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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 20:10

SOMMAIRE:

WEEKEND DU 25, 26 MAI 2019/

CINQUIÈME DIMANCHE APRÈS PÂQUE ,QUATRIÈME APRÈS LE NOUVEAU DIMANCHE/

SOUVENIRS DU 22 AU MONASTÈRE/

SAINT VINCENT DE LÉRINS GUIDE ET DÉFENSEUR DE L'ORTHODOXIE./

L’ORGANISATION DE L’ÉGLISE( (ÉVÊQUE JEAN DE SAINT DENIS, EUGRAPH KOVALEVSKY)/

LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE/

GRANDIR SPIRITUELLEMENT/

MÉDITATION ET PRIÈRE POUR LES VOCATIONS/

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

Vous étiez dans nos prières lors de la Messe de clôture des festivités de Sainte Rita ce matin 22 Mai 2019). Ces célébrations sont le vestige de la première période de vie de notre Monastère qui des années 80 jusqu'à l'an 2000 cheminait dans la Tradition Catholique Latine.

De cette époque nous avons conservées les reliques de Sainte Rita que les sœurs Augustines de Rome nous avaient confiées.

Merci à Simone qui nous a offert cette belle effigie de Sainte Rita exposée en ce jour de clôture des festivités de la Sainte de Cascia et que vous voyez ici ou là sur les photos prises par Hélène Bex à partir de mon sermon.

Je partirai demain matin pour un rendez-vous médical sur Paris et serai à la disposition des fidèles de Région parisienne pour visites aux malades et bénédictions de maisons.

Après Costanzo et Axel, c'est la Sœur Marie-André qui m'accompagnera cette fois.

Nous irons ensuite à Jauldes pour rejoindre

○Samedi 25 la desserte de notre petit Sanctuaire Marial Syro-Orthodoxe du Périgord :

*N-D de la Très Sainte Trinité à LA CHAPELLE FAUCHER (Messe samedi 25 à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ) et nous retrouver avec les fidèles de l'Angoumois

○Dimanche 26 à notre paroisse d'Angoulême (Jauldes / Maison Notre-Dame,Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ).

Nous rentrerons ensuite à partir de lundi ou mardi (selon la fatigue) en visitant plusieurs familles entre Bretagne et Normandie en passant par la Manche.

Le Père Georges assurera quand à lui la permanence pastorale au Monastère.

Nous nous y retrouverons le

○Jeudi de L'Ascension: 10h30 Procession des Rogations et Messe solennelle 
suivie d'un repas fraternel et de la et de la réception des fidèles. Clôture du Mois de Marie.

Restons unis dans la prière et l'amour fraternel en Christ notre Seigneur !

Votre fidèlement dévoué. Union de prières, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose.


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Dear friends. Aloho m'barekh.

You were in our prayers at the Closing Mass of the festivities of St. Rita this morning. These celebrations are the vestige of the first period of life of our Monastery which from the 80s to the year 2000 was in the Latin Catholic Tradition.

From this time we have kept the relics of Santa Rita that the Augustinian sisters of Rome had entrusted to us.

Thank you to Simone who gave us this beautiful effigy of St. Rita exposed on the closing day of the festivities of the Saint of Cascia and that you see here or there in the photos taken by Helen Bex from my sermon.

I will leave tomorrow morning for a medical appointment in Paris and will be at the disposal of the faithful of the Paris Region for visits to the sick and blessings of houses.

After Costanzo and Axel, it is Sister Marie-André who will accompany me this time.

We will then go to Jauldes to join

○ Saturday 25th serving of our small Marian Syro-Orthodox Sanctuary of Périgord:

* N-D of the Most Holy Trinity at the CHAPEL FAUCHER (Mass Saturday 25 at 10:30 followed by a fraternal meal and the reception of the faithful) and meet with the faithful of Angoumois

○ Sunday 26 at our parish of Angoulême (Jauldes / Notre-Dame House, Mass at 10:30 followed by a fraternal meal and the reception of the faithful).

We will then return from Monday or Tuesday (according to fatigue) by visiting several families between Brittany and Normandy via the Channel.

Father Georges will ensure pastoral care at the Monastery.

We will meet there again

○ Ascension Thursday: 10.30 am Rogation procession and solemn Mass
followed by a fraternal meal and the reception of the faithful. Closing of the Month of Mary.

Let us remain united in prayer and brotherly love in Christ our Lord!

Your faithfully devoted. Union of prayers, Aloho m'barekh (God bless you)!

+ Mor Philipose.


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Queridos amigos. Aloho m'barekh.

Você esteve em nossas orações na Missa de Encerramento das festividades de Santa Rita esta manhã. Estas celebrações são o vestígio do primeiro período de vida do nosso mosteiro, que desde os anos 80 até ao ano 2000 foi na tradição católica latina.

A partir de então, guardamos as relíquias de Santa Rita que as irmãs agostinianas de Roma nos haviam confiado.

Obrigado a Simone que nos deu esta bela efígie de Santa Rita exposta no dia de encerramento das festividades do Santo de Cascia e que você vê aqui ou ali nas fotos tiradas por Helen Bex do meu sermão.

Partirei amanhã de manhã para uma consulta médica em Paris e estarei à disposição dos fiéis da Região de Paris para visitas aos doentes e bênçãos das casas.

Depois de Costanzo e Axel, é a Irmã Marie-André que me acompanhará desta vez.

Nós iremos então para Jauldes para nos juntarmos

○ Sábado, dia 25, servindo nosso pequeno Santuário Siro-Ortodoxo Mariano de Périgord:

* N-D da Santíssima Trindade no CHAPEL FAUCHER (missa aos sábados, às 10h30, seguida de uma refeição fraterna e recepção dos fiéis) e encontro com os fiéis de Angoumois

○ Domingo 26 na nossa paróquia de Angoulême (casa de Jauldes / Notre-Dame, missa às 10h30, seguida de uma refeição fraterna e da recepção dos fiéis).

Em seguida, retornaremos de segunda ou terça-feira (de acordo com a fadiga) visitando várias famílias entre a Bretanha e a Normandia pelo canal.

Padre Georges assegurará o cuidado pastoral no Mosteiro.

Nós nos encontraremos lá novamente

○ Ascensão Quinta: 10h30 Procissão de rogação e missa solene
seguido de uma refeição fraterna e da recepção dos fiéis. Encerramento do Mês de Maria.

Permaneçamos unidos na oração e no amor fraternal em Cristo nosso Senhor!

Você é fielmente devotado União de orações, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!

+ Mor Philipose.

 

 

Saint Vincent de Lérins guide et défenseur de l'Orthodoxie.

« Prenez garde que quelqu'un ne vous séduise, parce que plusieurs viendront en mon Nom, disant : 
Je suis Sauveur, et ils en séduiront un grand nombre. » (Math 24,4-5).

Le terme "catholique" vient du grec "καθόλου", qui, comme nombre de termes anciens, par polysémie, possède plusieurs acceptions possibles.

Le premier à avoir utilisé ce terme pour définir l'Église est saint Ignace, évêque-martyr d'Antioche et successeur de l'apôtre saint Pierre.

Dans son épître aux Smyrniotes, au chapître 8,2 il dit : "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "là où est le Christ Jésus, là est l'Église Catholique".

Cela peut signifier "en plénitude" ou "universel". Or, à l'époque où saint Ignace écrit, l'Église est loin d'être présente dans tout le monde habité connu, très loin même.

Par contre, il "forge" ce terme dans le contexte de l'explication de l'évêque et de son rôle. Dans un contexte de foi.

Donc l'acception originelle du terme est bel et bien "plénitude" de la Foi, et non pas "universel" dans le sens "partout présent".

Il est très important de sans cesse (se) rappeler que le terme "catholique" n'avait strictement pas la même valeur dans l'Église à l'époque de saint Vincent de Lérins qu'en Occident depuis le "concile de Trente".

Le terme s'applique à l'Église "Corps du Christ", l'Unam Sanctam des grands Conciles Oecuméniques, pas à l'une ou l'autre partie séparée par des schismes ou inventée tardivement.

C'est importantissime de se souvenir de cela quand on lit des textes de patristique, en particulier dans les traductions modernes.

Cette explication rappelle aussi pourquoi aujourd'hui encore dans l'Église dite Orthodoxe, dans le Credo, nous utilisons le terme "catholique" et non pas "orthodoxe" (qui n'existe pas dans le Credo nicéen) - il s'agit encore et toujours d'une question de Foi et pas d'organisation terrestre.--- --- ---

Saint Vincent, frère germain de saint Loup, évêque de Troyes, était né à Toul, en Lorraine.

Il avait d'abord servi dans l'armée et brillé dans le monde. Entraîné par l'exemple de son vertueux frère, il s'ouvrit à la grâce divine et devint moine au monastère de Lérins pour n'y plus songer qu'à oeuvrer à son Salut.

Douloureusement affecté de voir l'Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l'erreur, il composa, vers l'an 434, soit trois ans après le Concile Oecuménique d'Ephèse qui proscrivit le Nestorianisme, un livre qu'il intitula "Commitorium" ou avertissement contre les hérétiques, et que par humilité, il publia sous le nom de "Peregrinus" (le Voyageur ou l'inconnu).

C'est dans ce bel et solide ouvrage qu'il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer :

-"Dans l'église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous. 
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est".

Ce livre, véritable perle, "petit par son étendue mais immense par sa valeur" (Mole parvum, sed virtute maximum), a pour but de préserver les fidèles des nouveautés en matière de Foi.

Ce traité était originairement divisé en deux parties, dont la seconde avait pour objet le Concile d'Ephèse, et à laquelle était jointe une récapitulation de tout l'ouvrage.

La seconde partie ayant été soustraite à Vincent, il se contenta de rapporter cette récapitulation à la fin de la première partie, et de ne faire du tout qu'un seul livre; c'est dans cet état que nous l'avons aujourd'hui.

L'auteur établit cette règle infaillible pour distinguer la vérité d'avec l'erreur, à savoir, l'autorité des Écritures expliquées suivant la Tradition de l'Église.

Vincent de Lérins s'applique sur toutes choses à mettre en garde les fidèles contre une des plus dangereuses tentations où leur foi soit exposée, ce qui arrive lorsque Dieu permet que de grands hommes, des hommes estimés par leurs talents, et en réputation de sainteté, deviennent les docteurs de l'hérésie.

Il apporte pour exemple Valentin, Donat, Photin, Apollinaire, Nestorius, Tertullien, et surtout Origène, deux Pères dont il fait le plus magnifique éloge, pour en conclure que "tous les vrais catholiques doivent recevoir les Docteurs avec l'Église, mais non pas abandonner la Foi de l'Église avec les Docteurs".

Le Commonitoire est un de ces écrits que l'on ne peut lire trop souvent; il en est peu dans l'Antiquité chrétienne qui renferment tant de choses admirables en si peu de paroles.

Le style est agréable, précis, doux et coulant; la phrase de Vincent de Lérins, toujours pure et harmonieuse, se module et se balance comme la période cicéronienne.

Sous le rapport du style, l'auteur du Commonitoire nous paraît supérieur de beaucoup à Salvien qui vivait dans le même siècle.

Après avoir montré que la division des hérétiques en 2 classes principales détermina aussi à leur égard une double controverse, il ajoute :

-"Nous n'avons pas à nous occuper ici de celle qui consistait à montrer, par les monuments de la Tradition et les décisions dogmatiques, quelle était la Foi de l'Église; mais, celle qui avait pour objet de prouver la nécessité de croire à l'Église, mérite une attention particulière."

L'Antiquité chrétienne a produit sur ce sujet deux ouvrages fondamentaux, l'un vers le commencement du 3ième siècle, et l'autre au 5ième : les Prescriptions de Tertullien, et le Commonitoire de Vincent de Lérins.

Nous les disons fondamentaux, parce qu'effectivement les considérations qui y sont développées frappent également toutes les sectes, quelles que soient leurs doctrines particulières : et de même que, en algèbre, on obtient en éliminant les conditions spéciales de tel problème particulier, des formules générales, applicables à toute espèce de quantité; de même, en écartant dans la lecture de ces deux écrits les noms des hérétiques contemporains et les réflexions accessoires qui s'y rattachent, on voit se dégager, dans sa pureté logique, le principe général de la controverse avec tous ceux qui créent ou choisissent leur foi, suivant la signification prope de ce nom d'hérétiques.

Voici le début plein d'humilité de ce beau livre :

- "Il me semble à moi, pèlerin, le plus petit de tous les serviteurs de Dieu, que ce ne serait pas, avec l'aide du Seigneur, chose d'une médiocre utilité de coucher par écrit ce que j'ai reçu fidèlement des saints Pères, précaution bien nécessaire sans doute à ma propre faiblesse, puisque l'aurai là sous la main de quoi suppléer, par une lecture assidue, à mon peu de mémoire."

Ces lignes expliquent bien le sens du titre choisi par l'auteur.

On donnait à cette époque le nom de Commonitoire à un recueil de notes qui devaient aider la mémoire : 
c'est ainsi que l'empereur Théodose donna un commonitoire au comte Elpidius partant pour le Concile d'Ephèse, et que le pape Zozime de Rome en remit un à Faustin qu'il envoyait en Afrique.

Une des plus admirables pages du Commonitoire est celle qui traite du progrès, cette grande question de tous les temps et du nôtre en particulier.

"Quelqu'un dira peut-être : 
'Ne peut-il donc y avoir de progrès pour la Foi dans l'Église du Christ?' 
Qu'il y en ait, et qu'il y en ait beaucoup.

Car, qui serait si malveillant pour les hommes, si maudit de Dieu, que d'empêcher ce progrès?

Mais, il faut néanmoins que ce soit vraiment un progrès, et non pas un changement.

Ce qui constitue le progrès d'une chose, c'est qu'elle prenne de l'accroissement, sans changer d'essence; ce qui en fait au contraire le changement, c'est qu'elle passe d'une nature à une autre.

Il est donc nécessaire que l'intelligence, la science, la sagesse de chacun comme de tous, d'un seul homme comme de l'Église entière, suivant l'âge et le siècle, croissent et grandissent beaucoup, mais toutefois en leur espèce, c'est-à-dire, en conservant la même doctrine, le même sens, la même pensée.

Que la religion des âmes imite l'état du corps, qui, tout en se développant et en grandissant avec les années, ne laisse pas néanmoins d'être le même.

Il y a bien de la différence entre la fleur de la jeunesse et la maturité de la vieillesse; mais, celui qui est aujourd'hui vieillard, n'est pas autre chose que celui qui fut autrefois adolescent; en sorte qu'un seul et même individu a beau changer d'état et de disposition, il ne change néanmoins ni de nature, ni de personne.

Les membres sont petits dans un enfant à la mamelle, grands dans un jeune homme; ils sont toutefois les mêmes dans l'un et dans l'autre.

Autant les enfants ont de membres, autant en ont les hommes; et s'il est des parties qui se développent dans un âge plus mûr, elles existaient toutefois dans le principe de leur origine, en sorte que rien de nouveau ne parait dans un vieillard, qui ne fût caché en lui lorsqu'il était enfant.

Ainsi donc, il n'en faut pas douter, la droite et légitime règle d'un beau développement, l'ordre parfait et invariable d'une belle croissance, c'est quand le nombre des années vient à découvrir dans un jeune homme les parties et les formes que la sagesse du Créateur avait d'abord cachées dans un enfant.

Mais, si l'homme, avec le temps, se change en une figure qui ne soit pas la sienne; si le nombre de ses membres augmente ou diminue, il faut bien, dans ce cas, ou que tout le corps périsse, ou qu'il devienne monstrueux, ou qu'il s'affaiblisse tout au moins.

De même, la doctrine de la religion chrétienne doit suivre ces lois de perfectionnement, se consolider par les années, s'étendre avec le temps, s'élever avec l'âge, mais demeurer cependant pure et intacte, se montrer pleine et entière dans toutes les mesures de ses parties, comme dans ses sens et ses membres en quelque sorte, 
n'admettre aucun changement, 
ne rien perdre de ce qui lui est propre, et ne subir aucune variation dans les points définis.

Pour l'Église du Christ, soigneuse et prudente gardienne des dogmes à elle confiés, elle n'y change jamais rien, 
n'y diminue rien, n'y ajoute rien; 
elle n'en retranche pas ce qui est nécessaire, elle n'introduit rien de superflu,
elle ne laisse rien perdre de ce qui lui appartient, elle n'usurpe rien d'étranger; 
mais elle met toute son industrie, tout son entendement à traiter fidèlement et sagement les choses anciennes, 
à façonner et à polir ce qu'il put y avoir autrefois de commencé, d'ébauché; 
à consolider, à affermir ce qui fut exprimé, développé; à garder ce qui fut confirmé, défini.

Enfin quel autre but s'est-elle jamais proposé dans le décret des Conciles, sinon de faire croire avec une Foi plus vive ce que l'on croyait avec plus de simplicité; de faire prêcher avec plus de force ce qui se prêchait avec plus de faiblesse; de faire adorer avec plus de zèle ce que déjà l'on adorait avec sûreté?"

Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne des empereurs Théodose II et Valentinien III.

Ses reliques, dit-on, sont respectueusement gardées à Lérins; des parcelles existeraient quelque part ailleurs.

Saint Vincent de Lérins voyait dans l'onde d'un ruisseau qui s'éloigne de sa source vers laquelle il ne doit jamais remonter, l'image des moments fugitifs de la vie, qui s'écoulent pour ne plus jamais revenir! 
Hélas ! quelle est la bouche qui n'a pas dit quelquefois en pensant à la brièveté de nos jours: Qu'est-ce que la vie?

En nous rappelant notre heureuse enfance, en foulant de nouveau par la pensée cette pelouse où nous folâtrions avec tant de gaîté, en revoyant en esprit ces campagnes où nous promenions notre insouciante jeunesse, ne semble-t-il pas que nous touchions encore à des instants écoulés pourtant depuis bien des années? 
Or, il en sera de même, lorsque sur notre lit de mort, nons pourrons envisager d'un seul coup d'oeil notre vie tout entière : 
que sera-t-elle alors pour nous, sinon un songe frivole, une ombre légère et fugitive? 
'Qu'est-ce que votre vie, dit l'apôtre saint Jacques ? 
C'est une vapeur qui parait pour un peu de temps et qui sera bientôt dissipée. 
N'êtes-vous donc pas des insensés, vous qui dites: Aujourd'hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y négocierons pendant une année, et nous y ferons un gain considérable : savez-vous même ce qui arrivera demain?'

Beaucoup de personnes pensent assez souvent à la brièveté de la vie; mais cette pensée, que Dieu a destinée à porter tant de fruits, est stérile pour elles.

Loin d'en profiter, en effet, elles s'empressent de la chasser dès qu'elle se présente, et s'efforcent de la remplacer par des pensées riantes et frivoles.

En vérité, n'est-ce pas là une folie semblable à celle des insensés qui danseraient au-dessus d'un volcan ouvert sous leurs pieds pour les dévorer?

Dans le calendrier romain (...), saint Vincent était fêté à Lérins le 28 mai, et il est fêté le 24 mai dans l'Église actuelle.

SOURCE: http://stmaterne.blogspot.fr/…/saint-vincent-de-lerins-et-l…

 

 



São Vicente de Lérins guia e defensor da ortodoxia.

"Cuidado para que ninguém te engane, porque muitos virão em meu nome, dizendo:
Eu sou Salvador e eles seduzirão muitos. "(Matemática 24,4-5).

O termo "católico" vem do "καθόλου" grega que, como muitos termos antigos, polissemia, tem vários significados possíveis.

O primeiro a utilizar este termo para definir a igreja é Santo Inácio, bispo de Antioquia, mártir e sucessor do apóstolo Pedro.

Em sua carta ao Smyrna, no capítulo 8.2 diz "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "onde está Cristo Jesus, não é a Igreja Católica."

Pode significar "na plenitude" ou "universal". Mas no momento em que Santo Inácio escreve, a Igreja está longe de estar presente em todo o mundo habitado conhecido, muito longe mesmo.

Por outro lado, ele "forja" esse termo no contexto da explicação e do papel do bispo. Em um contexto de fé.

Assim, o significado original do termo é, de fato, "plenitude" da Fé, e não "universal" no sentido de "presente em toda parte".

É muito importante sempre (ser) recordou que "católica" termo estritamente não tinha o mesmo valor na Igreja na época de São Vicente de Lerins no Ocidente a partir do "Concílio de Trento".

O termo se aplica à Igreja "Corpo de Cristo", a Unam Sanctam os grandes Concílios Ecumênicos, não um ou outro partido separados por cismas ou inventado depois.

É importante lembrar disso ao ler textos patrísticos, especialmente em traduções modernas.

Esta explicação lembra por que ainda hoje na Igreja Ortodoxa chamou no Credo, usamos o termo "católico" e não "ortodoxa" (que não existe no Credo de Nicéia) - ainda é e sempre uma questão de fé e nenhuma organização terrena. --- --- ---

São Vicente, o primeiro irmão de Saint Loup, bispo de Troyes, nasceu em Toul, na Lorena.

Ele serviu pela primeira vez no exército e brilhou no mundo. Liderados pelo exemplo de seu irmão virtuoso, ele abriu a graça divina e se tornou um monge no mosteiro Lerins para nunca mais pensar apenas em seu trabalho para Hi.

Dolorosamente afetada para ver a igreja dilacerado por hereges e querendo contribuir, por sua parte, para proteger os fiéis ordinária contra o sofisma de erro, ele compôs por volta do ano 434, três anos depois do Concílio Ecumênico de Éfeso que proscrito Nestorianismo, um livro que ele intitulado "Commitorium" ou advertência contra os hereges, e humildade, ele publicou sob o nome "Peregrinus" (Voyageur ou desconhecido).

É neste trabalho belo e sólido que ele traça essa regra para a qual, mais estritamente do que nunca, é importante cumprir:

- "Na Igreja Católica, devemos ter o máximo cuidado para manter o que foi acreditado em todos os lugares, sempre e por todos.
Em ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum é ut teneamus ubique id quod, sempre quod, quod ab omnibus creditum é ".

Este livro, uma verdadeira jóia, "pequeno para seu tamanho mas enorme em seu valor" (Mole parvum, sed máxima virtute), tem como objetivo preservar os fiéis dos novos desenvolvimentos na fé.

O tratado foi originalmente dividido em duas partes, a segunda das quais foi para o Conselho de Éfeso, e ao qual foi anexado um resumo de toda a obra.

A segunda parte foi removido Vincent, ele simplesmente informar que esta repescagem no final da primeira parte, e fazer todo um livro; é nesse estado que a temos hoje.

O autor estabelece que regra infalível para distinguir a verdade com o erro, ou seja, a autoridade das Escrituras explicou seguindo a tradição da Igreja.

Vincent de Lerins aplica-se sobre todas as coisas para alertar os fiéis contra uma das tentações mais perigosas que sua fé está exposta, o que acontece quando Deus permite que grandes homens, homens estimada seus talentos e fama de santidade tornam-se os mestres da heresia.

Ele traz, por exemplo, Valentin Donat, Photinus, Apolinário, Nestório, Tertuliano, Orígenes e, especialmente, dois pais que fez o mais belo louvor, e concluiu que "todos os verdadeiros católicos devem receber os Médicos com a Igreja, mas não não abandonar a fé da Igreja com os doutores ".

O Commonitory é um daqueles escritos que não podem ser lidos com muita frequência; não há muito na antiguidade cristã que contém tantas coisas admiráveis ​​em tão poucas palavras.

O estilo é agradável, preciso, suave e fluente; a frase de Vincent de Lérins, sempre pura e harmoniosa, é modulada e equilibrada como o período ciceroniano.

Em termos de estilo, o autor do Commonitory parece muito superior a Salviano que viveu no mesmo século.

Depois de ter mostrado que a divisão dos hereges em duas classes principais também determinou uma dupla controvérsia para eles, ele acrescenta:

- "Não temos que lidar aqui com o de mostrar, pelos monumentos da Tradição e as decisões dogmáticas, o que era a Fé da Igreja, mas, o que pretendia provar a necessidade de acreditar na Igreja merece atenção especial ".

A antiguidade cristã produziu duas obras fundamentais sobre o assunto, uma para o início do século III e outra para a quinta: as prescrições de Tertuliano e o Commonitory de Vincent de Lérins.

Dizemos que são fundamentais, porque, de fato, as considerações que aí se desenvolvem atacam igualmente todas as seitas, quaisquer que sejam suas doutrinas particulares: e assim como, na álgebra, se obtém eliminando as condições especiais de tal problema particular, fórmulas geral, aplicável a qualquer tipo de quantidade; do mesmo modo, descartando na leitura desses dois escritos os nomes dos hereges contemporâneos e as reflexões anexas a eles, o princípio geral da controvérsia com todos aqueles que criam ou escolhem, aparece em pureza lógica. sua fé, de acordo com o significado próprio desse nome de hereges.

Aqui está o começo humilde deste belo livro:

"Parece-me, peregrino, o menor de todos os servos de Deus, que não seria, com a ajuda do Senhor, uma coisa medíocre escrever o que recebi fielmente. dos santos padres, uma precaução que é, sem dúvida, muito necessária para minha própria fraqueza, já que estará lá sob a mão do que fornecer, por uma leitura assídua, com minha pequena memória ".

Essas linhas explicam o significado do título escolhido pelo autor.

Naquela época, o nome Commonitory foi dado a uma coleção de notas que deveriam ajudar a memória:
Foi assim que o imperador Teodósio deu um commitório ao conde Elpídio, partindo para o Concílio de Éfeso, e que o papa Zozime de Roma entregou um a Faustino, a quem ele enviou para a África.

Uma das páginas mais admiráveis ​​do Commonitory é aquela que trata do progresso, essa grande questão de todos os tempos e da nossa em particular.

"Alguém pode dizer:
'Não pode haver algum progresso para a fé na Igreja de Cristo?'
Que existe e que existem muitos.

Pois quem seria tão malévolo aos homens, tão amaldiçoado por Deus, a ponto de impedir esse progresso?

Mas deve, no entanto, ser um progresso, não uma mudança.

O que constitui o progresso de uma coisa é que ela leva crescimento sem mudar a essência; pelo contrário, a mudança é que ela passa de uma natureza para outra.

É necessário, portanto, que a inteligência, a ciência, a sabedoria de todos e cada um, de um homem como de toda a Igreja, de acordo com a idade e o século, cresçam e cresçam muito, mas neste caso isto é, mantendo a mesma doutrina, o mesmo significado, o mesmo pensamento.

Que a religião das almas imita o estado do corpo, que, ao mesmo tempo em que se desenvolve e cresce com os anos, não deixa, no entanto, de ser o mesmo.

Há muita diferença entre a flor da juventude e a maturidade da velhice; mas aquele que é agora um homem velho não é outro senão aquele que já foi adolescente; para que um e o mesmo indivíduo possa mudar seu estado e disposição, ele não muda nem a natureza nem a pessoa.

Os membros são pequenos em uma criança amamentada, altos em um homem jovem; no entanto, eles são os mesmos em ambos.

Como muitos filhos têm membros, muitos têm homens; e se há partes que se desenvolvem numa idade mais madura, elas existiram no princípio de sua origem, de modo que nada de novo aparece em um homem velho, que não estava oculto nele quando era criança.

Assim, não se deve duvidar, a regra certa e legítima de um belo desenvolvimento, a ordem perfeita e invariável de um belo crescimento, é quando o número de anos vem para descobrir em um jovem o partes e formas que a sabedoria do Criador havia escondido primeiro em uma criança.

Mas, se o homem, com o tempo, se transformar em uma figura que não é dele; se o número de seus membros aumenta ou diminui, deve ser, neste caso, ou todo o corpo deve perecer, ou tornar-se monstruoso, ou enfraquecer, pelo menos.

Da mesma forma, a doutrina da religião cristã deve seguir essas leis da perfeição, ser consolidada pelos anos, prolongar com o tempo, aumentar com a idade, mas permanecer no entanto pura e intacta, ser completa e completa todas as medidas de suas partes, como em seus sentidos e seus membros de alguma forma,
admitir nenhuma mudança,
não perder nada por conta própria, e não sofrer qualquer variação nos pontos definidos.

Para a Igreja de Cristo, cuidadosa e prudente guardiã dos dogmas que lhe são confiados, ela nunca muda nada,
nada diminui, não acrescenta nada a isso;
não tira o que é necessário, não introduz nada supérfluo,
não deixa nada a perder do que lhe pertence, não usurpa nada de estranho;
mas ela coloca toda a sua indústria, todo o seu entendimento, para tratar as coisas velhas fiel e sabiamente,
moldar e polir o que poderia ser iniciado, esboçado;
consolidar, fortalecer o que foi expresso, desenvolvido; para manter o que foi confirmado, definido.

Finalmente, que outro objeto já se propôs no decreto dos Concílios, exceto para fazer acreditar com uma fé mais forte o que se acreditava com mais simplicidade; para pregar com mais vigor o que estava pregando com mais fraqueza; para adorar com mais zelo o que já adoramos com segurança? "

São Vicente de Lérins morreu antes do final de 450, sob o reinado dos imperadores Teodósio II e Valentiniano III.

Suas relíquias, diz-se, são respeitosamente mantidas em Lerins; parcelas existiriam em outro lugar.

St. Vincent de Lerins viu a onda de um fluxo que se afasta da sua nascente até onde ele nunca deveria voltar, a imagem de momentos fugazes da vida, que flui e nunca mais voltar!
Ai! o que é a boca que às vezes não disse ao pensar na brevidade de nossos dias: o que é a vida?

Lembrando-nos de nossa infância feliz, pisando de novo no pensamento deste gramado, onde estávamos brincando com tanta alegria, e vendo em nossas mentes as campanhas em que caminhamos nossa juventude despreocupada, não parece que ainda nos tocamos? momentos passaram ainda por muitos anos?
Mas será o mesmo quando, no nosso leito de morte, pudermos olhar para toda a nossa vida de relance:
o que será então para nós, exceto um sonho frívolo, uma sombra leve e fugidia?
"Qual é a sua vida", disse o Apóstolo São Tiago?
É um vapor que parece por pouco tempo e logo será dissipado.
Você não está tolos, vocês que dizem: Hoje ou amanhã iremos a tal cidade, vamos negociá-lo por um ano, e faremos um ganho considerável: você sabe mesmo o que vai acontecer amanhã? '

Muitas pessoas pensam com bastante frequência sobre a brevidade da vida; mas este pensamento, que Deus destinou a dar tantos frutos, é estéril para eles.

Longe de tirar proveito disso, eles se apressam em expulsá-lo assim que se apresenta, e tentam substituí-lo por pensamentos risonhos e frívolos.

Na verdade, não é uma loucura como a dos loucos que dançam sobre um vulcão aberto para devorá-los?

No calendário romano (...), São Vicente foi celebrado em Lérins em 28 de maio, e é celebrado em 24 de maio na Igreja atual.

 

 

 

Saint Vincent de Lérins guide and defender of Orthodoxy.

"Beware lest anyone deceive you, because many will come in my name, saying,
I am Savior, and they will seduce many. "(Math 24,4-5).

The term "Catholic" comes from the Greek "καθόλου", which, as many old terms, by polysemy, has several possible meanings.

The first to use this term to define the Church is St. Ignatius, bishop-martyr of Antioch and successor of the apostle St. Peter.

In his epistle to the Smyrniotes, in chapter 8,2 he says: "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "where is Christ Jesus, there is the Catholic Church".

It can mean "in fullness" or "universal". Now, at the time when St. Ignatius wrote, the Church is far from being present in all the known inhabited world, very far even.

On the other hand, he "forges" this term in the context of the bishop's explanation and role. In a context of faith.

So the original meaning of the term is indeed "fullness" of the Faith, and not "universal" in the sense "everywhere present".

It is very important to constantly remember that the term "Catholic" was not strictly the same value in the Church at the time of St. Vincent de Lerins as in the West since the "Council of Trent".

The term applies to the Church "Body of Christ", the Unam Sanctam of the great Ecumenical Councils, not to either party separated by schisms or invented late.

It is important to remember this when reading patristic texts, especially in modern translations.

This explanation also recalls why today in the so-called Orthodox Church, in the Creed, we use the term "Catholic" and not "orthodox" (which does not exist in the Nicene Creed) - it is still and always a question of Faith and no earthly organization .--- --- ---

Saint Vincent, the first brother of Saint Loup, bishop of Troyes, was born at Toul, in Lorraine.

He had first served in the army and shined in the world. Driven by the example of his virtuous brother, he opened himself to divine grace and became a monk at the monastery of Lérins to think only of working for his salvation.

Painfully affected to see the Church torn by heretics and wanting to contribute, for its part, to protect the simple faithful against the fallacies of error, he composed, around the year 434, three years after the Ecumenical Council of Ephesus, who outlawed Nestorianism, a book he called "Commitorium" or a warning against heretics, and which by humility he published under the name "Peregrinus" (the Traveler or the Unknown).

It is in this beautiful and solid work that he traces this rule to which, more strictly than ever, it is important to comply:

- "In the Catholic Church, we must take the utmost care to hold what has been believed everywhere, always and by all.
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum is ut tenumus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est ".

This book, a true pearl, "small by its size but immense by its value" (Mole parvum, sed virtute maximum), aims to preserve the faithful of the novelties in matters of Faith.

This treaty was originally divided into two parts, the second of which was the Council of Ephesus, and to which was added a recapitulation of the whole work.

The second part having been subtracted from Vincent, he contented himself with reporting this recapitulation at the end of the first part, and making only one book at all; it is in this state that we have it today.

The author establishes this infallible rule to distinguish the truth from the error, namely, the authority of the Scriptures explained according to the Tradition of the Church.

Vincent de Lérins applies himself to all things to warn the faithful against one of the most dangerous temptations in which their faith is exposed, which happens when God allows great men, men esteemed by their talents, and reputation for holiness become the teachers of heresy.

He brings as examples Valentin, Donat, Photin, Apollinaris, Nestorius, Tertullian, and especially Origen, two Fathers whom he praised most, to conclude that "all true Catholics must receive the Doctors with the Church, but no not to abandon the Faith of the Church with the Doctors ".

The Commonitory is one of those writings that can not be read too often; there is not much of it in Christian antiquity which contains so many admirable things in so few words.

The style is pleasant, precise, soft and flowing; the phrase of Vincent de Lérins, always pure and harmonious, is modulated and balanced like the Ciceronian period.

In terms of style, the author of the Commonitory seems much superior to Salvian who lived in the same century.

After having shown that the division of heretics into two main classes also determined a double controversy for them, he adds:

- "We do not have to deal here with the one of showing, by the monuments of Tradition and the dogmatic decisions, what was the Faith of the Church, but, that which was intended to prove the necessity of to believe in the Church deserves special attention. "

Christian antiquity has produced two fundamental works on this subject, one towards the beginning of the 3rd century, and the other at the 5th: the Prescriptions of Tertullian, and the Commonitory of Vincent de Lérins.

We say them fundamental, because indeed the considerations which are developed there strike equally all the sects, whatever their particular doctrines: and just as, in algebra, one obtains by eliminating the special conditions of such particular problem, formulas general, applicable to any kind of quantity; likewise, by discarding in the reading of these two writings the names of contemporary heretics and the ancillary reflections attached to them, the general principle of controversy with all those who create or choose, appears in logical purity. their faith, according to the proper meaning of that name of heretics.

Here is the humble beginning of this beautiful book:

"It seems to me, pilgrim, the least of all the servants of God, that it would not be, with the help of the Lord, a mediocre thing to write down what I have faithfully received. of the holy fathers, a precaution which is, no doubt, very necessary to my own weakness, since it will be there under the hand of what to supply, by an assiduous reading, with my little memory. "

These lines explain the meaning of the title chosen by the author.

At that time the name Commonitory was given to a collection of notes which were to help the memory:
It was thus that the Emperor Theodosius gave a commonitory to Count Elpidius, leaving for the Council of Ephesus, and that Pope Zozime of Rome handed one to Faustin, whom he sent to Africa.

One of the most admirable pages of the Commonitory is that which deals with progress, this great question of all times, and of ours in particular.

"Someone may say:
'Can there not be any progress for the Faith in the Church of Christ?'
That there is, and that there are many.

For who would be so malevolent to men, so cursed by God, as to prevent this progress?

But it must nevertheless be a progress, not a change.

What constitutes the progress of a thing is that it takes growth without changing the essence; on the contrary, change is that it passes from one nature to another.

It is therefore necessary that the intelligence, the science, the wisdom of each and every one, of one man as of the whole Church, according to the age and the century, grow and grow much, but in this case that is to say, keeping the same doctrine, the same meaning, the same thought.

That the religion of souls imitates the state of the body, which, while developing and growing with the years, does not leave nevertheless to be the same.

There is much difference between the flower of youth and the maturity of old age; but he who is now an old man is no other than the one who was once a teenager; so that one and the same individual may change his state and disposition, he nevertheless changes neither nature nor person.

The limbs are small in a suckling child, tall in a young man; however, they are the same in both.

As many children have members, as many have men; and if there are parts which develop in a more mature age, they existed however in the principle of their origin, so that nothing new appears in an old man, who was not hidden in him when he was a child.

Thus, one must not doubt, the right and legitimate rule of a beautiful development, the perfect and invariable order of a beautiful growth, is when the number of years comes to discover in a young man the parts and forms that the wisdom of the Creator had first hidden in a child.

But, if the man, with the time, turns into a figure which is not his; if the number of its members increases or decreases, it must be, in this case, or the whole body should perish, or become monstrous, or weaken at least.

In the same way, the doctrine of the Christian religion must follow these laws of perfection, be consolidated by the years, extend with time, rise with age, but remain however pure and intact, be full and complete in all the measures of its parts, as in its senses and its members in some way,
to admit no change,
not to lose anything of its own, and not to undergo any variation in the defined points.

For the Church of Christ, careful and prudent guardian of the dogmas entrusted to her, she never changes anything,
nothing diminishes it, adds nothing to it;
it does not take away what is necessary, it introduces nothing superfluous,
it leaves nothing to lose of what belongs to it; it usurps nothing of stranger;
but she puts all her industry, all her understanding, to treat faithfully and wisely old things,
to shape and polish what could once be started, sketched;
to consolidate, to strengthen what was expressed, developed; to keep what was confirmed, defined.

Finally, what other object has it ever proposed itself in the decree of the Councils, except to make believe with a stronger faith what one believed with more simplicity; to preach more forcefully what was preaching with more weakness; to adore with more zeal what we already adored with safety? "

Saint Vincent de Lérins died before the end of 450, under the reign of emperors Theodosius II and Valentinian III.

His relics, it is said, are respectfully kept at Lerins; parcels would exist somewhere else.

Saint Vincent de Lérins saw in the wave of a stream that is moving away from its source to which it must never go, the image of the fleeting moments of life, which flow never to return!
Alas! what is the mouth that has not sometimes said in thinking of the brevity of our days: What is life?

By reminding us of our happy childhood, by treading the thought of this lawn again, where we were playing with so much gaiety, and seeing in our minds the campaigns in which we walked our carefree youth, does it not seem that we still touch upon moments passed yet for many years?
But it will be the same when, on our deathbed, we can look at our whole life at a glance:
what will be then for us, except a frivolous dream, a light and fugitive shadow?
'What is your life,' said the Apostle St. James?
It is a vapor that seems for a little time and will soon be dispelled.
Are you not foolish, you who say, Today or tomorrow, we will go to such a city, we will negotiate for a year, and we will make a considerable gain: do you even know what will happen tomorrow? '

Many people think quite often about the brevity of life; but this thought, which God has destined to bear so much fruit, is barren to them.

Far from taking advantage of it, they hasten to drive it out as soon as it presents itself, and try to replace it with laughing and frivolous thoughts.

In truth, is not this a madness like that of the madmen who would dance over a volcano open under their feet to devour them?

In the Roman calendar (...), Saint Vincent was celebrated in Lérins on May 28, and it is celebrated on May 24 in the current Church.

 

 

L’ORGANISATION DE L’ÉGLISE

 

Extrait d’un article publié, en 1948, dans la revue « Les Cahiers de l’Orthodoxie française » republié dans l'édition de Forgeville n°5.

 

L’organisation de l’Église primitive, radicalement différente de celles des autres sociétés se basait sur le dogme de la Trinité. Elle est restée celle de l’Orthodoxie.

Les règles apostoliques (premiers siècles), la définissent comme un système métropolitain, c’est-à-dire que les Églises locales, ou Églises-sœurs, possèdent une grande liberté dans l’unité catholique ; chacune est dirigée par un métropolite et ses évêques. Le métropolite est, lui-même, le symbole et l’exécuteur de l’unité des évêques du lieu. De même, le diocèse est administré par l’union de l’évêque et des prêtres et la paroisse par celle du prêtre et des fidèles.

L’Église orthodoxe a assumé dans l’Histoire une tâche difficile : maintenir l’équilibre entre l’ordre et la liberté, l’unité et l’autonomie locale. Elle s’opposa toujours, à travers les siècles, soit à la centralisation excessive, soit à la pulvérisation anarchique. Au IIIe siècle, l’Afrique, en proclamant l’omniprésence du Saint-Esprit, repousse les prétentions de Rome. Au VIe siècle, le Ve concile œcuménique refuse de laisser l’Église de Constantinople englober la petite Église de Chypre ; la crainte que la fumée de l’orgueil ne pénètre l’œuvre du Christ et que l’esprit de liberté, conquis par le sang de notre Seigneur, ne l’abandonne, motive ce refus. Au XIe siècle, tout l’Orient blâme la réforme monarchique de Hildebrand et défend le droit des Églises locales et des laïques, ainsi que l’esprit conciliaire. Dès que les nouvelles Églises mûrissent, elles n’hésitent pas à réclamer leur indépendance, celle d’Ochrid au XIe, celles de Kiev et de Moscou au XIVe, de Tiflis au XVIe, de Belgrade, de Bucarest et d’autres à notre époque.

Pour défendre les intérêts généraux et l’ordre universel, l’Orthodoxie possède le Pouvoir Souverain, qui réside dans l’accord des Églises-Sœurs (conciles, lettres de paix...) ; ses décisions sont indiscutables.

Ainsi, toute l’organisation, depuis la paroisse jusqu’au Pouvoir Souverain, réalise l’unique volonté de la pluralité des personnes. Elle est le reflet social du principe trinitaire.

 

Cinquième Dimanche après Pâque ,

Quatrième après le Nouveau Dimanche

  • Saint Qurbana :
    • 1ère Epître de St Pierre 3: 17-22 :
  • 17 Mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si telle était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Hébreux 11: 32-40 :
  • 32 Que dire encore ? Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire de Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes.
  • 33 Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. Ils ont fermé la gueule des lions,
  • 34 éteint la flamme des brasiers, échappé au tranchant de l’épée, retrouvé leurs forces après la maladie, montré du courage à la guerre, mis en fuite des armées étrangères.
  • 35 Des femmes dont les enfants étaient morts les ont retrouvés ressuscités. Mais certains autres ont été torturés et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée, car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection.
  • 36 D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet, des chaînes et de la prison.
  • 37 Ils furent lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d’épée. Ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités
  • 38 – mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre.
  • 39 Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse.
  • 40 En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.
    •  
    • Saint Luc 9: 51 – 62 :
  • 51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
  • 52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
  • 53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
  • 54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
  • 55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
  • 56 Puis ils partirent pour un autre village.
  • 57 En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
  • 58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
  • 59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
  • 60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
  • 61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
  • 62 Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE
L’honnêteté –

Évoquer les racines chrétiennes de la France, simple question d’honnêteté intellectuelle, est un hommage à tous ceux et celles qui ont contribué à répandre sur ce territoire les valeurs évangéliques, surtout l’amour de Dieu et du prochain. Innombrables les chrétiens qui, avant même que notre pays ne porte son beau nom à consonance de liberté, avant toute forme d’unité nationale et de nationalisme, avant toute liaison avec une forme de pouvoir, ont imprégné son sol et sa culture du respect de l’être humain à l’image de Dieu. Même si, à certains égards, l’évangélisation est chez nous restée superficielle et si certains comportements, comme la torture et l’exécution capitale, ont perduré quoiqu’ils contredisent l’enseignement du Sauveur, on sait très bien que les diverses communautés chrétiennes, en particulier les monastères, ont manifesté l’amour du Christ au sein de la société civile. Les racines chrétiennes de la France sont dues en grande partie à la générosité des moines. Tout le monde connaît la figure de saint Martin partageant avec un pauvre, indissociable de l’histoire de ce pays, figure de non-violence évangélique, d’amour des pauvres ; figure charismatique de thaumaturge et d’apôtre. Les valeurs mêmes du socialisme français, le propos d’organiser une société plus juste, s’enracinent dans le message évangélique qu’elles sécularisent en séparant sa dimension philanthropique de la révélation divine. Les chrétiens ont montré l’amour des pauvres, des démunis, des malades, des prisonniers. Le grand saint Germain de Paris rachetait les prisonniers civils et les prenait en charge. Les communautés chrétiennes ont été d’abord des communautés liées à l’émigration de la diaspora juive à Marseille, à Nice, à Lyon. Elles ont été marquées au sceau du martyre, celui de saint Pothin, de sainte Blandine et de tant d’autres. Elles ont été longtemps des communautés sans pouvoir, et en butte au pouvoir. Les martyrs de la Révolution française elle-même reposent dans notre sol et le fécondent spirituellement. Le christianisme a donné à ce qui serait ensuite la France des racines de sang, de prière, d’amour des ennemis. Il a promu un charisme féminin, celui qui se voit chez les grandes saintes de l’époque mérovingienne, sainte Radegonde, sainte Clothilde, sainte Geneviève : évoquer l’histoire de la France sans mentionner ces grandes civilisatrices serait donner une image gravement tronquée.

Les reliques

Récemment, on a retrouvé des reliques qui sont très probablement celles de saint Sidoine d’Aix, dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-sainte-Baume. Les racines chrétiennes de la France, comme d’autres pays d’Europe, sont en grande partie dues à la présence des saintes reliques. Celles-ci ne sont pas les fragments inertes d’ossements ou d’un corps desséché. Suivant notre foi, le corps des saints est imprégné par la grâce incréée : corps baptisés, corps oints du saint chrême, corps nourris du corps précieux et du sang très pur du Seigneur Jésus Christ et Dieu, ils sanctifient à leur tour ce qu’ils touchent. Notre terre est sanctifiée par les reliques de nos saints chrétiens. À diverses époques, il a été tenté d’éradiquer le christianisme précisément en brûlant les reliques ou en les jetant dans les fleuves. Ceux qui faisaient cela connaissaient très bien la valeur de ces restes bénis.

Sainte terre

Ainsi, les racines chrétiennes de notre pays, et de l’Europe, ne consistent pas seulement en idées ou en valeurs chrétiennes, en comportement évangélique : elles résident dans la puissance qui est dans le corps des saints et qui fait que notre terre est sainte. Comme Aliocha dans le roman de Dostoïevski, nous nous prosternons et nous embrassons cette terre imprégnée du sang des martyrs et foulée par les pieds de grands témoins de la Résurrection. Nous n’oublions pas que sainte Marie-Madeleine, la myrophore, l’Égale-aux-apôtres, dont les reliques sont à Vézelay, à la Sainte-Baume et à Saint-Maximin, a marché sur le sol de notre pays. On peut toujours nier ces faits, enlever le nom des saints dans nos villages et sur nos routes, il reste objectivement que nous vivons dans un pays indissociablement imprégné par la foi chrétienne, l’héritage biblique et judaïque. Les chrétiens orthodoxes eux-mêmes, quand, au cours de ce siècle, ils ont commencé à organiser des communautés, suite aux diverses formes d’émigration, ont su qu’ils venaient dans un pays dont les racines chrétiennes étaient tellement anciennes, tellement apostoliques, tellement patristiques, qu’ils pourraient s’y retrouver comme chez eux, quand ils ont parcouraient la terre de saint Jean Cassien, dont on vénère les reliques à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Encore faut-il que les chrétiens vivant en France et en Europe dans ce 21ème siècle, loin de vaciller, entretiennent à leur tour ces saintes racines par des choix de foi…

GRANDIR SPIRITUELLEMENT
La question de la "croissance spirituelle" est sérieuse; nous en parlons tout le temps, mais nous n'avons pas tous la même compréhension de ce que cela signifie vraiment.
Contrairement à la croissance physique, il n'y a pas de manière quantitative pour mesurer sa croissance spirituelle. Et pourtant, nous pouvons encore le faire, non pas en utilisant un mètre ruban ou une balance, mais par nous-mêmes en nous mesurant par rapport aux saints, héros de la foi chrétienne, dont la plupart ont donné leur vie comme martyrs pour la foi en Christ!
Pensez-vous que vous êtes vraiment patients et humbles? Comparez-vous aux épreuves et tribulations de saint George, ou saint Démetrios, sainte Catherine ou sainte Irène et même aux saints plus contemporains comme saint Nectaire, et vous saurez immédiatement quelle distance vous reste à parcourir. Afin de faire cette comparaison vous aurez certainement besoin de lire les histoires de la vie de ces hommes et femmes. Et, savez-vous ce qui adviendra? Tandis que vous  lirez leur vie, vous grandirez spirituellement en même temps! La croissance spirituelle est un processus qui commence quand vous le voulez et ne se termine pas une fois que vous le lancez, à moins que vous ne l'arrêtiez.
Par conséquent, ma question à vous qui lisez cet article est la suivante: Voulez-vous vraiment grandir spirituellement? Voulez-vous vraiment savoir comment le faire? La responsabilité est vôtre entièrement! Vous avez besoin de prendre la décision et de commencer l'effort. Il n'est pas difficile de le faire. Il suffit de se lancer dans ce voyage et Dieu sera là pour vous aider dans votre démarche.
Beaucoup de gens confondent la croissance spirituelle avec l'augmentation de la connaissance des faits et la capacité de réciter de l'information. Mais ce n'est pas la croissance spirituelle! Certains des plus compétents "théologiens chrétiens" dans le monde sont des "enfants spirituels" dans le meilleur des cas et de complets païens dans le pire. D'un autre côté, quelques-uns des chrétiens les plus simples et les moins éduqués, j'ai rencontrés dans ma vie, étaient des "géants spirituels" en comparaison.
Voulez-vous vraiment grandir spirituellement? Voici la recette: Humiliez-vous,  tombez aux pieds d'un père spirituel et confessez vos péchés, y compris votre orgueil et votre arrogance. Il est garanti, vous vous remettrez sur pied un "homme nouveau", renouvelé par la force de l'Esprit Saint. Ce sera un progrès dans la croissance spirituelle. Vous le saurez dans votre cœur.
Voulez-vous conserver cet état spirituel élevé? Voici la recette: Retournez vous confesser, encore et encore avec un cœur contrit et un esprit humilié. Vous commencerez certainement à voir vous-même et le monde autour de vous sous un jour nouveau. Vous commencerez à avoir une appréciation différente des à la fois des hommes et de la nature. Vous sentirez Dieu présent partout où vous allez. Vous commencerez à ressentir une joie indicible et à voir la bonté et la gentillesse des gens comme vous ne l'avez jamais vue auparavant.
Il n'est pas difficile de se mettre sur la voie de la croissance spirituelle. C'est à vous de le faire et vous en serez le tout premier bénéficiaire
Père Papageorgiou Panayiotis
 
Version française  d'après

MÉDITATION ET PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

 

"Le Seigneur voit nos maigres efforts" et Prière à

Saint Joseph pour la conversion d'une personne:

"Nous devons sans cesse nous souvenir que le Seigneur nous voit à la lutte contre l'Ennemi, et dès lors, nous ne devons jamais avoir peur.

Quand bien même l'hadès (enfer) tout entier nous tomberait dessus, nous devons garder courage."

(Saint Silouane l'Athonite)
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Prière à Saint Joseph pour obtenir
la Conversion d’une personne:

Bon Saint Joseph, vous à qui le Saint-Esprit a donné le titre de Juste,
je vous recommande instamment l’âme de (mentionner le prénom de la personne), que Jésus notre Sauveur a rachetée au prix de son Sang.

Vous savez combien ceux qui sont éloignés du Christ notre Rédempeur ou qui refusent volontairement sa Présence dans leur vie, sont malheureux.

Combien ils sont exposés à se perdre pour toute l’Éternité.

Ne permettez pas, ô bon Saint Joseph, vous qui veillâtes sur Jésus et Marie, que cette âme qui m’est si chère demeure plus longtemps séparée de Jésus notre Sauveur.

Dans votre amour paternel, reflet sur cette terre de l'Amour du Père Céleste protégez-là ; obtenez que son cœur s’ouvre à la puissance salvifique de Jésus.

Préservez-la du danger qui la menace; et que son cœur s’apaise.

Par votre douce et puissante intercession, ramenez cet enfant prodigue dans l'intimité de notre Père du Ciel, du Christ qui s'est fait son Frère que l'unifiant et le rectifiant dans ses pulsions vitales, l'Esprit Saint ne soit plus contristé par ses actes !

Je vous en prie, ne l’abandonnez pas, accompagnez-le sur le chemin de la conversion.

Ainsi, avec cette âme je vous vous bénirai dès cette terre, en racontant les bienfaits que Dieu nous aura accordés par votre intercession.

Amen

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The Lord sees our meager efforts

We must constantly remember that the Lord sees us in the fight against the Enemy, and therefore we must never be afraid.

Even if all hell (hell) fall on us, we must keep courage.

(Saint Silouane the Athonite)
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Prayer to Saint Joseph to obtain
Conversion of a person:

Good Saint Joseph, to whom the Holy Ghost gave the title of Just,
I urge you the soul to (mention the name of the person), whom Jesus our Savior redeemed at the price of his Blood.

You know how far those who are far from Christ our Redeemer or who voluntarily refuse His Presence in their lives, are unhappy.

How much they are exposed to being lost for all eternity.

Do not allow, O good Saint Joseph, you, who watched over Jesus and Mary, that this soul, which is so dear to me, remains longer separated from Jesus our Savior.

In your paternal love, reflect on this earth of the Love of the Heavenly Father protect it; get his heart open to the saving power of Jesus.

Preserve it from the danger that threatens it; and let his heart calm down.

Through your sweet and powerful intercession, bring this prodigal son into the intimacy of our Father of Heaven, of Christ who made himself his Brother, unifying and rectifying him in his vital impulses, the Holy Spirit is no longer saddened by his actions!

I beg you, do not abandon him, accompany him on the path of conversion.

So, with this soul, I will bless you from this earth, by recounting the blessings that God has bestowed on you through your intercession.

Amen
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O Senhor vê nossos esforços escassos

Devemos lembrar constantemente que o Senhor nos vê na luta contra o Inimigo e, portanto, nunca devemos ter medo.

Mesmo se o inferno (inferno) cair sobre nós, devemos manter a coragem.

(Santo Silouane o Athonite)
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Oração a São José para obter
Conversão de uma pessoa:

Bom São José, a quem o Espírito Santo deu o título de justo,
Peço-lhe a alma para (mencionar o nome da pessoa), a quem Jesus, nosso Salvador, redimiu ao preço de seu Sangue.

Você sabe até onde os que estão longe de Cristo, nosso Redentor, ou que voluntariamente recusam Sua Presença em suas vidas, são infelizes.

Quanto eles estão expostos a serem perdidos por toda a eternidade.

Não permita, ó bom São José, você, que vigiou sobre Jesus e Maria, que esta alma, que é tão querida para mim, permaneça mais separada de Jesus, nosso Salvador.

Em seu amor paternal, reflita sobre esta terra do Amor do Pai Celestial, proteja-a; tenha seu coração aberto para o poder salvador de Jesus.

Preserve-o do perigo que o ameaça; e deixe seu coração se acalmar.

Através de sua doce e poderosa intercessão, traz esse filho pródigo para a intimidade do nosso Pai Celestial, de Cristo que se fez seu irmão, unificando e retificando-o em seus impulsos vitais, o Espírito Santo não está mais triste por suas ações!

Peço-lhe, não o abandone, acompanhe-o no caminho da conversão.

Assim, com essa alma, abençoarei você desta terra, contando as bênçãos que Deus concedeu a você por sua intercessão.

amém

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

PROBLÈMES ECCLÉSIOLOGIQUES

 

Article publié par « Présence orthodoxe » (n°184) republié dans l'édition de Forgeville n°5, en contribution à la controverse initié, en 1948, par le père Michel Polsky de l’Église russe hors frontière ; controverse amplifiée par la prétention du Patriarche de Constantinople, Athénagoras, à la primauté universelle de son patriarcat ; controverse opposant le hiéromoine Sophrony et le père Alexandre Schmemann sur le sujet de l’autorité canonique dans l’Église orthodoxe et, par voie de conséquence, de son unité et son organisation.

Article publié, à l’origine, en russe, en 1950, dans le quatrième bulletin « Messager de l’exarchat du patriarche russe en Europe occidentale ».

 

L’article du hiéromoine Sophrony « L’unité de l’Église à l’image de l’unité de la Sainte Trinité », imprimé dans le précédent numéro de ce journal, a suscité de la part du père Alexandre Schmemann un article en réponse sous le titre « Du néo-papisme » (voir le journal Le Messager de l’Église, n° 5, 1950. p. 11).

L’article du père Alexandre est avant tout une réponse polémique aux accusations contre lui du père Sophrony, dans le fait qu’il renverse la structure initiale de l’Église ; à cela le père Alexandre, non moins énergiquement, répond que le père Sophrony « prêche en qualité d’ecclésiologie orthodoxe quelque chose qui est radicalement incompatible avec elle ». Ces dures accusations réciproques ne sont pas portées en vertu de sentiments personnels. Devant nous s’est ouverte une discussion brûlante de deux prêtres orthodoxes, profondément et sans réserve dévoués à l’Orthodoxie. Discussion brûlante ne portant pas sur des particularités ni des détails, mais sur la nature même de l’Église, sur une question n’admettant aucun compromis. C’est pourquoi on doit la traiter très sérieusement.

Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, avant le Credo, le diacre appelle les fidèles : « Aimons-nous les uns les autres, afin que dans la concorde nous confessions … ». Il n’y a rien de plus parfait que la concorde. Mais l’absence de différences d’opinion ne témoigne pas toujours de la concorde ardemment désirée. Il existe aussi une fausse paix due à l’indifférence, à la paresse spirituelle, à une foi tiède. Mieux vaut la lutte pour la vérité que la paix dans l’erreur. Une discussion sincère, incorruptible au nom de la pureté de l’Orthodoxie, zélée, sans arrogance, peut servir à une expression plus précise du dogme, à épurer l’enseignement de l’Église des rajouts, des éléments du monde, étrangers à la révélation.

Les grands dogmes de l’Église furent ciselés dans la lutte, dans le creuset des épreuves. Les saints atteignaient la perfection en passant par une lutte intérieure spirituelle implacable avec les pensées. Que l’Esprit-Saint fasse que la polémique commencée entre le père Sophrony et le père Alexandre — qui est non seulement leur discussion mais aussi la nôtre, nous tous qui aimons au plus haut point la pureté de l’Orthodoxie, — serve à révéler la vérité sur l’Église et à anéantir les hérésies.

Bien entendu, il ne faut jamais exagérer artificiellement la lutte, comme si l’on se délectait d’une certaine atmosphère tendue, celle de la guerre théologique, où chacun se sent un nouvel Athanase le Grand, un Grégoire, un Maxime. Mais si elle a surgi à propos d’un sujet aussi essentiel que la nature de l’Église du Christ, tout escamotage, toute désertion par veulerie, peuvent seulement mener à une chute spirituelle, à la « laïcisation », néfaste pour la foi, mortelle pour l’amour.

Nous savons qu’aussi bien le père Sophrony que le père Alexandre sont avant tout dévoués à l’Église du Christ ; mais nous ne cacherons pas notre appréhension, que cette discussion à l’échelle panorthodoxe puisse — que le Seigneur nous en protège ! — facilement se transformer en une polémique sans talent et vaine entre les juridictions ; polémique qui empoisonne depuis déjà trente ans la vie ecclésiale orthodoxe en Europe occidentale dans laquelle, selon l’expression très juste de Vladimir Lossky, « le patriotisme juridictionnel » assombrit la conscience orthodoxe et où chacun, remarquant avec enthousiasme la paille dans l’œil de son frère, ne voit pas la poutre dans son propre œil.

Approchons de ces questions soulevées dans ces deux articles, non au nom d’un intérêt particulier, ou au nom de sympathies personnelles, mais au nom de l’Église du Christ, Une, Unique, Irremplaçable, Orthodoxe.

Afin d’apprécier avec justesse un quelconque écrit, il faut d’abord entendre ce que l’auteur a voulu dire, ce qui l’enthousiasme particulièrement, où se trouve le thème principal, son emphase, indépendamment des détails et des thèmes secondaires qui l’accompagnent. Ces derniers ont leur importance mais se trouvent à la seconde place et doivent être détaillés à la lumière de la question centrale.

En comparant ces deux articles, nous sommes obligés de reconnaître que l’emphase confessionnelle du père Sophrony est beaucoup plus universelle que le thème qui agite le père Alexandre. Le père Sophrony exprime son point de vue sans aucune équivoque et dans le titre de son article, et dans le résumé parfait en langue française, et tout au long de l’article. Le père Sophrony, de même que nous dans notre interprétation de la XXXIVe règle, tout comme de nombreux auteurs religieux contemporains, proclame le principe trinitaire de la structure canonique de l’Église et, en son nom, attire l’attention sur la pratique contemporaine de la vie ecclésiale, qui sape la base trinitaire de la structure de l’Église. Il est difficile aux fils fidèles de l’Église orthodoxe de ne pas être en accord avec cela. On ne peut qu’y souscrire, et dire : nous aussi le croyons, nous aussi le confessons. On peut discuter de la réussite ou du malheur de telle ou telle formulation[1], mais on ne peut nier que le thème est posé justement, puissamment, opportunément.

Nul aujourd’hui ne discute sur le dogme trinitaire ni sur la divino-humanité. La conscience chrétienne actuelle, est troublée par le dogme sur l’Église et sur sa nature. Les troubles contemporains, les errements, les conflits de conscience, les divisions et les recherches, non seulement dans l’Orthodoxie, mais dans tout le monde chrétien, tournent autour de l’ecclésiologie. Tous les échecs dans les recherches de l’unité, du rapprochement œcuménique, se produisent à cause d’un enseignement faux ou inexact sur l’Église. Seule une véritable doctrine sur l’Église, proclamée et réalisée, peut « appeler tous à l’union » et amener tous « à glorifier unanimement le Très Saint Esprit ».

 Cet enseignement véridique, répétons-le et insistons, consiste dans le fait que l’Église fasse révéler dans la vie, dans l’histoire, dans sa forme canonique « l’image de la vie Tri-Unique ». Toute déviation du dogme orthodoxe de la Trinité dans l’ecclésiologie ne peut qu’être la source de nouveaux troubles et de séparations.

On aurait désiré que le père Alexandre dans son article polémique, indépendamment de la formulation dans les détours du dogme sur l’Église, proclame à l’unisson avec nous « d’une seule voix et d’un seul cœur » : « Je crois et je confesse que ce n’est pas à l’image des forces du monde, ni à l’image de la monarchie ou de la fédération, de la démocratie ou de l’aristocratie, ni à l’image de la divinité uni-hypostatique ou de nombreux dieux, mais que c’est à l’image de la Trinité consubstantielle et indivisible que se construit l’Église orthodoxe ». Sur la base de cette unanimité, de cette homonia[2] on peut discuter du reste. Sans elle la discussion est inutile. À la lumière de cette confession nous apprécierons les événements historiques et la situation tragique de l’Orthodoxie en Occident, que nous éprouvons si vivement avec le père Alexandre.

Dans l’affirmation du père Sophrony, il n’y a rien de nouveau. Il parle de la nature éternelle de l’Église. Mais ce qui est éternel et immuable dans l’Église résonne toujours comme quelque chose de nouveau, qui renouvelle, approfondit et élargit notre vision du monde. Tel est le paradoxe de la mystérieuse nature de la dogmatique orthodoxe, sa jeunesse perpétuelle dans la pureté immaculée. Mais le père Sophrony affirme également le fondement éternel, valable en tout temps, de l’ecclésiologie — le dogme trinitaire, parce qu’il voit le danger dans le « néo-papisme » qui introduit le principe de subordination dans l’Église, qui détruit la structure spécifique de sa vie, unique en son genre.

Le père Sophrony ne parle pas de lui-même, il intervient au nom de la majorité. On ne peut nier que le message du patriarche Athénagoras le jour du triomphe de l’Orthodoxie de cette année n’ai été reçu avec un grand trouble, ceci non par un groupe, mais par l’écrasante majorité des clercs et des laïques orthodoxes. En dépit du respect dû au premier hiérarque, on ne peut accepter ni passer sous silence ce message qui a soulevé en particulier un certain écho dans les milieux orthodoxes grecs et russes. Nous ne reviendrons pas ici sur lui, néanmoins il est indispensable de déclarer ouvertement que l’enseignement de ce message est irrecevable du point de vue orthodoxe, dangereux et sapant à la base notre ecclésiologie. Certes il n’y a pas que le néo-papisme qui sape l’enseignement véritable sur l’Église. L’ethnophylétisme et nombre d’autres erreurs déchirent la tunique sans couture du Christ, mais il serait hypocrite d’amoindrir le danger du néo-papisme. Nous ne pensons pas que le père Alexandre puisse souscrire aux affirmations du message cité plus haut, comme par exemple : « seulement par l’intermédiaire, c’est-à-dire par la communion et la relation avec [l’Église de Constantinople] les Églises orthodoxes locales sont réunies au corps de l’unique Église orthodoxe conciliaire et apostolique », ou bien « qu’il y a un centre vers lequel sont tournées toutes les Églises orthodoxes », ou bien que l’Église de Constantinople est « le centre vers lequel regarde le cercle de l’Église, tracé par Dieu » ou bien enfin que « les droits des Églises locales découlent de l’économie canonique de ce centre ».

Non seulement l’Église orthodoxe n’a jamais connu un tel centre, mais cette thèse détruit à la base l’égalité des droits des Églises à l’image de la Sainte Trinité, ainsi qu’un autre mystère de l’ecclésiologie orthodoxe qui consiste dans le fait que le centre de l’Église est le Christ ressuscité, invisiblement présent parmi les Apôtres et leurs successeurs. Les regards des Églises orthodoxes ne sont point dirigés vers Rome, ni vers Constantinople, ni vers Jérusalem, mais vers le Christ. Un quelconque hiérarque, ou un lieu, ne réunissent pas les Églises orthodoxes, elles sont réunies par l’unité de l’enseignement, l’union d’amour, par un seul Calice et par la structure canonique.

Si l’emphase du père Sophrony est une emphase dogmatique, de principe, posant la question de l’existence ou de la non-existence de la pureté de l’Orthodoxie, alors, en lisant attentivement la réponse du père Alexandre, nous sommes contraints de reconnaître que le nerf moteur de son article est pratico-historique, plus local qu’œcuménique, et où les constructions théoriques apparaissent comme des conséquences, comme une superstructure des questions concrètes pressantes de la vie de l’Église en Europe occidentale.

Le père Alexandre, on ne peut le passer sous silence, est l’un de ces jeunes théologiens qui ressentent profondément la tragédie des divisions de l’Église orthodoxe en Europe occidentale, et tout ce qui approfondit le schisme répugne à sa nature entièrement pénétrée par la volonté de trouver une issue à la situation créée. À la dernière page de son article, on ressent l’indignation, le hurlement contre les forces du monde qui déchirent l’Église. Lui-même, profondément enraciné dans la culture russe d’émigration, stigmatise le nationalisme « dénaturé et maladif » dans l’Église et le nomme une véritable hérésie menaçant l’œuvre du salut. « En cela, écrit-il, nous sommes coupables, nous les Russes, les Grecs et les autres ». Il parle de ce qui fait souffrir son âme, car il est difficile de reprocher au père Sophrony un nationalisme maladif. La question du père Alexandre est peut-être moins panorthodoxe, plus particulière, mais on ne peut la rejeter. Nous, vivant en Occident, sommes responsables des destinées de l’Église en Occident. Être indifférent devant l’existence de fractions hostiles en Europe au lieu d’une seule Église locale, existence dénigrant l’Orthodoxie devant le monde occidental et sapant la conscience de l’Église, est un péché et un crime. Nous sommes tous sincèrement orthodoxes avec le père Alexandre dans cet enthousiasme véritablement chrétien.

Mais le moyen de vaincre les schismes et de construire une seule Église locale, que propose le père Alexandre, n’est ni unique ni incontestable. Voici ce qu’écrit le père Alexandre (p. 16) : « Notre pensée est excessivement simple : il nous paraît correspondre tout-à-fait à l’esprit de la tradition canonique orthodoxe que, dans les lieux de la dispersion orthodoxe où il n’existe pas d’Église locale orthodoxe, l’indispensable unité locale soit réalisée par la juridiction du patriarche œcuménique, comme premier évêque, par primauté d’honneur, de l’Église orthodoxe ». Et un peu plus bas, il écrit : « Le fait que le patriarche œcuménique est le premier évêque justifie entièrement que ce soit précisément lui et personne d’autre qui prenne soin des nouvelles formations d’Église n’ayant pas encore atteint l’âge de l’autocéphalie. Il faut encore et encore souligner : cette juridiction est demandée non pour élever la grandeur du trône œcuménique, ni pour augmenter ses droits et privilèges, mais pour l’unité locale de la vie ecclésiale de la diaspora, divisée nationalement, idéologiquement, etc. » Et plus loin (p. 17) : « Pour autant que la structure actuelle de l’Église exige que chaque Église locale reconnue autocéphale soit liée avec l’Église œcuménique par une « juridiction » sur elle d’un évêque autocéphale […] alors il est naturel que les Églises de la dispersion orthodoxe soient dans la juridiction de l’Église aînée qui assure leur insertion dans l’Église œcuménique ». Enfin, un peu plus bas : « Cela ne signifie pas l’éternité de cette juridiction ».

La question de l’unification de l’Église orthodoxe en Europe occidentale est d’ordre utilitaire. Sa solution peut être différente. Elle dépend de la volonté des orthodoxes vivant en Occident et de l’accord des Églises orthodoxes concernées, actuellement de Constantinople et de Moscou. Toutes les administrations actuelles des Églises en Occident portent un caractère temporaire : certaines avec une base canonique, d’autres sans aucun fondement canonique.

Habituellement, les Églises nouvellement formées doivent se trouver sous la direction de l’Église autocéphale la plus proche jusqu’à leur maturité autocéphale (en Europe occidentale cette question se complique à cause du problème de l’émigration — les émigrés sont indubitablement liés non seulement avec le pays où ils vivent, mais aussi à leur patrie d’origine —, et par le fait qu’ils se trouvent en outre de facto sur le territoire du patriarcat de Rome, sur lequel aucune des Églises orientales n’a de prétention). Telle était la situation de l’Église éthiopienne par rapport à Alexandrie, « des évêques des pays barbares », des provinces limitrophes par rapport à Constantinople, du Japon par rapport à l’Église russe, etc. Cette solution est traditionnelle, simple et pratique.

Une autre solution est aussi possible, mais plus discutable, pouvant apporter un enchevêtrement d’autorités ecclésiales. C’est la sollicitude de celle des Églises qui la première a implanté par ses missionnaires ou ses clercs, dans un pays donné, l’autel eucharistique. Telle était l’opinion du patriarche Athénagoras, au temps où il était exarque en Amérique.

L’Église peut être confiée à la juridiction de celle d’entre les Églises, après leur accord, qui est la plus apte à la diriger, prenant en considération la situation politique, nationale et économique.

La solution la moins traditionnelle consiste en la transmission des nouvelles Églises sous la juridiction du premier évêque de l’Église œcuménique, qu’il s’agisse de la première ou de la seconde Rome.

Les deux premières solutions sont possibles seulement s’il y a, premièrement, l’accord des autres Églises ; deuxièmement, la volonté unanime du clergé et du peuple de la nouvelle Église ; et troisièmement, si ces solutions présentent une certaine utilité ecclésiale.

La dernière solution provoque une série de difficultés. Bien que le père Alexandre affirme qu’il propose la juridiction du trône de Constantinople, « non pour le grandir, ni pour augmenter ses droits et privilèges, mais pour l’unité de la vie ecclésiale de la diaspora », en tant que historien il doit être d’accord avec nous pour dire que, après une série de déclarations — et particulièrement après le message du patriarche Athénagoras —, toute augmentation des droits du trône de Constantinople peut rajouter de l’huile sur le feu du néo-papisme. S’il n’y avait pas ce danger pour le dogme de l’Église, alors il serait plus facile, pour l’utilité de l’Église locale, d’aller vers une juridiction provisoire de Constantinople en Europe occidentale, ce bien entendu avec l’accord des autres Églises orthodoxes. Mais l’histoire nous a appris que souvent les évêques, en défendant les intérêts locaux et faisant appel à leur sujet à l’ancienne Rome, renforçaient par cela dans la conscience de cette dernière ses prétentions à des droits œcuméniques, créant psychologiquement un terrain propice pour la réforme papale monarchique du Moyen Âge.

D’un autre côté, le patriarche de Constantinople n’a pas su jusqu’à présent apporter son aide à l’unité désirée de la diaspora ecclésiale, même au sein de sa propre juridiction. Le parallélisme de deux exarchats (grec et russe) sur un seul territoire, sans aucun lien entre eux, d’exarchats portant un caractère proprement ethnique, est très significatif. Avant d’être d’accord avec la solution la moins traditionnelle, déjà citée, la dernière, nous aurions voulu, premièrement, être protégés de tous les dangers du néo-papisme, deuxièmement, s’assurer par expérience que la juridiction de Constantinople est capable de surmonter les désunions en son sein sous la forme d’une synthèse des deux exarchats avec deux ou trois évêques ayant des fonctions diocésaines. Pour nous cette question reste une énigme : pourquoi, aspirant à l’unité de l’Église en Occident et luttant contre l’ethnophylétisme, l’assemblée diocésaine de l’année dernière de l’exarchat russe de la juridiction de Constantinople s’est-elle adressée avec un appel à la soi-disant « Église de Karlovtsy[3] » au lieu de chercher des voies vers la réunion des deux exarchats de Constantinople.

Nous n’allons pas nous arrêter ici sur la manière dont doivent être surmontés les schismes en Europe occidentale. Répétons seulement qu’avant tout il est indispensable que la conscience ecclésiale de la majorité des clercs et des laïcs le veuille. La solution finale dépend de l’accord des Églises intéressées, de Constantinople et de Moscou, sur la base du désir unanime des orthodoxes en Europe occidentale.

Dans son article, le père Alexandre aborde non seulement le thème local pratique de l’unité de l’Orthodoxie en Occident, mais aussi les principes. Certains de ses propos sont tout à fait justes (par exemple que parfois « les évêques diocésains se transforment en représentants du Patriarche » (p. 14) au lieu que le Patriarche soit l’interprète de la volonté unique de l’épiscopat), d’autres nécessitent des éclaircissements et des précisions ; enfin il y en a d’autres avec lesquels on ne peut nullement être d’accord. Parmi ces derniers nous nous arrêterons seulement sur l’affirmation centrale : il s’agit d’une théorie originale des monades ecclésiales dans laquelle est posé un signe d’égalité entre le diocèse, le lieu et l’autocéphalie, et où l’on affirme sans réserve que dans chaque diocèse réside la plénitude de la vie ecclésiale, théorie basée scientifiquement sur un commentaire unilatéral des écrits de saint Ignace le Théophore, et particulièrement de saint Irénée. Une telle interprétation se trouve en rupture avec la Tradition vivante de l’Église, oublie le principe trinitaire, fractionne l’Église en unités monarchiques épiscopales. Voici ce qu’écrit le père Alexandre (p. 12) : « Nous affirmions et affirmons que la nature dogmatique de l’Église exige pour son incarnation la réunion de tous les chrétiens orthodoxes vivant en un seul lieu, en un seul organisme ecclésial, avec à sa tête un seul évêque. C’est cela le principe local ». Et plus loin (p. 13) : « le principe local permet à chaque Église [...] en n’importe quel lieu d’être l’incarnation vivante de l’intégralité de la nature de l’Église […] ou bien, il vaut mieux dire, de l’Église catholique elle-même se trouvant en ce lieu ». Et plus bas : « Le diacre de Toula possède la plénitude de la vie ecclésiale en la personne de son évêque » … « Là où il y a l’union de l’évêque, du clergé et du peuple constituant un seul corps et abreuvés par un seul Esprit, là se trouve la plénitude des dons de l’Église ». Sur la même page nous lisons : « L’Église de Toula aurait pu être au IIe siècle une Église autocéphale ». Enfin à la page 14 : « Il est évident que dans le contexte trinitaire l’exemple d’hypostase ne peut être que le diocèse épiscopal [...] c’est-à-dire l’évêque dans l’Église et l’Église dans l’évêque, et nullement une union des évêques ».

Nul ne nie que dans « le contexte trinitaire » les hypostases sont les évêques diocésains avec leur clergé. Mais avant la synthèse épiscopale, chaque fils de l’Église – pour autant qu’il est unifié avec elle – est hypostase dans l’unique nature de la vie ecclésiale. Mais ce qui est important à souligner c’est que l’évêque devient « hypostase » seulement pour autant qu’il soit uni avec les autres évêques, et non lui-même en soi. Il n’y a aucune contradiction dans le fait que l’union locale des évêques, aussi bien sous la forme d’une métropole que sous la forme d’une Église autocéphale devienne de même une hypostase par rapport aux autres métropoles et Églises. L’hypostase n’est pas une auto-affirmation, mais une corrélation. Elle est impensable sans relation avec les autres hypostases. L’hypostase n’est point en elle-même ; chaque hypostase ecclésiale acquiert la plénitude d’existence par les autres hypostases et leur offre de sa plénitude. L’évêque ne possède pas la succession apostolique comme propriété. Il la perd en se séparant des autres. Nous confessons non trois dieux, mais un Dieu Unique – Père, Fils et Saint-Esprit – et chacun possède la plénitude de la Divinité non dans la séparation avec les autres mais dans l’unité de nature. La théorie avancée par le père Alexandre serait plutôt ici à l’image du tri-théisme, du polythéisme, qu’à l’image de la Trinité orthodoxe. Le principe trinitaire pénètre toute la nature de l’Église, la transperce d’une lumière incréée, mais ne se localise pas dans un seul de ses aspects. Tous les évêques sont hypostases et sont d’égal honneur, pour autant qu’ils sont réunis en une seule union de l’épiscopat œcuménique. Or, les réunions locales d’évêques (métropoles, patriarcats, etc.) sont des hypostases d’égal honneur dans l’unité de l’Église universelle.

Ayant examiné ce problème fondamental, sans lequel il n’y a pas de conscience canonique (les canons justement s’occupent des relations inter-hypostatiques, des relations entre les différentes formes de service de l’Église : les évêques, les églises locales, etc.), le père Alexandre a artificiellement mis entre les parenthèses de « la nature ontologique de l’Église » globalement tous les problèmes canoniques. L’autocéphalie, les primaties, les conciles, sont examinés par lui uniquement comme une superstructure historique, comme une concession pratique aux principes du monde.

Nul ne conteste l’expression du début du Christianisme : « Là où est l’évêque, là est l’Église, là où est l’Église, là est l’évêque ». On peut rajouter autre chose : « Là où est l’évêque, là est l’Église catholique ». Ces formules pertinentes ont leur utilité principalement comme riposte aux communautés gnostiques et, dans le contexte historique contemporain, comme riposte au presbytérianisme. Effectivement, sans évêque, sans succession apostolique, la vie ecclésiale est plus qu’endommagée, elle est vouée à la mort. Mais en acceptant tout cela dans le sens relatif aux lois, affirmer que la plénitude de l’Église se trouve dans le diocèse est non seulement faux en principe, comme nous l’avons dit plus haut en élevant notre intelligence vers le principe trinitaire, mais encore cela est faux aussi en fait. Avant tout, le diocèse ne possède pas la source fondamentale de la grâce : il ne peut, après la mort de son évêque, introniser son successeur. C’est pourquoi l’Église orthodoxe a toujours considéré comme Église locale organique non le diocèse mais une certaine union, une unité de plusieurs diocèses. Notre code canonique commence non par l’affirmation du père Alexandre mais par la règle « Que l’évêque soit sacré par deux ou trois évêques » indiquant que la source de grâce de la vie sacramentelle de l’Église n’est pas l’évêque mais l’unité de l’épiscopat exprimé sur les lieux par au moins deux ou trois.

L’évêque diocésain ne possède pas, par lui-même, le pouvoir de légiférer. Il fait partie du concile des évêques, du concile local comme norme, du concile œcuménique comme exception. Le concile ou, comme disent les théologiens russes contemporains : « la conciliarité », ce trait caractéristique de la structure de l’Église reflétant de nouveau le conseil prééternel de la Divinité Tri-Unique, n’a pas de place organique dans la théorie du père Alexandre, et de toute façon n’a pas de place dans un diocèse avec un seul évêque.

 Faut-il dire encore qu’il ne suffit pas de confesser la foi orthodoxe, de posséder la succession apostolique pour être un évêque canonique. Il faut encore être en relation canonique avec les autres évêques. Ce n’est pas « la structure contemporaine » comme l’écrit le père Alexandre (p. 17) qui exige que « chaque Église locale (c’est-à-dire selon sa terminologie : le diocèse) soit liée avec l’Église œcuménique par une juridiction sur elle » (la question n’est pas « sur » ou « sous », mais dans le fait qu’elle doit être liée d’une façon ou d’une autre), mais la forme traditionnelle de la vie ecclésiale sans laquelle le diocèse se trouve en schisme. Mais le schisme ne possède pas la plénitude de la vie ecclésiale.

Ni le diocèse de Toula, ni le diocèse de Paris ne peut être une autocéphalie ni au IIe ni dans aucun autre siècle. Le père Alexandre lui-même écrit justement (p.14), que « l’autocéphalie ne signifie rien d’autre que le droit de l’Église d’élire son évêque-primat ». Nous ajouterons : « et les autres évêques ». Comment un diocèse peut-il élire un primat quand il ne peut même pas installer un seul évêque ?

Non seulement anti-canonique, mais aussi a-canonique, cette théorie originale du père Alexandre, peut servir contre son gré à l’affirmation du néo-papisme.

Premièrement, en prônant l’unité ecclésiale ayant à sa tête monarchiquement un évêque et non un concile d’évêques, il prépare psychologiquement les esprits à une tête œcuménique monarchique et non à une tête œcuménique conciliaire. La période précédant la réforme papale fut une période de lutte non avec l’autorité des évêques, mais avec l’autorité des primats, avec les droits des Églises locales (nous utilisons le mot « local » dans son sens traditionnel). Tel était aussi le thème de propagande des décrets du faux-Isidore.

Deuxièmement, et dans la question plus particulière de l’unité des orthodoxes en Occident, il faut affermir la tête non par un seul évêque, mais par l’union des évêques du lieu, sans laquelle il n’y aura jamais de plénitude de vie ecclésiale sur un territoire donné.

En conclusion, nous nous permettons de souhaiter que cette discussion stimule l’approfondissement de la conscience ecclésiale parmi les orthodoxes, serve à l’éclaircissement du dogme salvateur de l’Église sur Elle-même.

 


[1] Par exemple, lorsque le père Sophrony définit (p.18) l’image canoniquement morale de l’Église et à l’image de la Sainte Trinité, comme combinaison de la sobornost et de l’autocéphalie « ou bien, comme « l’unité dans l’amour et l’égalité, la liberté et l’unanimité », ou bien enfin « dans la liberté de l’amour conciliaire et l’égalité d’une substance unique » ; ces définitions nécessitent des précisions ultérieures. L’autocéphalie est l’une des expressions de l’unité de l’Église locale, au même titre que les conciles et les primaties ; la concorde et l’autocéphalie se complètent mutuellement de façon imprécise. Dans les définitions suivantes (amour et égalité…) manque, selon notre opinion, la catégorie morale indispensable à l’image de cette même Sainte Trinité, l’obéissance réciproque. Mais ce thème n’a pas été suffisamment développé aussi dans notre article. Sans lui, on peut ébranler la structure authentique de l’Église. Nous parlons de l’obéissance et non de la soumission du subordinationisme.

[2] Ομόνοια, terme grec signifiant « concorde », « harmonie ». NDLR.

[3] Il s’agit de l’Église russe hors-frontières, appelée également « Église synodale » après sa rupture avec le patriarcat de Moscou, puisqu’elle se réunit pour la première fois en Synode en 1922 à Karlovtsy, en Yougoslavie. NDLR.

 

 

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

À partir du 22 Juin au Monastère,un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

  

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les

 

"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or

 

terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their

 

release ...

 

Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos

"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo

Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...

 

 

  

  

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

_____________________________________________________________________

VOUS N'AVEZ PAS PENSE  A VOTRE

EFFORT DE CARÊME ?

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  Francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

 

 

 

 

 

*JEUDI 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR:

 10h 30, Procession des Rogations et  

Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique:

 

¤PÉRIGUEUX (La Chapelle Faucher), Samedi 25 MAI*

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 26 MAI*

 

¤Au Monastère:
°Jeudi 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR,10h30, procession des Rogations suivie de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), du repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

¤Permanence pastorale à PARIS (Relais paroissial de Sainte Geneviève et Mar Thoma) les 31 Mai et 1er Juin en matinée. Départ à 15h pour le Pèlerinage mensuel au Monastère.

 

¤Au Monastère:
°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kérala 
*

 

¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.

 

¤Au Monastère:

°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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