L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone
en France.
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE A
ARGENTEUIL
du 25 mars au 10 avril 2016
Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Conservée à Argenteuil depuis 1200 ans, la tunique dans laquelle le Christ aurait vécu ses derniers instants sur terre sera exceptionnellement exposée l'année prochaine pour l'année de la Miséricorde.
L'étoffe aurait été portée par le Christ, de la cène jusqu'à la crucifixion. Cette relique, l'une des plus sacrées du christianisme, sera exceptionnellement exposée du 25 mars au 10 avril 2016 en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil dans le Val d'Oise. Fait méconnu, la tunique y est conservée depuis près de 1200 ans. Elle aurait été offerte à Charlemagne au début du IXème siècle par l'impératrice Irène de Constantinople qui cherchait à consolider son empire. Charlemagne confiera la relique à sa fille Théodorade, prieure du monastère d'Argenteuil. Dissimulée dans un mur lors des invasions vikings, découpée et enterrée par un prêtre à la Révolution française, volée puis restituée dans les années 1980... La relique porte les stigmates du temps mais elle a toujours fini par retrouver sa châsse d'Argenteuil.
Visible seulement deux fois par siècle, la prochaine ostension aurait dû avoir lieu en 2034. Mais l'évêque de Pontoise a décidé de précipiter les choses pour 2016. Non pas parce qu'en 2034, Mgr Stanislas Lalanne aura 86 ans et ne sera « plus certain de pouvoir assumer » un tel événement, comme il l'affirme en plaisantant, mais bien pour une conjonction de trois événements importants en 2016. Le diocèse de Pontoise fêtera son cinquantième anniversaire, tout comme la basilique d'Argenteuil qui soufflera ses 150 bougies. Mais 2016 sera surtout l'année de la miséricorde, décrétée par le pape François. « Or, cette tunique est le témoignage concret de la miséricorde du Christ, mort sur la croix pour le pardon de nos pêchés », estime Mgr Lalanne qui précise : « Tout le monde est invité à venir la voir, quelle que soit sa religion, et que ce soit dans une démarche de foi ou par simple curiosité ».
Présence de sang sur le dos et les épaules
L'exposition de cette relique, à laquelle pas moins de 150.000 personnes sont attendues, pose inévitablement la question de son authenticité. Depuis le XIXème siècle, de nombreux scientifiques se sont penchés sur la question. Ainsi, il a été démontré que la matière, la teinture et la méthode de tissage correspondent aux pratiques en vigueur en Syrie et en Palestine dans les premiers siècles de notre ère. Une étude réalisée entre 1932 et 1934 a par ailleurs décelé la présence de sang sur le dos et les épaules, à l'endroit où la croix portée par le Christ aurait reposée lors de sa montée au calvaire. Une datation au carbone 14, réalisée en 2004, a cependant apporté un bémol, déclarant que la tunique avait été tissée entre 530 et 640. Un résultat à relativiser, selon le diocèse, tant il a pu être faussé par l'histoire tumultueuse de la tunique, longtemps enfouie et plusieurs fois au contact de matière organique en décomposition.
Fait notable, le sang retrouvé sur la tunique appartient au même groupe AB que celui présent sur le linceul de Turin et le Suaire d'Oviedo. La probabilité pour qu'une telle coïncidence se produise était d'une chance sur 8000, selon le diocèse. Par ailleurs, sept pollens communs ont été retrouvés sur les trois reliques, et deux d'entre eux proviennent uniquement de Palestine : ceux d'un pistachier, Pistacia palestina, et d'un tamarin, Tamarix hampeana. « Le débat sur son authenticité est important, mais pas essentiel », assure Mgr Lalanne. « Sa vénération n'est pas de l'ordre du dogme, mais elle doit être avant tout un appui solide à notre foi dans un monde en perte de sens ».
Les points forts :
L'ostension de la Sainte tunique se tiendra du 25 mars au 10 avril 2016 dans la basilique d'Argenteuil. Elle aura lieu de 10 h à 22 h tous les jours, hors des offices religieux.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE AU MONASTERE SYRIAQUE
Pour une guérison et une unification totale de l'homme en chemin vers le Père par le Christ Rédempteur notre Divin Médecin et dans la Grâce du St Esprit:
20 Mars : RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
27 Mars : PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
"If you have not attained love, pray God to give you His fear which will make you fear falling into sin, fear its disclosure, fear its punishment' and fear the eternal fire, and fear lest you be separated from God. Be certain that he who walks in fear will arrive at love" (+ Pope Shenouda +)
La prière est avant tout une rencontre personnelle avec Dieu. Peut-être en certaines occasions serons-nous conscients de la présence de Dieu, d’une façon souvent assez floue, mais il est des moments où nous ne pouvons nous situer devant lui que par un acte de foi, sans que sa présence nous soit d’aucune façon sensible. Ce n’est pas le degré de conscience que nous avons de sa présence qui compte, qui rend possible et féconde cette rencontre ; il y faut d’autres conditions, dont la plus fondamentale est que la personne qui prie soit vraie. Dans la vie sociale, notre personnalité présente des facettes diverses. La même personne apparaît telle dans tel cadre et tout à fait différente dans tel autre, autoritaire quand elle est en situation d’avoir à diriger, soumise dans sa vie conjugale, et différente encore au milieu d’amis. Tout être est complexe, mais aucune de ces personnalités fausses, ou partiellement fausses et partiellement vraies, n’est notre être véritable, celui qui est capable de se tenir en notre nom devant Dieu. Cela affaiblit notre prière, crée en nous un cœur, un esprit, une volonté divisés. Comme le dit Polonius dans Hamlet : « Sois vrai envers toi-même, et il s’ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu ne pourras être faux envers quiconque. »
Découvrir ce qu’on est réellement, au milieu et au-delà de ces fausses personnalités, n’est pas tâche aisée. Nous avons si peu l’habitude d’être nous-mêmes en un sens véritable et profond qu’il nous semble quasi impossible de savoir par où commencer notre quête. Nous savons tous qu’il est des moments où nous nous approchons de cet être vrai ; nous devrions repérer et analyser soigneusement ces moments afin de découvrir de façon approximative ce que nous sommes réellement. Ce qui rend en général si difficile la découverte de la vérité sur nous-mêmes, c’est notre vanité ainsi que la façon dont elle détermine notre comportement. La vanité consiste à tirer gloire de choses dénuées de valeur, et à faire dépendre le jugement que nous portons sur nous-mêmes – et donc toute notre attitude envers la vie – de l’opinion de gens qui n’ont aucun titre à peser ainsi sur nous ; c’est un état de dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui à notre propre personnalité. […]
L’humiliation est l’une des voies par lesquelles nous pouvons désapprendre la vanité, mais si elle n’est pas acceptée de bon gré, l’humiliation peut au contraire, en avivant notre amour-propre, nous rendre plus dépendants encore de l’opinion des autres. Ce que disent saint Jean Climaque et saint Isaac de Syrie sur la vanité semble contradictoire : pour l’un, la seule façon d’échapper à la vanité est la fierté, la confiance en soi ; pour l’autre, la seule voie passe par l’humilité. Tous deux expriment leur opinion dans un contexte donné, et non comme une vérité absolue, mais cela nous permet de voir ce que les deux extrêmes ont en commun, à savoir que, fiers ou humbles, on ne se soucie pas des opinions humaines ; dans les deux cas, le jugement des hommes est récusé. […]
L’autre remède est l’humilité. Fondamentalement, l’humilité est l’attitude de celui qui se situe en permanence sous le regard de Dieu, comme une terre offerte. Le mot humilité vient du latin humus, terre fertile. Le terreau est là, on ne le remarque pas, il va de soi, toujours présent, destiné à être foulé. Il est silencieux, caché, sombre et pourtant toujours prêt à recevoir la semence, prêt à lui donner substance et vie. Plus il est bas, plus il est fécond, car il ne devient réellement fertile que lorsqu’il reçoit toutes les scories du monde. Il est si bas que nul ne peut le souiller, l’abaisser, l’humilier : il a accepté la dernière place et ne peut descendre plus bas. Dans cette position, rien ne peut troubler la sérénité de l’âme, sa paix et sa joie.
Il est des moments où nous sommes soustraits à toute dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui ; ce sont ceux de la profonde douleur ou de la joie délirante. Quand le roi David dansa devant l’arche (2 Sm 6, 14), bien des gens, dont Mikal, la fille de Saül, pensèrent que le roi se comportait vraiment de façon indécente. Sans doute sourirent-ils ou se détournèrent-ils, embarrassés. Mais il était trop plein de joie pour le remarquer. Il en va de même avec la douleur ; quand elle est authentique et profonde, la personne devient vraie ; elle oublie les poses et les attitudes, et cet aspect de la souffrance, la nôtre ou celle d’autrui, est précieux.
La difficulté, c’est que lorsque nous sommes véritablement nous-mêmes dans la joie ou la douleur, notre humeur et notre situation ne nous permettent pas de nous observer, de prêter attention aux traits de notre personnalité qui se manifestent alors ; mais il est un moment où, suffisamment engagés encore dans notre sentiment profond pour être vrais, nous sommes pourtant suffisamment dégagés déjà de l’extase de la joie ou de la douleur pour être frappés par le contraste entre ce que nous sommes à ce moment-là et ce que nous sommes d’habitude ; alors, ce qui est en nous profondeur et superficialité nous apparaît clairement. Si nous sommes attentifs, si nous ne passons pas, indifférents, d’un état d’esprit à un autre, omettant de saisir ce qui se produit en nous, nous pouvons apprendre progressivement à retenir ces traits caractéristiques de la réalité qui nous sont apparus durant un instant.
Beaucoup d’auteurs spirituels disent que nous devons chercher à découvrir le Christ en nous. Le Christ est homme parfait, totalement vrai, et nous pouvons découvrir ce qu’il y a de vrai en nous en découvrant ce en quoi nous lui ressemblons. Il est des passages de l’Évangile contre lesquels nous nous révoltons et d’autres au contact desquels notre cœur brûle en nous (Lc 24, 32). Si nous recherchons les passages qui provoquent en nous la révolte, comme ceux que de tout notre cœur nous croyons vrais, nous aurons déjà découvert les deux extrêmes en nous, en bref l’anti-Christ et le Christ en nous. Nous devons avoir conscience des deux types de passages et nous concentrer sur ceux qui sont proches de notre cœur, car nous pouvons affirmer avec sûreté qu’ils marquent au moins un point sur lequel le Christ et nous sommes apparentés, un point sur lequel un homme est déjà – certainement pas pleinement, mais au moins de façon naissante – un homme vrai, une image du Christ. Mais il ne suffit pas d’être affectivement touché, de donner un plein accord intellectuel à tel ou tel passage de l’Évangile ; les paroles du Christ doivent devenir vivantes en nous. […]
Une personne devenue réellement « vraie » peut se tenir devant Dieu et offrir sa prière avec une attention absolue, l’intelligence, le cœur et la volonté unifiés dans un corps qui répond totalement aux injonctions de l’âme. Mais avant d’avoir atteint une telle perfection, nous pouvons cependant nous tenir en présence de Dieu, conscients de n’être qu’en partie vrais, et lui apporter tout ce que nous pouvons, mais dans le repentir, en confessant que nous manquons encore de vérité et que nous sommes donc incapables d’unité. À aucun moment de notre vie, que nous soyons totalement divisés ou en voie d’unification, nous ne sommes privés de la possibilité de nous tenir devant Dieu. À défaut de cette unité complète qui donne force et puissance à notre prière, nous pouvons nous présenter dans notre faiblesse, conscients de celle-ci et prêts à en supporter les conséquences.
Ambroise d’Optina, l’un des derniers starets russes, disait un jour que deux catégories d’hommes seraient sauvés : ceux qui pèchent et qui sont assez forts pour se repentir, et ceux qui sont trop faibles même pour se repentir vraiment, mais qui sont prêts, patiemment, humblement et avec joie, à porter tout le poids des conséquences de leurs péchés ; dans leur humilité, ils sont agréables à Dieu. […]
Nous ne devons pas venir vers Dieu en vue d’éprouver des émotions diverses, ni pour connaître une quelconque expérience mystique. Nous ne devons nous approcher de lui qu’afin de nous trouver en sa présence, et s’il choisit de nous la rendre sensible, qu’il en soit loué, mais s’il choisit de nous faire expérimenter son absence, qu’il en soit à nouveau loué, car, ainsi que nous l’avons vu, il est libre de s’approcher de nous ou pas. Il est aussi libre que nous le sommes. Pourtant, lorsque nous ne recherchons pas la présence de Dieu, c’est que nous sommes préoccupés par d’autres choses qui nous attirent plus que lui ; alors que lui, s’il ne manifeste pas sa présence, c’est parce que nous avons quelque chose à apprendre sur lui, et sur nous-mêmes. Mais l’absence de Dieu que nous pouvons percevoir dans notre prière, le sentiment qu’il n’est pas là, est aussi un élément – et un élément important – de la relation.
Notre sentiment de l’absence de Dieu peut être le fait de sa volonté ; il peut vouloir que nous le désirions, et que nous apprenions combien sa présence est précieuse, en nous faisant faire l’expérience de ce que signifie la solitude absolue. Mais notre expérience de l’absence de Dieu est souvent déterminée par le fait que nous refusons la chance de prendre conscience de sa présence. Une femme qui avait fait usage de la Prière à Jésus pendant quatorze ans se plaignait de n’avoir jamais éprouvé le sentiment de la présence de Dieu. Mais quand on lui eut fait remarquer qu’elle parlait tout le temps, elle accepta de se tenir en silence pendant quelques jours. Et elle prit alors conscience que Dieu était là, que le silence qui l’entourait n’était pas le vide, l’absence de bruit et d’agitation, mais que ce silence était peuplé, que ce n’était pas quelque chose de négatif, mais de positif, une présence, la présence de Dieu qui se faisait connaître à elle en créant le même silence en elle. Et elle découvrit ainsi que la prière renaissait tout naturellement, mais ce n’était plus cette sorte de bruit discursif qui avait empêché jusque-là Dieu de se faire connaître.
Si nous étions humbles ou seulement raisonnables, nous ne nous imaginerions pas que, simplement parce que nous avons décidé de prier, nous allons connaître du premier coup l’expérience de saint Jean de la Croix, de sainte Thérèse ou de saint Séraphin de Sarov. Toutefois, ce que nous désirons ce n’est pas toujours avoir l’expérience des saints, mais retrouver telle expérience que nous-mêmes avons précédemment connue ; pourtant cette nostalgie du passé peut nous empêcher de saisir ce qui se présenterait aujourd’hui très normalement sur notre chemin. Tout ce que nous avons pu éprouver appartient au passé, tout cela est lié à ce que nous étions hier, non à ce que nous sommes aujourd’hui. Nous ne prions pas en vue de provoquer je ne sais quelle délicieuse expérience, mais pour rencontrer Dieu, quelles que puissent en être les conséquences, ou pour lui remettre ce que nous avons à lui apporter, et le laisser en user comme bon lui semblera.
Rappelons-nous aussi que nous devons toujours nous approcher de Dieu en sachant que nous ne le connaissons pas. Celui vers qui nous devons nous tourner est le Dieu secret, mystérieux, qui se révèle comme il l’entend ; chaque fois que nous venons en sa présence, nous nous trouvons devant un Dieu que nous ne connaissons pas encore. Nous devons être ouverts à toute manifestation de sa personne et de sa présence.
Peut-être avons-nous appris beaucoup sur Dieu par notre propre expérience, l’expérience des autres, les écrits des saints, l’enseignement de l’Église, le témoignage de l’Écriture ; peut-être savons-nous qu’il est bon, humble, que c’est un feu dévorant, qu’il est notre juge, notre sauveur, et beaucoup d’autres choses encore, mais nous devons nous rappeler qu’à tout moment il peut se révéler tel que nous ne l’avons jamais envisagé, pas même dans ces catégories très générales. Nous devons nous situer devant lui avec révérence et être prêts à rencontrer qui nous rencontrerons, qu’il s’agisse du Dieu qui nous est déjà familier ou d’un Dieu que nous sommes incapables de reconnaître. Peut-être nous fera-t-il pressentir qui il est, mais cela pourrait être tout à fait différent de ce que nous attendions. Nous espérons rencontrer un Jésus doux, compatissant, aimant, et nous rencontrerons un Dieu qui juge et condamne, et qui refuse que nous nous approchions de lui dans l’état où nous sommes. Ou bien alors nous venons repentants, nous attendant à être repoussés, et nous trouvons la compassion. À toutes les étapes de notre croissance, Dieu nous est à la fois connu et inconnu. Il se révèle lui-même, et c’est dans cette mesure que nous le connaissons, mais nous ne le connaîtrons jamais complètement, il y aura toujours le mystère divin, un noyau de mystère que nous ne pourrons jamais pénétrer. […]
Saint Athanase disait que la montée de l’homme vers la déification commence au moment même où il est créé. Dès cet instant, Dieu nous donne la grâce incréée qui rend possible l’union avec lui. Du point de vue orthodoxe, il n’y a pas d’« homme naturel » auquel la grâce serait surajoutée. La première parole de Dieu qui nous tira du néant fut notre premier pas vers l’accomplissement de notre vocation, qui est que Dieu soit tout en tous et que nous soyons en lui comme il est en nous.
Il faut nous attendre à découvrir que le dernier pas de notre relation avec Dieu est un acte de pure adoration, face à un mystère dans lequel nous ne pouvons pénétrer. Nous grandissons dans la connaissance de Dieu année après année jusqu’à la fin de notre vie et nous continuerons de le faire durant toute l’éternité, sans jamais arriver à ce point où nous pourrions dire que nous connaissons enfin tout ce qui est connaissable de Dieu. Ce processus de découverte graduelle de Dieu nous conduit à nous situer à tout moment en ayant derrière nous notre expérience passée et devant nous le mystère du Dieu connaissable et encore inconnu. Le peu que nous savons de Dieu nous rend difficile d’en apprendre davantage, car le plus ne peut être simplement ajouté au peu, étant donné que chaque rencontre apporte un changement de perspective tel que ce que nous connaissions avant devient presque faux à la lumière de ce que nous savons après.
Ceci est vrai de toute connaissance que nous acquérons ; chaque jour nous apprend quelque chose dans le domaine scientifique ou littéraire, mais le savoir que nous avons acquis ne prend un sens que parce qu’il nous conduit jusqu’à la frontière au-delà de laquelle il reste encore quelque chose à découvrir. Si nous nous arrêtons pour répéter ce que nous savons déjà, nous perdons notre temps. La première chose à faire, si nous voulons rencontrer le vrai Dieu dans la prière, est ainsi de nous persuader que toute la connaissance précédemment acquise nous a amenés à nous tenir devant lui. Tout cela est précieux et utile, mais si nous n’allons pas au-delà, notre connaissance devient évanescente, fantomatique, elle n’a plus de vie réelle ; il s’agit d’un souvenir, et l’on ne vit pas de souvenirs.
Dans nos relations avec autrui, inévitablement, nous ne tournons qu’une seule facette de notre personnalité vers une facette de la personnalité de l’autre ; cela peut être bon lorsque c’est un moyen d’établir le contact, mais cela devient mauvais si nous en profitons pour exploiter les faiblesses de l’autre. À Dieu aussi nous présentons la facette qui est la plus proche de lui, le côté de la fidélité ou de l’amour. Mais nous devons être conscients du fait que ce n’est jamais une facette de Dieu que nous rencontrons mais Dieu tout entier.
Quand nous prions, nous espérons que Dieu sera là comme quelqu’un d’effectivement présent, et que notre prière sera, sinon un dialogue, du moins un discours adressé à quelqu’un qui nous écoute. Nous avons peur de n’éprouver nulle présence, et d’avoir l’impression de parler dans le vide, personne n’étant là pour nous écouter, pour répondre, pour s’intéresser à ce que nous disons. Mais ce serait une impression purement subjective ; si nous comparons notre expérience de la prière avec nos contacts humains les plus quotidiens, nous savons bien que quelqu’un peut écouter très attentivement ce que nous disons, et que nous pouvons pourtant avoir le sentiment de parler en pure perte. Notre prière atteint toujours Dieu, mais il ne lui est pas toujours répondu par un sentiment de joie ou de paix.
(Extrait d’Antoine Bloom,
Prière vivante, Cerf (FV 185), 1981.)
FEVRIER-MARS 2016 |
Mise à jour du programme Liturgique Général de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
Chers amis. Aloho m'barekh.
Bon et Saint Carême, heureuse montée vers Pâques !
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce!
Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)
Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.
Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !
Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
FEVRIER:
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)
+++
VEUILLEZ PRIER POUR LE SUCCES DE LA VISITE PASTORALE ET CANONIQUE de Mor Philipose-Mariam au CAMEROUN ainsi que pour le Diacre Joseph qui sera ordonné Prêtre le 21 Février. Merci.
+++
PARIS ET REGION :
(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)
*YVETOT(76) :
-Pas de Messe à Yvetot en raison de la visite Pastorale du Métropolite au Cameroun (Ordination Presbytérale d’un Diacre) Oratoire St Romain St Grégoire le Thaumaturge .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).
*NANTES (44) :
*Jeudi 11 Février, pas de réception des fidèles ni de Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel ce mois-ci, VISITES AUX MALADES et des familles en Hôpitaux et à domicile (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES
*JAULDES(16) :
-Dimanche 14 et 28 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :
-Samedi 27 Février, Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30
MARS:
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30)
*Dimanche 6 Mars, Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
20 Mars : RAMEAUX (Dimanche des Hosanna) Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
RETRAITE DE SEMAINE SAINTE des Rameaux au lundi de Pâques.
27 Mars : PÂQUES, Messe à 10h30,.Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
PARIS ET REGION :
(Messes épisodiques. RAMASSAGE DES FIDELES tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h, Place du Chatelet)
*YVETOT(76) :
*Samedi 19 Mars à 10h30.Oratoire Saint Romain-St Grégoire le Thaumaturge .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS (0613105663).
*NANTES (44) :
*Jeudi 10 Mars, réception des fidèles de 9h à 17h.Messe à 18h pour le Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 6 Rue de la Fauvette. 44 NANTES
*JAULDES(16) :
-Dimanche 13 Mars PAS DE MESSE A JAULDES LE 27 EN RAISON DE PÂQUES célébré au Monastère., Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
LOURDES (65) :
*Pas de Messe puisque pas de 5eme dimanche ce mois.
*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :
-Exceptionnellement le lundi 14 Mars en raison de la Semaine Sainte célébrée au Monastère. Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30
PRIONS LE SEIGNEUR ! |
♱Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،
DIEU UNIQUE ET VRAI. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †.
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.
Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.
Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.
Aboun d’bashmayo (Notre Père).
Les fidèles :
Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn. |
Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi malkoutho Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin. |
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.
Seigneur, Faites de nous Vos disciples:
Jésus Christ, Fils de Dieu,
Vous qui avez manifesté le Père des Cieux,
Faites de nous vos disciples.
Vous avez promis de donner la paix à nos âmes,
Mais vous ne voulez pas de serviteurs négligents.
Accordez-nous la force de rester vigilants, de veiller.
Donnez-nous de vous être fidèles, d’une fidélité unique.
Apprenez-nous à agir toujours dans la conscience d’être devant votre face.
Faites de nous vos enfants.
Accordez-nous la force d’accomplir votre volonté, vos préceptes.
Apprenez-nous à faire le bien.
Gardez-nous du levain des pharisiens.
Enseignez-nous à discerner l’essentiel en nos vies, l’unique nécessaire.
Aidez-nous à nous délivrer du péché, de l’oisiveté, de la paresse spirituelle.
Que tout ce qu’il y a de beau et de bon dans le monde nous fasse nous souvenir de vous.
Que le mal qui est dans le monde nous avertisse et nous enseigne.
Donnez-nous de voir dans les pécheurs le miroir de nos propres péchés.
Apprenez-nous à considérer comme des frères ceux qui pensent autrement que nous,
Ceux qui ne partagent pas notre foi, ceux qui ne croient pas.
Aidez-nous à nous rappeler la brièveté de la vie afin que le souvenir de la mort soit une force de persévérance et de service.
Accordez-nous la force de pardonner, d’aimer et de donner.
Apprenez-nous à vivre dans la prière.
Faites nous participer à votre royaume.
Apprenez-nous à haïr le péché et jamais le pécheur.
Donnez-nous la force de vous rendre témoignage.
Ne permettez pas que nous soyons vaniteux, mesquins, creux.
Soyez pour nous l’alpha et l’oméga en cette vie et dans l’éternité,
Et nous serons vraiment Vos disciples.
(Père Alexandre Men 1935-1990. Prêtre orthodoxe russe, d’origine juive, d’un très grand rayonnement spirituel, intellectuel et pastoral, ouvert à l’œcuménisme, artisan actif d’un renouveau de l’Église russe. Assassiné en septembre 1990, en allant célébrer la liturgie dans sa paroisse)
+++
Tous les chrétiens entrent en Carême, par le jeûne, le repentir et la prière – vaste manifestation planétaire, deuil mondial, sous la bannière : « Je suis chrétien ! » Pendant 40 jours, nous allons le dire, solidaires des nouveaux martyrs, ces brebis d’abattoir qu’on égorge pour la foi. Saints et victorieux martyrs Milad, Abanub, Maged, Yusuf, Kirollos, Bishoy, Somaily, Malak, Tawadros, Girgis, Mina, Hany, Bishoy, Samuel, Ezat, Loqa, Gaber, Esam, Malak, Sameh et l’ouvrier anonyme, priez Dieu pour nous ! Assassinés pour l’Évangile, nous sommes avec vous : « Je suis chrétien ! » Je porte la croix dans le monde ; je l’arbore sur mon église, sur ma maison, dans ma voiture : « Je suis chrétien » ! Je défile en esprit avec des milliards de témoins sur toute la face de la terre pour dire Non à la persécution des croyants, pour ne pas abandonner le Christ au Calvaire ; pour dire Oui à la foi et aux commandements du Sauveur, pour rendre hommage aux assassinés du 18 février, et à tous les autres immolés, parce qu’ils étaient chrétiens…
« Je suis chrétien », solidaire également des âmes assassinées dans nos pays de consumérisme. Sous nos yeux, dans les rues de nos grandes villes, l’affiche du « 1er site des rencontres extraconjugales », est exhibée, à l’arrière des autobus, par un service public de transports urbains ! Toutes les grandes surfaces nous demandent, pour des raisons commerciales, si nous avons « la carte de fidélité » : on promeut ici, pour les mêmes raisons, l’infidélité. Celle-ci, selon cette entreprise, « est dans l’air du temps. Aussi, notre parti pris est d’ancrer la nouvelle identité [de notre marque] au cœur même de la notion d’infidélité : le mariage ». Quand l’impudence et le cynisme sont soutenus par les Institutions, la République, dont l’article 212 du Code civil dit que « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance », est en état d’autodestruction. Il est suicidaire pour une société de saper les bases qui la fondent, en l’occurrence le mariage et la famille. « Je suis chrétien » : je défile en esprit pour dire Non à ce qui fait du mal à l’être humain, à ce qui atomise la société, à ce qui conduit à la mort.
Plus fort que les pétitions ou les parades de rue, « Je suis chrétien » est la bannière de tous ceux qui, en ce temps de Carême, entrent dans le repentir, dans le jeûne et la prière. Innombrable manifestation des silencieux en faveur des âmes qu’on égorge quand, dans d’autres régions du globe, ce sont les corps que l’on saigne. Le repentir se désolidarise du péché, et connaît la haine de ce qui sépare l’homme de Dieu, et l’homme de l’homme. « Je suis chrétien » n’annonce pas seulement que je suis là, que ce que l’on fait à d’autres, c’est à moi qu’on le fait, directement ou indirectement. Les prophètes anciens de notre Israël dénonçaient la corruption, la compromission, l’idolâtrie qui menacent la survie du peuple de Dieu.
Les grands hiérarques, les Chrysostome ou les Ambroise de Milan, dénonçaient l’exploitation des faibles et les tortures infligées aux saints. « Je suis chrétien » dénonce, non pas les personnes, mais les fautes, l’injustice, la violence et la perversion organisées, la torture et le meurtre légalisés. Mais le Christ Seigneur ne s’est pas contenté de dénoncer les erreurs : Il est monté sur la Croix pour ceux dont Il stigmatisait les fautes. Le chrétien entre dans le jeûne et le repentir pour le monde. Mais, il se met également, comme le Christ lui-même, au rang des pécheurs : je n’ai pas fait cela ; mais j’aurais pu le faire. « Je suis chrétien » s’articule en « Je suis pécheur ! » Que tous les chrétiens du monde entrent ensemble dans le jeûne et la prière ! – tel est l’appel de l’Esprit, la réponse à toute méchanceté, à toute cruauté, à toute corruption.
Les saints et les martyrs sont victorieux, non par un moralisme hypocrite, mais par l’humilité, solidaires des pécheurs, des assassins et des cyniques pervers dont la place est réservée dans les tourments sans fin. Torturés d’un côté du globe par des couteaux, et, de l’autre, par la promesse de plaisirs sans fin, face à l’impunité de leurs tortionnaires, ils sont vainqueurs par la fidélité : rien ne saurait les séparer du Christ. (Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 22 février 2015)
Le lundi 7 Mars, après le Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde nous irons à NOTRE-DAME DE PONTMAIN et au MONT SAINT MICHEL,
Inscrivez-vous dès maintenant !
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE A
ARGENTEUIL
du 25 mars au 10 avril 2016
Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
PROJETS:
Pèlerinage à Rome , Veuillez nous suggérer vos dates.
Pèlerinage à Fatima projeté, veuillez-vous préinscrire et nous suggérer vos dates.
Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême)
Le Grand Carême commence en commémorant le premier miracle de Jésus qui transforme l'eau en vin lors du festin des noces de Cana en Galilée.
Saint Qurbana :
o Actes 11:19-26 :
o Ou :
o Apocalypse 2: 1 -7 :
o Colossiens 3: 1 à 17 :
o Saint-Jean 2:1-11 :
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage de Chandeleur à N-D
de Miséricorde,
1er dimanche du Grand Carême
(Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
SOYEZ TOUS PRESENTS !
-10 h 30 , Bénédiction des Cierges de la Chandeleur par le métropolite et distribution des cierges puisque, le 2 février, les fidèles étaient occupés .
-Messe anniversaire de ses deux ans d'ordination à 10h30 célébrée par le Père Isaac en présence du métropolite.
-Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
-Imposition des cierges de St Blaise à 15h avant la prière pour l'unanimité des Eglises Apostoliques et la sauvergarde des familles.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
RAMASSAGE DES FIDELES DE REGION PARISIENNE
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
le samedi 6 Février à 15h,
Place du Chatelet
+++
Pilgrimage to Our Lady of Chartres and Montligeon of the Syro-Orthodox Christians Francophones of St. Thomas (Mar Thoma) 8 February:
Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones
de Saint Thomas (Mar Thoma)
organisent un pèlerinage privé à
*NOTRE-DAME DE CHARTRES pour la France
et à
*NOTRE-DAME DE MONTLIGEON (Sanctuaire de prières pour les défunts) pour les Chrétiens d'Orient et d'ailleurs, martyrisés pour leur Foi.
Ô Mère de Miséricorde, nombreux sont nos frères chrétiens, vos fils et vos filles, frères et soeurs de votre Divin Fils, qui souffrent persécution pour leur Foi et, à la suite du Premier Né: du Christ Roi des Martyrs, offrent leur vie pour l'extension du Royaume d'Amour et de Vérité, de Justice et de paix.
Ô Mère, regarde tes enfants, tombés tels des semences pour un monde nouveau en une terre labourée par la violence et la haine!
Avec les Saints Anges et nos Pères dans la Foi, viens au devant des frères et soeurs de ton fils Jésus ! En Lui, nous sommes tous Nazaréens...,fils et filles du "Peuple de la croix".
Introduis leurs âmes en Paradis !
Prends en pitié tous nos frères défunts, et après ceux qui s'offrirent en sacrifice par fidélité et dans le Christ "Chemin, Vérité et Vie", intercède regarde spécialement ceux qui ont le plus besoin
de la miséricorde du Seigneur, en particulier ceux qui s'opposent à Lui.
Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie et unit à la Source.
Que notre prière, unie à celle de toute l’Église du Christ hélas divisée, défigurée par nos péchés,
leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés.
Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, à mieux vivre chaque jour notre pèlerinage d'éternité vers le Seigneur, Source de la vie.
Le Christ est notre résurrection, en Lui nous mourrons, en Lui nous reposons, en Lui nous ressuscitons...
Guéris-nous, ô Mère, de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible,
déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’espérance semblables aux veilleurs de l’aube.
Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père avec Jésus, le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles.
Amîn.
(Prière des Chrétiens Syro-Orthodoxes inspirée de celle du Sanctuaire de Montligeon)
Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
(Colossiens 1:3-6; Luc 16:10-15)
Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
Un cœur divisé et une pensée divisée rendent une personne inapte pour quoi que ce soit; car un homme irrésolu est instable dans toutes ses voies
(Jacques 1:8).
Soit il ne fait rien, ou il le fait et refait, c’est-à-dire, il construit d’une main et détruit de l’autre.
La source d’une vie véritablement agréable à Dieu est la ferme résolution de plaire à Dieu en toutes choses.
Cette résolution dirige toutes les pensées d’une personne, tous ses désirs et sentiments vers une seule chose, unissant ainsi ses [pouvoirs]intérieurs, il le rend fort de faire des actes, ce qui amène l’unité dans l’ensemble de ses activités en leur apportant un caractère unique.
De tels actes sont très fructueux, parce qu’ils sont pleins de la vraie vie. D’où viennent l’inertie, l’immobilisme et l’inutilité des actes?
De l’inertie intérieure et l’inertie intérieure vient de la division intérieure.
Un seul but n’est pas reconnu ou établi comme loi de la vie, et les actes sont effectués au hasard.
Par conséquent, un acte va dans une direction, un autre va dans une autre direction, et l’édifice de la vie n’est jamais construit.
Choisissez un objectif et consacrez-lui votre vie.
Le véritable et principal objectif est indiqué par la nature divine de l’homme, c’est une communication vivante avec Dieu.
Dirigez aussi vers ce but tous les principales buts personnels, scientifiques, mondains, civiques, commerciaux, officiels, et les objectifs gouvernementaux.
Si tout le monde dans la société s’en tenait à ce principe, il y aurait une direction générale pour la société, et un seul esprit emplirait tout le monde.
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +
La communion fréquente
« Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » (Luc 15,23)
« Comme le Fils prodigue de la parabole, nous aussi, en retournant vers la maison du Père et en renonçant à notre mode de vie dissolue, nous retrouvons Dieu notre Père qui nous attend avec amour. Il court au-devant de nous, Il nous prend dans ses bras et nous couvre de baisers. Il nous introduit dans la maison paternelle et là, Il nous réunit à nos autres frères et Il nous sert à la Table céleste. Il nous fait communiants à son Corps et à son Sang. Sur ce point-là, je voudrais signaler quelques malentendus.
Beaucoup croient que la divine communion est nécessairement liée à la confession et au jeûne. Nous n’allons pas vers la divine communion si auparavant nous ne nous sommes pas confessés et si nous n’avons pas jeûné un nombre suffisant de jours. C’est pourquoi aussi nous communions tellement rarement.
Ceci est une faute et c’est contraire à la Tradition Orthodoxe qui est pour la divine communion fréquente. Ce qui est observé de nos jours [dans certaines communautés], c’est-à-dire de communier 2 à 3 fois par an, est complètement inacceptable et sape dangereusement le Corps du Christ qui est l’Église. Nous en arrivons au point où nous mettons le jeûne au-dessus de la divine communion qui est le « sacrement des sacrements ». De ce qui est un moyen, nous faisons un but, et nous trouvons un alibi pour justifier notre négligence et notre indifférence pour la communion fréquente, sceau de notre participation à la divine eucharistie.
Les anciens chrétiens communiaient presque chaque jour. Basile le Grand décrit comment les chrétiens de son diocèse communiaient au moins quatre fois par semaine. Il était inconcevable pour eux de participer à la divine liturgie et de ne pas communier, sauf s’ils se trouvaient en situation d’épitimie (de pénitence), à la demande de leur père spirituel.
Si les ancêtres de nos pères spirituels revenaient aujourd’hui dans notre propre église et voyaient ce phénomène inacceptable, c’est-à-dire que la divine liturgie se déroule et que, soit on ne communie pas, soit seulement un petit nombre de fidèles participe à la communion, ils éprouveraient un terrible étonnement et beaucoup de perplexité, pour ne pas dire de tristesse.
Pour chaque célébration de la divine liturgie, nous préparons le vin et le pain de l’Eucharistie, nous les présentons aux fidèles lors de l’entrée des saints dons, nous prions Dieu de les transformer en Corps et Sang du Christ. Dieu obéit à notre demande, l’Esprit Saint descend sur les dons, le miracle a lieu. Notre Seigneur nous prépare sa table, il nous invite à participer : « avec crainte, foi et amour, approchez » et nous, nous le dédaignons.
[Si nous ne communions pas], nous repartons affamés, mais rassasiés par des justifications de peu de valeur. À ce stade, saint Jean Chrysostome dit : « N’as-tu pas offensé Celui qui t’a invité ? ».
De nos jours, on observe un effort, timide certes, mais béni, parmi les pères spirituels éclairés et les chrétiens, pour rompre cet état de fait et pour revenir à la tradition de la divine communion fréquente.
Mais si nous voulons communier fréquemment – toujours bien sûr en accord avec l’avis de notre père spirituel – alors, il n’est pas possible que nous nous confessions pas fréquemment. Lorsque nous avons quelque chose à dire, à confesser, alors nous voyons le père spirituel. Pas pour les plus petites choses. Si, par exemple, nous faisons une chute et que le traumatisme est faible, il n’est pas nécessaire de déranger le médecin. Si le traumatisme est important, alors sûrement, nous lui rendrons visite.
Mais, dès lors que nous ne pouvons pas éviter facilement nos fautes quotidiennes, nous nous efforcerons de vivre le continuel repentir et la confession régulière.
L’autre extrême est que nous nous confessons trop légèrement et rarement. Surtout, pour la plupart d’entre nous, nous programmons de nous confesser avant les grandes fêtes, au dernier moment, et nous devenons particulièrement exigeants. Ceci est fâcheux pour nous, mais aussi pour le confesseur, lequel, en raison de la charge de ces journées, ne peut pas répondre et nous aider le mieux possible. Et de ce fait, lorsque le temps presse, nous ne pouvons pas créer une communication correcte entre nous et notre père spirituel.
Les recettes connues d’avance n’existent pas. Chacune, chacun d’entre nous possède sa spécificité, ses besoins propres et nous pouvons trouver avec notre père spirituel notre règle d’or ! De toute façon, ce sur quoi il est besoin d’insister, c’est que toute notre vie doit être un chemin de repentir devant Dieu, source de joie, mais aussi une préparation pour la divine communion. Chaque jour, chaque heure, chaque instant, vivons avec sérénité et paix, en « état de repentir » et avec le désir ardent de la divine eucharistie.
Pour vivre cet état, ce mode de vie, l’office de la sainte communion nous aidera beaucoup. Nous pourrons le lire et communier à ses prières, pas seulement la veille de la liturgie, mais par étapes pendant toute la durée de la semaine. Les très belles prières des pères de l’Eglise que contient cet office nous aideront à vivre l’événement du repentir, source de paix, et elles nous prépareront pour notre participation au sacrement de la divine communion.
Vivant continuellement « en état de repentir » et communiant fréquemment aux mystères immaculés, notre vie acquiert un sens, devient festivité, fête, sagesse et joie. »
07 Feb- ‘Kothine’ Sunday/ Commemorating our Lord’s sign i.e. turning water into wine at the wedding feast at Cana of Galilee
(‘Pethurtha’ of the Great Lent)
In Holy Gospel reading (for the Divine Liturgy) - St John 2:1-11, the Evangelist St John the beloved Apostle mentions six water-pots. In the Jewish concept the number seven signifies perfection and completion. The wedding at Cana became complete and perfect when Christ was present amongst them.
St John Chrysostom in his homilies on the Gospel of St John (Homily 21) mentions that the Galilean family would have invited Jesus Christ not as a Great One but as an ordinary social contact. Just as they invited His mother and His brethren, thus they invited Jesus.
When Jesus Christ was invited; how blessed that wedding became. These days the marriages have everything- ‘who’s who’ is invited- but we don’t know if our hearts have made room for the most important Guest -our Lord Himself!
The other thing to be noted here is that Jesus Christ’s act saved a humble Galilean couple from the humiliation. It is in these simple doings, small acts of kindness, in our day to day life that we ‘preach’ Christ.
There could be another angle to it. Perhaps the wine ran out because this Galilean couple served their guests wholeheartedly and displayed wonderful hospitality. Its only when we give completely what we have, share all what we have, that Christ would be there to do the miracle- giving us not just any wine but the best. Indeed the world would be a much more beautiful place, if every home ‘ran out of the wine’ because they exhibited magnificent hospitality.
Also, no one told St Mary about the problems that the wedding family faced but understanding the circumstance she herself presented the petition to the Lord. It shows that the church life is a source of joy and union with Christ wherein we enjoy the intercessions of the saints for us! Our holy Mom- the Theotokos is continuously interceding for us.
“Let Cana thank you for gladdening her banquet!
The bridegroom's crown exalted you for exalting it,
And the bride's crown belonged to your victory.
In her mirror allegories are expounded and traced,
For you portrayed your church in the bride,
And in her guests, yours are traced,
And in her magnificence she portrays your advent.
Let the feast thank him, for in multiplying his wine
Six miracles were beheld there:
The six wines jugs set aside for water
Into which they invited the King to pour his wine.”- St Ephraim the Syrian
Wishing all a blessed Lenten season in advance!
"Let them take courage who are humbled by their passions. For even if they fall into every pit and are caught in every snare, when they attain health they will become healers, luminaries, beacons and guides to all, teaching about the forms of every sickness and through their own experience saving those who are about to fall."- St John Cassian
Des Sts Pères qui ont tout Quitté (Le 3 Février)
Saint Qurbana
o Saint jacques 1: 12-21 :
o
o II Timothée 3: 10-15 :
o
o Saint Luc 6:20-31 :
o
« Le monde est bavard et bruyant.
Tout ce qui est creux est sonore.
Le monde est creux ; son esprit, c'est la vanité, le semblant, le rêve, le mensonge, la frivolité, la bagatelle, les riens, le rien.
De là le flux, la multiplicité et le prodigieux tumulte de ses paroles allant dans tous les sens, et souvent se contredisant.
Les chrétiens naissent du Verbe, mais d'un Verbe que l'oreille de l'homme n'entend pas ; d'un Verbe spirituel et qui n'enfante que dans le silence.
Supposé l'esprit de silence envahissant la terre, l'esprit du monde en serait soudainement banni, et Dieu y aurait facilement son règne.
Comme l'évangélisation des hommes par le Christ provient de ce silence où il est resté plongé trente ans, c'est dans le mystère de Nazareth que les apôtres chrétiens doivent venir puiser leurs discours. »
Mgr Charles Gay (1814-1891), Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-ChristTome II (XXIIIe élévation), Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.
SAINT BLAISE, QUI ÊTES-VOUS ?
Évêque et Martyr
(† 316)
Saint Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession.
D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime.
Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.
Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur.
Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, jusque dans son antre sauvage, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ. Arrivé devant le gouverneur:
"Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie!"
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, le martyr est rappelé au tribunal:
"Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis: ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle.
-- Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer."
Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps. La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit:
"Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle."
Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide, à la grande admiration de tous les spectateurs de ce prodige.
Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.
Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson.
Blaise le guérit.
C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Bénédiction des Cierges de Saint Blaise :
Dieu tout puissant et très doux, vous avez créé la diversité de tous les êtres qui sont au monde par votre seul Verbe, et qui, pour la renaissance des hommes avez voulu que ce même Verbe (par lequel tout a été fait) s’incarne par l’opération de Votre Esprit Saint de la Vierge Marie ; Vous êtes grand et infiniment miséricordieux. Nous Vous louons pour toutes les merveilles, fruits de votre amour philanthropique
.
Pour la confession de votre foi, le glorieux Martyr et Pontife Blaise, ne craignant aucun type de supplice, a reçu la palme du martyre et vous lui avez accordé, en plus de la céleste félicité, cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge.
Nous prions en suppliant Votre majesté, afin que, ne regardant pas nos fautes, mais que par son intercession et ses prières, vous daignez, par la grâce de votre Très Saint, Bon et Vivifiant Esprit,
bénir + et sanctifier + cette créature de cire en y infusant Votre grâce afin que tous ceux qui dans la foi droite et une droiture d’intention auront le cou touché par ces cierges soient libérés de toute maladie de la gorge.
Ainsi, dans votre sainte Église, ils pourront en bonne santé et joyeux vous rendre des actions de grâces, louer votre nom glorieux et béni dans les siècles des siècles.
Par le Christ Jésus Notre Seigneur, votre Fils bien-aimé, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous et votre Très Saint Bon et Vivifiant Esprit, pour les siècles des siècles. Amîn
Les cierges sont encensés puis aspergés d’eau bénite
ensuite, le Prêtre appose deux cierges disposés en forme de croix sous le menton de chacun de ceux qui doivent être bénis, à genoux devant le bêma (Un peu de côté), en disant :
Par l’intercession de saint Blaise, Évêque et Martyr, que Dieu vous libère de tout mal de gorge, et de tout autre mal.
Au nom du Père +Amîn ; et du Fils + Amîn; et du Saint et vivifiant Esprit + pour la vie éternelle Amîn.
Bénédiction du pain, du vin, de l’eau et des fruits
O Dieu, Sauveur du monde, qui avez consacré ce jour par le martyre du très bienheureux Blaise, et lui avez accordé cette prérogative, parmi d’autres grâces, de guérir toutes les maladies de la gorge : Nous prions en suppliant votre miséricorde ineffable, et nous vous demandons de daigner envoyer la force de votre Très Saint Bon et vivifiant Esprit pour bénir + et sanctifier+ ces pains, ce vin, cette eau et ces fruits que votre peuple fidèle place aujourd’hui en Vtre présence afin qu’ils soient bénits .
Que tous ceux qui en goûteront soient libérés de toute plaie de la gorge, et de toute autre infirmité de l’âme et du corps et qu’ils reçoivent une bonne santé, par les mérites et l’intercession de St Blaise, votre Martyr et Pontife : Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint , Dieu unique et vrai, pour les siècles des siècles. Amîn.
VIE ET COLORIAGE:
Saint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.
Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.
Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).
Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :
- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !
Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.
Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :
- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.
Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :
Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »
Saint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.
Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.
Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).
Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :
- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !
Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.
Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :
- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.
Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :
Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »
Saint Blaise fut, dès son jeune âge, pénétré de la crainte de Dieu. Ayant gagné, par ses vertus, l’affection de tout le peuple, il fut élu évêque de la ville de Sébaste, en Arménie.
Quelque temps après, il se retira sur une montagne nommée Argée, où il vécut dans une caverne, vers laquelle les bêtes sauvages des envions venaient chaque jour pour lui faire honneur et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de tous leurs maux. Si elles le trouvaient en prière, elles ne l’interrompaient pas, attendant patiemment qu’il eût achevé, et ne s’en retournaient point sans avoir eu un témoignage de son affection. Ainsi avait-il acquis un si haut degré de perfection qu’il vivait en bonne intelligence, tel un nouvel Adam, avec les loups, les lions, les tigres et les ours. Mais si les animaux les plus farouches respectaient le serviteur de Dieu, il n’en était pas de même de tous les êtres dits humains.
Agricola, qui gouvernait le pays, était venu à Sébaste pour y persécuter les chrétiens. Ses soldats, trouvant le saint homme dans sa retraite occupé à prier, l’emmenèrent en prison. C’est au fond de son cachot qu’il accomplit un miracle qui le rendit célèbre. Parmi les nombreux malades qu’on lui amenait chaque jour, il y avait un jeune enfant. Celui-ci, en mangeant du poisson, avait avalé une arête qui l’étranglait et le réduisait presque à l’extrémité. Sa mère le mit aux pieds du vénérable prisonnier, lui demandant son secours avec force larmes et soupirs. Il pria Notre-Seigneur de lui redonner la santé, ainsi qu’à tous ceux qui, étant atteints d’un mal semblable, se recommanderaient à lui. L’enfant fut guéri aussitôt. (Conformément à la promesse du saint martyr, depuis sa mort, plusieurs personnes souffrant de maux de gorge en furent délivrées par son intercession).
Après quelques jours d’incarcération, le tyran le fit venir devant lui pour l’exhorter à sacrifier aux dieux. Sur son refus, il ordonna qu’on le jette dans le lac. Alors, Blaise fit le signe de la croix et marcha sur les eaux sans s’enfoncer. S’étant assis au milieu du lac, il dit aux infidèles :
- Si vous pensez que vos dieux vous accorderont la même protection que celle que j’obtiens de mon Dieu, n’hésitez pas à me rejoindre !
Soixante-huit d’entre eux qui le suivirent, dans l’intention de narguer sa foi, furent précipités immédiatement au fond de l’eau et se noyèrent.
Quand le saint homme s’approcha du rivage, il était si éclatant de lumière qu’il remplit de terreur les païens et consola merveilleusement les fidèles. Ayant la révélation que sa fin était imminente, il s’approcha de son persécuteur : celui-ci, craignant que de nouveaux prodiges n’entraînent de nouvelles conversions, lui fit trancher la tête. Le saint martyr, avant de tendre son cou au bourreau, pria le Seigneur en faveur de tous ceux qui l’avaient assisté dans ses combats, et de ceux qui, par la suite, imploreraient sont secours. Alors, Dieu lui apparut et lui dit, d’une voir qui fut entendue de toute l’assistance :
- J’ai ouï ton oraison et je t’accorde ce que tu me demandes.
Après quoi, il eut la tête tranchée sur une pierre. De nombreux prodiges furent accomplis par l’imposition de ses reliques, comme en témoigne l’exemple suivant :
Sainte Jeanne de Chantal, au couvent de la Visitation d’Annecy, fut atteinte d’une maladie qui mit sa vie en danger. Saint François de Sales, la voyant si près de la mort, fit apporter par le curé de l’église Saint-Maurice, une relique de saint Blaise et l’appliqua sur la malade qui fut guérie sur-le-champ. En souvenir du miracle de l’enfant guéri par saint Blaise, l’Eglise lui reconnaît la prérogative de guérir toutes les affections de la gorge. Elle a institué un cérémonial qui consiste à faire bénir par le prêtre deux cierges le jour de la Chandeleur, veille de la fête du saint. Ces deux cierges sont croisés, selon la forme de la croix de saint André, et reliés entre eux par un cordon de soie rouge. Ceux qui, à l’exemple de l’enfant, veulent être délivrés de leurs souffrances, s’approchent de la personne qui tient les deux cierges allumés contre le cou, en récitant cette prière, que l’on trouve dans le rituel romain : « Par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, que Dieu vous libère des maux de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »
The most important work that a spiritual wrestler can do, is to enter within the heat, there to fight Satan; to hate and repel the thoughts that he inspires and to wage war upon him. - St Macarius of Egypt
St. Barsaumo
(Feast Day: February 3)
The Syriac Orthodox Church is celebrating the Memory of "Mor Barsoumo" the Head of Mourners on February 3rd.
Mor Barsaumo (Barsaumo is a Syriac compound word from Bar – Son, Saumo – Fast, meaning `the son of fast'). He was born in the village of cOtan in the district of Samosata(1) in the second half of the Fourth century from the righteous parents, Hnukh and Sakia. In his childhood he was tutored by Mor Abraham the Great, the high mountain ascetic close to Samosata where he acquired piety and the fear of God that led his way towards asceticism. After his teacher's death he decided to pay a walking visit to the holy land. He wore a sackcloth dress and walked towards Palestine empty handed. After a tough journey he arrived to the holy land and received blessings. When he returned he went into seclusion while feeding himself with the plants and fruits of the wilderness.
The villagers built him a monastery and was joined first by one, then by three people and as time passed the number increased. In a quiet summer evening he stood outside his cell, lifted his eyes and saw the shining stars in the sky as pearls over a black velvet. He was in awe and he murmured, saying, "the servant doesn't dare to sit in the presence of his master, so how could I dare to sit in the presence of the Creator of heaven and earth . . ! From that time on he crucified himself in front of God. This is what his biographer and student Samuel wrote in praising him: (Barsaumo, who stood trials and tribulations on the cross in front of his Lord for Fifty years. He looked like an iron pole never sleepy day and night; his body was bent from dawn to dusk. His days are finished and his supplications were sealed, and when he finished his prayers he departed to his Lord).
One of the brothers saw him one day praying afar. Then suddenly a swift lightning appeared in the sky and descended on the saint as a fiery tongue. The monk was very scared and went to tell his other brothers of what he saw. He said: "Brother Barsaumo has been given the gift of the apostles saints, and I believe that his wisdom will surpass many other church teachers and writers."
In 449 AD he was recalled by Emperor Flavius Theodosius II (10 April 401 – 28 July 450), to attend the second Ephesus Synod, representing the heads of the holy monasteries. But he was a zealous Orthodoxy defender and urging the faithful to hold tight to their Orthodox doctrine, the faith of the three holy Ecumenical Synods, refusing the Chalcedon Synod and its followers until he was arrested and brought to the capital city for trial. The judge screamed in his face, saying, "Don't you know that I can send you into exile to the land where there is no water?" The saint replied, saying "The Lord of fountains will send me rain from heaven or spring forth from the earth, so can you send me where there is no God?" The judge answered with pride, saying, "Yes I can." The saint said, "There is no place where God doesn't exist except on the throne that you are sitting on, and the throne which your king Marcian sits on. If you send me into exile to these two places, God will come there for my sake." The judge was so angry that he swore to cut him into pieces. Mor Barsaumo said to him, "O, you, your father and master Theodosius and out of respect he used to stand in my presence, and yet you are trying and threatening me? Let me tell you that you shall not judge another case." The judge left his seat trembling and he soon died.
This incident terrified Flavius Valerius Marcianus,(2) himself. He thought of releasing the saint from prison and sending him back to his monastery. He offered him money that would cover his expenses and the expenses of his monks, but Mor Barsaumo left the capital city and took nothing. Queen Pulcheria(3) wrote him, saying, "We wanted you as a father and instructor for us but you refused. So we commanded you to return in peace to your monastery, so we do not come to you and you won't come to us." He replied that he will do so but that he was sure that she will leave her kingdom before his arrival to his monastery. His prophecy was fulfilled and Pulcheria died before he reached his monastery.
The Chalcedon bishops wrote to many churches to excommunicate him but their letters were rejected. People were enraged denouncing this excommunication and declaring their support to Mor Barsaumo and his Orthodox doctrine. Seeing that their scheme failed, the Chalcedon bishops pressed king Marcianus to send a military force to arrest him. When the saint heard the news, he said: "I have great hope in Christ that Marcianus' authority will not run over me because my death will take him out of the land of the living." And indeed, as soon as the soul of the Orthodox great ascetic departed to heavenly abodes on February 3, 457 AD, Marcianus perished..
Le Carême... Convertissons-nous !!!
Fixons nos regards sur le sang du Christ, et comprenons combien il a de valeur pour son Père, puisque, répandu pour notre salut, il a procuré au monde entier la grâce de la conversion.
Parcourons toutes les générations et nous apprendrons que, de génération en génération, le Maître a offert la possibilité de se convertir à tous ceux qui voulaient se retourner vers lui. Noé prêcha la conversion, et ceux qui l’écoutèrent furent sauvés. Jonas annonça aux Ninivites la destruction qui les menaçait. Ils se repentirent de leurs péchés, ils apaisèrent Dieu par leurs supplications et ils obtinrent le salut, bien qu’étrangers à Dieu.
Les ministres de la grâce de Dieu, sous l’inspiration de l’Esprit Saint, ont parlé de la conversion. Le Maître de l’univers lui-même en a parlé avec serment : Aussi vrai que je suis vivant, parole du Seigneur, je ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion.Et il ajoute cette sentence pleine de bonté : Convertissez-vous, maison d’Israël, de votre iniquité. Dis aux fils de mon peuple : Vos péchés monteraient-ils de la terre jusqu’au ciel, seraient-ils plus rouges que l’écarlate et plus noirs qu’un vêtement de deuil, si vous vous retournez vers moi de tout votre cœur et me dites : ‘Père !’, je vous écouterai comme un peuple saint.
Voilà ce qu’il a fixé par sa volonté toute-puissante, parce qu’il veut faire participer tous ceux qu’il aime à la conversion.
C’est pourquoi nous devons obéir à sa magnifique et glorieuse volonté. Implorons humblement sa miséricorde et sa bonté, prosternons-nous, tournons-nous vers sa compassion en abandonnant les préoccupations frivoles, la discorde et la jalousie qui conduisent à la mort.
Ayons d’humbles sentiments, mes frères, rejetons tous les sentiments de jactance, d’orgueil, de folie et de colère, et agissons selon l’Écriture. En effet l’Esprit Saint a dit :Que le sage ne s’enorgueillisse pas de sa sagesse, ni le riche de sa richesse, mais que celui qui veut s’enorgueillir s’enorgueillisse, dans le Seigneur, de le chercher, et de pratiquer le droit et la justice. Souvenons-nous surtout des paroles du Seigneur Jésus, lorsqu’il nous enseignait la bienveillance et la patience. Car il parlait ainsi : Soyez miséricordieux, pour qu’on vous fasse miséricorde ; pardonnez, afin qu’on vous pardonne ; comme vous agissez, ainsi on agira avec vous ; comme vous donnez, ainsi on vous donnera ; comme vous jugez, c’est ainsi que vous serez jugés ; comme vous exercerez la bonté, ainsi sera-t-elle exercée envers vous ; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.
Attachons-nous fermement à ce précepte et à ces commandements, afin de nous conduire en obéissant à ces paroles sacrées, avec d’humbles sentiments. Car voici ce que dit la parole sainte : Vers qui tournerai-je mon regard, sinon vers l’homme doux, pacifique, qui tremble à mes paroles ?
Puisque nous avons part à des actions si nombreuses, grandes et éclatantes, qui nous ont été données en exemple, tournons de nouveau notre course vers le but qui nous a été proposé dès le commencement, vers la paix. Regardons attentivement le Père et créateur du monde entier, attachons-nous à ses bienfaits magnifiques et insurpassables, qu’il nous donne dans la paix.
Saint Clément, Pape de Rome
Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
(Jacques 1:1-8, Marc 10:11-16)
Avec quel amour le Seigneur traitait les enfants! Qui ne les traite pas avec l’amour?
Plus on vit, plus on aime les enfants.
En eux est manifestée la fraîcheur de la vie, la propreté et la pureté de disposition, qui ne peut qu’être aimé.
En regardant l’innocence de l’enfance, certains supposent qu’il n’y a pas de péché originel, que chaque personne tombe quand elle prend de l’âge et rencontre des pulsions immorales, qu’il lui semble ne pas avoir la force de vaincre.
Tout le monde tombe, mais le péché originel est néanmoins présent.
L’apôtre Paul voit en nous la loi du péché, qui combat contre la loi de l’esprit. Cette loi, comme une graine, d’abord est comme invisible, mais elle est ensuite révélée et elle séduit.
Ceux qui sont nés de lépreux ne manifeste pas la lèpre jusques à un certain âge, mais alors elle se révèle, et commence à les consommer comme elle l’a fait pour leurs parents.
Où était la lèpre avant cette date?
Elle se cachait à l’intérieur.
C’est le cas du péché originel qui se cache jusques au temps, et il sort ensuite et fait son œuvre.
L’environnement signifie beaucoup pour à la fois supprimer ce péché et le révéler.
S’il n’y avait pas d’éléments de péché tout autour, il n’y aurait rien pour alimenter ce péché caché, et il pourrait se tarir de lui-même.
Mais là est notre affliction: tout autour il y a beaucoup d’aliment favorable pour lui.
Il y a beaucoup de péché en chaque personne ainsi que dans la société, mais tout cela ne détermine pas nécessairement que nous pècherons.
Le péché est toujours une question de liberté:
luttez et vous ne tomberez pas.
Seul celui qui ne veut pas se battre tombe.
Pourquoi n’avons-nous pas envie de lutter?
Il n’existe aucunes règles concernant le désir et le manque de désir:
je le veux, parce que je veux, et je ne veux pas, parce que je ne veux pas.
L’autonomie est le principe original:
on ne peut pas aller au-delà.
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)
====
PRIERE DANS LA PEUR:
Quand je suis submergé par la peur, sois mon berger.
Quand je suis envahi par les « pourquoi », sois mon berger.
Quand je suis terrassé par la fatigue je ne peux continuer, sois mon berger.
Quand je ne vois plus le chemin, sois mon berger.
Quand je suis seul, sois mon berger.
Quand tout ce que j’ai accompli semble disparaître, sois mon berger.
Quand je me perds dans le passé, sois mon berger.
Quand les blessures semblent ne pas se cicatriser, sois mon berger.
Quand je cherche à me fondre dans la médiocrité, sois mon berger.
Quand mes certitudes semblent s’évanouir, sois mon berger.
Quand je suis désorienté par l’opinion des autres, sois mon berger.
Quand j’arrête même de te parler, sois mon berger.
Quand je ne vois que mes faiblesses, sois mon berger.
Quand je ferme même mon cœur, sois mon berger.
Quand je ne sens même pas Ta présence, sois mon berger.
Quand je me laisse même envahir par la colère face à Tes desseins, sois mon berger.
Quand je trébuche sur les pierres et tombe, sois mon berger.
Quand je me prends pour le protagoniste de Tes rêves : sois mon berger.
Sois mon berger car rien n’est impossible pour Toi !
(Source Aleteia)
===
Je te salue, Marie, Mère du Verbe incarné, Vrai Dieu et Vrai homme, ô toi, trésor vénéré de par tout l'univers,
lumière qui ne s'éteint pas,Toi de qui est né le soleil de la justice,sceptre de la vérité, temple indestructible.
Je te salue, Marie.
Par toi le Fils unique de Dieu a fait resplendir sa lumière sur ceux qui étaient dans les ténèbres. Par toi les apôtres ont pu annoncer la salut aux nations.
Comment chanter dignement ta louange, Ô Mère de Dieu, par qui la terre entière tressaille d'allégresse ?
Je te salue Marie, Mère de Dieu et notre Mère !
Amen.
LE COIN DU CATECHISME ...ET
DE
LA TRANSMISSION FAMILIALE...
COLORIAGES POUR LE "CHEMIN DE CARÊME"
Dès le début de l’Eglise, les futurs chrétiens se sont préparés longtemps à l’avance à recevoir le baptême, dans la nuit de Pâques.
Mais avant Pâques, tous les chrétiens se réconciliaient aussi les uns les autres.
Au IVème siècle, ils jeûnaient pour préparer leur cœur à cette grande fête : c’est-à-dire qu’ils se privaient de certains aliments, comme la viande par exemple.
Le jeûne nous permet de nous occuper un peu moins de nous-mêmes et de nos envies et de donner plus de place à Dieu dans notre vie.
Peu à peu, les chrétiens ont choisi de se préparer à vivre Pâques pendant 40 jours au moins.Les Chrétiens Orthodoxes Orientaux, comme nous, faisons un Carême de 50 jours qui commence donc 10 jours avant celui des Chrétiens d'Occident.
Ils ont choisi ce chiffre par ce que dans la Bible, c‘est lui qui signifie le temps pour se tourner vers Dieu : dans l’Ancien Testament, le peuple hébreu a marché 40 ans à travers le désert vers la terre promise par Dieu.
Et dans l’Evangile, Jésus a passé 40 jours dans le désert avant de commencer sa mission auprès des hommes.
Voici quelques coloriages pour accompâgner ton "Chemin de Carême", ta montée vers Pâque :
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE...
===
Bombardements turcs sur le village chrétien de Sharanish, que s’est-il passé ?
Samedi à minuit, le village chrétien de Sharanish a été visé par un bombardement de l’armée turque. Le point sur la situation avec Abouna Johnny Daoud, le curé de la paroisse dont dépend Sharanish.
Fraternité en Irak : Sharanish a été bombardé dans la nuit du 16 au 17 janvier, pouvez-vous nous dire ce qui s’est passé précisément ?
Abouna Johnny Daoud : Le 16 janvier vers minuit les habitants de Sharanish ont été réveillés par le bruit d’un bombardement très violent au point que beaucoup de fenêtres du village ont été soufflées. Ce bombardement a duré pendant deux longues heures. Pendant ces deux heures les habitants ont vécu dans l’angoisse de recevoir une bombe sur leur maison.
Où sont tombées les bombes de l’armée turque ?
Vous voyez où se trouve l’église de Sharanish. Et bien les bombardements ont visé plusieurs maisons à 100 mètres au dessus de l’église. C’est tellement proche du cœur du village que tout le monde a cru que le village était touché pendant le bombardement. Heureusement, aucun habitant n’est mort ni n’a été blessé.
À 2h du matin, en pleine nuit, quelle a été la réaction des habitants de Sharanish ?
Le village est en montagne, il y a de la neige. En pleine nuit, plusieurs dizaines d’habitants ont préféré fuir vers Zakho ou vers d’autres villages un peu en dessous. Ils ont tous été effrayés par la violence de ces bombes. Vraiment cela les a terrorisés. Il faut aussi s’imaginer les conséquences concrètes pour les habitants : avoir ses vitres cassées alors qu’il y a de la neige dehors ce n’est pas vivable.
Quelle est la situation aujourd’hui à Sharanish ?
C’est dramatique, les habitants ont été tellement traumatisés qu’ils ont préféré partir. Aujourd’hui Sharanish est quasiment vide, seuls quelques hommes sont restés pour garder le village. 53 familles comptant des vieillards et des enfants sont parties. Parmi elles, il y a 14 familles qui avaient fui la plaine de Ninive et qui sont donc hélas réfugiées une deuxième fois. Il y a aussi 4 familles yézidies. Les autres familles sont des habitants de Sharanish. Ils avaient accueillis des réfugiés dans leur village. Les voilà chassés à leur tour par la peur de nouveaux bombardements de l’armée turque…
Comment avez-vous réagit quand vous avez appris ce bombardement ?
Très tôt le matin nous sommes allés avec le bus de la paroisse pour emmener les personnes qui étaient restées dans le village, principalement des familles réfugiées de la plaine de Ninive qui n’ont pas de voiture. Depuis nous nous occupons de les installer dans les villages alentours. Certaines y ont de la famille, d’autres ont besoin de notre aide. Le Patriarche Louis Sako, qui a protesté officiellement contre ce bombardement, m’a annoncé qu’il avait débloqué une aide financière spéciale pour ces familles. Nous lui en sommes très reconnaissants.
Pensez-vous que les familles vont pouvoir rentrer bientôt ?
C’est difficile à dire. Beaucoup sont encore traumatisées par le souvenir de ces bombardements. Il va falloir un peu de temps pour que ces familles se rassurent.
(Source:Fraternité en Irak dans Aleteia)
===
Syriac inscription from Wadi Habis.
I am SUPRISED by the swastika in the hole at the top of the picture.
(Source:Drs Gewargis Acis )
===
===
02 February 2016
Orthodox primates have attended a meeting chaired by the Archbishop of Constantinople-New Rome and Ecumenical Patriarch, Bartholomew, in Chambésy, Geneva, Switzerland, and set a June date for a larger Orthodox convocation, the Great and Holy Council of the Orthodox Church.
Ecumenical Patriarch Bartholomew convened a Synaxis of Primates of the Orthodox Autocephalous Churches at the Orthodox Centre of the Ecumenical Patriarchate in Chambésy, Geneva, from 21to 28 January, 2016.
All of the primates attended the synaxis in person with a few exceptions.
Patriarch John X of Antioch and Metropolitan Sawa of Poland were unable to attend due to health reasons, and Archbishop Ieronymos of Athens and All Greece was absent for personal reasons. All three were represented by officially authorized delegates.
On Sunday, 24 January, a Divine Liturgy was held at the Church of St. Paul at the Orthodox Centre.
Along with the Ecumenical Patriarch, the heads of the delegations of the Orthodox churches concelebrated the liturgy, with the exception of the head of the delegation of the Patriarchate of Antioch.
Synaxis sessions were held in the apostolic spirit of “speaking the truth in love” (Eph. 4.15), in harmony and understanding, and the primates affirmed their decision to convene the Holy and Great Council.
The Council will be held at the Orthodox Academy of Crete from 16 to 27 June 2016.
“To this end, the primates humbly invoke the grace and blessing of the Holy Trinity and fervently invite the prayers of the fullness of the Church, clergy and laity, for the period leading to and the sessions of the Holy and Great Council,” they said in a communiqué issued at the end of the Synaxis.
“The items officially approved for referral to and adoption by the Holy and Great Council are: the mission of the Orthodox Church in the contemporary world, the Orthodox diaspora, autonomy and its manner of proclamation, the sacrament of marriage and its impediments, the significance of fasting and its application today, and relations of the Orthodox Church with the rest of the Christian world.”
The primates also determined the establishment of a Panorthodox Secretariat, the by-laws of the Council, the participation of non-Orthodox observers in the opening and closing sessions, and the Council’s budgetary costs.
“Moreover, the Primates expressed their support for the persecuted Christians of the Middle East and their ongoing concern for the abduction of the two Metropolitans, Paul Yazigi of the Patriarchate of Antioch and Gregorios Yohanna Ibrahim of the Syriac Archdiocese.”
Rev. Dr Olav Fykse Tveit, general secretary of the World Council of Churches (WCC), hosted a dinner with the Primates of the Orthodox churches at the Ecumenical Institute at the Château de Bossey. They were reminded of the role the institute has played in the ecumenical theological education of church leaders since its creation in 1946.
Patriarch Bartolomew was a Bossey student 50 years ago, and Patriarch Daniel of the Romanian Orthodox Church was a Bossey professor for many years, while Archbishop Anastasios of Tirana and all Albania was president of the WCC from 2004-2013.
The Ecumenical Patriarchate (Source: oikoumene.org )
===
Sous le titre :
« Les services de renseignements se préparent à des attaques terroristes imminentes »,
l’hebdomadaire Valeurs Actuelles vient de publier des informations particulièrement alarmantes et notamment pour les chrétiens.
Voici un extrait de cet article:
D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques.
L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts.
En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils.
Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.
Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche […] La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire.
Source : Valeurs Actuelles
===
7 000 CHRÉTIENS ASSASSINÉS EN 2015 DANS LE MONDE
SOURCE 21 chrétiens coptes mis à mort par l’État islamique, en Lybie, en janvier 2015.
Ce vendredi 29 janvier débute à Paris la 8e édition de la Nuit des témoins organisée par l’Aide à l’Eglise en détresse : une veillée de prière pour les chrétiens persécutés et tués dans le monde.
« Notre atmosphère est polluée à suffoquer, nous sommes dans une situation catastrophique ! » Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie est l’un des quatre intervenants qui témoigneront au cours de la Nuit des témoins ce vendredi 29 janvier à Notre-Dame de Paris, avant de se rendre à Nancy, Orléans, Rennes et Toulon, jusqu’au 4 février.
Au cours du point presse organisé par l’AED à quelques heures de l’événement, il a pu témoigner des dangers face auxquels le peuple syrien vit au quotidien, et réitérer l’appel qu’il martèle à l’Occident depuis plusieurs mois : « Si vous nous voulez du bien, aidez-nous à rester vivre en Syrie ! »
À ses côtés, Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi, dresse un tableau plutôt contrasté dela situation des chrétiens au Pakistan : « Il n’y a pas de persécution de la part de l’État, mais plutôt une persécution par la société, dont les mentalités sont de plus en plus influencées par les extrémistes talibans ou de l’État islamique. L’instrumentalisation courante de la loi anti-blasphème fait vivre les chrétiens dans une situation de tension. De nombreuses églises et des écoles chrétiennes accueillent cependant des musulmans. »
Autre témoin invité par l’AED, le Père Antonio Aurélio Fernandez. Ce prêtre trinitaire d’origine espagnole raconte sa lutte contre l’esclavage encore largement répandu au Soudan du Nord : « Nous nous rendons régulièrement sur les marchés aux esclaves pour acheter des femmes et des enfants dans le but de leur rendre leur liberté. Là-bas, il suffit de se déclarer musulman pour devenir libre, mais la plupart des chrétiens restent pourtant attachés à leur foi ! »
Quant à Sœur Lika Marooki, elle a dû fuir Karakosh (Irak) à l’été 2014 pour se réfugier à Erbilet Ankawa. Religieuse dominicaine, elle consacre désormais son temps à venir en aide aux familles qui, comme elle et sa communauté, vivent l’exil forcé : « Elles vivent dans les containers ou dans de petites maisons, entassés avec plusieurs familles. Les enfants sont bien trop peu scolarisés. »
Ces quatre témoignages forts illustreront la situation particulièrement préoccupante de nombreux chrétiens dans le monde. Au cours de la veillée, un hommage sera également rendu aux quelque 7 000 chrétiens assassinés en 2015.
• Paris : vendredi 29 janvier, 18 h 30 messe, 20h veillée, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
• Nancy : dimanche 31 janvier, 18 h en la basilique Saint-Epvre.
• Orléans : lundi 1er février, 19 h 30 en l’église Saint-Paterne.
• Rennes : mercredi 3 février, 20 h 30 en la cathédrale Saint-Pierre.
• Toulon : jeudi 4 février, 20 h en l’église Saint-Louis.
famillechretienne.fr
===
Le "cauchemar" est que les deux pays, Syrie, Irak, évoluent "comme la Turquie où l'on ne peut pratiquement plus parler d'une présence chrétienne", affirme Sa Béatitude Joseph III Younan.
Le 28 janvier 2016 - Le Patriarche syro-catholique Ignace Joseph III Younan dénonce l'« indifférence » de l'Occident face au sort des chrétiens d'Irak et de Syrie. Au cours d'une conférence de presse organisée par l'organisation Aide à l'Église en détresse (AED), Mgr Younan a évoqué des villes chrétiennes d'Irak comme Qaraqosh, dans la plaine de Ninive, une cité aujourd'hui aux mains de l'organisation État islamique (EI) et qui était encore jusqu'en 2014 habitée majoritairement par des Syro-catholiques.
« Notre plus grande angoisse »
« Mais c'est aussi en Syrie que le nombre des chrétiens a dramatiquement diminué. Dans les années 50, les chrétiens étaient environ 19 % et ils sont aujourd'hui à peine 5 % », a-t-il souligné. « Notre cauchemar, notre plus grande angoisse, c'est qu'il puisse se produire en Irak et en Syrie ce qui s'est produit en Turquie, où nous ne pouvons pratiquement plus parler d'une présence chrétienne », a-t-il observé.
La Turquie, particulièrement sa partie occidentale, a été un des hauts lieux du christianisme, dont il reste de nombreux vestiges. Mais aujourd'hui, elle est en très grande majorité musulmane, et les chrétiens s'y sentent parfois des citoyens de seconde zone. Une des grandes persécutions des chrétiens a eu lieu à partir de 1915-1916 sous l'Empire ottoman, quand les Arméniens ont été victimes de déportations et d'un génocide. Interrogé sur une solution militaire aux conflits avec le groupe EI en Syrie et en Irak, le Patriarche a préconisé une action terrestre coordonnée par les armées nationales de ces deux pays contre Daech.
Source : AFP / Le Point 28/1/2016
JTK
===
PROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÔME CORDELIER dans "La Point"
Marc Fromager est le directeur général d'Aide à l'Église en détresse (AED), ONG catholique qui organise une « nuit des témoins » dans plusieurs grandes églises françaises jusqu'au 4 février (voir ici le programme) pour rendre hommage aux chrétiens persécutés. En un an, le nombre de chrétiens assassinés pour leur foi dans le monde a doublé. Interview.
Le Point : Cette nuit des témoins est un rendez-vous annuel de mémoire mais aussi une manière d'alerter l'opinion sur le sort des chrétiens. Pourquoi ?
Marc Fromager : Chaque année, nous voulons rendre hommage aux prêtres, religieux et laïcs assassinés dans le cadre de leur mission. En 2015, selon plusieurs sources, 7 000 chrétiens ont été assassinés dans l'année, soit une vingtaine par jour. C'est un chiffre qui a doublé en un an. Nous pouvons délimiter trois grandes zones « crisogènes » : le Moyen-Orient, la bande sahelo-saharienne avec pour épicentre le Nigeria et le sous-continent indien, en particulier le Pakistan. Avec la radicalisation de l'islam au Moyen-Orient, mais pas seulement, il y a une volonté manifeste de se débarrasser des chrétiens. En 2003, au moment de l'invasion américaine, ils étaient 1,5 million à vivre en Irak. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 150 000 à 200 000. En douze ans, 90 % de la communauté a fondu. En Syrie, le scénario est le même : en cinq ans de guerre, plus de la moitié des chrétiens a disparu. Il y a un risque réel aujourd'hui que les chrétiens soient évincés du Moyen-Orient.
Et comment percevez-vous la réaction de la communauté internationale à cette situation ?
Pour parler clair : il n'y en a pas. La communauté internationale se moque de la disparition des chrétiens, ce n'est pas sa priorité. Les hommes politiques, en France particulièrement, ont manifesté une certaine compassion, mais celle-ci reste de l'ordre de la communication, voire de la prise de position démagogique. Sur le dossier syrien, la France a une responsabilité évidente puisque dès le départ nous avons chargé Bachar el-Assad en prenant le parti de la rébellion. Ce faisant, nous avons activement participé à la destruction de ce pays. Dans la réalité, non seulement nous n'avons rien fait pour les chrétiens d'Orient mais nous avons contribué aux conditions de leur disparition. Les armes que nous avons livrées aux rebelles soi-disant modérés se sont retrouvées entre les mains de groupes extrémistes, et notamment l'État islamique qui se sert donc d'armes françaises. Toutes les informations qui sont diffusées sur la Syrie en France proviennent d'une source unique, l'OSDH (l'Office syrien pour les droits de l'homme), une ONG basée à Londres et soutenue par le Qatar.
Vous sentez-vous soutenu au sein de l'Église ?
Le Vatican, en tant qu'État, accomplit un travail diplomatique qui ne se voit pas forcément mais qui porte ses fruits. Ici, c'est plus compliqué. À quelques exceptions près, l'Église en France est dans le mutisme. Mgr Jeanbart, l'archevêque d'Alep, l'a déploré publiquement en lançant « La nuit des témoins » : selon lui, les conférences épiscopales européennes n'ont pas suffisamment écouté les témoignages de leurs pairs orientaux. On peut, en effet, reprocher une certaine soumission de ces autorités au politiquement correct alors qu'il faudrait être politiquement juste, selon la formule de Mgr Jeanbart. Or, ce qui se passe là-bas a un impact de plus en plus important chez nous. Et le front se rapproche. Tout le monde a joué avec le feu. On a indirectement facilité l'apparition et le développement de l'État islamique. Il serait temps de se réveiller.
===
Depuis plusieurs années, les atteintes aux lieux de culte chrétiens sont en constante augmentation. L’Eglise catholique, peu encline à jouer la carte victimaire, commence à s’inquiéter.
La fille aînée de l’Eglise serait-elle devenue dangereuse pour ses enfants ? S’il apparaît exagéré de dresser pareil constat, les chiffres sont éloquents. Le 20 janvier, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lâchait une statistique préoccupante : les atteintes aux sites chrétiens (églises et sépultures) ont connu une hausse de 20% en un an.
Pire, elles augmentent de façon exponentielle. De 275 dégradations ou vols en 2008, nous sommes passés à 807 l’an dernier. Elles représentent plus de 80% du total de ce type de délit, toutes religions confondues. Il est vrai que le patrimoine chrétien est de loin de plus important dans l’Hexagone, avec 45 000 églises sans compter les lieux de culte protestants et orthodoxes. A titre de comparaison, il y a environ 2 500 mosquées et 500 synagogues dans le pays.
A la différence des actes islamophobes et antisémites, les agressions visant des croyants de confession chrétienne ne sont pas recensées. Il est donc impossible de les situer face aux 429 actes antimusulmans et 808 actes antisémites de 2015, qui sont majoritairement des menaces, voire des violences sur des personnes.
L’Eglise catholique française n’a d’ailleurs jamais demandé à ce que les attaques physiques sur les chrétiens soient recensées. Et contrairement au Service de protection de la communauté juive (SPCJ) ou de l'Observatoire national contre l'islamophobie au Conseil français du culte musulman (CFCM), la Conférence des évêques de France (CEF) ne s'est pas dotée d'instance comptabilisant, en lien avec le ministère de l'Intérieur, les plaintes et autres mains courantes.
Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la CEF, justifie ce choix par le refus de l’Eglise de céder à la tentation victimaire : «Nous n'avons pas d'observatoire et ne sommes pas convaincus de l'intérêt d'en avoir un. Un cambriolage n'est pas une profanation». Pour le prélat, «le catholicisme ne se situe pas dans une attitude victimaire, ce n'est pas son ADN».
Si la position officielle des institutions catholiques semble ne pas évoluer, les signes d’une certaine inquiétude commencent à se manifester. L’Eglise appelle notamment ses diocèses et paroisses à porter plainte «systématiquement» en cas de dégradations. Elle souhaite des «condamnations publiques». Le Père Ribadeau Dumas se montre ferme : «On ne laisse rien passer».
Certains diocèses commencent à réagir vigoureusement aux vols qui sont vécus comme des profanations. Notamment, ceux des fameux ciboires contenant les hosties consacrées qui représentent le corps du Christ.
L’abbé blogueur, Pierre-Hervé Grosjean, qualifie ces actes de christianophobes : «Quand on touche au Saint-Sacrement, on touche à ce qui est le plus sacré pour un catholique».
Plusieurs sites internet traditionalistes dénoncent le silence qui entourerait la christianophobie dans l’Hexagone. C’est le cas de celui de Daniel Hamiche, rédacteur en chef de l’Observatoire de la christianophobie : «On est dans une espèce d'omerta. On peut comprendre que des responsables disent ne pas vouloir entrer dans une concurrence victimaire mais la question n'est pas là, elle est de donner des informations».
Chaque mois, le site dirigé par le traditionaliste Guillaume de Thieulloy publie une synthèse des actes commis contre des lieux chrétiens. Paradoxalement, son compte pour 2015 (272) est très inférieur à celui du ministère de l’Intérieur.
Pour le politologue du catholicisme, Yann Raison du Cleuziou, la mouvance traditionaliste juge l’Eglise trop faible et pense devoir défendre ses valeurs : «Il y a dans cette stratégie un enjeu interne à la sphère catholique : il s'agit de mobiliser des troupes en se présentant comme une minorité à défendre tout en critiquant l'Eglise institutionnelle, agenouillée devant le monde et qui ne réagit pas quand Jésus est blasphémé».
L’historien du christianisme contemporain Olivier Landron constate une réaction de repli chez certains chrétiens de France : «La présence en France d'un islam identitaire amène une partie des catholiques à retrouver des positionnements identitaires, notamment chez ceux qui, à tort ou à raison, ont le sentiment d'être devenus minoritaires dans une société très laïcisée».(Source:francais.rt.com )
===
Les réactions sont nombreuses depuis ce lundi matin, notamment sur Twitter , pour dénoncer la destruction de ces deux lieux de culte. Des engins de chantier les ont rasés dans la matinée. Christian Salomé, président de l’association L’Auberge des migrants, a dénoncé ces destructions : « Il était prévu que l’église et la mosquée restent, c’est ce qui était convenu, a-t-il regretté ce lundi matin. En les détruisant, les autorités méprisent les associations et recherchent le conflit avec les migrants qui, en tant que personnes croyantes, fréquentaient ces lieux ». Il reste à ce jour une église orthodoxe et « cinq ou six mosquées » dans la « jungle », selon l’associatif.
Christian Salomé estime que ces deux lieux de culte ne faisaient pas partie de la « bande de sécurité de 100 mètres » que la préfecture du Pas-de-Calais a décidé de créer il y a quelques semaines entre la « jungle » et la rocade portuaire ainsi que la route de Gravelines.
Interrogée ce lundi midi, la préfecture du Pas-de-Calais répond qu’au contraire les deux lieux de culte se trouvaient sur ce périmètre : « Parmi ces bâtiments et abris restant sur cette bande des 100 mètres, il y avait un bâtiment servant de mosquée qui était à l’abandon ainsi qu’un bâtiment servant d’église évangélique qui était situé au milieu de la bande des 100 mètres et qui a été rendu vacant ce matin. » La préfecture précise qu’« il ne sera pas procédé au retrait du bâtiment qui sert d’école et qui est situé à la limite de la bande des 100 mètres ».
===
INVITATION(S):
===
Vous êtes cordialement invité(e) – à une rencontre organisée par :
L'Association ARTISANS DE PAIX
MARDI 9 FEVRIER 2016, de 18 h 30 à 21 h 30
Au Forum 104, salle Cyprès (sous réserve), 104, rue de Vaugirard 75006 Paris,
Métro : Montparnasse, sortie Rue de Rennes.
Sur le thème :
L’attente messianique dans chacune de nos traditions,
Vérité des Fraternités Artisans de Paix ?
Avec
Rabbin Mikaël Journo,
Rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat (Paris 75015). Membre du Consistoire.
Secrétaire de la Conférence Générale des Rabbins de France, membres du Consistoire.
Conseiller spirituel du Grand Rabbin de France.
Pasteur Alain Joly,
Pasteur ordonné dans l’Eglise évangélique luthérienne. Chargé de cours à la Faculté libre de Théologie évangélique.
Intervenant régulier et administrateur de la radio « Fréquence protestante ». Ecrivain..
Président émérite du Consistoire luthérien de Paris. Vice-président chrétien d’Artisans de Paix.
Shaykh Tarik Abou Nour,
Imam, Ingénieur (ENPC), Diplômé EPHE, EMI et IAE. Chercheur en droit et finance islamique.
Ecrivain. Secrétaire général du Comité Indépendant de Finance Islamique en Europe (CIFIE).
Co-fondateur et responsable du premier site francophone sur le droit musulman malikite.
Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions musulmanes.
Vincent Pilley,
Pratique le bouddhisme de Nichiren Daïshonin,
dans la tradition mahayaniste du Sûtra du Lotus, au sein du mouvement Soka né au Japon.
Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques.
===
Bonjour,
===
Le vendredi 5 février prochain,
à 19h30 l’archimandrite Elie aumônier du
monastère de la Transfiguration de Terrasson,
donnera une conférence sur le thème
“L’espérance”
à la
cathédrale des Trois-Saints-Hiérarques,
26 rue Péclet, 75015, Paris,
Salle diocésaine, 1er étage.
===
|
|
||||
|