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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 20:09
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:33
JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME, ET APRES...
JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME
Le regard de Dieu sur la femme

Consacrer une journée par an à la femme, aux femmes ou à une femme, paraît vraiment le minimum ! Notre époque, du reste, résolument féministe au moins dans les médias, focalise chaque jour l’attention sur des personnages ou des types féminins, ainsi que sur la souffrance féminine, faite d’injustice, d’humiliations et d’instrumentalisation. Familière est l’image de la femme captée par le regard intéressé de l’homme, et souvent à cet égard objectivée ; c’est également celle de la femme vue par la femme, miroir d’elle-même, la femme qui, dans les magazines chers ou populaires, se mesure à l’image des autres. Or Dieu pose un regard unique sur la femme – « Dieu créa la femme », rappelle un film célèbre. Il regarde celle qu’Il a créée. Nombre de passages évangéliques nous montrent comment le Seigneur la voit : pensons à ces rencontres du Créateur et de sa créature – la Samaritaine au puits de Jacob, la Cananéenne qui implore la guérison de son enfant, cette veuve anonyme de Naïm dont le Seigneur ressuscite le fils unique, Marie-Madeleine Égale-aux-apôtres, les myrophores dans le jardin au matin de la Résurrection… Cherchons dans l’Évangile qu’est-ce qu’être femme devant Dieu plutôt que devant les hommes ou devant son miroir.

Féminisme

Tout particulièrement, il est une femme, la seule, que Dieu, à Cana de Galilée et au Golgotha, appelle du nom de « femme » : c’est sa Mère selon l’humanité. La Mère de Dieu est vue comme l’archétype du féminin. Les conséquences du regard divin et de la foi chrétienne fondent un féminisme authentique – sans guerre des sexes, sans rivalité, sans virilisation non plus de la femme. Marie est l’icône de l’autonomie en Dieu de la femme par rapport à l’homme : la virginité n’en est-elle pas l’affirmation ? La virginité volontaire est liberté ; elle relativise l’ordre biologique et social, et dénonce le despotisme du sexe et du pouvoir, la tyrannie du plaisir.

Maternité spirituelle

Mais le féminisme de Marie n’est pas seulement dans sa virginité ; il est dans une fécondité qui ne doit rien à l’homme. Elle est rendue mère par Dieu seul et l’homme trouve près d’elle la place modeste du père adoptif. L’homme ne prétend plus être le dieu de la femme, et elle ne doit plus non plus être sa déesse. L’icône de la Vierge Mère conteste les idoles. Moniale ou mère, la femme, suivant le type féminin que porte la Mère de Dieu, est établie dans la maternité : la fécondité et la maternité biologique sont bénies dès le Paradis et dans toute célébration des fiançailles et du couronnement. Mais la femme reçoit également de Dieu la grâce de la maternité spirituelle : « Femme, voici ton fils ! », a dit le Dieu-Homme depuis la Croix. Sa maternité est donnée par Dieu et offerte à Dieu : la femme est appelée à enfanter des fils et des filles pour Dieu, à mettre au monde et à éduquer des enfants de Dieu – les icônes de la Mère de Dieu nous le montrent. C’est pourquoi également, le Seigneur a dit, à Cana de Galilée, à propos de sa Mère très pure : « Faites tout ce qu’elle vous dira ». Dans sa maternité spirituelle, la femme est mandatée par Dieu pour dire sa volonté.

La femme est une personne

« Journée de la femme ou des femmes », « éternel féminin », « la Femme et le salut du monde » (ouvrage de Paul Evdokimov), ces expressions et d’autres ne masquent pas l’aspiration profonde de l’être humain à être reconnu de façon ultime, non comme femme ou comme homme, mais comme personne. La femme est une personne. Or la personne transcende le masculin et le féminin. Le Christ nous offre une masculinité transfigurée et la Mère de Dieu une féminité transfigurée par la personne : s’accomplir en tant que personne, être plus que femme et plus qu’homme, est le grand projet. La femme est une personne qui a une nature féminine, soit, mais elle est plus que femme. Son créateur voit en elle, non seulement la femme qu’Il créa et qu’Il continue à soutenir, mais la personne créée à son image et en vue de sa ressemblance. Dieu n’est ni mâle ni femelle. Nous apprenons, surtout en ce temps de Carême, à regarder autrui, non plus comme un homme ou une femme, mais comme une personne avec laquelle nous aspirons à une communion infinie dans ce monde et dans l’autre (Radio Notre-Dame, Lumière de l’Orthodoxie, 8 mars 2015.).

Le regard de Dieu sur la femme

Consacrer une journée par an à la femme, aux femmes ou à une femme, paraît vraiment le minimum ! Notre époque, du reste, résolument féministe au moins dans les médias, focalise chaque jour l’attention sur des personnages ou des types féminins, ainsi que sur la souffrance féminine, faite d’injustice, d’humiliations et d’instrumentalisation. Familière est l’image de la femme captée par le regard intéressé de l’homme, et souvent à cet égard objectivée ; c’est également celle de la femme vue par la femme, miroir d’elle-même, la femme qui, dans les magazines chers ou populaires, se mesure à l’image des autres. Or Dieu pose un regard unique sur la femme – « Dieu créa la femme », rappelle un film célèbre. Il regarde celle qu’Il a créée. Nombre de passages évangéliques nous montrent comment le Seigneur la voit : pensons à ces rencontres du Créateur et de sa créature – la Samaritaine au puits de Jacob, la Cananéenne qui implore la guérison de son enfant, cette veuve anonyme de Naïm dont le Seigneur ressuscite le fils unique, Marie-Madeleine Égale-aux-apôtres, les myrophores dans le jardin au matin de la Résurrection… Cherchons dans l’Évangile qu’est-ce qu’être femme devant Dieu plutôt que devant les hommes ou devant son miroir.

Féminisme

Tout particulièrement, il est une femme, la seule, que Dieu, à Cana de Galilée et au Golgotha, appelle du nom de « femme » : c’est sa Mère selon l’humanité. La Mère de Dieu est vue comme l’archétype du féminin. Les conséquences du regard divin et de la foi chrétienne fondent un féminisme authentique – sans guerre des sexes, sans rivalité, sans virilisation non plus de la femme. Marie est l’icône de l’autonomie en Dieu de la femme par rapport à l’homme : la virginité n’en est-elle pas l’affirmation ? La virginité volontaire est liberté ; elle relativise l’ordre biologique et social, et dénonce le despotisme du sexe et du pouvoir, la tyrannie du plaisir.

Maternité spirituelle

Mais le féminisme de Marie n’est pas seulement dans sa virginité ; il est dans une fécondité qui ne doit rien à l’homme. Elle est rendue mère par Dieu seul et l’homme trouve près d’elle la place modeste du père adoptif. L’homme ne prétend plus être le dieu de la femme, et elle ne doit plus non plus être sa déesse. L’icône de la Vierge Mère conteste les idoles. Moniale ou mère, la femme, suivant le type féminin que porte la Mère de Dieu, est établie dans la maternité : la fécondité et la maternité biologique sont bénies dès le Paradis et dans toute célébration des fiançailles et du couronnement. Mais la femme reçoit également de Dieu la grâce de la maternité spirituelle : « Femme, voici ton fils ! », a dit le Dieu-Homme depuis la Croix. Sa maternité est donnée par Dieu et offerte à Dieu : la femme est appelée à enfanter des fils et des filles pour Dieu, à mettre au monde et à éduquer des enfants de Dieu – les icônes de la Mère de Dieu nous le montrent. C’est pourquoi également, le Seigneur a dit, à Cana de Galilée, à propos de sa Mère très pure : « Faites tout ce qu’elle vous dira ». Dans sa maternité spirituelle, la femme est mandatée par Dieu pour dire sa volonté.

La femme est une personne

« Journée de la femme ou des femmes », « éternel féminin », « la Femme et le salut du monde » (ouvrage de Paul Evdokimov), ces expressions et d’autres ne masquent pas l’aspiration profonde de l’être humain à être reconnu de façon ultime, non comme femme ou comme homme, mais comme personne. La femme est une personne. Or la personne transcende le masculin et le féminin. Le Christ nous offre une masculinité transfigurée et la Mère de Dieu une féminité transfigurée par la personne : s’accomplir en tant que personne, être plus que femme et plus qu’homme, est le grand projet. La femme est une personne qui a une nature féminine, soit, mais elle est plus que femme. Son créateur voit en elle, non seulement la femme qu’Il créa et qu’Il continue à soutenir, mais la personne créée à son image et en vue de sa ressemblance. Dieu n’est ni mâle ni femelle. Nous apprenons, surtout en ce temps de Carême, à regarder autrui, non plus comme un homme ou une femme, mais comme une personne avec laquelle nous aspirons à une communion infinie dans ce monde et dans l’autre (Radio Notre-Dame, Lumière de l’Orthodoxie, 8 mars 2015.).

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:13
ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?
ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…

(…)C’est une douleur terrible d’être séparé, même provisoirement – puisque nous avons tous rendez-vous dans le monde qui vient, mais cela paraît loin – des êtres que nous aimons et qui nous aiment. Nous sommes inconsolables, parce qu’il n’y a pas de consolation humaine à la mort. Aucun raisonnement n’y fait; la douleur est là; nous avons mal comme à l’endroit d’un membre arraché et qui nous fait souffrir quoiqu’il ne soit plus là. Le temps n’y fait rien non plus: quelque fois au contraire, la douleur et la souffrance s’amplifient dans la durée. Sans nous mettre indiscrètement à votre place, nous pouvons partager fraternellement une expérience parce que nous sommes des êtres humains, et, en l’occurrence, des chrétiens, et des Orthodoxes. Nous savons que le Christ par sa résurrection a vaincu le pouvoir de la mort, et nous voulons dans le concret goûter les conséquences de cet évènement. Un de nos amis, dans une circonstance analogue, a trouvé un soulagement…

 

Il a demandé pardon à Dieu du manque de confiance en lui et même de la révolte contre lui. Le fait de renoncer à ces passions et d’en recevoir du Seigneur lui-même le pardon miraculeux, l’a déjà soulagé et a, pour ainsi dire, ouvert une porte à la consolation divine – c’est-à-dire la grâce du saint Esprit, appelé justement le Consolateur. Cette consolation ne minimise en rien la souffrance; mais c’est comme un baume, une douceur, une sorte de lumière, un calme et une acceptation libre de la volonté incompréhensible de Dieu.

 

Il s’est engagé dans une prière très régulière, en suivant les offices de l’Église orthodoxe, soit à la maison, chez lui, soit à l’église sous la présidence de son prêtre et en présence de la communauté des frères. La consolation est venue également, pas immédiatement, mais dans la continuité de cette prière et de ces offices, parce que notre ami a été libéré de l’isolement qui l’emprisonnait dans la souffrance. Il a connu la grâce de la compassion à son propre égard et, simultanément, sa foi a été fortifiée: il a pu croire que le chemin fait par la personne endormie était un chemin béni. Il a reçu de Dieu la grâce de faire un projet pour la défunte servante de Dieu.

 

Ce qui l’a beaucoup aidé encore, c’est le conseil suivant: essaye de faire ce que cette personne qui repose en paix te dirait de faire; essaye de vivre selon le meilleur de cette personne et de faire sa volonté, chaque fois que c’est possible, de façon à expérimenter l’union avec elle. Si nous faisons ce qui est agréable à nos défunts, à condition bien sûr que cela soit cohérent avec l’Évangile, nous demeurons unis à eux, même jusque dans l’éternité. L’important, c’est de construire l’éternité avec nos défunts en apprenant, dès maintenant, à vivre avec eux. En effet, ils ne sont pas anéantis! Le Christ nous a appris qu’ils « reposent », et nous pouvons les sentir tout proches de nous, comme si nous veillions leur repos, comme une maman qui reste éveillée près de son enfant qui dort… Dans certains cas, nous pouvons les prendre comme intercesseurs devant Dieu.

 

Essayons de parler des défunts, non au passé, mais au présent, surtout quand nous parlons d’eux à Dieu. Nous pouvons ainsi avoir une prière de bénédiction: « Gloire à toi, pour ton serviteur (ou ta servante) N…, Seigneur Jésus, gloire à toi! »; « gloire à toi pour la bonté de ton serviteur ! Gloire à toi pour l’amour qu’il m’a montré! Gloire à toi qui veut le sauver et le glorifier au Dernier Jour, Seigneur Jésus, gloire à toi! »

 

La conséquence de cette attitude est que nous apprenons de Dieu à nous réjouir pour son serviteur endormi, et nous oublions notre peine, en pensant combien le Seigneur l’aime, combien Il voit tout ce qu’il a fait de bon dans sa vie, combien Il veut le sauver. Notre joie pour autrui devient plus grande que notre peine pour nous-mêmes. Dans le cas où la personne serait décédée dans de très mauvaises conditions – portant par exemple un gros fardeau non pardonné – notre inquiétude pour son salut deviendra prioritaire et nous n’aurons plus le temps de penser à nous-mêmes. Nous dirons continuellement à Dieu:

-« Seigneur Jésus Christ notre Dieu, pardonne à ton serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans ton Paradis et sauve-le au Dernier Jour! »

 

.​(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

 

ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?

