'When the demons see that someone has the zeal and diligence to pray as he ought, then they suggest to him thoughts about something, supposedly important, and then draw away; but a little later they again call up the memory of this thing, urging his mind to examine it, if it is a problem - to solve it; if it is a thing - to acquire it; and he, not finding what he seeks, feels vexed and grieved. Then, when he stands up to pray, the demons remind him of what he had thought of and sought for, so that his mind should once more be moved to inquiry and his prayer become barren.' (St. Nilus of Sinai)
Livre de Daniel 14,27-42.
En ces jours-là, les Babyloniens se rassemblèrent contre le roi et lui dirent : "Livre-nous Daniel qui a détruit Bel, a fait mourir le dragon : sinon nous te ferons mourir, toi et ta maison. "
Le roi vit qu'ils se jetaient sur lui avec violence ; cédant à la nécessité, il leur livra Daniel.
Ils le jetèrent dans la fosse aux lions, et il y demeura six jours.
Dans la fosse, il y avait sept lions, et on leur donnait chaque jour deux corps et deux brebis ; mais alors on ne leur donna pas cette pâture, afin qu'ils dévorassent Daniel.
Or le prophète Habacuc était en Judée ; après avoir fait cuire une bouillie et émietté du pain dans un vase, il allait aux champs le porter à ses moissonneurs.
L'ange du Seigneur dit à Habacuc : " Porte le repas que tu tiens à Babylone, à Daniel, qui est dans la fosse aux lions. "
Habacuc dit : " Seigneur, je n'ai jamais vu Babylone, et je ne connais pas la fosse. "
Alors l'ange le prit par le haut de la tête, le porta, par les cheveux de sa tête, et le déposa à Babylone, au-dessus de la fosse, avec toute l'agilité de sa nature spirituelle.
Et Habacuc cria : " Daniel, serviteur de Dieu, prends le repas que Dieu t'envoie."
Daniel répondit : " Vous vous êtes, en effet, souvenu de moi, ô Dieu, et vous n'avez pas abandonné ceux qui vous aiment. "
Et Daniel se leva et mangea. Et l'ange du Seigneur remit aussitôt Habacuc en son lieu.
Le septième jour, le roi vint pour pleurer Daniel ; étant venu vers la fosse, il regarda, et voici que Daniel était assis au milieu des lions.
Il cria à haute voix et dit : " Vous êtes grand, Seigneur, Dieu de Daniel, et il n'y en a point d'autre que vous ! " Et il le retira de la fosse aux lions.
Puis il fit jeter dans la fosse ceux qui avaient voulu le perdre, et ils furent dévorés sous ses yeux, en un instant. Alors le roi dit :
" Que tous les habitants de la terre entière craignent le Dieu de Daniel, car c'est lui qui est le Sauveur, qui fait des signes et des prodiges sur la terre, lui qui a délivré Daniel de la fosse aux lions ! "
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-13.
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée ; il ne voulait pas demeurer en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
Or, la fête des Juifs, celle des Tabernacles, était proche.
Ses frères lui dirent donc : "Partez d'ici, et allez en Judée, afin que vos disciples aussi voient les œuvres que vous faites ;
Car personne ne fait une chose en secret, lorsqu'il désire qu'elle paraisse. Si vous faites ces choses, montrez-vous au monde."
Car ses frères mêmes ne croyaient pas en lui.
Jésus leur dit : "Mon temps n'est pas encore venu ; mais votre temps à vous est toujours prêt.
Le monde ne saurait vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui ce témoignage, que ses œuvres sont mauvaises.
Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n'y vais point, parce que mon temps n'est pas encore venu."
Après avoir dit cela, il resta en Galilée.
Mais lorsque ses frères furent partis, lui-même monta aussi à la fête, non publiquement, mais en secret.
Les Juifs donc le cherchaient durant la fête, et disaient "Où est-il ?."
Et il y avait dans la foule une grande rumeur à son sujet. Les uns disaient "C'est un homme de bien ; Non, disaient les autres, il trompe le peuple."
Cependant personne ne s'exprimait librement sur son compte, par crainte des Juifs.
Par St Jean de la Croix
(1542-1591),
mystique membre de l'ordre Catholique-romain du carmel et docteur de l'Église Romaine, dans "Le Cantique spirituel", strophe 1 (trad. OC, Cerf 1990, p. 1218)
« On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui »
Où t'es-tu caché, Bien-Aimé,
Me laissant toute gémissante ?
Comme le cerf tu t'es enfui,
M'ayant blessée ; mais à ta suite,
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite !
« Où t'es-tu caché ? »
C'est comme si l'âme disait :
-« Verbe, mon Époux, montre-moi le lieu de ta retraite. »
Ce qui équivaut à lui demander la manifestation de sa divine essence, car « le lieu de la retraite du Fils de Dieu », nous dit saint Jean, « c'est le sein du Père » (Jn 1,18), ou en d'autres termes, c'est la divine essence, invisible à tout regard mortel, impénétrable à tout entendement humain.
Isaïe, s'adressant à Dieu, lui dit :
« Vraiment tu es un Dieu caché »
(Is 45,15).
C'est pourquoi, remarquons-le bien, si intimes que soient les communications, si sublime que puisse être la connaissance qu'une âme reçoit de Dieu en cette vie, ce qu'elle perçoit n'est pas l'essence de Dieu et n'a rien de commun avec lui.
En réalité, Dieu reste toujours caché à notre âme. Quelles que soient les merveilles qui lui sont dévoilées, elle doit toujours le regarder comme caché et le chercher dans sa retraite, en disant : « Où t'es-tu caché ? »
En effet, ni la communication sublime, ni la présence sensible, n'est un signe assuré de la favorable présence de Dieu dans une âme, pas plus que la sécheresse et la privation de toute faveur de ce genre n'est un indice de son absence.
C'est ce que nous dit le prophète Job :
-« S'il vient à moi, je ne le verrai pas, et s'il se retire, je ne m'en apercevrai pas »
(Jb 9,11).
De cela nous devons tirer l'enseignement suivant.
Une âme est-elle favorisée de hautes communications, de connaissances et de sentiments spirituels, elle ne doit nullement se persuader qu'elle possède Dieu ou qu'elle en a la vue claire et essentielle, ni qu'à cause de ces dons elle a Dieu davantage ou a pénétré plus avant en lui.
De même, toutes ces communications sensibles et spirituelles viennent-elles à lui manquer, la laissant dans l'aridité, les ténèbres et l'abandon, elle ne doit nullement penser que dans cet état Dieu lui manque...
Le but principal de l'âme dans ce vers du poème n'est donc pas de demander la dévotion affectueuse et sensible, qui ne donne ni certitude ni évidence de la possession de l'Époux en cette vie : elle réclame la présence et la claire vision de son essence, dont elle veut jouir d'une manière assurée dans l'autre vie.
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POUR FACILITER NOTRE EXAMEN DE CONSCIENCE:
« Le médisant par un seul coup de sa langue, fait ordinairement trois meurtres :
*il tue son âme et
*celle de celui qui l’écoute, d’un homicide spirituel, et
*ôte la vie à celui duquel il médit ;
car,
comme disait saint Bernard (1),
et celui qui médit et celui qui écoute le médisant, tous deux ont le diable sur eux,
mais l’un l’a en la langue et l’autre en l’oreille.
David parlant des médisants "Ils ont affilé leurs langues", dit-il, comme un serpent. (2)
Or le serpent a la langue fourchue et à deux pointes, comme dit Aristote (3) ; et
telle est celle du médisant, qui d’un seul coup pique et empoisonne l’oreille de l’écoutant et la réputation de celui de qui elle parle.
Je vous conjure donc, très chère Philothée, de ne jamais médire de personne, ni directement, ni indirectement :
-gardez-vous d’imposer
*des faux crimes et péchés au prochain, ni
*de découvrir ceux qui sont secrets, ni
*d’agrandir ceux qui sont manifestes, ni
*d’interpréter en mal la bonne œuvre, ni
*de nier le bien que vous savez être en quelqu’un, ni
*le dissimuler malicieusement, ni
*le diminuer par paroles,
car en toutes ces façons vous offenseriez grandement Dieu,
mais surtout accusant faussement et niant la vérité au préjudice du prochain ;
car c’est double péché de mentir et nuire tout ensemble au prochain. »
1. Saint Bernard, Sur le Cantique, sermon XXIV, 3. - 2. Ps. CXXXIX, 3. - 3. Aristote, Histoire des animaux, liv. I, chap. XI.
St François de Sales, Introduction à la vie dévote (Troisième Partie ch. XXIX), in "Œuvres", nrf / Gallimard, 1969. Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-en-Valais (Suisse). Texte intégral à télécharger ici.
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Ce matin nous regardons vers le Livre des Nombres:
« En ces jours-là, les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne mais en chemin, le peuple PERDIT COURAGE. »
(Nb 21, 4)
Face aux difficultés, la tentation du renoncement ...Nous ne pouvons pas faire demi-tour
Comme chacun d'entre nous, personnellement et en communauté, le peuple hébreu, le Peuple Elu, est confronté à de multiples difficultés liées à tout ce que représente un long voyage.Or nous sommes en voyage, en chemin d'éternité ! A nous de faire de ce passage une Pâque pour, au cours de notre vie:
*vivre du Christ, vivre en Christ par l'Esprit Vivifiant qu'Il nous donne et en témoigner ("Ce n'est plus moi qui vit mais le Christ qui vit en moi" St Paul) et, au soir de notre vie terrestre alors que nous passons de cette vie des ombres de la vie à la Vraie Vie qui est en Dieu
*mourir en Christ notre résurection pour ressusciter en Lui, La Porte des brebis qui retournent au Père et pouvoir dire avec Thérèse de l'enfant Jésus: "Je ne meurs pas, j'entre dans la vie".
Faire de notre passage ici-bas, un "noviciat" pour la vie éternelle ou des "fillancailles" pour les noces éternelles...UNE REUSSITE !...
Mais le chemin paraît long à ce Peuple et il baisse les bras ! Il perd courage ! Il voudrait revenir en arrière et,pour se justifier, il cherche un coupable...
Eh bien oui, c’est humain, c'est "trop humain"et cela nous arrive à tous, surtout lorsque nous sommes face à des difficultés que nous jugeons insolubles et finissent par nous épuiser, par nous user.
COURAGE et persévérance !
« COURAGE ! » Jésus lui-même nous exhorte explicitement à ne pas perdre courage dans le "combat spirituel":
« Courage, j’ai vaincu le monde ! »
(Jn 16, 33)
Avec la grâce du Saint Esprit, même lorsque nous nous sentons "à bout de force", en frères et sœurs du Christ Tête de l'Eglise, nous pouvons trouver la force de nous renoncer à nous-même(Ce nombrilisme qui nous fait tant souffrir et nous appesantit, qui aloudit et ralentit notre marche)reprendre la route à la suite de notre Chef pour aller...vers le Père. Avant de subir Sa douloureuse Passion, l'Evangileprécise que Jésus prit « avec courage » la route de Jérusalem...Le fils de l'Homme avance vers l'accomplissement de Sa mission. Marchons à Sa suite !...Chacun d'entre nous collabore en effet à l'unité du monde dans le Christ Prince de la paix...
A n'en pas douter, Dieu agit dans ma vie
Lorsque nous découragés, le recours aux relations fraternelles et amicales ne sera pas inutile. (Il faut savoir se faire aider avec simplicité. Nous sommes tous interdépendants les uns des autres...Nous devons au sens premier du terme nous "supporter", nous porter les uns les autres).
Mais, pris dans le tourbillon des préoccupations profanes, pensons-nousà implorer et utiliser des moyens spirituels ?
Demandons-nous avec humilité dans notre prière personnelle que le Seigneur nous donne Lui-même la force de Son Esprit pour que j'y trouve le courage dont j’ai besoin pour demeurer debout et poursuivre la route ?
Autrement dit: Est-ce que, au fond de moi, je crois vraiment que Dieu peut agir concrètement dans ma vie ?
Aujourd'hui, je fais donc un pasde plus
J'accepte de reconnaître mes lieux et occasions dedécouragement. J'accepte de reconnaître que je suis fatigué, las, que sans la grâce divine par mes seules forces humaines je suis impuissant et je demande avec confiance au Seigneur, par Marie la "Nouvelle Eve",la "femme forte", la Grâce du Saint Esprit pour reprendre courage !
1. Seigneur souverain, Dieu de nos pères, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de leur juste descendance,
2. Toi Qui as fait le ciel et la terre avec toute leur beauté,
3. Toi Qui as entravé la mer par la parole de Ton Commandement, Toi qui as fermé l’abîme et l’as scellé par Ton Nom redoutable et glorieux,
4. et devant Qui tout frémit et tremble face à Ta puissance !
5. En effet la magnificence de Ta gloire est insoutenable et irrésistible est Ta colère qui menace les pécheurs,
6. mais incommensurable et insondable est la miséricorde de Ta promesse,
7. car c’est Toi le Seigneur Très-Haut, compatissant, lent à la colère et plein de miséricorde, qui Se repent des maux qui frappent les hommes.
8. Toi donc, Seigneur, Dieu des justes, Tu n’as pas établi le repentir pour les justes, pour Abraham et Isaac et Jacob qui n’ont pas péché contre Toi, mais Tu as établi le repentir pour moi
pécheur,
9. parce que j’ai commis des péchés plus nombreux que le sable de la mer. Mes transgressions se sont multipliées, Seigneur, elles se sont multipliées, et je ne suis pas digne de lever les yeux pour voir la hauteur du Ciel à cause de la foule de mes péchés.
10. Je suis trop accablé sous le grand poids de mes chaînes pour relever la tête à cause de mes péchés. Il n’est pas pour moi de pardon car j’ai provoqué Ta colère, et j’ai fait ce qui est mal à Tes yeux en commettant des abominations et en multipliant des objets d’horreur.
11. Mais maintenant je plie le genou de mon cœur en implorant Ta bonté:
12. j’ai péché, Seigneur, j’ai péché, et mes transgressions, moi je les connais.
13. Je Te supplie et je T’implore : pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, ne m’anéantis pas à cause de mes transgressions, ne garde pas de ressentiment pour l’éternité face au mal que j’ai fait, ne me condamne pas jusque dans les profondeurs de la terre! Car Tu es, Seigneur, le Dieu de ceux qui se repentent
14. et en moi Tu montreras ta bonté. Car, tout indigne que je sois, Tu me sauveras dans Ta grande miséricorde,
15. et je Te louerai sans cesse tous les jours de ma vie. Car toute la puissance des cieux Te loue et la gloire T’appartient pour l’éternité. Amen
Even if we perform upon thousands of good works, my brethren: fasts, prayers, almsgiving; even if we shed our blood for our Christ and we don’t have these two loves [love of God and love of brethren], but on the contrary have hatred and malice toward our brethren, all the good we have done is of the devil and we go to hell. But, you say, we go to hell despite all the good we do because of that little hatred? Yes, my brethren, because that hatred is the devil’s poison, and just as when we put a little yeast in a hundred pounds of flour it has such power that it causes all the dough to rise, so it is with hatred. It transforms all the good we have done into the devil’s poison. (St. Kosmas Aitolos)
SAINT ARISTOBULE, QUI ÊTES VOUS ?
Frère du Saint Apôtre Barnabé, Saint Aristobule faisait partie des Soixante-Dix Disciples du Seigneur.
Il suivit fidèlement Saint Paul dans ses voyages missionnaires2,
en l'assistant avec amour et apprenant à son école à proclamer l'Evangile du Salut aux païens.
Il fut envoyé par celui-ci en mission dans les îles britanniques, qui étaient alors habitées par de sauvages populations idolâtres.
Cest au prix de maintes afflictions que le Saint Apôtre remplit sa mission, parfois torturé, d'autres fois traîné sur la place publique et offert en risée à la foule.
Mais il combattit vaillamment et fonda des Eglises, dans lesquelles il plaça des Prêtres et des Diacres qu'il avait ordonnés.
Après avoir ainsi semer les germes de la vie chrétienne, qui ne devait porter des fruits que plusieurs siècles plus tard, Saint Aristobule s'endormit dans la paix de son Seigneur: le Christ réssuscité3.
1. Il est également commémoré le 31 octobre. 2. Dans l'Epître aux Romains St Paul demande de saluer « ceux de la maison d'Aristobule »
(Rom. 16:10).
En se fondant sur ce texte, certains ont pensé qu'Aristobule devait être un noble, peut-être même parent d'Hérode Agrippa 1er, qui avait des Chrétiens parmi ses serviteurs. 3. Selon une vénérable tradition il aurait souffert le martyre en Grande-Bretagne
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SAINT ZACHARIE,
(PAPE ORTHODOXE DE ROME)
(Fêté le 15 mars)
Fils d'Hellade, évêque en la ville de Rome,*
Tu défendis l'Eglise contre l'hérésie*
Qui voulait faire disparaître les icônes.* Tu soutins l'œuvre missionaire en Germanie*
Conduite par saint Boniface de Mayence.*
Dans les évangiles, deux femmes ont échappé à la lapidation. Nous connaissons le nom de la première : Marie de Nazareth. Son fiancé aurait pu la faire condamner ; Joseph ne l’a pas fait parce qu’il était un homme juste, ouvert au désir de Dieu et à son écoute.
La femme qu’on amène à Jésus n’a pas de nom ou plutôt elle a le mien et le vôtre. Elle peut être chacun de nous avec notre péché, nos refus d’aimer Dieu, les autres ou nous-mêmes, car le péché n’est rien d’autre !
Avec elle nous voici devant non pas un juste mais devant le seul juste, le seul qui peut nous rendre juste à ses yeux, nous ajuster ou nous réajuster à l’amour du Père miséricordieux, donnant ainsi une folle espérance aux plus abîmés, aux plus perdus, aux plus pécheurs. « Va et ne pèche plus » a toute cette signification : Va. Je ne te condamne pas. Je te fais confiance. J’espère en toi. Je t’aime.
Certains voudraient peut-être entendre un explicite : « Je te pardonne. » Mais non. L’absence de condamnation, l’envoi pour une vie nouvelle, là est le pardon. Que veut-on de plus ? La Miséricorde accueille, pardonne, espère.
Le bienheureux Jean Joseph Lataste l’a dit et montré aux 400 détenues de la Maison centrale de Cadillac. Son témoignage et ses paroles ont porté du fruit. Il a simplement prêché l’Évangile de la Miséricorde. Avec la Miséricorde, nous avons de quoi arrêter toutes les lapidations qui pourraient nous atteindre ou par lesquelles nous pourrions atteindre les autres. Lapidations non par les pierres, mais par les paroles jetées qui condamnent, excluent, calomnient, médisent.
Monseigneur Gérard Daucourt (Source:Carême dans la Ville)
15 mars – France, Chartres : Notre Dame de Sous Terre – Italie : Notre Dame de Fossolovara
600 ans avant la première apparition de la Dame de tous les Peuples…
Le miracle eucharistique d’Amsterdam (Hollande) a eu lieu le 15 mars 1345, soit 600 ans avant la première apparition de la Dame de tous les Peuples à Amsterdam. Dans sa maison, un malade était mourant. On lui administra l’extrême-onction mais il ne put conserver la sainte communion et rendit l’Hostie. La femme qui le soignait, jeta au feu la vomissure. Alors que, le lendemain matin, elle rallumait le feu, elle vit planer l’Hostie au-dessus des flammes. Elle la déposa sur un tissu qu’elle mit dans un coffret et fit venir un prêtre (…). On ramena l’Hostie à l’église Saint-Nicolas, mais cette fois en grande pompe, dans une procession.
L’évêque reconnut le miracle en 1346. La solennité du Saint-Sacrement devint une fête liturgique et urbaine. Les pèlerins affluèrent. De nos jours chaque année environ 10.000 personnes venant de toutes les parties des Pays-Bas y participent, en priant en silence et suivant le chemin historique de la toute première procession, chaque 15 mars.
Or dans son deuxième message, le 21 avril 1945, La Dame de tous les peuples a montré à la voyante une procession s’avançant dans le lointain, en disant: « C’est la Procession du Miracle d’Amsterdam ». La Vierge Marie a donc intentionnellement choisi de s’adresser aux peuples à partir d’une « ville eucharistique ».
