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"Let a merciful heart preside over the whole of your behaviour, then you shall find peace with God."(St Isaac the Syrian)

"Let a merciful heart preside over the whole of your behaviour, then you shall find peace with God."(St Isaac the Syrian)

Livre des Nombres 20,1-3.6-13.




En ces jours-là, les enfants d'Israël s'assemblèrent contre Moïse et Aaron et, ayant fomenté une sédition, 
ils leur dirent : « Donnez-nous de l'eau, afin que nous buvions. »
Moïse et Aaron quittèrent le peuple, entrèrent dans la tente de l'alliance et, s'étant jetés le visage contre terre, ils crièrent au Seigneur et lui dirent : 
« Seigneur Dieu, écoutez le cri de ce peuple, et ouvrez-leur votre trésor, la source d'eau vive, afin qu'étant désaltérés, ils cessent de murmurer. » Alors la gloire du Seigneur parut au-dessus d'eux. Le Seigneur parla à Moïse et dit : 
« Prends ton bâton et rassemble le peuple, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez au rocher en leur présence, et il vous donnera de l'eau. Tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail. » 
Moïse prit le bâton qui était devant le Seigneur, comme le Seigneur le lui avait ordonné. 
Moïse convoqua l'assemblée en face du rocher et leur dit : « Écoutez donc, rebelles et incrédules. Pourrons-nous faire sortir de l'eau de ce rocher ? » 
Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher. Il en sortit de l'eau en telle abondance que tout le peuple put en boire, ainsi que le bétail. 
Alors le Seigneur dit à Moïse et à Aaron : « Parce que vous n'avez pas cru en moi, et que vous ne m'avez pas sanctifié aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez pas entrer ce peuple dans le pays que je lui donnerai. » 
Ce sont les eaux de la contestation, où les enfants d'Israël murmurèrent contre le Seigneur, et où il manifesta sa sainteté au milieu d'eux.
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,5-42.

En ce temps-là, Jésus vint en une ville de Samarie, nommée Sichar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 
Or, là était le puits de Jacob. Jésus fatigué de la route, s'assit tout simplement au bord du puits : il était environ la sixième heure. 
Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. 
Jésus lui dit : "Donnez-moi à boire." Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 
La femme samaritaine lui dit : "Comment vous, qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (les Juifs, en effet, n'ont pas de commerce avec les Samaritains).
Jésus lui répondit : "Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit : Donnez-moi à boire, vous même lui en auriez fait la demande, et il vous aurait donné de l'eau vive." 
"Seigneur, lui dit la femme, vous n'avez rien pour puiser, et le puits est profond : d'où auriez-vous donc cette eau vive ? 
Etes-vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?" 
Jésus lui répondit : "Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura plus jamais soif ; 
Au contraire, l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissant jusqu'à la vie éternelle." 
La femme lui dit : "Seigneur, donnez-moi de cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici." 
"Allez, lui dit Jésus, appelez votre mari, et venez ici." 
La femme répondit : "Je n'ai point de mari." Jésus lui dit : "Vous avez raison de dire : Je n'ai point de mari ; 
Car vous avez eu cinq maris, et celui que vous avez maintenant n'est pas à vous ; en cela, vous avez dit vrai." 
La femme dit : "Seigneur, je vois que vous êtes un prophète. 
Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer." 
Jésus dit : "Femme, croyez-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père. 
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 
Mais l'heure approche, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; ce sont de tels adorateurs que le Père demande. 
Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité." 
La femme lui répondit : "Je sais que le Messie celui qu'on appelle Christ va venir ; lorsqu'il sera venu, il nous instruira de toutes choses."
Jésus lui dit : " Je le suis, moi qui vous parle." 
Et à ce moment arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnèrent de ce qu'il parlait avec une femme ; néanmoins, aucun ne dit : "Que demandez-vous ?" ou : "Pourquoi parlez-vous avec elle ?" 
La femme, alors, laissant là sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux habitants : 
"Venez voir un homme qui m'a dit ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?" 
Ils sortirent de la ville, et vinrent à lui. 
Pendant l'intervalle, ses disciples le pressaient, en disant : "Maître, mangez." 
Mais il leur dit : "J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas." 
Et les disciples se disaient les uns aux autres : "Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?" 
Jésus leur dit : "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. 
Ne dites-vous pas vous-mêmes : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Moi, je vous dis : Levez les yeux, et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. 
Le moissonneur reçoit son salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. 
Car ici s'applique l'adage : Autre est le semeur et autre le moissonneur. 
Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé et vous, vous êtes entrés dans leur travail." 
Or, beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus sur la parole de la femme qui avait rendu ce témoignage : "Il m'a dit tout ce que j'ai fait." 
Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de rester chez eux, et il y demeura deux jours. 
Et un plus grand nombre crurent en lui pour l'avoir entendu lui-même. 
Et ils disaient à la femme : "Maintenant ce n'est plus à cause de ce que vous avez dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde." 
 



Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Traité sur S. Jean, 15,6-7 (trad. AELF rev.) 

 

Il a tout donné pour toi

 

 

Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure.

Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu...

C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible.

Fort parce que

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...

Veux-tu voir la force de Dieu ?

« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine.

Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ? Veux-tu connaître sa faiblesse ?

« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). 

La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé. La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas.

Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.

C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits :

« Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)... 

Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route.

Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous.

Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?

Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?

En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair.

C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair.

Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse.

Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui.

Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).

La faiblesse du Christ est notre force. 
 

 

Par où commence la lutte contre le péché

 

Par Saint Isaac le Syrien

Chacun sait une chose, c'est que toute lutte contre le péché et le mal commence par le travail du jeûne.

C'est vrai spécialement pour celui qui combat les péchés intérieurs.

Le signe que quelqu'un hait réellement le péché et les désirs pervers, c'est qu'il commence à jeûner.


Quiconque aime jeûner est ami de la chasteté.

Le début de la sainte voie vers Dieu et le sentier de toute vertu sont fondés sur la stricte adhésion au service de Dieu.

Le jeûne renforce toutes les vertus; c'est le début du combat spirituel, la beauté de la virginité et de la sainteté, le début de la voie chrétienne, le père de la prière, la fontaine de paix, l'enseignement de la quiétude intérieure, le germe de toutes bonnes qualités.

De même que l'oeil sain recherche la lumière pure, de même pratiquer le jeûne, avec discernement, conduit au désir de prier.

Aussitôt que l'on commence à jeûner, l'esprit est poussé à la communion avec Dieu.

Un corps qui jeûne ne supporte pas de rester oisif. Car le jeûne mène naturellement à la vigilance pour Dieu, non seulement de jour mais de nuit.

Et le corps jeûnant ne connaît pas la fatigue de lutter contre le sommeil ; quoique les sens soient affaiblis, l'esprit est éveillé à Dieu dans la prière.

Il vaut mieux négliger quelque travail par une faiblesse due au jeûne que négliger ce même travail à cause de la paresse due à ce que l'on a trop mangé.

Inutile d'insister sur les beautés du jeûne.

Beaucoup de docteurs et de Pères ont parlé des victoires obtenues par le jeûne et des belles choses qu'il apporte.

Tous les livres nous informent de l'importance du jeûne et des victoires qu'on lui doit de génération en génération.

Tous disent le secours qu'il apporte et les louanges que lui doivent ceux qui en usent, car d'expérience chacun sait qu'il est source de tout ce qui est bon.

Aussi longtemps que la bouche est sous le sceau du jeûne, l'esprit médite la repentance de son âme; le désir pervers s'éloigne.

L'on n'a jamais vu quelqu'un, jeûnant avec discernement, sujet à la concupiscence.

Car le jeûne est le dépôt de toute vertu. Qui le méprise fait fuir toute vertu.
Le premier commandement donné à notre nature au commencement, a été de jeûner de nourriture; c'est là que le chef de notre race, Adam, est tombé.

Ceux qui désirent arriver à la crainte de Dieu, doivent commencer à bâtir là où la bâtisse a d'abord croulé, par le jeûne.

Notre Sauveur Lui-même, le Seigneur Jésus-Christ, quand Il se manifesta au baptême dans le Jourdain commença précisément par là.

Car étant baptisé, le Saint-Esprit le poussa dans le désert où Il jeûna quarante jours et quarante nuits.

Et quiconque suit ses traces commence par où, Il commença, avec pour base de départ cette action pour ses luttes.

Qui peut la mépriser sans mériter le blâme ?

Quand le jeûne fait défaut, l'on s'assoupit, le corps s'alourdit, les épaules chancellent, l'esprit devient borné.

L'on se sent poussé à abandonner son travail, avec une aversion pour ce qui fortifie l'âme.

L'esprit devient froid et sombre, frustré et confus. L'obscurité envahit l'âme entière.

Une déprime et un rejet suivent concernant tout labeur pour Dieu. On ne se sent pas de lire la Bible. Tout le nécessaire est négligé. Les pensées roulent ici et là. L'esprit devient obtus par l'errance. D'impures pensées envahissent l'intellect. Tels sont les fruits venant d'un estomac gorgé.

Car quiconque pourvoit son corps de trop de choses, réduit son âme à la pauvreté.


Quiconque méprise le jeûne sera faible, sans vigueur à toute bonne oeuvre, car il lui manque l'arme avec laquelle tous les athlètes divins ont obtenus la victoire.

 

 

« Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » 

(Mc 12, 34) 

En faisant cette remarque à ce scribe qui vient d'affirmer haut et fort en quoi consistait le plus grand commandement, Jésus sous entend que, s'il y tend, le brave homme n’est
pas encore pleinement participant du Royaume des cieux...


 

 Comprendre proclamer le Royaume: un bon début 

Si cet homme tend vers le Royaume, il n’en est  pas loin ! Il comprend en effet en quoi consiste ce Royaume de Dieu, il le proclame, mais cela ne suffit donc pas tout à fait pour en être…

Il reste encore un bout de chemin à parcourir. Comprendre c'est bien, proclamer, "OK", mais Il s'agit en effet désormais d'aligner ses actes sur les certitudes intérieures et sur le discours, il s'agit de mettre en pratique cet amour de Dieu et du prochain.

Dès que le programme est connu, il reste à le mettre en œuvre...

 

 Prenons garde à une admiration passive des Paroles, tout ce qui vient du Verbe Incarné tend à "prendre chair" à se vérifier en acte !... 

 Admirer l'excellence de l’Évangile,c'est bien ! Mettons-le vraiment chacun, concrètement, en pratique pour répondre à cet autre avertissement de Jésus :

« Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas croulé : c'est qu'elle avait été fondée sur le roc. Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s'est écroulée. Et grande a été sa ruine! » (Mt 7, 24-26)

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je demande la grâce du Saint Esprit pour trouver la force de m’engager à fond dans ce que le Seigneur me demande, car je cours toujours le risque de rester un simple admirateur de ce que le Seigneur dit dans son Évangile.

Ce que Jésus dit, ce que le Vebe de Vie me dit, je dois y adhérer (amoureusement) avec mon intelligence, mais aussi avec ma volonté,

et cela passe par des actes concrets de mise en pratique : faire des efforts avec celui qui m’insupporte,

me retenir de dire une parole malveillante, 

sourire à quelqu’un alors que je suis fatigué…

Accomplir dans l'amour divin mon "devoir d'état" quoiqu'il m'en coûte...

 
"The life of thanksgiving is a life of contentment; a person whose heart is content and comfortable over the situation they are in" ( Pope Shenouda )

"The life of thanksgiving is a life of contentment; a person whose heart is content and comfortable over the situation they are in" ( Pope Shenouda )

Le Saint Prince Daniel

St Daniel de Moscou

Les Russes Orthodoxes célèbrent aujourd'hui (4 Mars) le Prince Daniel

Fils cadet du Grand Duc St Alexandre de la Néva (23 novembre) et de la Grande Duchesse Bassa, naquit en 1261 et resta orphelin à l'âge de deux ans. Dieu lui accorda en héritage la cité de Moscou qui, d'insignifiante qu'elle était, devint sous son règne une puissante principauté. Doux, humble et pacifique, le prince était plein de mansuétude envers ses ennemis et lorsque des troupes se présentaient menaçantes aux abords de la ville, il allait au-devant de ses adversaires, apaisait leur fougue guerrière par ses douces paroles et parvenait le plus souvent à les renvoyer en évitant l'effusion de sang. Lorsqu'en 1292 André, le prince de Kazan, qui briguait la suprématie, amena en Russie une horde de Tatars, le bienheureux prince Daniel l'accueillit comme un hôte dans Moscou et le laissa repartir en paix. Quatre ans plus tard, quand André devint Grand Prince de Vladimir, une guerre civile éclata entre les différents princes russes, mais là encore Saint Daniel se fit ange de la paix et parvint à réconcilier les ennemis. Il n'était pas assoiffé de gloire et de conquêtes, comme tant de grands de ce monde, mais son seul souci était de se tenir dans la crainte de Dieu et de travailler à la prospérité de la principauté qui lui avait été accordée par la divine Providence. C'est pourquoi son règne fut rempli de bénédictions et sans qu'il n'eût rien entrepris pour cela, le bienheureux Daniel annexa par héritage la principauté de Pereyaslav à celle de Moscou, laquelle acquit ainsi la primauté sur toutes les autres principautés russes, et son fils prit le titre de Grand Prince.

Il fonda le premier monastère de Moscou, en l'honneur de son patron, Saint Daniel le Stylite, où il reçut la tonsure monastique vers la fin de ses jours. Par humilité, il demanda dans son testament d'être enterré dans le cimetière du monastère, avec les autres moines, et non dans l'église comme un prince, et il remit en paix son âme au Seigneur le 4 mars 1303. Le monastère fut par la suite transféré dans un autre endroit, sa tombe abandonnée et sa mémoire tomba dans l'oubli, jusqu'au jour où le Saint prince apparut à un jeune homme de la suite du Grand Duc Jean Vasiliévitch et lui dit de transmettre à ce dernier les paroles suivantes : « S'il m'oublie, mon Dieu, Lui, ne m'oublie pas. » Dès lors le Grand Duc commença à faire chanter des Offices de commémoration, distribua des aumônes et fit offrir des repas aux pauvres pour le repos de l'âme de ses ancêtres. A la suite de la guérison miraculeuse du fils d'un marchand de Kolomna, on commença à vénérer Saint Daniel. Son culte fut officiellement proclamé par l'Eglise, en 1652, à la suite de l'invention de ses Reliques restées incorrompues1.

1. Après avoir été plusieurs fois déplacé et reconstruit au cours de son histoire, le Monastère de Saint Daniel est depuis 1987 le siège du Patriarcat de Moscou.

 

 

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Right-believing Prince Wenceslaus

of the Czech Lands


(Commemorated on March 4)

The Translation of the Relics of the Right-Believing Prince St Wenceslaus (Vyacheslav) of the Czech Lands.

On September 28, 935, when St Wenceslaus went to Matins, he was wickedly murdered at the doors of the church by his own brother and his brother’s servants. His body was stabbed and discarded without burial.

The mother, hearing of the murder of her son, found and placed his body in a recently consecrated church at the princely court. They were not able to wash off the blood splashed on the church doors, but after three days it disappeared by itself.

After repenting of his sin, the murderer transferred the relics of St Wenceslaus to Prague, where they were placed in the church of St Vitus, which the martyr himself had constructed. The memory of Prince Wenceslaus is honored from of old in the Russian Orthodox Church.

St Wenceslaus is also commemorated on September 28.

Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.

Never imagine that abstinence will keep you from falling. It was a being that never ate that was nevertheless thrown out of heaven.

La parole de Dieu
 
«  Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.  »
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 4, verset 23.
 
La méditation
Je me souviens. J’étais sous un platane, sur un flanc de l’esplanade du Rosaire. Nous étions là plusieurs centaines, sous les arbres, plusieurs centaines au milieu de plusieurs milliers. Lourdes, pèlerinage du Rosaire. J’étais là pour la première fois — jeune hospitalier avec l’idée naissante de devenir un jour dominicain — et j’avais 24 ans. Aux premiers rangs, les brancards et voiturettes bleues s’alignaient devant l’autel, sous les premiers rayons du soleil. C’était le jour de l’onction des malades, un vendredi.
Ce jour-là, j’ai vu pour la première fois se lever des yeux, des cœurs et des corps, sous l’effet de quelques mots et d’un peu d’huile. Jaillir des larmes, aussi. Quelques mots prononcés de toutes parts, par les prêtres, descendus par dizaines dans la jungle des perches métalliques, des roulettes et des couvertures multicolores. Les prêtres, parmi les brancards, penchés, accroupis parfois — à genoux peut-être — au plus bas. Et le Christ était là, au cœur du recueillement de l’esplanade tout entière, au plus près de la chair blessée, vieillie, force de relèvement.
Je ne pourrais certes pas soutenir avoir assisté à un miracle ! Des malades que j’avais servis au long des jours, aucun n’a été guéri, au sens communément accordé à cette expression. J’ai vu mieux, et plus grand. J’ai vu des hommes et des femmes écrasés se redécouvrir vivants, animés par un souffle plus profond que la douleur, plus originel que la souffrance. J’ai vu des hommes et des femmes se redécouvrir tendrement aimés de Dieu.
Qui témoignera qu’il n’est pas de chair qui soit étrangère à Dieu ? Qu’il n’est pas de blessure dont Dieu se détourne ?(Source: Carême dans la Ville)
 

«  Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.  »

Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8


Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ?

Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie.

Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement.

Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.

Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre.

Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ?

Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ?

En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle.

Car nul n’est bon sinon Dieu seul.

Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ? 

Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu.

Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui.

Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté.

Revenons : Il nous attend.

Frère Sarmad Najeeb
Frère Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Lille et à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il revient à Lille où il est investi auprès des scouts, des étudiants du foyer Saint-Dominique et de la communauté irakienne.

 

 

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Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus. 
 

(II Jean 1:1-13, Marc 15:22-25, 33-41)

 

Saint Jean le Théologien écrit, plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu dans la chair (II Jean 1:7).

Il en était ainsi en son temps, alors que maintenant les séducteurs entrent dans le monde, qui confessent que Jésus-Christ est venu dans la chair, mais qui, néanmoins, sont des "imposteurs et des antichrists" (cf. II Jean 1:7).

 

Ceci a plus ouvertement commencé à l'époque d'Arius et continue jusques à ce jour.

 

Toutefois, les séducteurs anciens trébuchaient plus sur le dogme de la personne de Jésus-Christ notre Sauveur, alors que depuis l'époque de Luther, ils ont commencé à trébucher dans l'enseignement au sujet du salut en Lui.


Combien de ces "enseignants" y a-t-il eu?

Ces "séducteurs et antichrists" ont paru parmi nous, disent "croyez et c'est assez"; rien de plus n'est nécessaire ni l'Eglise, ni les sacrements, ni le sacerdoce.

 

Eux aussi commencent leur déception en commençant par le Christ Seigneur et le salut en Lui.

 

Mais comme ils ne les interprètent pas correctement, ce sont des antichrists, et ils sont sujets à la condamnation.

Méfiez-vous d'eux.

Quiconque transgresse, et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu (II Jean 1:9).

Ces gens ne L'ont pas, parce qu'ils n'ont pas la doctrine du Christ.

Cette doctrine est dans l'Église, et ils se sont séparés de l'Église.

 

Seuls ceux qui suivent l'Église ont la doctrine du Christ et demeurent en elle.

Ils ont donc à la fois le Christ, le Fils de Dieu, et Dieu le Père.

Mais les autres ne l'ont pas, mais ils n'arrêtent pas de dire qu'ils L'ont.

Ne les recevez pas, ni leur souhaitez pas bon voyage (cf. II Jean 1:10).

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 )

Narrow is the mansion of my soul; enlarge Thou it, that Thou mayest enter in. It is ruinous; repair Thou it. ( St  Augustine)

Narrow is the mansion of my soul; enlarge Thou it, that Thou mayest enter in. It is ruinous; repair Thou it. ( St Augustine)

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

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LE PLUS BEAU METIER DU MONDE ?...AGRICULTEUR !...

Alice Bertrand et Ève Hilaire ont des parcours proches, toutes deux filles d’éleveurs elles ont réalisé de solides études scientifiques avant de travailler, l’une dans l’enseignement agricole, l’autre dans le conseil en gestion. Toutes deux heureuses en bottes et passionnées de photographie leur est venue une idée évidente : mettre au service de cet univers qu’elles connaissent et aiment tant leur talent artistique. C’est ainsi qu’est né le Studio des 2 Prairies, avec pour ambition de capter le beau « dans les gestes des agriculteurs, leur regard et leur travail quotidien ». Pari réussi avec ce bel album baptisé Tous en bottes, qui rassemble une quinzaine de portraits de jeunes agriculteurs jeunes. Éleveur laitier, vigneron, ostréiculteur, céréalier ou encore arboriculteurs-éleveurs-apiculteurs-paysans-boulangers comme se définissent Olivier et Manu, surprenants lurons installées sur les hauteurs de Grenoble (Isère).

Des héros post-modernes

L’intelligente préface de Bruno Parmentier – auteur de Manger tous et bien – dessine les agriculteurs en « héros post-modernes », rien que ça ! Car ce n’est pas pour rien que les agriculteurs recueillent 83% d’opinions favorables dans la population française. « Les Français comprennent peu à peu que nombre de solutions aux défis décisifs du XXIe siècle se retrouvent dans les mains de leurs paysans. » La nostalgie de l’enracinement, du rapport quotidien à la nature et l’envie de relever le gant face aux impasses de l’industrie de la « malbouffe » ont été souvent à l’initiative de la vocation paysanne de ces différents agriculteurs. « La promesse de liberté, de créativité, de responsabilité et de vie proche de la nature séduit à nouveau par rapport à la vie en ville qui finalement ne tient pas ses anciennes promesses », explique Bruno Parmentier. Cela ne signifie pas que la vie à la ferme est un long fleuve tranquille. Obstacles administratifs, difficultés financières, explosion des normes et de leur complexité… Courage et ténacité sont mis à rude épreuve.

Un bonheur qui transparait page après page

Mais ce qui saute aux yeux à travers les magnifiques photos d’Ève et Alice, c’est la joie. Joie d’Aurélie qui sacrifie toutes ses journées à ses serres et à ses vergers depuis son installation dans le Périgord en 2010. Joie de Jérôme qui a quitté son uniforme de chasseur alpin pour enfiler sa tenue d’apiculteur. Joie de Nicolas, installé au cœur de la Creuse qu’il repeuple de ses 350 brebis. Matthieu et Mathieu mettent leur joie en bouteille, aidés par un terroir atypique et un solide amour de la vigne. Et Mylène transforme ses joies et ses peines en fromage, ce qui n’est pas si courant. Soyez prévenus, vous ne refermerez pas ces pages sans avoir une violente envie de reconversion. Quelques jours plus tard, cette terrible tentation vous aura quitté… ou pas. Il vous restera en tout cas au cœur la ferme volonté de soutenir ces agriculteurs qui combinent « intelligence, coeur et passion ».

9791090213449
Edition France Agricole

Tous en bottes d’Ève Hilaire et Alice Bertrand. Éditions La France agricole, 288 pages, 29 euros.

(Source: Aleteia)

 

 

 

 

 

 

 

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Immigration, laïcité... ce qu'a dit le Pape à des personnalités françaises de gauche

Une délégation de personnalités, parmi lesquelles Dominiques Potier et Bruno-Nestor Azérot, députés de gauche, a rencontré le Pape mardi.

Une délégation d'acteurs du christianisme social, conduite par Les Poissons roses, un courant chrétien proche du PS, a été reçue mardi au Vatican. Trois députés de gauche en faisaient partie. François a évoqué notamment le sujet de l'immigration et critiqué la laïcité à la française.

 

Une délégation d'une trentaine d'«acteurs du christianisme social» a rencontré mardi le pape François en audience privée. Les députés Monique Rabin (PS) Bruno-Nestor Azerot (Gauche Démocrate et Républicaine) et Dominique Potier (PS) faisaient partie du voyage. Ces deux derniers élus de gauche sont connus notamment pour leur opposition au mariage pour tous, suffisamment rare dans leur camp pour être soulignée. Dominique Potier est aussi l'animateur d'Esprit civique, un think-tank chrétien de gauche d'inspiration personnaliste. À l'initiative de cette rencontre, «Les Poissons roses», un courant de chrétiens proche du Parti socialiste. Ce mouvement, créé en 2011, se revendique de l'héritage de la gauche chrétienne et de l'enseignement d'Emmanuel Mounier et des philosophes Emmanuel Lévinas, Paul Ricœur et Hannah Arendt. Les fondateurs du mouvement ont choisi le poisson, «symbole de la radicalité subversive ou révolutionnaire d'un christianisme qui dérange», et le rose «car la gauche est notre famille…». «Nous voulons que la gauche retrouve le sens de l'émancipation collective. Nous nous battons pour l'ouvrière textile au Bangladesh, le petit blanc de la France périphérique, l'enfant trisomique à naître, la personne en fin de vie à l'hôpital, le migrant», résume Philippe de Roux, encarté au PS et fondateur des Poissons roses, qui compte à ce jour 150 adhérents et plus de 1.000 sympathisants.

Bruno-Nestor Azerot, député martiniquais qui ne fait pas partie des Poissons roses mais appartient au courant divers gauche, a détaillé dans Famille chrétienne les raisons de sa visite au Saint Père: «Si le Pape François souhaite s'entretenir avec nous, c'est bien sûr parce que j'ai pris des positions claires (courageuses dans mon camp politique) sur le mariage pour tous, la GPA, la fin de vie, l'écologie humaine… Mais je ne vais pas voir le pape François avec un cahier de revendications ou pour avoir des satisfecits à mes engagements. Je vais d'abord écouter une parole rare pour m'en enrichir et me revivifier». «Nous avons écrit au pape, lui disant qu'il était un poisson rose sans le savoir, et il a accepté de nous recevoir, dans une audience privée qui a duré une heure et demie», raconte, enthousiaste, le fondateur des Poissons roses Philippe de Roux. Le député Dominique Potier s'est dit très marqué par la rencontre. «Ce qui m'a frappé, c'est l'association d'une très grande simplicité à une vision du monde hors du commun», confie l'élu au Figaro. De telles audiences politiques à Sainte-Marthe dans les appartements privés du pape, sont assez exceptionnelles.

«On peut parler aujourd'hui d'invasion arabe. C'est un fait social»

Faisait aussi partie de la délégation, le directeur de l'hebdomadaire catholique La Vie Jean-Pierre Denis. Il a raconté la teneur de son entretien avec le pape dans un article intitulé «Conversation politique avec le pape François». Avec ses interlocuteurs, le souverain pontife a évoqué notamment ce que devrait être une bonne mondialisation. «Tout le monde est uni, mais chaque peuple, chaque nation conserve son identité, sa culture, sa richesse. L'enjeu pour moi est cette bonne mondialisation, qui nous permet de conserver ce qui nous définit». Il a abordé ensuite la question brûlante de l'immigration. «On peut parler aujourd'hui d'invasion arabe. C'est un fait social», a admis le pape. Pour ajouter, optimiste: «Combien d'invasions l'Europe a connu tout au long de son histoire! Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l'avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l'échange entre les cultures.»

«Si l'Europe veut rajeunir, il faut qu'elle retrouve ses racines culturelles», prône l'évêque de Rome. «De tous les pays occidentaux, les racines européennes sont les plus fortes et les plus profondes. À travers la colonisation, ces racines ont même atteint le nouveau monde. Mais en oubliant son histoire, l'Europe s'affaiblit. C'est alors qu'elle risque de devenir un lieu vide.» Le pape a également parlé de la France, qu'il avoue mal connaître: «Je suis allé seulement trois fois en France, à Paris, pour des réunion de jésuites, lorsque j'étais provincial. Je ne connais donc pas votre pays. Je dirais qu'il exerce une certaine séduction, mais je ne sais pas très précisément dans quel sens…»

François a aussi émis des réserves quant à la laïcité à la française: «Une critique que j'ai envers la France est que la laïcité résulte parfois trop de la philosophie des Lumières, pour laquelle les religions étaient une sous-culture. La France n'a pas encore réussi à dépasser cet héritage.»

Si le pape François est souvent perçue par l'opinion publique mondiale comme un «pape de gauche» pour ses positions très critiques envers le capitalisme et le monde de l'argent, il est en froid avec la présidence de François Hollande qu'il n'apprécie guère. Les Poissons roses espèrent-ils réconcilier la gauche et l'Église? Le 23 mars, ils doivent rencontrer Jean-Christophe Cambadélis... le pontife de la rue de Solférino.(Source: Le Figaro)

 

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source  

Dans une interview au Figaro, le nouveau bâtonnier de Paris, Frédéric Sicard, s’inquiète du fonctionnement de la justice en France et d’une série de lois qui «grignote l’État de droit».

(...) le 1er mars, il revient sur les conditions particulières de son arrivée au barreau de Paris, marquée par l’encombrement des tribunaux et l’arrivée d’une «série de lois qui grignote l’État de droit»notamment après les attentats de novembre.

Interrogé sur la réforme de la procédure pénale, qui entend renforcer de façon pérenne les outils de lutte contre «le crime organisé, le terrorisme et leur financement» et actuellement examinée par les députés à l’Assemblée, Frédéric Sicard ne cache pas son hostilité face à un texte qui «manque de garde-fous en faveur des droits de la défense»:

«Tous les spécialistes le disent: l’arsenal juridique existait au moment des attentats, c’est juste que l’État n’a pas les moyens de l’utiliser. Une loi de plus ne changera rien. En revanche, en l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable.»

Ce texte, qui prévoit un ensemble de mesures controversées (rétention, perquisitions et fouilles de nuit, assignation à résidence, contrôles administratifs, assouplissement de la légitime défense pour les policiers…), rencontre une vive opposition à gauche comme à droite. Les premiers dénoncent un «texte liberticide», les seconds regrettent qu’il n’aille pas assez loin. Face au projet de loi, les magistrats, eux, ne cachent plus leur inquiétude.

(...)

«La déchéance de nationalité est une mesure inefficace. Sur son principe, la réforme constitutionnelle est un piège politique. Toucher à la Constitution, c’est toucher à la loi fondamentale de la nation. On ne peut y revenir tous les deux ans. Il ne s’agit pas de la délivrance du passe Navigo!»

 

Source: Slate.fr

 

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Ne les oublions pas ! Prions sans relâche pour leur libération ...

 

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BOMBEDBURNED, AND URINATED ON: CHURCHES UNDER ISLAM

 

Horror for Christians in the Islamic world.

 

 

 

Muslim Attacks on Christian Churches

Iraq:  The Islamic State detonated the nation’s oldest Christian monastery, St. Elijah’s. . The 27,000-square-foot building had stood near Mosul for 14 centuries. For several years, prior to 2009, U.S. soldiers protected and sometimes used the monastery as a chapel.  “Our Christian history in Mosul is being barbarically leveled,” reported a Roman Catholic priest in Irbil. “We see it as an attempt to expel us from Iraq, eliminating and finishing our existence in this land.”  Yet, when Col. Steve Warren, spokesman for America’s military efforts against ISIS, was asked about the status of Christians in Iraq soon after the monastery’s destruction, he replied “We’ve seen no specific evidence of a specific targeting toward Christians.”

Kosovo:  Muslims urinated in an Orthodox Christian church in Pristina, the capital.  Deputy Prime Minister Branimir Stojanovic condemned the desecration of the Temple of Christ the Savior: “Urinating in a sanctuary is shameful, uncivilized, vandalism.”  (Last year in Italy, Muslims broke a statue of the Virgin Mary and also urinated on it.)   Stojanovic added that, “The quiet observation of the demonstrators by the police, as they entered the temple and urinated is also shameful.” “Serbian [i.e., Christian] sanctuaries in Kosovo are constantly desecrated,” the deputy prime minister said.  

Algeria: On January 7, unknown vandals damaged, robbed, and wrote jihadi slogans on a church.  Furniture, ritual objects, and money worth about U.S. $8,000 were stolen from Light Church in Tizi-Ouzou, around 62 miles from Algiers.  According to Pastor Mustapha Krireche, “Thieves broke into the inside of our church through the window, because we installed a reinforced door very hard to force open….  They took the music equipment like guitars, synthesizer, percussion, and sound equipment, plus a printer, the trunk of tithes, a sum of money, and other material.” The assailants left Islamic supremacist graffiti on the church walls including “Allah Akbar.”  The church was targeted at least twice before: in 2009, “about 20 Islamist neighbors tried to block the congregation … from meeting for worship”; in 2010, a group of Muslims rampaged through the church building, trying to burn it down and damaging Bibles and a cross. 

Kuwait:   Lawmaker Ahmad Al-Azemi said he and other MPs will reject an initially approved request to build churches because it “contradicts Islamic sharia laws.”   He added that Islamic scholars are unanimous in banning the building of non-Muslim places of worship in the Arabian Peninsula. 

Mongolia:  Days after a church celebrated Christmas, explosives were thrown into the stove chimney of a Kazakh house church.   As a result, “Believers decided not to come together for a while.  They [are] afraid of a repetition of the explosions in the homes of believers,” said a church leader.  Large numbers of people had attended the church’s Christmas services and local Christians believe that this turnout had “angered some of the local Muslims and led them to carry out the attack.” 

Pakistan:  Three churches were attacked:

  1. Apostolic Church was burned in the Punjab. The church building was torched a day after a prayer vigil for Epiphany on Jan. 6.  Pastor Zulfiqar of the Apostolic Church said Bibles and sacred vessels were also lost in the blaze.  An earlier dispute between Muslims and Christians is believed to be behind the arson attack.   Locals accused police of being negligent as usual.  According to a local resident: “All the local Christians are now in great fear, the fire illustrates that Christians are not wanted in the local area.” 
  2. Akba Azhar, a 26-year-old Muslim man, broke into the Victory Church in Kasur and burned copies of the Bible and other sacred books.  Although he was captured and detained by a group of Christians who handed him over to police, and although any act of blasphemy against any heavenly religion is punishable by death in Pakistan, police claimed that he was mentally unstable and therefore could not be tried. Local Christians disagree, insisting that he is of sound mind.  Several Christians are on death row due to accusations of blasphemy against Islam. 
  3. A group of Muslims illegally seized a church property.   The Christian congregation eventually gave up trying to reacquire its church building and a reconciliation meeting was held by police: “the Muslims instead armed themselves with guns and machetes and attacked the Christians' family members in their homes,” said local Christian, Bashir Masih.  After the church seizure, Muslims in the area “made it almost impossible” for church members to worship even in their own homes.  “We obtained written approval from the district police chief, Rai Ijaz, to hold a three-hour prayer meeting in the private courtyard of a Christian...”  But when the congregation of about 30 Christians began worshipping, Rashid Jutt, a Muslim in his late 20s, appeared and disrupted the service.  A young Christian in attendance stepped forward in an effort to stop the Muslim’s harassment.   A fight started, but the congregation separated the two men.   The Muslim vowed to “teach all of us a lesson” as he left, said Masih.  Apparently the Muslim’s revenge was to tell police that the Christian congregation tied him up and tortured him.  The Christian congregation “immediately reached the police station and told the inspector in-charge what had really happened.”  A police officer advised them to drop the matter and instead try to “reconcile with the Muslim youth.”  The Christians agreed to a reconciliation meeting, but the Muslim never showed up.  Instead, they found him “and some 30 other men armed with guns, machetes, and batons storming through our houses and beating up our boys.”  The Christians instantly called police, who arrived slowly and “did not arrest any of the Muslims….We feel that the entire Muslim community has turned against us for standing up against their aggression….  Even the local police,” Masih concluded, “are on the Muslims’ side, as raids were being conducted to arrest Christian boys while no effort is being made to arrest Jutt and his accomplices, whom we have named in our police complaint for attacking our homes and beating up our boys.” 

South Sudan:  Muslims “sent” from Muslim majority Sudan, a country in which Sharia law is enforced, are suspected of burning down a church building in its southern neighbor where there is a Christian majority.  On January 16, members of the Sudanese Church of Christ in the refugee settlement of Yida awoke in the morning to find their place of worship in flames. “I learned that those who set our church on fire were sent from Sudan purposely,” reported an anonymous church leader.  The fire burned both the exterior and interior of the structure, destroying all of the chairs, a pulpit, and some copies of Bibles in Arabic. The following week his congregation of nearly 200 people held their prayer service in the open air in the remains of the charred church building, an adobe structure. 

Egypt: A makeshift bomb was found near a church on January 22.  Father Paul of the Coptic Orthodox Church in Egypt found what he described as a “foreign object” next to the garbage can outside of the Church of the Virgin Mary in Aswan.  He took it to the authorities for analysis, and it was discovered to be a makeshift bomb.   Separately, security forces arrested 10 Coptic Christians for trying to build a wall around a piece of vacant land in order to expand their current church into the territory or possibly even build a church.  A church already exists in the village of Abu Hannas in Samalout, Minya but it is too small to serve the village’s large Christian population.  So the church purchased an unused piece of land next to it in the hope of expanding the current church or building another.  

Iran: Authorities from the Islamic Republic are trying to convert the Assyrian Christian church in Tehran into a mosque.   The church was illegally confiscated two years ago, when church leaders were told that an Islamic prayer hall would be built there.

Indonesia: Authorities in the Sharia-governed province of Aceh plan to remove tents built by Christians to worship in after their churches were torn down late last year by authorities responding to Muslim violence against churches that left one dead and thousands Christians displaced.  The government claims that the removals were agreed to, as the tents were built only for Christmas services—a claim that Christian leaders reject.  When Sharia police and other officials arrived in early January to remove the tents, the congregation resisted. “Mothers, children, and youths blockaded them. They made their objections clear,” said a pastor. Two church tents were torn down.

Turkey:  A Syriac Orthodox Church in Diyarbakir, considered to be a “unique heritage site,” is believed to have been destroyed during fighting between the Turkish army and the Kurdish PKK.  According to the last Christian family to flee the area, Fr. Yusuf and his wife: “My wife and I managed to escape the Church just moments ago with great difficulty…A few days ago, we already sent our children away in order to put them in safety. My wife and I, however, could not leave this ancient-old Church,” which symbolizes the last living presence of the Arameans in this once flourishing Aramean city.  “We heard the fighting coming closer to us and we felt the ground shaking more and more. Especially my wife got terribly afraid and then we both decided that we had to run for our lives. … Not even at home or church we were safe. Our psychology has been greatly impacted by what we have experienced lately…. We don’t know what has happened to our Church, because we didn’t dare to look while we were running for our lives. Now we have little hope left that there can be a future for us, Aramean Christians, to stay in the land of our forefathers.”

Muslim Slaughter of Christians

Pakistan: At least three Christians were raped and/or tortured to death by Muslims:

  1. A group of Muslim men went into a Christian district, abducted a 7-year-old boy, and took turns gang-raping him before finally strangling him to death with a rope.   Locals found the child’s body the next day dumped in a field: [T]he body was sent for post-mortem examination which revealed that the 7-year-old was killed after being brutally raped.”  A local said “The suspects belonged to rich families and were drunk when they kidnapped the child, took him away and they raped him.” 
  2. A week later, another group of reportedly “rich and drunk” Muslims in a car accosted three Christian girls walking home from work.  They sexually harassed them, saying “Christian girls are only meant for one thing,the pleasure of Muslim men.”  When the girls tried to run away, the Muslims chased them down in their car and ran them over, killing one 17-year-old girl.
  3. A Christian man was brutally tortured to death by police in an attempt to get him to confess to stealing from his Muslim employer.  Khurram, the son of Liaqat Masih, the 47-year-old slain Christian, was also tortured by police for the same reason; he shared his eyewitness testimony of the beating his father endured before expiring.  Police stripped him naked, made him stand on a chair, tied his hands behind his back, and hung him from the ceiling, causing Liaqat's shoulders to become dislocated.   Each time the captive’s feet hit the floor, a police officer would pull the rope to lift him up again and continued applying tension to his arms and dislocated shoulders.  Because both Khurram and Liaqat adamantly maintained their innocence during the ordeal, the officers continued to beat his tied-up father with wooden logs until he eventually died.  About an hour into the beating, the guards noticed that Liaqat was no longer breathing. The officers then released the tension on the rope and laid the father's beaten body down in a pool of his own urine, said the son who watched.  At the autopsy, doctors concluded that Liaqat died of a heart attack and failed to record the numerous injuries and bruises suffered during the beating.

Bangladesh: ISIS claimed responsibility for the murder of an 85-year-old Muslim man for reportedly converting to Christianity.  He was found lying in a coffin-like structure with blood on his chest. It is believed that he was stabbed to death while working at his homeopathic practice. According to the report, “Soldiers of the caliphate were able to eliminate the apostate, named ‘Samir al-Din’, by stabbing him with a knife.” Although al-Din’s son claims that his father never converted to Christianity and frequently prayed facing Mecca, One Way Church disagrees, stating that he was just “in a meeting of the church at Gopinathpur village on Jan 3” and that he had told others that his life was in danger. “The local church has shown us papers confirming his conversion to Christianity in 2001,” said local police.   

Syria:  A bomb attack on a mostly Christian neighborhood killed three people and wounded 10 others, all Christians. The attack occurred on January 24 in the Kurdish city of Qamishli.  While rumors began that ISIS was behind it, according to one Christian leader, "So many people think that behind the bombing there could also be Kurdish masterminds and executors. It is another disturbing factor of this war: there is terrorism, but sometimes we do not know who really terrifies us.”

Dhimmitude

 

Germany:  In a letter to the Federal Minister for Special Affairs, Hegumen Daniil, Father Superior of St. George the Victorious Monastery in Gotschendorf and a member of the Integration Committee at the German Federal Chancellery, wrote:

Christian refugees from Syria, Eritrea, and other countries are exposed to humiliation, manhunts, and brutal harassment at the camps for refugees by their Muslim neighbors. This also relates to the Yazidi religious minority. The cases when humiliation turns to injuries and death threats are frequent….  According to the Islamic tradition, they [former Muslims, who are at special risk] should be punished, because they moved away from Islam. They are exposed to great pressure and are afraid for their lives, because “renegades” lose any right to it as far as radical Muslims are concerned….  Many Christians who came from the Middle East are suffering from such great harassment that they want to return home, because their situation there seems to them to be a lesser evil as compared with the circumstances in the German refugee accommodation centers.

Egypt:   “The tombs of the Copts [Egypt’s indigenous Christians] are being turned into garbage dumps.”  This was the message from Fr. Ayoub Yousef, who heads the Coptic Catholic church of St. George in the village of Dalga, in Minya, Upper Egypt.  According to the priest, local Christian cemeteries are in a “piteous state,” and all types of sewage and waste are being dumped into them to the point of filling the tombs.  He has filed numerous complaints with the prime minister and many other officials “to no avail, to the point that the situation has become unacceptable” and urged “immediate intervention.”

Separately, during a televised Egyptian talk show that aired on January 18, the lawyer Ahmed ’Abdu Maher denounced Al-Azhar, the Islamic world’s oldest and most prestigious university, for continuing to radicalize its students. By way of example, he said: “There is a book in Al-Azhar that calls for the forceful shaving of the heads of the Copts [Egypt’s Christians], placing a sign on their homes [so Muslims know where the “infidels” live], and refusing to shake hands with them.” As it happens, the Islamic State and similar Muslim groups all make it a point not to shake hands with “unclean” Christians—one Egyptian cleric said he finds Christians utterly “disgusting”—and that Christian homes should be distinguished with signs, as ISIS did when it placed the Arabic “N” (nun) letter on their homes in Mosul and elsewhere.  Even forced head-shaving is being practiced. Back in 2013, jihadi groups in Libya abducted around 100 Copts and abused them—including by shaving their heads.

Turkey: Out of almost 2 million Syrian refugees within Turkey’s borders, 45,000 are Christian and are finding that “life is only slightly better at best.” Many have to pretend to be Muslims in public in order to avoid being attacked. They restrict their Christian worship to the privacy of their tents and homes.  According to the report, “Another group of refugees in Turkey that was attacked is the Armenians. Zadig Kucuk reportedly found his 85-year-old mother murdered in December 2012 even though she was living in a large Armenian community in Istanbul. When her body was found, a large cross had been carved into her chest. There have also been incidences of refugees being beheaded.”

Iran: Instead of receiving much needed medical treatment, a Christian prisoner was instead given five additional years in prison.  Ebrahim Firouzi was first arrested by agents of the Islamic Republic in 2013.  He was later condemned by a court of law to one year in prison and two years’ exile. After his sentence ended, Firouzi was kept in prison when new charges of “acting against national security” were levied against him.  He remains in prison even though he has been suffering acute pain in the left side of his chest for over a year, and his condition continued to deteriorate in the last three months.

Kazakhstan:  After he appealed the decision, a court in Astana, the nation’s capital, increased the sentence originally handed to Yklas Kabduakasov, a convert from Islam, from seven years’ house arrest to two years at a prison hard labor camp.  The father-of-eight was arrested last year on charges of inciting religious hatred. He was convicted last November and allowed to go home to begin his seven years of house arrest.  Local Christians believe the real reason behind the arrest of Yklas Kabduakasov is his conversion from Islam to Christianity and the fact that he was sharing his Christian faith with Muslims. 

Mali: A Swiss Christian missionary abducted for 10 days in 2012 has been kidnapped again in Timbuktu. On January 8, Beatrice Stockly, a woman in her 40s, was taken from her home before dawn by armed men who arrived in four pickup trucks.  Militant Islamic groups are active in the area in which she lives and had launched two attacks in the previous weeks, one of them on a Christian radio station just before Christmas, which left 25 people dead.  In 2012, when the jihadis ruled the area, they outlawed the practice of Christianity and desecrated and looted churches and other places of worship.

Pakistan: Yet another Christian girl was abducted by a group of Muslim men, forced to convert to Islam, and marry one of her kidnappers.  The girl, 15-year-old Saima Bibi, was alone in a village in the Kasur district when she was seized.  The family filed a complaint with police against her captors.  Her parents hope that providing a birth certificate verifying her underage status will prove useful in the case, as the legal marriage age in Pakistan is 16.  Police, however, already confirmed that Saima has converted to Islam and officials have documents proving the marriage.

About this Series

The persecution of Christians in the Islamic world has become endemic.  Accordingly, “Muslim Persecution of Christians” was developed to collate some—by no means all—of the instances of persecution that surface each month. It serves two purposes:

1)          To document that which the mainstream media does not: the habitual, if not chronic, persecution of Christians.

2)          To show that such persecution is not “random,” but systematic and interrelated—that it is rooted in a worldview inspired by Islamic Sharia.

Accordingly, whatever the anecdote of persecution, it typically fits under a specific theme, including hatred for churches and other Christian symbols; apostasy, blasphemy, and proselytism laws that criminalize and sometimes punish with death those who “offend” Islam; sexual abuse of Christian women; forced conversions to Islam;  theft and plunder in lieu of jizya (financial tribute expected from non-Muslims); overall expectations for Christians to behave like cowed dhimmis, or third-class, “tolerated” citizens; and simple violence and murder. Sometimes it is a combination thereof.

Because these accounts of persecution span different ethnicities, languages, and locales—from Morocco in the West, to Indonesia in the East—it should be clear that one thing alone binds them: Islam—whether the strict application of Islamic Sharia law, or the supremacist culture born of it.

(Source: http://www.frontpagemag.com/fpm/262022/bombed-burned-and-urinated-churches-under-islam-raymond-ibrahim#.Vtkrbu17LPg.facebook )

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Deux ouvrages de Théologie orthodoxe et science, par le Père Razvan Ionescu
 

Deux ouvrages de Théologie orthodoxe et science, par le Père Razvan Ionescu

Nous avons la joie de vous annoncer la parution de deux ouvrages Théologie ortodoxe et science, par le père Razvan Ionescu, qui seront aussi support de cours au Centre Dumitru Staniloae.

Ionescu-theologie-ortodoxe-et-science1Théologie orthodoxe & science. Questions d’ordre méthodologique. Typologie des rapports, que vous pouvez vous la procurer soit sur Amazon soit sur Lulu.

 

 

 


Ionescu-theologie-ortodoxe-et-science2Théologie orthodoxe et science. Approche apologétique et patristique, que vous pouvez vous la procurer aussi soit sur Amazon soit sur Lulu.


Le père Razvan Ionescu assure les cours de Apologétique/Théologie et science (voir les programmes des cours du 1er semestre et du 2e semestre) dans le cadre du Centre Orthodoxe d’Études et de Recherche « Dumitru Staniloae » (année universitaire 2015-2016).

(Source://www.apostolia.tv/2825/deux-ouvrages-de-theologie-orthodoxe-et-science-par-le-pere-razvan-ionescu/#sthash.PFAlyVKT.dpuf)

 

 

 

'Did he not express himself clearly to those whose souls' eyes are open and whose ears hear? Namely, when you have enjoyed a notable success in warring against the carnal vices and you see that you have been freed from their filthiness and from this world's way of life, you should not be puffed up with the success of the struggle and the victory and ascribe this to your own strength and wisdom, believing that you were able to obtain victory over evil spirits and carnal vices through your own efforts and application and free will. There is no doubt that you would never have been able to prevail over these if the Lord's help had not fortified and protected you.'  (St. John Cassian)

'Did he not express himself clearly to those whose souls' eyes are open and whose ears hear? Namely, when you have enjoyed a notable success in warring against the carnal vices and you see that you have been freed from their filthiness and from this world's way of life, you should not be puffed up with the success of the struggle and the victory and ascribe this to your own strength and wisdom, believing that you were able to obtain victory over evil spirits and carnal vices through your own efforts and application and free will. There is no doubt that you would never have been able to prevail over these if the Lord's help had not fortified and protected you.' (St. John Cassian)

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet


 

Ephrem1

Seigneur et maître de ma vie, ne m’abandonne pas à l’esprit de paresse, d’abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accorde-moi l’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et d’amour, à moi ton serviteur.
Oui, Seigneur roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Tu es béni dans les siècles des siècles. Amen

Parmi toutes les hymnes et prières de Carême, il y une brève prière qui peut être appelée prière de Carême. La Tradition l'attribue à un des plus grands maîtres de la vie spirituelle – saint Ephrem le Syrien. En voici le texte :

"Seigneur et Maître de ma vie!
Éloignez de moi l'esprit de paresse,
D'abattement, de domination et de vaines paroles.
(Prosternation)

Mais donnez à Votre serviteur,
Un esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour.
(Prosternation)

Oui Seigneur Roi,
Accordez-moi de voir mes propres péchés
Et de ne pas juger mon frère,
Car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn."
(Prosternation)


Cette prière est lue deux fois à la fin de chaque Office de Carême du lundi au vendredi (mais ni les samedis ni les dimanches, car, comme nous le verrons plus loin, les Offices de ces jours-là ne suivent pas le schéma du Carême). Lors de la première lecture, une prosternation suit chaque demande. Ensuite nous nous courbons 12 fois en disant "O Dieu, purifie le pécheur que je suis." La prière entière est ensuite répétée avec une dernière prosternation à la fin.

Pourquoi est-ce que cette prière courte et simple occupe donc une si importante position dans l'entièreté du culte liturgique du Grand Carême? Parce qu'elle énumère d'une manière unique tous les éléments négatifs et positifs de la repentance, et constitue, pour ainsi dire, une "liste de contrôle" pour nos efforts carémiques individuels. Cet effort est d'abord orienté vers notre libération de quelques unes des maladies spirituelles fondamentales qui structurent notre vie et font qu'il nous est virtuellement impossible de ne fut-ce que nous tourner nous-mêmes vers Dieu.

La maladie de base est la paresse. C'est cette étrange paresse et passivité de tout notre être qui nous pousse toujours "vers le bas" plutôt que "vers le haut" – et qui nous convainc sans cesse qu'aucun changement n'est possible et dès lors souhaitable; c'est en fait un cynisme profondément enraciné qui, face à chaque défi spirituel, répond "à quoi bon?" et fait de notre vie un immense gâchis spirituel. Il est la racine de tout péché parce qu'il empoisonne l'énergie spirituelle à sa source même.

La paresse rend timoré. C'est l'état d'abattement, que tous les Pères spirituels ont toujours considéré comme le plus grand danger pour l'âme. Le découragement, c'est l'impossibilité pour l'homme pour voir quoique ce soit de bon ou positif; tout est réduit au négativisme et au pessimisme. C'est une puissance vraiment démoniaque en nous, parce que le Démon est fondamentalement un menteur. Il ment à l'homme à propos de Dieu et à propos du monde; il remplit la vie de ténèbres et de négation. Le découragement est le suicide de l'âme, parce que lorsque l'homme est sous son emprise, il est absolument incapable de voir la lumière et de la désirer.

La soif de domination! Aussi étrange que cela puisse paraître, c'est à la fois la paresse et le découragement qui remplissent notre vie de soif de domination. En viciant toute notre attitude envers la vie, et en la rendant simplement insignifiante et vide, ils nous forcent à chercher une compensation dans une attitude radicalement erronée envers autrui. Si ma vie n'est pas orientée vers Dieu, si elle n'est pas dirigée vers les valeurs éternelles, elle deviendra inévitablement égoïste et égocentrique, et cela signifie que tous les autres êtres deviendront des moyens pour parvenir à ma propre auto-satisfaction. Si Dieu n'est pas le Seigneur et le Maître de ma vie, alors je deviens mon propre seigneur et maître – le centre absolu de mon propre monde, et je commence à tout évaluer en fonction de mes besoins, mes idées, mes désirs et mes jugements. La soif de pouvoir est donc une dépravation de ma relation à autrui et aux choses, une recherche pour me les subordonner. Elle ne s'exprime pas nécessairement par un réel besoin de commander et dominer ce qui est "autre." Cela peut aussi résulter en indifférence, mépris, manque d'intérêt, de considération et de respect. C'est en effet la paresse et le découragement dirigés cette fois vers les autres; cela complète le suicide spirituel par le meurtre spirituel.

Pour finir, les vaines paroles. De toutes les créatures, seul l'homme a été doté du don de la parole. Tous les Pères voient ce cela le "sceau" même de l'Image Divine en l'homme, parce que Dieu Lui-même S'est révélé en tant que Verbe (Jean 1,1). Mais en étant le don suprême, c'est en même temps le signe d'un danger suprême. Étant l'expression même de l'humanité, le moyen de son auto-accomplissement, c'est pour cette même raison le moyen de sa chute et de son auto-destruction, de sa trahison et de son péché. La parole sauve et la parole tue; la parole inspire et la parole empoisonne. La parole est le moyen d'exprimer la Vérité et le moyen d'exprimer le Mensonge démoniaque. Possédant le pouvoir positif ultime, elle possède dès lors une immense puissance négative. En vérité, elle crée positivement ou négativement. Lorsqu'elle est déviée de son origine divine et de son but divin, la parole devient vaine. Elle "renforce" la paresse, le découragement, et la soif de pouvoir, et elle transforme la vie en enfer. Elle devient la puissance même du péché.

Voilà donc les 4 "objets" négatifs de la repentance. Ce sont les obstacles à enlever. Mais Dieu seul peut les enlever. D'où cette première partie de la prière de Carême – ce cri du plus profond de l'impotence humaine. Ensuite, la prière continue avec les buts positifs de la repentance, qui sont aussi au nombre de 4.

L'intégrité ou chasteté! On réduit trop souvent et erronément ce terme à sa connotation sexuelle seule. Mais il faut le comprendre comme la contrepartie positive de la paresse. La traduction exacte et entière du terme grec "sofrosini" (en russe "tselomudryie"), c'est pleine conscience. En tout premier lieu, la paresse c'est la dissipation, la fragmentation de notre vision et énergie, l'incapacité à voir la totalité. Son contraire est précisément la pleine conscience. Si nous voulons signifier habituellement par chasteté la vertu opposée à la dépravation sexuelle, c'est à cause du caractère fragmenté de notre existence, qui n'est nulle part si bien exprimé que dans la convoitise sexuelle – l'aliénation du corps du contrôle et de la lumière de l'esprit. Le Christ restaure la pleine conscience en nous et Il le fait en restaurant en nous la véritable échelle de valeurs, en nous ramenant à Dieu.

Le premier et merveilleux fruit de cette pleine conscience, intégrité ou chasteté, c'est l'humilité. Nous en avons déjà parlé. Elle est avant toute autre chose la victoire de la vérité en nous, l'élimination de tous les mensonges dans lesquels nous vivons habituellement. Seule l'humilité est capable de vérité, de voir et d'accepter les choses telles qu'elles sont, et dès lors de voir Dieu, Sa majesté et bonté et amour en tout. C'est pourquoi on nous explique que Dieu donne la grâce pour être humble et résister à l'orgueil. La chasteté/intégrité et l'humilité sont naturellement suivies par la patience.

L'homme "naturel" ou "déchu" est impatient, car étant aveugle sur son propre cas, il est prompt à juger et à condamner autrui. N'ayant qu'une connaissance fragmentée, incomplète et dénaturée de tout, il mesure toutes choses selon ses goûts et ses idées. Étant indifférent à tout sauf à lui-même, il veut que la vie lui sourie ici et maintenant. Cependant, la patience est vraiment une vertu divine. Dieu est patient non pas parce qu'Il est "indulgent", mais parce qu'Il voit les tréfonds de tout ce qui existe, parce que la réalité intérieure des choses Lui est ouverte, réalité que notre aveuglément ne nous permet pas de voir. Au plus proches nous sommes de Dieu, au plus patient nous devenons, et au plus nous refléterons cet infini respect pour toutes choses qui est la qualité propre de Dieu.

In fine, la couronne et le fruit de toutes les vertus, de toute croissance et effort, c'est l'amour – cet amour qui, comme nous l'avons déjà dit, peut être donné seulement par Dieu, et c'est le don qui est le but de tout effort, préparation et pratique spirituel.

Tout ceci est résumé et concentré dans la demande conclusive de la prière de Carême, lorsque nous y demandons de "voir mes propres erreurs et de ne pas juger mon frère." Car enfin, il y a un seul vrai danger : l'orgueil. Cet orgueil est la source de tout mal, et tout mal est orgueil. Et cependant il ne me suffit pas de voir mes propres erreurs, car même cette apparente vertu peut se transformer en orgueil. Les écrits spirituels sont remplis de mises en garde contre les formes subtiles de fausse piété qui, en réalité, sous couvert d'humilité et d'auto-accusation, peuvent mener à un orgueil vraiment démoniaque. Mais lorsque nous "voyons nos propres erreurs" et "ne jugeons pas notre frère", alors, en d'autres termes, la chasteté, l'humilité, la patience et l'amour ne font plus qu'un en nous, et alors, et alors seulement, l'ennemi suprême – l'orgueil – sera détruit en nous.

Après chaque demande de la prière, nous nous prosternons. Les prosternations ne sont pas limitées à la Prière de saint Ephrem, mais elles constituent une des marques caractéristiques de tout le culte liturgique du Grand Carême. Cependant, ici leur signification est mieux exprimée que partout ailleurs. Dans le long et difficile effort de guérison spirituelle, l'Église ne sépare pas l'âme du corps. L'homme tout entier est tombé, séparé loin de Dieu; c'est l'homme tout entier qui doit être restauré, l'homme tout entier qui doit revenir. La catastrophe du péché se situe précisément dans la victoire de la chair – la partie animale, l'irrationnel, la convoitise en nous – sur le spirituel et le Divin. Mais le corps est glorieux, le corps est saint, si saint que Dieu Lui-même "S'est fait chair." Le Salut et la repentance ne sont dès lors pas un mépris pour le corps ou une invitation à le négliger, mais la restauration du corps dans safonction réelle en tant qu'expression et vie de l'esprit, en tant que temple de l'inestimable âme humaine. L'ascèse Chrétienne est un combat, non pas contre mais pour le corps. Pour cette raison, l'homme entier – corps et âme – se repent. Le corps participe à la prière de l'âme de même manière que l'âme prie à travers et dans le corps. La prosternation, signe "psychosomatique" de la repentance et de l'humilité, de l'adoration et de l'obéissance, est donc le rite de Carême par excellence.

[Extrait de "The Great Lent" ("Le Grand Carême"), par feu le protopresbytre Alexander Schmemann, SVS Press] 

 

Repentance is given us as grace after grace, for repentance is a second regeneration by God. That of which we have received an earnest by baptism, we receive as a gift by means of repentance. Repentance is the door of mercy, opened to those who seek it. By this door we enter into the mercy of God, and apart from this entrance we shall not find mercy. St Isaac the Syrian

Repentance is given us as grace after grace, for repentance is a second regeneration by God. That of which we have received an earnest by baptism, we receive as a gift by means of repentance. Repentance is the door of mercy, opened to those who seek it. By this door we enter into the mercy of God, and apart from this entrance we shall not find mercy. St Isaac the Syrian

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The beginning of freedom from anger is silence of the lips when the heart is agitated; the middle is silence of the thoughts when there is a mere disturbance of the soul; and the end is an imperturbable calm under the breath of unclean winds.

The beginning of freedom from anger is silence of the lips when the heart is agitated; the middle is silence of the thoughts when there is a mere disturbance of the soul; and the end is an imperturbable calm under the breath of unclean winds.

Livre de Jérémie 7,1-7.

En ces jours-là, la parole du Seigneur me fut adressée : 
Tiens-toi à la porte de la maison du Seigneur, et là prononce cette parole et dis : Ecoutez la parole du Seigneur, vous tous, hommes de Juda, qui entrez par ces portes pour adorer le Seigneur. 
Ainsi parle le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël : Réformez vos voies et vos œuvres, et je vous ferai habiter dans ce lieu. 
Ne vous fiez pas aux paroles de mensonge de ceux qui disent : "C'est ici le temple du Seigneur, le temple du Seigneur, le temple du Seigneur !" 
Mais si vous réformez vos voies et vos œuvres, si vous jugez justement entre un homme et son prochain ; 
si vous n'opprimez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve, si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, et si vous n'allez pas après d'autres dieux pour votre malheur,
alors je vous ferai habiter dans ce lieu ; au pays que j'ai donné à vos pères, d'âge en âge. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.

En ce temps-là, en sortant de la synagogue, Jésus entra dans la maison de Simon-Pierre. Or, la belle-mère de Simon était prise d'une forte fièvre ; et l'on demanda à Jésus d'intervenir. 
Venant auprès d'elle, il commanda avec force à la fièvre qui la quitta ; et s'étant levée aussitôt, elle se mit à les servir. 
Lorsque le soleil fut couché, tous ceux qui avaient chez eux des malades souffrant de maladies diverses, les lui amenèrent ; et lui, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. 
Des démons aussi sortaient de beaucoup, criant et disant : " Tu es le Fils de Dieu ! " et, commandant avec force, il ne les laissait pas parler, parce qu'ils savaient qu'il était le Christ. 
Quand il fit jour, il sortit et alla dans un lieu désert. Les foules se mirent à sa recherche et vinrent jusqu'à lui ; et elles voulaient le retenir, pour qu'il ne les quittât point,
mais il leur dit : " Il faut que j'annonce aussi aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu, car j'ai été envoyé pour cela. " 
Et il prêchait dans les synagogues de la Judée. 
 




Par Baudouin de Ford

(?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque 
Homélie 6, sur He 4,12 ; PL 204, 451-453 (trad. Orval ; cf bréviaire 30e ven) 

 

« Sa parole était pleine d'autorité »

 

« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus incisive qu'un glaive à deux tranchants » (He 4,12).

Toute la grandeur, la force et la sagesse de la Parole de Dieu, voilà ce que par ces mots l'apôtre montre à ceux qui cherchent le Christ, lui qui est la parole, la force et la sagesse de Dieu (1Co 1,24).

Cette Parole était au commencement auprès du Père, éternelle avec lui (Jn 1,1).

Elle a été révélée en son temps aux apôtres, annoncée par eux et reçue humblement par le peuple des croyants... 

Elle est vivante cette Parole à qui le Père a donné d'avoir la vie en elle-même, comme lui la possède en lui-même (Jn 5,26).

C'est pourquoi elle est non seulement vivante, mais elle est la vie, comme il est écrit :

« Je suis la voie, la vérité, la vie » (Jn 14,6).

Et puisqu'elle est la vie, elle est vivante et vivifiante, car « comme le Père relève les morts et leur donne la vie, ainsi le Fils lui aussi donne la vie à qui il veut » (Jn 5,21).

Elle est vivifiante lorsqu'elle appelle Lazare hors du tombeau et lui dit :

« Viens dehors ! » (Jn 11,43)

Lorsque cette Parole est proclamée, la voix qui la prononce résonne à l'extérieur avec une force qui, perçue à l'intérieur, fait revivre les morts, et en éveillant la foi, suscite de vrais enfants à Abraham (Mt 3,9).

Oui, elle est vivante cette Parole, vivante dans le cœur du Père, dans la bouche de celui qui la proclame, dans le cœur de celui qui croit et qui aime.

 

« Si tu veux imiter à fond l'humilité de Jésus, tu devras participer à sa vie cachée, voilant, comme Lui, tout ce qui, en toi, peut attirer l'attention, les louanges d'autrui ; dérobant à leur vue tout ce qui peut te singulariser, te faire remarquer ; fuyant, pour autant qu'il dépende de toi, toute marque de distinction. « Aime à vivre inconnu et tenu pour rien », dit l'« Imitation de Jésus-Christ » (I, 2, 3) car de cette façon tu seras plus semblable à Jésus. « Lui, de condition divine, ... s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave et devenant semblable aux hommes » (Ph. II, 6 et 7). Jésus Lui-même nous a enseigné la pratique de la vie cachée, recommandant avec instance que le bien soit fait en secret, uniquement pour plaire à Dieu, sans aucune ostentation. Il t'enseigne ainsi à garder le secret de ta vie intérieure et de tes rapports avec Lui : « Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte » ; - à celer aux autres tes mortifications et pénitences : « quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage » ; - à ne pas mettre en évidence tes bonnes œuvres : « quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite », car ceux qui font leurs bonnes œuvres devant les hommes pour être vus d'eux... « ils ont déjà leur récompense » et n'en recevront plus de leur Père céleste (cf. Mt VI, 1-17).


Je le confesse, Seigneur, et Vous le savez déjà, je suis bien loin de désirer, comme les Saints, l'oubli, l'indifférence des créatures, moi qui me sers souvent spontanément de petits artifices pour me faire remarquer, me mettre en évidence. Mais vous le savez, mon Jésus, je suis malade, et Vous savez aussi que je veux guérir en modelant ma vie sur la vôtre. C'est seulement pour Vous ressembler que je puis accepter et aimer l'effacement ; c'est uniquement pour mériter votre amour, vos regards, votre intimité, que je puis renoncer à la bienveillance, à l'estime des créatures... O Jésus, augmentez donc mon désir de vivre uniquement pour Vous, - et il me sera doux de vivre ignoré des hommes. »

P. Gabriel de Ste Marie-MadeleineIntimité Divine Tome I (3e Semaine de Carême, 10 : La vie cachée, 1 et Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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« Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. [...] Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » 

(Lc 11, 17.23)


 

 Jésus est venu restaurer notre unité intérieure, et par elle, l'unité du monde 

Le premier péché d’Adam et Ève a entraîné un déséquilibre dans toute la création. L’homme est divisé à plusieurs niveaux : il souffre de tensions qui l’écartent de Dieu, de lui-même dont les passions sont désormais détournées de la Source et, par sa volonté désormais de les satifaire d'une manière égoïste , des  autres .

