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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 08:55
Il nous arrive très souvent dans nos conversations d’évoquer le temps avec des expressions comme celles-ci : « Je n’ai pas temps, comme le temps passe, ah ! C’était le bon temps, le temps c’est de l’argent etc... » Mais nous arrive-t-il quelquefois de réfléchir sérieusement sur le temps, de nous demander ce qu’il représente pour nous, à la lumière de la révélation chrétienne ?

Il nous arrive très souvent dans nos conversations d’évoquer le temps avec des expressions comme celles-ci : « Je n’ai pas temps, comme le temps passe, ah ! C’était le bon temps, le temps c’est de l’argent etc... » Mais nous arrive-t-il quelquefois de réfléchir sérieusement sur le temps, de nous demander ce qu’il représente pour nous, à la lumière de la révélation chrétienne ?

Livre de l'Apocalypse 21,2-5.

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j'entendis une voix forte qui disait : " Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes : il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; et lui-même il sera le Dieu avec eux, il sera leur Dieu.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. "
Et Celui qui était assis sur le trône, dit :"Voici que je fais toutes choses nouvelles. " Et il ajouta : " Ecris, car ces paroles sont sûres et véritables. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,1-10.

En ce temps-là, Jésus, entré dans Jéricho, traversait la ville.
Et voici qu'un homme appelé du nom de Zachée, qui était un publicain-chef et qui était riche,
cherchait à voir Jésus, qui il était ; et il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était petit de taille.
Courant en avant, il monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là.
Quand il arriva à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : " Zachée, hâte-toi de descendre, car aujourd'hui il faut que je demeure dans ta maison. "
Il se hâta de descendre et le reçut avec joie.
Ce que voyant, ils murmuraient tous, disant : " Il est entré pour loger chez un pécheur. "
Or Zachée, s'étant arrêté, dit au Seigneur : " Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens ; et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je rends le quadruple. "
Jésus lui dit : " Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham.
Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. "

 Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

Par Mor Philoxène de Mabboug

(?-v. 523),

évêque en Syrie 
Homélie 4, 79-80 (trad. SC 44, p. 97 rev. ; cf Delhougne, p. 456) 

 

Zachée découvre le seul bien véritable

 

 

Notre Seigneur a appelé Zachée du sycomore sur lequel il était monté, et aussitôt Zachée s'est empressé de descendre et l'a reçu dans sa maison.

C'était parce que, avant même d'être appelé, il espérait le voir et devenir son disciple.

C'est une chose admirable qu'il ait cru en lui sans que Notre Seigneur lui ait parlé et sans l'avoir vu avec les yeux du corps, mais simplement sur la parole des autres.

La foi qui était en lui avait été gardée dans sa vie et sa santé naturelles.

Et cette foi a été manifestée quand il a cru en Notre Seigneur au moment même où il a appris son arrivée.

La simplicité de sa foi est apparue lorsqu'il a promis de donner la moitié de ses biens aux pauvres et de rendre au quadruple ce qu'il avait pris d'une manière malhonnête. 

En effet, si l'esprit de Zachée n'avait pas été rempli à ce moment-là de la simplicité qui convient à la foi, il n'aurait pas fait cette promesse à Jésus et il n'aurait pas dépensé et distribué en peu de temps ce qu'il avait amassé pendant tant d'années de travail.

La simplicité a répandu de tous côtés ce que la ruse avait amassé, la pureté de l'âme a dispersé ce que la tromperie avait acquis et la foi a renoncé à ce que l'injustice avait obtenu et possédé et elle a proclamé que cela ne lui appartenait pas. 

Car Dieu est le seul bien de la foi, et elle refuse de posséder d'autres biens avec lui.

Tous les biens sont de peu d'importance pour elle, en dehors de ce seul bien durable qui est Dieu.

Nous avons reçu en nous la foi pour trouver Dieu et ne posséder que lui, et pour voir que tout ce qui est en dehors de lui ne sert à rien.

 

Lorsque vous vous approchez des Saints Mystères Eucharistiques, quelle doit-être votre attitude ?
 

 

Lorsque vous vous approchez des saints Mystères,

faites-le avec simplicité de coeur, en ayant foi

que vous allez recevoir le Seigneur en vous-même,

et avec

la révérence qui convient en ce cas.

L'état d'esprit que vous devriez ensuite avoir,

laissez cela

au Seigneur Lui-même.

Beaucoup s'attendent à recevoir ceci ou cela par

la sainte

Communion et alors,

ne voyant pas ce qu'ils voulaient,

ils sont troublés, et parfois même leur foi

dans la puissance du Mystère est ébranlée.

La faute n'est pas au Mystère,

mais dans les attentes superficielles.

Ne vous promettez rien.

Laissez tout au Seigneur,

ne Lui demandant que la miséricorde

- pour vous renforcer en tout bien qui Lui soit

acceptable.

Le fruit de la Communion a très souvent un

goût

de douce paix au coeur.

Parfois, il apporte l'illumination à la pensée

et l'inspiration pour la dévotion au Seigneur.

Parfois presque rien n'est perceptible,

mais par la suite, on peut remarquer une

plus grande force dans ses activités,

et la constance dans l'accomplissement de

ce qui a été promis.


(Saint Théophane le Reclus )


Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas,  qui n'espèrent pas, et qui ne Vous aiment pas.

 
 Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

Il se peut, frères et sœurs, qu’en certaines circonstances (un anniversaire par exemple) nous soyons gagnés par la mélancolie à la pensée du temps qui passe et qui ne revient pas. Nous pouvons aussi, ressentir une grande tristesse devant le vide et la médiocre qualité de l’existence que nous menons : sans grand intérêt, sans grande portée, sans grands résultats.

SAINT THÉODORE, QUI ÊTES-VOUS ? ...

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Soldat, martyr 
(† 304)

        Saint Théodore, jeune soldat romain, est un des plus célèbres martyrs de l'Orient.

Il naquit en Syrie, à la fin du IIIe siècle.

      Théodore faisait partie d'une légion romaine qui avait établi son quartier d'hiver dans la ville d'Amasia, où les édits persécuteurs étaient exécutés sévèrement.

Le jeune soldat, plein de l'amour de Jésus-Christ, dédaigna, malgré le péril, de cacher sa foi, et, au contraire, il se fit une gloire de la professer publiquement ; aussi fut-il présenté comme chrétien au tribun de sa légion.

Celui-ci lui demanda comment il osait professer une religion proscrite sous peine de mort :

« Je ne connais point vos idoles, répondit-il ; j'adore Jésus-Christ, Fils unique de mon Dieu.

Je vous abandonne mon corps ; vous pouvez le déchirer, le mettre en pièces, le livrer aux flammes.

Si mes discours vous offensent, coupez-moi la langue. »

Le tribun et les juges, devant sa jeunesse, se contentèrent de le menacer et le laissèrent en liberté.

      Théodore ne songea qu'à gagner des âmes à Jésus-Christ, à fortifier les autres confesseurs de la foi ; il poussa même le courage jusqu'à mettre le feu au temple de la déesse Cybèle.

Ce fut en vain qu'on essaya de lui faire exprimer quelques regrets à ce sujet : il brava toutes les menaces, comme il se rit de toutes les promesses.

Il fut alors fouetté très cruellement et enfermé dans un cachot, sans nourriture, pour y mourir de faim.

La nuit, le Sauveur vint le visiter, lui promit de le nourrir d'un aliment invisible et le fortifia pour le dernier combat.

       Cette visite donna à Théodore tant de joie, qu'il se mit à chanter les louanges de Dieu, et des anges vêtus de blanc vinrent unir leurs voix à la sienne.

Les geôliers et les gardes, le juge lui-même, furent témoins du miracle sans se convertir.

On lui promit que, s'il feignait seulement la moindre soumission, on le mettrait en liberté.

Ayant répondu à ces nouvelles sollicitations avec une fermeté invincible, Théodore est alors déchiré avec des crochets de fer, on lui brûle les côtes avec des torches ardentes, puis on le condamne à être brûlé vif.

Le vaillant soldat, placé sur le bûcher, se munit du signe de la Croix, et bientôt sa belle âme s'envola au Ciel où il intercède pour nous qui sommes tentés, en Occident, par une société sécularisée et sommes exposés en Orient,au Témoignage Suprême du Martyr.

Que dans l'un ou l'autre cas, son intercession nous obtienne la lumière et la force dans l'Esprit Saint pour témoigner jusqu'au bout du Christ Prince de la Paix et de Son Evangile d'Amour , de Vérité et de Paix ...

 

Théodore le Stratilate et Théodore TironSaint Théodore le Stratilate et saint Théodore Tiron

Fêtes les 8 et 17 février

Translation des reliques de saint Théodore le Stratilate fête au 8 juin

Parmi les quelques 47 saints orthodoxes répondant au prénom de Théodore, — en quelque sorte prédestiné pour un chrétien … - Théodore Tiron appelé aussi Théodore le Conscrit soldat romain décapité en 303 à Euchaïta dans le Pont (17 février en Orient et 9 novembre en Occident)

et – Théodore le Stratilate, son presque contemporain (IVe siècle).

Ils sont couramment associés byzantine dans la dévotion traditionnelle. Ils sont appelés en Grèce "les saints Théodores". C'est ainsi que de nombreuses  icônes les représentent ensemble.

Théodore le Stratilate (en grec stratilatis = "chef de guerre"), celui dont la fête est célébrée le 8 février, originaire d'Amasée. Située dans la province du Pont, cette ville est également la patrie du géographe Strabon.

Général dans l'armée de l'empereur Licinius et gouverneur de la ville d'Héraclée. Un jour qu'il accueillait l'empereur, celui-ci, admirant le bon ordre de la cité, lui proposa une fête avec l'offrande d'un sacrifice aux dieux païens. Théodore refusa, fut arrêté et torturé sur le chevalet par des coups de nerf de bœuf et des débris de céramique qui lui arrachaient la peau. Des enfants s'amusèrent à lui crever les yeux. Puis n'étant revêtu que du signe de la croix qu'il traça sur lui, il inclina la tête et reçut d'un coup de glaive la couronne de la gloire.

Ils sont l'un comme l'autre au nombre des quelques 25 saints et saintes ayant été, par le passé, qualifiés de "mégalomartyrs".

La piété populaire ancienne attachait un grand prix à ces saints "militaires" témoins de la Foi. Ainsi d'ailleurs, on les assimilera ici ou là, au personnage de saint Georges terrassant le dragon, voire de l'archange saint Michel.

Saint Théodore terrassant le DragonDe nombreuses icônes représentent même un Théodore le Stratilate terrassant le Dragon : cette contamination n'est pas le fruit du hasard en des temps où les peuples ne demandent pas seulement au Seigneur la guérison des maladies physiques et morales, mais aussi de les protéger contre les "Barbares qui veulent la guerre". Tous les peuples orthodoxes ont manifesté leur dévotion pour ces deux saints et leur ont dédicacé des églises, que l'on retrouve en Roumanie, en Bulgarie, etc.

À rappeler cependant que l'orthodoxie n'a jamais conçu l'idée qu'on puisse être à la fois moine et soldat. Les mégalomartyrs sont par définition des laïcs (à la différence des hiéromartyrs). Et, de plus, s'ils sont comme les deux Théodores, – ou comme l'était aussi saint Dimitri de Thessalonique, – des soldats de métier, ce n'est pas en faisant la guerre mais en témoignant héroïquement et pacifiquement de leur foi, en subissant le martyre, qu'ils ont plu à Dieu et acquis la sainteté.

Les dérivations de la piété populaire ne doivent donc pas nous tromper.  La véritable tradition orthodoxe ne saurait (par exemple)justifier qu'on associe le plus grand des saints starets à une quelconque réalité militaire.

Et les "Croisades", telles que l'occident les a menées au moyen-âge et théorisées à l'époque scholastique, aggravant la rupture historique et politique (sac de Constantinople, occupation du monde byzantin au XIIIe siècle) --- apparaissent de la sorte comme contraires à l'orthodoxie.

Article publié dans le Bulletin de la Crypte N° 390 daté de février 2011

 

 
Soutien aux chrétiens de Terre Sainte
Pèlerinage à Nazareth 
12-20 MARS 2016
« RETRAITE AVEC MARIE »

Inscrivez-vous à la retraite/pèlerinage en Terre Sainte du 12 au 20 mars 2016 organisée par l'association Marie de Nazareth. Vous y vivrez les 20 mystères du rosaire aussi proches des lieux où historiquement ils se sont déroulés, avec le soutien des 20 icônes de la chapelle de l'adoration du centre Marial de Nazareth. : Informations et bulletin d'inscription
 
 Pour tout renseignement complémentaire, contactez : 
Jacques de La Bastide
 jdelabastide@mariedenazareth.com 
06 83 88 65 07
 Nous pouvons encore éprouver une lassitude à la pensée d’avoir à recommencer indéfiniment les mêmes tâches dans la monotonie quotidienne. Et paradoxalement, malgré ce lourd ennui il se peut que nous redoutions plus encore le changement et l’imprévu dans la crainte que cet imprévu ne soit le malheur. La pensée de l’avenir nous travaille d’une sourde inquiétude. Mais prenons garde ! Car si nous avons de telles idées ou de tels sentiments à propos du temps, c’est que nous nous conformons, en fait, à la manière de voir entièrement négative et radicalement stérile du paganisme d’hier et d’aujourd’hui. Il ne faudrait pas oublier que nous avons, nous chrétiens une tout autre conception du temps qui est éminemment positive et féconde parce qu’elle est fondée sur des paroles qui ne passent pas : celles de Jésus qui « est le même hier, aujourd’hui et toujours ».

Nous pouvons encore éprouver une lassitude à la pensée d’avoir à recommencer indéfiniment les mêmes tâches dans la monotonie quotidienne. Et paradoxalement, malgré ce lourd ennui il se peut que nous redoutions plus encore le changement et l’imprévu dans la crainte que cet imprévu ne soit le malheur. La pensée de l’avenir nous travaille d’une sourde inquiétude. Mais prenons garde ! Car si nous avons de telles idées ou de tels sentiments à propos du temps, c’est que nous nous conformons, en fait, à la manière de voir entièrement négative et radicalement stérile du paganisme d’hier et d’aujourd’hui. Il ne faudrait pas oublier que nous avons, nous chrétiens une tout autre conception du temps qui est éminemment positive et féconde parce qu’elle est fondée sur des paroles qui ne passent pas : celles de Jésus qui « est le même hier, aujourd’hui et toujours ».

 

User de sa respiration pour

mieux prier

A travers la respiration intentionnelle, nous pouvons influencer notre rythme cardiaque et notre vie intérieure. En orientant notre vie intérieure nous pouvons calmer les désordres du cœur et créer l’opportunité de recevoir l’amour de Dieu. De plus, la sagesse des techniques avancées par Heartmath et d’autres peut être mise au service de notre rapport avec Jésus. Ainsi, dans l’Orient chrétien, les moines ont développé des méthodes pour intégrer la respiration intentionnelle à de brèves prières.

Mais avant de commencer, il faut veiller à une chose. La respiration intentionnelle peut provoquer des sensations agréables et peut aider sur le court terme, mais il faut que les techniques de prière soient accompagnées de la conversion morale et spirituelle en communion avec l’Église. Si nous pratiquons la spiritualité ésotérique tout en continuant à commettre des péchés mortels, nous vivons dans l’illusion et nous ne suivons pas la volonté de Dieu

Prier avec la respiration peut être un puissant moyen pour nous aider à ouvrir notre cœur aux suggestions du Saint Esprit. En allant au-delà de la pensée discursive et analytique, nous laissons plus de place à nos moyens de compréhension plus intuitifs. Bien entendu, toute intuition et inspiration doit être mesurée avec bon discernement, mais souvent notre rationalité peut limiter notre potentiel de réception.

Pour ce faire, nous pouvons utiliser une technique simple. Les chrétiens d’orient utilisent la prière à Jésus et l’allie à la respiration. En inspirant ils récitent une partie de la prière, et en expirant ils récitent le reste. Dans ses Exercices Spirituels, Saint Ignace de Loyola suggère une telle pratique avec le Notre Père et l’Ave Marie.

J’ajouterais quelques points à cette sagesse classique et quelques bienfaits à tirer de ce type de prière

  1. Tout d’abord, expérimenter différentes respirations peut aider à recentrer notre vie intérieure. Respirer rapidement peut redonner un peu d’énergie. Les respirations lentes peuvent au contraire calmer.
  2. Je recommande de recourir à toute phrase qui aiderait à entrer en relation avec le Seigneur – en particulier tirée de la Sainte Écriture – mais il est possible qu’aucune phrase ne soit nécessaire. Nous devons être libres d’entrer en relation avec le Seigneur de quelque façon que ce soit.
  3. Comme les écrivains orientaux, je pense que ces techniques sont une simple préparation à la prière pure. La prière pure est le rapport établi entre nous et Dieu quand les chaines du péché ont commencé à être rompues et que nous commençons à vivre dans la liberté offerte en Jésus Christ. Nous devrions aussi nous sentir libres d’abandonner toute technique lorsque le Saint Esprit nous guide vers une prière plus profonde.

Si nous souhaitons vraiment approfondir notre vie de prière, il est recommandé d’avoir un guide spirituel fidèle, compétent et orthodoxe. Ce regard extérieur peut jouer un rôle fondamental pour nous aider à discerner ce qui vient de nous et ce qui vient vraiment du Seigneur.

  1. Affronter le stress – La respiration intentionnelle, rythmique, peut contribuer à faire passer le corps de l’agitation au calme et à la douceur principalement en calmant et en régulant notre rythme cardiaque car il existe une profonde connexion entre notre vie intérieure et notre corps.
  2. Cultiver le calme – dans le christianisme oriental, le calme était considéré comme la condition à la prière pure. En guidant le désordre de la pensée, du sentiment et du désir vers un lieu de tranquillité et de réceptivité, nous devenons plus disponibles pour Dieu. Prier avec la respiration peut aider à dominer en douceur notre vie intérieure.
  3. Préparation à la prière – Avant de commencer la Messe ou avant d’entrer dans un moment de prière défini, nous pouvons utiliser la respiration intentionnelle. Se préparer à la prière à travers la respiration est fondamental pour ouvrir notre cœur à la spontanéité de l’Esprit. Ce n’est donc pas une fin en soi mais un moyen pour arriver à un rapport intime avec Jésus Christ.

 

Le père Ian VanHeusen est un prêtre catholique du diocèse de Raleigh, en Caroline du Nord aux États-Unis. Il s’est spécialisé dans la recherche et l’enseignement de la prière et de la méditation.

Article paru initialement en anglais sur Catholic Link.

Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

Abraham et les étoiles 
du ciel
Livre de la Genèse 15,1-6
« Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » 
Et il déclara : « Vois quelle descendance tu auras ! »
 
Abraham et les étoiles du ciel
Je regardais le sable. Dieu m’avait appelé, j’avais quitté ma terre, pays fertile et vert, pour planter loin ma tente. Le ciel pour seul abri dans le vaste désert. J’avançais, mais la nuit avec moi s’étendait sans mesure. J’étais vieux. Etait-ce une illusion que l’appel, autrefois ? N’avais-je pas rêvé, mettant tout en péril, pariant sur les cieux ? Qu’aurai-je donc en échange de cet arrachement ? Un enfant, voilà tout mon désir, pour lui, j’étais parti. Une chair pour poursuivre après moi le voyage, conjurer par une vie l’atroce aridité qui m’enserrait partout. La nuit pour seule compagne, j’allais, obstinément, m’ensablant sans savoir.

C’est alors qu’une voix, sembla tomber du ciel : « Tes pas nus dans le sable signent à jamais l’alliance. Effacés par le vent, j’en garderai mémoire. Ton exode obstiné m’apporte ici la preuve que tu me fais confiance. Tes pas sont ton serment. Ils parlent plus que les mots. Reçois la récompense, cerné par l’éphémère de ces dunes en mouvement : je te donne l’enfant que tu n’espérais plus. Je t’ouvre un avenir. Car moi, j’ai foi en toi. »
Alors je répondis, en fixant les étoiles : « Seigneur, c’est sur ta foi que je bâtis la mienne. Je croirai en celui qui toujours m’espère. » Et je vis : l’astre qui tout à l’heure levait à l’Orient, annonçant de la nuit les premières noirceurs était à son zénith, radieux dans le ciel. Il pleuvait des étoiles. La terre allait germer et murmurait : « avance ! » (Source:Signe dans la Bible) 
Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

Parce que, en vertu de notre foi, nous avons la certitude que Dieu est présent à toute notre vie et qu’il nous fait le don de chaque instant (afin que nous l’ordonnions cet instant à l’accomplissement de notre destinée) nous savons toute la valeur du temps. Et c’est Jésus lui-même qui dans son enseignement a pris soin de nous préciser en quoi elle consiste : l’existence humaine ne prend sa valeur que dans la mesure où elle est la mise en pratique du double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain.

ST NECTAIRE D'EGINE, QUI-ÊTES-VOUS ?UN SAINT MARTYR DES CALOMNIES...

Le 9 novembre, les Orthodoxes Bysantins font mémoire de St NECTAIRE, Evêque de la Pentapole, Thaumaturge et fondateur du Monastère de la SainteTrinité à Egine1

Notre Saint Père Nectaire naquit le ler octobre 1846, en Sélybrie (Thrace), d'une couple de pauvres mais pieux chrétiens: Dimos et Marie Képhala. Nommé Anastase au Saint Baptême, il montra dès son enfance une grande piété et un goût profond pour l'étude. Comme sa mère lui apprenait le Psaume 50, il aimait à répéter le verset: «Jenseignerai Tes voies aux pécheurs ... »

(Ps 50:15).

Après avoir reçu l'enseignement élémentaire dans sa patrie, il fut envoyé par ses parents à Constantinople pour poursuivre son éducation, tout en travaillant comme employé dans un magasin.

Le jeune garçon restait alors insensible aux troubles de la vie mondaine et se préoccupait seulement d'édifier en lui, nuit et jour, l'homme intérieur à l'image du Christ, par la prière et la méditation des écrits des Saints Pères.

A l'âge de vingt ans, il quitta Constantinople pour devenir instituteur dans l'île de Chios. Il y encourageait avec zèle la jeunesse et les villageois à la piété et aux oeuvres de la vertu, non seulement par ses paroles mais surtout par l'exemple même de sa vie d'ascèse et de prière.

Désirant depuis longtemps embrasser la vie semblable aux Anges, il devint moine sous le nom de Lazare, le 7 novembre 1876, dans le célèbre monastère de Néa-Moni.

Ne cherchant que les choses d'en-haut, modèle de douceur et d'obéissance, il se fit aimer de tous les frères de la communauté et devint Diacre un an plus tard. Grâce à la générosité d'un pieux habitant de l'île, puis à la protection du Patriarche d'Alexandrie, Sophrone, il put complèter ses études à Athènes et obtenir le diplôme de la faculté de Théologie.

En 1885, il gagna Alexandrie, où il fut bientôt ordonné Prêtre, puis consacré Métropolite de la Pentapole (ancien diocèse correspondant à la Libye supérieure).

Prédicateur et secrétaire patriarcal, il fut affecté au Caire, comme représentant du Patriarche, dans l'église de Saint-Nicolas.

Malgré ces honneurs, Nectaire ne perdait rien de son humilité et savait communiquer à son troupeau spirituel le zèle pour les vertus évangéliques. L'amour et l'admiration que lui portait le peuple tournèrent pourtant à son désavantage.

A l'instigation du diable, certains membres du Patriarcat, jaloux de ses succès, le calomnièrent, en disant qu'il cherchait à s'attirer les faveurs du peuple dans le but de s'emparer du trône patriarcal d'Alexandrie. 

Comme le Saint ne cherchait pas à se justifier, mais mettait sa confiance dans la promesse du Christ qui a dit:

«Bienheureux serez- vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on vous calomniera de toute manière à cause de moi.. » (Mat. 5:11)

; il fut chassé de son siège et s'embarqua pour Athènes, où il se retrouva seul, ignoré, méprisé et manquant même du pain quotidien, car il ne savait rien garder pour lui-même et distribuait aux pauvres ses maigres ressources.

Abandonnant son projet initial de se retirer au Mont-Athos, le doux et humble imitateur de notre Seigneur Jésus-Christ, préféra sacrifier son amour de la retraite au salut de son prochain.

Il resta quelques années comme prédicateur (l891-1894), puis fut nommé directeur de l'école ecclésiastique Rizarios, destinée à la formation des futurs Prêtres. Sa profonde connaissance de l'Ecriture, des Saints Pères et mêmes des sciences profanes, et son autorité pleine de douceur dans la direction des hommes lui permirent de donner rapidement à cette institution une haute qualité intellectuelle et morale.

Le Saint Hiérarque se chargeait de la direction et des leçons de Pastorale, mais il ne cessait pas pourtant de vivre le programme d'ascèse, de méditation et de prière d'un moine, en y ajoutant les hautes fonctions de prédication et de célébration régulière des Saints Mystères, au sein de l'école mais aussi dans la région d'Athènes.

Nectaire gardait pourtant au fond de son coeur un amour brûlant pour la quiétude et la paix de la vie dans les monastères, aussi profita-t-il du désir exprimé par un certain nombre de ses filles spirituelles pour se retirer des troubles de la vie mondaine et fonder un monastère féminin dans l'île d'Egine (entre 1904 et 1907).

Malgré d'innombrables soucis et difficultés, le Saint veillait à y instaurer un type de vie cénobitique dans la fidélité scrupuleuse à l'esprit des Saints Pères.

Il dépensait sans compter ses forces corporelles et spirituelles pour l'installation des bâtiments, pour la célébration des Offices et pour la direction spirituelle de chacune de ses disciples.

On le voyait souvent travailler au jardin, vêtu d'une misérable soutane, ou, lorsqu'il disparaissait pour de longues heures, on devinait qu'il s'était alors enfermé dans sa cellule pour élever son intelligence vers Dieu, en la fixant dans son coeur pour y goûter la douceur du Saint Nom de Jésus.

Bien qu'il ait fui tout contact avec le monde et qu'il réglât strictement les visites dans le monastère, la réputation de ses vertus et des grâces que Dieu lui avait données se répandit dans la région, et les fidèles venaient vers lui, attirés comme le métal par l'aimant.

Il guérit de nombreux laïcs et des moniales de maladies qui les affligeaient, fit venir la pluie sur l'île qui souffrait de la sécheresse.

Il soulageait, consolait, encourageait...

Il était tout pour tous: pouvant tout dans le Christ qui habitait en lui par la Grâce du Saint-Esprit.

Il était familier des Saints et de la Mère de Dieu, et ceux-ci lui apparaissaient fréquemment pendant la Sainte Liturgie ou dans sa cellule.

Malgré les difficultés de la période qui suivit la première guerre mondiale, il interdisit strictement à ses moniales de mettre quoique ce soit en réserve pour leur nourriture, mais ordonna de distribuer leurs surplus aux pauvres, en se confiant au jour le jour à la miséricorde de Dieu.

En plus de toutes ces tâches, Nectaire trouvait le temps de rédiger un grand nombre d'ouvrages de théologie, de morale, d'histoire de l'Eglise pour la confirmation de l'Eglise de Grèce dans la Sainte Tradition des Pères, alors souvent ignorée du fait des influences occidentales.

