“Human life is but of brief duration. ‘All flesh is grass, and all the goodliness thereof is as the flower of the field. The grass withers, the flower fades; but the word of our God shall stand forever’ (Isa. 40:6). Let us hold fast to the commandment that abides, and despise the unreality that passes away.” (St Basil the Great) / " la vie humaine est de courte durée. " toute chair est comme l'herbe, et toute la piété est comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu demeurera à jamais " (Isa. 40:6). Laissez-nous nous en tenir au commandement qui respecte la vie qui demeure et méprise ce qui passe " (St Basile le grand)
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3,4-7.
Fils bien-aimé, voici manifestée la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour des hommes,
il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous faisions, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et en nous renouvelant par le Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous largement par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,15-20.
En ce temps-là, les bergers se disaient entre eux : Passons donc jusqu'à Bethléem ; voyons cette chose qui est arrivée et que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.
At the time of thanksgiving after receiving the Sacrament of Reconciliation (Confession)... Benevolent O Virgin, In joy, give us your Son ... Au moment de l'actions de grâces après avoir reçu le sacrement du Pardon (Confession)... Ô Vierge Bienveillante, Dans la joie, donnes nous ton Fils...
Par le Père Emmanuel André
(1826 - 1903), o.s.b.
Méditations pour tous les jours - Éd. Sainte-Madeleine, TÉQUI (cliquer)
Action de grâces
Cette journée sera pour nous une journée d'action de grâces à Dieu. Il nous a donné des journées nombreuses, des années déjà nombreuses, et par-dessus tout des grâces innombrables.
Tant de bienfaits de Dieu exigent de nous une reconnaissance profonde; pénétrons-nous donc des sentiments que doivent exciter en nous les grâces reçues en cette journée, en cette semaine, en cette année, en toutes nos années.
Disons bien à Dieu avec le psaume : Quid retribuam? Dieu m'a tant donné, que lui rendrai-je? Je me dois à lui pour ce qu'il m'a créé; que lui rendrai-je donc pour ce qu'il m'a racheté?
Notre dette envers Dieu est grande et très grande. Dieu seul en connaît, en mesure l'étendue.
Mon Dieu, donnez-moi, s'il vous plaît, de vous remercier et de vous aimer.
+++

Chers amis. Aloho m'barekh
C'est la dernière ligne droite avant que ne commence une nouvelle année civile.
« L'année sera heureuse pour toi non pas parce que tu boiras jusqu'à l'ivresse le premier jour de l'année, mais lorsque le premier et chacun des autres jours tu accomplira ce qui est conforme à la volonté de Dieu.
La journée peut être bonne ou mauvaise non pas en elle-même car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour,mais du fait de notre assiduité ou de notre paresse.
Si tes ouvres sont bonnes, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché, la journée sera mauvaise et pénible.
Si raisonne ainsi et dispose de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité,alors toute l'année sera heureuse pour toi.
Si de toi même tu commences à négliger la vertu et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n’obtiendra rien de bon.»
Heureuse et sainte année à tous et chacun dans la lumière de la grâce du Saint Esprit que nous acquiert et communique le Christ Sauveur !
Veuillez ne pas oublier dans la prière notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, son Eglise-mère, vos évêques et vos prêtres; priez les uns pour les autres !
Prions pour tous ceux et celles qui
ont rejoint la "Maison du Père", prions pour nos malades, la société française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
compromise...
"En fin de compte -Enseigne St Charbel- n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira,
la croix et l'Église s'illumineront.
Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance dans le Dieu de la Résurrection et de la vie.
À lui soit la gloire éternellement."
Que les bruits de guerre ou les pressions terroristes ne nous effraient pas, le Christ est notre Rocher.
En Lui le Prince de la Paix, par la force du St Esprit qu'Il nous communique, nous ne céderons pas aux tentations de peur et de vengeance, nous serons, avec le Christ Tête de l'Eglise, des "Artisans de paix"...
Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Que la Mère de Miséricorde soit toujours à vos côtés par son intercession et sa protection maternelles !
+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Chandai ce 31.XII.2016

+++
LA BRIEVETE DU TEMPS
La plus longue suite des jours, lorsqu'ils sont écoulés, n'est plus rien.
Qu'est-ce que l'année qui vient de finir ? Qu'est-ce que tout le temps que nous avons vécu ?... Qu'est-ce que tout le temps qu'a duré le monde ? Tout cela est passé, et dans un temps passé, un siècle, un an, huit jours, un jour, sont la même chose. Le temps à venir n'est pas d'une autre nature. L'année qui commence, le temps qui nous restera à vivre, tout celui que doit durer le monde, passera, et quand il sera passé, il ne sera plus rien ; mais l’Éternité ne passe point. O insensés que nous sommes de nous attacher aux biens du temps qui sont si peu durables, et de ne pas soupirer pour les biens spirituels.
- L'incertitude du temps.
Combien y en a-t-il eu de tout âge, de toute condition, de toute complexion, qui ont vu commencer l'année dernière, et qui ne l'ont pas vu finir ? Il en sera de même de celle-ci ; peut-être serons-nous du nombre de ceux qui n'en verront pas la fin ; nous n'y avons pas un jour, un moment d'assuré. Commençons-la donc comme si elle devait être la dernière pour nous.
- L'emploi du temps.
La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l’Éternité. Examinons comment nous avons employé l'année qui vient de s'écouler. Si nous ne sommes pas tombés dans les plus grands désordres, remercions-en Dieu ; mais au moins, avouons-le, quelle lâcheté au service du Seigneur, quelle dissipation dans la prière, quelle négligence dans l'usage des Sacrements, que de défauts dans toutes nos actions ! Combien de fautes que nous aurions pu éviter, de bonnes œuvres que nous aurions pu faire, d'occasions de pratiquer la vertu, d'exercer la charité, la patience, le zèle, l'humilité, la mortification que nous avons perdues ! Pleurons amèrement de si grandes pertes, et demandons-en pardon à Dieu. Voici une nouvelle année qu'il nous donne pour les réparer : ah ! s'il l'accordait aux âmes réprouvées, s'il l'accordait même aux âmes du Purgatoire, comment l'emploieraient-elles ?
- La fin du temps.
A la fin du temps il ne reste plus rien des peines et des plaisirs que l'on a eus dans le temps. Le pénitent et le voluptueux parvenus à leur dernière heure se trouvent égaux, en ce que les mortifications de l'un et les délices de l'autre sont également évanouies ; il ne leur reste que leurs œuvres ; c'est-à-dire, leurs mérites ou leurs démérites. Quels regrets pour l'un ! Quelle consolation pour l'autre ! Quelle satisfaction ne ressentirions-nous pas nous-mêmes aujourd'hui si nous avions passé l'année dernière dans la sainteté et dans la ferveur ! Il ne nous resterait rien de la peine que nous aurions prise ; et que nous reste-t-il des plaisirs qui nous ont détournés de Dieu ? Regrettons un temps si précieux et si mal employé. Remercions Dieu de ce qu'il nous a conservés jusqu'à ce moment, et de ce que la fin du temps n'est pas encore venue pour nous : mais songeons que nous y touchons. Quels seront alors nos sentiments ? Ce que nous voudrions avoir fait alors ne dépendra plus de nous, mais il en dépend maintenant. Soyons donc prudents, et profitons d'un avis qui sera peut-être lui-même le dernier que nous recevrons. »
P. Bonaventure Giraudeau s.j. (1697-1774), L’Évangile médité Tome I (Chap. XII, Troisième Point : Du premier jour de l'an), Revu et corrigé par M. l'Abbé L. Duquesne, Nouvelle édition, Tournay, Chez J. Casterman Aîné, 1826.
"Imagination, devotion, perseverance, together with divine grace, will assure your success." -H.I.M Haile Selassie I. " L'imagination, le dévouement, la persévérance, de concert avec la grâce divine, assurera votre succès." - H.I.M Haile Selassie I.
Taw n'ad'ed dukhronayhun dabohotho qadishe
Dalhaymonutho Sharar Thumo Dortotuksiya. Ignace Nurono
U Teologos yamo dhekhmotho, u qurillos neb'o halyo. U Iwanis fumo ddahbo
Wad Baselios 'am rabo Gregorios. Diosqoros wa Qlimis, Filuksinos 'am nasiho Sewire
Las Vegas suryoye
رجاء للعام الجديد 2017
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أيها الآب السماوي
علّمنا وصاياك لنرضيك بأعمال البر!
ارفع عقولنا عن الهموم الدنيوية والشهوات العالمية إلى تذكار أحكامك الربانية والعمل بوصاياك الإلهية.
اجعل سنتنا الميلادية الجديدة سنة مباركة لجميع شعوب العالم
لا مكان فيها للحروب، لا للظلم، لا للقهر، لا للمستبد، لا للفقر
بنعمة ابنك الوحيد (الكلمة المتجسد)، آميــــــــــــــــــــــــــــــن

