Lectionnaire Orthodoxe Malankare pour ce mercredi, 8 mars 2017
Evening:
St. Matthew 18: 1-11
Morning:
Exode 34: 1-17
Proverbes 7: 1-11
Zacharie 8: 1-8
II I St Jean 1: 1-15
I Corinthiens 8: 1-13
St. Luc 11: 1-13
8 mars :
Journée des femmes
« MARIS, AIMEZ VOS FEMMES,
comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. »
(Lettre du saint Apôtre Paul aux Ephésiens, chapitre 5, versets 25 à 33)
Premier livre des Rois 19,3-8.
En ces jours-là, Elie vint à Bersabée, qui appartient à Juda, et y laissa son serviteur.
Pour lui, il alla dans le désert l'espace d'une journée de marche ; arrivé là, il s'assit sous un genêt et demanda pour lui la mort, en disant : « C'est assez ! Maintenant, Yahweh, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères ! »
Il se coucha et s'endormit sous le genêt. Et voici qu'un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, mange. »
Il regarda, et voici qu'il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d'eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha.
L'ange de Yahweh vint une seconde fois, le toucha et dit : « Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. »
Il se leva, mangea et but, et, avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,38-50.
En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens répondirent à Jésus en disant : " Maître, nous voudrions vous voir faire un miracle. "
Il leur répondit : " Une génération mauvaise et adultère réclame un signe : il ne lui sera donné d'autre signe que le signe du prophète Jonas.
Car de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits.
Les hommes de Ninive se dresseront, au jour du jugement, avec cette génération et la feront condamner, car ils ont fait pénitence à la prédication de Jonas, et il y a ici plus que Jonas.
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la fera condamner, car elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon.
Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n'en trouve point.
Alors il dit : " Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti. " Et revenu, il la trouve libre, nettoyée et ornée.
Alors il s'en va prendre avec lui sept autres esprits plus mauvais que lui, et, étant entrés, ils y fixent leur demeure, et le dernier état de cet homme devient pire que le premier. Ainsi en sera-t-il pour cette génération mauvaise. "
Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu'un lui dit : " Voici votre mère et vos frères qui se tiennent dehors, et ils cherchent à vous parler. "
Il répondit à l'homme qui lui disait cela : " Qui est ma mère et qui sont mes frères ? "
Et étendant la main vers ses disciples, il dit : " Voici ma mère et mes frères.
Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est pour moi frère, sœur et mère. "
Par Dom Columba Marmion
(1858-1923), abbé de l'Ordre Bénédictin, béatifié par l'Eglise Romaine. L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion (Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 19, rev.)
Faire la volonté de Dieu
Vous savez que quand nous sommes en état de grâce, Jésus demeure toujours dans notre cœur.
Son grand désir est d'être tout pour nous.
Il semble que ce soit un rêve trop beau pour être vrai que Jésus si Bon, si Puissant, si Tendre, veuille être notre frère, et cependant, c'est Lui-même qui nous le dit :
« Quiconque fait la Volonté de mon Père qui est au Ciel, Je serai pour lui un frère, une sœur, une mère. »
Ce sont les paroles mêmes de Jésus.
Donc, pour arriver au bonheur d’avoir Jésus comme notre frère, notre ami le plus intime, il faut faire la Volonté de son Père. Eh bien !
Quelle est cette Volonté ?
D'abord éviter le péché, et, si nous y tombons par faiblesse, en demander pardon aussitôt.
Ensuite, faire toutes nos actions pour Lui.
Il est si bon qu'Il accepte nos moindres actions faites pour Lui. Vous connaissez vos devoirs ; il reste de les sanctifier en les consacrant à Dieu.
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« Il faut passer par le désert, et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu :
c'est là qu'on se vide, qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul...
Les Hébreux ont passé par le désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul au sortir de Damas a été passer trois ans en Arabie, [...] saint Jérôme, saint Jean Chrysostome, se sont préparés au désert...
C'est indispensable...
C'est un temps de grâce...
C'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer...
Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé au milieu desquels Dieu établit en elle son règne et forme en elle l'esprit intérieur...
La vie intime avec Dieu...
La conversation de l'âme avec Dieu dans la foi, l'espérance et la charité...
Plus tard l'âme produira des fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle...
Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls ; c'est une source qui voudrait donner la sainteté aux autres mais qui ne peut, ne l'ayant pas ; on ne donne que ce qu'on a et c'est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l'âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui... Donnez-vous tout entier à Lui seul, [...] et Il se donnera tout entier à vous.
En cela ne craigniez pas d'être infidèle à vos devoirs envers les créatures ; c'est au contraire le seul moyen pour vous de les servir efficacement : regardez saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant d'autres ; quel long temps de recueillement et de silence !
Montez plus haut : regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur...
Notre Seigneur n'en avait pas besoin mais Il a voulu nous donner l'exemple...
Rendez à Dieu ce qui est à Dieu... »
Bx Charles de Foucauld, extrait d'une Lettre à Henri de Castries, 19 mai 1898.
L'expérience de Dieu avec Charles de Foucauld, Introduction et textes choisis par Marcel Nadeau, Fides, 2004.
Cela se passait au Moyen Orient "La reine de Saba est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon." (Lc 11, 31) Vous vous souvenez de l'évangile en lequel, Jésus, notre Seigneur évoquait deux figures de l'Ancien Testament : *le prophète Jonas qui a prêché la parole de Dieu à Ninive (Il n'y a pas si longtemps que, dans nos Eglises de Tradition Syriaque, nous revivions ce temps de grâces du "Jeune de Ninive) et *la reine de Saba, venue visiter Salomon, le fils du roi David, connu pour sa grande sagesse. Sont également évoqués deux endroits. *Ninive, aujourd'hui Mossoul, en Irak, se trouve sur les bords du Tigre. Cette ville, il y a peu encore, faisait la une de l'actualité. Quant au royaume de Saba, il se trouvait très probablement dans l'actuel Yémen.
Et ce sont nos frères qui souffrent La situation des chrétiens qui vivent dans ces pays est, au mieux, critique, au pire dramatique. Ils sont pourtant les témoins d'un christianisme plus ancien que celui de nos pays occidentaux qui reçurent d'Evêques et de Moines missionnaire la Lumière de l'Evangile ! Pourtant, cet occident aujourd'hui décadent qui se croit encore "civilisé" a assisté dans son ensemble, sans ciller, à leur quasi disparition. Les chrétiens persécutés sont nos frères. Quand un membre souffre, dit saint Paul, c'est tout le corps qui souffre. Dans la communion des saints, nous leur sommes étroitement unis. |
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Aujourd'hui, je fais un pas Je fais un petit sacrifice (sur la nourriture, sur l'usage d'internet…) en union avec tous les chrétiens persécutés à travers le monde, et spécialement au Moyen Orient. La petite privation que je choisis librement est une manière de porter spirituellement leur souffrance et de rappeler que, dans le corps du Christ, nous sommes tous solidaires les uns des autres ! |
Comme les ailes des colombes sur leurs petits et les becs de leurs petits tournés vers leurs becs, ainsi les ailes de l'Esprit sont sur mon cœur. Joyeux est mon cœur, il tressaille tel un enfant qui tressaille dans le sein de sa mère. J'ai cru, c'est pourquoi j'ai trouvé le repos, car Il est véridique Celui en qui je crois. Il m'a comblé de bénédictions et ma tête est tournée vers Lui. Me séparer de Lui, ni l'épée, ni le glaive ne le peuvent. Amen. Odes de Salomon (début du II ième siècle) NOTE: Les « Odes de Salomon » sont un recueil de quarante-deux poèmes chrétiens composés en syriaque par un chantre inconnu au début du IIe siècle et utilisées dans la liturgie par des communautés chrétiennes de la caste sacerdotale de Jérusalem. |
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SAINT(S) DU JOUR:
9 mars:
Les Quarante Saints et glorieux Martyrs de Sébaste.
Nous complétons, Seigneur, par nos jambes cassées
ce qui manqua jadis à ta crucifixion,
nous les Quarante ayant souffert notre passion
à Sébaste, le neuf, sur les ondes glacées.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Apostiches des Vêpres ton 6
Par des cantiques célébrons, / fidèles, les Quarante Martyrs / et chantons-leur à pleine voix: / victorieux Athlètes du Christ, réjouissez-vous, / Hésychius, Méliton, Smaragde, Héraclius, / Domnus, Eunoique, Valens et Vivien; / réjouissez-vous, Claude et Priscus, / Jean, Théodule, Eutychius, / Hélian, Sisinius et Xanthias; / réjouissez-vous, Angias et Kyrion, / avec Aèce, Lysimaque et Flavius, / Acace, Ekdikios, Alexandre et Elie; / réjouissez-vous, Candide, Théophile, Cyrille et Sacerdon; / réjouissez-vous, Nicolas, Valère et Philoctémon, / Khude, Sévérien en même temps qu'Aglaius. / Par le crédit que vous avez auprès du Christ notre Dieu, / illustres Martyrs, sans cesse priez-le / pour qu'il sauve les fidèles célébrant / de tout cœur votre mémoire sacrée.
Tropaire, t. 1
Par les souffrances que les Saints endurèrent pour toi / laisse-toi fléchir, ô notre Dieu; / guéris toutes nos douleurs, / Seigneur ami des hommes, nous t'en prions.
Cathisme, t. 5
La parure des saints Martyrs, la multitude sacrée / des Quarante divinement rassemblés, / en nos hymnes acclamons-la maintenant; / car, éprouvés par le froid et le feu, / ils se sont montrés les soldats du Christ notre Roi, / auprès duquel ils intercèdent pour notre salut.
Cathisme, t. 8
En martyrs, ayant servi dans l'armée du Christ, / en athlètes, ayant fait toucher la terre à l'ennemi, / par vos œuvres, vous avez accompli la parole du Prophète, / car vous êtes vaillamment passés par le feu et par l'eau, / trouvant ainsi votre repos, la vie éternelle; / c'est pourquoi, ayant reçu votre couronne depuis le ciel, / Bienheureux, vous jubilez avec les chœurs des Anges incorporels. / Illustres Martyrs, intercédez auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur votre mémoire sacrée.
Kondakion, t. 6
Ayant laissé à ce monde toute armée, / vous vous êtes attachés au Maître des cieux, / vous les Quarante Martyrs, / car étant passés par le feu et par l'eau, / vous avez reçu, Bienheureux, / la gloire céleste et les couronnes méritées.
Ikos
Devant celui qui est porté sur un trône de feu / et déploya le ciel comme une peau, / qui établit la terre solidement / et rassembla les eaux en un seul lieu, / qui fit sortir toute chose du néant / et procure à tous le souffle de vie, / qui permet aux Archanges de le chanter / et par les Anges se laisse glorifier, / et qui par tous est adoré, / le Christ tout-puissant, notre Créateur et notre Dieu, / je me prosterne et, tout indigne que je sois, / lui adresse ma prière, en demandant / l'éloquence qui me rende capable de chanter, moi aussi, / avec foi les saints Martyrs / dont il a fait des vainqueurs en leur donnant / la gloire céleste et les couronnes méritées.
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HISTOIRE DES SAINTS MARTYRS DE SEBASTE:
Lorsque le cruel Licinius (308-323), qui avait été associé à l'empire par Saint Constantin, jeta le masque de la dissimulation et rompit avec lui, il publia des édits contre les Chrétiens et envoya dans toutes ses provinces des magistrats chargés d'exécuter ses ordres, en mettant à mort dans de terribles supplices ceux d'entre eux qui ne voulaient pas se soumettre. Le gouverneur désigné pour la Cappadoce et la Petite Arménie, Agricolaos, était l'un des plus zélés exécutants des édits de persécution et il avait convoqué dans la ville de Sébaste où il résidait, la douzième légion impériale, dite fulminante, dirigée par le duc Lysias. Quarante soldats de cette légion, hommes jeunes, braves et appréciés pour leurs services, refusèrent alors de sacrifier aux idoles de l'Empire et se déclarèrent Chrétiens. Originaires de différentes contrées, mais unis comme un seul homme nouveau par la Foi et la charité, ils se présentèrent un à un devant le gouverneur, comme des athlètes qui se font inscrire au jour du combat, et déclinèrent leur véritable identité, en disant: « Je suis Chrétien! » Agricolaos essaya d'abord de les gagner par la douceur, en vantant leurs actions d'éclat et en leur promettant avantages et faveurs de la part de l'empereur s'ils se soumettaient à son ordre. Les Saints lui répondirent par la voix de l'un d'entre eux: « Si nous avons vaillamment combattu, comme tu le dis, pour l'empereur de la terre, avec combien plus d'ardeur nous faut-il maintenant engager le combat par amour pour le Souverain de l'Univers. Car il n'y a pour nous qu'une vie : la mort pour le Christ. » Jetés en prison dans l'attente d'une nouvelle comparution, les valeureux combattants de la piété tombèrent à genoux, en priant le Seigneur de les garder dans la Vraie Foi et de les fortifier dans le combat. Comme ils passaient la nuit en chantant des Psaumes, le Christ leur apparut et leur dit : « Vous avez bien commencé, mais la couronne ne sera accordée qu'à celui qui persévérera jusqu'au bout! »
Le lendemain matin, le gouverneur les fit comparaître de nouveau et recommença ses flatteries, mais l'un des Saints Martyrs, Candide, dénonça ouvertement sa douceur hypocrite, déclenchant ainsi la colère du tyran. Toutefois, ne pouvant rien contre eux tant que leur général, le duc Lysias, ne les avait pas jugés, Agricolaos les fit remettre en prison. Au bout de sept jours, Lysias étant arrivé à Sébaste, on les conduisit devant lui. En chemin, Quirion encourageait ses compagnons en leur disant : « Nous avons trois ennemis : le diable, Lysias et le gouverneur. Que peuvent-ils contre nous qui sommes quarante soldats de Jésus-Christ? » Quand il les vit si fermes et si résolus, Lysias ordonna aux autres soldats de leur briser les dents à coups de pierres. Mais dès que ces derniers se précipitèrent, ils furent aveuglés par une puissance divine et, dans la confusion, ils se frappaient les uns les autres. Lysias, pris de colère, saisit alors une pierre et voulut la lancer sur les Saints, mais celle-ci alla frapper le gouverneur en le blessant grièvement. On les remit en prison pour la nuit, en attendant de prendre une décision sur le genre de supplice qu'il fallait leur appliquer.
Rassemblant les ressources de son imagination perverse, le gouverneur ordonna de les dépouiller de leurs vêtements et de les laisser nus sur le lac gelé, qui se trouvait à peu de distance de la ville, afin qu'ils périssent dans d'horribles souffrances causées par le froid. Pour compléter le supplice il imagina de présenter sous leurs yeux, comme ultime tentation, le remède à leurs peines, et fit préparer sur le bord du lac un bain d'eau chaude, afin que celui qui abandonnerait le combat, vaincu par la rigueur du froid, y trouvât de quoi se soulager.
Dès qu'ils entendirent la sentence, les Saints rivalisèrent à qui se dépouillerait le premier de ses vêtements, disant : « En déposant ces vêtements, rejetons aussi le vieil homme! Puisque par la tromperie du Serpent, nous avons revêtu jadis les tuniques de peau, dépouillons-nous aujourd'hui pour obtenir le Paradis que nous avons perdu! Que rendre au Seigneur pour ce qu'Il a souffert pour notre salut? Les soldats l'ont autrefois mis à nu, dépouillons-nous maintenant de nos vêtements pour que tout l'ordre militaire obtienne le pardon! Le froid est rigoureux, mais le Paradis est doux! Prenons donc patience pour un court instant, afin d'être réchauffés dans le sein d'Abraham. Achetons la joie éternelle au prix d'une courte nuit de tourments! Puisque de toute manière ce corps corruptible doit mourir, acceptons maintenant de mourir volontairement afin de vivre éternellement! Reçois, Seigneur, cet holocauste que le froid et non le feu va consumer! » C'est en s'encourageant ainsi mutuellement que les quarante Saints s'avancèrent comme un seul homme sur la glace, sans autre lien que leur propre volonté, et pendant toute la nuit ils endurèrent la morsure cruelle du vent, particulièrement glacial en cette région, en priant le Seigneur pour que, comme ils étaient entrés quarante dans le combat, ils en sortent quarante victorieux, sans qu'il en manquât un seul à ce nombre sacré, symbole de plénitude. Comme la nuit avançait et que leurs corps commençaient à se durcir et leur sang à ralentir sa circulation en leur provoquant une insupportable souffrance au coeur, l'un d'entre eux, vaincu par la douleur, quitta le lac et se précipita vers le bain surchauffé. Mais la différence soudaine de température le fit mourir presque aussitôt, privé de la couronne de la victoire. Les trente-neuf autres, navrés de la perte de leur compagnon, redoublèrent leur prière, et soudain une grande clarté vint percer le ciel et s'arrêta au-dessus du lac en réchauffant les Saints Martyrs, et des Anges descendirent pour poser sur leurs têtes trente-neuf couronnes resplendissantes. Devant cette merveille, un des gardes, nommé Aglaïos, qui se réchauffait près du bain, eut soudain la conscience illuminée par la Foi. Constatant qu'une quarantième couronne restait suspendue en l'air, semblant attendre que quelqu'un vienne compléter le nombre des élus, il réveilla ses compagnons d'armes, leur jeta ses vêtements et il s'avança avec empressement sur la glace pour rejoindre les Martyrs, criant que lui aussi était Chrétien.
Lorsque, le lendemain matin, Agricolaos apprit l'événement, il ordonna de tirer les Saints hors du lac et de les achever en leur rompant les jambes, puis d'aller jeter leurs corps au feu afin qu'il ne restât aucune trace de leur glorieux combat. Comme on les traînait vers l'ultime supplice, les glorieux Martyrs chantaient : « Nous avons passé par le feu et par l'eau, mais Tu nous en as tirés, Seigneur, pour nous procurer le rafraîchissement! » (Ps. 65:12). Après avoir exécuté leur besogne, les bourreaux chargèrent les corps des Saints sur un chariot pour les conduire au bûcher. Ils s'aperçurent alors que le plus jeune d'entre eux, Méliton, était encore vivant et le laissèrent, dans l'espoir de le convaincre finalement à renier sa Foi. Mais sa mère, qui avait assisté au spectacle, vint prendre son enfant dans ses bras et le déposa elle-même sur le chariot avec les autres corps, en lui disant : « Ne reste pas privé de la couronne, ô mon cher fils, rejoins tes compagnons pour jouir de cette lumière éternelle qui dissipera mon affliction. » Et, sans répandre une larme, elle accompagna le chariot jusqu'au bûcher, le visage rempli de joie.
Suivant les ordres du gouverneur, les soldats dispersèrent les cendres des Martyrs et jetèrent leurs ossements dans le fleuve; mais, au bout de trois jours, les Saints apparurent en vision à l'Evêque de Sébaste, Pierre, et lui indiquèrent l'endroit du fleuve où ils étaient retenus pour être vénérés par les fidèles. Par la suite les Reliques des Quarante Martyrs furent distribuées dans de nombreux lieux, et leur culte se répandit, principalement grâce à la famille de Saint Basile, qui leur portait une grande dévotion1.
La nuit qui précéda leur Martyre, les Saints dictèrent leurs dernières volontés, sous forme d'exhortation, à un jeune esclave, Eunoïcus, qui fut témoin de leurs combats et put échapper aux persécuteurs. Il transmit cet admirable texte à la postérité et prit soin, par la suite, du sanctuaire où étaient déposées leurs Reliques. C'est dans ce Testament qu'on peut trouver les noms des Quarante Martyrs : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Elie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius et un autre du même nom, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias. L'un d'entre eux ayant fait défaut, Aglaïos, le soldat, vint le remplacer pour compléter leur nombre sacré2.
1. Sainte Emmelie, la mère de St Basile, fit bâtir la première église consacrée aux Quarante Martyrs et leur dédia son monastère qui était dirigée par Ste Macrine (cf. 19 juillet). St Basile et son frère St Grégoire de Nysse prononcèrent quant à eux d'immortels discours en leur honneur.
2. Cette liste varie légèrement selon les rédactions de la Passion.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars09.html
They were all soldiers under one general, taken captive in the time of Licinius for their faith in Christ. They were stripped naked and cast onto a frozen lake at Sebastia in Pontus. They endured the entire night, encouraging each other to be patient. Some accounts say that their persecutors placed warm baths in their sight on the shore to entice them to renounce Christ.
Finally one of their number, broken by his sufferings, apostatized and left the company. One of the guards, named Aglaius, saw in a vision thirty-nine wreaths descending from heaven onto the heads of the faithful sufferers, and was moved to declare himself a Christian.
He was immediately sent to join the martyrs on the frozen lake, keeping the number of forty complete. In the morning all of them, almost dead, were cast into fire, and their remains thrown in the lake.
On the third day the martyrs appeared to Peter, the local bishop, and told him to search for them in the lake. The bishop went to the lake on a dark night with his clergy, and one account says that the bones of the martyrs rose to the surface and burned there like a candle. The relics were gathered and given honourable burial.
This is the most common account. The Prologue gives a somewhat different version, in which the martyrs were made to stand, not on the frozen lake, but in the freezing waters.
La manière la plus simple de vivre la prière |
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C'est le propre de l'amour de se répéter grâce à des paroles simples et chaleureuses. (…) Si tu t'aperçois que tu trouves bonheur et paix en prenant ton chapelet* et en te plongeant dans une prière rythmique et répétitive, sois heureux. Si tu réussis à réciter le chapelet entièrement sans te préoccuper de penser, mais seulement heureux d'être paisiblement avec la Mère de Jésus, réjouis-toi, car tu es sûrement sous l'action de l'Esprit et cela seul compte lorsque l'on prie.... Pour celui qui ne comprend rien à la vie spirituelle, le Rosaire est synonyme de prière mécanique. Pour qui est "spirituel" et avancé dans le chemin de la prière, le chapelet est la manière la plus simple de s'aider à vivre la prière concrètement et longtemps. Je ne crains pas d'affirmer que celui qui aime ce genre de prière et qui se trouve à son aise en récitant le Rosaire* est un contemplatif, ou sûrement sur la voie de la contemplation. Donc, prenez garde à ne pas dénigrer ce que vous ne connaissez pas. Le Rosaire est un mode de prière universel. Nous le trouvons, en effet, dans toutes les religions révélées. *Ce qui est dit du "Rosaire de N-D" vaut à fortiori pour la "Prière du coeur" dite aussi "Prière de Jésus" |
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Découvrir plus sur mariedenazareth.com : |
Carlo Carretto Dans son livre : "Toi qui as cru", Recueil marial 1986 |
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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Par Saint Benoît
(480-547), moine,
Règle de Saint Benoît, XX (trad. Dom Schmitz, Maredsous, p. 86, rev.)
Efficacité de la prière
Si, lorsque nous avons une requête à présenter aux puissants de la terre, nous ne les abordons qu’avec humilité et respect, à plus forte raison faut-il supplier le Seigneur Dieu de l’univers en toute humilité et pureté de dévotion.
Sachons bien que ce n’est pas l’abondance des paroles mais la sincérité du cœur et les larmes de la componction qui nous rendront dignes d’être exaucés.
La prière doit donc être brève et pure, à moins que, peut-être, la grâce de l’inspiration divine ne nous incline à la prolonger.
SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
MOIS DE SAINT JOSEPH:
Huitième Jour
Prions pour les âmes qui se laissent dominer par le désir de plaire.
Saint Joseph était pauvre et il aimait sa pauvreté
Il l’aimait parce que c’était la position dans laquelle le bon Dieu l’avait placé, et qu’il voulait tout ce que voulait le bon Dieu, et puis parce que, par l’effet d’une grâce particulière, il comprenait tout l’embarras, toutes les inquiétudes que donnent les richesses.
Jésus lui avait dit, dans ses entretiens particuliers, « que le pauvre qui travaille et se résigne, trouve plus facilement le chemin du ciel ».
Aimons, nous autres, la position dans laquelle nous sommes, faisons taire ces désirs de posséder et de paraître qui, maintenant peut-être, sont peu impérieux, mais qui viendront plus tard tourmenter notre cœur ; et si nous manquons quelquefois de quelque chose, oh ! qu’il est doux alors de dire au bon Dieu, comme devait le dire S. Joseph :
J’attends, de votre Providence, notre pain pour demain !
Une petite enfant disait à Dieu, pour ses parents : « Mon Dieu, que nous ayons toujours le nécessaire, mais rien de plus ! »
Prière à Saint Joseph pour nos défunts
Saint Joseph, Toi qui est mort entre les bras du Verbe de Vie qui prit chair de ta virginale épouse, tu étais entouré de Jésus et de Marie, inséparable et pourtant séparé par la mort, ta confiance en Jésus t'a fait passer vers le Père
dans la Paix et la certitude du Salut:
Ô toi dernier des Patriarches, entré dans le sein d'Abraham
avec la bénédiction de Jésus , tes yeux ont vu le Salut !
Tu as attendu et espéré la Résurrection dans la Foi la plus éclairée,
la plus confiante, la plus unie à la Volonté divine.
Nous te confions nos défunts, nous te confions telles personnes :
( les nommer)
mène-les avec Marie vers Jésus notre résurrection.
Qu'ils soient accueillis dans l'intimité de la Trinité Sainte avec la multitude des des frères et soeurs de Jésus-Christ, la multitude des Rachetés.
Obtiens-nous la grâce de la Foi et de l'Espérance, par ton exemple, console-nous des séparations et maintiens-nous
dans l'Espérance.
Amîn
The mercy of God and the unborn child
I am often in contact with people who have sadly faced the experience of loss of a child through miscarriage or still-birth. Indeed, it is an experience which many people have shared, and bear silently. As many as 1 in 6 pregnancies end in miscarriage, among those women who are aware they are pregnant. While 1 in 200 pregnancies end in a still birth. This is an all to common and painful memory to many of those we worship with, and perhaps to ourselves also.
It is made all the more painful when misrepresentations of the teaching of the Church are offered. This might be the teaching of Augustine that all unbaptised infants, which includes those who are not born to life, are condemned and will be damned in Hell, and the wrath of God is directed towards them even if their punishment is light. I believe absolutely that Augustine was completely wrong in making such statements and misunderstood the effects of sin in the world and the mercy of God towards men. We should remember that Augustine was not considered a Father of the Church in the East. His views on salvation are not those of our great Fathers. Indeed, when Cassian brought the Eastern teaching of salvation to the West he was opposed by Augustine.
Another disturbing teaching, which I believe misrepresents the Orthodox faith and our loving Heavenly Father, is the un-Scriptural idea that there is some place, other than Heaven and Hell, which will be the final destination for infants who could not be baptised. In the Medieval Roman Catholic Church this place was called Limbo. But is has been rejected by Pope Benedict XVI who considered it no more than a theological opinion. Indeed, Limbo was developed in the Middle Ages because the harsh teaching of Augustine was unbearable to so many.
A development of this late Roman Catholic idea of Limbo, a place where those infants who could not be baptised would not be able to see the glory of God in Christ, has been the popular idea that unbaptised infants will be blind in eternity. I can hardly think of anything more contrary to the honour and glory of God, that he should be considered the author and cause of an eternal disability. It seems to me to be a garbled explanation of the Catholic idea that the unbaptised infants would not have the Beatific Vision.
What do I want to say to those who have lost a child before birth? It is that God is love, and does not create anything that he does not say of it that it is good. More than that, the issue which these other views are trying to deal with, is that of Original Sin. But Orthodoxy does not teach such a doctrine. St Cyril and St Severus both insist – we are born mortal but not sinful. And many of the Fathers teach explicitly that a young child cannot be said to sin, and is entirely innocent. How much more the child who is never born into life. There is no sin in an unborn child’s life which could possibly require any punishment.
Yet we face the issue that the Scripture teaches us that baptism is required for union with God, which is the meaning of salvation. This is surely true. When someone accepts the claims of Christianity then they must be baptised. But it is a serious mistake to imagine that God is bound by the methods he requires us to use. Union with God is offered to us in baptism, but God can unite whomsoever he wills by his own word. We must be baptised, but God knows no limits in his grace.
Indeed, our Lord Jesus teaches us that we must be converted and become as little children if we wish to enter the Kingdom of Heaven. But a little child does not need to be converted, to change her mind, because it has not yet resisted and rejected God. The unborn child is guilty of no sin, and has committed no sin, and her unformed mind has not turned from God. What is lacking in union with God, and this is the gift of God, and is not restricted to baptism, even if those of us who are able to ask, “What must I do?”, hear the words, believe and be baptised. Nor even is this clear instruction an absolute rule, as if God is bound by the invitation he offers us, since an infant cannot believe at all, but is still baptised.
St Gregory of Nyssa has a few words to say on this subject. He says that a life of blessedness belongs to the one whose spiritual sight is clear, and that in mankind this requires great effort and the grace of God to overcome sin, but it belongs already to the infant and is lost by us as we grow into sinfulness. He says…
The innocent babe has no such plague before its soul’s eyes obscuring its measure of light, and so it continues to exist in that natural life; it does not need the soundness which comes from purgation, because it never admitted the plague into its soul at all.
He goes on to suggest that the soul of an unborn infant, and even the infant reposing not long into their life, could not possibly suffer any torment because there is nothing in them at all deserving of it, and their infant soul is still turned towards God. Yet there is this difference. The soul of one who has spent his life in overcoming sin, and in hard-won repentance and many experiences of God’s grace, will participate in the blessedness of Paradise and of Heaven with a different character than the one who never sinned, never needed to repent, and has no experience of the grace of sanctification. Yet the blessedness is one, even if the participation is different.
And the dear and saintly Pope Timothy of Alexandria, addressing a woman who had lost three of her children, says…
I was in great grief, mourning and lamenting, as though I saw your small children, and at the same time I heard he voice of the Creator of us all admonishing me, saying, ‘Do you suppose, O man, that your tender mercy is greater than mine? Do you suppose I have no compassion equal to your own, and that I do not say, “Let the children come unto me, for to such belongs the Kingdom of Heaven”.
Do we doubt the mercy of God towards all those he has made, and especially those who have not drawn breath before passing away. St Timothy encourages the bereaved woman to remind herself when she feels her pain the most…
After a short time I will not be left separated from my child, if I am also worthy of the Kingdom of Heaven, then I will not be far from them forever.
This is a blessed truth, of which I am convinced. That our Lord has not created any to be condemned because left without the possibility of baptism in the womb. And that each one who passes to life even before breath is sinless and innocent in the eyes of God. He will unite to himself those he has made and called to himself before birth. And of the blessed state in which they wait, St Timothy recounts a miracle he heard from the mouth of St Dioscorus, in which a young boy had been bitten by a poisonous snake and died, and being restored to life by Abba Longinus, the young boy said…
O father, I am burned by the love of the greenery which my soul saw, I have never eaten anything like it, nor is the eye of man able to look at it, or the mouth of man to describe it. I saw a man of shining appearance, and he took me into the Garden of Eden, and I saw trees which bear many fruits. Then he took me to the presence of the Lord Jesus Christ, and he commanded that they take me to the children who are like me…
In this happy and blessed place the souls of all infants wait in peace and joy. God has made them and called them to himself. Gathered up those who are especially loved by him. The words of St Timothy are a comfort…
Your child was living, and now God has taken her to himself, where there is no death, so that they might live with him forever… their souls fly due to the greatness of the taste of their happiness.
From the experience of love to a experience of even more overwhelming and unceasing love. From the experience of blessedness to even greater experience of blessedness. The pain of loss and separation tempered by the hope and expectation of reunion and of the fulfillment of love in eternity. The mercy of God knows no bounds, and those fragile, innocent, sinless souls created in love to participate in his love are preserved in love now and forever, and wait to greet us and embrace us in love.
(Source:http://www.stgeorgeministry.com/ )
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
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LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Chers amis,
Les apôtres voient souvent Jésus se mettre à l’écart pour prier. Ils perçoivent que c’est pour lui une source de paix et de joie.
Ils ont envie de faire comme Lui. Mais prier, ça ne va pas de soi, alors Jésus leur enseigne le Notre Père.
Redécouvrons et méditons cette prière que nous disons souvent.
Théobule vous propose également de découvrir l'évangile de dimanche prochain :La Transfiguration
Bonne semaine avec Théobule
Frère Benoît
Jésus enseignait ses disciples :
« Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
(Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, versets 9 à 15)
"ABOUN D'BASMAYO" Le Notre Père:
Le texte dans sa langue originelle le Syriaque-Araméen, la langue que parlait Jésus:
ܐܒܘܢ
ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ
Version en phonétique:
Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,
Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin
Amîn.
-Notre Père, qui êtes aux cieux…
Les Fidèles : Que votre nom soit sanctifié que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal.
Car à vous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.
C’est le fait de déstabiliser nos conceptions initiales qui nous permet d’apprendre.
C’est le fait de regarder objectivement nos erreurs qui nous permet de ne plus les reproduire, et donc de progresser. Nous commençons peu à peu à intégrer cela intellectuellement, et à soulager la culpabilité de nos enfants face à leurs erreurs. Mais qu’en est-il de nous-mêmes ?
Un dicton de centre de formation dit :
« La faute s’expie, mais l’erreur se corrige. »
Pour nous chrétiens, ce dicton peut résonner en profondeur, car nous savons que l’expiation est en Jésus. Il a pris nos fautes à la croix et nous sommes justifiés en lui.
Et nos erreurs alors ?
Comme celles de nos enfants, ne seraient-elles pas normales, inhérentes à notre apprentissage, à notre croissance et à notre cheminement ?
Tout comme nos jeunes enfants qui veulent absolument vérifier que le feu brûle en approchant leur main, ou notre adolescent qui s’acharne à faire ce que nous lui déconseillons, nous commettons des erreurs, parfois même alors que notre entourage nous avertit.
Est-ce une faute, un péché qui devrait être pardonné, expié ?
Ne s’agirait-il pas plutôt d’une erreur de parcours qu’il va désormais falloir regarder en face pour essayer de ne pas la reproduire dans un autre contexte, et continuer notre chemin avec une corde de plus à notre arc ?
Et si on essayait d’appliquer dans nos vies ce principe pédagogique simple et consensuel, enseigné à tous les professeurs ?
Si on rétablissait le statut de l’erreur dans nos vies ?
Si on regardait nos propres erreurs avec bienveillance, sachant qu’elles sont normales et font simplement partie de notre apprentissage de la vie ?
Si on essayait de les corriger, quitte à devoir assumer quelques ratures visibles, plutôt que de culpabiliser dans l’attente d’une rédemption qui n’est peut-être pas nécessaire ?
N’est-il pas dit que Dieu est notre père et que nous sommes ses enfants ? (Source Info Chrétienne)
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Depuis Madagascar, l’appel à l’aide du Père Pedro: « Celui qui aide vite, aide deux fois »
C’est désormais une certitude. La situation à Madagascar est grave. Les populations les plus défavorisées sont en danger, toujours plus fragilisées. Dans certaines régions, les dévastations sont considérables.
Faire un don
Si l’heure n’est pas encore au bilan, nous savons déjà que les besoins seront énormes. Dans cette perspective, Info Chrétienne Compassion a déclenché une campagne de dons, afin d’apporter rapidement une aide substantielle aux ONG locales, déjà sur le terrain depuis des années. Dans ce cadre-là, notre équipe a contacté Père Pedro, impliqué depuis 27 ans dans le soutien des plus démunis, à la lumière de l’Évangile. Son association, Akamasoa est venue en aide à 500 000 malgaches, 3 000 habitations ont été construites, 25 000 personnes habitent dans les villages, et plus de 12000 enfants sont à ce jour scolarisés dans leurs écoles. Pour Père Pedro, la vitesse avec laquelle Info Chrétienne souhaite réagir à la catastrophe d’Enawo est »exemplaire », car :
« Celui qui aide vite, aide deux fois. »
Père Pedro a répondu à Info Chrétienne dans un bouleversant courrier, que nous choisissons de vous faire connaître aujourd’hui. Il confirme les informations reçues : « Beaucoup de pluie, de glissements de terrain, des bas quartiers sous les eaux et des gens déjà affamés ».
Père Pedro se joint à l’appel à la mobilisation d’Info Chrétienne pour Madagascar :
« La vitesse avec laquelle vous voulez réagir est exemplaire. On a toujours dit que celui qui aide vite, aide deux fois. Nous ne connaissons pas encore exactement l’ampleur des dégâts puisque nous sommes en plein milieu du cyclone actuellement, mais je peux imaginer qu’ils seront importants partout où passera ce cyclone dévastateur…
Nous sommes prêts à recevoir et partager l’aide que vous pourriez récolter avec vos moyens de communications, pour les plus pauvres de nos frères et sœurs de Madagascar, victimes du Cyclone Enawo. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés quand nos frères souffrent et manquent de tout, d’eau potable, de riz, de couvertures, de vêtements et de médicaments.
Je souhaite de tout cœur que votre appel au secours en faveur des victimes du cyclone Enawo soit entendu en France par les personnes généreuses et sensibles à la détresse des autres.
En tant qu’humain et ensuite en tant que croyants, nous ne pouvons pas rester indifférents, c’est pourquoi je me joins à vous pour affirmer votre appel au secours à ceux qui nous tendent la main pour être secourus, et qui vivent dans des situations inhumaines.
Mais la façon la plus pratique, rapide et directe d’aider, c’est d’envoyer une aide financière, puisqu’envoyer des aides par container, elles vont trainer trop longtemps et elles arriveront trop tard avec tous les ennuis qu’on connait à la douane.
C’est formidable de voir la foi et la fraternité traduites en actes !
Que le Seigneur bénisse votre action, la branche humanitaire du site Info Chrétienne et tous ceux qui vont adhérer ! »
Père Pedro
Info Chrétienne Compassion est un relais fiable entre vos dons et des organisations humanitaires chrétiennes sérieuses et dignes de confiance. Toutes les actions réalisées grâce vos dons à Info Chrétienne Compassion feront systématiquement l’objet d’un rapport détaillé, publié sur Info Chrétienne.
Mobilisons-nous pour Madagascar.
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- Prophétie d'Isaie
- Le saint prophète Isaïe
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- "Le Seigneur, le Seigneur Dieu des armées, Va ôter de Jérusalem et de Juda Tout appui et toute ressource, Toute ressource de pain Et toute ressource d'eau, le héros et l'homme de guerre, Le juge et le prophète, le devin et l'ancien, le chef de cinquante et le magistrat, Le conseiller, l'artisan distingué et l'habile enchanteur.
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- Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des enfants domineront sur eux.
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- Il y aura réciprocité d'oppression parmi le peuple; L'un opprimera l'autre, chacun son prochain; Le jeune homme attaquera le vieillard, Et l'homme de rien celui qui est honoré.On ira jusqu'à saisir son frère dans la maison paternelle: Tu as un habit, sois notre chef! Prends ces ruines sous ta main! -
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- Ce jour-là même il répondra: Je ne saurais être un médecin, Et dans ma maison il n'y a ni pain ni vêtement; Ne m'établissez pas chef du peuple!
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- Jérusalem chancelle, Et Juda s'écroule, Parce que leurs paroles et leurs oeuvres sont contre le Seigneur , Bravant les regards de sa majesté. L'aspect de leur visage témoigne contre eux, Et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme! Car ils se préparent des maux.
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- Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres.
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- Malheur au méchant! il sera dans l'infortune, Car il recueillera le produit de ses mains.
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- Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui; Mon peuple, ceux qui te conduisent t'égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches.
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- Le Seigneur se présente pour plaider, Il est debout pour juger les peuples.
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- Le Seigneur entre en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses chefs: Vous avez brouté la vigne! La dépouille du pauvre est dans vos maisons!
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- De quel droit foulez-vous mon peuple, et écrasez-vous la face des pauvres? Dit le Seigneur, le Seigneur Dieu des armées."
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- Prophétie du saint Prophète Isaïe chap.3 vers. 1-15
A PROPOS DE LA CONFESSION
La confession est certainement pour chaque prêtre consciencieux l'un des aspects les plus délicats et les plus difficiles de son ministère pastoral.
Il y trouve d'une part le seul véritable objet de son activité pastorale : l'âme de l'homme pécheur, mais qui se tient devant Dieu. Mais d'autre part il acquiert la conviction que le Christianisme d'aujourd'hui est devenu purement nominal.
Les concepts les plus élémentaires pour un Chrétien, de péché et de repentir, de réconciliation avec Dieu et de naissance à la vie nouvelle semblent s'être vidés de leur sens.
Ces mots continuent d'être employés, mais leur contenu est loin du sens sur lequel est fondée notre foi chrétienne.
Une autre source de difficultés est l'incompréhension pour la majorité des Orthodoxes, de l'essence même du sacrement de pénitence.
En pratique, nous trouvons deux approches opposées de ce sacrement : l'une juridique et formelle, l'autre psychologique.
Dans le premier cas, la confession est comprise comme une simple énumération des infractions à la loi, après quoi est donnée l'absolution des péchés et la personne est admise à la communion.
La confession est alors réduite au minimum et dans certaines églises (en Amérique) elle est même remplacée par une formule générale que le pénitent lit dans un texte imprimé.
Cette optique met l'accent sur le pouvoir du prêtre d'absoudre et remettre les péchés et cette absolution est considérée comme valable "en elle-même" quel que soit l'état de l'âme du pénitent.
Si dans cet aspect des choses nous avons affaire à une tendance "latinisante", l'autre approche peut se définir comme "protestante".
La confession devient alors une conversation d'où doit venir une aide, la solution des "problèmes" et des "questions".
C'est un dialogue, mais pas le dialogue de l'homme avec Dieu, non : le dialogue de l'homme avec un conseiller réputé sage et expérimenté, disposant d'une panoplie de réponses toutes prêtes à toutes les questions de l'homme...
Dans ces deux approches, on observe à l'évidence un obscurcissement et une déformation de la vraie manière orthodoxe de comprendre la sacrement ode la confession.
Cette déformation a plusieurs raisons. Et sans avoir la possibilité de les énumérer toutes, ni même esquisser brièvement l'histoire très compliquée du développement dans l'Eglise du sacrement de pénitence, quelques remarques préliminaires s'imposent, avant de tenter d'indiquer une solution possible au problème que pose la confession.
A l'origine, le sacrement de pénitence était compris comme la réconciliation et la réunion à l'Eglise des excommuniés, c'est-à-dire des chrétiens exclus de l'assemblée (ecclesia) du Peuple de Dieu, de l'Eucharistie comme sacrement de l'assemblée, comme participation au Corps et au Sang du Christ.
L'excommunié, c'est celui qui ne peut pas participer à l'oblation, et qui pour cette raison ne participe pas non plus à la "koinonia", à la communauté, à la communion.
Et la réconciliation avec l'Eglise de l'excommunié était un long processus qui se terminait par la rémission des péchés, attestant le repentir, la condamnation du pécheur de son péché, le refus de son péché, par conséquent la réunion à l'Eglise.
Le pouvoir d'absoudre et de remette les péchés n'était pas conçu comme un pouvoir en soi, indépendant du repentir.
Il était compris comme le pouvoir de témoigner du repentir accompli et par conséquent du pardon et de la réunion à l'Eglise c'est-à-dire du repentir et de son fruit : la réconciliation avec Dieu dans l'Eglise...
L'Eglise, en la personne du prêtre, atteste que le pécheur s'est repenti et que Dieu "l'a réconcilié et uni" avec l'Eglise en Jésus-Christ.
Et malgré toutes les modifications extérieures dans la pratique du sacrement de pénitence, c'est bien de cette façon originelle de comprendre le sacrement qui reste le point de départ pour l'explication orthodoxe du sacrement.
Mais cela n'exclut pas le fait que, et cela depuis le début, le ministère pastoral dans l'Eglise incluait obligatoirement le SOUCI DES AMES, c'est-à-dire la direction de la vie spirituelle des hommes et l'aide dans la lutte contre le péché et le mal.
Mais au début, pourtant, ce souci des âmes n'avait pas de rapport direct avec le sacrement de pénitence. Et ce n'est que sous l'influence du monachisme dont la théorie et la pratique de la guidance spirituelle était fortement développée que le souci des âmes s'est inséré progressivement dans la confession.
Et la sécularisation toujours croissante, la laïcisation de la société ecclésiale ont fait de la confession pratiquement la seule forme de guidance spirituelle.
Après la conversion de l'empereur Constantin, l'Eglise a cessé d'être une minorité de fidèles héroïques et s'est presque entièrement fondue dans le monde (d'où le "laïc" en grec "laïkos" qui est l'homme vivant dans le monde le peuple (laos).
Cette Eglise s'est trouvée confrontée à une masse de chrétiens de nom et le changement radical dans la pratique eucharistique de la communion générale comme manifestation de l'unité du peuple de Dieu à la communion plus ou moins fréquente et "privée" a entraîné la métamorphose de la façon de comprendre la pénitence.
De sacrement de réconciliation des excommuniés de l'Eglise, elle est devenue le sacrement régulier des membres de l'Eglise. Et les théologiens se sont mis à souligner non plus l'aspect pénitentiel comme voie du retour à l'Eglise, mais la rémission des péchés comme pouvoir de l'Eglise...
Mais l'évolution du sacrement de pénitence ne s'est pas arrêtée là.
La laïcisation de la société chrétienne signifiait avant tout qu'elle adoptait des façons de voir humanistes et pragmatiques qui ont considérablement obscurci la façon chrétienne de comprendre le péché et le repentir.
La compréhension du péché comme rupture avec Dieu et avec la seule vie véritable - avec Lui et en Lui - a été obscurcie par un légalisme moraliste et ritualiste dans lequel le péché a été ressenti comme une infraction formelle à la loi.
Mais dans une société auto-satisfaite et qui idolâtre l'homme, avec son étiquette de "convenances" et de "succès", même cette loi s'est peu à peu transformée. Elle a cessé d'être la norme absolue et s'est réduite à un code généralement admis et relatif de règles morales.
Si dans les premiers siècles le chrétien avait toujours conscience d'être un pécheur pardonné et conduit, sans aucun mérite de sa part, dans le Palais de l'Epoux, ayant reçu une vie nouvelle et devenu participant du Royaume de Dieu, le chrétien actuel, puisqu'aux yeux de la société il était "une personne honorable", a perdu peu à peu cette conscience.
Sa vision des choses exclut les notions mêmes de vie ANCIENNE et de vie NOUVELLE. Bien sur, il fait de temps à autre des "mauvaises actions" mais c'est "naturel" dans la vie, et cela n'entame en rien son autosatisfaction...
La société dans laquelle nous vivons, la presse, la radio, etc, nous dit à longueur de journée que nous sommes intelligents, beaux, gentils et que nous vivons dans la meilleure des sociétés possibles et les "chrétiens", hélas, prennent cela au sérieux, prennent cela pour argent comptant...
La laïcisation a fini par gagner aussi le clergé. On a fini par comprendre le prêtre comme une sorte de serviteur de ses paroissiens, au service de leurs besoins spirituels. Et la paroisse tout entière, comme organisation, veut que le prêtre soit le miroir dans lequel les gens peuvent contempler leur propre perfection.
Est-ce que le prêtre ne doit pas tout le temps remercier quelqu'un et faire l'éloge des efforts, du soutien matériel et de la générosité ?
Les péchés sont cachés dans le "secret de la confession" rigoureux et intime, tandis qu'à la surface tout va très bien.
Et voilà cet esprit d'autosatisfaction, d'apaisement moral, qui pénètre notre vie ecclésiale de part en part.
Le succès de l'Eglise se mesure à son succès matériel, à sa fréquentation, à la quantité d'organisations paroissiales et para-ecclésiales.
Mais dans tout cela, où y a-t-il place pour la repentance ?
Elle aussi est presque absente de l'organisation même de la prédication et de l'activité de l'Eglise.
Le prêtre appelle ses paroissiens à plus d'ardeur, à des "succès" de plus en plus grands, à l'observation des règles et des coutumes, mais lui-même ne perçoit déjà plus le monde "comme" la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse (1Jn 2, 16) ; mais il ne croit pas lui-même que l'Eglise est vraiment le salut pour les brebis perdues, et non une institution religieuse pour la satisfaction modérée des "besoins spirituels" modérés des "membres actifs de la paroisse"...
Dans pareilles conditions spirituelles, dans une situation aussi pseudo-chrétienne, la confession ne peut naturellement être rien d'autre que ce qu'elle est devenue : ou bien l'un des devoirs religieux" qu'il faut accomplir x fois dans l'année pour être en règle avec une norme canonique abstraite, ou bien un entretien avec le prêtre, pour "discuter" de telle ou telle "difficulté" (difficulté, justement, et non péché, parce qu'une difficulté conscientisée comme un péché cesse par là-même d'être une difficulté...), qui reste d'habitude entière parce que sa seule solution serait justement d'accepter la doctrine chrétienne du péché et du pardon.
Est-il possible de rétablir la compréhension et la pratique orthodoxe de la confession ? Oui, si nous avons le courage de commencer à la rétablir en profondeur et non en surface.
Et ici le point de départ, comme dans toute vie ecclésiale, doit être la prédication, l'enseignement.
D'un certain point de vue, toute la doctrine de l'Eglise est un seul appel à la repentance au sens le plus profond de ce mot : c'est-à-dire une nouvelle naissance, à une réévaluation de toutes les valeurs, à une nouvelle vision et à une nouvelle compréhension de toute la vie à la lumière du Christ.
Et il n'est pas nécessaire de prêcher tout le temps sur le péché, de juger et de condamner, car c'est seulement quand l'homme entend l'appel authentique et le contenu de la Bonne Nouvelle, quand commence à s'ouvrir, la profondeur divine, la sagesse et la portée totale de cette Nouvelle, ce n'est qu'alors que l'homme devient capable de repentir.
Le véritable repentir chrétien, c'est avant tout de ressentir l'abîme qui le sépare de Dieu et de tout ce que Dieu a donné et révélé à l'homme, de la vie véritable.
Ce n'est qu'en voyant le Palais de Dieu, tout orné, que l'homme comprend qu'il n'a pas la robe nuptiale pour y entrer...
Notre prédication est trop souvent comme un impératif abstrait : il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela ; mais une énumération de prescriptions et d'ordres n'est pas une prédication.
La prédication est toujours une découverte, au début du sens positif et de la lumière de l'enseignement du Christ et uniquement par rapport à Lui des ténèbres et du mal du péché.
Seul le sens rend la prescription, la règle, le commandement convaincant et vivifiant. Mais la prédication doit inclure évidemment, une critique en profondeur du sécularisme dans lequel nous vivons, des idées dont, inconsciemment, nous nous imprégnons et nous vivons.
Les Chrétiens sont appelés à lutter continuellement contre des idoles qui sont si nombreuses aujourd'hui : "matérialisme", "chance", "succès", etc.
Car encore une fois, ce n'est qu'en replaçant le monde à sa juste place, profondément, chrétiennement, le monde, la vie et la culture, que le concept de péché prend son vrai sens comme avant tout une déviation de tout le courant de la conscience, de l'amour, des intérêts, des aspirations...
Comme culte des valeurs qui ne sont pas des vraies valeurs... Mais cela présuppose- que le prêtre soit lui-même libéré de l'asservissement à "ce monde" et de l'identification à lui, cela suppose qu'il mette la vérité éternelle et non des "considérations pratiques" au cœur même de son service pastoral...
La prédication et l'enseignement doivent être porteurs d'un principe prophétique, d'un appel à tout considérer et tout apprécier par les yeux du Sauveur Lui-même.
Ensuite, la confession doit être replacée dans le cadre du mystère de la pénitence (metanoïa) ; chaque sacrement comprend au moins trois moments constitutifs : la préparation, le rite lui-même, et enfin son "accomplissement".
Et bien que, comme on l'a dit plus haut, toute la vie et toute la prédication de l'Eglise soient en un certain sens une préparation à la repentance, un appel au repentir, l'exigence et la tradition d'une préparation toute spéciale des pénitents au sacrement n'en demeure pas moins.
Il existe depuis toujours dans l'Eglise des temps pénitentiels : les carêmes. Ce sont des périodes où la liturgie elle-même devient en quelque sorte l'école du repentir, la préparation de l'âme à la fois à voir la beauté céleste du Royaume et à s'attrister sur la distance qui nous sépare du Royaume.
Tous les offices du Grand Carême par exemple, sont tout entiers un soupir de repentance et cette radieuse tristesse dont ils brillent et nous communiquent l'image, est presque intraduisible en paroles mais pourtant si évidente et si effective, de ce qu'est et ce qu'accomplit dans notre âme le repentir véritable...
C'est pourquoi le carême est un temps où il importe de faire porter la prédication sur le sacrement de pénitence. L'ordo des lectures, des psaumes, des hymnes, des prières et des inclinations tout cela donne infiniment et toute cette prédication doit "coller" à la vie, aux gens, à ce qui s'accomplit dans leur vie en ce jour, à cette heure.
Le but est de les éveiller à une véritable atmosphère de repentance, de les obliger à se concentrer non sur un péché particulier, mais sur l'état de péché, de limitation, de pauvreté spirituelle de toute leur vie, d'inventer pour cette vie des "moteurs" intérieurs... En quoi réside leur trésor ?
Vers quoi leur cœur tend-il ? Comment considèrent-ils et quel usage font-ils du temps précieux de la vie que Dieu leur a donnée ? Pensent-ils à la fin vers laquelle ils s'acheminent irrévocablement ?
Celui qui ne serait-ce qu'une fois dans sa vie a réfléchi à toutes ces questions et qui a compris, ne serait-ce qu'à la limite de sa conscience, que toute la vie ne peut être donnée qu'à Dieu, celui-là est déjà sur le chemin du repentir qui est déjà en soi porteur d'une force de renouveau, de conversion, de retour...
Dans cette préparation, il faut inclure une explication du rite de la confession, des prières, de l'absolution, etc…
Le rite de la confession comprend :
1) les prières avant la confession,
2) l'appel à la repentance,
3) l'aveu des fautes du pénitent et le mandement à celui-ci et
4) l'absolution.
II ne faut pas omettre les prières avant la confession. La confession n'est ni une conversation d'homme à homme ni une auto-analyse rationnelle. L'homme peut dire . "J'ai péché", sans éprouver le moindre repentir.
Et si tous les sacrements comportent une sorte de changement, dans le sacrement de pénitence s'accomplit la transformation d'un "aveu des fautes" formel et humain en un repentir chrétien, où le pénitent, par la grâce, comprend le péché dans sa vie et aussi l'amour total de Dieu pour l'homme, un amour qui englobe tout.
Ce changement ne peut s' opérer qu'avec l'aide du Saint Esprit et son "épiclèse", l'invocation du Saint Esprit pour qu'Il nous donne cette aide, et cette épiclèse, ce sont les prières avant la confession.
Ensuite, vient l'appel à la repentance. C'est la dernière exhortation.
"Voici, mon enfant, le Christ est invisiblement présent...". Mais au moment décisif où le prêtre affirme la présence du Christ, comme il est important que lui, le prêtre, ne fasse pas obstacle au pécheur !
Dans le sacrement de pénitence, le prêtre n'est pas un "procureur" non plus qu'un témoin sans voix et passif. IL EST L'IMAGE DU CHRIST, c'est-à-dire Celui Qui assume les péchés du monde, qui porte cette miséricorde et cette compassion infinie que seul le cœur de l'homme peut découvrir.
Le métropolite Antoine Khrapovitski définissait l'essence même du sacerdoce comme l'amour compatissant. Et la pénitence est le sacrement de réconciliation et d'amour, et non de "jugement" et de condamnation.
C'est pourquoi la meilleure forme d'appel à la repentance sera que le prêtre, s'identifie lui-même avec le pénitent : "Nous avons tous péché devant Dieu...".
La confession elle-même peut bien sur prendre diverses formes. Mais comme le pénitent ne sait souvent pas comment commencer, le prêtre a le devoir de l'aider : c'est pourquoi la forme du dialogue est la plus commode et la plus naturelle.
Et bien que tous les péchés se réduisent en fin de compte à un seul : l'absence d'un véritable amour de Dieu, de foi et d'espérance en Lui, on peut partager la confession en trois grandes" régions du péché".
Notre attitude envers Dieu : les questions sur la foi elle-même, ses faiblesses, les doutes et les altérations, la prière, le jeune, les offices.
Trop souvent la confession se réduit à une énumération d'actes immoraux et on oublie que la racine de tous les péchés est justement là : dans le domaine de la foi et de la relation vivante et personnelle à Dieu.
L'attitude envers le prochain : l'égoïsme et l'égocentrisme, l'indifférence envers le gens, l'absence d'amour, d'intérêt, d'attention, la cruauté, l'envie, les racontars...
Dans ce domaine tous les péchés doivent être effectivement "individualisés" pour que le pécheur sente et voie dans l'autre, dans celui contre qui il a péché, un frère, et qu'il voie dans son propre péché une atteinte à "l'union dans l'amour" et la fraternité...
L'attitude envers soi-même : les péchés et séductions de la chair, contraire à l'idéal chrétien de pureté et d'intégrité, le respect du corps comme temple du Saint Esprit, scellé et sanctifié dans l'onction chrismale.
L'absence de désir et d'effort pour "approfondir" sa vie , les divertissements bon marché, la boisson, l'irresponsabilité dans l'accomplissement de son devoir dans la vie les dissensions familiales...
Nous ne devons pas oublier que le plus souvent nous avons affaire à des gens qui ne savent pas ce que c'est que s'éprouver soi-même et sa conscience, et dont toute la vie est déterminée par des idées et des habitudes dictées par le conformisme et donc privées de repentir authentique.
Le but du confesseur est de détruire cette auto-satisfaction bourgeoise et superficielle, de placer l'homme en face de la sainteté et de la grandeur du dessein de Dieu sur lui, d'éveiller en lui la conscience que toute la vie est une lutte et un combat...
Le christianisme est la "voie étroite" et l'acceptation du fardeau, de l'exploit et de la peine de cette voie étroite ; sans comprendre et accepter cela il n'y a aucun espoir de christianiser notre vie ecclésiale...
Le dialogue de la confession s' achève par un mandement. Le prêtre doit appeler le pénitent à changer sa vie, à refuser le péché.
Le Seigneur ne pardonne pas, tant que le pécheur ne veut pas d'une nouvelle vie, d'une vie meilleure, ne décide pas d'entamer la lutte contre le péché et le difficile retour à "l'image de la gloire ineffable" en lui-même.
Nous savons que ce n'est pas possible en évaluent humainement, froidement nos forces avec réalisme. Mais à cet "impossible", le Christ a déjà répondu :
-"Ce qui est impossible à l'homme, est possible à Dieu..
Ce qui nous est demandé, c'est, le désir, l'effort, la décision." Le Seigneur nous aidera.
C'est alors et alors seulement que la solution est possible car en lui s'accomplit tout ce qui l'a précédé, la préparation, les efforts, la lente croissance du repentir dans l'âme.
Je le répète, selon la perspective orthodoxe il n'y a pas d'absolution pas là où il n'y a pas de repentir. Dieu ne reçoit pas l'homme qui n'est pas venu vers Lui.
Et "venir à Lui" signifie se repentir, se convertir, porter un autre jugement sur la vie et sur soi-même.
Voir dans l'absolution des péchés uniquement un pouvoir du prêtre et efficace quelles que soient les circonstances où les paroles de l'absolution sont prononcées, c'est dévier vers la magie sacramentelle, condamnée par tout l'esprit et la tradition de l'Eglise orthodoxe.
C'est pourquoi l'absolution des péchés est impossible si l'homme, premièrement, n'est pas orthodoxe, c'est-à-dire s'il nie ouvertement et consciemment les dogmes essentiels de l'Eglise et s'il persiste à vouloir demeurer dans son état évident de péché : par exemple la vie dans l'adultère, un métier déshonnête, etc… et si enfin il dissimule ses péchés ou s'il ne voit pas qu'il est dans le péché.
Père Alexdandre Schmemann
Source: www.orthodoxa.org
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
* Relais Paroissial St Michel
S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne
14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
* Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :
PIEUX CARÊME À VOUS !
HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !
#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère à 15h au point de rendez-nous habituel .
#NORMANDIE:
-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).
-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *
-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .
#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )
#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *
#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .
#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale.
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.
#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24
*MESSES À 10H 30
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Nota bene :
Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure .
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Lectionnaire Orthodoxe Malankare pour ce jeudi, 9 mars 2017:
Evening:
St. Luc 16: 1-13
Morning:
Nombres 16: 1-10
Isaie 20: 20-25
Actes 10:34-48 I
Corinthiens 9: 1-12
St. Luc 18:1-8
St. Mathieu 18: 18-22
LES QUARANTE MARTYRS DE SEBASTE:
In c. 320, forty Christian soldiers in the Roman 'Thundering legion' became martyrs at Sebastia on the banks of River Kizil in Lesser Armenia (today in Central Turkey).
During the persecution unleashed by the Emperor Licinius on Christians, the Governor Agricolaus commanded soldiers to worship idols. Having disobeyed the command, the soldiers were tortured and imprisoned.
Subsequently, they were martyred by being left naked on the ice of a frozen pond, with baths of hot water on the banks as a temptation to renounce their faith.
One of them succumbed to the temptation and his place was taken by a heathen soldier of the guard, who confessed his faith. Their bodies were stacked together on a pyre and burnt to ashes.
Their ashes were recovered by Empress Pulcheria (399-453). Their martyrdom is narrated by St. Basil of Caesaria, St. Gregory of Nyssa and in works attributed to St. Ephrem the Syria
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Dans le buisson sur la montagne du Sinaï Moïse te vit
qui sans être brûlée conçus dans ton sein le feu de la Divinité - Daniel te vit dans la montagne intacte - Isaïe annonça que tu serais le rameau qui s'élève de la racine de David.
Tu T'es livré et soumis aux meurtriers - Mené au jugement, frappé par les mains que tu avais crées - crucifié, moqué, transpercé, Seigneur - Tu as souffert dans ton corps en ta compassion, pour nous sauver.
Les peuples des anges furent effrayés de Te voir sur la croix - Les astres cachèrent leur lumière - la terre trembla, l'univers fut renversé - Seigneur, sous le blasphème contre Toi - Mais par ta Passion, Dieu, Tu as fait notre salut.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
Dans l'Etre, l'Unité est indivisible - Mais la Trinité plus que divine unie dans la Nature - est partagée dans les Personnes - Indivisible elle est divisée - Une elle est Trois - Elle est le Père, le Fils et l'Esprit vivant - Elle garde l'univers.
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
Qui a jamais entendu qu'une Vierge ait porté un enfant - qu'elle ait été mère sans l'homme ? - Marie, tu as accompli le prodige - Mais me diras-tu comment ? - Ne sonde pas les profondeurs de mon enfantement - Il est tout à fait véritable - Mais le comprendre dépasse l'intelligence humaine.
Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi.
Ta blessure nous a guéris des passions du péché - Car élevé sur la croix, Tu as meurtri l'ennemi, l'origine du mal - Mais rends nous dignes sans être condamnés - de traverser le temps du jeûne et de parvenir à ta Résurrection.
Dans le buisson sur la montagne du Sinaï Moïse te vit - qui sans être brûlée conçus dans ton sein le feu de la Divinité - Daniel te vit dans la montagne intacte - Isaïe annonça que tu serais le rameau qui s'élève de la racine de David.
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Par Saint Jean-Marie Vianney
(1786-1859), prêtre de l'Eglise Lyonnaise, curé d'Ars
Sermon pour le 3e dimanche après la Pentecôte
« Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »
Mes frères, si nous voulons parcourir les différents âges du monde, nous voyons partout la terre couverte des miséricordes du Seigneur, et les hommes enveloppés de ses bienfaits.
Non, mes frères, ce n'est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon ; mais c'est Dieu lui-même qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui...
Il attend les pécheurs à la pénitence, et il les invite par les mouvements intérieurs de sa grâce et par la voix de ses ministres.
Voyez comment il se comporte envers Ninive, cette grande ville pécheresse.
Avant d'en punir les habitants, il commande à son prophète Jonas d'aller, de sa part, leur annoncer que, dans quarante jours, il allait les punir.
Jonas, au lieu d'aller à Ninive, s'enfuit d'un autre côté. Il veut traverser la mer ; mais, bien loin de laisser les Ninivites sans avertissement avant de les punir, Dieu fait un miracle pour conserver son prophète, pendant trois jours et trois nuits dans le sein d'une baleine, qui, au bout de trois jours, le vomit sur la terre. Alors le Seigneur dit à Jonas :
« Va annoncer à la grande ville, que dans quarante jours elle périra ».
Il ne leur donne point de conditions. Le prophète, étant parti, annonça à Ninive que dans quarante jours elle allait périr.
À cette nouvelle, tous se livrent à la pénitence et aux larmes, depuis le paysan jusqu'au roi.
« Qui sait, leur dit le roi, si le Seigneur n'aura pas encore pitié de nous ? »
Le Seigneur, les voyant recourir à la pénitence, semblait se réjouir d'avoir le plaisir de les pardonner.
Jonas, voyant le temps échu pour les punir, se retira hors de la ville, afin d'attendre que le feu du ciel tombât sur elle.
Voyant qu'il ne tombait pas :
« Ah ! Seigneur, s'écrie Jonas, est-ce que vous m'allez faire passer pour un faux prophète ?
Faites-moi plutôt mourir.
Ah ! je sais bien que vous êtes trop bon, vous ne demandez qu'à pardonner !
–- Eh quoi !
Jonas, lui dit le Seigneur, tu voudrais que je fisse périr tant de personnes qui se sont humiliées devant moi ?
Oh ! non, non, Jonas, je n'en aurais pas le courage ; au contraire, je les aimerai et les conserverai. »
La prière est le lieu du refuge pour tout souci, une fondation pour la bonne humeur, une source de constante joie, et une protection contre toute tristesse.
Saint Jean Chrysostome
Le souvenir des torts subis, c'est ce qui nourrit la rancoeur, nous fait garder notre péché, et haïr la droiture.
Saint Jean Climaque