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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 07:34

Jésus raconte une nouvelle  parabole  à la foule venue l’écouter :
« Un homme avait deux fils.

Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi ma part d’héritage.“
Le père partage alors ses biens entre ses deux fils.


Peu de jours après, le plus jeune rassemble tout ce qu’il a et part pour un pays lointain où il dépense toute sa fortune en menant une vie de désordre.

Il a tout dépensé quand une grande famine touche le pays et il commence à se trouver dans le besoin. 


Il trouve un emploi auprès d’un habitant du pays qui l’envoie dans ses champs garder les porcs.

Il voudrait bien se remplir le ventre avec les gousses que mangent les porcs, mais personne ne lui donne rien. 


Alors il réfléchit et se dit : 
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! 


Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai :

Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.

Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.“ 
Il se lève et s’en va vers son père.

Alors qu’il est encore loin, son père l’aperçoit.

Saisi de compassion, il se jette à son cou et le couvre de baisers. 


“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”


Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et faisons la fête, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.”


Et ils commencent à faire la fête. 


Or le fils aîné était aux champs.

Quand il revient à la maison, il entend la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il lui demande ce qui se passe.

Celui-ci répond :
“Ton frère est arrivé et ton père a tué le veau gras parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”


Alors le fils aîné se met en colère et refuse d’entrer. Quand son père vient le supplier de les rejoindre, il lui dit :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans t’avoir jamais désobéi, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour faire la fête avec mes amis. Mais quand ton fils revient après avoir dépensé tout son argent n’importe comment, tu fais tuer pour lui le veau gras !” 


Le père répond :
“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Il faut faire la fête et se réjouir, car ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !” » 

Évangile selon saint Luc chapitre 15, versets 11 à 32

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 09:38
The grace of the New Testament is mystically hidden in the letter of the Old; thus, the Apostle says that “the Law is spiritual” (Rom. 7:14). The Law, consequently, although in the letter it ages and grows old when not being practiced (cf. Heb. 8:13), nevertheless in the spirit it constantly grows young, being energized. For grace is absolutely unaging. (St Maximus the Confessor)

The grace of the New Testament is mystically hidden in the letter of the Old; thus, the Apostle says that “the Law is spiritual” (Rom. 7:14). The Law, consequently, although in the letter it ages and grows old when not being practiced (cf. Heb. 8:13), nevertheless in the spirit it constantly grows young, being energized. For grace is absolutely unaging. (St Maximus the Confessor)

Bible:
Quelle traduction?
(p. Denis / Lecteur Claude)
 

Si l'épiscopat en milieu anglo-saxon a veillé à ce que son peuple puisse bénéficier de la Parole de Dieu dans la "langue du peuple", qui est donc la langue du pays où le peuple habite et non pas celle d'un lointain peuple du passé, pour ce qui est des Chrétiens Orthodoxes d'autres cultures, c'est "un gros problème" (euphémisme!). Jamais un Apôtre, un évangélisateur, n'aurait exigé d'un peuple d'apprendre une autre langue pour s'adresser à Dieu.

Si vous comprennez l'anglais, vous avez la Orthodox Study Bible, qui a été mise au point par l'intégralité des juridictions anglo-saxonnes aux USA, une coopération sans équivalent sur le vieux Continent, hélas.

http://store.ancientfaith.com/orthodox-study-bible/


 



L'archimandrite Denis Guillaume (R.I.P!), précurseur courageux et infatigable pour l'inculturation de la Foi Chrétienne dans le paysage francophone, en disait ceci :

"par Claude le Liseur, Ven 11 Déc 2009 1:27 

Voici tout de même la citation exacte de l'archimandrite Denis Guillaume à laquelle je faisais référence dans mon message du 13 juillet 2004 à 10h55:

"Au bout de quinze ans de service dans le diaconat, j'avais réuni un dossier presque complet des évangiles dominicaux et festifs. Il y manquait les péricopes des jours ordinaires. Au cours de l'été 1979, comme j'étais invité à passer un mois en Calabre, j'avais emporté ce dossier, ainsi que toutes sortes de traductions, françaises et étrangères, de l'Evangile et, bien sûr, l'original grec, non pas celui de Nestle-Aland, mais l'Evangéliaire liturgique, conforme au codex R m . Je m'aperçus alors que la traduction la plus fidèle à ce codex est celle de J. N. Darby, datant de 1896 et rééditée en 1940 par l'Université d'Oxford. Les variantes du codex R m y sont signalées et traduites en notes, au bas des pages. Evidemment, les traductions plus récentes de Maredsous-Hautecombe et de Jérusalem me donnaient souvent une meilleure compréhension du texte, dans un langage plus adapté à notre temps. Je m'aidais aussi des traductions anglaise, allemande et italienne en ma possession, chaque langue apportant quelque lumière supplémentaire."


(Archimandrite Denis Guillaume, L'Evangéliaire byzantin, САМИЗДАТ (auto-édition), Nîmes 2003, p. 7.)

Je publie ce petit texte en mémoire du RP Denis et pour donner aux lecteurs une petite idée de ce que pouvait être son énorme tâche en tant que traducteur. Αἰωνία η μνήμη ! Вечная Память ! Mémoire éternelle !

----------------------------

Bref, en attendant que notre épiscopat se décide à lancer cette oeuvre salutaire et essentielle, pour lire les textes non-traduits par le père Denis, c'est la Darby pour la précision, et la Maredsous pour la beauté du français, c'est tout ce qui nous reste.

 

(Source : Blog de Saint Materne)
A true Christian never forgets that in this world he is the prisoner of the Devil, and he continually sighs for the spiritual freedom given by the Son of God to all those who believe in Him and strive to free themselves from the bondage of sins; a true Christian lives watchfully, using all earthly things in moderation; he does not spend his time in idle talk or idle amusements; he is not extortionate, does not envy, prays constantly, and repents of his sins. - St John of Kronstadt, My Life in Christ

A true Christian never forgets that in this world he is the prisoner of the Devil, and he continually sighs for the spiritual freedom given by the Son of God to all those who believe in Him and strive to free themselves from the bondage of sins; a true Christian lives watchfully, using all earthly things in moderation; he does not spend his time in idle talk or idle amusements; he is not extortionate, does not envy, prays constantly, and repents of his sins. - St John of Kronstadt, My Life in Christ

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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 09:30
LA PRIÈRE DU CŒUR,PEUT-ON LA DIRE EN COMMUNAUTE ?
PEUT-ON DIRE LA PRIÈRE DU CŒUR EN GROUPE ?
Monastère MaldonePrière solitaire –

La prière du Nom, prière de Jésus, prière du Cœur, suivant les diverses dénominations, est celle des ermites.

Quelquefois ceux-ci disent cette prière sur le chapelet avec leur disciple.

Pendant que l’un dit à haute voix la Prière, l’autre est prosterné, ou assis, ou agenouillé, dans une intériorisation maximale de la prière.

Ensuite, on alterne, celui qui la disait à haute voix devient silencieux et l’autre prend le relais, le temps d’un chapelet, par exemple.

C’est une prière liée au retrait, au silence, à la solitude volontaire – une prière non liturgique.

Prière communautaire

À partir de l’expérience de la Prière dite dans l’ermitage par l’Ancien et ses disciples, a pu se développer celle qui consiste à dire le chapelet en un groupe plus important.

L’exemple le plus connu est celui du monastère Saint-Jean-le-Précurseur en Angleterre :

-le chapelet, dit avec un nombre important de personnes, devient un office communautaire qui remplace bien souvent les offices liturgiques, en tout cas pendant la semaine.

Cette méthode a l’avantage que l’on se passe de livres et de partitions, et qu’on apprend à se rendre mutuellement le service de dire à haute voix les invocations :

-celui qui en est chargé les prononce, non pour lui-même, mais pour les frères. Dans le cas d’une récitation communautaire de la prière du Nom, la formule est rigoureusement « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu aie pitié de nous » et non « de moi, pécheur ».

Formes de la prière

Il faut savoir que, dans le contexte communautaire comme dans la solitude, la formule du Nom de Jésus a donné naissance à d’autres formes de la prière répétitive, celle qu’on adresse à la Mère de Dieu (« très sainte Mère de Dieu, sauve nous – ou sauve-moi, pécheur ! ») et à un saint (« saint Père et Pontife Nicolas, prie Dieu pour nous – ou pour moi pécheur !»).

Elle a donné naissance également au chapelet d’intercession, où l’on prie pour les vivants et les défunts – « Seigneur Jésus Christ notre Dieu (notez la formule différente), aie pitié de tes serviteurs Untel et Untel… ! » ou « très sainte Mère de Dieu, sauve tes serviteurs… »).

Discernement

Dans ces diverses situations, le discernement est important. Plusieurs conditions sont importantes afin de ne pas perdre un temps précieux, de s’égarer ou de tomber dans l’illusion.

Premièrement, il est indispensable d’être membre de l’Église.

En effet, c’est en celle-ci que nous est transmise toute la grâce  du saint Esprit, ainsi que l’expérience vivante des saints Pères.

La prière, même solitaire, même érémitique, est la prière de l’Église. Cela veut dire que l’on confesse ce que l’Église confesse :

-c’est pourquoi le Symbole de foi traditionnel est généralement dit avant de commencer le chapelet.

Ensuite, il est indispensable de se confesser régulièrement afin de révéler et de reconnaître ce qui advient dans le cadre de la prière – pensées, sentiments, etc.

Pour cela, on a vraiment besoin d’un père plus expérimenté avec lequel on a une relation d’obéissance spirituelle.

Ses conseils, ses avertissements, son expérience, sa connaissance de la tradition des saints Pères, sont infiniment utiles.

En paroisse

L’expérience paroissiale de la prière du chapelet existe.

Cela correspond à un véritable office hérité généralement du monastère cité plus haut.

Il peut avoir lieu à la suite d’un office comme celui de vêpres.

On peut le trouver également dans telle ou telle famille de paroissiens, par exemple pendant le grand Carême.

Mais, en tout cas, il ne remplacera pas les offices classiques et il supposera toujours la bénédiction du prêtre responsable et la présence d’une personne expérimentée.

Celle-ci peut intervenir si l’on se trompe dans les mots, si l’on adopte un ton sentimental, dès qu’une déformation affecte la transmission authentique de l’expérience.

(Source: Sagesse Orthodoxe)

Ne les oublions pas ! Continuons de prier inlassablement pour leur libération...

Dimanche 28 Février 2016, lectionnaire pour le Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne), accordé au Calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare
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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 09:13
Certains jeunes se détournent du Christ ?

LORSQUE LES JEUNES ABANDONNENT LE CHRIST

Children in church

...Et pourtant, nous devons avouer que seules quelques natures chanceuses et énergiques sont capables de s'accrocher à la fondation chrétienne positive de leurs âmes, alors que la majorité des jeunes gens souffrent par un processus difficile et plein de tourment du rejet de Dieu et d'un retour ultérieur à Lui.

 
Je vais faire une tentative pour décrire brièvement ce processus.
 
Les remous de la sensualité et de l'orgueilleuse illusion de l'ego qui viennent et se développent progressivement dans la jeune âme, deviennent à la fin des éléments dominants de cette âme.
 
L'âme des jeunes gens devient leur esclave obéissante.
 
Les jeunes gens considèrent ce service d'obéissance à leurs propres désirs et passions comme une manifestation de leur liberté, et protestent ardemment contre toutes les tentatives de restreindre cette prétendue liberté.
 
On ne peut pas dire que les idoles qui ont été créés dans les jeunes âmes leur apportent une réelle satisfaction.
 
Elles répondent à ces idoles, mais ne trouvent pas de satisfaction en elles.
 
Elles deviennent malheureuses et déprimées, elles cherchent quelque chose de meilleur, de plus pur, de plus véridiques et de plus beau, ce qui donne lieu à cette soif de découvrir le sens et le but de la vie qui est tellement inhérent à la jeunesse.
 
C'est aussi la raison de leur attirance pour les différents enseignements et les théories qui promettent le bonheur et le bien-être universels.
 
Ayant perdu le fondement religieux de leur petite enfance, les jeunes gens mettent tout en œuvre pour se fixer sur une autre fondation.
 
Cependant, toutes ces aspirations et ces nobles élans ne vont habituellement pas au-delà des frontières de la rêverie.
 
Il n'y a pas assez de volonté pour vraiment faire le bien ou quelque chose de positif en général, pour surmonter la sensualité, pour se couper de la philosophie stérile.
 
(Note:
Aujourd'hui, nous devrions également ajouter la terrible diabolisation et le "zombisme" auxquels la jeunesse contemporaine est soumise, et qui la transforment en robots avec des âmes émasculées, obéissant à toutes les influences modernes.)
 
Un terrible drame intérieur se pose enfin, une insatisfaction de soi-même, un cadre mélancolique, souvent un désir de mort. 
 
(Note: Ceci est la raison pour laquelle il y a un pourcentage élevé de suicide chez les jeunes de nos jours.) 
 
Vaincus par de tels sentiments, les jeunes gens, s'enferment, oublient leurs proches et les personnes qu'ils chérissent, et ils font l'expérience d'une horrible solitude.
 
Et dans les affres de cette solitude, ils font les plus fantastique et les plus insalubres des projets.
 
Ni travail intense, ni gaieté bruyante ne sont capables de disperser ce état d'esprit pesant.

(Source:Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
Children in church
Et pourtant, nous devons avouer que seules quelques natures chanceuses et énergiques sont capables de s'accrocher à la fondation chrétienne positive de leurs âmes, alors que la majorité des jeunes gens souffrent par un processus difficile et plein de tourment du rejet de Dieu et d'un retour ultérieur à Lui.
 
Je vais faire une tentative pour décrire brièvement ce processus.
 
Les remous de la sensualité et de l'orgueilleuse illusion de l'ego qui viennent et se développent progressivement dans la jeune âme, deviennent à la fin des éléments dominants de cette âme. L'âme des jeunes gens devient leur esclave obéissante. Les jeunes gens considèrent ce service d'obéissance à leurs propres désirs et passions comme une manifestation de leur liberté, et protestent ardemment contre toutes les tentatives de restreindre cette prétendue liberté.
 
On ne peut pas dire que les idoles qui ont été créés dans les jeunes âmes leur apportent une réelle satisfaction. Elles répondent à ces idoles, mais ne trouvent pas de satisfaction en elles. Elles deviennent malheureuses et déprimées, elles cherchent quelque chose de meilleur, de plus pur, de plus véridiques et de plus beau, ce qui donne lieu à cette soif de découvrir le sens et le but de la vie qui est tellement inhérent à la jeunesse. C'est aussi la raison de leur attirance pour les différents enseignements et les théories qui promettent le bonheur et le bien-être universels.
 
Ayant perdu le fondement religieux de leur petite enfance, les jeunes gens mettent tout en œuvre pour se fixer sur une autre fondation. Cependant, toutes ces aspirations et ces nobles élans ne vont habituellement pas au-delà des frontières de la rêverie. Il n'y a pas assez de volonté pour vraiment faire le bien ou quelque chose de positif en général, pour surmonter la sensualité, pour se couper de la philosophie stérile.
 
(Note: Aujourd'hui, nous devrions également ajouter la terrible diabolisation et le "zombisme" auxquels la jeunesse contemporaine est soumise, et qui la transforment en robots avec des âmes émasculées, obéissant à toutes les influences modernes.)
 
Un terrible drame intérieur se pose enfin, une insatisfaction de soi-même, un cadre mélancolique, souvent un désir de mort. (Note: Ceci est la raison pour laquelle il y a un pourcentage élevé de suicide chez les jeunes de nos jours.) Vaincus par de tels sentiments, les jeunes gens, s'enferment, oublient leurs proches et les personnes qu'ils chérissent, et ils font l'expérience d'une horrible solitude. Et dans les affres de cette solitude, ils font les plus fantastique et les plus insalubres des projets. Ni travail intense, ni gaieté bruyante ne sont capables de disperser ce état d'esprit pesant.

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
Dimanche 28 Février 2016, lectionnaire pour le Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne), accordé au Calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare
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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 11:01
'God knows Himself and He knows the things He has created. The angelic powers, too, know God and know the things He has created. But they do not know God and the things He has created in the same way that God knows Himself and the things He has created.' (St. Maximos the Confessor)

'God knows Himself and He knows the things He has created. The angelic powers, too, know God and know the things He has created. But they do not know God and the things He has created in the same way that God knows Himself and the things He has created.' (St. Maximos the Confessor)

Chers amis. Aloho m'barekh

De retour du Cameroun où, comme vous le savez, j'effectuais une visite pastorale; juste avant de repartir pour desservir la paroisse des environs d'Angoulême, je viens, très rapidement, vers vous pour reprendre notre rendez-vous quasiment quotidien.

Veuillez me pardonner cette interruption et un grand merci à ceux et celles qui accompagnèrens cette visite pastorale par leurs prières fraternelles.

Votre dévoué en Christ.

+Mor Philipose-Mariam

Dear friends. Aloho M'Barek

Back from Cameroon where, as you know, I was conducting a pastoral visit; just before returning to serve the parish in the neighborhood of Angouleme, I just very quickly to you to resume our meeting almost daily.

Please pardon this interruption and thank you to those who accompagnèrens this pastoral visit by their fraternal prayers.

Yours in Christ.

+ Mor Philipose Mariam

 

 

Quatrième samedi du Grand Carême

·         {C}{C}{C}Saint Qurbana

o    {C}{C}{C}Actes 16: 8-15 :

·         {C}{C}{C}08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.

·         {C}{C}{C}09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »

·         {C}{C}{C}10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.

·         {C}{C}{C}11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,

·         {C}{C}{C}12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville

·         {C}{C}{C}13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.

·         {C}{C}{C}14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.

·         {C}{C}{C}15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.

o    {C}{C}{C} 

o    {C}{C}{C}I Corinthiens 9: 14-27 :

·         {C}{C}{C}14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.

·         {C}{C}{C}15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.

·         {C}{C}{C}16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !

·         {C}{C}{C}17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.

·         {C}{C}{C}18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.

·         {C}{C}{C}19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.

·         {C}{C}{C}20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.

·         {C}{C}{C}21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.

·         {C}{C}{C}22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.

·         {C}{C}{C}23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.

·         {C}{C}{C}24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.

·         {C}{C}{C}25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.

·         {C}{C}{C}26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.

·         {C}{C}{C}27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.

o    {C}{C}{C} 

o    {C}{C}{C}Saint Luc 9:10-17 :

·         {C}{C}{C}10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.

·         {C}{C}{C}11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.

·         {C}{C}{C}12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »

·         {C}{C}{C}13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »

·         {C}{C}{C}14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »

·         {C}{C}{C}15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.

·         {C}{C}{C}16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.

·         {C}{C}{C}17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.

o    {C}{C}{C} 

 

 

 

Par St Romanos le Mélode

(?-v. 560), compositeur d'hymnes 
Hymne 28, L'Enfant prodigue, str 17-21 (trad. SC 114, p. 257s) 

 

« Il fallait bien festoyer... car ton frère était mort, et il est revenu à la vie »

 

Le fils aîné, en colère, a dit à son père :

« ...Sans cesse j'ai obéi à tes ordres, sans en transgresser un seul !... et le prodigue qui revient à toi, tu en fais bien plus grand cas que de moi ! » 

A peine avait-il entendu son fils parler ainsi que le père lui a répondu avec douceur :

« Ecoute ton père.

