“Stop defiling your flesh with shameful deeds and polluting your soul with wicked thoughts; then the peace of God will descend upon you and bring you love.”
St. Maximos the Confessor
Livre de l'Ecclésiastique 51,1-8.12.
Je vous rendrai grâce, Seigneur roi, je ferai votre éloge, Dieu mon sauveur. Je rends grâce à votre nom.
Car vous avez été pour moi un protecteur et un secours ; vous avez sauvé mon corps de la ruine, du filet de la langue calomnieuse, des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ; et, en face de mes adversaires,
vous avez été mon soutien et vous m'avez délivré, selon la grandeur de votre miséricorde et de votre nom, de ceux qui grinçaient des dents, prêts à me dévorer ; de la main de ceux qui en voulaient à ma vie, de toutes les tribulations dont j'étais assiégé ;
de la suffocation du feu qui m'entourait, du milieu d'un feu que je n'avais pas allumé ;
de l'abîme profond du schéol, de la langue impure et de la parole mensongère adressée au roi, de la calomnie d'une langue injuste.
Mon âme s'approchait de la mort, et ma vie touchait au schéol en bas.
Ils m'entouraient de toutes parts, et il n'y avait personne pour me secourir ; je regardais après le secours des hommes, et il n'y en avait aucun.
Alors je me suis souvenu de votre miséricorde, Seigneur, et de vos œuvres dans les temps antiques ; je me suis souvenu que vous sauviez ceux qui espéraient en vous, et que vous les délivriez des mains des nations idolâtres.
Car vous m'avez sauvé de la ruine, et vous m'avez délivré au temps du malheur. C'est pourquoi je vous célébrerai et je vous louerai, et je bénirai le nom du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! "
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
Homélie de saint Macaire d'Égypte
(?-390), moine
Homélie spirituelle 10, 4 (cf trad. Bellefontaine 1984, p. 155)
Affamée et assoiffée d'amour pour l'Époux
L'âme qui aime vraiment Dieu et le Christ, même si elle a accompli des milliers de bonnes œuvres, se considère comme n'ayant rien fait, à cause de sa faim insatiable de Dieu. Même si elle a épuisé son corps par les jeûnes et les veilles, elle croit n'avoir pas encore débuté dans la vertu. Malgré les dons du Saint Esprit, les révélations et les mystères célestes, elle pense n'avoir encore rien fait, à cause de son amour immense pour le Seigneur. Toujours elle est affamée et assoiffée, dans la foi et dans l'amour.
Persévérant dans la prière, elle désire insatiablement les mystères de la grâce et l'acquisition de toute vertu. Blessée d'amour pour l'Esprit céleste, animée d'un désir ardent envers son Époux céleste, elle aspire à la grâce d'une communion parfaite, mystérieuse, et ineffable avec lui, dans la sanctification de l'Esprit. Elle attend que les voiles tombent devant son visage et que, face à face, elle puisse voir son Époux dans la lumière spirituelle et indicible, qu'elle soit unie à lui en toute certitude, qu'elle soit transformée à l'image de sa mort. Dans son grand désir de mourir pour le Christ, elle attend avec certitude d'être délivrée du péché et de toutes les ténèbres des passions. Ainsi purifiée par l'Esprit, sanctifiée dans son corps et dans son âme, elle a été rendue digne d'accueillir le vrai Roi, le Christ lui-même.
Par Saint Colomban, abbé de Luxueil :
Saint Colomban (543 ?-615) était un moine irlandais qui vint en France vers 585. Il fonda plusieurs monastères, dont celui de Luxueil dans les Vosges. Persécuté parce qu’il dénonçait les moeurs de la cour de Bourgogne, il se réfugia en Italie où il fonda le monastère de Bobbio en 614. Il y mourut l’année suivante.
rères, suivons notre vocation.
À la source de la vie nous sommes appelés par la vie ; cette source est non seulement source de l’eau vive, mais de la vie éternelle, source de lumière et de clarté. D’elle en effet viennent toutes choses : sagesse, vie et lumière éternelle.
L’auteur de la vie est la source de la vie, le créateur de la lumière est la source de la clarté. Aussi, sans regard pour les réalités visibles, cherchons par-delà le monde présent, au plus haut des cieux, la source de l’eau vive, comme des poissons intelligents et bien perspicaces. Là nous pourrons boire l’eau vive qui jaillit pour la vie éternelle.
veuille me faire parvenir jusqu’à cette source,
Dieu de miséricorde, Seigneur de bonté,
et que là je puisse boire, moi aussi,
avec ceux qui ont soif de toi,
au courant vivant de la source vive de l’eau vive.
Qu’alors, comblé de bonheur par cette grande fraîcheur, je me surpasse et demeure toujours près d’elle, en disant : « Qu’elle est bonne, la source de l’eau vive ; elle ne manque jamais de l’eau qui jaillit pour la vie éternelle ! »
Ô Seigneur,
tu es, toi,
cette source qui est toujours et toujours à désirer,
et à laquelle il nous est toujours permis
et toujours nécessaire de puiser.
Donne-nous toujours, Seigneur Jésus, cette eau, pour qu’en nous aussi
elle devienne source d’eau qui jaillit pour la vie éternelle.
C’est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ?
Mais toi, Roi de gloire,
tu sais donner de grandes choses,
et tu les as promises.
Rien de plus grand que toi,
et c’est toi-même que tu nous donnes,
c’est toi qui t’es donné pour nous.
Aussi est-ce toi que nous demandons,
afin de connaître ce que nous aimons,
car nous ne désirons rien recevoir d’autre que toi.
