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 Saint Jean le Baptiste, qui est- tu ?

Vie, prières et catéchèse:

Saint John the Baptist, which is, you know?
Life, prayer and catechesis:

 

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          "Cousin de Jésus, né de Zacharie et Elisabeth, il est appelé " baptiste " car il baptisait dans le Jourdain pour préparer le baptême dans l'Esprit. L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle.

 

Saint Jean-Baptiste est probablement le saint le plus populaire, en effet les Saintes Écritures lui donne une place spéciale.

Sa naissance et son activité ont été annoncées par les prophètes.

Sa nativité était un don de Dieu parce que les parents de Saint Jean-Baptiste, le prêtre Zacharie et sa femme Élisabeth, n'avaient pas d'enfant et ils en étaient très attristés.

Ils ont beaucoup prié Dieu de leur donner un enfant.

"Cousin de Jésus, né de Zacharie et Elisabeth, il est appelé " baptiste " car il baptisait dans le Jourdain pour préparer le baptême dans l'Esprit.

L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle.

La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.

L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle. La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth

L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle. La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth

Le glorieux prophète et précurseur Jean le Baptiste, aussi appelé Jean le Précurseur, car il était le précurseur du Christ, le prophète qui a annoncé Sa venue, l'a baptisé sur les bords du Jourdain, après l'avoir désigné comme « l'agneau de Dieu ».

 

C'est l'un des saints les plus vénérés par l'Eglise Orthodoxe.

 

Comme on l'a vu plus haut, Jean est le cousin du Christ, par sa mère Elisabeth, qui était la fille de Zoia.

 

Zoia est la sœur de la grand-mère du Christ.

 

La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse.

 

Jean Baptiste demanda alors à ses disciples de suivre Jésus.

Il Le désigna à ses disciples, en disant:

"Voici l'Agneau de Dieu."

Il a été décapité par Hérode au premier siècle, pour satisfaire sa belle-fille Salomé et sa femme Hérodiade.

Parce qu'il baptisa le Christ, il est le saint patron des parrains.

 

Il est quelque fois appelé l'Ange du désert ; du fait de ce titre, il est parfois représenté avec des ailes.

 

Le texte d'Isaïe 40:3-5 est communément interprété comme une prophétie de Jean.

"Il s’appellera Jean"

"Il s’appellera Jean"

La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption.

" Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. "

La puissance divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du saint Précurseur, que la dignité de son ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.

La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse. Jean Baptiste demanda alors à ses disciples de suivre Jésus. Il Le désigna à ses disciples, en disant: "Voici l'Agneau de Dieu."

Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique du Benedictus :

 

-tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.

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" Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. "

Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste.

St Luc est le seul à évoquer la naissance de Jean :

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Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres :

-" Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant ? "

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Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable : il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.

" Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps.

Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. " (La Luzerne)

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Le culte de saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité.

Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie.

Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries ainsi que des Canadiens français.

 

La mission spécifique de Jean a cessée avec le baptême de Jésus. Il dira : je dois maintenant diminuer, pour que le Christ croisse. Jean Baptiste demanda alors à ses disciples de suivre Jésus. Il Le désigna à ses disciples, en disant: "Voici l'Agneau de Dieu."

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PRIERE A SAINT JEAN-BAPTISTE:   

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O saint Jean-Baptiste, 

illustre Précurseur du Messie, 

vous que le Sauveur a proclamé 

le plus grand parmi les enfants des hommes, 

vous avez merveilleusement préparé, 

par votre vie austère, 

pénitente et tout angélique, 

les voies au règne de l’agneau rédempteur. 

Nous vous en supplions, 

daignez nous obtenir la grâce 

de marcher sur vos pas glorieux 

de conserver par l'orthodoxie la foi de nos pères, 

et ainsi de défendre avec zèle les intérêts et l'unité 

catholique de l'unique Eglise du Christ divisée par nos péchés, 

Veuillez nous accompagner de votre intercession  afin que se réalisent les desseins 

de la divine Providence sur chacun de nous, 

ainsi ,après l’exil de cette vie, 

nous ppourrons nous retrouver 

dans la céleste patrie, 

pour y chanter les louanges 

du Roi éternel de tous les peuples, le Christ Notre-Seigneur qui

vit avec le Père et l'Esprit Saint, Dieu unique aux

 siècles des siècles. 

 

Amîn. 

«Parmi ceux qui sont nés des femmes,»

dit le Seigneur,

«il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste

(Matth. XI, 11)

 

Tropaire, t. 4

Prophète et Précurseur de la venue du Christ, * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t'honorons avec amour: * par ta glorieuse et vénérable nativité * la stérilité d'une mère et le mutisme d'un père ont cessé, * tandis qu'est annoncée au monde l'incarnation du Fils de Dieu.

Exapostilaire, t. 3

La joyeuse Nativité du Précurseur * met fin à la stérilité maternelle * comme à la tristesse d'un père muet; * elle annonce la joie et l'allégresse à venir; * c'est pourquoi l'entière création * en ce jour la fête de façon splendide. 
Les Prophètes ont annoncé, * les Apôtres ont enseigné * et les Martyrs ont confessé de façon claire * que ton Fils est le Dieu de l'univers, * ô Mère immaculée et miséricordieuse; * avec eux nous te magnifions, * nous qui de la condamnation ancestrale avons été sauvés grâce à toi.

 
Ô Bon Saint Jean Baptiste,
 
Toi qui as préparé le chemin du Messie,
Aide-nous à aplanir et redresser tout ce qui en nous et autour de nous, entrave notre marche vers Lui.
Toi qui as désigné Jésus comme l' Agneau de Dieu, 
fais-nous reconnaître en lui l’homme-Dieu qui nous sauve encore aujourd’hui.
Toi qui ne t’estimais pas digne de dénouer la courroie de la sandale du christ, obtiens-nous la grâce de l'huùilité et inspire-nous toujours, pour ce même Jésus,
Respect, adoration, service et amour.
Et de ce ciel où tu nous précèdes, intercèdes pour nous, accompagnes-nous, protège-nous .
 
Amîn
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For Nativity of the Forerunner John the Baptist

The Reading from the Holy Gospel according to Luke (1:1-25, 57-68, 76-80 )

Inasmuch as many have taken in hand to set in order a narrative of those things which have been fulfilled among us, just as those who from the beginning were eyewitnesses and ministers of the word delivered them to us, it seemed good to me also, having had perfect understanding of all things from the very first, to write to you an orderly account, most excellent Theophilus, that you may know the certainty of those things in which you were instructed.

There was in the days of Herod, the king of Judea, a certain priest named Zacharias, of the division of Abijah. His wife was of the daughters of Aaron, and her name was Elizabeth. And they were both righteous before God, walking in all the commandments and ordinances of the Lord blameless. But they had no child, because Elizabeth was barren, and they were both well advanced in years.

So it was, that while he was serving as priest before God in the order of his division, according to the custom of the priesthood, his lot fell to burn incense when he went into the temple of the Lord. And the whole multitude of the people was praying outside at the hour of incense. Then an angel of the Lord appeared to him, standing on the right side of the altar of incense. And when Zacharias saw him, he was troubled, and fear fell upon him.

But the angel said to him, “Do not be afraid, Zacharias, for your prayer is heard; and your wife Elizabeth will bear you a son, and you shall call his name John. And you will have joy and gladness, and many will rejoice at his birth. For he will be great in the sight of the Lord, and shall drink neither wine nor strong drink. He will also be filled with the Holy Spirit, even from his mother’s womb. And he will turn many of the children of Israel to the Lord their God. He will also go before Him in the spirit and power of Elijah, ‘to turn the hearts of the fathers to the children,’ and the disobedient to the wisdom of the just, to make ready a people prepared for the Lord.”

And Zacharias said to the angel, “How shall I know this? For I am an old man, and my wife is well advanced in years.”

And the angel answered and said to him, “I am Gabriel, who stands in the presence of God, and was sent to speak to you and bring you these glad tidings. But behold, you will be mute and not able to speak until the day these things take place, because you did not believe my words which will be fulfilled in their own time.”

And the people waited for Zacharias, and marveled that he lingered so long in the temple. But when he came out, he could not speak to them; and they perceived that he had seen a vision in the temple, for he beckoned to them and remained speechless.

So it was, as soon as the days of his service were completed, that he departed to his own house. Now after those days his wife Elizabeth conceived; and she hid herself five months, saying, “Thus the Lord has dealt with me, in the days when He looked on me, to take away my reproach among people.”

Now Elizabeth’s full time came for her to be delivered, and she brought forth a son. When her neighbors and relatives heard how the Lord had shown great mercy to her, they rejoiced with her.

So it was, on the eighth day, that they came to circumcise the child; and they would have called him by the name of his father, Zacharias. His mother answered and said, “No; he shall be called John.”

But they said to her, “There is no one among your relatives who is called by this name.” So they made signs to his father—what he would have him called.

And he asked for a writing tablet, and wrote, saying, “His name is John.” So they all marveled. Immediately his mouth was opened and his tongue loosed, and he spoke, praising God. Then fear came on all who dwelt around them; and all these sayings were discussed throughout all the hill country of Judea. And all those who heard them kept them in their hearts, saying, “What kind of child will this be?” And the hand of the Lord was with him.

Now his father Zacharias was filled with the Holy Spirit, and prophesied, saying:

“Blessed is the Lord God of Israel,
For He has visited and redeemed His people,
And you, child, will be called the prophet of the Highest;
For you will go before the face of the Lord to prepare His ways,
To give knowledge of salvation to His people
By the remission of their sins,
Through the tender mercy of our God,
With which the Dayspring from on high has visited us;
To give light to those who sit in darkness and the shadow of death,
To guide our feet into the way of peace.”

So the child grew and became strong in spirit, and was in the deserts till the day of his manifestation to Israel.

Glory to Thee, O Lord, glory to Thee.

LE COIN DU CATECHISME ET...

 

DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE...

 

Vie et Coloriage sur

 

St Jean Baptiste

 

Ce prénom est composé de Jean (de l’hébreu Yehohanan ou Iohanan, « grâce de Dieu ») et baptiste (du latin baptisterium qui signifie piscine). Fêté le 24 juin (jour de sa naissance), Jean Baptiste est le patron du Canada francophone, des villes de Florence, Gênes et Turin, des autoroutes, des couteliers, des maréchaux-ferrants, des pèlerins en Terre Sainte, des ordres hospitaliers, des rémouleurs, des tailleurs et des tonneliers.

jean-baptiste-01.jpgLe parent de Jésus

Jean est, par sa mère Elisabeth, un proche parent de Jésus. Cette femme et son mari Zacharie sont tous deux âgés lors de la naissance de leur fils. Cet événement constitue du reste un fait miraculeux, annoncé par un ange venu voir Zacharie au Temple. Le nom de Jean est donné à ce saint par sa mère, lors de la cérémonie de la circoncision, alors que les voisins et les parents venus pour la circonstance veulent donner au nouveau-né le prénom de son père, Zacharie.

Le dernier des Prophètes

Jean est, pour les chrétiens, le dernier des Prophètes qui annoncent la venue du Messie, c’est-à-dire d’un envoyé de Dieu. Parce qu’il vient au monde quelque temps avant Jésus et prépare son arrivée, il est parfois surnommé le Précurseur. Dès qu’il atteint l’âge adulte, Jean va vivre dans le désert de Judée, aux abords du fleuve Jourdain. Il mène à cette époque une vie d’ascète : il est vêtu d’une simple tunique de peau, ceinte d’une bande de cuir, et se nourrit de sauterelles et de miel sauvage. Jean dénonce le péché et exhorte au repentir. Il compte saint Pierre et saint André au nombre de ses disciples.

Le baptiste

Sans doute vers l’an 27, Jean commence à baptiser les personnes qui viennent depuis les localités voisines jusqu’à lui, au bord du Jourdain. Il acquiert dès lors son surnom de Baptiste. Lors de ce baptême, Jean Baptiste demande aux fidèles d’accomplir une confession publique de leurs péchés et de s’immerger dans les eaux du fleuve. Jusque-là, le baptême représente un acte rituel, surtout accompli par certains moines juifs. Jean le confère une seule fois à chacun, de manière collective, et lui donne une signification nouvelle : il s’agit de se préparer à l’arrivée imminente du Messie : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »

« Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde »

Vers l’an 30, Jésus se présente à Jean Baptiste pour recevoir le baptême ; celui-ci comprend que celui-là est le Messie attendu. Il s’oppose à cette demande et déclare : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! » Devant l’instance de Jésus, Jean lui donne le baptême. Selon le Nouveau Testament, dès que Jésus sort du Jourdain, l’Esprit de Dieu descend sur lui sous l’apparence d’une colombe et une voix venue des cieux déclare : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Lorsque Jésus s’éloigne quelque temps, Jean continue sa mission. Quarante jours plus tard, Jésus revient, et Jean déclare : « Regardez, voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde. »

De la prison au martyre

Quelques semaines plus tard, Jean Baptiste est emprisonné au bord de la mer Morte, après qu’il a dénoncé les rapports incestueux qui unissent le roi Hérode Antipas et Hérodiade, sa belle-sœur. Peu après, la fille de cette princesse, Salomé, exécute devant le roi une danse apprise à Rome. Charmé par la grâce de la jeune fille, Hérode lui promet de lui donner ce qu’elle voudra. Sur les conseils de sa mère, Saloméjean-baptiste-02.jpg demande que la tête de Jean Baptiste lui soit apportée. Le roi, malgré ses réticences, ne peut refuse d’honorer sa promesse, et le Précurseur est décapité. Sa tête ensanglantée est apportée par Salomé à sa mère, ce qui symbolise la victoire de la volupté sur la sagesse. La dépouille de Jean est peut-être enterrée en Samarie, mais sa tombe présumée est détruite par l’empereur Julien l’Apostat au IVème siècle. De nombreux baptistères sont consacrés à ce saint.

Evangile selon St Luc, chapitre 1, 57-66

Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il devait être manifesté à Israël.

Prière d'introduction : Mon Dieu, je veux Te rencontrer au moyen de cette prière. Je veux croire davantage en Toi et T’aimer plus profondément et de tout mon cœur. Réjouis mon cœur par la douceur de Ta présence et unis ma volonté à la tienne.

Demande : Seigneur, que je sache Te mettre à la première place comme l’ont fait Élisabeth et Zacharie.

Points de réflexion :

1. Élisabeth et Zacharie sont de vrais témoignages de parents chrétiens. Face à toutes sortes de pressions (sociale, familiale) ils savent que cet enfant vient de Dieu et qu’il ne leur appartient pas. Ils le montrent en lui donnant le nom voulu par Dieu. Donner un nom, dans la culture d’Israël, signifie que l’on est maître de ce que l’on nomme ou qu’on se l’approprie. En donnant à Jean le nom que Dieu veut pour lui, ils reconnaissent que cet enfant appartient à Dieu et ils reconnaissent la primauté de Dieu sur cette nouvelle vie. Ce ne sont pas les parents qui donnent la vocation, c’est Dieu. Elisabeth et Zacharie reconnaissent que leur fils a une vocation qui vient de Dieu et ils se soumettent à la volonté de Dieu pour leur fils. Ils ne sont là que pour l’accompagner et pour l’aider à découvrir et à répondre à cette vocation. Ils font preuve d’une grande humilité et d’un grand détachement, qui sont d’autant plus grands que c’est leur fils unique. Et ils sont capables d’agir ainsi, car depuis le début ils sont conscients que ce fils est un cadeau qui vient de Dieu. C’est le cas de tous les enfants, mais la naissance miraculeuse de Jean Baptise le confirme et le prouve davantage. C’est avec gratitude qu’ils vivent leur rôle de parents.

2. Dans le cas de Jean Baptise il est clair que Dieu lui réservait une belle et grande mission, qui s’annonçait déjà dès sa conception et son enfance. De la même manière Dieu crée avec amour chacun d’entre nous et nous réserve une belle et une grande mission. Face a Jean Baptise les gens s’étonnent et se demandent « Que deviendra donc cet enfant ? »,mais c’est devant chaque nouveau né et devant nous même, que nous devrions avoir cette attitude de respect, d’admiration et d’étonnement, car chaque homme est un mystère, un nouvel être qui a une relation unique avec Dieu et qui a une place irremplaçable dans le plan de salut de Dieu pour tous les hommes. Comme Jean Baptiste qui va au désert et permet ainsi à Dieu de toucher son cœur et de faire de lui un grand prophète, nous devons faire silence dans notre cœur et apprendre à écouter la voix de Dieu qui nous révèle notre vocation. Ce verset nous montre que c’est un processus qui prend du temps : « L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il demeura dans le désert jusqu’au jour où il se présenta, devant Israël. ». La découverte de notre vocation, son assimilation et sa consolidation sont les fruits d’une longue période d’écoute de l’Esprit Saint qui nous éduque peu à peu. L’Esprit Saint ne violente pas la nature, au contraire, il l’accompagne dans le silence et dans le quotidien. C’est curieux de voir la similitude entre la jeunesse de Jean Baptise et celle de Jésus. Dieu a voulu que tous les deux passent par une longue période de formation. Nous ne devons pas nous désespérer de la lenteur à laquelle vont les choses. C’est normal, le rythme humain est un rythme lent et Dieu l’a voulu ainsi, nous rebeller et nous impatienter c’est ne pas suivre le temps de Dieu. Dieu sait ce qu’Il fait et quand Il le fait.

Dialogue avec le Christ : 

Seigneur Jésus, il y a beaucoup de choses qui je ne comprends pas, qui me dépassent, mais Vous savez que je veux répondre à Votre amour, que je veux être chaque jour  plus docile à ce que Vous voulez faire en moi et à ce que Vous voulez faire avec moi, pour le salut des hommes et mon épanouissement personnel. En effet, c'est en faisant ce que Vous attendez de moi que je m'épanouirai par la grâce du Saint Esprit. Envoyez donc vers moi votre Esprit vivificateur, Esprit de lumière et de force pour qu'Il touche mon cœur et transforme ma vie. Que je sois chaque jour davantage Votre  apôtre, un vrai fils du Père !

Amîn.

Résolution : Accepter avec patience une contrariété d’aujourd’hui et l’offrir à Dieu par amour.

 

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Par Saint Augustin 

 

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église . Traité anti-donatiste « Contre les lettres de Petilianus » livre 2, §87 (trad. Bibliothèque augustinienne, DDB 1986, vol. 30, p. 341) 

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« Tous les prophètes, ainsi que la Loi, ont parlé jusqu'à Jean »

 

Jusqu'à Jean Baptiste la Loi et les prophètes comportaient des préfigurations qui avaient pour but d'annoncer l'avenir.

Mais les sacrements de la nouvelle Loi, ceux de notre temps, attestent la venue de ce que les anciens proclamaient à venir.

Et Jean a été, de tous les précurseurs du Christ, le messager qui l'annonce de plus près. 


Car tous les justes et tous les prophètes des siècles antérieurs avaient désiré voir l'accomplissement de ce qu'ils discernaient déjà dans cet avenir dont l'Esprit Saint leur soulevait le voile.

Le Seigneur Jésus le dit en personne :

« Bien des justes et bien des prophètes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont pas entendu »

(Mt 13,17).

 

C'est pourquoi il a été dit de Jean Baptiste qu'il était

« plus que prophète » et qu'« aucun des enfants des femmes ne l'a surpassé » (Mt 11,9-11). 


En effet, les justes des premiers temps avaient eu seulement la faveur d'annoncer le Christ ; Jean Baptiste, lui, a eu la grâce de l'annoncer encore absent et de le voir enfin présent.

 

Il a vu à découvert celui que les autres ont désiré voir.

 

C'est pourquoi le signe de son baptême appartient encore à l'annonce du Christ qui vient, mais à l'extrême limite de l'attente.

 

Jusqu'à lui, il y avait eu des prédictions du premier avènement du Seigneur ; maintenant, après Jean,

cet avènement du Christ, on ne le prédit plus,

on le proclame. 

Mercredi 24 Juin 2015, NAISSANCE DE SAINT JEAN BAPTISTE, éléments pour méditation:

Du même Saint Augustin 

 

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord)  . Sermons sur l'évangile de Saint Jean, n°2, §5-7 (trad. Bibliothèque augustinienne, t. 71, p. 183s rev.) 

Ce texte éclaire parfaitement en notre Liturgie Syriaque le geste liturgique du "Diacre" qui représente ici Jean-Baptiste et en regardant le célébrant (Et, dès lors lle Christ "Lumière qui vient éclairer tout homme venant en ce monde") processionne autour de l'Autel (Les bras croisés: la navette d'encens et un cierge allumé en mains) pendant l'hymne De St Sévère au Verbe Incarné...

St Augustin

« Il est venu pour rendre témoignage à la Lumière »

 

Comment le Christ est-il venu ?

Il est apparu en homme.

 

Parce qu'il était homme à ce point que Dieu était caché en lui, un homme remarquable a été envoyé devant lui pour faire reconnaitre qu'il était plus qu'un homme, lui, le Christ...

 

Qui était-il, celui qui devait ainsi rendre témoignage à la Lumière ?

 

Un être remarquable, ce Jean, un homme d'un haut mérite, d'une grâce éminente, d'une grande élévation.

 

Admire-le, mais comme on admire une montagne :

-la montagne reste dans les ténèbres tant que la lumière ne vient pas l'envelopper :

 

-« Cet homme n'était pas la Lumière ».

 

Ne prends pas la montagne pour la lumière ; ne va pas te briser contre elle, bien loin d'y trouver du secours. 



Et que faut-il admirer alors ?

 

La montagne, mais comme montagne.

 

Elève-toi jusqu'à celui qui éclaire cette montagne qui est dressée pour recevoir, la première, les rayons du soleil, afin de les renvoyer à tes yeux...

 

De nos yeux, on dit aussi qu'ils sont des lumières ; et pourtant si on n'allume pas de lampe la nuit ou si le soleil ne se lève pas durant le jour, nos yeux s'ouvrent en vain.

 

Jean lui-même était ténèbres avant d'être illuminé ; il n'est devenu lumière que par cette illumination.

 

S'il n'avait pas reçu les rayons de la Lumière, il serait demeuré ténèbres comme les autres... 



Et la Lumière elle-même, où est-elle ?

 

-« la Lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde » ?

(Jn 1,9)

 

S'il illumine tout homme, il illuminait aussi Jean, par qui il voulait être manifesté...

 

Il venait pour des intelligences infirmes, pour des cœurs blessés, pour des âmes aux yeux malades..., des gens incapables de le voir directement.

 

Il a couvert Jean de ses rayons.

 

En proclamant qu'il avait été lui-même illuminé,

Jean a fait connaître Celui qui illumine,

Celui qui éclaire, Celui qui est la source de tout don. 

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Vie des Saints CATECHISME et CATECHESE Spiritualité Chrétienne
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'If you keep your body free from disease and sensual pleasure it will help you to serve what is more noble.' (St. Maximos the Confessor)

'If you keep your body free from disease and sensual pleasure it will help you to serve what is more noble.' (St. Maximos the Confessor)

Livre de Daniel 3,25.34-45.

En ces jours-là, Azarias pria le Seigneur en ces termes : 
Ne nous livrez pas pour toujours, à cause de votre nom, et ne détruisez pas votre alliance. 
Ne retirez pas de nous votre miséricorde, à cause d'Abraham votre ami, d'Isaac votre serviteur, et d'Israël votre saint, 
auxquels vous avez promis de multiplier leur postérité comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le rivage de la mer
Car, Seigneur, nous sommes réduits devant toutes les nations, et nous sommes aujourd'hui humiliés par toute ta terre, à cause de nos péchés. 
Il n'y a plus en ce temps pour nous ni prince, ni chef, ni prophète, ni holocauste, ni sacrifice, ni oblation, ni encens, ni endroit pour apporter devant vous les prémices et trouver grâce. 
Mais, Seigneur, puissions-nous être reçus, le cœur contrit et l'esprit humilié, 
comme vous recevez tout holocauste de béliers et de taureaux, ou de mille agneaux gras ; qu'il en soit ainsi de notre sacrifice devant vous aujourd'hui, et de notre soumission envers vous, car il n'y a pas de confusion pour ceux qui se fient en vous. 
Maintenant, nous vous suivons de tout notre cœur, nous vous craignons et nous cherchons votre visage. 
Ne nous confondez pas, mais traitez-nous selon votre douceur, et selon l'abondance de votre miséricorde. 
Délivrez-nous par vos prodiges, et donnez, Seigneur, gloire à votre nom. 
Qu'ils soient confondus tous ceux qui maltraitent vos serviteurs, couverts de honte par la perte de toute leur puissance, et que leur force soit brisée, 
qu'ils sachent que vous êtes le Seigneur, le seul Dieu, et le glorieux souverain de toute la terre ! " 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,36-50.

En ce temps-là, un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Il entra dans la maison du pharisien et se mit à table. 
Et voici qu'une femme qui, dans la ville, était pécheresse, ayant appris qu'il était à table dans la maison du Pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum ;
et se tenant par derrière, près de ses pieds, tout en pleurs, elle se mit à arroser ses pieds de ses larmes, et elle essuyait avec les cheveux de sa tête et embrassait ses pieds, et elle les oignait de parfum. 
A cette vue, le Pharisien qui l'avait invité se dit en lui-même : " S'il était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, que c'est une pécheresse. " 
Et prenant la parole, Jésus lui dit : " Simon, j'ai quelque chose à te dire. " Et lui : " Maître, parlez, " dit-il. 
" Un créancier avait deux débiteurs : l'un devait cinq cents deniers et l'autre cinquante. 
Comme ils n'avaient pas de quoi rendre, il fit remise à tous les deux. Lequel donc d'entre eux l'aimera davantage ? " 
Simon répondit : " Celui, je pense, auquel il a remis le plus. " Il lui dit : " Tu as bien jugé. " 
Et, se tournant vers la femme, il dit à Simon : " Vois-tu cette femme, ? Je suis entré dans ta maison, et tu n'as pas versé d'eau sur mes pieds ; mais elle, elle a arrosé mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle ne cessait pas d'embrasser mes pieds. 
Tu n'as pas oint ma tête d'huile ; mais elle, elle a oint mes pieds de parfum. 
C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés lui sont pardonnés, parce qu'elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui l'on pardonne peu, aime peu. " 
Et à elle, il dit : " Tes péchés sont pardonnés. " 
Et les convives se mirent à se dire en eux-mêmes : " Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? " 
Et il dit à la femme : " Ta foi t'a sauvée, va en paix. " 
 



Par un auteur syriaque

anonyme du 6ème siècle 
Homélies anonymes sur la pécheresse, 1, 4.5.19.26.28 (trad. F. Graffin, dans L'Orient syrien, 7, 1962, in Delhougne, Les Pères commentent, p.410-411) 

 

« Ses péchés, ses nombreux péchés sont pardonnés »

 

 

L'amour de Dieu, sorti à la recherche des pécheurs, nous est proclamé par une femme pécheresse.

Car en appelant celle-ci, c'est notre race tout entière que le Christ invitait à l'amour ; et en sa personne, ce sont tous les pécheurs qu'il attirait à son pardon.

Il parlait à elle seule ; mais il conviait à sa grâce la création tout entière... 

Qui ne serait touché par la miséricorde du Christ, lui qui, pour sauver une pécheresse, accepta l'invitation d'un pharisien ?

A cause de celle qui est affamée de pardon, il veut lui-même avoir faim de la table de Simon le pharisien, alors que, sous l'apparence d'une table de pain, il avait préparé à la pécheresse une table de repentance... 

Afin qu'il en soit ainsi pour toi, prends conscience que ton péché est grand, mais que désespérer de ton pardon, parce que ton péché te semble trop grand, c'est blasphémer contre Dieu et te faire du tort à toi-même.

Car s'il a promis de pardonner tes péchés quel que soit leur nombre, vas-tu lui dire que tu ne peux pas le croire et lui déclarer : « Mon péché est trop grand pour que tu le pardonnes. Tu ne peux pas me guérir de mes maladies »? Là, arrête-toi et crie avec le prophète : « J'ai péché contre toi, Seigneur » (2S 12,13). Aussitôt il te répondra : « Moi, j'ai passé par-dessus ta faute ; tu ne mourras pas ». A lui, la gloire par nous tous, dans les siècles. Amen.

 

« Plus nous nous connaissons misérables, et plus nous avons occasion de nous confier en Dieu, puisque nous n’avons rien de quoi nous confier en nous-mêmes. La défiance de nous-mêmes se fait par la connaissance de nos imperfections. Il est bien bon de se défier de soi-même, mais de quoi nous servirait-il de le faire, sinon pour jeter toute notre confiance en Dieu et nous attendre à sa miséricorde ?

Or, j’entends bien que ces choses qui arrivent ainsi entre nous autres ne sont pas des doutes et défiances de la miséricorde en ce qui regarde notre salut ; mais c’est une honte et certaine confusion que nous avons d’approcher de Notre-Seigneur. [...]

Il ne faut pas se confondre tristement ni avec inquiétude :

-c’est l’amour-propre qui donne ces confusions-là, parce que nous sommes marries de n’être pas parfaites, non tant pour l’amour de Dieu que pour l’amour de nous-mêmes.

Mais vous dites que vous ne sentez point cette confiance.

Quand vous ne sentez pas, il en faut faire un acte et dire à Notre-Seigneur : Encore que je n’aie aucun sentiment de confiance en vous, je sais pourtant que vous êtes mon Dieu, que je suis toute vôtre, et n’ai espérance qu’en votre bonté ; ainsi je m’abandonne toute en vos saintes mains. Il est toujours en notre pouvoir de faire de ces actes, et quoique nous y ayons de la difficulté, il n’y a pourtant pas de l’impossibilité ; et c’est en ces occasions-là, parmi les difficultés, où nous devons témoigner de la fidélité à Notre-Seigneur ; car bien que nous les fassions sans goût ni aucune satisfaction, il ne s’en faut pas mettre en peine, puisque Notre-Seigneur les aime mieux ainsi. Et ne dites pas : Je les dis vraiment, mais ce n’est que de bouche ; car si le cœur ne le voulait, la bouche n’en dirait pas un mot. Ayant fait cela demeurez en paix, et sans faire attention sur votre trouble, parlez à Notre-Seigneur d’autre chose. »

St François de SalesEntretiens spirituels, III (De la confiance et abandonnement), in "Œuvres", nrf / Gallimard, 1969.
Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse)

 

 

« Je te ferai porter des fruits à l’infini. » 

(Gn 17, 6) 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

C’est avec ces mots que Dieu conclut une alliance avec Abraham, et c’est une phrase que nous devrions garder toujours dans notre cœur, en lettres d’or, font remarquer ce matin les prêtres de l'équipe de Montligeon, et combien ils ont raison !
 

 La grâce du St Esprit nous transforme 

On peut porter du fruit dans la vie strictement humaine, avoir une fécondité intellectuelle ou autre. Il s’agit alors de faire fructifier les talents que nous avons reçus. 

Dans la vie spirituelle c'est un peu différent : même si le Seigneur attend notre collaboration, c’est toujours à lui que revient l’initiative première : 

-« Hors de moi, vous ne pouvez rien faire ! » 

(St Jn 15, 5) 

Toute notre fécondité spirituelle (Qui nous dépasse d’ailleurs) est rendue possible par la grâce agissante de l'Esprit de Sainteté qui agit en nous, comme Il avait agi jadis en Marie pour former d'elle et avec elle le Chef de l'Eglise...Aujourd'hui, Il nous transforme progressivement en d'autres Christ pour, par la sainteté de notre vie, répandre autour de nous Sa Lumière, manifester la gloire de notre Chef , le "Seul Saint"..

 

 Se laisser guérir pour être fécond... 

Une seule chose nous est demandée: 

-ne pas faire obstacle à la grâce,  nous convertir afin de laisser la vie divine s’épanouir en nous, et inonder les moindres recoins de notre être. 

Alors, soyons en sûrs, nous porterons du fruit, du bon fruit, en nous, et autour de nous.

En nous unifiant en Dieu, nous collaborerons à l'unité de l'Eglise et du monde dans le beau, le vrai, le bon !

C’est ça, le vrai sens du carême : nous laisser guérir par la grâce, afin de nous laisser envahir par la fécondité divine qui rejaillit de notre âme purifiée, vivifiée par l’Esprit-Saint.

 

  Aujourd'hui, je fais un pas  de plus                                                        

 « Je te ferai porter des fruits à l’infini. »

Lorsque le Seigneur  nous visite, nous devenons meilleurs, c’est Lui qui par Sa grâce nous fait porter des fruits, et cela, avec abondance.

Là où Dieu est présent, il y n’y a pas de petitesse, de mesquinerie.

Dieu est magnanime, Dieu donne du souffle, la fécondité de Dieu n’a pas de limite !

"Seigneur et Maître de ma vie! Éloignez de moi l'esprit de paresse, D'abattement, de domination et de vaines paroles.(Prosternation) 

Mais donnez à Votre serviteur, Un esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour. 

(Prosternation) 

Oui Seigneur Roi, Accordez-moi de voir mes propres péchés Et de ne pas juger mon frère, Car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn." 

(Prosternation)




 

'He who drives out self-love, the mother of the passions, will with God's help easily rid himself of the rest, such as anger, irritation, rancor and so on. But he who is dominated by self-love is overpowered by the other passions, even against his will. Self-love is the passion of attachment to the body.' (St. Maximos the Confessor)

'He who drives out self-love, the mother of the passions, will with God's help easily rid himself of the rest, such as anger, irritation, rancor and so on. But he who is dominated by self-love is overpowered by the other passions, even against his will. Self-love is the passion of attachment to the body.' (St. Maximos the Confessor)

SAINT PATRICE (ou PATRICK), QUI ÊTES-VOUS ?


Apôtre de l'Irlande
(373-464)


Saint Patrice naquit probablement près de Boulogne-sur-Mer; on croit qu'il était le neveu de saint Martin de Tours, du côté maternel. Quoi qu'il en soit, ses parents l'élevèrent dans une haute piété. Il avait seize ans, quand il fut enlevé par des brigands et conduit providentiellement dans le pays dont il devait être l'apôtre. Patrice profita des cinq ou six ans de sa dure captivité pour apprendre la langue et les usages de l'Irlande, tout en gardant des troupeaux. 

Un jour qu'il vaquait à ses occupations ordinaires, un ange lui apparut sous la forme d'un jeune homme, lui ordonnant de creuser la terre, et le jeune esclave y trouva l'argent nécessaire au rachat de sa liberté. Il passa alors en France sur un navire et se rendit au monastère de Marmoutier, où il se prépara, par l'étude, la mortification et la prière, à la mission d'évangéliser l'Irlande. Quelques années plus tard, il alla, en effet, se mettre, dans ce but, à la disposition du Pape, qui l'ordonna évêque et l'envoya dans l'île que son zèle allait bientôt transformer. 
Jeudi de la Passion,St Patrick,Patrice,évêque,apôtre,Irlande
Son apostolat fut une suite de merveilles. Le roi lutte en vain contre les progrès de l'Évangile; s'il lève son épée pour fendre la tête du Saint, sa main demeure paralysée; s'il envoie des émissaires pour l'assassiner dans ses courses apostoliques, Dieu le rend invisible, et il échappe à la mort; si on présente à Patrice une coupe empoisonnée, il la brise par le signe de la Croix. 

La foi se répandait comme une flamme rapide dans ce pays, qui mérita plus tard d'être appelé l'île des saints. Patrice avait peu d'auxiliaires; il était l'âme de tout ce grand mouvement chrétien; il baptisait les convertis, guérissait les malades, prêchait sans cesse, visitait les rois pour les rendre favorables à son oeuvre, ne reculant devant aucune fatigue ni aucun péril. 

La prière était sa force; il y passait les nuits comme les jours. Dans la première partie de la nuit, il récitait cent psaumes et faisait en même temps deux cents génuflexions; dans la seconde partie de la nuit, il se plongeait dans l'eau glacée, le coeur, les yeux, les mains tournés vers le Ciel, jusqu'à ce qu'il eût fini les cinquante derniers psaumes. 

Il ne donnait au sommeil qu'un temps très court, étendu sur le rocher, avec une pierre pour oreiller, et couvert d'un cilice, pour macérer sa chair même en dormant. Est-il étonnant qu'au nom de la Sainte Trinité, il ait ressuscité trente-trois morts et fait tant d'autres prodiges? Il mourut plus que nonagénaire, malgré ses effrayantes pénitences.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

BONNE FETE AUX PATRICK, PATRICE, PAT, PATRICIA...

 

 

Demain nous fêterons saint Cyrille

 

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 St Patrick, Enlightener of Ireland (~461)

March 17

 

"Saint Patrick, the Apostle of the Irish, was seized from his native Britain by Irish marauders when he was sixteen years old. Though the son of a deacon and grandson of a priest, it was not until his captivity that he sought out the Lord with his whole heart. In his Confession, the testament he wrote towards the end of his life, he says, 'After I came to Ireland — every day I had to tend sheep, and many times a day I prayed — the love of God and His fear came to me more and more, and my faith was strengthened.

 

 And my spirit was so moved that in a single day I would say as many as a hundred prayers, and almost as many at night, and this even when I was staying in the woods and on the mountain; and I would rise for prayer before daylight, through snow, through frost, through rain, and I felt no harm."

 

  After six years of slavery in Ireland, he was guided by God to make his escape, and afterwards struggled in the monastic life in Aesir in Gaul [now France], under the guidance of the holy Bishop Germanus. Many years later he was ordained bishop and sent to Ireland once again, about the year 432, to convert the Irish to Christ. His arduous labours bore so much fruit that within seven years, three bishops were sent from Gaul to help him shepherd his flock, 'my brethren and sons whom I have baptized in the Lord -- so many thousands of people,' he says in his Confession.

 

  His apostolic work was not accomplished without much 'weariness and painfulness,' long journeys through difficult country, and many perils; he says his very life was in danger twelve times. When he came toIreland, as its enlightener, it was a pagan country; when he ended his earthly life some thirty years later, about 461, the Faith of Christ was established in every corner." (Great Horologion)

 

  The work of St Patrick and his brethren has been called the most successful single missionary venture in the history of the Church.

 

  It is said of St Patrick that he chanted the entire Psalter every day.

 

 

Sources: Ancient Faith Radio

 

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« CONFESSION »

de Saint PATRICK
 
 
 
1. Moi, Patrick le pécheur, je suis le plus rustique et le moindre de tous les fidèles, et méprisable pour un très grand nombre :
 
 
J'ai eu pour père le diacre Calpurnius, un des fils du prêtre Potitus, qui fut au village de Bannavem Taberniae. Il avait aux environs une petite ferme où je fus fait captif.
 
J'avais alors environ seize ans. J'ignorais le vrai Dieu et je fus emmené en captivité en Irlande avec tant de milliers d’hommes, selon ce que nous avions mérité, car nous nous étions éloignés de Dieu et nous n'avions pas gardé ses préceptes, et nous n'avions pas obéi à nos prêtres qui nous avertissaient de notre salut. Et le Seigneur lança sur nous la colère de son ressentiment et nous dispersa chez beaucoup de gentils, même jusqu'à l'extrémité de la terre, où maintenant on peut voir ma petitesse parmi les étrangers.
 
2. Et c’est là que Dieu ouvrit l'intelligence de mon incrédulité, pour que, bien que tard, je me rappelasse mes fautes et que je me tournasse de tout cœur vers le Seigneur mon Dieu qui jeta un regard sur mon humilité et eut pitié de la jeunesse de mon ignorance et me garda, avant que je le connusse et avant que je fusse sensé et que je distinguasse entre le bien et le mal, et me fortifia et me conseilla comme fait un père pour son fils.
 
II. 3. C'est pourquoi je ne puis taire — et il n'est pas à propos de le faire — tant de bienfaits et tant de grâces que le Seigneur a daigné m'accorder dans la terre de ma captivité, car voici ce que nous devons rendre en échange : c'est qu'après la compréhension et la connaissance de Dieu nous exaltions et confessions ses merveilles devant toute nation qui est sous tout le ciel.
 
4. Car il n'y a et il n'y a eu jamais auparavant et il n'y aura après cela pas d'autre dieu que Dieu le père non engendré, sans commencement, de qui vient tout commencement, qui tient tout comme nous l'avons dit, et son fils Jésus-Christ que nous attestons avoir existé toujours avec le Père avant l'origine des temps, spirituellement chez le Père, ineffablement engendré avant tout commencement. Et par lui ont été faites les choses visibles et les choses invisibles ; il s'est fait homme et après avoir vaincu la mort il a été reçu dans le ciel vers son Père. El il lui a donné tout pouvoir sur tout nom de choses célestes, terrestres et infernales, et que toute langue lui confesse que le Seigneur et le Dieu, c'est Jésus-Christ, en qui nous croyons. Et nous attendons son arrivée, qui se produira bientôt, comme juge des vivants et des morts, qui rendra à chacun selon ses œuvres. Et il a versé en abondance en nous le Saint-Esprit, don et gage d'immortalité qui fait que les croyants et les obéissants soient enfants de Dieu et cohéritiers du Christ, que nous confessons et adorons comme un seul Dieu dans la Trinité au nom sacré.
 
5. Car il a dit lui-même par le prophète : « Invoque-moi au jour de ta tribulation et je te délivrerai et tu me magnifieras. » Et il a dit encore : « Il est honorable de révéler et de confesser les œuvres de Dieu. »
III. 6. Cependant, quelque imparfait que je sois sur beaucoup de points, je désire faire connaître à mes frères et parents ma nature pour qu'ils puissent comprendre le vœu de mon âme.
 
7. Je n'ignore pas le témoignage de mon Seigneur, qui atteste dans le psaume : « Ta perdras ceux qui disent un mensonge. » Et il a dit encore : « La bouche qui ment tue l'âme. » Et le même Seigneur a dit dans l'Evangile : « Tout mot oiseux qu'ont dit des hommes, ils en rendront compte au jour du Jugement. »
 
8. D'où j'ai dû fortement craindre, avec frayeur et tremblement, cette parole, au jour où personne ne pourra se soustraire ou se dérober, mais où tous, nous devrons rendre compte même des plus petits péchés devant le tribunal du Seigneur Christ.
 
9. C'est pourquoi j'ai jadis pensé à écrire, mais j'ai hésité jusqu'à maintenant : j'ai craint en effet de m'exposer aux langues des hommes, parce que je n'ai pas étudié, comme d'autres qui ont été parfaitement imbus de la loi et des lettres sacrées, de la même façon de l'un et de l'autre, et qui n'ont jamais changé de langue depuis leur enfance mais l'ont toujours de plus en plus perfectionnée.
 
IV. Car notre discours et nos paroles sont traduits en une langue étrangère, et on peut facilement prouver par la saveur de ma façon d'écrire comment j'ai été élevé et instruit dans le langage, parce que, dit le Sage, « c'est par la langue que l'on découvrira le sens et la science et l'enseignement de la vérité ».
 
10. Mais à quoi sert une excuse, même véridique, surtout avec la présomption ? Puisque je désire moi-même dans ma vieillesse ce que je n'ai pas acquis dans ma jeunesse, parce que mes péchés m'empêchèrent de savoir à fond ce que j'avais lu auparavant. Mais qui peut me croire, même si je dis ce dont j'ai parlé tout d'abord ?
 
Adolescent, et même presque enfant en paroles, j'ai été fait captif avant de savoir ce que je devais chercher, désirer ou éviter. D'où, aujourd'hui, je rougis et je crains fortement de dévoiler mon incapacité, parce que, n'étant pas savant, je ne puis m'expliquer en peu de mots. Car, comme l'Esprit désire, l'affection développe les âmes et les sentiments.
 
11. Mais s'il m'avait été donné ce qui a été donné aux autres, cependant je ne garderais pas le silence à cause de ce que je dois rendre [à Dieu]. Et si, par hasard, il semble à quelques-uns que c'est là de la prétention, avec mon ignorance et ma langue embarrassée, il est pourtant écrit : « Les langues qui balbutient apprendront rapidement à parler de paix ». Nous devons d'autant plus le désirer, « nous qui sommes, dit-il, la lettre du Christ en vue du salut jusqu'à l'extrémité de la terre », même non instruite, mais réfléchie très fortement, écrite en vos cœurs, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant.
 
V. Et l'Esprit atteste encore : « La rusticité a été créée par le Très-Haut. »
 
12. Car, moi qui étais d'abord rustique, exilé et ignorant, qui ne sais pas prévoir pour l'avenir, je sais avec certitude que, avant d'être humilié, j'étais comme une pierre qui gît dans un bourbier profond, et Celui qui est puissant est venu et dans sa miséricorde m'a pris et, en vérité, m'a élevé en haut et m'a placé au haut du mur. Et c'est pourquoi je devais crier pour rendre quelque chose au Seigneur, en échange de tant de ses bienfaits ici et dans l'éternité, dont l'esprit humain ne peut estimer la valeur.
 
13. Aussi étonnez-vous, grands et petits qui craignez Dieu et vous, maîtres de rhétorique, écoutez et examinez. Qui m'a appelé, sot que j'étais, du milieu de ceux qui semblent être sages et instruits de la loi et puissants en paroles et en toute chose ? Et c'est moi, qui suis détesté de ce monde, qu'il a inspiré plus que les autres, tel que j'étais, pourvu que, avec crainte, respect et sans plainte, je fusse fidèlement utile à la nation où l'amour du Christ m'a transporté et à laquelle il m'a donné pour ma vie, si j'en suis digne, afin que je la serve avec humilité et sincérité.
 
VI. 14. Dans la mesure de la foi à la Trinité, il faut distinguer, sans appréhender le danger, faire connaître le don de Dieu et la consolation éternelle et répandre partout le nom de Dieu, sans crainte et avec confiance, pour qu'encore après ma mort je laisse un héritage à mes frères et à mes fils, que j'ai baptisés dans le Seigneur, au nombre de tant de milliers d'hommes.
 
15. Et je n'étais pas digne, ni tel que le Seigneur accordât cela à son esclave après les malheurs et tant de misères, après ma captivité, après beaucoup d'années, et me donnât tant de grâces chez cette nation, comme jamais je n'en ai espéré ni imaginé dans ma jeunesse.
 
16. Mais, après être arrivé en Irlande, chaque jour je faisais paître des troupeaux, et fréquemment dans le jour je priais ; de plus en plus, me venait l'amour de Dieu et la crainte de Lui et ma foi s'accroissait et l'Esprit agissait, en sorte qu'en un seul jour je disais jusqu'à cent prières et presque autant la nuit, comme je demeurais dans les forêts et la montagne. Avant le soleil, je m'éveillais pour prier, par la neige, par la gelée, par la pluie, et je ne ressentais aucun mal, et il n'y avait nulle paresse en moi, comme je le vois maintenant, parce qu'alors l'Esprit bouillonnait en moi.
 
17. Et là, une nuit, dans mon sommeil, j'entendis une voix me dire : « Tu jeûnes bien, tu vas aller bientôt vers ta patrie. » Et derechef, après un peu de temps, j'entendis me répondre : « voilà que ton navire est prêt. » Et ce n'était pas auprès, mais il y avait peut-être deux cent mille pas. Et je n'avais jamais été là, et je n'y avais personne de connaissance.
 
VII. Et ensuite, je pris la fuite et je me séparai de l'homme chez qui j'avais été six ans, et j'allais, par la force de Dieu qui me dirigeait dans le bon chemin, et je n'eus aucune crainte jusqu'à ce que je parvinsse à ce navire.
 
18. Et le jour où j'y parvins, le navire avait quitté sa place et je dis que j'avais de quoi naviguer avec eux et cela déplut au pilote et il répondit violemment avec indignation : « Ne cherche pas à aller avec nous. » Et après avoir entendu cela, je me séparai d'eux pour venir à la cabane où je logeais, et en chemin, je me mis à prier, et avant d'avoir terminé mon oraison, j'entendis l'un d'eux qui criait fort après moi : « Viens vite, car les hommes t'appellent, » et aussitôt je retournai vers eux. Et ils se mirent à me dire : « Viens, car nous te recevons de bonne foi. Fais amitié avec nous comme tu voudras. » Et en ce jour, je refusai de me laisser adopter par eux, à cause de la crainte de Dieu, mais pourtant j'espérais qu'ils viendraient à la foi de Jésus-Christ parce qu'ils étaient des gentils, et pour cela je me tins avec eux et aussitôt nous partîmes.
 
VIII. 19. Et après trois jours, nous atterrîmes[1] et nous voyageâmes vingt-huit jours dans un désert et les vivres leur manquèrent et la faim s'empara d'eux. Et, un jour, le pilote se prit à me dire : « Toi, chrétien, qu'est-ce que tu dis ? Ton Dieu est grand et tout-puissant. Ne peux-tu donc prier pour nous ? Car nous sommes en danger de famine, et il est difficile que nous puissions voir quelque homme. » Or, moi je leur dis clairement : « Tournez-vous avec foi et de tout cœur vers le Seigneur mon Dieu, à qui rien n'est impossible, pour qu'il vous envoie aujourd'hui de la nourriture sur votre chemin pour vous rassasier, car partout il en a en abondance. » Et avec l'aide de Dieu, il fut fait ainsi. Voilà qu'un troupeau de porcs apparut à nos yeux sur le chemin et ils en tuèrent un grand nombre, et ils restèrent là deux nuits, et ils furent bien restaurés, et leurs chiens furent rassasiés ; (car beaucoup d'entre eux avaient lâché pied et étaient restés en route à demi morts). Et, après cela, ils rendirent de très grandes grâces à Dieu, et je fus honoré à leurs yeux,
 
XI. et à partir de ce jour ils eurent des vivres en abondance. Même ils trouvèrent du miel sauvage et m'en offrirent une partie. Et un d'entre eux dit : « Ceci est offert en sacrifice.» Dès lors, grâces à Dieu, je n'y goûtai point.[2]
 
20. Mais, la même nuit, je dormais et Satan me tenta fortement, ce que je me rappellerai tant que je serai dans ce corps. Et il tomba sur moi comme un immense rocher et je n'avais aucune force dans les membres. Mais d'où me vint-il à l'esprit d'appeler Hélie ? Et aussitôt je vis dans le ciel un soleil se lever et pendant que je criais : « Hélie, Hélie », de toutes mes forces, voici que la splendeur de ce soleil [3] tomba sur moi, et aussitôt toute lourdeur disparut de moi. Et je crois que j'ai été secouru par le Christ mon Seigneur, et que son Esprit appelait à mon aide. Et j'espère qu'il en sera ainsi au jour de ma détresse, comme il a dit dans l'Evangile : « En ce jour, atteste le Seigneur, ce n'est pas vous qui parlez, mais c'est l'Esprit de votre Père qui parle en vous. »
 
X. 21. (Et de nouveau, après de nombreuses années, je fus encore fait captif,[4] et, la première nuit que je restai avec eux, j'entendis une réponse divine me dire : « Tu seras deux mois avec eux. » Ce qui arriva. La soixantième nuit, le Seigneur me tira de leurs mains.)
 
22. Et aussi, dans le voyage, il nous pourvut de vivres, de feu et d'abri chaque jour jusqu'cà ce que nous fussions arrivés tous le dixième jour. Comme je l'ai déclaré plus haut, nous voyageâmes à travers le désert pendant vingt-huit jours. Et la nuit où nous arrivâmes vers les hommes, nous n'avions en vérité pas de vivres.
 
23. Et de nouveau, après quelques années, j'étais en Grande-Bretagne[5] avec mes parents qui me reçurent comme leur fils, et me demandèrent instamment que maintenant, après tant de tribulations que j'avais endurées, je ne les quittasse plus jamais. Et là, je vis dans une vision de la nuit un homme du nom de Victoriens,[6] venant comme de l'Irlande avec des lettres innombrables. Et il me donna une d'elles et je lus le commencement de la lettre qui était : « La voix d'Irlande », et en récitant le commencement de la lettre, je pensais au moment même entendre la voix de ceux qui étaient près de la forêt de Foclut, qui est près de la mer occidentale, et ils s'écriaient comme d'une seule bouche : « Nous te prions, saint enfant, de venir et de te promener encore parmi nous. » Et je fus touché dans mon cœur et je ne pus lire plus avant et ainsi je m'éveillai. Grâces soient rendues à Dieu de ce qu'après de nombreuses années le Seigneur leur accorda ce que demandait leur cri !
 
XI. 24. Et une autre nuit, je ne sais, mais Dieu sait si c'était en moi ou à côté de moi, en des mots très habiles que j'ai entendus et que je n'ai pu comprendre, sinon à la fin de la prière, il s'exprima ainsi : « Celui qui a donné sa vie pour toi, c'est lui-même qui parle en toi. » Et ainsi je m'éveillai plein de joie.
 
25. Et de nouveau je le vis priant en moi-même, et j'étais comme à l'intérieur de mon corps, et je l'entendis prier sur moi, c'est-à-dire sur l'homme intérieur, et il y priait fortement avec des gémissements. Et, pendant cela, j'étais stupéfait, et je m'étonnais et me demandais qui était-ce qui priait en moi, mais, à la fin de la prière, il dit comme s'il était l'Esprit, et ainsi je me réveillai et me rappelai l'apôtre disant : « L'Esprit vient en aide aux faiblesses de notre prière. Car nous ne savons pas prier comme il faut, mais l'Esprit même demande à notre place avec des gémissements inénarrables » que l'on ne peut exprimer par des paroles. Et encore : « Le Seigneur notre avocat, demande pour nous. »
 
26. Et quand je fus tenté par quelques-uns de mes anciens qui vinrent, qui opposèrent mes péchés à mon laborieux épiscopat, en ce jour, je fus fortement poussé à tomber là et pour l'éternité. Mais Dieu épargna bienveillamment le prosélyte et le pèlerin par la grâce de son nom, et me secourut beaucoup, alors qu'on me foulait aux pieds, pour que je ne tombasse pas malement dans la souillure et l'opprobre. Je prie Dieu que ce ne leur soit pas compté pour péché.
 
27. Ils trouvèrent une occasion au bout de trente ans, à propos d'une parole que j'avais avouée avant d'être diacre.
 
XII. Plein d'anxiété et l'esprit affligé, je confiai à mon meilleur ami ce que j'avais fait dans mon enfance, un jour, plutôt même une heure, parce que je n'étais pas encore en état de triompher. Je ne sais, mais Dieu sait si j'avais alors quinze ans, et je ne croyais pas au Dieu vivant depuis mon enfance, mais je restai dans la mort et l'incrédulité, jusqu'à ce que je fusse bien châtié et humilié en vérité par la faim et la nudité, et cela chaque jour.
 
28. Au contraire, je ne partis pas de moi-même pour l’Irlande avant d'être presque défaillant. Mais cela fut plutôt bon pour moi, car c'est ainsi que le Seigneur me corrigea et me rendit propre à être aujourd'hui ce que j'étais loin d'être autrefois, à prendre soin et à m'occuper du salut des autres, alors qu'à ce moment je ne pensais même pas à moi.
 
29. Donc, le jour où je reçus des reproches des gens que j'ai dits plus haut,[7] j'eus, la nuit, une vision nocturne. Il y avait un écrit déshonorant contre ma face. Et, pendant cela, j'entendis une réponse divine me disant : « Nous avons vu avec peine la face de celui qui est désigné par son nom dévoilé. » Et il ne dit pas : « Tu as vu avec peine », mais « nous avons vu avec peine » comme s'il s'était en cela joint à moi. Comme il a dit : « Celui qui vous touche, c'est comme s'il touchait la pupille de mon œil ».
 
30. Aussi je rends grâces à Celui qui me réconforta en toute chose, au point de ne pas me détourner de partir là où j'avais résolu d'aller et aussi de mon œuvre que j'avais apprise du Christ mon Seigneur, et, à partir de ce moment, je sentis en moi une vertu non petite, et ma foi était approuvée devant Dieu et les hommes.
 
XIII.31. Aussi, je dis avec audace que ma conscience ne me blâme pas ici et pour l'avenir. J'ai Dieu pour témoin, que je n'ai pas menti dans les discours que je vous ai racontés.
 
32. Mais je suis plus affligé pour mon meilleur ami que nous ayons mérité d'entendre une telle réponse. Lui, à qui j'ai confié même mon âme ! Et j'ai appris par quelques frères avant cette défense — car je n'étais pas présent, et je n'étais pas en Grande-Bretagne et l'histoire ne vient pas de moi — qu'il m'avait soutenu pendant mon absence. Même, il m'avait dit de sa bouche : « Voici que tu vas être élevé au rang d'évêque. » Je n'en étais pas digne. Mais d'où vient qu'après, devant tous, bons et mauvais, il me déshonora publiquement, alors que, auparavant, de lui-même, il avait été joyeusement bienveillant pour moi, ainsi que le Seigneur, qui est plus grand que tous.
 
33. J'en dis assez. Mais cependant je ne dois pas cacher le don de Dieu, qu'il nous a accordé sur la terre de ma captivité, parce qu'alors je l'ai beaucoup cherché, et que là je l'ai trouvé, et il m'a sauvé de toutes les iniquités. Je crois ainsi à cause de son Esprit qui habite en moi et qui a opéré en moi jusqu'à ce jour. J'ose donc encore. Mais Dieu sait que si c'était un homme qui m'eût parlé ainsi,[8] peut-être je me serais tu par amour du Christ.
 
XIX. 34. Aussi donc, je rends, sans me lasser, grâces à mon Dieu, qui m'a gardé fidèle au jour de ma tentation, en sorte qu'aujourd'hui je lui offre avec confiance en sacrifice, comme une victime vivante, mon âme, au Christ mon Seigneur qui m'a sauvé de toutes mes détresses, et que je dis : « Que suis-je, Seigneur, ou quelle est ma vocation, que tu m'as ouvert tant de puissance divine ? en sorte que, aujourd'hui, chez les gentils, j'exalte et je magnifie ton nom partout où j'aurai été ; non seulement dans le bonheur, mais aussi dans l'épreuve ; en sorte que tout ce qui m'adviendra de bien ou de mal, je dois l'accueillir également, et toujours rendre grâces à Dieu, qui m'a montré sans aucun doute de croire en lui perpétuellement, et qui m'a entendu, en sorte que moi, ignorant, dans les derniers jours, j'entreprends cette œuvre si pieuse et merveilleuse, au point d'imiter ceux auxquels le Seigneur auparavant a autrefois prédit qu'ils annonceraient son Evangile en témoignage à tous les gentils avant la fin du monde. Et donc, comme nous l'avons vu, cela a été fait. Voilà que nous sommes témoins que l'Evangile a été prêché jusqu'au pays au-delà duquel il n'y a personne.
 
XV. 35. Il serait long d'énumérer toute mon œuvre en détails ou partiellement. Je dirai brièvement comment le Dieu très saint m'a délivré de la servitude et des douze périls où mon âme a été en danger, outre beaucoup d'embûches et de choses que je ne puis exprimer en mots. Je ne ferai pas injure aux lecteurs, mais j'ai comme garant Dieu qui connaît toutes choses, même avant qu'elles soient, comme la réponse divine m'a averti, très souvent, moi quoique pauvret et ignorant enfant.
 
36. D'où me vint cette sagesse, qui n'était pas en moi qui ne savais pas le nombre des jours et ne connaissais pas Dieu ? D'où me vint ensuite ce don si grand et si salutaire de connaître Dieu et de le chérir, à condition que je quittasse patrie et parents ?
 
37. Et beaucoup de présents m'étaient offerts avec des pleurs et des larmes. Et j'offensai, contre ma volonté, quelques-uns de mes anciens, mais, Dieu me guidant, je ne consentis en aucune façon, et je ne leur donnai point mon assentiment ; ce n'est pas grâce à moi, mais c'est Dieu qui est vainqueur en moi, et qui résiste à eux tous, depuis que je suis venu chez les gentils d'Irlande prêcher l'Evangile et supporter les outrages des infidèles — comme de m'entendre reprocher mon voyage, — et de nombreuses persécutions qui allèrent jusqu'à me charger de liens, et donner ma condition libre pour le profit des autres.
 
XVI. Et si j'en étais digne, je suis prêt à donner même ma vie, sans hésiter et très volontiers pour son nom, et je souhaite de la dépenser ici jusqu'à la mort si le Seigneur me l'accordait.
 
38. Car je suis très redevable à Dieu, qui m'a donné tant de grâces, pour que beaucoup de peuples par moi renaissent en Dieu et ensuite soient confirmés et que partout des clercs soient ordonnés pour eux, pour un peuple qui est récemment venu à la foi et que le Seigneur a pris des extrémités de la terre, comme il l'avait autrefois promis par ses prophètes : « Vers toi viendront les gentils des extrémités de la terre, et ils diront : « Nos pères ont acquis de fausses idoles et il n'y a en elles aucune utilité. » Et encore : « Je t'ai établi comme une lumière chez les gentils pour que tu sois pour leur salut jusqu'à l'extrémité de la terre. »
 
39. Et c'est ici que je veux attendre la promesse de Celui qui ne trompe jamais, comme il promet dans l'Evangile : « Ils viendront de l'orient et de l'occident et du sud et du nord, et ils s'assoiront avec Abraham et Isaac et Jacob », comme nous croyons que les croyants viendront du monde entier.
 
XVII. 40. C'est pourquoi il faut pêcher bien et avec soin, comme le Seigneur avertit et enseigne en disant : « Venez derrière moi et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. » Et encore il dit par les prophètes : « Voici que j'envoie beaucoup de pêcheurs et de chasseurs », dit Dieu, et cetera. Aussi, il était très nécessaire de tendre nos rets pour prendre une grande multitude et foule pour Dieu, et pour que partout il y eût des clercs qui baptisassent et exhortassent le peuple indigent et besogneux, comme le Seigneur indique dans l'Evangile et enseigne, disant : « Allez donc maintenant enseigner tous les gentils, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai recommandé et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation du siècle. » Et encore il dit : « Allez donc dans le monde entier prêcher l'Evangile à toute créature ; celui qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé ; mais celui qui n'aura pas cru sera condamné. » Et encore : « Cet évangile du règne sera prêché dans le monde entier en témoignage à tous les gentils, et alors viendra la fin. » Et de même, le Seigneur, prédisant par le prophète, dit : «Et il arrivera dans les derniers jours, dit le Seigneur, je répandrai de mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos fils verront des visions, et vos vieillards songeront des songes, et, à la vérité, en ces jours je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. » Et chez Osée il dit : « J'appellerai mon peuple ce qui n'était pas mon peuple, et ayant obtenu la miséricorde celui qui n'avait pas obtenu la miséricorde. Et il arrivera que dans l'endroit où l'on a dit : vous n'êtes pas mon peuple, là ils seront appelés les fils du Dieu vivant. »
 
XVIII. 41. C'est pourquoi, en Irlande, ceux qui n'ont jamais eu aucune notion de Dieu, et qui n'ont adoré jusqu'à maintenant toujours que des idoles et des choses immondes, comment sont-ils devenus récemment le peuple du Seigneur et sont-ils appelés fils de Dieu ? Les fils des Scots et les filles des rois on les voit être des moines et des vierges du Christ.
 
42. Il y avait une femme bénie, Scote de naissance, noble, très belle, grande, que j'ai baptisée, et quelques jours après, elle vint vers nous pour une cause quelconque, et nous découvrit qu'elle avait reçu une réponse par la volonté de Dieu, et qu'il l'avait avertie d'être une vierge du Christ, et d'approcher elle-même de Dieu. Grâces à Dieu, six jours après, elle saisit très bien et très avidement ce que toutes les vierges de Dieu font ; ce n'est pas avec le consentement de leurs pères, mais elles souffrent persécution et d'injustes reproches de leurs parents ; cependant leur nombre augmente davantage, et nous ne savons pas le nombre de ceux de notre race qui sont nés ici, outre les veuves et les personnes continentes. Mais ce sont celles qui sont retenues en esclavage qui souffrent le plus ; elles endurent continuellement jusqu'aux terreurs et aux menaces ; mais le Seigneur a donné sa grâce à beaucoup de mes servantes, car, quoiqu'on le leur défende, elles l'imitent cependant avec courage.
 
XIX. 43. Aussi, même si j'avais voulu les quitter et partir en Grande-Bretagne — et j'y étais volontiers préparé — vers ma patrie et mes parents, et non pas seulement cela, mais même jusqu'en Gaule visiter mes frères et voir la face des saints de mon Seigneur, Dieu sait que je désirais cela beaucoup mais ; je suis lié à l'Esprit qui m'atteste que, si je fais cela, il me désigne comme coupable et j'ai peur de perdre le labeur que j'ai commencé, et ce n'est pas moi, mais le Seigneur Christ qui m'a commandé de venir et d'être avec eux le reste de ma vie, si le Seigneur le veut et m'a gardé loin de toute voie mauvaise, pour que je ne pèche pas devant lui.
 
44. J'espère que je le devais, mais je ne me fie pas à moi tant que je serai dans ce corps mortel, parce qu'il est fort celui qui s'efforce chaque jour de me détourner de la foi et de la chasteté de la vraie religion que je me suis proposée jusqu'à la fin de ma vie, pour le Christ mon Seigneur. Mais la chair ennemie entraîne toujours vers la mort, c'est-à-dire aux séductions qui doivent se terminer en infortunes. Et je sais en partie en quoi je n'ai pas mené une vie parfaite, comme aussi les autres croyants, mais je me confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en sa présence parce que je ne mens pas : depuis que je l'ai connu dès ma jeunesse, l'amour de Dieu et la crainte de Lui ont crû en moi, et jusqu'à maintenant, avec l'aide de la faveur du Seigneur, j'ai gardé la foi.
 
XX. 45. Rie et insulte qui voudra ; pour moi, je ne me tairai pas et je ne cache pas les signes et les merveilles qui m'ont été indiqués par Dieu, beaucoup d'années avant qu'ils fussent, car il connaît tout, même avant les temps du monde.
 
46. Aussi devrai-je sans cesse rendre grâces à Dieu qui a toujours été indulgent pour ma sottise et ma négligence, et non en seul endroit, et ne se fâche pas violemment contre moi, qui lui ai été donné comme aide, et je n'ai pas vite acquiescé à ce qui m'avait été montré et à ce que l'Esprit me suggérait. Et le Seigneur a eu pitié de moi dans des milliers de milliers, parce qu'il a vu que j'étais prêt, mais que je ne savais en échange que faire de ma situation, parce que beaucoup de gens s'opposaient à cette mission. Même, entre eux, derrière mon dos, ils racontaient et disaient : « Celui-là, pourquoi se jette-t-il dans le danger, au milieu d'ennemis qui ne connaissent pas Dieu ? » Ce n'était pas par méchanceté, mais cela ne leur semblait pas à propos ; comme j'atteste moi-même que je l'ai compris, à cause de ma rusticité. Et je n'ai pas vite reconnu la grâce qui était alors en moi. Et maintenant il me semble à propos que j'aurais dû le faire auparavant.
 
XXI. 47. Maintenant donc, j'ai simplement découvert à mes frères et à mes compagnons de servitude qui m'ont cru, pourquoi j'ai prédit, et je prédis de fortifier et confirmer votre foi. Puissiez-vous, vous aussi, imiter de plus grandes choses et faire des choses préférables ! Ce sera ma gloire parce que « un fils sage est la gloire de son père ».
 
48. Vous savez, et Dieu aussi, comment j'ai vécu avec vous dès ma jeunesse, dans la foi, à la vérité, et dans la sincérité du cœur. Même à l'égard des gentils parmi lesquels j'habite, j'ai toujours gardé la bonne foi, et je la garderai. Dieu le sait, je n'ai circonvenu aucun d'eux et je ne pense pas qu'à cause de Dieu et de l'Eglise j'excite une persécution contre eux et nous tous, et que pour moi on blasphème le nom du Seigneur ; car il est écrit : « Malheur à l'homme à cause de qui le nom du Seigneur est blasphémé. »
 
49. Car, si je suis inhabile en toute chose, cependant j'ai tenté quelque peu de veiller sur moi, à cause des chrétiens, mes frères, et des vierges du Christ et des femmes religieuses qui me donnaient d'eux-mêmes de petits présents et jetaient sur l'autel leurs ornements, et je les leur rendais. Et ils se scandalisaient que je le fisse. Pour moi, je le faisais dans l'espoir de l'immortalité, pour me préserver avec soin en toute chose, car les infidèles pouvaient m'employer à quelque titre ainsi que le ministère de mon service, et je ne devais pas donner lieu aux incrédules de me diffamer ou de me décrier.
 
XXII. 50. Par hasard, quand j'ai baptisé tant de milliers d'hommes, ai-je attendu de quelqu'un d'entre eux même la moitié d'un scripulum[9] ? Dites-moi et je vous le rendrai. Et quand le Seigneur a ordonné quelque part des clercs par ma médiocrité et mon ministère, je leur ai donné gratuitement ; et si j'ai demandé à quelqu'un d'entre eux même le prix de ma chaussure, reprochez-le-moi et je vous rendrai davantage.
 
51. J'ai dépensé pour vous pour qu'on me reçût, et parmi vous, et partout où j'allais pour vous au milieu des dangers, même jusqu'aux parties extrêmes au-delà desquelles il n'y avait personne, et où jamais personne n'était parvenu pour baptiser, et ordonner des clercs, ou confirmer les gens ; par le don du Seigneur, j'ai tout fait très volontiers pour votre salut.
 
52. De temps en temps, je donnais des présents aux rois, outre que je donnais un salaire à leurs fils qui m'accompagnent, et néanmoins, ils me saisirent avec mes compagnons. Et ce jour-là, ils avaient très grand désir de me tuer. Mais le temps n'était pas encore venu. Et ils ravirent tout ce qu'ils trouvèrent avec nous et me chargèrent de fers. Et le quatorzième jour, le Seigneur me délivra de leur pouvoir et tout ce qui était à nous nous fut rendu à cause de Dieu, ainsi que les excellents amis dont nous nous étions pourvus auparavant.
 
XXIII. 53. Vous savez par expérience combien j'ai dépensé pour ceux qui me guidaient dans tous les pays que je visitais fréquemment ; car je pense que je ne leur distribuai pas moins que le prix de quinze hommes[10] pour que vous jouissiez de moi, et je jouirai toujours de vous pour Dieu. Je ne m'en repens pas, et ce n'est pas assez pour moi. Je dépense encore et je dépenserai en plus. Le Seigneur a le pouvoir de me donner ensuite de quoi me dépenser pour vos âmes.
 
54. Voici que j'invoque Dieu comme témoin de mon âme que je ne mens pas, et ce n'est pas pour avoir une occasion de flatterie ou d'avarice que je vous ai écrit, ni parce que j'espère de l'honneur de quelqu'un de vous. Car il me suffît de l'honneur que l'on ne voit pas encore, mais qui est confié au cœur. Fidèle est celui qui a promis ; il ne ment jamais.
 
55. Mais je vois déjà dans le siècle présent que je suis exalté outre mesure par le Seigneur, et je n'étais ni digne ni tel qu'il m'accordât cela, puisque je sais très sûrement que la pauvreté et le malheur me conviennent mieux que les richesses et les délices. Mais le Seigneur Christ a été pauvre pour nous. Pour moi, je suis misérable et malheureux ; quoique je désire des richesses, je n'en ai pas et je ne méjuge pas moi-même, car chaque jour je m'attends ou à la mort, ou à être circonvenu, ou à être réduit en servitude, ou à quelque attaque. Mais je ne crains rien de cela à cause de la promesse des cieux, parce que je me suis mis dans les mains du Dieu tout-puissant qui domine partout, comme dit le prophète : « Mets ta pensée en Dieu, et lui-même t'entretiendra. »
 
XXV. 56. Voici maintenant que je recommande mon âme à mon Dieu très fidèle, pour lequel j'accomplis une mission dans ma bassesse, seulement parce qu'il n'accepte personne et m'a choisi pour cet office, afin que je fusse un de ses moindres ministres.
 
57. Comment lui rendrai-je tout ce qu'il m'a accordé ? Que dire, que promettre à mon Seigneur ? Car je ne vois rien qu'il ne m'ait donné, mais il scrute les cœurs et les reins parce que je désire assez et trop et j'étais prêt à ce qu'il me donnât à boire son calice, comme il l'a accordé à d'autres qui l'aimaient.
 
58. Aussi puissé-je obtenir de mon Dieu de ne me séparer jamais de son peuple qu'il a acquis aux extrémités de la terre. Je prie Dieu de me donner la persévérance et de daigner me rendre témoin fidèle jusqu'à mon passage, à cause de mon Dieu.
 
59. Et si j'ai jamais imité quelque chose de bien à cause de mon Dieu que je chéris, je lui demande de m'accorder de verser mon sang avec ces prosélytes et captifs pour son nom, même si je devais manquer de sépulture ou que mon misérable cadavre fût partagé membre à membre aux chiens ou aux bêtes féroces, ou que les oiseaux du ciel le dévorassent. Je crois très sûrement que, si cela m'arrivait, j'aurais gagné mon âme avec mon corps, parce que, sans aucun doute, en ce jour-là, nous ressusciterons dans la clarté du soleil, c'est-à-dire dans la gloire du Christ, notre rédempteur, comme fils du Dieu vivant et cohéritiers du Christ, et conformes à son image future à lui-même, puisque c'est de lui, et par lui, et en lui que sont toutes choses et qu'à lui est la gloire dans les siècles des siècles. Amen. C'est en lui, en effet, que nous régnerons.
 
XXV. 60. Car ce soleil que nous voyons, sur l'ordre de Dieu, se lève chaque jour pour nous, mais il ne régnera jamais et sa splendeur ne durera pas ; et tous ceux qui l'adorent viendront malement malheureux au châtiment. Mais nous qui croyons et adorons le vrai Soleil, le Christ qui ne périra jamais, ni lui, ni celui qui a fait sa volonté, mais demeurera éternellement, de même que le Christ demeurera éternellement, lui qui règne avec Dieu le Père tout-puissant, et avec le Saint-Esprit, avant les siècles, et maintenant, et pendant tous les siècles des siècles. Amen.
 
61. Voici qu'encore et encore je vais exposer brièvement les paroles de ma confession. Je témoigne en vérité et en exaltation de cœur devant Dieu et ses saints anges que je n'ai jamais eu aucune occasion, sauf l'Evangile et ses promesses, pour revenir jamais vers cette nation d'où j'avais eu peine à m'échapper auparavant.
 
62. Mais je prie ceux qui croient et qui craignent Dieu, quiconque daignera regarder et recevoir cet écrit, que Patrick, le pécheur ignorant, a écrit en Irlande, que personne ne dise jamais que c'est par mon ignorance que j'ai fait ou montré quelque petite chose pour plaire à Dieu, mais pensez et qu'on croie vraiment que c'était un don de Dieu. Et cela est ma confession avant que je meure.
 
Notes
[1] En Grande-Bretagne, dit Muirchu, ch. 1. Bury (p. 340) fait remarquer que cette interprétation est en contradiction avec § 23 : et iterum post paucos annos in Britannis eram.
 
[2] Muirchu, entend par là qu'il s'abstint de toute espèce de nourriture, parce qu'elle avait été offerte aux idoles.
 
[3] Il semble y avoir un jeu de mot sur Hélie et Hêlios.
 
[4] Si l'on n'interprète pas le § 21 comme une parenthèse qui fait allusion à une seconde captivité de Patrick, il faut l'expliquer par le fait que, à la suite de son refus, il aurait été traité en esclave par les marins. Mais cette parenthèse est suffisamment amenée par le récit du songe, où le rocher peut signifier cette seconde captivité.
 
[5] Britannis, c'est-à-dire les cinq provinces romaines de Grande Bretagne.
 
[6] Victoriens est un ange.
 
[7] Les seniores du § 26.
 
[8] Comme Dieu lui avait parlé de son ami, § 29, 32.
 
[9] Monnaie d'argent usitée en Irlande et pesant 21 grains (14 gr. 6). Joyce, A social histovy of ancient Ireland, London, 1903, t. II, p. 381-382.
 
[10] Cet incident se place, d'après Tirechan (ch. 15), au moment où Patrick se rendait au bois de Foclut avec les fils d'Amolngaid.
 

COLORIAGES SUR SAINT PATRICK

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Le prénom Patrick est la forme celte du mot latin patricius qui signifie : noble. Il est fêté le 17 mars, il est le patron de l’Irlande et du Nigeria.

Un chrétien réduit en esclavage

Patrick (ou Patrice) naît au pays de Galles ou en Ecosse, voire en Gaule, aux alentours de 389. Son père, Calpurnius, un Anglo-Romain, est diacre et fonctionnaire, et son grand-père un prêtre chrétien. A l’âge de seize ans, Patrick est fait prisonnier par des pirates irlandais, avec une centaine d’autres jeunes gens. Il est alors réduit à l’esclavage, a la tête rasée et reçoit, pour symboliser sa nouvelle condition, une tunique en peau de mouton et une paire de sandales. Dès lors, il sert son maître, Milchu, avec loyauté. Il garde des troupeaux de porcs durant six ans, sur les pentes du mont Slemish (comté d’Antrim).

La fuite et la liberté retrouvée

Patrick ne cesse de prier afin de trouver un réconfort spirituel dans la religion. Après avoir fait deux songes prémonitoires, Patrick prépare sa fuite. Il décide de gagner la côte sud-est de l’Irlande et parcourt trois cents kilomètres à pied. Sur le rivage, un bateau est prêt à partir. Patrick réussit à convaincre les marins païens de le secourir. Après avoir retrouvé ses parents, Patrick gagne le continent.

L’évangélisateur de l’Irlande

Patrick demeure un temps en Gaule où il reçoit, avant et après un voyage en Grande-Bretagne, une formation religieuse. Il devient le disciple de Germain l’Auxerrois. Vers 432, il est nommé par le pape Célestin 1er, évêque missionnaire d’Irlande. De retour en Irlande, Patrick voyage sans cesse, évangélise les populations (notamment Milchu), crée des églises et des couvents (il encourage l’essor de la vie monastique) et favorise le développement de l’enseignement, notamment du latin. Il établit, vers 454, le siège de son ministère dans la localité d’Armagh qui devient le principal foyer du christianisme irlandais. De peur que les Irlandais oublient, lors de son absence, ses enseignements, il renonce à retourner voir ses parents en Grande-Bretagne et ses amis en Gaule.

Le patron de l’Irlande

A la fin de sa vie, Patrick rédige un texte, intitule « Ma confession avant que je meure », dans lequel il rapporte les principaux faits qui ont marqué sa vie. Cette œuvre fait preuve d’une très grande humilité ainsi qu’en témoignent ses premiers mots : « Moi, Patrick, le pécheur, le plus ignorant et le dernier des fidèles, méprisable aux yeux de beaucoup... » Patrick meurt vers 461. Sans doute peu instruit mais persévérant et soumis à la volonté divine, Patrick acquiert une immense popularité auprès des Irlandais. Pendant longtemps, ceux-ci estiment que Patrick les juge lorsqu’ils se présentent à la porte du paradis. Patrick, qui passe pour avoir débarrassé l’Irlande des serpents qui l’infestaient, est particulièrement vénéré le jour de sa fête, en Irlande ou à New York.

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Days of fasting are sacred and man lives them in holiness. During these days, the mind, heart and body must also be sacred. Fasting is a period of training during which you attempt to approach God and at the same time, sin pulls you away. Therefore, you must eliminate sin through repentance to draw close to God. (HH Pope Shenouda)

Days of fasting are sacred and man lives them in holiness. During these days, the mind, heart and body must also be sacred. Fasting is a period of training during which you attempt to approach God and at the same time, sin pulls you away. Therefore, you must eliminate sin through repentance to draw close to God. (HH Pope Shenouda)

La parole de Dieu

 
«  L’homme n'a pas encore parlé 
et déjà Dieu a tout compris, tout accordé 
il n'a pas encore demandé et déjà il a tout reçu.  »
 
La méditation
Le peuple assoiffé boit Jésus. Et surprise ! Une femme va venir à lui, malgré elle, jetée à ses pieds, au milieu, par ses accusateurs, qui ne savent pas ce qu’ils font.
Jésus se tait et son corps s’abaisse : mystère de la Parole de Dieu faite chair. Jésus s’abaisse. Son corps, dans son silence enveloppant d’Amour, se fait tout petit aux pieds de la femme, plus bas qu’elle. La seule présence de Jésus parle, cœur à cœur, âme à âme, dans la vérité nue qui rend la femme à sa liberté : « Ne crains pas, je suis le Très-Bas, plus bas que toi, pour qu’en me relevant tu te relèves toi aussi ! »
Quand je suis en adoration devant Jésus-Eucharistie, la présence du ressuscité dans ce petit morceau de pain éclaire doucement, patiemment, mes zones d’ombre. Là, silencieux, il mendie et frappe à la porte de mon cœur. Il voit mon désir et défait imperceptiblement les nœuds de mon âme. Je bois à la source d’eau vive, je reviens à la vie.
Alors Jésus se redresse et il lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » La femme sent comme une eau vive couler sur elle, celle d’un regard qui relève, qui la renvoie à la vie, qui la libère du regard accusateur, du mensonge, et qui la rend à elle-même. Elle se redresse, sort de son silence et proclame sa foi : « Personne, Seigneur ! » Jésus lui dit : « Moi non plus je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus ! »
Et toi, où as-tu vu Jésus s’abaisser devant toi pour te relever ?
Sœur Marie-Emmanuelle.(Source:Carême dans la Ville)
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Carême dans la Ville
 
17/03/2016
Fraternité du Bx Lataste
Fraternité du Bx Lataste 
 
• Plus bas que toi •
 
Écouter la méditation
 
Écouter le temps de prière
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La parole de Dieu
 
«  L’homme n'a pas encore parlé 
et déjà Dieu a tout compris, tout accordé 
il n'a pas encore demandé et déjà il a tout reçu.  »
 
La méditation
Le peuple assoiffé boit Jésus. Et surprise ! Une femme va venir à lui, malgré elle, jetée à ses pieds, au milieu, par ses accusateurs, qui ne savent pas ce qu’ils font.
Jésus se tait et son corps s’abaisse : mystère de la Parole de Dieu faite chair. Jésus s’abaisse. Son corps, dans son silence enveloppant d’Amour, se fait tout petit aux pieds de la femme, plus bas qu’elle. La seule présence de Jésus parle, cœur à cœur, âme à âme, dans la vérité nue qui rend la femme à sa liberté : « Ne crains pas, je suis le Très-Bas, plus bas que toi, pour qu’en me relevant tu te relèves toi aussi ! »
Quand je suis en adoration devant Jésus-Eucharistie, la présence du ressuscité dans ce petit morceau de pain éclaire doucement, patiemment, mes zones d’ombre. Là, silencieux, il mendie et frappe à la porte de mon cœur. Il voit mon désir et défait imperceptiblement les nœuds de mon âme. Je bois à la source d’eau vive, je reviens à la vie.
Alors Jésus se redresse et il lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » La femme sent comme une eau vive couler sur elle, celle d’un regard qui relève, qui la renvoie à la vie, qui la libère du regard accusateur, du mensonge, et qui la rend à elle-même. Elle se redresse, sort de son silence et proclame sa foi : « Personne, Seigneur ! » Jésus lui dit : « Moi non plus je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus ! »
Et toi, où as-tu vu Jésus s’abaisser devant toi pour te relever ?
Sœur Marie-Emmanuelle.
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et déjà Dieu a tout compris, tout accordé 
il n'a pas encore demandé et déjà il a tout reçu.  »
 
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Le peuple assoiffé boit Jésus. Et surprise ! Une femme va venir à lui, malgré elle, jetée à ses pieds, au milieu, par ses accusateurs, qui ne savent pas ce qu’ils font.
Jésus se tait et son corps s’abaisse : mystère de la Parole de Dieu faite chair. Jésus s’abaisse. Son corps, dans son silence enveloppant d’Amour, se fait tout petit aux pieds de la femme, plus bas qu’elle. La seule présence de Jésus parle, cœur à cœur, âme à âme, dans la vérité nue qui rend la femme à sa liberté : « Ne crains pas, je suis le Très-Bas, plus bas que toi, pour qu’en me relevant tu te relèves toi aussi ! »
Quand je suis en adoration devant Jésus-Eucharistie, la présence du ressuscité dans ce petit morceau de pain éclaire doucement, patiemment, mes zones d’ombre. Là, silencieux, il mendie et frappe à la porte de mon cœur. Il voit mon désir et défait imperceptiblement les nœuds de mon âme. Je bois à la source d’eau vive, je reviens à la vie.
Alors Jésus se redresse et il lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » La femme sent comme une eau vive couler sur elle, celle d’un regard qui relève, qui la renvoie à la vie, qui la libère du regard accusateur, du mensonge, et qui la rend à elle-même. Elle se redresse, sort de son silence et proclame sa foi : « Personne, Seigneur ! » Jésus lui dit : « Moi non plus je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus ! »
Et toi, où as-tu vu Jésus s’abaisser devant toi pour te relever ?
Sœur Marie-Emmanuelle.
Jeudi 17 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

En vrac...Eléments pour votre réflexion

 

personnelle...

 

 

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Chers amis de France et d'Afrique. Aloho m'barekh


Nous vous avions demandé des prières fraternelles pour accompagner la tournée pasoral de notre cher ami et conseiller, Mor Melethius


Il rencontrait ses diocésains travaillant en Arabie Saoudite.
Ce fut un succès.


Je vous invite aujourd'hui à vous joindre à notre action de grâces:
Avec notre clergé de France et du Cameroun, je rends grâces à Dieu pour le succès de cette tournée pastorale de Son Eminence et vous partage quelques images.


Demeurons en constante union de prières.
Votre respectueusement et fraternellement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite.

Dear friends of France and Africa. Aloho M'Barek
We asked you fraternal prayers to accompany the tour pasoral of our dear friend and advisor, Mor Melethius
He met his diocesans working in Saudi Arabia.
It was a success.


I invite you today to join our thanksgiving:
With our clergy of France and Cameroon, I thank God for the success of this pastoral visit of His Eminence and you sharing some pictures.


Remain in constant union of prayers.
Your respectfully and fraternally in Our Lord.
+ Mor Philipose Mariam, Metropolitan.

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St Paul Monastery Red Sea

Intercessory Prayer at the tomb of St Paul the Hermit by H.G Dr Geevarghese Mar Yulios.


St Paul was the first hermit (227 AD-342 AD) He lived in the mountains of this desert in a cave near a clear spring and a palm tree, the leaves of which provided him with raiment and the fruit of which provided him with his only source of food until he was 43 years old, when a raven started bringing him half a loaf of bread daily.

He would remain in that cave for the rest of his life, almost a hundred years

Ahmedabad Indian Orthodox Diocese

 

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His Grace Gheevarghese Mar Yulios

 

reached St. Mary's Orthodox Syrian Cathedral, Pazhanji ,Kerala,India after 10 days visit to Coptic church .

 

Dedicated an icon from Egypt to the church

(Source: 

Sobin Chacko)

 

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Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian estime qu’il y a « un risque majeur » que les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) organisent le passage de migrants vers l’île italienne de Lampedusa depuis les zones qu’ils contrôlent en Libye, dans un entretien à paraître mardi.

« Il y a aujourd’hui en Libye entre 4.000 et 5.000 combattants de Daech (acronyme arabe de l’EI, ndlr), dont beaucoup de Maghrébins et d’Egyptiens. Il n’y a quasiment pas d’Européens, mais cela pourrait venir », souligne le ministre dans le quotidien Le Figaro.

« Il existe un risque majeur que Daech organise le passage des migrants vers Lampedusa », ajoute-t-il.

Selon M. Le Drian, la meilleure arme pour empêcher l’EI de prendre le contrôle des trafics de migrants dans cette zone est l’opération militaire européenne Sophia contre les réseaux de passeurs en Méditerranée, à condition que cette opération puisse étendre sa zone d’activité.

« Il faut qu’elle puisse se déployer dans les eaux territoriales libyennes, voire sur le littoral, comme le prévoit son mandat, pour faire cesser les trafics et empêcher des milliers de migrants de se lancer en Méditerranée à partir des zones côtières tenues par Daech. (…) Le dispositif est prêt mais +Sophia+ ne peut aller dans les eaux territoriales libyennes sans une demande du gouvernement ou un accord international », a-t-il déploré.
L’opération Sophia, lancée en juin 2015 et à laquelle contribuent 22 pays de l’UE, était dans un premier temps cantonnée à des missions de surveillance des réseaux opérant depuis les côtes libyennes.

Elle est passée début octobre à une phase plus offensive, lui permettant d’arraisonner les bateaux, de les fouiller et de les saisir, mais seulement dans les eaux internationales. [...]

L’Orient-Le Jour

 

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Visit of the Vice Consul of Russia to Damascus

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on MARCH 15, 2016

 

Syriac Orthodox Patriarchate – March 2016

His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II received His Excellency Mr. Tigran Kotbashyan, the Russian Vice Consul in Damascus, at the Patriarchate in Bab Touma, Damascus.

His Holiness and His Excellency discussed the current situation in Syria as well as the recent developments that took place. His Excellency expressed the solidarity of the Russian people with the Syrian people, to help them get through the crisis.

The meeting was attended by His Eminence Armash Nalbandian, Armenian Orthodox Archbishop of Damascus, and Very Rev. Raban Joseph Bali, Patriarchal Secretary and Media Office Director.

Source:

 

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On this day, four years ago, heaven gained one of the most beautiful souls that has ever led the Orthodox Church.

From your incredible smile that comforted our hearts to your beautiful sermons that opened our senses, it still feels like you're here with us. The Coptic Church has always looked up to you for guidance and blessings as you've always shown your love for Christ.

 

Please pray for us.
Pope Shenouda III (3.8.1923 - 17.3.2012)

 

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source  LE SCAN POLITIQUE - Crée dans la foulée des attentats, le groupe de travail du PS sur la «cohésion républicaine» a formulé des propositions, dont le développement des écoles privées musulmanes. 

Le document était passé totalement inaperçu. Publié sur le site du Parti socialiste le 1er février et présenté le même jour lors du rassemblement des secrétaires de section à la Maison de la Mutualité, à Paris, «le rapport d'étape» du groupe de travail «Cohésion républicaine» ressurgit cinq semaines plus tard et suscite des réactions, notamment de la part de certains signataires, qui prétendent ne pas avoir eu connaissance de son contenu.

En cause, cette petite ligne, à la fin des cinq pages du rapport, qui fait polémique: «Il faut développer les établissements scolaires privés sous contrat» pour mieux «organiser la place de l'islam dans la République». Une proposition étonnante alors que la défense de l'école publique fait partie de l'ADN du PS.

» Le rapport d'étape du groupe de travail «Cohésion républicaine»:

Rapport "Cohésion républicaine"

Ces mêmes positions sur la laïcité se retrouvent à Beauvau. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a repris lors du conseil des ministres du 25 février des propositions du texte, notamment sur les écoles privées. 

«Le gouvernement veillera à ce que l'enseignement privé confessionnel musulman puisse se développer dans le respect des principes républicains. Des instructions seront adressées aux préfets et aux recteurs afin qu'ils fassent pleinement usage de leurs prérogatives de contrôle», avait annoncé le ministre. Le Parti socialiste, s'en était aussitôt félicité dans un communiqué.(...)

Un sujet tabou pendant la campagne électorale?

(...) «Nous devons considérer que toutes les religions sont sur le même plan», abonde-t-il, visant le développement beaucoup plus important de l'enseignement confessionnel catholique sous contrat par rapport aux autres religions.

À quelques jours des élections cantonales, les responsables PS ne souhaitent pas s'aventurer sur le sujet sensible de la laïcité. Selon nos informations, l'exécutif du PS devrait clarifier la ligne du parti lors d'un bureau national, juste après les élections. Le texte incriminé devrait être notamment à l'ordre du jour. Autre symptôme du malaise ambiant: l'examen de la proposition de loi des radicaux de gauche sur la neutralité religieuse dans les crèches privées, initialement prévu ce jeudi, a été reporté au 11 mai.


Le PRG dénonce «une trahison de la République»

(...) Les radicaux de gauche demandent à Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, de «rapidement clarifier la position du PS en matière de laïcité». «Quand nous avons lu le document, nous avons pensé que c'était une contribution d'un courant socialiste.

 Nous avons été estomaqués de lire que le PS encourageait les écoles confessionnelles et les lieux de culte», a expliqué au Scan Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national à la laïcité au PRG.

source

 

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C'est exceptionnellement à huis clos que le Conseil de l’Europe discutera le 15 mars prochain d’un projet de résolution européenne sur la gestation pour autrui, pratique qui constitue une véritable régression pour le droit et la dignité des femmes.

Ce texte, issu de l’instance garante des droits de l’homme, aura une influence sur l’ensemble des législations nationales. Pourtant, il est maintenu secret, et le restera jusqu’à la veille de son adoption définitive par l’Assemblée du Conseil de l’Europe, probablement en avril prochain. Cela contrevient aux usages élémentaires de la transparence des travaux parlementaires, ce qui est particulièrement paradoxal pour une institution qui promeut la démocratie. C’est donc dans le plus grand secret que cette Assemblée, qui représente 47 Etats européens, prétend se prononcer sur la question grave de la maternité de substitution.

 

 La Commission en charge de ce dossier a d’ailleurs refusé de recevoir et d’entendre les représentants de la société civile opposés à la GPA.  Cette procédure parlementaire est non seulement opaque, mais elle heurte aussi les règles éthiques. En effet, le rapporteur en charge de rédiger le projet de rapport et de résolution sur les " Droits de l’homme et les questions éthiques liées à la gestation pour autrui " n’est autre qu’une gynécologue, directrice d’un service de médecine reproductive qui pratique la GPA.

Quelques députés ont révélé le conflit d’intérêt du Rapporteur qui, selon le code de déontologie de l'Assemblée, indique qu’un parlementaire n’a pas le droit de faire un rapport sur un sujet en lien direct avec ses intérêts professionnels. Un vote secret " de confiance " aurait dû avoir lieu pour confirmer ou destituer le rapporteur.

A la place, c’est un vote à mains levées qui a eu lieu, imposant alors la discipline de groupe, non pas sur la question du conflit d’intérêt, mais sur celle de savoir si un vote secret devait être tenu sur l’existence du conflit d’intérêt. On apprend également, que tout en se disant opposée à la GPA commerciale, elle collabore avec l’entreprise Seed of Innocence, l’un des grandes entreprises de l’industrie de la GPA en Inde.

 

Ainsi a été contourné le règlement de l’Assemblée, la question du conflit d’intérêt restant ouverte. Ce qui est alarmant, c’est que le projet de rapport et de résolution n’entend pas interdire la GPA, mais donne des recommandations sur son encadrement légal.  

Qu’elle soit source de profit commercial, ou encore un arrangement entre personnes, cette pratique implique de graves conséquences pour les femmes et bafoue les droits les plus élémentaires de l’enfant. La GPA déshumanise la mère "porteuse" et l’enfant.

La femme est considérée comme une simple " gestatrice " de l’enfant qu’elle doit abandonner à la naissance pour le remettre au commanditaire. La GPA fait en effet de l’enfant un objet de contrat, de vente ou d’échange.

Cette pratique transforme l'enfant et le corps de la femme en marchandises achetables et louables. Plus encore, toutes les études conduites depuis plusieurs décennies sur la période prénatale montrent l’importance des liens physiologiques et affectifs créés entre la mère et l’enfant pendant la grossesse, ainsi que l’influence de la grossesse sur la mère comme sur l’enfant.

L’expérience de l’adoption montre combien la séparation d’un enfant de celle qui l’a porté est une épreuve pour lui comme pour la mère qui doit s’en séparer. Provoquer délibérément cette rupture est une grave atteinte à l’identité de la femme comme de l’enfant.

Prenant conscience de l’exploitation des femmes pauvres de leurs pays, des pays comme l’Inde, la Thaïlande ou encore le Népal sont en train de revoir leurs législations pour limiter cette pratique et l'interdire aux étrangers.

 En décembre 2015, le Parlement européen a condamné, par une forte majorité, la GPA sous toutes ses formes.  Dans cet élan, plus de cent mille citoyens européens ont déjà rejoint l’appel du collectif No Maternity Traffic (www.nomaternitytraffic.eu) qui demande solennellement au Conseil de l’Europe l’abolition universelle de la GPA.

Le Conseil de l’Europe faillirait à sa mission s’il arrivait à mettre le droit même des femmes et aussi des enfants en danger. 

Les signataires de la tribune sont membres du collectif No Maternity Traffic pour l’abolition de la gestation pour autrui. 


Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/projet-resolution-europeenne-gpa-femmes-et-enfants-en-danger-2623475.html#rRfkiwPOqbhHlfC9.99

 

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Nouvelles de la communauté de Taizé par courriel

Le Pape François a reçu frère Alois

Jeudi matin 3 mars, le Pape François a reçu en audience privée frère Alois, présent à Rome pour quelques jours. Parmi les sujets qu’ils ont évoqué, l’accueil des jeunes à Taizé, les rencontres internationales organisées par la communauté, la recherche de la communion parmi les Églises chrétiennes.

Dans le cadre de l’année jubilaire de la miséricorde, les frères de Taizé animent tout au long du Carême, jusqu’au samedi 19 mars, deux prières quotidiennes dans l’église San Giovanni Battista dei Fiorentini, située toute proche de la basilique Saint-Pierre.

Le pèlerinage à Bucarest pour la Pâque orthodoxe approche

Fin avril, frère Alois, quelques frères de Taizé et un groupe de 150 jeunes de toute l’Europe et d’ailleurs aussi feront un pèlerinage à Bucarest. Ils prendront part aux célébrations de la semaine sainte et de Pâques dans les paroisses orthodoxes de la ville. Grâce aux diverses visites et rencontres, grâce aussi à l’accueil dans les familles orthodoxes, nous espérons que le pèlerinage permettra de comprendre plus profondément la spiritualité chrétienne orientale et la liturgie. Il y aura aussi des prières et des rencontres avec des chrétiens d’autres confessions au cours des cinq jours.

Un des frères a fait récemment une visite à Bucarest pour commencer les préparatifs. Il a été très encouragé par l’accueil chaleureux de ceux qui prennent en charge l’organisation centrale et des paroisses. Il y a encore des places restantes pour le pèlerinage, qui se déroulera du mercredi 27 avril au lundi 2 mai. Si vous souhaitez y participer, écrivez-nous à buc2016@taize.fr.

Opération Espérance en Corée du Nord

Depuis 18 ans, la communauté de Taizé apporte, par l’Opération Espérance, une aide humanitaire en Corée du Nord, surtout dans le domaine médical et pour les enfants. Il y a quelques jours, quatre camions chinois ont traversé la frontière nord-coréenne pour livrer 200 tonnes de ciment pour la construction d’un lycée. Dix camions coréens qui attendaient dans la ville frontalière ont ensuite continué le chemin jusqu’à l’école 300 km plus au sud. En cette période de tension et de confrontation, militaire et diplomatique, sur la péninsule coréenne, ce geste de solidarité exprime une aspiration à la paix et à la réconciliation.

Un moment important à Taizé pour les réfugiés et bénévoles

Vendredi 11 mars, le directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), Pascal Brice, accompagné de Marie Salord, magistrate et chef de la division des affaires juridiques de l’OFPRA, sont venus de Paris rendre visite aux réfugiés accueillis à Taizé et se rendre compte sur place de l’impressionnant élan de solidarité qui s’est manifesté dans la région à l’occasion de leur accueil.

Un article de frère Alois publié dans divers médias européens

Pour les traducteurs : passage à adapter en fonction des langues !

Frère Alois a écrit une tribune sur la question des réfugiés en Europe, qui a été publiée dans une douzaine de journaux européens. Pour les journaux francophones, l’article a été publié par « La Croix » et « La libre Belgique ». La liste des journaux et le texte intégral ont été mis en ligne.

Une semaine en Moldavie : « Revenez au printemps ! »

Un frère vient de passer une semaine en Moldavie. Il écrit : « J’ai passé beaucoup de temps à Chișinău, la capitale. On peut voir encore que la ville a été construite à l’époque soviétique avec de grands boulevards vides et des immeubles monumentaux, mais c’est également l’une des villes les plus vertes du monde, pleine de grands parcs et d’avenues bordées d’arbres. On peut également sentir ces influences chez les gens : la société est très marquée par l’héritage du communisme, mais il y a aussi quelque chose de plus profond, en harmonie avec la création de Dieu, réellement vivant. La foi profonde de beaucoup de personnes en est un témoignage fort. »

La semaine sainte et Pâques à Taizé

Le programme des célébrations de la Semaine Sainte et Pâques à Taizé a été mis en ligneDimanche matin 20 mars, à l’occasion de la fête des Rameaux, les frères et les jeunes présents à Taizé se retrouveront dès 9h15 à la source Saint-Étienne, en bas de la colline, le lieu habituellement dédié à la promenade et au silence. En référence à l’entrée de Jésus à Jérusalem, tous monteront de là jusqu’à l’église de la Réconciliation, rameaux en mains, pour la célébration de l’eucharistie à 10h. Comme chaque semaine, une demi heure de silence pour la paix aura lieu à 18h30.

Informations sur les rencontres à Taizé en 2016

Tous ces prochains mois, les rencontres internationales continuent à Taizé, à leur rythme le plus intense. Pour préparer un séjour à Taizé, les pages du site ont été mises à jour récemment y compris avec des informations concernant les dates, les thèmes des rencontres et la contribution aux frais.

Texte biblique commenté : La simplicité du plus jeune et de celui qui sert

Ce passage de l’Évangile (Luc 22, 24-27) évoque un épisode de la vie de Jésus où une dispute éclate parmi les disciples. D’après saint Luc cet épisode intervient à l’un des moments les plus critiques de la vie de Jésus, durant le dernier repas qu’il prend avec ses disciples, peu avant son arrestation par les autorités et sa crucifixion. Et ils discutent pour savoir lequel d’entre eux pourrait être tenu pour le plus grand !

Agenda

  • France. Une veillée de prière et de réconciliation en lien avec la communauté de Taizé aura lieu le jeudi 17 mars à 20 heures à Paris, à l’église Saint-Eustache, avec les autres paroisses du doyenné.
  • Asie. En avril, plusieurs frères visiteront la Corée, la Malaisie, la Thaïlande, Singapour, le Myanmar, le Laos et Hong Kong. Le programme des rencontres et des prières communes est régulièrement mis à jour en ligne.

Prière

 

Saint Esprit, tu renouvelles en nous l’émerveillement face à l’amour de Dieu. Alors notre joie éclate dans le chant. Cette louange est en même temps une demande ardente : que la dignité de tous les humains soit respectée et que tous puissent chanter ta bonté.

Envoyez vos commentaires, suggestions, idées a : mailnews@taize.fr

Envoyez toute question technique a : taizelist.admin@taize.fr

 

Site Internet de Taizé : http://www.taize.fr

===

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...

===

INVITATION(S):

 

 

 

PRIER POUR LA PAIX

Répondre à: 

jean-marie roziere

<jmr.lfsa@wanadoo.fr>

 

Bonjour à toutes et à tous. 

Vous tous êtes invités à nous rejoindre pour la rencontre de dimanche 20 mars

à 17h au n° 37 rue Tournefort

(Paris 5e, métro place Monge, RER Luxembourg).

Le sujet traité sera :

"Prier pour la paix ?"

 

Avec :

Pauline Bebe, Rabbin  de la Communauté Juive Libérale (Ile-de-France), auteur de Saisir le merveilleux dans l’instant (Le Passeur, 2015) et de A la lumière de ton visage (Actes Sud, 2014)

Antoine Peillon, journaliste (grand reporter) au quotidien La Croix, écrivain  (Essais aux éditions du Seuil etc.) et documentariste  (France 5, la Chaîne parlementaire etc.)

Younès Aberkaneprofesseur de mathématiques à l'Université de Cergy Pontoise, ancien président des Scouts musulmans de France, co-fondateur des Amitiés Judéo-musulmanes de France

Pour le groupe organisateur, trés cordialement,
 Jean-Marie Rozière.
 
+++
From: insistance@free.fr
To: beitham-france@hotmail.fr

 

 

 

Université Paris VII Denis Diderot 

Collège doctoral Paris Jérusalem 
Revue Insistance  

 
Lundi 21 mars 2016
9h00 – 13h00
Conférence ED
Halle  aux Farines - Salle 027C
(rez-de-chaussée, hall C) 
Esplanade Pierre Vidal-Naquet 
75013 Paris
A l’occasion de la parution du numéro 11 de la revue Insistance
Eduquer, Soigner, Gouverner… Faire désirer

 

 

 

9h – 11h : Les espaces intermédiaires et les maisons chaleureuses
 
Ouverture : Henri Cohen Solal et Paolo Lollo

Dominique Rividi
Henri Cohen Solal
Françoise Savelli
Bénédicte d’Eau
Nathalie Moshnyager
Joëlle Bordet

 

11h15 – 13h00 : Les trois métiers impossibles
 
Ouverture : Alain Didier Weill
 
Paolo  Lollo
Abram Coën
Patrick Landmann
Xavier Gassmann

 

 

 

 

 
+++

impot-mondial-onu_c-fam.jpg

à l'impôt mondial de l'ONU

 
===
WE Doctrine Sociale de l'Église
au Sanctuaire de Montligeon

View this email in your browser (http://us6.campaign-archive1.com/?u=d3fef8b0f2823bc152bba8eac&id=200930e621&e=056e2e80ea)

http://montligeon.org/fr/agenda/icalrepeat.detail/2016/04/23/512/-/we-doctrine-sociale-de-l-eglise?utm_source=Liste+de+diffusion&utm_campaign=200930e621-WE_Doctrine_Sociale_de_l_glise2_16_2016&utm_medium=email&utm_term=0_5df13045e4-200930e621-49845253



** Une formation pour comprendre
la vision chrétienne du travail !
------------------------------------------------------------

Nous vous donnons rendez-vous les samedi 23 et dimanche 24 avril
pour participer à la toute première formation de l'année, avec pour fil conducteur la pensée Sociale de l'Église et plus particulièrement :
"L'épanouissement spirituel au travail"

Le but de la formation est de chercher des pistes réelles
pour remettre l'homme au centre du travail,
afin qu'il puisse s'y épanouir intégralement jour après jour.
À cet effet les chapelains du Sanctuaire proposeront cinq points de réponses
au cours de cinq conférences  :


"La créativité dans le travail"
"Le travail et la dignité humaine"
"L'épanouissement personnel et communautaire au travail"
"Le mystère pascal du travail"
"La sanctification par le travail"


Informations et inscriptions en cliquant ici(http://montligeon.org/fr/agenda/icalrepeat.detail/2016/04/23/512/-/we-doctrine-sociale-de-l-eglise?utm_source=Liste+de+diffusion&utm_campaign=200930e621-WE_Doctrine_Sociale_de_l_glise2_16_2016&utm_medium=email&utm_term=0_5df13045e4-200930e621-49845253) 
Vous pouvez également nous contacter par téléphone : 02 33 85 17 00
ou par mail : receptionmf@montligeon.org (mailto:receptionmf@montligeon.org)

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

 

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

===

 

PÈLERINAGES 2016 (N-D DE MISÉRICORDE, LISIEUX-DOZULÉ, ARGENTEUIL, ROME...)Pèlerinages 2016 (N-D de Miséricorde, Lisieux-Dozulé, Argenteuil, Rome...)

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

 

===

LISIEUX DOZULE

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

 

Pèlerinage à ROME

Marché de Trajan

*Du Dimanche 31 Juillet au lundi 8 , Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas à Rome

Sanctuaires visités:

*Nevers (Ste Bernadette) et Ars (Le Saint Curé)

*San Damiano et Montichiari

*Rome dans tous ses états

*Notre-Dame de la Salette

 

Offrande estimée pour participation aux frais:

1000 euros.

SOYEZ NOMBREUX,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

(Inscriptions closes le dimanche 5 Juin)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

Jeudi 17 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Jacqueline Aubry a été rappelée à Dieu

Il y a quelques années encore, on pouvait la croiser en train de balayer ou d’arranger un bouquet de fleurs dans l’église Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard. C’est là que le 8 décembre 1947, Jacqueline Aubry eu la grâce avec sa sœur Jeanette, sa cousine Nicole et Laura, une voisine, de voir pour la première fois la Vierge Marie. Les apparitions vont se reproduire chaque jour durant une semaine. La « Belle Dame » selon les mots des enfants invitent les enfants à prier « pour la France qui en a grand besoin ». En effet, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le pays est au bord de la guerre civile, les communistes prêts à prendre le pouvoir.

Un demi-siècle plus tard, le 8 décembre 2001, Mgr Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, autorise le culte public et les pèlerinages à « Notre-Dame de la Prière », vocable sous lequel est priée ici la sainte Vierge. La prière, Jacqueline Aubry s’est attachée sa vie durant à en donner le goût chez ceux qu’elle côtoyait. Institutrice à Tours où elle est très appréciée de ses élèves, la voyante éveille chez plusieurs d’entre eux une vocation sacerdotale ou religieuse.

Retraitée, Jacqueline Aubry était revenue vivre à l’Ile-Bouchard en 1992. D’année en année, le nombre de pèlerins ne cesse de croître dans le petit village d’Indre-et-Loire. Dans l’église Saint-Gilles, ils se recueillent devant la statue représentant la Vierge Marie et l’ange Gabriel, réalisée selon les indications de Jacqueline.

Obéissante, elle acceptait volontiers de faire le récit des apparitions, « qu’elle avait le don de raconter comme si elle venait de vivre ces événements », explique-t-on dans son entourage. Pour autant, elle ne se faisait pas reconnaître… même de ceux cherchant à voir Jacqueline !

Avant que la maladie ne l’en empêche, la voyante de l’Île-Bouchard assistait quotidiennement à la messe et au chapelet en l’église Saint-Gilles. Elle y confiait les nombreuses intentions qu’on lui confiait. Depuis 1998, elle était également membre de la communauté de l’Emmanuel.

Il est possible de se recueillir auprès du corps de Jacqueline Aubry à l’Accueil Notre-Dame, sur le parvis de l’église Saint-Gilles, de 9h à 11h et de 14h à 18h15 à partir de jeudi 17 mars et jusqu’à sa sépulture.(Source:Aleteia)

Jeudi 17 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,51-59.

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. » 
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” 
Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? » 
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, 
alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. 
Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » 
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » 
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » 
Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple. 
 




Par Saint Ambroise

(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Sur Abraham, I, 67-78 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1999, p. 87) 

 

« Abraham a vu mon jour »

 

« Dieu dit à Abraham : Prends ton fils bien-aimé, cet Isaac que tu as chéri ; pars sur les hauteurs et tu me l'offriras en holocauste » (Gn 22,2).

Isaac préfigure le Christ qui va souffrir : il vient sur une ânesse..., et quand le Seigneur est venu souffrir pour nous sa Passion, il a détaché le petit de l'ânesse et s'est assis dessus... Abraham dit à ses serviteurs :

-« Nous reviendrons vers vous » ; sans qu'il le sache, c'était une prophétie...

Isaac a porté sur lui le bois, et le Christ a porté le gibet de la croix.

Abraham accompagnait son fils ; le Père accompagnait le Christ.

Il dit en effet :

-« Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul ; le Père est avec moi » (Jn 16,32).

Isaac dit à son père... :

-« Voici le bois, où est l'agneau pour l'holocauste ? »

Ce sont des paroles prophétiques, mais il ne le sait pas ; le Seigneur en effet préparait un Agneau pour le sacrifice.

Abraham aussi a prophétisé en répondant :

-« Dieu pourvoira à l'agneau pour l'holocauste, mon fils »... 

« L'ange dit : ' Abraham, Abraham ! ...

N'étends pas la main sur l'enfant, ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, toi qui n'as pas épargné ton fils bien-aimé pour moi '

(cf Rm 8,32)...

Abraham leva les yeux et regarda :

-voici qu'un bélier était pendu par les cornes dans un buisson. »

Pourquoi un bélier ?

C'est lui qui a le plus de valeur dans tout le troupeau.

Pourquoi pendu ?

Pour te faire voir que ce n'était pas une victime terrestre... Notre corne, notre force, c'est le Christ (Lc 1,69), qui est supérieur à tout homme, comme nous le lisons :

-« Tu es le plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3).

Seul, il a été élevé de terre et exalté, comme il nous l'enseigne par ces paroles :

-« Je ne suis pas de ce monde, moi ; je suis d'en haut »

(Jn 8,23).

Abraham l'a vu dans ce sacrifice, il a aperçu sa Passion.

C'est pourquoi le Seigneur dit de lui :

-« Abraham a vu mon jour et s'est réjoui ».

Il est apparu à Abraham, lui révélant que son corps souffrirait la Passion par laquelle il a racheté le monde.

Il indique même le genre de Passion en le montrant pendu ; ce buisson est le gibet de la croix.

Et élevé sur ce bois, le guide incomparable du troupeau a tout attiré à lui, pour se faire connaître de tous.

 

Prière à Notre-Dame , Mère du Christ-Prêtre: Ô Mère de Miséricorde,  Mère des prêtres du monde entier,  vous aimez tout particulièrement les prêtres,  parce qu’ils sont  images vivantes de votre Fils Unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre,  et vous l’aidez encore dans le Ciel.  Nous vous en supplions, priez pour les prêtres !  « Priez le Père des Cieux  pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson ». Priez pour que nous ayons toujours des prêtres  qui nous donnent les Sacrements,  nous expliquent l'évangile du Christ,  et nous enseignent à devenir  de vrais enfants de Dieu ! Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père  les prêtres dont nous avons tant besoin;  et puisque votre intercession maternelle a tout pouvoir sur lui,  obtenez-nous, ô Marie,  des prêtres qui soient des saints ! AMÎN !

Prière à Notre-Dame , Mère du Christ-Prêtre: Ô Mère de Miséricorde, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu’ils sont images vivantes de votre Fils Unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres ! « Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson ». Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l'évangile du Christ, et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu ! Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin; et puisque votre intercession maternelle a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints ! AMÎN !

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Lent strengthens the mind of man. During Lent, the man goes to meet the angels and demons. (F. Alexander Elchaninov) / Le Carême renforce l'esprit de l'homme. Durant le Carême, l'homme part à la rencontre des anges et des démons. (Père Alexander Elchaninov)

Lent strengthens the mind of man. During Lent, the man goes to meet the angels and demons. (F. Alexander Elchaninov) / Le Carême renforce l'esprit de l'homme. Durant le Carême, l'homme part à la rencontre des anges et des démons. (Père Alexander Elchaninov)

Livre du Lévitique 19,1-2.11-19.25.

En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse en ces termes : 
" Parle à toute l'assemblée d'Israël, et dis-leur : Soyez saints, car je suis saint, moi Yahweh, votre Dieu. 
Vous ne déroberez point, et vous n'userez ni de tromperie ni de mensonge les uns envers les autres. 
Vous ne jurerez point par mon nom, en mentant, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis Yahweh. 
Tu n'opprimeras point ton prochain, et tu ne le dépouilleras pas. Le salaire du mercenaire ne restera pas chez toi jusqu'au lendemain. 
Tu ne proféreras point de malédiction contre un sourd, et tu ne mettras pas devant un aveugle quelque chose qui puisse le faire tomber ; car tu auras la crainte de ton Dieu. Je suis Yahweh.
Vous ne commettrez pas d'injustice dans le jugement : tu n'auras pas de faveur pour le pauvre, et tu n'auras pas de complaisance pour le puissant ; mais tu jugeras ton prochain selon la justice. 
Tu n'iras pas semant la diffamation parmi ton peuple. Tu ne te tiendras pas comme témoin contre le sang de ton prochain. Je suis Yahweh. 
Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur, mais tu reprendras ton prochain, afin de ne pas te charger d'un péché à cause de lui. 
Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis Yahweh. i Vous observerez mes lois. 
Tu n'accoupleras point des bestiaux de deux espèces différentes ; tu n'ense­menceras pas ton champ de deux es­pèces de semences ; et tu ne porteras point un vêtement tissu de deux espèces de fils. 
La cinquième année, vous en mangerez les fruits, et ainsi l'arbre vous continuera son rap­port. Je suis Yahweh, votre Dieu. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,22-38.

En ce temps-là, c'était l'hiver ; on célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. 
Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. 
Les Juifs l'entourèrent donc et lui dirent : "Jusques à quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ? Si vous êtes le Christ dites-le nous franchement." 
Jésus leur répondit : "Je vous l'ai dit, et vous ne me croyez pas : les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi ; 
Mais vous ne me croyez point, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. 
Mes brebis entendent ma voix. Je les connais et elles me suivent. 
Et je leur donne une vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. 
Mon Père qui me les a données, est plus grand que tous, et nul ne peut les ravir de la main de mon Père. 
Mon père et moi nous sommes un." 
Les Juifs ramassèrent de nouveau des pierres pour le lapider. 
Jésus leur dit : "J'ai fait devant vous beaucoup d'œuvres bonnes qui venaient de mon Père : pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ?" 
Les Juifs lui répondirent : "Ce n'est pas pour une bonne œuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphème, et parce que, étant homme, vous vous faites Dieu." 
Jésus leur répondit : "N'est-il pas écrit dans votre Loi : J'ai dit : vous êtes des dieux ? 
Si la Loi appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie, 
comment dites-vous à celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde : Vous blasphémez, parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? 
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. 
Mais si je les fais, lors même que vous ne voudriez pas me croire, croyez à mes œuvres : afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi, et que je suis dans le Père." 
 




Par St Grégoire le Grand

(v. 540-590-604), pape de Rome et docteur de l'Église 
Homélies sur l'Évangile, n°14 (trad. cf bréviaire 4ème dim. Pâques et Le Barroux) 

 

« Je leur donne la vie éternelle »

 

Le Seigneur dit :

« Mes brebis écoutent la voix, et moi je les connais ; elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle ».

Un peu plus haut il avait dit à leur sujet :

« Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage »

(Jn 10,9).

Il entrera en venant à la foi ; il sortira en passant de la foi à la vision face à face, de la croyance à la contemplation, et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel. 

Les brebis du bon pasteur trouvent donc un pâturage parce que tous ceux qui le suivent avec un cœur simple sont nourris dans le pâturage des prairies éternellement vertes.

 

Et quel est le pâturage de ces brebis-là, sinon les joies intérieures d'un paradis à jamais verdoyant ?

Car le pâturage des élus, c'est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu'on le contemple sans interruption, l'âme se rassasie sans fin d'un aliment de vie... 

Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre joie au cœur de la fête célébrée au ciel par tant de nos concitoyens.

Que leur allégresse nous y invite...

Réveillons donc nos âmes, mes frères !

Que notre foi se réchauffe en ce qu'elle croit, que nos désirs s'enflamment pour les biens d'en haut.

Aimer ainsi c'est déjà se mettre en route.

Ne laissons aucune épreuve nous détourner de la joie de cette fête intérieure, car si on désire se rendre à un endroit qu'on s'est fixé, aucune difficulté ne peut détourner de ce désir.

Ne nous laissons pas non plus séduire par des réussites flatteuses.

Stupide serait le voyageur qui, au spectacle du paysage merveilleux, oublierait en chemin le but de son voyage.

 

 

===

 

« J’ai dit en deux ou trois lieux de la France une chose que je m’en vais vous dire maintenant : c’est que, pour parvenir à la perfection, il faut vouloir peu et ne demander rien.

Il est vrai que c’est être bien pauvre d’observer ceci ; mais je vous assure que c’est un grand secret pour acquérir la perfection, et si caché néanmoins, qu’il y a peu de personnes qui le sachent, ou, s’ils le savent, qui en fassent leur profit. »

St François de SalesEntretiens spirituels, XV (De la tendreté que l'on a sur soi-même), in"Œuvres", nrf / Gallimard, 1969.
Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

 

« Ma Parole n’a pas de prise sur vous ! » 

(St Jean 8, 37) 

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))
Mince alors ! Lorsque Jésus s’adresse ainsi à Ses contemporains qui montrent de plus en plus d’hostilité envers Lui, il pourrait s'adresser aux nôtres qui, de plus en plus se dressent contre les Chrétiens.

Mais prenons garde ! Si le Christianisme est aujourd'hui méprisé, c'est qu'on attend beaucoup de lui ..."Si le sel vient à s'affadir, il n'est plus bon à rien sinon à être jeté à terre et piétiné par les hommes". Notre vivifiante Religion n'est vilipendée que pour une seule raison:

-Nous ne sommes pas à la hauteur ! Nous sommes si peu Chrétiens !

Le parole se retourne contre nous ou, plutôt, nous invite à un examen de conscience pour une conversion sincère:

 « Ma Parole n’a pas de prise sur vous ! » ...

 


 Prier, pour quoi faire ? Qu'est-ce que ça change ? 

Très souvent, vous m'entendez râler: « Tout ce que je vous dis depuis plus de trente ans, tout ce que je vous enseigne, tout ce que vous entendez de ma bouche, "c'est comme la pluie sur les plumes d’un canard" », ou encore " parle à mon ..., ma tête est malade". Terrible usure, lassitude de l'évêque et du prêtre dans l'accomplissement de son devoir d'amour face à l'apparente inutilité de son témoignage...

Certes, nous pouvons bien aller aux sept Offices Liturgiques Syriaques qui émaillent notre journée, je peux participer à la Quadisha Qurbana (La Ste messe tous les dimanches, je peux prier régulièrement seul ou en famille (et c’est déjà très bien !)sans pour autant que cela change concrètement quelque chose dans ma façon de vivre, de voir et de juger ceux qui m’entourent. 

 

Si tel est le cas, disons-nous le: Il y a problème ! En effet, nous appartenons à la Religion du Verbe Incarné et, en tant que telle, notre Religion, si elle est authentique, doit nécessairement s'incarner dans les faits, dans les actes. Elle doit collaborer à la transfiguration du monde...

 

 Nous approcher de ieu pour être plus "divins", nous diviniser pour être plus humains...De mes mes temps de prière, je devrais ressortir meilleur... 

Oh oui, dans la prière (La routine aidant), nous pouvons être facilement "fidèlement distrait" aux Offices auxquels nous participons. Il faudrait que nous laissions Jésus, Parole du Père, nous parler dans un vrai coeur à coeur, nous réchauffer, envahir profondément tout notre être par la  la grâce du Saint Esprit. Pour cela, il faut être savoir faire silence dans la patience et la miséricorde (Si la Miséricorde n'est pas en nous, nous serons envhis par les rancoeurs, les "bruits du monde") . "Ecoute Israël le Seigneur ton Dieu"...

Si nous sommes dans cette disposition, nous ressortirons toujours  meilleur d’un temps de prière ou d’une Ste Messe.

Nous serons en tout cas illuminé par une lumière de vérité sur ce que nous sommes vraiment personnellement et plein de "bonnes résolutions" que nous trouverons la force de mettre en oeuvres tout au cours de nos journées moyennant notre ferme décision et une confiance absolue dans la force du Saint Esprit. 

Hélas, il est trop facile de "s'habituer aux choses saintes" jusqu'à leur être indiférent. Par cette mauvaise routine (Parce qu'il existe aussi de bonnes habitudes!), nous devenons personnellement imperméable à la grâce...

La distraction l'emporte, par lassitude s'installe, l'indifférence...

Nous nous retrouvons nous-même en ces moments et, dès lors ne rencontrons plus la personne du Christ Parole du Père... la Parole de Dieu est dès lors rendue impuissante à nous imprégner et nous transformer en profondeur par le feu de l'Esprit de Foi et de Charité.

  Aujourd'hui, je fais donc un pas de plus                                                         

 Je prends la résolution d’être, dans la prière, attentif à cet instant d’intimité avec le Seigneur afin de me laisser transformer en profondeur par Sa grâce, Sa Parole. 
Je sors de ce moment de prière avec  un désir renouvelé de changer, d’être meilleur, par amour de mon Seigneur et de ceux qui m’entourent.

Une prière du Frère Roger de Taizé

 

Toi, le Christ,
tu offres un trésor d'Evangile,
tu déposes en nous un don unique,
celui d'être porteurs de ta vie.
Mais pour qu'il soit évident
que le rayonnement vienne de toi
et non pas de nous,
tu as déposé ce don irremplaçable
dans des vases d'argile,
dans des cœurs de pauvres,
tu viens prendre place
dans la fragilité de nos êtres,
là et non pas ailleurs.
Alors, sans que nous sachions comment,
tu fais de nous, si démunis et vulnérables,
le rayonnement de ta présence
parmi les humains.

 

'A conceited intellect is a waterless cloud (cf. Jude, verse 12) carried along by the winds of self-esteem and pride.' (St. Thalassios the Libyan)

'A conceited intellect is a waterless cloud (cf. Jude, verse 12) carried along by the winds of self-esteem and pride.' (St. Thalassios the Libyan)

St Christodule le Thaumaturge, qui êtes-vous ?

St Christodule

(C'est un Saint dont les Eglises de la Tradition Orthodoxe Bysantino-slave font mémoire aujourd'hui 16 Mars.)

Cet admirable disciple du Seigneur naquit dans un petit village de Bithynie, vers l'an 1020. Eclairé par la Grâce, il fit de brillantes études, au cours desquelles il apprit à mépriser les choses temporelles pour préférer ce qui demeure éternellement. Comme ses parents avaient arrangé. contre sa volonté, ses fiançailles avec une jeune fille de bonne famille, il s'enfuit secrètement pour le Mont Olympe, où il devint disciple d'un ancien réputé pour sa sagesse et sa science dans les choses de Dieu. Revêtu par lui du saint habit angélique sous le nom de Christodule, le jeune moine s'efforçait d'imiter en tout la conduite de son père spirituel, qu'il regardait comme une icône vivante du Christ. Il matait sa chair par le jeûne et passait des nuits entières en prière.

Son ancien étant parti vers les demeures éternelles au bout de trois ans. Christodule, craignant que ses parents ne tentent de le ramener à la vie mondaine, entreprit un pèlerinage à Rome, où il vénéra avec dévotion les Reliques des Saints Apôtres Pierre et Paul qui lui révélèrent en songe sa carrière à venir. De là il se rendit en Terre Sainte et alla vivre avec les ascètes dans les âpres déserts de Palestine, puis il entra dans un monastère où il mena une vie exemplaire. Mais il dut bientôt prendre la fuite devant la menace de l'invasion turque. Il s'embarqua alors avec quelques autres moines pour l'Asie Mineure et alla se réfugier au célèbre centre monastique du Mont Latros11, où il reprit avec ardeur ses labeurs ascétiques, faisant l'admiration de ses compagnons. Il ne se nourrissait que de pain d'orge et d'eau, mais aux grandes fêtes il mangeait de tout, afin de ne pas être considéré comme un de ces hérétiques (manichéens) qui condamnent les aliments comme mauvais. Constatant son discernement, les moines du Monastère du Stylos voulurent l'élire supérieur. Le Saint s'y refusa tout d'abord, de peur de perdre son bien le plus précieux, l'hésychia, mais il dut finalement se résoudre sur les instances du Patriarche Cosmas (1075-1081). Il se heurta bientôt à des anomalies dans le fonctionnement du monastère et pressé par l'avancée menaçante des Turcs Seldjoucides, qui mettaient à sac toute l'Asie Mineure à la suite de la sinistre bataille de Mantzikert (1071), il dut donc démissionner au bout de trois ans et se retira de nouveau en quête de la sainte quiétude. Il s'installa alors dans un monastère à Strobilos2 , et sur la proposition de l'higoumène Arsène Skinouris il accepta de prendre en charge la dépendance de ce monastère, située dans l'île de Kôs, où il fonda un monastère dédié à la Mère de Dieu. Mais les troubles occasionnés par la fréquentation des séculiers l'obligèrent à chercher un nouvel asile plus favorable à la vie contemplative.

Après de nombreuses recherches il trouva l'objet de son désir l'île de Patmos déserte et dépourvue de toute consolation humaine, où Saint Jean le Théologien avait été exilé et avait reçu ses divines révélations. Il se rendit alors en hâte à Constantinople pour demander à l'empereur Alexis 1er Comnène (1081-1118) de lui concéder ce territoire, en vue d'y fonder un monastère dédié au Disciple Bien-Aimé. Admirant la sainteté et les moeurs raffinées de cet homme de Dieu, le souverain lui proposa plutôt de prendre la direction des moines du Mont Zagora, en Thessalie, qui étaient dépourvus de guide spirituel. Le saint lui répondît qu'il ne désirait qu'une chose : un lieu calme et retiré des affaires du monde pour y vaquer à la prière; mais que, par obéissance, il rédigerait pour ces moines une règle de vie et s'ils s'engageaient à la suivre il accepterait de prendre leur direction. Il rédigea alors un Typikon dans lequel il prescrivait aux moines de renoncer à toute propriété privée et à leur volonté propre pour vivre dans le dépouillement et l'obéissance, avec patience et espérance en la seule grâce divine. La vocation propre des moines étant de demeurer sans distractions en présence de Dieu et de ses Saints, il leur ordonnait d'éviter les relations avec les séculiers, et leur recommandait en outre de confesser scrupuleusement toute mauvaise pensée à leur père spirituel et de faire trois mille métanies le jour et autant la nuit, en priant avec attention et componction, comme s'ils se trouvaient devant le tribunal de Dieu. Ces saints préceptes, qui étaient une fidèle expression des traditions des Pères, parurent amères comme l'absinthe aux moines relâchés de Zagora, et c'est avec joie et soulagement que Saint Christodule apprit leur refus de le voir prendre leur direction. Il renouvela alors sa requête et l'empereur lui accorda l'île de Patmos en toute propriété et indépendance à l'égard des autorités civiles, avec exemption de taxes et de toute autre charge. Il ordonna en plus que le blé nécessaire à leur subsistance soit fourni aux moines chaque année par le trésor, afin qu'ils puissent se consacrer sans autres soucis à la prière pour son salut et celui de l'Empire.

Dès que le Saint débarqua à Patmos, muni du précieux chrysobulle attestant ses droits sur l'île désormais entièrement consacrée à la vie angélique, il commença par renverser une ancienne statue d'Artémis et entreprit la construction d'une église dédiée à Saint Jean le Théologien, aidant de ses propres mains les ouvriers pendant toute la journée et ne prenant sa maigre pitance qu'après le coucher du soleil. Le soir venu, lorsque les ouvriers allaient prendre leur repos, il élevait les mains vers Dieu et priait jusqu'à l'aube. La renommée de Saint Christodule attira vers Patmos un grand nombre de visiteurs et aussi de nombreux habitants des îles voisines, qui souffraient de la famine en ces temps difficiles. Un jour qu'ils étaient venus particulièrement nombreux, le Saint ordonna à son cellérier de leur donner à manger. Celui-ci objecta que les réserves du monastère étaient presque épuisées, mais sur l'insistance du Saint il fit dresser la table et, par la grâce de Dieu, cette foule fut non seulement rassasiée mais les restes dépassèrent de beaucoup ce qu'on avait disposé au début sur la table.

Saint Christodule demeura cinq années à Patmos, surveillant les constructions du monastère et organisant la vie de la communauté dans. la plus pure tradition de Saint Basile et de Saint Sabas. Il insistait en particulier sur leur séparation du monde et sur le détachement de toute autre préoccupation que celle du salut de l'âme. Mais l'Ennemi de tout bien, profitant de ce que l'attention de l'empereur Alexis était tournée vers l'Occident pour s'opposer aux Normands, suscita de nouvelles incursions turques sur les côtes de l'Asie Mineure et sur les îles. Le monastère était presque achevé, mais ses fortifications étaient insuffisantes pour soutenir un siège, aussi le Saint se résolut-il à se retirer en quête d'une résidence plus sûre. Rassemblant ses moines, il les exhorta à ne placer leur espérance qu'en Dieu et à distribuer toutes les réserves du monastère aux ouvriers laïcs installés sur l'île avec leurs familles, avant de s'embarquer pour Euripos3. Le puissant gouverneur de cette région, Eumithios, était fils spirituel du Saint, aussi c'est avec une grande joie qu'il accueillit les moines réfugiés et leur fournit tout ce qui était nécessaire à leur subsistance. Saint Christodule fonda là un monastère provisoire, puis, sentant sa fin prochaine, il convoqua son plus proche disciple, Sabas, le désigna comme successeur, lui transmit ses instructions pour le gouvernement des frères et lui ordonna de se rendre à Patmos, afin d'y préparer la réinstallation de la communauté. Lorsque vint la première semaine du Grand Carême, il s'enferma dans sa cellule afin de rester seul avec Dieu et, au début de la seconde semaine, il convoqua tous ses moines, les bénit et dicta son Testament, dans lequel il exhortait ses disciples à ne rien accumuler de périssable en cette vie passagère et à préférer la quiétude désertique de Patmos aux riches monastères urbains, où la prière des moines est troublée par le contact des séculiers. Puis, après leur avoir demandé de prendre avec eux son corps lors de leur retour à Patmos, il remit paisiblement son âme au Seigneur (le 16 mars 1093). Comme on avait refusé de rendre aux moines la précieuse Relique lors de leur départ, ils revinrent un peu plus tard, en secret, à Euripos et s'en emparèrent au moyen d'une pieuse piraterie4. Par la suite, le Monastère de Patmos, protégé par les miracles de Saint Christodule, est resté un des hauts lieux du monachisme orthodoxe, d'où furent issus maints Evêques et Patriarches, et dans lequel sont conservés jusqu'à aujourd'hui de nombreux manuscrits, Icônes et objets précieux5.


1. Cf. 15 déc. la notice de St Paul le Jeune, fondateur du Monastère du Stylos.
2. Petite ville de Lycie. située en bordure de mer.

3. L'île d'Eubée.
4. La translation de ses Reliques est commémorée le 21 octobre.
5. En 1988, a été célébré solennellement le neuvième centenaire de la fondation du Monastère de Saint-Jean-le-Théologien, en présence du Patriarche OEcuménique des représentants de toutes les autres Eglises Orthodoxes.

St Christodule

He was from the region of Nicaea, and was named John by his parents Theodore and Anna.

He took up the monastic life at an early age, and was renamed Christodoulos ('Slave of Christ').

After going far in the ascetical life, he was given permission by the Emperor Alexis I (1081-1118) to establish a church and monastery on the island of Patmos, dedicated to St John the Evangelist.

Both the church and the monastery stand and continue in use to this day. When Patmos was attacked by the Arabs, he and his disciples fled to Euboea, where he reposed.

The Saint's disciples brought his relics back to his own monastery, where they continue to work miracles today.

 

Troparion for St Christodoulos (First Tone)

Let us, O brethren, honour godly Christodoulos, offspring of Nicea, protector of Patmos and boast of monks. Let us venerate his relics and so receive healing of soul and body, and cry out with hymns, "Glory to Him Who has strengthened you; glory to Him Who has crowned you; glory to Him Who through your works healings for all".

Kontakion of St Christodoulos (Fourth Tone)

Since we possess your relics as a holy place of healing for all our diseases and afflictions, we are redeemed and cry aloud to you, "Rejoice, O Christodoulos".

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Sainte Bénédicte est fille de l'Eglise latine, une franciscaine morte en 1260

BENEDICTE 16 MARS
Discrète, Bénédicte fut une disciple de sainte  Claire qu’elle rejoignit au couvent de saint Damien à Assise.

Elle lui succéda à la tête des Clarisses

  

BONNE FETE AUX BENEDICTE, pensons particulièrement à l'épouse d'Abouna Simon, notre Bénédicte à nous ! Si elle nous lit, comme on dit en Alsace: "Sentez-vous bien embrassée" !

  

Demain nous fêterons les Patrick en invoquant leur St Patron.

 

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St Ambrose the Confessor

(Commemorated on March 16)

Saint Ambrose the Confessor (in the world Besarion Khelaia) was born in 1861. He received his primary education at the theological school in Samegrelo and graduated from Tbilisi Seminary in 1885. He graduated and

was ordained to the priesthood in the same year. Fr. Ambrose served as a priest in Sokhumi (in northwestern Georgia) for eight years, at the same time teaching the Georgian language in schools and directing the activity of various philanthropic societies. In 1896 he was widowed, and in 1897 he enrolled at the Kazan Theological Academy.

While in Kazan, Fr. Ambrose followed both the literary-cultural life of the city and the Georgian national independence movement with great interest. He researched the history of Georgia from primary sources and composed several essays based on his findings. His essay, entitled “The Struggle Between Christianity and Islam in Georgia,” was so compelling to one professor that he recommended that Fr. Ambrose continue exploring this theme and present his research for a master’s degree.

In 1901 Fr. Ambrose completed his studies at the Kazan Theological Academy, and in the same year he was tonsured a monk and returned to Georgia. Together with the greatest sons of his nation, he fought tirelessly for the autocephaly of the Georgian Orthodox Church. As a punishment for his uncompromising commitment to this goal, Fr. Ambrose was exiled to Russia in 1905.

Upon his return to Georgia, he was elevated to the rank of archimandrite and appointed abbot of Chelishi Monastery. Chelishi Monastery had at one time been a center for theological education in Georgia, but many years had passed since then and the monastery’s student body was rapidly shrinking. Before long it would be completely deserted. But with the blessing of Bishop Leonid of Imereti (later Catholicos-Patriarch of All Georgia), St. Ambrose gathered a number of gifted young people to study at the seminary and began to instruct them in chanting and the reading of the Holy Gospel.

St. Ambrose devoted much of his time and energy to finding and restoring the old manuscripts of Chelishi Monastery. Once, while passing through the monastery yard, he heard a muted sound coming from beneath the earth. He began to dig at that place and discovered an ancient copy of the Holy Gospels. It was the “Chelishi Gospel,” a famous Georgian relic from the 9th or 10th century.

Soon St. Ambrose joined the Tbilisi Synodal Council and was enthroned as abbot of Holy Transfiguration Monastery in Tbilisi. But in 1908 he was accused of conspiring in the murder of the exarch Nikon and deprived of the right to serve in the Church. The prosecutors exiled him to the Holy Trinity Monastery in Ryazan, where he spent over a year under strict guard. In 1910 St. Ambrose was acquitted and again permitted to serve in the Church.

In 1917 Archimandrite Ambrose returned to Georgia and rejoined the struggle for an autocephalous Georgian Church. Within a few months the Church’s autocephaly was proclaimed. He was consecrated Metropolitan of Chqondidi, later to be transferred to the Tskum-Abkhazeti region. In 1921 St. Ambrose was enthroned Catholicos-Patriarch of All Georgia.

The Soviet government began to persecute the Church not long after St. Ambrose’s enthronement. Some 1,200 churches were plundered, converted for other purposes, or destroyed. A great number of clergy were arrested, exiled, and later shot to death.

On February 7, 1922, Catholicos-Patriarch Ambrose, the spiritual father and chief shepherd of his nation, sent a memorandum to participants in the Conference of Genoa (In 1922 representatives of thirty-four nations met in Genoa, Italy to discuss the economic reconstruction of Central and Eastern Europe and to improve relations between the Soviet Union and Western Europe.) in which he defended the rights of the Georgian Church and nation. Every word of his appeal was penetrated with distress for the fate not only of his motherland but of the entire human race. St. Ambrose assured his audience that a nation and government deprived of Christian virtue would have no future and pleaded for help in this time of misfortune.

The receipt of such a memorandum was unprecedented for the Bolshevik regime, and in response the officials had St. Ambrose arrested. Nevertheless, he fearlessly criticized the government’s complaisance with acts of crime, injustice, and sacrilege.

In response to one of the Bolshevik interrogations, the patriarch asserted, “Confession of Faith is a spiritual necessity for every nation— persecution increases its necessity. Faith deepens, being contracted and accumulated, and it bursts out with new energy. So it was in the past, and so it will be in our country. Georgia is no exception to this universal law.”

St. Ambrose spoke these remarkable last words to his persecutors: “My soul belongs to God, my heart to my motherland, and with my flesh you may do whatever you wish.” The court sentenced the Catholicos-Patriarch of All Georgia to seven years, nine months and twenty-eight days in prison.

At the end of 1924 St. Ambrose and the other members of the Synodal Council were granted amnesty, but their grave experience had already taken its toll. The Georgian flock lost its faithful shepherd in 1927.

In 1995 the life of Catholicos-Patriarch of All Georgia Ambrose (Khelaia) was discussed at an expanded council of the Holy Synod of the Georgian Church. In recognition of his great achievements on behalf of the Church and nation, Ambrose was canonized as “St. Ambrose the Confessor.”

'Impel your intellect continually to prayer and you will destroy the evil thoughts that beset your heart.' (St. Thalassios the Libyan)

'Impel your intellect continually to prayer and you will destroy the evil thoughts that beset your heart.' (St. Thalassios the Libyan)

En vrac...Eléments pour votre réflexion

 

personnelle...

 

 

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Conseil de l’Europe,Rejet,Rapport parlementaire,GPA,ECLJ,Grégor Puppinck

Le Centre européen pour le droit et la justice est heureux de vous annoncer que le projet de rapport et de résolution sur la gestation par autrui présenté par Petra De Sutter a été rejeté par la Commission des questions sociales de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, par 16 voix contre 15.

Ce mardi 15 mars 2016, la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable de l’Assemblée du Conseil de l’Europe a rejeté un projet de rapport recommandant l’encadrement, c'est-à-dire la légalisation de la maternité de substitution. Ce rapport, proposé par la gynécologue belge Petra De Sutter, avait provoqué la polémique en raison de son contenu, mais aussi de son rapporteur, directeur d’un service de procréation artificielle où se pratique la GPA, et collaborateur d’une clinique indienne de GPA commerciale. La procédure parlementaire avait aussi été particulièrement opaque.

Le rejet de ce projet de résolution, à une voix de majorité, est un nouvel échec pour les partisans de la GPA. Déjà, le 17 décembre dernier, le Parlement européen avait condamné et demandé l’interdiction de la gestation pour autrui.

Le 10 mars, le collectif No Maternity Traffic a remis à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, au nom de 107 957 citoyens européens, un appel lui demandant de se prononcer en faveur de l’interdiction de la pratique des mères porteuses.

L'ECLJ, engagé depuis 2011 auprès des institutions européennes pour l'abolition de la GPA, se réjouit de cette décision ; c'est une victoire de la justice et de la dignité, contre la déshumanisation de la procréation.

C'est un nouveau succès au Conseil de l'Europe dans un combat de longue haleine : déjà en 2011, l’ECLJ avait efficacement œuvré pour le rejet d’un Projet de recommandation du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe « sur les droits et le statut juridique des enfants et les responsabilités parentales » qui acceptait le principe de la GPA.

L'ECLJ poursuivra son action en faveur de l’adoption d’une Convention internationale prohibant la maternité de substitution. L'ECLJ agira notamment avec le collectif No Maternity Traffic auprès des gouvernements du Conseil de l’Europe et de la Conférence de La Haye de droit international privé qui prépare actuellement la rédaction d’une Convention internationale en la matière.

L’ECLJ remercie toutes les personnes et les organisations qui ont œuvré pour le vote de ce jour.

Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ.

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Depuis des semaines nous annoncions avec certitude une progression des combattants de l’état islamique, fuyant la Syrie et l’Irak, vers la Tunisie, puis l’Algérie.

Dès le lendemain du 19 février 2016, après le bombardement par l’aviation américaine sur la ville de Sabratha, en Libye, qui a fait plus d’une cinquantaine de morts parmi les djihadistes, tous tunisiens, à l’exception de deux otages serbes, avec pour objectif justement de fixer ce groupe de terroristes et l’empêcher de progresser vers la frontière tunisienne, il était prévisible qu’un assaut d’envergure se préparait pour envahir la ville de Ben Guerdanne, près de Matmata (bien connu des touristes) qui se situe à seulement 25 kms du poste frontière de Ras Jedir.

L’un des terroristes tunisien arrêté à Sabratha avait avoué qu’avec l’aide de 400 combattants installés en Tunisie, Ben Guerdanne allait être l’objet d’une attaque, ainsi l’armée tunisienne était prête à y faire face et, dès le lancement de l’opération lundi dernier, elle a pu repousser facilement la plus violente attaque terroriste de son histoire sur son territoire.

Dès le premier assaut, 36 djihadistes ont été tués et 10 se sont rendus, révélant notamment de nombreuses caches d’armes, qui ont été trouvées, et signalant également la présence de très nombreuses “cellules dormantes” dans le pays, estimées à environ 3000 individus, formés dans les camps d’entraînement en Libye.

L’identification des corps a permis de constater que certains membres de ce premier commando étaient des ex-prisonniers de Guantanamo, graciés en 2011.

Le colonel de la garde nationale, Ali Zermedini, s’est montré fort satisfait du comportement des troupes tunisiennes et, surtout, de la participation active des habitants de la région, qui ont collaboré volontairement et permis de nombreuses arrestations.

Il indique l’impossibilité de contrôler totalement la frontière avec la Libye et déplore le manque de moyen de surveillance de nuit, par exemple, ce qui fait que les terroristes, parfaitement informés, en profitent. (Il serait souhaitable que les pays européens apportent une aide et du matériel de haute technologie à l’armée tunisienne)

Une coordination permanente, avec échange d’informations, s’est établie entre la Tunisie et l’Algérie depuis ce premier assaut, et les armées de ces deux pays sont sur le pied de guerre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

Le financement du RSA est au cœur des préoccupations des départements, alors qu'ils sont en train de voter leurs budgets pour l'année 2016. Depuis 2004, ce sont eux qui versent le Revenu de solidarité active.

Or, depuis sa création, et la crise économique, le nombre d'allocataires du Revenu de solidarité active a explosé: tous types de RSA confonfus (RSA socle, RSA activité ou les deux), il a augmenté de 32,5% depuis en 2009.

Si bien qu'à fin septembre 2015, selon les derniers chiffres fournis par la CAF, près de 2,5 millions de foyers bénéficiaient du RSA, dont 2,25 millions résident en France métropolitaine.

 

Les départements «pris à la gorge»

«Nous sommes pris à la gorge», dénonce le président de l'Assemblée des départements de France (ADF), Dominique Bussereau (président Les Républicains du conseil départemental de Charente-Maritime), qui a menacé d'entrer «en guerre avec l'État».

Car, d'un côté les dépenses sociales augmentent fortement (16,7 milliards d'euros en 2014), et de l'autre, leurs recettes diminuent: non seulement la baisse des dotations de l'État affecte les 102 départements français à hauteur de 4 milliards d'euros entre 2015 et 2017, mais aussi la «CVAE» (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) va -avec la loi NOTRe- être doublée au profit des régions et au détriment des départements. Soit un autre coup de massue de 4 milliards.

(Source: Le Figaro/lire la suite)

 

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Le financement de l’ONU et de ses satellites est assuré par les contributions volontaires des Etats membres, et un contrôle des fonds est réalisé pour en assurer la transparence et la responsabilité. « Les hauts fonctionnaires de l’ONU et d’autres souhaiteraient que les Nations-Unies aient leur propre budget, leur propre flux de revenus précisément de manière à ce que leur budget ne soit pas contrôlable par des instances démocratiques vérifiant leurs comptes ».

La taxe TOBIN, prélevée sur toutes les transactions financières internationales - soit des milliards de dollars - alimenterait ce budget autonome, destiné à des projets humanitaires. Or, l’avortement est une question humanitaire pour les bureaucrates onusiens (cf. ONU : Le secrétaire général ajoute l’avortement aux objectifs humanitaires). Ce projet de taxe est à l’ordre du jour du Sommet humanitaire prévu  à Istanbul en mai, et il est même un « des ‘indicateurs’  des Objectifs de développement durable, le document sur le développement le plus important de l’histoire des Nations-Unies ».

Ce projet de taxe a été initié en 2011 et C-Fam, premier groupe pro-vie à l’ONU, lance une pétition mondiale avec l’objectif de le stopper, s’impliquant  « dans les négociations onusiennes au début, et non à la fin, quand on ne peut plus rien faire ».

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à l'impôt mondial de l'ONU

Qu’est-ce qui serait taxé ?

Les transactions financières internationales. Ne croyez pas que cela ne vous touchera pas. Ces taxes sont toujours répercutées sur le consommateur final.

Ils veulent aussi taxer toutes les opérations de change. Vous avez bien lu. Si vous ou vos enfants voyagez au Canada, au Mexique, en Europe ou n’importe où dans le monde, vous serez imposé lorsque vous échangez vos devises.

Ils veulent aussi taxer tous les billets d’avion. Et ils font pression sur les grandes entreprises pour qu’elles augmentent les prix des biens et services proposés, afin que l’ONU récupère la marge.

Une taxe mondiale sur les transactions financières rapporterait des milliards de dollars à l’ONU, et nous citoyens, n’aurions aucun mot à dire sur la façon dont ces milliards seront dépensés.

C’est l’une des plus grandes menaces pour la démocratie et les enfants à naître que nous ayons jamais vues.

Les bureaucrates de l’ONU affirment que cet argent serait utilisé à des fins humanitaires. Le souci c’est que pour eux, avorter les enfants dans le ventre de leur mère, c’est faire de l’humanitaire.
Il est crucial que vous signiez cette pétition et que vous l’envoyiez à votre famille et à tous vos amis. Dans les prochains mois, nous présenterons cette pétition à l’ONU, à des groupes alliés partout dans le monde, devant le Congrès américain et aux parlements à travers le monde.

Nous pouvons encore éviter cette taxe mondiale si nous agissons ensemble et si nous agissons maintenant.

Signez la pétition dès aujourd'hui, et faites-la connaître autour de vous !

Sources: C-Fam (Austin Ruse) - Gènéthique 13/03/2016

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criminal jihadist refugees

« Certains des femmes et enfants syriens que nous prenons en pitié aujourd’hui, et que nous accueillons dans nos sociétés, seront demain les monstres qui détruiront notre existence ».

Un professeur américain exerçant dans le monde musulman a écrit cet article pour le siteRaymondIbrahim.com

Fondus dans la masse des réfugiés, des femmes et enfants travaillent pour ISIS

« J’ai récemment appelé un membre de ma famille aux Etats-Unis pour avoir son avis sur les primaires des Républicains et Démocrates qui ont lieu actuellement.

Notre conversation s’est rapidement orientée sur l’islam et la menace existentielle qu’il représente pour le monde libre et j’ai été heureux de voir qu’elle comprenait clairement les dangers de la soi-disant ‘religion de paix’.

Quand je lui ai demandé ce que ses voisins pensaient du projet d’Obama de faire entrer davantage de réfugiés musulmans en provenance de Syrie aux Etats-Unis, elle a répondu que la plupart des personnes qu’elle connaissait était contre cette idée mais qu’il y avait encore un nombre substantiel d’individus qui approuvait le Président. 

[...)Malheureusement, ces gens sont très naïfs et ne voient pas les dangers que ces femmes et ces enfants peuvent représenter pour nos familles et nos communautés.

Si l’exemple du massacre de San Bernardino ne suffit pas à démontrer que les femmes musulmanes peuvent être aussi efficaces que n’importe quel homme musulman quand il s’agit de tuer des innocents, peut-être que les récents évènements de Libye les aideront à mieux saisir la réalité.

Depuis les bombardements américains sur les positions d’ISIS [Etat islamique] dans la ville de Sabratha à l’ouest de la Libye, les milices islamiques (qui sont loin d’avoir un amour fou pour les non-musulmans) ont lancé de multiples attaques contre les positions d’ISIS dans la ville et les environs, tuant et capturant des dizaines de terroristes. A la consternation des milices anti-ISIS, plusieurs femmes étaient armées et combattaient dans leurs rangs. Quand les armes se sont tues, quelques femmes terroristes ont été capturées, tandis que trois autres avaient été tuées au cours de l’action.

Parmi les femmes tuées l’une était suspectée d’être un sniper de l’organisation terroriste.

La branche libyenne d’ISIS recrute aussi activement des enfants

A côté de l’enrôlement de femmes terroristes dans ses rangs, la branche libyenne d’ISIS recrute aussi activement des enfants. En décembre dernier, l’Etat Islamique a célébré fièrement l’admission dans ses rangs de 85 gamins que l’on appelle les “Lionceaux du Califat”.

Selon une déclaration d’ISIS, l’âge des enfants s’étage de six à seize ans, ils ont été entraînés pour des attaques suicide, le tir d’armes à feu et le maniement de ceintures explosives.

[...)il ne faudra pas longtemps pour qu’un “lionceau du Califat” se fasse sauter au milieu de ses camarades de classe, ou qu’une femme musulmane tire sur une garderie d’enfants.

[...)

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction, adaptation © Nancy Verdier pour Dreuz.info.

 

Hélas! Helas! Mais de telles informations ne devraient pas nous projetter dans la peur si nous sommes vraiment Chrétiens, mais bien plutôt dans l'abandon filial entre les "mains" du Père Céleste et un Témoignage Chrétien renouvelé... 

(Note du claviste)

 

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source  

Comme il est bien entendu qu’il n’est pas de problème qu’une nouvelle taxe ne saurait régler, la solution qui, selon les termes de Mme El Khomri, serait « sur la table » consisterait à surtaxer les CDD ou, pour être plus précis, d’augmenter les cotisations dites « patronales » sur ce type de contrats de travail. Ainsi, pense-t-on en haut lieu, les employeurs seront dissuadés d’offrir des contrats précaires et incités à signer des CDI.

Deux observations s’imposent. La première, c’est que notre gouvernement semble enfin avoir compris qu’une augmentation des cotisations sociales a un effet dissuasif sur l’embauche. C’est une simple question de logique élémentaire : si, pour décourager les employeurs de signer un type de contrat, vous pensez qu’il faut en augmenter le coût, vous admettez de fait l’élasticité-prix de l’offre de travail.

C’est, de ce point de vue, une excellente nouvelle : au regard des politiques mises en œuvre ces dernières décennies, on était en droit d’en douter. Il est donc désormais permis d’espérer qu’ils feront un jour le lien entre le niveau notoirement élevé des cotisations sociales et celui du chômage et, puisque nous y sommes, entre le niveau du salaire minimum et la surreprésentation des jeunes et des moins diplômés parmi les chômeurs.

Malheureusement, les progrès conceptuels de nos élus s’arrêtent là : ils n’ont manifestement pas encore intégré la notion d’incidence fiscale ; le principe qui veut que ce n’est presque jamais celui qui paie effectivement l’impôt qui en supporte le coût économique.

Dans le cas qui nous occupe, la théorie légale nous dit que ce sont les employeurs — comprenez les actionnaires — qui, s’ils continuent à employer des salariés en CDD, devront rogner sur leurs profits pour payer le surcroît de cotisations. Non seulement rien ne permet de l’affirmer mais, au regard de l’état actuel du marché du travail, il est plus que probable que celles et ceux qui finiront par subir le coût de cette taxe, ce sont les salariés eux-mêmes.

Par quelle sorte de miracle ? Eh bien c’est très simple : les employeurs paieront effectivement leur pénalité à l’Urssaf, au Trésor Public ou à Dieu seul sait qui d’autre et, dans la foulée répercuteront ce surcoût sur les fiches de salaires ou, pour les salariés en CDD payés au Smic, chercheront une alternative : si l’intérim est aussi surtaxé, on externalisera à l’étranger, on mécanisera (les caisses automatiques de votre supermarché) ou, tout simplement, on arrêtera certaines activités (votre supermarché cessera de livrer à domicile par exemple).

Il est bien sûr possible que, dans les grands groupes qui peuvent se le permettre, cette surtaxe se traduise par quelques transformations embauches définitives mais, dans l’immense majorité des cas, l’essentiel du coût économique d’une telle mesure sera en réalité supporté par ceux-là même qu’elle était supposée aider.

Sur le web

 

 

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La semaine dernière, Ankara a proposé de reprendre les réfugiés ayant accosté en Grèce en échange de 3 milliards d’euros d’aide financière additionnelle et d’une accélération des négociations d'adhésion à l'Union européenne. Les Nations Unies ont averti que cet accord était susceptible de contrevenir au droit d’asile international, car les réfugiés n’auraient pas la possibilité de solliciter l’asile dans le pays où ils sont initialement arrivés.

 

Pour beaucoup de commentateurs, l’UE ne devrait pas pactiser avec la Turquie de cette manière.

 

L’islamisation de l’Europe

 

 

Le quotidien bulgare Dnevnik affirme que “l’expansion des musulmans, et par dessus tour, de la communauté turque en Europe est l’un des objectifs de long terme du gouvernement islamique à Ankara”, et il s’inquiète des implications du libre accès à l’Europe pour les 77 millions de Turcs:

“Les déplacements sans visa au sein de l'Union européenne pour les citoyens turcs sont un moyen très efficace pour parvenir à cet objectif. L’accès sans visa que la Turquie a accordé aux citoyens de plusieurs pays arabes a principalement ouvert ses frontières et mené à une intégration très profonde de la Turquie à la communauté du Moyen-Orient.  L'ouverture des frontières de l'UE pour la Turquie ne signifie rien de moins que transformer l'Europe et le Moyen-Orient en une grande zone sans frontière.

Nous ne pouvons que deviner le nombre de personnes de la région qui se déplaceront vers l’Europe après cette “libéralisation” de visa”.

 

La migration comme un outil géopolitique

 

Pour le journal autrichien Salzburger Nachrichten, la crise des réfugiés offre une opportunité en or de gagner plus de pouvoir pour certains politiciens:

"Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était considéré comme un soutien du terrorisme, qui tentait de fabriquer une bombe nucléaire. Mais cela n’a pas empêché les pays de l'UE de lever les sanctions contre ce despote. Car Kadhafi utilisait les gens comme une arme politique en leur promettant de protéger l’Europe des réfugiés africains. [...]

Cette fois-ci, c’est la Turquie qui est censée stopper l’afflux de réfugiés. Beaucoup de gens en Europe estiment que c’est choquant parce que le pays ne semble pas être un partenaire fiable. En assignant un rôle de garde-frontière à la Turquie nous démontrons à quel point la migration est devenue un outil géopolitique”.(Source: msn actualité)

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Le Credo de Nicée en Syriaque:

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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...

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INVITATION(S):

 

 

 

PRIER POUR LA PAIX

Répondre à: 

jean-marie roziere

<jmr.lfsa@wanadoo.fr>

 

Bonjour à toutes et à tous. 

Vous tous êtes invités à nous rejoindre pour la rencontre de dimanche 20 mars

à 17h au n° 37 rue Tournefort

(Paris 5e, métro place Monge, RER Luxembourg).

Le sujet traité sera :

"Prier pour la paix ?"

 

Avec :

Pauline Bebe, Rabbin  de la Communauté Juive Libérale (Ile-de-France), auteur de Saisir le merveilleux dans l’instant (Le Passeur, 2015) et de A la lumière de ton visage (Actes Sud, 2014)

Antoine Peillon, journaliste (grand reporter) au quotidien La Croix, écrivain  (Essais aux éditions du Seuil etc.) et documentariste  (France 5, la Chaîne parlementaire etc.)

Younès Aberkaneprofesseur de mathématiques à l'Université de Cergy Pontoise, ancien président des Scouts musulmans de France, co-fondateur des Amitiés Judéo-musulmanes de France

Pour le groupe organisateur, trés cordialement,
 Jean-Marie Rozière.
 
+++
From: insistance@free.fr
To: beitham-france@hotmail.fr

 

 

 

Université Paris VII Denis Diderot 

Collège doctoral Paris Jérusalem 
Revue Insistance  

 
Lundi 21 mars 2016
9h00 – 13h00
Conférence ED
Halle  aux Farines - Salle 027C
(rez-de-chaussée, hall C) 
Esplanade Pierre Vidal-Naquet 
75013 Paris
A l’occasion de la parution du numéro 11 de la revue Insistance
Eduquer, Soigner, Gouverner… Faire désirer

 

 

 

9h – 11h : Les espaces intermédiaires et les maisons chaleureuses
 
Ouverture : Henri Cohen Solal et Paolo Lollo

Dominique Rividi
Henri Cohen Solal
Françoise Savelli
Bénédicte d’Eau
Nathalie Moshnyager
Joëlle Bordet

 

11h15 – 13h00 : Les trois métiers impossibles
 
Ouverture : Alain Didier Weill
 
Paolo  Lollo
Abram Coën
Patrick Landmann
Xavier Gassmann

 

 

 

 

 
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impot-mondial-onu_c-fam.jpg

à l'impôt mondial de l'ONU

 
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WE Doctrine Sociale de l'Église
au Sanctuaire de Montligeon

View this email in your browser (http://us6.campaign-archive1.com/?u=d3fef8b0f2823bc152bba8eac&id=200930e621&e=056e2e80ea)

http://montligeon.org/fr/agenda/icalrepeat.detail/2016/04/23/512/-/we-doctrine-sociale-de-l-eglise?utm_source=Liste+de+diffusion&utm_campaign=200930e621-WE_Doctrine_Sociale_de_l_glise2_16_2016&utm_medium=email&utm_term=0_5df13045e4-200930e621-49845253



** Une formation pour comprendre
la vision chrétienne du travail !
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Nous vous donnons rendez-vous les samedi 23 et dimanche 24 avril
pour participer à la toute première formation de l'année, avec pour fil conducteur la pensée Sociale de l'Église et plus particulièrement :
"L'épanouissement spirituel au travail"

Le but de la formation est de chercher des pistes réelles
pour remettre l'homme au centre du travail,
afin qu'il puisse s'y épanouir intégralement jour après jour.
À cet effet les chapelains du Sanctuaire proposeront cinq points de réponses
au cours de cinq conférences  :


"La créativité dans le travail"
"Le travail et la dignité humaine"
"L'épanouissement personnel et communautaire au travail"
"Le mystère pascal du travail"
"La sanctification par le travail"


Informations et inscriptions en cliquant ici(http://montligeon.org/fr/agenda/icalrepeat.detail/2016/04/23/512/-/we-doctrine-sociale-de-l-eglise?utm_source=Liste+de+diffusion&utm_campaign=200930e621-WE_Doctrine_Sociale_de_l_glise2_16_2016&utm_medium=email&utm_term=0_5df13045e4-200930e621-49845253) 
Vous pouvez également nous contacter par téléphone : 02 33 85 17 00
ou par mail : receptionmf@montligeon.org (mailto:receptionmf@montligeon.org)

INVITATION

Versailles, 17 mars : "2017 : Quelle espérance pour la France ?"

 

"Be on your guard when you begin to mortify your body by abstinence and fasting, lest you imagine yourself to be perfect and a saint; for perfection does not consist in this virtue. It [fasting] is only a help; a disposition; a means though a fitting one, for the attainment of true perfection." (St. Jerome of Stridon.)

"Be on your guard when you begin to mortify your body by abstinence and fasting, lest you imagine yourself to be perfect and a saint; for perfection does not consist in this virtue. It [fasting] is only a help; a disposition; a means though a fitting one, for the attainment of true perfection." (St. Jerome of Stridon.)

LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...

 
Théobule
 
16/03/2016   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Vivre la miséricorde - Le lavement des pieds  
   
Avec Théobule cette semaine nous allons à Jérusalem. La fête de la Pâques approche. Jésus, comme beaucoup de Juifs, vient célébrer cette grande fête dans la ville sainte.
Jésus va bientôt être arrêté et condamné. Pendant son dernier repas avec ses 12 apôtres il prend la place du serviteur et leur lave les pieds.
   
  Suivre Théobule  
   

Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Le lavement des pieds"
les vidéos
     
A toi la parole À toi la Parole
"Soraya, Zophia et le lavement des pieds"
les vidéos
     
La question de Théobule La question de Théobule
"Est-ce que Dieu peut mourir ?"
les vidéos
     
Les jeux Les jeux
"Découvre une sixième oeuvre de miséricorde et trouve 7 erreurs entre 2 dessins"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
les jeux
     
Vous aimez Théobule et souhaitez nous aider à faire vivre cette proposition gratuite. 
Vous pouvez faire un don au moyen du lien ci-dessous.
Théobule et toute l'équipe vous remercient !
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Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


Disponible sur AppStore
Théobule   L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.


Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

 

Mercredi 16 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

 

 

 

 

*20 Mars : 

RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux  et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

 

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.

(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)

RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE

Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit

INSCRIVEZ-VOUS !...

Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...

 

 

RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.


SIGN UP! ...​ 

Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...

 

*25 Mars:

Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...

 

* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...

 

*26 Mars :

Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale  au rythme  des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.

 

* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.

 

 

*27 Mars :

PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.

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PÈLERINAGES 2016 (N-D DE MISÉRICORDE, LISIEUX-DOZULÉ, ARGENTEUIL, ROME...)Pèlerinages 2016 (N-D de Miséricorde, Lisieux-Dozulé, Argenteuil, Rome...)

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

 

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LISIEUX DOZULE

 

*Lundi 28 Mars:

PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE

Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.

Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans  l'après-midi.

Retour au Monastère vers 19h.

 

* Monday, March 28:


PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS


Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.


Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.


Back at the monastery around 19h.

 

*Pèlerinage à Argenteuil:ou

LA SAINTE TUNIQUE

SERA EXPOSEE 

du 25 mars au 10 avril 2016 

*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,

SOYEZ TOUS PRESENTS,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

Ostension de la Sainte tunique du Christ en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, le 14 avril 1984.

 

 

Pèlerinage à ROME

Marché de Trajan

*Du Dimanche 31 Juillet au lundi 8 , Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas à Rome

Sanctuaires visités:

*Nevers (Ste Bernadette) et Ars (Le Saint Curé)

*San Damiano et Montichiari

*Rome dans tous ses états

*Notre-Dame de la Salette

 

Offrande estimée pour participation aux frais:

1000 euros.

SOYEZ NOMBREUX,

INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !

(Inscriptions closes le dimanche 5 Juin)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet

"Seigneur et Maître de ma vie! Éloignez de moi l'esprit de paresse, D'abattement, de domination et de vaines paroles.(Prosternation) 

Mais donnez à Votre serviteur, Un esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour. 

(Prosternation) 

Oui Seigneur Roi, Accordez-moi de voir mes propres péchés Et de ne pas juger mon frère, Car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn." 

(Prosternation)

/

Ouvre mes yeux, Seigneur Aux merveilles de ton amour Je suis l'aveugle sur le chemin Guéris-moi, je veux te voir.

Ouvre mes mains, Seigneur Qui se ferment pour tout garder Le pauvre a faim devant ma maison Apprends-moi à partager

Fais que je marche, Seigneur Aussi dur que soit le chemin Je veux Te suivre, jusqu'à la croix Viens me prendre par la main.

Fais que j'entende, Seigneur, Tous mes frères qui crient vers Toi, À leurs souffrances et à leurs appels, Que mon cœur ne soit pas sourd

Garde ma foi, Seigneur. Tant de voix proclament ta mort, Quand vient le soir et le poids du jour, O Seigneur, reste avec moi.

(Cantique Français) 

Prions pour nos frères et sœur chrétiens persécutés au proche -orient et partout dans le monde.

« O Seigneur, soyez mon unique soutien dans les craintes, les faiblesses, les angoisses :

soyez mon confident, mieux, ma confiance.

Demeurez le Maître, Hôte divin, qui résidez sur le trône de mon cœur ; à Vous revient la puissance, l'amour, le gouvernement de tout mon être !


Pourquoi me troubler ou craindre encore ?

Tout est à Vous, ô Dieu ; c'est Vous-même qui en prenez soin et pourvoyez à mes besoins. Vous êtes l'amour infini et aimez l’œuvre de vos mains, plus qu'elle ne pourrait comprendre et s'aimer elle-même.

Qui oserait douter de votre puissance, des soins prévoyants et affectueux que de toute éternité, Vous prodiguez à vos créatures et de la puissance de votre amour ?


Je crois que tout est fait et permis par Vous pour mon bien et mon salut ; je m'abandonne à votre conduite avec confiance et amour, sans angoisse, ni appréhension, ni calculs. »

(Bse Marie-Thérèse de Soubiran (1834-1889))

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,31-42.

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; 
alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » 
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » 
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. 
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. 
Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. 
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. 
Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » 
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. 
Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. 
Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » 
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »
 




Par St Pacien de Barcelone

(?-v. 390), évêque 
Homélie sur le baptême, 6-7, PL 13, 1093-94 (trad. bréviaire 19e samedi alt.) 

 

« Si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres »

 

 

Frères, nous avons une nouvelle naissance par le baptême...

« Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes »

(1Co 15,19).

La vie en ce monde, comme vous le voyez, peut être aussi longue pour les animaux, les bêtes sauvages et les oiseaux que pour nous, ou même plus longue.

Mais ce qui est propre à l'homme, c'est ce que le Christ nous a donné par son Esprit — la vie sans fin — mais à condition de ne plus pécher...

« Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur »

(Rm 6,23)

Mes petits enfants, retenez avant tout ceci : autrefois les nations étaient livrées aux puissances des ténèbres ; maintenant nous avons été libérés, grâce à la victoire de Jésus Christ notre Seigneur. C'est lui qui nous a rachetés....

Il a délivré les enchaînés, et il a brisé nos liens, comme David l'avait dit :

« Le Seigneur redresse les opprimés, le Seigneur délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles »

(Ps 145,7).

Et encore :

« Tu as brisé mes chaînes, je t'offrirai le sacrifice de louange » (Ps 115,16).

Oui, nous sommes délivrés de nos chaînes, rassemblés à l'appel du Seigneur par le sacrement du baptême..., libérés par le sang du Christ et l'invocation de son nom... 

Donc, mes bien-aimés, une fois pour toutes nous sommes baptisés, une fois pour toutes nous sommes libérés, une fois pour toutes nous sommes accueillis dans le Royaume immortel.

Une fois pour toutes, « heureux ceux dont les crimes sont pardonnés, dont les péchés sont couverts »

(Ps 31,1).

Tenez fermement ce que vous avez reçu, conservez-le pour votre joie, ne péchez plus.

Désormais, gardez-vous purs et irréprochables pour le jour du Seigneur.

 

Mercredi 16 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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'When the demons see that someone has the zeal and diligence to pray as he ought, then they suggest to him thoughts about something, supposedly important, and then draw away; but a little later they again call up the memory of this thing, urging his mind to examine it, if it is a problem - to solve it; if it is a thing - to acquire it; and he, not finding what he seeks, feels vexed and grieved. Then, when he stands up to pray, the demons remind him of what he had thought of and sought for, so that his mind should once more be moved to inquiry and his prayer become barren.' (St. Nilus of Sinai)

'When the demons see that someone has the zeal and diligence to pray as he ought, then they suggest to him thoughts about something, supposedly important, and then draw away; but a little later they again call up the memory of this thing, urging his mind to examine it, if it is a problem - to solve it; if it is a thing - to acquire it; and he, not finding what he seeks, feels vexed and grieved. Then, when he stands up to pray, the demons remind him of what he had thought of and sought for, so that his mind should once more be moved to inquiry and his prayer become barren.' (St. Nilus of Sinai)

Livre de Daniel 14,27-42.

En ces jours-là, les Babyloniens se rassemblèrent contre le roi et lui dirent : "Livre-nous Daniel qui a détruit Bel, a fait mourir le dragon : sinon nous te ferons mourir, toi et ta maison. " 

Le roi vit qu'ils se jetaient sur lui avec violence ; cédant à la nécessité, il leur livra Daniel. 
Ils le jetèrent dans la fosse aux lions, et il y demeura six jours. 
Dans la fosse, il y avait sept lions, et on leur donnait chaque jour deux corps et deux brebis ; mais alors on ne leur donna pas cette pâture, afin qu'ils dévorassent Daniel. 
Or le prophète Habacuc était en Judée ; après avoir fait cuire une bouillie et émietté du pain dans un vase, il allait aux champs le porter à ses moissonneurs. 
L'ange du Seigneur dit à Habacuc : " Porte le repas que tu tiens à Babylone, à Daniel, qui est dans la fosse aux lions. " 
Habacuc dit : " Seigneur, je n'ai jamais vu Babylone, et je ne connais pas la fosse. " 
Alors l'ange le prit par le haut de la tête, le porta, par les cheveux de sa tête, et le déposa à Babylone, au-dessus de la fosse, avec toute l'agilité de sa nature spirituelle. 
Et Habacuc cria : " Daniel, serviteur de Dieu, prends le repas que Dieu t'envoie." 
Daniel répondit : " Vous vous êtes, en effet, souvenu de moi, ô Dieu, et vous n'avez pas abandonné ceux qui vous aiment. " 
Et Daniel se leva et mangea. Et l'ange du Seigneur remit aussitôt Habacuc en son lieu. 
Le septième jour, le roi vint pour pleurer Daniel ; étant venu vers la fosse, il regarda, et voici que Daniel était assis au milieu des lions. 
Il cria à haute voix et dit : " Vous êtes grand, Seigneur, Dieu de Daniel, et il n'y en a point d'autre que vous ! " Et il le retira de la fosse aux lions. 
Puis il fit jeter dans la fosse ceux qui avaient voulu le perdre, et ils furent dévorés sous ses yeux, en un instant. Alors le roi dit : 
" Que tous les habitants de la terre entière craignent le Dieu de Daniel, car c'est lui qui est le Sauveur, qui fait des signes et des prodiges sur la terre, lui qui a délivré Daniel de la fosse aux lions ! " 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-13.

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée ; il ne voulait pas demeurer en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. 
Or, la fête des Juifs, celle des Tabernacles, était proche. 
Ses frères lui dirent donc : "Partez d'ici, et allez en Judée, afin que vos disciples aussi voient les œuvres que vous faites ; 
Car personne ne fait une chose en secret, lorsqu'il désire qu'elle paraisse. Si vous faites ces choses, montrez-vous au monde." 
Car ses frères mêmes ne croyaient pas en lui. 
Jésus leur dit : "Mon temps n'est pas encore venu ; mais votre temps à vous est toujours prêt. 
Le monde ne saurait vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui ce témoignage, que ses œuvres sont mauvaises. 
Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n'y vais point, parce que mon temps n'est pas encore venu." 
Après avoir dit cela, il resta en Galilée. 
Mais lorsque ses frères furent partis, lui-même monta aussi à la fête, non publiquement, mais en secret. 
Les Juifs donc le cherchaient durant la fête, et disaient "Où est-il ?." 
Et il y avait dans la foule une grande rumeur à son sujet. Les uns disaient "C'est un homme de bien ; Non, disaient les autres, il trompe le peuple." 
Cependant personne ne s'exprimait librement sur son compte, par crainte des Juifs. 
 




Par St Jean de la Croix

(1542-1591),

mystique membre de l'ordre Catholique-romain du carmel et docteur de l'Église Romaine, dans 
"Le Cantique spirituel", strophe 1 (trad. OC, Cerf 1990, p. 1218) 

 

« On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui »

 

Où t'es-tu caché, Bien-Aimé, 
Me laissant toute gémissante ? 
Comme le cerf tu t'es enfui, 
M'ayant blessée ; mais à ta suite, 
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite ! 

« Où t'es-tu caché ? »

C'est comme si l'âme disait :

-« Verbe, mon Époux, montre-moi le lieu de ta retraite. »

 

Ce qui équivaut à lui demander la manifestation de sa divine essence, car « le lieu de la retraite du Fils de Dieu », nous dit saint Jean, « c'est le sein du Père » (Jn 1,18), ou en d'autres termes, c'est la divine essence, invisible à tout regard mortel, impénétrable à tout entendement humain.

Isaïe, s'adressant à Dieu, lui dit :

« Vraiment tu es un Dieu caché »

(Is 45,15). 

C'est pourquoi, remarquons-le bien, si intimes que soient les communications, si sublime que puisse être la connaissance qu'une âme reçoit de Dieu en cette vie, ce qu'elle perçoit n'est pas l'essence de Dieu et n'a rien de commun avec lui.

En réalité, Dieu reste toujours caché à notre âme. Quelles que soient les merveilles qui lui sont dévoilées, elle doit toujours le regarder comme caché et le chercher dans sa retraite, en disant : « Où t'es-tu caché ? »

En effet, ni la communication sublime, ni la présence sensible, n'est un signe assuré de la favorable présence de Dieu dans une âme, pas plus que la sécheresse et la privation de toute faveur de ce genre n'est un indice de son absence.

C'est ce que nous dit le prophète Job :

-« S'il vient à moi, je ne le verrai pas, et s'il se retire, je ne m'en apercevrai pas »

(Jb 9,11). 

De cela nous devons tirer l'enseignement suivant.

Une âme est-elle favorisée de hautes communications, de connaissances et de sentiments spirituels, elle ne doit nullement se persuader qu'elle possède Dieu ou qu'elle en a la vue claire et essentielle, ni qu'à cause de ces dons elle a Dieu davantage ou a pénétré plus avant en lui.

De même, toutes ces communications sensibles et spirituelles viennent-elles à lui manquer, la laissant dans l'aridité, les ténèbres et l'abandon, elle ne doit nullement penser que dans cet état Dieu lui manque...

Le but principal de l'âme dans ce vers du poème n'est donc pas de demander la dévotion affectueuse et sensible, qui ne donne ni certitude ni évidence de la possession de l'Époux en cette vie : elle réclame la présence et la claire vision de son essence, dont elle veut jouir d'une manière assurée dans l'autre vie.

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POUR FACILITER NOTRE EXAMEN DE CONSCIENCE:

« Le médisant par un seul coup de sa langue, fait ordinairement trois meurtres :

*il tue son âme et

*celle de celui qui l’écoute, d’un homicide spirituel, et

*ôte la vie à celui duquel il médit ;

car,

comme disait saint Bernard (1),

et celui qui médit et celui qui écoute le médisant, tous deux ont le diable sur eux,

mais l’un l’a en la langue et l’autre en l’oreille.

David parlant des médisants "Ils ont affilé leurs langues", dit-il, comme un serpent. (2)

Or le serpent a la langue fourchue et à deux pointes, comme dit Aristote (3) ; et

telle est celle du médisant, qui d’un seul coup pique et empoisonne l’oreille de l’écoutant et la réputation de celui de qui elle parle.

Je vous conjure donc, très chère Philothée, de ne jamais médire de personne, ni directement, ni indirectement :

-gardez-vous d’imposer

*des faux crimes et péchés au prochain, ni

*de découvrir ceux qui sont secrets, ni

*d’agrandir ceux qui sont manifestes, ni

*d’interpréter en mal la bonne œuvre, ni

*de nier le bien que vous savez être en quelqu’un, ni

*le dissimuler malicieusement, ni

*le diminuer par paroles,

car en toutes ces façons vous offenseriez grandement Dieu,

mais surtout accusant faussement et niant la vérité au préjudice du prochain ;

car c’est double péché de mentir et nuire tout ensemble au prochain. »

1. Saint Bernard, Sur le Cantique, sermon XXIV, 3. - 2. Ps. CXXXIX, 3. - 3. Aristote, Histoire des animaux, liv. I, chap. XI.

St François de SalesIntroduction à la vie dévote (Troisième Partie ch. XXIX), in "Œuvres", nrf / Gallimard, 1969.
Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-en-Valais (Suisse).
Texte intégral à télécharger ici.

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Ce matin nous regardons vers le Livre des Nombres:

« En ces jours-là, les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne mais en chemin, le peuple PERDIT COURAGE. »

(Nb 21, 4)

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))
 

 Face aux difficultés, la tentation du renoncement ...Nous ne pouvons pas faire demi-tour 

Comme chacun d'entre nous, personnellement et en communauté, le peuple hébreu, le Peuple Elu, est confronté à de multiples difficultés liées à tout ce que représente un long voyage.Or nous sommes en voyage, en chemin d'éternité ! A nous de faire de ce passage une Pâque pour, au cours de notre vie: 

*vivre du Christ, vivre en Christ par l'Esprit Vivifiant qu'Il nous donne et en témoigner ("Ce n'est plus moi qui vit mais le Christ qui vit en moi" St Paul) et, au soir de notre vie terrestre alors que nous passons de cette vie des ombres de la vie à la Vraie Vie qui est en Dieu

*mourir en Christ notre résurection pour ressusciter en Lui, La Porte des brebis qui retournent au Père et pouvoir dire avec Thérèse de l'enfant Jésus: "Je ne meurs pas, j'entre dans la vie".

Faire de notre passage ici-bas, un "noviciat" pour la vie éternelle ou des "fillancailles" pour les noces éternelles...UNE REUSSITE !...

Mais le chemin paraît long à ce Peuple et  il baisse les bras ! Il perd courage ! Il voudrait revenir en arrière et,pour se justifier, il cherche un coupable... 
Eh bien oui, c’est humain, c'est "trop humain"et cela nous arrive à tous, surtout lorsque nous sommes face à des difficultés que nous jugeons insolubles et finissent par nous épuiser, par nous user.

 

 COURAGE et persévérance ! 

« COURAGE ! » Jésus lui-même nous exhorte explicitement à ne pas perdre courage dans le "combat spirituel": 

« Courage, j’ai vaincu le monde ! » 

(Jn 16, 33)

Avec la grâce du Saint Esprit, même lorsque nous nous sentons "à bout de force", en frères et sœurs du Christ Tête de l'Eglise, nous pouvons trouver la force de nous renoncer à nous-même (Ce nombrilisme qui nous fait tant souffrir et nous appesantit, qui aloudit et ralentit notre marche) reprendre la route à la suite de notre Chef pour aller...vers le Père. Avant de subir Sa douloureuse  Passion, l'Evangile précise que Jésus prit « avec courage » la route de Jérusalem...Le fils de l'Homme avance vers l'accomplissement de Sa mission. Marchons à Sa suite !...Chacun d'entre nous collabore en effet à l'unité du monde dans le Christ Prince de la paix...

 

 A n'en pas douter, Dieu agit dans ma vie 

Lorsque nous découragés, le recours aux relations fraternelles et amicales ne sera pas inutile. (Il faut savoir se faire aider avec simplicité. Nous sommes tous interdépendants les uns des autres...Nous devons au sens premier du terme nous "supporter", nous porter les uns les autres). 

Mais, pris dans le tourbillon des préoccupations profanes, pensons-nous à implorer et utiliser des moyens spirituels ?

Demandons-nous avec humilité dans notre prière personnelle que le Seigneur nous donne Lui-même la force de Son Esprit pour que j'y trouve le courage dont j’ai besoin pour demeurer debout et poursuivre la route ? 

Autrement dit: Est-ce que, au fond de moi, je crois vraiment que Dieu peut agir concrètement dans ma vie ?

  Aujourd'hui, je fais donc un pas de plus                                                         

J'accepte de reconnaître mes lieux et occasions de découragement. J'accepte de reconnaître que je suis fatigué, las, que sans la grâce divine par mes seules forces humaines je suis impuissant et je demande avec confiance au Seigneur, par Marie la "Nouvelle Eve",la "femme forte", la Grâce du Saint Esprit pour  reprendre courage !

1. Seigneur souverain, Dieu de nos pères, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de leur juste descendance,
2. Toi Qui as fait le ciel et la terre avec toute leur beauté,
3. Toi Qui as entravé la mer par la parole de Ton Commandement, Toi qui as fermé l’abîme et l’as scellé par Ton Nom redoutable et glorieux,
4. et devant Qui tout frémit et tremble face à Ta puissance !
5. En effet la magnificence de Ta gloire est insoutenable et irrésistible est Ta colère qui menace les pécheurs,
6. mais incommensurable et insondable est la miséricorde de Ta promesse,
7. car c’est Toi le Seigneur Très-Haut, compatissant, lent à la colère et plein de miséricorde, qui Se repent des maux qui frappent les hommes.
8. Toi donc, Seigneur, Dieu des justes, Tu n’as pas établi le repentir pour les justes, pour Abraham et Isaac et Jacob qui n’ont pas péché contre Toi, mais Tu as établi le repentir pour moi
pécheur,
9. parce que j’ai commis des péchés plus nombreux que le sable de la mer. Mes transgressions se sont multipliées, Seigneur, elles se sont multipliées, et je ne suis pas digne de lever les yeux pour voir la hauteur du Ciel à cause de la foule de mes péchés.
10. Je suis trop accablé sous le grand poids de mes chaînes pour relever la tête à cause de mes péchés. Il n’est pas pour moi de pardon car j’ai provoqué Ta colère, et j’ai fait ce qui est mal à Tes yeux en commettant des abominations et en multipliant des objets d’horreur.
11. Mais maintenant je plie le genou de mon cœur en implorant Ta bonté:
12. j’ai péché, Seigneur, j’ai péché, et mes transgressions, moi je les connais.
13. Je Te supplie et je T’implore : pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, ne m’anéantis pas à cause de mes transgressions, ne garde pas de ressentiment pour l’éternité face au mal que j’ai fait, ne me condamne pas jusque dans les profondeurs de la terre! Car Tu es, Seigneur, le Dieu de ceux qui se repentent
14. et en moi Tu montreras ta bonté. Car, tout indigne que je sois, Tu me sauveras dans Ta grande miséricorde,
15. et je Te louerai sans cesse tous les jours de ma vie. Car toute la puissance des cieux Te loue et la gloire T’appartient pour l’éternité. Amen

 

 

 

Even if we perform upon thousands of good works, my brethren: fasts, prayers, almsgiving; even if we shed our blood for our Christ and we don’t have these two loves [love of God and love of brethren], but on the contrary have hatred and malice toward our brethren, all the good we have done is of the devil and we go to hell. But, you say, we go to hell despite all the good we do because of that little hatred? Yes, my brethren, because that hatred is the devil’s poison, and just as when we put a little yeast in a hundred pounds of flour it has such power that it causes all the dough to rise, so it is with hatred. It transforms all the good we have done into the devil’s poison. (St. Kosmas Aitolos)

Even if we perform upon thousands of good works, my brethren: fasts, prayers, almsgiving; even if we shed our blood for our Christ and we don’t have these two loves [love of God and love of brethren], but on the contrary have hatred and malice toward our brethren, all the good we have done is of the devil and we go to hell. But, you say, we go to hell despite all the good we do because of that little hatred? Yes, my brethren, because that hatred is the devil’s poison, and just as when we put a little yeast in a hundred pounds of flour it has such power that it causes all the dough to rise, so it is with hatred. It transforms all the good we have done into the devil’s poison. (St. Kosmas Aitolos)

SAINT ARISTOBULE, QUI ÊTES VOUS ?

St Aristobule

Frère du Saint Apôtre Barnabé, Saint Aristobule faisait partie des Soixante-Dix Disciples du Seigneur.

Il suivit fidèlement Saint Paul dans ses voyages missionnaires2,

en l'assistant avec amour et apprenant à son école à proclamer l'Evangile du Salut aux païens.

Il fut envoyé par celui-ci en mission dans les îles britanniques, qui étaient alors habitées par de sauvages populations idolâtres.

Cest au prix de maintes afflictions que le Saint Apôtre remplit sa mission, parfois torturé, d'autres fois traîné sur la place publique et offert en risée à la foule.

Mais il combattit vaillamment et fonda des Eglises, dans lesquelles il plaça des Prêtres et des Diacres qu'il avait ordonnés.

Après avoir ainsi semer les germes de la vie chrétienne, qui ne devait porter des fruits que plusieurs siècles plus tard, Saint Aristobule s'endormit dans la paix de son Seigneur: le Christ  réssuscité3.

1. Il est également commémoré le 31 octobre.
2. Dans l'Epître aux Romains St Paul demande de saluer « ceux de la maison d'Aristobule »

(Rom. 16:10).

