'As long as the pot is on the fire, no fly nor any other animal can get near it, but as soon as it is cold, these creatures get inside. So it is for the monk; as long as he lives in spiritual activities, the enemy cannot find a means of overthrowing him.'
(St. Poemen )
Appel à la prière pour la santé du Père Albert (Dayroyo Albert-Marie)
Le Monastère Syriaque N-D de Miséricorde et les fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone remercient tous ceux qui veilleront avec nous dans la prière pour ce prêtre qui toute sa vie fut un zélé serviteur du Christ et de ses frères et se trouve actuellement en agonie.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 12,1-5.
Frères, je vous invite, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps en victime vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là votre culte spirituel.
Et ne vous conformez pas au siècle présent, mais transformez-vous par le renouvellement de l'esprit, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait.
En vertu de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas s'estimer plus qu'il ne faut ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a départie.
Car, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction,
ainsi nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu'un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier nous sommes membres les uns des autres.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,42-52.
Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête,
et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas.
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances.
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant.
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ;
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses.
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. "
Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? "
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit.
Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son cœur.
Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes.
Par Amédée de Lausanne
(1108-1159), St moine cistercien, puis évêque
Homélie mariale 4 (trad. Thomas, Pain de Cîteaux alt. ; cf SC 72, p.131)
« Sa mère gardait dans son cœur tous ces évènements »
Souvent, à notre sentiment, oubliant de manger et de boire, Marie veillait pour penser au Christ, pour voir le Christ dans sa chair, elle qui brûlait d'amour pour lui, qui aimait passionnément le servir. Souvent, elle faisait ce que chante le Cantique des Cantiques : « Je dors, mais mon cœur veille» (Ct 5,2). Elle continuait, au cours même de son repos, de rêver à celui qui remplissait ses pensées durant tout le jour. Qu'elle veille ou qu'elle repose dans la paix, elle vivait toujours en lui, occupée de lui.
Où était son trésor, là aussi était son cœur (Mt 6,21) ; où était sa gloire, là aussi était son esprit. Son Seigneur et son Fils, elle l'aimait de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces (Mt 22,37). Elle voyait de ses yeux, touchait de ses mains le Verbe de Vie (1Jn 1,1). Heureuse Marie à qui il a été donné d'embrasser celui qui embrasse et nourrit toutes choses ! Heureuse celle qui a porté celui qui porte l'univers (He 1,3), celle qui a allaité un Fils qui la fait vivre, un Fils qui la nourrit, elle et tous les êtres du monde (Ps 144,15).
A son cou s'est suspendu celui qui est la Sagesse du Père, sur ses bras s'est assis celui qui est la Force qui met tout en mouvement. Il s'est reposé sur son sein maternel, celui qui est le repos des âmes (Mt 11,29). Avec quelle douceur il la tenait de ses mains, la regardait tranquillement, lui que les anges désirent contempler (1P 1,12), et l'appelait doucement, lui que tout être invoque dans le besoin. Remplie de l'Esprit Saint, elle le serrait sur son cœur... ; elle ne se rassasiait pas de le voir ni de l'entendre, « lui que tant de rois et de prophètes ont désiré voir et n'ont pas vu » (Lc 10,24). Marie grandissait ainsi de plus en plus dans l'amour, et son esprit s'attachait sans trêve à la contemplation divine.
« « Un jour d'hiver, le charpentier de Nazareth, encore ignoré de tous, se présenta sur les bords du Jourdain, mêlé à la foule... Chose étrange (1) et pourtant certaine, son cousin Jean ne le connaissait pas personnellement » (Prat, I, 160)
Averti peut-être par une voix intérieure, Jean reconnaît alors Jésus qui vient à lui humble et modeste, qui s'avance au milieu des pénitents coupables d'injustices ou de violences, de luxure ou de fraude. Il ne peut retenir un cri de surprise quand il voit le fils de Marie descendre à son tour dans le fleuve et s'incliner comme les autres : « Comment ! c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! - Laisse-moi faire, répond Jésus, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu III, 14-15).
Je contemplerai longuement et avec amour le divin Sauveur, car il est là pour moi. Je me dirai que cet homme si humilié, perdu au milieu des pécheurs, et qui semble par son geste s'avouer pécheur, c'est le Maître du monde, à qui tout pouvoir a été donné sur terre et dans les cieux (Matthieu XXVIII, 18).
Pourquoi cette démarche, cette humiliation incroyable de l'Agneau de Dieu, de Celui qui est non seulement innocent, mais le modèle et le réparateur de toute innocence ?...
Si Jésus, fils de Marie, est innocent, le Christ, nouvel Adam, est le chef d'une société de pécheurs ; il est la tête d'un corps mystique dont les membres, couverts de souillures, ont grand besoin de baptême et de rédemption.
Le Chef vient purifier les membres. Le Christ va expier l'orgueil des chrétiens. Son baptême sera le premier acte public, solennel, de son ministère de réparation. « En se soumettant à cette cérémonie humiliante, il prétend « accomplir toute justice », agir en parfaite conformité avec la volonté de son Père céleste. Sans attendre le Calvaire, Jésus a pris sur lui nos iniquités. Le baptême, qui ouvre la prédication de l’Évangile, inaugure aussi l’œuvre publique d'expiation et de réparation, dont l'Incarnation a marqué le principe secret » (Huby, saint Marc, p. 13). C'est donc pour moi que Jésus s'abaisse de la sorte, pour réparer mes désobéissances et mes péchés d'orgueil. Que dirai-je, que lui offrirai-je pour témoigner ma reconnaissance ? A tout le moins la résolution de mieux accepter les petites humiliations qu'il m'enverra (2).
Je demanderai au Père céleste de réformer intérieurement mon cœur d'après celui de Jésus, et de me faire comprendre que, si le baptême est le premier et le plus nécessaire des sacrements, l'humilité lui ressemble et peut être considérée en quelque manière comme la clef des autres vertus. »
1. Voir Jean I, 33. - 2. « Toutes les visions, révélations et délices du ciel, malgré le vif attrait qu'elles exercent sur l'homme spirituel, ne valent pas le moindre acte d'humilité. » (Saint Jean de la Croix, Maxime 335).
P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (Le Baptême du Christ), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.
Aussi longtemps que la casserole est sur le feu, aucune mouche ni autre animal ne sait s'en approcher.
Mais aussitôt qu'elle est refroidie, ces créatures savent y entrer.
Il en est de même pour le moine: aussi longtemps qu'il vit dans les activités spirituelles,
l'Ennemi ne sait pas trouver de moyen pour le faire chuter.
(Saint Pimen)
TOURNEE DE BENEDICTION DES MAISONS PAR LES PRÊTRES A PARTIR DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE
POURQUOI BÉNIR LES MAISONS À LA THÉOPHANIE ?
Le Christ vint au Jourdain –
« Nous savons par la sainte Écriture que ce n’est pas seulement le peuple qui venait vers le fleuve du Jourdain pour s’y immerger : le Christ également y vint. Or Jésus est venu vers Jean et lui a demandé le baptême, non parce qu’il avait besoin d’être purifié des péchés, car Il était le Dieu Homme, mais pour sanctifier la création. Il ressort de cela que le Royaume de Dieu vient à nous seulement dans la mesure où nous nous tournons vers lui.
Il vient vers les fidèles
« La présence des prêtres dans les maisons des fidèles à la Théophanie nous révèle que ce ne sont pas seulement les fidèles qui viennent vers l’Église : mais le Christ Lui-même, par le ministère du prêtre vient vers eux. Le Sauveur ne reste pas enfermé dans l’église, et Il est conduit sacramentellement dans les maisons des fidèles, pour renforcer son unité avec eux. La sanctification des maisons avec l’Eau sainte gratifie les fidèles d’une plus grande force pour accomplir la volonté de Dieu. Par cela, chaque famille devient une Église confessant plus profondément la foi.
Il vient en état de sacrifice
« Nous aurions tort de penser que nous seuls faisons la route vers le Christ. Comme le montrent les hymnes de l’Église, ce ne sont pas les soldats romains qui ont étendu les mains du Christ sur la Croix : mais le Christ Lui-même ouvre ses bras dans le geste d’un amour qui va jusqu’à la mort, par amour pour le Père et pour tous les hommes. Et, dans cette attitude d’embrassement, Il veut entrer également dans nos maisons, pour déverser sur nous l’amour divin.
Entretenir le feu de l’amour divin
« La sanctification des maisons à la Théophanie n’est pas une plénitude en elle-même, au sens où, à partir de ce moment, les fidèles n’auraient plus à aller à l’église. Au contraire, la présence sacramentelle du Christ dans la maison des fidèles par le ministère du prêtre allume le feu de l’amour dans le cœur des chrétiens, et il dépend d’eux de chercher à entretenir ce feu en allant le plus souvent possible participer aux offices de l’Église.
« Profitez de la venue du prêtre dans vos maisons, et vous n’aurez pas de regrets au sujet du Christ ! »
(Adrian Cocosila, CrestinOrtodox.ro, 2 janvier 2017)
(Source: "Sagesse Orthodoxe"
SAINT(S) DU JOUR:
SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE
Martyrs
(† 313)
Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.
A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.
Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.
Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.
Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.
Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.
Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable.
Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.
Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes. Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.
La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.
En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.
Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions. Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.
Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
« Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive. »
(Évangile selon saint Luc, chapitre 2, verset 35)
Qui dira la force des mères ?
Les mères des victimes, les mères des bourreaux, les mères des larrons, la mère de Jésus.
Toutes ces femmes, unies par la douleur de la perte d’un enfant.
J’ai mis du temps à découvrir que beaucoup d’hospitalières, à Lourdes, sont venues un jour pour leur enfant.
Et pour trouver en la personne de Marie la Mater dolorosa, la Mère des douleurs.
Celles-là ne sont pas toujours les plus bavardes.
Elles gardent un secret.
Comme une blessure enfouie au plus profond, et qui ne se laisse découvrir qu’avec d’infinies précautions.
Elles savent que cette blessure-là n’est pas de celles qui cicatrisent.
Le glaive est là, pour toujours.
Mais mystérieusement, cette secrète entaille les ouvre aussi, de manière renouvelée, au don d’elles-mêmes, au don de la vie.
Toutes ne le savent pas, mais beaucoup le découvrent dans la prière et le service hospitalier.
C’est que la pointe du glaive a touché au lieu même où la vie se donne.
De certaines blessures jaillit de l ’eau. Non seulement le sang. Le sang et l’eau.
En Marie, toutes ces femmes trouvent une sœur, une mère.
Marie qui, au dernier jour comme au premier, porte Celui qui porte tout.
Dans son ventre et sur ses genoux.
À l’heure du Magnificat comme au jour de la croix.
Pour elle, miracle : au jour où elle a perdu son enfant, elle s’en est vu confier une multitude.
À la parole de Jésus, elle est devenue mère à nouveau.
« Voici ton fils » — « Voici ta mère ».
Mater Misericordiae, Vita dulcedo et spes nostra, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance.
Frère Lionel Gentric
Couvent de Strasbourg
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
LA MÈRE DE DIEU CHEZ LUTHER
L’œcuménisme à l’orthodoxe –
Le chrétien orthodoxe rend témoignage à tout ce que, dans les autres mouvements et communautés, il trouve appartenir à l’unité de la Foi. En 2017, les Protestants fêtent le jubilé des 500 ans de la réforme de Martin Luther. Pour les chrétiens orthodoxes, il est réjouissant de savoir que le réformateur n’hésitait pas à employer le nom de Mère de Dieu pour la Vierge Marie. Luther est donc fidèle à la foi exprimée par le concile œcuménique d’Éphèse (430). Voici quelques textes de lui (source : mariedenazareth.com).
L’incompréhensibilité
« Les ‘grandes choses’ ne sont pas autre chose que ceci : elle est devenue la Mère de Dieu, en une telle œuvre sont données tant de dons et de si grands biens que personne ne peut les comprendre.
De cela lui vient tout honneur, toute béatitude, ainsi que sa position singulière dans toutes les générations humaines, parce que personne comme elle n’a eu du Père céleste un enfant et un tel enfant. Et elle-même ne peut pas lui donner un nom pour sa grandeur immense, et ne peut que déborder d’amour, car ce sont de grandes choses qu’on ne peut ni exprimer ni mesurer.
La Mère de Dieu
« Donc par un mot, en l’appelant ‘Mère de Dieu’, on comprend tout son honneur ; on ne peut ni lui dire ni dire d’elle rien de plus grand, même si on avait autant de langues que sont les feuilles et l’herbe, les étoiles du ciel et le sable de la mer. Aussi le cœur doit réfléchir sur ce que signifie être la ‘Mère de Dieu’. » (Luther, commentaire sur le Magnificat)
Mère du fils de Dieu
« Je crois… que Marie, la Vierge sainte est une mère dans le sens le plus vrai du mot et non seulement de l’homme-Christ, comme les Nestoriens l’enseignent, mais du Fils de Dieu comme Luc dit: ‘celui qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu’. Tel est notre Seigneur et le Seigneur de tous, Jésus-Christ, le même de Dieu et de Marie, vrai Fils naturel de Dieu et de Marie, vrai Dieu et homme. » (Confession de foi de Luther sur la Cène du Christ, en 1528W 26,501)
Peu avant de mourir, Luther confirme sa foi
« … Le même que Dieu engendra dans l’éternité, elle l’enfanta dans le temps. » (W 50/III, 708). Luther souligne que le contenu du titre de Mère de Dieu est déjà présent en Lc 1,32 (« Fils du Très-haut »), Lc 1,43 (« Mère du Seigneur ») ; Lc 2,11 (Sauveur, Christ, Seigneur) ; Ga 4,4. Ces témoignages prouvent assez que Marie est la Mère de Dieu (W 50,591-592).
La christologie orthodoxe
En utilisant le titre « Mère de Dieu », Luther entend réaliser un recentrement christologique et théologique. En parlant de Marie il veut reconduire la foi au Christ et à travers le Christ à l’action salvatrice exclusive de Dieu.
Jésus, tout en étant vrai homme, n’est pas un homme quelconque. S’il était seulement homme il ne pourrait pas nous sauver. Il est le Salut même, le Salut en personne, il est Dieu.
D’un autre côté, Jésus-Christ est Dieu dans la chair de l’homme, le Verbe Incarné. Luther s’oppose à la théorie de l’alleosis de Zwingli et à l’extra-calvinisticum du Réformateur de Genève parce qu’ils séparent la divinité de l’humanité du Christ. Plusieurs fois il affirme ne pas connaître ni adorer d’autre Dieu que Celui qui s’est fait homme : il n’y en a pas d’autre par lequel on puisse trouver le Salut. (Entretien de Marburg 1529, W30/III, 132)
À présent, si le Christ est Dieu concrètement dans la chair humaine, il est le Fils de Marie en toute sa totalité et non pas simplement comme homme : Marie est la Mère de Dieu.
La divinité
Le titre de « Mère de Dieu » a été choisi par le concile d’Éphèse – et Luther l’a bien compris – pour attester la divinité du Christ et témoigner de l’œuvre de Dieu en Marie :
« Quoiqu’Élisabeth l’ait avec perspicacité reconnue comme la Mère de Dieu, c’est avec une pénétration encore plus grande que la Vierge a vu que Dieu seul est grand en toutes les choses… La bienheureuse Vierge voit Dieu en toutes choses, elle n’adhère à aucune créature et rapporte tout à Dieu…. la bienheureuse Vierge est ainsi pure adoratrice de Dieu, (purissima cultrix Dei), qui magnifie Dieu seul au-dessus de toutes les créatures »
(Luther, W 1,60-77: Sermon 1514-1517). Pour Luther, Marie a exprimé dans le Magnificat sa conscience d’être la Mère de Dieu.
(Source:"Sagesse Orthodoxe")
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
LA DEMARCHE INTERIEURE
par le père Alexandre Men
Chacun d’entre nous a ses raisons, externes et internes, de ressentir le poids de la fatigue. Espérer que la situation changera radicalement d’une façon ou d’une autre – par exemple, lorsque commenceront les vacances – est peine perdue, car nous avons déjà plus d’une fois pris des vacances, ce qui ne nous a pas empêché de continuer à traîner la jambe, le corps tout voûté.
Nous sommes tous jeunes, vous l’êtes en tout cas. Notre époque est étonnante, joyeuse à sa façon, je ne regrette pas d’y vivre, même si elle met les nerfs de l’homo sapiens à rude épreuve. D’autant plus que nous habitons une grande ville, et sommes soumis à des tensions qui nous accablent. Mais qu’y faire ?
Les recettes ne manquent pas : relaxation, training autogène, etc. Je les ai étudiées d’un point de vue pratique et théorique. J’ai découvert que seules les personnes disposant d’un surcroît de temps libre peuvent s’occuper de ces choses-là, point mauvaises au demeurant. Nous sommes soumis à des agents qui peuvent rester impénétrables. Nous connaissons le pourcentage de nos facteurs héréditaires, les innombrables conflits qui surgissent sur notre lieu de travail et à la maison, en gros notre vie n’est pas exempte de difficultés. Les moyens naturels de nous régénérer, de nous renouveler fonctionnent au ralenti, ou presque pas. Voilà pourquoi je voudrais simplement vous rappeler – et même sans moi vous en avez parfaitement conscience – qu’il existe des moyens surnaturels de s’en tirer. Ce n’est qu’en s’aidant du levier de l’esprit que l’on peut en fin de compte recevoir une force supplémentaire, surmonter l’indolence, la faiblesse de l’âme.
Pour y parvenir il est inutile, comme dans le training autogène, d’avoir des méthodes particulières de concentration et beaucoup de temps disponible, mais il est nécessaire de consacrer à la prière – je ne fais ici que vous rappeler des choses connues de tous – pas moins de six à dix minutes par jour, un strict minimum pour l’instant : quelles que soient les conditions de vie, réciter simplement les prières ; ne pas consacrer moins de temps à l’Évangile, à toute l’Écriture Sainte. L’eucharistie est également nécessaire, ainsi que la prière en communauté. Ces quatre choses n’ont rien de théorique, elles ont été vérifiées par la pratique.
Combien de gens viennent me voir dans cet état d’infirmité, qui est notre lot commun, pour me dire : « Moi, je ne m’adonne pas à ces pratiques. » Sur le moment, je ne sais que leur répondre. C’est comme si un médecin disait à son patient : « Tu as le foie malade, tu ne dois pas manger gras, salé... », et que celui-ci lui rétorque : « Docteur, je dévore du lard et consomme des harengs tous les jours. » Le docteur ne peut que lever les bras au ciel...
Des méthodes précises existent, dont les résultats ont été éprouvés. Leur mise en pratique est d’ailleurs séculaire, millénaire et même plus que millénaire. [...] Nous devons nous rappeler que le don de Dieu, ainsi que la grâce et la bénédiction divines ne sont pas une panacée ou un quelconque remède, sinon notre égocentrisme, notre exigence à l’égard de Dieu prendront le pas sur tout le reste. Nous ne voulons pas être sa chose, nous voulons qu’il soit notre chose à nous, une chose qui puisse nous servir. Autant dire que l’on fait ainsi fausse route. Il est alors indispensable d’effectuer, très en profondeur, une démarche intérieure.
Dans une tragédie de Byron est décrite une inondation. Debout sur un rocher, un homme débite un monologue. Sa confiance en Dieu est si grande que, dût-il périr dans l’inondation, il mourra dans une totale espérance. C’est bien tourné. Bien que nous n’ayons pas de notions précises sur l’immortalité, si nous sentons que la volonté de Dieu existe bel et bien, qu’elle gouverne tout – comment, nous ne le savons pas -, que notre vie trouve un sens parce qu’elle gouverne tout ; et si nous sentons que cette inondation nous donne une raison d’être dans la mesure où nous communions à lui, cela signifie que son mystère est bien à la première place, qu’il est la chose la plus importante.
Ne dites pas : j’ai la migraine, je veux prier pour m’en débarrasser. Elle peut passer effectivement, il n’empêche, un tel point de vue est erroné.
J’ai commencé par parler de l’éminente nécessité de la prière, et voudrais corriger mon propos : une approche qui serait égocentrique, dictée par le besoin, ne saurait être entièrement correcte. Il faut recevoir aussi quelque chose et ne pas chercher seulement sa propre satisfaction. Telle sera l’étape ultérieure.
Nous avons trois prières principales : la prière de demande – notre préférée -, de repentir et d’action de grâces. La prière de demande est bénie et nous est prescrite. Même le « Notre Père » contient des demandes. Toutefois, remarquez que ce ne sont pas les demandes qui viennent en premier, mais le don à recevoir, l’adhésion à accorder : « Que ta volonté soit faite, que ton règne vienne » ; après seulement vient : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » C’est cela, comprenez-le, la libération intérieure. Nous ne sommes pas libres, et pour nous affranchir nous devons d’abord redresser nos « épaules » spirituelles, courbées sous le fardeau. Je ne me souviens plus qui a dit que, si nous mettions en pratique fût-ce la moitié du Sermon sur la montagne, tous nos complexes disparaîtraient. Il faut y croire. Sans cesse, quelque chose nous ronge, qui peut provoquer une névrose : il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut tout faire. Loin de nous venir en aide, ce type d’activisme n’est qu’une source d’embarras, il se mue en idée fixe, engendre une atmosphère lourde de préoccupations.
Souvenez-vous donc que nous sommes mortels, que la vie est brève, et que le Seigneur a dit : « Ne vous souciez pas de ce que vous mangerez et boirez demain » (Mt 6, 25 ; Lc 12, 22). Voici précisément le sens de ses paroles : les yeux s’effraient, les mains s’activent, sans cesse. Même si nous faisons des plans pour l’avenir, ils doivent être une esquisse libre, non un fardeau accablant qui nous asservit.
Nous sommes libres et nous sommes heureux, en dépit des maux sous lesquels nous ployons, parce que nous communions au mystère de la grâce divine. Devant nous s’ouvre une vaste perspective, étonnante et merveilleuse. En outre, il nous est donné des frères et des sœurs ici, dans l’église, dans toute la ville, sur toute la terre. Nous sommes incorporés dans le Divin éternel.
Encore une chose étonnante : nous pouvons considérer toutes choses, absolument tout, les formules scientifiques, n’importe quel phénomène, à travers le prisme divin. Ce matin je branche la télévision, apparaît une pieuvre. Voilà un spectacle tout simplement divin ! Le film, malheureusement, tirait à sa fin, mais ces quelques secondes m’ont comblé d’enthousiasme. Une chose des plus ordinaires peut provoquer en nous ce ravissement. Nous ne devons pas perdre cette capacité de poser un regard neuf sur les objets, sur nos proches, sur le monde autour de nous, faire peau neuve et vivre avec plus de légèreté, repousser loin de nous, quand il le faut, les motifs d’accablement, nous élever au-dessus d’eux, nous conduire en voyageurs libres. L’apôtre Paul écrit que nous sommes sur terre seulement des voyageurs et des étrangers (Hé 11, 13-14). Dans un évangile apocryphe, le Seigneur Jésus dit que le monde est un pont, et un pont est un lieu de passage.
Nous disons du Père qu’il est dans les cieux. Qu’est-ce qu’un père ? C’est notre parent, c’est celui qui plus que tout est de notre parenté. Et que signifie « dans les cieux » ? C’est un autre plan du réel, c’est notre patrie. Je prends la « patrie » non dans le sens du lieu de la naissance terrestre, ou d’un attachement particulier de notre âme, mais comme quelque chose qui n’a pas son pareil. L’âme peut s’attacher à une rue, à une maison, à une langue, à une ville, à un pays. La nature de l’homme est ainsi faite. Mais ce que nous appelons patrie est quelque chose de différent, difficile à faire comprendre. Lermontov s’y est essayé dans un poème fameux où l’âme, apportée sur terre par un ange à l’heure de sa naissance, garde à jamais en elle les échos du chant angélique. Ce n’est, dans ce cas, qu’une image, mais une image très profonde parce que notre patrie est ailleurs. Quelque chose nous relie au monde de l’esprit, telle est la raison pour laquelle nous sommes des visiteurs sur cette terre où nous nous sentons parfois mal à l’aise ; nous prenons partiellement conscience de tout cela dans la mesure où ce monde est pétri de matière vulgaire, où il est « sous la puissance du Malin » (l Jn 5, 19). Nous nous heurtons à lui, et il nous blesse. Il est d’autant plus important, comprenez-le, d’invoquer l’Esprit. C’est en particulier lorsque nous sommes rassemblés que l’Esprit vient. Voilà pourquoi nous nous réunissons à l’église, et prions ensemble, autant que faire se peut.
Aujourd’hui, le temps pascal tire à sa fin, et il nous semble en revivre tous les grands événements. De nouveau le Seigneur ressuscité vient vers nous, comme il l’a fait avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs, en disant : « La paix soit avec vous » (Lc 24, 36 ; Jn 20, 19). « La paix soit avec vous » n’est pas seulement une salutation des anciens Hébreux. Bien sûr, Il l’utilisa dans ce sens, mais en plus Il y mit quelque chose de très profond. En hébreu le mot shalom (paix) non seulement signifie « pas de guerre », mais désigne aussi un geste particulier de bénédiction, un état particulier de paix de l’âme, d’intimité avec Dieu. C’est cette paix que nous lui demandons, la paix avec Dieu, la paix entre nous. Nous allons prier pour sentir qu’Il est en cet instant même avec nous. La Parole de Dieu sera avec nous, nous l’emporterons chez nous, elle vivra en nous, et nous essaierons de vivre dans la lumière et l’espérance. Nous sommes heureux mais ne connaissons pas notre bonheur, nous sommes riches mais ne disposons pas de nos richesses à notre profit. Aussi aujourd’hui nous allons laver nos offenses, nos afflictions, nos agitations et nos attentes, nos péchés et nos peines. Et nous allons demander au Seigneur de nous donner des forces. C’est le principal. Et maintenant, prions.
INVITATION(S):
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__De: Alain Rozenkier <arozenkier@yahoo.fr>
Merci de bien vouloir diffuser
Ilan
LUNDI 16 JANVIER à 20H30 au CERCLE BERNARD LAZARE
"SAUVER LES DEUX ÉTATS : L'INITIATIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX AU PROCHE-ORIENT »
Au lendemain de la Conférence internationale de Paris sur le Proche-Orient, et en collaboration avec nos amis de JCall, rencontre avec Damien Cristofari *, Conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient au Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, qui en a été l'un des artisans.
Pourquoi avoir maintenu cette conférence à Paris en l’absence des principaux intéressés israéliens et palestiniens ? Quels en étaient les objectifs et quels en sont les résultats ? La communauté internationale a-t-elle encore la capacité d’aider à une solution du conflit ? …
Autant de questions et bien d’autres encore qui seront abordées par notre invité.
*Damien Cristofari, passionné du Moyen-Orient, a travaillé à l'ambassade de France au Caire et à Damas entre 2000 et 2004. Entré au MAE en 2005, il a été Consul adjoint à Jérusalem de 2008 à 2012, conseiller à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne puis conseiller politique du Représentant spécial de l'UE pour le Processus de paix au Proche-Orient de mai 2015 à février 2016, date à laquelle il rejoint le Cabinet de Jean-Marc Ayrault.
CBL,10 rue Saint-Claude, Paris 75003 (M° St Sébastien-Froissart)
Entrée 5 € (gratuite pour nos adhérents à jour de leur cotisation).
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LA MORT DES SAINTS APÔTRES
Nos souffrances personnelles sont insignifiantes comparées aux persécutions et cruautés infligées aux Grands Maîtres et à leurs disciples pendant les premiers temps de l'Église catholique et de toutes les églises, jusqu'à aujourd'hui.
Jésus leur avait dit : « Vous serez persécutés à cause de moi. Mais celui qui ne reniera pas sa foi sera sauvé. » « Réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
Saint Mathieu : Il a été martyrisé en Ethiopie, puis est mort des suites d'une blessure par l'épée.
Saint Marc : Attaché à des chevaux, il a été traîné à travers les rues de la ville d'Alexandrie en Egypte, jusqu'à ce que mort s'en suive.
Saint Luc : Il a été pendu en Grèce, à cause de ses sermons visant à la conversion des âmes égarées.
Saint Jean : A Rome, pendant une vague de persécutions, il a été jeté dans une immense cuve d'huile bouillante. Miraculeusement sauvé, il a ensuite été emprisonné dans l'île de Patmos et condamné aux travaux des mines. C'est là qu'il écrivit le « Livre des Révélations », un livre de prophéties. Libéré, Jean devint Evêque d'Edesse en Turquie. Il est mort âgé, de mort naturelle; c'est le seul apôtre à avoir connu une telle fin.
Saint Pierre : Il a été crucifié la tête en bas, sur une croix en forme d'x. D'après les traditions de l'Église, il aurait réclamé ceci de ses tortionnaires parce qu'il ne se jugeait pas digne de connaître la même mort que son maître, Jésus.
Saint Jacques le Majeur : Pour avoir refusé de renier sa foi en Jésus-Christ, ce chef de file de l'Église de Jérusalem a été précipité de 100 pieds de haut du sommet du temple de la ville (côté sud-est). Il s'agit du sommet où Satan avait transporté Jésus pour la Tentation.
Saint Jacques (fils de Zebédée) : C'était un pauvre pêcheur que Jésus a appelé pour être un de ses disciples. En étant un des grands chefs de l'Église, il a été décapité à Jérusalem. L'officier romain qui le gardait a été édifié par la manière dont Jacques a défendu sa foi pendant son jugement au tribunal. Il a ensuite accompagné l'apôtre jusqu'au lieu de son exécution. Entièrement converti, l'officier a avoué sa nouvelle foi au juge et s'est agenouillé à côté de Jacques pour être, comme lui, décapité en tant que chrétien.
Saint Bartholomé : Aussi connu sous le nom de Nathanaël, il a été missionnaire en Asie. Il a témoigné en faveur de notre Seigneur en Turquie. Bartholomé a été fouetté à mort en Arménie à cause de ses prêches.
Saint André : Il a été crucifié en Grèce, sur une croix en forme d'x. Après avoir été sauvagement battu par 7 soldats, il a été attaché sur la croix par des cordes, afin de mieux prolonger son agonie.
D'après ses fidèles, pendant qu'on le menait vers la croix, André saluait la foule et disait combien depuis longtemps, il désirait et attendait ce moment béni. La croix avait, disait-il, été sanctifiée par le corps de Jésus. André a prêché deux jours entiers avant de mourir.
Saint Thomas : Il a été transpercé par une épée près de Madras, sur une colline de la côte est en Inde. Il était en mission afin d'établir l'Eglise Chrétienne dans le sous-continent.
Saint Jude : Parce qu'il refusait de renier sa foi chrétienne, il a été crucifié puis tué par des flèches, devant la ville d'Harat en Arménie.
Saint Matthieu : Cet apôtre, choisi pour remplacer Judas Iscariote, a été condamné à mort à cause de foi inébranlable dans le Christ. Il a été lapidé puis décapité.
Saint Paul : À Rome, en 66 apr. J.-C, 4 ans avant la chute de Jérusalem, il a été torturé puis décapité par le terrible empereur Néron. Paul a enduré un long emprisonnement qui lui a permis d'écrire Sco nombreuses épîtres destinées aux églises qu'il avait fondées à travers l'Empire romain. Ces lettres qui enseignent les doctrines fondamentales du Christianisme, constituent la grande partie du Nouveau Testament. Saint Paul n'était pas un des douze apôtres et cependant, ce fut lui qui contribua le plus à l'établissement du christianisme. C'était le seul homme de lettres qui fût parmi eux. Il avait étudié dans l'école de Gamaliel. Saint Paul a grandement souffert de solitude à cause de son passé...
NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
N-D DE MISERICORDE
et
Des Sts du Kerala:
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones
de Saint Thoma (Mar Thoma)
dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région
organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève
à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).
Cette année,
le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.
*Départ du Monastère en Normandie à 7h
*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.
*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).
SOYEZ NOMBREUX !
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
PELERINAGE A LOURDES
DU 16 AU 19 FEVRIER 2017
Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone
de St Thomas se retrouvera à Lourdes pour un Pèlerinage
Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire
de l'Apparition de la "belle dame" à Bernadette (Devenue
depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,
fête de la Ste Bernadette.
Nous prierons pour tous ceux et celles qui
n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société
française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
compromise...
Cliquez ici pour programme et inscriptions:
PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !
Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Cliquez sur ce lien:
Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3,13-17.
Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui.
Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
Par Saint Cyrille de Jérusalem
(313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.)
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »
Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l'Évangile, fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)...
Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu'il est né du Père... Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable... Le Christ est fils par nature, un vrai fils, non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom... » (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l'eau et de l'esprit (Jn 3,5), mais ce n'est pas de la même manière que le Christ a été engendré du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : « Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu'avant même l'action de son baptême il était Fils.
Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit engendre la parole. Car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole, une fois prononcée et diffusée dans l'air, s'évanouit. Mais nous savons que le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1). Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)..., Parole qui parle et dit : « Ce que j'ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn 8,38). Parole pleine d'autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père a tout remis au Fils » (Jn 3,35).
La vraie valeur des choses (saint Jean)
Le genre de citation qu'on entend rarement mais qu'on n'oublie jamais! La version moderne serait quelque chose comme "vous mettez tant de soin à refaire votre salle de bains..."
p. Gregory-Francis
"Rendez-vous de tels honneurs à vos excréments, que vous faites dans un pot de chambre en argent, alors qu'un autre homme fait à l'image de Dieu est occupé à périr dans le froid?"
Saint Jean Chrysostome.
Quotes we seldom hear, but will never forget!
Do you pay such honor to your excrements as to receive
them into a silver chamber-pot when another man made in the image of God
St. John Chysostom
A modern version would probably say "Do you pay such honor to
remodeling ofyour bathroom ....."
fr. Gregory-Francis