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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 02:19
Mercredi 3Juin 2015. Eléments pour méditation :

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7,13-17.

Et si une femme a un mari qui n'a pas la foi, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne renvoie point son mari.
Car le mari infidèle est sanctifié par la femme, et la femme infidèle est sanctifiée par le mari ; autrement vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
Si l'incrédule se sépare, qu'il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas asservis dans ces conditions. Dieu nous a appelés dans la paix.
Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
Seulement, que chacun se conduise selon la position que le Seigneur lui a assignée, et selon que Dieu l'a appelé ; c'est la règle que j'établis dans toutes les Eglises.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache, et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherchait de belles perles.
Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en alla vendre tout ce qu'il avait, et il l'acheta.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un filet qu'on a jeté dans la mer et qui a ramené des poissons de toute sorte.
Lorsqu'il fut rempli, les pêcheurs le tirèrent au rivage et, s'étant assis, ils recueillirent les bons dans des paniers et rejetèrent les mauvais.
Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants d'avec les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise du feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents.

Mercredi 3Juin 2015. Eléments pour méditation :

Par Benoît XVI, pape émérite de l’Eglise Romaine. Pape de 2005 à 2013 . Dans l’Encyclique « Spe Salvi » § 41 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés »


Dans le grand Credo de l'Église, la partie centrale, qui traite du mystère du Christ à partir de sa naissance éternelle du Père et de sa naissance temporelle de la Vierge Marie pour arriver par la croix et la résurrection jusqu'à son retour, se conclut par les paroles :

-« Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ».

Déjà dès les tout premiers temps, la perspective du Jugement a influencé les chrétiens jusque dans leur vie quotidienne en tant que critère permettant d'ordonner la vie présente, comme appel à leur conscience et, en même temps, comme espérance dans la justice de Dieu.

La foi au Christ n'a jamais seulement regardé en arrière ni jamais seulement vers le haut, mais toujours aussi en avant vers l'heure de la justice que le Seigneur avait annoncée plusieurs fois.


En lui, le Crucifié, la négation des fausses images de Dieu est portée à l'extrême.

Maintenant Dieu révèle son propre visage dans la figure du souffrant qui partage la condition de l'homme abandonné de Dieu, la prenant sur lui.

Ce souffrant innocent est devenu espérance-certitude :

-Dieu existe et Dieu sait créer la justice d'une manière que nous ne sommes pas capables de concevoir et que, cependant, dans la foi nous pouvons pressentir.

Oui, la résurrection de la chair existe.

Une justice existe.

La « révocation » de la souffrance passée, la réparation qui rétablit le droit existent.


C'est pourquoi la foi dans le Jugement final est avant tout et surtout espérance, l'espérance dont la nécessité a justement été rendue évidente dans les bouleversements des derniers siècles.

Je suis convaincu que la question de la justice constitue l'argument essentiel, en tout cas l'argument le plus fort, en faveur de la foi dans la vie éternelle.

Le besoin seulement individuel d'une satisfaction qui dans cette vie nous est refusée, de l'immortalité de l'amour que nous attendons, est certainement un motif important pour croire que l'homme est fait pour l'éternité ; mais seulement en liaison avec le fait qu'il est impossible que l'injustice de l'histoire soit la parole ultime, la nécessité du retour du Christ et de la vie nouvelle devient totalement convaincante.


Mercredi 3Juin 2015. Eléments pour méditation :

SAINTE CLOTILDE, QUI ÊTES-VOUS ?
Reine de France
(476-545
)

Sainte Clotilde était fille de Chilpéric, roi catholique d'une partie de la Bourgogne, et nièce du prince arien Gondebaud.

Appelée par Dieu à la grande mission du salut de la France, elle fut élevée au palais de son oncle, assassin de sa famille.

La mère de Clotilde avait déposé dans son cœur, avec la foi, les germes de la piété; aussi, dans une cour hérétique, sut-elle résister à toutes les sollicitations de Gondebaud et conserver la foi de son baptême.

Clovis, roi des Francs, entendit parler de la beauté, des vertus et de toutes les grandes qualités de la jeune princesse et la fit demander en mariage à Gondebaud, qui n'osa la refuser.

Le mariage eut lieu en 493. Clotilde comprit qu'elle n'avait été appelée à partager le trône d'un roi païen que pour remplir les vues de Dieu sur un peuple généreux mais non éclairé de la lumière de l'Évangile.

Elle eut soin de gagner les bonnes grâces d'un époux magnanime, mais violent et barbare ; elle usa de son influence pour lui parler de Jésus-Christ.

Clovis l'écoutait avec intérêt; toutefois, il ne se hâtait pas ; il lui permit cependant de faire célébrer le culte catholique dans le palais et consentit au baptême de son premier-né.

Clotilde mettait sur la tête de cet enfant toutes ses espérances pour la conversion de son peuple, quand Dieu, dont les desseins sont impénétrables, le ravit à la terre.

À la colère du roi, à ses reproches, la douce reine répondit :

-« Je remercie Dieu de ce qu'Il m'a jugée digne de mettre au monde un fils qui est maintenant dans le Ciel. »

Un second enfant fut baptisé encore et tomba malade. Nouvelle et plus terrible colère de Clovis ; mais les prières de Clotilde furent entendues, et Dieu envoya des Anges guérir tout à coup le petit agonisant.

Le moment de la grâce était venu.

À la bataille de Tolbiac, après un choc terrible, les Francs pliaient, quand Clovis, dans une illumination soudaine, s'écria :

-« Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et Tu seras mon Dieu ! »

Le courage renaît à ses soldats et bientôt la victoire des Francs est complète.

Peu après, Clovis était baptisé par saint Remi, à Reims ; ce fut le signal du baptême de la nation entière.

Clovis mourut en 511, à l'âge de quarante-cinq ans, et Clotilde, dégoûtée du monde, éprouvée dans ses enfants, quitta bientôt la cour pour aller finir sa vie dans les larmes, les prières les aumônes, au fond d'un couvent.

Prévenue du jour de sa mort, elle fit venir ses enfants, leur adressa ses dernières recommandations, et alla recevoir au Ciel sa récompense, au mois de juin 545.

Mercredi 3Juin 2015. Eléments pour méditation :

L'eau du Temple

Livre d'Ézechiel 47. 1-9

L'homme me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins.

« Quand on veut on peut »
« L’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du temple. »
Avec Ezéchiel, on se sent naître une vocation de géomètre. Mais le travail demande un peu de persévérance. Suivez le guide : « sous le seuil du temple de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel. » La description est précise. On pourrait presque refaire le film de cette vision. Nous voici, cordeau en mains, invités à faire le tour du Temple par l’extérieur. L’unité est de mille coudées (environ 45 centimètres). A chaque étape, l’eau monte… des chevilles jusqu’aux reins et plus encore. Il faut maintenant nager pour traverser la rivière.

Au bout de tout cela, l’eau est devenue torrent et partout où coule ce torrent, jaillit sur son passage l’abondance : les animaux s’y désaltèrent, le poisson est abondant. Et plus encore, en tout lieu, eau féconde, la vie surgit de ce torrent.
Vous avez tenu le choc ? Traversé la rivière ? Vaincu la peur de vous perdre en chemin ? « As-tu vu, fils d’homme ? » Au bout du chemin est la promesse de vie et de guérison pour tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, pour chacun d'entre nous. Faut-il voir dans cette vision, certes le Temple, demeure du Seigneur, mais aussi le fleuve devenu torrent qui nous entraîne au-delà du Temple. Aux extrémités du monde ou de nous-mêmes ? Là est la vie ! Êtes-vous prêts à redire oui à la vie, aujourd’hui encore ?

(Source : « Signe dans la Bible »)

Mercredi 3Juin 2015. Eléments pour méditation :

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,18-27.

Des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – viennent trouver Jésus. Ils l’interrogeaient :
« Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas en train de vous égarer, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ?
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement. »

Mercredi 3Juin 2015. Eléments pour méditation :

Par Saint Anastase d'Antioche (?-599), moine puis patriarche d'Antioche
Homélie 5, sur la Résurrection ; PG 89, 1358 (trad. bréviaire rev.)

« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »


« Le Christ a connu la mort, puis la vie, pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants » (Rm 14,9) ; « Dieu n'est pas le Dieu des morts, il est le Dieu des vivants ».

Puisque le Seigneur des morts est vivant, les morts ne sont plus des morts mais des vivants ; la vie règne en eux, pour qu'ils vivent et ne craignent plus la mort, de même que « le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus » (Rm 6,9).

Ressuscités et libérés de la corruption, ils ne verront plus la mort ; ils participeront à la résurrection du Christ, comme lui-même a eu part à leur mort.

En effet, s'il est venu sur terre, jusqu'alors prison éternelle, c'est pour « briser les portes de bronze et fracasser les verrous de fer » (Is 45,2), pour tirer notre vie de la corruption en l'attirant à lui, et nous donner la liberté à la place de l'esclavage.


Si ce plan de salut n'est pas encore pleinement réalisé, car les hommes meurent toujours et leurs corps sont désagrégés par la mort, cela ne doit pas être un motif d'incroyance.

Déjà nous avons reçu les premiers fruits de ce qui nous est promis, en la personne de celui qui est notre premier-né... :

-« Avec lui, il nous a ressuscités ; avec lui, il nous a fait régner aux cieux, dans le Christ Jésus » (Ep 2,6).

Nous atteindrons à la pleine réalisation de cette promesse lorsque viendra le temps fixé par le Père, lorsque nous dépouillerons l'enfance et serons parvenus « à l'état d'homme parfait » (Ep 4,13).

Car le Père éternel a voulu que le don qu'il nous a fait demeure ferme...

L'apôtre Paul l'a déclaré, car il le savait bien, cela arrivera à tout le genre humain, par le Christ, qui « transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux » (Ph 3,21)...

Le corps glorieux du Christ n'est pas différent du corps « semé dans la faiblesse, sans valeur » (1Co 15,43) ; c'est le même corps changé en gloire.

Et ce que le Christ a réalisé en amenant au Père sa propre humanité, premier exemplaire de notre nature, il le fera pour toute l'humanité selon sa promesse :

-« Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes » (Jn 12,32).

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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