Pureza de coração é "fácil"
Que a misericórdia sempre ultrapasse tudo em você.
Um coração duro e implacável nunca será puro.
(Santo Isaac, o sírio)
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L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone
en France.
"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"
"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"
Ne restez pas seul pour les Fêtes
"NOEL, NOEL, CHANTONS-TOUS NOEL !"
Ne restez pas seul pour les Fêtes
Si vous avez peu de moyens pour fêter décemment Noël en
famille, grâce au partage c'est possible !
Venez fêter la Nativité au Monastère en famille !
Si vous n'êtes pas en famille, retrouvez-vous, du moins, en communion avec
les Chrétiens d'Orient, avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes francophones de St Thomas.
INSCRIPTIONS :
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
✥
Nos prochains Rendez-Vous
Liturgiques au Monastère
et en dehors:
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¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 28 Novembre , 12 Décembre *
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¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):
En décembre, le 4ème" Samedi du mois tombant le 25 le 25 je ne pourrai pas être là, pas plus qu'en Janvier puisque je visiterai nos missions d'Amérique Latine.
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*Programme habituel: 10h30 Quadisha Qurbana (Divine Liturgie) suivie d'un repas fraternel e de la réception des fidèles.
Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église.Sermon 293, pour la nativité de saint Jean Baptiste ; PL 38, 1327 (trad. bréviaire 24/06)
La naissance de Jean rencontre l'incrédulité et son père devient muet ; Marie croit à celle du Christ et elle le conçoit par la foi...
Si nous ne sommes pas capables de scruter les profondeurs d'un si grand mystère, faute de capacité ou de temps, vous serez mieux instruits par celui qui parle en vous, même en mon absence, celui à qui vous pensez avec affection, celui que vous avez accueilli dans votre cœur, celui dont vous êtes devenus les temples (cf 1Co 3,16).
Zacharie se tait et perd la parole jusqu'à la naissance de Jean, précurseur du Seigneur, qui lui rend la parole.
La parole lui est rendue à cause de la naissance de celui qui est la voix.
Car on demandait à Jean qui annonçait déjà le Seigneur :
« Qui es-tu ? »
Et il a répondu :
« Je suis la voix qui crie dans le désert » (Jn 1,23).
:
« Au commencement était le Verbe » (Jn 1,1).
Jean, c'est la voix pour un temps ; le Christ c'est le Verbe au commencement, c'est le Verbe éternel.
Après le Dimanche 5 Décembre 2021, Dimanche de la Nativité de Saint Jean le Baptiste,
nous célébrerons, le dimanche 12 Décembre 2021 le dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste
(had'bshabo d'gelyono d-yawseph kino).
Je serai à Jauldes (Angoulême)
« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. » (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))
« Voici l'époux qui vient. » (Mt 25,6)
Un Commentaire par le Bienheureux Jan van Ruusbroec (1293-1381)
Le Christ, notre époux, prononce ce mot. En latin le mot « venit » contient en lui deux temps du verbe : le passé et le présent ; ce qui ne l'empêche pas de viser aussi le futur.
C'est pourquoi nous allons considérer trois avènements ...
*Lors du premier avènement, il se fit homme à cause de l'homme, par amour.
*Le second avènement a lieu tous les jours, souvent et en mainte occasion, dans chaque cœur qui aime, accompagné de nouvelles grâces et de nouveaux dons, selon la capacité de chacun.
*Dans le troisième avènement, l'on considère celui qui aura lieu le jour du Jugement ou à l'heure de la mort...
Le motif pour lequel Dieu a créé les anges et les hommes est sa bonté infinie et sa noblesse, puisqu'il a voulu le faire afin que la béatitude et la richesse qu'il est lui-même soient révélées aux créatures douées de raison, et que celles-ci puissent le savourer dans le temps, et jouir de lui au delà du temps, dans l'éternité.
Le motif pour lequel Dieu s'est fait homme est son amour insaisissable et la détresse des hommes, car ils étaient altérés par la chute du péché originel et incapables de s'en guérir.
Mais le motif pour lequel le Christ a accompli toutes ses œuvres sur terre non seulement selon sa divinité mais aussi selon son humanité est quadruple : à savoir son divin amour, qui est sans mesure ; l'amour créé, ou charité, qu'il possédait dans son âme, grâce à l'union avec le Verbe éternel et grâce au don parfait que lui en a fait son Père ; la grande détresse en laquelle se trouvait la nature humaine ; enfin, l'honneur de son Père.
Voilà les motifs de l'avènement du Christ, notre époux, et de toutes ses œuvres.
Sources: Les Noces spirituelles, 1 (trad. Louf, Bellefontaine 1993, p. 39 rev.)
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"Aqui está o noivo que vem. »(Mt 25,6)
Pelo Bx Jan van Ruusbroec (1293-1381)
Cristo, nosso marido, pronuncia essa palavra. Em latim a palavra "venit" contém nele dois tempos do verbo: o passado e o presente; o que não impede que também vise o futuro.
É por isso que vamos considerar três aventuras ...
No primeiro advento, ele se tornou homem por causa do homem, por amor.
* O segundo advento acontece todos os dias, muitas vezes e em muitas ocasiões, em todo coração amoroso, acompanhado de novas graças e novos dons, de acordo com a capacidade de cada um.
* No terceiro advento, consideramos o que acontecerá no dia do julgamento ou na hora da morte ...
O motivo pelo qual Deus criou anjos e homens é sua infinita bondade e nobreza, uma vez que ele queria fazê-lo de modo que a felicidade e a riqueza que ele mesmo é revelado a criaturas dotadas de razão, e que eles possam saboreá-lo a tempo e aproveitá-lo além do tempo, na eternidade.
O motivo pelo qual Deus se tornou homem é seu amor evasivo e a aflição dos homens, pois foram corrompidos pela queda do pecado original e incapazes de curar a si mesmos.
Mas o motivo pelo qual Cristo realizou todas as suas obras na Terra, não só de acordo com a sua divindade, mas também de acordo com a sua humanidade é quádruplo: a saber, o seu amor divino, que é sem medida; o amor criado, ou caridade, que ele possuía em sua alma, graças à união com a Palavra eterna e graças ao dom perfeito que seu Pai lhe fez; a grande angústia em que a natureza humana foi encontrada; finalmente, a honra de seu pai.
Estas são as razões para o advento de Cristo, nosso marido e todas as suas obras.
Fontes: Les Noces spirituelles, 1 (Louf, Bellefontaine 1993, p.39 rev.)
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"Here is the bridegroom who comes. »(Mt 25,6)
By the Bx Jan van Ruusbroec (1293-1381)
Christ, our husband, pronounces this word. In Latin the word "venit" contains in him two tenses of the verb: the past and the present; which does not prevent it from also aiming for the future.
That's why we're going to consider three adventures ...
* At the first advent, he became man because of man, out of love.
* The second advent takes place every day, often and on many occasions, in every loving heart, accompanied by new graces and new gifts, according to the capacity of each one.
* In the third advent, we consider that which will take place on the day of Judgment or at the hour of death ...
The motive for which God has created angels and men is his infinite goodness and nobility, since he wanted to do it so that the bliss and the wealth that he himself is revealed to creatures endowed with reason, and that they can savor it in time, and enjoy it beyond time, in eternity.
The motive for which God became man is his elusive love and the distress of men, for they were corrupted by the fall of original sin and unable to heal themselves.
But the motive for which Christ accomplished all his works on earth not only according to his divinity but also according to his humanity is fourfold: namely his divine love, which is without measure; the created love, or charity, which he possessed in his soul, thanks to the union with the eternal Word and thanks to the perfect gift that his Father made to him; the great distress in which human nature was found; finally, the honor of his Father.
These are the reasons for the advent of Christ, our husband, and all his works.
Sources: Les Noces spirituelles, 1 (Louf, Bellefontaine 1993, p.39 rev.)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Le temps de l’Avent est arrivé
et personne ne semble s’en
soucier…
il va falloir s’y mettre.
Peut-être que la surprise qui nous attend à l’issue de l’Avent ne vous surprend plus autant qu’elle le devrait. Pourtant l’Avent nous emporte vers la surprise la plus étonnante que la race humaine ait jamais connue :
-les célébrations de Noël, l’Incarnation de notre Seigneur.
Le Christ, fils unique de Dieu, s’est inca
rné. Il est né de la Vierge Marie. Il s’est fait homme tout comme nous.
Quoi de plus surprenant, de plus improbable que ce Dieu Très-Saint et parfait qui choisit de revêtir la nature humaine avec ses limites et le poids de ses pêchés ?
C’est pourtant bien ce qu’il a fait, en la personne de Jésus de Nazareth. Quelle surprise ! Est-ce une surprise plaisante ? Attendez donc un peu avant de répondre. Écoutez d’abord ce que j’ai à vous dire…
Lorsque le Fils de Dieu s’est fait homme, il n’a pas choisi d’être un simple invité mais bien un résident permanent de la vie humaine.
Lors de l’Incarnation, Jésus est devenu pour toujours la mesure et l’objectif de la condition humaine.
Depuis, tous les actes et toutes les paroles des hommes peuvent et doivent se conformer au Christ.
En d’autres termes, cette surprise potentiellement désagréable que l’Avent nous réserve c’est que nous n’avons plus le dernier mot sur ce qu’être un humain signifie.
En conséquence de l’Incarnation, la sagesse humaine ne peut être sagesse humaine que si elle est en adéquation avec l’œuvre et les intentions de Jésus Christ envers l’humanité.
Ce que nous célébrons à Noël, c’est le fait que le Christ soit venu parmi nous, pas en tant que simple invité mais en tant que Sauveur et Souverain. L’Avent nous rappelle que nous devons nous préparer à recevoir ce cadeau, tout à la fois formidable et exigeant.
Jésus est venu pour nous purifier de notre méchanceté et nous préparer à la vie éternelle, en harmonie avec l’Amour infini de Dieu.
Cela signifie qu’égoïsme, haine et animosité ne sont plus tolérés.
Si vous et moi sommes prêts dès aujourd’hui à renoncer pour de bon à nos attaches et désirs malsains et à jeter à terre nos idoles, alors d’accord, passons l’Avent en accéléré et retrouvons-nous directement à Noël.
Célébrons tous ensemble l’Incarnation, cadeau inattendu de ce Dieu-Homme qui est venu à nous et s’est refusé à partir.
Mais si comme moi vous oscillez entre la commodité du pêché et le désir de faire le bien, alors l’Avent est le temps de la miséricorde.
L’Avent nous rappelle une vérité qui dérange : seuls les êtres purs peuvent rencontrer Dieu.
Le Fils de Dieu s’est raccordé à la nature humaine afin que nous soyons éternellement unis à la nature divine.
Cette pénible vérité, c’est que nous sommes appelés à une gloire éternelle que nous sommes libres d’accepter ou de rejeter.
Et quoi qu’il arrive, Dieu approuvera l’un ou l’autre de nos choix.
Vivons ce temps de l’Avent en tant que voyageurs ayant une décision à prendre. Nous sommes des pèlerins qui traversons une vie finie pour atteindre la vie éternelle.
Laissons de côté tout ce qui risquera de nous dévier de notre route ou nous ralentir.
Chacun d’entre nous a sa propre liste de bêtises et d’illusions dont nous devons nous débarrasser afin d’être prêts à recevoir la grâce de Noël.
Avant Noël, faites à Dieu, à vous-même et à autrui la promesse que pendant cette période de l’Avent vous commettrez un acte de charité, que vous identifierez et renoncerez à une habitude honteuse ou que vous irez vous confesser.
Si vous faites cela, alors il est probable que la joie de Noël prendra racine dans votre cœur.
Par le PÈRE ROBERT MCTEIGUE dans ALETEIA . Billet du 11 Décembre
« Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. » (Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700))
Le chrétien ne doit pas être nonchalant.
Il doit sans cesse veiller.
Où qu'il aille, il doit voler sur les ailes de sa prière et de son imagination.
Et, de fait, le chrétien qui aime Dieu peut voler par la force de son imagination.
Il peut voler entre les étoiles, à travers l'infini, dans le mystère, dans l'éternité, à l'intérieur de Dieu.
Il doit rechercher l'élévation.
Il doit prier et ressentir qu'il devient, à son tour, Dieu selon la Grâce.
Il peut devenir une plume qui vole par l'effet de son imagination.
Et sa pensée n'est pas seulement un simple effet de l'imaginaire ; le terme que nous employons, « il vole », n'est pas de l'imaginaire, c'est la réalité, ce n'est pas un délire de l'imagination.
Le chrétien ne vit pas dans les nuages, selon une expression habituellement répandue.
Il conçoit la réalité et la vit. Ce qu'il lit dans l'Évangile et chez les Pères, il l'intègre en lui-même, il le vit.
Il entre dans les détails, approfondit, fait son vécu de ce qu'il lit.
Il devient une antenne sensible qui reçoit les messages de Dieu.
(Saint Porphyre le Kavsokalyvite
Vie et Paroles)
Pureza de coração é "fácil"
Que a misericórdia sempre ultrapasse tudo em você.
Um coração duro e implacável nunca será puro.
(Santo Isaac, o sírio)
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SAINTE BARBE (Barbara), QUI
ÊTES-VOUS ?
(Messe Pèlerinage à Ste Barbe le 4 Décembre à 10h30)
Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage.
Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare.
Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible.
La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.
Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité :
le Père, le Fils et le Saint Esprit.
De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes.
Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix.
Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens :
elle fut obligée de fuir.
Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave.
Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fût châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).
Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté.
Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir.
La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.
Le lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guéri des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces.
Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau.
Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux :
la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables.
Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge :
il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville.
Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu :
-"Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante".
Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.
Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée.
Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).
Cette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre.
Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession.
A l’heure même, on entendit une voix céleste l
PRIÈRE À SAINTE BARBE
Sainte Barbe, tu t'es révélée comme puissante patronne pour les mourants, en obtenant à ceux qui demandent ton aide, la grâce de ne pas mourir sans avoir reçu le Saint Sacrement de la Pénitence et de l'Eucharistie.
Viens en aide aux pauvres et misérables pécheurs que nous sommes pour que, avant la fin de notre vie, nous ayons la chance de recevoir les consolations de notre Sainte religion et qu'ainsi, nous puissions entreprendre, avec un cœur purifié, le voyage vers la Patrie Céleste.
Sois une lumière salutaire pour les mineurs, dans les dangers de leur travail pénible, pour le combattant, un bouclier impénétrable contre les projectiles meurtriers.
Garde-nous des souffrances éternelles de l'enfer. Amîn !
mîn !
On invoque Sainte Barbe comme :
*patronne des mourants (pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans le Saint Viatique),
ensuite comme :
*protectrice contre les orages et les dangers du feu.
Elle est aussi la patronne des pompiers, des mineurs, des soldats et spécialement des artificiers.
Prière du Sapeur-Pompier:
Seigneur, me voici devant Vous,
moi sapeur-pompier.
Donnez-moi la force d'être toujours disponible
pour aller aider et secourir les personnes
en difficulté ou en danger.
Qu'en toute personne qui crie à l'aide
je vois l'image du Christ Jésus
et mon prochain à secourir.
Si l'angoisse me prend devant
L'ampleur d'un sinistre,
donnez-moi le courage d'un vrai soldat du feu,
prêt à lutter pour assurer la sécurité de tous.
"Sauver ou périr", telle est notre devise,
Seigneur, faites que je puisse sauver beaucoup
de personnes sans m'enorgueillir,
même au péril de ma vie.
S'il fallait périr, recevez-moi dans Votre lumière,
Seigneur Jésus, Vous qui Vous êtes offert en sacrifice pour nous sauver.
J'ose encore Vous demander de bénir ma famille
qui souvent s'inquiète quand
Je suis en service.
Que Sainte Barbe, notre patronne,
protège mes compagnons et moi-même.
Amîn.
+++
CANTIQUE Français à Ste BARBE:
REFRAIN :
Sainte-Barbe, ô douce patronne
Tu nous vois à tes pieds, implorant ton secours
Quand le rocher s'abat ou que la mine tonne
Veille, veille, sur nous toujours. (Bis)
1
Quand nous descendons à l'aurore
En toi nous mettons notre espoir
Et là, sous la voûte sonore
Combien n'ont pas revu le soir 2
Dans les entrailles de la terre
Quand il affronte le danger
A toi, dans son humble prière
Le mineur aime se confier
3
Quand nous menacent les orages
Que tout est noir à l'horizon
Écarte de nous leurs ravages
Sainte-Barbe, nous t'implorons 4
Soldat du feu, risquant ta vie
Au service de ton prochain
Alors que gronde l'incendie
Sainte-Barbe, guide ta main
5
Dans les rudes travaux, nos pères
Aimaient jadis à t'invoquer
Comme eux, ouvriers des carrières
Nous accourons pour te prier 6
A l'entrée des tunnels tu veilles
Sur ceux qui creusent le terrain
Pour eux sauvegarde et surveille
Tous ces ouvrages souterrains.
-----------------------------
SAINTE BARBE (Barbara), QUEM
SOMOS?
Peregrinação em massa a St. Barbe em 4 de dezembro às 10:30
Sainte-Barbe, nascido de um pai pagão - adorando ídolos - cerca de 235 em Nicomédia (na Turquia, hoje Izmit), foi no entanto educado precocemente sobre as verdades cristãs por suas leituras, e fez todo o possível evite o casamento.
Dioscoro, seu pai, era um ser de natureza estranha e cruel, com todas as inclinações de um bárbaro.
O último, vendo que sua filha, que já havia chegado à adolescência, era de uma beleza muito notável, e compreendendo os perigos que não demorariam em expor suas graças unidas a uma imensa fortuna, imaginada para incluí-la em uma fortaleza inacessível.
A famosa torre parecia mais um palácio magnífico do que uma prisão.
Barbe aproveitou a ausência de seu pai para perfurar uma terceira janela, além dos dois que tinham sua prisão de ouro, para simbolizar a Trindade:
o Pai, o Filho e o Espírito Santo.
Da mesma forma, ela traçou sinais da cruz. Seu pai, em seu retorno, pediu-lhe a explicação desses sinais.
Ela disse a ele que queria representar um Deus em três pessoas e a morte do filho de Deus na cruz.
Dioscore ficou muito irritado quando viu que sua filha estava abraçando "os devaneios" dos cristãos:
ela foi forçada a fugir.
Ele a perseguiu por muito tempo e, finalmente, tendo-o atingido, ele a subjugou com golpes, pegou-a pelos cabelos e a carregou de volta para sua casa, onde a manteve fechada na torre e a tratou como uma escrava.
Ele então a levou ao tribunal de Marciano, governador da província onde, tendo acusado-a de ser cristã, pediu que ela fosse punida de acordo com o rigor dos decretos que os imperadores tinham promulgado contra os cristãos (ela tinha apenas 16 anos de idade).
Marcien a princípio tentou fazê-la se curvar com palavras bonitas, mas ao vê-la insensível a seus protestos, ele transformou essa pretensa doçura em crueldade.
Depois de uma terrível chicotada, ele a levou de volta para a prisão, esperando para ter inventado alguma nova tortura para puni-la.
Na mesma noite, o Senhor apareceu a ele com uma admirável luz, exortou-o à perseverança e prometeu ajudá-lo em todas as batalhas que ela estava prestes a apoiar para a glória de seu nome. E para lhe dar sensatas marcas de proteção, ele a cura perfeitamente de todas as suas feridas.
No dia seguinte, o governador fez com que ela aparecesse uma segunda vez antes de seu tribunal e, vendo-a curada das feridas de seu corpo, atribuiu esse milagre a seus falsos deuses e tentou persuadi-la a oferecer-lhes alguns sacrifícios em ação. ação de graças.
Mas a menina disse a ela que ela havia sido curada por Jesus Cristo, filho do Deus vivo. O juiz, irritado com sua ousadia, ordenou ao carrasco que estava presente que rasgasse seus flancos com pentes de ferro, e quando eles estivessem entre os que estavam abertos, queimá-los com tochas e, finalmente, descarregá-lo no chão. cabeça de grandes golpes de martelo.
Enquanto executava esse julgamento, seus olhos foram erguidos para o céu e oraram. A estes tormentos sucedeu um mais doloroso:
o santo teve seus seios cortados; mas o amor que ela nutria por Deus e o desejo de sofrer por ele tornavam essas dores agradáveis para ele.
Marciano, vendo-se conquistado pela constância de St. Barbe, aventurou-se em outra forma de tortura, que foi a mais sensível que poderia fazer uma virgem sofrer:
ele ordenou que suas roupas fossem retiradas dele, e que nesse estado ele fosse açoitado pelas ruas da cidade.
Então a santa, levantando os olhos para o céu, fez esta oração a Deus:
- "Ó meu Senhor e meu Rei, que cobre quando você agrada o céu das nuvens e a terra das trevas, esconde-se, peço-te, a nudez do meu corpo, para que os olhos dos infiéis não o vejam, eles não tem motivo para insultar seu servo ".
Sua oração foi imediatamente respondida, e Deus apareceu a ele, encheu seu coração de consolo, e cobriu-o com uma roupa luminosa que privou os idólatras da visão de seu corpo.
Finalmente, Marciana, perdendo toda a esperança de fazer o coração de nossa santa, que parecia invencível em meio a tantas torturas, sacudiu a cabeça.
Dióscoro, que estivera em todos os tormentos de sua filha, parecia estar esperando apenas que essa frase se banhasse em seu sangue virginal e completasse sua raiva contra ela; pois assim que foi pronunciado, ele se apresentou para ser o carrasco (para que ela não morresse em outras mãos além da dele).
Este pedido cruel foi concedido a ela, Barbe foi levado para fora da cidade, no topo de uma montanha, onde, tendo chegado, ela se ajoelhou para agradecer a Deus pela graça que ele lhe deu para honrá-lo com o martírio.
Ela também implorou a ele que respondesse aqueles que pedissem algo através de sua intercessão.
Ao mesmo tempo, uma voz celestial foi ouvida l
ORAÇÃO EM SAINT BARBE
Santa Bárbara, você se revelou como uma poderosa padroeira para os que estão morrendo, obtendo daqueles que pedem sua ajuda, a graça de não morrer sem ter recebido o Santíssimo Sacramento da Penitência e a Eucaristia.
Ajudem os pobres e miseráveis pecadores que somos, para que antes do fim da nossa vida, tenhamos a oportunidade de receber as consolações da nossa santa religião e, assim, possamos empreender, com um coração purificado, a jornada para a pátria celestial.
Seja uma luz salutar para os mineiros, para os perigos de seu doloroso trabalho, para o lutador, um escudo impenetrável contra projéteis mortais.
Nos mantenha longe dos sofrimentos eternos do inferno. Amin!
Nós invocamos Santa Bárbara como:
* padroeiro dos moribundos (para obter a graça de não morrer sem o santo viático),
então como:
* Proteção contra tempestades e os perigos do fogo.
Ela também é chefe de bombeiros, mineiros, soldados e, especialmente, fogos de artifício.
Oração dos bombeiros:
Senhor, aqui estou eu na frente de você
me bombeiro.
Dá-me a força para estar sempre disponível
para ajudar e resgatar pessoas
em dificuldade ou em perigo.
E quem grita por ajuda
Eu vejo a imagem de Jesus Cristo
e meu vizinho para ajudar.
Se a ansiedade me levar na minha frente
A extensão de um desastre
dá-me a coragem de um verdadeiro soldado de fogo
pronto para lutar pela segurança de todos.
"Salve ou pereça", esse é o nosso lema,
Senhor, deixe-me economizar muito
de pessoas sem orgulho,
mesmo com o risco da minha vida.
Se fosse necessário perecer, receba-me em sua luz.
Senhor Jesus, você que foi sacrificado para nos salvar.
Eu ainda me atrevo a pedir-lhe para abençoar minha família
que muitas vezes se preocupa quando
Eu estou de plantão.
Maio Saint Barbe, nosso patrono,
protege meus companheiros e eu mesmo.
Amin.
+++
CANTIQUE francês em Ste BARBE:
REFRAIN
Sainte-Barbe, oh gentil patrona
Você nos vê a seus pés, implorando sua ajuda
Quando a rocha cai ou a mina
Espere, cuide de nós sempre. (Bi)
1
Quando descemos de madrugada
Em você nós colocamos nossa esperança
E lá, sob a abóbada de som
Quantos não viram a noite 2
Nas entranhas da terra
Quando ele enfrenta o perigo
Para você, em sua humilde oração
O mineiro gosta de confiar
3
Quando ameaçamos tempestades
Que tudo é preto no horizonte
Espalhe seus estragos
Sainte-Barbe, nós te imploramos 4
Soldado do fogo, arriscando sua vida
Servindo seu vizinho
Como o fogo se enfurece
Santa Bárbara, guia sua mão
5
No trabalho duro, nossos pais
Gostava de te invocar
Como eles, trabalhadores de pedreiras
Nós corremos para rezar para você 6
Na entrada dos túneis você está assistindo
Sobre aqueles que cavam o chão
Para eles, backup e monitores
Todas essas obras subterrâneas.
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SAINTE BARBE (Barbara), WHO
ARE YOU?
Mass Pilgrimage to St. Barbe on December 4 at 10:30
Sainte-Barbe, born of a pagan father - worshiping idols - about 235 in Nicomedia (in Turkey, today Izmit), was however early educated of the Christian truths by his readings, and did all the possible avoid marriage.
Dioscorus, his father, was a being of a strange disposition and a cruel nature, with all the inclinations of a barbarian.
The latter, seeing that his daughter, who had already reached adolescence, was of a very remarkable beauty, and comprehending the dangers which would not be long in exposing her graces joined to an immense fortune, imagined to enclose her in an inaccessible fortress.
The famous tower looked more like a magnificent palace than a prison.
Barbe took advantage of his father's absence to pierce a third window in addition to the two that had his golden prison, to symbolize the Trinity:
the Father, the Son and the Holy Spirit.
In the same way she traced signs of the cross. His father, on his return, asked him for the explanation of these signs.
She told him that she wanted to represent a God in three persons and the death of the son of God on the cross.
Dioscore became very angry when he saw that his daughter was embracing "the daydreams" of Christians:
she was forced to flee.
He pursued her for a long time, and finally having struck him, he overwhelmed her with blows, took her by the hair, and carried her back to her house, where he held her shut up in the tower and treated her like a slave.
He then took her to the tribunal of Marcian, governor of the Province where, having accused her of being a Christian, he asked that she be punished according to the rigor of the edicts which the emperors had promulgated against the Christians (she had only 16 years old).
Marcien at first endeavored to make her bend with fine words, but seeing her insensitive to her remonstrances, he changed this pretended sweetness into cruelty.
After a terrible flogging, he had her taken back to prison, waiting to have invented some new torture to punish her.
The same night the Lord appeared to him in admirable light, exhorted him to perseverance, and promised to assist him in all the battles which she was about to support for the glory of her name. And to give him sensible marks of protection, he heals her perfectly of all her wounds.
The next day the governor made her appear a second time before her tribunal, and, seeing her cured of the wounds of which her body had been entirely covered, he attributed this miracle to her false gods and tried to persuade her to offer them some sacrifices in action. thanksgiving.
But the girl told her that she had been healed by Jesus Christ, son of the living God. The judge, irritated by his boldness, commanded the executioner who was present to tear his flanks with iron combs, and when they were between open, to burn them with torches, and finally to unload him on the head of great hammer blows.
While executing this judgment, her eyes were lifted to heaven and prayed. To these torments succeeded one more painful:
the saint had her breasts cut off; but the love she bore to God, and the desire to suffer for him, made these pains pleasant to him.
Marcian, seeing himself conquered by the constancy of St. Barbe, ventured into another form of torture, which was the most sensitive that could make a virgin suffer:
he ordered that his clothes be taken off him, and that in this state he was whipped by the streets of the city.
Then the saint, raising her eyes to heaven, made this prayer to God:
- "O my Lord and my King, who cover when you please the sky of clouds and the earth of darkness, hide, I beseech you, the nakedness of my body, so that the eyes of the infidels not seeing him, they have no reason to taunt your servant. "
His prayer was immediately answered, and God appeared to him, filled his heart with consolation, and covered it with a luminous garment which deprived the idolaters of the sight of his body.
At last Marcian, losing all hope of making the heart of our saint, who had seemed invincible in the midst of so many tortures, shake her head.
Dioscorus, who had been to all the torments of his daughter, seemed to be waiting only for this sentence to bathe in his virginal blood and to complete his rage against her; for as soon as it was pronounced, he presented himself to be himself the executioner (so that she would not die in other hands than his own).
This cruel request having been granted to her, Barbe was led out of the city, on the top of a mountain, where, having arrived, she knelt down to thank God for the grace he gave her to honor him with martyrdom.
She also begged him to answer those who would ask for something through his intercession.
At the same time, a celestial voice was heard l
PRAYER AT SAINT BARBE
Saint Barbe, you have revealed yourself as a powerful patroness for the dying, by obtaining from those who ask for your help, the grace of not dying without having received the Blessed Sacrament of Penance and the Eucharist.
Help the poor and miserable sinners that we are so that before the end of our life we will have the chance to receive the consolations of our holy religion and so, we can undertake, with a purified heart, the journey to the Celestial Motherland.
Be a salutary light for the miners, in the dangers of their painful work, for the fighter, an impenetrable shield against deadly projectiles.
Keep us from the eternal sufferings of hell. Amin!
We invoke Saint Barbara as:
* patron saint of the dying (to obtain the grace of not dying without the Holy Viaticum),
then as:
* protective against thunderstorms and the dangers of fire.
She is also the boss of firefighters, miners, soldiers and especially fireworks.
Firemen's Prayer:
Lord, here I am in front of you,
me firefighter.
Give me the strength to be always available
to help and rescue people
in difficulty or in danger.
What about anyone who screams for help
I see the image of Christ Jesus
and my neighbor to help.
If the anxiety takes me in front of me
The extent of a disaster,
give me the courage of a real fire soldier,
ready to fight for the safety of all.
"Save or perish", that is our motto,
Lord, let me save a lot
of people without pride,
even at the risk of my life.
If it were necessary to perish, receive me in Your light,
Lord Jesus, you who have been sacrificed to save us.
I still dare to ask you to bless my family
who often worries when
I am on duty.
May Saint Barbe, our patron,
protects my companions and myself.
Amin.
+++
French CANTIQUE at Ste BARBE:
REFRAIN:
Sainte-Barbe, oh gentle patroness
You see us at your feet, imploring your help
When the rock falls or the mine
Standby, watch over us always. (Bis)
1
When we go down at dawn
In you we put our hope
And there, under the sound vault
How many have not seen the evening 2
In the bowels of the earth
When he faces the danger
To you, in his humble prayer
The miner likes to confide
3
When we threaten thunderstorms
That everything is black on the horizon
Spread off their ravages
Sainte-Barbe, we implore you 4
Soldier of the fire, risking your life
Serving your neighbor
As the fire rages
Saint Barbara, guide your hand
5
In the rough work, our fathers
Were fond of invoking you
Like them, quarry workers
We run to pray to you 6
At the entrance of the tunnels you are watching
On those who dig the ground
For them backup and monitors
All these underground works.
Lectionnaire pour le
Dimanche de la Nativité de St Jean
le Baptiste (jour des enfants)
Saint Qurbana
Commentaire Patristique de Saint Ephrem:
« Zacharie repartit chez lui; quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte »
L'ange lui dit :
"Dieu a exaucé la voix de ta prière".
Si Zacharie croyait que sa prière serait exaucée, il priait bien ; s'il ne croyait pas, il priait mal.
Sa prière était sur le point d'être exaucée ; pourtant, il en a douté.
C'est donc à bon droit qu'à ce moment même la parole s'est éloignée de lui.
Auparavant, il priait pour obtenir un fils ; au moment où sa prière a été exaucée, il a changé et a dit :
"Comment cela se fera-t-il ?"
Puisque sa bouche a douté de sa prière, il a perdu l'usage de la parole...
Tant que Zacharie croyait, il parlait ; dès qu'il n'a plus cru, il s'est tu.
Tant qu'il croyait, il parlait :
"J'ai cru et c'est pourquoi j'ai parlé"
(Ps 115,10).
Parce qu'il a méprisé la parole de l'ange, cette parole l'a tourmenté, afin qu'il honore par son silence la parole qu'il avait méprisée.
Il convenait que devienne muette la bouche qui avait dit :
"Comment cela se fera-t-il ?",
pour qu'elle apprenne la possibilité du miracle.
La langue qui était déliée a été liée pour qu'elle apprenne que Celui qui avait lié la langue pouvait délier le sein.
Ainsi donc, l'expérience a instruit celui qui n'avait pas accepté l'enseignement de la foi...
Il a appris ainsi que celui qui avait fermé une bouche ouverte pouvait ouvrir un sein fermé.
Source:
http://www.egliseorthodoxestjeanbaptiste-laval.org/viejohn.html
L’Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle. La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu’il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.
La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu’elle lui annonçait l’approche de sa Rédemption. La puissance divine était intervenue d’une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple ; mais elle éclata bien davantage dans celle du saint Précurseur, que la dignité de son ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ Lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.
Le message d’un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d’Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l’annonce de l’Ange jusqu’à la Circoncision de l’enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d’entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l’apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.
Parmi les récits évangéliques, il en est peu d’aussi intéressants ni d’aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste. Les miracles s’ajoutaient aux miracles autour du berceau de l’enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d’une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres : "Que pensez-vous de l’avenir de cet enfant ?"
Saint Jean-Baptiste occupe dans l’histoire de l’humanité une place incomparable : il sert de trait d’union entre les deux mondes, il résume en lui tout l’Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres. "Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu’il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d’eux une classe particulière." (La Luzerne.) Le culte de saint Jean-Baptiste a toujours joui d’une immense popularité.
Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie. Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens Français.
L'EGLISE ? A QUOI BON ? .....
par le père Cyrille Argenti
" Je suis croyant, mais pas pratiquant. " Ou encore : " Je crois en Dieu, je crois au Christ, mais en l’Église, non. " Voilà les phrases que répètent des dizaines de milliers de jeunes gens aujourd’hui. Voilà pourquoi tant de personnes qui se disent " croyantes " et qui même souvent ont été baptisées – notamment dans l’Église orthodoxe – ne " vont pas à l’Eglise " et déclarent ne pas être " pratiquantes ". Mais quelle est donc cette " croyance " que l’on ne met pas en pratique ? Quel est donc ce Dieu auquel on croit mais que l’on ne cherche pas à rencontrer ? Qui est donc ce Christ que l’on admire et auquel on ne désire pas s’unir? Quelle est donc cette Église en dehors de laquelle on se tient ?
Dieu est tout ou Il n’est pas
" Je crois qu’il y a quelque chose au-dessus de nous ", " j’admire et je respecte le Christ "... C’est vrai, ces gens-là ne sont pas athées. Ils sentent confusément que Dieu existe, ils trouvent que Jésus est une personne admirable, mais ils ne cherchent pas trop à approfondir le rapport entre l’une et l’autre. Cette croyance et cette admiration ne les engagent pas ; ils ne se mouillent pas. Elles leur inspirent juste quelques bons sentiments : ils ne voudraient faire de mal à personne, ils n’aiment pas la violence, ils sont tout prêts à rendre service ; au fond, ils sont très gentils. On leur a tellement parlé du " bon Dieu " et du " petit Jésus "... On a omis de leur rappeler, comme le fait l’épître aux Hébreux évoquant Moïse, que " Dieu est un feu dévorant " (Hé 12, 29), que le Christ a dit : " C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre " (Lc 12, 49), et encore : " Celui qui aime son père ou sa mère, son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi " (Mt 10, 37) ; " Ce sont les violents qui s’emparent du royaume de Dieu " (Mt 11, 12) ; " N’allez pas croire que je suis venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais bien le glaive ; je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère " (Mt 10, 34-35). Enfin : " Les tièdes, je les vomirai de ma bouche " (Ap 3, 16). […]
Face au Christ, on prend position : on l’adore ou on le crucifie. Il est ou la pierre d’angle ou la pierre d’achoppement. Si l’on croit en Lui, on se joint à Lui ; si l’on croit qu’Il est le Créateur, l’alpha et l’oméga, le début et la fin, on lui donne tout : la rencontre avec le Ressuscité devient le but primordial de la vie. La liturgie du dimanche matin, l’union spirituelle et chamelle avec le corps et le sang du Christ dans la communion, devient alors le moment crucial de la semaine.
Dieu est tout ou Il n’est pas. Il ne peut être un élément, un aspect, une partie de la vie. Ou alors, Il ne serait pas Dieu. Si l’on croit en Lui, on s’engage pour Lui. Et si l’on croit que le Christ est Dieu, qu’Il est vraiment ressuscité des morts, qu’Il est présent dans l’assemblée eucharistique, qu’Il y vient nous rencontrer, pour nous transformer, nous guérir, nous délivrer de l’emprise de la mort, nous introduire dans l’intimité de la vie du Dieu trinitaire, alors comment peut-on ne pas pratiquer ? Si quelqu’un te fixe un rendez-vous pour te donner un milliard de francs et que tu le crois, n’iras-tu pas à ce rendez-vous ? Le Christ te promet bien plus : le Saint Esprit, c’est-à-dire Dieu lui-même : " Si donc vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-Il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent " (Lc 11, 13). Il te donne pour cela rendez-vous à la liturgie eucharistique. Peux-tu le croire et ne pas aller au rendez-vous ? Peux-tu être sincèrement croyant et ne pas être pratiquant ?
Dieu avec nous
Le fait que tant de gens disent ne pas croire en l’Église et ne pas être " pratiquants " révèle sans doute un malentendu fondamental sur le sens du mot " Église " et la réalité qu’il exprime. L’Église, pour le Français moyen, évoque la papauté, l’épiscopat, le clergé, " les curés ", l’ensemble de l’organisation ecclésiastique, en un mot l’institution telle qu’historiens et sociologues peuvent la décrire, telle que l’incroyant peut la connaître aussi bien que le croyant. C’est cette institution, avec ses fastes et ses crimes, que la Réforme protestante a rejetée, développant une conception plus individualiste et intériorisée de la vie chrétienne. Celle-ci se situerait exclusivement au niveau de la conscience personnelle : " Entre Dieu et moi, aucune médiation autre que celle du Christ, unique médiateur, n’est acceptable. " Les faiblesses et les défaillances de l’Église-institution ont contribué à donner une large audience à ce point de vue, non seulement en milieu catholique romain mais aussi parmi les orthodoxes, souvent plus imprégnés d’une conception romaine ou protestante que d’un sens vraiment orthodoxe de l’Église.
Il convient donc, d’une manière urgente, de redécouvrir le vrai sens de l’Église. Pour cela, écoutons le grand prophète Isaïe, cité dans le cantique que nous chantons à l’occasion de chaque mariage comme de chaque ordination diaconale, sacerdotale ou épiscopale : " Isaïe danse de joie, la Vierge enfante, elle a mis au monde un Fils, Emmanuel. " Emmanuel, en hébreu, signifie " Dieu avec nous. " Tel est le nom donné à Jésus. Le Christ, c’est " Dieu avec nous ". Et " Dieu avec nous ", c’est l’Église. Non pas Dieu avec moi, mais Dieu avec nous.
Depuis qu’Il s’est fait homme en naissant de la Vierge Marie, Dieu est avec nous : " Là ou deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis parmi eux " (Mt 18, 20). Le Crucifié-Ressuscité est vivant ; Il continue d’être avec nous. L’Église est cette présence du Ressuscité au milieu de ses fidèles, ou plutôt ce rassemblement autour de Lui de ses fidèles, qui lui sont agrégés, qui forment corps avec Lui, qui sont son Corps, Lui étant la tête. C’est cette unité mystérieuse – que le Saint Esprit réalise entre le Christ et ses fidèles – qui fait l’Église : " Je suis la vigne, vous êtes les sarments " (Jn 15, 5). Et encore : " Telles des pierres vivantes vous deviendrez, vous aussi, des matériaux de cette bâtisse spirituelle " (1 P 2, 4). Nous sommes les branches d’une vigne dont le Christ est le tronc ; les membres d’un Corps dont le Christ est la tête, les pierres vivantes d’une bâtisse spirituelle qui repose sur l’unique " pierre d’angle " (1 P 2, 7). Par le baptême, nous dit saint Paul, " nous sommes devenus une seule plante avec Lui " (Rm 6, 5) ; par la communion eucharistique, nous devenons un seul corps avec Lui : " Qui mange ma chair et boit mon sang, je demeure en lui et lui en moi " (Jn 6, 56). Tel est le miracle qu’opère le Saint Esprit. Mais si nous ne croyons pas au Saint Esprit, nous ne croyons pas en l’Église.
Présence de la Parole
Le Christ est donc la tête, l’Église est le Corps, et nous sommes les membres. Uni à la tête, chaque membre exerce sa fonction propre et y trouve sa raison d’être. Si l’Église est cette mystérieuse unité organisée et intime entre le Christ et ceux qui croient en Lui, comment se traduit-elle dans la réalité de la vie de l’Église d’aujourd’hui ? Comment le Christ ressuscité y est-il effectivement présent, selon sa promesse : " Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps " (Mt 28, 20) ? Comment ses fidèles vivent-ils " en Lui ", unis entre eux et à Lui aussi intimement que les membres d’un corps à la tête, que les sarments au cep, que les pierres d’un édifice à la pierre d’angle ?
Le Christ, Fils unique et Verbe de Dieu, vrai Dieu de vrai Dieu, est présent de plusieurs manières. Il l’est d’abord par sa Parole qui se fait chair et descend dans le monde pour se faire entendre, c’est-à-dire par son Esprit, le don du Saint Esprit qui manifeste sa présence dans la proclamation et la prédication de la Parole. C’est précisément ce que les disciples ont vécu, devenus langues de Dieu par l’opération du Saint Esprit.
C’est dire que l’Église n’est pas une société de philosophie diffusant une doctrine, mais le mystérieux réceptacle de la présence dans le monde du Christ ressuscité, vivant par l’opération du Saint Esprit au sein de ses fidèles. Certes, nous ne le voyons pas comme Thomas le voyait, ou tel que nous le verrons lorsqu’Il reviendra avec gloire juger les vivants et les morts. Mais Il est présent par son Esprit dans la Parole annoncée, un peu comme celle d’un correspondant dont la voix se fait entendre dans l’écouteur téléphonique. En réalité, aucune image ne peut traduire cette réalité spirituelle qui constitue l’être profond de l’Église.
On objectera évidemment que l’Église se présente à nous comme une société d’hommes pécheurs. Et lorsque l’on connut toutes les laideurs, toutes les mesquineries, toutes les ambitions, tous les appétits et parfois même tous les crimes qui ont marqué cette société, on se demande comment elle peut bien être le Corps du Christ, " l’épouse sans tache ni ride ", la future Jérusalem céleste éclairée par le triple et resplendissant Soleil de l’Unique Divinité ? De la même manière, lorsque Pilate présenta à la foule des juifs " l’homme de douleurs " au visage ensanglanté et souillé de crachats, il fallait beaucoup de foi pour y reconnaître le Roi de gloire qui trône sur les Chérubins ; pourtant, c’était bien Lui. Le mystère de l’Église, c’est justement cette présence du Verbe divin, de la Parole de Dieu, de la deuxième Personne de la Sainte Trinité au sein d’une société de pécheurs qui défigurent et caricaturent – plus ou moins selon les lieux et les époques – l’image du Christ qu’elle a pour vocation de présenter au monde. C’est bien là, incarné dans son Église et vivant dans son Corps, que se cache et se manifeste le Fils de Dieu. C’est bien là que le croyant peut entendre sa voix, le rencontrer et s’unir à Lui.
Présent dans son Église par sa Parole, le Fils de Dieu s’y incarne plus mystérieusement encore par la divine eucharistie. L’opération du Saint Esprit, qui rendit le Verbe présent dans le sein de la Vierge Marie ainsi que dans l’assemblée des fidèles par le don des langues, le rend également présent dans le pain et le vin afin qu’Il soit présent en ceux qui y communient, confirmant la parole du Christ : " Ceci est mon corps... Ceci est mon sang... " Le Saint Esprit change le pain et le vin en corps et en sang du Sauveur afin que ceux qui y communient soient changés eux aussi par le même Saint Esprit et deviennent réellement membres du Corps du Christ. C’est dire que le Saint Esprit fait de l’Église – nourrie de l’eucharistie – la chair du Christ. Le mystère eucharistique, comme le mystère de la Parole et avec lui, est constitutif de l’Église : édifiés par la Parole de Dieu et nourris par la chair et le sang du Christ, les membres de l’Église sont transformés par le Saint Esprit en cellules du Corps du Christ, en sorte que l’Église devient véritablement chair de Dieu, que le Fils s’incarne en elle, qu’elle prolonge et perpétue la présence dans le monde du Verbe divin. Emmanuel – " Dieu avec nous " – n’est pas seulement avec les Juifs de l’époque de Ponce Pilate, mais avec tous les croyants de tous les temps et de tous les lieux qui se nourrissent du pain et du vin " eucharistifiés " (Justin). L’eucharistie perpétue et actualise en tout lieu et en tout temps le mystère de l’Incarnation ; par elle, le Saint Esprit christifie l’Église.
Un seul Grand Prêtre
Notre Seigneur Jésus Christ, homme et Dieu, est le seul intermédiaire entre les hommes et Dieu. C’est Lui qui vient faire connaître aux hommes le Père qu’Il est le seul à connaître ; c’est Lui qui intercède sans cesse auprès du Père pour les hommes, ses frères. Il est notre seul Grand Prêtre qui s’est offert lui-même une fois pour toutes en sacrifice sur la Croix, pour les péchés des hommes.
Ce sacerdoce, le Christ – prêtre pour l’éternité – l’exerce actuellement avec tout son Corps qui est l’Église ; c’est toute l’Église en tant que Corps du Christ qui prolonge, perpétue, actualise le sacerdoce du Christ. En effet, l’Église continue à annoncer au monde la Parole qu’elle porte en elle, actualisant la révélation que nous a faite le Seigneur Jésus. À travers la prédication de l’Église, c’est le Christ qui parle au monde. De même, l’Église continue à offrir l’unique sacrifice du Christ sur la Croix par le mystère du pain et du vin " en faisant cela en mémoire de Lui ". À travers l’offrande de l’Église, c’est le Christ qui s’offre pour le salut du monde. […]
Lorsque le Christ, le jour de sa résurrection, insuffla aux seuls apôtres le Saint Esprit, en leur disant : " Recevez le Saint Esprit, ce que vous délierez sur terre sera délié au ciel " (Mt 18, 18), Il leur conféra ce que nous appelons aujourd’hui le sacerdoce ministériel qui est reçu dans le sacrement de l’ordre. Lorsqu’Il envoya ce même Saint Esprit à tous les disciples assemblés " d’un seul cœur " le jour de la Pentecôte, il leur conféra le " sacerdoce royal " (1 P 2, 5) que les fidèles reçoivent aujourd’hui dans le sacrement de la chrismation.
Sacerdoce ministériel ou sacerdoce royal, sacerdoce du clergé ou sacerdoce des laïcs, diversité de dons et diversité de fonctions, il s’agit toujours d’un même Esprit agissant dans chaque membre, afin que l’ensemble du Corps qui est l’Église exerce l’unique sacerdoce du Christ, c’est-à-dire actualise dans le monde d’aujourd’hui l’action rédemptrice de notre unique Grand Prêtre Jésus Christ, prêtre pour l’éternité. Le sacerdoce du Christ se perpétue et s’actualise dans l’œuvre symphonique de son Église : l’Esprit fait résonner la voix du Fils dans le monde par la multiplicité et la diversité des instruments dont Il se sert. Le mystère du sacerdoce – celui des ministres et celui des laïcs – comme le mystère de l’eucharistie et le mystère du don des langues, n’est qu’un aspect de cet unique mystère de l’Église. Un mystère par lequel le Saint Esprit incarne le Verbe dans l’ensemble des fidèles et rend ainsi le Christ mystérieusement, ou plutôt mystériquement – c’est-à-dire sacramentellement – présent dans le monde, en attendant qu’Il y revienne visiblement et avec gloire le jour de son second avènement.
La vie en Christ
La vie chrétienne ne se réduit pas à une morale, à l’obéissance à des commandements, à l’écoute d’un message : nous ne sommes pas seulement des disciples qui accueillons l’enseignement du Maître. La vie chrétienne est une vie en Christ : " Ce n’est plus moi qui vis, c’est Lui qui vit en moi " (Ga 2, 20). Et s’il vit en toi, en moi, en lui, Il vit en nous. L’Église, c’est Dieu en nous. Nous unis par l’opération du Saint Esprit au Dieu fait homme, au Christ ; nous unis entre nous, par Lui et en Lui unis.
Réduire la vie chrétienne à l’acceptation d’une doctrine, à l’imitation d’un maître, à l’enseignement d’une morale, c’est en faire une religion, un " isme " parmi d’autres. Le mot " christianisme " n’existe pas dans le Nouveau Testament. C’est un terme de sociologue, d’historien, voire d’incroyant. Mais si nous découvrons que depuis que le Fils s’est fait homme et a donné le Saint Esprit, les hommes peuvent se joindre au Christ, s’unir réellement à Lui, vivre de Lui et en Lui ; si nous découvrons également que le lieu de cette rencontre entre le Créateur et ses créatures, le lieu où le Saint Esprit effectue cette greffe des hommes sur le Christ-Dieu, le lieu où les hommes réconciliés avec Dieu – parce qu’unis au Dieu-homme – sont aussi réconciliés entre eux, s’appelle l’Église, alors nous pouvons proclamer avec le Credo : " Je crois en l’Église. " […]
Dès lors, posons-nous sérieusement la question : qu’est-ce que l’Église pour nous : une affaire de curés, une institution séculaire qui joue un rôle plus ou moins important dans la société, ou bien notre propre famille dont nous nous sentons responsables ? Et pourquoi allons-nous à la messe, à la Divine liturgie de temps à autre le dimanche ? Y allons-nous pour nous recueillir et prier pour nos parents défunts, ou bien parce que, étant à la fois l’œuvre de Dieu (" divine ") et l’œuvre du peuple, elle est pour nous la source d’énergie qui donne le courage d’affronter la vie, lui donne son sens, sa finalité en l’orientant vers le royaume de Dieu ? Est-elle vraiment pour nous le point de départ et le point d’arrivée de la semaine, le cordon vital reliant la vie terrestre et la vie céleste, le moment privilégié projetant la lumière de la résurrection sur tous les événements du quotidien ? Est-elle vraiment pour nous le lieu où se tissent les liens privilégiés entre frères et sœurs, où s’édifie la communauté des croyants, le laboratoire où se fait l’Église ?
Extrait de Cyrille Argenti, N’aie pas peur,
Le Sel de la terre/Cerf, 2002.
SOURCE: http://www.pagesorthodoxes.net
Nous célébrons, ce dimanche 12 Décembre 2021 le dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste
(had'bshabo d'gelyono d-yawseph kino)
Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à tourner nos regards vers Saint Joseph et implorer pour nous-même, nos famille et toute la famille ecclésiale son intercession.
Ce dimanche de la révélation à saint Joseph le Juste nous invite à grandir, à son exemple, dans la Foi et une ferme confiance dans les desseins de la Providence .
Sous son accompagnement spirituel, préparons-nous à recevoir le Verbe de Vie qui, par Marie et dans la Puissance du Saint Esprit se fait notre frère!
Ayons une pensée particulière pour l'une de nos paroisse du Brésil, dédiée à Saint Joseph et conduite par notre cher Abouna Elias Elias son pasteur.
Heureux Weekend à vous tous dans la piété et la charité fraternelle !
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We celebrate, this Sunday, December 12th, the Sunday of the revelation to Saint Joseph the Just (had'bshabo of gelyono d-yawseph kino)
This Sunday of the revelation to St. Joseph the Just invites us to turn our gaze to Saint Joseph and implore for ourselves, our family and the whole ecclesial family his intercession.
This Sunday of the revelation to St. Joseph the Just invites us to grow, by his example, in the Faith and a firm trust in the plans of Providence.
Under his spiritual guidance, let us prepare to receive the Word of Life which, through Mary and in the power of the Holy Spirit, becomes our brother!
Let us have a special thought for one of our parish of Brazil, dedicated to Saint Joseph and led by our dear Abouna Elias Elias his pastor.
Happy Weekend to you all in piety and fraternal charity!
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Nós celebramos este 12 domingo dezembro domingo do revelação para São José, o Justo (had'bshabo de kino gelyono d-yawseph)
revelação deste domingo a São José, o Justo nos convida a voltar nossa atenção para St. Joseph e implorar por nós mesmos, nossas famílias e toda a intercessão família eclesial.
revelação deste domingo a São José, o Justo convida-nos a crescer, para seu exemplo de fé e uma empresa de confiança nos desígnios da Providência.
Sob a sua orientação espiritual, preparemo-nos para receber a Palavra da Vida que, através de Maria e no poder do Espírito Santo, se torna nosso irmão!
Vamos ter um pensamento especial para uma de nossa paróquia do Brasil, dedicada a São José e liderada pelo nosso querido Abouna Elias Elias, seu pastor.
Feliz fim de semana a todos vocês em piedade e caridade fraterna!
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نحتفل ، الأحد ،12 ديسمبر ، الأحد من الوحي إلى القديس يوسف العادل (had'bshabo of gelyono d-yawseph kino)
هذا الأحد من الوحي إلى القديس يوسف العادل يدعونا لتحويل نظرتنا إلى القديس يوسف ونناشد أنفسنا وعائلتنا والعائلة الكنسية بأكملها شفاعته.
هذا الأحد من الوحي إلى القديس يوسف العادل يدعونا للنمو ، من خلال مثاله ، في الإيمان والثقة الراسخة في خطط العناية الإلهية.
تحت إرشاده الروحي ، دعونا نستعد لتلقي كلمة الحياة التي ، من خلال ماري وقوة الروح القدس ، يصبح أخينا!
دعونا نفكر بشكل خاص في إحدى رعايانا للبرازيل ، المكرسة للقديس يوسف وقادها عزيزنا إلياس إلياس قسيس.
عطلة نهاية الاسبوع سعيدة لكم جميعا في التقوى والشفقة الأخوية!
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Voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe. Évangile selon saint Matthieu, chapitre 1, verset 20
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Lectionnaire pour le
Dimanche de l’Annonciation (Ou Révélation)
à Saint-Joseph
Saint Qurbana
DANS LA LUMIÈRE DE NOËL
Saint Éphrem de Nisibe (Syrie), diacre et docteur de l'Eglise, grand théologien et chantre des églises de langue syriaque du 4e siècle est, en particulier l’auteur d’hymnes sur la Nativité.
Voici un extrait de l’une d’entre elle qui comporte pas moins que quatre
1. Ce jour, mon Seigneur, a réjoui Les rois, les prêtres et les prophètes, Car leurs paroles en ce jour furent accomplies Et devinrent toutes réalités. Refrain : Gloire à toi, Fils de notre Créateur
2. La Vierge a mis au monde aujourd’hui L’Emmanuel en Bethléem ; La parole dite par Isaïe S’est aujourd’hui réalisée.
3. Il est né en ce lieu, Celui qui dans un livre dénombre les peuples Le psaume par David chanté, Aujourd’hui s’est accompli.
6. Elle est descendue, la lumière cachée À travers un corps sa beauté s’est manifestée. L’astre levant dont a parlé Zacharie À Bethléem a brillé aujourd’hui.
7. Elle s’est manifestée, la lumière royale, À Éphrata, la vie royale. La bénédiction prononcée par Jacob atteint aujourd’hui sa plénitude.
8. L’arbre de vie Apporte l’espoir aux mortels ; La sentence secrète de Salomon Reçoit aujourd’hui son interprétation.
9. Aujourd’hui un enfant est né. On a proclamé son nom : « Merveilleux Oui vraiment, c’est merveille que Dieu Comme un nourrisson se soit montré.
96. C’est le jour où s’ouvre À nos prières la porte d’en haut ; Nous aussi, ouvrons les portes aux demandeurs Qui ont péché et qui nous demandent grâce.
99. Aujourd’hui la divinité s’est empreinte Dans l’humanité Pour que l’humanité, elle aussi, fût enchâssée Dans le sceau de la divinité.
(In Hymnes sur la Nativité, traduction de Sources Chrétiennes , traduction de François Cassingena Trévedy Sources Chrétiennes n° 459, Cerf, Paris 2001, p. 27-47 )
NOEL
De l'Evêque JEAN de Saint-Denis (Eugraf Kovalevsky, mort en "odeur de sainteté)
Conférence donnée le 23 décembre 1956 à l’Hôtel des Sociétés Savantes.
Je suis parmi vous pour vous parler de cet événement que nous nommons Noël et qui contient tant de mystères et de nourriture spirituelle.
A ceux qui aiment Noël du point de vue du « bon repas nocturne », danses dans les restaurants, réveillon où l’on ne pense surtout pas à Dieu, je dirai, à l’avance, qu’ils font très bien.
A ceux qui voient dans la fête de Noël des souvenirs d’enfance, les cadeaux, des réunions de famille pas spécialement spirituelles, plutôt sentimentales, la visite à la crèche avec les enfants, peut-être même la messe de minuit pour écouter de la bonne musique sans tenir compte de ce qui se passe, je dirai à l’avance, qu’ils font très bien.
A ceux qui ne voient en Noël qu’une fête païenne, le retour du soleil, la nuit diminuant, la vie recommençant à jaillir parmi nous avec le printemps, à ceux qui ne voient que cela, je dirai à l’avance, parfait.
A ceux qui désirent aller plus loin dans le mystère de Noël, dans la pénétration de l’absolu, de l’éternel dans le temps, dans la nouvelle naissance, etc. sans parler du mystère de Noël véritablement spirituel et de son contenu, je dirai à l’avance, certainement c’est très bien.
Oui, je dis : très bien à ces différents hommes voyant dans la fête de la Nativité un grand repas, une dinde truffée - ou du moins dans leur imagination, car ils n’ont pas toujours assez d’argent pour acheter cette volaille - parce qu’inconsciemment ils reconnaissent cette fête qu’ils ne comprennent pas.
Chaque jour dans toutes les églises du monde on chante aux Laudes : Cieux, bénissez le Seigneur ; que la terre et les eaux bénissent le Seigneur ; que les monstres marins bénissent le Seigneur ; que la chaleur et le froid, la lumière et les ténèbres bénissent le Seigneur : De toutes les fêtes chrétiennes, nul n’est exclu.
Un jour, rentrant de la messe de nuit de Pâques je rencontrai un ivrogne.
Je me sentais soulevé par la joie de la Résurrection, mais lui avait compris cette fête autrement, allant de bistrot en bistrot prendre un verre, dès huit heures du soir.
Comme il était environ trois heures du matin, les cafés étaient fermés, sauf un, demeuré ouvert.
J’avais froid, j’étais fatigué de ne pas avoir dormi de la nuit et j’entrai pour prendre un café, ayant encore une heure de marche pour rentrer chez moi.
Le patron était gros, paisible, très en repos, regardant avec des yeux indifférents comme ceux du bœuf dans la crèche, supportant les clients, subissant ce pauvre ou heureux ivrogne - comme vous voudrez - qui buvait son énième verre et disait en un français très « petit russe » : Je suis heureux, ah je suis heureux, heureux, c’est Pâques.
Et il se frappait la poitrine. Et comme il n’avait rien à raconter (il avait été probablement prisonnier de guerre), il ajoutait : Moi, prisonnier, Pâques vin : Pâques : vin pas chocolat (pourquoi pas chocolat ? je ne sais), mais fête : Pâques puis, il tombait et le patron avec ses yeux de bœuf le regardait et disait : Bah, dors, c’est Pâques.
C’est pourquoi je dirai, à l’avance, quel que soit l’aspect de Noël que vous choisirez, est-ce la bonne nourriture qui provoquera une crise de foie, est-ce des souvenirs, des aspirations 1 8, rue Danton, Paris . Aujourd’hui « Maison de la recherche (Université Paris IV) spirituelles, cosmiques chrétiennes ou demi-chrétiennes, vous participerez à cet événement qui dépasse votre intelligence, mais vous y participerez selon vos moyens.
Noël est-il un bon repas, cela montre que vous êtes plutôt truffe d’esprit ; participez-vous du point de vue soleil levant, parfait, mes amis, vous êtes nature : l’air, les éléments.
Et pourquoi s’indigner ?
Il est beau que dans l’humanité il y ait de tout et que chacun évolue selon ses possibilités ; je félicite les hommes-truffes comme les hommes qui sont avec les anges et chantent la gloire de Dieu, chacun suivant ses capacités.
Ceci dit, je voudrais vous présenter aujourd’hui quelques éléments qui prépareront le sens de Noël.
La venue du Messie n’était pas prévue seulement par les prophètes de l’Ancien Testament, mais par tout l’univers.
Je ne puis ici vous énumérer les prophéties dispersées dans différents peuples, la culture persane, la culture gréco-romaine, jusqu’à la culture chinoise, je désire rester dans les cadres de la vie actuelle.
Selon l’enseignement des pharisiens et des théologiens - si l’on peut parler ainsi - de l’Ancien Testament, il y avait vingt-deux critères en rapport avec les vingt-deux lettres de la langue hébraïque pour reconnaître le Messie.
Il serait trop long de vous les énumérer, mais sachez que ces vingt-deux critères devaient servir à ceux qui voulaient, sans crainte de se tromper, retrouver dans le Christ le vrai Messie.
Les pharisiens et les prêtres possédaient ces vingt-deux critères, de même que les kabbalistes actuels.
Cela n’empêcha pas la majorité des prêtres et des pharisiens de l’Ancienne Alliance de se détourner du Christ.
Voilà une première leçon très instructive : on peut connaître intellectuellement la vérité et pourtant ne pas l’adopter, mieux que cela, agir contre les connaissances acquises.
Le motif ? Il est simple : motif passionnel.
Le motif passionnel qui voila le regard d’êtres mystiques comme les pharisiens ou de grande piété comme les prêtres, fut l’amour exagéré de ces hommes pour leur peuple.
Si ces pharisiens, ces prêtres qui condamnèrent le Christ, étaient soudain parmi nous, vous diriez : oh j’ai rencontré un prêtre de grande valeur, fort profond, très agréable et peut-être m’inscrirai-je dans sa paroisse afin d’écouter ses sermons et demander ses conseils.
Les pharisiens n’étaient pas plus méchants que d’autres, mais des sentiments passionnés les aveuglaient, cet amour disproportionné pour leur peuple qui leur fit confondre le message divin, l’élection provisoire d’Israël avec l’élection éternelle.
Voyez combien la connaissance seule est insuffisante et combien il est nécessaire de dépister la passion qui nous saisit.
Pas tellement des passions vulgaires, mais celles qui sont nobles et subtiles ; j’ai connu beaucoup de gens qui, ayant reçu une « mission du ciel », ne savaient pas distinguer les limites de cette mission.
Les pharisiens, possesseurs des vingt-deux critères, ne reconnurent pas le Messie parce qu’ils n’avaient pas vu les limites de l’élection de leur peuple.
Ils voulaient prolonger cette élection, ils voulaient que leur peuple dominât le monde.
Et le Christ vint, humilié.
Le Messie est venu non pour placer Israël au-dessus des autres, mais pour rassembler toutes les nations.
Vérité que nous devons considérer la veille de Noël : vérifier sérieusement, profondément la place exacte que nous occupons et qu’occupent nos idées afin de ne pas leur accorder une trop grande valeur, sous peine de dormir malgré la connaissance, l’initiation ou l’inspiration lorsque naîtra le Messie et de passer à côté de l’Avènement.
C’est pour cette raison que l’Église propose un dimanche avant Noël, la prédication de Jean-Baptiste racontée par son disciple Jean le bien-aimé.
On demande à Jean : es-tu le prophète ? Il dit non. Es-tu Élie ? Il dit non. Es-tu le Christ ? Il dit non. Et pourtant nous pourrions dire: Jean est christ puisqu’il est oint, nous sommes tous des christs en tant qu’oints, en tant qu’élus, en tant que nous avons la grâce ; il n’est pas Jésus-Christ, mais il est un des christs.
Il est prophète puisqu’il prophétise, il est Elie parce qu’il est dans l’esprit d’Elie... mais il dit : Je ne suis ni prophète, ni Elie, ni le Christ, et il ajoute les paroles d’Isaïe : Je suis la voix qui crie dans le désert...
Jean-Baptiste, le plus grand parmi les hommes sur terre, connaissait les limites de sa mission.
Nous ne devons être ni plus petits, ni plus grands que ce que nous sommes et prendre garde afin de ne pas empiéter sur nos limites.
Autrement le Christ reviendra ou viendra en nous et nous dormirons comme les habitants de Jérusalem. Parmi ces vingt-deux critères qui devaient définir la venue du Christ, j’en ai choisi deux qui sont caractéristiques.
Le premier est annoncé par Isaïe : Voici, la Vierge enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Le deuxième : Il naîtra à Bethléem.
Ces deux critères nous ouvrent un monde très riche. Il naîtra d’une vierge. La virginité n’est pas que la virginité corporelle ; les Grecs et les Russes appellent la virginité : unité de la sagesse c’est-à-dire dire pureté, unité de l’être intérieur humain.
Car, nous le savons, on peut être vierge charnellement et très impie spirituellement, psychiquement.
La virginité est une pureté où rien n’est déchiré, où notre cœur est un, et, en même temps, il n’y a dans cette unité aucune satisfaction de soi, elle est un réceptacle.
La Vierge Marie avait en elle le dépassement de ces deux abîmes - c’est la pensée de Luther - l’orgueil et la désobéissance.
Comment a-t-elle dépassé l’orgueil et la désobéissance ?
Saint Luc le décrit dans son évangile. L’ange Gabriel apparaît et dit à Marie : Tu auras un fils. Marie, discute, n’accepte pas de suite, demande comment une pareille chose peut lui advenir puisqu’elle ne connaît pas d’homme.
L’Ange explique et Marie dit alors : je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Sa parole. Si Marie n’avait pas discuté temporairement avec l’ange, si elle avait trop vite accepté la mission aussi extraordinaire que d’être la Mère de Dieu, elle eût fait preuve d’orgueil.
L’acceptation trop facile, sans une certaine prudence et écoute, d’une mission, d’une révélation, même beaucoup plus petite que celle de devenir Mère de Dieu montrerait que notre âme est déjà gonflée d’orgueil.
Mais dans le même temps, Marie obéit à cette mission unique et impossible, témoignant ainsi sa complète obéissance. Car discuter longuement et persister à ne pas s’incliner devant une lâche qui nous dépasse serait une forme de désobéissance. Marie, dans son intégrité, n’a ni la facilité orgueilleuse d’accueillir cette mission immense, ni le doute et la fausse humilité désobéissante de la repousser.
Ces deux abîmes s’ouvraient devant elle ; elle les dépasse et en elle, l’humanité. Voici l’esprit de cette Vierge totale, absolue, intègre dont naîtra le Dieu Homme.
Et c’est la même chose pour nous.
Voulez-vous que Dieu renaisse, grandisse en vous ?
Surmontez ces deux abîmes. Nous devons les éviter si nous rencontrons une facilité trop grande à nous sentir « missionnés » ou intelligents, si nous sommes trop prudents devant la force divine et que nous ne voulions pas courber la tête, si ces deux états d’âme ne sont pas maîtrisés, nous ne pourrons être un centre pour Dieu et Le recevoir pleinement.
Nous deviendrons de faux christs, nous serons des antéchrists, ou pas du tout des christs.
Il naîtra à Bethléem. Certes, le Christ est né à Bethléem parce que c’est la ville natale de David, ce David dont le sang n’est pas pur juif, le plus jeune d’entre ses frères ; c’est la ville de David, mais il y a un autre sens.
Bien que le Christ ne trouve pas de place dans la ville, il naît quand même à côté de Bethléem et doit s’inscrire à Bethléem parce qu’il est de race royale et par Marie et par Joseph, naturellement et juridiquement.
Allons plus loin : Bethléem en hébreu signifie la « ville du pain » ; Bethléem est aussi la plus petite ville de Palestine, « la moindre d’entre les villes » comme dit l’Ecriture.
Le Christ voulait naître dans la moindre des villes.
Notre vie spirituelle doit toujours être bethléemique, c’est-à-dire avoir des apparences humbles et un contenu royal.
Plus nos apparences extérieures sont royales et plus notre âme est pauvre.
Le vrai chemin spirituel, c’est d’aimer les choses humbles extérieurement, c’est de choisir la petite ville sans renoncer à la royauté que nous confère le Saint-Esprit.
Et l’une des formes les plus humbles de la communion avec le Christ, est précisément l’Eucharistie.
En effet, nous entrons humblement en communion avec Lui sous la forme du pain et du vin, car, souvent, nous ne ressentons pas sa présence.
Que de fois un prêtre ou un fidèle en communiant ne fait que goûter extérieurement le pain et le vin.
Une apparition ou une manifestation éclatante sont des exceptions, mais, intérieurement, celui dont le regard est plus profond voit et entre en royale communion avec le Roi des rois.
Il est intéressant de noter que les trois Mages qui avaient la connaissance parfaite puisqu’ils avaient reconnu le Christ cependant que les pharisiens, les sadducéens et les prêtres dormaient tranquillement ou imaginaient les affaires et les discussions du lendemain, ces Mages qui avaient entrepris la longue route, ces trois sages représentant la sagesse de l’antiquité et de l’humanité, qui possédaient tous les renseignements sur la Venue divine jusqu’à une étoile pour les guider, une seule chose, un petit mot, leur manquait : le nom du lieu de naissance de Jésus.
Notez-le bien, mes amis. Ce sont des prêtres incapables de reconnaître le Christ malgré leur science qui le leur donnèrent : Bethléem. Bien souvent - je m’adresse à ceux qui sont chrétiens, les autres, qu’ils bouchent leurs oreilles - nous, chrétiens, possédons la vérité et n’en profitons pas.
Nous reposons tandis que les non-chrétiens ne cessent de quêter tout au long de leur vie, de leur évolution intellectuelle ou morale, mais c’est nous, en définitive, qui leur fournirons le dernier mot : Bethléem, et c’est eux qui nous précéderont pour adorer le Seigneur.
Que chaque chrétien ne l’oublie jamais : il peut être précédé par un non chrétien. Mais en dehors de la Révélation chrétienne, il n’y a pas de mot final : Bethléem.
Sa possession est notre redoutable privilège et nous ne le donnons pas aux autres.
Ne vous étonnez pas alors si le Fils de Dieu venant un jour sur terre nous dépasse et S’approche de ceux qui ne sont pas baptisés ou peut-être même incroyants, simplement parce qu’ils L’auront cherché avec sincérité.
Oui, les chrétiens dorment souvent, mais, attention, cela ne veut pas dire non plus - je parle, maintenant, à ceux qui ne sont pas chrétiens - que les autres tiennent toute la vérité.
Le mot ultime leur échappera comme aux Mages qui symbolisent l’évolution de l’humanité à la poursuite de Dieu.
Il leur faudra venir en Palestine, à la Jérusalem spirituelle et seule l’Eglise pourra leur répondre : à Bethléem !
L’un profitera, l’autre ne possédera pas. Voici l’étrange dialectique qui apparaît à la veille de Noël.
Poussons encore plus loin, arrêtons-nous sur les trois groupes d’êtres qui entourent le Christ naissant en dehors de Marie, Mère de Dieu, et de Joseph : les pasteurs, les mages et les deux animaux, le bœuf et l’âne.
Les premiers appelés à contempler le Christ sont les pasteurs, les bergers, c’est-à-dire des hommes illettrés, simples, naturels avec cette caractéristique qu’ils veillent la nuit à cause de leurs troupeaux.
Les premiers capables de comprendre l’Avènement, la Venue du Christ, sont les âmes qui veillent dans la simplicité pendant la nuit ; j’entends la nuit dans tous les sens.
Le chemin le plus direct et le plus simple pour atteindre la perfection, la connaissance parfaite et reconnaître en l’Enfant de la crèche le Dieu éternel, c’est de garder l’état de vigilance au sein de toutes les nuits de l’humanité et de notre existence, de notre vie intérieure et extérieure, les nuits sans lune d’incompréhension de ce qui se passe en nous, c’est de persévérer sans trop chercher à comprendre comme les pasteurs, à veiller dans la prière même si cela semble sans résultat. Ceci est le chemin le plus court.
L’autre chemin est celui des mages, le voyage spirituel, le tâtonnement, la route immense - cette caravane que nous voyons représentée dans les imageries, avançant à dos de chameau au travers les déserts et venant de pays lointains, ce parcours de toute une vie, notre vie et aussi celle de générations et de générations.
L’âme qui cherche, creuse, s’est engagée sur un chemin spirituel et initiatique, si elle ne trouve pas ce qu’elle cherche c’est qu’elle s’est arrêtée à mi-route, ne poursuivant pas jusqu’au bout.
L’humanité entière arrivera au Christ par l’évolution lente, à condition, comme le disait un missionnaire que connus lorsque j’avais douze ans « d’être simples comme des bergers, ou si l’on veut être mage, d’aller jusqu’au bout ».
Le chemin des mages est le voyage sens répit.
La vraie culture ne s’installe jamais.
Soyez vigilants et contemplatifs comme les pasteurs, mais si vous êtes entrés dans la recherche la moindre satisfaction sera votre mort et vous ne verrez point se révéler le Soleil du Christ.
Toujours en avant. Et les deux bêtes, le bœuf et l’âne ? Les évangiles n’en parlent pas ; ils sont dans la Tradition, dans Isaïe et dans d’autres prophètes.
Ils représentent, sans doute, les animaux, mais aussi notre humanité !
Qu’est-ce qui caractérise l’âne et le bœuf ?
Ce sont des êtres de peine, des serfs de l’homme ; l’âne qui doit traîner son fardeau même lorsqu’il est fatigué, le bœuf qui a perdu jusqu’à la possibilité d’être une bête normale ni père ni mère, qui est diminué pour servir l’homme ; ce sont des êtres de peine.
Alors, - je m’adresse à la troisième catégorie d’hommes qui ne sont ni mages, ni pasteurs - le troisième groupe que nous voyons auprès du Christ est celui des âmes de peine qui peinent dans cette vie, qui peinent pour leur famille, qui peinent pour elles-mêmes, qui peinent pour l’humanité, et celles-là seront mystérieusement introduites aussi dans la grotte où vient au monde le Dieu d’avant les siècles.
Respectez ces gens de peine, leur sort est pénible et leur fin est malgré tout auprès du Seigneur.
Voilà les trois types d’hommes qui adoreront le Christ.
En dehors de la simplicité, en dehors de la science véritable, en dehors de la peine patiente et animale, toute la population de Jérusalem et de Bethléem, tous les êtres porteurs de connaissances magnifiques, dormiront sur leurs deux oreilles.
Nous dormons aussi si nous n’appartenons pas d’une manière ou d’une autre à ces trois catégories.
A nous de choisir entre les deux premières - la troisième est subie, on ne la choisit pas - chercher avec les mages, voyager sans repos avec eux ou veiller la nuit, simples comme des enfants.
JEAN Evêque de Saint-Denis
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
✥
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Maison Ste Barbe
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)
15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
* Relais Paroissial St Michel
S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne
14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PARIS ET REGION PARISIENNE:
* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma
Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
ALSACE-LORRAINE (Grand Est):
* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser sur asstradsyrfr@laposte.net ou par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte
Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE
(N-D de la Très Sainte Trinité) :
NANTES:
*"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).
NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Publié le 10 Juin 2013 par Servus in Exorcismes, Prières de délivrance, prières de guérison, combat spirituel
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).
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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.
O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.
¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...
Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.
As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"
Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...
For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"
For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.
El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.
¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...
Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.
Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"
Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).
* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:
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CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU
MONASTÈRE, C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompt pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux
les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ
Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son
amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et
intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence,
participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le
monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de
prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn