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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 15:06
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syrio-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des

Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la

paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque Spiritualité Chrétienne
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:59
"When you see your brother, you see the Lord your God" (Abba Apollo) Lorsque tu regarde ton frère, tu vois le Seigneur notre Dieu. (Abba Apollo)

"When you see your brother, you see the Lord your God" (Abba Apollo) Lorsque tu regarde ton frère, tu vois le Seigneur notre Dieu. (Abba Apollo)

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.

« Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant » :   « Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Basile d'Ancyre († 362))

« Seigneur Jésus, reçois l'esprit de celui qui meurt en Te confessant » : « Jésus ma Lumière, Jésus mon Espérance, je Te rends grâces, Dieu de mes pères, de ce que Tu retires enfin mon âme du séjour de mort. Ne permets pas que je profane ton Nom sacré que je porte, afin que, vainqueur et achevant ma course en Toi, j'entre en possession du repos éternel promis à mes pères par le pontife suprême Jésus-Christ Notre-Seigneur. Reçois en son Nom l'esprit de celui qui meurt en Te confessant, parce que Tu es patient, miséricordieux, Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Basile d'Ancyre († 362))

Par Saint Chromace d'Aquilée

(?-407), évêque 
Homélies sur l'Evangile de Matthieu 5,1.3-4 ; CCL 9,405-407 (trad. bréviaire) 

 

 

Mettre la lampe sur le lampadaire

 

 

Le Seigneur appelle ses disciples « lumière du monde »

(Mt 5,14) parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable (Jn 1,9), ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres.

Parce qu'il est lui même « le Soleil de justice » (Ma 3,20) le Seigneur peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière...

Éclairés par eux, nous-mêmes, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme le dit saint Paul :

« Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière »

(Ep 3,8).

Et encore :

« Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour »

(1Th 5,5).

Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre :

« Dieu est lumière » (1,5) et « Celui qui demeure en Dieu est dans la lumière » (1,7)...

Ainsi donc puisque nous avons la joie d'être délivrés des ténèbres de l'erreur, nous devons vivre dans la lumière, comme des fils de lumière...

Ce qui fait dire à l'apôtre Paul :

« Parmi eux, vous apparaissez comme des sources de lumière dans le monde, vous qui portez la parole de vie » (Ph 2,15)... 


Cette lampe resplendissante, qui a été allumée pour servir à notre salut, doit toujours briller en nous...

Cette lampe de la Loi et de la foi, nous ne devons donc pas la cacher, mais l'installer toujours dans l'Église comme sur le lampadaire, pour le salut d'un grand nombre, afin de jouir nous-mêmes de la lumière de sa vérité, et d'en éclairer tous les croyants.

 

"Tu nous as faits orientés vers Toi, et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne se repose pas en Toi." (Saint Augustin d'Hippone, Confessions, Livre 1, ch. 1)

"Tu nous as faits orientés vers Toi, et que notre cœur est sans repos tant qu'il ne se repose pas en Toi." (Saint Augustin d'Hippone, Confessions, Livre 1, ch. 1)

La parole de Dieu
 
 
 
         Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons.         
 
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 45
 
 
 
La méditation
 
 
Vous, moi, riches et pauvres, notables et marginaux, tous, nous sommes appelés à la sainteté. Le Ciel n’est pas rempli d’âmes pures comme celles des anges, mais d’hommes et de femmes qui ont eu l’humilité de se reconnaître pécheurs et qui ont choisi de se laisser aimer par Dieu et conduire par Lui jusqu’au bout du chemin. Personne ne peut se sentir exclu ou en exclure d’autres de la grande famille des baptisés, des saints. En effet, par le baptême nous sommes tous devenus « des fils de la lumière, des fils du jour »*.
À tout péché, miséricorde, personne ne peut être définitivement condamné, car, quel que soit son parcours et les accidents de la vie, la grâce de Dieu et la bonne « graine » de sainteté demeurent en chacun de nous. Pensons à Marie-Madeleine. « […] Quelle place pensez-vous que Madeleine occupe au Ciel ? Pour moi, je ne serais pas surpris que nous puissions un jour contempler la pécheresse repentie immédiatement après la Vierge Immaculée… ainsi je me disais : il est donc vrai que les plus grands pécheurs et les plus grandes pécheresses ont en eux ce qui fait les plus grands saints ; qui sait s’ils ne le deviendront pas un jour »**.
Puissions-nous donc tous, là où nous sommes, chacun à sa manière, unique et irremplaçable, rayonner modestement. Faible, fragile, notre lumière demande tous nos soins pour ne pas vaciller ou même s’éteindre. Peut-être même n’est-elle pas encore tout à fait pure, mais venue d’en haut, elle est celle du Christ qui vient nous visiter.
 
* Première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, chap5, verset 5
** Bienheureux Jean-Joseph Lataste, sermon 188(Source : Avent dans la Ville)
« Esprit puissant du Père, Toi qui sauves et raffermis » :   « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous, Créateur des êtres visibles et invisibles, Toi qui sauves et raffermis, qui prends soin et pacifies, Esprit puissant du Père, Tu partages le même trône, la même gloire, la même action créatrice que le Père. Par Ton intermédiaire il nous a été révélé la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ; parmi ces Personnes Toi aussi Tu es reconnu être l'une d'elles, Toi l'incompréhensible. Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1, 2) : en planant sur les eaux avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude, Tu as déployé Tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés, et par là Tu nous as révélé le mystère de la Fontaine baptismale. Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur toutes les natures de tout ce qui existe, tous les êtres, à partir du néant. Par Toi sont renouvelés par la résurrection tous les êtres créés par Toi, au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas et le premier jour de la Terre des vivants. Celui qui a même nature que Toi, Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né, a obéi à Toi, dans notre nature, comme à son Père, unissant Sa volonté à la Tienne. Il T'a annoncé comme vrai Dieu, égal et consubstantiel à son Père très-puissant et il a fermé la bouche de ceux qui Te résistaient, en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12, 28), alors qu'il a pardonné ce qui était contre Lui. Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous, qui a été livré à cause de nos péchés et est ressuscité pour notre justification (Rm 4, 25). À Lui gloire par Toi, et à Toi louange avec le Père tout-puissant, dans les siècles des siècles. Amen. »   (Saint Grégoire de Narek (944-1010) - Le Livre de prières, n°33 (trad. SC 78, p. 206) )

« Esprit puissant du Père, Toi qui sauves et raffermis » : « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous, Créateur des êtres visibles et invisibles, Toi qui sauves et raffermis, qui prends soin et pacifies, Esprit puissant du Père, Tu partages le même trône, la même gloire, la même action créatrice que le Père. Par Ton intermédiaire il nous a été révélé la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ; parmi ces Personnes Toi aussi Tu es reconnu être l'une d'elles, Toi l'incompréhensible. Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1, 2) : en planant sur les eaux avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude, Tu as déployé Tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés, et par là Tu nous as révélé le mystère de la Fontaine baptismale. Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur toutes les natures de tout ce qui existe, tous les êtres, à partir du néant. Par Toi sont renouvelés par la résurrection tous les êtres créés par Toi, au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas et le premier jour de la Terre des vivants. Celui qui a même nature que Toi, Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né, a obéi à Toi, dans notre nature, comme à son Père, unissant Sa volonté à la Tienne. Il T'a annoncé comme vrai Dieu, égal et consubstantiel à son Père très-puissant et il a fermé la bouche de ceux qui Te résistaient, en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12, 28), alors qu'il a pardonné ce qui était contre Lui. Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous, qui a été livré à cause de nos péchés et est ressuscité pour notre justification (Rm 4, 25). À Lui gloire par Toi, et à Toi louange avec le Père tout-puissant, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Grégoire de Narek (944-1010) - Le Livre de prières, n°33 (trad. SC 78, p. 206) )

 

CAMEROUN:

UNE CENTAINE DE DE JIHADISTE ARRÊTES, 900 OTAGES

LIBERES. HONNEUR AU CAMEROUN !

 

C’est le ministère camerounais de la défense qui a annoncé cette information relative à une grosse opération menée du 26 au 28 novembre 2015 contre Boko haram  dans les localités frontalières avec le Nigeria et que cette opération aurait permis de neutraliser plus d’une centaine de jihadistes et de «libérer près de 900 otages (…) et de saisir une importante cargaison d’armes et de munitions, ainsi que les drapeaux blanc-noir de l’Etat islamique »

Sur les ondes de la Cameroonian Radio and Television, la chaine nationale, le gouvernement s’est félicité de cette opération. «Le succès de cette opération est la résultante de la parfaite synergie entre les forces de défense camerounaise, des opérations Emergence 04 et Alpha, la Force Multinationale Mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad, et la collaboration des forces armées nigérianes ».

Notons que la secte islamique fait des ravages au Cameroun depuis environ 6 ans.

« Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! » :   « Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son Fils en conservant sa virginité, elle a allaité Celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté Celui qui porte l'univers dans sa main. Elle est Vierge et elle est Mère, que n'est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d'âme, pure d'esprit, droite d'intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu. Qu'en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d'elle est né Celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu'en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d'écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3, 15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s'est fait Lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l'ancienne alliance. Qu'en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu'en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu'en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son Fils, les a rendus parfaits. Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un Fruit très doux dont se nourrit le monde entier. Amen. »    (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

« Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! » : « Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta Mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son Fils en conservant sa virginité, elle a allaité Celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté Celui qui porte l'univers dans sa main. Elle est Vierge et elle est Mère, que n'est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d'âme, pure d'esprit, droite d'intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu. Qu'en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d'elle est né Celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu'en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d'écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3, 15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s'est fait Lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l'ancienne alliance. Qu'en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu'en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu'en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son Fils, les a rendus parfaits. Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un Fruit très doux dont se nourrit le monde entier. Amen. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

THEOLOGIE MORALE:

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Je recommande à nos amis de Région Parisienne de se rendre à la Conférence de Monsieur Bertrand Vergely
Thème: “Le sens de la vie. 
La quête spirituelle” 
Ce lundi 7 décembre 2015
"Le 7 décembre prochain, Bertrand Vergely, donnera l’onzième conférence – “Le sens de la vie. La quête spirituelle” de sa troisième série de conférences intitulée : «Morale et théologie. Introduction à la théologie morale ».
La conférence aura lieu, à partir de 19h30 (ouverture des portes à 19h00), dans l’auditorium Jean XXIII

Mutuelle Saint Christophe 
277 rue Saint-Jacques 
75005 Paris

Entrée payante: 10 € (pas de carte bancaire).
Pour plus d’informations: 06 17 86 32 96.

Les vidéos de la troisième série sont disponibles sur:

http://orthodoxie.com/conference-de-bertrand-vergely-le-sens-de-la-vie-la-quete-spirituelle-lundi-7-decembre-2015/

« Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange et de tout éloge : éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie, élevez vers les hauteurs de la céleste Sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs. Ainsi soit-il. »  Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

« Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée, chargé par Dieu d'organiser et conduire les phalanges angéliques, très digne de tout culte, de toute louange et de tout éloge : éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie, élevez vers les hauteurs de la céleste Sagesse mon esprit, incliné vers les choses de la terre ; affermissez mes pas chancelants et ne permettez pas que j'abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ; guérissez les plaies de mon âme ; faites disparaître la trace de toutes les souffrances qu'engendrent en moi mes misères et mes malheurs. Ainsi soit-il. » Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

CULTURE ET PATRIMOINE:

 

 

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L'Opéra au tribunal (suite)  03/12/2015

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Le tribunal administratif, saisi d'une demande en référé d'interruption des travaux d'enlèvement des cloisons des loges à l'Opéra de Paris vient de repousser cette demande, en constatant que la décision a été entièrement exécutée. C'est tout le problème (...) Lire la suite

Fontainebleau préempte un portrait de Napoleone-Elisa Baciocchi  01/12/2015

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A nouveau, le Musée Napoléon de Fontainebleau enrichit ses collections : le portrait de la princesse Napoleone Elisa Baciocchi (1806-1869) réalisé à l'aquarelle et à la gouache par Michel Ghislain Stapleaux en 1834 a été mis aux enchères par (...) Lire la suite

La Banque de France utilise un dispositif fiscal inédit pour l'achat d'un Vigée Le Brun et d'un Champaigne  01/12/2015

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Comme Le Figaro du 18/9/15 l'avait révélé, c'est bien la Banque de France qui a acquis auprès de Sotheby's, en vente privée avant les enchères , le Portrait de Louis XIII de Philippe de Champagne et le portrait de la duchesse d'Orléans par Élisabeth (...) Lire la suite

Trois esquisses d'Alexandre Desgoffe achetées par la BnF  30/11/2015

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Alors que la réouverture de la salle Labrouste, qui sera dédiée à la bibliothèque de l'INHA, attendue avec impatience par tous les historiens de l'art, aura lieu au premier trimestre 2016, la Bibliothèque nationale de France a fait l'acquisition, auprès (...) Lire la suite

Les tableaux de Russborough House : ceux qui restent, ceux qui partent  29/11/2015

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On se souvient du tollé qu'avait déclenché la mise en vente de six peintures conservées par la Russborough House, en Irlande, dans le comté de Wicklow. La Fondation Alfred Beit chargée de gérer le musée affirmait qu'elle n'avait pas d'autre solution pour (...) Lire la suite

La paysanne à la coupe de fruits, par Nicolas Tournier, acquis par la Fondation Bemberg  27/11/2015

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Fragonard amoureux. Galant et libertin  03/12/2015

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Fragonard amoureux. Galant et libertin est la première exposition dédiée au pan érotique de l'œuvre de Fragonard, érotique entendu comme, précise le commissaire Guillaume Faroult - conservateur en chef, en charge des peintures françaises du XVIIIe (...) Lire la suite

François Ier et Louise de Savoie, deux expositions aux châteaux de Chantilly et d'Écouen  01/12/2015

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Il maîtrisait le feu, elle dominait les airs si l'on en croit leur devise respective, celle de François Ier « Nutrisco et extinguo »,« je m'en nourris et je l'éteins », celle de Louise de Savoie, « Pennas dedisti, volabo et requiescam », « tu m'as donné (...) Lire la suite

Élisabeth Louise Vigée Lebrun  29/11/2015

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« Morte en 1842 sous Charles X ». Voilà comment commence une émission de France-Culture, La Dispute, diffusée le 14 octobre dernier et qui avait pour objet notamment de critiquer l'exposition Vigée Le Brun du Grand Palais. On pourrait bien sûr penser à (...) Lire la suite

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Catalogue raisonné de Etienne-Barthélemy Garnier (1759-1849)  30/11/2015

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Après des recherches et des publications consacrées aux maîtres menuisiers ébénistes François Garnier (mort en 1760) et son fils Pierre Garnier (1726/27-1806), je prépare désormais le catalogue raisonné de leur fils et petit-fils, le peintre (...) Lire la suite

Revues parues

Genava. La revue des Musées d'art et d'histoire de Genève - n°61 - 2013  03/12/2015

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Dossier : L'art de l'inventaire Dominik Remondino et Suzanne Rivier, L'inventaire au Musée d'art et d'histoire Gabriella Lini, A, B et C comme dentelles, B comme Bois et G comme Renaissance Jean-Luc Chappaz, Regard sur l'inventaire : une petite (...) Lire la suite

Genava. La revue des Musées d'art et d'histoire de Genève - n°62 - 2014  03/12/2015

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Dossier : La conservation-restauration Victor Lopes, Conserver et restaurer au Musée d'art et d'histoire de Genève Normand Fontaine, La conservation préventive au Musée d'art et d'histoire Frédéric Elsig et Victor Lopes, Reconnaître la peinture (...) Lire la suite

Colloques

Colloques  07/09/2009

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Colloques récemment inclus dans le calendrier  25/10/2004

Cette page indique tous les colloques nouvellement annoncés. Lire la suite

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 536 - Jeudi 26 novembre 2015  26/11/2015

Nouvelles Brèves mises en ligne Souscription du Musée des Beaux-Arts de Rennes pour une Bacchante endormie (...) Lire la suite

La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 535 - Vendredi 13 novembre 2015  13/11/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 534 - Samedi 31 octobre 2015  31/10/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 533 - Samedi 24 octobre 2015  24/10/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 532 - Samedi 17 octobre 2015  18/10/2015

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La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 531 - Mardi 6 octobre 2015  06/10/2015

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Un Carriès et deux Chassériau acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal  06/10/2015

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Un buste en bronze conçu par Carriès et fondu par Pierre Bingen en 1887 a été acquis par le Musée des Beaux-Arts de Montréal auprès de la galerie parisienne Tourbillon. Dans ces années 1875-1888, Jean Carriès fut d'abord un portraitiste ; il répondit à (...) Lire la suite

Source : "La Tribune de l'Art - Lettre d'information n° 529 - Mercredi 23 septembre 2015  23/09/2015"

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La Prière de Saint Grégoire de Nazianze à Saint Athanase « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque » :   « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque, qui possédiez, entre tant d'autres dons, une convenance exquise dans la parole comme dans le silence, mettez maintenant un terme à ce discours, reste, sans doute, bien loin de la magnificence des louanges qui vous sont dues, mais où nos efforts n'ont certes pas été épargnés. Puissiez-vous laisser tomber sur nous un regard propice, pour gouverner ce peuple, et le conserver adorateur parfait de la Très Sainte Trinite ! Pour moi, si je sois destiné à voir nos discordes se calmer et la paix régner de nouveau dans l'Eglise, obtenez que ma vie se prolonge, et daignez diriger vous-même le troupeau qui m'est confié. Mais si nos orages s'éternisent, oh ! Je vous en supplie, rappelez-moi, enlevez-moi, et ne refusez pas de me ménager une place à vos côtés et parmi vos semblables, quelque haute que soit cette faveur que j'implore au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire, l'honneur et la domination dans les siècles des siècles. Amîn. »   (Saint Grégoire de Nazianze (329-390))

La Prière de Saint Grégoire de Nazianze à Saint Athanase « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque » : « Ô tête chère et sacrée, illustre et vénérable évêque, qui possédiez, entre tant d'autres dons, une convenance exquise dans la parole comme dans le silence, mettez maintenant un terme à ce discours, reste, sans doute, bien loin de la magnificence des louanges qui vous sont dues, mais où nos efforts n'ont certes pas été épargnés. Puissiez-vous laisser tomber sur nous un regard propice, pour gouverner ce peuple, et le conserver adorateur parfait de la Très Sainte Trinite ! Pour moi, si je sois destiné à voir nos discordes se calmer et la paix régner de nouveau dans l'Eglise, obtenez que ma vie se prolonge, et daignez diriger vous-même le troupeau qui m'est confié. Mais si nos orages s'éternisent, oh ! Je vous en supplie, rappelez-moi, enlevez-moi, et ne refusez pas de me ménager une place à vos côtés et parmi vos semblables, quelque haute que soit cette faveur que j'implore au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire, l'honneur et la domination dans les siècles des siècles. Amîn. » (Saint Grégoire de Nazianze (329-390))

Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens

marocains décident de sortir de leur mutisme.

Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».
L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».

...Suite : http://www.yabiladi.com/…/chretiens-marocains-demandent-l-a…

Après les chiites voilà que les chrétiens marocains sortent de l’anonymat. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » demande au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants, l'autorisation de célébrer les festivités religieuses de fin d’année dans les lieux de cultes officiels et privés.

 

Longtemps tapis dans l'ombre, des chrétiens marocains décident de sortir de leur mutisme. Un groupe baptisé « Eglise marocaine » a pris l’initiative de s’adresser, non sans déférence, au roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants. Le groupe débute en indiquant que ses fidèles « prient Dieu de protéger le Maroc » et souhaitent également un prompt rétablissement au monarque. « Eglise marocaine » affirme que ses membres sont « attachés » à leur pays qui « sous le régime monarchique, jouit de la liberté et la stabilité », ajoutant qu’ils « remercient le roi et le gouvernement pour la sécurité qu’ils [leur] accordent en tant que minorité au Maroc ».

L'organisation continue son communiqué en sollicitant le « commandeur des croyants afin d'autoriser la célébration des festivités en toute liberté que ce soit à l’intérieur des maisons ou dans les églises officielles dont certaines [les] accueillent déjà. [Ils] demandent également la fin des restrictions directes ou indirectes ».

Deux catégories de chrétiens

Au Maroc, les convertis au christianisme (nés musulmans) ne sont pas libres de pratiquer leur foi. La liberté de conscience n'est pas permise dans les textes. Ce qui explique les procès intentés de temps à autres à des convertis ou le recours à des campagnes d’expulsions de ressortissants européens ou américains accusés de « prosélytisme ». La dernière en date était en 2010. Au royaume, la liberté dans l’exercice du culte pour les chrétiens n’est garanti que pour les étrangers.

Ce message de "Eglise marocaine" brise la ligne de conduite observée depuis plusieurs années par les adeptes de Jésus au Maroc. Ce changement s'est opéré de manière graduelle, à la faveur d'une présence accrue sur les réseaux sociaux. Des pages telles « Eglise marocaine libre » ou « Eglise du Maroc » fleurissent sur Facebook. Le Marocain Rachid Al Maghribi, exilé aux Etats-Unis et qui se dit interdit d’entrer au Maroc pour ses convictions religieuses, a même lancé une chaîne sur le net.

Il est encore difficile de donner un nombre exact de chrétiens marocains. Selon les estimations, ils seraient entre 8.000 et 10.000 fidèles.



...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/40696/chretiens-marocains-demandent-l-autorisation-celebrer.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook&utm_campaign=social

SAINTE BARBE (Barbara), QUI

 

ÊTES-VOUS ?

 

 

Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30

 

Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage. 


Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. 


Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible.

La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison. 


Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : 
le Père, le Fils et le Saint Esprit. 


De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. 


Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. 


Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : 
elle fut obligée de fuir.

Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave. 


Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fût châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).


Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté. 

Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir. 
La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.


Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guéri des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces. 
Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau. 

Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux : 
la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables.


Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge : 
il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville.

Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu : 
-"Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante". 


Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.

Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée. 


Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Cette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre. 


Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession. 


A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel.


Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien). 


C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres. 


Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. 


Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.


Elle eut pour compagne de son martyre une vertueuse femme appelée Julienne, convertie par son exemple.
L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise de Rome en 1969. 
Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile qui rejoint la dénomination orientale !

PRIÈRE À SAINTE BARBE

Sainte Barbe, tu t'es révélée comme puissante patronne pour les mourants, en obtenant à ceux qui demandent ton aide, la grâce de ne pas mourir sans avoir reçu le Saint Sacrement de la Pénitence et de l'Eucharistie. 
Viens en aide aux pauvres et misérables pécheurs que nous sommes pour que, avant la fin de notre vie, nous ayons la chance de recevoir les consolations de notre Sainte religion et qu'ainsi, nous puissions entreprendre, avec un cœur purifié, le voyage vers la Patrie Céleste. 
Sois une lumière salutaire pour les mineurs, dans les dangers de leur travail pénible, pour le combattant, un bouclier impénétrable contre les projectiles meurtriers. 
Garde-nous des souffrances éternelles de l'enfer. Amîn !
On invoque Sainte Barbe comme :
*patronne des mourants (pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans le Saint Viatique),
ensuite comme :
*protectrice contre les orages et les dangers du feu.
Elle est aussi la patronne des pompiers , des mineurs, des soldats et spécialement des artificiers.

Prière du Sapeur-Pompier:

Seigneur, me voici devant Vous,
moi sapeur-pompier.
Donnez-moi la force d'être toujours disponible
pour aller aider et secourir les personnes
en difficulté ou en danger.
Qu'en toute personne qui crie à l'aide
je vois l'image du Christ Jésus
et mon prochain à secourir.
Si l'angoisse me prend devant
L'ampleur d'un sinistre,
donnez-moi le courage d'un vrai soldat du feu,
prêt à lutter pour assurer la sécurité de tous.
"Sauver ou périr", telle est notre devise,
Seigneur, faites que je puisse sauver beaucoup
de personnes sans m'enorgueillir,
même au péril de ma vie.
S'il fallait périr, recevez-moi dans Votre lumière,
Seigneur Jésus, Vous qui Vous êtes offert en sacrifice pour nous sauver.
J'ose encore Vous demander de bénir ma famille
qui souvent s'inquiète quand 
Je suis en service.
Que Sainte Barbe, notre patronne,
protège mes compagnons et moi-même.
Amîn.

+++

CANTIQUE A Ste BARBE:

 

REFRAIN
Sainte-Barbe, ô douce patronne
Tu nous vois à tes pieds, implorant ton secours
Quand le rocher s'abat ou que la mine tonne
Veille, veille, sur nous toujours.
(Bis)

1
Quand nous descendons à l'aurore
En toi nous mettons notre espoir
Et là, sous la voûte sonore
Combien n'ont pas revu le soir 2
Dans les entrailles de la terre
Quand il affronte le danger
A toi, dans son humble prière
Le mineur aime se confier
3
Quand nous menacent les orages
Que tout est noir à l'horizon
Ecarte de nous leurs ravages
Sainte-Barbe, nous t'implorons 4
Soldat du feu, risquant ta vie
Au service de ton prochain
Alors que gronde l'incendie
Sainte-Barbe, guide ta main
5
Dans les rudes travaux, nos pères
Aimaient jadis à t'invoquer
Comme eux, ouvriers des carrières
Nous accourons pour te prier 6
A l'entrée des tunnels tu veilles
Sur ceux qui creusent le terrain
Pour eux sauvegarde et surveille 
Tous ces ouvrages souterrains.

 

 

Note:


Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

Adresse de notre Monastère et de la Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30 :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

 

(La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !)

Dieu a-t-il maudit la France ?

carte des communautés

Cent trente morts. La Mal a déchiré le voile léger de notre quiétude au soir du 13 novembre. Frappant au hasard, assénant ses coups avec hargne et

Monseigneur Rey
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sans motif, il a emporté avec lui des parents enjoués, la fleur de la jeunesse, des anonymes insouciants. Comment imaginer que, sortant dans la froidure de novembre, ces corps pleins de vie nous seraient rendus criblés de balles et d’éclats ? C’est le mystère du Mal, brut et cru, la souffrance et l’impuissance. Naguère bénie de Dieu, terre qui vit naître tant de saints, la France, fille d’une « Europe grand-mère » (François), est un pays meurtri, morose et sclérosé. Dieu a-t-il maudit la France ?

 

Le Mal n’est pas une force en soi, un principe qui existerait à côté et indépendamment de Dieu, que Dieu aurait lui-même engendré et qu’il susciterait pour châtier arbitrairement ceux qui lui déplaisent.

« Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal. » C’est pourtant un mystère qui nous dépasse et que Jésus lui-même a placé au cœur de notre prière. « Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge » (Jn,8,44), le Mal désigne l’ange qui s’oppose à Dieu et cherche à empêcher son dessein bienfaisant. Cette séparation du Bien, volontaire ou passive, voulue ou subie, apparaissait en creux dans l’interpellation de S. Jean-Paul II au Bourget : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Ignorer ou renier son baptême, c’est laisser croître le Mal qui, dans notre histoire tourmentée, nous a arraché tant et tant de larmes.

« Pleurez avec ceux qui sont dans les pleurs » (Ro,12,15). S. Paul désigne la compassion comme un devoir nécessaire. D’abord, elle permet de s’extraire de soi-même et de sa propre indifférence. Ensuite, elle offre un retour en soi-même, un recueillement qui fait naître la prière. Prier est la première attitude qui nous fait réagir. Prier pour soi, et pour les autres. Implorer Dieu. Pour les victimes, pour les bourreaux.

Témoigner, ensuite. Beaucoup de Français ont pavoisé avec les couleurs nationales pour montrer qu’ils espèrent toujours dans la France. A nous chrétiens, de vivre joyeusement notre foi au grand jour, d’afficher les couleurs belles et audacieuses de notre amour en Dieu et du Dieu qui est Amour.

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User de la raison, enfin. Les drames et les tourments, la société qui craque, les familles qui se lézardent, la cohésion qui se fissure, la vie qui est rabotée, les pauvres qui meurent de ne pas être des hommes pour leurs semblables, des « fous de Dieu » qui font du Créateur un jouet entre leurs mains souillées de sang, … Les raisons de s’interroger sont nombreuses et pressantes. Notre expérience religieuse doit rester connectée avec la raison. C’est bien la Vérité du christianisme de professer le logos fait homme, la Sagesse incarnée.

La France serait-elle moribonde, frappée au cœur, ensevelie dans une terre stérile ? De ce sol, jadis lieu d’une immense forêt, peut surgir un jeune figuier si la foi irrigue à nouveau la patrie – la terre de nos pères.

Dans les épreuves que nous affrontons, l’année de la miséricorde voulue par le Pape François trouve un écho particulier. Citant S. Thomas d’Aquin, François nous rappelle que « la miséricorde n’est pas un signe de faiblesse, mais bien l’expression de la toute-puissance de Dieu ». « Fermes dans la foi », nous implorons sur la France cette toute-puissance. Plus que le fatras des armes et le bruit des discours, la miséricorde peut vaincre tous nos adversaires en les touchant au cœur.

Chrétiens, nous sommes la France, car la France est à l’amour miséricordieux du Père.

Mgr Dominique Rey, Evêque de l'Eglise Romaine-catholique.Diocèse de Toulon.

 

 

Jacques fesch, 24 ans, fils de banquier, accusÈ d'avoir assommÈ un agent de change de la rue Vivienne le 25 fÈvrier 1954 pour lui dÈrober 300 000 F et d'avoir tuÈ un gardien de la paix, s'apprÍte ‡ rencontrer le juge d'instruction le 4 mars 1954 ‡ Paris. Il sera condamnÈ puis guillotinÈ le 1 octobre 1957. / AFP / STF

L’Avent, appelé « petit Carême » par les chrétiens orientaux, est un temps de pénitence et de préparation à la naissance de Jésus qui marque le début de l’année liturgique. Comme en Carême, les célébrants revêtent la chasuble et l’étole violettes, couleur liturgique des temps de pénitence.

Pour vous aider à vivre cette élévation spirituelle, Aleteia vous propose une sélection de maximes, sentences, récits édifiants et de pieuses citations.

Les extraits qui suivent ont été tirés du livre Mystique Public n°1 écrit par Mireille Cassin, retraçant l’incroyable conversion de Jacques Fesch. Après avoir tué involontairement un gardien de la paix lors d’un braquage en 1954, le jeune homme, alors âgé de 24 ans, est condamné à mort en 1957. Au cours de ses trois années de captivité, Jacques Fesch, mortifié par son geste, s’est converti au Christ. Considéré comme un mystique par beaucoup, un tout autre procès s’est ouvert pour le criminel repenti : celui de sa béatification.

  • « Après des mois de détention, aiguillonné sans cesse par mon avocat, j’ai essayé de croire, j’ai été amené à réviser mes conceptions. Je n’avais plus la certitude de l’inexistence de Dieu. Je devenais réceptif sans pourtant avoir la foi, j’essayais de croire par la raison sans prier ou si peu ! »
  • « Ce soir là, je souffrais réellement pour la première fois de ma vie avec une intensité rare. C’est alors qu’un cri jaillit de ma poitrine, un appel au secours : « Mon Dieu ! », et instantanément comme un vent violent qui passe sans qu’on sache d’où il vient, l’Esprit du Seigneur me prit à la gorge. C’est une impression de force infinie et de douceur. Et brutalement, en quelques heures, j’ai possédé la foi, une certitude absolue… tout est devenu clair en quelques instants. »
  • « Si on devait résumer les impressions d’un croyant que la grâce illumine, il faudrait employer les mots : présence, chaleur, lumière, douceur, gravité. »
  • « J’ai trouvé la paix, et en même temps la lutte. »

Cette dernière citation, pour en saisir toute la dimension, peut être mise en perspective avec une autre phrase, du Padre Pio cette fois-ci : « La vie est une lutte mais elle conduit à la Lumière ».

Mystique public n° 1 de Mireille Cassin. Éditions du Cerf, collection Spiritualité, octobre 2015, 208 pages, 19 euros.

 

 

« « Jean Baptiste proclamait : "Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche" » (Mt 3,1)... Bienheureux Jean qui a voulu que la conversion précède le jugement, que les pécheurs ne soient pas jugés, mais récompensés, qui a voulu que les impies entrent dans le Royaume et non sous le châtiment... Quand Jean a-t-il proclamé cette imminence du Royaume des cieux ? Le monde était encore en son enfance... ; mais pour nous qui proclamons aujourd'hui cette imminence, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces ; il perd ses facultés ; les souffrances l'accablent... ; il crie sa défaillance ; il porte tous les symptômes de sa fin...
Nous sommes à la remorque d'un monde qui s'enfuit ; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d'actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n'accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient...

Convertissons-nous, frères, convertissons-nous vite... Le Seigneur, du fait qu'il tarde, qu'il attend encore, prouve son désir de nous voir revenir à lui, son désir que nous ne périssions pas. Dans sa grande bonté il nous adresse toujours ces paroles : « Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ez 33,11). Convertissons-nous, frères ; n'ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à lui, l'Auteur du temps, ne peut pas être rétréci. La preuve en est ce brigand de l'Évangile qui, sur la croix et à l'heure de sa mort, a escamoté le pardon, s'est saisi de la vie et, voleur du paradis avec effraction, a réussi à pénétrer dans le Royaume (Lc 23,43). »

St Pierre Chrysologue (v.406-450, fêté ce jour), Sermon 167, Trad. Sœur Baptista Landry, in"L’Évangile selon Matthieu commenté par les Pères", Coll. "Les Pères dans la foi", Desclée De Brouwer, Paris, 1985 (CCL 248, 1025 ; PL 52, 636).

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(Crédit photo : Judit Klein)

La Prière pour les Prêtres de Saint Jean de Cronstadt « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice » :   « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice, qu'ils se souviennent toujours de la grandeur de leur vocation ; ne les laisse pas s'empêtrer dans les pièges du monde et du diable, maintiens-les en dehors des soucis du monde, du plaisir des richesses, et du désir d'autres choses encore qui peuvent pénétrer leurs cœurs. Amen. »

La Prière pour les Prêtres de Saint Jean de Cronstadt « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice » : « Ô Seigneur, fais que tes Prêtres soient revêtus de justice, qu'ils se souviennent toujours de la grandeur de leur vocation ; ne les laisse pas s'empêtrer dans les pièges du monde et du diable, maintiens-les en dehors des soucis du monde, du plaisir des richesses, et du désir d'autres choses encore qui peuvent pénétrer leurs cœurs. Amen. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,27-31.

En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.

Vendredi 4 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Anselme

(1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église latine
Proslogion, 1 (trad. Schmitt/Orval rev.) 


 

« De toi mon cœur a dit: ' Cherche son visage ' ; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche » (Ps 26,8)

 

       « Toi, Seigneur, jusques à quand ? » (Ps 6,4)

Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ?

Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? (Ps 12,2)

Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ?

Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ?

Regarde-nous, Seigneur, éclaire-nous, montre-toi à nous.

Rends-nous le bien de ta présence, nous qui, sans toi, allons si mal.

Aie pitié de nos efforts laborieux vers toi, nous qui ne pouvons rien sans toi.

Tu nous invites : aide-nous donc. 


      Je t'en prie, Seigneur, ne me laisse pas soupirer de désespoir ; fais-moi plutôt respirer l'espérance...

Qu'il me soit au moins permis d'entrevoir la lumière, même de loin, même depuis les profondeurs.

Apprends-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche ; car je ne peux pas te chercher à moins que tu ne me guides, ni te trouver si tu ne te montres pas.

Je te chercherai par mon désir et te désirerai en ma recherche.

Je te trouverai en t'aimant et t'aimerai quand je te trouverai.


 

Vendredi 4 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 08:56
"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)

"For the Divine Liturgy, the Elder would tell the monk who came to help him and act as chanter to come in the morning when it was light. During the Divine Liturgy, he would tell the monk to stay in the narrow corridor outside the chapel and chant ‘Lord, have mercy’ from there, so that he, Father Tychon, could feel entirely alone and at ease in his prayer. When they got to the Cherubic Hymn, Father Tychon would be taken up in spiritual contemplation for twenty to thirty minutes and the chanter was obliged to repeat the Hymn many times, until he heard the footsteps of the elder at the Great Entrance. When the service was over and I asked the elder what he saw, he replied: ‘The Cherubim and the Seraphim glorifying God!’ And he went on to say: ‘After half an hour, my guardian angel brings me back down and then I continue with the Divine Liturgy.’ " (Saint Paisios)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,10-18.

Frères, on croit avec son cœur pour parvenir à la justice, on professe la foi avec sa bouche pour parvenir au salut,
selon ce que dit l'Ecriture : " Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. "
Il n'y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Car " quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. "
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n'a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n'a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s'il n'y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? selon qu'il est écrit : " Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur ! "
Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile ; car Isaïe dit : " Seigneur, qui a cru à notre prédication ? "
Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.
Mais je demande : n'ont-ils pas entendu ? Au contraire : " Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,15-18.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : " Allez par le monde entier, prêchez l'Évangile à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné.
Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;
ils prendront des serpents, et s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. "

"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)

"Pour la Divine Liturgie, l'Ancien demandait au moine qui venait l'aider et servir comme chantre de se présenter au matin lorsqu'il faisait clair. Pendant la Divine Liturgie, il demandait au moine de rester dans l'étroit couloir hors de la chapelle et de chanter "Kyrie eleison" à cet endroit, afin que lui, père Tychon, puisse se sentir totalement seul et à l'aise pour sa prière. Lorsqu'ils arrivaient au Cherubikon, père Tychon était enlevé dans une extase spirituelle qui durait de 20 à 30 minutes, et le chantre était obligé de répéter l'hymne des Chérubins tout ce temps, jusqu'à ce qu'il entende les pas de l'ancien à la Grande Entrée. Lorsque le service liturgique était achevé et que je demandais à l'ancien ce qu'il avait vu, il répondait "Les chérubins et les séraphins glorifiant Dieu!" Et il ajoutait "Après une demi-heure, mon Ange gardien me ramène et alors je continue à célébrer la Divine Liturgie" (saint Païssios)

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 233 ; PL 38, 1112 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 332) 


 

« Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

 

Vous avez entendu ce que dit le Seigneur à ses disciples après la résurrection.

Il les envoie prêcher l'Évangile, et ils l'ont fait.

Écoutez :

« Sur toute la terre s'en va leur message et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde »

(Ps 18,5).

Pas à pas, l'Évangile est parvenu jusqu'à nous et jusqu'aux confins de la terre.

En peu de mots, le Seigneur s'adressant à ses disciples établit ce que nous devons faire et ce que nous devons espérer.

Il dit, en effet, comme vous l'avez entendu :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. »

Il demande notre foi et il nous offre le salut.

Si précieux est ce qu'il nous offre que ce qu'il nous demande n'est rien. 

« Ainsi, mon Dieu, les fils des hommes à l'ombre de tes ailes ont abri..., au torrent de tes délices tu les abreuves, car en toi est la source de vie »

(Ps 35,8s).

Jésus Christ est la source de la vie.

Avant que la source de vie ne parvienne jusqu'à nous, nous n'avions qu'un salut humain, semblable à celui des animaux dont parle le psaume :

« L'homme et le bétail, tu les sauves, Seigneur »

(Ps 35,7).

Mais maintenant la source de la vie est venue jusqu'à nous, la source de la vie est morte pour nous.

Nous refusera-t-il sa vie, celui qui pour nous a donné sa mort ?

Il est le salut, et ce salut n'est pas vain comme l'autre.

Pourquoi ?

Parce qu'il ne passe pas. Le Sauveur est venu. Il est mort, mais il a tué la mort.

Il a mis à la mort un terme en lui.

Il l'a assumée et il l'a tuée.

Où donc est maintenant la mort ?

Cherche-la dans le Christ et elle n'y est plus.

Elle y a été, mais elle est morte là.

Ô vie, mort de la mort !

Reprenez courage : elle mourra aussi en nous.

Ce qui s'est accompli dans la Tête s'accomplira aussi dans les membres, et la mort mourra aussi en nous.

 

« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. »   (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils : aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Amîn. » (Saint Éphrem le Syrien (306-373))

Imaginez des dizaines de milliers de personnes priant ensemble pour les âmes des victimes des attentats, la conversion des djihadistes ou encore pour que le Président de la République se mette à l’écoute de l’Esprit Saint… C’est le pari qu’on fait huit jeunes catholiques français : « Ils ont la vingtaine : 22, 24, 25, 26, 28 ou 30 ans.

Ils ont l’âge des victimes des attentats du 13 novembre.

Ils les pleurent, mais ils ont aussi l’âge des bourreaux », c’est ainsi que démarre la présentation de leur initiative baptisée « Pray for France », reprenant le célèbre message « Pray for Paris », partagé des millions de fois partout dans le monde après les attaques.

« Mobiliser la France déboussolée »

Se sentant particulièrement concernés par les tragédies qui ont marqué récemment leur pays, ces jeunes Français se sont lancés dans ce projet qui n’a qu’une ambition :

-« mobiliser la France déboussolée ».

Pour rassembler le plus simplement et le plus efficacement la population, ce groupe de jeunes a eu l’idée d’inviter un maximum de croyants à se réunir pour prier autour d’une intention commune pendant quatre soirs. Afin de bénéficier de l’intercession de la Vierge Marie, les organisateurs ont décidé de prier du 5 décembre jusqu’au jour de l’Immaculée Conception et de la Fête des Lumières le 8 décembre.

L’occasion ou jamais de passer des mots aux actes, du traumatisme à la prière.

____

 

Orage noir

 

L’orage    noir    n’en finit    de noircir

 

Au milieu    des cris    ses éclairs   

sifflent 

la mort

 

Et des têtes    tombent

Empourprant    la poussière

de puanteur

 

Et des femmes    crucifiées

Crispent    de douleur   

leurs paupières    et leur chair

 

Et des mains    d’enfants    décharnés

Dépassent    des gravats

Fleurs fanées    avant    que de s’ouvrir

 

Quand

vont s’éteindre    les volcans

 

Entre    les laves    refroidies   

Les fleurs   minuscules    de la Paix 

Seront-t-elles    jamais    espérance  

de blés    à venir

 

Car l’orage    noir    n’en finit    de noircir

                                                                      

                                                                                                                                                                                                   georges meckler

 

13 novembre

 

 

Dans l’odeur    de ton sang    qui de partout

gicle

Et dans les chairs    d’espérance    folle    éclatées

Se baptise    Siècle    enfant    de quinze ans

ton devenir

 

Le dégout   

Et l’angoisse

me prennent    au cœur    et au ventre    mais

 

Entre les balles    plane    ton âme    fleur

Au-dessus    de notre glèbe

Au-dessus    de notre temps

 

Et par millions    nos bras    se dressent

Nos bras    de diamant    et d’Amour

Nos bras    de Lumière    à venir

 

Et par millions    nos arcs-en-ciel

Finiront bien    par éclipser

les éclairs

de la Haine 

 

georges meckler

http://georges.meckler.over-blog.com/

 

Proposition de prière du Père Rougé: O Marie
Immaculée

 

 

Père Matthieu Rougé
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O Marie Immaculée, Notre-Dame de France, Reine de la paix,

Priez, à quelques jours de « l’heure de leur mort », pour les victimes des attentats de Paris, pour leurs familles et pour leurs proches.

Permettez que, par votre intercession, tous aient la force spirituelle de prier aussi pour leurs assassins.

Vierge de lumière et de douceur, apprenez-nous à lutter, avec sérénité et avec détermination, contre tout ce qui blesse la dignité humaine.

Mère de la vie, aidez-nous à n’avoir aucune complicité avec les forces de mort qui ensanglantent la terre.

Mère de la foi, apprenez-nous à témoigner vigoureusement de l’espérance qui nous fait vivre auprès des jeunes qui sont fascinés par des idéologies meurtrières.

Vierge des chemins de France, priez pour ceux qui prétendent contribuer à la paix sociale en expulsant toute expression religieuse de notre société. Qu’ils découvrent que les hommes ont besoin de manifester la soif spirituelle qui habite le plus profond de leurs cœurs.

Vierge de Bethleem, vous qui étiez loin de chez vous au moment de mettre votre divin Enfant au monde, vous qui avez trouvé refuge dans une étable, permettez que le signe de la crèche continue d’être accueilli en notre temps, signe de douceur et d’humilité, signe de joie et de simplicité, signe de vie, de lumière et de paix.

Heureuse Vierge Marie, Vierge pacifique, Mère de miséricorde, aidez-vous à devenir des artisans de paix en accueillant Celui qui a réconcilié le monde par le sang de sa croix. Amen !

 

P. Matthieu Rougé

 

La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et  la citrouille !

La fête de Saint-Barbara (Ste Barbe), patronne de notre Oratoire et de notre maison de Chaise-Dieu du Theil (Depuis que Son Em Joseph Mar Koorilose les lui dédia), est célébrée demain le 4 décembre . Ce soir, au moyen-Orient, les enfants seront déguisés avec des masques et de vieux vêtements, ils frapperont aux portes pour avoir des bonbons, en particulier, le "Qamx bsokkar", Le blé cuit avec du sucre et des bonbons au-dessus. Cette fête ressemble un peu à celle d'occident dite "Halloween" , avec des masques terrifiants et la citrouille !

FIORETTI DE NOTE-DAME:

Ménestrel de grand renom, Pierre chantait volontiers à travers villes, bourgs et villages, les lais de la Mère du Sauveur. Il arriva en pèlerinage à Rocamadour (1). Il fit d’abord sa génuflexion devant l’image de Notre Dame, puis, pour mieux l’honorer, fit sentir l’archet aux cordes de sa vielle. Et Pierre, joue si bien qu’il semble que sa vielle veuille parler. Quand il eut salué et loué de tout cœur la Sainte Vierge, il lui fit cette demande à haute voix : « Pour faire fête à mon souper, Un de tes beaux cierges m’envoie ».

Et Notre Dame l’entendit, car aussitôt un cierge glisse jusque sur la vielle ; un très beau cierge, le mieux fait de l’autel. Mais un moine gardait en ce moment le moûtier. Il prit Pierre pour un enchanteur, et la glissade du cierge pour un sortilège. Tout grommelant, il reprit le cierge à l’escamoteur et le replaça en haut. Mais le jongleur juge ce moine mauvais et fou, et comprend que Notre Dame l’a entendu. De nouveau son archet soupire et pleure, et derechef la blanche cire descend sur la vielle. (…).

Dans le moûtier on fait si grande fête et tant de cloches s’en vont sonnant qu’on n’y pourrait entendre Dieu tonner. Pierre offrit son cierge à l’autel de la Vierge. Puis, vaillant et sage, il revint chaque année, offrir un beau cierge à Notre Dame.

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(1) Rapporté par Gautier de Coinci, moine de saint Médard, dans Miracle de la Sainte Vierge, en 1193.

Source:M. de Vloberg, Les Fêtes de France, Ed. Arthaud, Grenoble, 1942. 

PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...

PRIONS POUR NOS AMIS DE LA RÉGION DE CHENAI (Inde. Kerala) QUI SONT SOUS DES PLUIES TORRENTIELLES QUI RISQUENT DE DURER PLUSIEURS JOURS...

 Humilité et Providence divine (suite et fin

de la méditation proposée hier)


« Après avoir bien considéré mon impuissance, je lèverai les yeux et je verrai comment la Bonté infinie et la Providence paternelle de Dieu s'empressent d'y remédier avec une sollicitude plus grande encore que celle des mères envers leurs petits enfants, car il n'est pas impossible, nous laisse entendre le Seigneur lui-même, qu'une mère oublie le fruit de ses entrailles, tandis que moi je ne vous oublierai jamais (1). Dans sa vigilance, il s'empresse donc de me purifier, de me relever, de me soutenir, de me donner la nourriture qui convient, de me défendre de mes ennemis et de m'apprendre à prier, en sorte que sa Providence, loin de me faire défaut en quoi que ce soit, me secourt avec plus d'à-propos que si j'étais capable de pourvoir à mes besoins.

Si le fait de me trouver impuissant comme un petit enfant doit m'inspirer des sentiments d'humilité et de défiance de moi-même, la vue de la sollicitude avec laquelle Dieu m'assiste doit me remplir d'amour et de confiance ; et ainsi la conscience de ma petitesse, loin de me rendre pusillanime, augmentera mon courage. Car de même qu'une mère veille avec autrement d'attention sur son nourrisson qui ne peut s'aider en rien, que sur son grand garçon, ainsi Dieu s'occupe de ceux qui se font humbles et petits à ses yeux, avec une tendresse et une providence autrement attentives que s'ils se croyaient quelque chose et comptaient sur eux-mêmes. Il promet en effet, par la bouche d'Isaïe, de les allaiter, de les porter sur son sein, de les caresser sur ses genoux, de les consoler à la manière d'une mère (2).

Oh ! heureux le juste qui se fait enfant par l'humilité, et mérite par là de si admirables privautés de la Providence ! Bienheureuse humilité, à laquelle le Seigneur réserve des largesses de choix !

O Père des miséricordes, plus je comprends mes misères, et plus je vous aime, tant je vois votre sollicitude à y remédier. Et puisque je suis sorti de vos mains toutes-puissantes comme un enfant qui a sans cesse besoin de vous, aidez-moi à tout instant par votre paternelle providence, afin que jamais je ne cesse de vous louer, car c'est de la bouche des tout-petits, de ceux qu'on porte à la mamelle, que vous tirez, et que vous tirerez à jamais la louange (2) qui vous agrée. »

1. Isaïe XLIX, 15. - 2. Isaïe LXVI, 12. - 3. Ps 8, 3.

P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (55), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
Traduction littérale de la Méditation du Vénérable Louis du Pont (VIe partie, sujet I), faite sur l'édition castillane.

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Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

CULTURE ET PATRIMOINE:

 

PATRIMOINE RELIGIEUX

colloque lyon 16 novembe 2015Le 16 novembre 2015, j’ai eu l’honneur d’animer une riche journée entièrement dédiée à l’avenir des édifices cultuels. Voici la restitution de ma conclusion de la journée.

Cette rencontre était remarquablement organisée par Patrimoine Rhône Alpin, présidé par Eddie Gilles-Di Pierno, sous l’égide des délégations régionales de la Demeure Historique, des Maisons Paysannes de France,  de Patrimoine-Environnement, de Rempart, de La Sauvegarde de l’Art français, de la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, et de Vieilles Maisons Françaises.

J’ai déjà eu l’occasion de livrer ici, le message original que j’avais prévu pour l’introduction des débats de la journée. Il est venu, maintenant, de restituer l’esprit de ma conclusion, improvisée à la suite des différentes interventions.

Un très brève synthèse de chaque intervention est proposée, suivie en italique d’un commentaire personnel.

Philippe Martin, directeur de l’Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL), a fait œuvre d’historien en évoquant « le patrimoine religieux, entre désacralisation, requalification et réappropriation ». De son propos j’ai appris que la question de l’avenir des lieux de culte chrétiens s’était posée dès les origines. Les conciles d’Antioche (341) et de Carthage (419) déclarent l’inaliénabilité du domaine ecclésiastique. Une règle qui sera néanmoins nuancée dès le IVe siècle par la condition de la notion d’usage. Cette notion d’usage est variablement interprétée au cours des siècles suivant avant de se fixer au XVIe siècle autour de trois dimensions : le culte, l’action sociale, l’art. Ces trois critères (dimensions cultuelle, sociale et artistique) définissant l’inaliénabilité d’un édifice religieux seraient sans doute à remettre à l’ordre du jour quand nous nous posons la question de l’avenir d’un lieu de culte, même désaffecté. Il y a là pour moi matière à réflexion.

Maxime Cumunel, délégué général de l’Observatoire du Patrimoine Religieux (OPR), tout en dessinant un paysage général du patrimoine religieux en France, a évoqué de nombreux points qui ont fait écho dans mon esprit, dont celui-ci :

Notre orateur a notamment insisté sur l’obligation que tout propriétaire d’édifice cultuel de faire réaliser régulièrement un diagnostic du bâtiment dont il a la responsabilité, soulignant au passage le cercle vertueux de l’entretien, qui notamment pèse moins lourdement dans le budget du propriétaire que les travaux de restauration nécessités, dans la plupart des cas par une longue absence d’entretien. Ce point pertinent évoque chez moi deux choses : le premier est de me rappeler l’excellente initiative de nos voisins flamands qui en créant Monumentem Wacht assurent pour leurs adhérents (collectivités territoriales des un suivi régulier de l’état sanitaire des édifices inscrits dans leur patrimoine, dont la plupart sont des églises.  Pourquoi une telle initiative ne verrait-elle pas le jour en France ? La seconde, suivant la sage devise « prévenir vaut mieux que guérir », nous rappelle les devoirs du propriétaire de gerer ses biens « en bon père de famille », formule qui peut paraitre désuète mais qui nous renvoie à la racine même du mot « économie » (qui en grec signifie la gestion des biens de la maison, ou de la fortune familiale).

Concernant les démolitions d’églises, je rappelle à cette occasion le combat menée actuellement par Patrimoine Environnement qui voudrait voir inscrite dans la future loi Patrimoine, l’obligation de consulter la population locale via un référendum, sur tout projet d’arasement d’une église appartenant au patrimoine communal ou intercommunal.

Roland Chenat, professeur d’Histoire honoraire, a rappelé ensuite « le contexte historique, le contenu puis l’impact de la loi de séparation des Églises et de l’État (1905) sur les lieux de culte hier et aujourd’hui. » Son propos très précis et fort documenté, a notamment souligné le climat de violence générale qui a précédé, entouré et suivi l’adoption de cette loi par le parlement. Si l’Eglise catholique s’est fait purement et simplement spoliée de ses biens à cette occasion, on peut néanmoins, avec le recul que nous permet l’époque d’aujourd’hui, émettre l’avis que cette loi a davantage protégé nos églises et notre patrimoine religieux que les concordats qui, dans les pays voisins, ont laissé aux Eglises la gestion de leurs églises et de leurs temples. Effectivement, la situation des édifices religieux en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, pour ne citer qu’eux, n’est guère enviable comme on peut le mesurer dans une note sur mon blog sur l’avenir des églises

Après cette première partie qui a permet de mieux connaitre ce patrimoine, viennent des questions autour de sa conservation. Pour préserver et restaurer ce patrimoine,  Ludovic Jal Billet, architecte DPLG, architecte du patrimoine, propose une méthode, qu’on peut résumer ainsi : connaitre le site et se documenter sur son histoire, sa construction, des aménagements successifs, l’étudier et analyser ses désordres, intégrer les équipements techniques (en fonction des normes imposées), proposer des solutions adaptées…

Représentant un mécène éprouvé dans la restauration des églises, la Sauvegarde de l’art de français, qui chaque année débourse 1,2 million d’euros à leur sauvetage, Lionnel Bonneval, responsable du mécénat, a présenté une campagne innovante, menée avec l’aide de jeunes étudiants de Sciences Po, qui vise à faire connaitre et à sauver les nombreuses œuvres d’arts qui sont exposées dans les églises. Cette campagne a un nom évocateur « Le plus grand musée de France »Lionel Bonneval a incontestablement fait souffler un vent de jeunesse sur notre assemblée. Cette belle initiative révèle plusieurs réalités : 1) la jeunesse n’est pas indifférente au patrimoine religieux et peut s’enthousiasmer pour le faire connaître, le faire aimer, le sauver ; 2) en mains lieux, cette campagne a permis de révéler aux yeux des responsables politiques locaux, des habitants et des paroissiens l’existence d’un chef d’œuvre dont ils ne soupçonnaient pas la qualité dans leur église. Avant de sauver, il faut aimer, avant d’aimer, il faut connaître. Une initiative bien vertueuse.

Autre mécène, la Fondation du patrimoine qui consacre chaque année en 70 et 80% de sa dotation au patrimoine religieux. Elle était représentée par Jean-Bernard Nuiry, délégué régional Rhône-Alpes et Guy Sallavuard, directeur des relations institutionnelles et de l’action internationale. La Fondation a remis au goût du jour le mécénat populaire à travers la souscription qui montre le grand attachement des Français à leur patrimoine local, et la popularité de cet exercice dont on ne parle pas assez : le devoir de mémoire (Guy Sallavuard). Je retiens également de Jean-Bernard Nuiry, ce constat mainte fois éprouvé que la restauration d’un élément de notre patrimoine commun et a fortiori d’une église fédère au sens fort du terme toute une population locale. Ce que tout observateur et acteur du patrimoine a pu constater : la restauration d’une église rassemble, sa démolition -quels qu’en soient les motifs- divise !

Violaine Savereux, ancienne responsable du Service diocésain de l’Art sacré de Belley-Ars et future Présidente de la Commission diocésaine d’Art sacré de Lyon, Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art (CDAOA) de l’Ain, a livré un édifiant retour d’expériences sur l’inventaire et la formation contre les vols au Service diocésain de l’Art Sacré (SDAS) de Belley-Ars. Salariée par son diocèse depuis 2004 et pionnière, Violaine Savereux semble avoir fait école aujourd’hui dans l’Eglise catholique, puisqu’ils sont désormais près d’une dizaine à occuper une telle fonction dans d’autres diocèses de France. 25 000 objets ont été inventoriés dans les églises, dans 60% des 419 communes de l’Ain. Ce travail est tout sauf vain. Outre une connaissance précise des objets, il a permis de recueillir également la mémoire orale des églises, de donner aux propriétaires l’envie de restaurer et de valoriser certaines pièces, de monter des expositions pour faire connaître à la population les trésors de leurs églises… Il permet aussi à l’Eglise catholique, dans le cadre d’une « laïcité positive », ne nouer de féconds partenariats avec les élus locaux, la gendarmerie, le conservateur des antiquités et objets d’art du département… Inventaire et partenariats se sont révélés d’autant plus nécessaires quand il fallut affronter durant neuf mois en 2014-2015, 22 faits de vols dans les églises dont quatre profanations du Saint-Sacrement.

Retenue dans sa commune après les événements tragiques du 13 novembre 2015, Jean-Jacques Grandcollot, maire de Samoëns, n’a pu présenter personnellement l’effort de valorisation du patrimoine. Eddie Gilles-Di Pierno, l’a fait en son nom. La municipalité de Samoëns compte neufs chapelles (XVIIe-début XXe siècles). Entre 2010 et 2011n la commune a entrepris la mise en lumière de six d’entre elles… Cette belle initiative renforce le constat que je fais depuis longtemps : La valorisation de son patrimoine est d’abord une question de décision politique avant d’être une question budgétaire. Quand on veut vraiment, on trouve les moyens. Des communes mettent parfois une quinzaine d’années pour restaurer leur église, mais elles le font. L’expérience dicte que ce ne sont pas les communes les plus riches qui entretiennent le mieux leur patrimoine et que ce ne sont pas les communes les plus pauvres qui l’entretiennent le moins bien.

Bernard Croissant, du Musée du protestantisme dauphinois de Poët Laval (Drôme)a eu le double mérite de nous rappeler qu’il existe aussi un patrimoine religieux protestant en France et que nous aurions tort de l’oublier et de le mésestimer. Il nous a prouvé également que le sauvetage d’un temple pouvait créer une dynamique vertueuse sur tout le patrimoine d’un village, fut-il partiellement abandonné ! Une belle leçon.

Anne da Rocha Carneiro, responsable de la Commission Diocésaine d’Art Sacré de Lille, membre du comité artistique de Narthex, est venue présenter la restauration exemplaire de L’église Saint-Martin à Croix (Nord).  5 ans de restauration, pour un budget de 5 millions d’euros… 3500 m2 de décors peints sont redevenus éclatants. Les images projetées par l’intervenante nous ont éblouis. Là encore, Anne da Rocha Carneiro nous révèle l’importance de la décision politique. Le maire voulait cette restauration, de même qu’il veut que cette église soit ouverte également à une activité culturelle (concerts…). Mais elle nous a montré également que des habitants et une communauté chrétienne pouvait aussi se mobilier pour se réapproprier le langage de son église et avoir envie de le transmettre. 25 à 30 guides bénévoles et volontaires ont pu être formés pour cela… (Voir à ce sujet le reportage de France 3)

Nos débats se situaient dans une ancienne chapelle devenue pour l’occasion, salle de conférence. Notre hôte,le Père Thierry Jacoud, curé des paroisses de Vaise, a expliqué le projet qui soutient cette reconversion de l’édifice religieux. Cette ancienne chapelle tout en béton d’après-guerre, attenante à l’église mais indépendante d’elle, est devenu un lieu, nommé La Halte. « Il nous a paru important, a déclaré le P. Jacoud, que la paroisse, y compris architecturalement, s’inscrive dans le quartier qui est le sien. Cette ancienne chapelle, reconvertie à de nouveaux usages, répond à une triple vocation : 1) un outil au service de la vie paroissiale ; 2) lieu de services de la paroisse à destination des habitants du quartier (café des mamies, repas solidaires, concerts, jeux…) ; 3) un lieu d’accueil pour des événements extérieurs. Un beau projet, bien pensé, qui me rappelle les critères d’usages rappelés précédemment, notamment l’action sociale et l’art… L’usage de cette ancienne chapelle est digne de sa vocation initiale.

L’avenir des églises ou les enjeux d’une mutation, tel était la question à laquelle devait répondre Philippe Dufieux, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (LAURE / CNRS UMR5600 EVS)Dans cet inventaire parfait de notre intervenant, je peux tout signer. Philippe Dufieux a raison rappeler qu’une église n’est pas un édifice comme les autres et que les questions posées par Maurice Barrès dans la grande pitié des églises de France à la veille de la Première guerre mondiale demeurent d’une étonnante actualité.

« Faire vivre nos églises » partout tel est le vœu et la mission que remplit le Père Jean-Luc Darodes, président de la commission diocésaine d’art sacré de Lyon. Cela passe par la formation des gens, la rencontre avec les acteurs locaux, l’ouverture régulière des églises, leur fleurissement (« Rien n’est plus triste qu’une église qui a l’air abandonnée »), la proposition de visites guidées de l’église, l’animation d’une crèches… Les exemples fourmillent pour rendre une église vivante et accueillante. le P. Jean-Luc Darodes aurait pu citer également La Nuit des églises, une proposition de l’Eglise de France via narthex.fr qui invite les acteurs locaux à ouvrir une église la nuit pour un temps festif pouvant accueillir toute personne, qu’elle soit croyante ou non. Il a très justement souligné que, surtout dans le monde rural, toute la population, chrétienne ou non, reste attachée à son église, et que sa restauration était l’occasion de fédérer tout le monde : élus, paroissiens, habitants, associations de sauvegarde…

Existe-t-il des limites à la reconversion des lieux de cultes ? Bruno Morel,  Architecte DPLG, Ingénieur TPE, architecte du Patrimoine et enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon), a tenté de répondre à cette question à partir d’exemples concrets et de retours d’expérience. Bruno Morel a posé une bonne question, la toute première que chacun devrait poser avant d’engager tous travaux : Nous restaurons mais pour quoi faire ? Il a rappelé que la conversion d’églises à de nouveaux usages n’est pas nouvelle. La vente des biens du clergé sous la Révolution française en fournit de nombreux exemples. « Même désacralisé, fait-il observer, un ancien lieu de culte reste profondément lié à sa vocation initiale par son histoire, sa morphologie et le faire muter exige une grande ouverture d’esprit, de l’argent et beaucoup d’envie. » Certes les besoins d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, et de plus en plus d’édifices cultuels se retrouvent sans usages. Il existe, comme l’a montré l’architecte des exemples reconversion réussie. Une des surprises de son intervention fut notamment de souligner à travers un sondage, réalisé par des étudiants, que la grande majorité des personnes questionnées restaient sensibles à la gratuité d’accès à une ancienne église convertie. La privatisation d’un ancien lieu de culte se révélant choquante ou perturbante… Etonnant non ?

Fin de nos travaux. J’ai bien conscience que cette modeste conclusion n’offre pas de réelle synthèse des différentes et intéressantes interventions. Que les intervenants veuillent bien m’en excuser.

Benoit de Sagazan

Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent:  Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.
Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent:  Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.

Les funérailles ont eu lieu hier à Ankawa, l'Irak pour les sept Assyriens qui se sont noyés en traversant la mer Egée à la Grèce. Tous les sept étaient de Baghdede (Qaraqosh), Irak. Ils étaient membres de deux familles. Ils s'appellent: Stephen Marzena Marogeh Silvana Sami Marogeh (épouse) Angie Marogeh (Fille) Mark Marogeh (fils) Samah Sami Marogeh (la soeur de Silvana) Haneen Salem Saman Shasha (la fille de Samah) Marvin Shasha (le fils de Samah) Connexes: Chronologie de l'ISIS en Irak Baghdede, autrefois la plus grande ville assyrienne en Irak avec 50.000 habitants, a été capturé par ISIS l'année dernière le 7 Août, provoquant tous les 50.000 Assyriens à fuir (AINA 07/08/2014). Ils ne sont pas rentrés et vivent dans Ankawa, une banlieue de Arbel, et Dohouk (assyrienne Noohadra). Beaucoup ont quitté le pays et la plupart des autres ont exprimé le désir de quitter.

La parole de Dieu
 
 
 
         Par ta lumière nous voyons la lumière.         
 
Psaume 35, verset 10b.
 
 
 
La méditation
 
 
Nous lisons dans l’Évangile : « Heureux, vous les pauvres […] Heureux, vous qui avez faim […] Heureux, vous qui pleurez […] Heureux êtes-vous quand on vous insulte. »* Oui, bienheureux sommes-nous d’être enrichis, nourris, visités et consolés par l'Astre d’en haut, celui qui vient réaliser en Lui toute béatitude, le Christ. Heureux sommes-nous d’avoir un tel Père, un tel Consolateur, un tel Sauveur.
Et voici une autre raison de nous réjouir : pour nous sanctifier, ce même Christ se rend pauvre, affamé, méprisé, étranger, et prend sur lui toutes nos misères. Le Seigneur nous dit également : « […] j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »**. En s’identifiant à ceux qui, peut-être plus que nous, ont faim, à ceux qui sont étrangers, à ceux qui sont démunis, aux malades et aux prisonniers, le Christ nous donne l’occasion, en su ivant son exemple, d’exercer la charité. Il nous permet de l’imiter en secourant un proche en difficulté : une famille qui a du mal à finir le mois et que l’on peut aider de multiples manières, un voisin malade que notre visite réjouira. Ce sont là des gestes simples à la portée de chacun pour que, tout près de nous, transparaisse un peu plus de lumière, un peu plus de chaleur, de douceur et de tendresse. Et ce bonheur est contagieux !
 
* Évangile selon saint Luc, chapitre 6, versets 20 à 22
** Évangile selon saint Matthieu, chapitre 25, versets 35 à 36(Source:Avent dans la Ville)
Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Ce samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT), les églises de Bethléem sonneront leurs cloches pour la paix ; toutes les églises du monde sont invitées à se joindre à l’événement.

L’Église est entrée en Avent, temps liturgique de l’attente préparant à la naissance du Christ ; et comme chaque année, les regards se tournent vers Bethléem, ville de l’Incarnation, où les préparatifs en vue de la fête de Noël vont bon train.

Eu égard au climat général qui prévaut actuellement en Terre Sainte, la municipalité de Bethléem a décidé de maintenir le calendrier des événements prévus, mais d’y apporter quelques changements. Ainsi, le traditionnel repas suivant l’illumination du sapin, Place de la Mangeoire, est annulé ; les décorations seront moins nombreuses, les divers concerts initialement prévus n’auront pas lieu. Des décisions prises « par respect pour nos martyrs (les Palestiniens originaires de Bethléem et morts ces dernières semaines lors d’affrontements avec les forces israéliennes, pour leurs familles, et pour la situation elle-même », explique Vera Baboun, maire de la ville.

« Bethléem reste la ville de la paix, affirme-t-elle avec force, et à l’approche de Noël, nous devons prier plus que jamais pour cette paix ». Et comme pour signifier ce désir de paix, de justice et de dignité, les cloches de Bethléem sonneront à toute volée samedi 5 décembre, à 19 h 30 (GMT) après l’illumination de l’arbre de Noël, au lieu du traditionnel feu d’artifice.

Une prière, un geste symbolique auxquels toutes les églises du monde sont invitées à participer. Il suffit pour cela de faire parvenir les informations suivantes à cette adresse : info@bethlehem-city.org, avant le jeudi 3 décembre :

1- Nom complet et adresse de l’église

2- Envoyer une photo en haute définition de l’extérieur de l’église

3- Envoyer un numéro de téléphone (portable) afin de recevoir un message au moment de faire sonner les cloches.

(CV- Communiqué de Manuella Affejee, du Patriarcat Latin de Jérusalem)

Réponse reçue de la Mairie de Bethléem ci-dessous. (Nous avions rencontré Carmen lors du Pèlerinage des Artisans de Paix en Terre Sainte voici quelques années déjà):

 

"MERCIIIIIIIIIII"

 

 

 

 

 

Carmen J. Ghattas

 

From: asstradsyrfr@laposte.net [mailto:asstradsyrfr@laposte.net
Sent: Thursday, December 03, 2015 10:27 AM
To: info@bethlehem-city.org
Subject: Prière et sonnerie des cloches

 

Chers amis. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)

 

Avec vous, en union à tous, nous souhaitons prier dans chacune de nos paroisses de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et au Cameroun.

Voici l'adresse et une photo de notre Monastère Métropolitain (Siège de l’Évêque) où nous feront sonner les cloches (Puisqu'il n'y en a pas dans chaque paroisse de France et d'Afrique où, cependant moines et fidèles s'uniront à vous, à nous, dans la prière):

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

Votre respectueusement et fraternellement dévoué en Notre-Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam


 

Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale (Mission de l'Eglise Malankare Orthodoxe).
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...

N'oublions-pas, dans la prière et l'amour fraternel, les deux Evêques toujours "retenus" par les "Islamistes" ainsi que les prêtres disparus...

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

[Édith Stein] (1891-1942),

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe 
Das Weihnachtsgeheimnis, 31/1/1931 (trad. La crèche, Ad Solem 1995, p.42) 


 

« Il ne suffit pas de me dire : ' Seigneur, Seigneur '... mais il faut faire la volonté de mon Père »

 

« Que ta volonté soit faite. »

Pris dans toute sa plénitude, cet acte d'abandon doit être la règle de la vie chrétienne.

Il doit régir la journée, du matin au soir, le cours de l'année, la vie entière.

Tel doit être l'unique souci du chrétien ; tous les autres sont pris en charge par le Seigneur, mais celui-là reste le nôtre jusqu'à notre dernier jour.

C'est un fait objectif ; nous ne sommes pas définitivement assurés de toujours rester dans les voies du Seigneur... 


Dans l'enfance de la vie spirituelle, quand nous avons juste commencé à nous laisser conduire par Dieu, nous sentons, forte et ferme, sa main qui nous guide ; nous voyons de façon évidente ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser.

Mais il n'en ira pas toujours de même.

Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.

Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ, et un jour entamer son chemin de croix...

Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon, même dans la nuit obscure...

C'est pourquoi, encore, et précisément au cœur de la nuit la plus obscure,

« que ta volonté soit faite ».



 

Jeudi 3 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 08:55
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Épouse est béni.  Saint Joseph donné pour père au fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Amîn

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph donné pour père au fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Amîn

En partage, quelques photos souvenir d'une "RETRAITE INTER-RELIGIEUSE ARTISANS DE PAIX" du 27 AU 29 NOVEMBRE 2015 organisée sans syncrétisme par l’association "ARTISANS DE PAIX" sur le thème: AU COMMENCEMENT, « BERESHIT » (Début du Livre de la Genèse tel que compris par les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans)...Aux lendemains des événements qui ensanglantèrent notre pays, il était assurément réconfortant de se retrouver entre "hommes et femmes de bonne volonté" se réclamant de l'une ou l'autre Tradition Religieuse pour s'adresser, chacun selon sa voie, à Celui que nous prétendons Servir et aimer..."Un seul cœur une seule âme tendus vers Dieu" sans peur ni faux irénisme...

En partage, quelques photos souvenir d'une "RETRAITE INTER-RELIGIEUSE ARTISANS DE PAIX" du 27 AU 29 NOVEMBRE 2015 organisée sans syncrétisme par l’association "ARTISANS DE PAIX" sur le thème: AU COMMENCEMENT, « BERESHIT » (Début du Livre de la Genèse tel que compris par les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans)...Aux lendemains des événements qui ensanglantèrent notre pays, il était assurément réconfortant de se retrouver entre "hommes et femmes de bonne volonté" se réclamant de l'une ou l'autre Tradition Religieuse pour s'adresser, chacun selon sa voie, à Celui que nous prétendons Servir et aimer..."Un seul cœur une seule âme tendus vers Dieu" sans peur ni faux irénisme...

Livre de l'Ecclésiastique 51,13-17.

Seigneur, mon Dieu, j'ai fait monter de la terre ma supplication, j'ai prié pour être arrachée à la mort.
J'ai invoqué le Seigneur, Père de mon seigneur, pour qu'il ne m'abandonne pas aux jours de la détresse, à l'heure de l'orgueil où l'on est sans soutien.
Inlassablement, je ferai l'éloge de ton nom, je le chanterai dans l'action de grâce.
Ma prière a été exaucée car tu m'as sauvée de la perdition, tu m'as délivrée de l'heure mauvaise.
C'est pourquoi je te rendrai grâce et je ferai ton éloge, Seigneur notre Dieu.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache, et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherchait de belles perles.
Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en alla vendre tout ce qu'il avait, et il l'acheta.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un filet qu'on a jeté dans la mer et qui a ramené des poissons de toute sorte.
Lorsqu'il fut rempli, les pêcheurs le tirèrent au rivage et, s'étant assis, ils recueillirent les bons dans des paniers et rejetèrent les mauvais.
Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants d'avec les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise du feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses ? "
Ils lui dirent : " Oui. " Et il leur dit : " C'est pour cela que tout scribe devenu disciple du royaume des cieux ressemble à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et du vieux. "

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Basile

(v. 330-379),

moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 
Grandes Règles monastiques, § 8 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 71 rev.) 

 

« Il va vendre tout ce qu’il possède »

 

Notre Seigneur Jésus Christ a vivement et souvent insisté :

« Si quelqu’un veut venir à moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

(Mt 16,24).

Et ailleurs :

« Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres »,

après quoi il ajoute :

« puis viens et suis-moi »

(Mt 19,21). 

Pour celui qui sait comprendre, la parabole du marchand veut dire la même chose :

« Le Royaume des cieux est semblable à un marchand qui recherche des pierres précieuses ; lorsqu’il en a trouvé une d’un grand prix, il court vendre tout ce qu’il a, afin de pouvoir l’acheter. »

La pierre précieuse désigne certainement ici le Royaume des cieux, et le Seigneur nous montre qu’il est impossible de l’obtenir, si nous n’abandonnons pas tout ce que nous possédons : richesse, gloire, noblesse de naissance et tout ce que tant d’autres recherchent avidement. 

Le Seigneur a aussi déclaré qu’il est impossible de s’occuper convenablement de ce que l’on fait quand l’esprit est sollicité par diverses choses :

« Personne ne peut servir deux maîtres », a-t-il dit

(Mt 6,24).

C’est pourquoi « le trésor qui est dans le ciel » est le seul que nous puissions choisir pour y attacher notre cœur :

« Car où est votre trésor, là est votre cœur »

(Mt 6,24s).

Pour tout dire, il s’agit de transporter notre cœur dans la vie du ciel, en sorte qu’on puisse dire :

« Notre patrie est dans les cieux »

(Ph 3,20).

Surtout c’est commencer à devenir semblable au Christ,

« qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre pour nous »

(2Co 8,9). 

UNE PRIÈRE POUR LE CARÊME DE NOËL

 

Annonce :


Aujourd'hui, le monde se prépare à Votre avènement, ô Christ notre Dieu. 
La désolation des hommes touche à son terme, et la mort est à l'agonie.
Vous venez en gloire juger les vivants et les morts, et nous ressusciter par le souffle de Votre Père. 
Fidèles, relevons la tête et clamons : alléluia, alléluia, alléluia !


Bénédiction des fidèles


Seigneur, daignez répandre sur cette famille qui Vous appartient Vos bienfaits célestes. Que chacun de nous produise des fruits spirituels comme la Vierge Marie a produit dans ses entrailles le Sauveur du monde.
Amîn !


Que la terre offre une grotte à l’Inaccessible.
Amîn !


Que les anges composent un cantique nouveau à Dieu qui Se manifeste.
Amîn!


Que les mages se mettent en route, suivant l'étoile du matin de la vie nouvelle.
Amîn !


Que l'humanité offre une vierge pour engendrer selon la chair le Verbe éternel.
Amîn !


Que Bethléem, la ville du pain, reçoive le Pain de vie.
Amîn !


Que personne parmi nous ne soit dans la torpeur, que nos âmes veillent avec le Pasteur des brebis.
Amîn !


Car de la source paternelle vient vers nous le Verbe créateur ; le Soleil de justice se lève à l'horizon ; l'aurore de la connaissance chasse les ténèbres de l'ignorance ; la vie va à la rencontre de la mort ; Le Transcendant vient vers nous afin de nous amener vers son royaume de liberté et de félicité éternelles, Lui notre Rédempteur aux siècles des siècles.
Amîn !

 

Note:
Notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

 

Adresse de notre Monastère:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Si vous ne vous rendez semblables à des enfants, vous n'entrerez point dans le royaume du ciel... Laissez venir à moi les petits enfants, car c'est à ceux qui leur ressemblent qu'appartient le royaume des cieux. (Mt XVIII, 3-4 ; Lc XVIII 16-17) »

« Lorsque l'enfant s'est souillé, il ne peut se laver ; un autre doit lui rendre ce service ; s'il tombe, il est incapable de se relever sans le secours d'autrui ; une fois relevé, il ne peut même pas se tenir debout si on ne le soutient, ni faire un pas sans appui ; a-t-il faim ou soif, il ne peut ni manger, ni boire que ce qu'on lui présente ; qu'un ennemi le mette en danger, qu'il souffre du froid ou de quelque incommodité, il ne pourra ni se défendre, ni se soulager par lui-même. Enfin, pour comble de misère, il ne sait ni ne peut demander ce qui lui manque, ne s'en rendant même pas compte.

