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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 07:02
DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Dimanche avant Noël

Saint Qurbana

o    Livre des Actes 3:16-26 :

  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

o     

o    Epître aux Romains 4:13-25 :

  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

o     

o    Epître aux Galates 4, 18-20 :

  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.

o     

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 3:23-38 :

o     

  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

 

 

 

  •  

 

 

LA GÉNÉALOGIE DU CHRIST: MATTHIEU 1,1-25
Arbre de Jessé ChartresFils de Dieu, Fils de l’Homme –

Alors que la société civile étudie ou conteste la paternité, l’hérédité et la filiation, la parole évangélique présente le mystère de la généalogie du Fils de Dieu et Fils de l’Homme. « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus » est le père adoptif de celui qui fut conçu virginalement en son humanité comme, divinement, par le Père céleste. « Il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eut enfanté un fils » ne signifie pas que Marie ait eut des relations conjugales après avoir mis au monde le Christ.

La triple virginité

Les chrétiens ont toujours confessé que la Mère de Dieu avait un unique fils et qu’elle n’avait eu de relations conjugales, ni avant la conception, ni pendant, ni après : triple virginité de Marie, signifiée par les trois étoiles sur son icône. Ainsi Jésus est Fils unique et de Dieu et de l’Homme. Sa généalogie est double, comme le dit celle que donne saint Luc : « fils d’Adam, fils de Dieu » (3, 37).

Transfiguration du temps

La généalogie valorise la réalité historique de la communauté humaine et familiale. Elle s’inscrit dans le temps et le transfigure. Spécialement pour la mentalité biblique, le temps est consacré par la promesse et son accomplissement. Le temps est transfiguré par la parole de Dieu qui se promet, qui s’annonce, et qui, finalement, se fait chair. De génération en génération, les hommes assument un temps qui appartient à Dieu et dans lequel Celui-ci accomplit, avec la liberté humaine, sa volonté et ses desseins. La généalogie illustre la fidélité de Dieu à son peuple. Elle fortifie la mémoire, le sens de l’origine et du principe de tout.

Génétique chrétienne

Et les baptisés ont également une double généalogie, l’ADN biologique et la filiation divine par la foi et par l’initiation chrétienne. Nous sommes consanguins du Dieu Homme et nous avons génétiquement pour ancêtres ceux qui sont de la même race spirituelle que lui, comme l’enseigne l’apôtre Pierre, à commencer par la Mère de Dieu, les saints et les martyrs dont le sang divino humain coule dans nos veines. Pour cela, l’Église, Corps et Sang du Verbe incarné, est appelée celle des Pères qui, comme saint Ignace d’Antioche le Porteur de Dieu, fêté en ce jour, nous ont engendrés dans la Foi. La Tradition est notre ADN spirituel et charnel, la transmission et transfusion biologiques et sanguines de la Révélation, de la Vie éternelle et de l’amour du Père et du Fils et du saint Esprit que nous assimilons dans l’Agneau et dans la Coupe du Salut.

(Source : Radio Notre-Dame 20 décembre 2015)

 

 

 

 

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157),

abbé cistercien 
5e Sermon pour l'Avent (trad. cf Bouchet, Lectionnaire, p. 36 et Brésard, 2000 ans B, p. 20) 

 

« À travers le désert, une voix crie : ' Préparez le chemin du Seigneur ' »

 

 

« Préparez le chemin du Seigneur. » Frères, le chemin du Seigneur qu'il nous est demandé de préparer se prépare en marchant, et c'est en le préparant qu'on y marche. Même si vous vous êtes beaucoup avancés sur ce chemin, il vous reste toujours à le préparer, afin que, du point où vous êtes parvenus, vous soyez toujours tendus au-delà. Voilà comment, à chaque pas que vous faites, le Seigneur à qui vous préparez la voie vient à votre rencontre, toujours nouveau, toujours plus grand. C'est donc avec raison que le juste prie ainsi : « Enseigne-moi le chemin de tes volontés et je le chercherai toujours » (Ps 118,33). Peut-être l'a-t-on appelé « voie éternelle » parce que si la Providence a prévu le chemin de chacun et lui a fixé un terme, cependant la bonté de celui vers qui vous vous avancez n'a pas de limite. C'est pourquoi le voyageur sage et décidé se dira qu'il ne fait que commencer lorsqu'il arrivera ; il oubliera ce qui est derrière lui pour se dire chaque jour : « Maintenant, je commence » (Ph 3,13; Ps 76,11 Vulg)... 

      Mais nous qui parlons de progrès dans ce chemin, plût au ciel que nous ayons au moins commencé ! À mon avis, quiconque s'est mis en route est déjà sur la bonne voie ; il faut toutefois que l'on ait vraiment commencé, que l'on ait « trouvé le chemin de la ville habitée », comme dit le psaume (106,4). Car « ils sont peu nombreux ceux qui le trouvent » dit la Vérité elle-même (Mt 7,14). Ils sont nombreux, ceux qui « errent dans les solitudes »... 

      Et toi Seigneur, tu nous as préparé un chemin, si seulement nous consentons à nous y engager. Tu nous as enseigné le chemin de tes volontés en disant : « Voici le chemin, suivez-le sans vous égarer à droite ou à gauche » (Is 30,21). C'est le chemin que le prophète avait promis : « Il y aura une route droite et les insensés ne s'y égareront pas » (Is 35,8). J'ai été jeune, maintenant je suis vieux (Ps 36,25) et, si j'ai bonne mémoire, je n'ai jamais vu d'insensés s'égarer sur ton chemin ; c'est tout juste si j'ai vu quelques sages qui aient pu le suivre jusqu'au bout.

 

DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Les pilotes russes engagés dans la lutte contre les

terroristes en Syrie

ont été obligés d'établir leur itinéraire en contournant l'Europe, cette dernière ayant fermé son ciel à leurs avions.
Plus de détails: http://sptnkne.ws/askB

Magnifique Lion de Pierre à Edesse, orné d' une croix chrétienne au-dessus de sa tête. Notez que la réputation d'un fondateur de la dynastie en 132 avant Jésus-Christ a été baptisé "Aryo", le mot pour "Syriaque lion".

Ceci se trouve au Musée archéologique d'Edesse

 

 

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Vendredi 18 décembre, le Président Bachar al-Assad et madame se sont rendus à l’église Notre-Dame de Damas, une des six églises grecques melkites catholiques de Damas, à deux kilomètres d’un endroit tenu par les rebelles.

Le président syrien a assisté à une répétition (pour Noël) de l’ensemble

« Chœur-Joie »,

fondé en 1977 par le P. Elias Zahlaoui, et qui compte aujourd’hui plus de 400 membres.

Le P. Zahlaoui, est connu pour ses lettres incendiaires à Hollande ou à Juppé, et aussi aux Français après l’attentat contre Charlie Hebdo.

J'avais eu la joie de le rencontrer plusieurs fois à Nancy lors de ses voyages en France dans les années 80... au temps de la Syrie heureuse.

(Père Deloisy sur Facebook)
http://dimpenews.com/…/bashar-al-assad-a-l%CE%84eglise-not…/

 

DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Marie entra chez Zacharie et salua Élisabeth         
 
Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 40
 
 
 
La méditation
 
 
Deux cousines se rencontrent. Cet événement, banal s’il en est, peut toucher cependant en profondeur et révéler notre soif de joie et de vie. Pour y être sensible, résistons à l’attrait des nouvelles à sensation d’une actualité souvent violente. La Visitation nous convie en effet à un renversement de valeurs : la lumière de Dieu vient des profondeurs. Elle nous est toujours offerte au-dedans de nous-mêmes. C’est comme un enfantement intérieur.
Dans ce récit, en effet, tout nous parle d’intériorité. Quand un cri jaillit, il vient des profondeurs et annonce une naissance : « L’enfant, dans mon ventre, a tressailli d’exultation. » Notre Dieu fait naître à la vie et cela à tout âge. Il nous fait naître à nous-mêmes chaque fois que nous saisit, de manière toujours neuve, la joie d’exister.
Comme Marie et Élisabeth, nous sommes invités à laisser sourdre des profondeurs la joie de l’Esprit. Cette joie n’a que peu à voir avec l’éclatement fugitif d’une joie extérieure, car elle n’a pas sa source dans nos émotions éphémères, mais en Dieu. Mais comment donc passer de la joie d’un moment à celle qui demeure dans le secret du cœur ?
« Heureuse celle qui a fait confiance en la Parole du Seigneur ! » Notre bonheur se construit dans l’accueil confiant et quotidien de l’amour gratuit de Dieu. Sa promesse est pour chacun. À nous de prendre le temps de l’écouter résonner en notre cœur à travers tout ce qui fait notre vie, y compris nos combats, nos défaites, nos efforts. Faisons-le jusqu’à reconnaître en nous cette pure grâce de vivre qui nous est déjà offerte.
Marie et Élisabeth nous rappellent l’essentiel de notre raison de vivre : enfanter la joie qui demeure. Cette joie n’est pas un objet de conquête. Elle n’est pas non plus une récompense. Elle est à accueillir dans ce que nous vivons, surtout le plus simple. Alors s’enracine en nous peu à peu la gratitude d’un inépuisable merci.(Source:Avent dans la Ville)
DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Cieux, qui êtes le Père, le Fils et l'Esprit-Saint, Bienheureuse Trinité et principale Unitéversez d'en-haut, des profondeurs infinies de votre Puissance, de votre Sagesse et de votre Bonté, versez votre rosée !

Rosée divine, Verbe ineffable, je vous adore, je vous rends grâces et je vous supplie. Venez, venez, descendez sur la terre sans eau de nos âmes, qui ouvrent larges, béantes, des crevasses désolées qui vous appellent.

Nuées, qui êtes les Anges, messagers de la grâce, de la Grâce par excellence, du Fils de Dieu, compagnons sacrés de Gabriel, Force de Dieu, faites pleuvoir le Juste ; portez sur vos ailes immaculées ce Dieu qui vient ; amenez-le sur notre terre, vous, char fulgurant de Dieu et trône de sa gloire.

Et Vous, le Juste qui comblez toute perfection, qui assainissez nos œuvres de justice, venez ! Justice essentielle qui venez venger les droits de votre Père, rétablir ceux des hommes, en faisant de ces droits les serviteurs des vôtres, venez et ne tardez plus.

Venez à Jérusalem, toute en désolation. L’Église pleure ses enfants ingrats qui ne vont plus à ses solennités, qui l'ignorent et la blasphèment, et, délaissant la Cité de Dieu, se donnent à la cité de Satan.

Nous avons péché, nous sommes devenus comme le lépreux ; feuilles balayées par l'ouragan, nos péchés, comme un vent impétueux, nous enlèvent et nous dispersent. O Verbe du Père, ne cachez plus votre Visage !

Voyez l'affliction de votre peuple ; laissez venir à nous Celui que vous devez envoyer ; faites sortir de son désert et paraître sur la montagne l'Agneau qui ôte le péché du monde, afin qu'en ces jours, il nous délivre lui-même du joug de la servitude. »

Dom VandeurÉlévations sur la Messe 

L'HOMME: A L'IMAGE ET LA

RESSEMBLANCE DE DIEU ?

 

(Essai ascétique du Saint Evêque Ignace Briantchaninov)

 

« Créons l’homme à Notre image et selon Notre ressemblance ! » Tel est le mystérieux conseil que la Sainte Trinité, notre Dieu, tint en etavec Elle-même avant la création de l’homme. Ainsi, l’homme est image et ressemblance de Dieu ! Ainsi Dieu, qui dans Sa grandeur est inaccessible et au-delà de toute image, S’est représenté dans l’homme, clairement, et avec gloire. Le soleil ne se représente-t-il pas dans une humble goutte d’eau ?

La nature humaine est à l’image de la nature divine. Ce qui différencie l’homme des animaux, ce qui le rend égal aux anges, c’est son esprit. Les propriétés de l’esprit humain, quand il est encore dans son état de pureté et d’innocence, sont selon la ressemblance avec Dieu. Et pourtant Dieu, qui de Sa droite toute-puissante a tracé dans l’homme cette ressemblance, est au-delà de toute ressemblance et de toute comparaison !

Qu’est donc que l’homme ? Un être parfait, comblé de toute dignité et de toute beauté. Le Tout-Puissant a créé à son intention la nature visible qu’Il a entièrement destinée à le servir, constituant pour lui un environnement merveilleux. Quand Il a tiré du néant à l’existence toutes les autres créatures, Il s’est contenté d’un ordre tout-puissant ; mais quand Il voulut achever la grande oeuvre de la création du monde par la création de la plus fine et de la plus accomplie de toutes les créatures, Il a précédé cet acte d’un conseil...

L’imposante matière créée avant l’homme, avec son infinie diversité, n’est rien d’autre (nous osons l’affirmer car c’est la vérité) qu’une création préliminaire. Un roi terrestre a soucis de préparer une salle magnifique pour y exposer son portrait. De la même façon le Roi des rois, le Dieu des dieux, a préparé la nature visible et toute sa beauté, étonnante de magnificence et que tous peuvent admirer, pour y placer Son image, cause ultime de tout ce qui l’avait précédée. D’ailleurs, après la création du monde, Dieu examina ce qu’Il avait créé et vit que c’était bon (Gen.1,25) ; Mais après la création de l’homme, en examinant de nouveau ce qu’Il avait créé, Il trouva Sa créature fine, complète, parfaite, vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, cela était très bon (Gen.1,31).

Homme, comprends donc ta dignité ! Regarde les prés et les champs, les larges rivières, les mers immenses, les hautes montagnes, les arbres magnifiques, toutes les bêtes de la terre, et ceux qui se déplacent sous les eaux, regarde les étoiles, la lune, le soleil et le ciel : tout cela est pour toi, à ton service ! Et de sucroît, en dehors du monde que nous voyons, il y a encore un monde invisible aux yeux du corps, incomparablement supérieur au monde visible : et ce monde invisible est aussi créé pour l’homme !

Comme Dieu a honoré Son image !... Et quel noble destin a-t-Il donc prévu pour elle ? Le monde visible n’est que l’antichambre d’une demeure incomparablement plus vaste et plus belle. L’image de Dieu séjourne dans cette antichambre pour être revêtue des couleurs définitives, pour ressembler le plus possible à son tout-saint et parfait Original : alors elle pourra, par la beauté et la finesse de cette ressemblance, pénétrer dans le palais où l’Original se tient ineffablement, limitant indiciblement Son immensité pour Se rendre accessible à Ses créatures raisonnables et bien-aimées.

L’image du Dieu-Trinité est l’homme trinitaire. On trouve dans l’âme de ce dernier trois puissances, qui manifestent cette âme.

Nos pensées et nos perceptions spirituelles manifestent de toute évidence l’existence de la raison, ou intellect, qui est parfaitement invisible et inconcevable. Il convient de préciser que dans l’Ecriture Sainte et les écrits des Pères, le mot esprit désigne parfois l’âme en général, et parfois l’une des puissances de l’âme, l’intellect, ou puissance du verbe. Mais en général, les Pères attribuent à l’âme ces trois puissances particulières : l’intellect (ou raison), lapensée (ou parole, ou verbe), et l’esprit. [C’est ce vocabulaire qui sera adopté plus bas. N.d.T.] L’intellect est la source et l’origine de la pensée, comme de la perception spirituelle. L’esprit désigne la capacité à percevoir spirituellement. (Chez certains auteurs le mot esprit peut remplacer le mot intellect ; on l’emploie aussi pour désigner les esprits créés)

Par nature, notre âme est à l’image de Dieu. Et même après la chute dans le péché, l’âme reste à l’image de Dieu ! Et même précipitée dans les flammes de l’enfer, l’âme pécheresse reste à l’image de Dieu ! Ainsi l’enseignent les Saints Pères. La Sainte Eglise chante dans ses hymnes sacrées : « Je suis l’image de Ta gloire ineffable, même si je porte les marques du péché ».

Notre intellect est à l’image du Père, notre pensée (nous nommons habituellement pensée toute parole qui n’a pas été prononcée) à l’image du Fils, notre esprit à l’image de l’Esprit Saint. De la même façon que dans la Trinité, les Trois Personnes composent sans se confondre ni se diviser un unique Être Divin, dans l’homme trinitaire, ces trois « personnes » composent un seul être, sans se confondre ni se diviser en trois êtres.

Notre intellect fait naître et donne constamment naissance à la pensée. Une fois née, la pensée ne cesse de naître à nouveau, et en même temps elle est déjà née, cachée dans l’intellect. L’intellect ne peut pas exister sans la pensée, et la pensée sans l’intellect. Le commencement de l’un est nécessairement le commencement de l’autre. L’existence de l’un est nécessairement l’existence de l’autre.

De la même façon, l’esprit procède de l’intellect et concourt à la pensée. Chaque pensée a son esprit, comme un livre a son esprit propre. Une pensée ne peut pas exister sans son esprit, l’existence de la première est nécessairement accompagnée de l’existence du second. L’existence de l’une et de l’autre manifestent l’existence de l’intellect.

Qu’est-ce que l’esprit de l’homme ? C’est la réunion des sentiments du coeur, qui appartiennent à l’âme raisonnable et immortelle, et qui n’existent pas dans l’âme des bêtes.

Le coeur de l’homme se différencie du coeur des animaux par son esprit. L’animal a des perceptions qui proviennent du sang et des nerfs, mais il n’a pas de perception spirituelle. Ce trait de l’image divine est l’apanage exclusif de l’homme. La puissance de l’homme est donc dans son esprit.

Notre intellect, notre pensée et notre esprit, de par la simultanéité de leurs origines et leurs relations mutuelles, sont à l’image du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint, les Trois Personnes coéternelles, sans commencement, égales en honneur, et de même nature. Celui qui M’a vu a vu le Père, annonce le Fils, Je suis dans le Père et le Père est en Moi (Jn.14,9-10). On peut parler dans les mêmes termes de l’intellect humain et de sa pensée. L’intellect, invisible de lui-même, se manifeste par la pensée ; celui qui a pris connaissance de la pensée, a pris connaissance de l’intellect qui a produit cette pensée.

Le Seigneur a appelé l’Esprit Saint Puissance d’en haut,Esprit de Vérité (Luc 14,49 & Jn.14, 17). La Vérité, c’est le Fils. L’esprit de l’homme a aussi les propriétés de cette Puissance : il est l’esprit de la pensée de l’homme, fût-elle vraie ou fausse. Cet esprit apparaît dans chaque mouvement secret du coeur, dans la façon de penser, dans chaque acte de l’homme. L’esprit de l’homme manifeste son intellect. Il manifeste aussi, à travers chaque acte, la pensée qui a guidé l’homme dans son action.

Le Seigneur miséricordieux a paré chaque homme à Son image et selon Sa ressemblance. Exister à l’image de Dieu, c’est la nature même de l’âme. Mais la ressemblance réside dans les propriétés de l’âme.

Par nature, le Créateur est éternel, sage, bon, pur, incorruptible, saint, étranger à toute passion et à tout péché, à toute pensée et perception du péché. L’homme, quant à lui, fut créé ainsi, à l’image de Dieu.

Un peintre habile esquisse d’abord les formes et les traits du visage dont il fait le portrait. Puis il donne au visage et aux vêtements les couleurs de l’original, et ainsi, achève la ressemblance. Après avoir créé l’homme à Son image, Dieu l’a paré de la ressemblance : l’image a donc été dotée en toute chose de la ressemblance à Dieu. Si cela n’avait pas été le cas, le résultat eût été incomplet, indigne de Dieu, et Dieu eût manqué Son objectif.

Mais hélas, trois fois hélas ! Pleurez les cieux, et toi soleil, et vous, les astres, la terre, et toutes les créatures terrestres et célestes ! Pleure, nature entière ! Saints anges aussi, pleurez ! Sanglotez amèrement, et soyez inconsolables ! Revêtez les habits de deuil ! Le malheur est accompli, le seul malheur qui mérite vraiment d’être appelé malheur : l’image de Dieu est tombée ! Honoré par Dieu du libre arbitre et séduit par l’ange déchu, l’homme a communiqué avec les pensées des esprits ténébreux et du père du mensonge et de tout mal. Cette communication s’est manifestée par un acte : la rupture avec la volonté divine. Et l’Ecclésiaste dit avec exactitude que ce qui est courbé ne peut être redressé, ce qui manque ne peut être compté (Ecc.1,15).

Le dérèglement de l’image et de la ressemblance peut être facilement observé en chacun d’entre nous. La beauté de la ressemblance, qui consistait en l’association de toutes les vertus, fut souillée par les passions ténébreuses et malodorantes. Les traits de l’image sont privés de leur régularité première : leur accord mutuel. La pensée et l’esprit se combattent, ils cessent d’obéir à l’intellect, s’élèvent contre lui. Lui-même demeure dans une constante perplexité, dans une terrible obscurité qui masque Dieu en lui, ainsi que le chemin qui conduit à Dieu, la voie sainte et infaillible.

Ce dérèglement de l’image et de la ressemblance est accompagnée d’une terrible souffrance. Il suffit à l’homme de se concentrer assez longtemps sur lui-même dans la solitude pour se convaincre que cette souffrance est permanente, bien qu’elle s’apaise ou se réveille, selon que la distraction l’étouffe ou non.

Ô homme ! Ta distraction et tes plaisirs trahissent la souffrance qui couve en toi ! Tu cherches à la noyer dans la coupe des rires bruyants et des amusements sans fin. Malheureux ! Dès que tu trouves une minute de vigilance, tu es de nouveau vaincu par cette souffrance que tu t’efforçais de détruire. Mais sache que la distraction la nourrit et la fortifie. Après s’être reposée à l’ombre du manque de vigilance, la souffrance se réveille avec une force accrue, comme un témoin qui habite l’homme, le témoin de sa chute.

Le corps de l’homme est lui aussi marqué du sceau de la chute. Dès la naissance, il connaît l’animosité. Il lutte contre tout ce qui l’entoure et contre l’âme elle-même qui vit en lui. Tous les éléments l’attaquent. A la fin de la vie, épuisé par les combats intérieurs et extérieurs, frappé par la maladie, et opprimé par la vieillesse, il tombe sous la faux de la mort et part en poussière, bien qu’il ait été créé immortel.

Mais de nouveau se manifeste la grandeur de l’homme image de Dieu ! Elle se manifeste, dans la chute même, à travers l’Instrument qui la soustrait à cette chute : Dieu a prit sur Lui Son image, sur l’Une de Ses Personnes Divines ! Dieu S’est incarné pour arracher Son image à la chute, la rétablir dans sa gloire passée, et plus encore, l’élever vers une gloire incomparablement supérieure à celle qui était la sienne lors de la création !

Le Seigneur est juste dans Sa miséricorde. En assurant la Rédemption, Il a honoré Son image plus qu’Il ne l’avait fait lors de sa création, car l’homme n’avait pas lui-mêmemanigancé sa chute : c’est l’ange déchu qui l’avait attiré par envie, et trompé par le mal caché sous le masque du bien.

Chaque Personne de la Sainte Trinité a participé à la grande oeuvre de l’Incarnation, chacune selon Ses propriétés. Le Père demeure Celui qui engendre, le Fils naît, l’Esprit Saint agit. Examinons à nouveau à quel point l’homme est l’exacte image de Dieu. C’est le Fils qui revêt l’humanité. Par Lui, la Sainte Trinité entre en communion avec l’homme. De la même façon, notre pensée revêt le son des paroles et, tout immatérielle qu’elle est, se joint à la matière ; par elle, les hommes entrent en communion avec notre intellect et notre esprit.

Le Fils et Verbe de Dieu s’est incarné. Alors notre pensée s’est amendée, purifiée par la Vérité. Notre esprit est devenu capable de communier avec l’Esprit-Saint. Cet esprit, que la mort éternelle avait mis à mort, a été vivifié par l’Esprit-Saint, et notre intellect a eu accès à la connaissance et à la vision du Père.

L’homme trinitaire est guéri par le Dieu-Trinité. Par le Verbe est guérie la pensée, qui est transférée du monde du mensonge et du leurre vers celui de la Vérité. Par l’Esprit-Saint est animé l’esprit, qui est transféré des perceptions charnelles de l’âme vers les perceptions spirituelles. Le Père apparaît à l’intellect et notre esprit devient l’esprit de Dieu : nous avons la pensée du Christ(1Cor.2,16) dit l’Apôtre.

Avant la venue de l’Esprit-Saint, l’homme, mort par l’esprit, demandait : Seigneur, montre-nous le Père !(Jn.14,8) Après la réception de l’Esprit-Saint et l’adoption filiale, l’homme, animé d’un nouvel esprit, tourné vers Dieu et son salut, s’adresse au Père sous l’action de l’Esprit-Saint comme à Quelqu’un de connu, et Lui dit :Abba, Père ! (Rom.8,15)

L’image déchue est rétablie dans le Saint Baptême. L’homme, par l’eau et l’Esprit, naît à la vie éternelle. A partir du Baptême, l’Esprit, qui s’était éloigné de l’homme lors de la chute, se met à l’assister dans sa vie terrestre. Par le repentir, Il le guérit des plaies que le péché a ouvertes après son Baptême, et rend ainsi le salut accessible jusqu’au dernier souffle.

La beauté de la ressemblance est rétablie par l’Esprit ; elle est développée et perfectionnée par l’accomplissement des commandements évangéliques. Le modèle et la plénitude de cette beauté n’est autre que le Dieu-Homme, notre Seigneur Jésus-Christ. « Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même du Christ » (1Cor.2,1), dit l’Apôtre. Par ces mots, il appelle les fidèles à rétablir et à perfectionner en eux-mêmes la ressemblance. Il indique quel est, pour l’homme nouvellement recréé et renouvelé par la Rédemption, le Saint Modèle de la perfection : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ ! » (Rom.13,14)

La Sainte Trinité, notre Dieu, par la Rédemption de l’homme, Son image, nous offre une telle possibilité de réussite dans le perfectionnement de la ressemblance, que cette ressemblance va jusqu’à se transformer en unionavec l’Original, union de la pauvre créature avec son Créateur totalement parfait.

Comme l’image de Dieu est admirable et merveilleuse ! Dieu resplendit et agit à travers elle ! L’ombre même de l’Apôtre Pierre guérissait ! Celui qui lui avait menti mourut comme s’il avait menti à Dieu Lui-même ! Les linges mêmes de l’Apôtre Paul accomplissaient des signes ! Les os du Prophète Elisée ressuscitèrent un mort dont le corps avait touché les restes du Pneumatophore, qui gisaient depuis longtemps dans la poussière du tombeau, et ceci par la simple inadvertance des fossoyeurs !

La ressemblance ultime, l’union avec Dieu, s’obtient et se confirme par l’observation des commandements évangéliques. « Demeurez en Moi, et Moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en Moi. Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits » (Jn.15,4-5)

L’union bienheureuse est accordée lorsqu’avec une conscience purifiée par l’éloignement de tout péché et l’accomplissement des commandements du Christ, le chrétien communie au très saint corps et au très saint sang du Christ, et donc à Sa divinité, unie à eux. « Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang demeure en Moi et Moi en lui » (Jn.6,56).

Image raisonnable de Dieu ! Examine à quelle gloire et à quel honneur tu es appelée et destinée par Dieu ! L’inconcevable sagesse du Créateur t’a permis de disposer à ta guise de toi-même : est-ce possible que tu ne veuilles pas demeurer la digne image de Dieu, que tu veuilles abîmer et détruire la ressemblance, que tu cherches à ressembler au diable et à descendre vers la dignité des bêtes ?

Dieu n’a pas déversé Ses biens en vain, Il n’a pas accompli la merveilleuse création du monde à tort, Il n’a pas inutilement honoré la création de Son image par un conseil préalable, Il n’a pas racheté inconsciemment cette image après sa chute en s’offrant Lui-même ! Il demandera compte de tout cela, Il jugera comment Ses bienfaits ont été utilisés, comment Son Incarnation a été appréciée, et avec elle le Sang répandu pour notre Rédemption.

Malheur aux créatures qui auront dédaigné les bienfaits de Dieu, leur Créateur et leur Rédempteur ! Le feu éternel, fournaise inextinguible et sans fond, allumé depuis longtemps, et préparé pour le diable et ses anges, attend les images détériorées, devenues inutiles. Là, elles brûleront éternellement, sans se consumer.

Frères ! Tant que nous voyageons sur la terre, tant que nous sommes dans ce monde visible, antichambre de l’éternité, efforçons-nous de rectifier les traits de l’image gravés par Dieu sur nos âmes ! Donnons aux nuances et aux couleurs de la ressemblance beauté, vivacité, et fraîcheur ! Et Dieu, lors de la terrible épreuve, nous rendra dignes d’entrer dans Son palais éternel, dans Son jour éternel, dans la fête et le triomphe éternels !