Toi, tu es avec moi, car jamais tu ne t'es éloigné de moi ; toi, tu ne t'es pas séparé de l'Église ; toi, tu es toujours présent à mes côtés, avec tous mes anges.

Mais celui-ci est venu couvert de honte, nu et sans beauté, en criant : ' Pitié ! J'ai péché, père, et je supplie en coupable devant ta face. Accepte-moi comme journalier et nourris-moi, car tu aimes les hommes, Seigneur et maître des siècles. '

(Sg 1,6;1Tm 1,17) 

« Ton frère a crié : ' Sauve-moi, père saint ! ' ...Comment pouvais-je ne pas prendre en pitié, ne pas sauver mon fils qui gémissait, qui sanglotait ?...

Juge-moi, toi qui me blâmes...

Ma joie en tout temps, c'est d'aimer les hommes...

C'est ma créature : comment ne pas en avoir pitié ?

Comment ne pas avoir compassion de son repentir ?

Mes entrailles ont engendré cet enfant que j'ai pris en pitié, moi, le Seigneur et maître des siècles. 

« Tout ce que j'ai est à toi, mon fils...

La fortune que tu as n'en est pas diminuée, car ce n'est pas en prenant dessus que je fais des cadeaux à ton frère...

Je suis de vous deux le créateur unique, l'unique père, bon, aimant et miséricordieux.

Je t'honore, mon fils, car tu m'as toujours aimé et servi ; et lui, j'en ai compassion, car il se livre tout entier à son repentir.

Tu devais donc partager la joie de tous ceux que j'ai invités, moi, le Seigneur et maître des siècles. 

« Ainsi donc, mon fils, réjouis-toi avec tous les invités du banquet, et mêle tes chants à ceux de tous les anges, car ton frère était perdu et le voilà retrouvé, il était mort et, contre toute attente, il est ressuscité. »

A ces mots, le fils aîné s'est laissé persuader et a chanté : « Criez tous de joie ! ' Heureux ceux à qui tout péché a été remis et dont les fautes sont effacées '

(Ps 131,1).

Je te loue, ô ami des hommes, toi qui as sauvé aussi mon frère, toi le Seigneur et maître des siècles. » 
 

 

Soleil de justice

Soleil de justice

Déjà le Christ, soleil de justice, perce les ténèbres de l'âme.
Revienne l'éclat des vertus quand Vous rendez ô Christ le jour à la terre.
En donnant ce temps favorable, donnez-nous aussi un cœur pénitent, pour que Votre bonté convertisse ceux que Votre patience supporte.
Et donnez de porter la charge des pénitences qui enlèvent, par le don plus grand de Votre grâce, la charge écrasante des fautes.
Le jour vient, oui, voici Votre jour, par lui refleurit toute chose : soyons dans l'allégresse en lui pour qu'il nous ramène en Votre grâce.
Que toute chose en l'univers Vous adore ô Trinité clémente, et que, rénovés par le pardon, nous Vous chantions un chant nouveau. Amîn.

 

(Un hymne du matin pour le Temps du Carême. )

 

« Je vois avec peine que votre âme n'embrasse pas assez ce sentiment de confiance inébranlable qui seul reste aux malheureux, honore le plus Dieu, est puissant sur son "cœur" et fait tant de bien ! Combattez en vous toute opposition à ce sentiment ! En vérité, vous voudriez votre cœur autrement que Dieu ne l'a fait, et une perfection éloignée de ses desseins. Prenons-nous tels que nous sommes, et puis faisons des efforts, quelques efforts. Si nous tombons, portons les yeux en haut d'où nous vient le salut ; essayons de nous relever, pour retomber peut-être, et nous relever encore. Je viens de peindre la vie dans ses tristes réalités ; quoi qu'il en soit, pourvu que le courage ne nous manque pas et que les eaux mortelles de la défiance ne gagnent pas notre cœur, nous arriverons sûrement au terme.

Ayez une grande bonne volonté au fond du cœur d'être fidèle à Dieu ; il faut se confier en lui et espérer que dans les circonstances difficiles, il vous inspirera ce que vous devez faire ou dire.

On ne saurait trop se confier en la miséricorde de Dieu. Une mère oublierait plutôt son fils que Dieu n'oublierait l'âme qui se jette dans ses bras.

Quand vous êtes entourée de ténèbres et de troubles suscités par le démon, jetez-vous dans les bras de la divine miséricorde.

Ne craignez pas qu'elle vous laisse tomber. Le matin, remettez entre les mains de Dieu, votre esprit, votre cœur, toutes vos facultés, priez-le de vous diriger et d'être l'âme de votre âme, la vie de votre vie, votre sagesse, votre prudence... Dieu veut que nous recourions à lui dans nos besoins, d'abord pour nous les faire mieux connaître, ensuite pour nous rapprocher de lui. »

Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (CCLV), Seconde édition, Nancy, 1863.

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« Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! » (Lc 15,32)


 

 Fils de la miséricorde ! 

Un des fruits de la miséricorde n'est autre que la joie. La parabole du fils prodigue nous montre ce qui peut être un danger : être comme le fils aîné de la parabole qui, resté dans la maison de son père, ne le connaît pas vraiment car il n’a pas l’expérience de sa miséricorde et de sa bonté. L'amour "ordinaire" dont il bénéficie lui parait "normal", peut-être pense t-il que c'est un dû...Ce peut être un danger pour nous:oublier que nous sommes des rachetés, que nous sommes de la surabondance de l'amour bienveillant du Seigneur pour l'homme,des fils de la miséricorde. 

 

 Laissons-nous toucher par l'amour de Dieu... 

Ai-je oublié que je suis un fils de la miséricorde ? Pour le savoir, je peux me poser ces questions : Ai-je la joie de la miséricorde ? Ai-je de la joie à donner gratuitement ? Ai-je de la joie à faire miséricorde,: aimer au delà de la justice, au delà de ce que je dois ? 
Si je réponds non,  peut-être n'ai-je pas encore fait l’expérience de la miséricorde du Père. 
 

Aujourd’hui laissons-nous toucher par la miséricorde de Dieu ! 

 

 Soyons joyeux dans nos efforts 

Réjouissons-nous d’être les fils d’un père si bon. Demandons la grâce d’être joyeux dans nos efforts de carême : ne soyons pas peinés par nos efforts, mais croyons que Dieu vient vers nous avec sa miséricorde et que cela peut suffire à nous donner la joie de peiner pour lui et pour ceux qui, comme nous, ne méritons pas ce qu'Il nous donne.

 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je choisis une œuvre de miséricorde que je peux mettre en œuvre concrètement durant ce week-end, peut-être comme le Père Céleste me pencher vers les besoins de quelqu'un qui ne mériterait pas (par ses actes) ma bienveillance... J’essaie de le faire comme ce père qui va, plein de joie, au devant de son fils 

Une prière de délivrance et de bénédiction de

Saint Porphyrios pour l'usage commun:

 

O Seigneur, sauvez Votre peuple.

Ô Notre Dieu, père de notre Seigneur Jésus - Christ, accordez

à ( nom / nom ) la santé et la force de l' âme et du corps, et

protègez ( le / la / les ) veuillez bannir de ( lui / elle / eux ) tous

sorts, magie et malfaisance. Protègez ( le/ la / les ), Ô Seigneur,

et préservez ( le/ la / les ) de tout mal, par les prières de la

mère du Christ Dieu ,toute pure et toute sainte, et de tous tes

Saints.

 

Amîn.

 

Et accordez ( lui/ leur ) la prospérité. Amîn.

Seigneur Jésus-Christ, ayez pitié de nous. 

 

Fin d'une visite pastorale au Cameroun :  -Quelques religieuses "Filles de Marie " (Congrégation Romaine -Catholique ) viennent dire au revoir à l' évêque  -Dernière réunion du Clergé le 25 au soir. (Manque le Père Raphaël pour lequel nous vous demandons une prière :Il est victime d'un accident de la route ) -Photo de famille

Fin d'une visite pastorale au Cameroun : -Quelques religieuses "Filles de Marie " (Congrégation Romaine -Catholique ) viennent dire au revoir à l' évêque -Dernière réunion du Clergé le 25 au soir. (Manque le Père Raphaël pour lequel nous vous demandons une prière :Il est victime d'un accident de la route ) -Photo de famille

Samedi 27 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
«  Moïse étendit la main et les eaux de la mer se fendirent.  »
Livre de l’Exode, chapitre 14, verset 21
 
La méditation
Octobre 1999, accablés, nous revenons de l’échographie. Un handicap lourd touche notre fille. La médecine nous laisse trois jours de réflexion avec ces mots : « Vous êtes jeunes, vous aurez d’autres enfants, les couples se séparent face au handicap, protégez votre famille. »
Désarmante proposition d’une société qui nous laisse devant un choix impossible : la mort ou « l’esclavage » du handicap. Comment choisir ? L’homme n’est-il pas fait pour la vie ?
Le peuple d’Israël qui fuyait l’Égypte se trouva coincé entre la mer Rouge et l’armée de Pharaon. Il n’avait comme choix qu’un retour à la servitude et une lutte à mort pour la liberté. Comme eux, mon épouse et moi avons expérimenté la puissance de l’abandon en Dieu.
Comme Moïse intercéda pour son peuple, la prière de l’Église éclaira notre chemin. Nous avons poussé « le cri de l’enfant qui ébranle les entrailles de notre Père » et dans sa divine miséricorde il ouvrit une troisième voie.
Là où nous étions dans la peur, le Seigneur nous a donné sa paix.
Là où nous étions dans la tristesse, il nous a donné sa joie.
Là où nous étions dans le doute, il nous a donné l’espérance.
Comme la mer Rouge s’est ouverte pour sauver le peuple d’Israël, la grâce de Dieu s’est déployée en nous pour nous sauver autant de la mort que de la tristesse ou de la peur.
Notre fille a 15 ans aujourd’hui. Elle est la troisième d’une fratrie de 5. Nous vivons encore des grâces reçues à l’issue de ces trois jours ; cette épreuve fut une Pâque, le surgissement du Royaume sur la terre. Rien n’est impossible à Dieu.(Source Carême dans la Ville)
 
 

1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ 

(Source: Cotignac 500)

 502 
Sainte Geneviève, vierge, consacrée, mystique et thaumaturge, est la patronne de Paris qu’elle sauva d’Attila et même de Clovis à l’époque où il était encore païen

Repérée dès son plus jeune âge par le grand saint Germain d’Auxerre qui la consacra à Dieu, Geneviève impressionne par sa prière, ses miracles et ses prophéties. Lorsque Paris est assiégé par les Huns d’Attila, elle affirme que la ville ne sera pas prise et redonne courage à tous. En ce Ve siècle très agité par de multiples courants et partis, elle exerce de fait son autorité sur la politique de la ville et se révèle une éducatrice, une architecte et une administratrice hors pair.

Née vers 420, Geneviève est la fille de Severus, un Franc romanisé, militaire puis magistrat municipal parisien après son retour à la vie civile, et d’une Franque nommée Gérontia.

Elle se fait remarquer en 429 par un évêque en mission apostolique d’évangélisation : le prestigieux Germain d’Auxerre, qui, partant pour la Grande-Bretagne combattre l’hérésie pélagienne, rencontra sur sa route à Nanterre cette petite fille âgée de moins de 10 ans et l’invita à se consacrer à Dieu, celle-ci lui ayant confirmé que c’était son vœu le plus cher.

Le saint évêque lui donna alors comme souvenir de cet engagement solennel une piécette de monnaie ornée d’une croix, l’invitant à la porter comme unique bijou, toute sa vie durant. Peu après, on signala le premier miracle de sainte Geneviève : sa mère devenue aveugle recouvrit la vue par l’intercession de sa fille.  [...]

Lire la suite du récit

1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ 

(Source: Cotignac 500)

 502 
Sainte Geneviève, vierge, consacrée, mystique et thaumaturge, est la patronne de Paris qu’elle sauva d’Attila et même de Clovis à l’époque où il était encore païen

Repérée dès son plus jeune âge par le grand saint Germain d’Auxerre qui la consacra à Dieu, Geneviève impressionne par sa prière, ses miracles et ses prophéties. Lorsque Paris est assiégé par les Huns d’Attila, elle affirme que la ville ne sera pas prise et redonne courage à tous. En ce Ve siècle très agité par de multiples courants et partis, elle exerce de fait son autorité sur la politique de la ville et se révèle une éducatrice, une architecte et une administratrice hors pair.

Née vers 420, Geneviève est la fille de Severus, un Franc romanisé, militaire puis magistrat municipal parisien après son retour à la vie civile, et d’une Franque nommée Gérontia.

Elle se fait remarquer en 429 par un évêque en mission apostolique d’évangélisation : le prestigieux Germain d’Auxerre, qui, partant pour la Grande-Bretagne combattre l’hérésie pélagienne, rencontra sur sa route à Nanterre cette petite fille âgée de moins de 10 ans et l’invita à se consacrer à Dieu, celle-ci lui ayant confirmé que c’était son vœu le plus cher.

Le saint évêque lui donna alors comme souvenir de cet engagement solennel une piécette de monnaie ornée d’une croix, l’invitant à la porter comme unique bijou, toute sa vie durant. Peu après, on signala le premier miracle de sainte Geneviève : sa mère devenue aveugle recouvrit la vue par l’intercession de sa fille.  [...]

Lire la suite du récit
The grace of the New Testament is mystically hidden in the letter of the Old; thus, the Apostle says that “the Law is spiritual” (Rom. 7:14). The Law, consequently, although in the letter it ages and grows old when not being practiced (cf. Heb. 8:13), nevertheless in the spirit it constantly grows young, being energized. For grace is absolutely unaging. (St Maximus the Confessor)

The grace of the New Testament is mystically hidden in the letter of the Old; thus, the Apostle says that “the Law is spiritual” (Rom. 7:14). The Law, consequently, although in the letter it ages and grows old when not being practiced (cf. Heb. 8:13), nevertheless in the spirit it constantly grows young, being energized. For grace is absolutely unaging. (St Maximus the Confessor)

Bible:
Quelle traduction?
(p. Denis / Lecteur Claude)
 

Si l'épiscopat en milieu anglo-saxon a veillé à ce que son peuple puisse bénéficier de la Parole de Dieu dans la "langue du peuple", qui est donc la langue du pays où le peuple habite et non pas celle d'un lointain peuple du passé, pour ce qui est des Chrétiens Orthodoxes d'autres cultures, c'est "un gros problème" (euphémisme!). Jamais un Apôtre, un évangélisateur, n'aurait exigé d'un peuple d'apprendre une autre langue pour s'adresser à Dieu.

Si vous comprennez l'anglais, vous avez la Orthodox Study Bible, qui a été mise au point par l'intégralité des juridictions anglo-saxonnes aux USA, une coopération sans équivalent sur le vieux Continent, hélas.

http://store.ancientfaith.com/orthodox-study-bible/


 



L'archimandrite Denis Guillaume (R.I.P!), précurseur courageux et infatigable pour l'inculturation de la Foi Chrétienne dans le paysage francophone, en disait ceci :

"par Claude le Liseur, Ven 11 Déc 2009 1:27 

Voici tout de même la citation exacte de l'archimandrite Denis Guillaume à laquelle je faisais référence dans mon message du 13 juillet 2004 à 10h55:

"Au bout de quinze ans de service dans le diaconat, j'avais réuni un dossier presque complet des évangiles dominicaux et festifs. Il y manquait les péricopes des jours ordinaires. Au cours de l'été 1979, comme j'étais invité à passer un mois en Calabre, j'avais emporté ce dossier, ainsi que toutes sortes de traductions, françaises et étrangères, de l'Evangile et, bien sûr, l'original grec, non pas celui de Nestle-Aland, mais l'Evangéliaire liturgique, conforme au codex R m . Je m'aperçus alors que la traduction la plus fidèle à ce codex est celle de J. N. Darby, datant de 1896 et rééditée en 1940 par l'Université d'Oxford. Les variantes du codex R m y sont signalées et traduites en notes, au bas des pages. Evidemment, les traductions plus récentes de Maredsous-Hautecombe et de Jérusalem me donnaient souvent une meilleure compréhension du texte, dans un langage plus adapté à notre temps. Je m'aidais aussi des traductions anglaise, allemande et italienne en ma possession, chaque langue apportant quelque lumière supplémentaire."

(Archimandrite Denis Guillaume, L'Evangéliaire byzantin, САМИЗДАТ (auto-édition), Nîmes 2003, p. 7.)

Je publie ce petit texte en mémoire du RP Denis et pour donner aux lecteurs une petite idée de ce que pouvait être son énorme tâche en tant que traducteur. Αἰωνία η μνήμη ! Вечная Память ! Mémoire éternelle !

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Bref, en attendant que notre épiscopat se décide à lancer cette oeuvre salutaire et essentielle, pour lire les textes non-traduits par le père Denis, c'est la Darby pour la précision, et la Maredsous pour la beauté du français, c'est tout ce qui nous reste.

 

(Source : Blog de Saint Materne)
A true Christian never forgets that in this world he is the prisoner of the Devil, and he continually sighs for the spiritual freedom given by the Son of God to all those who believe in Him and strive to free themselves from the bondage of sins; a true Christian lives watchfully, using all earthly things in moderation; he does not spend his time in idle talk or idle amusements; he is not extortionate, does not envy, prays constantly, and repents of his sins. - St John of Kronstadt, My Life in Christ

A true Christian never forgets that in this world he is the prisoner of the Devil, and he continually sighs for the spiritual freedom given by the Son of God to all those who believe in Him and strive to free themselves from the bondage of sins; a true Christian lives watchfully, using all earthly things in moderation; he does not spend his time in idle talk or idle amusements; he is not extortionate, does not envy, prays constantly, and repents of his sins. - St John of Kronstadt, My Life in Christ

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

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L'Après Daech ?...

L’état des combats en Syrie-Irak permet de supposer raisonnablement la fin de l’État islamique d’ici un à trois ans. Ce délai ne concerne toutefois que la structure syro-irakienne, et non ses multiples filiales en Afrique, en Asie et en Europe. De fait, l’histoire du terrorisme islamiste, et du djihadisme en général, invite à supposer que la fin de l’organisation territoriale la fera basculer dans le terrorisme international, comme nous le voyons depuis un an.

  1. Les facteurs militaires de la victoire

Les facteurs qui détermineront une victoire militaire complète contre Daech sont, tout d’abord, la nature des troupes au sol : la reconquête sera violente et longue (2 à 3 ans) si la configuration actuelle des troupes capables d’aller au sol n’est pas foncièrement modifiée. De fait, les troupes kurdes, les milices irakiennes et l’armée syrienne se sont toutes distinguées par leur brutalité contre les populations sunnites ayant vécu ou collaboré avec l’État islamique. Comme le gouvernement irakien l’a initié depuis plusieurs mois, notamment dans la reprise de Ramadi (décembre 2015), il est indispensable que la reconquête des territoires concernés implique la participation de soldats issus de ces espaces et de ces tribus, afin d’assurer une responsabilité communautaire dans les opérations elles-mêmes, puis après dans l’établissement de la paix. Plus la libération sera faite par des « étrangers » (au sens très large du mot), plus la pacification sera délicate.