EST-IL CHRETIENNEMENT LEGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DEFUNTS ?

 

« … Est-il vraiment possible que notre monde et l'autre monde communiquent ? Nous est-il possible d'avoir une relation et une communion réelle avec nos enfants, avec notre mari ou notre femme, qui non seulement sont morts, mais dont les chairs sont décomposées ? Cette communion existe, mes bien-aimés ! …

… Lorsque nous dirigeons notre pensée, nos prières, vers l'autre vie, les morts nous entendent, car la terre et le ciel forment une seule Eglise, un seul troupeau, une même famille.

Tout comme un enfant fait retentir ses cris dans une maison, et que ceux-ci parviennent jusqu'aux personnes présentes, en quelqu'endroit qu'elles se trouvent, de même dans notre famille, dans l'Eglise, ce que nous disons sur terre est perçu par ceux qui sont au ciel...

… Nous formons un seul Corps avec les morts. Nous sommes une seule Eglise avec le ciel.

Si l'un de nous sur terre éprouve le besoin de parler à une autre personne, de s'occuper de son prochain, comprenez-vous combien plus les morts ont-ils besoinn que nous communiquions avec eux ?

Ils nous supplient continuellement de penser à eux. Nos morts vivent, ils abaissent leur regard vers nous pour voir si nous les commémorons. Par conséquent, envoyons nos prières vers eux.

Faisons dire pour eux quarante Liturgies. Pour eux, célébrons des offices de commémoration. Faisons l'aumône en leur nom. Tous ces actes les aident réellement, et constituent notre propre communion avec l'autre monde, avec les anges et les saints. « Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d'un ministère, envoyés au service de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut ? » (Hébreux 1,14)

Quand nous faisons mémoire des défunts, ils se réjouissent, ils espèrent, ils progressent sans interruption vers le Second Avènement. Ceux d'entre eux qui ne s'opposent pas à Dieu, qui ne le rejettent pas, s'approchent de plus en plus de Lui et, dans leur joie, ils nous envoient sans cesse des messages pour que nous continuions à les commémorer.

Si vous saviez quelle reconnaissance est la leur et comment ils nous l'expriment ! …

… Les défunts regardent vers nous pour voir si nous nous souvenons d'eux dans nos prières. Ils ont besoin de nous, car ils sont désormais sans corps. Lorsqu'ils revêtiront de nouveau leur corps, ils pourront adresser eux-mêmes à Dieu des prières instantes...

… Quand nous communiquons avec le ciel par ce moyen, nous voyons s'accomplir devant nous des miracles, des guérisons, des visions, des apparitions de saints descendus vers nous. Tous les saints nous aident, tous les saints se penchent sur nous, tous les saints s'unissent à nos désirs !

Et les morts – comme nous disons, nous, mais qui sont en réalité vivants – se réjouissent en voyant quelle communion est la nôtre avec l'autre vie...

… Un jour, tandis qu'il lisait de nombreux noms, un moine-prêtre s'est posé les questions suivantes : '' Est-ce que ceux dont nous faisons mémoire sont sauvés ? Est-ce qu'ils sentent quelque chose ? Est-ce que le ciel comprend que, maintenant, je prie pour ceux qui ont quitté cette terre ? Est-ce que les morts sont aidés par mes prières ? ''

Fatigué comme il l'était, il s'est accoudé à sa stalle. Il a fermé les yeux et, entre sommeil et veille, mais dans un état de vigilance spirituelle assortie du labeur de la chair, il a élevé le regard de son cœur vers les cieux, et que voit-il ?

La multitide des esprits des défunts ! Et avec eux les saints et les anges ! Devant le trône du Christ, se tenait la Très-Sainte Mère de Dieu revêtue d'une parure resplendissante. Son visage était lumière. Elle regardait le Christ et Lui montrait les esprits défunts en disant : '' Mon Fils et mon Dieu, j'intercède personnellement pour chacun d'eux. Accueille les voix de Ta sainte Eglise.

'' Alors le moine entendit tous les morts chanter : '' Réjouis-toi, Vierge pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le Fruit de ton sein, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes. '' Non seulement tu as mis au monde notre Sauveur – le Christ – mais tu intercèdes jour et nuit pour nous ! Leurs voix devenaient '' comme la voix des grandes eaux '' (Apocalypse 1,15 ; 14,2).

Leurs voix étaient portés par les ailes des anges et se dispersaient partout dans le ciel et sur toute la terre. Au lieu de tambours et d'instruments, les anges frappaient leurs ailes et reprenaient : '' Car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes '' !.. . »

Archimandrite Aimilianos * Catéchèses et discours * Le culte divin, attente et vision de Dieu * La communion des deux mondes * Editions Ormylia * 2004

ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 10:41
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 09:52
Découverte de la maison natale de Jésus ?
A-t-on vraiment découvert la maison
d'enfance de Jésus ?

Selon les archéologues, Jésus aurait vécu là. Peut-être même a-t-il même grandi dans cette maison.

Source : "Aleteia"

 

 

 

 

Découverte de la maison natale de Jésus ?

Depuis près de 2 000 ans, tout ce qui concerne Jésus fascine les hommes... et surtout les chercheurs ! Voici que, dans un article du numéro de mars-avril 2015 de la Biblical Archeology Review, l’archéologue Ken Dark de l’université de Reading révèle que la maison où Jésus a passé son enfance pourrait avoir été découverte.« Il est impossible d’affirmer qu’il s’agit bien de la maison de Jésus,reconnaît le chercheur, mais d’autres éléments penchent en faveur de cette hypothèse ».

Pour la toute première fois, un bâtiment d'habitation du temps de Jésus (1er siècle de notre ère), situé sous le couvent des sœurs de Nazareth, a été étudié par des archéologues professionnels. Et même s'ils ne peuvent affirmer à 100% qu'il s'agit bien de la maison de la Sainte Famille, ce qu'ils ont trouvé met en lumière le style de vie d'un village juif de l'époque de Jésus en Galilée.


« Jésus a dormi ici »

« Comme avec  la plupart de ces choses, il n'y a pas de fumée sans feu comme on dit, et une inscription en araméen dit : "Jésus a dormi ici" », a écrit le spécialiste du Nouveau Testament Ben Witherington à Aleteia. « Nous avons là une ou deux petites maisons de la bonne période qui nous disent ce à quoi pouvaient ressembler les habitations du temps du Christ. Le fait que l'une d'elles se trouve sous une église peut être important, mais est-il donc possible qu'elle ait appartenu à la famille de Jésus ? Oui, je suppose. Y a-t-il un degré de certitude absolue ? Non, du moins pas encore. »

En réalité, le site a été mis au jour pour la première fois en 1880, mais pas de façon professionnelle. Les sœurs de Nazareth ont construit un couvent, découvert une ancienne fontaine-citerne et creusé un peu, avec l'aide d'ouvrières et d'écoliers. Le couvent fonctionne encore, en face de la rue de l'imposante basilique de l'Annonciation à Nazareth.

« Les sœurs ont découvert un ensemble d'objets archéologiques exceptionnellement bien préservés, notamment des murs et des voûtes qui remontent aux Croisés, une église-grotte byzantine, des tombes de la période de l'ancien Empire romain et autres structures taillées et construites dans le roc », écrit l'archéologue Ken Dark dans la revueBiblical Archaeology Review

À part ces quelques objets présentées par les religieuses dans leur musée, peu d'attention a été porté au site en lui-même, à l'exception de quelques études faites en 1936 par un jésuite français, Henri Senès, de l’Institut biblique pontifical de Jérusalem. Les sœurs n'ont pris connaissance de ses notes qu'en 2006, lorsqu'elles ont ouvert l’accès au site et aux archives à l’équipe de Ken Dark et son projet archéologique à Nazareth. Après quelques tracas, les preuves commencent à émerger lorsque l'équipe commence à réexaminer l'ensemble du site.

C'est ainsi qu'ont été retrouvés des fragments, sans doute de la vaisselle, en calcaire. Ce qui laisse penser qu'une famille juive a probablement vécu dans cette maison, le calcaire étant considéré, selon les croyances religieuses de l’époque, comme un matériau ne pouvant être impur... « Nulle part ailleurs, n'existe une frontière aussi nette entre les gens acceptant la culture romaine et ceux la rejetant, même le long des frontières de la Rome impériale. Ce qui suggère que la région de Nazareth était inhabituelle en ce qui concerne la force de son sentiment anti-romain et/ou la force de son identité juive. » 


Une autre maison...

Contacté par la rédaction d'Aleteia, le père Manns, bibliste, ancien directeur de la faculté des sciences bibliques à Jérusalem, analyse les conséquences de cette nouvelle découverte : « En 2009, une archéologue juive, Yardena Alexandre, avait découvert une autre maison sous le site du Centre international de Marie, avec une cour centrale et la présence de plusieurs citernes taillées dans le roc. Un texte du7e siècle, écrit en 670 après J.-C. par l'abbé irlandais saint Adamnan, leDe Locis Sanctis raconte les voyages en Terre Sainte du moine gaulois Arculf. Il y décrit la maison de Jésus comme étant située entre deux tombes et sous une église. La conclusion qui s’impose est que les résultats des fouilles de Nazareth faites par le père Bagatti doivent être revus et corrigés. Mais si l’archéologie est en mesure de démontrer la présence d’une église byzantine sous le couvent des Dames de Nazareth, la partie sera gagnée ».

Constatant la masse d'informations qui découlent des recherches archéologiques, le père Manns conclut : « Heureusement que la foi des chrétiens n’est pas basée sur des pierres, mais sur une personne ».

Adapté de l'anglais par Arthur Herlin, avec Élisabeth de Lavigne pour "Aleteia"

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 09:35
Cardinal Sarah :
"Je veux rappeler aux Français qu'ils sont chrétiens même s'ils ne veulent pas le savoir et qu'ils n'aiment pas l'entendre"

 

 

Après Aleteia, c'est à Atlantico que Mgr Sarah s'est confié lors de son passage en France. En toute franchise.

FRANCE CHRÉTIENNE (Cl Sarah)

 

 

Le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrement /de l'Eglise Romaine-catholique/ et l'un des deux cardinaux africains présents au Vatican, se pose en défenseur de la doctrine dans son livre Dieu ou rien (Fayard), sorti le 25 février.

Eminence, le livre d’entretien avec Nicolas Diat que vous publiez s'appelle « Dieu ou rien ». Etant donné que l'Europe a largement perdu le sens de Dieu, diriez-vous donc que l'Europe est dans le rien ?
Cardinal Sarah : 
Je ne peux que répondre oui. Sans Dieu, c'est le néant. Sans Dieu, il n'y a rien. Sans Dieu, qu'est-ce que je suis, qu'est-ce qui me maintient en vie ? Et après cette vie, qu'y-a-t-il ? Si Dieu n'est rien, il n'y a pas de vie éternelle.

L'Europe, après avoir vécu des guerres épouvantables tout au long du XXème siècle, a voulu miser sur la paix en considérant que tout ce qui venait de son identité –et donc potentiellement son héritage chrétien- pouvait être meurtrier. Dans le livre, on sent que vous pensez que les Européens devraient comprendre que leur histoire et leur héritage spirituel et culturel ne sont pas forcément la cause de troubles et que l'on pourrait garder la paix sans avoir à y renoncer. Mais comment en convaincre les Européens ?
Cardinal Sarah : Ce processus n'est pas réaliste : ce qui a d'abord provoqué les guerres, ce sont nos intérêts, et non la religion. Qui provoque la guerre, qui fabrique les armes ? Ce n'est pas la religion, ce n'est pas Dieu. Et qui les vend ? La guerre répond à notre avidité et à notre soif du gain. Pour autant, certains fanatiques utilisent la religion pour provoquer la guerre. Mais je ne pense pas que l'on puisse accuser la religion sans s'accuser soi-même.
Regardons les guerres actuelles : le fondamentalisme n'est pas né de rien. On a attaqué l'Irak. On a créé un chaos total entre chiites et sunnites. On a attaqué la Libye et c'est aujourd'hui un pays dans une situation explosive.

Le fondamentalisme islamique ne serait donc qu'une réaction à des actions européennes ? Ou a-t-il aussi une part d'essence propre ?
Cardinal Sarah : Le sujet est complexe. Pour autant, il ne faut pas exclure que le fondamentalisme soit une réaction culturelle. En face de la religion islamique, il y a une religion sans Dieu, mais morale. Bien sûr, il y a un extérieur de progrès, mais c'est une façade.

