The Eagle does not fight the snake on the ground. It picks it up into the sky and changes the battle ground, and then it releases the snake into the sky. The snake has no stamina, no power and no balance in the air. It is useless, weak and vulnerable unlike on the ground where it is powerful wise and deadly. Take your fight into the spiritual realm by praying and when you are in the spiritual realm God takes over your battles. Don't fight the enemy in his comfort zone, change the battle grounds like the Eagle and let God take charge through your earnest prayer. You'll be assured of clean victory. Pray without ceasing. (Monk Seraphim) L'Aigle ne combat pas le serpent au sol. Il l'emporte dans le ciel, changeant de champ de bataille, et là, il laisse le serpent choir du haut du ciel. Le serpent n'a aucune endurance, aucune puissance et aucun équilibre en l'air. Il est impuissant, faible et vulnérable contrairement à lorsqu'il est sur le sol, où il est puissant, habile et mortel. Emportez votre combat dans le royaume spirituel en priant, et quand vous serez dans le royaume spirituel, Dieu reprendra le contrôle de vos batailles. Ne vous battez pas avec l'ennemi sur son propre terrain, déplacez le champ de bataille comme le fait l'Aigle et laissez Dieu Se charger de tout, par votre prière ardente. Vous serez assuré de la vraie victoire. Priez sans cesse. (Moine Seraphim)
Dear friends. Aloho M'Barek.
May this new year be for you and your friends bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us!"
Remember, in your prayers, our Christian brothers around the world suffer all sorts of indignities and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up the supreme witness of Martyr ...
May they teach us by their heroic fidelity!
Again: Happy and Holy Year to you and all those you love: Peace, health, strength and serenity!
You are in our prayers, thank you to remember us in your own. Aloho m'barekh (God bless you)!
Your fraternally devoted and faithful in the Lord.
+ Mor Philipose -Mariam, Metropolitan
A WORD OF ST John Chrysostom FOR THE NEW YEAR:
"The year will be happy for you, not when you drink to be drunk on the first day, but when and the first and each of the other days you will do what is in accordance with God.
The day may be good or bad, not its essence because one day is not differentiated in any way another day, but because of our diligence or laziness.
If you have worked well when the day is good, but if you have sinned the day is bad and painful.
If you're going to think that way and have yourself so as to perform the prayers and works of charity, then the whole year will be happy for you;
if you start to neglect virtue for yourself and wait for your spiritual happiness in the early months of the day of days, so you will not have anything good. "
Chers amis. Aloho m'barekh.
Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !
N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement du Christ et de l'Evangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !
Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)
Puisse la sérénité tout au long de cette année 2016, régner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...
Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :
« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu.
La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse.
Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible.
Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi;
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»
Dieu nous a toujours aimés et il a de tout temps voulu nous voir répondre à son amour en entrant librement dans son projet pour nous : être des fils, à l’image de son Fils. Il a donné à Israël une Loi pédagogique pour entrer en contact avec lui et commencer à le servir. Mais avant la venue du Christ, il manquait toujours quelque chose du côté de l’homme : personne n’a pu être justifié devant Dieu par la pratique de la Loi, comme le rappelle saint Paul.
Lectures du jour :
Samedi 2 janvier (Samedi avant la Théophanie)
En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômé, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptème de Notre-Seigneur.
Épître : 1 Timothée 3:14-4:5
Je t'écris ces choses, avec l'espérance d'aller bientôt vers toi, mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité. Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Celui Qui a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière.
Évangile : Matthieu 3:1-11
En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Jean est celui qui avait été annoncé par Isaïe, le prophète, lorsqu'il dit: ''C'est ici la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.'' Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter Ses souliers. Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »
« Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit. L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »(Saint Grégoire du Sinaïe)
Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
Samedi avant la Théophanie : samedi 2 janvier
I Timothée 3:14-4:5; Matthieu 3:1-11
La maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité (I Tim. 3:15).
Par conséquent, il n'est pas nécessaire pour nous de regarder çà et là pour chercher où est la vérité.
Elle est proche.
Soyez dans l'Eglise, contenez tout ce qu'elle contient, et vous serez dans la vérité.
Vous possèderez la vérité et vivrez par elle et en elle, et vous déborderez de vraie vie.
La vérité n'existe pas en dehors de l'Eglise orthodoxe.
Elle est le seul tuteur fidèle de tout ce qui a été ordonné par le Seigneur par les saints Apôtres, et elle est donc la véritable Eglise apostolique.
Certains ont perdu l'Eglise apostolique, mais puisque leur conscience chrétienne leur dit que seule une Eglise apostolique peut vraiment préserver et montrer la vérité, ils ont décidé de faire une telle église, et ils l'ont faite, et ils l'ont appelé de ce nom.
Ils pouvaient appeler cela l'Eglise apostolique, mais ils ne pouvaient pas transmettre lui l'essence de ce qu'elle devait être.
Car l'Église apostolique a été créée en fonction de la bonne volonté du Père par le Seigneur et Sauveur, et par la grâce de l'Esprit Saint, par l'intermédiaire des Apôtres.
Une telle église ne peut pas être créée par des gens.
Ceux qui pensent qu'ils peuvent créer une telle église sont comme des enfants jouant avec des poupées.
S'il n'y a pas de véritable Eglise apostolique sur la terre, il n'y a pas besoin de gaspiller l'effort de création pour cela.
Mais grâces soient rendues au Seigneur, Il n'a pas permis aux portes de l'enfer de prévaloir sur la Sainte Eglise apostolique. Elle existe et restera, selon Sa promesse, jusques à la fin du monde.
Cette église est notre Église orthodoxe. Gloire à Dieu!
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)
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L'EGALITE DES EvÊQUES DANS LE "COLLEGE APOSTOLIQUE"
(Père Jean Romanidès)
La raison première de l’affirmation, fréquente chez les Pères, de l’égalité de tous les évêques (voir, par exemple, saint Cyprien, Sententiae Episcoporum, op. 1), n’est intelligible que si l’on suppose:
1. Que la vie eucharistique concrète, dans sa manifestation locale, est une fin en soi ;
2. que les communautés individuelles sont liées les unes aux autres par leur existence identique en Christ ;
3. que la plénitude du Christ habite dans les fidèles qui se réunissent ensemble dans la vie du Christ epi to auto ;
4. que l’épiscopat est une part indissociable de cette vie locale epi to auto.
(Sources: http://orthodoxesantiochenice.wordpress.com/ - http://kalomiros.blogspot.com/)
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Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791)
L'évangile médité, 11ème Méditation
Qui est-ce qui anime les bergers à aller voir les merveilles qui leur sont annoncées ?
C'est d'abord l'exemple.
Ils s'excitent et s'encouragent les uns les autres à répondre à la grâce que Dieu leur a faite, et bientôt ils n'ont plus tous ensemble qu'un cœur, qu'une âme, qu'une volonté; mêmes pensées, mêmes paroles, mêmes sentiments, même action pour aller à Jésus-Christ, l'auteur de leur salut.
Ainsi les amitiés, les sociétés, les familles, tous les fidèles devraient-ils s'animer mutuellement et s'exciter sans cesse par leur discours et par leurs exemples à la vertu, à la patience, à la pénitence et aux bonnes œuvres.
Ainsi devrions-nous nous animer à la piété par l'exemple de tant de saints qui nous ont précédés, de tant d'âmes ferventes qui nous environnent, ou qui, répandues dans toute l'Eglise, nous crient, nous sollicitent d'unir nos hommages et nos actions aux leurs. Les bergers s'animent encore par le terme et l'objet auquel il s'agit d'aller.
"Passons jusqu'à Bethléem, et allons voir la merveille qui s'est accomplie".
Le terme c'est Bethléem ; l'objet c'est leur Dieu, leur Sauveur qui est né ...
Et où nous presse t-on d'aller ?
N'est-ce pas à notre Dieu et à notre Sauveur ? n'est-ce pas à Bethléem, qui veut dire maison de pain ? n'est-ce pas au pain descendu du ciel qui est la nourriture des âmes ?
Enfin les bergers s'animent par l'avertissement et l'instruction qu'ils ont reçus du Seigneur.
"Passons et voyons ce que Dieu nous a fait annoncer" par ses anges ...
N'est-ce pas également le Seigneur qui nous appelle ?
L'éducation si chrétienne que nous avons reçue, tant d'inspirations, tant de bons mouvements seront-ils inutiles ?
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Par Jean Scot Érigène
(?-v. 870), bénédictin irlandais
Homélie sur le Prologue de Jean, ch. 15 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 168 ; cf SC 151, p. 275)
Comme il est logique, c'est Jean l'évangéliste qui introduit Jean Baptiste dans son discours sur Dieu, « l'abîme appelant l'abîme » à la voix des mystères divins (Ps 41,8) :
l'évangéliste raconte l'histoire du précurseur.
Celui qui a reçu la grâce de connaître « le Verbe au commencement » (Jn 1,1) nous renseigne sur celui qui a reçu la grâce de venir en avant du Verbe incarné...
Il ne dit pas simplement :
il y eut un envoyé de Dieu, mais « il y eut un homme » (Jn 1,6).
Il parle ainsi afin de distinguer le précurseur, qui participe seulement de l'humanité, et l'homme qui, unissant étroitement en lui divinité et humanité, est venu ensuite ; afin de séparer la voix qui passe du Verbe qui demeure toujours de façon immuable ; afin de suggérer que l'un est l'étoile du matin qui apparaît à l'aube du Royaume des cieux, et de déclarer que l'autre est le Soleil de justice qui lui succède (Ml 3,20).
Il distingue le témoin de celui qui envoie, la lampe vacillante de la lumière splendide qui remplit l'univers (cf Jn 5,35) et qui, pour le genre humain tout entier, dissipe les ténèbres de la mort et des péchés...
« Un homme fut envoyé. » Par qui ?
Par le Dieu Verbe qu'il a précédé. Sa mission était d'être précurseur.
C'est dans un cri qu'il envoie sa parole devant lui : « A travers le désert, une voix crie » (Mt 3,3).
Le messager prépare l'avènement du Seigneur.
« Son nom était Jean » (Jn 1,6) :
la grâce lui a été donnée d'être le précurseur du Roi des rois, le révélateur du Verbe inconnu, le baptiseur en vue de la naissance spirituelle, le témoin, par sa parole et son martyre, de la lumière éternelle.