En se fondant sur ce texte, certains ont pensé qu'Aristobule devait être un noble, peut-être même parent d'Hérode Agrippa 1er, qui avait des Chrétiens parmi ses serviteurs.
3. Selon une vénérable tradition il aurait souffert le martyre en Grande-Bretagne

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 SAINT ZACHARIE,

(PAPE ORTHODOXE DE ROME)

(Fêté le 15 mars)



Fils d'Hellade, évêque en la ville de Rome,*
Tu défendis l'Eglise contre l'hérésie*
Qui voulait faire disparaître les icônes.*
Tu soutins l'œuvre missionaire en Germanie*
Conduite par saint Boniface de Mayence.*

Saint Zacharie, prie le Christ de sauver nos âmes!
(http://orthodoxievco.net/ecrits/…/synaxair/mars/zacharie.htm)

Mardi 15 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
«  L'humilité, la chasteté, la foi, 
toutes les vertus sont chères au cœur de Dieu, 
mais ce qu'il aime par-dessus tout, c'est d'être aimé.  »
 
La méditation
Dans les évangiles, deux femmes ont échappé à la lapidation. Nous connaissons le nom de la première : Marie de Nazareth. Son fiancé aurait pu la faire condamner ; Joseph ne l’a pas fait parce qu’il était un homme juste, ouvert au désir de Dieu et à son écoute.
La femme qu’on amène à Jésus n’a pas de nom ou plutôt elle a le mien et le vôtre. Elle peut être chacun de nous avec notre péché, nos refus d’aimer Dieu, les autres ou nous-mêmes, car le péché n’est rien d’autre !
Avec elle nous voici devant non pas un juste mais devant le seul juste, le seul qui peut nous rendre juste à ses yeux, nous ajuster ou nous réajuster à l’amour du Père miséricordieux, donnant ainsi une folle espérance aux plus abîmés, aux plus perdus, aux plus pécheurs. « Va et ne pèche plus » a toute cette signification : Va. Je ne te condamne pas. Je te fais confiance. J’espère en toi. Je t’aime.
Certains voudraient peut-être entendre un explicite : « Je te pardonne. » Mais non. L’absence de condamnation, l’envoi pour une vie nouvelle, là est le pardon. Que veut-on de plus ? La Miséricorde accueille, pardonne, espère.
Le bienheureux Jean Joseph Lataste l’a dit et montré aux 400 détenues de la Maison centrale de Cadillac. Son témoignage et ses paroles ont porté du fruit. Il a simplement prêché l’Évangile de la Miséricorde. Avec la Miséricorde, nous avons de quoi arrêter toutes les lapidations qui pourraient nous atteindre ou par lesquelles nous pourrions atteindre les autres. Lapidations non par les pierres, mais par les paroles jetées qui condamnent, excluent, calomnient, médisent.
Monseigneur Gérard Daucourt (Source:Carême dans la Ville)
 
15 mars – France, Chartres : Notre Dame de Sous Terre – Italie : Notre Dame de Fossolovara
600 ans avant la première apparition de la Dame de tous les Peuples…

Le miracle eucharistique d’Amsterdam (Hollande) a eu lieu le 15 mars 1345, soit 600 ans avant la première apparition de la Dame de tous les Peuples à Amsterdam. Dans sa maison, un malade était mourant. On lui administra l’extrême-onction mais il ne put conserver la sainte communion et rendit l’Hostie. La femme qui le soignait, jeta au feu la vomissure. Alors que, le lendemain matin, elle rallumait le feu, elle vit planer l’Hostie au-dessus des flammes. Elle la déposa sur un tissu qu’elle mit dans un coffret et fit venir un prêtre (…). On ramena l’Hostie à l’église Saint-Nicolas, mais cette fois en grande pompe, dans une procession.

L’évêque reconnut le miracle en 1346. La solennité du Saint-Sacrement devint une fête liturgique et urbaine. Les pèlerins affluèrent. De nos jours chaque année environ 10.000 personnes venant de toutes les parties des Pays-Bas y participent, en priant en silence et suivant le chemin historique de la toute première procession, chaque 15 mars.

Or dans son deuxième message, le 21 avril 1945, La Dame de tous les peuples a montré à la voyante une procession s’avançant dans le lointain, en disant: « C’est la Procession du Miracle d’Amsterdam ». La Vierge Marie a donc intentionnellement choisi de s’adresser aux peuples à partir d’une « ville eucharistique ».

 
Père Paul Maria Sigl, 
Die Frau aller Völker 'Miterlöserin Mittlerin Fürsprecherin' 
Amsterdam - Rome, 25 mars 1998 et Éditions Téqui,  Les Messages de la Dame de tous les Peuples, 2006
La Dame de tous les Peuple
Mardi 15 MARS 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Prière du roi Manassé
 Prayer of king Manasseh
(repentance / pénitence)
 
Le roi Manassé (687-642 av. J.C.) est rapporté dans 2 R21 et 2 Ch33 (2 Paralipomènes 33). Manassé, fils d’Ezékias, est un roi impie, qui s'est détourné de Dieu, a restauré le culte des idoles, se comporte avec violence. Le chatiment surviendra : après d'incessantes guerres dans lesquelles il entraînait son peuple, il fut vaincu la 22ème année de son règne, emmené couvert de chaînes en captivité à Babylone. Jeté dans un cachot dans la misère extrême, il se tourna enfin vers Dieu, reconnaît ses crimes, s'en repentit et pria. Après son retour de captivité, il fera restaurer le Temple et rétablir le culte divin.
Même si comme d'autres textes bibliques, il est absent de ce qui reste du "canon hébraïque", la tradition de l'Église connaît ce texte. Hors Bible, on le retrouve cité dans les Constitutions Apostoliques, Livre II - qui atteste donc de son usage liturgique dès le 3ème siècle - , dans le manuscrit Alexandrinus et dans l'Horologion original. On a aussi retrouvé à Qumrân une autre version de cette prière au milieu de cantiques. Et une traduction tardive hébraïque de la version grecque se trouve dans les fragments de la Guenizah du Caire. Dans la tradition occidentale originale, on la retrouve dans le Psautier Mozarabe (usage type gallican), et elle était placée en "répons" dans l'ancienne liturgie romaine orthodoxe dans un verset du Psaume 50. Dans la Vulgate, elle se trouvait en annexe du NT avec 3 et 4 Esdras.

La première évocation de ce mauvais roi adressant une prière de repentance à Dieu après avoir été vaincu par Babylone, est rapportée dans le 2ème Livre des Chroniques (2 Ch 33). Cette Chronique rapporte que le texte de la prière est dans 2 autres livres, qui comme beaucoup de livres évoqués dans l'A.T., n'ont été gardé ni par la tradition hébraïque, ni par la tradition chrétienne (Actes d'Ozée et Actes des rois d'Israël). C'est dans la LXX / Septante, la Bible de l'Église, que nous retrouvons le texte en élément séparé de la chronique de la vie du roi.

Cette prière de Manassé est lue durant l'Office des Grandes Complies (Apodeipnon) qui commence le soir du Lundi Pur ou lundi du début du Grand Carême, le lendemain du Dimanche de la tyrophagie (Exil d'Adam). Elle est lue vers la fin de l'Office. Elle comporte 3 parties :
a. l'invocation à Dieu
b. la reconnaissance de son état de pécheur et sa repentance
c.  la prière de demande de pardon

C'est une prière très éloquente, tout à fait appropriée pour la période du Grand Carême, période de repentance par excellence.
Elle est un exemple très marquant de l'utilisation par l'Église d'une prière de l'Ancien Testament pour ses offices liturgiques, car ses paroles reflètent l'attitude de repentance requise par les fidèles durant le Grand Carême.

1. Seigneur souverain, Dieu de nos pères, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de leur juste descendance,
2. Toi Qui as fait le ciel et la terre avec toute leur beauté,
3. Toi Qui as entravé la mer par la parole de Ton Commandement, Toi qui as fermé l’abîme et l’as scellé par Ton Nom redoutable et glorieux,
4. et devant Qui tout frémit et tremble face à Ta puissance !
5. En effet la magnificence de Ta gloire est insoutenable et irrésistible est Ta colère qui menace les pécheurs,
6. mais incommensurable et insondable est la miséricorde de Ta promesse,
7. car c’est Toi le Seigneur Très-Haut, compatissant, lent à la colère et plein de miséricorde, qui Se repent des maux qui frappent les hommes.
8. Toi donc, Seigneur, Dieu des justes, Tu n’as pas établi le repentir pour les justes, pour Abraham et Isaac et Jacob qui n’ont pas péché contre Toi, mais Tu as établi le repentir pour moi
pécheur,
9. parce que j’ai commis des péchés plus nombreux que le sable de la mer. Mes transgressions se sont multipliées, Seigneur, elles se sont multipliées, et je ne suis pas digne de lever les yeux pour voir la hauteur du Ciel à cause de la foule de mes péchés.
10. Je suis trop accablé sous le grand poids de mes chaînes pour relever la tête à cause de mes péchés. Il n’est pas pour moi de pardon car j’ai provoqué Ta colère, et j’ai fait ce qui est mal à Tes yeux en commettant des abominations et en multipliant des objets d’horreur.
11. Mais maintenant je plie le genou de mon cœur en implorant Ta bonté:
12. j’ai péché, Seigneur, j’ai péché, et mes transgressions, moi je les connais.
13. Je Te supplie et je T’implore : pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, ne m’anéantis pas à cause de mes transgressions, ne garde pas de ressentiment pour l’éternité face au mal que j’ai fait, ne me condamne pas jusque dans les profondeurs de la terre! Car Tu es, Seigneur, le Dieu de ceux qui se repentent
14. et en moi Tu montreras ta bonté. Car, tout indigne que je sois, Tu me sauveras dans Ta grande miséricorde,
15. et je Te louerai sans cesse tous les jours de ma vie. Car toute la puissance des cieux Te loue et la gloire T’appartient pour l’éternité. Amen



 


PRAYER OF MANASSEH, KING OF JUDAH

O Lord Almighty, the God of our fathers, of Abraham, Isaac, and Jacob, and their righteous seed; who made heaven and earth with all their ornamentation; who set the bounds of the sea by the word of Your command; who closed the abyss and sealed it by Your fearful and glorious name; before whom all things tremble and fear because of Your power; for the majesty of Your glory is unbearable, and the wrath of Your threats toward sinners cannot be withstood; yet Your merciful promise is immeasurable and unsearchable. For You are the Lord Most High, and are tenderhearted, patient, very merciful, and who repent toward the evils of man. Therefore You, O Lord God of the righteous, have not appointed repentance for the righteous, for Abraham, Isaac, and Jacob, who have not sinned against You; but You have appointed repentance for me, a sinner, because I have sinned more than the number of the sands on the seashore. My lawlessness, O Lord, is multiplied. Yes, my lawlessness is multiplied, and I am not worthy to fix my eyes to behold the heights of heaven because of the multitude of my wrongdoings. I am bent down with so many iron chains that I shake my head over my sins, neither do I have any relief. For I have provoked Your anger and done evil in your sight. I have set up abominations and multiplied idols. Now therefore, I bow the knee of my heart, begging goodness from You. I have sinned, O Lord, I have sinned, and I know my lawlessness. I ask and beg you; forgive me, O Lord, forgive me, and do not destroy me because of my lawlessness; neither reserve evils for me, nor be wrathful forever; nor condemn me to the lowest parts of the earth; for You are the Lord God of those who repent. And in me, though I am unworthy, You will show Your goodness, and will save me according to Your great mercy. Therefore I shall praise You continually all the days of my life, for all the powers of the heavens praise You, and Yours is the glory unto the ages. Amen.
http://www.omhksea.org/2015/03/the-prayer-of-manasseh-king-of-judah/
 
"'Blessed are the merciful for they will receive mercy' (Mt. 5:7). The merciful person is he who gives to others what he has himself received from God, whether it be money, or food, or strength, a helpful word, a prayer, or anything else that he has through which he can express his compassion for those in need. At the same time he considers himself a debtor, since he has received more than he is asked to give. By Christ's grace, both in the present and in the world to come, before the whole of creation he is called merciful, just as God is called merciful (cf. Lk. 6:36)." (St. Peter of Damaskos (The Philokalia Vol. 3; Faber and Faber pgs. 96-97))

"'Blessed are the merciful for they will receive mercy' (Mt. 5:7). The merciful person is he who gives to others what he has himself received from God, whether it be money, or food, or strength, a helpful word, a prayer, or anything else that he has through which he can express his compassion for those in need. At the same time he considers himself a debtor, since he has received more than he is asked to give. By Christ's grace, both in the present and in the world to come, before the whole of creation he is called merciful, just as God is called merciful (cf. Lk. 6:36)." (St. Peter of Damaskos (The Philokalia Vol. 3; Faber and Faber pgs. 96-97))

En vrac...Eléments pour votre réflexion

 

personnelle...

 

 

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liban - copie

Dans une vidéo diffusée par le « bureau des médias de l’émirat de Raqqa », deux Libanais membres de l’État Islamique exhortent les chrétiens du Liban de se convertir à l’islam, s’il ne le font pas « ils seront incapables de s’opposer à l’État Islamique », nous signale Asia News. Ces nouvelles menaces ciblées contre les chrétiens montrent que le Liban est aussi et toujours un objectif de l’État Islamique

Source : Asia News, 12 mars

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ISIS Committing Genocide Against Christians, US House Unanimously Declares


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ISIS Committing Genocide Against Christians, US House Unanimously Declares


2016-03-15 05:58 GMT

 

The House of Representatives on Monday overwhelmingly approved a resolution declaring as "genocide" atrocities committed by the Islamic State against Christians and other religious and ethnic minorities in the Middle East.

HR 75 passed without a single dissenting vote, 393-0, sending a strong signal to Secretary of State John F. Kerry, who has been deliberating for months whether to declare genocide. The House speaker said he wasn't optimistic about it.

"It is my sincere hope that this trans-partisan resolution will further compel the State Department to join the building international consensus in calling the horrific ISIS violence against Christians, Yazidis and others by its proper name: genocide," said Rep. Jeff Fortenberry, the Nebraska Republican who sponsored the resolution.

The State Department has until Thursday under a congressional deadline to decide whether to classify the mass killings, kidnappings, rapes and destruction of religious property by the terrorist group as genocide. The deadline was imposed by a little-noted provision in the omnibus spending bill passed late last year.

In a statement Monday, House Speaker Paul D. Ryan, Wisconsin Republican, noted reports that the Obama administration says legal reviews are ongoing and the Thursday deadline likely won't be met.

"As the administration waffles on this issue and doubles down on its failed strategy to defeat [the Islamic State], the American people are speaking loudly and clearly on this issue," Mr. Ryan said.

Doug Napier, senior counsel and executive director of the Alliance Defending Freedom International, said official recognition of genocide would trigger laws in United Nations to investigate and prosecute offenders, as well as oblige the U.S. to take measures to end the violence.

He said it is irresponsible that the genocide has not already been declared in the face of overwhelming evidence that Christians and other minorities are being specifically persecuted.

"Religious and ethnic minority groups in the Middle East are deliberately targeted by ISIS for destruction," Mr. Napier said. "The number of Christians has dropped from 2 million to under 1 million in Syria, and from 1.4 million to under 260,000 in Iraq in just a few years. The atrocities include assassinations of church leaders, torture, mass murders, kidnapping, sexual enslavement and systematic rape of Christian and Yazidi girls and women, destruction of churches, monasteries and cemeteries."

A wide range of prominent international figures, including Pope Francis and former secretary of state and Democratic presidential front-runner Hillary Clinton, have argued that the situation amounts to genocide.

But Mr. Kerry -- who holds the final say on the matter -- has been reluctant to take such a step, even though he acknowledged in August 2014 that the violence has all the "hallmarks of genocide."

The words came in the wake of two summer events that year -- the Islamic State's surprise capture of the Iraqi city of Mosul, which resulted in the rapid expulsion of some 60,000 Christians, and the surrounding of tens of thousands of Yazidis on nearby Mount Sinjar.

U.S. administrations have long been reluctant to adopt the genocide tag, which brings with it formal obligations under international law including, among other things, imposing a right and even sometimes a duty for foreign states to engage in military intervention to stop genocides.

In addition, the "genocide" label can make a negotiated settlement to an international crisis harder to achieve because of the threat of war crimes trials. Genocide is a crime that prosecutors in any country in the world can charge, regardless of where it occurs. But the political parties who would have to negotiate any such settlements include at least potentially the very leaders who would be tried.

"My understanding is that the use of that specific term has legal ramifications," White House spokesman Josh Earnest said last month.

There are diplomatic issues too. U.S. officials often don't want to "go there" with the word "genocide," even historically -- witness the continuing debate over the Armenian massacres.

Armenians, historians, Congress and most U.S. presidential candidates declare those events as a "genocide," but U.S. administrations (including presidents once in office) are reluctant to use that word for fear of angering Turkey, whose forces killed about 1 million Armenians in 1915 but which today is a key U.S. ally in NATO and the Middle East.

State Department press secretary John Kirby declined to comment on whether Mr. Kerry would meet the Thursday deadline. He promised only that the decision would be announced "soon."

"I can tell you what he's mostly focused on is making his determination based on evidence and analysis that he's getting from the State Department," Mr. Kirby said at a press briefing Monday. "I'll also say that he is taking it very, very seriously and wants to make sure that whatever determination he makes is fact-based and adequately reflected in what we're seeing on the ground."

In the wake of the Holocaust and the Nuremberg war-crimes trials of Nazi German officials, the United Nations defined genocide as "acts committed with the intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnic, racial or religious group."

A 276-page report issued by the Knights of Columbus last week, at the request of the State Department, said the current situation meets such a standard.

But Andrew Walther, who is vice president of media, research and development for the Knights of Columbus, said inquiries regarding the State Department's assessment of the report have been met with "the lawyers are looking at it -- in so many words, that the lawyers are looking at it."

Mr. Walther said in order to make the declaration, the State Department must believe there is "probable cause" that the Islamic State has engaged in genocide "and, as one attorney put it to me, there's enough evidence on their social media pages to warrant a finding of probable clause."

But Mr. Walther said history will judge Mr. Kerry severely if he continues to mull over the evidence.

"When the history books are written, it will go down in history as the genocide committed by ISIS," Mr. Walther said. "The question is whether the U.S. will be part of that consensus in terms of our State Department."

 

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Une prière du Frère Roger de Taizé

Toi, le Christ,
tu offres un trésor d'Evangile,
tu déposes en nous un don unique,
celui d'être porteurs de ta vie.
Mais pour qu'il soit évident
que le rayonnement vienne de toi
et non pas de nous,
tu as déposé ce don irremplaçable
dans des vases d'argile,
dans des cœurs de pauvres,
tu viens prendre place
dans la fragilité de nos êtres,
là et non pas ailleurs.
Alors, sans que nous sachions comment,
tu fais de nous, si démunis et vulnérables,
le rayonnement de ta présence
parmi les humains.

 

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A l’occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur intitulé «Profs ne lâchez rien», Elisabeth Lévy a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. Elle espère voir apparaître « une gauche républicaine, pluraliste, patriote et un brin conservatrice, et surtout une gauche qui pense librement« .

La seule raison pour laquelle on veut simplifier certaines règles [d'orthographe], c’est qu’on n’arrive plus à les enseigner. Donc, de même qu’on a amené le bac au niveau de 80 % d’une classe d’âge, on va, peu à peu, amener le français au niveau des élèves les plus médiocres. Comme ça, ils ne se sentiront pas opprimés par cet atroce signe de distinction sociale.

Le nouveau numéro de Causeur s’intitule «Profs ne lâchez rien!». Etant donné que le «collège Najat» et avec lui les nouveaux programmes entreront en vigueur à la rentrée prochaine, s’agit-il d’un appel à ne pas respecter la loi?

Nous ne l’avions pas vu comme ça, mais à la réflexion…oui! Nous sommes républicains et nous sommes évidemment pour le respect de la loi, mais je ne sais plus laquelle de nos constitutions, celle de 1793 je crois, dit qu’il faut se révolter contre les lois scélérates. Eh bien, il n’y a pas plus scélérat qu’une loi qui promeut le nivellement par le bas et organise la destruction de l’enseignement des humanités. Car on sacrifie en même temps l’avenir des élèves et celui de notre culture. Quand plus personne ne sera capable de transmettre la littérature française ou d’orthographier correctement la langue française, elles disparaîtront. [...]

Je suis convaincue qu’au-delà des clivages politiques, une grande partie de la France est avec eux.

Après la gronde déclenchée par la suppression du latin et du grec, c’est la simplification de l’orthographe qui a fait souffler un vent de révolte chez les parents et les profs. N’en fait-on pas trop pour un accent circonflexe ?

Les parents et les profs ont tout compris ; ils savent que la réforme du collège et celle de l’orthographe sont deux facettes d’une seule et même entreprise: puisque, sous couvert d’offrir l’excellence à tous, ce qui est un oxymore et une tromperie, on a renoncé à la méritocratie républicaine, on va faire disparaître tout ce qui ressemble à de l’excellence, c’est-à-dire à la possibilité qu’ont certains élèves d’être meilleurs que les autres. [...]

En réalité, pardonnez-moi l’expression, mais on les prend vraiment pour des cons. Le mépris enrobé de compassion: c’est cela le plus révoltant.

[...]
 

Le Figaro

 

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Amaq, l’agence d’information de l’État Islamique, a mis en ligne le 11 mars une vidéo montrant des militants islamistes brûlant, à Mossoul, des centaines de brochures et de livres chrétiens sur l’ordre du Diwan Al-Hisba, la “police de la moralité” de l’État Islamique.

Livres1 - copie

Source : Assyrian International News Agency, 12 mars

 

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Le président russe Vladimir Poutine ordonne à ses troupes d'entamer leur retrait de Syrie,
estimant que les objectifs poursuivis sont dans l'ensemble atteints.

Vladimir Poutine a ordonné, ce lundi, au ministère de la Défense russe d'entamer dès mardi le processus de retrait de la majeure partie des forces russes de Syrie. Le président russe estime que les objectifs poursuivis lors de cette intervention militaire ont été dans l'ensemble atteints. 

Je pense que la tâche assignée au ministère de la Défense et aux forces armées russes a été, dans l'ensemble, remplie
- Vladimir Poutine

Avec l'appui des soldats russes, Vladimir Poutine considère que les forces armées syriennes ont été en mesure de "renverser la situation dans le combat contre le terrorisme international et ont repris l'initiative dans presque tous les domaines". "Le travail effectué par nos soldats a créé les conditions nécessaires au lancement du processus de paix", a souligné le président russe à l'issue d'une réunion au Kremlin avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères.

Les bases navale et aérienne russes continueront à opérer

La base navale russe de Tartous et la base aérienne de Hmeymime, dans la province de Lattaquié, continueront à opérer normalement. Depuis septembre, Moscou avait déployé plus d'une cinquantaine d'avions de combat, ainsi que des troupes. Vladimir Poutine a ajouté que la Russie allait intensifier ses efforts en vue de parvenir à un règlement négocié du conflit syrien, qui dure depuis cinq ans et a fait plus de 250.000 morts.

Accord avec Bachar al Assad

Le président russe a téléphoné à son homologue syrien Bachar al Assad pour l'informer de sa décision. Le Kremlin souligne que cette décision  fait l'objet d'un accord avec Bachar al Assad. La présidence syrienne a fait savoir de son côté que cette décision avait été prise "conformément à la poursuite du cessez-le-feu et en tenant compte de la situation sur le terrain". 

La Russie est intervenue fin septembre 2015 en Syrie pour aider l'armée du président syrien Bachar al Assad, alors en grande difficulté, à contenir les forces rebelles, notamment dans l'ouest du pays. Cet appui s'est principalement traduit par des frappes aériennes contre les insurgés. Les Occidentaux ont toutefois accusé la Russie de privilégier, notamment durant les premiers mois, des frappes sur les rebelles plutôt que sur Daech.

La décision surprise du Kremlin intervient le jour même de la reprise des négociations de paix sur la Syrie à Genève, sous l'égide des Nations unies. Le médiateur de l'ONU a prévenu qu'il fallait que les négociations aboutissent car il n'y a pas de plan B, sinon la guerre.(Source: France Info)

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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...

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INVITATION(S):

 

 

 

PRIER POUR LA PAIX

Répondre à: 

jean-marie roziere

<jmr.lfsa@wanadoo.fr>

 

Bonjour à toutes et à tous. 

Vous tous êtes invités à nous rejoindre pour la rencontre de dimanche 20 mars

à 17h au n° 37 rue Tournefort

(Paris 5e, métro place Monge, RER Luxembourg).

Le sujet traité sera :

"Prier pour la paix ?"

 

Avec :

Pauline Bebe, Rabbin  de la Communauté Juive Libérale (Ile-de-France), auteur de Saisir le merveilleux dans l’instant (Le Passeur, 2015) et de A la lumière de ton visage (Actes Sud, 2014)

Antoine Peillon, journaliste (grand reporter) au quotidien La Croix, écrivain  (Essais aux éditions du Seuil etc.) et documentariste  (France 5, la Chaîne parlementaire etc.)

Younès Aberkaneprofesseur de mathématiques à l'Université de Cergy Pontoise, ancien président des Scouts musulmans de France, co-fondateur des Amitiés Judéo-musulmanes de France

Pour le groupe organisateur, trés cordialement,
 Jean-Marie Rozière.
 
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From: insistance@free.fr
To: beitham-france@hotmail.fr

 

 

 

Université Paris VII Denis Diderot 

Collège doctoral Paris Jérusalem 
Revue Insistance  

 
Lundi 21 mars 2016
9h00 – 13h00
Conférence ED
Halle  aux Farines - Salle 027C
(rez-de-chaussée, hall C) 
Esplanade Pierre Vidal-Naquet 
75013 Paris
A l’occasion de la parution du numéro 11 de la revue Insistance
Eduquer, Soigner, Gouverner… Faire désirer

 

 

 

9h – 11h : Les espaces intermédiaires et les maisons chaleureuses
 
Ouverture : Henri Cohen Solal et Paolo Lollo

Dominique Rividi
Henri Cohen Solal
Françoise Savelli
Bénédicte d’Eau
Nathalie Moshnyager
Joëlle Bordet

 

11h15 – 13h00 : Les trois métiers impossibles
 
Ouverture : Alain Didier Weill
 
Paolo  Lollo
Abram Coën
Patrick Landmann
Xavier Gassmann

 

 

 

 

 
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WE Doctrine Sociale de l'Église
au Sanctuaire de Montligeon

View this email in your browser (http://us6.campaign-archive1.com/?u=d3fef8b0f2823bc152bba8eac&id=200930e621&e=056e2e80ea)

http://montligeon.org/fr/agenda/icalrepeat.detail/2016/04/23/512/-/we-doctrine-sociale-de-l-eglise?utm_source=Liste+de+diffusion&utm_campaign=200930e621-WE_Doctrine_Sociale_de_l_glise2_16_2016&utm_medium=email&utm_term=0_5df13045e4-200930e621-49845253



** Une formation pour comprendre
la vision chrétienne du travail !
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Nous vous donnons rendez-vous les samedi 23 et dimanche 24 avril
pour participer à la toute première formation de l'année, avec pour fil conducteur la pensée Sociale de l'Église et plus particulièrement :
"L'épanouissement spirituel au travail"

Le but de la formation est de chercher des pistes réelles
pour remettre l'homme au centre du travail,
afin qu'il puisse s'y épanouir intégralement jour après jour.
À cet effet les chapelains du Sanctuaire proposeront cinq points de réponses
au cours de cinq conférences  :


"La créativité dans le travail"
"Le travail et la dignité humaine"
"L'épanouissement personnel et communautaire au travail"
"Le mystère pascal du travail"
"La sanctification par le travail"


Informations et inscriptions en cliquant ici(http://montligeon.org/fr/agenda/icalrepeat.detail/2016/04/23/512/-/we-doctrine-sociale-de-l-eglise?utm_source=Liste+de+diffusion&utm_campaign=200930e621-WE_Doctrine_Sociale_de_l_glise2_16_2016&utm_medium=email&utm_term=0_5df13045e4-200930e621-49845253) 
Vous pouvez également nous contacter par téléphone : 02 33 85 17 00
ou par mail : receptionmf@montligeon.org (mailto:receptionmf@montligeon.org)

INVITATION

Versailles, 17 mars : "2017 : Quelle espérance pour la France ?"