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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 09:34
Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre d'Isaïe 58,7-11.

Le Seigneur dit : partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable.
Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi ; la gloire de Yahweh sera ton arrière garde.
Alors tu appelleras, et Yahweh répondra; tu crieras, et il dira : "Me voici !" Si tu bannis du milieu de toi le joug, le geste menaçant, les discours injurieux;
si tu donnes la nourriture à l'affamé, et si tu rassasies l'âme affligée, ta lumière se lèvera au sein de l'obscurité, et tes ténèbres brilleront comme le midi.
Et Yahweh te guidera perpétuellement, il rassasiera ton âme dans les lieux arides. Il donnera de la vigueur à tes os ; tu seras comme un jardin bien arrosé, comme une source d'eau vive, qui ne tarit jamais.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,13-21.

En ce temps-là, on présenta à Jésus des petits enfants pour qu'il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent.
Mais Jésus leur dit : " Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. "
Et, leur ayant imposé les mains, il partit de là.
Et voici que quelqu'un, l'abordant, dit : " Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? "
Il lui dit : " Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Dieu seul est bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. "
Il lui dit : " Lesquels ? " Jésus dit : " C'est : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point l'adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne porteras point de faux témoignage ;
honore ton père et ta mère, et : tu aimeras ton proche comme toi-même. "
Le jeune homme : " J'ai observé tous ces commandements ; que me manque-t-il encore ? "
Jésus lui dit : " Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux ; puis, viens et suis-moi. "

Les véritables bienheureux, ce ne sont pas ceux qui accomplissent des miracles ou voient des Anges. Les véritables bienheureux sont ceux qui savent voir leurs propres péchés. (Saint Antoine le Grand)

Les véritables bienheureux, ce ne sont pas ceux qui accomplissent des miracles ou voient des Anges. Les véritables bienheureux sont ceux qui savent voir leurs propres péchés. (Saint Antoine le Grand)

Par St Clément d'Alexandrie

(150-v. 215), théologien . Le Pédagogue, I, 12, 17 ; SC 70 (trad. coll. Pères dans la foi, n°44, 1991, p. 37s rev.) 
 

« Le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent »

 

      Le rôle du Christ, notre Pédagogue, est, comme son nom l'indique, de conduire des enfants.

Il reste à examiner de quels enfants veut parler l'Écriture, puis à leur donner leur Pédagogue.

Les enfants, c'est nous.

L'Écriture nous célèbre de bien des façons ; elle se sert d'images diverses pour nous désigner, colorant de mille tons la simplicité de la foi.

Il est dit dans l'Évangile :

-« Le Seigneur s'arrêta sur le rivage et s'adressa à ses disciples : ' Mes petits enfants, n'avez-vous pas de poisson ? ' » (Jn 21,4-5)

C'étaient ses disciples qu'il appelait enfants.

« On lui amena de petits enfants pour qu'il leur impose les mains et les bénisse.

Comme ses disciples les repoussaient, Jésus dit :

-' Laissez les petits enfants ; ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent ' ».

Le Seigneur lui-même éclaire le sens de cette parole en disant :

-« Si vous ne changez pas pour devenir semblables à ces petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 18,3).

Cela ne désigne pas la régénération, mais propose à notre imitation la simplicité des enfants. 


      On peut vraiment les nommer des enfants, ceux qui ne connaissent que Dieu leur Père - des nouveau-nés, simples et purs.

Ce sont des êtres qui ont progressé dans le Verbe, qu'il invite à se détacher des préoccupations d'ici-bas pour écouter seulement leur Père, en imitant des petits enfants.

C'est pourquoi il leur dit :

-« Ne vous inquiétez pas du lendemain ; à chaque jour suffit sa peine » (Mt 6,34).

Voilà comment il nous exhorte à nous dégager des soucis d'ici-bas pour nous attacher seulement à notre Père.

Celui qui pratique ce commandement est réellement un nouveau-né, un enfant pour Dieu et pour le monde, car celui-ci le considère comme ignorant tout et celui-là un objet de tendresse. 

 

Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Ornithothéologie

Livre du Deutéronome 32, 8-12

Tel un aigle qui éveille sa nichée et plane au-dessus de ses petits, il déploie son envergure, il le prend, il le porte sur ses ailes.

Ornithothéologie
Les images de la bible se donnent tous les droits, elles prennent la liberté de nous montrer Dieu ou l’Esprit sous la forme de volatiles, tandis que les hommes peuvent être traités de moutons, loups, renards ou serpents. Dieu se donne à voir comme un aigle, noble et puissant oiseau à l’œil infaillible, qui éduque ses petits. Pour ne pas reprendre la métaphore un peu sévère du rapace, Jésus se compare, lui, à une poule qui rassemble ses poussins sous ses ailes *. Ces parallèles nous redisent que la création entière est familière de l’homme qui n’est jamais loin des comportements de la gent animale.

Les fables de monsieur de La Fontaine nous ont appris à déchiffrer ces caractères. Aigle ou poule nous indiquent la disposition invariable de Dieu envers les hommes, celle de l’instinct déployé au profit de sa progéniture. Le lot du Seigneur, son peuple, c’est sa nichée. Figure on ne peut plus aimable et gentille pour nous montrer que c’est Lui qui fait tout, donne tout, assure tout, à chacun de ses petits, sans distinction. Même le faible ou le laid ou le caractériel, même le canard de la couvée de poussins ou le mouton noir du troupeau devient la prunelle de son œil.
L’aigle protecteur élève son aiglon pour l’élever, l’entraîner dans les hauteurs, lui apprendre la liberté et l’autonomie, pour qu’il devienne lui aussi un autre aigle à son tour, égal de son géniteur, à l’image de son créateur.



* Matthieu 23, 37

(Source: Signe dans la Bible")

Le premier qui demande pardon est le plus courageux. Le premier qui pardonne est le plus fort. Et le premier qui oublie l'offense est le plus heureux...

Le premier qui demande pardon est le plus courageux. Le premier qui pardonne est le plus fort. Et le premier qui oublie l'offense est le plus heureux...

POUR UNE SAINE DÉVOTION A MARIE:

(Grignion de Montfort) l'auteur du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge distingue en traits précis celle-ci d'une fausse dévotion plus ou moins superstitieuse, qui s'autoriserait de quelques pratiques extérieures ou de quelques sentiments superficiels pour vivre à sa guise et demeurer dans le péché, comptant sur une grâce miraculeuse de la dernière heure.

La vraie dévotion, celle de la tradition, celle de l'Eglise, celle, dirions-Nous, du bon sens chrétien et catholique, tend essentiellement vers l'union à Jésus, sous la conduite de Marie.

Forme et pratique de cette dévotion peuvent varier suivant les temps, les lieux, les inclinations personnelles.

Dans les limites de la doctrine saine et sûre, de l'orthodoxie et de la dignité du culte, l'Eglise laisse à ses enfants une juste marge de liberté. (…).

Et voilà pourquoi, chers fils et chères filles, Nous souhaitons ardemment que, par-dessus les manifestations variées de la piété envers la Mère de Dieu, Mère des hommes, vous puisiez tous dans le trésor des écrits et des exemples de notre saint ce qui a fait le fond de sa dévotion mariale. (…).

(Extrait de l'homélie de Pie XII, Papre de Rome le 21 Juillet 1947 lors de la canonisation de St Louis-Marie Grignon de Montfort)

Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
CULTIVER L’AMOUR CHEZ NOS ENFANTS
Lutter contre l’égoïsme –

« Lorsque les parents donnent tout à l’enfant, à leur idole, sans lui apprendre à rendre, et ne prenant même pas soin l’un de l’autre (le père de la mère et la mère du père), ils font grandir un égoïste avec une psychologie de consommateur. […] Il convient dès les premières années de développer dans l’homme un amour en réponse à ceux qui lui ont donné la vie. Pour que les enfants aiment leurs parents, il est indispensable qu’ils reçoivent d’eux non seulement des jouets, des jeans, de l’argent pour le cinéma, etc., mais qu’ils soient acceptés dans le monde spirituel du père et de la mère, dans le monde du sacrifice, de la foi et de l’amour actif. L’éducation n’exige pas un porte-monnaie ouvert, le plus important est l’ouverture du cœur ; alors viendra le temps où les enfants de pupilles deviendront des amis des parents, alors un enrichissement mutuel des richesses du monde intérieur se produira dans la famille.

Une pédagogie

L’amour, comme la foi, atteint sa plénitude par les œuvres (voir Jacques 2, 22). Il importe d’instituer pour les enfants des obligations d’abord minuscules, puis petites et peu à peu de plus en plus importante vis-à-vis des parents, des frères et sœurs et vis-à-vis de la famille tout entière. Et viendra le temps où les enfants prendront avec amour une part importante des travaux domestiques pénibles, lorsque les parents affaiblis pourront s’appuyer sur leurs épaules affermies et que les enfants œuvreront mieux et d’une façon plus intelligente que leurs pères et mères âgés. Il restera aux parents de donner des conseils en général, de prier et d’aimer. Il faut que les parents se préparent à ce cours naturel du développement de la famille et qu’ils y préparent petit à petit les enfants qui prendront ainsi le relais de la vie et des activités du père et de la mère… Il faut se préparer à la vieillesse.

L’amour fraternel

[…] Il faut que se développe entre les enfants un amour fraternel et il convient de créer pour eux une intimité spirituelle et intellectuelle. Ce n’est pas difficile car les enfants sont attirés par leurs semblables. Naturellement, les relations entre les enfants, comme en général entre les hommes, se déterminent par leur caractère psychologique. Mais leur origine commune, l’éducation et les souvenirs de la maison paternelle ont une importance capitale pour l’amitié et l’amour toute la vie durant […]

Il faut apprendre dès le plus jeune âge aux enfants à partager avec les autres, à s’entraider, demander aux aînés d’élever les cadets. Avec quel amour et respect saint Basile le Grand se souvient de sa sœur aînée, Macrine ! »

(P. Gleb Kaleda, L’Église au foyer, p. 62-64)

Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Quand le combat

se déroule au seul plan du monde et des passions,

les humains s'épuisent et vieillissent très vite.

Quand les souffrances en revanche, viennent de la lutte contre les passions dans l'Esprit du Christ,

les humains renaissent.

(Archimandrite Sophrony)

Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Saint Apollinaire d'Antioche, 1er Evêque de Ravenne
Évêque et martyr 
(† c. 87)

Apollinaire vint d'Antioche à Rome avec saint Pierre, fut ordonné évêque par le Prince des Apôtres et envoyé par lui à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première œuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d'un soldat auquel il avait demandé l'hospitalité ; quelques jours après, il guérit la femme d'un tribun, atteinte d'une maladie incurable.

C'en fut assez pour provoquer la conversion d'un grand nombre de personnes, et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante.

Traduit devant le gouverneur païen, il prêche Jésus-Christ, méprise l'idole de Jupiter et se voit chassé de la ville par la fureur du peuple, qui le laisse à demi mort.

Après quelques prédications dans les pays voisins, Apollinaire revient à Ravenne et se rend à la maison d'un noble patricien qui l'avait fait demander pour guérir sa fille près de mourir.

Mais l'apôtre ne parut qu'au moment où la malade rendait le dernier soupir. Arrivé près du lit funèbre, le Saint adresse à Dieu une fervente prière :

-« Au nom du Christ, jeune fille, lève-toi, dit-il, et confesse qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Lui ! » La jeune fille se lève aussitôt, pleine de vie, et s'écrie :

-« Oui, le Dieu d'Apollinaire est le vrai Dieu ! »

À la suite de ce nouveau prodige, trois cents païens se convertirent et reçurent le baptême, à l'exemple de la jeune fille et de son heureux père.

Mais les succès croissants du christianisme à Ravenne soulevèrent bientôt de nouvelles persécutions contre l'apôtre de Jésus-Christ.

Il dut subir un nouvel interrogatoire, qui ne servit qu'à faire briller son courage et à lui donner occasion d'expliquer les mystères de notre foi.

Apollinaire eut à subir les plus affreux supplices, la flagellation, le chevalet, l'huile bouillante, puis les horreurs de la faim, dans une infecte prison ; mais Dieu se chargea de le nourrir par ses Anges.

Ses bourreaux l'exilèrent en Illyrie. Cet exil lui donna le moyen de prêcher la foi à des peuples nouveaux et de répandre ainsi la lumière de l'Évangile.

La persécution le ramena à Ravenne après trois ans d'absence.

Ce fut la dernière période de sa vie. Saisi presque aussitôt après son débarquement, il étonne ses persécuteurs en faisant crouler, d'un mot de prière, le temple d'Apollon.

Il rend la vue au fils de son juge, en lui disant :

-« Au nom de Jésus-Christ, ouvre tes yeux et vois ! »

Une multitude de païens se convertit à la foi ; mais la rage des endurcis ne fait que s'accroître, et bientôt Apollinaire couronne sa vie par un glorieux martyre.

 



(Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)

 

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.

Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Pierre Chrysologue

(v. 406-450),

évêque de Ravenne 
Sermon 3 ; PL 52, 303-306 (trad. Thèmes et figures, DDB 1984, p. 118) 


 

« Il y a ici bien plus que Jonas »

 

      C'est Jonas qui décide lui-même d'être jeté hors du navire : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer », dit-il (Jon 1,12), ce qui désigne la Passion volontaire du Seigneur Jésus.

Pourquoi en effet les matelots ont-ils attendu d'en recevoir l'ordre... ?

C'est que, lorsque le salut de tous requiert la mort d'un seul, on remet sa mort à la libre décision de celui-ci...

Ainsi dans cette histoire où celle du Seigneur est totalement préfigurée, on attend la volonté de celui qui doit mourir, pour que sa mort ne soit pas une nécessité subie, mais un acte de liberté :

-« J'ai le pouvoir de donner ma vie, et j'ai le pouvoir de la reprendre ; personne ne me l'enlève », dit le Seigneur (Jn 10,18).

Car si le Christ a rendu l'esprit (Jn 19,30), ce n'est pas parce que sa vie lui échappe.

Celui qui tient en sa main l'âme de tous les hommes ne pouvait pas perdre la sienne.

« Je tiens toujours mon âme entre mes mains » dit le prophète (Ps 118,109), et ailleurs :

« En tes mains je remets mon esprit » (Ps 30,6 ; Lc 23,46).

 

Lundi 20 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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