Père Paul Maria Sigl, Die Frau aller Völker 'Miterlöserin Mittlerin Fürsprecherin'
Amsterdam - Rome, 25 mars 1998 et Éditions Téqui, Les Messages de la Dame de tous les Peuples, 2006 La Dame de tous les Peuple
Prière du roi Manassé
Prayer of king Manasseh
(repentance / pénitence)
Le roi Manassé (687-642 av. J.C.) est rapporté dans 2 R21 et 2 Ch33 (2 Paralipomènes 33). Manassé, fils d’Ezékias, est un roi impie, qui s'est détourné de Dieu, a restauré le culte des idoles, se comporte avec violence. Le chatiment surviendra : après d'incessantes guerres dans lesquelles il entraînait son peuple, il fut vaincu la 22ème année de son règne, emmené couvert de chaînes en captivité à Babylone. Jeté dans un cachot dans la misère extrême, il se tourna enfin vers Dieu, reconnaît ses crimes, s'en repentit et pria. Après son retour de captivité, il fera restaurer le Temple et rétablir le culte divin.
Même si comme d'autres textes bibliques, il est absent de ce qui reste du "canon hébraïque", la tradition de l'Église connaît ce texte. Hors Bible, on le retrouve cité dans les Constitutions Apostoliques, Livre II - qui atteste donc de son usage liturgique dès le 3ème siècle - , dans le manuscrit Alexandrinus et dans l'Horologion original. On a aussi retrouvé à Qumrân une autre version de cette prière au milieu de cantiques. Et une traduction tardive hébraïque de la version grecque se trouve dans les fragments de la Guenizah du Caire. Dans la tradition occidentale originale, on la retrouve dans le Psautier Mozarabe (usage type gallican), et elle était placée en "répons" dans l'ancienne liturgie romaine orthodoxe dans un verset du Psaume 50. Dans la Vulgate, elle se trouvait en annexe du NT avec 3 et 4 Esdras.
La première évocation de ce mauvais roi adressant une prière de repentance à Dieu après avoir été vaincu par Babylone, est rapportée dans le 2ème Livre des Chroniques (2 Ch 33). Cette Chronique rapporte que le texte de la prière est dans 2 autres livres, qui comme beaucoup de livres évoqués dans l'A.T., n'ont été gardé ni par la tradition hébraïque, ni par la tradition chrétienne (Actes d'Ozée et Actes des rois d'Israël). C'est dans la LXX / Septante, la Bible de l'Église, que nous retrouvons le texte en élément séparé de la chronique de la vie du roi.
Cette prière de Manassé est lue durant l'Office des Grandes Complies (Apodeipnon) qui commence le soir du Lundi Pur ou lundi du début du Grand Carême, le lendemain du Dimanche de la tyrophagie (Exil d'Adam). Elle est lue vers la fin de l'Office. Elle comporte 3 parties :
a. l'invocation à Dieu
b. la reconnaissance de son état de pécheur et sa repentance
c. la prière de demande de pardon
C'est une prière très éloquente, tout à fait appropriée pour la période du Grand Carême, période de repentance par excellence.
Elle est un exemple très marquant de l'utilisation par l'Église d'une prière de l'Ancien Testament pour ses offices liturgiques, car ses paroles reflètent l'attitude de repentance requise par les fidèles durant le Grand Carême.
1. Seigneur souverain, Dieu de nos pères, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de leur juste descendance,
2. Toi Qui as fait le ciel et la terre avec toute leur beauté,
3. Toi Qui as entravé la mer par la parole de Ton Commandement, Toi qui as fermé l’abîme et l’as scellé par Ton Nom redoutable et glorieux,
4. et devant Qui tout frémit et tremble face à Ta puissance !
5. En effet la magnificence de Ta gloire est insoutenable et irrésistible est Ta colère qui menace les pécheurs,
6. mais incommensurable et insondable est la miséricorde de Ta promesse,
7. car c’est Toi le Seigneur Très-Haut, compatissant, lent à la colère et plein de miséricorde, qui Se repent des maux qui frappent les hommes.
8. Toi donc, Seigneur, Dieu des justes, Tu n’as pas établi le repentir pour les justes, pour Abraham et Isaac et Jacob qui n’ont pas péché contre Toi, mais Tu as établi le repentir pour moi
pécheur,
9. parce que j’ai commis des péchés plus nombreux que le sable de la mer. Mes transgressions se sont multipliées, Seigneur, elles se sont multipliées, et je ne suis pas digne de lever les yeux pour voir la hauteur du Ciel à cause de la foule de mes péchés.
10. Je suis trop accablé sous le grand poids de mes chaînes pour relever la tête à cause de mes péchés. Il n’est pas pour moi de pardon car j’ai provoqué Ta colère, et j’ai fait ce qui est mal à Tes yeux en commettant des abominations et en multipliant des objets d’horreur.
11. Mais maintenant je plie le genou de mon cœur en implorant Ta bonté:
12. j’ai péché, Seigneur, j’ai péché, et mes transgressions, moi je les connais.
13. Je Te supplie et je T’implore : pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, ne m’anéantis pas à cause de mes transgressions, ne garde pas de ressentiment pour l’éternité face au mal que j’ai fait, ne me condamne pas jusque dans les profondeurs de la terre! Car Tu es, Seigneur, le Dieu de ceux qui se repentent
14. et en moi Tu montreras ta bonté. Car, tout indigne que je sois, Tu me sauveras dans Ta grande miséricorde,
15. et je Te louerai sans cesse tous les jours de ma vie. Car toute la puissance des cieux Te loue et la gloire T’appartient pour l’éternité. Amen
PRAYER OF MANASSEH, KING OF JUDAH
O Lord Almighty, the God of our fathers, of Abraham, Isaac, and Jacob, and their righteous seed; who made heaven and earth with all their ornamentation; who set the bounds of the sea by the word of Your command; who closed the abyss and sealed it by Your fearful and glorious name; before whom all things tremble and fear because of Your power; for the majesty of Your glory is unbearable, and the wrath of Your threats toward sinners cannot be withstood; yet Your merciful promise is immeasurable and unsearchable. For You are the Lord Most High, and are tenderhearted, patient, very merciful, and who repent toward the evils of man. Therefore You, O Lord God of the righteous, have not appointed repentance for the righteous, for Abraham, Isaac, and Jacob, who have not sinned against You; but You have appointed repentance for me, a sinner, because I have sinned more than the number of the sands on the seashore. My lawlessness, O Lord, is multiplied. Yes, my lawlessness is multiplied, and I am not worthy to fix my eyes to behold the heights of heaven because of the multitude of my wrongdoings. I am bent down with so many iron chains that I shake my head over my sins, neither do I have any relief. For I have provoked Your anger and done evil in your sight. I have set up abominations and multiplied idols. Now therefore, I bow the knee of my heart, begging goodness from You. I have sinned, O Lord, I have sinned, and I know my lawlessness. I ask and beg you; forgive me, O Lord, forgive me, and do not destroy me because of my lawlessness; neither reserve evils for me, nor be wrathful forever; nor condemn me to the lowest parts of the earth; for You are the Lord God of those who repent. And in me, though I am unworthy, You will show Your goodness, and will save me according to Your great mercy. Therefore I shall praise You continually all the days of my life, for all the powers of the heavens praise You, and Yours is the glory unto the ages. Amen. http://www.omhksea.org/2015/03/the-prayer-of-manasseh-king-of-judah/
"'Blessed are the merciful for they will receive mercy' (Mt. 5:7). The merciful person is he who gives to others what he has himself received from God, whether it be money, or food, or strength, a helpful word, a prayer, or anything else that he has through which he can express his compassion for those in need. At the same time he considers himself a debtor, since he has received more than he is asked to give. By Christ's grace, both in the present and in the world to come, before the whole of creation he is called merciful, just as God is called merciful (cf. Lk. 6:36)." (St. Peter of Damaskos (The Philokalia Vol. 3; Faber and Faber pgs. 96-97))
Dans une vidéo diffusée par le « bureau des médias de l’émirat de Raqqa », deux Libanais membres de l’État Islamique exhortent les chrétiens du Liban de se convertir à l’islam, s’il ne le font pas « ils seront incapables de s’opposer à l’État Islamique », nous signale Asia News. Ces nouvelles menaces ciblées contre les chrétiens montrent que le Liban est aussi et toujours un objectif de l’État Islamique…
ISIS Committing Genocide Against Christians, US House Unanimously Declares
2016-03-15 05:58 GMT
The House of Representatives on Monday overwhelmingly approved a resolution declaring as "genocide" atrocities committed by the Islamic State against Christians and other religious and ethnic minorities in the Middle East.
HR 75 passed without a single dissenting vote, 393-0, sending a strong signal to Secretary of State John F. Kerry, who has been deliberating for months whether to declare genocide. The House speaker said he wasn't optimistic about it.
"It is my sincere hope that this trans-partisan resolution will further compel the State Department to join the building international consensus in calling the horrific ISIS violence against Christians, Yazidis and others by its proper name: genocide," said Rep. Jeff Fortenberry, the Nebraska Republican who sponsored the resolution.
The State Department has until Thursday under a congressional deadline to decide whether to classify the mass killings, kidnappings, rapes and destruction of religious property by the terrorist group as genocide. The deadline was imposed by a little-noted provision in the omnibus spending bill passed late last year.
In a statement Monday, House Speaker Paul D. Ryan, Wisconsin Republican, noted reports that the Obama administration says legal reviews are ongoing and the Thursday deadline likely won't be met.
"As the administration waffles on this issue and doubles down on its failed strategy to defeat [the Islamic State], the American people are speaking loudly and clearly on this issue," Mr. Ryan said.
Doug Napier, senior counsel and executive director of the Alliance Defending Freedom International, said official recognition of genocide would trigger laws in United Nations to investigate and prosecute offenders, as well as oblige the U.S. to take measures to end the violence.
He said it is irresponsible that the genocide has not already been declared in the face of overwhelming evidence that Christians and other minorities are being specifically persecuted.
"Religious and ethnic minority groups in the Middle East are deliberately targeted by ISIS for destruction," Mr. Napier said. "The number of Christians has dropped from 2 million to under 1 million in Syria, and from 1.4 million to under 260,000 in Iraq in just a few years. The atrocities include assassinations of church leaders, torture, mass murders, kidnapping, sexual enslavement and systematic rape of Christian and Yazidi girls and women, destruction of churches, monasteries and cemeteries."
A wide range of prominent international figures, including Pope Francis and former secretary of state and Democratic presidential front-runner Hillary Clinton, have argued that the situation amounts to genocide.
But Mr. Kerry -- who holds the final say on the matter -- has been reluctant to take such a step, even though he acknowledged in August 2014 that the violence has all the "hallmarks of genocide."
The words came in the wake of two summer events that year -- the Islamic State's surprise capture of the Iraqi city of Mosul, which resulted in the rapid expulsion of some 60,000 Christians, and the surrounding of tens of thousands of Yazidis on nearby Mount Sinjar.
U.S. administrations have long been reluctant to adopt the genocide tag, which brings with it formal obligations under international law including, among other things, imposing a right and even sometimes a duty for foreign states to engage in military intervention to stop genocides.
In addition, the "genocide" label can make a negotiated settlement to an international crisis harder to achieve because of the threat of war crimes trials. Genocide is a crime that prosecutors in any country in the world can charge, regardless of where it occurs. But the political parties who would have to negotiate any such settlements include at least potentially the very leaders who would be tried.
"My understanding is that the use of that specific term has legal ramifications," White House spokesman Josh Earnest said last month.
There are diplomatic issues too. U.S. officials often don't want to "go there" with the word "genocide," even historically -- witness the continuing debate over the Armenian massacres.
Armenians, historians, Congress and most U.S. presidential candidates declare those events as a "genocide," but U.S. administrations (including presidents once in office) are reluctant to use that word for fear of angering Turkey, whose forces killed about 1 million Armenians in 1915 but which today is a key U.S. ally in NATO and the Middle East.
State Department press secretary John Kirby declined to comment on whether Mr. Kerry would meet the Thursday deadline. He promised only that the decision would be announced "soon."
"I can tell you what he's mostly focused on is making his determination based on evidence and analysis that he's getting from the State Department," Mr. Kirby said at a press briefing Monday. "I'll also say that he is taking it very, very seriously and wants to make sure that whatever determination he makes is fact-based and adequately reflected in what we're seeing on the ground."
In the wake of the Holocaust and the Nuremberg war-crimes trials of Nazi German officials, the United Nations defined genocide as "acts committed with the intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnic, racial or religious group."
A 276-page report issued by the Knights of Columbus last week, at the request of the State Department, said the current situation meets such a standard.
But Andrew Walther, who is vice president of media, research and development for the Knights of Columbus, said inquiries regarding the State Department's assessment of the report have been met with "the lawyers are looking at it -- in so many words, that the lawyers are looking at it."
Mr. Walther said in order to make the declaration, the State Department must believe there is "probable cause" that the Islamic State has engaged in genocide "and, as one attorney put it to me, there's enough evidence on their social media pages to warrant a finding of probable clause."
But Mr. Walther said history will judge Mr. Kerry severely if he continues to mull over the evidence.
"When the history books are written, it will go down in history as the genocide committed by ISIS," Mr. Walther said. "The question is whether the U.S. will be part of that consensus in terms of our State Department."
Toi, le Christ, tu offres un trésor d'Evangile, tu déposes en nous un don unique, celui d'être porteurs de ta vie. Mais pour qu'il soit évident que le rayonnement vienne de toi et non pas de nous, tu as déposé ce don irremplaçable dans des vases d'argile, dans des cœurs de pauvres, tu viens prendre place dans la fragilité de nos êtres, là et non pas ailleurs. Alors, sans que nous sachions comment, tu fais de nous, si démunis et vulnérables, le rayonnement de ta présence parmi les humains.
A l’occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur intitulé «Profs ne lâchez rien», Elisabeth Lévy a accordé un entretien fleuve à FigaroVox. Elle espère voir apparaître « une gauche républicaine, pluraliste, patriote et un brin conservatrice, et surtout une gauche qui pense librement« .
La seule raison pour laquelle on veut simplifier certaines règles [d'orthographe], c’est qu’on n’arrive plus à les enseigner. Donc, de même qu’on a amené le bac au niveau de 80 % d’une classe d’âge, on va, peu à peu, amener le français au niveau des élèves les plus médiocres. Comme ça, ils ne se sentiront pas opprimés par cet atroce signe de distinction sociale.
Le nouveau numéro de Causeur s’intitule «Profs ne lâchez rien!». Etant donné que le «collège Najat» et avec lui les nouveaux programmes entreront en vigueur à la rentrée prochaine, s’agit-il d’un appel à ne pas respecter la loi?
Nous ne l’avions pas vu comme ça, mais à la réflexion…oui! Nous sommes républicains et nous sommes évidemment pour le respect de la loi, mais je ne sais plus laquelle de nos constitutions, celle de 1793 je crois, dit qu’il faut se révolter contre les lois scélérates. Eh bien, il n’y a pas plus scélérat qu’une loi qui promeut le nivellement par le bas et organise la destruction de l’enseignement des humanités. Car on sacrifie en même temps l’avenir des élèves et celui de notre culture. Quand plus personne ne sera capable de transmettre la littérature française ou d’orthographier correctement la langue française, elles disparaîtront. [...]
Je suis convaincue qu’au-delà des clivages politiques, une grande partie de la France est avec eux.
Après la gronde déclenchée par la suppression du latin et du grec, c’est la simplification de l’orthographe qui a fait souffler un vent de révolte chez les parents et les profs. N’en fait-on pas trop pour un accent circonflexe ?
Les parents et les profs ont tout compris ; ils savent que la réforme du collège et celle de l’orthographe sont deux facettes d’une seule et même entreprise: puisque, sous couvert d’offrir l’excellence à tous, ce qui est un oxymore et une tromperie, on a renoncé à la méritocratie républicaine, on va faire disparaître tout ce qui ressemble à de l’excellence, c’est-à-dire à la possibilité qu’ont certains élèves d’être meilleurs que les autres. [...]
En réalité, pardonnez-moi l’expression, mais on les prend vraiment pour des cons. Le mépris enrobé de compassion: c’est cela le plus révoltant.
Amaq, l’agence d’information de l’État Islamique, a mis en ligne le 11 mars une vidéo montrant des militants islamistes brûlant, à Mossoul, des centaines de brochures et de livres chrétiens sur l’ordre du Diwan Al-Hisba, la “police de la moralité” de l’État Islamique.
Le président russe Vladimir Poutine ordonne à ses troupes d'entamer leur retrait de Syrie,
estimant que les objectifs poursuivis sont dans l'ensemble atteints.
Vladimir Poutine a ordonné, ce lundi, au ministère de la Défense russe d'entamer dès mardi le processus de retrait de la majeure partie des forces russes de Syrie. Le président russe estime que les objectifs poursuivis lors de cette intervention militaire ont été dans l'ensemble atteints.
Je pense que la tâche assignée au ministère de la Défense et aux forces armées russes a été, dans l'ensemble, remplie
- Vladimir Poutine
Avec l'appui des soldats russes, Vladimir Poutine considère que les forces armées syriennes ont été en mesure de "renverser la situation dans le combat contre le terrorisme international et ont repris l'initiative dans presque tous les domaines". "Le travail effectué par nos soldatsa créé les conditions nécessaires au lancement du processus de paix", a souligné le président russe à l'issue d'une réunion au Kremlin avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères.
Les bases navale et aérienne russes continueront à opérer
La base navale russe de Tartous et la base aérienne de Hmeymime, dans la province de Lattaquié, continueront à opérer normalement. Depuis septembre, Moscou avait déployé plus d'une cinquantaine d'avions de combat, ainsi que des troupes. Vladimir Poutine a ajouté que la Russie allait intensifier ses efforts en vue de parvenir à un règlement négocié du conflit syrien, qui dure depuis cinq ans et a fait plus de 250.000 morts.
Accord avec Bachar al Assad
Le président russe a téléphoné à son homologue syrien Bachar al Assad pour l'informer de sa décision. Le Kremlin souligne que cette décision fait l'objet d'un accord avec Bachar al Assad. La présidence syrienne a fait savoir de son côté que cette décision avait été prise "conformément à la poursuite du cessez-le-feu et en tenant compte de la situation sur le terrain".
La Russie est intervenue fin septembre 2015 en Syrie pour aider l'armée du président syrien Bachar al Assad, alors en grande difficulté, à contenir les forces rebelles, notamment dans l'ouest du pays. Cet appui s'est principalement traduit par des frappes aériennes contre les insurgés. Les Occidentaux ont toutefois accusé la Russie de privilégier, notamment durant les premiers mois, des frappes sur les rebelles plutôt que sur Daech.
La décision surprise du Kremlin intervient le jour même de la reprise des négociations de paix sur la Syrie à Genève, sous l'égide des Nations unies. Le médiateur de l'ONU a prévenu qu'il fallait que les négociations aboutissent car il n'y a pas de plan B, sinon la guerre.(Source: France Info)
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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...
Vous tous êtes invités à nous rejoindre pour la rencontre de dimanche 20 mars
à 17h au n° 37 rue Tournefort
(Paris 5e, métro place Monge, RER Luxembourg).
Le sujet traité sera :
"Prier pour la paix ?"
Avec :
Pauline Bebe, Rabbin de la Communauté Juive Libérale (Ile-de-France), auteur de Saisir le merveilleux dans l’instant (Le Passeur, 2015) et de A la lumière de ton visage (Actes Sud, 2014)
Antoine Peillon, journaliste (grand reporter) au quotidien La Croix, écrivain (Essais aux éditions du Seuil etc.) et documentariste (France 5, la Chaîne parlementaire etc.)
Younès Aberkane, professeur de mathématiques à l'Université de Cergy Pontoise, ancien président des Scouts musulmans de France, co-fondateur des Amitiés Judéo-musulmanes de France
** Une formation pour comprendre la vision chrétienne du travail ! ------------------------------------------------------------
Nous vous donnons rendez-vous lessamedi23 etdimanche24 avril
pour participer à la toute première formation de l'année, avec pour fil conducteur la pensée Sociale de l'Église et plus particulièrement : "L'épanouissement spirituel au travail"
Le but de la formation est de chercher des pistes réelles pour remettre l'homme au centre du travail, afin qu'il puisse s'y épanouir intégralement jour après jour. À cet effet les chapelains du Sanctuaire proposeront cinq points de réponses au cours de cinq conférences :
"La créativité dans le travail" "Le travail et la dignité humaine" "L'épanouissement personnel et communautaire au travail" "Le mystère pascal du travail" "La sanctification par le travail"
Versailles, 17 mars : "2017 : Quelle espérance pour la France ?"
