*Pour vous protéger du mal qui nous entoure (Saint Séraphim)
* St Luc
*Lectionnaire du 7ème Dimanche après la Sainte Croix
*Chrétien manifestant?
*Avec Jésus, rompre la logique meurtrière.
*Comment avoir la Liberté dans l'Eglise suivie de la prière pour les vocations.
*Vœux-tu vivre dans la paix ?
*Le Prix Nobel de la Paix au 1er Ministre Ethiopien.
*Vidéo du Père Mourad:Entendre Dieu, ça s'apprend
*Vidéo du Métropolite Joseph: "Veux tu vivre en paix" , texte de St Silouane.
*Un livre: Aux portes du soir.
*Newman un prophète de l'œcuménisme.(Mgr Jean Honoré)
*Le film: L'Isle.
*Texte et chant d'un cantique traditionnel à Ste Anne.
*Y a t-il une ménagerie au Ciel ?
*A Notre-Dame de Paris, l'Eglise prépare l'après.
*Le coin des catéchisme et...de la transmission familiale: Les noces de Cana (Dominicains)
*St Denis, 1er Evêque de Paris.
*La grande transgression: Fabrication d'embryons chimères : mi homme, mi animal.
*En marche pour une culture de vie (Génétique)
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Octobre et début Novembre:
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¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:
Prochaines visites aux familles et aux malades, ainsi que pour les bénédictions de maisons:
*Le 21 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89)
*Le 28 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89)
Permanence pastorale (Au lieu habituel):
*Jeudi 31 toute la journée jusqu'à 18h.(Inscriptions:06 48 89 94 89)
18h30, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage- Retraite de Toussaint au Monastère.(Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
¤Au Monastère:
Du 1er NOVEMBRE au 3 NOVEMBRE inclusivement, Festivités de Saint Gregorios (Mar Grégorios) et
RETRAITE DE TOUSSAINT
Vendredi, Samedi et dimanche, Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h 30 (Programme habituel)
RETRAITE DE DÉLIVRANCE ET DE GUÉRISON.
¤ Dimanche 3 NOVEMBRE,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de
Miséricorde, clôture solennelle des Festivités de Saint
Grégorios de Parumala.
et aux Saints du Kerala.
Programme habituel*
✥
¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanches 27 OCTOBRE et 10 NOVEMBRE (Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*
¤LOURDES (65):
- (Date incertaine, s'en assurer ) *
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):
- Samedi 26 OCTOBRE(Pas de Messe fin Novembre en raison du déplacement pastoral de Mor Philipose en Afrique)*
* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles.
17 octobre, c'est le dukhrono de Saint Ignace d’Antioche (+ 107)
conformément au Calendrier Liturgique des Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.
DU ZÈLE APOSTOLIQUE DE L’ÉVÊQUE
Par Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110), évêque et martyr .
Extrait de la Lettre à Polycarpe (69-155, saint, évêque et martyr), 1-3 ; SC 10 (trad. cf Quéré, Pères apostoliques, p. 153)
« Comme des brebis au milieu des loups »
Je t'exhorte, par la grâce dont tu es revêtu, à redoubler d'ardeur et à exhorter tous les frères pour qu'ils soient sauvés.
Justifie ta dignité épiscopale par une vigilance incessante de chair et d'esprit ; aie souci de l'unité : rien ne la dépasse.
Porte avec patience tous les frères comme le Seigneur te porte toi-même ; supporte-les tous avec amour, comme tu le fais d'ailleurs.
Prie sans relâche ; demande une sagesse plus grande encore ; veille et garde ton esprit en alerte ; parle à chacun en particulier, à l'exemple de Dieu .
« Porte les infirmités » (cf Mt 8,17) de tous comme un athlète accompli.
Là où l'effort est plus grand, il y a plus de gain.
Si tu n'aimes que les bons disciples, tu n'as pas de mérite ; ce sont surtout les plus atteints qu'il te faut soumettre par la douceur.
On n'applique pas le même baume sur toutes les blessures ; apaise les crises aiguës avec des compresses humides.
En toutes choses, « sois astucieux comme le serpent » et toujours « candide comme la colombe ».
Toi qui es chair et esprit, traite avec bonté ce qui tombe sous les sens, mais prie aussi pour que le monde invisible te soit révélé.
Ainsi tu ne manqueras de rien ; tu seras riche de tous les dons de l'Esprit.
Comme le navigateur invoque les vents et le marin assailli par la tempête appelle le port, ainsi ce temps t'invite à rejoindre Dieu.
Pratique la sobriété, en athlète de Dieu, et tu gagneras pour prix la vie éternelle et impérissable.
Un grand athlète triomphe malgré les coups.
C'est surtout à cause de Dieu que nous devons accepter toutes les épreuves, afin que lui aussi nous accepte.
Redouble de zèle ; examine bien cette époque.
Attends Celui qui est au-delà du temps, éternel, invisible, mais qui pour nous s'est laissé voir — Celui qui, intangible et incapable de souffrir, a connu la Passion et a consenti à toutes les souffrances.
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17 de outubro, é o dukhrono de Santo Inácio de Antioquia (+107),
de acordo com o calendário litúrgico das igrejas da tradição siro-ortodoxa.
O ESPAÇO APOSTÓLICO DO BISPO
Por Santo Inácio de Antioquia (? 110), bispo e mártir.
Extrair da Carta de Policarpo (69-155, santo, Bishop e mártir), 1-3; SC 10 (traduzido de Quere, Pais Apostólicos, 153)
"Como ovelhas no meio de lobos"
Exorto-vos, pela graça com que estão vestidos, a redobrar seu ardor e exortar todos os irmãos a serem salvos.
Justifique sua dignidade episcopal pela vigilância constante da carne e do espírito; preocupação com a unidade: nada vai além dela.
Tenha paciência com todos os irmãos, como o Senhor os levou; apóie todos eles com amor, como você faz em outros lugares.
Orem sem descanso; pede sabedoria ainda maior; desperto e mantém a mente alerta; fale com todos em particular, seguindo o exemplo de Deus.
"enfermidades Door" (cf. Mt 8,17) de todos como um atleta realizado.
Onde o esforço é maior, há mais ganho.
Se você ama apenas bons discípulos, não tem mérito; é especialmente o mais afetado que você deve enviar com gentileza.
Não aplicamos o mesmo bálsamo em todas as feridas; acalma ataques agudos com compressas úmidas.
Em todas as coisas, "ser astutos como as serpentes" e sempre "inocentes como as pombas."
Vocês, que são carne e espírito, tratam com bondade o que está sob os sentidos, mas também oram para que o mundo invisível lhe seja revelado.
Então, nada te faltará nela; você será rico com todos os dons do Espírito.
Como o navegador invoca os ventos eo mar assaltado pela tempestade chamada a porta, e desta vez convida você para participar Deus.
moderação prática, atleta de Deus, e você vai ganhar para o preço a vida eterna e imperecível.
Um grande atleta triunfa apesar dos golpes.
É sobretudo por causa de Deus que devemos aceitar todas as provações, para que ele também nos aceite.
zelo redobrado; examine bem esse tempo.
Espere Aquele que está além do tempo, eterno, invisível, mas que para nós se deixou ver - Aquele que, intangível e incapaz de sofrer, conheceu a Paixão e consentiu em todos os sofrimentos.
----------------------------------- October 17, it is the dukhrono of Saint Ignatius of Antioch (+107)
according to the Liturgical Calendar of the Churches of Syro-Orthodox Tradition.
THE APOSTOLIC ZEAL OF THE BISHOP
By Saint Ignatius of Antioch (? 110), bishop and martyr.
From the Letter to Polycarp (69-155, Saint, Bishop and Martyr), 1-3; SC 10 (translated from Quere, Apostolic Fathers, 153)
"Like sheep in the midst of wolves"
I exhort you, by the grace with which you are clothed, to redouble your ardor and to exhort all the brothers to be saved.
Justify your episcopal dignity by an incessant vigilance of flesh and spirit; concern for unity: nothing goes beyond it.
Bear with patience all the brethren as the Lord hath borne you; support them all with love, as you do elsewhere.
Pray without respite; asks for still greater wisdom; watch and keep your mind alert; speak to everyone in particular, following the example of God.
"Carry the infirmities" (cf Mt 8,17) of all as an accomplished athlete.
Where the effort is greater, there is more gain.
If you only love good disciples, you have no merit; it is especially the most affected that you must submit with gentleness.
We do not apply the same balm on all wounds; soothes acute attacks with wet compresses.
In all things, "be as cunning as the serpent" and always "as candid as the dove".
You, who are flesh and spirit, treat with kindness what comes under the senses, but also pray that the invisible world may be revealed to you.
So you will not miss anything; you will be rich with all the gifts of the Spirit.
As the navigator invokes the winds and the sailor besieged by the storm calls the port, so this time invites you to join God.
Practice sobriety as an athlete of God, and you will win for eternal and imperishable life.
A great athlete triumphs despite the blows.
It is above all because of God that we must accept all trials, so that he too accepts us.
Redouble of zeal; examine this time well.
Wait for the One who is beyond time, eternal, invisible, but who for us has allowed himself to be seen - He who, intangible and incapable of suffering, has known the Passion and has consented to all sufferings.
----------------------------------- 17 de octubre, es el dukhrono de San Ignacio de Antioquía (+107)
según el calendario litúrgico de las iglesias de la tradición siroortodoxa.
EL CELO APOSTÓLICO DEL OBISPO
Por San Ignacio de Antioquía (? 110), obispo y mártir.
De la Carta a Policarpo (69-155, San, Obispo y Mártir), 1-3; SC 10 (traducido de Quere, Padres Apostólicos, 153)
"Como ovejas en medio de lobos"
Te exhorto, por la gracia con la que estás vestido, a redoblar tu ardor y exhortar a todos los hermanos a que se salven.
Justifica tu dignidad episcopal con una vigilancia incesante de carne y espíritu; preocupación por la unidad: nada va más allá.
Ten paciencia con todos los hermanos como el Señor te ha dado a luz; apóyelos a todos con amor, como lo hace en otros lugares.
Solicitudes sin descanso; exigir una mayor sabiduría todavía; mira y mantén tu mente alerta; habla con todos en particular, siguiendo el ejemplo de Dios.
"Llevar las enfermedades" (cf Mt 8,17) de todos como un atleta consumado.
Donde el esfuerzo es mayor, hay más ganancia.
Si solo amas a los buenos discípulos, no tienes mérito; Es especialmente el más afectado que debe presentar con gentileza.
No aplicamos el mismo bálsamo en todas las heridas; Calma los ataques agudos con compresas húmedas.
En todas las cosas, "sé tan astuto como la serpiente" y siempre "tan sincero como la paloma".
Ustedes, que son carne y espíritu, tratan con amabilidad lo que viene bajo los sentidos, pero también oran para que se les revele el mundo invisible.
Para que no te pierdas nada; Serás rico con todos los dones del Espíritu.
Como el navegante invoca los vientos y el marinero asediado por la tormenta llama al puerto, esta vez te invita a unirte a Dios.
Practica la sobriedad como un atleta de Dios, y ganarás para la vida eterna e imperecedera.
Un gran atleta triunfa a pesar de los golpes.
Es sobre todo por Dios que debemos aceptar todas las pruebas, para que él también nos acepte.
Redoble de celo; Examina bien esta vez.
Espera a Aquel que está más allá del tiempo, es eterno, invisible, pero que por nosotros se ha dejado ver: el que, intangible e incapaz de sufrir, ha conocido la Pasión y ha consentido en todos los sufrimientos.
Pour vous protéger du mal qui nous entoure
(Saint Séraphim)
On n'est jamais trop gentil, trop bon.
Évitez même d'avoir l'air dur dans la manière dont vous vous traitez les uns les autres.
La joie, la joie rayonnante, jaillit du visage de celui qui donne et allume la joie dans le cœur de celui qui reçoit.
Toute condamnation vient du diable.
Ne vous condamnez jamais les uns les autres, pas même ceux que vous attrapez en train de commettre une mauvaise action.
Nous condamnons les autres uniquement parce que nous évitons de nous connaître nous-mêmes.
Quand nous regardons nos propres échecs, nous voyons un tel marécage de crasse que rien dans l'autre ne peut l'égaler.
C'est pourquoi nous nous détournons, et faisons beaucoup de cas avec les fautes des autres.
Évitez de vous perdre en vains bavardages.
Au lieu de condamner les autres, efforcez-vous d'atteindre la paix intérieure.
Se taire, s'abstenir de juger.
Cela vous élèvera au-dessus des flèches mortelles de la calomnie, de l'insulte, de l'indignation, et protégera vos cœurs rayonnants contre le mal qui rampe autour.
(Saint Séraphim de Sarov)
Para protegê-lo do mal que nos rodeia (São Serafim)
Nunca somos muito gentis, muito bons.
Evite nem olhar muito na maneira como se tratam.
Alegria, alegria radiante, brota da face de quem dá e ilumina a alegria no coração daquele que recebe.
Toda condenação vem do diabo.
Nunca se condenem, nem mesmo aqueles que você pega fazendo algo errado.
Condenamos os outros apenas porque evitamos nos conhecer.
Quando olhamos para nossas próprias falhas, vemos um pântano de sujeira que nada no outro pode igualar.
É por isso que nos afastamos e fazemos muitas coisas com os erros dos outros.
Evite se perder em conversas inativas.
Em vez de condenar os outros, lute pela paz interior.
Cale a boca, evite julgar.
Isso o elevará acima das flechas mortais de calúnia, insulto e indignação e protegerá seus corações radiantes contra o mal que se arrasta.
(São Serafim de Sarov)
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To protect you from the evil around us (Saint Seraphim)
We are never too kind, too good.
Avoid even looking hard in the way you treat each other.
Joy, radiant joy, springs from the face of the one who gives and lights the joy in the heart of him who receives.
All condemnation comes from the devil.
Never condemn one another, not even those you catch doing something wrong.
We condemn others only because we avoid knowing ourselves.
When we look at our own failures, we see such a swamp of dirt that nothing in the other can match it.
That's why we turn away, and do a lot of things with the mistakes of others.
Avoid getting lost in idle chatter.
Instead of condemning others, strive for inner peace.
Shut up, refrain from judging.
This will lift you above the mortal arrows of slander, insult, and indignation, and protect your radiant hearts against the evil that creeps around.
(Saint Seraphim of Sarov)
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Para protegerte del mal que nos rodea (San Serafines)
Nunca somos demasiado amables, demasiado buenos.
Evite incluso mirar mucho en la forma en que se tratan.
La alegría, alegría radiante, brota de la cara del que da y enciende la alegría en el corazón del que recibe.
Toda condena proviene del diablo.
Nunca se condenen unos a otros, ni siquiera a los que atrapan haciendo algo mal.
Condenamos a los demás solo porque evitamos conocernos a nosotros mismos.
Cuando observamos nuestros propios fracasos, vemos un pantano de tierra tan grande que nada en el otro puede igualarlo.
Por eso nos alejamos y hacemos muchas cosas con los errores de los demás.
Evite perderse en la charla ociosa.
En lugar de condenar a otros, lucha por la paz interior.
Cállate, abstente de juzgar.
Esto lo elevará por encima de las flechas mortales de calumnia, insulto e indignación, y protegerá sus corazones radiantes contra el mal que se arrastra.
(San Serafines de Sarov)
18 octobre, c'est le dukhrono de Saint Luc évangéliste
conformément au Calendrier Liturgiques de nos Eglises de la Tradition Syro-Orthodoxe.
Il est né, rapporte t-on, à Antioche d'une famille païenne; médecin, il se convertit à la foi du Christ et devint le compagnon très cher de l'Apôtre saint Paul.
Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67.
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres.
On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus.
Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic.
Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur: l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron.
Dante dira de lui «Il est le scribe de la miséricorde du Christ».
Heureux lui-même d'avoir trouvé le salut, il est, à sa manière, le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de Dieu Trinité.
C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit:
«Elle méditait toutes ces choses en son coeur» ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.
Homme cultivé, il maniait le grec avec dextérité et avait étudié la médecine.
C'est la raison pour laquelle il a été, tôt, choisi comme patron des médecins, de même que les deux frères, saint Côme et saint Damien, morts martyrs en Syrie.
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18 de outubro, é o ducron do evangelista São Lucas,
de acordo com o Calendário Litúrgico de nossas Igrejas da Tradição Siro-Ortodoxa.
Dizem que ele nasceu em Antioquia de uma família pagã; como médico, ele se converteu à fé de Cristo e tornou-se o querido companheiro do apóstolo São Paulo.
Por 18 anos, ele não deixará mais o apóstolo das nações e o seguirá ao seu martírio em Roma em 67.
Ele é o autor de um evangelho e o livro dos Atos dos Apóstolos.
Existem muitos termos médicos para falar sobre a doença daqueles que se voltam para Jesus.
Preocupado com a autenticidade, ele nos diz que estudou suas fontes, enquanto o médico ouve seu paciente para melhor dizer um diagnóstico.
Modesto e compassivo, ele retém mais do que os outros evangelistas tudo o que marca a bondade do Salvador: o filho pródigo, o bom samaritano, a ovelha perdida, a prostituta que sai perdida, o bom ladrão.
Dante dirá dele "Ele é o escriba da misericórdia de Cristo".
Feliz por ter encontrado a salvação, ele é, a seu modo, o campeão do amor encarnado como São João será do infinito amor de Deus Trindade.
Foi ele quem nos falou com tanta delicadeza da Mãe de Deus, a pura e sempre Virgem Maria, da qual ele nos fala:
"Ela meditou todas essas coisas em seu coração", o que significa que, com amor, Maria releu em sua memória os fatos e gestos do Senhor, para aprofundar seu significado, como São Lucas fez ao ouvir São Paulo e transmitindo-nos este evangelho da bondade de nosso Pai do céu.
Homem culto, tratava o grego com destreza e estudara medicina.
Por isso, ele foi escolhido como patrono dos médicos, assim como os dois irmãos, São Cosme e São Damião, mártires mortos na Síria.
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October 18, it is the duchron of St. Luke evangelist
according to the Liturgical Calendar of our Churches of the Syro-Orthodox Tradition.
He was born, it is reported, at Antioch of a pagan family; as a physician, he converted to the faith of Christ and became the dear companion of the Apostle St. Paul.
For 18 years, he will no longer leave the Apostle of the nations and followed him to his martyrdom in Rome in 67.
He is the author of a gospel and the book of the Acts of the Apostles.
There are many medical terms to talk about the illness of those who turn to Jesus.
Concerned with authenticity, he tells us that he has studied his sources, as the doctor listens to his patient to better say a diagnosis.
Modest and compassionate, he retains more than the other evangelists all that marks the goodness of the Savior: the prodigal son, the good Samaritan, the lost sheep, the prostitute who goes away pardoned, the good thief.
Dante will say of him "He is the scribe of the mercy of Christ".
Happy himself to have found salvation, he is, in his way, the champion of love incarnate as Saint John will be of the infinite love of God Trinity.
It is he who spoke to us with such delicacy of the Mother of God, the pure and always Virgin Mary of which he tells us:
"She meditated all these things in her heart" which means that with love Mary re-read in her memory the facts and gestures of the Lord, to deepen their meaning, as Saint Luke did by listening to Saint Paul and by transmitting to us this gospel of the goodness of our Father from heaven.
A cultured man, he handled Greek with dexterity and had studied medicine.
This is why he was early chosen as the patron of doctors, as were the two brothers, St. Cosmas and St. Damian, dead martyrs in Syria.
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18 de octubre, es el ducrón del evangelista San Lucas
según el calendario litúrgico de nuestras iglesias de la tradición siroortodoxa.
Nació, según se informa, en Antioquía de una familia pagana; Como médico, se convirtió a la fe de Cristo y se convirtió en el querido compañero del apóstol San Pablo.
Durante 18 años, ya no dejará al Apóstol de las naciones y lo siguió a su martirio en Roma en 67.
Es autor de un evangelio y del libro de los Hechos de los Apóstoles.
Hay muchos términos médicos para hablar sobre la enfermedad de aquellos que recurren a Jesús.
Preocupado por la autenticidad, nos dice que ha estudiado sus fuentes, ya que el médico escucha a su paciente para decir mejor un diagnóstico.
Modesto y compasivo, conserva más que los otros evangelistas todo lo que marca la bondad del Salvador: el hijo pródigo, el buen samaritano, la oveja perdida, la prostituta que se va perdonada, el buen ladrón.
Dante dirá de él "Él es el escriba de la misericordia de Cristo".
Feliz de haber encontrado la salvación, él es, a su manera, el campeón del amor encarnado, ya que San Juan será del amor infinito de Dios Trinidad.
Es él quien nos habló con tanta delicadeza de la Madre de Dios, la pura y siempre Virgen María de la que nos cuenta:
"Ella meditó todas estas cosas en su corazón", lo que significa que con amor María releyó en su memoria los hechos y gestos del Señor, para profundizar su significado, como lo hizo San Lucas al escuchar a San Pablo y al transmitiéndonos este evangelio de la bondad de nuestro Padre desde el cielo.
Hombre culto, manejaba el griego con destreza y había estudiado medicina.
Por eso fue elegido temprano como el patrón de los médicos, al igual que los dos hermanos, San Cosme y San Damián, mártires muertos en Siria.
6eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix
Soirée :
Saint Mathieu 19: 13-26
Matin :
Saint-Marc10: 17-27
Avant Quadisha Qurbana :
Genèse 42: 29-36
Psaume 84
Isaïe 43: 16-25
Saint Qurbana :
Actes 21: 27 -40
27 Les sept jours de la purification allaient s’achever, quand les Juifs venus de la province d’Asie, voyant Paul dans le Temple, semèrent la confusion dans toute la foule et mirent la main sur lui,
28 en s’écriant : « Israélites, au secours ! Voilà l’homme qui, auprès de tous et partout, répand son enseignement contre le peuple, contre la Loi et contre ce Lieu ! Bien plus, il a aussi fait entrer des Grecs dans le Temple, il a souillé ce Lieu saint ! »
29 En effet, ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec Paul dans la ville, et ils pensaient que celui-ci l’avait introduit dans le Temple.
30 La ville tout entière s’agita, le peuple accourut de toutes parts, on se saisit de Paul et on l’entraîna hors du Temple, dont on ferma aussitôt les portes.
31 Tandis qu’on cherchait à le tuer, l’officier romain commandant la cohorte fut informé que tout Jérusalem était en pleine confusion.
32 Il prit immédiatement avec lui des soldats et des centurions, et descendit en courant vers la foule. À la vue du commandant et des soldats, on cessa de frapper Paul.
33 Alors le commandant s’approcha, se saisit de lui et ordonna de l’attacher avec deux chaînes ; puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.
34 Dans la foule, les uns hurlaient une chose, les autres une autre. Ne réussissant pas à savoir quelque chose de précis à cause du tumulte, il donna l’ordre de conduire Paul à la forteresse.
35 En arrivant aux marches de l’escalier, on dut le faire porter par les soldats à cause de la violence de la foule,
36 car la multitude du peuple suivait en criant : « Mort à cet homme ! »
37 Comme on allait le faire entrer dans la forteresse, Paul dit au commandant : « M’est-il permis de te dire quelque chose ? » Il répondit : « Tu sais le grec ?
38 Tu n’es donc pas l’Égyptien qui, voici quelques jours, a soulevé et entraîné au désert les quatre mille bandits ? »
39 Paul dit : « Moi, je suis un Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas insignifiante ! Je t’en prie, permets-moi de parler au peuple. »
40 Avec sa permission, Paul, debout sur les marches, fit signe de la main au peuple. Un grand silence s’établit, et il prit la parole en araméen
1ère aux Corinthiens 5: 6-13
06 Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers : ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit pour que fermente toute la pâte ?
07 Purifiez-vous donc des vieux ferments, et vous serez une pâte nouvelle, vous qui êtes le pain de la Pâque, celui qui n’a pas fermenté. Car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ.
08 Ainsi, célébrons la Fête, non pas avec de vieux ferments, non pas avec ceux de la perversité et du vice, mais avec du pain non fermenté, celui de la droiture et de la vérité.
09 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas fréquenter les débauchés.
10 Cela ne concernait pas de façon générale les débauchés qui sont dans ce monde, ni les profiteurs, les escrocs ou les idolâtres – autrement, vous seriez obligés de sortir du monde !
11 En réalité, ce que je vous écrivais, c’est de ne pas fréquenter celui qui porte le nom de frère, mais qui est débauché, ou profiteur, idolâtre, ou diffamateur, ivrogne, ou escroc : il ne faut même pas prendre un repas avec un homme comme celui-là.
12 Est-ce à moi de juger ceux du dehors ? Et ceux du dedans, n’est-ce pas à vous de les juger ?
13 Quant à ceux du dehors, c’est Dieu qui les jugera. Ôtez donc du milieu de vous l’homme mauvais.
Saint-Luc18: 18-27
18 Un notable lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
19 Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
20 Tu connais les commandements : Ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »
21 L’homme répondit : « Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
22 À ces mots Jésus lui dit : « Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
23 Mais entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.
24 Le voyant devenu si triste, Jésus dit : « Comme il est difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !
25 Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
26 Ceux qui l’entendaient lui demandèrent : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
27 Jésus répondit : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. »
Les évêques, dans chaque pays, ont la charge de déclarer publiquement ce qui est bon pour le peuple de Dieu et pour tous les hommes, et ce qui leur nuit.
Ils doivent se prononcer sur les questions importantes et doivent faire entendre de façon décisive la voix de l’Église.
Il existe suffisamment de moyens de communication pour que la conscience ecclésiale puisse se faire entendre par la voix de l’épiscopat local.
Les évêques prennent la défense du Peuple et de tous les hommes, suivant en cela l’exemple du Christ qui est la Personne divine devenue humaine pour se mettre du côté de l’homme, et s’interposer entre l’homme et l’homme quand c’est le cas (cf. Jean 8).
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A palavra dos bispos -
Os bispos de cada país são responsáveis por declarar publicamente o que é bom para o povo de Deus e para todos os homens, e o que está prejudicando-os.
Eles devem decidir sobre questões importantes e fazer ouvir a voz da Igreja de forma decisiva.
Existem meios de comunicação suficientes para que a consciência eclesial possa ser ouvida pela voz do episcopado local.
Os bispos tomam a defesa do povo e de todos os homens, seguindo o exemplo de Cristo, que é a pessoa divina que se tornou humana para ficar do lado do homem e intervir entre o homem e o homem. quando for esse o caso (ver João 8).
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The word of the bishops -
The bishops in each country are responsible for declaring publicly what is good for the people of God and for all men, and what is harming them.
They must decide on important issues and must make the voice of the Church heard decisively.
There are enough means of communication so that the ecclesial conscience can be heard by the voice of the local episcopate.
Bishops take the defense of the People and of all men, following the example of Christ who is the Divine Person who has become human to stand on the side of man, and intervene between man and man when this is the case (see John 8).
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La palabra de los obispos:
Los obispos en cada país son responsables de declarar públicamente lo que es bueno para el pueblo de Dios y para todos los hombres, y lo que les está haciendo daño.
Deben decidir sobre cuestiones importantes y deben hacer que la voz de la Iglesia se escuche con decisión.
Hay suficientes medios de comunicación para que la conciencia eclesial pueda ser escuchada por la voz del episcopado local.
Los obispos defienden al pueblo y a todos los hombres, siguiendo el ejemplo de Cristo, que es la persona divina que se ha convertido en humano para ponerse del lado del hombre e intervenir entre el hombre y el hombre. cuando este es el caso (ver Juan 8).
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Le corps ecclésial
Les évêques guident les communautés ecclésiales et donnent l’exemple et le ton du témoignage de la Foi et du service du prochain.
Et tous les fidèles, avec leurs prêtres et leurs diacres, coopèrent, comme ils le font dans l’action liturgique, à l’expression de la conscience de l’Église du Christ.
Ils ne le font pas pour soutenir tel ou tel parti politique.
Le corps ecclésial tout entier agit suivant la pensée du Christ, que cela plaise ou non à la société civile.
Depuis les temps les plus reculés, on a vu, en particulier dans notre pays de France, comment pasteurs et croyants parlaient et agissaient ensemble, souvent jusqu’au martyre, non seulement pour la proclamation de la Foi mais pour promouvoir tout ce qui, selon la pensée divine, fait le bonheur et l’épanouissement de la personne humaine, à la fois dans la communauté ecclésiale elle-même, et dans la société civile.
Relisons l’histoire de France et la vie de nos grands saints mérovingiens !
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O corpo eclesial
Os bispos orientam as comunidades eclesiais e dão o exemplo e o tom do testemunho da fé e do serviço ao próximo.
E todos os fiéis, com seus sacerdotes e diáconos, cooperam, como na ação litúrgica, com a expressão da consciência da Igreja de Cristo.
Eles não fazem isso para apoiar este ou aquele partido político.
Todo o corpo eclesial age de acordo com o pensamento de Cristo, quer agrade ou não a sociedade civil.
Desde os primeiros tempos, vimos, especialmente em nosso país da França, como pastores e crentes falaram e agiram juntos, muitas vezes até o martírio, não apenas para a proclamação da Fé, mas para promover tudo o que, de acordo com O pensamento divino é a felicidade e a realização da pessoa humana, tanto na própria comunidade eclesial quanto na sociedade civil.
Vamos ler novamente a história da França e a vida de nossos grandes santos merovíngios!
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The ecclesial body
The bishops guide the ecclesial communities and give the example and the tone of the testimony of the Faith and the service of the neighbor.
And all the faithful, with their priests and deacons, cooperate, as they do in liturgical action, with the expression of the conscience of the Church of Christ.
They do not do it to support this or that political party.
The whole ecclesial body acts according to the thought of Christ, whether it pleases or not civil society.
Since the earliest times, we have seen, especially in our country of France, how pastors and believers spoke and acted together, often to the point of martyrdom, not only for the proclamation of the Faith but to promote everything that, according to Divine thought is the happiness and fulfillment of the human person, both in the ecclesial community itself and in civil society.
Let's read again the history of France and the life of our great Merovingian saints!
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El cuerpo eclesial
Los obispos guían a las comunidades eclesiales y dan el ejemplo y el tono del testimonio de la fe y el servicio al prójimo.
Y todos los fieles, con sus sacerdotes y diáconos, cooperan, como lo hacen en la acción litúrgica, con la expresión de la conciencia de la Iglesia de Cristo.
No lo hacen para apoyar a este o aquel partido político.
Todo el cuerpo eclesial actúa de acuerdo con el pensamiento de Cristo, tanto si agrada como si no a la sociedad civil.
Desde los primeros tiempos, hemos visto, especialmente en nuestro país de Francia, cómo los pastores y los creyentes hablaban y actuaban juntos, a menudo hasta el punto del martirio, no solo para la proclamación de la Fe sino para promover todo lo que, según El pensamiento divino es la felicidad y la realización de la persona humana, tanto en la comunidad eclesial como en la sociedad civil.
¡Volvamos a leer la historia de Francia y la vida de nuestros grandes santos merovingios!
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La manifestation liturgique
Les baptisés manifestent en faveur du bien, c’est là leur charisme.
Ils ont la liberté de ne pas suivre leurs pasteurs si ceux-ci sont trompés ou se trompent.
Généralement, c’est avec eux et sous leur présidence qu’ils manifestent.
La première forme de manifestation ecclésiale en faveur de l’homme est la manifestation liturgique.
Tous les dimanches, par l’acte public de la divine liturgie, les chrétiens annoncent la Résurrection et le programme communautaire et social qui en découle.
À chaque célébration du saint baptême, ils manifestent publiquement pour la promotion de l’homme nouveau immergé dans le Christ et l’Esprit saint et émergeant de l’eau baptismale pour agir dans le monde en le transformant.
À chaque célébration du saint couronnement, ils manifestent publiquement en faveur de la sanctification du couple de l’homme et de la femme, en faveur de la famille qui s’épanouira dans l’amour du Christ.
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O evento litúrgico
Os batizados manifestam-se a favor do bem, esse é o seu carisma.
Eles têm a liberdade de não seguir seus pastores se forem enganados ou equivocados.
Geralmente, é com eles e sob sua presidência que eles se manifestam.
A primeira forma de manifestação eclesial em favor do homem é a manifestação litúrgica.
Todo domingo, através do ato público da liturgia divina, os cristãos anunciam a ressurreição e a comunidade e o programa social resultantes.
A cada celebração do santo batismo, eles demonstram publicamente a promoção do novo homem imerso em Cristo e no Espírito Santo e emergindo da água batismal para agir no mundo, transformando-o.
Em toda celebração da santa coroação, eles demonstram publicamente a favor da santificação do casal de homens e mulheres, a favor da família que florescerá no amor de Cristo.
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The liturgical event
The baptized manifest in favor of the good, that is their charisma.
They have the freedom not to follow their pastors if they are deceived or mistaken.
Generally, it is with them and under their presidency that they manifest.
The first form of ecclesial manifestation in favor of man is the liturgical manifestation.
Every Sunday, through the public act of the divine liturgy, Christians announce the Resurrection and the resulting community and social program.
At each celebration of holy baptism, they publicly demonstrate for the promotion of the new man immersed in Christ and the Holy Spirit and emerging from baptismal water to act in the world by transforming it.
At every celebration of the holy coronation, they publicly demonstrate in favor of the sanctification of the couple of man and woman, in favor of the family that will flourish in the love of Christ.
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El evento liturgico
Los bautizados se manifiestan a favor de los buenos, ese es su carisma.
Tienen la libertad de no seguir a sus pastores si son engañados o equivocados.
En general, es con ellos y bajo su presidencia que se manifiestan.
La primera forma de manifestación eclesial a favor del hombre es la manifestación litúrgica.
Todos los domingos, a través del acto público de la liturgia divina, los cristianos anuncian la Resurrección y el programa comunitario y social resultante.
En cada celebración del santo bautismo, demuestran públicamente la promoción del nuevo hombre inmerso en Cristo y el Espíritu Santo y que emerge del agua bautismal para actuar en el mundo transformándolo.
En cada celebración de la santa coronación, se manifiestan públicamente a favor de la santificación de la pareja de hombres y mujeres, a favor de la familia que florecerá en el amor de Cristo.
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Le prophétisme et la Société
Dans la rue, par la radio, la télévision, les réseaux sociaux et autres médias, par la Presse et l’édition, les baptisés, surtout par l’exemple d’humanité véritable qu’ils donnent, ont la liberté de manifester en faveur de l’homme, en faveur de la Création, en exprimant le sens de la vie humaine et cosmique.
Ils manifestent de façon positive en faveur du dialogue de la Science et de la Théologie, en faveur du dialogue avec l’État.
Un vrai charisme prophétique appartient à l’Église et lui permet de manifester l’amour de Dieu pour les hommes et pour la Création tout entière, sans s’identifier à aucune idéologie ou à aucun parti de droite ou de gauche.
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Profetismo e Sociedade
Nas ruas, pelo rádio, televisão, redes sociais e outras mídias, pela imprensa e pela publicação, os batizados, principalmente pelo exemplo da verdadeira humanidade que eles dão, têm a liberdade de demonstrar a favor do homem, em favor da Criação, expressando o significado da vida humana e cósmica.
Eles demonstram positivamente a favor do diálogo entre Ciência e Teologia, a favor do diálogo com o Estado.
Um verdadeiro carisma profético pertence à Igreja e lhe permite manifestar o amor de Deus pelos homens e por toda a Criação, sem se identificar com nenhuma ideologia ou partido de direita ou esquerda.
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Prophetism and Society
In the street, by radio, television, social networks and other media, by the press and publishing, the baptized, especially by the example of true humanity they give, have the freedom to demonstrate in favor of man, in favor of Creation, expressing the meaning of human and cosmic life.
They demonstrate positively in favor of the dialogue of Science and Theology, in favor of dialogue with the state.
A true prophetic charism belongs to the Church and enables it to manifest the love of God for men and for the whole of Creation, without identifying itself with any ideology or party of right or left.
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Profetismo y sociedad
En la calle, por radio, televisión, redes sociales y otros medios, por la prensa y las publicaciones, los bautizados, especialmente por el ejemplo de la verdadera humanidad que dan, tienen la libertad de manifestarse a favor. del hombre, a favor de la Creación, expresando el significado de la vida humana y cósmica.
Se manifiestan positivamente a favor del diálogo de Ciencia y Teología, a favor del diálogo con el estado.
Un verdadero carisma profético pertenece a la Iglesia y le permite manifestar el amor de Dios por los hombres y por toda la Creación, sin identificarse con ninguna ideología o partido de derecha o izquierda.
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Le charisme ecclésial
Le charisme propre aux baptisés dans le domaine du témoignage public est à développer dans les communautés, dès la vie paroissiale et familiale, dès le catéchisme et dans l’enseignement courant assumé par les pasteurs.
L’Église est appelée à se situer toujours, non dans le « contre » mais dans le « pour » et, comme telle, à être au centre du monde et sa tête comme sa conscience, pour concourir avec le Christ à sa transfiguration.
Elle n’aime pas le conflit, et elle formule des propositions toujours positives et prometteuses pour l’homme et pour la Création.
Quand elle ne peut le faire, elle laisse à tort la parole à d’autres voix moins bien préparées que celles qui portent la pensée du Christ.
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O carisma eclesial
O carisma dos batizados no campo do testemunho público deve ser desenvolvido nas comunidades, na vida paroquial e familiar, no catecismo e no ensino atual assumido pelos pastores.
A Igreja é chamada a colocar-se sempre, não no "contra", mas no "a favor" e, como tal, para estar no centro do mundo e sua cabeça como consciência, para competir com Cristo em sua transfiguração.
Ela não gosta de conflitos e formula sempre propostas positivas e promissoras para o homem e para a Criação.
Quando ela não consegue, ela dá voz a outras vozes menos bem preparadas do que aquelas que carregam o pensamento de Cristo.
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The ecclesial charism
The charism of the baptized in the field of public witness is to be developed in the communities, from the parochial and family life, from the catechism and in the current teaching assumed by the pastors.
The Church is called to place herself always, not in the "against" but in the "for" and, as such, to be in the center of the world and his head as his conscience, to compete with Christ at his transfiguration.
She does not like conflict, and she formulates always positive and promising proposals for man and for Creation.
When she can not do it, she gives voice to other voices less well prepared than those who carry the thought of Christ.
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El carisma eclesial
El carisma de los bautizados en el campo del testimonio público se desarrollará en las comunidades, desde la vida parroquial y familiar, desde el catecismo y en la enseñanza actual asumida por los pastores.
La Iglesia está llamada a colocarse siempre, no en "contra" sino en "para" y, como tal, para estar en el centro del mundo y su cabeza como su conciencia, para competir con Cristo en su transfiguración.
No le gustan los conflictos, y formula siempre propuestas positivas y prometedoras para el hombre y para la Creación.
Cuando no puede hacerlo, da voz a otras voces menos preparadas que las que llevan el pensamiento de Cristo.
Jésus guérit l'aveugle-né
Icône contemporaine
Avec Jésus, rompre avec la logique meurtrière
par le Père Philippe Dautais
Notre civilisation, et bien d’autres avant nous, ont été fondées sur le meurtre. Qu’il nous suffise de rappeler la civilisation égyptienne, l’empire romain, l’empire mongol, et tous les génocides qui ont eu lieu dans l’histoire.
La logique meurtrière est à l’œuvre partout, elle éclabousse nos écrans de télévision, nos journaux, à tel point qu’elle fait partie de notre univers et alimente la violence et la haine en permanence. Sans cesse il nous est montre combien La violence engendre la violence par la force du mimétisme. La loi de la répétition est a l’oeuvre sans que l’on puisse lui entrevoir un terme.
Est-il possible de briser la logique meurtrière, de rompre avec la fascination du mal, avec l’enchaînement et le déchaînement de la violence ? Est-il possible de sortir de la répétition et de l’inertie du passé, des mécanismes inconscients mis en place par l’enfant blessé qui est en chacun de nous ?
L’HOMME BLESSÉ
L’homme est un être de désir qui aspire à la paix, à la joie, au bonheur. Que désire l’homme sinon d’aimer et d’être aimé, de vivre la béatitude de la réciprocité dans l’amour ? Le désir fait de lui un être en marche qui ne peut connaître le repos tant qu’il n’a pas étanché sa soif d’amour. Cette soif est une soif infinie que le fini ne peut combler, car le désir est fondamentalement un désir d’être, une capacité illimitée de Dieu, de l’absolu. " Le comble du désir, selon saint Grégoire de Nysse, est de devenir dieu ".
Dans l’expérience existentielle, cette aspiration se heurte aux limites des êtres humains. Quand un enfant vient au monde, il est totalement livré à l’attention de ses parents, il ne peut pas demeurer en vie par lui-même, il est totalement dépendant. Il est incapable de survivre un seul jour s’il n’est pas nourri, vêtu, protégé, s’il ne reçoit pas d’affection. Ce faisant, il est un appel à l’amour qu’il vient susciter et réveiller dans le coeur de sa maman et de son papa. Appel qui attend une réponse fidèle car l’enfant attend tout de ses parents, il aspire de manière naturelle à être comblé dans son attente, à être accueilli dans ce qu’il donne. S’il ne l’est pas, il va être blessé. L’expérience sensible est parsemée de blessures. Autant que mes parents aient pu être disponibles, attentifs, aimants, ils n’ont pu répondre pleinement à mes appels car ils sont des êtres ayant leurs limites.
Je peux repérer les nombreux exemples dans mon enfance où mes parents, mes proches n’ont pas répondu a mon appel ou l’ont fait par une parole, un geste maladroits voire réactifs. J’ai attendu de l’autre ce qu’il n’a pu me donner. Ces manques sont des trous d’amour qui m’ont blessé. Au cours de l’existence, combien de fois ces plaies furent ravivées dans la relation aux proches.
Toutes les considérations sur mes parents, mon conjoint, mes amis... ne m’enlèvent pas ce que je ressens comme un manque d’amour, un sentiment d’abandon, une déchirure entre mon aspiration et le réel qui définissent la blessure. Force est de constater que la blessure est inévitable, qu’elle fait partie de nos vies.
Des blessures répétées peuvent avoir fait naître en moi le doute sur l’amour de mes parents. Peuvent surgir des interrogations qui viennent troubler mon coeur : " Est-ce que je suis vraiment aimé ? Est-ce que j’ai vraiment été désiré ? Est-ce que je suis vraiment accepté ? " Ce doute exprime une rupture de confiance qui va m’obliger à devoir me protéger, à prendre de la distance et vivre la souffrance de la rupture d’amour : Je ne peux plus m’appuyer sur l’amour de mes parents. Je dois me préserver.
Tout cela montre que là où il y a blessure va naître la peur d’être encore blessé dans la relation, la peur de vivre ce que j’ai déjà vécu. D’où les sentiments d’angoisse, d’insécurité qui vont favoriser la mise en place d’un système de défense, de stratégies de protection pour atténuer voire éviter la souffrance face à l’autre vécu comme agresseur potentiel. La plupart du temps ces mécanismes sont mis en place de manière inconsciente et agissent sans que l’on puisse les contrôler. On peut ainsi constater des comportements répétitifs liés à des blessures qui ont été occultées mais ont provoqué des effets durables. Sans qu’il y ait un mouvement de la volonté, la personne va développer des attitudes réflexes de défense. La rupture de la relation de confiance entraîne donc la logique du rapport de forces où chacun s’arme pour se protéger.
Il apparaît de manière évidente que plus un être est blessé, plus la blessure est profonde, plus il va développer de l’agressivité. C’est dire qu’au fond il se sent menacé, il ressent sa vulnérabilité qu’il doit protéger face à l’agression du monde. La violence apparaît le plus souvent quand l’être est en situation de précarité. De là toutes les recherches de sécurité que chacun peut mettre en place pour pouvoir survivre. Celles-ci sont l’expression de différentes compensations que l’on s’octroie comme autant de justifications inconscientes du manque d’amour fondamental. Plus l’être humain cherchera à combler son manque par un système de compensations, par de l’avoir, plus il voudra assouvir son désir par des objets de convoitises pour satisfaire un plaisir immédiat, plus il ressentira une insatisfaction chronique et plus s’accentuera la spirale de la souffrance, de l’angoisse, de l’anxiété et de la culpabilité. L’agressivité croissante va soit être tournée contre l’autre considéré comme le responsable de cet enchaînement, soit contre soi-même dans le découragement et la dépression.
Ne se sentant pas aimée, la personne blessée cherchera à attirer le regard soit par provocation soit en essayant de se rendre aimable pour se sentir exister aux yeux des autres. Le besoin être considéré, reconnu, accepté par l’autre habite le coeur d’enfant de chacun.
LE MEURTRE DU FRÈRE
Tout ce que nous venons de décrire n’est pas sans faire écho au récit mythique (au sens ontologique du terme) du quatrième chapitre de la Genèse.
Deux frères, Caïn et Abel font au Seigneur pour l’un, une offrande des fruits de la terre (Gn 4, 3), pour l’autre uneoffrande des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse (Gn 4, 4). Il est dit quele Seigneur porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande (Gn 4, 5).
Caïn fut très irrité et son visage fut abattu (Gn 4, 5). Caïn est blessé dans son attente a priori légitime. D’un côté la colère monte et vient nourrir le ressentiment qui conduit à l’esprit de vengeance. De l’autre, le découragement qui incline vers la tristesse. Caïn touché au coeur se révèle violent, habité d’un sentiment de révolte face à ce qu’il connaît comme une injustice. C’est à cet endroit que Dieu a choisi d’intervenir pour délivrer une pédagogie, ô combien éclairante.
Dieu va révéler à Caïn qu’il peut faire de cet événement une occasion de croissance ou une occasion de chute. Il va le susciter dans sa capacité de liberté. Caïn est mis à l’épreuve de la confiance. Soit il fait confiance à Dieu et en son Amour et peut ainsi entrer dans l’intelligence de l’événement pour une ascension spirituelle. Soit il se laisse glisser vers le doute quant à l’amour de Dieu et à sa justice et devient la proie des mouvements aveugles de la nature. Caïn refusera de se laisser interroger par l’attitude divine, ne relèvera pas la tête et s’enfermera en lui-même. Se laissant submerger par la révolte et la jalousie, il se vengera de l’offense que Dieu lui a faite en tuant son frère.
C’est ainsi qu’advient le premier meurtre dans l’histoire de l’homme. Meurtre qui est l’aboutissement d’une logique de rupture à partir d’une blessure initiale et qui est comme le prototype de toutes les violences faites à l’homme par l’homme.
LE SENTIMENT D’INJUSTICE ENGENDRE LA VIOLENCE
Ce récit éclaire d’une manière particulière l’attitude de l’homme face au sentiment d’injustice. Comme Caïn, sous l’effet de l’offense, nous pouvons être livrés à la tentation de l’irritation puis de la révolte qui va s’exprimer par le ressentiment, la rancune. Nourrir le ressentiment conduit dangereusement vers l’esprit de vengeance. S’y livrer, non seulement fait perdre la paix intérieure mais alimente la haine contre le frère au point de désirer lui nuire. Le " maugrément " intérieur pousse à faire le mal que nous ne voulons pas faire (Rm 7, 19). La rancune puis l’esprit de vengeance entraînent dans une spirale de destruction qui peut aussi s’exprimer dans la médisance et la calomnie. Celles-ci peuvent détruire, en quelques jours, une réalisation qui aura exigé dix ans de travail, ruiner un statut social et accabler à tel point la victime qu’elle ne puisse trouver d’autre issue que la dépression ou le suicide. Ainsi, la réaction à l’offense peut amener une surenchère de la violence et conduire à une logique meurtrière. L’épisode de Caïn et Abel est éloquent à cet égard.
En tout cela, il semble bien que l’être humain demeure dans la certitude issue de l’enfance selon laquelle tout lui est dû. D’où l’esprit de revendication, d’insatisfaction chronique, de faire valoir ses droits. Le mythe de Caïn nous montre que l’attitude ego-centrée provoque la violence et rend aveugle par rapport aux dons reçus. Caïn réclame de Dieu d’être justifié dans son offrande, que Dieu se conforme à son sens de la justice. Or les voies de Dieu ne sont pas les voies des hommes. Caïn est invité à relever la tête, à se mettre à l’écoute de la pédagogie divine pour une transformation et une purification du cœur, pour un chemin de croissance. Il semble bien que la violence contre l’autre soit l’expression d’une non acceptation d’un chemin de croissance. La violence du désir qui ne serait pas investi en Dieu dans la conquête du Royaume se retournerait contre l’autre. Caïn va se venger de Dieu sur son frère. La violence contre le frère serait une violence contre Dieu qui ferait du frère le bouc émissaire. Les pères de l’Église n’ont pas hésité à identifier le Christ à Abel. Le Christ s’est fait Abel, il a accepté librement d’être la victime de la vengeance de l’homme contre Dieu pour manifester l’amour de Dieu par cette offrande volontaire et réconcilier ainsi les hommes avec le Père.
Il est à remarquer que l’on trouve toujours des justifications à la vengeance, qu’il y a toujours de bonnes raisons de vouloir se défendre, se faire justice. Se justifier, c’est prendre la place du Juste. Cependant, la justification empêche de prendre conscience de sa responsabilité et des mécanismes mortifères qui sont à l’œuvre en nous de faon inconsciente. Le mode de la justification est un rejet de la responsabilité sur l’autre et un refus de la remise en question : " C’est de la faute de l’autre ". Bien souvent même, l’offenseur ne veut pas reconnaître le préjudice qu’il inflige à autrui et de ce fait lui fait porter le fardeau supplémentaire de la culpabilité. L’offensé peut ainsi être conduit à porter une ou plusieurs blessures qui ne peuvent être nommées car non reconnues par l’offenseur. Il peut être amené à considérer les préjudices comme légitimes et à se sentir fautif. L’offensé va nourrir alors une fausse culpabilité qui le fera entrer dans un mimétisme du mal au point de reproduire involontairement sur l’autre des actes subis. C’est ainsi que celui qui humilie a été humilié, celui qui vole a été volé, celui qui viole a été violé et celui qui maltraite a été maltraité. Freud affirmait que la pulsion de mort est plus forte que la pulsion de vie. Dans les dossiers de la maltraitance, il est bien souligné que les parents maltraitants ont pour la plupart eu une enfance douloureuse. " Tous les adultes maltraitants que je rencontre ont vécu des enfances très douloureuses affirme ", Pierre Lassus (LaVie, no 2724).
L’HOMME EST LIBRE DES DÉTERMINISMES
ET DES CONDITIONNEMENTS
Est-ce à dire que nous soyons définitivement conditionnés par le vécu de l’enfance ? Certes, non. Déjà, heureusement, il est établi qu’un enfant maltraité ne devient pas de manière obligée un parent maltraitant. Par la grâce de Dieu, un chemin de conscience fait rompre les schémas mimétiques. L’amour est plus fort que la mort. Dans le récit du quatrième chapitre de la Genèse, l’intervention divine vient affirmer notre capacité de liberté. La pédagogie divine nous enseigne que nous pouvons exercer une libre capacité de réponse face aux événements et aux sollicitations de la vie. Même si cette liberté est altérée, aliénée par différents conditionnements, elle n’en demeure pas moins une disposition fondamentale de l’homme qui peut s’exercer à tout moment. La liberté de l’homme n’est jamais détruite.
Si nous regardons dans notre vie passée, nous constatons que nous n’avons pas su faire différemment de ce que nous avons fait, mais en même temps, la liberté de choix s’est toujours proposée à nous. Lors de témoignages, combien de fois nous pouvons entendre ou lire : " Je sais que j’avais le choix. " Dans le récit de personnes ayant été victimes d’un accident grave, il est très souvent mentionné qu’il fut donné le choix entre la vie et la mort. Ayant choisi la vie, la situation clinique s’était rapidement améliorée. Je mets en face de toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives, toi et ta postérité (Dt 30, 19). De même, face à l’offense chacun est libre soit d’entrer dans la spirale du ressentiment puis de la vengeance, soit de s’ouvrir au pardon.
La liberté permet l’exercice de la responsabilité. Si nous ne sommes pas responsables de ce qui nous arrive, nous avons par contre la pleine responsabilité de notre attitude, de notre disposition du coeur, de notre libre réponse aux événements. Comme nous venons de le voir, la seule alternative à la vague déferlante de la violence et de la vengeance est le pardon.
LE PARDON EST UN ACTE DE LIBERTÉ
Peut-on survivre aux blessures de l’enfance, à l’agression sans le pardon ? Peut-on être dans la paix et la joie dans une conscience de nos blessures sans le pardon ?
Le pardon est un acte de liberté qui signe une rupture avec la logique meurtrière et libère des mécanismes inconscients de répétition. Le pardon est l’attitude enseignée par le Christ pour entrer dans la vie et rompre avec la mort. Il nous a commandé de pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois (Mt 18, 22) c’est-à-dire toujours. Il nous invite aussi à aimer nos ennemis : Vous avez appris ce qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux (Mt 5, 43-45).
Le pardon dont parle Jésus n’est pas psychologique, il dépasse même les forces humaines, car qui peut de ses propres forces aimer ses ennemis ? Sans le secours de la grâce cela semble impossible. Ainsi il apparaît d’emblée que l’on ne peut se disposer au pardon qu’en entrant dans la prière. Comme l’est attesté dans l’Évangile ci-dessus, le pardon s’exerce en bénissant : Bénissez ceux qui vous maudissent, et en priant : Priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Pardonner signifie que l’on croit plus à la prière qu’en ses propres forces, plus à l’action divine qu’aux capacités humaines. Pardonner c’est faire de chaque blessure un motif de prière considérant que sans la miséricorde de Dieu à mon égard, pourrais-je subsister ? (Ps 130, 3).
Pardonner, c’est rassembler l’ennemi, les ennemis et moi-même dans la même prière. La prière est là pour ouvrir mon coeur là où il y aurait tant de raisons de le fermer, tant de raisons de se replier sur soi. Prier, c’est renoncer à vouloir se défendre, à vouloir se faire justice, plus particulièrement c’est renoncer à la vengeance. C’est au contraire invoquer la grâce divine pour qu’elle me libère des forces inconscientes et aveugles qui sont prêtes à réagir. C’est désirer rompre avec la logique de la violence pour devenir vraiment filsdu Père qui est dans les cieux.
LE PARDON SUPPOSE LA CONVERSION INTÉRIEURE
Ainsi le pardon se fonde sur l’esprit de métanoïa, de conversion intérieure, par un passage du " tout est dû " au " tout est don ". Se convertir, c’est se mettre sous le regard du Christ qui vient m’affranchir de la logique de mort et m’aide à faire de chaque épreuve une occasion de sanctification. Ce faisant l’homme transforme, par la grâce, les tendances réactionnelles ou négatives en motifs de prière. Ou il priera pour son prochain ou il le jugera. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, dit le Christ. Dans cet esprit, un coeur prêt à pardonner est un coeur qui a conscience de sa propre vulnérabilité, de ses propres failles, de ses propres manques et qui a conscience d’être aimé jusque dans sa misère. C’est un coeur plein de compassion parce qu’il se sait pauvre. Pardonner dans ce sens, ce sera révéler à l’autre qu’il est aimé, le libérer du poids de la culpabilité et du sentiment d’être non aimable. Le pardon est la réponse que le Christ a adressé à la faiblesse humaine : Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23, 34).
Il est la réponse adressée à la logique meurtrière. Si le Christ s’est identifié à Abel, il s’est aussi identifié à Isaac et finalement à toutes les victimes : Toutes les fois que vous avez fait ces choses a l’un de ces plus petits de mes frères, c’est a moi que vous les avez faites (Mt 25, 40). Il s’est fait bouc émissaire, a accepté d’offrir librement sa vie et n’a donné qu’une seule réponse à ses bourreaux : son pardon. Le pardon exprime l’amour plus fort que la mort, fait de la victime un vainqueur : par sa mort il a fait mourir la mort et a brisé toute logique meurtrière. Il nous a rappelés à notre liberté qu’il nous invite à exercer pour sortir de l’aliénation, de l’esclavage des passions meurtrières qui agissent en nous malgré nous.
Ainsi Jésus nous a rendus libres à l’égard du destin et appelle chacun à devenir le sujet libre et responsable de sa propre histoire, affranchi des mimétismes et des répétitions mortifères. A l’homme de se décider, mieux, de se déterminer pour la vie et de rompre avec la mort par l’exercice du pardon. Celui-ci appelle la grâce, là où la haine du frère faisait obstacle.
LE PARDON SUPPOSE LA PRIÈRE
Le pardon suppose donc la prière, l’appel de la grâce. Il commence dans le coeur et dans les pensées. Face à l’offense, soit je me laisse emporter par le jugement contre l’autre, par le ressentiment ou par l’auto-justification, soit je m’ancre dans la prière pour l’autre. Ainsi les anciens proposaient de remplacer la multiplicité des pensées par une prière répétitive qui soit une invocation de la grâce divine dans le coeur de l’offenseur, par exemple : " Seigneur Jésus soit béni dans le coeur de N... ", " N " étant le prénom de la personne à qui l’on désire pardonner ou même demander pardon. Cette prière est très efficace et sanctifie en premier lieu celui qui prie. Dans la prière pour l’autre, il nous est révélé en quoi nous avons à demander pardon ou à pardonner. Il est très important de pouvoir nommer les offenses, nommer les blessures, de savoir sur quoi s’exerce le pardon. Il ne s’agit pas être naïf de l’autre ou même de lui trouver des excuses mais de l’aimer tel qu’il est. Pardonner, c’est aussi donner à l’autre la possibilité de voir sa faute et de se repentir, c’est aussi l’aider à s’accepter tel qu’il est.
Nommer les blessures de l’enfance, les accepter, autant que cela soit nécessaire, ne suffit pas. Il demeure nécessaire de leur donner du sens, de les intégrer à notre chemin de vie. L’Évangile nous invite à en faire des lieux d’offrande comme le Christ lui-même a répandu par ses blessures offertes la guérison pour l’humanité : Par ses plaies, tous sont guéris.
Les blessures qui font de nous des êtres souffrants peuvent devenir des béances par où pénètre la grâce. Elles sont des lieux extraordinaires de conversion et de croissance dans l’amour par la découverte et la reconnaissance des dons de Dieu à mon égard. Puis dans un deuxième temps, elles peuvent devenir des lieux de communion avec tous les blessés de la vie et ainsi m’introduire dans une vraie compassion rédemptrice. " Les blessures peuvent devenir des fenêtres qui t’ouvriront sur les tourments de tes frères ", a pu dire Stan Rougier.
Ainsi le pardon permet de faire de mon passée et des blessures de mon histoire, des lieux de la grâce.
LE PARDON VRAI EST UN PARDON EN VÉRITÉ
Pardon et vérité riment ensemble. La vérité est la condition de la réconciliation. Il ne peut y avoir de vraie relation s’il subsiste des non-dits, si chacun ne reconnaît pas ses fautes pour les assumer dans le repentir, c’est-à-dire dans l’amour de Dieu. Le repentir et le pardon sont liés (Lc 17, 3) et ne trouvent leur sens que dans la relation à Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et qu’il vive (Cf. Éz 18, 32). Le pardon n’est pas oubli mais expression d’un surcroît d’amour qui perçoit la beauté et la richesse de l’autre sans s’arrêter à l’apparaître, aux apparences. Cela suppose d’avoir un regard neuf qui ne soit pas entaché des mémoires parasites (jugements, critiques...). Pardonner c’est dire à l’autre qu’il est plus que ses fautes ou ses crimes, beaucoup plus que l’image qu’il peut avoir de lui-même.
C’est renoncer à réduire l’autre à ses manques ou à ses fautes, à l’enfermer dans un jugement, pire dans une condamnation ou dans une culpabilité qui pourraient le mener à l’endurcissement du coeur. En final, pardonner à l’autre c’est l’accepter dans sa différence, dans son altérité. Différence vécue non plus comme rivalité mais comme richesse.
L’oubli ne signifie pas le pardon mais le refoulement. Dans le même ordre l’impunité laisse triompher le mensonge et peut être un encouragement à la poursuite des violations. Si la vérité est nécessaire pour se libérer des répétitions de l’histoire, elle doit s’accompagner du pardon. Les deux sont très difficilement conciliables. Beaucoup s’y sont essayés, tel Gandhi qui a été un maître en la matière et pour qui la dimension de la vérité était centrale. D’autres s’y essaient encore, tel aujourd’hui Nelson Mandela en Afrique du Sud.
Faire la vérité est nécessaire pour que les préjudices soient bien établis mais elle doit être accompagnée du pardon pour briser le cycle infernal des rancunes destructrices. En effet, hors de l’esprit du pardon, la blessure engendre la révolte, le ressentiment, la rancune, qui vont nourrir l’esprit de vengeance, en bref la violence. Cultiver le ressentiment, c’est prendre le risque d’entrer dans la logique meurtrière du jugement, de l’accusation du frère, de la calomnie dans le secret dessein de se faire justice, de redresser les torts.
DISTINGUER LES ACTES ET LES PERSONNES
La réaction à l’offense peut entraîner une surenchère de la violence. Les anciens nous invitent dans un premier temps à un processus de désidentification : " Hais le péché mais aime le pécheur ",affirmait saint Augustin. Il s’agit bien de condamner les actes répréhensibles mais d’agir avec discernement et miséricorde vis-à-vis des personnes. Saint Isaac le Syrien ajoutait : " Ne déteste pas ton frère mais les passions qui lui font la guerre ". C’est préciser que l’ennemi n’est pas le prochain mais les passions qui couvent dans ses membres et.... dans les miens. Pour cette raison le chemin du pardon commence toujours par une conversion personnelle, il se poursuit en usant de violence contre les passions pour conquérir l’amour : Ce sont les violents qui s’emparent du Royaume (Mt 11, 12). La violence qui n’est pas au service de la conquête du Royaume s’exerce contre l’autre. Être dans la révolte contre l’autre, c’est n’avoir pas pardonné à la finitude, aux manques, à l’offense, c’est n’avoir pas accepté ma fragilité, ma pauvreté et ne pas avoir posé de regard clair sur moi, ne pas avoir vu mon propre péché. Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère (Mt 7, 5). C’est dire combien la pratique du pardon suppose un chemin de conversion et une certaine maturité spirituelle. Son terreau est le désir du pardon. La part de l’homme est de désirer pardonner, de se disposer de tout son être. C’est Dieu qui rendra fécond ce désir par un don d’amour. Ainsi le pardon devient l’exercice de l’amour par l’ouverture à la grâce sanctifiante. Bien souvent, c’est seulement Dieu, ou le Christ, qui peut pardonner en nous.
Il nous fait découvrir que l’amour de Dieu est disponible dans notre coeur, que nous sommes aimés et que cet amour se révèle au fur et à mesure qu’on le donne. Par lui nous apprenons à devenir aimants et à nous libérer de l’aliénation enfantine par laquelle nous sommes en quête constante du regard et de l’amour du proche. La perspective se renverse. Là où j’avais soif être aimé, je découvre par l’exercice du pardon que je suis aimé de Dieu, que je ne peux aimer le proche que par l’amour que Dieu a déposé dans mon coeur. C’est en donnant et en pardonnant que je manifeste l’amour de Dieu pour l’homme. Si tu savais le don de Dieu, dit Jésus à la femme Samaritaine (Jn 4, 10). Il lui montre que lorsqu’elle a attendu être comblée dans son désir d’amour par un être limité, elle a toujours été déçue. (Elle a eu cinq maris et celui avec lequel elle vit n’est pas son mari.) Le Seigneur lui révèle que son désir d’amour ne sera comblé que par l’amour sans limites. Le Christ nous invite par la Samaritaine à puiser à la source de l’amour pour pardonner soixante-dix fois sept fois, pour établir la paix par le moyen de la miséricorde : Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux (Lc 6, 36). II ne peut y avoir de paix en dehors de l’esprit de vérité et de l’esprit du pardon, en dehors d’une triple démarche de réconciliation : réconciliation avec Dieu, avec soi-même, avec le prochain. Ce qui nous ramène aux deux commandements essentiels de l’amour qui sont toute la Loi et les prophètes : Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces et ton prochain comme toi-même (Cf. Dt 6, 5 ; Mt 22, 37-40).
Dans l’exultation de découvrir une telle capacité d’amour dans le coeur et par elle d’entrer dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu, nous pouvons faire nôtre la prière de saint François d’Assise :
Ô Seigneur, que je ne m’efforce pas tant être consolé que de consoler,
d’être compris que de comprendre,
d’être aimé que d’aimer.
Car c’est en donnant que l’on reçoit,
c’est en s’oubliant soi-même que l’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite a la vie éternelle.
Article paru dans la revue Le Chemin, no. 39, 1998.
Reproduit avec l’autorisation du Père Philippe Dautais
et de la revue Le Chemin.
En elle, nous bougeons et nous vivons à travers le Christ, qui est sa Tête, et nous avons la pleine liberté, parce que nous apprenons la Vérité et la Vérité nous rend libres.
Vous êtes dans l'Église du Christ chaque fois que vous relevez quelqu'un qui ploie sous la tristesse, que vous aidez quelqu'un de plus âgé à marcher plus facilement, ou que vous donnez l'aumône aux pauvres et rendez visite aux malades.
Vous êtes dans l'Église du Christ quand vous criez : "Seigneur, aide-moi."
Vous êtes dans l'Église du Christ quand vous êtes patients et bons, quand vous refusez de vous fâcher contre votre frère, même s'il a blessé vos sentiments.
Vous êtes dans l'Église du Christ quand vous priez "Seigneur, pardonne-lui."
Quand vous travaillez honnêtement dans votre travail, en rentrant chez vous fatigué le soir, mais avec le sourire aux lèvres, apportant avec vous une lumière chaleureuse et gentille ; quand vous répondez au mal par l'amour -- vous êtes dans l'Église du Christ.
Ne voyez-vous donc pas, mon ami, à quel point l'Église du Christ est proche ?
Vous êtes Pierre et Dieu construit Son Église sur vous.
Vous êtes le rocher de Son Église contre lequel personne et rien ne peut prévaloir, parce que vous êtes un rocher libéré - une âme qui s'accomplit dans Son Église....
Construisons des églises, mon ami.
Construisons des églises du plus profond de notre cœur, enflammées par la lumière du Soleil de la Justice, Qui est le Christ Lui-même, Qui nous a dit que par la foi nous sommes libérés du péché.
Construisons les églises de notre foi qu'aucune puissance humaine ne peut abattre, car la puissance ultime de l'Église est le Christ lui-même.
Como ter liberdade na Igreja? (Padre Georghe Calciu)
A Igreja de Cristo está viva e livre.
Nele, movemos-nos e vivemos através de Cristo, que é Sua Cabeça, e temos total liberdade, porque aprendemos a Verdade e a Verdade nos liberta.
Você está na Igreja de Cristo cada vez que cria uma pessoa triste, ajuda alguém mais velho a andar com mais facilidade ou dá esmolas aos pobres e visita os doentes. .
Você está na Igreja de Cristo quando clama: "Senhor, ajude-me".
Você está na Igreja de Cristo quando é paciente e bom, quando se recusa a ficar com raiva de seu irmão, mesmo que ele tenha magoado seus sentimentos.
Você está na Igreja de Cristo quando ora: "Senhor, perdoe-o".
Quando você trabalha honestamente, volta para casa cansado à noite, mas com um sorriso no rosto, trazendo consigo uma luz quente e gentil; quando você responde ao mal com amor - você está na Igreja de Cristo.
Você não vê, meu amigo, a que distância está a Igreja de Cristo?
Você é Pedro e Deus constrói Sua Igreja em você.
Você é a rocha de Sua Igreja contra a qual ninguém e nada podem prevalecer, porque você é uma rocha liberada - uma alma que se cumpre em Sua Igreja.
Vamos construir igrejas, meu amigo.
Vamos construir igrejas no fundo do nosso coração, inflamadas pela luz do Sol da Justiça, que é o próprio Cristo, que nos disse que pela fé estamos livres do pecado.
Vamos construir as igrejas de nossa fé que nenhum poder humano pode destruir, pois o poder supremo da Igreja é o próprio Cristo.
(Padre Georghe Calciu, Entrevistas, Homilias e Discussões, pp. 162-163.)
How to have freedom in the Church? (Father Georghe Calciu)
The Church of Christ is alive and free. In her, we move and live through Christ, Who is her Head, and have full freedom, because we learn the Truth and the Truth makes us free.
You are in Christ's Church whenever you uplift someone bent down in sorrow, when you help someone elderly walk more easily, or when you give alms to the poor and visit the sick.
You are in Christ's Church when you cry out, "Lord, help me."
You are in Christ's Church when you are patient and good, when you refuse to get angry with your brother, even if he has wounded your feelings.
You are in Christ's Church when you pray, Lord, forgive him."
When you work honestly at your job, returning home weary in the evenings but with a smile upon your lips, bringing with you a warm and kind light; when you repay evil with love -- you are in Christ's Church.
Do you not see, therefore, my friend, how close the Church of Christ is?
You are Peter and God is building His Church upon you.
You are the rock of His Church against which no one and nothing can prevail, because you are a liberated rock -- a soul that is fulfilled within His Church...
Let us build churches, my friend.
Let us build churches from the depths of our hearts ablaze with the light of the Sun of Righteousness, Who is Christ Himself, Who has told us that by faith we are free from sin.
Let us build the churches of our faith which no human power can pull down, because the ultimate power of the Church is Christ Himself.
¿Cómo tener libertad en la Iglesia? (Padre Georghe Calciu)
La Iglesia de Cristo está viva y libre.
En él nos movemos y vivimos a través de Cristo, quien es su cabeza, y tenemos plena libertad, porque aprendemos la verdad y la verdad nos hace libres.
Usted está en la Iglesia de Cristo cada vez que cría a alguien que está triste, ayuda a alguien mayor a caminar más fácilmente, o da limosna a los pobres y visita a los enfermos. .
Estás en la Iglesia de Cristo cuando gritas: "Señor, ayúdame".
Estás en la Iglesia de Cristo cuando eres paciente y bueno, cuando te niegas a enojarte con tu hermano, incluso si él ha herido tus sentimientos.
Estás en la Iglesia de Cristo cuando rezas: "Señor, perdónalo".
Cuando trabajas honestamente en tu trabajo, regresas a casa cansado por la noche, pero con una sonrisa en tu rostro, trayendo contigo una luz cálida y amable; cuando respondes al mal con amor, estás en la Iglesia de Cristo.
¿No ves, amigo mío, cuán cerca está la Iglesia de Cristo?
Eres Pedro y Dios edifica su Iglesia sobre ti.
Eres la roca de Su Iglesia contra la cual nadie y nada pueden prevalecer, porque eres una roca liberada, un alma que se cumple en Su Iglesia ...
Construyamos iglesias, amigo mío.
Construyamos iglesias en lo profundo de nuestro corazón, inflamadas por la luz del Sol de Justicia, Quien es Cristo mismo, Quien nos dijo que por fe estamos libres del pecado.
Construyamos las iglesias de nuestra fe que ningún poder humano pueda destruir, ya que el poder supremo de la Iglesia es Cristo mismo.
(Padre Georghe Calciu, Entrevistas, Homilías y Discusiones, pp. 162-163.)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
VEUX-TU VIVRE DANS LA PAIX ?
Texte de Saint Silouane l'Athonite publié dans cette vidéo par l'Archimandrite Sophrony et lu par le Métropolite Joseph (Eglise Roumaine Orthodoxe)
Qui que tu sois,
homme, toi qui juges,
tu es donc inexcusable.
En effet, en jugeant les autres tu te condamnes toi-même,
puisque toi qui juges tu agis comme eux.
(St Paul aux Romains 2:1)
++++++++++++++++++++
Sagesse ou folie?
(Père Andrew)
"…là où il n'y a pas de foi, il n'y a pas d'espoir mais le désespoir.
Là où il n'y a pas d'espoir, il n'y a pas d'amour mais de la haine.
Là où il n'y a ni foi, ni espérance, ni amour, vous ne trouverez pas la mère de ces trois vertus, la Sagesse.
Au lieu de cela, vous trouverez de la folie."
(Père Andrew Phillips, homélie du 10ème Dimanche)
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VOCÊ QUER VIVER NA PAZ?
Texto de São Silouane, o Athonita, publicado neste vídeo pela Arquimandrita Sophrony e lido pelo Metropolitan Joseph (Igreja Ortodoxa Romena)
Quem você é
cara, você que julga
você é, portanto, imperdoável.
De fato, ao julgar os outros, você se condena,
desde que você que julga você age como eles.
(São Paulo a Romanos 2: 1)
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Sabedoria ou loucura?
(Padre Andrew)
"... onde não há fé, não há esperança senão desespero.
Onde não há esperança, não há amor senão ódio.
Onde não houver fé, nem esperança, nem amor, você não encontrará a mãe dessas três virtudes, a Sabedoria.
Em vez disso, você encontrará loucura ".
(Padre Andrew Phillips, homilia do 10º domingo)
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DO YOU WANT TO LIVE IN PEACE?
Text of Saint Silouane the Athonite published in this video by Archimandrite Sophrony and read by Metropolitan Joseph (Romanian Orthodox Church)
Whoever you are,
man, you who judge,
you are therefore inexcusable.
Indeed, by judging others you condemn yourself,
since you who judge you act like them.
(St Paul to Romans 2: 1)
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Wisdom or madness?
(Father Andrew)
"... where there is no faith, there is no hope but despair.
Where there is no hope, there is no love but hatred.
Where there is no faith, no hope, no love, you will not find the mother of these three virtues, Wisdom.
Instead, you will find craziness. "
(Father Andrew Phillips, homily of the 10th Sunday)
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¿QUIERES VIVIR EN PAZ?
Texto de Saint Silouane the Athonite publicado en este video por Archimandrite Sophrony y leído por Metropolitan Joseph (Iglesia Ortodoxa Rumana)
Quienquiera que seas
hombre, tú que juzgas,
eres por lo tanto inexcusable.