C'est ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort ?
Cardinal Sarah : Exactement. On se moque de ceux qui croient, on les caricature. Ca provoque une réaction, peut-être excessive, mais je pense qu'il ne faut pas nier qu'il s'agisse d'une réaction contre une société athée, sans Dieu, qui n'a pas peur de ridiculiser ses martyrs. Ils l'ont fait avec Jésus-Christ. Il y a eu des films abominables. On n'a pas la même réaction que les musulmans. Mais il ne faut pas croire que toutes les civilisations acceptent qu'on se moque de choses qui sont fondamentales pour elles. 

Vous venez de Guinée, un pays à majorité musulmane, où l'on pourrait observer deux courants comme ailleurs dans le monde : l'islam traditionnel, local, et celui financé par les Pays du Golfe et qui pose problème. Vous parlez dans votre livre d'un néo-colonialisme idéologique de l'Europe qui tente d’imposer au reste du monde ses idées, sur la théorie du genre notamment. Pour autant, n'y a-t-il pas aussi une volonté d'expansion politique d'un certain islam ?
Cardinal Sarah : L'islam traditionnel africain, venant du Sud, est très religieux, et très tolérant. Je n'ai jamais vu pour ma part une difficulté entre chrétiens et musulmans. Quand je dirigeais la cathédrale pour la fête de Noël, il y avait beaucoup de musulmans qui venaient y assister, entendre le message.
Nous avons toujours vécu dans une paix fraternelle. Bien sûr, depuis les années 1970, beaucoup de musulmans ont reçu des bourses pour aller étudier en Arabie saoudite ou ailleurs et en sont revenus fanatisés. Ces derniers ne s'en prennent pas uniquement aux chrétiens, ils s'en prennent surtout aux musulmans. Lire la suite sur Atlantico
 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 08:44
La mort expliquée par une petite fille  atteinte d'un cancer en phase terminale

La mort expliquée par une petite fille

atteinte d'un cancer en phase terminale

« Quand je serai morte, je pense que ma mère sera très triste et

qu'elle aura de la nostalgie. Mais je n'ai pas peur de mourir.

Je ne suis pas née pour cette vie ! »

Comme cancérologue, fort de mes 29 années d'expérience professionnelle, je peux affirmer que j'ai grandi et changé avec les drames vécus par mes patients. Nous ne connaissons pas notre véritable dimension tant que, confrontés à l'adversité, nous ne nous découvrons pas que nous sommes capables d'aller bien plus loin.

Je me souviens avec émotion de l'Hospital do Câncer de Pernambuco (HCP), au Brésil, où j'ai fait mes premiers pas comme professionnel... J'ai commencé à fréquenter le service des enfants et me suis passionné pour l'oncopédiatrie. J'ai vécu le drame de mes petits patients, victimes innocentes du cancer. Avec la naissance de ma première fille, j'ai commencé à trembler à la vue de la souffrance des enfants.

Jusqu'au jour où un ange est passé près de moi ! Mon ange a revêtu la forme d'une petite fille de 11 ans, éprouvée par de longues années de traitements variés, de manipulations, d'injections et de tous les désagréments causés par les chimiothérapies et radiothérapies. Mais je n'ai jamais vu mon petit ange flancher. Je l'ai vu pleurer souvent ; j'ai vu aussi la peur dans ses petits yeux ; mais, c'est humain !

Un jour, arrivé à l'hôpital très tôt, j'ai trouvé mon ange toute seule dans sa chambre. Je lui demandai où était sa mère. Encore aujourd'hui, je ne parviens à raconter la réponse qu'elle m'a donnée sans éprouver une émotion profonde.

- Tu sais, me dit-elle, ma mère quitte parfois la chambre pour pleurer en cachette dans les couloirs ... Quand je vais mourir, elle aura du chagrin, de la nostalgie. Mais je n'ai pas peur de mourir. Je ne suis pas née pour cette vie !
- Et la mort, qu'est-ce que c'est pour toi, trésor ?
- Tu sais, quand nous sommes petits, parfois nous allons dormir dans le lit de nos parents, et le lendemain nous nous retrouvons dans notre propre lit, pas vrai ? (Je me suis souvenu de mes filles, âgées à l'époque de 6 et 2 ans, avec elles je faisais exactement la même chose.) C'est pareil. Un jour, je dormirai et mon Père va venir me prendre. Je me réveillerai dans sa Maison, dans ma vraie vie !

Je suis resté abasourdi, je ne savais pas quoi dire. Bouleversé par la maturité précoce – forgée par la souffrance –, la vision et la spiritualité de cette petite fille.

- Et ma mère aura beaucoup de chagrin, de nostalgie, reprit-elle.
Bouleversé, retenant mes larmes, j'ai demandé :
- Et que signifie pour toi la nostalgie, trésor ?
- La nostalgie, c'est l'amour qui reste !
Aujourd'hui, à 53 ans, je défie quiconque de donner une meilleure définition du mot nostalgie : c'est l'amour qui reste !

Mon petit ange s'en est allée, voici de nombreuses années. Mais elle m'a laissé une grande leçon qui a contribué à améliorer ma vie, à essayer d'être plus humain et attentionné avec mes patients, à repenser mes valeurs. La nuit venue, si le ciel est clair et que je vois une étoile, je l'appelle « mon ange », qui brille et resplendit dans le ciel. J'imagine qu'elle est une étoile fulgurante dans sa nouvelle et éternelle maison.

Merci petit ange, pour la belle vie que tu as eue, pour les leçons enseignées, pour l'aide apportée. Quelle bonne chose que la nostalgie existe ! L'amour qui est resté est éternel.

Dr. Rogério Brandão, oncologiste
Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne pour "Aletei
a"

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 22:01

 

Grèce : une icône de Jésus crucifié suinte de l’huile à Askopambos près de Corinthe. 

 
« Miracle de Syriza » ? Ou avertissement ? Depuis le 25 janvier, jour de l’élection d’Alexis Tsipras en Grèce, une icône du Christ crucifié de l’église Saint-Nicolas d’Aspokambos, petit village du Péloponnèse près de Corinthe, suinte de l’huile. Ou comme on le dit dans le village, le Christ « pleure ». C’est ce qu’a annoncé l’évêque orthodoxe métropolitain Dionysios de Corinthe, sans donner d’autres détails qu’une description du liquide : « huileux, collant et inodore ».
 On ne sait pas, par exemple, d’où précisément suinte cette substance depuis l’icône vieille de plus d’un siècle, en forme de Christ crucifié : s’il s’agit de « larmes » coulant des yeux, comme c’est le cas dans d’autres phénomènes répertoriés de ce type, comme l’affirme la population locale, ou si c’est l’ensemble de l’icône qui présente cette « exsudation ».
 

 

 

 


 

 

 

Askopambos : un miracle authentique ?

L’authenticité du phénomène n’est pas établie à ce jour. Le métropolite Dionysios a indiqué avoir l’intention d’informer le Saint Synode — plus haute instance hiérarchique de l’Eglise orthodoxe grecque – et de faire appel à des spécialistes pour examiner l’icône. Mais en attendant les villageois d’Aspokambos montent la garde autour de leur église pour protéger l’icône et éviter qu’elle ne soit emportée en vue d’être analysée.
 Le métropolite Dionysios ne veut pas donner de « publicité » à l’affaire tant que les faits n’auront pas été clairement établis. « En matière de foi il faut toujours être très prudent », a-t-il déclaré. « J’espère que le phénomène ne servira qu’à pousser les fidèles à la réflexion et à la prière, et non à faire de la publicité pour notre région ».
 Mais le contexte politique de la Grèce est venu s’ajouter à la tendance bien naturelle de s’intéresser aux miracles. La petite église d’Aspokambos ne désemplit pas depuis près d’un mois, l’exsudation de l’icône n’ayant pas cessé – ce qui semble indiquer qu’il ne s’agit pas d’un phénomène naturel lié par exemple à la liquéfaction de la peinture. Tous veulent voir le Christ qui pleure et vénérer son image.
 
 

 
L’exsudation d’huile sur l’icône, un message à la Grèce

 La question de la signification de cette exsudation, si elle est authentique, est épineuse. S’agit-il, comme le disent certains, d’une sorte de confirmation ou de consécration céleste après la victoire des anti-Européens de Syriza ? On devine que ce sont les partisans du parti d’extrême gauche eurosceptique qui parlent de « miracle Tsipras » ou de « miracle de Syriza ».
 
D’autres se montrent plus inquiets. Ces manifestations de statues qui versent des larmes d’eau ou de sang, phénomène plus « occidental », ou d’icônes orientales qui « pleurent » des larmes d’huile, souvent en dégageant une odeur suave, sont liées bien souvent à des situations dramatiques ou des appels à la conversion et à la pénitence.
 
Les « larmes » du Christ crucifié d’Aspokambos, à cette aune-là, seraient le signe d’une désapprobation divine. D’autant qu’Alexis Tsipras revendique son athéisme. Il est le premier président grec a avoir rompu avec la tradition d’une inauguration en présence du chef de l’Eglise orthodoxe de Grèce, l’archevêque Ieronymos II. Qu’attendre d’un tel chef d’Etat, eût-il quelques bonnes intentions affichées ? Le message « politique » envoyé par l’icône d’Aspokambos, si tant est que son message soit politique, semble plutôt pencher du côté de la tristesse du Ciel…

note : En octobre 2013, une icône de Saint Michel Archange a pleuré des larmes d'huile à Rhodes (Grèce).
 

Les icônes miraculeuses et leurs larmes de tristesse

D’autres exsudations ont reçu une forte couverture médiatique dans un passé récent : une icône de la Vierge de la Lumière à Garges-les-Gonesse a suinté de l’huile pendant tout le carême en 2010. Ses propriétaires, un couple grec orthodoxe, y a vu un appel à la conversion de l’Occident corrompu. A Soufanieh, à Damas, une petite icône appartenant à une syrienne catholique, Myrna, a suinté de l’huile d’olive pure en 1982 et 1983 tandis que sa propriétaire a présenté des phénomènes similaires, tels des stigmates, et reçu des messages jusqu’en 2001 : la Vierge y aurait demandé l’unité des chrétiens.
 
Dans l’Eglise latine, les cas de « lacrymations » sont assez fréquemment rapportés à travers les siècles. L’un des plus spectaculaires est celui de la Vierge d’Akita, au Japon. C’est l’une des rares manifestations de la Mère de Dieu officiellement reconnues par l’Eglise, qui ne donne que parcimonieusement son approbation publique aux révélations privées.

Notre Dame pleure à Akita : avertissement et appel à la prière

A Akita, c’est une statue de bois qui a pleuré 101 fois, au milieu des années 1970, des larmes humaines – ainsi que devaient le prouver les études auxquelles ont été soumises les gouttes suintant des yeux de la statue – tandis que sœur Agnès Sasagawa Katsuko recevait des messages appelant à la conversion et à la pénitence pour détourner la « colère de Dieu ».
 Annonçant de terribles châtiments si les hommes ne s’amendent pas, Notre Dame d’Akita lançait un avertissement qui concerne l’humanité tout entière :
 « Les seules armes qui vous resteront, seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, et des évêques contre d’autres évêques.
 
« Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs Confrères. L’Église et les autels seront saccagées. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. »

 

 

 

 

 


 
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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:55

L'EGLISE Romaine-Catholique d'ALLEMAGNE est-elle en train de consommer le schisme avec ROME ?

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Hélas ! Tandis que d'aucuns tâchent de retrouver et de restaurer dans l'Amour et la Vérité l'unité des enfants de Dieu dispersés par les orgueils humains, d'aucuns, se soumettant à ces orgueils, font l'oeuvre du Diviseur...(Note du claviste)

Le cardinal Reinhard Marx, président de la conférence des évêques allemands et conseiller du pape, et également archevêque de Munich et Freising, annonce que l’Eglise d’Allemagne entamera la révolution des mœurs quoiqu’il advienne et quel que soit le résultat du synode sur le famille qui devrait se tenir en octobre 2015.

Il y a un mois, évoquant les divorcés remariés, il avait affirmé dans la revue America :

«Nous devons trouver un moyen pour que les gens reçoivent l’Eucharistie. Il ne s’agit pas de trouver des moyens pour les maintenir dehors! Nous devons trouver des moyens pour les accueillir. Nous devons utiliser notre imagination et nous demander si nous pouvons faire quelque chose. L’attention devrait se concentrer sur la façon d’accueillir les personnes».

Sauf que cette fois-ci le prélat allemand annonce qu’il va passer aux actes, et ce, avant le synode :

«Nous ne somme pas une filiale de Rome et nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce qu’un Synode nous dise comment nous devons nous comporter ici sur le mariage et la pastorale de la famille»

Une façon très claire de bien faire comprendre au pape François favorable à une telle évolution qu’il n’y a pas de retour ou de reculade possible sur le sujet. Quelqu’en soit le prix.

Xavier Celtillos (Source: "Media Presse Info")

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 18:09

HISTOIRE DU CHRISTIANISME:

IEnseigner l'histoire du christianisme

La laïcité ne ferme pas la porte aux religions, elle distingue simplement les sphères: celle des consciences, du privé, et celle de l'État, du public; celle des croyances, du for intérieur, et celle de la vérité, de l'histoire.

L'enseignement de l'histoire du christianisme relève de la seconde de ces sphères, du rôle de l'État, qui doit le soutenir et l'encourager parce qu'il contribue, dans la mesure de ses moyens intellectuels (ce qui ne va pas sans controverses ni doutes, comme en toute recherche) à l'établissement de vérités.

Voici dix raisons, forcément brièvement exposées et de manière simplifiée, sinon équilibrées, pour lesquelles il est souhaitable d'enseigner l'histoire du christianisme dans notre pays:

1. Le christ est un personnage historique. Personne, si l'on excepte quelques libres penseurs, ne le conteste. Il est vrai qu'on ne sait, en dehors des Évangiles et de saint Paul, presque rien sur le christ. Néanmoins les historiens Suétone et Tacite, au début du second siècle, mentionnent son nom. Selon le premier l'empereur Claude (41-54) avait expulsé les Juifs de Rome car ils provoquaient de l'agitation «sous l'impulsion de Chrestos». Pour Tacite le nom des chrétiens «leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate». Il n'y a donc aucun doute sur l'existence du personnage, mort sous le second des Julio-Claudiens (14-37).

2. Les Évangiles appartiennent de plein droit à l'histoire de la littérature. Si la date de rédaction des quatre évangiles demeure débattue et leurs auteurs toujours au cœur des travaux exégétiques des spécialistes, ces textes écrits à l'origine en grec, sans doute dans la seconde moitié du premier siècle, sont à la source d'une véritable révolution littéraire. Ils ne ressemblent à rien de connu avant eux dans leur forme: ce sont des récits biographiques écrits avec une apparente simplicité qui ne va pas sans fulgurances énigmatiques. Ils ont déconcerté leurs premiers lecteurs païens et même chrétiens. Ils ont été brocardés, moqués, combattus et même très tôt parodiés (on ne le sait pas toujours, mais par exemple dans le Satyricon du pseudo-Pétrone) avant de devenir canoniques. Leur importance dans l'histoire littéraire mondiale et universelle est considérable, comparable à celle de l'Iliade ou de l'Odyssée. Ce ne sont ni George Steiner ni Emmanuel Carrère qui me démentiront.

Ces textes écrits à l'origine en grec, sans doute dans la seconde moitié du premier siècle, sont à la source d'une véritable révolution littéraire.

3. Saint Paul (vers 8- vers 64) a eu un rôle historique. Il est le premier à vouloir délivrer le message des Évangiles à des non-Juifs, les païens, les Gentils. Il eut même le courage ou l'outrecuidance de plaider pour son Dieu en ce haut-lieu de la pensée rationnelle grecque, l'Aréopage d'Athènes, avec un succès tout relatif. Lorsque les Juifs d'Achaïe, plus tard, traduisent Paul en justice, devant le proconsul Gallion (qui est le propre frère de Sénèque, ce qui explique peut-être l'invention d'une correspondance apocryphe entre saint Paul et le philosophe, conseiller de Néron), ils lui reprochent ceci: «Il enseigne à adorer Dieu d'une façon contraire à la loi». Gallion répond: «S'il s'agissait de quelque injustice ou de quelque action délictueuse, je vous écouterais comme de raison. Mais puisqu'il s'agit de discussions sur une parole et sur des mots, et sur votre loi à vous, cela vous regarde ; je ne veux pas être juge de ces choses». Ces mots ont été prononcés entre juillet 51 et juin 52 et constituent un témoignage historique de grande portée en ce qu'ils définissent bien avant l'heure les bornes d'une vraie laïcité.

La décision de Constantin aboutit à la tolérance du christianisme, exprimée dans ce qui ne fut pas un édit mais une circulaire à l'usage des fonctionnaires impériaux envoyée depuis Milan en 313.

4. L'empereur Constantin (306-337), en se convertissant au christianisme, a modifié le cours de l'histoire européenne. Cela s'est passé le 28 octobre 312. Les modalités de cette conversion relèvent de l'interprétation des témoignages d'un auteur latin, Lactance, et d'un auteur grec, Eusèbe de Césarée, tous deux chrétiens. Fruit d'un songe, d'une vision ou d'une révélation mystique, la décision de Constantin aboutit à la tolérance du christianisme, exprimée dans ce qui ne fut pas un édit mais une circulaire à l'usage des fonctionnaires impériaux envoyée depuis Milan en 313. Désormais les chrétiens étaient libres de célébrer leur culte, au même titre que les païens. Mais ce qui changea les choses du tout au tout fut la préférence donnée par Constantin aux premiers. Il y eut des conversions, moins rapides et moins nombreuses qu'on ne le dit, dont beaucoup furent de complaisance ou dictées par l'opportunisme. Les historiens en débattent. Mais on ne remet plus aujourd'hui en cause l'importance décisive de l'impulsion donnée par Constantin sur la christianisation de l'Empire ni la sincérité intime de la foi du prince qui était un mystique authentique.

5. L'Antiquité tardive, disons de Constantin à 476, date de la déposition du dernier empereur d'Occident, fut dominée par deux phénomènes: la résistance plus ou moins organisée aux pressions des peuples barbares et le conflit pagano-chrétien. Le christianisme ne s'est imposé que lentement et le paganisme ne s'est pas éteint spontanément de sa belle mort. Il y eut des affrontements multiples, des violences et des persécutions avec des victimes dans les deux camps. Le quatrième siècle s'achève même par une guerre de religion, la bataille de la Rivière Froide, dans les Alpes, remportée en 394 par l'empereur très chrétien Théodose. Saint Augustin, dans les trente premières années du cinquième siècle, aura encore de nombreux païens à combattre dans une Afrique où les intellectuels païens, réfugiés dans la citadelle philosophique du néoplatonisme, ne rendent pas les armes. L'histoire des polémiques littéraires entre païens et chrétiens est une des plus passionnantes qui soient et elle n'a pas fini de livrer ses secrets.

6. La littérature latine chrétienne, qu'elle soit antérieure à la victoire du christianisme, du temps des persécutions (Tertullien), ou postérieure, lorsqu'elle défendra et illustrera les vertus chrétiennes et de ses nouveaux héros, les saints (la Vie de saint Martin par Sulpice Sévère) ou les moines (saint Jérôme), constitue un vaste corpus, d'une richesse remarquable. Elle déconcerte parfois par ses outrances et ses innovations. Mais elle a produit des chefs-d'œuvre incontestables. N'en citons qu'un: les Confessions de saint Augustin, publiées vers l'an 400. L'évêque d'Hippone invente là quelque chose d'absolument inouï: le genre littéraire de l'introspection. Si des autobiographies ont existé avant saint Augustin, jamais personne avant lui n'avait su dire les tourments de la culpabilité ni exploré avec autant de lucidité la part d'ombre qui habite chacun, personne n'avait comme lui compris la nécessité d'entrer en soi-même. De Montaigne à Mauriac, en passant par Pascal ou Camus, il n'est pas un auteur de Journal ou de Mémoires (sous toutes ses formes, y compris romanesques) qui ne soit habité par le souvenir desConfessions.

L'évêque d'Hippone invente là quelque chose d'absolument inouï: le genre littéraire de l'introspection.

7. À saint Augustin nous devons encore une autre découverte: celle de la grâce. Il n'appartient à personne de se croire sauvé et la foi pourvoit seule à ce à quoi les œuvres ne peuvent prétendre. Le mal existe, mais il est la condition de la liberté de l'homme. Ces idées traversent toute la pensée occidentale et ont nourri bien des livres, dicté bien des conduites. La liberté réside dans la recherche et le doute, sans renoncement à l'idéal. Pascal l'a bien mieux dit: «Il faut douter où il faut, assurer où il faut en se soumettant où il faut». Enseigner l'histoire du christianisme, c'est aussi tenter sinon de parvenir personnellement à cette «symbiose de la foi mystique et de la science dans l'âme d'un homme d'étude» comme l'écrivait Lucien Jerphagnon, du moins de décrire ces aspirations et de suivre leurs traces multiples dans l'histoire et les réalisations des hommes.

Enseigner l'histoire du christianisme, c'est aussi tenter sinon de parvenir personnellement à cette «symbiose de la foi mystique et de la science dans l'âme d'un homme d'étude» comme l'écrivait Lucien Jerphagnon.

8. L'histoire des idées ne serait pas non plus ce qu'elle est si le christianisme n'avait inventé la notion d'incarnation. L'idée même qu'un dieu ait accepté de lui-même de renoncer au confort de ses attributs divins pour s'identifier à l'humaine faiblesse et médiocrité est absolument inconnue des Anciens. Le Romain moyennement cultivé, entendant ces récits, finissait par se dire ce que saint Paul lui-même résumait ainsi: le christianisme est «un scandale pour les Juifs, et une folie pour les païens» (I Cor 1, 23). Ce moment correspond dans l'histoire au dépassement de la tradition platonicienne. En effet dans la première phrase de sa vie du philosophe Plotin, Porphyre rapporte que son maître «avait honte d'être dans un corps». L'idée de l'incarnation permettra à saint Augustin de dépasser le néoplatonisme, auquel il devait tant, pour devenir pleinement chrétien. Comme l'a écrit Rémi Brague dans le Figaro du 17        janvier 2015: le Dieu chrétien «est d'une liberté tellement absolue qu'il peut, pour ainsi dire, transcender sa propre transcendance et se donner lui-même une figure visible en Jésus-Christ».

9. L'idée de transcendance précisément appartient dans son absolu au christianisme. Bien sûr l'Un-Bien souverain des néoplatoniciens est une transcendance. Mais les chrétiens ont développé en quelque sorte le concept jusqu'à ses dernières conséquences. Alors que Plotin ou Porphyre avaient connu sous forme d'extases l'union transitoire, rare et déceptive, avec l'Un, les chrétiens savent Dieu par définition inconnaissable, ce «Dieu tout puissant qui est mieux connu en ne l'étant pas» selon la définition de saint Augustin. Qu'il y ait des instances au-dessus des hommes et qui les ramène à leur finitude est un apport du christianisme. L'homme n'est pas libre de pervertir ce qui ne dépend pas de lui. C'est ce qui explique les réserves des chrétiens envers la modification de certaines lois jugées par eux naturelles, par exemple celles de la procréation.

Qu'il y ait des instances au-dessus des hommes et qui les ramène à leur finitude est un apport du christianisme.

10. Une part du christianisme enfin s'est appelée catholicisme, à partir du Concile de Nicée réuni par Constantin en 325. L'idée cette fois est contenue dans l'étymologie de ce terme grec: «catholique» signifie «universel». Le catholicisme est une religion prosélyte. Or, comme l'explique admirablement Lucien Jerphagnon dans L'homme qui riait avec les dieux, le monde romain, sous Constantin, était «socialement divisé»: entre les paysans et les propriétaires terriens ou les fonctionnaires, entre les prolétaires des villes et les aristocrates régnaient jalousies et rancœurs. Le christianisme, «qui prêchait l'amour universel» et l'entraide, a pu apparaître à Constantin comme la seule force susceptible d'unir l'Empire, et ce mieux que le vieux patriotisme romain chers aux empereurs païens Dèce ou Dioclétien. Le christianisme, même si son influence sur la législation demeure limitée, a dû son succès à cet esprit d'universalité et d'égalité: désormais un simple concierge valait aux yeux de Dieu autant qu'un prince. Cet esprit a enfin modifié la façon même d'écrire l'histoire puisque, à partir de Constantin, le vieux genre littéraire de l'historiographie cède la place aux histoires ecclésiastiques, ecclesia ou «église» signifiant l'idée même de «réunion».

Ces dix raisons, trop brièvement esquissées, ne sont rien d'autre que le plaidoyer d'un universitaire pour un objet d'étude historique reconnu comme tel par les instructions officielles pour les classes des collèges et lycées.

Stéphane Ratti est Professeur des Universités. Son dernier ouvrage, «Polémiques entre païens et chrétiens», est paru en 2012 aux éditions Les Belles Lettres.

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/01/26/31003-20150126ARTFIG00325-dix-raisons-d-enseigner-l-histoire-du-christianisme.php

 

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