Ce 22 juillet, c'est la commémoration du dukhrono de Sainte-Marie-Madeleine conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe Indienne).
Je vous laisse ci-dessous les souvenirs photographoiques d'hier, dimanche 21 Juillet 2019 au Monastère Syriaque. Malheureusement, les photo reprises de mes envois sur Facebook, apparaissent ici dans le désordres.
Qui était Sainte Marie Madeleine* ?
Morth Mariam d-Magdela était originaire de Magdala en Galilée sur la Mer de Tibériade et s'appelait Magdalene.
Lorsque le Seigneur Jésus expulsa d'elle sept démons (saint Marc 16: 9) qui la tourmentaient elle en devint une disciple fidèle et inséparable. Elle le suivit tout au cours de son ministère public.
Elle le suivit jusqu'à la Cois où elle fût présente pendant Sa Crucifixion (Saint-Marc 15:40) et, plus tard, accompagna Sa dépouille charnelle pour l'embaumer lorsqu'Il fut enseveli.
Le jour de la résurrection, après avoir vu la pierre enlevée du tombeau, elle courut pour porter cette nouvelle à Pierre et Jean .
Après être retournée immédiatement au tombeau, elle pleurait à l'extérieur. C'est alors qu'elle fut jugée digne d'être la première à voir le Seigneur ressuscité (Saint-Marc 16: 9). Quand elle tomba à Ses pieds,elle Lui entendu dire: "Ne me touche pas, car je ne suis pas encore élevé jusqu'au Père" (saint Jean 20:16). C'est l'allusion que nous en avons dans l'hymne de procession).
Après l'Ascension du Seigneur, on ne sait plus rien de ce qui la concerne. La tradition de l'Eglise de France veut qu'elle soit arrivée en France aux alentours de Marseille avec son Frère Lazard et sa sœur Marthe .
Ô Morth Mariam d-Magdela! intercédez-pour nous devant du trône de Dieu,Source de toutes grâces. Amîn.
1) Journée bien remplie aujourd'hui avec : *La Quadisha Qurbana (Sainte Messe ) du 6ème dimanche après la Pentecôte. *La bénédiction de la belle fresque extérieure des Saints Pierre et Paul, oeuvre de notre ami Armia Elkatcha. *La bénédiction des voitures en l'honneur de Saint Christophe. *Le repas fraternel lors duquel les fidèles me manifestaient leur affection à l'occasion de la célébration anticipée des anniversaires de votre serviteur et de Melle Thérèse Ribreau, actuelle Présidente laïque de l'association cultuelle de la Métropolie de L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma. C'était l'occasion pour les fidèles de remercier Armia et sa famille dans l'attente de leur prochain séjour. Ils repartirons le 25 ( Jour de mon anniversaire, que je fêterai en famille avec mes frères Nicolas et Christophe ). *La réception des fidèles jusqu'à 19h et enfin *Le dîner. Nous avons laissé Armia à l'église qui achève actuellement d'inscrire les citations bibliques illustrant les deux épisodes de l'annonce de la Nativité par les Anges aux bergers dans la nuit de Bethléem et du voyage de la Sainte Famille en Égypte. --------------------------- Busy day today with: * Quadisha Qurbana (Holy Mass) from the 6th Sunday after Pentecost. * The blessing of the beautiful outdoor fresco of Saints Peter and Paul, work of our friend Armia Elkatcha. * The blessing of cars in honor of St. Christopher. * The fraternal meal during which the faithful showed me their affection on the occasion of the anticipated celebration of the anniversaries of your servant and Miss Thérèse Ribreau, current lay president of the cult association of the Metropolis of the French-speaking Syro-Orthodox Church from Mar Thoma. It was an opportunity for the faithful to thank Armia and her family for their next visit. They will leave on the 25th (my birthday, that I will celebrate with my brothers Nicolas and Christophe). * The reception of the faithful until 19h and finally * The dinner. We left Armia at the church, which is now completing the Bible quotations illustrating the two episodes of the Nativity Annunciation by the Angels to the Shepherds on the night of Bethlehem and the journey of the Holy Family in Egypt. ------------------------------ Dia ocupado hoje com: * Quadisha Qurbana (Santa Missa) do 6º domingo após o Pentecostes. * A bênção do belo afresco ao ar livre dos Santos Pedro e Paulo, obra de nossa amiga Armia Elkatcha. * A benção dos carros em honra de São Cristóvão. * A refeição fraterna durante a qual os fiéis me mostraram sua afeição por ocasião da celebração antecipada dos aniversários de sua serva e da senhorita Thérèse Ribreau, atual presidente leiga da associação de culto da Metrópole da Igreja Siro-Ortodoxa francófona. de Mar Thoma. Foi uma oportunidade para os fiéis agradecerem a Armia e sua família pela próxima visita. Eles partirão no dia 25 (meu aniversário, que eu vou celebrar com meus irmãos Nicolas e Christophe). * A recepção dos fiéis até às 19h e finalmente * O jantar. Deixamos Armia na igreja, que agora está completando as citações bíblicas ilustrando os dois episódios da Anunciação da Natividade pelos Anjos aos Pastores na noite de Belém e a jornada da Sagrada Família no Egito.
2) *La bénédiction de la belle fresque extérieure des Saints Pierre et Paul, oeuvre de notre amiArmia Elkatcha.
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* The blessing of the beautiful outdoor fresco of Saints Peter and Paul, work of our friend Armia Elkatcha.
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* A bênção do belo afresco ao ar livre dos Santos Pedro e Paulo, obra de nossa amiga Armia Elkatcha.
3) *La bénédiction des voitures en l'honneur de Saint Christophe.
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* The blessing of cars in honor of St. Christopher.
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* A benção dos carros em honra de São Cristóvão.
4) *La bénédiction des voitures en l'honneur de Saint Christophe. *Le repas fraternel lors duquel les fidèles me manifestaient leur affection à l'occasion de la célébration anticipée des anniversaires de votre serviteur et de Melle Thérèse Ribreau, actuelle Présidente laïque de l'association cultuelle de la Métropolie de L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma. C'était l'occasion pour les fidèles de remercier Armia et sa famille dans l'attente de leur prochain séjour. Ils repartirons le 25 ( Jour de mon anniversaire, que je fêterai en famille avec mes frères Nicolas et Christophe ). *La réception des fidèles jusqu'à 19h et enfin *Le dîner. Nous avons laissé Armia à l'église qui achève actuellement d'inscrire les citations bibliques illustrant les deux épisodes de l'annonce de la Nativité par les Anges aux bergers dans la nuit de Bethléem et du voyage de la Sainte Famille en Égypte. ---------------------------
* The fraternal meal during which the faithful showed me their affection on the occasion of the anticipated celebration of the anniversaries of your servant and Miss Thérèse Ribreau, current lay president of the cult association of the Metropolis of the French-speaking Syro-Orthodox Church from Mar Thoma. It was an opportunity for the faithful to thank Armia and her family for their next visit. They will leave on the 25th (my birthday, that I will celebrate with my brothers Nicolas and Christophe). * The reception of the faithful until 19h and finally * The dinner. We left Armia at the church, which is now completing the Bible quotations illustrating the two episodes of the Nativity Annunciation by the Angels to the Shepherds on the night of Bethlehem and the journey of the Holy Family in Egypt. ------------------------------
* A refeição fraterna durante a qual os fiéis me mostraram sua afeição por ocasião da celebração antecipada dos aniversários de sua serva e da senhorita Thérèse Ribreau, atual presidente leiga da associação de culto da Metrópole da Igreja Siro-Ortodoxa francófona. de Mar Thoma. Foi uma oportunidade para os fiéis agradecerem a Armia e sua família pela próxima visita. Eles partirão no dia 25 (meu aniversário, que eu vou celebrar com meus irmãos Nicolas e Christophe). * A recepção dos fiéis até às 19h e finalmente * O jantar. Deixamos Armia na igreja, que agora está completando as citações bíblicas ilustrando os dois episódios da Anunciação da Natividade pelos Anjos aos Pastores na noite de Belém e a jornada da Sagrada Família no Egito.
*VIE DE SAINTE MARIE-MADELEINE:
Magdala (ou Magada ou Dalmanoutha), petit village de pêcheurs situé sur la rive occidentale du lac de Gennésareth, à cinq kilomètres de la ville de Tibériade, était la patrie de Sainte Marie Madeleine. Vierge fortunée, elle vécut dans la crainte de Dieu et l'observation de Ses commandements, jusqu'au jour où elle se trouva possédée de sept démons (cf. Marc 16:9; Luc 8:2) [1].
Affligée et ne pouvant trouver aucun répit, elle apprit que Jésus-Christ était parvenu dans la contrée, après avoir traversé la Samarie, et qu'Il attirait de grandes foules à Sa suite, par Ses miracles et Son enseignement céleste.
Pleine d'espoir, elle courut vers Lui et, ayant assisté au miracle de la multiplication des pains et des poissons, en nombre suffisant pour nourrir plus de quatre mille hommes (Mat. 15:30-39), elle alla se jeter aux pieds du Sauveur et lui demanda de la guider sur la voie de la vie éternelle.
Ayant été délivrée de cette épreuve, elle renonça à ses biens et à tout attachement au monde pour suivre Jésus dans tous ses périples, avec les Apôtres, la Mère de Dieu et d'autres pieuses femmes qui s'étaient mises à son service après avoir été guéries par lui de diverses maladies: Marie, mère de Jacques le petit et de Joset; Marie de Clopas; Jeanne, femme de Chouza; Suzanne, et Salomé, mère des fils de Zébédée.
Lorsqu'Il eut rempli Son ministère en Galilée, le Seigneur Se dirigea vers Jérusalem, malgré les avertissements de ses proches.
Marie Madeleine le suivit sans hésitation, et se lia d'amitié avec Marthe et Marie de Béthanie.
Alors que le Seigneur venait de délivrer un possédé qui était muet, et affirmait qu'Il chassait les démons par l'Esprit de Dieu, une voix s'éleva de la foule et s'écria:
« Heureuses les entrailles qui T'ont porté, et les seins qui T'ont allaité! » (Luc 11:27). Cette voix, suppose-t-on, était celle de Marie Madeleine.
Elle était présente également lors de la résurrection de Lazare, et fut alors confirmée dans sa foi au Fils de Dieu.
Tandis que les autres disciples avaient abandonné le Maître au moment de Son arrestation, elle le suivit jusque dans la cour du grand prêtre puis au tribunal de Pilate, elle assista à Son procès inique, à Sa Passion et se tint auprès de la Croix, en compagnie de la Mère de Dieu et de Saint Jean le Théologien (Jean 19:25).
Tout étant accompli et le sang du Sauveur ayant coulé de Son côté pour purifier la terre, Marie, surmontant la douleur, prit l'initiative de Son ensevelissement. Sachant que le noble conseiller, Joseph d'Arimathie (cf. 31 juillet), avait fait creuser près de là un tombeau neuf dans le roc, elle alla le trouver et le convainquit de céder ce sépulcre pour ensevelir le Crucifié.
Encouragé par la foi résolue de cette femme, Joseph obtint l'autorisation de Pilate et, prenant avec lui Nicodème, le membre du Sanhédrin qui était disciple secret de Jésus, il descendit Le Corps de la Croix et le déposa dans un linceul pour le mettre au tombeau.
Marie Madeleine ainsi que la Mère de Dieu assistaient à la scène et elles élevèrent alors une hymne funèbre, accompagnée de larmes, dans lesquelles brillait cependant l'espoir de la Résurrection [2].
Une fois le tombeau fermé par une grosse pierre qu'on avait roulée à l'entrée, Joseph et Nicodème se retirèrent; mais les deux Saintes femmes restèrent assises, en pleurs en face du tombeau, jusque tard dans la nuit.
En quittant l'endroit, elles décidèrent, sitôt le repos du sabbat expiré, de revenir au tombeau avec des aromates, pour embaumer une fois encore le corps du Sauveur (Marc 16:1).
Ayant donc observé le repos légal, au chant du coq, alors que le premier jour de la semaine commençait à peine à poindre, Marie Madeleine et l'"autre Marie" [3] vinrent au sépulcre.
Un Ange resplendissant leur apparut, accompagné d'un tremblement de terre, et leur annonça que Jésus ne se trouvait plus à l'intérieur, mais qu'Il était ressuscité (Mat. 28:1).
Toutes troublées, elles ne prirent pas même le temps de regarder dans le tombeau et coururent porter la nouvelle aux Apôtres.
Le Seigneur ressuscité leur apparut en chemin et les salua en disant: « Réjouissez-vous! »
Il convenait en effet qu'Il annonçât à une femme la délivrance de notre nature, déchue et condamnée à la souffrance à la suite de la faute d'Eve.
En entendant leur récit, les Apôtres crurent qu'elles déliraient. Pierre, cependant, courut jusqu'au sépulcre et, se penchant, vit que seules les bandelettes s'y trouvaient, et il se retira tout perplexe.
Le jour s'étant levé, Marie Madeleine se rendit pour la seconde fois sur les lieux, afin de vérifier si elle n'avait pas été victime d'une hallucination.
Constatant que le tombeau était effectivement vide, elle alla l'annoncer derechef à Pierre et Jean, qui se rendirent en courant sur les lieux. Une fois les deux disciples repartis, elle resta seule près du tombeau, se demandant qui avait bien pu enlever le corps (Jean 20:11).
Deux Anges vêtus de blancs apparurent alors à l'emplacement de la tête et des pieds du Seigneur, et lui demandèrent pourquoi elle pleurait.
Comme elle leur répondait, les Anges se levèrent soudain, avec respect. Marie se retourna et vit Jésus qui lui posa la même question.
Le prenant pour le jardinier, elle demanda si c'était Lui qui avait enlevé le corps. Mais dès que Jésus l'eut appelée par son nom: "Marie", reconnaissant la voix de son bien-aimé Seigneur, elle s'écria: "Rabbouni (Maître)!" et voulut se jeter à Ses pieds pour les baiser.
Désirant l'attirer à une compréhension plus élevée de l'état dans lequel se trouvait Son corps après la Résurrection, Jésus lui dit:
« Ne me touche pas, car Je ne suis pas encore monté vers le Père! »
Et Il l'envoya annoncer à Ses "frères" ce qu'elle avait vu.
Devenue pour la troisième fois "apôtre des Apôtres", Marie Madeleine resta avec les disciples et la Mère de Dieu, partageant leur joie.
Elle était probablement présente au Mont des Oliviers, lors de l'Ascension, tout comme dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sous forme de langues de feu (Actes 2).
On raconte que la Sainte quitta ensuite Jérusalem, pour se rendre à Rome et y demander justice à l'empereur Tibère de la condamnation inique prononcée par Pilate [4].
Se présentant devant l'empereur avec un œuf en main, elle lui déclara qu'après avoir souffert la Passion, le Christ était ressuscité, apportant à tous les hommes la promesse de la résurrection; et l’œuf se teignit alors en rouge [5].
Le souverain écouta sa requête et convoqua Pilate, ainsi que les grands prêtres Anne et Caïphe.
Caïphe mourut en route, en Crète; quant à Anne, il fut supplicié en étant enfermé dans une peau de buffle. Pilate, s'étant présenté au tribunal de l'empereur, essaya de se justifier en avançant les pressions exercées par les Juifs et le risque de rébellion contre l'autorité romaine.
Mais César resta insensible à son apologie et le fit jeter en prison. On rapporte que, poursuivant un cerf au cours d'une partie de chasse, organisée non loin de la prison par des amis de Pilate, l'empereur décocha une flèche qui alla frapper Pilate en plein cœur.
De retour à Jérusalem, Marie Madeleine suivit l'enseignement de Saint Pierre.
Quatre ans s'étant écoulés depuis la Résurrection, et les Apôtres s'étant dispersés dans diverses régions du monde, elle se joignit à Saint Maxime, l'un des Soixante-Dix Disciples, pour aller prêcher la Bonne Nouvelle.
Ils furent bientôt arrêtés par les Juifs et abandonnés, avec d'autres Chrétiens, en pleine mer, sans nourriture, dans un bateau dépourvu de voile et de rames.
L'embarcation fut cependant guidée par le Christ, le Pilote de notre Salut, jusqu'à Marseille, en Gaule [6].
Ayant débarqué sains et saufs, les Saints Apôtres eurent à subir la faim, la soif et le mépris des habitants de l'endroit, païens forcenés qui ne leur procuraient aucun secours.
Un jour que ces derniers s'étaient réunis pour un de leurs sacrifices impies, Sainte Marie Madeleine se mêla courageusement à l'assemblée et les exhorta à reconnaître le seul Dieu, Créateur du ciel et de la terre.
Émerveillés par son assurance et par l'éclat de son visage, les païens prêtèrent attention à ses paroles.
Elle réitéra son discours devant le gouverneur romain de la province, Hypatios, qui était venu en compagnie de son épouse apporter une offrande aux idoles, afin d'obtenir une progéniture.
D'abord réticent, Hypatios, à la suite de trois apparitions de la Sainte, accueillit Marie et ses compagnons en son palais et demanda à être instruit de leur doctrine.
Grâce à l'intercession de Marie, il obtint un enfant, mais sa femme mourut en le mettant au monde. Après un court séjour à Rome, Hypatios entreprit un pèlerinage à Jérusalem; mais changeant soudain d'avis, il décida de retourner à l'endroit où il avait enseveli son épouse et l'enfant.
Quelle ne fut pas sa stupeur de les retrouver vivants et d'apprendre qu'ils avaient survécu grâce aux prières et aux soins de Sainte Marie Madeleine!
Rendant grâces à Dieu, le magistrat et toute sa maison se firent alors baptiser et devinrent de fervents proclamateurs de la Vérité.
Quittant la Gaule, Sainte Marie Madeleine continua ses périples missionnaires en Égypte, Phénicie, Syrie, Pamphylie et autres lieux, répandant partout la bonne odeur du Christ.
Elle passa quelque temps à Jérusalem, puis partit pour Éphèse, où elle retrouva Saint Jean le Théologien, partageant ses épreuves et jouissant de ses enseignements inspirés.
Ayant rempli la mission que le Seigneur lui avait confiée, elle remit là son âme à Dieu, après une brève maladie, et fut ensevelie à l'entrée de la grotte, où s'endormirent ensuite les Sept Enfants (cf. 4 août).
