Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Mariage et concupiscence, 1,11 ; Sermon 51 (trad. En Calcat)
Un vrai mariage, une vraie famille
En disant à Joseph :
« Prends sans crainte avec toi Marie, ta femme » (Mt 1,20), l'ange ne se trompait pas... Le titre de « femme » n'était ni vain, ni mensonger, car cette Vierge faisait le bonheur de son mari, d'une manière d'autant plus parfaite et admirable qu'elle devenait mère sans la participation de ce mari, féconde sans lui, mais fidèle avec lui.
C'est à cause de ce mariage authentique qu'ils ont mérité d'être appelés l'un et l'autre « parents du Christ » -- non seulement elle, « sa mère », mais lui aussi « son père », en tant qu'époux de sa mère, père et époux selon l'esprit, non selon la chair. Tous les deux -- lui seulement par l'esprit, elle jusque dans sa chair -- sont parents de son humilité, non de sa noblesse, parents de sa faiblesse, non de sa divinité.
Voyez l'Evangile, qui ne saurait mentir :
« Sa mère lui a dit : ' Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi nous te cherchions, angoissés ' ».
Lui, voulant montrer qu'il avait aussi en dehors d'eux un Père qui l'avait engendré sans mère, leur a répondu :
« Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? »
Et, pour qu'on ne pense pas qu'en parlant ainsi, il reniait ses parents, l'évangéliste ajoute :
« Il redescendit avec eux et revint à Nazareth, et il leur demeurait soumis »...
Pourquoi se soumettait-il à ceux qui étaient si inférieurs à sa nature divine ?
Parce que « s'anéantissant lui-même, il s'était fait une nature de serviteur » (Ph 2 7), selon laquelle ils étaient ses parents.
S'ils n'avaient pas été unis par un mariage véritable, bien que sans commerce charnel, ils n'auraient pas pu être appelés tous deux les parents de cette nature de serviteur.
* * *
Prenons donc à partir de Joseph la généalogie du Christ : époux dans la chasteté, il est père de la même manière...
Il n'a pas, direz-vous, engendré Jésus par l'opération de la nature ?
Mais Marie elle-même, l'a-t-elle conçu par l'opération de la nature ? Eh bien : ce que le Saint Esprit a opéré, il l'a fait pour les deux ensemble.
Car Joseph était, nous dit Matthieu (1,19), « un homme juste ». Ils étaient justes, mari et femme.
L'Esprit Saint a reposé dans leur commune justice, et leur a donné un fils à tous deux.
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« Prier, c'est en vérité m'offrir à Dieu pour qu'il ait le loisir de me recréer.
Entendez : pour qu'il puisse opérer à son aise ces merveilles de la grâce qu'il accomplit en ceux qui le laissent faire.
Mais voilà, les chrétiens ne semblent pas attendre de Dieu autre chose qu'un secours pour les aider à vivre une vie plus morale.
Ils ne soupçonnent pas que l'âme où Dieu travaille est une forêt où vibrent de mystérieuses symphonies, un fond sous-marin aux lueurs inattendues, un paysage aux larges horizons, un ciel tout bruissant d'étoiles.
Ce que nous ignorons maintenant, nous le découvrirons plus tard avec éblouissement.
Rappelez-vous ce qu'on dit de Michel-Ange peignant le plafond de la chapelle Sixtine.
Une bâche empêchait ceux qui entraient dans l'édifice de voir son œuvre. Il ne tolérait pas qu'elle soit retirée, même quand le pape l'en priait.
Enfin, un beau jour, le chef-d’œuvre fut dévoilé.
Eh bien, le plafond de la Sixtine n'est rien en comparaison de ce que Dieu fait dans une âme qui prie.
Dieu travaille en moi non pas seulement à l'heure de l'oraison, mais à longueur de journée, dans la mesure où par amour pour lui je m'efforce d'accomplir sa volonté.
Mais l'oraison est bien le moment privilégié, en ce sens qu'alors je me fais malléable, plastique, ouvert, accueillant à l'action intérieure de Dieu. »
P. Henri Caffarel (1903-1996), L'oraison, jalons sur la route, Parole et Silence, 2006.

Visite de la Chapelle Sixtine en 3D
Au Calendrier Liturgique de la France Syr-Orthodoxe nous faisons mémoire de :
Sainte CÉSARIE,vierge et abbesse en Arles († 530),
TIGRE, prêtre et EUTROPE, lecteur, martyrs à Constantinople († 404)
TATIENNE, martyre à Rome († 230)
SATYRE, martyr en Achaïe († 267)
JEAN, évêque de Ravenne († 494)
PROBE, évêque de Vérone († 591)
Sainte Césarie,qui êtes-vous ?
C'était la sœur de saint Césaire.
Elle fut cloîtrée dès son jeune âge dans un monastère de Marseille pour y être élevée, afin que, destinée par le Seigneur à la conduite et au gouvernement des autres, elle apprît de bonne heure ce qu’elle devait enseigner.
En 513, saint Césaire d’Arles fit construire, aux Aliscamps sous le patronage de saint Jean, le premier monastère de femme que l’on connaisse en Gaule et qui, en 524, fut transféré à l’intérieur des murs d’Arles.
Il confia la direction de ce monastère à sa sœur, l’abbesse Césarie, et rédigea la Règle des vierges saintes, inspirée des coutumes liturgiques de Lérins, de la règle de saint Augustin et des écrits de saint Jean Cassien : il imposa la stricte clôture aux moniales. Césarie s'y enferma d'abord avec deux ou trois sœurs.
Bientôt une multitude de jeunes filles que leur exemple attirait, vinrent les rejoindre, quittant volontairement leurs biens et leurs parents.
Elles se mettaient sous la protection de Césaire et de Césarie.
Désireuses de ne quitter le cloître qu'à l'heure de leur dernier souffle, elles voulaient passer leur vie dans la
prière, la pénitence et le travail, célébrer la gloire de Dieu dans des psaumes, des hymnes, des cantiques, des lectures pieuses.
Elles apprenaient ainsi les lettres et copiaient les livres saints.
Césarie, illustre par ses miracles, y mourut au bout de peu d'années le 12 janvier.
La gloire de sa sainteté s'était répandue et beaucoup de jeunes filles vinrent se mettre sous sa règle.
Cette règle fut adoptée par sainte Radegonde pour son monastère de Poitiers.
Le but de cette règle est l'union au Christ par la prière perpétuelle dans l'attente de sa venue eschatologique.
Les principaux moyens utilisés à cet effet sont la clôture à vie, la désappropriation des biens personnels, la communauté d'existence, matérialisée par le dortoir commun, la pauvreté du vêtement, le travail manuel.
L’effort porte avant tout sur la prière liturgique, la méditation, la lecture des Ecritures et le jeûne ; ce qui inclut la pratique des vertus, notamment le pardon mutuel et l'obéissance.
L'abbesse, quant à elle, doit veiller au salut de ses sœurs, se préoccuper des biens nécessaires à leur subsistance, accueillir les visiteurs avec bonté et répondre aux lettres de tous les fidèles.
Elle doit aussi faire observer la discipline et les moindres articles de la règle.
Les moniales, doivent élire à l'unanimité comme abbesse, une personne sainte et spirituelle, capable de faire respecter la règle du monastère et apte à adresser la parole aux visiteurs.
A la mort de saint Césaire le monastère comptait deux cents religieuses.
Il avait si grand soin de cette communauté que trois jours avant sa mort, il s'y fit porter, pour la visiter, la bénir.
Il demanda à ses successeurs de garder soigneusement la règle qu'il avait édictée peu d'années auparavant.
Lectionnaire pour le Sanctoral
de Ste Césarie :
2 Co 10/17 à 11/2
17 Au reste, que celui qui est fier mette sa fierté dans le Seigneur. 18 Car ce n'est pas celui qui fait son propre éloge qui a de la valeur, mais celui que le Seigneur recommande.11 1 Ah! si vous pouviez tolérer de ma part un peu de folie! Eh bien! oui, supportez-moi! 2 J'éprouve à votre sujet une sainte jalousie; car je vous ai fiancés à un seul époux, je vous ai présentés au Christ comme une vierge pure.
Mt 25/1-13
25 « Il en sera du royaume des cieux comme de dix jeunes filles qui prirent leurs lampes et s'en furent à la rencontre de l'époux.
2 Cinq d'entre elles étaient sottes, et cinq sages.
3 En prenant leurs lampes, les sottes avaient négligé de se munir d'huile, 4 mais les sages prirent, avec leurs lampes, des flacons d'huile.
5 L'époux tardant à venir, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. 6 Mais en pleine nuit, un cri se fit entendre : Voici l'époux, allez à sa rencontre.
7 Et les jeunes filles de se lever toutes, et d'apprêter leurs lampes.
8 Les sottes dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, nos lampes s'éteignent.
9 Les sages répondirent : Il n'y en aura peut-être pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous. 10 Mais, pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux survint. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et l'on ferma la porte.
11 Plus tard enfin arrivent aussi les autres jeunes filles. Elles eurent beau dire : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous!
12 Il répondit : Oui, je vous le déclare : je ne vous connais point.
13 « Veillez donc, puisque vous ne connaissez ni le Jour ni l'Heure. »
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Sainte TATIENNE de ROME

(Martyr)
aaaSainte Tatienne était fille d'un riche et illustre consul romain devenu Diacre de l'Eglise, sous le règne de l'empereur Alexandre Sévère (222-235).
Dénoncée comme Chrétienne, elle comparut devant le souverain, confessa bravement le Nom du Christ, et lorsqu'on la conduisit dans le temple elle renversa à terre les vaines idoles par le seul pouvoir de sa prière.
Les sodats se précipitèrent sur elle avec fureur, la frappèrent au visage, lui déchirèrent les joues avec des crochets de fer; puis, après l'avoir suspendue à une potence, ils lui labourèrent le corps avec des ongles et des peignes de fer, l'outragèrent en lui tondant la chevelure et la jetèrent dans une fournaise ardente.
Comme elle restait indemne, ils la livrèrent aux fauves qui n'osèrent pas l'approcher.
Finalement, on lui offrit le trophée de la victoire en lui tranchant la tête.
EN VRAC...POUR VOTRE REFLEXION PERSONNELLE...
Kurdish YPG Forces Attack Assyrians in Syria, 1 Assyrian, 3 Kurds Killed
Source: Assyrian International News Agency
2016-01-12 08:47 GMT

Gabriel Henry David, an Assyrian fighter killed in the attack by Kurdish YPG forces on Assyrian forces in Qamishli, Syria.Qamishli, Syria (AINA) -- Members of the YPG Kurdish militia conducted a surprise attack on Assyrian checkpoints in the Al-Wasta district of Qamishli, which is a predominantly Assyrian area.
The checkpoints are manned by the Sutoro Assyrian security forces and were setup after three Assyrian restaurants were bombed on December 20, 2016 (AINA 2015-12-30), which killed 14 Assyrians.
The Kurdish attack lasted for one hour, with heavy exchange of machine gun fire between the Assyrian Protection Force (Sutoro) and the YPG militia.
1 Assyrian fighter was killed, identified as Gabriel Henry David, and 3 Assyrians fighters were injured. According to reports, 3 Kurdish YPG fighters were killed in the clashes.
The Assyrian Protection Forces are affiliated with the Syrian National Defense Forces.
The YPG militia has previously made several attempts to take control of Al-Wasta but have been stopped by Sutoro. As recently as two weeks ago, Kurdish YPG militia directed their weapons against the Sutoro fighters but fighting was averted at the last moment.
After the restaurant bombings many Assyrian residents of Qamishli suspected the YPG militia to be the real culprit, not ISIS. There was no credible claim of responsibility by ISIS, only a vague statement in a scarcely used social media account. Although one of the bombings was reported to be a suicide attack, it is now known that all three bombings were by a bag placed in each restaurant.
This attack on Assyrian checkpoints has only increased the suspicion by Assyrians that it was the YPG that was behind the restaurant bombings. The attack is seen as an attempt by the YPG to take control of Qamishli and not allow Assyrians any control over their own territories.
Qamishli has a population of 185,000 Assyrians, Kurds, Arabs and Armenians, with nearly 50,000 Assyrians.
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A l’origine de la légalisation de l’IVG aux USA, aujourd'hui, elle dit:
"J'ai eu Tord"
Norma McCorvey fut longtemps connue sous son seul nom d’emprunt. Elle est la « Jane Roe » de « Roe versus Wade », nom de l’arrêt rendu le 22 janvier 1973 par la Cour suprême des États-Unis. Cette décision a, en déclarant nulle la législation contre l’avortement en vigueur dans l’État du Texas, légalisé l’avortement. Depuis cet arrêt, l’avortement est reconnu comme un « droit » fondamental, induit par la Constitution, et ce nouveau « droit » constitutionnel a force de loi dans tous les États qui, jusqu’alors, étaient souverains sur le sujet. La justice américaine fédérale considère ainsi que le droit d’une femme à l’avortement concerne le droit à la vie privée protégé par le 14e amendement.
Comment en est-on arrivé là ? Au début des années 70, Norma McCorvey est une mère célibataire à la vie compliquée. Enceinte pour la troisième fois, attaquait la constitutionnalité de la législation texane, qui faisait de l’avortement un crime (il n’était alors possible d’avorter que si la vie de la mère était en danger). Quarante ans après, elle confie au site Church Pop son « incroyable histoire », un témoignage poignant mais qui ouvre toutes grandes les portes de l’espérance.
Viols, alcoolisme, expulsion du foyer familial…
Née en 1947, Norma McCorvey a eu une « enfance terrible » : son père a abandonné sa famille, sa mère était alcoolique. Adolescente, elle a des démêlés avec la justice pour avoir volé. Elle est envoyée quelques années dans un pensionnat catholique dont elle se fait exclure. Elle vit ensuite avec un de ses cousins qui la viole régulièrement. Elle se marie à 16 ans mais quitte rapidement son mari qui abusait d’elle pour retourner vivre avec sa mère. À 18 ans, elle donne naissance à son premier enfant avant de connaître, elle aussi, la spirale de l’alcoolisme. Sa mère lui fait signer des papiers lui donnant la garde de cet enfant et la chasse hors de chez elle. Alors qu’elle commence une relation avec une femme, elle attend un autre enfant, qu’elle donne volontairement à l’adoption. À 21 ans, elle vit de petits boulots quand elle attend un troisième enfant. Des amis lui conseillent alors de prétendre avoir été violée afin d’obtenir une autorisation d’exception à la loi anti-avortement au Texas. Quand elle se rend compte qu’une telle exception n’existe pas dans cet État, elle tente d’avorter illégalement. On l’adresse alors à deux jeunes avocates qui, dans leur combat pour faire abolir les lois anti-avortement, cherchent une jeune femme enceinte dont elles pourraient assurer la défense et faire de son cas une jurisprudence.
De pro-choix à pro-vie
Sarah Weddington et Linda Coffee décident de plaider son cas devant la Cour suprême. Tout au long des trois années que dura l’affaire, Norma McCorvey n’assista à aucune des audiences. Elle donne naissance à l’enfant dont elle voulait avorter et le confie, lui aussi, pour qu’il soit adopté. L’identité de « Jane Roe » ne fut connue qu’au milieu des années 80, quand Norma McCorvey révèle publiquement son identité. Elle devient alors une icône du mouvement pro-choix et commence à travailler dans un centre d’avortements. En 1995, le Révérend Flip Benham s’installe dans le local mitoyen de la clinique dont elle est devenue directrice marketing. Flip Benham est son ennemi juré, un pasteur évangélique à la tête d’Operation rescue, qui coordonne des sit-in devant les centres d’avortement. Une amitié naît entre eux, qui, peu à peu, fait tomber les résistances de la jeune femme. Un jour, elle entre dans les bureaux d’Operation rescue et remarque une affiche décrivant le développement du fœtus. Dans son autre livre, Won by love, elle raconte ce moment déterminant : « Norma, je me suis dit, ils ont raison. J’avais travaillé avec des femmes enceintes pendant des années. J’avais moi-même été enceinte trois fois. J’aurais dû savoir. Pourtant, quelque chose dans cette affiche m’a fait perdre mon souffle. Je voyais l’image de cette petite, de dix semaines embryon, et je me suis dit, voilà un bébé ! C’est comme si mes oeillères venaient de tomber, et j’ai soudain compris cette vérité : c’est un bébé ! ».
En août 1995, Flip baptise Norma, qui s’engage dans le combat pour la vie. Elle rencontre Sandra Cano, plaignante dans l’affaire conduisant à l’arrêt « Doe vs Bolton ». Promulgué le même jour que l’arrêt « Roe vs Wade », ce dernier, en définissant la santé de la femme de manière vague, levait les rares restrictions mineures mentionnées dans l’arrêt Roe vs Wade.
