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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 18:21

Bapteme-Christ_2a.jpg

'As long as the pot is on the fire, no fly nor any other animal can get near it, but as soon as it is cold, these creatures get inside. So it is for the monk; as long as he lives in spiritual activities, the enemy cannot find a means of overthrowing him.'

(St. Poemen )

Appel à la prière pour la santé du Père Albert (Dayroyo Albert-Marie)

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Le Monastère Syriaque N-D de Miséricorde et les fidèles et amis de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone remercient tous ceux qui veilleront avec nous dans la prière pour ce prêtre qui toute sa vie fut un zélé serviteur du Christ et de ses frères et se trouve actuellement en agonie.

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 12,1-5.

Frères, je vous invite, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos corps en victime vivante, sainte, agréable à Dieu : c'est là votre culte spirituel. 
Et ne vous conformez pas au siècle présent, mais transformez-vous par le renouvellement de l'esprit, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. 
En vertu de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas s'estimer plus qu'il ne faut ; mais d'avoir des sentiments modestes, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a départie. 
Car, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 
ainsi nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu'un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier nous sommes membres les uns des autres. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,42-52.

Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête, 
et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas. 
Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. 
Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant. 
Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; 
et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses. 
En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. " 
Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? " 
Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit. 
Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son cœur. 
Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes. 

 

Par Amédée de Lausanne

(1108-1159), St moine cistercien, puis évêque 
Homélie mariale 4 (trad. Thomas, Pain de Cîteaux alt. ; cf SC 72, p.131) 

 

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces évènements »

 

Souvent, à notre sentiment, oubliant de manger et de boire, Marie veillait pour penser au Christ, pour voir le Christ dans sa chair, elle qui brûlait d'amour pour lui, qui aimait passionnément le servir. Souvent, elle faisait ce que chante le Cantique des Cantiques : « Je dors, mais mon cœur veille» (Ct 5,2). Elle continuait, au cours même de son repos, de rêver à celui qui remplissait ses pensées durant tout le jour. Qu'elle veille ou qu'elle repose dans la paix, elle vivait toujours en lui, occupée de lui. 

Où était son trésor, là aussi était son cœur (Mt 6,21) ; où était sa gloire, là aussi était son esprit. Son Seigneur et son Fils, elle l'aimait de tout son cœur, de tout son esprit, de toutes ses forces (Mt 22,37). Elle voyait de ses yeux, touchait de ses mains le Verbe de Vie (1Jn 1,1). Heureuse Marie à qui il a été donné d'embrasser celui qui embrasse et nourrit toutes choses ! Heureuse celle qui a porté celui qui porte l'univers (He 1,3), celle qui a allaité un Fils qui la fait vivre, un Fils qui la nourrit, elle et tous les êtres du monde (Ps 144,15). 

A son cou s'est suspendu celui qui est la Sagesse du Père, sur ses bras s'est assis celui qui est la Force qui met tout en mouvement. Il s'est reposé sur son sein maternel, celui qui est le repos des âmes (Mt 11,29). Avec quelle douceur il la tenait de ses mains, la regardait tranquillement, lui que les anges désirent contempler (1P 1,12), et l'appelait doucement, lui que tout être invoque dans le besoin. Remplie de l'Esprit Saint, elle le serrait sur son cœur... ; elle ne se rassasiait pas de le voir ni de l'entendre, « lui que tant de rois et de prophètes ont désiré voir et n'ont pas vu » (Lc 10,24). Marie grandissait ainsi de plus en plus dans l'amour, et son esprit s'attachait sans trêve à la contemplation divine. 

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« « Un jour d'hiver, le charpentier de Nazareth, encore ignoré de tous, se présenta sur les bords du Jourdain, mêlé à la foule... Chose étrange (1) et pourtant certaine, son cousin Jean ne le connaissait pas personnellement » (Prat, I, 160)

Averti peut-être par une voix intérieure, Jean reconnaît alors Jésus qui vient à lui humble et modeste, qui s'avance au milieu des pénitents coupables d'injustices ou de violences, de luxure ou de fraude. Il ne peut retenir un cri de surprise quand il voit le fils de Marie descendre à son tour dans le fleuve et s'incliner comme les autres : « Comment ! c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! - Laisse-moi faire, répond Jésus, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu III, 14-15).

Je contemplerai longuement et avec amour le divin Sauveur, car il est là pour moi. Je me dirai que cet homme si humilié, perdu au milieu des pécheurs, et qui semble par son geste s'avouer pécheur, c'est le Maître du monde, à qui tout pouvoir a été donné sur terre et dans les cieux (Matthieu XXVIII, 18).

Pourquoi cette démarche, cette humiliation incroyable de l'Agneau de Dieu, de Celui qui est non seulement innocent, mais le modèle et le réparateur de toute innocence ?...

Si Jésus, fils de Marie, est innocent, le Christ, nouvel Adam, est le chef d'une société de pécheurs ; il est la tête d'un corps mystique dont les membres, couverts de souillures, ont grand besoin de baptême et de rédemption.
Le Chef vient purifier les membres. Le Christ va expier l'orgueil des chrétiens. Son baptême sera le premier acte public, solennel, de son ministère de réparation. « En se soumettant à cette cérémonie humiliante, il prétend « accomplir toute justice », agir en parfaite conformité avec la volonté de son Père céleste. Sans attendre le Calvaire, Jésus a pris sur lui nos iniquités. Le baptême, qui ouvre la prédication de l’Évangile, inaugure aussi l’œuvre publique d'expiation et de réparation, dont l'Incarnation a marqué le principe secret » (Huby, saint Marc, p. 13). C'est donc pour moi que Jésus s'abaisse de la sorte, pour réparer mes désobéissances et mes péchés d'orgueil. Que dirai-je, que lui offrirai-je pour témoigner ma reconnaissance ? A tout le moins la résolution de mieux accepter les petites humiliations qu'il m'enverra (2).

Je demanderai au Père céleste de réformer intérieurement mon cœur d'après celui de Jésus, et de me faire comprendre que, si le baptême est le premier et le plus nécessaire des sacrements, l'humilité lui ressemble et peut être considérée en quelque manière comme la clef des autres vertus. »


1. Voir Jean I, 33. - 2. « Toutes les visions, révélations et délices du ciel, malgré le vif attrait qu'elles exercent sur l'homme spirituel, ne valent pas le moindre acte d'humilité. » (Saint Jean de la Croix, Maxime 335).

P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (Le Baptême du Christ), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.

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Aussi longtemps que la casserole est sur le feu, aucune mouche ni autre animal ne sait s'en approcher.

Mais aussitôt qu'elle est refroidie, ces créatures savent y entrer.

Il en est de même pour le moine: aussi longtemps qu'il vit dans les activités spirituelles,

l'Ennemi ne sait pas trouver de moyen pour le faire chuter.
(Saint Pimen) 

TOURNEE DE BENEDICTION DES MAISONS PAR LES PRÊTRES A PARTIR DE L'EPIPHANIE-THEOPHANIE

Le Jourdain

POURQUOI BÉNIR LES MAISONS À LA THÉOPHANIE ?
Le Christ vint au Jourdain –

« Nous savons par la sainte Écriture que ce n’est pas seulement le peuple qui venait vers le fleuve du Jourdain pour s’y immerger : le Christ également y vint. Or Jésus est venu vers Jean et lui a demandé le baptême, non parce qu’il avait besoin d’être purifié des péchés, car Il était le Dieu Homme, mais pour sanctifier la création. Il ressort de cela que le Royaume de Dieu vient à nous seulement dans la mesure où nous nous tournons vers lui.

Il vient vers les fidèles

« La présence des prêtres dans les maisons des fidèles à la Théophanie nous révèle que ce ne sont pas seulement les fidèles qui viennent vers l’Église : mais le Christ Lui-même, par le ministère du prêtre vient vers eux. Le Sauveur ne reste pas enfermé dans l’église, et Il est conduit sacramentellement dans les maisons des fidèles, pour renforcer son unité avec eux. La sanctification des maisons avec l’Eau sainte gratifie les fidèles d’une plus grande force pour accomplir la volonté de Dieu. Par cela, chaque famille devient une Église confessant plus profondément la foi.

Il vient en état de sacrifice

« Nous aurions tort de penser que nous seuls faisons la route vers le Christ. Comme le montrent les hymnes de l’Église, ce ne sont pas les soldats romains qui ont étendu les mains du Christ sur la Croix : mais le Christ Lui-même ouvre ses bras dans le geste d’un amour qui va jusqu’à la mort, par amour pour le Père et pour tous les hommes. Et, dans cette attitude d’embrassement, Il veut entrer également dans nos maisons, pour déverser sur nous l’amour divin.

Entretenir le feu de l’amour divin

« La sanctification des maisons à la Théophanie n’est pas une plénitude en elle-même,  au sens où, à partir de ce moment, les fidèles n’auraient plus à aller à l’église. Au contraire, la présence sacramentelle du Christ dans la maison des fidèles par le ministère du prêtre allume le feu de l’amour dans le cœur des chrétiens, et il dépend d’eux de chercher à entretenir ce feu en allant le plus souvent possible participer aux offices de l’Église.

« Profitez de la venue du prêtre dans vos maisons, et vous n’aurez pas de regrets au sujet du Christ ! »

(Adrian Cocosila, CrestinOrtodox.ro, 2 janvier 2017)

(Source: "Sagesse Orthodoxe"

SAINT(S) DU JOUR:

 

SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE
Martyrs
(
† 313)

 


Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu.

A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.

Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut.

Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent.

Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver.

Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite.

Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable. 

Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital.

Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes. Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes.

La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre.

En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison.

Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions. Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313.

Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour. 



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

 

 

 

«  Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive.  »

Voici ta Mère

(Évangile selon saint Luc, chapitre 2, verset 35)


Qui dira la force des mères ?

Les mères des victimes, les mères des bourreaux, les mères des larrons, la mère de Jésus.

Toutes ces femmes, unies par la douleur de la perte d’un enfant.

J’ai mis du temps à découvrir que beaucoup d’hospitalières, à Lourdes, sont venues un jour pour leur enfant.

Et pour trouver en la personne de Marie la Mater dolorosa, la Mère des douleurs.

Celles-là ne sont pas toujours les plus bavardes.

Elles gardent un secret.

Comme une blessure enfouie au plus profond, et qui ne se laisse découvrir qu’avec d’infinies précautions.

Elles savent que cette blessure-là n’est pas de celles qui cicatrisent.

Le glaive est là, pour toujours.

Mais mystérieusement, cette secrète entaille les ouvre aussi, de manière renouvelée, au don d’elles-mêmes, au don de la vie.

Toutes ne le savent pas, mais beaucoup le découvrent dans la prière et le service hospitalier.

C’est que la pointe du glaive a touché au lieu même où la vie se donne.

De certaines blessures jaillit de l ’eau. Non seulement le sang. Le sang et l’eau.

En Marie, toutes ces femmes trouvent une sœur, une mère.

Marie qui, au dernier jour comme au premier, porte Celui qui porte tout.

Dans son ventre et sur ses genoux.

À l’heure du Magnificat comme au jour de la croix.

Pour elle, miracle : au jour où elle a perdu son enfant, elle s’en est vu confier une multitude.

À la parole de Jésus, elle est devenue mère à nouveau.

« Voici ton fils » — « Voici ta mère ».

Mater Misericordiae, Vita dulcedo et spes nostra, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance.

Frère Lionel Gentric 
Couvent de Strasbourg

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

LA MÈRE DE DIEU CHEZ LUTHER

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L’œcuménisme à l’orthodoxe – 

Le chrétien orthodoxe rend témoignage à tout ce que, dans les autres mouvements et communautés, il trouve appartenir à l’unité de la Foi. En 2017, les Protestants fêtent le jubilé des 500 ans de la réforme de Martin Luther. Pour les chrétiens orthodoxes, il est réjouissant de savoir que le réformateur n’hésitait pas à employer le nom de Mère de Dieu pour la Vierge Marie. Luther est donc fidèle à la foi exprimée par le concile œcuménique d’Éphèse (430). Voici quelques textes de lui (source : mariedenazareth.com).

L’incompréhensibilité

« Les ‘grandes choses’ ne sont pas autre chose que ceci : elle est devenue la Mère de Dieu, en une telle œuvre sont données tant de dons et de si grands biens que personne ne peut les comprendre.
De cela lui vient tout honneur, toute béatitude, ainsi que sa position singulière dans toutes les générations humaines, parce que personne comme elle n’a eu du Père céleste un enfant et un tel enfant. Et elle-même ne peut pas lui donner un nom pour sa grandeur immense, et ne peut que déborder d’amour, car ce sont de grandes choses qu’on ne peut ni exprimer ni mesurer.

La Mère de Dieu

« Donc par un mot, en l’appelant ‘Mère de Dieu’, on comprend tout son honneur ; on ne peut ni lui dire ni dire d’elle rien de plus grand, même si on avait autant de langues que sont les feuilles et l’herbe, les étoiles du ciel et le sable de la mer. Aussi le cœur doit réfléchir sur ce que signifie être la ‘Mère de Dieu’. » (Luther, commentaire sur le Magnificat)

Mère du fils de Dieu

« Je crois… que Marie, la Vierge sainte est une mère dans le sens le plus vrai du mot et non seulement de l’homme-Christ, comme les Nestoriens l’enseignent, mais du Fils de Dieu comme Luc dit: ‘celui qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu’. Tel est notre Seigneur et le Seigneur de tous, Jésus-Christ, le même de Dieu et de Marie, vrai Fils naturel de Dieu et de Marie, vrai Dieu et homme. » (Confession de foi de Luther sur la Cène du Christ, en 1528W 26,501)

Peu avant de mourir, Luther confirme sa foi

« … Le même que Dieu engendra dans l’éternité, elle l’enfanta dans le temps. » (W 50/III, 708). Luther souligne que le contenu du titre de Mère de Dieu est déjà présent en Lc 1,32 (« Fils du Très-haut »), Lc 1,43 (« Mère du Seigneur ») ; Lc 2,11 (Sauveur, Christ, Seigneur) ; Ga 4,4. Ces témoignages prouvent assez que Marie est la Mère de Dieu (W 50,591-592).

La christologie orthodoxe

En utilisant le titre « Mère de Dieu », Luther entend réaliser un recentrement christologique et théologique. En parlant de Marie il veut reconduire la foi au Christ et à travers le Christ à l’action salvatrice exclusive de Dieu.

Jésus, tout en étant vrai homme, n’est pas un homme quelconque. S’il était seulement homme il ne pourrait pas nous sauver. Il est le Salut même, le Salut en personne, il est Dieu.

D’un autre côté, Jésus-Christ est Dieu dans la chair de l’homme, le Verbe Incarné. Luther s’oppose à la théorie de l’alleosis de Zwingli et à l’extra-calvinisticum du Réformateur de Genève parce qu’ils séparent la divinité de l’humanité du Christ. Plusieurs fois il affirme ne pas connaître ni adorer d’autre Dieu que Celui qui s’est fait homme : il n’y en a pas d’autre par lequel on puisse trouver le Salut. (Entretien de Marburg 1529, W30/III, 132)

À présent, si le Christ est Dieu concrètement dans la chair humaine, il est le Fils de Marie en toute sa totalité et non pas simplement comme homme : Marie est la Mère de Dieu.

La divinité

Le titre de « Mère de Dieu » a été choisi par le concile d’Éphèse – et Luther l’a bien compris – pour attester la divinité du Christ et témoigner de l’œuvre de Dieu en Marie :

« Quoiqu’Élisabeth l’ait avec perspicacité reconnue comme la Mère de Dieu, c’est avec une pénétration encore plus grande que la Vierge a vu que Dieu seul est grand en toutes les choses… La bienheureuse Vierge voit Dieu en toutes choses, elle n’adhère à aucune créature et rapporte tout à Dieu…. la bienheureuse Vierge est ainsi pure adoratrice de Dieu, (purissima cultrix Dei), qui magnifie Dieu seul au-dessus de toutes les créatures »

(Luther, W 1,60-77: Sermon 1514-1517). Pour Luther, Marie a exprimé dans le Magnificat sa conscience d’être la Mère de Dieu.

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

LA DEMARCHE INTERIEURE

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par le père Alexandre Men

 

Chacun d’entre nous a ses raisons, externes et internes, de ressentir le poids de la fatigue. Espérer que la situation changera radicalement d’une façon ou d’une autre – par exemple, lorsque commenceront les vacances – est peine perdue, car nous avons déjà plus d’une fois pris des vacances, ce qui ne nous a pas empêché de continuer à traîner la jambe, le corps tout voûté.

 

Nous sommes tous jeunes, vous l’êtes en tout cas. Notre époque est étonnante, joyeuse à sa façon, je ne regrette pas d’y vivre, même si elle met les nerfs de l’homo sapiens à rude épreuve. D’autant plus que nous habitons une grande ville, et sommes soumis à des tensions qui nous accablent. Mais qu’y faire ?

Les recettes ne manquent pas : relaxation, training autogène, etc. Je les ai étudiées d’un point de vue pratique et théorique. J’ai découvert que seules les personnes disposant d’un surcroît de temps libre peuvent s’occuper de ces choses-là, point mauvaises au demeurant. Nous sommes soumis à des agents qui peuvent rester impénétrables. Nous connaissons le pourcentage de nos facteurs héréditaires, les innombrables conflits qui surgissent sur notre lieu de travail et à la maison, en gros notre vie n’est pas exempte de difficultés. Les moyens naturels de nous régénérer, de nous renouveler fonctionnent au ralenti, ou presque pas. Voilà pourquoi je voudrais simplement vous rappeler – et même sans moi vous en avez parfaitement conscience – qu’il existe des moyens surnaturels de s’en tirer. Ce n’est qu’en s’aidant du levier de l’esprit que l’on peut en fin de compte recevoir une force supplémentaire, surmonter l’indolence, la faiblesse de l’âme.

Pour y parvenir il est inutile, comme dans le training autogène, d’avoir des méthodes particulières de concentration et beaucoup de temps disponible, mais il est nécessaire de consacrer à la prière – je ne fais ici que vous rappeler des choses connues de tous – pas moins de six à dix minutes par jour, un strict minimum pour l’instant : quelles que soient les conditions de vie, réciter simplement les prières ; ne pas consacrer moins de temps à l’Évangile, à toute l’Écriture Sainte. L’eucharistie est également nécessaire, ainsi que la prière en communauté. Ces quatre choses n’ont rien de théorique, elles ont été vérifiées par la pratique.

Combien de gens viennent me voir dans cet état d’infirmité, qui est notre lot commun, pour me dire : « Moi, je ne m’adonne pas à ces pratiques. » Sur le moment, je ne sais que leur répondre. C’est comme si un médecin disait à son patient : « Tu as le foie malade, tu ne dois pas manger gras, salé... », et que celui-ci lui rétorque : « Docteur, je dévore du lard et consomme des harengs tous les jours. » Le docteur ne peut que lever les bras au ciel...

Des méthodes précises existent, dont les résultats ont été éprouvés. Leur mise en pratique est d’ailleurs séculaire, millénaire et même plus que millénaire. [...] Nous devons nous rappeler que le don de Dieu, ainsi que la grâce et la bénédiction divines ne sont pas une panacée ou un quelconque remède, sinon notre égocentrisme, notre exigence à l’égard de Dieu prendront le pas sur tout le reste. Nous ne voulons pas être sa chose, nous voulons qu’il soit notre chose à nous, une chose qui puisse nous servir. Autant dire que l’on fait ainsi fausse route. Il est alors indispensable d’effectuer, très en profondeur, une démarche intérieure.

Dans une tragédie de Byron est décrite une inondation. Debout sur un rocher, un homme débite un monologue. Sa confiance en Dieu est si grande que, dût-il périr dans l’inondation, il mourra dans une totale espérance. C’est bien tourné. Bien que nous n’ayons pas de notions précises sur l’immortalité, si nous sentons que la volonté de Dieu existe bel et bien, qu’elle gouverne tout – comment, nous ne le savons pas -, que notre vie trouve un sens parce qu’elle gouverne tout ; et si nous sentons que cette inondation nous donne une raison d’être dans la mesure où nous communions à lui, cela signifie que son mystère est bien à la première place, qu’il est la chose la plus importante.

Ne dites pas : j’ai la migraine, je veux prier pour m’en débarrasser. Elle peut passer effectivement, il n’empêche, un tel point de vue est erroné.

J’ai commencé par parler de l’éminente nécessité de la prière, et voudrais corriger mon propos : une approche qui serait égocentrique, dictée par le besoin, ne saurait être entièrement correcte. Il faut recevoir aussi quelque chose et ne pas chercher seulement sa propre satisfaction. Telle sera l’étape ultérieure.

Nous avons trois prières principales : la prière de demande – notre préférée -, de repentir et d’action de grâces. La prière de demande est bénie et nous est prescrite. Même le « Notre Père » contient des demandes. Toutefois, remarquez que ce ne sont pas les demandes qui viennent en premier, mais le don à recevoir, l’adhésion à accorder : « Que ta volonté soit faite, que ton règne vienne » ; après seulement vient : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » C’est cela, comprenez-le, la libération intérieure. Nous ne sommes pas libres, et pour nous affranchir nous devons d’abord redresser nos « épaules » spirituelles, courbées sous le fardeau. Je ne me souviens plus qui a dit que, si nous mettions en pratique fût-ce la moitié du Sermon sur la montagne, tous nos complexes disparaîtraient. Il faut y croire. Sans cesse, quelque chose nous ronge, qui peut provoquer une névrose : il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut tout faire. Loin de nous venir en aide, ce type d’activisme n’est qu’une source d’embarras, il se mue en idée fixe, engendre une atmosphère lourde de préoccupations.

Souvenez-vous donc que nous sommes mortels, que la vie est brève, et que le Seigneur a dit : « Ne vous souciez pas de ce que vous mangerez et boirez demain » (Mt 6, 25 ; Lc 12, 22). Voici précisément le sens de ses paroles : les yeux s’effraient, les mains s’activent, sans cesse. Même si nous faisons des plans pour l’avenir, ils doivent être une esquisse libre, non un fardeau accablant qui nous asservit.

Nous sommes libres et nous sommes heureux, en dépit des maux sous lesquels nous ployons, parce que nous communions au mystère de la grâce divine. Devant nous s’ouvre une vaste perspective, étonnante et merveilleuse. En outre, il nous est donné des frères et des sœurs ici, dans l’église, dans toute la ville, sur toute la terre. Nous sommes incorporés dans le Divin éternel.

Encore une chose étonnante : nous pouvons considérer toutes choses, absolument tout, les formules scientifiques, n’importe quel phénomène, à travers le prisme divin. Ce matin je branche la télévision, apparaît une pieuvre. Voilà un spectacle tout simplement divin ! Le film, malheureusement, tirait à sa fin, mais ces quelques secondes m’ont comblé d’enthousiasme. Une chose des plus ordinaires peut provoquer en nous ce ravissement. Nous ne devons pas perdre cette capacité de poser un regard neuf sur les objets, sur nos proches, sur le monde autour de nous, faire peau neuve et vivre avec plus de légèreté, repousser loin de nous, quand il le faut, les motifs d’accablement, nous élever au-dessus d’eux, nous conduire en voyageurs libres. L’apôtre Paul écrit que nous sommes sur terre seulement des voyageurs et des étrangers (Hé 11, 13-14). Dans un évangile apocryphe, le Seigneur Jésus dit que le monde est un pont, et un pont est un lieu de passage.

Nous disons du Père qu’il est dans les cieux. Qu’est-ce qu’un père ? C’est notre parent, c’est celui qui plus que tout est de notre parenté. Et que signifie « dans les cieux » ? C’est un autre plan du réel, c’est notre patrie. Je prends la « patrie » non dans le sens du lieu de la naissance terrestre, ou d’un attachement particulier de notre âme, mais comme quelque chose qui n’a pas son pareil. L’âme peut s’attacher à une rue, à une maison, à une langue, à une ville, à un pays. La nature de l’homme est ainsi faite. Mais ce que nous appelons patrie est quelque chose de différent, difficile à faire comprendre. Lermontov s’y est essayé dans un poème fameux où l’âme, apportée sur terre par un ange à l’heure de sa naissance, garde à jamais en elle les échos du chant angélique. Ce n’est, dans ce cas, qu’une image, mais une image très profonde parce que notre patrie est ailleurs. Quelque chose nous relie au monde de l’esprit, telle est la raison pour laquelle nous sommes des visiteurs sur cette terre où nous nous sentons parfois mal à l’aise ; nous prenons partiellement conscience de tout cela dans la mesure où ce monde est pétri de matière vulgaire, où il est « sous la puissance du Malin » (l Jn 5, 19). Nous nous heurtons à lui, et il nous blesse. Il est d’autant plus important, comprenez-le, d’invoquer l’Esprit. C’est en particulier lorsque nous sommes rassemblés que l’Esprit vient. Voilà pourquoi nous nous réunissons à l’église, et prions ensemble, autant que faire se peut.

Aujourd’hui, le temps pascal tire à sa fin, et il nous semble en revivre tous les grands événements. De nouveau le Seigneur ressuscité vient vers nous, comme il l’a fait avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs, en disant : « La paix soit avec vous » (Lc 24, 36 ; Jn 20, 19). « La paix soit avec vous » n’est pas seulement une salutation des anciens Hébreux. Bien sûr, Il l’utilisa dans ce sens, mais en plus Il y mit quelque chose de très profond. En hébreu le mot shalom (paix) non seulement signifie « pas de guerre », mais désigne aussi un geste particulier de bénédiction, un état particulier de paix de l’âme, d’intimité avec Dieu. C’est cette paix que nous lui demandons, la paix avec Dieu, la paix entre nous. Nous allons prier pour sentir qu’Il est en cet instant même avec nous. La Parole de Dieu sera avec nous, nous l’emporterons chez nous, elle vivra en nous, et nous essaierons de vivre dans la lumière et l’espérance. Nous sommes heureux mais ne connaissons pas notre bonheur, nous sommes riches mais ne disposons pas de nos richesses à notre profit. Aussi aujourd’hui nous allons laver nos offenses, nos afflictions, nos agitations et nos attentes, nos péchés et nos peines. Et nous allons demander au Seigneur de nous donner des forces. C’est le principal. Et maintenant, prions.

 

INVITATION(S):

________

__De: Alain Rozenkier <arozenkier@yahoo.fr>

Réservation obligatoire à : contact@lapaixmaintenant.org
Merci de bien vouloir diffuser
Ilan
 
 
LUNDI 16 JANVIER à 20H30 au CERCLE BERNARD LAZARE
"SAUVER LES DEUX ÉTATS : L'INITIATIVE FRANÇAISE POUR LA PAIX AU PROCHE-ORIENT »
 
Au lendemain de la Conférence internationale de Paris sur le Proche-Orient, et en collaboration avec nos amis de JCall, rencontre avec Damien Cristofari *, Conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient au Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, qui en a été l'un des artisans.
 
Pourquoi avoir maintenu cette conférence à Paris en l’absence des principaux intéressés israéliens et palestiniens ? Quels en étaient les objectifs et quels en sont les résultats ? La communauté internationale a-t-elle encore la capacité d’aider à une solution du conflit ? …
Autant de questions et bien d’autres encore qui seront abordées par notre invité.
 
*Damien Cristofari, passionné du Moyen-Orient, a travaillé à l'ambassade de France au Caire et à Damas entre 2000 et 2004. Entré au MAE en 2005, il a été Consul adjoint à Jérusalem de 2008 à 2012, conseiller à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union Européenne puis conseiller politique du Représentant spécial de l'UE pour le Processus de paix au Proche-Orient de mai 2015 à février 2016, date à laquelle il rejoint le Cabinet de Jean-Marc Ayrault.
 
CBL,10 rue Saint-Claude, Paris 75003 (M° St Sébastien-Froissart)
Entrée 5 € (gratuite pour nos adhérents à jour de leur cotisation).
Réservation obligatoire à : contact@lapaixmaintenant.org

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Ephésiens 5:25

LA MORT DES SAINTS APÔTRES

La mort des apôtres

Nos souffrances personnelles sont insignifiantes comparées aux persécutions et cruautés infligées aux Grands Maîtres et à leurs disciples pendant les premiers temps de l'Église catholique et de toutes les églises, jusqu'à aujourd'hui.

Jésus leur avait dit : « Vous serez persécutés à cause de moi. Mais celui qui ne reniera pas sa foi sera sauvé. » « Réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
 

Saint Mathieu : Il a été martyrisé en Ethiopie, puis est mort des suites d'une blessure par l'épée.

Saint Marc : Attaché à des chevaux, il a été traîné à travers les rues de la ville d'Alexandrie en Egypte, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Saint Luc : Il a été pendu en Grèce, à cause de ses sermons visant à la conversion des âmes égarées.

Saint Jean : A Rome, pendant une vague de persécutions, il a été jeté dans une immense cuve d'huile bouillante. Miraculeusement sauvé, il a ensuite été emprisonné dans l'île de Patmos et condamné aux travaux des mines. C'est là qu'il écrivit le « Livre des Révélations », un livre de prophéties. Libéré, Jean devint Evêque d'Edesse en Turquie. Il est mort âgé, de mort naturelle; c'est le seul apôtre à avoir connu une telle fin.

Saint Pierre : Il a été crucifié la tête en bas, sur une croix en forme d'x. D'après les traditions de l'Église, il aurait réclamé ceci de ses tortionnaires parce qu'il ne se jugeait pas digne de connaître la même mort que son maître, Jésus.

Saint Jacques le Majeur : Pour avoir refusé de renier sa foi en Jésus-Christ, ce chef de file de l'Église de Jérusalem a été précipité de 100 pieds de haut du sommet du temple de la ville (côté sud-est). Il s'agit du sommet où Satan avait transporté Jésus pour la Tentation.

Saint Jacques (fils de Zebédée) : C'était un pauvre pêcheur que Jésus a appelé pour être un de ses disciples. En étant un des grands chefs de l'Église, il a été décapité à Jérusalem. L'officier romain qui le gardait a été édifié par la manière dont Jacques a défendu sa foi pendant son jugement au tribunal. Il a ensuite accompagné l'apôtre jusqu'au lieu de son exécution. Entièrement converti, l'officier a avoué sa nouvelle foi au juge et s'est agenouillé à côté de Jacques pour être, comme lui, décapité en tant que chrétien.

Saint Bartholomé : Aussi connu sous le nom de Nathanaël, il a été missionnaire en Asie. Il a témoigné en faveur de notre Seigneur en Turquie. Bartholomé a été fouetté à mort en Arménie à cause de ses prêches.
Saint André : Il a été crucifié en Grèce, sur une croix en forme d'x. Après avoir été sauvagement battu par 7 soldats, il a été attaché sur la croix par des cordes, afin de mieux prolonger son agonie.
D'après ses fidèles, pendant qu'on le menait vers la croix, André saluait la foule et disait combien depuis longtemps, il désirait et attendait ce moment béni. La croix avait, disait-il, été sanctifiée par le corps de Jésus. André a prêché deux jours entiers avant de mourir.

Saint Thomas : Il a été transpercé par une épée près de Madras, sur une colline de la côte est en Inde. Il était en mission afin d'établir l'Eglise Chrétienne dans le sous-continent.

Saint Jude : Parce qu'il refusait de renier sa foi chrétienne, il a été crucifié puis tué par des flèches, devant la ville d'Harat en Arménie.

Saint Matthieu : Cet apôtre, choisi pour remplacer Judas Iscariote, a été condamné à mort à cause de foi inébranlable dans le Christ. Il a été lapidé puis décapité.

Saint Paul : À Rome, en 66 apr. J.-C, 4 ans avant la chute de Jérusalem, il a été torturé puis décapité par le terrible empereur Néron. Paul a enduré un long emprisonnement qui lui a permis d'écrire Sco nombreuses épîtres destinées aux églises qu'il avait fondées à travers l'Empire romain. Ces lettres qui enseignent les doctrines fondamentales du Christianisme, constituent la grande partie du Nouveau Testament. Saint Paul n'était pas un des douze apôtres et cependant, ce fut lui qui contribua le plus à l'établissement du christianisme. C'était le seul homme de lettres qui fût parmi eux. Il avait étudié dans l'école de Gamaliel. Saint Paul a grandement souffert de solitude à cause de son passé...

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
 
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
et
 
Des Sts du Kerala:
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10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles...
 
Pèlerinage Syro-Orthodoxe Francophone à Ste Geneviève le Samedi 16 Janvier 2016 / Prières à Ste Geneviève

Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones 

de Saint Thoma (Mar Thoma) 

dont Ste Geneviève est co-patronne du "Relais Paroissial" de Paris et sa région  

organisent un pèlerinage privé au tombeau de Sainte Geneviève 

à l’église Saint Etienne du Mont (Métro ou RER Luxembourg).

Cette année, 

le pèlerinage aura lieu le Dimanche 15 janvier à 15h30.

 

*Départ du Monastère en Normandie à 7h

*Messe à Paris, l'heure sera précisée en fonction de la communauté qui nous accueille.

*Vers 12h30, Repas fraternel avec les fidèles de région parisienne (Offrande libre).

 

SOYEZ NOMBREUX !

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 3,13-17.

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. 
Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » 
Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. 
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. » 

 



Par Saint Cyrille de Jérusalem

(313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église 
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.) 

 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

 

Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l'Évangile, fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)... 

Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu'il est né du Père... Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable... Le Christ est fils par nature, un vrai fils, non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom... » (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l'eau et de l'esprit (Jn 3,5), mais ce n'est pas de la même manière que le Christ a été engendré du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : « Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu'avant même l'action de son baptême il était Fils. 

Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit engendre la parole. Car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole, une fois prononcée et diffusée dans l'air, s'évanouit. Mais nous savons que le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1). Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)..., Parole qui parle et dit : « Ce que j'ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn 8,38). Parole pleine d'autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père a tout remis au Fils » (Jn 3,35).

 

La vraie valeur des choses (saint Jean)
 

Le genre de citation qu'on entend rarement mais qu'on n'oublie jamais! La version moderne serait quelque chose comme "vous mettez tant de soin à refaire votre salle de bains..."
p. Gregory-Francis

"Rendez-vous de tels honneurs à vos excréments, que vous faites dans un pot de chambre en argent, alors qu'un autre homme fait à l'image de Dieu est occupé à périr dans le froid?"
Saint Jean Chrysostome.

 

 
 




Quotes we seldom hear, but will never forget!

Do you pay such honor to your excrements as to receive

them into a silver chamber-pot when another man made in the image of God

St. John Chysostom


A modern version would probably say "Do you pay such honor to

remodeling ofyour bathroom ....."
fr. Gregory-Francis

 

 

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 17:55

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Neuvaine à Notre Dame de Pontmain - Du 9 au 17 janvier - Fête de l’apparition

 

 (Texte du Frère Bernard Descroix paru dans la revue Présence Mariste)

Les circonstances de l’apparition de La Dame drapée d'étoiles

Pontmain, lieu d'apparition officiellement reconnu par l'Eglise. Reméditons son message riche d'enseignement aujourd'hui. 

Cette neuvaine peut-être priée pour préparer la fête de l’anniversaire de l’Apparition à Pontmain, soit du 9 au 17 janvier de chaque année. Il est bon, si possible, de se confesser durant la neuvaine et de vivre l’Eucharistie le 17 janvier.

Les circonstances de l’apparition de La Dame drapée d'étoiles

Un phénomène étrange avait frappé tous les habitants de cet humble village de Mayenne... Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1871, l'horizon s'était empourpré, comme sous l'effet d'un gigantesque incendie. Sur la traînée sanglante de l'aurore boréale, un vaste nuage diaphane aux franges d'or glissa lentement. Ses formes bizarres lui donnaient tantôt l'allure d'une nef voguant au creux des vagues, tantôt la silhouette d'une cathédrale gothique noyée dans la brume. « C'est un signe des temps », murmura César Barbedette à ses deux garçons, Eugène et Joseph, qui se tenaient, muets, à ses côtés.

Tristes temps, en effet... 1871

La France, est au bord de l'abîme, elle ne parvenait plus à stopper les envahisseurs. Les Prussiens campaient aux portes de Laval, à cinquante-trois kilomètres de là. Trente-huit hommes de Pontmain, cueillis par la levée en masse, étaient partis à la guerre et, parmi eux, Auguste, le frère aîné des enfants Barbedette... Progressivement, l'aurore boréale s'éteignit et les humbles villageois regagnèrent leurs chaumières en silence, frappés par ce mystérieux météore dont ils n'osaient rien présager de bon. Comme ils se trompaient !

Le soir du 17 janvier 1871

Quelques jours passèrent et l'on arriva au soir du 17 janvier. Après la classe, Eugène et Joseph rentrèrent à la ferme familiale pour aider leur papa, bien surchargé depuis le départ de l'aîné. Car on vivait assez modestement chez les Barbedette, comme, du reste, dans le petit bourg de Pontmain. Les terres maigres conquises de haute lutte sur la forêt abondaient d'ajoncs. Broyées, les tiges de ces plantes constituaient un supplément de fourrage pour les chevaux. Eugène, 12 ans, maniait hardiment le lourd maillet de bois, auprès de son père, tandis que Joseph, 10 ans, s'occupait à déposer, dans l'auge de pierre, les bottes d'ajoncs.

Il était environ 17 heures 30 mais, déjà, la nuit tombait. Soudain, la porte de la grange s'ouvrit, faisant vaciller la flamme de la chandelle de résine. Jeanne Destais, l'ensevelisseuse, entra dans la grange pour raconter ce qu'elle a appris au sujet des soldats dont fait partie Auguste Friteau, le demi-frère d'Eugène et Joseph Barbedette. Naturellement, la conversation porta sur la progression prussienne, les soldats de Pontmain, la misère de tous... Profitant de ce répit, Eugène abandonna son maillet et quitta la grange, histoire d'observer le temps.

 

Premier jour : « La belle grande Dame »

Il avait neigé depuis le matin mais, maintenant, le ciel totalement dégagé scintillait d'étoiles. Les toits encapuchonnés frissonnaient sous le froid piquant. L'enfant, machinalement, leva les yeux en face de lui vers la demeure voisine, habitée par Augustin Guidecoq, buraliste, et Adrien Boitin, sabotier.

Alors, il crut rêver ! A sept ou huit mètres au-dessus de la maison et légèrement en arrière, une Dame d'une ravissante beauté le regardait en souriant. La céleste Visiteuse était drapée d'une ample robe bleu foncé, sans ceinture, qui tombait du cou jusque sur les pieds en formant quelques plis. Elle tenait les mains étendues et abaissées, dans l'attitude de l'Apparition de la Médaille miraculeuse. Aux pieds, elle portait des chaussons bleus ornés de rosettes d'or. Un voile noir, rejeté sur les épaules, couvrait le tiers du front, cachant entièrement les cheveux et les oreilles. Un diadème d'or agrémenté d'un liseré rouge surmontait le voile. Le visage de la Dame exprimait une ineffable tendresse. La robe était parsemée d'étoiles à cinq branches, d'étoiles à faire pâlir leurs sœurs du firmament. Penchée sur Eugène, la Dame souriait...

Combien de temps Eugène resta-t-il à contempler la Dame ? Dix bonnes minutes... Un quart d'heure, peut-être...

Jeannette cependant avait étanché sa soif de causette et elle passa le seuil de la grange. Eugène l'interrogea à brûle-pourpoint : « Jeannette, regardez donc au-dessus de la maison d'Augustin si vous ne voyez rien ! ». La bonne vieille scruta curieusement les ténèbres puis hocha la tête : " Ma foi non, mon pauvre Eugène, je ne vois absolument rien !"

Le père Barbedette et Joseph, attirés par cet étrange dialogue, sortirent à leur tour et braquèrent leurs regards dans la direction indiquée. « Vois-tu rien, toi, Joseph ? Oh, oui ! répondit le cadet. Je vois une belle grande Dame ! ». Et il dépeignit la vision dans ses moindres détails. Le papa, quant à lui, interrogeait vainement le ciel constellé sans rien distinguer de particulier. Aussi trancha-t-il, d'un ton sans réplique : « Allons, allons, mes pauvres petits ! Vous ne voyez rien. Si vous aperceviez quelque chose, Jeannette et moi nous le découvririons également. Les ajoncs nous attendent, le souper aussi ! ».

La tête basse, les enfants rentrèrent dans la grange. Sur le pas de la porte, Barbedette, inquiet malgré lui, murmura à l'oreille de Jeannette : « Pas un mot de tout cela ; personne ne les croirait et cela ferait peut-être du scandale ! ». Le rythme syncopé des maillets reprit... Pas très longtemps ! Pourquoi, soudain, la gorge de papa Barbedette se noua-t-elle ? « Eugène, va donc voir si tu vois encore ! ». D'un bond, le petit fut dehors et cria aussitôt : « Oui, c'est tout pareil ! Dans ce cas, va chercher ta mère et dis-lui que j'ai besoin d'elle ! » De suite, il battit des mains en criant : « Que c'est beau, que c'est beau ! Vas-tu te taire !... gronda Mme Barbedette accourue, en frappant Joseph sur le bras. Les voisins nous regardent ! » Les deux enfants interrogèrent leur maman, lui fournissant de multiples détails. Après une longue observation, elle dut avouer : « Je ne vois rien du tout ! »

Aux voisins accourus, rongés de curiosité, elle se borna à dire : « Ce sont les enfants qui « affolent ». Ils disent apercevoir quelque chose, mais ce n'est rien ! ». Et, pour couper court à l'incident, elle repoussa fermement son mari et ses enfants dans la grange en claquant la porte au nez des badauds. Pourtant, maman Barbedette, touchée par l'accent de sincérité des petits, se prit à dire : « C'est peut-être la Sainte Vierge qui vous apparaît... A genoux ! Récitons cinq Pater et cinq Ave en son honneur ! ». 

Tous s'exécutèrent avec recueillement. Alors, sûre d'avoir conjuré le mystère de la nuit, elle ajouta, d'un ton résolu, en entrebâillant la porte : « Regardez si vous voyez encore ! Oui, chantèrent joyeusement deux voix cristallines. C'est encore tout pareil ! » Mais allez donc, d'emblée, accueillir semblable vérité ! Allez donc accepter, comme ça, devant des gamins, de perdre la face en constatant vos limites ! « Une minute ! Je reviens avec mes lunettes ! ». Voilà maman Barbedette de retour, qui ajuste ses besicles, les éloigne, les rapproche, fronce les sourcils. Sa servante, Louise, sur les talons. Non, vraiment, la science humaine n'a pas encore réalisé l'appareil d'optique propre à scruter l'au-delà. Le jugement tombe, péremptoire, glacial : « Vous ne voyez rien ! Allons, au travail, petits menteurs, petits voyants ! ».

L'instant d'après, en quittant la grange pour se rendre à la maison, ils contemplèrent à nouveau, à la dérobée, la céleste Vision, toujours fidèle au rendez-vous. « Venez vite souper », ordonna le père. Marchant à reculons, les petits obéirent. Le repas expédié, permission fut donnée de retourner à la grange, à condition de réciter encore cinq Pater et cinq Ave. La Dame drapée d'étoiles les attendait... Se laissant tomber à genoux dans la neige glacée, les enfants prièrent en dévorant la Vision du regard. Puis ils coururent à la maison, le cœur battant. « C'est toujours pareil ! Oh, que c'est beau, la Dame est grande comme sœur Vitaline qui nous fait l'école ! ».

A ces mots, Mme Barbedette eut comme une inspiration. « Allons chercher sœur Vitaline. Les sœurs sont meilleures que vous. Si vous voyez, elles verront bien, elles aussi ! ».

Prions :

Merci Belle Grande Dame de venir ravir les cœurs des enfants dans cette nuit glaciale. Remplissez nos cœurs de cette joie céleste, particulièrement lorsque nous sommes dans des obscurités angoissantes.

Notre Père, Je vous salue Marie. Gloire au Père

« Notre Dame de Pontmain, priez pour nous »

PRIÈRE À NOTRE DAME DU SACERDOCE

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Vierge Marie, Mère du Christ prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu'ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l'aidez encore dans le ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres! Priez le Père des cieux pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson. Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les sacrements, nous expliquent l'Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père, les prêtres dont nous avons tant besoin et puisque votre cœur a tout pouvoir sur Lui, obtenez nous, Ô Marie des prêtres qui soient des saints. Amîn

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PRIERE POUR LA FRANCE ET LA PAIX DU MONDE:

 

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Prières Chrétiennes
3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 16:38

Chers amis. Aloho m'barekh

En France, le 6 Janvier (Epiphanie-Théophanie) n'étant pas chômée, la solennité se célèbre le dimanche le plus proche de la Fête pour permettre aux fidèles de participer à cette importante célébration du Baptême de Notre-Seigneur.

Je pars aujourd'hui pour desservir le "relais paroissial" St Charbel  de NANTES et la paroisse N-D de toutes Grâces/St Ubald d'Angoulême (JAULDES)

C'est ainsi que, le 5 Janvier au soir, après les 1ères vêpres,nous commencerons, Père Isaac et moi-même, la tournée des paroisses et "relais paroissiaux" de notre métropolie en France pour assurer aux fidèles du Christ une célébration de cette grande Fête.

Le service de notre rendez-vous quasiment quotidien s'en trouvera perturbé, veuillez m'en excuser.

C'est pourquoi je vous laisse en méditation les textes Liturgiques du second dimanche après Noël et de l'Epiphanie-Théophanie.

Sachant que vous ne quittez jamais mon coeur sacerdotal, je me recommande ainsi que le Monastère et l'avenir de la Métropolie (Archidiocèse) à votre prière fraternelle.

Heureuses Fêtes à tous unis dans l'amour de Dieu et du prochain! Votre fidèlement.

+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 4.I.17

Dear friends. Aloho m'barekh
In France, on 6 January (Epiphany-Théophanie), the solemnity is celebrated on the Sunday closest to the Feast to allow the faithful to participate in this important celebration of the Baptism of Our Lord.
I leave today to serve the "relais paroissial" St Charbel of NANTES and the parish N-D of all Graces / St Ubald of Angoulême (JAUDES)
Thus, on the 5th of January in the evening, after the first vespers, we will begin, Father Isaac and myself, the tour of the parishes and "parochial relays" of our metropolis in France to assure the faithful of Christ a celebration of This great Feast.
The service of our appointment almost daily will be disturbed, please excuse me.
That is why I leave to you in meditation the liturgical texts of the second Sunday after Christmas and the Epiphany-Theophany.
Knowing that you never leave my sacerdotal heart, I recommend you as well as the Monastery and the future of Metropolis (Archdiocese) to your fraternal prayer.
Happy holidays to all united in the love of God and neighbor! Your faithfully.
+ Mor Philipose-Mariam, Metropolitan, Chandai this 4.I.17

 

Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-15.

Fils bien-aimé, voici manifestée à tous les hommes la grâce de Dieu, notre Sauveur ; 
elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété, 
en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur 
Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire, en nous purifiant, un peuple qui lui appartienne, et qui soit zélé pour les bonnes œuvres. 
Voilà ce que tu dois prêcher, recommander et revendiquer avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,21.

En ce temps-là, quand les huit jours prescrits pour la circoncision de l'enfant furent révolus, on lui donna le nom de Jésus, nom qui lui avait été donné par l'ange avant sa conception. 
 




Par Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea) 

 

La circoncision de notre Seigneur

 

Grand et admirable mystère! L'enfant est circoncis et reçoit le nom de Jésus. Que signifie ce rapprochement ? La circoncision semble plutôt faite en effet pour celui qui doit être sauvé que pour celui qui sauve, mais reconnaissez là le médiateur entre Dieu et les hommes. Dès les premiers jours de sa vie, il rapproche les choses humaines des choses divines, celles d'en bas de celles d'en haut. Il naît d'une femme, mais d'une femme en qui le fruit de la fécondité ne fait point tomber la fleur de la virginité ; il est enveloppé de langes, mais ces langes sont l'objet de la vénération des anges mêmes : il est déposé dans une crèche, mais il est annoncé par une étoile qui brille dans les cieux. En même temps que la circoncision prouve qu'il s'est véritablement uni la nature humaine, le nom qu'il reçoit est un nom au-dessus de tout autre nom, et dénote sa gloire et sa majesté. Il est circoncis comme véritable enfant d'Abraham, et il est appelé Jésus, comme vrai fils de Dieu. Mais mon Jésus ne reçoit pas, comme ceux qui furent nommés Jésus avant lui, un nom vain et vide de sens; ce grand nom n'est plus une ombre, il exprime la vérité. D'ailleurs l’évangéliste nous apprend qu'il fut apporté du ciel, « c'était le nom, dit-il, que l'Ange lui avait donné avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. » Remarquez quel mot profond. C'est après que Jésus est né qu'il est appelé par les hommes du nom de Jésus, qui lui avait été donné par l'Ange, avant même qu'il fût conçu. C'est qu'il n'est pas moins le Sauveur des anges que des hommes, des anges depuis le commencement du monde, et des hommes depuis son Incarnation.

 

 

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Photos d'archives pour illustrer ces jours: l'année dernière, bénédiction de eaux de l'Epiphanie Théophanie au Monastère.

 

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St Ignace d'Antioche, priez pour nous !

St. Ignatius, Patriarch of Antioch :-
On this day , the honorable St. Ignatius, patriarch of Antioch, was martyred. He was a disciple of St. John the Evangelist and travelled with him to many cities. St. John ordained him Patriarch of Antioch where he preached the life giving Gospel , converted many people to the knowledge of God and baptized them. 
The pagans were enraged, they seized him and tortured him with various tortures. 
When they became tired of torturing him , they threw him to the wild beasts and they devoured him .
He delivered up his pure spirit in the hand of the Lord Whom he loved
His prayers be with us

 

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Martyrs of the Shio-Mgvime Monastery
Commemorated on January 4

The Thirteen Syrian fathers arrived in Georgia in the 6th century, having received a blessing for their journey from the Most Holy Theotokos. They settled on Zedazeni Mountain, living an ascetic life of prayer and fasting. Their spiritual leader, Ioane, then sent them to perform good works throughout various regions of Georgia. The founding of many monasteries and the revival of monastic life in Georgia today are linked to the names of the Thirteen Syrian Fathers.

Saint Ioane sent one of his disciples, Shio, the son of a God-fearing Antiochian nobleman, to take up his abode in the nearby Sarkineti Mountains. By the grace of God, a dove brought food to Saint Shio in the deserted highlands where he labored.

A certain ruler, Evagre of Tsikhedidi, would often go hunting in the area where Saint Shio lived. On one of his excursions he happened upon venerable Shio and was so awed by his wondrous way of life that he decided to remain there with him. Saint Evagre gave up all his possessions and was found worthy to be appointed abbot at the time of Saint Shio’s death.

Saint Ioane remained on Zedazeni Mountain with only one disciple, the holy deacon Ilia. Fr. Ilia was a great consolation to Saint Ioane in his infirmities. Saint Ilia was also a great ascetic in his own right, laboring in prayer, fasting, and mortification of the flesh.

The mountain on which they lived was completely lacking water. Saint Ilia labored in the sweat of his brow carrying water from the Aragvi River, which flows around the foot of Zedazeni Mountain. Seeing the great ascetic labors of his disciple, Saint Ioane besought God with tears that He would supply them with a spring of water on top of this high mountain. God heard the prayer of His servant and a spring of delicious water began to flow.

Saint Ilia the Deacon often accompanied Saint Ioane on his travels. Fr. Ioane once took him to the monastery of Saint Shio, and Ilia the Deacon, as requested, presented Saint Ioane with a cup of wine in the refectory. The blessed Ioane made the sign of the Cross over the cup, raised it aloft, prayed to God, and left the cup suspended in the air. It remained where he had placed it, as if supported by an invisible hand.

One day Saint Ilia went to the spring to draw water. Glancing up he saw opposite him a bear of enormous size approaching the spring. Ilia was terrified and, leaving his bucket, turned and fled to the great schemamonk Ioane to tell him about the bear. Saint Ioane followed his disciple to the well and saw the bear drinking water. Saint Ioane meekly said, “Drink if you are thirsty and go away from here. But I tell you that henceforth, you and your kind shall never dare to cause any harm to anyone on this mountain.” Hearing the words of the saint and inclining its head like an obedient servant, the bear immediately left the spring. And to this day the animals continue to obey Saint Ioane’s command.

The holy deacon Ilia remained with Saint Ioane the rest of his life. The Georgian Apostolic Church beseeches the protection of the venerable Evagre, Ilia the Deacon, and all the blessed and pious elders who dwelt with the Thirteen Syrian Fathers and continued laboring in holiness to the end of their lives.

Les martyrs du monastère de shio-Mgvime
Commémoré le 4 janvier 4
Les treize pères syriens sont arrivés en Géorgie au 6 e siècle, ayant reçu une bénédiction pour leur voyage de la plus sainte théotokos. Ils se sont installés sur Zedazeni Mountain, vivre une vie ascète de prière et de jeûne. Leur chef spirituel, Ioane, ils les ont ensuite envoyés pour accomplir de bonnes œuvres dans les différentes régions de la Géorgie. La Fondation de nombreux monastères et la renaissance de la vie monastique en Géorgie aujourd'hui sont liées aux noms des treize pères Syriens.
Saint Ioane a envoyé un de ses disciples, shio, le fils d'un Dieu-Pieux Antioche noble, de prendre sa résidence dans les montagnes de sarkineti. Par la grâce de Dieu, une colombe a apporté de la nourriture à saint shio dans les montagnes désertes où il a travaillé.
Une certaine règle, evagre de tsikhedidi, allait souvent à la chasse dans la zone où vivait saint shio. Sur L'une de ses excursions, il s'est passé sur le vénérable shio et fut tellement impressionnée par son merveilleux chemin de vie qu'il a décidé de rester avec lui. Saint evagre a donné toutes ses possessions et a été jugé digne d'être nommé Abbé au moment de la mort de saint shio.
Saint Ioane est resté sur la montagne de zedazeni avec un seul disciple, le Saint-Deacon Ilia. .. Ilia a été une grande consolation à Saint Ioane dans son infirmités. Saint Ilia était aussi un grand ascète dans son propre droit, caresser dans la prière, le jeûne, et la mortification de la chair.
La montagne où ils vivaient étaient complètement dépourvus de l'eau. Saint Ilia a travaillé dans la sueur de son front qui transporte de l'eau de la rivière aragvi, qui coule autour du pied de la montagne de zedazeni. Voir les grands travaux de son disciple, Saint Ioane de Dieu avec des larmes qu'il les offre avec un ressort de l'eau sur le haut de cette haute montagne. Dieu a entendu la prière de son serviteur et un printemps de l'eau délicieuse a commencé à couler.
Saint Ilia le deacon s'accompagne souvent de Saint Ioane sur ses voyages. .. Ioane L'a emmené au monastère de saint shio, et ilia le deacon, comme demandé, a présenté Saint Ioane avec une tasse de vin dans le réfectoire. Le Bienheureux Ioane fait le signe de la croix sur la coupe, l'a élevé haut, prié Dieu, et a laissé la tasse suspendue dans l'air. Il est resté là où il l'avait placée, comme s'il était appuyé par une main invisible.
Un jour Saint Ilia est allé au printemps pour dessiner de l'eau. Il l'a vu en face de lui, un ours d'énorme taille qui s'approche du printemps. Ilia était terrifié et, laissant son seau, se tourna vers le grand schemamonk ioane pour lui dire à propos de l'ours. Saint Ioane suivit son disciple au puits et a vu l'ours boire de l'eau. Saint Ioane a dit : " Buvez si vous avez soif et partez d'ici. Mais je te le dis désormais, toi et ton espèce n'osera jamais causer de mal à personne sur cette montagne." entendre les paroles de Saint et exclusivement sa tête comme un serviteur obéissant, l'ours a immédiatement quitté le printemps. Et à ce jour, les animaux continuent d'obéir aux ordres de Saint Ioane.
Le Saint-Deacon Ilia est resté avec Saint Ioane le reste de sa vie. L'Église apostolique géorgienne beseeches la protection du Vénérable Evagre, ilia le deacon, ainsi que tous les anciens et pieux qui demeurait avec les treize pères Syriens et se sont poursuivis à la fin de leur vie.

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Que ton travail soit d’aimer ! 

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Un jour j’entendais la messe ; et au moment de l’élévation, à l’instant où les assistants se mettaient à genoux, je fus ravie en esprit : la Vierge m’apparut et me dit: «Ma fille, la bien-aimée de Dieu, et ma bien-aimée, mon Fils est déjà venu à toi, et tu as reçu sa bénédiction. »

Elle me fit comprendre que son Fils était sur l’autel après la consécration de l’hostie. J’entendis ce que je n’avais jamais entendu ; j’entendis qu’il s’agissait d’une joie nouvelle absolument. En effet, la joie qui résulta des paroles entendues fut telle, que si l’on me disait « Existe-t-il une créature qui puisse l’exprimer par une parole quelconque? » je répondrais : « Je ne sais pas et je ne crois pas. »

La Vierge parlait avec une grande humilité, et déposait dans mon âme un sentiment nouveau d’une douceur inconnue. (…) La Vierge Marie ajouta : «Après la visite et la bénédiction du Fils, il est convenable que tu reçoives celle de la Mère. Sois bénie par mon Fils et par moi. Que ton travail soit d’aimer dans toute la mesure de tes puissances; car tu es beaucoup aimée (…)». J’appris alors que, pour embraser une âme, il n’y a pas d’embrasement semblable à la présence du Christ. 

 

Sainte Angèle de Foligno

Livre des Visions et des Instructions, 39e chapitre : Marie

rosaire-de-marie.fr

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

Il n'y a jamais eu et n'y aura jamais d'endroit sur cette planète où être préservé de la tristesse. Le seul endroit où l'on peut vivre sans tristesse, c'est dans son coeur, lorsque le Seigneur y est présent.
Saint Nikon d'Optina

 

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Seigneur Jésus-Christ,

Fils de Dieu,

Tu es ma joie,

Tu es la Lumière du monde,

Tu es mon espérance.

 

Ton amour nous enivre d'un vin sans mélange,

Le vin de l'Esprit que le Père nous envoie en Ton Nom

 

Réveille mon âme

Pour qu'elle Te reçoive et qu'elle T'aime,

 

Remplis mon esprit comme une coupe qui déborde

Sanctifie mon corps

Pour qu'il T'accueille dans la divine eucharistie

 

Je me donne à Toi,

Je m'abandonne en Toi,

Toi, la source de toute joie.

Christ que j'aime,

Qu'il soit fait selon ce que Ton amour désire

Il me suffît de vivre en Ton nom.

 

Tu vis en moi,

Je vis par Toi

Et cela me suffit.

 

Je ne désire rien d'autre que Toi,

L'Esprit et le Père,

Dieu unique en Trois Personnes aimantes,

Fais en moi Ta demeure.

Je me repose en Ton amour

(prière inspirée d'écrits du Père Porphyre)

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EPIPHANIE, THEOPHANIE

La Théophanie (6 janvier)

Le 5 Janvier au soir, après les 1ères vêpres,nous commencerons, Père Isaac et moi-même, la tournée des paroisses et "relais paroissiaux" de notre métropolie en France pour assurer aux fidèles du Christ une célébration de cette grande Fête.

Le 6 janvier, jour de la Théophanie ou de l’Épiphanie, est – après Pâques et la Pentecôte – la plus grande fête du calendrier des Églises de rit byzantin. Elle est même supérieure à la fête de la Nativité du Christ. Elle commémore le baptême notre Seigneur par Jean dans les eaux du Jourdain et, plus généralement, la manifestation publique du Verbe incarné au monde.
La Théophanie est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, notre Seigneur avait été révélé à quelques privilégiés. Aujourd’hui, tous ceux qui entourent Jean, c’est-à-dire ses propres disciples et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle de Jésus Christ. En quoi consiste cette manifestation ? Elle comporte deux aspects. D’une part, il y a l’aspect d’humilité représenté par le baptême auquel Notre Seigneur se soumet. D’autre part, il y a un aspect de gloire représenté par le témoignage humain que le Précurseur rend à Jésus et, sur un plan infiniment plus élevé, le témoignage divin que le Père et l’Esprit rendent au Fils. Nous considérerons de plus près ces deux aspects. Mais retenons immédiatement ceci : toute manifestation de Jésus Christ, aussi bien dans l’histoire que dans la vie intérieure de chaque homme, est une manifestation d’humilité et de gloire tout à la fois. Quiconque sépare ces deux aspects du Christ commet une erreur qui fausse toute la vie spirituelle. Je ne puis m’approcher du Christ glorifié sans m’approcher en même temps du Christ humilié, ni du Christ humilié sans m’approcher du Christ glorifié. Si je désire que le Christ soit manifesté en moi, dans ma vie, ce ne peut être qu’en étreignant celui qu’Augustin appelait avec prédilection Christus humilis et en adorant d’un même élan celui qui est aussi un Dieu, un Roi, un Vainqueur. Tel est le premier enseignement de la Théophanie.
L’aspect d’humilité de la Théophanie consiste dans le fait que Notre Seigneur se soumet au baptême de pénitence de Jean. Celui-ci refuse tout d’abord, mais Jésus insiste : Laisse. Il faut que toute justice s’accomplisse (Mt 3, 13-15). Sans doute Jésus n’avait pas à être purifié par Jean, mais le baptême que conférait le Précurseur, ce baptême de repentance pour la rémission des péchés, préparait au royaume messianique ; et Jésus, avant de proclamer l’avènement de ce royaume, a voulu passer lui-même par toutes les phases préparatoires dont il devait être le "consommateur". Étant la plénitude, il a voulu assumer en lui-même tout ce qui était encore incomplet et inachevé. Mais, en recevant le baptême johannique, Jésus a fait plus qu’approuver et confirmer solennellement un rite avant de le transformer, plus que consommer l’imparfait dans le parfait. Lui qui était sans péché, il s’est fait porteur de nos péchés, du péché du monde ; et c’est au nom de tous les pécheurs que Jésus a fait un geste public de repentance. D’autre part, Jésus a voulu nous enseigner la nécessité de la pénitence et de la conversion ; avant même de nous approcher du baptême chrétien, nous devons recevoir le baptême de Jean, c’est-à-dire passer par un changement d’esprit, par une catastrophe intérieure. Nous devons éprouver une vraie contrition de nos péchés. La repentance est, en ce qui nous concerne, l’aspect d’humilité de la Théophanie. 
Et ici nous devons dépasser l’horizon limité du baptême johannique pour nous rappeler que nous avons été baptisés en Christ. Le baptême chrétien nous a lavés et purifiés. Il a aboli en nous le péché originel et fait de nous une nouvelle créature. Nous étions probablement enfant lorsque nous avons reçu le baptême ; la grâce baptismale a été une réponse divine donnée, non à notre demande personnelle, mais à la foi de ceux qui nous présentaient au baptême et â la foi de toute l’Église qui nous accueillait. Cette grâce baptismale a été alors en quelque sorte provisoire et conditionnelle : il fallait que, grandissant et devenus conscients, nous confirmions par un libre choix l’acte de notre baptême. La Théophanie est, par excellence, la fête du baptême, non seulement du baptême de Jésus, mais de notre propre baptême. Elle est une merveilleuse occasion pour nous de renouveler en esprit le baptême que nous avons reçu et de raviver la grâce qu’il nous a conférée. Car les grâces sacramentelles, même interrompues et suspendues par le péché, peuvent revivre en nous si nous nous tournons sincèrement vers Dieu. En cette fête de la Théophanie, demandons à Dieu de nous laver de nouveau — spirituellement, non d’une manière matérielle — dans les eaux du baptême ; noyons-y l’ancienne créature pécheresse, car le baptême est une mort mystique ; traversons la Mer Rouge qui sépare la captivité de la liberté et plongeons-nous avec Jésus dans le Jourdain pour y être lavés, non par le Précurseur, mais par Jésus lui-même.
L’aspect de gloire de la Théophanie consiste dans les deux témoignages qui furent alors rendus solennellement à Jésus. Il y eut le témoignage de Jean. Nous n’en parlerons pas maintenant ; nous y reviendrons le lendemain de la Théophanie. Et il y eut le témoignage divin du Père et de l’Esprit. Le témoignage du Père était la voix venue du ciel et disant : Tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma complaisance (Lc 3,22). Le témoignage de l’Esprit était la descente de la colombe : Et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, tel une colombe (Lc 3,22). Voilà le véritable baptême de Jésus. La parole prononcée par le Père et la descente de la colombe sont plus importants que le baptême d’eau que Jean donne à Jésus. Le baptême d’eau n’était qu’une introduction à cette manifestation divine. C’est avec raison que, dans l’ancienne liturgie chrétienne, la fête du 6 janvier est appelée, non pas "Théophanie", mais "Théophanies", au pluriel, car il ne s’agit pas d’une seule manifestation divine : il s’agit de trois manifestations.
Le Père, le Fils, l’Esprit sont tous trois révélés au monde lors du baptême de Jésus ; le Père et l’Esprit se révèlent dans la relation d’amour qui les unit au Fils. Nous touchons ici à ce qu’il y a de plus profond et de plus intime dans le mystère de Jésus. Si grand que soit le ministère rédempteur du Christ en faveur des hommes, la vie d’intimité du Fils avec le Père et l’Esprit est une réalité plus grande encore. Jésus ne nous est vraiment manifesté que si nous entrevoyons quelque chose de cette intimité divine, et si nous entendons intérieurement la voix du Père : Voici mon Fils bien-aimé..., et si nous voyons le vol de la colombe sur la tête du Sauveur. La fête de la Théophanie ne sera vraiment une épiphanie, une manifestation du Christ, qu’à cette condition. Il faut que notre piété atteigne, dans le Fils, le Père et l’Esprit. Il faut que, comme Jean-Baptiste, nous puissions nous souvenir et témoigner : J’ai vu l’Esprit descendre… (Jn 1,32). C’est là la gloire de la Théophanie. Et c’est pourquoi la Théophanie n’est pas seulement la fête des eaux. L’ancienne tradition grecque l’appelle "la fête des lumières". Cette fête nous apporte, non seulement une grâce de purification, mais aussi une grâce d’illumination (ce nom même d’illumination était jadis donné à l’acte du baptême). La lumière du Christ n’était, à Noël, qu’une étoile dans la nuit obscure ; à la Théophanie, elle nous apparaît comme le soleil levant ; elle va croître et, après l’éclipse du Vendredi Saint, elle éclatera, plus splendide encore, le matin de Pâques ; et enfin, à la Pentecôte, elle atteindra le plein midi. II ne s’agit pas seulement de la lumière divine objective manifestée dans la personne de Jésus Christ et dans la flamme pentecostale. Il s’agit aussi, pour nous, de la lumière intérieure, sans une absolue fidélité à laquelle la vie spirituelle ne serait qu’illusion ou mensonge.
Dieu qui avait envoyé le Précurseur baptiser avec de l’eau lui avait dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, baptisera dans l’Esprit Saint (Jn 1,33). Le baptême d’eau n’est qu’un aspect du baptême total. Jésus lui-même dira à Nicodème : À moins de naître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer au Royaume de Dieu (Jn 3,5). Le baptême d’Esprit est supérieur au baptême d’eau. Il constitue un don objectif et une autre expérience intérieure. Nous en reparlerons mieux à l’occasion de la Pentecôte.
On pourrait dire que la Théophanie — première manifestation publique de Jésus aux hommes — correspond dans notre vie intérieure à la "première conversion". Il faut entendre par là la première rencontre consciente de l’âme humaine avec son Sauveur, le moment où nous acceptons Jésus comme Maître et comme ami et où nous prenons la résolution de le suivre. Pâques (à la fois la mort et la résurrection du Seigneur) correspond à une "deuxième conversion" où, confrontés avec le mystère de la croix, nous découvrons quelle mort et quelle vie nouvelle celle-ci implique et nous nous consacrons d’une manière plus profonde — par un changement radical de nous-mêmes — à Jésus Christ. La Pentecôte est le temps de la "troisième conversion", le temps du baptême et du feu de l’Esprit, l’entrée dans une vie d’union transformante avec Dieu. Il n’est pas donné à tout chrétien de suivre cet itinéraire. Ce sont là cependant les étapes que l’année liturgique propose à notre effort.

(Source:http://religion-orthodoxe.eu/  )

« Prenant ma chair, Tu m'as communiqué Ta divinité ! »

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Prépare-toi, Zabulon, * pare-toi, Nephtali, * fleuve du Jourdain, arrête-toi, * accueille avec allégresse le Maître qui vient se faire baptiser. * Adam et Eve, exultez, * ne vous cachez plus comme jadis au Paradis; * car, vous voyant nus, le Seigneur s'est montré * pour vous revêtir du premier vêtement. * Le Christ se manifeste pour renouveler l'entière création.

(Tropaire * Avant-fête de la Théophanie)

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« Prévoyant ton mystère ineffable, ô Christ, * le Prophète d'avance déclara: * La grâce du Baptême, tu l'as établie solidement * sur nous qui la recevons avec foi * pour la rédemption de nos péchés. »

Tu te hâtes vers le Baptême qui va faire jaillir * le pardon sur tous les mortels * ployant sous le poids de leurs funestes péchés * et tu promets à ceux que la vie accable de maux * d'accorder par pitié le repos à leurs âmes.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Prenant ma chair, tu m'as communiqué ta divinité; * toi, l'image immuable de ton Père, en effet * tu prends place en l'ouvrage de tes mains, * te montrant semblable aux hommes à l'exception du péché, * Verbe Sauveur, pour que tes semblables en soient purifiés.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Les signes de ton empreinte, Sauveur, * sont le calice, l'onction et l'Esprit, * les charismes mystiques et les aimables présents de tes dons; * le Père t'envoya en effet dans le monde * comme propitiateur, Fils unique.

(Ode 4 * Complies * 4 janvier)

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The best moments on earth are those during which we meditate upon heavenly things in general, when we recognize or defend the truth, that heavenly dweller and denizen. Only then do we truly live. ( St John of Kronstadt, "My Life in Christ")

  

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

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