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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 02:06
Il ne devrait pas se passer une heure sans que nous ne prenions du temps pour examiner notre cœur, car l'heure du jugement pour survenir à tout instant, et nous devons être prêts à rendre compte de nos vies à Dieu. Il n'y a pas d'amélioration spirituelle si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu par une vie de sainteté. Si nous voyons du bien dans nos actes, nous devons l'attribuer à Dieu. Si nous trouvons que nous avons négligé notre lutte spirituelle, et avons agit en le négligeant sottement, dans notre faiblesse, nous devons nous tourner vers Dieu dans la repentance. Nous devons nous décider à changer de voie, avec l'aide de Dieu, et lutter contre l'ennemi de nos âmes. La sainteté ne vient que pour ceux qui luttent.  Dans l'amour du Christ. ( Higoumène Tryphon )

Il ne devrait pas se passer une heure sans que nous ne prenions du temps pour examiner notre cœur, car l'heure du jugement pour survenir à tout instant, et nous devons être prêts à rendre compte de nos vies à Dieu. Il n'y a pas d'amélioration spirituelle si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu par une vie de sainteté. Si nous voyons du bien dans nos actes, nous devons l'attribuer à Dieu. Si nous trouvons que nous avons négligé notre lutte spirituelle, et avons agit en le négligeant sottement, dans notre faiblesse, nous devons nous tourner vers Dieu dans la repentance. Nous devons nous décider à changer de voie, avec l'aide de Dieu, et lutter contre l'ennemi de nos âmes. La sainteté ne vient que pour ceux qui luttent. Dans l'amour du Christ. ( Higoumène Tryphon )

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157),

abbé cistercien 
Sermon 5 pour l'Avent (trad. Bouchet, Lectionnaire ; cf SC 166, p. 151) 


 

« Aplanissez le chemin du Seigneur »

 

« Préparez le chemin du Seigneur. »

Frères, même si vous vous êtes beaucoup avancés sur ce chemin, il vous reste toujours à le préparer, afin que, du point où vous êtes parvenus, vous alliez toujours de l'avant, toujours tendus vers ce qui est au-delà.

Ainsi, à chaque pas que vous faites, la voie étant préparée pour son avènement, le Seigneur viendra au-devant de vous, toujours nouveau, toujours plus grand.

C'est donc avec raison que le juste prie ainsi :

« Enseigne-moi le chemin de tes volontés et je le chercherai toujours. »

(Ps 118,33)

Et on appelle cette voie « chemin d'éternité »

(Ps 138,24)...parce que la bonté de celui vers qui nous nous avançons n'a pas de limite. 


C'est pourquoi le voyageur sage et décidé, même arrivé au terme, pensera à commencer ; « oubliant ce qui est derrière lui » (Ph 3,13) il se dira chaque jour :

« Maintenant, je commence »

(Ps 76,11 Vlg)...

Nous qui parlons d'avancer sur ce chemin, plût au ciel que nous nous soyons au moins mis en route !

A mon sens, quiconque s'est mis en route est déjà sur la bonne voie.

Il faut toutefois vraiment commencer, trouver « le chemin de la Ville habitée »

(Ps 106,4).

Car « ils sont peu nombreux ceux qui le trouvent », dit la Vérité (Mt 7,14) ; ils sont nombreux « ceux qui errent dans les solitudes » (Ps 106,4)... 

Et toi, Seigneur, tu nous as préparé un chemin, si seulement nous consentons à nous y engager...

Par ta Loi, tu nous as enseigné le chemin de tes volontés en disant :

« Voici le chemin, suivez-le sans vous égarer à droite ou à gauche »

(Is 30,21).

C'est le chemin que le prophète avait promis :

« Il y aura une route droite et les insensés ne s'y égareront pas » (Is 35,8)...

Je n'ai jamais vu un insensé s'égarer en suivant ton chemin, Seigneur... ; mais malheur à vous qui êtes sages à vos propres yeux (Is 5,21), votre sagesse vous a éloignés du chemin du salut et ne vous a pas permis de suivre la folie du Sauveur...

Folie désirable, qui sera appelée sagesse au jugement de Dieu, et qui ne nous laisse pas nous égarer hors de son chemin. 

Aujourd'hui en France Mémoire des saints :

LAZARE de Béthanie, premier évêque de Marseille, martyr († Ie s.)

FLORIAN, CALLINIQUE et leurs compagnons martyrs en Palestine (VIIe siècle)

STURM, abbé de Fulda († 779)

MAXENCEUL, disciple de saint Martin, abbé fondateur de Cunault († 555)

OLYMPIADE, veuve, diaconesse de saint Jean Chrysostome († 408)

 

Aujourd'hui, le monde se prépare à Votre avènement, ô Christ notre Dieu. La désolation des hommes touche à son terme, et la mort est à l'agonie. Vous venez en gloire juger les vivants et les morts, et nous ressusciter par le souffle de Votre Père. 

Fidèles, relevons la tête et clamons : alléluia, alléluia, alléluia !

Bénédiction des fidèles

Seigneur, daignez répandre sur cette famille qui Vous appartient Vos bienfaits célestes. Que chacun de nous produise des fruits spirituels comme la Vierge Marie a produit dans ses entrailles le Sauveur du monde .
Amen !

Que la terre offre une grotte à l'Inaccessible .
Amen !

Que les anges composent un cantique nouveau à Dieu qui Se manifeste .
Amen!

Que les mages se mettent en route, suivant l'étoile du matin de la vie nouvelle .
Amen !

Que l'humanité offre une vierge pour engendrer selon la chair le Verbe prééternel .
Amen !

Que Bethléem, la ville du pain, reçoive le Pain de vie .
Amen !

Que personne parmi nous ne dorme plus, que nos âmes veillent avec le Pasteur des brebis .
Amen !

Car de la source paternelle vient vers nous le Verbe créateur ; le Soleil de justice se lève à l'horizon ; l'aurore de la connaissance chasse les ténèbres de l'ignorance ; la vie va à la rencontre de la mort ; Celui qui est transcendant vient vers nous afin de nous amener vers son royaume de liberté et de félicité éternelles, Lui notre Rédempteur aux siècles des siècles .
Amen !

Les Sept Grandes Antiennes
(17-23 décembre)
ANNONCE LITURGIQUE (17 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise ouvre la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son premier appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O SAGESSE.
LECTURE
(Sagesse 7, 15 à 8-1)
Que Dieu m'accorde de parler comme je voudrais,
et d'avoir des pensées dignes des dons que j'ai reçu, parce que c'est lui-même qui guide la Sagesse
et redresse les sages.
Car nous sommes dans sa main, nous et nos discours, toute notre intelligence et notre habileté ;
c'est lui qui m'a donné la vraie science de toutes choses,
qui m'a fait connaître l'ordonnance du monde et les vertus la le commencement, la fin et le milieu des temps,
la succession des solstices et les mutations des saisons, les cycles de l'année et les positions des astres.
la nature des animaux et les instincts des bêtes.
les pouvoirs des esprits et les pensées des hommes,
les variétés des plantes et les propriétés des racines.
Tout ce qui est caché et tout ce qui est apparent, je le connais :
car c'est la Sagesse, créatrice de toutes choses, qui me l'a enseigné.
Il y a en elle, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil,
mobile, pénétrant, pur,
clair, inoffensif, porté au bien, aigu,
libre, bienfaisant, bienveillant, stable, sûr, exempt d'inquiétude
qui peut tout, qui veille à tout,
qui pénètre tous les esprits,
les intelligents, les purs, les plus subtils.
Plus agile que tout mouvement est la Sagesse.
elle traverse et pénètre tout, grâce à sa pureté.
Elle est un souffle de la puissance de Dieu,
un rayonnement limpide de la gloire du Tout-Puissant, aussi rien de souillé ne peut s'insinuer en elle.
Elle est Lui reflet de la lumière éternelle
un miroir sans tache de l'activité de Dieu
et une image de sa bonté.
Quoique unique, elle peut tout,
immuable en elle-même, elle renouvelle toutes choses.
Elle se répand de génération en génération  dans les âmes saintes
elle en fait des amis de Dieu et des prophètes.
Car Dieu n'aime que celui qui vit avec la Sagesse !
Elle est, en effet, plus belle que le soleil
et surpasse l'ensemble des astres.
Si on la compare à la lumière du jour, on la trouve supérieure,
car à celle-ci succède la nuit,
tandis que jamais, sur la Sagesse, le mal ne prévaut.
Elle porte sa vigueur d'une extrémité du monde à l’autre
et gouverne toutes choses avec bonheur.
 
GRANDE ANTIENNE DU PREMIER NOM DIVIN
          O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.
 
***

O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.

Chers amis. Aloho m'barekh. 

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas se joint à la Communauté Chaldéenne Catholique pour pleurer ce serviteur de l'Eglise que fut sans conteste Mgr Petrus YOUSIF. 

 

"Le père Petrus Youssif, vicaire patriarcal et prêtre chaldéen de la paroisse Notre Dame de Chaldée à Paris, est décédé hier soir. 

 

Paix à son âme pour celui qui a beaucoup oeuvré pour la communauté assyro-chaldéenne en France."

 

(Mgr Petrus YOUSIF / Karmeles-Mossoul (Irak) 1936 - 2015 Paris (France))

 

Nos prières accompagnent les fils et filles de l'Eglise Chaldéenne, l'âme du regretté Prélat afin que la Mère de Miséricorde; accompagnée des Saints Pères et Docteurs de notre vivifiante Tradition Syriaque et des Saints Anges;l'introduise dans l'intimité du Christ Ressuscité. 

 

Je recommande à vos prières fraternelles l'un de nos Sous-diacre Camerounais de Yaoundé: Dieudonné TONA qui vient de "naître au Ciel". 

 

Votre respectueusement dévoué en Christ.Christ. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

 

+Mor Philipose-Mariam,métropolite.

 

+++

 

 

 

COMMUNIQUE DE LA PAROISSE

Assyro-Cahaldéenne

ST THOMAS

 

(SARCELLE):

 

 

 

Chers amis et fidèles,

 

Demain soir, vendredi 18 décembre, de 19h à 22h à l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles, aura lieu une veillée de prière pour feu Mgr Petrus YOUSIF.

Vous pourrez venir vous recueillir sur son corps et lui adresser un dernier au revoir. 

(La veillée pénitentielle est donc annulée pour laisser place à cette veillée de prière).

Samedi 19 décembre, de 15h à 17h à Saint Thomas Apôtre, vous pourrez venir présenter vos condoléances au clergé de l'Eglise chaldéenne en Ile-de-France.

L'enterrement aura lieu lundi 21 décembre en l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer).

Merci pour toutes vos prières.

NB : vous pouvez partager ce message afin de donner l'information à tout le monde. Merci.

 

 

 

 

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter.  Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud.  Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau.  En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés.  Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter. Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud. Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau. En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés. Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)

LE BANQUET ESCHATOLOGIQUE:
Le temps de la joie –Hospitalité d'Abraham

Si nous voulons méditer l'Evangile de aint Luc au Chapitre 14 du verset 16 au verset 24 en ce temps de carême de Noël, nous y voyons "une invitation à nous préparer personnellement, familialement et paroissialement à célébrer avec joie la glorieuse Nativité de notre Seigneur Jésus Christ." 

16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

La vie des baptisés est ponctuée, pendant toute l’année, de grandes ou de petite fêtes qui donnent au temps sa signification profonde. Le temps, créature de Dieu, est donné à la créature pour son bonheur et pour sa joie.

Le temps est le temps de la joie.

« Venez, exultons pour le Seigneur ; acclamons Dieu notre Sauveur ! Présentons-nous devant lui avec des actions de grâces, avec des psaumes acclamons-le ! Venez, adorons et prosternons-nous devant lui ».

Le but de l’Incarnation

L’étroite correspondance entre le saint évangile et les prières est fondée sur l’annonce de la joie que Dieu veut faire partager à son peuple.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait chair et homme pour cela : pour que les hommes « aient sa joie en plénitude » (Jean 17, 13).

L’Église, l’Israël de Dieu, est une culture de la joie divino humaine, de l’exultation, de l’allégresse angélique et humaine, bonheur auquel toutes les créatures sont appelées :

-les montagnes, les fleuves, les arbres, les oiseaux, les pierres elles-mêmes, sont faits pour être la joie de leur Seigneur et pour se réjouir de lui et en lui.

L’ingratitude

Le péché empêche la créature d’être heureuse. Dans l’évangile de ce jour, on le voit bien : prisonniers de leurs préoccupations égoïstes, les hommes se privent eux-mêmes du banquet.

L’enfer est moins la sanction extérieure prononcée par un Juge, que l’extrême frustration que les hommes s’infligent à eux-mêmes par leurs passions.

Il n’est pas mauvais d’acheter une terre, une paire de bœufs, une belle voiture ;  il est infiniment bon de se marier et de réjouir ses amis par la noce.

Mais tous ces biens nous viennent de Dieu ; c’est dans l’action de grâces, dans la fête que Celui-ci nous prépare, que nous en jouirons le mieux.

Loin du Donateur de la vie et de la joie, loin de Celui qui est le Sujet suprême de toute joie, celle-ci est une moindre joie.

Or, une joie moindre tend à la tristesse. Le péché méprise la fête préparée par Dieu et lui fait la concurrence de son propre plaisir.

Le péché est la préférence de quoi que ce soit à l’amour de Dieu et à la jouissance sans nom que l’on trouve à faire la fête avec son Père, son Seigneur et son Dieu.

La fête divine

La préparation à Noël, préparation à jouir des cadeaux de Dieu, et particulièrement du cadeau qu’Il fait de lui-même, est, comme toute la vie chrétienne, un apprentissage de la joie.

Le Seigneur veut que notre joie soit parfaite. Notre cœur également a soif d’une joie sans limite.

Le banquet préparé par  le Seigneur correspond aux aspirations les plus naturelles du cœur humain.

Dieu nous invite à ce qu’Il a préparé dès le principe : Il voulut associer des personnes qui n’existaient pas, à la joie qui est la sienne, au banquet prééternel des Personnes divines, que montre en figures angéliques l’icône de l’Hospitalité d’Abraham.

C’est son propre banquet divin et trinitaire que nous sert le Seigneur venu pour nous servir.

« Tout est prêt » pour la réjouissance eucharistique !

Ne manquons pas le repas ; ne mangeons pas froid et tristement !

Nous nous apprêtons pour la  célébration et la communion en abandonnant, non par les biens, mais l’attachement aux biens ; en renonçant surtout à l’ingratitude qui nous fait oublier que tout bien vient du Père des lumières."

(radio Notre-Dame 13.12.15)

 

LES SYMBOLES AUTOUR DE NOËL

Le sapin de Noël

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Dès le XIe siècle, dans toute la France, des écrits attestent que des sapins sont installés sous le porche et dans les églises. Un grand cierge est placé au sommet. Pourquoi ? Parce qu’ainsi éclairé, il associe deux symboles religieux, celui de la vie et celui de la lumière. En effet, le sapin reste vert pendant tout l’hiver alors que le reste de la nature semble mort. Il est donc symbole de vie. La flamme du cierge rappelle l’étoile de Bethléem qui éclaire la nuit, comme Jésus en venant dans le monde éclaire tous les hommes.

La Crèche

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Le mot crèche désigne une mangeoire pour les animaux. Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la crèche de l’étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Les plus anciennes crèches connues datent du Ive siècle. La légende attribue la première crèche vivante à St François d’Assise au XIIIe siècle, en Italie. Les personnages sont ceux qui figurent dans les évangiles : Marie, Joseph, l’enfant Jésus, les anges, les bergers et les mages. Depuis le début du XXe siècle, les santons de Provence sont venus enrichir le nombre des personnages traditionnels. Ces petits sujets d’argile représentent les habitants des villages du Midi apportant leur cadeau à l’enfant Jésus.

La messe de minuit

Russische Katholiken feiern Weihnachten

Pour fêter la naissance de Jésus, la tradition a retenu le milieu de la nuit du 24 au 25 décembre. Pourtant, on ignore le jour et l’heure exacte de la naissance de Jésus. Rien n’en est dit dans les évangiles. La date du 25 décembre a probablement été fixée par les communautés chrétiennes au IIIe siècle de notre ère. A cette date, les Romains fêtaient la naissance du Soleil à l’occasion du solstice d’hiver. C’est l’époque où la durée de la lumière du jour l’emporte sur celle de la nuit. Pour les chrétiens, ce moment était favorable pour célébrer la naissance de Jésus car cette victoire du jour sur la nuit leur rappelait la victoire de Jésus sur la mort. Le milieu de la nuit a été choisi car c’est l’heure qui marque l’arrivée du nouveau jour. Dans notre Rite Syro-Orthodoxe, on bénit un "Feu Nouveau"

et, dans nos Paroisses Syro-Francophones, suit, selon l'usage local, le Saint Qurbana de la Nativité (Messe de Minuit) . Et même si , dans l'Eglise Romaine-catholique d'aujourd’hui, la messe n’est plus forcément célébrée à minuit précise, elle reste le moment fort de la fête de la naissance de Jésus.

La couronne de l’Avent

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C’est une tradition qui nous vient d’Europe centrale. Cette tradition (Etrangère à notre Tradition Syriaque) a maintenant gagné toutes nos régions. Faite de branches de pin ou de paille, cette couronne est décorée de quatre bougies. Le premier des quatre dimanches du temps de l’Avent, les Chrétiens d'Occident  allument la première bougie. Chaque semaine, une bougie supplémentaire est allumée. Ainsi, la nuit de Noël, les quatre bougies brillent ensemble pour annoncer la grande lumière de Jésus venu sur terre rejoignant ainsi , en finale, la symbolique du Rite Syriaque de la Bénédiction du Feu Nouveau. La couronne de feuillage et de rubans qui décore la porte des maisons a un sens un peu différent. Il s’agit d’un signe de paix et d’hospitalité qui nous vient des pays anglo-saxons.

La bûche

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Ce gâteau figure traditionnellement au menu de nos repas de Noël en Occident. Sa forme allongée rappelle la vraie bûche de bois qu’on faisait brûler autrefois dans la cheminée pendant la veillée de Noël. Elle était choisie avec un soin particulier car elle devait tenir le feu pendant tout le temps de la veillée et brûler encore quand la maisonnée rentrait de la messe de minuit. Ses cendres étaient symbole de bénédiction et on en gardait jusqu’au Noël suivant pour protéger la maison.Dans notre Tradition Syriaque, on peut faire de même avec les cendres du Feu Nouveau bénit pour minuit.

(Inspiré et adapté d'un livre: « Le Noël de François d’Assise » du frère Eloi Leclerc – Editions Franciscaines)

 

Dans les églises syro-orthodoxes,

 

La fête de Noël célèbre la venue du Fils de Dieu, le Seigneur, le

 

Pasteur, le Verbe de Dieu, l'Agneau, le Sauveur, celui qui revêt

 

de beauté toute chose.

 

Et, le lendemain, le 26 décembre est aussi une fête, appelée

 

« Qulosoh d'Yoldat Aloho »

 

ou « félicitations de la Mère de Dieu ».

 

Cette fête correspond dans l'Eglise byzantine à la fête de la

 

maternité divine de Marie célébrée le même jour.

 

 

Une hymne de saint Ephrem nous fait entrer dans la profondeur

 

de ces deux fêtes :

 

Le Seigneur vint en elle pour se faire serviteur.

Le Verbe vint en elle

pour se taire dans son sein.

La foudre vint en elle

pour ne faire aucun bruit.

Le pasteur vint en elle

et voici l'Agneau né, qui pleure sans bruit.

Car le sein de Marie

a renversé les rôles:

Celui qui créa toutes choses

est entré en possession de celles-ci, mais pauvre.

Le Très-Haut vint en Elle (Marie),

mais il y entra humble.

La splendeur vint en elle,

mais revêtue de vêtements humbles.

Celui qui dispense toutes choses

connut la faim.

Celui qui étanche la soif de chacun

connut la soif.

Nu et dépouillé, il naquit d'elle,

lui qui revêt (de beauté) toutes choses."

 


Saint EphremHymne "De Nativitate" 11, 6-8,

 

`al béth lhém dihoudo 'ebréth, 

Ouqolo dnousrotho chém`éth
Habibotho ouahdan doumoro.
Passant par Bethléem
J'entendis une berceuse très douce Qui m'a touché.
 
Qoloh dmaryam damnasro
Labroh, Sbayt bi mor ouahouit
émokh, Aboukh manou démokh
lo rghicho.
La voix de Marie chantant
A son fils: Il t'a plu, Seigneur, que je devienne Ta mère
Or Ton Père je ne le connais point.
Fqoud lasrofé dtolén
guéfayhoun,
Bghoudayhoun ouabsedrayhoun,
Bhouloléyhoun ouabqoudochayhoun
Ordonne aux Anges qu'ils élèvent leurs ailles.
selon leurs degrés, qui Te rendent louange en Sainteté.
Fqoud loh lémokh dtébroukh
outésghoud loch, Outétél loch
halbo lhoy nouro dahzo
Mouché `al Touro dsina
Ordonne à Ta Mère de tomber à genoux
pour T'adorer et donner du lait au feu,
que vit Moïse sur le mont Sinaï.
Brikhou dachbaq markabtho
braoumo, Oubam `artho ourio
gbo léh Halellu ., oubho
lmoukokhé.
 
Béni est celui qui abandonna son
char dans les cieux et a choisi
une étable dans une grotte, pour
y naître

 

Cette édition de décembre 2013 s'inscrit dans les lumières de la Nativité du Christ et de Son Baptême. Il sera question en premier de la "sainteté dans l'Église orthodoxe" à l'occasion de la proclamation de la sainteté du père Porphyrios (+1906-1991) un des plus remarquables spirituels orthodoxes du XXe siècle, d'origine grecque, par le Patriarcat de Constantinople le 27 novembre dernier, soit 23 ans après sa dormition en 1991. L'entretien, avec l'archiprêtre Marc-Antoine de Costa de Beauregard, portera sur la Nativité dans les écrits des Pères et sur son sens dans le monde d'aujourd'hui. Le reportage revient sur l'exposition, "De l'Incarnation à la Résurrection", de l'artiste orthodoxe biélorusse Irina Kotova. La présentation de l'actualité orthodoxe sera suivie par une évocation du thème de la Théophanie (Baptême du Christ au Jourdain), indissociable de la Nativité. L'Orthodoxie, ici et maintenant du 31/12/2013.

L'ICONE DE LA NATIVITE

icône Nativité

Regardons l'icône, elle nous réconcilie d'emblée avec la fête de Noël et nous fait oublier l'excitation qui l'accompagne. Il y règne une telle paix, une telle harmonie ; tout est en fête, c'est-à-dire dans la joie. Les astres rayonnent dans les cieux, les rochers s'ouvrent pour accueillir leur Créateur, les animaux sont pacifiés, les bergers partagent leur joie avec les anges, les mages galopent joyeusement vers la découverte de la Vérité révélée par l'étoile. Tout baigne dans la lumière, une lumière d'un éclat particulier, celle dont parle saint Luc : " L'Ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté " (Luc 2, 9).
La Vierge aujourd'hui met au monde l'Éternel
Et la Terre offre une grotte à l'Inaccessible.
Les anges et les pasteurs le louent
Et les mages avec l'étoile s'avancent,
Car Tu es né pour nous,
Petit Enfant, Dieu éternel!
(Hymne de Romain le Mélode), Kontakion.

Le poète, Romain le Mélode, et le peintre anonyme retrouvent la même inspiration, la même source puisée dans l'Évangile.

A part le bain de l'enfant, détail très humain sur l'accouchement, et l'affairement inévitable autour d'un nouveau-né, l'iconographe est très fidèle à l'esprit de l'Évangile. Si nous relisons les deux récits de la Nativité, celui de Matthieu et celui de Luc, nous retrouvons tous les éléments réunis sur la planche. Faisons le parallèle entre l'Evangile et l'icône (Matthieu 1, 18-25).Tout d'abord le doute de Joseph sur la virginité de Marie et l'origine divine de Jésus. Dans le bas de l'image Joseph est assis accablé, la tête dans les mains, il est tenté par le démon du doute, sous l'aspect d'un vieux berger. (Saint Joseph ne sera pas le seul dans l'histoire de l'humanité à douter de ce mystère, trop grand pour l'entendement humain.) Après l'épisode de Joseph auquel un ange révèle la vérité sur les natures humaine et divine réunies en Jésus, Matthieu passe très rapidement sur la naissance même à Bethléem et relate en détail la visite des mages (Matthieu 2, 1-12).
Sur l'icône, nous voyons ces personnages de haut rang à la recherche du Roi des Juifs. Le tropaire de la fête développe le thème des mages :
" Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de la Connaissance. En elle les serviteurs des astres, enseignés par l'étoile, apprennent à T'adorer, Toi, Soleil de Justice, et à Te connaître, Orient d'En-Haut. Seigneur, gloire à Toi ! " (Tropaire de Noël.)
Les mages représentent les maîtres de la science antique (note 1). Ils sont enseignés par les astres et, grâce à une étoile, ils prennent la route à la recherche d'un roi qui vient de naître et trouvent un enfant couché sur la paille. Ils voulaient rendre hommage au Roi des Juifs, disaient-ils à Hérode, mais quand ils trouvèrent l'enfant, ils furent remplis d'une grande joie et remplacèrent l'hommage par l'adoration. Ils offrirent alors des dons : l'or pour le Roi, l'encens pour Dieu, la myrrhe pour l'homme mortel. Ces savants venus d'Orient ont trouvé la Vérité elle-même, celle qu'ils ont toujours cherchée dans les astres. Maintenant ils connaissent le Soleil de Justice, l'Orient d'en haut, celui qui vient du ciel. Mais ce ciel n'est pas celui qui a été créé aux premiers jours de la Création, -celui où les astres évoluent. Ces astres-là ne pouvaient donner aux mages qu'une connaissance partielle. Le Soleil de Justice est incréé, la Lumière de la Connaissance révèle Dieu, l'Orient d'en haut qui se fait connaître aux mages, c'est le Verbe qui était au commencement avec Dieu, qui était Dieu (Jean 1, 1), celui d'avant les siècles. C'est-à-dire, celui qui est avant le temps et avant la matière créée.
Nous pouvons faire un parallèle entre la quête des mages et la révélation aux bergers racontée par saint Luc (Luc 2, 1-19).
Il a fallu aux savants une longue recherche pour arriver jusqu'à Dieu. Les bergers, eux, ont reçu la Bonne Nouvelle directement d'un ange, sans transition ni préparation.
Le texte de saint Luc est composé avec une grande perfection. Comme l'iconographe et l'hymnographe, l'évangéliste contemple l'événement avec l'acuité d'un regard éveillé par l'Esprit et le retranscrit à cette même Lumière qui transcende et transfigure la pure narration descriptive.
L'évangéliste situe d'emblée l'événement dans l'histoire : l'édit de César Auguste, le recensement, le nom du gouverneur de Syrie à cette époque. Puis il situe les principaux personnages dans l'espace géographique : Joseph et Marie se déplacent de Galilée à Bethléem, car ils sont de la tribu de Juda, issus de la Maison de David. Ici l'histoire se recoupe avec le plan divin. C'est en effet par la volonté de Dieu, par sa Providence, et non par hasard que Jésus naît à Bethléem, ville d'origine du roi David. Jésus est l'Oint du Seigneur (Messie en hébreu, Christ en grec), Il est le Roi d'Israël, le fils de David. (Prophétie de Michée 5, 1.)
Saint Luc représente la naissance de Jésus hors des lieux d'habitation, dans la campagne, le voisinage des bergers aux champs témoigne que la scène se passe en pleine nature. Mais, direz-vous, le narrateur ne fait pas mention de la grotte, il ne parle que de la crèche. Une crèche suppose une étable, puisque c'est une mangeoire pour le bétail, et les bergers se servaient de grottes pour parquer leurs troupeaux et s'abriter eux-mêmes.
L'évangéliste ne mentionne pas non plus l'âne et le bœuf. La logique supplée au récit : Joseph pour voyager avait un âne et la crèche était remplie de foin pour nourrir les bêtes. Le bœuf rappelle ici la présence du bétail. Mais ce n'est pas par souci de vraisemblance que les animaux sont représentés sur l'icône, car de tout temps et dans tous les pays l'iconographie de Noël fait référence à la prophétie d'Isaïe : " Le bœuf reconnaît son bouvier et l'âne la crèche de son maître, Israël ne connaît rien, mon peuple ne comprend rien. " (Isaïe 1, 3.)
Devant la grotte, Marie est allongée dans la position habituelle d'une accouchée. Sa silhouette est monumentale, elle tient une grande place dans la composition de l'icône; cela exprime l'importance de la Vierge dans le mystère de l'Incarnation : Marie, par la naissance de son Fils, devient Mère de Dieu, Théotokos (note 2).Mais, s'étonne-t-on fréquemment, pourquoi Marie tourne-t-elle le dos à l'enfant ? Elle regarde avec compassion Joseph, qui est dans le doute et à travers lui l'humanité tout entière plongée dans les ténèbres de l'ignorance. Sa main semble désigner le nouveau-né, par ce geste elle guide tout homme vers le Fils de Dieu(note 3). Elle l'a mis au monde pour le salut du genre humain, afin de révéler la grande gloire de Dieu. Sa joie est un dépassement de la fierté maternelle qui est un sentiment bien naturel mais encore trop humain. La main de Marie est en même temps dirigée vers l'enfant et posée sur sa poitrine, l'iconographe ne voudrait-il pas, par ce geste discret, faire allusion aux paroles de saint Luc : "Quant à Marie elle conservait avec soin tous ces souvenirs et les méditait en son cœur" (Luc 2, 19) ?
Toute la composition picturale est centrée sur la grotte, vers elle tout converge. C'est comme une spirale dont le point central serait ce trou sombre d'où luit la Lumière. Jésus est au creux de la grotte, comme s'il était issu de la terre elle-même. Cette image nous donne le vrai sens de l'Incarnation. Lorsque Adam a été créé, il a été tiré de la terre, aujourd'hui - le second Adam - le Christ, recrée l'homme dans sa personne. Le Fils de Dieu, au creux de la grotte, a pris notre condition humaine : il est né de la terre et retournera à la terre, lors de son ensevelissement : " Le premier homme, issu du sol est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel... Et de même que nous avons revêtu l'image du terrestre, il nous faut revêtir l'image du céleste" (1 Corinthiens 15, 47,49).
Si le Christ est descendu du ciel jusqu'au creux de la terre (note 4), et plus tard même jusqu'au fond de l'enfer, c'est pour que nous ressuscitions avec Lui ! Avec la fête de Noël, une grande joie nous envahit, comme les mages et les bergers ; rien ne peut nous retirer cette joie, car " Dieu est avec nous ", ce qui en hébreu se dit : "EMMANUEL ! "

NOTES
1.- Du temps de Moïse, une prophétie a été annoncée aux ennemis d'Israël, afin de révéler le Messie aux nations. En effet, Balaq le roi de Moab prit peur devant le nombre et la force du peuple juif. Il fit venir le devin Balaam ; celui-ci bien qu'étranger à Israël, reconnaissait et servait le vrai Dieu. Balaq demanda à Balaam de maudire Israël, afin de lui faire perdre le combat. Balaam, malgré lui, au lieu de maudire prononça trois bénédictions sur Israël puis il prophétisa et rendit hommage au descendant de Jacob : "Je le vois... un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d'Israël " (Nombres 24, 17). Nous pouvons reconnaître en Balaam l'ancêtre des mages. Ceci nous fait entrevoir l'attente du Messie en dehors d'Israël, comme le dira clairement Siméon dans le Temple, devant l'enfant Jésus : " Mes yeux ont vu ton Salut, que Tu as préparé à la face de tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël " (Luc 2, 30-32). Il est important à notre époque de nous souvenir que Dieu n'a pas changé d'attitude vis-à-vis des hommes étrangers à la foi. Si les chrétiens ont reçu d'Israël l'héritage messianique, s'ils reconnaissent dans la personne du Christ le Fils de Dieu, ce n'est pas pour l'enclore et le garder jalousement dans l'enceinte de l'Église, mais pour faire rayonner sa gloire sur le monde entier.

2.- Théotokos : mot grec qui signifie "Mère de Dieu" ou plutôt "Celle qui enfante Dieu". C'est par ce terme que tous les hymnes byzantins désignent Marie.

3.- Le geste de Marie désignant son Fils rappelle l'icône dite " Hodigitria ", mot qui signifie "Celle qui guide" et par cela fait connaître aux hommes le Fils de Dieu. D'après la tradition byzantine cette icône serait le plus ancien modèle, qui remonterait au tableau original peint par saint Luc (d'après The meaning of Irons de L. OUSPENSKY et V. LOSSKY, Urs Graf-Verlag, Olten, Suisse 1952, p. 81.)

4.- Nous avons beaucoup parlé, dans ce chapitre sur l'Incarnation, du ciel et de la terre réunis dans la personne du Christ. Il faut éviter de faire une erreur sur le terme de ciel. La terre, nous la connaissons bien, c'est la matière créée. Le ciel ne doit pas être confondu avec le firmament, créé lui aussi aux premiers jours de la création. Les enfants, jusqu'à l'âge adulte parfois, sont gênés par ce Dieu du ciel que les cosmonautes n'ont pas rencontré. Lorsque nous disons aux enfants que grand-père ou grand-mère sont au ciel avec Dieu, nous avons presque toujours la question : " Comment sont-ils montés, en avion ? ". Le ciel où le Christ siège à la droite du Père n'est pas un lieu, ce ciel n'est pas localisable. Dans les Actes des Apôtres, où l'Ascension de Jésus nous est racontée, les apôtres regardent le ciel et deux hommes vêtus de blanc, des anges, leur disent : " Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? " (Actes 1, 11). Prenons cette question pour nous-mêmes et ne regardons pas ce ciel comme un lieu, mais comme la gloire, où Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, règne pour l'éternité.

D'après "DIEU EST VIVANT", Catéchisme pour les familles Ed. du Cerf,1991, p:51-53 et p: 56-58

 
 
 
La parole de Dieu
 
 
 
         Je suis issue de la bouche du Très-Haut.         
 
Livre de Sirac le Sage, chapitre 24, verset 3
 
 
 
La méditation
 
 
« Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur. »*
Le compte à rebours est commencé. Dans sept jours viendra la fête. À partir d’aujourd’hui, on chante des refrains spéciaux appelés « grandes antiennes de l’Avent ». Créées au tout début du christianisme, elles sont aussi appelées « grandes Ô », car elles s’adressent au Christ de façon très solennelle. À l’image des « grandes eaux » du château de Versailles, elles font monter vers le Ciel, dans une ardente supplication, l’immense désir de l’humanité d’être sauvée par le haut.
Beaucoup d’entre nous sont déçus par la médiocrité des humains. Mais dès que l’un d’entre nous est reconnu vrai « sage », il devient notre référence, notre phare, dans cette nuit où tout est devenu relatif. Nous lui signons un chèque en blanc, car être reconnu sage montre qu’il est passé maître dans l’art de vivre et de gouverner sa vie dans l’équilibre que nous recherchons tous.
Aujourd’hui, le Christ est interpellé comme « Sagesse » du Père. Comme si, en ce jour, nous lui disions : « À l’image de ton Père, tu vas venir sans bruit. » « Avec force et douceur », tu nous montres le bon chemin. Ta manière si discrète et si présente de venir dans la nuit de ce monde nous déroute. Mais cette façon si personnelle de te manifester dans le mystère de Noël, nous le confessons, nous ravit. Nous te signons un chèque en blanc : « Viens, Seigneur, viens nous sauver ! »
 
* Première antienne de l’Avent(Source:Avent dans la Ville)
Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
"Le christianisme est un don fait aux nations", soulignent 25 rabbins
12.12.2015 par Raphaël Zbinden
“Le christianisme est un don fait aux nations”, soulignent 25 rabbins orthodoxes, dans une déclaration publiée début décembre 2015. Le texte a été rédigé par le groupe internationalCenter for Jewish-Christian Understanding and Cooperation, basé en Israël. Il est composé de rabbins israéliens, américains et européens.

La déclaration présente le christianisme comme un partenaire du judaïsme, rapporte le 11 décembre Radio Vatican. La religion chrétienne est ainsi issue d’une “volonté divine”, selon laquelle juifs et chrétiens sont appelés à travailler ensemble à la rédemption du monde.

Ce texte intitulé “Faire la volonté de notre Père aux cieux: vers un partenariat entre juifs et chrétiens” marque un tournant important, assure Radio Vatican. Il ne s’agit pas seulement d’une déclaration sur les réalisations communes en faveur de la paix et de la justice dans le monde mais aussi d’une réflexion sur l’actualité de Nostra Aetate et sur la nature des rapports avec les chrétiens à partir de la tradition juive.

Le fruit d’une volonté divine

“Nous reconnaissons, écrivent ces rabbins orthodoxes, que depuis le concile Vatican II l’enseignement officiel de l’Eglise catholique sur le judaïsme a changé de manière radicale et irrévocable”. Le christianisme, précisent-ils, “n’est ni un accident ni une erreur, mais le fruit d’une volonté divine et un cadeau fait aux nations (…) En séparant le judaïsme et le christianisme, Dieu a voulu une séparation entre des partenaires aux différences théologiques significatives, et non une séparation entre des ennemis”.

Ce texte a été rendu public 50 ans après la Déclaration conciliaire Nostra Aetate, et juste avant la publication au Vatican d’un document de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme. Parmi les signataires se trouve le rabbin David Rosen, du Comité juif américain. Il était aux côtés du cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, dicastère dont dépendent les rapports avec le judaïsme, lors de la présentation, le 10 décembre du document du Saint-Siège.

Un document que le rabbin Rosen a salué, évoquant un “changement véritablement révolutionnaire dans l’approche catholique envers les juifs et le judaïsme”. (cath.ch-apic/rv/rz)

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On célébrait cet automne le cinquantième anniversaire de la déclaration du second Concile de l'Eglise Romaine au Vatican Nostra Ætate .

Ce document rejetait vigoureusement la théorie de la substitution, qui avait favorisé le mépris et la persécution des juifs, accusés de n’avoir pas reconnu en Jésus le Messie promis par Dieu et de s’être par là rendus indignes de leur élection.

"Non, affirmait le Concile en s’appuyant sur saint Paul, c’est au sein du peuple d’Israël que le Fils de Dieu a pris chair, le Nouveau Testament n’a de sens qu’en recevant le Premier, et les descendants d’Abraham fidèles à la Loi reçue par Moïse « demeurent très chers à Dieu, dont l’appel et les dons sont sans repentance ».

À partir de là se sont développées des relations entre des organisations israélites et l’Église catholique. "

Le pape de Rome : "Jean Paul II a posé des gestes . D’abord en se rendant à la grande synagogue de Rome en 1986.

C’est là qu’il a salué les juifs comme « en quelque sorte nos frères aînés ».

Puis en allant à Jérusalem en 2000, pour déposer au mur occidental du Temple un billet signé de sa main, exprimant la « repentance » pour les souffrances infligées aux juifs.

Tout cela a été généralement bien accueilli par les rabbins, appréciant de se voir respectés et écoutés, expliquant volontiers, quand l’occasion s’en présentait, leurs traditions et leurs interprétations des Écritures, régulièrement stimulantes pour des chrétiens.

Mais une réciprocité dans la reconnaissance restait attendue : comment les juifs voient-ils désormais les chrétiens ?

Sont-ils pour eux toujours de simples goyim, c’est-à-dire des païens, des « Gentils », qui ne peuvent qu’abusivement s’inscrire au nom de Jésus dans la filiation d’Abraham, de Moïse et de David ?

Ou bien la part d’héritage juif qu’ils revendiquent leur confère-t-elle une certaine proximité, qui mérite d’être admise à partir du moment où ils renoncent à accaparer cet héritage ?

C’est la seconde réponse qu’ont donnée récemment, un demi-siècle après Nostra Ætate, deux déclarations d’autorités juives, et ce double événement pourrait avoir une portée plus considérable que les attentats du 13 novembre, les élections régionales en France et l’accord obtenu à la COP21.

« Le christianisme comme la religion de nos frères et sœurs »

Le 23 novembre, le grand rabbin de France, le rabbin et le président de la synagogue « libérale » de la rue Copernic à Paris, un rabbin du mouvement « massorti » (plus traditionnel) et les leaders deux autres institutions juives ont solennellement remis au cardinal Vingt-Trois un texte intitulé Déclaration pour le Jubilé de fraternité à venir. Une nouvelle vision juive des relations judéo-chrétiennes.

On y lit notamment :

-« Quel est notre devoir, maintenant que les plus hautes institutions chrétiennes ont exprimé le vœu de se réimplanter, de se regreffer sur le tronc d’Israël ?

Accueillir, en synergie avec le judaïsme, le christianisme comme la religion de nos frères et sœurs ».

Le 3 décembre, 25 rabbins israéliens, américains et européens, conduits par le rabbin David Rosen de l’American Jewish Committee, ont signé un document dont le titre était : Faire la volonté de notre Père aux cieux : vers un partenariat entre juifs et chrétien.

L’affirmation la plus saisissante est que « le christianisme n’est ni un accident, ni une erreur, mais le fruit d’une volonté divine et un cadeau fait aux nations ».

Ce texte a été publié huit jours plus tard, conjointement avec un autre présenté par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (y compris avec les « frères aînés »), confirmant vigoureusement les orientations définies par Nostra Ætate.

Cette double reconnaissance – en France et au niveau international – constitue assurément une avancée sensible.

Sans doute n’est-ce qu’un pas, même s’il était encore inimaginable il y a peu, sur une route encore longue et dont le terme ne sera que la fin des temps, lorsque, comme l’écrivit en 2003 le cardinal Ratzinger au cardinal Lustiger, « Israël et l’Église formeront l’unique Peuple de Dieu ».

En attendant, le rapprochement doit entrer dans les mentalités « à la base », aussi bien du côté chrétien que du côté juif.

Développer une fraternité fondée la volonté divine

La nouveauté est qu’ « au sommet », la proximité cultivée depuis 50 ans par une bonne part du judaïsme « libéral » et ouvert à la « modernité » (appelé « réformé » en Amérique) est désormais admise dans la mouvance dite « massorti » en Europe occidentale (et « conservatrice » aux États-Unis).

Les communautés « orthodoxes » et « hassidiques », plus intransigeantes encore dans le souci de résister à la sécularisation, n’en sont, semble-t-il, pas encore tout à fait là.

 

Beaucoup cependant s’attachent à ne pas s’enfermer dans des ghettos alors qu’elles n’y sont plus contraintes.

La conscience s’affine ainsi d’une vocation originelle au service de l’humanité, et c’est sur ce terrain, où le désir de coopération encourage à échanger afin de parler et d’agir avec d’autres, que peut se développer concrètement avec les chrétiens (spécialement, mais pas uniquement les catholiques, et même des musulmans, des bouddhistes, etc.) une fraternité fondée non pas sur des percées théologiques, mais directement sur la volonté divine.

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L'ONG Amnesty International affirme que la Turquie a arrêté et expulsé des réfugiés vers la Syrie et l'Irak. Et met en garde l'Union européenne sur sa complicité après l'accord signé avec la Turquie pour la gestion des migrants.

Les autorités turques sont loin d'être exemplaires dans leur gestion des migrants, dénonce Amnesty International

Un rapport publié le 15 décembre par Amnesty International met en cause la façon dont la Turquie gère la crise migratoire. Selon l’ONG, la Turquie détiendrait illégalement des réfugiés et ferait pression sur ces derniers pour qu’ils retournent dans leur pays, malgré la guerre.

Depuis le mois de septembre, selon Amnesty International, les autorités turques auraient arrêté de nombreux réfugiés, qui auraient ensuite été conduits à bord de bus à plus de 1 000 kilomètres de leur point d’arrivée. Ils seraient par ailleurs détenus dans des centres isolés et tenus au secret.

 

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Les délégués du "Dialogue Islamo-Catholique-Orthodoxe" avec Sa Sainteté le Catholicos , Basilic Mar Dayara Njaliyakuzhy, Kottayam le 15/12/15

Photo de Sobin Chacko.

 

 

Gaultier Bès, 27 ans, est professeur agrégé de Lettres modernes. Il est marié et père d’un enfant. Il est l’auteur de Nos Limites – Pour une écologie intégrale (Le Centurion, 2014) et le directeur adjoint de la revue Limite.

WEB GAULTIER BES FAMILLE NOMBREUSE NATURE Zurijeta-Shutterstock AI

Aleteia : Les ginks sont des personnes qui ne veulent pas procréer pour sauver la planète. Peut-on parler d’une vraie conscience écologique chez ces militants jusqu’au-boutistes ?
Gaultier Bès : La population mondiale approchera les 10 milliards d’humains d’ici quelques décennies. Quand on voit que nous sommes incapables de répondre aux besoins élémentaires d’une grande partie des 7 milliards d’habitants de la planète et de respecter les fragiles équilibres de nos écosystèmes, il y a de quoi être inquiets pour l’avenir. Comment ferons-nous quand nous serons encore plus nombreux ?

À lire les justifications de ces personnes qui ne souhaitent pas avoir d’enfants pour des raisons écologiques, il me paraît difficile de douter de leur sincérité. Même si ce choix interroge, qui suis-je pour les juger ? Il y a bien d’autres types de fécondité que la famille ! Je ne vois pas en quoi ce choix, pourvu qu’il soit libre et serein, fait en conscience et sans culpabilisation de ceux qui ont des enfants, devrait être suspect.

En revanche, lorsque des politiques de réduction des naissances sont imposées de manière plus ou moins coercitive aux pauvres, avec un vernis environnemental, cela n’a rien à voir avec le bien commun écologique, et tout avec des intérêts privés…

La surpopulation est-elle la cause de tous les problèmes écologiques ?
C’est précisément le sujet du premier dossier de notre revue Limite. Nous avons essayé de clarifier les liens entre écologie et démographie. L’écologie a été définie comme la « science des conditions d’existence ». Elle pose donc nécessairement la question de la natalité, des conditions d’une fécondité responsable, c’est-à-dire dont on puisse répondre, assumer les conséquences aujourd’hui comme demain. Notre intention était de montrer que si nous voulons continuer à donner le jour à des enfants sans les faire naître dans un monde invivable, nous devons changer radicalement de mode de vie. Autrement dit, qu’une croissance démographique équilibrée passe par une certaine forme de décroissance matérielle, qui privilégie la qualité sur la quantité, et la durabilité sur la rentabilité. D’où notre titre provocateur : « Décroissez et multipliez-vous ! ».

S’attaquer à la surpopulation, n’est-ce pas une manière pour les plus gros pollueurs de s’exonérer de leurs responsabilités et de les rejeter sur les pays plus pauvres, qui ont une plus forte natalité ?
Ce ne sont pas les pays pauvres qui polluent le plus, même quand ils ont une natalité très importante, ce sont les pays riches ! De même, ce ne sont pas les familles qui rejettent le plus de CO2, mais les grosses entreprises et les armées. Dans Une planète trop peuplée ? Le mythe de la surpopulation, l’immigration et la crise écologique (Écosociété, 2014), Ian Angus et Simon Butler montrent que ce n’est pas parce que nous serions « trop nombreux » que les multinationales et les forces armées polluent et détruisent les écosystèmes mais parce que le système actuel est fondé sur la logique du toujours plus. Ce ne sont pas les familles nombreuses qui sont responsables du désastre environnemental, ce sont les structures mêmes de notre modèle de développement fondé sur l’illusion d’une croissance infinie et un gaspillage gigantesque des ressources et des richesses produites.

Est-ce l’homme qui doit s’adapter à sa consommation, ou l’inverse ?
Le système publicitaire nous fait croire que nos envies sont des besoins, et que la consommation d’artefacts est nécessaire à notre bonheur. « I love technology », lisais-je récemment sur une pub dans une gare. On voit que l’amour se déplace des personnes aux choses, comme si les moyens devenaient les finalités.

Pour revenir à la natalité, le problème d’une dérive néo-malthusienne du discours écologiste est qu’au lieu de remettre en cause nos modes de production et de consommation, on préfère renoncer à avoir des enfants. Il n’est pas possible que 8 milliards d’êtres humains aient chacun une voiture, un écran plat, de la viande à chaque repas ? Réduisons la population pour conserver notre consommation ! C’est ainsi que les riches protègent leurs privilèges en reportant leurs responsabilités sur les plus défavorisés…

Dans un monde où les ressources sont accaparées par une minorité, l’essentiel peut manquer aux plus pauvres, qui se trouvent aussi être ceux qui ont le plus d’enfants. De fait, le mode de vie occidental n’est pas généralisable : on sait qu’il faudrait plusieurs planètes comme la nôtre pour subvenir aux besoins de l’humanité si tout le monde consommait comme vous et moi. C’est ce qu’affirme le pape François au paragraphe 50 de son encyclique Laudato Si’ :

« Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de penser à un monde différent, certains se contentent seulement de proposer une réduction de la natalité. Les pressions internationales sur les pays en développement ne manquent pas, conditionnant des aides économiques à certaines politiques de “santé reproductive”. Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes. On prétend légitimer ainsi le modèle de distribution actuel où une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible de généraliser, parce que la planète ne pourrait même pas contenir les déchets d’une telle consommation ».

L’écologie intégrale est au contraire source d’espérance, puisqu’elle invite à sauvegarder la maison commune : « Vivons plus simplement pour que chacun puisse simplement vivre ».

Propos recueillis par Théophane Leroux dans ALETEIA

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Peu de surprises dans les dernières statistiques de l’INSEE sur la vie conjugale et familiale publiées ce 16 décembre : les couples se fragilisent avec des ruptures plus fréquentes, l’union libre et la monoparentalité continuent d’augmenter.

Le modèle familial traditionnel tient le coup

Mais cette étude « Couples et familles » de l’INSEE confirme aussi que la majeure partie de la population vit en couple et que la grande majorité est mariée : « Deux adultes sur trois sont en couple, dont 73% mariés, 4% pacsés, 23% en union libre ».

De plus en plus de couples se séparent chaque année – entre 2009 et 2012, 253 000 couples par an en moyenne (Europe 1)– mais le lien conjugal continue d’être préféré en France comme dans toute l’Europe : « L’office européen des statistiques Eurostat a publié le 27 novembre un portrait chiffré de la population de l’Union européenne et de ses modes de vie. On y apprend que les citoyens des 28 pays de l’Union vieillissent, que la solitude augmente, particulièrement chez les personnes âgées, mais aussi que l’établissement de liens conjugaux, mariages ou unions officialisées de type Pacs, reste le choix de vie dominant des familles européennes » (La Croix).

Les enfants demeurent majoritairement avec leurs deux parents constate l’INSEE : « Malgré la diversification des formes de vie de couple et de vie de famille, trois enfants sur quatre habitent avec leurs deux parents en France métropolitaine ».

Malgré la chute de la nuptialité relevée ces dernières années en France (les mariages de 2013 sont en baisse de 6% par rapport à 2012 et ont été, pour 20% d’entre eux, des remariages rappellent les AFC), sur la distance, le modèle traditionnel tient le coup : « En France, constatent les co-auteurs de “Couples et familles”, vivre en couple marié reste la situation conjugale la plus répandue et les familles “traditionnelles” de parents mariés représentent encore plus d’une famille avec enfants mineurs sur deux ».

« Un papa, une maman et leurs enfants sous le même toit : ce modèle “classique” de la famille reste majoritaire puisqu’il représente un peu plus de 70 % des 7,8 millions de familles avec au moins un enfant mineur à la maison en 2011 », résume Madame Figaro.

Les familles recomposées avec enfants mineurs augmentent régulièrement, passant de 8,7% en 1999 à 9,3% en 2011. Quant aux duos homosexuels, ils restent une rareté : « Parmi les couples, 0,6 % ont un conjoint de même sexe (avant la loi sur le mariage pour tous de 2013) » (France 24).

L’explosion dramatique des familles monoparentales

Le plus préoccupant est l’augmentation des familles monoparentales, autrement dit des femmes élevant seules leur(s) enfant(s) en France : elles ont augmenté de 4 points en une douzaine d’années, passant de 16% des familles avec enfants mineurs en 1999 à 20% en 2011. « C’est le type de famille qui s’est le plus développé au détriment des familles traditionnelles », souligne Émilie Raynaud, l’une des coauteurs. (La Voix du Nord)

« La monoparentalité, toujours essentiellement maternelle, s’est répandue surtout parmi les mères les moins diplômées. Les parents de famille monoparentale, du fait notamment de leur plus faible niveau de diplôme, connaissent des difficultés d’insertion sur le marché du travail. De ce fait, les conditions de vie de ces familles sont moins favorables : niveaux de vie plus faibles, logements plus petits et de moins bonne qualité par exemple. Les parcours des hommes et leur situation familiale restent très différents de ceux des femmes, avec une plus faible monoparentalité et une remise en couple plus rapide après une rupture. »

Le prix social de l’absence des pères

La France est en pointe de la monoparentalité mais la tendance s’observe pour l’ensemble de l’Europe : de 14% en moyenne en 1996, les familles monoparentales grimpent à 19% en 2012. C’est bien sûr une conséquence de la multiplication des « unions libres » qui laissent surtout libres… les hommes , tandis que les femmes et les enfants paient le prix de cette « liberté » en vivant dans l’insécurité affective et matérielle : 40% des familles monoparentales avec enfants mineurs vivent sous le seuil de pauvreté.

L’année suivant la rupture, le niveau de vie des femmes recule de 20% contre 3% pour les hommes (qui sont par ailleurs beaucoup plus nombreux à « refaire leur vie »). La mère porte le poids principal d’un divorce ou d’une séparation : la résidence des enfants chez la mère (75% des cas en 2012) reste bien plus fréquente que la résidence alternée (16%) ou chez le père (7%).

Notre époque aura fait payer cher aux femmes et aux enfants sa dérive libertaire. Mais c’est l’ensemble de la société qui subit déjà et subira plus lourdement encore au fil des années les multiples conséquences de l’absence des pères – conséquences sociales et économiques mais aussi éducatives et sécuritaires : nombre de jeunes délinquants ont manqué d’un référent paternel. (Source ALETEIA)

 

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BON SENS:

 

 
 
 
 
Photo de Abbé Claude De Grand-Rivière.

Par l'Abbé Claude De Grand-Rivière sur Facebook:

 

Permettez-moi encore une intervention. Dans le christianisme, il y a les grandes Eglises. Et c'est tant mieux ! Il y a aussi les petites Eglises..... qui sont différentes.... mais qui confessent la même foi. Il y a plus de points d'adhésion que de refus. Il y a des sensibilités différentes mais un seul et unique Christ. Un seul et unique Dieu et un seul et unique Esprit.
Dans l'Eucharistie, la prière pour l'unité de l'Eglise devrait nous contraindre à cette unité visible !

Certes, il y a des différences d'approche qu'il ne faut pas sous-estimer,, des rancoeurs historiques qu' il faut dépasser... des réflexes qu'il faut faire sauter....
Ne soyons pas sectaires !
Le salut n'est pas la chasse gardée d'une confession, d'une Eglise, d'un groupe de prière. Il est universel !
Que les chrétiens comprennent et surtout appliquent l'universalité du message du Christ !
Parlons-nous, rencontrons-nous dans nos différences.....
Prions ensemble ! dans nos différences.
Nos différences sont une richesse pour une Eglise Unie dans le Christ.

 

 

 
 
Photo de Abbé Claude De Grand-Rivière.
Abbé Claude De Grand-Rivière
7 h
 

Permettez-moi encore une intervention. Dans le christianisme, il y a les grandes Eglises. Et c'est tant mieux ! Il y a aussi les petites Eglises..... qui sont différentes.... mais qui confessent la même foi. Il y a plus de points d'adhésion que de refus. Il y a des sensibilités différentes mais un seul et unique Christ. Un seul et unique Dieu et un seul et unique Esprit.
Dans l'Eucharistie, la prière pour l'unité de l'Eglise devrait nous contraindre à cette unité visible !
Certes, il y a des différences d'approche qu'il ne faut pas sous-estimer,, des rancoeurs historiques qu' il faut dépasser... des réflexes qu'il faut faire sauter....
Ne soyons pas sectaires !
Le salut n'est pas la chasse gardée d'une confession, d'une Eglise, d'un groupe de prière. Il est universel !
Que les chrétiens comprennent et surtout appliquent l'universalité du message du Christ !
Parlons-nous, rencontrons-nous dans nos différences.....
Prions ensemble ! dans nos différences.
Nos différences sont une richesse pour une Eglise Unie dans le Christ.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

AVONS-NOUS BON CARATERE ?

(Suite de la méditation d'hier, mercredi 16 décembre)

« 2° Il ne donne rien à souffrir aux autres. - Pour épargner à son prochain toute souffrance, il veille sur lui-même avec une extrême délicatesse. Pour épargner même aux yeux des spectacles pénibles, il règle sa tenue selon la décence et la propreté, évitant avec un soin égal une malpropreté dégoûtante et une recherche choquante. Il observe les bienséances de son état, et, dans sa démarche comme dans ses relations, il prend garde que rien ne rabaisse la dignité de sa condition. Cependant, il n'a rien qui sente la pose ou la morgue ; en lui rien n'éloigne ; les petites gens l'abordent sans peine. Fidèle aux convenances, il fait les visites ou il écrit les lettres dont les circonstances lui font un devoir ; mais il ne s'y rend point à charge par des indiscrétions, pas plus qu'il n'y use de termes choquants. Il ne fatigue point par la multiplicité de ses paroles ; jamais encombrant dans la conversation, il ne coupe la parole à personne, il ne fait point éclater sa voix, il parle à son tour, et il ne paraît point incommodé d'avoir à garder le silence. Ses propos ne sont point violents ; si la douceur n'est point chez lui un don de nature, il la pratique par vertu ; même quand il est le plus ému, il s'exprime avec mesure. Il retient sur ses lèvres les paroles piquantes, les reproches amers, les critiques acerbes. Il serait inconsolable d'avoir versé dans un cœur une seule goutte de fiel. Et s'il lui semble qu'il a causé du chagrin, il s'empresse, par de discrètes réparations, de guérir les plaies qu'il aurait faites. Lorsqu'il est dépositaire de quelque autorité, il n'est point hautain avec ses subordonnés ; il prie plutôt qu'il ne commande. A-t-il à reprendre des inférieurs, il ne le fait point d'une façon mordante ; il ne relève pas même toutes les fautes qu'il déplore, parce qu'il sait que les avis trop fréquents des supérieurs sont douloureux à porter, brisent les volontés au lieu de les soutenir. Ce n'est point qu'il recule jamais devant un devoir à accomplir, mais il s'en acquitte avec tant de tact qu'il conduit les hommes sans les froisser. Il observe la même retenue avec les absents. Il prend leurs intérêts comme s'ils étaient là pour les défendre eux-mêmes. Il ne commet point cette lâcheté de révéler leurs fautes et leurs faiblesses ; il ne voudrait pas que l'écho même le plus affaibli de ses critiques vint leur causer le plus léger chagrin. Chacun se sent à l'abri près du bon caractère : voilà pourquoi on l'aime et on le recherche. »

(Suite et fin demain)

J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

La famille fragilisée, c’est plus de pauvreté.

 Selon l’Insee, 2 familles sur 10 sont désormais

monoparentales.

 

Ce sont souvent les mères de famille qui élèvent

seules leurs enfants. Et les mois sont souvent

difficiles.

Presque la moitié (40 %) des familles

monoparentales sont considérées comme

pauvres.

C’est le cas d’Isabelle qui vit près de Rouen.

 

A 41 ans, après avoir quitté son mari, elle a changé

de vie et s’adapte pour élever ses enfants.

 

Mais malgré le manque d’argent, elle reste positive

et fait tout pour le bonheur de ses trois fils

Ces familles monoparentales servent de prétexte à

l’Etat pour grossir sans cesse.

 

Et cette aide sociale qui enfle sans cesse n’est pas

pour rien dans le fiscalisme ambiant qui pénalise nos

entreprises et par conséquent notre pays.

 

Nos élites ont oublié que la nation n’est rien d’autre

qu’une famille de familles.

 

Si celles-ci sont malades, c’est toute la nation qui

l’est. (Source: N de F)

POUR VOTRE RÉFLEXION PERSONNELLE, CE DOCUMENT:Le Colonel Régis Chamagne, ancien commandant d’une base aérienne, se révolte contre l’appartenance de la France à l’organisation militaire qu’est l’OTAN .et accuse les USA de redessiner, selon ses vues, l'échiquier geographico-politique du Moyen Orient. Si de tels propos sont exacts , comment imaginer que la lutte des USA contre le terrorisme Islamiste soit sincère...

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,1-17.

Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.

David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.

Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208),

évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, IV,  20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635) 


 

« Voici le livre de la genèse de Jésus Christ »

 

            Il n'y a qu'un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses.

Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain...

 

Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n'a scruté son origine...

Cependant, selon son amour, il est connu de tous temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n'est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s'est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c'est-à-dire l'homme à Dieu. 


            Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de cette même Parole le don de la prophétie, ont prêché à l'avance sa venue selon la chair, par laquelle la communion de Dieu et de l'homme a été réalisée selon le bon plaisir du Père.

Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu'il vivrait et converserait avec eux sur la terre (Ba 3,38), et qu'il se rendrait présent à l'ouvrage qu'il avait modelé, pour le sauver...

Les prophètes annonçaient donc d'avance que Dieu serait vu des hommes, conformément à ce que dit aussi le Seigneur : « Bienheureux les cœurs purs, parce qu'ils verront Dieu »

(Mt 5,8).

Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut voir Dieu et vivre » (Ex 33,20), car le Père est insaisissable.

Mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu'à accorder à ceux qui l'aiment le privilège de voir Dieu...car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu »

(Lc 18,27).

 

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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