"When you see your brother, you see the Lord your God" (Abba Apollo) Lorsque tu regarde ton frère, tu vois le Seigneur notre Dieu. (Abba Apollo)
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
« Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant » : « Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Basile d'Ancyre († 362))
Par Saint Chromace d'Aquilée
(?-407), évêque
Homélies sur l'Evangile de Matthieu 5,1.3-4 ; CCL 9,405-407 (trad. bréviaire)
Mettre la lampe sur le lampadaire
Le Seigneur appelle ses disciples « lumière du monde »
(Mt 5,14) parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable (Jn 1,9), ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres.
Parce qu'il est lui même « le Soleil de justice » (Ma 3,20) le Seigneur peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière...
Éclairés par eux, nous-mêmes, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme le dit saint Paul :
« Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière »
(Ep 3,8).
Et encore :
« Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour »
(1Th 5,5).
Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre :
« Dieu est lumière » (1,5) et « Celui qui demeure en Dieu est dans la lumière » (1,7)...
Ainsi donc puisque nous avons la joie d'être délivrés des ténèbres de l'erreur, nous devons vivre dans la lumière, comme des fils de lumière...
Ce qui fait dire à l'apôtre Paul :
« Parmi eux, vous apparaissez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui portez la parole de vie » (Ph 2,15)...
Cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous...
Cette lampe de la Loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l'installer toujours dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d'en éclairer tous les croyants.
"Tu nous as faits orientés vers Toi, et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne se repose pas en Toi." (Saint Augustin d'Hippone, Confessions, Livre 1, ch. 1)
La parole de Dieu
|
Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 45
|
|
La méditation
Vous, moi, riches et pauvres, notables et marginaux, tous, nous sommes appelés à la sainteté. Le Ciel n’est pas rempli d’âmes pures comme celles des anges, mais d’hommes et de femmes qui ont eu l’humilité de se reconnaître pécheurs et qui ont choisi de se laisser aimer par Dieu et conduire par Lui jusqu’au bout du chemin. Personne ne peut se sentir exclu ou en exclure d’autres de la grande famille des baptisés, des saints. En effet, par le baptême nous sommes tous devenus « des fils de la lumière, des fils du jour »*.
À tout péché, miséricorde, personne ne peut être définitivement condamné, car, quel que soit son parcours et les accidents de la vie, la grâce de Dieu et la bonne « graine » de sainteté demeurent en chacun de nous. Pensons à Marie-Madeleine. « […] Quelle place pensez-vous que Madeleine occupe au Ciel ? Pour moi, je ne serais pas surpris que nous puissions un jour contempler la pécheresse repentie immédiatement après la Vierge Immaculée… ainsi je me disais : il est donc vrai que les plus grands pécheurs et les plus grandes pécheresses ont en eux ce qui fait les plus grands saints ; qui sait s’ils ne le deviendront pas un jour »**.
Puissions-nous donc tous, là où nous sommes, chacun à sa manière, unique et irremplaçable, rayonner modestement. Faible, fragile, notre lumière demande tous nos soins pour ne pas vaciller ou même s’éteindre. Peut-être même n’est-elle pas encore tout à fait pure, mais venue d’en haut, elle est celle du Christ qui vient nous visiter.
* Première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, chap5, verset 5
** Bienheureux Jean-Joseph Lataste, sermon 188(Source : Avent dans la Ville)
« Esprit puissant du Père, Toi qui sauves et raffermis » : « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous, Créateur des êtres visibles et invisibles, Toi qui sauves et raffermis, qui prends soin et pacifies, Esprit puissant du Père, Tu partages le même trône, la même gloire, la même action créatrice que le Père. Par Ton intermédiaire il nous a été révélé la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ; parmi ces Personnes Toi aussi Tu es reconnu être l'une d'elles, Toi l'incompréhensible. Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1, 2) : en planant sur les eaux avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude, Tu as déployé Tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés, et par là Tu nous as révélé le mystère de la Fontaine baptismale. Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur toutes les natures de tout ce qui existe, tous les êtres, à partir du néant. Par Toi sont renouvelés par la résurrection tous les êtres créés par Toi, au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas et le premier jour de la Terre des vivants. Celui qui a même nature que Toi, Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né, a obéi à Toi, dans notre nature, comme à son Père, unissant Sa volonté à la Tienne. Il T'a annoncé comme vrai Dieu, égal et consubstantiel à son Père très-puissant et il a fermé la bouche de ceux qui Te résistaient, en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12, 28), alors qu'il a pardonné ce qui était contre Lui. Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous, qui a été livré à cause de nos péchés et est ressuscité pour notre justification (Rm 4, 25). À Lui gloire par Toi, et à Toi louange avec le Père tout-puissant, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Grégoire de Narek (944-1010) - Le Livre de prières, n°33 (trad. SC 78, p. 206) )
CAMEROUN:
UNE CENTAINE DE DE JIHADISTE ARRÊTES, 900 OTAGES
LIBERES. HONNEUR AU CAMEROUN !
C’est le ministère camerounais de la défense qui a annoncé cette information relative à une grosse opération menée du 26 au 28 novembre 2015 contre Boko haram dans les localités frontalières avec le Nigeria et que cette opération aurait permis de neutraliser plus d’une centaine de jihadistes et de «libérer près de 900 otages (…) et de saisir une importante cargaison d’armes et de munitions, ainsi que les drapeaux blanc-noir de l’Etat islamique »
Sur les ondes de la Cameroonian Radio and Television, la chaine nationale, le gouvernement s’est félicité de cette opération. «Le succès de cette opération est la résultante de la parfaite synergie entre les forces de défense camerounaise, des opérations Emergence 04 et Alpha, la Force Multinationale Mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad, et la collaboration des forces armées nigérianes ».
Notons que la secte islamique fait des ravages au Cameroun depuis environ 6 ans.
« Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! » : « Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son Fils en conservant sa virginité, elle a allaité Celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté Celui qui porte l'univers dans sa main. Elle est Vierge et elle est Mère, que n'est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d'âme, pure d'esprit, droite d'intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu. Qu'en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d'elle est né Celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu'en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d'écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3, 15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s'est fait Lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l'ancienne alliance. Qu'en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu'en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu'en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son Fils, les a rendus parfaits. Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un Fruit très doux dont se nourrit le monde entier. Amen. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))
THEOLOGIE MORALE:
Chers amis. Aloho m'barekh.
Je recommande à nos amis de Région Parisienne de se rendre à la Conférence de Monsieur Bertrand Vergely
Thème: “Le sens de la vie.
La quête spirituelle”
Ce lundi 7 décembre 2015
"Le 7 décembre prochain, Bertrand Vergely, donnera l’onzième conférence – “Le sens de la vie. La quête spirituelle” de sa troisième série de conférences intitulée : «Morale et théologie. Introduction à la théologie morale ».
La conférence aura lieu, à partir de 19h30 (ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean XXIII
Mutuelle Saint Christophe
277 rue Saint-Jacques
75005 Paris
Entrée payante: 10 € (pas de carte bancaire).
Pour plus d’informations: 06 17 86 32 96.
Les vidéos de la troisième série sont disponibles sur:
http://orthodoxie.com/conference-de-bertrand-vergely-le-sens-de-la-vie-la-quete-spirituelle-lundi-7-decembre-2015/
« Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange et de tout éloge : éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie, élevez vers les hauteurs de la céleste Sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs. Ainsi soit-il. » Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)
CULTURE ET PATRIMOINE:
Nouvelles Brèves mises en ligne
|
|
|
Le tribunal administratif, saisi d'une demande en référé d'interruption des travaux d'enlèvement des cloisons des loges à l'Opéra de Paris vient de repousser cette demande, en constatant que la décision a été entièrement exécutée. C'est tout le problème (...) Lire la suite
|
|
|
|
A nouveau, le Musée Napoléon de Fontainebleau enrichit ses collections : le portrait de la princesse Napoleone Elisa Baciocchi (1806-1869) réalisé à l'aquarelle et à la gouache par Michel Ghislain Stapleaux en 1834 a été mis aux enchères par (...) Lire la suite
|
|
|
|
Comme Le Figaro du 18/9/15 l'avait révélé, c'est bien la Banque de France qui a acquis auprès de Sotheby's, en vente privée avant les enchères , le Portrait de Louis XIII de Philippe de Champagne et le portrait de la duchesse d'Orléans par Élisabeth (...) Lire la suite
|
|
|
|
Alors que la réouverture de la salle Labrouste, qui sera dédiée à la bibliothèque de l'INHA, attendue avec impatience par tous les historiens de l'art, aura lieu au premier trimestre 2016, la Bibliothèque nationale de France a fait l'acquisition, auprès (...) Lire la suite
|
|
|
|
On se souvient du tollé qu'avait déclenché la mise en vente de six peintures conservées par la Russborough House, en Irlande, dans le comté de Wicklow. La Fondation Alfred Beit chargée de gérer le musée affirmait qu'elle n'avait pas d'autre solution pour (...) Lire la suite
|
|
|
|
La Paysanne à la coupe de fruit, pendant du tableau intitulé Paysanne portant des fruits par Nicolas Tournier, vient d'être acquis par la Fondation Bemberg qui permet ainsi à ces deux pendants d'être à nouveau réunis. C'est une nouvelle qui réjouira (...) Lire la suite
|
|
Autres articles mis en ligne
|
|
|
Fragonard amoureux. Galant et libertin est la première exposition dédiée au pan érotique de l'œuvre de Fragonard, érotique entendu comme, précise le commissaire Guillaume Faroult - conservateur en chef, en charge des peintures françaises du XVIIIe (...) Lire la suite
|
|
|
|
Il maîtrisait le feu, elle dominait les airs si l'on en croit leur devise respective, celle de François Ier « Nutrisco et extinguo »,« je m'en nourris et je l'éteins », celle de Louise de Savoie, « Pennas dedisti, volabo et requiescam », « tu m'as donné (...) Lire la suite
|
|
|
|
« Morte en 1842 sous Charles X ». Voilà comment commence une émission de France-Culture, La Dispute, diffusée le 14 octobre dernier et qui avait pour objet notamment de critiquer l'exposition Vigée Le Brun du Grand Palais. On pourrait bien sûr penser à (...) Lire la suite
|
|
Également mis en ligne
|
Annonce de chercheur
|
|
|
Après des recherches et des publications consacrées aux maîtres menuisiers ébénistes François Garnier (mort en 1760) et son fils Pierre Garnier (1726/27-1806), je prépare désormais le catalogue raisonné de leur fils et petit-fils, le peintre (...) Lire la suite
|
|
Revues parues
|
|
|
Dossier : L'art de l'inventaire Dominik Remondino et Suzanne Rivier, L'inventaire au Musée d'art et d'histoire Gabriella Lini, A, B et C comme dentelles, B comme Bois et G comme Renaissance Jean-Luc Chappaz, Regard sur l'inventaire : une petite (...) Lire la suite
|
|
|
|
Dossier : La conservation-restauration Victor Lopes, Conserver et restaurer au Musée d'art et d'histoire de Genève Normand Fontaine, La conservation préventive au Musée d'art et d'histoire Frédéric Elsig et Victor Lopes, Reconnaître la peinture (...) Lire la suite
|
|
Colloques
|
|
La France et l'Espagne au cœur de l'Europe : les Alliances dynastiques des Maisons de France et d'Espagne (XVIe-XVIIIe siècles). Relations politiques, enjeux internationaux, transferts culturels et artistiques. Du mercredi 4 au vendredi 6 novembre (...) Lire la suite
|
|
|
Cette page indique tous les colloques nouvellement annoncés. Lire la suite
|
|
Précédentes lettres d'information
|
|
Nouvelles Brèves mises en ligne Souscription du Musée des Beaux-Arts de Rennes pour une Bacchante endormie (...) Lire la suite
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un buste en bronze conçu par Carriès et fondu par Pierre Bingen en 1887 a été acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal auprès de la galerie parisienne Tourbillon. Dans ces années 1875-1888, Jean Carriès fut d'abord un portraitiste ; il répondit à (...) Lire la suite
|
|
|
|
La Prière de Saint Grégoire de Nazianze à Saint Athanase « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque » : « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque, qui possédiez, entre tant d'autres dons, une convenance exquise dans la parole comme dans le silence, mettez maintenant un terme à ce discours, reste, sans doute, bien loin de la magnificence des louanges qui vous sont dues, mais où nos efforts n'ont certes pas été épargnés. Puissiez-vous laisser tomber sur nous un regard propice, pour gouverner ce peuple, et le conserver adorateur parfait de la Très Sainte Trinite ! Pour moi, si je sois destiné à voir nos discordes se calmer et la paix régner de nouveau dans l'Eglise, obtenez que ma vie se prolonge, et daignez diriger vous-même le troupeau qui m'est confié. Mais si nos orages s'éternisent, oh ! Je vous en supplie, rappelez-moi, enlevez-moi, et ne refusez pas de me ménager une place à vos côtés et parmi vos semblables, quelque haute que soit cette faveur que j'implore au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire, l'honneur et la domination dans les siècles des siècles. Amîn. » (Saint Grégoire de Nazianze (329-390))
Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens
marocains décident de sortir de leur mutisme.
Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».
L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».
...Suite : http://www.yabiladi.com/…/chretiens-marocains-demandent-l-a…
Après les chiites voilà que les chrétiens marocains sortent de l’anonymat. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » demande au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants, l'autorisation de célébrer les festivités religieuses de fin d’année dans les lieux de cultes officiels et privés.
Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens marocains décident de sortir de leur mutisme. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».
L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».
Deux catégories de chrétiens
Au Maroc, les convertis au christianisme (nés musulmans) ne sont pas libres de pratiquer leur foi. La liberté de conscience n'est pas permise dans les textes. Ce qui explique les procès intentés de temps à autres à des convertis ou le recours à des campagnes d’expulsions de ressortissants européens ou américains accusés de « prosélytisme ». La dernière en date était en 2010. Au royaume, la liberté dans l’exercice du culte pour les chrétiens n’est garanti que pour les étrangers.
Ce message de "Eglise marocaine" brise la ligne de conduite observée depuis plusieurs années par les adeptes de Jésus au Maroc. Ce changement s'est opéré de manière graduelle, à la faveur d'une présence accrue sur les réseaux sociaux. Des pages telles « Eglise marocaine libre » ou « Eglise du Maroc » fleurissent sur Facebook. Le Marocain Rachid Al Maghribi, exilé aux Etats-Unis et qui se dit interdit d’entrer au Maroc pour ses convictions religieuses, a même lancé une chaîne sur le net.
Il est encore difficile de donner un nombre exact de chrétiens marocains. Selon les estimations, ils seraient entre 8.000 et 10.000 fidèles.
...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/40696/chretiens-marocains-demandent-l-autorisation-celebrer.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook&utm_campaign=social
SAINTE BARBE (Barbara), QUI
ÊTES-VOUS ?
Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30
Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage.
Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare.
Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible.
La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.
Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité :
le Père, le Fils et le Saint Esprit.
De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes.
Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix.
Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens :
elle fut obligée de fuir.
Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave.
Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fût châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).
Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté.
Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir.
La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.
Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guéri des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces.
Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau.
Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux :
la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables.
Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge :
il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville.
Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu :
-"Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante".
Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.
Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée.
Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Cette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre.
Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession.
A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel.
Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien).
C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres.
Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays.
Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.
Elle eut pour compagne de son martyre une vertueuse femme appelée Julienne, convertie par son exemple.
L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise de Rome en 1969.
Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile qui rejoint la dénomination orientale !
PRIÈRE À SAINTE BARBE
Sainte Barbe, tu t'es révélée comme puissante patronne pour les mourants, en obtenant à ceux qui demandent ton aide, la grâce de ne pas mourir sans avoir reçu le Saint Sacrement de la Pénitence et de l'Eucharistie.
Viens en aide aux pauvres et misérables pécheurs que nous sommes pour que, avant la fin de notre vie, nous ayons la chance de recevoir les consolations de notre Sainte religion et qu'ainsi, nous puissions entreprendre, avec un cœur purifié, le voyage vers la Patrie Céleste.
Sois une lumière salutaire pour les mineurs, dans les dangers de leur travail pénible, pour le combattant, un bouclier impénétrable contre les projectiles meurtriers.
Garde-nous des souffrances éternelles de l'enfer. Amîn !
On invoque Sainte Barbe comme :
*patronne des mourants (pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans le Saint Viatique),
ensuite comme :
*protectrice contre les orages et les dangers du feu.
Elle est aussi la patronne des pompiers , des mineurs, des soldats et spécialement des artificiers.
Prière du Sapeur-Pompier:
Seigneur, me voici devant Vous,
moi sapeur-pompier.
Donnez-moi la force d'être toujours disponible
pour aller aider et secourir les personnes
en difficulté ou en danger.
Qu'en toute personne qui crie à l'aide
je vois l'image du Christ Jésus
et mon prochain à secourir.
Si l'angoisse me prend devant
L'ampleur d'un sinistre,
donnez-moi le courage d'un vrai soldat du feu,
prêt à lutter pour assurer la sécurité de tous.
"Sauver ou périr", telle est notre devise,
Seigneur, faites que je puisse sauver beaucoup
de personnes sans m'enorgueillir,
même au péril de ma vie.
S'il fallait périr, recevez-moi dans Votre lumière,
Seigneur Jésus, Vous qui Vous êtes offert en sacrifice pour nous sauver.
J'ose encore Vous demander de bénir ma famille
qui souvent s'inquiète quand
Je suis en service.
Que Sainte Barbe, notre patronne,
protège mes compagnons et moi-même.
Amîn.
+++
CANTIQUE A Ste BARBE:
REFRAIN
Sainte-Barbe, ô douce patronne
Tu nous vois à tes pieds, implorant ton secours
Quand le rocher s'abat ou que la mine tonne
Veille, veille, sur nous toujours. (Bis)
1
Quand nous descendons à l'aurore
En toi nous mettons notre espoir
Et là, sous la voûte sonore
Combien n'ont pas revu le soir 2
Dans les entrailles de la terre
Quand il affronte le danger
A toi, dans son humble prière
Le mineur aime se confier
3
Quand nous menacent les orages
Que tout est noir à l'horizon
Ecarte de nous leurs ravages
Sainte-Barbe, nous t'implorons 4
Soldat du feu, risquant ta vie
Au service de ton prochain
Alors que gronde l'incendie
Sainte-Barbe, guide ta main
5
Dans les rudes travaux, nos pères
Aimaient jadis à t'invoquer
Comme eux, ouvriers des carrières
Nous accourons pour te prier 6
A l'entrée des tunnels tu veilles
Sur ceux qui creusent le terrain
Pour eux sauvegarde et surveille
Tous ces ouvrages souterrains.
Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
Adresse de notre Monastère et de la Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30 :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
(La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !)
Dieu a-t-il maudit la France ?
Cent trente morts. La Mal a déchiré le voile léger de notre quiétude au soir du 13 novembre. Frappant au hasard, assénant ses coups avec hargne et
sans motif, il a emporté avec lui des parents enjoués, la fleur de la jeunesse, des anonymes insouciants. Comment imaginer que, sortant dans la froidure de novembre, ces corps pleins de vie nous seraient rendus criblés de balles et d’éclats ? C’est le mystère du Mal, brut et cru, la souffrance et l’impuissance. Naguère bénie de Dieu, terre qui vit naître tant de saints, la France, fille d’une « Europe grand-mère » (François), est un pays meurtri, morose et sclérosé. Dieu a-t-il maudit la France ?
Le Mal n’est pas une force en soi, un principe qui existerait à côté et indépendamment de Dieu, que Dieu aurait lui-même engendré et qu’il susciterait pour châtier arbitrairement ceux qui lui déplaisent.
« Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. » C’est pourtant un mystère qui nous dépasse et que Jésus lui-même a placé au cœur de notre prière. « Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge » (Jn,8,44), le Mal désigne l’ange qui s’oppose à Dieu et cherche à empêcher son dessein bienfaisant. Cette séparation du Bien, volontaire ou passive, voulue ou subie, apparaissait en creux dans l’interpellation de S. Jean-Paul II au Bourget : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Ignorer ou renier son baptême, c’est laisser croître le Mal qui, dans notre histoire tourmentée, nous a arraché tant et tant de larmes.
« Pleurez avec ceux qui sont dans les pleurs » (Ro,12,15). S. Paul désigne la compassion comme un devoir nécessaire. D’abord, elle permet de s’extraire de soi-même et de sa propre indifférence. Ensuite, elle offre un retour en soi-même, un recueillement qui fait naître la prière. Prier est la première attitude qui nous fait réagir. Prier pour soi, et pour les autres. Implorer Dieu. Pour les victimes, pour les bourreaux.
Témoigner, ensuite. Beaucoup de Français ont pavoisé avec les couleurs nationales pour montrer qu’ils espèrent toujours dans la France. A nous chrétiens, de vivre joyeusement notre foi au grand jour, d’afficher les couleurs belles et audacieuses de notre amour en Dieu et du Dieu qui est Amour.
User de la raison, enfin. Les drames et les tourments, la société qui craque, les familles qui se lézardent, la cohésion qui se fissure, la vie qui est rabotée, les pauvres qui meurent de ne pas être des hommes pour leurs semblables, des « fous de Dieu » qui font du Créateur un jouet entre leurs mains souillées de sang, … Les raisons de s’interroger sont nombreuses et pressantes. Notre expérience religieuse doit rester connectée avec la raison. C’est bien la Vérité du christianisme de professer le logos fait homme, la Sagesse incarnée.
La France serait-elle moribonde, frappée au cœur, ensevelie dans une terre stérile ? De ce sol, jadis lieu d’une immense forêt, peut surgir un jeune figuier si la foi irrigue à nouveau la patrie – la terre de nos pères.
Dans les épreuves que nous affrontons, l’année de la miséricorde voulue par le Pape François trouve un écho particulier. Citant S. Thomas d’Aquin, François nous rappelle que « la miséricorde n’est pas un signe de faiblesse, mais bien l’expression de la toute-puissance de Dieu ». « Fermes dans la foi », nous implorons sur la France cette toute-puissance. Plus que le fatras des armes et le bruit des discours, la miséricorde peut vaincre tous nos adversaires en les touchant au cœur.
Chrétiens, nous sommes la France, car la France est à l’amour miséricordieux du Père.
Mgr Dominique Rey, Evêque de l'Eglise Romaine-catholique.Diocèse de Toulon.
L’Avent, appelé « petit Carême » par les chrétiens orientaux, est un temps de pénitence et de préparation à la naissance de Jésus qui marque le début de l’année liturgique. Comme en Carême, les célébrants revêtent la chasuble et l’étole violettes, couleur liturgique des temps de pénitence.
Pour vous aider à vivre cette élévation spirituelle, Aleteia vous propose une sélection de maximes, sentences, récits édifiants et de pieuses citations.
Les extraits qui suivent ont été tirés du livre Mystique Public n°1 écrit par Mireille Cassin, retraçant l’incroyable conversion de Jacques Fesch. Après avoir tué involontairement un gardien de la paix lors d’un braquage en 1954, le jeune homme, alors âgé de 24 ans, est condamné à mort en 1957. Au cours de ses trois années de captivité, Jacques Fesch, mortifié par son geste, s’est converti au Christ. Considéré comme un mystique par beaucoup, un tout autre procès s’est ouvert pour le criminel repenti : celui de sa béatification.
- « Après des mois de détention, aiguillonné sans cesse par mon avocat, j’ai essayé de croire, j’ai été amené à réviser mes conceptions. Je n’avais plus la certitude de l’inexistence de Dieu. Je devenais réceptif sans pourtant avoir la foi, j’essayais de croire par la raison sans prier ou si peu ! »
- « Ce soir là, je souffrais réellement pour la première fois de ma vie avec une intensité rare. C’est alors qu’un cri jaillit de ma poitrine, un appel au secours : « Mon Dieu ! », et instantanément comme un vent violent qui passe sans qu’on sache d’où il vient, l’Esprit du Seigneur me prit à la gorge. C’est une impression de force infinie et de douceur. Et brutalement, en quelques heures, j’ai possédé la foi, une certitude absolue… tout est devenu clair en quelques instants. »
- « Si on devait résumer les impressions d’un croyant que la grâce illumine, il faudrait employer les mots : présence, chaleur, lumière, douceur, gravité. »
- « J’ai trouvé la paix, et en même temps la lutte. »
Cette dernière citation, pour en saisir toute la dimension, peut être mise en perspective avec une autre phrase, du Padre Pio cette fois-ci : « La vie est une lutte mais elle conduit à la Lumière ».
Mystique public n° 1 de Mireille Cassin. Éditions du Cerf, collection Spiritualité, octobre 2015, 208 pages, 19 euros.
« « Jean Baptiste proclamait : "Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche" » (Mt 3,1)... Bienheureux Jean qui a voulu que la conversion précède le jugement, que les pécheurs ne soient pas jugés, mais récompensés, qui a voulu que les impies entrent dans le Royaume et non sous le châtiment... Quand Jean a-t-il proclamé cette imminence du Royaume des cieux ? Le monde était encore en son enfance... ; mais pour nous qui proclamons aujourd'hui cette imminence, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces ; il perd ses facultés ; les souffrances l'accablent... ; il crie sa défaillance ; il porte tous les symptômes de sa fin...
Nous sommes à la remorque d'un monde qui s'enfuit ; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d'actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n'accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient...
Convertissons-nous, frères, convertissons-nous vite... Le Seigneur, du fait qu'il tarde, qu'il attend encore, prouve son désir de nous voir revenir à lui, son désir que nous ne périssions pas. Dans sa grande bonté il nous adresse toujours ces paroles : « Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ez 33,11). Convertissons-nous, frères ; n'ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à lui, l'Auteur du temps, ne peut pas être rétréci. La preuve en est ce brigand de l'Évangile qui, sur la croix et à l'heure de sa mort, a escamoté le pardon, s'est saisi de la vie et, voleur du paradis avec effraction, a réussi à pénétrer dans le Royaume (Lc 23,43). »
St Pierre Chrysologue (v.406-450, fêté ce jour), Sermon 167, Trad. Sœur Baptista Landry, in"L’Évangile selon Matthieu commenté par les Pères", Coll. "Les Pères dans la foi", Desclée De Brouwer, Paris, 1985 (CCL 248, 1025 ; PL 52, 636).
(Crédit photo : Judit Klein)
La Prière pour les Prêtres de Saint Jean de Cronstadt « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice » : « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice, qu'ils se souviennent toujours de la grandeur de leur vocation ; ne les laisse pas s'empêtrer dans les pièges du monde et du diable, maintiens-les en dehors des soucis du monde, du plaisir des richesses, et du désir d'autres choses encore qui peuvent pénétrer leurs cœurs. Amen. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,27-31.
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
Par Saint Anselme
(1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église latine
Proslogion, 1 (trad. Schmitt/Orval rev.)
« De toi mon cœur a dit: ' Cherche son visage ' ; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche » (Ps 26,8)
« Toi, Seigneur, jusques à quand ? » (Ps 6,4)
Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ?
Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? (Ps 12,2)
Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ?
Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ?
Regarde-nous, Seigneur, éclaire-nous, montre-toi à nous.
Rends-nous le bien de ta présence, nous qui, sans toi, allons si mal.
Aie pitié de nos efforts laborieux vers toi, nous qui ne pouvons rien sans toi.
Tu nous invites : aide-nous donc.
Je t'en prie, Seigneur, ne me laisse pas soupirer de désespoir ; fais-moi plutôt respirer l'espérance...
Qu'il me soit au moins permis d'entrevoir la lumière, même de loin, même depuis les profondeurs.
Apprends-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche ; car je ne peux pas te chercher à moins que tu ne me guides, ni te trouver si tu ne te montres pas.
Je te chercherai par mon désir et te désirerai en ma recherche.
Je te trouverai en t'aimant et t'aimerai quand je te trouverai.