Madame, Monsieur,
Chers amis,
Alors que les élections de 2017 se profilent à vive allure, la classe politique ne manifeste aucune volonté réelle de redresser notre pays, pourtant bien mal en point. Il ne faut pas que ces élections soient, une fois de plus, un échec pour la France.
Pour évoquer avec vous les possibilités d’actions qui s’offrent à nous, j’ai le plaisir de vous inviter à un débat, organisé par les Eveilleurs de Versailles, avec le général Tauzin et moi-même, autour de nos deux derniers livres : Rebâtir la France etLe manifeste de la dernière chance.
Je serais heureux que vous puissiez y participer.
Bien cordialement.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique
Pour en savoir plus : Conférence-débat, le 17 mars 2016, à 20h30, au Théâtre Montansier, à Versailles. Avec le général Tauzin et François Billot de Lochner. Entrée libre. Livres disponibles sur place.
INVITEZ VOS AMIS !
'If a man disregards the commandment about prayer, he then commits worse acts of disobedience, each one handing him over to the next like a prisoner.' (St. Mark the Ascetic)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*20 Mars :
RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit
INSCRIVEZ-VOUS !...
Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...
RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.
SIGN UP! ...
Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...
*25 Mars:
Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...
* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...
*26 Mars :
Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale au rythme des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.
* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.
*27 Mars :
PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.
Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans l'après-midi.
Retour au Monastère vers 19h.
* Monday, March 28:
PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS
Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.
Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.
Back at the monastery around 19h.
*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Pèlerinage à ROME
*Du Dimanche 31 Juillet au lundi 8 , Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas à Rome
Sanctuaires visités:
*Nevers (Ste Bernadette) et Ars (Le Saint Curé)
*San Damiano et Montichiari
*Rome dans tous ses états
*Notre-Dame de la Salette
Offrande estimée pour participation aux frais:
1000 euros.
SOYEZ NOMBREUX,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
(Inscriptions closes le dimanche 5 Juin)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
Repentance is a great torment to the devil who tries to stop it. (St John of Dalyatha, Letters)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,21-30.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
Par Léon le Grand
(?-v. 461), pape de Rome 15ème sermon sur la Passion, 3-4 (trad. bréviaire ; cf SC 75 bis, p. 189)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »
Celui qui vénère vraiment la Passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne...
Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui !
Cette adoption de notre nature par la divinité, grâce à laquelle -« le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous »
(Jn 1,14),
a-t-elle exclu aucun homme de sa miséricorde, sauf s'il refuse la foi ?
L'homme n'a-t-il pas une nature commune avec le Christ, s'il accueille celui qui l'a assumée, et s'il a été régénéré par l'Esprit qui l'a engendré ?
De plus, qui ne reconnaîtrait pas nos propres faiblesses en Lui, Lui qui a « pris la condition d'esclave » ?
(Ph 2,7)...
Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs célestes, est monté jusqu'à la droite de la majesté du Père.
Si nous marchons dans la voie de ses commandements, et si nous n'avons pas honte de confesser tout ce qu'il a fait pour notre salut dans l'abaissement de sa chair, nous aussi nous serons élevés jusqu'à partager sa gloire.
Car ce qu'il a annoncé s'accomplira de façon éclatante :
-« Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux » (Mt 10,32).
“One should not think about the doings of God when one’s stomach is full; on a full stomach there can be no vision of the Divine mysteries.” (St. Seraphim of Sarov)
The mystery of the Incarnation of the Word contains in itself the meaning of all the symbols and enigmas of Scripture, and the hidden meaning of all sensible and intelligible creation. But one who knows the mystery of the cross and the tomb, known as the main reasons for all these things. Finally one that penetrates further and is initiated into the mystery of the resurrection, learns the purpose for which God created all things in the beginning. (Saint Maximus the Confessor, Centuries of knowledge, I, 66.)/The mystery of the Incarnation of the Word contains in itself the meaning of all the symbols and enigmas of Scripture, and the hidden meaning of all sensible and intelligible creation. But one who knows the mystery of the cross and the tomb, known as the main reasons for all these things. Finally one that penetrates further and is initiated into the mystery of the resurrection, learns the purpose for which God created all things in the beginning. (Saint Maximus the Confessor, Centuries of knowledge, I, 66.)
Chers amis. Aloho m'barekh
Devant partir aujourd'hui pour une tournée pastorale, je ne suis pas certain de pouvoir revenir vers vous demain.
C'est pourquoi je vous livre ce matin les lectures liturgiques de notre lectionnaire Orthodoxe malankar pour le Samedi et pour le cinquième dimanche de Carême.
Veuillez m'en excuser.
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
Cinquième samedi du Grand Carême
(Ascordé au Calendrié Orthodoxe Malankar)
Saint Qurbana
o Actes 5 : 33 à 42 :
33 Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés et projetaient de les supprimer.
34 Alors, dans le Conseil suprême, intervint un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple. Il ordonna de les faire sortir un instant,
35 puis il dit : « Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là.
36 Il y a un certain temps, se leva Theudas qui prétendait être quelqu’un, et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ; il a été supprimé, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien.
37 Après lui, à l’époque du recensement, se leva Judas le Galiléen qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés.
38 Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis : ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera.
39 Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ;
40 ils rappelèrent alors les Apôtres et, après les avoir fait fouetter, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent.
41 Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
42 Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle : le Christ, c’est Jésus.
o
o 1 Thessaloniciens 2 13-20 :
13 Voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu : quand vous avez reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants.
14 En effet, frères, vous avez imité les Églises de Dieu qui vivent en Judée dans le Christ Jésus, parce que vous avez souffert de la part de vos compatriotes de la même manière qu’elles ont souffert de la part des Juifs.
15 Ceux-ci ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, et nous ont persécutés ; ils déplaisent à Dieu ; ils sont les adversaires de tous les hommes,
16 puisqu’ils nous empêchent de proclamer la Parole aux païens pour qu’ils soient sauvés ; cela met sans cesse un comble à leurs péchés. Mais, à la fin, la colère de Dieu les a rejoints.
17 Quant à nous, frères, séparés de vous pour un temps – de visage mais non de cœur – nous avons tout fait pour revoir votre visage, tellement nous en avions le désir.
18 Nous avons donc voulu aller chez vous – moi, Paul, j’ai essayé une fois, même deux fois – mais Satan nous en a empêchés.
19 En effet, qui est notre espérance ? Qui est notre joie et la couronne dont nous serons fiers devant notre Seigneur Jésus lors de sa venue ? N’est-ce pas vous ?
20 Oui, c’est vous qui êtes notre gloire et notre joie.
o
o Saint Luc 6: 1 – 11 :
01 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.
02 Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
03 Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
04 Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
05 Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
06 Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
07 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
08 Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.
09 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? »
10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.
o
Par St Pierre Chrysologue
(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 53 ; PL 52, 375 ; CCL 241, 498 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 251 rev.)
« Ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix » : « Lazare, viens dehors » (Jn 11,43)
Le Seigneur avait ressuscité la fille de Jaïre, mais quand le cadavre était encore chaud, quand la mort n'en était qu'à la moitié de son œuvre (Mt 9,18s)...
Il a ressuscité aussi le fils unique d'une mère, mais en retenant la civière, en prenant les devants sur le tombeau..., avant que ce mort n'entre complètement dans la loi de la mort (Lc 7,11s).
Mais l'ensemble de ce qui se passe à propos de Lazare est unique... :
Lazare, en qui toute la puissance de la mort a été accomplie et en qui resplendit également l'image complète de la résurrection...
En effet le Christ est revenu le troisième jour comme Seigneur ; Lazare, comme serviteur, a été rappelé à la vie le quatrième jour...
Le Seigneur disait et répétait à ses disciples :
« Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour qu'il soit un objet de risée, pour qu'il soit flagellé et crucifié »
(Mt 20,18s).
Et quand il disait cela, il les voyait devenir indécis, tristes, sans consolation.
Il savait qu'il fallait qu'ils soient accablés par le poids de la Passion, jusqu'à ce que rien ne subsiste en eux de leur vie, rien de leur foi, rien de leur propre lumière, mais qu'au contraire leur cœur soit obscurci par la nuit presque totale de leur manque de foi.
C'est pourquoi il fait durer jusqu'à quatre jours la mort de Lazare...
De là, ce que dit le Seigneur à ses disciples :
« Lazare est mort, et je me réjouis de n'avoir pas été là à cause de vous » (v. 15) — « pour que vous ayez la foi ».
La mort de Lazare était donc nécessaire, pour qu'avec Lazare la foi des disciples aussi se lève du tombeau.
« Puisque je n'étais pas là. »
Et y avait-il un lieu où le Christ n'était pas ?...
Le Christ Dieu était là, mes frères, mais le Christ homme n'y était pas.
Le Christ Dieu était là quand Lazare mourait, mais maintenant le Christ allait venir auprès du mort, puisque le Christ Seigneur allait entrer dans la mort :
« C'est dans la mort, dans le tombeau, aux enfers, c'est là qu'il faut que tout le pouvoir de la mort soit abattu, par moi et par ma mort ».
« Seigneur, la souffrance est la grande loi de ce monde, et, quelques efforts que l'on fasse pour l'oublier, il faut bien comprendre enfin que la vie humaine est souvent un chemin de la croix.
Ce que vous y ajoutez pour nos fils n'est pas une augmentation de peines et de douleurs, mais une consolation céleste, un secours tout-puissant, le don d'une sagesse supérieure qui change les stériles souffrances en sacrifices féconds, les tristesses découragées en résignation tranquille et en espérance.
Je crois à votre parole.
Au lieu de demeurer comme anéanti sous le fardeau de ma croix, j'entreprends de la soulever et de la porter à votre suite, de renoncer à mon sens propre, à mes révoltes, à mes regrets, à mes désirs impuissants, et de marcher avec vous dans cette voie du sacrifice chrétien où vous m'appelez.
Seigneur, à peine engagé sur le chemin de la croix, j'entends déjà tomber de vos lèvres des paroles d'une pénétrante douceur ; à peine ai-je commencé le sacrifice, et déjà vous m'apportez la consolation ; à peine ai-je entrepris de porter ma croix, et déjà votre main divine en allège le poids et me force de reconnaître « que votre joug est doux et votre fardeau léger ».
O Jésus ! qui commandez des sacrifices nécessaires, mais qui sans cesse en adoucissez la peine par votre tendre amour ; ô Jésus ! qui commandez le renoncement, mais qui faites trouver à l'âme détachée d'elle-même plus de trésors qu'elle n'en posséda jamais dans ses attaches ; ô Jésus ! qui nous ordonnez de porter la croix de chaque jour si nous voulons vous suivre, mais qui changez cette croix en un joug doux et un fardeau léger ; ô Jésus ! qui vous contentez souvent de la moindre bonne volonté de nos cœurs, et qui récompensez par des consolations surabondantes nos plus faibles efforts, non, je ne vous crains plus !
Je ne m'effraye plus de votre évangile ; je ne tremble plus au seul nom de la croix ! Je sais qu'en elle est le secret des grandes consolations et des vrais soutiens dans ce chemin de la vie, où, quoi qu'on veuille, il faut souffrir.
Je m'approche d'elle avec confiance, et, aujourd'hui, en particulier, je viens chercher à ses pieds et dans le souvenir de votre passion des grâces nouvelles de force et de patience.
Ne me les refusez pas, ô généreux maître ! et recevez-moi dans votre cortège, parmi ces âmes fidèles qui trouvent en vous suivant au Calvaire la force de profiter de leurs peines, et de changer en richesses inépuisables toutes les amertumes du monde. »
Abbé Henri Perreyve (1831-1865), Le sacrifice chrétien, in "Élévations Prières et Pensées de l'Abbé Perreyve, recueillies par l'Abbé Peyroux", A la Librairie de l'Art Catholique, Paris, 1917.
Le livre de la Sagesse nous montre comment un coeur humain peut s’enfermer dans le péché et le refus de la conversion...
Le Christ-Vérité, Jésus vient révéler le péché
Hélas, bien souvent les justes dérangent, vous vous souvenez de la chanson: "Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté" ...Le juste dérange, il faut l’éliminer ! « Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. » (Sg 2, 20)
Le péché qui est au cœur du drame qui se noue dans la préparation de la Passion.
Le Christ-Vérité vient révéler le péché par Son enseignement et la Lumière du St Esprit . Soit nous suivons le Christ, Chemin, Vérité et Vie et nous choisissons de nous convertir nous nous lions à la "Culture de mort" promue dans les "laboratoires de l'enfer" par l'Ennemis du genre humain" le diable, le diviseur en nous enfermant dans le facile esclavage du péché. Les jours qui viennent et les textes de l'Ecriture nous montreront combien l’enfermement des chefs des prêtres et des pharisiens dans le péché conduit à la mort de Jésus.
Aujourd'hui la "culture de mort" favorisée par une certaine "pensée unique", cherche à mettre à mort Jésus en Ses frères et refreiner l'élan missionnaire de Son Eglise en persuadant nos contemporains de suivre la voie facile de passions attisées de toutes parts...
Le péché est un enfermement, un esclavage
Puisse la Lumière du Saint Esprit nous éclairer pour que nous ne cessions de considérer combien tout péché est réellement un enfermement, un esclavage et que combien la conversion est une grâce libératrice donnée par Dieu pour nous unir à Lui Source de Vie et nous détourner de ces tyrans qui tendent à nous en détourner.
Soyons en certains, ce n’est pas seulement les péchés de quelques Juifs contemporains du Seigneur qui l'ont conduit à la mort, ce sont tous les péchés d'un monde détourné de Dieu, dont le Christ Prêtre et Victime propitiatoire se revêt, "Lui qui est sans péché" afin que , par la force de l'Esprit qu'Il nous communique, nous mourions à lui pour vivre de Dieu et en Dieu en ce temps et pour l'éternité...
« On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. »
(Jn 7, 30)
Pécheurs, nous luttons dans la force du Saint Esprit, regardons droit devant en fixant notre regard sur le Christ notre Grand Frère
Plus nous avançons dans le carême et suivons le Christ dans Sa douloureuse Passion, plus notre combat contre le péché doit se faire intense Regardons toujours davantage Jésus, Nouvel Adam, Premier Né d'une multitude de frères..., fortifions notre résolution, notre confiance, notre Foi. Fixons son visage dans notre esprit.
"Philippe, qui me voit, voit le Père"
Aujourd'hui, je fais un paspour que Christ règne en moi et en tous
Je prends le chapelet orthodoxe de la "Prière du Coeur" et sur ma respiration prends le temps de regarder Jésus pour me relier au Père dans l'Esprit:
"Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu Vivant, ayez pitié de moi pécheur" !
Je peux aussi prendre le chapelet marial et prier pour la conversion des cœurs endurcis .
En ce vendredi, je me soumets au jeûne prescrit par ma mère l'Eglise, je prie pour l'unanimité de témoignage des Chrétiens selon Dieu, me souvenant que
« Rien d'autre dans l'Eglise n'a causé les schismes et les hérésies, sinon le fait que nous n'aimons pas pleinement Dieu et notre prochain » et, en conséquence, je prends mes responsabilités personnelles en me décidant
(Par un vrai désir de conversion)
pour Dieu et Son règne d'Amour, de Vérité, de Justce et de Paix...
"Nothing else in the Church has caused schisms and heresies, if not the fact that we do not like fully God and our neighbor"/« Rien d'autre dans l'Eglise n'a causé les schismes et les hérésies, sinon le fait que nous n'aimons pas pleinement Dieu et notre prochain »
SAINT FIRMIN, QUI ÊTES-VOUS ?
Évêque d'Amiens et martyr
(IVe siècle)
Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, au IVe siècle, furent convertis à la foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse et disciple de saint Saturnin.
Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques.
Prêtre à vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, l'ordonna évêque, pour évangéliser les païens.
L'évêque missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes dans les cachots.
Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille.
Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles.
Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon.
Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts. Firmin eut la tête tranchée.
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Sainte Rosine est une sainte légendaire
Rosine dont le culte a été célébré dès le XIV ème s. dans le diocèse d’Augsbourg en Allemagne,notamment à Wenglige, est présentée comme une jeune vierge martyre qui vivait en ermite dans la forêt.
Elle est en partie confondue avec sainte Euphrosyne (vierge qui se déguise en homme pour échapper au mariage) et sainte Rufine (martyre romaine qui eut la tête tranchée.
Son culte a été très populaire au XIX ème s. d'où la multiplication des Rosine.
BONNE FETE AUX ROSINE
Demain nous fêterons sainte Justine
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Saint Euloge de Cordoue
Prêtre et martyr
(† 859)
Euloge, né à Cordoue, appartenait à l'une des plus illustres familles de cette ville ; mais sa principale noblesse était celle de la science et de la vertu.
Les Maures avaient envahi sa patrie et persécutaient le nom chrétien. Euloge lutta avec persévérance contre leur influence perverse et contre les chrétiens traîtres et perfides qui cherchaient à entraîner leurs frères dans une honteuse apostasie. Que d'âmes durent à son zèle ardent, à ses éloquents écrits, à ses exhortations enflammées, de demeurer fidèles à Jésus-Christ !
C'est surtout grâce à lui que l'on vit une nouvelle et magnifique floraison de victimes immolées pour la foi, qui furent plus tard pour l'Espagne la source de grandes bénédictions. Euloge lui-même recueillit les noms et les actes de ces généreux martyrs. Mais il allait bientôt, lui aussi, se joindre à eux et conquérir la couronne glorieuse qu'il avait méritée à tant d'autres.
Le premier soin du savant prêtre, quand il comparut devant son juge, fut de lui exposer avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet, et de l'engager à se faire lui-même disciple de Jésus-Christ, unique Sauveur du monde. Furieux d'une si sainte audace, le juge ordonne de le frapper à coups de fouets jusqu'à ce qu'il expire : « Vous auriez bien plus tôt fait, lui dit Euloge, de me condamner à mourir par le glaive, car sachez bien que je suis prêt à mourir plusieurs fois pour Jésus-Christ ! »
Conduit devant le conseil du prince musulman, le vaillant prêtre se mit encore à prêcher hardiment l'Évangile avec tant de véhémence que, pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée. Comme on le conduisait au supplice, l'un des soldats lui donna un soufflet ; Euloge, se souvenant des enseignements de son divin Maître, tendit l'autre joue sans se plaindre, et le misérable osa le frapper de nouveau.
Quand le saint fut arrivé au lieu du supplice, il pria à genoux, étendit les mains vers le ciel, fit le signe de la croix et unit ses souffrances et son martyre aux souffrances et à la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la croix ; puis il tendit sa tête au bourreau et consomma son sacrifice. Les fidèles rachetèrent du bourreau la tête de saint Euloge, et donnèrent à son corps une sépulture honorable.
'The intellect that begins its search for divine wisdom with simple faith will eventually attain a theology that transcends the intellect and that is characterized by unremitting faith of the highest type and the contemplation of the invisible.' (St. Thalassios the Libyan)
En vrac...Eléments pour votre réflexion personnelle...
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Syriac manuscript shows Ephrem the Syrian (ca. 306 – 373) as a child and his story behind the picture : "Kad itay hwieth Yaludu" "When i was a small child and lived as a child, i saw in a dream a vine that grew out of my mouth. It bore ten thousand grape vines and ten thousand of tens of thousands grapes. The grape vines are poems, the tens of thousands of grapes are hymns. Blessed is he who planted the vine and increased its grape vines and grapes."
HG Bishop Angaelos speaks on a National Press Club panel in Washington DC on ‘Declaring Genocide: Equality and Dignity for Humanity as a Whole’ on 10 March 2016
His Grace Bishop Angaelos, General Bishop of the Coptic Orthodox Church in the United Kingdom, spoke at a Press Conference regarding a potential U.S. Genocide declaration in response to actions of the Caliphate against the Yazidi and Christian communities in the Middle East. The event was held at The National Press Club in Washington DC on 10 March 2016, and co-sponsored by The Knights of Columbus and Indefense of Christians (IDC).
In his address, entitled ‘Declaring Genocide: Equality and Dignity for Humanity as a Whole’ Bishop Angaelos said:
“We are here to speak about an issue of human rights and human dignity and the sanctity of life, regardless of faith or ethnicity. If an act of Genocide is decreed, it must be based indiscriminately on the facts alone.”