Ce 2 Février, les Eglises Bysantines et Bysantino-Slaves font Mémoire de
Saint SÉRAPHIM de SAROV:
Tropaire, t. 4
Dès ta jeunesse tu as aimé le Christ, Bienheureux, * et, désirant avec ardeur ne servir que lui seul, * au désert tu excellas * dans le travail et la prière continue; * par la tendresse de ton cœur tu as acquis l'amour du Christ * et plus que tous tu as chéri la Mère de Dieu; * c'est pourquoi nous te chantons: * vénérable Père Séraphim, * que tes prières nous obtiennent le salut.
Kondakion, t. 8
Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, * tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par la vie angélique que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut; * c'est pourquoi le Christ t'a glorifié en t'accordant * le don des guérisons et des miracles; aussi nous te chantons: * Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.
Ikos
Ayant délaissé ta famille et tes amis * et considéré les richesses comme rebut, * tu as habité le désert de Sarov; * l'ayant emporté sur les passions comme un incorporel, * tu as mérité de rejoindre les Anges dans leurs chœurs; * toi qui as reçu le discernement des esprits, * donne-nous le discernement pour te chanter ainsi:
Réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi, imitateur du Christ en son amour, * réjouis-toi, vénérable demeure de l'Esprit saint, * réjouis-toi, grande allégresse des sans-espoir.
Réjouis-toi, fontaine d'où jaillissent les guérisons, * réjouis- toi, douce consolation des âmes affligées, * réjouis-toi, calme havre des moines et sage père spirituel, * réjouis-toi, fierté de la terre de Russie.
Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsj…/janv02bis.html)
Les interventions de Marie à Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie) ont été très fréquentes, notamment au Sanctuaire de la Source Vivifiante,
toujours très célèbre, à l’ouest de la ville. C’est le lieu d’une multitude de miracles qui continuent à se réaliser depuis plus de 15 siècles par l’intercession de la Vierge, « Source de Vie ».
L’historien byzantin Nicéphore Calliste Xanthopoulos (13e-14e siècle) rapporte que c’est l’Empereur Léon 1er le Thrace (5e siècle), qui retrouva l’emplacement de la Source. Une voix céleste le conduisit en lui parlant : « Empereur Léon, entre au plus profond de ce bois, prends avec tes mains de l'eau bourbeuse et guéris la soif de l'aveugle ; enduis les yeux de cet aveugle, et tu sauras immédiatement qui je suis, moi qui depuis longtemps suis l'habitante de ce lieu. » L’aveugle recouvra la vue et Léon, devenu Empereur, bâtit une église à ce même emplacement vers 474.
Longtemps après, alors que l’église menaçait de s'écrouler, la Vierge apparut, la souleva jusqu'à ce que fût sortie la foule qui la remplissait. Après la prise de Constantinople par les Turcs (1453), l’église n’est plus que ruines, mais les malades continuent à accourir à la Source où se multiplient miracles et guérisons.(Source:www.msvie.com )
L’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu est la proposition d’une autre voie, d’une deuxième voie à travers une nouvelle Alliance. Une Alliance nouvelle et éternelle, scellée dans le sang du Christ, car « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » (Romains 11,32) par le Christ qui est devenu le serviteur parfait, « l’unique Médiateur » entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2,5). Le péché était une séparation avec Dieu qui avait pour conséquence la souffrance et la mort : Jésus subit les conséquences extrêmes du péché et c’est par son obéissance et son amour surabondants qu’il répare infiniment la rupture avec Dieu
SAINT MACAIRE d'Alexandrie, qui êtes-vous ?
Anachorète
(† v.394)
Saint Macaire d’Alexandrie, (« le Jeune ») natif de cette ville où il pratiquait le négoce, avait dépassé la quarantaine quand il reçut le baptême.
S’étant retiré dans la solitude, il atteignit bientôt une si haute excellence que saint Antoine dit à son sujet que
« le Saint-Esprit s’était reposé sur lui ».
Il vécut, à ce qu’on croit, dans le désert de Nitria, qui, d’après le nombre des ascètes, fut appelé les Cellules, et visita probablement d’autres parties de la Libye.
Ami de saint Macaire l’Ancien dit l’Égyptien;éxilé pour la cause de l’orthodoxie de la Foi; bien qu’il eût un talent extraordinaire pour la conduite des religieux, il se déroba à cet honneur et, sur la fin de sa vie, alla s’offrir comme novice au monastère de Tabenne, que venait de fonder saint Pacôme.
Il mourut, dit-on, centenaire, vers 394.
UNE PRIERE DU MATIN:
« O très sainte volonté de mon Dieu, qui m'avez environnée de vos miséricordes, je vous en rends infinies grâces : je vous adore du profond de mon âme ; et, de toutes mes forces et affections, j'unis dès maintenant et pour toujours ma volonté à la vôtre, particulièrement en tout ce que je ferai, et en tout ce qu'il vous plaira de m'envoyer cette journée, consacrant de nouveau à votre souveraine gloire mon âme, mon esprit, mon corps, et toutes mes actions et pensées, paroles, œuvres, et tout mon être, vous suppliant de toute l'humilité de mon cœur d'accomplir en moi vos éternels desseins, sans me permettre que j'y donne aucun empêchement.
Vos yeux qui pénètrent les plus intimes replis de mon cœur, voient que tout mon désir est d'accomplir cette sainte volonté ; mais ils voient aussi ma faiblesse et mon impuissance : c'est pourquoi, prosterné aux pieds de votre infinie miséricorde, je vous conjure mon Sauveur, [...] de m'octroyer la grâce de l'accomplir parfaitement, afin que, comme un feu de votre céleste amour, je lui sois un sacrifice agréable, qui sans fin vous loue et bénisse avec la glorieuse Vierge et tous les saints. Amen. »
Soeur Jeanne de Chantal (1572-1641), extrait de la Lettre 16 à Mgr l'Archevêque de Bourges son frère, in "Lettres de Sainte Chantal Fondatrice de la Ordre de la Visitation Sainte-Marie", Nouvelle édition, Tome I, A Paris, J.J. Blaise, 1823.
SAINT JEAN DE CHRONSTAT, QUI ÊTES-VOUS ?
En 1829,
en un
petit village au nord de la Russie,
naquit Jean Serguieff, fils d'un sacristain.
Sa famille était très pauvre mais l'entourait de tendresse et de prières. Il ne parvenait pas à apprendre ce que l'on enseignait à l'école." Mon manque de capacité et d'intelligence, me causait beaucoup de chagrin", écrivit-il lui-même plus tard. Fort affligé, il suppliait ardemment Dieu de le secourir.
Et voici ce qu'il advint : "J'aimais me lever la nuit quand tout le monde dormait et que tout était tranquille. J’étais le seul à ne pouvoir m'endormir, en proie à une profonde mélancolie. D'angoisse, je tombai à genoux, et tout à coup, je sentis tout mon être bouleversé. Ce fut comme si un voile venait de tomber de mes yeux et que mon esprit s'ouvrait. Je pus me rappeler clairement tout ce que le maître m'avait dit. Je me sentais léger et heureux. A l'aube je sautai à bas de mon lit et je saisis mes livres. O joie ! Je comprenais tout. Bientôt, je cessai d'être le dernier de ma classe".
Jean termine ses études à l'académie, se marie et est ordonné prêtre en 1855.
Il est nommé desservant à la cathédrale Saint-André de Cronstadt où il demeure pendant cinquante ans. En y pénétrant, pour la première fois, il la reconnaît, car il s'y était vu officier en songe, et comprit que par ce rêve Dieu avait répondu à ses prières. Ceux qui étaient présents à sa première liturgie, furent saisis et pénétrés de l'extase religieuse de son service. Toute sa vie, il célébra avec ferveur la sainte liturgie, qu’il vivait comme le service du Ciel sur la terre, l’œuvre la plus sainte, la plus sublime et la plus vivifiante. Il exhortait ses fidèles à la communion fréquente, à la participation au sacrifice eucharistique dont la puissance embrasse tout et va jusqu’en enfer.
Sa renommée parmi les pauvres grandissait. Il ne refusait jamais de venir à leur secours. Il écoutait tout ce qu'on avait à lui dire, donnait son conseil, et souvent acceptait de manger un morceau avec les pauvres.
En 1857, il enseigne l’Ecriture sainte à l'école municipale, il aime les enfants qu’il considère comme les lys blancs de la vallée de la famille, mais il est appelé de partout et doit quitter avec tristesse l'enseignement.
Il guérit les malades, la foule le presse de toutes parts, lui baise les mains, le suit et il ne peut prendre le moindre repos. Il marche, il accourt, il ne s’arrête jamais.
Cronstadt fourmille de fainéants et de mendiants. Il forme alors un comité de secours, et une maison de travail ; les offrandes arrivent de tous les coins de la Russie.
Dans les derniers jours de sa vie, il prédit l'approche de terribles événements en Russie. Dans ses sermons il parle du terrible jugement de Dieu : "Russie, si tu abandonne ta foi, comme beaucoup de représentants de la classe intellectuelle l'ont déjà fait, tu ne seras plus la sainte Russie, mais une simple horde de tribus sauvages ayant pour but de se détruire les unes les autres".
Vers la fin de sa vie, sa santé diminue, ses forces déclinent et il subit d’intenses douleurs physiques. Seule la liturgie le soulageait. Il s'écriait : "Il me tarde de voir mon Maître, qui m'a créé à son image, me donnant la raison, une volonté libre et une âme immortelle. Quand donc Le verrai-je, mon Désiré !"
Il meurt le 2 janvier 1909.
En 1829, en un petit village au nord de la Russie, naquit Jean Serguieff, fils d'un sacristain. Sa famille était très pauvre mais l'entourait de tendresse et de prières. Il ne parvenait pas à apprendre ce que l'on enseignait à l'école." Mon manque de capacité et d'intelligence, me causait beaucoup de chagrin", écrivit-il lui-même plus tard. Fort affligé, il suppliait ardemment Dieu de le secourir.
Et voici ce qu'il advint : "J'aimais me lever la nuit quand tout le monde dormait et que tout était tranquille. J’étais le seul à ne pouvoir m'endormir, en proie à une profonde mélancolie. D'angoisse, je tombai à genoux, et tout à coup, je sentis tout mon être bouleversé. Ce fut comme si un voile venait de tomber de mes yeux et que mon esprit s'ouvrait. Je pus me rappeler clairement tout ce que le maître m'avait dit. Je me sentais léger et heureux. A l'aube je sautai à bas de mon lit et je saisis mes livres. O joie ! Je comprenais tout. Bientôt, je cessai d'être le dernier de ma classe".
Jean termine ses études à l'académie, se marie et est ordonné prêtre en 1855.
Il est nommé desservant à la cathédrale Saint-André de Cronstadt où il demeure pendant cinquante ans. En y pénétrant, pour la première fois, il la reconnaît, car il s'y était vu officier en songe, et comprit que par ce rêve Dieu avait répondu à ses prières. Ceux qui étaient présents à sa première liturgie, furent saisis et pénétrés de l'extase religieuse de son service. Toute sa vie, il célébra avec ferveur la sainte liturgie, qu’il vivait comme le service du Ciel sur la terre, l’œuvre la plus sainte, la plus sublime et la plus vivifiante. Il exhortait ses fidèles à la communion fréquente, à la participation au sacrifice eucharistique dont la puissance embrasse tout et va jusqu’en enfer.
Sa renommée parmi les pauvres grandissait. Il ne refusait jamais de venir à leur secours. Il écoutait tout ce qu'on avait à lui dire, donnait son conseil, et souvent acceptait de manger un morceau avec les pauvres.
En 1857, il enseigne l’Ecriture sainte à l'école municipale, il aime les enfants qu’il considère comme les lys blancs de la vallée de la famille, mais il est appelé de partout et doit quitter avec tristesse l'enseignement.
Il guérit les malades, la foule le presse de toutes parts, lui baise les mains, le suit et il ne peut prendre le moindre repos. Il marche, il accourt, il ne s’arrête jamais.
Cronstadt fourmille de fainéants et de mendiants. Il forme alors un comité de secours, et une maison de travail ; les offrandes arrivent de tous les coins de la Russie.
Dans les derniers jours de sa vie, il prédit l'approche de terribles événements en Russie. Dans ses sermons il parle du terrible jugement de Dieu : "Russie, si tu abandonne ta foi, comme beaucoup de représentants de la classe intellectuelle l'ont déjà fait, tu ne seras plus la sainte Russie, mais une simple horde de tribus sauvages ayant pour but de se détruire les unes les autres".
Vers la fin de sa vie, sa santé diminue, ses forces déclinent et il subit d’intenses douleurs physiques. Seule la liturgie le soulageait. Il s'écriait : "Il me tarde de voir mon Maître, qui m'a créé à son image, me donnant la raison, une volonté libre et une âme immortelle. Quand donc Le verrai-je, mon Désiré !"
Il meurt le 2 janvier 1909.
En 1829, en un petit village au nord de la Russie, naquit Jean Serguieff, fils d'un sacristain. Sa famille était très pauvre mais l'entourait de tendresse et de prières. Il ne parvenait pas à apprendre ce que l'on enseignait à l'école." Mon manque de capacité et d'intelligence, me causait beaucoup de chagrin", écrivit-il lui-même plus tard. Fort affligé, il suppliait ardemment Dieu de le secourir.
Et voici ce qu'il advint : "J'aimais me lever la nuit quand tout le monde dormait et que tout était tranquille. J’étais le seul à ne pouvoir m'endormir, en proie à une profonde mélancolie. D'angoisse, je tombai à genoux, et tout à coup, je sentis tout mon être bouleversé. Ce fut comme si un voile venait de tomber de mes yeux et que mon esprit s'ouvrait. Je pus me rappeler clairement tout ce que le maître m'avait dit. Je me sentais léger et heureux. A l'aube je sautai à bas de mon lit et je saisis mes livres. O joie ! Je comprenais tout. Bientôt, je cessai d'être le dernier de ma classe".
Jean termine ses études à l'académie, se marie et est ordonné prêtre en 1855.
Il est nommé desservant à la cathédrale Saint-André de Cronstadt où il demeure pendant cinquante ans. En y pénétrant, pour la première fois, il la reconnaît, car il s'y était vu officier en songe, et comprit que par ce rêve Dieu avait répondu à ses prières. Ceux qui étaient présents à sa première liturgie, furent saisis et pénétrés de l'extase religieuse de son service. Toute sa vie, il célébra avec ferveur la sainte liturgie, qu’il vivait comme le service du Ciel sur la terre, l’œuvre la plus sainte, la plus sublime et la plus vivifiante. Il exhortait ses fidèles à la communion fréquente, à la participation au sacrifice eucharistique dont la puissance embrasse tout et va jusqu’en enfer.
Sa renommée parmi les pauvres grandissait. Il ne refusait jamais de venir à leur secours. Il écoutait tout ce qu'on avait à lui dire, donnait son conseil, et souvent acceptait de manger un morceau avec les pauvres.
En 1857, il enseigne l’Ecriture sainte à l'école municipale, il aime les enfants qu’il considère comme les lys blancs de la vallée de la famille, mais il est appelé de partout et doit quitter avec tristesse l'enseignement.
Il guérit les malades, la foule le presse de toutes parts, lui baise les mains, le suit et il ne peut prendre le moindre repos. Il marche, il accourt, il ne s’arrête jamais.
Cronstadt fourmille de fainéants et de mendiants. Il forme alors un comité de secours, et une maison de travail ; les offrandes arrivent de tous les coins de la Russie.
Dans les derniers jours de sa vie, il prédit l'approche de terribles événements en Russie. Dans ses sermons il parle du terrible jugement de Dieu : "Russie, si tu abandonne ta foi, comme beaucoup de représentants de la classe intellectuelle l'ont déjà fait, tu ne seras plus la sainte Russie, mais une simple horde de tribus sauvages ayant pour but de se détruire les unes les autres".
Vers la fin de sa vie, sa santé diminue, ses forces déclinent et il subit d’intenses douleurs physiques. Seule la liturgie le soulageait. Il s'écriait : "Il me tarde de voir mon Maître, qui m'a créé à son image, me donnant la raison, une volonté libre et une âme immortelle. Quand donc Le verrai-je, mon Désiré !"
Il meurt le 2 janvier 1909.
Le baptême et la messe sont pour nous les moyens de nous unir au Christ et de ratifier pour ce qui nous concerne cette Alliance nouvelle qu’il nous propose pour le pardon des péchés et l’adoption filiale. Par cette union sacramentelle décisive, nous sommes rendus participants de la victoire du Christ, et nous recevons goutte à goutte la vie qu’il possède en plénitude en tant que Fils unique du Père. Il nous est ainsi donné d’entrer au ciel « en lui », sous son manteau, en ayant « revêtu le Christ » et étant devenus ainsi « fils dans le Fils ».
Saviez-vous que derrière le planning familial se cachait une militante fervente de l’eugénisme « négatif » ?
Margaret Sanger, fondatrice du Planned Parenthood (prototype américain du planning familial français) était en effet favorable à cette doctrine qui consiste à pratiquer la restriction du mariage, la stérilisation, voire l’élimination physique de certains individus porteurs de gènes indésirables pour « améliorer l’être humain ». Ironie du sort, née dans une famille ouvrière d’origine irlandaise, Margaret Sanger était elle-même la sixième d’une fratrie de 11 enfants. Si le planning familial avait existé à son époque, peut-être n’aurait-elle jamais vu le jour… Voici un florilège de ses citations témoignant des convictions qui l’animaient.
1. « Il ne faut pas que circule l’idée que l’on veut exterminer la population Noire (‘the Negro Population‘) »
Tel que le révèle une de ses lettre adressée au Docteur Clarence Gamblerdatée du 19 décembre 1939 dont cette citation provient, Sanger a encouragé la stérilisation des personnes jugées « inaptes », tels que les Noirs, les minorités ethniques, les malades ou les handicapés. D’après l’organisation américaine Live Action dont sont extraites ces citations, le Guttmacher Institute (ancienne division de recherche pro-avortement du planning familial) estimait que les Afro-américaines étaient cinq fois plus susceptibles de recourir à l’avortement que les Blanches. Les cliniques du planning familial auraient donc été implantées stratégiquement dans les communautés de noirs et de minorités ethniques. Encore aujourd’hui, 37% des avortements sont pratiqués parmi les membres de la communauté noire, qui représente seulement 13% de la population américaine.
2. « J’ai accepté l’invitation à entrer en contact avec la branche féminine du Ku Klux Klan »
Cette citation est extraite d’un discours prononcé par Margaret Sanger en 1926 lors d’un meeting du Ku Klux Klan à Silver Lake, dans le New Jersey (États-Unis), retranscrit dans son autobiographie (The Autobiography of Margaret Sanger). « J’ai été escortée jusqu’à la tribune, on me présenta, puis je commençai mon discours… Je crois que finalement, j’avais atteint mon but à travers de simples illustrations », poursuit-elle.
3. « Ce sont (…) les mauvaises herbes de l’humanité », « des reproducteurs imprudents », « ils pondent (…) des êtres humains qui n’auraient jamais dû venir au monde »
Dans un autre ouvrage intitulé « Pivot of Civilization », Sanger traite les pauvres et les immigrés expliquant notamment que, les concernant, la charité relève de l’erreur idéologique.
4. « Le contrôle des naissances consiste ni plus ni moins en l’élimination des inadaptés »
C’est dans ses écrits tels que « L’éthique et le contrôle des naissances » et « Le contrôle des naissances et la nouvelle race » qu’elle note que le contrôle des naissances vise principalement à produire « une race plus propre » en éliminant ce qu’elle considère comme des « inadaptés ».
5. « Je pense que le plus grand de tous les péchés est de mettre des enfants au monde »
Cette citation est extraite d’une interview accordée en 1957 au journaliste Mike Wallace : « Je pense que le plus grand des péchés est de mettre des enfants au monde – qui ont des maladies à cause de leurs parents, qui n’auront pas la chance de devenir des êtres humains dignes de ce nom. Des délinquants, des prisonniers, toutes sortes de choses qui sont déjà inscrites à la naissance. Ça pour moi, c’est le plus grand péché que l’on puisse faire. » En guise de solution, Margaret Sanger préconisait que chaque famille américaine fasse une demande au gouvernement pour avoir un enfant, elle déclara ainsi au journal America Weekly en 1934 : « il est devenu nécessaire de mettre en place un système de permission de naissance. »(Source:ALETEIA)
EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
Le président islamo-conservateur turc, Recep Tayyip Erdogan, a évoqué l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler pour défendre le système présidentiel fort qu'il veut instaurer en Turquie, rapporte vendredi la presse turque.
"Dans un système unitaire (comme la Turquie) un système présidentiel peut parfaitement exister. Il y a actuellement des exemples dans le monde et aussi des exemples dans l'histoire. Vous en verrez l'exemple dans l'Allemagne d'Hitler", a-t-il dit aux journalistes jeudi soir de retour d'une visite de travail en Arabie Saoudite, cité par les journaux.
Erdogan veut renforcer ses pouvoirs
M. Erdogan qui dirige la Turquie depuis 2002, d'abord comme Premier ministre puis président depuis 2014, veut modifier la constitution afin que le rôle du président passe d'une fonction symbolique à celle d'un dirigeant aux pouvoirs étendus, comme aux Etats-Unis, en Russie ou en France. M. Erdogan a indiqué qu'il entendait mobiliser dans le courant de la nouvelle année la société turque pour un débat afin de parvenir à un "consensus social" sur ses ambitions présidentielles.
Il devra négocier avec l'opposition
Le projet d'un passage à un système présidentiel défendu par l'homme fort de Turquie est revenu au premier plan après la nette victoire (49,5% des voix, 317 députés) de son parti de la justice et du développement (AKP) aux élections du 1er novembre dernier.
Mais l'AKP n'a pas obtenu la majorité qualifiée (367 députés) pour pouvoir modifier la Constitution seul et doit rechercher le soutien de l'opposition, opposée en bloc à une présidentialisation du régime sous Erdogan qu'elle accuse de dérive autoritaire.
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a, à cette fin, lancé mercredi un premier dialogue avec le chef du principal parti d'opposition CHP (Parti républicain du peuple, CHP), Kemal Kiliçdaroglu, pour relancer les efforts en vue d'une nouvelle constitution plus libérale qui remplacerait l'actuelle héritée du coup d'Etat des militaires, en 1980.
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"L’occident n’est jamais intervenu efficacement"
« L’espoir, une décision de foi »
"Beaucoup partent mais nous, nous continuons la reconstruction du pays avec ceux qui restent..."
Aleteia : Vous êtes déjà venu en France en février dernier, pourquoi revenir une nouvelle fois ?
Père Toufic Eïd : Rien n’a changé depuis : l’occident n’est jamais intervenu efficacement. Je suis revenu à l’invitation de l’association Sos Chrétiens d’Orient, pour témoigner une nouvelle fois sous la forme de conférences. Nous avons choisi comme thème pour cette visite « l’espoir, une décision de foi », car résister et faire un effort permanent découlent d’un choix qu’il faut renouveler chaque jour. Je viens donc pour témoigner de ce qu’est la vie des chrétiens de Maaloula et de leurs paroisses. Depuis un an et demi de libération, la vie a repris et les maisons se reconstruisent, c’est un constat qu’il faut mettre en perspective avec l’immigration de masse que l’on observe partout en Europe.
Comment faut-il interpréter ce phénomène d’immigration massive ?
L’immigration en Syrie est devenue une sorte de « phénomène de mode ». Même si certains n’ont pas besoin d’immigrer, ils partent pour l’Europe malgré tout. Une sorte de frénésie mimétique s’est emparée de nombreuses personnes qui ne font que reproduire l’exemple de certains autres. Une trentaine de jeunes sont partis de Maaloula, dont un pharmacien qui est mort en mer. Il n’avait pourtant absolument aucune raison de quitter Maaloula qui est aujourd’hui pacifiée… C’est un problème qui découle directement du manque de sentiment d’appartenance à la société et de l’instabilité politique syrienne. Beaucoup partent mais nous, nous continuons la reconstruction du pays avec ceux qui restent, c’est notre défi. Voilà pourquoi je viens en France pour expliquer comment nous poursuivons notre travail dans cette situation.
Comment se passe donc cette reconstruction ?
Nous essayons de reprendre les activités paroissiales, en premier lieu le catéchisme. Des jeunes étudiants et lycéens ont aussi relancé le scoutisme. Nous avons par ailleurs reformé une communauté féminine au sein du monastère et remis sur pied une crèche ainsi qu’une chorale. Autant de choses qui ont redonné vie à notre paroisse malgré la perte de la moitié de nos fidèles. Nous étions 3 000 avant la guerre mais plus de 1 500 personnes sont partis pour différentes raisons, soit à Damas pour le travail ou les études, soit ont immigrés au Liban ou ailleurs.
Une chose est survenue depuis votre première visite en France, c’est l’intervention Russe. Comment est-elle perçue par les Syriens ?
Les Syriens, globalement, ont la sensation que cela aura des répercussions positives sur la situation actuelle. Du point de vue militaire, cette intervention a beaucoup de sens puisque l’armée Syrienne a d’ors et déjà repris l’initiative sur le front. Sur le plan politique, nous pouvons dire que cela a stabilisé la société en quelques sortes. Certaines personnes ne voyaient plus aucune issue à ce conflit mais l’arrivée des russes leur a redonné un peu d’espoir.