Toute l’œuvre de la Rédemption jaillie de la volonté du Christ vrai Dieu et vrai homme d'accomplir la volonté bienveillante du Père pour se charger de nos péchés en les clouant avec Lui sur la Croix afin que mourant en Lui aux "oeuvres de mort" nous ressuscitions en Lui aux "oeuvres de vie" par la grâce du Saint Esprit qu'Il nous envoie afin de restauration  cette unité primitive. 

Avec Jésus, dans l'Esprit vivificateur, je retrouve cette unité, même si cela n’enlève pas les souffrances que je vis au quotidien.

Lorsque je m’éloigne du Christ Tête de l'Eglise, je ne vis plus intensément, je me coupe de la Source Vivifiante, je me fragilise et donne une emprise plus forte au démon, au « diabolos », celui qui divise...

 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                        

Je  tâche de nommer toutes ces divisions que je porte en moi (Examen de conscience).

Je demande au Seigneur de venir répandre dans mon cœur l'Esprit de lumière et de Force pour être capable de secouer l'orgueil, de retrouver l'humilité, de m'ouvri à la grâce du Pardon (Confession) et, de ce fait, la grâce de l’unité, gage d’une paix que Lui seul - et non le monde - peut me donner. 

« Seigneur, faites de moi un artisan d’unité, auprès de ma famille et de tous ceux que je côtoie. »

 

« Les saints de Dieu sont proches des cœurs des croyants et ils sont prêts, 

tels les amis les plus fidèles et les meilleurs,

à porter secours, à la minute, aux fidèles qui, dans leur piété les invoquent avec foi et amour. »

(Saint Jean de Kronstadt)

 

"The whole life of a man is but one single day for those who are working hard with longing." (St Gregory the Theologian)

"The whole life of a man is but one single day for those who are working hard with longing." (St Gregory the Theologian)

Saint Gwénolé (ou Guénolé), qui êtes-vous ?

 
Fondateur de l'abbaye de Landévennec
(v. 460 - 532)

 

Né  vers 460 à Ploufragran (Côtes-d'Armor, France), ou à Plouguin  (Finistère), Gwénolé était le troisième fils de sainte Gwenn et de saint  Fracan, frère de saint Jacut et de saint Guethenoc. Il fut confié à  saint Budoc en 470 au monastère de l'île Lavret.

À  24 ans, saint Patrick lui apparaît, le dissuade de s'embarquer pour  l'Irlande, et le prie de fonder un nouveau monastère. Il part avec onze  compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de  Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec  actuellement, qui devint un grand centre de la vie spirituelle de  Bretagne.

Après  sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique.  Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer  chaque soir « leur père saint Guénolé ». De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.

Image illustrative de l'article Guénolé de Landévennec

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Prière à St  Gwénolé:

Breton fils de saint Fragan et de sainte Blanche,*
Frère de saint Guétenoc et de saint Jagut,*
Tu fus élevé craignant Dieu, par saint Budoc*
Créant le monastère de Landévénec,*
Tu menas tes moines aux frontières du Ciel.*
Saint Guénolé, prie le Seigneur de nous sauver

 

VIE DE SAINT GWENOLE:

Le père de saint Guénolé s’appelait Fragan. Né au Pays-de-Galles, il était de noble extraction puisqu'il était parent de Conan Mériadec, que beaucoup regardent comme ayant été le premier roi de Bretagne-Armorique. Au début du Ve siècle, il émigra en Armorique lorque les Romains, et avec eux un bon nombre de Bretons, quittèrent la Bretagne insulaire, et, abordant d'abord sur l'île de Bréhat, s’arrêta enfin sur les rives du Gouët aux environs de Saint-Brieuc en un lieu appelé aujourd’hui Ploufragan. Il était accompagné de ses deux jeunes fils, les futurs saint Jacut et saint Guéthenoc et de leur mère, sainte Gwenn, que l’on représente souvent avec trois mamelles, selon le nombre de ses fils. A peine arrivée, Gwenn donne naissance à son troisième fils, le futur abbé de Landévennec, en 418 ou 419. Fragan et Gwenn eurent encore une fille, plus tard, Creirvie.

Fragan et Gwenn avait fait voeu d'offrir saint Guénolé au Seigneur. Eduqué selon son rang, l’enfant manifesta très tôt des dispositions brillantes, et surtout une aptitude supérieure à la louange du Seigneur. Tout petit, il demanda à son père de le confier à quelque ancien, qui l’instruirait des choses de Dieu. Las, Fragan refusa, méprisant par-là son ancien voeu. Un jour où il visitait ses terres, il fut pris dans un orage épouvantable. Ses gens le virent dans une espèce d'extase pendant laquelle ils l'entendirent s'exprimer ainsi :
" Seigneur, Ils sont tous à vous, non seulement Guénolé, mais aussi Guethenoc et Jacut, mais aussi Creirvie, mais aussi leur père et leur mère !"
Quelques temps plus tard, Fragan emmena saint Guénolé au saint et vieux moine Budoc, sur l’île des Lauriers, entre l'embouchure de la rivière du Trieu et l'île de Bréhat, et appelée aujourd'hui l'île Verte. En chemin, les voyageurs furent pris par une brutale tempête, notre petit saint Guénolé s’empressa de la calmer par le signe de la croix.
Sous l’égide de saint Budoc, Guénolé apprend bien vite les lettres, et en quelques années devient " un éminent connaisseur accompli des Saintes Ecritures ". Sa sainteté se révèle dès la jeunesse, lorsque Guénolé guérit un camarade tombé en l’absence de l’abbé. Guénolé se distinguait par son humilité et son amour des pauvres qu’il secourt, guérit, console, nourrit, à l’insu de tous, leur enseignant l’Evangile. A un frère qui lui faisait des reproches sur ses enseignements aux pauvres, Guénolé répond tout joyeux :
" Béni sois-tu, frère très aimé, car tu as vraiment proféré contre moi le témoignage qu’il fallait. Alors que tous ont les yeux aveuglés, toi seul as les yeux assez ouverts pour me juger avec tant de vérité !"

La réputation de ses miracles se répandit bientôt et saint Budoc dut recommander à son disciple de ne pas, par sa modestie et son souçi compréhensible de se retirer des regards du monde, " éteindre la lampe que Dieu Lui-même a allumée, d’être condamné comme détenteur d’un unique denier, et de tenir pour superflus les dons de Dieu qu’Il a voulu que tu aies gratuitement ".
Parmi les miracles de Guénolé, on compte la guérison de l’oeil de sa sœur, arraché par une oie, le miracle des serpents chassés de la contrée, la résurrection d’un enfant tué par un cheval et celle de la mère d’un de ses moines et celle d'un ecuyer de son père, et bien d’autres encore.
Après quelques années auprès de saint Budoc, Guénolé fut pris du désir de s’en aller visiter saint Patrick en Hibernie (Irlande). Une nuit, il eut la vision du saint irlandais resplendissant, qui le dissuada de mettre son projet à exécution, mais le prévint qu’il devrait bientôt quitter l'île des Lauriers. Le lendemain, saint Guénolé s’ouvrit de cet événement à saint Budoc, qui, avertit lui même de la pertinence de la vision qu'avait eu saint Guénolé, lui recommanda d'obéir à saint Patrick, et, ayant choisit onze des plus saints religieux et ayant fait saint Guénolé leur supérieur, quoiqu'il n'eût que 21 ans, donna sa bénédiction à tous pour partir fonder un monastère.

Le petit groupe, guidé par la Providence, s’en alla vers la Cornouaille, et s’installa sur une île inhospitalière à l'embouchure de la rivière d'Aven, nommée Ti-Bidi (maison des prières). De l’île, se découvrait au loin le panorama de ce qui allait devenir plus tard Landévennec et les moines conçurent le désir de s’installer en ces lieux. Ils étaient cependant inaccessibles à pied, et c’est par la prière de saint Guénolé, qui tel Moïse ouvrit les eaux, que le petit groupe gagna ce qui allait être leur nouvelle retraire. Guénolé y fit jaillir une source, et la vie monastique s’organisa, les moines se multiplièrent.

La règle monastique, sur le modèle irlandais était sévère. Homme de prière, pétri de la lecture des psaumes, saint Guénolé fut aussi tourmenté par les démons, qui d’après les témoignages de ses voisins de cellule le visitèrent certaines nuits et reçevaient de lui semonces et belles réponses. Guénolé se distinguait par la sévérité de sa vie ascétique : il ne s’asseyait jamais à l’église, usait pour son vêtement uniquement du poil de chèvre, dormait à même le sol, une pierre sous la tête, prenait pour nourriture le strict nécessaire, mêlant de la cendre à son pain quotidien, ne mangeant que deux fois par semaines au cours du Grand Carême. Il guérissait les malades et on venait à lui de toute la contrée, recevoir réconfort et demander guérison. Les moines furent un jour témoin de la visite de Notre Seigneur Jésus-Christ, sous la forme d’un lépreux venu demander secours. Devant Guénolé, qui n’avait pas hésité à s’humilier pour guérir le malade, le pauvre devint resplendissant disant :
" Vous n’avez pas rougi de moi dans mes détresses, je ne rougirai pas de vous devant mon père." 
On doit aussi à Guénolé la conversion de trois voleurs, venus cambrioler le monastère à l’heure de Prime. Arrêtés par Dieu dans leurs larcins, ils remirent leur vie entre les mains du saint moine, en demandant à être reçu dans la communauté.

Le roi Grallon, ayant eu connaissance de Guénolé, voulut le rencontrer. Ce roi n’était pas sans reproche et avait un caractère dur et violent. Il se mit à fréquenter les moines, et, après plusieurs entretiens particuliers avec saint Guénolé, fut touché et réforma heureusement son caractère impérieux mais dont le fond était bon et porté à la justice. 
Saint Guénolé commanda au roi d’abandonner aux flots sa fille, coupable de nombreux vices et ayant corrompu la ville d'Ys. La légende comporte sans doute une part de vérité, celle de rappeler en particulier un cataclysme historique, qui sous la forme d’un gigantesque raz-de-marée, dévasta et ravagea les côtes de l’Armorique et probablement des îles sur lesquelles il ne faut pas exclure qu'y furent bâties. Rappelons à ce sujet, et pour étayer notre propos, que la baie du Mont-Saint-Michel fut inondée et envahie par les flots quelques siècles plus tard dans des conditions similaires et que les hauts-fonds en conservent encore les traces sous la forme d'anciens villages et monastères aujourd'hui immergés. 
Dès lors, Grallon se retira à Landévennec, où il vécut jusqu’à sa mort. La vieille église romane conservait un tombeau que l’on disait celui du roi. 
Parvenu à un âge vénérable, saint Guénolé reçut l’annonce de sa mort, et commanda à ses frères de se préparer. Selon la tradition codifiée au XIe siècle, il désigna pour lui succéder saint Gwenhaël. Ayant lui-même célébré la Liturgie et communié, chantant des psaumes et des cantiques debout devant l'autel et porté par deux de ses religieux, il rendit l’âme le mercredi de la première semaine de Carême, qui était le trois mars, et qui, selon le cyles Victorin, convient à l'an 504, où Pâque fut le 11 avril.

 

Les reliques de saint Guénolé reposèrent en son abbaye jusqu’aux invasions normandes qui dévastèrent l’abbaye dans les années 913. Les moines fuyèrent alors la Bretagne, et la toponymie permet de suivre leur périple : on trouve quelques paroisses dédiées à saint Guénolé sur les rives de la Manche.

Les moines furent invités à rester à Montreuil-sur-Mer, où ils fondent une abbaye portant le nom de saint Walloy, déformation flamande de Guénolé.

Une partie des reliques fut disséminée dans diverses paroisses de Bretagne et du Nord.

Une partie a été perdue à la Révolution, certaines sont revenues à Landevennec, à la réouverture de la nouvelle abbaye.

(Source: Père Duloisy sur FB)

 

"The Lord called His disciples blessed, for He said, 'Blessed are your eyes, for they see' (Lk.10:23). The apostles saw Christ in the flesh; they witnessed His sufferings and His miracles, and heard His words. We too desire to see, and to hear, and so be filled with gladness. They saw Him face to face, since He was physically present. Since He is no longer physically present, we hear His words read from books, and by hearing, our souls are sanctified and filled with blessings, and so we worship [God], honoring the books from which we hear His words. So also, through the painting of images, we are able to contemplate the likeness of His bodily form, His miracles, and His passion, and thus are sanctified, blessed and filled with joy. Reverently we honor and worship His bodily form, and by contemplating His bodily form, we form a notion, so far as possible for us, of the glory of His divinity. Since we are fashioned of both soul and body, and our souls are not naked spirits, but are covered, as it were with a fleshly veil, it is impossible for us to think without using physical images" - St. John of Damascus (On the Divine Images; SVS Press pg. 72)

"The Lord called His disciples blessed, for He said, 'Blessed are your eyes, for they see' (Lk.10:23). The apostles saw Christ in the flesh; they witnessed His sufferings and His miracles, and heard His words. We too desire to see, and to hear, and so be filled with gladness. They saw Him face to face, since He was physically present. Since He is no longer physically present, we hear His words read from books, and by hearing, our souls are sanctified and filled with blessings, and so we worship [God], honoring the books from which we hear His words. So also, through the painting of images, we are able to contemplate the likeness of His bodily form, His miracles, and His passion, and thus are sanctified, blessed and filled with joy. Reverently we honor and worship His bodily form, and by contemplating His bodily form, we form a notion, so far as possible for us, of the glory of His divinity. Since we are fashioned of both soul and body, and our souls are not naked spirits, but are covered, as it were with a fleshly veil, it is impossible for us to think without using physical images" - St. John of Damascus (On the Divine Images; SVS Press pg. 72)

Sts Martyrs Eutrope, Cléonique et Basilisque, qui êtes-vous ?
St Eutrope
Ces Saints Martyrs, originaires de la ville d'Amasée, étaient parents et compagnons d'armes de St Théodore Tiron ( 17 fév.).
Cléonique était frère d'Eutrope et Basilisque neveu de Saint Théodore, mais ils étaient unis par une charité si profonde qu'ils se nommaient entre eux frères.
Après le combat victorieux de Saint Théodore, qui remit son âme en priant pour que ses compagnons soient eux aussi jugés dignes de la gloire du Martyre, le gouverneur Puplius ayant péri lamentablement, un nouveau magistrat, Asclépiodote, homme cruel et inhumain, fut nommé à sa place pour exécuter les ordres de l'empereur Maximien Galère.

Dès qu'il commença son enquête sur les événements qui venaient d'agiter la cité, il se fit lire les actes du Martyre de Saint Théodore et resta admiratif devant l'endurance et la bravoure du Saint. Il fit alors convoquer ses trois compagnons, qui étaient mentionnés dans les actes et avaient été incarcérés depuis dans la prison publique avec d'autres Chrétiens.
En les voyant partir pour le tribunal leurs compagnons de captivité répandirent force larmes. Eutrope (icône ci-contre) leur dit alors avec tendresse :
« Ne pleurez pas, mes frères, car nous nous reverrons.
Priez plutôt pour que le Seigneur nous confirme dans le combat qui se présente à nous! » Encouragés par une voix céleste, les trois frères en Christ se présentèrent devant le gouverneur le visage radieux.
Asclépiodote étonné leur demanda la cause de cet état inhabituel aux condamnés. Saint Eutrope lui dit :
« Oui, en vérité, nous sommes joyeux, car le Christ est tous les jours notre joie et notre seule espérance, et Il rend véridique en nous cette parole : Le coeur joyeux épanouit le visage (Proverbes 15:13). »
Comme il continuait en se moquant des menaces du magistrat, celui-ci commanda à ses soldats de le frapper sur la bouche.
Sous les coups, le Saint continuait d'invectiver le gouverneur, de sorte que celui-ci, craignant de paraître ridicule à la postérité, ordonna à ses scribes d'interrompre leur transcription.

Puis, se tournant vers Cléonique et Basilisque, Asclépiodote les menaça de souffrir pires tortures encore s'ils refusaient de sacrifier. D'une seule voix les deux Saints répondirent :
« Nous sommes nous aussi fondés sur le roc inébranlable de la Foi, comme l'a confessé notre frère Eutrope, et rien ne pourra nous séparer les uns des autres, car Jésus-Christ nous unit par la Foi, et de même que la Sainte et adorable Trinité est Une par nature et Indivisible, de même nous resterons inséparables à la vie et à la mort. »
Soumis aux coups pendant un long moment, les Saints Martyrs laissaient les assistants et leurs bourreaux dans l'admiration par leur constance.
Comme Eutrope levait les yeux au ciel pour rendre grâce au Christ de les avoir jugés dignes de souffrir pour Son Nom, un tremblement de terre vint les délivrer de leurs liens et le Seigneur Jésus-Christ apparut entouré d'une myriade d'Anges, en compagnie du Saint Martyr Théodore, pour les guérir de leurs plaies et les remplir de joie et de confiance.
Devant ce spectacle leurs bourreaux remirent leurs instruments de torture au gouverneur, qui était le seul à n'avoir rien vu, et renoncèrent à poursuivre leur besogne.
De nombreux païens présents confessèrent à grands cris le Nom du Sauveur.

Asclépiodote, voyant que l'affaire risquait de tourner à l'émeute, fit exécuter les nouveaux convertis et décida de convoquer tous les habitants de la cité avec les Chrétiens qui se trouvaient dans les prisons, pour offrir un sacrifice public au temple d'Artémis.
Le lendemain, toute la ville ayant été rassemblée aux cris des hérauts, un grand nombre d'habitants présenta son culte à la déesse.
Quand vint le tour des trois soldats chrétiens, Eutrope éleva vers Dieu une prière, en lui rappelant l'aide qu'Il avait jadis apportée aux Trois Jeunes Gens dans la fournaise, au Prophète Daniel dans la fosse aux lions et dernièrement à Saint Théodore.
Dès qu'il acheva son invocation, un terrible tremblement de terre ébranla le temple et fit s'effondrer la statue d'Artémis, pendant qu'une voix se faisait entendre du ciel, recommandant aux Saints de transformer ce lieu en une église chrétienne.
Le plus grand nombre des païens s'était dispersé effrayé, mais le gouverneur, telle une bête fauve pleine de rage, ordonna de faire bouillir trois chaudrons pleins de goudron et de verser le liquide brûlant sur le corps des Saints attachés à quatre poteaux.
Comme le goudron coulait, telle de l'eau sur du marbre, sur leurs corps rendus incorruptibles par la Grâce de Dieu, il les fit écorcher puis flageller. Mais dès qu'ils furent jetés ensanglantés dans leur cachot, le Christ leur apparut de nouveau pour les guérir.

Le lendemain on les convoqua une nouvelle fois au tribunal. Eutrope et Cléonique furent condamnés à mort comme mages; et à l'instigation du diable, le père de toute division, le gouverneur ordonna de renvoyer Basilisque en prison, en vue de priver les Saints de leur belle unité1.

Toute la population païenne suivit les condamnés jusqu'au lieu de leur supplice avec une cruelle avidité.
Quand on les eut cloués chacun sur une croix, ils rendirent grâce au Christ de les avoir jugés dignes d'une mort semblable à la sienne, et une voix se fit entendre du ciel pour les accueillir dans la demeure des Saints.
Leurs corps furent ensevelis dans deux endroits différents, à quelque distance d'Amasée, où, dans la suite des temps, ils procurèrent d'abondantes bénédictions aux Chrétiens.

1. Il est commémoré séparément le 22 mai.
 

 

 Holy Martyrs EutropiusCleonicus and Basiliscus (308)

March 3

 

They were fellow-soldiers and kinsmen of St Theodore the Tyro (Feb. 17). When St Theodore received his martyrdom, they were kept in prison because the governor of Amasia was unwilling to execute them. But a new and crueler governor, Asclepiodotus, took his place and ordered the three soldiers of Christ to be brought to him. At first, the governor used flattery and bribery to attempt to turn the three from Christ. He invitedEutropius to dine with him, but Eutropius refused, quoting the Psalm 'Blessed is the man that walketh not in the counsels of the ungodly.'

 

 He then offered them a huge amount of silver, which they likewise refused, telling the governor that Judas lost his soul for silver. The governor then turned to torture, subjecting the three to extreme torments. At last, he condemned Eutropius and Cleonicus to crucifixion, for which they joyfully gave thanks that they had been found worthy to die the same death as Christ.

 

 Basiliscus was held in prison awhile longer in hopes that the deaths of his companions would weaken his resolve; but when he remained steadfast in the Faith, he was beheaded, on May 22 (on which he is also commemorated) in 308.

 

 

Sources: Ancient Faith Radio

                    http://ancientfaith.com/

 

 

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NE LES OUBLIONS-PAS, PRIONS ILASSABLEMENT POUR LEUR LIBERATION !...
God is one and Christ is one, and His Church and faith are one, and the people joined together with the glue of concord into the unbroken unity of a body. It is not possible for the unity to be rent asunder, nor the one body to be divided by the tearing apart of the structure, nor to be torn into fragments with the violent rending apart of its vital organs. Whatever splits off from the parent tree is not able to live and breathe apart from it. It loses the essential nature of health.  (St Cyprian of Carthage, On the Unity of the Church)

God is one and Christ is one, and His Church and faith are one, and the people joined together with the glue of concord into the unbroken unity of a body. It is not possible for the unity to be rent asunder, nor the one body to be divided by the tearing apart of the structure, nor to be torn into fragments with the violent rending apart of its vital organs. Whatever splits off from the parent tree is not able to live and breathe apart from it. It loses the essential nature of health. (St Cyprian of Carthage, On the Unity of the Church)

NEUVAINE A SAINT JOSEPH ?

L'occident chrétien se prépare à fêter Joseph, l'Homme juste, époux de la Vierge Marie, il veilla sur Jésus comme un père. Gardien de la Sainte Famille, il continue ,n'en doutons-pas, à intercéder et protéger l'Eglise du Christ. L'occident le fetera le 19 mars.

Tout ce qui n'est pas hétérodoxe dans les pratiques de piété peut être accueilli par les fidèles orthodoxes. L'Eglise d'occident propose une neuvaine à faire du 11 au 19 mars, mais elle peut être faite quand vous le désirez :

Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus, le Verbe Incarné et la Vierge Marie, à saint Joseph.

Alors, avec confiance*, n'hésitons pas à confier nos prières à son intercession.

*« Les saints de Dieu sont proches des cœurs des croyants et ils sont prêts — tels les amis les plus fidèles et les meilleurs à porter secours, à la minute, aux fidèles qui, dans leur piété les invoquent avec foi et amour. »

(Saint Jean de Kronstadt)

Prières quotidiennes pour la neuvaine :

 

 

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ;

le Seigneur est avec vous.

Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,

le fruit de vos entrailles,

est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,

priez pour nous pauvres pécheurs,

maintenant et à l'heure de notre mort.

Amîn.

Je vous salue Joseph,
vous que la grâce divine a comblé
le Sauveur a reposé dans vos bras
et grandi sous vos yeux;
vous êtes béni entre tous les hommes
et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Epouse
est béni.

Saint Joseph
donné pour père au fils de Dieu,
priez pour nous dans nos soucis
de famille, de santé, de travail,
jusqu'à nos derniers jours,
et daignez nous secourir
à l'heure de notre mort.
Amîn

 

Premier jour : A ton image, saint Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de tous ceux et celles que nous rencontrons. Aide-nous à nous recevoir comme fils et fille du Père Céleste.

Deuxième jour : 

Saint Joseph, tu peux être appelé "le saint de l’incarnation". Nous te demandons, d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver nos familles tellement menacées.

Troisième jour : 

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable afin que les pères de familles retrouvent leur identité profonde.

Quatrième jour : 

Saint Joseph, devant l’Annonciation tu te mets à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour vivre finalement avec Marie. Explique-nous combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce et de toute séparation.

Cinquième jour : 

Saint Joseph, tu as été dans l’inquiétude de ne pas offrir à ta famille un lieu pour la nativité et tu as reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche.

Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, apprends-nous à la grâce du St Esprit pour que meure en nous le "viel homme" pour laisser la place en notre coeur au Christ, l'Homme nouveau.

Sixième jour : 

Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes dans l’épreuve et la maladie ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père sur le chemin des béatitudes. Nous te confions spécialement nos malades.

Septième jour : 

Saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, tu es devenu, par la grâce du Père, le gardien de l’Eglise . Enseigne-nous à aimer notre Église, à lui être toujours fidèle et la faire grandir par notre assiduité aux Sacrements afin que, grandissant dans l'Amour et la cohérence du Témoignage,nous soyons missionnaires avec nos Evêques et nos prêtres.

Huitième jour :

 

Par notre union au Verbe Incarné, notre Divin Rédempteur et à Marie Compatissante, nous voulons aussi communier à la douceur et à l’esprit contemplatif du juste : Joseph.

Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix dans notre vie quotidienne pour tous ceux et celles qui attendent notre aide.

 

Neuvième jour :

 

Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous et tous les membres de nos familles au moment de la mort. Nous vous confions spécialement tous ceux et celles qui nous sont chers, particulièrement nos chers défunts. Que le Seigneur les accueillent dans son paradis où tous ensemble reposent en Christ et jouissent de la béatitude éternelle.

 « Seigneur Jésus Christ notre Dieu et Sauveur, pardonnez à Votre serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans Votre Paradis et sauvez-le au Dernier Jour! » Amîn

 

Prières à Saint Joseph :
"God's children accept all things from His Hand as goodness, however troubling they appear to be" (Pope Shenouda )

"God's children accept all things from His Hand as goodness, however troubling they appear to be" (Pope Shenouda )

A chant in Modus 1 "Quqoyo" and Modus 2 Trayono,

notated by Gabriel Assad.

 

Syrian Orthodox church music, Beth Gazo Dne'motho in

 

Suryoyo (approximately "Treasury of Chants") is

 

exclusively vocal and nowadays consists of about 700

 

chants. The chants constitute an integral part of the

 

liturgy. The church music is based on eight modes, in

 

analogy with both the Byzantine and the Gregorian modal

 

system. Each chant can be sung in every mode; the choice

 

of mode depends on when it is used during the church year.

 

 

(Source:

Jeudi 3 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus. 

 

"La victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi"

(I Jean 5:4)
 

I Jean 4:20-5:21, Marc 15:1-15

Et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi (I Jean 5:4), la foi chrétienne.

Vaincre le monde, qu'est-ce que cela signifie?

Non pas exterminer tous ceux qui aiment le monde, ou anéantir et détruire tout ce qui est aimé par le monde.

Cela signifie plutôt que tout en vivant parmi ceux qui aiment le monde et se meuvent parmi les usages appréciés du monde, nous vivons et sommes étrangers à tout et tous. 
Dès que vous avez rejeté le monde et tout ce qui est du monde, vous avez par cette action-même vaincu le monde.

Mais qui vous apprend à rejeter le monde et qui vous donne la force pour cela?

Notre foi [orthodoxe] donne la force. 


Elle révèle la puissance destructrice des illusions du monde, et inspire le désir de se libérer de leurs filets.

Puis, quand quelqu'un décide de briser ces liens, se repent et approche les Mystères de renouvellement (le baptême ou le repentir), la foi lui permet de sentir mystiquement la douceur d'une vie opposée au monde, douceur avec laquelle tous les plaisirs du monde ne peuvent en aucune façon être comparés. 


En conséquence, un dégoût pour tout ce qui est du monde demeure dans le cœur, ce qui en fait vainc le monde.

Mais dans cette action mystique, à la suite de laquelle le dégoût pour le monde est né, le pouvoir de demeurer résolument dans ce dégoût et dans l'aliénation du monde est également accordé, et c'est une victoire décisive et durable.

 

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 )

Jeudi 3 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
IN DEFENSE OF WESTERN RITE ORTHODOXY

 

Saint John (Maximovitch) of Shanghai celebrating the Western Rite with Western Rite Orthodox in Paris.Saint John (Maximovitch) of Shanghai celebrating the Western Rite with Western Rite Orthodox in Paris.
    

 

In recent years, some Orthodox jurisdictions in the United States and Great Britain have accepted whole parishes that converted from Anglicanism or Catholicism to Orthodoxy. These few parishes have the unique distinction of providing Orthodox services in the "Western Rite"—high Church services somewhat rewritten to adapt to the Orthodox cycle of services. A deacon of the Orthodox Church, Eastern Rite speaks in defense of this practice:

For over a century, the question of the Western Rite within the canonical Orthodox Church has been one of tremendous debate. Many Orthodox Christians of Western ancestry find within it a home, an answer to their deepest longings for a “rebaptism” of Western Christianity, and an opportunity to draw Western Christians back into the fold of the True Church. Others see the Western Rite as something foreign, misleading, and dangerous. These see the Western Rite as an innovation, and even (possibly) heretical.

What, though, are we Orthodox, to think of the Western Rite? Is it dangerous and wrong, or is it holy and good? What is the substance of the objections which well-intentioned Orthodox people have, clergy and laity alike? In what follows, I will look at several frequent arguments which are utilized in the opposition to the use of the Western Rite. I will examine them, and will answer them, not only from a Western Orthodox perspective, but also with honest evaluation from Eastern positions.

I will apologize here at the outset for the blunt, and possibly even polemical nature of much of what is said here. However, as our culture quickly descends into a politically correct world, where no one says what he or she actually means, bluntness is sometimes needed to make a firm point. Forgive me, a sinner, for the sake of Christ.

The Western Rite is Simply Reverse Uniatism

Perhaps the most frequent objection to the Western Rite movement is that it is simply “reverse Uniatism.” Of course, as many of us know, the Unia, or the Eastern Catholics, are those groups of people in historically Orthodox lands who, under political pressure, came under the Roman Pope, while retaining their Orthodox liturgical rites.

The claim that the Western Rite Churches are simply Orthodox Uniates is not only untrue, it shows something of a problematic ignorance of what the Unia actually is. First, Uniate Churches are former Orthodox bodies, which came under Rome for reasons which were mainly political, not religious in the least, and most of the time this union was forced by political leaders.

Further, the Uniate Churches (i.e.; the Ukrainian Greek Catholics, Melkites, Ruthenians, etc…) do not hold the same theological views as the Roman Church on many issues. Most notably, Uniates are not required to say the “filioque” in the Nicene Creed, and do not hold to Papal Supremacy in the same way that their Roman counterparts do. Rather, they hold to a view of the papacy that we Orthodox would, most likely, agree with, that does not coincide with the theology of their Roman brethren. Further, their theological views on the Sacraments are also completely different, such as the differences in theology and practice around Baptism, Chrismation/Confirmation, and first Communion.

 

Indeed, another great difference between the Unia and the Western Rite communities is the issue of saint veneration. One can find Eastern Catholics that venerate St. Mark of Ephesus, who stood against the formulas of reunion with the Roman Church, and declared the Roman Church to be in heresy. For the Western Rite Churches to be on the same level here, they would have to commemorate Roman saints like Francis of Assisi, Thomas Aquinas, and Anselm of Canterbury, which, of course, they do not do.

 

From viewing only these basic issues, it is fairly obvious that, even though they may be under the same papal umbrella, the Roman Church and the Eastern Catholics do not hold the same faith. The Western Rite, however, cannot fall under the indictment of being called “reverse” Uniates. In order for this to be true, the Western Rite groups would have to enter under the care of Orthodox Bishops, while maintaining not only their liturgical rites, but also their own heterodox theology, while claiming that only submission to an Orthodox Bishop is necessary for being part of the Church.

The Western Rites, however, are required to embrace, hold, and proclaim the same faith, the same theological positions, and the same sacramental theology, as the rest of the Orthodox world. In reality, the Western Rite is, simply put, Western Orthodoxy. This Western Orthodoxy is not opposed to Eastern Orthodoxy, but, rather, in harmony with it.

Whatever individual parishes might hold or practice that may be in error (which, of course should be dealt with by their respective bishops), the movement as a whole, and all the Western Rite Vicariates in the Canonical Church are required to hold the Orthodox Catholic Faith. Thus, the charge of “reverse Uniatism” falls flat, and is completely false.

The Western Rite is not part of our tradition/it’s not a living tradition

Another very frequently utilized argument against the Western Rite is that it is not a part of the living tradition of the Orthodox Church. The argument usually goes something like this: The Western Church left the historical Christian faith at the time of the Great Schism, and her liturgical rites, which have changed over time, have lost their Orthodox context. Thus, they have not been celebrated within the Orthodox context for a period of time deemed long enough to exclude their Orthodoxy. Therefore, so the argument goes, the Western Rite is not a “living” tradition.

However, this argument raises, by necessity, an essential question, which must be answered. This question is: what is a “living” tradition? For Orthodox opponents of the Western Rite, a liturgical rite must be continually celebrated and, relatively, unaltered for most (or all) of Christian history to be considered “living.”

However, this is not a Christian definition of anything being “alive.” What makes something alive is the presence of Christ, the working activity of the Holy Spirit. If something exists within the Church, and is blessed by the hierarchy, and celebrated by the faithful, in accordance with the True Faith, then it is alive.

Would any of us argue that the Liturgy of the Pre-Sanctified Gifts, or St. Basil’s Liturgy, are not part of the “living” tradition of the Church during the periods of the year when they are not in use? And further still, the Western Rite liturgies have a wider modern use than the Liturgy of St. James, but those who would discredit the Western Rite see no problem with the idea that this liturgy is “alive.”

What makes a liturgical form or rite “alive” is that it is celebrated, that it is used in the Church for the worship of God, and the feeding of His people with the sacraments of the Church. Whether or not something has had continuous use since the time of the Apostles to the present is not a measure of life, because we need only look at some of our own Orthodox parishes and see that though the correct “rite” and theology may be present in an exterior manner, while the parish itself is dead or dying because those rites have not become an interior reality. This is possible in the East or West. There is no distinction here. If the celebration of these liturgical rites brings about a true experience of God, this is the true mark of their validity.

We must remember that we worship the God Who is invested in giving life to the dead. Why would we say that He cannot and would not breathe new life into an ancient Liturgy again? Rather than making some historical or philosophical argument about “living tradition,” we need only to look with our eyes (both physical and spiritual), and see if something is alive.

Further, to say that the Western Liturgies are not “our” tradition (meaning, of course, Orthodox Tradition) is to say that the liturgical rites celebrated by the Western saints of the first thousand years of Christianity were invalid. The great champion of the Western Rite of the twentieth-century, St. John the Wonderworker, of Shanghai and San Francisco, has told us clearly:

Never, never, never let anyone tell you that, in order to be Orthodox, you must be Eastern. The west was fully Orthodox for a thousand years, and her venerable liturgy is far older than any of her heresies.

This great saint saw the Orthodoxy in these rites, and he saw past the coating of heretical doctrines that have become associated with them since the Schism. He proclaimed that, though the churches may have fallen into error, the liturgy is sound. Therefore, if the liturgy is sound and true, then it is Orthodox.

Are there “orthodox” Traditional Catholics, Anglicans, or Lutherans left?

One frequent question that is raised is the issue of Traditional Catholics, Anglicans, and Lutherans who are conservative in their theology, but still remaining in their respective confessions. The issue usually is phrased something like this; “I could understand the Western Rite if there was a large group of Irish Catholics in the 1950’s that wanted to become Orthodox. But nowadays, those that are still Roman Catholic, Anglican, or Lutheran don’t remember those rites. So they should just come into the Byzantine Rite if they want to become Orthodox.”

The first point that needs to be raised is in terms of Anglicans and Lutherans. Generally speaking, those that leave these confessions to become Orthodox are coming from very “High Church” backgrounds to begin with. We must remember, that while certainly having “low Church” groups within these confessions, Anglicans and Lutherans are the most liturgical of all Protestant groups, and generally take their liturgy very seriously.

The Anglicans, in particular, have an incredibly deep sense of liturgy that is far more ancient in practice and origin, and deeper in reverence, than the modern Roman Catholic Rite, and is, in fact, quite beautiful. So in terms of “remembering the rite,” Lutherans and Anglicans don’t really need to remember it, they live it every time they step into a church.

Some would also say that the conservatives in the Lutheran and Anglican Communions are all now either Roman Catholic or Orthodox, and would ask of any remaining in these groups, “why would you come to Orthodoxy now, and not ten or twenty years ago.” The answer to this is clear: faithfulness. Many Anglicans, Lutherans, or even Presbyterians or Methodists, having been raised in these confessions, remain faithful to their churches, even though these churches are no longer faithful to them.

When these people decide to leave, regardless of the timing, to come to Orthodoxy, it isn’t for us to ask “why now?” It is for us to say, “thank God.” Further, if these people were that faithful to confessions which were running away from their historical faith, how faithful, then, will they be to Holy Orthodoxy when they find it! These are the people that we want in our parishes! These faithful give up so much to leave all they know, and it is possible for the Orthodox to bring them home, and embrace them, while giving them their liturgical forms that they know.

While it must certainly be conceded that the modern Roman Catholic liturgy is a far cry from the beauty and splendor of their former Mass (the liturgy normally used in Western Rite Orthodox parishes), we must also note the tremendous growth in Traditional Catholic parishes across the U.S. especially. Indeed, in the last 20 years, the parishes in the American Roman Catholic Church that have seen the most consistent growth have been those that celebrate the Latin Tridentine Mass daily. This growth has not been older people coming for nostalgia, as one might expect. Rather, these parishes are filled with twenty and thirty-somethings, who are longing for their roots.

What makes the Western Rite so necessary are exactly these facts. There are many High Church Protestants and Traditional Catholics who are searching for their Orthodox Christian heritage, and their own confessions are leaving them behind. In the case of the Traditional Catholics, in many cases they are actually treated like second class, with the new Charismatic-driven Novus Ordo parishes receiving favor.

It is precisely these people, these traditional conservative members of these liturgical bodies, that we must show the light of Orthodoxy to. Indeed, we can offer them something incredible: their deepest longing for participation in the form worship that their Western ancestors used, within the context of the True Faith of Jesus Christ. This is a tremendous gift, and we would be foolish not to use it, because it could, theoretically, change the world, and, for many Christians, heal the Schism, one Baptism at a time.

 

    

 

The Western Rite Liturgies are too Patri-centric

A very common objection that is used by Western Rite detractors is the idea that the Western Rite Mass is too “Patri-centric.” To put this another way, it is said that the prayers of the Western Liturgies are almost entirely directed at the Father, at the expense and negation of the Son. While this may or may not be true, the idea behind it is an interesting one.

It is often said by Eastern Rite objectors, “we pray ‘to Christ our God,’ they [the Western Rite] pray, ‘through Christ our Lord.’” In saying this, they are making the claim that Western Rite prayers are somehow deficient, and that God will not answer them, or some other such nonsense.

What we often forget in this line of argument is that we Byzantine Rite Christians do not pray exclusively to Christ in our Liturgies either, and there are even Patri-centric prayers in the Liturgy of St. John Chrysostom. The most obvious example is actually in the most solemn moment of our Liturgy: the Anaphora.

As we progress through the Liturgy, and approach the Mystery of mysteries, the prayer that is utilized is not a Christo-centric one, but rather, Patri-centric;

It is meet and right to sing of Thee, to bless Thee, to praise Thee, to give thanks to Thee and to worship Thee in every place of Thy dominion. For Thou art God ineffable, inconceivable, invisible, incomprehensible, ever-existing and eternally the same, Thouand Thine only-begotten Son and Thy Holy Spirit. Thou it was who brought us from non-existence into being, and when we had fallen away, didst raise us up again, and didst not cease to do all things until Thou hadst brought us up to heaven and hadst endowed us with ‘Thy Kingdom which is to come. For all these things we give thanks to Thee, and to Thine only-begotten Son and to Thy Holy Spirit; for all things of which we know and of which we know not, whether manifest or unseen; and we thank Thee for this liturgy which Thou hast found worthy to accept at our hands, though there stand by Thee thousands of archangels and hosts of angels, the Cherubim and the Seraphim, six-winged, many eyed, who soar aloft, borne on their pinions, singing the triumphant hymn, shouting, proclaiming and saying: Holy! Holy! Holy! Lord of Sabaoth! Heaven and earth are full of Thy glory! Hosanna in the highest! Blessed is he that comes in the name of the Lord! Hosanna in the highest!

Further, as our Liturgy is beginning, the very first prayer of the priest before the Altar is not a prayer to Christ, but a prayer to the Holy Spirit, the “O, Heavenly King.”

Now, one might bring forth an objection here saying, “we concede that some prayers in the Eastern Liturgy are not Christo-centric, but in the Western Church, all the prayers are Patri-centric.” Even this, though, isn’t true. While the great majority of Western Rite prayers are, indeed, directed to the Father, there are many exceptions.

First, one of the first moments of the Mass in the Western Rite is the “Kyrie,” in which the Priest and people antiphonally chant together, “Lord, have mercy. Christ, have mercy. Lord, have mercy.” Indeed, further, in the prayers just before Communion, the Western Liturgy gives us three beautiful prayers to Christ, the first of which says:

O Lord, Jesus Christ, Who didst say to Thine Apostles: Peace I leave you, My peace I give to you: look not upon my sins, but upon the faith of Thy Church; and deign to give Her that peace and unity which is agreeable to Thy will: One God, Who livest and reignest unto ages of ages. Amen.

Finally, it is simply a fact that, in the Western Church, the formula for prayer has alwaysbeen Patri-centric. It is curious that this was not a problem for the Eastern Christians when they were in communion with Rome before the Schism, but that some Orthodox Christians would use this as an objection to the Western Rite now.

Modern Orthodox Theologians Oppose the Western Rite

A further argument used against the Western Rite is that modern Orthodox “theologians” and scholars argue against its use. Among these are names such as Fr. Alexander Schmemann, Metropolitan Kallistos [Ware], and others. These scholars will make varied claims to historicity, Roman Catholic innovations, post-Schism devotions, and many other objections from an academic position.

This argument, though, can be easily deflected, however, in answering the following question; do academics determine Orthodoxy, or do the saints? The answer, of course, is the saints, or more specifically, the living activity of the Holy Spirit working within the saints of God in His Church, in accordance with Sacred Tradition.

We can plainly see that no matter how many “academics” may argue against the use of the Western Rite, they must stand up against the saints who supported it, including St. John Maximovitch, St. Tikhon of MoscowSt. Nicholas of Japan, and St. Raphael of Brooklyn, among others. There are also many other Orthodox academics, scholars, and leaders in the Church that support the Western Rite, men such as Vladimir Lossky, Patriarch Sergius I of Moscow,[1] Metropolitan Anthony (Bloom)Metropolitan Philip (Saliba), and Bishop Basil (Essey) of Wichita.

Will we, embrace the same scholastic mindset that we criticize in the Western Churches, and allow our faith and practice to be determined by academics? Or will we follow the testimony and lived experience of the saints? The answer is clear; if the saints of God and various Orthodox Synods have accepted something, there ends the matter. There is no more room for discussion on the acceptance of the Western Rite as something Orthodox. It has been proclaimed so, and has been accepted, and must be given every chance to grow and succeed.

The Western Rite incorporates non-Orthodox elements into the life of the Church

Another frequent argument is that the Western Rite brings into Orthodoxy elements of Church life that are not Orthodox in their origin. This can range from liturgical practices, paraliturgical devotions, and even vestments or clergy attire. This accusation is very often flung at Western Rite Orthodox by, especially, more “hardcore” or traditionalist Orthodox Christians. They argue that the introduction of certain Western elements into Orthodoxy pollutes the purity of Orthodoxy, and should be avoided by the suppression of the Western Rite.

One can only comment that these detractors are several centuries too late to make this argument. There are, indeed, many elements that exist within Orthodoxy that are not only of non-Orthodox, but even non-Christian origin. Aside from our theological language, with terms like hypostasis, which come from pagan Greek philosophy and are decidedly non-Christian, the average Orthodox parish, in America and elsewhere, has countless Western elements, whether they are aware of them or not.

Whenever we walk into a church and hear four-part music, see pictorial stained glass windows, meet a priest in a clergy collar or vestments that are in a particular “seasonal” color, these are western influences. These elements are now commonplace in our Orthodox Churches, and we don’t even consider that they are of Roman Catholic origin. We take for granted that they are Orthodox, and that they are a part of the worship of the Church.

Further, to answer those who are of a more “traditionalist” bent, we should point out that there are elements that are considered “traditionally” Orthodox that are not even Christian in origin. Some of these elements are very interesting in this regard, because some argue that they are the very markers which determine how an Orthodox priest should look, in terms of appearance.

Take for example, the riassa, and the wearing of long hair and unkempt beards, especially by non-monastic clergy. These are often considered the foundation of how an Orthodox clergyman should appear in public. There is a huge problem with this, however, as they are not Christian, but Islamic in origin. These were the markers of government officials during the Muslim Ottoman Turkish Empire, a period of time in which we, as Orthodox Christians, were subjugated under Islamic rule.

The same is true of the kamalavkion, or klobuk, as it was a Turkish judicial hat, as well as thesakkos and mitre, worn by bishops in the Liturgy, which were clothes worn by the Byzantine Emperors, and not historically by bishops until the Ottoman conquest. These items, worn today by all Orthodox clergy everywhere, bishops and priests, are not even Christian in origin, and, in terms of the riassa, long hair, and the kamalavkion, are even signs of Muslim domination over the Church, and yet we continue to wear them, and call them signs of the Orthodox priesthood, because they have been blessed by their use in the Church.

The traditional attire of an Orthodox priest is a simple cassock, black for monastics, and in various colors for married clergy, a beard, which is neatly trimmed if he lives in a city or town, and short hair, which is the Byzantine clerical tonsure. This is our true Orthodox heritage, but we ignore it in favor of Islamic norms. It is a strange curiosity that those who would argue against the introduction of Western Rite elements in the Church are the same people who embrace Western Christian, and even Islamic elements to their Liturgy and Church life.

 

Further, wherever the Orthodox Church has found Herself, She has embraced pieces of the local culture, and “baptized” them. Here in America, inAlaska, the Church came to the natives and permitted them to hold to certain rites and ceremonies (i.e.; spirit houses, smudging ceremonies) which are of animistic tribal pagan origin, but were baptized, and are now considered fully Orthodox. This practice is not limited to native Alaska, but can be found all over the Orthodox world.

 

Finally, the Julian calendar, which is a sticking point of discussion to so many in the Orthodox Church, is not of Christian origin, but of pagan beginnings. Will we continue argue along these lines, splitting hairs, and making nonsensical arguments? Or, will we be truthful with ourselves, and look at the origins of what we do, and simply acknowledge the truth, that we have taken what is good in the world around us, and baptized it, to the glory of Almighty God.

Only the Byzantine Rite is acceptable for use in the Orthodox Church

An absolutely ludicrous and absurd claim, made by detractors of the Orthodox Western Rite, is that only the St. John Chrysostom, St. Basil, St. James, and Pre-Sanctified Liturgies are acceptable for use in the Orthodox Church. This idea is a complete innovation, and one cannot even be claim to see its origin in the Great Schism, but rather long after.

In actuality, the Orthodox Church had its own local liturgical rites in various geographical regions throughout the East. These included a distinctive Antiochian Rite, and Alexandrian Rite which were ultimately suppressed in favor of the Constantinopolitan Rite. This plurality of rites existed long after the Schism with Rome, and elements of these historically Orthodox rites can be seen in various liturgical variations throughout the Church.

There is no argument for the Byzantine liturgical primacy other than a pride, and historical ignorance, either innocent or deliberate. What is essentially being said by this argument is that God Himself only honors that Liturgy that is celebrated by the Byzantine Church in the modern era. This is an argument that negates not only the liturgical validity of everyWestern saint that the Orthodox commemorate, but also the saints of ancient Antioch, Syria, Alexandria, and others.

Is this what we really believe? Of course it isn’t. Every Orthodox Christian acknowledges the Orthodoxy of St. Gregory the Great, St. Benedict of Nursia, St. Cyril of Alexandria, St. Moses the Ethiopian, and all the other non-Byzantine saints. Why on earth, then, do we venerate their sainthood, but dismiss the Liturgies that formed them into saints?

Another factor here is a denial that the liturgical expression of the Byzantine Rite has changed, believing that it has been static since its beginning. This is, of course, ridiculous. Liturgical formation and evolution over time is simply a documented fact. Let us note an extremely early example; the difference between epicleses in the Liturgy of St. John Chrysostom and that of the Didache, or that used by the most ancient Church. They are very different, and are examples of liturgical development within the Orthodox Church. We could also point to doxologies and liturgical prayers in the Holy Scriptures, in the letters of St. Paul and elsewhere, that were used in the early Church and are no longer in use by the Orthodox Church. There is nothing wrong with this. Rather, it shows the maturing of the Church.

 

Finally, we should also look back to our not-so-distant past, to the post-Revolution Russians living in the diaspora. Specifically we should look to France, where the Russian Church, under the leadership of St. John Maximovitch, saw it as part of their duty to restore the Gallican Rite Liturgy, which is the indigenous Orthodox Liturgical rite in France (Gaul). St. John and his followers obviously did not cling to any notion that only the Byzantine Rite liturgies were suitable for Orthodox worship.

 

Let us call a spade a spade, and simply answer this criticism for what it is: ridiculous. This kind of argument, one that dwells on a static exterior, is what led to the Old Believer schism in the Russian Church, and there is not a single one of us that does not lament what a horrible tragedy that was. We must remember our brothers and sisters in Christ, honor their cultural differences in which truth can be found, as Orthodoxy has historically been wont to do. In doing this, let us see true Orthodox diversity as a blessing from God, as a mark of His Creative energies working through men in different places and in different times.

The Western Rite is Divisive

There are those that argue that the existence of the Western Rite within Orthodoxy is, by its nature, divisive. They argue that the liturgical variation brought about by the Western Orthodoxy causes an undue separation between the Western Rite Orthodox and their Eastern Rite brethren, driving a wedge in Orthodox Unity.

This argument could conceivably have some traction, because it has been manifestly true. However, the divisive attitudes that have emerged have not been a result of the Western Rite itself, nor have they usually been manifested in Western Orthodox Christians themselves. Rather, these attitudes are generally the result of a lack of any attempt to truly understand the Western Rite at all.

Western Orthodox Christians are our brothers and sisters in the Orthodox faith, not our enemies or competitors. What we see in this line of argument is, indeed, nothing less than the rampant phyletism that exists within the Orthodox world. This divisive attitude does not exist only between Eastern Rite and Western Rite Orthodox, but between Greek and Russian, cradle and convert, and the many “warring” jurisdictions in the diaspora which shamefully allow a non-canonical Church structure to continue because of pride and power.

Let us, again, be honest with ourselves. If the Western Rite is divisive, it is so because we have not yet obtained a heart that is formed in Christian love and charity. Differences in liturgical ceremony do not cause this kind of division of themselves. What does cause divisiveness is pride, and believing that what we are doing is the only “right” way. In being truly honest with ourselves, we must admit that the notion that there is liturgical uniformity, even within a single national Church or jurisdiction, and even from parish to parish in a single diocese, is complete fiction. Saying otherwise is simply not honest.

 

A celebration in the 1940's in the church of the Holy Trinity at the Trinity-St. Sergius Lavra with Hieromonk Denis (Chambault) of the Western Rite community in Paris A celebration in the 1940's in the church of the Holy Trinity at the Trinity-St. Sergius Lavra with Hieromonk Denis (Chambault) of the Western Rite community in Paris
    

 

What does the Western Rite have that the Eastern Rite doesn’t?

This question, which also has been asked often, I have intentionally placed at the end of my discussion. This is a difficult question to answer due to the fact that it is usually framed in such a way so that however the person may answer, they can be accused of saying that Orthodoxy is lacking in some way.

I think, rather than thinking in terms of one liturgical expression lacking in something, that it would be better to point out the strength that the Western Liturgy brings to Orthodoxy. Simply put, this strength is one thing: the presence of silence.

The Byzantine Liturgies are beautiful, moving, majestic, and they draw us into the eternal now, there is no question about it. But when we examine the liturgy of the West, we find that the strength which it brings, besides being equally beautiful and majestic, is the role that silence plays in the Liturgy.

We cannot over-emphasize the role that silence (hesychia) plays in Orthodox spirituality, and we have saints who are hesychasts who devote their entire life to seeking and experiencing God in cultivation interior silence. What the Western Rite offers us is a change, during the Holy Liturgy, to focus on exterior and interior silence. Indeed, there are entire sections of the Mass that are celebrated in complete, or nearly complete silence.

For example, during the preparation of the Holy Gifts, which we in the East call Proskimedia, and which happens during the Liturgy in the West, is done in silence. Also, during the consecration of the Mystery, the only sound is the low voice of the priest, praying over the gifts before their elevation. This allows the people to silence themselves, and to focus on the coming of Christ in the Eucharist, bringing about the possibility for a preparation of the heart which is without distraction.

It would be a mistake to allow this focus, which is so central to our faith as Orthodox, to fade away, and worse yet, to ignore it.

Conclusions

We, as Orthodox, must examine ourselves deeply, and gauge whether our objection to the Western Rite, based on any of these arguments (or others), is based on actual fact, or on our own pride. This is a hard truth to consider, but we must consider it. If we are not willing to set aside our own pride and our own preferences for what we think is correct in this regard, then we will not even be able to flee from divisiveness in our relationships with other Eastern Rite Orthodox faithful. How sad this is. We must, as Christians, be better than this. We must examine anything that comes to us on its own merits, on its fidelity to the Apostolic Faith, and not hold our own opinion up as a measure against it.

At the end of the day, the Holy Church has granted the celebration of the Western Liturgies, and has proclaimed them Orthodox. These Liturgies have been celebrated by modern saints of God, who encouraged their use and growth. The Orthodox Western Liturgies encouraged all the Western saints of the first millennium, and fed the faithful with the Bread of Life. Thus, the weight of their merits is incalculable, because they hold, in truth, the experience of Christ of one thousand years, and beyond, into Eternity.

The many Eastern Rite Orthodox Christians who have a tendency to criticize, demean, or even openly persecute the Western Rite usage must re-examine their motives for doing so. If the Western Rite is examined anew and found lacking in Orthodoxy, then let it fall from use. However, if it be sound in doctrine, in practice, and be present in the acclamation and testimony of the saints, then let it not only stand, but also be encouraged, and given means to grow and flourish, that the West may once again stand beside the East in united proclamation of Holy Orthodoxy.

May it be so, for the sake of our Great God and Savior Jesus Christ, to Whom all glory and honor is due, with His Father Who is without beginning, and His All-Holy, Good, and Life-Creating Spirit, always, now and ever, and unto ages of ages. Amen.

 

A Deacon of the Orthodox Church

 

02 / 03 / 2016

<a href="http://www.pravoslavie.ru/english/91138.htm#_ftnref1" "="" name="_ftn1" style="color: rgb(0, 111, 13); text-decoration: none;">[1] Some may object to the citation of Patriarch Sergius of Moscow due to his “cooperation” with the Soviet authorities. However, we must remember that the Church venerates as Saint certain Patriarchs of Constantinople who cooperated in similar ways to Ottoman Turkish authorities. 
(Source:  http://www.pravoslavie.ru/english/91138.htm)
 
 
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L’Icône Miraculeuse de Tchernobyl séjournera


au Monastère dit de la « Desiatina » à Kiev.

Malgré le haut niveau de radioactivité dans la « zone d’exclusion » à

Tchernobyl, cette icône resta non atteinte par les radiations.

 

Elle remonte à la première moitié du XIXème siècle et était à

l’origine de ce dicton local :


« Si saint Nicolas sort de l’église, la tempête commence ».


Aussi, on s’efforçait de ne pas la faire sortir de l’église de Tchernobyl.


LE MIRACLE


Après la révolution bolchévique, l’église fut transformée en entrepôt,

mais, lorsque l’église fut à nouveau ouverte au cours de la seconde

guerre mondiale, une famille qui avait caché l’icône, la rendit à

l’église. En 1986, lorsque se produisit la catastrophe nucléaire, la

ville fut désertée et tout le district évacué, mais l’icône resta dans

l’église, dédiée au prophète Élie.

 

Alors que des malfaiteurs erraient

dans la zone après qu’elle fût désertée par ses habitants, ils ne purent

piller l’église. Ils reconnurent alors que leurs forces les avaient

quittés soudainement. En 1990, dans « la zone d’exclusion », des

incendies de forêts se répandirent avec une puissance inhabituelle.

 

L’incendie s’approcha des habitations voisines. Les habitants

désespérés s’approchèrent du feu avec des icônes, dont celle de saint

Nicolas de Tchernobyl. Et tous ont été témoins d’un nouveau miracle

: aux yeux de tous, l’incendie changea soudainement sa trajectoire et

se dirigea vers le fleuve, puis s’éteignit rapidement. Actuellement,

l’icône se trouve dans l’église Saint-Élie à Tchernobyl. Des

processions avec l’icône ont eu lieu dans de nombreuses églises de

Kiev, dans les villes et les localités de la région, principalement celles

où se trouvent des victimes et des réfugiés de la catastrophe de

Tchernobyl. Nombreux sont ceux qui racontent la sensation d’une

chaleur étonnante et de grâce qui émanent de cette icône. Certains

ont remarqué que parfois, lors de la célébration d’offices

d’intercession, l’icône chauffe à ce point, qu’il est impossible de la

vénérer.

 

(Source: Michel B. Habib )

Jeudi 3 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 
 
 
«  Vais-je t’abandonner, Éphraïm, et te livrer, Israël ? 
Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; 
en même temps, mes entrailles frémissent.  »
Livre d’Osée, chapitre 11, verset 8
 
La méditation
Les plus généreux ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Les plus souffrants non plus. C’est pourquoi la relation entre l’hospitalier et le malade n’est pas univoque, simple affaire de générosité chez l’un, de patience chez l’autre. Les rôles parfois se croisent : le malade attend de pouvoir donner, lui aussi. Et l’hospitalier de recevoir. Et tous deux, en attente d’autre chose de plus grand encore : d’une guérison, d’une réconciliation. Tous deux, vulnérables et pécheurs, en attente de Dieu. Leur commun pèlerinage les mène vers la maison de Dieu.
Dieu lui-même est en mouvement. Le prophète Osée a une formule foudroyante : il évoque un retournement du cœur de Dieu à la vue de la misère de son peuple. Retournement par lequel la colère est balayée au souffle de la miséricorde et au souvenir de l’Alliance donnée. « Vais-je t’abandonner, Éphraïm, et te livrer, Israël Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles frémissent. » On entend sourdre, des profondeurs, un amour plus fort que la colère, un amour qui engloutit la colère, malgré l’infidélité et la légèreté du peuple d’Israël.
Que le pardon soit accordé ou reçu (dans le fond, il n’y a pas si grande différence, la difficulté est presque la même), il est toujours bouleversant, retournant. Tissé de joie et de douleur, car la joie est joie d’une victoire sur la douleur, d’un renversement de la douleur. « Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »*
*Évangile selon saint Luc, chapitre 15, verset 7.(Source: Carême dans la Ville)

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

Jeudi 3 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,14-23.

En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration. 
Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »
 




Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur Josué, 15,1-4 (trad. SC 71, p. 331,345) 

 

Le combat spirituel

 

 

Si les guerres [de l'Ancien Testament] n'étaient pas le symbole des guerres spirituelles, je pense que jamais les livres historiques des juifs n'auraient été transmis aux disciples du Christ qui est venu enseigner la paix.

Jamais ils n'auraient été transmis par les apôtres comme une lecture à faire dans les assemblées.

A quoi serviraient en effet de telles descriptions de guerres pour ceux qui s'entendent dire par Jésus :

« Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix » (Jn 14,27), pour ceux qui se voient ordonner par l'apôtre Paul :

« Ne vous vengez pas vous-mêmes »

(Rm 12,19)

et « Souffrez plutôt l'injustice, laissez vous plutôt dépouiller » (1Co 6,7). 

Paul sait bien que nous n'avons plus à livrer de guerre matérielle, mais qu'il faut combattre à grand effort dans notre âme contre nos adversaires spirituels.

Comme un chef d'armée, il donne ce précepte aux soldats du Christ :

« Revêtez-vous des armes de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable »

(Ep 6,11).

Et pour que nous puissions puiser dans les actes des anciens des modèles de guerres spirituelles, il a voulu qu'on nous lise dans l'assemblée le récit de leurs exploits.

Ainsi, si nous sommes spirituels, nous qui apprenons que « la loi est spirituelle » (Rm 7,14), nous rapprochons à cette lecture « des réalités spirituelles en termes spirituels »    

(1Co 2,13).

Ainsi nous considérons à travers ces nations qui ont attaqué visiblement l'Israël matériel, quelle est la puissance de ces nations d'ennemis spirituels, de ces « esprits mauvais répandus dans les airs » (Ep 6,12), qui soulèvent des guerres contre l'Église du Seigneur, le nouvel Israël.   

 




 

Jeudi 3 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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"Manes said: It is written, that "death reigned from Adam to Moses." Archelaus said: And consequently it has an end, because it has had a beginning in time. And this saying is also true, that "death is swallowed up in victory." It is apparent, then, that death cannot be unbegotten, seeing that it is shown to have both a beginning and an end. Manes said: But in that way it would also follow that God was its maker. Archelaus said: By no means; away with such a supposition! 'For God made not death; neither hath He pleasure in the destruction of the living.'"  (St. Archelaus of Cascus, "Disputation with the Heretic Manes" )

"Manes said: It is written, that "death reigned from Adam to Moses." Archelaus said: And consequently it has an end, because it has had a beginning in time. And this saying is also true, that "death is swallowed up in victory." It is apparent, then, that death cannot be unbegotten, seeing that it is shown to have both a beginning and an end. Manes said: But in that way it would also follow that God was its maker. Archelaus said: By no means; away with such a supposition! 'For God made not death; neither hath He pleasure in the destruction of the living.'" (St. Archelaus of Cascus, "Disputation with the Heretic Manes" )

Livre de l'Exode 20,12-24.

Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que le Seigneur, ton Dieu, te donne. 
Tu ne tueras point. 
Tu ne commettras point d'adultère. 
Tu ne déroberas point. 
Tu ne porteras point de faux témoignages contre ton prochain. 
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui appartient à ton prochain. 
Tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette ; il voyait les flammes et la montagne fumante ; à ce spectacle, il tremblait et se tenait à distance. 
Ils dirent à Moïse : "Parles-nous, toi, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourrions." 
Moïse répondit au peuple : "Ne vous effrayez pas, car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu, et pour que sa crainte vous soit présente, afin que vous ne péchiez pas." 
Et le peuple resta à distance ; mais Moïse s'approcha de la nuée où était Dieu. 
Et Yahweh dit à Moïse : "Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : vous avez vu que je vous ai parlé du ciel. 
Vous ne ferez point à côté de moi des dieux d'argent et vous ne ferez point des dieux d'or. 
Tu m'élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices pacifiques, tes brebis et tes bœufs. Dans tous les lieux où j'aurai fait souvenir de mon nom, je viendrai vers toi, et je te bénirai. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,1-20.

En ce temps-là, les scribes et les pharisiens venus de Jérusalem s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : 
" Pourquoi vos disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains lorsqu'ils mangent. " 
Il leur répondit : " Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? 
Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Quiconque maudira son père ou sa mère, qu'il soit puni de mort. 
Mais vous, vous dites : " Quiconque dit à son père ou à sa mère : Ce dont j'aurais pu vous assister est offrande, — 
n'a pas à honorer autrement son père ou sa mère. " Et vous avez mis à néant la parole de Dieu par votre tradition.
Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous quand il a dit : 
Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. 
Vain est le culte qu'ils me rendent, donnant des enseignements qui sont des préceptes d'hommes.
Et, ayant appelé la foule, il leur dit : " Ecoutez et comprenez ! 
Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui souille l'homme. " 
Alors ses disciples vinrent à lui et lui dirent : " Savez-vous que les Pharisiens, en entendant cette parole, se sont scandalisés ? " 
Il répondit : " Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste, sera arrachée. 
Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Or, si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. " 
Pierre, prenant la parole, lui dit : " Expliquez-nous cette parabole. "
Il dit : " Etes-vous encore, vous aussi, sans intelligence ? 
Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche passe au ventre et est rejeté aux lieux secrets ? 
Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est là ce qui souille l'homme. 
Car c'est du cœur que viennent des pensées mauvaises : meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, blasphèmes. 
Voilà ce qui souille l'homme ; mais manger avec des mains non lavées, cela ne souille point l'homme. " 
 




 Par Maximilien Kolbe

1894-1941), franciscain, martyr 
Entretiens spirituels inédits (trad. Eds. Lethielleux) 

 

« Son cœur est loin de moi »

 

La vie intérieure est une chose primordiale... La vie active est la conséquence de la vie intérieure et n'a de valeur que si elle en dépend. On voudrait tout faire le mieux possible, avec perfection. Mais si ce n'est pas relié à la vie intérieure, cela ne sert de rien. Toute la valeur de notre vie et de notre activité relève de la vie intérieure, la vie de l'amour de Dieu et de la Vierge Marie, l'Immaculée, pas de théories ni de douceurs, mais la pratique d'un amour qui consiste dans l'union de notre volonté à la volonté de l'Immaculée. 

Avant tout et par-dessus tout, nous devons approfondir cette vie intérieure. S'il s'agit vraiment de la vie spirituelle, les moyens surnaturels sont nécessaires. La prière, la prière et seulement la prière est nécessaire pour entretenir la vie intérieure et son épanouissement ; le recueillement intérieur est nécessaire. 

Ne soyons pas inquiets pour des choses sans nécessité, mais doucement et dans la paix, essayons de garder le recueillement de l'esprit et d'être prêts à la grâce de Dieu. Voilà pourquoi le silence nous aide.