“If we look at Article 2 of the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide (1948) we find that these acts against Christians in the Middle East fall very much in line with the requirements laid out by the United Nations.
I draw your attention now to the picture on the front of the report which depicts 21 of our own Coptic Christians who were brutally murdered in Libya last year. They were intentionally targeted and murdered purely for their Christian Faith.”
Stressing the importance of including Christians in the classification of Genocide, Bishop Angaelos said:
“If Christians are excluded from the classification of Genocide, my concern, fear and expectation is that we will be responsible for a greater and more ruthless campaign of persecution against them, not only in Iraq and Syria but throughout the region.
People on the ground, regardless of rhetoric, stipulation and convention, will perceive that the international community has supported one group over another, and Christians will become a greater soft target. How can we not declare Genocide if Christians are suffering the same fate, at the same time, under the same conditions, at the hands of the same perpetrators?”
Going on to speak about the violation of basic God-given rights, he said:
“What is happening in the Middle East and Syria is criminal and is an indictment of our humanity if left unaddressed. Whether speaking of Yazidis, Christians or other communities, the atrocities they face are deplorable and warrant not only our concern but our intentional action.
These are atrocities not only against international convention, but against a God-given right for people to live free, safe and dignified.”
Warning the international community regarding neglect of those suffering in the Middle East, Bishop Angaelos said:
“Inaction is inexcusable and will lead to further persecution, not only of Christians but of others. It has also led to an unprecedented displacement of people and the resulting refugee crisis that we are witnessing. Having been to Erbil and to the Z’atari camp in Jordan last week, and the transit camps in Europe, I have seen the direct effects of that persecution.”
Bishop Angaelos concluded by saying:
“The path to Genocide is not laid overnight. It is a result of a gradual accumulation over decades, involving ongoing persecution and marginalisation of vulnerable communities. Having gone unchecked on our watch, this has led to our desensitisation and the acceptance of this discriminatory dynamic as the status quo.
In declaring Genocide we are looking to address and flag up the unbearable suffering of communities and subsequently work for the safeguarding of God-given rights enshrined in Universal and international law. We are not looking just to carry out a statistical process, but to safeguard safety not protection, prosperity not charity, and to ensure dignity and not mere survival.”
Alongside His Grace, panellists included, Supreme Knight Carl Anderson, Chief Executive Officer and Chairman of the Board of the Knights of Columbus, Nina Shea, Director of the Centre for Religious Freedom at the Hudson Institute, Johnnie Moore, President of The Kairos Company, Professor Gregory Stanton, Founding President, Genocide Watch, Juliana Taimoorazy, Founder, Iraqi Christian Relief Council, Father Joola, Chaldean Catholic Church in Erbil, Father Douglas al-Bazi, former hostage, now a priest at Mar Elia Refugee Camp in Erbil, Iraq, and Professor Robert Destro, Professor of Law and founding Director of the Interdisciplinary Program in Law & Religion at The Catholic University of America’s Columbus School of Law in Washington.
OPPOSITION DES BRESILIENS A L'AVORTEMENT ? UN SONDAGE...
Dans un sondage diffusé par l’Institut Datafolha a révélé que la plupart des Brésiliens est opposé à l’avotement. Selon les résultats, 58% de la population est contraire à l’avortement même dans les cas où les femmes enceintes infectées par le virus Zika.
L’Institut Datafolha a révélé que seulement 32% des sondés a considéré que la femme infectée par Zika devrait se faire avorter. 10% des Brésiliens ne se prononcent pas.
Ce qui est intéressant de ce sondage, c’est qu’il montre qu’au cas où un enfant naîtrait avec une déformation du cerveau, c’est-à-dire, avec une microphalie, 51% des sondés ont déclaré catégoriquement leur opposition à l’avortement.
Le premier cas d’infection par le virus Zika a été enregistré au mois de mai 2015, au Brésil. Très rapidement le virus s’est propagé en Amérique du Sud, Amérique Central jusqu’au Mexique et ausud des Etats-Unis.
Le 05 février 2016, le Bureau des Droits de l’Homme de l’ONU, par le biais de Zeid Ra’ad Al Hussein a publié un communiqué dans lequel il exigeait aux pays atteint par l’épidémie du virus Zika, d’offrir aux femmes « les services de santé sexuelle et réproductive, ainsi que le service d’avortement sans risques ».
Fort heureusement, quelques pays d’Amérique Latine interdissent l’avortement et protègent la vie des enfants à naître et ont pu rejeter l’absurde exigence de l’ONU, qui s’acharne violemment contre ces pauvres bébés sans défense.
Washington -- In Defense of Christians (IDC) and the Knights of Columbus released an extensive report this morning chronicling the genocide of Christians in territories controlled by the Islamic State (ISIS) and its affiliates.
The nearly 300-page report, "Genocide against Christians in the Middle East", resulted from a State Department request for specific evidence related to crimes committed against Christians by ISIS. Submitted to Secretary of State John Kerry yesterday, the report was compiled from evidence of a recent fact finding mission to Iraq, which documented the murder, injury, enslavement and displacement that Christians have suffered at the hands of ISIS.
The announcement of the report's release was made at a packed National Press Club conference and included a panel of representatives from IDC, the Knights of Columbus and other esteemed scholars and activists as well as Christian clergy from United Kingdom and Iraq.
Ahead of the press conference IDC's President Toufic Baaklini said, "A genocide designation by the United States cannot wait any longer. The atrocities that commenced nearly two years ago have been broadcast to the world, and the United States still stands silent as the international community and the American people continue to raise their voice. To date nearly 65,000 Americans including a number of high-profile public figures have signed the 'Stop the Christian Genocide' petition launched by IDC and the Knights of Columbus." Baaklini continued that "It is time for the United States join the rest of the world by naming the genocide and by taking action against it as required by law." Read Baaklini's full statement here.
The panelists also urged President Obama and Secretary Kerry to officially designate the crimes being committed by ISIS against Christians as genocide. So far, the administration and State have been resistant to do so, said Nina Shea, Director of the Hudson Institute's Center for Religious Freedom. "Some State Department officials seem to believe that Christians within ISIS territory are being respected as people of 'the Book'," stated Shea.
As the report demonstrates, ISIS adheres to a fundamentalist interpretation of Islam and believes that Christians don't qualify for the historic protection offered by Islamic law. The notion that Christians are being given the option to pay the jizya tax is ISIS propaganda. Christians cannot pay a tax when everything they have has been taken by ISIS or when the price is extortionately high, sometimes up to and including one's own children, as Johnnie Moore, author of 'Defying ISIS,' described. It is used by ISIS as a license to rape, enslave, and pillage.
Shea further stated, "At the same time the Secretary of State's staff has contacted our organization and asked for a deal on word-smithing, asking if it would be possible to designate ISIS' actions as ethnic cleansing or crimes against humanity rather than genocide."
The panelists decried such word-smithing, vehemently reiterating that genocide is happening and the importance of using the 'g-word'. They also pointed to evidence in the report, which includes the names of the more than 1130 Christians that have been murdered in Iraq from 2003 through June 2014.
"The report has unearthed many stories that the world has not heard," Baaklini said in his statement announcing the release. "Like the story of Christian women who have been forced into sexual slavery and listed on ISIS slave menus that put a price on 'Christian or Yazidi' women by age." Baaklini continued, "Stories of women like Claudia, who was captured and raped several times after ISIS militants spotted her tattoo of a cross. Or like Khalia who fought ISIS militants off as they tried to rape captive girls and take a nine year old as a bride."
Panelists who have recently visited the region described wholescale and systemic elimination of Christian practice as well as the genocidal crimes they witnessed.
"I went to Iraq three weeks ago and met a three-year-old girl whom ISIS members had thrown against a wall. She can no longer talk. Where was her father? He had been murdered as he was a Christian," stated Juliana Taimoorazy, an Assyrian Christian and president of Iraqi Christian Relief Council.
"At the same time I am witnessing the complete elimination of my nation, the Assyrian nation which is over 7000 years old, one of the first nations to convert to Christianity over 2000 years ago, though the ministry of St. Thomas the apostle. My language, Aramaic, the language of Jesus will be erased and no longer heard." Shea affirmed Taimoorazy's description of the crisis. "There are no open churches, priests or clergy in ISIS territory and no right to practice," Shea stated. And Father Dankha, a priest from Erbil, said that if the "United States waits any longer to designate the genocide none of my people will be left."
Bishop Angaelos of the Coptic Orthodox Church held up the report showing the audience the cover photo of the 21 Coptic Christian men who were beheaded by ISIS in Libya, lamenting the loss of his fellow believers, and said that "if we exclude Christians from the genocide designation we risk putting them at greater risk."
Dr. Gregory Stanton, president of Genocide Watch and former president of the International Association for Genocide Scholars, reiterated that ISIS' actions must be identified as genocide, not only because it is true but also because of the impact of the word itself. "The word 'genocide' packs moral force and requires action from our government, which seems unwilling to truly confront ISIS," said Stanton. He continued "We refused to use the word in Rwanda and it resulted in 800,000 victims of genocide. Yet when we used the word with regards to Kosovo and Bosnia, swift international action followed, which ended the killing."
Professor Robert Destro supported Stanton's position. "What we have is genocide denial," said Destro. "It happened in the 1930s, it happened in Cambodia, in Darfur and Rwanda. How long will it take for genocide to be declared in this case?"
Panelists included Bishop Anba Angaelos of theCoptic Orthodox Church in the United Kingdom; Father Douglas al-Bazi, former hostage, now a priest at Mar Elia Refugee Camp in Erbil, Iraq; Prof. Bob Destro, Senior Law and Policy Advisor, In Defense of Christians; Johnnie Moore, Author of 'Defying ISIS' ; Nina Shea, Director of the Hudson Institute's Center for Religious Freedom; Prof. Gregory Stanton, Founding President, Genocide Watch; Juliana Taimoorazy, Founder and President, Iraqi Christian Relief Council; and Rev. Dankha Joola of the Chaldean Archdiocese of Erbil, Iraq.
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EN IRAN, UN CHRISTIANISME CLADESTIN...
À Londres,200 Iraniens se préparent à rejoindre l’Iran pour diriger des « églises domestiques », des structures qui rassemblent clandestinement des chrétiens convertis en Iran. Le Christian Post cite entre autres l’association Portes Ouvertes, qui estime à 450 000 le nombre de musulmans convertis au christianisme et fréquentant les « églises de maison ». Les groupes de surveillance les plus optimistes cités par leChristian Postavancent le chiffre d’un million de convertis.
Conversions en force
Ces chiffres n’étonnent pas un citoyen iranien qui a passé 45 ans dans ce pays et qui vit actuellement en France : le père Humblot. Mais il faut prendre en compte une certaine volatilité des conversions : si elles sont trop rapides, elles peuvent être fragilisées par l’entourage du nouveau converti, souvent très hostile à toute idée de conversion. Enfin, la clandestinité complique la mesure du phénomène.
Les autorités inquiètes
Alors que les citoyens iraniens font preuve d’une bienveillante tolérance à l’égard des minorités chrétiennes historiques, la conversion d’un musulman au christianisme déclenche les foudres non seulement de la famille ou des amis mais aussi du gouvernement. En 2010, l’Ayatollah Ali Khamenei, qui demeure l’actuel Guide suprême de la révolution islamique, affirmait que les églises domestiques ou privées « menacent la foi islamique et trompent les jeunes musulmans ». Les convertis sont vus comme une « cinquième colonne » de l’Occident, et cette crainte est attisée par l’attitude occidentale – en particulier américaine et israélienne – à l’égard de ce pays depuis un demi-siècle. Les Iraniens n’oublient pas que ce sont des pays occidentaux qui ont armé Saddam Hussein durant la guerre de 1980-1988, ni qu’ils ont subi depuis un coûteux embargo, dont l’emprise se relâche peu à peu.
Maladresse et courage dans l’évangélisation
Le courage de ceux qui découvrent le Christ dans ces conditions n’en est que plus grand. Dans leur démarche, il entre souvent une part de désir politique de s’opposer à la police religieuse et à un régime arc-bouté sur un islam chiite identitaire. Ils risquent la prison voire la peine de mort. Mais dans certaines circonstances, les maladresses dont font preuve les évangélisateurs font le jeu du régime. On a vu ainsi des volontaires d’ONG glisser des Bibles dans les colis alimentaires distribués lors du terrible séisme de 1990, qui fit près de 45 000 morts au Nord du pays. Ce genre de pratique met évidemment en danger l’action humanitaire, soupçonnée d’être un cheval de Troie de l’Occident. De fait, le régime ne se trompe pas tout à fait quand il soupçonne ceux qui quittent l’islam de poser un acte politique, militant, dirigé contre eux. « Les gens, en particulier les jeunes, en ont ras-le-bol de la police religieuse », témoigne le père Humblot. Ils choisissent parfois la drogue, mais ils sont aussi nombreux à se convertir au zoroastrisme, à l’hindouisme et au christianisme.
Un christianisme iranien
Mais le phénomène de fond des conversions en Iran dépasse la seule opposition politique. Les Iraniens ont soif de spiritualité, assure le prêtre. Beaucoup d’entre eux viennent aux chrétiens poussés par un songe ou un fait inexplicable, et ceux qui tiennent convertissent à leur tour des gens dans leur entourage. Beaucoup viennent aussi parce qu’ils sont attirés par la mystique chrétienne, notamment la notion du Dieu Amour, qui n’est pas étrangère aux poètes mystiques iraniens.(Source Aleteia)
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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les "islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their release ...
- 19h Sacré Sucré Salé spectacle théâtral de Stéphanie Schwartzbrod
Aujourd’hui, c’est fête. Tour à tour juive, musulmane ou catholique, elle coupe, touille, pétrit et cuisine en direct, tout en racontant Esther et Mahomet, la Mer Rouge et l’Eucharistie, RochHachana et le Ramadan... Parce que chaque plat renvoie à une histoire, chaque ingrédient à un symbole, parce que manger donne à penser, parce que les repas sont faits pour être partagés, et parce qu’il y a trop de points communs entre les trois monothéismes (à commencer par la sensualité !) pour les opposer. Une heure de jubilation culinaire et spirituelle... À table, spectateurs !
- 20h30 Discussion "Comment parler de religion aujourd'hui ?"
avec Radia Bakkouch, présidente de l'association Coexister ;
Marine Quenin, déléguée générale de l'association Enquête ;
Et Marc Lebret, président de l'association Carrefour des mondes et des cultures
Le Forum européen du 12 mars, qui lance à Paris la nouvelle Fédération UN DE NOUS, est honoré par la présence de Mme Beatrice Lorenzin, ministre de la santé (Italie), Mme Katalina Novak, ministre de la famille (Hongrie), M. Konrad Szymanski, secrétaire d’état pour les affaires européennes (Pologne) et M. Ján Figel, ancien commissaire européen (Slovaquie).
De nombreuses personnalités politiques et associatives interviendront, parmi lesquelles : Jaime Mayor Oreja, président de la Fédération UN DE NOUS ; Alberto Ruiz Gallardon, le ministre de la justice du gouvernement Rajoy qui avait porté un projet de réforme sur l’IVG en Espagne ; Miroslav Mikolasik, député européen, responsable du groupe de travail du PPE sur la bioéthique et la dignité humaine (Slovaquie) ; Prof. Gian-Luigi Gigli, député et président du Movimento per la Vita (Italie).
Et pour la France : Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain ; Jean-Frédéric Poisson, député ; Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif pour tous ; Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune,…
Ci-joint une affiche d'un atelier sur la Turquie moderne que j'organise au Saulchoir (Paris 13e),
Cette initiative est à la fois scientifique et ouverte à un large public.
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Les fondements de la Turquie moderne Atelier d’étude animé par Dilek Sarmış (EHESS/CETOBAC) Alberto Fabio Ambrosio (Dominicain, EHESS/CETOBAC) JEUDI 10 MARS 2016 9H30-12H30 au Centre d’Etudes du Saulchoir 43 bis rue de la Glacière, 75013 Paris La période qui mène de la fin de l'Empire ottoman à la République de Turquie (fondée en 1923) marque un tournant dans l'histoire de l'Islam turc. Si durant l'époque des réformes, inaugurées au XIXème siècle, s’est manifestée dans l’Empire ottoman une diversité d'approches à la religion en général, et à l'Islam en particulier, la République turque, qui fut fondée sur une laïcité partiellement inspirée du modèle français, induisit une réorganisation du champ religieux. Ce tournant est par conséquent susceptible d’offrir quelques clés de compréhension de l'actualité. 9H00-9H45 : Confrérie et pouvoir : les bektachis (Alberto F. Ambrosio) 9h45-10h15 : débat 10h15-10h30 : pause 10h45 – 11h30 : Spiritualisme et mutations d'un Islam républicain (Dilek Sarmis) 11h30 – 12h15 : débat
** Une formation pour comprendre la vision chrétienne du travail ! ------------------------------------------------------------
Nous vous donnons rendez-vous lessamedi23 etdimanche24 avril
pour participer à la toute première formation de l'année, avec pour fil conducteur la pensée Sociale de l'Église et plus particulièrement : "L'épanouissement spirituel au travail"
Le but de la formation est de chercher des pistes réelles pour remettre l'homme au centre du travail, afin qu'il puisse s'y épanouir intégralement jour après jour. À cet effet les chapelains du Sanctuaire proposeront cinq points de réponses au cours de cinq conférences :
"La créativité dans le travail" "Le travail et la dignité humaine" "L'épanouissement personnel et communautaire au travail" "Le mystère pascal du travail" "La sanctification par le travail"
Versailles, 17 mars : "2017 : Quelle espérance pour la France ?"
Madame, Monsieur,
Chers amis,
Alors que les élections de 2017 se profilent à vive allure, la classe politique ne manifeste aucune volonté réelle de redresser notre pays, pourtant bien mal en point. Il ne faut pas que ces élections soient, une fois de plus, un échec pour la France.
Pour évoquer avec vous les possibilités d’actions qui s’offrent à nous, j’ai le plaisir de vous inviter à un débat, organisé par les Eveilleurs de Versailles, avec le général Tauzin et moi-même, autour de nos deux derniers livres : Rebâtir la France etLe manifeste de la dernière chance.
Je serais heureux que vous puissiez y participer.
Bien cordialement.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique
Pour en savoir plus : Conférence-débat, le 17 mars 2016, à 20h30, au Théâtre Montansier, à Versailles. Avec le général Tauzin et François Billot de Lochner. Entrée libre. Livres disponibles sur place.
INVITEZ VOS AMIS !
Dans un sondage diffusé par l’Institut Datafolha a révélé que la plupart des Brésiliens est opposé à l’avotement. Selon les résultats, 58% de la population est contraire à l’avortement même dans les cas où les femmes enceintes infectées par le virus Zika.
L’Institut Datafolha a révélé que seulement 32% des sondés a considéré que la femme infectée par Zika devrait se faire avorter. 10% des Brésiliens ne se prononcent pas.
Ce qui est intéressant de ce sondage, c’est qu’il montre qu’au cas où un enfant naîtrait avec une déformation du cerveau, c’est-à-dire, avec une microphalie, 51% des sondés ont déclaré catégoriquement leur opposition à l’avortement.
Le premier cas d’infection par le virus Zika a été enregistré au mois de mai 2015, au Brésil. Très rapidement le virus s’est propagé en Amérique du Sud, Amérique Central jusqu’au Mexique et ausud des Etats-Unis.
Le 05 février 2016, le Bureau des Droits de l’Homme de l’ONU, par le biais de Zeid Ra’ad Al Hussein a publié un communiqué dans lequel il exigeait aux pays atteint par l’épidémie du virus Zika, d’offrir aux femmes « les services de santé sexuelle et réproductive, ainsi que le service d’avortement sans risques ».
Fort heureusement, quelques pays d’Amérique Latine interdissent l’avortement et protègent la vie des enfants à naître et ont pu rejeter l’absurde exigence de l’ONU, qui s’acharne violemment contre ces pauvres bébés sans défense.
En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/un-sondage-revele-opposition-des-bresiliens-a-lavortement/50815#ZUE8QEuufGtP8weh.99
For our solitary life let us choose places where there are fewer opportunities for comfort and ambition, but more for humility. Otherwise, we shall be fleeing with our passions.