Reprenez courage, hommes de peu de foi ! Faites des efforts, paresseux ! Cet homme semblable à nous par les passions, qui dans son aveuglement persécuta jadis l’Eglise, qui fut d’abord l’adversaire et l’ennemi de Dieu, fit tant pour redresser en lui l’image après sa conversion, perfectionna si bien la ressemblance qu’il put annoncer à son propre sujet : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! » (Gal.2,20)

Que personne ne doute de la véracité de cette voix ! Cette voix était si pleine de la Sainte Vérité, l’Esprit Saint coopérait tellement avec elle, qu’en l’entendant les morts ressuscitaient, les démons quittaient les hommes qu’ils faisaient souffrir et faisaient taire leurs prophéties, les ennemis de la Lumière perdaient la lumière de leurs yeux, les païens rejetaient leurs idoles, reconnaissaient le Christ comme vrai Dieu, et l’adoraient !

 

Amen.

(Essai ascétique du Saint Evêque Ignace Briantchaninov)

 

« Créons l’homme à Notre image et selon Notre ressemblance ! » Tel est le mystérieux conseil que la Sainte Trinité, notre Dieu, tint en etavec Elle-même avant la création de l’homme. Ainsi, l’homme est image et ressemblance de Dieu ! Ainsi Dieu, qui dans Sa grandeur est inaccessible et au-delà de toute image, S’est représenté dans l’homme, clairement, et avec gloire. Le soleil ne se représente-t-il pas dans une humble goutte d’eau ?

La nature humaine est à l’image de la nature divine. Ce qui différencie l’homme des animaux, ce qui le rend égal aux anges, c’est son esprit. Les propriétés de l’esprit humain, quand il est encore dans son état de pureté et d’innocence, sont selon la ressemblance avec Dieu. Et pourtant Dieu, qui de Sa droite toute-puissante a tracé dans l’homme cette ressemblance, est au-delà de toute ressemblance et de toute comparaison !

Qu’est donc que l’homme ? Un être parfait, comblé de toute dignité et de toute beauté. Le Tout-Puissant a créé à son intention la nature visible qu’Il a entièrement destinée à le servir, constituant pour lui un environnement merveilleux. Quand Il a tiré du néant à l’existence toutes les autres créatures, Il s’est contenté d’un ordre tout-puissant ; mais quand Il voulut achever la grande oeuvre de la création du monde par la création de la plus fine et de la plus accomplie de toutes les créatures, Il a précédé cet acte d’un conseil...

L’imposante matière créée avant l’homme, avec son infinie diversité, n’est rien d’autre (nous osons l’affirmer car c’est la vérité) qu’une création préliminaire. Un roi terrestre a soucis de préparer une salle magnifique pour y exposer son portrait. De la même façon le Roi des rois, le Dieu des dieux, a préparé la nature visible et toute sa beauté, étonnante de magnificence et que tous peuvent admirer, pour y placer Son image, cause ultime de tout ce qui l’avait précédée. D’ailleurs, après la création du monde, Dieu examina ce qu’Il avait créé et vit que c’était bon (Gen.1,25) ; Mais après la création de l’homme, en examinant de nouveau ce qu’Il avait créé, Il trouva Sa créature fine, complète, parfaite, vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, cela était très bon (Gen.1,31).

Homme, comprends donc ta dignité ! Regarde les prés et les champs, les larges rivières, les mers immenses, les hautes montagnes, les arbres magnifiques, toutes les bêtes de la terre, et ceux qui se déplacent sous les eaux, regarde les étoiles, la lune, le soleil et le ciel : tout cela est pour toi, à ton service ! Et de sucroît, en dehors du monde que nous voyons, il y a encore un monde invisible aux yeux du corps, incomparablement supérieur au monde visible : et ce monde invisible est aussi créé pour l’homme !

Comme Dieu a honoré Son image !... Et quel noble destin a-t-Il donc prévu pour elle ? Le monde visible n’est que l’antichambre d’une demeure incomparablement plus vaste et plus belle. L’image de Dieu séjourne dans cette antichambre pour être revêtue des couleurs définitives, pour ressembler le plus possible à son tout-saint et parfait Original : alors elle pourra, par la beauté et la finesse de cette ressemblance, pénétrer dans le palais où l’Original se tient ineffablement, limitant indiciblement Son immensité pour Se rendre accessible à Ses créatures raisonnables et bien-aimées.

L’image du Dieu-Trinité est l’homme trinitaire. On trouve dans l’âme de ce dernier trois puissances, qui manifestent cette âme.

Nos pensées et nos perceptions spirituelles manifestent de toute évidence l’existence de la raison, ou intellect, qui est parfaitement invisible et inconcevable. Il convient de préciser que dans l’Ecriture Sainte et les écrits des Pères, le mot esprit désigne parfois l’âme en général, et parfois l’une des puissances de l’âme, l’intellect, ou puissance du verbe. Mais en général, les Pères attribuent à l’âme ces trois puissances particulières : l’intellect (ou raison), lapensée (ou parole, ou verbe), et l’esprit. [C’est ce vocabulaire qui sera adopté plus bas. N.d.T.] L’intellect est la source et l’origine de la pensée, comme de la perception spirituelle. L’esprit désigne la capacité à percevoir spirituellement. (Chez certains auteurs le mot esprit peut remplacer le mot intellect ; on l’emploie aussi pour désigner les esprits créés)

Par nature, notre âme est à l’image de Dieu. Et même après la chute dans le péché, l’âme reste à l’image de Dieu ! Et même précipitée dans les flammes de l’enfer, l’âme pécheresse reste à l’image de Dieu ! Ainsi l’enseignent les Saints Pères. La Sainte Eglise chante dans ses hymnes sacrées : « Je suis l’image de Ta gloire ineffable, même si je porte les marques du péché ».

Notre intellect est à l’image du Père, notre pensée (nous nommons habituellement pensée toute parole qui n’a pas été prononcée) à l’image du Fils, notre esprit à l’image de l’Esprit Saint. De la même façon que dans la Trinité, les Trois Personnes composent sans se confondre ni se diviser un unique Être Divin, dans l’homme trinitaire, ces trois « personnes » composent un seul être, sans se confondre ni se diviser en trois êtres.

Notre intellect fait naître et donne constamment naissance à la pensée. Une fois née, la pensée ne cesse de naître à nouveau, et en même temps elle est déjà née, cachée dans l’intellect. L’intellect ne peut pas exister sans la pensée, et la pensée sans l’intellect. Le commencement de l’un est nécessairement le commencement de l’autre. L’existence de l’un est nécessairement l’existence de l’autre.

De la même façon, l’esprit procède de l’intellect et concourt à la pensée. Chaque pensée a son esprit, comme un livre a son esprit propre. Une pensée ne peut pas exister sans son esprit, l’existence de la première est nécessairement accompagnée de l’existence du second. L’existence de l’une et de l’autre manifestent l’existence de l’intellect.

Qu’est-ce que l’esprit de l’homme ? C’est la réunion des sentiments du coeur, qui appartiennent à l’âme raisonnable et immortelle, et qui n’existent pas dans l’âme des bêtes.

Le coeur de l’homme se différencie du coeur des animaux par son esprit. L’animal a des perceptions qui proviennent du sang et des nerfs, mais il n’a pas de perception spirituelle. Ce trait de l’image divine est l’apanage exclusif de l’homme. La puissance de l’homme est donc dans son esprit.

Notre intellect, notre pensée et notre esprit, de par la simultanéité de leurs origines et leurs relations mutuelles, sont à l’image du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint, les Trois Personnes coéternelles, sans commencement, égales en honneur, et de même nature. Celui qui M’a vu a vu le Père, annonce le Fils, Je suis dans le Père et le Père est en Moi (Jn.14,9-10). On peut parler dans les mêmes termes de l’intellect humain et de sa pensée. L’intellect, invisible de lui-même, se manifeste par la pensée ; celui qui a pris connaissance de la pensée, a pris connaissance de l’intellect qui a produit cette pensée.

Le Seigneur a appelé l’Esprit Saint Puissance d’en haut,Esprit de Vérité (Luc 14,49 & Jn.14, 17). La Vérité, c’est le Fils. L’esprit de l’homme a aussi les propriétés de cette Puissance : il est l’esprit de la pensée de l’homme, fût-elle vraie ou fausse. Cet esprit apparaît dans chaque mouvement secret du coeur, dans la façon de penser, dans chaque acte de l’homme. L’esprit de l’homme manifeste son intellect. Il manifeste aussi, à travers chaque acte, la pensée qui a guidé l’homme dans son action.

Le Seigneur miséricordieux a paré chaque homme à Son image et selon Sa ressemblance. Exister à l’image de Dieu, c’est la nature même de l’âme. Mais la ressemblance réside dans les propriétés de l’âme.

Par nature, le Créateur est éternel, sage, bon, pur, incorruptible, saint, étranger à toute passion et à tout péché, à toute pensée et perception du péché. L’homme, quant à lui, fut créé ainsi, à l’image de Dieu.

Un peintre habile esquisse d’abord les formes et les traits du visage dont il fait le portrait. Puis il donne au visage et aux vêtements les couleurs de l’original, et ainsi, achève la ressemblance. Après avoir créé l’homme à Son image, Dieu l’a paré de la ressemblance : l’image a donc été dotée en toute chose de la ressemblance à Dieu. Si cela n’avait pas été le cas, le résultat eût été incomplet, indigne de Dieu, et Dieu eût manqué Son objectif.

Mais hélas, trois fois hélas ! Pleurez les cieux, et toi soleil, et vous, les astres, la terre, et toutes les créatures terrestres et célestes ! Pleure, nature entière ! Saints anges aussi, pleurez ! Sanglotez amèrement, et soyez inconsolables ! Revêtez les habits de deuil ! Le malheur est accompli, le seul malheur qui mérite vraiment d’être appelé malheur : l’image de Dieu est tombée ! Honoré par Dieu du libre arbitre et séduit par l’ange déchu, l’homme a communiqué avec les pensées des esprits ténébreux et du père du mensonge et de tout mal. Cette communication s’est manifestée par un acte : la rupture avec la volonté divine. Et l’Ecclésiaste dit avec exactitude que ce qui est courbé ne peut être redressé, ce qui manque ne peut être compté (Ecc.1,15).

Le dérèglement de l’image et de la ressemblance peut être facilement observé en chacun d’entre nous. La beauté de la ressemblance, qui consistait en l’association de toutes les vertus, fut souillée par les passions ténébreuses et malodorantes. Les traits de l’image sont privés de leur régularité première : leur accord mutuel. La pensée et l’esprit se combattent, ils cessent d’obéir à l’intellect, s’élèvent contre lui. Lui-même demeure dans une constante perplexité, dans une terrible obscurité qui masque Dieu en lui, ainsi que le chemin qui conduit à Dieu, la voie sainte et infaillible.

Ce dérèglement de l’image et de la ressemblance est accompagnée d’une terrible souffrance. Il suffit à l’homme de se concentrer assez longtemps sur lui-même dans la solitude pour se convaincre que cette souffrance est permanente, bien qu’elle s’apaise ou se réveille, selon que la distraction l’étouffe ou non.

Ô homme ! Ta distraction et tes plaisirs trahissent la souffrance qui couve en toi ! Tu cherches à la noyer dans la coupe des rires bruyants et des amusements sans fin. Malheureux ! Dès que tu trouves une minute de vigilance, tu es de nouveau vaincu par cette souffrance que tu t’efforçais de détruire. Mais sache que la distraction la nourrit et la fortifie. Après s’être reposée à l’ombre du manque de vigilance, la souffrance se réveille avec une force accrue, comme un témoin qui habite l’homme, le témoin de sa chute.

Le corps de l’homme est lui aussi marqué du sceau de la chute. Dès la naissance, il connaît l’animosité. Il lutte contre tout ce qui l’entoure et contre l’âme elle-même qui vit en lui. Tous les éléments l’attaquent. A la fin de la vie, épuisé par les combats intérieurs et extérieurs, frappé par la maladie, et opprimé par la vieillesse, il tombe sous la faux de la mort et part en poussière, bien qu’il ait été créé immortel.

Mais de nouveau se manifeste la grandeur de l’homme image de Dieu ! Elle se manifeste, dans la chute même, à travers l’Instrument qui la soustrait à cette chute : Dieu a prit sur Lui Son image, sur l’Une de Ses Personnes Divines ! Dieu S’est incarné pour arracher Son image à la chute, la rétablir dans sa gloire passée, et plus encore, l’élever vers une gloire incomparablement supérieure à celle qui était la sienne lors de la création !

Le Seigneur est juste dans Sa miséricorde. En assurant la Rédemption, Il a honoré Son image plus qu’Il ne l’avait fait lors de sa création, car l’homme n’avait pas lui-mêmemanigancé sa chute : c’est l’ange déchu qui l’avait attiré par envie, et trompé par le mal caché sous le masque du bien.

Chaque Personne de la Sainte Trinité a participé à la grande oeuvre de l’Incarnation, chacune selon Ses propriétés. Le Père demeure Celui qui engendre, le Fils naît, l’Esprit Saint agit. Examinons à nouveau à quel point l’homme est l’exacte image de Dieu. C’est le Fils qui revêt l’humanité. Par Lui, la Sainte Trinité entre en communion avec l’homme. De la même façon, notre pensée revêt le son des paroles et, tout immatérielle qu’elle est, se joint à la matière ; par elle, les hommes entrent en communion avec notre intellect et notre esprit.

Le Fils et Verbe de Dieu s’est incarné. Alors notre pensée s’est amendée, purifiée par la Vérité. Notre esprit est devenu capable de communier avec l’Esprit-Saint. Cet esprit, que la mort éternelle avait mis à mort, a été vivifié par l’Esprit-Saint, et notre intellect a eu accès à la connaissance et à la vision du Père.

L’homme trinitaire est guéri par le Dieu-Trinité. Par le Verbe est guérie la pensée, qui est transférée du monde du mensonge et du leurre vers celui de la Vérité. Par l’Esprit-Saint est animé l’esprit, qui est transféré des perceptions charnelles de l’âme vers les perceptions spirituelles. Le Père apparaît à l’intellect et notre esprit devient l’esprit de Dieu : nous avons la pensée du Christ(1Cor.2,16) dit l’Apôtre.

Avant la venue de l’Esprit-Saint, l’homme, mort par l’esprit, demandait : Seigneur, montre-nous le Père !(Jn.14,8) Après la réception de l’Esprit-Saint et l’adoption filiale, l’homme, animé d’un nouvel esprit, tourné vers Dieu et son salut, s’adresse au Père sous l’action de l’Esprit-Saint comme à Quelqu’un de connu, et Lui dit :Abba, Père ! (Rom.8,15)

L’image déchue est rétablie dans le Saint Baptême. L’homme, par l’eau et l’Esprit, naît à la vie éternelle. A partir du Baptême, l’Esprit, qui s’était éloigné de l’homme lors de la chute, se met à l’assister dans sa vie terrestre. Par le repentir, Il le guérit des plaies que le péché a ouvertes après son Baptême, et rend ainsi le salut accessible jusqu’au dernier souffle.

La beauté de la ressemblance est rétablie par l’Esprit ; elle est développée et perfectionnée par l’accomplissement des commandements évangéliques. Le modèle et la plénitude de cette beauté n’est autre que le Dieu-Homme, notre Seigneur Jésus-Christ. « Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même du Christ » (1Cor.2,1), dit l’Apôtre. Par ces mots, il appelle les fidèles à rétablir et à perfectionner en eux-mêmes la ressemblance. Il indique quel est, pour l’homme nouvellement recréé et renouvelé par la Rédemption, le Saint Modèle de la perfection : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ ! » (Rom.13,14)

La Sainte Trinité, notre Dieu, par la Rédemption de l’homme, Son image, nous offre une telle possibilité de réussite dans le perfectionnement de la ressemblance, que cette ressemblance va jusqu’à se transformer en unionavec l’Original, union de la pauvre créature avec son Créateur totalement parfait.

Comme l’image de Dieu est admirable et merveilleuse ! Dieu resplendit et agit à travers elle ! L’ombre même de l’Apôtre Pierre guérissait ! Celui qui lui avait menti mourut comme s’il avait menti à Dieu Lui-même ! Les linges mêmes de l’Apôtre Paul accomplissaient des signes ! Les os du Prophète Elisée ressuscitèrent un mort dont le corps avait touché les restes du Pneumatophore, qui gisaient depuis longtemps dans la poussière du tombeau, et ceci par la simple inadvertance des fossoyeurs !

La ressemblance ultime, l’union avec Dieu, s’obtient et se confirme par l’observation des commandements évangéliques. « Demeurez en Moi, et Moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en Moi. Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits » (Jn.15,4-5)

L’union bienheureuse est accordée lorsqu’avec une conscience purifiée par l’éloignement de tout péché et l’accomplissement des commandements du Christ, le chrétien communie au très saint corps et au très saint sang du Christ, et donc à Sa divinité, unie à eux. « Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang demeure en Moi et Moi en lui » (Jn.6,56).

Image raisonnable de Dieu ! Examine à quelle gloire et à quel honneur tu es appelée et destinée par Dieu ! L’inconcevable sagesse du Créateur t’a permis de disposer à ta guise de toi-même : est-ce possible que tu ne veuilles pas demeurer la digne image de Dieu, que tu veuilles abîmer et détruire la ressemblance, que tu cherches à ressembler au diable et à descendre vers la dignité des bêtes ?

Dieu n’a pas déversé Ses biens en vain, Il n’a pas accompli la merveilleuse création du monde à tort, Il n’a pas inutilement honoré la création de Son image par un conseil préalable, Il n’a pas racheté inconsciemment cette image après sa chute en s’offrant Lui-même ! Il demandera compte de tout cela, Il jugera comment Ses bienfaits ont été utilisés, comment Son Incarnation a été appréciée, et avec elle le Sang répandu pour notre Rédemption.

Malheur aux créatures qui auront dédaigné les bienfaits de Dieu, leur Créateur et leur Rédempteur ! Le feu éternel, fournaise inextinguible et sans fond, allumé depuis longtemps, et préparé pour le diable et ses anges, attend les images détériorées, devenues inutiles. Là, elles brûleront éternellement, sans se consumer.

Frères ! Tant que nous voyageons sur la terre, tant que nous sommes dans ce monde visible, antichambre de l’éternité, efforçons-nous de rectifier les traits de l’image gravés par Dieu sur nos âmes ! Donnons aux nuances et aux couleurs de la ressemblance beauté, vivacité, et fraîcheur ! Et Dieu, lors de la terrible épreuve, nous rendra dignes d’entrer dans Son palais éternel, dans Son jour éternel, dans la fête et le triomphe éternels !

Reprenez courage, hommes de peu de foi ! Faites des efforts, paresseux ! Cet homme semblable à nous par les passions, qui dans son aveuglement persécuta jadis l’Eglise, qui fut d’abord l’adversaire et l’ennemi de Dieu, fit tant pour redresser en lui l’image après sa conversion, perfectionna si bien la ressemblance qu’il put annoncer à son propre sujet : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ! » (Gal.2,20)

Que personne ne doute de la véracité de cette voix ! Cette voix était si pleine de la Sainte Vérité, l’Esprit Saint coopérait tellement avec elle, qu’en l’entendant les morts ressuscitaient, les démons quittaient les hommes qu’ils faisaient souffrir et faisaient taire leurs prophéties, les ennemis de la Lumière perdaient la lumière de leurs yeux, les païens rejetaient leurs idoles, reconnaissaient le Christ comme vrai Dieu, et l’adoraient !

Amen.

DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
SAINT THEOPHILE, qui êtes-vous ?
Il est fêté avec et quatre autres soldats
saints Ingène, Zénon, Ammon et Ptolémée
(
 251) 

 


Saint Denys d'Alexandrie nous raconte cet épisode merveilleux. Un pauvre homme, torturé parce que chrétien, était prêt d'apostasier.

C'est alors qu'un vétéran de la garde, un colosse, Théophile vint à son secours.

"Serais-tu chrétien toi aussi ?" lui dit le juge.

"Oui, je le suis,"

cria-t-il d'une fois si tonnante en se rapprochant des juges, qu'ils eurent peur.

"Qu'on me fasse un procès et, avec le mien, celui de mes camarades chrétiens."

Quatre autres soldats se dirigèrent alors fièrement vers le tribunal.

Ils avaient l'air si peu rassurant, que le juge leva la séance, craignant qu'il ne lui arrive malheur. Théophile, les quatre soldats et le chrétien qui avait failli être martyr quittèrent la salle.

Saint Denys d'Alexandrie arrête là son récit, mais l'on pense qu'ils moururent chrétiennement dans leur lit. 

DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
ANNONCE LITURGIQUE (20 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jourselle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son quatrième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme :
 
O CLE DE DAVID.
 
GRANDE ANTIENNE DU QUATRIEME NOM DIVIN
 
O Clef de David et Sceptre de la maison d'Israël, qui ouvres sans que personne puisse fermer, et fermes sans que personne puisse ouvrir, viens et ne tarde pas, viens libérer le captif plongé dans les ténèbres et l'ombre de la mort.
 

Du Christ il est dit :

« sur son épaule est la clef de la maison de David »

(Is. 22, 22).

Il « détient la clef de David »

(Apoc. 3,..7)

et dit :

« Je détiens les clefs de la mort »

(1, 18).

 Il est la Clef qui ouvre le trésor des Écritures dont Il est le Sens.

 

PRIERE:

Ô Christ, Fils de Dieu, né d'une vierge en ce monde, Vous qui ébralâtes et stupéfiâtes les royaumes par la grandeur de ta Nativité et contraignîtes les rois à l'admiration, donnez-nous Votre crainte, c'est  le commencement de la sagesse, afin que nous puissions cultiver et Vous présenter un fruit de paix.

Vous  qui, pour appeler les nations, êtes arrivé avec la rapidité d'un fleuve, venant naître sur la terre pour la conversion des pécheurs, veuillez manifester le don de Votre grâce, afin que, toute frayeur étant bannie, nous Vous suivions toujours dans l'amour d'une intime charité.

Par Votre miséricorde, ô Christ notre Dieu, qui êtes béni vivez, règnez et triomphez avec le Père et l'Esprit-Saint, aux siècles des siècles.

 Amîn.

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DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU DIMANCHE AVANT NOËL, de la généalogie de N-S (CALENDRIER LITURGIQUE SYRO-ORTHODOXE MALANKAR). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale oecuménisme Spiritualité Chrétienne Société
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:29
"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

"Our modern man puts too much heart into trifles and details, is assaulted by a lot of false things and does not know how to choose...Our contemporary man has become too materialistic, a subject to the new tyrant: money. Everywhere we look, we hear that money is everything, the master of this world. He, who makes money his master, makes himself a servant to the devil" (Elder Justin Parvu, 20th Century Romanian staretz)

Dimanche avant Noël

Saint Qurbana

o    Livre des Actes 3:16-26 :

  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

o     

o    Epître aux Romains 4:13-25 :

  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.

o     

o    Epître aux Galates 4, 18-20 :

  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.

o     

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc 3:23-38 :

o     

  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Notre homme moderne met trop de coeur dans des bagatelles et des détails, il est assailli par beaucoup de fausses choses et ne sait pas choisir... Notre homme contemporain est devenu trop matérialiste, soumis au nouveau tyran : l'argent. Partout où nous regardons, nous entendons dire que l'argent est tout, le maître de ce monde. Celui qui fait de l'argent son maître, se fait un serviteur au diable Staretz Justin Parvu

Par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444),

évêque et docteur de l'Église 
Sur Isaïe, III, 3 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 99) 

 

 

« Préparez le chemin du Seigneur »

 

 

« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent !

Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs. »

(Is 35,1)

Celle que l'Écriture inspirée appelle généralement déserte et stérile, c'est l'Église venue des païens.

Elle existait autrefois, parmi les peuples, mais elle n'avait pas reçu du ciel son Époux mystique, je veux dire le Christ...

Mais le Christ est venu chez elle : il a été captivé par sa foi, il l'a enrichie du fleuve divin qui ruisselle de lui, ruisselle, car il est « source de vie, torrent de délices »

(Ps 35,10.9)...

Dès qu'il a été présent, l'Église a cessé d'être stérile et déserte ; elle a rencontré son Epoux, elle a mis au monde d'innombrables enfants, elle s'est couverte de fleurs mystiques... 

Isaïe continue :

« Il y aura là une route pure, on l'appellera la voie sacrée »

(v.8).

La route pure, c'est la force de l'Évangile pénétrant la vie, ou, pour le dire autrement, c'est la purification de l'Esprit.

Car l'Esprit enlève la tache imprimée dans l'âme humaine, il délivre des péchés et fait surmonter toute souillure.

Cette route est donc appelée à juste titre sainte et pure ; elle est inaccessible à quiconque n'est pas purifié.

Personne, en effet, ne peut vivre selon l'Évangile s'il n'a d'abord été purifié par le saint baptême ; personne donc ne le peut sans la foi... 

Seuls ceux qui ont été délivrés de la tyrannie du démon pourront mener la vie glorieuse que le prophète illustre par ces images :

-« On n'y rencontrera pas de lion, ni aucune autre bête féroce » (v.9) là, sur cette route pure.

Autrefois, en effet, telle une bête féroce, le diable, cet inventeur du péché, s'attaquait, avec les esprits mauvais, aux habitants de la terre.

Mais il a été réduit à néant par le Christ, chassé loin du troupeau des croyants, dépouillé de la domination qu'il exerçait sur eux.

C'est pourquoi, rachetés par le Christ et rassemblés dans la foi, ils marcheront d'un seul cœur sur cette route pure (v.9).

Abandonnant leurs anciens chemins,

« ils s'en détourneront pour arriver à Sion »,

c'est-à-dire à l'Église,

« avec une allégresse qui n'aura pas de fin »

(v.10)

ni sur la terre, ni dans les cieux et ils rendront gloire à Dieu, leur Sauveur.

 

Hymne. Salut, astre des mers,  Mère de Dieu féconde,  Salut, ô toujours Vierge,  Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel  Avez reçu l’Ave,  Fondez-nous dans la paix,  Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs,  Éclairez les aveugles,  Chassez loin tous nos maux,  Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère,  Vous-même offrez nos vœux  Au Dieu qui, né pour nous,  Voulut naître de vous. O Vierge incomparable,  Vierge douce entre toutes !  Affranchis du péché,  Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente,  Et sûr pèlerinage,  Pour qu’un jour soit Jésus  Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père,  Gloire au Christ souverain ;  Louange au Saint-Esprit ;  Aux trois un seul hommage. Amen.

Hymne. Salut, astre des mers, Mère de Dieu féconde, Salut, ô toujours Vierge, Porte heureuse du ciel ! Vous qui de Gabriel Avez reçu l’Ave, Fondez-nous dans la paix, Changeant le nom d’Eva. Délivrez les captifs, Éclairez les aveugles, Chassez loin tous nos maux, Demandez tous les biens. Montrez en vous la Mère, Vous-même offrez nos vœux Au Dieu qui, né pour nous, Voulut naître de vous. O Vierge incomparable, Vierge douce entre toutes ! Affranchis du péché, Rendez-nous doux et chastes Donnez vie innocente, Et sûr pèlerinage, Pour qu’un jour soit Jésus Notre liesse à tous. Louange à Dieu le Père, Gloire au Christ souverain ; Louange au Saint-Esprit ; Aux trois un seul hommage. Amen.

"Les communautés chrétiennes du Moyen-Orient étaient prises pour cibles comme jamais auparavant par des militants islamistes"

 

Prince héritier dela couronne britannique le prince de Galles se rendait le 17 décembre à la chez le Cl Vincent Nichols, archevêque de Westminster, pour un rencontrer plusieurs Prélats d'Eglises de Syrie et d’Irak. Voici un extrait/de son allocution:

-« les communautés chrétiennes du Moyen-Orient étaient prises pour cibles comme jamais auparavant par des militants islamistes fanatiques visant à diviser des communautés qui avaient vécu ensemble pendant des siècles. L’effet de toutes ces indicibles violences et ces cruautés sur la vie des personnes, brise le cœur. Au début de cette année, j’ai pu rencontrer trois personnes remarquables qui ont été soumises à des niveaux d’horreur barbare inimaginable. Il y avait, parmi elles, un prêtre jésuite qui a travaillé à Homs en Syrie, et un prêtre catholique chaldéen du nord de l’Irak qui fut capturé par Daesh, menacé quotidiennement d’être décapité mais qui n’a jamais renoncé à sa foi ni perdu sa force de pardon. Ces témoignages déchirants constituent un puissant rappel – si l’on a vraiment besoin d’un tel rappel – des abîmes effrayants où des gens peuvent tomber au nom d’une prétendue foi […] Quoi que voudraient nous faire croire des terroristes soumis à un lavage de cerveau, le christianisme n’est pas fait de religions étrangères. Comme en témoignent les chapelles pleines de poésie de Damas et d’innombrables autres, [le christianisme] fait partie de la vie du Moyen-Orient depuis un nombre incalculable de siècles ».

 

Source : Catholic Herald, 18 décembre

 

 

« [L’] Association nationale des Assyriens de Suède [Assyriska Riksförbundet i Sverige] dans la ville de Södertälje […] a été victime d’un incendie criminel [dans la nuit du] 16 décembre 2015, [perpétré] par des islamistes qui se revendique de l’État Islamique… »

 

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Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Quel trésor incomparable que la

paix !