Autre facteur : La nature des axes stratégiques choisis. Le cœur du système Daesh et sa source originelle sont l’Irak, et plus précisément la province d’al-Anbar (Falloudjah, Ramadi). La défaite de Daesh semble plus envisageable à partir de l’Irak que de la Syrie, car les succès contre l’organisation ont été nombreux en Irak depuis un an, ce qui n’est pas encore le cas en Syrie, où les frappes russes ont surtout cassé l’appareil militaire des groupes plus modérés et des djihadistes de Jabhat al-Nosra.

  1. Les facteurs politiques

Parmi les conditions politiques d’une victoire contre l’EI figure l’état des divisions en Irak. La reprise de Ramadi n’a été permise qu’à la faveur d’un conflit politique au sein des élites chiites de Bagdad, qui a poussé le Premier Ministre à peser de tout son poids dans le siège de la ville, quitte à s’appuyer en priorité sur les forces spéciales américaines, aux dépens de l’influence des milices pro-iraniennes. La lutte contre Daesh en Irak passe par l’état des forces politiques inter-chiites à Bagdad. Il en est de même pour la libération de Mont Sinjar par les forces kurdes, exceptionnellement unies sur ce théâtre. L’état des antagonismes politiques en Irak est donc un élément clé de la rapidité des victoires militaires, de même que la capacité à reconstruire un État fort, voire autoritaire ou clientéliste.

La situation tribale sera elle aussi déterminante, notamment à l’égard des groupes claniques ayant rallié Daesh de façon opportuniste. Leur ralliement passera par un jeu financier et politique en faveur des chefs tribaux.

Côté syrien, une grande partie de la stabilisation politique passera par le positionnement international autour de Bachar al-Assad : une exclusion trop claire d’al-Assad par la communauté internationale fragiliserait la reconquête terrestre côté syrien, rendant difficile l’obtention de renseignement tactique et l’utilisation de bases arrière. À l’inverse, une valorisation excessive du régime (comme le font les Russes et les Iraniens) serait tout autant problématique, en raison de l’exaspération qu’il suscite en dehors de la région de Damas, de Lattaquié et Homs.

Or, depuis 2 ans, la Syrie est devenue un ensemble de trois systèmes féodaux antagonistes et parfois partenaires (le régime, les deux confédérations djihadistes que sont Jabhat al-Nosra et l’EI) fonctionnant selon des allégeances de type vassalique, à la tête desquelles se trouvent les émirs djihadistes du côté des rebelles, et Bachar al-Assad du côté du régime. La mort du « suzerain » aboutirait à un effondrement rapide de l’ensemble des forces du régime, qui tient essentiellement par des liens personnels et clientélistes, mais aussi mercantiles. On ne peut imaginer gagner cette guerre sans accompagner les opérations militaires d’une reconstitution de structures étatiques transcendant la personne de Bachar al-Assad, pour éviter ce délitement, par exemple en nommant des chefs tribaux ou des généraux de l’armée syrienne comme maires ou gouverneurs.

  1. Les scénarios de la fin de Daesh

La fin de Daesh peut être envisagée selon deux scénarios (impliquant nécessairement un certain degré de caricature) :

Scénario n° 1 : La défaite de Daesh et l’instabilité.

L’État islamique a été vaincu, le calife retrouvé mort et ses troupes décimées. Mais la partition ethnico-religieuse de l’Irak est consacrée, le pays est devenu une fédération distendue. Le Kurdistan, qui a obtenu son indépendance, soutient plus ouvertement le PKK en Turquie, ce que craignait Ankara. Les interventions turques dans le Kurdistan se multiplient, avec le soutien des Turkmènes d’Irak.

Côté syrien, Bachar al-Assad a repris les territoires perdus avec l’aide des troupes russes, iraniennes et miliciennes. En revanche, les zones kurdes ont connu une double évolution : certaines ont obtenu leur autonomie de la part du régime ; d’autres ont été internationalisées à l’initiative de la Turquie (ex. : ISIS Free Zone), qui exerce sur elles un fort contrôle. Sur ces régions, la Russie tente de contrecarrer cette influence en défendant ouvertement les minorités religieuses.

Damas tente désormais de réinstaller l’hégémonie syrienne sur le Liban, avec le soutien du Hezbollah, saigné par la guerre mais considéré comme un vainqueur moral. Enfin, plus d’une dizaine de milliers de combattants djihadistes se sont dispersés après la fin de l’EI dans les pays sunnites de la région entraînant une contagion terroriste.

Scénario n° 2 : La défaite de Daesh et la pacification.

Après la mort du calife et l’arrestation des djihadistes, les pressions internationales, associées à la coopération de Bagdad et l’épuisement général, ont permis une pacification entre sunnites et chiites en Irak, la préservation du cadre national et une meilleure redistribution des richesses pétrolières (principes énoncés dans les Accords de Vienne). Les chefs tribaux sunnites ont été valorisés au sein des structures politiques. Un pacte de réconciliation a été mis en place, mais il continue de susciter de vives oppositions au sein des hommes politiques chiites pro-iraniens et pro-miliciens. L’autonomie du Kurdistan a été élargie et une promesse de référendum sur l’indépendance a été accordée. En Syrie, des accords politiques ont lancé un processus de réconciliation nationale garanti par une amnistie. Bachar al-Assad a promis de ne pas se représenter aux élections, en échange d’une large immunité pour lui et ses proches. Les réfugiés commencent à rentrer chez eux.

  1. Les stratégies de survie de Daesh après ses défaites

La défaite militaire de l’État islamique aura pour conséquences inévitables la dispersion des combattants qui n’auront pas été tués, arrêtés ou désarmés ; la transformation de Daesh en mouvement terroriste et non plus djihadiste.

Aguerris et fanatisés, ces hommes pourraient reconstruire une nouvelle organisation et multiplier les attentats par un déprofilage, sur le modèle de Falloudjah et Ramadi après 2004, ou du groupe Al-Mourabitoun de M. Belmokhtar après l’opération française Serval au Mali. Il est peu probable que les étrangers à l’Irak et à la Syrie demeurent durablement sur place, en raison du manque de solidarité sociale dont ils pourraient profiter pour assumer la clandestinité. Il faut imaginer au contraire que les ex-daeshistes se re-nationalisent. En revenant au pays d’origine, ils chercheront à s’y faire oublier (reprendre une vie normale ? passer au salafisme quiétiste ?) ou à poursuivre leurs actions de déstabilisation (attentats, propagande dans les quartiers pauvres autour du mythe de l’État islamique). Ceux qui ne pourront rentrer formeront – comme Al-Qaeda en son temps – des brigades de combattants apatrides, obsédés du djihad, et passeront d’un théâtre à l’autre. Dans cette perspective, on peut craindre un renforcement des groupes terroristes au Sahel, en Libye, en Afghanistan.

 

Rendez-vous dès dimanche pour lire la seconde partie de l’analyse d’Olivier Hanne : « Quel sort réserver aux anciens membres de l’État islamique ? À quoi ressemblera un Moyen-Orient post-Daesh ? »

(Source Aleteia)

 

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SOURCE

Le gouvernement allemand s'attend à accueillir 3,6 millions de réfugiés d'ici 2020, soit en moyenne 500'000 personnes par an, rapporte la presse jeudi la presse allemande. Les migrants arrivés l'an dernier, au nombre record de 1,1 million, sont inclus dans ce chiffre.

Les estimations sont basées sur les estimations de divers ministères dont celui de l'économie, qui a eu besoin de ces chiffres pour ses prévisions économiques, précise la Sueddeutsche Zeitung.

La chancelière Angela Merkel, dont la politique d'ouverture des frontières a suscité des critiques d'une partie de la classe politique et de la population, s'est engagée à réduire de façon importante le nombre de personnes, qui seront accueillies cette année en Allemagne.

Contrôles plus stricts

Selon les chiffres donnés mercredi par la police fédérale, seules 103 arrivées ont été enregistrées mardi, en raison semble-t-il des contrôles plus stricts le long de la route des Balkans.

Au début de la semaine précédente, plus de 2000 personnes arrivaient chaque jour en Allemagne. A l'automne dernier, plus de 10'000 entrées ont pu être enregistrées certains jours.

SOURCE

 

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ALLEMAGNE:

ça bouge en faveur de la "Culture de Vie"

Des députés allemands ont pris clairement position pour défendre la vie de toutes les personnes, malades ou non, performantes ou pas : voilà une prise de parole qui inspirera (peut-être) tous les responsables politiques et notamment en France. Les personnes diminuées et fragilisées ne doivent pas être cachées comme une maladie honteuse, elles doivent être au centre, visibles et accessibles. C’est dans son rapport aux plus faibles qu’une société prouve sa valeur, sa force et sa richesse et aucunement dans des critères de performance qui ne disent rien du sens que l’on donne à nos actes.

Les personnes avec un handicap sont une richesse pour la société

L’homme politique du parti chrétien-démocrate allemand Frank Heinrich est membre au parlement allemand du comité pour les droits de l’homme et l’aide humanitaire. Il vient de publier, comme le signalent nos confrères du magazine Pro, un livre cosigné avec Uwe Heimowski intitulé « Je vis ! Plaidoyer pour la vie ».

Dans ce livre qu’ils ont présenté à l’opinion jeudi 25 février à Berlin, on trouve un appel à la protection de la vie et de la dignité de la personne humaine. On y entend ainsi résonner les témoignages de ces familles qui vivent auprès d’enfants malades et handicapés. C’est la proclamation d’un immense oui à la dignité de toute personne qui s’élève de l’ouvrage.

Les paroles des Églises doivent continuer à traverser toute la société

Le député Heinrich souligne toute la richesse qu’il a pu gagner à côtoyer des personnes porteuses d’un handicap. Avec la publication de ce livre, celui qui fut à Chemnitz le directeur de l’armée du salut locale cherche à questionner l’image donnée par les médias et les hommes politiques du handicap dans la société allemande. « Il s’agit de ne plus être dans l’abstraction et les jugements de valeurs mais d’avoir une image fidèle et vraie de la situation ».

Le co-auteur du livre, Uwe Heimwoski, a lui aussi déjà fréquenté de très près des personnes diminuées : l’épouse de ce père de cinq enfants a mis au monde un enfant « particulier ». « Il ne faut pas laisser naître un tel enfant » lui avaient pourtant conseillé les médecins, lorsque fut diagnostiquée au fœtus le syndrome de Turner, une maladie chromosomique. Les parents refusèrent catégoriquement l’avortement et la jeune fille vint au monde sans complication.

La place des enfants atteints d’autisme

Bettina Klöckner, mère de deux enfants contactée par le député Heinrich, raconte aussi le quotidien de la mère d’un enfant atteint d’autisme. « Très souvent, c’est l’entourage qui ne se fait pas à l’idée qu’un homme puisse ne pas convenablement répondre aux normes ». Avec comme seul critère la performance économique ou sociale, on ne peut pas en effet accueillir comme il se doit toute vie humaine. Son fils devrait pourtant avoir le droit « d’être comme il est ». Il a un droit à la vie, un droit à une belle vie et doit pouvoir faire partie de la société au même titre que n’importe qui.

La fragilité arrive tôt ou tard et à tout le monde

Dans la préface du livre, le député Hubert Hüppe souligne que les discriminations et les brimades, souvent involontaires, touchent toutes les personnes diminuées et toutes les personnes atteintes de maladies chroniques. « Il s’agit de souligner la dimension chrétienne de l’attention à la vie. Quand la vie est fragile, il faut continuer à dire Oui. » Or, selon lui, si la plupart d’entre nous n’ont jamais côtoyé des être fragiles et diminués, parce que ces personnes sont mises au rebut d’une société qui les cache, que les moyens de favoriser ces rencontres ne sont pas mis en place, alors ce sera d’autant plus difficile pour tout le monde de ne pas correspondre aux normes de performance et de productivité qui se répandent partout. Il faut bien comprendre, remarque t-il, que les personnes atteintes de trisomie ne souffrent quasiment pas de leur maladie mais essentiellement de la difficulté qu’ont les autres à entrer en contact avec eux. Il faut donc une société qui mette au centre les personnes diminuées en n’en fasse pas une maladie honteuse. Il voit ainsi un grand danger dans la volonté de déterminer « à partir de quand un homme est digne de vivre ou de mourir. Tout homme a sa dignité, tout homme a sa valeur, du seul fait qu’il est un homme. »

(Source: Aleteia)

 

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Le Bundestag (parlement allemand) a approuvé un ensemble de lois visant à durcir la législation migratoire en Allemagne.

 

Lors du vote, 429 parlementaires se sont prononcés en faveur et  147 députés se sont exprimés contre.

 

La coalition gouvernementale allemande, qui comprend le Parti social-démocrate, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et l'Union chrétienne-sociale, avait déjà convenu des principales dispositions de l'ensemble de ces lois migratoires au début de novembre 2015.
 
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble
© AP PHOTO/ POLFOTO, MIE BRINKMANN
Les nouvelles normes prévoient, entre autres, que certains groupes de migrants, en particulier en provenance de pays que Berlin considère comme sûrs, seront hébergés dans des établissements particuliers où leurs demandes d'asiles seront examinées plus rapidement. Durant leur séjour sur le territoire de la République fédérale d'Allemagne, ils ne pourront pas choisir eux-mêmes leurs lieux de résidence.
 
Les migrants qui bénéficient en Allemagne de la "protection subsidiaire", c'est-à-dire limitée, n’auront plus le droit, devront attendre deux ans avant de faire venir leur famille. La "protection subsidiaire" est accordée aux personnes qui ne sont pas couvertes par la Convention de Genève relative au statut de réfugiés et qui ne peuvent être renvoyées dans leurs pays s’ils y sont menacés de torture ou de peine de mort. D'ordinaire, ces personnes se voient accorder un permis de séjour en Allemagne pour une période d'un an, renouvelable.
 
La loi prévoit également que si le réfugié arrivé en Allemagne complète avec succès un cours de formation professionnelle, il pourra par la suite y travailler pour un minimum deux ans. Les cours d'intégration seront pris en charge par l'Etat allemand, le migrant n'ayant pour sa part à payer que 10 euros par mois.



Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160225/1022070073/allemagne-lois-renforcement.html#ixzz41ClgJv9I

 
 

 

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image: http://cdn.i24news.tv/upload/cache/front_article/upload/image/d61a0195283458e07cdf73fdfb4050ce10353857.jpg

Une immigration en hausse aux frontières de l'Europe ( AFP )

 

l’Etat Islamique ne s’en est pas caché et avait annoncé dés le mois d’août 2015 que 4000 djihadistes  ont déjà infiltré le flot des clandestins en UE. Ce que Rob Wainwright, le directeur de l’office européen intergouvernemental de police criminelle, reconnaît n’est donc pas un scoop.  Selon lui:

«Toute l’Europe est actuellement menacée directement par le terrorisme »l’Europe fait face actuellement à la plus haute menace terroriste depuis plus de dix ans », « Nous pouvons nous attendre à ce que [l’EI] ou d’autres groupes terroristes religieux préparent une attaque quelque part en Europe, avec pour but de faire de nombreuses victimes parmi la population civile. »

« D’autres groupes religieux » ??? De quelles mystérieuses religions peut-il bien s’agir en dehors de la religion musulmane ?  Que de tartufferies dans ce langage politiquement correct qui refuse de désigner l’origine du mal!

Rob Wainwright estime cependant que rien ne permet d’affirmer que les terroristes se font systématiquement passer pour des réfugiés pour s’infiltrer en Europe. Et pour cause! Ils sont déjà là, comme les attentats de Paris l’ont amplement prouvés; s’« ils ne se font pas systématiquement passer pour des réfugiés », c’est qu’ils sont déjà dans la place! Cela ne les empêche pas de circuler librement dans le flot des prétendus « réfugiés ». En effet la route Union-Turquie-Syrie et vice-versa est la voie royale des islamistes élevés dans le giron de l’Union.

 

 

Rob Wainwright, Director of Europol will be sharing the results of the investigation with UEFA President PlatiniEn janvier, Rob Wainwright avait déjà mis  l’Europe en garde. Lors du lancement officiel à Amsterdam d’un Centre européen d’anti-terrorisme, il avait souligné que L’EI :

 

«prépare de nouvelles attaques (…) dans des États membres de l’UE, et en particulier en France. » 

« les experts nationaux sont d’accord sur le fait que le soi-disant Etat islamique a la volonté et la capacité de conduire de nouvelles attaques en Europe. » Europol expliquait dans un rapport présenté pour l’occasion: « Il semblerait que les commandants de l’EI ont une liberté tactique quand ils choisissent leurs cibles, afin d’adapter leurs projets à des circonstances locales spécifiques, ce qui rend encore plus difficile pour les forces de l’ordre la détection de tels projets et l’identification des personnes impliquées à un stade précoce ». 

Surtout lorsqu’une cinquième colonne se love en son sein!

L’EI n’aurait rien annoncé, que l’infiltration découlait de la simple logique. Mais l’organisme terroriste avait pris soin d’annoncer ses projets d’infiltration, sachant par avance que l’envahissement de l’Union était planifiée par ses plus puissants dirigeants eux-mêmes, qui avaient pourtant été bien avertis par le dirigeant libyen.  C’est ainsi que les Européens éberlués ont vu les musulmans de tous les pays déferler dans l’Union, toutes frontières ouvertes, sans aucun contrôle. Le déferlement n’ayant pas cessé depuis, il est fort probable que le nombre de combattants islamistes infiltrés est beaucoup plus large que les chiffres reconnus par l’organisme anti-terroriste, en réalité.

« Les attaques viseront en priorité les cibles molles [les civils], en raison de l’impact que cela génère », précisant « un changement de stratégie de Daesh qui veut agir globalement ».

Changement de stratégie de « Daech », annonce Europol ? Depuis quand ? Pas depuis l’été 2015 lorsque « Daech » a lui-même annoncé que déjà 4000 combattants islamistes s’étaient infiltrés dans l’Union, en tout cas! Si Europol ne découvre qu’en ce mois de février cette stratégie, il y a beaucoup de soucis à se faire pour sa réelle capacité!

Comme le déclarait récemment le dirigeant Hongrois Viktor Orban à l’organe de presse allemand Bild,:

«Nous sommes en train de mendier de manière obséquieuse [l’aide de] M. Erdogan pour notre sécurité, car nous ne pouvons plus nous protéger nous-mêmes. En retour, nous lui donnons de l’argent et lui faisons des promesses. Ce n’est pas une bonne politique parce qu’il fait dépendre de la bonne volonté de la Turquie, l’avenir et la sécurité de l’Europe»

Force est de constater qu’en dehors du groupe de de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque), les dirigeants de l’Europe de l’Ouest  ont sciemment organisé le Grand remplacement, même si aujourd’hui ils se trouvent un peu dépassés par les réactions d’incompréhension des peuples submergés qu’ils étaient chargés de défendre.


(Source MPI)

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Samedi 27 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

26. Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)

Saint Qurbana

o    {C}{C}Actes 4: 1 – 12 :

·         {C}{C}01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;

·         {C}{C}02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.

·         {C}{C}03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.

·         {C}{C}04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.

·         {C}{C}05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.

·         {C}{C}06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.

·         {C}{C}07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »

·         {C}{C}08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,

·         {C}{C}09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.

·         {C}{C}10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.

·         {C}{C}11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.

·         {C}{C}12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »

o    {C}{C} 

o    {C}{C}Romains 7: 14 à 25 :

·         {C}{C}14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.

·         {C}{C}15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.

·         {C}{C}16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.

·         {C}{C}17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.

·         {C}{C}18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.

·         {C}{C}19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.

·         {C}{C}20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.

·         {C}{C}21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.

·         {C}{C}22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.

·         {C}{C}23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.

·         {C}{C}24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?

·         {C}{C}25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.

o    {C}{C} 

o    {C}{C}Saint Matthieu 15:21-31 :

·         {C}{C}21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.

·         {C}{C}22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »

·         {C}{C}23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »

·         {C}{C}24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »

·         {C}{C}25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »

·         {C}{C}26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »

·         {C}{C}27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »

·         {C}{C}28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

·         {C}{C}29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.

·         {C}{C}30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.

·         {C}{C}31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.

o    {C}{C} 

 

 

End of a pastoral visit in Cameroon -Some religious "Daughters of Mary" (Roman-Catholique Order) come to say goodbye to the bishop -Last Meeting of the Clergy on 25 evening. (Lack Father Raphael for which we ask for a prayer: He is the victim of a road accident) -Family photo

End of a pastoral visit in Cameroon -Some religious "Daughters of Mary" (Roman-Catholique Order) come to say goodbye to the bishop -Last Meeting of the Clergy on 25 evening. (Lack Father Raphael for which we ask for a prayer: He is the victim of a road accident) -Family photo

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 17:30
La communion fréquente dans l'Orthodoxie
Samedi 9 Février 2016: Lectionnaire pour demain,le Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême), accordé au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare

La communion fréquente

Le Fils prodigue

« Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » (Luc 15,23)

« Comme le Fils prodigue de la parabole, nous aussi, en retournant vers la maison du Père et en renonçant à notre mode de vie dissolue, nous retrouvons Dieu notre Père qui nous attend avec amour. Il court au-devant de nous, Il nous prend dans ses bras et nous couvre de baisers. Il nous introduit dans la maison paternelle et là, Il nous réunit à nos autres frères et Il nous sert à la Table céleste. Il nous fait communiants à son Corps et à son Sang. Sur ce point-là, je voudrais signaler quelques malentendus.

Malentendus

Beaucoup croient que la divine communion est nécessairement liée à la confession et au jeûne. Nous n’allons pas vers la divine communion si auparavant nous ne nous sommes pas confessés et si nous n’avons pas jeûné un nombre suffisant de jours. C’est pourquoi aussi nous communions tellement rarement.

La Tradition

Ceci est une faute et c’est contraire à la Tradition Orthodoxe qui est pour la divine communion fréquente. Ce qui est observé de nos jours [dans certaines communautés], c’est-à-dire de communier 2 à 3 fois par an, est complètement inacceptable et sape dangereusement le Corps du Christ qui est l’Église. Nous en arrivons au point où nous mettons le jeûne au-dessus de la divine communion qui est le « sacrement des sacrements ». De ce qui est un moyen, nous faisons un but, et nous trouvons un alibi pour justifier notre négligence et notre indifférence pour la communion fréquente, sceau de notre participation à la divine eucharistie.

Les anciens chrétiens communiaient presque chaque jour. Basile le Grand décrit comment les chrétiens de son diocèse communiaient au moins quatre fois par semaine. Il était inconcevable pour eux de participer à la divine liturgie et de ne pas communier, sauf s’ils se trouvaient en situation d’épitimie (de pénitence), à la demande de leur père spirituel.

L’offense faite à Dieu

Si les ancêtres de nos pères spirituels revenaient aujourd’hui dans notre propre église et voyaient ce phénomène inacceptable, c’est-à-dire que la divine liturgie se déroule et que, soit on ne communie pas, soit seulement un petit nombre de fidèles participe à la communion, ils éprouveraient un terrible étonnement et beaucoup de perplexité, pour ne pas dire de tristesse.

Pour chaque célébration de la divine liturgie, nous préparons le vin et le pain de l’Eucharistie, nous les présentons aux fidèles lors de l’entrée des saints dons, nous prions Dieu de les transformer en Corps et Sang du Christ. Dieu obéit à notre demande, l’Esprit Saint descend sur les dons, le miracle a lieu. Notre Seigneur nous prépare sa table, il nous invite à participer : « avec crainte, foi et amour, approchez » et nous, nous le dédaignons.

[Si nous ne communions pas], nous repartons affamés, mais rassasiés par des justifications de peu de valeur. À ce stade, saint Jean Chrysostome dit : « N’as-tu pas offensé Celui qui t’a invité ? ».

Le renouveau eucharistique

De nos jours, on observe un effort, timide certes, mais béni, parmi les pères spirituels éclairés et les chrétiens, pour rompre cet état de fait et pour revenir à la tradition de la divine communion fréquente.

Mais si nous voulons communier fréquemment – toujours bien sûr en accord avec l’avis de notre père spirituel – alors, il n’est pas possible que nous nous confessions pas fréquemment. Lorsque nous avons quelque chose à dire, à confesser, alors nous voyons le père spirituel. Pas pour les plus petites choses. Si, par exemple, nous faisons une chute et que le traumatisme est faible, il n’est pas nécessaire de déranger le médecin. Si le traumatisme est important, alors sûrement, nous lui rendrons visite.

La confession fréquente

Mais, dès lors que nous ne pouvons pas éviter facilement nos fautes quotidiennes, nous nous efforcerons de vivre le continuel repentir et la confession régulière.

L’autre extrême est que nous nous confessons trop légèrement et rarement. Surtout, pour la plupart d’entre nous, nous programmons de nous confesser avant les grandes fêtes, au dernier moment, et nous devenons particulièrement exigeants. Ceci est fâcheux pour nous, mais aussi pour le confesseur, lequel, en raison de la charge de ces journées, ne peut pas répondre et nous aider le mieux possible. Et de ce fait, lorsque le temps presse, nous ne pouvons pas créer une communication correcte entre nous et notre père spirituel.

Le repentir continuel

Les recettes connues d’avance n’existent pas. Chacune, chacun d’entre nous possède sa spécificité, ses besoins propres et nous pouvons trouver avec notre père spirituel notre règle d’or ! De toute façon, ce sur quoi il est besoin d’insister, c’est que toute notre vie doit être un chemin de repentir devant Dieu, source de joie, mais aussi une préparation pour la divine communion. Chaque jour, chaque heure, chaque instant, vivons avec sérénité et paix, en « état de repentir » et avec le désir ardent de la divine eucharistie.

Pour vivre cet état, ce mode de vie, l’office de la sainte communion nous aidera beaucoup. Nous pourrons le lire et communier à ses prières, pas seulement la veille de la liturgie, mais par étapes pendant toute la durée de la semaine. Les très belles prières des pères de l’Eglise que contient cet office nous aideront à vivre l’événement du repentir, source de paix, et elles nous prépareront pour notre participation au sacrement de la divine communion.

Vivant continuellement « en état de repentir » et communiant fréquemment aux mystères immaculés, notre vie acquiert un sens, devient festivité, fête, sagesse et joie. »

Archimandrite Nectaire Antopoulos,
« Epistrophi »,
éd. AKRITAS,
Néa Smirni,
Grèce.
(Source:http://orthometz.fr/divers/la-communion-frequente.html )
La communion fréquente dans l'Orthodoxie
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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 09:24
CATÉCHISME: COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:  La Parabole du  fils perdu:
Mardi 9 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

LE COIN DU CATECHISME ...

 

ET DE

 

 

LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE...

 

COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:

 

La Parabole du  fils perdu:

Les pharisiens n’étaient toujours pas convaincus par les histoires de Jésus.

Ils se refusaient à croire que Dieu est prêt à accueillir les pécheurs qui regrettent leurs fautes.

Alors, Jésus raconta une troisième histoire.

« Il était une fois un riche fermier qui avait deux fils. L’aîné était un garçon sérieux et travailleur, qui aidait son père aux travaux des champs.

Mais le plus jeune ne voulait pas rester à la maison.

Il rêvait de parcourir le monde et de mener la grande vie.

Apprenant qu’il hériterait un jour de la moitié du domaine, il ne voulut pas attendre plus longtemps.

Il alla trouver son père et lui dit :

« Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient ».

Son père accepta et lui donna généreusement une grosse somme d’argent. Peu de temps après, le fils quitta la maison et partit vers un pays lointain où il dépensa sans compter son argent pour les femmes, le jeu et la boisson ».

Bientôt, il ne lui resta plus un sou.

C’est alors que la famine s’abattit sur le pays.

Le jeune homme désirait s’établir quelque part, et il se mit à chercher du travail.

Finalement, il en trouva un comme gardien de cochons dans une petite ferme.

Le-fils-prodigue-1.jpg

 Mais il était tellement affamé que lui qui jadis avait pris de somptueux repas maigrissait et faiblissait de jour en jour. 

Il était tellement affamé qu’il aurait été heureux de manger les caroubes qu’il était censé donner aux cochons ! Il se dit alors :

« Pendant que les ouvriers de mon père ont à manger en abondance, moi je suis ici à mourir de faim !

Je vais rentrer chez moi, aller vers mon père et lui dire combien je regrette. Il ne m’accueillera sans doute pas comme son fils, mais il me trouvera du travail dans sa ferme ».

Le lendemain, il prit donc le chemin du retour.

Tandis qu’il était encore loin, son père, qui gardait les troupeaux, l’aperçut.

« Ce jeune garçon si maigre et en haillons marche comme mon fils ! » se dit-il. Quand l’homme fut plus près, il reconnut son fils. Le-fils-prodigue-2.jpgIl était fou de joie de le revoir, et ému par son état misérable. Il courut à sa rencontre, le prit dans ses bras et l’embrassa ».

Jésus poursuivit :

le jeune homme lui dit alors : « Père, pardonne-moi. J’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils ».

Mais le père ordonna à ses serviteurs :

« Vite, apportez la plus belle robe. Mettez-lui des chaussures aux pieds et mon anneau au doigt. Tuez le veau que nous avons engraissé pour une grande occasion. Préparons un grand festin et faisons la fête ! Cette nuit-là, il y eut une grande fête, avec des danses et de la musique, et le vin coula à flots ».

Le-fils-prodigue-3.jpgLe retour du fils perdu

Jésus poursuivit l'histoire :

« Pendant ce temps, le fils aîné était aux champs, en train de travailler dur. Il entendit la musique et les rires. Que se passe-t-il ? demanda-t-il à l’un des serviteurs. Ton père donne une fête en l’honneur de ton frère, répondit le serviteur. Il est revenu sain et sauf ».

Le frère aîné se mit en colère et refusa de participer à la fête.

« J'ai travaillé pour toi comme un esclave pendant toutes ces années, dit-il à son père. Je n’ai jamais désobéi à un seul de tes ordres ni rien fait de mal. Tu ne m’as jamais rien donné pour faire la fête. Et maintenant, ton autre fils, qui a gaspillé tout ton argent à mener la belle vie, revient sans un sou et en haillons, et tu fais tuer pour lui le veau gras ! »

"Mon fils, répondit le père, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Soyons donc joyeux, faisons la fête ! Ton frère qui était mort est revenu à la vie ! Il était perdu, il est retrouvé ! » »

Après cette parabole, Jésus espérait que les pharisiens accepteraient et comprendraient ce qu’il leur enseignait.

Comme le généreux père de la parabole qui pardonne à son fils, Dieu le Père pardonne à ses enfants qui se repentent de leurs fautes et reviennent à lui.

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Prisonnier_des_Indiens.pdf

Source : http://www.biblenfant.org

 

 

 

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Théobule
 
10/02/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Relevé par la miséricorde  
   
Aujourd'hui nous entrons en Carême. Jésus se laisse toucher par un paralysé qui veut marcher. 
Par son geste, il nous révèle l'immense amour de Dieu pour les hommes qu'on appelle aussi miséricorde. 
La miséricorde est le thème de notre saison.
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Relevé par la miséricorde"
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Les jeux Les jeux
"Décode une phrase pour découvrir une oeuvre de miséricorde - Prépare ton chemin de Carême"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
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Affiche Théobule Carême 2016
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CATÉCHISME: COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:  La Parabole du  fils perdu:
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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:29
La Prière Chrétienne authentique...
"If you have not attained love, pray God to give you His fear which will make you fear falling into sin, fear its disclosure, fear its punishment' and fear the eternal fire, and fear lest you be separated from God. Be certain that he  who walks in fear will arrive at love" + Pope Shenouda +

"If you have not attained love, pray God to give you His fear which will make you fear falling into sin, fear its disclosure, fear its punishment' and fear the eternal fire, and fear lest you be separated from God. Be certain that he who walks in fear will arrive at love" (+ Pope Shenouda +)

La vraie prière naît d'un coeur purifié dont les racines sont dans les commandements de l’Évangile.

 

 

 

 

La prière authentique ne peut trouver sa place dans un coeur qui n'est pas purifié ni disposé selon les commandements évangéliques. Bien au contraire, par la chute, l'illusion est implantée en chacun de nous "par cet état de leurre, propriété imprescriptible de chacun de nous" dit Saint Grégoire le Sinaïte.
 
C'est une habitude de l'intelligence - surtout chez les personnes frivoles - que de s'efforcer à acquérir prématurément des états de prière élevées: de la sorte, même les faibles dispositions accordées par Dieu se perdent, tandis que celui qui agit ainsi est paralysé envers tout ce qui est bon. 
 
C'est pourquoi il faut soigneusement s'examiner pour ne pas chercher prématurément ce qui vient en son temps et ne pas repousser ce qui nous est offert dans nos mains en recherchant autre chose.
 
C'est le propre de l'intelligence que de se représenter des états élevés de prière qu'elle n'a pas encore atteint et de les dénaturer par l'imagination ou les sentiments qu'elle aura. Il est très dangereux pour celui qui agit ainsi de risquer de perdre ce qui lui est donné et de se soumettre ainsi aux ravages de son intelligence et à la folie sous l'action de l'illusion". A un degré plus ou moins grand, l'illusion est la conséquence logique, inéluctable d'un exercice erroné de la prière.

 

 

Le but de la prière doit être le repentir. Pour un repentir offert uniquement par un effort personnel, Dieu accorde en son temps un repentir gracieux, et le Saint Esprit ayant pénétré l'homme, intercède pour lui en des gémissements inffables; Il intercède pour les Saints selon la volonté de Dieu que Lui seul connaît (Rom. 8:27-26).

 

La prière de Jésus selon l'évêque Ignace Brinachaninoff.
Emile Simonod
Edition Présence.

 

Saint Ignace Briantchaninov
(1807-1867)
(Source: La Simandre)
LA PRIERE CHRETIENNE
par Mgr Antoine Bloom

La prière est avant tout une rencontre personnelle avec Dieu. Peut-être en certaines occasions serons-nous conscients de la présence de Dieu, d’une façon souvent assez floue, mais il est des moments où nous ne pouvons nous situer devant lui que par un acte de foi, sans que sa présence nous soit d’aucune façon sensible. Ce n’est pas le degré de conscience que nous avons de sa présence qui compte, qui rend possible et féconde cette rencontre ; il y faut d’autres conditions, dont la plus fondamentale est que la personne qui prie soit vraie. Dans la vie sociale, notre personnalité présente des facettes diverses. La même personne apparaît telle dans tel cadre et tout à fait différente dans tel autre, autoritaire quand elle est en situation d’avoir à diriger, soumise dans sa vie conjugale, et différente encore au milieu d’amis. Tout être est complexe, mais aucune de ces personnalités fausses, ou partiellement fausses et partiellement vraies, n’est notre être véritable, celui qui est capable de se tenir en notre nom devant Dieu. Cela affaiblit notre prière, crée en nous un cœur, un esprit, une volonté divisés. Comme le dit Polonius dans Hamlet : « Sois vrai envers toi-même, et il s’ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu ne pourras être faux envers quiconque. »

Découvrir ce qu’on est réellement, au milieu et au-delà de ces fausses personnalités, n’est pas tâche aisée. Nous avons si peu l’habitude d’être nous-mêmes en un sens véritable et profond qu’il nous semble quasi impossible de savoir par où commencer notre quête. Nous savons tous qu’il est des moments où nous nous approchons de cet être vrai ; nous devrions repérer et analyser soigneusement ces moments afin de découvrir de façon approximative ce que nous sommes réellement. Ce qui rend en général si difficile la découverte de la vérité sur nous-mêmes, c’est notre vanité ainsi que la façon dont elle détermine notre comportement. La vanité consiste à tirer gloire de choses dénuées de valeur, et à faire dépendre le jugement que nous portons sur nous-mêmes – et donc toute notre attitude envers la vie – de l’opinion de gens qui n’ont aucun titre à peser ainsi sur nous ; c’est un état de dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui à notre propre personnalité. […]

L’humiliation est l’une des voies par lesquelles nous pouvons désapprendre la vanité, mais si elle n’est pas acceptée de bon gré, l’humiliation peut au contraire, en avivant notre amour-propre, nous rendre plus dépendants encore de l’opinion des autres. Ce que disent saint Jean Climaque et saint Isaac de Syrie sur la vanité semble contradictoire : pour l’un, la seule façon d’échapper à la vanité est la fierté, la confiance en soi ; pour l’autre, la seule voie passe par l’humilité. Tous deux expriment leur opinion dans un contexte donné, et non comme une vérité absolue, mais cela nous permet de voir ce que les deux extrêmes ont en commun, à savoir que, fiers ou humbles, on ne se soucie pas des opinions humaines ; dans les deux cas, le jugement des hommes est récusé. […]

L’autre remède est l’humilité. Fondamentalement, l’hum­ilité est l’attitude de celui qui se situe en permanence sous le regard de Dieu, comme une terre offerte. Le mot humilité vient du latin humus, terre fertile. Le terreau est là, on ne le remarque pas, il va de soi, toujours présent, destiné à être foulé. Il est silencieux, caché, sombre et pourtant toujours prêt à recevoir la semence, prêt à lui donner substance et vie. Plus il est bas, plus il est fécond, car il ne devient réellement fertile que lorsqu’il reçoit toutes les scories du monde. Il est si bas que nul ne peut le souiller, l’abaisser, l’humilier : il a accepté la dernière place et ne peut descendre plus bas. Dans cette position, rien ne peut troubler la sérénité de l’âme, sa paix et sa joie.

Il est des moments où nous sommes soustraits à toute dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui ; ce sont ceux de la profonde douleur ou de la joie délirante. Quand le roi David dansa devant l’arche (2 Sm 6, 14), bien des gens, dont Mikal, la fille de Saül, pensèrent que le roi se comportait vraiment de façon indécente. Sans doute sourirent-ils ou se détournèrent-ils, embarrassés. Mais il était trop plein de joie pour le remarquer. Il en va de même avec la douleur ; quand elle est authentique et profonde, la personne devient vraie ; elle oublie les poses et les attitudes, et cet aspect de la souffrance, la nôtre ou celle d’autrui, est précieux.

La difficulté, c’est que lorsque nous sommes véritablement nous-mêmes dans la joie ou la douleur, notre humeur et notre situation ne nous permettent pas de nous observer, de prêter attention aux traits de notre personnalité qui se manifestent alors ; mais il est un moment où, suffisamment engagés encore dans notre sentiment profond pour être vrais, nous sommes pourtant suffisamment dégagés déjà de l’extase de la joie ou de la douleur pour être frappés par le contraste entre ce que nous sommes à ce moment-là et ce que nous sommes d’habitude ; alors, ce qui est en nous profondeur et superficialité nous apparaît clairement. Si nous sommes attentifs, si nous ne passons pas, indifférents, d’un état d’esprit à un autre, omettant de saisir ce qui se produit en nous, nous pouvons apprendre progressivement à retenir ces traits caractéristiques de la réalité qui nous sont apparus durant un instant.

Beaucoup d’auteurs spirituels disent que nous devons chercher à découvrir le Christ en nous. Le Christ est homme parfait, totalement vrai, et nous pouvons découvrir ce qu’il y a de vrai en nous en découvrant ce en quoi nous lui ressemblons. Il est des passages de l’Évangile contre lesquels nous nous révoltons et d’autres au contact desquels notre cœur brûle en nous (Lc 24, 32). Si nous recherchons les passages qui provoquent en nous la révolte, comme ceux que de tout notre cœur nous croyons vrais, nous aurons déjà découvert les deux extrêmes en nous, en bref l’anti-Christ et le Christ en nous. Nous devons avoir conscience des deux types de passages et nous concentrer sur ceux qui sont proches de notre cœur, car nous pouvons affirmer avec sûreté qu’ils marquent au moins un point sur lequel le Christ et nous sommes apparentés, un point sur lequel un homme est déjà – certainement pas pleinement, mais au moins de façon naissante – un homme vrai, une image du Christ. Mais il ne suffit pas d’être affectivement touché, de donner un plein accord intellectuel à tel ou tel passage de l’Évangile ; les paroles du Christ doivent devenir vivantes en nous. […]

Une personne devenue réellement « vraie » peut se tenir devant Dieu et offrir sa prière avec une attention absolue, l’intelligence, le cœur et la volonté unifiés dans un corps qui répond totalement aux injonctions de l’âme. Mais avant d’avoir atteint une telle perfection, nous pouvons cependant nous tenir en présence de Dieu, conscients de n’être qu’en partie vrais, et lui apporter tout ce que nous pouvons, mais dans le repentir, en confessant que nous manquons encore de vérité et que nous sommes donc incapables d’unité. À aucun moment de notre vie, que nous soyons totalement divisés ou en voie d’unification, nous ne sommes privés de la possibilité de nous tenir devant Dieu. À défaut de cette unité complète qui donne force et puissance à notre prière, nous pouvons nous présenter dans notre faiblesse, conscients de celle-ci et prêts à en supporter les conséquences.

Ambroise d’Optina, l’un des derniers starets russes, disait un jour que deux catégories d’hommes seraient sauvés : ceux qui pèchent et qui sont assez forts pour se repentir, et ceux qui sont trop faibles même pour se repentir vraiment, mais qui sont prêts, patiemment, humblement et avec joie, à porter tout le poids des conséquences de leurs péchés ; dans leur humilité, ils sont agréables à Dieu. […]

Nous ne devons pas venir vers Dieu en vue d’éprouver des émotions diverses, ni pour connaître une quelconque expérience mystique. Nous ne devons nous approcher de lui qu’afin de nous trouver en sa présence, et s’il choisit de nous la rendre sensible, qu’il en soit loué, mais s’il choisit de nous faire expérimenter son absence, qu’il en soit à nouveau loué, car, ainsi que nous l’avons vu, il est libre de s’approcher de nous ou pas. Il est aussi libre que nous le sommes. Pourtant, lorsque nous ne recherchons pas la présence de Dieu, c’est que nous sommes préoccupés par d’autres choses qui nous attirent plus que lui ; alors que lui, s’il ne manifeste pas sa présence, c’est parce que nous avons quelque chose à apprendre sur lui, et sur nous-mêmes. Mais l’absence de Dieu que nous pouvons percevoir dans notre prière, le sentiment qu’il n’est pas là, est aussi un élément – et un élément important – de la relation.

Notre sentiment de l’absence de Dieu peut être le fait de sa volonté ; il peut vouloir que nous le désirions, et que nous apprenions combien sa présence est précieuse, en nous faisant faire l’expérience de ce que signifie la solitude absolue. Mais notre expérience de l’absence de Dieu est souvent déterminée par le fait que nous refusons la chance de prendre conscience de sa présence. Une femme qui avait fait usage de la Prière à Jésus pendant quatorze ans se plaignait de n’avoir jamais éprouvé le sentiment de la présence de Dieu. Mais quand on lui eut fait remarquer qu’elle parlait tout le temps, elle accepta de se tenir en silence pendant quelques jours. Et elle prit alors conscience que Dieu était là, que le silence qui l’entourait n’était pas le vide, l’absence de bruit et d’agitation, mais que ce silence était peuplé, que ce n’était pas quelque chose de négatif, mais de positif, une présence, la présence de Dieu qui se faisait connaître à elle en créant le même silence en elle. Et elle découvrit ainsi que la prière renaissait tout naturellement, mais ce n’était plus cette sorte de bruit discursif qui avait empêché jusque-là Dieu de se faire connaître.

Si nous étions humbles ou seulement raisonnables, nous ne nous imaginerions pas que, simplement parce que nous avons décidé de prier, nous allons connaître du premier coup l’expérience de saint Jean de la Croix, de sainte Thérèse ou de saint Séraphin de Sarov. Toutefois, ce que nous désirons ce n’est pas toujours avoir l’expérience des saints, mais retrouver telle expérience que nous-mêmes avons précédemment connue ; pourtant cette nostalgie du passé peut nous empêcher de saisir ce qui se présenterait aujourd’hui très normalement sur notre chemin. Tout ce que nous avons pu éprouver appartient au passé, tout cela est lié à ce que nous étions hier, non à ce que nous sommes aujourd’hui. Nous ne prions pas en vue de provoquer je ne sais quelle délicieuse expérience, mais pour rencontrer Dieu, quelles que puissent en être les conséquences, ou pour lui remettre ce que nous avons à lui apporter, et le laisser en user comme bon lui semblera.

Rappelons-nous aussi que nous devons toujours nous approcher de Dieu en sachant que nous ne le connaissons pas. Celui vers qui nous devons nous tourner est le Dieu secret, mystérieux, qui se révèle comme il l’entend ; chaque fois que nous venons en sa présence, nous nous trouvons devant un Dieu que nous ne connaissons pas encore. Nous devons être ouverts à toute manifestation de sa personne et de sa présence.

Peut-être avons-nous appris beaucoup sur Dieu par notre propre expérience, l’expérience des autres, les écrits des saints, l’enseignement de l’Église, le témoignage de l’Écriture ; peut-être savons-nous qu’il est bon, humble, que c’est un feu dévorant, qu’il est notre juge, notre sauveur, et beaucoup d’autres choses encore, mais nous devons nous rappeler qu’à tout moment il peut se révéler tel que nous ne l’avons jamais envisagé, pas même dans ces catégories très générales. Nous devons nous situer devant lui avec révérence et être prêts à rencontrer qui nous rencontrerons, qu’il s’agisse du Dieu qui nous est déjà familier ou d’un Dieu que nous sommes incapables de reconnaître. Peut-être nous fera-t-il pressentir qui il est, mais cela pourrait être tout à fait différent de ce que nous attendions. Nous espérons rencontrer un Jésus doux, compatissant, aimant, et nous rencontrerons un Dieu qui juge et condamne, et qui refuse que nous nous approchions de lui dans l’état où nous sommes. Ou bien alors nous venons repentants, nous attendant à être repoussés, et nous trouvons la compassion. À toutes les étapes de notre croissance, Dieu nous est à la fois connu et inconnu. Il se révèle lui-même, et c’est dans cette mesure que nous le connaissons, mais nous ne le connaîtrons jamais complètement, il y aura toujours le mystère divin, un noyau de mystère que nous ne pourrons jamais pénétrer. […]

Saint Athanase disait que la montée de l’homme vers la déification commence au moment même où il est créé. Dès cet instant, Dieu nous donne la grâce incréée qui rend possible l’union avec lui. Du point de vue orthodoxe, il n’y a pas d’« homme naturel » auquel la grâce serait surajoutée. La première parole de Dieu qui nous tira du néant fut notre premier pas vers l’accomplissement de notre vocation, qui est que Dieu soit tout en tous et que nous soyons en lui comme il est en nous.

Il faut nous attendre à découvrir que le dernier pas de notre relation avec Dieu est un acte de pure adoration, face à un mystère dans lequel nous ne pouvons pénétrer. Nous grandissons dans la connaissance de Dieu année après année jusqu’à la fin de notre vie et nous continuerons de le faire durant toute l’éternité, sans jamais arriver à ce point où nous pourrions dire que nous connaissons enfin tout ce qui est connaissable de Dieu. Ce processus de découverte graduelle de Dieu nous conduit à nous situer à tout moment en ayant derrière nous notre expérience passée et devant nous le mystère du Dieu connaissable et encore inconnu. Le peu que nous savons de Dieu nous rend difficile d’en apprendre davantage, car le plus ne peut être simplement ajouté au peu, étant donné que chaque rencontre apporte un changement de perspective tel que ce que nous connaissions avant devient presque faux à la lumière de ce que nous savons après.

Ceci est vrai de toute connaissance que nous acquérons ; chaque jour nous apprend quelque chose dans le domaine scientifique ou littéraire, mais le savoir que nous avons acquis ne prend un sens que parce qu’il nous conduit jusqu’à la frontière au-delà de laquelle il reste encore quelque chose à découvrir. Si nous nous arrêtons pour répéter ce que nous savons déjà, nous perdons notre temps. La première chose à faire, si nous voulons rencontrer le vrai Dieu dans la prière, est ainsi de nous persuader que toute la connaissance précédemment acquise nous a amenés à nous tenir devant lui. Tout cela est précieux et utile, mais si nous n’allons pas au-delà, notre connaissance devient évanescente, fantomatique, elle n’a plus de vie réelle ; il s’agit d’un souvenir, et l’on ne vit pas de souvenirs.

Dans nos relations avec autrui, inévitablement, nous ne tournons qu’une seule facette de notre personnalité vers une facette de la personnalité de l’autre ; cela peut être bon lorsque c’est un moyen d’établir le contact, mais cela devient mauvais si nous en profitons pour exploiter les faiblesses de l’autre. À Dieu aussi nous présentons la facette qui est la plus proche de lui, le côté de la fidélité ou de l’amour. Mais nous devons être conscients du fait que ce n’est jamais une facette de Dieu que nous rencontrons mais Dieu tout entier.

Quand nous prions, nous espérons que Dieu sera là comme quelqu’un d’effectivement présent, et que notre prière sera, sinon un dialogue, du moins un discours adressé à quelqu’un qui nous écoute. Nous avons peur de n’éprouver nulle présence, et d’avoir l’impression de parler dans le vide, personne n’étant là pour nous écouter, pour répondre, pour s’intéresser à ce que nous disons. Mais ce serait une impression purement subjective ; si nous comparons notre expérience de la prière avec nos contacts humains les plus quotidiens, nous savons bien que quelqu’un peut écouter très attentivement ce que nous disons, et que nous pouvons pourtant avoir le sentiment de parler en pure perte. Notre prière atteint toujours Dieu, mais il ne lui est pas toujours répondu par un sentiment de joie ou de paix.

(Extrait d’Antoine Bloom,
Prière vivante, Cerf (FV 185), 1981.)

La Prière Chrétienne authentique...
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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:15
Les Pères de l'Eglise...L'Ecriture ne nous suffit-elle pas ?
Qui sont ces Pères de l'Église que nous,
chrétiens orthodoxes mentionnons toujours,
la Bible ne nous suffit-elle pas ?
 
 
Holy Trinity/ Jordanville
 
Mon cher ami,
 
Vous avez posé une bonne question: "Qui sont ces Pères de l'Église que vous, chrétiens orthodoxes mentionnez toujours, et pourquoi sont-ils si importants pour vous?
N'est-ce pas suffisant d'avoir juste la Bible?"
 
 
D'abord, je dois vous dire que non seulement les saints Pères sont importants pour les chrétiens orthodoxes aujourd'hui, mais ils ont été importants pour les chrétiens, dès le début, pendant la grande époque des Conciles de l'Eglise (du quatrième au huitième siècle).
La proclamation de ces Conciles commençait avec ces paroles significatives:
"A la suite des saints Pères ..."
Je pense que vous trouverez que ces saints Pères sont importants pour vous aussi, car même si vous n'êtes pas orthodoxe, celui qui aime le Christ aime aussi naturellement ceux qui L'ont connu et ont vécu intimement avec Lui, le révélant aux autres.
 
 
Et ainsi, un Saint-Père est, en premier lieu, un membre de l'Eglise orthodoxe et un saint - qui est, un croyant baptisé, connu pour sa sainteté et la grande vertu de sa vie, et qui est maintenant au ciel avec le Christ.
Deuxièmement, un Saint-Père est celui qui enseigne la foi et quelqu'un qui explique la Sainte Écriture.
Il lui rend témoignage à la fois par sa vie et ses écrits, éclairé par la grâce de l'Esprit Saint.
En outre, un Saint-Père ne s'est pas désigné lui-même comme tel, il est choisi par Dieu et révélé à la conscience de tout le Corps du Christ comme celui qui a parlé des choses divines dans la Vérité.
Enfin, ses paroles doivent refléter les enseignements de l'Écriture Sainte et des Apôtres, il ne peut pas enseigner des choses contraires à ce qu'on a toujours cru et enseigné dans l'Église, il doit transmettre fidèlement ce qu'il a reçu.
 
 
Parce que beaucoup de gens pensent que l'Eglise du Christ, a en quelque sorte "disparu", ou, comme beaucoup de protestants, même croire qu'elle apostasia pendant le premier siècle après Jésus Christ (comme si une telle chose était vraiment possible à considérer avec la promesse du Christ d'être avec son Église "jusqu'à la la fin des siècles"(Matthieu 25:20), je voudrais partager avec vous un aperçu de l'Eglise primitive vue dans la vie et les écrits des Pères de l'Église, depuis le temps des Apôtres jusque vers 200 après J.-C. c'est-à-dire couvrant environ trois générations.
 
 
Vous pouvez facilement vérifier que ce que vous vous apprêtez à lire n'est pas quelque chose que j'ai élaboré, ces informations peuvent être trouvées sous forme bien documentée dans n'importe quelle grande bibliothèque.
En fait, je vous demande de ne pas me croire sur parole. Enquêtez vous-même, prenez la peine d'être informé de quelque chose qui touche votre salut même.
 
Dans son Epître aux Philippiens, saint Paul mentionne un "véritable compagnon d'œuvre" nommé "Clément" (Phil.4: 3).
Vous pourriez être surpris d'apprendre que l'histoire connaît aussi cet homme, une de ses lettres est conservée sous forme de manuscrit du British Museum!
Il est connu comme saint Clément de Rome. Il a été martyrisé en 97 ou 98, peu après la fin de la persécution de l'Église chrétienne de l'empereur Domitien.
Sa lettre est un témoignage magnifique sur l'existence de la succession apostolique dans l'Église primitive:
"Les Apôtres ont reçu l'Evangile pour nous du Seigneur Jésus-Christ; Jésus-Christ fut envoyé par Dieu.
Alors, le Christ vient de Dieu et les Apôtres du Christ.
Tous deux sont donc venus de la volonté de Dieu dans un ordre voulu. Ayant donc a reçu une charge ... ils s'en allèrent avec la Bonne Nouvelle... 
Puis, prêchant partout dans la campagne et la ville, ils ont nommé leurs premiers fruits, quand ils leur avaient prouvé par l'Esprit, être évêques et diacres pour tous ceux qui devaient croire... Ils ont nommé ces personnes et donc aussi fourni une continuité, afin que lorsque ceux-ci devaient s'endormir [en Christ], d'autres hommes approuvés devraientsuccéder à leurs charges".
 
Concernant la nécessité d'obéir aux successeurs des Apôtres, il dit:
"Mais si certaines personnes étaient désobéissantes envers les paroles prononcées par Lui [le Christ] à travers nous, qu'ils comprennent qu'ils se seront eux-mêmes engagés dans une transgression et un danger qui ne seront pas des moindres."
 
Un autre Père de l'Eglise, disciple de l'apôtre Jean, est saint Ignace d'Antioche, martyrisé en 109 après JC
Il était l'enfant que Notre-Seigneur prit dans ses bras, dans l'Évangile de Matthieu.
Sept de ses lettres ont survécu, et dans celles-ci, il donne des conseils aux chrétiens dans différentes villes.
Il ne parle pas seulement des évêques, mais des prêtres et des diacres, et de ce que l'unité dans l'Eglise signifie:
"Car tous ceux qui sont de Dieu et de Jésus-Christ sont avec l'évêque et tous ceux qui se repentent et entrent dans l'unité de l'Église, eux aussi doivent être de Dieu, afin qu'ils puisse vivre en Jésus-Christ...
Là où est l'évêque, que le peuple soit comme si Jésus y était, là est l'Eglise universelle...
Soyez donc attentifs à observer une seule Eucharistie, car il n'y a qu'une seule Chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et une coupe pour union dans Son Sang, il y a un seul autel, comme il n'y a qu'un seul évêque [local], avec le clergé et les diacres. "
 
 
Enfin je mentionne saint Irénée de Lyon, qui mourut en 202 après Jésus-Christ.
Il avait été disciple de saint Polycarpe, qui à son tour, était disciple de l'apôtre Jean.
Vous pouvez voir ici la continuité vivante de la foi.
Dans ses dernières années, saint Polycarpe était le seul survivant de l'époque apostolique, le dernier homme encore en vie qui avait personnellement connu les Apôtres.
Pour cette raison il a été traité avec beaucoup de respect et de vénération et de "nombreux disciples étaient rassemblés autour de lui pour entendre de ses lèvres le dernier écho vivant de l'enseignement apostolique", comme nous l'apprenons de sa vie.
 
Les trois générations des premiers saints Pères, que je vous ai brièvement décrits, nous amènent à l'aube du troisième siècle, ayant parcouru environ les premiers 170 ans de vie de l'Église, de l'Ascension du Christ en 33 après Jésus-Christ jusques à la mort d'lrénée en 202.
Vous pouvez voir que chacun de ces Pères était parfaitement conscient de son lien vivant avec les Apôtres et l'Enseignement qu'il avait reçu d'eux.
 
 
Ma prière est que vous soyez un jour être éclairé par la Lumière du Christ afin de parvenir à une meilleure compréhension de ces choses.
Sincèrement en Christ,
 
Père Alexey Young
Version française Claude Lopez-Ginisty
Lundi 8 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 07:01
"Let them take courage who are humbled by their passions. For even if they fall into every pit and are caught in every snare, when they attain health they will become healers, luminaries, beacons and guides to all, teaching about the forms of every sickness and through their own experience saving those who are about to fall."- St John Cassian

"Let them take courage who are humbled by their passions. For even if they fall into every pit and are caught in every snare, when they attain health they will become healers, luminaries, beacons and guides to all, teaching about the forms of every sickness and through their own experience saving those who are about to fall."- St John Cassian

Des Sts Pères qui ont tout Quitté  (Le 3 Février)

Saint Qurbana

o    Saint jacques 1: 12-21 :

  • 12 Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance, car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu.
  • 13 Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
  • 14 Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.
  • 15 Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
  • 16 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
  • 17 les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
  • 18 Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
  • 19 Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère,
  • 20 car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
  • 21 C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes.

o     

o    II Timothée 3: 10-15 :

  • 10 Mais toi, tu m’as suivi pas à pas dans l’enseignement, la manière de diriger et les projets, dans la foi, la patience, la charité et la persévérance,
  • 11 dans les persécutions et les souffrances, celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium et à Lystres, toutes les persécutions que j’ai subies. Et de tout cela le Seigneur m’a délivré.
  • 12 D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre en hommes religieux dans le Christ Jésus subiront la persécution.
  • 13 Quant aux hommes mauvais et aux charlatans, ils iront toujours plus loin dans le mal, ils seront à la fois trompeurs et trompés.
  • 14 Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris : de cela tu as acquis la certitude, sachant bien de qui tu l’as appris.
  • 15 Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ.

o     

o    Saint Luc 6:20-31 :

  • 20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
  • 21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
  • 22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
  • 23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
  • 24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
  • 25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
  • 26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
  • 27 Mais je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
  • 28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
  • 29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique.
  • 30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
  • 31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.

o     

« Le monde est bavard et bruyant.

Tout ce qui est creux est sonore.

Le monde est creux ; son esprit, c'est la vanité, le semblant, le rêve, le mensonge, la frivolité, la bagatelle, les riens, le rien.

De là le flux, la multiplicité et le prodigieux tumulte de ses paroles allant dans tous les sens, et souvent se contredisant.

Les chrétiens naissent du Verbe, mais d'un Verbe que l'oreille de l'homme n'entend pas ; d'un Verbe spirituel et qui n'enfante que dans le silence.

Supposé l'esprit de silence envahissant la terre, l'esprit du monde en serait soudainement banni, et Dieu y aurait facilement son règne.

Comme l'évangélisation des hommes par le Christ provient de ce silence où il est resté plongé trente ans, c'est dans le mystère de Nazareth que les apôtres chrétiens doivent venir puiser leurs discours. »

Mgr Charles Gay (1814-1891), Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-ChristTome II (XXIIIe élévation), Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.

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SAINT BLAISE, QUI ÊTES-VOUS ?

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Évêque et Martyr
(† 316)

Saint Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession.

D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime.

Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.

Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur.

Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, jusque dans son antre sauvage, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ. Arrivé devant le gouverneur:

"Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie!"

Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, le martyr est rappelé au tribunal:

"Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis: ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle.

-- Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer."

Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps. La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit:

"Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle."

Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide, à la grande admiration de tous les spectateurs de ce prodige.

Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.

Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson.

Blaise le guérit.

C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

Bénédiction des Cierges de Saint Blaise :

Dieu tout puissant et très doux, vous avez créé la diversité de tous les êtres qui sont au monde par votre seul Verbe, et qui, pour la renaissance des hommes avez voulu que ce même Verbe (par lequel tout a été fait) s’incarne par l’opération de Votre Esprit Saint de la Vierge Marie ; Vous êtes grand et infiniment miséricordieux. Nous Vous louons pour toutes les merveilles, fruits de votre amour philanthropique

.

 Pour la confession de votre foi, le glorieux Martyr et Pontife Blaise, ne craignant aucun type de supplice, a reçu la palme du martyre et vous lui avez accordé, en plus de la céleste félicité, cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge.

Nous prions en suppliant Votre majesté, afin que, ne regardant pas nos fautes, mais que par son intercession et ses prières, vous daignez, par la grâce de votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit,

bénir + et sanctifier + cette créature de cire en y infusant Votre grâce afin que tous ceux qui dans la foi droite et une droiture d’intention  auront le cou touché par ces cierges  soient libérés de toute maladie de la gorge.

Ainsi, dans votre sainte Église, ils pourront en bonne santé et joyeux vous rendre des actions de grâces, louer votre nom glorieux et béni dans les siècles des siècles.

 

Par le Christ Jésus Notre Seigneur, votre Fils bien-aimé, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous et votre Très Saint Bon et Vivifiant Esprit, pour les siècles des siècles. Amîn

 

 

Les cierges sont encensés puis aspergés d’eau bénite

ensuite, le Prêtre appose deux cierges disposés en forme de croix sous le menton de chacun de ceux qui doivent être bénis, à genoux devant le bêma (Un peu de côté), en disant :

Par l’intercession de saint Blaise, Évêque et Martyr, que Dieu vous libère de tout mal de gorge, et de tout autre mal.

Au nom du Père +Amîn ; et du Fils + Amîn; et du Saint et vivifiant Esprit + pour la vie éternelle Amîn.

 

Bénédiction du pain, du vin, de l’eau et des fruits

O Dieu, Sauveur du monde, qui avez consacré ce jour par le martyre du très bienheureux Blaise, et lui avez accordé cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge : Nous prions en suppliant votre miséricorde ineffable, et nous vous demandons de daigner envoyer la force de votre Très Saint Bon et vivifiant Esprit pour bénir + et sanctifier+ ces pains, ce vin, cette eau et ces fruits que votre peuple fidèle place aujourd’hui en Vtre présence afin qu’ils soient bénits .

Que tous ceux qui en goûteront soient libérés de toute plaie de la gorge, et de toute autre infirmité de l’âme et du corps et qu’ils reçoivent une bonne santé, par les mérites et l’intercession de St  Blaise, votre Martyr et Pontife : Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint , Dieu unique et vrai, pour les siècles des siècles. Amîn.

 

 

 

VIE ET COLORIAGE:

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Saint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.

Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.

Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).

Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :

- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !

Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.

Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :

- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.

Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :

Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »

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saint-blaise-01.jpgSaint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.

Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.

Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).

Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :

- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !

Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.

Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :

- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.

Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :

Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »

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saint-blaise-01.jpgSaint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.

Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.

Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).

Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :

- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !

Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.

Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :

- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.

Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :

Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »

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The most important work that a spiritual wrestler can do, is to enter within the heat, there to fight Satan; to hate and repel the thoughts that he inspires and to wage war upon him.  - St Macarius of Egypt

The most important work that a spiritual wrestler can do, is to enter within the heat, there to fight Satan; to hate and repel the thoughts that he inspires and to wage war upon him. - St Macarius of Egypt

St. Barsaumo


(Feast Day: February 3)

The Syriac Orthodox Church is celebrating the Memory of "Mor Barsoumo" the Head of Mourners on February 3rd.
Mor Barsaumo (Barsaumo is a Syriac compound word from Bar – Son, Saumo – Fast, meaning `the son of fast'). He was born in the village of cOtan in the district of Samosata(1) in the second half of the Fourth century from the righteous parents, Hnukh and Sakia. In his childhood he was tutored by Mor Abraham the Great, the high mountain ascetic close to Samosata where he acquired piety and the fear of God that led his way towards asceticism. After his teacher's death he decided to pay a walking visit to the holy land. He wore a sackcloth dress and walked towards Palestine empty handed. After a tough journey he arrived to the holy land and received blessings. When he returned he went into seclusion while feeding himself with the plants and fruits of the wilderness.
The villagers built him a monastery and was joined first by one, then by three people and as time passed the number increased. In a quiet summer evening he stood outside his cell, lifted his eyes and saw the shining stars in the sky as pearls over a black velvet. He was in awe and he murmured, saying, "the servant doesn't dare to sit in the presence of his master, so how could I dare to sit in the presence of the Creator of heaven and earth . . ! From that time on he crucified himself in front of God. This is what his biographer and student Samuel wrote in praising him: (Barsaumo, who stood trials and tribulations on the cross in front of his Lord for Fifty years. He looked like an iron pole never sleepy day and night; his body was bent from dawn to dusk. His days are finished and his supplications were sealed, and when he finished his prayers he departed to his Lord). 
One of the brothers saw him one day praying afar. Then suddenly a swift lightning appeared in the sky and descended on the saint as a fiery tongue. The monk was very scared and went to tell his other brothers of what he saw. He said: "Brother Barsaumo has been given the gift of the apostles saints, and I believe that his wisdom will surpass many other church teachers and writers."
In 449 AD he was recalled by Emperor Flavius Theodosius II (10 April 401 – 28 July 450), to attend the second Ephesus Synod, representing the heads of the holy monasteries. But he was a zealous Orthodoxy defender and urging the faithful to hold tight to their Orthodox doctrine, the faith of the three holy Ecumenical Synods, refusing the Chalcedon Synod and its followers until he was arrested and brought to the capital city for trial. The judge screamed in his face, saying, "Don't you know that I can send you into exile to the land where there is no water?" The saint replied, saying "The Lord of fountains will send me rain from heaven or spring forth from the earth, so can you send me where there is no God?" The judge answered with pride, saying, "Yes I can." The saint said, "There is no place where God doesn't exist except on the throne that you are sitting on, and the throne which your king Marcian sits on. If you send me into exile to these two places, God will come there for my sake." The judge was so angry that he swore to cut him into pieces. Mor Barsaumo said to him, "O, you, your father and master Theodosius and out of respect he used to stand in my presence, and yet you are trying and threatening me? Let me tell you that you shall not judge another case." The judge left his seat trembling and he soon died. 
This incident terrified Flavius Valerius Marcianus,(2) himself. He thought of releasing the saint from prison and sending him back to his monastery. He offered him money that would cover his expenses and the expenses of his monks, but Mor Barsaumo left the capital city and took nothing. Queen Pulcheria(3) wrote him, saying, "We wanted you as a father and instructor for us but you refused. So we commanded you to return in peace to your monastery, so we do not come to you and you won't come to us." He replied that he will do so but that he was sure that she will leave her kingdom before his arrival to his monastery. His prophecy was fulfilled and Pulcheria died before he reached his monastery.

The Chalcedon bishops wrote to many churches to excommunicate him but their letters were rejected. People were enraged denouncing this excommunication and declaring their support to Mor Barsaumo and his Orthodox doctrine. Seeing that their scheme failed, the Chalcedon bishops pressed king Marcianus to send a military force to arrest him. When the saint heard the news, he said: "I have great hope in Christ that Marcianus' authority will not run over me because my death will take him out of the land of the living." And indeed, as soon as the soul of the Orthodox great ascetic departed to heavenly abodes on February 3, 457 AD, Marcianus perished..

 

 

Le Carême... Convertissons-nous !!!

Carême: Convertissons-nous !!! Pape saint Clément de Rome

Fixons nos regards sur le sang du Christ, et comprenons combien il a de valeur pour son Père, puisque, répandu pour notre salut, il a procuré au monde entier la grâce de la conversion.

Parcourons toutes les générations et nous apprendrons que, de génération en génération, le Maître a offert la possibilité de se convertir à tous ceux qui voulaient se retourner vers lui. Noé prêcha la conversion, et ceux qui l’écoutèrent furent sauvés. Jonas annonça aux Ninivites la destruction qui les menaçait. Ils se repentirent de leurs péchés, ils apaisèrent Dieu par leurs supplications et ils obtinrent le salut, bien qu’étrangers à Dieu.

Les ministres de la grâce de Dieu, sous l’inspiration de l’Esprit Saint, ont parlé de la conversion. Le Maître de l’univers lui-même en a parlé avec serment : Aussi vrai que je suis vivant, parole du Seigneur, je ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion.Et il ajoute cette sentence pleine de bonté : Convertissez-vous, maison d’Israël, de votre iniquité. Dis aux fils de mon peuple : Vos péchés monteraient-ils de la terre jusqu’au ciel, seraient-ils plus rouges que l’écarlate et plus noirs qu’un vêtement de deuil, si vous vous retournez vers moi de tout votre cœur et me dites : ‘Père !’, je vous écouterai comme un peuple saint.

Voilà ce qu’il a fixé par sa volonté toute-puissante, parce qu’il veut faire participer tous ceux qu’il aime à la conversion.

C’est pourquoi nous devons obéir à sa magnifique et glorieuse volonté. Implorons humblement sa miséricorde et sa bonté, prosternons-nous, tournons-nous vers sa compassion en abandonnant les préoccupations frivoles, la discorde et la jalousie qui conduisent à la mort.

Ayons d’humbles sentiments, mes frères, rejetons tous les sentiments de jactance, d’orgueil, de folie et de colère, et agissons selon l’Écriture. En effet l’Esprit Saint a dit :Que le sage ne s’enorgueillisse pas de sa sagesse, ni le riche de sa richesse, mais que celui qui veut s’enorgueillir s’enorgueillisse, dans le Seigneur, de le chercher, et de pratiquer le droit et la justice. Souvenons-nous surtout des paroles du Seigneur Jésus, lorsqu’il nous enseignait la bienveillance et la patience. Car il parlait ainsi : Soyez miséricordieux, pour qu’on vous fasse miséricorde ; pardonnez, afin qu’on vous pardonne ; comme vous agissez, ainsi on agira avec vous ; comme vous donnez, ainsi on vous donnera ; comme vous jugez, c’est ainsi que vous serez jugés ; comme vous exercerez la bonté, ainsi sera-t-elle exercée envers vous ; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.

Attachons-nous fermement à ce précepte et à ces commandements, afin de nous conduire en obéissant à ces paroles sacrées, avec d’humbles sentiments. Car voici ce que dit la parole sainte : Vers qui tournerai-je mon regard, sinon vers l’homme doux, pacifique, qui tremble à mes paroles ?

Puisque nous avons part à des actions si nombreuses, grandes et éclatantes, qui nous ont été données en exemple, tournons de nouveau notre course vers le but qui nous a été proposé dès le commencement, vers la paix. Regardons attentivement le Père et créateur du monde entier, attachons-nous à ses bienfaits magnifiques et insurpassables, qu’il nous donne dans la paix.

Saint Clément, Pape de Rome

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.

 



(Jacques 1:1-8, Marc 10:11-16)

 

Avec quel amour le Seigneur traitait les enfants! Qui ne les traite pas avec l’amour?

Plus on vit, plus on aime les enfants.

En eux est manifestée la fraîcheur de la vie, la propreté et la pureté de disposition, qui ne peut qu’être aimé.

En regardant l’innocence de l’enfance, certains supposent qu’il n’y a pas de péché originel, que chaque personne tombe quand elle prend de l’âge et rencontre des pulsions immorales, qu’il lui semble ne pas avoir la force de vaincre.


Tout le monde tombe, mais le péché originel est néanmoins présent.

 

L’apôtre Paul voit en nous la loi du péché, qui combat contre la loi de l’esprit. Cette loi, comme une graine, d’abord est comme invisible, mais elle est ensuite révélée et elle séduit.

Ceux qui sont nés de lépreux ne manifeste pas la lèpre jusques à un certain âge, mais alors elle se révèle, et commence à les consommer comme elle l’a fait pour leurs parents.

Où était la lèpre avant cette date?

Elle se cachait à l’intérieur.


C’est le cas du péché originel qui se cache jusques au temps, et il sort ensuite et fait son œuvre.

L’environnement signifie beaucoup pour à la fois supprimer ce péché et le révéler.

S’il n’y avait pas d’éléments de péché tout autour, il n’y aurait rien pour alimenter ce péché caché, et il pourrait se tarir de lui-même.

Mais là est notre affliction: tout autour il y a beaucoup d’aliment favorable pour lui.

Il y a beaucoup de péché en chaque personne ainsi que dans la société, mais tout cela ne détermine pas nécessairement que nous pècherons.

Le péché est toujours une question de liberté:

luttez et vous ne tomberez pas.

Seul celui qui ne veut pas se battre tombe.

Pourquoi n’avons-nous pas envie de lutter?

Il n’existe aucunes règles concernant le désir et le manque de désir:

je le veux, parce que je veux, et je ne veux pas, parce que je ne veux pas.

L’autonomie est le principe original:

on ne peut pas aller au-delà.

 

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)

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PRIERE DANS LA PEUR:

Quand je suis submergé par la peur, sois mon berger.

Quand je suis envahi par les « pourquoi », sois mon berger.

Quand je suis terrassé par la fatigue je ne peux continuer, sois mon berger.

Quand je ne vois plus le chemin, sois mon berger.

Quand je suis seul, sois mon berger.

Quand tout ce que j’ai accompli semble disparaître, sois mon berger.

Quand je me perds dans le passé, sois mon berger.

Quand les blessures semblent ne pas se cicatriser, sois mon berger.

Quand je cherche à me fondre dans la médiocrité, sois mon berger.

Quand mes certitudes semblent s’évanouir, sois mon berger.

Quand je suis désorienté par l’opinion des autres, sois mon berger.

Quand j’arrête même de te parler, sois mon berger.

Quand je ne vois que mes faiblesses, sois mon berger.

Quand je ferme même mon cœur, sois mon berger.

Quand je ne sens même pas Ta présence, sois mon berger.

Quand je me laisse même envahir par la colère face à Tes desseins, sois mon berger.

Quand je trébuche sur les pierres et tombe, sois mon berger.

Quand je me prends pour le protagoniste de Tes rêves : sois mon berger.

Sois mon berger car rien n’est impossible pour Toi !

(Source Aleteia)

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Je te salue, Marie, Mère du Verbe incarné, Vrai Dieu et Vrai homme, ô toi, trésor vénéré de par tout l'univers,

 

lumière qui ne s'éteint pas,Toi de qui est né le soleil de la justice,sceptre de la vérité, temple indestructible.
Je te salue, Marie.
Par toi le Fils unique de Dieu a fait resplendir sa lumière sur ceux qui étaient dans les ténèbres. Par toi les apôtres ont pu annoncer la salut aux nations.
Comment chanter dignement ta louange, Ô Mère de Dieu, par qui la terre entière tressaille d'allégresse ?
Je te salue Marie, Mère de Dieu et notre Mère !
Amen.

Vendredi 29 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

LE COIN DU CATECHISME ...ET

 

 

DE

 

 

LA TRANSMISSION FAMILIALE...

 

COLORIAGES POUR LE "CHEMIN DE CARÊME"

Dès le début de l’Eglise, les futurs chrétiens se sont préparés longtemps à l’avance à recevoir le baptême, dans la nuit de Pâques.

Mais avant Pâques, tous les chrétiens se réconciliaient aussi les uns les autres.

Au IVème siècle, ils jeûnaient pour préparer leur cœur à cette grande fête : c’est-à-dire qu’ils se privaient de certains aliments, comme la viande par exemple.

Le jeûne nous permet de nous occuper un peu moins de nous-mêmes et de nos envies et de donner plus de place à Dieu dans notre vie.

Peu à peu, les chrétiens ont choisi de se préparer à vivre Pâques pendant 40 jours au moins.Les Chrétiens Orthodoxes Orientaux, comme nous, faisons un Carême de 50 jours qui commence donc 10 jours avant celui des Chrétiens d'Occident.

Ils ont choisi ce chiffre par ce que dans la Bible, c‘est lui qui signifie le temps pour se tourner vers Dieu : dans l’Ancien Testament, le peuple hébreu a marché 40 ans à travers le désert vers la terre promise par Dieu.

Et dans l’Evangile, Jésus a passé 40 jours dans le désert avant de commencer sa mission auprès des hommes.

Voici quelques coloriages pour accompâgner ton "Chemin de Carême", ta montée vers Pâque :

cc01.jpgcc02.jpgcc03.JPGcc04.jpgcc05.jpgcc06.jpgcc07.jpg

 

 

 

 

cc08.jpgcc09.jpgcc10.jpgcc11.jpgcc12.jpgcc13.jpgcc14.jpgcc15.jpgcc16.jpgcc17.JPGcc18.jpgcc19.jpgcc20.jpgcc21.jpgcc22.gifposter-1.jpgposter-2.jpg

 

 

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

 

 

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Bombardements turcs sur le village chrétien de Sharanish, que s’est-il passé ?

Sharanish

Samedi à minuit, le village chrétien de Sharanish a été visé par un bombardement de l’armée turque. Le point sur la situation avec Abouna Johnny Daoud, le curé de la paroisse dont dépend Sharanish.

Fraternité en Irak : Sharanish a été bombardé dans la nuit du 16 au 17 janvier, pouvez-vous nous dire ce qui s’est passé précisément ?

Abouna Johnny Daoud : Le 16 janvier vers minuit les habitants de Sharanish ont été réveillés par le bruit d’un bombardement très violent au point que beaucoup de fenêtres du village ont été soufflées. Ce bombardement a duré pendant deux longues heures. Pendant ces deux heures les habitants ont vécu dans l’angoisse de recevoir une bombe sur leur maison.

Où sont tombées les bombes de l’armée turque ?

Vous voyez où se trouve l’église de Sharanish. Et bien les bombardements ont visé plusieurs maisons à 100 mètres au dessus de l’église. C’est tellement proche du cœur du village que tout le monde a cru que le village était touché pendant le bombardement. Heureusement, aucun habitant n’est mort ni n’a été blessé.

À 2h du matin, en pleine nuit, quelle a été la réaction des habitants de Sharanish ?

Le village est en montagne, il y a de la neige. En pleine nuit, plusieurs dizaines d’habitants ont préféré fuir vers Zakho ou vers d’autres villages un peu en dessous. Ils ont tous été effrayés par la violence de ces bombes. Vraiment cela les a terrorisés. Il faut aussi s’imaginer les conséquences concrètes pour les habitants : avoir ses vitres cassées alors qu’il y a de la neige dehors ce n’est pas vivable.

Quelle est la situation aujourd’hui à Sharanish ?

C’est dramatique, les habitants ont été tellement traumatisés qu’ils ont préféré partir. Aujourd’hui Sharanish est quasiment vide, seuls quelques hommes sont restés pour garder le village. 53 familles comptant des vieillards et des enfants sont parties. Parmi elles, il y a 14 familles qui avaient fui la plaine de Ninive et qui sont donc hélas réfugiées une deuxième fois. Il y a aussi 4 familles yézidies. Les autres familles sont des habitants de Sharanish. Ils avaient accueillis des réfugiés dans leur village. Les voilà chassés à leur tour par la peur de nouveaux bombardements de l’armée turque…

Comment avez-vous réagit quand vous avez appris ce bombardement ?

Très tôt le matin nous sommes allés avec le bus de la paroisse pour emmener les personnes qui étaient restées dans le village, principalement des familles réfugiées de la plaine de Ninive qui n’ont pas de voiture. Depuis nous nous occupons de les installer dans les villages alentours. Certaines y ont de la famille, d’autres ont besoin de notre aide. Le Patriarche Louis Sako, qui a protesté officiellement contre ce bombardement, m’a annoncé qu’il avait débloqué une aide financière spéciale pour ces familles. Nous lui en sommes très reconnaissants.

Pensez-vous que les familles vont pouvoir rentrer bientôt ?

C’est difficile à dire. Beaucoup sont encore traumatisées par le souvenir de ces bombardements. Il va falloir un peu de temps pour que ces familles se rassurent.

(Source:Fraternité en Irak  dans Aleteia)

 

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Syriac inscription from Wadi Habis.

 

I am SUPRISED by the swastika in the hole at the top of the picture.

 

(Source:Drs Gewargis Acis )

 

 

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Orthodox patriarchs prepare for Great and Holy Council in June in Crete
 
 
Orthodox patriarchs prepare for Great and Holy Council in June in Crete

02 February 2016

Orthodox primates have attended a meeting chaired by the Archbishop of Constantinople-New Rome and Ecumenical Patriarch, Bartholomew, in Chambésy, Geneva, Switzerland, and set a June date for a larger Orthodox convocation, the Great and Holy Council of the Orthodox Church.

Ecumenical Patriarch Bartholomew convened a Synaxis of Primates of the Orthodox Autocephalous Churches at the Orthodox Centre of the Ecumenical Patriarchate in Chambésy, Geneva, from 21to 28 January, 2016.

All of the primates attended the synaxis in person with a few exceptions.

Patriarch John X of Antioch and Metropolitan Sawa of Poland were unable to attend due to health reasons, and Archbishop Ieronymos of Athens and All Greece was absent for personal reasons. All three were represented by officially authorized delegates.

On Sunday, 24 January, a Divine Liturgy was held at the Church of St. Paul at the Orthodox Centre.

Along with the Ecumenical Patriarch, the heads of the delegations of the Orthodox churches concelebrated the liturgy, with the exception of the head of the delegation of the Patriarchate of Antioch.

Synaxis sessions were held in the apostolic spirit of “speaking the truth in love” (Eph. 4.15), in harmony and understanding, and the primates affirmed their decision to convene the Holy and Great Council.

The Council will be held at the Orthodox Academy of Crete from 16 to 27 June 2016.

“To this end, the primates humbly invoke the grace and blessing of the Holy Trinity and fervently invite the prayers of the fullness of the Church, clergy and laity, for the period leading to and the sessions of the Holy and Great Council,” they said in a communiqué issued at the end of the Synaxis.

“The items officially approved for referral to and adoption by the Holy and Great Council are: the mission of the Orthodox Church in the contemporary world, the Orthodox diaspora, autonomy and its manner of proclamation, the sacrament of marriage and its impediments, the significance of fasting and its application today, and relations of the Orthodox Church with the rest of the Christian world.”

The primates also determined the establishment of a Panorthodox Secretariat, the by-laws of the Council, the participation of non-Orthodox observers in the opening and closing sessions, and the Council’s budgetary costs.

“Moreover, the Primates expressed their support for the persecuted Christians of the Middle East and their ongoing concern for the abduction of the two Metropolitans, Paul Yazigi of the Patriarchate of Antioch and Gregorios Yohanna Ibrahim of the Syriac Archdiocese.”

Rev. Dr Olav Fykse Tveit, general secretary of the World Council of Churches (WCC), hosted a dinner with the Primates of the Orthodox churches at the Ecumenical Institute at the Château de Bossey. They were reminded of the role the institute has played in the ecumenical theological education of church leaders since its creation in 1946.

Patriarch Bartolomew was a Bossey student 50 years ago, and Patriarch Daniel of the Romanian Orthodox Church was a Bossey professor for many years, while Archbishop Anastasios of Tirana and all Albania was president of the WCC from 2004-2013.

Read the full communiqué

The Ecumenical Patriarchate (Source: oikoumene.org )

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Sous le titre :

« Les services de renseignements se préparent à des attaques terroristes imminentes »,

 

l’hebdomadaire Valeurs Actuelles vient de publier des informations particulièrement alarmantes et notamment pour les chrétiens.

Voici un extrait de cet article:

D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques.

L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts.

En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils.

Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.

Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche […] La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire.

Source : Valeurs Actuelles

 

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NUIT DES TÉMOINS :

7 000 CHRÉTIENS ASSASSINÉS EN 2015 DANS LE MONDE

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SOURCE  21 chrétiens coptes mis à mort par l’État islamique, en Lybie, en janvier 2015.

Ce vendredi 29 janvier débute à Paris la 8e édition de la Nuit des témoins organisée par l’Aide à l’Eglise en détresse : une veillée de prière pour les chrétiens persécutés et tués dans le monde.

« Notre atmosphère est polluée à suffoquer, nous sommes dans une situation catastrophique ! » Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie est l’un des quatre intervenants qui témoigneront au cours de la Nuit des témoins ce vendredi 29 janvier à Notre-Dame de Paris, avant de se rendre à Nancy, Orléans, Rennes et Toulon, jusqu’au 4 février.

Au cours du point presse organisé par l’AED à quelques heures de l’événement, il a pu témoigner des dangers face auxquels le peuple syrien vit au quotidien, et réitérer l’appel qu’il martèle à l’Occident depuis plusieurs mois : « Si vous nous voulez du bien, aidez-nous à rester vivre en Syrie ! »

À ses côtés, Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi, dresse un tableau plutôt contrasté dela situation des chrétiens au Pakistan : « Il n’y a pas de persécution de la part de l’État, mais plutôt une persécution par la société, dont les mentalités sont de plus en plus influencées par les extrémistes talibans ou de l’État islamique. L’instrumentalisation courante de la loi anti-blasphème fait vivre les chrétiens dans une situation de tension. De nombreuses églises et des écoles chrétiennes accueillent cependant des musulmans. »

Autre témoin invité par l’AED, le Père Antonio Aurélio Fernandez. Ce prêtre trinitaire d’origine espagnole raconte sa lutte contre l’esclavage encore largement répandu au Soudan du Nord : « Nous nous rendons régulièrement sur les marchés aux esclaves pour acheter des femmes et des enfants dans le but de leur rendre leur liberté. Là-bas, il suffit de se déclarer musulman pour devenir libre, mais la plupart des chrétiens restent pourtant attachés à leur foi ! »

Quant à Sœur Lika Marooki, elle a dû fuir Karakosh (Irak) à l’été 2014 pour se réfugier à Erbilet Ankawa. Religieuse dominicaine, elle consacre désormais son temps à venir en aide aux familles qui, comme elle et sa communauté, vivent l’exil forcé : « Elles vivent dans les containers ou dans de petites maisons, entassés avec plusieurs familles. Les enfants sont bien trop peu scolarisés. »

Ces quatre témoignages forts illustreront la situation particulièrement préoccupante de nombreux chrétiens dans le monde. Au cours de la veillée, un hommage sera également rendu aux quelque 7 000 chrétiens assassinés en 2015.

Un événement dans toute la France

• Paris : vendredi 29 janvier, 18 h 30 messe, 20h veillée, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

• Nancy : dimanche 31 janvier, 18 h en la basilique Saint-Epvre.

• Orléans : lundi 1er février, 19 h 30 en l’église Saint-Paterne.

• Rennes : mercredi 3 février, 20 h 30 en la cathédrale Saint-Pierre.

• Toulon : jeudi 4 février, 20 h en l’église Saint-Louis.

famillechretienne.fr

 

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Le Patriarche syro-catholique Ignace Joseph III

Younan dénonce l'« indifférence » de l'Occident

Publié le par Patrice Sabater

Le "cauchemar" est que les deux pays, Syrie, Irak, évoluent "comme la Turquie où l'on ne peut pratiquement plus parler d'une présence chrétienne", affirme Sa Béatitude Joseph III Younan.

Le 28 janvier 2016 Le Patriarche syro-catholique Ignace Joseph III Younan dénonce l'« indifférence » de l'Occident face au sort des chrétiens d'Irak et de Syrie. Au cours d'une conférence de presse organisée par l'organisation Aide à l'Église en détresse (AED), Mgr Younan a évoqué des villes chrétiennes d'Irak comme Qaraqosh, dans la plaine de Ninive, une cité aujourd'hui aux mains de l'organisation État islamique (EI) et qui était encore jusqu'en 2014 habitée majoritairement par des Syro-catholiques.

« Notre plus grande angoisse »

« Mais c'est aussi en Syrie que le nombre des chrétiens a dramatiquement diminué. Dans les années 50, les chrétiens étaient environ 19 % et ils sont aujourd'hui à peine 5 % », a-t-il souligné. « Notre cauchemar, notre plus grande angoisse, c'est qu'il puisse se produire en Irak et en Syrie ce qui s'est produit en Turquie, où nous ne pouvons pratiquement plus parler d'une présence chrétienne », a-t-il observé.

La Turquie, particulièrement sa partie occidentale, a été un des hauts lieux du christianisme, dont il reste de nombreux vestiges. Mais aujourd'hui, elle est en très grande majorité musulmane, et les chrétiens s'y sentent parfois des citoyens de seconde zone. Une des grandes persécutions des chrétiens a eu lieu à partir de 1915-1916 sous l'Empire ottoman, quand les Arméniens ont été victimes de déportations et d'un génocide. Interrogé sur une solution militaire aux conflits avec le groupe EI en Syrie et en Irak, le Patriarche a préconisé une action terrestre coordonnée par les armées nationales de ces deux pays contre Daech.

Source : AFP / Le Point 28/1/2016
JTK

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"La communauté internationale se moque de la disparition des chrétiens"

Une réfugiée syrienne à Mardin en Turquie.

 

 

En un an, le nombre de chrétiens assassinés dans le monde a doublé. Une situation qui suscite beaucoup de compassion mais peu d'action, selon Marc Fromager.

PROPOS RECUEILLIS PAR 

Marc Fromager est le directeur général d'Aide à l'Église en détresse (AED), ONG catholique qui organise une « nuit des témoins » dans plusieurs grandes églises françaises jusqu'au 4 février (voir ici le programme) pour rendre hommage aux chrétiens persécutés. En un an, le nombre de chrétiens assassinés pour leur foi dans le monde a doublé. Interview.

Le Point : Cette nuit des témoins est un rendez-vous annuel de mémoire mais aussi une manière d'alerter l'opinion sur le sort des chrétiens. Pourquoi ?

Marc Fromager : Chaque année, nous voulons rendre hommage aux prêtres, religieux et laïcs assassinés dans le cadre de leur mission. En 2015, selon plusieurs sources, 7 000 chrétiens ont été assassinés dans l'année, soit une vingtaine par jour. C'est un chiffre qui a doublé en un an. Nous pouvons délimiter trois grandes zones « crisogènes » : le Moyen-Orient, la bande sahelo-saharienne avec pour épicentre le Nigeria et le sous-continent indien, en particulier le Pakistan. Avec la radicalisation de l'islam au Moyen-Orient, mais pas seulement, il y a une volonté manifeste de se débarrasser des chrétiens. En 2003, au moment de l'invasion américaine, ils étaient 1,5 million à vivre en Irak. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 150 000 à 200 000. En douze ans, 90 % de la communauté a fondu. En Syrie, le scénario est le même : en cinq ans de guerre, plus de la moitié des chrétiens a disparu. Il y a un risque réel aujourd'hui que les chrétiens soient évincés du Moyen-Orient.

Et comment percevez-vous la réaction de la communauté internationale à cette situation ?

Pour parler clair : il n'y en a pas. La communauté internationale se moque de la disparition des chrétiens, ce n'est pas sa priorité. Les hommes politiques, en France particulièrement, ont manifesté une certaine compassion, mais celle-ci reste de l'ordre de la communication, voire de la prise de position démagogique. Sur le dossier syrien, la France a une responsabilité évidente puisque dès le départ nous avons chargé Bachar el-Assad en prenant le parti de la rébellion. Ce faisant, nous avons activement participé à la destruction de ce pays. Dans la réalité, non seulement nous n'avons rien fait pour les chrétiens d'Orient mais nous avons contribué aux conditions de leur disparition. Les armes que nous avons livrées aux rebelles soi-disant modérés se sont retrouvées entre les mains de groupes extrémistes, et notamment l'État islamique qui se sert donc d'armes françaises. Toutes les informations qui sont diffusées sur la Syrie en France proviennent d'une source unique, l'OSDH (l'Office syrien pour les droits de l'homme), une ONG basée à Londres et soutenue par le Qatar.

Vous sentez-vous soutenu au sein de l'Église ?

 

Le Vatican, en tant qu'État, accomplit un travail diplomatique qui ne se voit pas forcément mais qui porte ses fruits. Ici, c'est plus compliqué. À quelques exceptions près, l'Église en France est dans le mutisme. Mgr Jeanbart, l'archevêque d'Alep, l'a déploré publiquement en lançant « La nuit des témoins » : selon lui, les conférences épiscopales européennes n'ont pas suffisamment écouté les témoignages de leurs pairs orientaux. On peut, en effet, reprocher une certaine soumission de ces autorités au politiquement correct alors qu'il faudrait être politiquement juste, selon la formule de Mgr Jeanbart. Or, ce qui se passe là-bas a un impact de plus en plus important chez nous. Et le front se rapproche. Tout le monde a joué avec le feu. On a indirectement facilité l'apparition et le développement de l'État islamique. Il serait temps de se réveiller.

 

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La christianophobie gagne du terrain en France

Les actes christianophobes augmentent en France.

Depuis plusieurs années, les atteintes aux lieux de culte chrétiens sont en constante augmentation. L’Eglise catholique, peu encline à jouer la carte victimaire, commence à s’inquiéter.

 

La fille aînée de l’Eglise serait-elle devenue dangereuse pour ses enfants ? S’il apparaît exagéré de dresser pareil constat, les chiffres sont éloquents. Le 20 janvier, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lâchait une statistique préoccupante : les atteintes aux sites chrétiens (églises et sépultures) ont connu une hausse de 20% en un an.

Pire, elles augmentent de façon exponentielle. De 275 dégradations ou vols en 2008, nous sommes passés à 807 l’an dernier. Elles représentent plus de 80% du total de ce type de délit, toutes religions confondues. Il est vrai que le patrimoine chrétien est de loin de plus important dans l’Hexagone, avec 45 000 églises sans compter les lieux de culte protestants et orthodoxes. A titre de comparaison, il y a environ 2 500 mosquées et 500 synagogues dans le pays.

Les attaques de personnes non recensées

A la différence des actes islamophobes et antisémites, les agressions visant des croyants de confession chrétienne ne sont pas recensées. Il est donc impossible de les situer face aux 429 actes antimusulmans et 808 actes antisémites de 2015, qui sont majoritairement des menaces, voire des violences sur des personnes.

L’Eglise catholique française n’a d’ailleurs jamais demandé à ce que les attaques physiques sur les chrétiens soient recensées. Et contrairement au Service de protection de la communauté juive (SPCJ) ou de l'Observatoire national contre l'islamophobie au Conseil français du culte musulman (CFCM), la Conférence des évêques de France (CEF) ne s'est pas dotée d'instance comptabilisant, en lien avec le ministère de l'Intérieur, les plaintes et autres mains courantes.

Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la CEF, justifie ce choix par le refus de l’Eglise de céder à la tentation victimaire : «Nous n'avons pas d'observatoire et ne sommes pas convaincus de l'intérêt d'en avoir un. Un cambriolage n'est pas une profanation». Pour le prélat, «le catholicisme ne se situe pas dans une attitude victimaire, ce n'est pas son ADN».

La résistance s’organise

Si la position officielle des institutions catholiques semble ne pas évoluer, les signes d’une certaine inquiétude commencent à se manifester. L’Eglise appelle notamment ses diocèses et paroisses à porter plainte «systématiquement»  en cas de dégradations. Elle souhaite des «condamnations publiques». Le Père Ribadeau Dumas se montre ferme : «On ne laisse rien passer».

Certains diocèses commencent à réagir vigoureusement aux vols qui sont vécus comme des profanations. Notamment, ceux des fameux ciboires contenant les hosties consacrées qui représentent le corps du Christ.

L’abbé blogueur, Pierre-Hervé Grosjean, qualifie ces actes de christianophobes : «Quand on touche au Saint-Sacrement, on touche à ce qui est le plus sacré pour un catholique».

Le web en alerte

Plusieurs sites internet traditionalistes dénoncent le silence qui entourerait la christianophobie dans l’Hexagone. C’est le cas de celui de Daniel Hamiche, rédacteur en chef de l’Observatoire de la christianophobie : «On est dans une espèce d'omerta. On peut comprendre que des responsables disent ne pas vouloir entrer dans une concurrence victimaire mais la question n'est pas là, elle est de donner des informations».

Chaque mois, le site dirigé par le traditionaliste Guillaume de Thieulloy publie une synthèse des actes commis contre des lieux chrétiens. Paradoxalement, son compte pour 2015 (272) est très inférieur à celui du ministère de l’Intérieur.

Pour le politologue du catholicisme, Yann Raison du Cleuziou, la mouvance traditionaliste juge l’Eglise trop faible et pense devoir défendre ses valeurs : «Il y a dans cette stratégie un enjeu interne à la sphère catholique : il s'agit de mobiliser des troupes en se présentant comme une minorité à défendre tout en critiquant l'Eglise institutionnelle, agenouillée devant le monde et qui ne réagit pas quand Jésus est blasphémé».

L’historien du christianisme contemporain Olivier Landron constate une réaction de repli chez certains chrétiens de France : «La présence en France d'un islam identitaire amène une partie des catholiques à retrouver des positionnements identitaires, notamment chez ceux qui, à tort ou à raison, ont le sentiment d'être devenus minoritaires dans une société très laïcisée».(Source:francais.rt.com )

 

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Deux lieux de culte de la

« jungle » (une mosquée et une église) ont été

détruits ce lundi matin par des

bulldozers.

Des militants s’insurgent contre ces destructions : selon eux, la préfecture du Pas-de-Calais s’était engagée à ne pas toucher à ces lieux de culte car ils ne figuraient pas dans la bande de sécurité des 100 mètres en cours de création entre la « jungle » et la rocade portuaire.

Eglise

 

Les réactions sont nombreuses depuis ce lundi matin, notamment sur Twitter , pour dénoncer la destruction de ces deux lieux de culte. Des engins de chantier les ont rasés dans la matinée. Christian Salomé, président de l’association L’Auberge des migrants, a dénoncé ces destructions : « Il était prévu que l’église et la mosquée restent, c’est ce qui était convenu, a-t-il regretté ce lundi matin. En les détruisant, les autorités méprisent les associations et recherchent le conflit avec les migrants qui, en tant que personnes croyantes, fréquentaient ces lieux ». Il reste à ce jour une église orthodoxe et « cinq ou six mosquées » dans la « jungle », selon l’associatif.

Christian Salomé estime que ces deux lieux de culte ne faisaient pas partie de la « bande de sécurité de 100 mètres » que la préfecture du Pas-de-Calais a décidé de créer il y a quelques semaines entre la « jungle » et la rocade portuaire ainsi que la route de Gravelines.

Interrogée ce lundi midi, la préfecture du Pas-de-Calais répond qu’au contraire les deux lieux de culte se trouvaient sur ce périmètre : « Parmi ces bâtiments et abris restant sur cette bande des 100 mètres, il y avait un bâtiment servant de mosquée qui était à l’abandon ainsi qu’un bâtiment servant d’église évangélique qui était situé au milieu de la bande des 100 mètres et qui a été rendu vacant ce matin. » La préfecture précise qu’« il ne sera pas procédé au retrait du bâtiment qui sert d’école et qui est situé à la limite de la bande des 100 mètres ».

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INVITATION(S):

 

COLLEGE DES BERNARDINS : Colloque mercredi 3 février 2016 :
« Le monde Arabe entre rupture et renaissance ? »
 
Chère Madame, cher Monsieur, 
Le Collège des Bernardins a le plaisir de vous présenter le colloque « Le monde Arabe entre rupture et renaissance ? » qui aura lieu le mercredi 3 février 2016, dans ses murs.
Colloque organisé par le département de recherche Société, Liberté, Paix du Collège des Bernardins et l’iReMMO. programme ci-joint.
 
 Participant au séminaire, les nouveaux fondamentalisme en France, nous pensons que ce sujet pourrait vous intéresser 
En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer lors de cette manifestation.
Recevez,  Madame, Monsieur,  nos plus sincères salutations.
 
 

 

 
Anne Jan
coordinatrice pilotes - pôle de recherche
Collège des Bernardins
 
Retrouvez toute l’actualité du Collège des Bernardins sur :
Suivez le Collège sur les réseaux sociaux : Facebook, TwitterLinkedIn

 


 

 

 

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Dans le cadre du cycle 2016 de Travaux Inter scripturaires Artisans de Paix

Vous êtes cordialement invité(e) – à une rencontre organisée par :

L'Association  ARTISANS DE PAIX

www.artisans-de-paix.org

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 MARDI 9 FEVRIER 2016, de 18 h 30 à  21 h 30

Au Forum 104, salle Cyprès (sous réserve), 104, rue de Vaugirard 75006 Paris,

Métro : Montparnasse, sortie Rue de Rennes.

Sur le thème :

L’attente messianique dans chacune de nos traditions,

Vérité des Fraternités Artisans de Paix ?

Avec 

 Rabbin Mikaël Journo, 

Rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat (Paris 75015). Membre du Consistoire.

Secrétaire de la Conférence Générale des Rabbins de France, membres du Consistoire.

Conseiller spirituel du Grand Rabbin de France.

Pasteur Alain Joly,

Pasteur ordonné dans l’Eglise évangélique luthérienne. Chargé de cours à la Faculté libre de Théologie évangélique.

Intervenant régulier et administrateur de la radio « Fréquence protestante ». Ecrivain..

Président émérite du Consistoire luthérien de Paris. Vice-président chrétien  d’Artisans de Paix.

Shaykh Tarik Abou Nour,

Imam, Ingénieur (ENPC), Diplômé EPHE, EMI et IAE. Chercheur en droit et finance islamique.

Ecrivain. Secrétaire général du Comité Indépendant de Finance Islamique en Europe (CIFIE).  

Co-fondateur et responsable du premier site francophone sur le droit musulman malikite.

Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions musulmanes.

Vincent Pilley,

Pratique le bouddhisme de Nichiren Daïshonin,

dans la tradition mahayaniste du Sûtra du Lotus, au sein du mouvement Soka né au Japon.

Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques.

 

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Bonjour,

 
Dans le cadre de la 6e rencontre annuelle de la CINPA (Coordination INterrelieuse du grand PAris et d’Ile de France) et d’un cycle consacré à la réforme des religions, nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence-débat :  
 
"L’islam devrait-il se réformer ? L'interreligieux pourrait-il aider ? »
 
Dimanche 14 février 15h30 
à Paris 3e
 
Inscription indispensable auprès de marc.lebret@icloud.com pour recevoir l’adresse. 
 
avec :
  • Tarik Abou Nour, Imam, théologien, président du Comité Indépendant de la Finance Islamique en Europe et responsable des relations publiques avec les traditions musulmanes à Artisans de paix 
  • Dr Karim Ifrak, islamologue et codicologue au CNRS
  • Ayoub Jeljeli, jeune imam de la Mosquée Al Fatih (Paris 10e)
 
Discutant : Michel Serfaty, président-fondateur des Amitiés Judéo-Musulmanes de France.
 
Amitiés interculturelles 
 
Pour la CINPA : Marc Lebret, Laurent Grzybowski et Patrice Obert
 

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“L’espérance” une conférence de l’archimandrite Elie du monastère de la Transfiguration de Terrasson – 5 février 2016
 

Le vendredi 5 février prochain,

à 19h30 l’archimandrite Elie aumônier du 

monastère de la Transfiguration de Terrasson,

donnera une conférence sur le thème

“L’espérance”

à la

cathédrale des Trois-Saints-Hiérarques,

26 rue Péclet, 75015, Paris,

Salle diocésaine, 1er étage.

 

 

 

 

 

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Retraite du Carême avec le Carmel , Pourquoi Pas ?

 
Retraite de Carême avec Elie
Carême 2016 avec le prophète Élie : J-7

Chers amis. Aloho m'barekh
Pour illuminer votre marche de Carême (Qui pour nous commence dix jours plus tôt) , êtes-vous intéressés, chers frères et soeurs de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thomas, par cet éclairage d'une communauté extérieure à notre Tradition ?
Je pense que vous n'y trouverez nulle contradiction, mais bien plutôt un éclairage qui viendra "complémentariser" l'enseignement de nos Saints Pères et nos humbles efforts pour vous transmettre l'héritage vivifiant de la Tradition Apostolique...
De plus, le Carmel St Elie, si je ne me trompe, tout comme notre Monastère (Tant en France qu'au Cameroun) est un lieu de prière pour l'unité, l'unanimité du témoignage Chrétien des fils et filles de l'Unique Eglise du Christ hélas divisée par les péchés de ses fils.
Alors, bien chers amis. Bon et Saint Carême à vous, heureuse montée vers Pâques !
Votre fidèlement et respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite.
Je vous transmets, en tout cas, l'invitation des Pères Carmes: 

Avec ce Carême 2016, voici notre 10ème retraite en ligne : Rencontrer le Dieu de Vie avec le prophète Elie. « Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens ».

Que peut bien avoir à nous dire un homme qui a vécu il y a près de 3 millénaires ? … Elie de Tishbé, grand prophète du IX° siècle avant Jésus-Christ est une figure majeure de l’Ancien Testament et pourtant une figure assez méconnue. La famille spirituelle du Carmel conserve son héritage avec soin, consciente de la richesse spirituelle que ce prophète transmet aux baptisés : le sens de la prière et de l’écoute de la Parole de Dieu, la nécessité de s’engager pour le Seigneur devant l’idolâtrie de chaque époque, la dénonciation courageuse de l’injustice …

Avec Elie, nous suivrons 6 étapes au long de ce Carême :
  1. se cacher au désert
  2. le combat de la confiance
  3. dénoncer l'injustice
  4. retrouver ce qui était perdu
  5. rencontrer l'autre en notre commune pauvreté
  6. s'ouvrir à la présence de Dieu
La retraite a été préparée par notre frère Olivier-Marie Rousseau, du couvent de Paris et une équipe carmélitaine : nos sœurs du Carmel Saint-Elie qui pourront recevoir des intentions de prière des retraitants, notre frère Jean-Alexandre du couvent de Paris, Dominique, Séverine et Kevin.

Format et rythme de la retraite :
Après une introduction à la retraite envoyée le mercredi 10 février, vous recevrez chaque vendredi du Carême un message électronique hebdomadaire pour télécharger le contenu de la semaine en 3 formats possibles (Texte Word sans images, PDF A4 ou PDF pour smartphone) :
1. une méditation spirituelle qui comprend :
- un passage du cycle d'Elie (que vous pourrez écouter sur Internet)
- l'évangile du dimanche commenté
- trois pistes de mise en pratique pour la semaine
2. pour prier chaque jour de la semaine : 6 pistes de méditation en images à partir de phrases de l’Écriture
Vous trouverez aussi en plus dans ce message électronique :
3. une version audio résumée de ce contenu en 3-4 minutes
4. une piste d’approfondissement
"The first look might be by coincidence or without your will, but the second look is without a doubt willingly, for which you will have to give an account" + Pope Shenouda +

"The first look might be by coincidence or without your will, but the second look is without a doubt willingly, for which you will have to give an account" + Pope Shenouda +

PROGRAMME DE CES PROCHAINES SEMAINES AU MONASTÈRE SYRIAQUE DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MÈRE DE MISÉRICORDE:

 

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

 

 

 *Mercredi 3 Février:

 Fête des Pères qui ont tout quitté (Mémoire de St Blaise) Messe du jour et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)

* Wednesday, February 3:
  Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)

 

*Dimanche 7 Février, Pèlerinage de Chandeleur à N-D

 

de Miséricorde

 -Messe à 10h30 célébrée par le Père Isaac en présence du métropolite. 

-Bénédiction des Cierges de la Chandeleur par le métropolite et distribution des cierges de la Chandeleur .

-Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

-Imposition des  cierges de St Blaise  à 15h avant la prière pour l'unanimité des Eglises Apostoliques et la sauvergarde des familles.

* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
  Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,19-33.12,1-9.

Frères, vous supportez si bien les fous, vous qui êtes des hommes sensés ! 
Vous supportez bien qu'on vous asservisse, qu'on vous dévore, qu'on vous pille, qu'on vous traite avec arrogance, qu'on vous frappe au visage. 
Je le dis à ma honte, nous avons été bien faibles ! Cependant, de quoi que ce soit qu'on ose se vanter, — je parle en insensé, moi aussi je l'ose. 
Sont-ils Hébreux ? Mois aussi, je le suis. Sont-ils Israélites ? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d'Abraham ? Moi aussi. 
Sont-ils ministres du Christ ? — Ah ! je vais parler en homme hors de sens : — je le suis plus qu'eux : bien plus qu'eux par les travaux, biens plus par les coups, infiniment plus par les emprisonnements ; souvent j'ai vu de près la mort ; 
cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups de fouet moins un ; 
trois fois, j'ai été battu de verges ; une fois j'ai été lapidé ; trois fois j'ai fait naufrage ; j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme. 
Et mes voyages sans nombre, les périls sur les fleuves, les périls de la part des brigands, les périls de la part de ceux de ma nation, les périls de la part des Gentils, les périls dans les villes, les périls dans les déserts, les périls sur la mer, les périls de la part des faux frères, 
les labeurs et les peines, les nombreuses veilles, la faim, la soif, les jeûnes multipliés, le froid, la nudité ! 
Et sans parler de tant d'autres choses, rappellerai-je mes soucis de chaque jour, la sollicitude de toutes les Eglises ? 
Qui est faible que je ne sois faible aussi ? Qui vient à tomber sans qu'un feu me dévore ? 
S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai. 
Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point. 
A Damas, l'ethnarque du roi Arétas faisait garder la ville pour se saisir de moi ; 
mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai ainsi de ses mains. 
Faut-il se glorifier ? Cela n'est pas utile ; j'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. 
Je connais un homme dans le Christ qui, il y a quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais ; si ce fut hors de son corps, je ne sais : Dieu le sait).
Et je sais que cet homme, si ce fut dans son corps ou sans son corps, je ne sais, Dieu le sait,
fut enlevé dans le paradis, et qu'il a entendu des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme de révéler. 
C'est pour cet homme-là que je me glorifierai ; mais pour ce qui est de ma personne, je ne me ferai gloire que de mes faiblesses. 
Certes, si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité ; mais je m'en abstiens afin que personne ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi. 
Et de crainte que l'excellence de ces révélations ne vînt à m'enfler d'orgueil, il m'a été mis une écharde dans ma chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je m'enorgueillisse point.
A son sujet, trois fois j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi, 
et il m'a dit : " Ma grâce te suffit, car c'est dans la faiblesse que ma puissance se montre tout entière. " Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,4-15.

En ce temps-là, comme une foule nombreuse se rassemblait, et que de toutes les villes on venait à Jésus, il dit en parabole : 
" Le semeur sortit pour semer sa semence ; et, pendant qu'il semait, du grain tomba le long du chemin ; il fut foulé aux pieds, et les oiseaux du ciel le mangèrent.
D'autre tomba sur de la pierre, et, après avoir poussé, se dessécha, parce qu'il n'avait pas d'humidité. 
D'autre tomba dans les épines, et les épines poussant avec, l'étouffèrent. 
D'autre tomba dans la bonne terre, et, après avoir poussé, donna du fruit au centuple. " Parlant ainsi, il clamait : " Qui a des oreilles pour entendre, entende ! " 
Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole : 
" A vous, leur dit-il, il a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, c'est en paraboles, pour que regardant ils ne voient point, et qu'écoutant ils ne comprennent point.
Voici ce que signifie la parabole : La semence, c'est la parole de Dieu. 
Ceux qui sont le long du chemin sont ceux qui ont entendu ; ensuite le diable vient, et il enlève la parole de leur cœur, de peur qu'ils ne croient et ne se sauvent. 
Ceux qui sont sur de la pierre sont ceux qui, en entendant la parole, l'accueillent avec joie ; mais ils n'ont point de racine : ils croient pour un temps, et ils se retirent à l'heure de l'épreuve. 
Ce qui est tombé dans les épines, ce sont ceux qui ont entendu, mais vont et se laissent étouffer par les sollicitudes, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils n'arrivent point à maturité. 
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, après avoir entendu la parole avec un cœur noble et bon, la gardent et portent du fruit grâce à la constance. 
 

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélie 44 sur S. Matthieu, 3-4 ; PG 57, 467-469 (trad. Orval) 


 

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »

 

Dans la parabole du semeur, le Christ nous montre que sa parole s'adresse à tous indistinctement.

De même, en effet, que le semeur de la parabole ne fait aucune distinction entre les terrains, mais sème à tous vents, ainsi le Seigneur ne distingue pas entre le riche et le pauvre, le sage et le sot, le négligent et l'appliqué, le courageux et le lâche, mais il s'adresse à tous et, bien qu'il connaisse l'avenir, il met tout en œuvre de son côté de manière à pouvoir dire :

« Que devais-je faire que je n'ai point fait ? »

(Is 5,4)... 

En plus, le Seigneur dit cette parabole pour encourager ses disciples et les éduquer à ne pas se laisser abattre même si ceux qui accueillent la parole sont moins nombreux que ceux qui la gaspillent.

Il en était ainsi pour le Maître lui-même qui, malgré sa connaissance de l'avenir, ne cessait de répandre son grain. 

Mais, diras-tu, à quoi bon le répandre dans les épines, sur la pierre ou sur le chemin ?

S'il s'agissait d'une semence et d'une terre matérielles, cela n'aurait pas de sens ; mais lorsqu'il s'agit des âmes et de la Parole, la chose est tout à fait digne d'éloges.

On reprocherait avec raison à un cultivateur d'agir ainsi ; la pierre ne peut pas devenir de la terre, le chemin ne peut pas ne pas être un chemin et les épines ne pas être des épines.

Mais dans le domaine spirituel il n'en va pas de même : la pierre peut devenir une terre fertile, le chemin ne plus être foulé par les passants et devenir un champ fécond, les épines peuvent être arrachées et permettre au grain de fructifier librement.

Si cela n'était pas possible, le semeur n'aurait pas répandu son grain comme il l'a fait. 

Mercredi 3 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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