De nombreux miracles se produisirent en cet endroit, jusqu'au jour où, presque dix siècles plus tard (899), le pieux empereur Léon VI le Sage ordonna de transférer les reliques de la Sainte Égale-aux-Apôtres à Constantinople (cf. 4 mai).
Il les reçut avec une grande dévotion, en présence de tout le peuple, et les portant sur ses épaules, aidé de son frère Alexandre, il alla les déposer dans la partie gauche du sanctuaire du monastère de Saint Lazare, qu'il avait fondé.
Survivant aux péripéties de l'histoire, la main gauche de la Sainte Myrophore, qui exhale un suave parfum, est aujourd'hui vénérée au Monastère athonite de Simonos Pétra, qui honore Sainte Marie Madeleine comme sa seconde fondatrice.
[1] La Tradition occidentale, depuis St Grégoire le Grand, a assimilé Marie Madeleine à la pécheresse repentante venue oindre les pieds de Jésus (Luc 7:36-38), et même à Marie soeur de Lazare. Mais rien dans l'Évangile ne porte à faire cette identification, rejetée par la plupart des Pères orientaux. En effet, la possession ne suppose en aucun cas une vie débauchée. St Syméon Métaphraste interprète de manière allégorique les "sept démons" comme les sept passions qui font obstacle à la vertu; toutefois il n'est pas suivi par d'autres Pères.
[2] Cette thrène est le thème de l'Office des matines du Grand Samedi.
[3] D'après St Romanos le Mélode et St Grégoire Palamas l'"autre Marie" ne pouvait être que la Mère de Dieu, car il convenait qu'elle fût la première à contempler la Résurrection de son Fils. Mais, pour la plupart des Pères, ce fut Marie Madeleine qui vit la première le Seigneur, conformément aux paroles de l'Évangile (Marc 16:9), l'"autre Marie" étant Marie, mère de Jacques. Les écrivains ecclésiastiques ont essayé de concilier de diverses manières les récits divergents des Évangiles concernant la ou les visites des Saintes Myrophores au tombeau. Nous résumons ici la version de Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XIVe siècle).
[4] Ce récit de la vengeance contre Pilate et de sa mort n'est rapporté que par St Syméon Métaphraste, probablement sous l'influence de l'Évangile apocryphe de Nicodème (Actes de Pilate, Ves.), qui met en scène Ste Véronique. En 36, Pilate fut déposé de sa charge et renvoyé à Rome pour répondre de sa mauvaise administration, pendant laquelle avaient abondé provocations, violences et exécutions arbitraires. Selon Eusèbe de Césarée, il se serait suicidé (Hist. ecclés. II, 7), ou fut peut-être exécuté. Diverses traditions apocryphes ont tenté de réhabiliter Pilate, supposant même qu'il se serait converti, et reportent toute la responsabilité de la Passion sur les Juifs.
[5] Cette tradition populaire rend compte de la coutume des oeufs de Pâques, répandue dans tout le monde chrétien.
[6] Ce récit de la mission de Ste Marie Madeleine en Gaule, rapporté par St Syméon Métaphraste, fait écho, en quelque manière, aux diverses traditions répandues en France, concernant le culte de la Sainte. La tradition du transfert de Reliques de Marie Madeleine à l'abbaye de Vézelay, en Bourgogne, semble la plus ancienne et fut à l'origine d'un fameux pèlerinage. Selon certains, ces Reliques venaient de Provence, selon d'autres de Palestine. À partir du XIIe siècle on commença à vénérer à la Sainte-Baume, à une cinquantaine de km de Marseille, une caverne où la Sainte aurait mené la vie ascétique pendant trente ans. Parallèlement, un pèlerinage se développa au village de Saint-Maximin, à une vingtaine de km de là, où l'on avait découvert dans une crypte un sarcophage de la Sainte Myrophore. On vénéra dès lors en Provence Ste Marie Madeleine et ses compagnons: St Maximin, premier Evêque d'Aix, St Sidoine, Ste Marcelle et deux autres enfants. Notons qu'on vénère également aux Saintes-Maries de la Mer, en Camargue, les Saintes Myrophores Marie, mère de Jacques, et Marie Salomé, qui auraient accompagné Ste Marie Madeleine dans sa mission.
(Texte extrait du Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe, adaptation française par le hiéromoine Macaire de Simonos-Petras)
D’après la tradition, il est le jeune frère de Joachim (père de la Vierge Marie).
C’était un homme riche, membre du grand Conseil, disciple secret de Jésus et officier de l’armée romaine et judéenne.
Une tradition l’associe avec l’industrie de l’étain et le représente enseignant aux mineurs corniques comment purifier leur étain.
Lors de la persécution qui sévit à Jérusalem en l’an 34, les disciples du Christ fuirent vers d’autres contrées. Plusieurs traditions rapportent leur voyage vers l’Italie, la Gaule, l’Espagne, la Bretagne, etc.
Débarquant à Marseille, Joseph d’Arimathie et ses compagnons cheminent jusqu’à Rocamadour où saint Zachée se fixe.
On retrouve saint Joseph à Limoges avec saint Martial. Parvenu à la côte bretonne, il laisse saint Drenwal à Morlaix, puis s’embarque avec le reste de ses compagnons pour la Cornouailles.
Le roi Arviragus l’ayant autorisé à demeurer dans l’île d’Avalon (Ynis-Witren) appelée plus tard Glastonbury, il y construisit une église en branchages (ecclesia vetusta).
On trouve sur ce lieu un épineux nommé « The Glastonbury Thorn » qui serait le bâton de Joseph d’Arimathie planté en terre par lui et qui prit racine.
Là aussi se trouve la coupe qui aurait servi à la Sainte Cène et dans laquelle il recueillit un peu de sang du côté du Christ sur la croix.
Saint Joseph d’Arimathie meurt en l’an 82 ; il apparaît comme le grain jeté en terre qui devait donné naissance au miracle monastique des chrétientés celtiques.
Dans le texte évangélique, Joseph d'Arimathie est un membre du Sanhédrin secrètement converti à l'enseignement du Christ.
Il apparaît pour la première fois après la crucifixion, lorsqu'il demande à Ponce Pilate l'autorisation d'emporter le corps de Jésus.
Ensuite, il l'ensevelit dans son propre sépulcre, taillé dans le roc.
D'après la légende, c'est chez Joseph d'Arimathie que se tint le dernier repas du Christ.
Joseph conserva le vase de la Cène, dans lequel il recueilli un peu du sang de Jésus avant le déposer dans son sépulcre.
Joseph quitta ensuite la Palestine et se rendit en Bretagne où il garda précieusement le Saint-Graal.
La figure de Joseph d'Arimathie fut introduite dans le cycle arthurien par Robert de Boron dans son roman en vers Estoire dou Graal ou Joseph d’Arimathie, écrit entre 1190 et 1199.
Il est question de Joseph d'Arimathie dans l’Evangile de Nicodème¸ apocryphe du IVesiècle :
11.3 Survint un homme, appelé Joseph, membre du Conseil, il était d'Arimathie et il avait foi dans le Royaume de Dieu.
Il s'approcha de Pilate et lui demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, le roula dans un linceul tout blanc, et le plaça dans une tombe taillée dans le roc, où personne encore n'avait été mis.
12.1 Quand ils surent que Joseph avait demandé le corps de Jésus, les Juifs le cherchèrent […]
Les Juifs empoignèrent Joseph et décidèrent de le faire garder jusqu'au lendemain du sabbat.
« Sache bien, lui dirent-ils, que seule, l'heure nous empêche de te châtier, puisque le sabbat commence.
Mais sache-le aussi, tu ne mérites pas même une sépulture. Nous jetterons ta chair aux oiseaux du ciel. » […]
Ils se saisirent de Joseph et l'enfermèrent dans une maison sans fenêtre, postèrent des gardes à l'entrée et scellèrent la porte derrière laquelle Joseph était captif.
12.2 Au sabbat, chefs de la synagogue, prêtres et lévites convinrent de se réunir à la synagogue le jour suivant.
Les délibérations commencèrent tôt : quelle mort infligerait-on à Joseph ?
Ils décidèrent de le faire comparaître séance tenante.
Mais quand ils ouvrirent sa porte, ils ne le trouvèrent pas à l'intérieur.
Le peuple entier fut stupéfait et même saisi de terreur quand il s'aperçut que les sceaux étaient intacts et que Caïphe avait gardé la clef.
Et ils n'osèrent plus lever la main sur ceux qui devant Pilate avaient pris la défense de Jésus. […]
15.6 Joseph prit la parole : « Vous m'avez enfermé le vendredi, vers la dixième heure, et je suis resté là tout le sabbat.
Mais à minuit, tandis que j'étais debout à prier, la maison où vous m'aviez enfermé se souleva par les quatre coins et une sorte d'éclair vint éblouir mes yeux. Épouvanté, je tombai à terre.
Alors quelqu'un me prit par la main et m'enleva de l'endroit où je gisais, et une eau fraîche coula sur moi de la tête aux pieds, tandis que des effluves de myrrhe emplissaient mes narines.
Il m'essuya le visage, m'embrassa et me dit :
-« Ne crains pas, Joseph. Ouvre tes yeux et regarde quel est celui qui te parle. »
Levant mon regard, je vis Jésus.
Mes frayeurs redoublèrent.
Je pensai que c'était un fantôme et je me mis à réciter les commandements. Mais il les récita avec moi.
Or vous ne l'ignorez pas, quand un fantôme entend réciter près de lui les commandements, il prend la fuite.
Voyant qu'il les disait avec moi, je m'écriai :
« Rabbi Elie! »
Il me dit :
« Je ne suis pas Elie.
- Qui es-tu, Seigneur, lui dis-je.
Et il me dit :
- Je suis Jésus.
Tu as demandé mon corps à Pilate, puis tu m'as enveloppé dans un pur linceul et tu as couvert mon visage d'un suaire, puis tu m'as déposé dans ton caveau neuf et tu as roulé une grande pierre à l'entrée de la tombe. »
Et je dis à celui qui me parlait :
« Viens me montrer l'endroit où je t'ai placé. »
Il me conduisit à cet endroit et me le montra.
Le linceul y traînait encore, et le suaire qui avait couvert son visage. Alors j'eus la preuve qu'il était Jésus.
Il me prit par la main et toutes portes closes, me transporta au milieu de ma demeure.
Il me conduisit auprès de mon lit et me dit :
« Paix à toi ! »
Il m'embrassa encore et ajouta :
« Tu ne sortiras pas de chez toi avant quarante jours. Car voici, je vais rejoindre mes frères, en Galilée.»
"Et voici un homme nommé Joseph, membre du Conseil, homme droit et juste.51 Celui-là n'avait pas donné son assentiment au dessein ni à l'acte des autres. Il était d'Arimathie, ville juive, et il attendait le Royaume de Dieu.". (Lc 23, 50-51)
En entrant dans la salle, située à l'ouest des piliers de la Rotonde, on découvre une salle sombre et mal entretenue. Il s'agit de la chapelle dite "des Syriens", communauté qui a perdu un certain nombre de droits au sein de la basilique. La dispute de droits entre Syriens et Arméniens explique la dégradation de cette chapelle.
Au fond, une petite ouverture dans le mur mène à la tombe de Joseph d'Arimathie:
Selon la tradition, après avoir offert son propre tombeau pour Jésus et ne voulant pas se faire enterrer dans le même tombeau, le représentant des Sanhédrins aurait été mis dans ce tombeau. La découverte de cette tombe confirme que cet endroit était bien une zone funéraire, à côté du mont Gareb.
L'Eglise syrienne-orthodoxe de rite d'Antioche est la première héritière de l’antique église judéo-chrétienne et elle représente aujourd’hui les chrétiens de langue syriaque répartis dans de nombreux pays du Moyen-Orient. Sa langue liturgique est le syriaque, un idiome appartenant à l’araméen, la langue parlée par Jésus.
Parallèlement au patriarche byzantin, un document affirme la présence d'un évêque Syrien à Jérusalem dès le VIe siècle. Le siège du métropolitains syrien est à coté de l’église Saint Marc, située entre les quartiers arméniens et juifs, lieu qui, depuis une ancienne tradition, est considéré comme la maison de Marie, mère de Marc l'évangéliste.
Dans la basilique du Saint Sépulcre, les syriens orthodoxes célèbrent dans la chapelle de Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui se tient dans le déambulatoire derrière l’Edicule du Sépulcre, dont la propriété est contestée par les Arméniens.
Je suis entré dans cette tombe en 1996 ... Grand moment de spiritualité. UDP
Source: Bastiano dans http://www.lavoieduciel-garabandal.fr/
Saint Patrick
(Patrick est célébré le 17 mars)
Vie de saint Patrick
D'origine britto-romaine, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 385 en Bretagne insulaire, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlisle en Cumbrie, qu’on identifie avec Dumbarton. Son père, Calpurnius, était diacre et décurion . Son grand-père était prêtre ; sa grand-mère était originaire de Touraine. Son père, bien que diacre, n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, notamment Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité, près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais ou d’un druide. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, à Waterford ou Wexford. Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes anglaises, et peu après les côtes françaises, où il devient prêtre.
A l’âge de trente et un ans ou trente-deux ans, Maewyn Succat retrouva donc sa famille. Elle l’accueillit chaleureusement et le supplia de ne plus la quitter. Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il eut des visions et entendit « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui criaient, d’une seule voix : « Nous t’implorons, saint jeune homme, de venir parmi nous. » - « Rendons grâce à Dieu, ajouta-t-il, qu’après plusieurs années le Seigneur ait répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins et s'installe au monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis il se fixe auprès de saint Germain d'Auxerre, qui l’ordonne évêque.
En 432, il retourne en Irlande qu'il commence à évangéliser. Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle : « Voilà la figure de la Trinité sainte. » Les figures de triades étaient familières à la religion celtique. Le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat. Selon certaines sources (les moines de Lérins en particulier), saint Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte Trinité de l'Ile Saint-Honorat, qui présente une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de symboliser la Trinité.
Comme évêque, il prend le nom de Patricius (Patrice ou Patrick), en gaélique : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l' « antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 mars 461. Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille, tous deux également patrons de l'Irlande. A sa mort, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick n'a rien écrit sinon une « Confession [de Saint Patrick] » et les « Lettres à Coroticus ». Une prière lui est attribuée, « Faed Fiada » (le cri du daim), ou « hymne de Saint Patrick ».
Saint Patrick est l'objet d'une véritable vénération de la part des Irlandais. Sa fête, le 17 mars, est célébrée par toutes les communautés irlandaises du monde entier et c'est cette date qui a été choisie par le gouvernement irlandais comme jour de fête nationale. Tous les ans, le dernier dimanche de juillet, des milliers de pèlerins gravissent, parfois pieds nus et même à genoux, les 763 mètres de Croagh Patrick, la « montagne sacrée de l'Irlande » dans le comté de Mayo : saint Patrick s'y serait imposé en 441 quarante jours de retraite et de pénitence, précipitant dans une fissure profonde toutes les vermines monstrueuses et venimeuses de l'île, ce qui, selon la tradition, explique l'absence aujourd'hui encore de serpents en Irlande. Plus terrible encore que l'ascension de Croagh Patrick est le pèlerinage du « Purgatoire de Saint Patrick » sur l'îlot de Station Islanddans le lough Derg (comté du Donegal) où, entre le 1er juin et le 15 août, les pèlerins passent trois jours en prière sans pratiquement dormir et en se soumettant à un jeûne strict. Malgré plusieurs mises en garde des autorités religieuses en raison du caractère excessif de ces rites séculaires, ce pèlerinage attire toujours beaucoup de pénitents.
C'est sous la forme du monachisme que le christianisme s’est développé dans l'île aux VIeet VIIe siècles. L'Irlande se couvre alors de nombreux monastères indépendants les uns des autres qui deviennent les véritables centres de la vie religieuse. Leurs saints fondateurs ne se réfèrent jamais à Patrick dont on semble même oublier le nom. Isolée de la papauté romaine par les invasions barbares, l'Irlande, comme les autres pays celtiques, va être pendant près de deux siècles le grand refuge du christianisme occidental face à un continent retombé en partie dans le paganisme, mais un foyer original que Rome ne tardera pas à reprendre en main.
D'origine orientale, le monachisme s'est rapidement développé en Irlande où, dans un pays dépourvu de villes, des monastères ruraux s'adaptaient mieux qu'une organisation épiscopale urbaine aux structures sociales et politiques de la civilisation celtique. Ce sont souvent des clans entiers qui, à la suite de la conversion de leurs rois et de leurs druides, adhérèrent au christianisme, et les moines apparurent comme les nouveaux guides spirituels de ces communautés, les héritiers directs de la classe sacerdotale païenne. Il est significatif que bon nombre de fondateurs de monastères étaient de sang royal, ou filid – poètes –, ou fils de druides : c'est notamment le cas de saint Ciaran, fondateur de Clonmacnoise, de saint Kevin à Glendalough, de saint Comball à Bangor, de saint Colomba à Derry et Durrow…
Cette conversion « par le haut » de l'Irlande au christianisme et un certain respect de la nouvelle religion pour les croyances ancestrales expliquent sans doute que le message chrétien fut rapidement bien accueilli dans le pays : l'Eglise n'y compte aucun saint martyr. La grande fête celtique de Samain, le 1er novembre, est devenue la Toussaint et la fête des morts ; le site des premiers oratoires était souvent des îles ou des sources sacrées. Au monastère de Kildare, fondé par sainte Brigitte, bien vite assimilée à la grande déesse celtique Brigit, des nonnes issues de familles nobles entretinrent un feu sacré – pratique éminemment païenne – pendant tout le Moyen-Age. En héritant du patrimoine culturel et scientifique des druides, les écoles monastiques firent de l'Irlande du VIe au IXe siècle « l'île des saints et des savants ».
Les moines irlandais excellèrent dans ce qui était alors les deux arts majeurs de l'Occident : l'enluminure et l'orfèvrerie. La décoration d'évangéliaires comme le livre de Durrow (milieu du VIIe siècle) ou le livre de Kells (fin du VIIIe siècle), la « broche de Tara » et le « calice d'Armagh » (œuvres du VIIIe siècle) comptent parmi les plus belles réalisations artistiques du haut Moyen-Age chrétien.
L'Irlande entièrement christianisée, les moines allèrent exercer leur activité missionnaire à l'étranger, fondant des monastères dans une grande partie de l'Europe à l'instar de saint Colomban à qui l'on doit les fondations d'Annegray et de Luxeuil en Gaule, et de Bobbio en Italie. De nombreux érudits, tel Jean Scot Erigène, dont le nom signifie « originaire d'Erin », vinrent travailler sur le continent, et l'Irlande joua pendant plusieurs siècles un rôle important sur le destin culturel d'une Europe bouleversée par les invasions germaniques.
Mais la particularité de l'Eglise d'Irlande, comme celle des autres Eglises celtiques, ne reposait pas seulement sur son organisation monastique. Elle se manifestait aussi au plan liturgique par une datation différente du jour de Pâques, des rites de baptême particuliers et une tonsure originale. Aussi, dès la fin du VIIe siècle, la papauté entreprit de reprendre en main les chrétientés celtiques : c'est alors que l'on commença à présenter saint Patrick comme fondateur de l'Eglise irlandaise. Tout en se soumettant à Rome au plan liturgique, l'Irlande réussit toutefois à garder son organisation monastique. Mais au XIIe siècle, l'implantation dans l'île des ordres monastiques continentaux – les bénédictins vers 1135 et les cisterciens en 1142 – puis la conquête anglo-normande sonnèrent le glas du monachisme irlandais traditionnel.
Confession de notre très saint père Patrick,
archevêque d'Armagh.
(extrait)
Moi, Patrick, misérable pécheur et le dernier des serviteurs de Jésus Christ, j'eus pour père le diacre Calpurnius, fils du prêtre Potitus. Je naquis l'an 377 de l'Incarnation, à Bonaven Taberniae, dans une villa que possédait mon père, et où je fus plus tard capturé par des pirates, dans les circonstances que je vais raconter. J'avais alors 16 ans, et ne m'étais jamais préoccupé sérieusement du service de Dieu. Les barbares m'enlevèrent avec plusieurs milliers d'autres captifs. On nous entassa sur des barques et nous fûmes transportés en Irlande. Le Seigneur voulait ainsi châtier nos offenses et nos ingratitudes passées. Jeté, pauvre adolescent parmi ces nations étrangères, mon cœur s'ouvrit à la grâce. Je pleurai mes fautes, et résolus de changer de vie. Dans sa miséricordieuse bonté, le Seigneur daigna agréer mes vœux encore stériles ; sa main me protégea parmi tant de dangers et me sauva la vie.
J'étais profondément ignorant. Dès mon enfance, j'avais manifesté une véritable horreur de l'étude. Seule me plaisait la vie libre au grand air des champs. Maintenant, captif et exilé, il me fallait conduire les troupeaux aux pâturages. Le goût de la prière me saisit peu à peu. Je passais les journées et une partie de la nuit dans ce saint exercice. Je m'agenouillais sur la neige, sur la terre gelée ou détrempée par les pluies d'hiver.
Six ans s'écoulèrent ainsi, et j'étais heureux dans ma captivité, parce que le Seigneur consolait mon âme. Une nuit, j'entendis dans une vision la voix d'un ange qui me disait :"Tes prières et tes jeûnes ont été agréés par Dieu. Tu reverras bientôt ta patrie. Le navire qui doit t'emmener attend au port". J'étais alors à deux cent milles de la côte et ne connaissais pas le port dont on me parlait. Toutefois, plein de confiance en Dieu, je pris la fuite et j'arrivai heureusement au port de Boyle. Un navire y stationnait ; j'y montai et demandai au pilote de m'emmener avec lui. Il s'y refusa brutalement, et je reprenais déjà la route, pleurant et priant, lorsque le pilote me cria : "Viens si tu veux, mais sois-nous soumis".
Or, ces hommes étaient des païens. On leva l'ancre, et après trois jours de navigation, nous débarquâmes dans une terre inhabitée où nous marchâmes pendant 27 jours. Les vivres et l'eau vinrent à manquer, et la faim se fit affreusement sentir. Le pilote me dit :"Tu es chrétien, et tu prétends que ton Dieu est Tout-Puissant. Prie Le donc pour nous et qu'il vienne notre aide." Et je répondis : "Convertissez-vous du fond du cœur et Dieu vous sauvera." A peine avais-je achevé ces paroles, que nous aperçûmes une troupe de sangliers. On en tua un grand nombre, et l'abondance revint dans la caravane. Tous louaient le Seigneur et me témoignaient la plus vive reconnaissance.
J'arrivai enfin dans ma patrie; j'y étais depuis deux ans lorsque, pour la seconde fois, une bande de pirates m'enleva. Je priai le Seigneur, et une voix divine me dit : "Ta captivité ne durera que deux mois". En effet, le soixantième jour, je fus délivré et je revins près de mes parents. Or, en ce temps, une nuit, je vis se dresser devant moi un homme céleste, tenant à la main un recueil de lettres et il me : "Mon nom est Victrice", et il me montra la collection de ses lettres, et j'y lus : " Voix de l'Irlande’’ A ce moment se firent entendre les voix des bûcherons de Foclayd qui s'adressaient à moi en disant : "Reviens vers nous, saint jeune homme, et enseigne nous la voie du Seigneur." Le lendemain, je m'ouvris de cette vision mystérieuse à un ami d'enfance. Il me répondit : "Un jour, tu seras évêque en Irlande". Cette parole me jeta dans la consternation, moi misérable pécheur : elle se réalisa cependant.
Ainsi a parlé de lui-même notre père saint Patrick, que ses prières nous obtiennent la bienveillance de Dieu et soutienne notre foi ! Amen.
Saint Fiacc: Hymne sur la vie
de saint Patrick
L'Hymne de Fiacc est une des rares sources primaires reconnuesconcernant la vie de saint Patrick, en dehors de ses propres écrits. Bien que sa date exacte decomposition soit encore discutée, il est hors de doute qu'elle soit extrêmement ancienne, undocument de l'Eglise Celtique d'avant les invasions Vikings. La tradition l'attribue au barde Fiacc duVe siècle, qui apparaît aussi comme personnage dans certaines légendes au sujet de Patrick.
1. Patrick naquit à Emptur:
C'est ce que l'histoire nous apprend.
Un enfant de 16 ans (qu'il était)
Lorsqu'il fut emmené dans les liens.
2. Succat était son nom, nous dit-on;
Celui qui était son père, voici qu'on nous dit:
Il était fils de Calpurn, fils d'Otidus,
Petit-fils de Deochain Odissus.
3. Il demeura six ans dans l'esclavage;
De la nourriture humaine, il ne mangea pas.
Cothraige était son surnom,
Parce comme esclave, il servait quatre familles.
4. Victor dit à l'esclave de Milcho:
"Toi, pars sur la mer:"
Il plaça son pied sur le *leac* [pierre]
Sa trace demeure, elle ne disparaît pas.
5. Il l'envoya traverser les Alpes;
Vers le merveilleux outre-mer était son voyage,
Jusqu'à ce qu'il demeure avec Germain dans le sud.
Dans la Letah du sud.
6. Dans les îles de la Mer Thyrrhene il resta;
En celles-là il médita :
Il lut le canon avec Germain:
C'est ce que l'histoire nous apprend.
7. En Irlande il fut ramené
En vision par les Anges de Dieu:
Souvent par une vision il était
Appelé pour y retourner à nouveau.
8. Le Salut pour l'Irlande
C'était l'arrivée de Patrick à Fochlaidh;
Au loin avait été entendu le son
De l'appel des enfants de Caill-Fochladh.
9. Ils priaient afin que le saint vienne,
Afin qu'il revienne de Letha,
Pour convertir le peuple d'Erin
De l'erreur à la vie.
10. Les Tuatha d'Erin prophétisaient
Qu'un nouveau royaume de Foi viendrait,
Qu'il durerait à jamais:
La terre de Tara serait une étendue silencieuse.
11. Les druides de Loegaire ne lui dissimulèrent pas
La venue de Patrick;
Leur prophétie se vérifia
Concernant le royaume dont ils avaient parlé.
12. Patrick marcha dans la piété jusqu'à sa mort :
Il fut puissant pour extirper le péché :
Il leva ses mains en bénédiction
Sur les tribus des hommes.
13. Les Hymnes, et l'Apocalypse, et les 3 fois 50 [Psaumes]
Il avait l'habitude de chanter;
Il prêchait, baptisait et priait;
De louer Dieu jamais il ne s'arrêtait.
Prière de saint Patrick
Je me lève aujourd'hui
par une force puissante,
l'invocation de la Trinité,
la croyance en la Trinité,
la confession de l’unité
du Créateur du monde.
Je me lève aujourd'hui
par la force de la naissance du Christ et de Son Baptême,
la force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau,
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !
N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement du Christ et de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !
Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! » (Nb VI, 24-26) « Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. » (2 Co XIII, 13)
Puisse la sérénité tout au long de cette année 2019, règner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...
Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose, métropolite
UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :
« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu.
La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse.
Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible.
Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi;
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»
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Dear friends. Aloho m'barekh.
May this new year be for you and your friends all bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us"!
Do not forget, in your prayers, our Christian brothers who, all over the world suffer all kinds of affronts and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up to to the supreme testimony of the Martyr ...
May they teach us by their heroic fidelity!
Once again: Happy New Year to you and everyone you love:
Peace, health, strength and serenity!
"May the Lord bless you and keep you!
May the Lord make his face shine upon you, and may he pardon you!
May the Lord turn his face to you, and bring you peace! "
(Num VI, 24-26)
"May the grace of our Lord Jesus Christ, the love of God and the communion of the Holy Spirit be with you all. Amen. "
(2 Co XIII, 13)
May the serenity throughout this year 2019, reign in your heart! Happy are those who let the light of Christ enlighten them to make choices or make decisions in their lives and act accordingly ...
You are in our prayers, thank you for not forgetting us in yours.
Aloho m'barekh (God bless you)!
Your fraternal and faithfully devoted in Our Lord.
+ Mor Philipose, Metropolitan
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Queridos amigos. Aloho m'barekh.
Que este ano novo seja para você e seus amigos todos banhados à luz de Cristo nosso Redentor, "Sol Nascente que vem nos visitar"!
Não esqueçais, nas vossas orações, os nossos irmãos cristãos que, em todo o mundo, sofrem todo o tipo de afrontas e testemunham vigorosamente a respeito de Cristo e do Evangelho do Amor, da Verdade, da Justiça e da Paz, por vezes até ao supremo testemunho do Mártir ...
Que eles nos ensinem por sua fidelidade heróica!
Mais uma vez: Feliz Ano Novo para você e para todos que você ama:
Paz, saúde, força e serenidade!
"Que o Senhor te abençoe e te guarde!
Que o Senhor faça seu rosto brilhar sobre você, e que ele te perdoe!
Que o Senhor volte seu rosto para você e lhe traga paz! "
(Num VI, 24-26)
"Que a graça de nosso Senhor Jesus Cristo, o amor de Deus e a comunhão do Espírito Santo estejam com todos vocês. Amém. "
(2 Co XIII, 13)
Que a serenidade ao longo deste ano de 2019 reine em seu coração! Felizes são aqueles que deixam a luz de Cristo iluminá-los para fazer escolhas ou tomar decisões em suas vidas e agir de acordo ...
Você está em nossas orações, obrigado por não esquecer de nós no seu.
Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
Seu fraternal e fielmente dedicado em Nosso Senhor.
+ Mor Philipose, Metropolitan
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Proposition de prière du "Conseil de l'Eglise" pour notre Métropolie Syro-Orthodoxe francophone de Mar Thoma en ce 1er Janvier 2019* :
En cette journée mondiale de prière pour la paix, où nous célébrons la Circoncision de Notre Seigneur le Messie, nous confions l’année nouvelle à Marie, Mère du Verbe de Dieu, Mère de notre Grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ.
Laissons monter vers le Créateur de l’Univers tous les besoins de nos frères et de nos sœurs :
R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !
A l’image des bergers qui se hâtèrent d’aller à Bethléem : pour notre Eglise Métropolitaine et son Eglise-mère du Malankare, pour l’ensemble de l’Eglise du Christ, que poussée par l’Esprit saint elle avance résolument et fidèlement sur les chemins de l’annonce de la Bonne Nouvelle qui lui a été révélée, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !
A l’image de ceux qui entendirent puis qui s’étonnèrent de ce que leur racontaient les bergers : pour les dirigeants politiques et économiques qu’ils cherchent avant tout la justice pour construire une véritable paix entre tous les peuples et que, pour ce faire, ils sachent payer de leur personne par un véritable engagement, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !
A l’image de Marie et Joseph qui , de l’étable avec leur enfant Jésus, ont fuit l’injustice d’Hérode en Egypte, sont rentrés à Nazareth pour une vie de contemplation et de labeur : pour les familles, pour tous ceux qui rencontrent des épreuves de la vie, dures et bouleversantes, qu’ils puissent garder toujours l’espérance de s’en sortir, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !
Avec Marie la Vierge fidèle et Joseph modèle des contemplatifs, avec Saint Gregorios et Saint Julius Alvarez prions pour tous ceux qui, prêtres ou laïcs, pendant l'année écoulée trahirent leurs engagements au sein de notre Eglise Métropolitaine ou de l'Eglise-mère; prions particulièrement pour ce prêtre Indien qui, reçu comme un fils, vint en France salir son Eglise en plus de ses engagements monastiques et sacerdotaux par des actes graves. Prions pour que nos responsables ecclésiaux, responsables de la sécurité spirituelle des fidèles du Christ et de l'élan missionnaire de toute l'Eglise, sachent discerner, prévenir et détourner avec sagesse les sources de scandale.Prions pour que ces responsables ecclésiaux , lorsque le scandale arrive, favorisent la communion en refusant de nier la réalité du mal pour lui apporter les remèdes convenables.
Que par leurs intercessions le Seigneur donne à tous et chacun lumière pour se repentir et force pour se convertir. supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !
Tout au long de ce mois de Janvier, avec notre Métropolite Mor Philipose, prions pour nos jeunes occidentaux qui sont souvent sans repères spirituels, prions pour nos jeunes des Indes, du Brésil, du Pakistan et d’Afrique, afin qu’à l’exemple de Marie et avec leurs frères et sœurs du monde entier ils répondent à l’appel du Seigneur pour communiquer au monde la pure Joie de l’Évangile par l’Orthodoxie de la Foi Apostolique. supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !
Prière finale :
Ô Seigneur notre Dieu, daignez exaucer nos demandes en ce jour. donnez le repos à nos chers défunts. Remplissez nos cœurs de Votre joie dans la lumière et la force du Saint Esprit et cela à chaque instant et tout au long de nos jours. Par le Christ, notre Seigneur Qui vit avec Vous, Ô Père, et Votre Très Saint et Vivifiant Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.
*Cette prière peut se dire pendant « l’avant Messe » au moment du Kourie eleison
Proposição da oração do "Conselho da Igreja" para o nosso Francophone Metropolitano Siro-Ortodoxo de Mar Thoma em 1 de janeiro de 2019 *:
Neste Dia Mundial de Oração pela Paz, celebramos a circuncisão de Nosso Senhor, o Messias, confiamos o novo ano a Maria, Mãe do Verbo de Deus, Mãe do nosso grande Deus e Salvador Jesus Cristo.
Subamos ao Criador do Universo de todas as necessidades de nossos irmãos e irmãs:
R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
Assim como os pastores apressou-se a Belém: a nossa Igreja Metropolitana e Igreja Matriz de Malankara, para toda a Igreja de Cristo, como pedido pelo Espírito Santo à frente resoluta e fielmente nos caminhos do anúncio da Boa Nova que lhe foi revelada, suplique ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
À imagem de todo o Cristo consagrado ao Pai pela circuncisão e intercessão de Maria, Mãe de Deus, o Verbo Encarnado: para todo cristão a quem ele medita no coração os acontecimentos relatados pelos Evangelhos e para que, em fidelidade à ordem hierárquica, 'ele fielmente mantém os ensinamentos das Igrejas Ortodoxas e Apostólicas, a fim de encontrar com outros irmãos todos os desafios que a humanidade enfrenta hoje para um amanhã melhor, suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
Como aqueles que ouviram e ficaram surpresos com o que os pastores disseram a eles: pelos líderes políticos e econômicos que eles buscam acima de tudo justiça para construir uma paz verdadeira entre todos os povos e para isso eles sabem como se pagar por um compromisso real, suplicam ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
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Na imagem de Maria e José, o celeiro com seu filho Jesus, fugiu a injustiça de Herodes para o Egito, voltou para Nazaré para uma vida de contemplação e do trabalho: para as famílias, para todos que enfrentam as provações da vida, duras e destruidoras, para que possam sempre ter a esperança de sair dela, suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
Com o modelo de Virgem fiel contemplativo, com São Gregório e São Julius Alvarez rezar por todos aqueles sacerdotes ou leigos, durante o ano passado traiu seus compromissos dentro de nossa Igreja Metropolitana ou a Igreja Mãe Maria e José; rezar especialmente para o padre indiano que recebeu como um filho, veio para a França manchar sua igreja, além de seus compromissos monásticas e sacerdotais por atos graves. Ore para que nossos líderes da Igreja, responsáveis pela segurança espiritual dos fiéis de Cristo e pelo espírito missionário de toda a Igreja, saibam discernir, advertir e desviar sabiamente fontes de escândalo. Ore para que estes líderes eclesiais, quando o escândalo chegar, promovam a comunhão, recusando-se a negar a realidade do mal, para que lhe tragam os remédios apropriados.
Que por suas intercessões o Senhor concede a cada um e a todos a luz para se arrepender e forçar a conversão. suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
Durante todo o mês de janeiro, com a nossa Metropolitan Mor Philipose, orar por nossos jovens ocidentais que são muitas vezes sem marcos espirituais, rezar para a nossa juventude da Índia, Brasil, Paquistão e África, de modo que o como Maria e com os seus irmãos e irmãs ao redor do mundo que responder ao chamado do Senhor para comunicar ao mundo a alegria pura do evangelho pela ortodoxia da fé apostólica. suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
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Oração final:
Ó Senhor nosso Deus, digne-se a conceder nossos pedidos neste dia. dê descanso ao nosso querido falecido. Encha nossos corações com Tua alegria na luz e força do Espírito Santo, e isto a todo momento e ao longo de nossos dias. Através de Cristo, nosso Senhor que vive com você, ó Pai, e seu Espírito Santo e Vivificante para todo o sempre. Amin.
* Esta oração pode ser dita durante "a missa anterior" na época de Kourie eleison
Proposed prayer of the "Council of the Church" for our Metropolitan Syro-Orthodox Francophone of Mar Thoma on January 1st, 2019 *:
On this World Day of Prayer for Peace, where we celebrate the Circumcision of Our Lord the Messiah, we entrust the new year to Mary, Mother of the Word of God, Mother of our Great God and Savior Jesus Christ.
Let us go up to the Creator of the Universe all the needs of our brothers and our sisters:
R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
Like the shepherds who hastened to go to Bethlehem: for our Metropolitan Church and her mother-church of Malankare, for the whole Church of Christ, which, driven by the Holy Spirit, she advances resolutely and faithfully on the paths of the announcement of the Good News that has been revealed to him, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
In the image of the whole Christ consecrated to the Father by the Circumcision and the intercession of Mary, Mother of God the Incarnate Word: for every Christian whom he meditates in his heart the events reported by the Gospels and so that, in fidelity to the hierarchical order, 'he faithfully keeps the teachings of the Orthodox and Apostolic Churches in order to meet with other brothers all the challenges that humanity faces today for a better tomorrow, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
Like those who heard and were astonished at what the shepherds told them: for the political and economic leaders that they seek above all justice to build a true peace among all peoples and that to do so they know how to pay for themselves by a real commitment, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
In the image of Mary and Joseph who, from the stable with their baby Jesus, fled the injustice of Herod in Egypt, returned to Nazareth for a life of contemplation and toil: for families, for all those who meet the trials of life, hard and shattering, that they may always have the hope of getting out of it, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
With Mary the faithful Virgin and Joseph model of the contemplatives, with Saint Gregorios and Saint Julius Alvarez pray for all those who, during the past year, priests or laity betrayed their commitments in our Metropolitan Church or the Mother Church; let us pray especially for this Indian priest who, received as a son, came to France to dirty his Church in addition to his monastic and sacerdotal engagements by serious acts. Pray that our Church leaders, responsible for the spiritual security of the faithful of Christ and the missionary spirit of the whole Church, will know how to discern, warn and wisely divert sources of scandal. Pray that these ecclesial leaders, when the scandal arrives, promote communion by refusing to deny the reality of the evil to bring him the appropriate remedies.
That by their intercessions the Lord gives to each and everyone light to repent and force to convert. supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
Throughout this month of January, with our Metropolitan Mor Philipose, pray for our young Westerners who are often without spiritual bearings, pray for our young people from India, Brazil, Pakistan and Africa, so that As Mary and their brothers and sisters from all over the world, they respond to the call of the Lord to communicate to the world the pure joy of the Gospel through the Orthodoxy of the Apostolic Faith. supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
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Final prayer:
O Lord our God, deign to grant our requests on this day. give rest to our dear deceased. Fill our hearts with Your joy in the light and strength of the Holy Spirit, and this at every moment and throughout our days. Through Christ, our Lord Who lives with you, O Father, and your Most Holy and Vivifying Spirit for ever and ever. Amin.
* This prayer can be said during "the before Mass" at the time of Kourie eleison
Nouvel An (le 1er Janvier)
La circoncision de Notre Seigneur, en la fête de saint
Basile et de saint Grégoire.
Saint Qurbana
o 1èreépître de St Jean 3: 13 à 18 :
13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.
o
o Epître aux Romains 2: 28 :
28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;
o 3: 8 :
o 08 Faut-il dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien », comme certains nous accusent injurieusement de le dire ? Ceux-là méritent leur condamnation.
o
o Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Jean 15: 5 -19 :
05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.
18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
o
Par Saint Théophane le reclus.
Circoncision selon la chair de Notre Seigneur Jésus
Christ
Colossiens 2:8-12 et Luc 2:20-21, 40-52
Puisque le Nouvel An est le début de l'époque de l'année,
nous devons rassembler dans notre âme ces pensées,
sentiments et dispositions qui dirigeront nos affaires tout
au long de l'année d'une manière chrétienne.
Nous trouverons ceci au moment où nous aurons à l'esprit ce
que le Jour de l'An est dans la vie spirituelle.
Dans la vie spirituelle, le Jour de l'An, c'est quand celui qui a
vécu avec négligence devient zélé pour le salut et pour plaire
à Dieu.
Quand on prend cette résolution, alors tout est reconstruit
à nouveau à la fois intérieurement et extérieurement, sur de
nouveaux commencements, les anciens meurent et tout est
nouveau.
Si vous avez ce sentiment, renouvelez-le, sinon, acquerrez-le
et pour vous ce sera le Jour de l'An.
Une célébration digne de la fête de la Circoncision du
Seigneur et de la commémoration de Saint Basile le Grand y
sont également liées.
L'essence de ce changement dont nous avons parlé est que la
personne commence à partir de ce moment à vivre
uniquement pour Dieu, pour son salut; alors qu'auparavant
elle vivait exclusivement pour elle-même, pour la préparation
de la destruction d'elle-même.
Maintenant, elle abandonne ses anciennes habitudes, tous les
conforts et tous ce en quoi elle se plaisait, elle éradique les
passions et les dispositions lascives et entreprend des
œuvres de stricte abnégation.
Un tel changement représente précisément ce que, selon
l'Apôtre, la circoncision du cœur doit être.
La célébration de la circoncision du Seigneur nous le rappelle
et nous oblige à le faire, tandis que Saint-Basile le Grand
nous fournit un exemple à suivre.
Donc, tous les thèmes qui fourmille dans notre conscience le
jour du Nouvel An se réunissent en un seul, notre renouveau
intérieur à travers la circoncision du cœur.
Si cela plaît au Seigneur de donner à quelqu'un cet état
d'esprit au Jour de l'An, c'est-à-dire, non seulement de
penser de telle manière, mais aussi d'incarner tout cela dans
sa vie-il célèbrera le Jour de l'An de la manière chrétienne
la plus parfaite , et se préparera à passer toute l'année en
chrétien.
Le Jour de l'An suivant Nouvel il lui suffira de renouveler et
d'animer ce qu'il a maintenant entrepris.
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)
Sans changement Vous assumâtes notre humaine condition humaine +, étant Dieu par nature, Seigneur compatissant*; pour accomplir le précepte de la Loi,
Vous avez voulu subir la circoncision de la chair * afin de dissiper les ténèbres et d'arracher le voile où s'enveloppent nos passions.
Gloire à Votre immense bonté+, gloire à Votre miséricorde, ô Verbe de Dieu, * gloire à l'ineffable tendresse qui Vous fit descendre jusqu'à nous.
===
En sa chair Il est circoncis+, Celui qui accomplit la Loi comme enfant de huit jours*; le Créateur des siècles est enveloppé dans Ses langes de mortel,
et Le voici nourri de lait +, le Dieu qui maintient l'univers par Sa toute-puissance * et le dirige selon Sa volonté.
Le Premier janvier, nous célébrons la CIRCONCISION selon la chair de notre Seigneur, Dieu et Sauveur JÉSUS CHRIST
Huit jours après la naissance du Sauveur, ses parents le firent circoncire (Luc 2:21), conformément à l'ordre donné par Dieu à Abraham au moment où Il lui promit d'établir une alliance éternelle avec lui et toute sa descendance: «Et voici Mon alliance qui sera observée entre Moi et vous: c'est-à-dire ta race après toi (...) quand ils auront huit jours tous vos mâles seront circoncis de génération en génération» (Gen. 17:10-12).
Celui-là même qui, par amour des hommes, a accepté de revêtir la nature humaine qu'Il a créée, a poussé la compassion jusqu'à assumer celle-ci dans son état déchu et corrompu.
Par le retranchement de ce morceau de peau morte, symbole de la mortalité des hommes pécheurs, Lui, le Pur, le Sans-péché, acceptait de recevoir le signe de la réconciliation qu'en tant que Dieu et Auteur de la Loi Il avait Lui-même instituée.
Dès Son arrivée sur la terre, Il se soumet humblement au précepte de la Loi, montrant ainsi que les figures obscures trouvent en lui leur accomplissement.
Les quelques gouttes de sang qu'Il versa en ce jour étaient le prélude du Sang qu'Il allait bientôt verser sur la Croix pour laver les péchés du monde et nous délivrer de notre condamnation; c'est pourquoi, avec la circoncision du Seigneur, c'est en fait le mystère complet de notre Rédemption que nous commémorons.
Aujourd'hui, par la circoncision du Second Adam, prend fin la circoncision jadis obligatoire dans la chair telle que prescrite par la Première Alliance et la Nouvelle et Éternelle Alliance, marquée par une circoncision spirituelle, est inaugurée par son sang.
Le Baptême Chrétien constitue cette véritable circoncision spirituelle, ce signe de l'appartenance au peuple nouveau, non plus par le retranchement d'un morceau de peau morte, mais par l'affranchissement de la mort elle-même par la communion à la mort et à la Résurrection vivifiantes du Seigneur.
Pour cette raison Saint Paul et les Apôtres se sont opposés avec énergie à ceux qui voulaient contraindre les convertis venus du paganisme à se faire circoncire (voir Actes 15:5-30; 1 Cor. 7:18-19; Galates 5:2,6 et 6:15).
«C'est en Lui (le Christ), dit-il, que vous avez été circoncis d'une circoncision qui n'est pas de main d'homme ( ... ) telle est la circoncision du Christ: ensevelis avec Lui lors du Baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui L'a ressuscité des morts» (Colossiens 2:11-12).
«En effet dans le Christ Jésus ni circoncision ni incirconcision, mais seulement la foi opérant par la charité» (Galates 5:6).
En mettant un terme au précepte de l'Ancienne Alliance par Sa propre circoncision, le Christ nous appelait donc à la circoncision du cœur, au renouvellement spirituel, qu'Il avait déjà annoncé par Ses prophètes (Jérémie 4:4, Romains 2:25-29).
C'est également sous forme de prophétie que Dieu avait ordonné à Abraham de pratiquer la circoncision de la chair une fois accomplis les sept premiers jours de la vie de l'enfant, symbole de l'ensemble du déroulement du temps (voir la semaine de la Création, Genèse 1).
Le huitième jour figurait donc le passage au-delà du temps de ce monde de mort vers la vie éternelle, qui nous a été ouvert par la Résurrection du Seigneur le «huitième» jour de la semaine, lequel est également le premier et unique jour de la vie sans fin et sans changement.
En étant circoncis le huitième jour après Sa naissance, le Christ nous annonçait Sa Résurrection et notre délivrance finale.
Conformément à l'usage, on Lui donna aussi, en ce jour, le nom que l'Ange de Dieu avait indiqué à Joseph (Matth. 1:21; Luc 1:31):
JÉSUS, c'est-à-dire Sauveur.
Par ce seul nom était ainsi révélée Sa mission sur la terre, ce pourquoi le Dieu éternel et Créateur s'est fait homme.
Le nom de JÉSUS résume et exprime tout le mystère de notre Salut; plus qu'un mot conventionnel, il rend mystérieusement présente la Personne elle-même du Sauveur, dans toute sa puissance triomphante.
«Ainsi Dieu L'a-t-il exalté et Lui a-t-Il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout au Nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame de Jésus-Christ qu'Il est SEIGNEUR à la gloire de Dieu le Père» (Philippiens 2:9-11).
Comme le montre d'innombrables exemples dans la Sainte Ecriture (voir Actes 3:6; 4:7, 10:30; 10:43; 16:18; 19:13 etc.) et dans les vies des Saints, c'est par le Nom de Jésus invoqué avec foi que les Miracles s'accomplissent, que les démons et les forces de la mort prennent la fuite, comme brûlés par le feu de Sa divinité, conformément à Sa promesse:
-«Et tout ce que vous demanderez en Mon Nom Je le ferai .. » (Jean 14:13).
C'est pourquoi, les Chrétiens Orthodoxes, témoins de ce Nom qui procure la Vie (Jean 20:31), se doivent de tout faire au nom de Jésus:
-«Quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, rendant par Lui grâces au Père» (Gal. 3:17).
En répétant sans cesse, en toutes circonstances et à chaque respiration la sainte prière: «Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi pêcheur!» ce sera la Personne même de Notre Seigneur qui habitera nos pensées, qui inspirera notre conduite, qui purifiera nos passions et qui, trouvant peu à peu une demeure stable dans notre cœur, fera alors resplendir en nous la Lumière divine de Sa Face.
La commémoration de la Circoncision, le huitième jour après la Nativité, est donc aussi la fête du Saint Nom de Jésus et de la prière qui nous procure la Grâce de Son Esprit Saint.
January 1st, we celebrate the CIRCONCISION according to the flesh of our Lord, God and Savior JESUS CHRIST
Eight days after the birth of the Savior, his parents had him circumcised (Luke 2:21), according to the order given by God to Abraham at the time when He promised him to establish an eternal covenant with him and all his descendants: " And behold, My covenant will be kept between Me and you: that is, your race after you ... when they are eight days old, all your males will be circumcised from generation to generation "(Gen. 17:10). 12).
The very one who, for the love of men, has accepted to put on the human nature that He has created, has pushed compassion to the point of assuming it in its fallen and corrupted state.
By the entrenchment of this piece of dead skin, symbol of the mortality of sinful men, He, the Pure, the Sinless, accepted to receive the sign of reconciliation that as God and Author of the Law He had Him - even instituted.
As soon as He arrives on earth, He submits humbly to the precept of the Law, thus showing that dark figures find fulfillment in Him.
The few drops of blood that He shed on that day were the prelude to the blood He would soon pour on the Cross to wash away the sins of the world and deliver us from our condemnation; therefore, with the circumcision of the Lord, it is in fact the complete mystery of our Redemption that we commemorate.
Today, through the circumcision of the Second Adam, the obligatory circumcision terminates in the flesh as prescribed by the First Covenant and the New and Eternal Covenant, marked by a spiritual circumcision, is inaugurated by his blood.
Christian Baptism constitutes this true spiritual circumcision, this sign of belonging to the new people, no longer by the entrenchment of a piece of dead skin, but by the liberation of death itself by communion with death and to the life-giving Resurrection of the Lord.
For this reason St. Paul and the Apostles were energetically opposed to those who wanted to compel converts from paganism to be circumcised (see Acts 15: 5-30, 1 Corinthians 7: 18-19, Galatians 5: 2, 6 and 6:15).
"It is in Him (Christ)," he says, "that you have been circumcised from a circumcision that is not man's (...) such is the circumcision of Christ: buried with Him at of Baptism, you have also risen with Him, because you have believed in the strength of God who raised Him from the dead "(Colossians 2: 11-12).
"Indeed in Christ Jesus neither circumcision nor uncircumcision, but only faith working by love" (Galatians 5: 6).
In putting an end to the precept of the Old Covenant by His own circumcision, Christ therefore called us to the circumcision of the heart, the spiritual renewal, which He had already announced by His prophets (Jeremiah 4: 4, Romans 2:25 -29).
It was also in the form of prophecy that God had commanded Abraham to practice the circumcision of the flesh once he had completed the first seven days of the child's life, a symbol of the entire course of time (see Creation, Genesis 1).
The eighth day was then the passage beyond the time of this world of death to eternal life, which was opened to us by the Resurrection of the Lord on the "eighth" day of the week, which is also the first and only day of the week. life without end and without change.
By being circumcised on the eighth day after His birth, Christ announced His resurrection and our final deliverance.
In accordance with custom, it was also given on that day the name that the Angel of God had given to Joseph (Matthew 1:21, Luke 1:31):
JESUS, that is, Savior.
By this name alone was thus revealed His mission on earth, that is why the eternal God and Creator became man.
The name of JESUS summarizes and expresses all the mystery of our salvation; more than a conventional word, it mysteriously presents the Person Himself of the Savior, in all his triumphant power.
"So God has exalted him and given him the name that is above all name, so that everything in the name of Jesus, kneels, in the highest heaven, on the earth and in hell, and that every tongue proclaims Jesus Christ that He is LORD to the glory of God the Father "(Philippians 2: 9-11).
As shown by countless examples in Holy Scripture (see Acts 3: 6, 4: 7, 10:30, 10:43, 16:18, 19:13 etc.) and in the lives of the Saints, it is by the name of Jesus invoked with faith that the miracles are fulfilled, that the demons and the forces of death take flight, as burned by the fire of His divinity, according to His promise:
- "And whatever you ask in My name, I will do it." (John 14:13).
That is why the Orthodox Christians, witnesses of this Name which provides Life (John 20:31), must do everything in the name of Jesus:
That is why the Orthodox Christians, witnesses of this Name which provides Life (John 20:31), must do everything in the name of Jesus:
- "Whatever you may say or do, whether it be always in the name of the Lord Jesus, giving thanks to Him through the Father" (Gal 3:17).
By constantly repeating, in all circumstances and with each breath, the holy prayer: "Lord Jesus Christ, have mercy on me, a fisherman!" It will be the very Person of Our Lord who will inhabit our thoughts, who will inspire our conduct, who will purify our passions, which, gradually finding a stable dwelling place in our heart, will then make the divine Light of His Face shine in us.
The commemoration of the Circumcision, the eighth day after the Nativity, is therefore also the feast of the Holy Name of Jesus and the prayer that gives us the Grace of His Holy Spirit.
1 de janeiro, celebramos a CIRCONCISÃO de acordo com a carne de nosso Senhor, Deus e Salvador. JESUS CRISTO
Oito dias após o nascimento do Salvador, seus pais o haviam circuncidado (Lucas 2:21), de acordo com a ordem dada por Deus a Abraão no tempo em que Ele prometeu estabelecer uma aliança eterna com ele e todos os seus descendentes: " E eis que meu pacto será mantido entre mim e vós, isto é, a tua raça depois de ti ... quando tiverem oito dias de idade, todos os vossos homens serão circuncidados de geração em geração "(Gn 17:10). 12).
O mesmo que, pelo amor dos homens, aceitou colocar na natureza humana que Ele criou, levou a compaixão ao ponto de assumi-la em seu estado decaído e corrompido.
Pelo entrincheiramento deste pedaço de pele morta, símbolo da mortalidade de homens pecadores, Ele, o Puro, o Sem Pecado, aceitou receber o sinal de reconciliação que, como Deus e Autor da Lei, Ele teve - mesmo instituído.
Tão logo Ele chega na terra, Ele se submete humildemente ao preceito da Lei, mostrando assim que as figuras escuras encontram realização nEle.
As poucas gotas de sangue que Ele derramou naquele dia foram o prelúdio do sangue que Ele logo derramaria na cruz para lavar os pecados do mundo e nos libertar de nossa condenação; portanto, com a circuncisão do Senhor, é de fato o completo mistério da nossa Redenção que nós comemoramos.
Hoje, através da circuncisão do Segundo Adão, a circuncisão obrigatória termina na carne como prescrito pela Primeira Aliança e a Aliança Nova e Eterna, marcada por uma circuncisão espiritual, é inaugurada pelo seu sangue.
O batismo cristão constitui esta verdadeira circuncisão espiritual, este sinal de pertencer ao novo povo, não mais pelo entrincheiramento de um pedaço de pele morta, mas pela liberação da própria morte pela comunhão com a morte e para a Ressurreição do Senhor que dá vida.
Por esta razão, São Paulo e os Apóstolos eram energicamente opostos àqueles que queriam obrigar os convertidos do paganismo a serem circuncidados (veja At. 15: 5-30, 1 Coríntios 7: 18-19, Gálatas 5: 2, 6 e 6:15).
"É nEle (Cristo)", ele diz, "que você foi circuncidado de uma circuncisão que não é do homem (...) tal é a circuncisão de Cristo: sepultada com Ele em do Baptismo, você também ressuscitou com Ele, porque acreditou na força de Deus que o ressuscitou dentre os mortos "(Colossenses 2: 11-12).
"De fato, em Cristo Jesus, nem a circuncisão nem a incircuncisão, mas somente a fé operando pelo amor" (Gálatas 5: 6).
Ao pôr fim ao preceito da Antiga Aliança por meio de sua própria circuncisão, Cristo nos chamou para a circuncisão do coração, a renovação espiritual que Ele já havia anunciado por Seus profetas (Jeremias 4: 4, Romanos 2:25 -29).
Foi também na forma de profecia que Deus ordenou que Abraão praticasse a circuncisão da carne depois de ter completado os primeiros sete dias da vida da criança, um símbolo de todo o curso do tempo. Criação, Gênesis 1).
O oitavo dia foi então a passagem para além do tempo deste mundo de morte para a vida eterna, que nos foi aberto pela Ressurreição do Senhor no "oitavo" dia da semana, que é também o primeiro e único dia da semana. vida sem fim e sem mudança.
Ao ser circuncidado no oitavo dia após Seu nascimento, Cristo anunciou Sua ressurreição e nossa libertação final.
De acordo com o costume, foi também dado naquele dia o nome que o Anjo de Deus deu a José (Mateus 1:21, Lucas 1:31):
JESUS, isto é, Salvador.
Só por este nome foi assim revelada Sua missão na terra, é por isso que o eterno Deus e Criador se tornou homem.
O nome de JESUS resume e expressa todo o mistério da nossa salvação; mais do que uma palavra convencional, apresenta misteriosamente a própria Pessoa do Salvador, em todo o seu poder triunfante.
"Então Deus o exaltou e lhe deu o nome que está acima de todo o nome, de modo que tudo em nome de Jesus, se ajoelha, no mais alto dos céus, no terra e no inferno, e toda língua proclama a Jesus Cristo que é Senhor para a glória de Deus Pai "(Filipenses 2: 9-11).
Como mostrado por inúmeros exemplos nas Sagradas Escrituras (veja Atos 3: 6, 4: 7, 10:30, 10:43, 16:18, 19:13 etc.) e nas vidas dos santos, é pelo nome de Jesus invocou com fé que os milagres são cumpridos, que os demônios e as forças da morte se levantam, queimados pelo fogo de Sua divindade, de acordo com Sua promessa:
- "E tudo quanto pedirdes em Meu nome, eu o farei" (João 14:13).
É por isso que os cristãos ortodoxos, testemunhas deste nome que fornece a vida (João 20:31), devem fazer tudo em nome de Jesus:
É por isso que os cristãos ortodoxos, testemunhas deste nome que fornece a vida (João 20:31), devem fazer tudo em nome de Jesus:
- "Tudo o que você disser ou fizer, seja sempre em nome do Senhor Jesus, dando graças a Ele através do Pai" (Gl 3:17).
Repetindo constantemente, em todas as circunstâncias e com cada respiração, a santa oração: "Senhor Jesus Cristo, tem misericórdia de mim, pescador!" Será a própria Pessoa de Nosso Senhor que habitará nossos pensamentos, que inspirará nossa conduta, que purificará nossa vida. paixões que, gradualmente, encontrando uma morada estável em nosso coração, farão brilhar em nós a Luz divina de Seu rosto.
A comemoração da circuncisão, o oitavo dia após a Natividade, é, portanto, também a festa do Santo Nome de Jesus e a oração que nos dá a graça do seu Santo Espírito.
C'est de sa propre substance que Marie a
enfanté son fils
Les Pères de l’Eglise, avant même le premier concile de Nicée (325), ont utilisé l’expression Théotokos (Mère de Dieu) à propos de la Vierge Marie, comme le souligne la Commission internationale anglicane - catholique romaine (ARCIC):
« Pour la défense de l'humanité vraie du Christ et contre le docétisme (hérésie qui ne croit pas à l’incarnation et pour qui Jésus n’est donc pas vrai homme), l'Église ancienne a souligné que Jésus est né de Marie. Il n'avait pas simplement « apparence » humaine ; il n'est pas descendu du ciel dans un « corps céleste » et, pour sa naissance, il n'est pas simplement « passé à travers » sa mère.
Au contraire, c'est de sa propre substance que Marie a enfanté son fils. Pour Ignace d'Antioche († 110 env.) et Tertullien († 225 env.), Jésus est pleinement homme parce que « vraiment né » de Marie. (...).Celui qui est né de Marie est le Fils éternel de Dieu. Les Pères d'Orient et d'Occident -- comme Justin († 150 env.) ou Irénée († 202 env.) (...) -- ont exposé cet enseignement dans les termes d'Isaïe 7, 14 : Marie accomplit la vision du prophète et donne naissance à "Dieu avec nous". (...) Le titre de Marie Theotókos était invoqué pour sauvegarder la doctrine de l'unité de la personne du Christ. »
L’équipe de Marie de Nazareth
La circoncision et son sens/Circumcision and its meaning/Circuncisão e seu significado
Retour sur l’évènement –
Le 2 octobre 2013, le Conseil de l’Europe a pris une résolution définissant « la circoncision des garçons pour motif religieux comme une violation de leur intégrité physique » (cf. bulletin de l’AJCF du 14 novembre 2013, article 1863). Les conséquences de cette prise de position sont considérables, si l’on sait combien, pour le peuple juif, cette pratique ancienne est une référence traditionnelle de son identité.
Back to the event -
On 2 October 2013, the Council of Europe adopted a resolution defining "the circumcision of boys for religious reasons as a violation of their physical integrity" (see the bulletin of the AJCF of 14 November 2013, article 1863). The consequences of this position are considerable, if we know how much, for the Jewish people, this ancient practice is a traditional reference of its identity.
De volta ao evento -
Em 2 de outubro de 2013, o Conselho da Europa adotou uma resolução definindo "a circuncisão de meninos por motivos religiosos como uma violação de sua integridade física" (ver o boletim do AJCF de 14 de novembro de 2013, artigo 1863). As consequências dessa posição são consideráveis, se sabemos o quanto, para o povo judeu, essa antiga prática é uma referência tradicional de sua identidade.
Le signe
La circoncision, ablation du prépuce, a été donnée par Dieu à Abraham comme signe d’alliance. Ce signe très fort inscrit dans la chair même du croyant le sceau de la fidélité divine et de la fidélité humaine. Cette alliance dans le sang consacre la vie. Elle consacre également le peuple dans ses chefs masculins, suivant la conception patriarcale de la société biblique et sémitique. Et ce signe consacre, non seulement le sexe, mais la sexualité entière, la fécondité, dans une perspective messianique : la Descendance dont Dieu parle à Abraham au singulier (Gn 34, 15) n’est autre que le Messie attendu par Israël, et par toutes les nations. Il souligne également la distinction des sexes, valeur biblique toujours d’actualité.
The sign
Circumcision, ablation of the foreskin, was given by God to Abraham as a sign of covenant. This very strong sign inscribes in the very flesh of the believer the seal of divine fidelity and human fidelity. This covenant in the blood consecrates life. It also consecrates the people in its male leaders, following the patriarchal conception of biblical and Semitic society. And this sign consecrates, not only the sex, but the whole sexuality, the fertility, in a messianic perspective: the Descendancy of which God speaks to Abraham in the singular (Gn 34, 15) is none other than the Messiah expected by Israel, and by all nations. He also emphasizes the distinction of the sexes, a biblical value that is still relevant today.
O sinal
A circuncisão, a ablação do prepúcio, foi dada por Deus a Abraão como sinal de aliança. Este sinal muito forte inscreve na própria carne do crente o selo da fidelidade divina e da fidelidade humana. Esta aliança no sangue consagra a vida. Também consagra o povo em seus líderes masculinos, seguindo a concepção patriarcal da sociedade bíblica e semítica. E este signo consagra, não apenas o sexo, mas toda a sexualidade, a fertilidade, numa perspectiva messiânica: a Descendência da qual Deus fala a Abraão no singular (Gn 34, 15) não é outro senão o Messias esperado por Israel, e por todas as nações. Ele também enfatiza a distinção dos sexos, um valor bíblico que ainda é relevante hoje.
Les chrétiens
Enracinés dans la tradition biblique et juive, ceux qui reconnaissent Jésus comme le Messie et comme le Seigneur créateur du ciel et de la terre, ont un profond respect pour tout l’héritage des prophètes. Abraham est leur père et tout ce dont il témoigne nourrit leur foi. L’Église, dès l’origine, a débattu, au concile de Jérusalem (Ac 15, 1-34), pour savoir si la circoncision serait obligatoire pour les croyants d’origine non juive. Après discussion, il fut décidé de laisser la liberté dans ce domaine. Pour cette raison, certaines communautés chrétiennes continuent à pratiquer la circoncision ; et, de nos jours, des Juifs croient au Christ, tiennent à se faire circoncire, pour attester leur lien avec la filiation abrahamique.
The Christians
Rooted in the biblical and Jewish tradition, those who recognize Jesus as the Messiah and as the Creator Lord of heaven and earth, have a deep respect for all the legacy of the prophets. Abraham is their father and all that he testifies nourishes their faith. From the beginning, the Church debated at the Council of Jerusalem (Acts 15: 1-34) whether circumcision would be compulsory for believers of non-Jewish origin. After discussion, it was decided to leave freedom in this area. For this reason, some Christian communities continue to practice circumcision; and, nowadays, Jews believe in Christ, want to be circumcised, to testify their connection with the Abrahamic lineage.
Cristãos
Enraizados na tradição bíblica e judaica, aqueles que reconhecem Jesus como o Messias e como o Criador, Senhor do céu e da terra, têm um profundo respeito por todo o legado dos profetas. Abraão é seu pai e tudo o que ele testifica nutre sua fé. Desde o princípio, a Igreja debateu no Concílio de Jerusalém (Atos 15: 1-34) se a circuncisão seria compulsória para os crentes de origem não-judaica. Após a discussão, decidiu-se deixar a liberdade nesta área. Por essa razão, algumas comunidades cristãs continuam praticando a circuncisão; e, hoje em dia, os judeus acreditam em Cristo, querem ser circuncidados, para testemunhar sua conexão com a linhagem abraâmica.
Le Christ
Le calendrier liturgique comporte, au 1er janvier de chaque année, la fête de la Circoncision de notre Seigneur Jésus Christ : d’une part, cela rappelle que Dieu fait Homme a assumé la judaïté propre à la nation dans laquelle Il s’était incarné et s’est soumis volontiers à la loi qu’Il avait Lui-même donnée à Abraham, se montrant ainsi celui-là même en vue de qui Il l’avait donnée, Lui-même ; Il s’est manifesté comme celui en qui Il accomplissait sa propre prophétie. D’autre part, placée à cette date, cette mémoire indique que c’est le temps lui-même, dans sa révolution annuelle, qui est circoncis, c’est-à-dire consacré, comme le montre l’office de bénédiction de l’an nouveau. Et l’occurrence avec la mémoire de saint Basile le Grand, indique la continuité de l’héritage juif et de l’enseignement des Apôtres et des Pères.
Christ
The liturgical calendar includes, on January 1st of each year, the feast of the Circumcision of our Lord Jesus Christ: on the one hand, it recalls that God made man assumed the Jewishness proper to the nation in which He had incarnated and willingly submitted to the law which He Himself gave to Abraham, thus showing Himself for whom He had given Himself; He manifested himself as the one in whom He fulfilled his own prophecy. On the other hand, placed on this date, this memory indicates that it is time itself, in its annual revolution, which is circumcised, that is, consecrated, as shown by the blessing office of the new year. And the occurrence with the memory of Saint Basil the Great, indicates the continuity of the Jewish heritage and the teaching of the Apostles and Fathers.
Cristo
O calendário litúrgico inclui, no dia 1º de janeiro de cada ano, a festa da circuncisão de nosso Senhor Jesus Cristo: por um lado, lembra que Deus fez o homem assumir o judaísmo próprio da nação em que Ele havia encarnado e voluntariamente submetido à lei que Ele mesmo deu a Abraão, mostrando-se assim a si mesmo por quem Ele havia se entregado; Ele se manifestou como aquele em quem Ele cumpriu sua própria profecia. Por outro lado, colocado nesta data, esta memória indica que é o próprio tempo, em sua revolução anual, que é circuncidado, isto é, consagrado, como mostra o ofício de bênção de o ano novo. E a ocorrência com a memória de São Basílio, o Grande, indica a continuidade da herança judaica e o ensino dos Apóstolos e Padres.
La circoncision spirituelle
Les saints Pères ont proposé une interprétation spirituelle du signe, à la suite de Dt 30, 6, qui parle de la « circoncision du cœur ». Ils ont élargi le mystère à l’ensemble du Peuple de Dieu en appelant l’onction du saint chrême, sacrement de l’Esprit qui suit le baptême, « circoncision spirituelle » ou « mystique ». L’alliance dans l’Esprit hérite de l’alliance dans le sang. Elle aussi touche la chair des croyants, hommes et femmes à présent, puisque l’huile sainte du Chrême pénètre la peau et la nourrit par la grâce incréée. « Dans le Christ, vous avez été circoncis », écrit saint Paul (Col. 2, 11).
Spiritual circumcision
The Holy Fathers proposed a spiritual interpretation of the sign, following Dt 30: 6, which speaks of "circumcision of the heart". They extended the mystery to the whole People of God by calling the anointing of the holy chrism, sacrament of the Spirit following the baptism, "spiritual circumcision" or "mysticism". The covenant in the Spirit inherits the covenant in the blood. It also touches the flesh of believers, men and women now, since the holy oil of the chrism penetrates the skin and nourishes it by uncreated grace. "In Christ you have been circumcised," St. Paul writes (Col 2, 11).
Circuncisão espiritual
Os Santos Padres propuseram uma interpretação espiritual do sinal, seguindo Dt 30: 6, que fala de "circuncisão do coração". Eles estenderam o mistério a todo o povo de Deus chamando a unção do sagrado crisma, sacramento do Espírito após o batismo, "circuncisão espiritual" ou "misticismo". A aliança no Espírito herda a aliança no sangue. Também toca a carne de crentes, homens e mulheres agora, já que o óleo sagrado da crisma penetra na pele e a nutre pela graça incriada. "Em Cristo, você foi circuncidado", escreve São Paulo (Cl 2, 11).
Le huitième jour de la Naissance du Sauveur est arrivé; l'étoile qui conduit les Mages approche de Bethléhem ; encore cinq jours, et elle s'arrêtera sur le lieu où repose l'Enfant divin. Aujourd'hui, ce Fils de l'Homme doit être circoncis, et marquer, par ce premier sacrifice de sa chair innocente, le huitième jour de sa vie mortelle. Aujourd'hui, un nom va lui être donné ; et ce nom sera celui de Jésus, qui veut dire Sauveur. Les mystères se pressent dans cette grande journée ; recueillons-les tous, et honorons-les dans toute la religion et toute la tendresse de nos cœurs.
Il n’est pas si facile de parler de l’ecclésiologie de saint Basile le Grand. Saint Basile lui-même n’a laissé aucun traité où il exposerait sa doctrine sur l’Église. Nulle part il n’en parle d’une manière systématique. On est donc obligé de chercher dans ses œuvres des passages, dispersés un peu partout, où il aborde la question, toujours en passant d’ailleurs, et généralement très brièvement .
Saint Basile oppose l’unité des membres du corps du Christ aux divisions des églises de son temps: « Nous serions vraiment les plus étranges de tous les hommes, si nous trouvions notre plaisir dans des schismes et des divisions des églises, et si nous ne regardions pas comme le plus grand des biens l’union des membres du corps du Christ ». C’est par l’amour que les membres de ce corps, divisés par l’espace, sont unis .
« Que pourrait-il, en effet », écrit saint Basile, « y avoir de plus agréable que de voir ceux qui sont séparés par une telle étendue de pays, rattachés dans le corps du Christ en une seule harmonie de membres par l’union qu’opère l’amour et la charité »
Parmi les apôtres saint Basile paraît donner une place particulière à certains sans préciser pourtant en quoi elle consiste. C’est d’abord le groupe des trois apôtres présents à la Transfiguration, Pierre, Jean et Jacques.
« Pierre et les fils du Tonnerre », dit-il, « ont vu sur la montagne Sa beauté, brillant plus fort que la splendeur du soleil, et il leur fut donné de saisir par les yeux les prémisses de Sa glorieuse Parousie ». C’est l’apôtre Pierre en particulier « qui pour l’excellence de sa foi a reçu le bâtiment de l’Église ».
Ou bien encore: « Le bienheureux Pierre qui a été préféré de tous les disciples, qui seul a reçu plus de témoignages et fut déclaré plus bienheureux que les autres, à qui ont été confiées les clefs du Royaume des Cieux, lorsqu’il entend de notre Seigneur : “Si je ne te lave pas les pieds, tu n’as pas de part avec moi” (Jn 13, 8), quel cœur de pierre n’induira-t-il pas à la crainte et au tremblement devant les jugements de Dieu ? ». Ce passage, inspiré de Mt 16 en connexion avec Lc 22, bien qu’important quant à la place que saint Basile reconnaissait à l’apôtre Pierre dans l’Église, a néanmoins un caractère primordialement spirituel et moral. Saint Basile veut montrer à ses auditeurs par l’exemple de l’apôtre Pierre que les plus grandes grâces ne peuvent pas nous préserver d’une chute possible si nous nous confions à nos propres forces.
Les actions de ceux qui ont la charge des églises sont inspirées par le Saint Esprit.
« Ne voyez pas là une décision humaine, » écrit saint Basile au clergé de Colonie à propos du transfert d’un évêque à un autre siège, « ou inspirée par des calculs d’hommes aux pensées terrestres, mais soyez persuadés que ceux à qui incombe la sollicitude des Églises de Dieu ont agi avec le concours de l’Esprit-Saint : imprimez à vos esprits cette source de leur action : confiez leur entreprise à leur intelligence et mettez votre zèle à la réaliser ».
On s’inscrit par le baptême dans le livre de l’Église pour devenir citoyen céleste :
« Tu dois rendre compte de tout comme soldat du Christ, comme athlète de la piété, comme ayant ta citoyenneté dans les cieux. Inscris-toi dans ce livre pour être réinscrit dans celui d’en haut ».
Monseigneur BASILE (Krivochéine)
Archevêque de Bruxelles et de Belgique
(1900-1985)
(Source: https://www.egliserusse.eu/)
La fête de la circoncision du Seigneur et la "réforme" Liturgique de l'Eglise Latine
(...) Revenant sur une modification du calendrier liturgique opérée à la veille de Vatican II, vraisemblablement sous l’influence interne la plusconservatrice, et que le nouveau missel de Paul VI a malheureusement entérinée : la suppression de la fête de la circoncision du Seigneur. Je dismalheureusement, parce que cette modification de la dernière heure, par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, en 1960, n’a vraisemblablement pas grand chose à voir avec les orientations qui allaient être celles du concile deux ans plus tard.
La fête de la circoncision du Seigneur, le huitième jour après sa naissance, était autrefois célébrée le 1erjanvier (le huitième jour de l’octave de Noël, donc). Mais le missel en vigueur depuis 1970 n’en fait plus mention. Or figure-toi que notre calendrier liturgique actuel, fruit du concile Vatican II, répond à un certain cahier des charges (exprimé notamment dans laconstitution sur la sainte liturgie, Sacrosanctum Concilium) dont l’un des objectifs consiste à redonner la priorité à la célébration du Christ (sur le culte des saints, considéré comme secondaire). Tout le contraire d’en effacer les mystères, donc. Aussi, si c’est dès 1960 que la Sacrée Congrégation des Rites supprime la fête de la circoncision du Seigneur, il n’en reste pas moins curieux que cette suppression ait été ratifiée 10 ans plus tard par Paul VI dans la mise en place du nouveau missel, effaçant de notre mémoire liturgique, contre toute logique, un mystère à part entière de la vie du Christ.
Dans l’avant propos d’un ouvrage récent1, Didier Luciani pose la question des raisons possibles de cet effacement. Il évoque notamment une tribune du Monde, datée du 31 décembre 2005, dans laquelle l’anthropologue et psychologue Francis Martens s’est essayé àune théorie. Martens use d’une rhétorique provocatrice qui me déplaît profondément et d’une compréhension très relative de l’histoire du calendrier chrétien, mais… Mais il relève toutefois, très justement, combien la circoncision, caractéristique de la première alliance, associée à la fête de Marie Mère de Dieu, maternité par laquelle Jésus hérite sa judéité, est véritablement la fête « de l’appartenance de Jésus au peuple juif » ! La symbolique du lien entre les deux nous ramène inexorablement à cette appartenance, cet enracinement dans la première alliance.
Se pose donc la question de cette curieuse coïncidence chronologique de réformes antagonistes. Martens tente ensuite de montrer que cette fête du 1erjanvier, par le changement d’année qu’elle opère, est ainsi comme une charnière temporelle entre les deux alliances. Outre le fait que son raisonnement, sur la base d’un jour de l’an civil et non liturgique, est plutôt bancal, Martens ne s’aperçoit pas du fait qu’il retombe ainsi malgré lui dans la logique d’opposition ancien/nouveau et de substitution2de laquelle il prétend vouloir libérer l’Eglise. Or s’il y a bien quelque chose que nous avons à redécouvrir de l’appartenance de la judéité de Jésus, c’est bien autre chose que le strict remplacement d’une alliance ancienne par une alliance nouvelle.
Reste que si le concile Vatican II a marqué les esprits comme ouvrant une ère nouvelle de dialogue et de filiation dans les relations de l’Eglise avec le judaïsme, la disparition de cette fête de la circoncision résonne comme une grosse et vilaine reculade ; une reculade anticipée, mais une reculade quand même. Un caillou dans les rouages de l’ouverture. Et c’est peut-être l’un des éléments qui expliquerait les difficultés que connait l’Eglise encore aujourd’hui dans la transformation de l’essai théologique marqué par ladéclaration Nostra Aetate.
La disparition de la fête de la circoncision du Seigneur de notre calendrier liturgique n’est pas un détail, mais un problème aussi grave que symptomatique, qu’il faudra sans doute résoudre pour pouvoir purifier l’Eglise catholique des tendances néomarcionites qui l’infestent, et opérer la révolution intellectuelle que suppose une sortie effective de la théologie de la substitution. Et crois-moi, parler de révolution intellectuelle n’a rien d’une exagération. Si l’intuition est juste, alors l’enjeu est énorme.
Benoit XVI s’est montré un Pape audacieux dans la poursuite de cette révolution théologique. C’est une question qui lui tient à coeur depuis longtemps, comme en témoigne son livreL’unique Alliance de Dieu et le pluralisme des religions(Joseph Ratzinger, éd. Parole et Silence, 1999) ou encore son chapitre sur la destruction du Temple de Jérusalem, dans son second tome surJésus de Nazareth(éd. du Rocher, 2011). Il n’était donc (presque) pas étonnant de l’entendre faire à nouveau ce lien entre la maternité de Marie et la circoncision de Jésus dansson homélie du 1erjanvier 2013, solennité de sainte Marie Mère de Dieu, et journée mondiale de la paix.
Peut-être Benoit XVI avait-il entendu l’appel lancé en 2010 par six éminents théologiens, pour le rétablissement de la fête de la circoncision du Seigneur le 1erjanvier. Pourquoi pas. Note que chez nous, cet appel est passé totalement inaperçu (mis à partcet article de la revue France Catholique). Et pourtant, l’argumentation théologique vaut largement le détour3, regarde :
Huit jours plus tard, quand vint le moment de circoncire l’enfant, on l’appela du nom de Jésus, comme l’ange l’avait appelé avant sa conception.(Luc 2,21)
Appel à S.S. Benoît XVI en vue d’un rétablissement de la fête de la Circoncision du Seigneur le lerjanvier, associée à la fête de l’imposition du Nom de Jésus et de Marie, Mère de Dieu.
1. Le principe premier qui nous inspire est le suivant :l’omission d’un « mystère de la vie du Seigneur » se retourne contre l’intelligence croyante du mystère total du Christ.La séquence Nativité – Circoncision – Présentation au Temple (Lc 2,1-39) est constitutive de l’intelligence du mystère de l’Incarnation, dans l’accomplissement des promesses, comme la séquence Pâques – Ascension – Pentecôte (en Luc – Actes) l’est du mystère de la Rédemption pascale.
2. Le rapport de l’ancienne et de la nouvelle Alliance trouve dans le mystère de la Circoncision — c’est-à-dire dans l’entrée de Jésus enfant dans l’« alliance à jamais » de Dieu conclue avec Abraham (Gn 17,9-14) — son symbole le plus concret, inscrit dans le corps du Seigneur.Le sang versé par Jésus lors de la Circoncision, « pour» l’Alliance ancienne, sera celui qu’il versera pour l’Alliance nouvelle, dans sa conclusion pascale.
L’amnésie du mystère de la Circoncision du Seigneur porte atteinte à la juste compréhension du dessein de Dieu. « Dieu a envoyé son Fils, née d’une femme et assujetti à la loi » (Ga 4,4) : la Circoncision est l’expression première de l’obéissance à la loi par celui qui l’a portée à sa perfection (Mt 5,17), au point de faire vivre l’un et l’autre, le circoncis et l’incirconcis, le Juif et le Gentil (Rm 3,30), de l’Esprit de l’accomplissement évangélique4.
3.Le mystère de la Circoncision est le cadre, et l’unique cadre, d’un autre mystère, celui de l’Imposition du Nom de Jésus.Rétablir liturgiquement le lien des deux mystères, le « huitième jour » (Lc 2,21), c’est donner à l’attachement des croyants au Nom de Jésus sa perspective la plus juste, et c’est consolider la spiritualité du Nom de Jésus en général.
Le Nom de Jésus, lié à sa personne depuis sa conception (Mt 1,21; Lc 1,31), est certes celui de l’enfant né à Bethléem, mais il n’estdonnéau nouveau-né et révélé à tous que le « huitième jour », lors de la Circoncision, c’est-à-dire dans un rituel inscrivant la famille et l’événement de la naissance dans le cadre de l’alliance de Dieu. La Mère de l’enfant, qui accueillit la révélation du nom (Mt, 1,21 ; Lc 1,31), s’est, la première, conformée à ce rituel : le mystère de son enfant (et de son Nom) est à la dimension du Dieu de l’alliance, du « Dieu qui sauve » (Yehou ‘a – Yeu’a).Dans ce don du Nom, Joseph a pleinement joué son rôle paternel (voir Mt 1,21.25 ; cf Jean-Paul II,Redemptoris Custos, 11-12), inscrivant Jésus dans la filiation de David (voir Mt 1,16) et donc dans la promesse de Dieu « pour toujours » à la maison de David (voir 2 Sm 7).
Ce don du Nom dans le cadre de l’Alliance et des promesses éclaire le don de chaque nom lors du sacrement du baptême : les (pré)noms donnés aux enfants ne sont pas des reflets des vœux de leurs parents ; jusque dans leur sens, ces (pré)noms inscrivent les enfants dans la fidélité du Dieu de l’alliance.
4. La fête de la Circoncision est l’affirmation liturgique la plus appropriée d’une dimension de l’Incarnation que la culture contemporaine (y compris théologique) tend à ignorer ou à distordre :l’identité sexuée du Messie de Dieu. Les confusions qu’entretiennent certains à propos du rôle joué par la différence des sexes dans le dessein du Dieu créateur et sauveur sont nées d’amnésies profondes ; un rétablissement de la fête de la Circoncision pourrait contribuer à les guérir.
5. L’histoire de la fête de la Circoncision est significative d’un « développement » de la mémoire liturgique et théologique de l’Église, qui a progressivement pourvu de son sens le jour de l’octave de la fête de Noël5. D’origine orientale (byzantine), la fête s’est progressivement répandue en Occident — en Italie méridionale (Lectionnaire de Capoue [546]), ainsi qu’en Espagne et en Gaule (Concile de Tours [567]). À Rome, l’octave de Noël était au départ consacrée à la maternité divine de Marie (station à Sainte-Mariead martyres,transférée à Santa Maria in Trastevere) ; la mémoire de la Circoncision y fut jointe à la fête mariale vers le VIIIeou le IXesiècle. Quant à la fête de l’imposition du Nom, spéciale à l’ordre franciscain au xvicsiècle, elle fut étendue à l’Église universelle par Innocent XIII, en 1721. Ce développement par accrétion traduit une croissance de l’intelligence liturgique et théologique de l’Église, reliant le mystère de Marie au mystère du Christ, et les situant l’un et l’autre à la charnière des deux alliances. En unissant des fêtes au départ séparées, la liturgie et la théologie ont fait preuve d’une intelligence proprement biblique du mystère (voir les points 1, 2 et 3 ci- dessus). Rétablir la fête de la Circoncision, unie à la fête de Marie, Mère de Dieu, c’est respecter la croissance de laLex orandi, et c’est revitaliser laLex credendisur des points d’importance, et ceci dans le peuple de Dieu tout entier.
6. Un tel rétablissement aurait une dimensionœcuménique, puisque lesÉglises d’Orientont conservé la fête de la circoncision de Jésus huit jours après sa naissance (le 14 janvier dans le calendrier orthodoxe). Signalons qu’en Occident la fête de la circoncision est toujours célébrée dans le riteambrosien(« Ottava del Natale nella Circoncisione del Signore »).
8. Le 1erjanvier est certes un jour déjà liturgiquement riche et chargé. Toutefois, ainsi qu’il a été manifesté plus haut (point 5),la fête mariale et la fête christologique ne sont pas en concurrence. La fête de la Circoncision donne à la maternité de Marie, mère de l’Emmanuel, « fille de Sion » (pour ce dernier titre, voirLG 55), sa perspective christologique la plus juste, à la charnière des deux alliances ; dans la compassion de la mère devant le sang versé par son Fils s’anticipe déjà la figure de Marie au pied de la croix6. Il en va de même pour la « Journée mondiale de la Paix » : Jésus Christ est « Prince de la paix » parce que, du jour de sa circoncision à celui de sa mort, il a désarmé la logique du sang versé en versant son propre sang pour la réconciliation des hommes.
Il est toujours possible, pastoralement, de développer les harmoniques du lerjanvier liturgique au long des jours qui suivent, mais ce serait appauvrir le mystère que distribuer en des fêtes successives ce qui s’est accompli dans la sainteté d’un seul jour, le huitième.
Georg BRAULIK, o.s.b.,
Norbert LOHFINK, S.i.,
Gerhard LOHFINK,
Jean RADERMAKERS, S.i.,
Christian RUTISHAUSER, s.j. (rédaction) et
Jean-Pierre SONNET, s.j. (rédaction).
Je ne suis pas certain que le pontificat de François témoignera de la même motivation que celle dont pouvait faire preuve Benoit XVI pour ce qui est de l’intelligence de nos racines juives. Il a d’autres priorités, que je fais miennes également. Mais je reconnais que je l’espère un peu, quand même. La récente encycliqueLumen Fidei, bien qu’essentiellement inspirée par Benoit XVI, me laisse un peu dubitatif sur cette question7. Les chapitres sur la foi d’Israël et la foi chrétienne continuent de parler de la foi d’Israël au passé, comme si son histoire s’était arrêtée avec la naissance de l’Eglise. Mais parallèlement, l’encyclique semble renouer avec une exégèse de l’Ecriture qui emprunte les traits de l’exégèse rabbinique (par exemple, dans le début du deuxième chapitre). Difficile d’en dégager une tendance. C’est là que l’espérance prend le relais.
Notes:
Ouvrage collectif La Circoncision – parcours biblique, sous la direction de Régis Burnet & Didier Luciani, éd. Lessius, 2013. Le texte de l’appel à Benoit XVI que cite mon billet est tiré d’une annexe de cet ouvrage.
Le passage de l’ancienne année à la nouvelle année symbolisant potentiellement le passage de l’ancienne alliance à la nouvelle alliance
Oui, pas grand chose à voir avec les questions de forme soulevées par Tradiland
La symbolique de la circoncision est si forte qu’elle permet à Paul de présenter le baptême comme une « circoncision où la main de l’homme n’est pour rien » (Col 2,11).
Voir F. CARROIE., art. « Circoncision (fête de la) », dansDictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie,vol. 3, Paris, Letouzey et Ané, 1914, col. 1717-1728; A.G. MORTIMORT,L’Église en prière. Introduction à la liturgie,vol. 4 :La liturgie et le temps,Paris, Desclée, pp. 98 et 149.
Voir Ignace de Loyola,Exercices spirituels, «Mystèresde la vie du Christ », « La Circoncision » : « On rend l’enfant à sa mère, qui avait compassion pour le sang qui coulait de son Fils » (n° 266).
Sur cette question uniquement : je suis par ailleurs très à l’écoute des autres aspects de réflexion sur la foi qui s’en dégagent.
Source de l'article Pneumatis|10 juillet 2013:http://www.pneumatis.net/2013/07/la-fete-de-la-circoncision-du-seigneur/
DU 31 DÉCEMBRE AU 7 JANVIER,
RETRAITE SPIRITUELLE de Délivrance et
de Guérison intérieure au Monastère .
Visites de plusieurs Sanctuaires
dontle 2 JANVIER:
Pèlerinage à
*Notre-Dame de Pontmain en
matinéeet
*Le Mont Saint Micheldans
l'Après-midi (Messe vers 16h) pour
mettre la nouvelle année sous le
Patronage de Marie Reine de
France et de Saint Michel, patron
secondaire du Pays:
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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DE 31 DE DEZEMBRO A 7 DE JANEIRO, RETIRO ESPIRITUAL DE Libertação e Cura Interior no Mosteiro.
Visitas a vários santuários incluindo 02 de janeiro:
* Nossa Senhora de Pontmain de manhã e
* O Mont Saint Michel à tarde (missa em torno de 16h)
para colocar o ano novo sob o patrocínio de Maria Rainha da França e São Miguel, patrono secundário do país:
registro:
Mosteiro siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (por sms deixando seus detalhes)
Endereço de email: asstradsyrfr@laposte.net
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FROM DECEMBER 31 TO JANUARY 7, SPIRITUAL RETREAT of Deliverance and Inner Healing at the Monastery.
Visits to several Sanctuaries including JANUARY 2:
* Our Lady of Pontmain in the morning and
* The Mont Saint Michel in the afternoon (Mass around 16h) to put the new year under the Patronage of Mary Queen of France and Saint Michael, secondary patron of the Country:
Registration:
Syriac Monastery of Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*Groupe de prières et"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Les prochains rendez-vous liturgiques de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma En décembre 2018 :
*Dimanche 6 JANVIER ÉPIPHANIE - THÉOPHANIE,
GRANDE BENEDICTION DES EAUX , Pèlerinage mensuel à la Mère de Miséricorde et aux saints du kerala.
