And I, a sinner, have been trying to love God for more than forty years, and cannot say that I perfectly love Him. If we love someone we always remember him and try to please him; day and night our heart is occupied with that object.
St Herman of Alaska
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,19-22.
Frères, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage. Mais vous êtes concitoyens des saints, vous êtes la maison de Dieu,
édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ lui-même est la pierre angulaire.
C'est en lui que tout l'édifice bien ordonné s'élève, pour former un temple saint dans le Seigneur ;
c'est en lui que, vous aussi, vous êtes édifiés, pour être par l'Esprit-Saint, une demeure où Dieu habite.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,24-29.
En ce temps-là, Thomas, appelé Didyme, l'un des Douze, n'était pas avec eux quand vint Jésus.
Les autres disciples lui dirent donc : "Nous avons vu le Seigneur." Mais il leur dit : "Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai point."
Huit jours après, les disciples étant encore dans le même lieu, et Thomas avec eux, Jésus vint, les portes étant fermées, et se tenant au milieu d'eux, il leur dit : "Paix avec vous !"
Puis il dit à Thomas : "Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; approche aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois plus incrédule, mais croyant."
Thomas lui répondit : "Mon Seigneur, et mon Dieu !"
Jésus lui dit : "Parce que tu m'as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru."
Par leBx John Henry Newman
Prélat de l'Eglise Romaine-catholique (1801-1890), fondateur de l'Oratoire en Angleterre
PPS, vol. 2, n° 2, « Faith without Sight »
La faiblesse de la foi de Thomas, source de grâce pour l'Eglise
Il ne faut pas croire que saint Thomas était très différent des autres apôtres. Tous, plus ou moins, ils ont perdu confiance dans les promesses du Christ quand ils l'ont vu emmené pour être crucifié. Quand il a été mis au tombeau, leur espérance a été ensevelie avec lui, et quand on leur a apporté la nouvelle qu'il était ressuscité, aucun n'y a cru. Quand il leur est apparu, « il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement » (Mc 16,14)... Thomas a été convaincu en dernier, parce qu'il a vu le Christ en dernier. Par contre, il est certain que ce n'était pas un disciple réservé et froid : auparavant, il avait exprimé le désir de partager le danger de son Maître et de souffrir avec lui...: « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jn 11,16) C'est à cause de Thomas que les apôtres ont risqué leur vie avec leur Maître.
Saint Thomas aimait donc son Maître, comme un vrai apôtre, et s'est mis à son service. Mais quand il l'a vu crucifié, il a faibli en sa foi pour un temps, comme les autres...et plus que les autres. Il s'était isolé, refusant le témoignage non d'une seule personne, mais des dix autres, de Marie Madeleine et des autres femmes... Il lui fallait, semble-t-il, une preuve visible de ce qui est invisible, un signe infaillible venu du ciel, comme l'échelle des anges de Jacob (Gn 28,12), pour calmer son angoisse en lui montrant le but du chemin au moment de se mettre en route. Un désir secret de certitude l'habitait et ce désir s'est réveillé à la nouvelle de la résurrection du Christ.
Notre Sauveur consent à sa faiblesse, répond a son désir, mais lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». C'est ainsi que tous ses disciples le servent, même dans leur faiblesse, pour qu'il la transforme en paroles d'enseignement et de réconfort pour son Eglise.
Si dans nos cœurs émus, Nous possédons Jésus, C'est par Vous, grâce à Vous, ô Marie ! Car dans ses plans divins, Tout passe par vos mains
Rien sans Vous, tout par Vous, ô Marie !
Quand Il s'est incarné, Fragile nouveau- né, C'est de Vous qu'il naquit, ô Marie !
Et c'est entre vos bras Qu'il fit ses premiers pas.
Rien sans Vous, tout par Vous, ô Marie !
Et quand Il s'est offert,
Immolé dans sa chair, Sur la Croix, devant Vous, ô Marie !
Mère au cœur déchiré
Vous nous L'avez livré:
Rien sans Vous, tout par Vous, ô Marie!
Pour Le remercier Et Le magnifier
C'est par Vous, comme Vous, ô Marie !
Qu'il faut de notre Auteur
Redire la grandeur.
Rien sans Vous, tout par Vous, ô Marie !
Et quand au ciel Jésus Accueille ses Élus,
Près de Vous, avec Vous, ô Marie !
C'est encore ce refrain
Qui retentit sans fin:
Rien sans Vous, tout par Vous, ô Marie !
Extrait de : Méditation lors du Dernier Évangile. (1939) (Ça se chantait sur l’air du Salve Régina)
St Thomas, priez pour nous !
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous , en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes
francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en
France pour fêter Noël !
Si vous avez peu de moyens pour fêter
décemment Noël en famille, grâce au partage
c'est possible ! Venez fêter la Nativité au
Monastère en famille !
(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
*Samedi 24 Décembre. Début des Fêtes de la Nativité de Notre-Seigneur
-18h, réveillon avec les fidèles familiers.
-22h30 Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit selon la Tradition locale.
*Dimanche 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
*Lundi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27
*Mardi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
*Samedi 31 Décembre à 19 heure, réveillon de la Saint Sylvestre avec les familiers du Monastère.
BONNE ET SAINTE ANNEE A
TOUS !
*Dimanche 1er Janvier à 10h30,Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Sts du Kérala
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur. Messes à 10h30.
(LE 8, UNE MESSE ET LA BENEDICTION DES EAUX
SERONT ASSUREES AU MONASTERE ET A JAULDES.
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
UN CONTE DE NOËL
I.
Depuis deux longs jours, une neige épaisse
Implacablement descendait sans cesse,
En flocons serrés, du ciel morne et blanc ;
Les petits oiseaux voletaient, piaulant,
Ayant faim, perdus dans la plaine immense
Et transis, gelés, les membres perclus,
S’effaraient, ne s’y reconnaissant plus.
Il faisait très froid. – Nul bruit. – Un silence
Énorme de mort. – Et l’on aurait dit
Que tout le hameau dormait engourdi.
II.
Au bout du pays, presque à la lisière
D’un grand bois sauvage, en un chemin creux,
Dans une vilaine et triste chaumière,
Vivait un bonhomme infirme, très vieux
Et très pauvre, avec sa petite Yvette,
Une toute frêle et douce fillette
D’à peine dix ans. – Il ne travaillait
Presque plus, trop faible. - Et dans sa détresse
Le piteux logis sous la neige épaisse,
Semblait tout honteux, se dissimulait.
III.
Or c’était Noël. Tout au soir, la veille,
La mignonne Yvette, entendant conter
Sur cette nuit là d’étranges merveilles,
S’en était allée en secret porter
L’un de ses souliers – oh ! de cheminée
On n’en avait pas – dehors, sous l’auvent.
Elle s’était dit qu’en l’apercevant
Le petit Jésus, faisant sa tournée
Avec des joujoux très beaux pleins les bras,
Très probablement ne l’oublierait pas.
IV.
Et quand il fit jour, un peu, la fillette
Se leva sans bruit et vite alla voir…
Or dans le soulier, étroite cachette,
Un chardonneret, tout troublé, le soir,
S’y étant blotti, dormait. - Douce et bonne,
Elle prit l’oiseau dans sa main mignonne
Et le réchauffa – puis vint lui jeter
Un peu de pain blanc, joyeuse et ravie
De voir le pauvret renaître à la vie
Et tout rassuré, se mettre à chanter.
V.
Lors, en le voyant plein de confiance,
La petite en eut un bonheur immense
Et comprit : pour sûr, c’était le présent
Que Jésus avait bien voulu lui faire…
Pourquoi pas ?… Dieu garde à toute misère,
À toute souffrance un baume puissant,
Une joie au moins, bonne et consolante,
Celle d’alléger quelque autre douleur,
Quelque autre infortune encor plus navrante…
C’est si doux d’aimer et d’avoir bon cœur !
René Véber, Contes pour la Beauvaisienne, Première Série, Beauvais, 1896.
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
SAINTS DU JOUR:21 DECEMBRE: SAINT THOMAS
Apôtre
(Ier siècle)
Saint Thomas était probablement originaire d'une pauvre famille de Galilée. Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d'un esprit réfléchi et d'une volonté ferme jusqu'à l'obstination; d'autre part, il avait du coeur et du dévouement. Ces deux caractères de sa physionomie paraissent en deux paroles que l'Évangile cite de lui. Peu avant Sa Passion, Jésus veut retourner en Judée; les Apôtres Lui rappellent les menaces de Ses ennemis. Thomas seul s'écrie: "Eh bien! Allons et mourons avec lui!" Voilà le dévouement du coeur de l'Apôtre.
Après Sa résurrection, le Sauveur était apparu à plusieurs de Ses disciples, en l'absence de Thomas. Quand, à son retour, on lui raconta cette apparition, il fut si étonné d'une telle merveille, qu'il en douta et dit vivement: "Je ne le croirai pas avant d'avoir mis mes doigts dans Ses plaies." Voilà le second caractère de Thomas, esprit trop raisonneur. Mais son premier mouvement d'hésitation, en chose si grave, ne fut pas un crime et le bon Sauveur répondit à son défi. Que fit alors Thomas? Nous le savons; un cri du coeur s'échappa de ses lèvres: "Mon Seigneur et mon Dieu!" Dieu permit l'hésitation de cet Apôtre pour donner aux esprits difficiles une preuve de plus en faveur de la résurrection de Jésus-Christ. Saint Augustin attribue à saint Thomas, parmi les douze articles du Symbole, celui qui concerna la Résurrection.
Quand les Apôtres se partagèrent le monde, les pays des Parthes et des Perses et les Indes furent le vaste lot de son apostolat. La tradition prétend qu'il rencontra les mages, les premiers adorateurs de Jésus parmi les Gentils, qu'il les instruisit, leur donna le Baptême et les associa à son ministère. Partout, sur son passage, l'Apôtre établissait des chrétientés, ordonnait des prêtres, consacrait des évêques.
Quand au XIVe siècle, les Européens s'emparèrent des Indes orientales, ils trouvèrent dans les traditions des peuples de ce vaste pays des souvenirs chrétiens, et en particulier celui de saint Thomas* . Un miracle de l'Apôtre, traînant avec un faible lien une poutre énorme que les éléphants n'avaient pu remuer, fut l'occasion d'innombrables conversions. Cependant les prêtres des faux dieux, jaloux de tant de succès, jurèrent la mort de l'Apôtre; il fut percé d'une lance devant une Croix où il priait.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
*Elle est bien bonne celle-là ! Ils trouvèrent en effet plus que des souvenirs ! Ils trouvèrent une chrétienté constituée et fervente qu'ils persécutèrent pour imposer le rite latin...
December 21st we commemorates the martyrdom of St. Thomas the Apostle
(dhukrono d' Mor Touma Sleeho)
St. Thomas (Mor Toma in Syriac) was a Jew, called to be one of the twelve Apostles. He was a dedicated but impetuous follower of Christ. When Jesus said that He was returning to Judea to visit His sick friend Lazarus, Thomas immediately exhorted the other Apostles to accompany Him on the trip which involved certain danger and possible death because of the mounting hostility of the authorities. At the Last Supper, when Christ told His Apostles that He was going to prepare a place for them to which they also might come because they knew both the place and the way, Thomas pleaded that they did not understand and received the beautiful assurance that Christ is the Way, the Truth, and the Life.
But St. Thomas is best known for his role in verifying the Resurrection of His Master. Thomas’ unwillingness to believe that the other Apostles had seen their Risen Lord on the first Easter Sunday merited for him the title of “doubting Thomas.” Eight days later, on Christ’s second apparition, Thomas was gently rebuked for his skepticism and furnished with the evidence he had demanded-seeing in Christ’s hands the point of the nails and putting his fingers in the place of the nails and his hand into His side. At this, St. Thomas became convinced of the truth of the Resurrection and exclaimed: “My Lord and my God,” thus making a public Profession of Faith in the Divinity of Jesus.
St. Thomas is also mentioned as being present at another Resurrection appearance of Jesus-at Lake Tiberias when a miraculous catch of fish occurred. This is all that we know about St. Thomas from the New Testament.
Tradition says that at the dispersal of the Apostles after Pentecost this saint was sent to evangelize the Parthians, Medes and Malabar coast which still boasts a large native population calling themselves “Christians of St. Thomas.”
He capped his life by shedding his blood for His Master, speared to death at a place called Calamine and buried at Mylapore, near Chennai (Madras). This is mentioned in the Gnostic Acts of Thomas in Syriac, where he is called Judas Thomas. It is believed that the Apostle arrived in India in AD 52 and was martyred in AD 72. The Syriac Christians of Malabar, the Southwest coast of India, call themselves 'St. Thomas Christians'. It is believed that his body was transferred to Edessa in the 4th century; St. Ephrem's works note that the bones of St. Thomas were venerated there in his time. The great hymnodist alludes to the transferral of the bones in his Carmina Nisibena (42:1.1-2.2, Kathleen McVey, Ephrem the Syrian, Paulist Press, 1989, p. 25).
His relics were moved from Edessa later and rediscovered in 1964 at the Syriac Orthodox Church of Mosul by His Holiness Mor Ignatius Zakka I, the Patriarch of Antioch while he was the Archbishop of Mosul. Following the warlike situation in some parts of Iraq, the Holy Relics of Saint Thomas has been transferred from the St Thomas Church, Mosul to the Syriac Orthodox Monastery of St Matthew, Nineveh, Iraq on June 17, 2014 and kept in the Beth Khadeesha of Monastery.
The Church commemorates the memory of St. Thomas on July 3rd. The date marks the transfer of the remains of the Apostle to Edessa. The Church in India also commemorates the Apostle on the New Sunday after Easter, on December 18th when the Apostle is believed to have been speared, and on December 21st when he attained martyrdom.
Patriarch H.H. Ignatius Zakka I in an encyclical dated October 20, 1987, added the name of "Apostle Thomas, the preacher of the Holy Gospel of our Lord Jesus Christ in India" to the the fourth diptych (Syr. Tubden) in the Malankara Church.
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Sainte Julienne de Nicomédie,
vierge et martyre
Julienne, ta splendeur, c'est l'épée qui la donne,
puisqu'elle te procure splendide couronne.
La sainte dont le charme n'eut d'égal aucun
fut mise à mort en Décembre, le vingt et un.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * je suis ensevelie en ton baptême; * je souffre pour toi, afin de régner avec toi; * je meurs pour toi, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.
Exapostilaire (t. 3)
Ô Verbe, ta Martyre, désirant * pénétrer dans la salle du banquet, * supporta courageusement * toute épreuve par amour pour toi. * Par ses prières, ô Christ notre Dieu, * montre à mon âme la tendresse de ton cœur.
Sainte Julienne était fille d’un couple de nobles et illustres païens de Nicomédie, sous le règne du cruel Dioclétien (286-305). Ses parents l’avaient fiancée à un certain Éleusios, de rang sénatorial, qui s’en était épris d’un amour ardent et désirait ne pas retarder davantage leur mariage. Mais le cœur de Julienne avait été saisi par l’amour de notre Seigneur Jésus-Christ, et elle désirait se garder tout entière pure et sans partage pour son Époux céleste, aussi tentait-elle de repousser autant qu’elle le pouvait les avances de son prétendant. Elle déclara d’abord, comme s’il s’agissait d’un caprice de jeune fille mondaine, qu’elle accepterait d’épouser Éleusios seulement s’il devenait préfet de la capitale de la Bithynie. Malgré les difficultés, celui-ci se mit immédiatement en œuvre : il dépensa l’or sans compter, fit jouer ses amis et ses relations à la cour et, quelque temps plus tard, devenu effectivement préfet de Nicomédie, il renouvela sa demande en mariage. Contrainte de se dévoiler, la fiancée du Christ lui dit : « Si tu n’abandonnes pas le culte des idoles et si tu n’adhères pas à la foi des chrétiens, qui procure la vie éternelle, jamais je n’accepterai de m’unir à toi. » Inflexible dans sa résolution, malgré les supplications de ses parents, Julienne fut alors livrée aux autorités, comme disciple de la religion interdite, et traduite devant le tribunal du préfet. Son amant, devenu son juge et son tortionnaire, la fit dévêtir pour la soumettre à de cruels tourments. Flagellée sur tout le corps, elle fut ensuite pendue par les cheveux et eut le cuir chevelu arraché. Le diable lui apparut dans sa prison, sous l’aspect d’un ange de Dieu, pour lui proposer de se soumettre et de sacrifier aux idoles, mais la sainte martyre, armée de la prière, déjoua la ruse du démon, en le frappant et en crachant sur lui avec mépris, et elle trouva ainsi des forces renouvelées pour la suite de ses combats.
Tirée de son cachot pour un nouvel interrogatoire, elle fut menée vers un grand brasier, sur lequel on avait préparé un chaudron plein de plomb bouillonnant pour l’y plonger. Mais la résolution de la jeune fille était inflexible, sa foi inébranlable, son amour du Christ plus ardent que tout feu terrestre, si bien que son âme avait communiqué à son corps une part de l’incorruptibilité promise aux élus dans la vie éternelle. Non seulement elle ne souffrit aucun dommage lorsqu’on la plongea dans le chaudron, mais dès qu’elle le toucha, il se fendit et le plomb se répandit sur les gardes. Devant de tels prodiges, un grand nombre de païens présents, cinq cents hommes et cent trente femmes, glorifièrent la puissance accordée par Dieu aux saints martyrs et confessèrent le Nom du Christ. Par ordre du préfet, ils furent décapités sur-le-champ. La dernière, Julienne eut également la tête tranchée, et son âme partit avec allégresse vers les demeures des saints. Elle était âgée de dix-huit ans, lorsqu’elle célébra ainsi ses noces avec le Christ.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
22 DECEMBRE:
Sainte martyre Anastasie
la Veuve dite aussi la Pharmacolytria et ses compagnons saint Chrysogone, sainte Théodote et ses trois enfants, et saint Zoïle
Dissolvant dans les f1ammes tout poison funeste,
elle est pour les fidèles un remède céleste.
Comme argent qu'on épure au plus brûlant des feux,
Anastasie meurt en Décembre, le vingt-deux.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
Ta brebis, ô Jésus, * s'écrie de toute la force de sa voix: * C'est toi que j'aime, divin Epoux, * c'est toi que je cherche en luttant; * avec toi crucifiée, * je suis ensevelie en ton baptême; * je souffre pour toi, afin de régner avec toi; * je meurs pour toi, afin de vivre aussi en toi; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s'immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.
Kondakion, t. 2
Ceux que frappent les épreuves et l'affliction, * accourant vers ton temple, reçoivent les guérisons * de la grâce divine qui demeure en toi, Anastasie, * car sans cesse pour le monde tu fais sourdre les guérisons.
Ikos
Eponyme de la Résurrection du Seigneur, * par tes prières fais-moi surgir du gouffre où je me trouve à présent; * que tes miracles répandent sur mon âme leur pluie * pour éteindre le brasier de mes péchés; * car tu sauves le monde de toutes sortes de passions * qui m'éprouvent moi-même, chaque jour; * tu procures à tous en effet tout remède * et tu fais sans cesse sourdre pour le monde les guérisons.
Exapostilaie (t. 2)
Illustre vierge martyre Anastasie, * gloire des Athlètes victorieux, * intercède sans cesse auprès de celui * qui vient naître de la jeune Vierge, la pure Mère de Dieu * dans la grotte et la crèche pour accorder la rédemption * à ceux qui te vénèrent de tout cœur * et tous ensemble célèbrent ta mémoire sacrée.
Ta mémoire lumineuse, martyre Anastasie, * annonce la Naissance virginale du Christ; * de Perse en la cité de Bethléem * elle invite les Mages avec leurs dons, * et les Pâtres à s'unir aux Anges pour chanter; * car toi-même, comme l'or, la myrrhe et l'encens, * tu t'es offerte au Seigneur en luttant pour ton Dieu.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsdecem…/dec22.html
Le rendez-vous a-t-il été manqué ? |
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C’est un fait historique prouvé : tout inexplicable qu’elle semble, l’attention du monde se concentre, au premier siècle, sur un seul point, cette lointaine province romaine de Judée. Cette attente unique est celle que Marie porte plus que tout autre en son cœur, dans sa prière auprès du Saint des saints. Elle s’accomplira pour elle et pour tous les Chrétiens dans la venue du Sauveur, à la plénitude des temps fixés. Même les Juifs qui n’ont pas reconnu le Christ témoignent de la précision de cette attente, reconnaissant dans le Talmud, à la fin du premier siècle, que « toutes les dates calculées pour la venue du Messie sont désormais passées » (Traité Sanhédrin 97). Mais pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, le rendez-vous manqué posera longtemps question. Sous le coup de la déception, les docteurs d’Israël en viendront à tenter de réinterpréter l’attente du Messie. En attendant, « les temps (de Daniel) sont accomplis, et le règne de Dieu s’est approché » (Mc 1,14). |
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Étoile de la mer, nourricière du
Verbe- Dieu
Ô Mère toujours vierge, porte du ciel, salut !
De l’ange Gabriel tu reçois cet Ave,
par ce nom nouveau d’Ève, fonde nous sur la paix !
Délivre les pécheurs, éclaire les aveugles,
chasse de nous les maux et obtiens-nous la joie !
Sois vraiment notre mère, intercède pour nous
auprès de ton Enfant-Dieu, né de toi pour nous hommes.
Accorde un chemin droit, une vie sans tache
et que, voyant Jésus-Roi, nous soyons dans la liesse.
Ô Vierge sans égale, ô très douce entre toutes,
obtiens pour nous pardon, douceur et pureté.
Louanges soient au Père et au Christ notre Roi,
honneur au Saint-Esprit Dieu, unique Trinité.
Amen !
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis. Ô Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort. |
Méditation
Quand les hommes perdent leur foi,
les gouvernements perdent le nord ;
les mensonges, les bornes ;
les dettes, les limites ;
les discussions, leur effet ;
les explications, leur intelligence ;
les politiciens, leur caractère ;
les chrétiens, leurs prières ;
les églises, leur force ;
les peuples, leur paix ;
et les crimes, leur frein.
Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)
Proverbes 15, 30
Un regard lumineux réjouit le coeur,
une bonne nouvelle fortifie le corps.
Psaume 107 (1 à 22)
Rendez grâce au Seigneur car Il est bon,
Sa miséricorde est éternelle !
Qu’ainsi chantent les rachetés du Seigneur,
Ceux qu’Il a affranchis des mains de l’ennemi,
Qu’Il a rassemblés de tous les pays,
De l’orient, de l’occident, du nord et du midi.
Ils étaient errants dans le désert sans eau,
Sans trouver le chemin d’une ville habitable !
Ils étaient en proie à la faim et à la soif,
Leur âme défaillait en eux.
Dans leur détresse, ils ont crié vers le Seigneur,
Il les a délivrés de leurs contraintes.
Il les a conduits par le bon chemin,
Il les a guidés vers une cité hospitalière.
Qu’ils célèbrent le Seigneur pour sa miséricorde,
Pour ses prodiges en faveur des fils de l’homme,
Car Il désaltère l’âme qui a soif, Il rassasie de bien l’âme affamée.
Ils gisaient dans les ténèbres et l’ombre de la mort,
Captifs, dans l’indigence et dans les chaînes,
Parce qu’ils s’étaient révoltés contre les oracles de Dieu,
Ils avaient méprisé les conseils du Très-Haut.
Ainsi leurs coeurs avaient été humiliés par les souffrances,
Ils étaient tombés loin de tout secours.
Dans leur détresse, ils ont crié vers le Seigneur,
Il les a délivrés de leurs contraintes.
Il les a tirés des ténèbres de l’ombre et de la mort,
Et Il a brisé leurs chaînes.
Qu’ils célèbrent le Seigneur pour sa miséricorde,
Pour ses prodiges en faveur des fils de l’homme.
Car Il a brisé les portes d’airain,
Il a mis en pièces les verrous de fer.
Il les a fait sortir du chemin de l’iniquité,
Du sentier de l’injustice, cause de leurs souffrances.
Ils avaient en horreur toute nourriture,
Ils touchaient aux portes de la mort.
Dans leur détresse, ils ont crié vers le Seigneur,
Il les a délivrés de leurs contraintes.
Il envoya son Verbe pour les guérir,
Pour les arracher à leurs tombeaux.
Qu’ils célèbrent le Seigneur pour sa miséricorde,
Pour ses prodiges en faveur des fils de l’homme.
Qu’ils offrent des sacrifices de louanges,
Qu’ils proclament ses oeuvres avec des cris de joie.
« Toi dont le sein put contenir le Dieu infini * et nous enfanta la Joie de l'univers, * nous te chantons, Vierge Mère de Dieu. »
Le Christ a demandé de veiller * aux fidèles qui attendent sa venue: * il doit être enfanté en effet par la Vierge.
Ô Christ, en Votre seconde parousie * placez-moi à droite, du côté de Vos brebis, * moi qui vénère Votre venue dans la chair.
En Votre première venue Vous sauvâtes Adam: * sauvez, ô Christ, en Votre seconde parousie * les fidèles célébrant Votre Nativité.
Prière à la Mère de Dieu
O Vierge immaculée,
Mère de Dieu et pleine de grâce,
Celui que tu as porté, c’est l’Emmanuel,
Le fruit de ton sein.
O Marie, toi, tu surpasses toutes louanges !
Je te salue, Marie, Mère de Dieu et gloire des anges,
Parce que tu surpasses en plénitude de grâce toutes les annonces des prophètes !
Le Seigneur est avec toi : tu enfantas le Sauveur du monde.
(Antique invocation (IIIème siècle))
O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
Ô Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.
Méditation
« L‘Esprit Saint, par le témoignage de la Loi, par les oracles des prophètes, par la proclamation de l’évangile et par l‘enseignement des apôtres, nous exhorte et nous apprend à croire avec fermeté et intelligence que, comme le dit Saint Jean, le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous. Oui, parmi nous, car la divinité du Verbe nous a unis à Lui,et nous sommes sa chair qu’il a prise du sein de la Vierge. Si sa chair n’était pas la nôtre, c’est-à-dire vraiement humaine, le Verbe fait chair n’aurait pas habité parmi nous. Mais Il a habité parmi nous, car Il a fait sienne la nature de notre corps. La Sagesse se construisant une maison, faite non d’une matière quelconque, mais d’une substance qui est proprement la nôtre, et dont l’assomption est indiquée clairement par les mots ;„le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous“ (Jn 1,14).»
Léon (vers 390-461)
Proverbes 16, 9
Le coeur de l'homme peut méditer sa voie,
mais c'est l’Éternel qui dirige ses pas.
« Venez et purifions nos cœurs * et nos lèvres, afin de magnifier * la sainte Mère de l'Emmanuel, * la Vierge tout-immaculée: * c'est elle qui présente à son Fils notre prière: * Christ notre Dieu, prends pitié de nous et sauve-nous. »
Que personne n'ait la folie de jalouser * ceux qui portent maintenant comme dons plaisant à Dieu * en guise d'or et de myrrhe et d'encens * le parfum de leurs vertus * et chantent au Seigneur enfanté: * Christ notre Dieu, épargne nos âmes et sauve-nous!
Hérode, aveuglé, dit aux Mages pleins de sens: * Le Roi qui vient de naître, allez le rechercher, * puis, lorsque vous l'aurez trouvé, * venez m'en informer; * car il méditait le crime en son cœur de meurtrier. * Christ notre Dieu, épargne nos âmes et sauve-nous.
Audace d'un criminel aveugle! * Tu as donc oublié que Dieu, personne ne le tue * en le soumettant à son pouvoir; * car, bouillant de colère, cruellement, * Hérode, tu fais égorger les enfants. * Christ notre Dieu, épargne nos âmes et sauve-nous.
Prière à la Mère de Dieu
Tu es bénie, ô Mère de Dieu et Vierge.
Par l’Incarné de toi, l’enfer est capturé,
Adam rappelé, la malédiction anéantie,
Eve libérée, la mort tuée et notre race vivifiée !
C’est pourquoi nous chantons à pleine voix :
ainsi en décida le Christ Dieu, béni soit-il, alléluia !
MYSTERE DE DIEU, MYSTERE DE L'AMOUR...
Saint Benoît recommandait à ses moines d’« avoir chaque jour devant les yeux la menace de la mort » (Règle, ch. IV).
On parle peu de la mort dans le monde moderne. Mais toute la tradition chrétienne nous apprend que, pour devenir sages, il faut nous faire à l’idée que nous n’avons pas ici-bas de « cité permanente » (He 13, 14)…
Les sages des temps passés et présents nous enseignent qu’il faut garder la mort présente à l’esprit pour avoir une juste perspective sur la vie… Pour qui est attaché au monde, parler de la mort est difficile. En vérité, la principale illusion qui nous attache aux biens de ce monde procède d’un point de vue diamétralement opposé : non pas la sagesse de se savoir mortel, mais le pur fantasme que nous sommes immortels, à l’abri de la défaillance physique.
Mais la sagesse de la tradition incarnée par saint Benoît enseigne que la reconnaissance de notre faiblesse physique nous rend capables de percevoir aussi notre fragilité spirituelle. Il y a une profonde connaissance en nous tous, si profonde en vérité qu’elle est la plupart du temps enfouie, qu’il nous faut établir le contact avec la plénitude de la vie et avec la source de la vie.
Il nous faut établir le contact avec la puissance de Dieu et, d’une manière ou d’une autre, ouvrir les fragiles « vases de terre » que nous sommes à l’amour éternel de Dieu, un amour inextinguible.
La méditation est un chemin de puissance parce qu’elle est le moyen de comprendre notre nature mortelle. C’est le moyen d’avoir clairement conscience de notre propre mort. Ceci parce qu’elle est le chemin qui transcende notre mortalité. Elle est le chemin, au-delà de la mort, vers la résurrection, vers une vie nouvelle et éternelle, la vie qui jaillit de notre union avec Dieu.
Dans son essence, l’Évangile chrétien proclame que nous sommes invités maintenant, aujourd’hui, à faire cette expérience. Nous sommes tous invités à mourir à notre vanité, à notre égoïsme, à nos limites. Nous sommes invités à mourir à notre exclusivisme. Nous sommes invités à tout cela parce que Jésus nous a précédés dans la mort et est ressuscité des morts.
Cette invitation à mourir est aussi une invitation à naître à une vie nouvelle, à une communauté, à une communion, à une vie pleine et sans peur. Je crois qu’il serait difficile de dire si les gens craignent davantage la mort ou la résurrection. Mais, dans la méditation, nous nous défaisons de nos peurs parce que nous prenons conscience que la mort est mort à la peur et que la résurrection est naissance à une vie nouvelle.
Chaque fois que nous nous asseyons pour méditer, nous entrons dans cet axe de mort et de résurrection.
Ceci parce que, dans notre méditation, nous dépassons notre vie et toutes ses limitations pour entrer dans le mystère de Dieu. Nous découvrons, chacun d’entre nous par sa propre expérience, que le mystère de Dieu est le mystère de l’amour, de l’amour infini – de l’amour qui chasse toute peur.
John Main o.s.b., extrait de : Le chemin de la méditation, « Mort et Résurrection », Bellarmin, 2001, p. 117-119.
Source: http://www.seraphim-marc-elie.fr/
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Les chrétiens d’Inde se préparent à fêter Noël dans un climat de tensions religieuses. International Christian Concern (ICC) a récemment relayé l’attaque de deux groupes de chrétiens par des hindous fondamentalistes, alors qu’ils célébraient l’Avent.
Jeudi 15 décembre, dans le village de Sarangi, situé dans le Madhya Pradesh, 30 chrétiens chantaient des cantiques de Noël dans une maison privée, quand environ 25 hindous se sont introduits dans la maison, avant de les traîner dans la rue et de les battre publiquement. Les assaillants ont également accusé les chrétiens d’avoir recours aux conversions forcées. 4 pasteurs ont été conduits au poste de police.
Dimanche 11 décembre, 20 chrétiens du village de Tikiriya, dans l’Etat du Rajasthan, avaient également été brutalisés par un groupe d’une trentaine de radicaux. Stephen Rawat, un prêtre grièvement blessé lors de l’attaque a déclaré à Asia News :
“Je n’ai pas d’ennemis. J’ai été battu à cause de ma foi chrétienne.”
5 chrétiens ont dû être soignés à l’hôpital Mahatma Gandhi de Bansawara.
Dr. John Dayal, militant des droits de l’homme et de la liberté religieuse dénonce les persécutions subies par les chrétiens en Inde, dans la période de Noël.
“Depuis plusieurs années, la saison de l’Avent et le mois de décembre sont devenus difficiles pour la communauté chrétienne… Il y a des patrouilles de police dans la capitale, mais ailleurs c’est une question de tirage au sort. Les services peuvent être attaqués ou se dérouler dans le calme. La tension est palpable.”
SOURCE: INFOCHRETIENNE.COM
Le groupe terroriste Front al-Nosra, récemment rebaptisé Front Fatah al-Cham, a revendiqué l'assassinat de l’ambassadeur russe survenu le 19 décembre à Ankara.
Cette information provient d'un document diffusé par le Front Fatah al-Cham sur Internet.
Un homme armé a tiré le 19 décembre dans le dos de l'ambassadeur russe en Turquie Andreï Karlov alors que ce dernier visitait une exposition photo baptisée La Russie vue par les Turcs à Ankara. Selon les témoins, avant d'attaquer l'ambassadeur, l'assaillant a crié « Allah Akbar » et évoque une « vengeance pour Alep ».
Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le meurtre d'Andreï Karlov avait des motifs politiques et visait à miner les relations russo-turques. Le Kremlin est lui aussi persuadé que l'assaillant cherchait à enfoncer un coin entre Moscou et Ankara. L'agresseur, né en 1994, s'appelait Mevlüt Mert Altıntaş et était membre d'une unité spéciale de la police. Il a été éliminé au cours d'une opération policière lancée suite à l'attaque.
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612211029279643-ambassadeur-assassinat-front-al-nosra/
Les chrétiens d’Irak face au défi de la reconstruction
(Source: Famille Chrétienne/Article de Mr L Lefevre)
EXCLUSIF MAG – Les chrétiens découvrent avec désolation leurs villages de la plaine de Ninive saccagés, pillés et brûlés. Malgré un avenir incertain, certains mettent en œuvre les conditions d’un retour d’exode.
Croix brisées, bas-reliefs burinés, Vierge décapitée sans autre forme de procès, murs couverts de graffitis d’un rouge criard. À l’intérieur du monastère de Mar Behnam, le spectacle n’est que désolation. Dans ce haut lieu de l’Histoire chrétienne en Irak, tout a été souillé. Même les tombeaux de saint Behnam et de sa sœur Sarah, martyrs du IVe siècle, ont été dynamités. Encensoir et eau bénite dans les mains, Mgr Petros Mouché, chasuble blanche brodée d’or, avance, comme un propriétaire hagard retourne dans sa maison pillée par des bandits, au milieu de ce sanctuaire profané par Daech durant deux ans. Après avoir aspergé les murs carbonisés, l’archevêque syriaque catholique de Mossoul et de Qaraqosh, les traits fermés, ressort du monastère visiblement très éprouvé.
Puis, comme une résurrection après une longue et douloureuse Passion, la première messe à Mar Behnam est célébrée devant une trentaine de réfugiés venus pour l’occasion. Sorte de « Lourdes » irakien, les chrétiens de la plaine de Ninive y venaient autrefois pour demander des guérisons. « En revenant, ce fut pour moi un choc, une désolation. Tout ce qui incarne notre foi a été méthodiquement détruit », confie le Père Youssef, responsable du monastère depuis plus de quatre ans. « Daech a voulu nous détruire, mais soyez certains qu’ils ne pourront jamais effacer la foi qui se cache en nos cœurs », a lancé Mgr Mouché dans son homélie.
La messe dure un peu moins d’une heure. Le temps est compté. La présence des Brigades de Babylone, une unité de protection composée à majorité de chrétiens, rappelle que le danger n’est pas loin. En fond sonore, le bruit de la bataille de Mossoul, à une quinzaine de kilomètres seulement du monastère. Avant de partir, Mgr Mouché tient à introniser une nouvelle statue de la Vierge à la place de celle éclatée par les djihadistes. Une manière de faire comprendre que l’Église veut déjà reconstruire.
À quelques minutes au nord de Mar Behnam, les voitures s’arrêtent à Qaraqosh, la grande ville chrétienne de la plaine de Ninive qui comptait environ 50 000 habitants avant l’arrivée de Daech. Le spectacle est accablant : dans leur fuite, les islamistes ont brûlé la majorité des maisons. Dans l’église Saint-Jean, ils ont empilé les bancs dans le chœur pour y mettre le feu ; en vain. Sur le parvis de l’église, des centaines de douilles jonchent le sol. Ici, comme à la cathédrale Al-Tahira, les hommes de Daech ont transformé les lieux en terrain d’entraînement au tir, comme l’attestent de sordides mannequins déchirés par des balles. À l’intérieur de la cathédrale, les murs sont calcinés, des pierres ont éclaté sous l’effet de la chaleur. Si la majorité des murs de Qaraqosh est encore debout, les édifices religieux ont fait l’objet d’un déchaînement de violence. Toutes les églises ont été touchées. Le clocher de Mar Behnam et Sarah a purement et simplement été dynamité. Le séminaire de Qaraqosh a lui aussi été saccagé.
Après la joie de la libération de leur ville fin octobre, l’annonce de son saccage a fait l’effet d’une douche froide pour les chrétiens de Qaraqosh réfugiés à Erbil. Ils ont compris que les islamistes leur envoyaient un message que Mgr Mouché résume ainsi : « Méfiez-vous ! Ne revenez pas ici ! Vous serez aussi brûlés comme les maisons. » Pourtant, si personne n’est encore revenu habiter la ville, le nettoyage de Qaraqosh est bien entamé. Dans les rues, on croise quelques habitants qui entassent des débris ou bien recherchent des affaires. D’autres, en gilets jaunes, sont munis de pelles, de balais ou de brouettes. Missionnés par le gouvernement de Bagdad, ils travaillent à déblayer certaines rues ou certains bâtiments.
« Étape par étape »
En cette période de flou absolu, tant au niveau de la sécurité des villages que de l’avenir politique et militaire de la région, le retour des chrétiens peut sembler bien improbable. Et pourtant ! Reconstruire Qaraqosh au plus vite, c’est le défi que s’est lancé l’Église. « Nous sommes à un moment charnière », assure Faraj-Benoît Camurat, président de Fraternité en Irak, association au service des chrétiens d’Irak depuis cinq ans. « Symboliquement et politiquement, il est important que les chrétiens ne délaissent pas ces villages. Avec de la coordination et de la détermination, le retour peut bien se passer. Mais si la sécurité est mal assurée, si les infrastructures en eau, en électricité ou en matière de santé ne fonctionnent pas, cela peut devenir une vraie pagaille. » C’est donc petit à petit que les choses se mettent en place. À Qaraqosh, grâce à l’aide de l’association française, le service d’urgence de l’hôpital doit par exemple rouvrir cette semaine. Il servira entre autres à soigner les civils de la bataille de Mossoul.
« Étape par étape », ce sont aussi les mots utilisés par le Père Georges Jahola, ancien curé à Qaraqosh. Actuellement réfugié à Erbil, il est à la tête d’un immense projet consistant à recenser l’ensemble des dégâts causés par Daech. Avec une vingtaine de volontaires, il a photographié méthodiquement les six mille maisons de la ville et a rassemblé toutes les données dans un programme informatique. L’objectif de cette mission titanesque est double : « Faire entrer dans l’Histoire ce que Daech nous a fait » et « envoyer ces fichiers aux autorités de Bagdad pour tenter d’obtenir des indemnités ».
Si ces dernières refusent, faute de moyens ou de volonté, le Père Georges enverra les données aux Nations unies, à des ONG, ou bien à des pays occidentaux. « Ce serait formidable qu’un pays comme la France puisse assurer la réparation d’une partie de Qaraqosh ! », lance-t-il, enthousiaste. Pourtant, à l’écouter, on comprend bien qu’il n’a que peu d’espoir de voir un jour ces démarches aboutir. Mais qu’importe ! « Même s’il n’y a que 1 % de chance que Bagdad nous donne quelque chose, il faut tenter ! Les chrétiens n’ont confiance qu’en l’Église. Par ce projet, nous envoyons à nos frères un signal d’espérance. »
Le lendemain de Noël, si les conditions de sécurité le permettent, une messe rassemblant plusieurs centaines de chrétiens, peut-être mille, pourrait se tenir dans la cathédrale de Qaraqosh. Aussi, Mgr Mouché étudierait déjà la question de nommer un prêtre permanent dans la ville. Un signe encourageant de plus qui montre que la résignation n’a pas encore gagné tout le monde, que les chrétiens de la plaine de Ninive ne sont pas tous voués à l’exil.
L’urgence du déminage
Au centre de la plaine, dans un village très marqué par le passage de Daech, des enfants s’amusent dehors comme si de rien n’était. Pourtant, à une cinquantaine de mètres d’eux, une équipe de démineurs s’active à nettoyer les dernières parcelles d’un champ. La situation paraît surréaliste. Dans ce village kakai, petite minorité dont la religion est issue de la Perse antique, onze habitants sont morts en retournant chez eux.
« Nous n’avons pas peur !, assure Farah, le père des enfants. Les démineurs nous ont bien expliqué les endroits où il ne faut pas aller. » En deux mois, quatre cents mines ont déjà été neutralisées. « Ils en ont posé près des routes, des écoles, des habitations, dans les champs. C’est tellement vicieux ! », s’indigne une des responsables de l’ONG qui mène les opérations de déminage. Consciente de l’urgence, l’association Fraternité en Irak finance une partie des opérations de quatre villages kakais et de deux villages chrétiens, notamment un, situé au nord de Mossoul. Là-bas, le fils de 14 ans de Salah Migha a sauté sur une mine, alors qu’il revenait pour la première fois travailler dans les champs, il y a deux ans. « Dieu m’a donné un fils unique. Il l’a repris », murmure-t-il, le visage encore marqué. Réfugié à Alqosh, il attend qu’enfin les équipes de déminage puissent nettoyer son village et ses terres pour revenir. « Sans déminage, aucune reconstruction n’est envisageable », martèle Faraj-Benoît Camurat, qui note que, vraisemblablement, les villages où résidaient des minorités ont été les plus touchés.
S’il est surprenant, le retour de ces familles au beau milieu des champs de mines est aussi un signe d’espoir. Comme une volonté absolue de vouloir renaître. Mais les sentiments de peur et de découragement ne quittent pas un grand nombre de réfugiés. Pour beaucoup, le départ précipité d’août 2014 reste un traumatisme, et la crainte de reconstruire pour rien est présente. Personne ne fait plus guère confiance aux forces armées irakiennes ou bien kurdes. « En 2014, l’armée irakienne était à Mossoul. Elle est partie sans combattre ! », fustige le Père Gabriel, moine du monastère antonin d’Alqosh, au nord de la plaine de Ninive. Lui ne voit qu’une solution pour assurer la sécurité des chrétiens : l’intervention d’une force militaire internationale.
Comme lui, bon nombre de chrétiens invoquent la présence d’une force protectrice étrangère, indispensable selon eux pour envisager un retour massif des réfugiés en Irak, et pourquoi pas même de la diaspora. D’autres n’attendront pas cette hypothétique sécurité et veulent au plus vite retourner chez eux. C’est le cas de Nader, 47 ans, dont la maison de Bartella, au nord de Qaraqosh, a elle aussi été saccagée. « Je me sens depuis deux ans comme un poisson en dehors de son bocal », confie-t-il. Chaque jour, cet ancien cafetier retourne en voiture voir sa maison. Peu pratiquant, il avoue avoir pleuré en entrant dans l’église ravagée par Daech. Pour Noël, il a rapporté à Erbil, où il est réfugié, le grand sapin en plastique de sa maison, un des rares objets que Daech n’ait pas volé. À l’en croire, ce sapin décoré de mille lumières ne devrait passer qu’un Noël à Erbil.
La sanglante bataille de Mossoul se poursuit
Lancée le 17 octobre dernier, la bataille de Mossoul fait rage. Les forces irakiennes et kurdes, aidées par la coalition internationale, avancent lentement dans la capitale du groupe État islamique en Irak. La moitié de la ville aurait déjà été reprise et l’issue de la bataille ne fait plus guère de doute. Pour autant, les djihadistes – entre 5 000 et 6 000 hommes – résistent avec acharnement, menant des attaques meurtrières. Mines artisanales, voitures piégées, tunnels leur permettant de prendre à revers les troupes coalisées… en deux ans, les islamistes ont eu le temps de se préparer à l’assaut. Signe de la violence des combats, près de 2 000 militaires seraient morts en novembre dans la région de Mossoul, selon la Mission des Nations unies en Irak. Et plus de 100 000 civils ont fui la deuxième ville d’Irak. Parmi les armées coalisées, la France joue un rôle important. Des forces spéciales ont apporté « un appui très concret sur un certain nombre d’objectifs ennemis clairement identifiés », expliquait le lieutenant-colonel Luc au micro d’Europe 1, le 19 décembre. Ces commandos sont présents depuis des mois pour former, renseigner et soutenir les forces irako-kurdes.
H. L
PLUS DE MOYENS POUR NOTRE ARMEE !
Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, sort de son silence et plaide mercredi dans Les Echos pour davantage de moyens. Le CEMA demande « une hausse progressive du budget de la défense » pour atteindre les 2% du PIB, contre 1,77% actuellement.
« Le prix de la paix c’est l’effort de guerre ».
Il s’agit de « rester capable d’assurer, dans la durée, la protection de la France et des Français face au spectre complet des menaces« , écrit-il. « Il faut comprendre que le moindre décalage de cohérence entre les menaces, les missions et les moyens s’apparente au grain de sable qui grippe le système et conduit à la défaite« , ajoute le général de Villiers.
Le projet de budget de la Défense pour 2017 s’élève à 32,7 milliards d’euros, à 1,77% du produit intérieur brut (PIB), ce qui marque une stabilité par rapport à 2016. La France s’est engagée à le porter à 2% du PIB d’ici 2025 dans le cadre de l’Otan.
Le JDD
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
A propos de l'unanimité des Chrétiens de Saint Thomas (Kerala) , Sa Sainteté le Patriarche d'Antioche, le "Père des Pères", disait : "L'avenir est dans la paix, pas d'avenir sans paix". Le Monastère de Notre-Dame de Miséricorde et ses dépendances, en France, au Cameroun demeurent des lieux de prières pour que soit restaurée, là où c'est nécessaire, et toujours plus clairement manifestée, l'Unité de l’Église du Christ, l'unité des "Eglises Apostoliques"...Concerning the unanimity of the Christians of Saint Thomas (Kerala), His Holiness the Patriarch of Antioch, the "Father of the Fathers", said: "The future is in peace, no future without peace." The Monastery of Our Lady of Mercy and its dependencies in France and in Cameroon remain places of prayer for the restoration of the unity of the Church of Christ where it is necessary and always more clearly manifested, The unity of the "Apostolic Churches" ...
Let us not forget the Abducted Bishops of Aleppo
by ORTHODOXY COGNATE PAGE on DECEMBER 21, 2016
in FEATURED NEWS, NEWS
Prakash Varghese – (Delegate of UAE, Gulf, & Middle East) – OCP News Service
21/12/16
Global: Aleppo is Liberated. Militants and terrorists are fleeing. We are still waiting for the good news of the safe return of our beloved Metropolitans of Aleppo. Where are our beloved Bishops?
Two Christian Bishops Were Kidnapped : Has a ‘Silent’ World Forgotten Them?
Syriac Orthodox Archbishop Yohanna Ibrahim and Greek Orthodox Archbishop Boulos Yazigi were kidnapped by militants in April 2013 while they were returning back from the Turkish border to their city of Aleppo.
“We tried to negotiate with those who can help in this matter, but unfortunately, there was total silence,” said Patriarch John X of Antioch and All East, the brother of the Greek Orthodox Archbishop Boulous.
“No side has actually claimed responsibility for the kidnapping but we still have hope that the two bishops are alive, and there is more good news than bad news. ” – Lebanese Interior Minister Nouhad Machnouk
We do not have much information on the whereabouts of the two Orthodox Christian Prelates. Let us pray for their speedy and safe return.
Source:
OCP News Service
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
Irak : le patriarche Sako appelle
à l’unité de la " composante chrétienne "
Qu'elles aient des différences de Tradition n'empêche pas d'être de Dieu. La façon de louer et d'adorer, de servir notre Seigneur n'est pas objet de séparation, de jugement des autres et au bout, par bètise humaine ou par orgueil provoquer des séparations et des condamnations d'Eglises et de tous ceux qui les fréque,tes et y accomplissent leur Chemin.
Les chrétiens d’Irak se répartissent dans de nombreuses Églises vénérables et antiques. Ces différences héritées de l’histoire, ne doivent toutefois pas être un facteur de division ou de rivalité. La survie du christianisme en Irak, toutes confessions confondues, passe par une plus grande unité de la « composante chrétienne » du pays. C’est ce que suggère le patriarche Sako.
La situation d’urgence dans laquelle se trouve l’ensemble de la nation irakienne appelle également les chrétiens à ne pas procéder dans la division, en insistant excessivement sur les facteurs identitaires de chaque communauté ecclésiale. Il convient en revanche d’exprimer une position unitaire sur les processus politiques et sociaux en cours en Irak, en se présentant comme « composante chrétienne ». Telle est la proposition faite par le patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël Ier Sako, à tous les chrétiens d’Irak, dans le cadre d’un appel invitant à « ne pas demeurer spectateurs sur la scène irakienne » mais à « trouver une vision commune et une feuille de route conjointe », y compris pour protéger ensemble « le droit à être traités comme les autres ». Le recours à l’expression « composante chrétienne » pour exprimer la position unitaire des chrétiens irakiens par rapport aux affaires politiques et sociales et aux institutions nationales « ne s’oppose pas – selon le patriarche – à la sauvegarde d’identités millénaires » et permet de « ne pas perdre de temps à se disputer » autour de ce patrimoine identitaire. « L’Église chaldéenne – indique le communiqué patriarcal parvenu à l’Agence Fides – veut se mettre au service de tous les chrétiens et de tous les Irakiens afin de contribuer au processus de réconciliation », indispensable en vue d’un retour à une situation de coexistence pacifique. Déjà, au début de son ministère patriarcal, l’actuel patriarche […] avait dénoncé le danger que les chrétiens ne soient, eux aussi, contaminés par le sectarisme dominant au sein de l’actuel contexte régional. « Maintenant, malheureusement – avait déclaré le patriarche à l’Agence Fides – il est possible d’entendre certaines personnes dire : je suis plus arménien que chrétien, plus assyrien que chrétien, plus chaldéen que chrétien. Et il persiste ici et là une mentalité tribale, ce qui fait que chaque village veut avoir “son” évêque ou “son” patriarche. De cette manière, le christianisme s’éteint. Nous, en tant qu’évêques, devons être vigilants contre ces formes maladives de vivre l’identité ».
Source : Agence Fides, 17 décembre
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
L’intellect, instable et entraîné au mal par la dissipation et la curiosité, n’aime pas les restrictions ni le confinement en « prison ». Jusqu’à ce que la grâce lui ouvre la porte de la sensation de Dieu. Dès que cela se produit, l’intellect ne veut plus s’arracher à la douceur de l’union à Dieu, là où se trouvent la nourriture et la jouissance des anges, la gloire et la joie des justes et l’avant-goût de la vie éternelle.
Lorsque l’âme n’est pas bien disposée et s’assoupit, et que, par conséquent, l’intellect ne se sent pas poussé à la prière, nous devons trouver des moyens de la stimuler, comme lorsqu’on présente un plat savoureux à quelqu’un qui n’a pas d’appétit. Il n’est pas étonnant que ceux « dont le cœur a de mauvais desseins » (Gn. 8,21), ceux qui se laissent entraîner par des influences diverses, manquent d’ardeur pour la prière. À ces moments-là, il nous faut nous stimuler nous-mêmes par des pensées et des contemplations appropriées. Tournons notre intellect vers les souffrances du Christ, en nous représentant par la pensée l’image de la crucifixion ; songeons aux différents témoignages des millions de héros de notre foi ; considérons la signification de notre divine destinée, nous qui possédons l’image et la ressemblance de notre Créateur. Toutes ces choses-là réveillent le sens du devoir dans notre intellect endormi, particulièrement si nous y associons le blâme de nous-mêmes, qui a le pouvoir de secouer notre engourdissement.
« Quand je me trouve dans un état aussi funeste et misérable bien vu nous disait le bien heureux Ancien, je m’imagine me trouvant devant le redoutable tribunal lors du second avènement du Christ. Je vois le Seigneur, après son jugement, emmenant avec lui les siens et s’en allant dans le Royaume éternel. Moi, il m’a exclu et je sens qu’il n’y a plus pour moi le moindre espoir de le revoir ou d’obtenir miséricorde, alors je me mets à crier et à verser des larmes innombrables. »
Mais ces images, figures et pensées que nous mobilisons au début pour pousser notre intellect à la prière, nous devons les abandonner complètement dès que la prière commence à agir, sans quoi elles nous distrairaient. À l’heure de la prière, il n’est besoin d’aucune figure, image ou représentation. L’intellect, libre de toute couleur et figure, n’est mû que par sa seule inclination vers Dieu et va là où la grâce le pousse. La première sensation qui naît de la prière est la joie, puis viennent toutes les autres comme Saint-Paul nous le décrit (voir Gal. 5,22).
(extrait de L'Ancien Ephrem, le disciple rempli de charismes par l'Ancien Joseph de Vatopaidi/Source:"Priere Orthodoxe")
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les Fêtes de la Nativité !
POURQUOI LA FÊTE DE NOËL EST-ELLE FIXEE AU 25 DECEMBRE ?
C’est au IVe siècle, avec la reconnaissance du christianisme et sa pénétration dans le tissu social de l’Empire romain, que la fête de Noël est fixée au 25 décembre
À l’aube du christianisme, la fête la plus appréciée des fidèles n’est pas Noël, mais Pâques. En effet, la date de la vie du Christ principalement célébrée, comme aussi de la vie des saints et martyrs, n’est pas celle de la naissance, mais de la « naissance au ciel ».
Aux deux premiers siècles de l’ère chrétienne, Noël est déjà célébré en Orient comme en Occident, mais ce n’est pas le cas partout. Et la date de la célébration varie sensiblement selon les lieux, allant du 28 mars au 18-25 avril, du 20 ou 29 mai au 24 juin et au 17 novembre.
En Occident, la concordance sur la date se fait au IVe siècle, avec la reconnaissance du christianisme par l’empereur Constantin comme religion « licite » (édit de Milan, 313), ensuite comme religion officielle par l’empereur romain Théodolse (édit de Thessalonique, 380). La source la plus ancienne dont on dispose faisant mention de la célébration de Noël le 25 décembre est Hippolyte de Rome (v.170.-235) qui, dès 204 environ, relate les festivités de Noël à Rome à cette époque.
Dans une première tentative de calendrier liturgique, la « Depositio Martyrum » datant de 336, il est mentionné que la fête de Noël à Rome était célébrée le 25 décembre. On retrouve la même indication dans le Chronographe de 354, un manuscrit illustré rédigé par un riche chrétien dans lequel figurent deux listes d’anniversaires pour la vie de l’Église : une qui énumère les évêques de Rome non martyrs et l’autre qui évoque les martyrs dont l’Église romaine faisait mémoire, avec mention de la date de la mort et du lieu de sépulture. Dans cette deuxième liste on lit : « VIII Kal. Ian. (Die Octavo ante Kalendas Ianuarias) natus Christus in Bethlemme di Iudeae », c’est-à-dire « Au huitième jour des Calendes de janvier, naissance du Christ à Bethléem de Judée ». Étant donné que dans l’usage du latin, on comptait le dernier élément d’une série, le huitième jour avant le 1er janvier correspondait au 25 décembre.
Pourquoi la date du 25 décembre pour fêter la naissance de Jésus ? La réponse n’est pas univoque, et au fil du temps, plusieurs hypothèses se sont succédé à ce sujet.
Christianiser la fête païenne du « Sol Invictus »
Une des plus accréditées veut que l’Église ait choisi cette date dans le but de christianiser la fête païenne du « Sol Invictus », le « Soleil invaincu », auquel l’empereur Aurélien avait dédié un temple en 274, justement le 25 décembre. Selon les connaissances astronomiques de l’époque, les Romains croyaient que le solstice d’hiver tombait ce jour-là – nous savons aujourd’hui qu’il tombe le 21 – qui coïncidait avec le jour le plus court de l’année, marquant le début de la période à laquelle le soleil renaît et croît.
Le « Sol Invictus » rappelait le dieu persan Mithra, dont le culte, originaire d’Orient, était surtout populaire dans les milieux militaires. L’adoration du soleil connaissait un grand succès dans le peuple, et son culte – qui avait remplacé chez les Romains les Saturnales, festivités en l’honneur du dieu Saturne du 19 au 25 décembre et au cours desquelles on échangeait des cadeaux pour souhaiter paix et prospérité – sera exploité par l’autorité impériale, le pliant à la dévotion envers l’empereur.
L’Église aurait donc décidé de s’insérer dans ce contexte en s’appuyant sur certains passages de la Bible, déjà interprétés dans un sens christologique, comme la prophétie du « soleil de justice » qui brillera « avec la guérison dans ses rayons » (Malachie 3,20). D’ailleurs Jésus lui-même avait dit : « Je suis la lumière du monde » (Jn, 8, 12). Dans une nécropole vaticane, une mosaïque du II-IIIe siècle représente le Christ Soleil sur son char triomphal.
Selon d’autres commentateurs, la date du 25 décembre aurait été déduite de la date de la mort du Christ, fixée au 25 mars ; cette date tomberait exactement 33 ans après son incarnation, fixée aussi au 25 mars, la naissance se situerait neuf mois plus tard, soit le 25 décembre.
Mais Jésus est-il vraiment né le 25 décembre ? Il semblerait que oui d’après les études du professeur Shemarjahu Talmon, de l’Université hébraïque de Jérusalem. Ce professeur est parti d’un passage de l’évangile de Luc (1, 5-13) dans lequel il est dit qu’il y eut, aux jours d’Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d’Abìa, marié à Elisabeth et il advint « comme il remplissait devant Dieu les fonctions sacerdotales au tour de sa classe qu’il fut, suivant la coutume sacerdotale, désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler l’encens » ; un ange lui apparut alors et lui prophétisa la naissance d’un fils, qui serait appelé du nom de Jean (le Baptiste).
Dans l’antique Israël, ceux qui appartenaient à la caste sacerdotale étaient répartis en 24 groupes qui, alternant dans un ordre immuable, devaient assurer le service liturgique au temple pendant une semaine, de samedi à samedi, deux fois par an. La classe de Zacharie, celle d’Abìa, était la huitième dans la liste officielle.
Une date qui contredit saint Luc ?
En s’appuyant sur le calendrier de la communauté essénienne de Qumrân, le professeur Talmon a reconstitué les « roulements », dont le second tombait à la fin de septembre. Les anciennes Églises d’Orient célèbrent, en effet, la conception de Jean entre le 23 et le 25 septembre. Selon l’évangéliste Luc, l’annonciation de l’ange Gabriel à Marie est survenue le sixième mois après la conception de Jean (Lc, 1, 26). Les liturgies orientales et occidentales s’accordent sur l’identification de cette date au 31 du mois d’Adar, qui correspond à notre 25 mars, date à laquelle l’Église célèbre en effet l’annonce de l’ange et la conception de Jésus. La date de la naissance, par conséquent, devrait se situer 9 mois plus tard, soit le 25 décembre.
Toutefois, les études du professeur Talmon n’ont pas fait taire les voix qui soutiennent que cette date n’est pas fondée, car elle s’oppose au récit évangélique de Luc qui parle des bergers passant la nuit en plein air, évoquant un contexte plus printanier qu’hivernal.
Mais à ce propos, les règles relatives à la pureté des races typiques de l’hébraïsme ont été évoquées, rappelant d’anciens traités dans lesquels on distinguait trois types de troupeaux : ceux composés uniquement de brebis à laine blanche, considérées comme pures et qui après les pâturages pouvaient rentrer dans la bergerie de la ville ; ceux composés de brebis à laine en partie blanche et en partie noire, qui pouvaient rentrer le soir au bercail mais obligatoirement en dehors de la ville ; ceux composés de brebis à laine noire, jugées impures, qui ne pouvaient rentrer ni en ville ni dans la bergerie, devant donc rester toujours dehors avec leurs bergers, à quasiment toutes les périodes de l’année.
L’Évangile pourrait donc se référer à des troupeaux de brebis noires qui devaient forcément rester dehors. Luc, en outre, rappelle que les bergers faisaient des tours de garde, ce qui indiquerait une nuit longue et froide, appropriée au contexte hivernal.
C’est justement la nuit que se déroule la Messe la plus traditionnelle de Noël, celle de minuit, qui rappelle l’usage établi à Rome des trois Eucharisties célébrées par le Pape pour cette fête, dont la première commençait autour de notre minuit, dans la basilique Sainte Marie Majeure où, selon la tradition, se trouvent les reliques de la mangeoire dans laquelle a été déposé l’Enfant Jésus. Le souverain pontife célébrait ensuite la messe pour la communauté grecque dans l’église Sant’Anastasia, peut-être en souvenir de l’« Anastasis », la résurrection ; c’était la célébration qui aujourd’hui dans le Missel figure comme Messe de l’aurore. Enfin, la troisième Messe était celle que nous appelons « du jour », que le Pape célébrait à Saint-Pierre, à l’extérieur des murs romains, pour ceux qui vivaient de l’autre côté de la porte, essentiellement la population rurale.(Source:ALETEIA)
LE COIN DU CATECHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...
Chers amis,
C'est dans une étable, entouré d'animaux et de pauvres bergers que Jésus vient au monde. Et pourtant, Il est celui que Dieu a choisi pour nous sauver.
En Jésus, l'enfant bien-aimé de Dieu et de ses parents, nous devenons tous des bien-aimés, choisis par Dieu.
Joyeux Noël à tous !
(Source: Frère Benoît, de la communauté des Pères Dominicains) En ce temps-là, l'empereur Auguste décide de compter tous les habitants de la terre dans leur ville d'origine. Alors Joseph avec Marie enceinte quittent la ville de Nazareth en Galilée pour monter à Bethléem en Judée. Arrivés à Bethléem, Marie met au monde son fils ; elle l'habille et le couche dans une mangeoire, car il n'y a pas de place pour eux ailleurs. Dans les environs, des bergers passent la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approche, et la gloire du Seigneur les enveloppe de sa lumière. Ils sont saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « N'ayez pas peur ! Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tous les hommes : aujourd'hui vous est né un Sauveur. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né couché dans une mangeoire. » Et soudain, tous les anges du ciel louent Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. » Alors, les bergers se disent : « Allons vite à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, pour voir ce que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils courent et découvrent Marie et Joseph, avec Jésus couché dans la mangeoire. Ils racontent avec joie ce qui leur a été annoncé au sujet de cet enfant et Marie retient tous ces événements et les médite dans son cœur.
Évangile selon saint Luc, chapitre 2, versets 1 à 20 |
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,1-5.
Frères, il faut qu'on nous regarde comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu.
Eh bien ! ce que l'on cherche dans les dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle.
Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous ou par un tribunal humain ; je ne me juge pas moi-même ;
car, quoique je ne me sente coupable de rien, je ne suis pas pour cela justifié : mon juge, c'est le Seigneur.
C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps jusqu'à ce que vienne le Seigneur : il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et manifestera les desseins des cœurs, et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui est due.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6.
La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de Judée, Hérode, tétrarque de Galilée, Philippe, son frère, tétrarque d'Iturée et du pays de Trachonite, Lysanias, tétrarque d'Abilène,
au temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
Et il vint dans toute la région du Jourdain, prêchant un baptême de repentir pour la rémission des péchés,
ainsi qu'il est écrit au livre des oracles du prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
Toute vallée sera comblée, toute montagne et colline seront abaissées ; les chemins tortueux deviendront droits, et les raboteux unis.
Et toute chair verra le salut de Dieu.
Par le Bx Guerric d'Igny
(v. 1080-1157), abbé cistercien
Sermon 1 pour l'Avent, S.C. 166, t.1, p. 93-95 (tr. rev. Tournai)
L'Attente des nations
O Attente des Nations ! Ils ne seront pas confondus ceux qui t'attendent. Nos pères t'ont attendu ; tous les justes, depuis l'origine du monde, ont espéré en toi ; tu ne les a pas déçus.
Mais l'Eglise, qui dans les anciens justes attendit le premier avènement du Christ, attend pareillement le second dans les justes de la nouvelle alliance. Comme elle était sûre que le premier avènement acquitterait le prix de la rédemption, elle a la certitude que le second lui apportera la rémunération. Suspendue à cette attente, cet espoir qui dépasse les valeurs de la terre, l'Eglise aspire avec autant de joie que d'ardeur aux biens éternels.
Alors que d'autres se hâtent de chercher leur bonheur ici-bas sans attendre que s'accomplisse le dessein du Seigneur, alors qu'ils se précipitent pour s'emparer de ce que leur offre ce monde, celui qui a le bonheur de mettre son espoir dans le Seigneur n'attache pas son regard aux choses vaines et à ce qui trompe. Il sait qu'il vaut mieux être humilié avec les doux que de partager les dépouilles du monde avec les orgueilleux. Il se dit à lui-même, à titre de consolation : « Ma part, c'est le Seigneur ! Je saurai l'attendre ! Le Seigneur est bon pour ceux qui espèrent en lui, pour ceux qui le cherchent. Il est bon d'attendre en silence le salut de Dieu. Seigneur, il est vrai, mon âme défaille dans l'attente du salut ; mais je déborde d'espérance en ta Parole. » (Lm 3, 24 ; Ps 118, 80) Même s'il se fait attendre, j'attendrai ! Car il viendra à son heure.
Le coeur est un tout petit organe, et pourtant, on y trouve des dragons et des lions. Et aussi des créatures vénéneuses et tous les trésors de méfaits. On y trouve des chemins rudes et non-aplanis, et des précipices.
Mais on y trouve aussi Dieu, les Anges, la vie et le Royaume, et la lumière et les Apôtres, et les cités célestes et les trésors de la Grâce.
On y trouve tout ça!
Saint Macaire le Grand
Par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897), Moniale Catholique romaine membre de l'ordre du Carmel/
Poésie « Pourquoi je t'aime, ô Marie », strophes 4-7 (OC, Cerf DDB 1992, p. 751)
« Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,49)
Oh ! Je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité (Lc 1,38)
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour te couvrant de son ombre (Lc 1,35)
Le Fils égal au Père en toi s'est incarné
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler : Jésus, ton premier-né ! (Lc 2,7)
Ô Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie.
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon cœur descend la blanche hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !
Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus.
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas je vois la vanité,
Chez sainte Élisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.
Là j'écoute ravie, douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur (Lc 1,46s)
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
À me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir.
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amî