Le Verbe de Dieu s’est incarné pour nous restituer ce trésor perdu depuis la faute originelle. Dès sa naissance, les anges chantent « Paix aux hommes ! » et avant de remonter au ciel, Jésus lui-même nous dit « je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » mais Il ajoute « je ne vous la donne point comme le monde la donne. » En effet, ne nous y trompons pas, la paix que nous propose le monde n’est pas la vraie paix ! L’Esprit Saint l’affirme, la paix est le partage exclusif des seuls enfants de Dieu.

St François de Sales disait que la paix résultait de trois accords parfaits : l’accord de notre âme avec Dieu, avec le prochain et avec nous-mêmes. Mais la condition de cette paix, c’est paradoxalement la guerre ! La guerre contre nous-mêmes. En effet, pour être en accord avec Dieu, il faut demeurer fidèle au précepte de sa Loi en triomphant du monde fourbe qui nous attire en toutes sortes de tentations et d’illusions. Pour conserver la paix avec son prochain, il faut lutter pour éviter de réagir aux contradictions ou aux contestations, il faut prendre sur soi pour supporter les vexations, les injustices… Enfin pour acquérir la paix avec soi-même, que de combats continus nous faut-il soutenir pour dominer nos passions ou triompher de nos mauvais penchants ! La paix est à ce prix de luttes incessantes !

A force de lutte quotidienne, tout chrétien finit par en recueillir délicieusement les fruits ! Les passions domptées, la nature dominée, il entre alors dans son repos, dans la tranquillité de l’ordre établi, dans cette paix intérieure qui fait dire à l’apôtre Paul « cette paix qui surpasse tout sentiment ».

Semons la paix, donnons la paix, soyons des Anges de paix ! Pacifions-nous, et autour de nous, pacifions les cœurs troublés, apaisons les révoltes, calmons les esprits agités, parfois une bonne parole suffit ! Ainsi avec les anges, nous pourrons chanter : « gloire à Dieu, paix aux hommes, grande joie sur la terre ! » et nous glorifierons notre Roi bien aimé qui s’est proclamé « prince de la Paix » ! »

Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903)

 

 

Lumière

Source :Monastère Sainte-Clotilde le 19 Décembre 2015

Lumière
  • Lumière, ma lumière, lumière inondant le monde,

  • lumière, baiser des yeux,

  • lumière douce au cœur!

  • Ah! Ami, la lumière danse au centre de ma vie;

  • Ami, la lumière pince les cordes de ma dévotion;

  • Les cieux s'ouvrent, le vent fait rage, un rire parcourt la terre.

  • Les papillons déploient leurs voiles sur l'océan de lumière.

  • Lys et jasmins jaillissent sur la crête des vagues lumineuses.

  • Ami, la lumière vole en éclats dorés sur les nuages

  • et sème des gemmes à foison.

  • Ami, la jubilation se répand de feuille en feuille

  • et le contentement est sans mesure.

  • Le fleuve céleste a submergé ses rives

  • et le flot de joie s'étend au loin.

Tagore

Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
La parole de Dieu
 
 
 
         Beaucoup se réjouiront de sa naissance         
 
Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 14
 
 
 
La méditation
 
 
Avec l’annonce à Zacharie, l’Évangile de Luc s’ouvre sur la promesse d’une naissance. Cet Évangile est ainsi placé sous le signe de la joie, don de Dieu au-delà de nos espérances. Selon Luc, cette joie survient quand ce que nous désirons profondément nous est donné. Zacharie a prié, supplié et finalement été entendu. Élisabeth, sa femme, va enfanter : un avenir nouveau s’ouvre devant eux. La surprenante nouveauté de Dieu enfante en nous la joie. Nous pouvons vivre alors en marche avant, libérés des ombres du passé. Jean signifie « Dieu fait grâce ». Ains i, le nom même de l’enfant atteste la fidélité d’un Dieu toujours favorable et bienveillant.
Mais il y a un plus ! La joie venue de Dieu est contagieuse. Ce qu’il donne à la personne élue est pour la joie de tous : « Beaucoup se réjouiront de sa naissance ! » Lorsque Dieu choisit quelqu’un, ce n’est jamais au détriment des autres, au contraire. Comme pour le levier d’Archimède, le chrétien doit être un point d’appui pour la grâce de Dieu afin que celle-ci soulève la multitude.
Cependant, il y a aussi un moins, car nous sommes lents à mettre notre confiance en Dieu. Nous croyons insuffisamment en sa capacité à réaliser ce qu’il promet. Comme Zacharie, nous voulons des preuves tangibles. Incapable envers Dieu d’une parole juste, Zacharie en devient muet. Les doutes peuvent nous empêcher d’accueillir la volonté divine qui veut nous ouvrir à la joie de vivre.
Passons du moins au plus pour permettre à la patience de Dieu d’accomplir envers nous sa promesse de paix et de joie !(Source:Avent dans la Ville)
Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
ANNONCE LITURGIQUE (19 décembre)
 
           Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son troisième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme :
 
O REJETON DE JESSE.
 
GRANDE ANTIENNE DU TROISEME NOM DIVIN
 
O  Rejeton de Jessé, étendard des peuples, devant lequel les rois garderont le silence, et que les nations invoqueront ; viens et ne tarde pas, viens nous libérer, ne tarde plus.
 
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Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 293, 1-2, pour la nativité de saint Jean Baptiste 

 

« Tu n'as pas cru à mes paroles »
(Lc 1,20)
« Heureuse celle qui a cru »
(Lc 1,45)

 

 

La mère de Jean Baptiste est une vieille femme stérile ; celle du Christ, une jeune fille dans tout l'éclat de sa jeunesse. Jean est le fruit de la stérilité ; le Christ, celui de la virginité...

L'un est annoncé par le message d'un ange ; à l'annonce de l'ange, l'autre est conçu.

Le père de Jean ne croit pas à la nouvelle de sa naissance, et il devient muet ; la mère du Christ croit en son fils et, par la foi, elle le conçoit dans son sein.

Le cœur de la Vierge accueille d'abord la foi, et alors, devenant mère, Marie reçoit un fruit dans ses entrailles. 

      Les paroles que Marie et Zacharie adressent à l'ange sont pourtant à peu près semblables.

Lorsque l'ange lui annonce la naissance de Jean, le prêtre répond :

« Comment vais-je savoir que cela arrivera ?

Moi je suis un vieil homme et ma femme aussi est âgée. »

À l'annonce de l'ange, Marie répond :

« Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? »

Oui, ce sont presque les mêmes paroles...

Pourtant le premier est repris, la seconde est éclairée.

À Zacharie, il est dit :

« Parce que tu n'as pas cru » ;

à Marie : 

« Voici la réponse que tu as réclamée. »

Encore une fois, ce sont pourtant presque les mêmes paroles de part et d'autre...

Mais celui qui entendait les paroles voyait aussi les cœurs ; à lui, rien n'est caché.

Le langage de chacun voilait ce qu'il pensait ; mais si cette pensée était cachée pour les hommes, elle ne l'était pas pour l'ange, ou plutôt elle ne l'était pas pour celui qui parlait par l'intermédiaire de l'ange.

 

 

Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

 

 

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

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Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

 

 

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

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NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Samedi 19 DÉCEMBRE 2015. LECTIONNAIRE DU "DIMANCHE AVANT NOËL" (Calendrier Liturgique Syro-Orthodoxe Malankar). ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:59
Father (now Saint) Gabriel (Urgebadze) was asked how to pray for enemies. The Elder replied: "First, begin to pray for those whom you love the most, for example, about your children. Then pray for other members of your family. Then for all of your relatives and neighbors that you have not had as enemies. Bless the city where you live, but not only Tbilisi [i.e. your own city] - bless all residents of Georgia [i.e. your own country]. And Georgia [or your own country] is not alone, it is surrounded by other countries - ask God that the people do not feud. Now, when you have prayed for everyone and only the enemy remains - then do not forsake him. Ask God to fill his heart with goodness, and understanding - wisdom. That's how you will be able to pray for your enemies."

Father (now Saint) Gabriel (Urgebadze) was asked how to pray for enemies. The Elder replied: "First, begin to pray for those whom you love the most, for example, about your children. Then pray for other members of your family. Then for all of your relatives and neighbors that you have not had as enemies. Bless the city where you live, but not only Tbilisi [i.e. your own city] - bless all residents of Georgia [i.e. your own country]. And Georgia [or your own country] is not alone, it is surrounded by other countries - ask God that the people do not feud. Now, when you have prayed for everyone and only the enemy remains - then do not forsake him. Ask God to fill his heart with goodness, and understanding - wisdom. That's how you will be able to pray for your enemies."

Livre d'Isaïe 11,1-5.

Parole du Seigneur Dieu : Un rameau sortira de l'arbre de Jessé, un rejeton jaillira de ses racines.
Sur lui reposera l'Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur.
Il mettra ses délices dans la crainte du Seigneur. Il ne jugera point sur ce qui paraîtra à ses yeux, et il ne prononcera point sur ce qui frappera ses oreilles.
Il jugera les petits avec justice, et prononcera selon le droit pour les humbles de la terre. Il frappera la terre de la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
La justice ceindra ses flancs, et la fidélité sera la ceinture de ses reins.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-47.

En ce temps-là, Marie se leva et alla en hâte vers la montagne, dans une ville de Juda.
Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth.
Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit,
et elle s'écria à haute voix, disant : " Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni.
Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ?
Car votre voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein.
Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur ! "
Et Marie dit : Mon âme glorifie le Seigneur,
et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur.

Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient

 

Seigneur notre Dieu,

 

Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et

accomplir l’économie du salut.

 

C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous

avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique.


C’est en Orient qu’il a grandit, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses

apôtres et Ses disciples.

 


C’est en Orient qu'Il  a transmis Votre volonté et Vos

enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en

Orient qu'Il s'est livré.

 

C’est en Orient qu'Il a choisit de souffrir, de mourir et de

ressusciter.

C’est de l’Orient qu'il monta pour sièger à Votre droite.

 

Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants

en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans

l’espérance de Vos Saints Apôtres.

 

Amîn.

 

Par l’Acte de Charité, nous déclarons aimer Dieu plus que tout et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu.   « Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous. »

Par l’Acte de Charité, nous déclarons aimer Dieu plus que tout et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu. « Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous. »

 

Mémoire des saints célébrés aujourd'hui en France:

FLAVIT, ermite en Champagne († 630)

RUF et ZOZIME, martyrs à Philippes († 107)

GATIEN, 1er évêque de Tours († Ier s.)

AUXENCE, évêque de Mopsueste († 321)

Mémoire de JUDAS MACCABÉE

 

 

Les Sept Grandes Antiennes
Révélation des noms divins du Christ
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (18 décembre)
 
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie.
Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son deuxième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme :
 
O ADONAÏ.
 
LECTURE
(Exode 3, 1-15)
              Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, prêtres de Madian ; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.
L'ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point.
Le Seigneur vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et Il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.
Le Seigneur dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et J'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car Je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à Moi, et J'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, Je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël.
Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël ?
Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c'est Moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.
Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous.
Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
Dieu dit à Moïse : Je suis Celui qui suis. Et Il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « Je suis » m'a envoyé vers vous.
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
 
GRANDE ANTIENNE DU DEUXIEME NOM DIVIN
 
              O Adonaï, chef de la maison d’Israël, Toi qui apparu à Moïse dans la flamme du Buisson ardent et qui lui as donné la Loi sur le mont Sinaï, viens et ne tardes pas, viens nous racheter en étendant ton bras.
 

 

Ô Adonaï, qui pourra scruter Vos voies ? Qui pourra dire par quels sentiers Vous êtes entré dans le sein de la Vierge dont Vous deviez naître, et ceux par lesquels Vous remonterâtes au ciel ?

Seul Vous connaissez toutes choses, Vous dont le Nom demeure au-dessus des bornes de l’univers : donnez-nous de toujours concevoir et dire à Votre sujet des paroles exemptes d’erreur. Vous  qui descendez des sommets de Votre majesté pour secourir ce qu’il y a de plus humble, rendez-nous dignes de Vos bienfaits.

Par Votre miséricorde, ô notre Dieu, qui êtes béni et qui vvez, règnez et triomphez avec le Père et l’Esprit Saint aux siècles des siècles.

Amîn.

***

Chers amis. Aloho m'barekh. 

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas se joint à la Communauté Chaldéenne Catholique pour pleurer ce serviteur de l'Eglise que fut sans conteste Mgr Petrus YOUSIF. 

 

"Le père Petrus Youssif, vicaire patriarcal et prêtre chaldéen de la paroisse Notre Dame de Chaldée à Paris, est décédé hier soir. 

 

Paix à son âme pour celui qui a beaucoup oeuvré pour la communauté assyro-chaldéenne en France."

 

(Mgr Petrus YOUSIF / Karmeles-Mossoul (Irak) 1936 - 2015 Paris (France))

 

Nos prières accompagnent les fils et filles de l'Eglise Chaldéenne, l'âme du regretté Prélat afin que la Mère de Miséricorde; accompagnée des Saints Pères et Docteurs de notre vivifiante Tradition Syriaque et des Saints Anges;l'introduise dans l'intimité du Christ Ressuscité. 

 

Je recommande à vos prières fraternelles l'un de nos Sous-diacre Camerounais de Yaoundé: Dieudonné TONA qui vient de "naître au Ciel". 

 

Votre respectueusement dévoué en Christ.Christ. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

 

+Mor Philipose-Mariam,métropolite.

 

+++

(…) La Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.(…). ( Ivan Dias)

+++

"Un grand merci pour vos prière et votre proximité ! C'est un grand réconfort de se savoir en union avec nos frères orthodoxes, nous avons les mêmes origines (orientales). Merci beaucoup ! Que le Seigneur vous bénisse ainsi que vos fidèles. En union de prière." (Paroisse Chaldéenne St Thomas)

+++

 

 

 

COMMUNIQUE DE LA PAROISSE

Assyro-Chaldéenne

ST THOMAS

 

(SARCELLE):

 

 

 

Chers amis et fidèles,

 

Demain soir, vendredi 18 décembre, de 19h à 22h à l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles, aura lieu une veillée de prière pour feu Mgr Petrus YOUSIF.

Vous pourrez venir vous recueillir sur son corps et lui adresser un dernier au revoir. 

(La veillée pénitentielle est donc annulée pour laisser place à cette veillée de prière).

Samedi 19 décembre, de 15h à 17h à Saint Thomas Apôtre, vous pourrez venir présenter vos condoléances au clergé de l'Eglise chaldéenne en Ile-de-France.

L'enterrement aura lieu lundi 21 décembre en l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer).

Merci pour toutes vos prières.

NB : vous pouvez partager ce message afin de donner l'information à tout le monde. Merci.

Adresse: Saint Thomas Apôtre

7-11, Rue du Champs Gallois - 95200 Sarcelles - Tél. : 01 39 33 31 64

 

 Noter:

Lundi 21  funérailles de Mgr Petrus YOUSIF à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer)

 

 

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter.  Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud.  Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau.  En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés.  Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)
Nous ne pouvons nous pardonner ou pardonner aux autres que si nous avons la conviction profonde que tous les êtres humains font partie d'une humanité commune, ce qui implique qu'aucun individu, aucun groupe n'est supérieur à un autre. (Jean Vanier)

Nous ne pouvons nous pardonner ou pardonner aux autres que si nous avons la conviction profonde que tous les êtres humains font partie d'une humanité commune, ce qui implique qu'aucun individu, aucun groupe n'est supérieur à un autre. (Jean Vanier)

Ce 18 décembre, certaines Eglises Locales célèbrent la  

 

Fête de

 

l'Expectation de

 

l'enfantement de la Vierge

 

Marie (654) établie au Concile de Tolède en 656

Cette fête, qui se célèbre aujourd'hui non seulement dans toute l'Espagne, mais dans de nombreuses églises , doit son origine aux évêques du dixième Concile de Tolède, en 656.

Ces prélats ayant trouvé quelque inconvénient à l'antique usage de célébrer la fête de l'Annonciation de la Sainte Vierge au vingt-cinq mars, attendu que cette solennité joyeuse se rencontre assez souvent au temps où l'Eglise est préoccupée des douleurs de la Passion (…), ils décrétèrent que désormais on célébrerait dans l'Eglise d'Espagne, huit jours avant Noël, une fête solennelle avec octave, en mémoire de l'Annonciation, et pour servir de préparation à la grande solennité de la Nativité.

Dans la suite, l'Eglise d'Espagne sentit le besoin de revenir à la pratique de l'Eglise romaine, et de toutes celles du monde entier, qui solennisent le vingt-cinq mars comme le jour à jamais sacré de l'Annonciation de la Sainte Vierge et de l'Incarnation du Fils de Dieu ; mais telle avait été durant plusieurs siècles la dévotion des peuples pour la fête du dix-huit décembre, qu'on jugea nécessaire d'en retenir un vestige (…). Une nouvelle fête fut donc créée sous le titre de l’Expectation de l’Enfantement de la Sainte Vierge.

Le père Gabriel Urgebadze, récemment canonisé dans l'Eglise Byzantine Orthodoxe, se vit demander comment prier pour les ennemis. Le staretz répondit : "D'abord, commencez par prier pour ceux que vous aimez le plus, par exemple pour vos enfants. Ensuite priez pour les autres membres de votre famille. Ensuite pour tous ceux d'entre vos proches et vos voisins que vous n'avez pas eu comme ennemis. Bénissez la ville dans laquelle vous vivez, mais pas seulement elle, bénissez tous les habitants du pays. Et votre pays n'est pas le seul, il est entouré d'autres pays - demandez à Dieu que les gens ne se querellent pas. Alors, lorsque vous aurez prié pour tout le monde, et que seul reste l'ennemi - ne l'abandonnez pas. Demandez à Dieu de remplir son coeur de bonté et de compréhension et de sagesse. Voilà comment vous saurez prier pour vos ennemis. Saint Gabriel

Le père Gabriel Urgebadze, récemment canonisé dans l'Eglise Byzantine Orthodoxe, se vit demander comment prier pour les ennemis. Le staretz répondit : "D'abord, commencez par prier pour ceux que vous aimez le plus, par exemple pour vos enfants. Ensuite priez pour les autres membres de votre famille. Ensuite pour tous ceux d'entre vos proches et vos voisins que vous n'avez pas eu comme ennemis. Bénissez la ville dans laquelle vous vivez, mais pas seulement elle, bénissez tous les habitants du pays. Et votre pays n'est pas le seul, il est entouré d'autres pays - demandez à Dieu que les gens ne se querellent pas. Alors, lorsque vous aurez prié pour tout le monde, et que seul reste l'ennemi - ne l'abandonnez pas. Demandez à Dieu de remplir son coeur de bonté et de compréhension et de sagesse. Voilà comment vous saurez prier pour vos ennemis. Saint Gabriel

Saint Gatien , qui êtes-vous ?

Le choeur, la verrière et les élévations. Gothique rayonnant
Premier évêque de Tours 
(IIIe siècle)


 

Gatien, premier évêque de Tours, fut envoyé dans les Gaules par le Pape saint Fabien, en 250, avec six autres évêques. A son arrivée, le pays de Touraine était plongé dans le paganisme et l'on ne voyait partout que les images des faux dieux. Gatien commença par montrer à ces païens l'absurdité de leur culte et l'impuissance de leurs idoles, puis il en vint à leur découvrir les mystères de la puissance et de la bonté de Dieu et révéla à leurs yeux étonnés l'incomparable figure du Sauveur et celle de sa sainte Mère.

 

Les conquêtes furent nombreuses ; mais le démon ne laissa pas détruire son règne sans résistance ; les miracles de Gatien ne suffirent pas à lui faire pardonner ses succès, et plus d'une fois les païens endurcis jurèrent sa mort. Traqué, l'apôtre se cachait en des grottes profondes et y célébrait les saints mystères : une de ses retraites est devenue plus tard la célèbre abbaye de Marmoutier. Gatien, songeant à l'avenir, forma une école où de jeunes clercs apprenaient, avec les leçons de la science, celles de la vertu ; il les initiait au sacerdoce et en faisait ses auxiliaires ; il les envoyait même au loin porter les lumières de l'Évangile. Huit églises furent élevées sur la terre de Tournai.

 

Les travaux apostoliques de Gatien ne l'empêchaient pas de se livrer à de grandes austérités ; il épuisait son corps par les jeûnes et par les veilles, et se préparait par le martyre quotidien et volontaire à la couronne de gloire. Comme tous les vrais disciples du Christ, il aimait éperdument les pauvres, et sa charité se plaisait à soulager leurs misères.

 

Il fit bâtir un hôpital pour les malheureux. C'est dans cet asile que le Sauveur réservait à son disciple une grâce extraordinaire. Il y avait cinquante ans que Gatien arrosait de ses sueurs le pays qu'il avait gagné à Dieu. Un jour, accablé de fatigue, il s'était retiré dans l'hôpital des pauvres et y prenait un peu de repos, quand Notre-Seigneur lui apparut et lui dit : « Ne crains rien, ta couronne est prête et les saints attendent ton arrivée au Ciel. » Et le Sauveur administra lui-même à son disciple la Sainte Communion en viatique.

La façade de Saint-Gatien

L'Église de Tours a de tout temps voué un culte enthousiaste à son premier prédicateur. La magnifique cathédrale est sous son vocable.

La parole de Dieu
 
 
 
         Voici que l’ange du Seigneur 
         lui apparut en songe.         
 
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 1, verset 20
 
 
 
La méditation
 
 
Dans la Bible, quand Dieu délivre un message à quelqu’un d’anxieux, il lui parle habituellement durant son sommeil, lorsque son esprit est le plus disponible. L’ange rencontre Marie quand sa conscience est éveillée. Ils engagent même une conversation. Tandis que l’ange rejoint Joseph la nuit, au moyen d’un songe, car le pauvre est tellement troublé par ce qui arrive, qu’il lui est peut-être difficile d’entendre cette parole en plein jour, en pleine conscience.
Car la nuit de Joseph est nuit noire. Impensable pour lui d’aller contre la loi de Dieu, en reconnaissant un enfant qui ne vient pas de lui. Impossible pour lui de répudier Marie, ne doutant pas une seconde de sa limpidité. Bref, le grand dilemme. Écoutant ce qu’il entend dans le songe, Joseph renonce à son premier projet de répudier Marie en secret. Il devient juste, non plus selon la loi de Dieu, mais selon le plan de Dieu. Dans sa nuit, il devient vraiment sage. Il s’ajuste à ce qu’il entend. À aucun moment, on ne l’entend parler, mais aussitôt après chacun des quatre songes, il agit immédiatement et efficacement. Sans l’ombre d’un doute, il fait ce qu’il entend dans la nuit.
Joseph nous apprend le sens d’un mot oublié, pas très tendance : le mot « devoir ». Le devoir, écrit Mgr Rouet, c’est là où les autres nous attendent. Même si je ne comprends pas le sens, même si je ne ressens pas grand-chose, j’y vais quand même, car une petite voix intérieure m’y invite. La foi, dit-il encore, commence par les pieds, car il faut y aller.(Source:Avent dans la Ville)
Vierge toute-digne de nos chants, * Moïse vit ton mystère de ses yeux de voyant: * c'est le buisson qui brûlait sans être consumé, * car le feu de la divinité n'a pas brûlé ton chaste sein. * Aussi nous te prions, * toi la Mère de notre Dieu, * d'accorder au monde la paix.

Vierge toute-digne de nos chants, * Moïse vit ton mystère de ses yeux de voyant: * c'est le buisson qui brûlait sans être consumé, * car le feu de la divinité n'a pas brûlé ton chaste sein. * Aussi nous te prions, * toi la Mère de notre Dieu, * d'accorder au monde la paix.

Avons-nous "bon caractère" (3) ?

(Suite et fin de la méditation des mercredi 16 & jeudi 17 décembre)

« 3° Il s'applique à faire le bonheur des autres. - Car le bon caractère est prévenant, ingénieux, généreux. D'abord il s'interdit de mal penser des gens ; et cette bienveillance qu'il entretient au fond du cœur répand sur son visage tant de sympathie, dans son regard tant de franchise, sur ses lèvres un si bon sourire, qu'il porte la joie dans les milieux qu'il fréquente. Il a toutes les divinations du bon cœur ; c'est pourquoi il dit à propos les paroles qui font plaisir et dilatent l'âme ; il ne flatte pas, et cependant il contente ; il fait visite au moment opportun ; il écrit dans des termes qui touchent ; il connaît les heures pénibles pour s'y associer ; il soupçonne les nécessités humiliantes, et il y pourvoit avec discrétion. On peut lui demander des services ; il se donne sans discuter ; il ne connaît point ces premiers mouvements d'une âme qui ne se donne que par force ; la spontanéité de son dévouement en centuple le prix. Il ne calcule ni ce qu'il sacrifie, ni ce qui pourra lui en revenir ; il est joyeux et désintéressé dans ses dons...



Mon Dieu, que je suis loin de ce caractère idéal ! Tous ces traits de lumière me confondent. Je comprends que vous ne vouliez que des chrétiens formés sur ce modèle. Que faut-il donc penser de tant d'âmes dévotes, qui aiment à ce qu'on nimbe leur front de l'auréole de la sainteté, parce qu'elles vont à la messe, parce qu'elles communient, parce qu'elles font des retraites annuelles, parce qu'elles sont affiliées à toutes les confréries, parce qu'elles sont revêtues de toutes les médailles et de tous les scapulaires, - et qui ne travaillent nullement à la réforme de leur caractère, qui se froissent de la moindre égratignure, qui font le tourment de tous ceux qui les approchent, qui n'imposeraient jamais un sacrifice à leur farouche égoïsme pour être utiles ou agréables au prochain ? Il y a chez elles un vernis de religion ; mais, la vertu n'y étant pas, la vraie religion en est absente. Que je comprenne donc, ô mon Dieu, que c'est la vertu qui vous honore et qui nous sauve, et faites, Seigneur, que désormais, en formant mon caractère sur le modèle que vous m'avez donné, je fasse marcher la pratique des vertus de pair avec les exercices de la piété. »



J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

 
Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Inès Pélissié du Rausas, mariée et mère de cinq enfants, est docteur en Philosophie et enseigne à l’université de La Sorbonne. Elle vient de publier 

Dis, Maman, d’où

viennent les bébés ?

La première éducation affective et sexuelle (Saint-Paul, 14,90 euros). Dans cet ouvrage, elle souhaite « mettre en musique » la théologie du corps de saint Jean Paul II en proposant un guide pédagogique à l’adresse des parents des enfants âgés de 3 à 8 ans. 

Aleteia : Dans nos sociétés modernes hypersexualisées, les parents sont-ils contraints d’aborder la sexualité avec les enfants de plus en plus tôt ?
Inès Pélissié du Rausas : C’est une « contrainte » par amour des enfants. Derrière les questions sur la vie et les bébés se cache cette interrogation de leur cœur : « Et moi, d’où je viens ? ». Qui mieux que nous pourrait leur dire le lien qui unit sexualité, amour et vie, tout en leur racontant leur histoire à eux ? Parler de sexualité, c’est parler d’amour, de don, de relation. C’est parler au cœur de l’enfant, et c’est très heureux. Ce n’est pas d’ordre « technique ».

Quels sont les principes de base que les parents doivent avoir en tête pour bien aborder ce sujet avec les jeunes enfants ?
C’est leur mission propre de révéler l’amour aux enfants nés de leur amour. Parler tôt vaut toujours mieux que tard, et tard que jamais. Situer la relation sexuelle entre des personnes humaines (pas des animaux), parler avec des mots poétiques. Relier la sexualité humaine à l’amour et à la vie. Sexués (« séparés ») pour aimer et engendrer. La différence sexuelle est inscrite dans mon corps ; fier de ma masculinité ou féminité. La différence n’empêche pas l’égalité dans la même humanité. J’apprends le respect de l’autre.

Aborder tôt le sujet de la sexualité avec les enfants leur permet-il de mieux déceler et se protéger des abus ?
« Un enfant averti en vaut deux. » Mais une éducation affective et sexuelle mal faite peut constituer une forme d’abus, et blesser le cœur de l’enfant. La meilleure prévention : une éducation affective et sexuelle précoce, bien faite, séparément de la prévention et avant elle. L’enfant apprend à rejeter les contenus douteux : il en voit le mensonge. En cas d’atteinte sexuelle (images, conversations, attouchements), écouter et apaiser l’enfant d’abord ; si nous n’avons pas parlé, séparer totalement la découverte de l’amour des contenus glauques.

Vous parlez d’amour dans votre ouvrage et de « réhumanisation de la sexualité », en quoi est-ce si urgent ?
La sexualité est déshumanisée quand elle est réduite à la reproduction animale, présentée comme le défoulement de « l’instinct », dégradée par le langage pornographique en une sexualité brutale et fausse ( pornè = prostituée). L’enfant attend un langage de vérité. Il l’exprime quand il dit : « L’amour, c’est crade ». Ce qu’il a vu ou entendu est « crade », cela atteint son cœur ? Mais ce n’est pas l’amour. À nous d’expliquer les aspects physiques de la sexualité humaine et de l’amour entre les personnes.

Comment aborder la question de l’homoparentalité avec ses enfants ? 
C’est toujours beau pour un enfant de recevoir l’amour gratuit et désintéressé d’adultes généreux. Mais recevoir l’amour d’un père et d’une mère, c’est encore mieux. C’est déjà la sécurité d’une filiation. L’amour paternel et l’amour maternel aident à la construction psychique de l’enfant, l’un donne l’estime de soi, l’autre la confiance en soi. À son identification au parent de son sexe, sous le regard positif du parent de l’autre sexe. Les recevoir permet de connaître les deux modes de l’amour, et de se projeter, c’est plus riche.

Pour ceux qui voudraient aller plus loin, quels sont les principaux auteurs et penseurs qui vont ont inspirée ?
[....

Propos recueillis par Mathilde Rambaud dans ALETEIA

 

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© DR

Dis, Maman, d’où viennent les bébés ? La première éducation sexuelle et affective d’Inès Pélissié du Rausas. Saint-Paul éditions religieuses, novembre 2015, 14,90 euros.

Rue Belliard (XVIIIe), ce mardi 15

 

décembre. Quelque 400 personnes vivent désormais sur les

voies de la petite ceinture. (Source: Le Parisien)

 

Des cabanes de bric et de broc, surmontées de cheminées fumantes, à perte de vue. Installé depuis quelques mois sur les voies désaffectées de la petite ceinture, entre les portes des Poissonniers et de Clignancourt (XVIIIe), le campement Rom, d’abord constitué de quelques barques, a pris une ampleur considérable. Il serait aujourd’hui peuplé par quelque 400 personnes, essentiellement d’origine roumaine. Parmi les riverains de la rue Belliard, l’inquiétude domine, au point de multiplier les courriers à la préfecture de police., avec en point d’orgue, la crainte de voir s’embraser ce « village » de bois, de tissu et de carton, au péril de ses habitants et du voisinage. Egalement pointées, les multiples nuisances causées par cette installation précaire : « Nous vivons un véritable calvaire, avance même une riveraine. Les trottoirs sont désormais jonchés de détritus et nous sommes exposés à la fumée des feux de camp. Feux d’autant plus dangereux qu’ils sont allumés à quelques mètres des réserves de carburants du dépôt de la RATP. Telle est la vie de notre quartier, et nous ne recevons que des réponses évasives des autorités, évoquant des décisions de justice qui devraient entrer en vigueur. Tout le monde se renvoie la balle, et la situation demeure ». Mois après mois, au gré des démantèlements des campements de petite couronne, particulièrement ceux de Seine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), celui de la petite ceinture s’étoffe, jusqu’à devenir tentaculaire. « Malgré l’aide de différentes associations, cela va forcément devenir ingérable », s’alarme un riverain de la rue des Poissonniers. Menacés d’expulsion à plusieurs reprises, les habitants du camp son à nouveau sous le coup d’une menace d’évacuation. « Des recours ont été déposés et nous négocions avec les autorités », souligne Me Julie Launois, l’avocate des familles roms. Mais, au-dessus des voies ferrées, l’exaspération est à son comble. « Nous nous efforçons de ne plus appeler la police qui est mobilisée sur d’autres fronts plus urgents, souligne un autre habitant du quartier, mais actuellement, nous ne pouvons même plus dormir à cause de la construction nocturne de nouvelles baraques… »

 

 

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NOTRE SOCIÉTÉUn peu plus d'un mois après les attentats de Paris qui ont fait 130 victimes et à une semaine de Noël, le gouvernement se préoccupe de la sécurité dans les églises. Selon Europe 1, les préfets ont reçu des consignes du ministère de l'Intérieur pour y renforcer la vigilance.

 

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a adressé mercredi un télégramme de trois pages aux préfets et directeurs de la police et de la gendarmerie pour accroître la vigilance auprès des églises, à quelques jours de Noël,révèle Europe 1.


La radio a pu consulter le document, qui parle de "terroristes désormais aguerris" et de "l'exceptionnelle force symbolique" que constituerait une attaque pendant les messes de Noël. Le ministre rappelle donc les consignes passées en avril dernier au moment de l'attentat déjoué ciblant une église de Villejuif. Le ministre conseille de se rapprocher des responsables des paroisses pour connaître le programme des offices et les aider à repérer dans leurs assemblées ou aux abords des lieux de culte des comportements inhabituels.


La note envoyée par le ministère suggère aussi aux responsables des paroisses de faire ouvrir les sacs et manteaux à l'entrée, comme cela est déjà le cas dans les magasins. Le soir du 24 et le 25 décembre des milliers d'offices se tiendront partout en France. Rien qu'à Paris, 500 messes seront célébrées.(Source LCI)

 
VOUS AIMEREZ AUSSI

 

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ELEMENTS POUR VOTRE PROPRE REFLEXION:
Islam : selon le père Boulad, l’Occident est au bord de la guerre civile (Source : "Salon Beige")

Syro-Italien d’origine, Égypto-Libanais de nationalité, de rite grec-melkite (byzantin) et français de culture, le père Henri Boulad, 84 ans, est l'ancien provincial des jésuites du Proche- Orient, directeur du Centre culturel jésuite d’Alexandrie et de Caritas Égypte. Il déclare à Frédéric Pons dans Valeurs Actuelles à paraître demain :

Images-2"[...] Quelle leçon tirez-vous de l’attitude des Français après les attentats du 13 novembre à Paris ?

Sans être méchant et avec le plus grand respect pour les très nombreuses victimes, je dirais que c’était tout à fait prévisible. C’était une question de temps. Cela fait trente ans que je mets en garde les Français contre la pénétration sournoise de l’islamisme en France, contre le projet d’invasion systématique de l’Europe. Ils n’ont rien voulu entendre et j’ai été traité d’islamophobe. Il faut prendre conscience que nous assistons au début d’une phase de djihadisme qui risque de s’amplifier. À présent, la réalité frappe les Français de plein fouet. Peut-être cela les réveillera-t-il ? Avec le discours politique et médiatique de déni radical qui reprend de plus belle, on est en droit d’en douter...

En disant cela, considérez-vous les Français dans leur ensemble ou faites-vous une différence entre le peuple et les élites, notamment les dirigeants politiques ?

Oui, bien sûr, je fais une différence. Mais je dirais aussi qu’un peuple a les dirigeants qu’il mérite. Quand on vit systématiquement dans le déni et qu’on refuse de voir certaines réalités qui crèvent les yeux, on ne peut pas se plaindre des conséquences. La France est devenue molle. Elle se laisse trop facilement manipuler par la plupart des médias, qui diffusent de la désinformation, voire font de la propagande, à longueur d’année. Je pense que les médias occidentaux sont grassement payés ou aux ordres, tout comme les politiques. Ce qui compte, c’est finalement l’argent.

Que voulez-vous dire exactement ?

Il est contradictoire et hautement dangereux de nouer des accords économiques, commerciaux et militaires juteux avec des pays comme l’Arabie Saoudite et le Qatar et, en même temps, d’adopter une certaine dhimmitude (soumission) vis-à-vis d’eux, alors que l’on sait qu’ils sont à la source de ce fondamentalisme inquiétant qui prospère en France. Le déni de réalité ne fera que laisser empirer ce mal. L’islamisme procède d’une certaine lecture de l’islam “importé” de ces pays. C’est une forme d’allégeance, celle des obligés... ou le syndrome de Stockholm ? [...]

Mais l’Occident peut-il parler librement de l’islam ?

Non, hélas, je ne le crois pas. Le “politiquement correct” d’aujourd’hui muselle ceux qui voient clair et qui voudraient parler. Sous prétexte de tolérance et d’ouverture, l’Occident — tout comme l’Église d’ailleurs — est tombé dans le piège — j’allais dire dans “la mode” — de l’idéologie de la gauche libérale et aussi d’une certaine droite, celle qui a favorisé par le passé l’UOIF, c’est-à-dire les Frères musulmans. Le piège est dans cette naïveté et cet angélisme de croire qu’on peut réussir un “islam à la française” avec cette organisation des Frères musulmans, lorsqu’on sait que l’idéologie de cette confrérie est fondamentalement nihiliste, profondément conquérante et d’un prosélytisme sournois et rampant : le cas de figure de l’Égypte en est le meilleur exemple. Nous ne sommes plus vraiment libres de parler. On ne cherche plus la vérité, mais on cherche plutôt à plaire, à contenter tout le monde au nom de la paix sociale. Sous ce calme de surface apparent, soyez sûr que le cancer progresse.

Pourquoi est-il aussi difficile de parler librement ?

Parce que, dès qu’on tient un certain discours, on est immédiatement classé, étiqueté, de façon péjorative. Les Français sont pourtant réputés pour leur sens critique, mais ils semblent, dans ce cas, avoir perdu tout discernement. La plupart des gens sont prisonniers de l’opinion, de l’idéologie. Quand donc aurons-nous le courage de nous exprimer en toute liberté ? Jésus nous a pourtant dit : « La vérité vous rendra libres. » Le problème des musulmans et des partisans du dialogue interreligieux est leur refus de reconnaître que l’islam est confronté à un vrai et vaste problème. Sans une réforme radicale de l’islam, nous allons vers une confrontation, pour ne pas dire une déflagration. Je pense même que c’est imminent et que l’Occident est au bord de la guerre civile. On ne peut indéfiniment — ni impunément — tricher avec la vérité. De plus, Nostra aetate n’a jamais demandé de dialoguer “avec l’islam”, mais de créer des relations avec les musulmans : il n’y a en effet pas de convergence possible entre les doctrines, mais des liens constructifs souhaitables entre des personnes. [...]

Pourquoi les responsables musulmans ont-ils tant de mal à parler, avec franchise, de tout cela et des dérives de certains de leurs coreligionnaires ?

Parce que, précisément, l’islam a opté, il y a déjà dix siècles, pour la ligne dure. Parce qu’il est très difficile aux musulmans — pour ne pas dire impossible — de faire marche arrière, quelle que soit la bonne volonté qui les anime. Les points de blocage sont nombreux. Par exemple, renoncer au projet de califat mondial, qui est préconisé non seulement par les islamistes, notamment les Frères musulmans (l’UOIF en France), mais aussi par l’islam tout court. Autre blocage : ouvrir l’islam à la pensée critique. C’est impossible pour les musulmans : cela leur est interdit, depuis dix siècles, par la décision de “fermer la porte de l’ijtihad” (“renouveau”, “effort intellectuel” afin de moderniser la lecture du Coran). [...]

Pensez-vous l’islam compatible avec la démocratie, avec la laïcité ?

Non. Les islamistes utilisent la démocratie pour la tuer. Pour eux, les lois d’Allah (la charia) sont supérieures à celles des humains. Pour la majorité des musulmans, le Coran n’est pas discutable : il émane d’Allah et il est au ciel auprès du Trône, posé sur la Table gardée, depuis le début de la Création. La ségrégation envers les infidèles et les femmes est inscrite dans les versets coraniques et les hadiths, ce qui nous permet d’affirmer que ce n’est pas demain que la démocratie, la liberté de conscience et de religion seront des sujets d’actualité dans le monde arabo-islamique, ni même en France. L’islam régente tous les aspects de la vie de l’individu du berceau à sa tombe. Il n’est pas libre de penser ou de décider par lui-même en dehors de la charia et s’il le fait, il se met en dehors de l’oumma (la communauté-nation islamique). Il sait aussi ce qui l’attend : l’enfer sur terre et dans l’au-delà. On est loin des droits de l’homme, du libre arbitre augustinien, de la laïcité et de la démocratie. [...]"

"Le manque d'amour est la plus grande pauvreté"
(Bse Mère Teresa)
 
 
 
 
 
 
Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

« Voici le livre de la genèse de Jésus Christ »

Il n'y a qu'un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses.

Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain... Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n'a scruté son origine...

Cependant, selon son amour, il est connu de tous temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n'est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s'est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c'est-à-dire l'homme à Dieu.

Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de cette même Parole le don de la prophétie, ont prêché à l'avance sa venue selon la chair, par laquelle la communion de Dieu et de l'homme a été réalisée selon le bon plaisir du Père.

Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu'il vivrait et converserait avec eux sur la terre (Ba 3,38), et qu'il se rendrait présent à l'ouvrage qu'il avait modelé, pour le sauver...

Les prophètes annonçaient donc d'avance que Dieu serait vu des hommes, conformément à ce que dit aussi le Seigneur :

-« Bienheureux les cœurs purs, parce qu'ils verront Dieu »

(Mt 5,8).

Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut voir Dieu et vivre »

(Ex 33,20), car le Père est insaisissable. Mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu'à accorder à ceux qui l'aiment le privilège de voir Dieu...car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu »

(Lc 18,27).

[Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, IV, 20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635)]

Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24.

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 
Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » 
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, 

Vendredi 18 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

De notre Liturgie Syro-Orthodoxe 

 

       J'ai vu Sion en joie et la Sainte Église en pleurs. Je me suis assis en gémissant.

Qu'est-il donc arrivé au monde ?

Si la mort subsiste dans le monde, pourquoi Adam a-t-il été créé ?

Et si le Malin ceint la couronne de la royauté, pourquoi les justes sont-ils mis à mort ?

Alors Isaïe m'a appelé et m'a dit :

« Viens donc, ô homme, et je te dirai : Voici qu'une vierge concevra et elle enfantera un fils.

Son nom sera Emmanuel. Par son sang purificateur, il rachètera le monde. »

       Son amour a poussé le Fils de Dieu à descendre sur terre. Dans son amour, il s'est fait homme pour l'homme.

Avec amour, la Vierge bienheureuse a reçu le salut bienveillant de l'Ange qui l'annonçait.

Avec amour et miséricorde, le Créateur pétrit Adam. Avec amour, il s'est joint lui-même à la famille d'Adam pour lui rendre la gloire qu'Adam avait perdue au paradis.

L'être qui est au-dessus de tout s'est abaissé par amour, pour élever les humbles jusqu'au degré de Dieu et pour leur ouvrir les trésors de sa sagesse, afin qu'ils s'enrichissent de ses biens et administrent ses trésors ; qu'ils se réjouissent sans souffrance et règnent sans crainte.

       Le message que porta l'archange Gabriel a semé la paix dans la création et la tranquillité au ciel et sur la terre quand il annonça à la bienheureuse :

« Le Seigneur est avec toi, et il naîtra de toi, le maître de toutes les créatures et le rédempteur des enfants d'Adam. »

Béni soit celui qui a daigné descendre dans le sein de la Vierge pour racheter les mortels.

Entre le ciel et la terre qui étaient dans la joie, une vierge et un ange ont fait la paix : Gabriel a reçu un message de son maître et il est venu saluer Marie en disant :

« Paix à toi, ô bienheureuse Marie, car ton fils a ouvert une porte entre le Père et le monde, et par lui Adam sera racheté. »

       Du Père jusqu'à Marie :

Dieu le Verbe ; de Marie à nous : Dieu incarné. Quand il entra chez elle, il était le Verbe, et quand il en sortit il était Dieu incarné.

Il a pris de nous et il nous a donné du sien et il nous a unis à lui. Elle chante sa gloire jour et nuit, l'Église qui l'a reçu.

       Toutes les générations qui ont pressenti ce héros si précieux nous envient notre bonheur.

Car elles espéraient le voir ce trésor qu'elles ont seulement palpé comme en rêve.

Et ce rêve pour nous, de nos jours, s'est réalisé.

Il était passé comme un trésor fermé sur les siècles et les avait étonnés. « Quand s'ouvrira pour nous ce trésor ? », soupiraient les justes, les Prophètes et les rois et tous les saints qui l'avaient pressenti.

Et aujourd'hui, ont été accomplies les paroles des Prophètes qui s'exprimaient en figures :

« Fils, Enfant, Splendeur, Soleil Levant, Sceptre, Souche », selon ce qui est écrit ; « Étoile et Principe », comme il a été annoncé ; et voici qu'elles sont réalisées ces figures, dans l'enfant né de la Vierge.

Bienheureuse Mère qui as été jugée digne de servir de mère au Fils du Très-Haut et qui as enfanté dans la virginité l'Ancien qui avait donné naissance à Adam et à Eve.

Il est issu de toi le doux fruit plein de vie et par lui les exilés sont rentrés au paradis.

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 02:06
Il ne devrait pas se passer une heure sans que nous ne prenions du temps pour examiner notre cœur, car l'heure du jugement pour survenir à tout instant, et nous devons être prêts à rendre compte de nos vies à Dieu. Il n'y a pas d'amélioration spirituelle si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu par une vie de sainteté. Si nous voyons du bien dans nos actes, nous devons l'attribuer à Dieu. Si nous trouvons que nous avons négligé notre lutte spirituelle, et avons agit en le négligeant sottement, dans notre faiblesse, nous devons nous tourner vers Dieu dans la repentance. Nous devons nous décider à changer de voie, avec l'aide de Dieu, et lutter contre l'ennemi de nos âmes. La sainteté ne vient que pour ceux qui luttent.  Dans l'amour du Christ. ( Higoumène Tryphon )

Il ne devrait pas se passer une heure sans que nous ne prenions du temps pour examiner notre cœur, car l'heure du jugement pour survenir à tout instant, et nous devons être prêts à rendre compte de nos vies à Dieu. Il n'y a pas d'amélioration spirituelle si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu par une vie de sainteté. Si nous voyons du bien dans nos actes, nous devons l'attribuer à Dieu. Si nous trouvons que nous avons négligé notre lutte spirituelle, et avons agit en le négligeant sottement, dans notre faiblesse, nous devons nous tourner vers Dieu dans la repentance. Nous devons nous décider à changer de voie, avec l'aide de Dieu, et lutter contre l'ennemi de nos âmes. La sainteté ne vient que pour ceux qui luttent. Dans l'amour du Christ. ( Higoumène Tryphon )

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?"
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ."
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non."
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?"
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe."
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens.
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?"
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas,
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure."
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157),

abbé cistercien 
Sermon 5 pour l'Avent (trad. Bouchet, Lectionnaire ; cf SC 166, p. 151) 


 

« Aplanissez le chemin du Seigneur »

 

« Préparez le chemin du Seigneur. »

Frères, même si vous vous êtes beaucoup avancés sur ce chemin, il vous reste toujours à le préparer, afin que, du point où vous êtes parvenus, vous alliez toujours de l'avant, toujours tendus vers ce qui est au-delà.

Ainsi, à chaque pas que vous faites, la voie étant préparée pour son avènement, le Seigneur viendra au-devant de vous, toujours nouveau, toujours plus grand.

C'est donc avec raison que le juste prie ainsi :

« Enseigne-moi le chemin de tes volontés et je le chercherai toujours. »

(Ps 118,33)

Et on appelle cette voie « chemin d'éternité »

(Ps 138,24)...parce que la bonté de celui vers qui nous nous avançons n'a pas de limite. 


C'est pourquoi le voyageur sage et décidé, même arrivé au terme, pensera à commencer ; « oubliant ce qui est derrière lui » (Ph 3,13) il se dira chaque jour :

« Maintenant, je commence »

(Ps 76,11 Vlg)...

Nous qui parlons d'avancer sur ce chemin, plût au ciel que nous nous soyons au moins mis en route !

A mon sens, quiconque s'est mis en route est déjà sur la bonne voie.

Il faut toutefois vraiment commencer, trouver « le chemin de la Ville habitée »

(Ps 106,4).

Car « ils sont peu nombreux ceux qui le trouvent », dit la Vérité (Mt 7,14) ; ils sont nombreux « ceux qui errent dans les solitudes » (Ps 106,4)... 

Et toi, Seigneur, tu nous as préparé un chemin, si seulement nous consentons à nous y engager...

Par ta Loi, tu nous as enseigné le chemin de tes volontés en disant :

« Voici le chemin, suivez-le sans vous égarer à droite ou à gauche »

(Is 30,21).

C'est le chemin que le prophète avait promis :

« Il y aura une route droite et les insensés ne s'y égareront pas » (Is 35,8)...

Je n'ai jamais vu un insensé s'égarer en suivant ton chemin, Seigneur... ; mais malheur à vous qui êtes sages à vos propres yeux (Is 5,21), votre sagesse vous a éloignés du chemin du salut et ne vous a pas permis de suivre la folie du Sauveur...

Folie désirable, qui sera appelée sagesse au jugement de Dieu, et qui ne nous laisse pas nous égarer hors de son chemin. 

Aujourd'hui en France Mémoire des saints :

LAZARE de Béthanie, premier évêque de Marseille, martyr († Ie s.)

FLORIAN, CALLINIQUE et leurs compagnons martyrs en Palestine (VIIe siècle)

STURM, abbé de Fulda († 779)

MAXENCEUL, disciple de saint Martin, abbé fondateur de Cunault († 555)

OLYMPIADE, veuve, diaconesse de saint Jean Chrysostome († 408)

 

Aujourd'hui, le monde se prépare à Votre avènement, ô Christ notre Dieu. La désolation des hommes touche à son terme, et la mort est à l'agonie. Vous venez en gloire juger les vivants et les morts, et nous ressusciter par le souffle de Votre Père. 

Fidèles, relevons la tête et clamons : alléluia, alléluia, alléluia !

Bénédiction des fidèles

Seigneur, daignez répandre sur cette famille qui Vous appartient Vos bienfaits célestes. Que chacun de nous produise des fruits spirituels comme la Vierge Marie a produit dans ses entrailles le Sauveur du monde .
Amen !

Que la terre offre une grotte à l'Inaccessible .
Amen !

Que les anges composent un cantique nouveau à Dieu qui Se manifeste .
Amen!

Que les mages se mettent en route, suivant l'étoile du matin de la vie nouvelle .
Amen !

Que l'humanité offre une vierge pour engendrer selon la chair le Verbe prééternel .
Amen !

Que Bethléem, la ville du pain, reçoive le Pain de vie .
Amen !

Que personne parmi nous ne dorme plus, que nos âmes veillent avec le Pasteur des brebis .
Amen !

Car de la source paternelle vient vers nous le Verbe créateur ; le Soleil de justice se lève à l'horizon ; l'aurore de la connaissance chasse les ténèbres de l'ignorance ; la vie va à la rencontre de la mort ; Celui qui est transcendant vient vers nous afin de nous amener vers son royaume de liberté et de félicité éternelles, Lui notre Rédempteur aux siècles des siècles .
Amen !

Les Sept Grandes Antiennes
(17-23 décembre)
ANNONCE LITURGIQUE (17 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise ouvre la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son premier appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O SAGESSE.
LECTURE
(Sagesse 7, 15 à 8-1)
Que Dieu m'accorde de parler comme je voudrais,
et d'avoir des pensées dignes des dons que j'ai reçu, parce que c'est lui-même qui guide la Sagesse
et redresse les sages.
Car nous sommes dans sa main, nous et nos discours, toute notre intelligence et notre habileté ;
c'est lui qui m'a donné la vraie science de toutes choses,
qui m'a fait connaître l'ordonnance du monde et les vertus la le commencement, la fin et le milieu des temps,
la succession des solstices et les mutations des saisons, les cycles de l'année et les positions des astres.
la nature des animaux et les instincts des bêtes.
les pouvoirs des esprits et les pensées des hommes,
les variétés des plantes et les propriétés des racines.
Tout ce qui est caché et tout ce qui est apparent, je le connais :
car c'est la Sagesse, créatrice de toutes choses, qui me l'a enseigné.
Il y a en elle, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil,
mobile, pénétrant, pur,
clair, inoffensif, porté au bien, aigu,
libre, bienfaisant, bienveillant, stable, sûr, exempt d'inquiétude
qui peut tout, qui veille à tout,
qui pénètre tous les esprits,
les intelligents, les purs, les plus subtils.
Plus agile que tout mouvement est la Sagesse.
elle traverse et pénètre tout, grâce à sa pureté.
Elle est un souffle de la puissance de Dieu,
un rayonnement limpide de la gloire du Tout-Puissant, aussi rien de souillé ne peut s'insinuer en elle.
Elle est Lui reflet de la lumière éternelle
un miroir sans tache de l'activité de Dieu
et une image de sa bonté.
Quoique unique, elle peut tout,
immuable en elle-même, elle renouvelle toutes choses.
Elle se répand de génération en génération  dans les âmes saintes
elle en fait des amis de Dieu et des prophètes.
Car Dieu n'aime que celui qui vit avec la Sagesse !
Elle est, en effet, plus belle que le soleil
et surpasse l'ensemble des astres.
Si on la compare à la lumière du jour, on la trouve supérieure,
car à celle-ci succède la nuit,
tandis que jamais, sur la Sagesse, le mal ne prévaut.
Elle porte sa vigueur d'une extrémité du monde à l’autre
et gouverne toutes choses avec bonheur.
 
GRANDE ANTIENNE DU PREMIER NOM DIVIN
          O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.
 
***

O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.

Chers amis. Aloho m'barekh. 

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas se joint à la Communauté Chaldéenne Catholique pour pleurer ce serviteur de l'Eglise que fut sans conteste Mgr Petrus YOUSIF. 

 

"Le père Petrus Youssif, vicaire patriarcal et prêtre chaldéen de la paroisse Notre Dame de Chaldée à Paris, est décédé hier soir. 

 

Paix à son âme pour celui qui a beaucoup oeuvré pour la communauté assyro-chaldéenne en France."

 

(Mgr Petrus YOUSIF / Karmeles-Mossoul (Irak) 1936 - 2015 Paris (France))

 

Nos prières accompagnent les fils et filles de l'Eglise Chaldéenne, l'âme du regretté Prélat afin que la Mère de Miséricorde; accompagnée des Saints Pères et Docteurs de notre vivifiante Tradition Syriaque et des Saints Anges;l'introduise dans l'intimité du Christ Ressuscité. 

 

Je recommande à vos prières fraternelles l'un de nos Sous-diacre Camerounais de Yaoundé: Dieudonné TONA qui vient de "naître au Ciel". 

 

Votre respectueusement dévoué en Christ.Christ. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

 

+Mor Philipose-Mariam,métropolite.

 

+++

 

 

 

COMMUNIQUE DE LA PAROISSE

Assyro-Cahaldéenne

ST THOMAS

 

(SARCELLE):

 

 

 

Chers amis et fidèles,

 

Demain soir, vendredi 18 décembre, de 19h à 22h à l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles, aura lieu une veillée de prière pour feu Mgr Petrus YOUSIF.

Vous pourrez venir vous recueillir sur son corps et lui adresser un dernier au revoir. 

(La veillée pénitentielle est donc annulée pour laisser place à cette veillée de prière).

Samedi 19 décembre, de 15h à 17h à Saint Thomas Apôtre, vous pourrez venir présenter vos condoléances au clergé de l'Eglise chaldéenne en Ile-de-France.

L'enterrement aura lieu lundi 21 décembre en l'église Saint Thomas Apôtre de Sarcelles à 13h (heure susceptible de changer, à confirmer).

Merci pour toutes vos prières.

NB : vous pouvez partager ce message afin de donner l'information à tout le monde. Merci.

 

 

 

 

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter.  Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud.  Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau.  En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés.  Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)

Comme moines Chrétiens Orthodoxes, nous sommes attachés à l'importance du respect de l'environnement, qui requiert de nous d'être de bons gestionnaires de ce que Dieu nous a donné. Une partie importante de cette gestion, c'est d’œuvrer à la durabilité, basée sur un principe simple que tout ce dont nous avons besoin pour notre survie et le bien-être dépend, directement ou indirectement, de notre environnement naturel. Quand l'équilibre est maintenu, nous pouvons coexister avec l'environnement, plutôt que le combattre ou l'exploiter. Avec notre but de durabilité en vue, nous avons des ruches d'abeille et produisons le plus possible notre nourriture, toujours sans pesticides. Nos légumes sont viennent graines rustiques, signifiant que ce sont des variétés qui sont fécondées par pollinisation. Contrairement aux hybrides, ils produisent des graines que vous récoltez, qui produiront des plantes avec la plupart des caractéristiques de la plante originale, ce qui est essentiel pour leur durabilité. Nous mangeons les œufs de nos heureuses volailles en liberté, des poules Rhode Island Reds et des coqs Bard Rock. Nous limitons notre utilisation d'eau, maintenons nos thermostats aux températures inférieures et éteignons les lumières quand elles ne sont pas nécessaires. Nous essayons du mieux que nous pouvons pour ne pas gaspiller l'énergie, nous efforçant de témoigner de l'importance, comme Chrétiens, de prendre grand soin de ce merveilleux monde que Dieu nous a donné. Notre prochaine étape, ce sera l'installation de panneaux solaires sur nos nombreuses batisses orientées au sud. Nous venons de terminer la construction de notre premier grand potager clos, un système de croissance verticale [ndt: comme sur de la permaculture]. C'est souvent construit en forme de cercle mesurant 1m 80 de diamètre, avec un muret qui l'entoure et une avancée dedans formant comme une sorte de gâteau dont on aurait coupé une tranche. Le trou au centre sert à déverser le compost qui humidifiera et nourrira le sol. Notre but est d'en construire au moins 5, qui nous permettrons de faire pousser des légumes et des fruits avec très peu d'eau. En tant que moines, nous croyons qu'il est important de laisser la "plus petite empreinte" possible, utilisant les ressources naturelles en étant reconnaissant à Dieu. L'éthique eucharistique signifie que nous devons utiliser les ressources naturelles avec reconnaissance, et les offrir à Dieu. Une telle attitude est pour nous, Chrétiens, incompatible avec le gaspillage. Comme moines, nos pratiques ascétiques nous rappellent que même les plus simples aliments et les plus simples conforts, qui ont été donnés pour nos besoins, sont des dons de Dieu. Ils ne sont pas à notre disposition pour être abimés ou gaspillés. Dans l'amour du Christ. (Higoumène Tryphon)

LE BANQUET ESCHATOLOGIQUE:
Le temps de la joie –Hospitalité d'Abraham

Si nous voulons méditer l'Evangile de aint Luc au Chapitre 14 du verset 16 au verset 24 en ce temps de carême de Noël, nous y voyons "une invitation à nous préparer personnellement, familialement et paroissialement à célébrer avec joie la glorieuse Nativité de notre Seigneur Jésus Christ." 

16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”
20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.
24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

La vie des baptisés est ponctuée, pendant toute l’année, de grandes ou de petite fêtes qui donnent au temps sa signification profonde. Le temps, créature de Dieu, est donné à la créature pour son bonheur et pour sa joie.

Le temps est le temps de la joie.

« Venez, exultons pour le Seigneur ; acclamons Dieu notre Sauveur ! Présentons-nous devant lui avec des actions de grâces, avec des psaumes acclamons-le ! Venez, adorons et prosternons-nous devant lui ».

Le but de l’Incarnation

L’étroite correspondance entre le saint évangile et les prières est fondée sur l’annonce de la joie que Dieu veut faire partager à son peuple.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait chair et homme pour cela : pour que les hommes « aient sa joie en plénitude » (Jean 17, 13).

L’Église, l’Israël de Dieu, est une culture de la joie divino humaine, de l’exultation, de l’allégresse angélique et humaine, bonheur auquel toutes les créatures sont appelées :

-les montagnes, les fleuves, les arbres, les oiseaux, les pierres elles-mêmes, sont faits pour être la joie de leur Seigneur et pour se réjouir de lui et en lui.

L’ingratitude

Le péché empêche la créature d’être heureuse. Dans l’évangile de ce jour, on le voit bien : prisonniers de leurs préoccupations égoïstes, les hommes se privent eux-mêmes du banquet.

L’enfer est moins la sanction extérieure prononcée par un Juge, que l’extrême frustration que les hommes s’infligent à eux-mêmes par leurs passions.

Il n’est pas mauvais d’acheter une terre, une paire de bœufs, une belle voiture ;  il est infiniment bon de se marier et de réjouir ses amis par la noce.

Mais tous ces biens nous viennent de Dieu ; c’est dans l’action de grâces, dans la fête que Celui-ci nous prépare, que nous en jouirons le mieux.

Loin du Donateur de la vie et de la joie, loin de Celui qui est le Sujet suprême de toute joie, celle-ci est une moindre joie.

Or, une joie moindre tend à la tristesse. Le péché méprise la fête préparée par Dieu et lui fait la concurrence de son propre plaisir.

Le péché est la préférence de quoi que ce soit à l’amour de Dieu et à la jouissance sans nom que l’on trouve à faire la fête avec son Père, son Seigneur et son Dieu.

La fête divine

La préparation à Noël, préparation à jouir des cadeaux de Dieu, et particulièrement du cadeau qu’Il fait de lui-même, est, comme toute la vie chrétienne, un apprentissage de la joie.

Le Seigneur veut que notre joie soit parfaite. Notre cœur également a soif d’une joie sans limite.

Le banquet préparé par  le Seigneur correspond aux aspirations les plus naturelles du cœur humain.

Dieu nous invite à ce qu’Il a préparé dès le principe : Il voulut associer des personnes qui n’existaient pas, à la joie qui est la sienne, au banquet prééternel des Personnes divines, que montre en figures angéliques l’icône de l’Hospitalité d’Abraham.

C’est son propre banquet divin et trinitaire que nous sert le Seigneur venu pour nous servir.

« Tout est prêt » pour la réjouissance eucharistique !

Ne manquons pas le repas ; ne mangeons pas froid et tristement !

Nous nous apprêtons pour la  célébration et la communion en abandonnant, non par les biens, mais l’attachement aux biens ; en renonçant surtout à l’ingratitude qui nous fait oublier que tout bien vient du Père des lumières."

(radio Notre-Dame 13.12.15)

 

LES SYMBOLES AUTOUR DE NOËL

Le sapin de Noël

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Dès le XIe siècle, dans toute la France, des écrits attestent que des sapins sont installés sous le porche et dans les églises. Un grand cierge est placé au sommet. Pourquoi ? Parce qu’ainsi éclairé, il associe deux symboles religieux, celui de la vie et celui de la lumière. En effet, le sapin reste vert pendant tout l’hiver alors que le reste de la nature semble mort. Il est donc symbole de vie. La flamme du cierge rappelle l’étoile de Bethléem qui éclaire la nuit, comme Jésus en venant dans le monde éclaire tous les hommes.

La Crèche

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Le mot crèche désigne une mangeoire pour les animaux. Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la crèche de l’étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Les plus anciennes crèches connues datent du Ive siècle. La légende attribue la première crèche vivante à St François d’Assise au XIIIe siècle, en Italie. Les personnages sont ceux qui figurent dans les évangiles : Marie, Joseph, l’enfant Jésus, les anges, les bergers et les mages. Depuis le début du XXe siècle, les santons de Provence sont venus enrichir le nombre des personnages traditionnels. Ces petits sujets d’argile représentent les habitants des villages du Midi apportant leur cadeau à l’enfant Jésus.

La messe de minuit

Russische Katholiken feiern Weihnachten

Pour fêter la naissance de Jésus, la tradition a retenu le milieu de la nuit du 24 au 25 décembre. Pourtant, on ignore le jour et l’heure exacte de la naissance de Jésus. Rien n’en est dit dans les évangiles. La date du 25 décembre a probablement été fixée par les communautés chrétiennes au IIIe siècle de notre ère. A cette date, les Romains fêtaient la naissance du Soleil à l’occasion du solstice d’hiver. C’est l’époque où la durée de la lumière du jour l’emporte sur celle de la nuit. Pour les chrétiens, ce moment était favorable pour célébrer la naissance de Jésus car cette victoire du jour sur la nuit leur rappelait la victoire de Jésus sur la mort. Le milieu de la nuit a été choisi car c’est l’heure qui marque l’arrivée du nouveau jour. Dans notre Rite Syro-Orthodoxe, on bénit un "Feu Nouveau"

et, dans nos Paroisses Syro-Francophones, suit, selon l'usage local, le Saint Qurbana de la Nativité (Messe de Minuit) . Et même si , dans l'Eglise Romaine-catholique d'aujourd’hui, la messe n’est plus forcément célébrée à minuit précise, elle reste le moment fort de la fête de la naissance de Jésus.

La couronne de l’Avent

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C’est une tradition qui nous vient d’Europe centrale. Cette tradition (Etrangère à notre Tradition Syriaque) a maintenant gagné toutes nos régions. Faite de branches de pin ou de paille, cette couronne est décorée de quatre bougies. Le premier des quatre dimanches du temps de l’Avent, les Chrétiens d'Occident  allument la première bougie. Chaque semaine, une bougie supplémentaire est allumée. Ainsi, la nuit de Noël, les quatre bougies brillent ensemble pour annoncer la grande lumière de Jésus venu sur terre rejoignant ainsi , en finale, la symbolique du Rite Syriaque de la Bénédiction du Feu Nouveau. La couronne de feuillage et de rubans qui décore la porte des maisons a un sens un peu différent. Il s’agit d’un signe de paix et d’hospitalité qui nous vient des pays anglo-saxons.

La bûche

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Ce gâteau figure traditionnellement au menu de nos repas de Noël en Occident. Sa forme allongée rappelle la vraie bûche de bois qu’on faisait brûler autrefois dans la cheminée pendant la veillée de Noël. Elle était choisie avec un soin particulier car elle devait tenir le feu pendant tout le temps de la veillée et brûler encore quand la maisonnée rentrait de la messe de minuit. Ses cendres étaient symbole de bénédiction et on en gardait jusqu’au Noël suivant pour protéger la maison.Dans notre Tradition Syriaque, on peut faire de même avec les cendres du Feu Nouveau bénit pour minuit.

(Inspiré et adapté d'un livre: « Le Noël de François d’Assise » du frère Eloi Leclerc – Editions Franciscaines)

 

Dans les églises syro-orthodoxes,

 

La fête de Noël célèbre la venue du Fils de Dieu, le Seigneur, le

 

Pasteur, le Verbe de Dieu, l'Agneau, le Sauveur, celui qui revêt

 

de beauté toute chose.

 

Et, le lendemain, le 26 décembre est aussi une fête, appelée

 

« Qulosoh d'Yoldat Aloho »

 

ou « félicitations de la Mère de Dieu ».

 

Cette fête correspond dans l'Eglise byzantine à la fête de la

 

maternité divine de Marie célébrée le même jour.

 

 

Une hymne de saint Ephrem nous fait entrer dans la profondeur

 

de ces deux fêtes :

 

Le Seigneur vint en elle pour se faire serviteur.

Le Verbe vint en elle

pour se taire dans son sein.

La foudre vint en elle

pour ne faire aucun bruit.

Le pasteur vint en elle

et voici l'Agneau né, qui pleure sans bruit.

Car le sein de Marie

a renversé les rôles:

Celui qui créa toutes choses

est entré en possession de celles-ci, mais pauvre.

Le Très-Haut vint en Elle (Marie),

mais il y entra humble.

La splendeur vint en elle,

mais revêtue de vêtements humbles.

Celui qui dispense toutes choses

connut la faim.

Celui qui étanche la soif de chacun

connut la soif.

Nu et dépouillé, il naquit d'elle,

lui qui revêt (de beauté) toutes choses."

 


Saint EphremHymne "De Nativitate" 11, 6-8,

 

`al béth lhém dihoudo 'ebréth, 

Ouqolo dnousrotho chém`éth
Habibotho ouahdan doumoro.
Passant par Bethléem
J'entendis une berceuse très douce Qui m'a touché.
 
Qoloh dmaryam damnasro
Labroh, Sbayt bi mor ouahouit
émokh, Aboukh manou démokh
lo rghicho.
La voix de Marie chantant
A son fils: Il t'a plu, Seigneur, que je devienne Ta mère
Or Ton Père je ne le connais point.
Fqoud lasrofé dtolén
guéfayhoun,
Bghoudayhoun ouabsedrayhoun,
Bhouloléyhoun ouabqoudochayhoun
Ordonne aux Anges qu'ils élèvent leurs ailles.
selon leurs degrés, qui Te rendent louange en Sainteté.
Fqoud loh lémokh dtébroukh
outésghoud loch, Outétél loch
halbo lhoy nouro dahzo
Mouché `al Touro dsina
Ordonne à Ta Mère de tomber à genoux
pour T'adorer et donner du lait au feu,
que vit Moïse sur le mont Sinaï.
Brikhou dachbaq markabtho
braoumo, Oubam `artho ourio
gbo léh Halellu ., oubho
lmoukokhé.
 
Béni est celui qui abandonna son
char dans les cieux et a choisi
une étable dans une grotte, pour
y naître

 

Cette édition de décembre 2013 s'inscrit dans les lumières de la Nativité du Christ et de Son Baptême. Il sera question en premier de la "sainteté dans l'Église orthodoxe" à l'occasion de la proclamation de la sainteté du père Porphyrios (+1906-1991) un des plus remarquables spirituels orthodoxes du XXe siècle, d'origine grecque, par le Patriarcat de Constantinople le 27 novembre dernier, soit 23 ans après sa dormition en 1991. L'entretien, avec l'archiprêtre Marc-Antoine de Costa de Beauregard, portera sur la Nativité dans les écrits des Pères et sur son sens dans le monde d'aujourd'hui. Le reportage revient sur l'exposition, "De l'Incarnation à la Résurrection", de l'artiste orthodoxe biélorusse Irina Kotova. La présentation de l'actualité orthodoxe sera suivie par une évocation du thème de la Théophanie (Baptême du Christ au Jourdain), indissociable de la Nativité. L'Orthodoxie, ici et maintenant du 31/12/2013.

L'ICONE DE LA NATIVITE

icône Nativité

Regardons l'icône, elle nous réconcilie d'emblée avec la fête de Noël et nous fait oublier l'excitation qui l'accompagne. Il y règne une telle paix, une telle harmonie ; tout est en fête, c'est-à-dire dans la joie. Les astres rayonnent dans les cieux, les rochers s'ouvrent pour accueillir leur Créateur, les animaux sont pacifiés, les bergers partagent leur joie avec les anges, les mages galopent joyeusement vers la découverte de la Vérité révélée par l'étoile. Tout baigne dans la lumière, une lumière d'un éclat particulier, celle dont parle saint Luc : " L'Ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté " (Luc 2, 9).
La Vierge aujourd'hui met au monde l'Éternel
Et la Terre offre une grotte à l'Inaccessible.
Les anges et les pasteurs le louent
Et les mages avec l'étoile s'avancent,
Car Tu es né pour nous,
Petit Enfant, Dieu éternel!
(Hymne de Romain le Mélode), Kontakion.

Le poète, Romain le Mélode, et le peintre anonyme retrouvent la même inspiration, la même source puisée dans l'Évangile.

A part le bain de l'enfant, détail très humain sur l'accouchement, et l'affairement inévitable autour d'un nouveau-né, l'iconographe est très fidèle à l'esprit de l'Évangile. Si nous relisons les deux récits de la Nativité, celui de Matthieu et celui de Luc, nous retrouvons tous les éléments réunis sur la planche. Faisons le parallèle entre l'Evangile et l'icône (Matthieu 1, 18-25).Tout d'abord le doute de Joseph sur la virginité de Marie et l'origine divine de Jésus. Dans le bas de l'image Joseph est assis accablé, la tête dans les mains, il est tenté par le démon du doute, sous l'aspect d'un vieux berger. (Saint Joseph ne sera pas le seul dans l'histoire de l'humanité à douter de ce mystère, trop grand pour l'entendement humain.) Après l'épisode de Joseph auquel un ange révèle la vérité sur les natures humaine et divine réunies en Jésus, Matthieu passe très rapidement sur la naissance même à Bethléem et relate en détail la visite des mages (Matthieu 2, 1-12).
Sur l'icône, nous voyons ces personnages de haut rang à la recherche du Roi des Juifs. Le tropaire de la fête développe le thème des mages :
" Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de la Connaissance. En elle les serviteurs des astres, enseignés par l'étoile, apprennent à T'adorer, Toi, Soleil de Justice, et à Te connaître, Orient d'En-Haut. Seigneur, gloire à Toi ! " (Tropaire de Noël.)
Les mages représentent les maîtres de la science antique (note 1). Ils sont enseignés par les astres et, grâce à une étoile, ils prennent la route à la recherche d'un roi qui vient de naître et trouvent un enfant couché sur la paille. Ils voulaient rendre hommage au Roi des Juifs, disaient-ils à Hérode, mais quand ils trouvèrent l'enfant, ils furent remplis d'une grande joie et remplacèrent l'hommage par l'adoration. Ils offrirent alors des dons : l'or pour le Roi, l'encens pour Dieu, la myrrhe pour l'homme mortel. Ces savants venus d'Orient ont trouvé la Vérité elle-même, celle qu'ils ont toujours cherchée dans les astres. Maintenant ils connaissent le Soleil de Justice, l'Orient d'en haut, celui qui vient du ciel. Mais ce ciel n'est pas celui qui a été créé aux premiers jours de la Création, -celui où les astres évoluent. Ces astres-là ne pouvaient donner aux mages qu'une connaissance partielle. Le Soleil de Justice est incréé, la Lumière de la Connaissance révèle Dieu, l'Orient d'en haut qui se fait connaître aux mages, c'est le Verbe qui était au commencement avec Dieu, qui était Dieu (Jean 1, 1), celui d'avant les siècles. C'est-à-dire, celui qui est avant le temps et avant la matière créée.
Nous pouvons faire un parallèle entre la quête des mages et la révélation aux bergers racontée par saint Luc (Luc 2, 1-19).
Il a fallu aux savants une longue recherche pour arriver jusqu'à Dieu. Les bergers, eux, ont reçu la Bonne Nouvelle directement d'un ange, sans transition ni préparation.
Le texte de saint Luc est composé avec une grande perfection. Comme l'iconographe et l'hymnographe, l'évangéliste contemple l'événement avec l'acuité d'un regard éveillé par l'Esprit et le retranscrit à cette même Lumière qui transcende et transfigure la pure narration descriptive.
L'évangéliste situe d'emblée l'événement dans l'histoire : l'édit de César Auguste, le recensement, le nom du gouverneur de Syrie à cette époque. Puis il situe les principaux personnages dans l'espace géographique : Joseph et Marie se déplacent de Galilée à Bethléem, car ils sont de la tribu de Juda, issus de la Maison de David. Ici l'histoire se recoupe avec le plan divin. C'est en effet par la volonté de Dieu, par sa Providence, et non par hasard que Jésus naît à Bethléem, ville d'origine du roi David. Jésus est l'Oint du Seigneur (Messie en hébreu, Christ en grec), Il est le Roi d'Israël, le fils de David. (Prophétie de Michée 5, 1.)
Saint Luc représente la naissance de Jésus hors des lieux d'habitation, dans la campagne, le voisinage des bergers aux champs témoigne que la scène se passe en pleine nature. Mais, direz-vous, le narrateur ne fait pas mention de la grotte, il ne parle que de la crèche. Une crèche suppose une étable, puisque c'est une mangeoire pour le bétail, et les bergers se servaient de grottes pour parquer leurs troupeaux et s'abriter eux-mêmes.
L'évangéliste ne mentionne pas non plus l'âne et le bœuf. La logique supplée au récit : Joseph pour voyager avait un âne et la crèche était remplie de foin pour nourrir les bêtes. Le bœuf rappelle ici la présence du bétail. Mais ce n'est pas par souci de vraisemblance que les animaux sont représentés sur l'icône, car de tout temps et dans tous les pays l'iconographie de Noël fait référence à la prophétie d'Isaïe : " Le bœuf reconnaît son bouvier et l'âne la crèche de son maître, Israël ne connaît rien, mon peuple ne comprend rien. " (Isaïe 1, 3.)
Devant la grotte, Marie est allongée dans la position habituelle d'une accouchée. Sa silhouette est monumentale, elle tient une grande place dans la composition de l'icône; cela exprime l'importance de la Vierge dans le mystère de l'Incarnation : Marie, par la naissance de son Fils, devient Mère de Dieu, Théotokos (note 2).Mais, s'étonne-t-on fréquemment, pourquoi Marie tourne-t-elle le dos à l'enfant ? Elle regarde avec compassion Joseph, qui est dans le doute et à travers lui l'humanité tout entière plongée dans les ténèbres de l'ignorance. Sa main semble désigner le nouveau-né, par ce geste elle guide tout homme vers le Fils de Dieu(note 3). Elle l'a mis au monde pour le salut du genre humain, afin de révéler la grande gloire de Dieu. Sa joie est un dépassement de la fierté maternelle qui est un sentiment bien naturel mais encore trop humain. La main de Marie est en même temps dirigée vers l'enfant et posée sur sa poitrine, l'iconographe ne voudrait-il pas, par ce geste discret, faire allusion aux paroles de saint Luc : "Quant à Marie elle conservait avec soin tous ces souvenirs et les méditait en son cœur" (Luc 2, 19) ?
Toute la composition picturale est centrée sur la grotte, vers elle tout converge. C'est comme une spirale dont le point central serait ce trou sombre d'où luit la Lumière. Jésus est au creux de la grotte, comme s'il était issu de la terre elle-même. Cette image nous donne le vrai sens de l'Incarnation. Lorsque Adam a été créé, il a été tiré de la terre, aujourd'hui - le second Adam - le Christ, recrée l'homme dans sa personne. Le Fils de Dieu, au creux de la grotte, a pris notre condition humaine : il est né de la terre et retournera à la terre, lors de son ensevelissement : " Le premier homme, issu du sol est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel... Et de même que nous avons revêtu l'image du terrestre, il nous faut revêtir l'image du céleste" (1 Corinthiens 15, 47,49).
Si le Christ est descendu du ciel jusqu'au creux de la terre (note 4), et plus tard même jusqu'au fond de l'enfer, c'est pour que nous ressuscitions avec Lui ! Avec la fête de Noël, une grande joie nous envahit, comme les mages et les bergers ; rien ne peut nous retirer cette joie, car " Dieu est avec nous ", ce qui en hébreu se dit : "EMMANUEL ! "

NOTES
1.- Du temps de Moïse, une prophétie a été annoncée aux ennemis d'Israël, afin de révéler le Messie aux nations. En effet, Balaq le roi de Moab prit peur devant le nombre et la force du peuple juif. Il fit venir le devin Balaam ; celui-ci bien qu'étranger à Israël, reconnaissait et servait le vrai Dieu. Balaq demanda à Balaam de maudire Israël, afin de lui faire perdre le combat. Balaam, malgré lui, au lieu de maudire prononça trois bénédictions sur Israël puis il prophétisa et rendit hommage au descendant de Jacob : "Je le vois... un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d'Israël " (Nombres 24, 17). Nous pouvons reconnaître en Balaam l'ancêtre des mages. Ceci nous fait entrevoir l'attente du Messie en dehors d'Israël, comme le dira clairement Siméon dans le Temple, devant l'enfant Jésus : " Mes yeux ont vu ton Salut, que Tu as préparé à la face de tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël " (Luc 2, 30-32). Il est important à notre époque de nous souvenir que Dieu n'a pas changé d'attitude vis-à-vis des hommes étrangers à la foi. Si les chrétiens ont reçu d'Israël l'héritage messianique, s'ils reconnaissent dans la personne du Christ le Fils de Dieu, ce n'est pas pour l'enclore et le garder jalousement dans l'enceinte de l'Église, mais pour faire rayonner sa gloire sur le monde entier.

2.- Théotokos : mot grec qui signifie "Mère de Dieu" ou plutôt "Celle qui enfante Dieu". C'est par ce terme que tous les hymnes byzantins désignent Marie.

3.- Le geste de Marie désignant son Fils rappelle l'icône dite " Hodigitria ", mot qui signifie "Celle qui guide" et par cela fait connaître aux hommes le Fils de Dieu. D'après la tradition byzantine cette icône serait le plus ancien modèle, qui remonterait au tableau original peint par saint Luc (d'après The meaning of Irons de L. OUSPENSKY et V. LOSSKY, Urs Graf-Verlag, Olten, Suisse 1952, p. 81.)

4.- Nous avons beaucoup parlé, dans ce chapitre sur l'Incarnation, du ciel et de la terre réunis dans la personne du Christ. Il faut éviter de faire une erreur sur le terme de ciel. La terre, nous la connaissons bien, c'est la matière créée. Le ciel ne doit pas être confondu avec le firmament, créé lui aussi aux premiers jours de la création. Les enfants, jusqu'à l'âge adulte parfois, sont gênés par ce Dieu du ciel que les cosmonautes n'ont pas rencontré. Lorsque nous disons aux enfants que grand-père ou grand-mère sont au ciel avec Dieu, nous avons presque toujours la question : " Comment sont-ils montés, en avion ? ". Le ciel où le Christ siège à la droite du Père n'est pas un lieu, ce ciel n'est pas localisable. Dans les Actes des Apôtres, où l'Ascension de Jésus nous est racontée, les apôtres regardent le ciel et deux hommes vêtus de blanc, des anges, leur disent : " Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? " (Actes 1, 11). Prenons cette question pour nous-mêmes et ne regardons pas ce ciel comme un lieu, mais comme la gloire, où Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, règne pour l'éternité.

D'après "DIEU EST VIVANT", Catéchisme pour les familles Ed. du Cerf,1991, p:51-53 et p: 56-58

 
 
 
La parole de Dieu
 
 
 
         Je suis issue de la bouche du Très-Haut.         
 
Livre de Sirac le Sage, chapitre 24, verset 3
 
 
 
La méditation
 
 
« Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur. »*
Le compte à rebours est commencé. Dans sept jours viendra la fête. À partir d’aujourd’hui, on chante des refrains spéciaux appelés « grandes antiennes de l’Avent ». Créées au tout début du christianisme, elles sont aussi appelées « grandes Ô », car elles s’adressent au Christ de façon très solennelle. À l’image des « grandes eaux » du château de Versailles, elles font monter vers le Ciel, dans une ardente supplication, l’immense désir de l’humanité d’être sauvée par le haut.
Beaucoup d’entre nous sont déçus par la médiocrité des humains. Mais dès que l’un d’entre nous est reconnu vrai « sage », il devient notre référence, notre phare, dans cette nuit où tout est devenu relatif. Nous lui signons un chèque en blanc, car être reconnu sage montre qu’il est passé maître dans l’art de vivre et de gouverner sa vie dans l’équilibre que nous recherchons tous.
Aujourd’hui, le Christ est interpellé comme « Sagesse » du Père. Comme si, en ce jour, nous lui disions : « À l’image de ton Père, tu vas venir sans bruit. » « Avec force et douceur », tu nous montres le bon chemin. Ta manière si discrète et si présente de venir dans la nuit de ce monde nous déroute. Mais cette façon si personnelle de te manifester dans le mystère de Noël, nous le confessons, nous ravit. Nous te signons un chèque en blanc : « Viens, Seigneur, viens nous sauver ! »
 
* Première antienne de l’Avent(Source:Avent dans la Ville)
Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
"Le christianisme est un don fait aux nations", soulignent 25 rabbins
12.12.2015 par Raphaël Zbinden
“Le christianisme est un don fait aux nations”, soulignent 25 rabbins orthodoxes, dans une déclaration publiée début décembre 2015. Le texte a été rédigé par le groupe internationalCenter for Jewish-Christian Understanding and Cooperation, basé en Israël. Il est composé de rabbins israéliens, américains et européens.

La déclaration présente le christianisme comme un partenaire du judaïsme, rapporte le 11 décembre Radio Vatican. La religion chrétienne est ainsi issue d’une “volonté divine”, selon laquelle juifs et chrétiens sont appelés à travailler ensemble à la rédemption du monde.

Ce texte intitulé “Faire la volonté de notre Père aux cieux: vers un partenariat entre juifs et chrétiens” marque un tournant important, assure Radio Vatican. Il ne s’agit pas seulement d’une déclaration sur les réalisations communes en faveur de la paix et de la justice dans le monde mais aussi d’une réflexion sur l’actualité de Nostra Aetate et sur la nature des rapports avec les chrétiens à partir de la tradition juive.

Le fruit d’une volonté divine

“Nous reconnaissons, écrivent ces rabbins orthodoxes, que depuis le concile Vatican II l’enseignement officiel de l’Eglise catholique sur le judaïsme a changé de manière radicale et irrévocable”. Le christianisme, précisent-ils, “n’est ni un accident ni une erreur, mais le fruit d’une volonté divine et un cadeau fait aux nations (…) En séparant le judaïsme et le christianisme, Dieu a voulu une séparation entre des partenaires aux différences théologiques significatives, et non une séparation entre des ennemis”.

Ce texte a été rendu public 50 ans après la Déclaration conciliaire Nostra Aetate, et juste avant la publication au Vatican d’un document de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme. Parmi les signataires se trouve le rabbin David Rosen, du Comité juif américain. Il était aux côtés du cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, dicastère dont dépendent les rapports avec le judaïsme, lors de la présentation, le 10 décembre du document du Saint-Siège.

Un document que le rabbin Rosen a salué, évoquant un “changement véritablement révolutionnaire dans l’approche catholique envers les juifs et le judaïsme”. (cath.ch-apic/rv/rz)

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On célébrait cet automne le cinquantième anniversaire de la déclaration du second Concile de l'Eglise Romaine au Vatican Nostra Ætate .

Ce document rejetait vigoureusement la théorie de la substitution, qui avait favorisé le mépris et la persécution des juifs, accusés de n’avoir pas reconnu en Jésus le Messie promis par Dieu et de s’être par là rendus indignes de leur élection.

"Non, affirmait le Concile en s’appuyant sur saint Paul, c’est au sein du peuple d’Israël que le Fils de Dieu a pris chair, le Nouveau Testament n’a de sens qu’en recevant le Premier, et les descendants d’Abraham fidèles à la Loi reçue par Moïse « demeurent très chers à Dieu, dont l’appel et les dons sont sans repentance ».

À partir de là se sont développées des relations entre des organisations israélites et l’Église catholique. "

Le pape de Rome : "Jean Paul II a posé des gestes . D’abord en se rendant à la grande synagogue de Rome en 1986.

C’est là qu’il a salué les juifs comme « en quelque sorte nos frères aînés ».

Puis en allant à Jérusalem en 2000, pour déposer au mur occidental du Temple un billet signé de sa main, exprimant la « repentance » pour les souffrances infligées aux juifs.

Tout cela a été généralement bien accueilli par les rabbins, appréciant de se voir respectés et écoutés, expliquant volontiers, quand l’occasion s’en présentait, leurs traditions et leurs interprétations des Écritures, régulièrement stimulantes pour des chrétiens.

Mais une réciprocité dans la reconnaissance restait attendue : comment les juifs voient-ils désormais les chrétiens ?

Sont-ils pour eux toujours de simples goyim, c’est-à-dire des païens, des « Gentils », qui ne peuvent qu’abusivement s’inscrire au nom de Jésus dans la filiation d’Abraham, de Moïse et de David ?

Ou bien la part d’héritage juif qu’ils revendiquent leur confère-t-elle une certaine proximité, qui mérite d’être admise à partir du moment où ils renoncent à accaparer cet héritage ?

C’est la seconde réponse qu’ont donnée récemment, un demi-siècle après Nostra Ætate, deux déclarations d’autorités juives, et ce double événement pourrait avoir une portée plus considérable que les attentats du 13 novembre, les élections régionales en France et l’accord obtenu à la COP21.

« Le christianisme comme la religion de nos frères et sœurs »

Le 23 novembre, le grand rabbin de France, le rabbin et le président de la synagogue « libérale » de la rue Copernic à Paris, un rabbin du mouvement « massorti » (plus traditionnel) et les leaders deux autres institutions juives ont solennellement remis au cardinal Vingt-Trois un texte intitulé Déclaration pour le Jubilé de fraternité à venir. Une nouvelle vision juive des relations judéo-chrétiennes.

On y lit notamment :

-« Quel est notre devoir, maintenant que les plus hautes institutions chrétiennes ont exprimé le vœu de se réimplanter, de se regreffer sur le tronc d’Israël ?

Accueillir, en synergie avec le judaïsme, le christianisme comme la religion de nos frères et sœurs ».

Le 3 décembre, 25 rabbins israéliens, américains et européens, conduits par le rabbin David Rosen de l’American Jewish Committee, ont signé un document dont le titre était : Faire la volonté de notre Père aux cieux : vers un partenariat entre juifs et chrétien.

L’affirmation la plus saisissante est que « le christianisme n’est ni un accident, ni une erreur, mais le fruit d’une volonté divine et un cadeau fait aux nations ».

Ce texte a été publié huit jours plus tard, conjointement avec un autre présenté par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (y compris avec les « frères aînés »), confirmant vigoureusement les orientations définies par Nostra Ætate.

Cette double reconnaissance – en France et au niveau international – constitue assurément une avancée sensible.

Sans doute n’est-ce qu’un pas, même s’il était encore inimaginable il y a peu, sur une route encore longue et dont le terme ne sera que la fin des temps, lorsque, comme l’écrivit en 2003 le cardinal Ratzinger au cardinal Lustiger, « Israël et l’Église formeront l’unique Peuple de Dieu ».

En attendant, le rapprochement doit entrer dans les mentalités « à la base », aussi bien du côté chrétien que du côté juif.

Développer une fraternité fondée la volonté divine

La nouveauté est qu’ « au sommet », la proximité cultivée depuis 50 ans par une bonne part du judaïsme « libéral » et ouvert à la « modernité » (appelé « réformé » en Amérique) est désormais admise dans la mouvance dite « massorti » en Europe occidentale (et « conservatrice » aux États-Unis).

Les communautés « orthodoxes » et « hassidiques », plus intransigeantes encore dans le souci de résister à la sécularisation, n’en sont, semble-t-il, pas encore tout à fait là.

 

Beaucoup cependant s’attachent à ne pas s’enfermer dans des ghettos alors qu’elles n’y sont plus contraintes.

La conscience s’affine ainsi d’une vocation originelle au service de l’humanité, et c’est sur ce terrain, où le désir de coopération encourage à échanger afin de parler et d’agir avec d’autres, que peut se développer concrètement avec les chrétiens (spécialement, mais pas uniquement les catholiques, et même des musulmans, des bouddhistes, etc.) une fraternité fondée non pas sur des percées théologiques, mais directement sur la volonté divine.

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L'ONG Amnesty International affirme que la Turquie a arrêté et expulsé des réfugiés vers la Syrie et l'Irak. Et met en garde l'Union européenne sur sa complicité après l'accord signé avec la Turquie pour la gestion des migrants.

Les autorités turques sont loin d'être exemplaires dans leur gestion des migrants, dénonce Amnesty International

Un rapport publié le 15 décembre par Amnesty International met en cause la façon dont la Turquie gère la crise migratoire. Selon l’ONG, la Turquie détiendrait illégalement des réfugiés et ferait pression sur ces derniers pour qu’ils retournent dans leur pays, malgré la guerre.

Depuis le mois de septembre, selon Amnesty International, les autorités turques auraient arrêté de nombreux réfugiés, qui auraient ensuite été conduits à bord de bus à plus de 1 000 kilomètres de leur point d’arrivée. Ils seraient par ailleurs détenus dans des centres isolés et tenus au secret.

 

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Les délégués du "Dialogue Islamo-Catholique-Orthodoxe" avec Sa Sainteté le Catholicos , Basilic Mar Dayara Njaliyakuzhy, Kottayam le 15/12/15

Photo de Sobin Chacko.

 

 

Gaultier Bès, 27 ans, est professeur agrégé de Lettres modernes. Il est marié et père d’un enfant. Il est l’auteur de Nos Limites – Pour une écologie intégrale (Le Centurion, 2014) et le directeur adjoint de la revue Limite.

WEB GAULTIER BES FAMILLE NOMBREUSE NATURE Zurijeta-Shutterstock AI

Aleteia : Les ginks sont des personnes qui ne veulent pas procréer pour sauver la planète. Peut-on parler d’une vraie conscience écologique chez ces militants jusqu’au-boutistes ?
Gaultier Bès : La population mondiale approchera les 10 milliards d’humains d’ici quelques décennies. Quand on voit que nous sommes incapables de répondre aux besoins élémentaires d’une grande partie des 7 milliards d’habitants de la planète et de respecter les fragiles équilibres de nos écosystèmes, il y a de quoi être inquiets pour l’avenir. Comment ferons-nous quand nous serons encore plus nombreux ?

À lire les justifications de ces personnes qui ne souhaitent pas avoir d’enfants pour des raisons écologiques, il me paraît difficile de douter de leur sincérité. Même si ce choix interroge, qui suis-je pour les juger ? Il y a bien d’autres types de fécondité que la famille ! Je ne vois pas en quoi ce choix, pourvu qu’il soit libre et serein, fait en conscience et sans culpabilisation de ceux qui ont des enfants, devrait être suspect.

En revanche, lorsque des politiques de réduction des naissances sont imposées de manière plus ou moins coercitive aux pauvres, avec un vernis environnemental, cela n’a rien à voir avec le bien commun écologique, et tout avec des intérêts privés…

La surpopulation est-elle la cause de tous les problèmes écologiques ?
C’est précisément le sujet du premier dossier de notre revue Limite. Nous avons essayé de clarifier les liens entre écologie et démographie. L’écologie a été définie comme la « science des conditions d’existence ». Elle pose donc nécessairement la question de la natalité, des conditions d’une fécondité responsable, c’est-à-dire dont on puisse répondre, assumer les conséquences aujourd’hui comme demain. Notre intention était de montrer que si nous voulons continuer à donner le jour à des enfants sans les faire naître dans un monde invivable, nous devons changer radicalement de mode de vie. Autrement dit, qu’une croissance démographique équilibrée passe par une certaine forme de décroissance matérielle, qui privilégie la qualité sur la quantité, et la durabilité sur la rentabilité. D’où notre titre provocateur : « Décroissez et multipliez-vous ! ».

S’attaquer à la surpopulation, n’est-ce pas une manière pour les plus gros pollueurs de s’exonérer de leurs responsabilités et de les rejeter sur les pays plus pauvres, qui ont une plus forte natalité ?
Ce ne sont pas les pays pauvres qui polluent le plus, même quand ils ont une natalité très importante, ce sont les pays riches ! De même, ce ne sont pas les familles qui rejettent le plus de CO2, mais les grosses entreprises et les armées. Dans Une planète trop peuplée ? Le mythe de la surpopulation, l’immigration et la crise écologique (Écosociété, 2014), Ian Angus et Simon Butler montrent que ce n’est pas parce que nous serions « trop nombreux » que les multinationales et les forces armées polluent et détruisent les écosystèmes mais parce que le système actuel est fondé sur la logique du toujours plus. Ce ne sont pas les familles nombreuses qui sont responsables du désastre environnemental, ce sont les structures mêmes de notre modèle de développement fondé sur l’illusion d’une croissance infinie et un gaspillage gigantesque des ressources et des richesses produites.

Est-ce l’homme qui doit s’adapter à sa consommation, ou l’inverse ?
Le système publicitaire nous fait croire que nos envies sont des besoins, et que la consommation d’artefacts est nécessaire à notre bonheur. « I love technology », lisais-je récemment sur une pub dans une gare. On voit que l’amour se déplace des personnes aux choses, comme si les moyens devenaient les finalités.

Pour revenir à la natalité, le problème d’une dérive néo-malthusienne du discours écologiste est qu’au lieu de remettre en cause nos modes de production et de consommation, on préfère renoncer à avoir des enfants. Il n’est pas possible que 8 milliards d’êtres humains aient chacun une voiture, un écran plat, de la viande à chaque repas ? Réduisons la population pour conserver notre consommation ! C’est ainsi que les riches protègent leurs privilèges en reportant leurs responsabilités sur les plus défavorisés…

Dans un monde où les ressources sont accaparées par une minorité, l’essentiel peut manquer aux plus pauvres, qui se trouvent aussi être ceux qui ont le plus d’enfants. De fait, le mode de vie occidental n’est pas généralisable : on sait qu’il faudrait plusieurs planètes comme la nôtre pour subvenir aux besoins de l’humanité si tout le monde consommait comme vous et moi. C’est ce qu’affirme le pape François au paragraphe 50 de son encyclique Laudato Si’ :

« Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de penser à un monde différent, certains se contentent seulement de proposer une réduction de la natalité. Les pressions internationales sur les pays en développement ne manquent pas, conditionnant des aides économiques à certaines politiques de “santé reproductive”. Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes. On prétend légitimer ainsi le modèle de distribution actuel où une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible de généraliser, parce que la planète ne pourrait même pas contenir les déchets d’une telle consommation ».

L’écologie intégrale est au contraire source d’espérance, puisqu’elle invite à sauvegarder la maison commune : « Vivons plus simplement pour que chacun puisse simplement vivre ».

Propos recueillis par Théophane Leroux dans ALETEIA

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Peu de surprises dans les dernières statistiques de l’INSEE sur la vie conjugale et familiale publiées ce 16 décembre : les couples se fragilisent avec des ruptures plus fréquentes, l’union libre et la monoparentalité continuent d’augmenter.

Le modèle familial traditionnel tient le coup

Mais cette étude « Couples et familles » de l’INSEE confirme aussi que la majeure partie de la population vit en couple et que la grande majorité est mariée : « Deux adultes sur trois sont en couple, dont 73% mariés, 4% pacsés, 23% en union libre ».

De plus en plus de couples se séparent chaque année – entre 2009 et 2012, 253 000 couples par an en moyenne (Europe 1)– mais le lien conjugal continue d’être préféré en France comme dans toute l’Europe : « L’office européen des statistiques Eurostat a publié le 27 novembre un portrait chiffré de la population de l’Union européenne et de ses modes de vie. On y apprend que les citoyens des 28 pays de l’Union vieillissent, que la solitude augmente, particulièrement chez les personnes âgées, mais aussi que l’établissement de liens conjugaux, mariages ou unions officialisées de type Pacs, reste le choix de vie dominant des familles européennes » (La Croix).

Les enfants demeurent majoritairement avec leurs deux parents constate l’INSEE : « Malgré la diversification des formes de vie de couple et de vie de famille, trois enfants sur quatre habitent avec leurs deux parents en France métropolitaine ».

Malgré la chute de la nuptialité relevée ces dernières années en France (les mariages de 2013 sont en baisse de 6% par rapport à 2012 et ont été, pour 20% d’entre eux, des remariages rappellent les AFC), sur la distance, le modèle traditionnel tient le coup : « En France, constatent les co-auteurs de “Couples et familles”, vivre en couple marié reste la situation conjugale la plus répandue et les familles “traditionnelles” de parents mariés représentent encore plus d’une famille avec enfants mineurs sur deux ».

« Un papa, une maman et leurs enfants sous le même toit : ce modèle “classique” de la famille reste majoritaire puisqu’il représente un peu plus de 70 % des 7,8 millions de familles avec au moins un enfant mineur à la maison en 2011 », résume Madame Figaro.

Les familles recomposées avec enfants mineurs augmentent régulièrement, passant de 8,7% en 1999 à 9,3% en 2011. Quant aux duos homosexuels, ils restent une rareté : « Parmi les couples, 0,6 % ont un conjoint de même sexe (avant la loi sur le mariage pour tous de 2013) » (France 24).

L’explosion dramatique des familles monoparentales

Le plus préoccupant est l’augmentation des familles monoparentales, autrement dit des femmes élevant seules leur(s) enfant(s) en France : elles ont augmenté de 4 points en une douzaine d’années, passant de 16% des familles avec enfants mineurs en 1999 à 20% en 2011. « C’est le type de famille qui s’est le plus développé au détriment des familles traditionnelles », souligne Émilie Raynaud, l’une des coauteurs. (La Voix du Nord)

« La monoparentalité, toujours essentiellement maternelle, s’est répandue surtout parmi les mères les moins diplômées. Les parents de famille monoparentale, du fait notamment de leur plus faible niveau de diplôme, connaissent des difficultés d’insertion sur le marché du travail. De ce fait, les conditions de vie de ces familles sont moins favorables : niveaux de vie plus faibles, logements plus petits et de moins bonne qualité par exemple. Les parcours des hommes et leur situation familiale restent très différents de ceux des femmes, avec une plus faible monoparentalité et une remise en couple plus rapide après une rupture. »

Le prix social de l’absence des pères

La France est en pointe de la monoparentalité mais la tendance s’observe pour l’ensemble de l’Europe : de 14% en moyenne en 1996, les familles monoparentales grimpent à 19% en 2012. C’est bien sûr une conséquence de la multiplication des « unions libres » qui laissent surtout libres… les hommes , tandis que les femmes et les enfants paient le prix de cette « liberté » en vivant dans l’insécurité affective et matérielle : 40% des familles monoparentales avec enfants mineurs vivent sous le seuil de pauvreté.

L’année suivant la rupture, le niveau de vie des femmes recule de 20% contre 3% pour les hommes (qui sont par ailleurs beaucoup plus nombreux à « refaire leur vie »). La mère porte le poids principal d’un divorce ou d’une séparation : la résidence des enfants chez la mère (75% des cas en 2012) reste bien plus fréquente que la résidence alternée (16%) ou chez le père (7%).

Notre époque aura fait payer cher aux femmes et aux enfants sa dérive libertaire. Mais c’est l’ensemble de la société qui subit déjà et subira plus lourdement encore au fil des années les multiples conséquences de l’absence des pères – conséquences sociales et économiques mais aussi éducatives et sécuritaires : nombre de jeunes délinquants ont manqué d’un référent paternel. (Source ALETEIA)

 

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BON SENS:

 

 
 
 
 
Photo de Abbé Claude De Grand-Rivière.

Par l'Abbé Claude De Grand-Rivière sur Facebook:

 

Permettez-moi encore une intervention. Dans le christianisme, il y a les grandes Eglises. Et c'est tant mieux ! Il y a aussi les petites Eglises..... qui sont différentes.... mais qui confessent la même foi. Il y a plus de points d'adhésion que de refus. Il y a des sensibilités différentes mais un seul et unique Christ. Un seul et unique Dieu et un seul et unique Esprit.
Dans l'Eucharistie, la prière pour l'unité de l'Eglise devrait nous contraindre à cette unité visible !

Certes, il y a des différences d'approche qu'il ne faut pas sous-estimer,, des rancoeurs historiques qu' il faut dépasser... des réflexes qu'il faut faire sauter....
Ne soyons pas sectaires !
Le salut n'est pas la chasse gardée d'une confession, d'une Eglise, d'un groupe de prière. Il est universel !
Que les chrétiens comprennent et surtout appliquent l'universalité du message du Christ !
Parlons-nous, rencontrons-nous dans nos différences.....
Prions ensemble ! dans nos différences.
Nos différences sont une richesse pour une Eglise Unie dans le Christ.

 

 

 
 
Photo de Abbé Claude De Grand-Rivière.
Abbé Claude De Grand-Rivière
7 h
 

Permettez-moi encore une intervention. Dans le christianisme, il y a les grandes Eglises. Et c'est tant mieux ! Il y a aussi les petites Eglises..... qui sont différentes.... mais qui confessent la même foi. Il y a plus de points d'adhésion que de refus. Il y a des sensibilités différentes mais un seul et unique Christ. Un seul et unique Dieu et un seul et unique Esprit.
Dans l'Eucharistie, la prière pour l'unité de l'Eglise devrait nous contraindre à cette unité visible !
Certes, il y a des différences d'approche qu'il ne faut pas sous-estimer,, des rancoeurs historiques qu' il faut dépasser... des réflexes qu'il faut faire sauter....
Ne soyons pas sectaires !
Le salut n'est pas la chasse gardée d'une confession, d'une Eglise, d'un groupe de prière. Il est universel !
Que les chrétiens comprennent et surtout appliquent l'universalité du message du Christ !
Parlons-nous, rencontrons-nous dans nos différences.....
Prions ensemble ! dans nos différences.
Nos différences sont une richesse pour une Eglise Unie dans le Christ.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

AVONS-NOUS BON CARATERE ?

(Suite de la méditation d'hier, mercredi 16 décembre)

« 2° Il ne donne rien à souffrir aux autres. - Pour épargner à son prochain toute souffrance, il veille sur lui-même avec une extrême délicatesse. Pour épargner même aux yeux des spectacles pénibles, il règle sa tenue selon la décence et la propreté, évitant avec un soin égal une malpropreté dégoûtante et une recherche choquante. Il observe les bienséances de son état, et, dans sa démarche comme dans ses relations, il prend garde que rien ne rabaisse la dignité de sa condition. Cependant, il n'a rien qui sente la pose ou la morgue ; en lui rien n'éloigne ; les petites gens l'abordent sans peine. Fidèle aux convenances, il fait les visites ou il écrit les lettres dont les circonstances lui font un devoir ; mais il ne s'y rend point à charge par des indiscrétions, pas plus qu'il n'y use de termes choquants. Il ne fatigue point par la multiplicité de ses paroles ; jamais encombrant dans la conversation, il ne coupe la parole à personne, il ne fait point éclater sa voix, il parle à son tour, et il ne paraît point incommodé d'avoir à garder le silence. Ses propos ne sont point violents ; si la douceur n'est point chez lui un don de nature, il la pratique par vertu ; même quand il est le plus ému, il s'exprime avec mesure. Il retient sur ses lèvres les paroles piquantes, les reproches amers, les critiques acerbes. Il serait inconsolable d'avoir versé dans un cœur une seule goutte de fiel. Et s'il lui semble qu'il a causé du chagrin, il s'empresse, par de discrètes réparations, de guérir les plaies qu'il aurait faites. Lorsqu'il est dépositaire de quelque autorité, il n'est point hautain avec ses subordonnés ; il prie plutôt qu'il ne commande. A-t-il à reprendre des inférieurs, il ne le fait point d'une façon mordante ; il ne relève pas même toutes les fautes qu'il déplore, parce qu'il sait que les avis trop fréquents des supérieurs sont douloureux à porter, brisent les volontés au lieu de les soutenir. Ce n'est point qu'il recule jamais devant un devoir à accomplir, mais il s'en acquitte avec tant de tact qu'il conduit les hommes sans les froisser. Il observe la même retenue avec les absents. Il prend leurs intérêts comme s'ils étaient là pour les défendre eux-mêmes. Il ne commet point cette lâcheté de révéler leurs fautes et leurs faiblesses ; il ne voudrait pas que l'écho même le plus affaibli de ses critiques vint leur causer le plus léger chagrin. Chacun se sent à l'abri près du bon caractère : voilà pourquoi on l'aime et on le recherche. »

(Suite et fin demain)

J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

La famille fragilisée, c’est plus de pauvreté.

 Selon l’Insee, 2 familles sur 10 sont désormais

monoparentales.

 

Ce sont souvent les mères de famille qui élèvent

seules leurs enfants. Et les mois sont souvent

difficiles.

Presque la moitié (40 %) des familles

monoparentales sont considérées comme

pauvres.

C’est le cas d’Isabelle qui vit près de Rouen.

 

A 41 ans, après avoir quitté son mari, elle a changé

de vie et s’adapte pour élever ses enfants.

 

Mais malgré le manque d’argent, elle reste positive

et fait tout pour le bonheur de ses trois fils

Ces familles monoparentales servent de prétexte à

l’Etat pour grossir sans cesse.

 

Et cette aide sociale qui enfle sans cesse n’est pas

pour rien dans le fiscalisme ambiant qui pénalise nos

entreprises et par conséquent notre pays.

 

Nos élites ont oublié que la nation n’est rien d’autre

qu’une famille de familles.

 

Si celles-ci sont malades, c’est toute la nation qui

l’est. (Source: N de F)

POUR VOTRE RÉFLEXION PERSONNELLE, CE DOCUMENT:Le Colonel Régis Chamagne, ancien commandant d’une base aérienne, se révolte contre l’appartenance de la France à l’organisation militaire qu’est l’OTAN .et accuse les USA de redessiner, selon ses vues, l'échiquier geographico-politique du Moyen Orient. Si de tels propos sont exacts , comment imaginer que la lutte des USA contre le terrorisme Islamiste soit sincère...

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,1-17.

Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.

David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.

Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.

Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208),

évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, IV,  20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635) 


 

« Voici le livre de la genèse de Jésus Christ »

 

            Il n'y a qu'un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses.

Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain...

 

Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n'a scruté son origine...

Cependant, selon son amour, il est connu de tous temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n'est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s'est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c'est-à-dire l'homme à Dieu. 


            Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de cette même Parole le don de la prophétie, ont prêché à l'avance sa venue selon la chair, par laquelle la communion de Dieu et de l'homme a été réalisée selon le bon plaisir du Père.

Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu'il vivrait et converserait avec eux sur la terre (Ba 3,38), et qu'il se rendrait présent à l'ouvrage qu'il avait modelé, pour le sauver...

Les prophètes annonçaient donc d'avance que Dieu serait vu des hommes, conformément à ce que dit aussi le Seigneur : « Bienheureux les cœurs purs, parce qu'ils verront Dieu »

(Mt 5,8).

Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut voir Dieu et vivre » (Ex 33,20), car le Père est insaisissable.

Mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu'à accorder à ceux qui l'aiment le privilège de voir Dieu...car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu »

(Lc 18,27).

 

 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Ne restez pas seul pour les Fêtes de la Nativité ! 

Do not stay alone for the holidays of the Nativity!


Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous,en communion avec

les Chrétiens d'Orient,

avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St

Thomas (Mar Thoma)* en France pour fêter Noël!

 

If you are not a family, you find yourself in communion with

Eastern Christians,

with your brothers of the French speaking Syrian Orthodox Church of St

Thomas (Mar Thoma) * in France to celebrate Christmas!





Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en famille,

grâce au partagec'est possible ! Venez fêter la Nativité

au Monastère en famille !

 

If you have few resources to decently celebrate Christmas with family,

through shared it's possible! Come celebrate the Nativity

Monastery family!





(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes le 20 Décembre)

(For those who need housing, Registration closed on 20 December)

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Programme:

*Jeudi 24 Décembre. Nativité de Notre-Seigneur
18h, réveillon avec les fidèles familiers. Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit.

 

* Thursday, December 24. Nativity of Our Lord
18h Eve familiar with the faithful. Christmas Eve (Several Baptisms and Chrismations), Blessing of the New Fire and Procession of the Infant Jesus to the Church. Midnight Mass.




*Vendredi 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

* Friday 25, Nativity of Our Lord
Mass of the day at 10.30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30.




*Samedi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Saturday, December 26, Feast of "Congratulations to the Mother of God"
Mass in honor of "All Pure and Immaculate Mother of the Word-God" at 10:30, fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30



VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27

VIGIL FOR LIFE on the night of 26 to 27

*Dimanche 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30

 

* Sunday, December 27, day of the "Holy Innocents"
Mass in honor to unborn children and victims of abortion at 10:30 fraternal meal and the faithful reception from 13:30 to 17:30

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?

 

*l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
Jeudi 17 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 06:56
"Everyone has a cross to carry. Why? Since the leader of our faith endured the cross, we will also endure it. On one hand, the cross is sweet and light, but, on the other, it can also be bitter and heavy. It depends on our will. If you bear Christ’s cross with love then it will be very light; like a sponge or a cork. But if you have a negative attitude, it becomes heavy; too heavy to lift." (Elder Ephraim of Katounakia)

"Everyone has a cross to carry. Why? Since the leader of our faith endured the cross, we will also endure it. On one hand, the cross is sweet and light, but, on the other, it can also be bitter and heavy. It depends on our will. If you bear Christ’s cross with love then it will be very light; like a sponge or a cork. But if you have a negative attitude, it becomes heavy; too heavy to lift." (Elder Ephraim of Katounakia)

Livre d'Isaïe 7,10-15.

En ces jours-là, le Seigneur parla à Achaz, et lui dit :
"Demande un signe à Yahweh, ton Dieu, demande-le dans les profondeurs du schéol ou dans les hauteurs du ciel." Maïs Achaz dit :
"Je ne le demanderai pas, je ne tenterai pas Yahweh."
Et Isaïe dit : "Ecoutez, maison de David : Est-ce trop peu pour vous de fatiguer les hommes, que vous fatiguiez aussi mon Dieu ?
C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel.
Il mangera de la crème et du miel, jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-38.

En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie.
Etant entré où elle était, il lui dit : " Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. "
Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.
L'ange lui dit : " Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus."
Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin. "
Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l'homme ? "
L'ange lui répondit : " L'Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l'on appelait stérile,
car rien ne sera impossible pour Dieu. "
Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon votre parole ! " Et l'ange la quitta.

Par Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

[Édith Stein]

(1891-1942),

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe 
Les Noces de l'Agneau (trad. Source cachée, p. 261) 


 

« Mère de tous les vivants » (Gn 3,20)

 

« J'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » (Ap 21, 2).

Comme le Christ lui-même est descendu du ciel sur la terre, son épouse, la sainte Église, a aussi son origine dans le ciel ; elle est née de la grâce de Dieu, elle est descendue avec le Fils de Dieu lui-même et lui est indissolublement unie.

Elle est construite de pierres vivantes (1P 2,5) ; et sa pierre de fondation (Ep 2,20) a été posée quand le Verbe de Dieu a assumé la nature humaine dans le sein de la Vierge.

En cet instant-là s'est noué entre l'âme de l'enfant divin et l'âme de sa mère virginale le lien de l'union la plus intime, que nous appelons nuptiale. 

Cachée du monde entier, la Jérusalem céleste était descendue sur la terre.

De cette première union nuptiale devaient naître toutes les pierres qui s'ajouteraient à la puissante construction, toutes les âmes que la grâce éveillerait à la vie.

La mère épouse devait ainsi devenir la mère de tous les rachetés.

 

16 décembre 882 :

Naissance au ciel de Jean VIII pape et patriarche orthodoxe de Rome. (empoisonné puis, comme il ne mourait pas assez vite, frappé à coups de marteau)
Source: http://stmaterne.blogspot.fr/2008/12/jean-viii-sceau-de-la-papaut-romaine.html
http://www.nistea.com/papifr.htm

Saint Prophète AGGÉE
 

Célébrant, Seigneur, la mémoire de Votre prophète saint Aggée, * par ses prières, * nous Vous en supplions, sauvez nos âmes. 
 


Le Dieu qui voit l'univers et le connaît * illumina le pur regard de ton âme,

 Prophète plein de renommée +,  et fit de toi pour le monde un guide inspiré; * célébrant ta mémoire sacrée,

 Aggée, nous comptons sur ta précieuse intercession * et sur ta médiation auprès de Dieu. 
Gloire au Père, t. 3 
Recevant dans ton âme les clartés du saint Esprit*,  tu annonces, Prophète, les mystères de Dieu,

 révélant l'interprétation de l'avenir + tout comme l'explication des choses accomplies *;  bienheureux Aggée, supplie le Christ notre Dieu,  pour qu'il accorde à nos âmes la grâce du salut. 
Maintenant ... 
Du Verbe tu es devenue  le tabernacle divin +, Vierge Mère tout-immaculée * qui dépasses les Anges en sainteté;

 plus que tous je suis couvert de boue  +,  souillé par les passions charnelles; * aux flots divins purifie-moi,

 toi qui nous procures par tes prières * la grâce du salut. 

 

Kourie Eleïson, Kourie Eleïson, Kourie Eleïson...

 

+++

 

 

Durant la semaine précédant Noël, l'Eglise d'Occident chante la venue du Messie à partir de textes prophétiques des Saintes Ecritures.


Voici ces célébrations, jour après jour :



 

 

Les Sept Grandes Antiennes
Révélation des noms divins du Christ
(17-23 décembre)
ANNONCE LITURGIQUE (17 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise ouvre la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son premier appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O SAGESSE.
LECTURE
(Sagesse 7, 15 à 8-1)
Que Dieu m'accorde de parler comme je voudrais,
et d'avoir des pensées dignes des dons que j'ai reçu, parce que c'est lui-même qui guide la Sagesse
et redresse les sages.
Car nous sommes dans sa main, nous et nos discours, toute notre intelligence et notre habileté ;
c'est lui qui m'a donné la vraie science de toutes choses,
qui m'a fait connaître l'ordonnance du monde et les vertus la le commencement, la fin et le milieu des temps,
la succession des solstices et les mutations des saisons, les cycles de l'année et les positions des astres.
la nature des animaux et les instincts des bêtes.
les pouvoirs des esprits et les pensées des hommes,
les variétés des plantes et les propriétés des racines.
Tout ce qui est caché et tout ce qui est apparent, je le connais :
car c'est la Sagesse, créatrice de toutes choses, qui me l'a enseigné.
Il y a en elle, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil,
mobile, pénétrant, pur,
clair, inoffensif, porté au bien, aigu,
libre, bienfaisant, bienveillant, stable, sûr, exempt d'inquiétude
qui peut tout, qui veille à tout,
qui pénètre tous les esprits,
les intelligents, les purs, les plus subtils.
Plus agile que tout mouvement est la Sagesse.
elle traverse et pénètre tout, grâce à sa pureté.
Elle est un souffle de la puissance de Dieu,
un rayonnement limpide de la gloire du Tout-Puissant, aussi rien de souillé ne peut s'insinuer en elle.
Elle est Lui reflet de la lumière éternelle
un miroir sans tache de l'activité de Dieu
et une image de sa bonté.
Quoique unique, elle peut tout,
immuable en elle-même, elle renouvelle toutes choses.
Elle se répand de génération en génération  dans les âmes saintes
elle en fait des amis de Dieu et des prophètes.
Car Dieu n'aime que celui qui vit avec la Sagesse !
Elle est, en effet, plus belle que le soleil
et surpasse l'ensemble des astres.
Si on la compare à la lumière du jour, on la trouve supérieure,
car à celle-ci succède la nuit,
tandis que jamais, sur la Sagesse, le mal ne prévaut.
Elle porte sa vigueur d'une extrémité du monde à l’autre
et gouverne toutes choses avec bonheur.
 
GRANDE ANTIENNE DU PREMIER NOM DIVIN
          O Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteins d'une extrémité du monde à l'autre, et qui disposes toutes choses avec force et douceur, viens et ne tarde pas, viens nous enseigner la voie de la prudence et l'amour de ta beauté.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (18 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son deuxième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O ADONAÏ.
LECTURE
(Exode 3, 1-15)
              Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, prêtres de Madian ; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.
L'ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point.
Le Seigneur vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et Il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.
Le Seigneur dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et J'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car Je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à Moi, et J'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, Je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël.
Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël ?
Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c'est Moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.
Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous.
Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
Dieu dit à Moïse : Je suis Celui qui suis. Et Il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « Je suis » m'a envoyé vers vous.
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
 
GRANDE ANTIENNE DU DEUXIEME NOM DIVIN
 
              O Adonaï, chef de la maison d’Israël, Toi qui apparu à Moïse dans la flamme du Buisson ardent et qui lui as donné la Loi sur le mont Sinaï, viens et ne tardes pas, viens nous racheter en étendant ton bras.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (19 décembre)
           Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son troisième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O REJETON DE JESSE.
LECTURE
(Isaïe 11, 1 à 9)
Ainsi parle le Seigneur :
Un rameau sortira du tronc de Jessé,
Et un rejeton naîtra de ses racines.
L'Esprit du Seigneur reposera sur Lui :
Esprit de sagesse et d'intelligence,
Esprit de conseil et de force,
Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur.
Il respirera la crainte du Seigneur ;
Il ne jugera point sur l'apparence,
Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
Mais Il jugera les pauvres avec équité,
Et Il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre ;
Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge,
Et du souffle de ses lèvres Il fera mourir le méchant.
La justice sera la ceinture de ses flancs,
Et la fidélité la ceinture de ses reins.
Le loup habitera avec l'agneau,
Et la panthère se couchera avec le chevreau ;
Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble,
Et un petit enfant les conduira.
La vache et l'ourse auront un même pâturage,
Leurs petits un même gîte ;
Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.
Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère,
Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
Il ne se fera ni tort ni dommage
Sur toute ma montagne sainte ;
Car la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur
Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
 
GRANDE ANTIENNE DU TROISEME NOM DIVIN
 
O  Rejeton de Jessé, étendard des peuples, devant lequel les rois garderont le silence, et que les nations invoqueront ; viens et ne tarde pas, viens nous libérer, ne tarde plus.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (20 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son quatrième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O CLE DE DAVID.
LECTURE
(Isaïe 22, 20 à 23)
Ainsi parle le Seigneur :
En ce jour-là, J'appellerai mon serviteur Eliakim « celui que Dieu établit », fils de Hilkiya.
Je le revêtirai de ta tunique, Je le ceindrai de ta ceinture, Et Je remettrai ton pouvoir entre ses mains ;
Il sera un père pour les habitants de Jérusalem
Et pour la maison de Juda.
Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : Quand il ouvrira, nul ne fermera ;
Quand il fermera, nul n'ouvrira.
Je l'enfoncerai comme un clou dans un lieu sûr,
Et il sera un siège de gloire pour la maison de son père.
 
GRANDE ANTIENNE DU QUATRIEME NOM DIVIN
 
O Clef de David et Sceptre de la maison d'Israël, qui ouvres sans que personne puisse fermer, et fermes sans que personne puisse ouvrir, viens et ne tarde pas, viens libérer le captif plongé dans les ténèbres et l'ombre de la mort.
 
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (21 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son cinquième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O ORIENT.
LECTURE
(Isaïe 60, 1 à 3)
Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive,
Et la gloire du Seigneur se lève sur toi.
Voici, les ténèbres couvrent la terre,
Et l'obscurité les peuples ;
Mais sur toi le Seigneur se lève,
Sur toi sa gloire apparaît.
               Des nations marchent à ta lumière
Et des rois à la clarté de tes rayons.
 
GRANDE ANTIENNE DU CINQUIEMENOM DIVIN
 
              O Orient, splendeur de la lumière éternelle et Soleil de justice, viens et ne tarde pas, viens éclairer ceux qui sont dans les ténèbres et l'ombre de la mort.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (22 décembre)
Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son sixième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O ROI DES NATIONS.
LECTURE
(Jérémie 10, 6-7)
Nul n'est semblable à toi, ô Seigneur !
Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance.
Qui ne Te craindrait, roi des nations ?
C'est à Toi que la crainte est due ;
Car, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes,
Nul n'est semblable à Toi.
 
GRANDE ANTIENNE DU SIXIEME NOM DIVIN
              
              O Roi des nations, leur désiré, pierre angulaire réunissant les deux peuples, viens et ne tarde pas, viens sauver l'homme que Tu formas du limon.
 
***
ANNONCE LITURGIQUE (23 décembre)
              Bien-aimés frères, l'Eglise continue la série septénaire des noms divins, qui précède la vigile de Noël. Tous les jours, à vêpres, c'est-à-dire maintenant, elle lance par une antienne solennelle un cri vers le Messie. Aujourd'hui, l'Eglise fait entendre son septième appel au Fils de Dieu et Fils de l'homme : O EMMANUEL.
LECTURE
(Isaïe 8, 5 à 8)
Le Seigneur me parla encore, et me dit :
Parce que ce peuple a méprisé les eaux de Siloé qui coulent doucement
Et qu'il s'est réjoui au sujet de Retsin et du fils de Remalia,
Voici, le Seigneur va faire monter contre eux
Les puissantes et grandes eaux du fleuve
(Le roi d'Assyrie et toute sa gloire) ;
Il s'élèvera partout au-dessus de son lit,
Et il se répandra sur toutes ses rives ;
Il pénétrera dans Juda, il débordera et inondera,
Il atteindra jusqu'au cou.
Le déploiement de ses ailes
Remplira l'étendue de ton pays, ô Emmanuel !
 
GRANDE ANTIENNE DU SEPTIEME NOM DIVIN
 
O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des nations et leur Sauveur, viens et ne tarde pas, viens nous sauver, notre Seigneur et notre Dieu.


LES ANTIENNES PREPARATOIRES A NOËL

L’OFFICE DE VÊPRES

La liturgie occidentale, pendant l’octave qui précède Noël, glorifie les noms divins donnés au Christ, à la fin de l’office de vêpres. Dans l’office byzantin (ou dans l’Office Syriaque), elles pourraient être chantées après la bénédiction finale pour jouir de ce précieux trésor (Elles peuvent être prise aussi avant le Kourie Eleïson (Si il y a chaque jour un Qurbana)).

Les Noms

Le soir, quand les ténèbres du monde augmentent avant que resplendisse la Lumière, ils sont « un cri vers le Messie » qui est venu et qui est attendu en son second et glorieux Avènement (Dom Guéranger). La Divinité est au-delà de tout nom et les Noms divins sont « des louanges concédées à la mesure de nos capacités » (Denys l’Aréopagite).

« Ô Sagesse ! »

Le Christ est « la sagesse hypostasiée du Père », la Sagesse divine en personne. Par Lui, Dieu a tout créé (Ps. 103, 24). Jésus a manifesté la Sagesse du Père (Luc 2, 40) ; en lui « sont cachés les trésors de la Sagesse » (Col.2, 3). Mais la Sagesse resplendit tout particulièrement sur la Croix (1 Co. 1, 18-25), dans sa Résurrection et par l’envoi de l’Esprit du Père. Et « de nouveau, avec gloire, Il vient ! » (Symbole de la Foi).

« Ô Adonaï ! »

Traduit par Seigneur, il remplace l’imprononçable Nom de YHVH. Jésus est le Seigneur Dieu, qui a parlé à Abraham dans la nuit étoilée et à Moïse dans le buisson ardent, et qui s’est révélé comme Je-suis. Il est « un seul Seigneur Jésus-Christ » (Symbole).

« Ô Rejeton de Jessé ! »

« Un rejeton sortira de la souche de Jessé » (Is. 11, 1 ; 11, 10). Sa généalogie est lue en Saint-Mathieu le dimanche précédant Noël, attestant la filiation humaine historique du Fils de Dieu.

« Ô Clef de David ! »

Du Christ il est dit : « sur son épaule est la clef de la maison de David » (Is. 22, 22). Il « détient la clef de David » (Apoc. 3, 7) et dit : « Je détiens les clefs de la mort » (1, 18). Il est la Clef qui ouvre le trésor des Écritures dont Il est le Sens.

« Ô Orient ! »

Il vient de l’orient (Is.41, 25) ; et Il est l’Orient de toute connaissance. Les chrétiens prient vers l’Orient, tournés vers lui qui vient, qui se lève du royaume des ombres pour illuminer la terre.

« Ô Roi des nations ! »

« Qu’on dise parmi les nations : le Seigneur est Roi ! » (1 Ch. 16, 31 ; Ps. 95, 10). « Le Seigneur Dieu est Roi des nations » (Apoc. 15, 3) ; « Jésus Christ est le souverain des rois de la terre » (1, 5), « l’agneau est roi des rois » (17, 14), ce roi sans pouvoir de ce monde et qui règne par l’amour immolé par amour…

« Ô Emmanuel ! »

« Je serai avec toi » (Ex. 3, 12), dit le Seigneur. « Avec-toi » ou « Avec-nous » est son Nom, un refrain de l’office byzantin. Dans toute l’histoire sainte, Dieu est avec son peuple ; devenu homme, Défenseur et Consolateur, Il a pris parti pour les hommes. Il leur donne la victoire sur la peur de la mort.

« Ô Jésus ! »

Le huitième Nom divin glorifiant le Messie et Fils de Dieu est « Dieu-sauve » ou « Salut-de-Dieu ». À ce Nom, « tout genou fléchisse ! » (Phi. 3, 3). Nos Pères d’Israël ont toujours glorifié le Dieu sauveur. Devenu homme tout en demeurant Dieu, Il sauve l’humanité de l’intérieur. Par le saint Esprit l’action salvatrice de la Divinité s’est faite immanente à la création et au genre humain tout entier. Nous invoquons ce Nom sans cesse, sur nous-mêmes, nos amis, nos ennemis, et sur le monde entier que Dieu veut sauver.(Source:"Sagesse Orthodoxe)

Chacun d'entre nous a une croix à porter. Pourquoi? Puisque le Maître de notre Foi a enduré la Croix, alors nous aussi, nous aurons à l'endurer. D'un côté, la croix est douce et légère, mais d'un autre côté, elle peut aussi être amère et lourde. Cela dépend de notre propre volonté. Si nous portons la croix du Christ avec amour, alors elle sera très légère, comme une éponge ou un bouchon. Mais si nous avons une attitude négative, alors elle s'alourdira, et sera trop lourde à porter. (Ancien Ephrem de Katounakia)

Chacun d'entre nous a une croix à porter. Pourquoi? Puisque le Maître de notre Foi a enduré la Croix, alors nous aussi, nous aurons à l'endurer. D'un côté, la croix est douce et légère, mais d'un autre côté, elle peut aussi être amère et lourde. Cela dépend de notre propre volonté. Si nous portons la croix du Christ avec amour, alors elle sera très légère, comme une éponge ou un bouchon. Mais si nous avons une attitude négative, alors elle s'alourdira, et sera trop lourde à porter. (Ancien Ephrem de Katounakia)

 
Théobule
 
16/12/2015   
les enfants connectés à parole de Dieu
   
  Marcher vers la crèche - Marie et sa cousine  
   
À Nazareth, un ange est venu annoncer à Marie qu'elle allait être la mère du Sauveur attendu par les prophètes et par le peuple de Dieu.
Marie est remplie d'une joie qu'elle partage avec sa cousine Elisabeth. Elle exprime cette joie dans une prière : le Magnificat. Relisons aujourd'hui cette belle prière et réjouissons-nous avec Marie !
   
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Avec Théobule, venez découvrir :
Bonne nouvelle Bonne Nouvelle
"Marie et sa cousine Élisabeth"
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A toi la parole À toi la Parole
"Jean et le Magnificat"
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La question de Théobule La question de Théobule
"Marie est-elle amoureuse de Dieu ou de Joseph ?"
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Les jeux Les jeux
"Complète le texte et prépare des anges pour Noël"
Le puzzle et le coloriage de la semaine
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Pour Noël, Théobule vous propose son nouveau DVD "Une année avec Théobule".
Retrouvez sur DVD les 93 vidéos publiées sur ce site entre septembre 2014 et juin 2015. Une idée de cadeau pour vous ou pour vos proches.
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Chaque semaine, les enfants retrouvent Théobule pour une nouvelle balade instructive et ludique.


Disponible sur AppStore
Théobule   L'équipe de Théobule et les frères Dominicains de la province de France.


Théobule, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon 59000 Lille
theobule@retraitedanslaville.org

INVITATION:

Retenez votre soirée du mardi 22 mars à l'Hôtel de Ville de Paris !

 

La mairie de Paris accueillera les

« Voix de la Paix »

en réponse aux attentats de janvier et novembre 2015. 

 

 

"Les religions et les spiritualités souhaitent s’unir pour réaffirmer le cadre de la laïcité et oeuvrer pour le vivre-ensemble"

 

Au programme :

les temps de la réflexion (2 table-rondes), du politique avec la remise des prix en présence de la Maire de Paris et de la création musicale (détails en PJ).

 

Amitiés interculturelles

 

Marc Lebret

+ 33 6 87 79 62 89
www.carrefourdesmondesetdescultures.org

 

 

Les blessures laissées par les événements de janvier et du 13 novembre 2015 résonnent avec les fractures grandissantes de la société française.

Il est de notre devoir à tous de prendre la parole pour progresser vers plus de paix, plus de cohésion et plus de fraternité.

En France pourtant, la parole religieuse revêt une dimension particulière.

Elle est soupçonnée autant qu'attendue, rejetée et amplifiée.

Elle est souvent au cœur de crispations identitaires.

Il nous faut parler pour faire reculer le silence et l'obscurité.

Il nous appartient d'inverser la spirale de la méfiance et du repli, pour recréer les conditions de la fraternité et d'une pluralité apaisée.

Le mardi 22 mars 2016, de hauts dignitaires religieux, des intellectuels, des militants, des agnostiques se réuniront pour affirmer d'une même voix qu'ils sont avant tout français et républicains.

Contre toutes les idées reçues, ils proclameront ensemble que la laïcité constitue leur seul cadre de pensée, de pratique et de référence.

Contre tous les préjugés, ils chercheront ensemble comment les religions et leur spiritualité peuvent être plus créatives et plus enrichissantes pour retisser le lien social.

Sans faux-semblants, ils évoqueront les défis et les promesses de la spiritualité dans la République.

Ensemble, à hauteur d'hommes.

 

L'événement se déroulera en 3 temps:

*16h - 18h30 Le temps de la réflexion et du colloque autour de 2 tables rondes En présence de Leili Anvar, Jean Baubérot, Marie-Stella Boussemart, Charles Conte, Antoine Guggenheim, Delphine Horvilleur, Daniel Keller, Haïm Korsia, Jean-Paul Morley et Tareq Oubrou

*18h30 - 19h15 Le temps du politique avec remise officielle du prix « Les Voix de la Paix » en présence de Madame la Maire de Paris et d'autres personnalités 19h15

*20h15 Le temps de la création avec une cérémonie musicale inter-convictionnelle

 
(…) La Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.(…). ( Ivan Dias)

(…) La Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.(…). ( Ivan Dias)

La parole de Dieu
 
 
 
         Je fais la lumière et je crée les ténèbres.         
 
Livre d’Isaïe, chapitre 45, verset 7
 
 
 
La méditation
 
 
Ce matin, la lecture du jour a de quoi nous faire sursauter : « Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C'est moi, le Seigneur, qui fais tout cela. »
Les spécialistes disent que ce texte est le seul de la Bible* affirmant que Dieu n'a pas seulement créé le « Shalom », c'est-à-dire l’ordre harmonieux de la création, mais aussi le malheur et le chaos.
Pourquoi le prophète Isaïe dresse-t-il un portrait de Dieu si différent de celui que nous donne Jésus ? Dire que Dieu crée à la fois la paix et le malheur peut devenir franchement ambigu.
D'après les spécialistes, Isaïe met en garde les juifs exilés à Babylone qui se laissent charmer par les sirènes des religions orientales. Celles-ci opposent un dieu créant le bien à un autre créant le mal. Devant cette façon de résoudre le problème du mal, la réponse du prophète est vigoureuse, sans nuance. Le Dieu d'Israël est l’Unique. « Il n’y a pas d'autre Dieu que moi. Je fais la lumière et je crée les ténèbres ».
Aujourd’hui, en méditant la parole de Paul, nous comprenons mieux la toute-puissance de Dieu : « Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour »**. Même les pires noirceurs de nos nuits sont dans Sa main. Il les recycle, comme on recycle les déchets. Ce mal, il le répare lui-même et en tire un bien, à condition que nous y consentions. Ce recyclage est une facette de sa toute-puissance, elle a un nom : « Miséricorde ».
 
* Avec un passage de l'Ecclésiaste
** Lettre de saint Paul aux Romains, chapitre 8, verset 28(Source:Avent dans la Ville)

 

ETRANGER,

 

QUI ES-TU ?

(Trésor spirituel de Saint Tikhon de Zadonck)

Celui qui quitte sa maison et sa patrie pour s’installer sur une nouvelle terre s’apprête à vivre en étranger, en voyageur de passage. Dans ce monde de calamités éloigné de la patrie céleste, le chrétien est lui aussi un étranger, un voyageur de passage. Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir, dit le saint apôtre Paul (Hb.13,14). David aussi confesse : je suis un étranger chez Toi, un pèlerin, ainsi que tous mes pères (Ps.38,14). Et il ajoute dans sa prière : je suis un étranger sur la terre, ne me cache pas Tes commandements (Ps.118,19).

L’homme qui s’est exilé sur une terre étrangère multiplie les efforts pour atteindre le but qui a motivé cet exil. Le chrétien, appelé par la Parole de Dieu et renouvelé par le Saint Baptême en vue de la vie éternelle, multiplie aussi les efforts pour ne pas être privé de celle-ci, car elle se conquiert ou se perd en ce monde.

L’homme qui vit sur une terre étrangère agit avec crainte, car il évolue en milieu inconnu. Le chrétien aussi a peur de tout en ce monde : il se garde des esprits méchants, du péché, des illusions, des méchants et des impies.

Tous s’écartent de l’étranger et se méfient de lui, car il n’est pas des leurs. Ceux qui aiment le monde, les fils de ce siècle, s’éloignent aussi du vrai chrétien et le haïssent, car sa conduite s’oppose à la leur. Le Seigneur dit d’ailleurs : si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque Mon choix vous a tirés du monde, le monde vous hait(Jn.15,19). On dit que la mer ne garde pas les cadavres, mais les rejette. Le monde inconstant, lui aussi, rejette les âmes pieuses, mortes au monde. Celui qui aime le monde est son enfant chéri, mais celui qui méprise ses convoitises illusoires est son ennemi.

L’homme de passage sur une terre étrangère ne fait pas d’acquisition : ni maison, ni jardin, ni rien de tout cela, si ce n’est le strict nécessaire pour vivre. Le vrai chrétien sait aussi que rien dans ce monde n’est immuable : il devra tout abandonner, même son propre corps. Nous n’avons rien apporté dans le monde ; de même, nous n’en pouvons rien emporter (1Tim.6,7). C’est pourquoi le vrai chrétien ne recherchera rien d’autre en ce monde que le nécessaire, suivant les paroles de l’Apôtre : lors donc que nous avons nourriture et vêtement, sachons être satisfaits (1Tim.6,8).

L’étranger retournera dans sa patrie avec des biens mobiliers, comme de l’argent ou des marchandises. Les biens mobiliers que le vrai chrétien pourra emporter avec lui dans l’autre monde sont ses bonnes oeuvres. Ce sont elles qu’il s’efforcera d’amasser ici-bas, tel un marchand qui acquiert des denrées spirituelles. C’est avec elles aussi qu’il se présentera devant le Père Céleste. A cela nous appelle le Seigneur : Amassez-vous des trésors dans le ciel : là, ni la teigne ni la rouille ne détruisent, point de voleurs qui percent et dérobent (Mt.6,20).

Les fils de ce monde se préoccupent du corps corruptible, mais les âmes pieuses se préoccupent de l’âme immortelle. Les fils de ce monde cherchent des trésors temporels et terrestres, mais les âmes pieuses aspirent aux biens éternels et célestes, que l’oeil n’a point vus, que l’oreille n’a point entendus, et qui ne sont pas montés au coeur de l’homme (1Cor.2,9). Contemplant avec l’oeil de la foi ce trésor imprenable et inconcevable, ils dédaignent toutes les richesses terrestres.

Les fils de ce monde courent derrière la gloire d’ici-bas, mais les vrais chrétiens recherchent la gloire du ciel, leur vraie patrie. Les fils de ce monde parent leur corps de précieux vêtements, mais les fils du Royaume de Dieu cherchent à parer leur âme immortelle d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience (Col.3,12). Les fils de ce siècle sont insensés et fous, ils recherchent ce qui n’a aucune valeur. Les fils du Royaume sont raisonnables et sages, ils s’intéressent à ce qui renferme la béatitude éternelle.

L’étranger s’ennuie loin de sa patrie ; le vrai chrétien s’ennuie et trouve pénible de vivre en ce monde. Pour lui, tout ici-bas n’est qu’exil, bannissement ou prison, puisqu’il est loin de sa patrie céleste. Malheur à moi car mon exil s’est prolongé, dit David (Ps.119,5) entouré du choeur des soupirs de tous les saints.

L’étranger s’ennuie sur une terre étrangère, mais il tient bon car il se souvient de ce qui motive son exil. Le vrai chrétien lui aussi s’ennuie en ce monde, mais il supportera tant que Dieu l’ordonne, gardant toujours à l’esprit le souvenir de sa patrie. Les juifs exilés à Babylone se languissaient sans cesse de Jérusalem, ils attendaient avec ferveur le retour. Les vrais chrétiens sont dans ce monde comme sur les rives de Babylone, assis à pleurer et gémir au souvenir de la Jérusalem Céleste (Ps.136). Nous sommes pleins de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur (2Cor.5,8), dit en soupirant Saint Paul.

Les fils de ce monde s’attachent à lui comme à une patrie, un paradis, c’est pourquoi ils ne veulent pas le quitter. Mais les fils du Royaume s’éloignent de lui par le coeur, et supportent toutes sortes de tribulations pour parvenir dans leur patrie, car pour un vrai chrétien, la vie en ce monde n’est qu’une souffrance et une croix.

Quand l’étranger revient au pays, ses parents, ses voisins et ses amis se réjouissent de son retour, le saluent, lui souhaitent bienvenue. Quand le vrai chrétien termine son pèlerinage ici-bas et parvient à la patrie céleste, les anges et les saints se réjouissent de son arrivée. Quand l’étranger rentre au pays, il vit sans danger, en toute quiétude. De même le vrai chrétien parvenu dans sa patrie céleste se repose, ne craint plus, et vit dans la béatitude et l’allégresse.

Alors regarde, ô chrétien !

Notre vie ici-bas n’est rien d’autre qu’un voyage : la terre M’appartient, dit le Seigneur, et vous n’êtes pour Moi que des étrangers et des hôtes (Lev.25,23).

Notre vraie patrie n’est pas ici mais au ciel. Pour elle nous avons été créés, appelés par la Parole de Dieu, et renouvelés par le Saint Baptême.

Nous ne devons pas, compte tenu de notre vocation céleste, rechercher les biens terrestres ou nous y attacher, sauf pour le nécessaire : la nourriture, les vêtements, un toit...

Le chrétien ne doit rien désirer d’autre en ce monde que la vie éternelle : là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur (Mt.6,21).

Celui qui veut être sauvé doit détacher son coeur du monde tant que son âme n’a pas émigré vers les demeures éternelles.

Celui qui cherche la richesse ou la gloire montre qu’il a le monde et non le ciel pour patrie : il comprendra son erreur le jour de sa mort...

 

(Trésor spirituel de Saint Tikhon de Zadonck)

Celui qui quitte sa maison et sa patrie pour s’installer sur une nouvelle terre s’apprête à vivre en étranger, en voyageur de passage. Dans ce monde de calamités éloigné de la patrie céleste, le chrétien est lui aussi un étranger, un voyageur de passage. Nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir, dit le saint apôtre Paul (Hb.13,14). David aussi confesse : je suis un étranger chez Toi, un pèlerin, ainsi que tous mes pères (Ps.38,14). Et il ajoute dans sa prière : je suis un étranger sur la terre, ne me cache pas Tes commandements (Ps.118,19).

L’homme qui s’est exilé sur une terre étrangère multiplie les efforts pour atteindre le but qui a motivé cet exil. Le chrétien, appelé par la Parole de Dieu et renouvelé par le Saint Baptême en vue de la vie éternelle, multiplie aussi les efforts pour ne pas être privé de celle-ci, car elle se conquiert ou se perd en ce monde.

L’homme qui vit sur une terre étrangère agit avec crainte, car il évolue en milieu inconnu. Le chrétien aussi a peur de tout en ce monde : il se garde des esprits méchants, du péché, des illusions, des méchants et des impies.

Tous s’écartent de l’étranger et se méfient de lui, car il n’est pas des leurs. Ceux qui aiment le monde, les fils de ce siècle, s’éloignent aussi du vrai chrétien et le haïssent, car sa conduite s’oppose à la leur. Le Seigneur dit d’ailleurs : si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque Mon choix vous a tirés du monde, le monde vous hait(Jn.15,19). On dit que la mer ne garde pas les cadavres, mais les rejette. Le monde inconstant, lui aussi, rejette les âmes pieuses, mortes au monde. Celui qui aime le monde est son enfant chéri, mais celui qui méprise ses convoitises illusoires est son ennemi.

L’homme de passage sur une terre étrangère ne fait pas d’acquisition : ni maison, ni jardin, ni rien de tout cela, si ce n’est le strict nécessaire pour vivre. Le vrai chrétien sait aussi que rien dans ce monde n’est immuable : il devra tout abandonner, même son propre corps. Nous n’avons rien apporté dans le monde ; de même, nous n’en pouvons rien emporter (1Tim.6,7). C’est pourquoi le vrai chrétien ne recherchera rien d’autre en ce monde que le nécessaire, suivant les paroles de l’Apôtre : lors donc que nous avons nourriture et vêtement, sachons être satisfaits (1Tim.6,8).

L’étranger retournera dans sa patrie avec des biens mobiliers, comme de l’argent ou des marchandises. Les biens mobiliers que le vrai chrétien pourra emporter avec lui dans l’autre monde sont ses bonnes oeuvres. Ce sont elles qu’il s’efforcera d’amasser ici-bas, tel un marchand qui acquiert des denrées spirituelles. C’est avec elles aussi qu’il se présentera devant le Père Céleste. A cela nous appelle le Seigneur : Amassez-vous des trésors dans le ciel : là, ni la teigne ni la rouille ne détruisent, point de voleurs qui percent et dérobent (Mt.6,20).

Les fils de ce monde se préoccupent du corps corruptible, mais les âmes pieuses se préoccupent de l’âme immortelle. Les fils de ce monde cherchent des trésors temporels et terrestres, mais les âmes pieuses aspirent aux biens éternels et célestes, que l’oeil n’a point vus, que l’oreille n’a point entendus, et qui ne sont pas montés au coeur de l’homme (1Cor.2,9). Contemplant avec l’oeil de la foi ce trésor imprenable et inconcevable, ils dédaignent toutes les richesses terrestres.

Les fils de ce monde courent derrière la gloire d’ici-bas, mais les vrais chrétiens recherchent la gloire du ciel, leur vraie patrie. Les fils de ce monde parent leur corps de précieux vêtements, mais les fils du Royaume de Dieu cherchent à parer leur âme immortelle d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience (Col.3,12). Les fils de ce siècle sont insensés et fous, ils recherchent ce qui n’a aucune valeur. Les fils du Royaume sont raisonnables et sages, ils s’intéressent à ce qui renferme la béatitude éternelle.

L’étranger s’ennuie loin de sa patrie ; le vrai chrétien s’ennuie et trouve pénible de vivre en ce monde. Pour lui, tout ici-bas n’est qu’exil, bannissement ou prison, puisqu’il est loin de sa patrie céleste. Malheur à moi car mon exil s’est prolongé, dit David (Ps.119,5) entouré du choeur des soupirs de tous les saints.

L’étranger s’ennuie sur une terre étrangère, mais il tient bon car il se souvient de ce qui motive son exil. Le vrai chrétien lui aussi s’ennuie en ce monde, mais il supportera tant que Dieu l’ordonne, gardant toujours à l’esprit le souvenir de sa patrie. Les juifs exilés à Babylone se languissaient sans cesse de Jérusalem, ils attendaient avec ferveur le retour. Les vrais chrétiens sont dans ce monde comme sur les rives de Babylone, assis à pleurer et gémir au souvenir de la Jérusalem Céleste (Ps.136). Nous sommes pleins de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur (2Cor.5,8), dit en soupirant Saint Paul.

Les fils de ce monde s’attachent à lui comme à une patrie, un paradis, c’est pourquoi ils ne veulent pas le quitter. Mais les fils du Royaume s’éloignent de lui par le coeur, et supportent toutes sortes de tribulations pour parvenir dans leur patrie, car pour un vrai chrétien, la vie en ce monde n’est qu’une souffrance et une croix.

Quand l’étranger revient au pays, ses parents, ses voisins et ses amis se réjouissent de son retour, le saluent, lui souhaitent bienvenue. Quand le vrai chrétien termine son pèlerinage ici-bas et parvient à la patrie céleste, les anges et les saints se réjouissent de son arrivée. Quand l’étranger rentre au pays, il vit sans danger, en toute quiétude. De même le vrai chrétien parvenu dans sa patrie céleste se repose, ne craint plus, et vit dans la béatitude et l’allégresse.

Alors regarde, ô chrétien !

Notre vie ici-bas n’est rien d’autre qu’un voyage : la terre M’appartient, dit le Seigneur, et vous n’êtes pour Moi que des étrangers et des hôtes (Lev.25,23).

Notre vraie patrie n’est pas ici mais au ciel. Pour elle nous avons été créés, appelés par la Parole de Dieu, et renouvelés par le Saint Baptême.

Nous ne devons pas, compte tenu de notre vocation céleste, rechercher les biens terrestres ou nous y attacher, sauf pour le nécessaire : la nourriture, les vêtements, un toit...

Le chrétien ne doit rien désirer d’autre en ce monde que la vie éternelle : là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur (Mt.6,21).

Celui qui veut être sauvé doit détacher son coeur du monde tant que son âme n’a pas émigré vers les demeures éternelles.

Celui qui cherche la richesse ou la gloire montre qu’il a le monde et non le ciel pour patrie : il comprendra son erreur le jour de sa mort...

 

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

AVONS-NOUS "BON CARACTERE" ?

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« Saint Paul, dans sa première épître aux Corinthiens, nous décrit précisément le bon caractère, lorsqu'il fait l'éloge de la charité. A moi d'en recueillir et d'en méditer tous les traits.
"La charité, dit-il est patiente ; elle est pleine de bonté. Elle n'est point envieuse, elle n'agit pas avec témérité ; elle ne s'enfle point d'orgueil ; elle n'est pas ambitieuse, elle ne recherche pas ses propres intérêts, elle ne s'irrite pas, elle ne pense pas le mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle souffre tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout." (1)
Le bon caractère est celui qui s'inspire, dans ses pensées, dans ses paroles, dans ses démarches, de ce très pur esprit de charité. Trois traits principaux suffisent à le peindre : patient, il supporte qu'on le blesse ; délicat, il ne froisse jamais personne ; prévenant, il s'ingénie à mettre de la joie dans les cœurs. Il souffre tout, il ne donne rien à souffrir, il rend heureux.

1° Il souffre tout de tout le monde. - Il ne montre point de répugnance à converser avec les gens rustres et grossiers ; il ne s'offense point de ce qu'on n'use pas à son égard des formules de politesse auxquelles il aurait droit par son rang. Si on ne lui accorde point la place qui lui est due, il n'en fait point d'éclat ni de plainte. Lors même qu'il est l'objet d'oublis fâcheux ou de procédés indélicats, quelque émoi qu'en éprouve sa sensibilité, il réfrène sa susceptibilité et réprime tout mouvement de colère. Et non seulement il se tait devant ceux qui le froissent, mais il se garde bien de donner libre cours à son humeur devant ses amis. Il s'abstient même de mal penser : il trouve des excuses ; sa bienveillance n'est point altérée par les souffrances spontanées de son amour-propre. Aussi, ce n'est point lui qu'on voit bouder les gens qui lui ont même gravement manqué : il les recherche plutôt, il leur sourit, il leur est bon, jusqu'à ce qu'il sente que sa blessure est guérie. A plus forte raison ne va-t-il point les décrier, répandre de perfides insinuations sur leur compte, miner sourdement à leur honneur ou leur influence. S'il apprend que des ennemis attaquent sa réputation, rabaissent son talent ou sa fortune, ou préparent la ruine de ses œuvres, il ne s'abandonne point à la colère, il ne rend point le mal pour le mal, il ne forme même pas de mauvais souhaits pour ses calomniateurs : fort de la conscience d'avoir bien agi, plein d'espoir dans le succès final de la charité patiente, il continue de travailler activement dans le silence, et il compte sur Dieu pour la défense de sa cause. De ce qu'il supporte le mal qu'on lui fait, il n'en résulte pas qu'il s'abat, ni qu'il se résigne à ne plus accomplir son devoir de vivre, ni même qu'il se laisse impunément fouler aux pieds. La patience n'est pas une vertu qui mène au néant ; gardant la gaieté et l'espérance dans l'épreuve, le bon caractère agit quand même ; si les mauvais traitements ne le tirent pas de son calme, ils ne le brisent pas non plus ; il a sa fierté, et il poursuit son chemin ; dans l'occasion, il se défend lui-même, mais sans attaquer personne. »


1. I Cor. CIII, 4-7.

(A suivre demain)

J. GuibertRetraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
ÉCOLOGIE ET THÉOLOGIE
La dégradation –Coucher de soleil

« Au cours des trois décennies, le monde a été témoin d’une dégradation écologique alarmante, d’un échec croissant dans la mise en œuvre des mesures environnementales et d’un écart toujours grandissant entre les riches et les pauvres […] La réponse à ces problèmes urgents n’est pas seulement d’ordre politique ou économique. Elle est fondamentalement d’ordre spirituel et moral […]

Engagement spirituel

Notre conviction profonde  est que la spiritualité et l’éthique, lorsqu’elles se désengagent du monde créé qui nous est extérieur, se désengagent également du mystère intérieur. La théologie et l’Église doivent s’attaquer aux racines du problème écologique, ce qui exige à la fois de la compassion et du sacrifice, et de cesser d’ignorer les pauvres qui sont le reflet le plus manifeste de l’être même de Dieu […] ; il s’agit de discerner notre vocation au service de la mission de l’Église dans le futur. Par des liens mystérieux que nous ne comprenons pas toujours (et que parfois nous choisissons d’ignorer), la terre nous rappelle notre vocation à être humbles et sensibles. Nous serons jugés, croyons-nous, sur la tendresse et la délicatesse que nous manifestons envers la nature, car elles reflètent  la manière dont nous prions Dieu et traitons les êtres humains.

L’humble Terre

La voie de l’humilité est de marcher avec légèreté et douceur. C’est l’humilité qui nous relie les uns aux autres, tandis que l’orgueil nous sépare des autres et de la Terre. Celle-ci a l’humilité et le pouvoir de nous guérir tous, si seulement nous lui permettons de survivre […] Notre péché réside en notre refus obstiné, en tant qu’êtres humains, de recevoir le monde comme un don de réconciliation avec la planète et comme un sacrement de communion avec le reste de l’humanité. Ainsi la crise à laquelle nous sommes confrontés concerne moins l’environnement lui-même que la façon dont nous envisageons et imaginons le monde […] Nous traitons notre planète de façon inhumaine et impie parce que nous refusons de la considérer comme un don reçu en héritage […]

La beauté de la Création

Avant de pouvoir commencer à agir de manière responsable, nous sommes appelés à nous tenir paisibles et à voir la merveille de Dieu dans la beauté de la création. Les théologiens cherchent souvent des réponses métaphysiques aux problèmes contemporains. La vérité est que nous avons besoin de plus de poésie en théologie et dans l’Église. Nous devons apprendre à discerner l’étincelle divine en toute chose. Souvenons-nous des mots du psalmiste : ‘Tout être vivant chante la louange du Seigneur.’ Tout est rempli de la vie de l’Esprit. Le monde entier est ‘un buisson brûlant des énergies divines’ (saint Grégoire Palamas).

Le sens liturgique

Deux mystiques du septième siècle décrivent avec éloquence cette relation entre la nature, l’humanité et Dieu en termes de liturgie et de miséricorde. Saint Maxime le Confesseur parlait de célébrer une ‘liturgie cosmique’, le monde étant à ses yeux un magnifique autel sur lequel les humains rendent gloire et action de grâces. Et Abba Isaac le Syrien écrivait sur la nécessité ‘d’acquérir un cœur miséricordieux, brûlant d’amour pour l’ensemble de la création : les humains, les oiseaux, les bêtes des champs.’

Si nous sommes coupables d’un gaspillage effroyable dans notre monde, c’est peut-être parce que nous avons perdu ce sens de la liturgie et cette spiritualité de la compassion. Nous avons l’obligation morale de redécouvrir cette approche : ‘dans le monde’, ‘du monde’ et ‘pour la vie du monde’[…] ». (Les cahiers de Saint-Lambert, printemps 2009, p. 64).

(Bartholomée I de Constantinople, message à l’ouverture du colloque « l’avenir de la terre », le 27 janvier 2009 à Paris)
Ô Mère des hommes et des peuples, aide - nous à vaincre la menace du mal qui s'enracine si facilement dans le coeur des hommes d'aujourd'hui et qui, avec ses effets incommensurable pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l'avenir O Marie, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous Amîn

Ô Mère des hommes et des peuples, aide - nous à vaincre la menace du mal qui s'enracine si facilement dans le coeur des hommes d'aujourd'hui et qui, avec ses effets incommensurable pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l'avenir O Marie, Mère de Miséricorde, priez pour nous qui avons recours à vous Amîn

« Culture de mort » :

 

L'EI se met à exécuter les enfants trisomiques

Un juge de Daech faisant appliquer la charia a donné l'autorisation à ses membres de tuer les nouveaux-nés et les bambins atteints de trisomie ou de handicap.

 

Le groupe Etat islamique a émis une fatwa donnant l'autorisation à ses militants d'exécuter les enfants atteints de trisomie ou d'un handicap, rapporte le «Daily Mail». Plus de 38 enfants âgés entre une semaine et 3 mois et atteints de malformations ou de trisomie ont déjà été tués par injection létale ou par étouffement, assure le groupe activiste irakien Mosul Eye.

Vidéo à l'appui, l'organisation explique que les exécutions sont survenues dans les bastions de l'EI en Syrie et à Mossoul (nord de l'Irak). La plupart des bambins tués étaient le fruit d'une union entre des combattants étrangers et des femmes syriennes ou irakiennes. Mosul Eye ajoute que cette fatwa a été émise par un juge du groupe EI faisant appliquer la charia. Un Saoudien nommé Abu Said Aljazrawi.

«En enregistrant (...) les décès d'enfants (...), nous avons appris que le Conseil de la charia de l'EI avait émis une fatwa autorisant ses membres à tuer les nouveaux-nés atteints de trisomie ou de malformations congénitales ainsi que les enfants handicapés», écrit l'organisation. Cette pratique, si elle était confirmée, rappelle celle des nazis, qui supprimaient les enfants handicapés parce qu'ils représentaient «un fardeau pour l'Etat». Au moins 5000 personnes de moins de 16 ans avaient été exécutés sous le gouvernement d'Adolf Hitler.

  • Source : http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/11818933

 

Les délégués du "Dialogue Iislamo-Catholique-Orthodoxe" avec Sa Sainteté le Catholicos , Basilic Mar Dayara Njaliyakuzhy, Kottayam le 15/12/15

 

 

 
Photo de Sobin Chacko.

 

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Situation des chrétiens en Irak

L’Aide à l’Église en détresse, SOS Chrétiens d’Orient et l’ECLJ ont été autorisés par la Cour européenne des droits de l’homme à témoigner de la situation des chrétiens en Irak, à l’occasion d’une affaire introduite par un couple d’irakiens catholiques contestant à Strasbourg le refus des autorités suédoises de leur accorder l’asile.

La Cour européenne doit juger si la situation en Irak permet ou non le renvoi de ce couple dans leur pays d’origine.

Pour éclairer la Cour, l’ECLJ s’est associé à deux organisations de terrain, l’Aide à l’Eglise en Détresse et SOS Chrétiens d’Orient, afin d’apporter des informations et témoignages récents et concrets, rendant compte de la complexité des situations locales. L’Aide à l’Eglise en Détresse et SOS Chrétiens d’Orient œuvrent en soutien aux communautés chrétiennes persécutées, afin notamment de les aider à demeurer dans leur pays.

Dans le mémoire remis à la Cour, ces organisations rappellent le véritable exode des chrétiens dans ce pays dont ils constituaient 10% de la population il y a encore deux décennies. Depuis, ils ont été chassés par les attentats, les persécutions et surtout aujourd’hui par l’organisation de « l’État islamique ». Il ne reste tout simplement plus de chrétiens à Mossoul et depuis des années, des attentats meurtriers parsèment la vie des derniers chrétiens dans l’ensemble du pays.

Le mémoire contient aussi six témoignages récents de chrétiens vivants en Irak : ils racontent comment leur vie a été bouleversée, comment ils ont perdus des proches et leurs biens matériels, comment ils ont dû fuir devant l’avancée de l’islam radical, et comment l’Église constitue leur principal et ultime soutien.

 

L’ECLJ espère que ces observations permettront à la Cour de prendre la juste mesure de l’ampleur du désastre que vit ce pays et des conditions de vie des chrétiens qui y demeurent encore grâce notamment à l’aide d’organisations comme l’Aide à l’Eglise en Détresse et SOS Chrétiens d’Orient.

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Thérapie post-traumatique pour les rescapés de DAECH ?

 

Les massacres perpétrés par Daech ces dernières années dans le nord de l’Irak ont laissé dans leur sillage une population profondément traumatisée. Les besoins des rescapés sont tels que les organisations déploient des trésors d’inventivité pour y répondre.

“Je connais des septuagénaires qui ne dorment plus, des femmes qui ont peur lorsqu’un homme leur demande si ça va, et un enfant de moins de six ans qui m’a raconté comment ses parents avaient été tués”, explique Salah Ahmad, un psychologue kurde installé en Allemagne qui dirige la Jiyan Foundation for Human Rights.

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M. Ahmad a fondé cette organisation en 2005 pour venir en aide aux victimes de la torture sous le régime de Saddam Hussein. Le groupe apporte aujourd’hui son aide, tant médicale que psychologique, sur tout le territoire kurde semi-autonome du nord de l’Irak. “Des millions de personnes souffrent de traumatismes dans notre pays et nous ne pouvons toutes les prendre en charge”, nous dit-il.

En collaboration avec la Free Yezidi Foundation, association à but non lucratif créée en août dernier pour informer l’opinion des massacres dont est victime la minorité yézidie en Irak et soutenir ses rescapés, la Jiyan Foundation cherche à mettre en œuvre une nouvelle forme de thérapie pour traiter le traumatisme dans une région dévastée par la brutalité de Daech.

Début novembre, un groupe d’experts internationaux s’est rendu à Souleimaniye, en Irak, pour former une équipe de trente psychothérapeutes de la Jiyan Foundation et d’autres organisations à but non lucratif. Ils leur ont expliqué les bases d’une thérapie relativement nouvelle du traumatisme, la “désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux” (EMDR en anglais).

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Des centaines de femmes et d’enfants yézidis sont encore portés disparus après le massacre perpétré l’an dernier par Daech. (Seivan M.Salim/ASSOCIATED PRESS)

“Nous avons affaire à une population déjà fortement traumatisée, qui souffre d’un manque réel de soins. Si l’on y ajoute Daech et son génocide des yézidis, nous sommes confrontés à un nombre extrêmement élevé de personnes traumatisées, et nous ne disposons pas des ressources nécessaires pour y faire face”, explique Derek Farrell, un psychologue britannique qui donne des conférences à l’université de Worcester au Royaume-Uni. C’est lui qui a piloté le premier stage de six jours à Souleimaniye.

En avril 2016, M. Farrell, qui est membre du conseil d’administration de la Free Yezidi Foundation, encadrera une seconde formation d’EMDR portant sur la gestion de situations plus complexes, après quoi il assurera le suivi des stagiaires par Skype.

L’EMDR, conçu par la psychologue américaine Francine Saphiro en 1987, consiste à soumettre les patients à une “stimulation bilatérale” pendant qu’ils évoquent leurs traumatismes. Les thérapeutes demandent habituellement à leurs patients de tourner les yeux d’un côté, puis de l’autre, offrent des stimulations auditives et visuelles, et donnent de petites tapes du côté gauche et droit du corps.

Les spécialistes estiment que cette méthode permet de déclencher la capacité du cerveau à gérer le traumatisme à travers une “désensibilisation” et un “retraitement” des émotions. En d’autres termes, il s’agit, en établissant de nouvelles connexions mentales, d’affaiblir le traumatisme du souvenir.

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Des membres de l’armée kurde fouillent une fosse commune dont ils affirment qu’elle contient les restes de plus de 50 Yézidis tués par Daech à Sinjar, en Irak. Ils ont découvert au moins six charniers dans les environs. (John Moore/Getty Images)

Pour ses adeptes, l’EMDR est particulièrement adaptée aux crises humanitaires telles que les catastrophes naturelles et les guerres, au cours desquelles des populations entières de réfugiés sont obligées de gérer leurs traumatismes. Ils soutiennent qu’en plus du fait d’être rapide et de n’engendrer aucun travail de longue haleine, à l’inverse d’une thérapie comportementale cognitive, elle peut être pratiquée en groupe sans que les participants doivent exposer leur expérience en détail.

“L’EMDR est très efficace dans la mesure où la durée des séances se compte en jours plutôt qu’en mois”, indique Rolf Carriere, économiste du développement et membre du conseil d’administration de la Free Yezidi Foundation. “C’est aussi un traitement mieux adapté, culturellement parlant”, ajoute-t-il, car les patients n’ont pas de besoin de raconter les expériences traumatisantes, mais aussi socialement stigmatisantes, qu’ils ont subies, comme la violence sexuelle.

Plus d’un an après l’invasion de régions entières d’Irak et de Syrie -occupées après le massacre de milliers de personnes, et l’asservissement de centaines de femmes et d’enfants yézidis-, l’Occident n’a pas encore pris la pleine mesure des atrocités commises par Daech. Pour l’organisation terroriste, les Yézidis, membres d’une ancienne communauté religieuse, "vouent un culte à Satan".

À la suite de leur reconquête du bastion yézidi de Sinjar, le mois dernier, les Kurdes ont découvert six charniers contenant des centaines de corps. Les femmes qui ont été libérées parlent de viols et de torture, et on est encore sans nouvelles de centaines de personnes.

Alors qu’il y a aujourd’hui plus d’un million de réfugiés dans le Kurdistan irakien, les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, en date de 2011, ne font état que d’un psychiatre pour 400 000 personnes sur la totalité du territoire irakien.

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Les Yézidis ont puisé leur croyance ancestrale dans un zoroastrisme enrichi d’apports islamiques, chrétiens et judaïques. (Seivan M.Salim/ASSOCIATED PRESS)

Ceux qui souhaitent entamer une thérapie sont aussi fortement stigmatisés, remarque M. Ahmad. Très peu de femmes exercent dans ce domaine, alors que les victimes de viol se tournent de préférence vers les femmes psychothérapeutes.

Après avoir vu l’EMDR à l’œuvre en Allemagne, M. Ahmad s’est dit qu’il pouvait aider les Irakiens. Mais elle suscite des réserves en raison de sa nouveauté relative, et de ses méthodes apparemment non conventionnelles.

“Il a fallu un moment avant que l’EMDR soit accepté, mais après un quart de siècle, il existe désormais suffisamment de preuves issues de plus de vingt essais cliniques", souligne Louise Maxfield, psychologue et rédactrice du Journal of EMDR Practice and Research. En 2013, l’OMS a reconnu que le traitement était efficace contre le traumatisme.

Elle a pourtant ses limites. “Il n’existe pas de thérapie universelle. […] Certaines personnes n’y sont pas réceptives", ajoute-t-elle. "D’autres traitements reposent sur un réveil du traumatisme, au cours duquel de fortes réactions sont à craindre, bien que la gestion de telles situations soit prévue dans les traitements en question.”

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Des dizaines de milliers de Yézidis ont dû fuir l’avancée de Daech l’an dernier. (ASSOCIATED PRESS)

Bien qu’il soit encore trop tôt pour mesurer le succès de l’EMDR dans le Kurdistan irakien, l’espoir (prudent) est de mise pour Pari Ibrahim, fondateur de la Free Yezidi Foundation.

“La formation va mettre à la disposition de ces praticiens un nouvel outil leur permettant de prendre en charge non seulement les Yézidis, mais aussi tous ceux qui ont besoin d’aide. Le traumatisme, extrêmement profond, va nécessiter un traitement de longue durée. Pour être mené à bien, il demandera beaucoup de temps et d’argent pour planifier les actions et former les gens.”

Selon M. Farrell, il faudra probablement huit à dix ans pour que le nord de l’Irak soit capable de gérer ses traumatismes. "L’EMDR n’est pas une solution miracle", a-t-il prévenu.

Il a déjà contribué à l’introduction de cette thérapie EMDR au Pakistan, lors du séisme de 2005, à la suite duquel le maigre secteur de la santé mentale s’est retrouvé débordé. Aujourd’hui, les thérapeutes EMDR pakistanais sont pratiquement autonomes et viennent en aide aux pays voisins comme le Népal et la Birmanie.

Pour M. Ahmad, au vu des bénéfices que pourront en retirer les rescapés des violences de Daech, et la région dans son ensemble, l’investissement en vaut la peine. “Si l’on aide un individu à retrouver la paix, sa famille en bénéficiera. Et si les familles sont en paix, il en va de même pour la société, et donc pour le pays”, conclut-il.

SOURCE: LHuffington Post

 (Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Catherine Biros pour Fast for Word.)

 

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Le démontage de la statue

 

de Jean-Paul II à

 

PLOERMEL est annulé

15 décembre 2015 à 14h01/ Guillaume Frouin /

 

Comme le lui avait préconisé le rapporteur public le 24 novembre, la cour administrative d'appel de Nantes a annulé mardi le jugement du tribunal administratif de Rennes qui avait ordonné en avril dernier à la ville de Ploërmel de démonter sa statue monumentale de l'ancien pape Jean-Paul II. Les juges rennais avaient été saisis par la Fédération de la Libre Pensée, une association de "défense de la liberté de conscience", et par Raymonde Protin et Gilles Kerouédan, deux habitants de la commune. Ils avaient alors annulé le "refus implicite" de la mairie de retirer cette statue de 7,50 m de haut, et l'avaient enjoint de s'exécuter sous six mois.  Mais leurs homologues nantais ont considéré que la requête aurait dû viser la délibération initiale du conseil municipal de Ploërmel, autorisant en 2006 l'installation de la statue, et non le "refus implicite" du maire de l'enlever.  "La Cour a estimé que les demandes (...) tendaient implicitement mais nécessairement à l'abrogation de la délibération du conseil municipal (...), devenue définitive", estime la juridiction dans un communiqué de presse. "Elle a donc jugé que la méconnaissance des dispositions (...) de la loi de 1905, qui affectait la délibération dès son origine, ne pouvait être invoquée pour contester la légalité des décisions refusant de procéder à l'abrogation de celle-ci."  "Hommage à l'homme d'Etat" Les juges nantais, dont les motivations précises devraient être connues sous 48 heures, semblent ainsi rejoindre l'avis de leur rapporteur public : sur le fond, il n'avait rien trouvé à redire sur le caractère "illégal" de cette statue de Jean-Paul II, qui avait été offerte à l'époque par le sculpteur russe de renommée internationale Zourab Tsereteli. Entourée d'une arche surmontée d'une croix latine, elle avait été installée sur une place au nom de l'ancien pape.  La loi de 1905, sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, interdit en effet aux communes d'édifier des emblèmes religieux à des endroits autres que les lieux de culte, les cimetières, les musées ou les expositions. "Quand bien même cette statue serait une oeuvre d'art, la place Jean-Paul-II n'est pas un musée ou un lieu d'exposition", avait commenté le rapporteur public à l'audience, pour qui "l'intérêt touristique" ou "le passé religieux de Ploërmel" ne change en rien la donne.  "Cette statue avait vocation à rendre hommage à l'homme d'Etat qu'était Jean-Paul II, et s'insère parfaitement dans la tradition locale de Ploërmel", avait maintenu pour sa part à l'audience l'avocate de la commune, Me Catherine Logéat.  "Mes clients n'ont absolument rien contre la statue de Jean-Paul II, qui n'a rien de répréhensible : c'est la croix qui pose problème", avait répliqué Me Aline Vérité, l'avocate de la Fédération de la Libre Pensée. "A Paris, une copie de cette statue a été installée derrière Notre-Dame-de-Paris, et là-bas, ils ont eu l'intelligence d'enlever l'arche et la croix."  L'avocate avait ainsi annoncé, sitôt la fin de l'audience, que ses clients contesteraient devant le Conseil d'Etat la décision de la cour administrative d'appel de Nantes, si celle-ci venait à suivre les conclusions de son rapporteur public. Imprimer Envoyer 

SOURCE : © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/local/editions/AU/ploermel-le-demontage-de-la-statue-de-jean-paul-ii-bel-et-bien-annule-15-12-2015-10889563.php

Le 14 Juillet,PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs de la Révolution:

 

 

PRIÈRES POUR LA FRANCE en l'honneur des Martyrs

de la Révolution:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : 
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.

A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.

Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.

Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.

Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

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« Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche."

Publiée le 23-12-2014

Nous sommes en 1940, en Allemagne, dans un camp de prisonniers français.

Des prêtres prisonniers demandent à Jean-Paul Sartre, prisonnier depuis quelques mois avec eux, de rédiger une petite méditation pour la veillée de Noël. Sartre, l’athée, accepte. Et offre à ses condisciples ces quelques lignes magnifiques. Comment douter que la grâce soit venu le visiter à ce moment là, même si le philosophe s’en défend ?

 

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« Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche. La voici. Voici la Vierge, voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin, vous le trouverez peut-être naïf, mais écoutez. Vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi.

La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : « mon petit » !

Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : « Dieu est là », et elle se sent prise d’une crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toutes les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères.

Mais aucun n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère, car Il est Dieu et Il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une rude épreuve pour une mère d’avoir crainte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments rapides et glissants où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « ce Dieu est mon enfant ! Cette chair divine est ma chair, Il est fait de moi, Il a mes yeux et cette forme de bouche, c’est la forme de la mienne. Il me ressemble, Il est Dieu et Il me ressemble ».

Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer ».

Preuve que le texte dérange les partisans de Sartre, sa compagne Simone de Beauvoir, essayera de réfuter l’origine de ce texte. Mais Sartre confirmera en être l’auteur, en 1962, dans la note suivante : « si j’ai pris mon sujet dans la mythologie du Christianisme, cela ne signifie pas que la direction de ma pensée ait changé, fût-ce un moment pendant la captivité. Il s’agissait simplement, d’accord avec les prêtres prisonniers, de trouver un sujet qui pût réaliser, ce soir de Noël, l’union la plus large des chrétiens et des incroyants ».

 

[Extrait de « Baronia ou le Fils du tonnerre », le texte se trouve intégralement dans l’ouvrage Les écrits de Sartre de M. Contat et M. Rybalka, NRF 1970].

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,18b-23.

En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples
et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »

Mercredi 16 DÉCEMBRE 2015. ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Ambroise

(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'évangile de Luc, 5, 99-102 ; SC 45 (trad. cf SC p. 220)