SAINTS DU JOUR:
Aujourd'hui nous fêtons en France Saint SYLVESTRE, pape de Rome († 335)
Mémoire des saints suivants:
Saints SABINIEN, 1er évêque de Sens et POTENTIEN, martyrs († 300)
COLOMBE, vierge martyre à Sens († 273)
FESTUS, évêque de Valence († Ve s.)
MÉLANlE la Jeune, moniale à Jérusalem (383-438)
ISRAËL, prêtre au Dorat († 1014)
VIE DE SAINT SYLVESTRE:
Le Pape Sylvestre porte un beau nom d'origine latine, qui signifie « celui qui vit dans les bois ». Un nom qui est certes beaucoup plus connu par la référence au« réveillon » de fin d'année que par le témoignage de ce Pape de Rome au temps de Constantin.
Prêtre romain, Sylvestre succède au Pape Miltiade, au lendemain de la« paix » Constantinienne.
Pendant un pontificat de 21 ans le Pape Sylvestre verra l'Église « sortir des Catacombes » et prendre son essor en plein jour de la liberté, après l'hiver interminable des persécutions.
C'était aussi une période délicate, avec le risque du triomphalisme et l'obligation pour le Pape de gouverner dans l'ombre de l'empereur, grand bienfaiteur de l'Église !
Le Pape Sylvestre voit s'élever les grandes basiliques du IVe siècle, celles du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul.
Face au bienfaiteur tout puissant et envahissant qu'était l'empereur Constantin, peut -être aurait-il fallu une personnalité plus accusée que celle du Pape Sylvestre.

Son autorité allait être éclipsée par celle de l'empereur qui, par ailleurs, n'était encore que catéchumène (candidat au baptême) !
En effet, Constantin, par un acte suprême de prudence politique, attendit le dernier moment de sa vie pour recevoir le baptême.
Ce ne fut pas le Pape Sylvestre qui lui administra ce sacrement de« dernière heure » mais un évêque présent pour la circonstance !
Saint Sylvestre compte cependant à son actif pastoral d'avoir veillé au patrimoine doctrinal de l'Église : il convoque un concile régional à Arles en 314 et surtout le concile œcuménique de Nicée en 325, pour lutter contre l'hérésie de l'Arianisme.


On peut être reconnaissant envers ce Pape du début du IVe siècle pour avoir fait de Rome « La Ville éternelle », comme on a coutume de l'appeler, la faisant passer du Paganisme à la religion du Christ.
Le Pape Sylvestre termine son service de l'Église le 31 décembre 335.
En la veille de l'Année nouvelle, nous offrons nos vœux sincères en prenant l'oraison de la Messe de ce jour :
« Viens secourir ton peuple, Seigneur. Conduis-le tout au long de cette vie qui passe, pour qu'il parvienne, un jour, à la vie qui ne finit pas ».
(Rédacteur de cet article : Frère Bernard Pineau, OP (Source : Le Blog de Jackie)

Le Pape Sylvestre porte un beau nom d'origine latine, qui signifie « celui qui vit dans les bois ». Un nom qui est certes beaucoup plus connu par la référence au« réveillon » de fin d'année que par le témoignage de ce Pape de Rome au temps de Constantin. Prêtre romain, Sylvestre succède au Pape Miltiade, au lendemain de la« paix » Constantinienne. Pendant un pontificat de 21 ans le Pape Sylvestre verra l'Église « sortir des Catacombes » et prendre son essor en plein jour de la liberté, après l'hiver interminable des persécutions. C'était aussi une période délicate, avec le risque du triomphalisme et l'obligation pour le Pape de gouverner dans l'ombre de l'empereur, grand bienfaiteur de l'Église !
Le Pape Sylvestre voit s'élever les grandes basiliques du IVe siècle, celles du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul. Face au bienfaiteur tout puissant et envahissant qu'était l'empereur Constantin, peut -être aurait-il fallu une personnalité plus accusée que celle du Pape Sylvestre. Son autorité allait être éclipsée par celle de l'empereur qui, par ailleurs, n'était encore que catéchumène (candidat au baptême) ! En effet, Constantin, par un acte suprême de prudence politique, attendit le dernier moment de sa vie pour recevoir le baptême. Ce ne fut pas le Pape Sylvestre qui lui administra ce sacrement de« dernière heure » mais un évêque présent pour la circonstance !
Saint Sylvestre compte cependant à son actif pastoral d'avoir veillé au patrimoine doctrinal de l'Église : il convoque un concile régional à Arles en 314 et surtout le concile œcuménique de Nicée en 325, pour lutter contre l'hérésie de l'Arianisme. On peut être reconnaissant envers ce Pape du début du IVe siècle pour avoir fait de Rome « La Ville éternelle », comme on a coutume de l'appeler, la faisant passer du Paganisme à la religion du Christ. Le Pape Sylvestre termine son service de l'Église le 31 décembre 335.
En la veille de l'Année nouvelle, nous offrons nos vœux sincères en prenant l'oraison de la Messe de ce jour : « Viens secourir ton peuple, Seigneur. Conduis-le tout au long de cette vie qui passe, pour qu'il parvienne, un jour, à la vie qui ne finit pas ».
Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP
Sainte Mélanie la Romaine,


moniale à Jérusalem (439)
Non d'une matérielle mais divine main
Mélanie est inscrite et même à l'encre noire
dans le livre de vie au terme du chemin
le trente et un, portant sa couronne de gloire.
Par ses saintes prières, Ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Lucernaire, t. 4
Toi qui as rejoint les chœurs des Anges dans le ciel, * lorsque l'amour divin t'embrasa * et t'inspira de voler au-dessus des choses que l'on voit * par une vie pure, exempte de passions, * par de saintes paroles tu invitas * ton mari à rejeter le trouble d'une vie qui passe et disparaît; * avec lui tu trouvas la vie éternelle et le bonheur où désormais * tu intercèdes, Mélanie, pour le salut de nos âmes.
Toi qui chérissais la vie angélique, * lorsque tu rejetas délices et voluptés * pour t'adonner à la tempérance, aux veilles prolongées, * au sommeil sur la dure et aux humbles sentiments, * alors tu devins une demeure très-pure du saint Esprit, * parée pour lui de charismes resplendissants, * et du fait de ton zèle pour Dieu, Mélanie, * tu entraînas les gens vers le Maître et Sauveur de nos âmes.
Toi que les vertus ont parée de leur beauté, * lorsque tu accomplis la parole de salut, * distribuant tes inestimables richesses aux pauvres, aux indigents, * alors tu reçus le trésor céleste, * riche de justice et de rédemption; * aussi nous vénérons ta dormition * et de tout cœur te supplions * d'intercéder auprès du Créateur pour le salut de nos âmes.
Kondakion, t. 4
L'âme éclairée par les rayons * de celui que la Vierge fit briller pour nous, * tu rayonnas par tes vertus, * car ayant distribué ton périssable trésor sur terre, * tu amassas les richesses des cieux * et dans l'ascèse resplendis brillamment; * c'est pourquoi, Mélanie, nous t'honorons de tout cœur.
Ikos
Fuyant les charmes d'ici-bas, * tu distribuas généreusement tes immenses trésors, * les déposant pieusement * dans les mains des indigents; * parcourant les lieux saints, * tu devins tout pour tous, * comme un Ange menant ta vie * et subvenant aux besoins d'un chacun; * avec l'huile des bonnes actions * ayant rempli ton âme comme lampe allumée, * tu entras avec le Christ au banquet céleste, * jouissant de son royaume divin; * c'est pourquoi, Mélanie, nous t'honorons de tout cœur.
Exapostilaire (t. 3)
Moi qui suis aveugle des deux yeux * à cause de la noirceur de mes passions, * purifie mon regard, éclaire-moi, * illustre Mélanie, par tes prières auprès de Dieu, * afin que je te chante dans la lumière et la joie * et célèbre ta mémoire qui nous porte la clarté.

Au moment où l’Église prenait rang parmi les institutions officielles de l’Empire romain, certaines dames de la haute aristocratie de Rome, conquises par les récits des exploits ascétiques des moines d’Égypte et par les exhortations enflammées de saint Jérôme , renoncèrent aux vanités du monde pour embrasser la voie étroite qui mène au Royaume des cieux. Saintes Asella, Fabiola, Marcelle, sainte Paule et sa fille Eustochium, sainte Mélanie l’Ancienne et sa petite-fille, Mélanie la Jeune que nous célébrons aujourd’hui , ont toutes abandonné richesses, gloire et vie délicate pour se consacrer aux œuvres de bienfaisance et aux travaux de l’ascèse, soit à Rome même, soit en Terre Sainte.
Née en 383, Valéria Mélania dut épouser contre son gré un de ses proches parents, Pinien, alors qu’elle avait à peine quatorze ans. Sitôt la cérémonie des noces achevée, elle proposa à son jeune époux de vivre dans la continence ; celui-ci résista un peu et proposa d’assurer d’abord leur postérité en ayant deux enfants et de renoncer ensuite ensemble au monde. Il leur naquit d’abord une fille, qu’ils consacrèrent à Dieu immédiatement. Tout en gardant les apparences de la vie mondaine d’une riche aristocrate, la jeune Mélanie commençait pourtant à porter une tunique de crin sous ses robes de soie et à mener en secret une vie de mortification. En 403, elle mit prématurément au monde un fils qui mourut peu après, et elle n’échappa elle-même à la mort qu’après avoir fait jurer à son époux de ne pas différer davantage son désir. Sa grand-mère, Mélanie l’Ancienne, était revenue d’Orient l’année précédente, au bout de trente-sept ans d’absence, pour la soutenir et encourager sa sainte résolution. Finalement libérés de toute attache à la suite de la mort de leur fille et du père de Pinien les deux époux quittèrent leur somptueuse demeure pour se retirer dans une de leurs propriétés des environs de Rome et se consacrer aux soins des voyageurs et au secours des malades et des prisonniers. Mélanie confectionna elle-même une grossière tunique pour Pinien, et, méditant l’exemple de Celui qui, de riche qu’Il était en sa divinité, s’est fait pauvre et a assumé notre nature misérable afin de l’enrichir par sa pauvreté (cf. 2 Cor 8, 9), elle s’employa à liquider son immense fortune, car Pinien et elle avaient vu en rêve qu’il leur faudrait franchir un mur élevé avant de passer par une porte étroite pour parvenir au Royaume des cieux. Mais la tâche n’était pas si aisée : leurs propriétés s’étendaient dans tout l’Empire, de la Bretagne à l’Afrique et de l’Espagne à l’Italie, et leurs demeures étaient si splendides que seul l’empereur pouvait en être l’acquéreur. La distribution de telles richesses remettait en question l’économie même de l’État, et certains de leurs parents, membres influents du Sénat, faisaient tout pour les empêcher de réaliser leur projet. Toutefois, grâce à l’intervention de l’impératrice, Mélanie commença par affranchir huit mille de ses esclaves, en donnant à chacun trois pièces d’or, puis, par l’intermédiaire d’hommes de confiance, elle fit couler des flots d’or d’Occident en Orient : églises et monastères furent fondés un peu partout ; or, pierreries, vaisselles et tissus précieux furent consacrés au service divin ; des territoires entiers furent cédés à l’Église ou le produit de leur vente distribué en aumônes. Les Goths d’Alaric ayant pris Rome en 410 et semant partout la terreur en Italie, les deux époux passèrent en Sicile avec soixante vierges et trente moines, puis de là à Thagaste en Afrique du Nord, où ils achevèrent la liquidation de leurs biens en fondant des monastères et en portant secours aux victimes de l’invasion barbare.
Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens et suis-moi (Mt 19, 21). Contrairement au jeune homme riche de l’Évangile, Mélanie se dépouilla avec joie de tout pour suivre le Seigneur. Dès lors libérée, elle s’engagea dans l’arène de l’ascèse. Âgée d’à peine trente ans, l’amour de Dieu brûlait si fort en elle qu’elle se soumit à une discipline digne des plus rudes combattants du désert, sans s’accorder aucun accommodement sous prétexte des habitudes délicates acquises depuis sa jeunesse. Elle portait toujours sur elle un cilice et, après un entraînement progressif, elle passa toute sa vie dans le jeûne complet cinq jours par semaine, ne prenant une sobre réfection que le samedi et le dimanche. Ce n’est que sur les instances de sa mère, Albine, qui l’accompagnait partout, qu’elle consentit à prendre un peu d’huile les trois jours qui suivent la fête de Pâques. Elle trouvait ses délices dans la méditation de l’Écriture, des Vies des saints et des œuvres des Pères de l’Église, qu’elle lisait en latin et en grec. Après un bref repos de deux heures, elle veillait en prière la nuit entière, et enseignait aux vierges qui l’avaient suivie à joindre la veille et l’attente ardente de l’Époux à la chasteté. Malgré son désir croissant de ne vivre que pour Dieu et de consacrer tout son temps à la prière sans distraction, elle ne pouvait se retirer dans la solitude à cause de ses nombreuses obligations, aussi trouva-t-elle la solution en consacrant ses journées à la charité et à la direction de ses disciples, et en réservant ses nuits à Dieu seul, enfermée dans une sorte de coffre, où elle ne pouvait même pas s’allonger. Aux assauts du démon de la vaine gloire, elle répliquait avec une méprisante ironie, mais cultivait envers tous les hommes un tel esprit de douceur qu’à la veille de sa mort, elle pouvait dire qu’elle ne s’était jamais endormie avec une pensée de rancune.
Au bout de sept ans en Afrique, elle partit pour un pèlerinage en Terre Sainte avec sa mère et son époux, devenu son frère spirituel, en s’arrêtant à Alexandrie pour rendre visite à saint Cyrille et à l’ancien Nestèros, qui les encouragea par sa parole prophétique. À Jérusalem, elle passait toutes ses journées dans la basilique de la Résurrection et, quand on fermait les portes au coucher du soleil, elle se rendait au Golgotha pour y passer la nuit. Après un nouveau voyage en Égypte, auprès des saints solitaires des déserts de Nitrie, elle s’installa sur le Mont des Oliviers dans une petite cellule en planches, que sa mère avait faite construire en son absence. Elle y demeura pendant quatorze ans (417-431). Chaque Carême, de la Théophanie à Pâques, elle s’y enfermait, revêtue d’un cilice et couchant sur la cendre, et n’y recevait que sa mère, Pinien et sa jeune cousine Paule, fille de sainte Paule. Cette stricte réclusion ne l’empêchait pas pour autant de porter son attention sur la vie de l’Église. Elle nourrissait un zèle ardent pour la foi orthodoxe et s’opposa avec force aux partisans de Pélage qui donnait une trop grande part au libre-arbitre de l’homme. En cela, elle suivait l’enseignement de saint Jérôme, rencontré à Bethléem, et celui de saint Augustin, qui lui portait une grande admiration et lui avait dédié son ouvrage : Sur la grâce du Christ et le péché originel (418).
À la mort de sa mère, en 431, Mélanie sortit de sa réclusion et fonda sur le Mont des Oliviers un monastère suivant les usages liturgiques de Rome, qui fut bientôt peuplé de quatre-vingt-dix vierges, grâce à la diligence de Pinien qui, de son côté, était à la tête d’une communauté d’une trentaine de frères. Dans son extrême humilité, la sainte refusa d’en assurer la direction. Elle nomma une autre supérieure et se contenta de délivrer aux sœurs un enseignement spirituel, tant par ses paroles que par l’exemple de sa conduite. À l’exemple du Seigneur, elle se faisait la servante de toutes, venait soulager en secret les sœurs malades et prenait sur elle les besognes les plus répugnantes. Elle leur enseignait à sanctifier leur âme et leur corps par la sainte virginité, leur recommandait sans relâche d’user de la sainte violence recommandée par le Seigneur (Mt 11,12) pour renoncer à leur volonté propre et fonder le temple spirituel des vertus sur l’obéissance. En prenant des exemples dans les Vies des Pères, elle les exhortait à la persévérance dans le combat spirituel, à la vigilance contre les pièges du Malin, au zèle et à la concentration de l’intelligence dans la prière nocturne, et surtout à la charité. « Toutes vertus et toutes ascèses sont vaines sans la charité, disait-elle. Le diable peut aisément imiter toutes nos vertus, il est vaincu seulement par l’humilité et la charité. » Son frère spirituel Pinien mourut à son tour en 432. Elle le fit ensevelir avec Albine, près de la grotte où le Christ avait prédit à ses disciples la ruine de Jérusalem, et demeura là pendant quatre ans, dans une cellule sans ouverture, complètement isolée du monde ; puis elle chargea son disciple et biographe, le prêtre Gérontios, d’installer au lieu de l’Ascension du Seigneur, un monastère d’hommes, dont elle assura aussi la direction spirituelle — cas exceptionnel dans l’histoire de l’Église.
Vers la fin de 436, elle se rendit à Constantinople à la demande de son oncle, le puissant Volusien, qui était resté attardé dans le paganisme. En arrivant, elle le trouva gravement malade et réussit, avec l’aide du saint patriarche Proclos [20 nov.], à le décider de recevoir le saint Baptême avant de mourir. Ayant trouvé la capitale agitée par les querelles concernant la doctrine hérétique de Nestorius , la sainte fit campagne pour le dogme orthodoxe avant de regagner en hâte son monastère du Mont des Oliviers. L’année suivante, l’impératrice Eudocie entreprit un pèlerinage en Terre Sainte sur les recommandations de sainte Mélanie, avec qui elle avait sympathisé à Constantinople et qu’elle considérait comme sa mère spirituelle. Outre son enseignement et le spectacle édifiant de sa communauté, la souveraine sollicita ses conseils avisés pour les nombreuses fondations et riches donations qu’elle fit alors aux églises et aux monastères.
Dieu accordait sans retard à sa servante les guérisons qu’elle lui demandait ; mais, avertie des pièges du démon de la vaine gloire, Mélanie donnait toujours à ceux qui venaient solliciter son intercession soit de l’huile tirée des veilleuses placées au-dessus des tombeaux des martyrs, soit quelque objet ayant appartenu à un saint personnage, de sorte qu’on ne crût pas que la guérison était due à sa propre vertu.
Après avoir mené une telle course, constamment tendue en avant à la poursuite de l’Époux céleste, sainte Mélanie n’avait plus qu’un seul désir : être déliée de cette vie pour être avec le Christ (Phil 1, 23). Tombée malade en fêtant la Nativité à Bethléem (439), elle rassembla ses religieuses dès son retour à Jérusalem pour leur délivrer son testament spirituel. Elle les assura qu’elle serait toujours invisiblement présente parmi elles, à condition qu’elles restent fidèles à ses prescriptions et qu’elles gardent avec crainte de Dieu leurs lampes allumées, telles des vierges sages (Mt 25, 13), dans l’attente de la venue du Seigneur. Au bout de six jours de maladie, elle fit ses dernières recommandations aux moines et désigna Gérontios comme supérieur et Père spirituel des deux communautés, puis elle s’endormit doucement, avec une joie confiante, en prononçant ces paroles : « Comme il a plu au Seigneur, voilà ce qui est advenu » (Jb 1, 21). Des moines, venus des monastères, des déserts et de toutes les extrémités de la Palestine, célébrèrent une vigile de toute la nuit et, au moment de l’ensevelir, au petit matin, les uns et les autres la recouvrirent de vêtements, ceintures, cuculles et de maints autres objets qu’ils avaient reçus en bénédiction de la part de saints personnages. Le monastère de sainte Mélanie fut détruit en 614, lors de l’invasion perse, mais on vénère encore sa grotte au Mont des Oliviers.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
Melania was born in 383 in Rome, to a very wealthy family with large estates in Italy, Africa, Spain and even Britain. She was the grand- daughter of St Melania the Elder (June 8) and a pious disciple of Christ from a young age. She was married against her will at the age of fourteen, to a relative named Ninian. They had two children, both of whom died in early childhood. Henceforth Melania and her husband dedicated themselves entirely to God. They had both dreamt of a high wall that they would have to climb before they could pass through the narrow gate that leads to life, and soon began to take measures to dispose of their wealth. This aroused opposition from some of the Senate, who were concerned that the selling off of such huge holdings would disrupt the economy of the State itself.
With the support of the Empress, though, Melania was able to free 8000 of her slaves and give each a gift of three gold pieces to begin life as freedmen. She employed agents to help fund the establishment of churches and monasteries throughout the Empire, donated many estates to the Church, and sold many more, giving the proceeds as alms. When Rome fell to the Goths under Alaric in 410, Melania and Ninian moved to Sicily, then to Africa, where they completed the sale of their property, donating the proceeds to monasteries and to aiding victims of the barbarians.
In Africa Melania, now aged about thirty, took up a life of the strictest asceticism: she kept a total fast on weekdays, only eating on Saturday and Sunday; she slept two hours a night, giving the rest of the night to vigil and prayer. Her days were spent in charitable works, using the remainder of her wealth to relieve the poor and benefit the Church. After seven years in Africa, Melania, her mother and her husband left on pilgrimage to the Holy Land. There they founded a monastery on the Mount of Olives, which grew to a community of ninety nuns. Melania's mother died in 431, then her husband and spiritual brother Pinian; she buried them side by side.
Save for one visit to Constantinople, Melania continued to live in reclusion in a small cave on the Mount of Olives; she became an advisor to the Empress Eudocia, who sought her expert counsel on her gifts to churches and monasteries.
Melania fell ill keeping the Vigil of Nativity in 439, and fell asleep in the Lord six days later; her last words were 'As it has pleased the Lord, so it has come to pass.' Her monastery was destroyed in 614 by the Persians, but her cave hermitage on the Mount of Olives is still a place of pilgrimage and veneration.
Elle visite les Amériques |
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Au Venezuela, à Betania, de 1976 à 1988, Marie, la Mère de Dieu est apparue à Maria Esperanza Medano, sous le nom de Notre Dame réconciliatrice des peuples. Lors d’une apparition, 150 personnes étaient présentes et ont également vu la Dame. Les apparitions de Betania ont été approuvées par l’évêque du lieu. En 2010, le diocèse de Metuchen (New Jersey, Etats-Unis) a ouvert la cause de béatification et de canonisation de cette visionnaire, qui est maintenant connue sous le nom de Maria Esperanza, la servante de Dieu. En 1859, la Sainte Vierge Marie apparaît à une jeune femme immigrée, Adèle Brise, à Champion, dans le nord du Wisconsin, aux États-Unis. Elle l’appela à rassembler les enfants du pays, et à leur enseigner ce qu’ils devaient savoir pour arriver au salut. En 2010, les apparitions ont été approuvées par l’évêque de Green Bay, Wisconsin, et le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Secours, construit sur le lieu des apparitions, attire de nombreux pèlerins chaque année. |
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
VAINCRE LA FAIBLESSE SELON SAINT CHARBEL, LE GRAND SAINT SYRO-MARONITE