Voilà ce qui caractérise les tout-petits ; telles sont leurs misères ; elles n'ont qu'un remède : la tendre sollicitude, l'amour plein de compassion de leur maman... Je me verrai donc devant Dieu comme un tout-petit, et m'appliquerai les différentes marques de faiblesse que nous venons d'énumérer.

1. Ma misère est telle que ma volonté libre, laissée à elle-même, peut pécher et se souiller de mille manières ; mais ensuite, impossible de me laver, de me purifier si Dieu ne le fait lui-même :Seigneur, dois-je donc dire avec David, lavez-moi complètement de mon iniquité et purifiez-moi de mon péché (1).

2. Le poids de mes inclinations charnelles et de ce corps terrestre, qui alourdit l'âme, me fait pour un rien donner du nez en terre, et j'y reste fixé par mon affection désordonnée aux choses de ce monde, car je suis le fils de l'Adam terrestre ; une fois tombé, je ne puis donc pas me relever, mais il faut que Dieu me tende la main et me redresse, sans quoi je resterais toujours dans la poussière, comme la maison d'Israël dont parlait Amos : La voilà tombée, jamais elle ne retrouvera sa splendeur (2).

3. Si Dieu, par miséricorde, me relève ; s'il me place debout en me communiquant quelque courage ou sentiment de dévotion, je reste impuissant à me maintenir debout, à conserver ses dons, à réaliser le moindre progrès sans son aide ; aussi devrai-je toute ma vie craindre les rechutes, selon l'avertissement de saint Paul : Que celui qui pense se tenir debout prenne garde de tomber (3).

4. Si j'ai faim et soif des choses saintes, comme des sacrements, de la parole de Dieu, et autres bonnes œuvres, je ne puis par mes seules forces ni les chercher efficacement, ni m'en nourrir avec profit, à moins qu'en tout cela Dieu ne me secoure ; et s'il naît en moi quelque désir de me rendre meilleur, ce désir restera vain si le Seigneur, qui me l'a donné, ne m'accorde encore sa grâce pour le réaliser.

5. Le démon, la chair et le monde me tentent et m'entourent si dangereusement que, livré à moi-même, je suis perdu : Dieu seul peut me délivrer. Quant aux armes pour me défendre, c'est encore le Seigneur seul qui me les donne. Toujours je resterais avec mes fautes, tiède et froid, si Dieu ne me réchauffait du feu de son amour ; et s'il ne me rafraîchissait avec l'eau vive de sa grâce, l'incendie de l'amour-propre ne s'éteindrait jamais dans mon cœur.

6. Enfin, telle est ma misère que je ne sais même pas ce que je dois, selon mes besoins, demander dans mes prières (4) : il faut que ce soit l'Esprit Saint qui me l'enseigne ; même aveuglement sur mes périls et mes besoins, à moins que Dieu ne m'en découvre la gravité. »

« C'est vouloir que Dieu nous abandonne que de nous attribuer ce qu'il y a de bien en nous. Il faut ne rien être à ses propres yeux pour devenir un instrument entre les mains du Créateur. Voulez-vous ne cesser jamais de lui être agréable, n'oubliez en aucun temps que vous n'êtes absolument que ce que sa main vous a faites, que vous ne pouvez rien que par sa grâce, et que vous ne réussirez que là où il aura mis sa bénédiction. »
Sainte Angèle Merici, dernier avis à ses filles.

1. Ps. 50. - 2. Amos V, 2. - 3. I Cor X, 12. - 4. Rom VIII, 26.

P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (54), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
Traduction littérale de la Méditation du Vénérable Louis du Pont (VIe partie, sujet I), faite sur l'édition castillane.

(à suivre demain)

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Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Sainte Bibiane,qui êtes-vous?


Vierge et martyre
(† 363)

 

Bibiane (ou Viviane) naquit à Rome. Son père Flavien, préfet de Rome fut jeté en prison sous Julien l'Apostat. Flavien, s'étant déclaré contre ce prince, fut marqué au front d'un fer rouge ; il en mourut peu de temps après, en Toscane, où il avait été exilé. 
 

Sa femme Dafrose, et ses filles Bibiane et Démétrie, restaient à Rome exposées aux coups du tyran. Il ne les oublia pas, et les enferma dans leur propre maison pour les y faire mourir de faim ; mais, ce supplice lui paraissant trop lent, il fit trancher la tête à la mère, confisqua tous les biens de la famille et continua sa persécution contre les deux vierges chrétiennes. Malgré une très longue privation de toute nourriture, elles parurent au tribunal plus fortes et plus belles que jamais : « Craignez, leur dit le juge, une mort honteuse et cruelle. – Les biens de ce monde, répondent-elles, ne peuvent plus avoir pour nous aucun attrait, nous n'aspirons qu'à posséder Jésus-Christ ; plutôt mille morts que la trahison de nos promesses ! »
 

À ces mots, Démétrie tombe morte aux pieds de sa sœur. Quant à Bibiane, le juge la livra aux mains d'une femme de mauvaise vie qui essaya de la pervertir ; elle employa d'abord les flatteries et les bons traitements et feignit de lui témoigner une amitié sincère ; puis bientôt elle eut recours aux menaces, aux injures et aux coups. Bibiane résista courageusement à toutes ses tentatives, elle demeura pure et digne du céleste Époux. La méchante femme dut avouer au juge qu'elle avait perdu son temps et sa peine. Celui-ci, furieux de son peu de succès, ordonna de frapper de verges la vierge chrétienne jusqu'à ce qu'elle eût rendu l'esprit. 
 

Bibiane fut donc attachée à une colonne, et les bourreaux s'acharnèrent sur son corps innocent jusqu'au moment où elle s'affaissa mourante à leurs pieds. Elle expira au bout de quelques instants, le 2 décembre 363. Son corps fut jeté à la voirie pour y être dévoré par les chiens ; mais il est écrit que « Dieu veille sur les restes de ses saints ». Deux jours après, un prêtre courageux put s'emparer de cette dépouille et l'ensevelir à côté de Dafrose, sa mère, et de Démétrie, sa sœur.

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Notre-Dame nous sauvera de la barbarie.

 

Traumatisés par les attentats du 13 novembre, beaucoup de Français mesurent aujourd’hui la gravité de la situation : les attentats peuvent se reproduire n’importe où et n’importe quand… Il n’est plus possible d’ignorer les causes de cette barbarie. C’est cette question qu’il nous faut nous poser : pour ces terroristes la cause était-elle sociale, politique ou s’agissait-il d’une idéologie religieuse ?

carte des communautés

 

Abbé Loiseau
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L’enseignement qu’ils ont reçu des fanatiques prend la sourate 9,31 au pied de la lettre : « Les juifs disent :Uzayr (sans doute Esdras) est fils d’Allah et les chrétiens disent : Le Christ est fils d’Allah.

 

Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux.

Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils de la vérité ? » ou encore la sourate 5,17 : « Certes sont mécréants ceux qui disent : Allah, c’est le Messie, fils de Marie ! ». C’est cette doctrine que les terroristes ont voulu appliquer. Il s’agissait pour eux de tuer le maximum de personnes refusant la révélation d’Allah.

Un grand nombre de musulmans refusent cette interprétation mais sont démunis pour répondre aux islamistes. Il faut savoir que le communiqué de l’État Islamique identifie la France aux Croisés. Luc Ferry, peu suspect d’une vision intégriste, a rappelé que ces terroristes se sont attaqués à la France fille aînée de l’Église ! Cela nous paraît aberrant que les victimes des attentats soient vus comme des croisés, mais dans la pensée des terroristes islamistes notre nation devenue hédoniste et matérialiste est corrompue par le christianisme. La haine de la France est d’abord la haine de la foi chrétienne.

L’enjeu est donc spirituel. Ni les services de police, ni l’armée n’arriveront à maîtriser la violence islamiste à eux seuls. Si plusieurs actions politiques, sociales et militaires doivent être menées, elles risquent hélas d’être insuffisantes. Le drame que nous avons vécu et que nous continuerons de vivre ne peut être dépassé que par un renouveau spirituel de notre pays.

En effet, l’Islam refuse les trois principaux mystères de la Foi chrétienne : la Trinité qui pour eux est une forme de polythéisme, l’Incarnation qui est de l’associationnisme (Dieu est associé à une réalité humaine) et la Rédemption puisque Jésus n’a pas été crucifié (c’est un sosie qui le fut à sa place).

La perception de la révélation chez la pensée islamique apparaît alors comme un refus du Dieu Amour, Père et Sauveur, c’est-à-dire l’essence de notre foi catholique. Jean-Paul II dans son livre Entrez dans l’Espérance expliquait que l’Islam est le refus de toute dimension sotériologique (la théologie du Salut).

Notre réponse doit d’abord être spirituelle. Il nous revient de vivre profondément des mystères de notre foi pour nous ancrer dans notre espérance du Salut. Face à la barbarie, nous avons le devoir de vivre davantage l’intériorité et de la piété. Ou en sommes-nous dans notre vie d’oraison ? Dans la pratique des sacrements ? Dans notre connaissance de l’Écriture et de la Tradition ? Dans le rayonnement de notre famille et dans l’élan missionnaire ?

Face au défi qui nous attend, la tiédeur n’est plus possible. C’est dans l’espérance du triomphe du Cœur Immaculé que nous devons nous mettre à la tâche. Puisque Notre-Dame a touché le cœur de tant de musulmans et à l’approche du Jubilé de la Miséricorde, lançons une grande campagne de prières pour demander à notre Mère que nos frères musulmans découvrent eux-aussi le visage de la Miséricorde Divine, c’est-à-dire Notre Seigneur Jésus Christ, crucifié et ressuscité, l’Alpha et l’Oméga de l’histoire humaine.

La charité qui doit nous animer envers les musulmans nous invite au respect de tout ce qui demeure vrai en eux, au dialogue et enfin à l’annonce de la Bonne Nouvelle.

Abbé Fabrice Loiseau

Fondateur des Missionnaires de la Miséricorde Divine

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 

DIJBRIL CISSE RACONTE...

Né musulman et éduqué dans l’Islam, l’un de ses frères deviendra imam en Belgique, Djibril Cissé abandonne jeune l’Islam et se fait catholique. Il est revenu rapidement sur cet épisode de sa vie lors de l’émission de Laurent Ruquier samedi dernier dans On n’est pas couché.

Durant cette émisison il a rendu un poignant témoignage à sa maman :

« Déjà, ma mère elle nous a élevé toute seule. On était sept enfants…toute seule ! Moi quand j’ai mon petit de sept mois déjà au bout d’une heure je n’en peux plus alors… Imaginez ma mère avec sept, mais sept -j’avais envie d’utiliser le mot ‘voyous’ mais en ce moment, je ne pense pas- garçons très très turbulents. Elle faisait des ménages à droite à gauche du lundi au lundi sans s’arrêter. Je ne pourrai jamais la remercier assez de tous les sacrifices qu’elle a pu faire. Elle n’a pas eu de vie, sa vie c’était mettre à manger dans la bouche de ses enfants et voilà, aujourd’hui je me dois de lui rendre ».

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

SAINT NICOLAS, QUI ÊTES-VOUS ?

Né en Turquie selon la tradition

Aux termes de la légende, Nicolas naît vers 270 en Lycie (région située au sud-ouest de la Turquie) au sein d’une famille aisée, et devient évêque de la ville de Myre. Grâce à son énergie, à la dévotion dont il fait preuve et aux miracles qu’il accomplit, il parvient à réformer ce diocèse qui est auparavant tombé en décadence. Il existe des mentions du culte rendu à Nicolas au IVe siècle en Orient et au Xe siècle en Occident. Mais la vénération dont il fait l’objet se développe essentiellement après le transfert de ses reliques dans la ville italienne de Bari, après que les musulmans se sont emparés de Myre. Selon la légende, un parfum s’échappe alors de la tombe du saint.

La légende des trois bourses

Selon la tradition, un noble qui ne peut pas, parce qu’il est ruiné, constituer la dot de chacune de ses trois filles, est sur le point de les abandonner. Nicolas apprend ce dessein. Trois nuits de suite, il vient en secret près de la maison où reposent les trois sœurs. Par la fenêtre ouverte, il jette à l’intérieur de la demeure trois sacs d’or, un pour chaque jeune fille. Ces trois bourses figuraient autrefois sur l’enseigne des prêteurs sur gages.

Le miracle des trois petits enfants

Au fil du temps, cette légende se transforme : d’après une autre tradition, lors d’une famine, un boucher (ou un aubergiste) tue trois jeunes enfants (ou trois clercs, ou trois soldats) venus chercher l’hospitalité, et met leur tête dans le saloir pour servir cette chair à ses clients. Nicolas découvre le corps des trois petits malheureux, en rassemble les morceaux en faisant le signe de croix et les ramène à la vie (une célèbre chanson traditionnelle raconte ce miracle). Le nombre de trois paraît, en fait, très souvent associé à Nicolas : un jour, il sauve trois condamnés à mort en prenant, dans un songe, leur défense devant l’empereur Constantin. Une autre fois, Nicolas sauve de la tempête trois marins dont le navire est en difficulté au large de la Turquie.

 

L’ancêtre du Père Noël

Nicolas serait mort vers 343. Il acquiert, à partir du XIIe siècle, une immense importance dans le christianisme et le folklore européen, et notamment en Lorraine, dans l’Est de la France et en Allemagne rhénane. Son tombeau est le lieu de passage obligé des pèlerins qui se rendent en Terre sainte. À la fin du Moyen Âge, Nicolas devient le saint qui distribue les étrennes, sans doute en souvenir des bourses d’or offertes aux trois jeunes filles et parce que sa fête est située au mois de décembre. Nicolas est ainsi le précurseur du Père Noël. Du reste, en Angleterre et en Amérique, c’est Santa Claus qui distribue les cadeaux de Noël aux enfants.

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UNE BELLE HISTOIRE SUR SAINT NICOLAS:

 

Voyage des marins de Bari

Ils sont tous là, affairés autour des trois navires. Sous le beau soleil de ce printemps 1087 qui fait étinceler la mer Adriatique, c’est l’agitation dans le port de Bari. On s’interpelle, on charge les navires de blé.

- Paolo, tu sais ce que je viens d’apprendre d’un marin en provenance de Venise ? Les Vénitiens, ils veulent arriver avant nous !

- Non ! vite, dépêchons-nous. C’est à nous d’y aller !

translation-reliques-saint-nicolas.jpgMais où vont-ils ? Ils partent pour Myre, en Asie Mineure, de l’autre côté de la mer. Leur but ? Aller chercher la dépouille de Nicolas, l’ancien évêque de Myre, décédé il y a plus de 700 ans. Pourquoi ? Nicolas a toujours été considéré comme le patron des marins : on dit qu’il avait le pouvoir d’apaiser les mers déchaînées. On dit aussi que saint Nicolas, à l’un de ses retours de Rome, passant par Bari avait prédit que son corps y reposerait un jour.

Depuis que les musulmans, en 1036, ont envahi Myre, agir est devenu urgent. Bien sûr d’autres marins, d’autres chrétiens, ont essayé d’arracher les ossements aux musulmans. Sans succès. Mais les marins de Bari, forts de la prédiction de Nicolas, sont persuadés qu’ils réussiront. Ils partent sur des navires chargés de blé pour faire croire qu’ils vont à Antioche. La traversée est longue... très longue. Enfin, les voilà à Myre. Ils sont arrivés avant les Vénitiens !

Devant les moines médusés qui gardent le tombeau de Nicolas sur les ruines du monastère de Sainte-Sion, ils font sauter les scellés et enveloppent les précieux ossements dans la soie qu’ils ont apportée. Ils ont pris soin auparavant de recueillir la myrrhe dans des ampoules. Depuis sa mort, en effet, le corps de saint Nicolas distille une myrrhe parfumée. Nos marins ont toujours entendu dire qu’elle a le mouvoir de guérir les yeux et la gorge. Ils prennent donc grand soin de la manne de saint Nicolas.

Rapidement, ils repartent pour Bari. Il ne faut pas qu’ils soient pris par les musulmans ! Le 9 mai 1087, ils sont de retour. Tout le port les acclame. Ce sont eux, les petits marins de Bari, qui ont réussi là où leurs pères avaient échoué. La prophétie de Nicolas s’est accomplie.

Paolo, Mario et tous les autres sont fiers de remettre à l’archevêque Urson les précieuses reliques. Ils le sont davantage encore lorsque Urbain II en personne vient bénir, quelque temps plus tard, le sanctuaire marin où ont été déposés les ossements.

Saint Nicolas se met alors à répandre ses bienfaits sur la ville. On a en effet ouvert l’autel dans lequel a été placé le corps du saint homme pour récupérer la précieuse myrrhe.

Aussitôt des choses surprenantes se produisent : les malades qui s’inclinent devant l’autel sont guéris, les aveugles recouvrent la vue... Les pèlerins affluent de toute l’Italie, puis de plus en plus loin. Des pèlerins célèbres, des rois, l’empereur viennent de toute part s’agenouiller dans le sanctuaire.

On raconte même que Pierre l’Ermite demanda à saint Nicolas de protéger sa première croisade.

Depuis cette date, Bari n’a cessé d’attirer les pèlerins qui viennent prier ce saint patron des fiancés, des marins, des écoliers... si populaire dans toute la chrétienté.

Source : Livre des merveilles

 
Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent.         
 
Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 31
 
 
 
La méditation
 
 
Un saint dominicain écrit : « L’eucharistie est une marque d’amitié donnée par Dieu, un rendez-vous entre deux amis. L’eucharistie, c’est comme un ami qu’on ne peut pas voir encore à cause de l’obscurité de la nuit, mais dont on tient déjà la main. »
C’est là l’expérience inouïe des disciples d’Emmaüs au soir de la résurrection. Deux disciples marchent et discutent entre eux au sujet des événements dont ils viennent d’être les témoins : le Christ livré aux chefs des prêtres de Jérusalem, sa condamnation à mort, la découverte du tombeau vide. Et puis ce trou noir, cette déception, cette lassitude, ce temps qui semble perdu. Voici qu’un étranger s’approche d’eux, c’est Jésus, mais « leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître »*. C’est lui, cet « ami qu’on ne peut pas voir à cause de l’obscurité de la nuit ». Pour les aider à le reconnaître, Jésus « leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait »**. Puis , à l’heure où « le soir approche et déjà le jour baisse », comme signe ultime de reconnaissance, il partage avec eux le pain. « Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent .»***
Chaque eucharistie nous donne de vivre, ici et maintenant, la rencontre d’Emmaüs, dans la communion avec toute l’église, l’écoute de la Parole, le partage du pain et du vin, corps et sang du Christ. Chaque eucharistie nous offre, comme aux disciples d’Emmaüs, cette illumination tout intérieure qui ouvre nos yeux et nous remet en route, le cœur brûlant.
 
* Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 16
** Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 27
*** Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 31(Source: Avent dans la Ville")
« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.  Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.  Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.  Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! »  (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence. Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère. Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures. Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire. Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais ! A toi, ô notre Dieu, la gloire ! » (Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,29-37.

Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.

Mercredi 2 DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par St Ephrem le Syrien,

 Commentaire patristique

La multiplication des pains

Au désert, notre Seigneur a multiplié le pain, et à Cana il a changé l'eau en vin.

Il a habitué ainsi la bouche de ses disciples à son pain et à son vin, jusqu'au temps où il leur donnerait son corps et son sang.

Il leur a fait goûter un pain et un vin transitoires pour exciter en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants.

Il leur a donné ces petites choses généreusement, pour qu'ils sachent que son don suprême serait gratuit.

Il les leur a données gratuitement, bien qu'ils auraient pu les lui acheter, afin qu'ils sachent qu'on ne leur demanderait pas de payer une chose inestimable : car, s'ils pouvaient payer le prix du pain et du vin, ils ne pourraient pas payer son corps et son sang.

Non seulement il nous a comblés gratuitement de ses dons, mais encore il nous a traités avec affection.

Car il nous a donné ces petites choses gratuitement pour nous attirer, afin que nous venions à lui et recevions gratuitement ce bien si grand qu'est l'eucharistie.

Ces petites portions de pain et de vin qu'il a données étaient douces à la bouche, mais le don de son corps et de son sang est utile à l'esprit.

Il nous a attirés par ces aliments agréables au palais afin de nous entraîner vers ce qui donne la vie à nos âmes...

L'œuvre du Seigneur atteint tout : en un clin d'œil, il a multiplié un peu de pain.

Ce que les hommes font et transforment en dix mois de travail, ses dix doigts l'ont fait en un instant...

D'une petite quantité
de pain est née une multitude de pains ; il en a été comme lors de la première bénédiction :

« Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre » (Gn 1,28).

Le Seigneur a démontré la vigueur pénétrante de sa parole à ceux qui l'exécutaient, et la rapidité avec laquelle il octroyait ses dons à ceux qui en bénéficiaient. Il n'a pas multiplié le pain autant qu'il l'aurait pu, mais jusqu'à la mesure suffisante pour les convives. Ce n'est pas sa puissance qui a mesuré son miracle, mais la faim des affamés. Si, en effet, le miracle avait été mesuré à la puissance, il serait impossible d'évaluer la victoire de celle-ci. Mesuré à la faim de milliers de gens, le miracle a dépassé les douze corbeilles (Mt 14,20). Chez tous les artisans, la puissance est inférieure au désir des clients ; ils ne peuvent pas faire tout ce que demandent leurs clients. Les réalisations de Dieu, au contraire, surpassent les désirs. Et il est dit : «Rassemblez les morceaux, de manière qu'absolument rien ne périsse» (Jn 6,12) pour qu'on ne pense pas que le Seigneur n'a agi qu'en imagination. Mais, lorsque les restes auront été conservés un jour ou deux, ils croiront que le Seigneur a agi en vérité, et que ce ne fut pas une vision inconsistante.(St Ephrem)

Le Seigneur a démontré la vigueur pénétrante de sa parole à ceux qui l'exécutaient, et la rapidité avec laquelle il octroyait ses dons à ceux qui en bénéficiaient. Il n'a pas multiplié le pain autant qu'il l'aurait pu, mais jusqu'à la mesure suffisante pour les convives. Ce n'est pas sa puissance qui a mesuré son miracle, mais la faim des affamés. Si, en effet, le miracle avait été mesuré à la puissance, il serait impossible d'évaluer la victoire de celle-ci. Mesuré à la faim de milliers de gens, le miracle a dépassé les douze corbeilles (Mt 14,20). Chez tous les artisans, la puissance est inférieure au désir des clients ; ils ne peuvent pas faire tout ce que demandent leurs clients. Les réalisations de Dieu, au contraire, surpassent les désirs. Et il est dit : «Rassemblez les morceaux, de manière qu'absolument rien ne périsse» (Jn 6,12) pour qu'on ne pense pas que le Seigneur n'a agi qu'en imagination. Mais, lorsque les restes auront été conservés un jour ou deux, ils croiront que le Seigneur a agi en vérité, et que ce ne fut pas une vision inconsistante.(St Ephrem)

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 05:42
Il y a eu des troubles, et il y en aura encore. Il y a eu des gens qui sont restés humains, et d'autres inhumains, et ça continuera. Les circonstances ne dépendent pas toujours de nous, mais le fait que nous comportions en humains ou pas, cela dépend de nous.(Patriarche Pavle de Serbie (+ 15.11.2009))

Il y a eu des troubles, et il y en aura encore. Il y a eu des gens qui sont restés humains, et d'autres inhumains, et ça continuera. Les circonstances ne dépendent pas toujours de nous, mais le fait que nous comportions en humains ou pas, cela dépend de nous.(Patriarche Pavle de Serbie (+ 15.11.2009))

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 13,11-14a.

Frères, sachez-le, voici l'heure de nous réveiller de notre sommeil. Car le salut est maintenant plus près de nous qu'au moment où nous sommes venus à la foi.
La nuit est avancée, et le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
Marchons honnêtement, comme en plein jour, ne nous laissant point aller aux excès de la table et du vin, à la luxure et à l'impudicité, aux querelles et aux jalousies.
Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,25-33.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : "Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles, et sur la terre, une angoisse des nations, affolées par le fracas de la mer et des flots,
les hommes expirant de frayeur et d'anxiété pour ce qui doit arriver à l'univers, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l'homme venant dans une nuée avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche. "
Et il leur dit une parabole : " Voyez le figuier et tous les arbres :
quand déjà ils bourgeonnent, à cette vue vous savez de vous-mêmes que déjà l'été est proche.
Ainsi, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche.
Je vous le dis, en vérité, cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

Cependant, bien plus béni encore sont ceux qui ont finit par comprendre que ni la lumière de la Lune ne provient de la lune, ni la lumière spirituelle de leur âme ne provient d'eux-mêmes, mais que toutes les 2 viennent de Dieu. Qu'elles brillent comme un miroir, une plaque de verre ou le couvercle d'une boîte d'étain, si les rayons du soleil ne les éclairent pas, il leur sera impossible de briller. (Saint Païssios l'Athonite)

Cependant, bien plus béni encore sont ceux qui ont finit par comprendre que ni la lumière de la Lune ne provient de la lune, ni la lumière spirituelle de leur âme ne provient d'eux-mêmes, mais que toutes les 2 viennent de Dieu. Qu'elles brillent comme un miroir, une plaque de verre ou le couvercle d'une boîte d'étain, si les rayons du soleil ne les éclairent pas, il leur sera impossible de briller. (Saint Païssios l'Athonite)

Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-590-604),

pape et docteur de l'Église 
Homélie 1, n°3, in Textes ascétiques, Rouet de J., p. 152 


 

« Redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche »

 

Ceux qui aiment Dieu doivent se réjouir de voir approcher la fin du monde, parce qu'ils trouveront bientôt ce monde qu'ils aiment, lorsqu'aura passé celui auquel ils ne sont pas attachés.

Plaise au ciel qu'aucun fidèle désirant voir Dieu ne se plaigne des épreuves de ce monde, puisqu'il n'ignore pas que c'est ainsi que ce monde doit finir.

Il est écrit en effet :

« Celui qui veut être ami du monde, celui-là se rend ennemi de Dieu. »

Celui qui ne se réjouit donc pas de voir approcher la fin de ce monde, celui-là montre qu'il est son ami, et par là il est convaincu d'être l'ennemi de Dieu. 

Mais qu'il n'en soit pas ainsi du cœur des fidèles, de ceux qui croient qu'il existe une autre vie et qui, par leurs actes, prouvent qu'ils l'aiment...

Qu'est-ce en effet que cette vie mortelle sinon un chemin ?

Voyez, mes frères, quelle folie c'est de s'épuiser sur cette route, tout en ne voulant pas en atteindre la fin !

Mais l'Evangile nous crie :

« Le Royaume de Dieu est proche. »

Et quand même l'Evangile ne nous le dirait pas, c'est ce monde lui-même qui nous le crie.

Ses ruines sont sa voix : atteint par tant de ravages, il est déchu de sa gloire, et il semble nous montrer qu'un autre Royaume doit bientôt le suivre.

A ceux qui l'aiment, il est amer ; ses ruines proclament qu'il n'a pas à être aimé pour lui-même...

Si donc le monde s'écroule et si nous le tenons embrassé parce que nous l'aimons, c'est donc que nous acceptons d'être écrasés avec lui... Frères, voici donc le feu des tribulations qui vient l'embraser ; ... soustrayez-lui tout ce que vous pouvez !

 

Ne désespérez pas lorsque vous n'arrivez pas à changer ce monde en un jour ou deux. Au contraire, appliquez-vous dans les petites choses que vous savez. Alors vous découvrirez lorsque sera venu le moment, qu'en les prenant dans leur ensemble, ces petits pas ont réellement apporté du changement, et rendu ce monde un peu meilleur.  Nous devons toujours veiller à ne pas gaspiller les dons que Dieu nous a faits. Lorsque nous sommes comblés, nous devons nous souvenir que d'autres en voudraient aussi.  Rassemblez les restants, afin que rien n'en soit perdu. Pour prier sans cesse, vous pouvez répéter quelques phrases de ce qu'on appelle la "Prière de la flêche" tout au long de la journée. En voici les paroles : Seigneur jésus, Fils du Dieu vivant, aie pitié de moi, pécheur." Cela signifie avoir constamment le Nom de Jésus sur nos lèvres. En faisant appel à Son Nom, nous gagnons le pouvoir salvateur (Rom. 10,13), et nous résistons à toute mauvaise pensée et toute tentation. (Père abbé James (Deschene))

Ne désespérez pas lorsque vous n'arrivez pas à changer ce monde en un jour ou deux. Au contraire, appliquez-vous dans les petites choses que vous savez. Alors vous découvrirez lorsque sera venu le moment, qu'en les prenant dans leur ensemble, ces petits pas ont réellement apporté du changement, et rendu ce monde un peu meilleur. Nous devons toujours veiller à ne pas gaspiller les dons que Dieu nous a faits. Lorsque nous sommes comblés, nous devons nous souvenir que d'autres en voudraient aussi. Rassemblez les restants, afin que rien n'en soit perdu. Pour prier sans cesse, vous pouvez répéter quelques phrases de ce qu'on appelle la "Prière de la flêche" tout au long de la journée. En voici les paroles : Seigneur jésus, Fils du Dieu vivant, aie pitié de moi, pécheur." Cela signifie avoir constamment le Nom de Jésus sur nos lèvres. En faisant appel à Son Nom, nous gagnons le pouvoir salvateur (Rom. 10,13), et nous résistons à toute mauvaise pensée et toute tentation. (Père abbé James (Deschene))

La parole de Dieu
 
 
 
         Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre, 
         et la nuit comme le jour est lumière !         
 
Psaume 138, verset 12
 
 
 
La méditation
 
 
En Dieu, point de ténèbres, mais en nous ? Qu’est-ce qui empêche cette lumière de dissiper nos ténèbres ? Qu’est-ce qui obscurcit notre esprit et ranime en nous la conscience du mal commis ? Souvenir de nos péchés et honte qui pourrait bien se transformer en scrupule, ce petit caillou qui blesse celui qui chemine. Une double peine, en somme.
Vivre la Réconciliation, recevoir le pardon de Dieu, nous déleste du poids qui encombre notre âme et nous permet d’avancer plus léger.
Ce qui nous retient de célébrer ce sacrement, c’est quand nous oublions que, si le Seigneur rejette le mal et le péché, il ne condamne jamais le pécheur. Il n’est pas un juge sévère, mais un père aimant. Alors que nous nous sommes perdus loin de lui, ce père en grande peine, attend patiemment notre retour dans la plus grande des compassions et sitôt qu’il nous aperçoit se met en joie : « Mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »* Oui, plutôt que la mort du pécheur, le Seigneur veut que le pécheur se convertisse et qu’il vive, qu’il se tourne vers la lumière et puisse continuer sa marche. Il n’y a pas de ténèbres en Dieu et c’est toujours dans la lumière de sa grâce qu’il nous regarde  : devant lui « la nuit comme le jour est lumière »**.
N’ayons pas peur et humblement implorons la miséricorde du Seigneur. Que retentisse pour nous cette parole libératrice : « Je te pardonne tous tes péchés ». Ainsi, pécheurs pardonnés, nous pourrons aussi à notre tour être les instruments de sa miséricorde.
 
* Évangile selon saint Luc, chapitre 15, verset 24
** Psaume 138, verset 12(Source Avent dans la Ville)
Mardi 1er DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

 SAINTE FLORENCE,QUI ÊTES-VOUS ?


Vierge
(† v. 366)

       Jeune phrygienne, sainte Florence, alors âgée de 22 ans,

rencontra saint Hilaire vers 360 : il était alors exilé en Phrygie

(la Turquie actuelle) depuis 356 par l'empereur Constance

pour s'être opposé à l'hérésie arienne.

 

C'est lors d'une de ses prédications que la jeune Florence s'est

jetée aux pieds d'Hilaire en le suppliant de faire d'elle une

chrétienne par le signe de la croix.

 

Issue d'une famille païenne, Florence abandonne alors le culte

des idoles, désirant se consacrer totalement à Dieu.

Quelques mois plus tard, au printemps de l'an 360, elle suivit

saint Hilaire à Poitiers où il la confia à la recluse Triaise.

Ensuite, elle devint elle-même "recluse" dans une étroite

cellule construite par saint Hilaire sur l'une de ses propriétés à

Comblé, tout près de Celle-l'Évescault, où il avait ses quartiers

d'été.

S'appliquant à la prière et au jeûne, veillant sans cesse,

Florence a vécu sept années en réclusion. Le 1er décembre 367,

elle mourut à l'âge de 29 ans. Saint Hilaire l'inhuma

solennellement.

CONTEMPLER AVANT D’AGIR.

carte des communautés

 

Fr. Thomas Michelet
image-2631
À peine entrons-nous dans l’année de la miséricorde qu’il nous faut déjà passer aux travaux pratiques ! Faire miséricorde, vaste programme… Mais là, nous avons une direction bien concrète qui se dessine, si nous voulons être fidèles au commandement de l’amour laissé par le Christ et qu’il a vécu en acte. Car la miséricorde inclut en particulier le pardon, qui est une forme de don. De fait, comment aimer ses ennemis si nous n’en avons pas ? Comment vraiment les aimer sans leur pardonner et vouloir du fond du cœur qu’ils deviennent nos amis ?

 

Mais la miséricorde ne risque-t-elle pas alors de devenir un sentiment un peu guimauve qui finit par tout passer, tout tolérer, tout accepter, tout justifier ? D’où l’urgente nécessité de s’en faire une idée précise : qu’est-elle exactement et que n’est-elle pas ; que contient-elle et que faut-il en exclure ?

Pour S. Thomas d’Aquin, la miséricorde est la souffrance que nous éprouvons face à la misère d’autrui et qui nous pousse à lui venir en aide en lui faisant du bien. Il ne faut donc pas la confondre avec la clémence, qui s’attriste du mal d’autrui mais pour en diminuer les peines. Encore moins avec l’envie, qui s’attriste du bien du prochain. La miséricorde est donc une bonne réaction, l’élan d’un cœur qui reste capable de compassion, sans être blindé ou blasé par les misères de ce monde qui défilent sur nos écrans. Un cœur qui reste sensible à la misère et à la souffrance du prochain, dont l’on souffre comme si c’était la nôtre.

Mais pour S. Thomas, la miséricorde n’est pas seulement un « coup de cœur » : elle ne peut devenir chemin de sainteté qu’en étant passion cultivée en vertu, réglée par la raison. Autrement, elle nous entraînera à prendre de mauvaises décisions et ne plus être juste. Face à la misère, à la souffrance du prochain, il faut donc ouvrir son cœur tout en sachant raison garder : prendre le temps du discernement quant à notre réaction, pour ne pas agir sous le coup de la colère ou de la seule spontanéité affective, mais en déterminant avec justesse quelle contribution de notre part pourra effectivement faire du bien à notre prochain (victime ou ennemi…).

Enfin, la vraie miséricorde ne peut pas aller contre la justice, qui est le minimum à respecter même si la miséricorde va pousser à donner davantage. Elle n’est pas non plus supérieure à la charité : cela n’est vrai qu’en Dieu, pour qui nous prodiguer des bienfaits lui convient au plus haut point car cela manifeste sa toute-puissance, plus qu’un amour qui nous aimerait intérieurement sans nous donner extérieurement. Pour l’homme, la charité reste supérieure à la miséricorde, car il est meilleur de s’unir à Dieu par la charité qui rend semblable à lui, que d’aider le prochain par la miséricorde qui rend semblable à Dieu en ses œuvres seulement. C’est en s’unissant d’abord à Dieu que nous recevrons de lui la charité comme l’amour dont il s’aime lui-même, et que nous pourrons du même amour aimer notre prochain comme nous-même, et nos ennemis comme Dieu les aime : en voulant qu’ils deviennent ses amis, et donc qu’ils se convertissent.

« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5, 7)

Fr. Thomas Michelet OP

 

Benoît XVI soulignait :

« Le chapelet ne s’oppose pas à la méditation de la Parole de Dieu et à la prière liturgique. Il représente même un complément naturel et idéal à la célébration eucharistique, en particulier comme préparation et comme action de grâce. Nous contemplons le Christ rencontré dans l’Evangile et dans les Sacrements avec Marie, dans les différents moments de sa vie, grâce aux mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux (…).

Si l’Eucharistie est pour le Chrétien le centre de la journée, le chapelet contribue de manière privilégiée à élargir la communion avec le Christ »

(Angélus du 16 octobre 2005).

« Nous sommes donc invités à nous laisser conduire par Marie dans cette prière antique et toujours nouvelle qui lui est particulièrement chère parce qu’elle nous conduit directement à Jésus, contemplé dans ses mystères de salut : joyeux, lumineux, douloureux, et glorieux ».

Le chapelet est une « prière biblique, tissée d’Ecriture Sainte » et qui « aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la communion eucharistique, à l’exemple de Marie » (30 octobre 2010).

Benoît XVI, Pape de Rome

Note:

Chacun sait que, si le Chapelet marial n'appartient pas aux traditions orthodoxes, il ne s'y opppose pas le moins du monde, dès lors,chaque dimanche, après le repas fraternel et pendant que les prêtres recoivent nos fidèles et amis, il est récité, médité en no'église du Monastère Syriaque comme prière privilégiée pour demander l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien, la Paix dans le monde par la Sainteté des Familles. C'est pourquoi, sans hésiter, nous reproduisons ce beau texte du Pape Emérite de l'Eglise de Rome.

UNE INFO A PORTER DANS LA PRIERE:

C'est d' une source unique, je n'ai pas encore vu l'information sur le site du Phanar, cependant d'après le site grec d'information religieuses "orthodoxia.info":


"Le Saint-Synode du Patriarcat de Constantinople a retiré à l'archevêque Job de Telmesios l'administration de l'Exarchat des communautés de tradition orthodoxe russe en Europe occidentale.
Le hiérarque conserve le titre d'archevêque de Telmesios. Il est envoyé comme représentant du Patriarcat auprès du Conseil oecuménique des Eglise, et suite à son départ, arrivera bientôt à Paris le mandat du Patriarcat pour le début d'une nouvelle procédure d'élection et de nommination d'archevêque.

Il s'agit d'une décision que beaucoup attendaient, vu que l'élection de mgr Job en novembre 2013 comme archevêque de l'Exarchat avait provoqué nombre de réactions et de remous.

Les 2 années de présence de mgr Job à la tête de l'Exarchat ont été émaillées de divers problèmes de fonctionnement, qui conduirent le très estimé et emblématique Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge au bord de la  fermeture .

 

 

Saint Éloi, qui êtes-vous?
Évêque de Noyon


(590-660)

 

Eloi naît à Chaptelat, à deux lieues de Limoges. Dès son enfance, il se montra si habile aux travaux manuels, que son père le plaça comme apprenti chez le maître de la Monnaie de Limoges. Ses premières œuvres révélèrent son talent précoce, et, au bout de quelques années, Éloi n'avait pas de rival dans l'art de travailler les métaux. Ses sentiments religieux et ses vertus le rendirent plus recommandable encore que ses talents ; on ne se lassait pas d'admirer sa franchise, sa prudence, sa douceur, sa charité.

 

Le roi Clotaire II, ayant entendu parler de lui, le fit venir à la cour, lui commanda un trône d'or orné de pierreries, et à cet effet lui donna une quantité d'or. Le travail fini, Éloi se présenta devant le roi et lui montra le trône. Clotaire s'extasiait devant ce chef-d'œuvre ; mais quelle ne fut pas sa stupéfaction, quand Éloi fit apporter un autre trône aussi beau que le premier, fait aussi avec l'or qu'il avait reçu ! Sur-le-champ, Éloi fut nommé grand argentier du royaume, et le roi le garda près de lui.

 

Jusque là, notre saint avait aimé le luxe ; touché d'une grâce de choix, il se détacha des vanités du monde et vécut au milieu des richesses comme un pauvre de Jésus-Christ. Son plaisir était de faire de belles châsses pour les reliques des saints. Mais surtout il aimait les pauvres. On ne saurait se figurer tous les trésors qui passèrent par ses mains dans le sein des indigents. Aussi, quand des étrangers demandaient à le voir, on leur répondait : « Allez en telle rue, et arrêtez-vous à la maison où vous verrez une foule de mendiants : c'est là sa demeure ! » Éloi lavait les pieds des pauvres, les servait de ses propres mains, ne prenait que la dernière place et ne mangeait que leurs restes. Quand Éloi n'avait plus d'argent, il donnait ses meubles et jusqu'à sa ceinture, son manteau, ses souliers.

 

L'amitié d'Éloi avec le roi Dagobert, successeur de Clotaire II, est devenue légendaire. Un jour Éloi vint lui dire : « Mon prince, je viens vous demander une grâce ; donnez-moi la terre de Solignac, afin que je fasse une échelle par laquelle, vous et moi, nous méritions de monter au Ciel. » Le roi y consentit volontiers ; le saint y bâtit un monastère. Jamais il ne se fit moine ; mais il aimait à visiter les moines et à vivre, de temps en temps, quelques jours avec eux, pour s'édifier de leur régularité.

Éloi se vit obligé d'accepter l'évêché de Noyon-Tournai, un diocèse qui s'étendait jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Sa vie épiscopale fut la continuation de ses bonnes œuvres

 

 

Le prénom Eloi vient du nom latin Eligius ou Eulogia. Eloi est fêté le 1er décembre. Il est le patron de nombreuses professions concernant les métiers du fer (ferblantiers, forgerons, serruriers, etc), ainsi que des bijoutiers, des horlogers, des monnayeurs, des orfèvres, des plombiers et toutes les professions ayant un rapport avec les chevaux.

Attributs : un calice, un cheval, une crosse, une enclume, un fer à cheval, un marteau, une mitre, des tenailles.

Prénoms apparentés : Eligio (italien), Eligius (forme latine, employée en anglais et en allemand).

Un orfèvre fameux devenu trésorier du roi

Le Gallo-Romain Eloi naît dans le Limousin, à Cadaillac, vers l’an 588. Il apprend à façonner le métal auprès de son père, puis du maître de l’hôtel de la monnaie de Limoges. Eloi devient ensuite un artisan célèbre et travaille pour l’orfèvre du roi des Francs Clotaire II. Il se montre très économe du métal précieux qui lui est confié par le roi et, un jour, parvient à fabriquer deux trônes magnifiques avec l’or qui lui a été donné pour ciseler un seul siège. Séduit par l’honnêteté et l’habileté d’Eloi, Clotaire II en fait un de ses collaborateurs et lui confie la gestion de son trésor.

Conseiller du roi et philanthrope

En 629, le nouveau roi, Dagobert, fait d’Eloi son principal conseiller et lui confie d’importantes missions diplomatiques et administratives. Sans cesser de fabriquer des ornements royaux (calices, croix, crosses, etc…), Eloi amasse une grande fortune qu’il utilise pour secourir les déshérités et racheter des esclaves. Par ailleurs, il fait construire des églises et fonde des établissements religieux.

Prêtre puis évêque de Noyon

Vers 640, Eloi est ordonné prêtre, puis devient évêque de Noyon (aujourd’hui dans l’Oise) dès l’année suivante. Dès lors, il se consacre à l’administration de son diocèse, et s’adresse à ses fidèles de manière simple et directe. Il ne cesse de secourir les plus pauvres. Par ailleurs, il évangélise une partie de la Belgique et des Pays-Bas actuels, malgré l’opposition des chefs païens. Eloi meurt vers 658, mais son culte se développe surtout à la fin du Moyen-Âge et se répand hors des frontières du royaume (Allemagne, Italie, Pays-Bas).

Héros d’une fameuse chanson enfantine

Selon la tradition, Eloi coupe un jour la patte d’un cheval pour y poser un fer de manière plus commode, avant de replacer le membre sur le corps de l’animal. Par ailleurs, Eloi parvient à chasser de sa forge le diable qui a pris l’apparence d’une femme en lui pinçant le nez à l’aide de ses grandes tenailles de maréchal-ferrant. Une autre fois, il guérit la monture d’un moine de Noyon. La célèbre chanson qui le met en scène aux côtés du « bon roi Dagobert » témoigne de la grande popularité de ce saint.

Le prénom Eloi vient du nom latin Eligius ou Eulogia. Eloi est fêté le 1er décembre. Il est le patron de nombreuses professions concernant les métiers du fer (ferblantiers, forgerons, serruriers, etc), ainsi que des bijoutiers, des horlogers, des monnayeurs, des orfèvres, des plombiers et toutes les professions ayant un rapport avec les chevaux.

Attributs : un calice, un cheval, une crosse, une enclume, un fer à cheval, un marteau, une mitre, des tenailles.

Prénoms apparentés : Eligio (italien), Eligius (forme latine, employée en anglais et en allemand).

Un orfèvre fameux devenu trésorier du roi

Le Gallo-Romain Eloi naît dans le Limousin, à Cadaillac, vers l’an 588. Il apprend à façonner le métal auprès de son père, puis du maître de l’hôtel de la monnaie de Limoges. Eloi devient ensuite un artisan célèbre et travaille pour l’orfèvre du roi des Francs Clotaire II. Il se montre très économe du métal précieux qui lui est confié par le roi et, un jour, parvient à fabriquer deux trônes magnifiques avec l’or qui lui a été donné pour ciseler un seul siège. Séduit par l’honnêteté et l’habileté d’Eloi, Clotaire II en fait un de ses collaborateurs et lui confie la gestion de son trésor.

Conseiller du roi et philanthrope

En 629, le nouveau roi, Dagobert, fait d’Eloi son principal conseiller et lui confie d’importantes missions diplomatiques et administratives. Sans cesser de fabriquer des ornements royaux (calices, croix, crosses, etc…), Eloi amasse une grande fortune qu’il utilise pour secourir les déshérités et racheter des esclaves. Par ailleurs, il fait construire des églises et fonde des établissements religieux.

Prêtre puis évêque de Noyon

Vers 640, Eloi est ordonné prêtre, puis devient évêque de Noyon (aujourd’hui dans l’Oise) dès l’année suivante. Dès lors, il se consacre à l’administration de son diocèse, et s’adresse à ses fidèles de manière simple et directe. Il ne cesse de secourir les plus pauvres. Par ailleurs, il évangélise une partie de la Belgique et des Pays-Bas actuels, malgré l’opposition des chefs païens. Eloi meurt vers 658, mais son culte se développe surtout à la fin du Moyen-Âge et se répand hors des frontières du royaume (Allemagne, Italie, Pays-Bas).

Héros d’une fameuse chanson enfantine

Selon la tradition, Eloi coupe un jour la patte d’un cheval pour y poser un fer de manière plus commode, avant de replacer le membre sur le corps de l’animal. Par ailleurs, Eloi parvient à chasser de sa forge le diable qui a pris l’apparence d’une femme en lui pinçant le nez à l’aide de ses grandes tenailles de maréchal-ferrant. Une autre fois, il guérit la monture d’un moine de Noyon. La célèbre chanson qui le met en scène aux côtés du « bon roi Dagobert » témoigne de la grande popularité de ce saint.

Le prénom Eloi vient du nom latin Eligius ou Eulogia. Eloi est fêté le 1er décembre. Il est le patron de nombreuses professions concernant les métiers du fer (ferblantiers, forgerons, serruriers, etc), ainsi que des bijoutiers, des horlogers, des monnayeurs, des orfèvres, des plombiers et toutes les professions ayant un rapport avec les chevaux.

Attributs : un calice, un cheval, une crosse, une enclume, un fer à cheval, un marteau, une mitre, des tenailles.

Prénoms apparentés : Eligio (italien), Eligius (forme latine, employée en anglais et en allemand).

Un orfèvre fameux devenu trésorier du roi

Le Gallo-Romain Eloi naît dans le Limousin, à Cadaillac, vers l’an 588. Il apprend à façonner le métal auprès de son père, puis du maître de l’hôtel de la monnaie de Limoges. Eloi devient ensuite un artisan célèbre et travaille pour l’orfèvre du roi des Francs Clotaire II. Il se montre très économe du métal précieux qui lui est confié par le roi et, un jour, parvient à fabriquer deux trônes magnifiques avec l’or qui lui a été donné pour ciseler un seul siège. Séduit par l’honnêteté et l’habileté d’Eloi, Clotaire II en fait un de ses collaborateurs et lui confie la gestion de son trésor.

Conseiller du roi et philanthrope

En 629, le nouveau roi, Dagobert, fait d’Eloi son principal conseiller et lui confie d’importantes missions diplomatiques et administratives. Sans cesser de fabriquer des ornements royaux (calices, croix, crosses, etc…), Eloi amasse une grande fortune qu’il utilise pour secourir les déshérités et racheter des esclaves. Par ailleurs, il fait construire des églises et fonde des établissements religieux.

Prêtre puis évêque de Noyon

Vers 640, Eloi est ordonné prêtre, puis devient évêque de Noyon (aujourd’hui dans l’Oise) dès l’année suivante. Dès lors, il se consacre à l’administration de son diocèse, et s’adresse à ses fidèles de manière simple et directe. Il ne cesse de secourir les plus pauvres. Par ailleurs, il évangélise une partie de la Belgique et des Pays-Bas actuels, malgré l’opposition des chefs païens. Eloi meurt vers 658, mais son culte se développe surtout à la fin du Moyen-Âge et se répand hors des frontières du royaume (Allemagne, Italie, Pays-Bas).

Héros d’une fameuse chanson enfantine

Selon la tradition, Eloi coupe un jour la patte d’un cheval pour y poser un fer de manière plus commode, avant de replacer le membre sur le corps de l’animal. Par ailleurs, Eloi parvient à chasser de sa forge le diable qui a pris l’apparence d’une femme en lui pinçant le nez à l’aide de ses grandes tenailles de maréchal-ferrant. Une autre fois, il guérit la monture d’un moine de Noyon. La célèbre chanson qui le met en scène aux côtés du « bon roi Dagobert » témoigne de la grande popularité de ce saint.

Mardi 1er DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,21-24.

À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce quetu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à quile Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et nel’ont pas entendu. »

Mardi 1er DECEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208),

évêque, théologien et martyr 
Adversus Haereses IV, 14,2 (trad. composite) 

 

« Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez »

 

 

Dès le commencement, Dieu a formé l'homme en vue de ses dons. Il a choisi les patriarches en vue de leur salut.

Il s'est préparé un peuple, apprenant aux ignorants à suivre la trace de Dieu.

Ensuite, il a instruit les prophètes pour habituer l'homme à porter son Esprit dès cette terre et à entrer en communion avec Dieu.

Lui-même, certes, n'avait besoin de personne, mais à ceux qui avaient besoin de lui il offrait sa communion.

Par ceux « en qui il mettait sa complaisance »

(Lc 2,14),

il a dessiné d'avance, tel un architecte, l'édifice du salut. 

Dans les ténèbres d'Égypte, il s'est fait lui-même leur guide ; au désert où ils erraient, il leur a donné une Loi très appropriée ; et à ceux qui sont entrés dans le bon pays, il a offert un héritage choisi.

Enfin, pour tous ceux qui reviennent vers le Père, il a tué le veau gras, et il leur fait don de la robe précieuse

(Lc 15,22). 

Ainsi, de beaucoup de manières, Dieu disposait le genre humain en vue de « la musique et des danses » du salut

(Lc 15,25).

Voilà pourquoi Jean écrit dans l'Apocalypse :

« Et sa voix était la voix des grandes eaux »

(Ap 1,15).

Car elles sont vraiment multiples les eaux de l'Esprit de Dieu, parce que riche et grand est le Père.

Et, passant à travers tout cela, le Verbe accordait généreusement son assistance à ceux qui lui étaient soumis, donnant à toute créature des prescriptions appropriées.

 

« Notre vie est très semblable à celle de Marie et Joseph entre l'Incarnation et Noël ; puisque comme Saint Joseph nous avons Notre-Seigneur contre nous, dans le tabernacle ; et comme la Sainte Vierge nous L'avons en nous, corporellement au moment de la communion sacramentelle, spirituellement par la communion spirituelle. Marie et Joseph adoraient Jésus au milieu d'eux, et nous trouvons que c'était bien doux... Jésus est-il moins au milieu de nous ! N'est-il pas dans ce tabernacle aussi réellement, aussi complètement que dans le sein de la bienheureuse Vierge ? N'y est-il pas aussi près de nous qu'il l'était de Saint Joseph ? Y est-il plus caché pour nous qu'il ne l'était pour ses saints Parents en ces mois de bienheureuse attente ! L'avons-nous moins en nous au moment de la sainte communion que ne l'avait en elle la très Sainte Vierge ? Ne pouvons-nous pas l'avoir sans cesse en nous spirituellement, par la communion spirituelle ?... Que nous sommes heureux ! Quelle destinée Dieu nous a fait ! Quelle béatitude divine ! La grâce incomparable que vous avez faite pendant quelques mois à vos saints Parents, vous nous la faites tous les instants de notre vie, ô Dieu de bonté. Ce bonheur céleste dont vous les avez fait jouir pendant quelques mois, vous l'offrez à tous les chrétiens en tous les moments de leur existence... Oh, jouissons de notre bonheur ; oh, profitons d'une telle grâce. Oh, soyons reconnaissants en entourant, comme Marie et Joseph, comme les saints anges, de tout notre amour, de toutes nos adorations, d'une perpétuelle contemplation, du culte le plus continuel, le plus empressé, le plus fervent, ce Sauveur béni qui est au milieu de nous comme Il était au milieu d'eux ! Apprenons de la Sainte Vierge à L'entourer, à l'adorer, à le garder en nous, Lui qui daigne si souvent être en nous corporellement comme Il fut en elle, Lui qui veut être spirituellement toujours, toujours en nous... Comme ces mois d'attente des Parents de Notre-Seigneur sont l'image exacte de notre condition !... Comme eux nous avons Notre-Seigneur sous notre toit, mais caché, voilé, invisible. Comme Marie nous avons chaque jour Notre-Seigneur en nous. Oh, Mère chérie, apprenez-nous à porter, à garder amoureusement dans notre corps et surtout dans nos âmes ce Sauveur bien Aimé. Oh, Marie et Joseph, apprenez-nous à adorer et à entourer le divin Jésus dans son tabernacle comme vous l'adoriez et l'entouriez sous le toit de Nazareth. »

Bx Charles de Foucauld (1858-1916), Commentaire de Saint Matthieu (Lecture du Saint Évangile - St Matthieu), Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld Tome V (p.57-58), nouvelle cité, 1989.

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UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES PETITS ENFANTS DU CATECHISME (A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)

UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES ENFANTS DU CATECHISME

(A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)naissance.jpg
 

Vous trouverez chaque jour un court récit relatant l’histoire du Peuple de Dieu en marche vers son Sauveur.

dieu_2.gif1er Décembre : La Création

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre et tout ce qui existe : le soleil et la pluie, la lune et les étoiles, les arbres, les fleurs et les fruits, les poissons, les oiseaux et tous les animaux. Il créa ensuite l’homme et la femme, à son image et à sa ressemblance. Dieu regarda sa création et vit que tout cela était bon. Dieu bénit toute la Création.

Dieu est  notre Père, nous sommes ses enfants.

 

Adam-Eve.jpg2 Décembre : Adam et Eve

Adam est le premier homme et Eve la première femme. Ils vivent heureux dans le splendide jardin que l’on appelle : « jardin d’Eden ou paradis ». Ils prennent soin de ce beau jardin, en le cultivant. Ils peuvent manger tous les fruits sauf un. Savez-vous lequel ? Oui, c’est bien l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais un jour tentés par Satan(Le diviseur) sous la forme d'un serpent, Adam et Eve désobéissent à Dieu. Suite à cette désobéissance, ils durent quitter le jardin, mais Dieu ne les abandonne pas. Un jour bientôt le mal sera vaincu.

Nous pouvons souvent redire cette phrase :

-"Seigneur, pardonnez-nous nos offenses et délivrez-nous du mal".

 

l-arche-de-Noe.jpg3 Décembre : Le Déluge

La terre se peuple et les hommes oublient Dieu. Ils deviennent méchants et ne pensent qu’à faire le mal et en particulier la guerre.

Dieu est triste devant tant de mal. Il décide un jour de noyer la terre et de la faire disparaître sous un énorme déluge.

Un homme était pourtant resté fidèle à Dieu, c’est Noé.

En récompense, Dieu décida de lui faire construire une arche pour l’épargner lui et sa famille, ainsi que les animaux, mâles et femelles de chaque espèces.

Noé fit tout ce que le Seigneur lui ordonna. Et la pluie tomba sans cesse durant 40 jours et 40 nuits.

La terre était entièrement recouverte d’eau. Plus de bruits, c’était un silence lourd et pesant.

Seule l’arche de Noé, l'homme fidèle , voguait au fil de l’eau en l'attente du jour de la régénération humaine.

Toi aussi, ouvre la porte de ton cœur à Dieu.

 

colombe-de-la-paix.jpg4 Décembre : Noé

Enfin la pluie s’arrête, et l’eau commence à redescendre. Le bateau de Noé va s’échouer en haut d’une montagne.

Noé, sa famille et tous les animaux sortent de l’arche. Noé et sa famille sont très heureux, ils n’oublient pas de remercier Dieu pour le grand cadeau de la vie.

Dieu va lui faire une promesse de ne plus noyer la terre et Il va laisser un signe visible en le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes :

-l’arc-en-ciel, signe de l’Alliance.

Notre Père nous aime avec tendresse.

 

abraham.gif5 Décembre : Abraham, Père des Croyants

Sara et Abraham sont vieux et malheureusement ils n’ont pas d’enfant.

Mais un jour Dieu parla à Abraham et lui dit :

-« Quitte ton pays, ta famille et va vers le pays que je t’indiquerai ».

Au terme d’un grand voyage, Abraham arriva au pays de Canaan, et Dieu lui dit :

-« Tout le pays que tu vois, je te le donne », mais Dieu fit un véritable cadeau à Sara et Abraham : un fils qui se nommera Isaac.

Seigneur, je suis sûr de Votre parole.

 

bible_abraham.gif6 Décembre : Isaac

Abraham et Sara sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils : Isaac.

Oui, c’est une grande joie pour les parents de voir grandir Isaac.

Un jour, Dieu va demander une chose extraordinaire :

-« Abraham, donne-moi ton fils unique en sacrifice ». Le cœur gros, Abraham obéit à Dieu car il a confiance. Dieu ne veut pas la mort de l’enfant, non bien sûr, il veut juste mettre Abraham à l’épreuve.

Abraham s’exécute mais au moment de sacrifier son fils, un ange, envoyé de Dieu stoppa la main de ce brave et courageux Abraham.

Isaac fut sauvé.

Pour récompenser Abraham de sa fidélité héroique, Dieu va le combler de bénédiction, ainsi sa descendance sera aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel.

Oui, Seigneur, moi aussi j’ai confiance en Vous !

.

 

jacob esau7 Décembre : Jacob

Isaac fut le père de deux garçons : Esaü et Jacob.

Une nuit Jacob fit un rêve étrange. Il voit des anges qui montent et descendent une grande échelle reliant le ciel à la terre.

La voix de Dieu se fit entendre et lui dit :

-« Je suis ton Dieu, la terre sur laquelle tu es couché, je te la donne à toi, à tes enfants et aux enfants de tes enfants.

Je suis avec toi pour toujours ».

Jacob aura 12 fils et ils formeront ainsi les 12 tribus d’Israël.

Oui, Seigneur, je sais que Vous veillez sur moi.

 

bible_moses_red_sea.gif8 Décembre : Moïse

La majorité du peuple Hébreu habite en Egypte. Ils sont devenus esclaves de Pharaon. 

La vie est dure et un jour Dieu appela Moïse et lui dit :

-« Va, je t’envoie auprès de Pharaon pour faire sortir mon peuple d’Egypte ».

Avec beaucoup de persévérance, Moïse réussit avec l’aide de Dieu à faire sortir son peuple. Mais Pharaon ne tient pas sa promesse et il se lance à sa poursuite.

Dieu ouvrit un passage dans la mer, et son peuple traversa la mer à pied sec.

Dieu sauva ainsi son peuple de l’esclavage.

Le Seigneur est ma force.

  

bible ten commandments9 Décembre : Moïse et les tables de la Loi

Le peuple hébreu a marché dans le désert pendant quarante ans.

Dieu était là, il a nourrit son peuple avec la manne (pain descendu du ciel).

Un jour Dieu appela Moïse et lui donna une Loi que l’on appelle le Décalogue ou les 10 Commandements.

Seigneur, apprenez-nous à suivre Vos Commandements.

 

L-arche.gif10 Décembre : l’Arche d’Alliance

Pour protéger les Tables de la Loi, Dieu a demandé à Moïse de faire un très beau coffre en bois recouvert d’or surmonté de deux anges. Pourquoi un tel coffre ?

Tout simplement parce que c’est le signe de la présence de Dieu sur terre.

Le peuple hébreu après quarante dans le désert va enfin arrivé en Terre promise avec l’Arche d’Alliance.

Seigneur, apprenez-moi à Vous aimer de tout mon cœur.

 

samuel.gif11 Décembre : Samuel

Samuel est un enfant qui habite dans le Temple avec le prêtre Eli.

Pendant une nuit Samuel attend une voix qui disait :

-« Samuel, Samuel ! ».

Samuel se lève d’un bond et court vers le prêtre Eli et lui dit :

-« Me voici ». Mais Eli n’avait pas appelé Samuel. 

Par trois fois Samuel entend la même voix, alors Eli comprit que le Seigneur voulait parler à Samuel.

La quatrième fois Samuel se lève et dit au Seigneur :

-« Parle Seigneur, ton serviteur écoute », alors Dieu parla à Samuel et lui demanda de parler à tout le peuple en son Nom.

Moi aussi, Seigneur, je suis là et je Vous écoute, attentif à Votre volonté d'amour bienveillant.

 

bible_psalms.gif12 Décembre : David et l’Arche d’Alliance

Samuel est envoyé par Dieu auprès du jeune David, petit berger, qui deviendra roi un jour.

En attendant il garde les moutons.

David joue de la harpe et aime chanter et inventer des psaumes.

Il est courageux, il affrontera un jour un géant nommé Goliath et avec l’aide de Dieu, il gagnera la bataille, car ce qui est impossible aux hommes seul leur est possible avec la force de Dieu.

David à trente ans et il fait revenir l’Arche d’Alliance à Jérusalem.

C’est jour de fête pour tout le peuple et David joue et danse devant l’Arche.

Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.

 

bible_isaiah.gif13 Décembre : Le prophète Isaïe

Longtemps après le règne du roi David, le peuple a oublié la parole de Dieu.

Les péchés et la guerre sont devenus les nouvelles lois.

Dieu fait appel à Isaïe et en fait son porte-parole. Isaïe a le devoir de transmettre un message d’espoir.

Voici le message :

-« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »

Le Sauveur tant attendu va bientôt venir, il sera appelé Emmanuel (Dieu avec nous).

Seigneur, je veux moi aussi mettre mes pas dans les Vôtres.

 

Anne-Joachim-Marie.jpg14 Décembre : Marie enfant

Dans la petite ville de Nazareth, vivent Anne, Joachim et Marie.

Qui sont-ils ?

Anne et Joachim sont les heureux parents de la Vierge Marie.

Marie est une enfant douce.

A l’âge de trois ans environ ses parents prennent la décision de l’emmener au Temple pour la présenter au Seigneur et plus tard vers quinze ans environ, elle sera fiancée à un charpentier du nom de Joseph.

Tous sont dans l’attente de la venue prochaine du Messie.

Oh Marie, donne-moi le désir de la venue du Messie, Jésus  ton fils.

 

Elisabeth-Zacharie-et-Jean.jpg15 Décembre : Zacharie

Connaissez-vous Zacharie ? Non ?

C’est le mari d’Elisabeth ? Mais... connaissez-vous Elisabeth ? Non !!!

C’est la cousine de Marie, et Marie est la maman de Jésus.

Donc Zacharie et Elisabeth sont vieux et malheureusement, ils n’ont pas d’enfant. Un jour un ange apparaît à Zacharie dans le temple et lui dit :

-« Elisabeth, ta femme va avoir un fils et tu lui donneras le nom de Jean, l’Esprit de Dieu sera sur lui et il préparera la venue du Sauveur ».

Mais le pauvre Zacharie n’a pas assez confiance en Dieu, et l’ange lui dit :

« puisque tu n’as pas cru cette bonne nouvelle, tu deviendras muet jusqu’à ce qu’elle se réalise ».

Seigneur apprenez-moi à Vous faire confiance et à ne pas douter de Votre Amour bienveillant.

 

annonc.jpg16 Décembre : l’Annonciation

L’ange Gabriel est envoyé par Dieu pour annoncer une bonne nouvelle à Marie. Il entre dans sa maison et lui dit : 

-« Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Voici que Dieu t’a choisie, tu enfanteras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus ».

Marie lui demande simplement :

« comment cela se fera-t-il puisque je ne connait point d'homme ? »

L’ange lui explique :

-« L’Esprit de Dieu viendra sur toi, c’est pourquoi l’enfant sera appelé Fils de Dieu ».

Alors, Marie accepte la volonté divine et lui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ».

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailes est béni.

 

jean-baptiste 0117 Décembre :

L’ange Gabriel va apporter une autre bonne nouvelle mais à Elisabeth.

Elle va aussi attendre un enfant et il s’appellera Jean. Marie va visiter sa cousine Elisabeth. En voyant Marie, Elisabeth s’écrit :

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni soit l’enfant que tu attends ! »

Marie et Elisabeth remercient le Seigneur pour toutes ses grâces.

Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, saint est son nom.

 

Naissance_de_St.gif18 Décembre :

Peu de temps après l’arrivée de Marie chez Elisabeth, celle-ci met au monde un petit garçon qui porte le nom de Jean.

Ce petit homme deviendra grand et sera prophète, il préparera les chemins pour Celui qui doit venir.

Béni soit le Seigneur !

 

 

bible_hosea.gif19 Décembre : Annonce à Joseph

N’oublions pas Joseph, l’époux de Marie. Une nuit l’ange Gabriel apparaît en songe à Joseph. Pourquoi ?

Tout simplement pour le tranquilliser.

L’ange lui dit :

-« Ne crains pas d’épouser Marie et de la prendre chez toi. Elle attend un fils par la grâce de l’Esprit-Saint, tu l’appelleras Jésus", et c’est ainsi que Joseph va devenir le père de Jésus sur sur terre .

N’ayons pas peur de vivre même si nous ne comprenons pas toujours tout ce qui nous arrive.

 

bible_joseph_mary.gif20 Décembre : Sur la route de Bethléem

Une annonce vient d’être faite :

l’empereur César Auguste lance une campagne de recensement, (c’est-à-dire compter les habitants d’une ville).

Joseph est obligé d’aller se faire inscrire à Bethléem, car c’est sa ville.

Il amène avec lui Marie qui est sur le point de mettre au monde le petit Jésus.

Marie est fatiguée, mais elle supporte le long voyage.

O Marie, aide-moi à tout supporter surtout quand cela devient trop difficile !

 

stern-von-bethlehem-t11409.jpg21 Décembre : L’étoile

Trois Mages observent le ciel, ils découvrent une nouvelle étoile.

Ces Mages s’appellent : Gaspar, Melchior et Balthazar. Ils viennent de plusieurs Pays. Toutes les Nations sont appelées à recevoir et reconnaître Jésus, Lumière du monde.

Pour eux c’est un signe tout particulier, le signe que le Sauveur va bientôt naître. Ils partent pour un long chemin car ils ne veulent pas rater l’évènement, ils apporteront des cadeaux à l’enfant Jésus.

Seigneur, guidez ma vie, tout comme l’étoile à guidée les Rois Mages.

 

berger.jpg22 Décembre : Les bergers

Les bergers gardent leurs troupeaux autour de Bethléem. Ils attendent eux aussi le Sauveur. Mais quand viendra-t-il ? Alors le soir autour du feu, ils prient et chantent des cantiques.

Moi aussi, Seigneur je Vous attends plus que tout...Venez en mon coeur !

 

complet23 Décembre : Complet

Marie et Joseph arrivent à Bethléem.

Malheureusement suite au recensement la petite bourgade se trouve vite sans plus aucune chambre à louer, rien de rien.

Pour une jeune maman qui va bientôt donner la naissance au Sauveur du Monde, c'est très dur.

Enfin, il faut absolument trouver un endroit.

Il n’y aura pour cette famille qu’une grotte qui sert d’étable pour les animaux et c’est ainsi que Joseph va faire tout son possible pour en faire un petit nid douillet.

Donnez-moi Seigneur le courage de faire mon travail du mieux possible.

 

bergers1.jpg24 Décembre : Les bergers

Tout est calme, c’est la nuit et les bergers veillent sur leurs troupeaux... 

Ils se réchauffent autour du feu, tout à coup, l’ange du Seigneur leur apparaît.

Les bergers ont peur, mais l’ange les rassure.

L’ange dit :

-« Voici que je vous annonce une grande joie, aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur vous est né ! Vous trouverez ce nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire ».

Ô mon Dieu, mon cœur chante de joie en cette nuit bénie !

 

christmas_holy_family.gif25 Décembre : "Gloire à Dieu au plus haut des Cieux" !

Dans la nuit de Noël, les bergers voient une multitude d’anges qui chantent :

-« Gloire à Dieu, dans les cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! »

Les bergers courent à toutes jambes pour voir l’enfant qui vient de naître.

Et là, dans une étable, plus précisément dans une mangeoire, un petit être fragile dort.

Il est petit, mais un jour il deviendra grand, très grand, car c’est le Sauveur du monde qui dort.

Enfin, les bergers arrivent, émerveillés, ils tombent à genoux et s’inclinent respectueusement devant celui que Marie appelle Jésus.

Apprends-moi, Marie, à aimer ton doux enfant. Oui ! Le plus cadeau de Noël, c’est Vous, Seigneur Jésus !

 

frise-pre-nol.gif

 

 

PESEBRE-VENEZOLANO.jpg

UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES PETITS ENFANTS DU CATECHISME (A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)
Le bibliste Paul Beauchamp écrivait que pour " en finir avec le mal" il fallait donner du temps à la compréhension. Face à l 'horreur et à la confusion médiatique, merci à tous et à toutes d' avoir pris ce temps.   Ce temps pour tenter de construire le seul monde qui vaille, celui d une humanité partagée,  qui cherche à grandir et à s élever dans le respect de ses différences et de son unité.    Ce temps qui nous a offert la joie d être ensemble. Et même si, parfois, nous avons  l'impression de n' être qu'une goutte d eau dans un océan de violence, rappelons-nous, comme le souligne Mère Térésa, que l' océan est composé de toutes ces gouttes d' eau. Encore merci.   Je vous embrasse. Jocelyne Delafraye.
Le bibliste Paul Beauchamp écrivait que pour " en finir avec le mal" il fallait donner du temps à la compréhension. Face à l 'horreur et à la confusion médiatique, merci à tous et à toutes d' avoir pris ce temps.   Ce temps pour tenter de construire le seul monde qui vaille, celui d une humanité partagée,  qui cherche à grandir et à s élever dans le respect de ses différences et de son unité.    Ce temps qui nous a offert la joie d être ensemble. Et même si, parfois, nous avons  l'impression de n' être qu'une goutte d eau dans un océan de violence, rappelons-nous, comme le souligne Mère Térésa, que l' océan est composé de toutes ces gouttes d' eau. Encore merci.   Je vous embrasse. Jocelyne Delafraye.

Le bibliste Paul Beauchamp écrivait que pour " en finir avec le mal" il fallait donner du temps à la compréhension. Face à l 'horreur et à la confusion médiatique, merci à tous et à toutes d' avoir pris ce temps. Ce temps pour tenter de construire le seul monde qui vaille, celui d une humanité partagée, qui cherche à grandir et à s élever dans le respect de ses différences et de son unité. Ce temps qui nous a offert la joie d être ensemble. Et même si, parfois, nous avons l'impression de n' être qu'une goutte d eau dans un océan de violence, rappelons-nous, comme le souligne Mère Térésa, que l' océan est composé de toutes ces gouttes d' eau. Encore merci. Je vous embrasse. Jocelyne Delafraye.

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Jeûne préparatoire à Noël
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Commémoration de Son Em Mar Severios, Métropolite
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Jeûne préparatoire à Noël
 
POURQUOI JEÛNONS-NOUS AVANT NOËL ?
Histoire –

Le carême préparatoire à la Nativité est également appelé « carême de Noël », « carême de l'Avent »

C'est un temps de préparation physique et spirituelle pour accueillir le Verbe incarné.

Il appartient à la tradition ancienne de l’Eglise universelle.

L’abstinence

C’est un carême plus léger que celui de Pâques.

Nous nous abstenons de viande, d’œufs et de fromage, et:

* le lundi, le mercredi et le vendredi, de vin et d’huile.

Mardi et jeudi on prend du vin et de l’huile .

Si il y a une fête, nous pouvons consommer de l’huile, du vin et du poisson.

 

Pendant le carême de Noël, on ne célèbre pas de mariage.

La veille de Noël on mange seulement  : céréales, fruits et légumes jusqu'au "réveillon" si l'on suit l'usage occidental d'une Messe de Minuit après la Veillée de Noël, la bénédiction du feu nouveau....

Le jour de Noël, quel qu’il soit, on rompt tout jeûne et toute abstinence.

La vigilance

Mais, l’abstinence corporelle ne suffit pas :

Plus important encore est le jeûne des pensées vaines et des paroles faciles ;

l’enjeu de ce temps est l’acquisition de la générosité divine.

Moins axé que le carême pascal sur le repentir, celui de Noël a pour thème principal la veille, dans l’attente de la lumière qui resplendira dans les ténèbres croissantes.

Pendant cette période, nous pouvons lire davantage la Parole de Dieu, prier davantage, nous confesser et communier plus souvent.

Nous pouvons nous exercer à être miséricordieux avec notre entourage humain et avec toutes les créatures.

Se prépare ainsi le grand mystère :

Dieu devenu un être humain parmi d’autres, assumant tout ce qui est humain, et habitant parmi les humains pour changer son monde de l’intérieur et le sauver.

La Parole

Le carême de Noël a comme esprit fondamental l’accueil de la Parole.

Celle-ci – le Christ Dieu, le Fils unique et Verbe de Dieu – invisiblement présente dans son monde pendant la gestation de Marie, se manifeste clairement en paroles et en actes.

C’est pourquoi l’ensemble de ce temps pourrait être consacré à redécouvrir la sainte Écriture, notamment les prophètes, par exemple Isaïe.

Adresse: Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 ou: 06.48.89.94.89 Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Adresse: Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Brévilly 61300 CHANDAI. Tel: 02.33.24.79.58 ou: 06.48.89.94.89 Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 13:54
UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES PETITS ENFANTS DU CATECHISME (A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)

UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES ENFANTS DU CATECHISME

(A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)naissance.jpg
 

Vous trouverez chaque jour un court récit relatant l’histoire du Peuple de Dieu en marche vers son Sauveur.

dieu_2.gif1er Décembre : La Création

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre et tout ce qui existe : le soleil et la pluie, la lune et les étoiles, les arbres, les fleurs et les fruits, les poissons, les oiseaux et tous les animaux. Il créa ensuite l’homme et la femme, à son image et à sa ressemblance. Dieu regarda sa création et vit que tout cela était bon. Dieu bénit toute la Création.

Dieu est  notre Père, nous sommes ses enfants.

 

Adam-Eve.jpg2 Décembre : Adam et Eve

Adam est le premier homme et Eve la première femme. Ils vivent heureux dans le splendide jardin que l’on appelle : « jardin d’Eden ou paradis ». Ils prennent soin de ce beau jardin, en le cultivant. Ils peuvent manger tous les fruits sauf un. Savez-vous lequel ? Oui, c’est bien l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais un jour tentés par Satan(Le diviseur) sous la forme d'un serpent, Adam et Eve désobéissent à Dieu. Suite à cette désobéissance, ils durent quitter le jardin, mais Dieu ne les abandonne pas. Un jour bientôt le mal sera vaincu.

Nous pouvons souvent redire cette phrase :

-"Seigneur, pardonnez-nous nos offenses et délivrez-nous du mal".

 

l-arche-de-Noe.jpg3 Décembre : Le Déluge

La terre se peuple et les hommes oublient Dieu. Ils deviennent méchants et ne pensent qu’à faire le mal et en particulier la guerre.

Dieu est triste devant tant de mal. Il décide un jour de noyer la terre et de la faire disparaître sous un énorme déluge.

Un homme était pourtant resté fidèle à Dieu, c’est Noé.

En récompense, Dieu décida de lui faire construire une arche pour l’épargner lui et sa famille, ainsi que les animaux, mâles et femelles de chaque espèces.

Noé fit tout ce que le Seigneur lui ordonna. Et la pluie tomba sans cesse durant 40 jours et 40 nuits.

La terre était entièrement recouverte d’eau. Plus de bruits, c’était un silence lourd et pesant.

Seule l’arche de Noé, l'homme fidèle , voguait au fil de l’eau en l'attente du jour de la régénération humaine.

Toi aussi, ouvre la porte de ton cœur à Dieu.

 

colombe-de-la-paix.jpg4 Décembre : Noé

Enfin la pluie s’arrête, et l’eau commence à redescendre. Le bateau de Noé va s’échouer en haut d’une montagne.

Noé, sa famille et tous les animaux sortent de l’arche. Noé et sa famille sont très heureux, ils n’oublient pas de remercier Dieu pour le grand cadeau de la vie.

Dieu va lui faire une promesse de ne plus noyer la terre et Il va laisser un signe visible en le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes :

-l’arc-en-ciel, signe de l’Alliance.

Notre Père nous aime avec tendresse.

 

abraham.gif5 Décembre : Abraham, Père des Croyants

Sara et Abraham sont vieux et malheureusement ils n’ont pas d’enfant.

Mais un jour Dieu parla à Abraham et lui dit :

-« Quitte ton pays, ta famille et va vers le pays que je t’indiquerai ».

Au terme d’un grand voyage, Abraham arriva au pays de Canaan, et Dieu lui dit :

-« Tout le pays que tu vois, je te le donne », mais Dieu fit un véritable cadeau à Sara et Abraham : un fils qui se nommera Isaac.

Seigneur, je suis sûr de Votre parole.

 

bible_abraham.gif6 Décembre : Isaac

Abraham et Sara sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils : Isaac.

Oui, c’est une grande joie pour les parents de voir grandir Isaac.

Un jour, Dieu va demander une chose extraordinaire :

-« Abraham, donne-moi ton fils unique en sacrifice ». Le cœur gros, Abraham obéit à Dieu car il a confiance. Dieu ne veut pas la mort de l’enfant, non bien sûr, il veut juste mettre Abraham à l’épreuve.

Abraham s’exécute mais au moment de sacrifier son fils, un ange, envoyé de Dieu stoppa la main de ce brave et courageux Abraham.

Isaac fut sauvé.

Pour récompenser Abraham de sa fidélité héroique, Dieu va le combler de bénédiction, ainsi sa descendance sera aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel.

Oui, Seigneur, moi aussi j’ai confiance en Vous !

.

 

jacob esau7 Décembre : Jacob

Isaac fut le père de deux garçons : Esaü et Jacob.

Une nuit Jacob fit un rêve étrange. Il voit des anges qui montent et descendent une grande échelle reliant le ciel à la terre.

La voix de Dieu se fit entendre et lui dit :

-« Je suis ton Dieu, la terre sur laquelle tu es couché, je te la donne à toi, à tes enfants et aux enfants de tes enfants.

Je suis avec toi pour toujours ».

Jacob aura 12 fils et ils formeront ainsi les 12 tribus d’Israël.

Oui, Seigneur, je sais que Vous veillez sur moi.

 

bible_moses_red_sea.gif8 Décembre : Moïse

La majorité du peuple Hébreu habite en Egypte. Ils sont devenus esclaves de Pharaon. 

La vie est dure et un jour Dieu appela Moïse et lui dit :

-« Va, je t’envoie auprès de Pharaon pour faire sortir mon peuple d’Egypte ».

Avec beaucoup de persévérance, Moïse réussit avec l’aide de Dieu à faire sortir son peuple. Mais Pharaon ne tient pas sa promesse et il se lance à sa poursuite.

Dieu ouvrit un passage dans la mer, et son peuple traversa la mer à pied sec.

Dieu sauva ainsi son peuple de l’esclavage.

Le Seigneur est ma force.

  

bible ten commandments9 Décembre : Moïse et les tables de la Loi

Le peuple hébreu a marché dans le désert pendant quarante ans.

Dieu était là, il a nourrit son peuple avec la manne (pain descendu du ciel).

Un jour Dieu appela Moïse et lui donna une Loi que l’on appelle le Décalogue ou les 10 Commandements.

Seigneur, apprenez-nous à suivre Vos Commandements.

 

L-arche.gif10 Décembre : l’Arche d’Alliance

Pour protéger les Tables de la Loi, Dieu a demandé à Moïse de faire un très beau coffre en bois recouvert d’or surmonté de deux anges. Pourquoi un tel coffre ?

Tout simplement parce que c’est le signe de la présence de Dieu sur terre.

Le peuple hébreu après quarante dans le désert va enfin arrivé en Terre promise avec l’Arche d’Alliance.

Seigneur, apprenez-moi à Vous aimer de tout mon cœur.

 

samuel.gif11 Décembre : Samuel

Samuel est un enfant qui habite dans le Temple avec le prêtre Eli.

Pendant une nuit Samuel attend une voix qui disait :

-« Samuel, Samuel ! ».

Samuel se lève d’un bond et court vers le prêtre Eli et lui dit :

-« Me voici ». Mais Eli n’avait pas appelé Samuel. 

Par trois fois Samuel entend la même voix, alors Eli comprit que le Seigneur voulait parler à Samuel.

La quatrième fois Samuel se lève et dit au Seigneur :

-« Parle Seigneur, ton serviteur écoute », alors Dieu parla à Samuel et lui demanda de parler à tout le peuple en son Nom.

Moi aussi, Seigneur, je suis là et je Vous écoute, attentif à Votre volonté d'amour bienveillant.

 

bible_psalms.gif12 Décembre : David et l’Arche d’Alliance

Samuel est envoyé par Dieu auprès du jeune David, petit berger, qui deviendra roi un jour.

En attendant il garde les moutons.

David joue de la harpe et aime chanter et inventer des psaumes.

Il est courageux, il affrontera un jour un géant nommé Goliath et avec l’aide de Dieu, il gagnera la bataille, car ce qui est impossible aux hommes seul leur est possible avec la force de Dieu.

David à trente ans et il fait revenir l’Arche d’Alliance à Jérusalem.

C’est jour de fête pour tout le peuple et David joue et danse devant l’Arche.

Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.

 

bible_isaiah.gif13 Décembre : Le prophète Isaïe

Longtemps après le règne du roi David, le peuple a oublié la parole de Dieu.

Les péchés et la guerre sont devenus les nouvelles lois.

Dieu fait appel à Isaïe et en fait son porte-parole. Isaïe a le devoir de transmettre un message d’espoir.

Voici le message :

-« Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! »

Le Sauveur tant attendu va bientôt venir, il sera appelé Emmanuel (Dieu avec nous).

Seigneur, je veux moi aussi mettre mes pas dans les Vôtres.

 

Anne-Joachim-Marie.jpg14 Décembre : Marie enfant

Dans la petite ville de Nazareth, vivent Anne, Joachim et Marie.

Qui sont-ils ?

Anne et Joachim sont les heureux parents de la Vierge Marie.

Marie est une enfant douce.

A l’âge de trois ans environ ses parents prennent la décision de l’emmener au Temple pour la présenter au Seigneur et plus tard vers quinze ans environ, elle sera fiancée à un charpentier du nom de Joseph.

Tous sont dans l’attente de la venue prochaine du Messie.

Oh Marie, donne-moi le désir de la venue du Messie, Jésus  ton fils.

 

Elisabeth-Zacharie-et-Jean.jpg15 Décembre : Zacharie

Connaissez-vous Zacharie ? Non ?

C’est le mari d’Elisabeth ? Mais... connaissez-vous Elisabeth ? Non !!!

C’est la cousine de Marie, et Marie est la maman de Jésus.

Donc Zacharie et Elisabeth sont vieux et malheureusement, ils n’ont pas d’enfant. Un jour un ange apparaît à Zacharie dans le temple et lui dit :

-« Elisabeth, ta femme va avoir un fils et tu lui donneras le nom de Jean, l’Esprit de Dieu sera sur lui et il préparera la venue du Sauveur ».

Mais le pauvre Zacharie n’a pas assez confiance en Dieu, et l’ange lui dit :

« puisque tu n’as pas cru cette bonne nouvelle, tu deviendras muet jusqu’à ce qu’elle se réalise ».

Seigneur apprenez-moi à Vous faire confiance et à ne pas douter de Votre Amour bienveillant.

 

annonc.jpg16 Décembre : l’Annonciation

L’ange Gabriel est envoyé par Dieu pour annoncer une bonne nouvelle à Marie. Il entre dans sa maison et lui dit : 

-« Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Voici que Dieu t’a choisie, tu enfanteras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus ».

Marie lui demande simplement :

« comment cela se fera-t-il puisque je ne connait point d'homme ? »

L’ange lui explique :

-« L’Esprit de Dieu viendra sur toi, c’est pourquoi l’enfant sera appelé Fils de Dieu ».

Alors, Marie accepte la volonté divine et lui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ».

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailes est béni.

 

jean-baptiste 0117 Décembre :

L’ange Gabriel va apporter une autre bonne nouvelle mais à Elisabeth.

Elle va aussi attendre un enfant et il s’appellera Jean. Marie va visiter sa cousine Elisabeth. En voyant Marie, Elisabeth s’écrit :

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni soit l’enfant que tu attends ! »

Marie et Elisabeth remercient le Seigneur pour toutes ses grâces.

Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, saint est son nom.

 

Naissance_de_St.gif18 Décembre :

Peu de temps après l’arrivée de Marie chez Elisabeth, celle-ci met au monde un petit garçon qui porte le nom de Jean.

Ce petit homme deviendra grand et sera prophète, il préparera les chemins pour Celui qui doit venir.

Béni soit le Seigneur !

 

 

bible_hosea.gif19 Décembre : Annonce à Joseph

N’oublions pas Joseph, l’époux de Marie. Une nuit l’ange Gabriel apparaît en songe à Joseph. Pourquoi ?

Tout simplement pour le tranquilliser.

L’ange lui dit :

-« Ne crains pas d’épouser Marie et de la prendre chez toi. Elle attend un fils par la grâce de l’Esprit-Saint, tu l’appelleras Jésus", et c’est ainsi que Joseph va devenir le père de Jésus sur sur terre .

N’ayons pas peur de vivre même si nous ne comprenons pas toujours tout ce qui nous arrive.

 

bible_joseph_mary.gif20 Décembre : Sur la route de Bethléem

Une annonce vient d’être faite :

l’empereur César Auguste lance une campagne de recensement, (c’est-à-dire compter les habitants d’une ville).

Joseph est obligé d’aller se faire inscrire à Bethléem, car c’est sa ville.

Il amène avec lui Marie qui est sur le point de mettre au monde le petit Jésus.

Marie est fatiguée, mais elle supporte le long voyage.

O Marie, aide-moi à tout supporter surtout quand cela devient trop difficile !

 

stern-von-bethlehem-t11409.jpg21 Décembre : L’étoile

Trois Mages observent le ciel, ils découvrent une nouvelle étoile.

Ces Mages s’appellent : Gaspar, Melchior et Balthazar. Ils viennent de plusieurs Pays. Toutes les Nations sont appelées à recevoir et reconnaître Jésus, Lumière du monde.

Pour eux c’est un signe tout particulier, le signe que le Sauveur va bientôt naître. Ils partent pour un long chemin car ils ne veulent pas rater l’évènement, ils apporteront des cadeaux à l’enfant Jésus.

Seigneur, guidez ma vie, tout comme l’étoile à guidée les Rois Mages.

 

berger.jpg22 Décembre : Les bergers

Les bergers gardent leurs troupeaux autour de Bethléem. Ils attendent eux aussi le Sauveur. Mais quand viendra-t-il ? Alors le soir autour du feu, ils prient et chantent des cantiques.

Moi aussi, Seigneur je Vous attends plus que tout...Venez en mon coeur !

 

complet23 Décembre : Complet

Marie et Joseph arrivent à Bethléem.

Malheureusement suite au recensement la petite bourgade se trouve vite sans plus aucune chambre à louer, rien de rien.

Pour une jeune maman qui va bientôt donner la naissance au Sauveur du Monde, c'est très dur.

Enfin, il faut absolument trouver un endroit.

Il n’y aura pour cette famille qu’une grotte qui sert d’étable pour les animaux et c’est ainsi que Joseph va faire tout son possible pour en faire un petit nid douillet.

Donnez-moi Seigneur le courage de faire mon travail du mieux possible.

 

bergers1.jpg24 Décembre : Les bergers

Tout est calme, c’est la nuit et les bergers veillent sur leurs troupeaux... 

Ils se réchauffent autour du feu, tout à coup, l’ange du Seigneur leur apparaît.

Les bergers ont peur, mais l’ange les rassure.

L’ange dit :

-« Voici que je vous annonce une grande joie, aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur vous est né ! Vous trouverez ce nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire ».

Ô mon Dieu, mon cœur chante de joie en cette nuit bénie !

 

christmas_holy_family.gif25 Décembre : "Gloire à Dieu au plus haut des Cieux" !

Dans la nuit de Noël, les bergers voient une multitude d’anges qui chantent :

-« Gloire à Dieu, dans les cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! »

Les bergers courent à toutes jambes pour voir l’enfant qui vient de naître.

Et là, dans une étable, plus précisément dans une mangeoire, un petit être fragile dort.

Il est petit, mais un jour il deviendra grand, très grand, car c’est le Sauveur du monde qui dort.

Enfin, les bergers arrivent, émerveillés, ils tombent à genoux et s’inclinent respectueusement devant celui que Marie appelle Jésus.

Apprends-moi, Marie, à aimer ton doux enfant. Oui ! Le plus cadeau de Noël, c’est Vous, Seigneur Jésus !

 

frise-pre-nol.gif

 

 

PESEBRE-VENEZOLANO.jpg

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UN CHEMIN DE L'AVENT POUR LES PETITS ENFANTS DU CATECHISME (A dupliquer et distribuer pour vivre le "Carême de l'Avent" en famille)
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille CATECHISME et CATECHESE Tradition Syriaque
30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:07
Il est remarquable qu'après avoir atteint l'acuité spirituelle, les défauts et les fautes du prochain commencent à sembler très légers et insignifiants, comme rachetés par le Sauveur et facilement guéris par la repentance - ces mêmes fautes et défauts qui semblent si énormes et graves pour la compréhension humaine. De toute évidence, l'esprit charnel, étant lui-même rigide comme une planche, leur donne cette importance énorme. L'esprit charnel voit même chez les autres des péchés qui ne s'y trouvent pas. (Saint Ignace Brianchaninov, L'Arêne)

Il est remarquable qu'après avoir atteint l'acuité spirituelle, les défauts et les fautes du prochain commencent à sembler très légers et insignifiants, comme rachetés par le Sauveur et facilement guéris par la repentance - ces mêmes fautes et défauts qui semblent si énormes et graves pour la compréhension humaine. De toute évidence, l'esprit charnel, étant lui-même rigide comme une planche, leur donne cette importance énorme. L'esprit charnel voit même chez les autres des péchés qui ne s'y trouvent pas. (Saint Ignace Brianchaninov, L'Arêne)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 10,10-18.

Frères, on croit avec son cœur pour parvenir à la justice, on professe la foi avec sa bouche pour parvenir au salut,
selon ce que dit l'Ecriture : " Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. "
Il n'y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l'invoquent.
Car " quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. "
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n'a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n'a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s'il n'y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s'ils ne sont pas envoyés ? selon qu'il est écrit : " Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur ! "
Mais tous n'ont pas obéi à l'Evangile ; car Isaïe dit : " Seigneur, qui a cru à notre prédication ? "
Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.
Mais je demande : n'ont-ils pas entendu ? Au contraire : " Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. "


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,18-22.

En ce temps-là, comme Jésus marchait au bord de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, qu'on appelle Pierre, et André son frère, qui jetaient le filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs.
Et il leur dit : " Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. "
Eux aussitôt, laissant leurs filets, le suivirent.
S'avançant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, dans une barque, avec leur père Zébédée, réparant leurs filets, et il les appela.
Eux, laissant à l'heure même leur barque et leur père, le suivirent.

Depuis plus de 430 ans, pas un seul prophète n’avait surgi au sein du peuple élu. Quelle joie donc pour Israël lorsqu’il apprend qu’un envoyé de Dieu est venu rompre ce trop long silence ! Cet envoyé s’appelle Jean-Baptiste. Il sera le dernier et le plus grand des prophètes : l’annonciateur des Temps Nouveaux. Il sera aussi le premier témoin du Christ : Jean, en effet parcourt toute la vallée du Jourdain pour annoncer à ses compatriotes que le Messie qu’ils attendent est là, qu’il va bientôt se présenter à eux et que par conséquent ils doivent se préparer à l’accueillir.

Depuis plus de 430 ans, pas un seul prophète n’avait surgi au sein du peuple élu. Quelle joie donc pour Israël lorsqu’il apprend qu’un envoyé de Dieu est venu rompre ce trop long silence ! Cet envoyé s’appelle Jean-Baptiste. Il sera le dernier et le plus grand des prophètes : l’annonciateur des Temps Nouveaux. Il sera aussi le premier témoin du Christ : Jean, en effet parcourt toute la vallée du Jourdain pour annoncer à ses compatriotes que le Messie qu’ils attendent est là, qu’il va bientôt se présenter à eux et que par conséquent ils doivent se préparer à l’accueillir.

Par St Jean Chrysostome

(v. 345-407),

prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°14, 2 


 

« Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheur d'hommes »

 

Quelle pêche admirable du Sauveur ! Admirez la foi et l'obéissance des disciples.

La pêche, vous le savez, demande une attention ininterrompue. Or, au beau milieu de leur travail, ils entendent l'appel de Jésus et ils n'hésitent pas un instant ; ils ne disent pas :

« Laisse-nous rentrer à la maison pour parler à nos proches ».

Non, ils quittent tout et ils le suivent, comme Élisée a fait avec Élie

(1R 19,20).

Telle est l'obéissance que le Christ nous demande, sans la moindre hésitation, même si des nécessités apparemment plus urgentes nous pressent.

C'est pourquoi, quand un jeune homme qui voulait le suivre a demandé s'il pouvait aller ensevelir son père, même cela, il ne le lui a pas laissé faire

(Mt 8,21).

Suivre Jésus, obéir à sa parole, est un devoir qui devance tous les autres. 

Tu me diras peut-être que la promesse qu'il leur faisait était très grande ?

Voilà pourquoi je les admire tellement : alors qu'ils n'avaient vu encore aucun miracle, ils ont cru à une si grande promesse et ont renoncé à tout pour le suivre !

C'est parce qu'ils ont cru qu'avec les mêmes paroles par lesquelles ils avaient été pris comme à la pêche, ils pourraient en pêcher d'autres.

 

Du Bataclan au Calvaire.

carte des communautés

 

Des visages radieux habillés d’avenir, blottis sous la musique endiablée où le fraternel s’était promis de naître ! « Seigneur, où donc étiez-vous ? »

Un stade aux couleurs européennes, anciens ennemis buvant même bière, se tenant presque par le cou, beaux joueurs, pour une fois, voulant que le meilleur gagne ! « Seigneur, où donc étiez-vous ? »

Diners d’amoureux, d’amis, de compères, fixés depuis une heure ou espérés depuis des mois, en terrasse, s’il vous plaît, bien en vue, sous un été qui hélas se prolongeait ! « Seigneur, où donc étiez-vous ? »

Partout la paix ! Partout la vie ! Et Paris plus enchanteur que jamais rayonnant d’insouciance et d’éclat sous le mouvement de son élan inextinguible !

 

Père Zanotti Zorkine
image-2615
Soudain !… Dans le dos et face à face : le Mal ! en personnes, avec du feu sur le corps en ceinture, et dans les bras, de la haine de fous actionnant les gâchettes, visant à bout portant des enfants désarmés, explosant leur propre être en bouquet final de carnage. Quelle piètre victoire !

 

« Seigneur, mais où donc étiez-vous ? »

« Où étais-je ? Eh bien, je vais te dire où j’étais ! Bien avant l’heure du feu d’enfer, j’étais avec ma mère à l’entrée du Stade de France, rue Bichat, rue de la Fontaine-au-Roi, rue de Charonne, boulevard Voltaire, et jusqu’au Bataclan.

Mais comme au Calvaire où ma divinité n’était pourtant pas absente, je n’ai pu rien faire – que cela ne te surprenne ! – si ce n’est de nouveau, souffrir dans ma chair ressuscitée de l’abyssale méchanceté du monde.

Quant à ma mère, si tu avais vu ma mère ! Elle surplombait de toute sa douleur priante, scandalisée par tant de haine, la liberté humaine qui tuait.

Alors, tous deux, sous le hurlement des sirènes, au coude à coude avec tes frères médecins, infirmiers et policiers, harnachés à l’éternelle miséricorde, nous avons ramassé indistinctement les âmes de nos enfants afin qu’aucune d’entre elles ne se perde, et de très près, mais si discrètement que beaucoup ne s’en sont pas rendu compte, serré contre nous des centaines de coeurs éplorés. Fais-en autant.

Cesse de réfléchir aux chemins de vengeance ! Ce n’est pas ton affaire. Prie ! Jeûne ! Espère dans le coeur humain ! Ne tremble pas ! Crois en la victoire du Bien, et sème de l’amour… dans tous les camps ! »

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

Jean le Baptiste invite ses compatriotes à manifester leur repentir et leur volonté de mener une vie nouvelle plus agréable à Dieu par un geste symbolique semblable, en recevant le baptême de pénitence qu’il leur propose, ils vont montrer publiquement qu’ils souhaitent noyez dans les eaux du Jourdain leur vie antérieure remplie de péchés, afin qu’une vie neuve renaisse en eux. Frères et sœurs, nous savons que seul le baptême institué par Jésus réalisera cela efficacement : le baptême chrétien c’est la noyade volontaire du « vieil homme » pour que renaisse « l’homme nouveau » pour employer des expressions chères à saint Paul. Le baptême chrétien c’est l’âme qui se plonge dans l’amour de Dieu pour se remplir de cet amour, comme l’éponge plongée de l’océan se remplit d’eau. Comprenons bien toutefois que le fait d’être baptisé ne saurait nous dispenser de la conversion, dans son sens évangélique de retournement, de changement complet, de décision radicale qui nous transforme progressivement de fond en comble parce qu’elle nous fait suivre les commandements et les conseils qui nous viennent de Dieu par Jésus-Christ.

Jean le Baptiste invite ses compatriotes à manifester leur repentir et leur volonté de mener une vie nouvelle plus agréable à Dieu par un geste symbolique semblable, en recevant le baptême de pénitence qu’il leur propose, ils vont montrer publiquement qu’ils souhaitent noyez dans les eaux du Jourdain leur vie antérieure remplie de péchés, afin qu’une vie neuve renaisse en eux. Frères et sœurs, nous savons que seul le baptême institué par Jésus réalisera cela efficacement : le baptême chrétien c’est la noyade volontaire du « vieil homme » pour que renaisse « l’homme nouveau » pour employer des expressions chères à saint Paul. Le baptême chrétien c’est l’âme qui se plonge dans l’amour de Dieu pour se remplir de cet amour, comme l’éponge plongée de l’océan se remplit d’eau. Comprenons bien toutefois que le fait d’être baptisé ne saurait nous dispenser de la conversion, dans son sens évangélique de retournement, de changement complet, de décision radicale qui nous transforme progressivement de fond en comble parce qu’elle nous fait suivre les commandements et les conseils qui nous viennent de Dieu par Jésus-Christ.

UN MOINE MARIAL DU "PAS DE CALAIS"

 

Josbert ou Valdebert, moine bénédictin de Saint-Bertin (Saint-Omer) dans le diocèse d'Arras, était réputé pour sa dévotion mariale.

Une légende veut qu'après sa mort, un rosier fleurit dans sa bouche dont les fleurs portaient le nom de Marie.

Le 30 novembre 1186, jour de la fête de saint André, les religieux de Déols étaient rassemblés pour l'office de matines.

Le père abbé parcourait le chœur et vérifiait si chacun était là.

Or son regard tomba sur une stalle vide. - Où est donc notre frère Josbert ? Mais personne ne pouvait répondre.

L’abbé sortit en hâte.

Au bout de quelques instants, il rentra, pâle et défait en s'écriant :

- Mes frères, un grand évènement nous arrive.

Le bienheureux Josbert est au ciel. Venez contempler l'éclatant miracle qui s'est accompli sur son corps.

Les moines se précipitèrent et pénétrèrent dans la cellule où les attendait un merveilleux spectacle : enveloppé, comme d'un suaire dans sa robe noire, les mains jointes, la face tournée vers le ciel, Josbert, mort, gisait sur sa natte.

Deux roses vermeilles sortaient des cavités de ses yeux, deux autres de ses oreilles une cinquième s'épanouissait entre ses lèvres et chacune de ces fleurs portait dans son calice une lettre du nom de la Vierge.(L'Equipe de Marie de Nazareth)

Ce retournement, cette conversion est absolument nécessaire, car notre nature humaine blessée par le péché des origines porte en elle des germes, des racines de péché qui tendent à nous détourner de Dieu, nous faisant préférer notre volonté propre à la sienne... "Je sens en moi une double loi: je fais le mal que je ne voudrais pas faire et évite le bien que je voudrais faire" . Il nous suffit de faire un examen de conscience loyal et sans complaisance pour constater qu’il y a en nous des chemins tortueux de mensonge, des montagnes d’orgueil ou d’égoïsme, des aspérités de caractère, des vallées de découragement ou de désespoir, les ravins ou les fossés qui ont été creusés par nos dissensions et nos discordes, hors il ne faudrait pas, nous enseigne St Ephrem, nous laisser aller au désespoir:"Il conduit à la mort". Tous ces obstacles qui barrant la route au Christ, qui veut venir en nous pour y revivre sa vie de prière, de sacrifice, d’amour total pour Dieu et pour les autres, nous paraissent infranchissables. Nous ne pouvons espérer les dépasser par nos propres forces : aussi toute conversion commence-t-elle par un cri de détresse vers Dieu dans la conscience de notre impuissance c’est une prière de supplication qui conduit à un abandon confiant entre les mains paternelle de Celui qui nous aime tellement, qui veut tellement notre salut qu’il nous a envoyé son propre Fils pour le réaliser : mystère inouï de l’Incarnation que la fête de Noël va une fois de plus nous rappeler et nous faire contempler. Ils sont nombreux aujourd’hui (et pas seulement chez les non-croyants) ceux qui s’imaginent assurer leur salut par eux-mêmes, avec des moyens purement humains, en s’appuyant sur leurs propres forces. Ce salut de l’homme par l’homme est une utopie. Nous sommes, nous chrétiens, à l’opposé d’une telle attitude.

Ce retournement, cette conversion est absolument nécessaire, car notre nature humaine blessée par le péché des origines porte en elle des germes, des racines de péché qui tendent à nous détourner de Dieu, nous faisant préférer notre volonté propre à la sienne... "Je sens en moi une double loi: je fais le mal que je ne voudrais pas faire et évite le bien que je voudrais faire" . Il nous suffit de faire un examen de conscience loyal et sans complaisance pour constater qu’il y a en nous des chemins tortueux de mensonge, des montagnes d’orgueil ou d’égoïsme, des aspérités de caractère, des vallées de découragement ou de désespoir, les ravins ou les fossés qui ont été creusés par nos dissensions et nos discordes, hors il ne faudrait pas, nous enseigne St Ephrem, nous laisser aller au désespoir:"Il conduit à la mort". Tous ces obstacles qui barrant la route au Christ, qui veut venir en nous pour y revivre sa vie de prière, de sacrifice, d’amour total pour Dieu et pour les autres, nous paraissent infranchissables. Nous ne pouvons espérer les dépasser par nos propres forces : aussi toute conversion commence-t-elle par un cri de détresse vers Dieu dans la conscience de notre impuissance c’est une prière de supplication qui conduit à un abandon confiant entre les mains paternelle de Celui qui nous aime tellement, qui veut tellement notre salut qu’il nous a envoyé son propre Fils pour le réaliser : mystère inouï de l’Incarnation que la fête de Noël va une fois de plus nous rappeler et nous faire contempler. Ils sont nombreux aujourd’hui (et pas seulement chez les non-croyants) ceux qui s’imaginent assurer leur salut par eux-mêmes, avec des moyens purement humains, en s’appuyant sur leurs propres forces. Ce salut de l’homme par l’homme est une utopie. Nous sommes, nous chrétiens, à l’opposé d’une telle attitude.

La parole de Dieu
 
 
 
         Ta parole est la lumière de mes pas, 
         la lampe de ma route.         
 
Psaume 118, verset 105
 
 
 
La méditation
 
 
Un biographe de saint Dominique rapporte cet épisode. Alors que le saint était à Rome dans l’église Saint-Pierre, il eut une vision : « Il vit apparaître Pierre et Paul, ces princes pleins de gloire. Le premier, Pierre, lui conféra le bâton ; Paul, le livre ; et tous deux ajoutèrent : “Va et prêche, car tu as été choisi pour ce ministère.” »* Avec dans une main le bâton du voyageur, dans l’autre, le Livre**, le voilà paré pour apporter au monde le feu de l’Évangile , le feu de l’Esprit Saint promis par Jésus-Christ.
En effet, celui qui lit et médite la Parole, se laisse habiter, enflammer par l’Esprit Saint, ne peut pas garder pour lui ce trésor. Il n’a qu’une envie : le partager, le propager. Pour le chrétien, la Parole de Dieu n’est pas une parole figée, une parole inerte. Elle est parole vivante, une parole qui touche et qui anime. Elle est, comme le Christ, à la fois divine et humaine. Elle est à la fois « plus tranchante qu’une épée et douce « comme du miel ». Écrite pour les hommes à la manière des hommes, elle nous dit comment, en nous-mêmes et dans le monde, à travers les ténèbres les plus sombres, mystérieusement, la lumière se fraie son chemin depuis la nuit des temps. Au cœur de mes nuits, elle me rejoint et me laisse pressentir le désir fou de Dieu d’être pour moi un pè re qui comprend et qui pardonne, un frère qui partage ma misère et me soutient, l’ami qui me connaît si bien et qui m’aime quand même, l’Amour qui s’incarne et vient me sauver.
 
* Constantin d’Orvieto, Legenda Sancti Dominici, n. 25
** Évangile selon saint Matthieu et les lettres de saint Paul(Source:Avent dans la Ville)

Saint André, qui êtes-vous ?

Apôtre et martyr
(† v. 62)

 

André, frère de saint Pierre, est le premier des apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après son baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : « Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d'hommes. » (Mt 4,19)

 

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin. Les prêtres de l'Achaïe prirent soin d'envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix : « Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. » Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d'être prêts eux-mêmes au combat.

 

Le lendemain, menacé de nouveau : « Ce supplice, dit-il au juge, est l'objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ. » Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l'apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D'aussi loin qu'il aperçut la croix, il s'écria d'une voix forte :

« Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m'a sauvé. »

 

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d'une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André.

 

Du haut de sa croix, il exhortait les fidèles et prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d'une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l'âme.

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape de Rome Benoît XVI :

>>> André, le Protoclet  

 

 

ANDRE PAR LUI-MÊME

Comme Jean et Jacques, je suis né à Bethsaïda, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. J’ai été disciple du Baptiste avec eux, avant de suivre Jésus et de ne plus le quitter. Fils de Jonas, je résidais à Capharnaüm dans une maison voisine de mon frère aîné Simon, dit Pierre, mais depuis ma rencontre avec le Maître tout a changé.

De nature plus introvertie que mon frère, j’aimais converser avec moi-même sur le sens de la vie, la venue du roi messie. Je me demandais si je le verrais de mon vivant. Comment le reconnaître ? Je m’imaginais la puissance inégalée de ce messie glorieux qui nous libèrerait des Romains. Je l’attendais, je l’espérais.

Le Baptiste exacerbait mon attente en proclamant avec fougue Celui auquel il n’était pas digne de dénouer les lacets des sandales. « Parmi vous en Israël, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas. »

Un jour, alors que les rives du Jourdain étaient pleines d’une foule qui tremblait sous ses paroles, j’avais remarqué un beau jeune homme, habillé simplement, qui venait calmement vers nous. Il dégageait beaucoup d’humilité et de douceur. Quand son œil se posa un moment sur moi, j’ai senti la brise légère qu’avait expérimentée Élie. C’était comme un fin silence qui me caressait l’âme, une aile d’ange qui m’effleura le cœur. Je vis le Précurseur courir vers Lui, s’incliner, Lui dire fortement : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, et Toi tu viens à moi ! ».

Le Saint d’Israël, le Prophète était là, en homme du peuple. Je n’ai pas eu peur, je n’ai pas été intimidé. Dans la jubilation de mon âme, j’ai cru que c’était Lui le Messie. En revenant à la pêche, j’en ai parlé à mon frère Simon, d’abord discrètement pour ne pas l’effaroucher, puis avec zèle : « Nous avons trouvé le Messie ! ». Lui, si franc et exubérant, n’a pas sauté de joie. Il tenait à voir par lui-même, se méfiant de mon côté rêveur. Je lui ai donc présenté Jésus. Il a été conquis.

Contrairement aux autres maîtres, Jésus n’exigeait pas de purifications, de cours sur la Loi, mais un attachement libre à sa personne. J’ai découvert rapidement qu’Il avait les paroles de la Vie éternelle. Il choisissait qui Il voulait à Le suivre. Il avait assez confiance en nous pour nous envoyer prêcher Son royaume de paix et d’amour. Nous participions ainsi à Sa mission qu’Il tenait de son Père. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier 

 

 

St André,apôtre

Par St Augustin

Commentaire du Psaume 121 (2), Trad. F. Quéré-Jaulmes (P.L. 36, 1618-1629), in Les Chemins vers Dieu, Coll. Lettres chrétiennes N°11, Le Centurion / Grasset, Paris, 1967.

« Mes frères, rappelez-vous les fêtes de nos martyrs ou bien les sanctuaires où la foule se rassemble en certaines occasions.

Rappelez-vous la ferveur du peuple et ses cris : en route, disent-ils, en route.

Où irons-nous ? demandent les uns, et les autres répondent : nous irons en tel lieu, tel sanctuaire. Tous parlent, tous brûlent, et semblent ne former qu'une flamme.

Ce feu unique, nourri par leurs paroles et leur foi, ce feu les entraîne vers un lieu de la terre ; mais comment décrire l'amour qui emporte au ciel ceux qui d'une même voix, s'écrient : Nous irons dans la maison du Seigneur (1) ?
Courons, courons. 

Nous irons dans la maison du Seigneur.

Courons, sans nous lasser : là-bas, il n'est plus de lassitude. Courons vers la maison du Seigneur, et tressaillons d'allégresse avec ceux qui nous ont appelés, qui les premiers, ont contemplé notre patrie : 

Nous irons dans la maison du Seigneur, crient-ils de loin à ceux qui les suivent. Marchez, courez, même.

Les apôtres ont vu cette maison, et nous hèlent : marchez, suivez-nous. 

Nous irons dans la maison du Seigneur.
Que répond chacun de nous ?

Les paroles entendues m'ont fait tressaillir : 

Nous irons dans la maison du Seigneur.

Prophètes et apôtres m'ont fait tressaillir ; tous m'ont dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. »

1. Psaume 122 (121), 1.

St AugustinCommentaire du Psaume 121 (2), Trad. F. Quéré-Jaulmes (P.L. 36, 1618-1629), in Les Chemins vers Dieu, Coll. Lettres chrétiennes N°11, Le Centurion / Grasset, Paris, 1967.

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Icône de St André (Bulgarie)

En un temps où pour rester performant il faut faire vite, fort et bien, nous sommes de ceux qui savent attendre avec patience et qui implorent dans une prière humble, confiante et persévérante les secours dont ils ont besoin pour marcher à la rencontre du Seigneur, pour se sanctifier et aider les autres à se sanctifier. Agir ainsi, c’est ni plus, ni moins s’exercer à l’Espérance surnaturelle, cette vertu fondamentale dont Dieu est à la fois la source et le terme. L’espérance n’est pas une vertu passive, contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais une vertu éminemment active, extrêmement laborieuse, car il faut travailler, il faut lutter pour acquérir les biens que l’on espère. Mais n’est-ce pas tout le sens du message que Jean-Baptiste nous transmet aujourd’hui à la suite du prophète Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur ».

En un temps où pour rester performant il faut faire vite, fort et bien, nous sommes de ceux qui savent attendre avec patience et qui implorent dans une prière humble, confiante et persévérante les secours dont ils ont besoin pour marcher à la rencontre du Seigneur, pour se sanctifier et aider les autres à se sanctifier. Agir ainsi, c’est ni plus, ni moins s’exercer à l’Espérance surnaturelle, cette vertu fondamentale dont Dieu est à la fois la source et le terme. L’espérance n’est pas une vertu passive, contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais une vertu éminemment active, extrêmement laborieuse, car il faut travailler, il faut lutter pour acquérir les biens que l’on espère. Mais n’est-ce pas tout le sens du message que Jean-Baptiste nous transmet aujourd’hui à la suite du prophète Isaïe : « Préparez le chemin du Seigneur ».

« L'humanité de Notre Seigneur est un sacrement, le sacrement des sacrements. »

 

Un théologien, le Père Schwalm, a eu ce mot admirable : « L'humanité de Notre Seigneur est un sacrement, le sacrement des sacrements. »

On ne peut exprimer d'une manière plus parfaite la foi chrétienne telle qu'elle est définie au Concile de Chalcédoine où est affirmée justement la pleine réalité de la nature humaine en Jésus.

Jésus est pleinement humain, mais son humanité est diaphane. Elle est transparente, elle est un pur sacrement. C'est l'humanité-hostie, une humanité qui ne témoigne pas d'elle-même, qui ne peut témoigner d'elle-même, mais toujours de Dieu, humanité où Dieu personnellement se révèle et se communique, si bien que tout ce que cette humanité vit, éprouve, sent, exprime, révèle, c'est Dieu. Comme caution infinie de toute cette vie humaine de Jésus, il y a l'éternité de Dieu.

On a pu dire que Jésus est éternellement naissant, éternellement enfant, éternellement adolescent, éternellement enseignant, éternellement ouvrier, éternellement mourant, éternellement crucifié, dans ce sens que les dispositions qui l'animaient à chacune des phases de sa vie mortelle demeurent éternellement.

Mais il faut aller plus loin. A travers l'humanité de notre Seigneur, il faut percevoir la divinité.

Mais alors, il y a donc dans la divinité quelque chose d'essentiel, d'éternel qui correspond à la douleur humaine que Jésus a connue ? Il y a en Dieu éternellement une réalité qui est la cause de la mort de Jésus.

Et, d'une certaine façon, on peut dire que c'est Dieu qui meurt ? Que c'est Dieu qui souffre.

Et non seulement on peut le dire. Pour donner justement à la passion ses dimensions, il faut dire que Dieu souffre et que Dieu meurt.

Comment cela est-il possible ? Comment Dieu peut-il souffrir ?

Cela est aisé à concevoir, si l'on se place dans ce monde du dialogue, dans ce monde personnel, dans ce monde d'amour. L'amour possède justement ce pouvoir d'identification qui est unique et merveilleux. L'amour peut vivre les états de l'être aimé ; une mère peut vivre la vie de son fils, mieux que lui, en lui, pour lui.

J'ai connu une mère, une mère parfaite qui était une colonne de prière, une mère entièrement désintéressée qui n'attendait plus rien de personne et à laquelle on avait arraché son fils.

Son mari, qui était une brute, lui avait interdit de le baptiser, lui avait interdit de lui communiquer ses convictions religieuses, l'avait confinée dans le rôle de mère nourricière.

Et cette femme, pendant plus de trente ans, avait porté la vie de son fils déchu, de son fils misérable, de son fils déshonoré, de son fils coupable, non qu'elle ressentît le moins du monde le déshonneur pour elle-même.

Elle était tellement absente de soi-même, tellement donnée, tellement ouverte, tellement généreuse, tellement identifiée à son fils qu'elle vivait vraiment pour lui, en lui avec lui, plus profondément que lui car, justement, dans son innocence extraordinaire, dans sa pureté intacte, elle mesurait mieux, elle vivait d'une manière plus déchirante, la déchéance de son fils.

Et elle l'attendait. Elle devait le revoir, dévoré par la tuberculose, en attendant que la mort le consumât. Et elle était là, le veillait le jour et la nuit, sans ouvrir la bouche, sans évoquer cette proximité de la mort, ni les responsabilités qu'un être humain peut encourir ; elle était là, toute donnée, silencieuse, agenouillée, comme Jésus au lavement des pieds.

Et ce fils, en un instant, repassant toute sa vie, voulut avoir la religion de sa mère. Soudain, il voulut se donner à cet amour qui s'était révélé à lui depuis si longtemps sans qu'il comprît ce message.

Et c'est à travers cet évangile vivant, le seul évangile qu'il dût jamais connaître, à travers cet évangile vivant de sa mère, qu'il avait rencontré le visage infiniment plus maternel de Dieu.

Et c'est à travers cette femme que j'ai compris que la joie de Dieu, ce n'était pas la joie de celui qui possède tout et qui garde tout, mais la joie de celui qui ne peut plus rien perdre parce qu'il a tout perdu, parce qu'éternellement il s'est vidé de lui-même, parce qu'éternellement il s'est communiqué dans la pauvreté mystérieuse de la Trinité adorable où « je est un autre ».

Cette femme, elle n'attendait plus rien, elle ne pouvait plus rien perdre parce qu'elle avait tout donné et tout perdu, et elle aimait ce fils d'un si grand amour qu'elle ne pouvait l'aimer davantage. Elle l'aimait tellement pour lui que son amour se colorait des états de son fils.

Son amour était douloureux et crucifié quand son fils était malheureux et déchu ; et quand ce fils radicalement se convertit, se donna enfin à cet amour qui avait si longtemps attendu, elle ne put l'aimer davantage puisqu'elle l'aimait parfaitement.

Mais son amour se colora des nouveaux états de son fils et puisqu'il était dans la joie, puisqu'il était dans la lumière, puisqu'il était dans la paix, son amour laissa passer, comme un beau vitrail, ce soleil de la joie et de la résurrection.

C'est par-là que je compris que Dieu souffre, qu'il souffre pour nous, en nous, avant nous, plus que nous, comme une mère intérieure à nous-même.

Il ne souffre pas d'une souffrance qui peut l'affecter en le détruisant, comme fait une douleur passionnée chez un être qui n'est pas encore entièrement purifié.

Non, Dieu souffre de cet amour d'identification qui est le pur amour, l'amour sans réserve, l'amour sans retour, l'amour qui est pur don et qui est justement l'éternel berceau de notre vie.

C'est pourquoi au-delà et à travers l'humanité crucifiée de notre Seigneur, il faut que notre joie découvre la douleur mystérieuse, la douleur infinie, la douleur maternelle de l'éternelle divinité, et que cela illumine d'un jour unique le sacrifice de la croix.

A qui ce sacrifice est-il fait ? Sinon finalement à l'amour, à l'amour blessé en nous, à l'amour infini, blessé en nous, par nous et pour nous.

Lorsque des conversations roulent sur la politique, sur les races, sur les oppositions d'opinions ou de cultures, de civilisations ou de religions, on sent parfois qu'elles vont prendre un tour passionné.

On sent que la mauvaise foi va s'installer dans le débat, parce que c'est un débat axé non plus sur la recherche de la vérité mais sur l'affirmation de soi-même et de ses partis pris.

Et on sent bien alors qu'il faut protéger la vérité, il faut apporter la respiration du silence, il faut détendre l'atmosphère, il faut dépassionner le débat en lui apportant cette lumière discrète d'une générosité agenouillée devant la vérité et qui ne souffre pas que la vérité soit confisquée, monopolisée, défigurée et possédée.

Et on sent bien alors qu'en effet, pour protéger la vérité, il faut soi-même se démettre de soi-même, il faut renoncer à s'affirmer d'une manière passionnelle, il faut laisser la vérité se faire jour dans le silence du respect et de l'amour.

C'est cela que la croix veut réaliser. C'est cela qui resplendit dans l'humanité crucifiée de notre Seigneur : l'attente éternelle de l'amour, de cet amour qui veut nous communiquer tout ce qu'il est, de cet amour qui est, comme dit saint Augustin, la vie de notre vie, l'attente de cet amour auquel nous opposons notre indifférence.

Cet amour que nous avons si souvent refusé, dans les petites choses plutôt que dans les grandes, mais refusé tout de même, c'est cela qu'il veut opérer. Il veut sauver, sauver cette flamme à l'intérieur de nous-même, il veut sauver cet amour blessé en nous, par nous et pour nous.

Afin de créer en nous un espace de générosité – comme ce fils qui reconnut enfin le visage de sa mère et, à travers le visage de sa mère, l'éternelle maternité de Dieu – à travers les plaies, les plaies sacrées de notre Seigneur imprimées dans les stigmates de saint François d'Assise, à travers la douleur, il nous faut regarder et adorer le visage du Dieu-Mère, qui est plus mère que Marie encore, infiniment : il est Père éternellement, mais il est mère aussi éternellement et tout ce qu'il y a de tendresse, de grandeur et de générosité dans l'amour des mères n'est que le rejaillissement lointain, l'écho assourdi de son amour.

Il nous faut donc regarder au fond de nos cœurs, où il nous attend, cet amour blessé en nous et pour nous, cet amour qui donne au mal ce visage déchirant quand le mal devient quelqu'un.

Cet amour devient alors cette mère qui attend, cette mère crucifiée, cette mère jamais lasse d'aimer et qui aujourd'hui sollicite notre cœur afin qu'il comprenne que le bien n'est pas quelque chose à faire mais quelqu'un à aimer.

S'il faut éviter le mal, c'est qu'il déchire, il déchire un cœur infiniment maternel.

A travers le cœur de Marie qui se tint debout au pied de la croix, à travers tous les miracles de l'amour maternel, à travers tout cet héroïsme humain qui témoigne de la tendresse divine, il nous faut en nous adorer ce visage du Dieu-Mère et nous offrir à son amour avec tout l'élan discret et silencieux de notre amour.

Article de Maurice Zundel dans La revue des Carmes de Bruxelles, « Foi Vivante », en 1962. Repris dans le livre Dans le silence de Dieu, tome 2, p. 221

N’attendons pas davantage frères et sœurs, pour nous  remettre à l’ouvrage  -secouons notre torpeur !-  en demandant à Celle qui est Notre Dame de l’Avent, la Mère de Miséricorde cette "Terre assoiffée" qui attend la "rosée céleste", de nous stimuler, de nous soutenir et de nous accompagner jusqu’au bout. N’est-elle pas « la Mère de notre Espérance » ? Avec Elle, tout est possible. Amîn.

N’attendons pas davantage frères et sœurs, pour nous remettre à l’ouvrage -secouons notre torpeur !- en demandant à Celle qui est Notre Dame de l’Avent, la Mère de Miséricorde cette "Terre assoiffée" qui attend la "rosée céleste", de nous stimuler, de nous soutenir et de nous accompagner jusqu’au bout. N’est-elle pas « la Mère de notre Espérance » ? Avec Elle, tout est possible. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,18-22.

En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 
Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. 
De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. 
Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. 

Lundi 30 NOVEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
Une Prière de Saint Isaac le Syrien:
 


Seigneur,
quand ton Esprit Saint
vient habiter dans un homme,
cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse.

 

Qu'il dorme, qu'il Veille,
dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre.

 

Qu'il mange, qu'il boive,
qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur.

 

La prière en lui n'est pl

us liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue.

Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée.

 

Car le silence d'un homme qui est devenu libre
est en lui-même déjà prière.

 

Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu.

Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète,
chante pour Toi l'Invisible.

 
Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.

Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale Spiritualité Chrétienne CATECHISME et CATECHESE
29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 18:54
Il est impossible de plaire à la fois à Dieu et au monde. Dans la mesure du possible, évitez les choses de ce monde qui sont en opposition avec l'esprit de notre Christ. Il est difficile de plaire à Dieu, mais ce n'est pas impossible. Dieu en a remis les clés dans les mains de l'homme : les clés de la liberté et de la bonne volonté. Il n'y a que la clé de la perdition qu'Il a conservée, car Il ne veut pas que l'homme aille dans l'Hadès. Mais la clé du Paradis, Il l'a remise à l'homme. (Ancien Ieronymos d'Aegina)

Il est impossible de plaire à la fois à Dieu et au monde. Dans la mesure du possible, évitez les choses de ce monde qui sont en opposition avec l'esprit de notre Christ. Il est difficile de plaire à Dieu, mais ce n'est pas impossible. Dieu en a remis les clés dans les mains de l'homme : les clés de la liberté et de la bonne volonté. Il n'y a que la clé de la perdition qu'Il a conservée, car Il ne veut pas que l'homme aille dans l'Hadès. Mais la clé du Paradis, Il l'a remise à l'homme. (Ancien Ieronymos d'Aegina)

Dimanche de la Visitation à  Elisabeth

(Journée de la femme)

Saint Qurbana

o    I de St Pierre 3: 1 -7 :

  • 03 Que votre parure ne soit pas extérieure – coiffure élaborée, bijoux d’or, vêtements recherchés –
  • 04 mais qu’elle soit une qualité d’humanité au plus intime de votre cœur, parure impérissable d’un esprit doux et paisible : voilà ce qui a grande valeur devant Dieu.
  • 05 C’est cela qui faisait la parure des saintes femmes de jadis, elles qui espéraient en Dieu, soumises chacune à leur mari,
  • 06 comme Sara qui obéissait à Abraham, en l’appelant seigneur. Vous êtes devenues les filles de Sara en faisant le bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.
  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.

o     

o    I Timothée 2: 9 à 15 :

  • 09 De même les femmes : qu’elles portent une tenue décente, avec pudeur et modestie, plutôt que de se parer de tresses, d’or ou de perles, ou de vêtements précieux ;
  • 10 ce qui convient à des femmes qui veulent exprimer leur piété envers Dieu, c’est de faire le bien.
  • 11 Que la femme reçoive l’instruction dans le calme, en toute soumission.
  • 12 Je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni de dominer son mari ; mais qu’elle reste dans le calme.
  • 13 En effet, Adam a été modelé le premier, et Ève ensuite.
  • 14 Et ce n’est pas Adam qui a été trompé par le serpent, c’est la femme qui s’est laissé séduire, et qui est tombée dans la transgression.
  • 15 Pourtant la femme sera sauvée en devenant mère, en restant dans la modestie, dans la foi, la charité et la recherche de la sainteté.

o     

o     3:11 -13 :

  • 11 Les femmes, elles aussi, doivent être dignes de respect, ne pas être médisantes, mais sobres et fidèles en tout.
  • 12 Que le diacre soit l’époux d’une seule femme, qu’il mène bien ses enfants et sa propre famille.
  • 13 Les diacres qui remplissent bien leur ministère obtiennent ainsi une position estimable et beaucoup d’assurance grâce à leur foi au Christ Jésus.

o     

o    Saint Luc 1: 39-56 :

  • 39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
  • 40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
  • 41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
  • 42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
  • 43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
  • 44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
  • 45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
  • 46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,
  • 47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
  • 48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
  • 49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
  • 50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
  • 51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
  • 52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
  • 53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
  • 54 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
  • 55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
  • 56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

o     

Entre Tes mains, je remets mon esprit. Abrite-moi sous les ailes de Ta protection, pour que je ne m'endorme pas dans la mort, et relève-moi pour que je glorifie Ton Nom. Amen.

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang nous fais participer de la Vie divine et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle, nous t’adorons et nous te bénissons. Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime, réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions : Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur, dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie. Bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends fécond leur amour. Accompagne de la lumière de ton Esprit les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine. Guide le travail des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice. Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers, pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants. Console les époux qui souffrent de l’impossibilité d’avoir des enfants et, dans ta bonté, pourvois! Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité, de la consolation de ton divin Cœur. Avec Marie, ta Mère, la grande croyante, dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine, nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur, la force d’aimer et de servir la vie, dans l’attente de vivre toujours en toi, dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang nous fais participer de la Vie divine et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle, nous t’adorons et nous te bénissons. Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime, réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions : Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur, dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie. Bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends fécond leur amour. Accompagne de la lumière de ton Esprit les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine. Guide le travail des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice. Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers, pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants. Console les époux qui souffrent de l’impossibilité d’avoir des enfants et, dans ta bonté, pourvois! Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité, de la consolation de ton divin Cœur. Avec Marie, ta Mère, la grande croyante, dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine, nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur, la force d’aimer et de servir la vie, dans l’attente de vivre toujours en toi, dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.