De hecho, al juzgar a otros te condenas a ti mismo,
ya que tú que juzgas actúas como ellos.
(San Pablo a Romanos 2: 1)
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¿Sabiduría o locura?
(Padre Andrew)
"... donde no hay fe, no hay esperanza sino desesperación.
Donde no hay esperanza, no hay amor sino odio.
Donde no hay fe, ni esperanza, ni amor, no encontrarás a la madre de estas tres virtudes, la Sabiduría.
En cambio, encontrarás locura ".
(Padre Andrew Phillips, homilía del décimo domingo)
Abiy Ahmed Ali,lauréatdu
prix nobel de la Paix
Notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Tradition Malankare Orthodoxe pour l'Europe et ses missions , présente en France, en Afrique, en Amérique-latine et au Pakistan) adresses ses plus sincères félicitations à Monsieur Abiy Ahmed a qui vient d'être donné le Prix Nobel de la Paix en récompense de son oeuvre admirable dans ce domaine.
Nous profitons de l'occasion pour mettre l'accent sur la nécessité, en Ethiopie même, de protéger l'exercice de la Liberté de Culte pour nos frères et sœurs de l'Eglise Orthodoxe d'Ethiopie actuellement malmenés.
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Nossa Igreja Sino-Ortodoxa de Mar Thoma (Tradição Ortodoxa Malankare para a Europa e suas missões, presente na França, África, América Latina e Paquistão) envia seus mais sinceros parabéns ao Sr. Abiy Ahmed, que acaba de ser dado o Prêmio Nobel da Paz em reconhecimento ao seu admirável trabalho neste campo.
Aproveitamos esta oportunidade para destacar a necessidade na Etiópia de proteger o exercício da liberdade religiosa de nossos irmãos e irmãs da Igreja Ortodoxa Etíope que atualmente estão sendo abusados.
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Our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma (Malankare Orthodox Tradition for Europe and its missions, present in France, Africa, Latin America and Pakistan) sends its most sincere congratulations to Mr. Abiy Ahmed who has just been given the Nobel Peace Prize in recognition of his admirable work in this field.
We take this opportunity to highlight the need in Ethiopia to protect the exercise of religious freedom for our brothers and sisters of the Ethiopian Orthodox Church who are currently being abused.
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Nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma (Tradición Ortodoxa Malankare para Europa y sus misiones, presente en Francia, África, América Latina y Pakistán) envía sus más sinceras felicitaciones al Sr. Abiy Ahmed, que acaba de ser dado el Premio Nobel de la Paz en reconocimiento a su admirable trabajo en este campo.
Aprovechamos esta oportunidad para resaltar la necesidad en Etiopía de proteger el ejercicio de la libertad religiosa para nuestros hermanos y hermanas de la Iglesia ortodoxa etíope que actualmente están siendo abusados.
Le Prix Nobel de la Paix vient d’être attribué à Oslo à Abiy Ahmed Ali, Premier ministre éthiopien.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali vient de recevoir lePrix Nobel de la Paix 2019. Le Comité a souligné « ses efforts pour la paix et la coopération internationale, et en particulier pour son initiative décisive visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée voisin ». Il a été l’instigateur de la réconciliation entre l’Éthiopieet l’Érythrée, après 20 années d’hostilité entre les pays qui ont tué plus de 80 000 personnes, en abandonnant la revendication par son pays d’un territoire frontalier contesté.
À ce sujet, le comité norvégien salue aussi l’action du Président de l’Érythrée,Isaias Afwerki.
« La paix ne découle pas des actions d’un seul acteur. Lorsque le Premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l’a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays. »
BREAKING NEWS:
The Norwegian Nobel Committee has decided to award the Nobel Peace Prize for 2019 to Ethiopian Prime Minister Abiy Ahmed Ali.#NobelPrize#NobelPeacePrize
Abiy Ahmed Aliest un chrétien protestant. Issu du groupe ethnique des Oromos, il est né d’un père musulman et d’une mère chrétienne orthodoxe. Il s’est engagé pour son pays dès l’adolescence, en rejoignant un mouvement de résistance contre le régime, puis l’armée éthiopienne en 1993. Après le génocide rwandais, il a été déployé en tant que membre de la mission de paix des Nations Unies. Il est entré dans la politique en 2010, où il a été élu à la Chambre des représentants, puis ministre fédéral des Sciences et de la Technologie. Il prônel’ « ouverture » et le « respect ».
« Nous devons débattre des problèmes ouvertement et avec respect. Il est plus facile de convaincre les peuples de passer à la démocratie que de les pousser à la démocratie. Cela ne peut réussir que pacifiquement et par la participation politique. »
Vatican Newsfaisait état en janvier dernier du lancement par Abiy Ahmed Ali d’un « d’un processus sans précédent de changement radical et de réforme », rappelant que certains parlaient de « changements […] presque impensables dans un passé lointain ». Il avait ainsi levé l’état d’urgence, libéré des milliers de prisonniers politiques, autorisé le retour des dissidents en exil et débloqué des sites web et des chaînes de télévision.
L’année dernière le gynécologue chrétien Denis Mukwege et la yézidie Nadia Murad avaient également été récompensés par lePrix Nobel de la Paix.
VEUX-TU VIVRE DANS LA PAIX ?
Texte de Saint Silouane l'Athonite publié par l'Archimandrite Sophrony et lu par le Métropolite Joseph (Eglise Roumaine Orthodoxe)
La discrète « théologienne du pape » écrit un livre:
"AUX PORTES DU SOIR"...
Des ombres de la vie à la Vie totale en Dieu.
Il faut, au début, tendre l’oreille pour comprendre sœur Dolores Aleixandre, et pourtant la rencontre est immédiate, dans la gare de Madrid où la religieuse espagnole est venue elle-même nous chercher.
Si elle a perdu la voix il y a quinze ans, et s’exprime difficilement, cette femme vive et tonique de 80 ans est toute en attentions, serrant dans ses bras son invitée, prenant des nouvelles d’une consœur venue l’interviewer quelques années plus tôt…
Théologienne, bibliste, auteure d’une vingtaine d’ouvrages, Dolores Aleixandre n’a rien d’une universitaire déconnectée des réalités du quotidien.
Cette ancienne maîtresse des novices et professeure d’Écriture sainte continue d’écrire, de prêcher des retraites, d’accompagner des personnes mais aussi de travailler avec une association de soutien aux immigrés dans le quartier populaire de Madrid où sa communauté du Sacré-Cœur est installée.
Alors qu’elle cherche aujourd’hui à « rester silencieuse, prier davantage et vivre plus attentive aux battements de cœur de Dieu dans le cœur du monde », ses difficultés d’élocution n’empêchent pas sa voix libre, féministe et fidèle à l’Église, de porter. Son opus Baptisé dans le feu est d’ailleurs l’un des livres de chevet du pape François, ce qui lui a valu – ce qui l’amuse – d’être qualifiée de « théologienne du pape ».
Dans un de vos ouvrages (1), vous associez la vieillesse à la « splendeur » du soir, là où beaucoup y voient une sombre déchéance. Pourquoi?
Sœur Dolores Aleixandre :Deux textes m’ont mise en marche pour écrire ce livre. Le psaume 65 dit : « Tes signes font jubiler les portes du matin et du soir. »
Cela m’a beaucoup touchée. J’ai moi-même 80 ans. La jeunesse, ce sont « les portes du matin » et, à cet âge, il n’est guère méritoire de vivre sa vie joyeusement, avec intensité.
Mais je vois que « les portes du soir » sont tristes pour beaucoup de personnes, qui vivent cette partie de leur vie dans l’amertume.
Elles regrettent toutes les possibilités qu’elles n’ont plus, se plaignent de leurs problèmes de santé, de ne plus briller professionnellement, de ne plus être reconnues.
Or, à la lecture de ces paroles de Jésus : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance » (Jean 10, 10), je me suis demandé si l’on ne pouvait pas vivre une vieillesse d’abondance, au milieu des manques, des pertes et des renoncements qui s’installent…
En grec, le mot perisseia (« abondance ») est très beau, il évoque une exagération, un excès. Mon défi est de le vivre, car l’écrire est encore facile !
Comment le vivez-vous, justement ?
Sœur Dolores Aleixandre :J’ai enseigné la Bible avec passion pendant vingt ans à l’Université pontificale de Comillas, à Madrid.
La dernière année, avant que je prenne ma retraite à 67 ans, j’ai commencé à perdre ma voix.
Cette perte a été très rude pour moi car je donnais beaucoup de cours, de conférences, je prêchais des retraites…
Aujourd’hui, j’arrive dans un bar pour commander, le serveur ne comprend pas ce que je lui demande ; je veux acheter un livre, je dois mettre le titre par écrit. Si je suis avec un groupe, il faut que les autres se taisent sinon on ne m’entend pas.
Il m’a fallu tout un processus personnel pour l’accepter. Au début, j’ai marché dans l’obscurité, mais la lumière est venue d’une certitude absolue : quoi qu’il m’arrive, je suis toujours accompagnée.
Je m’appuie sur cette parole de Jésus : « Mon père est à l’œuvre jusqu’à présent, et je suis à l’œuvre moi aussi » (Jean 5, 17)…
J’ai cette confiance éperdue que Dieu travaille en moi et que ce travail est bon, même si, parfois, je ne comprends pas. L’humour, que j’ai hérité de mon père, m’a beaucoup aidée aussi.
Aujourd’hui, je ne vois plus la perte de ma voix comme un drame, mais simplement comme un inconvénient.
Si je ne donne plus de conférences, je continue en revanche de prêcher des retraites : passé les premiers moments un peu déconcertants, les groupes que j’accompagne oublient l’instrument.
Ce qui ressort, ce ne sont pas mes cordes vocales, mais la parole de Dieu que rien ne peut arrêter. Sa lumière se diffuse à travers mes obscurités.
La vie nous dépouille pour mieux accueillir Dieu ?
Sœur Dolores Aleixandre :Oui, c’est sa mission. La vie a pour mission de nous dépouiller. Jean Vanier dit quelque chose d’extraordinaire : « Nous naissons faibles, nous mourons faibles, mais entre les deux, nous passons notre vie à essayer d’occulter notre faiblesse. »
La vieillesse, au contraire, est l’occasion de nous débarrasser de ce masque de puissance, de ne plus nous accrocher à de fausses images de soi.
C’est une bataille terrible, mais accepter les signes de la vieillesse libère beaucoup.
Nous commençons à être et à nous laisser voir tels que nous sommes réellement, avec des côtés lumineux et obscurs à la fois, avec le besoin d’aimer, d’être aimés et entourés d’attentions.
Sur quelles ressources vous appuyez-vous pour garder l’espérance ?
Sœur Dolores Aleixandre :Je me joins au collectif des découragés bibliques !
La Bible est comme ma respiration. En la fréquentant, j’essaie d’apprendre qu’il est possible de vivre à la fois le découragement et l’espérance.
Les premiers chrétiens ont connu le découragement car le retour du Christ n’arrivait pas, il leur fallait encore attendre…
Mais ils n’ont pas désespéré. Ils ont su adapter leur espérance aux situations difficiles. Cette capacité extraordinaire de l’être humain à recommencer sans cesse m’aide beaucoup.
Les prophètes de l’Ancien Testament, en particulier, que j’ai enseignés, m’ont donné beaucoup d’images d’espérance.
Ils sont animés d’une force qui ne vient pas d’eux mais qu’ils reçoivent.
J’aime aussi le réalisme des évangélistes : ils décrivent, sans en atténuer les contours, des situations catastrophiques, avant d’inviter à lever la tête, car « le Fils de l’homme arrive », quelqu’un vient à notre rencontre.
Un Dieu qui vient partager notre condition humaine… C’est le message de Noël, et l’Avent est le temps liturgique des vieux !
Regardez les figures que l’Église nous donne à contempler, Zacharie et Élisabeth, Syméon et Anne !
La conception hébraïque du temps m’aide beaucoup également. Dans notre conception occidentale, le futur est devant nous, le passé derrière.
En hébreu, c’est différent, et plus logique, au fond : le passé que tu connais est devant toi, le futur que tu ne connais pas est derrière.
L’homme est comme un pèlerin qui s’appuie sur ce Dieu qui a été avec lui dans le passé et dont il sait qu’il sera encore à ses côtés aux jours de la vieillesse.
De même, le jour pour nous commence le matin et s’achève le soir dans l’obscurité. Les Hébreux mesurent le jour différemment : il commence la veille et s’achève à midi.
La pensée grecque du temps est marquée par la décadence, le temps biblique, lui, est une marche vers la lumière.
Marcher vers la lumière, à 80 ans, c’est marcher vers la mort ?
Sœur Dolores Aleixandre :Oui, mais la mort n’est pas l’obscurité.
Marthe et Marie de Béthanie ont entendu Jésus leur dire : « Notre ami Lazare repose, mais je vais aller le réveiller » (Jean 11, 11). Et de même, à propos de la fille de Jaïre, Jésus a dit : « L’enfant n’est pas morte, mais elle dort » (Marc 5, 39)…
Ces affirmations me donnent cette audace et cette confiance : je ne marche pas vers l’obscurité de ma mort, je marche vers Toi, la vraie Lumière.
Si nous prêtons crédit aux paroles de Jésus, elles ont le pouvoir de changer notre perspective.
En vieillissant, nous pourrions être tentés de rétrécir notre vie. Cet âge peut être, au contraire, l’occasion de porter notre foi, notre espérance et notre charité jusqu’à leurs ultimes conséquences.
J’ai perdu l’audition d’une oreille, la voix, et bien d’autres choses, et je pourrais me lamenter.
Mais je peux aussi voir les choses autrement. Penser à la manière dont je peux mettre en pratique, à 80 ans, ces paroles de Jésus : « Il y a plus à donner qu’à recevoir. »
Ainsi, le temps est notre bien le plus précieux, et la vieillesse fait que nous en avons beaucoup.
J’ai le temps pour prier davantage le matin, faire du yoga, écouter ceux qui en ont besoin, accueillir des migrants du Honduras que j’accompagne…
Bien des vieux religieux ne sortent pas de leur couvent, alors qu’ils pourraient visiter les gens, ne serait-ce que jouer aux cartes avec des personnes seules !
L’entrée dans la retraite et la vieillesse requiert un discernement particulier ?
Sœur Dolores Aleixandre :L’Évangile dit que celui qui veut bâtir une tour doit d’abord s’asseoir pour calculer.
La retraite devrait être ce temps pour s’asseoir et s’interroger : dans quoi est-ce que je veux investir cette période de ma vie ?
C’est ce que j’ai fait à 67 ans, et j’ai décidé de répondre à l’appel de la Caritas qui hébergeait temporairement des familles sans domicile et souhaitait que des religieuses les accompagnent.
Je suis allée vivre avec trois autres sœurs, chacune d’une congrégation différente, pendant cinq ans. Notre travail consistait à tisser des liens.
Les nuits étaient parfois un peu compliquées car il y avait beaucoup de conflits, mais au-delà des histoires terribles de ces familles, cette expérience m’a donné beaucoup d’admiration pour l’être humain et sa grande capacité de résilience, de lumière.
La vie nous dépouille mais l’Évangile nous donne des clés pour vivre ce dépouillement.
Recueilli par Céline Hoyeau
Sœur Dolores Aleixandre, religieuse espagnole de la congrégation du Sacré-Cœur, bibliste, auteure de Aux portes du soir. Vieillir avec splendeur. J. J. Destouches pour La Croix
(1) Aux portes du soir. Vieillir avec splendeur, Lessius/Fidélité, 213 p., 17,50 €.
Newman est un « prophète de l'œcuménisme »
ARTICLE | 13/09/2010 | Par Raphaëlle Simon
Le cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours
Le cardinal Jean Honoré, archevêque émérite de Tours, est l’un des grands spécialistes de John Henry Newman, qui sera canonisé ce week-end. Pour lui, « le converti d’Oxford » annonce le dialogue de l’œcuménisme.
Le cardinal Newman a été béatifié en Angleterre le 19 septembre 2010 par Benoît XVI. Comment avez-vous accueilli sa béatification?
Je ne l’ai pas seulement accueillie, je l’ai souhaitée ! J’ai prié pour que Newman soit gratifié de cette reconnaissance officielle de l’Église – il n’y en a pas de plus grande – en raison même de sa sainteté personnelle. Si j’ai écritJohn Henry Newman, un homme de Dieu, c’était bien pour révéler la manière dont il a vécu sa foi. Il en a témoigné par ses écrits, mais aussi et surtout par son existence.
Lorsqu’il était jeune professeur à Oxford, il vivait des jours de pénitence, dans le jeûne, l’abstinence, la prière. On l’a surpris la nuit en prière. C’est un être qui a pris très au sérieux son engagement chrétien signifiant une recherche de la lumière et de la vérité. Cet engagement l’a conduit à l’Église catholique.
Rechercher la vérité, c’est l’objet de toute sa vie?
Il est insatisfait. Le fondement même de l’anglicanisme, c’est la tolérance, ce qu’on appelle lacomprehensivness. À mesure qu’il pénétrait l’Évangile, les Pères de l’Église, mais aussi les théologiens du XVIe siècle désireux de maintenir la tradition catholique au sein de l’anglicanisme, Newman ne pouvait pas se satisfaire du statut ambigu de la religion anglicane. Celle-ci est faite de tradition catholique et pénétrée de ce qu’on appelle le libre-examen, c’est-à-dire la liberté pour chacun de choisir sa religion : la prière, la liturgie, les sacrements et surtout la doctrine.
Newman a toujours été perplexe devant cette sorte de liberté qui permettait de juger et de choisir l’héritage spirituel du Christ. À partir de là, il a cherché quelle était l’Église qui répondait à ce besoin absolu de vérité et il est allé jusqu’au bout en choisissant l’Église catholique.
Finalement, c’est son cheminement intellectuel et son honnêteté spirituelle qui l’ont conduit de l’Église anglicane à l’Église catholique?
Exactement. L’honnêteté et la recherche intégrale de ce que le Christ a voulu.
Vous prétendez que Newman n’a pas été le précurseur de l’œcuménisme, mais qu’il en a été le prophète
Oui, il est prophète en ce sens qu’il a posé les conditions du dialogue œcuménique : la vérité des convictions personnelles, l’ouverture à l’autre, et la capacité d’écoute. Il ne croit pas à la conversion en bloc.
La conversion, à ses yeux, est une chose trop mystérieuse, trop personnelle, trop exigeante pour être soumise à la contrainte. Je suis en train de lire la correspondance de Newman, qui comprend trente-deux volumes. Ce qui est extraordinaire, c’est le nombre de personnes qui lui demandent conseil, le nombre d’anglicans qui ont recours à son autorité. Newman les conseille toujours :« Prenez votre temps ». Les vaticanistes se sont réjouis de sa conversion, pour lui reprocher ensuite de ne pas presser la conversion de ceux qui frappent à la porte.
Pourtant, des centaines d’anglicans l’ont suivi peu de temps après sa conversion à l’Église catholique?
Ça, c’est autre chose. Il y a eu une sorte de prosélytisme chez certains convertis qui l’a contrarié. Newman avait un immense respect pour la liberté personnelle, mais aussi pour la tradition. Dans son journal privé, il a noté ce mot :« Ma vocation à moi n’est pas de faire des convertis ; ma vocation à moi, c’est l’éducation. Que l’Église soit prête pour les convertis ; que les convertis soient prêts pour l’Église. »
Raphaëlle Simon
Derniers ouvrages parus : La Pensée de John Henry Newman, une introduction, Ad Solem, 2010. John Henry Newman, le combat de la vérité, Cerf, 2010.
SOURCE : Famille Chrétienne . Découvrez ses formules d'abonnement.Abonnez-vous.
Cantique à Sainte Anne, Sainte Patronne de la Bretagne. Un cantique en Breton, avec la traduction en français.
(En vannetais)
O Rouanéz karet en Arvor
O Mamm lan a druhé,
Àr an douar, àr er mor
Gouarnet ho pugalé.
1-Intron Santéz Anna ni ho ped a galon :
Ged joé ni um laka édan ho kouarnasion.
2-Ho kalon zo digor eid oll er Vretoned ;
An dud ag an Arvor ho kar eùé berped.
3-Patronéz Breih-Izél, dohoh en-des rekour
Hos Arvoriz fidél ; reit dehé ho sekour.
4-Intron lan a zoustér, é oll on dobérieu
Diskoeit én or hevér gelloud ho pédenneu.
5-É labourioù kalet é tremén or buhé :
Doh peb droug, Mamm karet,
goarantet-ni bamdé.
6-On horv hag on inéan
a hloestram deoh ged joé ;
O Mamm, a lein an néañv,
sellet-ni ged truhé.
8-Goarantet-ni, o Mamm,
doh ar péhed marùél
Eid m’or havo divlam ar Barnour éternél.
O Reine aimée de l’Arvor, O Mère pleine de pitié,
Sur la terre, sur la mer, Garde tes enfants.
1-Madame Sainte Anne, de tout cœur nous te prions :
Avec joie, nous nous plaçons sous ta protection.
2-Ton cœur est ouvert à tous les Bretons ;
Les gens de l’Arvor t’aiment aussi toujours.
3-Patronne de la Bretagne, tes Bretons fidèles,
ont recours à toi : accorde-leur ton secours.
4-O Dame pleine de douceur, dans tous nos besoins,
Montre à notre égard la puissance de tes prières.
5-Dans les dures épreuves que traverse notre vie :
De tout malheur, Mère chérie, garde-nous tous les jours.
6- Nous vous consacrons joyeux, notre coprs et notre âme,
Du haut du ciel, ô mère, soyez-nous miséricordieuse.
8-Garde-nous, o Mère, du péché mortel,
Pour que nous trouve, sans reproche, le Juge éternel.
Y a-t-il une ménagerie au ciel ?
Les animaux, les arbres ou même les cailloux vont-ils au paradis ? Dieu se préoccupe-t-il du salut éternel de ceux qui ne sont pas des êtres humains ?
Pour Franck Dubois, bêtes et plantes attendent d’être sauvées. Mais il ne dépend pas de la vache d’accéder au ciel.
À proprement parler, elle ne « ressuscite » pas, mais elle est associée au mystère de la résurrection des hommes. Ce sont eux qui ont la responsabilité de son salut. Loin d’être « jetable », la création entière est appelée à passer en Dieu.
Elle n’est pas qu’un simple décor, qui sera abandonné à la fin de l’histoire, mais une réalité avec laquelle il faudra compter dans l’au-delà.
Cette communauté de destin entre tous les éléments du monde appelle chacun à la vigilance.
C’est bien le message sous-jacent de ce livre inouï d’originalité : Dieu est présent au coeur de toute réalité matérielle. Il agit sur les âmes et sur les corps. Il ne se désintéresse pas du monde physique.
Tout au contraire, il l’a créé pour qu’il demeure éternellement et qu’il se perfectionne. Y aura-t-il des lions vegans aux cieux ? Le chauve recouvrera-t-il ses cheveux là-haut ? Mon poisson rouge pourra-t-il enfin parler ?
Une chose est sûre, il y aura bien du monde dans « l’ascenseur » qui nous mènera au paradis.
Loin d’être « jetable », la création entière est appelée à passer en Dieu. Cette communauté de destin entre tous les éléments du monde appelle chacun à la vigilance.
C’est bien le message sous-jacent de ce livre inouï d’originalité : Dieu est présent au cœur de toute réalité matérielle !
EXTRAITS
« Dans le livre de la Genèse,l’homme et tous les autres animaux avec lui sont vegan. »
Ma maman se demande souvent si elle retrouvera son lapin Cicéron au Ciel. Ses parents lui ont joué un mauvais tour alors qu’elle était encore adolescente.
Elle était en séjour linguistique en Allemagne, et Bonne-Maman en a profité pour passer Cicéron à la casserole. Transformé en pâté.
Maman s’est longtemps demandé dans quel état elle retrouverait Cicéron au Ciel, si toutefois cela devait se faire. Il lui fallut attendre assez longtemps pour avoir enfin une réponse à sa question.
Mes parents m’ont, en effet, fait la joie d’assister à ma soutenance de thèse sur le thème un peu technique du « corps comme un syndrome, une théorie de la matière chez Grégoire de Nysse ».
L’étude porte sur la façon dont Grégoire, évêque du IVe siècle à Nysse, envisage la création de la matière par Dieu, comme on le verra plus loin.
Maman n’a pas fait deux semaines de théologie, cependant, après avoir entendu les savants échanges entre son fils et le jury, elle eut cette fulgurante formule, résumant en peu de mots ce que je peinais à transcrire en plus de 600 pages : « J’ai compris ! Je sais comment les vaches ressusciteront. »
Elle a dit cela non pas pendant la soutenance, mais lors du repas qui suivit, en présence, comme vous l’imaginez, du corps professoral au complet.
– Et comment donc ? crut bon lui demander un membre du jury.
– En filet !
Sans doute, le menu du jour venait de livrer à maman une juste intuition sur l’état du monde à la résurrection.
Après tout, le Royaume des Cieux est souvent comparé à un repas succulent.
La question reste ouverte de savoir si on y mangera ou non de la viande. L’option assez probable est que non.
Pas seulement pour laisser à Cicéron une seconde chance, mais aussi parce que, dans le livre de la Genèse, l’homme et tous les autres animaux avec lui sont d’abord vegan :
Dieu dit : « Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.
À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes » et il en fut ainsi [Genèse 1, 29-30].
« La solidarité entre l’homme et le reste de la création ne s’interrompt pas avec la mort. »
Il est vrai que peu d’auteurs admettent la résurrection des animaux individuels.
Ils voient mal comment serait possible la résurrection de chaque animal qui a effectivement existé (fourmis, bactérie…).
On peine à s’imaginer un retour à la vie de tous les êtres vivants ayant existé sur terre.
Cela ferait une collection un peu improbable de dinosaures, de poules, de lapins et de moustiques.
À ce sujet, l’écrivain C. S. Lewis écrit dans son livre Le Problème de la souffrance :
« Question : Où mettrez-vous tous les moustiques ?
Réponse : Un Ciel pour les moustiques et un enfer pour les hommes pourraient se combiner très commodément. »
Lewis pense que les animaux n’ont pas de « moi », et cette absence de conscience de soi est un obstacle à leur résurrection personnelle.
Il envisage cependant une exception pour les animaux domestiques qui, selon lui, acquièrent par leur maître une personnalité.
Ceux-là ressuscitent « par » leur maître, grâce et dans la relation qu’ils ont avec eux.
Les animaux sauvages, cependant, ne ressusciteraient pas individuellement.
Chaque lion ne ressuscitera pas mais un « lion type » sera là, représentant officiel de tous les lions qui furent jamais.
C’est l’espèce qui ressuscite, pas l’individu.
Il est difficile de concevoir avec précision la manière dont les animaux et le reste de la création, seront associés à la résurrection finale des hommes.
La question n’a d’ailleurs pas beaucoup d’intérêt. Luther pensait que Tölpel ressusciterait avec une peau d’or et des poils de perles.
Peu importe de savoir quel animal sera présent au Ciel et sous quelle forme.
On peut retenir toutefois que seul l’homme, à proprement parler, ressuscitera, dans et par le Christ.
D’une manière ou d’une autre, le reste des vivants et la création tout entière seront associés à cette résurrection.
Ce qui compte, c’est de comprendre que la solidarité entre l’homme et le reste de la création ne s’interrompt pas avec la mort et la venue du monde à venir.
Or, cela implique des conséquences précises pour l’homme d’aujourd’hui dans son rapport avec la nature. Il ne peut l’abandonner.
Il doit bien plutôt l’embarquer avec lui dans sa course vers les Cieux.
Franck Dubois
Dominicain, Franck Dubois est titulaire d’une thèse sur Grégoire de Nysse. Il a enseigné la théologie à Lille.
Il est actuellement en charge de la formation des jeunes frères au couvent de Strasbourg.
À Notre-Dame, l’Église catholique prépare l’après
Source: LA VIE. Publié le15/10/2019Laurence Desjoyaux
Six mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale, à Paris, le chantier marque le pas. L’Église catholique, elle, souhaite pouvoir y célébrer à nouveau le culte le plus rapidement possible.
En ce matin gris d’octobre, les travailleurs pressés qui traversent le pont de l’archevêché prennent tout de même le temps de lever les yeux vers Notre-Dame. Espèrent-ils voir apparaître, comme par miracle, la flèche avalée par les flammes il y a tout juste six mois ? Il va pourtant falloir attendre pour que sa pointe perce à nouveau le ciel parisien. Car, sans même parler de restauration, la phase de sécurisation de la cathédrale est loin d’être achevée, et les travaux prennent du retard.
Mais c’est la crainte d’une pollution au plomb qui freine ces derniers temps les travaux.
Celui-ci est en partie lié à la complexité des opérationsde stabilisation de l’édifice. Après la rapide mise hors d’eau, la décision a été prise de poser des cintres sous les 28 arcs-boutants qui enserrent la nef afin d’annuler la poussée qu’ils exercent sur les murs et d’éviter que ceux-ci s’effondrent si la voûte elle-même venait à s’écrouler. Cette opération est bien avancée ; il ne reste que sept cintres à monter. Un plancher est en train d’être posé au-dessus de la voûte. Il supportera un échafaudage qui sera construit autour de celui qui a fondu lors de l’incendie. Des cordistes s’y suspendront pour démonter une à une les barres chauffées à blanc, un travail qui prendra entre quatre et six mois. Ce même plancher permettra encore aux cordistes d’aller déblayer les gravats calcinés qui sont tombés sur la voûte et empêchent d’évaluer son état.
Mais c’est la crainte d’une pollutionau plomb qui freine ces derniers temps les travaux. Le chantier a même été stoppé pendant deux semaines cet été, avant de reprendre… au ralenti.
« Atteindre le risque zéro »
« Aucun ouvrier n’a été intoxiqué avant l’arrêt du chantier, et des procédures de sécurité étaient déjà en place,précise Frédéric Létoffé, coprésident du Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques.Mais le protocole a été renforcé pour atteindre le risque zéro. »Ces procédures imposées par l’inspectrice du travail chargée du dossier Notre-Dame sont« hypercontraignantes », estime un intervenant sur le chantier. Les personnes qui entrent et qui sortent doivent prendre une douche intégrale, passer une combinaison spéciale et travailler avec un masque à assistance respiratoire. Là où certains voient« une escalade de la précaution », d’autres parlent même de« zèle ». Résultat : l’ambiance est morose. Certains ouvriers ont dû quitter les travaux pour cause d’irritation de la peau liée aux douches répétées. Ceux qui n’ont pas voulu couper leur barbe sont partis aussi, car celle-ci n’est pas compatible avec le port du masque.« Le Code du travail doit s’appliquer, c’est la moindre des choses »,estime Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, qui siégera au Conseil d’administration du futur établissement public en charge de la reconstruction de la cathédrale. «Mais nous souhaitons veiller à ce que ceux qui travaillent sur place ne perdent pas le moral. »À Notre-Dame la morosité est renforcée par l’inquiétude : tant que cette phase de sécurisation n’est pas achevée, la voûte risque toujours de s’effondrer. Et l’arrivée de l’hiver fait redouter que des éléments du bâtiment se détachent. Une des rues qui bordent la cathédrale a d’ailleurs été temporairement fermée à cause du vent, le 14 octobre.
Certains ouvriers ont dû quitter les travaux pour cause d’irritation de la peau liée aux douches répétées.
Conséquence de l’allongement du chantier, le budget de sécurisation a explosé. Chiffré à 30 millions d’euros en avril, il est estimé désormais à 85 millions. En face, les dons suivent.« Le total des promesses de dons atteint aujourd’hui 922 millions d’euros », a annoncé le ministre de la Culture, Franck Riester, le 15 octobre. Dont 104 ont déjà été versés, selon lui. Et parmi les quatre fondations habilitées à recevoir les dons pour la reconstruction de Notre-Dame, c’est la Fondation Notre-Dame qui en a capté la plus grosse part. Elle a reçu 380 millions d’euros de promesses de dons, dont 36 millions ont déjà été collectés. Les engagements de familles fortunées et de grandes entreprises font l’objet de conventions spécifiques, tout comme ceux d’une trentaine de collectivités.« Au-delà de ces gros dons, nous recevons des courriers extrêmement émouvants de familles modestes où chacun a donné 1 € », s’exclame Christophe-Charles Rousselot, délégué général de la fondation.
Dans ce contexte, le délai de cinq ansfixé par le président de la République juste après l’incendie semble difficile à atteindre. L’objectif est néanmoins dans toutes les têtes.« La pression est toujours aussi forte sur ce délai,relate un connaisseur du dossier.L’idée est d’achever une phase visible au bout de cinq ans, mais il y aura forcément des travaux au-delà. »
Le concours d’architecture annoncé concernant la flèche et le parvispourrait encore ralentir la reconstruction,« à moins d’être très bien bordé pour limiter les candidatures », insiste notre interlocuteur. L’architecte en chef Philippe Villeneuve a d’ailleurs estimé sur RTL que le délai de cinq ans est tenable« si on refait à l’identique ».
Un sanctuaire éphémère
L’Église catholique, elle, milite pour une réouverture au culte rapide,« dès que possible, sous des bâches, s’il le faut », insiste Benoist de Sinety. L’installation d’un sanctuaire éphémère sur le parvis avec une réplique de la Vierge du Pilier est suspendue à cause de la pollution au plomb.« Mais tout est prêt », explique Patrick Chauvet, le recteur de la cathédrale. À plus long terme, le diocèse prépare la réouverture de la cathédrale, les travaux étant l’occasion de repenser l’organisation à divers niveaux. Pour ce faire, elle a mis en place l’Atelier Notre-Dame, un groupe de travail pluridisciplinaire autour du liturgiste Gilles Drouin. Ses membres vont travailler sur quatre thèmes : l’aménagement liturgique, l’accompagnement des 13 millions de visiteurs à l’intérieur de l’édifice, leur accueil à l’extérieur et le lien entre Notre-Dame et le réseau d’églises de l’hypercentre de Paris.« Nous allons penser la cathédrale pour le siècle qui vient », explique, enthousiaste, Gilles Drouin.
En marge du chantier de Notre-Dame, Benoist de Sinety rappelle, lui,« le souci constant de l’Église catholique de pouvoir être présent aux plus petits et aux plus pauvres ». Dans un premier temps, des petits-déjeuners vont être distribués par l’Ordre de Malte dans l’Hôtel-Dieu tous les dimanches, et un projet de soutien psychologique aux plus démunis en lien avec les activités de l’Hôtel-Dieu est en cours d’élaboration. Sur ce sujet comme sur d’autres, le vicaire général souhaite que l’Église soit une force de proposition.« Notre responsabilité est immense, et il nous faut dépasser les questions d’ego pour penser au bien commun. »Souhaitons-lui d’être entendu.
Opération “Dessines-moi Notre-Dame”
Six mois après l’incendie, le diocèse de Paris lance un appel aux enfants, en France et partout dans le monde. “Nous leur demandons de nous envoyer leurs dessins de Notre-Dame telle qu’ils connaissent ou qu’ils imaginent”. Parmi ces oeuvres, certaines seront sélectionnées pour être imprimées sur les bâches du chantier au moment du premier anniversaire de l’incendie le 15 avril 2020. D’autres seront publiés dans un ouvrage qui pourrait paraître à cette occasion.
Infos: Les dessins sont à envoyer avant le 1er mars 2020
Adresse : Opération Dessines-moi Notre-Dame
10 rue du Cloître Notre-Dame
75004 Paris
Avec ce premier miracle de Jésus, Dieu s'invite parmi les convives des noces de Cana : Dieu prend soin des hommes pour qu'ils soient dans la joie. D'ailleurs,Stellatrouve qu'avoir Jésus, fils de Dieu, à ses côtés rend la vie encore plus belle !
Plus tard, Jésus enseignera aux hommes la prière du Notre Père.Le frère François-Dominiquenous dit combien cette prière l'aide à parler à Dieu.
Cette semaine, la fiche à imprimer vous propose :
uncommentairedu passage biblique,
uneprièreen lien avec le thème de la semaine,
une idée pour passer debons moments de joieentre amis,
Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis, il est le premier évêque de Paris, capitale de la France. L'hagiographie le fait mourir en martyr entre 250 et 275, puis ensevelir à Catulliacus, là où s'élève la basilique Saint-Denis.
p. Nikolaï Tikhonchuk
Aujourd’hui le 16 octobre, nous célébrons la mémoire de saint Denis – premier évêque de Paris et ses compagnons le prêtre Rustique et le diacre Eleuthère. D’après saint Grégoire de Tour qui a écrit la vie de saint Denis, nous savons que saint Denis est un missionnaire qui est venu d’Orient vers l’an 250. Sa mission, auprès des peuples indigènes qui vivait ici dans le bassin d’Île-de-France actuel, a duré à peu près 20 ans.
Saint Denis et ses compagnons seraient morts décapités à Montmartre pendant la persécution de l’empereur Valérien en 272, pendant une nouvelle vague de persécution contre les chrétiens.
Une chapelle a été édifiée sur le tombeau de saint Denis et de ses compagnons, et puis a été agrandie en 467 par sainte Geneviève. Au début du VII siècle, le roi Dagobert a transporté leurs reliques dans l’abbaye qu’il venait de fonder et qui devient l’abbaye Saint-Denis, future sépulture des rois de France.
Certains auteurs de Moyen Âge confondent saint Denis de Paris avec Denis l’aréopagite converti par saint Paul. Ce qui donne bien des soucis pour accorder les dates car Denis l’aréopagite a vécu au premier siècle…
La légende nous dit que l’évêque Denis se serait même relevé et aurait porté sa tête pendant plusieurs mètres. Cette légende qui est à l’origine de l’iconographie de saint Denis ci-dessous et que nous connaissons tous très bien (saint Denis porte sa tête dans ces mains). Cette image veut signifier symboliquement deux choses très importante – premièrement, que dans l’Église on ne peut pas séparer la tête qui est le Christ, du corps – son Eglise. Deuxièmement, ce qui constitue essentiellement l’ecclésiologie chrétienne c’est que tous les saints martyrs de l’Eglise sont unis avec la communauté chrétienne comme le corps est uni avec sa tête inséparablement ; que ni la mort, ni la vie, ni autre chose ne peut nous séparer car nous sommes tous unis par l’amour en Christ. (Rom.8,31)
Prions les saints martyrs Denis, évêque de Paris, le prêtre Rustique et le diacre Eleuthère pour que nous soyons tous uni véritablement avec notre Dieu comme eux sont uni en Christ.
SOURCE: "Parlons D'orthodoxie", rédigé le 16 Octobre 2019
LA GRANDE TRANSGRESSION DE L'ORDRE NATUREL
CONTINUE:
VERS LA CRÉATION D'EMBRYONS CHIMÈRES:
MI-HOMME, MI-ANNIMAL
« Nous contestons aujourd’hui ce projet de loi qui est devenu un guet-apens de toutes les revendications les plus outrancières puisque nous pourrons modifier le génome des embryons humains, nous pourrons fabriquer des embryons chimères, mi-animal, mi-homme. »
Si l’on associe aisément le projet de loi de bioéthique à la question de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires, il n’en reste pas moins que de nombreux autres sujets seront examinés dans le cadre de la révision de cette loi. Entre autres, l’article 17, qui prévoit la création d’embryons chimères (homme-animal).
Blanche Streb en faisait état devant les journalistes lors de la manifestation du 6 octobre à Paris.
« Nous contestons aujourd’hui ce projet de loi qui est devenu un guet-apens de toutes les revendications les plus outrancières puisque nous pourrons modifier le génome des embryons humains, nous pourrons fabriquer des embryons chimères, mi-animal, mi-homme. »
« N’importe quoi ! » s’emportait une journaliste de Quotidien, lors de l’émission du7 octobre. Mais ce n’est pas le cas. Non, Madame Blanche Streb ne dit pas « n’importe quoi » quand elle parle des « embryons chimères ».
Dites non à la PMA pour toutes en signant la pétition « Non à la PMA sans père ». Découvrir, signer et partager la pétitionen cliquant ici.
L’article 17 porte sur « la possibilité d’utilisation des outils de modification ciblée du génome en recherche fondamentale ». Ainsi désormais, selonHervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, « l’article 17 clarifie les choses. Il confirme à présent l’interdit de toute greffe sur des embryons humains ». Mais l’inverse, c’est-à-dire, l’implantation de cellules humaines sur l’embryon animal est désormais possible.
« L’enjeu à long terme est de pouvoir créer des animaux avec des organes humains : par exemple un organe humain dans le cochon qui serait directement transplantable », explique John De Vos, professeur au CHU de Montpellier et spécialiste en thérapie cellulaire.
La juriste Olivia Sarton évoquait auFigaro, le cas de 150 embryons chimériques transplantés dans l’utérus de truies porteuses, qui avaient ensuite été « sacrifiées » pour récupérer les embryons porc-humains qui s’étaient développés in utero pendant 28 jours. La juriste s’étonne donc du silence des défenseurs des animaux face à cette lourde problématique éthique.
« Le but affiché dans un premier temps est de pouvoir ainsi pratiquer de la xénotransplantation, c’est-à-dire d’abattre ces animaux pour prélever les organes créés à partir de cellules-souches humaines et de greffer pancréas, cœur, foie, etc… chez des hommes ou femmes malades. Les chercheurs annonceront très certainement dans un second temps d’autres objectifs. Pourquoi un tel silence de nos amis végans qui souhaitent tellement me convaincre de renoncer au filet mignon ? Pourquoi un tel silence des défenseurs de la planète et du climat qui ont défilé samedi 21 septembre dernier ? »
Mais elle s’inquiète surtout de « l’avenir de notre humanité ».
« Aujourd’hui, les chercheurs assurent qu’ils ne franchiront pas certaines limites : pas de production de gamètes humaines par les organes reproducteurs des chimères homme-animal, abattage systématique des animaux présentant des signes extérieurs humains (comme des mains ou des pieds)… Comment faire confiance à ces engagements dans un contexte de compétition internationale et d’enivrement face à la science ? »
Le Conseil d’État affirmait en juillet 2018, dansRévision de la loi de bioéthique : Quelles options pour demain ?, que « ces recherches visant à permettre la production chez l’animal d’organes xénogéniques soulèvent plusieurs questions éthiques ». Il soulevait alors « trois risques principaux » :
« le risque de susciter une nouvelle zoonose (ie. une infection ou infestation qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice‐versa) »
« le risque de représentation humaine chez l’animal (si ce dernier acquérait des aspects visibles ou des attributs propres à l’humain) »
« le risque de conscience humaine chez l’animal (si l’injection de cellules pluripotentes humaines produisait des résultats collatéraux induisant des modifications chez l’animal dans le sens d’une conscience ayant des caractéristiques humaines) »
« Dans ce cas, il s’agira en effet d’implanter l’embryon chimérique dans un utérus animal, et de laisser le développement se poursuivre bien après sa naissance. On comprend alors qu’Usha Lee McFarling souligne que ces chimères devront être assez humaines pour servir de modèle dans la recherche, puis, si tout se passe bien, en thérapeutique, mais pas suffisamment humaines pour relever de la protection qui revient aux êtres humains. Reste à savoir comment le déterminer. »
Dans ce débat, le Comité d’Éthique de l’INSERM ajoute une question essentielle. Ces entités appartiendraient-elles à l’espèce humaine ?
« Il faut relever que les chimères et les cybrides soulèvent encore une autre question, celle de l’identité et de l’intégrité spécifique : de telles entités appartiennent-elles à l’espèce humaine ? Cela dépendra du taux de chimérisme ainsi que de leur proximité avec ce qui constitue les caractéristiques essentielles qui font un être humain, notamment si elles abritent des neurones ou une lignée germinale d’origine humaine. À cela il faut ajouter l’importance psychologique de l’apparence extérieure, les êtres qui nous ressemblent étant plus facilement considérés comme humains, d’où la pertinence par exemple d’inhiber tout gène permettant une ossification du massif facial humanoïde. L’existence de ces chimères brouille toutefois la séparation des espèces et pourrait en conséquence apparaître comme une menace pour l’identité et l’intégrité de notre humanité. »
Si tout cela ressemble à de la science-fiction, il n’en est rien. L’article 17 a bel et bien été adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale le 4 octobre.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
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ANGOULÊME (Jauldes):
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* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
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Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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