À chaque serrure sa clé. À chaque porte sa serrure qui ne s'ouvre qu'avec la clé qui lui appartient. La mort a fermé la porte et le péché l'a verrouillée. La croix est la clé qui libère la serrure du péché et le verrou de la mort; la croix ouvre la porte du ciel et il n'y en a pas d'autre.
La porte du ciel se trouve là où se rencontrent le ciel et la terre, au sommet du calvaire. La porte est connue, palpable et visible; chacun a des yeux pour la voir. Quelques-uns pensent qu'elle n'a pas de serrure et s'ouvre si on l'enfonce; mais quand on s'en approche, on comprend qu'elle a une serrure qui ne s'ouvre qu'avec sa clé. Nous ne pouvons pas connaître la bonne clé que si on l'introduit dans la serrure.
Il n'y a qu'une seule vraie clé, c'est la croix du Christ.
Ne vous fatiguez pas à chercher d'autres clés pour ouvrir la porte du ciel, ou bien à en fabriquer d'autres. Nombreux sont ceux qui passent leur vie à chercher à concevoir leurs propres clés, croyant qu'elles seraient capables de leur ouvrir la porte; et nombreux aussi sont ceux qui se moquent de la croix du Christ. Devant cette porte, la vérité éclate et on constate alors que toutes les clés sont vaines.
Toute votre vie est un voyage en direction de cette porte ; et vous y arriverez à la fin de votre pèlerinage, ayant la clé en main, vous ouvrirez et entrerez. Sinon vous vous arrêterez devant la porte sans pouvoir accéder à l'intérieur, car les clés que vous avez ne sont que votre propre production. Vous en serez déçus.
Portez donc la croix du Christ et vous aurez la clé du ciel.
Portez la croix du Christ avec joie, ardeur et courage. Ne pleurez pas, ne vous lamentez pas chaque fois que vous échouez. Les pleurs et les lamentations ne font pas l'histoire du salut, de même que la porte du ciel ne s'ouvre pas en se frappant la poitrine et en poussant des cris de lamentation. Ce sont les larmes de conversion qui font l'histoire du salut. Une seule larme suffit pour ouvrir la porte du ciel, la larme du repentir qui baigne la joue du croyant courageux.
Portez la croix du Christ et suivez ses pas, vous trouverez la Vierge à vos côtés, comme elle l'a fait pour le Christ. Chaque fois que vous vous sentez blessés, dites : « par les plaies du Christ ». Quand vous souffrez, dites : « par les souffrances de Jésus ». Quand on vous persécute, qu'on vous maltraite ou qu'on vous offense, dites : « pour la gloire du Seigneur ».
Il faut vaincre votre faiblesse et non pas en faire un prétexte pour vous laisser aller. Si vous portez la croix du Christ, nulle souffrance ne peut vous plier, nulle fatigue ne peut vous abattre; vous marcherez fermement, avec patience et silence. Une fois arrivés devant la porte, vous sentirez que la joie de votre passage dépasse de beaucoup votre souffrance et votre fatigue durant la marche. Le bonheur de votre arrivée au but dépassera infiniment la douleur de votre cheminement.
Le chemin de votre calvaire dans ce coin du monde est long et la croix du Christ dans cet Orient, vous la portez sur vos épaules. Vos ennemis sont nombreux parce qu'ils sont ceux de la croix; ne les prenez pas comme ennemis; parlez-leur toujours avec le langage de la croix, même s'ils vous sont hostiles à cause d'elle.
(Le texte continue avec une prophétie qui semble s'appliquer aux jours que nous vivons et particulièrement pour les chrétiens d'Orient)
Les mois et les années à venir seront très difficiles, très durs, amers et aussi lourds que la croix. Supportez-les en priant. Que votre prière émane de votre foi, que de votre patience naisse l'espérance, que la croix fasse grandir votre amour.
La violence régira toute la terre. La planète sera poignardée par les couteaux de l'ignorance et de la haine. Tous les peuples qui vous entourent chancelleront sous le poids de la souffrance; la peur s'abattra sur toute la terre comme la tempête; la tristesse débordera du cœur de tous. Des hommes ignorants et hostiles présideront au destin de tous leurs peuples, les entraînant dans les voies de la misère et de la mort, à cause de la rancune aveugle qu'ils surnommeront «justice » et à cause de l'ignorance lugubre qu'ils appelleront « foi ».
La rancune et l'ignorance prédomineront aux quatre coins du monde. Résistez et soyez fermes dans la foi et la charité. La face de la terre changera, mais vous conserverez la face du Christ. Des frontières, des communautés et des régimes seront effacés et retracés, des peuples chancelleront sous le poids du feu et du fer; mais vous conserverez votre amour sans frontières.
Sauvegardez votre communauté ecclésiale et que votre régime soit l'Évangile. Soyez l'ancre qui fixe les bateaux errant sur des mers houleuses; que vos cœurs soient le port du salut de tout homme perdu, égaré et qui demande protection.
Par vos prières vous pouvez faire pleuvoir la miséricorde et irriguer la terre de votre charité.Priez pour attendrir les cœurs endurcis, pour ouvrir les esprits obscurcis, pour soulager des catastrophes et des horreurs.
En fin de compte n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira, la croix et l'Église s'illumineront. Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance en Dieu de la Résurrection et de la vie. À lui soit la gloire éternellement.
Saint Charbel, moine maronite au Liban
in Paroles de Saint Charbel du moine Hanna Skandar, Editions Artège


Dans le monde,
90 000 chrétiens auraient été assassinés pour leur religion cette année,
ce qui ferait d’eux le groupe religieux le plus persécuté de la planète, indique une récente étude du Centre pour l'étude des nouvelles religions.
Massimo Introvigne, dirigeant du Centre pour l'étude des nouvelles religions a déclaré sur la chaîne Radio Vatican que 90 000 adeptes du christianisme avaient trouvé la mort en 2016 en raison de leur foi, citant les statistiques de son organisation, basée en Italie, qui seront publiées en janvier.
Avec environ un meurtre toutes les six minutes, dont la plupart aurait lieu dans des conflits tribaux en Afrique, les chrétiens seraient le groupe le plus persécuté de la planète, a-t-il ajouté, précisant qu’au total, quelque 500 000 chrétiens se verraient empêcher de pratiquer leur religion en toute liberté.
UN SAINT ORTHODOXE
(BYSANTINO-SLAVE)
PARLE DE GANDHI
(La lettre suivante fut écrite par saint Nicolas (Vélimirovitch) à un noble britannique du nom de Charles B.)
Comme homme de foi, vous êtes troublé par la pensée suivante: que va faire la Providence de Gandhi? Et quel est le sens de l'apparition de cet étrange personnage parmi les hommes d'État et les politiciens de notre temps?
Un avertissement de Dieu. C'est certainement le sens qu’a le guide de la grande nation indienne. Grâce à cette personne, la Providence montre aux politiciens et aux hommes d'État du monde, même aux chrétiens, qu'il existe d'autres méthodes dans la politique que l'adresse, la ruse et la violence. La méthode politique de Gandhi est très simple et évidente: il n’a besoin de rien d'autre que de l'homme qui crie et de Dieu qui écoute. Contre les armes, les munitions et l'armée, Gandhi place le jeûne; contre l’habileté, la ruse et la violence, la prière, et contre la querelle politique, le silence. Comme cela paraît chétif et pitoyable aux yeux des hommes modernes, n’est-ce pas?
Dans les manuels scolaires politiques modernes, ces trois méthodes ne sont même pas mentionnées dans les notes. Le jeûne, la prière et le silence! Il n’est pas un seul un homme d'Etat en Europe ou en Amérique qui ne verrait pas avec ironie ces trois secrets de l'Etat indien comme trois branches sèches opposées sur le champ de bataille contre un tas d'acier, de plomb, de feu et de poison. Cependant, Gandhi réussit avec ces trois «sortilèges», et il réussit, à l'étonnement du monde entier. Et qu’ils le veulent ou non, les législateurs politiques en Angleterre et dans d'autres pays auront à ajouter un chapitre dans leurs manuels scolaires: "Le jeûne, la prière et le silence comme armes puissantes en politique." Imaginez, ne serait-ce pas une chance pour toute l'humanité si ces méthodes de Gandhi, qui n’est pas baptisé, remplaçaient en sciences politiques, les méthodes de Machiavel qui fut baptisé?
Mais ce n'est pas la méthode de l'Indien en tant que telle qui est une surprise pour le monde, mais plutôt la personne qui utilise cette méthode. La méthode est chrétienne, aussi vieille que la foi chrétienne, et pourtant, elle est nouvelle à notre époque. L'exemple du jeûne, de la prière et du silence a été montré par le Christ à ses disciples. Ils l'ont donné à l'Eglise, ainsi que tout leur exemple, et l'Église, l’a transmis les mains aux fidèles de génération en génération jusques à ce jour.
Le jeûne est un sacrifice, le silence est l'examen actif de soi, la prière est un cri vers Dieu. Ce sont les trois sources de la puissance spirituelle qui rendent l'homme victorieux dans les combats et excellent dans la vie. Y a-t-il un homme qui ne puisse s'armer de ces armes? Et quelle force brute dans ce monde peut-elle vaincre ces armes? Bien entendu, ces trois choses ne sont pas toute de la foi chrétienne, mais elles sont seulement une partie de ses règles, ses mystères surnaturels.
Malheureusement, à notre époque, parmi les chrétiens, beaucoup de ces principes sont bafoués, et de nombreux merveilleux mystères sont oubliés. Les gens ont commencé à penser que l'on gagne uniquement en utilisant l'acier, que les nuages de grêle se dispersent seulement par les canons, que les maladies ne se guérissent que par des pilules, et que tout le monde peut être expliqué simplement par le biais de l'électricité. Les énergies spirituelles et morales sont presque considérées comme une œuvre magique.
Je pense que c'est la raison pour laquelle la Providence toujours active, a choisi Gandhi, un homme non-baptisé, pour servir d'avertissement aux baptisés, en particulier à ceux des baptisés qui accumulent malheur sur malheur sur eux-mêmes et sur leurs peuples en utilisant des moyens impitoyables et durs.
L'Évangile nous dit aussi que la Providence utilise parfois de tels avertissements pour le bien du peuple. Votre Grâce se rend compte immédiatement que je fais allusion au centenier romain de Capharnaüm (Matthieu 8). D'un côté, vous voyez les anciens d'Israël qui, comme monothéistes élus de l’époque, se vantaient de leur foi, tout en rejetant le Christ, et, d'autre part, vous voyez le païen romain méprisé qui est venu au Christ avec grande foi et humilité, lui demandant de guérir son serviteur. Et quand Jésus l'entendit, il fut étonné et dit à ceux qui le suivaient: "En vérité je vous le dis, pas même en Israël je n'ai pas trouvé une telle foi."
Le monde chrétien est le nouvel Israël baptisé. Écoutez! Le Christ ne dit-Il pas les mêmes paroles aujourd'hui à la conscience des Anciens chrétiens en pointant vers le chef actuel de l'Inde?
Que la paix et santé du Seigneur soient sur vous.
Source: Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.


(D'une année sur l'autre, faute d'avoir récupérées les photo de Noël, cette année (Peut-être arriveront-elles, retour sur les images d'il y a deuxans pour ne pas vieillir ...)
QUI CROIRE DANS UNE
GUERRE DE L'INFORMATION
QUI BAT SON PLEIN ?
Lorsque l'Occident et la Russie s'accusent de "désinformation"...
(Les titres sont de nous. Source de l'article: ALETEIA)
« Et si Moscou était en train de gagner la guerre de l’information – ou plutôt de la désinformation? » se demande Le Temps (27 décembre). Poutine surfe sur la défiance croissante envers les médias et les politiques en Occident : « L’essor des populistes en Europe et aux États-Unis se nourrit d’un désaveu cinglant des médias et d’un rejet tout aussi rageur des élites politiques. Ils ne seraient plus crédibles. »
Alerte aux cyberattaques russes
« Des sites d’information financés par le gouvernement russe, tels Russia Today ou Sputnik France, sont de plus en plus lus, et commencent à inquiéter les observateurs de la vie politique » s’alarme la très officielle chaine francophone (elle a été créée par le ministère français des Affaires étrangères) TV5 Monde , elle-même victime d’une cyberattaque en avril 2015 : « Le Parlement [européen] se dit gravement préoccupé par la désinformation et la propagande de la Russie visant à affaiblir et à diviser l’Union européenne. Moscou utilise différents moyens, comme la chaîne d’information multilingue Russia Today, des « soi-disant agences d’information « , telles que Sputnik, ou encore une armée de geeks qui agissent sur les réseaux sociaux. » »
Succédant aux accusations de cyberattaque russe au profit de Donald Trump dans l’élection américaine, un nouveau piratage informatique de grande ampleur était attribué à Moscou le 27 décembre, visant l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) rapporte Le Monde : « Après Hillary Clinton et TV5 Monde, c’est au tour de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d’avoir été victime d’une attaque informatique majeure attribuée à la Russie. L’OSCE, un outil diplomatique issu de la guerre froide quelque peu oublié, est revenue, depuis 2014, au cœur des enjeux stratégiques internationaux à la faveur du conflit en Ukraine. L’organisation, basée à Vienne, présente, en tout cas, suffisamment d’intérêt pour avoir fait l’objet d’un piratage sophistiqué et de grande ampleur… »
Une controffensive problématique
Les Russes qui accusent les Européens et les Américains de partialité, en particulier dans le dossier ukrainien, pourraient être à présent en possession d’ « informations ultrasensibles », explique Le Monde. « Les 57 États membres de l’OSCE ont été informés de l’incident ». L’Allemagne qui préside l’OSCE jusqu’à la fin de l’année est en première ligne : « Les services allemands craignent désormais qu’Angela Merkel, en campagne pour sa réélection, soit la cible des hackers russes. La chancelière allemande est le dernier obstacle important à la levée des sanctions européennes visant la Russie depuis l’annexion de la Crimée. »
Pour faire face, le gouvernement allemand « envisage de mettre en place un centre de défense contre la désinformation » rapporte La Libre Belgique. « L’affaire semble pressante. « Compte tenu des élections fédérales (qui se tiendront en septembre 2017, NdlR), il faut agir très vite », relève le ministère fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière. » La Russie n’est pas la seule visée par cette contre-offensive : nombreux en Allemagne, les immigrés turcs « prêtent l’oreille à la propagande d’Ankara. »
Le principal problème posé par un organisme de propagande ou de contre-propagande gouvernemental, est soulevé par le président de la fédération des journalistes allemands : « Il est incontestable que les fake news ne doivent pas durablement influencer le débat public, mais il va de soi que l’administration publique n’a pas le droit de décider ce qui est vrai et ce qui est faux. » Un déplorable exemple ne vient-il pas d’en être donné par la France avec le vote du « délit d’entrave numérique à l’IVG » ?
On peut douter que la désinformation soit à sens unique
N’en déplaise aux « experts européens de la sécurité » qui « tirent la sonnette d’alarme », on peut en effet légitimement douter que la désinformation soit à sens unique. De fait, ajoute Le Temps, « L’UE s’est dotée en 2015 d’une task force de communication stratégique comprenant onze collaborateurs. (…) Mais son impact reste très limité. » Un « expert en sécurité » conclut sagement que « face à la propagande pilotée par le Kremlin avec de très gros moyens, on doit s’en remettre à la presse libre. »
Parmi les sujets brûlants où s’affrontent les propagandes, la prise ou la libération d’Alep. Alors que les récits des crimes de guerre gouvernementaux et de leurs alliés russes et iraniens ont occupé l’essentiel de l’information occidentale dont la partialité a été dénoncée le 21 décembre par Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) sur LCI, voici que la découverte d’un charnier dans la partie tenue par les « rebelles » embarrasse leurs alliés occidentaux. En effet, rapporte Le Point, « d’après l’ONU, au moins 82 civils, dont 11 femmes et 13 enfants, ont été exécutés par des milices progouvernementales dans la deuxième ville du pays. »
Étrangement, d’autres conflits non moins meurtriers du Moyen Orient ont été largement occultés par la presse occidentale. Le Yémen, notamment : « Alors que la guerre fait rage en Syrie et en Irak, la violence meurtrit aussi ce pays du Golfe » souligne Radio Vatican. « Depuis bientôt deux ans, les forces gouvernementales, soutenus par une coalition menée par l’Arabie Saoudite, affrontent des rebelles chiites Houthis qui contrôlent la capitale, Sanaa, mais aussi des groupes terroristes, comme l’État islamique ou Al-Qaïda. Le conflit au Yémen a fait plus de 7000 morts depuis mars 2015, selon l’ONU. »
Un universitaire victime de l’information sur la Syrie
La plus troublant est le sort réservé à certains experts dont les avis tranchent avec le consensus. Ainsi, révèle Causeur, la guerre en Syrie a fait une victime de marque dans l’université française : « Fabrice Balanche, universitaire spécialiste de la Syrie arbitrairement écarté d’une procédure de recrutement d’un maître de conférences à l’IEP de Lyon. » Son tort : «… ce maître de conférences de Lyon-2 a fait entendre une petite musique différente de la ligne fixée au Quai d’Orsay. Aux arguments moraux de la diplomatie française pariant sur l’inéluctable et imminente chute de Bachar Al-Assad, le géographe opposait la résilience du pays profond, tiraillé par des logiques sociales, tribales, politiques et confessionnelles irréductibles au bon vieux clivage Dictateur sanguinaire vs. Démocrates. Sans nier la responsabilité du clan Assad dans la militarisation de la révolution, ni minimiser les crimes de guerres des deux côtés, Balanche a toujours estimé inévitable la poursuite du dialogue avec Damas afin de combattre le djihadisme. » Résultat : « Alors que les rapporteurs du jury avaient relevé l’excellence de son dossier académique », cet universitaire spécialiste de la Syrie est mystérieusement absent de la liste des finalistes et le poste finalement accordé à «un proche de la ministre de l’Éducation nationale »… Explication donnée à l’intéressé : il serait « surqualifié » ! Le tribunal administratif vient de donner raison à Fabrice Balanche, mais trop tard : écœuré, celui-ci est parti enseigner aux États-Unis. « Le spécialiste de la Syrie fait désormais les belles heures du Washington Institute for Near East Policy ».
Encenssement de la crèche 2014
Les terroristes utilisaient des armes chimiques contre les civils
Malgré les preuves évidentes, cette fois-ci relevées par Sputnik, que les terroristes utilisaient des armes chimiques contre les civils, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) semble ne pas être trop pressée pour publier un rapport.
Les journalistes de Sputnik sont tombés sur une fabrique où les terroristes produisaient des bombes chimiques pour les utiliser contre les militaires syriens, ce fait étant confirmé par une source auprès de l'armée syrienne.
D'après l'expertise, les agents toxiques concernés ont été produits aux États-Unis, tandis que les bombes ont été confectionnées sur place. Le sigle UN (Onu) 308 est bien visible sur les bidons.
Les experts du ministère russe de la Défense ont également recueilli des preuves de l'usage d'armes chimiques dans le village de Marana Um-Hosh, situé entre Alep-Sud et la partie nord d'Umm el-Marra.
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612301029422828-armeschimiques-terroristes-civils-bombes-moutarde/

Des galaxies aux atomes, des atomes aux protons et neutrons,

des protons et neutrons aux quarks et gluons, des quarks et gluons à X !
« Il n'y avait pas d'atomes dans l'Univers primordial, seulement des particules élémentaires...
L'apparition des éléments chimiques au sein de l'Univers n'a rien d'une création ex nihilo.
Elle correspond au contraire à l'achévement des processus dont ils sont les produits.
L'explication de leur « origine » consiste en effet à décrire la façon dont ce qui les a précédés a pu les engendrer, à expliciter les phénomènes physiques successifs dont ils sont l'aboutissement. reste ensuite à dire d'où provient ce dont ils proviennent, à savoir les protons et les neutrons.
La réponse est désormais connue grâce, cette fois, aux travaux des physiciens des particules : de l'association de quarks (par paquets de trois) et de gluons dans l'Univers primordial.
Mais d'où sont venus ces particules élémentaires, dont la structure interne est inconnue ?
Là, plus personne ne sait répondre : les quarks et les gluons n'ont pas d'origine identifiée. S'is sont nés, c'est sous X. »
(Etienne Klein, physicien, dans un article de ''La Recherche'' n°20 * Décembre 2016-Janvier 2017 : L'insaisissable commencement)
http://www.larecherche.fr/linsaisissable-commencement


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membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem |
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1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ |  |
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2013 Frère Pierre-Marie : creuser une oasis de prière dans le désert des villes |
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Au milieu des années 1970, le Frère Pierre-Marie (1934-2013) a fondé une Fraternité monastique pour creuser une oasis de prière dans le désert des villes.
Les sources d’une vocation. Pierre Delfieux naît le 4 décembre 1934, à Campuac (Aveyron), dans une famille de six enfants. La maison familiale se trouve face à l’église où il fait sa première communion à six ans. Chaque matin, il va servir la messe avant d’aller à l’école communale. Le maître lui remet un jour, en guise de prix, un livre racontant « la vie d’un officier qui est devenu curé ». Le jeune Pierre est fasciné par le visage de l’homme imprimé sur la couverture et le cœur rouge brodé sur sa poitrine. C’est le début d’une longue amitié spirituelle avec Charles de Foucauld. À 17 ans, une retraite dans un centre marial s’avère décisive : il prend conscience de l’amour dont il est aimé, et choisit de répondre à l’appel qu’il a entendu lors de sa première communion. Après son baccalauréat, il entre au grand séminaire de Rodez (Aveyron). Il est envoyé pour finir sa théologie à l’Institut Catholique de Toulouse, puis pour des études de philosophie et de sciences sociales, à Paris, à la Sorbonne. Il est ordonné prêtre dans la cathédrale de Rodez, le 29 juin 1961, et nommé vicaire de la cathédrale.
Sur les pas du Christ. En 1965, il intègre à la demande du futur Cardinal Lustiger qui la dirige, l’équipe d’aumôniers d’étudiants du Centre Richelieu. La vie de l’aumônerie est intense et les initiatives nombreuses. Mgr Guy Gaucher se souvient d’un week-end d’étudiants, organisé par le P. Delfieux pour les anglicistes, qui, avec 600 étudiants, battit tous les records de participation ! Des pèlerinages sont organisés, à Chartres bien sûr, mais aussi en Italie, en Espagne, en Terre Sainte… Le P. Delfieux y découvre l’importance que peut avoir pour la vie de foi un pèlerinage sur les pas de Jésus ; très attaché à cette terre, il continuera d’y guider régulièrement des pèlerinages pour les Frères et Sœurs de Jérusalem et les laïcs proches des Fraternités. En ces années 1960, il découvre aussi le désert et devient, au Centre Richelieu, le spécialiste des méharées (randonnées organisées dans le désert à dos de dromadaire) au Sahara, vers Tamanrasset (Algérie) et les lieux habités par le P. de Foucauld. [...] (Source "Marie de Nazareth") |
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Vous cherchez un saint patron pour les arts martiaux?
Voici un hiéromartyr en Russie, saint Nestor Savchuk, massacré sous les Bolchéviks en 1993. Il était maître en arts martiaux, ce prêtre-moine, dont le taï-chi et le karaté!

Hiéromartyr Nestor (Savchuk), défenseur des saintes icônes
Nestor Savchuk naquit en Crimée, dans le sud de la Russie, en 1960. Jeune homme, il excellait en boxe, lutte, arts martiaux et peinture.
Vers 20 ans, il commença à travailler comme apprenti pour les fresques religieuses à Odessa. C'est là que de vieux iconographes lui parlèrent de récits de saints Russes. Inspirés par ces saints, il en acquit de l'amour pour Dieu, et Nestor partit ainsi vers le monastère de Pochaev (13ème s.) pour y devenir moine. Son amour y grandit naturellement et s'exprima par sa dévotion et sa prière devant les saintes icônes, qui seraient un jour la source de son martyre.
Après son ordination, son père spirituel lui conseilla de partir vers le village isolé de Zharky. Là il trouva une église qui avait beaucoup de vieilles icônes, qui le remplit d'un sentiment mystique d'y être invité. Il y rencontra aussi beaucoup d'obstacles et de difficultés. L'église fut victime d'un incendie, et devint la cible de vols d'icône de la part de la maffia russe.
Nestor restait debout la nuit pour monter la garde dans l'église. Il fut touché d'un désir pour demander la grâce du martyre. Il pria de longues heures. Un ami le mit en garde contre cette prière, et lui recommanda de plutôt demander de souffrir longtemps pour tout ça. Nestor répondit "oui, je comprends, mais peut-être que si je prie pour le martyre, peut-être que je serai capable alors de prier pour ça aussi."
Le 31 décembre 1993, Nestor fut retrouvé assassiné, à l'extérieur de sa maison à Zharky
Saint néo-martyr Nestor, prie pour nous!
Adapté d'une brève notice biographique dans
"Youth of the Apocalypse", par le moine John Marler et Andrew Wermuth
voir aussi :
https://orthodoxwiki.org/Nestor_%28Savchuk%29
http://www.johnsanidopoulos.com/2010/12/priest-monk-nestor-new-martyr-of-zharky.html
PARUTION(S):
Les premiers écrits chrétiens désormais compilés et disponibles en français
Lancé il y a plusieurs années, le projet des Premiers écrits chrétiens vient tout juste d’aboutir avec la parution d’un beau volume dans la collection « La Pléiade ». Le but de ce volume est de réunir les plus anciens textes écrits en rapport avec Jésus et le christianisme.
"Infochrétienne.com vous propose dans une petite vidéo en fin de cet article), avec quelques préventions très "protestantes", 3 bonnes raisons de vous intéresser aux premiers écrits chrétiens, 3 bonnes raisons de lire les "Pères de l'Eglise".
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Dans une interview au Figaro Magazine (2 septembre 2016), l’islamologue Malek Chebel admettait ceci :
« Il y a au moins deux types d’islam, l’un violent, l’autre non. L’un est inscrit dans une longue durée. Il est vain d’en nier la dimension expansionniste et donc la violence. Cela commence par l’épopée dite arabe qui a porté le sabre jusqu’en Andalousie. Et je ne suis pas de ceux qui se voilent la face, les liens de cet islam violent avec le Califat et les chefs de l’EI sont publiquement affirmés.«
Selon le chiffre du ministère de l’Intérieur, 148 mosquées (sur les 2.500 que compte le territoire français) seraient « radicales ». Mais seules une vingtaine ont été fermées. Alors sur quelle grille d’analyse peut-on parler de « radicalisation » ? Ce livre montre que bien des mosquées diffusent des écrits, des prêches ou des invitations de prédicateurs comprenant des appels à un djihad offensif ou des justifications de peines physiques (hudûd) à l’encontre des apostats ou des réformateurs considérés hérétiques (zindiq).
Joachim Véliocas passe en revue ce qu’on dit et ce qu’on lit dans des mosquées du courant des Frères Musulmans (à Amiens, Mulhouse, Cergy, Reims, Montpellier et Givors), des mosquées du courant salafiste (à Marseille, aux Mureaux, à Longwy, Saint-Dizier, Villiers-sur-Marne, Brest, Joué-les-Tours, Torcy, Ecquevilly, Sarcelles, Pontoise et en Seine-Saint-Denis), des mosquées malékites (à Nancy-Tomblaine, Créteil, Argenteuil, Toulouse-Le Mirail) et des mosquées turques de Milli Görüs. Il indique les lieux, les références précises. Le visionnage de dizaines d’heures de conférences et prêches en ligne lui a permis de repérer des discours épouvantables. Un chapitre est également consacré aux nouvelles écoles de la fédération de l’enseignement musulman lancée par l’UOIF.
Cet ouvrage contient d’abondantes citations des principaux « savants » référents des courants islamistes des Frères Musulmans et des wahhabites saoudiens. Le résultat est effrayant.
L’islamologue Hamadj Redissi, professeur à l’université de Tunis, écrit :
« Un lecteur occidental ne manquera pas d’être dérouté par la table des matières de tout manuel de droit musulman. (…) Le manuel inclut immanquablement le « Livre du jihad », devoir collectif incombant à la communauté dans son ensemble et non à une personne particulière. Il est exclusivement consacré à la « guerre sainte », et ce, contrairement à une opinion aujourd’hui courante qui voudrait nous faire croire que le corpus juridique se souciait de « jihad spirituel ». C’est l’occasion d’épiloguer sur le statut des non-musulmans, la cible justement du jihad.«
Mosquées Radicales, Joachim Véliocas, éditions DMM, 318 pages, 24 euros
A commander en ligne chez l’éditeur
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UN MESSAGE D'ESPOIR DANS LA TOURMENTE. A LIRE ABSOLUMENT
Par vos prières vous pouvez faire pleuvoir la miséricorde et irriguer la terre de votre charité.
Priez pour attendrir les cœurs endurcis, pour ouvrir les esprits obscurcis, pour soulager des catastrophes et des horreurs.
En fin de compte n'ayez pas peur, car la lumière du Christ s'élèvera et resplendira, la croix et l'Église s'illumineront. Tenez bons dans votre foi en Christ, n'ayez pas peur, ayez confiance en Dieu de la Résurrection et de la vie. À lui soit la gloire éternellement.
Saint Charbel, moine maronite au Liban
in
Paroles de Saint Charbel
Par le moine Hanna Skandar,
Editions Artège
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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
*Samedi 31 Décembre à 19 heure, réveillon de la Saint Sylvestre avec les familiers du Monastère.
BONNE ET SAINTE ANNEE A
TOUS !
*Dimanche 1er Janvier à 10h30,Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Sts du Kérala
*Jeudi 5 Janvier à Nantes (44), Messe à 18h suivie de la bénédiction des eaux de l'Epiphanie.
*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur au Monastère à Chandais (61). Messes à 10h30.
ATTENTION:
LE 8, UNE MESSE ET
LA BENEDICTION DES EAUX
SERONT ASSUREES AU MONASTERE (61) ET A JAULDES (16).
INSCRIVEZ-VOUS !
Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
PELERINAGE A LOURDES
DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone
de St Thomas se retrouvera à Lourdes pour un Pèlerinage
Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire
de l'Apparition de la "belle dame" à Bernadette (Devenue
depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,
fête de la Ste Bernadette.
Nous prierons pour tous ceux et celles qui
n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société
française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
compromise...
Cliquez ici pour programme et inscriptions:
PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !
Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Par l'Abbé Duquesne (1732-1791)
L'évangile médité, 11ème Méditation
Les bergers vont trouver Jésus
Que trouvent les bergers à Bethléem ? Ils y trouvent Jésus, Marie et Joseph. Un air d'innocence et de modestie distinguait la mère. La bonté et la douceur annonçaient celui qui paraissait être le père. Les faiblesses et les infirmités, l'indigence et la pauvreté désignaient le Messie, le Sauveur si longtemps attendu. Aucun rayon de lumière n'éclatait sur son visage, aucun trait de divinité ne se faisait sentir à travers les ombres qui l'environnaient ; mais Dieu a parlé : ces bergers ne raisonnent ni sur l'objet de la révélation, ni sur les convenances du mystère ; ils contemplent à loisir le divin enfant ; ils l'admirent, ils l'adorent, ils lui rendent les prémices de nos hommages, ils en reçoivent les premières faveurs et sont embrasés de son amour. Ô sort heureux ! Ô spectacle touchant et bien digne d'envie ! Mais, sans envier leur sort, profitons du nôtre qui ne le cède point au leur ;
1° dans l'objet de la foi : ils ne voient des yeux du corps qu'un enfant faible et indigent. Si dans cet enfant ils voient leur Dieu et leur Sauveur, ce n'est qu'avec les yeux de la foi : or, avec la foi, ne le voyons-nous pas, ce même Dieu et ce même Sauveur, dans son sacrement, et là ne pouvons-nous pas lui rendre les mêmes hommages et en obtenir les mêmes faveurs ? ...
2° dans le motif de la foi. Ils avaient été instruits par les anges de ce qu'était cet enfant. La parole des anges était pour eux la parole de Dieu, cela est vrai; mais la parole des anges est pour nous comme pour eux, et nous avons de plus la parole même de Dieu et l'enseignement de son Eglise, qui nous révèlent le mystère de l'Eucharistie, et nous disent ce que c'est que le pain de vie ...
3° dans l'appui de la foi. Ils voient l'humanité de Jésus-Christ, et nous n'avons pas cette consolation, cela est vrai ; mais si notre foi est plus exercée, elle est plus glorieuse à Dieu et plus méritoire pour nous ; mais si, au lieu de la forme d'un enfant, nous ne voyons que l'apparence du pain, aussi, au lieu d'étable et de crèche, nous voyons des temples et des autels que la religion lui a érigés par toute la terre. Hélas ! rien ne manque aux preuves de notre foi ; faisons-en usage, et rien ne manquera à notre bonheur.

« Seigneur, si je parcours du regard cette année écoulée,
année que votre divine providence m'avait accordée pour augmenter en moi votre amour, je ne puis que me lamenter quand je constate une nouvelle fois combien je Vous ai peu aimé, ô mon Dieu ! Comme j'ai mal employé mon temps !
Ô comme mes désirs ont tardé à s'enflammer, et comme Vous avez commencé de bonne heure, ô Seigneur, à m'amener à Vous et à m'appeler, pour que je me consacre à Vous tout entière ! Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, vous abandonneriez le misérable, ou bien éloigneriez-Vous le pauvre mendiant quand il veut se rapprocher de Vous ? Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, il y aurait des limites à vos grandeurs et à la magnificence de vos œuvres ? Ô mon Dieu et ma Miséricorde, comme il Vous serait facile de manifester aujourd'hui en votre servante les trésors de votre amour ! Vous êtes tout-puissant, ô grand Dieu ! Montrez donc maintenant si mon âme se comprend bien, quand elle considère le temps qu'elle a perdu, et affirme que vous pouvez en un instant le lui faire regagner. Mais il semble que je déraisonne, car le temps perdu ne saurait, dit-on, se recouvrer.
Mais béni soit mon Dieu ! ô Seigneur, je confesse votre grand pouvoir. Si Vous êtes tout-puissant et Vous l'êtes certainement, qu'y a-t-il d'impossible à Celui qui peut tout ?
« Vous le savez bien, ô mon Dieu, malgré toutes mes misères, je n'ai jamais cessé de reconnaître la grandeur de votre pouvoir et de votre miséricorde. En cela, je ne Vous ai point offensé ; ô Seigneur, que ce me soit un titre auprès de Votre bonté ! Réparez donc, mon Dieu, le temps que j'ai perdu, donnez-moi votre grâce pour le présent et pour l'avenir, afin que je paraisse devant Vous revêtue de la robe nuptiale. Si Vous le voulez, Vous le pouvez » (Thérèse de Jésus, Exclamations IV). »
P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine
