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8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 06:19

Sommaire:

¤ Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au
Monastère et en dehors sur le territoire français

¤ 3ème rappel des CONVOCATIONS AUX A.G E des deux Association Cultuelle et Caritative (Voir la Lettre de nouvelles précédente)

¤ Festivités de Saint Mar Abraham Koorilose

¤Qui est Ste Honirine ? Une Normande du Pays de Caux

¤L'EGLISE ET LES ENFANTS, INSCRIPTIONS AU CATECHISME OUVERTES

¤ Lectionnaire pour le Sixième dimanche après la Pentecôte

¤ Par Saint Jean Chrysostome : Notre berger se donne lui-même en nourriture

¤ L'amour domine toutes les règles et lois

¤ QU'EST-CE QUE L'ÂME ?

¤ Puissance guérissante du Seigneur (Extrait d'une Homélie de Saint Ambroise de Milan)

¤ Mais qui êtes-vous donc, Madame ?

¤ La Révolution de 1789, par le Père Placide Deseille

¤ Saint Kuriakose (Cyricus) et sa mère Morth Yulithi (Sainte Juliette)

¤ Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du Septième dimanche après la Pentecôte

¤ « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. » (Lc 6,27)suivi de la prière pour les vocations

¤ Vie du Saint Prophète Élie

¤ SAINTE MARIE MADELEINE

¤ Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du Huitième dimanche après la Pentecôte

¤LA DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST PROUVÉE CONTRE LES JUIFS ET LES GENTILS.,par St Jean Chrysostome (Article très long).

¤ PÈLERINAGE A SAINT CHRISTOPHE

¤ Une prière à saint Christophe avant de partir en vacances, d’autres prières et piste de réflexion

¤Homélie sur l'union des Églises par l’Évêque Jean de St Denis

¤ Catéchisme: Le coin de la transmission familiale

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 



NORMANDIE, REGION PARISIENNE ET HAUTS DE FRANCE:

Du 9 au 12 se dérouleront les 2ème commémoraisons du rappel à Dieu de Sa Sainteté Baselios Marthoma Paulos II, Catholicos de l'Est et Métropolite du Malankare.

¤ Samedi 15 Juillet, Fête de Saint Kurikose et sa mère Juliette. Quadisha Qubana à 10h30 

◇ Dimanche 16 Juillet, 

Messe de l'Aumônerie des Africains, Départ du Monastère à 9h, Messe à 11h au 9 Rue Charles Péguy à Oissème, suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles .

¤ Samedi 22, Fête de Ste Marie-Madeleine "égale aux Apôtres", Quadisha Qurbana à 10h30 au Monastère

◇ Dimanche 23 Juillet, PÈLERINAGE annuel à SAINT CHRISTOPHE .

 

À 10h30 Messe suivie de la BÉNÉDICTION DES VÉHICULES,

d'un repas fraternel ( Anniversaire de Jean-Marie Shoot, de Thérèse, de Mor Philipose. Pendant le repas: 

Assemblées Générales Extraordinaires des deux Associations Métropolitaine et Caritative Après midi consacré à la réception des fidèles.

 

◇ Dimanche 30 Juillet, Pèlerinage à Sainte Anne

avec la Divine Liturgie à 9h30 au Monastère et ensuite un Pique-nique aux Andelis avant de rejoindre Bosquentin pour la Procession.




NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 9 Juillet,

Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Mor Philipose ) Assemblée Générale Ordinaire de l'Association Paroissiale

-Dimanche 23 Juillet, Quadisha Qurbana à 10h30 (Desservant Abouna Simon )BÉNÉDICTION DES VÉHICULES.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:


- Samedi 8 Juillet, Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10h30, repas fraternel et réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).



ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin AOÛT les 28, 29, 30 et 31 Août pour préparer la rentrée scolaire et universitaire pour les enfants et jeunes gens . À très bientôt le bonheur de vous retrouver.

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)



ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre offrande ( Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " )

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

​===========

 

CONVOCATIONS AUX AGE,
LE 23 JUILLET 2023:
DE LA MÉTROPOLIE ET DE LA
CARITATIVE :

Chers amis. Aloho m'barekh.
Comme annoncé lors de nos diverses manifestations cultuelles et caritatives ainsi que dans le Blog , je vous rappelle la convocation aux deux réunions de l'Association diocésaine d'une part (Cultuelle) et caritative d'autre part.
Ces deux associations ont vocation de gérer les activités cultuelles et caritative au sein de notre Eglise Métropolitaine.

IL EST IMPORTANT QUE CHACUN D'ENTRE VOUS S'Y ENGAGE D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE EN FONCTION DE SES POSSIBILITÉS.
Ces AGE auront largement été préparées en aval pour permettre leur déroulement serein au cours du repas fraternel qui clôturera les festivités du Pèlerinage de Saint Christophe le 23 Juillet 2023

En plus des hélas trop habituels manquements au sens des responsabilités , de graves événements se sont produits au cours de ces derniers mois, il est donc crucial, pour l'avenir de la mission en France et en dehors de notre territoire national que vous soyez présent(s) ou représenté(s).

La réunion de l'association cultuelle de la Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma revêt une importance capitale cette année puisque impérativement son bureau comme son fonctionnement doivent être résoluments renouvelés en raison des disfonctionnements endémiques qui la paralysent et la stérilisent au point que sans cela, sa dissolution est très sérieusement envisagée par celui qui ne se sent plus les forces spirituelles, physiques, morales et financières de maintenir artificiellement l'élan missionnaire d'une structure devenue ingérable lorsque plusieurs acteurs ne tiennent pas leurs rôles ou concentrent dans l'illégalité tous les rôles en dehors du spirituel qui incombe aux seuls Clercs qui cependant, sont de ce fait, entravés.

Dans ce sens, tous avis sur le fonctionnement de la Métropolie en France et ses Missions seront les bienvenus sachant qu'ils ne peuvent interférer dans le domaine du dogme et de la discipline ecclésiastique réservés aux Pasteurs (Le Métropolite et ses collaborateurs prêtres)

D'ici-là, je vous invite, une fois de plus, à préparer ces réunions dans la prière, unis dans la Foi Apostolique, autour de Marie et des Saintes femmes, en un seul Cénacle pour implorer lumière et force dans l'Esprit Saint.

Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose, Brévilly ce 1.V.2023

L'EGLISE ET LES ENFANTS
 
INSCRIPTIONS AU CATECHISME OUVERTES:
Monastère Syro-Orthodoxe
4 Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 02.33.24.79.58 ou par SMS au 06.48.89.94.89
 
(Pour le Caté et les activités de Patonage, ramassage possible des enfants et, lorsqu'ils le désirent leurs parents entre L'Aigle et Verneuil)

 

Les parents chrétiens Lui amènent leurs enfants, les tiennent devant Lui dans cette sainte école, qui est appelée l'Eglise. Ici, l'éducation est poursuivie selon toutes les lois du développement humain.
 
D'abord par les sens, par des impressions. Comme une personne reconnaît et commence à aimer la beauté de la nature dans ses traits généraux, avant tout apprentissage, en devenant familier avec elle à travers la contemplation simple et les expériences de l'enfance, de même dans l'Eglise les premières notions de Dieu, les plus anciennes et les plus importantes dans la vie d'une personne, viennent par la contemplation des images, des actions, des symboles pointant vers le monde spirituel.
 
La mère, objet de tout l'amour et la tendresse de l'enfant, se tient avec une expression respectueuse et prie devant de l'icône du Sauveur; l'enfant la regarde, puis regarde l'image, et n'a pas besoin de longues explications sur ce que cela signifie. C'est la première leçon silencieuse de la connaissance de Dieu.
 
 
L'enfant à l'église: la beauté de l'église, l'éclairage, les vêtements brillants de la prêtrise, le chant et le silence de ceux qui se tiennent en prière tout en faisant face au sanctuaire, les activités saintes, l'absence d'objets du quotidien, l'interdiction des mouvements irrévérencieux, la demande d'attention pour quelque chose de supérieur, de spécial, tout cela, ce sont des leçons de révérence devant Dieu, qui ne peuvent être remplacéea par n'importe quel discours de fantaisie d'un professeur de religion.
 
Dans ces leçons, on peut ne pas remarquer le moment où les enfants commencent à comprendre ce qui est lu ou chanté dans l'église; nous savons seulement que nous aimions notre Sauveur bien avant les leçons sur la Loi de Dieu [catéchisme], parce que nous avons souvent entendu des lectures à Son sujet, L'avons souvent prié, avons embrassé Son Évangile, pleuré pour Lui quand l'Evangile de Sa Passion était lu, et nous nous sommes réjouis de tout notre cœur, pour célébrer sa Lumineuse Résurrection.
 
 
Cette abondance d'influences bénies et la Grâce même de Dieu est ce dont les parents privent leurs enfants en ne les amenant pas à l'église pour recevoir la Sainte Communion et en ne les amenant pas à l'église dès la petite enfance, pour la raison creuse que l'enfant ne comprend rien - comme si seule une sagesse dans l'analyse est le guide de toutes les influences qui agissent sur le développement d'une personne!
 
Ici, en particulier, est l'endroit où le sentiment religieux est inculqué, le principal moteur de la vie spirituelle. La perte de ce temps et de cette méthode de développement du cœur est une perte irréparable. Plus tard, l'enfant va même assimiler des notions abstraites, et il commencer à répéter les leçons, mais le cœur, qui est déjà occupé par d'autres influences et tendances, sera émoussé et sourd aux impressions spirituelles.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Vladika Ambroise (Klioucharev)
 
INSCRIPTIONS AU CATECHISME OUVERTES:
Monastère Syro-Orthodoxe
4 Brévilly
61300 CHANDAI
Tel: 02.33.24.79.58 ou par SMS au 06.48.89.94.89
 
(Pour le Caté et les activités de Patonage, ramassage possible des enfants et, lorsqu'ils le désirent leurs parents entre L'Aigle et Verneuil)

Lectionnaire pour le

 

Sixième dimanche après la Pentecôte

 

Saint Qurbana

·          

o    Actes 1:15 – 20 :

  • 15 En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara :
  • 16 « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus :
  • 17 ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère ;
  • 18 puis, avec le salaire de l’injustice, il acheta un domaine ; il tomba la tête la première, son ventre éclata, et toutes ses entrailles se répandirent.
  • 19 Tous les habitants de Jérusalem en furent informés, si bien que ce domaine fut appelé dans leur propre dialecte Hakeldama, c’est-à-dire Domaine-du-Sang.
  • 20 Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge.

o     

o    I Corinthiens 8: 1-6 :

  • 01 Au sujet des viandes qui ont été offertes aux idoles, nous savons bien que nous avons tous la connaissance nécessaire ; mais la connaissance rend orgueilleux, tandis que l’amour fait œuvre constructive.
  • 02 Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faudrait ;
  • 03 mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est vraiment connu de lui.
  • 04 Quant à manger ces viandes offertes aux idoles, le pouvons-nous ? Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ; il n’y a de dieu que le Dieu unique.
  • 05 Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –,
  • 06 pour nous, au contraire, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout vient et par qui nous vivons.

o     

o    Saint Matthieu 15: 32-39 :

  • 32 Jésus appela ses disciples et leur dit :
  • -« Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
  • 33 Les disciples lui disent :
  • -« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
  • 34 Jésus leur demanda:
  • -« Combien de pains avez-vous ? »
  • Ils dirent :
  • -« Sept, et quelques petits poissons. »
  • 35 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
  • 36 Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
  • 37 Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.
  • 38 Or, ceux qui avaient mangé étaient quatre mille, sans compter les femmes et les enfants.
  • 39 Après avoir renvoyé la foule, Jésus monta dans la barque et alla dans le territoire de Magadane.

o     

Lectionnaire pour le Dimanche 26 JUIN 2016 / Sixième dimanche après la Pentecôte (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

 

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur St Matthieu, n° 82 ; PG 87, 737 

 

Notre berger se donne lui-même en nourriture

 

« Qui dira les prouesses du Seigneur ?

Qui fera retentir toute sa louange ? »

(Ps 106,2)

Quel berger a jamais nourri ses brebis de son propre corps ?

Mais que dis-je, un berger ?

Souvent des mères confient leurs enfants à des nourrices dès la naissance.

Mais Jésus Christ ne peut pas accepter cela pour ses brebis ; il nous nourrit lui-même de son propre sang, et ainsi nous fait devenir un seul corps avec lui. 

Considérez, mes frères, que le Christ est né de notre propre substance humaine.

Mais, direz-vous, qu'importe ?

Cela ne regarde pas tous les hommes. Pardon, mon frère, c'est pour eux tous un grand avantage.

S'il s'est fait homme, s'il est venu prendre notre nature, cela concerne le salut de tous les hommes.

Et s'il est venu pour tous, il est aussi venu pour chacun en particulier.

Vous direz peut-être :

Pourquoi donc est-ce que tous les hommes n'ont pas reçu le fruit qu'ils devaient obtenir de cette venue ?

N'en accusez pas Jésus qui a choisi ce moyen pour le salut de tous ; la faute est à ceux qui repoussent ce bienfait.

Car dans l'eucharistie Jésus Christ s'unit à chacun de ses fidèles ; il les fait renaître, les nourrit de lui-même, ne les abandonne pas à autrui et ainsi il les convainc une fois de plus qu'il a vraiment pris notre chair.

 

+++

Prière à Notre Dame des Grâces

Ô Céleste Trésorière de toutes les grâces, Mère de Dieu le Verbe Incarné, vous êtes, de ce fait, ma Mère ô Marie.

Je me tourne vers vous,  ô Fille du Père Éternel: je vous en supplie, ayez pitié de votre enfant et accordez-moi la grâce que je vous demande si ardemment (...).

Je vous salue, Marie:

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn  

O Miséricordieuse Dispensatrice des grâces divines, Très Sainte Vierge Marie, vous êtes la Mère de l’Éternel Verbe de Dieu qui, en s'incarnant de vous par l'Esprit de Lumière et de Force, fit de vous son tabernacle, le Siège de la Sagesse : regardez la grandeur de ma douleur et accordez-moi la grâce dont j'ai tant besoin (...).

Je vous salue, Marie:

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn  

O très Aimante Dispensatrice des grâces divines, Épouse très pure de l'Eternel Esprit-Saint, Très Sainte Vierge Marie, qui avez reçu de Lui un cœur qui prend en pitié les malheurs humains et qui ne peut s'empêcher de consoler les affligés, hâtez-vous de vous occuper de mon âme et accordez-moi la grâce que j'attends avec pleine confiance de votre immense bonté(...).

Je vous salue, Marie:

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn  

Oui, ô oui, ô ma Mère, Trésorière de toutes les grâces, Refuge des pauvres pécheurs, Consolatrice des affligés, Espérance de ceux qui désespèrent et Aide très puissante des chrétiens, je mets en vous toute ma confiance et je suis certain que vous m'obtiendrez de Jésus la grâce que je désire ardemment, si elle doit servir au bien de mon âme (...).

Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre consolation, notre espoir, salut !
Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ;
vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants.
Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit 
béni de vos entrailles,
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge 
Marie !

(ICÔNE DE SAINT GREGORIOS DE PARUMALA EN LA PAROISSE SYRO-ORTHODOXE NOTRE-DAME DE TOUTES GRÂCES D'ANGOULÊME (JAULDES))

 

AUTRE PRIÈRE À NOTRE-DAME DE GRÂCE

Très Sainte Vierge Marie, mère de toute Grâce,

souviens-toi de nous tous qui désirons t'aimer et suivre l'exemple de vie, que tu nous as laissé.

 

Toi qui es "pleine de Grâce",rends-nous sensibles à la Grâce de Dieu,

à la Grâce de l'Evangile.

 

Fais-nous accueillir la Grâce du Seigneur qui est beauté et lumière :

le don de Dieu, le Salut de Dieu, l'Esprit Saint de Dieu.

 

Toi qui, devenant mère du Christ, fut comblée de Grâce, partage-nous et communique-nous la Grâce de ton Fils,

car tu es devenue notre mère, la mère de tout disciple du Christ, ainsi que Jésus l'a indiqué à saint Jean depuis la Croix.

 

Aide-nous à nous laisser transformer par la Grâce de Dieu, comme tu le fus toi-même si saintement.

 

Toi qui tiens Jésus serré tout contre toi, aide-nous à tenir le Christ et son Evangile serrés au cœur et au plus concret de nos vies.

 

Avec tous les Saints et Saintes de notre Tradition Syriaque qui, avec l’Évangile ont répandu ta dévotion à travers le monde, avec toutes les générations de chrétiennes et de chrétiens qui ont eu recours à ton intercession et vénèrent tes saintes images comme autant de fenêtres vers le Ciel, aide-nous à nous convertir.

 

Aide-nous à vivre de la présence de Dieu et de Sa Grâce, de la présence du Christ et de Son Évangile, de la présence de l'Esprit Saint et de Son Amour,

pour notre bonheur, l'amour et le bonheur de tous nos frères, maintenant et à l'heure de notre mort.

Amîn.

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

Nous sommes rentrés ce 9 Juillet, depuis les Charentes dans le début des Festivités de Saint Mar Koorilose (Très invoqué contre toutes influences des démons ou des personnes malfaisantes ainsi que pour la guérison des traces que de telles emprises peuvent laisser dans notre psychisme.)

(Photo des cérémonies au Kerala, aimablement envoyée par le Père Seraphim)
En ces 9 et 10 Juillet nous serons en profonde union de prières avec l'Eglise Syrienne du Malabare qui célèbre SS Abraham Koorilose BAVA.

En effet, en France où, de 2003 à 2011, Son Éminence Joseph Mar Koorilose et moi-même nous employâmes à répandre en France, au bénéfice des membres du Peuple de Dieu, la dévotion à Saint Abraham Koorilose BAVA très invoqué pour être victorieux du Démon et de ses suppôts.

Désormais la dévotion au saint métropolite est bien étable chez-nous et, quoique notre Eglise locale ait rejoint en 2011 la Juridiction fondée par l'Eglise Orthodoxe Malankare pour l'Europe et ses missions, notre Eglise locale, qui assume l'ensemble de son cheminement depuis la Tradition Latine vers la Tradition Syriaque et à l'intérieur de la Tradition Syriaque sans avoir à ternir la mémoire de ceux qui l'aidèrent à s'y établir, continue avec la plus grande dévotion à célébrer la mémoire et invoquer l'intercession de ce grand thaumaturge pour lequel Saint Gregorios de Parumala (Qui fit restaurer son ermitage) avait, lui aussi, une grande dévotion.
De même nos fidèles conservent un amour reconnaissant pour le Successeur de SS Abraham Koorilose Bava sur le Siège de Thozhiyoor : Son Eminence Joseph Mar Koorilose , son Valiya Metropolitan, qu'ils choisissaient en 2005 comme leur Métropolite Majeur.

D'ailleurs, le même Métropolite nous intima l'ordre, bénissant à cette occasion une Icône de Saint Georges (Titulaire de la Cathédrale de Thozhiyoor) nous intima l'ordre d'offrir tous les Vendredi soir, en l'honneur de Saint Georges et en union avec l'Eglise de Thozhiyoor, des prières avec encens. Ce que nous continuons de faire.

Aujourd'hui donc, avec les enfants du "Patronage" et quelques fidèles familiers et retraitants (Puisque les autres sont au travail), nous prierons particulièrement pour ceux qui sont victimes d'influences malveillantes ou malfaisantes pour que Saint Abraham Koorilose Bava leur vienne en aide par son intercession devant le Trône de la grâce Divine.

Nous bénirons l'huile de Saint Koorilose que vous pourrez vous procurer au Monastère.

Votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur.

+Mor Philipose

 

CHANT FRANÇAIS A SAINT KOORILOSE

Refrain:
Saint Koorilose,priez pour nous,
notre confiance repose toute en vous;
Saint Koorilose, priez pour nous,
notre confiance, venez, secourez-nous! 
(bis)

1)
Venez, Chrétiens, du Saint Métropolite,
en ce saint lieu, demander les prières;
et pour toucher l'auguste thaumaturge,
unissons-tous, et nos voix et nos coeurs!

2)
De l'Orient en passant par les Indes,
jusqu'à nos terres reculées de France,
nous confessons la Foi des anciens jours,
unis dans une même Tradition.

3)
Notre péché nous est un grand obstacle 
pour toucher encore le coeur du Seigneur!
Ô Saint Ermite, voyez notre misère, 
avec Marie, intercédez pour nous!

4)
L'homme pécheur divise la Sainte Eglise,
la société, sabotant la famille.
Unissez-nous, Evêque pacifique
par un retour à l'antique ferveur!

5)
Sur notre vie, l'enfer perd tout pouvoir,
si nous vivons dans la lumière de Dieu.
Eloignez de chacune de nos vies
tous liens funestes aux oeuvres de l'enfer!

6)
Au pied du trône de la Toute Sainte
et bénie Mère de Miséricorde,
vos deux intercessions nous obtiendront
d'être enfin libérés de tous nos liens.
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(Photo aimablement envoyée par le Père Séraphim de l'actuel Métropolite de la MISC, célébrant St Koorilose)

 

 

Prière à St Abraham Koorilose*

Saint Koorilose, Toi qui préféra fuir des querelles intestines pour, vivant en "Évêque Ermite", préserver l'unité par le lien de la paix; Ô fidèle serviteur du Seigneur ; toi qui fit de l'Évangile méditée, de la célébration de la Quadisha Qurbana ( Offrande de la Ste messe ) et de l'étude des Saints Pères Syriaques ta nourriture quotidienne; toi l'ami des pauvres et des malades , le protecteur qui toujours réconforte les personnes tourmentées , inquiètes ou nerveuses, intercède pour moi auprès du Très Haut afin que, par la grâce du St Esprit que nous acquît le Christ sur le bois de la croix, après m'être unis à Sa douloureuse Passion en pénitence de mes péchés et pour le salut de mes frères, je participe à Sa résurrection par mon entière libération de toute influence du malin , le recouvrement ou l'affermissement de ma santé corporelle, spirituelle et physique.
Puissè- je, par ton intercession être établi dans une véritable paix intérieure et respirer la joie de vivre ici bas dans la fidélité de mon baptême jusqu'au jour où le Seigneur m'appellera, Lui qui vit et règne, Dieu unique : Père, Fils et St Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.

*Une des Prières Composées par Mor Philipose en 2006 qui ont reçues la bénédiction de Son Eminence Joseph Mar Koorilose ainsi que le cantique suivant qui est toujours chanté avec ferveur ce matin par nos fidèles des paroisses francophones

L'amour domine toutes

 

les règles et lois
'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

"L'amour domine toutes les règles et lois.

Aimez tout le monde.

Si vous n'y parvenez pas,

au moins faites preuve de bonne volonté.

Comment aimer une personne malfaisante?

Haïssez le mal, mais aimez ceux qui font le mal.

Qui sait, peut-être qu'un jour la personne se repentira de ses péchés grâce à la puissance de vos prières,

larmes et confessions, et deviendra tel un ange."


(Saint Gabriel Urgebadze)

 

 

Lectionnaire pour le Dimanche 26 JUIN 2016 / Sixième dimanche après la Pentecôte (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

« La sainteté à laquelle nous devons aspirer n'est pas une sainteté de deuxième rang, qui d'ailleurs n'existe pas.

Et la principale condition qui nous est demandée, et qui est tout à fait conforme à notre nature, consiste à aimer : 

la charité est le lien de la perfection (1) ; charité que nous devons pratiquer en accord avec les commandements explicites que le Seigneur lui-même a établis : 

-tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit (2), sans rien garder pour nous.

C'est en cela que consiste la sainteté.

Certes, il s'agit d'un objectif élevé et ardu. Mais ne perdez pas de vue que personne ne naît saint ; le saint se forge au jeu continuel de la grâce divine et de la réponse de l'homme. 

Tout ce qui se développe, fait remarquer un écrivain chrétien des premiers siècles à propos de l'union avec Dieu,commence petit.

C'est en se nourrissant graduellement qu'on arrive à devenir grand, par des progrès constants (3).

C'est pourquoi je te dis que, si tu veux te comporter en chrétien cohérent (et je sais que tu y es disposé, même s'il t'en coûte si souvent de te vaincre ou de continuer à faire aller de l'avant ce pauvre corps), tu dois apporter un soin extrême aux détails les plus insignifiants.

Car tu n'atteindras la sainteté que Notre-Seigneur exige de toi qu'en accomplissant avec amour de Dieu ton travail, tes obligations de chaque jour, faites presque toujours de petites réalités. »

1. Col. 3, 14. - 2. Mt 22, 37. - 3. Saint Marc l'Ermite, De Lege spirituali, 172 (PG 65, 926).

Josemaría Escrivá de Balaguer (1902-1975),

Amis de Dieu (« Homélies » 1960, 6-7), Le Laurier, 2000.

 

Qui est sainte Honorine ?

reliques de sainte Honorine

Une Gauloise du pays de Caux

Originaire de la tribu gauloise des Galètes, peuple colonisé par les Romains, actuellement pays de Caux, Honorine grandit à Mélamare.

Élevée dans la foi du Christ, elle fut remarquée par le fils du procurateur qui aurait fort appréciée l’épouser, mais… il n’était pas chrétien.

Elle fut appelée devant le représentant de Rome afin de sacrifier aux dieux romains, et dit : 

-« Votre menace est vaine, je suis chrétienne et jamais je n’offrirai l’encens à vos faux dieux. L’or et l’argent ne sont rien à mes yeux. À Jésus seul mon cœur sera fidèle. »

Le martyre de la Sainte

Elle fut martyrisée en 303 à Lillebonne « Juliobona » en hommage à Jules César.

Ce lieu conserve les vestiges d’un théâtre gallo-romain construit à l’arrivée des Romains, mis au jour vers 1816.

Le corps d’Honorine fut jeté dans la Seine qui passait au bas de la falaise à cette époque.

Il dériva plusieurs jours jusqu’à la berge de la rive droite à peu près au bas de la falaise où se trouve l’actuelle ville du Havre.

Le corps d’Honorine

Plus de dix ans après, en 326, et suite à la lettre de Constantin dans laquelle il demande de laisser en paix les chrétiens, le corps, d’abord enterré « hors d’eau » au pied de la falaise, fut remonté sur le plateau et le culte de sainte Honorine s’organisa.

Son corps fut placé dans un sarcophage de pierre dans une chapelle au lieu-dit « Graville » et confié à une petite communauté monastique qui édifia un prieuré vers le Vème siècle.

Translation des reliques

En 876, afin d’éviter une profanation des reliques au moment de l’invasion normande, les moines du prieuré de Graville chargèrent le reliquaire sur un cheval et remontèrent la vallée de la Seine par la chaussée qui reliait Paris à l’embouchure de la Seine.

Ils apprirent que la ville de Paris était attaquée par les Normands, et demandèrent asile et protection au seigneur du « castrum » de l’actuelle Conflans.

204 ans plus tard, le successeur de ce seigneur demanda à l’abbaye du Bec Hellouin l’aide de quelques moines pour garder les reliques et accueillir les pèlerins ; ainsi naquit le prieuré de Conflans dans les Yvelines.

Le vitrail de 1860 de l’église Saint-Maclou à Conflans retrace ces épisodes. (Source: "Sagesse Orthodoxe")

QU'EST-CE QUE L'ÂME ?

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

L’intuition

Les hommes ont toujours eu l’intuition de l’âme. C’est notre expérience.

Nous percevons dans autrui une profondeur inexplicable, la complexité incompréhensible de ses sentiments, de ses pensées, de sa volonté, de sa liberté, de son imagination et de ses projets.

Plus profondément encore, au-delà de ce qui fait le psychisme et la personnalité, nous percevons l’identité de celui ou celle qui est devant nous – sa personne, plus grande que son corps et que son âme.

Nous connaissons donc, de façon existentielle et expérimentale avant tout, qu’autrui a une âme.

Nous savons que la personne que nous aimons ne se réduit pas à son corps, et que celui-ci est la forme sensible d’une profondeur insaisissable et inaccessible à l’appréhension sensible.

 

La Tradition

La Bible, et tous les livres anciens de l’humanité, confirment cette intuition.

Le livre de la Genèse dit que le Seigneur Dieu a façonné l’homme dans sa dimension corporelle (visible, sensible, palpable) et dans sa dimension de profondeur, inaccessible aux sens, incompréhensible à la connaissance rationnelle.

L’âme est la face cachée du corps, son énigme, sa rationalité, son mystère et sa logique.

Pour les Anciens, l’âme comporte une dimension ‘psychique’ – faite pour l’imagination, la rêverie, les sentiments, les impressions – et une dimension rationnelle – pour l’intuition, la réflexion, l’intelligence, la pensée.

De plus, le Seigneur Dieu a insufflé dans l’âme de l’humanité première quelque chose de son souffle, de son Esprit.

L’âme humaine est ‘vivante’ (Gen 2) parce qu’elle est vivifiée par le Souffle de vie qui est l’Esprit du Père.

Nier l’existence de l’âme humaine est propre aux barbares qui s’arrangent d’une humanité purement animale, corporelle et superficielle, réduite à ce que l’on connaît d’elle par les sens, et vite traitée comme un objet.

 

La profondeur de l’âme

L’âme a une profondeur : la complexité de ses facultés de conscience de soi, de rationalité, de maîtrise du langage, de sensibilité et d’imagination créatrice.

Plus grande encore est la profondeur abyssale que lui donne la présence, non du saint Esprit en personne, mais des arrhes de l’Esprit, ce souffle exhalé dans les narines de l’homme premier, grâce et énergie de l’Esprit qui attend la glorieuse descente de l’Esprit en personne pour demeurer dans son temple qu’est le croyant.

Une autre profondeur encore est celle de la personne : celle-ci ne se ramène ni au souffle de vie, ni à l’âme rationnelle (ou noétique), ni à l’âme psychique (imagination et sentiments), ni, à plus forte raison, au corps (sensations). La personne est l’identité, correspondant au nom, le sujet, le Je qui préside à toute injonction, à toute supplication et à toute louange.

À la différence du corps et de l’âme dans ses diverses dimensions, la personne ne peut jamais être appréhendée comme un objet : elle est, irréductiblement, un sujet.

Elle est la profondeur indépassable à la fois du corps, de l’âme et de l’esprit humains ; elle les transcende tous les trois ; elle est le for intérieur de toute individualité humaine ; c’est elle qui est, à proprement parler, marquée du sceau de l’image divine.
L’immortalité

L’âme n’est immortelle qu’en participant à la divinité. Elle n’est pas immortelle en elle-même, si l’on suit la conception biblique.

Elle est immortelle quand elle est unie au Seigneur, par la foi, par des œuvres de bien, par la grâce du saint baptême, par la participation à tous les sacrements.

En fait, l’âme est, dans beaucoup de textes bibliques et patristiques, synonyme de vie : « sauve nos âmes », dans la prière au saint Esprit, se traduit simplement par « sauve notre vie », ou encore « sauve-nous ».

Par un certain flou de la terminologie, l’âme renvoie encore à la personne, comme dans l’expression ‘un village de plusieurs centaines d’âmes’, c’est-à-dire de personnes.

 

La mort

Suivant la tradition biblique que suivent les chrétiens, l’âme et le corps sont étroitement unis pour la vie commune en ce monde.

Après la mort, le troisième jour précisément, ces deux composants se dissocient, ce que montre la décomposition physique.

En effet, l’âme, elle-même vivante grâce à l’esprit insufflé en elle, rend le corps vivant. Se sépare-t-elle de lui par le trépas, celui-ci se dissocie dans les éléments dont il a été façonné et il retourne à la terre.

C’est pourquoi les funérailles et l’ensevelissement doivent avoir lieu avant le quatrième jour : jusque-là, l’être humain demeure un vivant à qui l’on parle et que l’on fait parler par l’intermédiaire des prières de l’Église.

À la Résurrection finale, l’âme et le corps se retrouveront dans l’identité qui leur vient de la personne, elle-même conservée par le Seigneur, soit au Paradis, soit en enfer, mais en tout cas jamais anéantie.

Car la mort n’est pas le néant, et le Seigneur des vivants et des morts n’a rien créé pour le néant ; Il a tout fait pour la vie éternelle.

 

Un enseignement de la Paroisse orthodoxe Saint-Germain et Saint-Cloud

Puissance guérissante du Seigneur
(Extrait d'une Homélie de Saint Ambroise de Milan)

 

Comme le Seigneur guérissait toutes sortes de malades, Il Se vit constamment pressé par la foule de ceux qui attendaient avec ardeur d’être guéris. 
Vers le soir, la foule Le suivant toujours, on arriva au bord d’un lac. 

La foule continuait de le presser, tant et si bien que Jésus monta dans la barque de Pierre. 
Et c’est cette barque qui, selon saint Matthieu, était battue par les flots, et que saint Luc nous présente remplie de poissons. 

Il est facile de reconnaître ici l’Eglise naissante engagée au milieu des périls, telle une barque dans les flots, cette Eglise qui connaîtra plus tard une abondante moisson. Les poissons figurent tous ces hommes engagés dans le tourbillon de la vie. 

Le Christ, au début, dort aux yeux des disciples, ensuite, Il commande. Il dort en effet, dans la foi Il veille. 

Ecoutons d’ailleurs l’écrivain sacré nous dire comment Jésus dort : « Moi, Je dors, mais mon cœur veille »

Saint Matthieu a pensé justement qu’il ne devait pas omettre ce témoignage de la puissance du Christ commandant aux vents. 

Sa doctrine n’est pas humaine, prétendaient les Juifs, parce qu’Il commande aux esprits elle est le signe de la puissance divine. 

Le spectacle de la mer qui s’apaise, des éléments qui obéissent au commandement divin, des êtres inanimés qui se plient à une volonté supérieure, sont autant de marques extérieures de la puissance divine. 

Celui qui arrête la tempête peut tout aussi bien commander aux esprits impurs : il n’y a pas là de contradiction, mais deux preuves d’une même puissance qui domine, d’une part les éléments, et d’autre part les forces de l’esprit.

Mais qui êtes-vous donc,
 
Madame ?

 

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En Pologne, après la chute de Varsovie, l'armée soviétique occupait la ville de X... . Blessés russes et polonais affluaient à l'hôpital ...On avait mis deux graves tétaniques à part,  un Polonais de 17 ans et un Russe frisant la quarantaine. Hania, l'infirmière polonaise compta ses ampoules. Il y en avait pour un, non pas pour deux. Lequel choisir? 

Le Russe avait montré à Hania une médaille de la Vierge miraculeuse: - Qu'est-ce que c'est que cette femme que j'ai trouvée par terre : demanda-t-il. Hania fut outrée. Voilà où en est arrivé le peuple russe avec son athéisme ! - Cette dame, c'est la Sainte Vierge ! C'est la Mère de Dieu !

Hania allait partager la piqûre, lorsque le Russe la fixa : - Niet! Vous n'en avez pas assez pour les deux. Lui (il indiqua le jeune Polonais) il est jeune. Moi, je suis vieux. Lui a une mère. Moi, je n'ai ni père ni mère. Alors je choisis pour vous.

Le soir, assoupie un instant, un léger bruit fit sursauter l’infirmière. Le Russe fixait le coin de la chambre. Ses yeux restaient rivés au même endroit. Soudain, il se mit à parler doucement : Oh! Elle me sourit ! Elle m'appelle ! Mais qui êtes-vous donc, Madame ? Oui, je viens…Mère de Dieu ! Et dans ce cri, il rendit son âme.

 
Maria Winowska 
Dans Les voleurs de Dieu
Recueil marial 1976

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité =  vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions *  Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables ,    vous qui avez souffert la passion =  pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants,   vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience =  priez-Le comme votre divin Semeur*  afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux,    afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = ,   par votre sang et vos souffrances *  pour le salut de nos âmes.  (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes. (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

 

ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?


J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque, d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").

Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...


Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !


Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !


Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !


+Métropolite Mor Philipose-Mariam

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

La Révolution de 1789

vue par le père Placide (Deseille) de bienheureuse mémoire, moine orthodoxe français :

« ...Au matin du 27 juin 1789 la France a changé ses racines... L'Assemblée Nationale a pris le pouvoir législatif. D'autre part -ce qui est capital- en se proclamant seule habilitée à donner une constitution à la France, elle se fait -en tant que peuple- la source ultime de toute loi, la source de la norme du bien et du mal pour le pays. En un mot, elle prend la place de Dieu.[...]

Entre le 20 et le 26 août, l'Assemblée Nationale élabore et adopte la Déclaration des droits de l'homme. [...]

En 1789, cette déclaration se situe dans le même contexte que le coup d'Etat du 27 juin et procède de la philosophie des Lumières et du Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau.

La philosophie qui s'y exprime se ramène à deux points essentiels : l'homme a le droit de penser ce qu'il veut, en se confiant uniquement à sa raison, sans être soumis à aucune Autorité transcendante.

Les bornes limitant son activité ne viennent pas de Dieu, mais de la loi établie par la volonté générale de la nation.

Cela explique que le pape Pie VI, écho sur ce point de l'ensemble de la tradition chrétienne, réagit alors en dénonçant ces droits '' si contraires à la religion et à la société '' (Encyclique du 23 avril 1791).

La réaction du Patriarcat œcuménique et des porte-parole de la consciences des peuples orthodoxes ne fut pas différente.[...].

Dès ses premières heures, la Révolution française n'avait pas été le soulèvement d'un peuple contre le Roi et la noblesse, mais l'offensive d'une minorité de nobles et de bourgeois hostiles à la civilisation chrétienne et à toute Souveraineté transcendante, contre tout un peuple encore profondément imprégné de christianisme et attaché à son Roi.[...] la prétention de la Nation à s'affirmer comme le fondement suprême des normes qui inspire les lois est LUCIFÉRIEN et ne peut mener l'homme qu'à sa destruction... »


(La Révolution française et le destin spirituel de l'Europe * par l'Archimandrite Placide Deseille.)

 

PRIÈRE POUR LA FRANCE en ce 14 Juillet :

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise,
acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France,
des saints de notre pays,
de saint Lazare Votre ami décédé et que Vous avez fait revenir à la vie et qui, premier Évêque de Marseille, vint évangéliser notre Pays.
Sans oublier ceux qui l'accompagnaient, en particulier notre mère parmi les saints:
Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol,
de son disciple saint Maximin,
des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

Saint Kuriakose (Cyricus) et sa mère
 
Morth Yulithi (Sainte Juliette)
Ce Samedi 15 juillet, commémoration du dukhrono de Saint Kuriakose (Cyricus)et de sa mère Morth Yulithi (Sainte Juliette) selon le calendrier liturgique de l'Église Orthodoxe Syrienne de Malankara.
Mor Quryaqos naquit dans la ville d'Iconium (Konya, Turquie).
Sa mère Morth Yulithi était issue d'une famille noble, et elle était une chrétienne très pieuse connue pour aider les pauvres dès qu'elle n'était pas dans sa prière fervente.
Elle éleva seule son fils d'elle-même, car son mari, un officier de l'armée, mourut tôt dans la vie de Kuriakose.
C'est à cette époque que l'empereur romain Dioclétien déclenchait la pire période de persécution que la chrétienté ait connue.
Pour protéger son fils et échapper au danger imminent, Yulithi
s'enfuit à Sélucie avec leurs deux servantes.

Malheureusement, là aussi, les chrétiens furent persécutés et durent finalement se réfugier à Tarse, le lieu de naissance de Saint-Paul.

Le Tétrarque romain (Gouverneur) Alexandros, partageait le même zèle que l'Empereur pour persécuter les chrétiens et fit arrêter et amener tous les chrétiens devant lui.
C'est donc dans ce concours de circonstances que Yulithi avec son enfant fut arrêtée et présentée devant Alexandros.
Malgré des avertissements répétés, Yulithi ne cessera jamais de proclamer qu'elle est chrétienne devant un Alexandros enragé.
Elle fut alors jetée au sol pendant que des soldats s'emparaient de Kuriakose.
Alexandros chercha à tenter Yulith en lui disant que si elle renonçait au Christ, il laisserait son fils libre.
Elle n'était pas d'accord, affirmant que même un enfant comme son fils ne renoncerait jamais au Christ.
Résultat, les soldats l'ont ensuite brutalement battue.
Alexandros a demanda alors à Kuriakose:
-"Accepteriez-vous d'adorer les idoles?"
Le jeune Kuriakose répondit:
-«Vos idoles sont faites de pierre et de bois; mon Dieu est
Jésus-Christ. "
Lorsque Yulithi entendit cela, elle fut remplie de courage et a cria:
-«Je suis chrétienne; j'adore le vrai Dieu Jésus-Christ qui a fait le ciel et la terre. "
Puis Kuriakose également s'exclama:
" Je suis chrétien, je suis chrétien! "
Dans une crise de rage, Alexandros claqua Kuriakose au sol sur les marches de pierre, le garçon mourrut immédiatement.
Ainsi, à l'âge tendre de 3 ans, Mor Kuryakos reçut la couronne du martyr.

Yulithi pria:

«Merci mon Seigneur parce que vous considérez Kuriakose digne de recevoir cette couronne glorieuse.
Je vous demande maintenant, mon Sauveur, de me prendre aussi. "
Alexandros, irrité par l'indignation et la foi inébranlable de Yuliti, la fit alors décapiter.
Jusqu'à son dernier souffle, elle proclama:
-" Je suis chrétienne " et ainsi reçut à son tour la couronne du martyre.
Quelques décennies plus tard, l'Empereur Romain Chrétien Saint-roi Constantin le Grand arriva au pouvoir et construisit une église sur le site de leur martyre.

Leurs reliques sont vénérées avec une grande dévotion.

Ô Mor Kuryakos et Morth Yulithi! Que votre intercession renforce la foi des vrais croyants en ces temps de grande persécution. Plaidez pour nous devant le trône de grâce de Dieu. Amîn.

 

Dimanche 12 Juillet 2015, Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du Septième dimanche après la Pentecôte

 

Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du

Septième dimanche après la Pentecôte

 

Quadisha Qurbana: 

 

o    Actes 4:32-37 :

  • 32 La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
  • 33 C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
  • 34 Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
  • 35 et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
  • 36 Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
  • 37 Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.

o     

o    Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o     

o    Saint-Marc 3:20-30 :

  • 20 Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
  • 21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
  • 22 Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
  • 23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
  • 24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
  • 25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
  • 26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
  • 27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
  • 28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
  • 29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
  • 30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
  •  

« Qui n'aime pas ses ennemis ne goûtera pas la douceur du Saint-Esprit. C'est le Seigneur Lui-même qui nous enseigne à aimer nos ennemis, à sentir et à pâtir avec eux comme s'ils étaient nos propres enfants.