La parole de Dieu
« Mon fils était mort et il est revenu à la vie. »
Évangile selon saint Luc, chapitre 15, verset 24
La méditation
« Je ne suis pas digne d'être appelé ton fils », dit le cadet quand il retrouve son père. Mais son père ne le laisse pas terminer sa phrase. Vite un vêtement nouveau ! Vite une bague à son doigt ! Il est son fils bien-aimé, quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse. Tout comme l'aîné. En y regardant de près, n'y a-t-il pas un lien de parenté entre chacun des deux enfants et Jésus ? Des fils à l'image du Fils ?
Le fils aîné réalise le projet de Dieu depuis les origines. Il mène une vie droite, fidèle et obéissante. En demeurant dans la maison familiale, il engage sa vie en réponse à l'appel du père. Père et fils qui devraient être unis dans l'Esprit. Sauf que l'Esprit dans la parabole manque. L'aîné s'éloigne. Non par une décision soudaine, mais parce que les habitudes de la vie prennent la première place sans nous conduire vers la charité. Elles perdent alors leur sens. Jésus est venu pour restaurer ce sens. Il nous donne la mission de transformer nos gestes coutumiers en événements. À nous de donner sens à notre vie en remplissant d'amour nos actes, nos paroles en devenant amour dans tout ce que nous sommes, dans tout ce que nous faisons. « J’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagne s, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. »* Tel est l'objectif fixé par le Père à ne jamais perdre de vue.
Le fils cadet s'éloigne du père pour aller dans le monde. Son père le voit partir, peut-être comme le Père du ciel voit son Fils partir dans le monde pour devenir homme. La croix est le passage où Dieu vit de l'intérieur la vie loin de tout. Par Jésus, Dieu sait ce que c'est d'être privé, d'être abandonné de tous. « Dieu abandonné de Dieu »**. Maintenant, il sait et ses entrailles en sont remuées.
* Première lettre de saint Paul aux Corinthiens, chapitre 13, verset 2.
** Lemaire Benoît, Thibon Gustave, L'expérience de Dieu avec Gustave Thibon, éd. Fides, p. 26.(Source: Carême dans la Ville)
'As those thick vapours which rise from damp and wet places, cover the heavens with clouds and prevent the rays of the sun from reaching us; so also from surfeiting and drunkenness, smoke and vapour as it were rise within us, that obscure our reason, and deprive us of the rays of divine light' (St. Basil the Great)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*20 Mars :
RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit
INSCRIVEZ-VOUS !...
Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...
RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.
SIGN UP! ...
Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...
*25 Mars:
Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...
* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...
*26 Mars :
Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale au rythme des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.
* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.
*27 Mars :
PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*Lundi 28 Mars:
PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE
Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.
Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans l'après-midi.
Retour au Monastère vers 19h.
* Monday, March 28:
PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS
Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.
Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.
Back at the monastery around 19h.
*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Pèlerinage à ROME
*Du Dimanche 31 Juillet au lundi 8 , Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas à Rome
Sanctuaires visités:
*Nevers (Ste Bernadette) et Ars (Le Saint Curé)
*San Damiano et Montichiari
*Rome dans tous ses états
*Notre-Dame de la Salette
Offrande estimée pour participation aux frais:
1000 euros.
SOYEZ NOMBREUX,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
(Inscriptions closes le dimanche 5 Juin)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
'Passions work in four stages -- first, in the heart; second, in the face; thirdly, in words; and fourthly, it is essential not to render evil for evil in deeds. If you can purify your heart, passion will not come into your expression; but if it comes into your face, take care not to speak; but if you do speak, cut the conversation short in case you render evil for evil.' (St. Poemen)
Sixième dimanche du Grand Carême
(Dimanche de l'Aveugle Né
/ Jour du Catholicos/
Accordé au Calendrier Orthodoxe Malankar)
Saint Qurbana
o 1 Pierre 4: 12-19 :
12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
15 Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur.
16 Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
17 Car voici le temps du jugement : il commence par la famille de Dieu. Or, s’il vient d’abord sur nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Évangile de Dieu ?
18 Et, si le juste est sauvé à grand-peine, l’impie, le pécheur, où va-t-il se montrer ?
19 Ainsi, ceux qui souffrent en faisant la volonté de Dieu, qu’ils confient leurs âmes au Créateur fidèle, en faisant le bien.
o
o II Corinthiens 9: 6-15 :
06 Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement”.
07 Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
08 Et Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez, en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien.
09 L’Écriture dit en effet de l’homme juste : Il distribue, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
10 Dieu, qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture, vous fournira la graine ; il la multipliera, il donnera la croissance à ce que vous accomplirez dans la justice.
11 Il vous rendra riches en générosité de toute sorte, ce qui suscitera notre action de grâce envers Dieu.
12 Car notre collecte est un ministère qui ne comble pas seulement les besoins des fidèles de Jérusalem, mais déborde aussi en une multitude d’actions de grâce envers Dieu.
13 Les fidèles apprécieront ce ministère à sa valeur, et ils rendront gloire à Dieu pour cette soumission avec laquelle vous professez l’Évangile du Christ, et pour la générosité qui vous met en communion avec eux et avec tous.
14 En priant pour vous, ils vous manifesteront leur attachement à cause de la grâce incomparable que Dieu vous a faite.
15 Rendons grâce à Dieu pour le don ineffable qu’il nous fait.
o
o et / ou
o Ephésiens 5: 1-14 :
01 Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
02 Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
o
o Saint-Jean 9:1-41 :
01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.
04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. »
10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »
26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux.
31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.
o
Par Jean Tauler
(v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg Sermon 12, pour le mardi avant les Rameaux (trad. Cerf 1991, p. 44 rev.)
« Jésus monta à la fête lui aussi..., mais en secret »
Jésus disait :
« Mon temps n'est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt...
Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli » (Jn 7,6-8).
Qu'est-ce donc que cette fête à laquelle notre Seigneur nous dit de monter et dont le temps est à tout instant ?
La fête la plus élevée et la plus vraie, la fête suprême, est la fête de la vie éternelle, c'est-à-dire la félicité éternelle où nous serons vraiment face à face avec Dieu.
Cela, nous ne pouvons pas l'avoir ici-bas, mais la fête que nous pouvons avoir, c'est un avant-goût de celle-là, une expérience de la présence de Dieu dans l'esprit par la jouissance intérieure que nous en donne un sentiment tout intime.
Le temps qui est toujours nôtre, c'est celui de chercher Dieu et de poursuivre le sentiment de sa présence dans toutes nos œuvres, notre vie, notre vouloir et notre amour.
C'est ainsi que nous devons nous élever au-dessus de nous-mêmes et de tout ce qui n'est pas Dieu, ne voulant et n'aimant que lui seul, en toute pureté, et rien autre chose. Ce temps est de tous les instants.
Ce vrai temps de fête de la vie éternelle, tout le monde le désire, d'un désir de nature, car tous les hommes veulent naturellement être heureux.
Mais désirer ne suffit pas. C'est pour lui-même que nous devons poursuivre Dieu et le chercher lui-même.
L'avant-goût du vrai et grand jour de fête, beaucoup de gens aimeraient bien l'avoir et ils se plaignent qu'il ne leur est pas donné.
Quand dans la prière ils ne font pas l'expérience, au fond d'eux-mêmes, d'un jour de fête et ne sentent pas la présence de Dieu, cela les chagrine.
Ils prient d'autant moins et le font avec mauvaise humeur, disant qu'ils ne sentent pas Dieu et que c'est pour cela que l'action et la prière les contrarient.
Voilà ce que l'homme ne doit jamais faire.
Nous ne devons jamais faire aucune œuvre avec un zèle refroidi, car Dieu est toujours là présent, et même si nous ne le sentons pas, il est cependant entré secrètement pour la fête.
"Seigneur et Maître de ma vie! Éloignez de moi l'esprit de paresse, D'abattement, de domination et de vaines paroles. (Prosternation) Mais donnez à Votre serviteur, Un esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour. (Prosternation) Oui Seigneur Roi, Accordez-moi de voir mes propres péchés Et de ne pas juger mon frère, Car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn." (Prosternation)/Ouvre mes yeux, Seigneur Aux merveilles de ton amour Je suis l'aveugle sur le chemin Guéris-moi, je veux te voir. Ouvre mes mains, Seigneur Qui se ferment pour tout garder Le pauvre a faim devant ma maison Apprends-moi à partager. Fais que je marche, Seigneur Aussi dur que soit le chemin Je veux Te suivre, jusqu'à la croix Viens me prendre par la main. Fais que j'entende, Seigneur, Tous mes frères qui crient vers Toi, À leurs souffrances et à leurs appels, Que mon cœur ne soit pas sourd. Garde ma foi, Seigneur. Tant de voix proclament ta mort, Quand vient le soir et le poids du jour, O Seigneur, reste avec moi.(Cantique Français) Prions pour nos frères et sœur chrétiens persécutés au proche -orient et partout dans le monde.
"In the fear of God, and with faith and love, draw near." The Book of Psalms and Proverbs both teach that "the fear of the Lord is the beginning of wisdom." This fear, however, should not be confused with an animal-like fear, but rather the rational acknowledgement that God is God and we are His children. That He is omnipotent and awesome, and we are His creatures. Therefore, this type of "fear" is aimed more at NOT wanting to do anything which might sadden, offend, or disappoint our Maker and to strive to ever maintain and obey His commandments. Fr. John /"Avec crainte de Dieu et Foi, approchez" Le Psautier et le Livre des Proverbes enseignent tous deux que "la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Cette crainte, cependant, ne devrait pas être confondue avec la peur animale, mais plutôt la reconnaissance raisonnable que Dieu est Dieu, et que nous sommes Ses enfants. Qu'Il est omnipotent et incroyable, et nous sommes Ses créatures. Dès lors, ce genre de "crainte", c'est plutôt ne PAS vouloir faire quoi que ce soit qui puisse contrister, offenser ou désoler notre Créateur, et de s'efforcer de toujours appliquer et obéir à Ses Commandements. P. John
Deuxième livre des Rois 4,1-7.
En ces jours-là, une femme s'adressa en criant à Elisée, le prophète, et lui dit : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu'il craignait le Seigneur : or son créancier est venu prendre mes deux enfants afin qu'ils soient ses esclaves. »
Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout à la maison, si ce n'est un vase d'huile. »
Il dit : « Va demander au dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides ; n'en emprunte pas trop peu.
Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras de ton huile dans tous ces vases, et ceux qui seront pleins, tu les mettras de côté. »
Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils approchaient d'elle les vases, et elle versait.
Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : « Approche encore de moi un vase. » Mais il lui répondit : « Il n'y a plus de vase. » Et l'huile s'arrêta.
Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils de ce qui restera. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-22.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
S'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que toute chose se décide sur la parole de deux ou trois témoins.
S'il ne les écoute pas, dis-le à l’Église ; et s'il n'écoute pas même l’Église, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain.
En vérité, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Encore, en vérité, je vous le dis : si deux d'entre vous sont d'accord pour demander sur terre une chose quelconque, ils l'obtiendront de mon Père qui est dans les cieux.
Car où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux.
Alors Pierre s'approchant lui dit : " Seigneur, si mon frère pèche contre moi, combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu'à sept fois ? "
Jésus lui dit : " Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
Par Saint Césaire d'Arles
"The worst kind of sin is not to acknowledge that you are sinful." "La pire sorte de péché, c'est de ne pas reconnaître que vous êtes pécheur."
(Saint Césaire, métropolite d'Arles)
(470-543), moine et évêque Sermon Morin 35 ; PLS IV, 303s (trad. En Calcat)
Pardonner à son frère de tout son cœur
Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière avant d'en arriver à la communion :
« Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».
Préparez-vous intérieurement à pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière.
Comment allez-vous les dire ?
Peut-être ne les direz-vous pas ?
Finalement, telle est bien la question :
-direz-vous ces paroles, oui ou non ?
Tu détestes ton frère, et tu prononces
« Pardonne-nous comme nous pardonnons » ?
J'évite ces mots, diras-tu.
Mais alors, pries-tu ?
Faites bien attention, mes frères.
Dans un instant, vous allez prier ; pardonnez de tout votre cœur !
Regarde le Christ pendu sur la croix ; écoute-le prier :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font »
(Lc 23,34).
Tu diras sans doute : lui pouvait le faire, pas moi.
Je suis un homme, et lui, il est Dieu.
Tu ne peux pas imiter le Christ ?
Pourquoi alors l'apôtre Pierre a-t-il écrit :
« Le Christ a souffert pour vous, il vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1P 2,21) ?
Pourquoi l'apôtre Paul nous écrit-il :
-« Soyez les imitateurs de Dieu comme des fils bien-aimés » (Ep 5,1) ?
Pourquoi le Seigneur lui-même a-t-il dit :
« Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29) ?
Nous biaisons, nous cherchons des excuses, quand nous prétendons impossible ce que nous ne voulons pas faire.
Mes frères, n'accusons pas le Christ de nous avoir donné des commandements trop difficiles, impossibles à réaliser.
En toute humilité, disons-lui plutôt avec le psalmiste :
« Tu es juste, Seigneur, et ton commandement est juste »
(Ps 118,137).
« Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus héroïques des confesseurs, des vierges, des anachorètes, des martyrs ; il a promis aux ouvriers arrivés à sa vigne les derniers, sur la fin de la journée, le même salaire qu'à ceux qui ont porté le poids du jour, et l'humble denier de la veuve lui est aussi agréable que les plus riches offrandes. Aussi a-t-il voulu nous donner des modèles plus à portée de notre imitation. Chaque jour l’Église nous propose l'exemple de quelque bienheureux qui s'est sanctifié dans les plus humbles conditions : saint Victor et saint Maurice étaient soldats ; saint Gaudéric et saint Isidore étaient laboureurs ; sainte Zite une pauvre servante ; saint François d'Assise marchand ; saint Joseph un charpentier ; les apôtres de simples pêcheurs, et Jésus-Christ a voulu naître de la plus humble des familles ; à côté d'un glorieux martyr triomphe une sainte femme, un juste, un pauvre artisan qui n'a d'autre mérite aux yeux de Dieu que d'avoir su retenir sa langue, respecter l'honneur du prochain, pardonner une offense, rendre à chacun ce qui lui était dû, d'avoir été bon, doux, charitable, modeste dans la prospérité, résigné dans l'affliction, d'avoir été surtout l'ami des pauvres ; en un mot, les plus simples vertus, pratiquées en vue de Dieu et de notre avenir éternel, sont cette monnaie d'or dont on achète les cieux...
Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller de vos biens, de quitter le monde pour aller vous enfoncer dans un cloître ou quelque solitude, et y pleurer vos péchés le reste de votre vie, dans les cilices, les jeûnes et les macérations ; il ne vous ordonne pas non plus de voler au martyre et de confesser votre foi dans les cachots, sur les roues, les chevalets et les brasiers ardents ; ce qu'il vous demande, mes Frères, c'est votre cœur, c'est le généreux sacrifice de cette passion, de cette rancune, de cet illégitime intérêt ; c'est que vous ne soyez pas esclaves de l'or et de l'argent, et que vous sachiez donner dans le temps, ce qui vous sera rendu au centuple dans l'éternité... Il veut qu'au milieu de vos travaux, de vos chagrins, de vos souffrances, vous vous souveniez que ce monde est votre purgatoire, un lit de douleur où vous êtes languissants et malades, et que, de quelque côté que vous vous y retourniez, jamais vous ne pourrez y trouver le repos.
Aussi ce Dieu de bonté veut-il que vous vous fassiez, de cet état de souffrance, un purgatoire de résignation et d'amour... Il ne vous demande pas des actions sublimes ; il couronne plus volontiers les vertus cachées au sein de la famille, celles que l'on pratique par une obéissance humble et fidèle aux lois de son adorable Providence, dans quelque état qu'il lui ait plu de vous placer ; on dirait même qu'il a des bénédictions toutes spéciales pour les plus petites choses, quand on les fait en son nom, et qu'un acte d'humilité, de résignation, d'obéissance, l'oubli d'une injure, une parole consolante à celui qui souffre, un soupir du cœur vers le ciel soit ce verre d'eau froide qu'il se plaît à récompenser de la félicité des saints. »
Abbé Victorien Bertrand, Petits sermons où l'on ne dort pas, Tome IV (Dix-septième sermon), Paris, C. Dillet, 1868.
« Par le repentir un homme retrouve sa véritable splendeur, juste comme la lune après la période de déclin se revêt une fois de plus de sa pleine lumière. »
(St Jean de Karpathos)
La phrase finale de l’évangile que je vous invite à méditer ce matin nous engage à « pardonner à son frère de TOUT son cœur » (StMt 18, 35).
Pas si facile ! Si ça l'était, on le saurait...
Par nos seules forces humaine, impossible ! Il faut donc impérativement "mettre Dieu dans le coup" Lui qui seul peut nous donner la force de Son Saint et vivifiant Esprit...
Oui, impossible ! Surtout lorsque nous avons été profondément blessés et que la blessure nous semble toujours à vif...Notre petit ego a été trop profondément blessé...
Soyons en sûr, il n'y a pas de véritable pardon si Dieu n’est pas de la partie ! La grâce à demander, c’est bien de nous engager à la suite du Christ-Dieu, l'Icône du Père Céleste, le Christ Tête de l'Eglise, le Christ Prince de la Paix, sur un chemin de pardon...
Nous avons toute notre vie pour laisser grandir en nous l'Amour de Charité à travers chute et relèvement. Seul l'Esprit de Sainteté peut féconder notre "bonne volonté" pour installer en nous le "règne de Dieu" en l'attente de notre retour vers la Source du Saint Amour. Il faudra en détrôner et en brûler des idôles !...Cela prend du temps, la blessure pourra toujours nous faire souffrir, mais nous avancerons dans l'humilité, avec la grâce du Saint Esprit de Dieu qui restaure notre dignité première.
Le démon tâchera de nous désespérer en nous faisant croire que nos efforts sont vains...Ne le croyons-pas, il veut que nous perdions la paix ! Fixon notre regard sur le but: Nous allons vers Dieu, vers le Dieu Source de l'Amour, de la Vérité, de la Justice...Nous allons vers Lui , pensons-nous, au rythme d’une tortue, mais Lui seul, Dieu , juge et voit nos efforts et les récompensera, à n’en pas douter.
Prière:
Seigneur et Maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit de paresse, de découragement, de domination et de vain bavardage ! Mais faites-moi la grâce, à moi Votre serviteur, de l'esprit de chasteté (d'intégrité), d'humilité, de patience et de charité. Oui, Seigneur-Roi, accordez-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère,
ô Vous qui êtes béni dans les siècles des siècles. Amen.
(St Ephrem)
Aujourd'hui, je fais un pas
Je pense à une personne qui m'a blessé(e) et je prie pour elle tout particulièrement aujourd'hui, en demandant au Seigneur la grâce d'avancer toujours plus dans une démarche de vraipardon envers elle.
A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)
Saint Aubin, qui êtes-vous ?
Évêque d'Angers
(469-549)
La vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de l'authenticité la plus exacte.
Albinus - dont nous avons fait Aubin - naquit près d'Hennebont, à Languidic, sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne tardèrent pas à éclore.
Tout jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de Nantilly, près de Saumur.
Saint Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. A Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.
Aubin, dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme, marchaient joyeusement vers la sainteté.
Il y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus. Saint Mélairce, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ; uni depuis longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.
Dès lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait. Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre Nolasque, des Vincent de Paul.
Cette tendre charité, Dieu montrait par des miracles continuels combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ; il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses parents désolés.
Pourtant la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique, qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles, que Dieu lui avait si libéralement accordé.
Dans le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte, lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de sauver ainsi la vertu d'une vierge.
A cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques. Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la pureté et châtia les coupables.
Ainsi agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la sentence d'excommunication.
Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.
Peut-être, pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et, contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer, comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ; vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.
Douloureusement atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet. Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.
Saint Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer : c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.
A son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir toujours entouré de reconnaissance et de vénération.
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SAINT DAVID
SAINT DAVID was born in the sixth century in Wales. As a young man he became a monk and studied for many years as a priest. According to one tradition he was consecrated Bishop by the Patriarch of Jerusalem, when David went on pilgrimage there. He worked extensively to spread Christianity in Wales, especially in south-west Wales in what is now Pembrokeshire. Here he founded a monastery at Mynyw (Menevia), now St David's, and he is honoured as the first Bishop of St David’s.
David and his monks followed a very austere rule, drinking only water and eating only bread and vegetables. Emulating the customs of the monks of the Egyptian desert with a regime of manual labour and study, his monastery became a nursery of saints. Personally, David was a most merciful man and practised frequent prostrations. As a favourite ascetic act he would often immerse himself in cold water while repeating the Psalms by heart.
We know that he attended the Church Council of Brevi in c. 545 and here by common consent it is said that he was made Archbishop and his monastery proclaimed the Mother-Church of all Wales. He is said to have founded twelve monasteries, one of which may have been at Glastonbury in Somerset, the place where the Apostle Aristobulus of the Seventy and Righteous Joseph of Arimathea had, by tradition, first preached the Gospel in Britain and built the first church centuries before.
St David worked many miracles even during his lifetime. After his repose in about 600, he came to be venerated widely in south Wales, but he was also revered in Ireland, Cornwall and Brittany. Indeed some believe that he actually travelled to Cornwall and Brittany and founded monasteries there too.
St David's relics survive to this day and are enshrined in his cathedral at St David’s. St David is associated with the daffodil, the national flower of Wales, which is said to have grown around the site of his monastery. The leek, another national symbol of Wales, is said to have grown wild in the same place and to have formed the basis of the diet of St David and his monks. St David's feast, the Welsh national day, falls on 1 March.
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The Nun Domnina of Syria
Commemorated on March 1
The Nun Domnina of Syria was a disciple of Saint Maron (Comm. 14 February). In her mother's garden the nun built herself an hut, covered it with straw, and asceticised in it, taking as food only lentils soaked in water. Each morning and evening the nun went to church, covered in a veil so that no one ever saw her face. The voice of the nun, in the words of her biographer Blessed Theodorit, was "resonant and expressive, and her words always accompanied by tears". The holy ascetic peacefully expired to the Lord in about the years 450-460.
( 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.)
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Martyr Antonina of Nicea, in Bithynia
Commemorated on March 1
The Holy Martyr Antonina suffered at Nicea during a persecution under the emperor Maximian (284-305). After fierce tortures, St Antonina was thrown into prison, but Maximian could not force the saint to renounce Christ and offer sacrifice to idols.
Angels of God appeared to the holy martyr and the executioners took fright. Even when they placed her on a red-hot metal bed, St Antonina remained unharmed, by the power of God. Finally, after long torture they sewed the saint into a sack and sank it in a lake.
If we make every effort to avoid death of the body, still more should it be our endeavor to avoid death of the soul. There is no obstacle for a man who wants to be saved other than negligence and laziness of soul. (St. Anthony the Great)
PROBLEME DE L'ENSEIGNEMENT EN OCCIDENT ?
“Je reconnais qu'il y a un sérieux problème de l'éducation professionnelle, celui de l'étroitesse d'esprit. Mais je ne crois pas qu'une éducation "littéraire" soit le remède.
Car elle pourrait créer sa propre sorte d'étroitesse d'esprit, son snobisme. Et de nos jours, personne ne devrait être considéré comme bien éduqué s'il n'a pas d'intérêt pour la science. La défense habituelle affirmant qu'un intérêt pour l'électricité ou la tomographie ne nécessite pas d'être plus éclairant qu'un intérêt pour les affaires humaines révèle seulement un complète absence de compréhension des affaires humaines. Car la science n'est pas simplement une collection de faits à propos de l'électricité, etc; c'est un des mouvements spirituels les plus importants de nos jours.
Quiconque ne s'efforce pas d'acquérir une compréhension de ses mouvements, se coupe lui-même du plus remarquable des développements de l'histoire humaine. Nos soi-disantes Académies des Arts, basées sur la théorie qu'au moyen de la littérature et de l'éducation historique, ils introduisent l'étudiant dans la vie spirituelle de l'humain, sont dès lors devenues obsolètes, sous leur forme actuelle.
Il n'y a pas d'histoire humaine qui exclue une histoire de ses luttes intellectuelles et de ses réussites. Et il ne saurait y avoir une histoire des idées qui exclurait l'histoire de la pensée scientifique. Mais l'éducation littéraire a un aspect encore plus sérieux. Non seulement elle échoue à éduquer l'étudiant pour une compréhension du plus grand mouvement spirituel de sa propre époque, étudiant qui va souvent devenir enseignant, mais elle échoue aussi à l'éduquer dans l'honnêteté intellectuelle.
Il n'y a que si l'étudiant fait l'expérience de combien il est facile de se tromper, et combien il est difficile de ne prendre ne fut-ce qu'une courte avance dans le domaine de la connaissance, qu'il pourra pressentir ce que sont les niveaux d'honnêteté intellectuelle, un respect pour la vérité, et un dédain pour ce qui fait preuve d'autoritarisme et est présomptueux.
“I admit that there is a serious problem of a professional education, that of narrow-mindedness. But I do not believe that a 'literary' education is the remedy; for it may create its own peculiar kind of narrow-mindedness, its peculiar snobbery. And in our day no man should be considered educated if he does not take an interest in science. The usual defence that an interest in electricity or stratigraphy need not be more enlightening than an interest in human affairs only betrays a complete lack of understanding of human affairs. For science is not merely a collection of facts about electricity, etc.; it is one of the most important spiritual movements of our day. Anybody who does not attempt to acquire an understanding of this movement cuts himself off from the most remarkable development in the history of human affairs. Our so-called Arts Faculties, based upon the theory that by means of a literary and historical education they introduce the student into the spiritual life of man, have therefore become obsolete in their present form. There can be no history of man which excludes a history of his intellectual struggles and achievements; and there can be no history of ideas which excludes the history of scientific ideas. But literary education has an even more serious aspect. Not only does it fail to educate the student, who is often to become a teacher, to an understanding of the greatest spiritual movement of his own day, but it also often fails to educate him to intellectual honesty. Only if the student experiences how easy it is to err, and how hard to make even a small advance in the field of knowledge, only then can he obtain a feeling for the standards of intellectual honesty, a respect for truth, and a disregard of authority and bumptiousness. But nothing is more necessary to-day than the spread of these modest intellectual virtues. “ Karl Popper, 'The Open Society and Its Enemies' (note 6 to Chapter 11).
The thief who received the kingdom of heaven, though not as the reward of virtue, is a true witness to the fact that salvation is ours through the grace and mercy of God. All of our holy fathers knew this and all with one accord teach that perfection in holiness can be achieved only through humility. Humility, in its turn, can be achieved only through faith, fear of God, gentleness and the shedding of all possessions. It is by means of these that we attain perfect love, through the grace and compassion of our Lord Jesus Christ, to whom be glory through all the ages. Amen. (St. John Cassian)
LA VERTU D’ASSIDUITÉ
La première Église –
Dans les Actes des apôtres (2, 42), est décrite la communauté des baptisés : « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières […]. Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ». La participation assidue au culte, à l’eucharistie surtout, et à la vie fraternelle, définit, entre autres caractéristiques, l’Église du Christ – son Corps rassemblé sous sa Tête.
La prière communautaire
Pensons-nous que la prière à la maison ou dans la nature est suffisante pour être agréable à Dieu ? Bien sûr, le Seigneur nous donne rendez-vous dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne et nous aurions tort de nous priver de ces moments si agréables où nous nous adressons à lui de façon toute simple et informelle. Mais, le rassemblement donne à la prière une force particulière. C’est alors qu’ils étaient rassemblés en un seul lieu que les premiers chrétiens firent l’expérience de l’effusion du saint Esprit. C’est quand nous sommes « deux ou trois réunis en son Nom », que le Christ atteste qu’Il est présent parmi nous. L’expérience de prière qui est celle du peuple juif et des chrétiens qui en sont les héritiers est une expérience communautaire.
Saint Jean Chrysostome
« Si tu peux en effet prier à la maison, tu ne saurais y prier de la même façon qu’à l’église, où […] une clameur unanime monte vers Dieu. Quand tu invoques le Seigneur dans ton particulier, tu n’es pas exaucé aussi bien que lorsque tu le fais en compagnie de tes frères. Il y a ici quelque chose de plus, à savoir l’accord des esprits et des voix, le lien de la charité et les prières des prêtres ; car les prêtres président, afin que les prières de la foule, qui sont plus faibles, recevant leur renfort des leurs, qui sont plus forte, s’élèvent avec elles vers le ciel » (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, 3)
Le Peuple
Les chrétiens forment un peuple sacerdotal : une assemblée de personnes consacrées au service de Dieu et du prochain. Ils forment le Peuple par excellence, celui qui invoque et sanctifie le Nom du Seigneur, ce que personne ne fait sur la terre. Notre assiduité aux prières liturgiques vient, non seulement de notre besoin d’être exaucés dans nos besoins particuliers, mais de la conscience que nous avons d’accomplir ce qu’il y a de plus important au monde : glorifier le Seigneur et l’invoquer pour le salut de la création entière. C’est notre responsabilité, c’est notre gloire, notre mission, notre utilité au milieu du monde où nous sommes envoyés sans nous identifier pour autant à lui.
Bienfaits de la régularité
Comme on dit, « un dimanche sans l’église n’est pas un dimanche » : le jour de la semaine qui n’appartient qu’à Dieu est également le jour de son peuple, celui où chaque personne communie au Corps et au Sang du Christ pour elle-même et pour tous ceux, vivants et défunts, qui sont nommés dans la prière. De plus, l’assiduité à la prière commune nourrit notre esprit, notre intelligence, notre âme, notre mémoire, qui s’imprègnent de la parole de Dieu et des énergies divines : chaque baptisé devient un sacrement de la présence du Christ dans son monde.(Source: Sagesse Orthodoxe)
“If [the disease of sin] is natural, then it cannot be cured. Thus it would remain always, no matter how hard you worked to rid yourself of it. If you accept this thought, you will lose heart, and say to yourself: this is how it is. For this is that woeful despair, which, once it has been introduced into people, they have given themselves over to lasciviousness, to work all uncleanness (Ephesians 4: 19). “I shall repeat again: Maintain the conviction that our disorderliness is not natural to us, and do not listen to those who say, ‘It is no use talking about it, because that is just how we are made, and you cannot do anything about it.’ That is not how we are made, and if we undertake to cure ourselves, then we will be able to do something about it.” ( St. Theophan the Recluse)
SAINTE EUDOCIE, QUI ÊTES-VOUS ?
D'origine samaritaine, la Sainte Martyre du Christ Eudocie vivait à Héliopolis, en Phénicie du Liban, sous le règne de Trajan (96-116). Comme elle était dépourvue de toute connaissance de Dieu, elle s'était laissée entraîner à la débauche et avait livré à la prostitution son corps que le Créateur avait orné d'une rare beauté. Nombreux étaient ceux qui venaient de loin et offraient de fortes sommes d'argent pour jouir de ses charmes, si bien qu'elle avait acquis par ce honteux commerce une immense fortune et elle vécut dans l'insouciance jusqu'au jour où un moine, nommé Germain, qui était arrivé en ville pour affaire, vint loger dans la maison voisine. Le soir, après avoir chanté l'Office dans sa chambre à l'heure prescrite, comme s'il se trouvait dans son monastère, Germain se mit à lire à haute voix un livre qui décrivait le Jugement dernier, les châtiments des pécheurs et les récompenses des justes. En entendant ces terribles paroles, Eudocie fut tout ébranlée, sa conscience s'éveilla de la torpeur dans laquelle l'avaient plongée de si longues années passées dans le péché et elle versa pendant toute la nuit des torrents de larmes.
Au matin, elle se précipita vers Germain et, tombant à ses pieds. elle l'implora avec larmes de lui indiquer la voie du salut. Après l'avoir dûment catéchisée, en père spirituel prudent, celui-ci la renvoya chez elle, pour qu'elle éprouve sa résolution pendant une semaine de retraite et de prière. Comme elle priait de nuit en versant quantité de larmes sur sa vie passée, Eudocie vit soudain une grande lumière et l'Archange Michel descendit pour la conduire au ciel où l'assemblée des élus l'accueillit avec joie, alors qu'à l'extérieur le diable, sous la forme d'un être gigantesque, noir et répugnant, accusait Dieu d'injustice pour avoir accepté si rapidement le repentir de cette femme débauchée. Une voix très douce se fit alors entendre du haut du ciel, qui disait : « Tel est le bon plaisir (eudokia) de Dieu : recevoir avec compassion les hommes qui se repentent. » Et, sur l'ordre de Dieu, l'Archange ramena Eudocie dans sa demeure, en lui promettant l'assistance de la Grâce pour les combats qu'elle aurait dès lors à mener contre le péché.
Pleine de joie et de confiance en la miséricorde du Seigneur, Eudocie fut baptisée par l'Evêque de la cité, Théodote, et, suivant scrupuleusement les instructions de son père spirituel, elle remit avec empressement sa fortune acquise dans l'iniquité à un Prêtre, afin qu'il la distribue aux nécessiteux, puis, ainsi délivrée de l'attachement au monde et de tout souci, elle alla rejoindre Germain qui la fit admettre dans un monastère féminin situé non loin du sien.
Dès son entrée dans le stade de la vertu, la Bienheureuse montra un zèle ardent pour effacer par l'ascèse et par les larmes du repentir toutes traces de ses anciennes passions. Elle portait constamment, sans jamais la changer, la tunique dont elle avait été revêtue à son baptême; elle apprit le Psautier par coeur et faisait de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu sa nourriture, de préférence à tout autre aliment terrestre. Par cette conduite admirable et cette belle transformation, elle reçut du Seigneur le pouvoir d'accomplir des miracles et, à la mort de la supérieure, elle fut élue par la fraternité pour lui succéder.
En ce temps-là, ayant appris que la belle Eudocie avait rejeté les plaisirs de cette vie et le culte des idoles pour tourmenter son corps par amour du Christ, certains de ses anciens amants la dénoncèrent auprès de l'empereur, l'accusant d'utiliser sa fortune pour construire, dans le désert, des refuges pour les Chrétiens rebelles à son autorité et à la religion de l'Empire. Lorsque le dignitaire envoyé par l'empereur et les trois cents soldats de son escorte voulurent pénétrer dans le monastère de la Sainte, ils en furent empêchés par une force divine et, après avoir tourné autour de l'enceinte pendant trois jours, en cherchant vainement l'entrée, ils furent frappés de mort, à l'exception du magistrat et de trois soldats.
Quand l'empereur apprit ce lamentable échec, il envoya son propre fils pour arrêter la Sainte. Mais celui-ci fut frappé par Dieu et mourut après avoir été jeté à bas de son cheval. Sur le conseil d'un ancien amant d'Eudocie, le souverain éploré écrivit alors à la Sainte pour lui demander d'intercéder afin que son fils revienne à la vie. Eudocie lui répondit avec humilité, protestant de son impuissance à accomplir de tels miracles, et elle fit trois signes de croix sur la lettre en la refermant. Dès que le messager apporta la missive au palais devant le cadavre du prince, celui-ci reprit vie, et l'empereur et toute la cour s'écrièrent : « Grand est le Dieu des Chrétiens, qui accomplit de telles merveilles! » On raconte même que le souverain se fit baptiser avec un grand nombre des siens, et que le prince ressuscité devint par la suite Archevêque de la cité, alors que sa soeur, Gélasia, prenait le voile dans le monastère de Sainte Eudocie.
L'empereur Adrien (l17-138), qui prit la succession, était un farouche adepte de l'idolâtrie. Il envoya à Héliopolis un gouverneur, célèbre pour sa cruauté, nommé Diogène, lequel avait été fiancé à Gélasia et que la fuite de sa promise avait mis dans la plus grande haine à l'égard d'Eudocie. Sitôt installé, il envoya cinquante hommes d'armes pour se saisir de la Sainte. Alors que ceux-ci étaient encore en route, le Christ apparut à Eudocie et lui annonça que l'heure était venue pour elle de remporter la couronne du Martyre. Elle se rendit alors dans l'église, prit sur elle une parcelle de la Sainte Eucharistie et, accueillant les soldats avec calme et dignité, elle les suivit sans offrir de résistance. Sur le chemin, un Ange la précédait, tenant un flambeau allumé, sans que les païens s'en rendent compte.
Après l'avoir laissée pendant quatre jours en prison, sans recevoir ni nourriture ni boisson, on l'amena au tribunal, le visage couvert, et dès qu'on lui retira ce voile une lueur éclatante en resplendit, provoquant un cri de stupeur dans l'assistance. La Sainte répondit avec audace aux questions du gouverneur et l'invita à mettre son dessein à exécution, sans perdre de temps en de vains interrogatoires. On la somma de choisir entre trois solutions pour avoir la vie sauve : adorer les idoles, revenir à son ancien mode de vie ou remettre sa fortune au trésor public. Eudocie déclara qu'il était absolument exclu pour elle de retourner à sa vie passée, maintenant qu'elle avait connu la vérité, et qu'elle n'était plus maîtresse de l'argent qu'elle avait distribué. Sur lordre de Diogène, quatre hommes se saisirent d'elle et l'accablèrent de coups pendant deux heures entières; puis, comme ils tentaient de la dénuder afin de l'attacher au poteau de torture, ils trouvèrent sur elle le coffret contenant la Sainte Communion. Lorsque le gouverneur tenta de l'ouvrir, une flamme s'en dégagea, qui consuma tous ceux qui se trouvaient aux alentours et qui laissa Diogène à demi paralysé. Comme il tombait à genoux en priant le dieu Soleil de le délivrer de ce sortilège, un éclair fendit le ciel et le laissa raide mort sur le sol: Pendant ce temps, un Ange rayonnant descendait du ciel et s'entretenait avec la Sainte, après l'avoir chastement recouverte d'un voile. Un soldat qui avait été témoin de cette scène, saisi de repentir, alla la détacher et la pria d'intercéder pour ceux qui venaient d'être frappés par la colère de Dieu, afin qu'ils recouvrent la vie et puissent se repentir. Prise de compassion, Eudocie se mît en prière et aussitôt les morts ressuscitèrent, provoquant la conversion d'une grande partie de la population.
La Sainte resta en ville quelque temps pour enseigner le peuple, et elle accomplit encore d'autres miracles, jusqu'au jour où, Diogène étant décédé, un nouveau gouverneur, nommé Vincent, s'installa à Héliopolis, avec la ferme décision d'en finir avec la célébrité importune d'Eudocie. Il envoya des soldats dans sa résidence et ceux-ci lui tranchèrent la tête, sans autre forme de procès, lui offrant ainsi la satisfaction de son désir le plus cher : l'union définitive avec son Epoux céleste. Par la suite, les Reliques de Sainte Eudocie accomplirent de nombreux miracles qui témoignèrent pour des générations de Chrétiens de la puissance du repentir.
“It is not an external enemy we dread. Our foe is shut up within ourselves. An internal warfare is daily waged by us.” (St. John Cassian)
La parole de Dieu
« Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire,
être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Évangile selon saint Marc, chapitre 10, verset 38.
La méditation
Un père jésuite écrivait : « Quand on a décidé de partir à la recherche de Dieu, il faut mettre sur son âne tout ce qu’on possède et partir avec tout ce qu’on est, sa carcasse, son esprit, son âme. Il faut tout prendre, les grandeurs et les faiblesses, le passé de péché, les grandes espérances, les tendances les plus basses et les plus violentes… tout, tout, car tout doit passer par le feu. »* À quoi j’ajouterais : et par l’eau.
Ils le savent, les pèlerins de Lourdes qui ont fait l’expérience d’être plongés dans l’eau froide, un simple pagne autour des reins. Ils ont tout laissé — tout ce qui devait être laissé, le vêtement —, mais ils ont tout pris d’eux-mêmes, tout ce qui compte, pour entrer dans l’eau et faire mémoire de leur baptême.
Le baptême n’est pas affaire de quelques gouttes qu’on laisserait ruisseler sur une chevelure, aussitôt essuyées, d’un geste. Être baptisé, c’est être tout entier plongé, livré aux eaux. La tête sous l’eau, sans masque ni tuba. À en avoir le souffle coupé.
Le baptême de Jésus, c’est la plongée du Fils de Dieu dans les eaux de notre humanité. Sans retenue. Il a tout assumé, tout porté, tout vécu. Il n’a rien retenu du rang qui l’égalait à Dieu ; il a fait une expérience totale de notre humanité. Joyeuse, parfois. Souffrante, parfois. Lumineuse et douloureuse, parfois tout mélangé. Mortelle, aussi.
Suivre le Christ, c’est le suivre sur le chemin de son baptême. Grandir, aimer, rire et pleurer. Avoir faim, manger, se mettre en colère, se calmer. Affronter les démons. Rêver, prier, célébrer, prêcher, espérer, souffrir et mourir. Finalement, sortir la tête de l’eau, et respirer à nouveau, pour de bon. Ressusciter.
* Yves Raguin, Chemins de la contemplation. Éléments de vie spirituelle, 1969.(Source: Carême dans la Ville)
Notre Dame des Neiges voulait habiter là …
Le Sanctuaire Notre-Dame-des-Neiges se trouve à Machaby, dans le val d’Aoste, en Italie. C'est l'un des plus importants sanctuaires de la région.
La tradition rapporte que ce sanctuaire a été bâti en un lieu où avait été retrouvée une statue en bois de la Sainte Vierge. Les bergers qui l'avaient entrevue près d'un buisson la portèrent tout de suite dans l'oratoire du hameau en amont, mais le lendemain la statue se trouvait à nouveau près du même buisson. C'est à cet endroit que les habitants du lieu décidèrent de bâtir le sanctuaire.
Le sanctuaire existait déjà en 1503, mais il était plus petit qu'aujourd'hui. Les murs à l'intérieur sont tapissés d'ex-voto, surtout des béquilles. Chaque année, le 5 août, on y célèbre la fête de Notre Dame des Neiges.
Aujourd'hui, partons à Ninive avec Jonas. Jonas a reçu de Dieu la mission d'annoncer la destruction de cette grande ville païenne. Mais, voyant les efforts du peuple de Ninive, Dieu change de projet.
Jonas doit apprendre à se réjouir de la miséricorde de Dieu.
Nous aussi, réjouissons nous de la miséricorde de Dieu.
À toi la Parole "Joséphine et la miséricorde de Dieu"
La question de Théobule "Pourquoi on a parfois du mal à pardonner ?"
Les jeux "Décode une phrase pour découvrir une troisième oeuvre de miséricorde - Trouve 7 erreurs entre deux dessins" Le puzzle et le coloriage de la semaine
Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.
L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Dimanche 6 Mars,
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy
Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*20 Mars :
RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit
INSCRIVEZ-VOUS !...
Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...
RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.
SIGN UP! ...
Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...
*25 Mars:
Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...
* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...
*26 Mars :
Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale au rythme des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.
* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.
*27 Mars :
PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*Lundi 28 Mars:
PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE
Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.
Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans l'après-midi.
Retour au Monastère vers 19h.
* Monday, March 28:
PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS
Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.
Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.
Back at the monastery around 19h.
*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
Ô Mère Bien-aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ; mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité. (Marthe Robin)
The mystery of the incarnation of the Logos is the key to all the arcane symbolism and typology in the Scriptures, and in addition gives us knowledge of created things, both visible and intelligible. (St Maximus the Confessor, 200 Chapters on the Knowledge of God)
Deuxième livre des Rois 5,1-15.
En ces jours-là, Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, était en grande faveur auprès de son maître, et très considéré ; c'était par lui que le Seigneur avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux.
Or les Syriens, étant sortis par bandes, avaient emmené captive une petite fille du pays d'Israël, qui était au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse : « Oh ! Si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman vint rapporter ce propos à son maître, en disant : « La jeune fille du pays d'Israël a parlé de telle et telle manière. »
Et le roi de Syrie dit : « Va, et j'enverrai une lettre au roi d'Israël. » Il partit, prenant avec lui dix talents d'argent, six mille sicles d'or et dix vêtements de rechange.
Il porta au roi d'Israël la lettre où il était dit : « Or donc, quand cette lettre te sera parvenue, voici que tu sauras que je t'envoie Naaman, mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements et dit : « Suis-je un dieu, capable de faire mourir et de faire vivre, qu'il envoie vers moi pour que je délivre un homme de sa lèpre ? Sachez donc et voyez qu'il me cherche querelle. »
Lorsqu'Elisée, homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Qu'il vienne donc à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. »
Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée.
Elisée lui envoya un messager pour lui dire : « Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair te reviendra, et tu seras pur. »
Naaman fut irrité, et il s'en alla, en disant : « Voici que je me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de Yahweh, son Dieu, il agitera sa main sur la plaie et délivrera le lépreux.
Les fleuves de Damas, l'Abana et le Pharphar, ne valent-ils pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Ne pourrais-je pas m'y laver et devenir pur ? » Et se tournant, il s'en allait en colère.
Ses serviteurs s'approchèrent pour lui parler, et ils dirent : « Mon père, si le prophète t'avait demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu lui obéir, quand il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur ? »
Il descendit et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un petit enfant, et il fut purifié.
Naaman retourna vers l'homme de Dieu, avec toute sa suite. Quand il fut arrivé, il se présenta devant lui et dit : « Voici donc que je sais qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël. Et maintenant, accepte donc un présent de la part de ton serviteur. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,23-30.
En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens : "Sans doute, vous m'appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me direz : Toutes les grandes choses que nous avons appris que vous avez faites à Capharnaüm, faites-les ici dans votre patrie."
Et il dit : " En vérité, je vous le dis, aucun prophète n'est en faveur dans sa patrie.
Je vous le dis, en vérité, il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé pendant trois ans et six mois, quand il y eut une grande famine sur toute la terre ;
et Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles, mais à Sarepta de Sidon, vers une femme veuve.
Et il y avait beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée ; et aucun d'eux ne fut guéri, mais Naaman le Syrien. "
En entendant cela, ils furent tous remplis de colère dans la synagogue,
et s'étant levés, ils le poussèrent hors de la ville, et le menèrent jusqu'au sommet de la montagne, sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter.
Mais lui, passant au milieu d'eux, s'en alla.
Par Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Des Sacrements, 1 (trad. Brésard 2000 ans C, p. 244 rev.)
Le Carême conduit au baptême
Tu t'es approché, tu as vu la fontaine baptismale, tu as vu aussi l'évêque près de la fontaine.
Et sans doute est-il tombé dans ton âme la même pensée qui s'est insinuée en celle de Naaman, le Syrien. Car, bien qu'il ait été purifié, il avait cependant douté d'abord...
Je crains que quelqu'un ait dit :
« C'est tout ? »
Oui, c'est vraiment tout : là est toute innocence, toute piété, toute grâce, toute sainteté.
Tu as vu ce que tu as pu voir des yeux de ton corps...; ce qu'on ne voit pas est bien plus grand..., car ce qu'on ne voit pas est éternel...
Quoi de plus étonnant que la traversée de la Mer Rouge par les Israélites, pour ne parler à présent que du baptême ?
Et pourtant ceux qui l'ont traversé sont tous morts dans le désert.
Au contraire, celui qui traverse la fontaine baptismale, c'est-à-dire celui qui passe des biens terrestres à ceux du ciel..., ne meurt pas mais ressuscite.
Naaman était lépreux...
À son arrivée, le prophète lui a dit :
« Va, descends dans le Jourdain, baigne-toi et tu seras guéri. » Il s'est mis à réfléchir en lui-même et s'est dit :
« C'est tout ?
Je suis venu de Syrie jusqu'en Judée et on me dit : Va au Jourdain, baigne-toi et tu seras guéri.
Comme s'il n'y avait pas des fleuves meilleurs dans mon pays ! »
Ses serviteurs lui disent :
« Maître, pourquoi ne fais-tu pas ce que dit le prophète ? Fais-le plutôt et essaie. »
Alors il s'est rendu au Jourdain, s'est baigné et en est sorti guéri.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Tu as vu de l'eau, mais toute eau ne guérit pas ; par contre, l'eau qui a la grâce du Christ guérit.
Il y a une différence entre l'élément et la sanctification, entre l'acte et l'efficacité.
L'acte s'accomplit avec de l'eau, mais l'efficacité vient de l'Esprit Saint.
L'eau ne guérit pas si l'Esprit Saint n'est descendu et n'a consacré cette eau.
Tu as lu que lorsque notre Seigneur Jésus Christ a institué le rite du baptême, il est venu à Jean et celui-ci lui a dit :
« C'est moi qui dois être baptisé par toi, et c'est toi qui viens à moi ? » (Mt 3,14)...
Le Christ est descendu ; Jean qui baptisait était à ses côtés ; et voici que, telle une colombe, descendit l'Esprit Saint...
Pourquoi le Christ est-il descendu le premier et ensuite l'Esprit Saint ? Pour quelle raison ?
Pour que le Seigneur ne paraisse pas avoir besoin du sacrement de la sanctification : c'est lui qui sanctifie, et c'est aussi l'Esprit qui sanctifie.
O vous donc, qui avez eu le malheur d'oublier Dieu et le devoir, gardez-vous de désespérer de la vertu et de vous-mêmes ! Venez seulement à J.-C..., à J.-C. présent, visible, agissant dans son sacerdoce, et, en échange d'un aveu et de votre repentir, venez recevoir, avec le pardon, l'Esprit qui renouvelle les âmes. Oui, quand, par impossible, vous rassembleriez en vous seul les iniquités du genre humain, quand vous ramasseriez dans votre cœur les souillures de tous les cœurs, dans votre conscience les désordres de toutes les consciences ; quand le mal serait entré jusque dans les moelles de votre être, quand vous seriez identifié avec lui jusqu'à en être la personnification, jusqu'à être le mal animé et vivant, pleins de foi à la puissance de notre Maître, nous vous dirions : repentez-vous et espérez. J.-C. prendra à sa croix une goutte de son sang rédempteur, il prendra une flamme dans son Cœur et les jettera dans votre âme. C'en est fait : cette goutte de son sang a tout effacé, cette flamme de son Cœur a tout consumé. L'être ancien a disparu ; à sa place, c'est un être nouveau. Ecce nova facio omnia.
Maintenant, ô homme, vous n'avez plus sujet de vous effrayer de vous-même. Une main divine a saisi vos iniquités et les a jetées plus loin de vous qu'il n'y a de l'Orient à l'Occident. Non, ne cherchez plus en vous-même le péché ancien et ses vestiges ; car c'est moi qui l'ai détruit, dit le Seigneur. Il n'y en a pas plus de traces en vous qu'il n'y a de trace au firmament ou du nuage que les vents emportent ou de la vapeur qui s'évanouit au soleil. Mais qu'est devenue cette corruption qui défigurait l'âme et la rendait si difforme aux yeux de Dieu et à ses propres yeux ? Ah ! l'Esprit de J.-C., l'Esprit Créateur a saisi toutes les puissances de l'âme, il les a fondues dans ses propres feux comme l'or dans la fournaise. Il en a rejeté l'alliage impur qui la déshonorait. Il s'est comme mêlé lui-même avec son être. Il l'a pénétré en tous sens de sa vie et, par cette communication ineffable de soi-même, il en a fait cette créature nouvelle dont parle l'apôtre, in Christo nova creatura, pure de sa pureté, sainte de sa sainteté, méconnaissable à ses propres regards, tant elle a cessé d'être ce qu'elle était, et digne de servir de spectacle et aux hommes et aux anges et à Dieu même. O puissance de J.-C., que vous êtes admirable ! O création des cœurs, que vous êtes divine ! »
M. l'Abbé Charles de Place (1804-1871), Chanoine Archiprêtre de N.-D. de Paris, Jésus-Christ, sa divinité, son caractère, son œuvre et son Cœur, Conférences (Ch. X, IIe P.), Paris, A. Durand et Pedone Lauriel, 1875.
Nous voudrions attirer aujourd'hui, en ce lundi après le quatrième dimanche du Grand Carême, votre attention sur le récit de la purification de Naaman, qui sera délivré de la lèpre en se baignant 7 fois dans le Jourdain.
Demandons pour nous même et, à travers nos vie, pour notre Eglise, la purification...
Vous souvenez de la phrase du prêtre lorsqu'il vous distribue la Sainte Sainte Communion:
-"La Braise purificatrice du Corps et du Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la vie Eternelle"
Dans notre prière d'action de grâce après la communion nous demandons aussi d’être purifié par la communion que nous venons de faire. C’est bien là la finalité du carême que nous vivons ! Être purifié de toutes scories pour être illuminé de l'intérieur par la Présence du Christ et en rendre témoignage, en toute humilité, par nos vies vivifiées par l'Esprit de Sainteté qu'il nous communique dans le Sacrement de Sa mort et de Sa résurection...
Chaque jour, avecforce, nous demandons au Seigneur d’être purifiés de toutes ces traces du péché qui sont en nous. Cette purification est personnelle, mais elle rejaillit sur tout le corps mystique de l’Église :
« Toute âme qui s'élève élève le monde »
(Élisabeth Lesueur)
Aujourd'hui, je fais un pas
Je pose à nouveau un acte de foi dans la vertu purificatrice des sacrements.
Toutes ces communions et ces absolutions reçues viennent me purifier et cette purification à laquelle je coopère par mes petits actes d’éloignement du péché (médisance, jugement, paresse…) contribuent à la purification et, dès lors, à l'unité de Témoignage de l’Église toute entière !
Cette solidarité dans le bien n'est-elle pas merveilleuse ?
“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” ( St. John Cassian)
La parole de Dieu
« Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux. »
Évangile selon saint Marc, chapitre 6, verset 34
La méditation
Je me suis demandé plus d’une fois comment il fait. Comment fait le pape François pour déployer une telle énergie sur la place Saint-Pierre, à la rencontre des foules ? Les journées doivent être longues, quand on est pape. Et pas toujours très amusantes. Lui aussi connaît la dureté du monde.
En fait, j’avais une clé, sans le savoir. Je l’ai dit mille fois aux hospitaliers de Lourdes : « L’hospitalier ne puise pas dans ses réserves quand il est au service, quand il délivre un sourire, quand il échange un regard, quand il a une parole de consolation. Tout au contraire, il refait ses forces et sa santé. »
Le service et le don de soi ne sont pas les derniers actes qu’on pose quand on a déjà fait tout le reste — la prière, le travail, que sais-je encore —, quand on est établi dans la vie chrétienne, débordant de ressources. C’est tout le contraire. D’abord, sortir de soi, dans le service, dans le geste du soin, dans la relation d’amitié. Être avec les autres et pour les autres. « L’amour pour les gens est une force spirituelle qui permet la rencontre totale avec Dieu *», écrit le pape François dans son exhortation La joie de l’Évangile. L’amour rend force. L’amour rend foi.
Le chrétien n’est pas missionnaire parce que croyant ; il est plus souvent croyant parce que missionnaire. Ou serviteur. La mission est chemin par excellence de la rencontre de Dieu. Le missionnaire se nourrit de se donner. Il se reçoit quand il s’abandonne. « Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »**
* La joie de l’Évangile, numéro 272.
** Évangile selon saint Luc, chapitre 9, verset 24.(Source!:Carême dans la Ville)
29 février :
Saint JEAN CASSIEN,
choisi par Dieu pour apporter l'éclairage du monachisme oriental à l'Occident
En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; * c'est ainsi que ton esprit se réjouit, * bienheureux Cassien, avec les Anges dans le ciel.
Désireux des biens suprêmes, Père saint, * tu t'es uni aux êtres d'en-haut; * par la divine élévation de tes vertus, * tu as fait de ton âme un char de feu; * Cassien, toi qui sur terre as vécu comme un Ange, * tu fus agréable au Créateur de l'univers.
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St. Onesimus
On this day also St. Onesimus, the disciple of St. Paul, was martyred. This saint was a slave for a man from Rome called Philemon who believed at the hands of St. Paul, when he heard his preaching in Rome. Philemon departed from Rome on a business trip and took with him Onesimus among others of his servants. There the devil enticed Onesimus, so he stole money from his master and fled to Rome. According to the Divine Will, Onesimus attended the preaching of St. Paul, which he kept in his heart. He believed at the hand of St. Paul and his heart was filled with the grace and the fear of God. He remembered what he stole from his master and from others and since he did not have anything left from the stolen money to return to its rightful owners, he was sorrowful and told St. Paul about that.
St. Paul comforted him and wrote an epistle to Onesimus' master, Philemon, informing him in it, that Onesimus became a follower of Christ saying, "I appeal to you for my son Onesimus, whom I have begotten while in my chains." St. Paul asked him to treat him gently and not to mind what he did but to consider what he lost as owed by the apostle.
When Onesimus took the epistle to his master Philemon, he was pleased by his faith and repentance and treated him as the apostle commanded. Furthermore, he offered him more money but St. Onesimus refused saying, "I am rich with Christ." Then he bid Philemon farewell and returned to Rome.
St. Onesimus continued to serve St. Paul until his martyrdom and deserved to be ordained a priest. After the martyrdom of St. Paul, the governor of Rome seized him and exiled him to one of the islands. He remained there preaching and baptizing the people of the island. When the governor came to the island, he found him guiding the people to the belief in the Lord Christ. He was beaten severely and his legs were broken. He departed in peace.
His prayers be with us. Amen.
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE...
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EGYPTIAN COURT SENTENCES THREE CHRISTIAN TEENS TO PRISON FOR ‘INSULTING ISLAM’
“They have been sentenced for contempt of Islam and inciting sectarian strife,” explained defense lawyer Maher Naguib. “The judge didn’t show any mercy. He handed down the maximum punishment.”
Blasphemy laws still exist in Egypt. Article 98 describes the punishment:
Confinement for a period of not less than six months and not exceeding five years, or a fine of not less than five hundred pounds and not exceeding one thousands pounds shall be the penalty inflicted on whoever make use of religion in propagating, either by words, in writing, or in any other means, extreme ideas for the purpose of inciting strife, ridiculing or insulting a heavenly religion or a sect following it, or damaging national unity.
Naguib said the teens meant to “mock the beheadings carried out by ISIS (Islamic State) militants.”
The three boys sentenced to jail were between 15 and 17 years old when they shot the video. The judge sentenced a fourth boy, 15, to serve time in a juvenile detention center.
Their neighbors discovered the footage and handed it over to the police. Coptic Christians condemned the arrests.
“They are some kids who decided to have fun in a private place,” stated Mina Thabet, a Coptic activist and researcher at the Egyptian Commission for Rights and Freedoms. “They were on a trip with their teacher, but somehow rumor got out that they’d thrown down the Koran, and had insulted Islam, so that led to their arrests.”
The police had arrested the Coptic teacher and held him for four days, but the mob nonetheless demanded more punishment, descending upon the children’s homes and “[throwing] rocks at the homes of the youth in a bid to force their parents” to surrender the kids.
“The case of the five arrested in Minya and charged with blasphemy represents yet another case of how Egypt continues to bend to the weight of extremist ideology,” said Todd Daniels, the Middle East regional manager for International Christian Concern:
A video – not even shared publicly – that mocked ISIS, a group that openly beheaded twenty Egyptian citizens, has already put these five in prison and may lead to lengthy prison sentences. Despite progress in terms of rhetoric from [Egyptian] President [Abdel Fattah el-Sisi], Egypt has pervasive persecution that continues to occur not only on the societal level but also in the judiciary.
In 2014, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi became the first leader to attend Christmas Eve Mass. He attended the service at St. Mark’s Cathedral in Cairo.
“It’s important for the world to see this scene, which reflects true Egyptian unity, and to confirm that we’re all Egyptians, first and foremost,” he claimed at the time. “We truly love each other without discrimination, because this is the Egyptian truth.”
He also attended Mass last month, where he pledged to rebuild churches destroyed by the Muslim Brotherhood in 2013 after the military ousted President Mohamed Morsi.
In December, leaders of Egypt’s Coptic community attended a UN minority rights forum in Geneva, where they condemned the country’s blasphemy law. Medhat Kelada, head of the European Coptic Organizations Union, insists the law “badly exploited against the Copts.”
Leaders, nonetheless, praised Sisi for protecting them from the Muslim Brotherhood. Coptic Orthodox Pope Tawadros considers the president a “hero.” Some insist, however, that the government will not completely change. “Sisi is conservative. He doesn’t care about religious freedom,” said Thabet.
« Le prétendu État Islamique tue, viole, torture, et réduit en esclavage toujours plus de monde en Syrie et en Irak et la communauté internationale voit cela et continue à rester passive. Nous vivons aujourd’hui un exode historique de toutes les minorités du Proche Orient et pourtant l’action tarde à prendre corps : « Réveillez vous ! », s’est exclamé le père Bazi d’Erbil, en Irak, la semaine dernière quand il était devant le parlement européen.
Il faut reconnaitre que là-bas et ailleurs des actes commencent à émerger : le 27 janvier les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe ont reconnu que les monstruosités commises par ISIS constituaient un génocide. Peu de temps après, une résolution a été prise au parlement européen et qui dit les choses de manière suffisamment claire : Les chrétiens, les yézidis et les autres minorités ethniques et religieuses sont persécutés de manière systématique. Ce qui se traduit par un nom que l’immense majorité des parlementaires a reconnu : c’est un génocide, c’est-à-dire l’extermination d’un peuple, qui a lieu en Orient.
« Génocide » : il s’agit du concept le plus puissant qu’offre le droit international pour évoquer ce genre de meurtres de masses systématisés. On ne parlait jusqu’alors que de crimes contre l’humanité et d’épuration ethnique : des concepts proches mais pas aussi vastes et englobants que le terme génocide, qui inclut toutes ces dimensions dans l’horreur. Que ce soit au Rwanda ou au Kosovo, c’est le fait de nommer le génocide en tant que tel qui avait permis à la communauté internationale de s’entendre pour agir : « les mots comptes ! », s’est exclamé le député suédois à l’origine de la résolution, Lars Adaktusson, devant l’assemblée plénière.
Ce sujet est maintenant abordé de manière brûlante dans la chambre des Lords en Grande Bretagne. De nombreux Lords ont écrit la semaine dernière un appel enflammé à leur premier ministre, pour faire en sorte qu’il agisse au niveau de l’ONU pour mettre un terme à ce massacre abominable. Le congrès américain a lui aussi adopté une résolution de la sorte et fin décembre Hilary Clinton évoquait le génocide chrétien qui a lieu en Syrie et en Irak.
Un consensus international semble enfin intervenir, lentement et bien tard, mais absolument nécessaire. Le patriarche catholique chaldéen de Babylone, Louis Sako, appelait début février le président du parlement européen Martin Schulz dans une lettre ouverte à faire « tout ce qu’[il peut] pour arrêter ce génocide avant qu’il soit achevé ». Prions pour que la communauté internationale et tout particulièrement s’engagent enfin véritablement dans cette direction pour que puisse perdurer l’une des plus anciennes civilisations du monde et que nos frères et sœurs chrétiens ne soient plus massacrés et persécutés de manières abominables. »
(Source Aleteia/Traduit de l’allemand par Jules Germain .)
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Mysterious icon discovered at 'birthplace of Jesus': Rare painting made from silver, stones and shells has 'great religious value'
Icon was discovered two months ago in Bethlehem's Church of the Nativity
It is said to be centuries-old and of 'great religious and historical value'
Images have not yet been released and it's not known what icon shows
Find coincides with the church's renovation, which has restored mosaics
PUBLISHED: 11:49 GMT, 26 February 2016 | UPDATED: 15:52 GMT, 26 February 2016
Renovations at Bethlehem's Church of the Nativity, said to be built on the site where Jesus was born, have uncovered a mysterious icon of 'great religious and historical value'.
The work began after water started pouring into the church two years ago and the religious painting was unearthed during the first phase of its restoration.
So far, no images of the holy artefact have been released as experts analyse just how important it is, but they said the icon includes brass, silver, shells and stones.
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Renovations at Bethlehem's Church of the Nativity (pictured), said to be built on the site where Jesus was born, have uncovered a mysterious icon of 'great religious and historical value'. The work began after water started pouring into the church and the painting was unearthed during the first phase of restoration
Religious icons are typically paintings that depict Christ, Mary, saints or angels, which are venerated by some Christians.
But it's not known whom the mysterious icon discovered depicts, how old it is, the scene it shows or if it contains a painting at all.
MailOnline has contacted the renovators and Unesco for more information.
Ziad al-Bandak, a Palestinian presidential adviser for Christian Affairs, told the Ma'an news agency that the icon was discovered near a window under plaster almost two months ago.
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Religious icons (example shown) are typically paintings that depict Christ, Mary, saints or angels, which are venerated by some Christians
It has now been repaired, but is not yet ready for public viewing, the Times of Israel reported.
For two years, experts have laboured to restore the historic building in the West Bank and the priceless works of art inside, and now the initial phase of a delicate restoration project is complete.
The Church of the Nativity in Bethlehem, was built by Saint Helena in the 4th century over the grotto where the Virgin Mary is said to have given birth to Jesus.
The renovation project, partially funded by the Palestinian Authority and conducted by a team of Palestinian and international experts, is the biggest restoration at the iconic church in some 600 years.
Al-Bandak said nearly $8 million (£6 million) has already been spent on the ambitious project.
The removal of centuries of dust has left Crusader-era mosaics sparkling in sunlight filtering through brand new windows and led to new discoveries, such as the icon.
Structural repairs on the fragile rooftop and windows have been completed and art treasures have been put back in their places.
Although the Palestinians are overwhelmingly Muslim, they consider the church a national treasure and one of their most visited tourist sites, and President Mahmoud Abbas has been actively involved in the project.
Al-Bandak, who is leading the Palestinian committee in charge of the restoration, called what has been accomplished so far nothing short of 'revolutionary.'
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For two years, experts have laboured to restore the historic building in the West Bank and the priceless works of art inside and now the initial phase of a delicate restoration project is complete. A restored mosaic is shown
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The removal of centuries of dust has left Crusader-era mosaics sparkling in sunlight (pictured) filtering through brand new windows and led to new discoveries, such as the icon
WHAT IS KNOWN ABOUT THE ICON?
The icon is largely a mystery.
It's said to be centuries old, but now precise date has been given.
Its subject is unknown.
The artefact contains brass, silver, shells and stones, but experts have not said whether it contains any painting, like most icons.
It was discovered near a window under plaster almost two months ago.
No images of the icon have yet been released, but it repairs have begun.
'For the first time you can see, when you go up, mosaics really magnificent and beautiful and unique in the whole world,' he said.
Despite the Church of the Nativity's spiritual significance, it was neglected for centuries and is listed as endangered by Unesco, the United Nations cultural agency.
But over the past two years, specialists have replaced the most damaged of the ancient wood beams of the rooftop and put up a new cover.
They also installed new wooden framed windows that prevent water infiltration.
For the first time in almost 1,000 years the thousands of fine mosaics' tiles have been retouched.
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The renovation project (pictured), partially funded by the Palestinian Authority and conducted by a team of Palestinian and international experts, is the biggest restoration at the iconic church in some 600 years
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But over the past two years, specialists have replaced the most damaged of the ancient wood beams of the rooftop and put up a new cover. The roof of the old church is shown above
THE CHURCH OF THE NATIVITY
The Church of the Nativity is a bascilica located in Bethlehem, West Bank.
It was built by Saint Helena in the 4th century over the grotto where the Virgin Mary is said to have given birth to Jesus.
The Church of the Nativity site's original basilica was completed in 339 and destroyed by fire during the Samaritan Revolts in the 6th century.
A new basilica was built 565 by Justinian, the Byzantine Emperor, restoring the architectural tone of the original.
The site of the Church of the Nativity has had numerous additions since this second construction, including its prominent bell towers.
It is a Unesco World Heritage Site - the first to be listed under Palestine - and has religious significance to Christians and Muslims.
Mimmo Nucatolo, who heads the Italian team restoring the mosaics, called the gold, green and pastel artworks 'a unique example' made by skilled mosaicists at the end of the Crusader period.
The Crusades were a series of intermittent military campaigns in the years from 1096 to 1487, sanctioned by various Popes.
They were in such a bad way, they almost disappeared from sight, he said.
'From underneath you could no longer see the colours, so much so that some people were wondering "Do we really have mosaics in this church?"'
While experts are still carrying out work 32ft (10 metres) above ground, visitors and pilgrims will have to wait until the end of 2016 before being able to admire the winged creatures and brightly coloured mosaics that have been brought back to rare brilliance.
After completing the mosaics in the central nave, specialists are now renovating those in other areas of the church, working on wall plastering, restoring the external stone facade and repairing the wooden beams.
It is hoped scaffolding will come down by the end of the year and there are plans to install a microclimate system to control sunlight, temperature and humidity in the church, as well as new lights and a smoke detection system, according to project manager Afif Tweme.
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Mimmo Nucatolo, who heads the Italian team restoring the mosaics, called the gold, green and pastel artworks 'a unique example' made by skilled mosaicists at the end of the Crusader period. One is shown above
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The mosaics were in such a bad way, they almost disappeared from sight However, now workers have revealed the vivid colours of the beautiful mosaics (pictured) no longer under threat from damp
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The completion of the first phase of the restoration (mosaic shown) is already a source of pride
The Roman Catholic, Greek Orthodox and Armenian churches share ownership of the church, and run it according to a 19th-century agreement that assigns responsibilities for upkeep that are jealously guarded by each denomination.
The churches have traditionally viewed each other with suspicion and have had fraught relations.
But al-Bandak said they have all been 'very cooperative' throughout the restoration, even allowing access to the church in the dead of night to facilitate the work of experts.
The full restoration will continue in phases and is expected to take at least another three years.
Additional projects will include work on stone capitals and columns as well as on the ancient floor mosaics currently covered by stone flooring.
However, the work will depend on the availability of funds.
Al-Bandak said an additional $11 million (£8 million) is needed and the Palestinian Authority has already launched a campaign to raise the funds.
'He [President Abbas] told me from the beginning: 'Even if you don't have all the money to go ahead, start. This is a holy place and money will come.'
The completion of the first phase is already a source of pride.
'We are very proud of it because when we protect our national heritage, our history, we protect our future,' al-Bandak added.
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Al-Bandak said: 'He [President Abbas] told me from the beginning: "Even if you don't have all the money to go ahead, start. This is a holy place and money will come." This image shows the restoration in progress
(Source :Mail Oneline)
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UN MOYEN-ORIENT DEBARASSE DE DAEC ?...SENARIOS...
La première partie de l’analyse d’Olivier Hanne : « Les risques d’un monde « post-Daesh » » est à retrouver ici.
Quelle politique envers les anciens membres de Daech ?
Ceux des terroristes qui ne pourront rentrer formeront – comme Al-Qaeda en son temps – des brigades de combattants apatrides, obsédés du djihad, et passeront d’un théâtre à l’autre. Dans cette perspective, on peut craindre un renforcement des groupes terroristes au Sahel, en Libye, en Afghanistan. Face à de tels risques, les organisations internationales et les gouvernements auront à envisager l’hypothèse d’amnisties, afin d’offrir une voie de sortie honorable aux daechistes les moins compromis. Ces amnisties pourront être décidées par les gouvernements nationaux, et validées ensuite par la justice internationale.
À partir de quels modèles peut-on suggérer ces amnisties ? L’histoire récente nous en fournis deux : le modèle étatique algérien de 2005 et le modèle rwandais des années 1996-1998. Dans le premier cas, l’État désarme les combattants, assure leur procès et une sanction forte, tout en leur offrant la vie sauve. Ce modèle autoritaire se fonde sur la crainte. Dans le cas de la Syrie et de l’Irak, l’État a été trop perçu comme oppressif pour reproduire le modèle algérien. Le modèle rwandais est double : il part du bas, c’est-à-dire des communautés villageoises qui réconcilient les génocidaires avec lesquels les victimes vivent au quotidien ; il s’accompagne de procès contre les organisateurs du génocide, justice assurée de l’extérieur par un tribunal pénal international. Dans le cas de la Syrie et de l’Irak, la dimension communautaire de la réconciliation semble une voie conforme aux structures sociales, mais l’ingérence de la justice internationale serait trop mal perçue pour être reproduite.
Concernant la Syrie et l’Irak, les processus de déradicalisation, souvent envisagés en Europe, semblent coûteux et peu efficaces. Au contraire, en respectant les mentalités locales, les axes de réintégration des simples combattants arrêtés pourraient consister en une condamnation symbolique, un retour rapide dans les villages d’origine, où la communauté locale serait garante auprès de l’État de la réintégration professionnelle, religieuse et politique de la personne.
Dans le cas des combattants étrangers, la question est différente : le djihadisme international aggrave la violence des mouvements terroristes, la déconnexion entre les étrangers et le contexte local dans lequel ils se battent démultiplie l’ultra-violence et le sentiment d’impunité. Que faire de ces individus hors de contrôle ? En les renvoyant dans leur pays d’origine (Maghreb, Asie centrale), et en les laissant à la justice de celui-ci, le monde peut être assuré qu’ils seront mis hors d’état de nuire. Mais pour tous ceux qui viennent d’Europe ? Quelle peine exemplaire leur sera réservée ?
Quelles sont les données du Moyen-Orient « post-Daesh » ?
La fin de Daesh ne signera pas la fin de l’instabilité dans la région dès lors que les causes profondes qui ont créé l’organisation ne seront pas traitées. En effet, l’État islamique s’est nourri de phénomènes géopolitiques connus et anciens. Il est à craindre que les problèmes non traités après les opérations militaires réapparaissent sous une autre forme.
Les données géopolitiques identifiables accompagnant l’après-Daesh sont, de toute évidence au nombre de cinq :
1- Le départ de Bachar al-Assad, sous forme violente ou négociée, est probable. Sous forme violente, il conduira à des débordements contre la minorité alaouite déjà saignée par la guerre. Sous forme négociée, il peut permettre une stabilisation, à condition que le président sorte par le haut, et ses soutiens avec lui.
2- Le ressentiment chez les Arabes sunnites, victimes de la sidération collective liée à Daesh et à leur position de victimes permanentes (bombardements massifs russes, exactions d’Al-Assad, frappes occidentales…). Ils soutiendront tout mouvement leur redonnant une place, soit dans les frontières de leur État, soit dans un nouveau cadre institutionnel.
3- Le rôle des Kurdes sera accru dans toute la région, dégénérant sur un conflit de longue durée avec la Turquie, mais aussi avec les Arabes sunnites, notamment dans la plaine de Ninive, sur les frontières du Kurdistan irakien et dans le Rojava (territoires kurdes de Syrie). Des formes de nettoyage ethnique se sont déjà produites et sont à craindre.
4- Le rôle accru des milices chiites dans la vie politique irakienne, à la manière du Hezbollah libanais. Ces milices, si elles s’unissent, pourront aggraver les tensions entre Bagdad et Riyad.
5- L’avenir des chrétiens d’Orient est hypothéqué.
Les crises potentielles du Moyen-Orient « post-Daesh »
Les crises les plus probables qui accompagneront la nouvelle configuration politique post-Daesh peuvent être évoquées à travers deux scénarios, forcément caricaturaux.
Scénario n° 1 : Les Kurdes en Irak et Syrie, et le gouvernement chiite irakien sortent grands vainqueurs de la conflagration, tandis que les sunnites irakiens sont stigmatisés pour avoir collaboré avec l’organisation terroriste, tout comme une partie des sunnites syriens qui, en outre, ont vécu le drame de l’exil. Dans la plaine de Ninive, la vallée du Tigre et autour de Hassaka, les rétorsions se multiplient, qu’elles soient menées par les Kurdes (occurrences limitées) ou les milices chiites (plus fréquent, exécutions sommaires, destruction de maisons). La Turquie et la Syrie s’affrontent pour le contrôle du Rojava, qui a gagné son autonomie. Pourtant, les deux entités étatiques irakienne et syrienne se maintiennent. La Russie et l’Iran sont désormais les puissances les plus influentes en Syrie, tandis qu’une concurrence grandit en Irak entre Washington et Téhéran.
1er scénario
Scénario n° 2 : La balkanisation est en cours, comme en 1925, mais échappe totalement aux anciens projets de Grand Moyen-Orient des États-Unis. La partition a permis à la France et aux États-Unis de revenir en force dans la région, notamment dans les États kurdes. L’influence des États salafistes n’a jamais été aussi forte dans les zones sunnites, dont ils assurent la reconstruction. Les tensions entre Kurdes (Rojava, Kurdistan) et Turcs sont fortes. Les espaces sunnites irako-syriens – autrefois associés dans l’Histoire – cherchent à s’unifier, mais la définition des frontières ne cesse de poser des problèmes internationaux. Cette balkanisation met la région dans les mains des puissances extérieures, qu’elles soient mondiales (Russie, États-Unis, France) ou régionales (Arabie Saoudite, Iran, Turquie).
2nd scénario
La question du positionnement américain
Mais l’avenir en Syrie et en Irak ne pourra se faire sans les États-Unis, malgré l’omniprésence russe depuis août 2015. Or, le 15 novembre 2015, l’Institute for the Study of War, le principal think-tank universitaire américain appuyant par ses rapports la politique des États-Unis au Moyen-Orient, publiait les éléments pour une nouvelle stratégie américaine dans la région.
Le document fait preuve d’un certain réalisme concernant l’avenir, notamment à l’égard des Kurdes :
Ne pas se fier aux forces kurdes pour une reprise rapide au-delà de leur frontière ethnique (…).
Mais d’autres passages indiquent que les États-Unis se préparent, après la prochaine élection présidentielle, à des tactiques militaires dures, proches de celles des Russes, ne pouvant qu’accentuer les traumatismes des populations et l’échec de la paix :
Il faut cesser de prendre des gants contre l’EI en Irak et Syrie, ajuster les règles d’engagement pour accepter le risque de dommages collatéraux, frapper toutes les cibles de l’EI qui sont sur nos listes, et faire un maximum de dommages possible par les airs et rapidement (…).
Si ce think tank – qui n’est pas un institut de recherche neutre – parvient à influencer la campagne électorale américaine, une crise est déjà à craindre avec la Russie :
Il faut tout faire pour retirer le régime d’Assad du pouvoir, et pas seulement Assad (…). Il faut rejeter les Russes de Syrie.
États-Unis et Russie ont donc déjà basculé dans le monde « post-Daech », un monde qui s’annonce sans pitié pour les populations du Moyen-Orient et guère enthousiasmant sur le plan des libertés. En revanche, dans cette reconfiguration dramatique, la France a de toute évidence un rôle à jouer comme puissance intermédiaire et relais diplomatique.(Source : Aleteia)
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Ne l'oublions pas ! Prions sans relâche pour sa libération et celle de son Confrère ...
"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Dimanche 6 Mars,
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* Sunday, March 6,
monthly pilgrimage to N-D Mercy
Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*20 Mars :
RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Bénédiction solennelle des rameaux et Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 20:
PALM (Sunday Hosanna) Solemn Blessing of the Palms, Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
(Période popice pour les préparation au Baptêmes et receptions dans l'Eglise par Chrismation.)
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit
INSCRIVEZ-VOUS !...
Inscrivez-vous pour suivre au plus près le Christ, divin Médecin de nos Esprits,de nos âmes et de nos corps pour vous laisser guérir par Lui !...
RETIREMENT OF HOLY WEEK Palm Sunday to Easter Monday.
SIGN UP! ...
Sign up to follow closely the Christ, Divine Physician of our spirits, our souls and our bodies to let you heal Him! ...
*25 Mars:
Vendredi Saint, 15 h Office Liturgique Syriaque de la Crucifixion...
* March 25:
Holy Friday, 15h Syriac Liturgical Service of the Crucifixion ...
*26 Mars :
Samedi Saint: 21h , Bénédiction du feu nouveau et Veillée pascale au rythme des Services Liturgiques Syriaques, Messe de la Résurection de Notre-Seigneur.
* March 26:
Holy Saturday: 21h, Blessing of the New Fire and Vigil at the whim of Liturgical Services Syriacs, Mass of the Resurrection of Our Lord.
*27 Mars :
PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
* March 27:
EASTER Mass at 10:30 .Repas brotherly reception and loyal 13:30 to 17:30.
*Lundi 28 Mars:
PELERINAGE A LA CROIX GLORIEUSE
Messe à 7h au Monastère, départ pour Lisieux.Prières à Lisieux en matinée et déjeuner sur place.
Procession et Prières à la Croix Glorieuse de Dozulé dans l'après-midi.
Retour au Monastère vers 19h.
* Monday, March 28:
PILGRIMAGE TO THE GLORIOUS CROSS
Mass at 7 am at the Monastery, departure for Lisieux.Prières to Lisieux in the morning and lunch.
Procession and Prayers to the Glorious Cross of Dozulé in the afternoon.
Back at the monastery around 19h.
*Pèlerinage à Argenteuil:ou
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE
du 25 mars au 10 avril 2016
*Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit: