t is a great mystery that man can attain to knowledge of God. Man can know God, first of all, because God has created him in His image and after Hi likeness, capable of reflecting the perfection of his Creator. To enable him to attain to this perfection, God asks man to love Him with all his heart, with all his soul, and with all his strength; and to love his neighbor as himself. Man is made truly noble through God's gift of this commandment of love. ( Archimandrite Zacharias, Remember Thy First Love)
Livre de l'Ecclésiastique 51,1-8.12.
Je vous rendrai grâce, Seigneur roi, je ferai votre éloge, Dieu mon sauveur. Je rends grâce à votre nom.
Car vous avez été pour moi un protecteur et un secours ; vous avez sauvé mon corps de la ruine, du filet de la langue calomnieuse, des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ; et, en face de mes adversaires,
vous avez été mon soutien et vous m'avez délivré, selon la grandeur de votre miséricorde et de votre nom, de ceux qui grinçaient des dents, prêts à me dévorer ; de la main de ceux qui en voulaient à ma vie, de toutes les tribulations dont j'étais assiégé ;
de la suffocation du feu qui m'entourait, du milieu d'un feu que je n'avais pas allumé ;
de l'abîme profond du schéol, de la langue impure et de la parole mensongère adressée au roi, de la calomnie d'une langue injuste.
Mon âme s'approchait de la mort, et ma vie touchait au schéol en bas.
Ils m'entouraient de toutes parts, et il n'y avait personne pour me secourir ; je regardais après le secours des hommes, et il n'y en avait aucun.
Alors je me suis souvenu de votre miséricorde, Seigneur, et de vos œuvres dans les temps antiques ; je me suis souvenu que vous sauviez ceux qui espéraient en vous, et que vous les délivriez des mains des nations idolâtres.
Car vous m'avez sauvé de la ruine, et vous m'avez délivré au temps du malheur. C'est pourquoi je vous célébrerai et je vous louerai, et je bénirai le nom du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! "
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
Par Paschase Radbert
(?-v. 849), moine bénédictin
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 11, 24 ; PL 120, 799 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 14)
Il faut toujours tenir compte d'un double avènement du Christ : l'un quand il viendra et que nous devrons rendre compte de tout ce que nous aurons fait ; l'autre, quotidien, quand il visite sans cesse notre conscience et qu'il vient à nous afin de nous trouver prêts lors de son avènement.
À quoi me sert, en effet, de connaître le jour du jugement, lorsque je suis conscient de tant de péchés ?
De savoir que le Seigneur vient, s'il ne vient pas d'abord dans mon cœur et ne revient pas dans mon esprit, si le Christ ne vit pas et ne parle pas en moi ?
Alors, oui, il m'est bon que le Christ vienne à moi, si avant tout il vit en moi et moi en lui.
Alors pour moi, c'est comme si le second avènement s'était déjà produit, puisque la disparition du monde s'est réalisée en moi, parce que je peux dire d'une certaine manière :
« Le monde est crucifié pour moi et moi pour le monde »
(Ga 6,14).
Réfléchissez encore à cette parole de Jésus :
« Beaucoup viendront en mon nom »
(Mt 24,5).
Seul l'Antéchrist s'empare de ce nom, bien que ce soit mensonger...
Dans aucun passage de l'Écriture, vous ne trouverez que le Seigneur ait déclaré :
« Moi, je suis le Christ ».
Car il lui suffisait de montrer qu'il l'était par ses enseignements et ses miracles, parce que le Père était à l'œuvre en lui.
L'enseignement de sa parole et sa puissance criaient :
« Moi, je suis le Christ », plus fort que si des milliers de voix l'avaient crié.
Je ne sais donc pas si vous pourrez trouver qu'il l'a dit en paroles, mais il l'a montré en « accomplissant les œuvres du Père »(Jn 5,36) et en donnant un enseignement imprégné de piété filiale.
Les faux messies en étant dépourvus, ils ne peuvent employer que leurs discours pour soutenir leurs prétentions mensongères.
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Mémoire des saints:
BARSIMÉE, évêque d'Édesse, martyr († IIe s.)
MARTINE, vierge martyre à Rome († 228)
MATTHIAS, évêque de Jérusalem, martyr († 120)
ALDEGONDE, vierge, patronne de Maubeuge (630-684)
BATHILDE, reine de France, fondatrice de l'abbaye de Chelles, moniale († 680)
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« Tout le long de notre vie, Christ nous appelle. Il nous a appelés d'abord par le baptême, mais plus tard aussi ; que nous obéissions ou non à sa voix, il nous appelle encore en sa miséricorde. Si nous manquons à nos promesses baptismales, il nous appelle à nous repentir. Si nous nous efforçons de répondre à notre vocation, il nous appelle toujours plus avant, de grâce en grâce, de sainteté en sainteté, tant que la vie nous est laissée pour cela.
Abraham a été appelé à quitter sa maison et son pays (Gn 12,1), Pierre ses filets (Mt 4,18), Matthieu son emploi (Mt 9,9), Elisée sa ferme (1R 19,19), Nathanaël sa retraite (Jn 1,47). Sans cesse, tous nous sommes appelés, d'une chose à l'autre, toujours plus loin, n’ayant pas de lieu de repos, mais montant vers notre repos éternel, et n'obéissant à un appel intérieur que pour être prêts à en entendre un autre. Christ nous appelle sans cesse, pour nous justifier sans cesse ; sans cesse, de plus en plus, il veut nous sanctifier et nous glorifier.
Nous devons le comprendre, mais nous sommes lents à nous rendre compte de cette grande vérité, que Christ marche en quelque sorte parmi nous, et que de sa main, de ses yeux, de sa voix, il nous fait signe de le suivre. Nous ne saisissons pas que son appel est quelque chose qui a lieu en ce moment même. Nous pensons qu'elle a eu lieu au temps des apôtres ; mais nous n’y croyons pas, nous ne l'attendons pas vraiment pour nous-mêmes. [...]