Le 23 mars 1997, toutes deux désavouent publiquement leur rôle dans « la tragédie de l’avortement ». Ensemble, elles se battent pour renverser les arrêts qui portent leurs noms. « Notre manière de nous y prendre c’est de montrer que la vie et les droits des femmes n’ont ni progressé, ni augmenté, mais qu’ils ont au contraire été détruits par l’avortement sur demande. Nous rassemblons des témoignages destinés à être produits en justice, de femmes que l’avortement a meurtries, de femmes qui sont convaincues que le vrai féminisme est pro-vie, et de professionnels qui savent que Roe a affaibli le tissu moral du monde judiciaire et médical. » Un engagement qui porte ses fruits : depuis 1992, la Cour suprême a reconnu aux États le droit d’apporter des restrictions aux modalités d’avortement.
« On ne peut plus ignorer les conséquences néfastes de l’avortement »
Dans son combat pour la vie, Norma McCorvey se lie d’amitié avec Frank Pavone, un prêtre catholique engagé dans la lutte contre l’avortement. Un jour, dans la prière, elle entend Dieu lui dire clairement qu’elle serait « avec Lui bientôt ». Effrayée, pensant bientôt mourir, elle parle de cette expérience au père Pavone, qui lui conseille juste de continuer à prier pour y voir plus clair. Elle écrit plus tard : « Je l’ai écouté et ai réalisé que ce que Dieu me disait effectivement était de “revenir complètement à Lui dans son Église”, l’Église que Jésus lui-même a fondée ».
Norma McCorvey reçoit le sacrement de la confirmation et de l’Eucharistie le 17 août 1998. Depuis lors, elle continue son engagement pro-vie en se battant pour que soit révisée « sa » jurisprudence. Son argument contre l’avortement ? On ne peut plus ignorer ses conséquences néfastes. Malgré son passé trouble et son rôle dans la légalisation de l’avortement, Norma McCorvey a découvert l’amour de Dieu qui pardonne et guérit tout et son Évangile de vie qui remet debout.(Source ALETEIA)
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DAECH: une violence effroyable s’est exercée contre toute maternité ;
principalement contre les chrétiennes et les Yazidis et toutes celles que Daesh considère comme ses ennemies. Il a été créé une police spéciale de femmes entièrement voilées et armées chargées de faire respecter ce qu’elles estiment être les bonnes mœurs. C’est la brigade Al-Khansaa. En Syrie à Raqqa, capitale du soi-disant califat islamiste, une vieille femme bien qu’entièrement voilée a été abattue dans la rue sans autre forme de procès parce qu’elle portait une écharpe rouge. Une autre femme, entièrement voilée, voulait faire cesser de pleurer son bébé un peu trop bruyant. Elle se mit à l’allaiter sous son niqab. La brigade des mœurs a estimé que cela violait la décence publique bien que personne ne voyait quoi que ce soit ni d’elle ni de son bébé. Elle a été arrêtée. Son enfant a été confié à une autre femme ; la mère a été exécutée après avoir été mutilée.(Julie Ducar sur Facebook)

Plusieurs journaux britanniques dont le Daily Mail du 29 décembre, relatent les faits suivants. L’État Islamique a une haine particulière pour les femmes enceintes des populations non-djihadistes et leurs bébés. De manière générale, une violence effroyable s’est exercée contre toute maternité ; principalement contre les chrétiennes et les Yazidis et toutes celles que Daesh considère comme ses ennemies. Il a été créé une police spéciale de femmes entièrement voilées et armées chargées de faire respecter ce qu’elles estiment être les bonnes mœurs. C’est la brigade Al-Khansaa. En Syrie à Raqqa, capitale du soi-disant califat islamiste, une vieille femme bien qu’entièrement voilée a été abattue dans la rue sans autre forme de procès parce qu’elle portait une écharpe rouge. Une autre femme, entièrement voilée, voulait faire cesser de pleurer son bébé un peu trop bruyant. Elle se mit à l’allaiter sous son niqab. La brigade des mœurs a estimé que cela violait la décence publique bien que personne ne voyait quoi que ce soit ni d’elle ni de son bébé. Elle a été arrêtée. Son enfant a été confié à une autre femme ; la mère a été exécutée après avoir été mutilée.
L’Etat Islamique a décidé que les prisonnières pouvaient être mariées à partir de l’âge de neuf ans. Qu’elles étaient à la disposition complète des combattants, devaient rester cachées. Les femmes Yazidis sont des esclaves sexuelles. 40.000 d’entre elles entre 8 et 30 ans ont été capturées, mariées de forces. En cas de grossesses, elles sont avortées sans ménagements. Elles sont battues à tout propos, vendues en public. À la moindre résistance elles sont égorgées comme des animaux. Elles sont voilées totalement par le niqab et n’ont pas le droit de sortir sans être accompagnées. Interdiction d’écouter de la musique. Beaucoup d’entre elles sont mariées de force à des kamikazes et passent ainsi de l’un à l’autre.
150 Françaises sont actuellement en Syrie ; elles donnent une aide importante voire indispensable aux combattants. Plusieurs d’entre elles font aussi partie des sinistres brigades Al-Khansaa.
Jean-Pierre Dickès (Source:Les Observateurs)
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In the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Spirit. Amen.

I am Father Peter Farrington, a priest of the Patriarchal Diocese of the Coptic Orthodox Church, living and serving in the UK. In this introduction to our study I want to begin to speak about the characteristics of the Church which are described for us in the Creed of Nicaea-Constantinople, and which are foundational for our Orthodox understanding of the Church. These characteristics are found in the passage in the Creed which says…
We believe in One, Holy, Catholic and Apostolic Church.
I am going to consider in our time together that the Church is One. What does this oneness mean? What was the intention of the Fathers of the Councils in describing the Church in such a way? How should our understanding of the Orthodox doctrine of the Church as being One influence our thinking?
The teachings found in the Creed are dogmatic statements. They are theological definitions with particular meanings which are non-negotiable. They are not open to a wide variety of personal opinions. There are aspects of the Orthodox Faith which do remain rather loosely defined, or even where there is no particular and authoritative definition. There are aspects of the Orthodox Faith which remain a matter of humility and silence in the face of mystery. But the Creed is intended to explain, describe and define that which has always and everywhere been believed and confessed as the Orthodox Faith.
Nor does the Creed create some new faith and introduce novel ideas. On the contrary the intention of those who framed it in these words was entirely to express with clarity what had always been believed and taught in the Church from the beginning. To be Orthodox is to hold this faith and none other. Indeed, the Orthodox Church has always insisted that to be Christian requires the confession of this faith and none other.
The oneness, or unity, of the Church is not a human aspiration but it is a theological reality. This means that it is rooted in the divine life of the Holy Trinity and is not simply an expression of a human organizational structure. God is one, yet the unity of God is expressed in the three divine persons who share the same divine nature. The unity of the Holy Trinity is not one of will, or of emotion, or of organization, as if there were three Gods who had come together to work as a team. On the contrary the unity of the Holy Trinity is found in the one divine nature which is shared by the three divine persons.
The Church, as the Body of Christ, is not essentially a human organization that could take any number of forms, or be based on a variety of uniting opinions, as if it was a sports club, or a student’s society at a university. It is a divine-human organism, a living community that has its origins and its essence in the activity of God not that of man, and which is given life and being by the presence and divine power of the Holy Spirit. It is the place where men and women are united with God, and are transformed and renewed by the divine presence of the Holy Spirit, so that they are formed by the Spirit into the divine-human Body of Christ. Not that we cease to be of human nature as God has made us, but so that our human nature, united to the divine presence in the Church, is glorified and gives glory to God, and is built by God, by the Holy Spirit, into the eternal Temple of God made of living stones.
Our Lord Jesus Christ himself speaks of this unity of the Church as an expression of the unity of the Holy Trinity. In John 17 he says…
Holy Father, keep them in your name, which you have given me that they may be one even as we are one.
St Cyril speaks of this passage in his commentary on the Holy Gospel of St John. He explains that this passage is speaking of the unity which not only was the will of Christ for those who believed, but also came about in the life of the Church from the beginning. He says…
The Lord Jesus wishes the disciples to be kept in a unity of mind and purpose, being merged, as it were, with one another in soul and spirit and in the bond of brotherly love; so as to be linked together in an unbroken chain of affection, so that their unity may be perfected so that it resembles the natural unity which exists between the Father and the Son.
There are lots of other passages in the New Testament which describe this same spiritual unity. St Cyril refers to some of them in his commentary. In the Acts of the Apostles the early Church is described as being of one heart and soul in the unity of the Holy Spirit. And a little later in the Gospel of St John our Lord Jesus speaks of this unity again, saying…
The glory that you have given me I have given to them, that they may be one even as we are one, I in them and you in me, that they may become perfectly one, so that the world may know that you sent me and loved them even as you loved me.
Our Lord is not speaking of an organizational unity, or an agreement brought about by human effort, but of a spiritual unity brought about by the Holy Spirit in which a perfect unity of love and life is expressed, a unity which reflects the natural and divine union between the Father and the Son.
St Cyril explains what this means when he says…
This is what St Paul meant, when he said: One body and one Spirit; for we who are many are one body in Christ, for … we have all received the anointing of one Spirit, that is, the Spirit of Christ. Since they were to be one body, and share in the same Holy Spirit, He desires His disciples to be preserved in a unity of spirit which nothing could disturb, and in an unbroken singleness of mind.
If anyone supposes that the disciples are united as the Father and the Son are One, not merely in Substance, but also in purpose (for the holy Nature of God has one Will, and one and the same purpose altogether) he will not be wide of the mark.
What do we learn from St Cyril? It is that the unity of the Church is established by receiving the same Holy Spirit, and this unity is expressed in having the same purpose and singleness of mind and will, just as the Father and the Son share the same purpose and mind and will.
This is a theological truth. It is a dogma. It is non-negotiable, expressing a spiritual reality that cannot be denied by those of us who are Orthodox. It is the substance of that phrase in the Creed, which we recite at every Liturgy and in our daily prayers, saying…
We believe in One Church.
This unity, as our Lord Jesus and the Fathers of the Church explain, is not a unity of friendship, or affection, being brought about by our own feelings, emotions and opinions. It is a unity brought about by the Holy Spirit and expressed in a unity of belief, life and purpose among those who have received the Holy Spirit.
Of course it is good and necessary to have a human unity with others in many different circumstances, at work, at school, in clubs and societies, even in our service to the local community. But this is not the same unity of which the Creed speaks, and for which our Lord Jesus Christ prays. This spiritual unity which establishes the one Church is found in the presence of the Holy Spirit. It is the gift of God, transforming those who participate in this Spirit of God.
If the presence of the Holy Spirit leads to unity and establishes one Church then we will want to ask where this one Church is. In modern times it has been suggested that the one Church is composed of all those who have some belief in Jesus Christ, or consider that they are following his teachings. This is not what the early Church understood when they spoke of believing in one Church. We have already seen that St Cyril understood this unity as reflecting a common confession of faith. Indeed the New Testament speaks of the members of the Church as having one mind.
St Paul speaks in several places of those who hold to different teachings than those he has preached. He says…
After warning a heretic, or someone who holds different opinions, once or twice, have nothing more to do with him.
And to the Galatians he speaks very strongly saying…
I am astonished that you are so quickly deserting him who called you in the grace of Christ and are turning to a different gospel— not that there is another one, but there are some who trouble you and want to distort the gospel of Christ. But even if we or an angel from heaven should preach to you a gospel contrary to the one we preached to you, let him be accursed. As we have said before, so now I say again: If anyone is preaching to you a gospel contrary to the one you received, let him be accursed.
What is St Paul saying? He is not speaking of those who teach a different message and suggesting that they also are part of the Church. He does not say that we should receive everyone who speaks of Jesus as if they were also of the Church. On the contrary, he warns that those who teach something else are presenting a false Gospel and are to be anathema. It is difficult to imagine a harder sentence.
And even St John, in one of his letters, writes…
They went out from us, but they were not of us; for if they had been of us, they would have continued with us. But they went out, that it might become plain that they all are not of us.
None of this gives us any justification for the modern idea that everyone can be called a Christian, and a member of the Church whatever they believe. It could not be clearer. It is possible to preach another Christ and another Gospel, and these are a false Christ and a false Gospel. The theological and dogmatic basis of the Christian Faith; that which has been believed from the very beginning until the present time, requires us to insist that there is one Gospel, one coherent teaching which all Christians are to confess and express in their own lives. To preach another teaching is to preach error, and error is not Christian, and is not Orthodoxy, and is not Christianity.
I am convinced that this is the Orthodox and Apostolic meaning of belief in One Church. It is what we find in the New Testament and in the writings of the Fathers and in the content of the Ecumenical Councils. But what does it mean in practice.
In the first place I believe that we are to receive and welcome all those who use the name of Christian and are well disposed to our Orthodox Church with warmth and generosity. We are all of us born into certain circumstances that we can do nothing about. I was, for instance, born into a devout evangelical protestant household where God was worshipped sincerely. My life has been one of seeking more of God, and by his grace and mercy I have been brought to the fullness of the Christian life in our Orthodox Church. I am corresponding with and meeting many people who are also seeking more of God, and find themselves in other Christian groups. I commend their commitment to seeking Christ. It is necessary for each of us as Orthodox Christians to bear witness in love and kindness to all those in other Christian groups who are seeking that which we believe we have already received. We can certainly speak of all of these as being believers in Christ, of being Christians in some sense, yet we must insist that while these dear ones are outside the unity of the One Church, the Apostolic Church, the Orthodox Church, there is more, much more, that God would pour out in grace upon them.
In the second place we must insist that while many individuals are seeking Christ and are Christian, in all manner of groups, nevertheless those groups are not the Church. These groups teach error, and are separated by error from the life of the one Church, which is expressed by union in the Holy Spirit and in unity of belief. The group among which I grew up had many faithful believers in Christ who were an example to me. But the teachings of this community were very far from those of the one Church, preserved faithfully and with integrity to the present time.
We did not believe in the sacraments according to the teaching of the Church, even though we practiced baptism and celebrated the Eucharist. But these had very different meanings for us. We were not born again into unity with Christ through baptism, nor did the bread and wine we shared become the Body and Blood of Christ. Nor did we practice an anointing with chrism for the gift of the Holy Spirit. We ordained no priests, had no bishops, and did not recognize the authority of the Apostolic Church as it has been preserved by the Holy Spirit in the ancient and Orthodox Churches. Indeed we considered Orthodox Christianity to be full of error and superstition. We did not have any practice of fasting, we had no tradition of spirituality. We rejected monasticism and celibacy. The Virgin Mary was not held in any great honour, nor were any of the saints ever asked to intercede for us.
In almost every aspect of the Christian Faith the community I belonged to rejected the teachings and practices of the Church from the beginning. In what way is it possible to consider a group to be the Church if it rejects the teaching of the Church? I say this with much affection for those I grew up among. They were believers in Christ, but they had adopted so many errors, so many false teachings, that they cannot be considered to the Church, because the mark of the Church is that it is One, and has one coherent and consistent body of doctrine and practice.
The idea that every group which uses the name of Jesus must be considered the Church is a very modern one. It is associated with the secular, individualistic sense that everyone must be free to believe and act as they wish. This is not an Orthodox view, and therefore it is not properly a Christian view. The Church is One, and therefore we must be careful to ensure that we are united and being more closely united with this one Church, which we confess to be the Apostolic and Orthodox Church.
There is no other Church, though there are certainly faithful believers who are seeking Christ in every place. And if there is no other Church then we must be careful not to isolate ourselves from the life of the Holy Spirit in this one Church. We are in danger of this when we begin to listen to those who preach another Gospel. We are in danger of this when we allow ourselves to believe that we can judge for ourselves what we will believe, instead of receiving with humility and obedience the teaching of the One Church in the power and grace of the Holy Spirit, who establishes and has established this unity of the Church in Christ from the beginning.
I am sure of this. I have not yet exhausted the riches of the spiritual tradition of the one Church in our Orthodox community. How can I look elsewhere for a superficial satisfaction on my own terms and according to my own fallible understanding, when the depths of the spiritual life offered to me in the one Church, the Orthodox Church, are so far beyond my experience and understanding. There is one Church, this is a theological reality. It is not a matter of opinion. The teaching of this one Church is that which has been taught from the beginning and it still taught and lived out and experienced in the Orthodox Church. If we wish to be Orthodox, if we wish to be truly Christian, then we must embrace the fullness of this life and teaching, avoiding those who teach error, however well-meaning they may be, for the sake of our salvation and the unity of the Church of Christ, the one Body and the one Temple, being formed by those who have received new life and the anointing of the Holy Spirit in the sacraments of the Church.
May this be our desire and may God preserve us from all error for his glory and our salvation. Amen.(Source:http://www.stgeorgeministry.com/?p=356)
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Le président Abdel Fattah al-Sisi a présenté les excuses de l’Égypte aux coptes
C'était lors de la célébration de Noël, le 6 janvier 2016, à la cathédrale Saint-Marc orthodoxe d’Abbassia.
Durant la période des Frères musulmans, une douzaine d’églises coptes avaient été brûlées. Le président s’est engagé à les reconstruire et à effacer les souvenirs de la dictature de Mohamed Morsi.
S’adressant au patriarche de toute l’Afrique et du siège de saint Marc, le pape Théodore II d’Alexandrie, il a déclaré : « En cette occasion, je tiens à vous exhorter tous, que personne ne nous sépare. Rien ne peut nous nuire, que ce soit au plan économique ou politique. Sauf si nous nous séparons, nous pouvons surmonter n’importe quoi (…) Dieu nous a créés différents, en matière de religion, de mœurs, de couleur, de langue, d’habitude, de tradition, et personne ne peut nous conformer à un modèle (…) Nous avons pris trop de temps pour réparer et rénover les églises qui ont été brûlées. Cette année tout sera fini. S’il vous plaît accepter nos excuses pour ce qui est arrivé. Si Dieu le veut, l’année prochaine, il n’y aura pas une seule église ou une maison qui ne soit pas reconstruite (…) Nous ne pourrons jamais oublier la position que vous et le Pape avaient pris pendant cette période. Merci à tous. Joyeux Noël. »
Élu malgré 53 % d’abstention et une fraude massive, le 17 juin 2012, Mohamed Morsi, un double national états-uno-égyptien, s’était engagé à organiser un gouvernement ouvert. Cependant, il imposa rapidement une dictature au profit des seuls Frères musulmans. Les chrétiens furent alors persécutés, tandis que la charia devenait la référence de nombreux tribunaux. En définitive, tous les partis politiques, y compris les salafistes, mais à l’exception des Frères, appelèrent l’armée à le renverser, ce qui fut fait dans la nuit du 3 au 4 juillet 2013. Depuis cette date, l’armée a livré une bataille féroce contre la Confrérie et en faveur de la neutralité de l’État.( Source)
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IVG :
Malgré tous ses efforts, le
gouvernement Français perd la
bataille du
référencement sur Google
Nous vous en parlions la semaine dernière, c’est une véritable guerre de l’information qui se mène actuellement sur la toile entre deux sites dédiés à l’IVG (interruption volontaire de grossesse, ndlr). L’un, plus récent est celui du gouvernement, ivg.gouv.fr. Ce site, qui affiche des slogans du type « Mon corps m’appartient », penche sans s’en cacher, en faveur de la lutte pro-choix, en faveur de l’avortement. L’autre, IVG.net, est piloté par une association indépendante et entend bien permettre à toutes les femmes « de connaître tous les risques » liés à l’avortement. Insistant sur ces risques post-IVG, pouvant dissuader de nombreuses femmes d’avorter, le site a été qualifié de « peu sérieux » par de nombreux médias et est accusé de faire de la « désinformation ».
Le site du gouvernement n’a pas tenu la distance

Il y a quelques jours, constatant que son site était à la deuxième place derrière IVG.net dans les résultats de recherche Google, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a appelé les internautes à cliquer et cliquer encore sur ivg.gouv.fr afin de le faire remonter en tête de gondole.
Un appel suivi ou relayé par de nombreux médias. Jeudi 7 janvier au matin, nous constations que les efforts du gouvernement avaient porté leurs fruits puisque le site sante.gouv.fr s’était hissé en première place des résultats Google… tandis que son concurrent se voyait soumis à une véritable campagne de piratage informatique, jusqu’à en condamner l’accès pendant plusieurs heures.
Le succès fut de courte durée. Lundi 11 janvier au matin, l’outsider IVG.net, a repris la première place tandis que le favoris dégringolait à la huitième. Malgré la dose de cheval de clics prescrits par la ministre de la Santé, le « crack » du gouvernement n’a pas tenu la distance et s’est écroulé loin derrière de solides challengers tels que Wikipédia ou Doctissimo. Les parieurs du ministère en seront pour leurs frais.(Source:ALETEIA)
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A propos des guerres et des religions !
La dernière Une de Charlie Hebdo, ainsi que des réflexions personnelles plus anciennes, me poussent à réagir contre « l’air du temps » en tant que catho pratiquant (tendance Jeanne d’Arc et non Cauchon…).
En effet depuis quelques années, dans les échanges avec des amis, ou bien par la lecture de commentaires sur les blogs et articles divers, revient une antienne lancinante : Les religions sont la cause des guerres !
Aussi loin que remonte ma mémoire historique certes imparfaite mais nourrie par un solide enseignement classique, depuis les débuts de l’humanité jusqu’à nos jours, il me semble qu’il y a comme un os… En effet, depuis la «guerre du feu» préhistorique, la mythique guerre de Troie ou du Péloponnèse, les guerres médiques, les guerres puniques, la guerre des Gaules, la guerre de 30 ans, la guerre de 100 ans, les guerres de succession d’Espagne, d’Autriche, de Pologne, les guerres napoléoniennes et de la Révolution, la guerre de 1870, de 14-18 (« celle que je préfère »), de 39-45, litanie non exhaustive, j’en passe et de meilleures, qu’on me démontre où est la religion ! Même nos « guerres de religion » du 16e siècle étaient sous tendues par des motifs politiques pour la prise du pouvoir royal.
La cause des guerres ne serait elle pas la nature humaine elle même? La sagesse antique n’affirmait elle pas « homo homini lupus est », l’homme est un loup pour l’homme ? La volonté de puissance, la violence mimétique (cf René Girard), l’hubris sont les moteurs de l’histoire humaine, cette histoire est tragique et guerrière, on peut le regretter mais c’est un fait !
Alors comment expliquer cet aphorisme moderne : LES religions c’est la guerre ! Vous remarquerez le pluriel qui n’est pas anodin. En effet cette vision contestable a vu le jour depuis l’irruption de l’islam dans notre vie quotidienne du fait du contexte géopolitique mondial. L’islam, religion politique est une idéologie guerrière depuis l’origine, son fondateur, considéré comme le «beau modèle», était un pilleur de caravanes qui a disserté dans le Coran (sourate 8 notamment) sur le partage du butin, activité guerrière s’il en est depuis la nuit des temps (statut de religion est d’ailleurs contestable : voir René Marchand sur cette question) Curieusement, d’ailleurs c’est la seule « religion » qualifiée de « tolérance et de paix ».
Ce procédé d’amalgame de tous les dieux permet d’éviter tout débat sur l’islam justement, de le dédouaner de ses responsabilités intrinsèques. Il permet de prendre sa dose de « Padamalgam» en amalgamant pour le coup toutes les religions. Il y a d’ailleurs beaucoup de sujets pour lesquels on utilise ce procédé dans les débats difficiles. J’y suis souvent confronté dans ma lutte contre le halal où on va amalgamer l’élevage industriel, le végétarisme, le gavage des oies, et j’en passe.
Et il est certain que l’islamisation de nos pays européens inquiète, c’est un sujet sensible et encore trop nombreux sont ceux qui refusent de le voir en face ; de ce fait ils cherchent des échappatoires sous forme d’arguments spécieux qui leur permettent de rester dans une funeste inaction.
Enfin une dernière remarque pour revenir à la une de Charlie Hebdo : Elle montre un dieu se voulant syncrétiste, mais fortement apparenté à la religion chrétienne (le triangle et l’œil en sont une représentation particulièrement classique, et sa physionomie générale calquée sur les œuvres de grands peintres chrétiens comme Michel Ange à la chapelle Sixtine ne laisse aucun doute sur son origine) .
Alain de Peretti (Source: "Savoir ou se faire avoir")
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INVITATION(S):


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UN LIVRE:
Leshono Suryoyo: First Studies in Syriac
Gorgias Press, 2005 - 220 pages
This is an introductory grammar for those wishing to learn to read Classical Syriac, one of the major literary dialects of Aramaic (the language of Christ), and the language of one of the main groups of Middle Eastern churches (especially the Syrian Orthodox Church and the Church of the East [sometimes called "the Nestorian Church"] and its counterpart, the Chaldaean Church, which is in communion with Rome). These churches have their homelands mainly in Syria, Turkey and Iraq, but there are large diaspora communities of Syriac-language Christians scattered around the world (especially in Europe and the United States). Syriac was used by the main theological and historical writers of this tradition from the first centuries of the Christian era (authors like Ephrem the Syrian, Philoxenus of Mabbogh, Thomas of Marga and Barhebraeus). It is also used in worship. This introduction to Syriac, unlike many other older grammars, assumes no knowledge of other Semitic languages and is entirely based on real sentences taken from original Syriac sources. It is divided into four parts: (i) fourteen chapters of grammatical study based on actual sentences and leading in each chapter to grammatical summaries and translation exercises; (ii) full lists of verbal forms; (iii) ten more substantial extracts from original Syriac texts, with full grammatical analysis; (iv) a glossary of all the words which occur in the book. The book is suitable for independent study without a teacher, though it will be of most value to students learning Syriac within the context of a University or College course with teacher. It aims to enable the student to read all types of Syriac texts (with the help of a dictionary). Acompact disc featuring recorded readings of all texts is also included to aid students through the tumultuous task of pronunciation. The CD contains recordings in West and East Syriac, as well as chanting of a text from Ephrem. The recordings feature Eugene Aydin and George Kiraz (for West Syriac) and Daniel Benjamin (for East Syriac).
LE VEILLEUR DE NINIVE:
Jérusalem : Des dizaines de tombes chrétiennes profannées par des inconnus.
Posted: 11 Jan 2016 05:14 AM PST
9 Janvier 2016 - Des inconnus ont vandalisé des dizaines de tombes du cimetière d'un monastère chrétien à l'ouest de Jérusalem, a annoncé ce samedi le patriarcat latin en exhortant les autorités israéliennes à juger les coupables.
"Les croix en béton et en bois de plusieurs tombes ont été brisées et jetées à terre", a-t-il précisé sur son site, ajoutant que "les faits se seraient déroulés vers la mi-décembre".
Le monastère de Beit Jamal appartient à la congrégation des Salésiens, et est situé non loin de la ville israélienne de Beit Shemesh.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole des églises catholiques en Terre Sainte, Wadi Abounassar, a indiqué qu'aucun slogan antichrétien n'avait été retrouvé près des tombes, contrairement aux profanations ou tentatives d'incendie de lieux saints chrétiens ces dernières années, attribuées à des extrémistes juifs.
Une désacralisation similaire avait eu lieu dans le même cimetière en 1981, a rappelé le patriarcat, soulignant que les auteurs n'avaient pas été arrêtés.
"Nous demandons que ce genre d'actes soient traités par les autorités israéliennes avec plus de sérieux", a ajouté le porte-parole. Le patriarcat a aussi pressé "la police et les autorités israéliennes en général à déployer tous les efforts" pour traduire en justice les responsables de cette profanation.
Depuis des années, des activistes d'extrême droite ou des colons se livrent dans les Territoires palestiniens occupés, sous la marque du "Prix à payer", à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens.
Un député du parti d'opposition de gauche Meretz, Essaoui Frej, a dénoncé "l'impunité accordée aux gangs du Prix à payer" et le fait qu'ils n'aient "pas été déclarés organisation terroriste, ce qui encourage leurs membres à continuer à se livrer à de tels actes méprisables".
En juin 2015, le sanctuaire de Tabgha, au bord du lac de Tibériade et construit sur le site présumé où le Christ aurait accompli le miracle de la multiplication des pains, a été incendié. Un mois plus tard, deux jeunes Israéliens avaient été inculpés pour avoir mis le feu à l'église "pour des motifs de haine envers le christianisme".
Source : AFP.
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