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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 22:08

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Holy and adorable Trinity - keep safe from any condemnation those who come in the third week of fasting - and give them in the following on the right path - to keep all Your commandments - May we in innocence and praise come to see Your glorious Resurrection.

Glory to You now and ever and ever and ever. Amin

Mother of God, protection of the faithful - joy of the tormented and afflicted, our immense consolation - does not cease with the angels and our brothers the saints to pray to Him who was born supernaturally from your womb - to deliver us from the Harsh condemnation at the hour of judgment.

Sainte et adorable Trinité - gardez saufs hors de toute condamnation ceux qui arrivent dans la troisième semaine du jeûne - et donne leur dans la suite sur le bon chemin - de garder tous Vos commandements - Puissions nous dans l'innocence et les louanges parvenir à voir Votre glorieuse Résurrection.

Gloire à Vous maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Mère de Dieu, protection des fidèles - joie des tourmentés et des affligés, notre immense consolation - ne cesse pas, avec les anges et nos frères les saints, de prier Celui qui naquit surnaturellement de ton sein - pour qu'Il nous délivre de la dure condamnation à l'heure du Jugement.

Mother of God the Joy of All Who Sorrow 27×35 cm, catalog of St Elisabeth…:

Third Monday of Great Lent

lundi, 13 mars 2017

Morning
Genesis 18: 20-33
Judges 6:11-21
Acts 28:1-10
OR
Revelations 2: 1 - 7
I Timothy 6: 1-12
St. Mark 2:13-22

___________________________________

 

Troisième lundi du Grand Carême

Lundi, 13 mars 2017

Matin
Genèse 18: 20-33
Juges 6: 11-21
Actes 28: 1-10
OU
Apocalypse (Révélations) 2: 1 - 7
I Timothée 6: 1-12
Saint Marc 2: 13-22

_________________________________________

 

 Invités à renouveler notre regard 


Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. 

(Lc 6, 36-37)


En ce temps de Carême, Jésus nous invite à la miséricorde. Il nous invite à renouveler notre regard sur nous-même et sur les autres.

Il nous invite à un regard large et bienveillant, à un regard sur les événements et sur les personnes qui rejoigne la patience bienveillante du Seigneur, le regard même de Dieu.

 Demandons la grâce de la bienveillance 
L’esprit du monde et les médias diffusent un regard de défiance, de dérision ou d’accusation. Demandons au Seigneur la grâce de la bienveillance.

Ce ne sera jamais une faiblesse, ni une compromission devant le péché ou le mal.

Elle nous  permettra de nous rappeler que nous sommes, nous aussi, nous surtout, pécheurs et que le pécheur vaut bien plus que son péché.Elle nous ouvrira à la grâce d'une véritable conversion personnelle, conversion sans laquelle nous ne pouvons prétendre travailler au salut du monde...

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je contemple les regards miséricordieux de Jésus dans les Évangiles. Le regard de Jésus sur la femme adultère, sur Pierre au moment de son reniement, sur le bon larron au moment de la crucifixion, etc. Avec l'aide de Dieu, je décide de poser un regard bienveillant sur une personne qui m'est partculièrement antipatique ou sur un évènement en particulier qui me déconcerte.

Résultat de recherche d'images pour "Icône de la Crucifixion"

 

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Homélies sur S. Jean, 12 (trad. Bibliothèque augustinienne, DDB 1969, t. 71, p. 655 rev.) 

 

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »

 

Le Christ a pris la mort, il l'a attachée à la croix, et les hommes mortels ont été délivrés de la mort.

Ce qui était arrivé symboliquement autrefois, le Seigneur le rappelle :

« De même que Moïse à élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l'Homme soit élevé, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la vie éternelle »

(Jn 3,14).

Mystère profond !...

Le Seigneur ordonna en effet à Moïse de fabriquer un serpent d'airain, de l'élever sur un bois au milieu du désert et d'avertir le peuple d'Israël que, si quelqu'un était mordu par un serpent, il regarde le serpent élevé sur le bois.

Ils regardaient et ils étaient guéris

(Nb 21,6-9). 

Que représentent les serpents qui mordent?

Les péchés qui proviennent de la mortalité de la chair. Et quel est le serpent qui est élevé ?

La mort du Seigneur en croix.

En effet, comme la mort est venue par le serpent (Gn 3), elle a été symbolisée par l'effigie d'un serpent.

La morsure du serpent donne la mort ; la mort du Seigneur donne la vie.

Qu'est-ce à dire ?

Pour que la mort n'ait plus aucun pouvoir, on regarde la mort. Mais la mort de qui ?

La mort de la Vie, si on peut parler de la mort de la Vie, et comme on peut le dire, l'expression est merveilleuse.

Est-ce que je vais hésiter à dire ce que le Seigneur a daigné faire pour moi ?

Le Christ n'est-il pas la Vie?

Et pourtant le Christ a été crucifié.

Le Christ n'est-il pas la Vie ?

Et pourtant le Christ est mort. Dans la mort du Christ, la mort a trouvé la mort...; la plénitude de la Vie a englouti la mort, la mort a été anéantie dans le corps du Christ.

C'est ce que nous dirons à la résurrection quand, triomphants, nous chanterons:

« Mort, où est ta puissance ? Mort, où est ton aiguillon ? »

(1Co 15,55).

________________

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία     Εικόνα της Παναγίας «Πάντων θλιβομένων» λειτουργεί από τον Αλέξανδρο Lavdanskogo ( Журнал некорректного изографа (фарисея и сноба по совместительству):

Par Saint Théophane le Reclus: 

"Voici qu'est arrivé le Carême, mère de la chasteté".

Et quelle période vivions-nous avant?

Celle de l'errance. Notre âme errait avec tout ce qui séduisait son regard: visages, objets, voluptés peccamineuses.

Chacun de nous a sa propre passion qu'il cherche à satisfaire.

C'est le moment d'en finir.

Trouve ta Dalila qui t'emprisonne et te livre aux ennemis.

Abandonne-la.

Tu auras alors plus que Samson: tu recouvreras non seulement tes cheveux - les bonnes pensées - et ta force - celle de la volonté, mais tes yeux s'ouvriront, eux aussi: ton esprit contemplera le Seigneur, tu verras toi-même et tout ce qui t'entoure à la vraie lumière.

Voici venir le temps favorable !

Voici le jour du salut !

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SAINT(S) DU JOUR:

Lundi, 13 mars 2017

Saint Epiphane d'Égypte

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Mor Epiphanius naquit au le village de Besanduk près d'Elethropolis en Palestine. Besandouk est dans le voisinage de Gaza.

Bien jeune, saint Epiphanius suivit une vie monastique en Egypte.

Il était attiré par ce mode de vie ascétique qui suivait le modèle et le conseil de Saint Hilarion.

Il a fonda un Monastère (Dayaro) près de Besanduk quand il n'avait qu'une vingtaine d'année et y est resta pendant trente ans.

Il apprit à parler cinq langues: Le grec, l'hébreu, le syriaque, le copte et le latin.

A cause de ce fait ,Saint Jérôme l'appelait «un pentaglot» .

Il était  proche associé du patriarche Saint Paulinos d'Antioche qui avait pris une position sévère contre les hérésies d'Arius et a protégeait le Credo de Nicée.

Ainsi, dans sa lettre (contre toutes les hérésies) aux croyants d' Arabie, il affirmait clairement  sa croyance en «"mère de Dieu" toujours vierge».

Les prêtres et beaucoup d'autres en  Pamphilie  cherchèrent son aide pour résister et vaincre les hérésies d'Arius.

Bien qu'il n'ait pas assisté au Synode convoqué à Constantinople en 381, la déclaration des décisions prises dans ce Synode reprenait textuellement le texte du Credo  existant en l'église de Salamine.

Saint Epiphanius a également parlé avec véhémence contre Origène, et désigné Origène comme «l'ancêtre des hérésies d'Arius».

Saint Epiphanius a souligné l'importance de l'Église dans ses enseignements.

«L'Eglise seule, dit-il, a reçu le contenu de la Tradition, et c'est dans son enseignement et sa décision que le fidèle trouve la vérité».

Il enseigne ainsi "l'Église est construite sur le fondement de la foi de Pierre comme une roche inébranlable ".

(Biographie Courtesy: "Martyrs, Saints et prélats de l'Église orthodoxe syriaque")

 

Mor Epiphanius was born in Besanduk village near Elethropolis, Palestine. Besanduk is in the neighbourhood of Gaza.While very young, St. Epiphanius followed a monastic life in Egypt. He was attracted to the ascetic life that followed the model and advice of St. Hilarion. He founded a dayaro near Besanduk when he was in his twenties and stayed there for thirty years.He gained the ability to speak five languages; Greek, Hebrew, Syriac, Coptic and Latin. St. Jerome called him ‘a pentaglot’ on account of this.

He was a close associate of Patriarch St. Paulinos of Antioch who took a stern stand against the heresies of Arius and protected the Nicaea Creed. In his letter (against all heresies) to the believers in Arabia he clearly asserted his belief in ‘The virgin mother of God’.Priests and many others in Pamphilia sought his help to resist and defeat the heresies of Arius. Even though he did not attend the Synod convened at Constantinople in AD 381, the declaration of the decisions taken in that Synod was a verbatim declaration of the Creed that existed in the church of Salamis. St. Epiphanius also spoke vehemently against Origen, & described Origen as ‘the forefather of Arius’ heresies’.

St. Epiphanius stressed the importance of the Church in his teachings. “The Church alone, he says, has received the content of tradition, and it is in her teaching and decision that the faithful finds the truth.” He teaches thus, ‘the Church is built upon the foundation of the unshaken faith of the rock, St.Peter.’

Biography Courtesy: "Martyrs, Saints, and Prelates of the Syriac Orthodox Church"

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SAINTE EUPHRASIE
Vierge
(382-412)

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Sainte Euphrasie était de race royale, et son père occupait l'une des charges les plus importantes à la cour de Constantinople. Après la mort de ses saints parents, elle renonça à une brillante alliance, et fit distribuer aux pauvres ses immenses richesses pour ne penser plus qu'à servir Jésus-Christ. C'est un monastère de la Thébaïde qui eut la joie de la recevoir, et elle en devint bientôt, malgré sa jeunesse, l'édification et le modèle. 

Dès sa douzième année, elle pratiqua les jeûnes du monastère, et ne mangea qu'une fois le jour; plus tard, elle demeura jusqu'à deux ou trois jours sans prendre de nourriture; elle put même parfois jeûner sans manger, une semaine entière. Les occupations les plus viles avaient sa préférence: cette fille de prince balayait le couvent, faisait le lit de ses soeurs, tirait de l'eau pour la cuisine, coupait du bois, et faisait tout cela avec une joie parfaite. 

Pour éprouver son obéissance, l'abbesse lui commanda un jour de transporter d'un endroit du jardin à l'autre d'énormes pierres que deux soeurs ensemble pouvaient à peine mouvoir. Elle obéit sur-le-champ, saisit les pierres les unes après les autres et les transporta sans difficulté au lieu indiqué. Le lendemain, elle dut les reporter à leur première place. Pendant trente jours on l'employa au même travail, sans qu'on put remarquer sur son visage aucune marque d'impatience. 

Le démon, furieux de voir tant de vertu dans une frêle créature, lui fit une guerre acharnée. Un jour, il la jetait dans le puits où elle tirait de l'eau; une autre fois il la renversait sur la chaudière d'eau bouillante où elle faisait cuire le maigre repas de ses soeurs; mais la jeune sainte appelait Jésus à son secours et se riait des vains efforts de Satan. Les attaques les plus terribles furent celles où le malin esprit lui représentait, pendant son sommeil, les vanités et les plaisirs du siècle qu'elle avait quittés; mais elle en triomphait par un redoublement de mortifications et par le soin de découvrir à son abbesse tous les pièges de son infernal ennemi. 

L'existence d'Euphrasie était un miracle perpétuel; car, malgré ses effrayantes austérités, elle n'était jamais malade, et son teint ne perdit rien de sa beauté ni de sa fraîcheur. Pendant un an, on ne la vit jamais s'asseoir, et elle ne prit qu'un peu de sommeil sur la terre nue. Dieu lui accorda le don de guérir les sourds-muets et de délivrer les possédés.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Sainte Mathilde (ou Maud) , impératrice

(+14 mars 968)

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Tropaire ton 4

Sainte Mathilde, tu t’adonnas à la vie de prière,
ton coeur fut saisi de compassion 
et tu partageas avec les plus pauvres. 
A la fin de ta vie tu supportas la contrariété, l'humiliation et l'injustice. 
Maintenant demande à Dieu pour nous la patience dans l'épreuve. 
http://orthodoxievco.net/ecrits/…/synaxair/mars/mathilde.pdf

Épouse d'Henri Ier, roi de Germanie, ils formaient un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.

 

Devenue veuve en 936, elle chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père. Ne pouvant être écoutée, elle se retira dans un monastère de Westphalie, jusqu'à ce que ses fils, honteux de leurs actes, la rappellent.

 

L'aîné Othon alla se faire sacrer Empereur d'Allemagne à Rome, et Mathilde profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, de monastères et d'hôpitaux.

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Saint Benoît de Nursie

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Après avoir bridé haut et court les passions, 
Benoît lâche ici-bas les brides de la vie. 
Jusqu'au ciel humblement son échelle gravie, 
le quatorze, il mérite les acclamations. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 1

Tu as montré la vérité de ton nom / par tes combats d'ascète, Père théophore Benoît; / ayant fleuri comme un fils de bénédiction, / tu devins une règle, un modèle pour tous ceux / qui ont à cœur d'imiter ta sainte vie / et s'écrient à l'unisson de leurs voix: / Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, / gloire à celui qui t'a couronné, / gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

Cathisme, t. 1

En moine, tu menas vertueuse vie, / de manière agréable au Seigneur / et tu reçus le pouvoir des guérisons, / accomplissant d'étonnantes merveilles, Benoît. / Ayant formé un monastère saint, / tu menas vers Dieu une multitude de sauvés. / Gloire à celui qui t'illumina, / gloire à celui qui t'a couronné, / gloire à celui qui par toi opère en tous les guérisons.

Kondakion, t. 6

La divine grâce fut ton riche trésor / et tu conformas tes œuvres à ton nom; / Benoît, tu t'es montré un serviteur du Christ notre Dieu / dans les jeûnes et l'oraison; / l'Esprit saint t'a comblé de ses dons, / et tu mis en fuite l'ennemi; / en toi les malades ont trouvé un médecin / et nos âmes, un défenseur toujours prompt.

VIE DU SAINT:

Notre saint Père Benoît vit le jour vers 480, à Nursie, petite ville de province située dans les montagnes au nord-est de Rome, au sein d'une famille chrétienne pieuse et aisée. Envoyé à Rome pour ses études, celui qui avait acquis dès son enfance la sagesse d'un vieillard, désireux de plaire à Dieu seul, dédaigna les plaisirs du monde et ses vaines promesses, pour se mettre en quête du saint habit monastique.

Comme il s'était arrêté dans la bourgade d'Effide, sa nourrice, qui l'avait suivi avec l'attachement d'une mère, emprunta un crible en terre cuite pour nettoyer le grain, en vue de préparer du pain. Mais le vase se brisa en tombant à terre. Voyant le chagrin de sa nourrice, le jeune garçon se mit à prier avec larmes et lorsqu'il se releva il lui remit l'objet intact. Dans leur admiration pour ce miracle, les habitants suspendirent le crible à la porte de l'église. Mais, craignant de se voir privé de la faveur divine par la vaine gloire des hommes, Benoît s'enfuit alors clandestinement et se retira à Subiaco, dans une grotte perchée à plus de six cents mètres d'altitude, où il demeura inconnu des hommes, sauf d'un moine cénobite, Romain, qui l'avait revêtu du saint habit monastique et venait lui apporter en secret des provisions qu'il économisait sur sa propre portion.

Au bout de trois ans Dieu, qui ne voulait pas laisser cachée sa vertu, révéla la cachette de son serviteur à un Prêtre qui, le jour de Pâques, vint lui apporter de la nourriture. Benoît, qui avait oublié toute notion du temps, le salua en disant : « Je sais bien que c'est Pâques, puisque j'ai l'honneur de te voir! » Peu après des bergers le découvrirent à leur tour et, dès lors, un grand nombre de personnes vint lui rendre visite pour recevoir une parole de salut.

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Un jour, alors que le Saint priait seul, le démon lui apparut sous la forme d'un merle noir et, aussitôt après, il fut terriblement assailli par les feux de la tentation chamelle, à tel point qu'il était presque décidé à quitter sa solitude lorsque, sous l'impulsion de la Grâce, il se jeta nu dans un buisson d'orties et de ronces, et remporta ainsi, par la douleur, une victoire définitive sur la volupté. Gratifié par Dieu de l'impassibilité de la chair, il pouvait à bon droit devenir dès lors maître de vertu pour les autres, comme un homme mûr.

Le supérieur du Monastère voisin de Vicovaro étant venu à mourir, les moines insistèrent auprès de Benoît et parvinrent à le convaincre de prendre leur direction. Mais, dès que celui-ci voulut leur imposer une stricte discipline évangélique, qui se heurtait à leur conduite tortueuse, ils commencèrent à murmurer contre lui et en vinrent même à tenter de l'empoisonner. Mais aussitôt que l'homme de Dieu fit le signe de croix au-dessus de la carafe contenant le breuvage de mort qu'on lui présentait, celle-ci se brisa. Le visage serein et l'âme en paix, sans aucune haine pour ses ennemis, il quitta ceux qui étaient incorrigibles et retourna au désert, pour habiter avec lui-même et veiller constamment sur son coeur en présence de son Créateur, sans laisser l'oeil de son âme répandre ses regards à l'extérieur. ,

Comme il allait croissant en vertus et dans la contemplation, il attira à lui de nombreux disciples et des nobles de Rome vinrent lui confier leurs fils : Maur (cf. le 27 janvier) et l'enfant Placide2. Il les organisa en douze monastères, répartis aux alentours et comportant chacun douze moines, à la tête desquels se trouvait un supérieur qui rendait compte à l'homme de Dieu de tout ce qui concernait la vie commune et l'avancement spirituel de chaque moine. Benoît était à la fois leur père spirituel et le modèle vivant de la parfaite observance monastique. Il subvenait à tous leurs besoins matériels par l'assistance de la grâce divine et, discernant les pensées secrètes de leur coeur, il n'hésitait pas, dans son amour paternel, à les corriger, parfois par des peines corporelles, pour leur faire quitter leurs mauvaises habitudes.

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Ses vertus et de tels miracles suscitèrent cependant de nouvelles tribulations au Saint. Un Prêtre nommé Florent, pris de jalousie à son égard sous la suggestion du diable, se mit à répandre sur lui toutes sortes de calomnies, en vue d'éloigner ses visiteurs, et il alla même jusqu'à lui envoyer, un jour, un pain empoisonné. En recevant ce cadeau maléfique, Benoît le tendit à un corbeau, qui avait coutume de venir prendre sa pitance de sa main, et lui ordonna d'aller le jeter dans un lieu où personne ne pourrait le trouver. Le Prêtre indigne n'en cessa pas pour autant de dresser des embûches au Saint et, voyant qu'il ne pouvait rien contre Benoît lui-même, il entreprit de faire tomber ses disciples en envoyant sept jeunes filles danser nues sous leurs regards, dans le jardin du monastère. Craignant de devenir cause de chute pour ses frères, Benoît décida de ne pas résister davantage au méchant et, après avoir donné ses dernières recommandations aux supérieurs des monastères, il quitta Subiaco à la tête d'un petit groupe de disciples (vers 529). Quand il apprit, quel que temps après, la mort accidentelle de Florent, l'Homme de Dieu se lamenta sincèrement sur lui et soumit à la pénitence un de ses disciples qui s'en était réjoui.

Ils parvinrent au Mont Cassin, montagne élevée située à mi-chemin entre Rome et Naples, au sommet de laquelle se trouvait un temple jadis dédié au culte d'Apollon. Le Saint commença par briser l'idole et renversa l'autel pour transformer le temple en une église dédiée à Saint Martin de Tours (cf. 11 novembre). Il rasa les bois, où les habitants se livraient encore aux cultes idolâtres et réussit à les convertir par sa parole apostolique. Criant de dépit et maudissant Benoît, Satan essaya de dresser des embûches aux moines dans la construction du monastère, mais chaque fois la puissance de Dieu le mettait en déroute.

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Le roi des Ostrogoths, Totila, qui ravageait alors l'Italie par une guerre sanguinaire, voulant éprouver l'esprit prophétique du Saint, envoya à sa place son écuyer revêtu de tous ses ornements royaux, mais dès qu'il vit apparaître le brillant équipage, l'homme de Dieu cria : « Quitte, mon fils, ce qui ne t'appartient pas! » Totila vint alors en personne se prosterner aux pieds du Saint qui le releva lui-même, lui reprocha ses mauvaises actions et lui prédit qu'il trouverait la mort après dix ans de règne dans Rome. Cette prédiction se réalisa exactement, en 556.

Une autre fois, il apparut en songe au supérieur qu'il avait désigné pour un monastère à Terracine, et il lui indiqua tous les emplacements des bâtiments conventuels qu'il devait construire.

En temps de disette, il fit, par sa prière, abonder le blé et l'huile au monastère, afin de laisser ses moines vaquer sans soucis à l'oeuvre de Dieu, à laquelle rien ne doit être préférable3. Il avait organisé la louange de Dieu avec mesure, pour qu'elle soit accessible à tous, en se fondant sur la tradition des Pères d'Orient et sur les usages romains de son temps. Constamment uni à Dieu par la prière, il n'en dédaignait pas pour autant le travail manuel avec ses moines. Un jour, en revenant des champs, il vit à la porte du monastère le corps inanimé d'un enfant que son père avait déposé là. Poussé par sa compassion, Benoît supplia le Seigneur au nom de la foi de ce père éploré, et l'enfant reprit vie. Les paroles mêmes du Saint avaient une puissance divine et elles avaient aussi le pouvoir de châtier ou de délier les âmes des défunts.

En ces temps de guerres et d'invasions, il prédit qu'au dépérissement de Rome, naguère capitale du monde, devait succéder la destruction du Mont Cassin par les Lombards (583). C'est peut-être en ayant en vue cette prophétie que, sur la fin de ses jours, il rédigea sa Règle, document admirable de discernement spirituel et d'une sobriété toute latine, qui devint la véritable charte des moines d'Occident4. En se fondant sur les écrits des Saints Pères : Pachôme, Basile et Cassien, et sur les institutions monastiques qu'il avait adoptées dans son propre monastère, il y expose les principes et les lois de fonctionnement d'un monastère cénobitique.

Pour Saint Benoît le monastère est l'Eglise en résumé et une école où l'on apprend le service du Seigneur5 sous la conduite de l'Abbé et au moyen de la sainte obéissance aux commandements évangéliques. C'est là qu'en persévérant jusqu'à la mort et en prenant part, par la patience, à la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, que les moines pourront progresser de vertu en vertu afin d'atteindre son Royaume éternel. Si, dans les débuts, il leur faut faire violence à la nature rétive, dans la mesure où ils se libéreront de leur égoïsme leur coeur se dilatera et ils pourront courir dans la voie des préceptes de Dieu avec une ineffable douceur d'amour.

Tout comme l'Evêque dans l'église locale, l'Abbé tient dans le monastère la place du Christ6, et il doit rendre compte devant Dieu de l'obéissance de ses disciples, en donnant tout son soin à les instruire, certes par sa parole mais surtout par l'exemple de sa propre vie. Père spirituel plein d'amour, il doit aussi savoir tempérer sa douceur par une juste sévérité et, s'il a toute autorité dans le domaine spirituel, il doit agir avec conseil en ce qui concerne la vie matérielle de la communauté et doit répartir les responsabilités entre les différents "officiers". Après avoir exposé les instruments des bonnes oeuvres, les vertus monastiques et les degrés de l'humilité qui nous fait accéder à la charité, c'est-à-dire l'union avec Dieu, Saint Benoît définit comment doivent être célébrés les Offices divins du jour et de la nuit, et précise qu'on doit s'y tenir, en présence de Dieu et des Anges en psalmodiant de telle sorte que notre esprit soit en accord avec notre voix8.

Il passe ensuite en revue tous les aspects de la vie comunautaire, en relevant de manière infaillible tout ce qui pourrait être occasion de chute ou de négligence dans les devoirs sacrés des moines : les repas, le sommeil, les vêtements, les services ménagers, le travail manuel, les sorties du monastère, la réception des hôtes, et les rapports des frères entre eux et avec les étrangers. Rien n'échappe à sa sollicitude pastorale et en quelques mots il précise ce qu'il convient de faire pour que tout s'accomplisse « dignement et dans l'ordre » (I Cor. 14:40).

Finalement, après avoir humblement rappelé que cette Règle ne saurait être qu'une ébauche et le commencement de la vie spirituelle, il renvoie à l'enseignement des Saints Pères ceux qui désirent se livrer à la contemplation pour atteindre la patrie céleste.

Quelque temps après le merveilleux et ultime entretien du saint avec sa sœur sainte Scholastique9 et le décès de celle-ci, alors qu'il se tenait de nuit à sa fenêtre en prière, il vit soudain une lumière fulgurante repousser les ténèbres et, au cœur de cette lumière, il contempla le monde entier comme ramassé sous un seul rayon de soleil. Elevé au-dessus du monde et hors de lui-même par son union au Créateur, Benoît pouvait en effet contempler toute la création, tout ce qui est au-dessous de Dieu, dans la lumière divine qui jaillissait de son coeur. Ayant atteint les confins de la vie future, il vit alors, dans cette lumière, l'âme de Germain, l'Evêque de Capoue, qui s'envolait vers le ciel. Saint Benoît appartenait dès lors plus au ciel qu'à la terre et, ayant annoncé le jour de sa mort, il ordonna qu'on ouvrît son tombeau, dans lequel avait été déposé quelque temps plus tôt le corps de sa soeur, puis il fut saisi d'une violente fièvre. Il se fit conduire à l'oratoire, reçut la Sainte Communion et, se tenant debout, soutenu par des frères, il éleva les mains vers le ciel et rendit son dernier soupir en murmurant les paroles d'une ultime prière (vers 560). Le même jour des frères virent un chemin jonché de riches tapis et illuminé d'innombrables torches s'élever de son monastère jusqu'au ciel, et un vénérable vieillard apparut au sommet pour leur révéler que c'était par là que le Saint était passé pour rejoindre sa patrie céleste. Les miracles abondèrent par la suite auprès des Reliques de Saint Benoît. Mais après la destruction du monastère par les Lombards, celles-ci furent oubliées, jusquà ce que des moines du Monastère de Fleury-sur-Loire viennent les prendre, au début du VIIIe siècle, pour les transférer dans leur monastère, où l'on peut encore les vénérer de nos jours (Saint-Benoît-sur-Loire).

L’image contient peut-être : intérieur

1. Nous résumons le Livre II des Dialogues de St Grégoire, qui lui est entièrement consacré.
2. Mémoire le 5 octobre dans l'Eglise latine.
3. Règle de Saint-Benoît, 43.
4. Cf. Notice de St Benoît d'Aniane au 12 février.
5. Règle, Prologue.
6. Ibidem.
7. Idem, 2.
8. Idem, 19.
9. Cf. la notice de celle-ci, le 10 février
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsm…/mars14bis.html

 

 

 

His name, Benedictus, means "Blessed" in Latin. He was born in 480 in Nursia, a small town northeast of Rome. He had only rudimentary schooling: he wrote later of his fear that through book-learning he might 'lose the great understanding of my soul.' At an early age he fled to a monastery where he was tonsured; he then withdrew to a remote mountain, where he lived or several years in a cave, perfecting himself in prayer. His only food was some bread brought to him by Romanus, the monk who had tonsured him. When he became known in the area, he fled his cave to escape the attentions of the pious; but flight proved useless, and in time a community of monks formed around him. He was granted many spiritual gifts: he healed the sick and drove out evil spirits, raised the dead, and appeared in visions to others many miles away.

 

  Benedict founded twelve monasteries, most famously that at Monte Cassino. Initially, each monastic house had twelve monks, to imitate the number of the Twelve Apostles. The Rule that he established for his monks was based on the works of St John Cassian and St Basil the Great, and became a standard for western monasteries. Thus he is sometimes called the first teacher of monks in the West.

 

  Six days before his death, the Saint ordered that his grave be opened, gathered all his monks together, gave them counsel, then gave his soul back to God on the day that he had predicted. At the moment of his death, two monks in different places had the same vision: they saw a path from earth to heaven, richly adorned and lined on either side with ranks of people. At the top of the path stood a man, clothed in light and unspeakably beautiful, who told them that the path was prepared for Benedict, the beloved of God. In this way, the monks learned that their abbot had gone to his rest.

Après avoir connu le pire, il n'y a rien à craindre 

Mother of God 30×41 cm, to order. Catalog of St Elisabeth Convent. #Catalogofgooddeed #MotherofGod #MotherofJesus #Mary #Virgin #HolyMary #painted #icons #orthodoxy #acrylic:

Condamnée à mourir à 12 ans du fait d'une maladie rare du système respiratoire, Frédérique Lemarchand a passé son enfance à l'hôpital. Les médecins étaient unanimes, et ses parents aussi avaient lâché prise et avaient déjà fait leur deuil.

La vie – et Notre 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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SUR LES DEMONS,

par Saint Jean Chrysostome :

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PREMIÈRE HOMÉLIE SUR LES DÉMONS.

Contre  ceux qui prétendent que les démons gouvernent les choses humaines; — contre ceux qui s'irritent contre les châtiments infligés par Dieu et qui se scandalisent da la prospérité des méchants et du bonheur des justes.

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AVERTISSEMENT ET ANALYSE.

 

La similitude des sujets nous fait placer à la suite l'une de l'autre les trois homélies sur les démons ; chacune d'elles traite de l'impuissance du démon, prouve qu'il ne gouverne pas le monde et qu'il n'apporte dans la vie humaine trouble et malheur qu'en raison de la faiblesse et de la lâcheté des hommes. Dans l'édition de Morel, ces homélies sont séparées et placées en des endroits fort éloignés l'un de l'autre : ainsi celle qui est chez nous la première se trouve dans l'édition de Morel la 63° du tome V; la seconde se trouve la 25° du tome Ier; la troisième se trouve la dernière du tome II; mais il semble que Morel les a ainsi séparées au hasard plutôt qu'à dessein. — Dans l'édition de Savilius, les deux premières se suivent dans le tome VI; mais la troisième est placée un peu plus loin, bien que les meilleurs catalogues la joignent à la seconde, comme le réclame du reste la concordance du sujet et du temps.

La première fut prononcée certainement après le dimanche où le saint docteur fit sur l’Obscurité des prophéties son deuxième et si long discours. — Au commencement de l'homélie, il répète successivement tout ce qu'il atteste avoir dit à la fin du discours, à savoir que les saints et les saintes rappelaient avec des marques de douleur et de détestation le souvenir de leurs propres péchés et non pas celui des péchés d'autrui; il reprend les mêmes exemples et les mêmes pensées dans le même ordre. — Tillemont objectait qu'on ne retrouvait pas l'exemple tiré du fait de saint Pierre qui s'écriait : Eloignez-vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur; mais la leçon d'un très-ancien manuscrit montre qu'il faut le rétablir dans le discours sur l'Obscurité des prophéties. — Du reste, s'il est certain que la première homélie sur le démon ne vient, dans l'ordre du temps, qu'après l’homélie sur l'Obscurité des prophéties, il n'est nullement certain qu'elle vienne avant la deuxième homélie sur le démon : on ne peut pas même dire si elle fut écrite dans le même temps ou à une autre époque.

La troisième homélie sur le démon fut prononcée le surlendemain, de la seconde, comme le prouvent les premiers mots de l’exorde. —Toutes deux traitent la même question. — Aussi sont-elles désignées à la suite l'une de l'autre dans le catalogue édité par Servilius et dans le vieux manuscrit de Colbert.

Pour résumer, il est certain que la première homélie sur le démon fut prononcée peu de jours après les homélies sur l'Obscurité des prophéties et que la seconde fut prononcée deux jours avant la troisième; mais le fut-elle avant la première et quel temps s'écoula entre l'une et l'autre, c'est ce qu'on ne saurait dire. — Quoiqu'il en soit, nous pouvons affirmer qu'elles furent toutes prononcées à Antioche, puisqu'il y est question de l'évêque Flavien; mais en quelle année, on l'ignore, on ne peut même en faire une conjecture plausible. — Tillemont remarque qu'un passage de la seconde semble se rapporter à la vingt-unième homélie au peuple d'Antioche : c'est l'endroit où saint Jean Chrysostome dit que le matin il a déjà prêché aux catéchumènes le même sujet, le renoncement au démon : or, c'est précisément ce qu'il fait dans cette vingt-unième homélie qui dût être prononcée en 387 ou 388.

Mais l'éditeur bénédictin fait remarquer ici : 10 que, de 386 à 398; saint Jean Chrysostome dut faire au moins deux fois par an une instruction aux catéchumènes sur le renoncement à Satan; et par conséquent qu'il peut faire allusion à tout autre passage qu'à celui qui nous est conservé dans la vingt-unième homélie; 20 que la seconde homélie sur le démon, prononcée en présence de l'évêque Flavien, ne doit pas être assignée à l'année 387, puisque Flavien était à Constantinople pendant le carême de cette même année.

Stilting, dans la nouvelle édition de D. CEILLIER, indique le mois de mars 386.

La traduction latine de la première et de la seconde homélie est de Fronton-le-Duc, légèrement retouchée; celle de la troisième et de l'éditeur bénédictin.

 

1° Saint Chrysostome rappelle et résume le second discours qu'il avait prononcé le dimanche précédent sur l'obscurité des prophéties; il félicite ses auditeurs sur ce que la longueur démesurée de ce discours, au lieu de les fatiguer n'avait fait que montrer (148) combien ils étaient avides d'entendre la parole de Dieu. — 2° Apologie de la divine Providence, premier chef : ce n'est pas Dieu qui nous a retiré ses dons, c'est nous qui les avons laissé perdre, deuxième chef: nous avons reçu dans la suite des dons meilleurs; ceux de la bienheureuse éternité. — 3° Quand même Dieu nous aurait ôté nos privilèges après notre péché, sans les remplacer par d'autres, il aurait encore agi providentiellement et pour notre bien. — 4° Application de ce principe à la confusion des langues, ce châtiment a été utile aux hommes. — 5° Du mal moral et du mal physique, de leur différence; que celui-ci est le remède de celui-là. — 6° Ce que feraient les démons si le monde leur était livré. — 7° Pourquoi sur deux méchants l'un est-il puni et l’autre non? — 8° Conclusion et exhortation à ne pas accuser la providence de Dieu.

 

1. Je craignais que, fréquemment entendue, ma parole ne vous devînt fastidieuse; je vois que le contraire est arrivé : elle a produit en vous, non pas la fatigue, mais un désir plus vif; non pas la satiété, mais un plaisir mieux senti. Vous éprouvez ce que, dans leurs banquets profanes, ressentent ordinairement les gens qui aiment le vin : plus ils boivent, plus ils aiguisent leur soif; de même plus nous avons distribué avec abondance l'enseignement, plus nous avons enflammé votre ardeur, votre zèle, votre amour. C'est pourquoi, tout convaincu que je suis de mon extrême indigence, je ne laisserai pas d'imiter la conduite d'un hôte généreux et opulent, en nous offrant la table toujours servie et la coupe toujours pleine de la doctrine de vérité. Et de fait je vous vois, après l'avoir épuisée jusqu'à la dernière goutte, vous retirer en emportant encore la soif : sans doute je vous ai de tout temps connus tels, mais mieux encore depuis le dernier dimanche. Que vous soyiez insatiables de la parole divine; j'en ai eu la preuve en ce jour-là où je vous ai montré qu'il faut ne jamais parler mal les uns des autres; en ce jour où je vous ai indiqué une matière sur laquelle vous pourriez en toute sûreté vous livrer à votre penchant pour la critique, quand je vous exhortais à poursuivre de malédictions vos propres fautes et à ne pas rechercher curieusement celles d'autrui; en ce jour où je faisais comparaître devant vous les saints qui, sévères à eux-mêmes, se montraient indulgents pour les autres; ainsi vous avez entendu saint Paul qui disait: Je suis le premier des pécheurs; après avoir été blasphémateur, persécuteur, impie, j'ai trouvé grâce devant Dieu; saint Paul qui s'appelait lui-même un avorton indigne du nom d'apôtre (I Tim. I, 15-13; 1 Cor. XV, 8); et saint Pierre qui disait au Christ :Retirez-vous de moi, Seigneur, je ne suis qu'un pécheur (Luc, V, 8); et saint Matthieu qui, même au temps de son apostolat, se nommait lui-même un publicain (Matth. X, 3) ; et David qui s'écriait : Mes iniquités se sont élevées plus haut que ma tête et m'ont écrasé comme un lourd fardeau (Ps. XXXVII, 5) ; et Isaïe qui poussait ce douloureux gémissement: Je suis impur et j'ai des lèvres souillées (Isaïe, VI, 5) ; et les trois enfants dans la fournaise qui confessaient et déclaraient qu'ils avaient péché, trangressé la loi, méprisé les ordres de Dieu; et Daniel enfin qui se livrait à une douleur semblable. Ce jour-là, après avoir cité tous ces saints personnages, j'ai interpellé aussi les personnes à langue mauvaise, ces mouches calomniatrices comme je les appelais en employant une comparaison qui me paraît légitime : pareils à ces insectes qui s'attachent aux plaies et les sucent, ces sortes de gens mordent aux péchés du prochain, ils y puisent des germes de maladie qu'ils communiquent ensuite à ceux qui vivent autour d'eux. Les personnes qui tiennent une conduite opposée, je les nommais les abeilles : celles-ci, au lieu de recueillir des poisons, s'appliquent à composer le miel d'une excellente piété et pour cela elles volent habituellement sur les prairies spirituelles où fleurissent les vertus des saints.

C'est en ce jour, dis-je, que vous avez témoigné d'une ardeur infatigable. En effet comme mon discours s'allongeait, se prolongeait indéfiniment, au delà de mes limites accoutumées, plusieurs de mes amis commençaient à craindre que, sous la surabondance de mes paroles, votre zèle ne s'éteignit; le contraire est arrivé : votre coeur n'était que plus enflammé et votre désir plus ardent. Mais la preuve ? La voici 1 A la fin du discours les applaudissements étaient plus vifs et les acclamations plus fortes. C'était comme à la fournaise : au commencement le foyer ne donne qu'une lumière peu brillante, mais, dès que la flamme a saisi tout le bois préparé pour l'alimenter elle s'élance à une hauteur immense; ainsi en arriva-t-il ce jour là. Au commencement, l'assemblée ne se montrait pas très-émue; mais, quand le discours se fut développé, se fut emparé de toute sa matière, quand il eut répandu largement la vérité, alors le désir de tout entendre embrasa les esprits et les applaudissements éclatèrent avec force. Aussi, bien (149) que je ne fûsse préparé que pour une courte instruction, je dépassai la mesure; ou plutôt, non, je ne dépassai pas la mesure; car j'ai l'habitude de mesurer la quantité de l'enseignement, non pas au nombre des mots que je prononce, mais à la ferveur de ceux qui m'écoutent. Celui qui ne parle qu'à des auditeurs dégoûtés a beau les prêcher avec concision, il a toujours l'air de les ennuyer; celui au contraire, qui les trouve en éveil, attentifs et ardents, peut s'étendre longuement : il ne rassasiera pas leurs désirs.

 

Mais, comme il se rencontre au milieu d'une si grande foule des personnes d'une intelligence plus lente et plus faible qui ne peuvent suivre le discours dans tout son développement, je veux leur donner un bon conseil quand elles ont reçu ce qu'elles sont capables de porter et recueilli ce qui leur est suffisant, qu'elles se retirent. Nul ne les oblige, nul ne les contraint à demeurer ici plus longtemps qu'il ne leur est utile. Qu'elles ne me mettent donc pas dans la nécessité de finir mon discours trop tôt. Vous êtes rassasié, c'est bien, mais votre frère a encore faim ; vous êtes désaltéré, j'en conviens, mais votre frère a encore soif. C'est pourquoi d'une part il faut que votre frère ne surcharge pas votre faiblesse en vous obligeant à recevoir plus que vous ne pouvez et que, de l'autre, vous ne soyez pas un obstacle à son zèle en l'empêchant de recevoir tout ce qu'il peut.

2. Dans les banquets profanes, il en est de même : les uns s'y rassasient plus vite, les autres plus lentement. Ceux-ci ne blâment pas ceux-là et ceux-là ne condamnent pas ceux-ci. Quitter de bonne heure un festin profane, c'est chose louable; quitter de bonne heure le festin spirituel, c'est chose, sinon louable, du moins excusable. Là, cesser trop tard est une faute et une honte ; ici, se retirer un peu plus tard, c'est une action qui mérite éloge et recommandation. Pourquoi ? Là, c'est la gourmandise qui fait le retardement; ici, la constance et la persévérance proviennent d'une faim spirituelle et d'une soif divine.

Mais c'est assez d'exorde. Arrivons à cette dette que j'ai laissée en arrière depuis ce jour dont je parlais tout à l'heure. Qu'est-ce donc que nous disions ? Nous disions que les hommes avaient, à l'origine du monde, l'unité de langage comme l'unité de nature : ceux-ci ne parlaient pas une langue et ceux-là une autre.

D'où est venue la diversité des langues ? De la lâcheté de ceux qui avaient reçu le don de Dieu. Nous avons exposé ces deux choses: la bonté de Dieu démontrée par l'unité du langage, et l'ingratitude de ses serviteurs démontrée par la diversité des langues. Dieu prévoyait que nous abuserions de son don, il nous l'accorda cependant; et nous qui l'avons reçu nous avons montré, par la façon dont nous l'avons gardé, combien nous en étions indignes. Voici donc mon premier chef d'apologie : ce n'est pas Dieu qui nous a retiré son don, c'est nous qui l'avons laissé perdre. Voici le second : nous avons reçu dans la suite des dons meilleurs que ceux que nous avons perdus, puisque, à la place de la vie laborieuse de ce monde, Dieu nous accorde la vie bienheureuse de l'éternité, et qu'en remplacement des épines et des ronces il fait germer dans nos âmes les fruits de l'Esprit-Saint. Rien n'était plus vil que l’homme, rien n'est devenu plus noble; il occupait la dernière région des créatures intelligentes; les pieds ont pris la place de la tête, ils ont été installés par privilège sur le trône même du roi. De même qu'un seigneur généreux et magnifique, voyant un naufragé qui n'a pu sauver des flots que son pauvre corps tout nu, le reçoit à bras ouverts, le couvre de splendides vêtements et le pousse aux honneurs les plus élevés, ainsi Dieu à traité notre nature. L'homme avait perdu tout ce qu'il possédait, ce franc-parler, cette intimité, cette vie familière, toute cette existence pleinement heureuse dont il jouissait au paradis en société avec Dieu; il était sorti de là, comme d'un naufrage, tout nu. Mais Dieu l'accueillit, l'habilla, le prit par la main et pas à pas le conduisit jusqu'au ciel. Et pourtant un tel naufrage ne méritait guère la pitié. Ce n'était pas la violence du vent, mais la lâcheté du nautonnier qui avait provoqué la tempête.

Toutefois, sans s'arrêter à cette considération, Dieu, touché de la grandeur d'un tel désastre, eut compassion de l'homme qui s'échouait à l'entrée du port, et il le traita avec autant de bonté que s'il eût sombré en pleine mer faillir au paradis, c'était faire naufrage au milieu du port. Et pourquoi? Parce que l'homme chancela et succomba dans le temps où il n'était encore assailli ni par les chagrins, ni par les soucis, ni par les fatigues, ni parles peines, ni par les flots innombrables des passions. Pareil à ces malfaiteurs qui, dans leurs courses (150) à travers l'Océan, attaquent avec une pointe de fer les flancs d'un navire et introduisent dans sa cale les ondes de la mer, le démon, voyant voguer heureusement la nef du premier homme, je veux dire son âme comblée de biens innombrables, l'aborda en s'armant de quelques paroles perfides comme d'un fer imperceptible, la transperça, en pilla tous les trésors et la coula elle-même à fond. Mais Dieu sut tirer de ce désastre un profit plus grand que la perte ; il éleva notre nature jusqu'aux honneurs de la royauté. C'est pourquoi saint Paul s'écrie : Il nous a ressuscités avec lui, il nous a fait asseoir à sa droite au plus haut des cieux, afin de montrer aux siècles à venir les richesses surabondantes de sa grâce et de sa bonté pour nous. (Ephés. II , 6.) Que dites-vous, grand apôtre? L'événement est arrivé, il a reçu son accomplissement, et vous dites: « afin de montrer aux siècles à venir ! » N'a-t-il donc pas montré déjà! Oui, il a montré, non pas à tous les hommes, mais à nous qui sommes croyants : l'infidèle n'a pas encore vu ce prodige. Un jour, toute la race des hommes, comparaissant ensemble devant son Maître, contemplera stupéfaite ce qui se sera accompli, et nous-mêmes le verrons plus clairement. Dès à présent nous croyons; mais la vue et l'ouïe ne nous donnent pas de ce miracle des notions également complètes; en effet, quand nous entendons raconter les magnificences royales de la pourpre, du diadème, des parures en or et du trône, nous sommes sans doute ravis d'admiration; mais c'est bien autre chose quand nous contemplons de nos propres yeux le prince lui-même siégeant sur son trône sublime au milieu de tous ses courtisans assemblés. Ainsi en sera-t-il du Fils unique de Dieu , lorsque les cieux se déploieront comme une draperie et que le Roi des anges, entouré des multitudes célestes, descendra vers nous. Alors, nos yeux nous feront saisir plus fortement et plus pleinement ce miracle. Imaginez ce que sera pour nous de contempler notre nature humaine transportée par les chérubins et escortée par toute l'armée angélique.

3. Considérez quelle sagesse et quel soin met saint Paul à chercher des expressions qui puissent rendre l'amour de Dieu pour les hommes ! Il ne dit pas simplement la grâce ni simplement les richesses de l'amour divin : que dit-il? Les richesses surabondantes de la grâce dans la bonté divine. (Eph. II, 7.) Et avec tout cela il ne trouve pas encore une expression qui soit à la hauteur de ce qu'il veut dire. Essayez de retenir entre vos mains un corps fluide; y missiez-vous cent mains, il coule et vous échappe. Ainsi en est-il de la bonté de Dieu. Quelles que soient la magnificence et l'ampleur des expressions dont vous voudrez la revêtir, vous ne parviendrez pas à l'y renfermer; son immensité échappera toujours aux misérables étreintes de vos paroles. Saint Paul en fit l'épreuve; et sentant l'énergie de son langage vaincue parla grandeur du sujet, il cessa de lutter, et se résuma en un seul mot. Lequel? Grâces soient à Dieu pour son inénarrable don! (II Cor. IX, 15.) En effet, aucune langue ne peut exprimer ni aucun esprit concevoir la divine Providence: c'est pourquoi l'Apôtre l'appelle un don inénarrable, et qu'ailleurs il affirme qu'elle est au-dessus de toute conception; voici sa phrase: La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs. (Phil. IV, 7.)

 

J'ai développé les deux moyens apologétiques en faveur de la divine Providence, que j'avais annoncés: le premier, ce n'est pas Dieu qui nous a repoussés, c'est nous qui l'avons abandonné; le second, nous avons reçu plus que nous n'avons perdu. Je veux en ajouter un troisième: Quel est-il? Lors même que Dieu ne nous eût pas rendu plus que nous n'avions perdu, lors même qu'il se fût borné à nous enlever ce qu'il nous avait accordé, t'eût été assez pour faire ressortir les soins de sa providence envers nous, supposé, bien entendu, que nous lui eussions fourni un motif légitime de sévérité. Ce n'est pas seulement en donnant, mais encore en ôtant ce qu'il a donné que Dieu fait preuve d'amour. Une réflexion sur le paradis va nous le montrer clairement. Il nous donna le paradis, ce fut de sa part pure bonté; nous nous en sommes rendus indignes, ce fut de la nôtre sottise et ingratitude; il retira son présent à ceux qui ne le méritaient plus, ce fut encore par charité. Mais, direz-vous, quelle charité peut-il y avoir à reprendre ce qui a été donné? — Attendez que vous ayez tout entendu ! Songez un peu à ce qu'eût été Caïn, s'il eût habité le paradis après son fratricide ! Après avoir été chassé de cette bienheureuse demeure, après avoir été condamné au travail et aux misères de la vie, voyant sur sa tête la mort planer comme une menace perpétuelle, et devant ses yeux le malheur de ses parents, et sous ses pas les vestiges de la colère divine; si enfin enveloppé par tant de maux, il se précipita dans un tel excès de (151) méchanceté qu'il ne connut plus les lois de la nature, qu'il oublia la communauté de naissance et d'origine, qu'il égorgea celui qui ne lui avait fait aucun tort, qu'il versa le sang de son frère et en souilla sa main, qu'il résista au Seigneur qui l'exhortait à la paix, qu'il outragea son Créateur et déshonora ses parents, songez, s'il eût habité encore le paradis, songez à quelles horreurs d'iniquité il se fût emporté ! Si, retenu par tant de freins, il regimba jusqu'au meurtre, en quel abîme ne se fût-il pas précipité, ces obstacles une fois enlevés ?

Voulez-vous encore par l'exemple de notre commune mère apprendre combien il nous fut utile de quitter le séjour du paradis ? Eh bien! examinez ce que fut Eve avant la chute et ce qu'elle devint après ! Avant, elle jugea le diabolique séducteur, le détestable démon plus digne de foi que Dieu et ses prescriptions: à la première vue de l'arbre interdit, elle foula aux pieds la loi portée par le Seigneur; mais, après l'expulsion, combien elle fut meilleure et plus sage. Ayant enfanté un fils, elle dit : Par la grâce de Dieu, j'ai acquis un homme. (Gen. IV, 1.) C'est au Seigneur qu'elle recourt immédiatement, à ce même Seigneur qu'elle avait naguère méprisé; elle n'attribue la naissance de son fils ni aux lois de la nature ni à celles du mariage; c'est au Maître de la nature qu'elle porte sa reconnaissance, à lui qu'elle rend grâces. Elle, qui auparavant avait induit en péché son mari, elle édifia plus tard son fils et lui imposa un nom destiné à lui rappeler toujours qu'il était un présent de Dieu; et, quand elle devint mère encore une fois, elle s'écria : Dieu m'a suscité un rejeton à la place d'Abel que Caïn a tué. (Gen. IV, 25.) Elle garde souvenir de son malheur; mais, au lieu de s'en irriter, elle bénit Dieu, elle donne à son fils un nom qui exprime la faveur divine et qui fournit à cet enfant un motif perpétuel d'enseignement. Ainsi, en retirant ses présents, Dieu en accorde d'autres plus nombreux et plus grands : chassée du paradis, la femme apprend par son exil à connaître Dieu, elle gagne plus qu'elle ne perd. — Nais, s'il nous était avantageux de perdre le paradis, à quoi bon nous le donner dans le commencement? — Mon ami, ce fut pour donner une utile leçon à notre lâcheté. Si nos premiers parents eussent bien connu Dieu, bien veillé sur eux-mêmes, bien pratiqué la prudence et la modération, ils fussent demeurés en possession de leur dignité originelle; (151) mais, parce qu'ils déshonorèrent le don qu'ils avaient reçu, il leur fut utile de s'en voir dépouillés. Pourquoi Dieu les combla-t-il de ses dons dans le principe? Ce fut pour montrer qu'il nous aime, qu'il est toujours prêt à nous porter aux plus magnifiques honneurs; nous au contraire, nous sommes partout les propres auteurs de nos châtiments et de nos peines, nous nous privons par notre propre lâcheté des biens qui nous ont été accordés. Ainsi, un bon père de famille commence par permettre à son fils le séjour dans sa maison et la jouissance dans tous ses biens ; mais si plus tard il le voit se laisser corrompre par l'honneur même qu'il lui fait, il l'éloigne de sa table, il l'écarte de sa présence, il l'exile souvent loin de son toit afin que ce misérable enfant, instruit par cette chute et corrigé par cette humiliation, se rende digne de rentrer dans la maison et de prendre part à l'héritage paternel : voilà comment Dieu s'est conduit envers nous. Après avoir donné à l'homme le paradis, il l'en chassa, quand l'homme se fut montré indigne d'une telle faveur; il l'en chassa, afin que ce coupable, devenu par l'exil et par la honte meilleur et plus sage, méritât d'y rentrer. Quand il le vit corrigé, il le rappela en lui disant : Aujourd'hui tu seras avec moi en paradis. (Luc, XXIII, 43.) Comprenez-vous maintenant que c'est le fait d'une admirable Providence, non pas précisément de nous avoir donné le paradis, mais de nous en avoir chassés? Si l'homme ne l'eût pas quitté, il n'eût pas pu se montrer digne d'y rentrer.

4. Gravez donc profondément ces principes dans votre mémoire; et, si vous le voulez bien, appliquons-nous au sujet qui s'étend devant nous. Dieu donna aux hommes un langage unique : ce fut par bonté. Mais les hommes, au lieu d'employer convenablement ce don, en prirent occasion pour se jeter dans tous les excès de la folie. Dieu le leur retira : ce fut justement. En effet si la communauté de langage suffit pour les porter à un tel degré de démence qu'ils entreprirent de bâtir une tour qui s'élevât jusqu'au ciel, s'ils n'eussent pas été punis sur-le-champ, n'eus sent-ils pas conçu la prétention de s'emparer du gouvernement même du ciel? C'était impossible, je le sais; mais enfin, à ne considérer que leur intention, ils se rendirent coupables de cette criminelle impiété. Dieu, qui prévoyait ces conséquences, mit entre eux la division en divisant les (152) langues ; il le fallait, puisqu'ils avaient mal usé de 'l'unité du langage. Et considérez bien, je vous prie, la douce et bénigne charité de Dieu : Ils n'ont qu'un langage entre tous, dit-il, et voilà qu'ils entreprennent de faire ceci! (Gen. XI, 6.)

Pour quel motif, au lieu d'en venir brusquement à diviser les langues, avance-t-il d'abord une explication, une excuse, comme s'il avait à plaider sa cause devant un tribunal? Certes, personne ne pouvait lui demander : « qu'avez-vous fait? » Il a pouvoir et droit de faire tout ce qu'il veut. Néanmoins, comme s'il avait à rendre compte, il met en avant l'apologie de sa conduite afin de nous enseigner la pratique de la bonté et de la charité envers les hommes. Si le maître s'excuse devant des esclaves, et des esclaves qui l'ont offensé, à plus forte raison sommes-nous obligés de nous excuser les uns vis-à-vis des autres, lors même que nous avons eu à souffrir les plus graves injustices ! Voyez donc, je vous prie, comment Dieu s'excuse : Ils n'ont, dit-il, qu'un seul langage, et voilà qu'ils entreprennent de faire ceci (Ibid.) ! comme s'il disait : « que personne, en voyant la confusion des langages, ne m'en fasse un reproche; que personne ne s'imagine qu'elle ait été inhérente à la nature humaine dès le commencement de la création ! Le langage est un, la même langue est commune à tous (Ibid.); mais ils n'ont pas usé comme il faut de ce don.» Et, pour comprendre que Dieu ne voulait pas tant punir la faute déjà commise que corriger d'avance par une sage précaution les fautes futures, entendez ce qu'il ajoute : Mais maintenant ils ne réussiront à rien de tout ce qu'ils entreprennent (Gen. XI); paroles dont voici le sens : « Si je ne les châtie pas, si je n'arrête pas le progrès de leurs péchés dès le début, ils ne mettront jamais fin à leurs crimes. » C'est en effet ce que signifient ces mots : « Ils ne réussiront à rien de tout ce qu'ils entreprennent, » c'est-à-dire, qu'ils ajouteront crimes sur crimes. Telle est la nature du mal : s'il n'est réprimé dès ses premiers commencements, pareil à la flamme qui dévore du bois sec, il s'élance à des hauteurs effrayantes. Voyez-vous que ce fut l'oeuvre d'une rare miséricorde que de nous ôter l'unité du langage ? la confusion des langues nous empêcha de nous enfoncer davantage dans l'iniquité. Retenez et fixez dans vos souvenirs cette pensée : que Dieu nous est bon et charitable, non-seulement quand il nous comble de bienfaits, mais aussi quand il nous punit; le châtiment compte pour une large part dans les oeuvres de sa bonté, il est un des caractères principaux de sa providence. Lors donc que vous voyez la famine, la peste, la sécheresse, les pluies incessantes, les bouleversements dé saisons ou tout autre fléau frapper le genre humain, ne murmurez pas, ne maudissez pas; adorez au contraire l'Auteur de toutes ces choses, et admirez sa sollicitude pour nous. Celui qui fait tout cela châtie le corps pour sauver l'âme. — Mais, dira-t-on, est-ce vraiment Dieu qui fait tout cela ? — Oui, c'est Dieu. Quand toute la ville et toute la terre seraient en face de moi, je n'hésiterais pas à le dire. Puisse ma voix retentir plus éclatante que la trompette! puissé-je moi-même m'élever au-dessus de tout le genre humain afin de proclamer hautement que c'est Dieu qui fait tout cela ! Ce n'est point par forfanterie que je parle ainsi; j'ai à côté le Prophète qui s'écrie et dit : Il n'y a dans la cité aucun mal, que le Seigneur ne l'ait fait. (Amos, III, 6.) Mais ce mot « le mal » est équivoque : je veux examiner la valeur exacte de l'un et de l'autre sens qu'on lui attribue, de crainte que l'ambiguïté d'une expression ne vous induise à confondre des choses essentiellement différentes et tomber dans des opinions blasphématoires.

5. Il y a un mal qui est vraiment le mal, comme la fornication, l'adultère, l'avarice, et mille autres abominations dignes de tout châtiment et de tout supplice. Il y a un autre mal, qui, à parler juste n'est pas le mal, quoiqu'il en porte le nom, comme la famine, la peste, la mort, la maladie et le reste de ce genre : tout cela n'est pas le mal. C'est pourquoi j'ai dit qu'il en porte seulement le nom. Si elles étaient vraiment le mal, ces choses ne pourraient devenir pour nous le principe d'une foule de biens; elles répriment notre orgueil, aiguillonnent notre paresse, stimulent notre activité, excitent notre attention. Lorsque le Seigneur les faisait périr, dit l'Ecriture, ils le recherchaient, ils revenaient sur leurs pas, ils accouraient à lui dès le matin. (Psal. LXXVII, 34.) L'Ecriture appelle ici mal ce qui nous corrige, ce qui nous fait honneur, ce qui nous rend plus zélés, ce qui nous mène à la sagesse, et non ce qui mérite condamnation et châtiment. Celui-ci n'est pas l'oeuvre de Dieu, mais l'oeuvre de notre libre volonté, et c'est pour le supprimer que celui-là fut établi. Le Prophète appelle (153) donc mal ces afflictions qui résultent pour nous du châtiment; mais il leur donne ce nom pour se conformer à l'opinion vulgaire des hommes plutôt que pour exprimer leur nature réelle : c'est parce que nous avons l'habitude d'appeler mal, non-seulement, les rapines et les adultères, et le reste pareil, mais encore toutes sortes de calamités que le Prophète emploie cette expression : Il n'y a aucun mal dans la cité, que le Seigneur ne l’ait fait. (Amos, III, 6.) Et Dieu signifia le même sens en disant par Isaïe : Moi, Dieu, qui fais la paix et qui produis le mal. (Isaïe, XLV, 7.) Ici encore il appelle mal les calamités de cette vie terrestre. Le Christ insinue dans l'Evangile la même signification en disant à ses disciples : A chaque jour suffit son mal, c'est-à-dire son affliction, sa misère. (Matth. VI, 3l,) Il ne faut pas approuver le médecin seulement, lorsqu'il conduit ses malades à la promenade dans les bosquets et les prairies, lorsqu'il les envoie aux bains et aux piscines, lorsqu'il leur ordonne un régime succulent; mais quand il leur impose la diète, les tourments de la faim et de la soif, quand il les retient au lit, quand il fait de leur chambre une vraie prison, quand il les enferme dans un rempart de couvertures, et les prive même de la lumière; quand il taille, tranche et brûle, quand il leur fait avaler les drogues les plus amères, alors encore il est médecin. Comment donc ! il ne serait pas absurde d'appeler médecin cet homme qui nous fait tant de mal, tandis que Dieu, s'il nous envoie quelque chose de ce genre., comme la faim ou la mort, nous le blasphémerons et nous lui dénierons le gouvernement providentiel du monde 1 Eh certes! Dieu est le vrai médecin, le seul médecin du corps et de l'âme : c'est pour çela que souvent, quand il surprend notre nature à s'enfler dans une orgueilleuse prospérité et à couver la fièvre du péché, il la guérit de ses maladies par la pauvreté, la disette, la mort, les chagrins et autres remèdes à lui connus. — Mais dit-on, les pauvres seuls ont à souffrir de la faim ! — Fort bien! mais il ne dispose pas seulement de la faim pour nous châtier, il a cent autres procédés;  s'il a corrigé plus d'une fois le pauvre par la faim, il a corrigé aussi le riche et le voluptueux par les accidents, les maladies, les morts subites. Il est habile, et il ne manque pas de ressources variées pour nous sauver.

Ainsi font encore les magistrats : ils n'ont pas seulement des honneurs et des couronnes à donner, et des largesses à distribuer aux habitants des villes ; ils ont aussi à punir, et souvent. C'est pourquoi ils tiennent toujours aiguisé le glaive de la justice, toujours prêts les cachots, les roues, les chevalets, les bourreaux, les mille sortes de supplices. Ce qu'est le bourreau pour le magistrat, la faim l'est pour Dieu elle est ce bourreau impitoyable qui nous force à réfléchir et à nous retirer du vice. Les cultivateurs tiennent la même conduite: ils ne se bornent pas à enfouir la racine de la vigne et à l'entourer d'une barrière; mais ils taillent et tranchent autour du cep de nombreux rejets aussi ont-ils besoin de la serpe autant que de la houe. Et pourtant nous ne songeons pas à les blâmer; nous les approuvons d'autant plus que nous les voyons abattre plus de membres inutiles et pourvoir à la vigueur de ceux qui restent par l'élagage des mauvais. Ne serait-il pas absurde de louer la conduite du père, du médecin, du juge et du cultivateur, de ne blâmer ni le père qui chasse de sa maison son fils, ni le médecin qui fait souffrir son malade, ni le juge qui punit le coupable, ni le cultivateur qui émonde sa vigne, tandis que nous poursuivrions de critiques et de récriminations sans fin ce Dieu, qui, pour nous tirer de cette ivresse où le vice nous a plongés, permet que la migraine nous travaille la tête ? Ne serait-ce pas le comble de la démence que de refuser au maître cette justification que nous octroyons volontiers à des hommes, ses serviteurs comme nous?

 

6. Je dis tout cela à l'intention de certains critiques de la Providence : je crains qu'en regimbant contre l'éperon ils n'ensanglantent eux-mêmes leurs pieds, et qu'en jetant des pierres au ciel ils ne se blessent au front. Mais j'ai à traiter une question plus sérieuse encore sans chercher davantage si c'est pour notre bien que Dieu nous a dépouillés de ses dons, je dis seulement que, s'il nous a ôté ce qu'il nous a donné, nul n'a droit de le trouver mauvais : car Dieu est maître de son bien. Dans le monde, nous témoignons à l'homme qui nous a fait l'avance de quelque argent une sincère reconnaissance pour tout le temps qu'il veut bien, nous laisser son prêt, et nous ne songeons pas à nous fâcher à cause du temps où il nous retirera ce qui lui appartient. Mais quand Dieu voudra nous redemander son bien, (154) le blâmerons-nous, dites-moi ? Ne serait-ce pas de la dernière sottise ? Ce n'est pas ce que fit le grand et généreux patriarche Job ! Il remercia le Seigneur non-seulement après avoir reçu ses dons, mais encore après en avoir été dépouillé, il dit : Le Seigneur m'a donné, le Seigneur m'a ôté: que son nom soit béni dans tous les siècles! (Job, I, 21.) Si nous sommes obligés, nous aussi, à rendre à Dieu des actions de grâces pareilles dans l'une comme dans l'autre fortune, si le retrait des faveurs accordées ne nous est pas moins utile que leur concession, quelle indulgence mériterons-nous, quand ce Maître si bon, si doux, si attentif, ce Maître plus habile que tous les médecins, plus indulgent que tous les pères, plus équitable que tous les juges, nous le payerons d'ingratitude et nous le maudirons au lieu de l'adorer? Quels hommes seraient plus insensés et plus stupides que ceux qui, au milieu d'un arrangement si parfait de toutes choses, nieraient que nous sommes gouvernés par une sagesse providentielle? Ainsi, ceux qui prétendraient que le soleil est froid et obscur donneraient par là même une preuve évidente de folie; de même ceux qui mettraient en doute la Providence s'exposeraient bien davantage à l'accusation de démence. Le soleil est moins brillant que la divine Providence n'est éclatante : et toutefois il y a des gens qui osent dire que les démons gouvernent nos affaires.

Ah ! vous avez un doux Maître ! il aime mieux rester en butte à vos blasphèmes que de vous faire éprouver, en vous abandonnant aux démons, la façon dont les démons vous gouverneraient; s'il le faisait, vous reconnaîtriez par votre propre expérience quelle est leur méchanceté. Mais je puis tout de suite vous la représenter comme en un petit modèle. Certains possédés, sortis des sépulcres, étant un jour accourus à la rencontre de Notre-Seigneur, les démons- le conjurèrent de permettre qu'ils entrassent dans les corps de pourceaux qui se trouvaient là : le Seigneur les y autorisa, et sur-le-champ ces animaux prenant leur course se précipitèrent dans les flots du lac. (Matth. VIII, 28.) Voilà comment les démons gouvernent. Et certes ils n'avaient pas querelle avec ces pourceaux; mais contre vous ils ont engagé une guerre implacable, un combat à outrance, contre vous ils nourrissent une haine immortelle. Puisqu'ils n'ont pas pu tolérer même un instant ces animaux avec lesquels ils n'avaient rien à démêler, que ne nous feraient-ils pas a nous leurs ennemis, à nous qui les blessons sans cesse, s'ils nous tenaient sous leurs mains? De quels maux irrémédiables ne nous écraseraient, ils pas? Dieu permit qu'ils se ruassent dans cette troupe de pourceaux, afin de montrer aux gens raisonnables par l'exemple de ces animaux sans raison jusqu'à quel excès se porte la malice .des démons. Il devient manifeste pour tout le monde que les démons agiraient sur les possédés comme sur les pourceaux, si Dieu ne prenait soin de ces malheureux jusque dans leurs fureurs maniaques.

Maintenant donc, quand vous verrez un homme agité du démon, adorez d'une part le Seigneur, et de l'autre reconnaissez la méchanceté de l'esprit infernal : car les possédés vous offrent un exemple de ces deux choses, bonté de Dieu, perversité du démon: la perversité du dé. mon qui tourmente l'âme dont il s'est emparé, la bonté de Dieu qui contient et réprime cet envahisseur brutal dont tout le désir est de précipiter l'homme dans l'abîme, qui l'empêche de déployer en entier sa funeste puissance,qui ne l'autorise à employer de violence que ce qui suffit à corriger l'homme et à manifester la scélératesse du diable. Voulez-vous voir encore par un exemple de quelle manière gouverne le démon, quand Dieu le tolère à exercer quelque peu sa puissance ? Eh bien ! rappelez à vos souvenirs les troupeaux de Job, ses boeufs et ses brebis qu'il fit tous périr en un clin-d'oeil, rappelez-vous la mort lamentable des enfants du patriarche, et les plaies hideuses qui rongèrent son corps , et vous reconnaîtrez la cruauté, la barbarie, la haine féroce de Pes. prit mauvais, et vous apprendrez avec certitude que, si Dieu livrait le monde à son pouvoir, il saccagerait et ruinerait tout, il nous ferait subir le même sort qu'aux pourceaux, aux boeufs et aux brebis dont il est question, il trouverait au-dessous de ses forces de nous épargner pendant une seule minute. Sous le gouvernement des démons, nous ne serions pas en meilleure situation que les possédés : que dis-je ! nous serions en pire état, car Dieu ne livre pas complètement ces malheureux à la tyrannie diabolique, autrement ils auraient à souffrir de plus terribles maux que ceux qu'ils endurent. le demanderais volontiers aux gens qui émettent de pareilles opinions quelle confusion ils découvrent dans l'ordre présent des choses pour en attribuer la direction au démon ? Certes ne (155) voyons-nous pas depuis tant et tant d'années le soleil parcourir quotidiennement et régulièrement sa carrière, les groupes si variés des étoiles conserver leur disposition respective, la lune suivre invariablement ses phases, le jour et la nuit se succéder sans interruption, tous les êtres enfin sur nos têtes et sous nos pieds, pareil à un choeur harmonieux, ou plutôt mieux et plus exactement qu'en un choeur, conserver chacun son rang propre et ne rien changer à l'ordre dans lequel Dieu les a créés tous dès le commencement.

7. Mais, dit-on, à quoi nous sert que le ciel, le soleil, la lune, les astres et tout le reste soient soumis à un arrangement parfait, si nos propres affaires sont pleines de confusion et de désordre? — Quelle confusion, mon ami? et quel désordre? — Voici un homme qui s'enrichit, qui commet les violences, les rapines et les fraudes, qui dévore chaque jour le bien des pauvres; et pourtant il n'éprouve aucun accident fâcheux. En voilà un autre qui vit modestement, qui pratique la tempérance et la justice, qui s'entoure de toutes les vertus; et pourtant il est frappé par la maladie, par la pauvreté et par tous les maux. — Voilà donc ce qui vous scandalise ! — Oui, c'est cela ! — Mais, mon cher, si vous voyez punis un bon nombre de ceux qui vivent de rapines, et si vous voyez comblés de biens plusieurs de ceux qui vivent dans la piété, pourquoi n'en louez-vous pas Dieu? — Parce que cela me scandalise encore davantage. Pourquoi, sur deux méchants, l'un est-il puni pendant que l'autre échappe au châtiment et poursuit tranquillement sa route? Et pourquoi, sur deux justes, l'un est-il honoré pendant que l'autre demeure sous le poids des afflictions? — Cela est une des dispositions fondamentales de la Providence. Si tous les méchants étaient punis sur cette terre et tous les bons récompensés, le jour du jugement ne servirait à rien. Si au contraire aucun méchant n'était puni et aucun juste récompensé sur cette terre, les méchants deviendraient plus méchants encore, parce qu'ils auraient plus de paresse et de lâcheté que les bons; c'est alors que ceux qui veulent blasphémer auraient beau jeu pour accuser Dieu et pour nier sa providence. En effet, si dès lors qu'ils voient quelques méchants punis et quelques bons récompensés, ils ne laissent pas de prétendre que les affaires humaines ne sont nullement régies par la Providence divine; à quelles paroles et à quels propos ne s'emporteraient-ils pas, si cela même n'avait plus lieu? Tel est le motif pour lequel Dieu punit certains méchants et épargne les autres,récompense certains justes et laisse les autres. Il ne punit pas tous les méchants afin de vous prouver que la résurrection doit avoir lieu; il en punit quelques-uns afin d'inspirer aux autres une frayeur salutaire et de les rendre plus attentifs à leurs devoirs. Il récompense quelques justes, afin d'exciter par ces honneurs les autres à la vertu; il ne les récompense pas tous afin de vous enseigner qu'un temps viendra où il donnera à chacun la rémunération. Si tous recevaient sur cette terre ce qu'ils ont mérité, ils n'ajouteraient plus foi au dogme de la résurrection; si nul ne recevait ici-bas ce qu'il a mérité, plusieurs en deviendraient plus négligents. Ainsi donc, en punissant les uns et non les autres, Dieu agit pour le bien des uns et des autres; il réprime les vices de ceux-ci, il rend ceux-là plus sages encore par l'exemple du châtiment qu'il inflige. Ce raisonnement sort manifestement de certaines paroles du Christ. Comme on venait de lui annoncer qu'une tour en s'écroulant avait écrasé plusieurs hommes, il répondit : Quoi! pensez-vous que ceux-ci seulement étaient pécheurs ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne faites pénitence, vous souffrirez les mêmes maux. (Luc, XIII, 4.)

Comprenez-vous que, dans ce cas, les uns périrent à cause de leurs péchés et que les autres furent épargnés, non pas qu'ils fussent innocents, mais afin qu'ils devinssent meilleurs en suite du châtiment infligé à d'autres? — S'il en est ainsi, dit-on, ceux qui ont été frappés sont victimes d'une injustice, parce qu'ils auraient pu aussi se convertir et se rendre meilleurs. — Si Dieu eût prévu qu'ils fussent venus à pénitence, il ne les eût pas châtiés : en effet, s'il ne laisse pas de supporter avec une extrême patience un grand nombre de personnes qu'il sait ne devoir tirer aucun profit de sa bonté; s'il fait pour eux et leur offre tout ce qui dépend de lui pour les retirer de leur folie, serait-il possible qu'il privât du fruit de la conversion ceux que la punition d'autrui rendrait meilleurs? Les premiers ne sont donc victimes d'aucune injustice, puisque leurs afflictions sur la terre ne font que réprimer leur méchanceté et alléger proportionnellement tes peines qu'ils auront à subir dans l'autre vie ; (156) les seconds, ceux qui sont épargnés en ce monde, n'ont pas à se plaindre davantage; il eût été en leur pouvoir, s'ils l'eussent voulu, de tourner à leur propre conversion la bonté de Dieu, de bénir sa patience, de révérer sa douceur, de revenir à la vertu et de tirer de la punition d'autrui le gain de leur propre salut. S'ils se sont obstinés dans leurs vices, ne mettez pas Dieu en cause, puisqu'il ne les supporte patiemment que pour les ramener à lui : ce sont eux qui se rendent indignes du pardon, eux qui n'emploient pas comme ils doivent la longanimité de Dieu.

Mais ce n'est pas le seul motif que j'aie à faire valoir pour rendre raison de ce que les pécheurs ne sont pas tous punis en cette vie j'en ai un autre qui n'a pas moins de force. Lequel donc? C'est que, si Dieu frappait le pécheur aussitôt que le péché est commis, le genre humain aurait disparu depuis longtemps et ne serait pas arrivé par la succession continue des générations jusqu'au temps actuel. Pour apprécier la justesse de mes paroles, écoutez le Prophète : Seigneur, dit-il, si vous comptez toutes les iniquités, qui pourra subsister? (Psal. CXXIX, 3.) Examinons, si vous le voulez, cette parole. Laissant de côté l'inspection minutieuse de l'existence de chaque homme (car il est impossible de connaître en détail la vie de tous), traduisons en votre présence les péchés que tous nous sommes assurément sujets à commettre et nous verrons avec certitude que, si nous étions toujours punis pour chacune de ces fautes, nous aurions péri depuis longtemps. Celui qui appelle son frère fou est voué à la géhenne du feu, dit l'Evangile (Matth. V, 22) ; or y a-t-il parmi vous une seule personne qui ne se soit rendue coupable de ce péché ? Fallait-il, pour cela, livrer tous les hommes à la mort? En ce cas, depuis longtemps et bien longtemps le genre humain serait détruit. Celui qui jure, dit encore l'Evangile, même s'il jure selon la vérité, fait une oeuvre de l'esprit mauvais. (Matth. V, 37.) Or qui n'a jamais juré? je dirai plus :qui n'a jamais parjuré? Celui qui regarde une femme d'un oeil libertin, dit Notre-Seigneur, commet un véritable adultère. (Matth. V, 28.) Or n'est-il pas aisé de rencontrer nombre de gens coupables de ce péché? Dès lors que ces fautes que nous confessons sont tellement graves, dès lors surtout que chacune d'elles prise à part nous vaut un supplice inévitable, si vous supputez encore et si vous ajoutez vos péchés occultes, vous apprendrez à reconnaître cette bonne et gracieuse providence de Dieu qui se garde de vous infliger le châtiment à la mesure de vos crimes. S'il vous arrive de voir tel ou tel commettre la rapine et la fraude sans recevoir sa punition, commencez par examiner votre conscience, discuter votre vie, et rechercher vos propres fautes; alors vous comprendrez qu'il vous est avantageux, à vous tout le premier, que chacun de nos péchés ne soit pas châtié sur-le-champ. Hélas ! beaucoup d'entre nous ne sont si sévères dans leurs sentences que parce qu'ils considèrent les autres plutôt qu'eux-mêmes; laissant de côté notre situation personnelle, nous contrôlons celle de notre prochain. Ne faisons plus de la sorte, agissons tout à l'opposé : quand nous verrons quelque juste affligé, rappelons-nous Job. Quelque saint que soit un homme, il ne le sera jamais plus que Job, jamais autant à beaucoup près; et, quand il souffrirait des maux par milliers, il ne souffrira jamais autant que ce patriarche,

8. Saisis de ces pensées, n'allez plus récriminer contre le Seigneur ; vous comprenez bien que si Dieu laisse l'homme juste sous le poids de telles calamités, ce n'est pas qu'il l'abandonne, mais c'est qu'il veut le couronner et le glorifier de plus en plus. Et, si vous voyez un pécheur puni, souvenez-vous du paralytique qui pendant trente ans fut cloué sur son grabat. (Joan. V, 5.) C'est pour ses péchés qu'il fut livré à la maladie; écoutez le Christ qui l'atteste en ces termes : Voilà que tu es guéri ne pêche plus, de peur qu'il ne l'arrive quelque chose de pire (Ibid.) Ainsi, ou bien nous payons en ce monde la dette de nos fautes quand nous sommes punis, ou bien nous recevons de quoi tresser notre immortelle couronne, quand nous souffrons malgré une vie constamment juste. C'est pourquoi, que nous vivions dans le péché ou dans la vertu, l'affliction nous est utile: tantôt elle nous rend dignes d'une gloire plus brillante, tantôt elle nous rend plus sages et allège notre châtiment futur. Que nous puissions, en subissant notre peine sur cette terre et en supportant tout avec actions de grâces, adoucir les rigueurs de notre punition dans l'autre vie, j'en appelle à saint Paul: écoutez sa parole. Voici pourquoi il y a parmi vous beaucoup de malades et de languissants, beaucoup qui dorment du sommeil de la mort si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne (157) serions pas jugés de Dieu; et même lorsque nous sommes jugés de la sorte, le Seigneur nous châtie durant cette vie, afin que nous ne soyions pas condamnés avec le monde dans l'éternité. (I Cor. XI, 30, 32.)

Maintenant, tout étant bien compris, raisonnez avec une prudente sagesse sur la providence divine et fermez la bouche à ceux qui la nient. Si quelque événement dépasse la portée de notre compréhension, n'allons pas pour cela nous imaginer que nos affaires ne sont plus dirigées par la volonté de Dieu; mais, contents d'apercevoir en certaines parties sa présence, laissons le champ libre à son infaillible sagesse dans celles qui nous échappent. S'il est impossible à un homme ignorant de comprendre les procédés ingénieux d'un art fout humain, à plus forte raison est-il impossible à l'intelligence humaine de comprendre l'infini de la providence de Dieu. Car ses jugements sont inscrutables et ses voies ne peuvent être suivies. (Rom. XI, 33.) Toutefois, comme nous pouvons conclure de quelques détails pour l'ensemble, la certitude et l'évidence de notre foi, rendons de tout grâces à Dieu. Du reste, il y a encore pour ceux qui tiennent à philosopher sur la providence un argument irréfutable : demandons à nos adversaires : « Est-ce que Dieu existe ? » S'ils répondent que Dieu n'existe pas, ils ne sont pas dignes d'une réplique ; ceux qui nient l'existence de Dieu ne méritent pas qu'on leur réponde plus que ne le méritent les fous. Un navire, chargé d'un petit nombre de matelots et de passagers, ne peut pas, fût-ce seulement l'espace d'un stade, faire bonne route si le pilote ne tient pas le gouvernail en main combien à plus forte raison ce monde immense, qui renferme tant de corps, composé d'éléments divers, n'aurait-il pas subsisté depuis tant de siècles sans une providence qui le gouvernât, le conservât, le dirigeât tout entier. Si, respectant le témoignage universel que rendent les hommes et l'expérience que donnent les faits eux-mêmes, ils confessent l'existence de Dieu, disons-leur : si Dieu existe (comme de fait il existe), il s'ensuit qu'il est juste; s'il ne l'était pas, il ne serait pas Dieu ; s'il est juste, il doit rendre à chacun selon son mérite. Or, nous voyons qu'ici-bas tous ne reçoivent pas selon leurs oeuvres : donc il est nécessaire que nous puissions espérer une autre rémunération qui mette dans tout son jour la justice éternelle, et qui rende à chacun ce qui lui est dû en proportion de son mérite. Ce raisonnement nous mène à conclure non-seulement la providence, mais encore le dogme de la résurrection. Pénétrés de ces idées, méditons nous-mêmes avec soin et enseignons aux autres ces deux grandes vérités : providence et résurrection. Appliquons tout notre zèle à fermer la bouche à ceux qui ont la rage de blasphémer contre Dieu et glorifions le Seigneur en toutes choses. De la sorte, nous mériterons de plus en plus sa gracieuse protection, nous obtiendrons abondamment son secours, nous nous affranchirons du vrai mal, nous acquerrons les biens éternels par la grâce et la charité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Treizième Jour

Prions, pour que le bon Dieu nous donne le désir de faire bien aimer la Sainte Vierge.

Saint Joseph avait une tendre affection pour Marie

Il l’aimait à cause de ses vertus. « Marie, dit un pieux auteur, était aux plus petits soins pour S. Joseph ; elle s’informait de ses goûts, de son travail, de ses besoins ; elle veillait à ce que rien ne lui manquât ; elle était toujours disposée à faire sa volonté. » Le cœur de Joseph comprenait ces délicatesses et il cherchait à prouver sa reconnaissance. Il aimait surtout Marie, parce qu’elle était la mère de Jésus !

N’ai-je pas, moi aussi, les mêmes raisons pour aimer Marie ?... Ah ! si je cherchais à examiner ce que Marie fait pour moi, ne la verrais-je pas aux petits soins ? N’est-ce pas Marie qui me donne Jésus ? Aussi, je vous aime, je vous aime, ô Marie !
_______________
Quatorzième Jour

Prions pour les personnes trop délicates qui ne veulent rien supporter

Saint Joseph a été éprouvé par les souffrances

Jésus n’a pas épargné les douleurs à sa Mère, il ne devait pas les épargner à celui qu’il appelait son Père sur la terre… La douleur purifie les coupables, elle sanctifie les justes. Ne méditons que sur celle qui fut la plus déchirante : la perte de Jésus… Perdre Jésus avec cette pensée : il est peut-être à cette heure entre les mains qui doivent lui donner la mort, et je ne le verrai plus… et cette autre encore plus terrible : je l’ai perdu, peut-être par ma faute ! Oh ! qui dira ce que ces pensées éveillent d’angoisses dans une âme tendre, aimante, dévouée !... Ajoutez à la douleur de Joseph, la vue des larmes, des terreurs, des inquiétudes de Marie désolée. Pauvre Père ! qui pleure, lui aussi, et dit à Dieu : « Mon Dieu ! rendez à Marie son Jésus et prenez ma vie ! »

Attendez-vous à souffrir… mais demandez la grâce à S. Joseph de n’avoir pas à souffrir de la perte de Jésus.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Byzantin Hagiography Workshop:

TRAVAILLER TOUJOURS SOUS LE REGARD DU CHRIST

Nous voulons Dieu dans les usines, 
Nous le voulons à l'atelier,
Près des métiers et des machines,
Dans les bureaux sur les chantier.

 
 
 
Un de nos vieux amis a travaillé pendant des années comme directeur du personnel dans une grande usine de machines à coudre suisse. Il passait ses journées confronté à des travailleurs mécontents, avec leurs demandes incessantes et souvent des attitudes hostiles. Son siège devant ceux qui venaient se plaindre,  était disposé en face de son bureau de telle sorte qu'il pouvait porter son regard  sur le mur du fond derrière eux. Là, il avait placé un crucifix. Il était hors de la vue de ses visiteurs. Il pouvait cependant le voir, et, par conséquent il pouvait les entretenir et  toute la conversation dans la présence et la puissance de la Croix. Il  rendit un travail impossible plus tolérable, dit-il, et il apprit à placer tout le monde, dont lui-même, à la lumière rayonnante du Christ crucifié et ressuscité.
 
Nous pouvons faire la même chose. Au cours de ce pèlerinage de carême en particulier, nous pouvons "combler l'écart" entre ce que nous croyons et la manière dont nous nous comportons, en adoptant une attitude de prière continuelle. Comme notre ami dans l'usine de machines à coudre, nous pouvons grandir en service, dans la charité et la compassion, en nous plaçant calmement, patiemment, mais avec persistance nous-mêmes et les uns les autres en présence de Celui qui est "partout présent et Qui remplit toutes choses, "
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
A Lenten Possibility
Written by the Very Rev. John Breck 

DE CONCERT AVEC LES ANGES...

 

Quand les journalistes ont demandé à ce petit garçon de 8 ans comment il a réussi à extraire son papa écrasé sous une voiture, JT Parker a une réponse très simple : “Les anges” !

L’expérience de JT Parker et de son papa a été mise en lumière la semaine dernière, par la Croix Rouge américaine du Grand Idaho, quand le jeune garçon est devenu l’un des 11 héros 2017, « East Idaho Real Heroes ». L’été dernier, Stephen Parker réparait sa voiture chez lui, avec ses fils JT (8 ans) et Mason (17 ans), au moment où le cric a lâché et où la voiture s’est écrasée sur le père de famille. Malheureusement le fils aîné, Mason venait de rentrer soigner une plaie qu’il avait à la main au moment où le drame s’est produit.

“Je ne pouvais pas bouger du tout. J’étais totalement pris au piège, puis je me suis évanoui.”

Mason n’entendait pas les appels à l’aide. JT a alors replacé le cric lui-même et a sauté sur la poignée pour surélever la voiture. Malgré ses 25 kilos, la voiture a commencé à s’élever à nouveau. Il a ensuite pu retrouver Mason qui a appelé les secours.

Stephen avait 13 côtes cassées, mais aucun dommage interne. Pour la famille, il est impossible que JT ait pu réussir à actionner le cric avec ses 25 kilos. Ils ont même demandé à JT de relever la voiture avec le cric, mais il n’y est pas arrivé. Et quand les journalistes lui demandent d’où lui est venue cette force, la réponse est simple : “Les anges”. Pour Jodi, la maman :

« C’est un miracle. Il n’y a pas d’autres façons de le décrire… Il n’y a aucun moyen pour que ce petit garçon ait pu le faire. Je ressens que j’ai la responsabilité maintenant de dire aux gens qu’il existe encore des miracles. »

La rédaction

Source : CNN via:https://www.infochretienne.com/

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SYNTHÈSES DE PRESSEDU JOUR
 
 
L'autoconservation de gamètes et les inégalités hommes/femmes
Pour les femmes françaises, « la congélation d’ovocytes pour des raisons non médicales ne peut se faire que dans le cadre du d’on d’ovocytes », tandis que pour les hommes, la congélation de sperme est également possible « en cas de...
 
 
Des avancées vers la création d’un premier organisme complexe synthétique
Un consortium international de recherche composé de 200 chercheurs travaille au projet de génome synthétique de levure, appelé Sc2.0. Sept études publiées jeudi dernier dans la revue Science font état des nouvelles « avancées vers l’...
 
  
La ténacité des parents de Marwa récompensée

Le Conseil d’Etat s’est prononcé la semaine dernière en faveur des parents dans l’affaire Marwa. L’ « épilogue, on l’espère, de ce feuilleton humain et procédural stupéfiant, faisant droit à la légitime demande des parents qu’il ne soit pas...

 

  
 
 
La clause de conscience des pharmaciens mise à mal en Angleterre
En Angleterre, les pharmaciens ne pourront plus refuser de dispenser la contraception, la pilule du lendemain, les traitements de fertilités ou les thérapies hormonales par objection de conscience. La clause de conscience qui les autorisait...
 
 
Royaume Uni : les Lords « ne souhaitent pas que les bébés handicapés voient le jour »
Le projet de loi déposé par Lord Shinkwin, visant à restreindre l’avortement pour cause de handicap a été rejeté. Au Royaume Uni, l’avortement de fœtus handicapé est possible jusqu’à la fin de la grossesse, mais Lord Shinkwin, lui-même atteint d’...
 
 
« Les partisans de l’euthanasie trouveront toujours de nouvelles frontières à franchir et de nouvelles règles à transgresser »
Dans l’état de Victoria en Australie, un projet de loi se prépare pour légaliser le suicide assisté. Pour Paul Russell, ce type de législation est un leurre, les partisans de l’euthanasie veulent toujours aller au-delà de ce que la loi prévoit....
 
 
   AGENDA
 A Noter
  
Femme 2.0 - Féminisme et transhumanisme : quel avenir pour la femme ?
Femme 2.0

nuit des temoins grande

Communiqué

Pour la 9ème année consécutive, l’Aide à l’Église en Détresse (AED) organise du 23 au 27 mars 2017, la « Nuit des Témoins », des soirées dédiées à ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi. Au cours de ces soirées rendant hommage aux chrétiens persécutés, les portraits des prêtres et religieux tués dans l’année au Mexique, en République démocratique du Congo, en France et dans d’autres pays seront portés en procession. Trois personnalités apporteront leur témoignage inédit sur la situation des chrétiens en Syrie, au Niger et en Corée du Nord, pays qui font l’actualité :

  • Père Jacques MOURAD (Syrie) : « Soit tu te convertis, soit on te décapite! » Cette phrase, le Père Jacques, moine syrien, l’a entendue pendant les cinq mois durant lesquels il a été otage de l’État islamique en 2015.
  • Mère Marie-Catherine KINGBO (Niger) : « Plus d’une fois, nous avons été victimes de jets de pierre sur notre toit, et la croix que nous portons gêne !» témoigne la supérieure de la congrégation des Servantes du Christ, fondatrice de cette communauté en pleine région musulmane.
  • Père Philippe BLOT (Corée du Nord) : « Je ne peux plus rester dans le silence, je dois parler pour eux !» Depuis six ans, le Père Blot, missionnaire, risque sa vie pour aider des réfugiés Nord-Coréens à fuir leur pays. Il est devenu leur porte-parole.

Pour leur hommage aux chrétiens persécutés et répondre à l’invitation de prière du Pape pour ce mois de mars, l’AED se rendra dans 5 villes :

  • Reims : Jeudi 23 mars à 20 h, église Saint-Jacques avec Mgr Bruno Feillet
  • Paris : Vendredi 24 mars à 20 h, cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Jérôme Beau (messe à 18 h 15)
  • Sainte Anne d’Auray : Samedi 25 mars à 20 h 30, basilique Sainte-Anne avec Mgr Raymond Centène
  • Monaco : Dimanche 26 mars à 20 h 30, église Saint-Charles avec Mgr Bernard Barsi
  • Perpignan : Lundi 27 mars à 20 h, chapelle Saint-Jean-Paul II – Parc Ducup avec Mgr Norbert Turini

Retrouvez tous les détails sur l’événement et nos trois témoins ici 

nuit des temoins aed - copie

We Christians...should watch our heart even when our eyes are closed in sleep; as the Song of Songs says of the Church, 'I sleep, but my heart is awake.' Therefore the apostles warns us earnestly and wisely: 'Persevere in prayer and be watchful in it' - meaning that, when God sees we are attentive at prayer, we can obtain what we ask of Him. St Cyprian of Carthage - The Lord's Prayer

_______________________________________________

CATECHESE:

____________________________

Jeunes mariés, apprenez à parler à votre épouse! (saint Jean)
 
Ne parle jamais à ta femme de façon banale, mais avec des compliments, avec respect et beaucoup d'amour. Dis-lui que tu l'aimes plus que ta propre vie, parce que cette vie présente n'est rien, et que ton seul espoir est que vous traversiez ensemble cette vie-ci d'une manière telle que dans le monde à venir, vous serez unis dans l'Amour parfait.

Dis-lui, "notre temps ici est bref, éphémère, mais si nous sommes agréables à Dieu, nous pouvons échanger cette vie contre celle du Royaume à venir. Ensuite, nous serons parfaitement unis à la fois avec le Christ et l'un avec l'autre, et notre bonheur n'aura pas de fin. J'apprécie ton amour par dessus tout, et rien ne pourrait m'être aussi amer ou douloureux que si nous étions désaccord. Même si je devais tout perdre, tout malheur me sera tolérable si seulement tu veux bien me rester fidèle."

Montre-lui que tu apprécie sa compagnie, et que tu préfères être à la maison que sortir au marché. Manifeste-lui ton estime en présence de vos amis et de vos enfants. Loue-la pour ses bonnes actions, montre ton admiration. Et si elle devait faire quelque chose de stupide, conseille-la patiemment. Priez ensemble à la maison. Allez ensemble à l'église; et quand vous en revenez à la maison, discutez ensemble de la signification des Lectures et prières. Si votre mariage est ainsi, votre perfection rivalisera avec celle des plus saints des moines.
Saint Jean Chrysostome, A propos du mariage chrétien

 


St. John Chrysostom’s advice to young husbands: Speaking with your wife . . . .

Never speak to your wife in a mundane way but with compliments, with respect and with much love. Tell her that you love her more than your own life, because this present life is nothing, and that your only hope is that the two of you pass through this life in such a way that in the world to come, you will be united in perfect love.

Say to her, ‘Our time here is brief and fleeting, but if we are pleasing to God, we can exchange this life for the Kingdom to come. Then we will be perfectly one both with Christ and with each other, and our pleasure will know no bounds. I value your love above all things, and nothing would be so bitter or painful to me as our being at odds with each other. Even if I lose everything, any affliction is tolerable if you will be true to me.’

Show her that you value her company, and prefer being at home to being out at the marketplace. Esteem her in the presence of your friends and children. Praise and show admiration for her good acts; and if she ever does anything foolish, advise her patiently. Pray together at home and go to Church; when you come back home, let each ask the other the meaning of the readings and the prayers. If your marriage is like this, your perfection will rival the holiest of monks.
Saint John Chrysostom

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.

 
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS !

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Third Tuesday of Great Lent

mardi, 14 mars 2017

Evening:
St. Mark 10: 17-27

Morning:
Exodus 20: 1-19
Job 31: 1-15
Proverbs 3: 1-12
St. James 1: 27-2: 13
Ephesians 2: 1-18
St. Mark 4:1-20

___________________________

Troisième mardi du Grand Carême

Mardi, 14 mars 2017

Soir:
Saint Marc 10: 17-27

Matin:
Exode 20: 1-19
Job 31: 1-15
Proverbes 3: 1-12
Saint Jacques 1: 27-2: 13
Éphésiens 2: 1-18
Saint Marc 4: 1-20

___________________________

 Pour exister nous voulons être le plus grand 
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. 

(Mt 23, 11-12)


Le péché joint à nos blessures personnelles font que nous aimerions toujours nous distinguer des autres…et très souvent pour être au-dessus d'eux en les condamnant d'autant plus sévèrement que nous n'acceptons pas ces failles ou ces défauts qui gisent en nous-même et qu'ils nous renvoient comme par un effet de miroir étant entendu que "l'enfer, c'est les autres". 

Nous avons tellement besoin de nous rassurer, de sentir que nous valons quelque chose ! Finalement l’orgueil est le signe d’une grande pauvreté.Il faut donc nous reconnaître dans ce qui constitue la vérité de notre être pour confier au Seigneur l'eau de nos vies afin qu'il guérisse nos blessures et transforme cette eau parfois souillée en un vin capiteux.

 Le plus grand dans l'Eglise et la Société est celui qui sert 
Dans l’Évangile, Jésus nous donne la clef : le plus grand est celui qui sert. Et Jésus joint l’exemple à la parole en se mettant à genoux devant ses disciples pour leur laver les pieds le soir du jeudi saint.

Nous avons là , en Eglise, mais aussi pour la Société Civile,  l’exemple de ce que doit être la véritable autorité,  l’authentique pouvoir : celui qui a le pouvoir est celui qui sert. 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je vis mon autorité de Métropolite, d'Evêque, de Prêtre, de,Parent  comme un véritable service des autres et non comme un pouvoir sur les autres. "Nous ne sommes pas des "dresseurs de chiens", nous édifions une société fraternelle ! 

Dans cet esprit, je rends un service concret à quelqu'un.

Спас в Силах 1660-е годы. Москва. Дерево, левкас, темпера; ковчег. Из деисусного чина. 132,5х95,3 см kotlovka.ru Сокровища ЦАК МПДА:

Par Saint Paschase Radbert

(?-v. 849), moine bénédictin 
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 153 rev.) 

 

« Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ »

 

Si quelqu'un trouve bon de désirer une haute charge dans l'Église (cf 1Tm 3,1), qu'il désire l'œuvre que celle-ci permet de réaliser et non l'honneur qui lui est attaché ; qu'il désire aider et servir tous les hommes, plutôt qu'être aidé et servi par tous.

Car le désir d'être servi procède de l'orgueil, comme celui des pharisiens, et le désir de servir naît de la sagesse et de l'enseignement du Christ.

Ceux qui cherchent les honneurs pour eux-mêmes sont ceux qui s'élèvent, et ceux qui se réjouissent d'apporter leur aide et de servir sont ceux qui s'abaissent pour que le Seigneur les élève. 

Le Christ n'a pas parlé ici de celui que le Seigneur élève, mais il a dit :

« Celui qui s'élève lui-même sera abaissé », de toute évidence par le Seigneur.

Il n'a pas parlé non plus de celui que le Seigneur abaisse, mais il a dit : « Celui qui s'abaisse volontairement sera élevé », en conséquence, par le Seigneur...

Ainsi, à peine le Christ s'est-il réservé tout particulièrement le titre de « maître » qu'il invoque la règle de sagesse en vertu de laquelle

« celui qui veut devenir grand doit être le serviteur de tous » (Mc 10,43)...

Cette règle, il l'avait exprimée en d'autres termes :

« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur »

(Mt 11,29). 

Dès lors, quiconque veut être son disciple ne doit pas tarder à apprendre cette sagesse du Christ, car « tout disciple accompli sera comme son maître »

(Lc 6,40).

Au contraire, celui qui aura refusé d'apprendre la sagesse enseignée par le Maître, loin de devenir un maître, ne sera même pas un disciple.

 :

Ô Marie,Mère de Miséricorde ,ô Marie, Trône de la Sagesse, priez pour nous qui avons recours à vous !

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