Il n'y a rien de miraculeux ou d'extraordinaire dans ses rapports avec nous. Il agit par l'intermédiaire de nos facultés naturelles et des circonstances de notre vie. Pourtant, sa Providence est pour nous, dans tous les points essentiels, ce qu'était sa voix pour ceux qu'il appelait quand il était sur la terre : qu'il commande par une présence visible, ou par une voix, ou par notre conscience, cela importe peu, du moment que nous sentons qu'il y a commandement. S'il y a un commandement, on peut y obéir, ou y désobéir ; on peut l'accepter comme l'acceptèrent Samuel ou saint Paul, ou le repousser comme fit le jeune homme qui avait de grands biens. »
Bx John Henry Newman (1801-1890), Parochial and Plain Sermons (PPS) vol. 8, n° 2 « Divine Calls ».
Ô Dieu qui seul reposez parmi les Saints, / sauvez ceux qui invoquent Votre nom / par les prières des Apôtres, des Martyrs, / des Prophètes, des Pontifes et de tous les Saints.
Ô Dieu, tu êtes le maître des morts et des vivants: / faites reposer Vos serviteurs dans les tabernacles des élus; / et même s'ils ont péché, / Ô Dieu sauveur, ils ne se sont pas éloignés de Vous.
En vous, Mère du Christ v vrai Dieu et vrai homme,nous trouvons la fierté / et vous plaidez pour nous devant Dieu; / étendez Votre main vénérable / pour écraser notre Ennemi; / que Dieu par vos prières nous envoie / de son Sanctuaire le salut!
Petite fille tu fus vendue comme esclave,*
Plus tard, tu fus l'épouse du roi Clovis II.*
Régente après la mort de ton époux terrestre,*
Tu fus écartée du pouvoir et enfermée*
Au couvent de Chelles où tu finis en moniale.*
Sainte Bathilde, prie Dieu pour notre salut!
http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/sainte-bathilde-moniale…
Paroles de Marthe Robin sur la souffrance : " Jésus possède toute ma bonne volonté, toute ma faiblesse, j'ai confiance en son appui. Je souffre, mais j'aime et je crois. " ... " C'est l'amour seul qui divinise et rend féconde la souffrance. " ♥ " J'ai mal partout, j'ai mal de tout, mais je vous aime, ô mon Dieu ! Avec mes douleurs, mes larmes, faites de l'amour, sauvez-nous tous ... " ♥ " Ne nous créons pas nos souffrances, mais quand elles se présentent, comme Jésus, comme Marie, portons-les vaillamment. La souffrance prend la valeur que lui donne celui qui la souffre. (…) Que nous souffrions peu ou beaucoup, ne souffrons pas pour rien : c'est trop triste, immensément. Souffrons pour Dieu et pour les âmes... Souffrons en paix et par amour." ♥" Plongée - hélas ! - dans l’inaction physique, ma vie reste très intense, beaucoup plus même, parce que je vis de la vie de mon âme. " ♥ On peut supporter beaucoup en ne s'occupant pas de ses souffrances autant que la chose est possible... Et quand cela est difficile, le Seigneur qui est la force des faibles, le courage des humbles, la joie de ceux qui l'aiment, veille et vient au secours de notre bonne volonté... alors on peut tout, et bien mieux encore. ♥ " La souffrance ne vient pas du ciel, mais le secours en vient, le bonheur en est. " ... "L’action m’est refusée ici-bas, mais Jésus me donne d’exercer celle de la prière, de l’amour dans la souffrance, dans les sacrifices inconnus Elle paraît stérile dans le monde, mais combien féconde devant Lui."
AINTE MARTINE, QUI ÊTES-VOUS ?
Sainte Martine refusant d'adorer les idoles, Pierre de Cortone (1596-1669)
Palais Pitti, Florence (Italie)
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Sainte Bathilde,qui êtes-vous ?
Reine puis veuve, moniale & diaconesse
(Bathildis, Bathild, Baldechilde, Baldhild, Bauteur)
Née au Ciel le 30 janvier 680.
Bathilde, comme saint Patrick, avait été esclave. Née Anglo-Saxonne, elle fut capturée en 641 par des pirates Danois, et vendue à Erchinoald, le maire du palais de Clovis 2, roi des Francs. Elle en gagna vite les faveurs, car elle avait charme, beauté, et une nature gracieuse et douce. Elle gagna aussi l'affection de ses compagnons de servitude, car elle était serviable envers eux aussi, nettoyant leurs chaussures, réparant leurs vêtements, et son tempérament radieux et attirant la rendait chère à tous.
Le ministre, attiré par ses belles qualités, souhaita en faire sa femme, mais Bathilde, effrayée à l'idée, se déguisa avec des vieilles loques et se cacha parmi les serviteurs de rang inférieur dans le palais; et lui, ne la trouvant plus à sa place habituelle dans ce palais de Soissons - capitale des Francs à l'époque -, il pensa qu'elle s'était enfuie, et se maria avec une autre femme.
Son prétendant suivant, cependant, ne sera rien de moins que le roi en personne, car lorsqu'elle se débarassa de ses vieilles hardes et reprit sa place, il remarqua sa grâce et sa beauté, et lui déclara sa flamme. En réalité, c'est le maire de palais Archimbaut qui, voulant conserver son pouvoir et connaissant les penchants de son roi, lui présenta la jeune femme... Ainsi donc, en 649, l'esclave de 19 ans, Bathilde, devint reine des Francs. Elle mit 3 fils au monde pour Clovis : Clotaire 3, Childéric 2 et Thierry 3 - qui tous deviendront rois. A la mort de Clovis (vers 655-657, mort jeune après être devenu fou), elle fut nommée régente au nom de son fils aîné, qui n'avait que 5 ans, et dirigea avec compétence durant 8 ans, avec saint Eloi (1er décembre) pour conseiller personnel.
Ce fut une excellente reine et une dirigeante avisée. Contrairement à beaucoup d'entre ceux qui accèdent soudainement à une haute place et grande fortune, elle n'oublia jamais qu'elle avait été esclave, et fit tout ce qui était en son pouvoir pour libérer ceux vivant en captivité.
Tout en régnant, elle partagea le royaume entre ses 3 jeunes fils, l'aîné Clotaire recevant le siège principal à savoir la Neustrie, Childéric l'Austrasie, et Thierry la Bourgogne.
On nous rapporte que "la reine Bathilde était la plus sainte et pieuse des femmes; sa pieuse munificence ne connaissait pas de bornes; se souvenant de son propre esclavage, elle utilisa de grandes sommes pour le rachat de captifs." Bathilde aida à promouvoir le Christianisme en secondant le zèle de saint Ouen (24 août), saint Léodegaire (2 octobre) et de nombreux autres évêques.
A cette époque, les plus pauvres habitants des pays Mérovingiens étaient souvent obligés de vendre leurs enfants comme esclaves, afin de payer les taxes qui les écrasaient - la tristement célèbre "capitation". Bathilde réduisit ces taxes, interdisit d'acquérir des esclaves Chrétiens et la vente de sujets de son royaume, et déclara que tout esclave posant le pied sur le sol de son pays serait dès cet instant libre. C'est ainsi que cette lumineuse femme gagna l'amour de son peuple et fut une pionnière dans l'abolition de l'esclavage. Cela ne lui valut pas une grande popularité parmi les riches...
Un écrivain Anglais contemporain, Eddius (le biographe de saint Wilfrid) prétend que la reine Bathile fut responsable de l'assassinat politique de l'évêque saint Annemond (Dalfinus) de Lyon (28 septembre) et de 9 autres évêques. Ce qui a réellement eu lieu est fort obscur, l'époque étant troublée, et il est totalement improbable que Bathilde soit coupable de ce crime. Parmi les décisions de sainte Bathilde, fidèle enfant spirituelle de saint Éloi, il y avait la sanction contre la simonie, interdisant aux évêques de percevoir des revenus pour les sacrements accomplis. Elle avait aussi fait interdire la pratique qui valait que les rejetons des nobles touchent une partie des revenus des abbayes. Vu les moeurs de l'époque, elle n'a pas dû que se faire des amis, y compris parmi tous ceux qui devaient leur siège épiscopal non pas aux grandes écoles monastiques "colombaniennes", mais au "fait du prince" dont souvent ils étaient un parent. Sa volonté à voir un clergé conforme à la Foi lui aura donc valu bien des calomnies. Le plus probable est que le coupable était le très cruel et peu chrétien maire de palais de son fils, Ebroïn, à la réputation épouvantable historiquement établie, qui n'hésitait pas à persécuter l'Église, et c'est de sa propre initiative que cet terrible meurtre aura eu lieu.
Sainte Bathilde fonda aussi nombre d'abbayes sous la Règle de saint Colomban, telles que Corbie, Saint-Denis et Chelles, qui devinrent des implantations de civilisation dans des régions éloignées et sauvages, habitées seulement de loups rôdant et autres bêtes féroces. Sous sa direction, les forêts et les terres en friches furent regagnées, des champs et des paturages prennant la place, et l'agriculture devint florissante. La Gaule se relevait à peine de grandes invasions qui avaient ramené sa population de 8 à 5 millions.. Suite à toutes ces invasions, le nord de la Gaule était largement déchristianisé, et les évêques missionnaires avaient beaucoup de travail pour tout relever. On trouve quantité de saintes femmes auprès de piètres rois, à cette époque, saintes qui toutes épauleront le mouvement missionnaire, souvent au péril de leur vie.
Elle fit construire des hôpitaux publics et vendit ses bijoux pour venir en aide aux nécessiteux. Mais tout cela aussi la rendait détestable aux yeux des grands du royaume. Avant de se cloîtrer à Chelles, Bathilde n'avait pas su empêcher le maire du palais Ebroïn de dominer par ses intrigues, contre les avis de saint Léger d'Autun, conseiller de la reine. Ce fut Ebroïn qui parvint à gouverner et poussera la reine à se retirer. Par là même, s'ouvrira cette terrible période de luttes intestines du royaume franc, qui s'achèvera avec l'arrivéede Charles Martel et ses Carolingiens.
Pour finir, lorsque Clotaire fut en âge de règner, elle fut donc forcée à se retirer (et sous escorte militaire!) dans sa propre abbaye royale de Chelles, à Lagny, près de Paris, où elle servit les autres moniales avec humilité et obéissance envers l'abbesse, comme si elle était la moindre des soeurs. Elle était tellement détestée des "grands" qui se souciaient très peu du bien du peuple et de l'unité du royaume, qu'elle ne sortit plus du monastère même après le début des conflits entre les royaumes de ses fils. L'assassinat d'un de ses conseillers et ami évêque lui fut un sérieux avertissement.
Peu après son arrivée au monastère, elle s'occupa des funérailles de son père spirituel, saint Éloi, qui l'avait avertie en songe de s'empresser de quitter les affaires de ce monde. Rapidement, des filles de familles influentes ou de la noblesse comme sainte Hereswithe d'Angleterre, arrivée en 655 et sa soeur sainte Hilde (614-680), ou sainte Mildred de Kent (+ 732) fondatrices d'abbayes en Angleterre, vinrent à Chelles, qui rayonnait tant spirituellement qu'au niveau de la civilisation mérovingienne.
Elle mourrut à Chelles avant d'avoir atteint ses 50 ans. La mort la toucha délicatement; étant occupé à mourrir, elle dit qu'elle vit une échelle montant de l'Autel jusqu'au ciel, et elle y grimpa en compagnie des Anges.
Selon certains auteurs, comme moniale, elle aurait été ordonnée diaconnesse. C'est tout à fait plausible, car cela aurait été une manière de la rendre intouchable aux yeux d'une partie importante des dirigeants mérovingiens qui la détestaient mais n'auraient pas osé lever la main sur un membre du clergé. Et une telle ordination "de protection" avait aussi été faite par saint Médard pour sainte Radegonde.
Sa sainteté fut reconnue de son vivant, son culte fut même étendu au diocèse de Rome par l'évêque et pape Nicolas Ier (858-867). L'essentiel de ses saintes reliques repose toujours à l'église Saint-André de Chelles, le restant se trouvant à l'abbaye de Jouarre, et à la cathédrale de Meaux.
Sa Vie fut écrite par un contemporain. Le monastère de Chelles avait beaucoup de contacts avec l'Angleterre anglo-saxonne, ce qui amena à répandre son culte dans les Îles Britaniques.
On dépeint généralement Sainte Bathilde en reine couronnée, ou en moniale devant l'Autel de la Vierge Marie, 2 Anges supportant un Enfant sur une échelle (cette échelle étant aussi un jeu de mot sur le nom du monastère, Chelles), et aussi avec la vision qu'elle dit avoir eu de sa mort. On peut aussi la représenter :
(1) tenant un balai, rappel de son ancien esclavage;
(2) donnant l'aumône ou du pain;
(3) portant un modèle de l'abbaye de Chelles (Roeder, White).
Elle est la sainte patronne des enfants (Roeder).
Source
Voir à ce sujet (en allemand) "Brettchenweben"
Tropaire de sainte Bathilde, ton 6
Vendue comme esclave n'étant encore que petite fille,*
Tu devins par la suite l'épouse du roi Clovis II et la reine des Mérovingiens.*
Devenue régente après la mort de ton époux terrestre,*
Tu fis abolir l'esclavage et tu fonda nombre de monastères et d'hôpitaux publics. *
Fidèle aux enseignements de nos saints pères Éloi et Ouen, *
Quand ton fils devint roi, tu te fis moniale à Chelles. *
Sainte Bathilde, prie Dieu pour notre salut !
Voir aussi + source icône:
http://orthodoxologie.blogspot.be/2011/05/sainte-bathilde-moniale-de-chelles-et.html
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TROIS GRANDS HIERARQUES:
Basile le grand,Grégoire le théologien,Jean Chrysostome
Ces trois saints hiérarques étaient des hommes très différents les uns des autres.
Basile le Grand (+ 379) était un homme d'Église appliqué, un solide penseur, un pasteur plein de compassion, un ferme défenseur de l'Orthodoxie et un maître monastique. Grégoire le Théologien (+ 389) était son meilleur ami. Ils s'étaient rencontrés à l'université d'Athènes, où ils étudiaient la littérature, la rhétorique et la philosophie, avant de tout abandonner pour l'amour du Christ, afin de Le suivre. Après avoir passé du temps ensemble dans la solitude monastique, Basile entrepris la tâche de défendre la divinité du Christ telle que définie par le Concile de Nicée. Il devint évêque et força son ami, réticent, à aussi entrer dans l'épiscopat et à illuminer la Foi Orthodoxe.
Saint Grégoire était un homme délicat, un contemplatif et un poète. Il était facilement blessé et sera souvent insulté. En tant que pasteur, il eut moins que du succès. Mai comme théologien, il fut le plus grand. Ses homélies sur la Sainte Trinité, prononcées devant un petit groupe de fidèles Chrétiens Orthodoxes à Constantinople, lorsque la cathédrale et la masse du peuple étaient aux mains des infâmes hérétiques Ariens, demeurent des classiques de la théologie Orthodoxe.
Saint Jean Chrysostome (+ 407) était un prédicateur passionné. On l'appelle Chrysostome, ce qui signifie "bouche d'or", du fait de ses remarquables dons oratoires. Saint Jean était fermement Orthodoxe en tous ses enseignements, mais n'est pas principalement connu comme théologien. On parle plus volontiers de lui et le loue pour ses enseignements sur la vie Chrétienne, ses dénonciations prophétiques de l'injustice et du mal, son souci pastoral pour les pauvres et les opprimés, et son opposition intrépide à ceux qui voulaient dénaturer et trahir l'Évangile du Christ, en particulier ceux se trouvant à de hautes responsabilités dans le pouvoir. Il mourut en exil, chassé de son église, en 407.
Familles de saints
Les 3 saints hiérarques étaient entourés de petits groupes de fidèles soutiens, y compris des membres de leurs familles, qui les assistaient et les inspiraient dans leur travail. La mère et la grand-mère de Basile, Emmelie et Macrine, de même que sa sœur Macrine, sont des saintes canonisées par l'Église, de même que son frère Grégoire de Nysse. Tant lui que son frère Grégoire considéraient leur soeur Macrine comme leur plus grand enseignant.
La mère de Grégoire le Théologien, Nonna, est aussi une sainte canonisée. Dans son oraison funèbre en son honneur, le saint père dit que sa mère lui avait donné tout ce qu'il avait dans le Seigneur, y compris non seulement sa vie physique, mais aussi sa vie spirituelle. Théosebie, la soeur de Grégoire, que certains pensent être l'épouse de Grégoire de Nysse, fut louée par son frère comme "plus grande que les prêtres", et avec elle, sa soeur Gorgonia
Anthusa, la mère de Jean Chrysostome, est aussi une sainte canonisée de l'Église. La meilleure amie et collaboratrice de Jean était la diaconesse Olympiada (ou Olympia), à qui il adressa sa plus touchante lettre, à la fin de sa vie.
Nous voyons ainsi que ces grands évêques, théologiens et prédicateurs n'étaient pas seuls dans leurs efforts. Au sens vrai, ils étaient les produits d'une communauté de Foi, dévotion et érudition; de même que ses dirigeants et enseignants.
En contemplant les vies et œuvres de Basile, Grégoire et Jean, nous réalisons comment, plus que toute autre chose, un petit groupe de fidèles peuvent faire de bien pour l'édification de l'Église et le Salut des âmes. Nous voyons aussi comment nul ne peut vivre dans l'isolement, comment même les plus grands saints ont eu besoin d'autres saints pour les inspirer et les encourager, les instruire et les soutenir dans leur service. Nous voyons de même que l'intelligence et l'érudition ne sont pas suffisantes. L'esprit des gens doit être voué à Dieu et à la divine sagesse et vérité, mais il faut aussi non seulement aimer Dieu de tout son esprit, mais aussi de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force. Les 3 saints hiérarques étaient des hommes de fervente prière et de discipline ascétique. C'était des hommes de l'Église, et non pas de l'académie. Et ils étaient des hommes qui non seulement voulaient prêcher, mais aussi pratiquer ce qu'ils prêchaient; non seulement parler mais agir; et non seulement agir mais aussi souffrir pour la Parole de ce Dieu Qui était venu Lui-même en ce monde non seulement pour prêcher, mais pour souffrir et mourir pour le bien du Salut de tous. Aux époques où ont vécu ces 3 hiérarques, c'étaient des temps terribles pour l'Église, assurément pas moins noirs et déprimants qu'actuellement, et peut-être même pires encore sous bien des aspects. Mais ces hommes, et les femmes qui étaient avec eux, furent capables de persévérer fidèlement jusqu'au bout.
Honorons dignement les prédicateurs de la Grâce
Les trompettes résonnant de l'Esprit de Dieu,Les puissants éclairs tonnant du redoutable Évangile,Proclamant la gloire de Dieu jusqu'aux confins de la terre:Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome,Ces trois radieuses étoiles de la Sainte Trinité.
Honorons les champions de la Trinité, Les enseignant du culte vrai, Les trois Apôtres qui marchèrent dans l'esprit des Douze, Les rivières de l'Eden débordant de l'eau vive, Renouvelant la face de la terre avec les flots de la théologie, Guidant le monde vers une nouvelle naissance de Foi.
Laissons joyeusement sonner les trompettes. Célébrons la fête de nos enseignants dans l'allégresse et les cantiques. Louons les trois rivières de doctrine qui ravivent nos cœurs lassés. Ils proclamèrent fidèlement les mystères de la Sainte Trinité. Bénissez les sages hiérarques, vous tous qui aimez la sagesse. Que les prêtres magnifient ces trois grands pasteurs. Ils apportent des richesses pour le pauvre en esprit, Ils intercèdent pour le pécheur, Ils réconfortent l'affligé et gardent le voyageur, Crions vers eux, car ils écoutent promptement nos suppliques désespérées :O saints Enseignants, sauvez-nous de cette génération mauvaise et de la mort éternelle. (2)
(1) Tropaire de la fête des Trois saints Hiérarques.
(2) Vêpres de la fête des Trois saints Hiérarques.
(Extrait de "The Winter Pascha" par le protopresbytre Thomas Hopko, SVS Press, 1984, mis en ligne par http://stmaterne.blogspot.fr/2007/01/saintes-aldegonde-bathilde-martine-les.html)
Rédigé par Vladimir Golovanow
LE COIN DU CATECHISME ...ET
DE
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EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
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ISIS Release 22 Assyrian Hostages in Syria
Assyrian International News Agency
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ISIS Release 22 Assyrian Hostages in Syria
2016-01-29 19:27 GMT
Bishop Aprim with the Assyrian hostages from Khabur who were released today by ISIS.(AINA) -- ISIS today released 22 Assyrian hostages in Syria. 16 of the hostages were captured captured on February 23 when ISIS attacked the 35 Assyrian villages on the Khabur river in the Hasaka province. ISIS captured 253 in the initial attack and drove 3,000 Assyrians from their villages. The other 6 hostages who were released were captured in the town of Qaryatain on August 6, 2015, when ISIS captured the town (AINA 2015-08-07).
The group of released hostages was comprised of women and children.
ISIS executed three of the Khabur hostages on September 23 (AINA 2015-10-08). The number of Assyrians from Khabur still being held is now 73.
With the release of 6 Assyrians from Qaryatain ISIS is now holding 179 Assyrians from that town.
Related: Attacks on Assyrians in Syria By ISIS and Other Muslim Groups
ISIS has released Assyrians from Khabur on the following dates:
- January 29, 2016: 16 released
- January 14, 2016: 16 released
- December 25: 25 released
- December 9: 25 released
- November 24: 10 released
- November 7: 37 released
- August 11: 22 released
- June 16: Francois Sawa released
- May 26: two elderly women released, Ramziyya Rehana (80) from Tel Jazira and Yoniyya Kanoon (70) from Tel Shamiran
- March 3: Two Assyrians from Tel Shamiram were released, Yatroun Marko and his wife Wardiyya Yonan. Two Assyrians from Tel Goran were released, 6 year-old Mariana Mirza and her father's aunt, Bobo Mirza.
- March 1: 19 Assyrians Released, all from the village of Tel Goran
Bishop Aprim with the Assyrian hostages from Khabur who were released today by ISIS.
ISIS Has released Assyrians from Qaryatain on the following dates:
- January 29, 2016: 6 released
- October 14, 2016: 50 released
- September 4, 2015: 15 released
Some of the Assyrian hostages from Khabur who were released today by ISIS.
The following are the names of the hostages released from Khabur:
- Sabina Hawil Youkhana
- Ramina Hawil Youkhana
- Lewis Hawil Youkhana
- Christine Joseph Lazar
- Bashara Joseph Lazar
- Katrine Joseph Lazar
- Peter Joseph Lazar
- Ilyan Saeed Youkhana
- AlmasSaeed Youkhana
- Lewis Saeed Youkhana
- Sargon Ninus Sarkis
- Yosip Ninus Sarkis
- Valentina Paulus Odisho
- Marganta Yushiya Adam
- Somer Shawil Elisha
The Assyrian hostages from Qaryatain who were released today by ISIS. The Assyrian hostages from Qaryatain who were released today by ISIS. The Assyrian hostages from Qaryatain who were released today by ISIS. The Assyrian hostages from Qaryatain who were released today by ISIS. The Assyrian hostages from Qaryatain who were released today by ISIS attend mass.
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ARTICLE | 29/01/2016 | Par Antoine Pasquier dans "Famille Chrétienne"Critiqué par la ministre de la Santé Marisol Touraine et une députée socialiste pour un tweet dénonçant le drame de l’avortement, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, demande que le gouvernement respecte le droit à la vie et à l’avis.
Le gouvernement et les députés de la majorité ont décidément des œillères dès qu’il s’agit d’avortement. La moindre prise de parole publique exprimant un désaccord sur la politique menée par la France en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG) est vouée aux gémonies. Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, en fait les frais cette semaine après un message publié le 24 janvier, jour de la Marche pour la vie, sur Twitter.
Après avoir été mis en cause par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, lors de ses vœux mardi 26 janvier, Mgr Aillet a été pris à partie par la députée socialiste des Pyrénées-Atlantique, Colette Capdevielle, mercredi, à l’Assemblée nationale, durant les questions au gouvernement. « Notre pays connaît des attaques sexistes que l’on croyait révolues et d’un autre temps », a déclaré la parlementaire.
Dans un communiqué publié le lendemain, jeudi 28 janvier, l’évêque de Bayonne s’est dit surpris « de constater la vigueur avec laquelle le gouvernement engage de nombreux moyens pour faire taire – non seulement le délai de réflexion légal pour les femmes – mais la réflexion autour de l’avortement elle-même, à grand renfort de campagnes médiatiques et aux frais du contribuable ».
Alors que le gouvernement amorce de nouvelles mesures pour faciliter l’accès à l’avortement, validés par le Conseil constitutionnel la semaine dernière, Mgr Aillet appelle de ses vœux « que ce débat, trop longtemps ostracisé, caricaturé, voire interdit, soit ouvert à nouveau […]. Ce combat assumé et mené par la classe politique doit être interrogé honnêtement, sans devenir un tabou social dont même les dérives ne peuvent être soumises à la critique ».
« À la suite du pape François qui disait à l’occasion de ses vœux au Corps diplomatique en 2014 : “La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur”, nous appelons au droit à la vie pour tous, de la conception à la mort naturelle. Et au droit à l’avis », conclut l’évêque français.
Le jour même de la publication de ce communiqué, le pape François a appelé les membres du Comité national de bioéthique italien à ne traiter ni les embryons humains, ni les personnes en fin de vie comme « un matériau jetable ».« On ne peut trier dans les propos du pape et choisir uniquement ce qui nous plaît. Le respect de la vie du début à la fin n'est pas en option », a commenté Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France, dans un message publié sur Twitter.(Source: Famille Chrétienne)
Mon commentaire à diverses interventions à ce propos sur Facebook:
Si l'Eglise ne peut plus librement contribuer, par la parole et par les actes au "débat social" où gît encore cette démocratie dont on nous rabat les oreilles et se réduit, dès lors que nos voix ne s'unissent au concert de la "pensée unique" et imposée, à une "peau de chagrin" ?...Liberté de conscience et d'exprimer sa pensée, où demeures-tu ? Dictature de la pensée unique, quand t'imposera-tu absolument partout et pour tous ?....Soutien donc absolu de ma part, soutien fraternel sans réserve en Christ à cet Evêque courageux.
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PEGUY SOUS LA COUPOLE
Jubilatoire, le discours de réception d’Alain Finkielkraut à l’Académie française.
Fils spirituel de Péguy, l’auteur du « Mécontemporain » a dit son amour de la France, son « patriotisme de compassion » (Simone Weil), tendre et paternel pour cette « chose belle, précieuse, fragile et périssable ».
La police de la pensée attendait le fils de déporté sur son éloge de Félicien Marceau, « l’ancien collaborateur », dixit « Le Monde ».
Elle eut droit au procès de la mémoire épuratrice, que Péguy n’eut pas renié, jusque dans son style inimitable de pèlerin laboureur :
« C’est la mémoire devenue doxa, c’est la mémoire moutonnière, c’est la mémoire dogmatique et automatique des poses avantageuses, c’est la mémoire de l’estrade, c’est la mémoire revue, corrigée et recrachée par le Système. »
(Source: Philippe de Saint Germain sur Facebook)
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Der Universitätslehrgang „Master of Arts in Syriac Theology“ richtet sich sowohl an Mitglieder der Kirchen syrischer Tradition weltweit, die sich als Theologinnen und Theologen für Lehramt und Pastoralarbeit ausbilden wollen, als auch an Theologen, Historiker, Orientalisten, Archäologen, die sich in syrischer Theologie, Tradition und Kultur spezialisieren wollen.
Der ULG MAST umfasst die Schwerpunkte Syrisch-aramäische Sprache und literarische Kompetenzen; Syrische Theologie, Exegese, Liturgie, Spiritualität und Kirchengeschichte; Religionspädagogische Studien, Pastoraltheologie und Kirchenrecht. Die entsprechenden Kompetenzen werden im Laufe des Studiums durch folgende Inhalte erreicht werden:
a) Syrisch-aramäisches Sprach- und Literaturstudium;
b) Syrische Bibelstudien und exegetische Methoden;
c) Kritische Reflexion historischer und aktueller Vorgänge im syrischen Christentum von der Spätantike bis zur gegenwärtigen Lage in den Stammländern und der Diaspora;
d) Syrische Liturgie und Sakramententheologie;
e) Syrische Spiritualität, Hagiographie und monastische Literatur;
f) Patristische Studien und systematische Theologie;
g) Kanonisches Recht, Praktische Theologie und Religionspädagogik in ökumenischen und interreligiösen Kontexten.
Lehrgangsleiter
Administration
Wissenschaftlicher Mitarbeiter
Lehrbeauftragte
CURRICULUM:
Curriculum deutsch
Curriculum englisch
INFORMATIONEN ZU DEN LEHRGÄNGEN:
(Source: http://www.uni-salzburg.at/index.php?id=201895&MP=21-44780)
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Existe-t-il une déontologie politique fiable ?
Est-il possible de faire confiance à nos élus ? Au dirigeants des partis ? Sont-ils crédibles ? Ces élus qui prétendent s’être lancés dans l’action politique comme sur un champ de bataille non par carriérisme, mais par conviction et amour de la nation comme du peuple français, sont-ils vraiment ce qu’ils prétendent être ? Ne sont-ils pas seulement attirés par les lampions de la gloire et les indemnités allongées de menus primes qui leurs sont avantageusement allouées ?
Ces questions, il y a lurette que je me les pose parce depuis très longtemps stupéfié par les exemples donnés d’un certain nombre de nos anciens et récents élus : mais ce que Nicolas Sarkozy vient de faire m’a scandalisé. Je me disais que François Hollande, devant d’urgence passer à la trappe – espérons ! –, il serait urgentissime de découvrir un homme honnête, véridique, clairvoyant, ferme, averti de toutes les difficultés, n’osant les promesses que bien assuré de leur possibilité, armé d’un programme intelligent, tenant compte du possible et de l’efficacité, dynamique aussi et non doté d’un grand poil dans la main, plus attaché au travail qu’au spectacle : afin de l’inciter à franchir le Rubicon pour renouveler le paysage politique de la France, si outrancièrement malmené depuis pas mal d’années.
De quoi s’agit-il donc ? Lors d’une réunion d’importance organisée par les responsables de Sens commun, mouvement inséré chez Les Républicains, l’ancien chef de l’État prit la parole. La salle comptait plus de mille auditeurs : elle réclama de l’orateur la promesse d’abroger la loi dite Taubira, ce qu’il fit, non sans humour, quoiqu’il aurait pu, librement, se dispenser de répondre ainsi au vœu des militants de son parti… Cependant, il a promis et s’est donc engagé à tenir parole : tout renoncement devient dans ce cas une trahison, surtout quand on considère que ces militants, devenus des témoins, tenaient particulièrement que l’on rétablisse une politique familiale qui ne soit pas coiffée au poteau par une hallucinante mobilisation organisée par les LGBT.
Cette promesse fut donc comprise par ces militants comme un engagement. Tous étaient naturellement inscrits chez les Républicains et ils applaudirent à tout rompre celui qui pourtant venait de leur mentir. Resteront-ils longtemps sans protester ?
Selon la déontologie politique « normale », qui consiste à respecter les électeurs, il va de soi que le respect de l’engagement ne peut être mis en balance par des calculs de mirliflore… la jeunesse en moins ! L’abolition de la loi Taubira se devait d’être inscrite au programme des Républicains : ne serait-ce que pour témoigner de la déférence due envers les membres de ce parti, qui furent déjà assez bousculés dans les deux ou trois dernières années.
L’ancien Président de la République a jeté une ombre épaisse sur l’homme qu’il est, peut-être qu’il fut, et ce n’est pas l’exercice d’humilité auquel il s’est prêté avec « La France à vie » qu’il trouvera le chemin de ceux qui désormais ont perdu toute confiance en lui.
Comment en effet penser élire un tel personnage qui se dédit de la sorte ? Qui change de veste en cour de route afin de montrer ses capacités à paraître blanc tel jour et noir le lendemain ? Il n’aura aucune peine à convenir que les temps ont changé, les mœurs aussi, la situation planétaire, les sbires de Bruxelles restant aux aguets pour nous faire avaler des couleuvres fort indigestes : ce que permet, cela se sait, l’habileté, la ‘’fluctuance’’ des intérêts des uns ou des autres, de leurs aspirations à la fortune plus encore qu’à leur réputation, que les exigences de la politique permettent toutes sortes de compromissions, d’adaptations, de révisions même, dictées naturellement par les changements du climat, les menaces d’extinction qui touchent les ours blancs, la mort de l’un ou de l’autre, les cris et les murmures de citoyens affligés, aussi par les difficultés de l’heure si fortement ressentis, (n’est-ce pas ?), au sein des assemblées du Parlement : il n’en reste pas moins qu’entre le corps des électeurs et celui des élus existe, ou devrait être connu, peut-être enseigné dans mes écoles, un contrat moral et tacite que chaque élu, ayant fait connaître ses intentions et son programme, se doit, sans la moindre hésitation, d’accomplir ce qui est espéré, ce qui est promis.
Or Monsieur Sarkozy dit ceci, pour justifier son refus d’obéir à sa propre conscience engagée devant mille témoins de son parti, en l’occurrence, parce que non affiliés ne fut-ce qu’aux gens du Centre dont on sait depuis toujours par expérience qu’ils sont pareils à des les plus alertés sur ce que sont les valeurs que ce parti doit connaître et défendre sans concessions : « Jamais je n’ai eu l’intention de contester la légitimité du mariage homosexuel. Il ne sera donc pas question de démarier les mariés ou de revenir en arrière sur le principe du mariage homosexuel. »
L’expression « principe du mariage homosexuel », où donc Nicols Sarkozy est-il aller le chercher ? Quelle est son origine ? Et ne sait-il pas qu’il existe aussi, hors le « principe de toutes choses », des « principes d’erreur » ? Ici, le seul assemblage des mots « mariage » et « homosexuel » est incompatible avec le réel… Où l’on attend le responsable politique c’est à propos de la défense des familles, non leur abolition ou leur mise en difficulté (jouer sur les concepts, les mœurs, les désirs, les règles de notre civilisation, c’est rendre la vie familiale plus difficile qu’elle ne l’est déjà). Éduquer les enfants en leur faisant croire qu’il serait possible de légitimer la conception d’enfants, non plus entre une femme et un homme qui s’aiment, mais selon des méthodes artificielles mises en œuvre par des techniciens, c’est l’« Absurdie », reine de France. Il n’est pas tolérable que des coups mortels soient portés, PMA et GPA en ligne de mire, contre la filiation et la désagrégation de la famille naturelle.
Nicolas Sarkozy nous fait la grâce d’avouer que le mensonge, comme chez François Hollande, fait partie de son armurerie. Extraordinaire et honteux ! « Jamais je n’ai eu l’intention… » : c’est impensable de ne nous avoir jamais révélé qu’il nous mentait chaque fois qu’il en avait besoin, quand cela l’arrangeait ! Donc, cette fois là il a menti devant mille témoins de Sens Commun, pourtant l’une des composantes du parti qu’il dirige. Admirable culot ! Et quel mépris pour ses troupes !
Il y a plus stupéfiant : il considère que ce « mariage » impossible « est légitime » : cependant, on touche ici à la sphère des valeurs comme à celle des principes. Qui décide d’une légitimité ? Certainement pas quelque quidam que ça arrange que les choses soient ainsi et pas autrement : il faut par exemple qu’un acte, reçu comme légitime, soit fondé sur un « droit » comme sur une « raison » : violés, il pourrait être déclaré injuste et/ou déraisonnable.
En somme il faut tout un arsenal d’arguments congrus, soit exacts et précis, c’est-à-dire fondés sur tout le socle des réflexions philosophiques, aussi traditionnelles, tout l’appareil de nos habitudes comme de nos aspirations de toujours, de nos croyances et de nos mœurs, de nos arts également, en somme tout ce qui fondent notre civilisation pour que l’on parvienne à cette notion de vraie légitimité.
Or l’immense majorité des gens situés à droite de l’échiquier politique n’entendent pas que leur soit, de force, imposée une telle nouvelle caractéristique de notre société : je sais de gauche qui avalisent ce propos. Seuls les ignorants et les indifférents laisseront courir l’idée que cette sorte d’« assemblage de semblables », baptisé abusivement de « mariage », sera, avec le temps, parfaitement intégré à notre vision de celui que l’on nomme encore peuple français. Or, ce baptême grotesque ne peut en aucun cas être légitimé, comme par exemple on peut légitimer la naissance d’un enfant.
Une civilisation ne peut pas davantage être fondée sur des approximations aussi cavalières, aussi absurdes, hors toute raison.
L’affirmation de l’ancien président qu’« il ne sera pas question de démarier les mariés » ne peut être qu’exacte – même si en la réalité exposée par la raison, ils ne sauraient être reconnus comme vraiment mariés puisque ne l’étant pas malgré la cérémonie incongrue célébrée en mairie – : mais abattre la loi Taubira ne saurait produire d’effets rétrospectifs, ce dont l’avocat qui fut notre président aurait dû se souvenir.
Les faux-mariés continueront de l’être, jouissant de certains avantages d’un statut de mariés sans l’être pourtant : c’est pourquoi il conviendrait naturellement de préciser les droits d’un nouveau contrat de vie commune entre « semblables », tout en précisant que ce qui ressort du mariage, notamment le renouvellement des générations, resterait l’apanage des vrais mariés.
En vérité Nicolas Sarkozy a produit en quatre lignes un topo qu’un élève de cinquième des années 1950 aurait eu honte de signer. Il a surtout d’un coup perdus des milliers de possibles lecteurs, dont moi.(Source: "France Catholique")
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NOS PÈLERINAGES POUR FÉVRIER -MARS 2015: N-D DE MISÉRICORDE, CHARTRES ET MONTLIGEON / PONTMAIN ET LE MONT ST MICHEL
OUR PILGRIMAGE FOR -MARCH February 2015: N-D'S MERCY, AND CHARTRES MONTLIGEON / PONTMAIN AND MONT ST MICHEL
Sunday, February 7, monthly Pilgrimage
N-D Mercy and Kerala Saints (Abraaham Korilose Bava and Gregorios of Parumala)
- 10:30 Mass followed by the distribution of candles of Candlemas. Fraternal meal.
- From 15h to 18.45 reception of the faithful. At 15 pm, laying on of St Blaise candles.
-19h, Dinner
-20h30 Soutoro
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
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Pilgrimage to Our Lady of Chartres and Montligeon of the Syro-Orthodox Christians Francophones of St. Thomas (Mar Thoma) 8 February:
Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones
de Saint Thomas (Mar Thoma)
organisent un pèlerinage privé à
*NOTRE-DAME DE CHARTRES (Vénération du Voile de la Sainte Vierge) pour la France
et à
*NOTRE-DAME DE MONTLIGEON (Sanctuaire de prières pour les défunts) pour les Chrétiens d'Orient et d'ailleurs, martyrisés pour leur Foi.
Ô Mère de Miséricorde, nombreux sont nos frères chrétiens, vos fils et vos filles, frères et soeurs de votre Divin Fils, qui souffrent persécution pour leur Foi et, à la suite du Premier Né: du Christ Roi des Martyrs, offrent leur vie pour l'extension du Royaume d'Amour et de Vérité, de Justice et de paix.
Ô Mère, regarde tes enfants, tombés tels des semences pour un monde nouveau en une terre labourée par la violence et la haine!
Avec les Saints Anges et nos Pères dans la Foi, viens au devant des frères et soeurs de ton fils Jésus ! En Lui, nous sommes tous Nazaréens...,fils et filles du "Peuple de la croix".
Introduis leurs âmes en Paradis !
Prends en pitié tous nos frères défunts, et après ceux qui s'offrirent en sacrifice par fidélité et dans le Christ "Chemin, Vérité et Vie", intercède regarde spécialement ceux qui ont le plus besoin
de la miséricorde du Seigneur, en particulier ceux qui s'opposent à Lui.
Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie et unit à la Source.
Que notre prière, unie à celle de toute l’Église du Christ hélas divisée, défigurée par nos péchés,
leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés.
Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, à mieux vivre chaque jour notre pèlerinage d'éternité vers le Seigneur, Source de la vie.
Le Christ est notre résurrection, en Lui nous mourrons, en Lui nous reposons, en Lui nous ressuscitons...
Guéris-nous, ô Mère, de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible,
déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’espérance semblables aux veilleurs de l’aube.
Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père avec Jésus, le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles.
Amîn.
(Prière des Chrétiens Syro-Orthodoxes inspirée de celle du Sanctuaire de Montligeon)
(Inscriptions closes le 2 février )
(La veille, le dimanche 7, c'est le Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde au MonastèreSyriaque.Ceux qui le désirent peuvent donc participer aux deux.)
(Offrandes libres pour la participation aux frais de transport et les repas)
Inscriptions:
(Free offerings for participation in transportation costs and for rental of premises)
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
(Inscriptions closes le 25 Janvier )
Le lundi suivant le 1er Dimanche du mois de Mars (Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde) nous irons à NOTRE-DAME DE PONTMAIN et au MONT SAINT MICHEL,
Inscrivez-vous dès maintenant !
The Monday following the first Sunday of March (Pilgrimage to Our Lady of Mercy) we will go to OUR LADY OF PONTMAIN and MONT SAINT MICHEL,
SIGN UP NOW!
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
La « Prière pour les Prêtres » de Monseigneur Kung Pin Mei : « Dieu tout-puissant et éternel, par les mérites de votre Fils Jésus et à cause de votre amour à son égard, ayez pitié des prêtres de la sainte Église. Malgré leur sublime dignité, ils sont faibles et semblables aux autres créatures. Daignez, en votre miséricorde infinie, leur donner le feu du saint amour et enflammer leur coeur. Veuillez les secourir ; ne les laissez pas tomber ni déchoir de leur vocation. Ô Jésus, nous vous en conjurons, ayez pitié des prêtres de votre Église ; de ceux qui vous servent fidèlement, prennent soin de votre troupeau et vous glorifient. Ayez pitié des prêtres qui sont persécutés, en prison, abandonnés, accablés de souffrances. Ayez pitié des prêtres qui sont tièdes et de ceux qui vacillent dans leur foi. Ayez pitié des prêtres malades ou moribonds. Ayez pitié des prêtres qui sont dans le purgatoire. Seigneur Jésus, nous vous en supplions, exaucez nos prières, ayez pitié des prêtres : ils sont vôtres, daignez les éclairer, les fortifier, les consoler. Ô Jésus, nous vous confions les prêtres du monde entier, mais veillez, d’un soin particulier, sur ces prêtres qui m’ont baptisé et absous ; sur ceux qui, pour moi, ont offert le saint sacrifice et ont consacré l’hostie pour nourrir mon âme. Je vous confie les prêtres qui ont dissipé mes doutes, relevé mes faiblesses, dirigé mes efforts, consolé mes douleurs ; pour eux tous, en souvenir de ces bienfaits, j’implore votre secours et votre miséricorde. Amen