GRANDE BENEDICTION DES EAUX
Messe au Monastère à 10h30, suivie du repas fraternel, réception des fidèles...
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NANTES(Relais Paroissial et Groupe de Prière Saint Charbel):
¤ JEUDI 6 DÉCEMBRE 10 JANVIER , ¨permanence pastorale de 9h à 17h30, MESSE à 18h. Vendredi 12, Visites aux malades et bénédiction des lieux entre Nantes et Charentes.
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# Paroisse d'Aquitaine et Sud-Ouest
ANGOULÊME(Jauldes):
¤ DIMANCHES 13 JANVIER et 27 JANVIER. Programme habituel.
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. Tel:05.45.37.35.13
PÉRIGUEUX(La Chapelle Faucher)
¤SAMEDI 26 JANVIER
*10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel,réception des fidèles
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER. Tel:05.45.37.35.13
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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
*Dimanche 31 Décembre, passage vers la nouvelle année
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 19h. 20h30 Soutoro (Complies)
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre don).
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Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Nota:
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
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Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
Note:
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
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CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Le 20 Décembre,nous célébrerons Saint Ignace d'Antioche. Second successeur de Saint Pierre, après Saint Evode, sur le Siège d'Antioche.
Vous voyez ici leurs images sur les fresques de l'église de notre Monastère Syro-Orthodoxe Francophone .
------------------------- No dia 20 de dezembro, celebraremos Santo Inácio de Antioquia, segundo sucessor de São Pedro, depois de São Evode, na sede de Antioquia.
Aqui você pode ver suas imagens nos afrescos do coro da igreja do Mosteiro Siro-Ortodoxo de língua francesa.
------------------------- On December 20, we will celebrate Saint Ignatius of Antioch, second successor of Saint Peter, after Saint Evode, on the Seat of Antioch.
Here you can see their images on the frescoes of the choir of the church of our French-speaking Syro-Orthodox Monastery.
------------------------- في 20 كانون الأول / ديسمبر ، سنحتفل بالقديس إغناطيوس الأنطاكى ، خليفة سانت بطرس الثاني ، بعد القديس إفود ، على مقر أنطاكية.
هنا يمكنك رؤية صورهم على اللوحات الجدارية لجوقة كنيسة ديرنا الأرثوذكسي الذي يتحدث الفرنسية.
Saint Ignace d'Antioche, Qui êtes vous ?
D'origine syrienne, né vers 35, Ignace fut le troisième évêque d'Antioche, après l'apôtre Pierre et Evode. Il est mort martyr à Rome, probablement en 107 ou 113.
Ignace, qui se donnait le nom de "Théophore" (c'est-à-dire, qui "porte Dieu" en lui), avait été un disciple des apôtres Pierre et Jean.
C'est à lui, en tant que législateur pour favoriser la sécurité spirituelle des fidèles du Christ, que nous devons la claire définition des règles canoniques qui régissent l'ordre hiérarchique entre les prêtres et leur évêque.
Ignace fut arrêté par les autorités et transféré à Rome pour être mis à mort dans l'arène, pendant la persécution de Trajan. On espérait ainsi faire un exemple afin de freiner l'expansion du christianisme. Au contraire, il rencontra et encouragea de nombreux chrétiens sur son chemin et il écrivit des lettres aux chrétiens de diverses églises.
Son désir très fort du martyre sanglant dans l'arène peut sembler étrange au lecteur moderne (Il fut dévoré par un lion) : il conçoit le martyre comme une libation, un sacrifice envers le Christ comme le veut l'Évangile.
On le considère comme l'un des Pères apostoliques (les premiers des Pères de l'Église).
Voici un extrait de sa lettre aux Éphésiens :
[…] " Priez sans cesse " (1 Th 5, 17) pour les autres hommes.
Car il y a en eux espoir de repentir, pour qu'ils arrivent à Dieu.
Permettez-leur donc au moins par vos œuvres d'être vos disciples.
En face de leurs colères, vous, soyez doux ;
de leurs vantardises, vous, soyez humbles ;
de leurs blasphèmes, vous, montrez vos prières ;
de leurs erreurs, vous, soyez " fermes dans la foi " (Col 1, 23) ; de leur sauvagerie, vous, soyez paisibles, sans chercher à les imiter.
Soyons leurs frères par la bonté
et cherchons à être les " imitateurs du Seigneur " (1 Th 1, 6) : qui davantage a été objet d'injustice ?
qui dépouillé ? qui repoussé ?
pour qu'aucune herbe du diable ne se trouve parmi vous,
mais qu'en toute pureté et tempérance,
vous demeuriez en Jésus-Christ, de chair et d'esprit.
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Santo Inácio de Antioquia Quem é você?
De origem síria, nascido cerca de 35 anos, Inácio foi o terceiro bispo de Antioquia, depois do apóstolo Pedro e Evode. Ele morreu como mártir em Roma, provavelmente em 107 ou 113.
Inácio, que se chamava "Theophoros" (isto é, que "carregava Deus" nele), tinha sido discípulo dos apóstolos Pedro e João.
É para ele, como legislador, promover a segurança espiritual dos fiéis de Cristo, que devemos a definição clara das regras canônicas que governam a ordem hierárquica entre os sacerdotes e seu bispo.
Inácio foi preso pelas autoridades e transferido para Roma para ser executado na arena durante a perseguição de Trajano. Esperava-se dar um exemplo para conter a expansão do cristianismo. Pelo contrário, ele encontrou e encorajou muitos cristãos em seu caminho e escreveu cartas para os cristãos em várias igrejas.
Seu forte desejo de martírio sangrento na arena pode parecer estranho para o leitor moderno (Ele foi devorado por um leão): ele concebe o martírio como uma libação, um sacrifício a Cristo como o Evangelho exige.
Ele é considerado um dos Padres Apostólicos (o primeiro dos Padres da Igreja).
Aqui está um trecho de sua carta aos Efésios:
[...] "Ore sem cessar" (1 Timóteo 5, 17) para outros homens.
Porque nelas há esperança de arrependimento, para que eles possam vir a Deus.
Permita que eles, pelo menos por suas obras, sejam seus discípulos.
Na frente de sua raiva, você seja gentil;
sua ostentação, você, seja humilde;
de suas blasfêmias, mostre suas orações;
de seus erros, você seja "firme na fé" (Cl 1:23);
sua selvageria, você, seja pacífico, sem tentar imitá-los.
Vamos ser seus irmãos pela bondade
e procurar ser os "imitadores do Senhor" (1 Ts 1, 6):
qual mais foi objeto de injustiça?
quem tirou? quem empurrou de volta?
que nenhuma erva do diabo está entre vós,
mas em toda pureza e temperança,
você habitou em Cristo Jesus, de carne e espírito.
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Saint Ignatius of Antioch, Who are you?
Of Syrian origin, born about 35, Ignatius was the third bishop of Antioch, after the apostle Peter and Evode. He died a martyr in Rome, probably in 107 or 113.
Ignatius, who called himself "Theophoros" (that is, who "bore God" in him), had been a disciple of the apostles Peter and John.
It is to him, as legislator to promote the spiritual security of the faithful of Christ, that we owe the clear definition of the canonical rules that govern the hierarchical order between the priests and their bishop.
Ignatius was arrested by the authorities and transferred to Rome to be put to death in the arena during the persecution of Trajan. It was hoped to set an example to curb the expansion of Christianity. On the contrary, he met and encouraged many Christians on his way and wrote letters to Christians in various churches.
His strong desire for bloody martyrdom in the arena may seem strange to the modern reader (He was devoured by a lion): he conceives of martyrdom as a libation, a sacrifice to Christ as the Gospel demands.
He is considered one of the Apostolic Fathers (the first of the Fathers of the Church).
Here is an excerpt from his letter to the Ephesians:
[...] "Pray without ceasing" (1Ti 5, 17) for other men.
For there is in them hope of repentance, that they may come to God.
Allow them at least by your works to be your disciples.
In front of their anger, you, be gentle;
their boasting, you, be humble;
from their blasphemies, you, show your prayers;
from their mistakes, you, be "steadfast in faith" (Col 1:23);
their savagery, you, be peaceful, without trying to imitate them.
Let's be their brothers by kindness
and seek to be the "imitators of the Lord" (1 Th 1, 6):
which more was object of injustice?
who stripped? who pushed back?
that no herb of the devil is among you,
but in all purity and temperance,
you dwelt in Christ Jesus, of flesh and spirit.
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القديس أغناطيوس الأنطاكي ، من أنت؟
من أصل سوري ، ولد حوالي 35 ، كان إغناطيوس ثالث أسقف أنطاكية ، بعد الرسول بطرس و Evode. توفي شهيدا في روما ، ربما في 107 أو 113.
كان إغناطيوس ، الذي أطلق على نفسه اسم "Theophoros" (أي "الذي ولد فيه الله") تلميذاً للرسل بيتر وجون.
ألقت السلطات القبض على اغناطيوس ونُقلت إلى روما ليتم إعدامها في الساحة أثناء اضطهاد تراجان. كان من المأمول أن يكون مثالاً لكبح توسيع المسيحية. على العكس ، التقى وشجع العديد من المسيحيين في طريقه وكتب رسائل إلى المسيحيين في الكنائس المختلفة.
قد تبدو رغبته القوية للاستشهاد الدموي في الساحة غريبة بالنسبة للقارئ الحديث (كان يلتهمه أسد): فهو يتصور الاستشهاد كشهوة ، ذبيحة للمسيح كما يطلب الإنجيل.إنه ، بصفته مشرّعًا يروج للأمن الروحي للمؤمنين بالمسيح ، أننا ندين بالتعريف الواضح للقواعد الكنسيّة التي تحكم النظام الهرميّ بين الكهنة والأسقف.
يعتبر أحد الآباء الرسوليين (أول آباء الكنيسة).
هنا مقتطف من رسالته إلى أهل أفسس:
[...] "صل دون توقف" (1Ti 5 ، 17) للرجال الآخرين.
لانه يوجد فيهم رجاء التوبة لكي ياتون الى الله.
اسمح لهم على الأقل من خلال أعمالك أن تكون تلاميذك.
أمام غضبهم ، أنت ، كن لطيفًا.
تفاخرهم ، أنت ، كن متواضعا.
من السب ، أنت ، تظهر صلواتك.
من أخطائهم ، أنت ، "ثابت في الإيمان" (كول 1:23) ؛
همجيتهم ، أنت ، سلمي ، دون محاولة تقليدهم.
دعونا نكون إخواننا من اللطف
ونسعى لأن نكون "مقلدين للرب" (1 ث 1 ، 6):
أكثر من ذلك كان موضوع الظلم؟
من جردت؟ من قام بالضغط؟
أن عشب الشيطان ليس بينكم ،
ولكن في كل النقاوة والاعتدال ،
انت ساكن في المسيح يسوع من لحم وروح.
SAINT THOMAS,
QUI ÊTES-VOUS?
Saint Thomas Apôtre (Ier siècle)
Thomas était probablement originaire d'une pauvre famille de Galilée. Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d'un esprit réfléchi et d'une volonté ferme jusqu'à l'obstination ; d'autre part, il avait du cœur et du dévouement.
Ces deux caractères de sa personnalité paraissent en deux paroles que l'Évangile cite de lui.
Peu avant sa Passion, Jésus veut retourner en Judée ; les Apôtres lui rappellent les menaces de ses ennemis.
Thomas seul s'écrie : « Eh bien ! Allons et mourons avec lui ! » Voilà le dévouement du cœur de l'Apôtre.
Après sa résurrection, le Sauveur était apparu à plusieurs de ses disciples, en l'absence de Thomas.
Quand, à son retour, on lui raconta cette apparition, il fut si étonné d'une telle merveille, qu'il en douta et dit vivement : « Je ne le croirai pas avant d'avoir mis mes doigts dans ses plaies. » Voilà le second caractère de Thomas, esprit trop raisonneur.
Mais son premier mouvement d'hésitation, en chose si grave, ne fut pas un crime et le bon Sauveur répondit à son défi.
Que fit alors Thomas ? Nous le savons ; un cri du cœur s'échappa de ses lèvres : « Mon Seigneur et Mon Dieu ! »
Dieu permit l'hésitation de cet Apôtre pour donner aux esprits difficiles une preuve de plus en faveur de la Résurrection de Jésus-Christ.
Saint Augustin attribue à Saint Thomas, parmi les douze articles du Symbole, celui qui concerna la Résurrection.
Quand les Apôtres se partagèrent le monde, les pays des Parthes et des Perses et les Indes furent le vaste lot de son apostolat.
La tradition prétend qu'il rencontra les mages, les premiers adorateurs de Jésus parmi les Gentils, qu'il les instruisit, leur donna le Baptême et les associa à son Ministère.
Partout, sur son passage, l'Apôtre établissait des chrétientés, ordonnait des Prêtres, consacrait des Évêques.
Quand au XIVe siècle, les Européens s'emparèrent des Indes orientales, ils trouvèrent, à leur grande surprise, dans les ces les peuples de ce vaste pays des Chrétientés Syriaques (Syriaques Orientales: Assyro-Chaldéennes et Syriaques Occidentales: Syriennes-Orthodoxes ) bien vivantes , témoins de la mission apostolique de Saint Thomas (Qui, de l'Iraq actuel, en passant par les Indes allât jusqu'en Chine avant de retourner aux Indes).
De nombreux miracles opérés par l'Apôtre furent à l'origine de conversions, parmi ces signes, signalons ici celui d'un miracle de l'Apôtre, traînant avec un faible lien une poutre énorme que les éléphants n'avaient pu remuer et qui fut l'occasion d'innombrables conversions.
Cependant les prêtres des faux dieux, jaloux de tant de succès, jurèrent la mort de l'Apôtre ; il transpercèrent l'Apôtre d'une lance devant une Croix où il priait.
Les "Missionnaires" latins (En fait les Aumôniers des Colons Portugais ) persécutèrent malheureusement les Chrétiens Syriaques (Tueries et destructions de Livres Liturgiques et de Patrologie ) ce qui suscita leur réaction énergique lors du "Serment de la croix de Coonen ".
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SAINT THOMAS,
QUEM SOMOS
São Tomás
apóstolo
(Primeiro século)
Thomas era provavelmente de uma família pobre na Galiléia. Ele era desprovido de conhecimento humano, mas de uma mente pensativa e firme vontade de obstinação; Por outro lado, ele tinha coração e dedicação.
Esses dois personagens de sua personalidade aparecem em duas palavras que o Evangelho cita dele.
Pouco antes de sua paixão, Jesus quer voltar para a Judéia; os apóstolos o lembram das ameaças de seus inimigos.
Thomas sozinho exclama: "Bem! Vamos morrer com ele! Esta é a dedicação do coração do apóstolo.
Depois de sua ressurreição, o Salvador apareceu a muitos de seus discípulos na ausência de Thomas.
Quando, em seu retorno, nós disse-lhe essa aparência, ele era tão espantado com tal maravilha, duvidava-lo e disse rapidamente: "Eu não vou acreditar até ele colocou meus dedos em suas feridas. Este é o segundo personagem de Thomas, também raciocínio mente.
Mas seu primeiro movimento de hesitação, em um assunto tão sério, não foi um crime, e o bom Salvador respondeu ao seu desafio.
O que Thomas fez então? Nós sabemos disso; Um grito do coração escapou de seus lábios: "Meu Senhor e meu Deus! "
Deus permitiu a hesitação deste apóstolo para dar à mente difícil mais provas em favor da ressurreição de Jesus Cristo.
Santo Agostinho atribui a São Tomás, entre os doze artigos do símbolo, aquele relativo à Ressurreição.
Quando os apóstolos compartilhavam o mundo, os países dos partos e persas e das índias eram o grande lote do seu apostolado.
reivindicações tradição que ele conheceu os Reis Magos, os primeiros adoradores de Jesus entre os gentios, ele instruiu-os, deu-lhes o Batismo e se juntou ao seu Ministério.
Em todo lugar, a caminho, o apóstolo estabeleceu a cristandade, sacerdotes ordenados, bispos consagrados.
Quando o século XIV, os europeus tomaram as Índias Orientais, eles descobriram, para sua surpresa, nestes povos deste vasto país comunidades siríaco cristãos (siríacos orientais: assírio-caldeu e sírio West: sírio-ortodoxo) bem vivos, testemunhas da missão apostólica de São Tomás (Que, do atual Iraque, através das Índias, foi à China antes de retornar à Índia).
Muitos milagres do Apóstolo foram originalmente conversões entre esses sinais salientar aqui que um milagre do Apóstolo, arrastando com um elo fraco um enorme feixe de que os elefantes tinham sido agitação e foi a ocasião para inúmeras conversões.
Enquanto isso, os sacerdotes dos falsos deuses, invejosos de tanto sucesso, juraram a morte do apóstolo; Ele perfurou o apóstolo com uma lança antes de uma cruz onde ele orou.
A "Missão" Latin (Na verdade capelães colonos portugueses), infelizmente, perseguiu os cristãos siríacos (assassinatos e destruição de Litúrgicas Livros e Patrologie) que lhes levantadas forte reação ao "Juramento da cruz de Coonen".
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SAINT THOMAS,
WHO ARE YOU?
Saint Thomas
Apostle
(1st century)
Thomas was probably from a poor family in Galilee. He was devoid of human knowledge, but of a thoughtful mind and a firm will to obstinacy; on the other hand, he had heart and dedication.
These two characters of his personality appear in two words which the Gospel quotes from him.
Shortly before his Passion, Jesus wants to return to Judea; the Apostles remind him of the threats of his enemies.
Thomas alone exclaims: "Well! Let's go and die with him! This is the dedication of the heart of the Apostle.
After his resurrection, the Savior appeared to many of his disciples in the absence of Thomas.
When, on his return, he was told of this apparition, he was so astonished by such a marvel that he doubted it and said briskly: "I will not believe it until I have put my fingers in his wounds. This is the second character of Thomas, too reasoning mind.
But his first movement of hesitation, in so grave a matter, was not a crime, and the good Savior answered his challenge.
What did Thomas do then? We know it ; a cry from the heart escaped his lips: "My Lord and my God! "
God permitted the hesitation of this Apostle to give difficult minds more proof in favor of the Resurrection of Jesus Christ.
St. Augustine attributes to St. Thomas, among the twelve articles of the symbol, the one concerning the Resurrection.
When the Apostles shared the world, the countries of the Parthians and Persians and the Indies were the vast lot of his apostolate.
Tradition claims that he met the Magi, the first worshipers of Jesus among the Gentiles, instructed them, gave them baptism, and associated them with his ministry.
Everywhere, on his way, the Apostle established Christendom, ordained priests, consecrated bishops.
When, in the fourteenth century, the Europeans seized the East Indies, they found, to their great surprise, in these peoples of this vast land Syrian Christianity (Eastern Syriacs: Assyro-Chaldeans and Western Syriacs: Syrians-Orthodox). living, witnesses of the apostolic mission of Saint Thomas (Who, from current Iraq, through the Indies went to China before returning to India).
Many miracles performed by the Apostle were at the origin of conversions, among these signs, let us note here that of a miracle of the Apostle, dragging with a weak link a huge beam that the elephants could not move and which was the occasion for countless conversions.
Meanwhile the priests of the false gods, jealous of so much success, swore the death of the Apostle; he pierced the Apostle with a spear before a cross where he prayed.
The Latin "Missionaries" (in fact the chaplains of the Portuguese colonists) unfortunately persecuted the Syriac Christians (Killing and Destruction of Liturgical Books and Patrology), which provoked their energetic reaction during the "Oath of the Cross of Coonen".
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سانت توماس ،
من انت؟
سانت توماس
رسول
(القرن الأول)
ربما كان توماس من عائلة فقيرة في الجليل. كان يخلو من المعرفة الإنسانية ، ولكن من عقل مدروس وإرادة راسخة للعناد. من ناحية أخرى ، كان لديه قلب وتفان.
تظهر هاتان الشخصيتان من شخصيته في كلمتين ينقلهما الإنجيل عنه.
قبل وقت قصير من آلامه ، يريد يسوع العودة إلى يهودا. الرسل يذكرونه بتهديدات أعدائه.
توماس وحده يصرخ: "حسنا! لنذهب ونموت معه! هذا هو تفاني قلب الرسول.
بعد قيامته ، بدا المخلص لكثير من تلاميذه في غياب توماس.
عندما أُخبر ، عند عودته ، عن هذا الظهور ، كان مندهشًا للغاية من هذه الأعجوبة التي شكك فيها وقال بصوت خشن: "لن أصدق ذلك حتى أضع أصابعي في جروحه. هذه هي الشخصية الثانية لتوماس ، العقل العقلاني أيضًا.
لكن حركته الأولى للتردد ، في أمر خطير جداً ، لم تكن جريمة ، وأجاب المخلص الجيد عن تحديه.
ماذا فعل توماس بعد ذلك؟ نحن نعرف ذلك. صرخة من القلب نجت من شفتيه: "ربي وإلهي! "
سمح الله لتردد هذا الرسول لإعطاء العقول الصعبة المزيد من الأدلة لصالح قيامة يسوع المسيح.
سمات القديس أوغسطين إلى سانت توماس ، من بين اثني عشر مقالة من الرمز ، واحدة تتعلق بالقيامة.
عندما شارك الرسل العالم ، كانت بلدان البارثيين والفرس والهنود هي الكثير من رسالته.
يزعم التقليد أنه التقى المجوس ، أول عبدة يسوع بين الوثنيون ، وأوعز لهم ، وأعطاهم المعمودية ، وارتبط بهم مع خدمته.
في كل مكان ، في طريقه ، أسس الرسول المسيح ، الكهنة المعينين ، الأساقفة المكرسين.
عندما القرن الرابع عشر، استولى الأوروبيين جزر الهند الشرقية، وجدوا لدهشتهم، في هذه الشعوب من هذا البلد الشاسع المجتمعات السريانية المسيحية (السريان الشرقية: الآشوري الكلداني والسرياني الغربية السوري الأرثوذكس) جيدا يعيشون ، وشهود على الرسالة الرسولية للقديس توماس (الذي ، من العراق الحالي ، من خلال جزر الهند توجه إلى الصين قبل العودة إلى الهند).
العديد من المعجزات التي قام بها الرسول كانت في الأصل من التحولات ، من بين هذه الإشارات ، دعونا نلاحظ هنا أن معجزة من الرسول ، يجرون مع رابط ضعيف شعاع ضخم أن الأفيال لا يمكن أن تتحرك وأي كانت مناسبة للتحويلات لا حصر لها.
في هذه الأثناء ، أقسم كهنة الآلهة الباطلة ، الذين غيورون بالكثير من النجاح ، على موت الرسول. اخترق الرسول برمح أمام صليب حيث صلى.
"البعثة" اللاتينية (رجال الدين في الواقع المستعمرين البرتغاليين) اضطهاد المسيحيين السريان للأسف (القتل والدمار من طقوسي كتب وPatrologie) الأمر الذي أثار رد فعل قوي لهم في "القسم صليب كونين".
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape de Rome Sa Sainteté Benoît XVI à propos de Saint Thomas:
Para aprofundar, leia a catequese do Papa de Roma Sua Santidade Bento XVI sobre São Tomé:
To deepen, read the Catechesis of the Pope of Rome His Holiness Benedict XVI about Saint Thomas:
BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 27 septembre 2006
Thomas
Chers frères et sœurs,
Poursuivant nos rencontres avec les douze Apôtres choisis directement par Jésus, nous consacrons aujourd'hui notre attention à Thomas.
Toujours présent dans les quatre listes établies par le Nouveau Testament, il est placé dans les trois premiers Evangiles, à côté de Matthieu (cf. Mt 10, 3; Mc 3, 18; Lc 6, 15), alors que dans les Actes, il se trouve près de Philippe (cf. Ac 1, 13).
Son nom dérive d'une racine juive, ta'am, qui signifie "apparié, jumeau". En effet, l'Evangile de Jean l'appelle plusieurs fois par le surnom de "Didyme" (cf. Jn 11, 16; 20, 24; 21, 2), qui, en grec, signifie précisément "jumeau".
La raison de cette dénomination n'est pas claire.
Le Quatrième Evangile, en particulier, nous offre plusieurs informations qui décrivent certains traits significatifs de sa personnalité.
La première concerne l'exhortation qu'il fit aux autres Apôtres lorsque Jésus, à un moment critique de sa vie, décida de se rendre à Béthanie pour ressusciter Lazare, s'approchant ainsi dangereusement de Jérusalem (cf. Mc 10, 32).
A cette occasion, Thomas dit à ses condisciples: "Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui!" (Jn 11, 16).
Sa détermination à suivre le Maître est véritablement exemplaire et nous offre un précieux enseignement: elle révèle la totale disponibilité à suivre Jésus, jusqu'à identifier son propre destin avec le sien et à vouloir partager avec Lui l'épreuve suprême de la mort.
En effet, le plus important est de ne jamais se détacher de Jésus. D'ailleurs, lorsque les Evangiles utilisent le verbe "suivre" c'est pour signifier que là où Il se dirige, son disciple doit également se rendre.
De cette manière, la vie Chrétienne est définie comme une vie avec Jésus Christ, une vie à passer avec Lui.
Saint Paul écrit quelque chose de semblable, lorsqu'il rassure les Chrétiens de Corinthe de la façon suivante: "Vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort" (2 Co 7, 3).
Ce qui a lieu entre l'Apôtre et ses Chrétiens doit, bien sûr, valoir tout d'abord pour la relation entre les Chrétiens et Jésus Lui-même: mourir ensemble, vivre ensemble, être dans son cœur comme Il est dans le nôtre.
Une deuxième intervention de Thomas apparaît lors de la Dernière Cène. A cette occasion, Jésus, prédisant son départ imminent, annonce qu'il va préparer une place à ses disciples pour qu'ils aillent eux aussi là où il se trouve; et il leur précise: "Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin" (Jn 14, 4).
C'est alors que Thomas intervient en disant: "Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas; comment pourrions-nous savoir le chemin?" (Jn 14, 5).
En réalité, avec cette phrase, il révèle un niveau de compréhension plutôt bas; mais ses paroles fournissent à Jésus l'occasion de prononcer la célèbre définition: "Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie" (Jn 14, 6).
C'est donc tout d'abord à Thomas que cette révélation est faite, mais elle vaut pour nous tous et pour tous les temps.
Chaque fois que nous entendons ou que nous lisons ces mots, nous pouvons nous placer en pensée aux côtés de Thomas et imaginer que Le Seigneur nous parle à nous aussi, comme Il lui parla.
Dans le même temps, sa question nous confère à nous aussi le droit, pour ainsi dire, de demander des explications à Jésus.
Souvent, nous ne le comprenons pas. Ayons le courage de dire: je ne te comprends pas, Seigneur, écoute-moi, aide-moi à comprendre.
De cette façon, avec cette franchise qui est la véritable façon de prier, de parler avec Jésus, nous exprimons la petitesse de notre capacité à comprendre et, dans le même temps, nous nous plaçons dans l'attitude confiante de celui qui attend la lumière et la force de celui qui est en mesure de les donner.
Très célèbre et même proverbiale est ensuite la scène de Thomas incrédule, qui eut lieu huit jours après Pâques.
Dans un premier temps, il n'avait pas cru à l'apparition de Jésus en son absence et il avait dit: "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté; non, je ne croirai pas!" (Jn 20, 25).
Au fond, ces paroles laissent apparaître la conviction que Jésus est désormais reconnaissable non pas tant par son visage que par ses plaies.
Thomas considère que les signes caractéristiques de l'identité de Jésus sont à présent surtout les plaies, dans lesquelles se révèle jusqu'à quel point Il nous a aimés.
En cela, l'Apôtre ne se trompe pas.
Comme nous le savons, huit jours après, Jésus réapparaît parmi ses disciples, et cette fois, Thomas est présent.
Jésus l'interpelle: "Avance ton doigt ici, et vois mes mains; avance ta main, et mets-la dans mon côté: cesse d'être incrédule, sois croyant" (Jn 20, 27).
Thomas réagit avec la plus splendide profession de Foi de tout le Nouveau Testament: "Mon Seigneur et Mon Dieu!" (Jn 20, 28).
A ce propos, Saint Augustin commente: Thomas "voyait et touchait l'homme, mais il confessait sa Foi en Dieu, qu'il ne voyait ni ne touchait.
Mais ce qu'il voyait et touchait le poussait à croire en ce que, jusqu'alors, il avait douté" (In Iohann. 121, 5).
L'évangéliste poursuit par une dernière parole de Jésus à Thomas: "Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui ont cru sans avoir vu" (Jn 20, 29).
Cette phrase peut également être mise au présent: "Heureux ceux qui croient sans avoir vu".
Quoi qu'il en soit, Jésus annonce un principe fondamental pour les Chrétiens qui viendront après Thomas, et donc pour nous tous.
Il est intéressant d'observer qu'un autre Thomas, le grand théologien médiéval d'Aquin, rapproche de cette formule de Béatitude celle apparemment opposée qui est rapportée par Luc: "Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez" (Lc 10, 23).
Mais Saint Thomas d'Aquin commente: "Celui qui croit sans voir mérite bien davantage que ceux qui croient en voyant" (In Johann. XX lectio VI 2566).
En effet, la Lettre aux Hébreux, rappelant toute la série des anciens Patriarches bibliques, qui crurent en Dieu sans voir l'accomplissement de ses promesses, définit la Foi comme "le moyen de posséder déjà ce qu'on espère, et de connaître des réalités qu'on ne voit pas" (11, 1).
Le cas de l'Apôtre Thomas est important pour nous au moins pour trois raisons: la première, parce qu'il nous réconforte dans nos incertitudes; la deuxième, parce qu'il nous démontre que chaque doute peut déboucher sur une issue lumineuse au-delà de toute incertitude; et, enfin, parce que les paroles qu'il adresse à Jésus nous rappellent le sens véritable de la Foi mûre et nous encouragent à poursuivre, malgré les difficultés, sur notre chemin d'adhésion à sa personne.
Une dernière annotation sur Thomas est conservée dans le Quatrième Evangile, qui le présente comme le témoin du Ressuscité lors du moment qui suit la pêche miraculeuse sur le Lac de Tibériade (cf. Jn 21, 2).
En cette occasion, il est même mentionné immédiatement après Simon-Pierre: signe évident de la grande importance dont il jouissait au sein des premières communautés Chrétiennes.
En effet, c'est sous son nom que furent ensuite écrits les Actes et l'Evangile de Thomas, tous deux apocryphes, mais tout de même importants pour l'étude des origines Chrétiennes.
Rappelons enfin que, selon une antique tradition, Thomas évangélisa tout d'abord la Syrie et la Perse (c'est ce que réfère déjà Origène, rapporté par Eusèbe de Césarée, Hist. eccl. 3, 1), se rendit ensuite jusqu'en Inde occidentale (cf. Actes de Thomas 1-2 et 17sqq), d'où il atteignit également l'Inde méridionale.
Nous terminons notre réflexion dans cette perspective missionnaire, en formant le vœu que l'exemple de Thomas corrobore toujours davantage notre Foi en Jésus Christ, Notre Seigneur et Notre Dieu.
Que l’exemple de l’Apôtre Thomas rende toujours plus forte votre Foi en Jésus et qu’il vous incite à être d’ardents missionnaires de l’Évangile parmi vos frères.
MARTHE ET MARIE...POUR
COMPRENDRE
L'ENSEIGNEMENT DU
SEIGNEUR:
Si un texte peut énerver les femmes, et particulièrement les mères de famille, c'est bien celui de la rencontre avec Marthe et Marie.
En effet, Jésus semble donner tort à Marthe qui s'échine à ce que le repas soit bien préparé alors qu'elle demande de l'aide à sa sœur Marie.
(Source: Blog de Seraphim)
Du Sérieux sur le mode de
l'humour:
L'homme existe je l'ai
rencontré
« Mon Dieu, qui priez-vous ? » Et
Dieu lui répond : « Je prie
l’Homme ».
Un jour, Raymond Devos, fameux humoriste "théologien", rentre dans une église en Lozère. Il s’approche du chœur et là qu’est-ce qu’il voit ? Dieu en train de prier.
Dieu se prie-t-il lui-même ? Intrigué, l’humoriste raconte s’approcher délicatement de Dieu. On ne dérange pas quelqu’un en prière, surtout si c’est Dieu lui-même, et lui demande : « Mon Dieu, qui priez-vous ? » Et Dieu lui répond : « Je prie l’Homme ».
(Source: Seraphim)
Spirituellement, c’est une explosion nucléaire !
Toutes les fausses attitudes spirituelles sont balayées, effacées, carbonisées.
Dieu nous prie ?
De fait, depuis que nous avons touché au fruit de l’arbre défendu et que nous nous sommes planqués dans les bosquets, Dieu ne cesse de nous prier de lui dire où nous sommes !
« Où es-tu ? » demande Dieu à Adam au jardin d’Eden (Genèse 3, 9).
Dieu ne cesse de nous appeler
Nous aurions tort de croire qu'aujourd’hui, Dieu ne nous pose plus cette question. Dans le silence, résonne la prière de Dieu à notre attention :
Où es-tu ?
Où en es-tu ?
Cela montre l’indéfectible attachement qui nous lie à Dieu. Dieu ne cesse de nous appeler.
Notre prière, n’est en fin de compte, qu’une réponse à la prière que Dieu nous adresse.
Quand nous prions Dieu, nous nous rendons « géocalisables » et comme Dieu veut que nous devenions ses amis, la rencontre se produit.
En nous priant, Dieu nous prouve qu’il croit en nous. Prendre conscience de cela transforme toute notre vie. Il est donc plus fertile de croire que Dieu croit en nous.
C’est infiniment plus puissant. C’est bien le sens profond de la foi qui est une vertu théologale, c’est-à-dire une vertu qui vient de Dieu.
Mieux encore, si Dieu croit en nous, cela veut dire qu’il espère en nous.
Notre mémoire génétique spirituelle, notre ADN est contenue dans cette espérance.
S’il nous a donné la vie, c’est pour que nous partagions la sienne. Tout est disposé pour cela.
L’espérance est, elle aussi, vertu théologale parce qu’elle vient de Dieu, comme la foi. Il est donc plus puissant de croire que Dieu espère en nous.
Comment ne pas comprendre alors que si Dieu nous prie, c’est qu’il nous aime.
Il nous aime inconditionnellement.
C’est par amour qu’il nous a créés. Nous sommes le fruit de l’amour de Dieu.
Alors, là, s’effectue la grande bascule !
Dieu nous aime pécheurs que nous sommes, et en cela, il est plus fécond de croire que Dieu nous aime.
Se savoir aimé de Dieu
Une de mes jeunes terminales lorsque j’étais aumônier de lycée vint un jour me dire, triomphante : l’amour, c’est chimique !
Elle réduisait l’amour à une série de sécrétions hormonales ou l’ocytocine avait la vedette.
De fait, la formule chimique de Dieu, nous la connaissons : A+M+O+U+R. Mais une formule chimique à l’exemple de celle de l’eau, H2O, n’a jamais étanché la soif !
Même si vous sucez le papier sur lequel la formule est écrite, vous resterez sur votre soif.
Il faut se « savoir » aimé de Dieu et je dis bien savoir.
Sentir, c’est bien, mais savoir, c’est mieux. Saint Jean dans sa première épître nous met sur cette voie :
-« en ceci consiste l’amour, ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés le premier « (1 Jean 4, 10-19).
Ainsi l’amour, comme la foi et comme l’espérance, est une vertu théologale, elle vient de Dieu.
Se savoir aimé transforme notre vie.
La plupart des humains ne s’aiment pas ou s’aiment mal ; la preuve en est que nombreux sont ceux qui aspirent au bonheur et font leur propre malheur.
L’amour de Dieu, c’est comme le thé, il faut qu’il infuse
Prenons donc conscience que Dieu nous prie d’accueillir son amour. Si nous répondons à sa prière et accueillons son amour, alors nous devenons libres car nous serons remplis de son amour.
Nous pourrons ainsi briser le cercle vicieux qui fait que chacun ayant besoin d’être aimé, attend que l’autre l’aime et comme l’autre ne l’aimera jamais à la hauteur du désir que Dieu seul peut assouvir, l’être se referme sur lui-même et s’aigrit.
Alors je vous en prie, si Dieu vous prie, priez-le aussi.
Alain Noel
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*Groupe de prières et"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).