« Mes délices sont d'être avec les enfants des hommes (1) ! O mon Seigneur, quelle parole que celle-là ! Chaque fois que je l'aie entendue, elle a toujours été pour moi, même au milieu de mes grandes infidélités, la source des consolations les plus vives. Mais, ô mon Dieu, serait-il possible de trouver une âme qui, après avoir reçu de Vous des faveurs si élevées, des joies si intimes, et compris que vous mettiez en elle vos délices, vous ait offensé de nouveau, et ait oublié tant de faveurs et tant de marques de votre amour dont elle ne pouvait douter puisqu'elle en voyait les effets merveilleux ? Oui, cela est possible, je l'affirme. Il y a une âme qui vous a offensé, non pas une fois seulement, mais souvent, et cette coupable, c'est moi, ô mon Dieu ! Plaise à votre Bonté, Seigneur, que je sois la seule âme de cette sorte, la seule qui soit tombée dans une malice si profonde et qui ait manifesté un tel excès d'ingratitude ! Sans doute, vous avez daigné, dans votre infinie Bonté en tirer quelque bien ; et plus ma misère a été profonde, plus aussi elle fait resplendir le trésor incomparable de vos miséricordes. Et avec combien de raison ne puis-je pas les chanter éternellement ! Je vous en supplie, ô mon Dieu, qu'il en soit ainsi, que je puisse les chanter, et les chanter sans fin ! Vous avez daigné me les prodiguer avec tant de magnificence ! »

1. Prov. 8, 31.

Thérèse de Jésus (Ste Thérèse d'Avila, 1515-1582), Vie écrite par elle-même (ch. XIV), in "Œuvres complètes", Trad. R.P. Grégoire de Saint Joseph, Éditions du Seuil, Paris, 1948.

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« Celui qui observera mes commandements et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux. » (St Mt 5, 19) 

Certes oui, nous recevons cette parole du Seigneur en St Mathieu, mais à quelle grandeur pouvons-nous prétendre au Royaume des Cieux ?
 

 Dieu n'est-il pas le Seul Saint ?!... 

Au Royaume des Cieux, il n’y a de grandeur que Dieu !

Nous le proclamons lors du "Trsagion" de notre Messe Syro-Orthodoxe: "Ô Dieu Saint"...

Nous comprenons bien que si Jésus promet à ceux qui observent scrupuleusement la loi une place de choix dans le Royaume des Cieux, c’est que l’observance de la loi n’est pas le signe d’une supériorité acquise par eux mais le signe qu’ils se sont laissés habiter par la grandeur de Dieu. 

Le "Royaume de Dieu est au dedans de vous" , affirme l'écriture.

Ainsi donc si ce royaume, si ce règne dont nous demandons dans l'Abun d'bashmayo qu'il adivienne s'instaure en chacun de nous, nous comprenons cette phrase de Saint Irénée de Lyons :

"La glloire de Dieu, c'est l'homme vivant. Et l'homme vivant, c'est celui qui vit de Dieu dans le temps pour Lui être uni dans l'éternité"...

 

 Être grand, c'est être proche de Dieu puisque nous sommes fait pour vivre en Sa Présence... 

« Quelle est en effet la grande nation dont les dieux sont si proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous ? »  

(Dt 4, 7)
Ce qui fait la grandeur de la nation d’Israël, c’est la proximité du Peuple élu avec le Dieu unique.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je prends conscience que la véritable grandeur à laquelle le Seigneur m’invite, c’est celle de Sa présence en moi. Plus je me laisse habiter par  la Grâce du Saint Esprit  à Sa Présence en me détachant de tout ce qui pourrait lui faire obstacle (Ces idôles que je me fabrique), et plus je  grandis selon le cœur de Dieu, répondant à ma vocation à la sainteté au rève de Dieu sur moi afin que je trouve en Lui, Source de la vie, source de ma vie, mon plein épanouissement... Quelle grandeur !, mais c'est une grandeur bien différente de celles exaltées par le monde qui s'attache aux idoles "faites de mains d'homme" pour nous détourner du "culte en esprit et en vérité" que nous devons au Dieu Vivant et Vrai !

Manes dit "il est écrit que 'la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse.' Archelaus a répondu : et par conséquent, elle a une fin, parce qu'elle avait eu un commencement dans le temps. Et cette phrase est aussi vraie, que "la mort est vaincue victorieusement." Dès lors, il est évident que la mort ne saurait pas être sa propre origine incréée, puisque l'on voit qu'elle a aussi bien un début qu'une fin. Manes dit "Mais alors, il en découlerait que Dieu en serait l'auteur." Archelaus répond : En aucun cas, il faut rejeter une telle supposition! Car Dieu n'a pas fait la mort, car Il n'a aucun plaisir dans la destruction du vivant.  (Saint Archelaus de Cascus, "Dispute avec l'hérétique Manes" 29)

Manes dit "il est écrit que 'la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse.' Archelaus a répondu : et par conséquent, elle a une fin, parce qu'elle avait eu un commencement dans le temps. Et cette phrase est aussi vraie, que "la mort est vaincue victorieusement." Dès lors, il est évident que la mort ne saurait pas être sa propre origine incréée, puisque l'on voit qu'elle a aussi bien un début qu'une fin. Manes dit "Mais alors, il en découlerait que Dieu en serait l'auteur." Archelaus répond : En aucun cas, il faut rejeter une telle supposition! Car Dieu n'a pas fait la mort, car Il n'a aucun plaisir dans la destruction du vivant. (Saint Archelaus de Cascus, "Dispute avec l'hérétique Manes" 29)

SOUTENUS PAR ET DANS L'AMOUR DE DIEU

 

Voici la réponse à tous les problèmes auxquels vous allez être confronté aujourd'hui, demain et tout le temps. Dans ce monde, vous croyez être soutenu par tout, sauf par Dieu.

Votre foi est placée dans les symboles les plus triviaux et les plus insensés ; comprimés, argent, vêtement « protecteur », influence, prestige, être apprécié, connaître les bonnes personnes, et une liste sans fin de formes de néant que vous dotez de pouvoirs magiques.

Toutes ces choses sont vos substituts pour l'amour de Dieu. Toutes ces choses sont chéries pour assurer que vous vous identifier à votre corps.

Elles sont des chants de prière à l'ego.

Ne mettez pas votre foi dans ce qui ne vaut rien. Cela ne vous soutiendra pas. Seul l'amour de Dieu vous protégera dans toutes les circonstances.

Il va vous extraire de toutes les épreuves. Il vous soulèvera bien au-dessus de tous les dangers perçus dans ce monde, il vous mènera dans un climat de paix et de sécurité parfaite.

Il vous transportera dans un état d’esprit que rien ne peut menacer, que rien ne peut perturber, où rien ne peut faire intrusion dans le calme éternel du Fils de Dieu. Ne mettez pas votre foi dans des illusions, elles vont vous faire échouer.

Mettez toute votre foi dans l’amour de Dieu en vous, éternel, immuable et pour toujours infaillible. C’est la réponse à quoi que ce soit auquel vous êtes confronté aujourd'hui.

A travers l'amour de Dieu en vous, vous pouvez résoudre toutes les difficultés apparentes sans effort et avec une sûre confiance.

Dites-vous souvent ceci aujourd'hui. C'est une déclaration de délivrance de la croyance en des idoles.

C'est votre reconnaissance de la Vérité au sujet de vous-même.

Deux fois aujourd'hui, matin et soir, laissez l'idée d’aujourd'hui plonger profondément dans votre conscience.

Répétez-la, méditez à son sujet, laissez des pensées apparentées venir vous aider à reconnaître sa Vérité, permettez à la paix de couler sur vous comme une couverture de protection et de sécurité.

Ne laissez pas des pensées vaines et folles entrer pour déranger l’esprit sacré du Fils de Dieu. Tel est le Royaume des cieux.

Tel est le lieu de repos où votre Père vous a placé pour toujours.

Message intérieur reçu par Helen Schucman

+++

 

02 March 2016- Commemoration of King Abgar of Edessa!


“Moraneesho sakshyarambhe chonnabgare; Kanathennil viswaasam poondon nee dhanyan”
(O Abgar, you are blessed because when everyone witnessed the wonders of the Lord Jesus Christ, you believed in Him even without seeing Him)
The liturgical calendar of the Indian Orthodox Church not only steps into a very solemn milestone in the Lenten journey, i.e. the mid-lent, it also commemorates a king who was praised by our Lord for believing in Him without having seen Him. The Church historian Eusebius records this tradition in his work- ‘Church History’.
King Abgar or Abgarus ruled Edessa with great glory but he was afflicted with a terrible disease and no cure seemed in sight. He heard of Lord Jesus Christ and how people in one voice attested to the miracles and signs Christ did for the needy. King Abgar felt that only Christ could heal him of the infirmity, hence he sent his messenger to Christ with a plea to heal him of his disease. However, Christ didn’t comply with the king’s request but promised through a personal letter that after His Ascension, one of His disciples would come to the king and cure him of the illness. Under divine inspiration, after Christ’s Ascension, one of the seventy evangelists- St Thaddeus was sent to Edessa to King Abgar. King Abgar’s illness was healed and through the preaching of St Thaddeus, the king and his subjects accepted the Christian faith.
Some legends also state that while responding to the king’s messenger, Jesus Christ used a face-cloth which miraculously bore the image of His face. The face-cloth was sent to King Abgar together with the letter and ofcourse with a promise that one of Christ’s disciples would be sent soon to him.
Below is the correspondence between King Abgar and Lord Jesus Christ as recorded by the Church historian Eusebius:
********
Copy of an epistle written by Abgarus the ruler to Jesus, and sent to him at Jerusalem by Ananias the swift courier:
“Abgarus, ruler of Edessa, to Jesus the excellent Saviour who has appeared in the country of Jerusalem, greeting. I have heard the reports of you and of your cures as performed by you without medicines or herbs. For it is said that you make the blind to see and the lame to walk, that you cleanse lepers and cast out impure spirits and demons, and that you heal those afflicted with lingering disease, and raise the dead.
And having heard all these things concerning you, I have concluded that one of two things must be true: either you are God, and having come down from heaven you do these things, or else you, who does these things, are the Son of God. I have therefore written to you to ask you if you would take the trouble to come to me and heal the disease which I have. For I have heard that the Jews are murmuring against you and are plotting to injure you. But I have a very small yet noble city which is great enough for us both.”
The answer of Jesus to the ruler Abgarus by the courier Ananias:
"Blessed are you who hast believed in me without having seen me. For it is written concerning me, that they who have seen me will not believe in me, and that they who have not seen me will believe and be saved. But in regard to what you have written me, that I should come to you, it is necessary for me to fulfill all things here for which I have been sent, and after I have fulfilled them thus to be taken up again to him that sent me. But after I have been taken up I will send to you one of my disciples, that he may heal your disease and give life to you and yours."
[Eusebius, Church History-(Book I) (Nicene and Post-Nicene Fathers, Second Series, Vol. 1, ed Philip Schaff)].

"Do not be afraid of the world for I have overcome the world."

 


These are holy words both then and now.
For all who suffer, that is the true balm,
Mostly for the glorious martyrs of God.
Why should you, of the more fearful ones, be afraid?
Of its own shadow, the world is afraid!
The powerful and the ruling ones, why fear?
And of dying things, constantly dying?
Who is with the Householder is not afraid of the house,
The Householder sees everything that is in the house,
And nothing there is, that He would not know,
And His servant, what should he be afraid of?
And yet when he hears the Lord as He says:
"Do not be afraid of the world!" What more do you desire?
"Do not be afraid of the world for I have overcome the world!"
Our Lord reigns and rules over the world.
At the fire and death, Theodore smiled,
For that, wreaths he received, that never fades.

(Source:Sobin ChackoPAN ORTHODOX MOVEMENT )

 

+++

When an angel comes to us, all who trouble us withdraw at once;
then the intellect is completely calm and prays soundly.
But at other times, when the attacks of the demons are particularly strong, the intellect does not have a moment's respite.
This is because it is weakened by the passions to which it has succumbed in the past.
But if it goes on searching, it will find; and if it knocks, the door will be opened 
(cf. Matt. 7:8).


Evagrios the Solitary On Prayer: 
One Hundred and Fifty-Three Texts
Philokalia Volume I
Matthew 7:7-8
Ask, and it will be given to you; seek, and you will find; knock, and it will be opened to you.
For everyone who asks receives, and he who seeks finds, and to him who knocks it will be opened.

La mélancolie dans la littérature et les arts

La mélancolie dans la littérature et les arts (Meknès, Maroc)

La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Meknès,  le Groupe de recherche Littérature et communication,  le Centre  de Recherche en Ecritures de la Féminité et Genres/littératures francophones de l’Université Sorbonne Nouvelle et l’U.R C.E.R.E.S, Équipe Cultures Herméneutique et Transmission de l’Institut Catholique de Toulouse organisent les 23 et  24 mars 2016 à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Meknès un Colloque international  sous le thème :

 

La mélancolie dans la littérature et les arts

 

 

Cher vénérable père,

 

J’espère que cette nouvelle vous fera plaisir :

l’occasion se présente de défendre la culture des Anciens, 

celle des icônes et des artistes de la Renaissance.

On m’invite à un colloque inter-universitaire au Maroc,

qui prend l’allure d’un congrès inter-religieux.

Son thème : les différentes représentations de la mélancolie

dans la littérature et les arts à travers les siècles. 

Un jeune écrivain, Guillaume Beys-Salvan, m’assistera.

Nous livrerons le fruit de nos échanges à propos de la

célèbre gravure « Melencolia § I » de Dürer.

L’identité de l’archange est au centre : celui que l’on qualifie 

de « créature ailée » n’est autre que saint Michel !

 

http://www.fabula.org/actualites/la-melancolie-dans-la-litterature-et-les-arts_72638.php

 

Je souhaite que cette avancée soit le début de bien d’autres.

Par sa tradition picturale l’église Orthodoxe, byzantine,

exerce une influence majeure sur cette culture magistrale.

 

Avec toute ma sympathie,

Yvo Jacquier 

 

-- 

Yvo Jacquier

Vinohradska Str, 13/37

Vinohrady

120 00  PRAGUE 2 

République Tchèque

yvo.peintre@gmail.com 

 

- Elder, is it alright to say about someone who has caused me an injustice: "They will answer to God".  - Whoever says that is being fooled by the evil one and does not understand that in this way he is cursing politely. There are some who say that they are sensitive and they have love and a delicate hand and they are tolerant of the injustices done to them by people, but they say: "They will answer to God".  In this life all people are given tests, so that we may pass to the other life, to Paradise. My thoughts tell me that the polite curse is below the spiritual base and is forbidden to Christians, because Christ did not teach us that kind of love, but rather: "Father, forgive them, for they know not what they do."  Also, the best prayer of all is, when you have been unjustly cursed, to bear it silently and with kindness.  When we are falsely accused or unjustly treated either by frivolous or wicked people, who have evil intentions and distort the truth, if we can, it is good to not seek to be justified when the injustice concerns only ourselves. Nor should we say: "They will answer to God", because this is a curse. It is good that we forgive them with our whole heart and supplicate God to strengthen us, to bear the weight of the false accusation and continue along in our spiritual life (in obscurity, as much as possible). Let those who have it as a habit to judge and criticize continue to do so, to be unjust to us, because they are continuously in this way preparing for us golden crowns for the true life.  Of course, those who are near to God never curse, because they do not have evil intentions but are filled with goodness, and whatever evil is thrown at them, these sanctified people sanctify it, and feel a great, secret joy. (Fr. Païssios)

- Elder, is it alright to say about someone who has caused me an injustice: "They will answer to God". - Whoever says that is being fooled by the evil one and does not understand that in this way he is cursing politely. There are some who say that they are sensitive and they have love and a delicate hand and they are tolerant of the injustices done to them by people, but they say: "They will answer to God". In this life all people are given tests, so that we may pass to the other life, to Paradise. My thoughts tell me that the polite curse is below the spiritual base and is forbidden to Christians, because Christ did not teach us that kind of love, but rather: "Father, forgive them, for they know not what they do." Also, the best prayer of all is, when you have been unjustly cursed, to bear it silently and with kindness. When we are falsely accused or unjustly treated either by frivolous or wicked people, who have evil intentions and distort the truth, if we can, it is good to not seek to be justified when the injustice concerns only ourselves. Nor should we say: "They will answer to God", because this is a curse. It is good that we forgive them with our whole heart and supplicate God to strengthen us, to bear the weight of the false accusation and continue along in our spiritual life (in obscurity, as much as possible). Let those who have it as a habit to judge and criticize continue to do so, to be unjust to us, because they are continuously in this way preparing for us golden crowns for the true life. Of course, those who are near to God never curse, because they do not have evil intentions but are filled with goodness, and whatever evil is thrown at them, these sanctified people sanctify it, and feel a great, secret joy. (Fr. Païssios)

LE COIN DES CATECHISMES ET ...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

 

Coloriage "JE VOUS SALUE MARIE":

Je-vous-salue-couleur.jpgJe-vous-salue-Marie-a-colorier.jpg

Hail Mary Mini Standing Plaque English cm.7x10 - 3"x4"Afficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origine

Vous trouverez la prière en d’autres langues sur : http://milliondetei.ru/ce-reve.html

 

 
Théobule
 
02/03/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Le fils prodigue  
   
Le fils prodigue s'est éloigné de son père, comme nous chaque fois que nous faisons le mal.
Avec le fils prodigue laissons-nous saisir par la joie du père chaque fois que nous revenons vers lui.
   
  Suivre Théobule  
   

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Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

 

 Martyr Hesychius of Antioch

Holy martyr Hesychius lived during the reign of king Maximian in 302. He was the first and the leader in the royal palace and the Senate, because he was magistrianus by office. When Maximian ordered that all Christians who were royal soldiers ought to be deprived of their belts (which were a sign of their royal merit) and live as civilians and without honour, many Christians preferred to live without any outward honour due to this illegal order than to be honoured and lose their soul. St. Hesychius was numbered with these Christians as well. When the king heard this, he ordered that the saint ought to be stripped of the expensive clothes, which he used to wear, and be dressed with a shabby mantle without sleeves woven from hair and to be as disgraced and disdained as to consort with women.

When this had been carried out, the king invited him and asked him: "Aren't you ashamed, Hesychius, that you lost the honour and office of magistrianus and that you have been debased to this kind of life? Or maybe you don't know that the Christians, whose way of life you preferred, have no power to restore you to your previous great honour and office?" The saint replied: "Your honour, o king, is temporary but the honour and glory which Christ gives is eternal and without end." Because of these words the king got angry and ordered his men to tie a great millstone around the saint's neck and then to throw him in the middle of river Orontus, which lies in Coele Syria and which is commonly called Oronge. Thus, the blessed man received the crown of martyrdom from the Lord.

Apolytikion of Martyr Hesychius in the Fourth Tone

Thy Martyr, O Lord, in his courageous contest for Thee received the prize of the crowns of incorruption and life from Thee, our immortal God. For since he possessed Thy strength, he cast down the tyrants and wholly destroyed the demons' strengthless presumption. O Christ God, by his prayers, save our souls, since Thou art merciful.

- Père, lorsque quelqu'un m'a causé une injustice, est-ce bien de lui dire "il en répondra devant Dieu"?  - Quiconque dit cela est manipulé par le démon et ne comprend pas que de la sorte, il maudit poliment. Il y en a qui disent qu'ils sont sensibles, et qu'ils ont l'amour du prochain, et une main délicate, et qu'ils sont tolérants face aux injustices qu'on leur fait, mais qui disent "ils en répondront devant Dieu."  En cette vie, nous recevons des épreuves, afin que nous puissions passer dans la vie prochaine, le Paradis. Ma conscience me dit que poliment maudire quelqu'un est en dessous du niveau spirituel basique et donc interdit aux Chrétiens, parce que le Christ ne nous a pas enseigné cette sorte d'amour, mais plutôt "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font."  Aussi, la meilleure prière entre toutes, lorsque vous avez été injustement maudit, c'est de porter cela en silence et avec bonté.  Lorsque nous sommes accusé mensongèrement ou injustement traité, que ce soit par des gens peu sérieux ou mauvais, qui ont de mauvaises intentions et déforment la vérité, si nous le pouvons, il est bon de ne pas chercher à se justifier lorsque l'injustice ne concerne que nous-mêmes. Ni bien sûr de dire "ils en répondront devant Dieu," puisque c'est une malédiction. Il est bon que nous pardonnions de tout notre coeur, et que nous supplions Dieu de nous renforcer, pour porter le poids de l'accusation mensongère, et poursuivre notre vie spirituelle (dans la pénombre, autant que possible). Laissons faire ceux qui ont pour habitude de juger et critiquer, être injuste envers nous, car ils ne cessent de la sorte de nous préparer la voie pour les couronnes dorées menant à la vraie vie.  Bien sûr, ceux qui sont proches de Dieu ne maudissent jamais, car ils n'ont pas de mauvaises intentions, mais sont remplis de bonté, et peu importe le mal qu'on leur fait, ces personnes sanctifiées vont sanctifier la situation, et ressentir une grande joie secrète. (saint Païssios l'Athonite)

- Père, lorsque quelqu'un m'a causé une injustice, est-ce bien de lui dire "il en répondra devant Dieu"? - Quiconque dit cela est manipulé par le démon et ne comprend pas que de la sorte, il maudit poliment. Il y en a qui disent qu'ils sont sensibles, et qu'ils ont l'amour du prochain, et une main délicate, et qu'ils sont tolérants face aux injustices qu'on leur fait, mais qui disent "ils en répondront devant Dieu." En cette vie, nous recevons des épreuves, afin que nous puissions passer dans la vie prochaine, le Paradis. Ma conscience me dit que poliment maudire quelqu'un est en dessous du niveau spirituel basique et donc interdit aux Chrétiens, parce que le Christ ne nous a pas enseigné cette sorte d'amour, mais plutôt "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font." Aussi, la meilleure prière entre toutes, lorsque vous avez été injustement maudit, c'est de porter cela en silence et avec bonté. Lorsque nous sommes accusé mensongèrement ou injustement traité, que ce soit par des gens peu sérieux ou mauvais, qui ont de mauvaises intentions et déforment la vérité, si nous le pouvons, il est bon de ne pas chercher à se justifier lorsque l'injustice ne concerne que nous-mêmes. Ni bien sûr de dire "ils en répondront devant Dieu," puisque c'est une malédiction. Il est bon que nous pardonnions de tout notre coeur, et que nous supplions Dieu de nous renforcer, pour porter le poids de l'accusation mensongère, et poursuivre notre vie spirituelle (dans la pénombre, autant que possible). Laissons faire ceux qui ont pour habitude de juger et critiquer, être injuste envers nous, car ils ne cessent de la sorte de nous préparer la voie pour les couronnes dorées menant à la vraie vie. Bien sûr, ceux qui sont proches de Dieu ne maudissent jamais, car ils n'ont pas de mauvaises intentions, mais sont remplis de bonté, et peu importe le mal qu'on leur fait, ces personnes sanctifiées vont sanctifier la situation, et ressentir une grande joie secrète. (saint Païssios l'Athonite)

 

 

QUELQUES ELEMENTS EN VRAC...

POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE:

 

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Quelques commentaires du clergé sur la déclaration conjointe du patriarche Kyril de Moscou et du pape François du vatican
 
Cette rencontre, voulue à la base par le président russe Vladimir Poutine, a donné lieu à une série de réactions diverses, enthousiastes ou épidermiques ou réalistes, selon les sensibilités de chacun. En voici 3 du clergé chrétien-orthodoxe de juridiction russe ou assimilée illustrant ces 3 attitudes, mais toujours mesurées et argumentées.

Qu'on les aime humainement ou pas, n'oublions pas de prier pour nos évêques , car ils ont une charge bien lourde. Et Dieu seul est parfait et infaillible.

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Commentaires sur la Déclaration Commune avec le pape, par le prêtre George Maximov
http://www.pravoslavie.ru/english/90652.htm

original en russe
https://www.facebook.com/yurij.maximov/posts/10201363704210072

14 Février 2016

P. George Maximov, est un prêtre missionnaire dynamique et infatiguable, qui a servi dans les champs de la mission partout dans le monde, il nous présente ici quelques réflexions à propos de la déclaration commune signée par sa sainteté le Patriarche Kyrill et le pape François. 


 



Pour commencer, permettez-moi de rappeler à ceux qui se lamentent déjà par le fait même de cette rencontre « tout est fichu, tout est perdu » : non, rien n'est perdu. Les Canons interdisent de célébrer avec des hérétiques, de prier avec eux, et de solliciter leur bénédiction. Mais les Canons n'interdisent pas de simplement se rencontrer. Le patriarche n'est pas devenu catholique-romain suite à cette rencontre.

A propos de la rencontre

Dans la mesure où notre patriarche n'a pas été envoyé à cette rencontre par le Synode, ni par le Conseil des Primats (pour autant que je sache), c'est donc en réalité une rencontre personnelle.

Il est bon que la rencontre se soit déroulée sans la moindre sorte d'office liturgique commun ou de prières. On a l'impression que le pape a reçu le patriarche comme un égal – nulle part dans les photos, nous ne voyons que le patriarche aurait accepté la moindre subordination dans la relation à la position du pape.

A propos du document

D'un côté, dans ce document, il y a beaucoup de paroles auxquelles nous pourrions souscrire. Par exemple, les paroles pour la défense des persécutés et des opprimés au Moyen Orient (§8-10), la critique de l'Islam (§13), les paroles contre les discriminations envers les Chrétiens en Occident (§15), l'appel aux pays riches à partager avec les pauvres  (§17), la condamnation de la propagande homosexuelle (§20), et de l'avortement (§21), et que les schismes en Ukraine devraient être résolus « sur base des normes canoniques » (§27).


Mais à côté de tout ça, il y a aussi des expressions qui ne sont pas sans reproches, et parfois erronées.

Par exemple :  « nous espérons que notre rencontre contribue au rétablissement de cette unité voulue par Dieu, pour laquelle le Christ a prié. [.. et] inspirer les chrétiens du monde entier à prier le Seigneur avec une ferveur renouvelée pour la pleine unité de tous ses disciples ! »
Dans l'Église du Christ, l'unité est déjà accomplie en sa plénitude. C'est pour cela que dans le Credo, nous confessons notre foi en « l'Église Une. » C'est une autre affaire, le fait que de cette unité avec l'Église, diverses communautés hérétiques et schismatiques s'en soient détachées. Mais leurs membres ne sauraient être appelés disciples du Christ. Ils sont disciples de ceux qui enseignement malignement des erreurs à propos du Christ et les guident pour rester éloigné de l'unité avec l'Église.

«  Nous nous inclinons devant le martyre de ceux qui, au prix de leur propre vie, témoignent de la vérité de l’Evangile, préférant la mort à l’apostasie du Christ. Nous croyons que ces martyrs de notre temps, issus de diverses Eglises, mais unis par une commune souffrance, sont un gage de l’unité des chrétiens. »  (§12). 
Ils ne sauraient être un gage de l'unité des Chrétiens que si nous devions proclamer que toutes les différences dogmatiques dans les fois des églises auxquelles appartenaient ceux qui ont été tués étaient totalement sans intérêt. Mais ça, nous en sommes incapables. Actuellement, seule une unité dans la vérité peut être un gage d'unité des Chrétiens, qui n'est pas atteinte par la suppression des divergences dogmatiques, mais en les analysant, et en rejetant les dogmes qui sont fallacieux, pour le bien de ceux qui sont authentiques.

Une cause de souci, c'est l'affirmation que le fonctionnement de la mission « exclut toute forme de prosélytisme » (§24). Ce que ça signifie, ce n'est pas clair. Par exemple, dans le concept d'une œuvre missionnaire, il y a l'explication que le prosélytisme accomplit son travail missionnaire par des moyens inappropriés (coercition, corruption, tromperie). Dans ce sens-là, nous pouvons accepter. Mais je crois que dans ce document, en particulier dans l'expression « toute forme », elle peut être globalement comprise ainsi, qu'il serait interdit de guider des catholiques-romains vers l'Orthodoxie, ce qui est, naturellement, absurde.
Et de même, dans le paragraphe suivant : « .. la méthode de l’« uniatisme » du passé, comprise comme la réunion d’une communauté à une autre, en la détachant de son Eglise, n’est pas un moyen pour recouvrir l’unité » (§25). 
Mais si nous pouvions guider quelque communauté catholique-romaine dans l'Orthodoxie, pour cette communauté, ce serait le rétablissement de l'unité avec l'Église du Christ, et si cela n'a pas lieu, cela signifie que cette communauté reste dans un état de séparation d'avec l'Église.

«  De notre capacité à porter ensemble témoignage de l’Esprit de vérité en ces temps difficiles dépend en grande partie l’avenir de l’humanité. (§28). Afin que nous puissions, ensemble avec l'église catholique-romaine, « porter ensemble témoignage à l'Esprit de vérité, » il est nécessaire pour elle de confesser la vérité, et d'abandonner tous ses faux dogmes. 

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fr. Stephen Freeman
Hier, à 03:59 · Oak Ridge, TN, États-Unis ·

Réflexions sur le Patriarche et le Pape. La plupart des personnes semblent en ébullition par rapport à une sorte de progrès oecuménique. Ce qui est important était leur parole commune, unifiée quant à l'avortement, le mariage traditionnel et la famille, les Chrétiens persécutés, le respect approprié pour envers les communautés religieuses dans les cultures laïcisées, aussi bien que quelques questions liées en Ukraine. Bref, les grandes nouvelles ne sont pas l'oecuménisme ... ce sont les efforts continus de la modernité pour redéfinir l'humanité.

Et voyez donc ça. Les médias enterreront en grande partie et cacheront ce qu'ils ont dit, et le Grand Show ne parlera que de la "relation". Le bas fond de la piscine.



fr. Stephen Freeman
Hier, à 03:59 · Oak Ridge, TN, États-Unis ·

Takeaway from Patriarch and Pope. Most people seem to be gushing over some sort of ecumenical progress. What is important was their common, unified voice regarding abortion, traditional marriage and family, persecuted Christians, proper regard for religious communities in secularized cultures, as well as some matters related to Ukraine. In short, the big news is not ecumenism...it's modernity's continuing efforts to redefine humanity.

And watch. The news media will largely bury and hide what they said, and play Entertainment Tonight about the "relationship." The shallow end of the pool.


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Dirions-nous :" étant donné qu'il est licite pour un archevêque, avec ses collaborateurs, de faire ce qu'il veut, qu'il soit pour la durée de son archevêché un nouvel Évangéliste, un autre Apôtre, un autre Législateur?" Certainement pas. Car nous avons une injonction de l'Apôtre lui-même : si quelqu'un prêche une doctrine, ou vous exhorte à faire quelque chose contre ce que vous avez reçu, contre ce qui est prescrit par les Canons des conciles généraux et locaux qui ont eu lieu à plusieurs reprises, qu'il ne soit pas reçu, ou compté au nombre des fidèles. Et je me retiens même de mentionner le jugement terrible par lequel l'Apôtre conclut (Gal. 1,8)."
saint Théodore Studite, épître 24, 94-101

“Shall we say: ‘Since it is lawful for an archbishop together with his associates to do as he pleases, let him be for the duration of his archbishopric a new Evangelist, another Apostle, a different Law-giver?’ Certainly not. For we have an injunction from the Apostle himself: If anyone preaches a doctrine, or urges you to do something against what you have received, against what is prescribed by the canons of the catholic and local synods held at various times, he is not to be received, or to be reckoned among the number of the faithful. And I forbear even to mention the terrible judgment with which the Apostle concludes (Gal. 1:8).”

+ St. Theodore the Studite, Epistle 24, 94-101

cité au sujet de cette rencontre par père Stefan Weerts, Eorhf

(Source: "Blog de St Materne)

 

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Patriarch-Ignatius-Ephrem

/أعرب البطريرك إغناطيوس افرام الرئيس الأعلى للكنيسة السريانية في العالم عن قلقه بوجود خطط ومحاولات لإقتلاع المسيحية من بلدان المشرق الاوسطي، فيما حث على البقاء في ارض الاباء والاجداد حتى لو كان وجودا رمزيا .

وقال مار اغناطيوس أفرام الثاني كريم بطريرك أنطاكيا وسائر المشرق للسريان الأرثوذكس خلال قداس ديني أقيم في بغداد أن “الكنيسة تعرضت الى اضطهادات كثيرة على مر الاجيال والازمنة من شعوب وقبائل ودول كثيرة في الشرق، مبدياً تخوفه من اندثار الشهود من بلاد شهدت ولادة المسيحية ومنها انتشرت البشارة الى كل بقاع العالم” .

 

 

 

 

(Source: http://ar.aleteia.org/…/%D9%88%D9%83%D8%B4%D9%81%D9%87%D8%A…)
Le patriarche de l'Eglise Syriaque Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient : Sa Sainteté Ignace Ephraim a exprimé sa préoccupation face à l'existence de plans et de tentatives pour arracher le christianisme de pays Orientaux où il s'origine
 

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Patriarch Ignatius Aphrem II Visits Assyrian Patriarchs Mar Gewargis III & Mar Addai II

 

Source: ORTHODOXY COGNATE PAGE on MARCH 2, 2016

 

 

Syriac Orthodox Church – 2/3/16

Visit to His Holiness Assyrian Patriarch Mar Gewargis III

His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II visited His Holiness Assyrian Patriarch Mar Gewargis III Sleewa at his patriarchal residence in Baghdad.

His Holiness was accompanied by their Eminences: Mor Severius Hawa, Archbishop of Baghdad and Basra, Mor Timotheos Moussa Al-Shamani, Archbishop of the Archdiocese of Mor Matta monastery, Mor Nicodemus Daoud Sharaf, Archbishop of Mosul and Kurdistan, Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Secretary, His Grace Mor Maurice Amsih, Director of Public Relations and Patriarchal Delegate in Al-Jazeerah and Euphrates, and Very Rev. Raban Joseph Bali, Patriarchal Secretary and Media Office Director.

His Holiness Patriarch Mar Gewargis III welcomed His Holiness Patriarch Aphrem II and the accompanying delegation.
He expressed his joy at this visit to Baghdad and underlined its importance for the Christians still living there.
Similarly, His Holiness Patriarch Aphrem II thanked His Holiness for the warm welcome and prayed for peace in Iraq and the Middle East. He highlighted the importance to have regular meetings of the heads of the churches in the Middle East to discuss and find solutions for the difficulties and persecutions we are witnessing. He also congratulated His Holiness for the liberation of the kidnapped Assyrians from Khabur.

Visit to His Beatitude Patriarch Mar Addai II

His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II visited His Beatitude Patriarch Mar Addai II, Patriarch of the Ancient Church of the East at his residence in Baghdad.

His Holiness was accompanied by their Eminences: Mor Severius Hawa, Archbishop of Baghdad and Basra, Mor Timotheos Moussa Al-Shamani, Archbishop of the Archdiocese of Mor Matta monastery, Mor Nicodemus Daoud Sharaf, Archbishop of Mosul and Kurdistan, Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Secretary, His Grace Mor Maurice Amsih, Director of Public Relations and Patriarchal Delegate in Al-Jazeerah and Euphrates, and Very Rev. Raban Joseph Bali, Patriarchal Secretary and Media Office Director.

His Beatitude Patriarch Mar Addai II welcomed His Holiness Patriarch Aphrem II and the accompanying delegation and expressed his joy at this visit to Baghdad. He also discussed the relations between the two churches.

Similarly, His Holiness Patriarch Aphrem II thanked His Beatitude for the warm welcome and discussed ways of strengthening the relations between the two churches.

Source:

 

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Les Russes ouvrent leurs sanctuaires aux pèlerins catholiques

 

Quelques jours après la rencontre à Cuba entre le pape François et le patriarche Cyrille Ier, le métropolite Hilarion, qui préside le département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a annoncé pour la fin de l’année l’ouverture de ses sanctuaires aux pèlerins catholiques.

(Source: Famille Chrétienne)

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Ne l'oublions pas ! Prions sans relâche pour sa libération et celle de son Confrère ...

 

INVITATION(S):

 

 La chorale Cœur-Joie arrive en 

 

chorale-syrienne-coeur-joie.jpg

La célèbre chorale Coeur-Joie de Damas est de retour en France !
Sous la direction du Père Zahlaoui et avec Claudia Touma comme chef de chœur, 114 enfants choristes et 15 musiciens sillonneront la France, pour sept concerts exceptionnels, du 11 au 25 mars.

“Apporter un message de paix et d’espérance” tel est le souhait de cette chorale dont les membres vivent quotidiennement les horreurs de la guerre en Syrie.

Informations complètes : soschretiensdorient.fr/coeur-joie

 

Charles de Meyer, président de l'Association SOS Chrétiens d'Orient, était l'invité de Hélène Lecomte et Nicolas Herbeaux sur LCI. Il a présenté la tournée de la chorale syrienne Cœur-Joie.

Paris, Lyon, Bollène, Sanary-Sur-Mer, Béziers, Toulouse ou Lourdes : réservez vite votre place surweezevent.com/coeur-joie.

- 12/03 - Paris (75) - Eglise Notre Dame des Champs - 20h30
- 13/03 - Lyon (69) - Basilique Notre-Dame de Fourvière - 20h30
- 15/03 - Bollène (84) - Collégiale Saint-Martin - 20h
- 16/03 - Sanary-sur-Mer (83) - Théâtre Galli - 20h30
- 18/03 - Béziers (34) - Cathédrale Saint-Nazaire - 20h30
- 19/03 - Toulouse (31) - Halle aux grains - 19h
+ 20/03 - Toulouse (31) - Cathédrale Saint-Etienne (Messe des Rameaux)
- 21/03 - Lourdes (65) - Basilique du Rosaire - 20h30
+ 24/03 - Paris (75) - Eglise du Coeur Eucharistique de Jésus (Messe)
+ 25/03 - Paris (75) - Mairie du 7ème, Eglise Saint-Julien-le-Pauvre (Messe)

chorale-syrienne-coeur-joie-affiche_600.jpg

 

Ne l'oublions pas ! Prions sans relâche pour sa libération et celle de son Confrère ...

 

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

He who is busy with something, and continues it when the hour of prayer comes, is deceived by the demons. Those thieves aim at stealing from us one hour after the other. (St John of the Ladder)

He who is busy with something, and continues it when the hour of prayer comes, is deceived by the demons. Those thieves aim at stealing from us one hour after the other. (St John of the Ladder)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. 
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. 
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
 




Par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Homélie 12 ; PG 77, 1041s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 174) 

 

« Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l'accomplir »

 

 

      Nous avons vu le Christ obéir aux lois de Moïse, c'est-à-dire que Dieu, le législateur, se soumettait, comme un homme, à ses propres lois. C'est ce que nous enseigne saint Paul...:

« Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la Loi juive, pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi » (Ga 4,4-5). Donc, le Christ a racheté de la malédiction de la Loi ceux qui en étaient les sujets, mais qui ne l'observaient pas. De quelle manière les a-t-il rachetés ? En accomplissant cette Loi ; autrement dit, afin d'effacer la transgression dont Adam s'était rendu coupable, il s'est montré obéissant et docile à notre place, envers Dieu le Père. Car il est écrit : « De même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi » (Rm 5,18). Avec nous il a courbé la tête devant la Loi, et il l'a fait selon le plan divin de l'Incarnation. En effet, « il devait accomplir parfaitement ce qui est juste » (cf Mt 3,15). 

      Après avoir pris pleinement la condition de serviteur (Ph 2,7), précisément parce que sa condition humaine le rangeait au nombre de ceux qui portent le joug, il a payé le montant de l'impôt aux percepteurs comme tout le monde, alors que par nature, et en tant que Fils, il en était dispensé (Mt 18,23-26). Donc, lorsque tu le vois observer la Loi, ne sois pas choqué, ne mets pas au rang des serviteurs celui qui est libre, mais mesure par la pensée la profondeur d'un tel dessein.


 

If you feel sweetness or compunction at some word of your prayer, dwell on it. . . (St John of the Ladder)

If you feel sweetness or compunction at some word of your prayer, dwell on it. . . (St John of the Ladder)

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"In the fear of God, and with faith and love, draw near."  The Book of Psalms and Proverbs both teach that "the fear of the Lord is the beginning of wisdom." This fear, however, should not be confused with an animal-like fear, but rather the rational acknowledgement that God is God and we are His children. That He is omnipotent and awesome, and we are His creatures. Therefore, this type of "fear" is aimed more at NOT wanting to do anything which might sadden, offend, or disappoint our Maker and to strive to ever maintain and obey His commandments.  Fr. John /"Avec crainte de Dieu et Foi, approchez"  Le Psautier et le Livre des Proverbes enseignent tous deux que "la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Cette crainte, cependant, ne devrait pas être confondue avec la peur animale, mais plutôt la reconnaissance raisonnable que Dieu est Dieu, et que nous sommes Ses enfants. Qu'Il est omnipotent et incroyable, et nous sommes Ses créatures. Dès lors, ce genre de "crainte", c'est plutôt ne PAS vouloir faire quoi que ce soit qui puisse contrister, offenser ou désoler notre Créateur, et de s'efforcer de toujours appliquer et obéir à Ses Commandements.  P. John

"In the fear of God, and with faith and love, draw near." The Book of Psalms and Proverbs both teach that "the fear of the Lord is the beginning of wisdom." This fear, however, should not be confused with an animal-like fear, but rather the rational acknowledgement that God is God and we are His children. That He is omnipotent and awesome, and we are His creatures. Therefore, this type of "fear" is aimed more at NOT wanting to do anything which might sadden, offend, or disappoint our Maker and to strive to ever maintain and obey His commandments. Fr. John /"Avec crainte de Dieu et Foi, approchez" Le Psautier et le Livre des Proverbes enseignent tous deux que "la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Cette crainte, cependant, ne devrait pas être confondue avec la peur animale, mais plutôt la reconnaissance raisonnable que Dieu est Dieu, et que nous sommes Ses enfants. Qu'Il est omnipotent et incroyable, et nous sommes Ses créatures. Dès lors, ce genre de "crainte", c'est plutôt ne PAS vouloir faire quoi que ce soit qui puisse contrister, offenser ou désoler notre Créateur, et de s'efforcer de toujours appliquer et obéir à Ses Commandements. P. John

Deuxième livre des Rois 4,1-7.

En ces jours-là, une femme s'adressa en criant à Elisée, le prophète, et lui dit : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu'il craignait le Seigneur : or son créancier est venu prendre mes deux enfants afin qu'ils soient ses esclaves. »
Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout à la maison, si ce n'est un vase d'huile. » 
Il dit : « Va demander au dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides ; n'en emprunte pas trop peu. 
Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras de ton huile dans tous ces vases, et ceux qui seront pleins, tu les mettras de côté. » 
Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils approchaient d'elle les vases, et elle versait. 
Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : « Approche encore de moi un vase. » Mais il lui répondit : « Il n'y a plus de vase. » Et l'huile s'arrêta. 
Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils de ce qui restera. » 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-22.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. 
S'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que toute chose se décide sur la parole de deux ou trois témoins.
S'il ne les écoute pas, dis-le à l’Église ; et s'il n'écoute pas même l’Église, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain. 
En vérité, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. 
Encore, en vérité, je vous le dis : si deux d'entre vous sont d'accord pour demander sur terre une chose quelconque, ils l'obtiendront de mon Père qui est dans les cieux. 
Car où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux. 
Alors Pierre s'approchant lui dit : " Seigneur, si mon frère pèche contre moi, combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu'à sept fois ? " 
Jésus lui dit : " Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. 
 




Par Saint Césaire d'Arles

"The worst kind of sin is not to acknowledge that you are sinful."
"La pire sorte de péché, c'est de ne pas reconnaître que vous êtes pécheur."

(Saint Césaire, métropolite d'Arles)

(470-543), moine et évêque 
Sermon Morin 35 ; PLS IV, 303s (trad. En Calcat) 

 

 

Pardonner à son frère de tout son cœur

 

 


Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière avant d'en arriver à la communion :

« Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Préparez-vous intérieurement à pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière.

Comment allez-vous les dire ?

Peut-être ne les direz-vous pas ?

Finalement, telle est bien la question :

-direz-vous ces paroles, oui ou non ?

Tu détestes ton frère, et tu prononces

« Pardonne-nous comme nous pardonnons » ?

J'évite ces mots, diras-tu.

Mais alors,  pries-tu ?

Faites bien attention, mes frères.

Dans un instant, vous allez prier ; pardonnez de tout votre cœur ! 

Regarde le Christ pendu sur la croix ; écoute-le prier :

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font »

(Lc 23,34).

Tu diras sans doute : lui pouvait le faire, pas moi.

Je suis un homme, et lui, il est Dieu.

Tu ne peux pas imiter le Christ ?

Pourquoi alors l'apôtre Pierre a-t-il écrit :

« Le Christ a souffert pour vous, il vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1P 2,21) ?

Pourquoi l'apôtre Paul nous écrit-il :

-« Soyez les imitateurs de Dieu comme des fils bien-aimés » (Ep 5,1) ?

Pourquoi le Seigneur lui-même a-t-il dit :

« Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29) ?

Nous biaisons, nous cherchons des excuses, quand nous prétendons impossible ce que nous ne voulons pas faire.

Mes frères, n'accusons pas le Christ de nous avoir donné des commandements trop difficiles, impossibles à réaliser.

En toute humilité, disons-lui plutôt avec le psalmiste :

« Tu es juste, Seigneur, et ton commandement est juste »

(Ps 118,137). 


 

« Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus héroïques des confesseurs, des vierges, des anachorètes, des martyrs ; il a promis aux ouvriers arrivés à sa vigne les derniers, sur la fin de la journée, le même salaire qu'à ceux qui ont porté le poids du jour, et l'humble denier de la veuve lui est aussi agréable que les plus riches offrandes. Aussi a-t-il voulu nous donner des modèles plus à portée de notre imitation. Chaque jour l’Église nous propose l'exemple de quelque bienheureux qui s'est sanctifié dans les plus humbles conditions : saint Victor et saint Maurice étaient soldats ; saint Gaudéric et saint Isidore étaient laboureurs ; sainte Zite une pauvre servante ; saint François d'Assise marchand ; saint Joseph un charpentier ; les apôtres de simples pêcheurs, et Jésus-Christ a voulu naître de la plus humble des familles ; à côté d'un glorieux martyr triomphe une sainte femme, un juste, un pauvre artisan qui n'a d'autre mérite aux yeux de Dieu que d'avoir su retenir sa langue, respecter l'honneur du prochain, pardonner une offense, rendre à chacun ce qui lui était dû, d'avoir été bon, doux, charitable, modeste dans la prospérité, résigné dans l'affliction, d'avoir été surtout l'ami des pauvres ; en un mot, les plus simples vertus, pratiquées en vue de Dieu et de notre avenir éternel, sont cette monnaie d'or dont on achète les cieux...

Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller de vos biens, de quitter le monde pour aller vous enfoncer dans un cloître ou quelque solitude, et y pleurer vos péchés le reste de votre vie, dans les cilices, les jeûnes et les macérations ; il ne vous ordonne pas non plus de voler au martyre et de confesser votre foi dans les cachots, sur les roues, les chevalets et les brasiers ardents ; ce qu'il vous demande, mes Frères, c'est votre cœur, c'est le généreux sacrifice de cette passion, de cette rancune, de cet illégitime intérêt ; c'est que vous ne soyez pas esclaves de l'or et de l'argent, et que vous sachiez donner dans le temps, ce qui vous sera rendu au centuple dans l'éternité... Il veut qu'au milieu de vos travaux, de vos chagrins, de vos souffrances, vous vous souveniez que ce monde est votre purgatoire, un lit de douleur où vous êtes languissants et malades, et que, de quelque côté que vous vous y retourniez, jamais vous ne pourrez y trouver le repos.

Aussi ce Dieu de bonté veut-il que vous vous fassiez, de cet état de souffrance, un purgatoire de résignation et d'amour... Il ne vous demande pas des actions sublimes ; il couronne plus volontiers les vertus cachées au sein de la famille, celles que l'on pratique par une obéissance humble et fidèle aux lois de son adorable Providence, dans quelque état qu'il lui ait plu de vous placer ; on dirait même qu'il a des bénédictions toutes spéciales pour les plus petites choses, quand on les fait en son nom, et qu'un acte d'humilité, de résignation, d'obéissance, l'oubli d'une injure, une parole consolante à celui qui souffre, un soupir du cœur vers le ciel soit ce verre d'eau froide qu'il se plaît à récompenser de la félicité des saints. »

Abbé Victorien BertrandPetits sermons où l'on ne dort pas, Tome IV (Dix-septième sermon), Paris, C. Dillet, 1868.

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« Par le repentir un homme retrouve sa véritable splendeur, juste comme la lune après la période de déclin se revêt une fois de plus de sa pleine lumière. »

(St Jean de Karpathos)

 

La phrase finale de l’évangile que je vous invite à méditer ce matin nous engage  à « pardonner à son frère de TOUT son cœur » (St Mt 18, 35).

Pas si facile ! Si ça l'était, on le saurait...

"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.  Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.  Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère,  jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.  Marthe Robin

 
 Par nos seules forces humaine, impossible ! Il faut donc impérativement "mettre Dieu dans le coup" Lui qui seul peut nous donner la force de Son Saint et vivifiant Esprit... 

Oui, impossible ! Surtout lorsque nous avons été profondément blessés et que la blessure nous semble toujours à vif...Notre petit ego a été trop profondément blessé...

Soyons en sûr, il n'y a pas de véritable pardon si Dieu n’est pas de la partie ! La grâce à demander, c’est bien de nous engager à la suite du Christ-Dieu, l'Icône du Père Céleste, le Christ Tête de l'Eglise, le Christ Prince de la Paix, sur un chemin de pardon... 
Nous avons toute notre vie pour laisser grandir en nous l'Amour de Charité à travers chute et relèvement. Seul l'Esprit de Sainteté peut féconder notre "bonne volonté" pour installer en nous le "règne de Dieu" en l'attente de notre retour vers la Source du Saint Amour. Il faudra en détrôner et en brûler des idôles !...Cela prend du temps, la blessure pourra toujours nous faire souffrir, mais nous avancerons dans l'humilité, avec la grâce du Saint Esprit de Dieu qui restaure notre dignité première.

Le démon tâchera de nous désespérer en nous faisant croire que nos efforts sont vains...Ne le croyons-pas, il veut que nous perdions la paix ! Fixon notre regard sur le but: Nous allons vers Dieu, vers le Dieu Source de l'Amour, de la Vérité, de la Justice...Nous allons vers Lui , pensons-nous, au rythme d’une tortue, mais Lui seul, Dieu , juge et voit nos efforts et les récompensera, à n’en pas douter.

 

Prière:
Seigneur et Maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit de paresse, de découragement, de domination et de vain bavardage !
Mais faites-moi la grâce, à moi Votre serviteur, de l'esprit de chasteté (d'intégrité), d'humilité, de patience et de charité.
Oui, Seigneur-Roi, accordez-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère,
ô Vous qui êtes béni dans les siècles des siècles. Amen.
(St Ephrem)

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je pense à une personne qui m'a blessé(e) et je prie pour elle tout particulièrement aujourd'hui, en demandant au Seigneur la grâce d'avancer toujours plus dans une démarche de vrai pardon envers elle.

A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)

A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)

Saint Aubin, qui êtes-vous ?

Image illustrative de l'article Aubin d'Angers

Évêque d'Angers

(469-549)

 

La  vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque  d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages  contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui  de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de  l'authenticité la plus exacte.

 

Albinus  - dont nous avons fait Aubin - naquit près d'Hennebont, à Languidic,  sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était  peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez  puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses  premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne  tardèrent pas à éclore.

 

Tout  jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de  la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer  dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de  copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de  Nantilly, près de Saumur.

Vue d'un arche surmontant un portail de pierre.

Saint  Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus  tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint  Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la  professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils  étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. A  Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.

 

Aubin,  dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en  particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa  naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de  trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus  grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme,  marchaient joyeusement vers la sainteté.

 

Il  y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque  d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour  lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs  instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps  appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus.  Saint Mélairce, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ;  uni depuis longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut  lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on  le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint  Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.

Vue d'une statue d'un évêque bénissant, dans une église.

 

Dès  lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra  tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur  les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus  humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa  paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des  barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon  évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le  plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les  biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait.  Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre  Nolasque, des Vincent de Paul.

 

 

Cette tendre charité, Dieu montrait par des miracles continuels combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il  guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ;  il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses  parents désolés.

 

Pourtant  la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique,  qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance  humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles,  que Dieu lui avait si libéralement accordé.

Dans  le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la  beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la  lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt  accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la  ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse  enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant  l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait  effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient  tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour  intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut  arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le  traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte,  lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule  mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et  vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas  poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea  une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de  sauver ainsi la vertu d'une vierge.

A  cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils  de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par  leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le  concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de  cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant  impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques.  Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint  Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les  attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la  pureté et châtia les coupables.

 

Ainsi  agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant  en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant  vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la  sentence d'excommunication.

Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.

 

Peut-être,  pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le  troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de  Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et  énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du  concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit  aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et,  contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils  l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer,  comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait  excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la  messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa  d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je  suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ;  vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour  la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.

 

Douloureusement  atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait  outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint  Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet.  Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus  haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand  on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances  pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.

 

Saint  Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau  concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités  l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer :  c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.

A  son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge  que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir  toujours entouré de reconnaissance et de vénération.

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SAINT DAVID

SAINT DAVID was born in the sixth century in Wales. As a young man he became a monk and studied for many years as a priest. According to one tradition he was consecrated Bishop by the Patriarch of Jerusalem, when David went on pilgrimage there. He worked extensively to spread Christianity in Wales, especially in south-west Wales in what is now Pembrokeshire. Here he founded a monastery at Mynyw (Menevia), now St David's, and he is honoured as the first Bishop of St David’s.

David and his monks followed a very austere rule, drinking only water and eating only bread and vegetables. Emulating the customs of the monks of the Egyptian desert with a regime of manual labour and study, his monastery became a nursery of saints. Personally, David was a most merciful man and practised frequent prostrations. As a favourite ascetic act he would often immerse himself in cold water while repeating the Psalms by heart.

We know that he attended the Church Council of Brevi in c. 545 and here by common consent it is said that he was made Archbishop and his monastery proclaimed the Mother-Church of all Wales. He is said to have founded twelve monasteries, one of which may have been at Glastonbury in Somerset, the place where the Apostle Aristobulus of the Seventy and Righteous Joseph of Arimathea had, by tradition, first preached the Gospel in Britain and built the first church centuries before.

St David worked many miracles even during his lifetime. After his repose in about 600, he came to be venerated widely in south Wales, but he was also revered in Ireland, Cornwall and Brittany. Indeed some believe that he actually travelled to Cornwall and Brittany and founded monasteries there too.

St David's relics survive to this day and are enshrined in his cathedral at St David’s. St David is associated with the daffodil, the national flower of Wales, which is said to have grown around the site of his monastery. The leek, another national symbol of Wales, is said to have grown wild in the same place and to have formed the basis of the diet of St David and his monks. St David's feast, the Welsh national day, falls on 1 March.

 

 

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The Nun Domnina of Syria

Commemorated on March 1

The Nun Domnina of Syria was a disciple of Saint Maron (Comm. 14 February). In her mother's garden the nun built herself an hut, covered it with straw, and asceticised in it, taking as food only lentils soaked in water. Each morning and evening the nun went to church, covered in a veil so that no one ever saw her face. The voice of the nun, in the words of her biographer Blessed Theodorit, was "resonant and expressive, and her words always accompanied by tears". The holy ascetic peacefully expired to the Lord in about the years 450-460.

( 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.)

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Martyr Antonina of Nicea, in Bithynia


Commemorated on March 1

The Holy Martyr Antonina suffered at Nicea during a persecution under the emperor Maximian (284-305). After fierce tortures, St Antonina was thrown into prison, but Maximian could not force the saint to renounce Christ and offer sacrifice to idols.

Angels of God appeared to the holy martyr and the executioners took fright. Even when they placed her on a red-hot metal bed, St Antonina remained unharmed, by the power of God. Finally, after long torture they sewed the saint into a sack and sank it in a lake.

If we make every effort to avoid death of the body, still more should it be our endeavor to avoid death of the soul. There is no obstacle for a man who wants to be saved other than negligence and laziness of soul. (St. Anthony the Great)

If we make every effort to avoid death of the body, still more should it be our endeavor to avoid death of the soul. There is no obstacle for a man who wants to be saved other than negligence and laziness of soul. (St. Anthony the Great)

PROBLEME DE L'ENSEIGNEMENT EN OCCIDENT ?

“Je reconnais qu'il y a un sérieux problème de l'éducation professionnelle, celui de l'étroitesse d'esprit. Mais je ne crois pas qu'une éducation "littéraire" soit le remède.

Car elle pourrait créer sa propre sorte d'étroitesse d'esprit, son snobisme. Et de nos jours, personne ne devrait être considéré comme bien éduqué s'il n'a pas d'intérêt pour la science. La défense habituelle affirmant qu'un intérêt pour l'électricité ou la tomographie ne nécessite pas d'être plus éclairant qu'un intérêt pour les affaires humaines révèle seulement un complète absence de compréhension des affaires humaines. Car la science n'est pas simplement une collection de faits à propos de l'électricité, etc; c'est un des mouvements spirituels les plus importants de nos jours. 

Quiconque ne s'efforce pas d'acquérir une compréhension de ses mouvements, se coupe lui-même du plus remarquable des développements de l'histoire humaine. Nos soi-disantes Académies des Arts, basées sur la théorie qu'au moyen de la littérature et de l'éducation historique, ils introduisent l'étudiant dans la vie spirituelle de l'humain, sont dès lors devenues obsolètes, sous leur forme actuelle.

Il n'y a pas d'histoire humaine qui exclue une histoire de ses luttes intellectuelles et de ses réussites. Et il ne saurait y avoir une histoire des idées qui exclurait l'histoire de la pensée scientifique. Mais l'éducation littéraire a un aspect encore plus sérieux. Non seulement elle échoue à éduquer l'étudiant pour une compréhension du plus grand mouvement spirituel de sa propre époque, étudiant qui va souvent devenir enseignant, mais elle échoue aussi à l'éduquer dans l'honnêteté intellectuelle.

Il n'y a que si l'étudiant fait l'expérience de combien il est facile de se tromper, et combien il est difficile de ne prendre ne fut-ce qu'une courte avance dans le domaine de la connaissance, qu'il pourra pressentir ce que sont les niveaux d'honnêteté intellectuelle, un respect pour la vérité, et un dédain pour ce qui fait preuve d'autoritarisme et est présomptueux.

Mais il n'y a rien de plus nécessaire de nos jours que de répandre ces modestes vertus intellectuelles.“
Karl Popper, 'La Société Ouverte et ses ennemis' (note 6 au Chapitre 11).

 



“I admit that there is a serious problem of a professional education, that of narrow-mindedness. But I do not believe that a 'literary' education is the remedy; for it may create its own peculiar kind of narrow-mindedness, its peculiar snobbery. And in our day no man should be considered educated if he does not take an interest in science. The usual defence that an interest in electricity or stratigraphy need not be more enlightening than an interest in human affairs only betrays a complete lack of understanding of human affairs. For science is not merely a collection of facts about electricity, etc.; it is one of the most important spiritual movements of our day. Anybody who does not attempt to acquire an understanding of this movement cuts himself off from the most remarkable development in the history of human affairs. Our so-called Arts Faculties, based upon the theory that by means of a literary and historical education they introduce the student into the spiritual life of man, have therefore become obsolete in their present form. There can be no history of man which excludes a history of his intellectual struggles and achievements; and there can be no history of ideas which excludes the history of scientific ideas. But literary education has an even more serious aspect. Not only does it fail to educate the student, who is often to become a teacher, to an understanding of the greatest spiritual movement of his own day, but it also often fails to educate him to intellectual honesty. Only if the student experiences how easy it is to err, and how hard to make even a small advance in the field of knowledge, only then can he obtain a feeling for the standards of intellectual honesty, a respect for truth, and a disregard of authority and bumptiousness. But nothing is more necessary to-day than the spread of these modest intellectual virtues. “
Karl Popper, 'The Open Society and Its Enemies' (note 6 to Chapter 11).

The thief who received the kingdom of heaven, though not as the reward of virtue, is a true witness to the fact that salvation is ours through the grace and mercy of God. All of our holy fathers knew this and all with one accord teach that perfection in holiness can be achieved only through humility. Humility, in its turn, can be achieved only through faith, fear of God, gentleness and the shedding of all possessions. It is by means of these that we attain perfect love, through the grace and compassion of our Lord Jesus Christ, to whom be glory through all the ages. Amen. (St. John Cassian)

The thief who received the kingdom of heaven, though not as the reward of virtue, is a true witness to the fact that salvation is ours through the grace and mercy of God. All of our holy fathers knew this and all with one accord teach that perfection in holiness can be achieved only through humility. Humility, in its turn, can be achieved only through faith, fear of God, gentleness and the shedding of all possessions. It is by means of these that we attain perfect love, through the grace and compassion of our Lord Jesus Christ, to whom be glory through all the ages. Amen. (St. John Cassian)

LA VERTU D’ASSIDUITÉ
La première Église –

Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés : « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […]. Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ». La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.

La prière communautaire

Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ? Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle. Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière. C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit. C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous. L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.

Saint Jean Chrysostome

« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu. Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères. Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)

Le Peuple

Les chrétiens forment un peuple sacerdotal : une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain. Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre. Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière. C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.

Bienfaits de la régularité

Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » : le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière. De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.(Source: Sagesse Orthodoxe)

“If [the disease of sin] is natural, then it cannot be cured. Thus it would remain always, no matter how hard you worked to rid yourself of it. If you accept this thought, you will lose heart, and say to yourself: this is how it is. For this is that woeful despair, which, once it has been introduced into people, they have given themselves over to lasciviousness, to work all uncleanness (Ephesians 4: 19). “I shall repeat again: Maintain the conviction that our disorderliness is not natural to us, and do not listen to those who say, ‘It is no use talking about it, because that is just how we are made, and you cannot do anything about it.’ That is not how we are made, and if we undertake to cure ourselves, then we will be able to do something about it.” ( St. Theophan the Recluse)

“If [the disease of sin] is natural, then it cannot be cured. Thus it would remain always, no matter how hard you worked to rid yourself of it. If you accept this thought, you will lose heart, and say to yourself: this is how it is. For this is that woeful despair, which, once it has been introduced into people, they have given themselves over to lasciviousness, to work all uncleanness (Ephesians 4: 19). “I shall repeat again: Maintain the conviction that our disorderliness is not natural to us, and do not listen to those who say, ‘It is no use talking about it, because that is just how we are made, and you cannot do anything about it.’ That is not how we are made, and if we undertake to cure ourselves, then we will be able to do something about it.” ( St. Theophan the Recluse)

SAINTE EUDOCIE, QUI ÊTES-VOUS ?

Ste Eudocie la Samaritaine

D'origine samaritaine, la Sainte Martyre du Christ Eudocie vivait à Héliopolis, en Phénicie du Liban, sous le règne de Trajan (96-116). Comme elle était dépourvue de toute connaissance de Dieu, elle s'était laissée entraîner à la débauche et avait livré à la prostitution son corps que le Créateur avait orné d'une rare beauté. Nombreux étaient ceux qui venaient de loin et offraient de fortes sommes d'argent pour jouir de ses charmes, si bien qu'elle avait acquis par ce honteux commerce une immense fortune et elle vécut dans l'insouciance jusqu'au jour où un moine, nommé Germain, qui était arrivé en ville pour affaire, vint loger dans la maison voisine. Le soir, après avoir chanté l'Office dans sa chambre à l'heure prescrite, comme s'il se trouvait dans son monastère, Germain se mit à lire à haute voix un livre qui décrivait le Jugement dernier, les châtiments des pécheurs et les récompenses des justes. En entendant ces terribles paroles, Eudocie fut tout ébranlée, sa conscience s'éveilla de la torpeur dans laquelle l'avaient plongée de si longues années passées dans le péché et elle versa pendant toute la nuit des torrents de larmes.

Au matin, elle se précipita vers Germain et, tombant à ses pieds. elle l'implora avec larmes de lui indiquer la voie du salut. Après l'avoir dûment catéchisée, en père spirituel prudent, celui-ci la renvoya chez elle, pour qu'elle éprouve sa résolution pendant une semaine de retraite et de prière. Comme elle priait de nuit en versant quantité de larmes sur sa vie passée, Eudocie vit soudain une grande lumière et l'Archange Michel descendit pour la conduire au ciel où l'assemblée des élus l'accueillit avec joie, alors qu'à l'extérieur le diable, sous la forme d'un être gigantesque, noir et répugnant, accusait Dieu d'injustice pour avoir accepté si rapidement le repentir de cette femme débauchée. Une voix très douce se fit alors entendre du haut du ciel, qui disait : « Tel est le bon plaisir (eudokia) de Dieu : recevoir avec compassion les hommes qui se repentent. » Et, sur l'ordre de Dieu, l'Archange ramena Eudocie dans sa demeure, en lui promettant l'assistance de la Grâce pour les combats qu'elle aurait dès lors à mener contre le péché.

Pleine de joie et de confiance en la miséricorde du Seigneur, Eudocie fut baptisée par l'Evêque de la cité, Théodote, et, suivant scrupuleusement les instructions de son père spirituel, elle remit avec empressement sa fortune acquise dans l'iniquité à un Prêtre, afin qu'il la distribue aux nécessiteux, puis, ainsi délivrée de l'attachement au monde et de tout souci, elle alla rejoindre Germain qui la fit admettre dans un monastère féminin situé non loin du sien.

Dès son entrée dans le stade de la vertu, la Bienheureuse montra un zèle ardent pour effacer par l'ascèse et par les larmes du repentir toutes traces de ses anciennes passions. Elle portait constamment, sans jamais la changer, la tunique dont elle avait été revêtue à son baptême; elle apprit le Psautier par coeur et faisait de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu sa nourriture, de préférence à tout autre aliment terrestre. Par cette conduite admirable et cette belle transformation, elle reçut du Seigneur le pouvoir d'accomplir des miracles et, à la mort de la supérieure, elle fut élue par la fraternité pour lui succéder.

En ce temps-là, ayant appris que la belle Eudocie avait rejeté les plaisirs de cette vie et le culte des idoles pour tourmenter son corps par amour du Christ, certains de ses anciens amants la dénoncèrent auprès de l'empereur, l'accusant d'utiliser sa fortune pour construire, dans le désert, des refuges pour les Chrétiens rebelles à son autorité et à la religion de l'Empire. Lorsque le dignitaire envoyé par l'empereur et les trois cents soldats de son escorte voulurent pénétrer dans le monastère de la Sainte, ils en furent empêchés par une force divine et, après avoir tourné autour de l'enceinte pendant trois jours, en cherchant vainement l'entrée, ils furent frappés de mort, à l'exception du magistrat et de trois soldats.

Quand l'empereur apprit ce lamentable échec, il envoya son propre fils pour arrêter la Sainte. Mais celui-ci fut frappé par Dieu et mourut après avoir été jeté à bas de son cheval. Sur le conseil d'un ancien amant d'Eudocie, le souverain éploré écrivit alors à la Sainte pour lui demander d'intercéder afin que son fils revienne à la vie. Eudocie lui répondit avec humilité, protestant de son impuissance à accomplir de tels miracles, et elle fit trois signes de croix sur la lettre en la refermant. Dès que le messager apporta la missive au palais devant le cadavre du prince, celui-ci reprit vie, et l'empereur et toute la cour s'écrièrent : « Grand est le Dieu des Chrétiens, qui accomplit de telles merveilles! » On raconte même que le souverain se fit baptiser avec un grand nombre des siens, et que le prince ressuscité devint par la suite Archevêque de la cité, alors que sa soeur, Gélasia, prenait le voile dans le monastère de Sainte Eudocie.

L'empereur Adrien (l17-138), qui prit la succession, était un farouche adepte de l'idolâtrie. Il envoya à Héliopolis un gouverneur, célèbre pour sa cruauté, nommé Diogène, lequel avait été fiancé à Gélasia et que la fuite de sa promise avait mis dans la plus grande haine à l'égard d'Eudocie. Sitôt installé, il envoya cinquante hommes d'armes pour se saisir de la Sainte. Alors que ceux-ci étaient encore en route, le Christ apparut à Eudocie et lui annonça que l'heure était venue pour elle de remporter la couronne du Martyre. Elle se rendit alors dans l'église, prit sur elle une parcelle de la Sainte Eucharistie et, accueillant les soldats avec calme et dignité, elle les suivit sans offrir de résistance. Sur le chemin, un Ange la précédait, tenant un flambeau allumé, sans que les païens s'en rendent compte.

Après l'avoir laissée pendant quatre jours en prison, sans recevoir ni nourriture ni boisson, on l'amena au tribunal, le visage couvert, et dès qu'on lui retira ce voile une lueur éclatante en resplendit, provoquant un cri de stupeur dans l'assistance. La Sainte répondit avec audace aux questions du gouverneur et l'invita à mettre son dessein à exécution, sans perdre de temps en de vains interrogatoires. On la somma de choisir entre trois solutions pour avoir la vie sauve : adorer les idoles, revenir à son ancien mode de vie ou remettre sa fortune au trésor public. Eudocie déclara qu'il était absolument exclu pour elle de retourner à sa vie passée, maintenant qu'elle avait connu la vérité, et qu'elle n'était plus maîtresse de l'argent qu'elle avait distribué. Sur lordre de Diogène, quatre hommes se saisirent d'elle et l'accablèrent de coups pendant deux heures entières; puis, comme ils tentaient de la dénuder afin de l'attacher au poteau de torture, ils trouvèrent sur elle le coffret contenant la Sainte Communion. Lorsque le gouverneur tenta de l'ouvrir, une flamme s'en dégagea, qui consuma tous ceux qui se trouvaient aux alentours et qui laissa Diogène à demi paralysé. Comme il tombait à genoux en priant le dieu Soleil de le délivrer de ce sortilège, un éclair fendit le ciel et le laissa raide mort sur le sol: Pendant ce temps, un Ange rayonnant descendait du ciel et s'entretenait avec la Sainte, après l'avoir chastement recouverte d'un voile. Un soldat qui avait été témoin de cette scène, saisi de repentir, alla la détacher et la pria d'intercéder pour ceux qui venaient d'être frappés par la colère de Dieu, afin qu'ils recouvrent la vie et puissent se repentir. Prise de compassion, Eudocie se mît en prière et aussitôt les morts ressuscitèrent, provoquant la conversion d'une grande partie de la population.

La Sainte resta en ville quelque temps pour enseigner le peuple, et elle accomplit encore d'autres miracles, jusqu'au jour où, Diogène étant décédé, un nouveau gouverneur, nommé Vincent, s'installa à Héliopolis, avec la ferme décision d'en finir avec la célébrité importune d'Eudocie. Il envoya des soldats dans sa résidence et ceux-ci lui tranchèrent la tête, sans autre forme de procès, lui offrant ainsi la satisfaction de son désir le plus cher : l'union définitive avec son Epoux céleste. Par la suite, les Reliques de Sainte Eudocie accomplirent de nombreux miracles qui témoignèrent pour des générations de Chrétiens de la puissance du repentir.

“It is not an external enemy we dread. Our foe is shut up within ourselves. An internal warfare is daily waged by us.” (St. John Cassian)

“It is not an external enemy we dread. Our foe is shut up within ourselves. An internal warfare is daily waged by us.” (St. John Cassian)

La parole de Dieu
 
«  Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, 
être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ?  »
Évangile selon saint Marc, chapitre 10, verset 38.
 
La méditation
Un père jésuite écrivait : « Quand on a décidé de partir à la recherche de Dieu, il faut mettre sur son âne tout ce qu’on possède et partir avec tout ce qu’on est, sa carcasse, son esprit, son âme. Il faut tout prendre, les grandeurs et les faiblesses, le passé de péché, les grandes espérances, les tendances les plus basses et les plus violentes… tout, tout, car tout doit passer par le feu. »* À quoi j’ajouterais : et par l’eau.
Ils le savent, les pèlerins de Lourdes qui ont fait l’expérience d’être plongés dans l’eau froide, un simple pagne autour des reins. Ils ont tout laissé — tout ce qui devait être laissé, le vêtement —, mais ils ont tout pris d’eux-mêmes, tout ce qui compte, pour entrer dans l’eau et faire mémoire de leur baptême.
Le baptême n’est pas affaire de quelques gouttes qu’on laisserait ruisseler sur une chevelure, aussitôt essuyées, d’un geste. Être baptisé, c’est être tout entier plongé, livré aux eaux. La tête sous l’eau, sans masque ni tuba. À en avoir le souffle coupé.
Le baptême de Jésus, c’est la plongée du Fils de Dieu dans les eaux de notre humanité. Sans retenue. Il a tout assumé, tout porté, tout vécu. Il n’a rien retenu du rang qui l’égalait à Dieu ; il a fait une expérience totale de notre humanité. Joyeuse, parfois. Souffrante, parfois. Lumineuse et douloureuse, parfois tout mélangé. Mortelle, aussi.
Suivre le Christ, c’est le suivre sur le chemin de son baptême. Grandir, aimer, rire et pleurer. Avoir faim, manger, se mettre en colère, se calmer. Affronter les démons. Rêver, prier, célébrer, prêcher, espérer, souffrir et mourir. Finalement, sortir la tête de l’eau, et respirer à nouveau, pour de bon. Ressusciter. 
 
* Yves Raguin, Chemins de la contemplation. Éléments de vie spirituelle, 1969.(Source: Carême dans la Ville)
Notre Dame des Neiges voulait habiter là …

Le Sanctuaire Notre-Dame-des-Neiges se trouve à Machaby, dans le val d’Aoste, en Italie. C'est l'un des plus importants sanctuaires de la région.

La tradition rapporte que ce sanctuaire a été bâti en un lieu où avait été retrouvée une statue en bois de la Sainte Vierge. Les bergers qui l'avaient entrevue près d'un buisson la portèrent tout de suite dans l'oratoire du hameau en amont, mais le lendemain la statue se trouvait à nouveau près du même buisson. C'est à cet endroit que les habitants du lieu décidèrent de bâtir le sanctuaire.

Le sanctuaire existait déjà en 1503, mais il était plus petit qu'aujourd'hui. Les murs à l'intérieur sont tapissés d'ex-voto, surtout des béquilles. Chaque année, le 5 août, on y célèbre la fête de Notre Dame des Neiges.

 
Sanctuaire Notre-Dame des Neiges
“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” (St. John Cassian)

“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” (St. John Cassian)

LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALLE:

 

 

 

 
Théobule
 
24/02/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Miséricorde pour Ninive !  
   
Aujourd'hui, partons à Ninive avec Jonas. Jonas a reçu de Dieu la mission d'annoncer la destruction de cette grande ville païenne. Mais, voyant les efforts du peuple de Ninive, Dieu change de projet. 
Jonas doit apprendre à se réjouir de la miséricorde de Dieu. 
Nous aussi, réjouissons nous de la miséricorde de Dieu.
   
  Suivre Théobule  
   

Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Miséricorde pour Ninive !"
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A toi la parole À toi la Parole
"Joséphine et la miséricorde de Dieu"
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La question de Théobule La question de Théobule
"Pourquoi on a parfois du mal à pardonner ?"
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Les jeux Les jeux
"Décode une phrase pour découvrir une troisième oeuvre de miséricorde - Trouve 7 erreurs entre deux dessins"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
les jeux
     
Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


Disponible sur AppStore
Théobule   L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.


Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

Ô Mère Bien-aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ; mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité. (Marthe Robin)

Ô Mère Bien-aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ; mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité. (Marthe Robin)

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The mystery of the incarnation of the Logos is the key to all the arcane symbolism and typology in the Scriptures, and in addition gives us knowledge of created things, both visible and intelligible. (St Maximus the Confessor, 200 Chapters on the Knowledge of God)

The mystery of the incarnation of the Logos is the key to all the arcane symbolism and typology in the Scriptures, and in addition gives us knowledge of created things, both visible and intelligible. (St Maximus the Confessor, 200 Chapters on the Knowledge of God)

 

Deuxième livre des Rois 5,1-15.

En ces jours-là, Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, était en grande faveur auprès de son maître, et très considéré ; c'était par lui que le Seigneur avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux. 
Or les Syriens, étant sortis par bandes, avaient emmené captive une petite fille du pays d'Israël, qui était au service de la femme de Naaman. 
Elle dit à sa maîtresse : « Oh ! Si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le délivrerait de sa lèpre. » 
Naaman vint rapporter ce propos à son maître, en disant : « La jeune fille du pays d'Israël a parlé de telle et telle manière. » 
Et le roi de Syrie dit : « Va, et j'enverrai une lettre au roi d'Israël. » Il partit, prenant avec lui dix talents d'argent, six mille sicles d'or et dix vêtements de rechange. 
Il porta au roi d'Israël la lettre où il était dit : « Or donc, quand cette lettre te sera parvenue, voici que tu sauras que je t'envoie Naaman, mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. » 
Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements et dit : « Suis-je un dieu, capable de faire mourir et de faire vivre, qu'il envoie vers moi pour que je délivre un homme de sa lèpre ? Sachez donc et voyez qu'il me cherche querelle. » 
Lorsqu'Elisée, homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Qu'il vienne donc à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. » 
Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée. 
Elisée lui envoya un messager pour lui dire : « Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair te reviendra, et tu seras pur. » 
Naaman fut irrité, et il s'en alla, en disant : « Voici que je me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de Yahweh, son Dieu, il agitera sa main sur la plaie et délivrera le lépreux. 
Les fleuves de Damas, l'Abana et le Pharphar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Ne pourrais-je pas m'y laver et devenir pur ? » Et se tournant, il s'en allait en colère. 
Ses serviteurs s'approchèrent pour lui parler, et ils dirent : « Mon père, si le prophète t'avait demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu lui obéir, quand il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur ? » 
Il descendit et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un petit enfant, et il fut purifié. 
Naaman retourna vers l'homme de Dieu, avec toute sa suite. Quand il fut arrivé, il se présenta devant lui et dit : « Voici donc que je sais qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël. Et maintenant, accepte donc un présent de la part de ton serviteur. » 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,23-30.

En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens : "Sans doute, vous m'appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me direz : Toutes les grandes choses que nous avons appris que vous avez faites à Capharnaüm, faites-les ici dans votre patrie."
Et il dit : " En vérité, je vous le dis, aucun prophète n'est en faveur dans sa patrie. 
Je vous le dis, en vérité, il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé pendant trois ans et six mois, quand il y eut une grande famine sur toute la terre ; 
et Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles, mais à Sarepta de Sidon, vers une femme veuve. 
Et il y avait beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée ; et aucun d'eux ne fut guéri, mais Naaman le Syrien. " 
En entendant cela, ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, 
et s'étant levés, ils le poussèrent hors de la ville, et le menèrent jusqu'au sommet de la montagne, sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. 
Mais lui, passant au milieu d'eux, s'en alla. 
 




Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Des Sacrements, 1 (trad. Brésard 2000 ans C, p. 244 rev.) 

 

Le Carême conduit au baptême

 

Tu t'es approché, tu as vu la fontaine baptismale, tu as vu aussi l'évêque près de la fontaine.

Et sans doute est-il tombé dans ton âme la même pensée qui s'est insinuée en celle de Naaman, le Syrien. Car, bien qu'il ait été purifié, il avait cependant douté d'abord...

Je crains que quelqu'un ait dit :

« C'est tout ? »

Oui, c'est vraiment tout : là est toute innocence, toute piété, toute grâce, toute sainteté.

Tu as vu ce que tu as pu voir des yeux de ton corps...; ce qu'on ne voit pas est bien plus grand..., car ce qu'on ne voit pas est éternel...

Quoi de plus étonnant que la traversée de la Mer Rouge par les Israélites, pour ne parler à présent que du baptême ?

Et pourtant ceux qui l'ont traversé sont tous morts dans le désert.

Au contraire, celui qui traverse la fontaine baptismale, c'est-à-dire celui qui passe des biens terrestres à ceux du ciel..., ne meurt pas mais ressuscite. 

Naaman était lépreux...

À son arrivée, le prophète lui a dit :

« Va, descends dans le Jourdain, baigne-toi et tu seras guéri. » Il s'est mis à réfléchir en lui-même et s'est dit :

« C'est tout ?

Je suis venu de Syrie jusqu'en Judée et on me dit : Va au Jourdain, baigne-toi et tu seras guéri.

Comme s'il n'y avait pas des fleuves meilleurs dans mon pays ! »

Ses serviteurs lui disent :

« Maître, pourquoi ne fais-tu pas ce que dit le prophète ? Fais-le plutôt et essaie. »

Alors il s'est rendu au Jourdain, s'est baigné et en est sorti guéri. 

Qu'est-ce que cela signifie ?

Tu as vu de l'eau, mais toute eau ne guérit pas ; par contre, l'eau qui a la grâce du Christ guérit.

Il y a une différence entre l'élément et la sanctification, entre l'acte et l'efficacité.

L'acte s'accomplit avec de l'eau, mais l'efficacité vient de l'Esprit Saint.

L'eau ne guérit pas si l'Esprit Saint n'est descendu et n'a consacré cette eau.

Tu as lu que lorsque notre Seigneur Jésus Christ a institué le rite du baptême, il est venu à Jean et celui-ci lui a dit :

« C'est moi qui dois être baptisé par toi, et c'est toi qui viens à moi ? » (Mt 3,14)...

Le Christ est descendu ; Jean qui baptisait était à ses côtés ; et voici que, telle une colombe, descendit l'Esprit Saint...

Pourquoi le Christ est-il descendu le premier et ensuite l'Esprit Saint ? Pour quelle raison ?

Pour que le Seigneur ne paraisse pas avoir besoin du sacrement de la sanctification : c'est lui qui sanctifie, et c'est aussi l'Esprit qui sanctifie.

O vous donc, qui avez eu le malheur d'oublier Dieu et le devoir, gardez-vous de désespérer de la vertu et de vous-mêmes ! Venez seulement à J.-C..., à J.-C. présent, visible, agissant dans son sacerdoce, et, en échange d'un aveu et de votre repentir, venez recevoir, avec le pardon, l'Esprit qui renouvelle les âmes. Oui, quand, par impossible, vous rassembleriez en vous seul les iniquités du genre humain, quand vous ramasseriez dans votre cœur les souillures de tous les cœurs, dans votre conscience les désordres de toutes les consciences ; quand le mal serait entré jusque dans les moelles de votre être, quand vous seriez identifié avec lui jusqu'à en être la personnification, jusqu'à être le mal animé et vivant, pleins de foi à la puissance de notre Maître, nous vous dirions : repentez-vous et espérez. J.-C. prendra à sa croix une goutte de son sang rédempteur, il prendra une flamme dans son Cœur et les jettera dans votre âme. C'en est fait : cette goutte de son sang a tout effacé, cette flamme de son Cœur a tout consumé. L'être ancien a disparu ; à sa place, c'est un être nouveau. Ecce nova facio omnia.


Maintenant, ô homme, vous n'avez plus sujet de vous effrayer de vous-même. Une main divine a saisi vos iniquités et les a jetées plus loin de vous qu'il n'y a de l'Orient à l'Occident. Non, ne cherchez plus en vous-même le péché ancien et ses vestiges ; car c'est moi qui l'ai détruit, dit le Seigneur. Il n'y en a pas plus de traces en vous qu'il n'y a de trace au firmament ou du nuage que les vents emportent ou de la vapeur qui s'évanouit au soleil. Mais qu'est devenue cette corruption qui défigurait l'âme et la rendait si difforme aux yeux de Dieu et à ses propres yeux ? Ah ! l'Esprit de J.-C., l'Esprit Créateur a saisi toutes les puissances de l'âme, il les a fondues dans ses propres feux comme l'or dans la fournaise. Il en a rejeté l'alliage impur qui la déshonorait. Il s'est comme mêlé lui-même avec son être. Il l'a pénétré en tous sens de sa vie et, par cette communication ineffable de soi-même, il en a fait cette créature nouvelle dont parle l'apôtre, in Christo nova creatura, pure de sa pureté, sainte de sa sainteté, méconnaissable à ses propres regards, tant elle a cessé d'être ce qu'elle était, et digne de servir de spectacle et aux hommes et aux anges et à Dieu même. O puissance de J.-C., que vous êtes admirable ! O création des cœurs, que vous êtes divine ! »

M. l'Abbé Charles de Place (1804-1871), Chanoine Archiprêtre de N.-D. de Paris, Jésus-Christ, sa divinité, son caractère, son œuvre et son Cœur, Conférences (Ch. X, IIe P.), Paris, A. Durand et Pedone Lauriel, 1875.

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Nous voudrions attirer aujourd'hui, en ce lundi après le quatrième dimanche du  Grand Carême, votre attention sur le  récit de la purification de Naaman, qui sera délivré de la lèpre en se baignant 7 fois dans le Jourdain.


 Demandons pour nous même et, à travers nos vie, pour notre Eglise, la purification... 

"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.  Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.  Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère,  jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.  Marthe Robin

Vous  souvenez de la phrase du prêtre lorsqu'il vous distribue la Sainte Sainte Communion:

-"La Braise purificatrice du Corps et du Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la vie Eternelle" 

Dans notre prière d'action de grâce  après la communion nous demandons aussi  d’être purifié par la communion que nous venons de faire. C’est bien là la finalité du carême que nous vivons ! Être purifié de toutes scories pour être illuminé de l'intérieur par la Présence du Christ et en rendre témoignage, en toute humilité, par nos vies vivifiées par l'Esprit de Sainteté qu'il nous communique dans le Sacrement de Sa mort et de Sa résurection...

Chaque jour, avec force, nous demandons au Seigneur d’être purifiés de toutes ces traces du péché qui sont en nous. Cette purification est personnelle, mais elle rejaillit sur tout le corps mystique de l’Église : 

« Toute âme qui s'élève élève le monde » 

(Élisabeth Lesueur)

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je pose à nouveau un acte de foi dans la vertu purificatrice des sacrements. 

Toutes ces communions et ces absolutions reçues viennent me purifier et cette purification à laquelle je coopère par mes petits actes d’éloignement du péché (médisance, jugement, paresse…) contribuent à la purification  et, dès lors, à l'unité de Témoignage de l’Église toute entière !

Cette solidarité dans le bien n'est-elle pas merveilleuse ?

Vivons-en...

Lire aussi: POURQUOI SE CONFESSER:

http://paris.syro-orthodoxe-francophone.over-blog.fr/2016/02/pourquoi-se-confesser.html

“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” ( St. John Cassian)

“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” ( St. John Cassian)

La parole de Dieu
 
«  Jésus vit une grande foule. 
Il fut saisi de compassion envers eux.  »
Évangile selon saint Marc, chapitre 6, verset 34
 
La méditation
Je me suis demandé plus d’une fois comment il fait. Comment fait le pape François pour déployer une telle énergie sur la place Saint-Pierre, à la rencontre des foules ? Les journées doivent être longues, quand on est pape. Et pas toujours très amusantes. Lui aussi connaît la dureté du monde.
En fait, j’avais une clé, sans le savoir. Je l’ai dit mille fois aux hospitaliers de Lourdes : « L’hospitalier ne puise pas dans ses réserves quand il est au service, quand il délivre un sourire, quand il échange un regard, quand il a une parole de consolation. Tout au contraire, il refait ses forces et sa santé. »
Le service et le don de soi ne sont pas les derniers actes qu’on pose quand on a déjà fait tout le reste — la prière, le travail, que sais-je encore —, quand on est établi dans la vie chrétienne, débordant de ressources. C’est tout le contraire. D’abord, sortir de soi, dans le service, dans le geste du soin, dans la relation d’amitié. Être avec les autres et pour les autres. « L’amour pour les gens est une force spirituelle qui permet la rencontre totale avec Dieu *», écrit le pape François dans son exhortation La joie de l’Évangile. L’amour rend force. L’amour rend foi.
Le chrétien n’est pas missionnaire parce que croyant ; il est plus souvent croyant parce que missionnaire. Ou serviteur. La mission est chemin par excellence de la rencontre de Dieu. Le missionnaire se nourrit de se donner. Il se reçoit quand il s’abandonne. « Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »**
* La joie de l’Évangile, numéro 272.
** Évangile selon saint Luc, chapitre 9, verset 24.(Source!:Carême dans la Ville)
 
 

29 février :

Saint JEAN CASSIEN,

choisi par Dieu pour apporter l'éclairage du monachisme oriental à l'Occident


En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; * c'est ainsi que ton esprit se réjouit, * bienheureux Cassien, avec les Anges dans le ciel.


Désireux des biens suprêmes, Père saint, * tu t'es uni aux êtres d'en-haut; * par la divine élévation de tes vertus, * tu as fait de ton âme un char de feu; * Cassien, toi qui sur terre as vécu comme un Ange, * tu fus agréable au Créateur de l'univers. 

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St. Onesimus

On this day also St. Onesimus, the disciple of St. Paul, was martyred. This saint was a slave for a man from Rome called Philemon who believed at the hands of St. Paul, when he heard his preaching in Rome.
Philemon departed from Rome on a business trip and took with him Onesimus among others of his servants. There the devil enticed Onesimus, so he stole money from his master and fled to Rome. According to the Divine Will, Onesimus attended the preaching of St. Paul, which he kept in his heart. He believed at the hand of St. Paul and his heart was filled with the grace and the fear of God. He remembered what he stole from his master and from others and since he did not have anything left from the stolen money to return to its rightful owners, he was sorrowful and told St. Paul about that.
St. Paul comforted him and wrote an epistle to Onesimus' master, Philemon, informing him in it, that Onesimus became a follower of Christ saying, "I appeal to you for my son Onesimus, whom I have begotten while in my chains." St. Paul asked him to treat him gently and not to mind what he did but to consider what he lost as owed by the apostle.
When Onesimus took the epistle to his master Philemon, he was pleased by his faith and repentance and treated him as the apostle commanded. Furthermore, he offered him more money but St. Onesimus refused saying, "I am rich with Christ." Then he bid Philemon farewell and returned to Rome.
St. Onesimus continued to serve St. Paul until his martyrdom and deserved to be ordained a priest. After the martyrdom of St. Paul, the governor of Rome seized him and exiled him to one of the islands. He remained there preaching and baptizing the people of the island. When the governor came to the island, he found him guiding the people to the belief in the Lord Christ. He was beaten severely and his legs were broken. He departed in peace.
His prayers be with us. Amen.

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

 

 

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EGYPTIAN COURT SENTENCES THREE CHRISTIAN TEENS TO PRISON FOR ‘INSULTING ISLAM’
    

 

“They have been sentenced for contempt of Islam and inciting sectarian strife,” explained defense lawyer Maher Naguib. “The judge didn’t show any mercy. He handed down the maximum punishment.”

Blasphemy laws still exist in Egypt. Article 98 describes the punishment:

Confinement for a period of not less than six months and not exceeding five years, or a fine of not less than five hundred pounds and not exceeding one thousands pounds shall be the penalty inflicted on whoever make use of religion in propagating, either by words, in writing, or in any other means, extreme ideas for the purpose of inciting strife, ridiculing or insulting a heavenly religion or a sect following it, or damaging national unity.

Naguib said the teens meant to “mock the beheadings carried out by ISIS (Islamic State) militants.”

 

  

 

 

  

 

The three boys sentenced to jail were between 15 and 17 years old when they shot the video. The judge sentenced a fourth boy, 15, to serve time in a juvenile detention center.

Their neighbors discovered the footage and handed it over to the police. Coptic Christians condemned the arrests.

“They are some kids who decided to have fun in a private place,” stated Mina Thabet, a Coptic activist and researcher at the Egyptian Commission for Rights and Freedoms. “They were on a trip with their teacher, but somehow rumor got out that they’d thrown down the Koran, and had insulted Islam, so that led to their arrests.”

The police had arrested the Coptic teacher and held him for four days, but the mob nonetheless demanded more punishment, descending upon the children’s homes and “[throwing] rocks at the homes of the youth in a bid to force their parents” to surrender the kids.

“The case of the five arrested in Minya and charged with blasphemy represents yet another case of how Egypt continues to bend to the weight of extremist ideology,” said Todd Daniels, the Middle East regional manager for International Christian Concern:

A video – not even shared publicly – that mocked ISIS, a group that openly beheaded twenty Egyptian citizens, has already put these five in prison and may lead to lengthy prison sentences. Despite progress in terms of rhetoric from [Egyptian] President [Abdel Fattah el-Sisi], Egypt has pervasive persecution that continues to occur not only on the societal level but also in the judiciary.

In 2014, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi became the first leader to attend Christmas Eve Mass. He attended the service at St. Mark’s Cathedral in Cairo.

“It’s important for the world to see this scene, which reflects true Egyptian unity, and to confirm that we’re all Egyptians, first and foremost,” he claimed at the time. “We truly love each other without discrimination, because this is the Egyptian truth.”

He also attended Mass last month, where he pledged to rebuild churches destroyed by the Muslim Brotherhood in 2013 after the military ousted President Mohamed Morsi.

In December, leaders of Egypt’s Coptic community attended a UN minority rights forum in Geneva, where they condemned the country’s blasphemy law. Medhat Kelada, head of the European Coptic Organizations Union, insists the law “badly exploited against the Copts.”

Leaders, nonetheless, praised Sisi for protecting them from the Muslim Brotherhood. Coptic Orthodox Pope Tawadros considers the president a “hero.” Some insist, however, that the government will not completely change. “Sisi is conservative. He doesn’t care about religious freedom,” said Thabet.

 

 

Breitbart

28 / 02 / 2016

 

 

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METTRE UN TERME AU GENOCIDE DES CHRETIENS D'ORIENT

Voici l’appel que la philosophe Sophia Kuby a lancé dans les colonnes du journal de l’Église catholique allemande katholisch.de :

« Le prétendu État Islamique tue, viole, torture, et réduit en esclavage toujours plus de monde en Syrie et en Irak et la communauté internationale voit cela et continue à rester passive. Nous vivons aujourd’hui un exode historique de toutes les minorités du Proche Orient et pourtant l’action tarde à prendre corps : « Réveillez vous ! », s’est exclamé le père Bazi d’Erbil, en Irak, la semaine dernière quand il était devant le parlement européen.

Il faut reconnaitre que là-bas et ailleurs des actes commencent à émerger : le 27 janvier les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe ont reconnu que les monstruosités commises par ISIS constituaient un génocide. Peu de temps après, une résolution a été prise au parlement européen et qui dit les choses de manière suffisamment claire : Les chrétiens, les yézidis et les autres minorités ethniques et religieuses sont persécutés de manière systématique. Ce qui se traduit par un nom que l’immense majorité des parlementaires a reconnu : c’est un génocide, c’est-à-dire l’extermination d’un peuple, qui a lieu en Orient.

« Génocide » : il s’agit du concept le plus puissant qu’offre le droit international pour évoquer ce genre de meurtres de masses systématisés. On ne parlait jusqu’alors que de crimes contre l’humanité et d’épuration ethnique : des concepts proches mais pas aussi vastes et englobants que le terme génocide, qui inclut toutes ces dimensions dans l’horreur. Que ce soit au Rwanda ou au Kosovo, c’est le fait de nommer le génocide en tant que tel qui avait permis à la communauté internationale de s’entendre pour agir : « les mots comptes ! », s’est exclamé le député suédois à l’origine de la résolution, Lars Adaktusson, devant l’assemblée plénière.

Ce sujet est maintenant abordé de manière brûlante dans la chambre des Lords en Grande Bretagne. De nombreux Lords ont écrit la semaine dernière un appel enflammé à leur premier ministre, pour faire en sorte qu’il agisse au niveau de l’ONU pour mettre un terme à ce massacre abominable. Le congrès américain a lui aussi adopté une résolution de la sorte et fin décembre Hilary Clinton évoquait le génocide chrétien qui a lieu en Syrie et en Irak.

Un consensus international semble enfin intervenir, lentement et bien tard, mais absolument nécessaire. Le patriarche catholique chaldéen de Babylone, Louis Sako, appelait début février le président du parlement européen Martin Schulz dans une lettre ouverte à faire « tout ce qu’[il peut] pour arrêter ce génocide avant qu’il soit achevé ». Prions pour que la communauté internationale et tout particulièrement s’engagent enfin véritablement dans cette direction pour que puisse perdurer l’une des plus anciennes civilisations du monde et que nos frères et sœurs chrétiens ne soient plus massacrés et persécutés de manières abominables. »

(Source Aleteia/Traduit de l’allemand par Jules Germain .)

 

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Mysterious icon discovered at 'birthplace of Jesus': Rare painting made from silver, stones and shells has 'great religious value'
  • Icon was discovered two months ago in Bethlehem's Church of the Nativity
  • It is said to be centuries-old and of 'great religious and historical value'
  • Images have not yet been released and it's not known what icon shows
  • Find coincides with the church's renovation, which has restored mosaics 



Renovations at Bethlehem's Church of the Nativity, said to be built on the site where Jesus was born, have uncovered a mysterious icon of 'great religious and historical value'.

The work began after water started pouring into the church two years ago and the religious painting was unearthed during the first phase of its restoration.

So far, no images of the holy artefact have been released as experts analyse just how important it is, but they said the icon includes brass, silver, shells and stones.

Renovations at Bethlehem's Church of the Nativity (pictured), said to be built on the site where Jesus was born, have uncovered a mysterious icon of 'great religious and historical value'. The work began after water started pouring into the church and the painting was unearthed during the first phase of restoration

Renovations at Bethlehem's Church of the Nativity (pictured), said to be built on the site where Jesus was born, have uncovered a mysterious icon of 'great religious and historical value'. The work began after water started pouring into the church and the painting was unearthed during the first phase of restoration

Religious icons are typically paintings that depict Christ, Mary, saints or angels, which are venerated by some Christians.

But it's not known whom the mysterious icon discovered depicts, how old it is, the scene it shows or if it contains a painting at all.

 

MailOnline has contacted the renovators and Unesco for more information.  

 

Ziad al-Bandak, a Palestinian presidential adviser for Christian Affairs, told the Ma'an news agency that the icon was discovered near a window under plaster almost two months ago.

Religious icons (example shown) are typically paintings that depict Christ, Mary, saints or angels, which are venerated by some Christians

Religious icons (example shown) are typically paintings that depict Christ, Mary, saints or angels, which are venerated by some Christians

It has now been repaired, but is not yet ready for public viewing, the Times of Israel reported.

For two years, experts have laboured to restore the historic building in the West Bank and the priceless works of art inside, and now the initial phase of a delicate restoration project is complete.

The Church of the Nativity in Bethlehem, was built by Saint Helena in the 4th century over the grotto where the Virgin Mary is said to have given birth to Jesus.

The renovation project, partially funded by the Palestinian Authority and conducted by a team of Palestinian and international experts, is the biggest restoration at the iconic church in some 600 years.

Al-Bandak said nearly $8 million (£6 million) has already been spent on the ambitious project.

The removal of centuries of dust has left Crusader-era mosaics sparkling in sunlight filtering through brand new windows and led to new discoveries, such as the icon. 

Structural repairs on the fragile rooftop and windows have been completed and art treasures have been put back in their places.

Although the Palestinians are overwhelmingly Muslim, they consider the church a national treasure and one of their most visited tourist sites, and President Mahmoud Abbas has been actively involved in the project.

Al-Bandak, who is leading the Palestinian committee in charge of the restoration, called what has been accomplished so far nothing short of 'revolutionary.'

So far, no images of the holy artefact have been released as experts analyse just how important it is, but they said the icon includes brass, silver, shells and stones. For two years, experts have laboured to restore the historic building in the West Bank and the priceless works of art inside and now the initial phase of a delicate restoration project is complete. A restored mosaic is shown

For two years, experts have laboured to restore the historic building in the West Bank and the priceless works of art inside and now the initial phase of a delicate restoration project is complete. A restored mosaic is shown

The removal of centuries of dust has left Crusader-era mosaics sparkling in sunlight (pictured) filtering through brand new windows and led to new discoveries, such as the icon 

The removal of centuries of dust has left Crusader-era mosaics sparkling in sunlight (pictured) filtering through brand new windows and led to new discoveries, such as the icon 

WHAT IS KNOWN ABOUT THE ICON?

The icon is largely a mystery.

It's said to be centuries old, but now precise date has been given.

Its subject is unknown.

The artefact contains brass, silver, shells and stones, but experts have not said whether it contains any painting, like most icons.

It was discovered near a window under plaster almost two months ago.

No images of the icon have yet been released, but it repairs have begun. 

'For the first time you can see, when you go up, mosaics really magnificent and beautiful and unique in the whole world,' he said.

Despite the Church of the Nativity's spiritual significance, it was neglected for centuries and is listed as endangered by Unesco, the United Nations cultural agency.

But over the past two years, specialists have replaced the most damaged of the ancient wood beams of the rooftop and put up a new cover.

They also installed new wooden framed windows that prevent water infiltration.

For the first time in almost 1,000 years the thousands of fine mosaics' tiles have been retouched. 

The renovation project (pictured), partially funded by the Palestinian Authority and conducted by a team of Palestinian and international experts, is the biggest restoration at the iconic church in some 600 years 

The renovation project (pictured), partially funded by the Palestinian Authority and conducted by a team of Palestinian and international experts, is the biggest restoration at the iconic church in some 600 years 

But over the past two years, specialists have replaced the most damaged of the ancient wood beams of the rooftop and put up a new cover. The roof of the old church is shown above

But over the past two years, specialists have replaced the most damaged of the ancient wood beams of the rooftop and put up a new cover. The roof of the old church is shown above

THE CHURCH OF THE NATIVITY 

The Church of the Nativity is a bascilica located in Bethlehem, West Bank.

It was built by Saint Helena in the 4th century over the grotto where the Virgin Mary is said to have given birth to Jesus.

The Church of the Nativity site's original basilica was completed in 339 and destroyed by fire during the Samaritan Revolts in the 6th century.

A new basilica was built 565 by Justinian, the Byzantine Emperor, restoring the architectural tone of the original.

The site of the Church of the Nativity has had numerous additions since this second construction, including its prominent bell towers.

It is a Unesco World Heritage Site - the first to be listed under Palestine - and has religious significance to Christians and Muslims.

Mimmo Nucatolo, who heads the Italian team restoring the mosaics, called the gold, green and pastel artworks 'a unique example' made by skilled mosaicists at the end of the Crusader period.

The Crusades were a series of intermittent military campaigns in the years from 1096 to 1487, sanctioned by various Popes.

They were in such a bad way, they almost disappeared from sight, he said.

'From underneath you could no longer see the colours, so much so that some people were wondering "Do we really have mosaics in this church?"'

While experts are still carrying out work 32ft (10 metres) above ground, visitors and pilgrims will have to wait until the end of 2016 before being able to admire the winged creatures and brightly coloured mosaics that have been brought back to rare brilliance.

After completing the mosaics in the central nave, specialists are now renovating those in other areas of the church, working on wall plastering, restoring the external stone facade and repairing the wooden beams. 

It is hoped scaffolding will come down by the end of the year and there are plans to install a microclimate system to control sunlight, temperature and humidity in the church, as well as new lights and a smoke detection system, according to project manager Afif Tweme.

Mimmo Nucatolo, who heads the Italian team restoring the mosaics, called the gold, green and pastel artworks ‘a unique example’ made by skilled mosaicists at the end of the Crusader period. One is shown above 

Mimmo Nucatolo, who heads the Italian team restoring the mosaics, called the gold, green and pastel artworks 'a unique example' made by skilled mosaicists at the end of the Crusader period. One is shown above 

The mosaics were in such a bad way, they almost disappeared from sight However, now workers have revealed the vivid colours of the beautiful mosaics (pictured) no longer under threat from damp

The mosaics were in such a bad way, they almost disappeared from sight However, now workers have revealed the vivid colours of the beautiful mosaics (pictured) no longer under threat from damp

The completion of the first phase of the restoration (mosaic shown) is already a source of pride

The completion of the first phase of the restoration (mosaic shown) is already a source of pride

The Roman Catholic, Greek Orthodox and Armenian churches share ownership of the church, and run it according to a 19th-century agreement that assigns responsibilities for upkeep that are jealously guarded by each denomination.

The churches have traditionally viewed each other with suspicion and have had fraught relations.

But al-Bandak said they have all been 'very cooperative' throughout the restoration, even allowing access to the church in the dead of night to facilitate the work of experts.

The full restoration will continue in phases and is expected to take at least another three years.

Additional projects will include work on stone capitals and columns as well as on the ancient floor mosaics currently covered by stone flooring.

However, the work will depend on the availability of funds.

Al-Bandak said an additional $11 million (£8 million) is needed and the Palestinian Authority has already launched a campaign to raise the funds.

'He [President Abbas] told me from the beginning: 'Even if you don't have all the money to go ahead, start. This is a holy place and money will come.'

The completion of the first phase is already a source of pride.

'We are very proud of it because when we protect our national heritage, our history, we protect our future,' al-Bandak added. 

Al-Bandak said: 'He [President Abbas] told me from the beginning: "Even if you don't have all the money to go ahead, start. This is a holy place and money will come." This image shows the restoration in progress

Al-Bandak said: 'He [President Abbas] told me from the beginning: "Even if you don't have all the money to go ahead, start. This is a holy place and money will come." This image shows the restoration in progress

 

 


(Source :Mail Oneline)

 

 

 

 

 

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UN MOYEN-ORIENT DEBARASSE DE DAEC ?...SENARIOS...

La première partie de l’analyse d’Olivier Hanne : « Les risques d’un monde « post-Daesh » » est à retrouver ici.

  1. Quelle politique envers les anciens membres de Daech ?

Ceux des terroristes qui ne pourront rentrer formeront – comme Al-Qaeda en son temps – des brigades de combattants apatrides, obsédés du djihad, et passeront d’un théâtre à l’autre. Dans cette perspective, on peut craindre un renforcement des groupes terroristes au Sahel, en Libye, en Afghanistan. Face à de tels risques, les organisations internationales et les gouvernements auront à envisager l’hypothèse d’amnisties, afin d’offrir une voie de sortie honorable aux daechistes les moins compromis. Ces amnisties pourront être décidées par les gouvernements nationaux, et validées ensuite par la justice internationale.

À partir de quels modèles peut-on suggérer ces amnisties ? L’histoire récente nous en fournis deux : le modèle étatique algérien de 2005 et le modèle rwandais des années 1996-1998. Dans le premier cas, l’État désarme les combattants, assure leur procès et une sanction forte, tout en leur offrant la vie sauve. Ce modèle autoritaire se fonde sur la crainte. Dans le cas de la Syrie et de l’Irak, l’État a été trop perçu comme oppressif pour reproduire le modèle algérien. Le modèle rwandais est double : il part du bas, c’est-à-dire des communautés villageoises qui réconcilient les génocidaires avec lesquels les victimes vivent au quotidien ; il s’accompagne de procès contre les organisateurs du génocide, justice assurée de l’extérieur par un tribunal pénal international. Dans le cas de la Syrie et de l’Irak, la dimension communautaire de la réconciliation semble une voie conforme aux structures sociales, mais l’ingérence de la justice internationale serait trop mal perçue pour être reproduite.

Concernant la Syrie et l’Irak, les processus de déradicalisation, souvent envisagés en Europe, semblent coûteux et peu efficaces. Au contraire, en respectant les mentalités locales, les axes de réintégration des simples combattants arrêtés pourraient consister en une condamnation symbolique, un retour rapide dans les villages d’origine, où la communauté locale serait garante auprès de l’État de la réintégration professionnelle, religieuse et politique de la personne.

Dans le cas des combattants étrangers, la question est différente : le djihadisme international aggrave la violence des mouvements terroristes, la déconnexion entre les étrangers et le contexte local dans lequel ils se battent démultiplie l’ultra-violence et le sentiment d’impunité. Que faire de ces individus hors de contrôle ? En les renvoyant dans leur pays d’origine (Maghreb, Asie centrale), et en les laissant à la justice de celui-ci, le monde peut être assuré qu’ils seront mis hors d’état de nuire. Mais pour tous ceux qui viennent d’Europe ? Quelle peine exemplaire leur sera réservée ?

  1. Quelles sont les données du Moyen-Orient « post-Daesh » ?

La fin de Daesh ne signera pas la fin de l’instabilité dans la région dès lors que les causes profondes qui ont créé l’organisation ne seront pas traitées. En effet, l’État islamique s’est nourri de phénomènes géopolitiques connus et anciens. Il est à craindre que les problèmes non traités après les opérations militaires réapparaissent sous une autre forme.

Les données géopolitiques identifiables accompagnant l’après-Daesh sont, de toute évidence au nombre de cinq :

1- Le départ de Bachar al-Assad, sous forme violente ou négociée, est probable. Sous forme violente, il conduira à des débordements contre la minorité alaouite déjà saignée par la guerre. Sous forme négociée, il peut permettre une stabilisation, à condition que le président sorte par le haut, et ses soutiens avec lui.

2- Le ressentiment chez les Arabes sunnites, victimes de la sidération collective liée à Daesh et à leur position de victimes permanentes (bombardements massifs russes, exactions d’Al-Assad, frappes occidentales…). Ils soutiendront tout mouvement leur redonnant une place, soit dans les frontières de leur État, soit dans un nouveau cadre institutionnel.

3- Le rôle des Kurdes sera accru dans toute la région, dégénérant sur un conflit de longue durée avec la Turquie, mais aussi avec les Arabes sunnites, notamment dans la plaine de Ninive, sur les frontières du Kurdistan irakien et dans le Rojava (territoires kurdes de Syrie). Des formes de nettoyage ethnique se sont déjà produites et sont à craindre.

4- Le rôle accru des milices chiites dans la vie politique irakienne, à la manière du Hezbollah libanais. Ces milices, si elles s’unissent, pourront aggraver les tensions entre Bagdad et Riyad.

5- L’avenir des chrétiens d’Orient est hypothéqué.

  1. Les crises potentielles du Moyen-Orient « post-Daesh »

Les crises les plus probables qui accompagneront la nouvelle configuration politique post-Daesh peuvent être évoquées à travers deux scénarios, forcément caricaturaux.

Scénario n° 1 : Les Kurdes en Irak et Syrie, et le gouvernement chiite irakien sortent grands vainqueurs de la conflagration, tandis que les sunnites irakiens sont stigmatisés pour avoir collaboré avec l’organisation terroriste, tout comme une partie des sunnites syriens qui, en outre, ont vécu le drame de l’exil. Dans la plaine de Ninive, la vallée du Tigre et autour de Hassaka, les rétorsions se multiplient, qu’elles soient menées par les Kurdes (occurrences limitées) ou les milices chiites (plus fréquent, exécutions sommaires, destruction de maisons). La Turquie et la Syrie s’affrontent pour le contrôle du Rojava, qui a gagné son autonomie. Pourtant, les deux entités étatiques irakienne et syrienne se maintiennent. La Russie et l’Iran sont désormais les puissances les plus influentes en Syrie, tandis qu’une concurrence grandit en Irak entre Washington et Téhéran.

CARTE 1
1er scénario

Scénario n° 2 : La balkanisation est en cours, comme en 1925, mais échappe totalement aux anciens projets de Grand Moyen-Orient des États-Unis. La partition a permis à la France et aux États-Unis de revenir en force dans la région, notamment dans les États kurdes. L’influence des États salafistes n’a jamais été aussi forte dans les zones sunnites, dont ils assurent la reconstruction. Les tensions entre Kurdes (Rojava, Kurdistan) et Turcs sont fortes. Les espaces sunnites irako-syriens – autrefois associés dans l’Histoire – cherchent à s’unifier, mais la définition des frontières ne cesse de poser des problèmes internationaux. Cette balkanisation met la région dans les mains des puissances extérieures, qu’elles soient mondiales (Russie, États-Unis, France) ou régionales (Arabie Saoudite, Iran, Turquie).

CARTE 2
2nd scénario
  1. La question du positionnement américain

Mais l’avenir en Syrie et en Irak ne pourra se faire sans les États-Unis, malgré l’omniprésence russe depuis août 2015. Or, le 15 novembre 2015, l’Institute for the Study of War, le principal think-tank universitaire américain appuyant par ses rapports la politique des États-Unis au Moyen-Orient, publiait les éléments pour une nouvelle stratégie américaine dans la région.

Le document fait preuve d’un certain réalisme concernant l’avenir, notamment à l’égard des Kurdes :

Ne pas se fier aux forces kurdes pour une reprise rapide au-delà de leur frontière ethnique (…).

Mais d’autres passages indiquent que les États-Unis se préparent, après la prochaine élection présidentielle, à des tactiques militaires dures, proches de celles des Russes, ne pouvant qu’accentuer les traumatismes des populations et l’échec de la paix :

Il faut cesser de prendre des gants contre l’EI en Irak et Syrie, ajuster les règles d’engagement pour accepter le risque de dommages collatéraux, frapper toutes les cibles de l’EI qui sont sur nos listes, et faire un maximum de dommages possible par les airs et rapidement (…).

Si ce think tank – qui n’est pas un institut de recherche neutre – parvient à influencer la campagne électorale américaine, une crise est déjà à craindre avec la Russie :

Il faut tout faire pour retirer le régime d’Assad du pouvoir, et pas seulement Assad (…). Il faut rejeter les Russes de Syrie.

États-Unis et Russie ont donc déjà basculé dans le monde « post-Daech », un monde qui s’annonce sans pitié pour les populations du Moyen-Orient et guère enthousiasmant sur le plan des libertés. En revanche, dans cette reconfiguration dramatique, la France a de toute évidence un rôle à jouer comme puissance intermédiaire et relais diplomatique.(Source : Aleteia)

 

===

 

Ne l'oublions pas ! Prions sans relâche pour sa libération et celle de son Confrère ...

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

*Dimanche 6 Mars, 

Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy


  Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

Vendredi 29 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit:

Lundi 29 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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The closer one is to God in reality -- and not simply in one's imagination -- the more one feels unworthy and sinful, more sinful than anyone else. The Holy Fathers felt this way. There are many examples of this. The publican considered himself a sinner for altogether other reasons. Nevertheless, he realized his sinful state and did not try to justify himself. He asked only for mercy and forgiveness of the Lord, and he received it. Everybody has an insolvent debt before God. No amount of ascetic struggles can repay this debt. The Lord Himself says: If you do all that is demanded of you (that is, follow all the commandments), consider yourselves unprofitable servants whose duty it is to fulfill the master's order (Luke 17:10). How necessary it is for us, who constantly break the commandments, to keep the same disposition of soul as the publican: not to look for virtues in ourselves. Regardless of any spiritual labors we might undertake, we shall always remain abominable slaves. Only by the mercy of God, those who repent are forgiven and are vouchsafed to enter the Kingdom of Heaven. From " (Abbot Nikon: Letters to Spiritual Children -- Letter 9")

The closer one is to God in reality -- and not simply in one's imagination -- the more one feels unworthy and sinful, more sinful than anyone else. The Holy Fathers felt this way. There are many examples of this. The publican considered himself a sinner for altogether other reasons. Nevertheless, he realized his sinful state and did not try to justify himself. He asked only for mercy and forgiveness of the Lord, and he received it. Everybody has an insolvent debt before God. No amount of ascetic struggles can repay this debt. The Lord Himself says: If you do all that is demanded of you (that is, follow all the commandments), consider yourselves unprofitable servants whose duty it is to fulfill the master's order (Luke 17:10). How necessary it is for us, who constantly break the commandments, to keep the same disposition of soul as the publican: not to look for virtues in ourselves. Regardless of any spiritual labors we might undertake, we shall always remain abominable slaves. Only by the mercy of God, those who repent are forgiven and are vouchsafed to enter the Kingdom of Heaven. From " (Abbot Nikon: Letters to Spiritual Children -- Letter 9")

L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone fait aujourd'hui mémoire des Saints:

FAUSTIN et JOVITE, martyrs à Brescia († IIe s.)

Sts_Faustin-Jovite_1b.jpg

QUINIDE, évêque de Vaison († 579)

SIGEFRIDE, évêque, apôtre de la Suède  († 1002)

WANENG, moine à Fécamp († 686)

GEORGIE, vierge à Clermont  († VIe s.)

Livre d'Ézéchiel 34,11-16.

Parole du Seigneur Dieu : Maintenant, je vais moi-même prendre soin de mes brebis, et je veillerai sur elles. 
Comme un berger veille sur son troupeau, quand il est au milieu des brebis dispersées, ainsi, je veillerai sur mes brebis et je les retirerai de tous les endroits où elles furent dispersées un jour de brouillard et d'obscurité. 
Je les ferai sortir des pays étrangers, je les rassemblerai, et je les conduirai dans leur pays; je les mènerai paître sur les montagnes d'Israël, dans les vallées, près de tous les lieux habités. 
Je les ferai paître dans de bons pâturages, et leur bercail sera sur les hauteurs d'Israël. Là elles reposeront dans de belles pairies, et brouter dans de gras pâturages, sur les monts d'Israël. 
C'est moi qui ferait paître mon troupeau, et c'est moi qui les ferai reposer. Parole du Seigneur Dieu ! 
Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade ; je veillerai sur celle qui est grasse et forte; je veux les paître avec justice, dit le Seigneur tout-puissant. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. 
Toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme le pasteur sépare les brebis d'avec les boucs, 
et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. 
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : " Venez, les bénis de mon Père : prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde. 
Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; 
nu, et vous m'avez vêtu ; j'ai été malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus à moi. " 
Alors les justes lui répondront : " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, et vous avons-nous donné à manger ; avoir soif, et vous avons-nous donné à boire ? 
Quand vous avons-nous vu étranger, et vous avons-nous recueilli ; nu, et vous avons-nous vêtu ? 
Quand vous avons-nous vu malade ou en prison, et sommes-nous venus à vous ? " 
Et le Roi leur répondra : " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. " 
Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : " Allez-vous-en loin de moi, les maudits, au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 
Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; 
j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli ; nu, et vous ne m'avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité."
Alors eux aussi lui répondront : " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, ou avoir soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne vous avons-nous pas assisté ? " 
Alors il leur répondra : " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait. " 
Et ceux-ci s'en iront au supplice éternel, et les justes à la vie éternelle. " 
 

 

Par Saint Césaire d'Arles

(470-543), moine et évêque 
Sermon 26,5 (trad SC 243, p. 89s rev)
 


 

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume »

 

Le Christ, c'est-à-dire la miséricorde céleste, vient chaque jour à la porte de ta maison : non seulement spirituellement à la porte de ton âme, mais aussi matériellement à la porte de ta maison.

Car chaque fois qu'un pauvre s'approche de ta maison, c'est sans aucun doute le Christ qui vient, lui qui a dit :

« Chaque fois que vous l'avez fait à un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait. »

N'endurcis donc pas ton cœur ; donne un peu d'argent au Christ, dont tu désires recevoir le Royaume ; donne un morceau de pain à celui dont tu espères recevoir la vie ; accueille-le dans ton logement, afin qu'il te reçoive dans son paradis ; donne-lui l'aumône pour qu'il te donne en retour la vie éternelle. 

Quelle audace de vouloir régner dans le ciel avec celui auquel tu refuses ton aumône en ce monde !

Si tu le reçois pendant ce voyage terrestre, il t'accueillera dans son bonheur céleste ; si tu le méprises ici dans ta patrie, il détournera son regard de toi dans sa gloire.

Un psaume dit :

« Dans ta cité, Seigneur, tu méprises leur image »

(Ps 72,20 Vulg) ; si dans notre cité, c'est-à-dire dans cette vie, nous méprisons ceux qui sont faits à l'image de Dieu (Gn 1,26), nous devons craindre d'être rejetés dans sa cité éternelle. Faites donc miséricorde ici-bas ;...grâce à votre générosité vous vous entendrez dire cette heureuse parole :

« Venez, bénis, recevez en héritage le Royaume. »

 

 

« Quelle miséricorde ! Je l'offense, et, sans autre réparation que la douleur de l'avoir fait, il me pardonne.

Je retombe, et il me pardonne encore. Je l'offense tous les jours, et il ne me rebute point.

Sa patience n'est point épuisée par de si fréquentes rechutes.

Si tous les jours je m'égare, et que je revienne tous les jours de bonne foi, il me reçoit avec joie, il me pardonne avec plaisir, il oublie ma perfidie, il me rend tous mes biens spirituels, avec un surcroît de grâces et de mérites !

Il n'a pas moins d'empressement à me rétablir dans le premier état, après cent infidélités, qu'il en eut après le premier égarement.

Tant de preuves de ma légèreté ne l'empêchent pas de me pardonner sur ma parole, quoique mille fois je l'aie trahie par mon inconstance, quoiqu'il prévoie que dès demain, peut-être qu'aujourd'hui même, j'oublierai ses bontés et mes résolutions.

O miséricorde vraiment infinie ! O bonté digne d'un Dieu ! »

Claude la Colombière (1641-1682), saint de l'Eglise Romaine. Dans "Réflexions chrétiennes" N°26 (De la miséricorde de Dieu envers les pécheurs), in "Écrits spirituels", Coll. Christus N°9, Desclée de Brouwer - Bellarmin, 2e édition, Paris, 1962.
(Cf. Œuvres Tome IV, Sermon 66).

Jesus_misericordieux_enfant_3a.jpg

 

« Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? » 
(Evangile de St Mt 25, 44)


 Voir Jésus dans l'Autre  

Il nous est bien connu ce verset tiré de l’Évangile de saint Matthieu.

Cette question est posée par ceux qui écoutent Jésus, après qu’Il se soit identifié lui-même à celui qui avait faim, qui était étranger… :

« J’étais malade et vous m’avez visité. » (Mt 25, 36)

Combien est important de nous rappeler que tout ce que nous aurons fait à notre prochain, c’est au Seigneur lui-même que nous l’aurons fait ! 

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25, 40)

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je sors de mon égocentrisme et je prends le temps de regarder une personne dans le besoin, une personne qui souffre, qui m’importune peut-être...

Cela peut être un de mes enfants, mon conjoint, un collègue de travail ou un paroissien...

Je demande à l’Esprit Saint de guérir ma céssité, d'illuminer mon regard pour reconnaitre  en elle Jésus, et je pose un acte concret de charité envers elle : un sourire, un service, une prière pour elle...

 

"Martyrs are not defeated people, they are not discriminated people who need to free themselves from discrimination.

Martyrdom is a mystery of gratuitous

love."

- H.H Moran Mor Ignatius Aphrem II 
*A blessed feast of the 21 Libyan Martyrs.*

 

"...Man has been endowed with the innate desire for and the ability to acquire wisdom and learning and it is the duty of leaders to inspire and guide our peoples in this quest.." (Haile Selassie I)

"...Man has been endowed with the innate desire for and the ability to acquire wisdom and learning and it is the duty of leaders to inspire and guide our peoples in this quest.." (Haile Selassie I)

POURQUOI IRAI-JE ME CONFESSER ? JE N’AI PAS DE PÉCHÉS PARTICULIERS
L’erreur –confession orthodoxe

« … Mais en est-il vraiment ainsi ? Quand un homme, durant un temps prolongé, demeure dans une chambre fermée, il s’habitue à l’air vicié et ne se rend plus compte combien c’est désagréable. Mais quelqu’un qui viendra de l’extérieur ne supportera pas l’odeur ambiante dans la chambre et prendra la fuite !

Que ceux qui disent ‘Je n’ai pas de péchés particuliers’ répondent si le Christ habite dans leur cœur. Jésus Christ se plaît à habiter les cœurs purs. Mais leurs cœurs sont-ils purs ? À peine…Ils s’imaginent être purs, mais l’imagination n’est pas la réalité. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons, et la vérité n’est pas en nous (1 Jn 1, 8) ; et, là où il y a mensonge, le Christ ne se trouve pas.

Voir son péché

Alors : que faire ? – Confessons-nous ! Retrouver une attitude digne et juste nous purifie de toute injustice (1 Jn 1, 9). Les saints Pères nous enseignent qu’il est très difficile pour un homme de voir ses péchés. Ils expliquent cela par l’aveuglement causé par le démon. Abba Isaïe dit : ‘Qu’un homme se sépare de celui qui est à sa gauche, c’est-à-dire de la communion avec les démons et de leurs suggestions, il verra pleinement ses péchés contre Dieu et il connaîtra Jésus Christ. Mais un homme ne peut voir ses péchés tant qu’il ne se sépare pas de ceux-ci, et cela exige du travail et de l’affliction. Ceux qui ont atteint cette condition ont trouvé les larmes lorsqu’ils se rappellent leur affection vicieuse pour les passions, ils n’osent pas regarder Dieu, et ils vivent constamment avec un cœur brisé’. S’il était simple de voir nos fautes, saint Éphrem le Syrien n’aurait pas prié en disant : ‘Seigneur, donne-moi de voir mes fautes !’De même saint Jean de Kronstadt ne pourrait pas dire :’Ceci est vraiment un don de Dieu : voir nos péchés dans leur multitude et dans leur horreur’.

La cécité

Ceux qui croient n’avoir aucun péché substantiel à se reprocher sont en fait aveugles. Ils doivent prier Dieu pour que Celui-ci leur donne de percevoir leurs péchés et pour se défaire ainsi de l’extrême et fatale illusion qu’ils n’ont aucun péché particulier. Leurs péchés sont-ils petits comme des grains de sable, s’ils ne sont pas effacés par la confession continuelle, ils s’accumulent et souillent la chambre du cœur si bien que l’illustre Hôte céleste ne peut y pénétrer.

Petits et redoutables

Les petits péchés sont souvent bien plus dangereux que les plus grands délits ou crimes. En effet, ces derniers pèsent lourdement sur la conscience et demandent à être confessés, réparés, clarifiés, effacés. Les petits péchés, en revanche, ne pèsent pas lourdement sur l’âme, et ils ont la particularité de rendre celle-ci insensible à la grâce divine et indifférente au Salut. Moins d’hommes ont péri sous les coups des bêtes féroces qu’au contact de petits microbes imperceptibles à l’œil nu. Considérés comme insignifiants, les petits péchés ne font généralement pas l’objet de notre attention. Ils sont facilement oubliés et créent chez l’homme la plus mauvaise habitude, celle de pécher inconsciemment et d’endormir la conscience morale. Ainsi, le misérable pécheur en arrive à se tromper en croyant qu’il n’est pas pécheur, que tout va pour le mieux  pour lui alors qu’il est misérablement asservi au péché.

Les petits péchés créent une véritable stagnation de la vie spirituelle. Une pendule s’arrête sous l’accumulation de la poussière : ainsi le pouls spirituel de l’homme s’éteint par degrés sous la couche dense que forme la multitude des petits péchés. Pour que la pendule fonctionne à nouveau, il faut enlever la poussière. Pour restaurer sa vie spirituelle, l’homme doit confesser le moindre péché ».

(extrait de The Forgotten Medicine : The Mystery of Repentance, St. Xenia Skete Press. Wilwood CA, 1994)
"Would that I forget all, O Lord, so that You alone  remain to satisfy my life"(+ Pope Shenouda +)

"Would that I forget all, O Lord, so that You alone remain to satisfy my life"(+ Pope Shenouda +)

EN CE CARÊME, AVEC ADAM ET EVES, PLEURONS LE "PARADIS PERDU" !

Cette mémoire, nos Saints Pères l'ont placée avant le Carême, comme pour nous montrer par les faits combien le remède du jeûne est utile à la nature humaine et combien est lamentable ce qui vient de la satiété et de la désobéissance.

Omettant donc les dommages infinis causés au monde par suite de sa faute, les Pères ont voulu présenter Adam le premier homme, en nous montrant clairement le mal souffert par lui pour n'avoir pu s'abstenir d'un peu de nourriture et, par là, introduit également dans notre nature, et aussi le bien-fondé du jeûne, ce premier commandement de Dieu parmi les hommes.

Ne l'ayant pas observé, mais ayant cédé à son ventre ou plutôt, par l'intermédiaire d'Eve, au serpent trompeur, non seulement il n'est pas devenu Dieu, mais de plus il s'est attiré la mort, dont il a transmis le mal à tout le genre humain.

C'est donc pour la gourmandise du premier Adam que le Seigneur a jeûné quarante jours et s'est montré obéissant ; et c'est pour cela que le présent Carême a été conçu par les Saints Apôtres, afin qu'en observant ce qu'Adam n'a pas observé nous jouissions, par le jeûne, de l'immortalité dont il a lui-même souffert la perte.

D'ailleurs, comme nous l'avons déjà dit, le but des Saints, c'est d'embrasser en peu de temps les œuvres divines depuis le début jusqu'à la fin.

Et puisqu'à la responsabilité de tous nos semblables incombent et la transgression d'Adam et sa chute du Paradis de délices, pour cette raison les Pères ont proposé qu'en en faisant mémoire, nous fuyions son exemple, au lieu d'en imiter l'intempérance.

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Le sixième jour, Adam fut donc façonné par la main de Dieu, honoré par Son souffle de Son image et ressemblance et, recevant aussitôt Son commandement, il passa jusqu'à six heures dans le Paradis ; puis, ayant transgressé le commandement, il en fut chassé. L'hébreu Philon dit qu'Adam aurait passé cent ans dans le Paradis ; d'autres parlent de sept jours ou années, à cause de la valeur de ce nombre.

Mais qu'à la sixième heure il étendit la main et saisit le fruit, nous l'a, montré le Christ, nouvel Adam, qui, le sixième jour et à la sixième heure, étendit ses mains sur la Croix pour réparer sa perte.

Adam a été créé à mi chemin entre la corruption et l'incorruptibilité, afin que, de quelque côté qu'il penchât par son choix, cela lui fût acquis.

Car il était également possible à Dieu de le créer immortel ; mais pour que soit justifié son choix, il lui donna comme loi de toucher à tous les arbres, mais pas à celui-là ; c'est-à-dire, probablement : avoir la connaissance de toutes les créatures de la puissance divine, mais en aucun cas celle qui se réfère à la nature de Dieu.

Grégoire le Théologien, pensant en philosophe que les arbres sont les connaissances divines, tandis que l'arbre représente la contemplation, a dit : Dieu a donc ordonné à Adam de s'intéresser à tous les autres principes et aux autres qualités, d'y appliquer son esprit et de rendre gloire à Dieu, car c'est là que résident les vraies délices.

Peut-être lui a-t-il demandé de s'enquérir aussi sur sa propre nature, mais pour ce qui est de Dieu, de ne pas chercher à savoir qui il est par nature, ni où ni comment il a tiré l'univers du néant.

Mais lui, délaissant les autres recherches, se mit plutôt à sonder ce qui concerne Dieu et à scruter soigneusement sa nature ; et, comme il était, en ces matières, un enfant, un débutant, tout à fait inexpert, il tomba lorsque Satan lui suggéra, par l'intermédiaire d'Eve, l'idée de déification.

Le grand et divin Chrysostome dit que cet arbre avait un double pouvoir et il affirme que le Paradis était sur terre ; en philosophe, il l'imagine à la fois intellectuel et sensible, comme l'était Adam, et le place « au milieu » entre la corruption et l'incorruptibilité, pour sauvegarder l'Ecriture, mais sans s'en tenir à la lettre.

Certains disent que l'arbre de la désobéissance fut le figuier puisque, sachant leur nudité, ils se couvrirent aussitôt, en se servant de ses feuilles. Et c'est la raison pour laquelle le Christ aurait maudit le figuier, comme s'il avait été la cause de la transgression.

Car il a une certaine ressemblance avec le péché : d'abord la douceur du fruit, ensuite l'âpreté de ses feuilles, et enfin la glu qui provient de son lait. Et il en est qui ont compris de façon peu convenable et l'arbre et la conversation d'Adam avec Eve et leur « connaissance ».

Donc, après avoir transgressé et revêtu la chair mortelle, après avoir été l'objet de la malédiction, il fut chassé du Paradis, dont la porte, sur l'ordre de Dieu, fut gardée par un glaive de feu.

Devant cette porte, Adam s'assit et pleura tous les biens dont il s'était privé pour n'avoir pas jeûné en temps opportun et le fait que tout le genre humain issu de lui devait partager la même condition jusqu'à ce que notre Créateur, ayant pitié de notre nature détériorée par Satan, naisse de la Vierge Sainte et vive Son admirable vie, nous montrant la voie par ce qui s'oppose au démon, à savoir le jeûne et l'humilité, et que, triomphant de celui qui par ruse nous avait séduits, Il ramène notre nature à son ancienne dignité.

Tout cela, les Pères théophores ont donc voulu le rendre présent à travers tout le Triode, et ils ont mis en première place l'Ancien Testament : d'abord la création, puis la chute d'Adam, dont nous faisons mémoire présentement, puis tout le reste, à travers les écrits de Moïse et des Prophètes, plus encore avec les Psaumes de David, auxquels s'ajoutent, tout au long, les Ecritures de la grâce.

Suivent aussi, dans l'ordre, les événements de la nouvelle Alliance, dont le premier est l'Annonciation qui, selon l'ineffable économie de Dieu, trouve presque toujours place pendant le Saint Carême ; viennent ensuite Lazare et les Rameaux, la Sainte et Grande Semaine, la lecture des Saints Evangiles et les hymnes qui chantent en détail les Saintes et Salutaires Souffrances du Christ ; puis la Résurrection et le reste, jusqu'à la descente de l'Esprit, tandis que les Actes des Apôtres exposent comment advint la prédication et comment elle rassembla tous les Saints ; car les Actes confirment la Résurrection, à travers les miracles.

Puisque donc nous avons souffert de tels maux par le fait qu'Adam, une seule fois, n'a pas jeûné, voici qu'il en est fait mémoire à présent, à l'entrée du Saint Carême, afin que, nous rappelant tout le mal qu'a entraîné le fait de ne pas jeûner, nous nous empressions d'accueillir le jeûne avec joie et de l'observer. Alors, ce qu'Adam n'a pu atteindre, à savoir la divinisation, nous l'obtiendrons, nous, par le carême, pleurant, jeûnant et nous humiliant, jusqu'à ce que Dieu vienne nous visiter ; car sans cela, il n'est pas facile de retrouver ce que nous avons perdu.

Il faut savoir en outre que ce Saint et Grand Carême est la dîme de toute l'année : puisque par paresse, en effet, nous ne voulons pas toujours jeûner et nous abstenir du mal, c'est comme une moisson des âmes que les Apôtres et les Saints Pères nous ont confiée.

De cette façon, tout le mal que nous avons fait au cours de l'année, nous le rejetons maintenant dans la contrition et en nous humiliant par ce carême, que nous avons avantage à observer de façon plus précise.

Car les divins Pères nous ont transmis également trois autres jeûnes : celui des Saints Apôtres, celui de la Mère de Dieu et le Carême de Noël, ce qui fait quatre, un pour chaque saison de l'année.

Mais ce Carême, nous l'estimons davantage, à cause de la Passion, ou parce que c'est celui qu'a observé le Christ Lui-même, en lui donnant une certaine gloire, ou bien que Moïse a reçu la Loi après avoir jeûné quarante jours ; pensons aussi à Elie, à Daniel et à tous ceux qui ont fait leurs preuves auprès de Dieu.

Et le bien-fondé du jeûne, Adam le montre par son contraire. C'est donc pour cette raison que les Saint Pères ont voulu rappeler ici l'exil d'Adam.


Par Ton ineffable miséricorde, ô Christ notre Dieu, rends-nous dignes des délices du Paradis et, dans Ton amour pour les hommes, prends pitié de nous. Amen.

(Cette vie de Saints est tirée du :
"Triode de Carême", Diaconie Apostolique 1993)

'If a man loves someone, he naturally makes every effort to be of service to that person. If, then, a man loves God, he naturally strives to conform to His will. But if he loves the flesh, he panders to the flesh. (St. Maximos the Confessor)

'If a man loves someone, he naturally makes every effort to be of service to that person. If, then, a man loves God, he naturally strives to conform to His will. But if he loves the flesh, he panders to the flesh. (St. Maximos the Confessor)

SAINT ONESIME, QUI ÊTES-VOUS ?

(15 Février)

Originaire de Phrygie, Onésime était esclave de Philémon, fervent Chrétien de Colosses, bien connu pour la fermeté de sa foi et pour son ardente charité.

Comme il avait commis un vol au préjudice de son maître, Onésime prit la fuite et trouva refuge à Rome, où il rencontra le Saint Apôtre Paul, alors prisonnier pour le Christ.

Sous l'influence de la parole apostolique, Onésime reconnut sa faute, se convertit au Christianisme, fut baptisé et ne tarda pas à montrer par sa conduite les fruits des saintes vertus.

Mais comme Saint Paul ne voulait pas contrister son disciple Philémon, il lui renvoya le fugitif, avec une lettre sollicitant son pardon et son affranchissement.

C'est la Lettre à Philémon, qui nous a été transmise parmi les quatorze Epîtres de Saint Paul. Le bon Philémon, consentant avec joie à la requête de l'Apôtre, accueillit Onésime, non comme un esclave mais comme un frère, et il le renvoya libre à Saint Paul, pour qu'il en fît un ministre de l'Evangile.

Après le Martyre de l'Apôtre, Onésime prêcha avec zèle la doctrine du Salut. Il fut arrêté et traduit devant Tertulle, gouverneur de Rome, qui était animé contre lui d'une haine particulière, car il avait converti la femme de son frère à la Vraie Foi.

Quand Tertulle lui demanda pourquoi il avait abandonné son maître, il répondit :

« Je suis maintenant serviteur du seul vrai Maître, Jésus-Christ! » - « Et qui a versé l'argent pour t'affranchir? » - « C'est le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui m'a racheté au prix de Son propre sang », répondit avec assurance Onésime.

Comme il continuait en condamnant avec mépris le culte des idoles, le gouverneur le livra à la torture.

Onésime restait non seulement insensible à la douleur, mais il semblait même tirer de ces épreuves plaisir et joie.

Au bout de dix-huit jours d'emprisonnement et de tortures, voyant que le Saint attirait par sa constance la sympathie d'un grand nombre de païens, le tyran l'exila à Pouzzoles, près de Naples.

Malgré l'interdiction des autorités, Onésme commença aussitôt à y prêcher l'Evangile et obtint de nombreuses conversions.

Lorsque Tertulle apprit ces nouvelles, il le fit arrêter de nouveau et ramener à Rome, chargé d'entraves.

Comme il refusait de sacrifier et répondait avec audace aux questions du juge, on l'étendit sur le dos, les membres écartelés, en le fouettant cruellement pendant un long moment.

Plus on lui arrachait la chair et plus son sang coulait à terre, plus son âme prenait de la force dans l'espérance des biens éternels.

Finalement, le tyran, constatant qu'il n'obtiendrait rien, ordonna de lui rompre les membres à coups de bâtons et rentra dans le prétoire avant la fin de l'exécution.

Le Saint Apôtre expira sous les coups et ses précieux restes furent recueillis par une pieuse femme de la cité.


1. Il est déjà commémoré le 22 novembre, avec Saints Philémon, Archippe et Apphia et le 4 janvier lors de la Synaxe des Soixante-Dix Disciples.The Saint of the Day (2)

THe Holy Apostle Onesimos (~109)

He was a Phrygian by birth, a slave of Philemon, to whom the Apostle Paul addressed his epistle. Onesimos escaped from Philemon and fled to Rome, where he was converted to the Faith by St Paul. St Paul sent him back to his master, who at St Paul's urging gave him his freedom. He served the Church for many years before dying a martyr, beaten to death with clubs.

Saint Onesimos is also commemorated on November 22, with Sts Philemon, Archippus and Aphia; and on January 4 at the Synaxis of the Seventy Disciples.

 
 
La parole de Dieu
 
«  Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.  »
Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8
 
La méditation
Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ? Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie. Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement. Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.
Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre. Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ? Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ? En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle. Car nul n’est bon sinon Dieu seul.
Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ? 
Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu. Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui. Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté. Revenons : Il nous attend.(Source: Carême dans la Ville)
 
QUE DES TÉNÈBRES RESPLENDISSE LA LUMIÈRE
15 février - Téléchargez les images

« Le Dieu qui a dit : « Que des ténèbres resplendisse la lumière », est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ. » (2 Corinthiens 4, 6)

Suivant ce que vous avez pu vivre, vous pouvez parfois avoir l’impression qu’il y a eu des zones de ténèbres et des zones de lumière. Dans une vie, il y a des passages heureux, et d’autres que nous aurions aimé ne jamais vivre.

Lorsque vous relisez votre histoire, soyez délicats avec vous-mêmes et avec votre histoire. Soyez doux et miséricordieux avec vous-mêmes parce que Dieu est doux et miséricordieux. Il faut oser un acte de foi : celui de croire en la puissance d’un Dieu qui, des ténèbres, fait resplendir la lumière. Evidemment, dans votre vie, dans vos familles, bien des choses ont pu vous marquer. Vous pourrez les lire en y voyant soit une puissance de ténèbres soit la joie des lumières. Mais cet acte de foi, au cœur même de la relecture de votre histoire, est d’oser dire : « Que des ténèbres resplendisse la lumière ».

Dans votre prière, laissez votre histoire remonter avec ses hauts et ses bas. Faites cet acte de foi à chaque fois qu’il y a quelque chose que vous n’aimeriez pas revoir : « Seigneur, que des ténèbres resplendisse la lumière », avec cette douceur qui fait que vous n’allez pas au-delà de ce que Dieu veut vous montrer.

Cet acte de foi vient renverser les choses, c’est un changement de perspective. C’est ce changement qui a fait dire aux pèlerins d’Emmaüs : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant tandis qu’il nous parlait en chemin ? » (Lc 24, 32) Ils partaient vers Emmaüs le cœur triste ; ils sont revenus d’Emmaüs le cœur joyeux et tout brûlant d’avoir rencontré le Ressuscité. Sur notre route, que la force de la Résurrection soit celle qui nous fait voir notre propre histoire à la lumière de la puissance de la victoire de la Vie et de l’Amour.

Donne-moi, Seigneur, de voir ma vie non pas dans les ombres et les ténèbres, mais de voir comment des ténèbres tu fais resplendir la lumière.

> Écouter... (Source: Ma Vocation.org)

 

LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

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COLORIAGE ET HISTOIRE,

LA TRANSFIGURATION:

Une semaine après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et ils gravirent la montagne pour prier en paix. Jésus voulait demander à son Père de lui donner la force nécessaire pour affronter les terribles épreuves qu’il allait subir. Il pria longuement, tandis que ses trois disciples l’attendaient, assis un peu plus loin. Comme l’heure avançait et que la chaleur devenait étouffante, ils sombrèrent dans un profond sommeil. Mais, brusquement, quelque chose les réveilla. Pierre, Jacques et Jean se frottèrent les yeux pour être sûrs qu’ils ne rêvaient pas. Là, devant eux, ils virent Jésus qui parlait avec deux hommes, un de chaque côté. Mais c’était un autre Jésus. Son visage et ses vêtements étaient resplendissants. Dans les deux hommes, qui rayonnaient également d’une lumière éclatante, les Apôtres crurent reconnaître Moïse et Élie. Ils s’entretenaient de ce qui allait bientôt arriver à Jésus à Jérusalem. Émerveillés, les Apôtres ne pouvaient détacher leurs yeux des trois hommes baignés de cette lumière surnaturelle.

 La-transfiguration-2.jpgPuis Élie et Moïse disparurent. Pierre était bouleversé, il voulait que cela dure toujours. « Maître, s’écria-t-il, dressons trois tentes ici, pour toi, pour Moïse et pour Élie ! » Mais Pierre ne se rendait pas compte de ce qu’il disait. A ce moment-là, une grande nuée enveloppa les trois Apôtres. Et, sortant des nuages, la voix de Dieu se fit entendre, qui disait : « Celui-ci est mon Fils, que j’aime et que j’ai choisi. Écoutez-le ». Puis le nuage disparut et, quand les Apôtres regardèrent en direction de Jésus, il était seul et son aspect était habituel. Jésus les rejoignit et ils redescendirent de la montagne. Les Apôtres étaient encore sous le choc, mais Jésus leur dit : « Ne racontez à personne ce que vous avez vu jusqu’à ce que je sois ressuscité des morts ». Pierre, Jacques et Jean se demandaient ce que Jésus voulait dire. Mais ils étaient sûrs d’une chose, c’est qu’ils avaient assisté à un évènement unique, exceptionnel, et que désormais ils devaient garder le secret. Ils avaient juste entrevu la gloire de Dieu, qui n’est pas de ce monde.

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BD "Les explorateurs de la Bible"
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La-transfiguration-1.jpgUne semaine après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et ils gravirent la montagne pour prier en paix. Jésus voulait demander à son Père de lui donner la force nécessaire pour affronter les terribles épreuves qu’il allait subir. Il pria longuement, tandis que ses trois disciples l’attendaient, assis un peu plus loin. Comme l’heure avançait et que la chaleur devenait étouffante, ils sombrèrent dans un profond sommeil. Mais, brusquement, quelque chose les réveilla. Pierre, Jacques et Jean se frottèrent les yeux pour être sûrs qu’ils ne rêvaient pas. Là, devant eux, ils virent Jésus qui parlait avec deux hommes, un de chaque côté. Mais c’était un autre Jésus. Son visage et ses vêtements étaient resplendissants. Dans les deux hommes, qui rayonnaient également d’une lumière éclatante, les Apôtres crurent reconnaître Moïse et Élie. Ils s’entretenaient de ce qui allait bientôt arriver à Jésus à Jérusalem. Émerveillés, les Apôtres ne pouvaient détacher leurs yeux des trois hommes baignés de cette lumière surnaturelle.

 La-transfiguration-2.jpgPuis Élie et Moïse disparurent. Pierre était bouleversé, il voulait que cela dure toujours. « Maître, s’écria-t-il, dressons trois tentes ici, pour toi, pour Moïse et pour Élie ! » Mais Pierre ne se rendait pas compte de ce qu’il disait. A ce moment-là, une grande nuée enveloppa les trois Apôtres. Et, sortant des nuages, la voix de Dieu se fit entendre, qui disait : « Celui-ci est mon Fils, que j’aime et que j’ai choisi. Écoutez-le ». Puis le nuage disparut et, quand les Apôtres regardèrent en direction de Jésus, il était seul et son aspect était habituel. Jésus les rejoignit et ils redescendirent de la montagne. Les Apôtres étaient encore sous le choc, mais Jésus leur dit : « Ne racontez à personne ce que vous avez vu jusqu’à ce que je sois ressuscité des morts ». Pierre, Jacques et Jean se demandaient ce que Jésus voulait dire. Mais ils étaient sûrs d’une chose, c’est qu’ils avaient assisté à un évènement unique, exceptionnel, et que désormais ils devaient garder le secret. Ils avaient juste entrevu la gloire de Dieu, qui n’est pas de ce monde.

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La-transfiguration-1.jpgUne semaine après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et ils gravirent la montagne pour prier en paix. Jésus voulait demander à son Père de lui donner la force nécessaire pour affronter les terribles épreuves qu’il allait subir. Il pria longuement, tandis que ses trois disciples l’attendaient, assis un peu plus loin. Comme l’heure avançait et que la chaleur devenait étouffante, ils sombrèrent dans un profond sommeil. Mais, brusquement, quelque chose les réveilla. Pierre, Jacques et Jean se frottèrent les yeux pour être sûrs qu’ils ne rêvaient pas. Là, devant eux, ils virent Jésus qui parlait avec deux hommes, un de chaque côté. Mais c’était un autre Jésus. Son visage et ses vêtements étaient resplendissants. Dans les deux hommes, qui rayonnaient également d’une lumière éclatante, les Apôtres crurent reconnaître Moïse et Élie. Ils s’entretenaient de ce qui allait bientôt arriver à Jésus à Jérusalem. Émerveillés, les Apôtres ne pouvaient détacher leurs yeux des trois hommes baignés de cette lumière surnaturelle.

 La-transfiguration-2.jpgPuis Élie et Moïse disparurent. Pierre était bouleversé, il voulait que cela dure toujours. « Maître, s’écria-t-il, dressons trois tentes ici, pour toi, pour Moïse et pour Élie ! » Mais Pierre ne se rendait pas compte de ce qu’il disait. A ce moment-là, une grande nuée enveloppa les trois Apôtres. Et, sortant des nuages, la voix de Dieu se fit entendre, qui disait : « Celui-ci est mon Fils, que j’aime et que j’ai choisi. Écoutez-le ». Puis le nuage disparut et, quand les Apôtres regardèrent en direction de Jésus, il était seul et son aspect était habituel. Jésus les rejoignit et ils redescendirent de la montagne. Les Apôtres étaient encore sous le choc, mais Jésus leur dit : « Ne racontez à personne ce que vous avez vu jusqu’à ce que je sois ressuscité des morts ». Pierre, Jacques et Jean se demandaient ce que Jésus voulait dire. Mais ils étaient sûrs d’une chose, c’est qu’ils avaient assisté à un évènement unique, exceptionnel, et que désormais ils devaient garder le secret. Ils avaient juste entrevu la gloire de Dieu, qui n’est pas de ce monde.

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Lundi 15 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

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Pour récupèrer lees Souvenirs photographiques de la Messe du dimanche 14 février à Jauldes, vous pouvez aller sur le lien en bas de texte.

. Nous clôturions une deuxième vague de travaux (Isolation thermique et pause d'un plafond à la cuisine de la "Maison N-D " Par nos zélés et pieux fidèles. S'ensuivit un repas fraternel dans une ambiance familiale et chaleureuse. Tous ne sont pas sur la photo. Plusieurs n'aiment pas les photos ! Peu importe, ils sont dans nos prières et notre amour fraternel en Christ. Je recommande à vos bonnes prières mon prochain voyage pastoral au Cameroun (Du 17 au 27 ).Nous nous retrouverons à Jauldes le 28 lors de la Divine Liturgie (Quadisha Qurbana )

https://www.facebook.com/mgr.philippemarie/posts/10208850813490528?notif_t=like

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A modern icon Mor Dionysius Bar Salibi


 

He was also known as logical and eloquent Syriac church father. 

He defended Christianity, in depth literature, history, philosophy, theology, and the Bible both explained.

 

He was metropolitin of Amid (Diyarbakir) in 1148, lay the year 1171 +, and his tomb in the Church of the Virgin (Meryemana) in Diyarbakir, along with the tomb of Mar Jacob of Sarugh.

 

A teacher and mentor of Mar Mikhail the great Patriarch of Antioch (1199)

 

(

Source:Drs Gewargis AcisSyriac Aramaic  )

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LES POINTS SAILLANTS D'UNE "DECLARATION COMMUNE

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C’est dans une ambiance détendue et fraternelle que le pape François et le patriarche de Moscou, Cyrille, se sont entretenuspendant près de deux heures dans le grand salon de l’aéroport de la Havane.

Cette rencontre « nous a donné la possibilité d’entendre et comprendre la position de l’un et l’autre (…) nos Églises peuvent maintenant travailler ensemble activement, unir leurs efforts pour défendre les chrétiens du monde entier de manière pleinement responsable et faire en sorte qu’il n’y ait plus la guerre, que la vie humaine soit partout respectée et que se renforcent les fondamentaux de la morale, de la famille et de la personne », a déclaré le patriarche de Moscou dans un bref discours improvisé aussitôt après la signature du texte.

Après lui, le pape François s’est réjoui de l’esprit de « franchise et chaleur » qui a marqué leurs échanges, affirmant devant les journalistes : « Nous avons parlé en frères, clairement, pas à demi-mots (…). J’ai senti pendant que nous parlions que l’Esprit nous soutenait. (…) Oui l’unité se construit en marchant, (…) une série d’initiatives à réaliser ensemble sont faisables et je pense que nous pourrons les réaliser ».

Le texte de la déclaration commune est un long texte de cinq pages qui témoigne d’une convergence de vue sur tant de sujets :

« Face aux défis du monde »

Le texte déplore « la perte de l’unité » entre catholiques et orthodoxes, conséquence « de la faiblesse humaine et du péché, qui s’est produite malgré la Prière sacerdotale du Christ Sauveur ». Conscients que de nombreux obstacles restent à surmonter, le Pape et le patriarche espèrent que leur rencontre contribuera « au rétablissement de cette unité voulue par Dieu », qu’elle sera « un signe d’espérance pour tous les hommes de bonne volonté », dans un monde qui attend d’eux « des actes »

Contre les persécutions chrétiennes

« Notre regard se porte avant tout vers les régions du monde où les chrétiens subissent la persécution  (…) sont exterminés par familles, villes et villages entiers », poursuivent François et Cyrille, régions comme le Proche-Orient et l’Afrique du nord où « leurs églises sont détruites et pillées de façon barbare, leurs objets sacrés sont profanés, leurs monuments, détruits ». Face à ces horreurs poussant tous ces chrétiens à un exode massif de leurs terres, ils appellent la communauté internationale à « des actions urgentes ». Tout en élevant leurs voix en faveur des chrétiens, ils compatissent aussi aux souffrances des fidèles d’autres traditions religieuses devenus victimes de la guerre civile, du chaos et de la violence terroriste.

Contre la violence et le terrorisme

Citant la Syrie et l’Irak, où la violence a déjà emporté des milliers de vies et laissé des millions de gens sans abri ni ressources, François et Cyrille appellent la communauté internationale à « mettre fin à la violence et au terrorisme et, simultanément, à contribuer par le dialogue à un prompt rétablissement de la paix civile », en mettant en oeuvre « des actions communes, conjointes et coordonnées ». Un fort appel est lancé à tous les pays impliqués dans la lutte contre le terrorisme pour qu’ils agissent de façon responsable et prudente.

Contre l’extrémisme religieux

« En cette époque préoccupante « le dialogue interreligieux est indispensable », poursuit la déclaration, « les différences dans la compréhension des vérités religieuses ne doivent pas empêcher les gens de fois diverses de vivre dans la paix et la concorde. Dans les circonstances actuelles, les leaders religieux ont une responsabilité particulière pour éduquer leurs fidèles dans un esprit de respect pour les convictions de ceux qui appartiennent à d’autres traditions religieuses. Les tentatives de justifications d’actions criminelles par des slogans religieux sont absolument inacceptables. Aucun crime ne peut être commis au nom de Dieu ».

Contre les atteintes à la liberté religieuse

Un des grandes préoccupations communes aux deux Églises : « La situation de tant de pays où les chrétiens se heurtent de plus en plus souvent à une restriction de la liberté religieuse, du droit de témoigner de leurs convictions et de vivre conformément à elles ». La transformation de certains pays en « sociétés sécularisées, étrangères à toute référence à Dieu et à sa vérité » constitue un sérieux danger pour la liberté religieuse, déplorent le pape et Cyrille. « Nous sommes préoccupés par la limitation actuelle des droits des chrétiens, voire de leur discrimination, lorsque certaines forces politiques, guidées par l’idéologie d’un sécularisme si souvent agressif, s’efforcent de les pousser aux marges de la vie publique. » Convaincus que l’Europe doit rester fidèle à ses racines chrétiennes, ils mettent en garde contre une intégration européenne qui « ne serait pas respectueuse des identités religieuses ».

Contre l’indifférence face aux pauvres et aux migrants

Le texte se poursuit par une détermination à lutter ensemble contre l’indifférence face aux « personnes se trouvant dans des situations de détresse, vivant dans des conditions d’extrême besoin et de pauvreté, alors même que croissent les richesses matérielles de l’humanité », et face au sort de « millions de migrants et de réfugiés qui frappent à la porte des pays riches ». Dans ce contexte, les Églises chrétiennes, affirment-ils, « sont appelées à défendre les exigences de la justice, le respect des traditions des peuples et la solidarité effective avec tous ceux qui souffrent ».

Contre les atteintes à la vie et la famille

Autre préoccupation commune : la famille menacée dans « son ouverture à la procréation et à l’éducation des enfants, la solidarité entre les générations et le respect pour les plus faibles » ; la mise sur le même plan d’autres formes de cohabitation que le mariage, et de voir que la conception de la paternité et de la maternité comme vocation particulière de l’homme et de la femme dans le mariage, sanctifiée par la tradition biblique, soit « chassée de la conscience publique ». Le Pape et Cyrille se préoccupent aussi pour les millions d’enfants « privés de la possibilité de venir au monde », s’inquiètent du développement de l’euthanasie qui « conduit à ce que les personnes âgées et les infirmes commencent à se sentir être une charge excessive pour leur famille et la société en général », et de celui des technologies de reproduction biomédicale qui sont « une atteinte aux fondements de l’existence même de l’homme, créé à l’image de Dieu ». Dans ce contexte, François et Cyrille appellent les jeunes chrétiens à ne pas avoir peur « d’aller à contre-courant pour défendre la vérité divine à laquelle les normes séculières contemporaines sont loin de toujours correspondre ». 

Contre le prosélytisme et la concurrence

Pape et patriarche espèrent que leur rencontre historique contribuera aussi « à la réconciliation là où des tensions existent entre gréco-catholiques et orthodoxes ». Orthodoxes et catholiques sont unis non seulement par la commune Tradition de l’Église du premier millénaire, mais aussi par la mission de prêcher l’Évangile du Christ dans le monde contemporain. Cette mission implique le respect mutuel des membres des communautés chrétiennes et exclut toute forme de prosélytisme. De conclure alors : « Nous ne sommes pas concurrents, mais frères : de cette conception doivent procéder toutes nos actions les uns envers les autres et envers le monde extérieur. Nous exhortons les catholiques et les orthodoxes, dans tous les pays, à apprendre à vivre ensemble dans la paix, l’amour et à avoir “les uns pour les autres la même aspiration”. (…) Il ne saurait être question d’utiliser des moyens indus pour pousser des croyants à passer d’une Église à une autre, niant leur liberté religieuse ou leurs traditions propres ».

 

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Père Gabriel Bunge "Nous devons retourner à nos racines"
 
Une longue interview avec l'Archimandrite Gabriel Bunge a été publiée en anglais en octobre 2013. Cette interview est très intéressante dans son ensemble mais je n'en connais pas de version française et j'en propose un large extrait particulièrement significatif. Le père Gabriel, moine catholique, fut reçu dans l'Eglise orthodoxe russe en 2010; il est maintenant abbé et unique moine du monastère de la Sainte Croix en Suisse. 

Historien de formation, le père Gabriel explique au début de l'interview que la "sécularisation", problème essentiel des Eglises occidentales, est venue par les tentations régaliennes des princes de l'Eglise catholique, papes et évêques, qui se préocupaient en premier lieu de diriger leurs états séculiers. Traduction de VG; les sous-titres résument les questions de l'interview 

Le processus de sécularisation n'aurait-il pas pu intervenir en Orient comme en Occident? 

En principe si, mais en fait cela ne s'est pas fait. Je pense que c'est dû au fait que le processus de sécularisation, qui a pris le dessus dans le Catholicisme, est en fait un processus très long; son expression la plus complète c'est le Protestantisme, qui est un phénomène interne au Catholicisme. C'est un phénomène interne à l'Eglise occidentale qui est intervenu après sa séparation de la partie orientale de l'Eglise; il n'a pas pu se développer avant. 
 
Père Gabriel Bunge "Nous devons retourner à nos racines"
 
Je vous parle là d'une expérience vraiment épouvantable et, plutôt que de parler de l'Histoire, je vais vous partir de ma propre "petite histoire" de soixante-treize ans. J'entrais au monastère à l'âge de vingt-deux ans, exactement l'année où s'ouvrit le Concile Vatican II. Avec mon expérience en Grèce et tout cela, je devins moine è Chevtogne (1) et nous étions réellement heureux de l'espoir que, maintenant, l'Eglise romaine allait revenir sur ses pas; il y avait beaucoup de signes que cela devrait arriver: Paul VI voulait très fortement et profondément la réconciliation avec l'Eglise orthodoxe. Il était en fait l'incarnation de ce Janus de l'Eglise occidentale: 

- D'un côté il voulait concélébrer la Liturgie avec le patriarche Athënagoras, quand ils se rencontrèrent à Jérusalem, et il avait apporté un calice en or pour cela. Mais les œcuménistes (grâce à Dieu) séparèrent ces deux vieux hommes, car la situation serait devenue pire qu'avant après un tel acte. Il proposa d'offrir le calice au Patriarche; 
- Et il est prouvé qu'il voulait rendre la messe latine acceptable pour les Protestants par les réformes liturgiques, sans penser, sans se rendre compte qu'elle deviendrait, dans le même temps, totalement inacceptable aux Orthodoxes. 

Comme vous voyez, l'Eglise Catholique se trouve entre deux positions opposées: l'Est orthodoxe et l'Ouest protestant. Et l'évolution générale n'est pas allée vers l'est, mais vers l'ouest; cela devint une lente "auto-protestantisation" de l'Eglise romaine, une auto-sécularisation, avec toute cette destruction que nous avons vue, aussi bien physique que spirituelle. C'est réellement un désastre historique d'une dimension sans précédant. Voyez-vous, le Protestantisme est un virus interne du Catholicisme et l'Eglise Catholique Romaine n'a pas d'anticorps contre ce virus; l'anticorps c'est l'Orthodoxie qui, pendant cinq cents ans, n'a jamais été tentée pas le Protestantisme; même s'il y eut un patriarche œcuménique qui eut des sympathies pour le Calvinisme (il y en eut bien un…) ce fut anecdotique et cela n'a aucune influence sur la conscience Orthodoxe. L'Eglise Orthodoxe a eu beaucoup d'occasions d'être infectée par le Protestantisme et le sécularisme, mais elle n'a pas succombé, ou seulement en surface. 

Plutôt un rhume qu'un cancer? 

Oui, un rhume et non un cancer. Et c'est réellement une tragédie de dimension historique. 

Bien des Catholiques s'en rendent maintenant compte car ils ne considèrent plus l'Eglise orthodoxe comme un concurrent ou un adversaire. C'est pourquoi ils les aident de toutes les façons possibles à établir leurs paroisses en Occident; ils leur donnent leurs églises pour qu'ils servent la Liturgie sur des autels catholiques — cela aurait été inimaginable auparavant. 

(… ) 
Les Russes célèbrent continuellement des Liturgies solennelles dans la cathédrale St. Nicolas de Bari. J'en ai vu une célébrée par un métropolite russe, avec près de 20 prêtres et un grand chœur. Et j'ai pensé "c'est la Liturgie que demande cette magnifique cathédrale". Mais quand elle fut terminée, une messe latine commença… et on en aurait pleuré; on aurait voulu demander: "que faites-vous ici?" 
 
Père Gabriel Bunge "Nous devons retourner à nos racines"
 
Quelle issue pour ceux qui s'interrogent? 

Je pense que la seule issue c'est qu'ils retrouvent leur propre Orthodoxie car, sauf si Dieu fait un miracle sans précédant en tournant tout le monde vers l'Orthodoxie byzantine: il y a tout une culture qui s'y oppose. Mais ils doivent se tourner vers leur propre Orthodoxie, leurs propres traditions. 

Durant toutes ces années, quand j'ai écrit mes petits livres j'avais pour objectif, comme moine, d'aider les gens à avoir une vie spirituelle, à redécouvrir, à réintégrer leur propre héritage lequel, évidement, est le même que le nôtre car nous avons les mêmes racines. Mais le résultat de mes efforts est proche de zéro, du moins parmi les moines; surtout parmi les moines: les livres sont essentiellement lus par des laïcs, non par des prêtres ou des moines... Les moines sont ceux qui pratiquent le yoga, le reiki etc. Quand on dit cela à des moines russes, ils sont choqués, ils ne peuvent imaginer qu'une telle chose puisse exister. Je ne les juge pas, Dieu merci, c'est notre Seigneur qui va juger le monde et non pas moi; mais cela signifie que les gens ne cherchent pas une solution, une réponse, dans leur propre tradition. Ils cherchent en-dehors d'elle, dans des religions non-chrétiennes. 

Pour moi, des moines catholiques qui pratiquent la méditation Zen, c'est comme des moines Zen qui prieraient les stations de la Croix. C'est complètement absurde. La souffrance a une origine différente dans le Bouddhisme: elle est vaincue d'une façon différente du Christianisme; il n'y a pas e sauveur crucifié. Pourquoi méditeraient-ils sur le Chemin de Croix? Il est évident qu'ils ne le font pas! Et comment un moine Chrétien, qui croit en un Dieu personnifié, peut-il prier l'univers impersonnel du Zen? Dans ces monastères ils ont des jardins Zen… Mais peut-on imaginer un Chemin de Croix dans un monastère Zen? Ce n'est pas imaginable. 

Ils ont en fait perdu leur identité propre 

Mais ce qui est si frappant, c'est qu'ils n'essayent même pas de chercher leurs propres racines – la source qui a été remplie de détritus. Ils semblent convaincus qu'il n'y a rien à chercher et qu'il n'y a jamais rien eu là. 

Ainsi nous devons aussi chercher cette source. Je me souviens assez bien de ma jeunesse monastique – il y avait ceux, dans le monastère, qui considéraient qu'il n'y avait rien là, que tout était sec. Puis arriva un maître du Zen, un Jésuite (très connu; il est mort depuis longtemps), et ce fut une révélation. Il y avait au moins quelque chose de spirituel… Ils n'avaient connu du formalisme. Grâce à Dieu, j'avais découvert les Saints Pères et la littérature monastique des premiers siècles avant d'arriver au monastère. Ce n'est pas le monastère qui m'a enseigné. J'ai continué ma recherche au monastère. 
(…) 
Je sens que ma voie consiste à prouver, y compris aux Orthodoxes, qu'il est possible de redécouvrir nos bases communes, même dans la tradition occidentale, et d'en vivre. Nous ne pouvons y arriver par nous-même, évidement, mais seulement avec la Grâce de Dieu. Ensuite j'atteignis un point où je ne pouvais plus supporter de n'être que dans une communion spirituelle avec l'Eglise orthodoxes proche de mon cœur. Je voulais une véritable communion sacramentelle. Alors je l'ai demandée. 
 
Père Gabriel Bunge "Nous devons retourner à nos racines"
 
Pensez-vous qu'on doive obligatoirement vous suivre pour retrouver nos propres traditions occidentales? 

C'est difficile à dire car cela peut ne pas être techniquement possible pour tout le monde: l'Eglise orthodoxe n'était pas si bien représentée en Occident! C'est en train de changer actuellement et j'ai plusieurs amis qui suivent la même voie: ils sont "orthodoxes", mais pas dans le sens confessionnel; je ne sais s'ils deviendront jamais Orthodoxes. 

Mon expérience personnelle m'enseigne qu'on ne trouve pas toujours de l'aide du côté orthodoxe. Le prosélytisme n'est normalement pas orthodoxe et parfois vous ne recevrez aucune aide concrète. J'en ai même été découragé: quand j'étais un jeune étudiant il y avait un théologien connu (que je ne nommerai pas) qui m'a littéralement interdit, ainsi qu'aux autres moines de Chevtogne, de devenir Orthodoxes. Il a dit non! Vous ne devez pas devenir Orthodoxes! Vous devez souffrir dans votre chère la tragédie de la séparation… Je l'ai fait parce que je n'avais pas d'autre issue. Je me suis adressé à un autre métropolite orthodoxe Russe pour obtenir de l'aide – il ne m'a pas aidé. Il m'a simplement tourné le dos. Et c'était la volonté de Dieu. Au bon moment c'est arrivé tout seul, en douceur. Vraiment. Comme une lettre à la poste suisse. Mais avant cela semblait impossible. 

Les Orthodoxes doivent-ils plus aider ceux doutent? Ceux qui cherchent leurs racines? 

Ils doivent mieux connaitre leur propre foi et être capables de répondre aux questions. Ils ne doivent pas critiquer tout et tout le monde comme bon nombre de convertis sont enclins à le faire. Oui, ils doivent être capables de répondre aux questions essentielles. Toutefois, je parle là de mon expérience personnelle en Suisse mais je pense que c'est différent en Amériques, où il y a des centaines d'églises différentes, des dénominations Protestantes, et elles sont pour ainsi dire toutes égales; et il y a aussi, malheureusement, des douzaines d'Eglises orthodoxes. Il y a en fait trop de choix et on s'y perd. Malgré cela, il est toujours difficile pour certains Américains orthodoxes venir et déclarer "ceci est la véritable Eglise". Pourtant c'est plus facile en Amériques car il n'y a pas d'Eglise "dominante". Ce n'est pas comme en Italie, en Espagne, ou même en Allemagne où il y a deux Eglises dominantes, la catholique et la protestante. Côte à côte ou l'une sur l'autre, selon le point de vue où on se place; l'Eglise catholique est une confession dominante. Toute activité Orthodoxe serait mal reçue, je suppose, en tout cas pour autant qu'elle dépende de l'Eglise catholique. Obtenir une église, célébrer, quand vous êtes trop pauvre pour bâtir votre propre église, vous devez obtenir le bon vouloir des évêques catholiques. Mais je pense que la situation est différente en Amériques. 

De toute façon je suis contre toute espèce de prosélytisme, mais nous devons répondre aux questionnements, dire ce que les choses sont si les gens veulent savoir. Dieu appelle chacun à cela, disons, "à sa juste place". 

Est-ce que la population locale, non Orthodoxe, vous pose des questions? 

La population locale me connait depuis trente ans (…) et connaissait notre proximité de l'orient Chrétien (…) Une femme, une simple méngère sans éducation universitaire, qui avait appris que nous étions devenus Orthodoxes, m'a dit: "Je veux juste que vous achiez aue vous serz toujours notre Père Gabriel, et vous faites ce que vous nous avaez toujours dit de faire – revenir à nos racine. L'Eglise orthodoxe est justement ce qu'elle fut à l'origiine" sAinsi une personne ordinaire, sans aucune formation téologique, peut cmprendre le sens de cela. Ces gens ne sont pas choqués, nous n'avons rencontrés aucune opposition (…) Quand j'ai été saccré abbé de mon monastère (un grand mot pour une petite réalité*), plusieurs Catholiques étaient présents, dont beaucoup de moines Bénédictains. Ils avaient demandé s'ils pouvainet venir; ils voulaient être là. Ils étaient présents à la Liturgie orthodoxe et je les ai présentés à l'évêque, qui les accueillit aimablement. Ce n'était pas perçu comme un acte hostile envers eux ou l'Eglise catholique, mais plutôt comme l'aboutissement de ce dont j'avais toujours parlé; ils pouvaient voir que j'étais logique avec moi-même. 

Beaucoup d'entre eux auraient même voulu faire comme moi, mais ils sont trop liés au monde dans lequel ils vivent, ou bien leur connaissance de l'Orthodoxie, de la tradition apostolique, est insufisant. 
 
 
Père Gabriel Bunge "Nous devons retourner à nos racines"
 
Conclusion: nous devons retourner à nos racines. 

Note de l'auteur: 
(1) L'abbaye de Chevetogne, ou de la Sainte Croix, est un monastère catholique bénédictin situé en Belgique, dans la province de Namur, fondé en 1939. Le monastère a deux églises, l'une célébrant en rite latin et l'autre en rite byzantin. 

Note du rédacteur: 
* Le père Gabriel avait un seul compagnon, maintenant décédé. 

Source ; Nun Cornelia (Rees)spoke with Schema-Archimandrite Gabriel Bunge 

V.GOLOVANOW
 

 

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On February 15, Christians throughout the world will remember the courage and religious fortitude of the 21 Martyred Coptic Christians.

 

http://myocn.net/remembering-the-21-coptic-christian-marty…/

 

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Ne les oublions-pas, prions pour eux...

 

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Le président Bachar al-Assad s'est dit déterminé à reprendre le contrôle de toute la Syrie, avertissant que les combats contre les rebelles qui cherchent depuis près de cinq ans à le renverser pourraient être "longs". Il rejette les accusations de crimes de guerre.

 

"Il n'est pas logique de dire qu'il y a une partie de notre territoire à laquelle nous renoncerons", a-t-il déclaré dans une interview exclusive à l'AFP réalisée jeudi à Damas. C'était son premier entretien à un média depuis l'échec le mois dernier des pourparlers de Genève et le lancement par son armée au début du mois d'une vaste offensive militaire dans la région d'Alep (nord) appuyée par les bombardements de l'aviation russe.

"Que nous soyons capables de le faire ou non, c'est un but que nous chercherons à atteindre sans hésitation", a-t-il répondu lorsqu'on lui a demandé s'il s'estimait capable de reprendre le contrôle de tout le pays. Il estime en outre qu'il existe un risque d'une intervention turque et saoudienne en Syrie.

Négocier et faire la guerre

Bachar al-Assad a aussi affirmé vouloir mener des négociations avec l'opposition tout en poursuivant la guerre contre la rébellion armée. "Depuis le début de la crise, nous croyons totalement aux négociations et à l'action politique. Cependant, négocier ne signifie pas qu'on arrête de combattre le terrorisme. Les deux volets sont indispensables en Syrie (...) Le premier volet est indépendant du second".

S'agissant de la "bataille principale" d'Alep, dans le nord, elle a pour but de "couper la route" entre cette province et la Turquie, et non pas de prendre la deuxième ville du pays, a encore dit le président syrien. "L'importance de couper cette route tient au fait qu'elle constitue "la voie principale de ravitaillement des terroristes".

Il s'est aussi exprimé sur la crise des réfugiés. M. Al-Assad estime que l'Europe doit créer les conditions pour aider au retour des réfugiés dans leur pays. "Je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à l'exode (des réfugiés syriens) en fournissant une couverture aux terroristes et en imposant un embargo à la Syrie à aider au retour des Syriens chez eux".

SOURCE

 

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L'Egypte, la Jordanie, les Emirats arabes unis et Israël se prononcent pour une coopération plus étroite avec la Russie afin de régler le conflit syrien.

La participation de l'aviation russe au conflit syrien pousse de nombreux alliés des Etats-Unis au Proche-Orient à intensifier leur coopération avec Moscou, écrit The Wall Street Journal, citant des diplomates arabes, israéliens et américains.

"L'intensification des opérations militaires russes en Syrie divise les alliés de Washington dans la région: certains pays commencent à prendre conscience de la nécessité d'œuvrer conjointement avec le Kremlin qui soutient le régime de Bachar el-Assad", indique le journal.

Selon lui, les changements de ce genre compliquent davantage la situation diplomatique au Proche-Orient où les partenaires vitaux des Etats-Unis prennent des positions diamétralement opposées. Et ce, à un moment crucial.

Les pays qui se sont investis le plus dans la révolte contre Bachar el-Assad (en premier lieu la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar) appellent l'opposition syrienne à ne pas faire de concessions lors des négociations inter-syriennes et à poursuivre la lutte.

Au contraire, des pays comme l'Egypte, la Jordanie et les Emirats arabes unis se déclarent prêts à reconnaître le rôle de Moscou et de Damas et soulignent la nécessité de coopérer plus étroitement avec le Kremlin.

"A l'issue de nos entretiens avec la partie russe, nous avons constaté que l'objectif principal de Moscou était de combattre les organisations terroristes. Nous soutenons tout effort international visant à éradiquer le terrorisme en Syrie", a indiqué lundi dernier le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri.

"Nous devons agir de concert, laissant de côté nos désaccords régionaux", a pour sa part déclaré le prince héritier d'Abu Dhabi et président des Emirats arabes unis, Mohammed Bin Zayed Al-Nahyane, après avoir rencontré la semaine dernière le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Israël et Moscou entretiennent eux aussi des contacts dans le but de définir des actions conjointes au Proche-Orient.

Selon certains analystes et diplomates, c'est la profonde déception face à la position de la Maison Blanche sur la crise syrienne qui pousse les alliés des Etats-Unis à se ranger de plus en plus souvent du côté de la Russie.

"De nombreux pays du Proche-Orient font remarquer que quatre ans se sont écoulés depuis le début de la crise syrienne. Or, les Etats-Unis ont soit semé le chaos en Syrie, soit n'y ont rien fait", affirme Faysal Itani, maître de recherches à l'Atlantic Council, un think tank de l'Otan.

L'an dernier, de nombreux pays arabes étaient persuadés que l'offensive lancée par l'opposition armée dans la province de Lattaquié mettrait un terme au régime de Bachar el-Assad. Les islamistes s'apprêtaient à isoler Damas du littoral, ce qui devait leur permettre "d'étrangler" le gouvernement syrien.

Cependant, au cours des derniers mois, l'armée syrienne soutenue par l'aviation russe a débarrassé Lattaquié des islamistes et les a chassés vers la frontière turque.

 

Source

 

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poutine_erdogan

DEUX ADVERSAIRES RESOLUS:

Poutine est un joueur d’échecs doublé d’un

judoka :  il réfléchit, temporise et attaque . Avec

en point de mire un objectif clair : refaire de la

Russie une grande puissance.

poutine_erdogan

Erdogan, le nouveau sultan turc,  veut que la Turquie redevienne l’Empire Ottoman : les yeux tournés vers l’Orient pour le dominer politiquement et religieusement mais aussi vers l’Occident pour traiter d’égal à égal.

Il y a encore peu de temps, les deux hommes se parlaient beaucoup, notamment sur les questions du gaz et du cheminement des oléoducs. Mais trop de divergences rendaient la confrontation probable: outre les penchants islamistes avérés d’Erdogan (proche des Frères musulmans), l’appartenance de la Turquie à l’OTAN et son souhait, même différé, d’adhérer un jour à l’Union européenne. On mesure la complexité de l’équilibre pour la Turquie : être une base avancée de l’OTAN (donc des Etats-Unis) négocier avec l’Europe, parler avec la Russie et développer une stratégie d’expansion d’un islam sunnite très dur.

C’est le conflit syrien, bien sûr, qui va modifier tout cela.

L’aide turque aux islamistes

Erdogan a longtemps entretenu des relations cordiales avec Bachar el Assad. Mais la révolte de la population syrienne sunnite, poussée par l’Arabie Saoudite et le Quatar, va fatalement entraîner Erdogan à prendre parti contre Bachar et son régime alaouite, considéré comme hérétique.

Tandis que Poutine fournit armes et argent au régime syrien, la Turquie devient la plaque tournante de l’insurrection. Outre les fournitures d’équipements militaires, ce sont des milliers d’hommes, venus du monde entier, qui transitent par elle. L’armée laisse passer tandis que les services secrets turcs organisent les convois d’armes et entretiennent d’étroites relations avec les chefs de l’insurrection y compris ceux de l’Etat islamique à partir de 2014.

Dans le même temps, des millions de civils syriens fuient la guerre et se réfugient en Jordanie, au Liban et en Turquie. L’exode s’accélère lorsque l’Etat Islamique conquiert de nombreux territoires en 2014 et 2015 : mêmes les sunnites ne sont pas à l’abri des exactions de ces combattants fanatisés et d’une sauvagerie sans limite.

Deux événements fondamentaux se produisent alors : l’exode des migrants vers l’Europe  et l’intervention russe.

Opération migrants

La question des migrants se pose avec acuité à partir de 2015. Notons au passage la savoureuse sémantique européenne consistant à utiliser un terme anglais pour éviter le mot immigré, probablement trop stigmatisant.

Encouragés par la passivité européenne face à l’exode massif d’Africains prenant la mer depuis la Libye mise en miettes par la brillante intervention franco-américaine, les turcs commencent à mettre au point l’exode vers l’Europe des réfugiés campant sur leur sol. Des réseaux de passeurs s’organisent et des milliers de petites ou moyennes embarcations prennent la mer depuis la côte turque vers les îles grecques, toutes proches. Les gardes-côtes turcs suivent les consignes et laissent soigneusement passer. Bien sûr, il y a des noyades en nombre, dont beaucoup d’enfants et la photo du corps de l’un d’eux rejeté par la mer sur une plage fera le tour du monde.

Angela Merkel , n’écoutant que son coeur, ouvre les portes de l’Europe et au passage rappelle  qu’il n’y a plus d’enfants allemands et qu’il faut bien des bras pour travailler et payer les retraites d’une population à la démographie suicidaire.

La grande invasion pouvait commencer.

Outre la subversion de l’Europe, ce qui ne peut que réjouir un islamiste digne de ce nom, cette opération gigantesque, va permettre à Erdogan de soutirer des milliards d’euros à l’Europe (3 pour l’instant) pour gérer les réfugiés restés en Turquie. Surtout, il apparaît comme l’interlocuteur numéro un des puissances occidentales, reléguant ses voisins à un rôle négligeable et la Russie à celui d’un fauteur de guerre. Enfin, il exige, et obtient, la reprise des négociations pour une adhésion à l’Union européenne.

Intervention russe

Parallèlement, l’affaiblissement de l’armée syrienne face aux multiples factions islamistes gorgées d’armes et d’argent venant d’Arabie Séoudite, du Quatar, de Turquie , des Etats-Unis et même de  France grâce aux bons offices de Laurent Fabius, va obliger la Russie à renforcer son appui au régime syrien.

Après la chute de la Province d’Idlib, près de Lattaquié, le coeur du régime, et une subtile préparation diplomatique, Poutine envoie l’aviation russe et des conseillers au sol. Cela se fait de concert avec l’Iran et le Hezbollah libanais : les chiites ne veulent pas d’un Etat islamiste sunnite.

Les résultats ne se font pas attendre et le cours de la guerre, depuis, semble s’inverser. Ivre de rage Erdogan commet un acte fou : il fait abattre un bombardier russe, insuffisamment protégé par la chasse (les Russes en tireront la leçon). Le corps du pilote tué est émasculé par des islamistes turkmènes armés par Istanbul; le copilote survivant est récupéré après une opération commando.

Poutine a réagi avec mesure : sanctions économiques, refus de rencontrer Erdogan lors de la Cop 21, incitations faites aux Russes de ne plus passer leurs vacances en Turquie. C’est la différence entre un chef d’Etat et un manipulateur sans scrupules.

Mais il n’oubliera pas : quand le moment sera venu, les insurgés Turkmènes de la province d’Idlib paieront le prix fort pour leur geste barbare.

Au delà, c’est l’affrontement entre deux hommes que tout oppose et deux puissances aux intérêts maintenant antinomiques.

Le sort du Proche Orient en dépend.

Pour l’Europe, rien ne change : Poutine est un homme dangereux et la Russie une ennemie. Quant à la Turquie, elle est un interlocuteur certes difficile mais fiable. Un jour peut-être cette stratégie absurde sera corrigée. Mais elle passe par un préalable : s’affranchir de la tutelle américaine.

(SOURCE: Antoine de Lacoste dans MPI)

 

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L'Académie française opposée à toute réforme de l'orthographe

Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, le 9 mars 2007 à Paris

 

L'Académie française s'oppose à toute réforme de l'orthographe et n'est pas à l'origine de celle qui doit être prochainement généralisée dans les manuels scolaires, affirme Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie.

L'Académie française s'oppose à toute réforme de l'orthographe et n'est pas à l'origine de celle qui doit être prochainement généralisée dans les manuels scolaires, affirme Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie.

«Je n'ai pas compris les raisons qui expliquent l'exhumation d'une réforme de l'orthographe élaborée il y a un quart de siècle et où l'Académie française n'a eu aucune part, à l'inverse de ce que l'on a voulu faire croire», indique Mme Carrère d'Encausse dans une interview publiée samedi par le Figaro.

Largement méconnue, la réforme adoptée en 1990 prévoit la simplification de l'orthographe de certains mots et allège l'usage des traits d'union et des accents circonflexes. Sa généralisation prochaine dans les manuels scolaires du primaire suscite une vive polémique, notamment dans les médias et les réseaux sociaux.

«La position de l'Académie n'a jamais varié sur ce point : une opposition à toute réforme de l'orthographe mais un accord conditionnel sur un nombre réduit de simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps», souligne Mme Carrère d'Encausse qui rappelle que la langue «est une part essentielle de notre identité».

L'historienne précise qu'en ce qui concerne la réforme de 1990, l'Académie s'était prononcée sur des «principes généraux - un nombre limité de rectifications d'incohérences ou d'anomalies graphiques - mais non sur le projet lui-même dont le texte était en cours d'élaboration».

L'Académie a par la suite «marqué son désaccord» avec le texte, a-t-elle dit.

«En 2016, nous sommes devant une situation radicalement différente» avec un système éducatif qui «s'est écroulé» au point «qu'un élève sur cinq quitte l'école sans savoir lire» ajoute Mme Carrère d'Encausse.

«Le problème n'est donc plus d'offrir des facilités aux élèves, de conserver ou non l'accent circonflexe, mais de revoir totalement notre système éducatif», estime-t-elle.(Source: 20 minutes)

 

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German-asylum-center

Voici la traduction de larges extraits d’une information parue hier sur Breitbart. Ça continue…

« Selon de quotidien allemand Die Welt, les violences contre les minorités ethniques ou religieuses et les femmes continuent à monter en flèche dans les centres d’asile en Allemagne. Des hommes musulmans déchirent des Bibles, agressent les chrétiens, abusent sexuellement de femmes et d’enfants et tabassent des homosexuels […]

À Stuttgart, l’affaire de violence contre un chrétiens assyrien par un compagnon de chambre musulman, a suscité le lancement d’une pétition, signée par 17 000 personnes, demandant un hébergement séparé.

La pétition, lancée par le [Zentralrates Orientalischer Christen in Deutschland, conseil central des chrétiens d’Orient en Allemagne], a demandé à la ville de Stuttgart “de bien vouloir héberger dans un endroit décentralisé les chrétiens réfugiés à Stuttgart-Neugereut en les protégeant des souffrances et des persécutions accrues auxquelles ils sont exposés ».

L’affaire a été abordée par le conseil municipal qui a approuvé la création d’un centre d’hébergement séparé pour 30 chrétiens [à Neugereut] avant le fin du mois d’avril ».

Source : Breitbart, 11 février

SOURCE

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INVITATION:

"Que sont mes amis devenus ?"

par Brigitte Stora

 dimanche 21 février 11h30

au café des Psaumes

16 ter, rue des Rosiers Paris 4e 

 

Contact : brigitte.stora@wanadoo.fr

 

Janvier 2015« Le pire c'est que nous savions… ». Comme si cette destruction nous était intime, connue. Depuis quinze ans, nous étions presque seuls, ciblés, abandonnés. Charlie aussi avait été lâché, puis criminalisé et assassiné. A sa manière, il était devenu un peu juif. Onze mois plus tard, plus de 130 jeunes seront assassinés au Bataclan et sur les terrasses des cafés à Paris. La France toute entière est désormais visée.

Pendant des décennies, l’idéal révolutionnaire d’une certaine gauche a épousé le désir d’émancipation, la soif de fraternité. Nous pensions qu’après la Catastrophe, la source du venin était tarie, nous avons cru en un monde pluriel où nous avions enfin notre place. 

 

Mais les amants du chaos se sont réveillés et abreuvent les jeunes générations de leur fiel et de leur ressentiment. Aux mots ont succédé les meurtres : celui d’Ilan Halimi, celui des militaires et des enfants juifs de Toulouse, des clients d’un magasin cacher puis le mitraillage de toute une rédaction. L’horreur des attentats de novembre a plus clairement encore ciblé le « nous », celui que depuis longtemps ils détruisent.

Aujourd’hui la « révolte » s’avance trop souvent contaminée par la haine au point parfois de relayer insidieusement la terreur fasciste, de lui donner une justification. Alors que du temps de nos engagements,  le choix de la vie dominait, je me demande « que sont mes amis devenus ? ».

Après des études de sociologie et d’Ethique, Brigitte Stora est devenue journaliste indépendante et chanteuse. 

 
 
 

 

Lundi 15 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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'If the soul keeps far away from all discourse in words, from all disorder and human disturbance, the Spirit of God will come in to her and she who was barren will be fruitful.' (St. Poemen)

'If the soul keeps far away from all discourse in words, from all disorder and human disturbance, the Spirit of God will come in to her and she who was barren will be fruitful.' (St. Poemen)

L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone fait aujourd'hui mémoire de:

Saint POLYEUCTE, martyr à Mélytène en Arménie († 259)

FUSCA et MAURA, vierges et martyres à Ravenne († 250)

AGABUS, prophète du Nouveau Testament († Ier s.)

GRÉGOIRE II, pape de Rome († 731)

 

 

Chers amis. Aloho m'barekh


 Depuis la Charente où j'accomplis mon devoir pastoral, je pense à chacun d'entre vous en ce saint temps du Carême.


Je vous rappelle que, du 17 au 27 Février, j'accomplirai une visite pastorale importante au Cameroun.


Importante non pas en durée, parce qu'elle sera courte.


Importante parce que, une fois de plus,il me faudra "remettre les pendules à l'heure", redresser, menacer, exhorter face à divers comportements inadmissibles, surtout de la part de moines dans un monastère.


Priez pour moi, pour que mes décisions soient justes et bonnes pour tous et chacun. Pour qu'elles favorisent une authentique mission de notre Eglise  en Afrique...Ces décisions n'auront certes pas été prises à la légère.


Elles naîtront d'une longue et miséricordieuse patience, d'une concertation constante avec les acteurs de la mission [Evêques amis ; Prêtres, Moines et fidèles de notre  Métropolie (archidiocèse)], particulièrement les membres du "Conseil de l'Eglise".




Un prêtre nouveau prêtre sera donné à l'Eglise et à sa mission le dimanche 21 février. Priez bien pour lui, il s'agit du Diacre Joseph.


N'oubliez-pas dans vos prières les deux autres Diacre qui se préparent à recevoir la même grâce le 29 Juin prochain: Les moines Frère Pierre et Frère Parfait.


Heureux et Saint Carême à vous , heureuse montée vers Pâques !


Votre respectueusement et fidèlement dévoué en Christ.


+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

 

Livre d'Isaïe 58,9-14.

Voici ce que dit le Seigneur Dieu : si tu éloignes du milieu de toi le joug, et que tu cesses de montrer le doigt et de dire des outrages, 
si tu donnes la nourriture à l'affamé, et si tu rassasies l'âme affligée, ta lumière se lèvera au sein de l'obscurité, et tes ténèbres brilleront comme le midi. 
Et Yahweh te guidera perpétuellement, il rassasiera ton âme dans les lieux arides. Il donnera de la vigueur à tes os ; tu seras comme un jardin bien arrosé, comme une source d'eau vive, qui ne tarit jamais. 
Tes enfants rebâtiront tes ruines antiques ; tu relèveras des fondements posés aux anciens âges ; on t'appellera le réparateur des brèches, le restaurateur des chemins, pour rendre le pays habitable. 
Si tu t'abstiens de fouler aux pieds le sabbat, en t'occupant de tes affaires en mon saint jour, et que tu appelles le sabbat les délices, vénérable le saint jour de Yahweh, et que tu l'honores en ne poursuivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes affaires et à de vains discours : 
alors tu trouveras tes délices en Yahweh, et je te transporterai comme en triomphe sur les hauteurs du pays, et je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de Yahweh a parlé. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,47-56.

En ce temps-là, le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. 
Voyant qu'ils avaient beaucoup de peine à avancer, car le vent leur était contraire, vers la quatrième veille de la nuit, il vint vers eux en marchant sur la mer ; et il voulait les dépasser. 
Mais eux, le voyant marcher sur la mer, crurent que c'était un fantôme et poussèrent des cris. 
Tous en effet le virent et ils furent troublés. Aussitôt il parla avec eux et leur dit : " Prenez confiance, c'est moi, ne craignez point. " 
Et il monta auprès d'eux dans la barque, et le vent tomba. Ils étaient intérieurement au comble de la stupéfaction, 
car ils n'avaient pas compris pour les pains, et leur cœur était aveuglé. 
Ayant traversé, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent. 
Quand ils furent sortis de la barque, des gens l'ayant aussitôt reconnu,
parcoururent toute cette contrée, et l'on se mit à apporter les malades sur les grabats, partout où l'on apprenait qu'il était. 
Et partout où il entrait, bourgs, ou villes, ou fermes, on mettait les malades sur les places, et on le priait de leur laisser seulement toucher la houppe de son manteau ; et tous ceux qui pouvaient toucher étaient guéris. 
 



Une Prière du Bx John Henry Newman

(1801-1890), Cardinal de l'Eglise Romaine-catholique, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre 
« Lead, Kindly Light », Verses on Various Occasions (trad. L. Bouyer) 

 

« Il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer »

 

 

Conduisez-moi, douce lumière, 
Parmi l'obscurité qui m'environne, conduisez-moi ! 
La nuit est sombre, et je suis loin du foyer, conduisez-moi ! 
Gardez mes pas ; 
Je ne demande pas à voir les scènes éloignées : 
Un seul pas est assez pour moi. 
Je n'ai pas toujours été ainsi : 
Je n'ai pas toujours prié que vous me conduisiez ; 
J'aimais choisir et voir mon chemin, mais maintenant conduisez-moi. 
J'aimais le jour éclatant, et, malgré mes craintes, 
L'orgueil dominait mon vouloir : 
Ne vous souvenez pas des années passées. 
Aussi longtemps que votre puissance m'a béni, 
Aussi longtemps elle me conduira encore, 
À travers landes et marécages, rochers et torrents, 
Jusqu'à ce que la nuit s'achève 
Et qu'avec ce matin sourient ces visages angéliques 
Que j'ai longtemps aimés et perdus pour une heure.


« Ce respect et cette patience que nous devons garder, à l'exemple de Marie, à l'exemple de Dieu, dans nos relations avec les créatures, nous en avons besoin aussi avec nous-mêmes. Il faut beaucoup de patience avec son âme, sans même parler du corps :

le plus grand déploiement d'énergie naturelle ne nous donnera pas d'ajouter une coudée à notre taille, c'est Notre-Seigneur qui nous le dit, et l'on ne change pas grand-chose au caractère toujours assez vilain, dont on est doué par la naissance et l'éducation.

Mais celui qui reconnaît franchement ce qu'il est, qui par là-même perd la tentation de critiquer les autres, et qui ne cesse pas malgré cet aveu de recommencer chaque jour son effort, les yeux fermés sur le résultat, ne persévérant que POUR Dieu et ne comptant que sur sa bonté - celui-là fait plus que s'améliorer ; il SE LAISSE et SE LIVRE à Dieu, à qui l'humilité dans l'amour rend plus de gloire que toute réussite.

Chacun doit respecter son âme, fille et fiancée de Dieu ; il doit accueillir l'action en elle de l'Esprit Saint, selon le mode qu'il plaît à celui-ci. L'âme est si délicate que Dieu seul peut la toucher.

Demandons à la Très Sainte Vierge de nous communiquer sa douceur :

c'est elle qui nous réserve à Dieu et nous rend chastes au sens le plus élevé, c'est-à-dire libres de toute résistance et prêts pour la venue de l’Époux. »

Un Chartreux (Dom Jean-Baptiste Porion, † 1987), Amour et Silence, Seuil, Paris, 1951.

 

 

Un Évangile  nous relate l’appel du publicain Lévi, le futur évangéliste St Matthieu... 


 

 Je ne te demande pas si tu as tout bien fait...  

Aux yeux des Juifs de l'époque, être publicain c’est appartenir à une "caste" de grands pécheurs.

c'est le publicain qui est chargé par l'occupant romain de collecter l'impôt.

Il pactise donc avec l'occupant, l'ennemi du peuple de Dieu pour gagner de l’argent . 

« Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades.

Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu'ils se convertissent. » (Lc 5, 32) 

Un grand spirituel St Bède le Vénérable a commenté ce passage en disant : 

-miserando atque eligendo.

En faisant miséricorde à Levi et en le choisissant, le Seigneur nous montre combien Il nous fait miséricorde et en même temps nous appelle à Le suivre de plus près. 


Le suivre de plus près, qu'est-ce à dire ?

Un appel à  vivre avec lui et à être son envoyé dans le monde.

" Vous êtes, vous le sel de la terre...Vous êtes, vous, la lumière du monde..."

Comment pourrons-nous faire alors que nous sommes pécheurs ? Nous pouvons témoigner, en toute humilité et communier à la patience infinie du Bon-Dieu en demeurant toujours présent pourr ces frères et soeurs que nous ne pouvons pas juger si nous ne voulons pas être jugés...

Comme et parce que le Seigneur nous a appelés et que son appel nous fait miséricorde, nous aussi devons être miséricordieux...

 

 Aujourd'hui, le Seigneur nous interpelle :"Suis-moi !"  

Aujourd’hui, sachons entendre l’appel du Seigneur à notre oreille :

« Suis-moi ».

Je ne te demande pas si tu es quelqu’un de bien, si tu as tout bien fait, je te demande seulement :

-« Suis-moi » et avance sur le chemin de l'Eglise que J'ai fondée sur le Ministère et la Tradition Apostolique...Avance en toute humilité et sois sans crainte....

 

 

 Aujourd'hui, je fais un pas sur le Chemin de notre Ste mère l'Eglise 

 

Je prends la résolution d’aller rencontrer le Christ , « le médecin de l'âme » à travers le Sacrement de Pénitence, le Sacrement de réconciliation  pour faire, au cours de ce carême, une bonne Confession et être régénéré dans la grâce de mon Baptême.

Dès aujourd'hui, je prends un temps pour préparer mon cœur à cette rencontre avec le Christ mon Rédempteur.

 

In the spiritual life we can do nothing worthy without repentance, but the Lord has much mercy on us because of our intentions. He who compels himself and holds on to repentance until the end, even if he sins is saved because he compelled himself, for the Lord promised this in the Gospel. (St. Mark the Ascetic)

In the spiritual life we can do nothing worthy without repentance, but the Lord has much mercy on us because of our intentions. He who compels himself and holds on to repentance until the end, even if he sins is saved because he compelled himself, for the Lord promised this in the Gospel. (St. Mark the Ascetic)

Saint Polyeucte , qui êtes-vous ?
Martyr à Mélitène ( 250)


Polyeucte était, avec son ami Néarque, dans la XIIe Légion romaine stationnée à Mélitène, en Arménie. Ce fut Néarque qui l'amena à embrasser la religion chrétienne. Ils furent tous deux arrêtés après avoir bousculé une procession païenne. Polyeucte, sommé par les autorités et supplié par sa femme et son beau-père d'apostasier (de renier son Dieu et de sacrifier aux autres) refusa et eut la tête tranchée. Il n'était encore que catéchumène et  reçut ainsi le "baptême de sang".
Néarque fut relaché ensuite. 

Corneille reprit les "Actes" de son martyre, au XVIIe siècle, pour en faire une tragédie qui est conforme à la vérité historique.

 

 

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BEATRICE 13 FEVRIER

 

  Bienheureuse Béatrice est la fondatrice d'une chartreuse, elle naquit au Ciel en 1303


Béatrix était  née à Ornacieux dans le Dauphiné. Elle  rejoignit  une chartreuse de moniales à Parménie. 


Puis elle fonda celle d’Eymeux où elle laissa le souvenir d’une grande mystique revivant les souffrances du Christ durant sa passion.

 

 Il ne reste rien de la Chartreuse d’Eymeux , celle de Parménie a été détruite dès 1391, seule une chapelle subsiste.  Mais son souvenir a été gardé puisqu'elle n'a été canonisée par l'Eglise de Rome qu'en 1868.


BONNE FETE AUX BEATRIX, BEATRICE ET VIATRIX

 

Demain nous fêterons la Saint Valentin

LE PARDON

Blessed the one who always keeps the memory of God in himself, he will be wholly like an Angel from heaven upon earth, ministering to the Lord with fear and love.' (St. Ephrem of Syria)

(P. Schmemann)

Dans l'Église Orthodoxe (Bysantine), le dernier dimanche avant le Grand Carême – jour où lors des Vêpres, on annonce et inaugure officiellement le Carême – ce dimanche est appelé Dimanche du Pardon. Le matin de ce dimanche-là, durant la Divine Liturgie, nous entendons les paroles du Christ :

"Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste aussi vous les pardonnera; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus" (Mt 6,14-15).

Ensuite après les Vêpres – après y avoir entendu l'annonce du Carême dans le Grand Prokimenon : "Ne détourne pas Ta Face de Ton serviteur, car je suis dans l'affliction; hâte-Toi de m'exaucer * Prête attention à mon âme et délivre-la!" (Ps 68,18-19), après avoir fait notre entrée dans la liturgie du Grand Carême, avec 
ses commémorations spéciales, avec la prière de saint Ephrem le Syrien, avec ses prosternations – nous nous demandons pardons les uns les autres, nous accomplissons le rite du pardon et de la réconciliation. Et pendant que nous nous adressons les uns les autres les paroles de réconciliation, le choeur entonne les hymnes de Pâques, remplissant l'église de l'anticipation de la joie Pascale.


Quelle est la signification de ce rite? Pourquoi est-ce que l'Église veut que nous commencions la période du Carême par le pardon et la réconciliation? Ces questions ont du sens, parce que pour beaucoup trop de gens, le Grand Carême signifie principalement, et quasiment exclusivement, un changement de régime alimentaire, la conformité avec les règles ecclésiales concernant le jeûne. Ils comprennent le jeûne comme une fin en soi, comme une "bonne action" requise de la part de Dieu et portant en elle-même son mérite et sa récompense. Mais l'Église n'épargne aucun effort pour nous révéler que jeûner n'est qu'un moyen, un parmi beaucoup d'autres, pour parvenir à un but bien plus élevé : le renouvellement spirituel de l'homme, son retour à Dieu, la véritable repentance, et dès lors, la véritable réconciliation. L'Église déploie tous les efforts possibles pour nous mettre en garde contre un jeûne hypocrite et pharisaïque, contre la réduction de la religion à quelques simples obligations externes. Comme le dit une hymne de Carême :

"
En vain te réjouis-tu à ne pas manger, Ô âme!
Car tu t'abstiens de nourriture,
Mais n'es pas purifiée des passions.
Si tu persévère dans le péché, tu auras jeûné pour rien."

Le pardon se trouve au centre même de la Foi Chrétienne et de la vie Chrétienne parce que le Christianisme lui-même est, par dessus tout, 
la "religion" du pardon. Dieu nous pardonne, et Son pardon est en Christ, Son Fils, Qu'Il nous envoie, afin qu'en partageant Son humanité, nous puissions partager Son amour et être vraiment réconciliés avec Dieu. En effet, le Christianisme n'a pas d'autre contenu que l'amour. Et c'est en premier lieu le renouvellement de cet amour, le retour à cet amour, la croissance en cet amour, que nous recherchons dans le Grand Carême, en jeûnant et priant, dans tout l'esprit et tout l'effort de cette période. C'est donc de manière appropriée que le pardon est à la fois le commencement et la condition même pour la période du Carême.

L'on pourrait objecter : pourquoi devrais-je accomplir ce rite, alors que je n'ai pas "d'ennemis"? Pourquoi devrais-je demander pardon à des gens qui ne m'ont rien fait et que je ne connais qu'à peine? Poser ces questions, c'est méconnaître l'enseignement Orthodoxe au sujet du pardon. Il est vrai que l'inimitié ouverte, la haine personnelle, la réelle animosité peuvent être absents de notre vie, quoique si nous en faisions l'expérience, il nous serait plus facile de nous repentir, car ces sentiments contredisent ouvertement les divins Commandements. Mais l'Église nous révèle qu'il y a des manières bien plus subtiles d'offenser l'Amour Divin. C'est l'indifférence, l'égoïsme, le manque d'intérêt pour autrui, du vrai souci pour eux – en bref, ce mur que nous érigeons habituellement autour de nous-mêmes, pensant qu'étant "polis" et "amicaux", nous accomplissons les Commandements de Dieu. Le rite du pardon est si important précisément parce qu'il nous fait prendre conscience – fut-ce au moins une minute durant – que toute notre relation à autrui est faussée, il nous fait expérimenter cette rencontre d'un enfant de Dieu avec un autre, d'une personne créée par Dieu avec une autre, il nous fait ressentir la "reconnaissance" mutuelle qui manque si terriblement dans notre monde froid et déshumanisé.

En ce soir unique, tout en écoutant les joyeuses hymnes Pascales, nous sommes appelés à faire une découverte spirituelle : goûter à un autre mode de vie et de relation à autrui, à une vie dont l'essence c'est l'amour. Nous pouvons découvrir que partout et toujours, Amour Divin Incarné, le Christ Se tient au milieu de nous, transformant notre aliénation mutuelle en fraternité. En m'avançant vers l'autre, alors que l'autre vient vers moi – nous commençons à réaliser que c'est le Christ Qui nous amène l'un vers l'autre, par Son amour pour chacun d'entre nous.

Et parce que nous faisons cette découverte – et parce que cette découverte est celle du Royaume de Dieu en lui-même, le Royaume de Paix et d'Amour, de réconciliation avec Dieu et, en Lui, avec tout ce qui existe – nous entendons les hymnes de cette Fête, qui une fois par an "nous ouvrent les portes du Paradis." Nous savons pourquoi nous allons jeûner et prier, nous savons ce que nous allons chercher durant ce long pèlerinage du Grand Carême. Le dimanche du Pardon: le jour où nous acquérons le pouvoir pour accomplir notre jeûne – le véritable jeûne; notre effort – l'effort vrai; notre réconciliation avec Dieu – l'authentique réconciliation.


[Extrait de "
The Great Lent" ("Le Grand Carême")
, par feu le protopresbytre Alexander Schmemann, SVS Press] stmaterne.blogspot.com /http://groups.google.be/group/alt.religion.christian.east-orthodox/msg/2544a233f1bc4081

Why Should Pentecostals Become Orthodox Christians? A Short Answer

The following is adapted from the working text for the revised, expanded edition of Orthodoxy and Heterodoxy: Finding the Way to Christ in a Complicated Religious Landscape, which is available as an updated podcast, with a new episode available weekly. The first edition of the book from 2011 is still available. This passage is adapted from the concluding passage of the all-new chapter on Pentecostalism. The podcast recordings of this section will air in several weeks. There is not yet a set date for the release of the new edition of the book.

Are all the signs and wonders claimed by the Pentecostal movement truly real? Can Pentecostals really deliver when it comes to performing miracles? If so, that is probably their best evidence for truly being spokesmen for God.

This is a very difficult question, especially because there is evidence for miracles in many religions, even among non-Christians. It is not unique to Pentecostal Christianity. There are numerous possibilities for explaining the experience of miracles in the Pentecostal movement.

Many effects could be purely psychological or psychosomatic—whether speaking in tongues, healing, or others. Some might be pure fraud. Some might be the application of human spiritual energies—natural abilities in mankind that most people do not know how to tap into. They could be the influence of demons. They could be the influence of angels. And they could be the presence of the Holy Spirit.

I suspect that all of those things may be active in the Pentecostal movement. Knowing for sure would probably require a close investigation of each instance by people far more spiritually advanced than I am. So I’m not willing to lay out a definite ruling on everything happening there. I do believe, as I mentioned earlier, that some of these practices are at least dangerous and problematic, especially as they depart from the norms of Orthodox tradition.

What about the revelations claimed by Pentecostal leaders and believers? Is God really appearing to them and giving them new revelations, some limited and specific, some much larger in scope? As an Orthodox Christian, in that many of these revelations contradict Orthodox tradition, I have reason to doubt them. But even outside a commitment to Orthodox tradition, we can observe that such revelations often contradict each other and even the Bible (when it’s not being stretched beyond recognition to apply to the new word of knowledge). Even if it is true that God is speaking directly to some of these Christians, it is very difficult to sift out what is true from what is false, because there is no guiding tradition governing Pentecostalism to use as a measure.

What I am more interested in is how Pentecostals may come to find a home in Orthodoxy. In some ways, Pentecostals and Holiness believers may approach the Orthodox Church quite differently from mainstream Protestants and Evangelicals. Those more in touch with their Holiness roots will not find in Orthodoxy the moralism of their founders, but may nevertheless appreciate our ascetical emphasis on purity. Those who especially focus on healing from God may connect with our theology of salvation as a healing process. The highly interactive character of Pentecostal services may make the back-and-forth rhythms of liturgy more accessible. Some may be attracted by our sense that everyone has a “personal Pentecost” when he is chrismated, that that first Pentecost never truly ended. And Pentecostals who thrill at the stories of famous faith healers and fiery preachers will no doubt have their heads set spinning at the stories of the lives of the saints.

On a deeper level, I believe that one of the things that Pentecostals share with the Orthodox is a lack of fear of materiality when it comes to the spiritual life—something that distinguishes them from most Evangelicals and other Protestants, who tend to shun this as idolatry. The Orthodox believe that holiness can reside in physical things, including our own bodies, and so do Pentecostals. We may not engage in “grave soaking,” but we certainly do like to visit the graves of saints and ask for their prayers. And we do have the sense that physical touch can be an important part of our connection with the saints. Our dedication to physical beauty and love for the mystical experience of worship with all five senses may be for a Pentecostal seeker a fulfillment of all his long hopes.

The appeal of Pentecostalism in all its forms is that it speaks directly to the real pain and suffering of people, to their need for healing and contact with God. While I do not believe that its methods and peculiar beliefs are the best way to do this (and in some cases are counterproductive), even the acknowledgement of this need in people is powerful and compelling. Orthodoxy, when truly lived, also sees the pain of mankind and offers true consolation and hope for resurrection.

While the Orthodox do not seek for God with the pursuit of ecstasy and the constant expectation of miracles, we do believe that He touches us directly in the holy sacraments. And I believe that it is this experience of the very touch of God that may appeal most to Pentecostals and bring them home into Orthodoxy.(Source:http://blogs.ancientfaith.com/  )

Samedi 13 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
«  Jésus sortit et vit un publicain du nom de Lévi, 
assis au bureau des impôts. Il lui dit : “Suis-moi !” 
Quittant tout, l’homme se leva et il le suivait.  »
Évangile selon saint Luc, chapitre 5, versets 27 et 28
 
La méditation
On ne va pas rester assis à réfléchir 107 ans : ce carême, je le fais ou non ? Lévi était assis, lui aussi, quand le Seigneur l’a pris. Je ne sais s’il a eu le temps de décider quoi que ce soit, Lévi, trop occupé par ses affaires. Tout a été très vite. Deux regards qui se croisent. Une parole : « Suis-moi ! » Et Lévi se lève et le suit. C’est sûr qu’ils se sont aussi souri l’un à l’autre, car pour partir comme cela, comme sur un coup de tête, il faut s’être reconnus. On pourrait même dire qu’il faut tomber amoureux, sur un coup de cœur ou un coup de foudre. Être soulevé dans le même élan d’amour répandu par l’Esprit.
Il faut donc se lever et s’avancer sur ce chemin de carême, chacun comme il peut. D’ailleurs, c’est entre le Seigneur et toi. Personne n’a droit de regard sur tes efforts, ton rythme de marche ou sur ta négligence à faire le moindre effort. Surtout, ne te juge pas toi-même le premier. Sois confiant, la miséricorde se moque du jugement*. Suis-le seulement !
Le suivre, c’est se retirer dans le secret. Retire-toi dans le secret… C’est le lieu de Dieu. C’est le secret de la nuit de Noël comme celui de la nuit de Pâques. Personne pour assister au surgissement de la vie. Toi aussi, retire-toi dans le secret** ; c’est là que Dieu t’attend.
Par où faut-il passer pour le suivre ? Jésus nous dit qu’il est la porte. Il t’invite à entrer. Fais comme tu peux, mais, crois-le au plus profond de ton cœur, pour toi, elle est toujours ouverte !
*Lettre selon saint Jacques, chapitre 2, verset 13.
**Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, verset 6.(Source: Carême dans la Ville)
 
 

Père Frédéric Gatineau

recteur de la Basilique de Longpont-sur-Orge (91)
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 100 av. JC 
A Longpont comme à Chartres, on priait déjà « la Vierge qui doit enfanter » avant même de connaître le Christ

Comme la Cathédrale de Chartres, la Basilique de Longpont-sur-Orge (Essonne) a été élevée sur un ancien lieu de culte druidique : on y a prié très tôt « la Vierge qui doit enfanter » en écho au grand signe annoncé par la prophétie d’Isaïe (Is 7,14) mais ce lieu très antique est toujours bien actuel et il abrite aujourd’hui un des plus grands reliquaires connus.

On raconte qu’un jour, il y a très longtemps, des bûcherons gaulois auraient découvert, dans le creux d’un chêne à Longpont, près de Montlhéry (91), à 25 km au sud-ouest de Paris, une statue de bois représentant une femme avec un enfant dans les bras. L’effigie était accompagnée d’une inscription latine mystérieuse pour les païens : Virgini pariturae « À la Vierge qui va enfanter ».
Les druides auraient alors commencé à vénérer cette image de la déesse mère.

Plus tard saint Denis (+ 272) et son compagnon saint Yon, seraient passés par Longpont.
Ils expliquèrent alors aux druides comment la prophétie sur la Vierge s’était enfin réalisée avec la naissance du Christ. Celle que les Gaulois du bord de l’Orge vénéraient sans la connaître était bien la Vierge Marie, mère du Sauveur. Saint Yon serait resté sur place, où il aurait annoncé l’Évangile. Il aurait été décapité vers 290. Avant de partir pour Paris, saint Denis aurait laissé à Longpont une précieuse relique : un morceau du voile de la Sainte Vierge. [...]

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(Source: Marie de Nazareth)

Prière pour les prêtres     Seigneur Jésus, tu as choisi tes prêtes parmi nous et tu les a envoyés pour qu'ils annoncent ta Parole et agissent en ton nom. Pour un si grand don à ton Eglise reçois notre adoration et notre action de grâce. Nous te demandons de les remplir du feu de ton amour, pour que leur sacerdoce révèle ta présence dans l'Eglise. Puisqu'ils sont un vase d'argile, nous demandons que ta puissance traverse leur faiblesse. Ne permets pas qu'ils soient écrasés dans leurs tourments.  Fais qu'ils ne désespèrent jamais dans les doutes, qu'ils ne cèdent pas aux tentations, qu'ils ne se sentent pas abandonnés pendant les persécutions. Inspire-les dans la prière pour qu'ils vivent chaque jour ta mort et ta résurrection. Dans les moments de faiblesse, envoie-leur ton Saint Esprit. Aide-les à louer ton Père céleste et prier pour les pauvres pécheurs.  Par la force du Saint Esprit, mets ta parole dans leur bouche et déverse ton amour dans leurs cœurs pour qu'ils portent la bonne nouvelle aux pauvres, aux accablés et aux désespérés – la guérison. Que le don de la Vierge Marie, ta Mère, pour ton disciple que tu as aimé soit aussi un don pour chaque prêtre. Fais que celle qui t'as formé à son image humaine, les forme à ton image divine par la puissance de Esprit Saint à la gloire de Dieu le Père. Amen.

Prière pour les prêtres Seigneur Jésus, tu as choisi tes prêtes parmi nous et tu les a envoyés pour qu'ils annoncent ta Parole et agissent en ton nom. Pour un si grand don à ton Eglise reçois notre adoration et notre action de grâce. Nous te demandons de les remplir du feu de ton amour, pour que leur sacerdoce révèle ta présence dans l'Eglise. Puisqu'ils sont un vase d'argile, nous demandons que ta puissance traverse leur faiblesse. Ne permets pas qu'ils soient écrasés dans leurs tourments. Fais qu'ils ne désespèrent jamais dans les doutes, qu'ils ne cèdent pas aux tentations, qu'ils ne se sentent pas abandonnés pendant les persécutions. Inspire-les dans la prière pour qu'ils vivent chaque jour ta mort et ta résurrection. Dans les moments de faiblesse, envoie-leur ton Saint Esprit. Aide-les à louer ton Père céleste et prier pour les pauvres pécheurs. Par la force du Saint Esprit, mets ta parole dans leur bouche et déverse ton amour dans leurs cœurs pour qu'ils portent la bonne nouvelle aux pauvres, aux accablés et aux désespérés – la guérison. Que le don de la Vierge Marie, ta Mère, pour ton disciple que tu as aimé soit aussi un don pour chaque prêtre. Fais que celle qui t'as formé à son image humaine, les forme à ton image divine par la puissance de Esprit Saint à la gloire de Dieu le Père. Amen.

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

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Anniversary of the 21 Coptic Christians Martyred in Libya

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on FEBRUARY 13, 2016

in FEATURED NEWSNEWS

 

Coptic Orthodox Church in the United Kingdom – 13/2/16

Anniversary of the 21 Coptic Christians Martyred in Libya – Statement by His Grace Bishop Angaelos – General Bishop of the Coptic Orthodox Church in the United Kingdom

For decades we have witnessed the systematic intimidation, persecution, abduction, and even execution of Christians and minorities in the Middle East, but the horrific murder of 21 Coptic Christians in Libya 12 months ago had a significant and marked effect on millions around the world; it seemed that even evil had a line it should not cross.

The Egyptians and their friend from Ghana who were brutally murdered, were not statesmen, religious leaders, activists or spokesmen; but ordinary men from Egyptian villages working to support their families. Those who took their lives sought not only to victimise and disempower them, but to be triumphalist and instil fear in them and in the hearts and minds of all who witnessed this crime. What resulted however was a vision of honour, dignity and resilience demonstrated by these 21 men as they faced the final moments of their lives, with their heads raised, and their lips calmly, powerfully, and defiantly uttering their Faith. They indeed did “…not fear those who kill the body but cannot kill the soul” (Matthew 10:28).

An even stronger and more inconceivable message of forgiveness came from their families and communities. They rejected the temptation to become bitter, angry and vengeful, and inspired the world with their gracious and courageous sentiment. Speaking proudly of the resilience of their fathers, brothers, and sons, who had captured the attention of the whole world, they also uttered their forgiveness for those who had so brutally and needlessly taken their lives, and who sought to rob them of their dignity.

Over this last year, the persecution of Christians and other minorities in the Middle East has been relentless. We have seen communities forced to leave their historic homelands and places of heritage that they had been an instrumental part of for generations. We are witnessing an unprecedented brutality which includes abductions, decapitation, people burnt and buried alive, sold into slavery, women sold as sex slaves and children either sold or recruited as child fighters. These crimes are a polar opposite to the civilisation that we should have reached in the life of equality and freedom that we both seek and advocate for around the world. This shows what can happen when we are not vigilant.

What we are now seeing played out in the Middle East has not happened overnight, but has come after generations of the alienation, marginalisation and persecution of Christians and minority groups throughout the region. Boundaries are challenged and pushed and when there is no repercussion they are pushed further. The phenomenon starts with people being denied daily justice and equality in society, they are then deemed irrelevant and inconsistent, in the eyes of some, with what the region should be, and finally they are persecuted, displaced and sometimes even killed.

We must continue to look at the Middle East and indeed every place where there is persecution and not only condemn that persecution but work to restore the basic God-given rights and freedoms that we should all be able to live, “where the Spirit of the Lord is, there is liberty” (2 Corinthians 3:17). The 21 Egyptian Christians and 30 Ethiopian and Eritrean Christians, along with the thousands who have died at the hands of those who seek to instil terror, are far too many.

While the picture is bleak, as a Christian I know that the greatest place for light is in darkness, and the greatest opportunity to do good is where there is greatest evil. In seeing all that we have over the last year in the Middle East, it has also given rise to so many examples of bravery, generosity, faithfulness, and a powerful witness of good. We must continue to advocate, to stand for what we believe God has given to us as humanity, to be powerful in the face of injustice, generous in the face of atrocity, forgiving in the face of hatred, reconciliatory in the face of conflict and light in the presence of any darkness.

Source:

 

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Déclaration commune du pape François et du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie

 

Déclaration commune  du pape François  et du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie

 

Déclaration commune

du pape François

et du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie

« La grâce de Notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soit avec vous tous » (2 Co 13, 13).

  1. Par la volonté de Dieu le Père de qui vient tout don, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ et avec le secours de l’Esprit Saint Consolateur, nous, pape François et Kirill, patriarche de Moscou et de toute la Russie, nous sommes rencontrés aujourd’hui à La Havane. Nous rendons grâce à Dieu, glorifié en la Trinité, pour cette rencontre, la première dans l’histoire.

Avec joie, nous nous sommes retrouvés comme des frères dans la foi chrétienne qui se rencontrent pour se « parler de vive voix » (2 Jn 12), de cœur à cœur, et discuter des relations mutuelles entre les Eglises, des problèmes essentiels de nos fidèles et des perspectives de développement de la civilisation humaine.

  1. Notre rencontre fraternelle a eu lieu à Cuba, à la croisée des chemins entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest. De cette île, symbole des espoirs du « Nouveau Monde » et des événements dramatiques de l’histoire du XXe siècle, nous adressons notre parole à tous les peuples d’Amérique latine et des autres continents.

Nous nous réjouissons de ce que la foi chrétienne se développe ici de façon dynamique. Le puissant potentiel religieux de l’Amérique latine, sa tradition chrétienne séculaire, réalisée dans l’expérience personnelle de millions de personnes, sont le gage d’un grand avenir pour cette région.

  1. Nous étant rencontrés loin des vieilles querelles de l’« Ancien Monde », nous sentons avec une force particulière la nécessité d’un labeur commun des catholiques et des orthodoxes, appelés, avec douceur et respectà rendre compte au monde de l’espérance qui est en nous (cf. 1 3, 15).
  1. Nous rendons grâce à Dieu pour les dons que nous avons reçus par la venue au monde de son Fils unique. Nous partageons la commune Tradition spirituelle du premier millénaire du christianisme. Les témoins de cette Tradition sont la Très Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie, et les saints que nous vénérons. Parmi eux se trouvent d’innombrables martyrs qui ont manifesté leur fidélité au Christ et sont devenus « semence de chrétiens ».
  1. Malgré cette Tradition commune des dix premiers siècles, catholiques et orthodoxes, depuis presque mille ans, sont privés de communion dans l’Eucharistie. Nous sommes divisés par des blessures causées par des conflits d’un passé lointain ou récent, par des divergences, héritées de nos ancêtres, dans la compréhension et l’explicitation de notre foi en Dieu, un en Trois Personnes – Père, Fils et Saint Esprit. Nous déplorons la perte de l’unité, conséquence de la faiblesse humaine et du péché, qui s’est produite malgré la Prière sacerdotale du Christ Sauveur : « Que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous » (Jn17, 21).
  1. Conscients que de nombreux obstacles restent à surmonter, nous espérons que notre rencontre contribue au rétablissement de cette unité voulue par Dieu, pour laquelle le Christ a prié. Puisse notre rencontre inspirer les chrétiens du monde entier à prier le Seigneur avec une ferveur renouvelée pour la pleine unité de tous ses disciples ! Puisse-t-elle, dans un monde qui attend de nous non pas seulement des paroles mais des actes, être un signe d’espérance pour tous les hommes de bonne volonté !
  1. Déterminés à entreprendre tout ce qui nécessaire pour surmonter les divergences historiques dont nous avons hérité, nous voulons unir nos efforts pour témoigner de l’Evangile du Christ et du patrimoine commun de l’Eglise du premier millénaire, répondant ensemble aux défis du monde contemporain. Orthodoxes et catholiques doivent apprendre à porter un témoignage unanime à la vérité dans les domaines où cela est possible et nécessaire. La civilisation humaine est entrée dans un moment de changement d’époque. Notre conscience chrétienne et notre responsabilité pastorale ne nous permettent pas de rester inactifs face aux défis exigeant une réponse commune.
  1. Notre regard se porte avant tout vers les régions du monde où les chrétiens subissent la persécution. En de nombreux pays du Proche Orient et d’Afrique du Nord, nos frères et sœurs en Christ sont exterminés par familles, villes et villages entiers. Leurs églises sont détruites et pillées de façon barbare, leurs objets sacrés sont profanés, leurs monuments, détruits. En Syrie, en Irak et en d’autres pays du Proche Orient, nous observons avec douleur l’exode massif des chrétiens de la terre d’où commença à se répandre notre foi et où ils vécurent depuis les temps apostoliques ensemble avec d’autres communautés religieuses.
  1. Nous appelons la communauté internationale à des actions urgentes pour empêcher que se poursuive l’éviction des chrétiens du Proche Orient. Elevant notre voix pour défendre les chrétiens persécutés, nous compatissons aussi aux souffrances des fidèles d’autres traditions religieuses devenus victimes de la guerre civile, du chaos et de la violence terroriste.
  1. En Syrie et en Irak, la violence a déjà emporté des milliers de vies, laissant des millions de gens sans abri ni ressources. Nous appelons la communauté internationale à mettre fin à la violence et au terrorisme et, simultanément, à contribuer par le dialogue à un prompt rétablissement de la paix civile. Une aide humanitaire à grande échelle est indispensable aux populations souffrantes et aux nombreux réfugiés dans les pays voisins.

Nous demandons à tous ceux qui pourraient influer sur le destin de ceux qui ont été enlevés, en particulier des Métropolites d’Alep Paul et Jean Ibrahim, séquestrés en avril 2013, de faire tout ce qui est nécessaire pour leur libération rapide.

  1. Nous élevons nos prières vers le Christ, le Sauveur du monde, pour le rétablissement sur la terre du Proche Orient de la paix qui est « le fruit de la justice » (Is 32, 17), pour que se renforce la coexistence fraternelle entre les diverses populations, Eglises et religions qui s’y trouvent, pour le retour des réfugiés dans leurs foyers, la guérison des blessés et le repos de l’âme des innocents tués.

Nous adressons un fervent appel à toutes les parties qui peuvent être impliquées dans les conflits pour qu’elles fassent preuve de bonne volonté et s’asseyent à la table des négociations. Dans le même temps, il est nécessaire que la communauté internationale fasse tous les efforts possibles pour mettre fin au terrorisme à l’aide d’actions communes, conjointes et coordonnées. Nous faisons appel à tous les pays impliqués dans la lutte contre le terrorisme pour qu’ils agissent de façon responsable et prudente. Nous exhortons tous les chrétiens et tous les croyants en Dieu à prier avec ferveur le Dieu Créateur du monde et Provident, qu’il protège sa création de la destruction et ne permette pas une nouvelle guerre mondiale. Pour que la paix soit solide et durable, des efforts spécifiques sont nécessaires afin de redécouvrir les valeurs communes qui nous unissent, fondées sur l’Evangile de Notre Seigneur Jésus Christ.

  1. Nous nous inclinons devant le martyre de ceux qui, au prix de leur propre vie, témoignent de la vérité de l’Evangile, préférant la mort à l’apostasie du Christ. Nous croyons que ces martyrs de notre temps, issus de diverses Eglises, mais unis par une commune souffrance, sont un gage de l’unité des chrétiens. A vous qui souffrez pour le Christ s’adresse la parole de l’apôtre : « Très chers !… dans la mesure où vous participez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin que, lors de la révélation de Sa gloire, vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse » (1 P 4, 12-13).
  1. En cette époque préoccupante est indispensable le dialogue interreligieux. Les différences dans la compréhension des vérités religieuses ne doivent pas empêcher les gens de fois diverses de vivre dans la paix et la concorde. Dans les circonstances actuelles, les leaders religieux ont une responsabilité particulière pour éduquer leurs fidèles dans un esprit de respect pour les convictions de ceux qui appartiennent à d’autres traditions religieuses. Les tentatives de justifications d’actions criminelles par des slogans religieux sont absolument inacceptables. Aucun crime ne peut être commis au nom de Dieu, « car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix » (1 Co 14, 33).
  1. Attestant de la haute valeur de la liberté religieuse, nous rendons grâce à Dieu pour le renouveau sans précédent de la foi chrétienne qui se produit actuellement en Russie et en de nombreux pays d’Europe de l’Est, où des régimes athées dominèrent pendant des décennies. Aujourd’hui les fers de l’athéisme militant sont brisés et en de nombreux endroits les chrétiens peuvent confesser librement leur foi. En un quart de siècle ont été érigés là des dizaines de milliers de nouvelles églises, ouverts des centaines de monastères et d’établissements d’enseignement théologique. Les communautés chrétiennes mènent une large activité caritative et sociale, apportant une aide diversifiée aux nécessiteux. Orthodoxes et catholiques œuvrent souvent côte à côte. Ils attestent des fondements spirituels communs de la convivance humaine, en témoignant des valeurs évangéliques.
  1. Dans le même temps, nous sommes préoccupés par la situation de tant de pays où les chrétiens se heurtent de plus en plus souvent à une restriction de la liberté religieuse, du droit de témoigner de leurs convictions et de vivre conformément à elles. En particulier, nous voyons que la transformation de certains pays en sociétés sécularisées, étrangère à toute référence à Dieu et à sa vérité, constitue un sérieux danger pour la liberté religieuse. Nous sommes préoccupés par la limitation actuelle des droits des chrétiens, voire de leur discrimination, lorsque certaines forces politiques, guidées par l’idéologie d’un sécularisme si souvent agressif, s’efforcent de les pousser aux marges de la vie publique.
  1. Le processus d’intégration européenne, initié après des siècles de conflits sanglants, a été accueilli par beaucoup avec espérance, comme un gage de paix et de sécurité. Cependant, nous mettons en garde contre une intégration qui ne serait pas respectueuse des identités religieuses. Tout en demeurant ouverts à la contribution des autres religions à notre civilisation, nous sommes convaincus que l’Europe doit rester fidèle à ses racines chrétiennes. Nous appelons les chrétiens européens d’Orient et d’Occident à s’unir pour témoigner ensemble du Christ et de l’Evangile, pour que l’Europe conserve son âme formée par deux mille ans de tradition chrétienne.
  1. Notre regard se porte sur les personnes se trouvant dans des situations de détresse, vivant dans des conditions d’extrême besoin et de pauvreté, alors même que croissent les richesses matérielles de l’humanité. Nous ne pouvons rester indifférents au sort de millions de migrants et de réfugiés qui frappent à la porte des pays riches. La consommation sans limite, que l’on constate dans certains pays plus développés, épuise progressivement les ressources de notre planète. L’inégalité croissante dans la répartition des biens terrestres fait croître le sentiment d’injustice à l’égard du système des relations internationales qui s’est institué.
  1. Les Eglises chrétiennes sont appelées à défendre les exigences de la justice, le respect des traditions des peuples et la solidarité effective avec tous ceux qui souffrent. Nous, chrétiens, ne devons pas oublier que « ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu » (1 Co 1, 27-29).
  1. La famille est le centre naturel de la vie humaine et de la société. Nous sommes inquiets de la crise de la famille dans de nombreux pays. Orthodoxes et catholiques, partageant la même conception de la famille, sont appelés à témoigner que celle-ci est un chemin de sainteté, manifestant la fidélité des époux dans leurs relations mutuelles, leur ouverture à la procréation et à l’éducation des enfants, la solidarité entre les générations et le respect pour les plus faibles.
  1. La famille est fondée sur le mariage, acte d’amour libre et fidèle d’un homme et d’une femme. L’amour scelle leur union, leur apprend à se recevoir l’un l’autre comme don. Le mariage est une école d’amour et de fidélité. Nous regrettons que d’autres formes de cohabitation soient désormais mises sur le même plan que cette union, tandis que la conception de la paternité et de la maternité comme vocation particulière de l’homme et de la femme dans le mariage, sanctifiée par la tradition biblique, est chassée de la conscience publique.
  1. Nous appelons chacun au respect du droit inaliénable à la vie. Des millions d’enfants sont privés de la possibilité même de paraître au monde. La voix du sang des enfants non nés crie vers Dieu(cfGn 4, 10).

Le développement de la prétendue euthanasie conduit à ce que les personnes âgées et les infirmes commencent à se sentir être une charge excessive pour leur famille et la société en général.

Nous sommes aussi préoccupés par le développement des technologies de reproduction biomédicale, car la manipulation de la vie humaine est une atteinte aux fondements de l’existence de l’homme, créé à l’image de Dieu. Nous estimons notre devoir de rappeler l’immuabilité des principes moraux chrétiens, fondés sur le respect de la dignité de l’homme appelé à la vie, conformément au dessein de son Créateur.

  1. Nous voulons adresser aujourd’hui une parole particulière à la jeunesse chrétienne. A vous, les jeunes, appartient de ne pas enfouir le talent dans la terre (cfMt 25, 25), mais d’utiliser toutes les capacités que Dieu vous a données pour confirmer dans le monde les vérités du Christ, pour incarner dans votre vie les commandements évangéliques de l’amour de Dieu et du prochain. Ne craignez pas d’aller à contre-courant, défendant la vérité divine à laquelle les normes séculières contemporaines sont loin de toujours correspondre.

 

  1. Dieu vous aime et attend de chacun de vous que vous soyez ses disciples et apôtres. Soyez lalumière du monde, afin que ceux qui vous entourent, voyant vos bonnes actions, rendent gloire à votre Père céleste (cfMt 5, 14, 16). Eduquez vos enfants dans la foi chrétienne, transmettez-leur la perle précieusede la foi (cf. Mt 13, 46) que vous avez reçue de vos parents et aïeux. N’oubliez pas que vous « avez été rachetés à un cher prix » (1 Co 6, 20), au prix de la mort sur la croix de l’Homme-Dieu Jésus Christ.
  1. Orthodoxes et catholiques sont unis non seulement par la commune Tradition de l’Eglise du premier millénaire, mais aussi par la mission de prêcher l’Evangile du Christ dans le monde contemporain. Cette mission implique le respect mutuel des membres des communautés chrétiennes, exclut toute forme de prosélytisme.

Nous ne sommes pas concurrents, mais frères : de cette conception doivent procéder toutes nos actions les uns envers les autres et envers le monde extérieur. Nous exhortons les catholiques et les orthodoxes, dans tous les pays, à apprendre à vivre ensemble dans la paix, l’amour et à avoir « les uns pour les autres la même aspiration » (Rm 15, 5). Il ne peut donc être question d’utiliser des moyens indus pour pousser des croyants à passer d’une Eglise à une autre, niant leur liberté religieuse ou leurs traditions propres. Nous sommes appelés à mettre en pratique le précepte de l’apôtre Paul : « Je me suis fait un honneur d’annoncer l’Évangile là où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d’autrui » (Rm 15, 20).

  1. Nous espérons que notre rencontre contribuera aussi à la réconciliation là où des tensions existent entre gréco-catholiques et orthodoxes. Il est clair aujourd’hui que la méthode de l’« uniatisme » du passé, comprise comme la réunion d’une communauté à une autre, en la détachant de son Eglise, n’est pas un moyen pour recouvrir l’unité. Cependant, les communautés ecclésiales qui sont apparues en ces circonstances historiques ont le droit d’exister et d’entreprendre tout ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins spirituels de leurs fidèles, recherchant la paix avec leurs voisins. Orthodoxes et gréco-catholiques ont besoin de se réconcilier et de trouver des formes de coexistence mutuellement acceptables.
  1. Nous déplorons la confrontation en Ukraine qui a déjà emporté de nombreuses vies, provoqué d’innombrables blessures à de paisibles habitants et placé la société dans une grave crise économique et humanitaire. Nous exhortons toutes les parties du conflit à la prudence, à la solidarité sociale, et à agir pour la paix. Nous appelons nos Eglises en Ukraine à travailler pour atteindre la concorde sociale, à s’abstenir de participer à la confrontation et à ne pas soutenir un développement ultérieur du conflit.
  1. Nous exprimons l’espoir que le schisme au sein des fidèles orthodoxes d’Ukraine sera surmonté sur le fondement des normes canoniques existantes, que tous les chrétiens orthodoxes d’Ukraine vivront dans la paix et la concorde et que les communautés catholiques du pays y contribueront, de sorte que soit toujours plus visible notre fraternité chrétienne.
  1. Dans le monde contemporain, multiforme et en même temps uni par un même destin, catholiques et orthodoxes sont appelés à collaborer fraternellement en vue d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut, à témoigner ensemble de la dignité morale et de la liberté authentique de la personne, « pour que le monde croie » (Jn 17, 21). Ce monde, dans lequel disparaissent progressivement les piliers spirituels de l’existence humaine, attend de nous un fort témoignage chrétien dans tous les domaines de la vie personnelle et sociale. De notre capacité à porter ensemble témoignage de l’Esprit de vérité en ces temps difficiles dépend en grande partie l’avenir de l’humanité.
  1. Que dans le témoignage hardi de la vérité de Dieu et de la Bonne Nouvelle salutaire nous vienne en aide l’Homme-Dieu Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur, qui nous fortifie spirituellement par sa promesse infaillible : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12, 32) !

Le Christ est la source de la joie et de l’espérance. La foi en Lui transfigure la vie de l’homme, la remplit de sens. De cela ont pu se convaincre par leur propre expérience tous ceux à qui peuvent s’appliquer les paroles de l’apôtre Pierre : « Vous qui jadis n’étiez pas un peuple et qui êtes maintenant le Peuple de Dieu, qui n’obteniez pas miséricorde et qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 P 2, 10).

  1. Remplis de gratitude pour le don de la compréhension mutuelle manifesté lors de notre rencontre, nous nous tournons avec espérance vers la Très Sainte Mère de Dieu, en l’invoquant par les paroles de l’antique prière : « Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu ». Puisse la Bienheureuse Vierge Marie, par son intercession, conforter la fraternité de ceux qui la vénèrent, afin qu’ils soient au temps fixé par Dieu rassemblés dans la paix et la concorde en un seul Peuple de Dieu, à la gloire de la Très Sainte et indivisible Trinité !
Kirill

Patriarche de Moscou

et de toutes la RussieFrançois

Évêque de Rome,

Pape de l’Eglise catholique

We pray for the success of the episcopal ministry of our beloved brother in Christ Priest:His Em Mor Metethius.
Congratulations on this beautiful church which will bring the people of God who will gather there to be entirely turned towards the Heavenly Father, through Christ our Lord, the grace of the Holy Spirit.
Happy and Holy Lent to you in union with your brothers of France and Cameroon (Where I will be from 17 to 27 February for a pastoral visit which I recommend to your good and fraternal prayers) happy journey towards Easter!
Your respectfully and faithfully in Christ.
+ Mor Philipose Mariam
Nous prions pour le succès du ministère épiscopal de notre bienaimé frère dans le Christ Prêtre: S E Mor Melethius.
Toutes nos félicitations pour cette belle église qui portera le Peuple de Dieu qui s'y rassemblera à être tout entier tendu vers le Père Céleste, par le Christ Notre-Seigneur, dans la grâce du Saint Esprit.
Heureux et Saint Carême à vous en union avec vos frères de France et du Cameroun (Où je serai du 17 au 27 février prochain pour une visite pastorale que je recommande à vos bonnes et fraternelles prières);heureuse montée vers Pâques !
Votre respectueusement et fidèlement en Christ.
+Mor Philipose-Mariam

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Le régime syrien a repris goût à la victoire;

Bachar

grâce au soutien aérien russe, l’armée syrienne a repris l’avantage sur le terrain. Elle est sur le point de sécuriser une grande partie du pays, dont plusieurs villes étaient sérieusement menacées avant l’intervention russe.

 

L’enjeu principal est de couper les dernières lignes d’approvisionnement des troupes internationales islamistes qui résistent encore dans la province d’Alep. L’encerclement de la plus grande ville de Syrie est quasiment chose acquise ce qui empêcherait la Turquie et l’Arabie saoudite, qui soutiennent les terroristes islamistes, de les ravitailler. Les troupes terroristes sont encerclées tant par les forces loyalistes que par les forces Kurdes. La reprise de l’intégrité de la ville tenue par les terroristes depuis 2011 ne semble plus être qu’une question de semaines et peut-être de jours. La prétendue « opposition modérée à Bachar Al-Assad« , est constituée en grande partie des troupes internationales d’al-Qaida qui se trouvent en grande difficulté et n’espèrent plus que dans le secours de leurs alliés de la coalition américaine. Ceci alors que des civils, principalement, femmes, enfants et vieillards, fuient la ville vers la frontière turque. Beaucoup d’entre eux sont les familles des islamistes qui sont actuellement poussés dans leurs derniers retranchements.

Ce qui a fait dire jeudi à Bachar El-Assad, répondant à une interview de l’AFPque :

« L’enjeu principal de la bataille [d’Alep] vise à couper la route entre Alep et la Turquie, qui constitue la voie principale de ravitaillement des terroristes ». Précisant qu’un risque d’une intervention militaire turque est « une possibilité que je ne peux pas exclure pour la simple raison qu’ Erdogan est quelqu’un d’intolérant, de radical, un pro-Frères musulmans qui vit le rêve ottoman (…) Il en est de même pour l’Arabie saoudite. De toute manière, une telle action ne sera pas facile pour eux et nous allons assurément y faire face ».

Interrogé sur les habitants d’Alep qui fuient vers la Turquie, il a répondu que

« Le problème des réfugiés qui se trouvent à l’étranger, de même que le problème de la famine comme vous dites, sont deux problèmes auxquels ont contribué les terroristes et l’embargo imposé à la Syrie ». « Il est normal que ma première mission soit de lutter contre le terrorisme, essentiellement par des moyens syriens, tout en demandant le soutien de nos amis pour combattre ce terrorisme », « Je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à l’exode (des Syriens) en fournissant une couverture aux terroristes et en imposant un embargo à la Syrie à aider au retour des Syriens chez eux ».

A propos des accusations selon lesquelles les forces aériennes russo-syriennes bombarderaient des civils, il a commenté:

 » Les institutions onusiennes (…) sont essentiellement dominées par les puissances occidentales et la plupart de leurs rapports sont politisés » et « n’avancent pas de preuves. C’est pourquoi je ne crains ni ces menaces ni ces allégations ».

« Il y a une différence entre crimes individuels et politique de tuerie systématiquement adoptée par un État. J’ai déjà dit qu’il y avait des victimes innocentes de la guerre », a-t-il poursuivi. « Il y a crimes de guerre lorsque des ordres sont donnés afin de commettre des massacres, mais si c’était le cas, les gens auraient fui les régions contrôlées par l’État pour se réfugier dans celles qui sont contrôlées par les hommes armés », « ce qui se passe, c’est tout le contraire, tout le monde se réfugie dans les régions contrôlées par l’État ».

A propos du régime syrien, il a précisé:

« D’abord, la présidence n’est pas un hobby qui nous fait plaisir. C’est plutôt une responsabilité, notamment dans les circonstances actuelles. Quant à la question de savoir s’il y a quelqu’un que je choisirais comme successeur, le pays n’est ni une ferme ni une entreprise ». Il a estimé que son maintien au pouvoir dépendrait de deux facteurs: « que je le souhaite moi-même et que le peuple le souhaite aussi ». « Si j’arrive aux prochaines élections et que je constate que le peuple ne veut pas de moi, je ne me porterai pas candidat. Il est donc encore trop tôt pour en parler. Il nous reste encore plusieurs années avant les prochaines élections », qui sont prévues en 2021, a-t-il dit.

Interrogé quant à savoir si la Russie avait à un moment quelconque demandé sa démission, il a répondu sans ambages que

« la question ne (s’est) jamais posée, et d’aucune manière », car « les Russes nous traitent avec grand respect ». « Ils n’agissent pas envers nous comme une grande puissance envers un petit Etat, mais comme un État souverain envers un autre État souverain ».

A propos de la France il a précisé qu’elle doit « changer de politique » en Syrie afin de « combattre le terrorisme ». Il a estimé que ce n’est pas à son pays de faire « un geste envers » Paris pour améliorer les relations entre les deux pays.

Interrogé sur le départ de Laurent Fabius du poste de ministre des affaires étrangères, il a déclaré  que « le changement de personnalités n’est pas vraiment d’une grande importance » et que c’était « plutôt le changement de politique » qui compte.

A propos des négociations de Genève:

« depuis le début de la crise, nous croyons totalement aux négociations et à l’action politique. Cependant, négocier ne signifie pas qu’on arrête de combattre le terrorisme. Les deux volets sont indispensables en Syrie (…) Le premier volet est indépendant du second ».

Bilan de l’intervention russe en Syrie et perspectives par Xavier Moreau :

(Pour voir la vidéo:http://www.medias-presse.info/les-victoires-russo-syriennes-extraits-dune-interview-de-bachar-el-assad-et-analyse-de-xavier-moreau/49107?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=Mailing+quotidien )

Xavier Moreau est un analyste installé en Russie depuis 14 ans. Il est l’auteur de la « Nouvelle Grande Russie » et l’un des intervenants principaux du site d’analyses politico-stratégiques stratpol.com.

(Source: M-P-I / Article de Emilie Defresne /emiliedefresne@medias-presse.info )

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Les forces kurdes ont libéré une base aérienne et la ville de Minnigh dans la province d'Alep (nord de la Syrie), rapportent les médias internationaux.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des affrontements opposants les forces kurdes à des terroristes islamistes se sont tenus dans la nuit de mercredi et jeudi. Les Kurdes ont réussi à s’emparer d’un aérodrome près de la ville d'Alep, lequel était jusque-là contrôlé par les terroristes du Front al-Nosra. 

"Avec leur défaite à Minnigh, les combattants islamistes ont perdu le seul aérodrome militaire qu'ils tenaient dans la province d'Alep", a déclaré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

"L'aérodrome de Minnigh se trouve entre deux routes importantes qui relient la ville d'Alep à Azaz", dans le nord, et le fait de le contrôler fournit aux forces kurdes une base à partir de laquelle ils pourront lancer de nouvelles offensives contre les djihadistes en direction de l'est, a souligné Rami Abel Rahmane.

D'après les données de l'OSDH, les forces aériennes russes ont participé à la libération de l'aérodrome. Les chasseurs russes ont apporté leur soutien aux forces kurdes et ont effectués près de 30 vols.

Les rebelles et djihadistes font face à la fois aux forces kurdes venant de l'ouest et à celles du gouvernement syrien qui ont lancé une offensive dans la province d'Alep avec l’appui de l'aviation russe.

 

La base aérienne de Minnigh est tombée aux mains des terroristes en août 2013, deux ans après le début du conflit en Syrie.

La Syrie est le théâtre d'un conflit armé depuis mars 2011. Selon le dernier rapport de l'Onu, les hostilités auraient déjà fait plus de 470.000 morts. Les troupes gouvernementales combattent les groupes terroristes dont les plus dangereux sont Daech et le Front al-Nosra.

De leur côté, les forces aériennes russes ont lancé une opération militaire contre les terroristes en Syrie le 30 septembre 2015, à la demande du président syrien Bachar el-Assad.



Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160211/1021662763/syrie-kurdes-combats-aerodrome.html#ixzz3ztPzgzZg

Jean 6:39,40,44 Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.…

Jean 6:39,40,44 Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.…

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,27-32.

En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » 
Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. 
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. 
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » 
Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. 
Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » 
 




Par Saint Cyrille de Jérusalem

(313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église 
Catéchèses en vue du baptême, n°1  (trad. Migne 1993, p. 36 rev.) 

 

« Abandonnant tout, il se leva et se mit à le suivre » : le carême conduit au baptême

 

      Vous êtes catéchumènes, ceux qui sont en marche vers le baptême, disciples de la Nouvelle Alliance et participants des mystères du Christ, déjà par l'appel et bientôt aussi par la grâce.

Vous vous êtes fait « un cœur nouveau et un esprit nouveau » (Ez 18,31), pour la joie des habitants des cieux.

Si en effet, selon l'Évangile, la conversion d'un seul pécheur soulève cette joie (Lc 15,7), combien plus le salut de tant d'âmes n'incitera-t-il pas à la joie les habitants des cieux ? 


      Vous avez entrepris un bon et très beau voyage : appliquez-vous à courir la course de la ferveur.

Le Fils unique de Dieu est là tout prêt à vous racheter : « Venez, dit-il, vous tous qui peinez sous le fardeau, et moi, je vous donnerai le repos »

(Mt 11,28).

Vous qui ployez sous le péché, liés par les chaînes de vos fautes, écoutez ce que dit la voix d'un prophète :

« Lavez-vous, purifiez-vous ; enlevez de devant mes yeux vos actions mauvaises » (Is 1,16), afin que le chœur des anges vous crie :

« Heureux ceux dont la faute a été enlevée, et dont les péchés ont été remis ! » (Ps 31,1) Vous qui venez justement d'allumer les lampes de la foi, que vos mains diligentes en gardent la flamme pour que celui qui, sur notre très sainte colline du Golgotha, a ouvert par la foi le paradis au larron (Lc 23,43), vous accorde de chanter le cantique des noces. 

      S'il y a ici quelqu'un qui soit esclave du péché, qu'il se prépare, au moyen de la foi baptismale, à la nouvelle naissance qui fera de lui un homme libre, un des fils d'adoption.

Qu'il abandonne l'esclavage lamentable de ses péchés pour acquérir l'esclavage bienheureux du Seigneur...

Acquérez par la foi « les premiers dons de l'Esprit Saint » (2Co 5,5) afin de pouvoir être reçus dans les demeures éternelles ; venez vers le sacrement qui vous marquera en vue de devenir les familiers du Maître.



 

Jésus lui dit : je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra./ esus said unto her, I am the resurrection, and the life: he that believeth on me, though he die, yet shall he live

Jésus lui dit : je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra./ esus said unto her, I am the resurrection, and the life: he that believeth on me, though he die, yet shall he live

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Blessed the one who always keeps the memory of God in himself, he will be wholly like an Angel from heaven upon earth, ministering to the Lord with fear and love.' (St. Ephrem of Syria)

Blessed the one who always keeps the memory of God in himself, he will be wholly like an Angel from heaven upon earth, ministering to the Lord with fear and love.' (St. Ephrem of Syria)

Livre d'Isaïe 58,1-9.

Voici ce que dit le Seigneur Dieu : crie à plein gosier, ne t'épargne point, élève ta voix comme une trompette, et dénonce à mon peuple son iniquité, à la maison de Jacob ses péchés.
Ils me cherchent chaque jour, et ils veulent connaître mes voies, comme une nation qui aurait pratiqué la justice, et n'aurait pas abandonné le commandement de son Dieu. Ils me demandent des jugements justes, ils voudraient que Dieu soit proche. 
"Que nous sert de jeûner, si vous ne le voyez pas, d'humilier notre âme, si vous n'y prenez pas garde ?" - Au jour de votre jeûne, vous faites vos affaires et vous pressez au travail tous vos mercenaires. 
Voici, c'est en vous disputant et vous querellant que vous jeûnez ; jusqu'à frapper du poing méchamment ! Vous ne jeûnez pas, en ce jour, de manière à faire écouter votre voix en haut. 
Est-ce à un jeûne pareil que je prends plaisir ? Est-ce là un jour où l'homme humilie son âme ? Courber la tête comme un jonc, se coucher sur le sac et la cendre est-ce là ce que tu appelles un jeûne, un jour agréable à Yahweh ? 
Le jeûne que je choisis ne consiste-t-il pas en ceci : détacher les chaînes injustes, délier les nœuds du joug, renvoyer libres les opprimés, briser toute espèce de joug ? 
Ne consiste-t-il pas à rompre ton pain à celui qui a faim, à recueillir chez toi les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, à le couvrir, à ne point te détourner de ta propre chair ? 
Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi ; la gloire de Yahweh sera ton arrière garde. 
Alors tu appelleras, et Yahweh répondra; tu crieras, et il dira : "Me voici !" Si tu bannis du milieu de toi le joug, le geste menaçant, les discours injurieux;
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.6,1-4.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 
Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, 
afin que vous deveniez enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et descendre la pluie sur les justes et sur les injustes. 
Si en effet vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? 
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? 
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. 
Gardez-vous de pratiquer votre justice aux regards des hommes pour être vus d'eux ; autrement, vous n'avez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. 
Quand donc tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes ; en vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. 
Pour toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, 
afin que ton aumône soit dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 
 




Par Saint Césaire d'Arles

(470-543), moine et évêque 

Sermons au peuple, n° 37 ; SC 243 (trad. cf SC p. 231 s) 
 

« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis »

 

L'un de vous dira :

« Je ne peux pas du tout aimer mes ennemis. »

Partout dans les Saintes Écritures, Dieu t'a dit que tu le peux ; et toi, tu réponds au contraire que tu ne peux pas ?

Réfléchis maintenant : qui doit-on croire, Dieu ou toi ?

Puisque celui qui est la Vérité même ne peut pas mentir, que la faiblesse humaine abandonne désormais ses excuses futiles.

Celui qui est juste n'a pas pu commander quelque chose d'impossible, et celui qui est miséricordieux ne condamnera pas un homme pour ce qu'il n'a pas pu éviter. Pourquoi donc nos faux-fuyants ?

Personne ne sait mieux ce que nous pouvons faire que celui qui nous a donné de pouvoir.

Tant d'hommes, de femmes, d'enfants, de jeunes filles si délicates ont supporté pour le Christ les flammes, le feu, le glaive et les bêtes sauvages de façon imperturbable, et nous, nous disons que nous ne pouvons pas supporter les insultes des gens stupides ?... 

En effet, si seuls les bons doivent être aimés, que dire de la conduite de notre Dieu dont il est écrit :

« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » ?

(Jn 3,16)

Car quel bien est-ce que le monde avait fait pour que Dieu l'aime ainsi ?

Le Christ notre Seigneur a trouvé tous les hommes non seulement mauvais, mais même morts à cause du péché originel ; et cependant…

« il nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous »

(Ep 5,2).

En agissant ainsi, il a aimé même ceux qui ne l'aimaient pas, comme l'apôtre Paul le dit aussi :

« Le Christ est mort pour les coupables »

(Rm 5,6).

Et dans sa miséricorde inexprimable il a donné cet exemple au genre humain tout entier, disant :

« Apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur »

(Mt 11,29).

 

 

« Le Carême est un temps où nous revivons la Passion du Christ.

Que ce ne soit pas seulement un temps où nos sentiments s'élèvent, mais aussi un changement, fruit de la coopération avec la grâce de Dieu, dans de véritables sacrifices de soi.

Pour être authentique, un sacrifice doit coûter ; il doit blesser ; il doit nous dépouiller de nous-même.

Vivons la Passion du Christ jour après jour. »

Bse Mère Teresa (1910-1997), Jésus Celui qu'on invoque (Troisième mois n°14), Traduit de l'anglais par Françoise Champenois-Laroche, Nouvelle Cité, Paris, 1988.

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En ce vendredi de carême, notre mère la Sainte Église nous recommande le jeûne...

  

 Le Saint  jeûne doit nous ouvrir aux autres, aux frères... 

« Est-ce là le jeûne qui me plaît ? » dit le Seigneur (Is 58, 5)

Il est question de justice : les hébreux prétendent être justes parce qu’ils jeûnent d'une manière toute formelle, extérieure et s’étonnent dès lors de ne pas s’attirer les faveurs du Seigneur.

Comme eux nous pouvons être tentés de penser que nous sommes justes parce que nous faisons des efforts, et certes, il convient de faire des éfforts, mais ces efforts doivent nous "descentrer" de notre petit moi pour nous tourner vers autrui.
Le jeûne qui plaît à Dieu nous dit le livre d’Isaïe, c’est un jeûne qui nous ouvre aux autres et à leurs difficultés plutôt que de nous centrer sur nous.Il ne sert à rien de jeûner si nous ne sommes ni justes, ni charitable.

 

 Le jeûne est un appel à rejoindre le Christ 

L’Évangile élargit encore la perspective du jeûne en le rattachant au mystère du Christ :

« des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. » (Mt 9, 15)

L'Église nous invite à jeûner les mercredis et vendredi de carême, c’est donc que l’Époux est trahis par juda (Le Juda historique comme tous les traitres, les pécheurs contemporains) et , les vendredis l'épous nous est enlevé...à cause des péchés du monde. 

Le jeûne manifeste notre besoin d’être sauvé du mal et du péché, il nous révèle notre pauvreté et nous rappel l'unique nécéssaire: La Présence de Dieu, la communion avec Dieu, il manifeste aussi l’attente de la résurrection du Christ, Notre-Seigneur.

Ce vide parfois douloureux créé par le jeûne doit être vécu comme un appel à rejoindre le Christ et une manière de grandir dans la confiance que Lui seul pourra  combler nos attentes,ns faims, nos soifs... Grandissons dans le désir de Dieu ! Ayons nous avons soif et faim de sa présence et de son amour!

 

 

    Aujourd'hui, je fais un pas vers le Christ, vers le Père dans la grâce du Saint Esprit... 

Je renonce à quelque chose de concret pour en faire une occasion de don : je l'offre d'abord dans mon cœur au Seigneur, puis je l'offre pour quelqu’un, notamment pour une l'âme d'un fidèle défunt.

Tout ce que j'économiserai ainsi par mes petits sacrifices, je pourrai trouver une manière de le donner , de l'offrir: 

Seigneur, je renonce à un petit plaisir pour un un frère défunt ou pour l'un de mes proches.

 

 

 

The Lenten Journey- 5

(Gems from the fathers, the Great Lent prayers for contemplation and lectionary)


A) Gems from the holy fathers:
The ‘harp of the Holy Spirit’–St. Ephraim presents a petrifying (yet contemplative) conversation between Death and satan.
“I heard Death and Satan, loudly disputing, which was the stronger among the two against humanity;
Death: "Only those who want to, O Evil One, listen to you: but to me, they come whether they will or not.”

Satan: “You just employ brute force, O Death, whereas I use traps and cunning snares”.
Death: “Hear, O Evil One, that who so is subtle breaks off your yoke: but none is there that is able to escape my yoke.”
Satan: “You; Death, exercise your strength with the sick but I am stronger with those who are well”.
Death: “Of me, all men are afraid as of a lord: but as for you, they hate you as the Evil One.”
Satan: “O Death, they hate your name, and also your work: my name they hate but my delights they greatly love…… Though I dislike penitents, I give place for repentance: you cut off hope from the sinner who dies in his sin.”
Death: “It was because of you, that at first his hope was cut off: for he whom you have not caused to sin dies happily.”
Blessed is He who raised against each other, those cursed servants: that we might see them as they have seen us and mocked at us.” – St Ephraim the Syrian 
(Excerpts (and adapted) from the Nisibene Hymns –‘Concerning Satan and Death’)
B) Great Lent prayers for contemplation:
“My Lord, let not the evil one mock at me in Gehenna saying: “Behold I have deceived you and you have descended with me into Sheol”. Christ, full of mercy, deliver me from him; according to Your will, Lord, lead me. May Your cross be a weapon for me at the terrible crossing and with it may I conquer the enemy and all his power” (Qolo, Friday Third hour)

C) Lectionary for the first Friday of the Great Lent:
Evening: St. Matthew 5: 17 – 26
Morning: Ezekiel 18: 20-32; Hosea 4:1-11; Deuteronomy 6: 1- 13; Isaiah 1:1-9
St. James 3: 13– 4: 5; Romans 3:9-26; St. Matthew 5: 27-37
Wishing a blessed season of fasting and repentance!

SAINT MELECE D'ANTIOCHE, QUI ÊTES-VOUS

StMeletiy.jpg

Luminaire de l'Orthodoxie et modèle de vie évangélique, homme de paix et de réconciliation, Saint Mélèce fut un des principaux artisans de la restauration de l'unité de l'Eglise qui, malgré les décisions du Concile de Nicée (325), continua d'être douloureusement déchirée pendant tout le IVe siècle par les séquelles de l'hérésie d'Arius.

Issu d'une noble famille de Mélitène, en Petite Arménie, il devint un Prêtre honoré de tous pour sa vaste culture et sa vertu. Son application à l'observance rigoureuse des commandements de Dieu avait fait de lui un digne réceptacle du Saint-Esprit et une source de charité qui procurait la paix, la joie et la sérénité à ceux qui l'approchaient.

Humble de coeur, doux comme David, sage comme Salomon, doté par Dieu d'une autorité spirituelle semblable à celle de Moïse, il enseignait la vraie doctrine avec mesure et pondération, de manière à rallier toutes les brebis du Christ dispersées dans d'innombrables partis. La douceur de son visage, délivré des passions, et l'attrait de son sourire étaient la preuve qu'il était l'authentique porte-parole de la vérité.

D'abord élu Evêque de Sébaste, après la déposition d'Eustathe (358), il y avait trouvé un peuple indiscipliné et divisé par les factions, c'est pourquoi il fut bientôt obligé d'abandonner son siège pour se rendre à Bérée (Alep), en Syrie, sans pour cela se désintéresser des affaires de son Eglise.

Après la déposition de l'arien Eudoxe, qui allait un peu plus tard usurper le siège de Constantinople, Mélèce fut élu Archevêque d'Antioche, la plus grande métropole de l'Orient, qui se trouvait dans un état déplorable depuis l'exil de St Eustathe
1.

Mélèce avait réuni tous les suffrages, car les ariens de différentes tendances, croyant qu'il était favorable à leur erreur, espéraient gagner par lui tout l'Orient; et les Orthodoxes, constatant ses vertus, avaient confiance qu'elles ne pouvaient être que l'expression de la pureté de sa foi.

Réconciliant donc tout le peuple par sa présence, le nouvel évêque fut accueilli dans la ville par la foule en liesse, y compris juifs et païens, comme une véritable image vivante du Christ.

L'intronisation eut lieu en présence de l'empereur Constance, favorable aux ariens, qui proposa avec fourberie à Mélèce et à d'autres Evêques de commenter au peuple le verset de l'Ecriture si controversé, que les ariens utilisaient pour nier la consubstantialité du Fils de Dieu :

« Le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies... »

(Prov. 8:22).

Prenant la parole après l'arien extrémiste Georges et le confus Acace de Césarée, Mélèce exposa avec clarté la vraie doctrine de l'Eglise. Il fut salué par les applaudissements des Orthodoxes, à la confusion des ariens qui constataient l'échec de leurs espérances.

L'Archidiacre, un arien notoire, eut même l'audace de se précipiter sur le prélat pour lui fermer la bouche de la main; mais Mélèce tendit alors sa main vers le peuple et joignit trois doigts puis en replia deux, afin de montrer que les trois Personnes de la Sainte Trinité sont égales en nature et ne font qu'un seul Dieu.

Les ariens, furieux de leur échec, commencèrent aussitôt à comploter contre le nouvel Evêque et convainquirent l'empereur de l'exiler à Mélitène pour mettre à sa place un sectateur d'Arius.

Mais le peuple lui portait déjà une telle affection qu'il tenta de lyncher l'officier qui venait arrêter Mélèce. Le Saint lui sauva la vie en le couvrant de son manteau, enseignant ainsi à tous la magnanimité à l'égard de nos ennemis.

Ses partisans se rendaient en foule jusqu'en Arménie pour rendre visite au prélat en exil et pour entendre son enseignement. A Antioche, les Orthodoxes donnaient son nom à leurs enfants, peignaient son image sur les murs de leurs maisons et se comportaient comme s'il était présent, sans accepter de communier avec l'intrus.

La mort ayant frappé l'empereur hérétique d'un juste châtiment (361), son successeur, Julien l'Apostat, publia un édit permettant le libre exercice de toutes les religions dans l'Empire, dans le but de préparer la restauration du paganisme. Mélèce put donc regagner son siège épiscopal, avec tous les autres Evêques Orthodoxes qui avaient été exilés par Constance.

La Population Orthodoxe se précipita comme un seul homme à la rencontre de son Evêque pour lui baiser les mains et les pieds, comme une vivante Icône du Seigneur, et recevoir au contact de ce corps porteur du Saint-Esprit, la bénédiction de Dieu.

Sa vue seule était suffisante pour instruire le peuple sur toutes les vertus évangéliques, et le son de sa voix faisait clairement résonner la doctrine de la vérité. Une fois passée cette réception enthousiaste, Mélèce constata que les Orthodoxes de la cité étaient eux-mêmes divisés.

Les uns lui étaient restés fidèles, mais les autres, mettant en doute la validité de son élection à laquelle avaient participé des ariens, et, étant restés étroitement attachés à la lettre du Concile de Nicée ainsi qu'à la mémoire de Saint Eustathe, ils refusaient de l'accepter comme Evêque légitime et firent élire le Prêtre Paulin.

Ce schisme, soutenu par les occidentaux, au sein même de l'Eglise Orthodoxe, au moment où la plus grande solidarité était nécessaire, dura quatre-vingt-cinq ans, jusqu'en 485, et retarda lamentablement la victoire de l'Orthodoxie sur l'hérésie arienne, malgré les tentatives patientes de St Basile pour convaincre les Evêques d'Occident, par l'entremise de St Athanase, de rentrer en communion avec Mélèce.

Le Saint Patriarche essaya, quant à lui, de collaborer charitablement avec Paulin et de fortifier son peuple dans la Vraie Foi pour résister à la menace grandissante de la persécution païenne de Julien.

Ayant renvoyé le Saint en exil, l'empereur ne tarda pas à mourir, laissant le trône au pieux Jovien qui rappela Mélèce et les autres Evêques exilés.

L'empereur orthodoxe étant subitement décédé au bout de huit mois seulement de règne (364), le pouvoir tomba entre les mains de Valens, partisan fanatique du parti arien et cruel persécuteur des Orthodoxes.

Mélèce dut prendre le chemin de l'exil pour la troisième fois, avec tous les autres confesseurs chassés de leur siège par le souverain. Retiré dans une de ses propriétés située en Arménie, aux confins de la Cappadoce, il eut alors de nombreuses occasions de rencontrer Saint Basile, dont il partageait pleinement la doctrine, et qui devint l'un de ses partisans les plus actifs pour son rétablissement sur le trône épiscopal d'Antioche.

En quittant sa cité, l'Evêque avait laissé de fidèles disciples, ardents défenseurs de l'Orthodoxie, tels Diodore devenu plus tard Evêque de Tarse, Flavien son successeur sur le trône d'Antioche et surtout St Jean Chrysostome, auquel il avait administré le Baptême et qu'il avait tiré des études profanes pour l'appliquer à l'étude de la Sainte Ecriture, avant de l'ordonner Diacre.

Animé de zèle par l'exemple de leur Saint Pasteur et par les admonitions des anachorètes qui descendaient des montagnes voisines pour l'encourager, le peuple d'Antioche était prêt à souffrir toutes persécutions pour la cause de la Vérité, et il resta inébranlable aux menaces de l'empereur jusqu'au retour du Saint après la mort de Valens (378) et la publication du décret du nouvel empereur Gratien sur la liberté religieuse.

Mélèce réunit alors sans tarder un concile de cent cinquante Evêques qui confessèrent sans équivoque la Doctrine de Nicée et condamnèrent toutes les hérésies en proclamant une la règle de foi.

Le pieux empereur Théodose le Grand (379-395) avait eu, juste avant son avènement, une vision dans laquelle il avait vu Saint Mélèce le revêtir de la pourpre impériale et lui poser la couronne sur la tête.

Comme il avait former le projet de mettre fin une fois pour toutes aux divisions provoquées par l''arianisme et les autres hérésies, en réunissant à Constantinople un grand Concile OEcuménique qui viendrait confirmer les décisions du Concile de Nicée, il convoqua Mélèce dans la capitale, le reçut avec de grands égards et le chargea de présider le Second Concile Œcuménique (381).

Après avoir réuni les suffrages des Pères sur le bien-fondé du transfert de St Grégoire de Naziance
 de Sasimes à Constantinople2, Mélèce tomba malade et rendit son âme à Dieu au cours des sessions du Concile.

Ses funérailles solennelles réunirent tout le peuple de la capitale autour de l'empereur et des Pères du Concile. Saint Grégoire de Nysse prononça un discours émouvant, dans lequel il pleurait la perte de celui qui avait été pour l'Eglise dAntioche, pour le Concile et pour tout l'Orient, le médecin des âmes, le stratège de l'armée du Christ et le pilote du vaisseau de l'Eglise livrée à la tempête des hérésies.

Ses Saintes Reliques, après avoir reçu dans toutes les villes quelles traversaient l'accueil réservé aux généraux triomphants, furent transférées en grande pompe à Antioche, où elles furent déposées dans le tombeau de Saint Babylas.

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Vendredi 12 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
«  Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.  »
Évangile selon saint Luc, chapitre 9, verset 23
 
La méditation
On n’entre pas en retraite de carême comme on part à la guerre. Peut-être serais-tu prêt à foncer tête baissée dans un grand combat contre le mal. Pire : dans un grand combat contre toi-même. Est-ce là la croix qu’il te faudrait porter ? Et s’il te fallait au contraire commencer par entrer dans l’état d’esprit de celui ou de celle qui renonce justement à partir au combat ? Car il lui semble que la croix sera trop lourde à porter, que les sacrifices sont trop coûteux, que les résolutions s’envoleront vite.
En fait, il est bien question de combat en ce temps de carême. Mais ce n’est pas le nôtre, c’est celui du Christ. Un combat qu’il a mené par amour pour nous tout au long de sa vie, à travers les gestes qu’il a posés, pour relever, guérir, pardonner, à travers les paroles qu’il a dites, de paix, de joie, de miséricorde. C’est parce que le Christ a gagné ce combat contre tout ce qui est mortifère dans mon existence que, humblement, avec lui et par lui, je peux poser un pied après l’autre, pas plus, pas plus vite, sur le chemin de la vie. Ce qu’il attend de moi ? Que je mette ma main dans sa main, lui qui est allé jusqu’au bout du chemin. Jusqu’à la croix. Il l’a portée pour toutes les fois où je n’ai plus la force de porter la mienne. Jusque là-haut, au sommet du Golgotha. Là où il brise &agra ve; jamais les portes de la mort qui nous retient dans ses liens, toutes ces portes qui m’enferment sur moi et mes certitudes et mes rigidités.
Au matin de Pâques, il me fait danser de joie et ouvre devant moi un passage*.
* Psaume 30, verset 9.(Source: Carême dans la Ville)
Vendredi 12 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

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Mgr. Jeanbart : "Si l'Occident veut nous aider, qu'il nous aide à rester chez-nous".

Posted: 11 Feb 2016 09:43 AM PST

 
Le 10 février 20016 - En 2015, le Vieux Continent s'est retrouvé confronté à un défi inattendu: près d'un million de réfugiés sont entrés en Europe, un record depuis l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Et pendant que les pouvoirs européens peinent à trouver une solution, la voix d'un évêque s'élève à Alep. Son message est simple: aidez-nous... à rester en Syrie.
 
Ces dernières semaines, la ville syrienne d'Alep est de nouveau en tête des bulletins d'informations: tandis que les autorités syriennes, dont les troupes poursuivent leur progression dans le nord, définissent la prise du contrôle de cette ville comme leur priorité stratégique, l'Occident dénonce les victimes civiles et la Turquie voisine enregistre un nouvel afflux de réfugiés. La voix des habitants de la ville, de ceux qui vivent la guerre depuis près de quatre ans au jour le jour se perd derrière tous ces enjeux. A quoi aspirent-ils? Retrouver la paix et rester dans leur pays, confie Monseigneur Jeanbart, archevêque [Grec-Melkite] d'Alep, dans un entretien accordé à Sputnik.
 
"Si l'Occident veut nous aider, si quelqu'un veut nous aider, qu'il nous aide à rester chez-nous, qu'il pousse vers la paix, vers une solution à cette crise", a indiqué l'archevêque. 
 
D'ailleurs, aider les gens sur le terrain, prévenir les nouvelles vagues de réfugiés coûterait à l'Occident, "1.000 fois moins chers", estime-t-il. Et de rappeler que l'Allemagne avait octroyé cinq milliards d'euros à la Turquie pour que cette dernière s'occupe des réfugiés syriens. Et pourtant, selon l'homme d'Eglise, un à deux milliards pourraient suffire à aider les Syriens de toutes les confessions à rester au pays.
 
Mais c'est surtout la bonne volonté d'arrêter les combats qui aurait suffi pour venir en aide aux Syriens, juge-t-il. "Avec très peu d'argent et un peu de bonne volonté pour arrêter les batailles, empêcher ceux qui envoient des mercenaires de les financer, les choses iraient bien et il n'y aurait pas besoin d'envoyer des milliards pour s'occuper des réfugiés", indique-t-il.
 
Excédés par des années de guerre et incapables de gérer la crise par eux-mêmes, les Syriens placent tout leur espoir dans le succès des négociations internationales, tout en réalisant que le chemin menant à l'entente sera épineux. Mais leur reste-t-il un autre espoir?
 
"J'attends beaucoup et je souhaite qu'elles (les négociations, ndlr) réussissent, même s'il y a eu quelques difficultés en chemin", confie Mgr. Jeanbart, avant de rajouter: "Tout le monde a besoin de la paix: que ce soit le gouvernement, que ce soit l'opposition, et surtout les citoyens. Ce sont les pauvres citoyens qui paient, c'est nous qui payons les frais de ces batailles".
 
En attendant, il vit dans l'espoir qu'un jour son pays, que les Syriens aiment comparer à une "mosaïque de confessions et d'ethnies", renaisse des cendres pour redevenir la terre de la paix, de la multiculture et de la tolérance. "Je demande au Seigneur de faire en sorte que cette guerre finisse le plus tôt possible, qu'il y ait un dialogue et que l'on retrouve la Syrie que nous avons toujours connue: une Syrie où vivent ensemble chrétiens, musulmans, druzes, alaouites, où nous vivons en frères", rêve aujourd'hui l'archevêque d'Alep.
 
Regardant au-delà de la pensée binaire, l'archevêque tente de trouver un signe, un sens profond dans l'épreuve à laquelle sont confrontés son peuple et son pays. Ne serait-ce qu'"une rencontre œcuménique, historique, tant attendue entre l'Eglise de Russie et l'Eglise Catholique", s'interroge-t-il, se référant à l'entrevue entre le Pape François et le patriarche Cyrille prévue le 12 février à Cuba.
 
"J'ai beaucoup d'espoir, un grand espoir, que j'attends de la rencontre du St-Père François Ier et du Patriarche Cyrille, je crois que cela va beaucoup aider à pousser vers une solution. Cela va pousser l'Occident, la Russie, la Syrie et tout le monde à faire un supplément d'efforts pour réaliser la paix", a conclu Mgr. Jeanbart.
 
Resté à l'abri des troubles au cours des premiers mois suivant le début de la crise, Alep semblait être un des rares havres de stabilité en Syrie. Des tensions éclataient çà et là, mais rien ne se passait à Alep. La donne a changé en 2012: premiers attentats-suicides, premières manifestations, et voilà qu'à l'été 2012 la deuxième ville du pays figurait dans tous les bulletins d'informations comme le "Benghazi syrien" (en référence au fief de l'opposition libyenne). Quatre années de combats et de destruction ont suivi.
 
Source : Spoutnik

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DES CHRETIENS SURVIVENT A RAQQA DEVENUE LA CAPITALE DE DAECH...

Marie Thibaut de Maisières, qui est partie en Syrie avec le comité belge des Chrétiens d’Orient nous rapporte le témoignage d’un jeune homme chrétien de Raqqa, David. Au cours de l’entretien, elle découvre que ses parents sont retournés dans la ville-symbole de l’État islamique, pour payer le djizîa, l’impôt des dhimmis, comme ils doivent le faire chaque mois. Cette histoire conforte les récits des militants de Raqqa is being slaughtered silently, selon lesquels 25 familles de chrétiens ont fait le choix de rester malgré tout. David lui-même explique : « Je suis né à Raqqa, je ne me verrais pas vivre ailleurs ».

La conversion ou l’impôt

Il y a peu de chance pour que les quatre églises de la ville abritent encore des célébrations, selon les témoignages qui nous parviennent. Les croix et les représentations sacrées ont été brûlées dès 2013. Les chrétiens ne peuvent pas sonner les cloches, porter de signes religieux ostensibles, etc. Mais ils n’ont pas fait l’objet d’une expulsion systématique, contrairement aux musulmans chiites, dont les mosquées ont été brûlées, et qui n’ont eu le choix qu’entre l’exil ou la mort. Resté sur place, David a vu un de ses voisins partir au marché aux esclaves en compagnie de sa première femme, pour s’acheter une esclave domestique yézidie. Il voyait après cela cette dernière étendre tous les jours le linge de la famille au balcon. Il a aussi vu un homme enfermé dans une cage, sous le soleil syrien, pour ne pas avoir respecté le jeûne du ramadan. Quant aux soldats syriens, de toute confession, ils ont été décapités, « ou pire » selon l’expression de David.

« Daesh accusent les musulmans d’être infidèles, que diront-ils de nous ? »

Les militants qui continuent à écrire depuis le territoire de l’État islamique pour Raqqa is being slaughtered silently rapportent l’angoisse quotidienne des chrétiens qui doivent passer des barrages tenus par des djihadistes. Ils n’ont rien à se reprocher, même selon les standards délirants de Daesh, mais ils savent que la situation peut à tout moment tourner, et que leur fragile statut de dhimmis, contraints, humiliés, mais protégés, peut tomber à tout moment.

La crainte de la fin

Les chrétiens arméniens, syriens de nationalité, que Marie Thibaut de Maisières a rencontrés parlent de revenir vivre dans leur pays, « dès que Daesh sera chassé ». Pour eux, ce jour arrivera, et les récentes offensives de l’armée arabe syrienne soutenues par l’aviation russe les confortent dans leur certitude. En revanche, si le jour de la chute de l’État islamique arrivait, la période de la fin de ce pseudo califat pourrait être critique pour les minorités qui restent, envers et contre tout, sur leurs terres ancestrales. Si les djihadistes étaient vaincus militairement, ils pourraient reporter leur rage meurtrière sur les minorités, facilement accessibles et sans défense.(Source : Aleteia)

 

 

Vendredi 12 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,14-15.

En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » 
Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. 
 





Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Sermon 1 pour le premier jour du carême,1,3,6 (trad Brésard, 2000 ans B, p. 84) 

 

« Alors ils jeûneront »

 

 

Pourquoi le jeûne du Christ ne serait-il pas commun à tous les chrétiens ?

Pourquoi les membres ne suivraient-ils pas leur Tête ?

(Col 1,18).

Si nous avons reçu les biens de cette Tête, n'en supporterions-nous pas les maux ?

Voulons-nous rejeter sa tristesse et communier à ses joies ?

S'il en est ainsi, nous nous montrons indignes de faire corps avec cette Tête.

Car tout ce qu'il a souffert, c'est pour nous.

Si nous répugnons à collaborer à l'œuvre de notre salut, en quoi nous montrerons-nous ses aides ?

Jeûner avec le Christ est peu de chose pour celui qui doit s'asseoir avec lui à la table du Père.

Heureux le membre qui aura adhéré en tout à cette Tête et l'aura suivie partout où elle ira

(Ap 14,4).

Autrement, s'il venait à en être coupé et séparé, il sera forcément privé aussitôt du souffle de vie... 

Pour moi, adhérer complètement à toi est un bien, ô Tête glorieuse et bénie dans les siècles, sur laquelle les anges aussi se penchent avec convoitise

(1P 1,12).

Je te suivrai partout où tu iras.

Si tu passes par le feu, je ne me séparerai pas de toi, et ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi

(Ps 22,4).

Tu portes mes douleurs et tu souffres pour moi.

Toi, le premier, tu es passé par l'étroit passage de la souffrance pour offrir une large entrée aux membres qui te suivent.

Qui nous séparera de l'amour du Christ ?

(Rm 8,35)...

Cet amour est le parfum qui descend de la Tête sur la barbe, qui descend aussi sur l'encolure du vêtement, pour en oindre jusqu'au plus petit fil

(Ps 132,2).

Dans la Tête se trouve la plénitude des grâces, et d'elle nous la recevons tous. Dans la Tête est toute la miséricorde, dans la Tête le débordement des parfums spirituels, comme il est écrit : « Dieu t'a oint d'une huile de joie »

(Ps 44,8)... 

Et nous, qu'est-ce que l'évangile nous demande en ce début du carême ?

« Toi, dit-il, quand tu jeûnes, oins de parfum ta tête »

(Mt 16,17).

Admirable condescendance !

L'Esprit du Seigneur est sur lui, il en a été oint (Lc 4,18), et pourtant, pour évangéliser les pauvres, il leur dit :

« Oins de parfum ta tête ».


 

Vendredi 12 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' St Augustine

'His compassion is given to His works: His severity is not over His works, but over your works. Lastly, if you remove your own evil works, and there remain in you nought but His work, His compassion will not leave you: but if you leave not your works, there will be severity over your works, not over His works.' St Augustine

 

Aujourd'hui en cette journée de prière pour les malades,nous avons le choix entre plusieurs mémoires de Saints:

SÉVERIN, abbé d'Agaune († 507),

Benoit, abbé à Aniane (750-821)

SATURNIN, DATIF, FÉLIX, AMPÈLE et leurs compagnons, martyrs en Afrique († 304)

VOLUSIEN, évêque de Tours, martyr († 496)

DÉSIRÉ, évêque de Vienne († 608)

GAUDIN, évêque de Soissons

ODON, évêque de Beauvais (801-880)

 

Mémoire de l’apparition de la Vierge Marie à

Bernadette Soubirous à Lourdes (1858)

Livre d'Isaïe 38,1-6.

En ces jours-là, Ezéchias fut malade à la mort ; et Isaïe le prophète, fils d'Amos, vint auprès de lui et lui dit : "Ainsi parle le Seigneur : Dispose de ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus."
Ezéchias tourna son visage contre le mur et pria Yahweh ; il dit : 
"Souvenez-vous, ô Yahweh, que j'ai marché devant votre face avec fidélité et intégrité, et que j'ai fait ce qui est bien à vos yeux !" Et Ezéchias versa des larmes abondantes. 
Et la parole de Yahweh fut adressée à Isaïe en ces termes : 
"Va, et dis à Ezéchias : Ainsi dit Yahweh, le Dieu de David, ton père : J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes ; voici que j'ajouterai à tes jours quinze années. 
Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie ; je protégerai cette ville. "
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-13.

En ce temps-là, comme Jésus entrait dans Capharnaüm, un centurion l'aborda d'un ton suppliant et dit 
cette prière : " Seigneur, mon serviteur est couché dans ma maison, paralysé, et il souffre cruellement. " 
Il lui dit : " Je vais aller le guérir. " 
Le centurion reprit : " Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit ; mais dites seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. 
Car moi qui suis sous des chefs, j'ai des soldats sous mes ordres, et je dis à l'un : " Va " et il va ; et à un autre : " Viens " et il vient ; et à mon serviteur : " Fais ceci " et il le fait. " 
Ce qu'entendant, Jésus fut dans l'admiration, et il dit à ceux qui le suivaient : " Je vous le dis en vérité : dans Israël, chez personne je n'ai trouvé une si grande foi. 
Or je vous le dis : beaucoup viendront de l'Orient et de l'Occident, et prendront place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux, 
tandis que les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures : là seront les pleurs et le grincement de dents. " 
Et Jésus dit au centurion : " Va, et qu'il te soit fait selon ta foi ! " Et à l'heure même le serviteur se trouva guéri. 
 


Par Basile de Séleucie

(?-v. 468), évêque 
Homélie 19 sur le centurion, PG 85, 235s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 354 rev.) 

 

« Beaucoup viendront de l'Orient et de l'Occident prendre place... dans le Royaume des cieux »

 

Dans l'Évangile j'ai vu le Seigneur accomplir des miracles et, rassuré par eux, j'affermis ma parole craintive.

J'ai vu le centurion se jeter aux pieds du Seigneur ; j'ai vu les nations envoyer au Christ leurs premiers fruits.

La croix n'est pas encore dressée et déjà les païens se hâtent vers le maître.

On n'a pas encore entendu :

« Allez, enseignez toutes les nations » (Mt 28,19) et les nations accourent déjà.

Leur course précède leur appel, elles brûlent du désir du Seigneur.

La prédication n'a pas encore retenti et elles s'empressent vers celui qui prêche. Pierre... est encore enseigné et elles se rassemblent autour de celui qui l'enseigne ; la lumière de Paul n'a pas encore resplendi sous l'étendard du Christ et les nations viennent adorer le roi avec de l'encens

(Mt 2,11). 

Et maintenant voici qu'un centurion le prie et lui dit :

« Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, paralysé, et il souffre beaucoup ».

Voilà bien un nouveau miracle : le serviteur dont les membres sont paralysés conduit son maître au Seigneur ; la maladie de l'esclave rend la santé à son propriétaire.

Cherchant la santé de son serviteur, il trouve le Seigneur, et tandis qu'il est en quête de la santé de son esclave, il devient la conquête du Christ.

 

« Le Carême est par excellence un temps de vie intérieure, puisque c'est le temps où l'âme doit se renfermer dans le désert avec le divin Sauveur ; c'est le temps de la solitude encore plus du cœur que du corps. L'âme pieuse se bâtira une petite solitude au fond de son cœur, comme sainte Catherine de Sienne, et là, habitera et vivra avec Jésus-Christ. Heureuse solitude, heureuse retraite, où l'âme est seule avec son Dieu ! Cette retraite est plus facile qu'on ne pense ; ce n'est pas au dehors de nous, c'est en nous que nous devons chercher et trouver Jésus-Christ. C'est là qu'il réside avec délices. Pour trouver ce divin Époux, il faut entrer en soi-même par la pensée et y rester surtout par les affections ; y demeurer par l'attention douce, paisible et quelquefois silencieuse à la présence de Jésus-Christ en nous. Et puis, quand on a établi le bon Maître au dedans du coeur, lui dire souvent : Regardez-moi, Seigneur, dans votre miséricorde. Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? Parlez, votre servante vous écoute. En tout, recourir au divin oracle qui est dans le propitiatoire de l'âme.

Jésus-Christ se retire dans les âmes fidèles comme dans un désert pour y passer ces quarante jours. Soyez avec lui au fond de votre cœur pour l'écouter, le regarder, lui parler. Rentrez souvent dans cette solitude intérieure pour y adorer votre divin Maître qui vous attend pour vous parler cœur à cœur. Écoutez-le, faites silence ; et que cette parole vous unisse à lui. Regardez-le souvent ; ce regard sera tantôt de confiance, tantôt de consolation, à la vue de votre misère qui ne l'éloigne pas de vous ; tantôt un regard de reconnaissance et d'amour, un regard d'abandon. Dites-lui : Mon bon Maître, je suis faible, sèche, mais n'importe, la disposition de mon cœur, ma volonté ne change pas, elle est à vous, toute à vous. C'est vers cette vie intérieure qu'il faut vous diriger pendant ce Carême, mais ce travail doit être calme ; déclarez la guerre à la nature, toujours avec l'aide de Dieu souvent invoqué, et sa grâce qui établit l'âme dans la paix. »

(Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (CXIV), Seconde édition, Nancy, 1863.)

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Nous avons un choix:

Un choix entre la vie et la mort « Choisis la vie » (Dt 30, 19)

Le Christ dans l’Évangile, lui, nous dit que

« celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera » (Lc 9, 24).

Y a t-il contradiction ?

 

 Choisir la vie, c’est accepter de perdre nos vies  

Spontanément en entrant en carême, nous nous hérissons, nous avons une réaction instinctive de recul, comme un nœud qui se noue dans l’estomac : nous voulons sauver nos vies. Mais pour sauver nos vies, il faut accepter de les perdre, comme le Christ a accepté de mourir sur la croix pour ressusciter ensuite. 

Mystérieusement, nous devons passer par la mort pour trouver la vie


Le mot vie a deux sens ici :

*il y a la vie de l’âme, celle qui consiste à vivre avec Dieu, à l’aimer, à le connaître et

*la vie du corps, celle que nous devons accepter de perdre lorsqu'elle idolâtre les biens transitoires au point de faire obstacle à notre accession à l'intimité divine à laquelle tend toute notre vie.

 

 Accepter de perdre sa vie, c’est renoncer à soi-même, à un amour égoïste  

« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. »

(Lc 9, 23)

Nous montons vers Pâques avec le Seigneur, pour mourir avec lui. Pour que notre péché soit crucifié avec lui sur la croix.

Alors, prenons notre croix chaque jour , sachant qu’au bout du chemin il y a la joie de Dieu.

Ce n’est pas la mort que nous désirons, mais la vie pleine et entière, la vie de Dieu. "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, et l'homme vivant, c'est celui qui vit de Dieu dans le temps pour lui être uni dans l'éternité" (St Irènée)

Renoncer à soi-même, à un amour égoiste, détourné de son but est sans doute une des choses les plus difficiles, mais Jésus nous donne le moyen : en portant avec lui notre croix chaque jour dans la force du Saint Esprit qu'Il nous envoie car si nous mourrons en Lui, n'oublions-pas qu'en Lui nous réssuscitons aussi . 

 

 Renoncer à soi-même, c’est renoncer même à choisir sa croix  

C'est renoncer à choisir son moyen de sanctification.

Nous devons porter notre croix, qui n'est pas forcément celle que nous voudrions.

Il n'est certes pas nécéssaire d’imaginer des pénitences et de nous imposer de grandes ascèses : il faut porter la croix qui est dans notre vie, c’est là que Dieu nous attend ! 
Si nous sommes déjà capable de cela, peut-être pourrons-nous offrir au Seigneur quelques pénitences suplémentaires...

Prenons donc le temps aujourd’hui de regarder dans notre vie où est notre croix : qu’est-ce qui nous est difficile dans le quotidien de nos journées ? Posons un acte de foi : à travers cette croix, nous trouverons la vie de Dieu.
 

 

 Aujourd'hui, je fais un pas  

Je prends un temps devant une croix - par exemple celle qui est sur mon chapelet, ou accroché à un mur chez moi, ou encore dans une église - pour offrir au Seigneur la croix qui est dans ma vie.

Pour signifier cela, je peux embrasser cette croix, et je pourrai le refaire plusieurs fois dans la journée, notamment à chaque fois que je rencontrerai la croix qui est dans ma vie.

 
Par St Nectaire d'Egine:
 
"Cherche Dieu tous les jours.
Mais cherche-le dans ton cœur, non à l'extérieur.

Et quand tu le trouves, tiens-toi avec crainte et tremblement, comme les chérubins et les séraphins,
car ton cœur est devenu un trône de Dieu.

Cependant, pour trouver Dieu,
deviens humble comme la poussière devant le Seigneur,
car le Seigneur ne supporte pas l'orgueilleux,
tandis qu'il visite ceux qui sont humbles dans leur cœur,
voilà pourquoi il dit :

" Celui que je regarderai,
c'est celui qui est doux et humble de cœur "."

Soyez béni, ô Père,
pour le don merveilleux de la vie, belle, précieuse et fragile.
De nos mains, elle s’échappe comme une eau vive.
Quand vient l’heure de l’épreuve,
nos cœurs sont souvent remplis jusqu’au bord
de tristesse, d’angoisse
et nos corps alourdis de souffrance.
En ces moments, tout notre être peine à s’ouvrir
à Votre volonté, ô Père, et la reconnaître comme bienveillante.

Pourtant, nous le savons, Vous n'aimez pas voir souffrir les vôtres, les frères et soeurs de Votre ils bien-aimé.

Kourie eleison(Ô Dieu, faites Miséricorde )!
Soyez  béni, ô Christ-Jésus,
visage de la miséricorde, qui par Marie et l'Esprit vivificateur, Vous êtes fait notre frère et venez à la table de nos partages.
Comme un vin nouveau,
Vous versez la joie en abondance dans le cœur attentif
aux appels silencieux de nos frères souffrants.
En celui qui écoute ce que Vous dîtes et qui met en pratique Votre parole,
elle devient source intarissable.
En toute rencontre, Jésus, Vous nous donnez de Vous reconnaître
et de Vous servir.

Kourie eleison(Ô Dieu, faites Miséricorde )!


Soyez béni, Esprit Saint et vivificateur,
Vous venez au secours de notre faiblesse.
Vous murmurez en nos cœurs un chant de louange
et une humble prière.

Dans l’ombre du silence,
Vous avez fait naître à cette vie mortelle l'Auteur de la Vie dans le sein de Marie,
elle qui a cru à la parole qui lui fut dite de la part du Seigneur.
Comme nous l'entendions  pour le 1er dimanche de Carême en notre Liturgie Syriaque, elle  nous invite humblement :

-« Tout ce qu’il vous dira, faites-le »
 

Kourie eleison(Ô Dieu, faites Miséricorde )!

Que par l'intercession de la Mère de Miséricorde devienne féconde la terre aride de nos souffrances !


Ô Dieu unique: Père Fils et Saint Esprit, bénissez, rendez fructueux le travail de nos mains qui se tendent vers nos frères humains. Amîn

 
"How numerous are the phrases of humility which a person may say, but which bear no relation whatsoever to the  state of their heart" + Pope Shenouda +

"How numerous are the phrases of humility which a person may say, but which bear no relation whatsoever to the state of their heart" + Pope Shenouda +

The Lenten Journey- 4

(Gems from the fathers, the Great Lent prayers for contemplation and lectionary)
A) Gems from the desert fathers:
“A brother at Scetis committed a fault. A council was called to which Abba Moses was invited, but he refused to go to it. Then the priest sent someone to say to him, 'Come, for everyone is waiting for you.’ So he got up and went. He took a leaking jug, filled it with water and carried it with him. The others came out to meet him and said to him, 'What is this, Father?'
The old man said to them, “my sins run out behind me, and I do not see them, and today I am coming to judge the errors of another”. When they heard that they said no more to the brother but forgave him.”
This anecdote from the life of the desert father- Abba Moses offers a beautiful perspective of (a section of the) Holy Gospel readings that we will be reading today (first Thursday of the Great Lent) evening: 
“Judge not, that you be not judged. For with what judgment you judge, you will be judged; and with the measure you use, it will be measured back to you. And why do you look at the speck in your brother’s eye, but do not consider the plank in your own eye? Or how can you say to your brother, ‘Let me remove the speck from your eye’; and look, a plank is in your own eye? Hypocrite! First remove the plank from your own eye, and then you will see clearly to remove the speck from your brother’s eye.” (St Matthew 7:1-5; NKJV)
B) Great Lent prayers for contemplation:
“The mouth which abstains from bread shall also abstain from deceit. The door through which the king enters, iniquity should not come out”. (Enyono, Thursday Evening)


C) Lectionary for the first Thursday of the Great Lent:
Evening: St. Matthew 7: 1-12
Morning: Exodus 22:5-6; I Kings 18: 16 -24; II Kings 17: 7–23; Isaiah 36: 1-7, 37: 1-7
St. James 2: 14–26; Romans 2:28–3: 8; St. Matthew 7: 13-27
Wishing a blessed season of fasting and repentance!

'The law of freedom teaches the whole truth. Many read about it in a theoretical way, but few really understand it, and these only in the degree to which they practice the commandments.' (St. Mark the Ascetic)

'The law of freedom teaches the whole truth. Many read about it in a theoretical way, but few really understand it, and these only in the degree to which they practice the commandments.' (St. Mark the Ascetic)

Saint Séverin, qui êtes-vous ?

Severin agaune 45 01 2
Abbé (+ 507)

Séverin naquit en Bourgogne, vers le milieu du Vème siècle, époque où l'arianisme régnait dans sa patrie ; mais il eut le bonheur d'être élevé dans la Foi Catholique.
Il ne fut pas plutôt en âge de connaître les dangers du monde, qu'il alla se consacrer à Dieu dans le Monastère de Saint-Maurice en Valais, dont il devint Abbé, et qu'il dirigea pendant plusieurs années avec autant de sagesse que de prudence.

Le roi Clovis, informé qu'un grand nombre de malades recouvraient tous les jours la santé par la vertu des prières de Séverin, l'envoya chercher, en 504, pour obtenir la guérison d'une fièvre dont l'art des plus habiles médecins n'avait pu le délivrer.
Le saint partit après avoir pris congé de ses Moines, auxquels il annonça qu'ils ne le reverraient plus.

A Nevers, il guérit Eulalius, Évêque de cette ville, lequel était devenu sourd et muet. Il rendit la santé à un lépreux qu'il rencontra aux portes de Paris.
Arrivé chez le roi, il le couvrit de son habit, et la fièvre le quitta aussitôt. Le prince, pour témoigner à Dieu sa reconnaissance, fit distribuer aux pauvres d'abondantes aumônes, et mit tous les prisonniers en liberté.

Séverin, jugeant que sa présence n'était plus nécessaire à Paris, reprit le chemin de son Monastère.
Il s'arrêta à Chateau-Landon, qui était alors du diocèse de Sens, où deux saints Prêtres servaient Dieu dans un petit Oratoire.
Il les pria de le recevoir avec eux, et, après les avoir édifiés par l'éclat de ses vertus, il mourut en 507.

On fonda dans la suite, en cet endroit, une Abbaye qui était occupée, depuis le douzième siècle, par des chanoines réguliers de Saint-Augustin.
Quand les huguenots en pillèrent l'église, ils dispersèrent une partie des reliques de notre Saint.

On trouve son nom dans le martyrologe romain. Il y a, à Paris, une église paroissiale dédiée sous l'invocation de saint Séverin.
 

(SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints…
Traduction : Jean-François Godescard.)


 

'Blessed the one who observes with spiritual understanding the choirs of stars shining with glory and the beauty of the heavens and longs to contemplate the Maker of all things.' (St. Ephrem of Syria)

'Blessed the one who observes with spiritual understanding the choirs of stars shining with glory and the beauty of the heavens and longs to contemplate the Maker of all things.' (St. Ephrem of Syria)

SAINT BLAISE,QUI ÊTES-VOUS ?

Arménien de naissance et médecin de profession, Blaise menait une vie semblable au juste Job : intègre et droit, craignant Dieu et se gardant de tout mal. Comme il avait gagné par ces vertus l'affection de tous ses concitoyens, il fut élu Evêque de la ville de Sébaste. Au temps de la Grande Persécution, il confessa hardiment la Foi et encouragea les Saints Martyrs à mener jusqu'au bout le bon combat. Il rendit visite à St Eustrate dans son cachot avant son glorieux Martyre, et célébra pour lui la Divine Liturgie, puis il se chargea de recueillir les précieuses Reliques des Cinq Martyrs pour les transmettre à la vénération du Peuple Chrétien1. Au bout de quelque temps, il se retira sur une montagne des environs, nommée Argée, et s'enferma dans une grotte, afin d'y élever vers Dieu des prières pures, exemptes de toute distraction. Attiré par la bonne odeur de ses vertus, comme vers un nouvel Adam, les bêtes sauvages venaient vers lui et attendaient paisiblement à l'entrée de la grotte qu'il eût achevé sa prière pour recevoir sa bénédiction ou la guérison de leurs maux.

Sous le règne de J'empereur Licinius (vers 316), Agricolaos, gouvemeur de Cappadoce, vint à Sébaste en vue d'y arrêter les Chrétiens. Comme il avait projeté de livrer les condamnés aux bêtes féroces dans l'amphithéâtre, il envoya ses gens dans la montagne pour les capturer vivantes. Arrivés à proximité de la caverne du Saint, les soldats eurent la surprise de trouver là un grand nombre de lions, de tigres, d'ours, de loups et d'autres fauves qui lui tenaient paisiblement compagnie. Ils en informèrent aussitôt le gouverneur qui leur donna l'ordre d'arrêter Blaise. Le saint ermite les reçut avec affabilité, leur annonçant qu'il avait été prévenu de leur venue par une vision, et il les suivit sans opposer la moindre résistance. Sur le chemin de nombreux païens se convertirent au Christ en voyant la paix et l'ineffable douceur qui se dégageaient de sa personne, et à son passage, les malades, hommes et bêtes, retrouvaient la santé. Une femme en larmes lui présenta alors son enfant qui était sur le point de mourir d'étouffement après avoir avalé une arête de poisson. Le Saint plongea sa main dans la gorge de l'enfant et pria le Seigneur de le délivrer, lui et tous ceux qui, souffrant d'un tel mal dans la suite des temps, invoqueront son intercession, et l'enfant fut aussitôt rendu à sa mère en pleine santé.

Parvenu à Sébaste et traduit devant le tribunal, Blaise répondit avec hardiesse aux questions d'Agricolaos, en condamnant la vanité du culte des idoles sans vie. Il endura avec joie les coups de verges, puis fut jeté en prison. Après avoir été soumis à de nouveaux supplices et avoir déclaré au gouverneur : « Je ne crains pas tes tortures, car je regarde vers les biens futurs »; il fut de nouveau jeté tout sanglant dans son cachot. Sept femmes pieuses le suivirent, ramassant les gouttes de sang qui coulaient à terre, pour s'en oindre le visage comme du plus précieux parfum. Elles furent immédiatement arrêtées et présentées au gouverneur qui les menaça des plus cruels tourments si elles refusaient de sacrifier aux idoles. Feignant d'acquiescer elles demandèrent qu'on apportât les statues au bord du lac - ce même lac qui devint un peu plus tard le théâtre du glorieux combat des quarante Martyrs
 -, afin qu'elles puissent les laver avant de leur offrir un digne sacrifice. Dès qu'on leur apporta les statues, elles les jetèrent au fond du lac. En apprenant cette nouvelle, Agricolaos entra dans une terrible fureur et fit préparer un grand brasier, avec du plomb fondu et des peignes de fer, et il leur demanda de choisir entre ces tortures et de riches parures qu'il avait fait exposer à proximité. Une des femmes, mère de deux jeunes enfants, se précipita et jeta les parures au feu, encouragée par ses enfants qui lui criaient : « Ne nous abandonnes pas! Comme tu nous as nourris de ton lait maternel, laisse-nous te suivre pour hériter du Royaume des Cieux! » Le tyran fit alors attacher les saintes femmes à des poteaux et ordonna qu'on leur déchire le corps au moyen de peignes de fer.

Puis, comme elles restaient miraculeusement indemnes, même après avoir été jetées dans les flammes, elles eurent la tête tranchée, en adressant de ferventes actions de grâces à Dieu et à Son serviteur Biaise.

Les efforts d'Agricolaos pour ébranler la résolution de Saint Blaise étant restés vains, il le condamna à êtré noyé dans le lac. Quand le bourreau l'amena sur la rive, le Saint Martyr fit le signe de la Croix et se mit à marcher sur les eaux, à l'imitation du Seigneur. Revenu au milieu du lac, il invita les païens à venir le rejoindre, s'ils croyaient pouvoir se confier en leurs dieux. Soixante-huit d'entre eux s'avancèrent et périrent aussitôt noyés, pendant qu'un Ange lumineux apparaissait et invitait le Saint à regagner la berge pour recevoir la couronne de gloire.

Condamné à être décapité avec les deux audacieux enfants, Saint Blaise, resplendissant de la lumière divine, éleva sa prière en faveur de tous ceux qui imploreront son secours dans les maladies et les épreuves. Le Seigneur lui apparut alors dans toute sa gloire, en disant : « J'ai entendu ta prière et je t'accorde ce que tu me demandes. » Les corps des Saints Martyrs, pieusement ensevelis après leur exécution, devinrent par la suite une source de bénédictions pour tous ceux qui se réunissaient chaque année sur ces lieux afin d'y célébrer leur mémoire. Saint Blaise est un des Saints Guérisseurs les plus vénérés, tant en Orient qu'en Occident2.

1. Cf. la notice des Cinq Martyrs au 13 déc. (tome 2 p. 111).
2. Son précieux chef est conservé au Monastère de Constamonitou, au Mont Athos.

Jeudi 11 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
«  Recherchons donc ce qui contribue à la paix, et ce qui nous associe les uns aux autres en vue de la même construction.  »
Lettre de saint Paul aux Romains, chapitre 14, verset 19
 
La méditation
On n’entre pas en retraite comme on se lancerait dans la construction d’une tour. C’est sûr, on sait en faire, de ces grandioses constructions qui en jettent plein les yeux. N’allons pas croire qu’il s’agisse de constructions de brique ou de pierre. Non, mais je sais bien comme j’aime construire mon image aux yeux des autres à coup de générosité bien visible. Que j’aime façonner mon être, attentif au moindre détail, pour épater les autres ! Combien je suis doué pour me sculpter un visage confit dans la piété ou buriné par l’ascèse du jeûne et des efforts. Oui, j’en sais tous les calculs et tous les ressorts. Pas de calcul, dit le Seigneur : que ta main droite ignore ce que donne ta main gauche. Pas de masque qui t’empêche d’ê tre vrai, dit le Seigneur.
En fait, il s’agit bien de construction tout au long de cette retraite de carême. Oui, il s’agit effectivement de construire, de construire une demeure dont le Seigneur nous évoque d’ailleurs la porte. C’est la porte de ma chambre intérieure, le lieu de ma prière, de mes pensées, de mon cœur qui respecte et aime le prochain. « Ferme-la derrière toi, cette porte ! »* Ferme-la à l’égoïsme, au paraître, à l’orgueil. Et ouvre-la à celui qui t’invite à marcher humblement avec lui, à pratiquer la justice et la miséricorde**. Il est le meilleur guide qui soit, lui qui s’est fait serviteur pour t’ouvrir le chemin.
* Évangile de Matthieu, chapitre 6, verset 6.
** Livre de Michée, chapitre 6, verset 8.(Source: Carême dans la Ville)
Ô Mère de Miséricorde, nombreux sont nos frères chrétiens, vos fils et vos filles, frères et soeurs de votre Divin Fils, qui souffrent persécution pour leur Foi et, à la suite du Premier Né: du Christ Roi des Martyrs, offrent leur vie pour l'extension du Royaume d'Amour et de Vérité, de Justice et de paix.            Ô Mère, regarde tes enfants, tombés tels des semences pour un monde nouveau en une terre labourée par la violence et la haine!  Avec les Saints Anges et nos Pères dans la Foi, viens au devant des frères et soeurs de ton fils Jésus ! En Lui, nous sommes tous Nazaréens...,fils et filles du "Peuple de la croix".  Introduis leurs âmes en Paradis !  Prends en pitié tous nos frères défunts, et après ceux qui s'offrirent en sacrifice par fidélité et dans le Christ "Chemin, Vérité et Vie", intercède regarde spécialement ceux qui ont le plus besoin de la miséricorde du Seigneur, en particulier ceux qui s'opposent à Lui. Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie et unit à la Source. Que notre prière, unie à celle de toute l’Église du Christ hélas divisée, défigurée par nos péchés, leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés.       Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, à mieux vivre chaque jour notre pèlerinage d'éternité vers le Seigneur, Source de la vie.  Le Christ est notre résurrection, en Lui nous mourrons, en Lui nous reposons, en Lui nous ressuscitons...  Guéris-nous, ô Mère, de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible, déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’espérance semblables aux veilleurs de l’aube. Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père avec Jésus, le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles.  Amîn.  (Prière des Chrétiens Syro-Orthodoxes inspirée de celle du Sanctuaire de Montligeon)

Ô Mère de Miséricorde, nombreux sont nos frères chrétiens, vos fils et vos filles, frères et soeurs de votre Divin Fils, qui souffrent persécution pour leur Foi et, à la suite du Premier Né: du Christ Roi des Martyrs, offrent leur vie pour l'extension du Royaume d'Amour et de Vérité, de Justice et de paix. Ô Mère, regarde tes enfants, tombés tels des semences pour un monde nouveau en une terre labourée par la violence et la haine! Avec les Saints Anges et nos Pères dans la Foi, viens au devant des frères et soeurs de ton fils Jésus ! En Lui, nous sommes tous Nazaréens...,fils et filles du "Peuple de la croix". Introduis leurs âmes en Paradis ! Prends en pitié tous nos frères défunts, et après ceux qui s'offrirent en sacrifice par fidélité et dans le Christ "Chemin, Vérité et Vie", intercède regarde spécialement ceux qui ont le plus besoin de la miséricorde du Seigneur, en particulier ceux qui s'opposent à Lui. Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie et unit à la Source. Que notre prière, unie à celle de toute l’Église du Christ hélas divisée, défigurée par nos péchés, leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés. Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, à mieux vivre chaque jour notre pèlerinage d'éternité vers le Seigneur, Source de la vie. Le Christ est notre résurrection, en Lui nous mourrons, en Lui nous reposons, en Lui nous ressuscitons... Guéris-nous, ô Mère, de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible, déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’espérance semblables aux veilleurs de l’aube. Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père avec Jésus, le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles. Amîn. (Prière des Chrétiens Syro-Orthodoxes inspirée de celle du Sanctuaire de Montligeon)

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

 

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H.G Mar Gregorios of Indian Orthodox Church

and

H.G Mor Theophilose of Syrian Orthodox Church

with Relics of St George in Monastery of St George, Old

Cairo.

This Monastery for nuns is one of the oldest monastery for nuns.

In this picture Bishop Theophilose and Bishop Gregorios are sharing the blessing from Holy Relics of St George which was shared by each one of us one by one followed by the intercessory prayer to St George in Malayalam and Arabic.
May the prayers of St George bind and protect the Church.

Blessed Lenten season to all Indian Orthodox and Syrian Orthodox family

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Visit to Red sea Monastery of St Paul the first Hermit by

H.G Mar Gregorios and H.G Mor Theophilos.

This was first time for both bishops from India to visit this Monastery.

They visited the tomb of St Paul the hermi inside old Church, followed by met Bishop Daniel, the abbot of Monastery.

Together the prayed the Intercessory prayer to St Paul.

St Paul was the first hermit, this monastery was founded by disciples

of St Anthony.

H.G Mar Gregorios of Indian Orthodox Church and H.G Mor Theophilos of Syrian Orthodox church were on attending Catholic Orthodox , Bishop Demetrius and Bishop Gregorios represented Indian Orthodox church and Bishop Theophilos Syrian Orthodox church.

(Source: https://www.facebook.com/aby.mathew.9237 )

 

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ADOPTER N’EST PAS FABRIQUER
L’Agence Européenne des Adoptés lance sur les réseaux sociaux une vidéo pédagogique sur l’adoption et la loi Taubira : qu’est-ce que l’adoption ? Quelle est sa finalité ? Où en est-on en France ? Quel est le rapport entre l’adoption et la loi Taubira ? Y a-t-il un lien entre l’adoption, la PMA et la GPA ?…
Cette video aborde notamment le souhait de certains de légaliser la « fabrication » d’enfants pour répondre aux désirs d’adultes qui souhaitent un enfant.
Cette « fabrication » d’enfants, rendue possible par la PMA et la GPA, est-elle conforme au principe de l’adoption et au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant ? Est-ce l’avenir que nous souhaitons à notre humanité ?(Source:http://juristespourlenfance.com/2016/02/10/adopter-nest-pas-fabriquer/ )

 

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Quatre ceintures explosives ont été découvertes par les soldats turcs dans les bagages d’un groupe de suspects interceptés mardi soir à Karkamis, dans le sud-est de la Turquie, à la frontière syrienne, a annoncé mercredi l’armée turque.

« Dans deux sacs, entre 12 et 15 kg d’explosifs non déterminés et quatre ceintures susceptibles d’être utilisées dans des attentats-suicides ont été découverts », a indiqué l’armée dans un communiqué.

Le groupe interpellé par les gendarmes turcs est composé de 34 personnes - 4 hommes, 10 femmes et 20 enfants -, précise le texte, sans référence à une affiliation jihadiste.Karkamis est située en face de la ville syrienne de Jerablus, actuellement contrôlée par Daesh.

L'annonce de l'armée turque intervient alors que quelque 30.000 civils syriens sont depuis plusieurs jours massés face au poste-frontière turc d'Oncupinar, situé à environ 100 km plus à l'ouest de Karkamis, fuyant l'avancée vers la grande ville d'Alep des forces gouvernementales syriennes appuyées par la Russie.

La Turquie, saturée par les 2,7 millions de syriens qu'elle héberge déjà sur son sol, ne permet pas pour l'heure à ces réfugiés d'entrer, fournissant de l'assistance humanitaire en sol syrien.

Ankar.a redoute un nouvel afflux pouvant selon elle atteindre 600.000 personnes.

La police turque est sur le qui-vive depuis l'été dernier et une série d'attentats attribués par les autorités à l'EI

lire la suite

 

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Les autorités russes ne porteront pas plainte contre France 2 pour l'utilisation de vidéos du ministère russe de la Défense destinées à illustrer les frappes aériennes françaises en Syrie.

La Russie ne portera pas plainte en raison du reportage de France 2 dans lequel la chaîne a utilisé des images des frappes russe contre Daech en Syrie afin d'illustrer les succès de l'aviation française dans ce pays déchiré par la guerre, a déclaré l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov.

"Il est peu probable que la Russie adopte des mesures quelconques. C'est une question d'éthique journalistique. Dans ce cas particulier, nous avons fait face à une falsification".

 

Dans son interview accordée à RIA Novosti, l'ambassadeur a dit que "toute protestation officielle ferait tout simplement de la publicité à la chaîne".

La chaîne française France 2 s'est approprié des vidéos russes montrant l'opération russe en Syrie. France 2 les a diffusées pour illustrer le sujet des frappes aériennes effectuées par la Coalition internationale menée par les Etats-Unis. Le reportage mettait en relief le fait que ces frappes ont été effectuées à l'aide d'armes modernes de précision qui excluent les pertes civiles. Ces armes ont été comparées à celles de la Russie.

Mais en illustrant "les succès" de la lutte contre l'EI, des vidéos russes fournies par le ministère russe de la Défense ont été utilisées. Avant de les montrer, la chaîne a préalablement effacé tous les titres en russe, ce qui indique que cette démarche n'était pas fortuite.
La Russie mène une opération aérienne contre les terroristes en Syrie depuis le 30 septembre 2015 à la demande du président syrien Bachar el-Assad.



(Source et pour lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160211/1021651300/video-falsification-france-russie-syrie-ambassadeur-reportage-operation-terroriste-arme-guerre.html#ixzz3zrp1ya3Q)

 

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Lorsqu'une jeune femme Musulmane jeûne avec ses frères Chrétiens pour le Carême...

 

Jeune trentenaire, Sarah, rompue à l’exercice du ramadan depuis son plus jeune âge, a décidé cette année de faire le Carême avec trois autres amies : une musulmane et deux chrétiennes. Et pas n’importe quel Carême, celui des premiers chrétiens d’Orient. Très impliquée dans le dialogue interreligieux, sa décision s’inscrit dans une démarche spirituelle de purification mais également de communion et de découverte de la religion de l’autre. Trois semaines après le début du Carême, elle se confie sur son choix et les difficultés à assumer sa démarche, en particulier auprès de son entourage musulman.

Un véritable retour aux sources

« Ce qui m’a vraiment décidé à jeûner pendant le Carême, explique Sarah, c’est le jeûne d’une de mes amies catholiques qui m’a accompagnée pendant tout le mois de ramadan en juillet dernier. Quand on m’a proposé de faire le Carême cette année, j’ai naturellement accepté. » Si la jeune femme a « plongé dans l’inconnu » quelques jours seulement avant le mercredi des Cendres, sa décision n’en est pas moins réfléchie. « Faire le Carême des premiers chrétiens d’Orient revêt une signification particulière, surtout dans le contexte actuel. Je le vis en pleine communion de jeûne avec ceux qui souffrent actuellement au Moyen-Orient. C’est pour moi le seul jeûne qui vaille la peine d’être pratiqué et celui qui se rapproche le plus du ramadan. Ce jeûne est ancestral, c’est un véritable retour aux sources. Je ne me voyais pas en vivre un autre que celui-ci. » C’est, pour la jeune musulmane, « celui qui se rapproche le plus de la définition même du jeûne ».

Mais ce fameux Carême des « premiers chrétiens », en quoi consiste-t-il vraiment ? « On ne mange rien le matin, on peut seulement boire des tisanes ou de l’eau, mais ni café, ni thé, ni sodas bien sûr, juste des infusions : ce jeûne est avant tout une période de purification. Ensuite, vers 14 h, on prend une collation sucrée : fruits, fruits secs, un carré de chocolat noir certains jours où l’énergie manque. Et le soir, juste des légumes, dans l’idéal cuits. En soi, on peut choisir n’importe quels légumes, mais pas en trop grande quantité. L’idée est de rester dans l’humilité, dans la condition d’une personne qui se contenterait du minimum ou dans le besoin. »

De nombreux chrétiens ont, à tort ou à raison, l’image d’un ramadan où la nourriture et la boissons coulent à flot dès la nuit tombée. « Nous avons cette réputation, mais ce n’est pas ce qui devrait se faire selon les préceptes de l’islam. J’essaie moi-même, au fur et à mesure des années, de réduire  mes apports en nourriture pendant ce mois saint en donnant à mon corps ce dont il a besoin et non plus ce qui me fait envie toute la journée par pure gourmandise. C’est vrai que, quand j’étais plus jeune, j’adoptais cette attitude de “gavage nocturne”, mais avec la maturité, la sagesse et la foi, je fais beaucoup plus attention et je mange plus équilibré à la rupture du jeûne. »

Le Carême presque plus difficile que ramadan !

Difficile à croire, mais le Carême, où l’on peut pourtant boire et manger — bien qu’en quantités restreintes — s’avère plus compliqué que l’on ne pense ! Plus que ce que s’imaginait Sarah en tout cas. « Le ramadan est difficile seulement depuis quelques années car nous sommes arrivés dans les périodes estivales, tempère-t-elle. Les journées sont les plus longues et peuvent atteindre les 18 heures de jeûne, de 4 h à 22 h. » Mais le ramadan peut aussi être « très facile en hiver », assure la jeune femme. Et on ne demande qu’à la croire.

« Je dirais que le Carême est plus difficile que le ramadan dans le sens où dans l’islam nous n’avons pas le choix, ajoute Sarah. Nous ne mangeons et ne buvons rien du lever au coucher du soleil, c’est écrit, c’est l’un des cinq piliers de l’islam et nous nous efforçons, en tant que croyant et pratiquant de le respecter peu importe les conditions météorologiques. Je pense que si l’on est bien préparé psychologiquement et spirituellement, nous sommes comme « verrouillés » et réussissons à ne rien avaler. » Les températures pourraient atteindre les 45°C en plein soleil, « je ne toucherais pas une goutte d’eau… La foi déplace vraiment des montagnes ! », ajoute-t-elle en riant.

« Le fait de jeûner, que ce soit dans l’islam ou dans le christianisme est avant tout un combat contre soi-même, ce que nous appelons chez nous le “djihad” — le vrai djihad c’est cela, précise-t-elle avec force, le combat contre nous-mêmes, nos vilaines habitudes, nos pensées négatives, notre facilité à juger l’autre, etc. Ce n’est pas un combat contre les autres ! » Pour Sarah, le plus compliqué est le contrôle constant qu’elle doit s’imposer à elle-même chaque jour de jeûne. « Je sais que je peux manger des fruits et des fruits secs vers 14 h, mais en même temps je dois me contenir car le principe est de me restreindre et de ne pas dépasser ce dont mon corps a besoin. »

La jeune femme va même plus loin : « C’est comme si j’avais l’impression d’avoir le contrôle sur l’inscription de mes péchés. Ce concept peut sembler très bizarre, mais, dans mon coeur, je sais que si je mange quelque chose qui ne m’est pas autorisé, je faute. En cela, le ramadan est plus simple : nous, musulmans, somme facilités dans notre combat car nous n’avons pas le choix : la manière de jeûner est écrite noir sur blanc. Dans l’interdiction claire, les gens sont souvent plus dociles et plus soumis que dans la permission ».

Rapprocher les religions

Le regard des autres, qu’ils soient croyants ou non, catholiques ou musulmans, n’est pas toujours évident à supporter. « Mes amis catholiques accueillent plutôt bien le fait que je fasse le Carême », confie Sarah. Le pas est plus difficile à franchir du côté des musulmans. À part sa mère très pratiquante et très croyante, « dont la première réaction a été la peur que je sois en train de devenir chrétienne », personne dans l’entourage familial de Sarah n’est au courant de sa démarche. « Mais quand j’ai rappelé à ma mère l’expérience de mon amie chrétienne, et qu’elle n’était pas devenue moins catholique par la suite, elle s’est apaisée et depuis elle me soutient dans ma démarche. »

En revanche, « je ne l’ai pas dit à la majorité de mes amis musulmans, car ils ne comprendraient pas. L’islam est une religion assez dogmatique et certains seraient trop fermés d’esprit à l’idée que je puisse pratiquer un jeûne chrétien alors que je suis musulmane ». Seules une poignée d’amies proches sont au courant et la soutiennent dans son jeûne : « Elle savent que le dimanche, je choisis le restaurant où l’on va déjeuner ! ». Privilège du jeûneur apprécié et utilisé à sa juste valeur par Sarah.

« Je suis seulement un être humain soumis à un Dieu unique »

Avec ce Carême, contrairement aux appréhensions de sa mère, la jeune femme ne sent pas qu’elle est en train de s’éloigner de l’islam : « Je suis née dans une famille d’origine musulmane pas vraiment pratiquante. J’ai choisi, adulte, d’être musulmane et je pense que je mourrai musulmane, “soumise à Dieu”. Mais cela ne m’empêche pas d’aller prier à l’église ou de jeûner le Carême, tout en me sentant complètement musulmane. Je suis juste un être humain soumis à un Dieu unique ».

« Si les chrétiens jeûnaient pendant le ramadan et si les musulmans jeûnaient pendant le Carême, avance-t-elle, je pense que le monde n’en serait que purifié… doublement même ! N’oublions pas que l’islam et le christianisme sont liés par quatre aspects communs essentiels qui sont le jeûne, la charité, la foi en un Dieu unique et le retour de Jésus. Ces jeûnes nous uniraient à travers l’épreuve, car se priver de nourriture et d’eau en est une. Nous nous rendrions davantage compte de ce que l

es autres, moins privilégiés, vivent au quotidien, et cela nous apprendrait beaucoup sur l’humilité. »(Source Aleteia)

 

'Having taken up thy abode in heaven, where thou hast God and his holy angels to converse with, see that thou descend not thence: regard no earthly things.' (St. Macarius the Great)

'Having taken up thy abode in heaven, where thou hast God and his holy angels to converse with, see that thou descend not thence: regard no earthly things.' (St. Macarius the Great)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,22-25.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »

 


Par Théodore de Mopsueste

(?-428), évêque Syrien oriental et théologien 
Commentaire de l'évangile de Jean ; CSCO 116, p. 171s (trad. Orval rev.) 

 

Chemin de croix, chemin de gloire

 

 

  « Voici venue l'heure où le Fils de l'homme doit être glorifié »

(Jn 12,23)…

Après avoir annoncé sa glorification étonnante, qui semblait incompatible avec sa Passion, Jésus ajoute : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit »

(v. 24).

« Que ma mort ne vous trouble donc pas. Le grain de blé est seul avant de tomber en terre, mais une fois tombé et mort, il germe pour une grande gloire et porte le double de fruits ; il déploie ses richesses devant tous et montre l'éclat de sa beauté.

Pensez qu'il en est de même de moi.

Maintenant je suis seul et sans gloire, méconnu dans la foule obscure des autres hommes. Mais lorsque j'aurai subi les souffrances de la croix, je ressusciterai avec grande gloire.

Alors je porterai de nombreux fruits »… 

Après ces prédictions à son propre sujet, Jésus exhorte ses disciples à l'imiter :

« Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui cesse de s'y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle »

(v. 25).

« Donc, non seulement ma Passion ne doit pas vous scandaliser…, mais vous devez être prêts vous aussi à subir les mêmes souffrances pour porter les mêmes fruits. » Il dit ensuite très simplement :

« Si quelqu'un me sert, qu'il me suive. »

« Si quelqu'un veut être mon serviteur, qu'il montre par ses actes qu'il veut marcher à ma suite. »

« Là où je suis, là aussi sera mon serviteur.

Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera »

(v. 26).

« Celui qui prend part à mes souffrances aura également part à ma gloire ; il sera avec moi éternellement dans le monde à venir et il partagera ma joie dans le Royaume des cieux. Voilà comment mon Père honorera ceux qui m'auront servi avec fidélité. »         


 

Jeudi 11 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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"As soon as a desire or a worldly thought enters our mind, God immediately sends a warning. Instead of coming to our senses and blocking such thoughts and desires, we nurture them and long for them, and afterwards we wonder why bad things happen to us. These signs of warning come to us in the form of temptations. " (Elder Thaddeus of Vitovnica "Our Thoughts Determine Our Lives")

"As soon as a desire or a worldly thought enters our mind, God immediately sends a warning. Instead of coming to our senses and blocking such thoughts and desires, we nurture them and long for them, and afterwards we wonder why bad things happen to us. These signs of warning come to us in the form of temptations. " (Elder Thaddeus of Vitovnica "Our Thoughts Determine Our Lives")

Livre de Joël 2,12-19.

Voici ce que dit le Seigneur : Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, dans les larmes et dans des gémissements.
Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et revenez à Yahweh, votre Dieu ; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté, et il s'afflige du mal qu'il envoie. 
Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne laissera pas après lui une bénédiction, l'offrande et la libation pour Yahweh, notre Dieu ? 
Sonnez de la trompette en Sion, publiez un jeûne, convoquez une assemblée. 
Assemblez le peuple, publiez une sainte réunion, rassemblez les vieillards, réunissez les enfants et les nourrissons à la mamelle. Que le nouvel époux quitte sa chambre, et l'épouse son pavillon. 
Qu'entre le portique et l'autel, les prêtres, ministres de Yahweh, pleurent, et qu'ils disent : " Yahweh, épargnez votre peuple, et ne livrez pas votre héritage à l'opprobre, pour être l'objet des moqueries des nations. Pourquoi dirait-on parmi les peuples : où est leur Dieu ? " 
Yahweh a été ému de jalousie pour son pays, et il a eu pitié de son peuple. 
Yahweh a répondu et dit à son peuple : Voici que je vais vous envoyer le blé, le vin nouveau et l'huile, et vous en serez rassasiés et je ne ferai plus de vous un sujet d'opprobre parmi les nations. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,16-21.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites, qui s'exténuent le visage afin que les hommes s'aperçoivent qu'ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.
Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, 
afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est présent dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les voleurs percent les murs et dérobent. 
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni les vers ne consument, et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne dérobent. 
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. 
 


 

Par St Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 150 

 

Le jeûne, la prière, l'aumône

 

Les Épicuriens, qui n'espèrent aucune autre vie au-delà du tombeau, qui ne connaissent que les jouissances de la chair, tiennent ce langage :

« Mangeons et buvons, car nous mourrons demain »

(1Co 15,32)...

Mais les chrétiens, pour qui une autre vie, et une vie plus heureuse, doit commencer après la mort, doivent bien se garder de dire cela.

Rappelez-vous, effectivement, cette vérité :

« Nous mourrons demain »,

mais ajoutez :

 

« Jeûnons et prions, car la mort peut venir demain ». 

Mais j'exige encore autre chose, une troisième condition, je ne veux pas passer sous silence ce qu'il faut observer par-dessus tout : que votre jeûne serve à rassasier la faim du pauvre.

Si vous ne pouvez pas jeûner, appliquez-vous d'autant plus à nourrir celui dont la faim apaisée vous obtiendra votre pardon. Voici donc ce que les chrétiens doivent dirent :

« Jeûnons, prions, donnons aux pauvres, car nous mourrons demain ».

 

« Ne jeûnez plus ce Carême comme vous avez jeûné les autres années, revenez de vos erreurs et de vos égarements, il est encore temps de vous jeter entre les bras de la miséricorde, encore quarante jours pour le jeûne et pour la pénitence [...]. 

Ah ! commencez donc à jeûner comme il faut, [...] : voici des jours de miséricorde et de salut que l’Église vous présente : voici un temps favorable, où tout est une marque de bonté et des fruits précieux de rédemption : jamais temps ne fut plus propre à vous réconcilier avec Dieu que vous avez tant offensé, et à expier les péchés dont votre âme est souillée ; mais loin d'en abuser, montrez-y plus que dans tout autre temps une patience plus invincible dans les injures, dans les persécutions, dans les mépris ; souffrez les afflictions, les calamités, les misères, les pertes, les maladies, les disgrâces, les revers, comme des grâces que le Seigneur vous fait en vous les envoyant [...].

Ah ! si vous n'êtes pas dignes d'être les heureux captifs et les martyrs de la Religion que vous professez, signalez-vous du moins par le soulagement des prisonniers, par les liens aimables de la charité envers les pauvres et les nécessiteux ; [...] appliquez-vous à de saintes lectures, à des oraisons ferventes, et vous y instruisez de Jésus-Christ et de ses saintes volontés : écoutez-y avec attention et docilité les paroles de vérité qui vous y sont annoncées pour les mettre en pratique ; efforcez-vous d'être plus véritables, c'est-à-dire plus sincères, plus chastes, plus doux, plus charitables ; que les Anges du Ciel qui se réjouiront de votre conversion voient en vous dans ce saint temps plus de circonspection, plus de modestie, plus de simplicité, plus d'union avec vos ennemis, avec votre famille, avec votre prochain : exercez-y avec amour, avec joie, avec courage les œuvres les plus pénibles qui vous sont commandées en ce temps de pénitence.

Surtout sanctifiez-y le jeûne commun par celui des sens et du cœur, et vous serez assez pénitents et assez purs pour mériter une couronne de gloire dans l'immortalité bienheureuse que je vous souhaite, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. »

(Sermon in "Sermons des plus célèbres prédicateurs de ce temps, pour le Caresme", Fidèlement recueillis par un Ecclésiastique de Malines, Tome premier, A Anvers, 1736.)

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Aujourd’hui nous entrons dans notre grande retraite annuelle :
l’Église nous offre cinquante jours pour nous convertir.

 

 Faire le bien pour plaire à Dieu 

Dans l’Évangile, Jésus nous montre comment vivre ce temps d’efforts : non pas en recherchant les honneurs, mais en faisant le bien dans le secret. 

Contre notre désir de paraître, nous sommes invités à poser des actes bons et généreux dans le secret. Pour arriver à rester dans le secret, à observer cette discrétion de la charité qui ne se recherche pas elle-même, nous avons besoin du silence et de la prière car ce sont le silence et la prière qui nous permettent de percevoir que Dieu est vraiment celui qui est bon et que nous n’avons pas besoin de plaire aux hommes mais qu’il suffit de lui plaire à lui : Dieu seul suffit.

 

 Trouver Dieu dans le silence 

Dans l’agitation et dans le bruit, nous serons toujours tentés d’agir pour plaire aux hommes. 

« Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans la pièce la plus retirée, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret. » (Mt 6, 6) 

Le carême est comme une grande retraite durant laquelle nous sommes invités à fermer la porte à un certain nombre de choses pour revenir à Dieu : « Revenez à moi de tout votre cœur, car je suis un Dieu de tendresse. » (Joël 2, 12) Pour entrer dans le mystère de Dieu, pour nous convertir et découvrir la joie de son amour, nous avons besoin de silence et de solitude.

 

     Aujourd'hui, je fais un pas  

 en entrant dans ce carême, je prends un temps de désert et de silence, tout seul, dans un lieu si possible sans bruit. Au moins 10 minutes, plus si je le peux, pour faire trois choses : 

1 prendre un temps de silence sans aucune parole ni intérieure ni extérieure 

2 offrir mon carême au Seigneur 

3 demander au Seigneur la grâce d’agir pour lui et uniquement pour lui

 

The Lenten Journey- 3 (Gems from the fathers, the Great Lent prayers for contemplation and lectionary)
A) Gems from the holy fathers:
“Once, during my graduation days, I was asked to undertake fasting for three days. I was hesitant to observe the fast. It was not easy to stay hungry. On the second day I had a cup of coffee. On seeing this, my mother scolded me, “Did you become so lazy that you couldn’t observe the fast for atleast one time in a day? Did my son become so muchobsessed with food?” 
I felt sad upon hearing what my mother said and pondered deeply about it. It was my mother’s reprimand that encouraged me to undertake fasting. This episode was an eye opener for me. Later I started observing lent on my own and experienced manifold blessings and contentment. After this incident, I began to fast and pray regularly.”- His Grace Geevarghese Mar Ivanios Thirumeni (of blessed memory) [Referred from ‘Vishudhiyude Harithakaalam]
The Church is indeed blessed to witness the life of hermits, monastics, teachers/doctors of the Church, martyrs, evangelists, who were reared in the seeming obscurity of a home by their prayerful mothers. Sadhu Sunder Singh puts it so beautifully “A mother can do anything with the child if she is a praying mother, if her spirit remains in contact with the Spirit of the greatest of all teachers.” In these times of fasting and prayers, may the Holy Spirit guide the mothers (also the spiritual mothers) to bring up the children in the way of our Lord!
B) Great Lent prayers for contemplation:
“Our Lord, hold us worthy to keep the holy fast with purity from all evils and to please Your divinity and to gain mutual love, to love our brethren, and to find mercy and pardon.” (Enyono, Wednesday morning)
C) Lectionary for the first Wednesday of the Great Lent:
Evening: St. Matthew 6: 19-24; St. Luke16: 14-18
Morning: Genesis 1:14-18; Isaiah 13: 6-13;
St. James 2:1–13; Romans 2:7-24; St. Matthew 6: 25-34
Wishing a blessed season of fasting and repentance!

'Be at rest, courage and confidence; the Lord will bring our enemies to nothing.' (St. Cadoc)

'Be at rest, courage and confidence; the Lord will bring our enemies to nothing.' (St. Cadoc)

24 janvier 2010

Pour le "Dimanche de la sainteté de la vie"
[The+Slaying+of+the+Holy+Innocents.jpg]
 
Pour les vénérables hiérarques, le clergé, les communautés monastiques et les fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique
 
 
Bien-aimés dans le Christ,
 
En tant que chrétiens orthodoxes, nous affirmons avec force la valeur et le caractère sacré de toute vie humaine, dès le moment de la conception jusques au dernier souffle d'un être. Cette affirmation est théologiquement fondée, en ce que chaque personne porte en elle-même l'image de Dieu, et a le potentiel pour remplir cette image en devenant à la ressemblance de Dieu. Mettre fin à la vie artificiellement, c'est transgresser ce qui est saint; c'est impensable, c'est un péché grave.
 
Chacune de nos églises et de nos maisons portent l'image de l'enfant Jésus bercée dans les bras de Sa mère, une image qui est suprêmement humaine, et souverainement divine. C'est l'image de la Maternité Divine: le Fils de Dieu a été conçu, porté et nourri par Sa Mère très pure. Dieu est ainsi révélé dans la maternité de la Vierge, qui nous porte dans Sa sainte étreinte d'amour. Cette image révèle aussi l'amour de Dieu pour nous: Il est devenu semblable à nous en tous points - foetus dans le sein de sa mère, enfant dans ses bras, petit enfant. Dieu a sanctifié tous les aspects de la vie humaine, devenant ce que nous sommes afin que nous puissions nous rendre semblables à Lui.
 
Comme orthodoxes, tous les aspects de notre vie sont icôniques. Chaque enfant est une image de l'Enfant Jésus, chaque personne une image de Dieu. Chacun possède un potentiel infini pour atteindre la ressemblance, la sainteté. Le mariage est aussi une icône, en tant qu'union bénie par Dieu de l'homme et de la femme dans la chair, et qui donnera les fruits des enfants, comme une image de notre union l'un avec l'autre en Christ dans le Royaume.
 
Le mariage chrétien et la famille constituent le contexte sacré, non seulement pour l'éducation des enfants, mais comme noyau de base de notre identité et point de référence de la stabilité. La famille est le lieu où nous sommes nourris et acceptés, où nous trouvons réconfort et consolation, et ainsi la famille fidèle devient le lieu où ces mêmes émotions et ces mêmes sentiments très humains sont remplis de grâce et sanctifiés. Que nous soyons très jeunes ou très âgés, la famille est le contexte de notre vie, dans lequel nous travaillons à notre salut. Nous éprouvons la Paternité de Dieu, et la Maternité divine, nous y avons l'expérience de l'amour nourrissant qui devient participation à la communion divine. Et comme nous rendons notre dernier soupir, ne devrait-on pas se souvenir de l'image du Christ crucifié, porté dans les bras de Sa mère, dans sa douleur, le chagrin de toute mère pour son enfant?
 
Nous affirmons le caractère sacré de la vie, sanctifiée par l'Incarnation du Christ. Nous affirmons que chaque étape de notre vie a été sanctifiée. Nous affirmons le mariage d'un homme et une femme en tant que fondement de la famille, image de notre union avec Dieu, et moyen de sanctifier la vie de tous les membres de cette famille par la grâce de l'amour et de la communion divine.
 
Il y a des moments de désespoir. Notre société est dans le désespoir. Il s'agit d'un désespoir qui se manifeste dans la répartition des rapports essentiels, du mariage et de la famille. Le chômage continuel conduit au désespoir, et à la rupture de la confiance que l'on est capable d'avoir, ce qui conduit à la rupture des mariages, et à l'amertume qui va avec elle. Les soldats qui reviennent, avec un stress post-traumatique, juste sous la surface de leur être, entrent dans des relations qui se transforment souvent en brutalité et violence. Le mariage et la famille elle-même sont remis en question, par la question des unions homosexuelles. La majorité des mariages se terminent par un divorce, et la majorité des enfants grandissent sans père ni mère, et combien de grossesses se terminent-elles par un avortement? Le désespoir est le premier contexte qui pourrait rendre encore possible pour une mère de détruire son enfant à naître.
 
Nous proposons toujours, dans une étreinte d'amour, la voie de la guérison et de la réconciliation à ceux qui sont dans une impasse et sont tombés dans le péché. Nous offrons l'espoir à ceux qui ont perdu l'espoir par la culpabilité du péché. Nous offrons réconfort à ceux dans la douleur. Nous offrons un soutien et des conseils pour construire des familles qui travaillent à leur propre salut ensemble, et deviennent le roc et le fondement de notre culture. Grâce à ces choses, en réincarnant l'amour du Christ et la rédemption dans les cœurs, en vrais visages, en institutions de service et de guérison concrets, nous offrons l'espoir à notre peuple, à notre culture, à notre société, et à travers cet espoir, la joie tandis que nous voyons Dieu renaître dans nos vies et dans celles de tous ceux qui sont autour de nous.
 
Vôtre en Christ,
 
SIGNATURE
+ Jonas
Archevêque de Washington
Métropolite de toute l'Amérique et du Canada
 
(SOURCE:
Version française Claude Lopez-ginisty d'après le blog
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24 janvier 2010
Dimanche de la sainteté de la vie
 
Pour les vénérables hiérarques, le clergé, les communautés monastiques et les fidèles de l'Église orthodoxe en Amérique
 
 
Bien-aimés dans le Christ,
 
En tant que chrétiens orthodoxes, nous affirmons avec force la valeur et le caractère sacré de toute vie humaine, dès le moment de la conception jusques au dernier souffle d'un être. Cette affirmation est théologiquement fondée, en ce que chaque personne porte en elle-même l'image de Dieu, et a le potentiel pour remplir cette image en devenant à la ressemblance de Dieu. Mettre fin à la vie artificiellement, c'est transgresser ce qui est saint; c'est impensable, c'est un péché grave.
 
Chacune de nos églises et de nos maisons portent l'image de l'enfant Jésus bercée dans les bras de Sa mère, une image qui est suprêmement humaine, et souverainement divine. C'est l'image de la Maternité Divine: le Fils de Dieu a été conçu, porté et nourri par Sa Mère très pure. Dieu est ainsi révélé dans la maternité de la Vierge, qui nous porte dans Sa sainte étreinte d'amour. Cette image révèle aussi l'amour de Dieu pour nous: Il est devenu semblable à nous en tous points - foetus dans le sein de sa mère, enfant dans ses bras, petit enfant. Dieu a sanctifié tous les aspects de la vie humaine, devenant ce que nous sommes afin que nous puissions nous rendre semblables à Lui.
 
Comme orthodoxes, tous les aspects de notre vie sont icôniques. Chaque enfant est une image de l'Enfant Jésus, chaque personne une image de Dieu. Chacun possède un potentiel infini pour atteindre la ressemblance, la sainteté. Le mariage est aussi une icône, en tant qu'union bénie par Dieu de l'homme et de la femme dans la chair, et qui donnera les fruits des enfants, comme une image de notre union l'un avec l'autre en Christ dans le Royaume.
 
Le mariage chrétien et la famille constituent le contexte sacré, non seulement pour l'éducation des enfants, mais comme noyau de base de notre identité et point de référence de la stabilité. La famille est le lieu où nous sommes nourris et acceptés, où nous trouvons réconfort et consolation, et ainsi la famille fidèle devient le lieu où ces mêmes émotions et ces mêmes sentiments très humains sont remplis de grâce et sanctifiés. Que nous soyons très jeunes ou très âgés, la famille est le contexte de notre vie, dans lequel nous travaillons à notre salut. Nous éprouvons la Paternité de Dieu, et la Maternité divine, nous y avons l'expérience de l'amour nourrissant qui devient participation à la communion divine. Et comme nous rendons notre dernier soupir, ne devrait-on pas se souvenir de l'image du Christ crucifié, porté dans les bras de Sa mère, dans sa douleur, le chagrin de toute mère pour son enfant?
 
Nous affirmons le caractère sacré de la vie, sanctifiée par l'Incarnation du Christ. Nous affirmons que chaque étape de notre vie a été sanctifiée. Nous affirmons le mariage d'un homme et une femme en tant que fondement de la famille, image de notre union avec Dieu, et moyen de sanctifier la vie de tous les membres de cette famille par la grâce de l'amour et de la communion divine.
 
Il y a des moments de désespoir. Notre société est dans le désespoir. Il s'agit d'un désespoir qui se manifeste dans la répartition des rapports essentiels, du mariage et de la famille. Le chômage continuel conduit au désespoir, et à la rupture de la confiance que l'on est capable d'avoir, ce qui conduit à la rupture des mariages, et à l'amertume qui va avec elle. Les soldats qui reviennent, avec un stress post-traumatique, juste sous la surface de leur être, entrent dans des relations qui se transforment souvent en brutalité et violence. Le mariage et la famille elle-même sont remis en question, par la question des unions homosexuelles. La majorité des mariages se terminent par un divorce, et la majorité des enfants grandissent sans père ni mère, et combien de grossesses se terminent-elles par un avortement? Le désespoir est le premier contexte qui pourrait rendre encore possible pour une mère de détruire son enfant à naître.
 
Nous proposons toujours, dans une étreinte d'amour, la voie de la guérison et de la réconciliation à ceux qui sont dans une impasse et sont tombés dans le péché. Nous offrons l'espoir à ceux qui ont perdu l'espoir par la culpabilité du péché. Nous offrons réconfort à ceux dans la douleur. Nous offrons un soutien et des conseils pour construire des familles qui travaillent à leur propre salut ensemble, et deviennent le roc et le fondement de notre culture. Grâce à ces choses, en réincarnant l'amour du Christ et la rédemption dans les cœurs, en vrais visages, en institutions de service et de guérison concrets, nous offrons l'espoir à notre peuple, à notre culture, à notre société, et à travers cet espoir, la joie tandis que nous voyons Dieu renaître dans nos vies et dans celles de tous ceux qui sont autour de nous.
 
Vôtre en Christ,
 
SIGNATURE
+ Jonas
Archevêque de Washington
Métropolite de toute l'Amérique et du Canada
 
Version française Claude Lopez-ginisty d'après le blog
"When you begin to read or listen to the Holy Scriptures, pray to God thus: "Lord Jesus Christ, open the ears and eyes of my heart so that I may hear Thy words and understand them, and may fulfill Thy will." Always pray to God like this, that He might illumine your mind and open to you the power of His words. Many, having trusted in their own reason, have turned away into deception."  -St. Ephraim the Syrian

"When you begin to read or listen to the Holy Scriptures, pray to God thus: "Lord Jesus Christ, open the ears and eyes of my heart so that I may hear Thy words and understand them, and may fulfill Thy will." Always pray to God like this, that He might illumine your mind and open to you the power of His words. Many, having trusted in their own reason, have turned away into deception." -St. Ephraim the Syrian

St. Scholastica of Italy, sister of St. Benedict (543)


Commemorated on February 10

St. Gregory the Great wrote a charming story of the last meeting of the two saints on earth. Scholastica and Benedict had spent the day in the “mutual comfort of heavenly talk” and with nightfall approaching, Benedict prepared to leave. Scholastica, having a vision that it would be their last opportunity to see each other alive, asked him to spend the evening in conversation. Benedict sternly refused as he did not wish to break his own rule by spending a night away from his monastery. Scholastica cried openly, laid her head upon the table, and prayed that God would intercede for her. As she did so, a sudden storm arose. The violent rain and hail came in such a torrential downpour that Benedict and his companions were unable to depart. “May Almighty God forgive you, sister,” said Benedict, “for what you have done.” “I asked a favor of you,” Scholastica replied simply, “and you refused it. I asked it of God, and He has granted it!”

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Princess Anna of Novgorod


Commemorated on February 10

The Holy Princess Anna of Novgorod, wife of Great Prince Yaroslav the Wise, gave her children a true Christian upbringing, marked by a strong faith in God, love of work, integrity and learning.

Her son Mstislav later became Great Prince of Kiev, and her daughter the queen of a western European realm. St Anna left the world and went into a monastery, where she ended her days in strict obedience and prayer in the year 1056.

 

 

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Virginmartyr Valentina of Palestine

Commemorated on February 10

The Holy Virgin Martyrs Ennatha, Valentina and Paula suffered in the year 308 under the emperor Maximian II Galerius (305-311). St Ennatha came from the city of Gaza (in the south of Palestine), St Valentina was a native of Palestinian Caesarea, and St Paula was from the region of Caesarea.

St Ennatha was the first to be brought to trial before the governor Firmilian, bravely declaring herself a Christian. They beat her, and then they suspended her from a pillar and scourged her.

St Valentina, accused of not worshipping the gods, was led to a pagan temple to offer sacrifice, but she bravely hurled a stone at the sacrifice and turned her back on it. They beat her mercilessly and sentenced her to be beheaded along with St Ennatha.

Last of all, St Paula was brought, and they subjected her to many torments. With the help of God, however, she endured them with great patience and courage. Before her death Paula gave thanks to the Lord for strengthening her. Bowing to the Christians present, she bent her neck beneath the sword.

'Voluntary affliction in one of these parts of our nature benefits the other: to suffer affliction with the mind benefits the flesh, and to suffer it with the flesh benefits the mind. When our mind and flesh are not in union, our state deteriorates.' (St. Mark the Ascetic)

'Voluntary affliction in one of these parts of our nature benefits the other: to suffer affliction with the mind benefits the flesh, and to suffer it with the flesh benefits the mind. When our mind and flesh are not in union, our state deteriorates.' (St. Mark the Ascetic)

La parole de Dieu
 
«  Qui de vous, s’il veut bâtir une tour, 
ne commence par s’asseoir ? […]
Quel est le roi qui, partant en guerre, 
ne commencera par s’asseoir ?  »
Évangile selon saint Luc, chapitre 14, versets 28 et 31
 
La méditation
Avant de partir à la guerre ou de construire une tour, dit Jésus, dans deux petites paraboles, commence par t’asseoir. Pour mieux peser la décision à prendre.
Peut-être est-ce ce qu’il nous faut faire, là, aujourd’hui, en ce début de carême. Pourquoi se lancer dans une démarche de retraite ? Jésus nous invite dans l’évangile de ce mercredi des Cendres à vivre ce temps sous le signe du partage, de la prière et du jeûne. C’est concret. Pourquoi y aurait-il besoin de faire plus ? 
Pourquoi prendre un temps quotidien de retour sur soi en suivant cette retraite ?
Eh bien, d’abord parce que ce retour sur soi est avant tout un retour vers ce Dieu que Jésus nous invite à découvrir comme son Père et notre Père. Notre retraite n’est donc pas une invitation à se recueillir, mais à accueillir. Quel sens cela aurait-il de faire l’aumône si je n’accueille d’abord celui ou celle qui me tend la main ? De prier si je n’accueille pas le Dieu qui vient faire sa demeure en moi ? Et de jeûner si je ne m’accueille pas moi-même, dans une démarche de réconciliation souvent nécessaire et même urgente, avec ce que je suis.
On mène souvent une vie de fou. Entrer dans une démarche de retraite, c’est prendre le temps de se poser, de faire silence, de se mettre à l’écoute de sa parole. Une parole pour me découvrir ou me redécouvrir. Non seulement homme ou femme à la dignité unique et incomparable, non seulement croyant en Dieu. Mais redécouvrir que je suis aimé de Dieu. Avec tout ce que je suis, avec tout ce que je fais ou ne fais pas, je suis aimé. Comme ça. Gratuitement. Inconditionnellement. Aimé. Bien aimé.
Quels que soient les déserts de ta vie, c’est maintenant le temps ; « Entre et ferme la porte derrière toi !* » Assieds-toi et entends la voix du Seigneur te murmurer : « C’est la miséricorde que je veux ** ». Ta retraite a commencé. Bonne route.
* Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, verset 6.
** Livre d’Osée, chapitre 6, verset 6.(Source: Carême dans la Ville)
 
Un événement central et majeur pour l'histoire mariale de la France

Le roi de France, Louis XIII et son épouse Anne d'Autriche étaient très inquiets d’être sans héritier après plus de 20 ans de mariage. Suite à l'inspiration de la Vierge Marie reçue le 3 novembre 1637 par le frère Fiacre, religieux augustin à Notre-Dame des Victoires à Paris, 3 neuvaines furent priées à cette intention à Notre-Dame de Paris, Notre-Dame des Victoires et à Notre-Dame de Grâces de Cotignac, en Provence (France). Elles se terminèrent le 5 décembre 1637, et Louis XIV "Dieudonné" naitra le 5 septembre 1638, neuf mois plus tard jour pour jour.

Pour remercier la Vierge, Louis XIII signa le 10 février 1638 le fameux Vœu solennel par lequel il décidait de consacrer toute sa personne et tout son Royaume à la Vierge Marie. Cet événement central et majeur pour l'histoire mariale de la France s'accompagna de l'instauration de processions spéciales le 15 août, qui devenait jour de fête nationale.

Plus tard, le 21 février 1660, sur la route de Saint Jean de Luz où il devait épouser l'infante d'Espagne, Marie-Thérèse d'Autriche, Louis XIV s'arrêta à Cotignac pour témoigner de sa reconnaissance à Notre Dame.

 
L’équipe de Marie de Nazareth
'When desire grows strong, the intellect in sleep imagines things that give sensual pleasure; and when the incensive power grows strong, it imagines things that cause fear. For the impure demons, finding an ally in our negligence, strengthen and excite the passions. But holy angels, by inducing us to perform works of virtue, make them weaker.' (St. Maximos the Confessor)

'When desire grows strong, the intellect in sleep imagines things that give sensual pleasure; and when the incensive power grows strong, it imagines things that cause fear. For the impure demons, finding an ally in our negligence, strengthen and excite the passions. But holy angels, by inducing us to perform works of virtue, make them weaker.' (St. Maximos the Confessor)

St Charalampos.

Un Saint Martyr des premiers temps:

St Charalampos vivait sous le règne de l'empereur Septime Sévère (194-211) et sous le gouvernement de Lucien, dans la ville de Magnésie du Méandre, près d'Ephèse.

Il était âgé de 107 ans et exerçait depuis longtemps le ministère de Prêtre des Chrétiens de la ville, en leur enseignant avec zèle comment suivre la voie de la vérité et en prêchant à tous la foi au Christ, sans craindre la menace des païens.

Dénoncé comme agitateur dangereux et amené au tribunal de Lucien, il répondit aux menaces du gouverneur en disant :

« Tu connais bien mal ce qui est pour moi avantageux et salutaire. Rien ne m'est plus agréable que les tortures pour le Christ.

Applique donc au plus vite à mon vieux corps les tortures que tu jugeras les plus intolérables, afin que tu apprennes quelle est la puissance invincible de mon Christ. »

Les bourreaux le dépouillèrent alors de sa robe sacerdotale, puis lui écorchèrent toute la peau au moyen d'ongles de fer, sans pouvoir lui faire échapper un seul cri de douleur. Il leur disait au contraire :

« Je vous remercie, mes frères, car en écorchant ce corps vieilli, vous renouvelez mon âme et la préparez à la béatitude éternelle ! »
 

En voyant combien vaillamment ce vieillard supportait la torture, le gouverneur Lucien, au lieu de se repentir et de rendre gloire à Dieu, fut pris d'une fureur sauvage ; il se précipita sur le Saint et entreprit de lui arracher la peau de ses propres mains.

Mais, soudain, par une intervention divine, celles-ci furent tranchées et restèrent accrochées, inertes, au corps du Martyr.

Pris de pitié en entendant les cris et les supplications du tyran, Saint Charalampos se mit en prière et obtint sa guérison1.

Devant un tel miracle et cette démonstration de l'amour des Chrétiens pour leurs ennemis, les bourreaux Porphyre et Baptos renoncèrent au culte des idoles et crurent au Christ Dieu.

Trois femmes de l'assistance se précipitèrent à leur suite et, sans crainte, proclamèrent aussi leur foi2.

Aussitôt guéri, le gouverneur reconnaissant fut baptisé par le Saint et un grand nombre des habitants de la province d'Asie furent gagnés au Christ.

Quand l'empereur Sévère apprit que les habitants de Magnésie et de sa région abandonnaient les idoles et recevaient le Saint Baptême de ce vieux Prêtre qu'il avait condamné à mort, que par sa prière les aveugles recouvraient la vue et les infirmes marchaient, il fut pris d'un grand trouble et envoya aussitôt trois cents soldats avec ordre de transpercer le corps du Saint de clous, puis de l'amener ainsi enchaîné de Magnésie à Antioche de Pisidie, où il résidait.

Sur le chemin, comme les soldats maltraitaient sans pitié le vieillard, le cheval sur lequel ils l'avaient monté prit soudain une voix humaine et condamna l'empereur comme ennemi de Dieu et ses soldats comme serviteurs du diable. Saisis d'une grande terreur, les hommes d'armes continuèrent leur route sans faire de mal au saint.

Aussitôt qu'on lui présenta le vénérable vieillard, l'empereur ordonna de lui enfoncer une longue broche dans la poitrine et de le jeter dans un brasier allumé à cette intention.

Mais Charalampos resta insensible à la souffrance et le feu s'éteignit à son contact.

Surpris, le souverain lui demanda qu'est ce qui le rendait ainsi invulnérable. Il répondit :

« La puissance du Christ ! »

Sévère voulut alors le mettre à l'épreuve et lui présenta un homme qui était possédé du démon depuis trente-cinq ans.

D'une seule parole le Saint chassa l'esprit impur.

Il lui soumit ensuite un jeune homme mort qu'on se préparait à ensevelir.

Après avoir adressé une fervente prière à Dieu, Saint Charalampos le releva de sa couche en lui tendant la main, comme s'il s'agissait d'un dormeur, à la grande admiration de l'empereur.

Le préfet Crispus s'écria alors :

« Mets cet homme à mort sans plus tarder, ô Roi, car c'est par sorcellerie qu'il accomplit ces prodiges. »

L'empereur, revenant à sa haine furieuse, somma le Saint de sacrifier aux idoles; et, devant son refus, il donna l'ordre de lui broyer la mâchoire avec des pierres et de lui brûler la barbe.

Mais, par une nouvelle intervention de Dieu, la flamme des torches se retourna soudain contre les bourreaux et un tremblement de terre ébranla le lieu où ils se trouvaient.

L'empereur, soulevé de son trône, se trouva suspendu en l'air et fut fouetté pendant un long moment par des Anges invisibles.

Lorsque la fille de Sévère, nommée Galinie, apprit ce qui arrivait, elle alla supplier le Saint Martyr avec larmes de délivrer son père, en confessant le Christ Tout-Puissant.

Après avoir été délivré de ces tourments l'empereur resta quelques temps dans l'admiration de la puissance de Dieu, mais il revint ensuite à sa folie idolâtre et fit appliquer de cruelles tortures au Saint qu'il avait gardé prisonnier, malgré les remontrances de sa fille qui lui rappelait vainement les bienfaits de Dieu dont il avait bénéficiés.

La colère du tyran se tourna alors contre sa propre fille et il la menaça de mort si elle ne sacrifiait pas aux idoles.

Galinie, feignant de se soumettre, entra dans le temple, où elle jeta les statues à terre et les réduisit en morceaux.

Sévère fit fondre de nouvelles statues, mais sa fille les brisa de nouveau, rendant le tyran ridicule devant le peuple.

Sévère essaya alors une dernière fois de soumettre par la torture le responsable d'une conversion si éclatante, Charalampos.

Mais, inébranlable comme le diamant, le Saint résistait à toutes les entreprises des bourreaux et brillait aux yeux de tous de l'éclat radieux de la Grâce.

Il accueillit avec joie la sentence de mort et, une fois rendu au lieu de l'exécution, il leva les yeux et les mains vers le ciel, remercia Dieu de l'avoir amené jusqu'au terme de son combat et Lui demanda pour tous ceux qui Le prieront en son nom, célébreront sa mémoire ou vénéreront ses Reliques, le salut de l'âme, la santé du corps et l'abondance de tous les biens en cette vie et dans l'autre. Une voix se fit alors entendre du ciel :

« Viens, Charalampos, vaillant lutteur, pour prendre part à la joie et à la splendeur des Martyrs et des Saints Prêtres ! »

Sa tête tomba sous le glaive le 10 février3.

La bienheureuse Galinie ensevelit son précieux corps.

Le crâne de Saint Charalampos est conservé au Monastère de Saint-Etienne des Météores.

Les fragments de ses Saintes Reliques, dispersés en de nombreux endroits de Grèce et d'ailleurs, accomplissent chaque jour quantité de miracles, et ont rendu Saint Charalampos, le plus âgé de tous les Saints Martyrs, particulièrement cher au peuple grec4.

1. Selon d'autres, le duc Lucien se convertit après avoir été miraculeusement guéri, alors que le gouverneur Ducien, lui aussi guéri d'un châtiment envoyé par Dieu, resta rebelle à la grâce et dénonça le Saint à l'empereur.
2. Dans la notice du Synaxaire de Constantinople, le gouverneur récalcitrant fait ensuite exécuter le Saint et ses compagnons. La suite du récit que nous résumons plus bas ne se trouve que dans les Actes étendus (BHG 298), qui ne mentionnent pas les noms des compagnons de Saint Charalampos.
3. Selon d'autres son âme s'éleva vers le ciel à l'appel de Dieu avant l'exécution.
4. Son Office solennel n'a été introduit dans les Ménées grecs qu'au XVIlle siècle.

Mardi 9 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

LE COIN DU CATECHISME ...

 

ET DE

 

 

LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE...

 

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Théobule
 
10/02/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Relevé par la miséricorde  
   
Aujourd'hui nous entrons en Carême. Jésus se laisse toucher par un paralysé qui veut marcher. 
Par son geste, il nous révèle l'immense amour de Dieu pour les hommes qu'on appelle aussi miséricorde. 
La miséricorde est le thème de notre saison.
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
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Affiche Théobule Carême 2016
Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


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"It is necessary that the Holy Spirit enter our heart. Everything good that we do, that we do for Christ, is given to us by the Holy Spirit, but prayer most of all, which is always available to us." (St Seraphim of Sarov)

"It is necessary that the Holy Spirit enter our heart. Everything good that we do, that we do for Christ, is given to us by the Holy Spirit, but prayer most of all, which is always available to us." (St Seraphim of Sarov)

EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE...

 

"For dust thou art, and unto dust shalt thou return". (Gn 3:19)

"Etdakhr barnosho d'itayk mén ăfro wal ăfro hofékh at". (Berishith 3:19)

 

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Par l'Archimandrite Basile

 

(monastère d’Iviron, Mont-Athos)

 

sur le Grand Concile de l’Eglise orthodoxe. 



« ...L’Eglise n’est pas de ce monde, mais elle vient lui donner le témoignage de la vie et du royaume à venir...

Le grand devoir des Orthodoxes n’est pas de tenir ou non un concile général, mais de laisser se manifester le concile perpétuel du ciel et de la terre, que nous vivons liturgiquement comme mystagogie théologique.

Et c’est un don de l’incarnation du Verbe de Dieu ainsi que de la présence du Saint Esprit qui construit tout l’édifice de l’Eglise. »


(http://orthodoxie.com/archimandrite-basile-monastere-divir…/)

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Pan-Oriental Orthodox Liturgy and Evangelion held in Cairo

 

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on FEBRUARY 9, 2016

Report and Pics by Rijo Geevarghese – (OCP Associate in Cairo)
9/2/16

Also Read – OCP Secretariat Calls for Pan-Oriental Orthodox Council:
http://theorthodoxchurch.info/blog/news/?p=46042

Cairo City: Coptic, Syriac and Indian Orthodox Prelates served Divine Liturgy and Evangelion at Cairo, the Capital City of Egypt.

Evangelion was held  in three different languages
H.G Mar Gregorios ( Indian Orthodox Church) in Malayalam
H.G Mor Theophilos (Syriac Orthodox Church) in English
Fr Dawood Lamai (Coptic Orthodox Church) in Arabic.

Metropolitan Gregorios Gabriel and Metropolitan Theophilus Kurikose & were in Egypt as a part of the annual Oriental Orthodox-Roman Catholic dialogue which ended on Friday. They were invited by Fr Dawood Lamai to attend the Coptic Liturgy.

It was a rare and blessed event. By God’s grace, it took place on the day of Shubkono, the day before great lent as per Indian Orthodox calendar.

 

Source:
Independent

 

 

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431 députés absents lors du vote...

431 députés absents lors du vote...

La moitié du chemin est parcourue. Les députés ont adopté lundi 8 février l'article 1 de la révision constitutionnelle. Conformément à ce que le gouvernement souhaitait, l'état d'urgence devrait bientôt figurer dans la Constitution. Encore faut-il pour cela que le texte global soit adopté mercredi à l'Assemblée nationale puis dans les mêmes termes au Sénat avant que le Congrès ne l'approuve à la majorité des trois cinquièmes.

Mais revenons à la deuxième journée de débat au Palais Bourbon. Dans un hémicycle toujours aussi clairsemé (environ 20% des députés présents), les députés ont donc décidé de faire de l'état d'urgence un article de la Constitution. Il y a eu 103 votes pour(mais un seul à droite), 26 contre (dont 8 au PS, notamment compris Benoît Hamon) et 7 abstentions.

Le projet initial du gouvernement (il prévoit que l’état d’urgence soit "décrété en conseil des ministres en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public" ou en cas de "calamité publique") a été cependant légèrement modifié par rapport à celui qu'il a présenté il y a quelques jours.

Pas plus de quatre mois (renouvelables)

Tout d'abord, les députés ont acté le fait que l'état d'urgence fera l'objet d'un contrôle parlementaire, dans la continuité de ce qui est à l'oeuvre depuis le 13 novembre dernier. Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas avait émis son accord. Il reviendra donc à chaque assemblée de prévoir ses propres dispositifs de contrôle. Le champ du contrôle portera sur l'état d'urgence dans toutes ses dimensions (conditions de déclaration, territoires concernés, application ou non du régime aggravé...), non sur les seules mesures de police administrative ordonnées par le ministre de l'Intérieur ou les préfets.

Le gouvernement a également donné son aval à l'inscription dans la Constitution d'une durée maximale de l'état d'urgence. Après une durée de 12 premiers jours décidée en conseil des ministres, le Parlement aura à voter la prolongation pour un délai maximum de quatre mois. Mais cette durée pourra (comme c'est le cas aujourd'hui) être renouvelée autant que nécessaire.

Interdiction de dissoudre l'Assemblée

Ensuite, et contrairement à ce que souhaitait l'exécutif, un amendement a été voté interdisant la dissolution de l'Assemblée nationale pendant la durée d'urgence. "Rendre impossible toute dissolution, alors même que la possibilité de censure du gouvernement demeurerait possible et que simultanément le fonctionnement réguliers des pouvoirs publics ne serait pas interrompu, pose problème", expliquait le gouvernement. Un peu plus tard dans les débas, Manuel Valls a laissé entendre qu'il tentera de revenir sur ce point lors d'une seconde lecture.

Si une bonne partie de la gauche s'est félicitée de ce vote, plusieurs députés de l'opposition se sont émus et ont laissé entendre que cette décision pourrait compromettre leur soutien plus large à la défense.

(...)

Source 

 

 

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Les députés votent l'interdiction de la dissolution de l'Assemblée pendant l'état d'urgence
SOURCE  L'Assemblée a voté un amendement du socialiste Sébastien Denaja, contre l'avis du gouvernement.

Les députés ont voté lundi soir l'interdiction de dissolution de l'Assemblée nationale pendant l'état d'urgence. Ils ont adopté un amendement du socialiste Sébastien Denaja qui dispose que "pendant toute la durée de l’état d’urgence, le Parlement se réunit de plein droit et l’Assemblée nationale ne peut être dissoute".

Un vote contre l'avis du gouvernement, qui avait déposé lundi un autre amendement, qui rendait caduc l'état d'urgence en cas de dissolution de l'Assemblée nationale.

La loi portant prorogation de l’état d’urgence est caduque à l’issue d’un délai de quinze jours francs suivant la date de la démission du Gouvernement ou de la dissolution de l’Assemblée nationale.Amendement du gouvernement
 

Une formulation jugée "hasardeuse" par l'élue PS de Paris Sandrine Mazetier, qui craignait que "toutes les mesures prises, en particulier les assignations à résidence, tombent du fait de la caducité de l'état d'urgence".

C'est finalement les députés qui ont emporté ce "débat gauche-gauche" (comme l'a qualifié le député Les Républicains de Paris Pierre Lellouche), puisque l'amendement de Sébastien Denaja a été adopté, faisant tomber les autres textes, dont celui du gouvernement.
 
 
 
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Une rencontre qui chagera

 

l'histoire ?

2770246 01/06/2016 Patriarch Kirill of Moscow and All Russia during a solemn liturgy dedicated to the great feast of Nativity at the Cathedral of Christ the Savior in Moscow. Vladimir Astapkovich/Sputnik

Un Point de voue exprimé

sur Aleteia:

Mgr Mennini, a été représentant du Saint-Siège en Fédération russe de 2002 à 2010 et le patriarche Cyrille a exprimé sa profonde estime pour la contribution du diplomate à la restauration de bonnes relations entre Rome et le patriarcat orthodoxe. « Cette rencontre souhaitée depuis longtemps, également par les autorités politiques russes, montre l’audace spirituelle du patriarche Cyrille qui est bien conscient des difficultés que cet événement peut provoquer au sein de l’Église russe et des autres églises orthodoxes. »« Les choses changent. Des barrières tombent et les vœux du Concile Vatican II pour une Église comme sacrement de l’unité de toute la famille humaine sont en train de se réaliser. » Le nonce en Grande-Bretagne Antonio Mennini est très satisfait de l’annonce de cette rencontre historique entre le pape et le primat de l’Église orthodoxe russe, Cyrille, le 12 février à Cuba.

Aleteia : Pourquoi cette rencontre tant désirée par Jean Paul II, que Benoît XVI n’a pas non plus pu réaliser, se heurte-t-elle à tant de difficultés ?
Mgr Antonio Mennini : Lors de la première visite de Poutine à Jean Paul II, un journaliste demanda au leader russe pourquoi il n’avait pas invité le pape à Moscou, comme l’avait fait Eltsine. Il se référa au massacre par des bolchéviques de milliers d’orthodoxes pour expliquer que l’église russe n’avait pas encore assez de force et de confiance en elle pour affronter une telle étape. Aujourd’hui encore, certains groupes de l’église russe, comme l’a écrit Benoit XVI dans Lumière du monde, ne connaissent pas l’Église catholique de Rome et nourrissent des craintes. Tout comme l’Église bulgare qui s’est même retirée du Conseil mondial des églises, ou l’Église géorgienne.

La rencontre aura-t-elle des répercussions sur le Synode panorthodoxe qui se déroulera en Crète en juin ?
Le patriarche Cyrille, comme son homologue de Constantinople Bartholomée qui est depuis des années proche du Saint-Siège, peut à présent invoquer la force de son rapport avec Rome. L’Église de Constantinople a une forte influence, mais plusieurs églises sont plus proches de Moscou et cet évènement contribuera à rouvrir un nouveau dialogue avec l’Église catholique.

Qu’est-ce qui a permis ce changement de situation ?
Beaucoup d’évêques orthodoxes russes étaient depuis longtemps favorables à une nouvelle ère dans les relations entre les deux Églises. Les relations diplomatiques ont aidé à éclairer le patriarcat sur l’estime et le respect que le Pape et le Saint-Siège nourrissent envers la tradition spirituelle et les valeurs morales défendues par l’église orthodoxe, mais aussi sur le fait qu’ils sont conscients du lourd tribut payé durant la persécution staliniste et communiste. Cette ouverture a aussi été favorisée par l’investissement dans les personnes. Quand j’étais nonce en Russie déjà, au moins 150 séminaristes russes ont reçu des bourses d’étude pour les Universités pontificales (…), ils ont contribué à ne pas percevoir Rome comme ennemie ou étrangère et à opérer un changement.

Il reste les difficultés du rapport entre l’église orthodoxe russe et l’Église catholique ukrainienne…
Les difficultés subsistent mais on a pu observer des signes de détente de la part du patriarcat de Moscou : lors de l’entrée en fonction du nouvel archevêque majeur des catholiques ukrainiens, le patriarcat s’est adressé au chef de l’Église grecque catholique et pas au chef des uniates, ce qui aurait été perçu comme un signe de mépris. Certes, la guerre a compliqué les relations, mais aujourd’hui il existe un élan vers un dialogue plus ouvert et constructif.

Quel est le rôle du pape François ?
Une des difficultés majeures a longtemps été le choix du lieu : les russes voulaient un endroit “neutre” (…). En 2013 le Pape François a demandé à un évêque russe en visite que l’on réfère à Cyrille qu’il était prêt à le rencontrer peu importe le lieu et la date. Il l’a répété en de nombreuses autres circonstances. Ce changement a été permis par la personnalité du Pape François qui parle avec le cœur et librement, ainsi que par le courage de Cyrille de faire ce choix risqué : cet événement changeant le cours de l’histoire en est le fruit.

Propos recueillis par Chiara Santomiero 

 

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Confessionnaux dans le parc du Retiro a Madrid lors de JMJ 2011. Deux cents de ces confessionnaux exterieur ont ete fabriques pour que les pelerins puissent se confesser a l'air libre.

Confessionnaux dans le parc du Retiro a Madrid lors de JMJ 2011. Deux cents de ces confessionnaux exterieur ont ete fabriques pour que les pelerins puissent se confesser a l'air libre. / Bruno Arbesu/Picturetank

La confession attire de nouveaux les fidèles de tout âge qui évoquent souvent des sujets difficiles comme le harcèlement au travail, les violences conjugales, ou la solitude. Enquête dans les paroisses et les sanctuaires.

Tout près de la gare Saint-Lazare, en plein Paris, l’église Saint-Louis d’Antin ne désemplit pas. En attendant leur train ou entre deux rendez-vous professionnels, jeunes venus de banlieue et cadres quadragénaires patientent aux côtés de mères de famille et de personnes âgées devant les confessionnaux ouverts de 8 heures à 19 h 45. « Nous avons plus de 200 confessions par jour, jusqu’à 800 avant Noël ou Pâques », assure le P. Xavier Lefebvre, curé de la paroisse, qui n’hésite pas à parler de « regain » de ce sacrement depuis plusieurs années. La tendance s’est largement confirmée, dit-il, depuis l’arrivée du pape François, qui a placé la miséricorde au centre de son pontificat.

Depuis la chapelle de Notre-Dame-des-Dunes à Dunkerque, le P. Pierre Hochart fait le même constat : les attentats de janvier puis de novembre 2015 ont encore renforcé l’affluence au confessionnal. Et l’Année de la miséricorde lancée par le pape produit aussi ses effets. « Notamment le message qu’il a envoyé aux personnes ayant vécu un avortement », estime ce prêtre qui passe plusieurs heures par semaine en confession. Comme lui, le P. Nicolas Burle, jeune dominicain de Tours, affirme avoir confessé plusieurs femmes dans ce cas :« J’admire le génie du pape, qui a réussi à faire parler de miséricorde et d’avortement… et ça a marché ».

À lire : Année jubilaire, trois missionnaires de la miséricorde témoignent

Les prêtres cherchent à se rendre plus disponibles

Parmi les pénitents, « on remarque plus de jeunes », confirme le curé de Saint-Louis d’Antin. La « variété des profils » étonne aussi le P. Luc Forestier, recteur, jusqu’en juin dernier, de l’église Saint-Bonaventure, dans le centre de Lyon. Pour encourager ce retour, les prêtres cherchent à se rendre plus disponibles et développent des outils pédagogiques pour aider les fidèles, comme des feuillets explicatifs sur les présentoirs des églises. L’attente est bien là et, « si on facilite les choses, les gens viennent », affirme le P. Lefebvre.

À lire : « Le nom de Dieu est miséricorde » : extraits du nouveau livre du pape François

Impossible de quantifier le phénomène, mais tous perçoivent un changement d’état d’esprit. « Les catholiques se sont affranchis de la liste des péchés, de tout ce qui est normatif », confirme le P. Matthieu Aine, prêtre à Dunkerque. La démarche n’est pas facile et une certaine approche moralisante, peu en phase avec l’air du temps, a pu, pendant plusieurs décennies, éloigner de la confession. Mais aujourd’hui, l’époque de la confession routinière voire obligatoire, est à leurs yeux, révolue. Dans le secret du confessionnal, les catholiques trouvent l’un des « rares espaces de liberté et de gratuité » proposés dans la société, avance le P. Forestier. « Ils savent que ce qu’ils confient ne sortira pas de la pièce, ils viennent déposer des poids énormes, surtout lorsqu’il s’agit de la première confession depuis plusieurs années. »

Harcèlement au travail, violences conjugales, enfants difficiles mais aussi crises de couple et problèmes financiers : les situations évoquées en confession sont parfois « extrêmement dures », relève le prêtre lyonnais. « Je suis très impressionné de voir ce que les jeunes s’infligent, et ce qu’on leur inflige », s’émeut quant à lui le P. Burle qui, pendant ses vacances, confesse volontiers dans des lieux inhabituels, de la féria de Dax au festival d’Avignon. « Le pape nous demande d’aller aux périphéries, vers des personnes qui ne rentreraient pas forcément dans une église », ajoute le dominicain, dont l’habit blanc suscite souvent la discussion.

Première session de formation pour les confesseurs

La solitude est aussi le fil conducteur de nombreuses confessions, remarquent ceux qui les reçoivent, frappés par la volonté de certains fidèles de préserver les apparences sociales et leur besoin de trouver une oreille attentive… et discrète. « D’année en année, c’est de plus en plus marqué : l’isolement concerne tous types de personnes, y compris les jeunes, même lorsqu’ils sont intégrés », remarque le P. Forestier.

À l’occasion de l’Année de la miséricorde, le diocèse de Lyon a organisé, le 4 février, la première session de formation pour les ministres du sacrement de réconciliation. Selon le P. Bruno Houpert, délégué épiscopal à la pastorale liturgique et sacramentelle, cette initiative répond à des besoins émergents, dans le contexte d’un « renouvellement de la prise de conscience sur le péché ». « Les personnes sont à la recherche de repères, elles veulent retrouver les notions de bien et de mal », assure aussi le P. Lefevbre.

Certains évoquent un risque de « psychologisation » du sacrement de réconciliation. Si les confesseurs reconnaissent que les deux démarches – confession et consultation – ne sont pas « opposées », ils dégagent pourtant des différences fondamentales. « En confession, il n’y a pas de visée thérapeutique, et surtout, il y a un tiers : nous écoutons au nom d’un Autre, ce qui relativise notre position », explique le P. Forestier, qui plaide pour remettre la Parole de Dieu au cœur de la confession, contre une certaine tendance à « l’exposition narcissique », qui n’est pas toujours un « vrai repentir ». « Il s’agit de les aider à faire la lumière sur eux pour leur faire goûter le pardon de Dieu, explique-t-il,même s’il n’est pas rare que je conseille à un fidèle de se tourner vers un psychologue… ou un avocat. »

Le Carême, un temps de conversion

Quarante jours vers Pâques : chaque année, le Carême est un temps de conversion proposé par l’Église jusqu’à la fête de Pâques, événement central du christianisme. Il débute avec le mercredi des Cendres (célébré aujourd’hui), marqué par une célébration au cours de laquelle le prêtre trace une croix sur le front des fidèles avec de la cendre, pour symboliser la fragilité de la condition humaine.

Aumône, jeûne, prière : au cours de ce temps pénitentiel, les fidèles sont invités au détachement et à se recentrer sur l’essentiel par la pratique de l’aumône, de la prière et du jeûne. Les catholiques peuvent jeûner le mercredi des Cendres et le vendredi saint, et pratiquer l’abstinence les autres vendredis.

La confession, un moyen privilégié pour vivre l’Année de la miséricorde : pendant le Carême, les fidèles sont appelés à se confesser pour approfondir leur démarche pénitentielle. Depuis le début de son pontificat, le pape François encourage vivement à pratiquer ce sacrement, et plus encore pendant ce Jubilé de la miséricorde qui s’est ouvert le 8 décembre.

Marie Malzac

Source : http://www.la-croix.com/

 

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RETOUR DE L'ALGERIE CHRETIENNE ?

TO GO WITH AFP STORY BY AMER OUALI
A picture taken on May 8, 2014 shows the Notre Dame d'Afrique Basilica in the Algerian capital Algiers. The number of Christians in Algeria is officially estimated at around 10,000, but the real figure is probably much higher, given the thousands of expatriate workers from the Philippines and China, as well as students from sub-Saharan Africa. AFP PHOTO / FAROUK BATICHE / AFP / FAROUK BATICHE

Il ne vous dira pas son nom : il ne pourrait plus mettre un pied en Algérie si les autorités découvraient ses activités. Il accompagne des musulmans convertis au christianisme, leur procurant des Bibles et leur proposant un suivi spirituel. Des activités qui ne sont pas du goût du gouvernement algérien qui en 2006, puis 2008, a pris des mesures de rétorsion sévères contre les chrétiens.

Crispation des autorités

« Officiellement, la police peut mettre en prison un chrétien possédant une Bible. En 2008, les églises ont été fermées, mais dans les faits elles ont rouvert depuis. Le gouvernement laisse faire, mais il s’est doté de lois répressives qui sont comme une épée de Damoclès, il peut y faire appel au besoin. » Les lois antichrétiennes se sont révélées contre-productives, nous assure notre interlocuteur. Elles ont révélé au plus grand nombre des Algériens que le phénomène des conversions existait, et qu’il gênait les autorités.

« Presque comme en Iran »

Notre interlocuteur estime que l’Algérie est le deuxième pays musulman en terme de conversions au christianisme, juste derrière l’Iran. En Algérie, les Kabyles en particulier sont concernés par le phénomène. Il a des explications toutes prosaïques, comme le rejet de l’islam qui a suivi la guerre civile des années 90. Se convertir peut être un signe de résistance politique, mais cette explication est loin d’épuiser le mystère de ces conversions, dans une terre majoritairement musulmane depuis si longtemps.

Répression dans les familles

Les réticences les plus graves à l’égard de la conversion viennent des familles et des amis. « Il y a tellement de conversions que l’on voit tous les cas de figures », assure l’homme de Portes Ouvertes. Souvent, la famille espère que le converti va changer d’avis. Il peut perdre son conjoint, voire ses enfants. C’est ainsi qu’une femme de 37 ans, mère de huit enfants, a été répudiée par son mari et a perdu tout droit sur ses huit enfants. Mais quand les convertis tiennent bon, ils suscitent des interrogations, voire de l’admiration. Une partie des enfants de cette femme sont devenus chrétiens à leur tour, et elle peut à nouveau les voir. Les conversions sont souvent contagieuses, ce qui explique – en partie – l’expansion actuelle du christianisme en Algérie.

Le déclic

 

Mais le plus mystérieux demeure la conversion au christianisme de personnes qui n’ont autour d’elles que des musulmans. Elles ont des profils divers, des gens blessés par la vie, qui ressentent instamment le besoin d’autres choses, souvent. Des femmes abusées, battues, des personnes qui refusent l’islam. Parfois, elles entendent parler du christianisme en zappant sur des chaînes chrétiennes comme Al Hayat TV. Mais il arrive aussi que la foi tombe « comme la foudre ». Ainsi, un jeune homme de 28 ans témoigne : « J’avais tout ce qu’un homme peu désirer, mais je me sentais vide. J’ai demandé à Dieu de se manifester à moi, et Lui ai donné deux semaines pour le faire. Une nuit, je me suis réveillé en sueur, j’ai senti une main sur mon épaule, et une voix qui me disait : “L’ancien est mort, tu es une nouvelle création” ».(Source Aleteia)

 

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Quand l’armée se rebiffe

Le général Pierre de Villiers

Pour une fois, la « grande muette », c’est-à-dire l’armée française, est sortie spectaculairement de son silence. Par la voix de son chef d’état-major, le général Pierre de Villiers, et avec tout le respect qui s’impose, elle s’en est prise vigoureusement à l’exécutif dans une longue tribune publiée par Le Monde du 21 janvier. À ses yeux, les responsables de l’exécutif font pression sur l’armée en lui réclamant, à cor et à cri, des résultats rapides dans sa lutte contre Daech. Et cela, pour des raisons de politique intérieure. Comme le dit un haut gradé cité par Le Monde : « La stratégie française est à trois jours, totalement faite par la politique intérieure. »

Pour parler net, à l’approche des présidentielles, nos gouvernants comptent sur ces résultats rapides pour améliorer leur popularité en berne dans l’opinion. Or, il est toujours absurde de conduire une guerre – qui sera forcément difficile et longue –, en fonction d’impératifs électoraux à court terme. Il ne s’agit pas d’accabler telle ou telle majorité politique, en l’occurrence le pouvoir actuel. Ce serait injuste car, tout laisse penser que l’opposition aurait fait la même chose si elle était aux affaires. Nicolas Sarkozy n’était pas indifférent aux gains de politique intérieure quand il conduisit de façon brouillonne notre intervention en Libye, en 2011, avec les résultats que l’on sait.

Dans l’histoire militaire, en Europe comme ailleurs, l’instrumentalisation des soldats par les politiciens témoigne d’une ancienne et irréductible contradiction entre la logique stratégique et la logique électoraliste. Or, quand on demande aux soldats d’aller se faire trouer la peau pour atteindre un objectif, il ne faudrait pas mélanger les deux. Dans sa tribune, le chef d’état-major, conseiller militaire du gouvernement, rappelle que l’emploi de la force, parfois nécessaire (c’est le cas contre les djihadistes), exige un minimum de patience et s’accommode mal de ce qu’il appelle la « tyrannie de l’urgence ». Mais Pierre de Villiers va beaucoup plus loin. Il rompt clairement avec ces officiers bellicistes qu’on appelait jadis les « va-t-en-guerre ».

Si la force est nécessaire, explique-t-il, elle ne suffit jamais. Gagner une guerre ne veut pas dire qu’on gagne la paix. Pierre de Villiers va jusqu’à invoquer les impératifs éthiques qu’une armée civilisée ne saurait enfreindre sans perdre sa légitimité et même son âme. De façon délibérée ou pas, la charge de ce général nous renvoie aux incontinences verbales de Manuel Valls qui ironisait récemment sur « ceux qui invoquent les grandes valeurs en oubliant qu’on est en guerre ». Comme s’il s’agissait de faire la guerre n’importe comment, quitte à devenir aussi barbares que les djihadistes que l’on combat ! C’est ce risque que pointe le chef d’état-major quand il ajoute que, face au terrorisme, nous devons nous garder de tomber dans le mimétisme. L’emploi de ce vocable trahit un lecteur du grand philosophe René Girard, disparu le 4 novembre 2015.

C’est un peu le monde à l’envers ! Nos militaires deviennent quelquefois plus cultivés et plus réfléchis que nos politiques. Qui s’en plaindra ? (Source: http://miledeux.over-blog.com/ )

 

Quand l’armée se rebiffe

 

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"À ces mots, tous devinrent furieux. Mais Jésus, passant au milieu d'eux, allait son chemin"
(Lc 4).
Il faut rendre témoignage à la Vérité !
 
La puissance d’un simple tweet.
"L’État prétend protéger les citoyens contre Daesh et s’engage dans une campagne pro-IVG condamnant les innocents à la violence :
illisible !"
Ce message de 115 caractères posté le 12 janvier par Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, n’en finit pas de faire des vagues.
À tel point qu’une pétition circule pour demander sa démission.
Et que pour l’heure, malgré une tentative d’apaisement du prélat via une vidéo sur le site du diocèse en date du 29 janvier dernier, la polémique ne semble pas devoir s’arrêter.
 
- Bayonne : une pétition lancée contre l’évêque Mgr Aillet : http://www.sudouest.fr/2016/02/09/petition-contre-l-eveque-2267990-4018.php
- compte twitter de Monseigneur Aillet :  https://twitter.com/mgrmaillet
 
7 évêques… seuls ? ! …
 
Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon
Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban
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Avortement : le droit à l’avis
TRIBUNE | 29/01/2016
 
 
En réaction à la promulgation de la loi Santé, qui a supprimé le délai de réflexion avant l’IVG, plusieurs évêques dénoncent une fuite en avant et refusent que soient opposés dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants.Peut-on encore parler de l’avortement aujourd’hui ?
Il est suffisamment rare que ce sujet revienne dans le débat public pour ne pas saisir l’occasion de parler de ce « drame existentiel et moral » (pape François). 
La promulgation de la loi Santé le 27 janvier dernier nous permet de le faire. Il ne s’agit évidemment pas de porter des jugements sur les personnes, encore moins de culpabiliser. Refusant les caricatures, les amalgames et les invectives, nous souhaitons prendre le temps d’expliquer.
Depuis 1975, la loi Veil a consacré la possibilité d’avorter. En 2016, le bilan est dramatique. Alors que le nombre d’avortements reste élevé et constant, trois phénomènes nous permettent de lire en creux un profond malaise social : de moins en moins de médecins acceptent de commettre des avortements ; des plannings familiaux ferment par manque de militants ; des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement connaissent un fort succès.
La dernière loi Santé n’est qu’une fuite en avant. La suppression de la notion de « détresse », en 2014, et à présent du délai de réflexion avant de procéder à l’avortement revient à exercer une pression de plus sur les femmes.
Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l’acte d’avortement, les femmes, soient trop peu écoutées, au profit d’un « combat pour les droits des femmes ». On occulte la violence létale vécue par les enfants à naître et la violence physique et psychologique vécue par leur mère lors d’un acte d’avortement.
Pour la loi, l’avortement est un « droit ». Dans les faits, c’est surtout un drame.
 
Pour la loi, l’avortement est un “droit”. Dans les faits, c’est surtout un drame.
 
 
C’est le drame des femmes qui vivent un traumatisme : avant d’avorter, elles portaient un bébé, elles portent à présent en elles un fardeau. Beaucoup ont eu le sentiment de ne pas avoir reçu l’aide et le soutien qui leur aurait permis d’accueillir leur enfant, de le bercer, de le caresser.
L’avortement, c’est le drame des enfants éliminés avant de naître. Les nouveau-nés sont des êtres fragiles. Lorsqu’ils viennent à la vie, ils deviennent le trésor d’une famille, le cadeau de Dieu. Leur innocence nous bouleverse.
L’avortement, c’est le drame de la déresponsabilisation des pères. Combien de pères se sont-ils délestés de leur rôle, par indifférence ou sous le poids de la pression de leur entourage ? Il faut aussi souligner le désarroi de certains d’entre eux, autant en « quête » qu’en « perte » d’une identité qu’ils peinent à assumer.
L’avortement, c’est un drame social. Dans notre pays, il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente. Une mentalité abortive s’est développée, articulée autour du refus de l’autre, de la vie et de la précarité humaine. Cette mentalité introduit le soupçon dans les liens familiaux : mes parents auraient-ils pu m’empêcher de naître ?
La miséricorde portée par le pape François n’est pas sélective, parce qu’elle ne se conçoit pas sans la vérité. « La plaie qu’est l’avortement constitue un attentat contre la vie. Laisser mourir nos frères sur les bateaux dans le canal de Sicile constitue un attentat contre la vie. […] Le terrorisme, la guerre, la violence, mais aussi l’euthanasie, constituent des attentats contre la vie » (pape François, extrait du discours du 30 mai 2015 adressé à l’association Scienza e Vita).
Nous ne voulons pas juger les femmes. Devant le poids de leurs souffrances et la complexité de leurs déchirements intérieurs, nous répondons comme le pape François : « Qui suis-je pour juger ? » Ce sont les drames existentiels que nous accueillons au quotidien.
 
Nous ne voulons pas juger les femmes.
Devant le poids de leurs souffrances et la complexité de leurs déchirements intérieurs, nous répondons comme le pape François : “Qui suis-je pour juger ?”
 
Nous disons notre refus d’opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. Comme le pape François nous y invitait encore le 28 janvier dernier, nous devons relever « le défi de contrecarrer la culture du déchet, qui a de nombreuses expressions, parmi lesquelles celle de traiter les embryons humains comme un matériau jetable, de même que les personnes malades et âgées qui se rapprochent de la mort ».
Nous appelons au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis.
 
Nous appelons au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis.
 
 
« Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l'aide. [...] Que leur cri devienne le nôtre et qu'ensemble, nous puissions briser la barrière d'indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l'égoïsme » (pape François, extrait de la Bulle d’indiction de l’Année Sainte de la Miséricorde).
 
 
Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon
et Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban
 

 

 

 

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Les chrétiens de Syrie subissent actuellement un « génocide » déclare le patriarche Syro-catholique Joseph III Younan.

Posted: 08 Feb 2016 10:04 PM PST

 
Le 9 février 2016 - « Les chrétiens de Syrie subissent actuellement un « génocide » déclare le patriarche de l’église syriaque catholique Ignace Joseph III Younan.  La revue russe Ogoniok s’est entretenue avec lui.
 
Ogoniok : Votre Sainteté, que se passe-t-il en Syrie, en fait ?
Ignace Joseph III Younan : Je suis un homme d’Église, et non un politicien : et ce qui m’inquiète en premier lieu, ce sont les souffrances de la population, qui paie le prix le plus élevé de cette guerre civile. Je ne parle pas seulement des victimes. Le nombre de gens souffrant de la faim, de la pénurie de médicaments et de conditions de vie inhumaines se compte en millions [plus de 2 millions, selon les données de l’organisation catholique « Aidons l’Église souffrante », ndlr].
Regardez ce qui s’est passé en trois ans à Alep ! Ce qui était autrefois un centre culturel et marchand prospère, unique en termes de démographie et de composition religieuse, cette ville où toutes les confessions étaient représentées, n’est plus aujourd’hui qu’un amas de ruines.
Ce qui se passe aujourd’hui en Syrie est un génocide des chrétiens – je n’ai pas d’autre mot. La communauté chrétienne du pays était une des plus importantes du Proche-Orient, elle représentait jusqu’à 19 % de la population globale – mais aujourd’hui, nous ne sommes plus que 5 % en Syrie. Et un exode aussi massif des chrétiens hors des lieux qui constituent le berceau de leur enseignement est une catastrophe non seulement pour la Syrie et tout le Proche-Orient, mais pour notre civilisation dans son ensemble.
Le patriarche Ignace Joseph III Younan – source famillechretienne.fr
Ogoniok : Tous les pays semblent prêts à combattre l’État islamique, mais ils sont incapables de se mettre d’accord sur des opérations militaires communes…
Ignace Joseph III Younan : Après tout ce qui s’est passé, il n’est évidemment pas facile de s’asseoir ensemble à la table des négociations. Tous les patriarches orientaux, moi y compris, avaient alerté le monde à l’époque : la Syrie, avec la complexité de sa situation démographique, religieuse et linguistique, n’est ni l’Égypte, ni la Libye. L’affaire ne se limitera pas à un « Printemps arabe » en Syrie, avais-je tenté de convaincre mes interlocuteurs en 2011 déjà, à Paris, alors que la crise ne faisait que commencer.
Mais à l’époque, tous les médias européens répétaient, à la suite des Américains : « La chute d’Assad est l’affaire de quelques jours ». Nous avions prévenu que cela finirait en un cauchemar qui n’épargnerait personne, mais la Syrie, comme l’Irak avant cela, a tout de même été sacrifiée sur l’autel de l’opportunisme géopolitique.
Ogoniok : Qu’entendez-vous par cette formule ?
Ignace Joseph III Younan : Ce que je veux dire ? Je veux dire que les leaders européens ont laissé la Méditerranée aux mains des Américains, dont l’objectif était non de protéger les droits des minorités, mais de faire plaisir aux émirats pétroliers…
Prenez les négociations de Genève-3, où l’opposition syrienne a été invitée à prendre la parole. D’où arrive-t-elle ? D’Arabie saoudite. Il y a trois ans, lors des premières négociations de Genève [Genève-1, ndlr], j’ai demandé : pourquoi appelons-nous ces gens des « révolutionnaires syriens » ? Un révolutionnaire qui défend la cause de son peuple doit être auprès de ce peuple, si je ne m’abuse ?
Comme Nelson Mandela, qui s’est battu dans son pays, a fait de la prison, est devenu un héros… Mais ces gens qui ont fui leur pays – pourquoi seraient-ils en droit de décider du destin de la Syrie ? Je reconnais toutefois qu’avec le temps, certains d’entre eux sont devenus plus raisonnables, je dirais plus honnêtes dans leurs jugements.
Et j’espère vivement que cette évolution jouera son rôle au cours des négociations. J’ai l’impression qu’aux États-Unis aussi, d’ailleurs, on comprend de plus en plus que l’opposition n’a pas le droit d’exiger des conditions particulières et qu’elle doit s’installer à la table des négociations au même titre que tous les autres participants.
Je vais être plus explicite : une des raisons pour lesquelles la crise en Syrie s’éternise est que sa résolution est empêchée par ceux que l’on appelle les insurgés, qui, partant des intérêts de leurs groupes religieux et ethniques, considèrent que le gouvernement actuel est « infidèle » [au sens religieux du terme ; le patriarche fait allusion à l’opposition des sunnites et des chiites, ndlr] et veulent le renverser.
Ogoniok : Ce qu’exige aussi l’Occident…

Ignace Joseph III Younan : L’Occident peut exiger ce qu’il voudra, mais le destin du président syrien est entre les mains du peuple syrien. Et il doit être décidé à l’issue d’élections ou d’un référendum, sous le contrôle de l’ONU s’il le faut.
Ogoniok : En Occident, on dit que la Russie veut en réalité, par ses actions en Syrie, soutenir Bachar el-Assad.
Ignace Joseph III Younan : Les Russes ont annoncé dès le départ leur volonté de soutenir le peuple syrien, qui choisira ensuite son président. Mais le plus important est ailleurs : l’intervention des Russes a aidé à libérer des villes et des villages des bandes terroristes qui les contrôlaient.
Les Syriens portent les portraits du président de la Syrie Bachar el-Assad et du président de la Russie Vladimir Poutine lors d’une manifestation à Damas.
Source : Radio-Canada
Ogoniok : Dans ce cas, pourquoi l’Occident accuse-t-il la Russie de bombarder l’opposition plutôt que l’État islamique ?
Ignace Joseph III Younan : Pour ce que je sais de ce qui se passe dans mon pays, les bombardements russes ont visé précisément les endroits où ils étaient nécessaires. D’autant, et c’est très important, que la Russie coordonne ses actions avec les troupes gouvernementales, ce qui permet d’éviter des victimes superflues.
Mais soyons francs, si vous le voulez bien. À propos de la distribution actuelle des forces, il faut admettre une chose : à part l’Armée syrienne libre, composée de soldats et d’officiers ayant déserté l’armée syrienne pour combattre le gouvernement, il n’y aucune autre force d’opposition modérée en Syrie.
Nous savons parfaitement – et l’Occident le sait très bien aussi – que ceux qui contrôlent aujourd’hui les territoires syriens occupés sont des gens qui confessent un islamisme fanatique, quel que soit le nom qu’ils se donnent. De ce fait, l’anéantissement de l’armée syrienne régulière conduirait à encore plus de chaos dans la région.
Ogoniok : Et comment vos propos sont-ils accueillis dans les médias occidentaux ?
Ignace Joseph III Younan : Vous savez, les médias occidentaux font aujourd’hui preuve d’une indifférence étonnante à l’égard de la Syrie. Avant, ils faisaient à chaque fois état de la prise par l’EI de telle ou telle ville, mais aujourd’hui, on ne les entend plus. On dirait qu’ils commencent de comprendre que leurs efforts dans la lutte contre l’EI se sont avérés insuffisants…
 
'Blessed the one who loves repentance that saves sinners and has not thought of doing ill, like someone ungrateful before God our Saviour.' (St. Ephrem of Syria)

'Blessed the one who loves repentance that saves sinners and has not thought of doing ill, like someone ungrateful before God our Saviour.' (St. Ephrem of Syria)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 
Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 
Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, 
afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; 
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
 

Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
 

(Jacques 3:11-4:6, Marc 11:23-26)
Si vous ne pardonnez pas les fautes des autres contre vous, votre Père céleste ne vous pardonnera pas vos fautes, dit le Seigneur.

Qui ne pardonne pas les autres?

Une personne juste, ou celui qui se considère comme juste. Pour une telle personne il reste rien d’autre que de juger, de prononcer des peines, et de demander l’exécution du coupable.

Est-ce qu’un homme qui se sent coupable a du temps pour se préoccuper de juger les autres?

Sa langue osera-t-elle juger un autre et lui demander satisfaction, quand sa propre conscience le condamne sans cesse et le menace sans cesse du juste Jugement de Dieu?


Alors, vaut-il mieux pécher que d’être hypocrite?

 

Non, en tout ayez du zèle pour la vertu; mais avec toute votre vertu, reconnaissez que vous êtes un esclave indigne, et reconnaissez-le pleinement en pensée, c’est-à-dire faites que la pensée de votre indignité ne soit pas au premier plan, tandis que le sentiment d’être vertueux se cache au second plan, mais préservez une pleine conscience et le sentiment de vous-même comme indigne.


Lorsque vous y parvenez, (et vous devez œuvrer pour cela, car ce n’est pas acquis soudainement), alors peu importe la façon dont votre frère vous offense, vous ne lui demanderez pas de vous rendre des comptes, parce que votre conscience vous répétera:

“Et tu ne ne mérites pas cela seulement, cela ne suffit pas pour toi.”

Alors, vous lui pardonnerez;. et ayant pardonné, vous vous serez rendus dignes de pardon.

Donc, pendant toute votre vie qu’il y ait pardon après pardon, et au Jugement Dernier, tout vous sera pardonné.

Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +

Prière de Saint Ephrem le Syrien " Parmi toutes les hymnes et prières de Carême se trouve une courte prière que l'on peut appeler la prière de carême. La tradition l'attribue à l'un des grands maître de la vie spirituelle : Saint Ephrem le syrien. Pourquoi cette courte prière et si simple prière occupe-t-elle une place aussi importante dans la prière liturgique du Carême ? C'est qu'elle énumère d'une façon très heureuse tous les éléments négatifs et positifs du repentir, et constitue en quelque sorte, un aide mémoire pour notre effort personnel de Carême. Cet effort vise d'abord à nous libérer de certaines maladies spirituelles fondamentales qui imprègnent notre vie et nous mettent pratiquement dans l'impossibilité de commencer même à nous tourner vers Dieu." Père Alexandre Schmemann, in "Le grand carême". Pendant le Grand Carême, la prière de Saint Ephrem est utilisée dans les offices liturgiques : des vêpres du mercredi de la Tyrophagie (chantées le mardi soir) jusqu'au Mercredi Saint, vêpres et liturgie des saints Dons présanctifiés. icône de Saint Ephrem  Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonne pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles. (grande métanie)  Mais accorde-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi ton serviteur. (grande métanie)  Oui, Seigneur Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Tu es béni pour les siècles des siècles. Amen. (grande métanie)  Ô Dieu, purifie-moi , pécheur. (12 fois, avec petites métanies)  puis la prière toute entière, d'une traite :  Seigneur et Maître de ma vie,…  (grande métanie à la fin)

Prière de Saint Ephrem le Syrien " Parmi toutes les hymnes et prières de Carême se trouve une courte prière que l'on peut appeler la prière de carême. La tradition l'attribue à l'un des grands maître de la vie spirituelle : Saint Ephrem le syrien. Pourquoi cette courte prière et si simple prière occupe-t-elle une place aussi importante dans la prière liturgique du Carême ? C'est qu'elle énumère d'une façon très heureuse tous les éléments négatifs et positifs du repentir, et constitue en quelque sorte, un aide mémoire pour notre effort personnel de Carême. Cet effort vise d'abord à nous libérer de certaines maladies spirituelles fondamentales qui imprègnent notre vie et nous mettent pratiquement dans l'impossibilité de commencer même à nous tourner vers Dieu." Père Alexandre Schmemann, in "Le grand carême". Pendant le Grand Carême, la prière de Saint Ephrem est utilisée dans les offices liturgiques : des vêpres du mercredi de la Tyrophagie (chantées le mardi soir) jusqu'au Mercredi Saint, vêpres et liturgie des saints Dons présanctifiés. icône de Saint Ephrem Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonne pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles. (grande métanie) Mais accorde-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi ton serviteur. (grande métanie) Oui, Seigneur Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Tu es béni pour les siècles des siècles. Amen. (grande métanie) Ô Dieu, purifie-moi , pécheur. (12 fois, avec petites métanies) puis la prière toute entière, d'une traite : Seigneur et Maître de ma vie,… (grande métanie à la fin)

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