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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...
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SAINT EUGÈNE
Évêque de Carthage
(† 505)

On ne sait rien sur la naissance et les premières années de saint Eugène. Son nom apparaît pour la première fois dans l'histoire quand il est choisi pour évêque de Carthage, en 481, à une époque où le fanatisme arien, joint à la barbarie des Vandales, faisait, presque à coup sûr, de tous les évêques orthodoxes africains des martyrs de la vraie foi.
Sa conduite dans l'épiscopat fut celle d'un vrai pasteur des âmes. Malgré la pauvreté de son Église, il trouvait le moyen de répandre dans le sein des pauvres de si larges aumônes, que Dieu semblait multiplier à plaisir les ressources entre ses mains.
Hunéric, roi des Vandales, lui fit défendre de recevoir dans son église aucun chrétien de la race des Vandales ou en portant le vêtement; mais Eugène refusa d'obéir:
« La maison de Dieu, répondit-il, est ouverte à tout le monde; nul ne peut en chasser ceux qui y entrent. » Ce fut le signal d'une affreuse persécution.
Dieu voulut prouver par un miracle éclatant l'orthodoxie de la foi, garante de l'unité catholique de l'unique Eglise di Christ divisée par l'orgueil des fils indignes contre la fourberie de ses ennemis. Un aveugle de Carthage, nommé Félix, vint trouver l'évêque et lui dit : « Je viens ici sur l'ordre de Dieu, et je n'en sortirai pas que vous ne m'ayez rendu la vue. » Eugène le repoussa d'abord avec bonté, protestant qu'il n'était pas homme à faire des miracles ; mais l'aveugle insista; il lui fit alors un signe de Croix sur les yeux, qui s'ouvrirent aussitôt à la lumière. Peu après, il rendit la vue à un homme que l'évêque arien avait suborné pour se donner à lui-même la réputation d'un thaumaturge, et qui était devenu réellement aveugle au moment même où il jouait son triste rôle. Malgré le bruit de ces prodiges dans le pays, la persécution ne fit qu'augmenter.
Saint Eugène fut exilé; il eut à subir toutes sortes de mauvais traitements. Le persécuteur Hunéric périt d'une mort effrayante, faisant horreur à ceux mêmes des hérétiques qui avaient fait de lui un prince pervers et cruel.
Eugène put revenir à Carthage et y continuer son apostolat; mais la paix ne fut pas de longue durée, car, sous le second successeur d'Hunéric, la persécution sévit de nouveau ; Eugène, toujours invincible, fut d'abord menacé des plus horribles supplices, puis envoyé en exil à Albi, dans les Gaules, où le vaillant athlète de la foi vit la fin de ses travaux.

Saint Anaclet
Pape et martyr
v.76 † 91

Saint Anaclet, grec de nation, était originaire de la fameuse ville d'Athènes. Les bonnes qualités de cet adolescent frappèrent vivement saint Pierre qui le convertit lorsqu'il prêcha à Athènes. Charmé de sa piété exemplaire, de son zèle pour la religion, de l'intégrité de ses moeurs et des rares talents dont le SEIGNEUR l'avait doué, le vicaire du CHRIST admit Anaclet dans le clergé, le reçut diacre, et lui conféra la dignité sacerdotale.
Revêtu de ce caractère sacré, saint Anaclet servit généreusement saint Pierre dans les fonctions de son apostolat et devint le compagnon inséparable de ses travaux et de ses voyages. Ange par la pureté de sa vie et par son zèle indéfectible au service de DIEU, Anaclet devint vite un des plus saints ministres de l'Église naissante.
Après que saint Pierre eut couronné son apostolat par un glorieux martyre, son fidèle disciple Anaclet se dévoua sous le pontificat de saint Lin et de saint Clet, avec le même empressement et le même succès. Il coopéra pour une large part aux merveilleux progrès que connut l’Église de Rome en ces temps si difficiles. L'excellence et la sainteté d'Anaclet devenait de jour en jour plus manifeste aux yeux de tous, lorsqu'en l'an 83, sous l'empire de Domitien, les voix des fidèles se réunirent à l'unanimité pour l'élire au souverain pontificat. Son élévation sur le trône de saint Pierre causa une joie universelle dans la chrétienté.
Dans ces premiers jours de l’Église, tout était à craindre: la puissance, la cruauté et la multitude des ennemis du SAUVEUR, la fureur des païens, la rage des Juifs, la timidité et le relâchement des fidèles. Durant la troisième persécution que Trajan excita contre l’Église en l'an 107, saint Anaclet constata avec douleur les ravages causés dans le troupeau de JÉSUS-CHRIST. Quoique Trajan n'avait porté aucune loi officielle contre les chrétiens, une guerre sournoise d'extermination sévissait contre les fidèles et surtout les évêques. Le sang des martyrs coulait avec abondance dans l'Orient et dans l'Occident.
Au sein de la tourmente, Anaclet encourageait les uns et confondait les autres. Comme la violence de la persécution augmentait de jour en jour, ce pasteur vigilant n'oublia rien pour animer les fidèles à témoigner de leur foi en JÉSUS-CHRIST. Il publia de belles ordonnances pour retenir ses ouailles dans leur devoir. Il regardait comme chrétiens à demi vaincus ceux qui ne recevaient que rarement la divine Eucharistie.
Pour donner quelque marque de sa dévotion et de sa reconnaissance au prince des apôtres auquel il était redevable de sa conversion, saint Anaclet fit bâtir et orner une église à son sépulcre. Par une providence toute particulière, elle se conserva intacte au milieu des persécutions.
Ce digne représentant de JÉSUS-CHRIST sut conserver intact le dépôt sacré de la foi. Il travailla avec succès à établir la discipline de l’Église, conserva le bon règlement dans les affaires temporelles de l’Église et s'opposa aux désordres qui s'y étaient glissés. Ce saint pape ne pouvait échapper longtemps aux recherches du tyran qui envoyait chaque jour une multitude de condamnés au martyre.
L'année précédent sa mort, en prévision du sort qui l'attendait, saint Anaclet conféra l'ordination épiscopale au prêtre Évariste qui devait lui succéder dans la charge du souverain pontificat. Après avoir gouverné l’Église neuf ans, trois mois et dix jours, saint Anaclet remporta la palme du martyre et fut enseveli au Vatican.


