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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 07:22
In regard to our bodily nature we must understand that there is not one body which we now use in lowliness and corruption and weakness and a different one which we are to use hereafter in incorruption an power and glory, but that this same body, having cast off the weakness of its present existence, will be transformed into a thing of glory and made spiritual. (Origen of Alexandria, First Principles) /En ce qui concerne notre nature corporelle, nous devons comprendre qu'il n'y a pas un seul corps que nous utilisons maintenant dans la bassesse et la corruption et de la faiblesse, et un autre qui serait à utiliser après cette vie-ci, dans l'incorruptibilité et la puissance et la gloire, mais que ce même corps, avoir rejeté la faiblesse de son existence actuelle, sera transformé en quelque chose de glorieux et rendu spirituel. (Origère d'Alexandrie, Premiers Principes)

In regard to our bodily nature we must understand that there is not one body which we now use in lowliness and corruption and weakness and a different one which we are to use hereafter in incorruption an power and glory, but that this same body, having cast off the weakness of its present existence, will be transformed into a thing of glory and made spiritual. (Origen of Alexandria, First Principles) /En ce qui concerne notre nature corporelle, nous devons comprendre qu'il n'y a pas un seul corps que nous utilisons maintenant dans la bassesse et la corruption et de la faiblesse, et un autre qui serait à utiliser après cette vie-ci, dans l'incorruptibilité et la puissance et la gloire, mais que ce même corps, avoir rejeté la faiblesse de son existence actuelle, sera transformé en quelque chose de glorieux et rendu spirituel. (Origère d'Alexandrie, Premiers Principes)

 Lectionnaire Liturgique pour le dimanche 10 Janvier 2016 : Premier dimanche après le Baptême de Notre Seigneur (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

 Premier dimanche après le Baptême de Notre Seigneur

 

 

En France, mémoire des saints :

 NICANOR*, l'un des sept premiers diacres, martyr

AGATHON, pape de Rome (577-681)

JEAN le BON, évêque de Milan († 660)

MAURILLE, évêque de Cahors († 580)

SÉTURIDE, moniale de Faremoutiers-en-Brie († 660)

FLORIDE, vierge à Dijon

Saint Qurbana

o    Actes 2:37-47 :

  • 37 Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »
  • 38 Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.
  • 39 Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
  • 40 Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. »
  • 41 Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.
  • 42 Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
  • 43 La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par les Apôtres.
  • 44 Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ;
  • 45 ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun.
  • 46 Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ;
  • 47 ils louaient Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés

o     

o    Epître de St Paul Apôtre aux Ephesiens1: 3-14 :

  • 03 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ.
  • 04 Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour.
  • 05 Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté,
  • 06 à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé.
  • 07 En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes. C’est la richesse de la grâce
  • 08 que Dieu a fait déborder jusqu’à nous en toute sagesse et intelligence.
  • 09 Il nous dévoile ainsi le mystère de sa volonté, selon que sa bonté l’avait prévu dans le Christ :
  • 10 pour mener les temps à leur plénitude, récapituler toutes choses dans le Christ, celles du ciel et celles de la terre.
  • 11 En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu, nous y avons été prédestinés selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé : il a voulu
  • 12 que nous vivions à la louange de sa gloire, nous qui avons d’avance espéré dans le Christ.
  • 13 En lui, vous aussi, après avoir écouté la parole de vérité, l’Évangile de votre salut, et après y avoir cru, vous avez reçu la marque de l’Esprit Saint. Et l’Esprit promis par Dieu
  • 14 est une première avance sur notre héritage, en vue de la rédemption que nous obtiendrons, à la louange de sa gloire.

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint Matthieu 4: 12-22 :

  • 12 Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.
  • 13 Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
  • 14 C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
  • 15 Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !
  • 16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
  • 17 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
  • 18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
  • 19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
  • 20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
  • 21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
  • 22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.

o     

 

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*Nicanor fut l'un des sept premiers diacres de l'Eglise.

 

Une tradition le fait martyr à Jérusalem en compagnie d'Etienne, tandis qu'une autre le dit supplicié à Chypreau premier siècle.

 

L'Eglise de Chypre honore particulièrement sa mémoire à cette même date.

10 janvier, vie de saint Nicanor.
Nouvel Évêque à Angoulême:Voeux de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone

Chers amis. Aloho m'barekh

 

Notre Eglise locale Syro-Orthodoxe francophone présente en France et particulièrement dans le Diocèse

 

d'Angoulême où nous avons notre presbytère pour l'ensemble des Paroisses et "relais paroissiaux" réunis dans le

 

regroupement inter-paroissial "Notre-Dame de la Très Ste Trinité" (Pays Nantais,Vendée,Charentes,Limousin,Dordogne, Pyrénées)

 

remercie chaleureusement et fraternellement le Pape de Rome d'avoir donné à l'Angoumois son nouvel Évêque .

 

Au nom de notre petite Eglise Orthodoxe Orientale, je présente aux Autorités religieuses de l'Eglise Romaine-

 

catholique qui est en France et,surtout, à tous les fils et filles du Diocèse d'Angoulême nos vœux les plus fervents et

 

l'assurance de nos prières et de notre amour fraternel en Christ alors qu'ils reçoivent comme don du Père des

 

Miséricordes leur nouvel Évêque.

 

Qui plus est, un ancien médecin !

 

Mais quand on est médecin, on le reste !

 

Nous ne doutons-pas que Mgr Hervé Gosselin saura être, à l'école et à la suite du Christ ce bon Médecin des esprits,

 

des âmes et des corps pour l'ensemble du Diocèse et chacun de ses membres.

 

Sachant qu'il ne suffit pas de parler d’œcuménisme mais d'en vivre, puissions-nous retrouver à l'école de

 

"l’œcuménisme spirituel" tant prôné par le Père Couturier pour que, de loin en loin, se restaure pleinement et

 

s'affermisse l'unanimité du Témoignage Chrétien!...

 

Nous espérons "des lendemains qui chantent" dans le domaine d'une toujours plus authentique manifestation de

 

l'unité des Eglises Apostoliques présentes en Angoumois afin que, dans l’honnêteté et dans la complémentarité, "ils

 

soient uns pour que le monde croie" .

 

Aujourd'hui, ce Dimanche 10 Janvier, c'est la Consécration du nouveau Pasteur de l'Angoumois pour les fidèles du

 

Christ vivant dans la communion Catholique Romaine.

 

Dès l'annonce de la nomination de Monseigneur Gosselin, je vous invitais, chers amis, à prier pour le Pasteur qui

 

devra désormais conduire l'Eglise locale d'Angoulême .

 

Au jour de sa consécration, nous continuons de prier, particulièrement lors de cette Messe que nous célébrons ce

 

matin à Jauldes, pour lui et pour ce Peuple qui est désormais confié à sa

 

sollicitude pastorale:

 

Puisse t-il conduire l'Eglise d'Angoulême dans la docilité à l'Esprit de vérité, d'amour, de force et de liberté!

 

De leur côté, puissent les fidèles du Christ qu'il devra paître, recevoir son ministère comme le don du Père!...

 

Nous demandons à nos fidèles de l'Angoumois de ne pas manquer à ce devoir d'amour fraternel pour celui qui, pour

 

l'Eglise locale Catholique Romaine sera le Pasteur , l’Évêque et "Successeur des Apôtres".

 

Selon notre Tradition Syriaque, il tiendra le rôle du Père qui, à travers l'envoie des prêtres en mission (Ses collaborateurs

 

dans l'unique Sacerdoce du Christ), envoie le Christ Ministre du Salut.

 

Retenu par les obligations de mon ministère, je ne pourrai pas être physiquement présent à cette la Consécration

 

Épiscopale de Monseigneur Gosselin, vous le savez puisque je serai avec vous ! J'encourage ceux qui d'entre vous

 

seraient libres à vous y rendre pour y représenter, dans le secret des cœurs, notre Chrétienté Syro-Orthodoxe des

 

Chrétiens francophones de Mar Thomas.

 

Avec l'assurance de tout notre amour en Christ.

 

Votre fidèlement et respectueusement dévoué. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam,

 

métropolite.

 

Copie pour information fraternelle aux deux Archevêques accompagnateurs de notre Eglise locale Orthodoxe-Orientale et membres de notre Eglise-mère Malankare Orthodoxe (Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes) :Mor Melethius et Mor Athanasius

Nouvel Évêque à Angoulême:Voeux de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
 Lectionnaire Liturgique pour le dimanche 10 Janvier 2016 : Premier dimanche après le Baptême de Notre Seigneur (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
DIMANCHE 10 JANVIER 2016 : PREMIER DIMANCHE APRÈS LE BAPTÊME DE NOTRE SEIGNEUR (ACCORDÉ AU CALENDRIER LITURGIQUE DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE)/ ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon sur l'Epiphanie (Catena Aurea) 

 

« Or Jésus étant né »

 

 

Après ce miraculeux enfantement, où le sein d'une Vierge plein de la divinité mit au monde, sans perdre le sceau de son inviolable pureté, un homme-Dieu dans le réduit obscur d'une caverne, et sur le lit étroit d'une crèche, où l'infinie majesté reposait ses membres raccourcis ; pendant qu'un Dieu était suspendu au sein d'une mère mortelle et enveloppé de misérables langes, on vit tout à coup un astre nouveau briller du haut du ciel, dissiper l'obscurité qui couvrait l'univers et changer la nuit en un jour éclatant, afin que le jour ne demeurât pas enseveli dans les ombres de la nuit. " Or Jésus étant né, " etc., dit l'Évangéliste. 

Les Juifs avaient vu grand nombre de leurs rois naître et mourir, les Mages sont-ils venus chercher et adorer aucun d'entre eux ? Non, car le ciel ne leur avait appris l'existence d'aucun de ces rois. Ce n'est donc pas à un roi des Juifs, semblable à ceux que Jérusalem avait vus dans ses palais, que ces Mages, habitant des contrées lointaines, et tout à fait étrangers au royaume des Juifs, croient devoir rendre de si grands honneurs ; mais ils avaient appris que le roi qui venait de naître était si grand qu'il méritait leurs adorations, et qu'ils obtiendraient infailliblement par là le salut qui vient de Dieu. 

Autant ils désirent trouver un Rédempteur, autant Hérode craint de rencontrer un successeur, comme l'indiquent les paroles suivantes : " Ce qu'ayant appris le roi Hérode, il fut troublé. " 

Quelle terreur inspirera un jour le tribunal du juge, alors que le berceau du petit enfant fait trembler les rois superbes sur leur trône ? Que les rois soient saisis de frayeur devant celui qui est assis à la droite du Père, puisqu'un roi impie a tremblé devant lui alors qu'il était encore suspendu au sein de sa mère. 

L'étoile qui conduisit les Mages [...] apparu presque deux ans auparavant, et elle était pour eux depuis ce temps un objet d'étonnement. Il faut donc admettre qu'ils n'apprirent ce que signifiait cette étoile qu'ils voyaient depuis longtemps, qu'à la naissance de celui qu'elle figurait ; et c'est après qu'il leur fut révélé que le Christ était né que les Mages vinrent de l'Orient, et qu'ils adorèrent le treizième jour celui dont ils avaient appris la naissance quelques jours auparavant. 

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UNE JOIE IMMENSE

Présentation aux Mages fresque en CapadoceIl est venu comme un enfant fragile et dépendant,s’abandonnant comme seuls les bébés savent le faire quand ils laissent reposer avec une absolue confiance leur tête au creux de nos bras. Il s’est confié à l’humanité pour que les hommes et les femmes le recueillent et le bercent, et creusent en eux un espace pour l’accueillir.

Il est venu comme un enfant qu’on attend, parce que les femmes ne « font » pas des enfants, mais elles les attendent, et parce que la joie de Dieu se reçoit comme un don et non comme un dû.

Il est venu comme une naissance pour nous faire naître à nous-mêmes et aux autres, naître à l’amour et à l’espérance, naître à tous les possibles, avec la perspective de grandir et de croître, de progresser dans la foi et dans l’amour, comme une enfant porte en lui toutes les promesses.

Il est venu dans la nuit, nuit de la solitude, de l’exclusion et de la pauvreté, nuit des hommes et des femmes jetés sur les routes par un décret inhumain ; nuit de l’angoisse pour que nous sachions qu’une étoile peut toujours se lever dans nos obscurités.

Il est venu sans effet et sans gloire, humble parmi les humbles pour que jamais nous ne confondions le règne des Césars et le Royaume de Dieu ; Il s’est fait petit comme nous pour que nous découvrions que nous sommes précieux aux yeux du Père, qui que nous soyons aux yeux du monde.

Il est venu avec ses anges pour l’annoncer et non des savants et des maîtres en théologie, afin que jamais les hommes ne se croient détenteurs d’un savoir sur lui ; afin que les ignorants comme les sages, les bergers comme le mages puissent lui rendre gloire.

Il est venu comme une énigme, révélation non contraignante et gage de notre liberté, signe toujours à déchiffrer qui suscite sans fin notre étonnement et ne nous laisse pas nous reposer sur nos certitudes.

Il est venu au risque de la mécompréhension et du mépris, devant un Dieu qui ne régente pas tout dans le monde. Puis, Il a livré sa Parole au risque de nos mots pauvres et usés, de nos peurs et de nos maladresses, de nos élans trop souvent retenus, de notre amour souvent frileux parce que c’est par nous qu’Il veut se faire connaître dans le monde.

Il est venu dans le monde, Lui qui aurait pu rester dans le Temple ou dans les Cieux, et c’est dans le monde désormais que se joue notre foi, non pas seulement dans notre petite chapelle personnelle, dans une communication seul à seul avec Dieu, ni derrière les murs de nos églises, de nos temples ou de nos monastères, dans des lieux clos, à l’abri, au sein desquels nous nous sentons protégés et bien ensemble, mais sur la terre des hommes, au milieu de os frères et de nos sœurs.

Dieu est venu et les bergers l’ont adoré ; Il est venu et nous voulons chanter Noël de tout notre cœur, car si l’Incarnation porte déjà en elle la Croix, Dieu donné et Dieu livré, elle contient également une joie immense.

Puis les bergers se sont remis en route sur les chemins du quotidien et c’est sur ces chemins que nous voulons, à notre tour, nous mettre en route pour proclamer cette BONNE NOUVELLE.

(Source : "Sagesse Orthodoxe" / pr. Guy Leroy, 61300 St Michel Thubeuf)

 

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« Considérons la vie de la Sainte Famille dans la pauvre étable de Bethléem.
Jésus est là, pauvre, silencieux, solitaire ; il prie, il pleure, il souffre, il aime.
Il se soumet à tous les besoins d'un petit enfant, à toutes les humiliations de cet état d'enfant qu'il a choisi parce qu'il l'a bien voulu.
Marie est là pour le servir, l'adorer, l'aimer. Oh ! comme elle le regarde, comme elle le porte, comme elle lui donne son lait, et son cœur, et tout !

-   -   -

Joseph s'unit à Marie pour adorer Jésus, mais comme Marie est tout à Jésus, il semble que Joseph avait le soin de pourvoir aux besoins de la Sainte Famille.
Mais dans cette famille, comme tout est bien ordonné, bien concordant, bien paisible ! L'unique règle est de servir Jésus ; l'unique bien c'est Jésus, l'unique amour c'est Jésus. Et Jésus suffit à tout.
Ah ! que la Sainte Famille soit bien le modèle de la nôtre ! »

Père Emmanuel André o.s.b. (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique, Éditions Sainte-Madeleine, 2004.

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LE BAPTÊME DU CHRIST

Nativité

Le plan historique –

Dimanche dernier, nous solennisions l'Epiphanie Théophanie parce que la Fête elle-même célébrée le 6 Janvier n'est pas chômée.

Nous nous trouvons trente ans après la Nativité, quand Jésus Christ commence sa mission, son activité prophétique et publique : celle qui le prépare à sa Pâque, à son Ascension glorieuse, au Siège à la droite du Père, d’où Il enverra l’Esprit saint sur ceux qui croiront en lui et, par eux, sur le monde entier. Baptisé dans l’eau, Il prépare le baptême de l’Esprit pour tous ses disciples.

Le « mystère »

De même que la Nativité – Noël – est, non pas la fête de l’Incarnation (dont la fête est le 25 mars, jours de l’Annonciation), mais sa manifestation, la révélation du Dieu Homme aux anges, aux bergers et aux mages venus d’Orient ; de même, le Baptême du Christ au Jourdain est, non l’affiliation du Christ au Père céleste ou son adoption par lui, ou encore sa divinisation (diverses formes d’hérésies dérivées du nestorianisme et de l’adoptianisme), mais la révélation que Jésus Christ est le Fils sur lequel, de toute éternité, descend l’Esprit du Père. Le Baptême, comme la Nativité, est donc une « théophanie », manifestation par laquelle Dieu révèle aux hommes ce qui est.

La mystagogie

Jésus Christ agit en Maître, révélant aux hommes qu’ils peuvent, quant à eux, devenir ce qu’Il est de toute éternité, c’est-à-dire « fils de Dieu », en étant engendrés d’en haut comme le dit le Prologue de saint Jean. Mais cette affiliation charismatique sera la conséquence du baptême pour la purification. Le Christ Dieu sans péché demande au Baptiste le baptême, comme s’Il était pécheur, pour nous montrer la voie de ce qui est la réponse par excellence à la question de la souffrance et de la mort : le repentir. De même, Il va, Lui qui est l’Innocent par excellence, monter sur la Croix comme le dernier des pécheurs, pour montrer la voie : la réponse à la violence, à la méchanceté et à l’ignorance est dans le don de soi. La Christ a donné le sacrifice de soi par amour pour autrui (c’est-à-dire la mort volontaire) comme alternative à la mort qui règne dans le monde.

La dimension cosmique

Le baptême de Jésus Christ, c' est l’immersion du Créateur dans la créature. Il s’immerge dans la chair en se faisant homme ; Il s’immergera dans la terre en étant enseveli ; aujourd’hui, Il s’immerge dans l’eau, qui relie le cosmos à sa genèse. De plus, l’eau porte la mémoire de l’humanité. En s’immergeant en elle, le Créateur purifie la mémoire, non seulement d’Israël, où coule ce beau fleuve, mais encore de l’humanité entière. C’est pourquoi, il est dit que « le Jourdain remonta en arrière » : quand le Verbe créateur entre en lui, comme lorsqu’Il pénétra l’humanité de la Vierge, Il rejoint le premier Adam, l’humanité première qu’Il créa à son image. Et, cette eau purifiée par le Christ, actualisée sacramentellement dans la célébration de l’Église, ira dans les maisons, dans les villes, dans les champs et jusqu’à la mer, répandre de proche en proche la grande sanctification de Celui qui s’y plonge « Aujourd’hui ».(Adapté d'un article de "Sagesse Orthodoxe")

 

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Par Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'évangile de Jean 5,2 (trad. Pusey I, 691-693) 

 

« Alors le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint descendit sur Jésus »
 

Si l'on dit que le Christ a reçu le Saint Esprit, c'est en tant qu'il s'est fait homme et en tant qu'il convenait à l'homme de le recevoir. Sans doute, il est le Fils de Dieu le Père et engendré de sa substance, et cela avant l'Incarnation et même avant tous les siècles. Malgré cela, il n'éprouve aucune tristesse à entendre le Père lui dire, maintenant qu'il s'est fait homme : « Tu es mon Fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré ». 

Celui qui était Dieu, engendré par lui avant les siècles, le Père dit qu'il est engendré aujourd'hui ; cela signifie qu'il nous accueille en lui comme des fils adoptifs, car toute l'humanité était contenue dans le Christ en tant qu'il était homme. En ce sens on dit que le Père, alors que son Fils possédait déjà son Esprit, le lui donne de nouveau, de telle sorte que nous recevions le don de l'Esprit en lui. Le Christ n'a pas reçu l'Esprit Saint pour lui-même, mais plutôt pour nous, qui étions en lui. Car c'est par lui que nous parviennent tous les biens.

DIMANCHE 10 JANVIER 2016 : PREMIER DIMANCHE APRÈS LE BAPTÊME DE NOTRE SEIGNEUR (ACCORDÉ AU CALENDRIER LITURGIQUE DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE)/ ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

Nous vénérons Marie d’un amour filial.

Elle est importante pour nous, non seulement parce qu’elle nous montre Jésus, mais aussi parce qu’elle nous indique le chemin que Dieu a choisi pour venir jusqu’à nous en la divine personne de Jésus.

Marie nous mène à Jésus, pas seulement à travers le mystère de l’Incarnation mais aussi par ses apparitions et signes. Mais pourquoi nous apparaît-elle chaque fois sous une forme différente ?

En général, les interventions de Marie coïncident avec un fait historique précis, ou un besoin particulier du peuple de Dieu. Ce fait démontre le côté maternel de la Vierge Marie, qui a pris très au sérieux la mission que lui a confié Jésus sur la croix : celle de nous accueillir comme des enfants.

La Vierge revêt les caractéristiques ethniques des populations habitant les endroits où Elle choisit d’apparaître. Et chacune de ces apparitions nous permet de contempler à travers des visages différents la grandeur de Marie, grandeur perceptible en tous temps, en tous lieux et dans toutes les cultures.(Père Henri Vargas Holguin dans Aleteia )

DIMANCHE 10 JANVIER 2016 : PREMIER DIMANCHE APRÈS LE BAPTÊME DE NOTRE SEIGNEUR (ACCORDÉ AU CALENDRIER LITURGIQUE DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE)/ ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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NOS PELERINAGES:
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
PÈLERINAGE SYRO-ORTHODOXE FRANCOPHONE À STE GENEVIÈVE LE SAMEDI 16 JANVIER 2016 / PRIÈRES À STE GENEVIÈVE

 

Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

 

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

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Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

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Pèlerinage à Lourdes :

*Normandie et Région Parisienne : départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes

 

*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h

 

*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.

 

*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES

 

*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.

 

*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .  

 

(Offrandes libres)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

+++
 

Toute offrande fait  l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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Note: 

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
JÉSUS CHRIST, NOTRE BUT ULTIME
L’homme parfait –Baptème du Christ

« En Christ nous a été ouverte la voie vers l’enjeu de la pleine humanisation et Il est la voie vers cela, car Il est la voie vers la communion avec Dieu en tant que communauté de personnes que nous ne pouvons pas réduire à l’état d’objets, et, par cela, la voie vers la communion plénière avec nos semblables. Par son incarnation en tant qu’Homme, le Christ nous a rendue accessible, dans la forme humaine culminante, la communion avec lui-même comme Dieu, pour mieux dire : avec l’entière Trinité. Seul Jésus Christ nous a donné le pouvoir de sortir pleinement de l’égoïsme du péché, de l’emprisonnement dans les limites naturelles en tant que processus systématique de composition et de décomposition, ou de la corruptibilité qui se termine avec la mort.

Le sens de l’univers

Mais en Jésus-Homme, qui se trouve au terme ultime de l’humain, l’univers lui-même s’est découvert son sens intégral et son projet : la transparence à Dieu. Le Christ est la « lumière du monde » (lumina lumii, jeu de mots intraduisible, n.t.), lumière qui illumine le monde, lumière dans laquelle s’illumine le monde. Chacun d’entre nous est d’une certaine façon une lumière du monde. Mais cette qualité est également une mission, que nous ne pouvons pas accomplir par nous-mêmes de façon complète. Nous la voyons accomplie dans le Christ et, par le Christ, nous nous voyons participer nous aussi à cet accomplissement ; le Christ est l’accomplissement de l’être réel de l’Homme – couronne de la création – parce qu’en lui l’Homme est pleinement uni avec Dieu. C’est ainsi que le Christ est tellement « historique », tellement non construit, et que, de ce point de vue, Il est l’image la plus humaine de l’Homme, et, en même temps, au-delà du niveau auquel peut atteindre notre être par ses propres capacités. Pour cette raison, le Christ, être humain tellement réel, est, en son accomplissement comme Homme, également Dieu.

L’homme uni à Dieu

Plus précisément, le Christ est l’Homme accompli, parce qu’Il est uni avec le modèle de l’Homme, avec le Logos divin. Mais en Jésus Christ, en tant que Logos incarné et ressuscité, et en ceux qui sont unis avec lui, le monde atteindra également sa perfection ou son but. Le Christ est l’Homme du sommet en lequel s’accomplit la Création, dans la mesure où Il est dans une communion plénière avec Dieu. « La référence à la Création… montre l’Homme comme couronne et accomplissement de la Création. Dans l’œuvre des cinq premiers jours, la parole de Dieu se manifeste comme simple commandement… L’Homme est appelé à l’existence et intronisé dans la Création par une mission qui lui est confiée. Dès cet acte, la Création est parfaite (Gn 2, 1). Elle se présente comme un ordre organisé en degrés, orienté vers l’Homme, et qui atteint son accomplissement suprême en l’Homme. Seul l’Homme est mis en relation avec Dieu sans autres degrés intermédiaires » ([1]). Par l’Homme Dieu unit le monde avec lui-même. Par sa nature humaine le Christ rassemble le monde en lui-même de façon plénière. En tant qu’être humain uni à Dieu de façon culminante, ou en tant que Dieu agissant par l’Homme, le Christ guérit les malades, commande à la mer et aux vents, ressuscite les morts et ressuscite Lui-même pour la vie éternelle, montrant l’état final du monde. C’est un autre sens dans lequel lui a été donné après la Résurrection « tout pouvoir au ciel et sur la terre » (Matt 28, 18). Dans la mesure où, avant même la Résurrection, Il est l’accomplissement de l’Homme réel, Il conduit celui-ci par la Résurrection au terme qui lui est promis. »

(P. Dumitru Stàniloae, Dogmatique II)

[1] W. Beinert, Christus und der Kosmos, p. 17.

DIMANCHE 10 JANVIER 2016 : PREMIER DIMANCHE APRÈS LE BAPTÊME DE NOTRE SEIGNEUR (ACCORDÉ AU CALENDRIER LITURGIQUE DE L'EGLISE ORTHODOXE MALANKARE)/ ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 22:50
 Lectionnaire Liturgique pour le dimanche 10 Janvier 2016 : Premier dimanche après le Baptême de Notre Seigneur (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)

 Premier dimanche après le Baptême de Notre Seigneur

Saint Qurbana

o    Actes 2:37-47 :

  • 37 Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »
  • 38 Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.
  • 39 Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
  • 40 Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. »
  • 41 Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.
  • 42 Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
  • 43 La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par les Apôtres.
  • 44 Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ;
  • 45 ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun.
  • 46 Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ;
  • 47 ils louaient Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés

o     

o    Epître de St Paul Apôtre aux Ephesiens1: 3-14 :

  • 03 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ.
  • 04 Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour.
  • 05 Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté,
  • 06 à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé.
  • 07 En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes. C’est la richesse de la grâce
  • 08 que Dieu a fait déborder jusqu’à nous en toute sagesse et intelligence.
  • 09 Il nous dévoile ainsi le mystère de sa volonté, selon que sa bonté l’avait prévu dans le Christ :
  • 10 pour mener les temps à leur plénitude, récapituler toutes choses dans le Christ, celles du ciel et celles de la terre.
  • 11 En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu, nous y avons été prédestinés selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé : il a voulu
  • 12 que nous vivions à la louange de sa gloire, nous qui avons d’avance espéré dans le Christ.
  • 13 En lui, vous aussi, après avoir écouté la parole de vérité, l’Évangile de votre salut, et après y avoir cru, vous avez reçu la marque de l’Esprit Saint. Et l’Esprit promis par Dieu
  • 14 est une première avance sur notre héritage, en vue de la rédemption que nous obtiendrons, à la louange de sa gloire.