Vivant donc comme un Ange dans le corps et faisant briller autour de lui les rayons de la lumière incréée de la grâce, le bienheureux eut encore à souffrir calomnies et injustes accusations sur son monastère, de la part de membres de la hiérarchie.

Il supporta ces dernières épreuves avec la patience du Christ: sans murmure ni révolte.

C'est alors qu'il fut atteint d'une douloureuse maladie pendant plus d'un an-et-demi.

Il rendait grâce à Dieu de l'éprouver ainsi et s'efforça de garder son mal secret jusqu'aux tout derniers temps qui précédèrent sa mort.

Après un dernier pélerinage auprès d'une Icône de la Mère de Dieu, située non loin du monastère, il annonça à ses disciples son prochain départ pour le ciel, et fut transféré dans un hôpital d'Athènes, où, après cinquante jours de souffrances, qu'il supporta avec une patience qui édifiait tous ceux qui l'approchaient, il remit en paix son âme à Dieu (le 8 novembre 1920).

Les fidèles d'Egine, ses disciples et tous les Chrétiens qui l'avaient approchés pleurèrent la perte du doux et compatissant disciple du Christ, qui, toute sa vie, avait supporté calomnies, persécutions et injustes accusations en prenant pour modèle la Divine Passion de son Maître.

Mais Dieu lui a rendu gloire et, dès son repos, les Miracles ont abondé et abondent quotidiennement jusqu'à aujourd'hui pour ceux qui approchent avec foi de ses Reliques ou qui se confient à sa puissante intercession.

Le corps du Saint resta miraculeusement incorrompu pendant plus de vingt ans, en dégageant un parfum céleste et délicat.

En 1953, lorsqu'il fut finalement dissous selon les lois de la nature, on procéda à la translation de ses Reliques2 et l'on put constater alors que le même parfum s'en dégageait puissamment.

Il n'a pas cessé depuis de réjouir les fidèles qui s'approchent de ces précieux restes, en leur donnant l'assurance que Saint Nectaire a trouvé accès auprès de Dieu, dans la demeure des Saints.

Son culte a été officiellement reconnu en 1961 et le récit de ses miracles ne cesse d'être écrit chaque jour.

Son tombeau, à Egine, est devenu un des pélerinages les plus fréquentés de Grèce.

1. Saint Nectaire, saint de notre siècle, est le saint le plus populaire de l'Eglise de Grèce. C'est pourquoi, on place, en général, sa commémoration comme office principal de ce jour.
2. Commémorée le 3 septembre.

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,13-22.

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. 
Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. 
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, 
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » 
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. 
Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » 
Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » 
Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » 
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. 
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. 

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Le temps bien employé est celui qui est rempli par ce double amour : c’est un temps où la personne atteint, en effet, la plénitude de son épanouissement spirituel par le don total d’elle-même. Par contre, le temps qui est consacré à des activités égoïstes doit être considéré comme du temps perdu, du temps gaspillé. Le grand mystique espagnol saint Jean de la Croix disait que « seul est perdu le temps qu’on ne passe pas à aimer ». Il est donc faux de comparer le rapide écoulement de nos jours au sillage d’une barque qui ne laisse sur l’eau aucune trace. L’instant fugitif qui, redisons-le, est un don du Père éternel peut être si nous le voulons, rempli d’éternité : il suffit pour cela de le vivre dans l’amour sans oublier de l’offrir très souvent en esprit d’adoration et d’action de grâces.

Par Saint Hilaire

(v. 315-367),

évêque de Poitiers et docteur de l'Église 
Traité sur le psaume 64, PL 9, 416s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 361) 


 

« Le Temple dont il parlait, c'était son Corps »

 

    Le Seigneur dit :

« C'est ici mon repos à tout jamais »

et il « choisit Sion pour le lieu de sa demeure »

(Ps 131,14).

Mais Sion et son temple sont détruits.

Où se tiendra le trône éternel de Dieu ?

Où sera son repos à tout jamais ? Où sera son temple pour qu'il y habite ?

L'apôtre Paul nous répond :

« Le temple de Dieu, c'est vous ; en vous habite l'Esprit de Dieu »

(1Co 3,16).

Voilà la maison et le temple de Dieu ; ils sont remplis de sa doctrine et de sa puissance.

Ils sont le séjour de la sainteté du cœur de Dieu. 


    Mais cette demeure, c'est Dieu qui l'édifie.

Construite de main d'homme, elle ne durerait pas, ni même si elle était fondée sur les doctrines humaines.

Nos vains labeurs et nos inquiétudes ne suffisent pas à la protéger.

Le Seigneur s'y prend bien autrement ; il ne l'a pas fondée sur la terre ni sur les sables mouvants, mais elle repose sur les prophètes et les apôtres

(Ep 2,20) ;

elle se construit sans cesse de pierres vivantes

(1P 2,5).

Elle se développera jusqu'aux ultimes dimensions du corps du Christ.

Sans cesse son édification se poursuit ; autour d'elle montent de nombreuses maisons qui se rassembleront dans une grande et bienheureuse cité

(Ps 121,3).

 

Frères et sœurs, nous ne sommes pas des malheureux auxquels on arrache des lambeaux de leur fortune en attendant la grande faillite de la mort, nous sommes des riches amassant pour toujours des trésors d’amour qui sont gardés en lieu sûr dans le Paradis, car « l’Amour, c’est saint Paul qui l’affirme, ne passera jamais ». Et voilà qui permet aussi de dissiper le lourd ennui que pourrait faire peser sur nous la monotonie de nos occupations, le recommencement des mêmes tâches obscures, le même travail sans horizon. Efforçons-nous, frères et sœurs de dépasser courageusement les regrets et les nostalgies romantiques. Quelles que soient les apparences, aujourd’hui n’est pas la réédition d’hier, car Dieu qui remplit cet aujourd’hui de sa présence est la nouveauté même. Soyons-en profondément convaincus : lorsque nous vivons chaque minute avec un intérêt passionné et un élan toujours nouveau nous ne marchons pas sur un chemin harassant et absurde qui ramènerait indéfiniment au point de départ, mais nous suivons un itinéraire qui est une progression vers Dieu, une montée dans l’amour vers la plénitude du Bonheur avec Dieu et en Dieu. Souvenons-nous aussi de ceci, frères et sœurs ; c’est parce que Dieu est et sera toujours présent à chaque instant de notre vie (avec sa fidélité indéfectible et sa providence) que nous ne devons pas nous laisser troubler par les aléas des lendemains. Il est sûr que les mois ou les années à venir nous apporteront leur charge de souffrances physiques ou morales. De graves bouleversements se produiront peut-être, qui pour l’heure sont imprévisibles... Mais ici encore toute angoisse serait déplacée : ce serait oublier que dans chaque instant qui viendra, si éprouvant soit-il, il y aura Dieu avec sa protection et sa tendresse paternelles. Le poète a raison de proclamer « non, l’avenir n’est à personne, l’avenir n’est qu’à Dieu ». Laissons-le donc à Dieu en nous abandonnant entre ses mains avec une confiance absolue. Chers frères et sœurs, puisqu’à la lumière des vérités évangéliques, il nous est donné de reconnaître l’inestimable valeur que le temps confère à notre vie, efforçons-nous d’en exploiter à fond toutes les possibilités. Avec l’aide du Seigneur Jésus qui est le Maître du temps et de l’histoire, avec l’aide de Marie qui est l’éducatrice de notre vie chrétienne, faisons fructifier le temps. Amen.(Père Cousty)

Frères et sœurs, nous ne sommes pas des malheureux auxquels on arrache des lambeaux de leur fortune en attendant la grande faillite de la mort, nous sommes des riches amassant pour toujours des trésors d’amour qui sont gardés en lieu sûr dans le Paradis, car « l’Amour, c’est saint Paul qui l’affirme, ne passera jamais ». Et voilà qui permet aussi de dissiper le lourd ennui que pourrait faire peser sur nous la monotonie de nos occupations, le recommencement des mêmes tâches obscures, le même travail sans horizon. Efforçons-nous, frères et sœurs de dépasser courageusement les regrets et les nostalgies romantiques. Quelles que soient les apparences, aujourd’hui n’est pas la réédition d’hier, car Dieu qui remplit cet aujourd’hui de sa présence est la nouveauté même. Soyons-en profondément convaincus : lorsque nous vivons chaque minute avec un intérêt passionné et un élan toujours nouveau nous ne marchons pas sur un chemin harassant et absurde qui ramènerait indéfiniment au point de départ, mais nous suivons un itinéraire qui est une progression vers Dieu, une montée dans l’amour vers la plénitude du Bonheur avec Dieu et en Dieu. Souvenons-nous aussi de ceci, frères et sœurs ; c’est parce que Dieu est et sera toujours présent à chaque instant de notre vie (avec sa fidélité indéfectible et sa providence) que nous ne devons pas nous laisser troubler par les aléas des lendemains. Il est sûr que les mois ou les années à venir nous apporteront leur charge de souffrances physiques ou morales. De graves bouleversements se produiront peut-être, qui pour l’heure sont imprévisibles... Mais ici encore toute angoisse serait déplacée : ce serait oublier que dans chaque instant qui viendra, si éprouvant soit-il, il y aura Dieu avec sa protection et sa tendresse paternelles. Le poète a raison de proclamer « non, l’avenir n’est à personne, l’avenir n’est qu’à Dieu ». Laissons-le donc à Dieu en nous abandonnant entre ses mains avec une confiance absolue. Chers frères et sœurs, puisqu’à la lumière des vérités évangéliques, il nous est donné de reconnaître l’inestimable valeur que le temps confère à notre vie, efforçons-nous d’en exploiter à fond toutes les possibilités. Avec l’aide du Seigneur Jésus qui est le Maître du temps et de l’histoire, avec l’aide de Marie qui est l’éducatrice de notre vie chrétienne, faisons fructifier le temps. Amen.(Père Cousty)

Réponse de l'Ambassade suite aux caricatures de Charlie Hebdo/ Annonce de notre Métropolite d'une Messe de Suffrage pour les victimes et le Peuple Russe

Chers amis . Aloho m'barekh

C'est avec grande tristesse, mais aussi solidarité avec le Peuple Russe outragé que je publie ici la réponse de l'Ambassade de Russie après les ignobles caricatures publiées dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo".

Le 11 Novembre, alors que nous célébrerons Saint Martin, disciple de St Hilaire (Qui fut un grand défenseur de l'Orthodoxie) Apôtre d'une France renouvelée par le ferment pacifique et vivificateur de l'Annonce Chrétienne, nous célébrerons dans chacune de nos Paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma (Tradition Malankare en Europe)en France et au Cameroun une Messe de Suffrage pour les victimes du crash et le Peuple Russe courageusement engagé en Syrie contre l'obscurantisme et le fanatisme de ceux qui, au détriment de leurs coreligionnaires, sèment la mort, témoignant ainsi qu'ils n'appartiennent pas au Dieu de la Vie et ne le servent pas, mais son soumis à l'Ennemi du genre humain, le diviseur, l'homicide, le démon...Avec le Peuple Russe et l'Archevêque Luca Khouri (Vicaire patriarcal d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs Orthodoxes) qui exprimait la position de son Patriarcat lors d'une précédente Messe de Suffrages , nous croyons et espérons que la victoire de la Syrie sur le terrorisme se reflétera positivement sur tous les peuples du monde: « La Syrie restera un exemple à suivre dans la fraternité entre les musulmans et les chrétiens ». 

Chers fils et filles, chers amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, veuillez vous unir à cette Messe que nous célébrerons le 11 Novembre. Je vous en remercie.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! Que la Mère de Miséricorde vous accompagne et vous garde sous sa protection !

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner… De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

 
 
 
 
Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».       

LE COIN DU CHOUAN:

 

08 novembre 2015

Balade vendéenne à La Rabatelière (85)

Profitant d’une météo particulièrement clémente en ce début novembre, je suis allé flâner sur les chemins de La Rabatelière. Connue dans toute la Vendée pour son immense sanctuaire de la Salette, cette paroisse typique du Bocage vendéen a conservé d’intéressants souvenirs des Guerres de Vendée. 

La Rabateliere 07L’église de La Rabatelière fut incendiée par les républicains le 8 décembre 1793
  

L'église et le souvenir de l'abbé Guesdon

J’ai fixé mon point de départ au pied du vieux clocher, dont le soleil d’automne réveillait les chaudes couleurs du granit. Cette partie de l’édifice contemporaine des Guerres de Vendée – elle date du début du XVIIe siècle – a vu passer sous son élégant portail l’abbé Pierre-Marie Guesdon de La Poupardière, curé de La Rabatelière sous la Révolution.

Réfractaire au serment constitutionnel, ce prêtre témoigna cependant d’une grande modération et les services qu’il rendit à tous ceux qui lui demandaient de l’aide, y compris parmi les républicains, incitèrent ces derniers à faire par son entremise des tentatives de paix auprès de Charette. Nous étions en 1795. Hélas, cette proximité avec l’ennemi le rendit suspect aux yeux de certains royalistes, au point qu’une poignée d’hommes du chef vendéen se seraient emparés de lui au château de La Rabatelière, en mars 1796, avant de l’entraîner dans un champ voisin pour l’y exécuter. C’est du moins ce que les autorités en charge de l’enquête annoncèrent bruyamment, car on peut aussi penser que, parmi les nombreux déserteurs et autres batailleurs las de la guerre, quelques individus auraient pu profiter de la bonté du prêtre pour piller ses biens et l’occire au passage. Le matin du drame, la cure avait d’ailleurs été trouvée sens dessus dessous…
  

La Rabateliere 02Côté nord, la porte de l'église fracturée à la hache lors des Inventaires de 1906

La Rabateliere 03À la base du clocher, des pierres tombales pavent l'entrée de l'église

La Rabateliere 04La nef vue de la tribune

La Rabateliere 05Côté sud, une porte XVIIe

La Rabateliere 06Le portail Louis XIII
  

La stèle de François Suire au cimetière

Attenant à l’église, le cimetière offre son plus beau visage en ces temps de Toussaint, où d’épais bouquets de fleurs en camaïeu jaune d’or, orangé et écarlate honorent sur la plupart des monuments la mémoire de nos défunts. Je remarque sur la gauche en entrant, une curieuse stèle formée d’une pierre de meule scellée dans le mur. Sur le socle, une inscription m’indique qu’elle fut retrouvée ici, au lieu de sépulture du meunier François Suire, fusillé pour sa Foi le 9 mai 1794, à l’âge de 41 ans. J’en parlerai plus loin… D’autres tombes mériteraient une notice, comme celle de l’abbé Élie Hillairet, l’architecte du célèbre sanctuaire de la Salette, ou le monument à la mémoire de Myriam de La Poëze qui se dévoua au service des pauvres, des écoles et des prêtres. Mais pour l’heure je dois commencer ma marche en direction de la Petite-Maine. 
  

La Rabateliere 08Dans le cimetière, la stèle en mémoire de François Suire

La Rabateliere 10Devant le cimetière, un grand cœur vendéen sur la mairie
  

Devant le château de La Rabatelière

En chemin, je croise une plaque posée par le Souvenir Vendéen sur un muret au bord de la rue de l’Étang. On y lit : « À la mémoire de Pierre Maindron, 1766-1850, Cocher au château de La Rabatelière, Valeureux Capitaine de la Cavalerie de Charette, a participé avec sa jument Robine au glorieux combat de l’Armée Vendéenne, Souvenir Vendéen, septembre 2000. » Troisième figure remarquable que je ne vais pas tarder à retrouver au fil de ma promenade, avec l’abbé Guesdon et François Suire… 
  

La Rabateliere 15La plaque du Souvenir Vendéen à l'entrée du château
  

L’épais feuillage de l’allée cavalière masque encore la façade du château. Il faudrait revenir en hiver pour mieux apercevoir cette grande bâtisse incendiée par les Bleus en 1793. Charette vient s’y reposer le 10 janvier 1794, après son coup de main sur Saint-Fulgent. Ce jour-là, trois de ses gars font le guet autour du château. L’un d’eux, un nommé Jean Herbreteau, se porte de l’autre côté de la Petite-Maine, à la hauteur de la métairie du Genêt (qui relevait autrefois de la commune de Chauché). Tout à coup surgit une patrouille républicaine. Jean veut fuir, court vers une haie, s’empêtre dans les branches tandis qu’un Bleu le rattrape. Dans la bagarre il parvient à saisir son fusil, abat son adversaire, puis court vers la rivière sans se retourner. Le coup de feu de Jean a jeté l’alarme dans le camp vendéen. Charette et ses hommes accourent aussitôt dans la vallée, décimant les soldats républicains dont les corps seront enterrés sur place, dans le Pré-Mersuau.

La Croix du Moulin

L’affaire de Jean Herbreteau m’a fait descendre trop vite vers la Petite-Maine. Je dois en effet m’arrêter en chemin, dans le virage à mi-côte, devant un calvaire planté sur une grosse meule de moulin. Sur son socle est écrit : « À la mémoire de François Suire, meunier, 41 ans, arrêté ici par les Bleus et fusillé pour sa Foi au Cormier de Chavagnes le 9 mai 1794. » 
  

La Rabateliere 11La Croix du Moulin...

La Rabateliere 12... à la mémoire de François Suire
  

François Suire est à l’époque meunier au moulin à eau du château, situé en contrebas et toujours visible aujourd’hui. En ce début du mois de mai 1794, il rentre chez lui en compagnie de son ami Jean Bretaud, meunier lui aussi, de Chavagnes-en-Paillers, quand il est soudain interpelé par une troupe de Bleus. Prévenue de ce qui se passait, sa femme Jeanne se précipite avec ses enfants. Les cris et les pleurs n’y font rien. Jeanne lance alors un dernier appel à son époux : « François, pense au Bon Dieu ! Faut point trahir ! » François ne trahit point. Les Bleus conduisent leurs deux prisonniers vers Chavagnes. Arrivés dans la lande du Cormier, ils leur ordonnent d’adhérer à la religion de la Nation. François et Jean refusent. « Criez au moins Vive la République ! » Jean se résigne, timidement, tandis que François leur clame : « Fusillez-nous si vous le voulez ; le Bon Dieu qui me donne le courage de mourir pour sa cause, saura bien avoir soin de ma femme et mes cinq enfants ! » Les Bleus l’exécutent sur-le-champ. Ils emmèneront Jean Bretaud à Montaigu pour y travailler à leur service, mais celui-ci réussira à s’évader et rapportera les détails de la mort de François à sa veuve. Le corps du meunier sera retrouvé intact, au fond d’un fossé.

Le petit-fils de François Suire, Alexis, fit édifier à cet endroit une croix en fonte sur un socle de pierres renfermant une statue de la Vierge. En 1969, elle fut intervertie avec une grande croix de granit qui s’élevait autrefois derrière le moulin à eau du château. La meule provient d’un ancien moulin à vent du village du Genêt, sur l’autre rive.

Le Champ Rouge

Avant de poursuivre vers la gauche, en direction du moulin et de la rivière, j’emprunte le chemin à droite de la croix, sur les (derniers) pas de l’abbé Guesdon, qui fut conduit ici par ses exécuteurs en mars 1796. C’est dans un champ voisin, connu depuis sous le nom de « Champ Rouge » qu’on retrouva le corps du prêtre que j’ai cité plus haut, avec celui de la gouvernante de la cure et de son fils. 
  

La Rabateliere 13La vallée de la Petite-Maine vue depuis le Champ Rouge
  

Je continue ma balade jusqu’au moulin à eau, derrière lequel se cache, plantée sur un amas rocheux, l’ancienne croix en mémoire de François Suire, puis je franchis la Petite-Maine et remonte le versant opposé. Au prochain carrefour j’aperçois à ma droite le village du Genêt, que j’ai évoqué dans la mésaventure de Jean Herbreteau ; à ma gauche, la métairie de la Blure ou de la Bleure. Et revoilà Pierre Maindron…

Le souvenir de Pierre Maindron à la Bleure

Né à la Bleure le 24 septembre 1766, Pierre Maindron, surnommé « Pierret », se fit remarquer dans sa jeunesse pour son adresse à cheval, tant et si bien qu’il devint cocher du château de La Rabatelière. Hostile à la Révolution qui lui fit perdre son emploi en chassant ses maîtres, il s’en alla aux premiers rassemblements de mars 1793 à Saint-André-Goule-d’Oie. Choisissant la meilleure monture parmi les chevaux qu’il avait mis à l’abri des réquisitions – une jument répondant au nom de « Robine » – il s’engagea dans la cavalerie de M. de Beaurepaire sur bon nombre de champs de batailles de la Grande Guerre : Fontenay, Luçon, Chantonnay, Torfou, Châtillon, etc.

Après la tragique défaite de Cholet (17 octobre 1793), il refusa toutefois de suivre l’armée au-delà de la Loire, préférant rallier Charette. Pierret vit bien des malheurs, l’incendie du château de La Rabatelière, les massacres de 1794… En 1796, dans la nuit du 14 au 15 février, il parvint à récupérer sous le nez des Bleus un portefeuille oublié à Chauché qu’il rapporta à Charette. Il survécut à son général, se maria en 1798 avec la bénédiction d’un « bon prêtre » en ces temps de persécutions religieuses, mais reprit les armes en 1799 et encore en 1815. Son dévouement fut récompensé en 1824 par un sabre d’honneur. Il s’éteignit à Chauché le 13 août 1850.
  

La Rabateliere 16La plaque du Souvenir Vendéen sur la maison de Pierre Maindron

La Rabateliere 14La métairie de la Bleure, maison natale de Pierre Maindron
   

On pourrait parler de bien d’autres personnages moins connus, dont le souvenir a été patiemment recueilli par l’abbé Hillairet. Lors d’une prochaine promenade peut-être…
  

 
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Lundi 9 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 22:30
Notre religion est fondée sur l'expérience spirituelle, vue et entendu comme aussi sûre que n'importe quel fait physique en ce monde. Ce n'est pas de la théorie, de la philosophie ou des émotions humaines, mais de l'expérience.(Saint Nicolas Velimirovic)

Notre religion est fondée sur l'expérience spirituelle, vue et entendu comme aussi sûre que n'importe quel fait physique en ce monde. Ce n'est pas de la théorie, de la philosophie ou des émotions humaines, mais de l'expérience.(Saint Nicolas Velimirovic)

 

DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2015: DIMANCHE DE LA "DÉDICACE DE L'EGLISE"(HOODHOSH EETHO).

LECTIONNAIRE  ACCORDÉ AU CALENDRIER DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE

Saint Qurbana

o    Apocalypse 3:14-22 :

  • 14 À l’ange de l’Église qui est à Laodicée, écris : Ainsi parle celui qui est l’Amen, le témoin fidèle et vrai, le principe de la création de Dieu :
  • 15 Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant.
  • 16 Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche.
  • 17 Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu !
  • 18 Alors, je te le conseille : achète chez moi, pour t’enrichir, de l’or purifié au feu, des vêtements blancs pour te couvrir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité, un remède pour l’appliquer sur tes yeux afin que tu voies.
  • 19 Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et convertis-toi.
  • 20 Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi.
  • 21 Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon Trône, comme moi-même, après ma victoire, j’ai siégé avec mon Père sur son Trône.
  • 22 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises.

o     

o    Hébreux 9: 1-14 :

  • 01 La première Alliance avait donc ses préceptes pour le culte ainsi que son Lieu saint dans ce monde.
  • 02 Une tente y était disposée, la première, où se trouvaient le chandelier à sept branches et la table avec les pains de l’offrande ; c’est ce qu’on nomme le Saint.
  • 03 Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints,
  • 04 contenant un brûle-parfum en or et l’arche d’Alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance ;
  • 05 au-dessus de l’arche, les kéroubim de gloire couvraient de leur ombre la plaque d’or appelée propitiatoire. Mais il n’y a pas lieu maintenant d’entrer dans les détails.
  • 06 Les choses étant ainsi disposées, les prêtres entrent continuellement dans la première tente quand ils célèbrent le culte.
  • 07 Mais dans la deuxième tente, une fois par an, le grand prêtre entre seul, et il ne le fait pas sans offrir du sang pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises par ignorance.
  • 08 L’Esprit Saint montre ainsi que le chemin du sanctuaire n’a pas encore été manifesté tant que la première tente reste debout.
  • 09 C’est là une préfiguration pour le temps présent : les dons et les sacrifices qui sont offerts ne sont pas capables de mener à la perfection dans sa conscience celui qui célèbre le culte ;
  • 10 ces préceptes, liés à des observances pour les aliments, boissons et ablutions diverses, concernent seulement la chair et ne sont valables que jusqu’au temps du relèvement !
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.

o     

o    Saint-Jean 10: 22 à 38 :

  • 22 Arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »

o     

 

DIMANCHE 8 NOVEMBRE 2015: DIMANCHE DE LA "DÉDICACE DE L'EGLISE"(HOODHOSH EETHO). LECTIONNAIRE ( ACCORDÉ AU CALENDRIER DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE)
Dimanche 8 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Pie XII,

Pape de Rome de 1939 à 1958 
dans son Encyclique « Mystici corporis Christi », 1943 

 

« Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson »

 

 

Qu'on n'imagine pas que le Corps de l'Eglise, ayant l'honneur de porter le nom du Christ, ne se compose, dès le temps de son pèlerinage terrestre, que de membres éminents en sainteté, ou ne comprend que le groupe de ceux qui sont prédestinés par Dieu au bonheur éternel.

Il faut admettre, en effet, que l'infinie miséricorde de notre Sauveur ne refuse pas maintenant une place dans son Corps mystique à ceux auxquels il ne la refusa pas autrefois à son banquet (cf Mt 9,11).

Car toute faute, même un péché grave, n'a pas de soi pour résultat de séparer l'homme du Corps de l'Eglise.

Toute vie ne disparaît pas de ceux qui, ayant perdu par le péché la charité et la grâce sanctifiante, devenus par conséquent incapables de tout mérite surnaturel, conservent pourtant la foi et l'espérance chrétienne, et à la lumière de la grâce divine, sous les inspirations intérieures et l'impulsion du Saint Esprit, sont poussés à une crainte salutaire et excités par Dieu à la prière et au repentir de leurs fautes.

Que tous aient donc en horreur le péché qui souille les membres mystiques du Rédempteur, mais que le pécheur tombé et qui ne s'est pas rendu par son obstination indigne de la communion des fidèles soit accueilli avec beaucoup d'amour, qu'on ne voie en lui avec une fervente charité qu'un membre infirme de Jésus Christ.

Car il vaut mieux, selon la remarque de saint Augustin, « être guéri dans le Corps de l'Eglise qu'être retranché de ce Corps comme des membres incurables » ; « tant que le membre est encore attaché au corps, il ne faut pas désespérer de sa santé ; mais s'il en est retranché, il ne peut plus ni être soigné ni être guéri ».

Dimanche 8 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LE PLUS ANCIEN PELERINAGE MARIAL DE FRANCE ?

Le sanctuaire de Notre-Dame du Marillais, à la limite de Saint-Florent-le-Vieil (Maine et Loire, France) est, de longue date, un haut-lieu de pèlerinages et de spiritualité chrétienne et l’un des plus anciens sanctuaires marials du pays.

En effet, Saint Maurille (+453), disciple de saint Martin, vint évangéliser les bords de Loire, en France. Lors d’une de ses visites à Saint-Florent-le-Vieil (Maine et Loire) en 430, la sainte Vierge lui apparut pour lui demander, de la part de son Fils, de célébrer sa nativité, le 8 septembre.

Signe du Ciel, l’apparition de Marie en 430, près de Saint-Florent-le-Vieil, et sa demande que soit célébrée sa Nativité fut donc le prélude à la décision prise l’année suivante sur l’inspiration de l’Esprit Saint, par le concile d’Ephèse (431), reconnaissant à la Sainte Vierge sa nature de Mère de Dieu…

Ainsi la fête de la Nativité de Marie vient-elle d’une demande directe du Ciel. Quant au pèlerinage de Notre-Dame du Marillais, il est l’un des plus anciens pèlerinages marials de France.

(Source:pelerinagesdefrance.fr   )

Saint Geoffroy,qui êtes-vous ?

Saint Geoffroy ou Godefroy
Évêque d'Amiens 
(† 1115)

        Son monastère dépérissait avec six moines quand ceux-ci le choisirent comme abbé. En peu d'années, le monastère de Nogent dans la Marne devient l'un des plus florissants.

Image illustrative de l'article Geoffroy d'Amiens

En réponse à l'insistance de l'évêque de Reims, il accepte de devenir évêque d'Amiens ce qui lui causa bien des soucis.

 

La plupart des membres du clergé étaient à la solde des grands seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et aux braves gens de la « Commune d'Amiens ».

        Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix. Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'abbaye de Saint Crépin de Soissons.

Afficher l'image d'origine

Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.

Vue de la nef : Gisant de l'évêque Geoffroy d'Eu devant la chapelle Saint–Michel et la chapelle Saint–Jean–l'évangéliste

Source : Nominis

08 novembre 2014

8 novembre 1793 – La Vendée condamnée à disparaître

Le 18 brumaire an II (8 novembre 1793), Merlin de Thionville monte à la tribune de la Convention. Tandis que les dernières forces de la Vendée s’abîment outre Loire, le député propose des mesures visant à empêcher qu’elle ne renaisse de ses cendres sur son propre sol. Le nom de « Vendée » sera effacé et les biens des insurgés distribués aux patriotes et aux colons républicains venus « régénérer » cette terre abandonnée. 

Carte Vendee VengeCarte du « département Vengé » (anciennement « Vendée »)
 

Le projet de décret proposé par Merlin de Thionville est le suivant :

« 1° La Convention nationale décrète que le département ci-devant appelé de la Vendée se nommera désormais le département Vengé ; 
« 2° Toutes les séparations d'héritages, soit fossés ou haies, seront détruites par les anciens ou nouveaux propriétaires, dans l'espace de six mois, et seront remplacées par de simples bornes ;

« 3° Deux représentants du peuple se transporteront à Nantes et dans toutes les villes de la Vendée, y prendront l'état des héritages possédés ci-devant par les rebelles, et tous ceux qui, ayant pris part à la guerre de la Vendée, n'ont point abjuré leur erreur ;
« 4° Ces héritages seront distribués à des cultivateurs restés fidèles dans le pays, et qui ont droit à des indemnités ; 
« 5° Aux réfugiés de l'Allemagne, qui ont abandonné leurs propriétés pour cause de patriotisme ;

« 6° Les départements enverront dans la Vendée, près des représentants du peuple, une famille de cultivateurs infortunés par cantons, pour y recevoir une portion de terre à cultiver en propriété. Les départements leur fourniront les moyens de se rendre dans le pays, et les frais avancés par eux leur seront remboursés par le Trésor national ; 
« 7° La Convention nationale charge les représentants qu'elle nommera, des mesures de détail, et enjoint aux départements de mettre la plus grande diligence dans l'exécution de celles qui leur sont confiées. »

Conscient que ce décret ne sera pas applicable sur le terrain tant qu’y subsistera quelque résistance, Fayau, député de la Vendée, ajoute la déclaration suivante :

« Si les brigands de la Vendée n'existaient plus, comme on se plaît depuis longtemps à le dire, je voterais pour l'adoption des articles présentés par Merlin. Mais il ne faut pas se le dissimuler, les brigands existent encore. La colonne de Charette occupe encore Challans, l'île de Noirmoutier, une partie des Sables, du district de Montaigu, de Clisson. Le projet de Merlin est beau ; mais pour l'exécuter, il faut que les représentants du peuple soient accompagnés par des armées. On n'a point assez incendié dans la Vendée ; la première mesure à prendre est d'y envoyer une armée incendiaire ; il faut que pendant un an nul homme, nul animal, ne trouve de subsistance sur ce sol. Les colonies que vous enverriez feraient peut-être de nouveaux sacrifices que vous feriez. »


L’usage de ce nom de « département Vengé » est resté bien théorique. On en rencontre de très rares exemples dans l’état civil de ses communes, comme à Saint-Hilaire-des-Loges en septembre 1794 :

Departement VengeArchives de la Vendée en ligne -> Etat civil, Saint-Hilaire-des-Loges 
NMD 1793-An VIII, vue 49/341

 

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09 août 2015

Quand la Vendée s’appelait « Département Vengé »

Après le Bas-Poitou, voici une nouvelle trouvaille : une carte ancienne du « Département Vengé ». Ce nom imposé par décret de la Convention à la fin de l’année 1793 devait effacer de la mémoire des hommes celui de « Vendée », entaché de tous les crimes aux yeux des révolutionnaires. 

Vendee VengeCarte des départements Vengé, des Deux-Sèvres et de la Vienne
  

Le 18 brumaire an II (8 novembre 1793), la Convention nationale vota un « décret relatif au ci-devant département appelé la Vendée, lequel se nommera désormais le département Vengé » (article Ier). Le texte prévoyait d’autre part de confisquer tous les biens des rebelles pour les distribuer aux patriotes locaux (article IV), mais aussi aux réfugiés républicains venus des frontières de l’Est (article V) et aux familles pauvres, que les autres départements étaient invités à envoyer en Vendée pour y recevoir une propriété (article VI).

Ce nom de « Département Vengé » n’a guère connu de succès dans la pratique, pas plus que les noms déchristianisés des communes vendéennes. On le trouve cependant sur quelques cartes, comme celle présentée ci-dessus, extraite d’un triptyque « des départements Vengé, des Deux-Sèvres et de la Vienne », ci-devant Poitou comme on eût dit sous la Révolution.

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25 octobre 2015

Un Brigand nous parle de Charette à la Chabotterie

Chaque samedi, TV Vend’Ouest confie les rênes de la chaîne à Jean-Camille Émeriau, bien connu au pays tant pour ses qualités de conteurs que pour ses talents de cuisinier. Enveloppé dans sa grande cape brune et coiffé de cet immense rabalet qui lui sied à merveille, notre « Brigand » nous invite cette semaine au Logis de la Chabotterie, sur les traces du général Charette. 

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder à l’émission « Par les ch’mins du Brigand » du samedi 24 octobre 2015 sur TV Vend'Ouest.

TV Vend OuestJean Camille Émeriau devant la Croix de Charette
à l'orée du bois de la Chabotterie (lien sur l'image)
  

"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira" (Jn 16, 20) Oui, vous serez dans la tristesse et les autres se réjouiront ! Vous n'aurez où mettre vos têtes et les autres se moqueront de votre pauvreté ! Vous souffrirez avec le petit enfant de Bethléem et les autres s’achèteront les riches cadeaux de Noël ! Vous serez obligés de traverser la Méditerranée à la nage et les autres vont s'offrir des vacances en Turquie et en Grèce ! Vous serez dans le besoin et les autres s'achèteront ce dont ils n'ont pas besoin ! Vous demanderez pour que Je vienne et les autres vont prier pour que Je ne vienne jamais ! Vous serez Mes vrais disciples mais les autres ne l'ont jamais été ! "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" (Jn 16, 33)

"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira" (Jn 16, 20) Oui, vous serez dans la tristesse et les autres se réjouiront ! Vous n'aurez où mettre vos têtes et les autres se moqueront de votre pauvreté ! Vous souffrirez avec le petit enfant de Bethléem et les autres s’achèteront les riches cadeaux de Noël ! Vous serez obligés de traverser la Méditerranée à la nage et les autres vont s'offrir des vacances en Turquie et en Grèce ! Vous serez dans le besoin et les autres s'achèteront ce dont ils n'ont pas besoin ! Vous demanderez pour que Je vienne et les autres vont prier pour que Je ne vienne jamais ! Vous serez Mes vrais disciples mais les autres ne l'ont jamais été ! "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" (Jn 16, 33)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,38-44.

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

De Sa main vivifiante le Seigneur Source-de-Vie, / le Christ notre Dieu, / a fait surgir tous les morts des ténèbres de l'Enfer, / accordant la résurrection à tout le genre humain; / Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l'univers. Ikos Ta Croix, Ta Sépulture, Source de Vie, / fidèlement nous les chantons et devant elles nous prosternons, / car Tu as enchaîné l'Enfer, Seigneur immortel, / et comme Dieu Tout-puissant ressuscitas les morts avec Toi; / Tu brisas les portes de l'Hadès / et détruisis l'empire de la mort. / Nous les mortels, nous Te chantons avec amour, / Toi qui, ressuscitant, brisas la force de l’ennemi funeste; / tous ceux qui croient en Toi, Tu les as ressuscités, / Tu délivras le monde des traits du Serpent; / en Ton unique puissance, Seigneur, / Tu nous as libérés de l'ennemi nous égarant; / c'est pourquoi nous chantons pieusement / Ta Résurrection qui nous sauve, ô Dieu de l'univers.

De Sa main vivifiante le Seigneur Source-de-Vie, / le Christ notre Dieu, / a fait surgir tous les morts des ténèbres de l'Enfer, / accordant la résurrection à tout le genre humain; / Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l'univers. Ikos Ta Croix, Ta Sépulture, Source de Vie, / fidèlement nous les chantons et devant elles nous prosternons, / car Tu as enchaîné l'Enfer, Seigneur immortel, / et comme Dieu Tout-puissant ressuscitas les morts avec Toi; / Tu brisas les portes de l'Hadès / et détruisis l'empire de la mort. / Nous les mortels, nous Te chantons avec amour, / Toi qui, ressuscitant, brisas la force de l’ennemi funeste; / tous ceux qui croient en Toi, Tu les as ressuscités, / Tu délivras le monde des traits du Serpent; / en Ton unique puissance, Seigneur, / Tu nous as libérés de l'ennemi nous égarant; / c'est pourquoi nous chantons pieusement / Ta Résurrection qui nous sauve, ô Dieu de l'univers.

Par Thomas de Celano

(v. 1190-v. 1260), biographe de saint François et de sainte Claire 
« Vita prima » de Saint François, §76 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 257) 


 

Tout donner parce que le Christ a tout donné

 

François, petit pauvre et père des pauvres, voulait vivre en tout comme un pauvre ; il souffrait de rencontrer plus pauvre que lui, non pas par vanité mais à cause de la tendre compassion qu'il leur portait.

Il ne voulait qu'une tunique de tissu rêche et très commun ; encore lui arrivait-il bien souvent de la partager avec un malheureux.

Mais il était, lui, un pauvre très riche, car poussé par sa grande charité à secourir les pauvres comme il le pouvait, il s'en allait chez les riches de ce monde au temps des plus grands froids et leur demandait de lui prêter un manteau ou une pelisse.

On les lui apportait avec plus d'empressement encore qu'il n'en avait mis à les demander.

« J'accepte, disait-il alors, à condition que vous ne vous attendiez plus à les revoir. »

Au premier pauvre rencontré, François, le cœur en fête, offrait ce qu'il venait de recevoir. 


Rien ne lui causait plus de peine que de voir insulter un pauvre ou maudire une créature quelconque.

Un frère s'était un jour laissé aller à des paroles blessantes contre un pauvre qui demandait l'aumône :

« Est-ce que, par hasard, lui avait-il dit, tu ne serais pas riche tout en faisant semblant d'être pauvre ? »

Ces paroles ont fait très mal à François, le père des pauvres ; il a infligé au délinquant une terrible semonce, puis lui a ordonné de se dépouiller de ses vêtements en présence du pauvre et de lui baiser les pieds en lui demandant pardon.

« Celui qui parle mal à un pauvre, disait-il, injurie le Christ, dont le pauvre présente au monde le noble symbole, puisque le Christ, pour nous, s'est fait pauvre en ce monde » (2Co 8,9).

 

Dimanche 8 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale Spiritualité Chrétienne culture
7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 19:18
Dimanche 8  NOVEMBRE 2015: Dimanche de la "Dédicace de l'Eglise"(Hoodhosh Eetho). Lectionnaire ( Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

Le dimanche de la « Dédicace de l’Eglise » (Hoodhosh Eetho)

est célèbré après "Koodhosh Eetho" (De la sanctification de l'Église) .

Saint Qurbana

o    Apocalypse 3:14-22 :

  • 14 À l’ange de l’Église qui est à Laodicée, écris : Ainsi parle celui qui est l’Amen, le témoin fidèle et vrai, le principe de la création de Dieu :
  • 15 Je connais tes actions, je sais que tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant.
  • 16 Aussi, puisque tu es tiède – ni brûlant ni froid – je vais te vomir de ma bouche.
  • 17 Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu !
  • 18 Alors, je te le conseille : achète chez moi, pour t’enrichir, de l’or purifié au feu, des vêtements blancs pour te couvrir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité, un remède pour l’appliquer sur tes yeux afin que tu voies.
  • 19 Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et convertis-toi.
  • 20 Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi.
  • 21 Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon Trône, comme moi-même, après ma victoire, j’ai siégé avec mon Père sur son Trône.
  • 22 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises.

o     

o    Hébreux 9: 1-14 :

  • 01 La première Alliance avait donc ses préceptes pour le culte ainsi que son Lieu saint dans ce monde.
  • 02 Une tente y était disposée, la première, où se trouvaient le chandelier à sept branches et la table avec les pains de l’offrande ; c’est ce qu’on nomme le Saint.
  • 03 Derrière le second rideau, il y avait la tente appelée le Saint des saints,
  • 04 contenant un brûle-parfum en or et l’arche d’Alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’Alliance ;
  • 05 au-dessus de l’arche, les kéroubim de gloire couvraient de leur ombre la plaque d’or appelée propitiatoire. Mais il n’y a pas lieu maintenant d’entrer dans les détails.
  • 06 Les choses étant ainsi disposées, les prêtres entrent continuellement dans la première tente quand ils célèbrent le culte.
  • 07 Mais dans la deuxième tente, une fois par an, le grand prêtre entre seul, et il ne le fait pas sans offrir du sang pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises par ignorance.
  • 08 L’Esprit Saint montre ainsi que le chemin du sanctuaire n’a pas encore été manifesté tant que la première tente reste debout.
  • 09 C’est là une préfiguration pour le temps présent : les dons et les sacrifices qui sont offerts ne sont pas capables de mener à la perfection dans sa conscience celui qui célèbre le culte ;
  • 10 ces préceptes, liés à des observances pour les aliments, boissons et ablutions diverses, concernent seulement la chair et ne sont valables que jusqu’au temps du relèvement !
  • 11 Le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création,
  • 12 il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
  • 13 S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair,
  • 14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.

o     

o    Saint-Jean 10: 22 à 38 :

  • 22 Arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
  • 23 Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
  • 24 Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
  • 25 Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
  • 26 Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
  • 27 Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
  • 28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
  • 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
  • 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »
  • 31 De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
  • 32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
  • 33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
  • 34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
  • 35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
  • 36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
  • 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
  • 38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »

o     

 

Dimanche 8  NOVEMBRE 2015: Dimanche de la "Dédicace de l'Eglise"(Hoodhosh Eetho). Lectionnaire ( Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

8 novembre :

Synaxe des Archistratèges de la milice céleste: Sts MICHEL, GABRIEL et les AUTRES PUISSANCES CELESTES ET INCORPORELLES


Grands chefs des milices célestes,
Nous vous supplions, indignes que nous sommes,
de nous protéger par vos prières
et de nous garder à l’ombre des ailes
de votre immatérielle gloire.
Nous qui à genoux, vous implorons instamment:
« Délivrez nous des dangers,
Ô Princes des Puissances d’en haut ».

Exapostilaire 
Le Dieu créateur a fait de toi, / Archistratège divin, / le chef, le défenseur, la providence du genre humain / et t'a couvert d'ineffable gloire pour chanter sans cesse / l'hymne de victoire à la louange du Seigneur trois fois saint. 
Eclairé par l'ineffable splendeur / qui surpasse toute lumière en la divine Trinité, / tu parcours, tel un éclair, l'entière création, / archange Michel au clair aspect, / pour accomplir ce que t'ordonne le Seigneur, / toi qui défends, gardes et protèges les fidèles qui te chantent avec joie.

Illustre Michel, archistratège divin, / Dieu t'a mis à la tête des Vertus, / des Trônes, des Archanges, des Dominations, / des Anges, des Puissances, des Principautés; / toi qui es proche du trône de Dieu, / garde, protège, défends / et sauve tous les fidèles te glorifiant / comme l'intercesseur par qui le monde est secouru.

Vierge pure et toute-digne de nos chants, / tu es plus vénérable que les illustres Chérubins, / sans conteste plus glorieuse que les redoutables Séraphins / et tu surpasses tous les Anges en sainteté, / ô Mère de Dieu, car tu as enfanté / le Créateur de l'univers / d'ineffable et corporelle façon: / demande-lui d'accorder à tes fidèles le pardon de leurs péchés. 


Source:http://www.icones-grecques.com/…/synaxe-des-archistrateges-…

Dimanche 8  NOVEMBRE 2015: Dimanche de la "Dédicace de l'Eglise"(Hoodhosh Eetho). Lectionnaire ( Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 13:06
Deux Invitations Inter religieuses des "Artisans de Paix" en Novembre:

Vous êtes cordialement invité(e) - ainsi que les personnes
de votre connaissance intéressées, à une 
RETRAITE INTERRELIGIEUSE
organisée sans syncrétisme par
L’association ARTISANS DE PAIX
Sur le thème
AU COMMENCEMENT,
« BERESHIT », « BISMILLAH »
Demeurer au commencement, 
de commencement en commencement,
à l’écoute de la racine du Souffle.


Du Vendredi 27 novembre 2015 avant le coucher du soleil, au 
Dimanche 29 novembre 2015, 15 h 30

Chez les Frères Cisterciens de la Trappe d’Entrammes, 
premier monastère cistercien établi en France après la révolution, 
à 1h40 de Paris, au bord de la Mayenne.


Abbaye Notre-Dame-du-Port-du-Salut
53260 Entrammes (tel 02 43 64 18 63)


Accès en voiture : A11 sortie Laval N162
Accès SNCF : gare de Laval, puis bus ou taxi pour Entrammes.
Coût du Week-End : 


1/ Cotisation 2015 à l’association Artisans de Paix : 50 €
(25 € pour les jeunes < 25 ans, retraités, personnes en difficultés)
à régler par ceux qui ne sont pas adhérents ou pas à jour de leur cotisation.
2/ Frais du Weekend / personne : 100 €. 


Modalités d’inscription :


Il est demandé 50 € d’arrhes à l’inscription, à adresser en même temps 
que la cotisation à Artisans de Paix, 51 rue des Ecoles, 75005 Paris. 
Le solde sera à régler trois semaines avant le weekend, au plus tard. 
Chacun(e) est pri(e) d’apporter ses draps et serviettes de toilette.


Les personnes seront inscrites par ordre de demande, dans la limite des 
places disponibles. L’abbaye a une capacité d’accueil de 22 chambres.


Le week-end commencera vendredi après-midi, à 17h pour ceux qui le peuvent, afin 
de prendre le temps de nous présenter avant que ne commence le Shabbat, à la 
tombée du jour. Le dîner se fera en parlant, présidé par le rabbin Yeshaya Dalsace 
qui nous présentera le rite du Shabbat. Puis nous entrerons en silence jusqu’à 
dimanche midi, à l’écoute de la voix du silence qui parleen toute finesse, dans 
l’intimité de nos êtres, à la racine du Souffle. 


Le week-end sera scandé de 3 enseignements qui présenteront chacun le thème du 
point de vue d’une tradition particulière ; de temps de prières proposés par les 
diverses traditions en présence; de temps de recueillements personnels.


Chaque intervenant aura la méthode qui lui est propre, en conformité avec son 
charisme et celui de sa tradition, dans le plus grand respect de celles des autres. Des 
questions pourront être posées à chacun, en groupe lors des enseignements ou en 
dehors de ces temps, pour des questions plus personnelles.


Nous indiquerons les horaires de la prière abbatiale lorsqu’ils sont compatibles avec 
le programme de notre retraite, pour ceux qui voudraient s’y joindre. Un programme 
précis de l’ensemble du weekend sera envoyé aux participants.
Avec
Rabbin Yeshaya Dalsace
Journaliste, comédien et metteur en scène, franco israélien. Il a d’abord fait des 
études de droit à Paris, puis de théâtre au Théâtre National de Chaillot avec Antoine 
Vitez. Il fit ensuite son Alya en 1990 et son service dans Tsahal, fut journaliste à Kol 
Israël, enseigna la dramaturgie à l’Université hébraïque, fit un Master israélien 
d’études juives. Aujourd’hui créateur et rédacteur du site francophone Massorti.Com, 
collaborateur régulier du site Akadem, conférencier (Alliance Israélite, OSE, Centre 
communautaire, AJC, colloques et formations universitaires), marié et père de cinq 
enfant, il est le rabbin de la Synagogue Massorti Dor Vador à Paris.


Frère Alberto Fabio Ambrosio op
Dominicain, spécialiste de l’histoire du soufisme ottoman. Membre actif de l’Institut 
de recherche Dosti et Professeur invité à l’Université Pontificale Grégorienne. 
Rattaché à l'Institut dominicain d'études orientales au Caire (IDEO), il est chercheur 
associé de l'IFEA (Institut français d'études anatoliennes) et du CETOBAC (Centre 
d'études ottomanes, balkaniques et centrasiatiques, Paris). Membre du groupe de 
recherche d’histoire ottomane de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. 
Parmi ses publications : Piccola mistica del dialogo, 2014 ; Dervisci. Storia, 
antropologia, Mistica, 2011 ; Vie d’un derviche tourneur. Doctrine et rituels du 
soufisme au XVIIe
siècle, 2010.


Hajj Abdel Hafid Benchouk
Président de l'association Adab. Représentant de la voie Soufie Naqshbandi en 
France. Directeur des Editions les Quatre Sourcse. Délégué de la Fraternité Islamique 
des Artisans de Paix. La Tariqa Naqshbandi est l'une des quatre principales 
confréries soufies. Elle tire sa chaîne initiatique (silsila) de Abou Bakr Siddiq. Le 
Prophète Mohammad a dit à son sujet « Tout ce que Dieu a mis dans ma poitrine je 
l'ai mis dans le cœur d'Abou Bakr ». Il le lui a transmis de cœur à cœur lorsque les 
deux amis étaient cachés dans la grotte durant l'Hégire. Là, indique le Coran (Sourate 
9 v. 40), descendit sur eux la Sakîna. L'initiation (bay'a) de Abou Bakr s'est faite par 
la récitation par 3 fois de Allahou Allahou Allahou Haqq (Dieu est Vérité). 

Deux Invitations Inter religieuses des &quot;Artisans de Paix&quot; en Novembre:

Vous êtes cordialement invité(e) à la

 

DIX-NEUVIEME

RENCONTRE INTERRELIGIEUSE DE PRIERES

Organisée par 

L’Association « ARTISANS DE PAIX »

Cette rencontre participera de la semaine de l’amitié islamo-chrétienne (SERIC).

Avec Jean-François Lévy (vice-président de la Fraternité d’Abraham) qui représentera le rabbin Yann Boissière (co-responsable de la synagogue du MJLF),  Paula Kasparian (présidente des Artisans de Paix), Christian Rogez (délégué de la Fraternité Eucharistique des Artisans de Paix),  Hajj Abdel Kader Abdellaoui (qui nous recevra à Dourdan), Hajj Abdel Hafid Benchouk (délégué de la Fraternité Islamique des Artisans de Paix), Jean-Luc Castel (délégué de la Fraternité Bouddhique des Artisans de Paix), Vincent Pilley et Marc Tardieu (membres de la Fraternité Bouddhique des Artisans de Paix).

Sur le thème :

ŒUVRE DE PAIX DANS CHAQUE TRADITION RELIGIEUSE - L’ATTENTE MESSIANIQUE

VUE PAR CHAQUE TRADITION

Nous serons reçus

MARDI 17 NOVEMBRE 2015

De 18 h 30 à 21 h 30

AU CENTRE SOUFI NAQSHBANDI
 2 RUE DE CORBREUSE 91410 RICHARVILLE ,

RER C, Gare de Dourdan.

Comme toujours, notre prière sera attentive à la transfiguration des personnes et des traditions à l’œuvre au fil de nos rencontres, dans ce qui se présente comme la promesse messianique de « Fraternités Artisans de Paix ».

 

Nous laisserons nos cœurs s’ouvrir à

                     I.     La contemplation de nos textes fondateurs (Tora, Nouveau Testament, Coran, Sutras),

                   II.     Incorporée dans la vie de grands témoins des traditions fondées sur ces textes,

                                                                   III.     S’actualisant dans nos vies, aujourd’hui.

 

Ainsi y aura-t-il trois moments de la prière des Artisans de Paix : à l’écoute de nos textes fondateurs, puis de récits de grands témoins, enfin de la parole qui jaillit de la bouche des uns et des autres, à l’écoute de la Voix du Silence Fin dont Elie est témoin.

Un rendez-vous avec Dieu et avec les frères qui nous sont donnés :

 

Chemin dans lequel nous introduisent nos textes fondateurs :

En privilégiant le silence et l’écoute, nous laisserons résonner en chacun, la parole toujours  singulière, dont la diversité des textes canoniques de nos traditions porte la trace.

Vérité attestée par le témoignage des saints :

Attentifs à l’immédiate intraductibilité de ces paroles, nous contemplerons la parole sans bruit de mots relatée par Elie, rendue visible par le témoignage des saints,  interprètes de l’innommable.

Vie en abondance :

Nous nous ouvrirons à la Vie insufflant nos gestes aussi fermement que le Buisson ardent qui parla à Moïse, nous engageant ensemble dans une voie de transfiguration.

 

 

Constitution de l’assemblée :

Hajj Abdel Kader ABDELLAOUI (qui nous recevra à Dourdan),

Hajj Abdel Hafid BENCHOUK et Paula KASPARIAN

 

Psalmodie hébraïque : Jean-François LEVY

 

 

A l’écoute des signes annoncés par nos textes fondateurs respectifs :

Bible Hébraïque : Jean-François LEVY

L’un et l’autre Testament : Christian ROGEZ et Paula KASPARIAN

Coran : Hajj Abdel Kader ABDELLAOUI et Hajj Abdel Hafid BENCHOUK

Sutra Bouddhique : Jean-Luc CASTEL ou Vincent PILLEY ou Marc TARDIEU

 

Chant chrétien : Jean-Pierre AMOREAU et François LACOSTE 

 

 

Contemplant le témoignage de ceux en lesquels ces textes ont pris corps :

Tradition hébraïque : Jean-François LEVY

Tradition chrétienne : Christian ROGEZ et Paula KASPARIAN

Tradition islamique : Hajj Abdel Kader ABDELLAOUI et Hajj Abdel Hafid BENCHOUK

Tradition Bouddhique : Jean-Luc CASTEL ou Vincent PILLEY ou Marc TARDIEU

 

Invocation musulmane, Dikhr :

Hajj Abdel Kader ABDELLAOUI et Hajj Abdel Hafid BENCHOUK

 

 

Devenant chacun et ensemble,  holocauste d’amour accueillant Dieu parmi nous,

 Le recevant les uns des autres et  nous Le donnant les uns aux autres :

Se risquer à parler à Celui que certains appellent Dieu et que d’autres ne nomment pas,

 Se taire si l’on préfère ; en tous les cas, recevoir et transmettre la lumière.

 

Chants croisés à l’écoute du Souffle ténu qui prend corps parmi nous

 

 

Témoins des Fraternités Artisans de Paix dont l’espérance prend corps parmi nous,

Se bénir les uns les autres, envoi :

Fraternité hébraïque : Jean-François LEVY

Fraternité eucharistique : Christian ROGEZ et Paula KASPARIAN

Fraternité islamique Hajj Abdel Kader ABDELLAOUI et Hajj Abdel Hafid BENCHOUK

Fraternité bouddhique : Jean-Luc CASTEL, Vincent PILLEY et Marc TARDIEU

 

Deux Invitations Inter religieuses des &quot;Artisans de Paix&quot; en Novembre:

D’après un TRAITÉ DE TERTULLIEN SUR LA PRIÈRE

L’offrande spirituelle, la prière est le sacrifice spirituel qui a supprimé les anciens sacrifices. À quoi bon, dit le Seigneur, m’offrir tant de sacrifices ? Les holocaustes de béliers, la graisse des veaux, j’en suis rassasié. Le sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je n’en veux plus.  Qui donc vous a demandé de m’apporter tout cela ? … L’heure vient, où les vrais adorateurs adoreront Celui qui est aux cieux, en esprit et vérité. En effet, Dieu est Esprit, et c’est pourquoi il cherche de tels adorateurs. Nous sommes les vrais adorateurs et les vrais sacrificateurs.

En priant dans le Souffle, c’est par le Souffle que nous offrons en sacrifice la prière, victime qui revient à Dieu, qui lui plaît, qu’il a recherchée, qu’il s’est destinée. C’est elle, offerte de tout cœur, nourrie de la foi, guérie par la vérité, gardée parfaite par l’innocence, couronnée par l’amour, — c’est elle, la prière, que nous devons conduire jusqu’à l’autel de Dieu, avec la procession des bonnes œuvres, parmi les psaumes et les hymnes ; c’est elle qui obtiendra tout de Dieu en notre faveur.

En effet, qu’est-ce que Dieu peut refuser à la prière qui procède de l’esprit et de la vérité, lui qui l’exige ? Les grandes preuves de son efficacité, nous les lisons, nous les entendons, nous les croyons ! …..

Tous les anges prient, toutes les créatures prient ; les bêtes domestiques et les bêtes sauvages fléchissent les genoux, et, lorsqu’elles sortent de leurs étables ou de leurs repaires, elles regardent vers le ciel, non sans motif, en faisant frémir leur souffle, chacune à sa manière. Quant aux oiseaux, lorsqu’ils se lèvent, ils se dirigent vers le ciel et ils étendent leurs ailes, comme nous étendons les mains, en forme de croix, et ils font entendre ce qui apparaît comme une prière.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 08:32
L'ami du silence se rapproche de Dieu. Il Lui parle en secret, et Dieu l'éclaire. Jésus, par Son silence, rendit Pilate confus; et l'homme, par son silence, vainc l'orgueil. (Saint Jean Climaque)

L'ami du silence se rapproche de Dieu. Il Lui parle en secret, et Dieu l'éclaire. Jésus, par Son silence, rendit Pilate confus; et l'homme, par son silence, vainc l'orgueil. (Saint Jean Climaque)

Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion.
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire.
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées !
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "

Samedi 7 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Aujourd'hui, nos Frères Coptes Orthodoxes célèbrent Sainte Anne

Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables. Après Marie, aucune femme plus que Sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres.

Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite ! Quand il plut à Dieu d'unir son sort à celui de Saint Joachim ("Dieu accorde"), combien Anne ("la grâce") fut une épouse prévenante, charitable. Dieu lui refusa longtemps de devenir mère. Elle se soumit humblement à cette épreuve et l'utilisa pour sa sanctification.

Mais à l'épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d'Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement Celle qui devait être la Mère du Sauveur et la Co-Rédemptrice du genre humain.

C'est un grand honneur pour Sainte Anne, que d'avoir donné naissance à la Mère de Dieu. Mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formé le Cœur de Marie à la vertu et à l'innocence ! L'Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de Sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération. (Source: N-D des Neiges)

 

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COMPRENDRE SON ÂME: "Par conséquent l'oeuvre première et la plus importante pour la connaissance, c'est la découverte de la Trinité, mais ensuite en second lieu de comprendre ce que la Trinité a créé, conformément à celui qui a dit, "Car Lui-même m'a donné la vraie connaissance des choses qui existent, la constitution du cosmos et le fonctionnement des éléments, le commencement et le terme et le milieu des temps," et ainsi de suite (Sagesse 7,17-18). Parmi ces choses, donc, il y aura la découverte et compréhension de sa propre âme".. (Origène d'Alexandrie, Commentaire sur le Cantique des cantiques)

COMPRENDRE SON ÂME: "Par conséquent l'oeuvre première et la plus importante pour la connaissance, c'est la découverte de la Trinité, mais ensuite en second lieu de comprendre ce que la Trinité a créé, conformément à celui qui a dit, "Car Lui-même m'a donné la vraie connaissance des choses qui existent, la constitution du cosmos et le fonctionnement des éléments, le commencement et le terme et le milieu des temps," et ainsi de suite (Sagesse 7,17-18). Parmi ces choses, donc, il y aura la découverte et compréhension de sa propre âme".. (Origène d'Alexandrie, Commentaire sur le Cantique des cantiques)

Par Saint Isaac le Syrien :

 

« Fais-toi violence »

 

(Discours ascétiques, 1ère série, n°2 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 66 rev))

Fais-toi violence (cf Mt 11,12), efforce-toi d’imiter l’humilité du Christ, afin que s’allume toujours davantage le feu qu’il a jeté en toi, ce feu par lequel sont consumées toutes les impulsions de ce monde-ci qui détruisent l’homme nouveau et qui souillent les demeures du Seigneur saint et puissant.

Car j’affirme avec saint Paul que « nous sommes le temple de Dieu »

(2Co 6,16).

Purifions donc son temple, « comme lui-même est pur »

(1Jn 3,3), afin qu’il ait le désir d’y demeurer ; sanctifions-le, comme lui-même est saint

(1P 1,16);

ornons-le de toutes les œuvres bonnes et dignes. Emplissons le temple du repos de sa volonté, comme d’un parfum, par la prière pure, la prière du cœur qu’il est impossible d’acquérir en se livrant aux impulsions continuelles de ce monde-ci.

Ainsi la nuée de sa gloire couvrira ton âme, et la lumière de sa grandeur brillera dans ton cœur

(cf 1R 8,10).

Tous ceux qui demeurent dans la maison de Dieu seront emplis de joie et se réjouiront.

Mais les insolents et les ignobles disparaîtront sous la flamme du Saint Esprit.

« La mort n’est pas la fin »

 

Le prêtre et compositeur basque Cesáreo Gabaráin Azurmendi (1936-1991) fut ordonné à Saint-Sébastien (Espagne) en 1959, nommé chapelain à Saint-Sébastien, Madrid ou Antzuola. Il nous a légué de très belles chansons dont « Pescador de Hombres » (« Le pêcheur d’hommes » en français) avant de s’éteindre en 1991.
10707
Il a écrit cette magnifique chanson à la mémoire de Juan Pedro, le jeune organiste de sa paroisse, mort à 17 ans. Elle est ici interprété par FiorellaBerrios, l’une des voix de l’ensemble Coro Cantaré.
 

Tu nous as dit que la mort
N’est pas la fin du chemin,
Que, même si nous mourons,
nous ne sommes pas le festin
d’un aveugle destin.

Tu nous as faits, nous sommes tiens,
notre destin est de vivre,
en étant heureux avec toi,
sans souffrir ni mourir.
En étant heureux avec toi,
Sans souffrir ni mourir.

Quand la peine arrive
pour le frère disparu,
quand l’adieu est douloureux et
cherche son espérance dans la Foi.

Nous avons confiance en ta Parole,
Forts de cette certitude que Toi,
Déjà tu l’as ramené à la vie,
Déjà tu l’as amené à la lumière,
Déjà tu l’as ramené à la vie
Déjà tu l’as amené à la lumière.

Quand, Seigneur, tu as ressuscité,
tous nous avons vaincu avec toi,
tu nous as donné la vie,
comme à Béthanie, à ton ami.

Si nous marchons à tes côtés,
Ton amour ne nous manquera pas,
Puisqu’en mourant, nous vivons
une vie plus claire et meilleure.
Puisqu’en mourant, nous vivons
une vie plus claire et meilleure.

 
Le Saint Esprit nous enseigne à aimer nos ennemis d'une manière telle que nous ayons pitié de leurs âmes comme si ils étaient nos propres enfants. (Saint Silouane l'Athonite.)

Le Saint Esprit nous enseigne à aimer nos ennemis d'une manière telle que nous ayons pitié de leurs âmes comme si ils étaient nos propres enfants. (Saint Silouane l'Athonite.)

Chers amis . Aloho m'barekh

C'est avec grande tristesse, mais aussi solidarité avec le Peuple Russe outragé que je publie ici la réponse de l'Ambassade de Russie après les ignobles caricatures publiées dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo".

Le 11 Novembre, alors que nous célébrerons Saint Martin, disciple de St Hilaire (Qui fut un grand défenseur de l'Orthodoxie) Apôtre d'une France renouvelée par le ferment pacifique et vivificateur de l'Annonce Chrétienne, nous célébrerons dans chacune de nos Paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma (Tradition Malankare en Europe) en France et au Cameroun une Messe de Suffrage pour les victimes du crash et le Peuple Russe courageusement engagé en Syrie contre l'obscurantisme et le fanatisme de ceux qui, au détriment de leurs coreligionnaires, sèment la mort, témoignant ainsi qu'ils n'appartiennent pas au Dieu de la Vie et ne le servent pas, mais son soumis à l'Ennemi du genre humain, le diviseur, l'homicide, le démon...Avec le Peuple Russe et l'Archevêque Luca Khouri (Vicaire patriarcal d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs Orthodoxes) qui exprimait la position de son Patriarcat lors d'une précédente Messe de Suffrages , nous croyons et espérons que la victoire de la Syrie sur le terrorisme se reflétera positivement sur tous les peuples du monde: « La Syrie restera un exemple à suivre dans la fraternité entre les musulmans et les chrétiens ». 

Chers fils et filles, chers amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, veuillez vous unir à cette Messe que nous célébrerons le 11 Novembre. Je vous en remercie.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! Que la Mère de Miséricorde vous accompagne et vous garde sous sa protection !

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner… De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

 
 
 
 
Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».       

   

A ROME, UNE ICÔNE DES SAINTS MARTYRS CONTEMPORAINS

Dans la basilique San Bartolomeo sur l’île du Tibre à Rome, on trouve une icône représentant les « martyrs contemporains ». Elle ne renvoie pas tant vers le Paradis que vers la terre, dirigeant nos regards vers les moments les plus sombres et inhumains du XXe siècle.

 

Représentation des martyrs des génocides arméniens et rwandais © Communauté Sant'Egidio
Représentation des martyrs des génocides arméniens et rwandais © Communauté Sant'Egidio

L’icône représente une multitude de scènes allant du génocide arménien au génocide au Rwanda.

Au centre, une Bible ouverte montre les mots de Jésus : « Qu’ils ne fassent qu’un » ; autour, des chrétiens de l’Est et de l’Ouest martyrisés pour leur foi, parmi lesquels lepatriarche orthodoxe de Moscou Tykhon, qui a tenu tête aux bolchéviques, et le pasteur luthérien Dietrich Bonhoeffer, exécuté par les nazis. Au-dessus, des camps de concentration et des trains de déportés.

À gauche, divers personnages représentent les « martyrs de la miséricorde », qui ont risqué leur vie en refusant d’abandonner le malade confié à leurs soins. À droite, les faux procès du communisme et la calomnie et la diffamation au procès de Jésus.

Représentation des martyrs qui ont perdu la vie en refusant d'abandonner les malades qui leur avaient été confiés © Communauté Sant'Egidio
Représentation des martyrs qui ont perdu la vie en refusant d'abandonner les malades qui leur avaient été confiés © Communauté Sant'Egidio

En bas, une muraille en ruines représente l’effondrement de la société quand les gens d’appartenances religieuses ou ethniques différentes sont séparés et persécutés. Et dans le coin à droite, Oscar Romero, tué par balle derrière l’autel en 1980 pour avoir courageusement appelé à la paix et défendu les pauvres et vulnérables.

Dans cette église, les images de l’icône prennent vie. Dans une des chapelles sur le côté, on peut voir une lettre du moine Trappiste Christian de Cherger, assassiné en Algérie ; lui et ses frères moines ont refusé de quitter le pays frappé par la violence dans les années 90. C’est l’histoire du film de 2010 Des hommes et des dieux. De l’autre côté de la chapelle, le missel de Romero, ouvert à la page qu’il lisait au moment où il a été tué.

Cette église qui semble remplie par la mort, est pleine d’histoires de vie et de notre humanité ; elle est gérée par les membres de la Communauté de Sant’Egidio, et l’icône est l’œuvre d’un des peintres de cette communauté qui ne se souvient pas tant des morts, mais des vies des « nouveaux martyrs » de l’icône. Pour Andrea Riccardi, fondateur de la communauté : « Le martyr n’est pas une personne qui veut mourir », c’est une personne qui veut vivre et travailler pour la paix et une société humaine, qui ne veut pas abandonner les pauvres, les faibles, même face à la violence et la mort. Les martyrs ne sont pas seulement des personnes tuées pour leurs croyances ; mais également celles tuées pour avoir « mis en pratique leurs convictions ».

À l’heure où j’écrivais ces mots, le Pape a dit : Romero a non seulement été fait martyr par des bandits armés, mais également par ses confrères évêques et prêtres après sa mort, non point avec des fusils, mais avec « la plus dure des pierres : la langue ». Ces dernières semaines, l’Europe a connu des moments de violence contre des centres de réfugiés et certains responsables politiques ayant pris position en faveur de l’hospitalité.

« Un martyr, a dit le Pape, n’est pas une personne dont on se souvient avec nostalgie comme une belle image dans une église ; elle continue à nous accompagner. » À San Bartolomeo, où se réunissent chaque semaine des gens qui veulent être près des pauvres, cette icône, qui parle davantage de la vie et de l’humanité que de la mort, est aussi vivante que possible.

 

Saint Willibrord, qui êtes-vous ?


Évêque (658-739)


 

Willibrord fut annoncé à sa pieuse mère par une éclatante lumière qui lui apparut en songe.

Dès sa plus tendre enfance il fut placé, pour son éducation, dans un monastère de l'Angleterre, son pays. Après de brillantes études, ordonné prêtre à trente-trois ans, il sentit le feu du zèle dévorer son âme et résolut de porter l'Évangile en Frise.

Il s'embarqua donc avec douze compagnons et aborda sur les rivages du Rhin, au pays des Frisons. La conversion de ces peuples farouches, commandés par des chefs cruels, présentait des difficultés incroyables ; aussi le zèle de l'ardent missionnaire ne fut-il ni toujours ni partout couronné de succès. Plusieurs fois, Willibrord s'exposa au martyre en combattant de front les superstitions des pays où il passait ; mais son heure n'était pas venue ; Dieu le destinait à de plus longs travaux.

 

Il reçut la consécration épiscopale des mains du pape saint Sergius I (687-701), et revint travailler avec une nouvelle ardeur à la conquête des âmes. Poussant ses missions plus avant vers le nord, il eut le bonheur de gagner à Jésus-Christ la plus grande partie des contrées connues depuis sous le nom de Zélande et de Hollande. Le don des miracles ne contribua pas peu à ses succès. Dans une course apostolique, le saint évêque et ses compagnons entrèrent, harassés de fatigue, dans la maison d'un habitant du pays, qui fut très honoré de les recevoir, mais n'avait pas une goutte de vin à leur offrir. Les missionnaires en avaient un peu : leur chef le bénit, et quarante personnes purent satisfaire leur soif.

 

Une autre fois un païen, lui voyant traverser sa propriété, lui adressa des injures ; le lendemain, il fut frappé d'une manière foudroyante par la main de Dieu. Tout pauvre qu'il était, le saint donnait toujours. Douze mendiants vinrent un jour lui tendre la main ; il n'avait qu'un petit flacon de vin, il les fit boire, et le flacon se trouva plein comme auparavant. Ainsi Dieu favorisait l'œuvre de son serviteur. Souvent, l'eau bénite et le signe de la Croix, l'apôtre mettait en fuite l'ennemi des âmes. Dieu lui donna un puissant auxiliaire en son compatriote Winfrid, devenu saint Boniface. À sa mort, son tombeau, trop petit, s'allongea pour le recevoir, et son corps exhala un délicieux parfum.

7 Novembre :

SAINT FLORENT EVÊQUE DE STRASBOURG, Qui êtes-vous ?


Successeur d'Argobast au siège de Strasbourg,*
Tu fis cheminer ton troupeau spirituel*
Vers la grande mercy du Seigneur Jésus-Christ.*
Saint Florent, évêque aux vertus évangéliques,*
Toi qui es à présent auprès de notre Dieu,*
Prie-Le d'accorder à nos âmes le salut!

De l’île des Saints à ...l’ermitage vosgien,
Saint Florent, évêque de Strasbourg. 
(7ème siècle).

Depuis un peu plus de mille deux cents ans, le dimanche suivant le sept novembre, dans un petit village d’Alsace, nommé Niederhaslach, situé à quarante kilomètres de Strasbourg et aux frontières de la Lorraine, les cloches carillonnent à toute volée. Les rues grouillent d’une foule inhabituelle de pèlerins venus de toute la région. On remarque les casques étincelants des pompiers et un cortège de personnalités en grande tenue, maires en tête. La fanfare, derrière la magnifique châsse contenant les reliques de saint Florent, fait le tour de la cité en fête, suivie par les fidèles et les congrégations portant des bannières aux couleurs éclatantes.

Mais qui est donc ce saint Florent, attirant au cours des siècles des cohortes de pèlerins ? Dans les Vosges et en Alsace, les cultivateurs, les forestiers, les amis des animaux le vénèrent tout particulièrement, ainsi que tous ceux qui aspirent à se retirer loin du monde dans la prière et la pauvreté.

Sa naissance en Irlande, le prédispose pourtant à la vie de cour, dans la richesse et les honneurs. Certains prétendent qu’il est de sang royal. Un pieux et savant chartreux, Laurent Surius, nous assure que ses parents mènent une vie édifiante et, grâce à leur exemple, la foi de Florent se manifeste dès son enfance. En grandissant, il n’hésite pas à traiter durement son corps. Il observe une abstinence totale et continuelle, multiplie les jeûnes, pratique la charité, bien sûr, et méprise honneurs et richesse. Bientôt, il se montre désireux de se retirer dans un endroit désert, loin des tentations du monde. Pour cela il quitte l’île des saints (un surnom de l’Irlande), entreprend un voyage long et assez pénible à travers plusieurs pays…avant de se fixer en Alsace vers 664, dans un petit ermitage où il pourra vivre très pauvre et très humble à l’imitation du Seigneur.
Il s’installe donc dans une petite vallée au pied du Ringelberg, non loin du ruisseau de Hasel. C’est à Oberhaslach, tout près de la vallée de la Bruche et non loin de la Lorraine. Son oratoire subsiste encore au 21ème siècle. Saint Florent est arrivé dans la région en même temps que saint Arbogast et saint Fidèle. Le premier deviendra bientôt évêque de Strasbourg et le deuxième, archidiacre. Il ne sort de sa cellule que pour œuvrer au salut des âmes et, comme lui, plusieurs anachorètes vivent dans des endroits retirés dans les montagnes et les forêts voisines.

Pour subsister, il défriche une parcelle du terrain entourant sa cellule mais, hélas, les bêtes sauvages viennent dévorer les jeunes pousses : impossible de récolter le moindre légume ! Alors il a l’idée de planter quatre poteaux aux coins du champ et il demande au Seigneur d’interdire aux animaux de toucher à son potager. Il est exaucé ! Et bientôt les bêtes de la forêt prennent l’habitude de se regrouper sagement près de son ermitage. On y voit non seulement la belette, le renard, le lièvre mais aussi le sanglier, la biche, le cerf et même l’ours. (Ils sont peints sur des ex-votos) Si bien que les officiers du roi Dagobert II, envoyés à la chasse par leur maître qui réside dans son palais de Kirchheim, rentrent bredouilles. Ils ont trouvé la forêt déserte ! Par contre, autour de la cabane de Florent, ils ont vu une multitude d’animaux sauvages immobiles. Le roi les envoie quérir Florent qui arrive au palais monté sur un âne. Il aperçoit Rathilde, la fille de Dagobert qui est non seulement aveugle, mais aussi sourde et muette. Grâce aux prières du saint la jeune fille est guérie et elle proclame devant toute la cour que ce miracle est dû à son intercession. En reconnaissance, son père décide d’offrir à Florent tout le territoire que sa monture pourra parcourir pendant qu’il prendra son bain. L’âne se met à galoper deux fois plus vite qu’un cheval, sous ses sabots jaillissent des étincelles : il va être possible de faire bâtir un monastère près de l’ermitage, le grand domaine offert par le monarque comprendra des métairies, des forêts, des vignes, des champs et des prés, bref toute la vallée exemptée de servitudes…

Ceci est attesté par les historiens (P. Lecointe, annales Ecclesiastici francorum tom. 3)
La réputation de sainteté de Florent se répand dans toute la région car il est très actif dans le combat contre l’idolâtrie renaissant parfois de ses cendres. A ses vertus, ses dons de thaumaturge et son ascendant sur les animaux il ajoute la protection de toute la région : le Seigneur exauce ses prières quand la population de la vallée risque d’être opprimée et Il punit les malfaiteurs en les frappant de la peste ou en leur faisant subir des blessures. Il en est ainsi d’un certain Anselme, chef de brigands, qui n’obtient la guérison qu’après avoir promis de s’amender.

Arbogast, évêque de Strasbourg et ami de Florent, naît au Ciel, il faut lui trouver un successeur. Après le refus de saint Wilfrid, on insiste pour que Florent accepte cette lourde charge. Il sera non seulement un saint évêque mais il va s’occuper de la formation du clergé, soucieux de le rendre davantage religieux et savant. Ses travaux lui ont mérité le nom de « nouvel apôtre de l’Alsace ». De nouveaux moines arrivent d’Ecosse et d’Irlande attirés par la piété qui fleurit grâce au combat incessant mené contre la licence des mœurs et les désordres.

Saint Florent fait bâtir, hors les murs de la ville un hospice et une église dédiée à saint Thomas. L’hospice devient plus tard un monastère puis un chapitre de chanoines accueillant des nobles d’Alsace dont plusieurs seront à leur tour évêques de Strasbourg. Après environ quinze années d’épiscopat, Florent est averti du moment de sa mort. Il réunit son clergé pour lui faire d’ultimes recommandations et entre dans la joie de son Seigneur, le sept novembre, d’après les anciens martyrologes, bréviaires et calendriers.

Il est d’abord enterré à saint Thomas puis son corps est transféré à l’abbaye de Haslach, à l’initiative de l’évêque Rachio en 810. A cette occasion ont lieu plusieurs miracles, en particulier la guérison d’un jeune paralytique. Le corps de saint Florent est découvert entier à deux reprises : en octobre 1143 et en 1355 en présence de l’empereur Charles IV et de deux évêques. Il est invoqué comme protecteur des animaux domestiques. En 1790 une paroisse a fait vœu de se rendre chaque année en procession à Haslach car une épizootie décimant le bétail a cessé grâce à l’intercession de Florent. Dans la chapelle bâtie à l’emplacement de son ermitage sont accrochés de nombreux ex votos témoignant de la reconnaissance des propriétaires de vaches, chevaux ou moutons sauvés grâce à lui. Mais les animaux domestiques ne sont pas les seuls à bénéficier de ses prières, les enfants énurésiques n’hésitent pas à tirer la corde d’une cloche au fond de la chapelle pour être guéris. Les malades aussi ont recours à lui :

''Accourez, accourez bonnes gens de partout
''Pour prier en ce jour saint Florent
''Célébrez saint Florent
''Rendez-lui louange et honneur
''Accourez à Haslach dans la vallée
''Là vous serez consolés 
''De vos douleurs et de vos peines
''Quand le corps est torturé
''Par les calculs, les hernies
''Les coliques et la gravelle
''Jamais personne ne l’a honoré
''Sans être reparti consolé
(Dévotionnaire du 18ème siècle)

Le pèlerinage à Niederhaslach a débuté au 9ème siècle, dès le transfert des reliques de Saint Florent. Au 13ème siècle on a même dû construire une hôtellerie pour héberger les pèlerins. Après une baisse de fréquentation à certaines époques, notamment pendant la Révolution, le Saint est encore célébré aujourd’hui avec éclat et ferveur. On peut également aller se recueillir dans la chapelle située à Oberhaslach, sur l’emplacement de l’ermitage. Elle est entourée de verdure et une statue de Saint Florent surplombe une source toute proche, et de là on domine le petit village.
Le prénom de Florent est encore répandu en Alsace et dans les Vosges et si par chance, le pèlerin aperçoit biche, renard ou fouine dans la forêt toute proche, pas de doute, le saint ermite lui fait un signe !

Prie le Seigneur pour nous, saint évêque au cœur si tendre !!!

                                            (Bernadette-Marie Duloisy)

Shlom lekh bthoolto Mariam, Maliath taibootho, moran a'amekh, mbarakhto at bneshey, wambarakhoo feero dabkharsekh yeshue,  O qadeeshto Mariam, yoldath aloho, saloy hlofain hatoyeh, hosho wabsho;ath mawtan. Amin.

Shlom lekh bthoolto Mariam, Maliath taibootho, moran a'amekh, mbarakhto at bneshey, wambarakhoo feero dabkharsekh yeshue, O qadeeshto Mariam, yoldath aloho, saloy hlofain hatoyeh, hosho wabsho;ath mawtan. Amin.

Trois tactiques de Ste Thérèse (La "petite" Thérèse) pour vaincre les tentations:

 

 

Dans son ouvrage Teresa de Lisieux: la mimada, la misionada, la doctora(« Thérèse de Lisieux : la gâtée, la missionnée, la docteure »), le père Angel Rossi évoque les trois tactiques utilisées par sainte Thérèse pour vaincre la tentation :

1. Affronter le mal à visage découvert, ne pas prendre peur et l’affronter soit en face à face et en vérité, soit en tournant le dos à la tentation, il s’agit alors de « le tuer par l’indifférence ».

2. Aller directement à Jésus en lui parlant de ce qui m’arrive, et, peut-être aussi, en le racontant à quelqu’un de plus avancé que moi au plan spirituel, mais quoi qu’il en soit en faisant toujours de la tentation la matière-même de la prière.

3. Offrir, réparer à travers ce que je vis dans douleur, pour les autres.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,9-15.

Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.
Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.

Samedi 7 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Grégoire de Nazianze

(330-390),

évêque et docteur de l'Église 
Homélie 14, sur l'amour des pauvres, § 23-25 ; PG 35,887 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 2, p. 161 rev.; cf bréviaire romain du 1er lundi de carême) 


 

« Celui qui est digne de confiance dans une petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande »

 

      Tu dois savoir d'où vient pour toi l'existence, le souffle, l'intelligence et ce qu'il y a de plus précieux, la connaissance de Dieu, d'où vient l'espérance du Royaume de cieux et celle de contempler la gloire que tu vois aujourd'hui de manière obscure, comme dans un miroir, mais que tu verras demain dans toute sa pureté et son éclat

(1Co 13,12).

D'où vient que tu sois fils de Dieu, héritier avec le Christ

(Rm 8,16-17)

et, j'oserai dire, que tu sois toi-même un dieu ?

D'où vient tout cela et par qui ? 


      Ou encore, pour parler de choses moins importantes, celles qui se voient : qui t'a donné de voir la beauté du ciel, la course du soleil, le cycle de la lune, les étoiles innombrables et, en tout cela, l'harmonie et l'ordre qui les conduisent ?...

Qui t'a donné la pluie, l'agriculture, les aliments, les arts, les lois, la cité, une vie civilisée, des relations familières avec tes semblables ? 


      N'est-ce pas de Celui qui, avant toute chose et en retour de tous ses dons, te demande d'aimer les hommes ?...

Alors que lui, notre Dieu et notre Seigneur, n'a pas honte d'être appelé notre Père, allons-nous renier nos frères ?

Non, mes frères et mes amis, ne soyons pas des gérants malhonnêtes des biens qui nous sont confiés.

 

Toi, Qui en tout temps et à toute heure, au ciel et sur terre,  es adoré et glorifié, ô Christ Dieu, longanime, plein de miséricorde et de compassion, Toi Qui aimes les justes et as pitiè des pécheurs, Toi Qui appelles tous les êtres au salut  par la promesse des biens à venir,  Toi-même, Seigneur, reçois aussi nos prières en cette heure et dirige nos vies selon Tes commandements. Sanctifie nos âmes, purifie nos corps,  redresse nos raisonnements, purifie nos pensées,  et délivre-nous de toute affliction, malheur et tourment. Entoure-nous du rempart de Tes saints anges saints afin que,  gardés et conduits par eux, nous parvenions à l'unité de la foi  et à la connaissance de Ta gloire inaccessible, car Tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. Seigneur miséricorde ! Seigneur miséricorde ! Seigneur miséricorde ! Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Toi plus vénérable que les Chérubins,  et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins, qui sans tache, enfantas Dieu le Verbe, Toi véritablement la Mère de Dieu, nous t'exaltons.

Toi, Qui en tout temps et à toute heure, au ciel et sur terre, es adoré et glorifié, ô Christ Dieu, longanime, plein de miséricorde et de compassion, Toi Qui aimes les justes et as pitiè des pécheurs, Toi Qui appelles tous les êtres au salut par la promesse des biens à venir, Toi-même, Seigneur, reçois aussi nos prières en cette heure et dirige nos vies selon Tes commandements. Sanctifie nos âmes, purifie nos corps, redresse nos raisonnements, purifie nos pensées, et délivre-nous de toute affliction, malheur et tourment. Entoure-nous du rempart de Tes saints anges saints afin que, gardés et conduits par eux, nous parvenions à l'unité de la foi et à la connaissance de Ta gloire inaccessible, car Tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. Seigneur miséricorde ! Seigneur miséricorde ! Seigneur miséricorde ! Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Toi plus vénérable que les Chérubins, et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins, qui sans tache, enfantas Dieu le Verbe, Toi véritablement la Mère de Dieu, nous t'exaltons.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 07:58
Réponse de l'Ambassade suite aux caricatures de Charlie Hebdo/ Annonce de notre Métropolite d'une Messe de Suffrage pour les victimes et le Peuple Russe

Chers amis . Aloho m'barekh

C'est avec grande tristesse, mais aussi solidarité avec le Peuple Russe outragé que je publie ici la réponse de l'Ambassade de Russie après les ignobles caricatures publiées dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo".

Le 11 Novembre, alors que nous célébrerons Saint Martin, disciple de St Hilaire (Qui fut un grand défenseur de l'Orthodoxie) Apôtre d'une France renouvelée par le ferment pacifique et vivificateur de l'Annonce Chrétienne, nous célébrerons dans chacune de nos Paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma (Tradition Malankare en Europe) en France et au Cameroun une Messe de Suffrage pour les victimes du crash et le Peuple Russe courageusement engagé en Syrie contre l'obscurantisme et le fanatisme de ceux qui, au détriment de leurs coreligionnaires, sèment la mort, témoignant ainsi qu'ils n'appartiennent pas au Dieu de la Vie et ne le servent pas, mais son soumis à l'Ennemi du genre humain, le diviseur, l'homicide, le démon...Avec le Peuple Russe et l'Archevêque Luca Khouri (Vicaire patriarcal d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs Orthodoxes) qui exprimait la position de son Patriarcat lors d'une précédente Messe de Suffrages , nous croyons et espérons que la victoire de la Syrie sur le terrorisme se reflétera positivement sur tous les peuples du monde: « La Syrie restera un exemple à suivre dans la fraternité entre les musulmans et les chrétiens ». 

Chers fils et filles, chers amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone, veuillez vous unir à cette Messe que nous célébrerons le 11 Novembre. Je vous en remercie.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) ! Que la Mère de Miséricorde vous accompagne et vous garde sous sa protection !

+Mor Philipose-Mariam, métropolite

 

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner… De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

 
 
 
 
Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».       

   

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 07:50

C'était lors de "La soirée grands témoins" organisée par  de l’IFP avec Monsieur Philippe de Villiers 

Voici, dans cette vidéo quelques extraits de la "soirée Grands Témoins de l’Institut de Formation Politique avec Philippe de Villiers. C'était le 21 octobre 2015, à l’occasion de la parution de l’ouvrage Il est temps de dire ce que j’ai vu (Albin Michel 2015)

Pour tous commentaires ou réflexions sur ce témoignages, veuillez envoyer vos réactions à : caritasyr@orange.fr

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 06:40
Chers amis. Aloho m'bareckh. En raison de ma tournée mensuelle dans les paroisses de la façade atlantique et du fait que je n’accéderai pas facilement jeudi et vendredi , lors de l'étape nantaise, à l'internet, cette livraison quasiment journalière sera probablement interrompu jusqu'à samedi matin. Veuillez m'en excuser et prier pour moi comme je prie pour vous. Votre respectueusement dévoué. +Mor Philipose-Mariam

Chers amis. Aloho m'bareckh. En raison de ma tournée mensuelle dans les paroisses de la façade atlantique et du fait que je n’accéderai pas facilement jeudi et vendredi , lors de l'étape nantaise, à l'internet, cette livraison quasiment journalière sera probablement interrompu jusqu'à samedi matin. Veuillez m'en excuser et prier pour moi comme je prie pour vous. Votre respectueusement dévoué. +Mor Philipose-Mariam

Livre de l'Ecclésiastique 44,16-17.22-23.45,3.7.15.

Voici le grand pontife, qui pendant sa vie, fut agréable à Dieu,
et, au temps de la colère est devenu la réconciliation des hommes : il ne s'en est pas trouvé de semblable à lui dans l'observance de la loi du Très-Haut.
C'est pourquoi il a juré de le faire croître dans son peuple.
Le Seigneur a béni en lui toutes le nations, et a confirmé en lui son Alliance.
Il eut égard à lui dans ses bénédictions, il lui a continué sa miséricorde, et il trouva grâce devant le Seigneur.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
Il a établi avec lui une alliance éternelle, et lui a donné le sacerdoce suprême.
Il l'a rendu heureux dans la gloire, pour exercer le sacerdoce, louer son nom et lui offrir un encens d'agréable odeur.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-23.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Partant pour un voyage, un homme appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
A l'un il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre un, à chacun selon sa capacité, et il partit en voyage. Aussitôt,
celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla les faire valoir, et il en gagna cinq autres.
De la même manière, celui qui avait reçu les deux, en gagna lui aussi deux autres.
Mais celui qui en avait reçu un s'en alla faire un trou en terre, et il y cacha l'argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et leur fait rendre compte.
S'avançant, celui qui avait reçu les cinq talents en présenta cinq autres, en disant : " Maître, vous m'aviez remis cinq talents ; voici cinq autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle ; en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "
S'avançant aussi, celui qui avait reçu les deux talents dit : " Maître, vous m'aviez remis deux talents ; voici deux autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle, en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "

Par  Dayroyo Youhanon , prêtre de l'Eglise Patriarcale d'Antioche et de Tout l'Orient à Paris :  "Les prophètes ont toujours tort d'avoir raison." (Boris Vian) Une pensée particulière pour le prophète Jérémie qui a été maltraité par ses propres compatriotes parce qu'ils ne supportaient pas la vérité dans ses paroles !

Par Dayroyo Youhanon , prêtre de l'Eglise Patriarcale d'Antioche et de Tout l'Orient à Paris : "Les prophètes ont toujours tort d'avoir raison." (Boris Vian) Une pensée particulière pour le prophète Jérémie qui a été maltraité par ses propres compatriotes parce qu'ils ne supportaient pas la vérité dans ses paroles !

Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-590-604), pape de Rome 
Homélies sur les évangiles, n° 6 (trad. Véricel, Évangile commenté, p. 134) 

 

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »

 

Vous pouvez, vous aussi, si vous le voulez, mériter ce beau nom de messager de Dieu.

En effet, si chacun de vous, selon ses possibilités, dans la mesure où il en a reçu l'inspiration du ciel, détourne son prochain du mal, s'il prend soin de l'amener au bien, s'il rappelle à l'égaré le Royaume ou le châtiment qui l'attendent dans l'éternité, il est évidemment un messager des saintes paroles de Jésus.

Et que personne ne vienne dire :

Je suis incapable d'instruire les autres, de les exhorter.

Faites du moins votre possible, pour qu'un jour on ne vous demande pas compte du talent reçu et malheureusement conservé.

Car celui qui a préféré cacher son talent plutôt que de le faire valoir n'avait pas reçu plus d'un talent, lui non plus (Mt 25,14s)... 

Entraînez les autres avec vous ; qu'ils soient vos compagnons sur la route qui mène à Dieu.

Quand, en allant sur la place ou aux bains publics, vous rencontrez quelque désœuvré, invitez-le donc à vous accompagner.

Car vos actions quotidiennes elles-mêmes servent à vous unir aux autres.

Vous alliez à Dieu ?

Essayez de ne pas y arriver seuls.

Que celui qui, dans son cœur, a déjà entendu l'appel de l'amour divin en tire pour son prochain une parole d'encouragement.

Mercredi 4  NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
La foi morte
Lettre de saint Jacques 2,12-26
" Moi, c'est par mes actes que je te montrerai ma foi."
 
Corps mort
Comme à son habitude et en bon évêque, Saint Jacques fait la morale.
Opposer la foi et ses conséquences est un faux débat, la foi sans les œuvres n’est pas la foi, mais un simulacre. Ne confondons pas foi et religion. Si la foi est relation authentique à Dieu, écoute de sa parole, accueil de sa miséricorde, elle ne peut qu’être agissante et efficiente. La foi habite toute la personne croyante, tandis que la religion peut rester extérieure, dans la seule pratique extrinsèque et superficielle de lois et de règles. La religion sert des corps morts tandis que la foi anime des chairs vivantes. L’apôtre agite la menace du jugement, et il a raison de vouloir effrayer ceux qui sont seulement dans la religion. 

Pour les vivants de leur foi, le jugement n’est que miséricorde et surabondance de vie par Dieu. L’humain, qui est un en Dieu, ne craint rien. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, ma is pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu *. Le jugement n’est pas extérieur à l’homme, mais en lui, et il est à lui-même son propre juge. Pour celui qui reste toujours dans la compagnie de Dieu : La miséricorde se moque du jugement, car en effet elle est plus grande même que le cœur qui se condamne. Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses **. 

* Jean 3, 18-17
** 1 Jean 3, 20(Source:Signe dans la Bible)

Ô Christ, en vertu de ton amour… Ô Vierge tout immaculée…

 

Seigneur qui te revêts de lumière comme d'un manteau, / devant toi je veille et vers toi monte mon cri: / illumine les ténèbres de mon âme, / ô Christ, en vertu de ton amour.

Toi qui par sa naissance as fait débuter l'Intemporel / et dans les limites de la chair en vérité / as inscrit celui qui par nature est incirconscrit, / pour tes serviteurs supplie-le constamment.

De ceux qui se trouvent en difficulté / promptement tu t'approches et tu les aides constamment, / et ceux qui t'invoquent dans l'épreuve, ô Tout-immaculée, / tu diriges leurs pas vers le salut.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit

Du Dieu par nature compatissant / tu suscites la miséricorde par ton intercession: / à tes serviteurs procure donc paisible vie, / Vierge pure, et le pardon de leurs péchés.

Maintenant et toujours et dans les siècles Amen

Ô Vierge tout immaculée / ayant enfanté la Braise contemplée par Isaïe, / enflamme les broussailles de mes péchés / et répands sur moi la lumière, je t'en prie.

 

Mercredi 4  NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LA SAINTETÉ :    À NOTRE PORTÉE

(Témoignage donné par le Père Macaire (du monastère de Simonopétra au Mont Athos)  à Kfarhazir au  Liban  le 27-5-2012 où il a été invité par Mgr Ephrem évêque de Tripoli).

 

 

Introduction :

Lorsque j’avais vingt ans à Paris.


La perception du temps est différente pour un moine qui s’est retiré du monde pour vivre dans ces havres de paix que sont les monastères, que pour les laïcs qui sont nécessairement plongés dans la tourmente des évènements. Dans le monastère, le temps se trouve comme arrêté et les années sont seulement ponctuées par la suite des fêtes et des périodes de jeûne. Par définition, la vie monastique est exempte d’évènements et le moine devrait ne pas avoir d’histoire.
Alors que je me présente devant vous comme presque un vieillard blanchi, j’ai l’impression d’être l’un des vôtres et d’avoir toujours vingt-sept ans, âge que j’avais en rentrant au Mont Athos, il y a environ trente-trois ans.
C’est ce qui me donne l’occasion de vous parler de la manière dont j’envisageais la vie lorsque j’avais vingt ans et comment je suis arrivé au Mont Athos.
Entré à l’Université peu après les troubles de Mai 68, je ne participais pas à la vie politique très agitée, mais je partageais tout de même les revendications de ma génération.


C’était alors le temps de la contestation de la société de consommation, à partir des idéologies politiques inspirées par le marxisme, mais avec une forte dose de romantisme. On était aveugle et personne parmi les « gauchistes » acceptait de voir la réalité des « pays de cocagne » que l’on croyait être la Chine de Mao ou Cuba.
Dans les meetings où régnait la parole unique et la langue de bois militante, je constatais que tout ce qu’on proposait pour se « libérer » n’était autre qu’un asservissement encore plus grand à l’idéologie qu’on nommait : « l’intérêt du peuple et de la classe ouvrière ».
Le temps passa et vérifia ces intuitions. Le communisme s’est effondré de manière inattendue et a révélé qu’il n’avait pu s’installer qu’au prix d’une oppression et de persécutions systématiques, accomplies au nom du peuple (comme la Révolution française d’ailleurs).  En quelques années, les idéologies marxistes se sont évanouies comme une fumée et personne parmi les intellectuels parisiens n’osa plus se présenter comme marxiste, alors qu’une dizaine d’années auparavant il était inconvenant de ne pas être au moins membre du parti communiste. On se souvient par exemple du vieux J.P. Sartre, qui avait été l’idole de la génération d’après-guerre, distribuer des tracts maoïstes à la sortie des usines, pour appliquer ses idées sur l’«engagement révolutionnaire » ! Combien tout cet activisme paraissait ridicule et dérisoire.
Le marxisme s’est donc pratiquement évaporé en quelques années, laissant cependant derrière lui des dizaines de millions de victimes, chiffre record dans l’histoire et qui, avec le nazisme, permet de caractériser le XXe siècle comme le siècle des idéologies meurtrières.
Il s’est évaporé dans son aspect politique, mais certaines des « idées de 68 » ont accompli une véritable révolution des mœurs dans tout le monde occidental.
Cette époque qui a été celle de ma jeunesse estudiantine a été celle d’un véritable raz de marée sur le plan du comportement, et elle a accompli une révolution dans le domaine de la sexualité et de la morale, révolution des mœurs qui a beaucoup plus de conséquences à long terme qu’un changement politique, aussi radical soit-il, car il est désormais presque inimaginable de voir un retour en arrière. Avec cette révolution des mœurs, c’est la dissolution de la famille qui en a résulté, l’effondrement de l’autorité, de la religion et des idéaux qui faisaient la cohésion d’un peuple, tels la notion de patrie ou de sacrifice de soi…
De manière paradoxale, les anarchistes ont vaincu, non du point de vue politique, mais dans le domaine des mœurs, et il règne désormais dans la plupart des sociétés occidentales un « libéralisme libertaire ». Les mêmes personnes qui voulaient bouleverser la société capitaliste sont devenus de riches businessmen ou des politiciens, mais ils continuent de s’efforcer de saper tous les fondements de la société édifiée par deux mille ans de christianisme, pour imposer le « principe du plaisir », c’est-à-dire le règne de l’individu livré à ses pulsions les plus élémentaires. La psychanalyse, dès la XIXe s., avait forgé ce concept comme principe constructeur de la personnalité, alors que la théologie chrétienne le considérait comme la source de la déchéance du premier homme (ce que les Père appellent la Philautia, l’amour de soi).
On a pu définir à juste titre la société occidentale moderne comme « société de la convoitise », plus encore que la société de la consommation. Toute l’économie mondiale consiste à entretenir artificiellement, par la publicité, des besoins infinis, en promettant une jouissance facile et ininterrompue, indépendamment des besoins réels, seulement pour satisfaire le désir et s’affirmer ainsi dans son « égo ».
Voilà donc le résultat des « idéaux » qui faisaient sortir dans la rue les jeunes de ma génération. La plupart étaient mus au départ par un véritable élan de générosité, mais ils ont été trompés par une logique implacable, assurément manipulée par une personne invisible qui n’est autre que le Diable.
Résultat de la révolution des mœurs : la société de la convoitise et de la solitude
Suite à ces événements est advenue une autre révolution, la révolution des technologies de l’information et de la communication immédiate. Aujourd’hui, on peut pratiquement tout savoir sur tout, de manière immédiate ; chacun peut avoir accès à une masse d’information que nul n’est capable de contrôler ou même de trier convenablement. Une autre illusion a donc triomphé par ce moyen : l’illusion du savoir immédiat et sans effort, de l’interconnexion, d’un univers virtuel qui isole encore plus celui qui s’y laisse plonger. Inutile de donner des exemples bien connus, des jeunes qui communiquent aves leurs amis aux quatre coins de la planète, mais ne savent plus parler à leurs proches.
Certes on peut être informé de tout ce qui se passe dans le monde, mais  biens rares sont ceux qui peuvent interpréter correctement ces informations, que savent manipuler les spécialistes des médias pour faire des profits colossaux.
La situation est d’autant plus paradoxale et problématique, que ces nouveaux moyens ont effectivement donné la possibilité d’une plus grande liberté d’expression à des petites minorités, alors que cela était impossible à l’ère précédente des médias monopolisés par les États et les grandes entreprises (ex. les seules informations vraiment objectives sur la situation au Kosovo pendant la guerre étaient données au monde entier par un seul moine du monastère de Decani). Tout le monde peut communiquer avec tout le monde ; mais en fait, la plupart de ceux qui utilisent ces moyens en deviennent encore plus esclaves et absorbent passivement la nourriture idéologique qu’on leur sert toute prête sous forme d’images déjà digérées.
Le malheur est que cet univers des médias a un tel pouvoir de fascination, qu’il est difficile de maîtriser son temps et d’évaluer l’utilité réelle qu’on peut en tirer. Il faut pour cela une grande maturité qu’on ne pourra acquérir peut-être qu’au bout de plusieurs générations, lorsque les gens se sentiront gavés d’informations et d’images, et trouveront les anticorps pour ne prendre que ce qui est utile ; mais on en est encore loin d’une telle maturité, à part quelques exceptions.
Au bord de l’effondrement d’un monde
Cette société de la convoitise est d’ailleurs engagée depuis déjà longtemps dans un processus d’autodestruction qui entraîne avec lui la nature (crise écologique) et le monde entier (mondialisation), mais la plupart des occidentaux restent aveugles et pensent encore qu’ils sont en train de se       « libérer » des entraves de la société bourgeoise. Le résultat est évident : crise économique et morale universelle, isolement des personnes qui ne croient plus à rien, recherche effrénée de la satisfaction égoïste et matérialiste, divorces, avortements, suicides, etc.
Un effondrement qui est encore à son début, mais qui a été provoqué par une idéologie, la logique diabolique de « l’autonomie », de l’amour de soi qui s’élève comme idole de la « haine de Dieu ».
Le monde de la mondialisation et de la communication est donc devenu celui de la solitude et de l’absence de communion entre les personnes, désormais réduites à être des numéros ou des objets.
Résultat d’un long processus historique
Cette situation est le résultat d’un long processus historique. De la subjectivité d’un saint Augustin, qui a formaté toute la culture occidentale (comme la littérature des autobiographies), on est passé à l’analyse rationnelle du monde et des principes de la religion (l’application de la méthode aristotélicienne en théologie à partir du XIIe s.). De là, sont nées les sciences qui ont prétendu percer les secrets de la nature, en excluant de plus en plus Dieu. Peu à peu, même l’hypothèse de cette cause suprême est apparue superflue, et on s’est efforcé de s’en débarrasser. De l’humanisme admirateur de  l’Antiquité classique au XVIe, on est passé au rationalisme du XVIIe s (Descartes) — qui n’était en fait que la conséquence sécularisée de la théologie scolastique —, puis de là aux philosophies naturalistes et au siècle des Lumières, où la raison prétendait s’émanciper de la religion et de Dieu même au nom de la science. Ces « Lumières » ont généré la Révolution française et les idées de libération nationale, les sacro-saints « Droits de l’homme », c’est-à-dire de l’individu — qui permettent aujourd’hui n’importe quelle intervention arbitraire dans la vie des pays et des personnes—, et l’économie capitaliste avec ses excès bien connus de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le XIXe siècle de la Révolution industrielle, a produit à son tour les philosophies de la « mort de Dieu », par lesquelles on s’efforçait de s’émanciper de plus en plus de la religion, pour justifier la maîtrise de l’homme sur toute la nature.
Une fois déclarée la « mort de Dieu », sur le plan théorique, il ne restait plus qu’à en appliquer les ultimes conséquences, et c’est ce que décrit Dostoïevski en présentant les jeunes nihilistes qui ont préparé la Révolution russe.
Le terrain ayant étant préparé par des extrémistes — qui étaient simplement conséquents avec eux-mêmes et tiraient les conséquences logiques des principes reconnus par la majorité — on appliqua ces principes en politique, ce qui a produit le XXe siècle de la « mort de l’homme », avec ses guerres mondiales, la bombe atomique, les camps de la mort, etc.
À la suite de ces cataclysmes, après un élan de générosité et de réconciliation dans l’immédiat de l’après-guerre, les philosophes, suivis par les artistes d’avant-garde, ont repris les théories préparées au siècle précédent pour promouvoir un athéisme radical et un humanisme qui prétend se construire sur la satisfaction de l’égo, en s’émancipant désormais de toutes les barrières qui pouvaient subsister pour satisfaire ce principe de plaisir.
Nous en sommes donc là, et les hommes et les femmes prétendument           « libérées » sont de plus en plus malheureux, pas seulement matériellement à cause de l’exténuation du système économique, mais surtout par manque de sens à leur vie, par détresse psychique et spirituelle
Recherche du sens de la vie.
Insatisfait par les idéologies en cours, je me mettais donc en recherche d’un sens à donner à mon existence, et grâce à des rencontres et des lectures sur les traditions orientales, j’ai été amené à découvrir que seule la société occidentale moderne a prétendu s’édifier sur ces principes du progrès et de l’autonomie de l’individu, alors que toutes les civilisations dans l’histoire du monde avaient comme fondement la « tradition », non au sens d’une pure répétition du passé, mais comme principe vivifiant et rempli de sens qui fournit des valeurs et des raisons d’exister, qui relie les hommes entre eux, avec leurs prédécesseurs, avec l’univers et avec Dieu.
Une brève approche des religions extrêmes orientales me permit aussi de découvrir que le sens de la vie humaine pouvait être de ne pas accumuler des biens matériels, mais de faire l’expérience de ce qui est au-delà de la vie passagère. Ceci ouvrit mon intérêt pour la vie spirituelle, comme beaucoup de mes contemporains qui se tournaient, alors et encore aujourd’hui, vers l’Extrême Orient, à la recherche d’une vie mystique, mais d’une manière le plus souvent illusoire et bien éloignée de la réalité de ces sociétés.
Ces écrits mystiques orientaux me semblaient tout de même radicalement étrangers au sens du Dieu personnel, que j’avais reçu dans mon enfance et que je ressentais au fond de moi. Poursuivant mes recherches, avide d’étancher ma soif de la Vérité, j’en vins à la découverte émerveillée des écrits des Pères de l’Église et de la Liturgie orthodoxe, qui me sont apparues comme des fenêtres ouvertes sur le mystère du Dieu vivant et de la vie éternelle.
Cette découverte fut bouleversante, car elle me révélait qu’il ne s’agit pas d’aller à la recherche d’une « gnose » réservée à des initiés, mais que ce trésor est à portée de la main de tout baptisé et que ce « surcroît de vie » (
γ λθον να ζων χωσιν κα περισσν χωσιν Jn 10, 10) que la Liturgie nous manifeste est la vie même de Dieu, elle « est Dieu » qui se rend participable et donne un sens positif au monde et à notre propre vie. Grâce à la Liturgie de l’Église, l’existence de chacun, loin d’être une « illusion cosmique » comme le voit l’Orient, devient un marchepied vers l’éternelle « communion » avec l’Absolu, qui est Quelqu’un, et non quelque chose, un être totalement transcendant mais qui m’aime. Cette conception est impensable pour les mystiques orientales de la « fusion » et de la disparition de l’être personnel dans l’océan de l’infini. Seul le christianisme ose appeler en toute vérité Dieu « Père ». Dans les autres traditions, ce nom n’est qu’une métaphore.
La Liturgie de l’Église m’est donc apparue, dès cette époque, comme la voie qui procure une solution aux problèmes existentiels des hommes de notre époque, dans la mesure où ils pourront réaliser la vanité des « idoles » de la société de la prétendue « libération » et partiront à la recherche d’un sens à l’existence.
Ce que je gardais des mouvements contestataires de 68, c’est le refus des concessions, un désir d’absolu et un rejet des conventions, de la langue de bois et des attraits pour l’argent et le succès.
J’ai alors changé l’orientation de mes études, pour me consacrer à la recherche sur le symbolisme de la liturgie, principalement du temps, et à la découverte de la tradition patristique sur la vocation de l’homme à la déification en Christ.
But de la vie chrétienne
La lecture des saints Pères me donnait une toute autre vision du christianisme que celle que j’avais reçue dans mon enfance. J’y découvrais que le Christ n’est pas venu pour fonder une nouvelle religion, avec ses codes et ses interdits, qui permet le fonctionnement de la société, mais qu’Il est venu avant tout pour nous libérer de la mort — c’est-à-dire de la séparation et de l’étranglement de l’individualisme— pour nous ouvrir la voie vers le ciel, vers la communion avec Dieu en son Corps.
Le christianisme n’est donc pas une institution de « ce » monde ; mais un événement de salut accompli par la personne du Dieu fait homme. Un événement, qui a eu lieu en un moment précis de l’histoire, dans la Palestine occupée par les Romains, mais qui devient permanent dans le mystère de l’Église.
Le P. Porphyrios soulignait que le Christ n’est pas venu pour être notre maître et nous imposer une loi, mais pour devenir « notre frère », notre « ami intime », et pour nous amener à goûter la présence de Dieu jusque dans les fibres de notre chair. Il n’est ni un sage ni un puissant de ce monde, mais la plénitude de la douceur et de l’amour qui s’offre à la communion.
S. Séraphim de Sarov enseignait que   le but de la vie chrétienne est l’acquisition du Saint-Esprit. Il ne peut y avoir de christianisme sans cette participation à la vie de Dieu, cette vie dans Saint-Esprit qui nous a été envoyé par le Christ le jour de Pentecôte pour nous faire participer à la sainteté de Dieu.
C’est ce mystère que nous célébrons continuellement dans la Liturgie, et particulièrement dans cette période qui précède la Pentecôte : la victoire est acquise une fois pour toutes par le Christ. Le Fils de Dieu devenu homme nous a non seulement délivré de la mort par sa résurrection, mais il a élevé le corps humain à une telle dignité qu’il siège désormais avec Lui à la droite du Père, bien au-dessus des anges et de toutes les puissances célestes. Dans le Christ Jésus, c’est toute notre nature humaine qui se trouve « déifiée ». Mais ce don, accordé à la nature qui a été assumée par le Verbe de Dieu, ne pouvait rester anonyme et général. Il fallait que le Mystère du Salut puisse être accompli et accepté par chaque personne, de manière volontaire.
C’est pour nous permettre de participer à l’accomplissement de ce mystère que le Christ, une fois remonté au Ciel, a envoyé sur ses apôtres, réunis dans l’unanimité de la charité, le Saint-Esprit qui vient transformer cette assemblée humaine en Église, en son Corps mystique. Le Christ est donc présent, ici et maintenant, par la grâce du Saint-Esprit, mais en son corps     « multihypostatique ». Chacun de nous est devenu membre de ce corps à part entière le jour de son baptême, il lui est indispensable dans son originalité, mais il ne vit que par et dans le Tout.
« Il y a, certes, diversité de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c’est le même Seigneur ; A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun… Tout cela, c’est l’unique et même Esprit qui l’opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l’entend. De même, en effet, que le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et que tous les membres du corps, en dépit de leur pluralité, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il du Christ. » (1 Cor. 12, 5sv)
Dans ce grand mystère de l’Église, chacun reste lui-même, mais devient par la grâce du baptême configuré au Christ, il est « greffé » sur Lui, et, dans la mesure de sa collaboration à la grâce, le Christ va grandir en lui jusqu’à resplendir de toute sa plénitude.
 L’Église comme communion
Ce Corps du Christ, que nous sommes, n’est pas simplement la réalité sociologique des chrétiens qui se réunissent pour célébrer l’Eucharistie, mais il y a aussi une dimension verticale de cette assemblée, qui comprend le monde d’en haut. L’Église Corps du Christ est aussi communion des saints.
Un des premiers textes chrétiens, le Pasteur d’Hermas, présentait symboliquement l’Église comme une femme âgée et il affirmait que c’est « en vue de l’Église que Dieu a créé le monde », afin que s’y accomplisse la déification de l’homme.
L’Église, écrit saint Grégoire Palamas, est une « communion — une société — de déification ».
« Communion des saints »
L’Église est « Communion des saints ». Cette expression d’un auteur occidental est entrée dans le Credo latin, pas dans Credo orthodoxe, mais elle exprime cependant la conception orthodoxe de Église. Car, dans l’Église nous n’avons pas seulement la joie de nous retrouver pour communier ensemble, mais nous sommes « concitoyens des saints » (Eph 2,19), et nous sentons que nous vivons avec eux dans la même demeure, qui est le Royaume de Dieu déjà présent au sein de l’histoire humaine.
Si je vis en communion avec le monde d’en haut et y participe déjà, ma vie n’est donc plus la mienne en propre, mais elle est la vie de tout le Corps, dont je suis responsable.
Si nous savons regarder, avec les yeux transfigurés de la foi, nous pourrons constater que les saints sont présents dans toutes les activités de Église, soit par leurs icônes, par l’invocation de leurs noms, leurs mémoires liturgiques, leur noms que l’on donne aux enfants, aux villages, aux objets, pour assurer leur protection. Il est impossible d’être chrétien orthodoxe sans l’être « avec tous les saints », comme le soulignait saint Justin Popovitch († 1979).
Je ne suis donc pas seul, refermé sur mon individualité, et exilé dans un monde qui me conduira inévitablement à la mort et à l’oubli, mais en étant en communion avec tous les membres de Église triomphante, j’acquiers une dignité éternelle. Par ma communion avec les saints, je communie à la vie éternelle qu’ils ont déjà héritée, au Royaume dans lequel ils se trouvent en compagnie du Christ. Si l’on comprend cela, alors toute la perspective de notre vie changera, rien ne pourra plus être banal et trivial, mais toute action, toute rencontre deviendra pleine de cette vie divine, ce « surcroît de vie ».
L’Église comme fraternité
Dès les premières générations, les chrétiens ressentaient cette communion dans le Saint-Esprit avec tous les saints, c’est pourquoi ils étaient nommés   « saints », car ils étaient « appelés à être saints » dans toute leur conduite (I Cor 1,2).
Nous nous appelons « frères », sans sentimentalisme, car nous sommes devenus, par le Saint-Esprit, fils d’un même Père céleste, avec le Christ, qui est le « Premier né d’un grand nombre de frères » (Rm 8,29).
« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans le cieux, c’est lui qui est mon frère, ma sœur et ma mère » Mt 12, 50.
Le sang du Christ qui passe en nos veines par la sainte communion, devient pour nous le ciment de cette « fraternité » divine, dont nous pouvons faire l’expérience par toutes les activités communes que nous pouvons avoir en-dehors de la Liturgie elle-même, mais qui devrait avoir ce caractère divino-humain, qui nous communiquerons la vie céleste.
Dans l’Église, nos relations  ne sont pas seulement humaines, fraternelles et chaleureuses, se manifestant par l’entraide et la charité — choses qui sont de plus rares dans la société séculière qui est régie par l’intérêt—, mais elles deviennent le moyen de mon ascension personnelle vers Dieu. Elles sont pleines des énergies divinisantes qui me conduisent à devenir à mon tour un « saint », par l’expérience vécue de la présence du Saint-Esprit.
La sainteté : une énergie divine
« Soyez saint car je suis saint » disait le Seigneur déjà dans l’Ancien Testament (Lev 11, 44). Cette imitation de la sainteté de Dieu pourrait paraître impossible et contradictoire — et même scandaleuse—, puisque       « sainteté » signifie justement « séparé, » incommunicable. Pourtant, dès le temps de l’Ancien Testament, cette sainteté s’est rendue participable — par les prescriptions de la Loi révélées à Moïse sur le Sinaï, par les rites, les symboles —, de manière encore imparfaite, mais qui préparait le Peuple élu, image de l’Église, à la communion totale entre l’homme et Dieu, dans la Personne du Dieu-Homme, communion qui nous deviendra accessible par la grâce du Saint-Esprit.

Acquérir par la grâce les propriétés de Dieu
Mener la vie chrétienne, c’est donc répondre à l’appel du Christ et le suivre jusqu’à son ascension au Ciel, pour devenir « dieu » par participation aux dons du Saint-Esprit. Les saints Pères enseignent même avec audace que l’homme est destiné à devenir complètement « Dieu », coéternel, co-infini et « sans commencement », non par nature, mais par participation.
« Uni tout entier à Dieu tout entier dans une compénétration (périchorèse) totale, et devenu tout ce qu’est Dieu, à part l’identité d’essence, recevant Dieu tout entier en échange de lui-même ».
Telle est la perspective vertigineuse à laquelle nous sommes appelés en vivant dans cette fournaise ardente qu’est l’Église, et qui, par le moyen des sacrements divins et des saintes vertus, transmutera le fer de la nature humaine en un tison ardent, plongé dans le feu de la divinité, sans pourtant perdre les propriétés de sa nature.
Comment devenir saint ?
Comment parvenir à cet état et devenir saint ? C’est très facile : il suffit de croire que c’est possible et de suivre la voie tracée par nos prédécesseurs, suivre la tradition de sainteté de l’Église, qui est transmission de l’expérience du Saint-Esprit
Les saints n’étaient pas des êtres exceptionnels et extra-terrestres, mais des hommes comme nous qui ont été touchés par l’amour de Dieu et par l’exemple du Christ. Ils ont décidé de tout sacrifier pour se donner à cet amour, sans concession pour les valeurs périssable de ce monde. C’étaient des hommes qui avaient décidé de suivre l’Agneau, jusque dans sa mort sur la Croix, mais pour goûter à sa résurrection et à sa vie divine.
Le chemin vers la sainteté commence par la prise de conscience de la vanité de ce que le monde peut offrir et de notre état de séparation d’avec Dieu. Le  « repentir » est un désir de changer et de donner un sens à sa vie
Vivre en Homme Nouveau
Vivre en disciples du Christ dans le monde sécularisé, c’est tout d’abord ne pas avoir honte d’être différents des autres, et ne pas hésiter à confesser sa foi quand c’est nécessaire, au risque de paraître ridicule. « Heureux serez vous lorsqu’on se moquera de vous à cause de moi ».
La confession de notre foi dans les actes pratiques de vie quotidienne consistera aussi à refuser les concessions avec l’esprit du monde, avec le péché.
Il faut pour cela d’abord connaître les principes moraux et spirituels de l’Église pour savoir discerner ce qui dans la société ambiante n’est pas compatible avec notre identité de chrétiens. La plupart de nos contemporains absorbent sans jugement tout ce que les médias leur proposent, sans s’apercevoir qu’il s’agit souvent de messages radicalement antichrétiens et même blasphématoires.
Il y a des lieux et des occupations qui sont incompatibles avec notre foi, des « mauvaises compagnies qui corrompent les bonnes mœurs » (I Cor. 15, 33). Et il ne faut pas avoir honte de rompre ces relations. Là encore c’est un combat qui est une confession de foi.
Libérons-nous des idoles forgées par le nouveau pharaon des média. Le Christ nous appelle à la vraie liberté.
Même si la technologie est désormais inévitable, notre rapport avec les moyens d’informations et de communication doit être réglé par le principe de la nécessité et non du plaisir ou de la paresse.
Jeûner des informations est plus important que le jeûne de nourriture.
Spiritualité et moralisme
Vivre dans Église revient donc à participer à ce mystère de déification, de sanctification. Toute réduction des perspectives chrétiennes à une simple morale est une déviation. Le christianisme n’est pas une religion, disions-nous, elle est un maximalisme, une révolution radicale, c’est le feu que le Seigneur est venu répandre sur la terre. Celui qui a senti cette flamme dans son cœur devient fou pour Dieu, non pour abolir les règles de la vie sociale, mais pour les accomplir et les dépasser.
Être chrétien, c’est acquérir une noblesse qui nous porte à ne pas pactiser avec la médiocrité et la trivialité de vie mondaine, sans pour autant devenir asocial.
L’héroïsme de la chasteté
Spécialement la morale sexuelle de Église n’est pas une étroitesse démodée, mais elle est la condition d’une vie placée véritablement sous le signe de l’éros divin. Elle permet une sortie de soi pour aimer et respecter l’autre comme personne à l’image de Dieu, et refuse le narcissisme que propose la société hyper-sexualisée, qui n’aboutit qu’au dégoût et à la solitude.
La « libération » sexuelle n’aboutit en fait qu’à enfermer l’homme dans le cercle vicieux du plaisir et du désir. Chaque plaisir sensuel engendrant une nouvelle convoitise et l’enferme dans la mort.
Caractéristique de la jeunesse chrétienne : la vaillance et le refus des compromissions avec l’esprit monde
Ne pas être frileux et peureux, mais vaillants devant les provocations du monde. Pour un jeune, fuir devant les tentations n’est pas de la lâcheté, mais un titre de gloire.
Prendre exemple sur la vaillance des jeunes martyrs :
Blandine de Lyon (25 juillet)
Jeune servante, montra une telle endurance sous tortures qu’elle en lasse les bourreaux. Il lui suffisait de dire : « Je suis chrétienne ; chez nous, il ne se fait rien de mal », pour rester insensible aux tortures.
…Suspendue à un poteau et exposée aux bêtes, elle ne cessait de prier d’une voix forte, pour affermir les frères qui livraient bataille. Ils voyaient en elle le Seigneur Lui-même, qui a été crucifié pour notre salut, et ils se trouvaient ainsi convaincus que tous ceux qui souffrent pour la gloire du Christ vivront éternellement dans la communion du Dieu vivant. Aucune des bêtes n’osa toucher Blandine ce jour-là. Menue, faible et méprisée, elle avait revêtu le grand et invincible Athlète, le Christ, qui la faisait triompher de l’adversaire…
Le dernier jour, restée la dernière, affronta les mêmes supplices que ses compagnons. Après les fouets, après les fauves, après le gril, on l’enferma dans un filet pour la livrer à un taureau. À plusieurs reprises, l’animal la projeta en l’air, mais elle ne sentait rien de ce qui lui arrivait, car tout entière à son espérance dans les biens promis, elle continuait son entretien avec le Christ. On finit par l’égorger, elle aussi. Les païens durent avouer que jamais femme, chez eux, n’avait subi de si cruels et de si nombreux supplices.

Perpétue de Carthage (1er février)
Âgée de 22 ans, encore catéchumène. Demanda à garder son enfant qu’elle allaitait lors de son arrestation. Dans atmosphère suffocante du cachot où elle était enfermée avec d’autres chrétiens, elle vit en vision une étroite échelle qui se dressait de la terre au ciel, avec des instruments de torture accrochés aux montants. Pend son élan et écrase le dragon qui se tenait à la base de l’échelle, pour parvenir d’un bond au sommet, accueillie par l’assemblée des saints martyrs vêtus de blanc.
En entendant la sentence, elle s’écria : « Dieu soit loué ! J’étais gaie autrefois et d’humeur enjouée. Je le serai maintenant bien davantage ! »
Félicité, qui était enceinte de huit mois, se désolait à la pensée qu’on allait ajourner son exécution à cause de son état. À la prière des martyrs, Dieu fit que les douleurs de l’enfantement la saisissent trois jours avant les jeux. Comme il la voyait gémissante, un geôlier se moqua d’elle, en lui promettant des souffrances incomparablement plus grandes. La sainte lui répondit : « Maintenant c’est moi qui souffre ce que je souffre. Mais alors il y en aura un Autre en moi qui souffrira pour moi, parce que moi je vais souffrir pour Lui !  Elle mit au monde une fille que l’on confia à une chrétienne, et elle se prépara aussitôt au combat final.…
Livrée à une vache en furie, Perpétue fut lancée en l’air et retombant sur les reins, elle rabattit aussitôt sa robe déchirée pour couvrir ses jambes nues, plus attentive à la pudeur qu’à la douleur. Puis elle chercha une épingle et rattacha ses cheveux qui s’étaient dénoués dans la chute, afin de ne pas avoir l’air de mener le deuil, les cheveux épars, au moment de sa gloire, et elle alla relever Félicité. En les voyant si nobles et si belles, la foule se calma temporairement et on les fit sortir.
… au moment d’être exécutée, après avoir échangé le baiser de paix avec ses compagnons, le gladiateur manqua son coup et la frappée entre les côtes. Perpétue poussa un cri, puis saisit elle-même la main tremblante du soldat et dirigea le glaive vers sa gorge.…
Oreste (13 décembre)
Jeune recrue de l’armée romain cantonnée en Cappadoce au temps de la persécution de Dioclétien, au cours d’un exercice, au moment de lancer son javelot, laisse apparaître la petite croix en or qu’il portait au cou.  Interrogé par le duc Lysias, qui venait d’arrêter saint Eustrate et ses compagnons, il confessa aussitôt qu’il était chrétien de puis sa jeunesse. … Livré au tribunal et à la torture avec eux à Sébaste. Comme on avait ordonné de l’étendre sur un lit de fer incandescent, il hésita et fut pris d’une crainte humaine ; mais bientôt encouragé au combat par Eustrate, le jeune homme s’élança avec fougue, en s’écriant : « Seigneur, je remets mon âme entre tes mains ! »
Néomartyrs de l’époque ottomane
Avaient été amenés à renier le Christ dans leur enfance, sous la pression des Turcs, réalisent leur faute et s’engagent dans un repentir et une vie ascétique qui allume en eux le désir d’imiter la passion du Christ. Vont provoquer les juges musulmans, en reniant leur appartenance à l’islam et vont vers le lieu de l’exécution en saluant avec joie les chrétiens, comme s’ils allaient à la noce (ex. Luc de Mytilène, 23 mars)

 La voie vers la sainteté :
L’attention au prochain et la charité dans les détails de la vie .
La délicatesse est la caractéristique des saints et des mœurs chrétiennes en opposition à la vulgarité promue par le monde contemporain.
Ex : Abba Isaïe
« De la Ville du Moi-D’abord au Royaume du Don de soi »

Le souvenir de Dieu et la prière fréquente
La prière peut être de différentes sortes, mais elle culmine dans une rencontre d’amour avec le Christ, elle est une union et un accès à lumière de Dieu. Ne pas confondre les demandes de secours de Dieu avec la prière contemplative, qui est le but de vie chrétienne. Dieu nous embrasse alors pour que nous entrions dans son amour.
Pour parvenir au sens de la présence du Seigneur dans notre cœur, il faut cultiver sa conscience et la sensibilité spirituelle

Les sacrements et leur préparation par la vie ascétique
Ne sont pas magiques, mais agissent et nous transmettent l’énergie de grâce sanctifiante dans la mesure de notre préparation et de notre disposition.

Les dons du Saint-Esprit
Ceux qui ont « crucifié leur chair », c’est-à-dire ce qui en eux les tirait vers le « vieil homme », pour vivre selon l’Esprit,  recevront en échange les fruits qui sont les « énergies » divines :
« Le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi : contre de telles choses il n’y a pas de loi. » (Gal. 5, 23).
Ces fruits auront encore d’autres manières de se manifester et nous les reconnaîtrons à des signes comme par exemple :
-    Lorsque nous accepterons les autres tels qu’ils sont, sans vouloir les faire changer selon nos goûts.
-    Quant nous manifesterons confiance et optimisme dans les difficultés (chômage, pauvreté, incertitude sur situation du pays — se souvenir que tous les saints ont vécu dans des périodes troublées où il n’y avait pas de sécurité —).
-    En n’ayant pas crainte de la pauvreté et en se contentant de peu, pour consacrer davantage de temps, non à accumuler des biens et des connaissance, mais à servir l’image de Dieu.
-    Quand nous montrerons en pratique notre attention et notre charité pour le « prochain », non seulement par l’aumône faite pour se donner bonne conscience, mais par des paroles de consolation à ceux qui souffrent, en consacrant une part de son temps aux marginalisés.
-    Gouter à la vie éternelle et faire rayonner autour de nous la joie de la victoire du Christ sur toutes les formes de mort.
Nous avons un idéal et une raison d’investir notre vie, et le Christ ne cesse de frapper à la porte de notre cœur en attendant que nous lui ouvrions.
La vraie joie, que nous donne le Saint-Esprit présent en nous par ses dons, est le critère du chrétien

APPENDICE
Rapport des orthodoxes avec l’Occident et le monde moderne.
Vivre la Tradition millénaire de l’Église qui est présence de l’éternité, c’est vraiment vivre comme « homme nouveau », alors que ce qui semble à la mode sent la mort et la vanité. Demain, tout cela sera dépassé et il faut toujours fabriquer des besoins artificiels pour se donner l’impression que l’on ne meurt pas.
Il nous faut être fiers des différences, non par hostilité mais parce que ces différences sont les signes de l’authenticité de l’Orthodoxie, que les gens d’Occident recherchent car ils ont perdu la continuité de tradition.
Pas avoir de complexe d’infériorité, car ce qui faisait la puissance de l’Occident est entré depuis longtemps dans un processus d’autodestruction
Savoir utiliser le temps à bon escient car les occasions ne se renouvelleront pas. Chaque instant de notre vie est chargé d’éternité et peut devenir une échelle vers le Royaume de Dieu. « Racheter le temps » (
ξαγοράζομε τον καιρό), c’est trouver des occasions pour s’emparer du Royaume et en devenir l’héritier « avec tous les saints »

Soutien aux chrétiens de Terre Sainte
Pèlerinage à Nazareth 
12-20 MARS 2016
« RETRAITE AVEC MARIE »

Inscrivez-vous à la retraite/pèlerinage en Terre Sainte du 12 au 20 mars 2016 organisée par l'association Marie de Nazareth. Vous y vivrez les 20 mystères du rosaire aussi proches des lieux où historiquement ils se sont déroulés, avec le soutien des 20 icônes de la chapelle de l'adoration du centre Marial de Nazareth. : Informations et bulletin d'inscription
 
 Pour tout renseignement complémentaire, contactez : 
Jacques de La Bastide
 jdelabastide@mariedenazareth.com 
06 83 88 65 07
Mercredi 4  NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

UNE ICÔNE INSPIREE DES MARTYRS COPTES DE LYBIE

 

Nikola Sarić , celui qui "écrivit" cette Icône, est un chrétien orthodoxe né en Serbie en 1985 .

Il étudia l’art de l’icône dans son pays avant d’émigrer à Hanovre en Allemagne.

En 2011, il poursuivra son œuvre artistique.

 

Son talent d’artiste l’a poussé à faire de l'odieux massacre des Chrétiens Coptes Orthodoxes de Lybie une icône que vous contemplez ci-dessous.

Une image sainte de plus  plus, me direz-vous alors que, à ce jour, contrairement à ma suggestion aucun Chrétien Syro-Orthodoxe Francophone n'a commandé l'Icône de leurs frères aînes des Martyrs Syriaques-Orthodoxes...

Mais ici, l'icône met  en scène les assassins, ce que les précédentes icônes n’avaient pas fait.

"A moins de prier pour les ennemis, l'âme ne peut pas avoir de paix. L'âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l'homme. Sur la Croix, le Seigneur à souffert pour les hommes, et son âme à été dans l'agonie pour chacun de nous."

Voici donc cette icône qui a été reproduite sur le  Aleteia avec un entretien accordé par Nikola Sarić (voir son très beau site ici). Saints martyrs de Libye

Mercredi 4  NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,25-33.

De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
“Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !”
Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.
Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

Mercredi 4  NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Jean Cassien

(v. 360-435), fondateur de monastère à Marseille 
Conférences 3, 6-7; CSEL 13/2, 73-75 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 437) 


 

Renoncer à tous ses biens

 

Selon la tradition des Pères et l'autorité des saintes Écritures, les renoncements sont au nombre de trois.

Le premier concerne ce qui est matériel ; il nous fait mépriser toutes les richesses et les biens du monde.

Par le deuxième, nous répudions notre ancienne manière de vivre, avec les vices et les passions de l'âme et de la chair.

Par la troisième, nous détachons notre esprit de toutes les réalités présentes et visibles pour ne contempler que les réalités futures et ne désirer que les réalités invisibles.

Ces renoncements doivent être observés tous les trois, comme le Seigneur l'a ordonné à Abraham, lorsqu'il lui a dit :

« Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père » (Gn 12,1). 


Il a dit en premier lieu :

« Quitte ton pays », c'est-à-dire les richesses de la terre.

En second lieu :

« Quitte ta famille », c'est-à-dire les habitudes et les vices passés qui, en s'attachant à nous depuis notre naissance, nous sont étroitement unis par une sorte de parenté.

En troisième lieu :

« Quitte la maison de ton père », c'est-à-dire tout attachement au monde actuel qui se présente à nos yeux. 


Contemplons, comme le dit l'apôtre Paul,

« non pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel »

(2Co 4,18) ;

« nous, nous sommes citoyens des cieux »

(Ph 3,20).

Nous sortirons ainsi de la maison de notre ancien père, celui qui était notre père selon le vieil homme, dès notre naissance, quand « nous étions par nature voués à la colère comme tous les autres »

(Ep 2,3),

et nous porterons toute l'attention de notre esprit aux choses célestes.

Notre âme s'élèvera alors jusqu'au monde invisible par la méditation constante des choses de Dieu et la contemplation spirituelle.


 

 

NOVEMBRE-DECEMBRE 2015. 

Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone

(Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI. Tel : 0233247958  Courriels :asstradsyrfr@laposte.net):

NOVEMBRE:

Chers amis. Aloho m’barekh.

Alors que nous célébrons "Tous les Saints", l'humanité renouvelée dans le Sang de l'Agneau, les Eglises Syro Orthodoxes entrent dans la nouvelle année liturgique qui commence  aujourd'hui par le "dimanche de la Consécration de l'Eglise" (Qoudosh Ito). Bonne et Sainte nouvelle année à tous et chacun dans la docilité à la Grâce du Saint Esprit ! Que la Mère de Miséricorde, Reine de tous ces Saints dont nous faisons mémoire aujourd'hui et Saint Gregorios de Parumala que nous célébrerons demain, vous accompagnent sur le chemin du salut: l'Eglise du Christ fondée sur la Tradition Apostolique !

Votre fidèlement en Christ.

+Mor Philipose-Mariam

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)

*Dimanche 1er Novembre, Pèlerinage de Toussaint à N-D de Miséricorde et Saint Grégorios. Messe à 10h30 , prières à St Grégorios, repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

*Lundi 2 Novembre, Pèlerinage à Saint Grégorios. Même programme qu’hier…

*YVETOT(76) :

-Samedi 21 Novembre. Messe à 10h30 Oratoire Saint Geervarghese Mar Denys Vattasseril .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).

*NANTES (44) :

*Jeudi 5 Novembre, Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES

*JAULDES(16) :

-Dimanche 8 et 22 Novembre, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30..

LOURDES (65) :

-Pas de Messe en Novembre..

*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :

-Samedi 21 Novembre, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30 

DECEMBRE:

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)

*Dimanche 6 Décembre, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 Messe à 10h30 ,  repas fraternel (A.G.E de l’Association cultuelle de l’Archidiocèse) et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

*Mardi 8 Décembre, Journée Mariale

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur

 18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

*Vendredi 25, Nativité

Messe du jour à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

*Samedi 26 Décembre, « Félicitation à la Mère de Dieu »

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

*Dimanche 27 Décembre, « Saints Innocents »

Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

+++

VEUILLEZ PRIER POUR LE SUCCES DE LA VISITE PASTORALE ET CANONIQUE DE MOR PHILIPOSE-MARIAM AU CAMEROUN. Merci.

+++

*YVETOT(76) :

-Samedi 19 Décembre  Messe à 10h30 Oratoire Saint Geervarghese Mar Denys Vattasseril .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).

*NANTES (44) :

*Jeudi 10 Décembre, Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES

*JAULDES(16) :

-Dimanche 13 et 27 Décembre, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30..

LOURDES (65) :

Pas de Messe à Lourdes en Décembre

*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :

- Pas de Messe à La Chapelle Faucher en raison des Fêtes de Noël au Monastère. Messe à Jauldes le 27.

 

°°°°°

Au nom du Père, et، du fils et du Saint-Esprit,

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

                                    Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.

Seigneur, Faites de nous Vos disciples:

Jésus Christ, Fils de Dieu,

Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,

Faites de nous vos disciples.

Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,

Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.

Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller. 

Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique. 

Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face. 

Faites de nous vos enfants. 

Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes. 

Apprenez-nous à faire le bien. 

Gardez-nous du levain des pharisiens. 

Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire. 

Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle. 

Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.

Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne. 

Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés. 

Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,

Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.

Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.

Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner. 

Apprenez-nous à vivre dans la prière.

Faites nous participer à votre royaume. 

Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur. 

Donnez-nous la force de vous rendre témoignage. 

Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux. 

Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,

Et nous serons vraiment Vos disciples. 

(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)

Priére à tous les saints de Saint Augustin

 

 

Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Évangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges pures et pieuses femmes, je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le Royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître. 

 Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève. O amis de Dieu ! 

O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité, où abondent les solides richesses ! Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l'exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes. 

 

O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable, et qui avez mérité d'entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l'éternel repos ! 

O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l'abri des écueils et des tempêtes, jouissez d'un bonheur qui ne doit pas finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre cœur, au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous êtes, écoutez ma prière. 

Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui portez sur vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui n'avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n'oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes. 

Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs. Tendez-nous une main secourable, détournez de nos têtes coupables la justice irritée de Dieu ; faites entrer par vos prières notre frêle navire dans le port de la bienheureuse éternité. Amen

(Saint Augustin)

Mercredi 4  NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne orthodoxie-orientale Pères de l'Eglise
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 06:54
Nous prions avec des mots, jusqu'à ce que les mots s'épuisent, et que nous restions en état d'émerveillement. (Saint Isaac le Syrien)

Nous prions avec des mots, jusqu'à ce que les mots s'épuisent, et que nous restions en état d'émerveillement. (Saint Isaac le Syrien)

Condoléances de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone aux Autorités Russes:

 

Frères et sœurs. Aloho m'barekh

A la veille des célébrations par l'Occident Chrétien de la Fête de Tout les Saints, et le lendemain, avec son Eglise-mère, tandis que notre Métropolie célébrait la Fête de Saint Gregorios de Parumala, nous apprenions cette tragédie que fut le crash d'un avion Russe au-dessus du Sinaï.

 

Lors de la Messe d'hier et, ensuite, de la commémoraison des fidèles défunts (Selon la coutume locale), nous n'avons pas manqué de prier pour le repos de l'âme de chacune des victimes de ce terrible évènement ainsi que pour le soutien de ceux qu'ils laissent dans la peine: leurs familiers et leurs amis.

 

Je demande à nos prêtres et nos fidèles des paroisses de notre notre Métropolie en  France et en Afrique d'être solidaires dans la peine et la charité chrétienne en  priant pour les victimes, leurs familiers et leurs amis.

 

Ils n'oublieront pas d'invoquer les secours divins sur le Peuple Russe qui, courageusement, intervient en Syrie afin de concourir à la Paix en protégeant les minorités Chrétiennes ou non des exactions des forces obscurantistes et fanatiques du moment.

 

Au nom de notre petite Eglise Orthodoxe Orientale, je présente aux Autorités religieuses et civiles et, à travers eux, à tous les croyants Russes,  mes sincères condoléances et l'assurance de nos prières et de notre amour fraternel en Christ.

 

Que la Mère de Miséricorde, Saint Gregorios et les Saints Anges viennent au-devant de nos chers frères défunts et les conduisent à la Lumière qui n'a pas de déclin !

 

Votre respectueusement et fraternellement dévoué.

 

+ Mor Philipose-Mariam, métropolite.

 

 

Père, regarde avec amour ton enfant qui est entré aujourd’hui dans ta vie.  Nous lui avons fermé les yeux  pour que les nôtres s'ouvrent  sur sa naissance en Jésus.  Il n'est pas disparu, il apparaît dans ton mystère. Il n’est pas parti, il est arrivé. Il n’est pas enlevé, il est accueilli dans tes bras. Il ne s’est pas éteint, il est allumé au feu de ton Esprit.  Nous célébrons nos partages,  tout ce qu'il reste de toi en lui.  Ta miséricorde le prolonge et nous survit.  Son prénom de baptême  brûlé au cierge pascal  résonne au milieu de nous,  musique de ta présence,  un appel à ne pas oublier le grain de blé qui germe.  Un parfum d’encens monte en offrande.  Le corps aspergé d’eau qui donne la vie  nous rappelle la résurrection de ton Christ  qui se lève victorieux sur nos cimetières.   Jacques Gauthier  - See more at: http://www.jacquesgauthier.com/blog/entry/priere-d-adieu-pour-un-defunt.html#sthash.7yWYwJHV.dpuf

Père, regarde avec amour ton enfant qui est entré aujourd’hui dans ta vie. Nous lui avons fermé les yeux pour que les nôtres s'ouvrent sur sa naissance en Jésus. Il n'est pas disparu, il apparaît dans ton mystère. Il n’est pas parti, il est arrivé. Il n’est pas enlevé, il est accueilli dans tes bras. Il ne s’est pas éteint, il est allumé au feu de ton Esprit. Nous célébrons nos partages, tout ce qu'il reste de toi en lui. Ta miséricorde le prolonge et nous survit. Son prénom de baptême brûlé au cierge pascal résonne au milieu de nous, musique de ta présence, un appel à ne pas oublier le grain de blé qui germe. Un parfum d’encens monte en offrande. Le corps aspergé d’eau qui donne la vie nous rappelle la résurrection de ton Christ qui se lève victorieux sur nos cimetières. Jacques Gauthier - See more at: http://www.jacquesgauthier.com/blog/entry/priere-d-adieu-pour-un-defunt.html#sthash.7yWYwJHV.dpuf

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,17-21.4,1-3.

Frères, soyez mes imitateurs, et observez ceux qui se conduisent d'après l'exemple que vous avez en nous.
Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix du Christ : je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore avec larmes.
Leur fin, c'est la perdition, eux qui font leur dieu de leur ventre, et mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, n'ayant de goût que pour les choses de la terre.
Pour nous, notre cité est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ,
qui transformera notre corps si misérable, en le rendant semblable à son corps glorieux, par sa vertu puissante qui lui assujettit toutes choses.
C'est pourquoi, mes chers et bien-aimés frères, ma joie et ma couronne, tenez ainsi ferme dans le Seigneur, mes bien-aimés.
J'exhorte Evodie et j'invite Syntychè à être en bonne intelligence dans le Seigneur.
Et toi aussi, mon fidèle compagnon, je te prie de leur venir en aide, elles qui ont combattu pour l'Evangile avec moi, avec Clément, et mes autres collaborateurs dont les noms sont dans le livre de vie.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,18-26.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux foules, un chef s'approcha et, prosterné devant lui, il disait : "Ma fille est morte à l'instant, mais viens lui imposer la main, et elle vivra."
Jésus se leva et le suivit ainsi que ses disciples.
Et voilà qu'une femme, affligée d'une perte de sang depuis douze ans, s'approcha par derrière et toucha la houppe de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même : " Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie. "
Jésus se retourna, la vit et dit : " Ayez confiance, ma fille, votre foi vous a guérie. " Et la femme fut guérie à l'heure même.
Arrivé à la maison du chef, Jésus vit les joueurs de flûte et une foule qui faisait grand bruit, et il leur dit :
" Retirez-vous : car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort ; " et ils se moquaient de lui.
Lorsqu'on eut fait sortir la foule, il entra, prit la main de la jeune fille, et elle se leva.
Et le bruit s'en répandit dans tout ce pays.

Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Hilaire

(v. 315-367),

évêque de Poitiers et docteur de l'Église 
Commentaire de l'évangile de Matthieu, 9, 5-8 (trad. cf SC 254, p 209s) 


 

« La jeune fille n'est pas morte, elle dort »

 

Ce chef [de synagogue] peut être compris comme représentant la Loi de Moïse qui, priant à l'intention de la foule qu'elle avait nourrie pour le Christ en prêchant l'attente de sa venue, demande au Seigneur de rendre la vie à une morte...

Le Seigneur lui a promis son aide et pour la lui assurer, l'a suivi. 

Mais d'abord, la foule des païens pécheurs est sauvée avec les apôtres.

Le don de la vie revenait en premier lieu à l'élection prédestinée par la Loi, mais au préalable, dans l'image de la femme, le salut est rendu aux publicains et aux pécheurs.

Voilà pourquoi cette femme a confiance qu'en venant sur le passage du Seigneur, elle sera guérie de son flux de sang par le contact du vêtement du Seigneur...

Elle a hâte dans sa foi de toucher la frange du vêtement, c'est-à-dire d'atteindre en compagnie des apôtres le don de l'Esprit Saint qui sort du corps du Christ à la manière d'une frange. En peu de temps elle est guérie.

Ainsi, la santé destinée à l'une est rendue aussi à une autre, dont le Seigneur a loué la foi et la persévérance, parce que ce qui était préparé pour Israël a été accueilli par les peuples des nations..

. La puissance guérissante du Seigneur, contenue dans son corps, gagnait jusqu'aux franges de ses vêtements.

En effet, Dieu n'était pas divisible ni saisissable pour être enfermé dans un corps ; il divise lui-même ses dons dans l'Esprit, mais n'est pas divisé dans ses dons.

Sa puissance est atteinte par la foi partout, parce qu'elle est partout et n'est absente nulle part. Le corps qu'il a pris n'a pas enfermé sa puissance, mais sa puissance a pris la fragilité d'un corps pour le racheter.

Et cette puissance est si illimitée et si généreuse que l'oeuvre du salut des hommes était présente jusque dans les franges du vêtement du Christ. 

Le Seigneur entre ensuite dans la maison du chef, autrement dit dans la synagogue..., et beaucoup se moquent de lui.

En effet ils n'ont pas cru en Dieu dans un homme ; ils ont ri d'entendre prêcher la résurrection d'entre les morts.

Prenant la main de la jeune fille, le Seigneur a ramené à la vie celle dont la mort n'était auprès de lui qu'un sommeil.




 

Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Ce ne sont pas des juridictions mais
des baptistères, dont nous
avons besoin!
Je reproduis ici le "Coup de gueule (Oh combien compréhensible !) d'un Chrétien Orthodoxe Belge.Pourquoi ? Parce que son propos me paraît juste...

(Je vais être sec et ça me fera encore des "amis" :-)

L'Europe crève de l'absence de Dieu.

Les hiérarques se battent pour un "pré carré" de petits clubs ethniques, où les Occidentaux

sont vaguement tolérés quand ils ne sont pas tout simplement et ouvertement utilisés comme

"idiots utiles" (dixit hier un fervent ami de très longue durée dans l'Église et toujours considéré

comme "converti" par les ignares ethniques).

Le prétexte oecuménique pour ne pas évangéliser

est une preuve du manque d'amour envers son prochain - quand on aime son prochain comme 

Dieu nous y invite, on doit vouloir qu'il soit sauvé. Ou alors, c'est qu'on ne croit pas en Dieu!

C'est honteux.

Tout ça doit suffir.

On n'a pas besoin de cathédrales pleines de dorures.

Ce sont des baptistères dont nous avons besoin. Avec des prêtres et des diacres pour les faire

fonctionner à plein régime. Rien qu'en Belgique, il y a onze million de personnes qui ne

connaissent pas Dieu.

Plus de soixante millions en France. Etc.

Aucun chômage possible.

Si vous aimez le Christ, ne soutenez pas les querelles de chapelles ni les prélats dont c'est le

seul centre d'intérêt.

Nous aurons TOUS à rendre compte à Dieu de ce dont nous n'aurons pas

fait de la grâce qu'Il nous donne pour annoncer l'Évangile autour de nous.

Pas des ratages dans

la préparation des souvlakis ou de la paschka.


 

Batistère de Kelibia, aussi appelé baptistère du prêtre Felix de Demna. Une croix Chi-Ro au centre. 2ème moitié du 6ème siècle, Tunisie, Musée National Bardo.
 

SAINT HUBERT, qui êtes-vous ?

 
Évêque de Tongres-Maastricht-Liège 
(657-727)

        Saint Hubert était un prince de la lignée de Clovis, roi de France. Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel : « Mon Dieu, faites que je sauve mon père ! » Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.

        Plus tard, Hubert chassait, un vendredi saint, dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un chrétien. Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles : « Hubert ! Hubert ! Si tu ne te convertis pas et ne mènes pas une vie sainte, tu descendras bientôt en enfer. - Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-vous que je fasse ? - Va vers l'évêque Lambert, il t'instruira. » Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome. Comme il arrivait au tombeau des saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier à la basilique de Saint-Pierre. Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la volonté de Dieu.

 

"Par la puissance de Celui qui apparut 
à tes yeux entre les ramures d'un cerf 
à la chasse tu fus pris, saint Hubert, 
dans les filets célestes de la piété ; 
comme évêque, après saint Lambert,
tu as illuminé le plat pays et les hautes forêts. 
Gloire à Celui qui a fait de toi,
non seulement le modèle des chasseurs,
mais un bon pasteur aimé de son troupeau"

        De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules ; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre.

À la puissance de la parole il joignait celle des miracles. À sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde : « Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-le dans la prière et le jeûne ; la miséricorde fera le reste. »

        Une voix céleste lui dit un jour : « Hubert, dans un mois tes liens seront brisés. »Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu.

        On l'invoque spécialement contre la rage et contre la peur.

 

O toi dont la prière était comme respiration* Ornement essentiel de l’église de Liège* Grandeur incommensurable de modestie* Qui t’ignoras pour ne connaître que le Christ* Héraut de l’humilité et de la ferveur* O saint Hubert notre protecteur dans le Ciel* Intercède pour nous auprès du Christ Vainqueur* Pour qu’Il nous enseigne comme Il le fit pour toi* Le caractère vain des passions de la terre* Ainsi qu’Il te fit voir Sa Croix vivifiante* Alors que tu te livrais à ta passion vaine* Qu’Il nous montre la vanités de nos passions* Et nous conduise comme Il le fit pour toi* Sur le chemin de la foi inébranlable.
Qu’Il nous dirige par ta sainte intercession* Afin que nous parvenions un jour au Royaume* Où le Père et le Fils et le Très Saint Esprit* Règnent à jamais et dans les siècles des siècles. Amen !

Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
MARIE PROPTOTYPE DE CEUX QUI SONT SAUVES EN CHRIST
 
Dans l'Église orthodoxe la Vierge Marie est l'image de ceux qui sont sauvés. Si Jésus-Christ est le Sauveur, Elle est, par excellence, l'image de ceux qui sont sauvés. Elle est, dans tous les aspects de sa vie, non pas la grande exception, mais plutôt le grand exemple. Depuis sa conception jusques à sa Dormition, elle révèle à quel point tous les gens doivent être (quand ils sont véritablement sanctifiés par l'Esprit Saint) serviteurs de Dieu et imitateurs du Christ.
 
Dans la fête de l'Entrée de la Mère de Dieu au Temple, nous voyons comment la mère du Christ est constamment chantée dans des hymnes comme le "temple vivant de la sainte gloire du Christ notre Dieu." Elle est saluée comme "l'arche vivante qui contient le Verbe qui ne peut être contenu". Elle est glorifiée comme "le temple qui va contenir Dieu", consacrée par l'Esprit pour être la "demeure du Tout Puissant". "Elle entre dans le Saint des Saints pour devenir elle-même le "Saint des Saints animés", celui en qui le Christ est formé, faisant ainsi d'elle, et de tous ceux qui font un avec elle dans la foi, la "demeure du ciel."
 
Nous sommes tous faits pour être des temples vivants de Dieu. Nous sommes tous créés pour être des demeures de Sa gloire. Nous sommes tous façonnés à Son image et à Sa ressemblance pour être demeures de Sa présence.
 
Le premier martyr chrétien, le protodiacre Etienne dont la mémoire est célébrée le troisième jour après la Nativité, a été mis à mort pour proclamer cette merveille quand il a témoigné que "le Très Haut n'habite pas dans des maisons faites de mains d'hommes." Pour cela, comme Jésus lui-même, il a été accusé d'avoir planifié la destruction du temple terrestre à Jérusalem (Actes 7:48; 6:14 ).
 
L'apôtre Paul proclame cette même doctrine, clairement et sans équivoque quand il écrit aux Corinthiens et à nous-mêmes que "nous sommes ouvriers avec Dieu, vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu" (I Cor. 3:9).
 
Ce même enseignement se trouve dans l'Epitre de l'apôtre aux Ephésiens, comme confirmation des paroles de Jésus dans l'Evangile enregistrées par saint Jean, selon lesquelles "si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et ferons notre demeure en lui "(Jn 13:23).
 
Jésus-Christ, le Fils, le Verbe et l'Image de Dieu, est physiquement et spirituellement formé dans le corps de la Vierge Marie, afin qu'Il puisse être formé en nous aussi (cf. Gal. 4:19). Tel est le sens de la Nativité, qui est le sens de la vie elle-même: le Christ en nous et nous en Christ, Dieu avec nous et nous avec Dieu. L'Esprit dans nos cœurs, afin que l'Esprit puisse s'écouler hors de nous, et sanctifier le monde autour de nous. Il ne s'agit pas de simple symbolisme, de langage exalté de la Liturgie et des Écritures. C'est quelque chose de très sérieux!
(Père Thomas Hopko)
 
Source: Version française Claude Lopez-Ginisty http://orthodoxologie.blogspot.fr
 
Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

History of The Syriac Music Church

(Source: Drs Gewargis Acis )

Music of the Syriac Orthodox Church is enriched and has a sterling history running from the beginning of our times derived from the ancient Sumerian and Acadian musical period.

Excavations proved that music in Mesopotamia began with the Sumerians in 4500 BC and that there were schools of music in that area since that time. Music used in many fields of life especially in the religious ceremonies where it played an imported role.

The Acadian octave (from one note to its equivalent in a higher register) was divided into 24-quartertones. Every eight keys formed a scale. These scales did not get over the entire octave; while they were built on the first four tones only (tetra chord). These tetra chords were combined thereafter with each other until they made up to 3000 different complete scales. A lot of them did not give musical satisfaction and were reduced to almost 200. Today about 10 are in use.

The early Christians sang different type of songs and especially from the Psaltery. It was decided in the early Church to pray and sing in Aramaic the "international" language at that time. Already though, with the establishing of Church, the Acadian seven-tones´ scale was used, the tones which came to Palestine probably with the returning Jews who were liberated by Cyrus about 539 BC. These scales have been used in Jerusalem from 444 BC.

After the destruction of Jerusalem in 70 AC, the early believers moved to Antioch together with Peter the founder of Christian church of Antioch. At that time Antioch was an important bridge between east and west and the point of meeting for other cultures. After the entry of Christianity into the Middle East in the second-third Century, the Christian mass service in Antioch standardized by using the Acadian main tones but in a particular order.

Scales from Acadia took form of eight different tones, a new one for each Sunday, beginning from the Church Consecration’s Sunday (first Sunday in November). These eight scales became the basis of the oriental music which is used until today in all the Middle East, Iran, Greece, Turkey and North Africa.

Bar Dayson (154 – 222 AC) composed 150 hymns. His hymns were so popular that they were sung generations after him. He fell into conflict with the Syrian Orthodox Church management. St. Ephraim (303-373 AC) was the successor of Bar Dayson in introducing new form of music into Church and to eliminate Bar Dayson’s teachings. He wrote nearly thirty thousand hymns and established the women choir.

St. Ignatios I Nurono "the Illuminator" (68-107 AC) founded the two alternating choirs. The holy Chamoun Ibn Sabaghin from Babel entered thereafter this form to the Eastern Church in 341. He called choirs for "Chorous". St. Ephram was followed by many famous church leaders like Rabula (360-435 AC), Shamoun Quqoyo (485-536 AC) and others. St. Jacob d’Orhoy (of Edessa) (+708) gathered all kinds of musical forms in the Syriac Orthodox Church and released them the current musical structure form .

All these hymns are protected today in the Beth Gazo (The Treasury of Chants) which contains up to 2500 different compositions, out of which about 700 or so survive. In the 1992 the Syriac Musician Nuri Iskandar released a notated Beth Gazo.

 
Photo de Drs Gewargis Acis.
 
Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,15-24.

En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Extrait da Divine Liturgie de Saint Basile (4e siècle) .

Chers amis. A lire ce texte, vous qui en êtes familiers, vous retrouverez sans peine les racines Syriaques (De notre Liturgie d'Antioche-Jérusalem / St Jacques) de cette Prière Eucharistique de St Basile.
(Prière eucharistique, 1ère partie (trad. coll. Icthus, vol. 9, p. 72) 
 

« Va sur les routes et dans les sentiers...pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie »

 

Saint, Saint, Saint es-tu vraiment, Seigneur notre Dieu, il n'est pas de limite à la grandeur de ta sainteté :

tu as disposé avec droiture et justice toutes choses.

Tu as façonné l'homme avec le limon de la terre, tu l'as honoré de l'image même de Dieu, tu l'as placé dans un Paradis de délices en lui promettant, s'il observait les commandements, l'immortalité et la jouissance des biens éternels.

Mais il a transgressé ton commandement, Dieu véritable, et, séduit par la ruse du serpent, victime de son propre péché, il s'est soumis à la mort.

Par ton juste jugement, il fut chassé du Paradis dans notre monde, renvoyé à la terre d'où il avait été tiré. 


Mais tu disposais pour eux, dans ton Christ, le salut par la nouvelle naissance, car tu n'as pas rejeté pour toujours la créature que tu avais créée dans ta bonté ; tu as veillé sur elle de multiples façons dans la grandeur de ta miséricorde.

Tu as envoyé des prophètes, tu as fait des miracles par les saints qui, dans chaque génération, te furent agréables ; tu as donné la Loi pour nous secourir ; tu as établi les anges pour nous garder. 


Et quand vint la plénitude des temps, tu nous a parlé dans ton Fils unique, par qui tu as créé l'univers ; il est le rayonnement de ta gloire et l'image de ta nature ; il porte tout par sa puissante parole ; il n'a pas gardé jalousement son égalité avec Dieu, mais Dieu de toute éternité, il a paru sur la terre, il a vécu avec les hommes, a pris chair de la Vierge Marie, accepté la condition d'esclave, assumé notre corps de misère, pour nous rendre conformes à son corps de gloire (He 1,2-3 ;Ph 2,6-7 ;3,21). 


Comme par l'homme le péché était entré dans le monde, et par le péché la mort, il a plu à ton Fils unique, lui qui était éternellement dans ton sein, ô Père, mais est né d'une femme, de condamner le péché dans sa chair, afin que ceux qui mouraient en Adam, aient la vie dans le Christ (Rm 5,12 ;8,3).

En habitant dans ce monde, il nous a donné des préceptes de salut, nous a détournés de l'erreur des idoles, amenés à te connaître, toi, Dieu véritable. Par là il nous a conquis pour lui comme un peuple choisi, un sacerdoce royal, une nation sainte (1P 2,9).

Mardi 3 NOVEMBRE 2015. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne Pères de l'Eglise orthodoxie-orientale
2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:17
"A moins de prier pour les ennemis, l'âme ne peut pas avoir de paix. L'âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l'homme. Sur la Croix, le Seigneur à souffert pour les hommes, et son âme à été dans l'agonie pour chacun de nous."

"A moins de prier pour les ennemis, l'âme ne peut pas avoir de paix. L'âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l'homme. Sur la Croix, le Seigneur à souffert pour les hommes, et son âme à été dans l'agonie pour chacun de nous."

 
Saint Grégoire de Parumala, qui êtes-vous ?...

 

 

 

Evêque en Inde (+ 1902), il fut Canonisé par l'Église Orthodoxe du Malankare (Kerala) en 1947.


"Né en 1848, destiné au service du ministère dès ses dix ans, il reçut la consécration épiscopale à peine âgé de vingt-huit ans après avoir été appelé à quitter le monastère où il s’était retiré.


Remarquable théologien, il se révéla être un pasteur d’une grande charité et d’une grande écoute. 

Il organisa avec amour la vie du diocèse confié à ses soins.

A sa mort, sa popularité était si grande, qu’en 1947 le synode de notre Eglise-mère Orthodoxe Malankare décida sa canonisation, ce qui constitua un évènement rarissime..

Métropolite Indien, Mar Gregorios, en tant qu' Evêque de Parumala (au sud de Kottatam), construisit un séminaire et l'Eglise des Saints Pierre et Paul où reposent aujourd'hui ses reliques , lesquelles sont très vénérées par les fidèles tout au long de l'année, en particulier pour le Grand Pèlerinage Annuel du 2 Novembre . 

A cette occasion, les fidèles se rendent par miliers à Parumala, souvent à pied,marchant parfois plusieurs jours .

Naturellement, même si nous sommes heureux d'organiser au Kerala un pèlerinage aux sources, pour les "Chrétiens de St Thomas" de France, il est plus facile de se rendre en notre Monastère Syriaque de N-D de Miséricorde, lors du "Week end de Toussaint" pour honorer ce grand Saint et Thaumaturge de notre Tradition Syro-Malankare !

Pour vivre des instants de profonde communion avec les

Chrétiens persécutés en Syrie, en Iraq, en Egypte, aux

Indes, en Europe et partout ou nos frères et soeurs en

Christ sont persécuttés , pour que s'exprime l'unanimité

du Témoignage Chrétien :

 

Tous au Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde 

pour les festivité de la Saint Gregorios le "Weekend 

de Toussaint" , les 1 et 2 Novembre !

 

 

  • Actes 27: 9-26
  • 09 Il s’était écoulé pas mal de temps, puisque même le jeûne du Grand Pardon était déjà passé, et déjà la navigation était devenue dangereuse, si bien que Paul ne cessait de les avertir :
  • 10 « Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages ni beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et le bateau, mais encore pour nos vies. »
  • 11 Mais le centurion faisait davantage confiance au pilote et à l’armateur qu’aux paroles de Paul.
  • 12 Et comme le port n’était pas adapté pour y passer l’hiver, la plupart ont été d’avis de reprendre la mer, afin d’atteindre, si possible, Phénix, un port de Crète ouvert à la fois vers le sud-ouest et le nord-ouest, et d’y passer l’hiver.
  • 13 Comme un léger vent du sud s’était mis à souffler, ils s’imaginaient pouvoir réaliser leur projet ; ayant donc levé l’ancre, ils essayaient de longer de près la Crète.
  • 14 Mais presque aussitôt, venant des hauteurs de l’île, s’est déchaîné le vent d’ouragan qu’on appelle euraquilon.
  • 15 Le bateau a été emporté, sans pouvoir tenir contre le vent : nous sommes donc partis à la dérive.
  • 16 En passant à l’abri d’un îlot appelé Cauda, nous avons réussi, non sans peine, à garder la maîtrise de la chaloupe.
  • 17 On l’a hissée à bord, puis on a utilisé des câbles de secours pour ceinturer le bateau : craignant d’aller s’échouer sur les hauts-fonds de la Syrte, on a fait descendre l’ancre flottante, et ainsi on continuait à dériver.
  • 18 Le lendemain, comme la tempête nous secouait avec violence, on a jeté le superflu par-dessus bord.
  • 19 Le troisième jour, les matelots ont lancé, de leurs propres mains, le gréement du bateau à la mer.
  • 20 Depuis bien des jours, ni le soleil ni les étoiles ne se montraient et une tempête d’une violence peu commune continuait à sévir : désormais, tout espoir d’être sauvés nous était enlevé.
  • 21 Les gens n’avaient plus rien mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout au milieu d’eux, a pris la parole : « Mes amis, il fallait m’obéir et ne pas quitter la Crète pour gagner le large : on aurait évité ces dommages et ces pertes !
  • 22 Mais maintenant, je vous exhorte à garder confiance, car aucun de vous n’y laissera la vie, seul le bateau sera perdu.
  • 23 Cette nuit, en effet, s’est présenté à moi un ange du Dieu à qui j’appartiens et à qui je rends un culte.
  • 24 Il m’a dit : “Sois sans crainte, Paul, il faut que tu te présentes devant l’empereur, et voici que, pour toi, Dieu fait grâce à tous ceux qui sont sur le bateau avec toi.”
  • 25 Alors, gardez confiance, mes amis ! J’ai foi en Dieu : il en sera comme il m’a été dit.
  • 26 Nous devons échouer sur une île. »

  • Hébreux 10: 32-33
  • 32 Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances,
  • 33 tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades, tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi.
  •  
  •  11: 7 
  • 07 Grâce à la foi, Noé, averti de choses encore invisibles, accueillit cet oracle avec respect et construisit une arche pour le salut de sa famille. Sa foi condamnait le monde, et il reçut en héritage la justice qui s’obtient par la foi.
  •  
  • Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10: 34 – 42
  • 34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
  • 35 Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :
  • 36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
  • 37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;
  • 38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.
  • 39 Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.
  • 40 Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.
  • 41 Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
  • 42 Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »

Les photo d'hier sur Facebook:

https://www.facebook.com/mgr.philippemarie/posts/10208181477277541?pnref=story

 

Certains Chrétiens Orthodoxes, dont des membres de la famille ne sont pas Orthodoxes, ou ne pratiquent plus la Foi Orthodoxe, pensent qu'ils devraient évacuer l'Église des funérailles. Ils s'imaginent que leurs propres ne viendraient pas assister à un Office, vu la pratique courante de la crémation des corps et les cérémonies funèbres laïques, se demandant dès lors pourquoi se fatiguer à prévoir des choses qui ne signiferont rien pour les proches. Cependant, nous devons nous souvenir que ce qui compte, ce n'est psa si nous avons des proches qui viennent à nos funérailles, car en finale, l'Office des défunts, c'est pour nous qu'il est important. Nous avons tous besoin des prières de l'Église au moment de quitter cette vie, dès lors il est important que nous prévoyons des funérailles Orthodoxes.  Il y a aussi le rôle que les cimetières peuvent jouer dans notre propre vie spirituelle, car un cimetière est un clair rappel de notre propre état de mortel. J'ai déjà choisi l'endroit où mon corps sera enseveli sur le terrain de notre monastère, et j'ai fait réaliser mon cercueil (qui servira d'étagère pour des livres qu'on pourra facilement enlever le jour venu). Voir l'endroit où l'on sera enterré plus tard est une bonne manière de nous souvenir de l'importance de mener une vie de repentance, étant toujours prêt pour le jour où notre vie arrivera à son terme. Et lorsque surviendra ce jour, nous aurons la bienheureuse assurance que l'Église, qui nous aura soutenu durant notre vie, sera là pour nous soutenir au moment où nous quitterons ce monde.  Dans l'amour du Christ, Higoumène Tryphon

Certains Chrétiens Orthodoxes, dont des membres de la famille ne sont pas Orthodoxes, ou ne pratiquent plus la Foi Orthodoxe, pensent qu'ils devraient évacuer l'Église des funérailles. Ils s'imaginent que leurs propres ne viendraient pas assister à un Office, vu la pratique courante de la crémation des corps et les cérémonies funèbres laïques, se demandant dès lors pourquoi se fatiguer à prévoir des choses qui ne signiferont rien pour les proches. Cependant, nous devons nous souvenir que ce qui compte, ce n'est psa si nous avons des proches qui viennent à nos funérailles, car en finale, l'Office des défunts, c'est pour nous qu'il est important. Nous avons tous besoin des prières de l'Église au moment de quitter cette vie, dès lors il est important que nous prévoyons des funérailles Orthodoxes. Il y a aussi le rôle que les cimetières peuvent jouer dans notre propre vie spirituelle, car un cimetière est un clair rappel de notre propre état de mortel. J'ai déjà choisi l'endroit où mon corps sera enseveli sur le terrain de notre monastère, et j'ai fait réaliser mon cercueil (qui servira d'étagère pour des livres qu'on pourra facilement enlever le jour venu). Voir l'endroit où l'on sera enterré plus tard est une bonne manière de nous souvenir de l'importance de mener une vie de repentance, étant toujours prêt pour le jour où notre vie arrivera à son terme. Et lorsque surviendra ce jour, nous aurons la bienheureuse assurance que l'Église, qui nous aura soutenu durant notre vie, sera là pour nous soutenir au moment où nous quitterons ce monde. Dans l'amour du Christ, Higoumène Tryphon

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,51-57.

Frères, c'est d'un mystère que je vous parle : nous ne mourrons pas tous ; mais tous nous serons transformés,
en un instant, en un clin d'œil, au son de la dernière trompette, car la trompette retentira et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
Lors que ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : " La mort a été engloutie pour la victoire. "
" O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? "
Or l'aiguillon de la mort, c'est le péché et la puissance du péché, c'est la loi.
Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par Notre-Seigneur Jésus-Christ !


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,25-29.

En ce temps-là, Jésus dit à la foule des Juifs : En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient - et c'est maintenant - où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront.
Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ;
Et il lui a aussi donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme.
Ne vous en étonnez pas ; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix
Et ils en sortiront, ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie ; ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de condamnation.

Par Saint Cyprien

(v. 200-258), évêque de Carthage et martyr 
Sur la mort § 20 ; PL 4, 596s (trad. Orval) 

 

 

« Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » (Jn 11, 25)

 

 

Nous ne devons pas pleurer nos frères que l'appel du Seigneur a retirés de ce monde, puisque nous savons qu'ils ne sont pas perdus mais partis avant nous : ils nous ont quittés comme des voyageurs, des navigateurs, pour nous précéder.

Nous devons donc les envier au lieu de les pleurer, et ne pas nous vêtir ici-bas de sombres vêtements alors qu'ils ont revêtu là-haut des robes blanches.

Ne donnons pas aux païens l'occasion de nous reprocher avec raison de nous lamenter sur ceux que nous déclarons vivants auprès de Dieu, comme s'ils étaient anéantis et perdus.

Nous trahissons notre espérance et notre foi si ce que nous disons paraît feinte et mensonge.

Il ne sert à rien d'affirmer son courage en parole et d'en détruire la vérité par les faits... 

Lorsque nous mourons, nous passons par la mort à l'immortalité ; et la vie éternelle ne peut être donnée que si nous sortons de ce monde.

Ce n'est pas là un point final mais un passage.

Au terme de notre voyage dans le temps, c'est notre passage dans l'éternité.

Qui ne se hâterait vers un plus grand bien ?

Qui ne désirerait être changé et transformé à l'image du Christ ?... 

Notre patrie, c'est le ciel... Là un grand nombre d'êtres chers nous attend, une immense foule de parents, de frères et de fils nous désire ; assurés désormais de leur salut, ils pensent au nôtre...

 

Hâtons-nous d'arriver à eux, souhaitons ardemment d'être vite auprès d'eux et d'être vite auprès du Christ.

 

Lundi 2 NOVEMBRE 2015. St Gregorios de Parumala.Commémoraison des fidèles défunts. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

« Sur les traces de la Sainte

Famille » :

Voici le nouveau circuit de pèlerinage que propose le ministère du Tourisme égyptien, en lien avec l’Eglise copte orthodoxe.

La fuite de la Sainte Famille en Egypte est rapportée au chapitre 2 de l’Evangile de Saint Matthieu.

Le Roi Hérode, ayant pris connaissance de la naissance du « Roi des Juifs » à Bethléem, et craignant pour son pouvoir, envoie ses soldats tuer tous les enfants mâles de moins de deux ans.

Averti en songe de ce cruel dessein, Joseph prend l’Enfant Jésus et sa mère, nous dit l’Evangile, et tous les trois partent se réfugier en Egypte, où ils resteront pendant trois ans et demie, jusqu’à la mort d’Hérode.

De cette étape égyptienne, l’Evangile n’en dit pas plus.

Selon l’Eglise copte, la Sainte Famille aurait d’abord séjourné dans le delta du Nil puis serait passée dans la région du Caire, puis à Memphis, avant de gagner le sud et la Haute Egypte.

Leur périple les aurait menés jusqu’à Doronka, juste avant Assiout, où se trouve aujourd’hui le monastère copte-orthodoxe de la Vierge Marie.

Un véritable périple, que propose de suivre ce nouveau pèlerinage, à la découverte de lieux évocateurs, portant les traces du passage de Marie, Joseph et de l’Enfant.

Source : fr.radiovaticana.va 

L'auteur :  Saint Silouane l'Athonite (+ 1937)

Moine russe de souche paysanne, le staretz Silouane passa sa vie de simple moine au monastère Saint Pantéleimon, au Mont Athos.

De l'amour :

"A moins de prier pour les ennemis, l'âme ne peut pas avoir de paix. L'âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l'homme. Sur la Croix, le Seigneur à souffert pour les hommes, et son âme à été dans l'agonie pour chacun de nous.
Le Seigneur m'a appris l'amour des ennemis. Privés de la grâce divine, nous ne pouvons pas aimer les ennemis, mais l'Esprit Saint apprend à aimer ; et alors on aura de la compassion même pour les démons, car ils se sont détachés du bien, ils ont perdu l'humilité et l'amour de Dieu.
Je vous en supplie, faites un essai. Si quelqu'un vous offense, ou vous méprise, ou vous arrache ce qui vous appartient, ou persécute l'Eglise, priez le Seigneur en disant : " Seigneur, nous sommes tous tes créatures ; aie pitié de tes serviteurs et tourne-les vers le repentir. " Alors, tu porteras perceptiblement la grâce dans ton âme. Au commencement, force ton coeur à aimer tes ennemis ; le Seigneur, voyant ta bonne intention, t'aidera en tout, et l'expérience elle-même t'instruira. Mais celui qui pense du mal de ses ennemis, l'amour de Dieu n'est pas en lui, et il n'a pas connu Dieu.
Quand tu prieras pour tes ennemis, la paix viendra sur toi ; et lorsque tu aimeras tes ennemis, sache qu'une grande grâce divine vit en toi ; je ne dis pas qu'elle soit déjà parfaite, mais elle est suffisante pour le salut. Si, par contre, tu injuries tes ennemis, c'est le signe qu'un esprit mauvais vit en toi et qu'il introduit dans ton coeur de mauvaises pensées ; car, comme l'a dit le Seigneur, c'est du coeur que jaillissent les bonnes ou les mauvaises pensées.
Un homme bon pense : " Tout homme qui s'éloigne de La vérité va à sa perte ", et c'est pourquoi il à pitié de Lui. Mais L'homme qui n'a pas appris du Saint-Esprit à aimer ne priera certes pas pour ses ennemis. Celui qui à appris du Saint-Esprit à aimer, souffrira toute sa vie pour ceux qui ne se sauvent pas ; il verse de nombreuses larmes pour les hommes, et La grâce divine lui donne la force d'aimer ses ennemis. Si tu ne les aimes pas, au moins ne les rabroue pas et ne les maudis pas ; et cela sera déjà un progrès. Mais si quelqu'un Les maudit et les injurie, il est clair qu'un mauvais esprit vit en lui ; s'il ne se repent pas, à sa mort il ira là où demeurent les esprits mauvais. Puisse le Seigneur préserver toute âme d'un pareil malheur.

Comprenez, c'est si simple. Ils sont à plaindre ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui s'opposent à Lui ; mon coeur souffre pour eux, et les larmes coulent de mes yeux. Nous pouvons clairement voir et le Paradis et les tourments nous avons connu cela par le Saint-Esprit. Et voici que le Seigneur Lui-même à dit "le Royaume de Dieu est au-dedans de vous " (Lc. 7,21). Ainsi, c'est des ici-bas que commence la vie éternelle ; et Les tourments éternels, eux aussi, commencent des ici-bas.


L'orgueil nous fait perdre la grâce et, en même temps qu'elle, l'amour pour Dieu et l'audace dans la prière ; l'âme est alors tourmentée par de mauvaises pensées et ne comprend pas qu'il faut s'humilier et qu'il faut aimer les ennemis, sans quoi on ne peut pas plaire à Dieu.

Tu dis : " L'ennemi persécute notre sainte Eglise. Comment pourrais-je donc l'aimer ? " A cela, je te répondrai "ta pauvre âme n'a pas connu Dieu ; elle n'a pas connu combien Il nous aime et avec quel désir Il attend que tous les hommes se repentent et soient sauvés. Le Seigneur est Amour " Il a donné sur terre le Saint-Esprit qui apprend à l'âme à aimer les ennemis et à prier pour eux afin qu'ils soient, eux aussi, sauvés. C'est cela, l'amour. Mais si on les juge d'après leurs actions, ils méritent un châtiment.

Gloire au Seigneur de ce qu'Il nous aime tant et que, par le Saint-Esprit, II nous pardonne nos péchés et nous révèle ses mystères.


Le Seigneur nous à commandé : " Aimez vos ennemis " (Matth. 5, 44). Mais comment peut-on les aimer, quand ils font le mal ? Ou comment aimer ceux qui persécutent la sainte Eglise ?

Lorsque le Seigneur marchait en direction de Jérusalem et que les Samaritains refusèrent de l'accueillir, Jean le théologien et Jacques étaient prêts à faire descendre le feu du ciel et à les anéantir pour cela. Mais le Seigneur leur dit avec bonté : " Je ne suis pas venu pour perdre Les hommes, mais pour les sauver " (Lc 9, 54-56). Ainsi, nous non plus, nous ne devons avoir qu'une seule pensée : que tous soient sauvés. L'âme à compassion des ennemis et prie pour eux, parce qu'ils se sont éloignés de la vérité et vont en enfer. Voilà ce qu'est l'amour pour les ennemis. Alors que Judas songeait à trahir le Seigneur, le Seigneur le reprit avec bonté ; nous aussi, nous devons agir avec bonté avec celui qui se perd, et alors nous serons sauvés par la miséricorde de Dieu.

On connaît l'amour par le Saint-Esprit. Et le Saint-Esprit, l'âme Le reconnaît à sa paix et à sa douceur. Oh ! comme nous devons remercier Dieu de son grand amour pour nous ! Pensez donc, frères très aimés, c'est à une âme pécheresse que Le Seigneur donne le Saint-Esprit et permet de connaître sa bonté. Et pour connaître Dieu, on n'a pas besoin de richesses, il faut seulement aimer son prochain, avoir un esprit humble, être sobre et obéissant ; grâce à ces bonnes dispositions, le Seigneur nous donne de Le connaître. Et que peut-il y avoir au monde de plus précieux que cette connaissance ? Connaître Dieu, savoir comme Il nous aime, comment Il nous élève spirituellement ?

Où pourrait-on trouver un père qui accepterait de mourir sur une croix pour les crimes de ses enfants ? Habituellement, un père est attristé et plaint son fils qui doit être châtié à cause de ses crimes ; mais, bien qu'il ait pitié de son fils, il Lui dira tout de même : " Tu n'as pas bien agi ; il est juste que tu sois puni pour tes mauvaises actions. "
Le Seigneur, Lui, ne nous dira jamais cela : à nous aussi, comme à l'apôtre Pierre, II dira : " M'aimes-tu ? " De même, au Paradis, II demandera à tout le monde "m''aimez-vous ? " Et tous répondront :
" Oui, Seigneur, nous T'aimons. Tu nous à sauvés par tes souffrances sur La Croix, et maintenant Tu nous as donné le Royaume des Cieux. "
Et au Ciel, personne n'aura honte, comme eurent honte Adam et Eve après La chute, mais il n'y aura que douceur, amour et humilité. Non pas une humilité telle que nous La voyons maintenant, lorsque nous nous humilions et que nous endurons des reproches, ou quand nous nous estimons pires que tous ; Mais tous auront l'humilité du Christ, qui est inconcevable pour les hommes, sauf pour ceux qui l'ont connue par le Saint-Esprit.

Je n'arrive pas I comprendre pourquoi les hommes ne demandent pas La paix du Seigneur. Le Seigneur nous aime tant qu'Il ne nous refusera rien. Autrefois je ne Le savais pas, et je pensais : Le Seigneur va-t-Il s'occuper de moi alors que je L'ai tellement offensé ? Mais mon âme fut remplie par l'amour divin et par La douceur du Saint-Esprit, et avec une telle profusion que si le Seigneur m'avait demandé:
" Veux-tu que Je te donne encore de mon amour et de la grâce du Saint-Esprit ? " mon âme aurait dit " Tu vois, Seigneur, je ne peux supporter davantage, sinon je mourrai. " Et si la merveilleuse bonté du Seigneur est tellement généreuse même pour un pécheur, que dire alors des Saints ? Quelle grâce doivent-ils avoir ?

Quelqu'un se demandera peut-être : " Pourquoi Le Seigneur ne m'aime-t-Il pas autant et ne me donne-t-Il pas, à moi aussi, une telle grâce ? ~ Un ermite demanda à saint Antoine "pourquoi, Abba Antoine, fais-tu moins d'efforts que moi, mais as-tu une plus grande gloire que moi ? " A cela, saint Antoine répondit: " Parce que j'aime Dieu plus que toi. "
Nous aussi, nous devons penser à cela, et nous souvenir que celui qui aime Dieu aime aussi son frère, comme le dit Jean le Théologien (I Jn 4, 21) ; et lorsque quelqu'un nous offense, il faut prier pour lui comme pour soi-même ; et ainsi cela deviendra une habitude. Par nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire, mais le Seigneur nous assiste, car Il nous aime."

 

http://www.silouane.info/texte_silouane.htm 

Lundi 2 NOVEMBRE 2015. St Gregorios de Parumala.Commémoraison des fidèles défunts. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Vous espérez peut-être consolider votre mariage?...

Cela fait peut-être des années que vous êtes marié(e) et vous vous sentez sûr de vos liens réciproques ; ou alors peut-être êtes-vous en train de commencer à vivre le vôtre. Les sentiments des femmes mariées à propos de leur mariage passent souvent par des hauts et des bas, mais quasiment tous les couples sont d’accord pour dire qu’ils veulent un mariage qui fasse grandir l’amour qu’ils ressentent l’un envers l’autre.

Est-ce toutefois encore possible ? Les taux de divorce continuent d’exploser et nous sommes nombreux à avoir vu des relations s’effondrer alors que nous pensions qu’elles dureraient toute une vie.

Steve Bollman, le fondateur de Paradisus Dei*, croit tant à une prévention réussie du divorce (et à un mariage fabuleux) qu’il a lancé un programme en neuf séances proposé gratuitement à toutes les paroisses, Le grand cru : les 7 étapes d’un mariage comblé.

À ses yeux, l’Église n’est pas la seule à insister sur la permanence du mariage, puisque des études scientifiques sérieuses ont montré que le mariage rend — globalement — plus heureux, et offre une meilleure santé et prospérité tout en agissant positivant sur la chimie de notre cerveau.

Ce programme propose dans un premier temps à ceux qui veulent se prémunir contre le divorce les trois étapes suivantes :

  1. Honorez vos engagements nuptiaux : être évidemment physiquement fidèle à sa femme au quotidien (l’infidélité augmentant de 300% les chances de divorce), mais pas seulement : ne pas avoir recours à la pornographie qui, d’après les neurologues, est traitée par notre cerveau comme une relation sexuelle réelle ; et, encore, être disposé à donner sa vie pour sa femme ou son mari.
  2. Utilisez votre argent pour les autres : on sait qu’un quart des couples mariés vivent une situation de stress financier chaque année et que les conflits d’argent sont l’une des causes les plus courantes de disputes. Commençons à voir l’argent comme un atout qui nous a été confié pour le bien des autres, et il sera source de bonheur, un sentiment que connaît notre cerveau à chacun des cadeaux et des dons que nous faisons.
  3. Donnez de votre temps à Dieu : plusieurs études montrent qu’aller à la messe toutes les semaines réduit les risques de divorce, puisque ceux qui n’y vont jamais ont 2,5 fois plus de chances de divorcer ! La fréquentation d’une église modifie le comportement et le cœur. Si vous n’allez pas régulièrement à la messe, vous êtes-vous demandé pourquoi ? Si en revanche vous le faites, êtes-vous toujours disposé à recevoir la grâce ?

Bien sûr, nous attendons plus de notre mariage que le seul fait de ne pas le voir s’effondrer. Ceux qui s’emploieront à suivre ces étapes feront le choix d’une vocation : celle de vivre pleinement avec une autre personne.

Cela fonctionne-t-il vraiment ? Selon Paradisus Dei, « 4 couples sur 5 qui ont suivi les 7 étapes se décrivent comme très heureux en mariage, 1 sur 5 comme heureux et aucun comme malheureux dans son couple ». Si on les compare au taux de divorce en France, ces statistiques sont assez incroyables.

Ne laissez pas certains dans notre société vous convaincre de l’inverse : le mariage est plus qu’une belle cérémonie ou un moyen de réduire peu à peu nos insatisfactions. Pour beaucoup, c’est la voie vers une joie durable et, au final, vers le Paradis.

 

* Programme catholique américain d’éducation et d’enrichissement pour les hommes, les femmes et les familles.

Lundi 2 NOVEMBRE 2015. St Gregorios de Parumala.Commémoraison des fidèles défunts. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
L'oreille du serviteur
Livre d'Isaïe 50, 4-9
« Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé . »
 
Corps exposé
Le Seigneur donne le langage, il ouvre l’oreille, sa parole réveille… Dieu est toujours en quête de relation avec l’homme, à l’initiative d’une tentative de dialogue, dans l’espoir et la foi d’une rencontre avec celui que dès le sein maternel, il a aimé. Nous reconnaissons le Christ dans ce poème du serviteur, mais nous pouvons nous aussi être identifiés à cet homme de foi maltraité par ses congénères. Celui qui écoute et se laisse instruire par Dieu, celui qui toujours marche en sa présence, même dans l’inconnu et le risque ; celui qui exerce sa liberté et guide Dieu jusqu’aux marges de l’humanité ; celui qui jamais ne se dérobe à lui-même ni à son semblable, ni à Dieu ; celui là, comme le Christ, est réprouvé dans sa chair, montré d u doigt, frappé à mort depuis l’enfance *, condamné à l’ostracisme et coiffé d’une mitre d’infamie. 

Le serviteur souffrant est tous les stigmatisés que l’on outrage sans raison, avec pour défenseur le Seigneur Dieu, lui même atteint par les offenses et les humiliations qui lui sont infligées. L’homme de Dieu est toujours comme Dieu exposé, il ne se protège pas, il ne cache pas son visage, il présente son dos, il s’offre sur la croix, il est mené à la peine capitale. Blessé profondément, meurtri dans ma chair, je demeure cependant dans l’espérance et je connais l’issue. Quelqu’un a-t-il une accusation a` porter contre moi ? Qu’il s'avance ! Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera ? 

* Psaume 87, 16(Source: Signe dans la Bible)
Lundi 2 NOVEMBRE 2015. St Gregorios de Parumala.Commémoraison des fidèles défunts. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

Lundi 2 NOVEMBRE 2015. St Gregorios de Parumala.Commémoraison des fidèles défunts. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Braulion de Saragosse

(vers 590-651), évêque 
Lettre 19 ; PL 80, 665 (trad. bréviaire rev.) 


 

« En voyant la veuve, le Seigneur Jésus...lui dit : ' Ne pleure pas ' » (Lc 7,13)

 

      Le Christ, espérance de tous les croyants, appelle ceux qui quittent ce monde non pas des morts mais des dormants lorsqu'il dit :

« Lazare, notre ami, s'est endormi » (Jn 11,11) ; l'apôtre Paul à son tour ne veut pas que nous soyons « attristés au sujet de ceux qui se sont endormis » (1Th 4,13).

Par là, si notre foi tient que « tous ceux qui croient » au Christ, selon sa parole dans l'Évangile, « ne mourront jamais » (Jn 11,26), nous savons que lui n'est pas mort et que nous-mêmes ne mourrons pas.

C'est parce que « au signal donné par la voix de l'archange et à l'appel de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts ressusciteront » (1Th 4,16).

Que l'espérance de la résurrection nous encourage donc, puisque nous reverrons alors ceux que nous avons perdus.

Il importe que nous croyions fermement en lui, c'est-à-dire que nous obéissions à ses préceptes, car il met sa puissance suprême à relever les morts plus facilement que nous n'éveillons ceux qui sont endormis. 


      Voilà ce que nous disons et pourtant, je ne sais par quel sentiment, nous nous réfugions dans les larmes, et le sentiment du regret entame notre foi.

Hélas ! que la condition de l'homme est pitoyable, et sans le Christ combien notre vie est vaine !

Mais toi, ô mort, qui as la cruauté de briser l'union des époux et de séparer ceux que l'amitié unit, dès maintenant ta force est écrasée.

Dès maintenant ton joug impitoyable est broyé par celui qui te menaçait par les paroles du prophète Osée :

« Ô mort, je serai ta mort »

(Os 13,14 Vulg).

C'est pourquoi, avec l'apôtre Paul, nous jetons ce défi : « Ô mort, où est ta victoire ?

Ô mort, où est ton dard venimeux ? »

(1Co 15,55)

Celui qui t'a vaincu nous a rachetés, il a livré son âme bien-aimée aux mains des impies, afin de faire d'eux ses bien-aimés. 


      Il serait trop long de rappeler tout ce qui dans les saintes Écritures devrait nous apporter à tous la consolation.

Qu'il nous suffise d'espérer en la résurrection et d'élever nos regards vers la gloire de notre Rédempteur, car c'est en lui que nous sommes déjà ressuscités, comme notre foi nous le fait penser, selon le mot de l'apôtre Paul :

« Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui »

(Rm 6, 8).

 

Lundi 2 NOVEMBRE 2015. St Gregorios de Parumala.Commémoraison des fidèles défunts. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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