13 juillet :
Synaxe de l'Archange Gabriel

Tropaire, t. 4
Gabriel, chef des milices célestes,
Nous te supplions, indignes que nous sommes,
de nous protéger par tes prières
et de nous garder à l'ombre des ailes
de ton immatérielle gloire.
Nous qui à genoux, t'implorons instamment:
" Délivre nous des dangers,
Ô Prince des Puissances d'en haut ".

Kontakion (Ton 8)
Suprême commandant, Gabriel
glorieux serviteur de la Très-radieuse, digne, tout-puissante, infinie et admirable Trinité
Prie donc sans cesse pour nous, ô notre intercesseur, pour nous délivrer de toute tribulation et tourment, pour que nous puissions te clamer:
"Réjouis-toi, protection de tes serviteurs!"

Exapostilaire, t. 3
Eclairé par l'ineffable splendeur * qui surpasse toute lumière en la divine Trinité, * tu parcours, tel un éclair, la création entière, * archange Gabriel au clair aspect, * pour accomplir ce que t'ordonne le Seigneur, * toi qui défends, garde et protèges les fidèles qui te chantent avec joie.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

L'image excellente que j'avais reçue par œuvre divine, * je m'en suis éloigné, malheureux que je suis, * par l'intempérance dont je fis preuve jadis; * mais toi, ô Christ, dans la tendresse de ton cœur * et par ta communion ineffable avec moi, * tu as pris ma piètre image sur toi, * renouvelant mon être, Sauveur, * dans les entrailles de la Vierge immaculée.

Jonas dans le poisson criait vers le Seigneur: / Je t'en prie, retire-moi des antres de l'Hadès, / Rédempteur, pour que je t'offre un sacrifice / dans les chants de laude et en esprit de vérité.

Croisant les mains sur les têtes des enfants, / Jacob préfigura, ô Christ, Votre sainte croix / sur laquelle Vous avez étendu les mains, / sauvant le genre humain de la griffe du Démon.
Roi de tous, par la croix où Vous voulûtes souffrir / le règne du péché, ô Christ, fut aboli: / Adam jadis banni du Paradis / s'y installe de nouveau dans les hymnes de joie.
Ornés de leurs blessures et drapés de sainteté, / revêtus de splendeur, de céleste majesté, / voici les saints Martyrs qui ont aimé le Seigneur: / nous les chanterons de tout l'élan de notre cœur.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
Ayant tenu leurs lampes allumées / et s'étant lavés dans le sang qu'ils ont versé, / les saints Martyrs ont pu rejoindre / dans l'allégresse la salle du festin.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Nous te chantons, Vierge toute-digne de nos chants, / toi qui as conçu le Dieu dont le nom est au dessus de tous noms, / dont la force a terrassé le pire des tyrans / sur la croix, pour nous offrir le salut et la fierté.

Commentaires de l'Ecriture
par Saint Théophane le reclus.
(Romains 11:2-12; Matthieu 11:20-26)
Le Seigneur donna de nombreux signes à Capharnaüm, à Bethsaïde et à Chorazin, et pourtant le nombre de ceux qui croyaient ne correspondait pas à la puissance des signes. C'est pourquoi il a sévèrement dénoncé ces villes et les a condamnées: le Jour du Jugement sera plus tolérable pour Tyr et Sidon, Sodome et Gomorrhe, que pour ces villes. Nous devons nous juger selon un tel modèle. Combien de signes le Seigneur a montré à la Russie, la sauvant de ses ennemis les plus puissants et lui soumettant les peuples! Combien de trésors lui a-t-Il accordée, déversant sans cesse des signes dans les saintes reliques et les icônes thaumaturge disséminées dans toute la Russie! Et pourtant, de nos jours les russes commencent à se détourner de la foi: un groupe tombe dans l'incrédulité totale, un autre groupe chute dans le protestantisme, il y a un troisième groupe qui tisse secrètement ses propres croyances, pensant combiner le spiritisme et les délires théologiques avec la Divine Révélation. Le Mal est en croissance; les croyances mauvaises et l'incrédulité élèvent leur tête, tandis que la foi et l'orthodoxie s'affaiblissent. Retrouverons-nous nos esprits?...
Nous finirons comme les Français, par exemple, ou d'autres... Mais si cela arrive, que pensez-vous qu'il nous adviendra au jour du jugement, après que Dieu ait montré tant de miséricorde pour nous? Ô Seigneur! Aie pitié et sauve la Rus' orthodoxe de ta menace juste et droite!
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)
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Icon of the Mother of God “It Is Truly Meet”

Commemorated on July 13
The “It is Truly Meet” Icon of the Mother of God is in the high place of the altar of the cathedral church of the Karyes monastery on Mount Athos.
One Saturday night an Elder went to Karyes for the all-night Vigil. He left, instructing his disciple to remain behind and read the service in their cell. As it grew dark, the disciple heard a knock on the door. When he opened the door, he saw an unknown monk who called himself Gabriel, and he invited him to come in. They stood before the icon of the Mother of God and read the service together with reverence and compunction.
During the Ninth Ode of the Canon, the disciple began to sing “My soul magnifies the Lord...” with the Irmos of St Cosmas the Hymnographer (October 14), “More honorable than the Cherubim....”
The stranger sang the next verse, “For He has regarded the low estate of His handmaiden....” Then he chanted something the disciple had never heard before, “It is truly meet to bless Thee, O Theotokos, ever-blessed and most pure, and the Mother of our God...” Then he continued with, “More honorable than the Cherubim....”
While the hymn was being sung, the icon of the Theotokos shone with a heavenly light. The disciple was moved by the new version of the familiar hymn, and asked his guest to write the words down for him. When the stranger asked for paper and ink, the disciple said that they did not have any.
The stranger took a roof tile and wrote the words of the hymn on its surface with his finger. The disciple knew then that this was no ordinary monk, but the Archangel Gabriel. The angel said, “Sing in this manner, and all the Orthodox as well.” Then he disappeared, and the icon of the Mother of God continued to radiate light for some time afterward.
The Eleousa Icon of the Mother of God, before which the hymn “It Is Truly Meet” was first sung, was transferred to the katholikon at Karyes. The tile, with the hymn written on it by the Archangel Gabriel, was taken to Constantinople when St Nicholas Chrysoberges (December 16) was Patriarch.
Numerous copies of the “It Is Truly Meet” Icon are revered in Russian churches. At the Galerna Harbor of Peterburg a church with five cupolas was built in honor of the Merciful Mother of God, and into it they put a grace-bearing copy of the “It Is Truly Meet” icon sent from Athos.
'If we knew at what time we were to depart from this world,

we would be able to select a season for pleasure and another for repentance. But God, who has promised pardon to every repentant sinner, has not promised us tomorrow.
Therefore we must always dread the final day, which we can never foresee.
This very day is a day of truce, a day for conversion.
And yet we refuse to cry over the evil we have done!
Not only do we not weep for the sins we have committed, we even add to them. . .
If we are, in fact, now occupied in good deeds, we should not attribute the strength with which we are doing them to ourselves.
We must not count on ourselves, because even if we know what kind of person we are today, we do not know what we will be tomorrow.
Nobody must rejoice in the security of their own good deeds.
As long as we are still experiencing the uncertainties of this life, we do not know what end may follow. . . we must not trust in our own virtues.'
« J'ai vu Claude debout là-bas. La Sainte Vierge se tenait derrière lui... » (I)
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Le Père R. O'Leary (Canada) fut appelé une certaine nuit auprès d'un jeune Noir, en prison et condamné à mort.
Ce garçon lui dit qu'une belle Dame lui était apparue et lui avait dit :
"Si tu veux que je sois ta Mère, et si tu veux devenir mon fils, demande à voir un prêtre ."
Le condamné, effrayé, se mit à réclamer un prêtre à corps et à cri.
On fit venir le dit prêtre.
Peu avant cette vision, le condamné avait remarqué une médaille au cou d'un autre prisonnier.
Il lui demanda ce que c'était. L'autre, l'arrachant de son cou, la lui jeta avec un juron.
Le jeune condamné, qui s'appelait Claude Newman, reçut la médaille et se la mit au cou.
C'était une Médaille Miraculeuse.
Le prêtre se mit à instruire Claude.
Il fut grandement surpris de l'intelligence et des réponses d'un garçon qui ne savait ni lire ni écrire.
Celui-ci lui expliqua que la Sainte Vierge était venue trois fois pour l'instruire.
Claude lui dit aussi que la Sainte Vierge lui avait révélé une promesse que le Père avait faite dans les tranchées.
Cette fois, le Père bouleversé, crut aux visions de son néophyte. Il le baptisa et le communia.
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(Ave Maria, 1er Mars 1973)
Recueil marial 1975
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.