montagne intacte - Isaïe annonça que tu serais le rameau qui s'élève de la racine de David.

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Aucun texte alternatif disponible.

Par Saint Jean-Marie Vianney

(1786-1859), prêtre de l'Eglise Lyonnaise, curé d'Ars 
Sermon pour le 3e dimanche après la Pentecôte 

« Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »

 

Mes frères, si nous voulons parcourir les différents âges du monde, nous voyons partout la terre couverte des miséricordes du Seigneur, et les hommes enveloppés de ses bienfaits.

Non, mes frères, ce n'est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon ; mais c'est Dieu lui-même qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui...

Il attend les pécheurs à la pénitence, et il les invite par les mouvements intérieurs de sa grâce et par la voix de ses ministres. 

Voyez comment il se comporte envers Ninive, cette grande ville pécheresse.

Avant d'en punir les habitants, il commande à son prophète Jonas d'aller, de sa part, leur annoncer que, dans quarante jours, il allait les punir.

Jonas, au lieu d'aller à Ninive, s'enfuit d'un autre côté. Il veut traverser la mer ; mais, bien loin de laisser les Ninivites sans avertissement avant de les punir, Dieu fait un miracle pour conserver son prophète, pendant trois jours et trois nuits dans le sein d'une baleine, qui, au bout de trois jours, le vomit sur la terre. Alors le Seigneur dit à Jonas :

« Va annoncer à la grande ville, que dans quarante jours elle périra ».

Il ne leur donne point de conditions. Le prophète, étant parti, annonça à Ninive que dans quarante jours elle allait périr. 

À cette nouvelle, tous se livrent à la pénitence et aux larmes, depuis le paysan jusqu'au roi.

« Qui sait, leur dit le roi, si le Seigneur n'aura pas encore pitié de nous ? »

Le Seigneur, les voyant recourir à la pénitence, semblait se réjouir d'avoir le plaisir de les pardonner.

Jonas, voyant le temps échu pour les punir, se retira hors de la ville, afin d'attendre que le feu du ciel tombât sur elle.

Voyant qu'il ne tombait pas :

« Ah ! Seigneur, s'écrie Jonas, est-ce que vous m'allez faire passer pour un faux prophète ?

Faites-moi plutôt mourir.

Ah ! je sais bien que vous êtes trop bon, vous ne demandez qu'à pardonner !

–- Eh quoi !

Jonas, lui dit le Seigneur, tu voudrais que je fisse périr tant de personnes qui se sont humiliées devant moi ?

Oh ! non, non, Jonas, je n'en aurais pas le courage ; au contraire, je les aimerai et les conserverai. »

 

La prière est le lieu du refuge pour tout souci, une fondation pour la bonne humeur, une source de constante joie, et une protection contre toute tristesse.
Saint Jean Chrysostome
Résultat de recherche d'images pour "Icône de Notre-Dame expiatrice"
Le souvenir des torts subis, c'est ce qui nourrit la rancoeur, nous fait garder notre péché, et haïr la droiture.
Saint Jean Climaque
 
Triptico de marfil,Francia siglo  XIII,encontrado en la Iglesia de San Sulpicio de Tarn  Museo de la Edad Media Francia:
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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 20:51

.ΜΡ.ΘΥ__Παναγιa:

"O Holy Church,Praise the Son who by His fast taught her children to fight Satan.The gluttony which killed our father Adam.Through that great– transgression. Of the Lord's commandment. Has now been expelled…Barekmor"

Chers amis. Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse )

Alors que nos frères et soeurs de rite latin entrent aujourd'hui en Carême par l'émouvante cérémonie des cendres , nous continuons l'entraînement du Grand Carême.

Nous célébrerions dimanche dernier le 1er dimanche du Grand Carême et, lundi, l'Office de Réconciliation (Tellement significatif ) qui en marquait l'entrée.

Ce soir à Jauldes, je réunirai,après leur travail (À 18h 30 ) , les fidèles qui voudront manifester leur solidarité fraternelle avec les Chrétiens d'autres confessions qui entrent en Carême.

N'oublions-pas qu'en ce mois de Mars l'Occident Chrétien prie particulièrement St Joseph, modèle des âmes contemplatives.

Ce sera aussi pour nous ce soir de nous confier à son intercession et le moyen de me manifester notre proximité avec tous ces Chrétiens avec lesquels, dans l'unanimité du Témoignage et la richesse des Traditions diverses nous ne formons qu'une seule et grande famille :l'Église du Christ.

Ces fidèles réunis ce soir autour de moi manifesteront leur proximité priante et filiale alors que je m'apprête demain à accomplir une visite des fidèles du Limousin en allant à Paris où j'assumerai vendredi et samedi une "permanence pastorale" avant de faire (samedi après midi ) le ramassage des fidèles de Paris et sa région pour le Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde et aux Sts du Kerala au Monastère.

Merci Seigneur pour l'amour qui unit ensemble clergé et fidèles en une seule et sainte famille !

Abouna Isaac a déjà commencé une "permanence pastorale " à Caen au bénéfice des fidèles de notre "relais paroissial St Michel ".

Aujourd'hui mercredi, Cécile Lepla assure le Catéchisme au Monastère.

Je vous laisse ici cette belle méditation de Saint Sévère d'Antioche, défenseur de la Foi orthodoxe, qu'elle soit en ce Saint Temps une lumière sur vos pas pour mieux vivre l'Evangile de Vérité, d'Amour, de Justice et de Paix !

Votre fidèlement dévoué en Notre Seigneur. Aloho m'barekh !

+ Mor Philipose , Jauldes ce 1.III.17 
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Meditation by Mor Severus for Luke 4: 1-13

Fasting does not bring tablets of stone, but brings us to the love of Christ Himself, God, the Legislature and the King, Who fasted this fast for us.
When was the healing doctor in need of medication?

The drugs do not really benefit the patients. How can the One Who never knew sin be laid among patients?

for our sake and for the sake of our salvation He was glorified, and fasted for us, and not for necessity. The Apostle Paul testifies about this and says, " For you know the generous act of our Lord Jesus Christ, that though he was rich, yet for your sakes he became poor, so that by his poverty you might become rich"

(2 Corinthians 8: 9).
God is not in need of anything. And by His grace to us, He became poor for us while He is the Rich One...
The Incarnate God did not fast for necessity, but He fasted to teach us. When He was hungry, it was truly His will, for He is Who drives the laws of nature.
Similarly, when He came to bind the strong through the greatness of His divine power and take his weapons, "But when one stronger than he attacks him and overpowers him, he takes away his armor in which he trusted and divides his plunder" (Luke 11:22), this was indeed for us, we who were under the control of Satan. Christ took the trial Himself and repelled the enemy’s attacks, replying in a modest and human manner to his cunning words.

And through that, He gave us the teachings that we should follow during the battles, and gave us exercises that make us transcend towards perfection, as well as break the enemy's strength.

The Apostle Paul says: “Because he himself was tested by what he suffered, he is able to help those who are being tested.”

(Hebrews 2:18)

By drawing to us the manner we should face our trials, Our Lord Jesus Christ gives us a powerful support that is enough to repel the tempter.

Christ’s experience was not then because of weakness.

How could this trial be from weakness if it gave support for those being tested?

 

(From Cathedral Homily 105 of Mor Severus about Great Lent)

 

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Méditation par Mor Severus

pour Luc 4: 1-13


Le jeûne n'apporte pas de tablettes de pierre, mais nous amène à l'amour du Christ Lui-même, Dieu, le Législature et le Roi qui assuma ce jeûne pour nous.
Quand donc le médecin soignant a-t-il besoin de médicaments? Les médicaments ne profiteraient pas vraiment aux patients.

Comment celui qui n'a jamais connu le péché peut-il être compté parmi les malades?


Pour notre bien et pour notre salut, il a été glorifié, et a jeûné.

/Il a jeûné/ pour nous et non pour ses besoins. L'Apôtre Paul en témoigne et dit:

«  Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. »
(2 Corinthiens 8: 9).


Dieu n'a besoin de rien. Et par sa grâce pour nous, il devint pauvre pour nous alors qu'il est le riche ...


Le Dieu Incarné ne jeûna pas par nécessité, mais pour nous enseigner.

Quand Il eut faim, c'était vraiment Sa volonté, car Il est Celui Qui dirige les lois de la nature.


De même, quand il vint lier les forts par la grandeur de sa puissance divine et prendre ses armes, (Ainsi qu'il est écrit:)

"  Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. "

(Luc 11:22), c'était bien pour nous qui étions sous le contrôle de Satan! 

Le Christ a assumé Lui-même la sentence et repoussé les attaques de l'ennemi, en répondant avec modestie et d'humaine manière à ses paroles astucieuses.


C'est grâce à cela, qu'Il nous a donné les enseignements que nous devrions suivre lorsque nous livrons batailles, et nous nous donne les exercices qui nous conduisent vers la perfection et nous permettent de briser la force de l'ennemi.


L'Apôtre Paul dit:

 "Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. "
(Hébreux 2:18)


En nous attirant dans la manière dont nous devrions faire face à nos épreuves, Notre Seigneur Jésus-Christ nous donne un puissant soutien qui suffit à repousser le tentateur.

La faiblesse n'induisait pas l'expérience assumée par le Christ .

Comment ce procès pourrait être dû à la faiblesse s'il soutient ceux mis qui sont testés?
 

(De la Cathédrale Homélie 105 de Mor Severus au sujet du Grand Carême)

/Traduction par votre serviteur/

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This Wednesday March 1st

is the '1st Wednesday of the Great Lent' (sawme rabo/valiya nombu) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

In the Gospel of St. Matthew our Lord chastises those who fast to keep up appearances in public & glorify themselves in society.

Instead, Christ tells us

"That thou appear not unto men to fast, but unto thy Father which is in secret: and thy Father, which seeth in secret, shall reward thee openly."

Religious fasting is a duty required of the disciples of Christ.

Our fast should be between us and the heavenly father, not for public display.

Our righteousness in secret will be rewarded publicly in the eyes of others by God's grace.

Hymn from the Eniyono of Tuesday Saphro (morning prayer): Syriac- Lekh Netkashaf

"O Holy Church,Praise the Son who by His fast taught her children to fight Satan.The gluttony which killed our father Adam.Through that great– transgression. Of the Lord's commandment. Has now been expelled…Barekmor"

The Holy Bible readings for this day are:

Evening:
St. Matthew 6: 19-24
St. Luke 16: 14-18

Morning:
Genesis 1: 14-18
Isaiah 13: 6-13
St. James 2 : 1 - 13
Romans 2:7-24
St. Matthew 6: 25-34

Tone of the day for hymns: 5

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«O Sainte Église, Louez le Fils qui, par son jeûne, a enseigné à ses enfants à combattre Satan.

La gourmandise qui tua notre père Adam par la grande transgression du commandement du Seigneur est maintenant  expulsée ... Barekmor"

  Méfions-nous du « c'est comme ça »  
Alors que nos frères et soeurs de rite latin entrent aujourd'hui en Carême par l'émouvante cérémonie des cendres , nous continuons l'entraînement du Grand Carême, il nous faut demander une grâce au Seigneur,tout de suite et avec FORCE !  Il nous faut demander la grâce du VÉRITABLE désir d’arriver à Pâques avec un cœur prêt à recevoir la grâce de la Résurrection.

Que notre fidélité personnelle fasse honneur à

 

ceux de nos frères et soeurs qui, de par le monde,

 

subissent le 

 

Martyr pour le Christ Chemin, Vérité et Vie.

 
En effet, l'un des dangers de la vie spirituelle est de croire que rien ne peut vraiment changer, que tout reste pareil quoi qu'il arrive : c’est « comme ça » et finalement tout va bien « comme ça » ! Et c'est « comme ça » qu'on s'installe doucement, voire confortablement, dans une vie chrétienne médiocre...

  Faisons grandir notre amitié avec le Seigneur  
Soyons en sûrs, Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Cette période liturgique nous adresse à tous et chacun un appel pressant à la conversion :

En effet,le chrétien est appelé à revenir à Dieu « de tout son cœur » (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec son Seigneur. 

"C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant

 

le temps du salut"!

 

Changeons nos coeurs, convertissons-nous ,soyons les

 

témoins de la Bonne Nouvelle du Salut, prions pour notre

 

Patrie, pour la Paix, pour l'unité du monde par et dans la

 

Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le

 

Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour". . 

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  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Alors que nos frères de rite occidental recevront aujourd'hui les cendres, je réunirai,après leur travail (Ce soir à Jauldes à 18h 30 ) , les fidèles qui voudront manifester leur solidarité fraternelle avec les Chrétiens d'autres confessions qui entrent en Carême.

Avec nos frères et soeurs de Rite latin, demandons au Seigneur la grâce de nous engager chacun un peu plus profondément encore dans ce temps d’heureuse contrition avec détermination, en nommant un effort particulier (bienveillance, fidélité à la prière, la patience…)
Et je 
crois avec force que le Seigneur va m’aider tout au long de ce Carême à préparer mon cœur, par la fidélité à cet effort, à recevoir la grâce de sa joie pascale !

 

Seigneur et maître de ma vie,

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

(grande prostration)

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

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Livre de Joël 2,12-19.

Voici ce que dit le Seigneur : Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, dans les larmes et dans des gémissements.
Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et revenez à Yahweh, votre Dieu ; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté, et il s'afflige du mal qu'il envoie. 
Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne laissera pas après lui une bénédiction, l'offrande et la libation pour Yahweh, notre Dieu ? 
Sonnez de la trompette en Sion, publiez un jeûne, convoquez une assemblée. 
Assemblez le peuple, publiez une sainte réunion, rassemblez les vieillards, réunissez les enfants et les nourrissons à la mamelle. Que le nouvel époux quitte sa chambre, et l'épouse son pavillon. 
Qu'entre le portique et l'autel, les prêtres, ministres de Yahweh, pleurent, et qu'ils disent : " Yahweh, épargnez votre peuple, et ne livrez pas votre héritage à l'opprobre, pour être l'objet des moqueries des nations. Pourquoi dirait-on parmi les peuples : où est leur Dieu ? " 
Yahweh a été ému de jalousie pour son pays, et il a eu pitié de son peuple. 
Yahweh a répondu et dit à son peuple : Voici que je vais vous envoyer le blé, le vin nouveau et l'huile, et vous en serez rassasiés et je ne ferai plus de vous un sujet d'opprobre parmi les nations. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,16-21.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites, qui s'exténuent le visage afin que les hommes s'aperçoivent qu'ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.
Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, 
afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est présent dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les voleurs percent les murs et dérobent. 
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni les vers ne consument, et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne dérobent. 
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. 

 

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Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Sermon 28, PL 57, 587s = CC Sermon 35, p.136s (trad. Les Pères dans la foi, Migne 1996, p. 92s) 

 

Quarante jours qui nous conduisent vers le baptême dans la mort et la résurrection du Christ

 

« Au moment favorable, je t'ai exaucé ; au jour du salut je t'ai secouru » (Is 49,8).

L'apôtre Paul continue la citation par ces mots :

« Le voici maintenant le moment, le voici maintenant le jour du salut » (2Co 6,2).

A mon tour je vous prends à témoin, voici venus les jours de la rédemption, voici venu en quelque sorte le moment de la cure spirituelle ; nous pouvons soigner toutes les souillures de nos vices, toutes les blessures de nos péchés, si nous prions constamment le médecin de nos âmes, si... nous ne négligeons aucune de ses prescriptions... 

Le médecin est notre Seigneur Jésus, qui a dit :

« C'est moi qui fais mourir, c'est moi qui fais vivre »

(Dt 32,39).

Le Seigneur fait d'abord mourir, puis redonne la vie. Par le baptême, il détruit en nous adultères, homicides, crimes et vols ; puis il nous fait revivre, en hommes nouveaux dans l'immortalité éternelle.

Nous mourons à nos péchés, évidemment par le baptême, nous reprenons vie dans l'Esprit de vie...

Livrons-nous à notre médecin avec patience pour recouvrer la santé.

Tout ce qu'il aura décelé en nous d'indigne, de souillé par le péché, de rongé par les ulcères, il le taillera, le coupera, le retirera pour ne laisser subsister en nous, une fois éliminées toutes les blessures du démon, que ce qui appartient à Dieu. 

Voici la première de ses prescriptions :

consacrer quarante jours au jeûne, à la prière, aux veilles.

Le jeûne guérit la mollesse, la prière nourrit l'âme religieuse, les veilles repoussent les pièges du diable.

Après ce temps consacré à toutes ces observances, l'âme, purifiée et éprouvée par tant de pratiques, parvient au baptême.

Elle reprend des forces en se plongeant dans les eaux de l'Esprit : tout ce qui avait été brûlé par les flammes des maladies renaît de la rosée de la grâce du ciel...

Par une nouvelle naissance, nous renaîtrons autre. 

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« « Qu'importe à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ? » (1)

S'il perd son âme, qu'aura-t-il en échange ?... L’Évangile nous montre quelle sécurité offrent les trésors de la terre : « Ne thésaurisez pas en ce monde, disait Notre-Seigneur à ses disciples, car ici-bas la rouille et les vers détruisent les trésors, et les voleurs fouillent le sol qui le recèle et les dérobent. » (2) Et dussions-nous les conserver toujours, ces trésors de la terre, dans quelle mesure satisferaient-ils les aspirations de notre âme, faite pour les délices toutes spirituelles de Dieu Lui-même ?

Laissons-nous pénétrer de cet enseignement divin et donnons tout notre cœur à Celui qui est le seul trésor de notre éternité : « Car là où est votre trésor, là est aussi votre cœur. » (3) La vie s'en va très vite, la mort approche chaque jour ; l’Église veut que nous y pensions sans cesse, envoyant devant nous au ciel, tous nos désirs. Ne soyons pas comme ces mondains si terrestres qu'ils voudraient s'éterniser ici-bas, ne concevant et, en conséquence, ne convoitant que les jouissances animales : « Ils sont comparables à des animaux sans raison et leur sont devenus semblables. » (4)

C'est là le sort de l'homme charnel qui ne comprend pas l'esprit de Dieu ; mais notre vocation toute spirituelle nous crée le devoir quotidien de réagir contre ces tendances dégradantes, et l'austérité plus grande du temps du Carême doit accroître notre énergie dans cette lutte à soutenir contre la nature et l'enfer : « Faites, Seigneur, que dans nos combats contre la malice infernale, nous soyons munis des secours de la mortification. » (5) Nous Vous le demandons par le tout-puissant Vainqueur que Vous avez envoyé du ciel pour opérer notre délivrance : « Le Seigneur m'a envoyé du ciel un libérateur, qui a confondu mes oppresseurs. » (6)

Ô Vierge, qui êtes une armée rangée en bataille contre les esprits de l'abîme, faites-nous triompher dans les combats de l'amour ! »


1. Matth. XVI, 26. - 2. Matth. VI, 19. - 3. Matth. VI, 21. - 4. Ps. XLVIII, 13. - 5. Oraison après les Cendres. - 6. Graduel.

Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année par un Chartreux, Tome premier (Mercredi des Cendres, Second Point), Imprimerie de Parkminster, Partridge Green, Sussex, 1920.

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Premier Jour

Prions, afin que pendant ce mois il ne se commette pas de péché grave (Qui coupe la relation avec Dieu, Source et Finalité de nos vies) dans notre famille

Saint Joseph est le protecteur des enfants

Les enfants lui rappellent Jésus dans son jeune âge, alors qu’il lui était permis de le caresser, de le soigner, de se dévouer pour lui avec plus de sollicitude.
Enfants, si vous voulez rester innocents, aimez à travailler, à prier, à vous récréer sous le regard paternel de S. Joseph.
Représentez-vous ce bon vieillard se penchant vers vous, écartant le démon, attendant vos demandes, et allant lui-même les présenter à Jésus, qui ne refuse rien à son Père de la terre… Chaque année, au mois de mars, on voit des conversions, on a à signaler des faveurs particulières obtenues par S. Joseph.

(RESOLUTION: Je mettrai aujourd’hui par écrit les grâces que je veux obtenir par l’intercession de S. Joseph ; je les lui rappellerai tous les jours, et je m’imposerai quelques petites pratiques de piété en son honneur.)
____________________________
 
Deuxième Jour

Prions, afin que nous ne nous laissions pas aller, aujourd’hui, à des moments de mauvaise humeur.

Saint Joseph était affectueux pour tous

Comme on devait s’aimer dans cette petite maison de Nazareth où l'Amour de Charité unissait les coeurs pour le salut du monde !
Mon Dieu, le ravissant tableau qui se présente à mon regard :
*Marie cherchant tout ce qui peut plaire à Jésus ;
*Jésus devinant tout ce qui peut contenter Marie ;
*Joseph contemplant l'oeuvre du salut commençant sous ses yeux et faisant tout ce qu’il peut, pour que tout concourt à sa réalisation !
Ô délicieux intérieur, qu’il nous serait si facile de renouveler au milieu de nous !
Que faisons-nous de notre faculté d’aimer, si nous ne l’employons pas à rendre heureux ceux qui nous entourent en favorisant leur union à Dieu et, de ce fait, leur épanouissement personnel?

Comme vous, aujourd’hui, S. Joseph, je ferai tout ce que je pourrai, afin que personne ne souffre de rien.

 

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Poème:

En ce carême
Je voudrais entrer chez Toi,
Avec en bouche un « je t’aime »
À chanter sous tous les toits ;

Je voudrais t’offrir ma gerbe
De fleurs épanouies de foi,
Jeûner de tout sauf ton Verbe
Qui me comble à chaque fois.

En ce jour du Mardi gras
Je tomberai sous ta Grâce,
Délaisserai l’apparat
Pour suivre déjà ta Trace…

Jusqu’à ce profond désert
Qui, du mal, me purifie,
Où mon ombre au front couvert
À ton Éclat se confie.

Et durant quarante jours
Je te tiendrai compagnie ;
J’aurai pour pain ton Amour,
Pour bain, ta Source infinie.

Avec toi je ferai face
Aux tentations du Malin ;
Je verrai ta Sainte Face
Briser son attrait vilain.

En cette entrée en carême
Je voudrais franchir le seuil
Et me placer sous le thème
Du pardon et de l’accueil.

Je voudrais réduire en Cendres
Ma haine et ma vanité,
Grimper et ne plus descendre,
Au mont de la sainteté.

Je voudrais prendre ta Voie,
Déchargé et démuni,
Faire du jeûne une Joie
Qui allège et rajeunit.

Dans le désert du carême
De rigueur je me repais
Pour recevoir un baptême
De fraîcheur, de dons, de paix.

En cette entrée en carême
J’entre dans ton Sacré-Cœur
Pour m’embaumer de son Chrême
Et fleurir d’un nouveau cœur.

Durant cette traversée
Je connaîtrai ta Saison ;
Par ta manne déversée
J’engloutirai l’horizon.

Sous ton insondable tente
Je vivrai ta Vérité ;
J’entendrai ta voix qui chante
L’hymne de la charité.

Je goûterai l’espérance,
J’absorberai tes vertus ;
Déjà pendant que j’y pense
Tous mes soucis se sont tus !

À ma sortie du carême
J’entrerai dans ta Cité,
Rassasié de ton « Je t’aime »
Et le corps ressuscité.

 

_____________

Nul n'est vraiment riche, sinon celui qui porte toujours le Christ et Sa grâce en son coeur.
(St Jean de Cronstadt, Ma vie en Christ )

 

There is no one richer than the man who always bears Christ and His grace in his heart.
St John of Kronstadt, My Life in Christ

 

SAINT(S) DU JOUR:

1er Mars:

Saint Aubin

Évêque d'Angers

(469-549)

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La  vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque  d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages  contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui  de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de  l'authenticité la plus exacte.

 

Albinus  - dont nous avons fait Aubin - naquit près d'Hennebont, à Languidic,  sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était  peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez  puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses  premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne  tardèrent pas à éclore.

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Tout  jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de  la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer  dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de  copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de  Nantilly, près de Saumur.

Saint  Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus  tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint  Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la  professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils  étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. A  Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.

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Aubin,  dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en  particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa  naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de  trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus  grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme,  marchaient joyeusement vers la sainteté.

 

Il  y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque  d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour  lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs  instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps  appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus.  Saint Mélairce, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ;  uni depuis longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut  lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on  le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint  Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.

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Dès  lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra  tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur  les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus  humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa  paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des  barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon  évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le  plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les  biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait.  Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre  Nolasque, des Vincent de Paul.

 

Cette tendre charité, Dieu montrait par des miracles continuels combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il  guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ;  il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses  parents désolés.

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Pourtant  la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique,  qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance  humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles,  que Dieu lui avait si libéralement accordé.

Dans  le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la  beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la  lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt  accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la  ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse  enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant  l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait  effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient  tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour  intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut  arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le  traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte,  lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule  mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et  vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas  poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea  une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de  sauver ainsi la vertu d'une vierge.

A  cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils  de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par  leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le  concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de  cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant  impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques.  Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint  Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les  attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la  pureté et châtia les coupables.

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Ainsi  agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant  en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant  vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la  sentence d'excommunication.

Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.

 

Peut-être,  pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le  troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de  Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et  énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du  concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit  aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et,  contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils  l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer,  comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait  excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la  messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa  d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je  suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ;  vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour  la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.

 

Douloureusement  atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait  outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint  Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet.  Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus  haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand  on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances  pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.

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Saint  Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau  concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités  l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer :  c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.

A  son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge  que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir  toujours entouré de reconnaissance et de vénération.

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Saint Jean Cassien

choisi par Dieu pour apporter l'éclairage du monachisme oriental à l'Occident

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Cassien, passé de terre en le céleste chœur, 
comme une cassolette embaume, pour sa gloire. 
Une fois valant quatre, nous faisons mémoire 
le vingt-neuf février de ce moine au grand cœur. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 8

En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; * c'est ainsi que ton esprit se réjouit, * bienheureux Cassien, avec les Anges dans le ciel.

Cathisme, t. 4

Devenu moine, tu t'es consacré au Seigneur * et dans la splendeur de tes vertus * comme un soleil tu brillas, * illuminant d'inépuisable façon, * sous l'éclairage de tes divins enseignements, * les cœurs de tous ceux qui te vénèrent, Cassien; * sans cesse intercède auprès du Christ pour les fidèles qui t'acclament avec ferveur.

Kondakion, t. 2

Désireux des biens suprêmes, Père saint, * tu t'es uni aux êtres d'en-haut; * par la divine élévation de tes vertus, * tu as fait de ton âme un char de feu; * Cassien, toi qui sur terre as vécu comme un Ange, * tu fus agréable au Créateur de l'univers.

 

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VIE DE ST JEAN CASSIEN:

 

Notre Père Jean Cassien, destiné par Dieu à apporter à l’Occident les lumières du monachisme oriental, naquit par un heureux effet de la Providence, aux confins des deux mondes, en Scythie Mineure, dans la région des bouches du Danube (l’actuelle Dobroudja, en Roumanie), vers 365. Issu d’une famille distinguée, il suivit avec succès le cours des études classiques ; mais, comme il était altéré d’une soif ardente pour la perfection, il renonça encore jeune aux attraits trompeurs de la vie mondaine pour se rendre en Terre Sainte, en compagnie de son ami Germain, son « frère, non par la naissance, mais en esprit », et ils devinrent moines dans un monastère de Bethléem . Après avoir été initiés aux rudiments de la vie cénobitique et s’être informés sur le mode de vie des moines de Palestine, de Mésopotamie et de Cappadoce, ressentant en eux-mêmes le désir d’une plus grande perfection, ils résolurent de partir pour les déserts d’Égypte, auprès des anachorètes, dont ils avaient entendu vanter les exploits par saint Pinuphe [27 nov.], qui s’était réfugié dans leur monastère pour fuir la bonne renommée. Leur supérieur leur accorda avec quelques réticences sa bénédiction, en leur faisant promettre de revenir promptement. Après avoir admiré l’ordre et le mode de vie des communautés cénobitiques du Delta du Nil, Jean et Germain s’enfoncèrent dans le désert. Partout où ils passaient, ils recherchaient avec avidité les saints solitaires, afin de vénérer en eux la splendeur de la grâce et la variété de ses fruits, et pour les interroger longuement sur la science de l’âme .
Réalisant que pour assimiler leur céleste enseignement, il leur faudrait passer un long temps à partager la vie de ces serviteurs de Dieu et embarrassés par leur promesse, les deux voyageurs soumirent leur problème à l’abbé Joseph qui, au terme d’une nuit de veille, leur assura qu’il leur serait plus avantageux de rester en Égypte, sans se soucier d’un engagement absolu pris avec témérité. Rassurés par l’Ancien, ils restèrent donc sept années en Égypte, poursuivant avec zèle leur enquête spirituelle. De lieu en lieu, ils parvinrent jusqu’au fameux désert de Scété, fondé par saint Macaire, « le désert glorieux, digne d’être célébré entre tous » , où luttait dans l’ascèse un grand nombre de moines, parmi lesquels s’illustraient en particulier les saints Abbas Moïse, Sérapion, Théonas, Isaac et le prêtre Paphnuce. Ce dernier les édifia grandement quand il leur dit qu’il ne suffit pas au moine de renoncer corporellement au monde en se dépouillant de ses biens pour s’adonner au soin de son âme dans l’ascèse et le silence, mais qu’il faut accomplir aussi le « second renoncement », qui consiste à se dépouiller de ses habitudes d’autrefois et de ses passions, par une lutte longue et patiente, pleine d’embûches, qui conduit à la pureté du cœur. Tel est le but du moine : s’entretenir sans cesse avec Dieu par la prière continuelle que l’intelligence, non dispersée dans les soucis du monde, élève avec tranquillité et paix dans le sanctuaire purifié du cœur. Et la fin de son œuvre, c’est la vie éternelle, l’union avec Dieu, dont on peut déjà, ici-bas, acquérir les arrhes par la sainte charité. En effet, parvenu au terme du « second renoncement », et l’âme toute tendue vers le seul désirable, le moine doit encore accomplir le « troisième renoncement », qui renferme toute perfection et consiste à bannir tout souvenir de ce monde pour se laisser emporter par Dieu vers les demeures éternelles, dans un sentiment de joie ineffable et un flot de lumière divine .
« Alors, l’amour parfait de Dieu passant en notre cœur par la vertu de la prière pure, sans forme ni parole, Dieu sera tout notre amour et tout notre désir, toute notre recherche et l’âme de tous nos efforts, toute notre pensée, notre vie, notre discours et notre respiration même. L’unité qui existe du Père avec le Fils et du Fils avec le Père s’écoulera dans l’intime de notre âme, et de même que Dieu nous aime d’une charité vraie et pure, et qui ne meurt point, nous Lui serons unis par l’indissoluble lien d’une charité sans défaillance… Ce sera, autant qu’il est possible sur la terre, l’accomplissement de la parole de l’Apôtre : Dieu, tout en tous, et devenus pleinement fils par une communication si parfaite du Père, nous pourrons dire, à l’imitation de Celui qui est Fils et héritier par nature : Tout ce qu’a le Père est à moi (Jn 16, 15). Tel est le terme de toute perfection : que l’âme soit à ce point délestée des pesanteurs charnelles, qu’elle monte chaque jour vers les sublimités des réalités spirituelles, jusqu’à ce que toute sa vie, tout le mouvement du cœur deviennent une prière unique et ininterrompue… Cette prière ne s’occupe à la considération d’aucune image, davantage, elle ne s’exprime point par la parole ni avec des mots ; mais elle jaillit dans un élan tout de feu, un ineffable transport du cœur, une joie impétueuse de l’esprit. Ravie hors des sens et de tout le visible, c’est alors par des gémissements inénarrables et des soupirs que l’âme s’épanche vers Dieu » .
Ainsi instruits des cimes de la vie monastique et contemplant leur vivante réalisation chez ces illustres anachorètes, les deux amis s’adonnèrent avec une grande rigueur à la vie contemplative pendant ces années passées à Scété. Dans le silence de sa cellule, saint Cassien put éprouver lui-même l’âpre combat de l’âme éprise de Dieu contre les pensées passionnées et contre les démons jaloux, en particulier contre la tentation de l’acédie (« ennui ») qui tourmente les ermites en vue de leur faire quitter leur retraite. De cette expérience personnelle et de l’enseignement du grand Évagre , qu’il rencontra à Nitrie, il tira une fine doctrine du combat spirituel et des huit passions fondamentales : la gourmandise, la fornication, l’avarice, la colère, la tristesse, l’acédie, la vaine gloire et l’orgueil .
Sept années ayant passé, Jean et Germain regagnèrent Bethléem, où ils obtinrent de leur supérieur la permission de vivre désormais définitivement dans le désert, et ils retournèrent avec empressement en Égypte. Mais ils ne purent y retrouver la quiétude nécessaire à la contemplation, car l’ardeur véhémente de l’archevêque d’Alexandrie, Théophile, contre les moines taxés d’origénisme, avait partout semé le trouble et l’effroi, si bien qu’un groupe de trois cents moines finit par s’enfuir de Nitrie. Jean et Germain suivirent une cinquantaine d’entre eux qui avaient décidé de chercher refuge à Constantinople, à l’ombre du grand saint Jean Chrysostome (vers 401). Dès qu’il les vit, discernant d’un regard infaillible la qualité de leurs âmes, le saint archevêque réussit à convaincre Germain de recevoir de ses mains la prêtrise et Cassien le diaconat. Conquis par l’éclat de la sainteté de Chrysostome et par sa sublime éloquence, Cassien se plaça avec une tendre ferveur sous sa direction spirituelle, acceptant de sacrifier la quiétude du désert pour tirer profit de la présence d’un tel maître. Mais peu de temps après, saint Jean Chrysostome, victime de la vindicte de Théophile , ayant été envoyé en exil, Cassien et Germain furent envoyés en mission à Rome, en compagnie de l’évêque Pallade , par le clergé et le peuple, pour transmettre au pape Innocent Ier une lettre d’appel en faveur du saint archevêque injustement déposé (405).
Au cours de son séjour d’une dizaine d’années à Rome, saint Cassien se lia d’une étroite et durable amitié avec l’archidiacre et futur pape Léon [18 févr.] qui, par la suite, confiant en ses connaissances théologiques lui demanda de rédiger un exposé du dogme de l’Incarnation contre Nestorius . Ayant été élevé au sacerdoce, il se rendit à Marseille, en Gaule, où il fonda pour les hommes le monastère de Saint-Victor, sur le tombeau d’un martyr du IIIe siècle, et pour les vierges celui du Saint-Sauveur (415). En ascète éprouvé et en père plein de discernement pastoral, il adopta pour les moines qui s’y empressaient l’authentique tradition qu’il avait reçue des Pères d’Orient, en tenant compte des conditions de vie propres à la Gaule, du climat et du caractère de ses habitants. Puis, à la requête de saint Castor, évêque d’Apt, il rédigea ses Institutions Cénobitiques pour les monastères que celui-ci avait fondés en Provence . Il y décrit le mode de vie des moines d’Égypte, en modérant ce qu’il y avait de trop rigoureux pour les moines gaulois à l’aide des institutions en vigueur en Palestine, en Cappadoce et en Mésopotamie. Car, écrit-il : « Si l’on pratique ce qui est raisonnablement possible, l’observance est également parfaite, même avec des moyens inégaux ». Il décrit ensuite les remèdes aux huit passions fondamentales, qui conduisent l’âme à la perfection de la vertu. Par la suite, il compléta cet enseignement spirituel par ses Conférences, dans lesquelles il expose, à l’intention des ermites qui vivaient à Lérins et sur les îles d’Hyères, les étapes supérieures du combat pour la pureté du cœur et la contemplation, en prêtant son enseignement aux grands anachorètes qu’il avait rencontrés en Égypte. Saint Cassien donna ainsi au monachisme gaulois naissant son armature doctrinale, en l’abreuvant aux sources vivifiantes des Pères du Désert .

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En disciple fidèle des grands docteurs cappadociens et de saint Jean Chrysostome, saint Jean Cassien s’éleva alors contre la séparation excessive que saint Augustin avait établie entre la nature humaine et la grâce, en vue de lutter contre l’hérésie pélagienne. En effet, bien que tout don excellent et toute grâce viennent Dieu, le Père des Lumières (Jc 1, 17), la liberté humaine, créée à l’image de la liberté absolue de Dieu et renouvelée par le saint baptême, est appelée à répondre et à collaborer (synergie) avec la grâce divine pour produire en l’âme les fruits salutaires des saintes vertus, à tel point qu’on peut dire avec saint Jean Chrysostome que : « L’œuvre de Dieu est de donner la grâce, celle de l’homme de présenter la foi » . Les partisans extrémistes de saint Augustin réagirent violemment contre cette doctrine des moines provençaux — qui n’était que l’expression de l’enseignement traditionnel des Pères grecs — et accusèrent saint Cassien de la prétendue hérésie « semi-pélagienne » . Ennemi du bruit et de la dispute, le saint ascète, « ayant appris, dans l’intimité de la contemplation divine, le secret d’une paix constante et douce, et d’une sérénité tranquille », se tint en silence, sans chercher à se justifier. Il remit en paix son âme à Dieu, vers 435. Considéré comme un saint par ses contemporains, il est vénéré depuis par tous les moines d’Occident comme leur Père et l’un de leurs plus grands docteurs. Ses précieuses reliques sont gardées jusqu’à nos jours à l’abbaye Saint-Victor de Marseille.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

Saint John Cassian

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the Roman was born around 360, probably in Lesser Scythia (in Dacia Pontica).

His pious Christian parents gave him an excellent classical education, and also instructed him in the Holy Scriptures and in the spiritual life.

St John entered a monastery in the diocese of Tomis, where his friend and relative St Germanus labored as an ascetic. In 380, desiring to venerate the Holy Places, St John went to Jerusalem with his sister and his friend St Germanus. The two monks stayed at a Bethlehem monastery, not far from where the Savior was born.

After five years at the monastery, Sts John and Germanus traveled through the Thebaid and the desert monasteries of Sketis for seven years, drawing upon the spiritual experience of countless ascetics. The Egyptian monks taught them many useful things about spiritual struggles, prayer, and humility. Like honeybees they journeyed from place to place, gathering the sweet nectar of spiritual wisdom. The notes St John made formed the basis of his book called CONFERENCES WITH THE FATHERS in twenty-four chapters.

Returning to Bethlehem for a brief time, the spiritual brothers lived for three years in complete solitude. Then they went back to Egypt and lived there until 399. Because of the disturbances caused by Archbishop Theophilus of Alexandria to the monasteries along the Nile, they decided to go to Constantinople, after hearing of the virtue and holiness of St John Chrysostom. The great hierarch ordained St John Cassian as a deacon and accepted him as a disciple. John and Germanus remained with St John Chrysostom for five years, learning many profitable things from him.

When Chrysostom was exiled from Constantinople in 404, Sts John Cassian and Germanus went to Rome to plead his case before Innocent I. Cassian was ordained to the holy priesthood in Rome, or perhaps later in Gaul. After Chrysostom’s death in 407, St John Cassian went to Massilia [Marseilles] in Gaul (now France). There he established two cenobitic monasteries in 415, one for men and another for women, based on the model of Eastern monasticism.

At the request of Bishop Castor of Aptia Julia (in southern Gaul), Cassian wrote THE INSTITUTES OF CENOBITIC LIFE (De Institutis Coenobiorum) in twelve books, describing the life of the Palestinian and Egyptian monks. Written between 417-419, the volume included four books describing the clothing of the monks of Palestine and Egypt, their schedule of prayer and services, and how new monks were received into the monasteries.The last eight books were devoted to the eight deadly sins and how to overcome them. Through his writings, St John Cassian provided Christians of the West with examples of cenobitic monasteries, and acquainted them with the asceticism of the Orthodox East.

Cassian speaks as a spiritual guide about the purpose of life, about attaining discernment, about renunciation of the world, about the passions of the flesh and spirit, about the hardships faced by the righteous, and about prayer.

St John Cassian also wrote CONFERENCES WITH THE FATHERS (Collationes Patrum) in twenty-four books in the form of conversations about the perfection of love, about purity, about God’s help, about understanding Scripture, about the gifts of God, about friendship, about the use of language, about the four levels of monasticism, about the solitary life and cenobitic life, about repentance, about fasting, about nightly meditations, and about spiritual mortification. This last has the explanatory title “I do what I do not want to do.”

Books 1-10 of the CONFERENCES describe St John’s conversations with the Fathers of Sketis between 393-399. Books 11-17 relate conversations with the Fathers of Panephysis, and the last seven books are devoted to conversations with monks from the region of Diolkos.

In 431 St John Cassian wrote his final work, ON THE INCARNATION OF THE LORD, AGAINST NESTORIUS (De Incarnationem Domini Contra Nestorium). In seven books he opposed the heresy, citing many Eastern and Western teachers to support his arguments.

In his works, St John Cassian was grounded in the spiritual experience of the ascetics, and criticized the abstract reasoning of St Augustine (June 15). St John said that “grace is defended less adequately by pompous words and loquacious contention, dialectic syllogisms and the eloquence of Cicero (i.e. Augustine), than by the example of the Egyptian ascetics.” In the words of St John of the Ladder (March 30), “great Cassian reasons loftily and excellently.” His writings are also praised in the Rule of St Benedict.

St John Cassian lived in the West for many years, but his spiritual homeland was the Orthodox East. He fell asleep in the Lord in the year 435. His holy relics rest in an underground chapel in the Monastery of St Victor in Marseilles. His head and right hand are in the main church.

Reference: O.C.A.

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Jeudi 2 mars 2017

Prions pour les ados !
Mor Philipose-Mariam,

Suzanne m'a écrit pour me proposer de prier pour les ados, c'est effectivement un sujet de prière très important ! Je suis l'heureux papa de quatre enfants, dont deux ados, un garçon et une fille. C'est une période de la vie très spéciale où s'assemblent les fondations de l'adulte en devenir.

Être adolescent en 2017 est un sacré défi, pour les ados et pour leurs parents. YouTube, Snapchat, Instagram, Facebook, Twitter, ... ont remplacé la télé, qui était finalement bien plus facile à contrôler ! Ils se retrouvent confrontés à toutes sortes de rencontres, d'images, d'informations, d'échanges. Ils ont besoin d'un réel accompagnement pour comprendre, interpréter et choisir ce qu'ils voient et ce qu'ils lisent. 

Quatre grands défis attendent nos ados : le défi social, le défi moral, le défi spirituel et le défi scolaire. 

Prions pour que les ados expérimentent la valeur des vraies relations, d'abord dans la famille, puis au sein de leur groupe d'amis. Prions pour que Dieu accorde aux ados qui souffrent de solitude ou qui ne vivent que des relations numériques la joie de vraies relations !

Prions pour que les ados se construisent avec des repères moraux sur la famille, le couple, la sexualité et l'amitié. Prions pour les ados accros à la pornographie ou entrainés dans des expériences sexuelles, ils ont vraiment besoin du secours de Dieu. 

Prions pour que les ados grandissent dans une foi personnelle en Jésus et qu'ils y demeurent. Prions pour les ados qui ne connaissent pas Dieu, afin qu'ils puissent entendre parler de Jésus.

Prions pour que les ados s'épanouissent dans leur scolarité, se réjouissent d'apprendre et apprécient la valeur travail. Prions pour les ados en difficulté scolaire en raison de profils atypiques, de besoins spécifiques ou du rejet de leurs camarades afin qu'ils reçoivent l'aide dont ils ont besoin. 

Envoyé avec amour, 

Guillaume

PS : Pour partager sur Facebook l'image ci-dessous, il suffit de cliquer dessus. 

 

Dans une seule fusion d’amour 

Icon:

La Vierge Marie m’a fait comprendre ce que, jusqu’ici, je n’avais pas compris en profondeur. C’est que, pendant la Passion, le saint Esprit s’est comme incarné en Marie.

Par Lui, le Père et Marie se rejoignaient intimement et ne faisaient qu’un. La Passion de Jésus était aussi la Passion du Père, la Passion du Père était vécue dans Marie. 

Le Père lui a emprunté, pour ainsi dire, son cœur humain pour souffrir en elle, avec elle, par elle, la Passion de leur Fils, de leur enfant, dans une seule fusion d’amour.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie et Gethsemani (le mont des Oliviers)  

Rolande Lefebvre, Mystique française

Dans 365 méditations sur la Vierge Marie, Presses de la renaissance, 12 janvier

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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur le Lévitique, n°7 ; PG 12, 476s (trad. Bible chrétienne, I) 

 

« Beaucoup viendront de l'Orient et de l'Occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des cieux »

 

« Je ne boirai plus du fruit de la vigne, dit le Christ, jusqu'au jour où je le boirai avec vous, nouveau, dans le Royaume de mon Père » (Mt 26,29).

Si quelqu'un de vous écoute avec des oreilles purifiées, il peut entrevoir le mystère ineffable... :

le Sauveur attend, pour boire du vin avec nous ; il nous attend pour se réjouir. Jusqu'où attendra-t-il ?

Jusqu'à ce qu'il ait consommé son œuvre, jusqu'à ce que nous soyons tous soumis au Christ, et le Christ à son Père (1Co 15,28).

Puisque tous, nous sommes membres de son Corps, on peut dire qu'en quelque manière il n'est pas soumis, tant que nous ne sommes pas soumis d'une soumission parfaite, tant que moi, dernier des pécheurs, je ne suis pas soumis.

Mais quand il aura consommé son œuvre et amené toute créature à son achèvement parfait, alors on pourra dire qu' « il est soumis » en ceux qu'il soumet à son Père, ceux en qui il a consommé l'œuvre que son Père lui avait confiée, pour que Dieu soit tout en toutes choses (1Co 15,28)... 

Et les saints aussi, qui nous ont précédés, nous attendent, lents et paresseux que nous sommes ; leur joie n'est pas parfaite, aussi longtemps qu'il y a lieu de pleurer nos péchés.

L'apôtre m'en est témoin, qui dit :

-« Dieu a voulu qu'ils n'arrivent pas à l'achèvement sans nous » (Hé 11,40). Vois donc : Abraham attend ! Isaac, Jacob et tous les prophètes nous attendent, pour posséder avec nous la béatitude parfaite...

Si tu es saint, tu auras la joie en sortant de cette vie, mais cette joie ne sera pleine que quand il ne manquera plus aucun membre du Corps que nous devons former tous ensemble. Toi aussi, tu attendras les autres, comme tu es attendu.

Or, si toi, qui n'es qu'un membre, tu ne peux pas avoir la joie parfaite quand un autre membre est absent, combien plus notre Seigneur et Sauveur, qui est à la fois l'auteur et la tête du Corps entier ? ...

Alors nous serons parvenus à cette maturité dont l'apôtre Paul dit :

« Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

Alors notre grand prêtre boira le vin nouveau dans le ciel nouveau, sur la terre nouvelle, dans l'homme nouveau, avec les hommes nouveaux, avec ceux qui chantent le cantique nouveau.

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L'AMOUR DE CHARITE

 

Mère de Dieu et Christ Sauveur

Saint Silouane l'Athonite : De l'Amour


 

Sur l’Amour de Dieu

Crainte et tremblement saisissent mon âme quand je désire écrire sur l’amour de Dieu. Mon âme est pauvre et sans force pour décrire l’amour du Seigneur. L’âme est dans la crainte, mais, en même temps, elle aspire à écrire au moins quelques mots sur l’amour du Christ. Les écrire est écrasant pour mon esprit, mais l’amour m’y contraint.

Quand la grâce est en nous, notre esprit s’enflamme et s’élance vers le Seigneur jour et nuit, car la grâce unit l’âme à Dieu dans l’amour ; elle l’aime et ne veut pas s’arracher à lui, car elle n’arrive pas à se rassasier de la douceur du Saint-Esprit. Et il n’y a pas de fin à l’amour de Dieu.

Je connais un homme que le Seigneur a visité de sa grâce. Si le Seigneur lui avait demandé : « Veux-tu que je te donne une grâce plus abondante encore ? », à cause de la faiblesse de sa chair il lui aurait répondu : « Tu vois, Seigneur, que si tu me donnes davantage, j’en mourrai. » Car l’homme est limité et ne peut supporter la plénitude de la grâce.

Amour et Larmes

Seigneur miséricordieux, que ton amour pour moi, pécheur, est grand ! Tu m’as donné de te connaître ; tu m’as donné de goûter ta grâce. « Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon » (Ps 33,9). Tu m’as donné de goûter ta bonté et ta miséricorde, et insatiablement, jour et nuit, mon âme est attirée vers toi. L’âme ne peut oublier son Créateur, car l’Esprit divin lui donne les forces d’aimer celui qu’elle aime ; elle ne peut s’en rassasier, mais désire sans trêve son Père céleste.

Bienheureuse l’âme qui aime l’humilité et les larmes, et qui hait les pensées mauvaises.

Bienheureuse l’âme qui aime son frère, car notre frère est notre propre vie.

Bienheureuse l’âme qui aime son frère : elle sent en elle la présence de l’Esprit du Seigneur ; il lui donne paix et joie, et elle pleure pour le monde entier.

Mon âme s’est souvenue de l’amour du Seigneur, et mon cœur s’est réchauffé. Mon âme s’est abandonnée à une profonde lamentation, car j’ai tant offensé le Seigneur, mon Créateur bien-aimé. Mais il ne s’est point souvenu de mes péchés ; alors mon âme s’est abandonnée à une lamentation encore plus profonde pour que le Seigneur ait pitié de chaque âme et la prenne dans son Royaume céleste.

Et mon âme pleure pour le monde entier. Je ne puis me taire sur le peuple que j’aime jusqu’aux larmes. Je ne puis garder le silence, car mon âme souffre continuellement pour le peuple de Dieu, et, avec des larmes, je prie pour lui. Je ne puis, frères, ne pas vous proclamer la miséricorde de Dieu et les ruses de l’Ennemi.

L’Amour du Prochain

Si l’on pense du bien de son frère et que le Seigneur l’aime, et particulièrement si tu penses que le Saint-Esprit vit dans son âme, tu es proche de l’amour de Dieu. La grâce vient de tout ce qui est bon. Mais elle vient surtout de l’amour pour nos frères.

Mon âme souffre et je verse des flots de larmes : j’ai compassion des hommes qui ne connaissent pas la douceur de l’humble attendrissement du cœur. Mon âme a un grand désir : que la miséricorde du. Seigneur soit avec tous les hommes, afin que le monde entier, tous les hommes sachent avec quelle tendresse le Seigneur nous aime, comme ses enfants très chers.

Quarante ans se sont écoulés depuis que la grâce du Saint-Esprit m’a appris à aimer les hommes et toute la création ; elle m’a aussi dévoilé les ruses de l’Ennemi qui, par tromperie, accomplit son mal dans le monde.

L’Amour est hors du Temps

L’amour n’est pas soumis au temps, il garde toujours sa force. Certains hommes pensent que le Seigneur a souffert par amour pour les hommes, mais comme ils ne trouvent pas cet amour dans leur âme, il leur semble que cela a eu lieu dans un lointain passé. Mais quand l’âme connaît l’amour divin par le Saint-Esprit, elle ressent clairement que le Seigneur est un Père pour nous, qu’il est notre parent le plus proche et le plus intime.

Amour et Joie

Il n’y a pas de félicité plus grande que d’aimer Dieu de toute son intelligence, de tout son cœur et de toute son âme, ainsi que l’a commandé le Seigneur, et son prochain comme soi-même. Lorsque cet amour remplit l’âme, tout la réjouit ; mais quand il se perd, l’homme ne trouve pas de repos, il se trouble et accuse les autres de l’avoir offensé. Il ne comprend pas que c’est lui le coupable : il a perdu l’amour de Dieu, il a jugé ou haï son frère. La grâce vient de l’amour pour notre frère, et c’est par l’amour pour notre frère qu’on la garde. Mais si nous n’aimons pas notre frère, la grâce divine ne viendra pas dans notre âme.

Les Degrés de l’Amour de Dieu

Je voudrais dire quelques mots, pour autant que la grâce divine me le permette, sur les degrés de l’amour divin. Lorsque l’homme craint d’offenser Dieu par quelque péché, c’est le premier degré d’amour. Celui dont l’esprit n’est pas troublé par les pensées, se trouve au second degré d’amour, plus élevé que le premier. Au troisième degré, plus élevé encore, l’homme perçoit nettement la grâce dans son âme. Enfin, lorsqu’un homme porte la grâce du Saint-Esprit aussi bien dans son corps que dans son âme, c’est l’amour parfait. Le corps de celui qui garde cette grâce deviendra une relique ; c’est le cas des saints martyrs, des prophètes, des saints ascètes et d’autres grands saints.

Celui qui demeure à ce degré n’est plus séduit par l’amour d’une jeune fille qui, d’ordinaire, ravit tout le monde, car la douceur de l’amour divin fait oublier à l’âme tout ce qui est terrestre. La grâce du Saint-Esprit porte l’âme à aimer le Seigneur totalement, et, dans cette plénitude de l’amour pour le Seigneur, l’âme est détachée du monde, bien qu’elle vive encore sur terre.

Nous sommes fiers de notre intelligence, et c’est pourquoi nous ne pouvons pas demeurer dans cette grâce. Elle s’éloigne de l’âme, et alors l’âme a soif d’elle, et avec des larmes elle la cherche à nouveau. Elle pleure et se lamente, et elle crie vers le Seigneur : « Dieu miséricordieux, tu vois la tristesse de mon âme et comme je languis après toi. »

Il n’y a pas sur terre d’homme aussi doux et plein d’amour que notre Seigneur Jésus Christ. En lui est notre joie et notre allégresse. Aimons-le, il nous introduira dans son Royaume et nous verrons sa gloire.

Celui qui craint le péché aime Dieu ; celui qui éprouve un sentiment d’humble attendrissement, aime davantage ; celui qui a dans l’âme lumière et joie, aime plus encore ; mais celui qui porte la grâce dans le corps et dans l’âme a atteint l’amour parfait. Telle est la grâce que le Saint-Esprit donnait aux martyrs, et elle les aidait à supporter toutes les souffrances.

Donner aux Pauvres

Un jour de Pâques, après les vêpres célébrées dans la grande église de l’Intercession de la Sainte Vierge, je revenais chez moi au moulin. Sur le chemin se tenait un ouvrier. Lorsque je m’approchai de lui, il me pria de lui donner un œuf. Je n’en avais pas, mais retournai au monastère ; je pris deux œufs chez mon père spirituel, et en donnai un à l’ouvrier. Il me dit : » Nous sommes deux. » Je lui donnai aussi l’autre, et quand je m’éloignai de lui, je me mis à pleurer par compassion pour tous ceux qui sont pauvres, et j’eus pitié du monde entier et de toute créature.

Une autre fois, à Pâques également, j’allais de la porte principale du monastère aux bâtiments de la Transfiguration et je vois venir à ma rencontre, en courant, un petit garçon d’environ quatre ans, au visage joyeux – la grâce divine égaye les enfants. J’avais un œuf et le lui donnai. Cela lui fit plaisir, et il courut vers son père pour lui montrer son cadeau. Et pour cette bagatelle, je reçus de Dieu une immense joie. Je fus saisi d’amour pour chaque créature de Dieu, et l’Esprit divin se fit entendre dans mon âme. Revenu chez moi, je priai longuement avec des larmes, par compassion pour le monde entier.

L’Amour de la Création

Il faut avoir un cœur compatissant et aimer non seulement les hommes, mais encore respecter toute créature, tout ce qui a été créé par Dieu. Sur l’arbre, tu as vu une feuille verte, et, sans nécessité, tu l’as arrachée. Certes, ce n’est pas un péché. mais tout de même mon cœur s’attriste. Le cœur qui aime a compassion pour toute créature. Mais l’homme, quelle créature sublime ! Si tu vois qu’il s’est égaré et qu’il se perd, prie pour lui et pleure, si tu le peux ; mais si tu ne le peux pas, alors soupire au moins pour lui devant Dieu. Le Seigneur aime l’âme qui agit ainsi, car elle devient semblable à lui.

L’Amour des Ennemis

À moins de prier pour les ennemis, l’âme ne peut pas avoir de paix. L’âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l’homme. Sur la Croix, le Seigneur a souffert pour les hommes, et son âme a été dans l’agonie pour chacun de nous.

Le Seigneur m’a appris l’amour des ennemis. Privés de la grâce divine, nous ne pouvons pas aimer les ennemis, mais l’Esprit Saint apprend à aimer ; et alors on aura de la compassion même pour les démons, car ils se sont détachés du bien, ils ont perdu l’humilité et l’amour de Dieu.

Je vous en supplie, faites un essai. Si quelqu’un vous offense, ou vous méprise, ou vous arrache ce qui vous appartient, ou persécute l’Église, priez le Seigneur en disant : » Seigneur, nous sommes tous tes créatures ; aie pitié de tes serviteurs et tourne-les vers le repentir. » Alors, tu porteras perceptiblement la grâce dans ton âme. Au commencement, force ton cœur à aimer tes ennemis ; le Seigneur, voyant ta bonne intention, t’aidera en tout, et l’expérience elle-même t’instruira. Mais celui qui pense du mal de ses ennemis, l’amour de Dieu n’est pas en lui, et il n’a pas connu Dieu.

Quand tu prieras pour tes ennemis, la paix viendra sur toi ; et lorsque tu aimeras tes ennemis, sache qu’une grande grâce divine vit en toi ; je ne dis pas qu’elle soit déjà parfaite, mais elle est suffisante pour le salut. Si, par contre, tu injuries tes ennemis, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il introduit dans ton cœur de mauvaises pensées ; car, comme l’a dit le Seigneur, c’est du cœur que jaillissent les bonnes ou les mauvaises pensées.

L’Amour de Mère de Dieu

Voici ce que pense mon âme : si moi, qui aime si peu mon Dieu, j’ai une si forte nostalgie du Seigneur, quelle devait être l’affliction de la Mère de Dieu lorsqu’elle resta sur la terre après l’Ascension du Seigneur. Elle ne nous a pas confié par écrit l’affliction de son âme, et ce que nous savons de sa vie terrestre n’est que peu de chose ; mais il faut admettre que nous ne pouvons saisir la plénitude de son amour pour son Fils et son Dieu.

Le cœur de la Mère de Dieu, toutes ses pensées et toute son âme étaient occupés du Seigneur ; mais il lui fut donné quelque chose d’autre encore : elle aimait les hommes et priait ardemment pour eux, pour les nouveaux chrétiens, demandant que le Seigneur les fortifie ; elle priait pour le monde entier afin que tous les hommes soient sauvés. Cette prière était sa joie et sa consolation sur la terre.

Nous ne comprenons pas dans sa plénitude l’amour de la Mère de Dieu, mais nous savons que –

Plus grand est l’amour, 
plus grandes sont les souffrances de l’âme ;
Plus complet est l’amour, 
plus complète est la connaissance ; 
Plus brûlant est l’amour, 
plus ardente est la prière ; 
Plus parfait est l’amour, 
plus sainte est la vie.

Aucun de nous ne parvient à la plénitude de l’amour de la Mère de Dieu, et nous avons besoin du repentir d’Adam. Mais nous saisissons en partie cet amour, comme il nous est révélé dans l’Église par le Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit et l’Amour

Le Seigneur nous a donné, à nous pécheurs, le Saint-Esprit, sans nous demander aucun paiement ; mais à chacun de nous, comme à l’apôtre Pierre, il dit : « M’aimes-tu ? » (cf. Jn 21,15-17). Ainsi le Seigneur n’attend de nous que l’amour, et il se réjouit lorsque nous venons à lui. Voici la miséricorde du Seigneur pour l’homme : dès que l’homme cesse de pécher et qu’il s’humilie devant Dieu, le Seigneur lui pardonne tout et lui donne la grâce du Saint-Esprit et la force de vaincre le péché.

Le Seigneur a donné l’Esprit Saint sur la terre, et c’est par l’Esprit Saint que l’Eglise a été affermie. Le Saint-Esprit ne nous a pas seulement dévoilé ce qui est sur terre, mais aussi ce qui est au Ciel. Par le Saint-Esprit nous avons connu l’amour du Seigneur. L’amour du Seigneur est ardent. Les saints apôtres étaient remplis d’amour, ils ont parcouru le monde entier et leur esprit n’avait de cesse que tous les hommes connaissent le Seigneur. Les prophètes, ces hommes aimés de Dieu, furent inspirés par le Saint-Esprit, et c’est pourquoi leur parole était puissante et agréable, car toute âme désire entendre la parole du Seigneur.

Ô ! miracle. Même moi qui suis un si grand pécheur, le Seigneur ne m’a pas méprisé, mais il m’a donné de le connaître par le Saint Esprit.

Donne-moi, Seigneur, un esprit humble pour que je te rende toujours grâce d’avoir envoyé sur la terre le Saint-Esprit. Et je me souviens de lui. Il m’aide lui-même à me souvenir constamment de lui.

Ô Esprit Saint ! Ô Grand Roi ! Que te donnerai-je en retour, moi qui ne suis que terre et péché ? Tu m’as révélé un mystère insondable ; tu m’as donné de connaître le Seigneur, mon Créateur ; tu m’as fait connaître de quel immense amour il nous aime.

D’une manière insaisissable, le Saint-Esprit donne la connaissance à l’âme. Dans le Saint-Esprit l’âme trouve le repos. Le Saint-Esprit réjouit l’âme et la remplit d’allégresse sur terre. Quelle joie et quelle allégresse y aura-t-il donc au Ciel ? Par le Saint-Esprit, nous avons appris à connaître l’amour de Dieu, mais là-haut il sera parfait. Ô ! quel homme faible je suis ! J’ai seulement connu l’amour de Dieu dans sa perfection, mais je n’arrive pas à l’acquérir. Chaque jour mon âme pleure, et je pense sans cesse : « Je n’ai pas encore obtenu ce que recherche mon âme. »

Extrait du livre de l’archimandrite Sophrony,
Starets Silouane, Moine du Mont Athos 1866-1938
Éditions Présence, 1973. pp. 328-350, passim

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 

VINCENT LAMBERT, PRIVE DE TRAITEMENT MEDICAL  DEPUIS TRENTE ET UN JOURS S'ACCROCHE...

AIDONS-LE AVANT Qu'IL NE SOIT TROP TARD!

Vincent Lambert a été au cœur d’une affaire judiciaire passionnée en 2010, liée au débat sur l’euthanasie en France. Plongé dans le coma, à la suite d’un accident de la route, il a été la victime totémique d’une tentative de banalisation de l’euthanasie. En avril 2013, l’équipe médicale, après avoir consulté sa femme, mais sans l’avis de ses parents, frères et sœurs, décidait de le laisser mourir de soif et de faim.

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, constatant l’absence de consultation de la famille, avait pu annuler la décision. Mais, en septembre 2013, le CHU obtenait un nouvel arrêt des soins. L’équipe médicale, la femme de Vincent Lambert, son neveu et six de ses huit frères et sœurs souhaitaient l’arrêt des soins contre l’avis des parents de Vincent et de deux de ses frères et sœurs.

La Cour européenne des droits de l’homme approuvait, bien entendu, la cessation des soins, comme étant « conforme » à l’article 2 de la convention européenne des droits de l’homme…

Le 9 octobre 2015, la justice administrative rejetait finalement la demande d’arrêt des traitements, estimant que seul son médecin traitant pouvait prendre cette décision.

Aujourd’hui, malgré 31 jours sans alimentation en avril et mai 2013, Vincent Lambert est toujours en vie, il s’accroche. Malgré le manque de soin prolongé, Vincent Lambert a tout de même trouvé la force de tenter quatre fois de parler à ses parents, et encore une fois devant deux aide-soignantes, qui en ont été impressionnées. Il est peut-être temps d’aider ce garçon qui veut manifestement vivre.

Vincent Lambert ne reçoit, malheureusement, toujours pas la rééducation à l’alimentation par la bouche dont il a besoin, ni les soins de kinésithérapie ou la mise au fauteuil. Vincent est toujours prisonnier de sa chambre et de son lit, alors qu’il pourrait parfaitement en sortir pour être transféré vers un établissement spécialisé.

1700 patients sont dans la situation de Vincent Lambert en ce moment en France. Il est un espoir pour eux.

Source : http://www.jesoutiensvincent.com/

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LE COIN DU CATECHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

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LE CARÊME DES ENFANTS:

Théobule

"Le Carême, c’est se faire plus proche de Dieu, apprendre à aimer un peu plus. Cela commence par la prière.

Pour nous aider, Jésus nous donne quelques conseils."


(Frère Benoît  , des Père Dominicains)

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Aucun texte alternatif disponible.

Jésus enseignait ses disciples :
« Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret.
Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter et ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas car votre Père sait bien ce qu’il vous faut avant que vous le lui demandiez. »


(Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 8 )
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LA PRIÈRE DU CŒUR,PEUT-ON LA DIRE EN COMMUNAUTE ?
 
 
PEUT-ON DIRE LA PRIÈRE DU CŒUR EN GROUPE ?
Monastère MaldonePrière solitaire –

La prière du Nom, prière de Jésus, prière du Cœur, suivant les diverses dénominations, est celle des ermites.

Quelquefois ceux-ci disent cette prière sur le chapelet avec leur disciple.

Pendant que l’un dit à haute voix la Prière, l’autre est prosterné, ou assis, ou agenouillé, dans une intériorisation maximale de la prière.

Ensuite, on alterne, celui qui la disait à haute voix devient silencieux et l’autre prend le relais, le temps d’un chapelet, par exemple.

C’est une prière liée au retrait, au silence, à la solitude volontaire – une prière non liturgique.

Prière communautaire

À partir de l’expérience de la Prière dite dans l’ermitage par l’Ancien et ses disciples, a pu se développer celle qui consiste à dire le chapelet en un groupe plus important.

L’exemple le plus connu est celui du monastère Saint-Jean-le-Précurseur en Angleterre :

-le chapelet, dit avec un nombre important de personnes, devient un office communautaire qui remplace bien souvent les offices liturgiques, en tout cas pendant la semaine.

Cette méthode a l’avantage que l’on se passe de livres et de partitions, et qu’on apprend à se rendre mutuellement le service de dire à haute voix les invocations :

-celui qui en est chargé les prononce, non pour lui-même, mais pour les frères. Dans le cas d’une récitation communautaire de la prière du Nom, la formule est rigoureusement « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu aie pitié de nous » et non « de moi, pécheur ».

Formes de la prière

Il faut savoir que, dans le contexte communautaire comme dans la solitude, la formule du Nom de Jésus a donné naissance à d’autres formes de la prière répétitive, celle qu’on adresse à la Mère de Dieu (« très sainte Mère de Dieu, sauve nous – ou sauve-moi, pécheur ! ») et à un saint (« saint Père et Pontife Nicolas, prie Dieu pour nous – ou pour moi pécheur !»).

Elle a donné naissance également au chapelet d’intercession, où l’on prie pour les vivants et les défunts – « Seigneur Jésus Christ notre Dieu (notez la formule différente), aie pitié de tes serviteurs Untel et Untel… ! » ou « très sainte Mère de Dieu, sauve tes serviteurs… »).

Discernement

Dans ces diverses situations, le discernement est important. Plusieurs conditions sont importantes afin de ne pas perdre un temps précieux, de s’égarer ou de tomber dans l’illusion.

Premièrement, il est indispensable d’être membre de l’Église.

En effet, c’est en celle-ci que nous est transmise toute la grâce  du saint Esprit, ainsi que l’expérience vivante des saints Pères.

La prière, même solitaire, même érémitique, est la prière de l’Église. Cela veut dire que l’on confesse ce que l’Église confesse :

-c’est pourquoi le Symbole de foi traditionnel est généralement dit avant de commencer le chapelet.

Ensuite, il est indispensable de se confesser régulièrement afin de révéler et de reconnaître ce qui advient dans le cadre de la prière – pensées, sentiments, etc.

Pour cela, on a vraiment besoin d’un père plus expérimenté avec lequel on a une relation d’obéissance spirituelle.

Ses conseils, ses avertissements, son expérience, sa connaissance de la tradition des saints Pères, sont infiniment utiles.

En paroisse

L’expérience paroissiale de la prière du chapelet existe.

Cela correspond à un véritable office hérité généralement du monastère cité plus haut.

Il peut avoir lieu à la suite d’un office comme celui de vêpres.

On peut le trouver également dans telle ou telle famille de paroissiens, par exemple pendant le grand Carême.

Mais, en tout cas, il ne remplacera pas les offices classiques et il supposera toujours la bénédiction du prêtre responsable et la présence d’une personne expérimentée.

Celle-ci peut intervenir si l’on se trompe dans les mots, si l’on adopte un ton sentimental, dès qu’une déformation affecte la transmission authentique de l’expérience.

(Source: Sagesse Orthodoxe)

Ne les oublions pas ! Continuons de prier inlassablement pour leur libération...

Dimanche 28 Février 2016, lectionnaire pour le Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne), accordé au Calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS ! HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi 3 et Samedi 4 suivie d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère le samedi 4 à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
-----------------------------------------------------
Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez .

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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This Thursday March 2nd is the '1st Thursday of the Great Lent'

according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

The Gospel of St. Matthew chapter 7 contains many important direct instructions from our Lord to His disciples.

The first is 'judge not, lest ye be judged' We are told to not hasten into judgment of others, but rather examine our own follies which may be as great as a beam in the eye. Secondly, Christ explains that "For every one that asketh receiveth; & he that seeketh findeth; & to him that knocketh it shall be opened.

" Prayer is the only way of receiving God's abundant grace.

Let us utilize this blessed fasting season to pray unceasingly to the Lord asking that His will be done in our lives, seeking His mercy at the hour of judgment & knocking on the door of repentance.

Finally Christ says, "Therefore all things whatsoever ye would that men should do to you, do ye even so to them: for this is the law and the prophets."

The 'Golden Rule' given to us by our Saviour fulfills the law given to Moses, & should therefore be the basis of our behaviour as a Christian.

The Holy Bible readings for this day are:

Evening:
St. Matthew 7: 1-12

Morning:
Exodus 22:5-6
I Kings 18: 16 -24
II Kings 17: 7 - 23
Isaiah 36: 1-7, 37: 1-7
St. James 2: 14 - 26
Romans 2: 28 - 3: 8
St. Matthew 7: 13-27

Tone of the day: 1 

 

 

St. Veronica / St. Veronika:

  Elle nous dérange, cette Croix...  
Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup […]. Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. » (Lc 9, 22-23)
Cette présence de la Croix dans nos vies est pour nous quelque chose de très mystérieux et souvent douloureux. Pourtant, Dieu lui a laissé une large place dans le plan de la Rédemption, dans le salut de chacune de nos vies.
En effet, il a permis que chacune de nos souffrances, vécue à sa suite - et même davantage, EN LUI - soit porteuse de grâces pour nous, pour ceux que nous aimons, pour le monde entier.

Par et dans la Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour", nous trouvons la force de porter nos croix, comme membres de Son "Corps Mystique" à la suite du Christ Tête de ce Corps. .. Sans la lumière et la force de l'Esprit Saint, laissés a nos seules forces humaine, l'épreuve de "nos croix" serait absurde..., insupportable ...  

  Mais elle peut devenir source de grâces !  
Mais à une condition ! Que notre cœur, bien qu’endolori ou même déchiré, soit encore ouvert à l’AmourCe ne sont pas les coups sur Jésus qui ont sauvé le monde, ce sont l’Amour du Père et de Ses frères humains pour la rédemption desquels Son Père l'envoya et et l'obéissance, et la confiance, du "Nouvel Adam"  qui, au milieu de ces coups, jaillissaient de son cœur humain !Sa Mère, la "Nouvelle Eve" Lui étant toute unie "Un seul cour une seule âme avec Lui", tendue vers la réalisation des desseins du Père, notre guérison, notre rédemption...

« Je vis, mais ce n'est plus moi,c'est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

Demandons le zèle apostolique:

"Si tu es saint, tu auras la joie en sortant de cette vie, mais cette joie ne sera pleine que quand il ne manquera plus aucun membre du Corps que nous devons former tous ensemble. Toi aussi, tu attendras les autres, comme tu es attendu."(Origène)

  Aujourd'hui, je fais un pas...                                                             

Par un acte de foi et d’amour, je remets à l'Amour Provident du Seigneur Dieu une souffrance particulière qui m'habite en étant sûr que par cet acte je travail "main dans la main" avec le Christ qui s'est fait mon Frère pour le salut du monde, que  de cet acte peuvent jaillir des  grâces de salut, de délivrance et de guérison pour moi ou ceux que j’aime.

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 10:11

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"This is the pure fast, for it obtains for us. The wings of the Spirit which lift us – to heaven. When you fast, be chaste and pure and full of love. Let your mouth and your heart be free from – all deceit. Be filled with – love for your brother. And love those – who hate and hurt you. Then the Lord will hear your pray’r and show – you mercy"

Aucun texte alternatif disponible.

" C'est le pur jeûne qui  obtient pour nous les ailes de l'esprit pour nous élever vers le paradis.

Quand tu jeûnes, sois chaste et pur et plein d'amour.

Que votre bouche et votre cœur soient libres de toute tromperie.

Sois rempli d'amour pour ton frère. Et aime ceux - qui te détestent et te font du mal.

Dès lors le seigneur entendra votre prière et show - vous fera miséricorde"

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Chers amis. Aloho m'barekh.

A Jauldes (En Charente) comme au Monastère (En Normandie), et, espérons-nous dans nos paroisses du Cameroun aussi bien qu'au point de mission d'Abouna Seraphim en Malaisie (Priez très fort pour ce prêtre méritant, moine du Monastère N-D de Miséricorde, qui assure en ce Pays Musulman une présence Chrétienne alors que son Métropolite l'avait pourtant rappelé en son Monastère il y a deux ans pour , retour qui fut impossible en raison du refus de nos autorités de lui accorder son visa.) nous étions en communion pour, après le "Dimanche des Noces de Cana",

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dès les premières Vêpres (Ramsho/ Sandhya Prathana) du Lundi nous célébrions l'émouvant Office de "Shubqono" (Le Service de la Réconciliation) pour l'entrée dans le Grand  Carême.

Ceux qui suivent mon "Facebook" auront remarqué que j'y ai publié le texte de ce bel Office Liturgique.

Ce travail initialement adapté de la traductions en prose de l’original Syriaque par le RP Bébé Varghese et Bede Griffiths trouvés dans l'Ordre des prières des grandes fêtes (Eglise orthodoxe malankare Publications de 2013) et « The Book of Common Prayer » de l'Eglise syrienne (Gorgias Press, 2005), respectivement, a été traduit, pour les besoins de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma par une équipe composée du Rd Père Isaac, de Madame Martine DERKMAN, traductrice principale, et de Mademoiselle Thérèse RIBREAU.

Un grand merci donc à Madame Derkman et à Mademoiselle Ribreau pour leur précieux travail et de mise en forme sous la supervision d’Abouna Isaac.

Le texte tel que nous vous le livrons dans le livret édité par le Monastère Syriaque a été  publié avec ma bénédiction pour une utilisation interne à l’Eglise en France, en Afrique francophone et dans l’ensemble de la Francophonie.

Si d’aucun voulaient utiliser ce texte liturgique, qu’ils veuillent bien ne pas le faire sans l’autorisation du Métropolite et du "Conseil de l’Eglise ».

Nous prions pour que ce livret puisse aider nos fidèles Syro-Orthodoxes francophones à participer et à comprendre les hymnes liturgiques tellement signifiantes qui ont été composées par les Pères de nos Églises de Tradition Syriaque pour ce  "Service de la réconciliation" (Shubqono) destiné à commencer le Grand Carême.

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte

Ce "Grand Carême", l'Église Syriaque Orthodoxe d'Antioche

 

l'observe  au cours des 48 jours précédant Pâques.

 

La date de Pâques est fixée en fonction du calendrier dans

 

cette Eglise-mère de toutes les Chrétientés Syro-Orthodoxes

 

de par le monde selon le "Calendrier Julien", tant au Moyen-

 

Orient que dans la  diaspora des Chrétiens Syriaques dépendant

 

de la Juridiction Patriarcale.

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L'Église Orthodoxe Malankare  et ses missions (Dont notre Eglise

 

locale) suit depuis 1953  le "Calendrier grégorien" comme les

 

Eglises d'Occident.

 

En cette année 2017 les deux calendriers correspondent pour

 

célébrer Pâques ensemble.

Partout aujourd'hui dans les Eglises de Tradition Syriaque ce  "Service de la réconciliation" (Shubqono) était donc célébré. 

Chers amis Heureux et Saint Carême 2017 ! Heureuse montée vers Pâque !

Prions intensément en ce Saint Carême alors que notre pays se

prépare à une échéance électorale qui impactera son avenir,

prions pour que notre fidélité personnelle fasse honneur à

ceux de nos frères et soeurs qui, de par le monde, subissent le 

Martyr pour le Christ Chemin, Vérité et Vie, prions  pour la

paix du monde par la conversion de l'humanité à accomplir enfin

la volonté de son Dieu, le Dieu d'Amour, de Vérité et de

Justice.

 

Satan se croit victorieux car il a aveuglé de nombreuses âmes

par ses séductions mais rien n'est perdu.

 

Frères et soeurs, la victoire sur son règne est entre nos mains :

-Intercédez et priez le Chapelet de la "Prière du Coeur" (Prière

de Jésus, le Chapelet Orthodoxe), priez le Chapelet de la Très Ste

Vierge Marie pour la conversion de tous les enfants de Dieu qui

vivent dans les ténèbres et  le péché!

 

Oui, pieux et Saint Carême à tous!

 

 "C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le

temps du salut"!

 

Changeons nos coeurs, convertissons-nous ,soyons les témoins de la Bonne Nouvelle du Salut, prions pour notre Patrie, pour la Paix, pour l'unité du monde par et dans la Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour". . .

 

Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse ) ! Votre fidèlement dévoué .

+ Mor Philipose-Mariam

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കർത്താവേ!
വെടിപ്പോടെ നോമ്പ് നോൽപ്പാനും സന്തോഷത്തോടെ നിന്റെ നോമ്പിനെ വരവേല്ക്കുവാനും ഞങൾക്കു കൃപ ചെയ്യണമെ

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Que personne ne s'afflige qu'il a chuté encore et
 
toujours plus.
 
Car le Pardon s'est levé et Il est sorti de la
 
tombe.
 
(Saint Jean Chrysostome)
 
Résultat de recherche d'images pour "Icône Copte de la Résurrection"
 

Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-590-604), pape orthodoxe de Rome et docteur de l'Église 
Homélie 2 sur l'Evangile (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 140 rev.) 

« Jésus, fils de David, aie pitié de moi »
 

Remarquons-le, c'est quand Jésus approche de Jéricho que l'aveugle recouvre la vue.

Jéricho signifie « lune », et dans l'Ecriture Sainte la lune est le symbole de la chair vouée à disparaître ; à tel moment du mois elle décroît, symbolisant le déclin de notre condition humaine vouée à la mort.

C'est donc en approchant de Jéricho que notre Créateur rend la vue à l'aveugle.

C'est en se faisant notre proche par la chair, qu'il a revêtue avec sa mortalité, qu'il rend au genre humain la lumière que nous avions perdue.

C'est bien parce que Dieu endosse notre nature que l'homme accède à la condition divine. 

Et c'est très justement l'humanité qui est représentée par cet aveugle, assis au bord du chemin et mendiant, car la Vérité dit d'elle-même :

« Je suis le chemin »

(Jn 14,6).

Celui qui ne connait pas l'éclat de la lumière éternelle est bien un aveugle, mais s'il commence à croire au Rédempteur, alors il est « assis au bord du chemin ».

Si, tout en croyant en lui, il néglige d'implorer le don de la lumière éternelle, s'il refuse de le prier, il reste un aveugle au bord du chemin ; il ne se fait pas demandeur...

Que tout homme qui reconnaît les ténèbres qui font de lui un aveugle, que tout homme qui comprend que la lumière éternelle lui fait défaut, crie du fond de son cœur, qu'il crie de tout son esprit :

« Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » 

------------------------------------------------------------------------------
 

PRIÈRE DE SAINT NERSÈS SNORHALI SUR LA PARABOLE DE L'ARBRE STÉRILE POUR LE CARÊME ET EN TOUS TEMPS:

Prière de Saint Nersès Snorhali sur la parabole de l'arbre stérile pour le Carême et en tous temps:

Une prière de Saint Nersès Snorhali *

sur la parabole de l'arbre stérile

pour le Carême et en tous temps:

 


 

« Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir »

 

Ô Seigneur , ne me maudissez-pas comme le figuier

(cf Mt 21,19), 
bien que je sois semblable au figuier stérile, 
de peur que le feuillage de la foi 
ne soit desséche avec le fruit de mes œuvres. 

mais fixez-moi dans le bien
comme le sarment sur la sainte Vigne, 
dont prend soin ton Père cé
leste

(Jn 15,2) 
et que , par la croissance,  l'Esprit par la croissance. 

Dès lors, l'arbre que je suis, stérile en fruits savoureux, 
mais fécond en fruits amers, 
ne l'arrachez pas de Votre vignoble, 
mais changez-le, en transformant le fumier.

 

 

*(1102-1173), patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 

+++

Prière de Saint Nersès Snorhali sur la parabole de l'arbre stérile pour le Carême et en tous temps:

« Tout ceci, nous vous l’écrivons pour que notre joie
soit complète » (1 Jn 1, 4)

Méditons ajourd'hui, en ce début de Carême

et de prières pour la France:

L'Evangile de la Vie est fait pour construire

la "Cité des hommes"

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Notre-Dame de Guadalupe"

sur "Hozana", méditation de Mgr

Éric Aumonier , évêque de l'Eglise

Romaine-catholique

"Hélas quand on occulte le vrai, on ne fait de bien à
personne. À moins d’avoir la conscience
complètement anémiée, la mère sait le plus souvent,
- ce n’est pas une culture bourgeoise et ringarde qui
le lui a dit, mais sa conscience - elle sait que ce n’est
pas une chose qu’elle jette.

L’aide-t-on à comprendre
que s’il y a une victime, ce n’est pas d’abord elle, mais
c’est l’enfant ?


On voit bien que dans ce drame, l’anesthésie des
consciences ne peut remplacer la guérison de l’âme.


Nous savons bien et nous ne nous lassons pas de le
dire et de le redire :

*une société qui traite les plus
faibles et les plus petits et les plus démunis de ses
membres, incapables de se défendre, comme des
objets inutiles, ou utiles seulement comme matériau
de recherche scientifique pour le bien-être du reste
le plus riche de l’humanité et des laboratoires de
production rentables, une telle société est suicidaire.


Nous savons aussi que la clef de la vie d’une société
est sa capacité à éduquer sur la vie humaine, comme
belle et digne d’être vécue.

Cela nous oblige certes à
rendre la terre de plus en plus habitable.

Cela ne se
fera pas seulement en faisant la chasse à la pollution,
mais en laissant prévaloir la générosité, l’entraide et
la vraie solidarité, et en leur donnant les moyens de
se développer.

C’est-à-dire en encourageant
le développement et en soulignant la place
irremplaçable de la famille.


Déclaration de Mgr Aumônier en novembre 2006"

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Dans ma vie

La défense de la vie est une vraie question de
société sur laquelle nous devrions plus souvent
interpeller nos élus. On s’occupe des
chômeurs, des mal-logés, des malades mais qui
pensera aux enfants à naître ?


Témoin du jour Notre Dame de Guadalupe

Apparue en 1531 à un Indien pauvre du Mexique, la
Vierge de Guadalupe est représentée enceinte, ce qui
en fait la sainte patronne des enfants à naître. Ayons
à coeur de la prier souvent pour que les parents de
ces enfants aient le courage de les garder.

Intention

Pour les personnes âgées, malades et vulnérables,
qu’elles puissent trouver la guérison selon la
volonté de Dieu, et que nos médecins ne
considèrent jamais l’euthanasie
comme une réponse ou un remède à un appel à
l’aide.

 

Ma prière

Merci Seigneur pour toutes ces familles qui me
donnent le bel exemple d’une joie fraternelle et
d’un amour véritablement chrétien.

 
 
 
A l'instar de Marie...   Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)
 
Non, mon Père, la Vierge Marie va sauver la France 

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En décembre 1947, la France est au bord de la guerre civile. Au matin du 8 décembre, le Père Finet  (Père du Foyer de Charité de Châteauneuf de Galaure (Drôme) et père spirituel de Marthe Robin, entre dans la chambre de cette dernière et lui déclare : « Marthe, la France est foutue ». Elle lui répond aussitôt avec fermeté : « Non, mon Père, la Vierge Marie va sauver la France, à la prière des petits enfants ».

Or ce même 8 décembre, à 13 h, dans l’église Saint-Gilles de L’Île-Bouchard, près de Tours la Vierge Marie se manifeste pour la première fois, et demande que les petits enfants prient pour la France « en grand danger ».

Le soir du mardi 9 décembre 1947, le Comité communiste national de grève, pourtant en position de force pour perpétrer un coup d’Etat, décide soudain la reprise du travail. Elle sera effective et généralisée à tout le territoire le vendredi 12 décembre !

Le pire, une guerre civile, a été évité par l’intervention de la Vierge Marie.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
L’île Bouchard  

L’équipe de Marie de Nazareth

Sources :

http://trinite.1.free.fr

http://www.famillechretienne.fr

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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Seigneur et maître de ma vie,

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

(grande prostration)

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois,
avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

"At the time of darkness, more than anything else kneeling is helpful." (St. Isaac the Syrian.)

Ah ! Il est grand temps que le Carême arrive ! 

Conseil pour le Carême

Qu’à cela ne tienne, dit le Ciel impatient ! Le voici maintenant qui surgit en ce premier jour à portée de volonté pour prendre notre haine et la jeter dans la marmite du diable, cette fournaise de bêtise et de méchanceté d’où elle est sortie.

En vérité, en vérité, je vous le dis : pendant ces quarante jours qui nous séparent de Pâques, il sera inutile que nous multiplions les prières et les eucharisties, il sera inutile que nous jeûnions des meilleurs desserts, il sera inutile que nous dressions des chèques aux oeuvres sociales, il sera inutile que nous formions de pieuses résolutions, si notre coeur – allons-y, notre coeur français – ne se décide pas à déverser dès aujourd’hui un torrent d’indulgence et de miséricorde sur tout homme, fût-il monstrueux dans ses pensées et son agir, jusqu’à désirer ardemment son salut éternel ! Ça, c’est du christianisme à l’état pur !

Et c’est cette pureté vécue pleinement par Notre Seigneur Jésus-Christ que Dieu attend de vous et de moi. Certains crieront à l’injustice, et, pire encore, décrèteront que les coupables doivent payer cher dans l’éternité leurs mauvais choix, et que si Dieu pardonnait de grand coeur à des assassins et à des blasphémateurs, sa justice en serait entachée. Quel blasphème ! Et que nous sommes loin ici du Lac de Tibériade !

Prions donc plus que jamais pour que tous les Français se rendent à la sagesse de l’Évangile et que, parmi eux, les catholiques que nous prétendons être se tiennent résolument à la hauteur de notre Mère Marie qui, sur le Calvaire, au milieu des insultes et des crachats, répondit à la haine qui maculait le torse de son Fils par une étrange dignité et par la démesure illogique de son amour.

Père Zanotti Sorkine

Cliquer le lien pour Télécharger toute la méditation

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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JE SUIS CHRÉTIEN (SOURCE: "SAGESSE ORTHODOXE)
Solidarité avec les martyrsCrucifixion Moscou - fin 14e

Tous les chrétiens entrent en Carême, par le jeûne, le repentir et la prière – vaste manifestation planétaire, deuil mondial, sous la bannière : « Je suis chrétien ! » Pendant 40 jours, nous allons le dire, solidaires des nouveaux martyrs, ces brebis d’abattoir  qu’on égorge pour la foi. Saints et victorieux martyrs Milad, Abanub, Maged, Yusuf, Kirollos, Bishoy, Somaily, Malak, Tawadros, Girgis, Mina, Hany, Bishoy, Samuel, Ezat, Loqa, Gaber, Esam, Malak, Sameh et l’ouvrier anonyme, priez Dieu pour nous ! Assassinés pour l’Évangile, nous sommes avec vous : « Je suis chrétien ! » Je porte la croix dans le monde ; je l’arbore sur mon église, sur ma maison, dans ma voiture : « Je suis chrétien » ! Je défile en esprit avec des milliards de témoins sur toute la face de la terre pour dire Non à la persécution des croyants, pour ne pas abandonner le Christ au Calvaire ; pour dire Oui à la foi et aux commandements du Sauveur, pour rendre hommage aux assassinés du 18 février, et à tous les autres immolés, parce qu’ils étaient chrétiens…

Avec les victimes du cynisme

« Je suis chrétien », solidaire également des âmes assassinées dans nos pays de consumérisme. Sous nos yeux, dans les rues de nos grandes villes, l’affiche du « 1er site des rencontres extraconjugales », est exhibée, à l’arrière des autobus, par un service public de transports urbains ! Toutes les grandes surfaces nous demandent, pour des raisons commerciales, si nous avons « la carte de fidélité » : on promeut ici, pour les mêmes raisons, l’infidélité. Celle-ci, selon cette entreprise, « est dans l’air du temps. Aussi, notre parti pris est d’ancrer la nouvelle identité [de notre marque] au cœur même de la notion d’infidélité : le mariage ». Quand l’impudence et le cynisme sont soutenus par les Institutions, la République, dont l’article 212 du Code civil dit que « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance », est en état d’autodestruction. Il est suicidaire pour une société de saper les bases qui la fondent, en l’occurrence le mariage et la famille. « Je suis chrétien » : je défile en esprit pour dire Non à ce qui fait du mal à l’être humain, à ce qui atomise la société, à ce qui conduit à la mort.

Le repentir

Plus fort que les pétitions ou les parades de rue, « Je suis chrétien » est la bannière de tous ceux qui, en ce temps de Carême, entrent dans le repentir, dans le jeûne et la prière. Innombrable manifestation des silencieux en faveur des âmes qu’on égorge quand, dans d’autres régions du globe, ce sont les corps que l’on saigne. Le repentir se désolidarise du péché, et connaît la haine de ce qui sépare l’homme de Dieu, et l’homme de l’homme. « Je suis chrétien » n’annonce pas seulement que je suis là, que ce que l’on fait à d’autres, c’est à moi qu’on le fait, directement ou indirectement. Les prophètes anciens de notre Israël dénonçaient la corruption, la compromission, l’idolâtrie qui menacent la survie du peuple de Dieu.

L’appel de l’Esprit

Les grands hiérarques, les Chrysostome ou les Ambroise de Milan, dénonçaient l’exploitation des faibles et les tortures infligées aux saints. « Je suis chrétien » dénonce, non pas les personnes, mais les fautes, l’injustice, la violence et la perversion organisées, la torture et le meurtre légalisés. Mais le Christ Seigneur ne s’est pas contenté de dénoncer les erreurs : Il est monté sur la Croix pour ceux dont Il stigmatisait les fautes. Le chrétien entre dans le jeûne et le repentir pour le monde. Mais, il se met également, comme le Christ lui-même, au rang des pécheurs : je n’ai pas fait cela ; mais j’aurais pu le faire. « Je suis chrétien » s’articule en « Je suis pécheur ! » Que tous les chrétiens du monde entrent ensemble dans le jeûne et la prière ! – tel est l’appel de l’Esprit, la réponse à toute méchanceté, à toute cruauté, à toute corruption.

Victoire de l’humilité

Les saints et les martyrs sont victorieux, non par un moralisme hypocrite, mais par l’humilité, solidaires des pécheurs, des assassins et des cyniques pervers dont la place est réservée dans les tourments sans fin. Torturés d’un côté du globe par des couteaux, et, de l’autre, par la promesse de plaisirs sans fin, face à l’impunité de leurs tortionnaires, ils sont vainqueurs par la fidélité : rien ne saurait les séparer du Christ. (Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 22 février 2015)

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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Le miracle de la Transfiguration

est l’un des plus beaux joyaux de la Révélation chrétienne. C’est une scène d’une particulière densité et d’une grande richesse d’évocation. Les trois Apôtres qui en furent les témoins privilégiés en ont gardé un souvenir impérissable. Et comme nous comprenons bien leur émotion, puis leur enthousiasme, à la vue de ce Jésus qui dans l’existence quotidienne était si simple si familier, si semblable aux autres hommes et qui brusquement leur laisse entrevoir l’éblouissante splendeur de sa divinité.

Certes, auparavant, ils devinaient bien que leur Maître était plus qu’un homme. Pierre avait même fait au nom des Douze cette magnifique profession de Foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant… » Mais de cette vérité, dans le cours de la vie ordinaire ils n’étaient que trop portés à l’oublier.

Or, maintenant qu’ils voient se révéler, dans un éclair de gloire, le Christ qui est « le Fils Bien-Aimé du Père », le Sauveur annoncé par les prophètes (représentés ici par Moïse et Elie) ils comprennent mieux le privilège inouï qui est le leur : de vivre avec Jésus et dans son amitié, de pouvoir à chaque instant rencontrer Son Regard, écouter Sa Parole, lui parler, lui demander lumière et réconfort. Et dans la plénitude de joie qu’ils éprouvent, ils voudraient éterniser cette minute exceptionnelle : « Seigneur il fait si bon ici, restons-y ».

Rêve chimérique que Jésus va dissiper, car l’homme ici-bas ne doit pas vivre habituellement sur le Thabor et dans les ravissements de l’extase… La plaine le réclame pour le combat et le travail. Mais dorénavant toute leur existence (qui restera dans le détail des heures, monotone et pénible) apparaîtra merveilleusement transfigurée par cette minute de lumière inoubliable.

Chers frères et sœurs, nous qui n’avons pas eu comme les Apôtres la ferveur de voir le Christ Glorifié, nous avons cependant une lumière capable de transfigurer, toute notre vie : c’est la lumière intérieure, la lumière surnaturelle de la Foi…

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Il est clair que si nous projetons sur notre vie un regard simplement humain, elle nous apparaît plutôt maussade, presque toujours en grisaille et même à certaines heures absurde et cruelle. Nous sommes aux prises, en effet, avec tant et tant de difficultés. Trop souvent nous avons l’impression d’être emportés par la vague déferlante des évènements qui nous dépassent. Notre travail quotidien peut nous paraître fastidieux et, à la longue, exaspérant. Et ceux qui nous entourent, y compris ceux que nous aimons peuvent alourdir encore notre épreuve. Dieu lui-même peut nous sembler lointain, absent des prières par lesquelles nous cherchons à le rejoindre, étrangement neutre et indifférent au drame de notre existence.

Mais si nous projetons sur cette vie humaine les clartés de la Foi, alors tout est changé, tout peut se transfigurer, comme un paysage morose qui s’anime, se colore et se met à sourire à la lumière du soleil.

Car la Foi, voyez-vous, nous donne une autre vision du monde et de l’aventure humaine : elle nous permet de faire cette découverte enthousiasmante à savoir que Dieu, s’il reste invisible n’est pas lointain, mais tout proche, présent partout et surtout en nous-mêmes par le mystère de la Grâce sanctifiante, et qu’il nous enveloppe constamment de sa Tendresse. Nous découvrons que Dieu, apparemment silencieux et détaché nous aime, chacune et chacun, d’un amour éperdu et s’occupe par sa Providence du détail de nos vies…

D’ailleurs n’avons nous pas la preuve la plus convaincante de cette proximité du Seigneur et de son prodigieux amour dans le Mystère de l’Eucharistie.

Jésus réellement présent nuit et jour dans le Tabernacle de nos églises. Jésus qui par la Communion Eucharistique dépose en nous le germe de notre future glorification, nous plonge davantage dans l’intimité divine et resserre nos liens d’amour avec tous nos frères.

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Et dans cette lumière qui vient d’En-Haut nous découvrons également que nos démarches quotidiennes, si insignifiantes à première vue, que notre travail le plus banal, qu’en un mot tout ce qui occupe nos journées, tout cela peut être divinisé, tout cela peut avoir un retentissement éternel si toutefois, bien sûr, nous nous efforçons de la vivre en union avec le Christ, si toutefois nous nous efforçons de l’accomplir comme le Christ lui-même l’accomplirait s’il était à notre place.

Enfin grâce à cette lumière surnaturelle de la Foi nous découvrons que nos souffrances, qu’elles soient physiques, morales ou spirituelles, (ces souffrances qui nous révoltent aussi longtemps qu’elles nous semblent absurdes) que nos souffrances ont un sens : qu’elles peuvent devenir utilisables et porter beaucoup de fruits si nous savons les unir aux souffrances du Sauveur : Mystère de Compassion, de Corédemption dont la Vierge Marie est le plus bel exemple.

Malheureusement ces vérités si réconfortantes, nous les oublions trop facilement et cela parce que nous ne savons pas (ou ne cherchons) pas assez à nous élever jusqu’au niveau d’une foi vraiment divine.

Notre comportement, nos réactions ressemblent trop souvent au comportement et aux réactions de ceux qui ne partagent pas cette Foi. Trop souvent c’est l’humain qui prédomine en nous.

Et il faut bien reconnaître que la démarche du croyant n’est pas facile, car les réalités invisibles ne sont ni tangibles, ni mesurables, elles n’atteignent pas nos sens.

Nous ne pouvons pas voir de nos yeux, ni toucher de nos mains le monde surnaturel dans lequel, pourtant, nous baignons.

Dieu, l’Ame, la Grâce, la Communion des Saints, le Ciel : ces réalités là, ni l’analyse chimique, ni le scanner, ni les explorations interplanétaires ne peuvent les atteindre…

Et il faut ajouter que les instants où Dieu par une lumière spéciale devient « sensible au cœur », ne sont jamais dans notre vie que des minutes brèves. La joie comblante de la Transfiguration fut, pour les Apôtres, de courte durée. Et s’imaginer que les Saints vivaient toujours en extase avec le ciel ouvert devant les yeux est une grosse erreur.

Pour les Saints, comme pour nous la vie terrestre a été une épreuve et un combat spirituel dans l’obscurité. Il reste que pour nous, comme pour eux, la Foi doit être ce phare dans la nuit, ce rayon de lumière qui permet d’avancer sans s’égarer sur le chemin montant, étroit et escarpé, qui mène à Dieu.

Et puisque la Foi dépend de la Grâce et de notre bonne volonté, puisque la Grâce nous est toujours offerte, il dépend finalement de nous que notre Foi chrétienne devienne plus forte, plus surnaturelle, plus rayonnante.

Faisons donc cet effort durant ce temps de Grâce qu’est le Carême.

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Ne restons pas dans les ténèbres, alors que nous pouvons marcher sous le grand soleil de Dieu.

Et puisque nous connaissons bien notre faiblesse, redisons souvent cette profonde prière qui fut inspirée à un paysan du temps de Jésus :

« Seigneur, je crois, mais viens en aide à mon incrédulité ».

Oui, Seigneur, c’est bien vrai, trop souvent nous sommes des croyants incroyants ou peu croyants…

Accorde-nous, par Marie ta Très Sainte Mère qui est le Modèle incomparable de la Foi, de dépasser le stade d’une foi imparfaite, réveille notre Foi, trop souvent somnolente pour que notre existence monotone et éprouvée soit toute entière illuminée par Ta Présence, par Ta Vie en nous, en attendant le jour éternel où nous te serons semblables parce que nous te verrons tel que tu es dans les splendeurs de la Bienheureuse Trinité.

 

Amen

(Abbé Pierre Cousty)

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Ce que je veux dire aux prédicateurs
 
dans le Corps du Christ, 
comme chrétien laïc (tou laou, "du peuple") est-ceci...

 

Nous ne venons pas à l'église pour entendre des histoires drôles.
Nous ne voulons pas être divertis.
Nous n'avons pas besoin de connaître le contexte culturel.
Nous ne sommes pas intéressés par ce que disent les érudits de la Bible.
Parlez nous hébreu et grec quand cela approfondit le sens réel,
mais ne le faites pas juste pour impressionner.
Nous savons que vous êtes allés au séminaire,
mais peu nous importe qui a dit ceci ou cela.
Nous voulons entendre la Parole Vivante que vous êtes censé communiquer.
Nous voulons l'entendre simplement et directement.
Nous voulons savoir ce que Jésus peut faire avec nous, 
si nous le laissons aux commandes.
Nous vous voulons que vous nous disiez "vous "devriez", 
ou nous faire vos débiteurs.
Il suffit de parler de la Parole de Vérité qui nourrit les enfants,
que nous sommes tous devant le trône du Père.
Nous voulons grandir à l'image du Maître.
Juste semer la graine de la façon qu'Il veut la semer.
Ne vous pressez pas si l'Esprit veut se faire attendre,
ne faites pas  traîner les choses si courte et douce est la Parole.
Ouvrez la bouche pour prêcher ce que vous pratiquez vous-mêmes.
Nous pouvons voir à travers la rhétorique plus clairement que vous ne le pensez.
Pourquoi perdre notre temps, et celui de Dieu? 
Restez à niveau,
puisque chaque colline et montagne, sera abaissée par Lui,
quand Il reviendra rétribuer Ses serviteurs.
Vous ne voulez pas rejoindre les boucs quand ils iront à Sa gauche.
 
Romanòs
 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
Lazare sortant du tombeau
 
 
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Guatemala : le « navire pour l’avortement » a été expulsé
Suite à l'entrée illégale du « navire pour l'avortement » dans les eaux territoriales du Guatemala[1]...
 
 
Paris : Cordia ouvre une maison pour accompagner des personnes en fin de vie
L’association médico-sociale Cordia, qui vient en aide aux personnes atteintes de maladies chroniques invalidantes, a ouvert à Paris le 23 février une maison d’accueil spécialisée pour des personnes en fin de vie, divisée en six appartements de...
 
 
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LE COIN DU CATECHISME ...

 

ET DE

 

 

LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE...

 

COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:

 

La Parabole du  fils perdu:

Les pharisiens n’étaient toujours pas convaincus par les histoires de Jésus.

Ils se refusaient à croire que Dieu est prêt à accueillir les pécheurs qui regrettent leurs fautes.

Alors, Jésus raconta une troisième histoire.

« Il était une fois un riche fermier qui avait deux fils. L’aîné était un garçon sérieux et travailleur, qui aidait son père aux travaux des champs.

Mais le plus jeune ne voulait pas rester à la maison.

Il rêvait de parcourir le monde et de mener la grande vie.

Apprenant qu’il hériterait un jour de la moitié du domaine, il ne voulut pas attendre plus longtemps.

Il alla trouver son père et lui dit :

« Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient ».

Son père accepta et lui donna généreusement une grosse somme d’argent. Peu de temps après, le fils quitta la maison et partit vers un pays lointain où il dépensa sans compter son argent pour les femmes, le jeu et la boisson ».

Bientôt, il ne lui resta plus un sou.

C’est alors que la famine s’abattit sur le pays.

Le jeune homme désirait s’établir quelque part, et il se mit à chercher du travail.

Finalement, il en trouva un comme gardien de cochons dans une petite ferme.

Le-fils-prodigue-1.jpg

 Mais il était tellement affamé que lui qui jadis avait pris de somptueux repas maigrissait et faiblissait de jour en jour. 

Il était tellement affamé qu’il aurait été heureux de manger les caroubes qu’il était censé donner aux cochons ! Il se dit alors :

« Pendant que les ouvriers de mon père ont à manger en abondance, moi je suis ici à mourir de faim !

Je vais rentrer chez moi, aller vers mon père et lui dire combien je regrette. Il ne m’accueillera sans doute pas comme son fils, mais il me trouvera du travail dans sa ferme ».

Le lendemain, il prit donc le chemin du retour.

Tandis qu’il était encore loin, son père, qui gardait les troupeaux, l’aperçut.

« Ce jeune garçon si maigre et en haillons marche comme mon fils ! » se dit-il. Quand l’homme fut plus près, il reconnut son fils. Le-fils-prodigue-2.jpgIl était fou de joie de le revoir, et ému par son état misérable. Il courut à sa rencontre, le prit dans ses bras et l’embrassa ».

Jésus poursuivit :

le jeune homme lui dit alors :« Père, pardonne-moi. J’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils ».

Mais le père ordonna à ses serviteurs :

« Vite, apportez la plus belle robe. Mettez-lui des chaussures aux pieds et mon anneau au doigt. Tuez le veau que nous avons engraissé pour une grande occasion. Préparons un grand festin et faisons la fête ! Cette nuit-là, il y eut une grande fête, avec des danses et de la musique, et le vin coula à flots ».

Le-fils-prodigue-3.jpgLe retour du fils perdu

Jésus poursuivit l'histoire :

« Pendant ce temps, le fils aîné était aux champs, en train de travailler dur. Il entendit la musique et les rires. Que se passe-t-il ? demanda-t-il à l’un des serviteurs. Ton père donne une fête en l’honneur de ton frère, répondit le serviteur. Il est revenu sain et sauf ».

Le frère aîné se mit en colère et refusa de participer à la fête.

« J'ai travaillé pour toi comme un esclave pendant toutes ces années, dit-il à son père. Je n’ai jamais désobéi à un seul de tes ordres ni rien fait de mal. Tu ne m’as jamais rien donné pour faire la fête. Et maintenant, ton autre fils, qui a gaspillé tout ton argent à mener la belle vie, revient sans un sou et en haillons, et tu fais tuer pour lui le veau gras ! »

"Mon fils, répondit le père, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Soyons donc joyeux, faisons la fête ! Ton frère qui était mort est revenu à la vie ! Il était perdu, il est retrouvé ! » »

Après cette parabole, Jésus espérait que les pharisiens accepteraient et comprendraient ce qu’il leur enseignait.

Comme le généreux père de la parabole qui pardonne à son fils, Dieu le Père pardonne à ses enfants qui se repentent de leurs fautes et reviennent à lui.

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Prisonnier_des_Indiens.pdf

Source : http://www.biblenfant.org

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___________________________________
Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

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(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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This Tuesday February 28th is the '1st Tuesday of the Great Lent' (sawme rabo/valiya nombu) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

The Gospel of St. Luke recounts the meeting of Christ with Satan following the formers 40 day fast in the desert. Satan assumes in His weakened physical state, He will succumb to temptation, asking a hungered Christ to turn the stone to bread. Our Lord answers, "It is written,That man shall not live by bread alone, but by every word of God." The Word of God is our sword, & faith in that Word is our shield. We should reject at once every opportunity of sinful gain or advancement, as a price offered for our souls; we should seek riches, honours, & happiness in the worship and service of God only.

Hymn from the Qaumo of Praise of Tuesday Lilyo (Midnight Prayer) Syriac-Lok Moriyo Qorenan:

"This is the pure fast, for it obtains for us. The wings of the Spirit which lift us – to heaven. When you fast, be chaste and pure and full of love. Let your mouth and your heart be free from – all deceit. Be filled with – love for your brother. And love those – who hate and hurt you. Then the Lord will hear your pray’r and show – you mercy"

The Holy Bible readings for this day are:

Evening:
St. Luke 4: 1 - 15

Morning:
Exodus 32: 30- 35
Hosea14: 1 - 9
Isaiah 30:1-4
St. James1: 12-27
Ephesians 4: 32- 5: 21
St. Matthew 6: 1-6

______________________________________

 

Ce mardi 28 février est le «1er mardi du Grand Carême» (sawme rabo / valiya nombu)

 conformément au calendrier liturgique de l'Église Syrienne Malankare Orthodoxe.

______

Les lectures saintes de la Bible pour ce jour sont les suivantes :

Soirée :
Saint. Luc 4 : 1-15

Du Matin:
Exode 32 : 30
Osée 14: 1-9
Isaie 30:1-4
Saint Jacques 1: 12-27
21-5 : 21
Saint Matthieu 6 : 1-6


Le ton de la journée : 1

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:24

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This Sunday February 26th is the Sunday of the Feast of Cana (qotné da-gleeylo) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church. 

It's the first Sunday  of the Great* Lent(sawme rabo/valiya nombu) leading to Passion Week(hasho). This day is also known as Pethurtho which means 'to return' in Syriac.

The Church extolls us to return to God through fasting & prayers. 

St. John's Gospel recounts the very first miracle of our Lord's public ministry.

At a wedding in the region of Cana, Christ transforms water into wine when it is found short in supply. Let also be transformed by the miraculous grace of our Lord & take this time to prepare for His glorious Resurrection. 

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The Holy Bible readings from the Church Lectionary are as follows:
Evening:
St. John 2: 1- 11

Morning:
St. Luke 16: 1-18

Before Holy Qurbono:
Genesis 9:12-21
Joel 2:12-20
Isaiah 58: 6-14

Holy Qurbono:
Acts 11:19-26
Ephesians 4:17-32
St. John 2:1-11

*6 Sundays

Aucun texte alternatif disponible.

 

 

Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion. 
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire. 
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées ! 
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " 

 


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Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Les Confessions, IX, 10 

 

" Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "

 

Supposons qu'en quelqu'un se taisent les agitations de la chair, que se taisent toutes les illusions de la terre, des eaux, de l'air, et même les cieux. Supposons que l'âme elle-même fasse silence et se dépasse en ne pensant plus à soi : silence des songes et silence des rêveries de l'imagination.

Supposons qu'en quelqu'un toute langue, tout signe passager, fasse silence, que tout se taise — car pour qui peut l'entendre, toutes choses disent :

-« Nous ne nous sommes pas faites nous-mêmes ; notre Créateur c'est celui qui demeure éternellement » (cf Ps 99,3.5).

Supposons donc que, cela dit, toute chose fasse silence, dressant l'oreille vers son Créateur, et que lui seul parle, non par ses œuvres mais par lui-même, nous faisant entendre sa Parole sans une langue de chair ou la voix d'un ange ou le fracas d'une nuée (Ex 19,16) ou le clair-obscur d'une parabole.

Si lui-même, que nous aimons dans ces choses, se faisait entendre sans elles et si notre pensée atteignait la Sagesse éternelle qui demeure au-dessus de tout, ne serait-ce pas alors l'accomplissement de cette parole :

-« Entre dans la joie de ton Maître » ? (Mt 25,21)

 

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(Le dimanche 19,consacré dans notre Tradition Syro - Orthodoxe à la prière pour tous les fidèles défunts, nous le passions à Lourdes. Après la Messe, ce furent des moments de partage fraternels autour d'un repas, le lundi,avant de reprendre la route une tournée pastorale pour donner le Sacrement de l'Onction des malades dans une famille amie. )

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• Votre soutien dans la prière pendant le Carême •
Aucun texte alternatif disponible.

 

« À tout moment, chaque fois que je prie pour vous
tous, c’est avec joie que je le fais »
 

 

(st. Paul Apôtre aux Philippiens, 1,4)

Aucun texte alternatif disponible.

Seigneur, j'ai appris le mystère de Votre providence -j'ai compris Vos œuvres et j'ai glorifié Votre Divinité .

Levée comme l'aurore, la grâce du jeûne nous apporte maintenant - le temps du repentir qui dissipe les ténèbres des fautes.

Nourrissons les pauvres, recevons l'amour avec amour - et lavons dans les eaux divines du jeûne les souillures de l'âme.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Anges célestes priez Celui qui nous donne la bonté - de recevoir dans Son immense compassion notre pauvre repentir.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Ô Sainte et Souveraine, Mère de Miséricorde, pur apaisement de ceux qui ont péché - par ton intercession et ta médiation maternelle déchire ce qu'ont écrit mes fautes.

Seigneur, j'ai appris le mystère de Votre providence -j'ai compris Vos œuvres et j'ai glorifié Votre Divinité

 

L’image contient peut-être : feu, bougies et texte

Toute l'accumulation de vos offenses ne

surpasse pas

 

la multitude des miséricordes de Dieu :

 

vos blessures ne seront jamais incurables

 

pour l'habileté du Grand Médecin.


(Saint Cyril de Jérusalem)

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Méditons:

Est-il possible (...) quand on

 

est habité par le

 


doute et la révolte devant

 

l’épreuve, de continuer à

 


se sentir enfant bien-aimé

 

du Père comme le Christ

 


nous l’a révélé ?

 

Comment croire en cette proximité du Dieu de

tendresse quand la souffrance ou la


douleur deviennent insupportables ?

 

C’est ici que la présence d’une communauté de

compassion et de guérison est si importante.

Il existe tant de personnes qui se  à la visite des

malades,au soutien des personnes qui ont dans

leur famille un parent handicapé ou en grande

souffrance psychique.

 

Que celles-ci soient conscientes du rôle


irremplaçable de compassion que le Seigneur

leur confie par son Église.

Elles peuvent apparaître comme des icônes de

la compassion du Père pour


des personnes qui se sentent complètement


abandonnées par leur Dieu.

 

C’est pourquoi il est


important que les responsables des diocèses et

des paroisses soient particulièrement vigilants à

assurer ce soutien fraternel aux plus fragiles

d’entre nous.


(Source: Extrait d’Ombres et Lumière n°171, septembre-octobre 2009 )

 

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes,
Pardonne les quand même…

Si tu es gentil, les gens peuvent t’accuser d’être égoïste et d’avoir des arrières pensées,
Sois gentil quand même…

Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,
Réussis quand même…

Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,
Sois honnête et franc quand même…

Ce que tu as mis des années à construire, quelqu’un pourrait le détruire en une nuit,
Construis quand même…

Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,
Sois heureux quand même…

Le bien que tu fais aujourd’hui, les gens l’auront souvent oublié demain,
Fais le bien quand même…

Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
Donne au monde le meilleur que tu as quand même…

Tu vois, en faisant une analyse finale, c’est une histoire entre toi et Dieu, cela n’a jamais été entre eux et toi.

Mère Térésa

Dans ma vie

Nous confondons souvent charité et pitié,


dans un sens assez péjoratif.

 

Comme si


compatir aux souffrances d’autrui était


hypocrite.

 

Bien évidemment, nous ne


pouvons pas prendre la place de ceux qui


souffrent, mais nous pouvons ne pas les


laisser seuls,

 

nous pouvons les distraire de


leur souffrance, les aider à l’offrir,

 

prier pour


elles et ainsi être comme ces saintes femmes


pansant les plaies du Christ. 

 

Intention

Pour que nos yeux s'ouvrent afin que nous


puissions voir plus clairement la dignité de tous les


êtres humains, ceux qui sont nés comme ceux qui


doivent naître.

 

Ma prière

Aidez-moi ô Christ à ne pas me contenter d’une foi


purement intellectuelle et à me consacrer par des


actes concrets de charité aux autres pour ne pas


oublier que sans les oeuvres la foi serait vaine.

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SAINT(S) DU JOUR:

 

 

SAINT MATTHIAS
Apôtre

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This Saturday in France is celebrated the memory of Saint Mathias who was yesterday Friday February 24th according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.   


On ne peut guère douter que saint Matthias n'ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu'il s'attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu'il ne S'en sépara point depuis Son Baptême jusqu'à Son Ascension.

Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité. 

On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l'élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que Dieu ne l'eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas. 

Nous n'avons rien de certain sur les actions de saint Matthias; on sait seulement qu'après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de Jésus-Christ, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat. 

Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de Jésus-Christ, et qu'il mettait lui-même en pratique.

Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février. 

On garde une partie de ses reliques à l'abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l'an 120.

(Source: L'Année Chrétienne, Tome I, p. 253, 254)

St. Matthew, one of the twelve Apostles, is the author of the first Gospel. This has been the constant tradition of the Church and is confirmed by the Gospel itself. He was the son of Alpheus & was called to be an Apostle while sitting in the tax collector’s place at Capernaum. Before his conversation he was a publican, ie., a tax collector by profession. He is to be identified with the “Levi” in the Gospels of Mark and Luke. 

St. Matthew can be considered as the prototype of a sinner saved by the grace of Christ. He was a tax collector, despised by the Jewish people for collaborating with the Roman Empire. Yet our Lord chose him to be among His Holy Apostles saying to those who questioned His choice, "I came not to call the righteous, but sinners to repentance." Mark 2:17 KJV 

The Holy Bible readings for the Feast of an Apostle according to Church Lectionary are as follows:


Evening:
St. Matthew 9: 35 - 10: 10

Morning:
St. Matthew 19: 27 - 30

Before Holy Qurbono:
Genesis 12 : 1 - 9
Daniel 1: 8 - 21
Isaiah 43: 1 - 7

Holy Qurbono:
Acts 1: 12 - 14
I Corinthians 12: 28 - 13: 10
St. Luke 6: 12 - 23

For full biography: http://www.copticchurch.net/synaxarium/2_12.html#2

_____________________________

St Césaire de Nazianze
(† 369)

Frère cadet de saint Grégoire de Nazianze,  il le suivit dans les grands centres culturels de son époque où il  apprit, avec succès, les mathématiques, l'astronomie, la philosophie,  donnant toutefois préférence à la médecine. Nommé médecin du palais  impérial à Constantinople, il fut l'un des rares chrétiens à ne pas  avoir été exilé par Julien l'Apostat. Sous le règne de Valens, il fut  nommé questeur des finances publiques à Nicée. Ce n'est que plus tard  qu'il demandera le Baptême, rendant son âme à Dieu quelque temps plus  tard. Son frère, saint Grégoire le théologien, prononcera son éloge  funèbre, dont nous avons encore le texte dans la Patrologie grecque. 

Au quatrième essai je pus boire… 

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Le jeudi 25 février 1858 a lieu la 9e apparition de la Sainte Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous, à Lourdes (France). Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte :

"Elle me dit d'aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai."

Devant la foule qui lui demande: "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? Bernadette répond :

"C'est pour les pécheurs."

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Fontaines et piscines  

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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L'ENFANCE SPIRITUELLE

 

Par Hermas (2e siècle) 
Le Pasteur,

parabole 9, 24.29 (trad. coll. Icthus, vol.1, p. 230 rev.; cf SC 53, p.341) 
 

« Laissez les enfants venir à moi..., car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent »

 

Le Pasteur m'a montré une montagne où les herbes étaient vertes et riantes ; tout était florissant, et des troupeaux et des oiseaux y trouvaient leur nourriture.

Il m'a dit :

« Les croyants venus d'ici ont toujours été simples, innocents, heureux, sans aucun ressentiment les uns contre les autres, mais au contraire toujours contents des serviteurs de Dieu.

Revêtus du saint esprit des vierges, pleins de compassion pour tous les hommes, ils ont subvenu, à la sueur de leur front, aux besoins de tous leurs semblables, sans murmure ni hésitation.

Voyant leur simplicité et toute leur candeur enfantine, le Seigneur a fait prospérer tout le travail de leurs mains et a béni toutes leurs entreprises...

À vous tous qui agissez ainsi, restez tels que vous êtes et votre prospérité ne disparaîtra jamais »... 

Puis il m'a montré une belle montagne toute blanche :

« Ici les croyants ressemblent aux tout petits enfants qui n'ont pas la moindre idée du mal ; comme eux, ils n'ont jamais su ce que c'est que la méchanceté, mais ils ont toujours gardé l'innocence de leur enfance.

Ces hommes iront sûrement habiter dans le Royaume de Dieu, car ils n'ont pas violé les commandements de Dieu, mais ils ont persévéré tous les jours de leur vie dans la candeur et les sentiments de leur enfance.

Vous tous qui persévérez dans cette voie et serez « comme des petits enfants », sans malice, vous serez glorifiés plus que tous les autres, car tous les petits enfants sont glorieux devant Dieu et les premiers à ses yeux.

Bienheureux donc vous qui repousserez la malice pour vous revêtir de l'innocence ; les premiers de tous, vous vivrez pour Dieu. »

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LE SAINT CARÊME

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1. Une tradition apostolique

Carême est un mot qui vient du latin quadragesima et qui signifie « quarantième ». Le Saint Carême de Pâques correspond à une période reposant sur la pratique du jeûne, sur la récitation des oraisons et sur l'accomplissement de l'aumône. 
 Nous ne pouvons pas dire que le Carême de Pâques correspond à 40 jours de jeûne, car dans certaines Eglises d'Orient, le Carême de Pâques correspond à 50 jours de jeûne, et pour d'autre voir à 48 jours de jeûnes. 
Dans l'Eglise romaine, nous faisons pénitence durant quarante jours en mémoire des quarante jours de jeûne de Notre Seigneur Jésus Christ dans le désert, où il fut tenté par le Démon, ainsi que des quarante jours de jeûne de Moïse sur le Mont Thabor avant que le Créateur lui remette les tables de la loi. Les quarante jours ont également dans la Bible beaucoup d'autres significations, que nous ne citerons ici.

Le carême de Pâques est bien plus qu'un temps de pénitence, car il nous prépare au jour glorieux, qui est le jour de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, d'entre les morts. La mortification chrétienne est le seul moyen de Salut possible et ainsi Dieu, en mourant sur la croix nous a donné l'occasion de nous laver de nos péchés, en faisant pénitence.

Selon l'affirmation de Saint Jérôme, Saint Epiphanie, Saint Ambroise, Saint Athanase, Origène, Saint Ignace et bien d'autres Docteurs, le carême est d'origine apostolique. Ce sont bel et bien les apôtres qui ont enseigné le Saint Carême et il n'a été établi par aucun concile. : "Des jours viendront où l’Epoux sera enlevé à ses disciples, et alors ils jeûneront" (Luc 5,35).

Dans l'Eglise Catholique, les premières informations concernant le carême date du IV e siècle et ont été retrouvées dans un canon du concile de Nicée. 
Au temps de Saint Irénée, évêque de Lyon, le jeûne était très court, et se fessait un ou deux jours, sans prendre aucune nourriture et au III e siècle, on jeûnait toute la Semaine sainte. Les premiers chrétiens jeûnaient au moins pendant les quarante heures commémoratives de la disparition du Sauveur, donc du Vendredi soir au Dimanche matin, ainsi que d'autres commençaient à jeûner dès le Lundi de la Semaine Sainte car ce jour était considérait comme celui qui a été à l'origine de la mort de Notre Seigneur Jésus Christ. Durant les sept jours de la semaine, les chrétiens ne se nourrissaient que du pain sans levain.

Au IV e siècle, par la suite, le carême de Pâques a été modifié en 40 jours de jeûnes dans l'Eglise d'Orient. Les deux jeûnes ont été séparés par 2 jours de fêtes dont le samedi en mémoire de la résurrection de Lazare et ainsi que le Dimanche des rameaux en mémoire de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. D'après les affirmations de Cyrille de Jérusalem, le carême était en effet de 6 semaines, à son époque.

Fin du IV e siècle, le Carême a été rallongé par l'Eglise de Jérusalem à sept semaines puis à huit semaines tout en respectant les quarante jours de jeûne. L'Eglise de Jérusalem jeûnait le Samedi et le Dimanche, alors que l'Eglise de Rome, seulement le Dimanche. D'autre part, le moine Dorothée de Gaza explique l'insertion d'une huitième semaine de jeûne, particulièrement pour se préparer à faire le véritable jeûne. En effet, dans l'Eglise d'Orient, il y' a ce qu'on appelle, un Petit Carême de Pâques, qui précède le Grand Carême de Pâques, des 40 jours de jeûne. Une pratique qui a été conservée par de nombreuses Eglises d'Orient, comme l'Eglise Byzantine, l'Eglise Chaldéenne. 
Aujourd'hui dans l'Eglise d'Occident, le carême débute le Mercredi des Cendres, alors que dans l'Eglise d'Orient, il débute le Lundi, premier jour de la semaine, et le lendemain de la messe de Dimanche.

Dans l'Eglise Catholique d'Occident, au V siècle, les quarante jours du Carême de Pâques débutaient le sixième dimanche avant Pâques et se terminaient le Jeudi Saint, le jour de la réconciliation tandis que les dimanches faisaient partis du Carême.

Par la suite, le carême de six semaines ne correspondait plus à quarante jours de jeûne car les heures de repas avaient été modifiées. C'est pourquoi, au VI e siècle, on fessait débuter le carême, Mercredi de la semaine précédente, c'est-à-dire, le Mercredi des Cendres.. Les trois Dimanches précédant le Carême, la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime, ont été inclus dans la préparation de Pâques, qui commençait ainsi neuf semaines avant la fête. Saint Grégoire I er institua, en 590, la cérémonie de l'imposition des cendres au front du pénitent comme symbole de la mort et les cendres étaient obtenues à partir des rameaux bénis l'année précédente, lors de la célébration de la messe du Dimanche des Rameaux.

Le carême, dans l'Eglise Catholique d'Occident et d'Orient était autrefois obligatoire et elle a été ainsi enseignée par les apôtres. C'est pourquoi, Clément de Rome , disciple des apôtres , a donné des instructions concernant le jeûne et qui ont été écrites dans le livre « les constitutions apostoliques » Ce dernier confirme que faire le Saint Carême est obligatoire, sauf en cas de dispense : Canon 68 : « Si quelqu'un, soit évêque, prêtre, diacre, lecteur, ou chante ne jeûne pas le Saint Carême, ou les Mercredi, Vendredis, à moins d'un empêchement légitime, qu'il soit déposé, s'il est laïc, qu'il soit séparé de la communion des fidèles »

A l'heure actuelle, nous avons au total 6 semaines de Carême, avec quarante jours de jeûne dont la dernière semaine, est la Semaine Sainte.

Le dernier Dimanche de la 5ème semaine de Carême, correspond au Dimanche des Rameaux. En effet, la Semaine Sainte, débute le lendemain du Dimanche des Rameaux, et se termine par le Triduum Pascal, c'est-à-dire, les trois jours pascals, qui sont le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le Samedi Saint. Le Jeudi Saint est un jour exceptionnel où le jeûne n'est pas obligatoire. D'après Saint Augustin, le Jeudi Saint, était le jour où les catéchumènes lavaient leurs corps, pour se préparer à recevoir le Baptême, le Samedi Saint, et de plus plusieurs fidèles prenaient le bain avec eux, et ne pouvaient supporter le jeûne, et ainsi tout comme dans l'Eglise d'Afrique, il était libre de rompre ou de continuer son jeûne le Jeudi Saint, comme il était libre de consacrer, de communier ce jour là avant ou après avoir mangé.

Le Jeudi Saint était le jour de la commémoration du repas pascal, de Jésus avec ses disciples, ainsi que le jour de la fête des ministres du Christ. Le Vendredi Saint est le jour de la célébration de la mort de Notre Seigneur ainsi que le Samedi Saint, un jour de prière au côté de Jésus Christ. En ce jour, il n'y aucune célébration de messe et de baptême.

Pour les catéchumènes, le carême de Pâques est aussi un temps de préparation au baptême, qui aura lieu la veille de Pâques, et pour certains pénitents, il s'agissait d'un temps de préparation pour la confession, qui était célébrée le Jeudi Saint. En effet, il fallait autrefois, se confesser le Jeudi Saint et accomplir sa pénitence pour célébrer la fête de Pâques.

2. La Confession

Il est nécessaire pour un chrétien de confesser ses péchés avant de faire le carême, et même avant la fête du Carnaval car beaucoup de chrétiens y prennent part dans le but de satisfaire leurs passions. Par ce fait, lors du carnaval, il tombe dans les plaisirs mondains qui sont contre le Christ.

D'autre part, la confession avant le carême rend notre jeûne méritoire. En effet, nos bonnes œuvres nous ouvre le chemin vers la Vie Éternelle. Il est dit dans la Sainte Bible que l'Homme recueillera à proportion de ce qu'il aura semé. C'est pourquoi, le jeûne est recommandé pour satisfaire à la Justice de Dieu. Il faut que toutes œuvres se fassent dans la crainte de Dieu et ainsi nous nous purifierons davantage, et celui qui fait de bonnes œuvres dans un état de péché mortel ne sera pas récompensé par la Vie Éternelle.

En conséquence, les Docteurs nous disent que le jeûne du juste lui mérite un rassasiement éternel alors que le jeûne du pêcheur le condamne à une faim canine qui ne finira jamais et cela non pas parce que ce jeûne fait dans l'état de péché soit un nouveau péché mais parce que ne l'ayons pas voulu sanctifier par la pénitence. On peut donc conclure que Dieu ne l'acceptera et qu'il n'en tiendra jamais compte pour la gloire.

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« Notre effort de renoncement n'a pas pour but de réaliser quelque chose par lui-même ; il est un moyen de nous prêter, et d'essayer de nous prêter avec toujours plus de souplesse à un travail de dépouillement intérieur qui est d'abord l’œuvre de la grâce.

C'est pourquoi - de même que dans la prière il ne s'agissait pas d'accumuler des réflexions et considérations, mais de maintenir à l'aide de quelques pensées très simples présentées à l'esprit une silencieuse attention à Dieu - de même pour progresser dans le détachement il importe moins de multiplier les actes de renoncement que d'en consentir suffisamment pour entretenir une attitude de disponibilité à Dieu, de soumission à ce qu'il voudra demander, lui permettant ainsi de nous mener lui-même, par ses voies à lui, à travers les épreuves, les difficultés, les échecs, jusqu'à un vrai dépouillement intérieur. Cette œuvre de dépouillement, il est seul à en connaître les exigences, et sa grâce la réalisera au moyen des sacrifices qu'elle-même choisit et qu'elle nous aide à consentir de plus en plus, avec la très simple docilité d'une âme qui se sait entre les mains de Dieu et veut se laisser conduire par lui. »

Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, Aimer Dieu (Renoncement, docilité), Desclée de Brouwer, 1958.

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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Défense de la Vie :

[Source : Le Salon Beige]

 Sur leur site :

"Pour monter combien la désinformation est en fait du coté du gouvernement, nous avons relevés Les 8 mensonges sur l'IVG dans le site « officiel »  www.ivg.gouv.fr :

1/ Il n'y a pas de conséquences psychologiques après une IVG. 

Réponse du gynécologue Philippe Faucher sur le site du gouvernement : « La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement. » 

Faux !  Des centaines de d’études scientifiques qui ont été publiées dans les revues internationales depuis plus de 30 ans attestent l'existence de ces souffrances à court et long terme. Le Professeur René Ecochard du CHU de Lyon vient de compiler une partie de ces études dont la méta-analyse réalisée par Priscilla K. Coleman publiée en 2011 dans le British Journal of Psychiatry  qui de son coté fait une synthèse  portant sur 22 études, 36 critères et 877.181 femmes (dont 163.831 ayant fait une IVG). Des études controversées existent certes bien dans un sens ou un autre mais ne peuvent pas changer sérieusement  le large consensus sur cette question.

2/ Nos témoignages seraient « trompeurs », « faux » « culpabilisants », etc... 

Faux :   Notre site dispose de plus de 1.000 témoignages authentiques de souffrance. Notre page facebook (ivg, vous hesitez ?) regorge de posts anonymes ou signés. Cela est attesté par 48.000 likes alors que la page facebook du site prônée par le gouvernement « IVG : J'ai avorté et je vais bien ! merci » n’accueille que 73 membres … !

3/ Une IVG ne peut pas rendre stérile : 

Une sage-femme (Mme Aunis ) répond péremptoirement: "Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n’y a pas de risque de stérilité . Bien au contraire, la fertilité revient assez rapidement. Il faudra donc anticiper pour que vous ayez un moyen de contraception dès le jour de l’intervention. »

Faux :  Les études internationales montrent par exemple que les femmes ayant des antécédents d'un avortement sont face à un risque 2,3 fois plus élevé d'avoir un cancer du col utérin, par rapport aux femmes sans antécédents d’avortement. Les femmes avec deux IVG et plus sont confrontés à un risque relatif de 4,92 (M-G, Le, et al., “Oral Contraceptive Use and Breast or Cervical Cancer: Preliminary Results of a French Case- Control Study, Hormones and Sexual Factors in Human Cancer Etiology, ed. JP Wolff, et al., Excerpta Medica: New York (1984) pp.139-147; F. Parazzini, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Invasive and Intraepithelial Cervical Neoplasia,” British Journal of Cancer, 59:805-809 (1989); H.L. Stewart, et al., “Epidemiology of Cancers of the Uterine Cervix and Corpus, Breast and Ovary in Israel and New York City,” Journal of the National Cancer Institute 37(1):1-96; I. Fujimoto, et al., “Epidemiologic Study of Carcinoma in Situ of the Cervix,” Journal of Reproductive Medicine 30(7):535 (July 1985); N. Weiss, “Events of Reproductive Life and the Incidence of Epithelial Ovarian Cancer,” Am. J. of Epidemiology, 117(2):128-139 (1983); V. Beral, et al., “Does Pregnancy Protect Against Ovarian Cancer,” The Lancet, May 20, 1978, pp. 1083-1087; C. LaVecchia, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Hepatocellular Carcinoma in Women,” International Journal of Cancer, 52:351, 1992.)

Autre exemple : L’Endométrite est un risque post-avortement surtout pour les adolescentes, qui sont 2,5 fois plus susceptibles d'avoir une endométrite après une IVG que les femmes de 20-29 ans (Burkman, et al., “Morbidity Risk Among Young Adolescents Undergoing Elective Abortion” Contraception, 30:99-105 (1984); “Post-Abortal Endometritis and Isolation of Chlamydia Trachomatis,” Obstetrics and Gynecology 68(5):668- 690, (1986)

Quelques études controversées existent bien dans le sens du deni mais ne peuvent pas changer sérieusement un large consensus sur cette question.

4/ « L’IVG, c’est votre droit » dit le site du gouvernement ! 

Incomplet donc trompeur : L’ivg n’est pas seulement un « droit» mais c’est aussi "l’obligation" pour les médecins et bien sûr pour le Gouvernement de respecter la loi en informant la femme "des risques et des effets secondaires potentiels de l'IVG" (art L 2212-3 du code de la Santé

5/ L’IVG médicamenteuse évacue un "oeuf" :  

Le site du gouv. affirme « Ce médicament interrompt la grossesse. Il bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les contractions de l’utérus et l’ouverture du col utérin. À l’issue de cette première étape, il peut survenir des saignements plus ou moins importants. Exceptionnellement, l’oeuf peut déjà être évacué à ce stade. »

Faux !  Quand la femme fait une ivg, elle n’évacue pas un « Œuf » mais un « embryon » . Scientifiquement la phase embryonnaire débute au 25 eme jour qui suit la conception. Le site est volontairement et grossièrement trompeur ! 

6/ L’IVG chirurgicale consiste en une aspiration de l’œuf : 

Faux :  La femme enceinte n’évacue pas un « Œuf » mais au moins un « embryon » ou plus souvent encore un « fœtus » car scientifiquement la phase fœtale débute à la 8 eme semaine de grossesse ! Le site gouvernemental parle de « contenu de l’utérus » au lieu d’exprimer la réalité de l’acte. Quant aux conséquences, elles sont absentes comme « évacuées » en quelques lignes fallacieusement rassurantes. 

7/ Le site du gouvernement s'affiche "neutre"

Faux : Le numéro vert anonyme et gratuit du gouvernement 0800 08 11 11 est tenu par des opératrices qui sont des militantes du Mouvement du Planning familial ou bien formées par le Planning. (cf; communiqué de presse du Planning Familial en date 28 septembre 2015). Elles encouragent de fait l’ivg par leurs conseils. Lorsque les délais sont dépassés, elles conseillent des cliniques à l’étranger (preuves disponibles). Les liens qui sont donnés sur le site du gouv ne sont pas neutres :

  • ivglesadresses.org (site du revho qui se définit comme féministe et à « la gauche de la gauche »)
  • planning-familial.org ( cf plus haut)
  • avortementancic.net (site créé par l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception)

8/ Les informations trouvées sur certains sites Internet sont erronées :

« Certains sites Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous indiqueront qu’ils proposent une information neutre et médicale mais sont en réalité édités par des militants contre l’avortement. Il en va de même pour les forums où certains témoignages sont montés de toutes pièces par des opposants au droit à l’interruption volontaire de grossesse. Ils sont parfois difficiles à reconnaître mais méfiez-vous systématiquement des sites et numéros verts consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une IVG ». 

Faux :  Le 8eme des mensonges sur l'IVG ! On peut voir plus haut la véracité de tous nos témoignages. Le site du gouvernement est en réalité tenu par des militants pro-ivg. Il est ouvertement partisan et n’hésite pas à nous dénigrer et nous diffamer sans aucune autre argumentation que le persiflage, le sarcasme et le mensonge grossier."

Source : Liberté politique.com

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Liberté Politique,attaque,justice,Ministère,Education Nationale,Vallaud-Belkacem,education,sexuelle,ecole,pornographie

Article rédigé par François Billot de Lochner, le 24 février 2017

Le ministère dit de « l’Éducation nationale » s’est transformé, depuis quelques années notamment, en ministère des perversités sexuelles en tous genres. Soyons clairs : si son responsable, Vallaud-Belkacem, qui a la grande chance personnelle de bénéficier d’une double nationalité franco-marocaine, avait sévi de façon identique à Rabat, elle croupirait sans doute actuellement dans les geôles de la monarchie chérifienne, sur ordre personnel du Commandeur des croyants. Le sachant, elle préfère évidemment sévir en France, pays des droits de l’homme qui la protège, et qui protège ou encourage également tous les dévoiements pour tous. Car les cours de perversion sexuelle, dans « l’enseignement », commencent maintenant…dès la maternelle.

Si l’on analyse en détail ce qui est enseigné à nos enfants, de la maternelle à la terminale, force est de constater que la dictature pornographique frappe à grande échelle les populations les plus jeunes et les plus sensibles, celles qui doivent bénéficier de l’attention la plus grande et de la protection la plus efficace sur les sujets, fondamentaux : de la sexualité et de la transmission de la vie ; des évidentes différences entre les sexes ; de ce qui ressort de la sexualité naturelle et de la sexualité anormale ; du danger patent de refuser les notions de bien et de mal concernant les parties du corps les plus intimes, et qui sont « cachées » car hautement sensibles. Au lieu de cela, le ministère s’est attribué la mission de décrire, avec complaisance et à grande échelle, les  possibilités infinies offertes par une sexualité chosifiée, en présentant les choses de telle façon que les enfants sont puissamment incités à « tout essayer », même et souvent le pire. Ce qui les amène souvent, effectivement, à tout essayer,  même et souvent le pire…

De cela résulte une imposition abjecte du vice devenu vertu, de l’horreur devenue merveille, du mensonge devenu vérité banale, du sexe devenu organe d’intérêt unique. Le cœur, l’âme, l’intelligence ? Connais pas. Existe pas. Le sexe et autres parties proches du sexe ? Y a que ça qui compte, allons-y à fond, là est l’épanouissement. Les fonctionnaires du ministère en charge du dossier ont-ils un sexe à la place ou à côté du cerveau ? La question mérite d’être posée, et pourrait justifier d’ailleurs une intéressante analyse scientifique de la chose.

Les livres ou supports, soit disant « conseillés » mais en fait imposés par le ministère, sont une incitation pure et simple à la débauche la plus glauque dès le plus jeune âge, avec son florilège de textes et photos immondes détaillant de façon infecte, systématiquement infecte, toujours plus infecte les parties du corps concernées. Pour être précis, consulter pour étude de tels supports donne tout simplement envie de vomir. Si des personnes du monde des adultes réagissent ainsi, comment de jeunes enfants ne seraient-ils pas définitivement souillés par cette déferlante d’ignominies ?

Je viens de publier un livre sur ce sujet (Les parfums du château – Terra Mare) et nous menons actuellement une action forte auprès des candidats à la présidentielle (Le Manifeste de la dernière chance – Terra Mare). En complément de ces actions, France Audace et Liberté politique ont pris la décision d’attaquer en justice le ministère de l’Éducation nationale, qui, de façon évidente, conçoit, diffuse et promeut la perversité à grande échelle, sans laisser la moindre possibilité aux enfants d’échapper à sa tyrannie pornographique : sa responsabilité est évidente, et il doit donc être poursuivi pour cela. La responsabilité personnelle de Najat Vallaud-Belkacem sera bien sûr recherchée, et, espérons-le, sanctionnée. Nous sommes bien décidés à tout mettre en oeuvre pour stopper cette déferlante pornographique notamment organisée par le ministère.

François Billot de Lochner,
président de la Fondation de Service politique,
de Liberté politique et de France Audace.

Source : Liberté politique.com.

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Deux frères, âgés de 29 et 17 ans, qui portaient la kippa, ont été sauvagement agressés et menacés de mort mardi à Bondy.

Une dispute a éclaté entre les quatre protagonistes à un feu rouge mardi soir. Les victimes, qui circulaient à bord de leur véhicule, disent avoir été la cible de regards insistants, puis d’insultes antisémites : «Je vais te tuer, espèce de sale juif». Les deux victimes auraient été contraintes de s’arrêter devant un bar à chicha, d’où sont sortis d’autres personnes venues prêter main forte aux agresseurs.

elon les premiers éléments, l’un des agresseurs a ensuite sorti une scie à métaux et porté des coups à l’homme de 29 ans, le blessant à la main. Selon le quotidien israélien Haaretz, qui cite un document du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, le père des victimes précise que «l’agresseur a coupé le doigt de la main d’un de ses deux fils» avec une scie égoïne. Le jeune homme mutilé s’est vu délivrer dix jours d’interruption totale de travail (ITT).

Son frère a pour sa part été blessé à une épaule après avoir reçu de nombreux coups de pieds et de poings par les agresseurs et les personnes qui se trouvaient dans le bar. [...]

Le Parisien

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Des centaines d'Egyptiens chrétiens fuient la péninsule du Sinaï après des meurtres commis par Daesh. Le groupe djihadiste est très actif dans la péninsule.

(Source:BFM TV)

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Environ 250 chrétiens ont trouvé refuge dans l'église évangélique de la ville d'Ismaïlya près du canal de Suez (est), a indiqué à l'AFP le diacre et administrateur de l'église Nabil Choukrallah. "Ils ont fui avec leurs enfants. C'est une situation très difficile, nous nous attendons à en recevoir encore 50 à 60 de plus", a-t-il ajouté.

Brûlé vif

Jeudi, un chrétien égyptien a été tué et sa maison incendiée dans la ville d'Al-Arich dans le nord de la péninsule du Sinaï, ont indiqué des responsables de la sécurité et des urgences évoquant l'hypothèse d'une attaque djihadiste. Mercredi, le corps criblé de balles d'un chrétien d'une soixantaine d'années et celui de son fils brûlé vif avaient été retrouvés derrière une école d'Al-Arich.

 

(Source:Reconnaissance du génocide des assyriens)

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Un réfugié musulman de 23 ans a été reconnu par des témoins comme étant un combattant de l’Etat islamique qui injectait ses prisonniers avec du diesel jusqu’à ce qu’ils meurent.

La police autrichienne a passé les lieux d’accueil de réfugiés au peigne fin après avoir reçu le perturbant témoignage de plusieurs réfugiés.

Des témoins ont affirmé lors d’un procès à huis clos en raison de la menace sécuritaire qu’Ahmad Al I a exécuté les ordres de l’Etat islamique en injectant les mécréants avec des seringues de diesel.

Séparément, trois des quatre témoins ont déclaré que le jeune jihadiste s’est vanté, dans les camps de réfugiés, des atrocités qu’il a commises.

Ahmad Al I a nié les faits, déclarant : “peut-être que mes amis m’ont mal compris, mais ce soir-là [le soir des tortures], j’étais très ivre et je n’ai rien fait.”

Cependant, les enquêteurs ont découvert dans son smartphone et sa tablette des vidéos de propagande de l’Etat islamique.

Le Syrien de 23 ans a fait plus de 2000 km en Europe en tant que réfugié pour arriver en Autriche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

Source : reportuk.org

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Comment vivre une sexualité de don et d'accueil, à l'image de la relation à Dieu ? Le bibliste Philippe Levèbre éclaire pour nous le rapport tumultueux du sexe au sacré, du corps à l'esprit.

"Loth et ses filles", Albrecht Altdorfer (1537)

 

L’exultation extrême de la chair lors du face-à-face avec un être aimé désigne bien souvent dans la Bible la rencontre avec Dieu. Si le terme jouissance est limité dans le vocabulaire d’aujourd’hui au domaine sexuel, il est usité dans la tradition de l’Église comme une notion théologique. La jouissance désigne la fréquentation intense, délectable, de Dieu, la jubilation de le connaître et d’être connu par Lui, dont la chair demeure durablement déployée et heureuse.

Adam et Êve faisaient-ils l'amour au paradis ?

Une question a souvent été débattue dans l’Antiquité : l’homme et la femme au paradis faisaient-ils l’amour ? Pour certains, l’activité sexuelle, mélangée qu’elle est de concupiscence, ne peut être qu’une conséquence du péché. Pour d’autres, au contraire, les deux premiers habitants du jardin, qui étaient nus sans éprouver de honte (Genèse 2, 25), vivaient une sexualité à la hauteur de leur relation à Dieu : toute de don et d’accueil émerveillé. Le mot « Éden », qui est le nom donné au jardin ori­ginel, se retrouve en une forme très proche, édéna, en Genèse 18, 12. Trois messagers du Seigneur ont annoncé à Sara qu’elle enfanterait un fils dans sa vieillesse ; elle rétorque alors : « Maintenant que je suis usée, aurai-je du plaisir (édéna), alors que mon ­seigneur (c’est-à-dire Abraham) est vieux ! » L’usage de ce terme suggère rétrospectivement que le nom Éden est connoté sexuellement. Ainsi, parmi les délices du paradis figuraient les plaisirs de la rencontre charnelle.

"Devenir une seule chair"

Revenons au commencement. Dès que Dieu a conduit auprès de l’homme la femme qu’Il avait « bâtie », une promesse est lancée : ils deviendront « une seule chair » (Genèse 2, 21-24). On a eu tendance à limiter cette annonce à la seule activité sexuelle. Elle englobe en fait toute l’aventure que cet homme et cette femme vivront ensemble, dont la sexualité fait partie. « Devenir une seule chair » s’avère une formule très mystérieuse : quelle est au juste cette réalité de la chair que Dieu vient de créer ? Qu’est-ce que cette unité qu’Il appelle de ses vœux ? Toute la Bible nous l’apprendra : il n’y a pas d’unité, pas de communion de la chair, sans que Dieu la mène « ultimement » à terme. S’il faut évoquer les rencontres amoureuses d’Adam et de son épouse, postulons qu’elles se font dans l’enthousiasme de la chair confiante qui vit en Dieu un mystère d’unité, la chair de l’un s’ouvrant à la chair de l’autre.

Désir et connaissance

La formule stéréotypée « L’homme connut Ève, sa femme » (Genèse 4, 1)n’apparaît qu’au chapitre 4, une fois le paradis quitté. Le verbe connaître désignera régulièrement la relation sexuelle, mais ce verbe impose toujours la nécessité d’un discernement. Depuis les premiers chapitres de la Genèse, en effet, où le vocabulaire de la connaissance a été inauguré (qu’on se rappelle l’arbre de la connaissance du bien et du mal), nous avons appris qu’il y a connaître et connaître. La connaissance s’acquiert-elle, comme le serpent l’a évoqué (Genèse 3), en accaparant ce qu’on désire, sans en parler à quiconque, sans prendre de temps de l’attente ? Ou bien est-elle de l’ordre de la lente maturation, de la parole échangée, de l’intimité avec Dieu, comme le chapitre 2 de la Genèse le suggérait ? 

Dès lors, il conviendra toujours de s’interroger sur le sens « réel » de connaître, employé pour désigner la relation sexuelle. Chez certains, ce verbe renvoie à une expérience qu’ils s’imaginent maîtriser et qui donne lieu à des gestes machinaux et pos­sessifs ; les habitants de Sodome sont ainsi prêts à « connaître » (autrement dit : à violer) les deux visiteurs de Lot, puis les filles de Lot (Genèse 19, 5 et 8). Chez d’autres, au contraire, connaître évoque un chemin qui ouvre vers l’inconnu : un homme et une femme s’avancent l’un vers l’autre, sans que leur rencontre réponde d’emblée à un programme fait d’avance. Selon un des auteurs du livre des Proverbes, une des réalités « qui me dépassent » et « que je ne connais pas » est « le chemin de l’homme chez la jeune femme » (Proverbes 30, 18-19 ; cette formule a une possible connotation sexuelle).

Le sexe et la relation à Dieu

Ceux qui « connaissent » trop bien en matière sexuelle manifestent la relation qu’ils ont plus généralement avec les autres et avec Dieu. Tout ce qu’on fait subir sexuellement aux plus humbles du peuple, c’est à Dieu qu’on le fait subir. Au début des livres de Samuel, on nous présente deux prêtres qui desservent le temple de Silo. Or, ces comparses prennent pour leur usage le meilleur des sacrifices qui revient à Dieu, de même qu’ils violent les ­femmes qui participent au service du ­sanctuaire (1 Samuel 2, 12-25). 

Leur sexualité fondée sur l’abus exprime la relation –  ou plutôt la non-relation – qu’ils entretiennent avec Dieu. Pour eux, l’« autre » n’existe pas : ils mettent la main sur tout et sur tous. La vie sexuelle est donc régulièrement évoquée dans la Bible, de manière à la fois pudique et ferme, parce qu’elle met en œuvre tous les grands enjeux des humains avec Dieu et des humains entre eux : vivre dans la chair, être convié à la rencontre, faire un choix entre l’attitude préfabriquée et la découverte imprévue. Elle est souvent présentée sous des jours étonnants, comme pour nous rappeler que la sexualité n’est pas la seule affaire des humains : elle intéresse Dieu au premier chef, Lui le créateur de la chair et le maître des rencontres.

Abraham et Sara

Ainsi le peuple que Dieu se constitue commence avec un vieux couple, Abraham et Sara. Dieu n’aurait-il pu choisir un couple jeune, en forme, capable de procréer une race vigoureuse ? Non, il a préféré à cette image convenue des vieillards qui ont passé l’âge d’avoir des enfants et qui, quand ils pouvaient engendrer, n’ont pu le faire pour cause de stérilité (Genèse 11, 29). Quand Dieu répète à Abraham et à Sara qu’ils auront un fils, né de leur chair, chacun des deux rit (Genèse 17, 17 et 18, 12-15). C’est bien plus tard, alors qu’Abraham a 100 ans et Sara, 90, que voit le jour Isaac, un garçon dont le nom rappelle le rire dont ses parents avaient salué l’annonce de sa naissance (Genèse 21, 1-7).

Il faut lire tous ces chapitres qui suggèrent comment Dieu vient habiter les corps vacillants de ces ancêtres, comment il est présent dans la rencontre qui les amène à concevoir Isaac. Être issu d’Abraham et de Sara empêche donc que l’on se prévale d’une quelconque arrogance de la chair, comme si l’on devait sa naissance à la vigueur de puissants géniteurs inauguraux. C’est plutôt de l’impuissance qu’on est né, une impuissance visitée, intimement, par Dieu lui-même. Avec ceux qu’il a choisis, en tenant compte de leur fragilité et de leur incapacité, Dieu a suscité un fils et par lui un peuple nombreux. On pourrait multiplier les exemples dans la Bible de ce Dieu attentif à la fragilité de la vie, aux aléas de la sexualité, qui occasionne des rencontres improbables et prolonge des lignées contre toute attente.

Un Dieu gynécologue

Le sexe, c’est d’abord l’affaire de Dieu. La circoncision le dit déjà : le sexe masculin porte le signe de sa consécration à Dieu ; quant aux organes féminins, ils sont avant tout évoqués par Dieu lui-même. C’est Lui qui ouvre les matrices fermées (Genèse 30, 22 ; 1 Samuel 1, 5-6…), Lui qui veille au ventre qui conçoit (Genèse 30, 2…). Quand Rébecca, après une longue période de stérilité, se trouve enceinte (Isaac, son mari, a imploré le Seigneur pour qu’elle le soit), il est dit que, s’inquiétant des mouvements qu’elle sent dans son ventre, elle va « consulter le Seigneur ». Cette belle expression manifeste un Dieu gynécologue, au sens propre du terme : il connaît, lui d’abord, les femmes et leurs questions intimes et il leur donne une parole appropriée (Genèse 25, 21-23).

Jouir de la présence de Dieu en soi

J’ai parlé au début de la jouissance éprouvée à fréquenter Dieu. Parlons-en en nous laissant guider par les psaumes. Les psaumes usent souvent d’une terminologie audacieuse pour parler de l’expérience de Dieu. Dans le psautier, un des lieux clés de la rencontre avec Lui est le lit : un endroit où le corps alangui se laisse atteindre durant les heures calmes de la nuit. Toute la chair frémit à l’approche de Dieu : « La nuit même mes reins m’instruisent... Oui, mon cœur se réjouit et ma “gloire” jubile, ma chair même demeure en sécurité » (psaume 16, 7 et 9). La « gloire », un terme plutôt réservé à Dieu, désigne l’épanouissement chez un humain de la chair que le Seigneur a visitée. Le psaume 63 évoque la prière comme une entrevue amoureuse. Le psalmiste se souvient du Seigneur sur sa couche et affirme : « Je crie de joie à l’ombre de tes ailes... ta droite me soutient » (psaume 63, 8 et 9). Frémissement, cris, sensation de rassasiement, chair totalement confiante  : bien des textes évoquent la joie débordante du corps que Dieu aborde, ­touche, emplit.

La jouissance de la présence et de la parole de Dieu est une réalité ouverte dans la Bible : certains s’en « contentent », d’autres la conjuguent avec la joie des épousailles. Dans tous les cas, c’est une réalité d’exultation qui est offerte : la jubilation de la chair en Dieu qui est le cœur de notre foi.

Pour aller plus loin

> Retrouvez dans La Vie du 14 juillet l'intégralité de notre dossier "Bible et sexe"

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INVITATION(S)

 

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AUX BERNARDINS:
 
États, Religions, Laïcités : Les nouveaux fondamentalistes.
Enjeux nationaux et
internationaux
 
Mercredi 15 mars 2017 - De 14h à 22h
 
 
 

Quelles réponses à la montée des fondamentalismes en France et dans le monde ? Quelles évolutions prévoir du rapport Etats, religions et laïcités en France ?

L’objectif de ce colloque est de présenter, non seulement un diagnostic commun, mais aussi toute une série de solutions à la crise de l’ultra-modernité.

Avec notamment :

Younes Aberkane, Razika Adnani, Antoine Arjakovsky, Bernard Bourdin, Dominique Desrues, Mgr Eric de Moulins Beaufort, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Mignard, Patrice Obert, Laurence Parisot, Guillaume de Prémare, Dominique Reynié, Antoine de Romanet.

 
 
 
 
 
 

 

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Communiqué de presse

26 janvier 2017

 

SALON DU LIVRE : 4 MARS 2017

 

Ecritures et Spiritualités tiendra son salon du livre annuel le 4 mars 2017 de 14h à 18h30, la Mairie du 6ème arrondissement de Paris. Cent auteurs de toutes sensibilités spirituelles dédicaceront leurs ouvrages. Une table ronde animée par Virginie Larousse traitera du thème Poésie et Religions. 

 

Le salon du livre d’Ecritures et Spiritualités est un espace de dialogue et d’échanges unique, nécessaire à notre temps et permettant de découvrir la création littéraire orientée sur la connaissance du sacré et la diversité de ses manifestations.

Il est parrainé par le Printemps des poètes, la librairie La Procure, Le monde des Religions, les revues L'Arche et les radios RCF et Radio Orient.

 

100 auteurs seront présents

Poètes, romanciers, philosophes, essayistes pourront dédicacer leurs ouvrages et dialoguer avecleurs lecteurs avec notamment Leili Anvar, Marie Balmary, Tahar Bekri,  Karima Berger, Catherine Chalier, Laurence Cossé, Pierrette Fleutiaux, Marie de Hennezel, Alexis Jenni, Laura El Makki, Salomon Malka, Marion Muller-Colard, Colette Nys Mazure, Jean-Michel Oulghourian, Christiane Rancé, François Sureau…

 

Pour son édition 2017 le salon aura pour thème “Poésie et Religions”, car les religions, même menacées, perdurent moins en raison de l’ordre qu’elles édictent que de la puissance poétique et spirituelle qu’elles déploient. Une table ronde sera animée, à 15h, par Virginie LAROUSSE, rédactrice en chef du Monde des religions. Cet échange donnera à chacun la possibilité de nourrir sa réflexion, avec la participation d’invités de renom :

  • Leili ANVAR, spécialiste de l’Islam mystique et traductrice de poésie persane
  • Emmanuel MOSES, poète, romancier et traducteur de poésie hébraïque
  • Gabriel RINGLET, théologien, écrivain et poète.

 

 

www.ecrituresetspiritualites.fr

 

Contact communication :

Christine RAY, Vice-présidente d’Ecritures & Spiritualités

mc.rayfumet@gmail.com  - 0681310339

 

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Depuis 2009, l’AED organise la Nuit des Témoins. Une tournée de veillées où prières et témoignages rendent hommage aux prêtres, religieux et laïcs tués à cause de leur foi au cours de l’année écoulée. Découvrez les grands témoins de 2017.

  • Quoi ?

AED_NUIT-DES-TÉMOINS-2017.jpgCes veillées de prière et de témoignages rendent hommage à ceux qui ont été tués parce qu’ils étaient des disciples du Christ.

Elles permettent aussi de porter dans la prière ceux qui souffrent toujours et d’écouter leur témoignage.

  • Où et quand ont-elles lieu ?

REIMS: jeudi 23 mars, 20h-22h: église Saint-Jacques avec Mgr Bruno Feillet

PARIS: vendredi 24 mars, 18h15 messe, 20h-22h veillée: cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Jérôme Beau

SAINTE-ANNE D’AURAY: samedi 25 mars, 20h30-22h30: basilique Sainte-Anne avec Mgr Raymond Centène

MONACO: dimanche 26 mars, 20h30-22h30: église Saint-Charles avec Mgr Bernard Barsi

PERPIGNAN: lundi 27 mars, 20h-22h: chapelle Saint-Jean-Paul II – Parc Ducup avec Mgr Norbert Turini

  • Qui sont les grands témoins ?

L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:

Frère Jacques Mourad
Moine de la Communauté de Mar Moussa, en SYRIE, otage de l’État islamique pendant 5 mois

Père Philippe Blot
Missionnaire des MEP engagé dans le secours des réfugiés de CORÉE DU NORD

Mère Marie-Catherine Kingbo
Fondatrice de la congrégation des Servantes du Christ au NIGER

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L’image contient peut-être : plein air Du 10 au 17 mai, envolez-vous pour la Syrie !
Riche de ses hommes et issue de civilisations millénaires, la Syrie vous apparaîtra comme un terre d'exception. De la Mosquée des Omeyyades aux gorges de Maaloula, du Krak des Chevaliers à Seydnaya, vous remonterez le temps !
Inscrivez-vous : http://www.odeia.fr/no…/123-syrie-sos-chretiensd-orient.html

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LA PRIERE DU SEIGNEUR:

par Igor I. Sikorski

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Igor Sikorsky (1889-1972) fut un pionnier russo-américain de l'aviation, inventant et construisant et des aéronefs à voilure fixe et des hélicoptères. Il conçut et pilota le premier avion à plusieurs moteurs en 1913. Après avoir immigré aux États-Unis en 1919, Sikorsky fonda la société Sikorsky Aircraft Corporation en 1923, qui développa un hydravion qui permit à Pan-American Airways de traverser les océans dans les années 1930. En 1939, il conçut le premier hélicoptère viable américain, qui a lancé la configuration des rotors qui s’imposa par la suite chez la plupart des constructeurs. Le succès du prototype de 1939 fut suivi de l’hélicoptère R-4, qui en 1942 devint le premier hélicoptère produit en série.

Sikorsky, homme de science et de technologie et un grand industriel, fut un profond croyant, membre de l’Église orthodoxe. Il publia deux livres de spiritualité, un commentaire sur le Notre Père (The Message of the Lord's Prayer) en 1942, et Rencontre avec l’Invisible(The Invisible Encounter) en 1947, ainsi que plusieurs essais, dont « L’évolution de l’âme » et « À la recherche des réalités supérieures ». Nous présentons ici pour la première fois en français son commentaire sur le Notre Père. (Cette première partie sera suivie de deux autres parties dans les Bulletins futurs.)

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"ABOUN D'BASMAYO" Le Notre Père:
Le texte :

ܐܒܘܢ


ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ


Version en phonétique:

Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,

Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin

Amîn.

 

-Notre Père, qui êtes aux cieux

Les Fidèles : Que votre nom soit sanctifié que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. 

Car à vous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.

Préface.

 

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Depuis des temps immémoriaux, les hommes ont associé le soleil et les étoiles directement ou de manière figurée à l’idée de la Providence divine. La puissance solaire, source de lumière et de vie, ainsi que la calme et mystérieuse beauté des étoiles apparaissaient comme un reflet des voies et de la volonté de Dieu. Pendant des milliers d’années, l’humanité a essayé de lire et d’interpréter ce message céleste. Un enfant ou une âme humaine primitive comprendrait ce message à sa façon. Il serait impressionné par la calme simplicité dans laquelle il percevrait une grandeur solennelle et mystérieuse. Un contemporain qui essaierait d’étudier et de réfléchir à ce sujet aurait les mêmes sentiments, mais il réaliserait, avec crainte, l’immensité, la splendeur et la puissance dynamique de l’univers-céleste matériel créé par Dieu.

Les idées développées ci-dessus reflètent quelque peu l’impression créée dans ma conscience par la Prière du Seigneur eu égard aux réalités invisibles du monde spirituel. Les phrases brèves consistant en quelque soixante-six mots sont simples et peuvent être comprises par un enfant. Mais lorsqu’on commence à réfléchir et à les analyser attentivement, on réalise petit à petit l’immensité écrasante du message. On comprend alors que la Prière du Seigneur ne dit pas seulement tout ce qu’une créature humaine se doit de demander à son Créateur, mais jette indirectement sa lumière sur plusieurs questions fondamentales, comme le sens de notre vie, ainsi que notre relation à Dieu et à l’univers.

À part le fait que ce soit la prière chrétienne fondamentale de l’Église et de la famille, la Prière du Seigneur s’adresse spécialement à l’homme pour être dite en privé, dans la solitude. Dans les versets qui précèdent immédiatement le texte, nous pouvons lire : « Mais toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée ; verrouille ta porte et adresse ta prière au Père qui est là dans le secret » (Mt 6,6).

Il serait difficile d’insister davantage sur la fait qu’au moins quelques fois, l’être humain doive se retirer dans la solitude, fermer sa porter à toute influence extérieure quand il adresse hardiment ce message spirituel au Créateur de l’univers.

Prenant ces indications au sérieux, j’ai commencé, à un moment de ma vie, à étudier et analyser sérieusement le texte de la Prière afin de comprendre, autant que je le pouvais, la pleine signification de la phrase que je prononçais. Souvent, me promenant seul à travers les forêts ou escaladant les montagnes, je réfléchissais à cette grande prière jusqu’au moment où je commençais à réaliser qu’à côté du sens immédiat de quelques phrases simples en apparence, la Prière comportait indirectement un message de grande et profonde envergure.

Dans les pages qui suivent, j’ai essayé de développer quelques idées personnelles et quelques conclusions à ce sujet.

 

La Prière du Seigneur

 

L’ingénierie électrique moderne sait comment envoyer simultanément plusieurs messages différents en se servant d’un seul fil. De même, le fondateur du christianisme, en plus de sa parole puissante et précise, avait l’admirable capacité de glisser, à souhait, plusieurs sens ou messages en une seule phrase. En guise d’illustration, prenons la discussion qui précède le récit de la parabole des vignerons (Lc 10, 1-8).

Le tragique dénouement de la vie terrestre du Seigneur approchait. La rupture entre lui et ses adversaires était complète ; ils cherchaient toute opportunité pour jeter le discrédit sur lui, et si possible, l’accuser. Un jour qu’il prêchait dans le Temple, les grands prêtres et les anciens s’approchèrent de lui et lui demandèrent par quelle autorité il faisait cela.

L’attaque était habile, probablement bien préparée. Cela se passait dans le Temple même où ses adversaires étaient maîtres et entendaient bien faire valoir leurs droits. Ils se devaient d’exiger une preuve patente de la personne qui prêchait dans le Temple. Ils se targuaient de détenir des accréditations célestes pour agir ainsi. La seule preuve probante pour les personnes rassemblées là aurait été un miracle évident. Moïse avait le pouvoir d’ordonner aux eaux de la Mer Rouge de se retirer, il pouvait faire se fissurer la terre, pour y engloutir les hommes qui osaient mettre son autorité en doute. Josué pouvait arrêter la course du soleil, etc. Ces histoires et d’autres semblables étaient crus au pied de la lettre par les gens de l’époque. On acceptait alors que ces miracles s’étaient vraiment produits ; c’est ainsi qu’un messager céleste devait donc prouver son autorité

Les grands prêtres savaient déjà que le Christ ne faisait jamais usage de son autorité miraculeuse pour prouver son importance personnelle. C’est pourquoi ils pouvaient s’attendre à ce que le Christ soit ne donne pas de réponse, soit qu’il les oblige à entrer dans une dispute théologique avec des adversaires habiles et malhonnêtes, devant un groupe de personnes ignorantes. Cela offrirait à ses ennemis l’occasion de le discréditer et de le dénoncer. Toutefois, ce plan échoua. Le Christ, de fait, ne fit pas usage de ses pouvoirs surnaturels ; il justifia sa position par une simple phrase et mit ses ennemis en déroute à tel point qu’ils n’osèrent même pas continuer la discussion. Cette réplique, elle-même en forme de question, était la suivante : « Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? » (Mt 21,21 : Lc 20,4).

Cette phrase était une réponse complète : trois significations géraient les phases différentes de la situation :

1. Le Christ mentionne un témoin, sa qualité dont personne n’aurait osé mettre en question l’autorité et l’intégrité. Jean Baptiste, qui était déjà mort à cette époque, était considéré par les gens de Jérusalem comme un prophète ; cependant on savait que le Baptiste considérait le Christ comme plus grand que lui-même.

2. Certaines personnes, pourtant prêtes à écouter et accepter le Christ, pouvaient avoir été perturbées par les critiques et la méfiance des grands prêtres. La même phrase pourrait leur fournir un autre exemple : celui d’un homme qui prouvait par sa vie et sa mort être un prophète, tout en n’étant pas reconnu par les prêtres.

3. Les adversaires du Christ commencèrent la discussion afin de le discréditer. Par une simple phrase, sous forme de question, le Christ les obligea de répondre ; ce qui changea toute la situation. En se référant à Jean Baptiste, il était de leur devoir de scribes et de prêtres, soit de reconnaître et d’accepter un prophète, soit de le dénoncer comme imposteur. S’ils étaient incapables de faire la différence entre les deux ou s’ils n’avaient pas le courage de dire la vérité, ils prouvaient dans les deux cas qu’ils ne méritaient pas d’être les guides religieux du peuple.

Le Christ avait montré, en de nombreuses occasions, cette capacité remarquable de condenser une vérité vaste ou un message, en une petite phrase. Des expressions comme : « Rendez à César ce qui est à César… », ou : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre », sont des exemples bien connus, utilisés par des incroyants aussi. On pouvait donc bien s’attendre à ce que dans la prière, qui est une des parties les plus importantes de tout l’Évangile, un message fort et profond y soit inclus. Il semble qu’il n’y ait aucun doute que ce soit le cas.

Me référant à la Prière du Seigneur, je suis un fondamentaliste, prêt à accepter chaque parole et phrase dans leur sens plénier, direct et complet. Il n’y a aucun doute historique au sujet de l’auteur de la prière. Même si nous imaginons que, par accident, la prière n’ait pas été écrite dans le véritable Évangile mais ait atteint l’humanité par quelque source obscure et douteuse, j’ai la conviction qu’il y aurait nombre de chrétiens intelligents et cultivés qui reconnaîtraient immanquablement l’Auteur sur base de la valeur spirituelle suprême et de la puissance de la prière. La prière serait alors tout simplement acceptée comme d’origine humaine ou surhumaine, selon notre reconnaissance de l’Auteur. Et nous serions biens inspirés de prendre chaque mot et chaque phrase dans le sens le plus direct et précis que nous sommes capables de comprendre.

L’importance universelle et remarquable de la prière est bien connue. Des centaines de millions de personnes la répètent chaque jour. Pour des millions, la Prière du Seigneur est sans doute le seul lien avec la religion. Pour nombre de personnes, en exil ou persécutées, qui ne disposent pas de la Bible et ne peuvent pas s’assurer d’une guidance nécessaire auprès d’un ami religieux, la prière mémorisée depuis l’enfance peut devenir le seul lien fiable avec les réalités supérieures de la vie.

Prenant en considération ces faits, nous pouvons facilement comprendre que l’Auteur a mis dans la prière un sens tellement grand qui ne couvre pas seulement tout ce qu’un homme peut demander à son Créateur mais qui comprend également, indirectement, des vérités majeures sur Dieu, sur l’homme et sa place dans l’univers.

Un enfant ou l’âme la plus simple peut comprendre cette grande prière apte à satisfaire ses besoins spirituels, et à guider le savant le plus sage jusqu’à la fin des temps.

Nous trouvons une soigneuse sélection de mots et d’expressions dans le texte de la prière de façon à en protéger le sens profond contre des changements dus aux traductions et à l’usure du temps. Des mots comme « juge » ou « despote », par exemple, peuvent avoir des significations dissemblables à différents moments de l’histoire et lorsqu’ils sont traduits dans des langues différentes.

Dans la Prière du Seigneur, nous trouvons donc de nombreux mots et expressions choisies de telle façon que le sens, indépendamment de l’influence du temps et des traductions, en soit préservé. Des mots tels que père, royaume, volonté, pain, tentation, terre etc. ont une signification précise et identique dans toutes les langues et époques. Il est vrai que quelques expressions et plus particulièrement les mots ciel et mal, s’avèrent des sujets très difficiles sur lesquels des opinions divergentes existent. Mais si controverse devait y avoir, elle ne serait pas due à l’emploi de mots particuliers ou de traductions mais bien au caractère profondément mystérieux des concepts que chacun de ces mots recouvre.

La signification de certaines expressions de la Prière du Seigneur s’est considérablement élargie grâce aux informations scientifiques modernes. Je crois cependant fermement vous livrer ici un développement correct des idées que les paroles mystérieuses et puissantes de la prière nous ont transmises. La mention du mot science peut demander quelque clarification. Dans le passé et parfois même aujourd’hui on a tenté de discréditer les sciences naturelles, en général parce que quelques découvertes semblent être en désaccord avec le livre de la Genèse ou quelque autre livre de l’Ancien Testament. Alors que de telles tendances ont jadis retardé le progrès scientifique, elles sont regrettables aujourd’hui parce qu’elles font du tort à la religion en l’associant à l’ignorance. Sans vouloir rouvrir le soi-disant conflit entre la science et la religion, ou plus exactement la théologie, je voudrais simplement mentionner que les premiers hommes qui trouvèrent et acceptèrent le Christ étaient des savants astronomes riches et étrangers. Ils ont à leur enviable crédit le fait d’avoir été parmi les premiers à reconnaître et à adorer le Christ, d’avoir été les premiers à l’aider de façon significative, parce que leurs dons opportuns et précieux ont sûrement aidé Joseph à entreprendre l’expédition en Égypte, nécessaire pour sauver la vie de l’enfant nouveau-né. Bien que la signification immédiate de l’étoile de Bethléem puisse demeurer inconnue, le sens indirect est clair et important. Il signifie que la science peut conduire les hommes au Christ et à Dieu.

La plupart des premiers chrétiens ne s’intéressaient pas aux sciences naturelles. Nous pouvons en comprendre facilement le motif. Selon les conceptions de la grande majorité des gens de l’époque, la terre formait la partie la plus importante et la base de l’univers avec le soleil et les étoiles comme accessoires seulement. Les premiers chrétiens croyaient que la terre allait être détruite bientôt, probablement du temps de leur vie ou peu après. La catastrophe serait suivie par la création d’une terre nouvelle; ce qui signifiait pratiquement pour eux un nouvel univers. Nos idées à ce sujet sont aujourd’hui tout à fait différentes. L’univers, dans lequel la terre n’est qu’un point minuscule s’est montré d’une majesté, d'une dimension et d'une beauté immensément plus grandes. Elle existe depuis probablement des centaines de milliards d’années et on peut raisonnablement penser que son avenir est d’un ordre semblable de grandeur. Alors que la destruction de la terre par le feu a été prédite dans le Nouveau Testament, cette catastrophe future peut être considérée comme un événement local, sans importance en dehors du système solaire. Il n’y a pas de doute que cet univers grand, majestueux et mystérieux demeurera encore pendant des milliards d’années comme monument visible de la puissance et de la sagesse du Créateur. Ce n’est pas sans raison qu’il s’ouvre à notre observation et notre étude par cette faculté mystérieuse de la vue combinée avec les caractéristiques assez rares de l’atmosphère terrestre, ce qui permet l’observation et l’étude des corps célestes. Et alors que tout être humain raisonnable devrait être intéressé simplement à cause de leur beauté et de leur majesté, une personne religieuse se doit, pour ces mêmes motifs, de s’y intéresser par révérence et amour pour son Créateur.

Un professeur âgé et respecté de l’Académie navale où j’étudiais me demanda un jour si j’avais lu les livres que mon père avait écrits ; il mit l’accent sur le fait qu’un fils doit s’intéresser à l’œuvre créatrice de son père. Je crois que cette sage suggestion peut s’appliquer directement au cas d’une personne religieuse qui considère le Créateur de l’univers comme son Père des cieux. Que dirions-nous d’un fils de Raphaël ou de Shakespeare, s’il existait, qui ne s’intéresserait pas à regarder ou à lire l’œuvre de son père ? Ou bien que dirions-nous d’un commentateur qui nous parlerait de Thomas Edison, en n’employant que des données biographiques mais qui se désintéresserait des écrits mêmes d’Edison comme sans importance ou du moins sans mériter une quelconque considération ? Les raisons pour lesquelles je mentionne ces idées, tout en discutant un sujet religieux, seront reprises plus tard.

Lorsque nous analysons la structure de la Prière du Seigneur, nous remarquons d’abord une composition symétrique précise qui en rend la mémorisation facile. Un enfant apprend et retient les vers beaucoup plus facilement que la prose, même s’il n’en connaît pas la différence. La forme en vers serait déplacée pour la prière à cause du caractère sérieux et solennel du sujet et parce que l’intention était clairement sa traduction en des centaines de langues différentes, mais la belle symétrie d’une formule mathématique précise convenait très bien.

Dans les structures qui suivent plusieurs faits intéressants se reconnaissent de suite.

 

Notre Père qui es aux cieux : la salutation.

La première prière traite principalement de la destinée finale et éternelle de l’humanité dans ses rapports à Dieu et à l’univers :

*Que votre nom soit sanctifié 

*que votre règne arrive,

*que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

La deuxième prière considère spécialement les besoins matériels et spirituels du présent :

*Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) ,

*pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et

*ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. 

La conclusion :

*Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.

Quel que soit le sens que nous accordons aux nombres, nous savons que trois et sept sont employés de façon importante dans toutes les religions. La Prière du Seigneur se compose essentiellement de ces deux nombres. À part l’adresse, elle consiste en sept propositions précises, qui à leur tour présentent deux prières séparées différentes en trois phrases chacune et une conclusion.

Les trois phrases de la seconde prière se rapportent au temps présent et à notre niveau terrestre de vie. Le reste de la prière traite principalement d’un ordre plus élevé d’existence et d’événements. Les anciens écrivains inspirés avaient l’habitude d’appeler cet ordre, l’« éternité ». Ceci est en accord parfait avec les idées modernes ; ce n’est que maintenant que nous pouvons comprendre que l‘éternité n’est pas une répétition infinie de jours et de siècles mais une vie d’un ordre d’existence plus élevé au-delà des limites du temps.

En analysant la Prière du Seigneur, nous suivrons cette répartition en deux parties et nous étudierons chaque phrase. Nous essayerons de comprendre, entre autre, son sens direct et aussi ce que l’on peut considérer comme message inclus indirectement ou rendu dans des paroles profondément significatives de la plus grande des prières.

-Notre Père, qui êtes aux cieux

 

Il est difficile de réaliser pleinement l’immense importance des deux premiers mots de la prière. C’est à peine si un livre entier pourrait communiquer le message d’une telle profondeur sémantique incluse dans ces deux paroles.

L’expression « Notre Père » nous est familière. Nous nous référons souvent à cette prière par ces deux paroles. Nous sommes quelque peu habitués à les prononcer de façon mécanique sans en réaliser vraiment la profonde signification. Une bonne partie des conceptions religieuses médiévales et même de l’époque contemporaine ne s’accordent pas sur la pleine signification de ces paroles. Pour être en harmonie avec ces conceptions désuètes, les paroles auraient du être : « Notre dictateur éternel et juge sévère », mais grâce à Dieu, ce n’est pas le cas.

Les mots « Notre Père » précisent et expliquent la relation qui existe entre Dieu et l’homme, en la comparant à l’expression très familière des relations humaines. Un sentiment irrésistible de confiance optimiste et d’espé­rance très joyeuse se crée dans le cœur de quiconque accepte ces paroles sérieusement avec leur sens plénier.

En général, un brave père humain est bienveillant à l’égard de son enfant. Il pourvoit à tout ce qui est nécessaire au développement de celui-ci, s’attendant à ne recevoir rien ou peu de choses en retour. Si nécessaire, un père peut imposer une punition temporaire afin d’améliorer le caractère et la personnalité de son enfant. Il ne lui causera cependant jamais des souffrances, à moins de croire qu’elles entraîneraient un bénéfice durable. La punition permanente la plus grande qu’un père humain puisse envisager, peu importe la faute commise, serait de renier son enfant pécheur et de lui donner l’ordre de s’en aller et de ne jamais revenir.

Si on croit profondément que même le meilleur et le plus noble des pères sur la terre doit se situer incomparablement en dessous du Père des Cieux, un être humain peut trouver un réconfort spirituel immense de pouvoir s’adresser au Seigneur de l’Univers par ces paroles « Notre Père ».

Il faut cependant reconnaître le fait que tous les êtres humains ne se considèrent pas comme des enfants de Dieu. Dans une des déclarations les plus sévères de l’Évangile, le Christ dit à un groupe d’adversaires : « Vous, vous êtes fils de votre père, le diable. C’est un assassin dès le début…. et un menteur » (Jn 8, 41).

On ne peut pas fermer les yeux sur une phrase aussi sévère et précise. Elle montre clairement que parmi les êtres humains, il y en a qui sont enfants de Dieu et d’autres pas. Il est hors de doute cependant qu’il y ait un troisième groupe, englobant sans aucun doute la plus grande partie de l’humanité. Ceci semble être la situation dans la parabole de l’enfant prodigue. Le jeune homme de l’histoire s’est servi de sa liberté pour s’en aller avec sa part de biens et « il gaspilla son bien dans une vie débridée » (Lc 15, 13). La logique de l’histoire consiste en ce que le jeune homme qui vivait de cette façon ne devint pas le fils du diable, ni même des ivrognes et des voyous en compagnie desquels il vivait et dépensait son bien. Il demeura toujours le fils de son père ; ce n’est qu’en partant qu’il se priva lui-même de recevoir la guidance et l’aide de son père. Finalement, lui-même se mit dans une situation de détresse et de danger. Réalisant ses fautes, il revint et fut accueilli par son père qui en exprima une grande joie et dit à son autre fils : « Car ton frère que voilà était mort et il ressuscite, il était perdu et il est retrouvé » (Lc 16,32).

Nous n’essayerons pas de discuter de ce vaste sujet en général, plutôt ce qui a rapport avec les idées inspirées par la Prière du Seigneur. La question fondamentale est celle-ci : « Est-il possible qu’un être humain tende ses mains vers Dieu et dise avec foi et espérance : « Notre Père » et que la prière n’aboutisse nulle part parce qu’il se pourrait que la personne en question ne soit pas digne de s’adresser à Dieu comme : « Notre Père » ? Y a-t-il une autorité qui puisse décider ou bien une loi qui pourrait indiquer si une personne déterminée peut s’adresser à Dieu comme « Notre Père » ?

L’auteur de ce texte croit sincèrement ce qui suit : La guidance de l’Église ou des prédicateurs a beaucoup de valeur et se révèle d’une aide précieuse pour assister quelqu’un dans sa quête spirituelle, mais aucune autorité ni institution ici-bas ne peut accorder ni refuser à quelqu’un le droit et l’occasion de s’adresser à Dieu comme « Notre Père ». Cette question ne concerne que la vie intérieure et spirituelle entre la créature et son Créateur.

En outre, plusieurs déclarations du Christ et plus encore ses actes justifient les plus hautes espérances dans ce domaine. Le jeune homme de la parabole ou la femme prise en flagrant adultère et même le larron sur la croix, qui avait probablement plusieurs vols et meurtres sur la conscience, n’encoururent aucun mot de condamnation. Ils furent tous considérés comme des enfants perdus de Dieu et non pas comme des descendants du diable.

Mais si c’est le cas, quels sont alors ceux à qui le Christ a adressé ces paroles terribles : « Vous avez comme père le diable » ? Sans pour autant vouloir me justifier par des raisonnements philosophiques ou scripturaux, je tiens cependant à développer ma pensée personnelle.

Parmi les différentes transgressions et fautes qui séparent l’homme de Dieu, on peut reconnaître deux groupes en général : celles qui concernent les faiblesses de l’homme en particulier et d’autres qui soulignent le pouvoir orgueilleux et auto-satisfait du mal. Ce dernier groupe semble être le plus dangereux. Il est caractérisé par une haine intentionnelle du Christ et une insulte à sa puissance divine. L’avertissement de Matthieu 12, 21 : « Tout péché, tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit Saint ne sera pas pardonné », ceci fut adressé à un groupe de Pharisiens qui disaient que le Christ chassait les démons par le pouvoir du malin. De même la phrase : «Vous avez pour père le démon » citée auparavant, était adressée à ceux qui disaient au Christ : « N’es-tu pas possédé par un esprit mauvais ? » (Jn 8,48). Le plus grand danger consiste donc en une haine délibérée, des insultes, des moqueries, à l’égard de la puissance divine et de la personne du Christ. De toute façon il est clair que, quelqu’un, animé de pareils sentiments, ne réciterait pas la Prière du Seigneur.

Ceci étant, l’auteur croit sincèrement qu’aucune permission ne peut être accordée ni refusée par aucune autorité sur terre et qu’aucune autorisation n’est nécessaire pour pouvoir dire cette grande prière. N’importe qui, ayant confiance, foi et amour pour le Christ peut entrer « dans sa chambre secrète, fermer la porte et prier le Père qui le voit dans le secret » avec l’espérance heureuse et assurée que sa prière sera entendue.

Que votre nom soit sanctifié

Nous ressentons la signification de cette phrase dans notre for intérieur plutôt que d’en discuter les termes. Je crois qu’elle fut dite en relation avec la vie courante et encore davantage avec, en perspective, les destinées finales et l’ordre futur plus élevé de l’existence. Elle a aussi un autre sens et un autre but. Par le fait de pouvoir appeler le Créateur de l’univers « Père », l’homme peut se percevoir comme plus important que ce qu’il est. La deuxième phrase que l’homme prononce respectueusement, avec amour et de façon délibérée, comme s’il jurait sur sa vie et pour l’éternité, le remet à la place qui est bien la sienne. Cette place est très modeste en comparaison avec celui à qui il promet un profond respect et révérence pour toujours.

Je crois fermement, en me basant sur la logique et l’intuition, que les humains ici-bas ne soient d’aucune façon les seuls existants ou les êtres conscients les plus élevés, qui prononcent pareille phrase. Alors qu’un système planétaire proche d’une étoile doit être considéré comme une exception rare, cependant parmi une multitude immense d’étoiles dans l’univers, il est peu douteux que quelques unes au moins aient une multitude de planètes et il est probable qu’il y ait d’autres mondes habités que le nôtre. Si l’on comprend la religion non pas comme un produit de l’imagination humaine mais comme une réalité suprême, révélée par la puissance divine, il est simplement naturel de s’attendre à ce que des êtres spirituels éclairés par la même Providence divine et développés sous les mêmes lois fondamentales de l’univers, expriment leur révérence au Créateur de la même façon.

Des idées religieuses de tous les temps indiquent qu’à côté de notre sorte de vie matérielle, il y a aussi des degrés plus élevés d’êtres spirituels que nous croyons immortels, libres de toutes limitations et besoins, liés à notre existence physique, indépendants de la gravitation et pouvant apparaître n’importe où ils le désirent ou traversant l’espace plus vite que l’éclair. Ces êtres plus élevés, dont l’existence ne peut faire que l’objet de la foi, parce qu’on ne peut ni le prouver ni le réfuter, ne prient pas pour que le Royaume vienne parce qu’ils y vivent déjà. Mais voyant et réalisant la puissance de l’univers céleste divin, comme nous ne pouvons pas le rêver ni l’imaginer, ils expriment sûrement leur dévotion révérencielle d’une façon qui, si elle se ramenait aux maigres possibilités du langage humain, trouverait certainement sa meilleure expression dans les paroles : « Que ton nom soit sanctifié ».

Lorsque nous disons la Prière du Seigneur, nous nous unissons aux centaines de millions de chrétiens sur la terre et même à l’humanité entière parce que tous les hommes ont besoin des objectifs que nous demandons dans la prière, même si beaucoup ne s’en rendent pas compte. Mais les paroles : « Que ton nom soit sanctifié » détruisent, au sens figuré, les limites de notre petite planète. En les disant, nous nous sentons membres d’une immense famille d’êtres doués de conscience, à des degrés différents, qui habitent l’univers et sont unis dans la louange révérencielle de leur Créateur et Père commun.

Traduction Valère De Pryck.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Chers amis . Aloho m'barekh.

Voici le PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS ! HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi 3 et Samedi 4 suivie d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère le samedi 4 à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER : Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

Encore une fois : Pieux et Saint Carême à tous, "c'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le temps du salut"! Changeons nos coeurs, convertissons-nous ,soyons les témoins de la Bonne Nouvelle du Salut, prions pour notre Patrie, pour la Paix, pour l'unité du monde par et dans la Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour". . .

Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse ) ! Votre fidèlement dévoué .

+ Mor Philipose-Mariam, Métropolite. Jauldes ce 24.II.2017

 

*MESSES À 10H 30
-----------------------------------------------------
Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez .

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Aujourd'hui, ce dimanche soir, le grand carême (Sawme Rabo / valiya nombu) commence par les 1ères vêpres (Ramsho / Sandhya Prathana) du lundi.

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L'Église Syriaque Orthodoxe d'Antioche observe le grand carême au cours des 48 jours précédant Pâques.

La date de Pâques est fixée en fonction du calendrier dans cette Eglise-mère de toutes les Chrétientés Syro-Orthodoxes de par le monde selon le "Calendrier Julien", tant au Moyen-Orient que dans la  diaspora des Chrétiens Syriaques dépendant de la Juridiction Patriarcale.

L'Église Orthodoxe Malankare  et ses missions suit depuis 1953  le "Calendrier grégorien" comme les Eglises d'Occident.

En cette année 2017 les deux calendriers correspondent pour célébrer Pâques ensemble.

 

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Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême)

Le Grand Carême commence en commémorant le premier miracle de Jésus qui transforme l'eau en vin lors du festin des noces de Cana en Galilée.

Saint Qurbana :

    • Actes 11:19-26 :
  • 19 Les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
  • 20 Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, et qui, en arrivant à Antioche, s’adressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
  • 21 La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur.
  • 22 La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
  • 23 À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
  • 24 C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
  • 25 Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
  • 26 L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

 

    • Ou :
    • Apocalypse 2: 1 -7 :
  • 01 À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
  • 02 Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs.
  • 03 Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine.
  • 04 Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
  • 05 Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions. Sinon je vais venir à toi et je délogerai ton chandelier de sa place, si tu ne t’es pas converti.
  • 06 Pourtant, tu as cela pour toi que tu détestes les agissements des Nicolaïtes – et je les déteste, moi aussi.
  • 07 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur, je donnerai de goûter à l’arbre de la vie qui est dans le paradis de Dieu.

 

    • Colossiens 3: 1 à 17 :
  • 01 Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
  • 02 Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
  • 03 En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
  • 04 Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.
  • 05 Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie.
  • 06 Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent,
  • 07 voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres.
  • 08 Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche.
  • 09 Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir,
  • 10 et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance.
  • 11 Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
  • 12 Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
  • 13 Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même.
  • 14 Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait.
  • 15 Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce.
  • 16 Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
  • 17 Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

 

    • Saint-Jean 2:1-11 :
  • 01 Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.
  • 02 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
  • 03 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
  • 04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
  • 05 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
  • 06 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).
  • 07 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.
  • 08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

 

Nul dans toute la Création n'est

 

riche,

 

sinon celui qui craint Dieu.

 


Nul n'est vraiment pauvre,

 

sinon celui qui ne connaît pas la

 

vérité.


(Saint Ephrem le Syrien )

 

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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 10:52

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“Watch ye and pray, lest ye enter into temptation. The spirit truly is ready, but the flesh is weak.”

Mark 14:38

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,24-27.10,1-5.

Frères, ne savez-vous pas que les coureurs du stade prennent tous part à la course, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez donc de manière à le remporter. 
Quiconque veut lutter, s'abstient de tout : eux pour une couronne périssable ; nous, pour une impérissable. 
Pour moi, je cours de même, non comme à l'aventure ; je frappe, non pas comme battant l'air. 
Mais je traite durement mon corps et je le tiens en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. 
Car je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous traversé la mer
et qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; 
qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 
et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ. 
Cependant ce n'est pas dans la plupart d'entre eux que Dieu trouva son plaisir, puisque leurs corps jonchèrent le désert. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : " Le royaume des Cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au point du jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. 
Etant convenu avec les ouvriers d'un denier par jour, il les envoya à sa vigne. 
Il sortit vers la troisième heure, en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire, 
et leur dit : " Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste. " 
Et ils y allèrent. Il sortit encore vers la sixième et la neuvième heure, et fit la même chose. 
Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui stationnaient, et il leur dit : " Pourquoi stationnez-vous ici toute la journée sans rien faire ? "
Ils lui disent : " C'est que personne ne nous a embauchés. " Il leur dit : " Allez, vous aussi, à la vigne. " 
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : " Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en commençant par les derniers jusqu'aux premiers. " 
Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. 
Quand vinrent les premiers, ils pensèrent qu'ils recevraient davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. 
En le recevant, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : 
" Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les as traités comme nous, qui avons porté le poids du jour et la chaleur. " 
Mais lui, s'adressant à l'un d'eux, répondit : " Ami, je ne te fais point d'injustice : n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier ? 
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. 
Ne m'est-il pas permis de faire en mes affaires ce que je veux ? Ou ton œil sera-t-il mauvais parce que, moi, je suis bon ? 
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers derniers. " 

 

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Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-590-604), pape de Rome et docteur de l'Église 
Homélies sur l'Évangile, n°19 (trad. Le Barroux) 

 

« Allez, vous aussi, à ma vigne »

 

Le Seigneur ne cesse en aucun temps d'envoyer des ouvriers pour cultiver sa vigne : par les patriarches, puis par les docteurs de la Loi et les prophètes, enfin par les apôtres, il travaillait, en quelque sorte, à cultiver sa vigne par l'entremise de ses ouvriers. Tous ceux qui, à une foi droite, ont joint les bonnes œuvres ont été les ouvriers de cette vigne. 

Les ouvriers du point du jour, de la troisième, de la sixième et de la neuvième heure désignent donc l'ancien peuple hébreu, qui, s'appliquant depuis le commencement du monde, à rendre un culte à Dieu avec une foi droite, n'a pas cessé, pour ainsi dire, de travailler à la culture de la vigne. Mais à la onzième heure, les païens sont appelés, et c'est à eux que s'adressent ces paroles : « Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? » Car tout au long de ce si grand laps de temps traversé par le monde, les païens avaient négligé de travailler en vue de la vie éternelle, et ils étaient là, en quelque sorte, toute la journée, sans rien faire. Mais remarquez, mes frères, ce qu'ils répondent à la question qui leur est posée : « Parce que personne ne nous a embauchés ». En effet, aucun patriarche ni aucun prophète n'était venu à eux. Et que veut dire : « Personne ne nous a embauchés pour travailler » sinon : « Personne ne nous a prêché les chemins de la vie » ? 

Mais nous, songez que nous avons reçu la foi au sortir du sein de notre mère et entendu les paroles de vie dès notre berceau. que dirons-nous donc pour notre excuse, si nous nous abstenons des bonnes œuvres ?

___________

 

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(Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !)

SAINTS(S) DU JOUR:

14 février : 
Saint Valentin,

hiéromartyr à Rome.

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Tropaire t.6

« Tu étais prêtre de notre Seigneur le Christ,*
Lorsque tu fus arrêté et jeté en prison.*
Tu convertis ton geôlier et guéris sa fille,*
Et tu donnas ta vie à Dieu dans le martyre.*...
Saint Valentin, prie le Miséricordieux*
Qu'Il daigne accorder à nos âmes le salut! »

SA VIE :

Saint Valentin a vécu à Rome au IIIe siècle et ce fut un prêtre qui aida les martyrs durant la persécution de l'empereur Claude II le Gothique. La grande vertu et les activités catéchétiques du saint était devenus familiers. Pour cela, il fut arrêté et traduit devant la cour impériale.

"Pourquoi, Valentin, veux-tu être un ami de nos ennemis et rejeter notre amitié?" demanda l'empereur.

Alors le saint répondit:

-"Mon Seigneur, si tu savais le don de Dieu, tu serais heureux avec ton empire et tu rejetterais le culte des idoles et tu adorerais le vrai Dieu et Son Fils Jésus-Christ."

L'un de ces juges arrêta le saint et lui demanda ce qu'il pensait de Jupiter et de Mercure, et saint Valentin répondit hardiment:

-"Ils sont malheureux, et ils ont passé leur vie dans la corruption et le crime!"

Le juge cria rageusement, "Il blasphème contre les dieux et contre l'empire!"

L'empereur, cependant, continua ses questions avec curiosité, et trouva l'occasion bienvenue pour finalement apprendre ce qu'était la foi des chrétiens.

VALENTIN 14 FEVRIER

Saint Valentin, trouva alors le courage de l'exhorter à se repentir pour le sang des chrétiens qui avait été versé.

"Crois en Jésus-Christ, sois baptisé et tu seras sauvé, et dès ce moment la gloire de ton empire sera assurée ainsi que le triomphe de ton armée."

Claude fut convaincu, et dit à ceux qui étaient présents: 
-"Quel enseignement magnifique prêche cet homme!"

Mais le maire de Rome, mécontent, se mit à crier: 
-"Voyez comment ce chrétien induit en erreur notre Prince."

Alors Claude amena le saint vers un autre juge.

Il s'appelait Asterios, et il avait une petite fille qui était aveugle depuis deux ans. Entendant parler de Jésus-Christ, Qui est la Lumière du monde, il demanda à saint Valentin s'il pouvait donner cette lumière à son enfant.

Saint Valentin posa sa main sur ses yeux et pria: 
-"Seigneur Jésus-Christ, Lumière véritable, éclaire cet enfant aveugle!" 
Oh le grand miracle! L'enfant vit! 
Alors, le juge avec toute sa famille confessa le Christ. 
Ayant jeûné pendant trois jours, il détruisit les idoles qui se trouvaient dans sa maison et finalement, il reçut le saint baptême.

Lorsque l'empereur entendit parler de tous ces événements, il pensa d'abord à ne pas les punir, mais il pensa aussi qu'aux yeux des citoyens, il paraîtrait faible, ce qui le força à trahir son sens de la justice. 
Donc, saint Valentin et les autres chrétiens, après avoir été torturés, furent décapités le 14 Février de l'année 268 (ou 269).

Les reliques du saint à Athènes

Après son martyre, des chrétiens récupèrent le corps du saint et mirent un peu de son sang dans un flacon. Le corps du martyr fut déplacé et enterré dans les catacombes de Priscille, lieu de sépulture de la plupart des martyrs.

Au fil des ans, il fut en quelque sorte, "oublié" puisque presque tous jours, de nouveaux martyrs furent enterrés dans ces catacombes pendant plusieurs décennies.

La mémoire du martyre saint Valentin est toutefois restée forte, en particulier dans l'Eglise locale de Rome.

Officiellement, le souvenir de la saint Valentin a été créé en 496 par le pape saint Gélase.

Quinze siècles passent et nous arrivons à 1815, date à laquelle l'intention divine était de "déranger" le repos éternel du saint.

C'est ensuite que les reliques furent données par le Pape à un prêtre italien (selon la coutume de l'époque). 
Après cela, les reliques furent à nouveau "perdues" jusqu'en 1907 où nous les trouvons à Mytilène dans l'Eglise catholique romaine de Notre-Dame. 
Il semble que, après la mort du prêtre un de ses descendants avait hérité des reliques et avait émigré vers Mytilène, qui était alors une communauté florissante des chrétiens catholiques d'Europe occidentale. 
Elles y restèrent jusqu'en 1990 moment où elles furent déplacées à Athènes, à l'Eglise des saints François et Claire de la communauté italienne [catholique romaine], où elles sont encore à ce jour.

Saint Valentin le grec?

Nous devons d'abord dire qu'il n'y a pas suffisamment d'informations sur l'origine nationale du saint, même s'il ya d'autres preuves (ténues) que le saint était d'origine grecque. Par exemple, la plus ancienne représentation du saint, portant l'inscription "O ΑΓΙΟC BAΛΕΝΤΙΝΟC" en grec, est dans l'église de Notre-Dame l'Ancienne (Santa Maria Antiqua) du 6ème siècle qui était la paroisse des Grecs à Rome. 
L'église vénérait particulièrement des saints qui étaient Grecs et, plus généralement de l'Orient. La décoration et la rénovation de l'église ont été ordonnées par le pape grec Jean VII (705-707) et achevée par ses successeurs, y compris le dernier pape grec Zacharie (741-752). 
Mais c'est peut-être pas un hasard si, après dix-sept siècles, les reliques sont arrivées en Grèce. Cette question-ci nécessite encore des recherches.

Saint-Valentin: patron des amoureux

Outre les données historiques que nous avons pour la vie de saint Valentin, il existe diverses légendes d'accompagnement, telles que celles qui prétendent qu'il est le saint patron des amoureux.

Le saint avait la réputation d'être un artisan de paix, et un jour tout en cultivant des roses de son jardin, il entendit un couple se disputer très vigoureusement. 
Cela choqua le saint, qui a ensuite coupé une rose et s'est approché du couple pour lui demander de l'entendre. 
Même s'ils étaient découragés, ils obéirent au saint et par la suite, il leur offrit une rose qui leur serait vecteur de bénédiction . Immédiatement l'amour revint entre eux, et plus tard ils revinrent et demandèrent au saint de bénir leur mariage. 
Une autre tradition dit que l'une des accusations portées contre saint Valentin était qu'il n'avait pas respecté l'ordre de l'empereur, qui avait déclaré que les hommes qui ne s'étaient pas acquittés de leurs obligations militaires n'étaient pas autorisés à se marier; le saint lui avait béni le mariage de jeunes soldats chrétiens avec leurs bien-aimées.

Outre tout cela, le choix le plus probable de ce saint comme "saint des amoureux" est celui d'être associé à la fête païenne des Lupercales, festival de la fertilité, célébré par les Romains le 15 février. 
D'autres associent la célébration de cette fête avec la saison des amours des oiseaux durant cette période.

Cependant, certes, le saint n'a rien à voir avec le mercantilisme (marketing) des fleurs, des cadeaux et des centres laïques qui banalisent l'Eros, ce grand don de Dieu.

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Saint-Valentin et l'Orthodoxie

Beaucoup, cependant, soulèvent l'objection que la Saint Valentin n'est mentionnée nulle part dans le calendrier de l'Eglise orthodoxe. En effet, le 14 Février dans le calendrier de l'Église sont commémorés Saints Auxence, Maron et les martyrs Nicolas et Damien. L'explication est simple: dans les temps anciens, les répertoires hagiographiques, biographies et martyrologes ont été écrits pour être principalement utilisés localement, et la renommée et la réputation d'un saint local, ne veut pas dire qu'elle s'étend aussi dans toute l'Eglise. 
Donc il peut y avoir des saints largement vénérés dans une région et complètement inconnus dans un autre, par exemple, saint Démètre, est célèbre dans toute l'Eglise d'Orient, et pourtant en Occident, il n'est pas du tout vénéré et il est presque inconnu, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas saint. 
Un autre exemple de l'Église moderne: saint Chrysostome de Smyrne († 1922) qui, en Grèce est connu, mais en Russie est totalement inconnu, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas saint.

__________



Tropaire de saint Valentin de Rome
Tu es devenu tel les Apôtres en leurs terres, un successeur sur leur trône, trouvant en effet l'échelle spirituelle, O divinement inspiré. Dès lors, tu t'es mis à la suite du Verbe de Dieu par une vie de droiture, et a lutté pour la Foi jusqu'au sang. O martyr parmi les prêtres, saint Valentin, intercède auprès du Christ notre Dieu afin qu'Il sauve nos âmes.


 
Thou has become like the Apostles in their states, a successor to their throne, finding indeed the intelligential ladder, O thou God-inspired. Therefore, thou hast followed the Word of God in righteousness, and striven unto blood for the Faith. O martyr among priests, saint Valentine, intercede with Christ our God to save our souls.

 

Honorez les martyrs - Imitez les martyrs

Nous honorons nos saints, et saint Valentin en particulier, quand on imite leur courage de proclamer leur foi dans le Christ le Sauveur, même au prix de leur vie. Nous les honorons quand nous les supplions de faire appel à Dieu pour avoir pitié de nous et nous pardonner nos péchés. Nous les honorons quand ils sont nos modèles de la vie en Christ. Nous n'honorons pas les saints quand on mesure leur "valeur" par des amusements mondains et des festivités dans le meilleur des cas... Honorer les martyrs signifie les imiter!
( http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/saint-valentin-hieromar… )

 

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Saint Auxence

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Le Mont fut pour Auxence 
ce que fut le Carmel pour le prophète Elie; 
sauf l'ascension finale, imitant sa croissance, 
le quatorze, il laissa pour le ciel cette vie. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 1

Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un ange, * tes miracles te signalèrent, Père Auxence porteur-de-Dieu; * par le jeûne, les veilles et l'oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui, par tes prières, opère en tous le salut.

Kondakion, t. 2

Toi qui fis de la tempérance ta volupté * et refrénas les appétits de la chair, * tu as montré ta croissance dans la foi * et comme un arbre tu as fleuri au milieu du Paradis, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.

Ikos

Qui donc pourra décrire tes combats, * tes fatigues d'ascète, Père saint? * Dès l'enfance, pour mériter la jouissance de Dieu, * tu observas la loi du Seigneur; * tu t'es soumis à ses ordres, et tes exploits * t'ont fait paraître un nouveau Job à nos yeux; * du monde tu as été un habitant, * mais à la terre entière tu fus étranger; * tu t'exerças fidèlement au jeûne * et tu aimas les veilles, la pureté, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.

Exapostilaire (t. 3)

Par l'accroissement de tes combats, * tu as fait croître les talents que le Maître t'avait confiés; * tu les as portés au Seigneur et tu as entendu: * «Bon et fidèle serviteur» et ce qui suit; * en sa présence, Père théophore, sans cesse souviens-toi * des fidèles qui te vénèrent, saint Auxence, de tout cœur.

Persan d’origine, saint Auxence était né en Syrie, où son père s’était réfugié sous la menace de la persécution de Sapor (Shâpûr) II. Au temps de Théodose le Jeune (408-450), il vint s’installer à Constantinople et obtint un grade dans la garde impériale. Estimé de l’empereur et apprécié par tous pour sa piété et pour la pureté de ses mœurs, il se lia d’amitié avec des hommes illustres pour leurs vertus et leur ascèse, comme saint Marcien, le futur Économe de la Grande Église [10 janv.], Anthime et Sittas, avec lesquels il passait ses jours dans le jeûne et la prière, et la nuit dans de saintes veilles, le visage baigné de larmes. Aussi souvent qu’il le pouvait, ils se rendaient ensemble à l’église Sainte-Irène, qui avait été bâtie par les soins de Marcien, pour y prendre part aux vigiles. Ils allaient aussi fréquemment dans le quartier de l’Hebdomon, pour recevoir l’enseignement d’un stylite réputé, Jean.
Comme la sainteté de vie d’Auxence et les miracles qu’il commençait déjà d’accomplir l’avaient rendu célèbre, il quitta la confusion du monde, et même ses amis, démissionna de l’armée terrestre pour s’enrôler dans les rangs de l’armée angélique et se retira au mont Oxeia, près de Chalcédoine, où il vécut, ignoré des hommes, revêtu d’une peau de poil, à l’exemple de saint Jean-Baptiste. Il fut cependant bientôt découvert par des enfants qu’il aida par miracle à retrouver leur troupeau égaré. Désireux de manifester leur reconnaissance, les parents des petits bergers bâtirent pour l’ascète une cellule près du sommet. Auxence fit cependant installer à l’extérieur une cage étroite, où il s’enfermait pour vaquer à la prière intérieure sans accorder aucun confort à son corps.
Les visiteurs affluèrent, de jour en jour plus nombreux, vers la cellule du saint, en vue de recevoir ses instructions ou pour obtenir par sa prière la guérison de leurs maux. Auxence n’entrait en communication avec eux qu’à certaines heures, au travers d’une petite fenêtre, et il commençait toujours l’entretien en les incitant à rendre gloire à Dieu. Le reste du temps, il invitait ses visiteurs à écouter du dehors les prières ou les lectures qu’il faisait à l’intérieur. Lui-même éprouvé par une lutte quotidienne et sans merci contre les démons, il avait acquis le pouvoir de les chasser des possédés qui venaient demander le secours de ses prières. C’est ainsi qu’il délivra, au bout de trois jours de combat soutenu, une jeune fille qui avait été possédée à la suite de l’incrédulité de son père. Une autre fois, il guérit une dame de Nicomédie aveugle en lui touchant les yeux et en disant : « Que le Christ, la vraie Lumière, te guérisse ! » Et quantité de miracles semblables étaient ainsi accomplis par Dieu à la prière de son serviteur.
Au bout de dix années, lorsque l’empereur Marcien réunit le ive Concile Œcuménique à Chalcédoine pour condamner l’hérésie d’Eutychès (451), il ordonna au célèbre ermite de se joindre à l’assemblée des saints Pères pour l’examen de la foi et la compréhension exacte des saints dogmes. Par humilité, Auxence refusa de se rendre au concile, en disant que l’enseignement doctrinal est l’affaire des évêques et non des moines. Comme il refusait de suivre les envoyés de l’empereur, ceux-ci commencèrent à mettre en doute son orthodoxie et envoyèrent des ouvriers pour ouvrir de force sa cage. Mais ceux-ci travaillèrent en vain. Après avoir fait une ferme confession de foi, le saint leur demanda de se mettre en prière. Il fit le signe de la Croix et, après qu’il eut répété à trois reprises : « Dieu soit béni ! » la cage s’ouvrit sans peine, et il accepta de les suivre. Son corps était cependant si exténué par les austérités qu’il fallut le transporter sur un chariot. En chemin, il délivra plusieurs possédés.
Quand ils parvinrent au monastère de Philée, Auxence fut enfermé dans une cellule comme un criminel. De là, il fut transféré au monastère de saint Hypatios [17 juin], dans les faubourgs de Chalcédoine, où les moines le reçurent avec une extrême allégresse. L’empereur le convoqua au palais de l’Hebdomon, il le traita avec le plus grand respect et le pressa de donner son adhésion au Concile de Chalcédoine. Auxence, qui ignorait de quoi il avait été précisément question au Concile, lui promit de l’approuver s’il n’avait rien de contraire à la Foi des Pères de Nicée et s’il avait proclamé correctement le mystère de l’Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, de la Toute-Sainte et toujours Vierge Mère de Dieu. À ces mots, l’empereur plein de joie lui baisa la tête et l’envoya avec de grands honneurs à la Grande Église, où le patriarche lui fit lire les décisions du Concile. Le saint les approuva de tout cœur, en louant Dieu, puis il retourna au monastère des Roufianes.
De là, il ne revint pas au mont Oxeia, mais alla s’installer sur une montagne plus sauvage et plus retirée, le mont Skopa, qui reçut par la suite le nom de Mont Saint-Auxence, et devint un centre réputé du monachisme byzantin. Ses disciples lui construisirent une nouvelle cage de planches avec seulement une petite fenêtre pour s’entretenir avec les visiteurs qui ne tardèrent pas à affluer. Les démons, craignant la puissance de sa prière, se rassemblèrent eux aussi là en masse, et l’assaillaient en le frappant jusqu’à lui en faire perdre la voix. Mais le bienheureux leur ripostait sans trouble, avec le signe de la Croix, et brillait ainsi de jour en jour davantage, comme un luminaire placé sur la montagne.
Aux visiteurs qui venaient à lui du monastère des Roufinianes ou de plus loin, il prescrivait de chanter quelques hymnes forts courts de sa composition, qui joignaient la beauté de l’expression poétique à l’utilité de l’âme. Il exhortait souvent ses visiteurs jusqu’au soir sur la pratique des vertus et le renoncement aux vains plaisirs du corps ; puis, la nuit venue, après leur avoir offert une sobre réfection, il les renvoyait en paix. Il n’acceptait pas d’emblée les pèlerins qui demandaient à se consacrer, sous sa direction, à la vie monastique, mais il leur offrait une tunique de crin ou de peau qu’il avait portée, en leur disant : « Va, frère, là où le Seigneur te conduira ! » Pour les autres chrétiens, il les encourageait à passer la nuit qui précède le dimanche en veille et à chômer, non seulement le jour du Seigneur, en honneur de la Résurrection, mais à passer aussi le vendredi dans le jeûne et la prière, en mémoire de la Passion vivifiante.
Un samedi, alors qu’il ouvrait la fenêtre de sa cage, il annonça à ceux qui étaient présents la mort de saint Syméon Stylite, la colonne de l’Église. Ses disciples notèrent le jour et l’heure, et ils purent constater par la suite que le fameux stylite était effectivement mort à ce moment précis, près d’Antioche.
Une pieuse femme, dame de compagnie de l’impératrice Pulchérie, venait souvent auprès du saint pour le supplier de la revêtir de l’Habit monastique. Auxence finit par se soumettre à la volonté de Dieu et lui indiqua un endroit, au pied de la montagne, pour mener la vie ascétique. D’autres femmes de toutes conditions ne tardèrent pas à se joindre à elle, jusqu’à atteindre le nombre de soixante-dix. Le saint se vit contraint de leur faire bâtir une église et d’organiser un monastère qui reçut le nom de Trichinaréa, probablement à cause des grossières tuniques de crin qu’Auxence leur faisait revêtir. Chaque vendredi et chaque dimanche, il faisait venir les moniales pour les exhorter à persévérer dans les combats de la virginité, non seulement du corps mais surtout de l’âme. Il se rendait parfois lui-même auprès d’elles parcourant, malgré sa vieillesse et ses infirmités, le chemin escarpé qui menait au monastère avec la sveltesse d’un jeune homme.
Un jour qu’il était parti inspecter les nouvelles constructions du couvent, il éleva d’ardentes prières à Dieu pour la bénédiction de la communauté et, de retour à sa cellule, il fut atteint d’une maladie qui l’emporta vers la patrie céleste en peu de jours (14 février 470). On accourut en grande foule, des villes et des déserts, pour ses funérailles. Les moines de Saint-Hypatios voulurent conserver ses précieuses reliques porteuses de grâce, mais elles revinrent finalement à ses filles spirituelles.

(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

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La Vierge Marie, d'un océan à l’autre… (I) 

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Le saviez-vous ? Le samedi 28 janvier 2012 a commencé un pèlerinage marial extraordinaire ! Extraits d’un entretien avec le professeur Thomas Ward, membre du Comité exécutif international de Ocean to Ocean (d’un océan à l’autre):

Q - Qu'est-ce que « Ocean to Ocean » ? – R : C'est un pèlerinage en vue de remettre la civilisation de l'amour et de la vie entre les mains de la Mère de Dieu.

Q - Pourquoi le nom de « Ocean to Ocean » ? – R : C'est le pèlerinage d'une icône de la Mère de Dieu depuis l'Océan Pacifique, à Vladivostok, jusqu’ à l'Océan Atlantique, à Fatima, parce que l'attaque mondiale contre la vie, contre le mariage entre un homme et une femme et contre la famille, a pris une ampleur sans précédent. Nous ne pourrons surmonter la culture de mort sans la Mère de Dieu qui conduit ses fils et filles orthodoxes et catholiques à travailler ensemble pour faire naître la Civilisation de l'Amour fondée sur la famille, en ce troisième millénaire.

Q- : Pourquoi avoir choisi l'icône de Notre-Dame de Czestochowa (Pologne)? - R : Parce qu’elle est d’une tradition unificatrice entre Orient et Occident. Notre-Dame de Czestochowa est la patronne de ceux qui désirent restaurer les valeurs familiales. 

 

Professeur Thomas Ward.

Entretien de CF News avec le professeur Thomas Ward, membre du Comité exécutif international de Ocean to Ocean

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie de Nazareth  

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

Aucun texte alternatif disponible.

On Discernment & Fanaticism

 

Elder Paisius the Athonite

By: Elder Paisius the Athonite

A Christian must not be fanatic; he must have love for and be sensitive towards all people. Those who inconsiderately toss out comments, even if they are true, can cause harm.

I once met a theologian who was extremely pious, but who had the habit of speaking to the (secular) people around him in a very blunt manner; his method penetrated so deeply that it shook them very severely. He told me once: “During a gathering, I said such and such a thing to a lady.” But the way that he said it, crushed her. “Look”, I said to him, “you may be tossing golden crowns studded with diamonds to other people, but the way that you throw them can smash heads, not only the sensitive ones, but the sound ones also.”

Let’s not stone our fellow-man in a so-called “Christian manner.” The person who – in the presence of others – checks someone for having sinned (or speaks in an impassioned manner about a certain person), is not moved by the Spirit of God; he is moved by another spirit.

The way of the Church is LOVE; it differs from the way of the legalists. The Church sees everything with tolerance and seeks to help each person, whatever he may have done, however sinful he may be.

I have observed a peculiar kind of logic in certain pious people. Their piety is a good thing, and their predisposition for good is also a good thing; however, a certain spiritual discernment and amplitude is required so that their piety is not accompanied by narrow-mindedness or strong-headedness. Someone who is truly in a spiritual state must possess and exemplify spiritual discernment; otherwise he will forever remain attached to the “letter of the Law”, and the letter of the Law can be quite deadly.

A truly humble person never behaves like a teacher; he will listen, and, whenever his opinion is requested, he responds humbly. In other words, he replies like a student. He who believes that he is capable of correcting others is filled with egotism.

A person that begins to do something with a good intention and eventually reaches an extreme point, lacks true discernment. His actions exemplify a latent type of egotism that is hidden beneath this behavior; he is unaware of it, because he does not know himself that well, which is why he goes to extremes.

Source

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Aujourd'hui Madame C de Villiers me signal l'anniversaire de la "naissance au Ciel" de Soeur Lucie de Fatima et nous invite à prier jusqu'au 22 Février qui coïncide , vous ne l'ignorez-pas, à la Fête, selon le Calendrier Occidental, de La Chaire de Saint Pierre à Antioche (Siège du Patriarcat Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient) . Je saisis donc l'occasion de vous inviter à la prière pour le Chef de l'Eglise Patriarcale et l'unité des fidèles de toute l'Eglise d'Antioche alors qu'une crise a surgie en son sein suite à la rébellion de six évêques* en disant, ne serait-ce qu'un "Je vous salue Marie" à cette intention jusqu'au 22 Février. Merci. Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.*Qu'est-ce que ces six évêques reprochent à leur Patriarche. -Je ne sais pas au juste. Il semblerait qu'ils reprochent à l'Eglise d'Antioche d'être actuellement centrée sur l'amour de l'argent et du pouvoir, ils mettraient en doute l'orthodoxie de la Foi du Patriarche qui, disent-ils, aurait embrassé le Coran...Qu'en est-il vraiment ? Un Pape de Rome l'avait fait avant lui, mais ce n'est pas un exemple à suivre ! Un tel geste constituerait une insulte au Seigneur et à tous ces Martyrs Chrétiens Orientaux ou Chrétiens Occidentaux qui donnent leur vie pour le Christ Unique Chemin, le Christ qui est La Vérité et la Vie..Prions, offrons et taisons-nous dans le silence nous obtiendrons tout...J'en appelle donc nos fidèles au calme, au silence et à la prière contemplative et aimante pour que, de cette épreuve, sorte un plus grand bien pour l'Eglise d'Antioche (Mère de toutes les Eglises Syriaques de par le monde) sachant que le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien...Prions-donc pour l'unanimité du Témoignage autour de nos Chefs et la réconciliation de tous ! "L'avenir est dans la paix et il n'y a pas d'avenir sans paix", disait en substance le Patriarche d'Antioche en s'exprimant sur la situation des Eglises en Inde. Songeons à tous ces ennemis qui, de l'extérieur, s'appuient sur nos divisions pour répandre la terreur ou entraver la liberté de conscience et de culte...

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His Holiness Moran Mor Ignatius Aphrem II,

Patriarch of the Syriac Orthodox Church of Antioch: 
"On this occasion I would like that we pray today for the unity of the Church. I offer my thanksgivings to God: the Father, the Son and the Holy Spirit, the Lord of this Church. It is Him, who blesses her and preserves her from all misfortunes [disastrous events] and all divisions. Let us plea to God to stand with her and to preserve her. 
We also offer our many thanksgivings: the brothers, the honorable Metropolitans, the Priests and Deacons, who perceived the events, and that all of them gave a common standing [support] to the Patriarchate, and they did not accept what had happened. God preserve them, and give them a life of peace and wisdom. May they continue with their duty [office] and their service. 
We also express our many thanks to: our Priests, Deacons, the faithful people, explicitly to our young people, the youth who has shown in these past few days, how much they love their Church and how they are faithful to her. Not for my sake as a Patriarch, for I practice only my duty [office] and nothing more. They [the young people] have shown that they are standing with their Church, with their Churchfathers, with their elders, and praying for the Church. They do not accept [any] damage happening to the Church. May God bless them and preserve them all, and give them a beautiful life"

[His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II].

(Translation by Benyamin Tutuk)

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Seine Heiligkeit Moran Mor Ignatius Aphrem II, Patriarch der Syrisch-Orthodoxen Kirche von Antiochien: 
„Ich möchte, dass wir aus diesem Anlass heute für die Einheit der Kirche beten. Ich bringe meine Danksagungen Gott dar: dem Vater, dem Sohn und dem Heiligen Geist, dem Herrn dieser Kirche. Er ist es, der sie segnet und sie vor allen Unglücken [verhängnisvollen Ereignissen] und allen Spaltungen bewahrt. Flehen wir zu Gott, dass er mit ihr bleibt und sie bewahrt. 
Wir bringen [ferner] unsere vielen Danksagungen dar: den Brüdern, den ehrwürdigen Metropoliten, den Priestern und Diakonen, die die Geschehnisse wahrnahmen und es ihrerseits einen gemeinsamen Rückhalt gegenüber dem Patriarchat gab und sie es nicht hinnahmen, was geschehen ist. Gott segne und behüte sie und schenke ihnen ein Leben des Friedens und der Weisheit. Mögen sie mit ihrem Amt und ihrem Dienst fortfahren. 
Wir bringen zudem unsere vielen Danksagungen dar: unseren Priestern, Diakonen, dem gläubigen Volk, explizit unseren Jugendlichen, der Jugend, die in diesen vergangenen Tagen gezeigt haben, wie sehr sie ihre Kirche lieben und wie sehr sie ihr treu sind. Nicht meinetwillen als Patriarch, denn ich übe nur meine Pflicht aus und nichts anderes. Sie [die Jugendlichen] haben gezeigt, dass sie mit ihrer Kirche, mit ihren Kirchenvätern, mit ihren Ältesten standfest sind und für die Kirche beten. Sie nehmen es nicht hin, dass der Kirche Schaden widerfährt. Gott segne und behüte sie alle und schenke ihnen ein schönes Leben.“ (Übersetzung von Benyamin Tutuk)

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Sa Sainteté Moran Mor Ignatius Aphrem II,

Patriarche de l'Église syriaque orthodoxe d'Antioche:


«Je voudrais, en cette occasion, prier aujourd'hui pour l'unité de l'Église, et offrir mes actions de grâces à Dieu:  Père,  Fils et Saint-Esprit, le Seigneur de cette Église, c'est Lui qui la bénit et la conserve en elle-même et  de tous malheurs [événements désastreux] ainsi que de toutes les divisions.

Supplions Dieu pour qu'Il se tienne avec elle et la préserve.


Nous rendons également grandement grâces à nos frères, les honorables Métropolitains, les Prêtres et les Diacres, qui ont perçu les événements, et tous ont donné un soutien commun au Patriarcat, et ils n'ont pas accepté ce qui s'était passé.

Dieu les préserve et leur donne une vie de paix et de sagesse. Puissent-ils continuer leur devoir et leur service.
Nous remercions aussi nos prêtres, les diacres, les fidèles, et explicitement nos jeunes, ces  jeunes qui ont montré ces derniers jours combien ils aiment leur Église et combien ils sont fidèles à elle. Pas pour moi comme patriarche, car je ne fais que mon devoir et rien de plus.

Ils [les jeunes] ont montré qu'ils sont debout avec leur Église, avec leurs Pères de l'Église, avec leurs aînés, et prient pour l'Église. Ils n'acceptent aucun dommage à l'Église.

Que Dieu les bénisse et les préserve tous, et leur donne une belle vie "

(Traduction Mor Philipose)

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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Rejoignez-nous pour prier avant les prochaines élections

qui impacteront nécessairement notre proche avenir national...


Que nous soyons une grande chaîne pour soutenir un véritable renouveau de notre pays, d’un pays se tournant vers ses racines pour en tirer le suc substantiel nécessaire à son redressement. La France paraît abattue, la France doit se relever pour l’honneur du Christ son Roi et l’expansion d’un Règne d’Amour et de Vérité, de Justice et de Paix que ce même Christ, notre Seigneur, est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise !…

Prier pour la France - avant les élections

Le fils prodigue ou L’école du repentir

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Par le Père Noël Tanazacq

Lorsqu’on entend l’expression « fils prodigue », elle résonne agréablement à nos oreilles, et on a presque de la sympathie pour ce personnage : c’est le danger de la « culture religieuse », qui édulcore le contenu et amoindrit la force du message évangélique. Il nous faut toujours revenir au sens profond, étymologique, des paroles du Verbe de Dieu et au caractère saisissant, prophétique et eschatologique des paraboles. En fait prodigue veut dire « dilapidateur ». Il vaudrait mieux dire : « le Fils perdu et retrouvé ». En quelques phrases, le Seigneur nous résume l’histoire spirituelle de l’humanité. Cette péricope correspond vraiment au temps liturgique, puisque nous sommes au début de la « montée » vers Pâques.
Le Christ est vers la fin de Sa vie publique : Il ne cesse de parcourir les villes et villages de Galilée, pour y proclamer la Bonne nouvelle du Royaume de Dieu, essentiellement en paraboles. Les « publicains et gens de mauvaise vie1 s’approchaient de Jésus pour l’entendre » et « les pharisiens et les scribes murmuraient » parce qu’Il « les accueillait et mangeait avec eux » (Lc 15/1-2). C’est alors que le Seigneur, en réponse, raconte trois paraboles qui forment un ensemble : la Brebis perdue, la Drachme perdue et le Fils perdu2.
L’homme qui a deux fils est le Père céleste. Les deux fils représentent selon la plupart des Pères, le monde angélique et l’humanité3. Mais on peut y voir aussi deux types d’hommes spirituels : ceux de la branche aînée et ceux de la branche cadette.
Le fils cadet fait preuve d’une audace incroyable : il demande sa part d’héritage. C’est d’une audace folle, parce qu’on n’hérite qu’à la mort de son père. Seul l’Homme-image de Dieu est capable d’une pareille liberté ! Le père n’est donc pas tenu d’accepter. Mais le père lui-même fait preuve d’une incroyable bonté : il partage ses biens entre ses deux fils. Que sont ces « biens » ? C’est tout ce que nous recevons de Dieu : l’être, la vie, l’intelligence, la beauté, la force, et par-dessus tout la grâce. Deuxième évènement incroyable : le cadet quitte son père et s’éloigne de lui (« dans un pays lointain », c’est-à-dire loin du prototype divin, loin dans la dissemblance). Et là, il « vit sa vie », c’est-à-dire sans Dieu : il fait ce qui lui plaît et dilapide son héritage, « en vivant dans la débauche », c’est-à-dire qu’il gaspille la grâce en étant centré sur lui-même, sur ses biens, son plaisir, sa puissance. Lorsque le fils aîné reproche au cadet « d’avoir mangé le bien de son père avec des prostituées » (Lc 15, 30), cela signifie que le cadet a communié au monde et non à Dieu.
Cette première partie correspond à Adam et Eve dans le Paradis, puis chassés dans le monde à cause de leur désobéissance. Nous pouvons considérer que ce pays lointain où il y a « une famine » et où l’homme vit en compagnie des porcs, représente simultanément la compagnie des démons et la nature devenue hostile à l’homme, pleine de ronces et d’épines (Cf. Genèse 3) : c’est la nature déchue dominée par Satan.
Il y a une famine dans ce pays et le cadet a faim. C’est un élément essentiel de la parabole, dont le sens est spirituel. Loin de Dieu, l’homme ne peut qu’avoir faim, car seule la proximité de Dieu, l’amour de Dieu, la nourriture divine que sont le corps et le sang du Christ, le souffle de l’Esprit peuvent nourrir l’Homme-image de Dieu. L’Homme a une merveilleuse faiblesse : il ne peut vivre et s’accomplir qu’en Dieu, uni à Dieu. Tout homme qui s’éloigne de Dieu aura inévitablement « faim ». Quelle merveille que cette faim de Dieu ! C’est grâce à elle que s’accomplit le miracle : le fils cadet «entre en lui-même » (enfin !) : il n’a pas cessé de s’extérioriser, d’être hors de lui-même, de s’éloigner, et, enfin, il commence à s’intérioriser, à se recentrer, à se rapprocher du cśur de son être, le Saint-Esprit. Et là, dans le secret de son cśur, il commence à réfléchir sur lui-même, sur sa vie, sur sa souffrance, sur son père, sur le bonheur perdu. Et il commence un magnifique chemin de repentir : il se prépare intérieurement, et se purifie. Il ne réclamera rien, ne se fera pas plaindre, ne se justifiera pas, mais il confessera son péché : « Mon père, j’ai péché contre le Ciel et contre toi (contre la Divine Trinité et contre Toi, hypostase paternelle) puis il se repentira : « je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires ». Le Christ nous enseigne ici le secret de la pénitence, Il nous livre un trésor. La repentance du cadet est à la mesure de son péché. Il avait méprisé l’amour de son père, il avait refusé de lui ressembler, il avait voulu jouir de la grâce et de la puissance divines sans Dieu, et là, subitement, il redevient grand. Il dit : je ne suis plus digne d’être ton image, de jouir de ton intimité, de partager ta gloire ; traite-moi comme un simple serviteur, un étranger, quelqu’un qui est payé pour son service. C’est dans ce repentir que l’Homme retrouve sa grandeur, qu’il redevient image de Dieu.
Le Christ nous révèle alors un élément capital des pensées divines : Il ouvre un coin du voile supra-céleste. Le Père attendait le retour de son fils, il scrutait l’horizon, il espérait le retour de celui qui demeure son image. Le Père l’aperçoit « alors qu’il était encore loin », c’est-à-dire alors qu’il n’est qu’au début du chemin de la repentance, en route vers le Ciel. Et il est « ému de compassion », c’est-à-dire plein de miséricorde, admirant l’effort intérieur de son fils cadet. Et non seulement cela, mais il court au devant de lui, c’est-à-dire qu’il abrège le très long chemin de retour vers la source, il le prend dans ses bras et lui donne le baiser de paix. Dés que l’intention profonde du repentir apparaît dans le cśur, le souffle du pardon n’est pas loin. Nous pouvons voir en cela une image de la venue du Christ dans le monde, qui a abrégé nos souffrances en voyant la foi d’Abraham, et dans le baiser donné par le Père une image de la venue de l’Esprit.
Mais le Père lui a laissé le temps d’exprimer son repentir, il n’a pas fait comme s’il n’y avait pas eu de faute. Car c’est le repentir qui a permis au cadet de recevoir le pardon. Son repentir l’a libéré intérieurement. Et le pardon de son père l’a absous, lavé, restauré. Alors c’est la fête dans le Ciel, autour du Trône de Dieu. Le Père se réjouit parce que « mon fils qui était mort est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé ».
Dans cette deuxième partie, nous avons toute l’histoire du salut accompli par le Christ : Il a ressuscité l’Homme et l’a fait asseoir sur le trône de Dieu.
La suite de la parabole concerne le fils aîné : elle est complexe au plan théologique mais plus accessible au plan spirituel. A défaut d’en faire ici une exégèse détaillée, qui serait trop longue, on peut donner quelques pistes de réflexion. Ce fils aîné qui est toujours proche du père, qui lui est fidèle et qui partage tout avec lui, peut être vu comme le monde angélique fidèle à Dieu4. C’est l’opinion de la plupart des Pères. Mais le très long dialogue entre le père et le fils aîné, qui ressemble parfois à un affrontement, est mystérieux et pose des problèmes théologiques extrêmement difficiles.
Par ailleurs ce fils aîné peut être compris aussi comme un type d’âme, celui de la « branche aînée ». Il s’agit de ceux qui ont toujours été fidèles à Dieu, qui n’ont jamais dérogé, jamais douté, qui ont consacré leur vie à l’Eglise, en prenant soin d’éviter les grands péchés qui coupent de Dieu. Ce sont des justes. On rencontre de ces belles âmes dans l’Eglise, non seulement des personnes, mais aussi parfois des familles, entièrement dévouées à Dieu. L’incroyable bonté de Dieu pour les méchants, alors que les justes subissent de grandes souffrances pour le Nom du Christ, peut constituer une épreuve spirituelle. Et leur âme peut être dans l’amertume. On en trouve de nombreux exemples dans la Bible : le roi David se plaint dans les psaumes de l’insolente chance des méchants, Job maudira le jour qui l’a vu naître, Tobie l’Ancien demandera à Dieu la mort ; quant au prophète Jonas, il s’enfuira car la bonté de Dieu vis-à-vis des impies le ridiculisera. Presque tous les justes expérimentent un jour cette amertume, cette tristesse face au mal triomphant, arrogant et impuni. Il n’y aura pas vraiment de réponse tant que l’éon de la chute ne sera pas achevé. Seul le Jugement dernier apportera une consolation, parce que l’iniquité sera manifestée en tant que telle devant la totalité de la création. Les méchants pourront être pardonnés, s’ils se repentent. Mais l’iniquité sera condamnée d’une façon universelle et définitive. Le fils aîné pourra alors se réjouir de la restauration de son frère cadet et les deux partageront la joie de leur Père.

P. Noël TANAZACQ, (Paris)

 

Notes :
1. C’est-à-dire ceux qui ne pratiquaient pas la Loi.
2. Curieusement, les deux dernières ne sont rapportées que par St Luc (où elles sont suivies de celle de l’Intendant avisé). Mais ces 3 paraboles forment un tout cohérent exceptionnellement important, parce qu’il nous initie à la pensée sotériologique de la Divine Trinité.
3. De même que la brebis perdue et la drachme perdue représentent l’humanité déchue, tandis que les 99 et 9 autres représentent le monde angélique.
4. Selon l’Apocalypse un tiers seulement du monde angélique a suivi Satan dans sa révolte; les deux tiers sont donc restés fidèles à Dieu depuis leur création : « ….c’était un grand dragon….Sa queue entraînait le tiers des étoiles du Ciel et les jetait sur la terre » (Apoc. 12, 4).
https://www.apostolia.eu/…/le-fils-prodigue-ou-lecole-du-re…

 

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L'Evêque selon St Ignace d'Antioche

( père Jean S. Romanidès )

Pour Ignace, l’évêque est le centre liturgique d’un groupement local de fidèles qui se réunissent ensemble dans l’amour epi to auto (au même endroit). L’apôtre, lui, parcourait l’univers pour fonder des Eglises. Saint Paul écrit : "Le Christ m’a envoyé non pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile" (1 Cor. 1, 17). Saint Ignace écrit : "Il n’est pas permis de célébrer un baptême ou de donner un banquet sans la présence de l’évêque" (Smyr. 8).

Il n’est pas possible de comprendre les origines de l’épiscopat en comparant les évêques aux apôtres et en tâchant de prouver qu’il n’y a, des uns aux autres, qu’une simple différence de noms. Tout au contraire, si l’on veut trouver la source et le fondement de l’épiscopat, il faut se reporter à la pratique liturgique de l’Église et à la doctrine de l’Église telle qu’elle se définit par cette vie liturgique, étroitement dépendante des doctrines bibliques concernant le Christ –christologie- et les démons –démonologie. Il apparaît comme indispensable de saisir le sens de la très concrète communion d’immortalité et d’amour dans le Christ epi to auto (réalisée en un lieu précis), en tant qu’elle est la condition unique du salut : ce n’est qu’à ce prix qu’on peut comprendre la vie et la doctrine de l’Église des premiers temps.

Comme tous les fidèles communiaient à chaque Eucharistie, et qu’il était nécessaire de s’occuper des divers groupes de catéchumènes et de pénitents, il est bien évident que le corps des prêtres et celui des diacres étaient tout-à-fait indispensables, pour concélébrer avec l’évêque et former le conseil qui l’aidait dans la réglementation des pénitences, la préparation des catéchumènes et, d’une manière générale, dans le gouvernement et l’instruction de la communauté. Ce qui distingue le clergé du reste de la communauté, ce n’est pas un pouvoir individuel d’administrer les mystères, à titre de corps intermédiaire entre Dieu et l’homme. La communauté tout entière est le Corps du Christ, dans lequel Dieu en personne opère directement le salut par les mystères concrets.
Le trait distinctif du clergé réside plutôt dans la responsabilité qui lui incombe de protéger les communiants, membres du Corps du Christ, de la contamination du démon. Pour ce faire, il ordonne comme il convient la réception, par le baptême, de nouveaux membres de l’Église, il protège à tout instant la vie du corps entier, en maintenant à l’extérieur l’esprit malin de la division et les motifs inavoués de l’individualisme.

Les représentants du clergé ne sont pas au-dessus du corps local, mais membres de ce corps, avec le charisme particulier qui fait d’eux le centre d’unité et la force de régulation qui protège et accroît (Eph. 4,11-13) la vie d’amour concret en Christ. Ignace écrit à Polycarpe : "Tiens ton poste avec tout le soin possible… préserve l’unité, ce bien que rien ne surpasse" (Pol. 1).

Syrisch-Orthodoxer Patriarch: Europa muss Christen in Syrien und im Irak mehr helfen

Politik  Der Patriarch der Syrisch-Orthodoxe Kirche von Antiochien, Ignatius Aphrem II. Karim, hat im Gespräch mit der Heilbronner Stimme von Europa eine stärkere Unterstützung für die christliche Minderheit in Syrien und im Irak gefordert.

Von Jens Dierolf

 
 
 

"Als Christen finden wir, dass unsere Anliegen nicht hoch genug angesiedelt sind auf der Agenda der europäischen Länder“, sagte Aphrem II. in einem Interview mit der „Heilbronner Stimme“. Gerade die Christen bekämen die Folgen einer gescheiterten westlichen Nahost-Politik zu spüren. „Wir fühlen uns häufig so, als ob wir geopfert werden beim Versuch, einen Regimewechsel herbeizuführen und die Karte der Region neu zu zeichnen“, kritisierte der Patriarch.

„Wenn keine wirklichen Anstrengungen unternommen werden, um den anhaltenden Exodus der Christen in Syrien und im Irak zu verhindern, wird es dort eines Tages keine christliche Existenz mehr geben. Diese Gefahr ist sehr real“, warnte das kirchliche Oberhaupt von mehr als 3,5 Millionen Gläubigen weltweit. Mehr als 40 Prozent der Christen in Syrien hätten das Land seit Beginn des Bürgerkrieges verlassen.

Patriarch Ignatius reist Ende der Woche zur Sicherheitskonferenz nach München. Dort nimmt er am Samstag an einer Diskussion der Hanns-Seidel-Stiftung über die Zukunft der Christen im Nahen Osten teil.

Schutz und Gehör benötigt

Die Rückkehr in die von der Terrormiliz befreiten Gebiete im Irak sei noch immer sehr gefährlich. Um wieder ein sicheres Leben von Christen zu ermöglichen, hält er internationalen Schutz für nötig. „Wir glauben, dass es Christen und anderen Minderheiten ermöglicht werden sollte, ihre eigene international geschützte Enklave zu bekommen. Das gilt vor allem für die Ninive-Ebene“, sagte Aphrem II. der „Heilbronner Stimme“. Er bat darum, dass die christliche Gemeinschaft mehr Gehör bei der internationalen Gemeinschaft findet und forderte eine stärkere Unterstützung von Hilfsprojekten in Syrien und im Irak, die das Ziel haben, dass Christen in ihrer jahrhundertealten Heimat bleiben können.

Um ein Zusammenleben zwischen den Religionen zu ermöglichen, forderte der Patriarch einen breiteren interreligiösen Dialog. Vor allem junge Menschen sollten diesen vorantreiben: „Es ist von existenzieller Bedeutung, den Dialog von der akademischen Ebene auf eine alltägliche Ebene zu bringen.“

Revision von Lehrplänen

Beim Kampf gegen die Radikalisierung nahm der Patriarch muslimische Geistliche in die Pflicht. „Zunächst sollte es eine klare Verurteilung der Ideologien von ISIS seitens der islamischen Zentren wie der Al-Azhar-Universität und anderen Einrichtungen geben. Zweitens ist eine Revision der islamischen religiösen Lehrpläne nötig, um sicherzustellen, dass es keine Interpretation des islamischen Textes zur Unterstützung der ISIS-Ideologien gibt.“

(Source: http://www.stimme.de/deutschland-welt/politik/dw/Syrisch-Orthodoxer-Patriarch-Europa-muss-Christen-in-Syrien-und-im-Irak-mehr-helfen;art295,3794956)

Le Patriarche Syriaque-Orthodoxe :L'Europe doit davantage aider les chrétiens en Syrie et  en Irak

Le Patriarche de l'Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Ephrem II. Karim, a appelé à un soutien plus fort pour la minorité chrétienne en Syrie et en Irak, dans une interview avec le Heilbronner Stimme de l'Europe.

Par Jens Dierolf
 

Traduction google:

"En tant que chrétiens, nous constatons que nos préoccupations ne sont pas situés assez haut sur l'ordre du jour des pays européens", Ephrem II a dit. Dans une interview avec le "Heilbronner Stimme". Juste pourrait obtenir les chrétiens de se sentir les conséquences d'une politique occidentale au Moyen-Orient a échoué . "nous sommes souvent comme si nous sommes sacrifiés en essayant de provoquer un changement de régime et de redessiner la carte de la région", a critiqué le patriarche.

"Si pas de véritables efforts sont faits pour empêcher l'exode continu des chrétiens en Syrie et en Irak, il y aura là un jour plus l'existence chrétienne. Ce risque est bien réel, "la tête ecclésiastique de plus de 3,5 millions de fidèles monde mis en garde. Plus de 40 pour cent des chrétiens en Syrie ont quitté le pays depuis le début de la guerre civile.

Patriarche Ignace voyageant fin de la semaine à la Conférence sur la sécurité à Munich. Il participe à une discussion de la Fondation Hanns Seidel sur l'avenir des chrétiens au Moyen-Orient, le samedi.

a besoin de protection et de l'ouïe

Le retour à l'libéré des zones de milices terroristes en Irak est toujours très dangereux. Pour activer à nouveau une vie sûre des chrétiens, il est titulaire d'une protection internationale nécessaire. «Nous croyons que les chrétiens devraient être autorisés et d'autres minorités pour obtenir leur propre enclave protégée au niveau international. Cela est particulièrement vrai pour les plaines de Ninive », a dit Ephrem II. Le" Heilbronner Stimme ". Il a demandé que la communauté chrétienne trouve une voix plus forte dans la communauté internationale et a appelé à un soutien accru des projets d'aide en Syrie et en Irak, qui ont le but que les chrétiens peuvent vivre dans leur ancienne patrie.

Pour permettre la coexistence entre les religions, le Patriarche a appelé à un dialogue inter-religieux plus large. Les jeunes en particulier devraient renforcer ceci: «Il est d'une importance vitale pour stimuler le dialogue sur le niveau académique au niveau de tous les jours."

Révision des programmes

Dans la lutte contre la radicalisation du Patriarche a pris des religieux musulmans du droit. «D'abord, il devrait y avoir une condamnation claire des idéologies d'ISIS par les centres islamiques comme l'Université Al-Azhar et d'autres institutions. En second lieu, une révision des programmes d'enseignement religieux islamique est nécessaire pour assurer qu'il n'y a pas d'interprétation du texte islamique à l'appui des idéologies ISIS ".

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   AGENDA

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

 

En France, l’incitation à travailler plus est faible, explique l’Insee dans une étude publiée lundi.
La fraction d’une hausse de revenu d’activité mangée par les prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales…) ou annulée par la baisse ou la perte d’une aide sociale (allocation personnalisée au logement…) «est élevée», écrivent les auteurs.
En 2014, pour la moitié des actifs, plus de 57 % d’une augmentation de rémunération était absorbée par ces deux phénomènes !

 

Or, «un taux élevé peut conduire les individus à réduire leur temps de travail, à limiter leurs efforts pour obtenir une promotion ou développer une activité libérale ou entrepreneuriale, ou même sortir du marché du travail», expliquent les auteurs de l’étude.

 

Toutefois, les cas de très forte désincitation à travailler davantage sont «beaucoup moins fréquents en 2014 qu’à la fin des années 1990», grâce à la mise en place du RSA activité et de la prime pour l’emploi. Deux dispositifs financiers censés inciter à la reprise d’emploi aujourd’hui fondus dans la prime d’activité. [...]

Par ailleurs, les minima sociaux étant majorés pour les parents de familles monoparentales, ceux-ci font face à une incitation moins grande à travailler plus.

Le Figaro

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dim20mars

Nous vivons dans un temps où le confort peut rapidement devenir une idole.

La gratification instantanée est omniprésente avec la technologie.

Nous sommes constamment bombardés avec des annonces et des publicités qui nous rappellent à quel point notre vie pourrait être meilleure si nous avions un peu plus. Nous désirons tous un certain niveau de confort, mais le confort a également le potentiel de détériorer lentement notre vie spirituelle. Et souvent, nous ne le réalisons pas.

  • Le confort est subtile

La plupart d’entre nous connaissent l’histoire de David et Bath-Schéba : David portant ses désirs vers la femme d’un autre homme. Bien que cette histoire évoque l’infidélité, l’assassinat et la repentance, elle nous parle aussi d’un roi aveuglé par le confort.

L’année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem.
2 Samuel 11:1

« Mais David resta à Jérusalem », David a choisi de rester dans le confort de son palais au lieu de se rendre sur le champ de bataille. Son désir d’adultère a finalement abouti suite à une simple décision de rester en arrière, dans le confort.

Et cela peut aussi nous arriver quand nous permettons au confort de prendre le dessus dans nos vies. Les conséquences ne seront peut-être pas les mêmes que pour David, mais peu à peu nous pouvons tiédir et nous assoupir.

  • Nous oublions Dieu

Quand nos vies deviennent confortables, nous oublions à quel point nous avons désespérément besoin de Dieu. Nous nous engourdissons dans notre vie spirituelle. Comme David qui avait gagné beaucoup de batailles, accumulé des biens et gagné la confiance de son peuple, nous ressentons moins le besoin de Dieu dans nos vies.

Comme David, il nous est possible de dériver au milieu du confort. Nous nous concentrons tellement sur les bénédictions, que nous en oublions celui qui en est la source. Puis nous faisons quelques compromis. Pour David, ce fût un regard, qui le conduisit à l’adultère et au meurtre.

Mais, comme nous le révèle l’histoire de David, il y a toujours de l’espoir si nous décidons de changer, et de revenir vers le Seigneur.

  • Vivre pleinement

Vivre pleinement passe par l’inconfort. Dans l’inconfort, nous sommes dépendants de Dieu, à qui toutes choses sont soumises. Rien sur cette terre, aucun confort matériel ne pourra jamais remplacer la joie du Seigneur, la satisfaction et l’accomplissement que nous recevons en Dieu. La Bible nous rappelle constamment de demeurer vigilants, sobres et alertes pour ne pas voir notre vie spirituelle sombrer dans le sommeil.

Dieu veut toujours le meilleur pour nous, mais ce qui est le meilleur pour nous n’est pas toujours ce que nous désirons dans l’instant. Nous recherchons le confort et la gratification instantanée, mais Dieu désire voir dans nos coeurs la patience, la foi et la confiance en lui.

La rédaction de :https://www.infochretienne.com/

Source : Relevant Magazine

Aucun texte alternatif disponible.

 

 

Prier,

c'est d'abord se mettre dans un état d'accueil pour recevoir en soi la Parole de Dieu.

C'est se tenir longuement devant Lui, attendant qu'Il veuille bien nous adresser la parole.

C'est deviner de l'intérieur de Ses paroles tout le poids d'amour et d'intimité qu'Il veut passer en nous.

Jean Lafrance

Garder à l'esprit que si vous purifiez le cœur de vos péchés, vous aurez une récompense infinie, vous verrez Dieu, votre sublime Créateur, votre Providence. Le travail de purification du cœur est difficile, car c'est lié à de grandes privations et des afflictions ; et, par conséquent, la récompense est grande. "Bénis sont les purs de coeur, car ils verront Dieu" (Matt 5,8).
Saint Jean de Cronstadt, ma vie en Christ

 



Bear in mind that for cleansing your heart from sins you will obtain an infinite reward - you will see God, your most gracious Creator, your Providence. The work of cleansing the heart is difficult, because ti is connected with great privations and afflictions; and, therefore, the reward is great. "Blessed are the pure in heart, for they shall see God" (Matt 5:8).
St John of Kronstadt, My Life in Christ

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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