Il y a des hommes qui souhaiteraient à leurs ennemis et aux ennemis de l’Église les peines et les tourments du feu éternel. Ils ne connaissent pas l'Amour de Dieu en pensant ainsi. Qui a l'Amour et l'Humilité du Christ pleure et prie pour tout le monde.

Seigneur, de même que Tu as prié pour tes ennemis, de même enseigne-nous par ton Saint-Esprit à les aimer et à prier pour eux avec des larmes...!

Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : "Apprenez de moi la douceur et l'humilité", il mettrait de côté toute autre science pour acquérir cette connaissance céleste.

L'Amour ne souffre pas la perte d'une seule âme... »

(St Silouane (1866-1938), Spiritualité Orientale n°5, Abbaye de Bellefontaine, 1976.)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Sur cette Icône Syriaque, vous voyez Sainte Marie, la mère de Dieu le Verbe Incarné, entourée de deux grands théologiens Syriens Orthodoxes , Saint Éphrem et Saint Jacques de Saroug.

Ces magnifiques docteurs de la Sainte Église ont écrit d'innombrables cantiques en l'honneur de la Sainte Vierge.

UNE PRIÈRE LORS DE LA MORT D'UN ANIMAL ?

"Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui, avec le Père et l'Esprit, est le Créateur de tout le visible et l'invisible, Toi qui, le Sixième jour, appela du non être à l'être tous les animaux et finalement l'Homme lui-même, souviens-toi de ta créature N... et sauve-la avec toute ta création au Jour glorieux de la Résurrection finale.

Car Tu es le Seigneur et Maître de toute vie, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire avec ton Père et ton Esprit très saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siècles: Amen!"

Vie du Saint Prophète Élie

Ce 20 juillet, notre Église Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Métropolie de Tradition Malankare Orthodoxe pour l'Europe et ses Missions) se souvient du Saint Prophète Élie .

Le Saint Prophète Élie était un ardent défenseur de la vraie foi. Ainsi s’insurgea t-il avec force contre le culte des idoles pratiqué par les Israélites de son temps.

Aujourd'hui encore, de nombreux croyants sont tentés par l'esprit d'apostasie. Que Saint Elie, intercède pour nous conserver dans la Vraie Foi !

Au 1er Livre des Rois au Chapitre 17, nous voyons comment il annonça prophétiquement une sécheresse sur la terre d'Israël et comment il fût nourri par des corbeaux sur l'ordre de Dieu.

L' Épiclèse lors de laquelle , lors de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), le célébrant prie à haute voix, "Anin Moriyo (Répondez moi, Seigneur, Répondez moi, Seigneur,Répondez moi, Seigneur!", prend sa source dans la prière du prophète Elijah à Dieu telle qu'elle est décrite dans le 1er Livre des Rois au Chapitre 18, verset 37.

L'Ecriture Sainte nous enseigne que le prophète Élie a été emmené vivant au ciel sur un char de feu et Élisée resta pour continuer son oeuvre prophétique et lui succéder (2 Rois 2:11). 
Dans le Nouveau Testament, comme vous le voyez sur la première Icône Syriaque de cette publication, il apparaît aux côtés de Jésus lors de la Transfiguration.

Que les prières et les intercessions du Saint Prophète Elie soient avec nous tous! Amîn.

Dia 20 de julho, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma (Metrópole da Tradição Ortodoxa Malankara para a Europa e suas Missões) lembra-se do Santo Profeta Elias.

O Santo Profeta Elias foi um ardente defensor da verdadeira fé. Assim, ele se rebelou fortemente contra a adoração de ídolos praticados pelos israelitas de seu tempo.

Ainda hoje, muitos crentes são tentados pelo espírito de apostasia. Que São Elias interceda para nos manter na Verdadeira Fé!

No primeiro livro dos reis, no capítulo 17, vemos como ele profeticamente anunciou uma seca na terra de Israel e como ele foi alimentado por corvos sob o comando de Deus.

A epiclese em que, durante a Quadisha Qurbana (Santa Missa), o celebrante ora em voz alta: "Anin Moriyo (Responda-me, Senhor, responde-me, Senhor, responde-me, Senhor!", Leva sua fonte no A oração do profeta Elias a Deus como descrito no primeiro livro dos Reis no capítulo 18, verso 37.

A Sagrada Escritura nos ensina que o profeta Elias foi levado vivo ao céu em uma carruagem de fogo, e Eliseu ficou para continuar seu trabalho profético e sucedê-lo (2 Reis 2:11).
No Novo Testamento, como você vê no primeiro ícone siríaco desta publicação, ele aparece ao lado de Jesus durante a Transfiguração.

Que as orações e intercessões do Santo Profeta Elias estejam com todos nós! Amin.

This 20th of July, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma (Metropolis of Malankara Orthodox Tradition for Europe and its Missions) remembers the Holy Prophet Elijah.

The Holy Prophet Elijah was an ardent defender of the true faith. Thus he rebelled strongly against the worship of idols practiced by the Israelites of his time.

Even today, many believers are tempted by the spirit of apostasy. May Saint Elijah intercede to keep us in True Faith!

In the 1st Book of Kings in Chapter 17, we see how he prophetically announced a drought on the land of Israel and how he was fed by crows on the command of God.

The epiclesis in which, during the Quadisha Qurbana (Holy Mass), the celebrant prays aloud, "Anin Moriyo (Answer me, Lord, answer me, Lord, answer me, Lord!", Takes its source in the Prophet Elijah's prayer to God as described in the 1st Book of Kings in Chapter 18, verse 37.

Sacred Scripture teaches us that the prophet Elijah was taken alive to heaven on a chariot of fire, and Elisha stayed to continue his prophetic work and succeed him (2 Kings 2:11).
In the New Testament, as you see on the first Syriac Icon of this publication, he appears alongside Jesus during the Transfiguration.

May the prayers and intercessions of the Holy Prophet Elijah be with us all! Amin.

Este 20 de julio, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma (Metrópolis de Malankare Tradición Ortodoxa para Europa y sus Misiones) recuerda al Santo Profeta Elías.


El Santo Profeta Elías fue un ardiente defensor de la verdadera fe. Así se rebeló fuertemente contra el culto a los ídolos practicado por los israelitas de su tiempo.

Incluso hoy, muchos creyentes son tentados por el espíritu de apostasía. ¡Que San Elías interceda para mantenernos en la Verdadera Fe!

En el 1er Libro de Reyes Capítulo 17 vemos cómo proféticamente anunció una sequía en la tierra de Israel y cómo fue alimentado por cuervos por mandato de Dios.

La epíclesis en la que, durante la Quadisha Qurbana (Santa Misa), el celebrante reza en voz alta, "Anin Moriyo (Respóndeme, Señor, Respóndeme, Señor, Respóndeme, Señor!", se origina en la oración del Profeta Elías a Dios como se describe en el 1er Libro de los Reyes en el Capítulo 18, versículo 37.

La Sagrada Escritura nos enseña que el profeta Elías fue llevado vivo al cielo en un carro de fuego y Eliseo se quedó para continuar su obra profética y sucederlo (2 Reyes 2:11).
En el Nuevo Testamento, como ves en el primer icono siríaco de esta publicación, aparece junto a Jesús en la Transfiguración.

¡Que las oraciones e intercesiones del Santo Profeta Elías estén con todos nosotros! Amín.

SAINTE MARIE MADELEINE

 

Ce 22 juillet, c'est la commémoration du dukhrono de Sainte-Marie-Madeleine conformément au calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe Indienne).

 

Qui était Sainte Marie Madeleine* ?


Morth Mariam d-Magdela était originaire de Magdala en Galilée sur la Mer de Tibériade et s'appelait Magdalene.

Lorsque le Seigneur Jésus expulsa d'elle sept démons (saint Marc 16: 9) qui la tourmentaient elle en devint une disciple fidèle et inséparable. Elle le suivit tout au cours de son ministère public.

Elle le suivit jusqu'à la Cois où elle fût présente pendant Sa Crucifixion (Saint-Marc 15:40) et, plus tard, accompagna Sa dépouille charnelle pour l'embaumer lorsqu'Il fut enseveli.

Le jour de la résurrection, après avoir vu la pierre enlevée du tombeau, elle courut pour porter cette nouvelle à Pierre et Jean .

Après être retournée immédiatement au tombeau, elle pleurait à l'extérieur. C'est alors qu'elle fut jugée digne d'être la première à voir le Seigneur ressuscité (Saint-Marc 16: 9). Quand elle tomba à Ses pieds,elle Lui entendu dire: "Ne me touche pas, car je ne suis pas encore élevé jusqu'au Père" (saint Jean 20:16). C'est l'allusion que nous en avons dans l'hymne de procession).
Après l'Ascension du Seigneur, on ne sait plus rien de ce qui la concerne. La tradition de l'Eglise de France veut qu'elle soit arrivée en France aux alentours de Marseille avec son Frère Lazard et sa sœur Marthe .

Ô Morth Mariam d-Magdela! intercédez-pour nous devant du trône de Dieu,Source de toutes grâces. Amîn.

*VIE DE SAINTE MARIE-MADELEINE:

Magdala (ou Magada ou Dalmanoutha), petit village de pêcheurs situé sur la rive occidentale du lac de Gennésareth, à cinq kilomètres de la ville de Tibériade, était la patrie de Sainte Marie Madeleine. Vierge fortunée, elle vécut dans la crainte de Dieu et l'observation de Ses commandements, jusqu'au jour où elle se trouva possédée de sept démons (cf. Marc 16:9; Luc 8:2) [1].

Affligée et ne pouvant trouver aucun répit, elle apprit que Jésus-Christ était parvenu dans la contrée, après avoir traversé la Samarie, et qu'Il attirait de grandes foules à Sa suite, par Ses miracles et Son enseignement céleste.

Pleine d'espoir, elle courut vers Lui et, ayant assisté au miracle de la multiplication des pains et des poissons, en nombre suffisant pour nourrir plus de quatre mille hommes (Mat. 15:30-39), elle alla se jeter aux pieds du Sauveur et lui demanda de la guider sur la voie de la vie éternelle. 


Ayant été délivrée de cette épreuve, elle renonça à ses biens et à tout attachement au monde pour suivre Jésus dans tous ses périples, avec les Apôtres, la Mère de Dieu et d'autres pieuses femmes qui s'étaient mises à son service après avoir été guéries par lui de diverses maladies: Marie, mère de Jacques le petit et de Joset; Marie de Clopas; Jeanne, femme de Chouza; Suzanne, et Salomé, mère des fils de Zébédée. 


Lorsqu'Il eut rempli Son ministère en Galilée, le Seigneur Se dirigea vers Jérusalem, malgré les avertissements de ses proches.

Marie Madeleine le suivit sans hésitation, et se lia d'amitié avec Marthe et Marie de Béthanie.

Alors que le Seigneur venait de délivrer un possédé qui était muet, et affirmait qu'Il chassait les démons par l'Esprit de Dieu, une voix s'éleva de la foule et s'écria:

« Heureuses les entrailles qui T'ont porté, et les seins qui T'ont allaité! » (Luc 11:27). Cette voix, suppose-t-on, était celle de Marie Madeleine.

Elle était présente également lors de la résurrection de Lazare, et fut alors confirmée dans sa foi au Fils de Dieu.

Tandis que les autres disciples avaient abandonné le Maître au moment de Son arrestation, elle le suivit jusque dans la cour du grand prêtre puis au tribunal de Pilate, elle assista à Son procès inique, à Sa Passion et se tint auprès de la Croix, en compagnie de la Mère de Dieu et de Saint Jean le Théologien (Jean 19:25). 
Tout étant accompli et le sang du Sauveur ayant coulé de Son côté pour purifier la terre, Marie, surmontant la douleur, prit l'initiative de Son ensevelissement. Sachant que le noble conseiller, Joseph d'Arimathie (cf. 31 juillet), avait fait creuser près de là un tombeau neuf dans le roc, elle alla le trouver et le convainquit de céder ce sépulcre pour ensevelir le Crucifié.

Encouragé par la foi résolue de cette femme, Joseph obtint l'autorisation de Pilate et, prenant avec lui Nicodème, le membre du Sanhédrin qui était disciple secret de Jésus, il descendit Le Corps de la Croix et le déposa dans un linceul pour le mettre au tombeau.

Marie Madeleine ainsi que la Mère de Dieu assistaient à la scène et elles élevèrent alors une hymne funèbre, accompagnée de larmes, dans lesquelles brillait cependant l'espoir de la Résurrection [2].

Une fois le tombeau fermé par une grosse pierre qu'on avait roulée à l'entrée, Joseph et Nicodème se retirèrent; mais les deux Saintes femmes restèrent assises, en pleurs en face du tombeau, jusque tard dans la nuit.

En quittant l'endroit, elles décidèrent, sitôt le repos du sabbat expiré, de revenir au tombeau avec des aromates, pour embaumer une fois encore le corps du Sauveur (Marc 16:1). 


Ayant donc observé le repos légal, au chant du coq, alors que le premier jour de la semaine commençait à peine à poindre, Marie Madeleine et l'"autre Marie" [3] vinrent au sépulcre.

Un Ange resplendissant leur apparut, accompagné d'un tremblement de terre, et leur annonça que Jésus ne se trouvait plus à l'intérieur, mais qu'Il était ressuscité (Mat. 28:1).

Toutes troublées, elles ne prirent pas même le temps de regarder dans le tombeau et coururent porter la nouvelle aux Apôtres.

Le Seigneur ressuscité leur apparut en chemin et les salua en disant: « Réjouissez-vous! »

Il convenait en effet qu'Il annonçât à une femme la délivrance de notre nature, déchue et condamnée à la souffrance à la suite de la faute d'Eve. 


En entendant leur récit, les Apôtres crurent qu'elles déliraient. Pierre, cependant, courut jusqu'au sépulcre et, se penchant, vit que seules les bandelettes s'y trouvaient, et il se retira tout perplexe.

Le jour s'étant levé, Marie Madeleine se rendit pour la seconde fois sur les lieux, afin de vérifier si elle n'avait pas été victime d'une hallucination.

Constatant que le tombeau était effectivement vide, elle alla l'annoncer derechef à Pierre et Jean, qui se rendirent en courant sur les lieux. Une fois les deux disciples repartis, elle resta seule près du tombeau, se demandant qui avait bien pu enlever le corps (Jean 20:11).

Deux Anges vêtus de blancs apparurent alors à l'emplacement de la tête et des pieds du Seigneur, et lui demandèrent pourquoi elle pleurait.

Comme elle leur répondait, les Anges se levèrent soudain, avec respect. Marie se retourna et vit Jésus qui lui posa la même question.

Le prenant pour le jardinier, elle demanda si c'était Lui qui avait enlevé le corps. Mais dès que Jésus l'eut appelée par son nom: "Marie", reconnaissant la voix de son bien-aimé Seigneur, elle s'écria: "Rabbouni (Maître)!" et voulut se jeter à Ses pieds pour les baiser.

Désirant l'attirer à une compréhension plus élevée de l'état dans lequel se trouvait Son corps après la Résurrection, Jésus lui dit:

« Ne me touche pas, car Je ne suis pas encore monté vers le Père! »

Et Il l'envoya annoncer à Ses "frères" ce qu'elle avait vu. 


Devenue pour la troisième fois "apôtre des Apôtres", Marie Madeleine resta avec les disciples et la Mère de Dieu, partageant leur joie.

Elle était probablement présente au Mont des Oliviers, lors de l'Ascension, tout comme dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sous forme de langues de feu (Actes 2). 


On raconte que la Sainte quitta ensuite Jérusalem, pour se rendre à Rome et y demander justice à l'empereur Tibère de la condamnation inique prononcée par Pilate [4].

Se présentant devant l'empereur avec un œuf en main, elle lui déclara qu'après avoir souffert la Passion, le Christ était ressuscité, apportant à tous les hommes la promesse de la résurrection; et l’œuf se teignit alors en rouge [5].

Le souverain écouta sa requête et convoqua Pilate, ainsi que les grands prêtres Anne et Caïphe.

Caïphe mourut en route, en Crète; quant à Anne, il fut supplicié en étant enfermé dans une peau de buffle. Pilate, s'étant présenté au tribunal de l'empereur, essaya de se justifier en avançant les pressions exercées par les Juifs et le risque de rébellion contre l'autorité romaine.

Mais César resta insensible à son apologie et le fit jeter en prison. On rapporte que, poursuivant un cerf au cours d'une partie de chasse, organisée non loin de la prison par des amis de Pilate, l'empereur décocha une flèche qui alla frapper Pilate en plein cœur. 


De retour à Jérusalem, Marie Madeleine suivit l'enseignement de Saint Pierre.

Quatre ans s'étant écoulés depuis la Résurrection, et les Apôtres s'étant dispersés dans diverses régions du monde, elle se joignit à Saint Maxime, l'un des Soixante-Dix Disciples, pour aller prêcher la Bonne Nouvelle.

Ils furent bientôt arrêtés par les Juifs et abandonnés, avec d'autres Chrétiens, en pleine mer, sans nourriture, dans un bateau dépourvu de voile et de rames.

L'embarcation fut cependant guidée par le Christ, le Pilote de notre Salut, jusqu'à Marseille, en Gaule [6].

Ayant débarqué sains et saufs, les Saints Apôtres eurent à subir la faim, la soif et le mépris des habitants de l'endroit, païens forcenés qui ne leur procuraient aucun secours.

Un jour que ces derniers s'étaient réunis pour un de leurs sacrifices impies, Sainte Marie Madeleine se mêla courageusement à l'assemblée et les exhorta à reconnaître le seul Dieu, Créateur du ciel et de la terre.

Émerveillés par son assurance et par l'éclat de son visage, les païens prêtèrent attention à ses paroles.

Elle réitéra son discours devant le gouverneur romain de la province, Hypatios, qui était venu en compagnie de son épouse apporter une offrande aux idoles, afin d'obtenir une progéniture.

D'abord réticent, Hypatios, à la suite de trois apparitions de la Sainte, accueillit Marie et ses compagnons en son palais et demanda à être instruit de leur doctrine.

Grâce à l'intercession de Marie, il obtint un enfant, mais sa femme mourut en le mettant au monde. Après un court séjour à Rome, Hypatios entreprit un pèlerinage à Jérusalem; mais changeant soudain d'avis, il décida de retourner à l'endroit où il avait enseveli son épouse et l'enfant.

Quelle ne fut pas sa stupeur de les retrouver vivants et d'apprendre qu'ils avaient survécu grâce aux prières et aux soins de Sainte Marie Madeleine!

Rendant grâces à Dieu, le magistrat et toute sa maison se firent alors baptiser et devinrent de fervents proclamateurs de la Vérité. 


Quittant la Gaule, Sainte Marie Madeleine continua ses périples missionnaires en Égypte, Phénicie, Syrie, Pamphylie et autres lieux, répandant partout la bonne odeur du Christ.

Elle passa quelque temps à Jérusalem, puis partit pour Éphèse, où elle retrouva Saint Jean le Théologien, partageant ses épreuves et jouissant de ses enseignements inspirés. 


Ayant rempli la mission que le Seigneur lui avait confiée, elle remit là son âme à Dieu, après une brève maladie, et fut ensevelie à l'entrée de la grotte, où s'endormirent ensuite les Sept Enfants (cf. 4 août).

De nombreux miracles se produisirent en cet endroit, jusqu'au jour où, presque dix siècles plus tard (899), le pieux empereur Léon VI le Sage ordonna de transférer les reliques de la Sainte Égale-aux-Apôtres à Constantinople (cf. 4 mai).

Il les reçut avec une grande dévotion, en présence de tout le peuple, et les portant sur ses épaules, aidé de son frère Alexandre, il alla les déposer dans la partie gauche du sanctuaire du monastère de Saint Lazare, qu'il avait fondé. 


Survivant aux péripéties de l'histoire, la main gauche de la Sainte Myrophore, qui exhale un suave parfum, est aujourd'hui vénérée au Monastère athonite de Simonos Pétra, qui honore Sainte Marie Madeleine comme sa seconde fondatrice.

 

[1] La Tradition occidentale, depuis St Grégoire le Grand, a assimilé Marie Madeleine à la pécheresse repentante venue oindre les pieds de Jésus (Luc 7:36-38), et même à Marie soeur de Lazare. Mais rien dans l'Évangile ne porte à faire cette identification, rejetée par la plupart des Pères orientaux. En effet, la possession ne suppose en aucun cas une vie débauchée. St Syméon Métaphraste interprète de manière allégorique les "sept démons" comme les sept passions qui font obstacle à la vertu; toutefois il n'est pas suivi par d'autres Pères.

[2] Cette thrène est le thème de l'Office des matines du Grand Samedi.

[3] D'après St Romanos le Mélode et St Grégoire Palamas l'"autre Marie" ne pouvait être que la Mère de Dieu, car il convenait qu'elle fût la première à contempler la Résurrection de son Fils. Mais, pour la plupart des Pères, ce fut Marie Madeleine qui vit la première le Seigneur, conformément aux paroles de l'Évangile (Marc 16:9), l'"autre Marie" étant Marie, mère de Jacques. Les écrivains ecclésiastiques ont essayé de concilier de diverses manières les récits divergents des Évangiles concernant la ou les visites des Saintes Myrophores au tombeau. Nous résumons ici la version de Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XIVe siècle).

[4] Ce récit de la vengeance contre Pilate et de sa mort n'est rapporté que par St Syméon Métaphraste, probablement sous l'influence de l'Évangile apocryphe de Nicodème (Actes de Pilate, Ves.), qui met en scène Ste Véronique. En 36, Pilate fut déposé de sa charge et renvoyé à Rome pour répondre de sa mauvaise administration, pendant laquelle avaient abondé provocations, violences et exécutions arbitraires. Selon Eusèbe de Césarée, il se serait suicidé (Hist. ecclés. II, 7), ou fut peut-être exécuté. Diverses traditions apocryphes ont tenté de réhabiliter Pilate, supposant même qu'il se serait converti, et reportent toute la responsabilité de la Passion sur les Juifs.

[5] Cette tradition populaire rend compte de la coutume des oeufs de Pâques, répandue dans tout le monde chrétien.

[6] Ce récit de la mission de Ste Marie Madeleine en Gaule, rapporté par St Syméon Métaphraste, fait écho, en quelque manière, aux diverses traditions répandues en France, concernant le culte de la Sainte. La tradition du transfert de Reliques de Marie Madeleine à l'abbaye de Vézelay, en Bourgogne, semble la plus ancienne et fut à l'origine d'un fameux pèlerinage. Selon certains, ces Reliques venaient de Provence, selon d'autres de Palestine. À partir du XIIe siècle on commença à vénérer à la Sainte-Baume, à une cinquantaine de km de Marseille, une caverne où la Sainte aurait mené la vie ascétique pendant trente ans. Parallèlement, un pèlerinage se développa au village de Saint-Maximin, à une vingtaine de km de là, où l'on avait découvert dans une crypte un sarcophage de la Sainte Myrophore. On vénéra dès lors en Provence Ste Marie Madeleine et ses compagnons: St Maximin, premier Evêque d'Aix, St Sidoine, Ste Marcelle et deux autres enfants. Notons qu'on vénère également aux Saintes-Maries de la Mer, en Camargue, les Saintes Myrophores Marie, mère de Jacques, et Marie Salomé, qui auraient accompagné Ste Marie Madeleine dans sa mission.

(Texte extrait du Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe, adaptation française par le hiéromoine Macaire de Simonos-Petras)

Lectures Liturgiques pour le Dimanche 19 Juillet 2015: Huitieme dimanche après la Pentecôte (Calendrier Malankar - Orthodoxe)

Lectures pour la Liturgie (Quadisha Qurbana) du

 

Huitième dimanche après la Pentecôte

 

    I Pierre 2: 4 -10 :

  • 04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
  • 05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
  • 06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
  • 07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
  • 08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
  • 09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple , pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
  • 10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.

   

    Hébreux 4: 14 :

o    14 En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.

o    5: 5 :

o    05 Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.

    

    Saint-Jean 6: 47 à 59 :

  • 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
  • 48 Moi, je suis le pain de la vie.
  • 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
  • 50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
  • 51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
  • 52 Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
  • 53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
  • 54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
  • 55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
  • 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
  • 57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
  • 58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
  • 59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
Saint Jean Chrysostome

Saint Jean Chrysostome

Le saint Docteur s'adresse d'abord aux Gentils auxquels il prouve que Jésus-Christ est Dieu, par la  fondation de l’Eglise, la propagation rapide de l'Evangile ; la conversion des Romains et des Barbares opérée en très-peu de temps par des personnes d'un extérieur méprisable, sans aucuns secours étrangers.

— Un pareil ouvrage n'est point de la main des hommes.—

Saint Jean Chrysostome vient ensuite aux Juifs contre lesquels il invoque l'autorité des Livres de l'Ancien Testament.—

Il leur démontre que tousses principaux mystères et événements du Christianisme ont été prédits par les prophètes.

— Le Christ sera Dieu et homme : Baruch

— Il naîtra d'une vierge : Isaïe.

— Il viendra non entouré de magnificence mais d'humilité David, Isaïe.— Il naîtra à Bethléem : Michée.

— Il guérira toutes sortes de maladies : Isaïe.

— L'ingratitude des Juifs également prédite: David, Isaïe.— La sépulture du Christ: David, Isaïe

— La mission des apôtres: David, Joël.

— Les Juifs rejetés Malachie,Isaïe, Moïse.— Jugement dernier: Malachie, David, Baruch, Isaïe.

— Honneurs rendus à la croix.

— Fréquent usage du signe de la croix.

- Parcelle de la vraie croix recherchée de tout le monde.

- Prophéties de Jésus-Christ réalisées.

— Miracle de la propagation de l'Evangile.— Les Empereurs ont été vaincus dans la guerre qu'ils ont faite à l'Eglise.

— Efforts impuissants que les Juifs, aidés de Julien l'Apostat, ont faits pour rebâtir leur temple contrairement à la prophétie de Jésus-Christ. 

 

1. La plupart des hommes, soit paresse, préoccupation de leurs affaires, ou peut-être ignorance, aiment peu les longs discours.

J'ai donc cru nécessaire de leur épargner l'ennui que cause la prolixité; je veux, à force de concision, ôter toute raison d'être à la paresse, inspirer, s'il se peut, le goût de la lecture à ceux qui en sont le plus privés, et les amener â suivre avec intérêt l'œuvre que j'entreprends.

Laissant de côté toutes les parures du langage, j'emploierai des expressions tellement simples et faciles qu'elles soient à la portée des domestiques, des serviteurs, des veuves, des trafiquants, des matelots et des cultivateurs, je m'efforcerai de faire disparaître partout les longueurs, autant que possible et d'instruire en peu de mots; aussi simple que court, je réveillerai de leur assoupissement mes lecteurs les plus endormis; ils liront ce traité facilement et sans aucun effort, et en retireront du profit en le gravant dans leur mémoire. 

C'est avec les Gentils que j'engage d'abord le combat. Je suppose donc qu'un païen me dise : Où sont les preuves de la divinité de Jésus-Christ? (car voilà ce qu'il faut établir d'abord, et ce point établi, tout le reste en découle,) ni le ciel, ni le reste de la création ne pourront me servir à prouver cette vérité.

En effet, j'aurai beau alléguer à mon adversaire païen, que Jésus-Christ a créé le ciel et la terre et la mer il ne l'admettra pas.

Lui dirai-je que Jésus-Christ a ressuscité les morts, guéri les aveugles, chassé les démons : il n'y croira pas davantage.

Lui parlerai-je du royaume céleste et des ineffables biens que Jésus-Christ promet aux hommes; raisonnerai-je sur la résurrection: bien loin que ces arguments le convainquent, il ne fera qu'en rire.

Par où donc le saisir pour l'amener à notre foi, surtout s'il est ignorant?, Par où, sinon par un fait, sur lequel lui et moi, nous soyons pleinement et incontestablement d'accord, et sur lequel il n'existe aucune incertitude.

Ce fait encore une fois ne peut-être la création du monde , puisqu'il n'admet pas que Jésus-Christ en soit l'auteur. Quelle est donc l'œuvre, qui, de l'aveu même du païen, a pour auteur Jésus-Christ? C'est la (368) fondation du Christianisme. Ces Eglises établies sur toute la surface de la terre, à qui doivent-elles leur origine? à Jésus-Christ, personne ne saurait le nier, pas même un païen.

C'est de ce fait que nous partirons pour montrer la puissance et prouver la divinité de Jésus-Christ.

Est-ce un homme qui aurait pu en si peu de temps et malgré des oppositions de toute nature pénétrer le monde de sa pensée, l'élever à de si grandes choses, quand ce monde était engagé depuis tant de siècles, et si profondément dans l'erreur et le mal?

Cette liberté des enfants de Dieu, il l'a rendue non-seulement aux Romains, mais aux Perses et aux Barbares.

Et il a réussi dans cette entreprise sans recourir aux armes, sans dépenser d'argent, sans mettre d'armées en mouvement, sans allumer de guerres, mais, au moyen de onze hommes sans nom, sans importance, illettrés, grossiers, pauvres, mal vêtus, sans armes, sans chaussures, n'ayant qu'une tunique. A quoi a-t-il réussi?

A persuader aux hommes de tant de nations d'appliquer leur esprit, non-seulement aux choses présentes mais encore aux choses futures; de déchirer les lois paternelles, d'extirper des coutumes très-anciennes et très profondément enracinées, en implanter d'autres à leur place, de quitter un genre de vie commode, pour embrasser les sévérités, les austérités de la loi évangélique; voilà à quoi il a réussi, et cela pendant que de toutes parts on se déchaînait contre lui, et après avoir enduré le supplice infâme de la croix, et une mort ignominieuse. 

Personne n'osera le nier, les Juifs ont crucifié Jésus-Christ, ils ont fait ce qu'ils ont pu pour arrêter son œuvre, et cependant l'Evangile s'est répandu sur la terre; il grandit chaque jour, et chose prodigieuse !

Ce n'est pas seulement ici qu'il fleurit, mais jusque dans la Perse, qui donne présentement à l'Eglise des essaims de martyrs.

Ces peuples que la prédication évangélique a trouvés plus féroces que des loups, elle les a rendus plus doux que des agneaux; et maintenant ces Barbares méditent sur l'immortalité de l'âme, sur la résurrection, et sur les biens ineffables dont nous avons reçu l'espérance.

 

2. Ce n'est pas simplement dans les villes que ces succès ont été obtenus, mais jusque dans le désert, dans les villages et dans les champs et dans les Iles et dans les ports et dans les arsenaux maritimes; non-seulement les pauvres, mais les grands, et ceux mêmes qui portent couronnes sont les sujets très-fidèles du Crucifié.

Tout cela ne s'est pas fait au hasard, mais a été prédit longtemps d'avance , je vais essayer de le démontrer. Pour qu'on ne suspecte pas la sincérité de ma parole, je produirai les livres des Juifs qui ont crucifié Jésus-Christ , et je parcourrai sous les yeux des infidèles, les témoignages que rendent les Ecritures conservées aujourd'hui même encore chez ce peuple.

Voici d'abord Jérémie, qui nous dit qu Dieu sera homme sans cesser d'être Dieu : C'est lui qui est notre Dieu; devant lui t autre sera compté pour rien.

Il a trouvé toutes les voies de la science, et il les a livrées à Jacob, son serviteur, et à Israël, son bien-aimé. Après cela, il a été vu sur la terre, et il a conversé avec les hommes. (Baruch, III, 36-38.)

 

oilà tout le mystère du Dieu fait homme énoncé en peu de mots : Dieu s'est fait homme, il a conversé avec les hommes, et ce Dieu est le même qui a établi l'ancienne loi : Il a trouvé toutes les voies de la science, et il les a livra à Jacob, son serviteur, et à Israël, son bien-aimé.

Ceci montre que, avant même son avènement dans la chair, c'est lui qui gouvernait et réglait tout, lui qui étendait sur tout ses lois, sa providence, sa surveillance, et ses bienfaits.

Un autre prophète dit que non-seulement il sera homme, mais qu'il naîtra d'une vierge; écoutez ses paroles : Voilà qu'une vierge portera dans son sein et enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel (Is. VII, 14); ce qui se traduit : Dieu avec nous.

Ensuite pour montrer qu'il n'aurait pas seulement les apparentes de l'humanité, mais qu'il serait réelle ment homme, le Prophète ajoute : Il mangera le beurre et le miel, c'est-à-dire, il usera des mêmes aliments que les enfants ordinaires.

Puis, pour signifier qu'il n'est pas simplement homme, mais Dieu , le Prophète continue en ces termes : Avant l'âge auquel un enfant a coutume d'appeler son père bon ou mauvais, c'est-à-dire de discerner le bien et le mal, il repoussera le mal, et choisira le bien. (Isa. VII, 16.)

Non-seulement le Christ sera homme et naîtra d'une vierge, mais il sortira de la maison de David, c'est encore le prophète Isaïe qui le prédit. 

Quoiqu'énoncée en termes figurés et métaphoriques, sa prophétie n'en est pas moins (369) d'une précision remarquable : Il sortira un rejeton de la tige de Jessé, et une fleur naîtra de sa racine; et sur lui se reposera l'esprit de Dieu, l'esprit de sagesse et d'intelligence, l'esprit de conseil et de force, l'esprit de science et de piété; l'esprit de la crainte de Dieu le remplira.

(Is. XI, 1-3.) Or, David eut Jessé pour père, ce lest donc pas seulement la tribu, mais encore la famille d'où devait sortir le Christ qui se trouve ici marquée : Il sortira un rejeton de la racine de Jessé, paroles qui ne désignent pas un rejeton ordinaire, mais le Christ lui-même et sa royauté.

Ce qui suit nous le fait voir. Car, après avoir dit : Il sortira un rejeton, le Prophète ajoute : Et sur lui se reposera l'esprit de sagesse et d'intelligence. 

Or, personne ne sera assez insensé pour dire que la grâce de l'esprit est venue sur du bois; non, rien n'est plus clair : c'est sur ce temple sans tache qu'elle est descendue.

Le Prophète ne dit pas : l'esprit viendra, mais : il se reposera, pour marquer qu'une fois venu, il est resté et ne s'est point retiré. Jean l'Evangéliste le déclare également. 

J'ai vu, dit-il , l'Esprit descendre comme une colombe, et rester sur lui. (Jean, I, 32.) La décision donnée par les Juifs après la naissance de Jésus-Christ n'a pas été non plus passée sous silence.

Saint Matthieu dit à ce sujet : A cette nouvelle Hérode fut troublé, et toute la ville de Jérusalem avec lui. (Matth. II, 3.) A coté de l'Evangéliste écoutez le Prophète; après avoir dit que les instruments de guerre deviendront la pâture de la flamme, il dit : Car un petit enfant nous est né et un fils nous a été donné; il sera appelé l'ange du grand conseil, le conseiller admirable, Dieu fort, le maître, le prince de la paix, le père du siècle futur. (Is. IX, 5,6.)

Si porté que l'on soit à la contestation, personne n'osera soutenir qu'il s'agit ici d'un pur homme , tant il est évident qu'aucun homme n'a jamais été appelé le Dieu fort, ni le prince de la paix, surtout d'une paix semblable : Sa paix, est-il dit, n'a pas de limite. (Ibid. 7.)

Les faits ne parlent pas autrement que le Prophète ; la paix du Sauveur a parcouru toute la terre et toute la mer, tout le monde habité et tous les déserts, les montagnes, les vallées, les collines, depuis ce jour où, près de remonter aux cieux , Jésus-Christ disait à ses disciples : Je vous donne ma paix, ce n'est pas comme le monde la donne, que je vous la donne. (Jean, XIV, 27.)

Pourquoi? Parce que la paix des hommes se rompt aisément et qu'elle est sujette à beaucoup de vicissitudes, tandis que la paix de Jésus-Christ est ferme, stable , fixe, constante, immortelle, sans fin, malgré les innombrables combats qu'on lui livre de toutes parts , malgré les fréquentes embûches qu'on lui tend chaque jour. Sa parole, créatrice de toutes choses , ajoute cette merveille à tant d'autres.

 

3. Non-seulement les prophètes ont annoncé que le Christ serait homme, ils ont aussi prédit les circonstances de son avènement.

Jésus-Christ ne devait pas, à son approche, lancer la foudre et les éclairs, secouer la terre, ébranler les cieux, accomplir d'épouvantables prodiges.

Sans bruit et à l'insu de tous il a vu le jour dans la demeure d'un artisan, dans une obscure boutique.

David l'a su et il l'a prédit, écoutez ses paroles : Il descendra comme la pluie sur la toison (Ps. LXXI, 6) : frappante image de son avènement tranquille et paisible !

C'est peu; écoutez encore un autre prophète dire la douceur, la mansuétude de sa conversation avec les hommes.

Les injures, les crachats, les outrages, l'ignominie, la flagellation, le supplice de la croix enfin, il a tout supporté avec patience et douceur, il n'a tiré vengeance d'aucun de ces crimes, ni des opprobres, ni des embûches, ni de la fureur insensée, ni des attentats de ce peuple; or, tous ces faits, le Prophète les rappelle : Il ne brisera pas le roseau cassé, dit-il, et il n'éteindra pas la mèche qui fume encore, jusqu'à ce qu'il rende son jugement pour le triomphe de la vérité; et les nations mettront en lui leur espoir.

Un autre prophète indique de la sorte le lieu de sa naissance : Et toi Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la plus petite entre les principales villes de Juda, car de toi sortira le chef qui conduira Israël mon peuple, et dont la génération est dès le commencement, depuis les jours de l'éternité. (Mich. V, 2.)

Ce prophète nous prouve tout à la fois et la divinité du Christ et son humanité. Par ces paroles : Sa génération est dès le commencement, depuis les jours de l'éternité, il montre que son existence est avant les siècles, et par ces autres De toi sortira le chef qui conduira Israël mon peuple, il marque sa génération selon la chair.

Mais ici encore brille une autre prophétie. Non-seulement Jésus-Christ naîtra, mais le lieu où il prendra naissance, chétive bourgade jusque-là, deviendra une ville illustre.

C'est le même prophète qui le dit : Tu n'es pas la plus petite (370) entre les principales villes de Juda. Maintenant en effet, le monde entier accourt voir Bethléem où Jésus-Christ a été déposé à sa naissance, et aucune autre cause n'y attire.

Le temps de son avènement a aussi été annoncé par un autre prophète : Il ne cessera d'y avoir un prince de Juda, ni un chef de sa postérité, jusqu'à ce que vienne celui qui doit venir, et celui-là même sera l'attente des nations ;il attachera son ânon à la vigne, et ait tendron de la vigne, le petit de son ânesse; il lavera sa robe dans le vin, et son manteau dans le sang dit raisin; ses yeux ont plus de charme que le vin, et ses dents sont plus blanches que le lait. (Gen. XLIX, 10-12.)

Considérez l'admirable accomplissement de cette prophétie. Lorsque Jésus-Christ vint, il n'y avait plus de princes de Juda, la nation était sous le sceptre des, Romains; ainsi s'accomplissait ce que dit le Prophète : Il ne cessera d'y avoir un prince de Juda ni un chef de sa postérité, jusqu'à ce que vienne celui qui doit venir, paroles qui conviennent parfaitement à Jésus-Christ.

A sa naissance, en effet, et au -temps de ce premier dénombrement, les Romains dominaient sur la nation des Juifs et les avaient assujettis au joug de leur empire. Ces autres paroles ont aussi leur signification : Et il sera l'attente des nations ; ce qui est arrivé, puisque, à sa venue, il a attiré toutes les nations.

Après sa naissance, Hérode, pour l'atteindre, devait mettre à mort tous les enfants qui étaient à Bethléem et aux environs.

Ce fait n'a pas été omis par les prophètes, voici en quels termes il est annoncé longtemps d'avance : Une voix a été entendue dans Rama; c'étaient des gémissements, des pleurs et de grands cris; Rachel pleurait ses enfants et ne voulait pas de consolation, parce qu'ils ne sont plus. (Jérém. XXXV, 15.)

Son retour de l'Égypte a été pareillement annoncé par ces paroles : J'ai rappelé mon fils de l'Égypte. (Osée, XI, 1.)

Il devait venir dans des contrées célèbres, il devait y accomplir des miracles et y répandre sa doctrine. Cette circonstance a été également prédite ; écoutez ce que dit Isaïe : Le pays de Zabulon, la terre de Nephthali, peuple assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière; le jour s'est levé sur ceux qui étaient assis dans les ténèbres et assis dans l'ombre de la mort. (Is. IX, 1.)

Ainsi est annoncée sa présence dans ces contrées, et son enseignement dont les auditeurs voient la preuve dans les prodiges qu'il accomplit.

Le même prophète rapporte encore d'autres miracles, et nous le montre guérissant les boiteux, rendant la vue aux aveugles et la parole aux muets : Alors, dit-il, seront ouverts les yeux des aveugles, et les oreilles des sourds entendront. (Is. XXXV, 5.) Puis il ajoute : Le boiteux bondira comme le cerf, et la langue des bègues sera déliée (Ibid. 6) ; ce qui ne s'était jamais vu avant son avènement.

Il est même quelques miracles dont les écrits prophétiques font une mention particulière. Ainsi Jésus-Christ entra un jour dans le temple, et les enfants à la mamelle dont la bouche ne profère encore que des sons confus, chantèrent en son honneur des hymnes sacrées et s'écrièrent : Hosanna au plus haut des cieux! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! (Matth. XXI, 9.)

Longtemps à l'avance le Prophète avait ainsi prédit ce miracle : De la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle vous avez tiré une louange parfaite, pour confondre votre ennemi et celui qui cherche la vengeance. (Ps. VIII, 3.)

Admirez comment la nature se fait violence à elle-même pour louer son auteur, et comment l'innocence de cet âge où l'on ne peut encore articuler les sons se charge de la prédication apostolique ?

4. Jésus-Christ s'entretenant avec les Juifs leur parlait souvent à mots couverts et en paraboles, à cause de leur méchanceté ; son dis cours était comme une énigme : ceci encore a été prédit anciennement : Je proposerai des questions qui sont à l'état de problème depuis la fondation dit monde, et je rapporterai des vérités cachées dès le principe. (Ps. LXXVII, 2.)

Un prophète avait depuis longtemps publié la sagesse qui brillait dans ses discours : La grâce, dit-il, est répandue sur vos lèvres(Ps. XLIV, 3) ; et un autre encore avait dit : Voilà que mon fils aura l'intelligence ; il sera grand, illustre, sublime. (Is. LII, 13.)

Les actions admirables et les miracles que son avènement a opérés sont rappelés sommairement dans ces autres paroles du même prophète : L'Esprit du Seigneur est sur moi; c'est pourquoi il m'a donné son onction, il m'a envoyé évangéliser les pauvres, annoncer la liberté aux captifs, et aux aveugles le rétablissement de la vue. (Is. LXI, 1.)

Les Juifs, malgré tant de bienfaits qu'ils ont reçus de lui, le repousseront sans motif, puisqu'ils n'ont absolument aucun reproche à lui faire; cet aveuglement est prédit par David ; voici son oracle : Avec (371)  ceux qui haïssent la paix j'étais pacifique; quand je leur parlais, ils s'élevaient contre moi sans sujet. (Ps. CXIX, 7.)

Il entrera dans la ville, monté sur un âne; Zacharie l'a publié depuis longtemps : Sois comblée de joie, dit-il, fille de Sion; pousse des cris, fille de Jérusalem : voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur, monté sur une bête de somme et son jeune poulain. (Zach. IX, 9.)

Il a chassé les marchands de colombes et les changeurs. Son zèle pour la maison du Seigneur le portait à agir de la sorte, et il montrait en même temps qu'il n'est pas opposé à Dieu, mais qu'il est d'accord avec le Père; il a donc vengé l'injure qu'un tel trafic faisait à sa maison.

Cette action n'est pas restée dans l'ombre plus que les autres, mais le prophète David l'a signalée, et il nous a même indiqué le motif d'une telle vengeance par ces paroles : Le zèle de votre maison me dévore. (Ps. LXVIII, 10.) Peut-on imaginer rien de plus clair ?

Il devait être trahi, et le traître était un homme qui mangeait à sa table. Ecoutez le même prophète nous annoncer ce triste événement : Celui qui mangeait mon pain a fait éclater sa trahison contre moi. (Ps. XL, 10.)

Remarquez l'accord du récit évangélique avec ces paroles : Celui qui a mis la main au plat avec moi, dit Jésus-Christ, celui-là me trahira. (Matt. XXVI, 23.)

Non content de trahir, le traître devait vendre le sang précieux à prix d'argent; le Prophète le dit, il rapporte ce marché honteux et les paroles échangées. 

Que voulez-vous me donner, dit Juda, et je vous le livrerai? Ils répondirent : Trente pièces d'argent.

C'est à cela que le Prophète fait allusion quand il dit : O Dieu, ne taisez pas ma louange, parce que la bouche du, pécheur et la bouche de l'homme trompeur se sont ouvertes pour me nuire. (Ps. CVIII, 1.)

Ce traître enfin, bourrelé par le souvenir de son attentat, jeta les pièces d'argent, courut se pendre et termina ainsi ses jours, laissant sa femme veuve, ses enfants orphelins et sa maison déserte.

Entendez avec quels accents pathétiques le Prophète raconte ce tragique événement : Que ses enfants deviennent orphelins, dit-il , et que sa femme devienne veuve; que ses enfants errent vagabonds d'un lieu à l'autre, et qu'ils soient chassés de leurs demeures! (Ps. CVIII, 9, 10.)

Matthias reçut dans l'apostolat la place laissée vacante par le traître. Le même prophète l'avait annoncé : Qu'un autre, dit-il, reçoive son épiscopat. (Ibid. 8.)

Quand Jésus-Christ, eut librement consenti à être trahi et qu'on se fut saisi de sa personne, il se forma un tribunal d'iniquité, composé de Juifs et de Gentils. Voyons encore comment ce fait est prédit par le Prophète : Pourquoi, dit-il, les nations ont-elles frémi, et les peuples ont-ils médité de vains complots ? (Ps. II, 1.)

C'est peu encore; il n'est pas jusqu'au silence dans lequel il se renferma, au milieu d'une infinité de discours et d'accusations, qu'Isaïe n'ait annoncé par ces paroles : Il a été conduit à la mort comme une brebis ; et comme un agneau muet sous la main de celui qui le tond, il n'a pas ouvert la bouche. (Is. LIII, 7.)

Le Prophète montre ensuite l'iniquité de la sentence : Une sentence a été portée contre son humilité; c'est-à-dire que les juges n'ont pas prononcé cette sentence selon l'équité. Nous voyons encore le Prophète indiquer la cause de son immolation.

Ce n'est pas à cause de ses péchés, il était innocent et irrépréhensible, c'est pour les crimes du monde entier qu'il a été livré. Isaïe insinue lui-même cette double considération quand il dit de Jésus-Christ : Il n'a pas commis de péchés, et la fraude n'a pas été trouvée sur ses lèvres. (Isaïe LIII, 5.)

Poussant encore plus loin, le Prophète veut nous faire connaître le profit que nous avons retiré de la croix et de ce sacrifice; voici l'oracle qu'il prononce : Nous étions tous errants comme des brebis; l'homme s'était égaré de son chemin : le châtiment, cause de notre paix, est tombé sur lui; nous avons tous été guéris par ses meurtrissures. (Is. LIII, 6.)

Enfin, la même prophétie nous signale ainsi la peine qui devait être infligée aux Juifs pour tous leurs attentats : Je lui donnerai les impies pour prix de sa sépulture, et les riches en échange de sa mort. (Ib. 9.)

David ayant dit à son tour : Rejetons de nous leur joug, ajoute : Celui qui habite dans les cieux se rira d'eux; alors, il leur parlera dans sa colère, et dans sa fureur il, les remplira de trouble. (Ps. II, 3.)

Leur dispersion dans le monde entier est prédite par ces paroles. Mais Jésus-Christ lui-même nous fait connaître dans l'Evangile la peine qui les attend : Pour ceux qui n'ont pas voulu m'avoir pour roi, qu'on les amène ici, est-il écrit, et qu'on les immole. (Luc, XIX, 27.)

Après avoir parlé du sacrifice, les prophètes n'ont pas oublié de dire la manière dont il s'est accompli, et David a donné ces détails : Ils ont (372) percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os. (Ps. XXI,17, 18.)

Quant à l'iniquité commise par les soldats après qu'ils eurent attaché Jésus à la croix, il en est fait aussi mention dans ces autres paroles du Psalmiste : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont jeté le sort sur ma robe. (Ps. XXI, 19.)

Sa sépulture est annoncée par ces autres paroles du même prophète : On m'a mis dans une fosse profonde, dans des lieux ténébreux et dans l'ombre de la mort. (Ps. LXXXVII, 7.)

Voici encore comment David prédit sa résurrection :Vous ne laisserez pas, dit-il, mon âme en enfer, et vous ne souffrirez pas que votre saint endure la corruption. (Ps. XV, 10.)

Isaïe en parle aussi en d'autres termes : Le Seigneur veut le guérir de sa blessure, lui montrer la lumière, justifier le juste qui a été utile à un grand nombre. (Is. LIII, 10, 11.)

Puis, dans une série de prophéties, il nous montre tout aussi clairement l'expiation des péchés des hommes par le sacrifice de Jésus-Christ : Il a porté lui-même les péchés de plusieurs (Ibid. 12) ; les hommes délivrés des démons : Il distribuera les dépouilles du fort; la mort de l'Homme-Dieu, principe de ce pouvoir : Parce qu'il a été livré à la mort (Ibid.) ; enfin, son empire établi sur le monde entier : Il possédera par héritage une grande multitude. (Ibid.)

Quand le Libérateur descendit aux enfers, il remplit tout de trouble, c'était un tumulte, une confusion universelle, et la forteresse fut démolie.

Les prophètes n'ont pas oublié cet événement, écoutez plutôt ce que crie David : Princes, ouvrez vos portes; ouvrez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. (Ps. XXIII, 7.)

Isaïe en parle aussi de la sorte : Je briserai les portes d'airain et je romprai les verroux de fer; je vous découvrirai des trésors enfouis dans les ténèbres, et je vous montrerai des trésors cachés, invisibles. (Is. XLV, 2.)

C'est l'enfer que le Prophète appelle ainsi; car, tout enfer qu'il était, il contenait les saintes âmes et les vases précieux, Abraham, Isaac et Jacob.

Voilà pourquoi Isaïe lui donne le nom de trésors, mais trésors enfouis dans les ténèbres, parce que le soleil de justice n'y avait pas encore répandu l'éclat de sa lumière ni l'annonce de la résurrection.

Et quand cette résurrection sera accomplie, le Fils de l'homme n'ira pas prendre place parmi les anges ni les archanges, ni aucunes autres puissances subordonnées, mais il s'assiéra sur le trône royal; nous l'apprenons encore de David dont voici les paroles : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu'à ce que je mette vos ennemis comme un escabeau sous vos pieds. (Ps. CIX, 1.)

5. La mission des apôtres a aussi été prédite par Isaïe : Qu'ils sont beaux, s'écrie-t-il, les pieds de ceux qui annoncent l'Evangile de paix, qui annoncent les vrais biens ! (Is. LIT, 7.)

Leurs pieds devaient les porter partout, voilà pourquoi ils sont l'objet de la louange du Prophète.

David, en outre, nous fait connaître leurs moyens de succès : Le Seigneur, dit-il, donnera la parole à ceux qui annoncent l'Evangile avec une grande puissance. (Ps. LXVII, 12.)

Ce n'est pas, en effet, par les armes, ni par l'argent, ni par la force corporelle, ni par de nombreuses armées que les apôtres ont remporté la victoire, il leur a suffi de la parole, parole rendue puissante , par l'éclat des miracles.

Ils ont prêché le Crucifié, ils ont opéré des miracles, et le monde a été soumis. Voilà pourquoi le Prophète dit : Le Seigneur donnera la parole à ceux qui annoncent l'Evangile avec une grande puissance, appelant de ce nom les miracles.

Prodigieuse puissance, en vérité ! A la voix d'un pêcheur, d'un publicain, d'un fabricant de tentes, les morts ressuscitent, les démons sont chassés, la mort est mise en fuite, les philosophes se taisent, les rhéteurs sont muets, les rois, les princes sont vaincus, les Barbares, les Grecs, toute nation obéit. Pouvait-il mieux dire?

Par cette parole, par cette grande puissance sont accomplies toutes ces merveilles : les morts revivent, les pécheurs sont justifiés, les aveugles voient, les corps malades, les âmes corrompues reviennent à la santé.

D'où leur venait donc cette puissance, sinon du Saint-Esprit, comme le déclarent ces paroles : Ils étaient remplis du Saint-Esprit (Act. II, 4); et tous prophétisaient, les hommes en même temps que les femmes.

Sur chacun d'eux se reposèrent comme des langues de feu : prodige que dès longtemps Joël avait vu et prophétisé: Je répandrai de mon Esprit sur toute chair, dit-il, vos fils prophétiseront, vos filles auront des visions, et vos jeunes gens, des songes; je le répandrai sur mes serviteurs et sur mes servantes, avant que brille dans tout son éclat le grand jour du Seigneur. (Joël, II, 28.)

Ce qu'il appelle le grand jour, le jour brillant, c'est le jour du Saint-Esprit, et ensemble celui qui doit éclairer les grandes et (373) dernières assises.

La foi est la condition du salut. Cette vérité n'a pas été oubliée plus que les autres, et le même prophète s'en souvient quand il dit : Et alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. (Ibid. 32.)

 

6. Le Christ envoie des prédicateurs par toute la terre, et il n'est personne à qui il ne soit donné d'entendre la prédication.

C'est David qui l'annonce, écoutez cet oracle : Le son de leur voix a retenti par toute la terre, et leur parole est parvenue jusqu'aux extrémités du monde. (Ps. XVIII, 5.)

Ailleurs, il nous les montre prêchant avec autorité, et surpassant en puissance ceux mêmes qui portent la couronne : Vous les établirez princes, dit-il, sur toute la terre. (Ps. XLIV, 17.)

L'événement a confirmé la prophétie : Pierre et Paul sont plus grands que les rois et les princes. Car, tandis que les rois survivent souvent aux lois qu'ils ont portées, les lois de ces pêcheurs leur survivent dans une invariable stabilité, et défient tous les efforts réunis des démons, de la coutume, du vice, de la volupté et d'une infinité d'autres adversaires.

Aucun roi ne sera jamais désiré avec autant d'ardeur que ces pêcheurs devenus des princes.

Nous en avons pour garant le même prophète qui ajoute :Aussi tous les peuples publieront ils éternellement vos louanges (Ibid. 18.), c'est-à-dire vous rendront grâces et vous témoigneront beaucoup de reconnaissance pour leur avoir donné de tels princes.

La prédication étendra partout ses conquêtes , les prophètes nous l'affirment également. Ecoutez ce que dit David : Demande-moi et je te donnerai les nations en héritage, et j'étendrai ta possession jusqu'aux extrémités de la terre.

A cette attestation vient se joindre la déclaration identique d'un autre prophète : La terre entière, dit-il, sera remplie de la science de Dieu, comme les bassins des mers sont couverts par l'abondance des eaux. (Is. XI, 9.)

Entendez annoncer aussi la docilité avec laquelle le monde s'est soumis : Il ne faudra plus que chacun enseigne son prochain, et que chacun enseigne son frère, en lui disant : Connais le Seigneur; car tous me connaîtront parmi eux depuis le plus petit jusqu'au plus grand. (Jérém. XXXI,  34.)

L'Eglise est solidement établie, voici ce qui le prouve : En ces derniers jours, on apercevra la montagne du Seigneur et la maison du Seigneur sur le sommet des montagnes; elle sera élevée au-dessus des collines, et les peuples et les nations s'y rendront en foule. (Is. II, 2.)

C'est peu qu'elle soit solide, stable, inébranlable; par elle une grande paix sera établie dans tout l'univers, les républiques et les monarchies tomberont, et tous seront soumis à un seul empire où régnera une paix presque générale, inconnue jusque-là. Dans l'antiquité, tous les artisans même et les rhéteurs portaient les armes et prenaient part aux combats, mais depuis l'avènement de Jésus-Christ rien de semblable ne se voit plus; la guerre est moins fréquente et moins farouche.

Un prophète l'a dit : Ils briseront leurs glaives pour en faire des socs de charrue, et leurs lances pour en faire des faux; un peuple ne tirera plus l'épée contre un peuple, et ils ne s'exerceront plus au combat. (Ibid. 4.)

Auparavant tous s'y exerçaient, maintenant tous ont oublié cet art, la plupart même ne l'ont pas appris, et s'il en est encore qui le pratiquent, c'est un petit nombre et à de rares intervalles, tandis qu'autrefois, l'insurrection était en permanence chez toutes les nations.

La prophétie nous indique ensuite les éléments qui devaient former l'Eglise.

A des hommes polis, doux et bons, d'autres viendront se joindre, farouches, inhumains, semblables par leurs mœurs à des loups, à des lions, à des taureaux; et de tous doit se former une seule Eglise, un seul troupeau dont le Prophète dépeint ainsi la variété : Alors le loup paîtra avec l'agneau. (Is. XI, 6.)

Nous apprenons par ces paroles que les rois observeront les règles de la tempérance et de la douceur.

Il ne s'agit pas de bêtes féroces, évidemment.

Quand donc s'est réalisée cette prophétie?

Que le Juif le dise: A-t-on jamais vu le loup paître avec l'agneau?

Et dût-on le voir, quelle utilité en reviendrait-il au genre humain?

Il s'agit d'hommes aux mœurs farouches, des Scythes, des Thraces, des Maures, des Indiens, des Sarmates, des Perses.

Voilà les nations qui toutes doivent être assujetties air même joug, comme le déclare un autre prophète : Et ils le serviront sous un même joug, et ils l'adoreront chacun dans le lieu où il sera. (Soph. III, 9.)

Ce n'est donc plus seulement à Jérusalem que l'on peut servir Dieu, mais aussi bien sur tous les autres points du monde; désormais aucune loi n'oblige plus les hommes à aller à Jérusalem; mais chacun, sans sortir de son pays, peut rendre à Dieu le culte qui lui est dû.

7. Les Juifs devaient être rejetés; cette réprobation n'a pas été passée sous silence, et le Prophète en parle en ces termes : Voici que la porte sera fermée sur vous, et vous n'allumerez plus vainement le feu sur mon autel. (Mal. I, 10.)

Voici ensuite à qui sera confié désormais ce ministère. Depuis le levant jusqu'au couchant , continue la prophétie , mon nom est glorifié parmi les nations, et en tout lieu on m'offre un encens et une victime pure. ( Ibid.  11. )

Apercevez-vous la grandeur et l'excellence de ce culte?

Et le changement accompli , le comprenez-vous ?

Comprenez-vous que ce n'est pas le lieu mais la sainteté de la vie, que ce n'est pas la fumée ni l'odeur des viandes rôties ruais un culte différent qui fait l'essence de ce ministère ?

Et comment, dira quelqu'un, les apôtres ont-ils attiré tant de nations? Comment ne parlant qu'une seule langue, la langue des Juifs , outils pu convaincre et le Scythe et l'Indien et.le Sarmate et le Thrace?

C'est qu'ils avaient reçu du Saint-Esprit le don de la pluralité des langues.

Voilà qui explique la conversion des Gentils; mais pour Israël à quoi a servi le don des langues? Le miracle de cette grâce n'a pas suffi pour attirer les Juifs. Ecoutez le Prophète qui l'assure : Je parlerai à ce peuple en différentes langues et par d'autres lèvres, et même alors ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur. (Is. XXVIII, 11.)

Peut-on rien concevoir de plus évident?

Les Juifs seront incrédules et les Gentils accourront; ce fait aussi a été prédit.

C'est Isaïe qui le publie, écoutez encore ses paroles : Ceux qui ne me cherchent pas m'ont trouvé, et je me suis fait voir à ceux qui ne me demandent . pas. A une nation qui n'invoquait pas mon nom, j'ai dit : Me voici. » (Is. LXV, 1.)

Mais pour Israël : Tout le jour j'ai étendu les mains vers un peuple incrédule et contradicteur. (Ibid. 2.)

Et encore : Nous lui avons donné des avis comme à un enfant; il est comme une racine dans une terre desséchée. (Ib. LIII, 2.)

Et encore :Seigneur, qui a cru à ce que nous rapportions, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? (Ibid. 1.)

Il ne dit pas : A notre enseignement, pour montrer que les apôtres ne parlaient pas d'eux-mêmes, mais qu'ils rapportaient ce que Dieu leur avait appris.

Moïse proclame la prééminence de notre religion, et l'obligation de la préférer au judaïsme : Je les piquerai de jalousie, dit-il, en aimant ce qui n'était pas un peuple, et je les irriterai en leur préférant une nation insensée. (Deut. XXXII, 21.)

Par ces expressions : ce qui n'était pas un peuple, il montre quelle était autrefois toute la bassesse de la gentilité; il ne la regarde pas même comme un peuple, tant elle était vile, extravagante, insensée.

Mais tel est le changement opéré par la foi : ceux qui ne formaient pas même un peuple sont aujourd'hui bien plus honorés que ceux qui étaient comblés d'honneur.

Voilà ce qui devait piquer les Juifs et les rendre meilleurs, comme le montre ce qui précède. Moïse dit bien : Je donnerai la préférence à ceux-ci, mais il ne s'en tient pas là et il nous fait voir aussi dans les autres une correction quelconque, fruit de la jalousie. 

Je vous piquerai de jalousie, dit-il, en aimant ce qui n'était pas un peuple.

C'est comme s'il disait : Je les comblerai de tant de biens que vous en deviendrez jaloux et en serez piqués.

Les Juifs sont donc ainsi devenus meilleurs. Ils avaient vu la mer partagée , les rochers fendus, des changements dans l'air et tant d'autres merveilles, et ils n'en immolaient pas moins leurs enfants , ils se consacraient au culte de Béelphégor et s'adonnaient à la magie; mais nous nous sommes approchés et notre religion a paru bien plus vénérable que la leur, dès lors ils ont été piqués de jalousie, ils se sont améliorés et ont mis des bornes à leurs crimes.

Ainsi, le changement que la parole des prophètes, que la vue des prodiges n'avaient pu opérer, leur jalousie excitée contre nous l'a accompli.

Il n'est plus personne aujourd'hui parmi eux qui immole ses enfants, personne qui coure aux idoles ou adore un veau.— Le nom de la sainte virginité n'est pas même prononcé dans l'Ancien Testament, mais elle devait briller dans le Nouveau, et voici David qui le prédit : Des vierges seront amenées au roi après elle, on les conduira dans le temple du roi. (Ps. XLIV, 16.)

Il n'est pas jusqu'au nom des prêtres, des évêques, que le Prophète ne connaisse. J'établirai vos princes dans la paix, dit-il, et vos évêques dans la justice. (Is. LX, 17.)

 

8. Jésus-Christ doit venir demander au genre humain, et surtout aux Juifs, un compte rigoureux.

Prêtez l'oreille , et vous entendrez comment ce fait est prédit par David et Malachie. Ce dernier s'exprime de la sorte : Il est entré comme un creuset, comme l'herbe des foulons, et il purifiera l'argent et l'or. (Mal. III, 3.) (375)

La pensée de Paul est la même, il écrit : Ce jour le montrera, parce qu'il se découvre par le feu. (I Cor. III, 13.)

Et David : Dieu viendra manifestement. (Ps. XLIX, 3.)

C'est le second avènement que proclame le Psalmiste, le premier s'est accompli avec de grands abaissements, il n'en sera pas ainsi de l'autre.

Prompt comme l'éclair, cet avènement sera plein d'épouvante et d'horreur, les anges voleront partout annoncer l'arrivée du Juge, à qui rien n'échappera. 

Comme un éclair part de l'orient et apparaît jusqu'à l'occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. (Matth. XXIV, 27.)

Lui-même, sans avoir besoin de héraut, déclare ainsi de quelle splendeur il sera environné. Tel est le sens de cette parole de David : Dieu viendra manifestement. (Ps. XLIX , 3.)

Décrivant ensuite le jugement à venir, le Prophète ajoute : Un feu brûlera devant sa face, et une violente tempête l'environnera.(Ibid.)

Voilà pour les supplices que ce dernier jour réserve aux pécheurs; la magnificence du spectacle attire maintenant l'attention du Prophète: Il appellera le ciel d'en haut, dit-il, et la terre pour faire le discernement de son peuple. (Ibid. 4.)

Par la terre il entend le genre humain tout entier, et dans le genre humain, sa pensée comprend la race juive, puis il ajoute : Assemblez devant lui tous ses saints qui ont fait alliance avec lui pour lui offrir des sacrifices, et les cieux annonceront sa justice, car Dieu lui-même est juge. (Ibid. 5.)

A son premier avènement, le Christ devait exclure de son culte et rejeter les anciens sacrifices en faveur du nôtre.

Ce changement encore a été prédit, écoutez en quels termes. Je n'ai plus voulu ni sacrifice ni oblation, mais vous m'avez approprié un corps. (Ps. XXXIX, 7.)

Le Psalmiste le dit aussi ailleurs : J'ai été servi par un peuple que je ne connaissais pas; il a obéi à la parole qu'il entendait (Ps. XVII, 45), c'est-à-dire, à la parole des apôtres; et non à la vue de la mer partagée et des rochers fendus. David continue : Vous m'avez approprié un corps; puis il ajoute : Alors j'ai dit : Voici que je viens. En tête du livre il est écrit de moi. (Ps. XXXIX,10.)

Il y a ici une double prophétie d'abord le Christ viendra, et il viendra quand les sacrifices seront rejetés, ce qui a été accompli lorsque l'autorité a passé des Juifs aux Romains.

Nous trouvons encore dans Baruch une autre prophétie relative à l'avènement du Messie : Il a été vu sur la terre, dit ce prophète, et il a conversé avec les hommes. (Bar. III, 38.) Moïse dit aussi : Le Seigneur Dieu vous suscitera du milieu de vos frères un prophète semblable à moi: vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. Quiconque n'aura pas écouté ce prophète, la mort le retranchera du peuple. (Deut. XVIII, 18.)

Vous le voyez, cette prédiction n'a eu son accomplissement qu'en Jésus-Christ. Beaucoup de prophètes ont paru avant Jésus-Christ, les Juifs n'en ont écouté aucun, et cependant ils n'ont rien eu à souffrir de cette désobéissance.

Mais parce qu'ils n'ont pas écouté le Christ, on les rencontre aujourd'hui partout, vagabonds, errants, fugitifs, exilés.

Regardez-les chassés honteusement, ignominieusement de leur pays, ayant perdu avec leur ville principale les coutumes et les lois de leurs ancêtres, et portant en tout lieu leur châtiment et leur supplice.

En vain essayerait-on de dire tout ce qu'ils ont eu à souffrir sous Vespasien et sous Tite , les plus tragiques événements n'égalent pas leurs malheurs.

Ainsi s'est accompli cet oracle : Quiconque n'écoutera pas ce prophète, la mort le retranchera du peuple. Ils ne l'ont pas écouté , et tout chez eux a été dévasté.

Jésus-Christ ressuscitera tous les hommes, Isaïe le déclare : Les morts ressusciteront, dit-il, et ceux qui sont dans le sépulcre sortiront de leur sommeil. Car votre rosée leur apportera la guérison (Is. XXVl, 19.)

Le Prophète va plus loin.

C'est après le supplice de la croix, après l'immolation de Jésus-Christ que son œuvre resplendira dans tout son éclat; c'est après sa résurrection que l'Evangile fera ses plus grands progrès.

Il a été lié, trahi par un disciple, conspué, outragé, flagellé, suspendu à un gibet ; autant qu'il était en eux, ses bourreaux lui ont refusé l'honneur de la sépulture; ses vêtements ont été partagés par les soldats; soupçonné de tyrannie, il a perdu la vie comme blasphémateur, comme tyran. 

Car, quiconque se fait roi, se déclare contre César. (Jean, XIX, 12.) Et encore : Eh bien! vous avez entendu son blasphème. (Matth. XXVl, 65.)

Tout cela (levant arriver, le Prophète encourage son auditeur et le prépare à la confiance : Ne crains rien, lui dit-il, le Christ sera crucifié, flagellé , injurié par des larrons, mis à mort sur le soupçon de blasphème, mais après sa mort et sa résurrection son œuvre apparaîtra si grande qu'il sera comblé d'honneur, de l'aveu de tous.

Ainsi s'est accompli ce qu'Isaïe (376)   avait prédit depuis bien longtemps : De Jessé sortira un rejeton, et celui qui s'élèvera pour commander aux peuples; en lui les nations mettront leur espoir, et son sépulcre sera glorieux. (Is. XI, 10.)

C'est comme s'il disait : Le diadème est moins honorable que ce genre de mort. Et en effet, les rois après avoir ceint le diadème , prennent la croix, symbole de ce supplice.

La croix est sur la pourpre, la croix est sur le diadème, elle est partout. La croix dans les prières, la croix sur les armes, la croix à la table sainte; d'un bout du monde à l'autre la croix resplendit avec plus d'éclat que le soleil. Et son sépulcre sera glorieux.

9. Un tel résultat n'a rien d'humain. Tant que vivent les grands hommes, leurs affaires prospèrent, viennent-ils à mourir, tout s'évanouit avec eux.

Ce spectacle, le riche, le prince, l'empereur même, nous le donnent à leur mort. Alors, leurs lois sont abrogées, leurs images voilées, leur mémoire éteinte, leur nom livré à l'oubli, leurs clients méprisés.

Tout à l'heure ils étaient à la tête des armées; peuples, villes, institutions, ils pouvaient tout changer d'un signe ; ils étaient maîtres d'ôter la vie, libres de la rendre au condamné marchant déjà au supplice.

Et de toute cette grandeur, il ne reste plus rien. Pour Jésus-Christ, cet ordre est renversé. Avant le supplice de la croix il ne lui arrive rien que de triste.

Judas le trahit, Pierre le renie et les autres prennent la fuite.

Resté seul, ses ennemis le lient, et un grand nombre de ceux qui avaient cru en lui se retirent. Mais la victime a été immolée, alors, pour qu'il soit bien évident que ce crucifié n'était pas un pur homme, son œuvre prend une face infiniment meilleure, elle fleurit et grandit de la manière la plus étonnante et la plus glorieuse.

Avant le supplice de la croix, le chef du chœur apostolique succombe à la menace d'une portière, et après une si longue initiation, déclare qu'il ne connaît pas son Maître; après le supplice de la croix, il parcourt le monde entier; et dès lors, des foules innombrables de martyrs se laissent égorger, aimant mieux mourir que de répéter la parole arrachée par la peur au prince des apôtres, et par la menace d'une portière.

Dès lors, dans toutes les contrées, dans toutes les villes, dans la solitude, dans les lieux habités et déserts, nous proclamons le Crucifié.

Sur toute cette vaste étendue de terre visitée par le soleil, rois, généraux, princes, consuls, hommes libres et esclaves, ignorants et sages, insensés, barbares, tous invoquent son nom et l'adorent.

L'oracle s'explique : Et son tombeau sera glorieux. Le lieu qui reçut son corps privé de vie, est devenu, tout chétif, tout pauvre qu'il est, plus vénérable et plus précieux que les palais des rois, que les rois eux-mêmes : Et son tombeau sera glorieux.

Chose incroyable ! ce qui était arrivé au Maître, s'est reproduit pour les disciples vivants, ils ont été emmenés de force, donnés en spectacle, méprisés, enchaînés, assujettis à mille maux; morts, ils ont été comblés de plus d'honneur que les empereurs mêmes.

Comment cela?

Le voici. Dans la ville impériale, à Rome, les tombeaux du pêcheur et du fabricant de tentes attirent plus que tout autre monument et les empereurs et les consuls et les généraux; à Constantinople, ceux qui portent la couronne s'estiment heureux d'avoir leur sépulture non auprès des apôtres, mais au dehors et sur le seuil de la basilique ; ainsi les empereurs sont désormais les portiers des pêcheurs, et à leurs yeux, aux yeux même de leurs descendants, ce n'est pas une honte mais un honneur pour leurs cendres. 

Et son tombeau sera glorieux. Cet honneur dont Jésus-Christ jouit dans son repos vous apparaîtra plus grand, quand vous connaîtrez le symbole de sa mort, de cette mort maudite et la plus ignominieuse de toutes, puisque de tous les genres de mort celui-là seul était frappé de malédiction.

Autrefois, en effet, parmi les coupables, les uns étaient livrés aux flammes, d'autres lapidés, d'autres perdaient la vie dans différents supplices, mais celui qui était attaché au gibet, qui était pendu au bois, non-seulement subissait le châtiment si douloureux auquel il était condamné , il était encore maudit: Maudit, est-il dit, celui qui est pendu au bois. (Deuter. XXI, 23.)

Et cependant ce signe du dernier supplice, ce signe maudit, abominable, on l'aime aujourd'hui avec ardeur.

La croix est un plus bel ornement que la couronne sur la tète des empereurs. Elle était autrefois en horreur à tout le monde, tout le monde aujourd'hui la recherche à l'envi.

Aussi la trouve-t-on partout, chez les princes et leurs sujets, chez les femmes et les hommes, chez les vierges et les épouses, chez les esclaves et les hommes libres.

Ce signe, nous l'imprimons tous continuellement sur les membres les plus nobles de notre corps, nous l'exposons chaque (377) jour à tous les regards, tracé sur notre front comme sur une colonne. I

l brille à la table sainte, dans les ordinations des prêtres, et avec le corps de Jésus-Christ, dans la cène mystique.

Partout on peut le voir représenté avec un admirable concert, dans les maisons, sur les places publiques, dans les déserts, sur les chemins, sur les montagnes, dans les bois et sur les collines, sur la mer et sur les fleuves, dans les îles, à table, sur les vêtements et sur les armes, sur nos lits, dans les festins, sur les vases d'argent et d'or, sur les ornements de perles, sur les peintures murales, sur les corps des animaux atteints de graves maladies et sur les corps des possédés, dans la guerre et dans la paix, le jour et la nuit, dans les chœurs joyeux et dans les familles d'ascètes : tant on se dispute partout à l'envi cet admirable don, cette grâce ineffable !

Et il n'est personne qui rougisse, personne qui se couvre le visage en pensant qu'elle est le signe d'une mort maudite; mais elle est pour nous tous un ornement plus précieux que les couronnes, les diadèmes et tous les colliers de perles.

Elle n'est donc plus un objet d'horreur ; tous l'aiment et la désirent, tous la recherchent avec empressement; partout elle brille et resplendit, sur les murailles des maisons, sur les livres, dans les villes et les hameaux, dans les pays déserts et habités.

Comment donc, demanderais-je volontiers aux Gentils, comment le signe d'un tel châtiment; de cette mort maudite, est-il aimé, recherché de tous avec ardeur, si ce n'est par la divine puissance du Crucifié ?

10. Toutefois, si cette démonstration est pour vous sans valeur; si, toujours aussi impudent, vous essayez d'affronter la vérité et de fixer sur elle des regards trop faibles pour en soutenir l'éclat, nous vous prouverons autrement toute l'importance de ce fait.

Mais comment?

Les juges ont différents instruments de torture pour déchirer le corps, suspendre et arracher les membres: le chevalet, les roues, les ongles de fer, les fouets plombés.

Qui voudrait les emporter à sa maison ?

Quel homme consentirait seulement à toucher la main du bourreau qui les emploie ou à s'avancer pour les voir de plus près ?

Ne les déteste-t-on pas généralement?

Les voir, les toucher, n'est-ce pas d'un mauvais augure pour quelques-uns ?

Ne s'en éloigne-t-on pas ?

N'en détourne-t-on pas la vue ?

Telle et bien plus détestable encore était autrefois la croix; car, ainsi que je l'ai dit, elle était plus qu'un signe de mort, elle était le signe d'une mort maudite. D'où vient qu'aujourd'hui tout le monde l'honore comme l'objet le plus vénérable et le plus précieux?

Comment tout le monde se dispute-t-il ce bois sur lequel a été étendu et attaché le corps sacré de Jésus-Christ?

Comment hommes et femmes, tous ceux qui ont puce procurer une parcelle de la croix l'enferment-ils dans l'or et portent-ils comme un ornement suspendu à leur cou ce bois, emblème de la condamnation, signe du dernier supplice?

L'auteur de tous les êtres et de leurs variations, qui a changé le monde, en le délivrant de sa perversité, qui de la terre a fait un ciel, a aussi élevé au-dessus des cieux ce signe d'ignominie, cet instrument de la plus déshonorante des morts.

Voilà les merveilles que le Prophète avait prévues quand il disait : Et son tombeau sera glorieux.

Ce signe de mort, car je ne tarirais pas sur un tel sujet, est devenu la source de bénédictions nombreuses, un mur inexpugnable, la plaie mortelle du diable, le frein des démons, une muselière qui rend impuissante la rage de nos ennemis.

Par ce signe Jésus-Christ a détruit la mort, brisé les portes d'airain, rompu les verrous de fer et renversé la citadelle de l'enfer; il a énervé le péché, arraché le monde entier à la condamnation qui pesait sur lui et guéri la plaie que Dieu avait infligée à notre nature.

Que dis-je ?

Ce que n'avaient pu obtenir la mer divisée, les rochers fendus, les changements opérés dans l'air, la manne distribuée pendant quarante ans à tant de milliers d'hommes, la Loi, tous les autres prodiges accomplis dans le désert ou dans la Palestine, la croix a pu le faire non-seulement dans un peuple, mais sur toute la terre, elle a pu le faire sans peine après la mort du Crucifié, cette croix jusque-là signe maudit, abominable, déshonorant, objet de l'horreur universelle.

Jésus-Christ a prouvé sa puissance par ces faits, il l'a prouvée encore par ceux qui ont suivi. Toute la terre était stérile en vertus ; aride comme un désert, son sein était impuissant à produire un bon fruit ; en un instant Jésus-Christ en a fait un paradis, une mère très-féconde.

Longtemps auparavant le Prophète l'avait annoncé en ces termes: Réjouissez-vous, stérile, qui n'enfantiez pas; élevez la voix et poussez des cris, vous qui n'étiez pas mère, car celle qui était abandonnée a plus d'enfants que(378) celle qui avait un époux. (Is. LIV, 1.)

Après lui avoir ainsi rendu la fécondité, il lui a donné une loi bien préférable à la première. Les prophètes ne l'ont pas laissé ignorer, et voici ce qu'ils ont dit: Je ferai avec eux une alliance nouvelle, différente de l'alliance que j'ai faite avec leurs pères au jour ou je les ai pris par la main pour les retirer de la terre d'Egypte; parce qu'ils n'ont pas persévéré dans mon alliance, je les ai négligés, moi aussi, dit le Seigneur.

Voici donc l'alliance que je ferai avec eux : je graverai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai dans leur coeur. (Jérém. XXXI, 32.)

Le changement sera subit et l'enseignement facile ; le Prophète le déclare ensuite : Et ils n'enseigneront plus, chacun son prochain, et chacun son frère, en disant : Connais le Seigneur; car tous me connaîtront parmi eux depuis le plus petit jusqu'au plus grand. A son avènement, il fera grâce à tous les pécheurs; Jérémie le prédit encore : Ils jouiront de cette alliance quand j'effacerai leurs iniquités et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. (Jérém. XXXI, 34.)

Peut-on parler plus clairement?

La vocation des Gentils, la prééminence de la loi nouvelle sur l'ancienne, la facilité de son introduction, la grâce accordée aux croyants et ce don fait par le baptême : voilà donc ce qu'annoncent ces prophéties.

 

11. L'auteur de ces bienfaits viendra un jour comme juge. Considérez encore la manière dont cet événement est prédit, car les prophètes ne l'ont pas négligé.

Les uns ont vu et ont dépeint Jésus-Christ tel qu'il doit venir; les autres ont annoncé ce grand événement en propres termes : Daniel, même à Babylone au milieu des Barbares, le voit venir sur les nuées. '

l'elles sont ses expressions : Je considérais attentivement, et je vis comme le Fils de l'homme venir sur les nuées; il s'avança jusqu'à l'Ancien des jours, et on le présenta devant lui. La principauté et le royaume lui furent donnés, et tous les peuples, toutes les tribus et toutes les langues le serviront. (Dan. VII, 13.)

D'un trait le Prophète esquisse le jugement. Je considérais attentivement, dit-il encore, jusqu'à ce que les trônes furent posés et les livres ouverts.

Et un fleuve de feu jaillissait en sa présence. Il était servi par un million d'anges, et mille millions l'assistaient. 

Tout n'est pas dit ; Daniel continue, et nous montre l'honneur auquel seront élevés les justes. 

Il donna aux saints du Très-Haut la puissance de juger, et les saints entrèrent en possession du royaume.

Malachie nous apprend que ce dernier jugement se fera par le feu. Le voici qui vient comme le feu de la fournaise et comme l'herbe des foulons. (Mal. III, 2.)

Voyez avec quelle exactitude les prophètes ont annoncé tout ce qui devait arriver : Comment donc restez-vous encore incrédule, quand vous avez reçu tant de preuves de la puissance de Jésus-Christ, quand vous voyez les événements confirmer des prédictions si anciennes, sans en démentir une seule?

Ce ne sont pas là des oracles supposés, nous en avons pour témoins ceux qui les premiers ont reçu les livres prophétiques et les possèdent.

Les possesseurs, les gardiens de ces livres sont nos ennemis, les enfants de ceux qui ont crucifié Jésus-Christ.

Mais comment dira t-on, ne croient-ils pas en lui, puisqu'ils ont ces livres?

Par la même raison qui les empêchait de croire lorsqu'ils le voyaient faire des miracles.

Ce n'est pas sa faute s'ils ne croient pas en lui, mais c'est la faute de ces aveugles qui trébuchent en plein jour.

Il a exposé à tous les regards le monde, instrument harmonieux dont toutes les parties sont comme des voix qui publient leur Créateur ; néanmoins, à en croire certains hommes, tout ce monde visible se meut de lui-même, il ne tient pas de Dieu son existence ; la création, la providence sont l'œuvre des démons, du hasard, de la fatalité, de mystérieuses relations entre la génération et le mouvement des astres.

Le Créateur n'est pas responsable de toutes ces folies; les seuls coupables sont ceux qui restent malades à l'extrémité parmi tant de remèdes.

Un esprit juste voit, sans tant de secours, ce qui est vrai ; mais un esprit étroit et faux, eût-il un millier de guides, reste dans l'aveuglement où le retiennent ses préjugés.

C'est là une observation qui s'applique non-seulement au cas présent, mais toujours et partout. Combien d'hommes à qui les lois sont inconnues, et qui passent

leur vie dans la plus exacte observation des lois ! Combien d'autres, au contraire, nourris dans la connaissance des lois depuis l'enfance jusqu'à l'extrême vieillesse, ne cessent de les enfreindre !

L'antiquité même nous en fournit des exemples.

Des miracles et des prodiges sans nombre n'ont pas rendu les Juifs meilleurs; il a suffi d'un seul mot pour convertir les Ninivites et les faire sortir du péché.

Les choses ne se passent pas autrement (379) dans le vulgaire que dans les premiers rangs. De quels enseignements Judas n'a-t-il pas joui ? I

l fut cependant un traître.

Quel avertissement a reçu le larron?

Pourtant il a confessé Jésus-Christ sur la croix et a proclamé sa ,royauté.

Ne jugez donc pas de la vérité d'un fait par la manière de penser des hommes corrompus; mais au contraire, que la vérité du fait vous serve de règle pour décider qui sont ceux qui ont pris le bon parti.

Les Juifs sont restés incrédules, les Gentils ont cru. Ce résultat était annoncé. David s'écrie dans un esprit prophétique : 

Mes fils devenus étrangers m'ont menti, mes fils devenus étrangers ont vieilli, et ils ont chancelé dans leurs voies (Ps. XVII, 46.)

Isaïe dit à son tour : Seigneur, qui a cru aux paroles que nous avons rapportées, et à qui le bras du Seigneur s'est-il révélé (Is. LVI, 1.)

Et encore : Ceux qui ne me cherchaient pas m'ont trouvé, et je me suis rendu visible à ceux qui ne m'interrogeaient pas (Is. LXV, 1.)

La Chananéenne et la Samaritaine ont cru en Jésus-Christ; les prêtres et les princes l'ont combattu, lui ont tendu des pièges, ont écarté ceux qui croyaient en lui, et les ont chassés de la synagogue.

N'en soyez point surpris, de semblables exemples abondent dans l'histoire de l'homme tant de nos jours que dans le temps passé. D'ailleurs, les Juifs n'ont pas tous été rebelles, un grand nombre ont alors embrassé la foi, et l'embrassent encore aujourd'hui.

S'ils n'ont pas tous cru , il n'y a rien là d'étonnant : dans leur incrédulité , reconnaissez l'ingratitude humaine, reconnaissez la déraison, reconnaissez l'âme dominée par les passions.

Jusqu'à présent nous avons rapporté ce que les prophètes ont dit de Jésus-Christ, les prédictions qu'ils ont faites si longtemps par avance, exposons maintenant celles qu'il a faites lui-même sur les événements futurs, tandis qu'il parcourait la terre et conversait avec les hommes ; vous y apprendrez encore à connaître sa puissance.

Etant venu pour s'occuper du salut des hommes, de ceux qui existaient de son temps et de ceux qui vivraient après lui, il a travaillé à cette grande affaire par différents moyens. Voyez -le à l'œuvre.

Il fait des miracles et il prédit des événements qui doivent se réaliser longtemps après. D'un côté , les miracles, pour ceux qui en sont témoins, sont la garantie de la vérité des événements éloignés; de l'autre, la postérité qui constate la réalisation de ces événements, y voit la preuve que les miracles accomplis alors sont dignes de foi; et la conclusion de cette double preuve, c'est qu'il faut reconnaître sa royauté.

 

12. Ces prédictions étaient aussi de deux sortes : les unes devaient avoir leur réalisation dans la vie présente; les autres, après la consommation des siècles; et la vérité de celles-ci était clairement démontrée par la vérité de celles-là.

Citons un exemple pour rendre évidente cette assertion trop obscure. Jésus-Christ était suivi de douze disciples, mais l'Église, personne n'en avait l'idée, ce nom même était inconnu, car la synagogue florissait encore.

Que dit-il donc, que prédit-il au monde retenu presque tout entier dans les liens de l'impiété? 

Sur cette pierre j'édifierai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle (Matth. XVI, 18.)

Examinez à votre gré ces paroles : vous les verrez resplendissantes de vérité.

Le prodige ne consiste pas seulement à avoir édifié l'Église dans le monde entier, mais à l'avoir rendue invincible, à l'avoir fait sortir victorieuse de tant de combats qu'on lui a livrés.

Car ces paroles: Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle, signifient les périls qui conduisent à la ruine et dans l'enfer.

Voyez la vérité de la prophétie ?

Voyez la puissance qui se révèle dans son accomplissement?

Voyez la clarté que les paroles empruntent aux événements, et l'impossibilité de résister à une puissance qui opère tout sans efforts

Cette parole est courte : J'édifierai mon Église ; mais ce n'est pas une raison pour la laisser passer inaperçue.

Arrêtez-y, au contraire, votre esprit par la réflexion ; considérez la grandeur de l'œuvre : tout ce qu'éclaire le soleil rempli d'Églises en si peu de temps; des nations converties en si grand nombre, amenées à rejeter les coutumes de leurs ancêtres, à déraciner des usages invétérés; le joug des plaisirs secoué , la tyrannie de l'iniquité repoussée et méprisée comme une vile poussière ; les autels, les temples, les idoles, les mystères, les solennités profanes, les sacrifices impurs dissipés comme la fumée : les autels du vrai Dieu partout érigés, chez les Romains, les Perses, les Scythes, les Maures, les Indiens; que dis-je ? en dehors même de notre monde ; car, jusque dans les îles Britanniques, situées au delà de notre mer et au sein de l'océan, on a ressenti la puissance de la divine parole, (380) on a élevé des églises et des autels.

La parole évangélique, sortie pour la première fois de la bouche de Jésus-Christ, a été semée dans toutes les âmes, se trouve aujourd'hui sur toutes les lèvres.

Couverte autrefois de ronces et d'épines, pour ainsi dire, la terre entière est maintenant nettoyée comme un champ où a passé la charrue; elle a reçu la semence de la piété.

C'eût été une œuvre déjà très-grande, que dis-je?  C'eût été une œuvre déjà marquée au coin de la puissance souveraine et divine, que de pouvoir, même sans être traversé par personne, même au sein de la paix la plus profonde, même avec une armée nombreuse d'auxiliaires et sans un seul adversaire, que de pouvoir, dis-je, arracher l'univers à des superstitions si invétérées et si commodes pour lui faire embrasser une religion encore plus difficile que nouvelle; que sera-ce donc si l'on considère toutes les difficultés qu'a rencontrées l'œuvre du Christ?

La coutume n'est pas le seul obstacle que Jésus-Christ ait renversé; un autre tyran, la volupté, a aussi été vaincu.

L'héritage de tant de siècles transmis aux hommes par leurs pères, et tous leurs ancêtres, par les philosophes et les rhéteurs, il leur a persuadé d'en faire le sacrifice si difficile, et, ce qui était plus difficile encore, d'accepter, avec ce qu'elle avait de dur et de pénible, une manière de penser et de vivre toute nouvelle.

Il a fait quitter la mollesse pour le jeûne, l'avarice pour la pauvreté, la luxure pour la continence, la colère pour la douceur, l'envie pour la bienveillance, la voie large et spacieuse pour la voie étroite, resserrée, ardue ; et c'est à des hommes accoutumés à la voie large qu'il a inspiré une telle résolution.

Car ceux qu'il a appelés à la voie étroite et resserrée, à qui il a persuadé d'entrer dans cette voie rude et pénible, n'étaient pas étrangers au monde, à ses coutumes : ils s'y étaient corrompus , leurs coeurs s'y étaient amollis comme la boue.

Et combien d'hommes Jésus-Christ a-t-il persuadés?

Ce n'est pas seulement un ou deux, dix ou vingt, ou cent, mais presque tous ceux qui ont leur demeure sous le soleil.

Quels ont été ses instruments?

Onze hommes illettrés, ignorants, sans éloquence et sans naissance, pauvres, sans patrie, sans fortune, n'ayant ni la force corporelle, ni la supériorité que donnent l'éclat de la gloire, l'illustration des ancêtres, la puissance de la parole, le talent de discourir

avec art, l'autorité de la science; de simples, pêcheurs, des fabricants de tentes, parlant une  langue inconnue à leurs auditeurs, une langue différente de toutes les autres, la langue hébraïque, la seule qu'ils eussent apprise.

Voilà les instruments dont il s'est servi pour édifier son Eglise, qui s'étend d'une extrémité du monde à l'autre.

13. Il y a quelque chose de plus étonnant encore.

Ce n'est pas dans la paix, c'est au milieu de guerres allumées de toutes parts, que ces hommes ignorants, pauvres, en petit nombre, sans naissance, sans lettres, de basse condition, parlant une langue étrangère, sans considération, ont reçu la mission de corriger le monde entier, et l'ordre de l'amener à un genre de vie plus pénible.

Chez tous les peuples et dans toutes les villes , que dis-je? dam toutes les maisons on leur faisait la guerre.

A peine l'Evangile avait-il pénétré quelque part, qu'il séparait le fils d'avec le père, la bru d’avec sa belle-mère, le frère d'avec son frère, le serviteur d'avec son maître, le sujet d'avec son souverain, le mari d'avec sa femme, la femme d'avec son mari, le père d'avec ses enfants;, parce que la foi embrassée par les uns était repoussée par les autres.

De là, les apôtres étaient en butte à des inimitiés journalières, à des guerres fréquentes, à mille morts: on les fuyait comme des ennemis publics. Ils étaient repoussés de tout le monde, des rois, des princes , des ignorants, des hommes libres, des esclaves, des peuples, des cités; et non-seulement eux, mais ce qui est plus cruel, les néophytes qu'ils catéchisaient.

On poursuivait de la même haine les maîtres et les disciples, parce que la doctrine chrétienne paraissait contraire aux édits impériaux, a aux coutumes et aux mœurs des ancêtres.

Elle enseignait à se détourner des idoles, et à mépriser des autels vénérés de toute antiquité, à abandonner des croyances immorales, à se rire des solennités païennes, à rejeter les initiations à des mystères regardés jusque-là comme terribles et redoutables, pour la défense desquels leurs adorateurs eussent donné leur vie, tait ils étaient loin d'admettre la doctrine qui les condamnait !

Voilà ce que le monde devait répudier, voici ce qu'il devait embrasser.

Il fallait croire en Celui qui, né de Marie, conduit au tribunal d'un président et conspué, avait souffert d'innombrables tortures , une mort maudite, et après avoir été enseveli, était (381) ressuscité. Chose digne d'admiration !

La passion du Christ, tous la connaissaient. On savait généralement que Jésus avait enduré les fouets, les soufflets, l'ignominie des crachats lancés au visage, les coups, la croix, les risées, les plaisanteries dignes des tréteaux, et la sépulture accordée comme par faveur; mais la résurrection, les apôtres seuls la connaissaient; Jésus-Christ ressuscité ne s'était montré qu'à eux seuls.

Et cependant , sur leur témoignage, on croyait, et l'Eglise s'édifiait par leur parole. Comment, et de quelle manière?

Par la seule vertu de Celui qui leur en avait fait le commandement.

C'est lui, en effet, qui préparait la voie, lui qui rendait tout facile, même ce qui était le plus difficile.

Si une puissance divine n'eût assuré le succès de cette entreprise , elle n'aurait pas même eu un commencement d'exécution.

J'en appelle à la bonne foi. Mais Celui qui a dit : Que le ciel soit, et le ciel fut; que la terre s'assoie sur ses fondements, et elle fut créée; que le soleil luise, et le soleil a lui; Celui dont la parole a fait toutes choses : c'est Lui qui a fondé toutes ces Eglises.

Ce mot : J'édifierai mon Eglise, ce mot a suffi pour tout accomplir. Telles sont, en effet, les paroles de Dieu : elles produisent des œuvres, et des œuvres admirables et prodigieuses. Lorsqu'il eut dit : Que la terre produise de l'herbe (Gen. I, 11), aussitôt toute la terre devint un vaste jardin, une immense prairie, et, docile au commandement divin, la terre se para d'une infinité de plantes.

De même maintenant à peine a-t-il dit : J'édifierai mon Eglise, qu'elle existe sans difficulté.

En vain les tyrans lui déclarent la guerre; en vain les soldats prennent les armes, et les peuples en délire se livrent à une fureur plus violente que la flamme; malgré la coutume, les rhéteurs, les sophistes, les riches, les ignorants, les princes, la parole, plus ardente que le feu, dévore les buissons, nettoie les champs et sème le bon grain de la prédication.

La prison, l'exil, l'amende, la mort : voilà quelques-unes des peines réservées aux croyants.

On les coupe en morceaux, on les livre aux flammes, on les noie, on leur fait endurer tous les genres de supplices.

Ils sont couverts d'ignominie, chassés, repoussés de toutes parts comme des ennemis publics. Cependant de nouveaux fidèles viennent se joindre à eux.

La vue des tourments ne les a pas rendus plus lents à embrasser la foi; ils n'en sont que plus remplis d'ardeur; ils s'élancent pour la saisir comme ils feraient un riche trésor qui leur serait offert.

Ainsi, sans contrainte, sans violence, ils accouraient se prendre dans les filets des pêcheurs, ils leur savaient gré de les y avoir amenés , et à la vue du sang des fidèles répandu par torrents, ils devenaient plus fervents et plus fermes dans la foi. Et quand les disciples, les maîtres même étaient enchaînés, expulsés, flagellés, et enduraient d'innombrables tourments, le nombre des prosélytes s'accroissait avec leur zèle. Paul l'atteste quand il s'écrie : 

Un plus grand nombre de frères dans le Seigneur, ayant confiance en mes chaînes, ont montré une hardiesse nouvelle pour annoncer la parole sans aucune crainte (Philip. I, 14) ; et encore ailleurs : Vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu qui sont en Judée; car vous aussi, vous avez souffert de la part de vos concitoyens les mêmes persécutions qu'elles ont eu à souffrir de la part des Juifs, qui ont tué même le Seigneur, et nous empêchent de parler aux Gentils pour leur salut. (I Thess. II, 14, 15.)

Il dit aussi dans une autre épître: Rappelez-vous les anciens jours, où, après avoir été illuminés, vous avez enduré la souffrance comme des athlètes dans de nombreux combats, sachant que dans les cieux vous attendent des biens meilleurs et permanents. (Héb. X, 32-34.)

Comprenez-vous la puissance souveraine de Celui qui opère de telles merveilles ?

Au milieu de tant d'épreuves les chrétiens ne perdaient pas courage , ils ne faiblissaient pas, mais ils se réjouissaient, ils tressaillaient, ils bondissaient de joie.

L'Apôtre vient de nous apprendre que les disciples s'étaient vu avec plaisir dépouiller de leurs biens, et saint Luc nous dit, aux Actes des apôtres, que les maîtres revenaient tout joyeux du conseil, parce qu'ils y avaient été jugés dignes de souffrir l'injure pour le nom de Jésus-Christ. (Act. V, 41.)

Paul nous dit de lui-même : Je me réjouis dans mes souffrances, et j'accomplis dans ma chair ce qui manque à la passion de Jésus-Christ. (Col. I, 24.)

Et qu'y a-t-il d'étonnant à ce qu'il se réjouisse de ses souffrances, lui qui sur le point de mourir, non-seulement s'en réjouissait, mais, ce qui est l'indice d'une âme que rien ne saurait abattre, invitait ses disciples à partager sa joie. 

Je me réjouis, s'écrie-t-il, et je vous rends tous participants de ma joie, et vous aussi réjouissez-vous, et faites-moi participer à votre allégresse. (Phil. II, 17, 18.) (382)

Qu'était-il donc arrivé pour que sa joie fût si complète? Il nous le dit : Pour moi, je suis comme une victime qui a déjà reçu, l'aspersion pour être sacrifiée, et le temps de ma mort est proche. (II Tim. IV, 6.)

 

14. C'est ainsi qu'ils édifiaient partout l'Eglise. Nul homme, même avec des pierres et de la chaux, ne peut élever une muraille, si on l'en empêche et si on le chasse ; et sur toute la terre d'innombrables Eglises ont été édifiées par ces hommes battus, enchaînés, chassés, mis en fuite, privés de leurs biens, flagellés, égorgés, brûlés, noyés avec leurs disciples.

Et ce n'était pas avec des pierres , mais avec des matériaux bien plus rebelles, avec des âmes et des institutions qu'ils construisaient leur édifice.

La construction d'un mur n'est rien en comparaison de la conversion d'une âme depuis longtemps au pouvoir du démon, à qui il faut persuader de renoncer à sa folie pour se renfermer dans les bornes étroites de la vertu.

Voilà pourtant ce qu'ont obtenu des hommes nus et sans chaussure, parcourant le monde entier avec une seule tunique pour tout vêtement. Mais ils avaient pour auxiliaire et alliée la force invincible de Celui qui a dit : Sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise , et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. (Matth. XVI, 18.)

Comptez tous les tyrans qui depuis lors ont livré bataille à l'Église, toutes les persécutions atroces qu'ils lui ont fait essuyer.

Le combat, telle a été, depuis les premiers temps jusqu'à nos jours , la condition de la foi, de cette foi jeune encore et nouvellement plantée dans des intelligences sans consistance.

 

15. L'idolâtrie était la religion de tous les empereurs: d'Auguste, de Tibère, de Caligula, de Néron, de Vespasien, de Titus et de tous ceux qui lui out succédé jusqu'au règne du bienheureux Constantin.

Tous ont attaqué l'Église ; les uns y ont mis plus de violence, les autres moins; tous cependant l'ont attaquée.

Que si quelques-uns ont paru s'apaiser, l'idolâtrie dont tous les empereurs faisaient publiquement profession était encore une occasion de guerre ; car les courtisans, dans l'espoir de leur être agréables, combattaient l'Église sans relâche. Mais à quoi ont abouti toutes ces embûches et toutes ces attaques?

Moins facilement se rompt la toile d'araignée, moins promptement s'évanouit la fumée, moins rapidement passe la poussière emportée par le vent.

Par leurs embûches ils n'ont fait qu'augmenter la foule des martyrs; ils n'ont pas touché aux immortels trésors de l'Église, à ses colonnes, à ses tours, et par leur mort non moins que par leur vie, ils servent très-utilement d'exemple à la postérité.

Remarquez la vérité de la prédiction : Et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ?

Le passé répond de l'avenir : personne n'y mettra obstacle. Si tant de guerres allumées, tant de combats livrés de toutes parts à l'Église, ont été sans effet et n'ont pas prévalu contre elle quand ses membres étaient encore peu nombreux , quand l'Évangile paraissait une nouveauté et n'avait pas jeté de profondes racines, comment la vaincre aujourd'hui que les mers et toutes les nations qui existent sous le soleil lui sont soumises, qu'elle a conquis l'univers, les montagnes, les vallées, les collines, tous les lieux, que les esclaves de l'impiété sont en petit nombre, que les autels, les temples, les  idoles et tout le reste a disparu, qu'il n'y a plus ni fêtes, ni initiations aux mystères, ni odeur des victimes, ni fumée des sacrifices, ni assemblées profanes?

Mais une telle œuvre, une entreprise si grande aurait-elle pu , avec tant d'obstacles, avoir un succès si magnifique et une issue qui rend témoignage à la vérité, si celui qui a fait la prédiction et qui l'a réalisée n'avait pas une puissance divine et invincible?

Pour dire le contraire, il faut avoir tout à fait perdu l'esprit et l'usage du bon sens.

D'autres prophéties proclament non moins clairement que celle-ci l'invincible puissance de l'Église.

Car tout ce que le Christ 'a prédit était entièrement conforme à la vérité; il l'a, réalisé et aucune de ses paroles ne peut être vaine.

Le ciel et la terre disparaîtront avant qu'on puisse démontrer la fausseté d'une seule de ses paroles ou de ses prédictions.

Lui-même, avant que les événements lui eussent donné raison, l'a déclaré en termes formels: Le ciel et la terre passeront, a-t-il dit, mais mes paroles ne passeront point. (Matth. XXIV, 35.)

Rien de plus juste. Ses paroles ne sont pas simplement des paroles, mais les paroles créatrices de Dieu.

C'est par elles qu'il a fait et le ciel et la terre, et la mer et le soleil, et les chœurs des anges, et les autres puissances invisibles.

Le Prophète lève toute obscurité à cet égard: Il a dit et tout a été fait, il a ordonné et tout a été créé. (Ps. CXLVIII , 5.)

Tout, les créatures supérieures et inférieures , les créatures sensibles et intelligentes, les créatures corporelles et (383) incorporelles.

La prophétie relative à l'Église montre donc, comme je l'ai dit, la grandeur, l'immensité et l'excellence de la véracité du Christ, de sa providence, de sa bonté et de sa vigilance.

16. Occupons-nous maintenant d'une autre prophétie plus claire que le soleil, plus éblouissante que ses rayons, exposée aux regards de tous, et s'étendant comme la première à toutes les générations.

Telles sont du reste la plupart des prédictions de Jésus-Christ : elles ne sont pas limitées à quelques années, et la génération qui les a entendues n'en voit pas l'accomplissement; mais tous les hommes, la postérité même la plus reculée aussi bien que les contemporains peuvent, d'âge en âge et jusqu'à la consommation des siècles, en connaître l'irrésistible vérité.

L'oracle précédent nous en a déjà fourni la preuve.

Depuis le jour où il a été prononcé jusqu'à la fin des temps, rien n'a pu, rien ne pourra en ébranler ou en altérer la vérité.

Elle fleurit, cette vérité, elle resplendit, elle croît, prenant chaque jour de nouvelles forces, toujours présente à tous, et à ceux qui vivent aujourd'hui et à ceux qui assisteront à l'avènement du Seigneur, afin que tous en retirent des fruits abondants et un profit considérable.

Ceux qui étaient avant nous, ceux qui les ont précédés et ceux qui vivaient dans des temps bien plus reculés, en ont connu la puissance.

Ils ont été témoins des guerres qu'on suscitait à l'Église, des périls auxquels elle était exposée, du tumulte, des clameurs, des flots, des tempêtes.

Et ils ont vu qu'elle ne pouvait être ni submergée, ni vaincue, ni asservie, ni éteinte, mais qu'elle florissait, qu'elle croissait, qu'elle s'élevait tous les jours à une plus grande hauteur.

La prédiction de Jésus-Christ, que je vais rapporter, sera une preuve nouvelle de la force et de la vérité de ses paroles.

Quelle est donc cette prophétie ?

Un jour, il entra dans le temple des Juifs.

A la vue de ce temple, alors dans toute sa splendeur, et tout éblouissant d'or, magnifique par la beauté et la grandeur des édifices, par les merveilles réunies de l'art et de la nature, ses disciples étaient dans la stupeur.

Que leur dit-il? Voyez-vous tout cela? Je vous dis en vérité qu'il n'en restera pas pierre sur pierre. (Matth. XXIV, 2.)

Il en annonçait ainsi la destruction future, le renversement de fond en comble, la dévastation ; prédiction dont on voit aujourd'hui l'accomplissement à Jérusalem.

Tous ces nobles et superbes, édifices ont, en effet, été détruits.

Reconnaissez, dans ces deux prophéties, la grande, l'ineffable puissance du Christ qui en est l'auteur.

Ceux qui l'honorent, il les élève, il accroît leur nombre; mais il humilie ses ennemis, il les détruit, il les extermine entièrement.

Ce temple plus célèbre, plus grand qu'aucun autre par la sainteté du culte, n'avait son semblable nulle part.

En quelque lieu du monde que fussent autrefois les Juifs, ils se mettaient en chemin pour apporter dans ce temple des dons, des victimes, des offrandes, des prémices et une infinité d'autres présents; les richesses de l'univers entier servaient à son ornement, et les Juifs prosélytes y affluaient de toutes parts.

Grande était la renommée de ce lieu connu jusqu'aux extrémités de l'univers.

Une seule parole de Jésus-Christ a suffi pour effacer, pour détruire, pour dissiper tout ce superbe monument comme de la poussière.

Tous les Juifs, tous les prêtres même n'avaient pas la permission d'entrer dans la partie la plus sainte ; le grand prêtre seul le pouvait, et encore ! n'était-ce qu'une fois l'an, et avec la robe traînante, des couronnes, la tiare et les autres vêtements sacerdotaux. Aujourd'hui, des prostituées, des efféminés, des infâmes, des adultères y ont accès sans que personne s'y oppose.

La parole à peine prononcée a tout détruit, tout anéanti, et il ne reste plus du temple que ce qui est nécessaire pour montrer où fut autrefois le temple.

Voyez quelle puissance se révèle encore ici. Depuis ce temps jusqu'à nos jours, ils n'ont pu construire un temple, ces Juifs si puissants autrefois, qui l'emportaient sur les nations et les rois, à qui presque jamais la victoire ne coûtait de sang, qui érigeaient une infinité de trophées extraordinaires, prodigieux.

Et cependant rien ne leur manquait : ni l'appui des rois, ni le concours d'une multitude innombrable répandue sur toute la terre, ni des richesses immenses.

Comprenez par là qu'on ne peut détruire ce que Jésus-Christ a édifié, ni édifier ce qu'il a détruit? Il a édifié l'Église et personne ne pourra la détruire ; il a détruit le temple, et personne, depuis bien longtemps, ne peut le relever.

On a bien essayé de détruire l'Église, mais en vain ; on a tenté de relever le temple, mais inutilement.

Dieu a permis ces tentatives, afin que personne ne puisse dire : Si l'on avait essayé, on (384) aurait réussi.

L'essai a été fait, on n'a pu réussir.

Un empereur de notre temps, plus impie que tous ses prédécesseurs, permit aux Juifs de mettre la main à l'œuvre et voulut même y concourir.

Ils commencèrent, mais le travail fut arrêté dès le principe par un feu qui jaillit des fondements et mit tout le monde en fuite. Ces fondements, à nu aujourd'hui, attestent la tentative, et montrent qu'on a bien pu achever de démolir en creusant, mais qu'on n'a pu enfreindre le décret de Jésus-Christ qui défendait de bâtir.

Le temple avait déjà été détruit, mais de retour après soixante-dix ans de captivité, les Juifs l'avaient relevé aussitôt, et le second était plus splendide que le premier. Les prophètes l'avaient dit et annoncé avant l'événement.

Mais voilà quatre cents ans qu'il a été renversé de nouveau, et l'on ne peut avoir ni la pensée, ni l'attente, ni l'espoir qu'il sera relevé.

Qui pourrait l'empêcher cependant, si une puissance divine ne s'y opposait? Les Juifs n'ont-ils pas d'immenses richesses?

Leur patriarche (1) à qui tous paient le tribut, ne possède-t-il pas de grands trésors? Cette nation n'est-elle pas audacieuse? n'est-elle pas impudente, querelleuse, téméraire, séditieuse?

Ne sont-ils pas nombreux en Palestine ? nombreux en Phénicie ? nombreux partout?

Comment donc n'ont-ils pu relever un temple, eux surtout qui savaient que partout ailleurs leur culte est illégal, leurs rites interdits par l'ordre formel de Dieu; que partout ailleurs les sacrifices, les offrandes et les autres observances légales doivent cesser et disparaître ?

En effet, hors du vestibule sacré il ne leur était pas permis d'élever un autel, d'offrir un sacrifice ou des libations, de présenter une brebis ou de l'encens, de lire la Loi, de célébrer une fête ou d'accomplir aucune des autres prescriptions ?

 

17. Tandis qu'ils étaient à Babylone et que leurs ennemis voulaient les contraindre à chanter, captifs, esclaves, assujettis à des maîtres cruels, ils n'obéirent pas, ils ne cédèrent pas.

Privés de la patrie et de la liberté, en danger de perdre la vie, retenus sous la main de leurs ravisseurs comme dans un filet, quand on leur ordonnait de chanter un cantique au son de leurs instruments, ils répondaient:

Nous sommes assis aux bords des fleuves de Babylone, et nous avons pleuré, parce que ceux qui nous avaient emmenés captifs, nous demandaient de chanter des cantiques.

Comment chanterons-nous un cantique du Seigneur sur la terre étrangère ? (Ps. CXXXVI, 1, 4.)

On peut dire qu'ils manquaient d'instruments eux-mêmes nous ont appris pourquoi ils chantaient pas : Comment chanterons-nous cantique du Seigneur sur la terre étrangère ?

Leurs instruments étaient là. 

Nous avons, disent-ils, suspendu nos instruments aux saules qui sont au milieu de cette contrée.

Le jeûne leur était aussi interdit, comme un prophète le leur déclare : Avez-vous jeûné en mon honneur pendant soixante-dix ans ? dit le Seigneur. (Zach. VII, 5.)

Il ne leur était pas permis non plus d'offrir des sacrifices et des libations: Ecoutez les trois enfants qui le disent: Il n’y a ni prince, ni prophète, ni chef, ni lieu pour sacrifier en votre présence et trouver miséricorde. (Dan. III, 38.)

Ils ne disent pas que les prêtres manquent, car les prêtres étaient avec eux, mais pour montrer que tout dépend du lieu, et que l'observation de la Loi est attachée à ce seul point, ils disent : Il n'y a point de lieu. Mais que parlé-je de sacrifices et de libations ?

Il ne leur était pas même permis de lire la Loi, et un autre prophète leur fait un reproche de cette infraction : Ils ont lu la Loi dehors, et ils ont donné à cet acte le nom d'actions de grâces. (Am. IV, 5.)

Ils ne pouvaient Célébrer ni la pâque ni la pentecôte ni la fête des tabernacles, ni aucune autre solennité.

Ils savaient que la destruction du temple les mettait dans la nécessité de s'abstenir de toutes ces pratiques.

LA PAIX DE L'ÂME

La paix de l’âme est dans ce monde

Le bonheur suprême.

Ce bonheur, il est possible de le goûter

Dans la simplicité de son cœur à condition

Qu’en s’éloignant du tumulte du monde,

Nous sachions borner nos vœux et notre ambition,

Nous soumettre aux décrets du ciel,

Juger avec indulgence tout ce qui se passe autour de nous

Et nous réjouir des harmonies de la nature,

Du mugissement des cascades,

De la fraîcheur des bois et

Du soupir des vents. 

 

Johann Georg Zimmerman

Médecin, botaniste, philosophe suisse (1728-1795)

PÈLERINAGE A SAINT CHRISTOPHE

¤DIMANCHE 23 JUILLET, 9ème Dimanche après la Pentecôte, Pèlerinage à SAINT CHRISTOPHE, BENEDICTION DES VOITURES

Saint Christophe, protègez les voyageurs !

10h30, Messe du 8ème Dimanche après la Pentecôte suivie du programme habituel

Monastère Syro-Orthodoxe N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

23 JUILLET (Pèlerinage à SAINT CHRISTOPHE, BENEDICTION DES VOITURES ),

ANGOULÊME

(Jauldes):

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. Tel:05.45.37.35.13

 

Une prière à saint Christophe avant de partir en vacances
 

L'heure des grands départs en vacances approche. En voiture, en bateau, en avion, en train : quel que soit le mode de locomotion, il est toujours bon de confier son itinéraire à saint Christophe.

La tradition rapporte que Reprobus, un géant qui servait le Diable, se convertit après avoir découvert la puissance du Christ. Il met alors sa force et sa stature au service de son prochain, en se postant près d’un cours d’eau et en proposant ses services pour le franchir.

Un jour, il entend un petit enfant l’appeler. Il le prend alors sur ses épaules pour traverser les flots. Mais le petit enfant est tellement lourd qu’il est sur le point de se noyer. Une fois l’autre berge atteinte, il demande à l’enfant la raison de son poids. Celui-ci répond qu’il n’a pas seulement porté un enfant, mais aussi le monde entier qu’Il a créé. Car c’était l’Enfant Jésus.

Depuis ce jour, Reprobus a pris le nom de « Christophe », étymologiquement, « celui qui porte le Christ » en grec. Il est martyrisé vers 250 en Lycie. Il est le patron des voyageurs et de l’arme du train dans l’armée.

Prière avant de partir en voyage
Accordez-moi, Seigneur, une main ferme et un regard vigilant ;
que personne ne soit blessé quand je passe.
Vous nous avez donné la vie,
je prie pour qu’aucun de mes actes ne puisse enlever ou endommager ce Don de Votre bonté.
Abritez, Ô Seigneur, ceux qui m’accompagnent,
des maux du feu et de toutes les calamités.
Apprenez-moi à utiliser mon véhicule pour le besoin des autres,
et à ne pas manquer, par amour de la vitesse excessive,
la beauté du monde ;
et qu’ainsi, je puisse continuer ma route avec joie et courtoisie.
Saint Christophe, saint patron des voyageurs,
protège-moi et conduis-moi en toute sécurité vers ma destination.
Quel saint porte l’Enfant-Jésus sur ses épaules ?
 
 

Comment identifier un saint que l'on rencontre au détour d'une rue, d'un musée, d'une église, sous la forme d'une statue ou d'une peinture ? Aleteia vous donne les clés pour reconnaître les symboles de chaque personnage et devenir ainsi incollable. Aujourd'hui : saint Christophe.

Représentation :

Saint Christophe est généralement représenté sous la forme d’un géant, tenant à la main un bâton fleuri, et traversant un cours d’eau avec l’Enfant-Jésus sur ses épaules. L’Enfant est souvent représenté nu, la main tendue en geste de bénédiction ou tenant un globe. Quelques représentations illustrent son martyre mais elles sont beaucoup plus rares. En Orient, on rencontre une iconographie plus particulière : saint Christophe cynocéphale possédant une tête de chien. On a voulu voir un lien entre Anubis, dieu égyptien mais sans vraiment établir une filiation certaine entre les deux personnages.

Vie et légende :

Depuis le Ve siècle, une légende s’est constituée autour d’un certain Christophoros (« qui porte le Christ »), martyrisé sous Dèce. Il serait à rapprocher d’un certain Reprobus appartenant au peuple des cynocéphales, qui, lors de son baptême reçoit le nom de Christophoros et prend forme humaine.

Petit à petit, le culte de Christophe se répand dans le monde chrétien. Il est représenté sous la forme d’un géant de Cana. D’abord engagé auprès de Satan, qu’il croyait être le souverain le plus puissant du monde, il remarque que celui-ci fuit à la vue d’un crucifix. Il décide alors de servir le Christ et aide les voyageurs à traverser un cours d’eau dangereux.

Un soir, alors qu’il transporte un enfant sur ses épaules, celui-ci devient de plus en plus lourd. Arrivé sur le rivage l’enfant lui déclare : « Je suis le Christ, ton roi, lui révèle alors l’enfant, tu as porté sur tes épaules celui qui a crée le monde. Pour preuve, enfonce ton bâton dans le sol : demain il aura fleuri et portera des fruits ».

Par la suite, Christophe part prêcher en Lycie mais il est arrêté et torturé. Il finit par mourir décapité.

Patron :

Saint Christophe est devenu en occident le patron des mourants et des automobilistes.

PRIÈRE À SAINT CHRISTOPHE

 

Seigneur, écoutez favorablement nos supplications, afin que, célébrant votre glorieux martyr, Saint Christophe, nous ne soyons troublés, ni par les menaces d’injustes persécuteurs, ni par aucune adversité.

Nous vous le demandons par Notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils qui vit et règne avec vous, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.

Amen !

Saint Christophe, priez pour nous.

Nos Saints Anges Gardiens, veillez sur nous.

Amen !

Pour faire une neuvaine à Saint-Christophe, répéter cette prière pendant 9 jours.

Piste de reflexion: 

« Pourquoi je voyage … Parce que le monde n’est pas tout entier ici ! » Discours de Jean Paul II à des enfants d’une paroisse roumaine.

Que ce soit pour un pèlerinage, une mission humanitaire, une découverte d’un pays, etc , le voyage est beau et riche s’il est effectué avec le cœur.  Aujourd’hui, nous prions le Saint Patron des voyageurs, Saint Christophe feté le 21 aout. 

On dit que Christophe de Lycie était un géant qui s’était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux.

Un jour, arrive un petit enfant. S’appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s’étonne de son lourd poids mais l’enfant lui répond :  «En me portant, c’est le monde entier que tu as porté » .

Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée.

 

Prière:

Prions saint Christophe pour que nos voyages se passent dans les meilleures conditions et qu’ils soient riches en rencontre, et en hospitalité !

Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae, 
Qui te mane vident, nocturno tempore rident. 
Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur, 
Ista nempe die non morte mala morietur. 
Christophorum videas, postea tutus eas.


« Saint Christophe, tes vertus sont si grandes que quiconque te voit le matin est joyeux quand la nuit tombe. 
Saint Christophe, qui voit ton portrait est assuré de ne pas mourir ce jour-là de malemort 
Regarde Saint Christophe, puis va-t-en rassuré. » 

Homélie sur l'union des
 
Églises
 
par l’Évêque Jean de St Denis
[...] Comment va-t-on réellement aller vers l’union ?
L’apôtre Paul, ce génial apôtre Paul, inspiré, ce docteur incomparable, dans son épître aujourd’hui dit une petite phrase que peut-être vous n’avez pas remarquée ou qui a peut-être frappé vos oreilles.
Il parle d’un seul baptême, d’un seul Dieu, d’un seul corps, d’une seule espérance, c’est l’unité de base ; et après il ajoute cette petite phrase :
« un seul Dieu au-dessus de nous, parmi nous et en nous ».
Sa pensée exacte, celle d’un homme inspiré, nous introduit dans la hiérarchie et dans les étapes de l’unité.
Il ne dit pas que nous sommes unis et que nous devons travailler l’union de Dieu en nous, religion uniquement intérieure, il ne commence pas non plus par Dieu parmi nous, illusion sociale, ecclésiale ; il commence par Dieu au-dessus de nous, et après, parmi nous et après, en nous.
Autrement dit pour que l’unité soit réelle, nous devons avant tout chercher l’unité en Dieu et dans Sa Révélation.
C’est seulement quand il y a la recherche réelle de cette unité, c’est-à-dire la confession réelle de Dieu au-dessus de nous, qu’on peut et qu’on doit alors chercher l’unité parmi nous, ecclésialement parlant.
C’est après seulement que l’on doit accepter que, dans l’Église, nous devons trouver Dieu en nous.
Car si quelqu’un n’aime pas son frère, comment peut-il dire qu’il aime Dieu, et comment peut-il avoir Dieu en lui ? [...]
 
Homélie du 26 janvier 1969 publiée aux éditions de Forgeville n°6
 
Pour lire l'homélie en entier :

CATECHISME

LE COIN DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE...

 

 

Chapitre XII(12): Du Credo (de la Profession de Foi).

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre  Douze

Du  Credo

1  -  Récitez le Credo :

a)  -  Nous croyons en un Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, de toutes choses visibles et
invisibles,

b)  -  Et en un seul Seigneur , Jésus Christ, le Fils de Dieu, le Fils unique du Père avant les siècles, Lumière
 de lumière,
 Vrai Dieu de Vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père par qui toutes choses
ont été faites,

c)  -  Qui pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu du ciel et s’est incarné du Saint Esprit et de la
 Vierge Marie, Mère de Dieu, et s’est fait homme,

d) -  A été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert, est mort et a été enseveli,

e)  -  Le troisième jour est ressuscité des morts selon Sa volonté,

f) -  Est monté aux cieux et assis à la droite du Père,

g)  -  d’où Il viendra avec gloire pour juger les vivants et les morts, dont le règne n’aura pas de fin,

h)  -  Nous croyons au Saint Esprit, Seigneur, Donateur de vie, qui procède du Père, Qui avec le Père et le Fils
est adoré et glorifié, Qui a parlé par les prophètes et les apôtres,

i) -  Et en l’Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique,

j) -  Nous confessons un seul Baptême pour la rémission des péchés ,

k)  -  Et nous attendons la résurrection des morts,

l ) -  Et la vie nouvelle du monde à venir.    Amen.

 

     

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Quicúmque vult salvus esse, ante ómnia opus est ut téneat cathólicam fidem: ...

Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique* : ...

Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté.

Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant.

Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré ; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré ; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saint-Esprit.

Et dans cette Trinité il n'est rien qui soit avant ou après, rien qui soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.

Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.

Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne.

Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. À sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes ...

 

*Entendez "Catholique" dans son sens premier: L'Eglise du Christ unie par l'Orthodoxie de la Foi professée et des Rites Sacramentels, véhicules ordinaires de la Grâce du St Esprit...

DIEU UNIQUE EN TROIS PERSONNES...

 

SAINT ATHANASE NOUS PARLE DU

 

MYSTÈRE DE DIEU:

 

Hommes insensés..., que ne cessez-vous vos recherches indiscrètes au sujet de la Trinité et ne vous contentez de croire qu'elle existe, puisque vous avez pour guide l'apôtre qui écrit :

« Il faut croire que Dieu existe et qu'il assure la récompense à ceux qui le cherchent »... 

Que nul ne se pose des questions superflues, mais qu'on se contente d'apprendre ce qui est contenu dans les Écritures...


L'Écriture dit que le Père est source et lumière :

« Ils m'ont délaissé, moi la source d'eau vive » ; « Tu as abandonné la source de la sagesse », et selon Jean : « Notre Dieu est lumière ».

 

Or, le Fils, en relation avec la source, est appelée fleuve, car « le fleuve de Dieu, selon le psaume, est rempli d'eau ».

 

En relation avec la lumière, il est appelé resplendissement quand Paul dit qu'il est « le resplendissement de sa gloire et l'effigie de sa substance ».

 

Le Père est donc lumière, le Fils son resplendissement..., et dans le Fils, c'est par l'Esprit que nous sommes illuminés : « Puisse Dieu vous donner, dit Paul, un Esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse vraiment connaître ; puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur ».

 

Mais quand nous sommes illuminés, c'est le Christ qui nous illumine en lui, car l'Écriture dit : « Il était la vraie lumière qui illumine tout homme venant en ce monde ».

 

En plus, le Père étant source et le Fils appelé fleuve, on dit que nous buvons l'Esprit : « Tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit ». Mais, abreuvés de l'Esprit, nous buvons le Christ car « ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher c'était le Christ »...

Le Père étant « le seul sage », le Fils est sa sagesse, car « le Christ est la force et la sagesse de Dieu ».

 

Or, c'est en recevant l'Esprit de sagesse que nous possédons le Fils et acquérons la sagesse en lui... Le Fils est la vie, il a dit : « Je suis la vie » ; mais il est dit que nous sommes vivifiés par l'Esprit, car Paul écrit : « Celui qui a ressuscité le Christ Jésus d'entre les morts vivifiera aussi nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous ».

 

Mais quand nous sommes vivifiés par l'Esprit, c'est le Christ qui est notre vie...: « Ce n'est plus moi qui vis, mais c'est le Christ qui vit en moi ».

Quand il existe, dans la sainte Trinité, une telle correspondance et unité, qui pourrait séparer soit le Fils du Père, soit l'Esprit du Fils ou du Père ?...

 

Le mystère de Dieu n'est pas livré à notre esprit par des discours démonstratifs, mais dans la foi et dans la prière pleine de respect.

(Références bibliques : He 11,6; Jn 2,13; Ba 3,12; 1Jn 1,5; Ps 64,10; He 1,3; Ep 1,17-18; Jn 1,9; 1Co 12,13; 1Co 10,4; Rm 16,27; 1Co 1,24; Jn 14,6; Rm 8,11; Ga 2,20)

 

Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Lettres à Sérapion, n°1, 19 ; PG 26, 373 ; SC 15 (trad. SC p. 115 rev.)

 

 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU

 

MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux

les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ

Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son

amour pour tous les hommes…

 

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et

intercède pour l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,

participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le

monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de

prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

 

 

Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly, 4

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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