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«La plus grande» statue de Jésus en Afrique
Un Jésus en marbre blanc de plus de huit mètres de haut construit par un homme d'affaires nigérian va être inauguré dans un village du sud-est du Nigeria, un pays composé d'un Sud chrétien et d'un Nord musulman.
La statue de 8,53 mètres de haut, appelée «Jesus de Greatest», a été commandée en 2013 par le riche Nigérian Obinna Onuoha et réalisée par une entreprise chinoise.
L'effigie de marbre blanc de 40 tonnes représente Jésus pieds nus, les bras ouverts, et surplombera l'Eglise catholique de St. Aloysius, dans le village majoritairement chrétien d'Abajah, dans l'Etat d'Imo (sud-est).
«Ce sera la plus grande statue de Jésus du continent», assure Obinna Onuoha, directeur général d'une compagnie nigériane de distribution de pétrole et de gaz.
« Les pèlerins viendront, c’est sûr »
«Les pèlerins viendront, c'est sûr», affirme l'homme d'affaires de 43 ans, qui dit ne pas craindre que l'effigie fasse l'objet d'attaques. «Nous pensons que les religions peuvent coexister». Obinna Onuoha a néanmoins alerté la police locale de l'inauguration de la statue, prévue le jour du Nouvel an, où il attend un millier de personnes. Fervent catholique, l'homme a eu l'idée de construire ce Jésus géant en 1997 après une «vision».
Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec ses 170 millions d'habitants, est divisé par des oppositions ethniques et régionales, entre un Sud plus riche et majoritairement chrétien, et un Nord musulman très pauvre. Selon le Pew Research Center, la population nigériane se répartit à peu près équitablement entre musulmans et chrétiens. Dans le Nord, les insurgés islamistes de Boko Haram ont tué plus de 17.000 personnes depuis 2009.(Source : 20 Minutes)
INVITATIONS:
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Programme de ces prochaines semaines au
Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Dimanche 3 Janvier:
Solennité de l'Epiphanie-Théopanie
(Le Dimanche le plus proche du 6 Janvier puisque le jour même n'est pas chômé)
10h30, Quadisha Qurban (Offrande de la Ste Messe), Grande bénédiction de l'eau.Repas fraternel. De 15h à 18h et plus, réception des fidèles. Soupé à 19h suivit de Soutoro (Office des Complies)
* Sunday, January 3: Solemnity of the Epiphany-Epiphany
(The Sunday closest to January 6 as the same day is not busy)
10:30 Quadisha Qurban (Offering of the Holy Mass), Great Blessing of Brotherlyeau.Repas. From 15h to 18h and, reception of the faithful. Supper at 19h followed by Soutoro (Office of Compline)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (6 Janvier)
Cette Fête est appelée "Danaha" et en syriaque «Dawn». C’est la Fête de l’Epiphanie ou Théophanie.
Quand le 6 Janvier ne tombe pas un dimanche, cette Fête est solennisée en France le dimanche le plus proche.
Saint Qurbana
o Actes 19: 1 -7 :
· 01 Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversait le haut pays ; il arriva à Éphèse, où il trouva quelques disciples.
· 02 Il leur demanda : « Lorsque vous êtes devenus croyants, avez-vous reçu l’Esprit Saint ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint. »
· 03 Paul reprit : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Celui de Jean le Baptiste. »
· 04 Paul dit alors : « Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. »
· 05 Après l’avoir entendu, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus.
· 06 Et quand Paul leur eut imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils se mirent à parler en langues mystérieuses et à prophétiser.
· 07 Ils étaient une douzaine d’hommes au total.
o
o Epître de St Paul Apôtre à Tite 2: 11 :
o 11 La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
o 3: 9 :
o 09 Quant aux recherches folles sur les généalogies, les disputes et les polémiques sur la Loi, évite-les, car elles sont inutiles et vaines.
o Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Luc 3:7-22 :
· 07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
· 08 Produisez donc des fruits qui expriment votre conversion. Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
· 09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
· 10 Les foules lui demandaient : « Que devons-nous donc faire ? »
· 11 Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
· 12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
· 13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
· 14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
· 15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
· 16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
· 17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
· 18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
· 19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.
· 20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.
· 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
· 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
o
Bénédiction de l'eau
o Actes 8:35-40 :
· 35 Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
· 36 Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
· 38 Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
· 39 Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
· 40 Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.
o
o Epître aux Hébreux 10: 15-25 :
· 15 L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
· 16 Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
· 17 et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
· 18 Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
· 19 Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
· 20 nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
· 21 Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
· 22 Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
· 23 Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
· 24 Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
· 25 Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
o
o Evangile selon Saint-Jean 4:1-42 :
· 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
· 02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
· 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
· 04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
· 05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
· 06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
· 07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
· 08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
· 09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
· 10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
· 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
· 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
· 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
· 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
· 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
· 16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
· 17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
· 18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
· 19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
· 20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
· 21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
· 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
· 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
· 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
· 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
· 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
· 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
· 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
· 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
· 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
· 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
· 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
· 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
· 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
· 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,
· 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
· 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
· 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
· 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
· 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours.
· 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
· 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
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