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint Matthieu 4: 12-22 :

  • 12 Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.
  • 13 Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
  • 14 C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
  • 15 Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !
  • 16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.
  • 17 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
  • 18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
  • 19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
  • 20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
  • 21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
  • 22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.

o     

 

 Lectionnaire Liturgique pour le dimanche 10 Janvier 2016 : Premier dimanche après le Baptême de Notre Seigneur (Accordé au Calendrier Liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 10:14
"Love is both self-renunciation and communion, as life in another; love is the unity of two in one life." (- Archpriest Sergius Bulgakov   Fr. John) / L'amour, c'est à la fois le renoncement à soi-même et la communion, comme la vie en l'autre; l'amour, c'est l'unité des deux en une seule vie. (Archiprêtre Serge Bulgakov  p. John)

"Love is both self-renunciation and communion, as life in another; love is the unity of two in one life." (- Archpriest Sergius Bulgakov Fr. John) / L'amour, c'est à la fois le renoncement à soi-même et la communion, comme la vie en l'autre; l'amour, c'est l'unité des deux en une seule vie. (Archiprêtre Serge Bulgakov p. John)

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.

Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.

En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Une prière à Marie, Mère de Miséricorde par Alphonse de Liguori (1696-1787):

 

« O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre.

Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur.

Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent.

Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi.

Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint.

Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise.

Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux.

Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?

O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré.

Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) :

Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même.

Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires.

J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde.

 Reus sum ego, salvum me fac. 

Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut.

Je ne veux plus m'appartenir, c'est à vous que je me donne.

Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles.

Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine.

Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Amen. »

1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.

 

===

Par Origène (v. 185-253), prêtre et théologien 
7ème homélie sur les Nombres (trad SC 29, p. 134) 

 

La lèpre de la médisance

 

Aaron et Myriam ont dénigré Moïse, et pour cela ont été châtiés ; Myriam a même été frappée de la lèpre

(Nb 12,1.10)...

« Celui qui dénigre en secret son prochain, je le poursuivrai » dit un psaume

(100,5).

A l'aide de ces condamnations de la divine Ecriture, « comme par une épée à double tranchant »

(He 4,12), retranchons ce vice, évitons de médire de nos frères et d'outrager les saints, car une lèpre frappe les détracteurs et les médisants... 

Ce ne sont pas seulement les juifs qui ont dénigré Moïse ; ce sont aussi les hérétiques, ceux qui ne reçoivent pas la Loi et les prophètes.

Ils ont l'habitude de l'accuser, de dire que Moïse fut homicide parce qu'il a tué l'Égyptien

(Ex 2,12), et de lancer bien d'autres blasphèmes tant contre lui que contre les prophètes.

A cause de ces critiques, ils ont une lèpre dans leur âme ; ils sont lépreux dans « l'homme intérieur » (Ep 3,16) et pour cette raison sont « exclus du camp » de l'Église

(Lv 13,46).

Ainsi donc hérétiques qui insultent Moïse ou membres de l'Église qui dénigrent leurs frères et médisent de leur prochain ont également, à n'en pas douter, une âme lépreuse. 

Grâce à l'intervention du grand prêtre Aaron, Myriam a été guérie le septième jour (Nb 12,15) ; mais nous, si nous sommes atteints pour cause de médisance de la lèpre de l'âme, nous garderons cette lèpre et resterons impurs jusqu'à la fin de la semaine de ce monde, c'est-à-dire jusqu'à la résurrection ; à moins que nous ne nous corrigions au temps de la pénitence, que nous nous tournions vers le Seigneur Jésus, que nous le suppliions et soyons par notre pénitence purifiés.

===

Par J. B. Bossuet 

(1627-1704), évêque de Meaux 
17ème élévation sur les mystères (2) 

« Nous avons vu son étoile »

 

À l'orient se lève, comme un bel astre, l'amour de la vérité et de la vertu ; vous ne savez encore ce que c'est, non plus que les mages, et vous savez seulement en confusion que cette nouvelle étoile vous mène au roi des Juifs, des vrais enfants de Juda et de Jacob : 

-allez, marchez, imitez les mages. 

« Nous avons vu son étoile, et nous sommes venus » ; nous avons vu, et nous sommes partis à l'instant. 

Pour aller où ? 

Nous ne le savons pas encore ; nous commençons par quitter notre patrie. 

Allez à Jérusalem, recevez les lumières de l'Église. 

Vous y trouverez les docteurs qui vous interpréteront les prophéties, qui vous feront entendre les desseins de Dieu, et vous marcherez sûrement sous cette conduite. 
 

Chrétiens, qui que vous soyez qui lisez ceci, peut-être -- car qui peut prévoir les desseins de Dieu ? -- peut-être qu'à ce moment l'étoile va se lever dans votre cœur. 
Allez, sortez de votre patrie, apprenez à connaître Jérusalem, et la crèche de votre Sauveur, et le pain qu'il vous prépare à Bethléem. 
===
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
PÈLERINAGE SYRO-ORTHODOXE FRANCOPHONE À STE GENEVIÈVE LE SAMEDI 16 JANVIER 2016 / PRIÈRES À STE GENEVIÈVE

 

Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le samedi 16 janvier à 15h30.

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

*Départ du Monastère en Normandie à 10h30

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

SOYEZ NOMBREUX !

 

RAPPEL:

Ste Geneviève est co-patronne avec Mar Thomas (St Thomas) de notre "Relais Paroissial" de Région Parisienne.

Ce "Relais" (Dépendant da la "Grande Paroisse N-D de Miséricorde de l'Ouest,Nord-Ouest et Nord Est) est sans local depuis presque trois ans.

La Métropolie (Archidiocèse) de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone  recherche toujours en Région Parisienne ou sur Paris un local à louer à un prix raisonnable ou, une communauté religieuse nous accueillant fraternellement...

En l'attente, les Messes sur Paris sont dîtes chez des particuliers et, d'une manière habituelle, les fidèles remontent sur le Monastère Syriaque (En Normandie), surtout les premiers Weekend du mois.

Nous faisons un ramassage chaque Samedi précédent le 1er Dimanche du Mois à 15 h en Place du Chatelet (Devant le Bar des Bords de Seine)

SAINTE GENEVIEVE, AIDEZ-NOUS A RETROUVER SUR PARIS UN LOCAL !

+++

 

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

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Pèlerinage à Lourdes :

*Normandie et Région Parisienne : départ le Vendredi 29 à 7 h du Monastère, coucher à Jauldes

 

*Charente : Départ le Samedi 3 à 7h

 

*Dimanche 31 Janvier, journée à LOURDES.

 

*Lundi 1er Février, pour les Normands et Parisiens, retour enNormandie.Pour ceux qui rejoignent la Charente, matinée à Lourdes, visite à Ferrières, couché à JAULDES

 

*Mardi 2 Février, Purification de la Très Sainte Vierge.10h30, Messe à JAULDES ou au Monastère pour les Normands et Parisiens. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.. Le 2 au soir, retour des Parisiens sur Paris.

 

*Le 3 Février, retour des « Charentais » sur Le Monastère puis Paris dans l’Après-midi .  

 

(Offrandes libres)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

+++
 

Toute offrande fait  l'objet d'une 

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revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net

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Note: 

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

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Souvenir de l'anniversaire des 25 ans comme Métropolite (de l'Église Orthodoxe Malankare à Thrissur) de Son Eminence Mor Melethius.

 
Twenty five long years! I was consecrated as Metropolitan of Thrissur diocese of Malankara Church and assumed office in a solemn function held at Mannuthy he...

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When I asked someone what he does at the time he should be in church, he replied: "I watch television." And I told him: "Be careful, because this means that you have your television before you, and you have turned your back on God...I know that people are very different. But I also know that without going there where God's gift and grace is, you cannot receive God's grace. Hence: Go as you are, no matter how corrupt your thoughts are, no matter how contaminated. Go! Because only by doing this can the time come when your mind will be cleansed and you will not have the dirty thoughts you have now." (Elder Teofil Paraian, 21st Century Romanian staretz) / Un jour, je demandais à quelqu'un ce qu'il faisait au moment où il aurait dû être à l'église, et il me répondit "Je regarde la télévision." Alors je lui ai dit "Fais attention, car cela signifie que tu as ta télévision devant toi, et tu as tourné le dos à Dieu.. Je sais que les gens sont tous très différents. Mais je sais aussi que sans aller là où le don et la grâce de Dieu sont, vous ne pouvez pas recevoir la grâce divine. Dès lors, allez-y, tel que vous êtes, peu importe l'état pitoyable de vos pensées, peu importe votre contamination. Allez-y! Parce que ce n'est qu'en agissant de la sorte que viendra un moment où votre esprit sera purifié, et vous ne souffrirez plus des mauvaises pensées que vous avez à présent." (Ancien Teofil Paraian, père spirituel roumain du 21ème siècle)

When I asked someone what he does at the time he should be in church, he replied: "I watch television." And I told him: "Be careful, because this means that you have your television before you, and you have turned your back on God...I know that people are very different. But I also know that without going there where God's gift and grace is, you cannot receive God's grace. Hence: Go as you are, no matter how corrupt your thoughts are, no matter how contaminated. Go! Because only by doing this can the time come when your mind will be cleansed and you will not have the dirty thoughts you have now." (Elder Teofil Paraian, 21st Century Romanian staretz) / Un jour, je demandais à quelqu'un ce qu'il faisait au moment où il aurait dû être à l'église, et il me répondit "Je regarde la télévision." Alors je lui ai dit "Fais attention, car cela signifie que tu as ta télévision devant toi, et tu as tourné le dos à Dieu.. Je sais que les gens sont tous très différents. Mais je sais aussi que sans aller là où le don et la grâce de Dieu sont, vous ne pouvez pas recevoir la grâce divine. Dès lors, allez-y, tel que vous êtes, peu importe l'état pitoyable de vos pensées, peu importe votre contamination. Allez-y! Parce que ce n'est qu'en agissant de la sorte que viendra un moment où votre esprit sera purifié, et vous ne souffrirez plus des mauvaises pensées que vous avez à présent." (Ancien Teofil Paraian, père spirituel roumain du 21ème siècle)

 

 
 
SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE, QUI ÊTES-VOUS ?
Martyrs
(
† 313)

 

 


Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.

A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.

Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.

Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.

Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.

Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.

Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable. 

Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.

Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes.

 

Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.

La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.

En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.

Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions.

Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.

Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour. 



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

VERS UN RENOUVEAU DE LA PRATIQUE RELIGIEUSE ?
Il y aura toujours une renaissance de la foi

D'après la première étude objective publiée en URSS, en 1987, sur l'état de la foi, la composition de l'assistance aux offices religieux s'est sensiblement modifiée au cours des années soxante-dix, du moins à Moscou et Leningrad où il était moins risqué qu'en province d'aller à l'église.

Si les femmes âgées continuaient de l'emporter, le nombre d'hommes, surtout d'hommes jeunes ou d'âge mûr avait sensiblement augmenté. Les jeunes de 18 à 30 ans formaient, désormais, un groupe distinct.

Les croyants venus à la foi sans avoir reçu d'éducation reli-gieuse à la maison et, souvent, contre la volonté de leur famille constituaient à peu près le tiers des pratiquants réguliers dans ces deux grandes métropoles.

« Quand on voit de frais visages inattendus s'inscrire dans le paysage des églises orthodoxes de nos grandes villes, on peut être certain que ces jeunes gens ne sont pas venus là en trotti-nant derrière leur grand-mère. Ils sont venus d'eux-mêmes, sans qu'on les y pousse... Dans les familles des convertis, l'athéisme est de fondation depuis les années trente. Ils viennent là pour des raisons qui leur sont propres, qui montent du fond de leur âme », explique Vladimir Zielinski dans l'un des plus beaux témoignages sur l'itinéraire de cette nouvelle génération de chrétiens à laquelle il appartient lui-même.

De plus en plus souvent, à Moscou, des enfants de communistes et même des enfants de vieux kagébistes demandaient le baptême. Il était également fréquent que des gens d'origine juive se fissent baptiser, relevait encore Lévitine.

Il s'étonnait en considérant ces garçons et ces filles qui, il y a peu, n'avaient pas la moindre idée de la religion et dont la démarche provo-quait d'ordinaire d'âpres conflits familiaux et des disputes avec leurs parents pouvant aller jusqu'à la rupture. Dans la plupart des cas, leur conversion se faisait spontanément.

Pour l'un, tout avait commencé avec la lecture de Dostoïevski. Pour un autre, ça avait été Berdiaev. Pour un troisième, l'étude des icônes. Pour un quatrième, des exercices de yoga.

Tatiana Goritchéva a raconté que, pratiquant précisément des exercices de yoga, elle était tombée, par hasard, sur un manuel qui proposait le texte du Notre Père comme formule à répéter indéfiniment. Elle s'était donc mise à le réciter de manière auto-matique, sans expression, ainsi qu'il convient à un mantra, quand soudain elle en fut toute retournée. « Ce n'était pas ma raison idiote, mais tout mon être qui comprit qu'il existait

Un prêtre a confié que, jusqu'à présent, il ne pouvait expliquer sa conversion. Pourquoi, vers l'âge de vingt ans, s'était-il mis à aller à l'église, avait-il osé, un jour, s'approcher de l'offi-ciant après la messe et lui avait-il demandé de le baptiser ?

Toute sa famille avait décidé qu'il était surmené, qu'il était devenu fou, qu'il devait se faire soigner. Lui essayait de trouver des explications. Peut-être avait-il trouvé la foi grâce aux prières de son arrière grand-mère.

Peut-être cela était-il arrivé parce qu'il rejetait entièrement toute la doctrine officielle avec ses auteurs sacrés. Peut-être s'était-il pris d'une passion trop vive et trop précoce pour Dostoïevski et Soloviev.

« Si l'on se place d'un point de vue extérieur, concluait-il, tous naissent et meurent à peu près de la même façon, mais je suis sûr qu'aucun récit d'une naissance ou d'une mort ne corres-pond à l'expérience intérieure de celui qui vit ou qui meurt. Il en est de même pour le chemin à Dieu, pour chaque baptême, je pense. La typologie et la sociologie sont une chose, la vie de l'âme une autre chose. Pourquoi et comment je suis venu à la foi, je n'en sais rien. »

Le père Jacques Loew, que sa propre conversion à l'âge adulte entraîna à travers le monde, dans l'expérience des prêtres ouvriers à Marseille, les communautés de base au Brésil, l'École de la Foi à Fribourg, et qui a fait, quand c'était difficile et qu'il fallait beaucoup de prudence, plusieurs voyages en URSS pour y rencontrer des chrétiens, a été frappé lui aussi par leur témoi-gnage : la plupart avaient été brusquement saisis par Dieu, sans aucun signe avant-coureur, à la manière d'un André Frossard ou d'un Maurice Clavel.

«J'ai rencontré des hommes et des femmes de 20 à 35 ans, vifs, intelligents, cultivés, des scientifiques souvent, ni spéciale-ment favorisés ni parmi les plus malheureux, qui ont grandi dans une atmosphère aseptisée de tout germe religieux, le nom de Jésus leur étant aussi étranger que pour nous le nom d'une cuvinité de l'Inde et qui un beau jour ont attrapé Dieu comme nous disons que nous avons attrapé la grippe, sans savoir où, ni de qui, ni comment... Des gens qui, un jour, au cours d'une promenade, d'une séance de yoga ont été sûrs et certains de l'existence de Dieu, non pas d'une théorie "Dieu", mais de Quelqu'un. »

« Cette découverte de Dieu par eux est exactement compa-rable à l'appel entendu par Abraham : "Quitte..." et Abraham se met en route. Quel long chemin à parcourir. Où trouver un chrétien à qui se confier, un prêtre à qui demander de se faire baptiser sans que les autorités soient avisées de par la loi ? Où trouver une Bible ? Cet itinéraire durera parfois plusieurs années avant d'aboutir au baptême. »

Entrer en contact avec un prêtre n'était pas sans risque, sur-tout en province. En outre, par ses origines, la formation qu'il avait reçue, son isolement forcé au sein de la société, le clergé était généralement mal préparé à cette rencontre avec cette nou-velle génération de croyants qu'un abîme culturel séparait de la tradition de l'Église. Aussi, rares étaient les prêtres qui savaient parler à ces hommes et ces femmes avides d'entendre une parole vivante, en prise sur leur expérience personnelle.

Yves Hamant

Alexandre Men

(Source: Blog de Seraphim)

Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،

DIEU UNIQUE ET  VRAI. Amîn.

 

     V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

      R.   Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.

     Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.

     Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.

 

Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.

Seigneur, Faites de nous Vos disciples:

Jésus Christ, Fils de Dieu,

Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,

Faites de nous vos disciples.

Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,

Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.

Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller. 

Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique. 

Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face. 

Faites de nous vos enfants. 

Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes. 

Apprenez-nous à faire le bien. 

Gardez-nous du levain des pharisiens. 

Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire. 

Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle. 

Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.

Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne. 

Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés. 

Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,

Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.

Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.

Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner. 

Apprenez-nous à vivre dans la prière.

Faites nous participer à votre royaume. 

Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur. 

Donnez-nous la force de vous rendre témoignage. 

Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux. 

Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,

Et nous serons vraiment Vos disciples. 

(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)

PRIERE

Extraite de la Liturgie Assyro-Chaldéenne 
Hymne de l'office du deuxième jour du « Ba'oussa », de saint Ephrem (trad. Conseil pontifical de l'Eglise Romaine "pour l'unité des chrétiens") 

« Pour que vous trouviez en moi la paix »

Seigneur, votre miséricorde est éternelle.

Ô Christ, vous qui êtes toute miséricorde, donnez-nous votre grâce ; étendez votre main et venez en aide à tous ceux qui sont tentés, vous qui êtes bon.

Ayez pitié de tous vos enfants et venez à leur secours ; donnez-nous, Seigneur miséricordieux, de nous réfugier à l'ombre de votre protection et d'être délivrés du mal et des adeptes du Malin. 
Ma vie s'est fripée comme une toile d'araignée.

Au temps de la détresse et du trouble, nous sommes devenus comme des réfugiés, et nos années ont flétri sous la misère et les malheurs.

Seigneur, vous qui avez apaisé la mer d'un mot, apaisez aussi dans votre miséricorde les troubles du monde, soutenez l'univers qui chancelle sous le poids de ses fautes. 
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Seigneur, que votre main miséricordieuse repose sur les croyants et confirme votre promesse aux apôtres :

« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »(Mt 28,20).

Soyez notre secours comme vous avez été le leur et, par votre grâce, sauvez-nous de tout mal ; donnez-nous la sécurité et la paix, afin que nous vous rendions grâces et adorions votre Saint Nom en tout temps.

+++

 

Ecoute-moi !

Il y a dans la créature un appel spontané à l’amour de Dieu, lisible jusque dans les plus amères révoltes. Mais cet appel ignore d’abord qu’il est en fait une réponse à un autre appel qui toujours déjà le précède. S’éveiller à cet appel que l’on porte, c’est devenir capable d’entendre l’autre et d’y trouver la clé de son être.

Ce dernier dit à l’oreille :

je t’ai fait pour que tu m’aimes et parce que je t’aime ;

je peux tout, sauf vouloir à la fois te donner ton être et te le retirer ;

je n’ai aucunement besoin de ta souffrance ;

je n’ai pas besoin que tu fasses semblant de croire qu’elle est pour moi le moyen nécessaire d’un bien que je ne pourrais produire autrement ;

je te demande seulement de croire qu’elle n’est, pas plus que tes bonheurs présents, le dernier mot de ton existence et de l’existence en général ;

le bien que je te propose, que je te promets sans contrainte, n’a pas à être produit : c’est moi, qui suis sans avoir besoin que rien le fasse être ;

je ne crée pas pour vaincre mes créatures, mais pour me donner à elles parce que je n’ai rien d’autre à donner ;

or je ne peux être reçu, connu, que dans un consentement aussi absolument libre et dépouillé que celui de ma propre toute-puissance, aussi vide de soi dans l’accueil du plus grand bonheur que dans la traversée de l’extrême déréliction. 

Michel NODE-LANGLOIS dans: http://www.thomas-d-aquin.com/Pages/Articles/RaisonMal.pdf

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:
Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers  après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !

Sous des badigeons du XVIIIe siècle, un trésor gothique a été mis à jour dans la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers:Des fresques dont vous trouverez les clichés dans l'article ci-dessous. "Un plus" pour la Ville de Poitiers après la magnifique Eglise Romane de Notre-Dame la Grande que cette découverte en la Cathédrale du grand Saint Hilaire !

C’est un ensemble sans équivalent en France qui a été découvert dans la cathédrale de Poitiers : plus de 750 m2 de peinture médiévale étaient cachés sous un enduit postérieur. Le chantier de restauration encore en cours sera révélé aux yeux du public en mai 2016. 

Une découverte inédite… ou presque 

Tout a commencé lors des travaux initiés en janvier 2012 sur la voûte du transept sud de la cathédrale à la suite d’infiltrations d’eau. Les sondages réalisés avec l’ouverture de « 55 fenêtres » ont révélé la présence de peintures murales médiévales sous le badigeon XVIIIe. En janvier 2015, les travaux de dégagement de l’enduit sont lancés et coordonnés par un architecte en chef des monuments historiques. Or, ces travaux n’avancent pas aussi rapidement que prévu : le dégagement progresse d’un mètre carré par semaine et par personne ! Il s’agit en effet de retirer le badigeon avec un scalpel mais aussi de recoller la peinture ancienne au fur et à mesure à l’aide d’une seringue. La tâche est rendue difficile par le brossage et le grattage effectués au XVIIIe siècle afin que le nouvel enduit apposé à l’époque adhère le mieux possible à la pierre.

Il ne s’agit pas non plus d’une surprise totale puisque la présence d’un décor peint médiéval était mentionnée dans des sources écrites comme l’explique Anne Embs, conservatrice des monuments historiques de la région Poitou-Charentes, et que le décor avait déjà bénéficié de quelques sondages fragmentaires en 1990.

Des décors très bien conservés 

Les peintures murales (et non fresques comme cela est mentionné à tort dans de nombreux articles, et oui la technique diffère !) illustrent quatre grandes scènes :

  • Le Sein d’Abraham, soit la demeure des Justes après la mort et jusqu’à la résurrection
  • Le Couronnement de la Vierge, avec des éléments d’architecture de style gothique rayonnant visibles en dessous
  • Le Christ Juge entouré de la Vierge et de saint Jean
  • Un cortège d’anges tenant des couronnes 

Ces scènes sont entourées d’une pluie d’étoiles exécutée à l’aide de feuilles d’étain superposées avec une feuille d’or et d’argent. Les figures sont monumentales (environ 3 m de haut) et leur dessin raffiné est de grande qualité. On ne peut qu’admirer la fraîcheur des couleurs et la variété de la palette aux rares nuances de rose, vert, mauve et orange. D’après les analyses scientifiques, des pigments précieux ont été utilisés tels que le bleu azurite, le rouge de cinabre, et des feuilles d’or et d’argent.

Du point de vue stylistique, ces représentations sont à rapprocher du « style de saint Louis » (présent de 1250 au XIVe siècle), ce qui permet de dater les peintures du dernier tiers du XIIIe siècle, soit en pleine période du gothique rayonnant. Ce style est caractérisé par l’allongement des figures, de petites têtes, un véritable raffinement, et un trait linéaire et graphique. Cet ensemble peint est donc en parfaite corrélation avec les vitraux quasi contemporains.

L’opération de restauration de ce témoignage exceptionnel est chiffrée à 800 000 euros et financée par l’État. Le public doit encore attendre fin mai 2016 pour pouvoir découvrir ces peintures sans les échafaudages au sein de la cathédrale. Il semble cependant que l’édifice n’ait pas encore livré tous ses secrets. D’après de nouveaux sondages, d’autres peintures seraient présentes sur les voûtes du transept central… Affaire à suivre.(Souce: ALETEIA)

Découverte Patrimoine: Des peintures murales médiévales dans la cathédrale de Poitiers
 
 
Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:
Les noces du fils du roi
Évangile selon saint Matthieu 22. 1-14
Le roi vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : "Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? "
Les tuniques royales
Se promène-t-on souvent en costume de marié, chapeau et redingote chaque jour de l’année ? D’où vient donc ta colère, ô roi ? Aurais-tu oublié d’où provenait le bougre que tu viens d’expulser ? Et si le malheureux remontait de son champ, son habit maculé, marqué par le labeur ? S’il partait en voyage, tout paré pour la route, ne fut-ce pas assez qu’il acceptât sans peine l’étrange invitation ? Quel cruel stratagème : aller chercher cet homme pour sitôt le chasser. 
Et pourtant je regarde : la salle qui tout à l’heure n’était qu’un masse informe, une foule en haillons, est maintenant remplie d’une noble assemblée, aux parures inouïes. Les mêmes, et cependant… nul ne porte deux tuniques semblables. Chacune semble taillée parfaitement pour chacun. Qui donc, sinon le roi, a pu faire ce miracle ?

Dans un coin de la salle, j’aperçois quelques hardes. Tout derniers invités, arrivés sur le tard. Le roi, fort solennel, s’approche de l’un d’eux. Il pose la question désormais rituelle : « Mon ami… » - singulière apostrophe d’un roi à son sujet – « Comment es-tu entré ici ? » L’autre, pleure, bégaye : « Chasse-moi, trop indigne, d’entrer dans ton palais, ou viens à mon secours, toi qui es magnanime ». « Entre », dit le roi « dans la joie de ton maître. Je te remets l’habit, je t’ouvre grand la fête, car tu as bien parlé : nul, sans mon secours, ne traverse la porte. » Le silence avait perdu celui qui refusa de demander la grâce. Seigneur garde-moi de douter de ton amour au jour du jugement.(Source: Signe dans la Bible)

Ce 9 janvier, les Eglise de Tradition Bysantino-Salave font mémoire d'un Saint PHILIPPE, Métropolite de MOSCOU:

Philippe MoscouCelui-ci naquit en 1507. Il était déjà adulte lorsqu'il entra au Monastère de Solovski, au-delà du cercle polaire, sur la Mer Blanche.

Comme il s'était distingué par ses vertus et sa probité, il fut élu Higoumène et désigné, contre son gré, pour occuper le trône métropolitain de Moscou, en 1566.

Ne craignant que Dieu et animé d'un amour ardent pour le peuple chrétien opprimé, il n'hésita pas, dès les premiers jours, à blâmer les cruautés du Tsar Ivan le Terrible, d'abord en secret ; puis, voyant que ses paroles n'avaient pas eu d'effet, il prit à parti le souverain en public, du haut de la chaire de la cathédrale de la Dormition.

« Sir, s'écria-t-il, nous offrons ici le Sacrifice non sanglant, tandis que derrière ce Sanctuaire coule le sang des Chrétiens ».

Le Tsar furieux le menaça et lui ordonna de se taire. Il répondit :

« Je ne puis le faire, car je ne puis obéir à ton commandement -plus qu'au commandement de Dieu.

Je combats pour la vérité et le bien, et je continuerai à le faire même si je devais perdre ma dignité et souffrir les maux les plus cruels, sinon notre foi serait vaine, vaine aussi la dignité apostolique ».

Malgré l'impression considérable produite par cette audacieuse déclaration, le Saint Métropolite ne trouva pas l'appui nécessaire parmi les Chrétiens de Moscou, paralysés par la crainte du tyran.

Le Tsar fit convoquer un concile d'Evêques qui lui étaient soumis, lequel déposa Philippe et l'envoya en exil, comme simple moine, au Monastère d'Otrotch près de Tver.

C'est là qu'il fut étranglé, en 1569, par le bourreau favori du Tsar de l'époque.

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UN LIVRE POUR LA MEMOIRE DES RUSSES...

 QUI FURENT LES TSARS ET , EN PARTICULIER, NICOLAS II ?

Brillant historien des grandes dynasties européennes, des Habsbourg aux Windsor, Jean des Cars nous offre une bibliographie sublime et poignante des derniers Romanov, Nicolas II et son épouse Alexandra Feodorovna. « Cette bibliographie intime, très personnelle, propose de vivre au plus près de ces hauts personnages, dans leurs destinées, face à leurs devoirs, à leur courage, à leurs faiblesses, à leurs réussites, à leurs échecs et à leurs chagrins. Pour vérifier, selon le mot de Churchill, que “la Russie, c’est un mystère enveloppé dans une énigme” », écrit l’historien. Plongée dans l’intimité d’une famille impériale permise grâce au retour de la mémoire russe.

« Les ombres d’un début de règne », les hésitations du tsar

Fils du tsar Alexandre III et petit-fils d’Alexandre II, célèbre pour avoir aboli le servage en 1861, le tsarévitch Nicolas est d’un tempérament réservé. A la mort de son père, le 1er novembre 1894, il est absolument tétanisé et s’exclame : « Je n’ai jamais voulu être tsar ! ». Il a alors 26 ans. Marié la même année avec Alix de Hesse, d’ascendance allemande et devenue Alexandra Feodorovna, il reçoit l’onction sacrée à Moscou le 14 mai 1896. Le même jour a lieu la grande catastrophe de Khodynka : 1 300 personnes trouvent la mort dans l’effondrement d’un plancher destiné à accueillir la population moscovite pour fêter le couronnement de Nicolas II. Sinistre présage. « Autocrate au regard bleu, le tsar demeure sourd aux réformes réclamées par le peuple », explique Jean des Cars.

S’il tient davantage à la tradition et peine à enclencher les grandes réformes institutionnelles et sociales, Nicolas II est tout de même le tsar qui poursuit et approfondit le rapprochement franco-russe, initié par son père. Du 5 au 9 octobre 1896 a lieu un important voyage d’État à Paris, voyage qu’il effectue avec toute sa famille. Celle-ci est acclamée par la population française à qui manque les fastes et la beauté de l’art de vivre monarchiste.

1904 est l’année du soulagement. Après la naissance de quatre filles, Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, la tsarine donne naissance à un garçon, Alexis. La sainte Russie a un héritier mais le sort s’acharne, le diagnostic des médecins est sans appel : le petit tsarévitch est hémophile. Une simple blessure peut lui être fatale. Sa maladie sera une cause de tracas permanent pour sa famille, spécialement sa mère.

1905, l’année des catastrophes

« Il y a, chez Nicolas II, une volonté d’immobilisme, de repli sur l’histoire et la tradition, à l’image de sa vie privée, rebelle à tout bouleversement », comment Jean des Cars. C’est ce manque d’allant dans les réformes qui entraine des rassemblements populaires, et notamment celui du dimanche 22 janvier 1905. Alors que la foule vient manifester pacifiquement, les cosaques chargent, tuent 1 200 personnes et en blessent 5 000 autres. Nicolas II sera désormais surnommé « Nicolas le Sanglant ». La rupture avec le peuple est entamée. Les liaisons troubles du couple impérial avec Raspoutine n’arrangeront rien.

Raspoutine, messager de Dieu ?

Reçu pour la première fois le 15 octobre 1906, Raspoutine s’apprête à jouer un rôle déterminant pour le futur de la Russie. Le starets, mystique fascinant pour le couple impérial, gagne la confiance de Nicolas II et d’Alexandra Feodorovna en guérissant, par l’hypnose et des moyens spirituels, le tsarévitch Alexis d’atroces souffrances. Raspoutine est de ces hommes dont « on ne sait jamais à l’avance s’ils vont se faire moines ou brûler un village » comme le dit Dostoïevski dans Les Possédés. Les réserves de l’entourage du tsar à son égard n’empêcheront jamais la famille impériale de lui faire une confiance aveugle.

De fait, Nicolas II est sourd aux conseils de Stolypine, son premier ministre, dont les réformes auraient pu permettre de sauver la Russie des affres du communisme. Il lui préfère le spirituel et débauché Raspoutine. « Mais qui est donc Raspoutine ? Un homme dont la vie, encore aujourd’hui, reste mystérieuse, truffée d’incertitudes, de mensonges, d’extravagances, mais qui – c’est incontestable – est intelligent, habile, débauché, presque illettré mais doté de connaissances surprenantes, voire de pouvoirs sur les esprits et les corps », juge, en nuances, Jean des Cars. Ayant acquis un ascendant spirituel sur le tsar, Raspoutine se permettra même de lui dicter des décisions politiques jusqu’au 16 décembre 1916 où, dans des conditions rocambolesques, le starets est assassiné.

Le tsar subit la guerre

Contrairement à ce qu’affirme la légende, le tsar est d’un grand patriotisme. S’il subit dès 1914 une guerre qu’il n’a pas voulu, il a été démontré qu’il participe immédiatement à l ‘effort de guerre en rapatriant de Londres à la fois sa fortune et celle de sa femme. Dévouées, l’impératrice et ses filles se font infirmières pendant le début du conflit. Une succession de mauvaises décisions stratégiques et la prise en tête des armées russes par le tsar, alors qu’il n’était pas le plus capable, finissent de consommer le crédit qu’il avait auprès de la population. Pour le bien de son pays, pour faire durer l’espérance, parce que sa patrie est plus importante que sa personne, il abdique le jeudi 3 mars 1917. Il abdique également pour son fils Alexis. Son frère, qui lui avait donc succédé, abdique lui aussi le lendemain. Les Romanov laissent le pouvoir.

Le ressentiment ayant grandi contre la famille impériale, ceux-ci sont placés en détention dans le palais de Tsarkoie Selo. Jean des Cars évoque le « patriotisme viscéral du tsar et son attachement profond à l’armée qui font que, même prisonnier, il a droit, dans son uniforme, a être appelé par son grade de colonel ». Ils sont ensuite transférés à Tobolsk pour éviter un lynchage et enfin à Iekaterinbourg. La nuit du 16 au 17 juillet, ils sont sauvagement assassinés par sur ordre du gouvernement « rouge » de Moscou. Leurs corps sont brulés et disparaissent. Pour Lénine, il ne s’est rien passé.

Évoquant Nicolas II, Churchill disait que « le tsar avait le rôle de l’aiguille d’une boussole. Guerre ou pas guerre ? Avance ou retraite ? Droite ou gauche ? Démocratie ou pouvoir fort ? Abandonner ou persévérer ? Ce furent les champs de bataille de Nicolas II ». « Il ne les aimait pas, mais il fut courageux », conclut Jean des Cars.

« Le conteur, ce n’est pas celui qui raconte (des raconteurs d’histoire, il y en a partout), mais celui qui détient les contes d’une certaine population et essaie de transmettre ces contes-là, de façon à obtenir l’accord de ceux qui l’écoutent, de faire en sorte que ceux qui l’écoutent se rendent compte qu’il dit exactement ce qu’ils sont », écrit Pierre-Jakez Hélias, dans La sagesse de la terre. C’est avec ce formidable talent de conteur que Jean des Cars nous fait revivre cette « tragédie impériale », la dernière de la famille Romanov. Illustrée de photographies inédites, cette biographie du dernier tsar accompagne magnifiquement le retour de la mémoire prérévolutionnaire, celle de la très Sainte Russie.

9782262032401

Nicolas II et Alexandra de Russie, une tragédie impérialede Jean Des Cars. Éditions Perrin, octobre 2015, 25 euros.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

SYMBOLISMES ET SENS DU BEAU DANS LA LITURGIE ORTHODOXE

par Mgr Kallistos Ware

La chose principale.

La chose principale, dit saint Théophane le Reclus, est de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur et de continuer à se tenir devant Lui, sans cesse, jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie. (Cité dans Higoumène Chariton, L’Art de la prière, Bellefontaine, 1976, p. 81.)

Dans cette définition concise mais profonde, saint Théophane souligne trois choses :

– premièrement, la base de la louange qui est de se tenir devant Dieu ;

– deuxièmement, les facultés qu’emploie la personne qui rend grâce :
avec l’esprit dans le cœur ;

– troisièmement, le moment approprié pour la louange :
sans cesse jour et nuit, jusqu’à la fin de la vie.

Se tenir devant Dieu.

La première chose pour rendre grâce ou prier est de se tenir devant Dieu. Notez bien l’étendue de la définition de saint Théophane. Prier ce n’est pas nécessairement demander quelque chose à Dieu ; il n’est même pas nécessaire d’employer des mots, parce que, très souvent, les prières les plus profondes et les plus puissantes sont celles où l’on se tient simplement devant Dieu en silence. Mais notre attitude est toujours la même, que nous rendions grâce avec des mots, par des actions symboliques ou sacramentelles, ou en silence : nous nous tenons devant Dieu.

Se tenir devant Dieu : cela implique que l’action de grâce est une rencontre, une rencontre entre personnes. Le but de l’action de grâce n’est pas seulement d’éveiller des émotions et de produire des attitudes morales appropriées, mais d’entrer en relation de manière directe et personnelle avec Dieu, la Sainte Trinité. Comme un ami parlant à un ami, écrit saint Syméon le Nouveau Théologien,nous parlons à Dieu et nous nous tenons avec hardiesse devant Sa Face habitée d’une lumière inapprochable[1].

Ici saint Syméon indique brièvement les deux pôles de la prière chrétienne, les deux aspects contrastants de cette relation personnelle : Dieu est habité d’une lumière inapprochable, mais nous, êtres humains, nous pouvons L’approcher avec hardiesse et lui parler comme un ami parle avec son ami. Dieu est au-dessus de tout être, infiniment éloigné, inconnaissable, « le Tout-Autre », le mysterium tremendum et fascinans. Mais ce Dieu transcendant est en même temps un Dieu d’amour personnel, proche de manière unique, autour de nous et en nous, partout présent et qui remplit tous[2].

Dans l’adoration, le chrétien se tient alors devant Dieu dans une double attitude, conscient à la fois de la proximité et de l’altérité toute-autre de l’Éternel, pour employer les mots d’Evelyn Underhill, écrivain anglican qui éprouvait un amour profond pour l’Orthodoxie. Lorsqu’il prie, le fidèle ressent à la fois la miséricorde et le jugement de Dieu, à la fois sa bonté et sa sévérité[3]. Jusqu’à la fin de notre vie terrestre, nous éprouverons toujours de l’assurance et de la crainte : selon les mots de saint Ambroise, starets du monastère d’Optino, entre l’espoir et la crainte. Cette double attitude apparaît d’une manière frappante dans les liturgies de l’Église orthodoxe, qui réussissent vraiment bien à combiner les deux qualités de mystère et de simplicité : pour citer une fois de plus Evelyn Underhill, ...tellement profondément sensible au mystère du Transcendant, en même temps que tellement semblable à un enfant dans son approche confiante[4].

Dans les textes liturgiques de l’Orient chrétien, ces sentiments contrastés d’espoir et de crainte, de confiance et de peur sont mis côte à côte. Les Saints Dons sont les mystères donateurs de vie et terribles.En invitant les fidèles à s’approcher du calice, le prêtre dit : Approchez avec crainte de Dieu, foi et amour – la crainte et une confiance aimante vont de pair. Dans une prière avant la communion attribuée à saint Syméon le Nouveau Théologien, nous employons ces mots-ci :

À la fois se réjouissant et tremblant,
Moi qui suis la paille je reçois le Feu
Et, étrange miracle !
Je suis ineffablement rafraîchi,
Comme le buisson ardent
Qui brûla mais ne fut pas consumé.

À la fois se réjouissant et tremblant : c’est précisément l’attitude que nous devrions avoir lorsque nous nous tenons devant Dieu. Notre action de grâce devrait être marquée par un sens aigu de respect et de componction, parce que c’est une chose redoutable que de tomber aux mains du Dieu vivant (Hé 10, 31) ; et également par un sentiment de simplicité accueillante et affectueuse parce que ce Dieu vivant est aussi notre frère et notre ami. Lorsque nous rendons grâce nous sommes à la fois des esclaves devant le trône du Roi des Cieux, et des enfants heureux d’être dans la maison du Père. Les larmes que nous versons en nous approchant pour communier sont à la fois des larmes de pénitence, considérant notre propre indignité – Moi qui suis la paille – et des larmes de joie en contemplant la compassion miséricordieuse de Dieu.

Comme saint Macaire insiste dans ses Homélies Ceux qui ont goûté le don de l’Esprit sont conscients de deux choses à la fois : d’un côté, la joie et la consolation ; et de l’autre, la crainte, le tremblement et la tristesse[5]. Ces deux sentiments simultanés devraient caractériser notre prière si nous voulons nous tenir de manière juste dans la Divine présence.

Avec l’esprit dans le cœur.

En second lieu, prier et rendre grâce c’est se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur. Ici, cependant, il faut faire attention ; parce que, lorsque saint Théophane – et la tradition orthodoxe en général – emploie ces deux mots « esprit » et « cœur », il leur donne un sens qui est différent de celui que nous pouvons leur donner aujourd’hui en Occident. Par « esprit » ou « intellect » (noûs en grec), il ne veut pas seulement ou premièrement dire le cerveau raisonnant, avec son pouvoir d’argumentation discursive, mais aussi et beaucoup plus fondamentalement, le pouvoir d’appréhender la vérité spirituelle de l’intérieur et par une vision contemplative. La raison ne doit pas être répudiée ou réprimée, parce que c’est une faculté qui nous a été octroyée par Dieu ; mais elle n’est pas le chef de nos facultés ou la faculté la plus haute que nous possédons, et elle est transcendée à de nombreuses occasions lors de notre prière.

Nous devons également faire attention lorsque nous interprétons le mot « cœur » (kardia). Quand saint Théophane – et la tradition spirituelle orthodoxe en général –, parle du cœur, ils comprennent le mot dans son acception sémitique et biblique, ne signifiant pas seulement les émotions et les affects mais le centre premier de notre personne. Le cœur signifie le « moi profond » ; c’est le siège de la sagesse et de la compréhension, l’endroit où nous prenons nos décisions morales, le lieu intérieur où nous expérimentons la grâce divine et la présence de la Sainte Trinité. Cela indique la personne humaine en tant que « sujet spirituel », créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Donc, parler comme le fait saint Théophane de se tenir devant Dieu avec l’esprit dans le cœur, signifie que nous devons L’adorer avec la totalité de notre personne humaine. Les facultés rationnelles ne sont pas du tout rejetées, parce que nous sommes des créatures rationnelles – ce que saint Clément d’Alexandrie nomme un troupeau raisonnable[6] – et à cause de cela notre prière devrait être logike latreia, prière raisonnable (Rm 12, 1). De même, nous ne devons pas exclure nos émotions et nos affects de notre prière, parce qu’eux aussi font partie de notre personnalité. Nos prières devraient être animéesd’éros, désir intense et fervent pour le Divin, afin que notre prière devienne véritablement une expressiond’extase érotique, pour employer une phrase de saint Maxime le Confesseur[7]. Mais, logos et éros,raison, émotions et affects doivent être combinés avec les autres pôles de notre personne, et ils doivent tous être intégrés en une unité vivante, au niveau de notre être profond, de notre cœur. Pour citer à nouveau Evelyn Underhill, notre expérience de Dieu jaillit du champ de notre conscience pour transformer et amener les niveaux profonds et instinctifs de l’esprit à l’acte total de l’adoration[8]. Notre adoration doit tout embrasser.

Avec l’esprit dans le cœur. Dans cet acte total d’adora­tion, alors, nous devons nous tenir devant Dieu avec notre personne tout entière : certainement avec l’esprit conscient, mais aussi avec les aspects de notre être intérieur qui vont jusqu’à l’inconscient ; avec nos sentiments instinctifs, avec notre sens esthétique et également avec cette faculté de compréhension intuitive et de conscience spirituelle directe qui, comme nous l’avons dit, surpasse de loin la raison discursive. Tout cela doit jouer son rôle dans notre prière ; et notre constitution physique et matérielle aussi, c’est-à-dire notre corps. La chair aussi est transformée, écrit saint Grégaire Palamas ; elle est exaltée avec l’âme et communie avec elle au Divin, et devient de même la possession et le lieu d’habitation de Dieu[9].

Comment cet acte total s’accomplit-il ? Dans notre prière nous employons d’abord des mots, et ces mots ont une signification littérale, saisie par le rationnel. Mais il y a beaucoup plus que la signification des mots qui est impliqué dans l’acte de la prière. En deçà et au-delà de leur sens littéral, les syllabes et les expressions sont riches d’associations et de musicalité, et possèdent un pouvoir caché et une poésie propre. Donc dans nos prières, nous n’employons pas seulement les mots de manière littérale mais aussi pour leur beauté ; même si les textes sont écrits en prose rythmée plutôt qu’en vers, à travers l’imagerie poétique nous les revêtons d’une signification nouvelle. Nous prions d’ailleurs non seulement en employant des mots, mais aussi de plusieurs manières différentes : par la musique, par la splendeur des vêtements sacerdotaux, par la couleur et les lignes des saintes icônes, par l’aménagement de l’espace sacré dans l’église, par des gestes symboliques comme le signe de la croix, l’offrande de l’encens et l’allumage de bougies, et par l’emploi de tous les grands « archétypes » constituants de base de la vie humaine, comme l’eau, le pain et le vin, le feu et l’huile.

Par l’emploi littéral des mots nous atteignons le rationnel ; par la poésie et la musique, par l’art, les symboles et les actes rituels, nous atteignons les autres couches de la personne humaine. Tous les aspects de notre prière sont aussi importants les uns que les autres. Si les mots que nous exprimons n’ont pas de signification littérale, ou si nous les récitons ou les chantons de telle façon que nous rendons leur signification inintelligible, notre prière dégénère en formules magiques et en charabia, et elle n’est plus digne d’un esprit rationnel. D’un autre côté, si notre prière ne s’exprime que par des mots, interprétés littéralement et rationnellement, elle pourra être une véritable prière de l’esprit mais elle ne sera pas encore une prière de l’esprit dans le cœur Elle pourra être admirablement claire, logique et systématique, mais elle sera loin d’être une prière de toute la personne. Ceci est un point que les réformateurs liturgiques occidentaux des années 1960 et 1970 ont très souvent perdu de vue. Ils ont sous-estimé le sens du mystère ; mais sans le sens du mystère nous ne sommes pas véritablement humains. La prière est plus qu’une forme de proclamation à travers l’expression de mots, et l’assemblée liturgique est plus qu’un rassemblement public avec des discours et des annonces.

On dit très souvent que les symboles et les objets employés dans la prière chrétienne traditionnelle et le style de beauté que cela montre sont devenus démodés et hors de propos dans le monde contemporain. Ces symboles, argumente-t-on, datent d’une époque agricole et ne sont plus, pour nombre d’entre eux, adaptés à un environnement urbain et industriel. Pourquoi devrions-nous prier Dieu avec un cierge et un encensoir dans la main et non avec un stéthoscope ou une foreuse ? Ne restreignons-nous pas notre prière à un type particulier de personne en en excluant d’autres ?

À cela un orthodoxe répondrait que les gestes et les symboles que nous employons pour la prière ont une signification universelle. Bien que la Divine Liturgie ait été influencée extérieurement par les conventions sociales et artistiques de certaines régions, comme par exemple par le cérémonial de la cour byzantine, dans son essence intérieure elle transcende ces limitations et parle à la condition humaine fondamentale, que l’on soit homme ancien ou moderne, oriental ou occidental. Dans sa prière l’Église orthodoxe fait usage des réalités premières de l’existence humaine comme le pain et l’eau, la lumière et le feu. Si ceux qui vivent dans un environnement urbain et technologique ne trouvent plus que ces réalités primaires ont du sens, n’est-ce pas plutôt une mise en accusation inquiétante du côté artificiel et irréel de notre « civilisation » contemporaine ? Peut-être alors n’avons-nous pas besoin de changer les symboles mais de nous changer nous, en nettoyant les portes de notre perception.

À ce propos, l’orthodoxe peut se sentir quelque peu encouragé par l’enthousiasme occidental actuel pour les icônes. Un nombre étonnant d’hommes et de femmes « modernes », tout en restant à l’extérieur à quelque Église que ce soit, et en ne semblant pas du tout intéressé par les réformes liturgiques contemporaines, est cependant attiré fortement par les icônes orthodoxes. Ne soyons pas trop rapide à taxer cette attraction de sentimentale et superficielle. N’est-ce pas un curieux paradoxe qu’à l’âge de la technologie et du sécularisme, les gens se sentent attirés par une forme d’art spirituelle par excellence et théologique ? Se sentiraient-ils attirés de la même manière si l’art de l’icône était « mis au goût du jour » ?

Pour un chrétien orthodoxe, il est de la plus haute importance que l’acte de rendre grâce exprime la joie et la beauté du Royaume des Cieux. Sans cette dimension de beauté, notre action de grâce ne réussira jamais à être une prière dans le plein sens du terme, prière du cœur tout autant que prière du rationnel. Cette joie et cette beauté du Royaume ne peuvent pas être convenablement exposées par des arguments abstraits et des explications logiques ; cela doit être expérimenté et non discuté. Et c’est par-dessus tout par des actions symboliques et rituelles – en brûlant de l’encens, en allumant un lampion ou un cierge devant une icône – que cette expérience vivante est rendue possible. Ces gestes simples expriment, bien mieux que n’importe quel mot, notre attitude envers Dieu, notre amour et notre adoration ; sans de telles actions notre action de grâce serait tristement appauvrie.

Pourquoi offrir de l’encens ou brûler des cierges ? Pourquoi faire des prosternations ou des signes de la Croix ? Si nous essayons de l’expliquer par des mots, nous savons très bien que cela ne rendra compte que d’une petite part de la vérité. Et là se trouve précisément la raison de l’action symbolique. Si le poète pouvait exprimer ce qu’il veut dire par de la prose, si l’artiste ou le musicien pouvait exprimer par des mots ce qu’il ou elle a voulu dire par la peinture ou par le son, il n’y aurait pas besoin de poèmes, de tableaux ou de symphonies. Chacune de ces choses existe parce que cela exprime quelque chose qui ne peut pas être exprimé d’une autre façon. C’est la même chose pour l’action de grâce. S’il était possible de l’exprimer par des mots, pourquoi brûlons-nous des cierges et de l’encens ? Nous pouvons nous contenter de l’explication verbale et renoncer à l’acte symbolique. Toute la valeur de l’acte symbolique dans l’action de grâce vient du fait qu’il exprime quelque chose qui ne peut pas être dit uniquement par des paroles, qu’il atteint une part de notre être qui ne peut pas être touchée par des arguments rationnels. D’une part le symbole est plus simple et plus immédiatement accessible qu’une explication verbale, et d’autre part, il pénètre plus profondément au cœur de la réalité.

Dans notre prière, au niveau purement pragmatique, la beauté et le symbolisme sont inutiles et sans objet. Nous pouvons employer des sprays désodorisants à la place de l’encens, des néons à la place des cierges. Mais l’être humain n’est pas simplement un animal pragmatique et utilitaire, et ceux qui vont voir plus profondément dans la nature humaine vont rapidement apprécier combien nous avons besoin de cette beauté « inutile ». Comme l’archiprêtre Alexandre Schmemann l’a si justement dit :

La liturgie est avant toute autre chose la réunion joyeuse de ceux qui vont rencontrer le Seigneur Ressuscité et qui vont entrer avec Lui dans la chambre nuptiale. Et c’est cette joie de l’attente et cette attente de la joie qui sont exprimées par les chants et le rituel, par les vêtements et les encensements, dans toute cette « beauté » de la liturgie qui a si souvent été dénoncée comme étant inutile et même pécheresse.

Inutile, elle l’est en effet parce que nous sommes au-delà des catégories de « l’utile ». La beauté n’est jamais « nécessaire », « fonctionnelle » ou « utile ». Et quand, attendant quelqu’un que nous aimons, nous mettons une belle nappe sur la table et la décorons avec des bougies et des fleurs, nous ne le faisons pas par nécessité mais par amour. Et l’Église est amour, attente et joie. C’est le Ciel sur la terre selon notre tradition orthodoxe ; c’est la joie de l’enfance retrouvée, cette joie libre, inconditionnée et désintéressée, qui seule est capable de transformer le monde. Dans notre piété « sérieuse » d’adulte nous demandons des définitions et des justifications et elles sont enracinées dans la peur. Peur de la corruption, de la déviation, des « influences païennes », des « trucs ». Mais celui qui a peur n’est pas rendu parfait dans l’amour (1 Jn 4, 18). Tant que les chrétiens aimeront le Royaume de Dieu et ne le discuteront pas seulement, ils le « représenteront » et ils le signifieront par l’art et la beauté. Et le célébrant du sacrement de la joie apparaîtra dans une belle chasuble parce qu’il est revêtu de la gloire du Royaume, parce que même sous forme humaine, Dieu apparaît en gloire. Pendant l’Eucharistie nous nous tenons en présence du Christ, et comme Moise devant Dieu, nous allons être recouverts de sa gloire[10].

La beauté sauvera le monde, dit Dostoïevski. Rendre manifeste le pouvoir de salut de cette divine beauté est une des premières fonctions de l’action de grâce. Quand les envoyés du Prince Vladimir de Kiev furent gagnés à la foi orthodoxe, ce ne sont pas des mots ou des arguments logiques qui les ont convertis, mais bien la beauté de la Sainte Liturgie à laquelle ils participèrent à Constantinople : Nous ne pouvons pas oublier cette beauté, dirent-ils lorsqu’ils rentrèrent chez eux. En quoi consiste votre prière ? demanda saint Jean de la Croix à une de ses pénitentes ; et elle répondit : À considérer la Beauté de Dieu et à me réjouir qu’il ait une telle beauté[11]. Telle est la nature de l’action de grâce. Prier et rendre grâce c’est percevoir la beauté spirituelle du Royaume des Cieux ; exprimer cette beauté à la fois par des mots, de la poésie et de la musique, par l’art et des actes symboliques et par nos vies toutes entières ; et de cette façon, nous étendons la beauté divine dans le monde autour de nous, transformant et transfigurant la création qui a chuté.

Sans cesse jour et nuit.

Il reste le troisième point de la définition de saint Théophane : rendre grâce c’est se tenir devant Dieu sans cesse jour et nuit jusqu’à la fin de la vie. Priez sans cesse, insiste saint Paul (1 Th 5, 17). La prière et l’action de grâce ne devraient pas être seulement une activité parmi d’autres, mais l’activité de toute notre existence. Tout ce que nous faisons se fait sous le regard de Dieu : se tenir devant Dieu ne devrait pas être une attitude limitée à des moments et des lieux spécifiques, à des occasions où nous « disons nos prières » à la maison ou quand nous « allons à l’église », mais devrait être une attitude globale, étreignant tout et à tout moment. Nous devrions chercher à faire de tout notre être un acte continuel d’action de grâce, une doxologie ininterrompue.

Rien ne devrait être écarté parce qu’irrémédiablement séculier, parce qu’incapable d’être transformé en action de grâce. Un chrétien, comme l’observe très justement père Alexandre Schmemann, est celui qui, où qu’il regarde, trouve le Christ et se réjouit en lu[12]i. Dans les mots d’une ancienne « Parole de Jésus », il est dit :

Fendez le bois, je suis là.
Soulevez la pierre,
vous me trouverez là[13].

Pouvez-vous recevoir trop de joie des travaux paternels ? demande Thomas Traherne. Il est lui-même en toute chose. Certaines choses sont petites vues de l’extérieur, et dures et communes. Mais je me rappelle le temps où la poussière des rues semblait aussi précieuse que de l’or à mes yeux d’enfant, et maintenant elle est plus précieuse encore aux yeux de ma raison[14]. Rendre grâce c’est voir Dieu en tout, inclure le monde entier et l’offrir en retour à Dieu dans la joie.

La prière et l’action de grâce continuent alors « sans cesse jour et nuit » dans le sens qu’elles font partie de notre être ; elles ne sont plus quelque chose que nous faisons, disons ou pensons, mais quelque chose que nous sommes. Souvenez-vous de Dieu plus souvent que vous respirez, dit saint Grégoire de Naziance[15]. La prière nous est plus essentielle, est une part plus intégrante de nous-mêmes que le rythme de notre respiration ou le battement de notre cœur. Nous avons été créés pour prier. La prière est notre véritable nature, et tout peut être changé en prière. Dans cette immense cathédrale qu’est l’univers de Dieu, écrit Paul Evdokimov, chaque personne, qu’elle soit travailleur intellectuel ou manuel, est appelée à agir en tant que prêtre de sa vie tout entière, à prendre tout ce qui est humain et à le retourner en une offrande et un hymne de gloire[16]. Et ailleurs, le même auteur remarque : Dans les catacombes, le dessin le plus fréquent est celui d’une femme en prière, l’Orante ; elle représente la seule attitude juste de l’âme humaine. Il n ‘est pas suffisant de dire des prières : nous devons devenir, être, prière, prière incarnée. Il n’est pas suffisant d’avoir des moments de prière. Toute notre vie, chaque acte, chaque geste, même le sourire d’un visage humain, doit devenir un hymne d’adoration, une offrande, une prière. Nous devons offrir non pas ce que nous avons mais ce que nous sommes[17].

(Reproduit de la revue Le Chemin
(Gorze, France), No 54 (2002).
Une version légèrement différente
 de ce texte paraît dans Kallistos Ware,
Tout ce qui vit est saint,
Cerf/Le sel de la terre, 2003.)

 


[1] Chapitres, théologiques, 2, 9, Cerf, 1996.

[2] Prière d’invocation à l’Esprit Saint.

[3] Voir Ps 100 (101), 1 ; Rm 11, 22.

[4] Worship, Londres, Nisbet, 1936, p. 263.

[5] Les Homélies spirituelles de saint Macaire, 33, 2, 1.

[6] Le Pédagogue, 3, “Hymne au Christ Sauveur”.

[7] Centurie I sur la théologie, 39, Philocalie de pères neptiques, I, Desclée de Brouwer/Lattès, 1995, p. 427.

[8] Evelyn Underhill, p. 249.

[9] Triades pour la défense des saints hésychastes, I, 2, 9.

[10] Alexandre Schmemann, Pour la Vie du monde, Desclée, 1969, 32-33.

[11] Evelyn Underhill, p. 5.

[12] Pour la Vie du monde, p. 141.

[13] L’Évangile de Thomas, Logion 77, Albin Michel, p. 188.

[14] The Centuries, I, 25.

[15] Oration, 27, 4 (PG 36, 16B).

[16] « Le sacerdoce universel des laïcs », La Nouveauté de l’Esprit, Bellefontaine, 1977, p. 97.

[17] Le Sacrement de l’amour, Desclée de Brouwer, 1980, p. 83.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...

 

LA "CULTURE DE MORT" , SUICIDAIRE,

POURSUIT SON CHEMIN... 

 

Ils ne dorment ni ne mangent pendant des heures, voire des jours : ils ne font que l’amour, s’aidant de médicaments psychotropes et de drogues (illicites). C’est ce qu’on appelle le « chemsex » ou sexe chimique, à l’origine pratiqué par les homosexuels mais qui se répand aujourd’hui parmi la population hétérosexuelle (Corriere della Sera).

Le « marathon du sexe »

Ce n’est pas uniquement un phénomène sociologique : cela devient un problème sanitaire, du moins en Grande Bretagne. C’est la raison pour laquelle la revue scientifique British Medical Journal (Bmj) s’interroge : « Qu’est-ce que le chemsex, en quoi est-ce un problème ? ». Voici la réponse : ses adeptes ont en moyenne cinq partenaires par « sex session » (séances de marathon sexuel) et n’utilisent généralement aucune protection (préservatifs) : ils sont ainsi exposés à des risques infectieux, notamment le VIH et l’hépatite C. Sans parler des grossesses non désirées.

Substances stimulantes

Les substances qu’ils utilisent sont la méphédrone et les amphétamines cristallisées, qui font office de stimulants : ceux-ci génèrent un état d’euphorie et d’excitation sexuelle (tout en accélérant le rythme cardiaque et en augmentant la pression artérielle). Il existe également le Ghb (gamma-hydroxybutyrate) et le Gbl (gamma-butyrolactone), extrêmement puissants et désinhibants, qui ont en outre un léger effet anesthésique. Grand nombre de ces produits se prennent par voie veineuse, c’est-à-dire par injection, comme cela se fait pour l’héroïne.

« Sexe physique et dépersonnalisé »

Le recours à des substances chimiques pour stimuler l’activité sexuelle, appelé « sexe chimique », est ouvertement condamné par la morale catholique. « Il s’agit d’une pratique sexuelle purement physique et dépersonnalisée », confie le père Maurizio Faggioni, professeur de théologie morale et de bioéthique à l’Académie Alfonsiana.

Rapport sexuel banalisé et dépourvu de joie

« Le plaisir sain de faire l’amour à la personne que l’on aime n’est pas le but recherché, poursuit le bioéthicien, le sexe devient un bien de consommation, source de plaisir égoïste en dehors de toute relation. » Le problème est « anthropologique », le rapport physique est « banalisé ». « Mais le sexe sans amour, souligne Faggioni, est un besoin toujours inassouvi, qui se prolonge dans le temps, se nourrissant de sensations plus intenses et d’une multiplicité de contacts. Toutes les résistances tombent. Il n’y a donc plus de joie ».

Vision étonnée de la sexualité

L’on ne saurait oublier les graves conséquences sanitaires qui « alarment, à juste titre, les responsables de la santé publique ». Et l’expert en bioéthique de poursuivre : « Nous pensons notamment aux maladies sexuellement transmissibles, aux grossesses accidentelles parfois suivies d’avortements, aux troubles du système nerveux. Ce sont de sérieux dommages causés à l’intégrité des gens, auxquels s’ajoute une vision erronée de la sexualité ». Le problème, conclut-il, « ne relève pas des substances chimiques mais plutôt du cœur ».(Source ALETEIA)

 

Rome et la Couverture de "Charlie Hebdo":

En présentant en première page un  Dieu « sous les traits d’un terroriste, qui court, taché de sang, une kalachnikov sur le dos » (Aleteia), Charlie Hebdo reflète « le triste paradoxe d’un monde toujours plus attentif au “politiquement correct” – au point de frôler le ridicule – mais qui refuse de reconnaître et de respecter la foi de tout croyant », regretteL’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, au lendemain de la sortie – à un million d’exemplaires – du numéro anniversaire de l’hebdomadaire satirique, un an après l’attaque meurtrière contre sa rédaction.

Le quotidien qualifie de « pitoyable » le choix de ce dessin, révélateur d’un « profond mépris » pour la foi des croyants en général et pour les leaders religieux de toutes obédiences qui cherchent à apaiser les esprits en multipliant leurs déclarations depuis les attentats de Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, le 7 janvier 2015, et ceux du 13 novembre dernier dans les Xe et XIe arrondissements de Paris. « Derrière la bannière trompeuse d’une laïcité intransigeante, l’hebdomadaire français oublie une fois de plus que des dirigeants religieux de tous les cultes appellent depuis des lustres à rejeter la violence commise au nom de la religion et qu’invoquer Dieu pour justifier la haine est un authentique blasphème comme l’a dit le pape François à plusieurs reprises », rappelle L’Osservatore Romano qui accuse l’hebdomadaire français de chercher à « manipuler » la foi.

Pour sa part le Sismografo, spécialisé dans l’information sur le Pape et le Saint-Siège, constate avec regret « une double victoire » des terroristes du massacre de Charlie Hebdo qui, de toute évidence, ont réussi également à tuer le discernement des responsables de la revue ». Le site n’entre pas dans de longues considérations critiques. Comme il dit « la satire est désormais devenue un axiome toujours gratuit et arbitraire », soit une vérité qui n’a nul besoin de preuve pour être admise. Y répondre ne servirait qu’à se faire accuser d’être contre la liberté de la presse ou de ne rien comprendre à la liberté d’expression satirique. Mais, « attribuer à Dieu et/ou à une religion des intentions et actions violentes, symbolisées avec un fusil et du sang » souligne « un triste et terrible paradoxe » qui met, selon lui sur un pied d’égalité les auteurs de la vignette et les terroristes qui, « au nom de Dieu », ont causé le « massacre », il y a un an.

À noter par ailleurs la réaction en Suisse de François-Xavier Amherdt, abbé et professeur de théologie à l’Université de Fribourg qui, sur RFJ, se dit « surpris, agacé et indigné » par la page de couverture de Charlie Hebdo : « Cela jette inutilement de l’huile sur le feu, estime-t-il, n’aide pas à calmer le jeu dans un contexte où l’on doit, au contraire, travailler pour le dialogue interreligieux, la paix et la compréhension mutuelle ».(Source ALETEIA)

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The Prime Minister of Lebanon visits His Holiness Aram I

on Armenian Christmas Day

On Wednesday, following the Christmas Liturgy at St. Gregory the Illuminator Cathedral, His Holiness Aram I received His Excellency Tamam Salam at the Main Hall of the Catholicosate. His Holiness and the Prime Minister held a private meeting to discuss political developments in the Middle East, their impact on Lebanon and the pending sensitive issue of the presidential election.

Following this discussion, Arthur Nazarian, Minister of Energy, and Hagop Pakradounian, Member of Parliament, joined the meeting.

 
Photo de Sobin Chacko.
 

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LU DANS "LE VEILLEUR DE NINIVE:

Les « chrétiens d’Israël » , invités, par le Rabbin Gopstein, à quitter la Terre sainte

Posted: 07 Jan 2016 02:43 AM PST

 
Rappelons à l'occasion des déclarations provoquante du Rabbin Gopstein que, si le droit de créer l'Etat d'Israël a été accordé, par la société des nations, aux juifs, que personne n’ignore que les Philistins (Palestiniens) étaient bien présents sur la Terre-Sainte dès le XIIème siècle avant J.C. Depuis toujours, il n’y a pas eu que les juifs sur la terre de Palestine, mais cela l’Occident et l’Europe, le nie tout simplement.
 
« Les chrétiens sont des vampires buveurs de sang », « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte » : les dernières déclarations du rabbin Gopstein, leader du mouvement extrémiste anti-assimilation Lehava, ne sont guère passées inaperçues.
 
Dans un article publié il y a quelques jours sur le site harédi Kooker, et repris par le quotidien israélien Haaretz, Benzi Gopstein se fait fort de dénoncer la présence chrétienne en Terre Sainte, l’accusant de nourrir des velléités prosélytes à l’égard des juifs, avant d’asséner : « Noël n’a pas sa place en Terre Sainte. Expulsons les vampires avant qu’ils ne s’abreuvent encore une fois de notre sang. »
Des propos qui ont aussitôt suscité l’indignation de toute la communauté chrétienne, surtout des chefs catholiques de Terre Sainte, dont voici le communiqué :
 
« C’est avec consternation que l’Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte a pris connaissance des déclarations injurieuses et absolument inadmissibles du rabbin Benzi Gopstein.
Nous commémorons cette année le cinquantième anniversaire de Nostra Aetate, déclaration sur les relations entre l’Eglise catholique et les religions non chrétiennes, au premier rang desquelles, le judaïsme. Ce texte historique, fruit du Concile Vatican II, a posé les bases d’un dialogue nécessaire et désormais solide entre juifs et chrétiens, sous le sceau du respect, de la fraternité et de la sincérité.
 
Nous, Ordinaires Catholiques de Terre Sainte, croyons en ce dialogue, en son importance, et en sa viabilité, et condamnons avec fermeté les propos irresponsables du rabbin Gopstein ; ils sont un outrage à ce même dialogue et aux valeurs qui y sont rattachées.
Il y a quatre mois, nous avions porté plainte contre Benzi Gopstein, sans que cette action ait été suivie d’effet. Nous lançons donc de nouveau un appel pressant aux autorités israéliennes : ces tentatives d’intimidation et ces provocations, récurrentes, représentent un réel danger pour la coexistence pacifique dans ce pays. Vous vous devez de les dénoncer avec vigueur, et de prendre les mesures qui s’imposent dans l’intérêt même de tous les citoyens.
 
Les chrétiens appartiennent à cette Terre Sainte, et y célébreront Noël avec joie, comme ils l’ont toujours fait. »
 
Le chef de file du mouvement Lehava n’en est pas à sa première provocation. En août dernier, il n’avait pas hésité à affirmer que la loi juive préconisait de détruire l’idolâtrie en terre d’Israël, et qu’en conséquence, les églises et les mosquées pouvaient être incendiées.
Ces propos, tenus dans un contexte marqué par une suite d’actes de vandalisme contre des édifices chrétiens, avaient alors conduit l’AOCTS à porter plainte contre le rabbin Gopstein pour incitation à la haine.
 
Dimanche 29 novembre, des activistes du groupe Lehava avaient même manifesté devant le YMCA de Jérusalem contre la tenue d’un marché de Noël, dénonçant le « meurtre d’âmes juives », et demandant aux chrétiens de quitter la Terre Sainte.

Source: Patriarcat Latin de Jerusalem
Orthodox Christians around the world celebrate Christmas

Believers in Russia, Eastern Europe and the Middle East have flocked to churches to celebrate Christmas. January 7 marks the birth of Christ in the Julian calendar, which is observed by up to 300 million followers.

 
 
 
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Orthodox Christians celebrate Christmas - DW News

Eastern Orthodox Christmas rang in across the world on Thursday with celebrations ranging from fireworks displays, church services, processions and religious ceremonies.

As millions of people gathered for formal church masses, refugees and migrants at The Jungle in Calais, northern France, marked the occasion in a makeshift chapel.

As well as Eastern Europe and the Middle East, a large number of Orthodox Christians celebrate the occasion in the Balkans, Greece, Ethiopia and Eritrea.

Orthodox Christmas in Calais

The Jungle's makeshift chapel held a service to mark Orthodox Christmas for migrants in Calais

Famine then feast

Many countries have their own very different traditions but, for most, Christmas is often accompanied by a family feast of several courses.

The date is preceded by a 40-day fast in anticipation of the birth of Jesus, with many traditional followers abstaining from meat and poultry, eggs, dairy products, fish, oil and wine.

Among those celebrating away from home were Russian soldiers taking part in airstrikes over Syria, who attended a service organized by the military.

On Wednesday evening, they gathered in a tent on the Russian air base at Latakia, which was lined with religious icons and strings of purple lights.

Meanwhile, an estimated 350,000 believers took part in Christmas rituals in the Russian capital. Many gathered at Moscow's enormous Christ The Savior Cathedral, led by Orthodox Patriach Kirill.

Orthodox Christmas in Russia

Russian actresses throw grains to wish people 'Happy New Year'

Coptic Christians live in fear

Security was tight for Egypt's Coptic Orthodox Christmas this year, with security services searching through more than 300 churches in the capital Cairo alone, amid fears of renewed attacks by Islamist militants.

The Coptic Christian community has been threatened with retaliation after the Church strongly supported the ouster of the country's first freely elected president Mohammed Morsi in 2013.

Ever since, Christian gatherings have seen regular attacks, amid accusations that Christians had conspired with the military against Islamist groups.

President Abdel-Fattah el-Sissi became only the second Egyptian leader to attend Christmas Mass at Cairo's St. Mark Cathedral on Wednesday night, where he apologized for the attacks.

Orthodox Christmas runs 13 days behind the Roman Catholic Church as the Eastern Orthodox Church kept to the Julian Calendar while Rome changed to the Gregorian Calendar in the 16th Century.

 
AUDIOS AND VIDEOS ON THE TOPIC

INVITATIONS:

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A propos du Coran.
 

FBL-2De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.

Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
 

François Billot de Lochner
président.

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UN LIVRE:

"En Russie, la politique suivie est

conforme aux désirs du peuple, ce qui

n’est pas le cas en France "

Ancien énarque, homme politique et essayiste français, Ivan Blot se rend régulièrement en Russie puisqu’il participe aux réunions du groupe de Valdaï, un forum international rassemblant des experts dans le but de discuter de la Russie et de son rôle dans le monde. Avec La Russie de Poutine, il signe un lire de philosophie politique pratique édifiant, un livre qui prend le contre-pied des préjugés répandus sur la Russie.

Aleteia : L’image de la Russie véhiculée dans les médias français, notamment depuis la guerre en Ukraine, n’est guère reluisante. Quel est l’objectif de votre livre ?
Ivan Blot : J’ai écrit La Russie de Poutine pour tordre le cou à certains nombres de mensonges ou à l’ignorance concernant la Russie. J’y vais chaque mois, j’enseigne la science politique aux universités d’État de Moscou et de Novgorod et à l’Université orthodoxe de Moscou.

Avant d’entrer dans le détail, pouvez-vous nous dire brièvement quels sont les piliers permettant la renaissance de la Russie sur tous les plans ?
Le redressement a été possible le jour où la caste des oligarques gangsters toute puissante sous Eltsine a été remplacée par des officiers patriotes dont Poutine est le meilleur exemplaire. En Occident, on a marginalisé l’armée et c’est une erreur. Les officiers russes sont de haute qualité intellectuelle et morale : si vous n’aimez que l’argent ou votre confort personnel, vous ne choisissez pas la profession d’officier. Je pense qu’il faut un mélange d’officiers et de civils à la tête de l’État comme en Russie.

Le principal reproche adressé à la Russie et au président Poutine est le manque de démocratie. Qu’en est-il réellement ?
80% des Russes soutiennent le président Poutine, 20% soutiennent le président Hollande et les autres subissent. Où est la démocratie ? La définition de celle-ci est dans l’article deux de notre constitution : « Le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple ». « Par le peuple » signifie qu’il y a des élections libres et des référendums. C’est le cas en Russie comme en France. Les maires russes sont élus directement par le peuple ce qui n’est même pas le cas en France où ils sont élus par le conseil municipal. « Pour le peuple » signifie que les homme politiques doivent pratiquer une politique pour ce que le peuple souhaite et non une politique au service des seules oligarchies dominantes, financières, syndicales, médiatiques, technocratiques, associatives.

En Russie, la politique suivie est conforme aux désirs du peuple, ce qui n’est pas le cas en France d’où la rupture de confiance entre le peuple et les élites politiques : sur des sujets comme l’immigration, l’insécurité ou le chômage, la politique, de droite ou de gauche, ne satisfait pas du tout la majorité des citoyens. On n’a donc pas de leçons à donner aux Russes. De plus, personne ne veut faire attention aux réformes politiques de Poutine : élection des gouverneurs (préfets) au lieu de les nommer, élection législative moitié par liste moitié uninominaux comme en Allemagne, création d’un « Front national du peuple russe » qui a pour tâche d’associer largement tous les citoyens aux décisions et de contrôler si les administrations appliquent bien les décisions du président : c’est une instance anti technocratique dont nous aurions bien besoin ! D’ailleurs, le Kremlin s’intéresse à la démocratie directe. Mon livre sur ce sujet a été traduit en Russe et est sorti à Moscou. Avant de critiquer la démocratie russe, encore faudrait-il la connaître.

Vous consacrez un chapitre au retour de la fonction de souveraineté dans la Russie actuelle. Qu’entendez-vous par là ? Cette fonction avait-elle disparu en URSS et sous Eltsine ?
Ce n’était pas aux oligarques de l’économie d’exercer la fonction de souveraineté. Aujourd’hui, Poutine a remis de l’ordre. Beaucoup de ministres ont eu une carrière militaire. Quant à l’Église orthodoxe, elle n’est pas du tout au pouvoir car celui-ci est laïque mais elle est très écoutée pour son enseignement moral et spirituel. Autrement dit, ceux qui se consacrent à l’intérêt général plus qu’à leur seul intérêt personnel sont au gouvernement ou peuvent être écoutés.

Ce retour de la fonction de souveraineté est également un retour à la tradition de la Russie éternelle. Pouvez-vous, en quelques mots, nous en esquisser les traits ?
La Russie actuelle est conservatrice et traditionaliste. Le patriotisme est une valeur enseignée dans les écoles où l’uniforme et l’enseignement civique et militaire a été rétabli. On a eu cela en France dans les écoles mais avant la guerre mondiale ! Et mai 68  a éliminé tout enseignement sérieux de l’histoire de France et du patriotisme. On a en Russie le culte des héros historiques ; en France, c’est le passé.

Ce retour de la fonction de souveraineté tient également beaucoup de la personne du président Poutine. Quel parcours personnel, quelles références culturelles et littéraires façonnent sa pensée ?
Poutine est d’abord un officier avec tout ce que cela suppose sur le plan de l’éthique et du patriotisme. Ce n’est pas moi mais l’ancien ministre des affaires étrangères socialiste Hubert Védrine qui dit que Poutine est très différent des politiciens occidentaux. Pour lui, Poutine est un homme d’action mais aussi de pensée et de méditation. Il y a un an, il a fait envoyer aux hauts fonctionnaires trois livres de philosophie. En Russie, la philosophie est très liée au christianisme et c’est le cas des trois philosophes concernés : Nicolas Berdiaev, Vladimir Soloviev et Ivan Ilyine. Le livre de Berdiaev est La philosophie de l’inégalité traduite en français chez L’âge d’Homme. Ce livre critique l’égalitarisme révolutionnaire notamment, donc le communisme mais aussi la Révolution française de Robespierre. Le livre de Soloviev, un orthodoxe converti au catholicisme, s’appelle : La justification du bien et montre que le bien n’a rien à voir avec l’utilitarisme. Par pur utilitarisme, on peut tuer son voisin et prendre son argent. En fait, c’est l’Occident qui est visé pour son immoralité et son individualisme matérialiste.

Propos recueillis par Jean Muller

La Russie de Poutine d’Yvan Blot. B. Giovanangeli, janvier 2016, 203 pages, 15 euros.

La Russie de Poutine

La Russie de Poutine

 

 

 
A propos du Coran.
 

FBL-2De façon aussi répétitive qu'angoissante, les mêmes faits se produisent de la Norvège à l'Espagne et du Royaume-Uni à l'Autriche : chaque jour voit son lot de militaires agressés, de policiers pris pour cible, de femmes menacées, attouchées ou violées, de faits violents divers et variés. De façon aussi répétitive que systématique, les victimes et les témoins de ces faits indiquent que les agresseurs sont généralement moyen-orientaux ou africains, et de religion musulmane. De façon aussi répétitive que lassante, la majorité des dirigeants des pays européens imposent le silence sur ces faits, rassurent mensongèrement les populations en indiquant que la situation est sous contrôle, laissent actuellement entrer en Europe un flux ininterrompu de migrants, se soumettent quotidiennement au diktat imposé par l'islamiquement correct.

Le pape Benoît XVI avait un jour parfaitement résumé la situation du monde politico-médiatique occidental en disant, en substance, que ceux qui parlent le plus sont ceux qui savent le moins. Formule cruelle, mais ô combien juste !
Pour comprendre les faits dramatiques de ces dernières semaines ou de ces derniers mois, qu'il s'agisse de la tuerie du Bataclan, des innombrables agressions sexuelles de Cologne ou d’ailleurs, de la scène Orange mécanique de décembre dans le train Paris-Dreux, et de tant d’autres horreurs, et pour anticiper ce qui se passera inéluctablement dans les mois et années à venir si nous ne réagissons pas, nous avons le devoir de lire le Coran, afin de comprendre les fondements religieux de toutes ces actions, et se mettre en position de les combattre efficacement. Car celles-ci figurent en bonne et due forme dans le Coran, qui est le livre de référence incontournable de plus d’un milliard de musulmans. Il nous faut donc lire ce livre. À cet égard, vous pourrez, en cliquant sur ce lien : Lire le Coran : un devoir impératif, prendre connaissance d'un éditorial que j'avais écrit il y a quelques mois, et qui me semble, hélas, toujours d'actualité. Nous pourrons alors mieux parler de ce livre, parce que nous le connaîtrons, et mieux comprendre les ressorts d’un monde musulman fondé sur cet écrit politico-religieux.
 

François Billot de Lochner
président.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Saint Pierre de Sébaste, qui êtes-vous ?

Il fut évêque en Arménie.

Il était aussi  issu d'une étonnante famille de saints :

-il était le frère de St Basdile le Grand , de St Grégoire de Nysse et beau-frère de sainte Théosobie, épouse de son frère Grégoire.

Il était le fils de saint Basile l'ancien et de sainte Emilie et le petit-fils de sainte Macrine.

D’abord moine sous la conduite de saint Basile, dans un monastère fondé par leur mère, il fut placé à sa tête quand saint Basile devint évêque.

Il donna les preuves de la plus ardente charité lorsqu’une famine ravagea le Pont et la Cappadoce.

Elevé plus tard au siège de Sébaste, il lutta avec courage contre les Ariens qui désolaient le diocèse.

Il fut membre du concile œcuménique de 392 à Constantinople, qui anathémisa les Macédoniens qui niaient la divinité du Saint-Esprit.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,22-30.

En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.

Samedi 9 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR/ Nos Pèlerinages:

Par Saint Augustin

(354-430),

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
2ème Sermon pour la nativité de Jean Baptiste, no. 288, 2 ; PL 38-39, 1302-1304 (cf Bouchet, Lectionnaire, p. 19) 

 

« Il faut que lui, il grandisse ; et moi, que je diminue »

 

 

Avant Jean Baptiste, on a vu de grands, de saints prophètes en grand nombre, dignes de Dieu, pleins de son Esprit, qui annonçaient l'avènement du Seigneur et rendaient témoignage à la vérité.

Cependant on n'a pas dit d'eux ce qui a été dit de Jean Baptiste : « Parmi les enfants des femmes, il n'y en a pas eu de plus grand que Jean »

(Mt 11,1).

Pourquoi donc cette grandeur envoyée devant celui qui est la grandeur même ?

Pour donner un témoignage de la profonde humilité du Précurseur. 

Il était si grand qu'on aurait pu le prendre pour le Christ.

Rien de plus facile... puisque sans qu'il le dise, c'est ce que croyaient ceux qui l'entendaient et le voyaient... Mais cet humble ami de l'époux, zélé pour l'honneur de l'époux, ne veut pas prendre la place de l'époux, comme un adultère.

Il rend témoignage à son ami, il recommande à l'épouse l'époux véritable, et il a horreur d'être aimé à sa place parce qu'il ne veut être aimé qu'en lui.

« L'ami de l'époux se tient debout et l'écoute ; il se réjouit d'une grande joie à sa voix. » 

Le disciple écoute le maître ; il est debout parce qu'il l'écoute, car s'il refuse de l'écouter sa chute est certaine.

Ce qui relève à nos yeux la grandeur de Jean, c'est qu'il pouvait être pris pour le Christ et que, cependant, il a préféré rendre témoignage à Jésus Christ, proclamer sa grandeur et s'humilier que de passer pour le Messie et se tromper lui-même en trompant les autres.

C'est donc à juste titre que Jésus dit de lui qu'il était plus qu'un prophète...

Jean s'est humilié devant la grandeur du Seigneur pour mériter que son humilité soit relevée par cette grandeur...

« Je ne suis pas digne, dit-il, de dénouer la courroie de ses sandales. »

(Mc 1,7)

+++

Programme de ces prochaines semaines au

Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

*Mercredi 6 Janvier Théophanie 

 

 

*Mardi 2 Février:

10h30, Messe au Monastère. Bénédiction des Cierges de la Chandeleur.

* Tuesday, February 2:
10:30 Mass at the Monastery. Candles Blessing of Candlemas.

 

 *Mercredi 3 Février:

 Messe et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)

* Wednesday, February 3:
  Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)

 

*Dimanche 7 Février, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 Messe à 10h30, distribution des cierges de la Chandeleur et de St Blaise (Imposition de ces derniers à 15h ).Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
  Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.

 

 

 

Inscriptions:


Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

 

 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

 

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 

Pour

PARIS ET  SA REGION :

(Messes épisodiques.

RAMASSAGE DES FIDELES

pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde 

tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,

Place du Chatelet)

La vie, elle est à recevoir, à donner, à faire grandir dans l’échange, là où nous sommes avec ce qui s’offre à nous. Le Seigneur ne cesse de le faire, lui qui ne cesse de débouler dans de nouveaux contextes, rencontrant une multitude de personnes dans des situations infiniment variées. Cette attitude, il nous l’enseigne, dans le quotidien de nos jours, aussi comme ici aux disciples. Ces disciples qui viennent à lui gros d’un souci, d’une préoccupation qui donne avec elle une première solution : renvoyer les personnes, ou alors se ruiner… Bref aller vers de l’impossible… Jésus ne fait qu’une chose, une simple chose : arriver dans la situation, la recevoir, la contempler et, de là, percevoir, discerner, dans un simple mouvement, ce qu’il y a de bon, sous la forme d’une motion, éprouver de la compassion, et puis agir en conséquence souvent sous la forme d’une simple demande adressée avec confiance au Père. C’est bien le chemin à vivre, tout simple… celui qui permet que tout devienne eucharistie.(Père J-Luc Fabre dans "Jardinier de Dieu")


 

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