Tu es notre tout :
notre vie,
notre lumière et notre salut,
notre nourriture et notre boisson,
notre Dieu.
Inspire nos cœurs, je t’en prie,
ô notre Jésus,
par le souffle de ton Esprit,
blesse nos âmes de ton amour,
afin que chacun de nous puisse dire en vérité :
Montre-moi celui que mon cœur aime,
car j’ai été blessé de ton amour.
Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur.
Heureuse l’âme que l’amour blesse de la sorte :
celle qui recherche la source,
celle qui boit
et qui pourtant ne cesse d’avoir toujours soif tout en buvant,
ni de toujours puiser par son désir,
ni de toujours boire dans sa soif.
C’est ainsi que toujours elle cherche en aimant,
car elle trouve la guérison dans sa blessure.
De cette blessure salutaire,
que Jésus Christ, notre Dieu et notre Seigneur,
bon médecin de notre salut,
veuille nous blesser jusqu’au fond de l’âme.
À lui, comme au Père et à l’Esprit Saint,
appartient l’unité pour les siècles des siècles.
Amen.
(Source :D’après les Instructions spirituelles 13, 2-3.)
Let the faithful Syro-Orthodox Francophones
commit themselves to life!
This year, be around Father Isaac and Sister
Marie-André,
ALL IN PARIS!
IVG, mais pas seulement ! pour la défense de la Vie, la défense de la famille, l'honneur d'une société bâtie sur le respect de la Loi Naturelle confirmée par la Tradition "Judeo-Chrétienne"...
"IVG, Tous concernés" !
Que les fidèles Syro-
Orthodoxes Francophones
s'engagent pour la vie!
Cette année, soyez autour
du Père Isaac et de Sœur
Marie-André,
TOUS A PARIS!
SAINT(S) DU JOUR:
Samedi 21 Janvier 2017:
This Saturday January 21st
the Holy Church commemorates
St. Demiana and the 40 Virgin Martyrs
of Egypt.
Ce samedi 21 janvier la Sainte Église commémore st. Demiana et les 40 martyrs d'Egypte
(This is a contemporary Syriac icon of St. Demiana with the 40 Virgin Martyrs. On the right is St. Ephrem the Syrian (Mor Aphrem Suryoyo) & the female choir members (St. Ephrem is the first one who introduced the female chorus in Christianity) / Voici une icône syriaque contemporaine de Sainte Demiana avec les 40 martyrs de la Vierge. Sur la droite se trouve St. Ephrem le Syrien (Mor Aphrem Suryoyo) et les membres féminins du chœur (Saint Ephrem est le premier qui a introduit le choeur féminin dans le christianisme))
Today let us remember and appreciate all the women of our Church throughout history. Let us commemorate the female saints & martyrs who shed their life for the love of Christ. Let us pray for the Nuns of our Church who have taken the vow of monasticism & devoted their life to God. Let encourage the women of Church to stay steadfast in the faith & provide them opportunity to grow in the love of Christ & the traditions our Church holds dear.
Aujourd'hui rappelons et apprécions toutes ces femmes de notre Église tout au long de l'histoire.
Commémorons les saintes et martyrs qui ont versé leur vie pour l'amour du Christ.
Prions pour les nones de notre Église qui ont fait le vœu du monachisme et ont consacré leur vie à Dieu.
Encourageons les femmes de l'Église à rester fermes dans la foi et qu'elles grandissent dans l'amour du Christ et les traditions qui tiennent à cœur à notre Église .
(Source: Christian-†Idto Suryoyto Treeysath Shubho†-† Syriac Orthodox † )
SAINTE AGNÈS
Vierge et Martyre
(† 304)
La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant: noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.
Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage; mais Agnès lui fit cette belle réponse: "Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible; mon coeur est tout à Lui, je Lui serai fidèle jusqu'à la mort. En L'aimant, je suis chaste; en L'approchant, je suis pure; en Le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les Anges, le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma foi."
Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant: "Je n'aurai jamais d'autre Époux que Jésus-Christ." Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.
Supplice affreux pour elle: on la renferme dans une maison de débauche. "Je ne crains rien, dit-elle; mon Époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme." Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés. Le seul fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare chrétien.
Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée. Le bourreau tremble; Agnès l'encourage: "Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels." Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Le culte d'Agnès s'est développé très vite et très largement après son martyre. Sa tombe était visitée par des pèlerins romains et étrangers. Elle fut également vénérée par la famille de l'empereur Constantin. Sur la tombe d'Agnès, dans la catacombe, le pape Honorius Ier (625–638) fit élever la basilique actuelle, à moitié enterrée, avec narthex et trois nefs. L'abside est ornée par une splendide mosaïque qui représente Agnès entre les papes Honorius et Symmaque.
The holy Virgin Martyr Agnes was born at Rome during the third century. Her parents were Christians and they raised her in the Christian Faith. From her youth she devoted herself to God, and dedicated herself to a life of virginity, refusing all other suitors.
When she refused to enter into marriage with the son of the city official Symphronius, one of his associates revealed to him that Agnes was a Christian. The wicked Eparch decided to subject the holy virgin to shame and he ordered that she be stripped and and sent to a brothel for disdaining the pagan gods. But the Lord would not permit the saint to suffer shame. As soon as she was disrobed, long thick hair grew from her head covering her body. An angel was also appointed to guard her. Standing at the door of the brothel, he shone with a heavenly light which blinded anyone who came near her.
The son of the Eparch also came to defile the virgin, but fell down dead before he could touch her. Through the fervent prayer of Saint Agnes, he was restored to life. Before his father and many other people he proclaimed, “There is one God in the heavens and on earth: the Christian God, and the other gods are but dust and ashes!” After seeing this miracle, 160 men believed in God and were baptized, and then suffered martyrdom.
Saint Agnes, at the demand of the pagan priests, was given over to torture. They tried to burn her as a witch, but the saint remained unharmed in the fire, praying to God. After this they killed her by stabbing her in the throat. Through her death at the age of thirteen, Saint Agnes escaped everlasting death and inherited eternal life. The holy virgin martyr was buried by her parents in a field they owned outside of Rome.
Many miracles occurred at the grave of Saint Agnes. Her holy and grace-filled relics rest in the church built in her honor, along the Via Nomentana.
To the extent that you pray from your soul for the one who spread scandal about you, God will reveal the truth to those who were told the scandal.
- St. Maximus the Confessor, Four Hundred Chapters on Love, Fourth Century, #89
« SE SOUVENIR DE LOUIS XVI, C’EST FAIRE UN ACTE DE RÉSISTANCE… DE MARQUER UN REFUS, CELUI DE L’AMNÉSIE »!
« Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. »
(Paroles de Louis sur l’échafaud)
« Maintenant que j’ai hélas le temps de méditer, je me demande si l’erreur initiale de la France ne remonte pas à l’exécution de Louis XVI », Raymond Poincaré, ancien président de la République, à un visiteur dans les derniers jours de sa vie
(Cité dans La Revue de Paris du 15 décembre 1936).
Dimanche 22 Janvier 2017:
Saint Apôtre Timothée
Désirant la couronne, l'ardent Timothée
sous les coups de massue teint la terre de sang.
Rejoignant le Seigneur, ce Dieu compatissant,
son âme le vingt-deux vers le ciel est montée.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
Maître en douceur, sobre en tout * et comme prêtre revêtu de noble conscience, * tu as puisé au Vase d'élection * les ineffables vérités; * tu as gardé la foi et comme lui * mené ta course à bonne fin; * saint apôtre Timothée, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.
Kondakion, t. 1
Nous tous, les fidèles, chantons saint Timothée, * le disciple et compagnon de voyages de saint Paul; * avec lui glorifions également * Anastase surgi de la Perse comme un astre brillant, * car il éloigne les maladies et les passions * de nos âmes et de nos corps.
Ikos
Saint Paul, ce grand Apôtre, en habile pêcheur * déploya les filets de la grâce de Dieu, * et tout d'abord comme un saint appât * il tira le divin Timothée; * parcourant l'univers avec lui, * il retira de la gorge du Diable tous ceux * qui ont reçu la parole de foi; * parmi eux, le vaillant Anastase, ayant cru, * rejeta entièrement l'erreur des Perses * et porta le nom du Christ sur ses épaules; * c'est pourquoi dans la divine grâce il éloigne les maladies et les passions * de nos âmes et de nos corps.
Exapostilaire (t. 3)
En ce jour s'illumine l'entière création * sous la double clarté * de ces astres plus brillants que le soleil: * siégeant avec les Apôtres, Timothée * et saint Anastase, cette gloire des Moines et des Martyrs.
Divine Mère tout-immaculée, * célébrée par les Apôtres, les Martyrs, * les Prophètes, les saints Moines, Génitrice de Dieu, * prie ton Fils, le Seigneur, * de faire grâce à tes fidèles serviteurs, * lorsqu'il siégera pour rendre à chacun la sentence méritée.
Saint Timothée était originaire de Lystres, ville romaine de la province de Lycaonie (Asie Mineure). Né de père païen et d'une mère juive, nommée Eunice, il avait été élevé dans la piété et l'amour des Saintes Ecritures par celle-ci et par sa grand-mère Loïs. Lors d'un premier séjour dans la ville (45), le grand Apôtre Saint Paul avait converti les deux femmes, et lorsqu'il revint quelques années plus tard (vers 50), il trouva le jeune Timothée plein de ferveur et d'admiration pour les combats et les souffrances qu'il avait endurés au Nom du Christ. Sur la recommandation des frères de Lystres et d'Iconium, Paul le baptisa, lui imposa les mains et fit de lui le compagnon de ses labeurs et son disciple préféré. Il l'appelle: «mon enfant bien-aimé» (Iet II Tim:1) et témoigne de lui aux Eglises, en disant: «C'est comme un fils auprès de son père qu'il a servi avec moi la cause de l'Evangile» (Phil. 2:22). Quoique le précepte de la Loi eût été aboli par la Grâce, l'Apôtre circoncit son jeune disciple, afin qu'il puisse prêcher aux Juifs dans leur synagogue aussi bien qu'aux païens sur l'agora. Doux, réservé, modèle d'obéissance et d'humilité, Saint Timothée montrait cependant un zèle infatigable pour la prédication, comme un «bon soldat de Jésus-Christ» (II Tim. 2:3). Il fut le représentant de l'Apôtre et l'instrument énergique de la Grâce dans le gouvernement des Eglises de Dieu, pour la correction des moeurs et la conservation du «bon dépôt» (II Tim:14).
D'Iconium , Timothée parcourut avec Paul la Phrygie et la Galatie, l'assistant en tout lieu dans la prédication et la prière; puis, à la suite d'une vision céleste, ils passèrent en Macédoine, évangélisèrent Thessalonique et Bérée, où Timothée demeura avec Silas (Sylvain) pendant que Paul se rendait à Athènes. Il rejoignit bientôt l'Apôtre, en lui apportant la triste nouvelle de la résistance furieuse des Juifs de Thessalonique, et y retourna afin d'affermir et de conforter les fidèles dans la foi (I Thess. 3:1-5). Lorsqu'il eut accompli cette mission, il se hâta de rejoindre Paul à Corinthe pour travailler avec lui à la conversion de la cité.
Puis, après être resté avec son maître pendant un an et demi à Ephèse, la métropole de l'Asie, il fut envoyé de nouveau à Corinthe pour rappeler aux fidèles les principes de la vie évangélique. Comme les Corinthiens restaient rebelles aux exhortations de son disciple, Saint Paul décida l'envoi de Tite, prit Timothée avec lui pour une nouvelle mission en Macédoine, rédigea avec sa collaboration sa seconde lettre aux Corinthiens et vint avec lui en personne travailler à la correction et à l'édification des fidèles.
Lorsque Saint Paul entreprit son dernier voyage vers Jérusalem, afin d'y porter les fruits de la collecte recueillie dans toutes les Eglises pour venir en aide aux Chrétiens de la Ville Sainte (Actes 20), Timothée se trouvait encore parmi ses compagnons de voyage. Il assista à son arrestation (Actes 22 et sv), le suivit à Césarée et à Rome pendant sa première captivité; mais de là Paul l'envoya en mission auprès de l'Eglise de Philippes (Phil. 2:19-24). Il vint le rejoindre en Orient, une fois délivré, et le plaça finalement à la tête de l'Eglise d'Ephèse, en lui recommandant d'organiser le culte et la vie chrétienne, de combattre les faux docteurs, de choisir avec discernement les membres de la hiérarchie ecclésiastique et de mener en tout temps le troupeau du Christ dans la paix, la concorde et la vérité (I Tim.). Dans une seconde lettre, envoyée par l'Apôtre prisonnier à Rome et attendant la mort, il invite son fidèle disciple à venir le rejoindre pour l'assister dans ses derniers moments (II Tim. 4:8). Timothée fut alors arrêté, mais bientôt remis en liberté (Heb. 13:23). Il retourna dans son diocèse après la mort de l'Apôtre.
On rapporte qu'il rencontra à Ephèse Saint Jean le Théologien, qu'il reçut de lui un surcroît de grâce et d'illumination spirituelle et qu'une fois l'Apôtre Bien-aimé exilé à Patmos, il gouverna l'Eglise en rassemblant en lui-même l'esprit de Saint Jean et celui de Saint Paul. Un jour, comme les païens de la cité se préparaient à célébrer une de ces fêtes ignobles qui se terminaient toujours par des orgies et des meurtres, Saint Timothée tenta de s'interposer et de les faire revenir à la raison. Mais ces gens, devenus semblables à des bêtes furieuses, se jetèrent alors sur lui et le rouèrent de coups. Ses disciples parvinrent de justesse à le tirer de la mêlée et le transportèrent à demi-mort sur une hauteur voisine, où il remit bientôt son âme à Dieu.Le corps de Saint Timothée fut enseveli non loin du tombeau de Saint Jean et, bien longtemps après, en 356, ses précieux restes furent transférés solennellement à Constantinople par Saint Artémios (voir au 20 oct.), avec ceux de Saint André et de Saint Luc, pour être déposés dans l'église des Saints-Apôtres. Ils accomplirent là de nombreux Miracles, jusqu'à ce que les Croisés latins les dérobent, lors du pillage de la ville en 1204.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjanvier/janv22.html)
Saint Vincent,
diacre à Saragosse, martyr à Valence (304)
Tropaire ton 4
O Saint Diacre-martyr Vincent par ton combat* Tu reçus la couronne d’immortalité* Tu nous as montré le chemin du Paradis* Mettant sur l’Autel de Sacrifice ta vie* En méprisant la vaine gloire de ce monde* Intercède auprès du Dieu de miséricorde* Afin qu’Il accorde à nos âmes le salut!
Pendant la persécution de Dioclétien on arrêta Vincent, diacre, qui prêchait publiquement Jésus-Christ et on le conduisit à Valence, devant le gouverneur Dacien, qui lui fit lier les bras derrière le dos, le fit ensuite étendre sur un chevalet jusqu'à ce que les membres soient disloqués, et ordonna deux fois différentes de les déchirer avec des dents de fer.
Mais le martyr ne se tourmenta point des tourments, et on ne put le persuader de donner les saints livres pour être brûlés ; ce qui obligea Dacien de le faire mettre sur un gril de fer forgé sur des charbons ardents et de faire brûler son corps avec des lames rouges, faisant verser sur ses plaies de la graisse fondue.
Après ces tourments on l'enferma dans un cachot où on avait jeté des tessons de pots cassés, dont les pointes renouvelaient ses plaies, et on lui étendit les pieds dans des entraves ; mais la prison fut miraculeusement éclairée par un ange qui fut envoyé du ciel pour l'encourager au martyr. Son gardien voyant que les chaînes étaient rompues, et qu'il marchait dans la prison, fut tellement frappé par ce miracle qu'il confessa qu'il était chrétien.
On tira de prison le martyr par ordre du tyran qui le fit coucher sur un lit mallet dans l'espérance de le tourmenter plus cruellement lorsqu'il aurait repris ses forces ; mais il était tellement épuisé qu'il rendit l'âme.
Son corps privé de sépulture fut jeté aux bêtes. Un corbeau, par une permission divine, le défendit avec son bec, ses ailes et ses griffes, des oiseaux et des loups. Dacien furieux de cette nouvelle le fit jeter en pleine mer, cousu dans un sac et attaché à une meule ; mais Dieu permit qu'il fût poussé sur le rivage où les chrétiens l'enterrèrent.
Longtemps après, au siège de Saragosse, Childebert et Clotaire remarquant que les assiégés faisaient le tour de la ville, crurent qu'ils usaient de quelques maléfices ; mais, ayant appris, que dans les temps de calamités, on portait autour de la ville le vêtement de saint Vincent pour apaiser la colère de Dieu, ils furent touchés de pitié, et leur accordèrent la paix.
Childebert de retour à Paris, fit bâtir deux églises en l'honneur du saint martyr : l'une où repose le corps de saint Germain, évêque de Paris, l'autre sous le titre de Saint Germain d'Auxerre. Anne d'Autriche, Reine de France, mère de Louis XIV et régente du royaume, ayant reçu d'Espagne une partie des reliques du saint martyr, en fit présent au doyen de cette église en juin de l'an 1644.
Acathiste à Saint Vincent
http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/…/acath…
« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1)Mes frères, nul n'ignore que nous sommes tous nés dans les ténèbres et que nous y avons vécu autrefois. Mais faisons en sorte de ne plus y rester, maintenant que le soleil de justice s'est levé pour nous (Ml 3,20)...
Le Christ est venu « illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort, pour guider leurs pas dans le chemin de la paix » (Lc 1,79). De quelles ténèbres parlons-nous ? Tout ce qui se trouve dans notre intelligence, dans notre volonté ou dans notre mémoire, et qui n'est pas Dieu ou n'a pas sa source en Dieu, autrement dit tout ce qui en nous n'est pas à la gloire de Dieu et fait écran entre Dieu et l'âme, est ténèbres... Aussi le Christ, ayant en lui la lumière, nous l'a-t-il apportée pour que nous puissions voir nos péchés et haïr nos ténèbres. Vraiment, la pauvreté qu'il a choisie quand il n'a pas trouvé de place à l'hôtellerie est pour nous la lumière à laquelle nous pouvons connaître dès maintenant le bonheur des pauvres en esprit, à qui appartient le Royaume des cieux (Mt 5,3).
L'amour dont le Christ a témoigné en se consacrant à notre instruction et en s'exposant à endurer pour nous les épreuves, l'exil, la persécution, les blessures et la mort sur la croix, l'amour qui finalement l'a fait prier pour ses bourreaux, est pour nous la lumière grâce à laquelle nous pouvons apprendre nous aussi à aimer nos ennemis.
(Par Lansperge le Chartreux (1489-1539), religieux, théologien
Sermon 5 ; Opera omnia, 3, 315-317 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 87) )
NE CRAINS PAS LA SOLITUDE...
En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut combler, pas même l'amour le plus fort entre deux êtres.
Qui ne consent pas à ce lieu de solitude connaît la révolte contre les hommes, contre Dieu lui-même.
Pourtant tu n'es jamais seul.
Laisse-toi sonder jusqu'au coeur de toi-même, et tu verras que tout homme est créé pour être habité.
Là, au creux de l'être, là où personne ne ressemble à personne, le Christ t'attend.
Là se passe l'inattendu.
Passage fulgurant de l'amour de Dieu, le Saint-Esprit traverse chaque être humain comme un éclair dans sa nuit.
Par ce passage, le Ressuscité te saisit, il se charge de tout, il prend sur lui tout ce qui est intolérable,
Après coup seulement, parfois longtemps après, tu le comprendras: le Christ a passé, sa surabondance a été donnée.
Le Christ n'anéantit pas l'homme de chair et de sang.
Dans une communion avec lui, pas de place pour les aliénations.
Il ne brise pas ce qui est en l'homme.
Il n'est pas venu pour abolir, mais pour accomplir.
Quand tu écoutes, dans le silence de ton coeur, il transfigure le plus inquiétant en toi.
Quand tu es enveloppé par l'incompréhensible, quand la nuit se fait dense, son amour est un feu.
A toi de regarder cette lampe allumée dans l'obscurité, jusqu'à ce que l'aurore commence à poindre et le jour à se lever dans ton coeur.
Frère ROGER
(Source:Blog de Seraphim)
LE DERNIER CONFIDENT DE LOUIS XVI
L’abbé Henri Essex Edgeworth de Firmont (1745-1807), né en Irlande, mort en exil en Lettonie, fut le dernier confesseur de Louis XVI et son ultime confident avant que le roi ne monte à l’échafaud.
Les Mémoires qu’il a écrits sur ces jours inoubliables ont été publiés en 1815. Depuis, ils ont été réédités à de nombreuses reprises, sous différents titres (principalement Relation de la mort de Louis XVI, roi de France et Dernières heures de Louis XVI). L’abbé Edgeworth de Firmont a eu aussi un biographe (The Abbé Edgeworth, par M. W. Woodgate, publié à Dublin en 1945, a été traduit en français par les éditions Téqui en 1992).
Le P. Augustin Pic, qui est dominicain et professeur à l’Université catholique d’Angers, publie une nouvelle édition des Mémoires de l’abbé Edgeworth, accompagnée d’une trentaine de lettres, complètement inédites, et de diverses autres correspondances. Le tout est précédé d’une très longue « Introduction » (pages 17-170) qui contient à la fois une biographie d’Edgeworth, une histoire des éditions de ses écrits, l’examen d’une question controversée (l’abbé Edgeworth a-t-il été nommé vicaire général de Paris ?) et une présentation de sa pensée politique.
Fils d’anglicans convertis (que leur conversion a contraint à s’exiler en France), Edgeworth de Firmont a fait une partie de ses études au collège jésuite de Toulouse, où il a eu, peut-être, pour professeur le célèbre abbé Barruel. Qu’il l’ait eu pour professeur ou non, l’abbé Edgeworth a quelques points de parenté intellectuelle avec lui.
Edgeworth et Barruel
Avant d’être le dernier confesseur de Louis XVI, l’abbé Edgeworth fut le confesseur de la sœur du roi, Madame Elisabeth, à partir de mars 1791. C’est après la mort de son confesseur habituel, l’eudiste Hébert, tué dans la prison des Carmes début septembre, que Louis XVI s’enquit d’un nouveau confesseur. Peu après sa première comparution devant la Convention érigée en tribunal, le roi demanda à un de ses avocats, Malesherbes, de lui trouver un prêtre non-assermenté. « C’est le plus grand service que vous puissiez me rendre, lui dit-il, car vous aurez beau faire, je crois qu’il y aura un moment où je n’aurai plus besoin que de cela. »
Le P. Augustin Pic, dans sa très érudite et référencée introduction, examine l’historicité de la célèbre apostrophe de l’abbé Edgeworth à Louis XVI, alors qu’ils se trouvaient tous deux sur l’échafaud : « Fils de saint Louis, montez au ciel ». L’abbé ne rapporte pas cette exhortation dans ses Mémoires. Mais le bourreau Sanson la rapporte dans son Journal et d’autres sources y font référence.
Le P. Pic compare aussi, à plusieurs reprises, les analyses de l’abbé Edgeworth et celles de l’abbé Barruel, déjà cité. Signalons que l’ouvrage majeur de l’abbé Barruel,Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui présente la Révolution comme résultat d’un complot, est toujours disponible en librairie, même s’il n’est quasiment pas pris en compte par les historiens d’aujourd’hui. L’ouvrage, déjà réédité deux fois par les Editions de Chiré (en 1974 et 2005), a fait l’objet, en 2013, d’une réimpression revue et corrigée, avec une préface de Christian Lagrave.
A propos de la thèse de Barruel, le P. Pic note très opportunément : « la critique historique objective de la thèse de Barruel reste nécessaire pour en montrer les limites, mais les meilleurs résultats en ce domaine n’ont toujours pas réussi à l’invalider » (p. 137). Et « comme nouvelle preuve du sérieux de la thèse de Barruel », il renvoie au recueil documentaire publié par Charles Porset, éminent spécialiste de la franc-maçonnerie : Mirabeau franc-maçon (1996).
On ne peut relever tous les éléments intéressants contenus dans le livre du P. Augustin Pic, qui restera pour longtemps l’ouvrage de référence sur l’abbé Edgeworth et son exceptionnelle mission.
• Abbé Edgeworth de Firmont, Correspondance, récits, lettres inédites (1771-1806), édition établie, présentée et annotée par Augustin Pic, Cerf, 579 pages.
Lu dans "Présent"
Un père, une mère qui élèvent leur fils ! |
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La maternité de Marie ne s'est pas seulement limitée au processus biologique de la naissance, mais, comme pour toute autre mère, elle a également apporté une contribution essentielle à la croissance et au développement de son fils (…). On pourrait penser que Jésus portant en soi la plénitude de la divinité, n’ait pas eu besoin d'éducateurs. Mais le Mystère de l'Incarnation nous révèle que le Fils de Dieu est venu dans le monde dans une condition humaine semblable à la nôtre, hormis le péché (cf. He 4, 15). Comme pour chaque être humain, la croissance de Jésus, de l'enfance à l'âge adulte (cf. Lc 2, 40) a eu besoin de l'action éducative des parents. L'Évangile de Luc rapporte qu'à Nazareth, Jésus était soumis à Joseph et à Marie (cf. Lc 2, 51). Cette dépendance nous montre Jésus disposé à recevoir, ouvert à l'œuvre éducative de sa mère et de Joseph, qui exerçaient leur devoir également en vertu de la docilité qu'il manifestait de façon constante. C’est Marie, avec Joseph, qui a introduit Jésus aux rites et aux prescriptions de Moïse, à la prière au Dieu de l'Alliance à travers l'utilisation des Psaumes, et à l'histoire du peuple d'Israël centrée sur l'exode de l'Egypte. |
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(Jean-Paul II, Pape de Rome lors de l'audience du 4 décembre 1996) |
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Ne dites pas, je vais faire ceci pour avoir tel
"résultat",
mais faites-le naturellement, sans vous préoccuper
de celui-ci.
C'est-à-dire priez tout simplement, et ne
pensez pas à
ce que Dieu donnera à l'âme…
Un bon cœur et la simplicité attirent
la grâce de Dieu,
ce sont des conditions préalables
pour que Dieu vienne faire
Sa demeure en nous.
Staretz Porphyrios
Auprès de la Mère de Dieu,accourons humblement et, pleins de repentir, nous prosternant devant elle, crions-lui du fond de notre cœur Vierge de tendresse, viens à notre secours, hâte-toi,ne laisse pas sans aide tes serviteurs notre unique espérance repose en toi.
Toi plus vénérable que les chérubins
et plus glorieuse incomparablement que les séraphins,Toi Qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,
Toi véritablement la Mère de Dieu, nous te Magnifions. Amîn
SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
(Il y a dix ans déjà, suite au rappel à Dieu de l'Abbé Pierre, les Eglises Chrétiennes et les Religions aux Obsèques Nationales voulues par l'Etat pour l'Abbé Pierre.Vous reconnaîtrez le métropolite Mor Philipose-Mariam qui, au centre, représentait notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone)
C’est peu dire que sa voix nous manque.
Une voix d’imprécateur, affaiblie sur la fin de sa vie par le grand âge et la maladie. Elle enjoignait aux puissants de « servir premier le plus souffrant » et à chacun de nous de « ne jamais se résigner à être heureux sans les autres ». Le 22 janvier 2007 l’abbé Pierre nous quittait pour ces « grandes vacances » auxquelles il aspirait depuis sa plus tendre enfance. Dix ans, déjà ! Que la mémoire de celui qui fut, des années durant, la personnalité préférée des Français ait sombré dans l’oubli n’a rien d’étonnant ni de scandaleux en soi. Ce qui ne dispense pas de se poser la question : dix ans plus tard, que reste-t-il de l’abbé Pierre ?
Emmaüs d’abord, bien sûr ! Et ce que ce mouvement, volontairement non-confessionnel, porte de prophétique. Car les communautés Emmaüs font figure de précurseurs de l’économie sociale et solidaire. Voilà des hommes, les « compagnons » de l’abbé Pierre, tentés de se percevoir, par un effet miroir, comme les rebuts de la société, fondant leur dignité sur le travail et plus précisément le recyclage des rebuts de la société de consommation. Une manière de dénoncer le scandale du gaspillage tout en mettant à disposition des plus modestes, des biens auxquels ils ne pouvaient prétendre. Avec cette suprême provocation de prélever sur leur salaire de quoi soutenir, solidairement, plus malheureux qu’eux !
Voilà une communauté qui, dans une société libérale où il est rappelé quotidiennement à chacun que nul n’est irremplaçable, affirme à l’inverse que personne n’est de trop. Que chacun est unique et a droit à sa place. L’abbé Pierre tenait à ce que les communautés Emmaüs aient en permanence un lit de libre. De manière à pouvoir dire à tout homme qui se présenterait : « Entre, on t’attendait ».
« S’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien »
Dans une société d’après-guerre encore fortement marquée par le christianisme – fut-il sécularisé – et une forme d’assistanat charitable, l’abbé Pierre fait des pauvres, auxquels il donne la parole par sa voix, les premiers acteurs de leur émancipation. Une manière de faire mentir Roland Barthes écrivant, en 1957, dans Mythologies (Le Seuil) : « J’en viens à me demander si la belle et touchante iconographie de l’abbé Pierre n’est pas l’alibi dont une bonne partie de la nation s’autorise pour substituer impunément les signes de la charité à la réalité de la justice ».
On doit à son combat, au lendemain de l’insurrection de la bonté de l’hiver 1954, les premières lois qui interdisent l’expulsion des locataires en hiver… Tant d’autres suivront, fruit de son inlassable combat : lois Besson sur le logement social, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) puis la loi sur le Droit au logement opposable (DALO) votée quelques semaines après sa mort.
Et sans doute, renforcé par le charisme propre du père Joseph Wresinski, la mutation définitive d’un caritatif explicitement ou implicitement catholique en un combat solidaire « avec les pauvres », aujourd’hui devenu la ligne de conduite adoptée par beaucoup. Que l’on songe à la Fondation abbé Pierre pour le Logement, à ATD quart monde, au Secours catholique ou au CCFD… où militent, sans complexe, nombre de chrétiens… Ce qui ne les dispense pas de ce « supplément d’âme » qui est de vivre le combat pour la justice avec charité. Comme y invite l’épitre de Paul : « J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, (…) s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien ».
Qui incarne aujourd’hui la voix de l’abbé Pierre ?
L’abbé Pierre, en un doux euphémismes, déclarait soulever un « enthousiasme inégal » parmi les évêques de France qui le jugeaient incontrôlable. À juste titre ! Ses lettres aux papes successifs, dont la presse se faisait l’écho avec délectation, avaient le don d’irriter dans un milieu ecclésiastique habitué à plus de déférence. L’une des dernières est datée du 19 juin 1995 à l’adresse du pape Jean Paul II. Le fondateur d’Emmaüs lui demandait rien moins que de s’appliquer à lui-même – la demande vaut pour ses successeurs – la discipline imposée aux évêques : démissionner à 75 ans. Il plaidait pour plus de transparence dans les finances du Vatican, moins de dépenses somptuaires lors des voyages pontificaux qui ne permettent pas au chef de l’Église catholique de rencontrer véritablement le peuple, moins d’obsession sur les questions de morale sexuelle, plus d’ouverture sur l’ordination des hommes mariés ou l’accès aux sacrements des divorcés remariés. Dix ans après sa mort, qui ne voit combien l’évolution récente de l’institution catholique semble lui donner raison ?
Reste à se poser la question de savoir qui incarne aujourd’hui la voix de l’abbé Pierre, celle des prophètes qui, au nom de Dieu, rejoignent la simple sagesse humaine d’un empereur Hadrien affirmant, sous la plume de Marguerite Yourcenar : « Tous les peuples ont péri jusqu’ici par manque de générosité… »
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Cet article a été rédigé, dans une première version, pour la revue Limite qui le publie dans son numéro de janvier 2017 en vente dans les librairies. Il est également publié dans l’hebdomadaire catholique La Voix de l’Ain du 20 janvier.
Daech continue de détruire le Patrimoine Syrien et le "Patrimoine de l'humanité"...
« l’organisation terroriste Daesh a détruit la façade du théâtre romain et le Tetrapyle dans la ville de Tadmur »
C’est l’agence de presse syrienne Sana qui le révèle : « l’organisation terroriste Daesh a détruit la façade du théâtre romain et le Tetrapyle dans la ville de Tadmur » l’antique cité syrienne de Palmyre, dont le site archéologique est classé patrimoine de l’humanité. Les djihadistes au drapeau noir l’ont reprise en décembre dernier.
«Des sources locales nous ont informés que Daech a détruit le tétrapyle, un monument de 16 colonnes, et des photos satellites reçues (jeudi) de nos collègues de l’université de Boston montrent des dommages à la façade du théâtre romain», a déclaré à l’AFP Maamoun Abdelkarim. «La bataille pour Palmyre est culturelle et pas politique. Je n’ai pas compris comment la communauté internationale et les acteurs du conflit syrien ont accepté que Palmyre tombe», a-t-il ajouté.
Le Tétrapyle, d’époque romaine, est considéré un des joyaux architectonique de l’ancienne cité. Construit sous Dioclétien, c’est un monument carré qui consiste en un soubassement soutenant quatre ensembles de quatre colonnes, une seule de ces colonnes est d’origine, en granite rose égyptien.
Communément, on estime que Daesh, et les Talibans, fous d’Allah, djihadistes en général, détruisent les monuments anciens d’avant l’ère musulmane. De sources officieuses, on peut se demander si ces destructions filmées ne cachent pas des spoliations qui alimentent le marché de l’art souterrain et les collections de milliardaires sans scrupules…
(Source: Article de Madame Francesca de Villasmundo dans MPI)
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Agrégé d’histoire, administrateur du Fonds Saint-Yves et vice-président des Amis de Zant Erwan |
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1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ | |
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1303 Saint Yves, artisan de la conciliation et dévot de Notre Dame |
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Né en Bretagne vers 1250-1253 et mort en 1303, saint Yves s’est illustré par son souci de justice et sa grande miséricorde acquise au contact de la Vierge Marie. Il est patron des étudiants bretons, des prêtres de Bretagne, des avocats et hommes de loi.
Yves Hélori de Kermartin, de petite noblesse, naît au manoir paternel du Minihy de Tréguier (minihi, lieu de refuge), dans les actuelles Côtes-d’Armor, vers 1250-1253, alors que saint Louis règne en France. Enfant à la foi vive et brillant élève, ses parents l'envoient à 15 ans, avec son précepteur Jean de Kerhoz, à l'Université de Paris où il suit des cours de lettres et théologie. Il y entend saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure. Il étudie ensuite le droit pendant cinq ans au réputé studium d’Orléans, où il côtoie les grandes figures du siècle, sans que jamais l’étude ne prenne le pas sur la prière et le souci des pauvres.
Un homme bon et charitable. Doublement diplômé en droit civil et canonique, chose alors rare, Yves est appelé en 1278 par l’Archidiacre de Rennes comme « official », juge ecclésiastique compétent dans les affaires de l’Église, des clercs, des veuves et orphelins. Seule lui importe la justesse de la cause, selon les témoins à son procès de canonisation, « il rendait à tous une justice rapide sans faire acception des personnes ». Il se donne avec ardeur à sa nouvelle tâche et aide de ses deniers deux jeunes compatriotes qui témoignent qu’aux jours de fêtes, Yves ouvre sa table aux pauvres du quartier, annonçant joyeusement : « Je vais chercher mes gens ! » À Rennes, il fréquente le couvent des Franciscains et y vit une « expérience spirituelle forte ». Le témoignage de Frère Guidomar Maurel, Franciscain de Guingamp, éclaire le rôle de la Parole de Dieu dans la conversion d’Yves à « Dame Pauvreté ». [...] |
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(Source: "Marie de Nazareth" : "Une minute avec Marie")
LA PLUS REDOUTABLE DES PRISONS
Emprisonné à l'intérieur de toi,
il y a quelqu'un,
quelque part
qui attend de se libérer
pour réduire en miettes la façade
et montrer qui est vraiment là
Sors avec un sourire sur ton visage
ne laisse personne savoir que tu es triste
ne laisse personne savoir
qu'à jamais tu ne pourras plus
à tout jamais accepter quoi que ce soit
Tu en as assez du monde et de ses faux-semblants
Mais tu es emmuré dans la prison de ton esprit
Tu veux quelque chose de réel
quelque chose de vrai
Que tu sais ne pas pouvoir trouver en ce monde
Ta prison est également ta vie
Où tu es assis dans l'isolement
tu ne peux pas communiquer
avec qui que ce soit
les conversations sont que des mots
dépourvus de sens
Tu as remarqué une fissure
dans le mur de ta cellule
tu te précipites pour la réparer
pour que personne ne passe à travers
car alors quelqu'un pourrait faire s'écrouler tes murs
te laissant sans défense
Jésus tend la main et frappe à ta porte
" Y a-t-il quelqu'un à l'intérieur?" demande-t-Il
oui- Tu prends Sa main et tu t'extirpes à l'extérieur
détruisant les murs à tout jamais
maintenant, tu peux sourire de joie en ton cœur
tu as trouvé quelque chose d'autre que ce monde
et tu sais que tu es libre
comme tu ne l'as jamais été auparavant
Ton âme a trouvé son refuge
elle n'est plus dans la prison de l'isolement
elle a brisé ses chaînes-
une fois pour toutes!
Caroline
Version française Claude Lopez-ginisty d'après
NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE: