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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 07:03

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Remember Stephen the first martyr. He was possessed by God and, even while he was being persecuted and stoned, he prayed for his persecutors, saying, “Lord, do not count this sin against them.” Why did Saint Stephen behave in this way? Quite simply, because he could behave no differently. He was a captive of good. Do you think that it is easy to have a hailstorm of stones thrown at you? Try having one stone thrown at you! All very well, but when the stone hits you, you’ll start to shout and swear. That shows that we are overtaken by the evil spirit. And in this situation, how can Christ come and where can he find a place to remain within us? Every space within us is occupied.
(St Porphyrios )

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 2,1-8.

Frères, nous vous demandons, en ce qui concerne l'Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui, 
de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos sentiments, ni alarmer, soit par quelque esprit, soit par quelque parole ou lettre supposées venir de nous, comme si le jour du Seigneur était imminent. 
Que personne ne vous égare d'aucune manière ; car auparavant viendra l'apostasie, et se manifestera l'homme de péché, le fils de la perdition, 
l'adversaire qui s'élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d'un culte, jusqu'à s'asseoir dans le sanctuaire de Dieu, et à se présenter comme s'il était Dieu. 
Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous ? 
Et maintenant vous savez ce qui le retient, pour qu'il se manifeste en son temps. 
Car le mystère d'iniquité s'opère déjà, mais seulement jusqu'à ce que celui qui le retient encore paraisse au grand jour. 
Et alors se découvrira l'impie, que le Seigneur Jésus exterminera par le souffle de sa bouche, et anéantira par l'éclat de son avènement.

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6.

La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de Judée, Hérode, tétrarque de Galilée, Philippe, son frère, tétrarque d'Iturée et du pays de Trachonite, Lysanias, tétrarque d'Abilène, 
au temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, dans le désert. 
Et il vint dans toute la région du Jourdain, prêchant un baptême de repentir pour la rémission des péchés, 
ainsi qu'il est écrit au livre des oracles du prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. 
Toute vallée sera comblée, toute montagne et colline seront abaissées ; les chemins tortueux deviendront droits, et les raboteux unis. 
Et toute chair verra le salut de Dieu. 

 



Par Saint François de Sales

(1567-1622), évêque Catholique-romain de Genève  
Sermon pour le 4ème dimanche de l' Avent 

 

« Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route »

 

             Lorsque le peuple d'Israël fut mené en servitude par les païens et envoyé captif parmi les Perses et les Mèdes, après une longue captivité, le bon roi Cyrus se résolut de les tirer de cette servitude et de les ramener en Terre Promise.

Avec une divine poésie, le prophète Isaïe entonna ces belles paroles :

« Peuple d'Israël, consolez-vous, consolez-vous, dit le Seigneur notre Dieu ; votre consolation ne sera ni vaine ni inutile. Parlez au cœur de Jérusalem car sa malice est accomplie.

Et parce que son iniquité est arrivée à son comble, elle lui sera pardonnée. » Et pour cela, disait ce grand prophète au peuple d'Israël, « aplanissez vos voies et redressez vos chemins »

(cf 40,1s)... 

            Pourquoi est-ce que Dieu dit qu'il pardonnera au peuple d'Israël leurs iniquités, parce qu'ils sont venus au comble de leur malice ?

Les anciens Pères enseignent que ces paroles peuvent s'entendre comme si Dieu disait :

« Lorsqu'ils sont au plus fort de leurs afflictions, et qu'ils sentent vivement le fardeau de leurs iniquités en cet esclavage et cette servitude, après les avoir punis de leur méchanceté, je les ai regardés et en ai eu compassion.

Arrivés au plus mauvais de leurs jours, je me suis contenté de ce qu'ils ont souffert ; et pour cela, maintenant leurs iniquités leur seront pardonnées...

Lorsqu'ils sont venus au comble de leur ingratitude, lorsqu'ils ne semblent plus avoir aucun souvenir ni mémoire de Dieu et de ses bienfaits, leur iniquité leur sera pardonnée »...

Quand la Providence de Dieu a voulu montrer aux hommes sa bonté, cela a été une chose admirable, car il n'a voulu qu'aucun motif ne l'induise à le faire.

Sans être poussé d'autre cause que sa seule bonté, il s'est communiqué à eux d'une façon tout à fait merveilleuse. 

            Lorsqu'il est venu en ce monde, c'était au temps où les hommes étaient arrivés au comble de leur malice ; lorsque les lois étaient entre les mains d'Anne et de Caïphe, lorsque Hérode régnait et que Ponce Pilate présidait en Judée, ce fut en ce temps-là que Dieu est venu au monde pour nous racheter et nous délivrer de la tyrannie du péché et de la servitude de notre ennemi.

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Grande antienne

Ô Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut,

qui atteins d’une extrémité du monde à l’autre,

et qui disposes toutes choses avec force et douceur,

viens et ne tarde pas,

viens nous enseigner la voie de la prudence

et l’amour de ta beauté.

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Méditation pour préparer Sa venue

« Ne pas faire le mal d’ailleurs n’est pas suffisant, il faut faire le bien, surtout que toute action bonne accomplie pour un être est en réalité accomplie pour Celui qui s’identifie avec tous : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger». Le Christ vivant en tous, le Christ servi en tous, voilà ce qui est la base de la charité active, charité qui va bien au-delà de l’aide matérielle et qui recherche des occasions de service utile et fécond par lesquelles Dieu, en nous, manifestera son Universel amour.»

Mgr Irénée Winnaert (1880-1937)

 

Prière de St Ephrem pour le matin 

 

 

Seigneur et Maître de ma vie,
l'esprit d'oisiveté, de découragement,
de domination et de parole facile,
éloignez-le de moi.

 

L'esprit de pureté, d'humilité,
de patience et de charité,
accordez-le à Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur et Roi,
donnez-moi de voir mes fautes
et de ne point juger mon frère,
car Vous êtes béni dans les siècles, 

Amîn.

 

Accueillir sans résignation, attendre dans l’espérance ! 

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Sainte Marie, vierge de l'attente, donne-nous une âme de veilleur.
Arrivés au seuil du troisième millénaire, nous nous sentons malheureusement plutôt fils du crépuscule que prophètes de l'Avent.

Sentinelle du matin, réveille dans nos cœurs la passion de fraîches nouvelles à porter à un monde qui se sent déjà vieux.
Apporte-nous enfin la harpe et la cithare, afin qu'avec toi, matinale, nous puissions réveiller l'aurore.

Face aux changements qui secouent l'histoire, donne-nous de sentir sur notre peau les frissons des commencements.
Fais-nous comprendre qu'il ne suffit pas d'accueillir : il faut attendre.

Accueillir est parfois un signe de résignation.
Attendre est toujours un signe d'espérance.
Rends-nous pour cela ministres de l'attente.

Quand le Seigneur viendra, ô Vierge de l'Avent, qu'il nous surprenne, grâce à ta complicité maternelle, la lampe à la main.
 

 

Mgr Tonino Bello (1935-1993), évêque de Molfetta, dans les Pouilles, Italie

sitecoles.formiris.org

 

 

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Souvenez-vous de saint Étienne, le premier martyr.

Il était imprégné par Dieu, et même pendant qu'il était persécuté et lapidé, il priait pour ses bourreaux, disant

"Seigneur, ne leur compte pas ce péché."


Pour saint Étienne agissait ainsi?

C'est très simple. Parce qu'il n'aurait pas pu faire autrement.

Il était captif du bien.

Pensez-vous qu'il est facile de se retrouver sous un déluge de pierres qu'on vous jete?

Essayez qu'on vous en lance une seule! Tout va bien, mais dès qu'elle vous aura atteint, vous commencerez à crier et à jurer.

Cela montre que nous sommes remplis de l'esprit mauvais.

Et dans cette situation, comment donc le Christ pourrait venir et où pourrait-Il trouver une place en nous?

Tout est occupé, en nous.
(Saint Porphyrios)

 

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Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

 

 

 

Si vous n'êtes pas en famille, 

 

retrouvez-vous , en

 

communion avec les Chrétiens d'Orient,

 

avec  vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes

 

francophone de St Thomas (Mar Thoma) en

 

France pour fêter Noël !

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter

 

décemment Noël en famille, grâce au partage

 

c'est possible ! Venez fêter la Nativité au

 

Monastère en famille !

 

Nativity Icon2[1]-copie-1

 

(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes

le 20 Décembre)

 

Programme et inscription en bas de page

 

 

SAINTS DU JOUR:

 

Sawmo brikho!


Bon carême de Noël a tout les

 

Chrétiens

 

17 Décembre:

 

Saint prophète Daniel er les trois jeunes gens :

Ananias, Azarias et Misaël

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Sur un trône te voit Daniel décapité: 
ô Dieu, ce n'est plus songe, mais réalité. 
Si les trois Jeunes Gens n'avaient cru le temps mûr 
pour rendre sous le glaive étrangement leur âme, 
ils l'eussent maîtrisé comme déjà la flamme. 
Le dix-sept meurt Daniel, ce voyant du futur. 
Par leurs saintes prières, Ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 2

Combien sont sublimes les entreprises de la foi! * Les trois Jeunes Gens exultaient dans la fournaise comme dans les eaux du repos; * et le prophète Daniel dans la fosse avec les lions * semblait le pâtre du troupeau. * Par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Tes mystères dépassent tous l'entendement * et tous, ils sont glorieux, ô Mère de Dieu: * vierge et sainte, tu l'es demeurée sans faille * et mère, tu le fus véritablement lorsque tu mis au monde le vrai Dieu. * Intercède auprès de lui pour qu'il sauve nos âmes.

Kondakion, t. 6

Jeunes Gens trois fois heureux, vous n'avez pas vénéré * l'image faite de main d'homme, * mais fortifiés par l'ineffable présence de Dieu, * vous l'avez glorifié dans la fournaise de feu; * vous tenant irrésistible au milieu de la flamme, * vous avez invoqué le vrai Dieu: * Hâte-toi de venir à notre aide, Seigneur, * en ta miséricorde et ton amour, car tout ce que tu veux, tu le fais.

Ikos

Seigneur, veuille étendre ta main, * celle dont firent l'expérience jadis * l'armée des Egyptiens combattant * et le peuple d'Israël poursuivi; * puissent ne pas nous engloutir * la mort assoiffée et Satan qui nous hait! * Au lieu de nous abandonner, approche-toi de nous * et fais grâce à nos âmes, Seigneur, * comme jadis tu épargnas les Jeunes Gens * qui te chantaient sans cesse à Babylone, * jetés dans les flammes à cause de toi * et de la fournaise te criant: * Hâte-toi de venir à notre aide, Seigneur, * en ta miséricorde et ton amour, car tout ce que tu veux, tu le fais.

Exapostilaire (t. 2)

Vénérons le grand prophète Daniel: * il vit en effet le Christ notre Dieu * comme une pierre que nulle main n'avait taillée * détachée de la sainte montagne, la Mère de Dieu. * Avec lui célébrons aussi les trois Jeunes Gens * que préserve de la fournaise de feu * en son mystère ineffable et divin * l'image de la Vierge sauvant le monde entier.

Toute-pure, le prophète Daniel * est initié à ton mystère par l'Esprit saint; * dans la foi les trois enfants d'Abraham * annoncent ton virginal enfantement; * le Verbe qui est le Dieu infini par nature * veut être circonscrit dans ta chair, * ô Mère de Dieu, en naissant à Bethléem * pour accomplir le salut des mortels.

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Lorsque le roi de Babylone Nabuchodonosor s’empara de Jérusalem (597 av. J.-C.), il emmena dans son lointain royaume Joiakim, le roi de Juda, avec une partie des notables de la ville et emporta aussi les objets sacrés du Temple de Dieu. Daniel, alors âgé de huit ans seulement, fut pris avec ses trois compagnons, tous de race royale et de belle apparence, pour être instruits par le chef des eunuques dans la science des Chaldéens et entrer au service du souverain. On leur imposa des noms nouveaux : Daniel fut appelé Baltassar, Ananias Sirac, Misaël Misac, et Azarias Abdénago. Vivant au milieu des païens, Daniel observait néanmoins avec rigueur toutes les prescriptions de la Loi. Il refusait de goûter aux mets de la table royale qu’on lui offrait et, fortifiés par le jeûne et la prière, lui et ses compagnons paraissaient plus vigoureux et avaient meilleure mine que tous les autres enfants de la cour, alors qu’ils ne prenaient que de l’eau et des légumes. Dieu leur donna aussi sagesse et science dans une telle mesure qu’ils dépassaient tous les sages du royaume. Quant à Daniel, il reçut de surcroît le don de discerner les songes et les visions.
Au bout de trois ans, le roi Nabuchodonosor eut un songe qui troubla fort son esprit. Comme ses sages et ses devins se trouvaient incapables de deviner quel avait été ce songe, il donna l’ordre de tous les passer au fil de l’épée, y compris les jeunes Israélites. Mais, en réponse à la prière instante de ses serviteurs, Dieu révéla à Daniel le songe du roi et son interprétation. La statue brillante que Nabuchodonosor avait vu se dresser devant lui était une allégorie des temps à venir. Sa tête d’or représentait le royaume des Chaldéens, les mains et la poitrine en argent figuraient le royaume des Mèdes et des Perses qui devait lui succéder, le ventre et les cuisses de bronze, le royaume hellénique d’Alexandre le Grand, et ses jambes de fer, l’empire des Romains. La pierre qu’il avait vue se détacher de la montagne sans qu’une main ne l’eût touchée et qui réduisit en poussière cette grande statue des empires païens, était la figure de notre Seigneur Jésus-Christ, incarné à la fin des temps, pour fonder un royaume spirituel et éternel, que rien ne viendra plus détruire : la sainte Église. Rendant gloire au Dieu de Daniel, le roi conféra au jeune garçon la charge de gouverneur de Babylonie et le nomma supérieur de tous les sages du royaume. Néanmoins Daniel obtint du souverain l’autorisation de demeurer à sa cour, et il fit assigner ses trois jeunes compagnons aux affaires de la province de Babylonie. Son prestige grandit encore auprès du prince et du peuple lorsqu’il confondit habilement deux vieillards lubriques qui avaient injustement accusé de fornication la belle Suzanne, parce qu’elle s’était refusée à leurs avances.
La dix-huitième année de son règne, Nabuchodonosor fit dresser une statue d’or à son effigie et manda à tous les satrapes, gouverneurs, conseillers et magistrats de son royaume de l’adorer en se prosternant jusqu’à terre quand retentiraient les instruments de musique. Malgré les menaces du redoutable tyran, les trois Jeunes Gens ne se soumirent pas à cet ordre impie et restèrent fidèles à l’adoration du seul vrai Dieu. Certains magistrats chaldéens, jaloux de leur haute dignité, saisirent cette occasion pour les dénoncer auprès de Nabuchodonosor. Frémissant de colère en apprenant que ses protégés avaient enfreint ses ordres, le roi fit chauffer la fournaise sept fois plus que de coutume et ordonna d’y jeter les trois Jeunes Gens. Au nom de tout le peuple hébreu, Ananias, Azarias et Misaël y adressèrent à Dieu une prière pleine d’humilité, confessant les fautes de leurs pères et reconnaissant qu’il était juste et équitable qu’ils eussent ainsi à souffrir l’exil, les mauvais traitements de ce roi impie et finalement le supplice du feu. Comme les serviteurs qui s’employaient à attiser le brasier étaient brûlés par la chaleur insupportable qui s’en dégageait, un ange descendit dans la fournaise et repoussa la flamme au-dehors, enrobant les saints enfants de brise et de rosée. Dansant alors de joie dans le feu autour de l’ange, ils changèrent leur supplication en hymne d’action de grâces. Après avoir d’abord invoqué le nom trois fois saint du Seigneur, ils invitèrent tous les ordres de la création à se joindre à eux pour chanter et exalter le Seigneur dans tous les siècles : les anges, les cieux, les éléments, les saisons, la terre, la mer et les montagnes, les animaux et les fils des hommes, jusqu’aux âmes des justes décédés. Ayant fait le tour de la création entière, ils se nommèrent eux-mêmes, comme les plus petits et les plus humbles, en s’écriant : Louons, bénissons et adorons le Seigneur ; chantons-le et exaltons-le dans tous les siècles, car il nous a délivrés de l’enfer, il nous a sauvés des mains de la mort, il nous a arrachés à la fournaise de flamme ardente (Dn 3) . Ils rassemblaient ainsi toutes choses dans leur danse autour du Verbe de Dieu, mystérieusement figuré par l’ange descendu dans le feu, sous forme humaine, pour les sauver. Nabuchodonosor lui-même le vit en se penchant sur la fournaise et le reconnut, préfigurant ainsi la conversion des païens : « Voici que je vois, dit-il, quatre hommes déliés se promener au milieu du feu. Ils n’ont pas le moindre mal, et l’aspect du quatrième est semblable à un fils de Dieu » (Dn 3, 25). Il fit sortir les jeunes gens et constata, avec tous ses gens de cour, que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur eux et n’avait même pas laissé la moindre odeur. Le roi glorifia alors le Seigneur, rétablit Ananias, Azarias et Misaël dans leurs dignités et ordonna de mettre à mort quiconque oserait désormais blasphémer contre le Dieu d’Israël.
La même année, Nabuchodonosor eut un autre songe effrayant, que seul Daniel put interpréter sous l’inspiration du Saint-Esprit, et qui se réalisa seulement douze mois plus tard. Comme le souverain s’était enflé d’orgueil devant la splendeur de sa puissance, Dieu le châtia aussitôt et l’abattit, comme l’arbre qu’il avait vu en songe. Il devint fou et la royauté lui fut retirée. Chassé de la compagnie des hommes, il erra en plein air parmi les bêtes des champs, jusqu’à ce qu’il se soit humilié, qu’il ait confessé sa faute et qu’il ait prié le Seigneur. Il fut alors rétabli dans sa royauté pour sept années.
Après la mort de Nabuchodonosor (562 av. J.-C.) et les désordres qui la suivirent, la royauté passa finalement à Balthazar (Belshazar) (548-539). Donnant un jour un grand festin, celui-ci fit boire ses invités dans les vases sacrés dérobés dans le Temple de Jérusalem. Comme on offrait d’ignobles libations aux faux dieux, une main d’homme apparut soudain et traça du doigt sur le mur une inscription énigmatique qui laissa le roi et ses convives dans l’effroi. Daniel fut, de nouveau, le seul à pouvoir la déchiffrer et à révéler ainsi à Balthazar la fin toute proche de son règne. La nuit même, le roi chaldéen fut assassiné, et Darius le Mède prit le pouvoir (Dn 6, 1) .
Le captif Daniel, plus sage et plus illustre que tous les puissants des Mèdes et des Perses, fut établi par le nouveau souverain chef de tous les satrapes de l’empire. Tant d’honneurs attirèrent la jalousie des grands qui essayaient de trouver contre lui un motif de plainte. Connaissant sa piété, ils poussèrent le roi à émettre un édit interdisant d’adresser une prière à quiconque, dieu ou homme, si ce n’est au roi, pendant une période de trente jours, sous peine de mort. Inébranlable dans son amour de Dieu et sa fidélité à la Loi, Daniel ne cessa de s’acquitter de sa prière, en se tournant trois fois par jour vers Jérusalem, sans même chercher à se dissimuler. Tout en admirant sa piété, Darius, la mort dans l’âme, fut contraint de faire appliquer ses propres décrets, quand on lui dénonça son ministre, et il le fit jeter dans la fosse aux lions. Mais, là encore, Dieu envoya son ange qui arrêta l’élan des fauves. Quand, au petit matin, le roi, angoissé et tourmenté par le remords, fit soulever la dalle de pierre qui fermait la fosse, il eut la surprise de voir Daniel assis au milieu des bêtes féroces qui gambadaient joyeusement autour de lui en remuant la queue et venaient se faire caresser la crinière, comme si elles voulaient se soumettre à un nouvel Adam. Darius fit sortir le prophète, le rétablit dans sa charge et fit dévorer à sa place ses calomniateurs par les lions.
Pendant son séjour à Babylone, Daniel ne craignit pas de dénoncer au roi la tromperie des idoles et de confondre habilement l’imposture des prêtres de Bel, qui se rendaient de nuit par un souterrain auprès de la statue pour manger les offrandes qu’on y avait déposées et faire ainsi croire que l’idole était vivante. Il mit également à mort un dragon, que les habitants de Babylone vénéraient comme un dieu, sans se servir d’aucune arme, pour manifester combien ridicule était leur culte d’un animal sans raison. Mais les Chaldéens, pris de rage, exigèrent du roi qu’il châtiât son protégé. Jeté pour la seconde fois dans la fosse aux lions, Daniel en fut préservé et reçut la visite du Prophète Habacuc [2 déc.], transporté miraculeusement de Judée, en un clin d’œil, par un ange, pour lui offrir un repas et manifester avec éclat la faveur que Dieu témoignait à son fidèle serviteur.
Interprète des songes et des visions, Daniel reçut aussi de Dieu des révélations sur les derniers temps. La première année du règne de Balthazar, il vit apparaître quatre énormes bêtes, figurant les grands royaumes païens qui dévorèrent l’humanité. La première, semblable à un lion avec des ailes d’aigle, représentait l’empire de Babylone ; la seconde, semblable à un ours, celui des Mèdes ; derrière elle venait un léopard, symbole de l’empire perse qui fut bientôt supplanté par la quatrième bête, munie de dix cornes : les royaumes grecs d’Alexandre le Grand (336-323 av. J.-C.) et de ses successeurs . Confirmé plus tard par l’Apocalypse de saint Jean, le livre du Prophète Daniel donnait ainsi de manière voilée une prédiction sur la fin des temps. En effet, quand l’iniquité aura atteint son comble sur la terre et que, des dix royaumes symboliques issus de la civilisation gréco-romaine, révolutions, guerres et dissensions auront fait régner la confusion sur l’humanité, alors s’élèvera l’Antéchrist, l’homme qui récapitulera en lui toute la malice de Satan et qui, par ses paroles de mensonge et ses faux prodiges, se fera adorer comme Dieu. Transporté en vision à cette époque de la consommation de toute chose, Daniel vit s’avancer le trône de Dieu, semblable à une flamme de feu, et Dieu le Père, sous l’aspect de l’Ancien des Jours, vêtu de blanc et étincelant de lumière, y était assis pour examiner le livre de la conscience de chacun et passer le monde en Jugement. Après avoir mené l’ultime combat contre l’Antéchrist et l’avoir précipité dans le feu qui ne s’éteint pas, le Fils de l’homme, figure de notre Seigneur Jésus-Christ, fut conduit devant le trône du Père, porté par des anges, pour recevoir de Dieu principauté, puissance, gloire et royauté éternelle sur tous les peuples, tribus et langues, dans les cieux, sur la terre et sous la terre. Ainsi sera manifesté à l’univers entier qu’Il est le Seigneur, le Fils de Dieu, le Premier-né de Dieu avant toute créature, et qu’Il a restauré notre nature humaine corrompue, en devenant le premier-né d’entre les morts et en révélant en son Corps les prémices de notre résurrection et de notre gloire éternelle (Dn 7).
Au cours de visions ultérieures, Dieu précisa à Daniel d’autres détails sur les temps à venir, en particulier à propos du règne tyrannique d’Antiochus Épiphane (175-164), lui-même figure prophétique de l’Antéchrist, qui fera cesser les sacrifices et le culte du Seigneur et placera l’abomination de la désolation dans le temple même de Dieu (Dn 9, 27). Instruit par l’Archange Gabriel, Daniel prédit que le peuple devait regagner Jérusalem après sept semaines d’années, c’est-à-dire après quarante-neuf ans . Il annonça aussi qu’Esdras, Josué et Zorobabel ramèneraient le peuple de l’exil et restaureraient le culte de Dieu à Jérusalem (Esd 3, 8), en signe de la restauration définitive de toute l’humanité par le vrai Messie, le Christ, soixante-deux semaines d’années plus tard, soit quatre cent trente-quatre ans.
La troisième année de Cyrus, Daniel, l’homme des prédilections divines , qui jeûnait depuis trois semaines, fut jugé digne de la vision du Verbe lui-même sous l’apparence d’un homme vêtu de lin, les reins ceints d’or pur, son corps avait l’apparence de la chrysolite, son visage, l’aspect de l’éclair, ses yeux étaient comme des lampes de feu, ses bras et ses jambes comme l’éclat du bronze poli le son de ses paroles comme la rumeur d’une multitude (Dn 10, 6). Frappé de stupeur, le Prophète tomba la face contre terre, et il aurait rendu l’âme si l’Ange du Seigneur ne l’avait alors réconforté et fortifié, avant de lui préciser ce qui devait arriver dans la suite des temps : les guerres entre les successeurs d’Alexandre et la persécution d’Antiochus Épiphane, figures de l’ultime épreuve des justes inscrits au Livre de la vie lors de l’apparition de l’Antéchrist. Plus clairement qu’à tous les autres prophètes, Dieu révéla à Daniel qu’en ce dernier Jour, ceux qui dorment au pays de la poussière s’éveilleront : les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et la honte éternelles (Dn 12, 2), et que les justes brilleront dans leur corps comme le soleil paraît dans sa gloire. Comme le Prophète voulait savoir à quelle date tout cela devait arriver, le Seigneur lui répondit : « Va, Daniel, car clos et scellés sont ces discours jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce qu’un grand nombre soit choisi, blanchi et purifié par le feu (…) Et toi, va, prends ton repos et tu ressusciteras pour obtenir ton héritage à la fin des jours » (Dn 13, 9-13). Effectivement, le saint Prophète mourut en paix, âgé de quatre-vingts ans, deux ans après le retour de son peuple dans la terre de ses Pères (vers 534-530). Les trois Jeunes Gens s’endormirent aussi paisiblement et, selon la tradition, ils furent avec Daniel au nombre des justes qui ressuscitèrent lors de la crucifixion du Christ (cf. Mt 27, 52-53)

(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

 

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The Holy Prophet Daniel and the Three Holy Youths Ananias, Azarias and Misael

Commemorated on December 17

The Holy Prophet Daniel and the Three Holy Youths Ananias, Azarias and Misael: In the years following 600 B.C. Jerusalem was conquered by the Babylonians, the Temple built by Solomon was destroyed, and many of the Israelite people were led away into the Babylonian Captivity. Among the captives were also the illustrious youths Daniel, Ananias, Azarias and Misael. The emperor of Babylon, Nebuchadnessar, gave orders to instruct them in the Chaldean wisdom, and to dress them in finery at his court. But they, in cleaving to the commandments of their faith, refused the extravagance and led a strict manner of life; they indeed sustained themselves on only vegetables and water. The Lord granted them wisdom, and to Saint Daniel – the gift of perspicacity and the interpretation of dreams. The holy Prophet Daniel, having preserved sacred faith in the One God and trusting on His almighty help, in his wisdom surpassed all the Chaldean astrologers and sorcerers, and was made a confidant to the emperor Nebuchadnessar. One time Nebuchadnessar had a strange dream, which terrified him, but upon awakening he forgot the details of the vision. The Babylonian wise-men seemed powerless to learn what the emperor had dreamt. Thereupon the holy Prophet Daniel gave glory before all to the power of the True God, revealing not only the content of the dream, but also its prophetic significance. After this Daniel was elevated by the emperor to be a lord of the realm of Babylonia.

During these times the emperor Nebuchadnessar gave orders to erect in his likeness – an huge statue, to which it was decreed to accord the honours befitting a god. For their refusal to do this, the three holy lads – Ananias, Azarias and Misael – were thrust into a burning fiery furnace. The flames shot out over the furnace 49 cubits, felling the Chaldeans standing about, but the holy lads walked amidst the flames, offering up prayer and psalmody to the Lord (Dan. 3: 26-90). The Angel of the Lord in appearing made cool the flames, and the lads remained unharmed. The emperor, upon seeing this, commanded them to come out, and was converted to the True God.
Under the following emperor Balthasar, Saint Daniel interpreted a mysterious inscription ("Mene, Takel, Phares"), which had appeared on the wall of the palace during the time of a banquet (Dan. 5: 1-31), which foretold the downfall of the Babylonian realm. Under the Persian emperor Darius, Saint Daniel was slandered by his enemies, and was thrown into a den with hungry lions, but they did not touch him, and he remained unharmed. The emperor Darius then in rejoicing over Daniel gave orders throughout all his realm to worship the God of Daniel, "since that He is the Living and Ever-Existing God, and His Kingdom is unbounded, and His sovereignty is without end" (Dan. 6: 1-29). The holy Prophet Daniel sorrowed deeply for his people, who then were undergoing righteous chastisement for a multitude of sins and offenses, for transgressing the laws of God, – resulting in the grievous Babylonian Captivity and the destruction of Jerusalem: "My God, incline Thine ear and hearken, open Thine eyes and look upon our desolation and upon the city, in which is spoken Thine Name; wherefore do we make our supplication before Thee, trusting in hope not upon our own righteousness, but upon Thy great mercy" (Dan. 9: 18). By his righteous life and prayer for the redeeming of the iniquity of his
people, there was revealed to the holy prophet the destiny of the nation of Israel and the fate of all the world.
During the interpretation of the dream of the emperor Nebuchadnessar, the Prophet Daniel declared about the kingdoms replacing one another and about the great final kingdom – the Kingdom of our Lord Jesus Christ (Dan. 2: 44). The prophetic vision about the seventy of weeks (Dan. 9: 24-27) tells the world about the signs of the First and the Second Comings of the Lord Jesus Christ and is connected with those events (Dan. 12: 1-12). Saint Daniel interceded for his people before the successor to Darius, the emperor Cyrus, who esteemed him highly, and who decreed freedom for the Israelite people. Daniel himself and his fellows Ananias, Azarias and Misael, all survived into old age, but died in captivity. According to the testimony of Sainted Cyril of Alexandria (Comm. 9 June), Saints Ananias, Azarias and Misael were beheaded on orders of the Persian emperor Chambyses.

© 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.

 

 

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17 Décembre:

Saint martyr Sébastien

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et de ses compagnons Zoé, Tranquillinus, Nicostrate, Claude, Castor, Tiburce, Castule, Marcellin et Marcus.

Pour sauver ses bastions, il n'avait d'autre issue: 
refusant aux faux dieux toute vénération, 
il souffrit sous les flèches la vulnération. 
Le dix-huit, Sébastien meurt à coups de massue.

Pendue par les cheveux, le Très-Haut la convie; 
suffoquée par le feu, Zoé laisse la vie.

La grêle de vos pierres me lapide en vain, 
s'écrie tranquillement le calme Tranquillin. 
Des compagnons de Claude c'est ici la place: 
en les prenant, le ciel les tira de la nasse.

Tiburce, on te décolle, car tu avais eu 
le courage de dire: Mon Dieu, c'est Jésus.

On voulait que Castule 
dans le gouffre de perdition tombât vivant; 
comme il ne capitule, 
on le jette en un gouffre de sable mouvant.

Au cœur de l'Ennemi comme lance enfoncés, 
Marcus et Marcellin sont de lances percés.

Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4 
Tes Martyrs, Seigneur ont reçu de toi, * notre Dieu, la couronne d'immortalité pour le combat qu'ils ont mené; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Lucernaire, t. 1

Dans la précieuse pourpre de ton sang * teignant ta chlamyde, saint Martyr, * tu l'as revêtue pour habiter le royaume d'en-haut * en présence du Roi de tous, notre Dieu; * intercède auprès de lui, * pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut.

Sébastien et Zoé, * Marc et Marcellin * avec Tiburce combattant, * supportèrent la tempête des tourments; * ils habitent maintenant le séjour sans peine et divin * et là ils intercèdent, pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut.

Invincibles Martyrs, * laissant à la terre son propre bien, * vous êtes montés en courant vers les cieux, * tout ornés de vos blessures sacrées; * dans l'éclat de vos souffrances, Bienheureux, * intercédez pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut. 
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsdecem…/dec18.html

Saint Gatien, premier évêque de Tours

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Tropaire ton 4

Tu fus parmi les premiers apôtres des Gaules*
Tu établis ton siège en la ville de Tours,*
Pour y répandre la Lumière d'Evangile.*
Et pendant un demi siècle, tu convertis*
Les païens à la foi orthodoxe du Christ.*
Saint Gatien, prie Dieu afin qu'Il sauve nos âmes!

http://orthodoxievco.net/…/vies/synaxair/decembre/gatien.pdf

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les Fêtes de la Nativité !

Un moine
de l'abbaye de Fontgombault
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 1091 
À Fontgombault : Notre-Dame du Bien-Mourir

N’est-il pas curieux d’invoquer Notre-Dame sous le vocable de Notre-Dame du Bien-Mourir ? Tel est pourtant, depuis plus de deux siècles, le titre dont elle a voulu être honorée à Fontgombault (Indre), en ce monastère du Bas-Berry fondé par Pierre de l’Étoile en 1091.

La fondation de l’abbaye. L’histoire de Fontgombault est étroitement liée au monachisme : le nom même du village vient de l’ermite Gombaud, mort en 1023, qui se retira pendant des décennies au bord de la Creuse, utilisant une source d’eau potable (font, source en vieux français). Son successeur Pierre de l’Étoile est à la fin du XIe siècle le maître d’une petite colonie d’ermites installée sur la rive gauche de la Creuse, dont on voit encore aujourd’hui les grottes ; mais il décide en 1091 de fonder une abbaye sur la rive droite, sous la Règle de saint Benoît. L’église abbatiale de ce nouveau monastère, en croix latine et de style roman, longue de 80 mètres, fut placée sous le double patronage de Notre-Dame dans le mystère de son Assomption, et de saint Julien, premier évêque du Mans, qui était déjà cher aux ermites, puisqu’ils lui avaient dédié leur première chapelle, Notre-Dame des Grottes.

La Vierge Marie et Fontgombault. Peut-être la Vierge était-elle représentée sur les vitraux de l’abbatiale ; mais il est peu probable que les moines, qui se rattachaient à un courant assez austère du monachisme, illustré par les cisterciens en particulier, aient voulu orner leur grande église de fresques. La seule représentation de la Mère de Dieu qui nous soit parvenue de ce temps est une Vierge de pierre calcaire du XIIe siècle, d’un bon mètre de haut, représentée en majesté et tenant l’Enfant divin sur ses genoux, comme les sculpteurs romans aimaient à la figurer. À la fois Reine des fidèles et trône de la Sagesse, elle est entourée de deux anges qui rappellent sa dignité ; l’un d’eux tient une banderole sur laquelle figurait sans doute quelque parole de l’Écriture qui se référait à elle, mais que le temps a effacée ; l’autre un livre ouvert. De sa main droite, la Vierge soutient la main de son Fils levée pour bénir, comme pour l’encourager à répandre ses bienfaits de grâce.

Notre-Dame de la Porte. Longtemps, elle a été Notre-Dame de la Porte : Vierge murale, elle se trouvait à l’extérieur de l’abbatiale, encastrée au-dessus du portail Nord, qui donne sur l’enclos monastique, et au-delà sur le village et les champs. [...]

Lire la suite du récit

(Source: Une Minute avec Marie/ Marie de Nazareth)

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

Étoile de la mer, nourricière du

Verbe- Dieu

Étoile de la mer


Ô Mère toujours vierge, porte du ciel, salut !
De l’ange Gabriel tu reçois cet Ave,
par ce nom nouveau d’Ève, fonde nous sur la paix !
Délivre les pécheurs, éclaire les aveugles,
chasse de nous les maux et obtiens-nous la joie !
Sois vraiment notre mère, intercède pour nous
auprès de ton Enfant-Dieu, né de toi pour nous hommes.
Accorde un chemin droit, une vie sans tache
et que, voyant Jésus-Roi, nous soyons dans la liesse.
Ô Vierge sans égale, ô très douce entre toutes,
obtiens pour nous pardon, douceur et pureté.
Louanges soient au Père et au Christ notre Roi,
honneur au Saint-Esprit Dieu, unique Trinité.

Amen !

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les Fêtes de la Nativité !

Les antiennes « Ô ! »

La liturgie occidentale, pendant l’octave qui précède Noël, du 17 au 24 décembre, glorifie les noms divins donnés au Christ, à la fin de l’office de vêpres. Dans l’office byzantin, elles pourraient être chantées après la bénédiction finale, avant « Par les prières de nos saints Pères… » – pour jouir de ce précieux trésor.

Les Noms

Le soir, quand les ténèbres du monde augmentent avant que resplendisse la Lumière, ils sont « un cri vers le Messie » qui est venu et qui est attendu en son second et glorieux Avènement (Dom Guéranger). La Divinité est au-delà de tout nom et les Noms divins sont « des louanges concédées à la mesure de nos capacités » (Denys l’Aréopagite).

« Ô Sagesse ! »

Le Christ est « la sagesse hypostasiée du Père », la Sagesse divine en personne. Par Lui, Dieu a tout créé (Ps. 103, 24). Jésus a manifesté la Sagesse du Père (Luc 2, 40) ; en lui « sont cachés les trésors de la Sagesse » (Col.2, 3). Mais la Sagesse resplendit tout particulièrement sur la Croix (1 Co. 1, 18-25), dans sa Résurrection et par l’envoi de l’Esprit du Père. Et « de nouveau, avec gloire, Il vient ! » (Symbole de la Foi).

« Ô Adonaï ! »

Traduit par Seigneur, il remplace l’imprononçable Nom de YHVH. Jésus est le Seigneur Dieu, qui a parlé à Abraham dans la nuit étoilée et à Moïse dans le buisson ardent, et qui s’est révélé comme Je-suis. Il est « un seul Seigneur Jésus-Christ » (Symbole).

« Ô Rejeton de Jessé ! »

« Un rejeton sortira de la souche de Jessé » (Is. 11, 1 ; 11, 10). Sa généalogie est lue en Saint-Mathieu le dimanche précédant Noël, attestant la filiation humaine historique du Fils de Dieu.

« Ô Clef de David ! »

Du Christ il est dit : « sur son épaule est la clef de la maison de David » (Is. 22, 22). Il « détient la clef de David » (Apoc. 3, 7) et dit : « Je détiens les clefs de la mort » (1, 18). Il est la Clef qui ouvre le trésor des Écritures dont Il est le Sens.

« Ô Orient ! »

Il vient de l’orient (Is.41, 25) ; et Il est l’Orient de toute connaissance. Les chrétiens prient vers l’Orient, tournés vers lui qui vient, qui se lève du royaume des ombres pour illuminer la terre.

« Ô Roi des nations ! »

« Qu’on dise parmi les nations : le Seigneur est Roi ! » (1 Ch. 16, 31 ; Ps. 95, 10). « Le Seigneur Dieu est Roi des nations » (Apoc. 15, 3) ; « Jésus Christ est le souverain des rois de la terre » (1, 5), « l’agneau est roi des rois » (17, 14), ce roi sans pouvoir de ce monde et qui règne par l’amour immolé par amour…

« Ô Emmanuel ! »

« Je serai avec toi » (Ex. 3, 12), dit le Seigneur. « Avec-toi » ou « Avec-nous » est son Nom, un refrain de l’office byzantin. Dans toute l’histoire sainte, Dieu est avec son peuple ; devenu homme, Défenseur et Consolateur, Il a pris parti pour les hommes. Il leur donne la victoire sur la peur de la mort.

« Ô Jésus ! »

Le huitième Nom divin glorifiant le Messie et Fils de Dieu est « Dieu-sauve » ou « Salut-de-Dieu ». À ce Nom, « tout genou fléchisse ! » (Phi. 3, 3). Nos Pères d’Israël ont toujours glorifié le Dieu sauveur. Devenu homme tout en demeurant Dieu, Il sauve l’humanité de l’intérieur. Par le saint Esprit l’action salvatrice de la Divinité s’est faite immanente à la création et au genre humain tout entier. Nous invoquons ce Nom sans cesse, sur nous-mêmes, nos amis, nos ennemis, et sur le monde entier que Dieu veut sauver.

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les Fêtes de la Nativité !

Priez sans cesse 
 
Si la rigueur de l’obéissance se trouvait en tête des enseignements de Papa Ephrem, la prière, qui agissait immédiatement dans son cœur et dont il faisait sans cesse l’expérience, en constituait le parallèle. La parole de l’Évangile : « Demandez et vous recevrez » (Jean, 16,24) fonde la doctrine de notre complète nullité, puisque, comme le dit le Seigneur lui-même : «Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean, 15,5). C’est précisément pour cette raison que la prière doit être incessante. 
 
Si le « Priez sans cesse » ( I Th. 5, 17) nous est un précepte, Papa Ephrem l’a intégralement mis en pratique, car à toutes les étapes de sa vie, il n’a jamais pu supporter que sa prière s’interrompe. 
 
Qui pourrait nous comprendre si nous tentions de décrire la hauteur et la profondeur de la prière de son cœur ? Celle-ci le transfigurait, le transportant dans des visions célestes et le ravissant en extase. 
 
Il nous disait sans cesse : «L’obéissance engendre la prière, et la prière engendre la théologie », ce qu’il avait appris de l’ancien Joseph quand il était jeune, il l’enseignait à son tour aux débutants qui lui posaient sans cesse des questions sur la prière. Comment faut-il prier au début ? Qu’est-ce que la prière du cœur ? Pouvons-nous garder des images dans notre esprit au moment de la prière ? 
 
Il répondait simplement et clairement à toutes ces questions, révélant sans le vouloir les hauteurs qu’il avait atteintes dans la connaissance des mystères surnaturels de la grâce divine. 
 
La prière monologique, c’est le «Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi. ». Notre intellect apprendra et retiendra d’autant plus facilement les paroles que nous lui imposons, qu’elles seront peu nombreuses. Les formes de prière, elles, sont par contre variées. Elles dépendent des dispositions et des besoins de chaque personne. La prière peut se faire demande, intercession, supplication, louange, action de grâces et souvent même, «louable insolence » grâce à laquelle la bonté infinie et l'amour sans limite de Dieu pour l’homme se penchent sur celui qui le supplie sans cesse dans une humilité profonde. 
 

Quoi qu’il en soit, la prière reste toujours le travail le plus fatiguant et le plus laborieux d’où l’exhortation de l’apôtre Paul : « Soyez assidus à la prière » (Col, 4,2).

(extrait de L'Ancien Ephrem, le disciple rempli de charismes par l'Ancien Joseph de Vatopaidi)
 

Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours.

Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison. Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.

C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit : Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion.

Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doit toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir. Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage. Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre. Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?

On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie. Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir ; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.

La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention. Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues. Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du coeur. Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases. Dieu met nos larmes devant lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humains.

 

(LETTRE DE SAINT AUGUSTIN A PROBA SUR LA PRIÈRE)

 

 

MARIE, BUISSON ARDENT

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Dans les cantiques de l’Eglise, la Mère de Dieu est souvent comparée au buisson ardent (buisson qui ne se consume pas) que Moïse vit sur le mont Horeb (Ex. III, 2).

La similitude entre le buisson ardent de l'Ancien Testament et la Mère de Dieu consiste à ce que de même que le buisson en flamme ne se consumait pas, de même la Vierge a enfanté et elle est restée vierge. 
L’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» présente une étoile à huit branches composée de deux losanges. Le losange rouge représente le feu que vit Moïse. Le losange bleu-vert représente le buisson qui ne brûle pas. Au centre l’étoile à huit pointes, apparaît l'image de la Mère de Dieu avec l’Enfant. On découvre les symboles des quatre évangélistes dans le losange rouge: un ange, un boeuf, un aigle, un lion. La Mère de Dieu tient dans la main droite une échelle (échelle de Jacob, échelle de saint Jean Climaque), qui monte et elle tient le Christ Enfant dans sa main gauche. L’échelle signifie que le Christ est venu sur la terre par la Très Sainte Vierge et qu’Il mène au Ciel tous ceux qui croient en Lui. 
L’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» fut surtout glorifiée pour le secours pendant les incendies, principalement après les événements de 1822 dans la ville de Slaviansk du diocèse de Kharkov. En cette année-là, il y eut des incendies dévastateurs criminels dans la ville, mais des tentatives multiples de trouver le fauteur des incendies, échouèrent. Un jour, il fut révélé dans un songe à une dame âgée pieuse, nommée Belnitskaya, que si une icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» serait peinte et si un molébèn serait célébré devant cette icône, les incendies cesseraient. L'icône fut peinte tout de suite par les meilleurs peintres d’icônes, et après la liturgie, un molében fut célébré devant l'icône. 
Le même jour, il y avait un nouvel incendie et une coupable, Mavra, une fille folle, fut prise sur le fait. Après cela, les incendies cessèrent et les habitants reconnaissants de Slaviansk produisirent pour l'icône du Buisson Ardent un cadre précieux avec une inscription: «En mémoire de la délivrance de la ville du feu en 1822». La tradition de prier devant l’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» pour la protection contre les incendies est conservée jusqu’à nos jours. 
On prie devant l’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» pour la protection contre des incendies, des coups de foudre, des malheurs, en cas de maladies.

(Source: FB du Père Duloisy)

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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les Fêtes de la Nativité !

Memorial Service for the Martyrs of Cairo

On Thursday, December 15, 2016, H.E. Mor Dionysius John Kawak, accompanied with the Very Rev. Fr. Joseph Chamoun and the Rev. Fr. John Kouki, attended the special memorial service in honor of the martyrs of St. Peter’s Church in Cairo who were killed on December 11, 2016 by a terrible terrorist attack. The service was held at the Coptic Orthodox Church of Archangel Michael and Saint Mena in Staten Island, NY.

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les Fêtes de la Nativité !

UN JOLI CONTE DE NOËL
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Elles s’en vont, Ninon, Ninette, Nina, jupette rouge et bonnet pareil, six petits sabots claquant sur la terre gelée.

« Vite, vite, les sœurettes, car le jour baisse, dit Ninette, la plus sage.

– Vite, vite, répond Ninon, la plus ardente, car un grand travail nous attend.

– Vite, vite, murmure Nina, la plus douce, car Mère a dit qu’on ne s’attarde pas. »

Et les six petits sabots martèlent en chœur : « Vite, vite, vite, vite, les petites sœurs. »

Mais que c’est donc lourd, tout ce qu’elles portent, les sœurettes !… Et encombrant, donc !… Elles en ont plein les poches, et plein le giron, dans les mains, dans les bras et jusque sous le menton… Il y a du gui, de la mousse, du houx, du lierre, de la paille, du foin et du sapin… À peine voit-on, dans toute cette verdure, trois frimousses rondes et rouges comme des pommes d’api, éclairées de blanches quenottes et de petits yeux de souris…

« Elle sera belle, notre crèche…

– Et grande, donc… avec un toit de paille craquante… et des nids de mousse dans le rocher ; un grand sapin derrière, une touffe de houx sur le côté, du lierre qui grimpe jusqu’au toit…

– Et puis un râtelier de carton pour l’âne de saint Joseph et le gros bœuf rouge et blanc…

– Ce sera beau !…

– Ce sera grand !…

– Jésus sera bien !… »

Sur les lèvres mouillées, trois sourires s’accentuent ; et les petits yeux noirs arrêtent un instant leur danse scintillante pour fixer leur rêve…

« Hâtons-nous, voyons, petites sœurs !… »

Or, les petits sabots, las de tout ce chemin – clac… clac… clac… – les petits sabots traînent un peu : les sœurettes sont fatiguées… Elles se sont donné tant de mal pour trouver toutes ces choses l’une après l’autre… Mais quel triomphe et quelle joie de les rapporter ce soir… Clac, clac, clac, les petits sabots en reprennent de l’ardeur, et les menottes avides serrent un peu plus ces trésors sur les cœurs.
 
*     *     *
 
« S’il vous plaît, mes petites filles, le chemin de la chapelle Saint-Loup ? »

Une femme est devant elles, un peu courbée sous la grande cape noire qu’elle tient bien close.

« La chapelle Saint-Loup ?… Par là !… » lance Ninon distraitement, avec un geste de la tête pour montrer le grand chêne et tout ce coin-là…

Elle est déjà passée. Elle n’a même pas regardé la femme : elle ne songe qu’à la crèche qu’elle veut faire « plus belle que celle des autres ». Comment donc entendrait-elle l’humble requête de la dame : « Ne sauriez-vous, enfants, me conduire jusque là ? »

Ninette aussi est passée ; mais elle entend encore et se retourne à demi :

« C’est impossible, ma pauvre dame : il nous faut rentrer avant la nuit ; et puis nous sommes chargées… et lasses donc… Nous avons couru bien loin pour chercher de quoi faire notre crèche, voyez-vous… et ce soir, il nous faut l’arranger, car cette nuit, c’est Noël, vous savez.

– Je sais… murmure l’inconnue, je sais… Mais je suis si lasse, moi aussi… et je ne connais pas le chemin. »

Ninette veut bien être polie, mais elle songe à sa crèche et s’impatiente : cette femme, après tout, elle est embêtante…

« Si j’avais le temps, je ne demanderais pas mieux, Madame ; mais ce soir, je vous le dis, c’est impossible. »

Là-dessus, tournant les talons, sans même la regarder, Ninette l’abandonne et court pour rattraper Ninon : il faut bien qu’elles fassent leur crèche, voyons…

Nina, elle, a levé ses beaux yeux pour chercher ceux de la dame ; et elle a vu qu’ils étaient clos…

« Oh, pauvre dame, vous n’y voyez plus ! murmure-t-elle avec comp­assion, je vais vous conduire. »

Le visage de l’inconnue se détend.

« Merci ! » dit-elle doucement.

Et elle allonge la main pour chercher à tâtons celle de l’enfant. Alors, Nina-la-plus-douce abandonne sur le chemin tous les trésors qu’elle serrait farouchement sur son cœur et conduit l’aveugle à pas précautionneux, veillant à lui signaler ornières et cailloux.

« Tes sœurs vont faire la crèche sans toi !… N’as-tu nul regret, mignonne ? »

Une ombre éteint le regard de Nina : elle s’était promis tant de bonheur à faire cette crèche !… Elle voyait déjà où on mettrait la mousse et le houx, et ce petit creux de rocher où glisserait un brin de lierre… Elle voyait si bien !… Elle se promettait tant de plaisir !… Et puis, voilà !… cette femme était passée…

Mais avant de répondre elle secoue sa petite tête pour la délivrer de cette amertume :

« Chut !… dit-elle en souriant, je ne me le suis pas encore demandé, car Maman dit qu’il faut d’abord faire son devoir, et chercher seulement après si cela vous accommode…

Un radieux sourire éclaire le visage de l’aveugle. Cependant, elle se tait et Nina peut lui dire en confidence :

« Je garde précieusement deux pervenches trouvées à l’abri d’une haie : j’apporterai tout de même quelque chose à la crèche… »

Mais elle n’achève point ; elle ne dit pas que ces deux fleurs, écloses malgré l’hiver, sont précieuses à ses yeux d’enfant comme une terre nouvelle aux yeux de qui la découvre. Elle n’a point le temps de dire ces choses-là, car elle a vu, soudain, l’inconnue ployer sous le poids mystérieux du fardeau qu’elle tient caché sous sa mante…

« Donnez, Madame ; confiez-moi votre charge… »

La Dame s’est arrêtée :

« Saurais-tu le porter, mignonne ?

Ah ! je suis petite, mais mes bras sont solides. Et puis, ajoute-t-elle avec un léger soupir, s’il le faut, je laisserai bien aussi mes deux pervenches afin d’avoir mes deux mains libres pour vous aider… »

Déjà la délicieuse petite fille tend ses deux mains vides, et l’inconnue, doucement, écarte son vêtement… Ses yeux s’ouvrent… son regard tendrement posé sur l’enfant diffuse une lumière caressante…

« Noël !… Noël !… » chantent en sourdine les anges, mystérieusement venus des quatre coins de l’horizon.

Et, des mains de la Vierge, Nina reçoit l’Enfant-Jésus dans ses bras…

… Le doux Petit Jésus qui sourit et tient dans ses doigts les deux pervenches de Nina.

Rose Dardennes

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«  Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.  »

Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8


Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ?

Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie.

Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement.

Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.

Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre.

Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ?

Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ?

En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle.

Car nul n’est bon sinon Dieu seul.

Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ? 

Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu.

Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui.

Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté.

Revenons : Il nous attend.

Frère Sarmad Najeeb
Frère Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Lille et à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il revient à Lille où il est investi auprès des scouts, des étudiants du foyer Saint-Dominique et de la communauté irakienne.

 

Source: http://www.seraphim-marc-elie.fr/

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les Fêtes de la Nativité !

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DES MIRACLES APRES LE MARTYR D'UN MUSULMAN CONVERTI AU CHRISTIANISME ?

 

 

L’édition libanaise d’Aleteia a découvert l’histoire de Hassan Hussein Ibrahim Hamdar, originaire de Mrah Sghir au Liban. La religion musulmane est très ancrée dans la famille de Hassan puisque son père et son oncle sont imams tandis que son cousin est juge de doctrine chiite.

Au cours de sa vie, Hassan émigre dans différentes villes : à Beyrouth, à Sidon et à Tripoli puis s’installe dans la ville de Amchit, où il commence à vivre parmi les chrétiens. Suite à ses échanges avec la communauté chrétienne, il change petit à petit sa vision de Dieu.

Alors qu’il commence à se convertir, il assiste à quelques célébrations chrétiennes. Il écoute de nombreux sermons, des enseignements, apprend les prières les plus importantes et finit par bien connaître la doctrine chrétienne.

Hassan devient alors de plus en plus admiratif des chrétiens et de leur façon de vivre et exprime son désir de se convertir au christianisme.

Un jour, il prend son courage à deux mains et révèle à sa femme son désir de conversion. Elle lui répond, affolée, que si sa famille le découvre ils le tueront immédiatement. Mais Hassan, sûr de lui, explique ne pas craindre le martyre.

La vie chrétienne

En février 1919, à la veille de la fête de Notre-Dame, Hassan demande à un prêtre de le baptiser dès que possible. Sa conversion sème la confusion parmi les chiites. Ces derniers enlèvent sa femme et son fils et le menacent : s’il se fait baptiser, ils le tueront ! Fort de cette nouvelle foi qui l’anime, Hassan ignorent leurs menaces.

Le jour de Pâques, il achète une tunique et demande à ce que l’on trace une grande croix sur sa poitrine. Il part ensuite au coeur de son village vêtu de son habit afin de témoigner à tous de sa prochaine conversion.

Le 18 juillet 1919, de nombreuses personnes, à la fois clercs et laïques, accourent dans la ville d’Amchit et du quartier de son village pour assister à son baptême. Alors qu’il reçoit le sacrement, il choisit d’adopter un nouveau prénom, celui de Joseph. Juste après son baptême, il fait sa première communion et devient un chrétien assidu malgré les menaces permanentes qu’il reçoit.

Vers le martyre

Le 10 septembre, c’est la dernière fois que Joseph reçoit l’Eucharistie. Souhaitant rendre visite à ses parents à Zardaq, il les prévient de son arrivée prochaine. Toute la famille, opposée à cette conversation, se prépare à le recevoir, notamment deux de ses cousins, armes à la main.

Dès son arrivée, ils l’invitent à revenir à la religion de ses ancêtres et lui rappellent que son père est un cheikh et que, s’il le désire, ils peuvent lui offrir une grosse somme d’argent, deux vaches, et lui rendront également sa femme et son fils. Mais ils l’avertissent : s’il refuse, il trouvera une mort certaine.

Naturellement, Joseph refuse et pour l’intimider, les deux cousins tirent deux coups de feu près de lui. Joseph fidèle à sa foi continue de rester ferme. C’est alors que les deux frères tirent et le visent droit dans la poitrine.

Les miracles

Lors de l’enquête sur cette histoire, menée par l’édition libanaise d’Aleteia, un vieux prêtre a affirmé qu’après la mort de Joseph, de nombreux miracles se sont produits. Le prêtre a révélé également que le dossier sur l’histoire de Joseph a été envoyé au Vatican. Mais pour le moment aucune suite n’a été donnée.

(Source: Aleteia)

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les Fêtes de la Nativité !

Quelques textes à méditer
avant et pendant le carême de Noël
qui débute le 15 novembre

 

Quelques apophtegmes des Pères

" On disait d'abba Paul qu'il passait le carême avec une petite mesure de lentilles et une petite cruche d'eau. "

" Abba Sylvain et son disciple Zacharie se rendirent un jour dans un monastère. On les fit manger un peu avant de prendre la route. Et lorsqu'ils furent dehors, son disciple trouva de l'eau sur le chemin et voulut boire. Abba Sylvain lui dit : " Zacharie, c'est jeûne aujourd'hui. " Celui-ci lui dit : N'avons nous pas mangé, père ? " Le vieillard répondit : " Cette nourriture venait de la charité ; mais nous, gardons notre propre jeûne, mon enfant. "

" Abba Hypéréchios dit : " Il est bien de manger de la viande et de boire du vin et de ne pas manger la chair de ses frères en parlant contre eux. "

" Un autre vieillard se rendit chez l'un des vieillards. Celui-ci fit cuire quelques lentilles et lui dit : " Faisons une brève synaxe. " Et il récita jusqu'au bout tout le psautier, et l'autre les deux grands prophètes. Le matin venu, le visiteur s'en alla et ils oublièrent la nourriture. "

 

" Une fois que l'on proclamait à Scété le début du carême, un frère alla en informer un grand vieillard, lui disant : " Abba, les jeûnes sont arrivés. " Le vieillard lui dit : " Lesquels, mon enfant ? " Le frère lui dit : " Les jeûnes du carême. " Alors le vieillard lui répondit : " En vérité, mon enfant, les jeûnes dont tu parles, voici cinquante ans que je ne sais ni quand ils commencent, ni quand ils finissent ; mais tout mon temps est pour moi un temps de jeûne. "

(tirés de " Les apophtegmes des Pères ", sources chrétiennes N° 387, Le Cerf, 1993 Paris).

Quelques extraits des " Institutions cénobitiques " de St Jean Cassien

L'ESPRIT DE GOURMANDISE
LE PREMIER COMBAT

Le premier combat que nous devons engager est contre l'esprit de gourmandise, que nous avons appelé aussi concupiscence de la bouche (V, 3).

JEUNE ET DISCRETION
II est bien difficile, sinon impossible, de trouver dans un seul homme le modèle de toutes les vertus. Cependant, bien que le Christ ne soit pas encore tout en tous, ainsi que le dit l'Apôtre (cf. 1 Co., 15, 28), néanmoins nous pouvons le découvrir en tous comme par parties. Il est dit de lui : " Il a été fait notre sagesse, notre justice, notre sainteté et notre rédemption " (1 Co., 1, 30). Ainsi, lorsque nous trouvons dans l'un la sagesse, dans un autre la justice, dans un autre la sainteté, dans un autre l'humilité, le Christ est divisé comme par membres entre chacun de ses saints. Mais puisque tous ne font qu'un dans la foi et la vertu, ils ne constituent qu'un seul Christ, homme parfait, qui réalise la plénitude de son corps par l'union de tous les membres, chacun ayant sa grâce propre (cf. Ep., 4, 13)... Car bien que notre piété n'ait qu'un seul but, néanmoins, les voies par lesquelles nous tendons à Dieu, sont toutes différentes (V, 4).
C'est pourquoi il serait difficile de garder dans le jeûne une règle uniforme. Tous en effet n'ont pas la même vigueur corporelle, et, pour jeûner il ne suffit pas, comme pour les autres vertus, d'avoir à cœur de le faire.
Le jeûne dépend donc non seulement de la vigueur de l'âme, mais aussi des possibilités du corps. Aussi la tradition que nous avons reçue est-elle très ferme sur ce point : il doit y avoir diversité quant au moment de prendre la nourriture, quant à la mesure et quant à la qualité, selon les différences de forces, d'âge ou de sexe ; cependant, il ne doit y avoir qu'une seule règle pour tous en ce qui concerne l'esprit de sobriété et de mortification .
...Ainsi, deux livres de pain ne suffisent pas à rassasier l'un, tandis que l'autre se trouve incommodé d'en avoir mangé une livre ou même six onces. Cependant, malgré la diversité des régimes, tous tendront au même but compte tenu de leur tempérament, ne pas se charger jusqu'à la satiété. En effet, non seulement la qualité, mais la quantité des aliments émousse la pénétration du cœur, et, en appesantissant à la fois l'esprit et le corps, allume et entretient le dangereux brasier des vices (V, 5).

PREFERER LES NOURRITURES CELESTES
...Jamais en effet nous ne pourrons mépriser les nourritures de ce monde si notre âme, fixée dans la contemplation de Dieu, ne goûte pas davantage l'amour des vertus et la beauté des choses du ciel. Et ainsi, quand on en sera venu à mépriser comme caduques toutes les choses présentes et à fixer immuablement le regard de l'esprit sur les réalités immuables et éternelles, déjà on contemplera des yeux du cœur, bien que demeurant encore dans la chair, la béatitude de la demeure à venir (V, 14).

LA SOBRIETE INTERIEURE
Sachons-le, en nous adonnant au labeur des privations corporelles, nous ne devons avoir d'autre but que de parvenir par ce moyen du jeûne à la pureté du cœur. C'est en vain que nous travaillons si, tandis que nous supportons infatigablement toutes ces peines afin d'atteindre notre fin, nous la manquons (par défaut de pureté intérieure. N'eût-il pas mieux valu sevrer notre âme des aliments qui lui sont interdits, que de nous abstenir corporellement de nourritures permises, inoffensives et, par elles-mêmes, sans péché ? Le corps ne fait qu'user en toute simplicité et innocence des créatures de Dieu ; mais, quant à l'âme, nous dévorons nos frères, pour notre perte. C'est de cela qu'il est écrit : " N'aimez pas la médisance, de peur que vous ne soyez déracinés " (Pr., 20, 13 selon LXX) ; le bienheureux Job, de son côté, dit de la colère et de l'envie : " La colère tue l'insensé, et l'envie donne la mort à l'esprit mesquin " (Job, 5, 2) (V, 22).

LE REGIME ALIMENTAIRE DU MOINE
On choisira comme nourriture non seulement ce qui apaise l'ardeur de la concupiscence et l'excite le moins, mais encore ce qui est le plus facile à préparer, le moins cher, et d'usage commun parmi les frères.
La gourmandise en effet peut se commettre de trois façons : en prévenant l'heure régulière des repas ; en se remplissant jusqu'à la satiété, sans avoir particulièrement égard à la qualité de la nourriture ; en recherchant les mets les mieux apprêtés et les plus succulents.
Le moine devra donc leur opposer une triple observance : ne pas rompre le jeûne avant l'heure prévue ; se contenter de peu ; n'user que d'aliments ordinaires et peu coûteux.
En outre, la plus ancienne tradition des Pères condamne comme infecté par la vanité, la gloriole et l'ostentation, tout ce qu'on ose faire contre la coutume et l'usage commun... Ils estiment même que l'on ne doit pas faire connaître volontiers les jeûnes ordinaires que l'on pratique, mais plutôt, dans la mesure du possible, les tenir cachés.
Aussi jugent-ils préférable que, si des frères viennent nous visiter, nous les recevions avec bonté et charité, au lieu d'en faire les témoins de notre abstinence et de notre austérité. A notre volonté, à notre utilité, à nos désirs, il faut alors préférer ce qui peut reposer et soulager notre visiteur, et nous y soumettre de bon cœur...
Ainsi, partout où nous allions, sauf les mercredi et vendredi, où le jeûne est imposé par la loi de l'Eglise, on rompait le jeûne. Un ancien, à qui nous avions demandé pourquoi, chez eux, on rompait aussi facilement les jeûnes quotidiens, nous répondit : " Le jeûne est toujours à ma disposition ; mais vous, vous allez partir, et je ne puis vous garder toujours avec moi. Et bien que le jeûne soit utile et nécessaire, il n'en reste pas moins une offrande que nous faisons librement ; accomplir le devoir de charité est au contraire imposé par un précepte. C'est pourquoi, recevant le Christ en votre personne, je dois le refaire ; et ce que, par égard pour lui, j'aurai adouci de mon régime, il me sera facile de le compenser ensuite par un jeûne plus strict. " Les amis de l'époux ne peuvent jeûner quand l'époux est avec eux ; mais quand il les aura quittés, alors ils pourront jeûner " (Lc, 5, 34-35) (V, 24).
(in P. Placide Deseille, " Nous avons vu la vraie Lumière, la vie monastique son esprit et ses textes fondamentaux ", Editions L'Age d'Homme, Lausanne 1990)

" Le jeûne est un excellent pédagogue. Premièrement, il a tôt fait de faire comprendre à quiconque jeûne que l'homme n'a besoin que de très peu de nourriture et de boisson, et qu'en général nous sommes des gloutons qui mangeons et buvons plus qu'il est nécessaire, c'est-à-dire plus que notre nature ne le requiert. Ensuite, le jeûne révèle ou découvre toutes les infirmités de l'âme, toutes ses faiblesses, ses déficiences, ses péchés et ses passions; exactement comme une mare boueuse, lorsqu'on commence à la nettoyer, laisse apparaître les reptiles et toutes les saletés qu'elle contenait. Ensuite, il nous montre la nécessité de revenir à Dieu de tout notre cœur, de chercher sa miséricorde, son secours et son salut. Enfin, le jeûne révèle toute l'astuce, la ruse et la malice des esprits incorporels, auxquels nous étions soumis sans nous en rendre compte; maintenant que nous sommes illuminés par la lumière de la grâce de Dieu, leur ruse devient évidente, et les voici, dès lors qui nous persécutent méchamment pour avoir abandonné leurs voies. " (…)

Comme un homme s'avilit par la goinfrerie et l'ivrognerie ! Il pervertit sa nature, créée à l'image de Dieu, devient semblable aux bêtes et même pire. Oh, malheur à nous pour nos passions, nos habitudes vicieuses ! Elles nous empêchent d'aimer Dieu et notre prochain, d'accomplir les commandements de Dieu ; elles enracinent en nous un égoïsme criminel dont la fin sera la damnation éternelle. C'est ainsi que le buveur ne compte pas son argent quand il s'agit du plaisir de sa chair, de son abrutissement, mais il rechigne à donner quelques kopecks à un pauvre. Le joueur jette au vent des dizaines, des centaines de roubles, et il rechigne à donner les quelques kopecks qui auraient pu sauver son âme. Ceux qui aiment s'habiller avec luxe, qui collectionnent les meubles de style ou les porcelaines précieuses dépensent des sommes fantastiques en vêtements, meubles ou bibelots, et passent près des mendiants avec froideur et dédain. Quant aux fins gourmets, ils ne regardent point à dépenser en banquets des dizaines et des centaines de roubles, mais pour les pauvres, pas même un sou de cuivre !
Le jeûne est encore nécessaire au chrétien parce que, depuis l'incarnation du Fils de Dieu, la nature humaine a été spiritualisée et divinisée; nous nous hâtons maintenant vers le royaume de Dieu qui "n'est pas affaire de nourriture et de boisson, mais justice, paix et joie dans l'Esprit-Saint" (Rom. 14, 17). "Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira l'un comme les autres" (1 Cor. 6, 13). Manger et boire, c'est-à-dire chercher les plaisirs charnels, est bon pour les incroyants qui, ne connaissant pas les joies célestes et spirituelles, fondent toute leur vie sur les plaisirs de la chair. C'est pourquoi le Seigneur, dans l'Evangile, condamne si souvent cette passion destructrice. "
(Jean de Cronstadt, Ma vie en Christ, spiritualité orientale N° 27, Abbaye de Bellefontaine 1979)

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Seigneur Jésus-Christ, Roi des rois, tu connais ce qui est secret et caché par saint Ephrem

« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence.

Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.

Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.

Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.

Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais !

A toi, ô notre Dieu, la gloire ! »

Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.

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les Fêtes de la Nativité !

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Chers amis, 

 

Alors que le gouvernement tente de museler ceux qui s’opposent à la banalisation de l’avortement, Alliance VITA refuse de se laisser réduire au silence.

 

Il est irresponsable de se satisfaire des 220 000 IVG enregistrées chaque année dans notre pays. C'est pourquoi Alliance VITA continue son action et a lancé une nouvelle campagne de prévention de l’IVG auprès des hommes, "Levons les malentendus", déployée sur Internet et dans toute la France avec ses volontaires engagés.

 

  • Une commission mixte paritaire doit se réunir prochainement pour tenter de trouver un texte commun entre députés et sénateurs sur l’élargissement du délit d’entrave à l’IVG. Alliance VITA est directement concernée par cette menace de censure, par ses actions auprès du grand public et des décideurs, mais aussi et surtout par son service d'écoute et d'aides aux femmes enceintes, SOS Bébé.

 

  • Dans ce contexte idéologique, nous avons décidé de déposer un recours au ministère de la Santé. Par une lettre recommandée adressée à la Ministre Marisol Touraine, par son avocat, Alliance VITA demande officiellement à ce que soient retirées du site Internet du gouvernement dédié à l’IVG (www.ivg.social-sante.gouv.fr), les informations inexactes ou non objectives sur l’avortement, qui peuvent induire en erreur les personnes qui consultent ce site.
 

Vous avez été près de 50 000 à manifester votre soutien

en signant la pétition IVG : Non à la censure gouvernementale

nous vous en remercions.

En cette fin d'année nous avons besoin de votre soutien !

 
 

POUR RAPPEL

Alliance VITA est une association d’intérêt général qui ne vit que de la générosité de ses donateurs. Nous ne percevons aucune subvention ; les dons sont notre seule ressource.

 

Merci de votre soutien

et de l'échos que vous pourrez faire à cet appel

autour de vous !

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les Fêtes de la Nativité !

Cela ne s’observe qu’une seule fois tous les 794 ans ! 

 

Les astrologues babyloniens avaient calculé avec une précision étonnante la venue de l’étoile du Messie. Ils attendaient la naissance du « dominateur du monde » à partir de l’an 7 avant Jésus-Christ, donc à l’époque où vivait la Vierge de Nazareth !

Kepler, un des pères de l’astronomie moderne, observa en décembre 1603 la conjonction très lumineuse (c’est-à-dire la rencontre sur une ligne droite) de Jupiter et de Saturne dans la constellation des Poissons. Il établit grâce à ses calculs que le même phénomène (qui provoque une lumière intense et éclatante dans le ciel étoilé) devait s’être produit également en 7 avant Jésus-Christ, puis découvrit ensuite un ancien commentaire de l’Ecriture, du rabbin Abarbanel, rappelant que, selon une croyance des juifs, le Messie devait apparaître précisément lorsque, dans la constellation des Poissons, la lumière de Jupiter et de Saturne ne ferait plus qu’une !

Or pour les astrologues babyloniens, cette conjonction qui ne s’observe une seule fois que tous les 794 ans s’était produite 3 fois en 7 avant J-C : le 29 mai, le 1er octobre et le 5 décembre. Ils considéraient donc la constellation des Poissons comme le signe de la fin des temps, c’est-à-dire du commencement de l’ère messianique.

 

L’Avent, appelé « petit Carême » par les chrétiens orientaux, est un temps de pénitence et de préparation à la naissance de Jésus qui marque le début de l’année liturgique. Comme en Carême, les célébrants revêtent la chasuble et l’étole violettes, couleur liturgique des temps de pénitence.

Pour vous aider à vivre cette élévation spirituelle, Aleteia vous propose une sélection de maximes, sentences, récits édifiants et de pieuses citations. Cette semaine Padre Pio est à l’honneur.

Marqué par les stigmates, saint Pio de Pietrelcina est connu pour avoir obtenu par sa prière de nombreux miracles de son vivant. Grand ascète, il mangeait peu, passait de longues heures à confesser et luttait physiquement contre les attaques du démon.

  • « Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang. Je sentis mon cœur blessé par un dard de feu… Ce personnage disparut de ma vue et je m’aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! »
  • « La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour. »
  • « À la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. »
  • « Mon Dieu ! Quel martyre que la tentation de la vanité ! Cela semble n’être rien, mais il faut être persuadé du contraire ; il faut être passé par ce feu pour en comprendre toute l’intensité. Le seul moyen de la vaincre, c’est de contempler l’humanité de Jésus. Le Christ, sa Mère bien-aimée, mon bon ange gardien et tous les autres m’encouragent et ne cessent de me répéter que, pour être une vraie victime, il faut aller jusqu’à verser tout son sang. »
  • « La vanité est d’autant plus à craindre qu’il n’y a pas de vertu pour s’y opposer. En effet, à chaque vice correspond un remède et une vertu contraire : la colère se combat par la mansuétude, l’envie par la charité, l’orgueil par l’humilité, et ainsi de suite. Seule la vanité n’a pas de vertu contraire. Elle s’insinue dans les actes les plus saints, et jusque dans l’humilité si l’on n’y prend pas garde. Tout ce qui est mal naît du mal. Seule la vanité procède du bien ; c’est pourquoi elle n’est pas éteinte par le bien, mais au contraire s’en nourrit. »

(Réflexion du Padre Pio, qu’il mettait lui-même en perspective avec une citation de saint Jean Chrysostome : « Tu excites d’autant plus la vanité que tu veux l’exclure de tout le bien que tu fais ».)

  • « Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés. »

(Prononcée lors d’une messe célébrant le cinquantenaire de ses stigmates. Le religieux s’éteint la nuit suivante, le 23 septembre 1968 à 2 h 30 du matin.)


Lire aussi : Vivez l’Avent autrement avec Aleteia (1/7). Un converti sur l’échafaud

(Source:ALETEIA)

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les Fêtes de la Nativité !

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

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les Fêtes de la Nativité ! 

 

 

Si vous n'êtes pas en famille, 

 

retrouvez-vous , en

 

communion avec les Chrétiens d'Orient,

 

avec  vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes

 

francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en

 

France pour fêter Noël !

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter

 

décemment Noël en famille, grâce au partage

 

c'est possible ! Venez fêter la Nativité au

 

Monastère en famille !

 

Nativity Icon2[1]-copie-1

 

(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes

le 20 Décembre)

Programme:

*Samedi 24 Décembre. Début des Fêtes de la Nativité de Notre-Seigneur
-18h, réveillon avec les fidèles familiers.
-22h30 Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit selon la Tradition locale.

 

 

*Dimanche 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

 

*Lundi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
 
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
 
VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27
 
*Mardi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
 
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
*Samedi 31 Décembre à 19 heure, réveillon de la Saint Sylvestre avec les familiers du Monastère.
 
BONNE ET SAINTE ANNEE A
 
TOUS !
 
*Dimanche 1er Janvier à 10h30,Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Sts du Kérala
 
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*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur. Messes à 10h30.
 
(LE 8, UNE MESSE ET LA BENEDICTION DES EAUX
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SERONT ASSUREES AU MONASTERE ET A JAULDES.
 
 
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INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

 

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Dimanche avant Noël

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Saint Qurbana

    • Livre des Actes 3:16-26 :
  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »
    •  
    • Epître aux Romains 4:13-25 :
  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.
    •  
    • Epître aux Galates 4, 18-20 :
  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.
    •  
    •  
    • Evangile selon Saint Luc 3:23-38 :
    •  
  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

Si vous pouviez voir la grâce qui descend durant la Liturgie à l'église, vous y ramasseriez la poussière et vous vous laveriez le visage avec.
Saint Gabriel de Samtavro

 

 
 
 




If you could see what grace descends during the Liturgy in church, you would gather the dust and wash your face with it.
St Gabriel of Samtavro

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 22:37

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité ! 

 

 

Si vous n'êtes pas en famille, 

 

retrouvez-vous , en

 

communion avec les Chrétiens d'Orient,

 

avec  vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes

 

francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en

 

France pour fêter Noël !

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter

 

décemment Noël en famille, grâce au partage

 

c'est possible ! Venez fêter la Nativité au

 

Monastère en famille !

 

Nativity Icon2[1]-copie-1

 

(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes

le 20 Décembre)

Programme:

*Samedi 24 Décembre. Début des Fêtes de la Nativité de Notre-Seigneur
-18h, réveillon avec les fidèles familiers.
-22h30 Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit selon la Tradition locale.

 

 

*Dimanche 25, Nativité de Notre-Seigneur
Messe du jour à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

 

 

 

*Lundi 26 Décembre, Fête des « Félicitations à la Mère de Dieu »
 
Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
 
VEILLEE POUR LA VIE dans la nuit du 26 au 27
 
*Mardi 27 Décembre, Fête des « Saints Innocents »
 
Messe en l’honneur pour les enfants à naître et les victimes de l’avortement à 10h30 , repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30
*Samedi 31 Décembre à 19 heure, réveillon de la Saint Sylvestre avec les familiers du Monastère.
 
BONNE ET SAINTE ANNEE A
 
TOUS !
 
*Dimanche 1er Janvier à 10h30,Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Sts du Kérala
 
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*Vendredi 6 JANVIER et Dimanche 8, Solennités de l'Epiphanie de Notre-Seigneur. Messes à 10h30.
 
(LE 8, UNE MESSE ET LA BENEDICTION DES EAUX
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SERONT ASSUREES AU MONASTERE ET A JAULDES.
 
 
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INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale.

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non

obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

 

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).

 

 

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille Tradition Syriaque orthodoxie-orientale oecuménisme Spiritualité Chrétienne
15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 11:22

 

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'The man who loves God benefits from both praise and blame: if commended for his good actions he grows more zealous, and if reproved for his sins he is brought to repentance. Our outward life should accord with our inner progress, and our prayers to God with our life.'

St. Mark the Ascetic

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.

Frères, soyez toujours joyeux dans le Seigneur ; je le répète : soyez joyeux.  
Que votre modération soit connue de tous les hommes : le Seigneur est proche. 
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute circonstance faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce. 
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,19-28.

En ce temps-là, les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites auprès de Jean pour lui demander : "Qui êtes-vous ?" 
Il déclara, et ne le nia point ; il déclara : "Je ne suis point le Christ." 
Et ils lui demandèrent : "Quoi donc ! Êtes-vous Elie ?" Il dit " Je ne le suis point." " Êtes-vous le prophète ?" Il répondit " Non." 
"Qui êtes-vous donc, lui dirent-ils, afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dites-vous de vous-même ?" 
Il répondit : "Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme l'a dit le prophète Isaïe." 
Or ceux qu'on lui avait envoyés étaient des Pharisiens. 
Et ils l'interrogèrent, et lui dirent : "Pourquoi donc baptisez-vous, si vous n'êtes ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète ?" 
Jean leur répondit : "Moi je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, 
C'est celui qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure." 
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait. 
 

L’image contient peut-être : intérieur 'Blessed the one who keeps vigil in prayers and reading and good work, such a one will become enlightened so that he does not sleep in death.'

(St. Ephrem of Syria)

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Par le Bx Guerric d'Igny

(v. 1080-1157), abbé cistercien 
4ème sermon de l'Avent, SC 166 (tr. rev. Tournai) 

 

« Une voix qui crie dans le désert »

 

« Au désert, une voix crie : préparez la route au Seigneur ! » Frères, il nous faut avant tout réfléchir sur la grâce de la solitude, sur la béatitude du désert qui, dès le début de l'ère du salut, a mérité d'être consacré au repos des saints.

Certes, le désert a été sanctifié pour nous par la voix du prophète, de celui qui criait dans le désert, qui y prêchait et y donnait le baptême de pénitence.

Avant lui déjà les plus grands prophètes avaient toujours eu la solitude pour amie, en tant qu'auxiliaire de l'Esprit.

Toutefois, une grâce de sanctification incomparablement plus excellente s'est attachée à ce lieu quand Jésus y a succédé à Jean.

A son tour, avant de prêcher aux pénitents, Jésus a estimé devoir préparer un lieu pour les y recevoir ; il est allé au désert pour consacrer une vie nouvelle en ce lieu renouvelé... et cela, moins pour lui-même que pour ceux qui habiteront après lui au désert. 

Si donc, tu t'es fixé au désert, restes-y et attends là celui qui te sauvera de la pusillanimité d'esprit et de la tempête...

Plus merveilleusement que la multitude qui l'y a suivi (Lc 4,42) le Seigneur t'y rassasiera, toi qui l'as suivi...

Au moment où tu croiras qu'il t'a depuis longtemps abandonné, c'est alors que lui, n'oubliant pas sa bonté, viendra te consoler et te dira :

« Je me suis souvenu de toi, ému de pitié pour ta jeunesse et ton premier amour, quand tu m'as suivi au désert. » (Jr 2,2)

Le Seigneur fera de ton désert un paradis de délices ; et toi, tu proclameras (comme le prophète) que la gloire du Liban lui a été donnée, la beauté du Carmel et de Saron (Is 35,2)...

Alors de ton âme rassasiée jaillira l'hymne de ta louange :

« Que le Seigneur soit glorifié de ses merveilles envers

les fils des hommes! Il a rassasié l'âme avide et comblé l'âme affamée! »


Revêtons-nous nous-mêmes de concorde et d'humilité, pratiquant toujours le contrôle de soi-même, nous tenant éloignés de tout racontar et de toute parole mauvaise.
Saint Clément de Rome
 

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le 20 Décembre)

 

Programme et inscription en bas de page

 

 

SAINTS DU JOUR:

!!Sawmo brikho!!!
Bon carême de Noël a tout les Chrétiens

Saint Eleuthère, hiéromartyr,

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évêque d'Hillyrie et ses compagnons :

sa mère Anthie, Félix, Corémo et deux soldats

 

Voyant les instruments de torture, Eleuthère, 
homme libre à l'esprit par nature affranchi, 
au culte des faux dieux ne s'est pas asservi. 
Le quinze, par le glaive il a quitté la terre. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Eleuthère, martyr et pontife inspiré, * intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve nos âmes.

Kondakion, t. 6

Nous te célébrons, vénérable Père, tous en chœur, * splendeur des Evêques et modèle des victorieux Athlètes; * pontife et martyr Eleuthère, nous t'en prions, * délivre des multiples dangers * ceux qui célèbrent ta mémoire de tout cœur * et sans cesse intercède en faveur de nous tous.

Ikos

Source de vie, dans la tendresse de ton cœur, * seul Ami des hommes, en ta divine compassion, * de mon âme considère le fol aveuglement, * de ton bras tout-puissant libère-moi de la honte des passions, * Verbe de Dieu, pour que je puisse chanter * les louanges d'Eleuthère, ton pontife sacré; * dès le sein de sa mère il te fut connu en vérité, * il fut sanctifié, puis offert à l'instar de Samuel * par sa pieuse mère à toi, le Dieu créateur, * et sans cesse il intercède en faveur de nous tous.

Exapostilaire (t. 3)

Au Christ tu conduisis comme un pasteur, * Père saint, le troupeau des croyants; * s'attachant à toi, comme brebis à son agneau, * la mère qui t'enfanta fut immolée avec toi; * avec elle, saint Eleuthère, je te chante maintenant. 
En avocate, Vierge toute sainte, je t'envoie * auprès du Fils né de toi * pour être délivré de tout châtiment * et des peines éternelles que méritent mes forfaits.

Le glorieux Martyr du Christ Eleuthère, éponyme de la liberté, vit le jour à Rome au cours du second siècle1. Laissé très tôt orphelin de père, il fut élevé dans la crainte de Dieu et l'amour des saintes vertus par sa pieuse mère, Anthie, qui avait directement reçu la Sainte Foi des disciples de l'Apôtre Saint Paul. Confié à l'Evêque de Rome, Anicet (155-166), pour son éducation, le jeune garçon montra de telles qualités qu'il franchit rapidement tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique. Ordonné Diacre à 15 ans et Prêtre à 17 ans, il fut consacré par le pape Evêque d'Illyrie (la Yougoslavie et la Grèce continentale actuelles) à l'âge de 20 ans2. Malgré sa jeunesse, il n'en avait pas moins atteint, par sa foi et son zèle ardent, l'état d'un homme mûr dans la connaissance de Dieu, «à la mesure de la taille du Christ possédé dans sa plénitude» (Ephès. 4:13), et il parvenait à convertir un grand nombre de païens au moyen de sa parole, confirmée par de nombreux miracles.

Sa renommée grandissante et la nouvelle de ses succès parvinrent jusqu'aux oreilles de l'empereur qui, inquiet de la force croissante de l'Eglise, envoya un de ses généraux, Félix, pour arrêter le Saint Evêque. Mais, en voyant l'aspect rayonnant de ce jeune pasteur au milieu de ses brebis et charmé par la douceur de son enseignement, le rude soldat abandonna à son tour les vanités de ce monde, crut au Christ et aux promesses de la vie éternelle, se fit baptiser et se présenta, en compagnie du Saint, devant le tyran, impatient de trouver la perfection en versant son sang.

Interrogé par le souverain, le vaillant Eleuthère resta aussi insensible à ses flatteries qu'à ses menaces et, confessant le Christ vrai Dieu, il lui assura que les tortures ne sont que jeux d'enfants pour ceux qui ont revêtu la Croix, et que la mort pour le Christ est pour eux délices, réjouissance et promesse d'une gloire éternelle. D'abord jeté sur un lit de bronze incandescent, puis étendu sur un gril et recouvert d'huile bouillante et de diverses autres matières brûlantes, il demeura indemne, comme rafraîchi par la Grâce. Et, sans rien perdre de sa liberté de parole, il blâma le tyran qui persécutait les paisibles brebis du Christ comme le loup de l'Arabie. Sur le conseil du préfet de la ville, Coremmon (ou Corembon), homme cruel et à l'imagination fertile en matière de torture, on confectionna un four muni de broches pointues aux deux extrémités pour y jeter le vaillant athlète de la foi. Mais, comme Eleuthère élevait alors une ardente prière pour la conversion de ses ennemis, le féroce Coremmon, soudain illuminé par le Saint-Esprit, prit la défense du Saint, confessa le Sauveur et pénètra avec hardiesse dans le fourneau qu'il avait fait chauffer pour l'Evêque. Préservé lui aussi par la grâce, il fut ensuite décapité.

Saint Eleuthère, décidément réfractaire au feu des supplices, fut enfermé dans un sombre cachot, où une colombe venait régulièrement lui apporter de la nourriture. Attaché ensuite derrière des chevaux sauvages lancés au galop, il fut délivré par l'intervention d'un Ange et alla se réfugier sur les hauteurs d'une montagne voisine. Il y vécut seul, paisiblement, pendant quelque temps, en compagnie des bêtes sauvages qui, au moment où il chantait l'Office Divin, s'arrêtaient, pleines de respect, et adressaient avec lui par leur silence un cantique de louange au Dieu de l'univers.

Découvert par des chasseurs, il fut de nouveau arrêté, et en chemin vers Rome, il convertit ses gardiens et un grand nombre d'autres païens, qu'il régénéra par le Saint Baptême avant de comparaître devant le tyran. Il fut jeté aux lions dans l'amphithéâtre à l'occasion d'une fête, mais les fauves les plus redoutables jouaient à ses pieds comme d'inoffensifs chatons. Finalement, Saint Eleuthère trouva la délivrance de cette vie passagère et fut couronné en ayant la tête tranchée. Le glaive venait à peine de s'abattre que sa mère, Anthie, se précipita vers le corps immolé de son fils et l'étreignit avec amour, en le glorifiant d'avoir si vaillamment combattu pour le Seigneur. Les bourreaux se ruèrent alors sur elle, et mêlèrent son sang à celui de Saint Eleuthère.

Selon la tradition populaire, Saint Eleuthère est invoqué par les femmes enceintes pour obtenir une heureuse délivrance3.

1. Selon certains, sous l'empereur Hadrien (117-138) ou sous Antonin le Pieux (138-161).
2. Les règles imposant l'âge minimum de l'ordination à 25 ans pour les Diacres et 30 ans pour les Prêtres et au-delà pour les Evêques, n'étaient pas encore fixées à cette époque. Elles le seront au Concile de Néocésarée (324) et au Sixième Concile Oecuménique (681).
3. Selon une tradition occidentale, St Eleuthère aurait été Evêque d'Apulée en Italie.

(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

Holy Hieromartyr Eleutherius,

Bishop of Illyria,

and those with him (126)

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His name is a form of the Greek word for "freedom." He was a native of Rome whose father died at a young age, leaving him to be brought up by his mother Anthia, a Christian who reared him in the fear of God and the love of holiness. His virtue and ability were so evident that he was ordained a priest at the age of seventeen and at twenty was made Bishop of Illyria, a large see roughly comprising modern-day Serbia.

The young bishop's pastoral and evangelistic work was so successful that many pagans were converted to the Faith through him. His growing reputation drew the attention of the Emperor Hadrian, who sent one of his senior officers named Felix to arrest the holy bishop. But when Felix saw and heard Eleutherius, he was captivated by his teaching, believed in Christ, and was baptized.

He and the St Eleutherius returned and presented themselves together before the Emperor, fearlessly confessing their faith.

Eleutherius was subjected to brutal torture, during which the city prefect Coremonus, who had suggested some of the tortures, was enlightened through the Saint's prayers for his enemies, and proclaimed Christ. He was baptized by Eleutherius and later beheaded. After a time, when it became clear that fire and torture would not move the holy bishop, he was taken to the amphitheater and beheaded. At the moment of his death, his mother Anthia rushed forward and took his body in her arms. There she also was beheaded by the executioners.

Pregnant women call on St Eleutherius that they may have a safe delivery.

Troparion — Tone 5

Adorned with the robe of priest / Stained with the streams of your blood, / O wise and blessed Eleutherius, over-thrower of Satan / You hastened to Christ your Master. / Pray unceasingly for those who faithfully honor your contest!

Kontakion — Tone 2

We all praise and entreat you, O Hieromartyr Eleutherius, / Adornment of priests and encouragement of martyrs: / Free from danger those who lovingly celebrate your memory, / And pray unceasingly for us all!

 

 

 

 

La Sibylle de Cumes : « Voici venir la Vierge »  

Au temps de la Vierge Marie, l’attente des Romains pouvait aussi venir du grand oracle rapporté par le grand poète latin Virgile (70 - 19 av JC) dans la 4ème  Eglogue de ses « Buccoliques » :

« Voici les derniers temps marqués par l’oracle de la Sibylle de Cumes : la longue série des siècles recommence. Voici venir la Vierge, et le règne de Saturne. Voici descendre du ciel une race nouvelle. Un enfant nouveau-né sous le règne de l’Empereur Auguste éliminera la génération de fer et suscitera par tout le monde une génération d’or ». 

La Vierge Marie en qui descendra le Fils de Dieu ne devait certainement pas connaître cet oracle, mais Jésus, qui est bien né sous le règne de l’Empereur Auguste a effectivement transformé le fer de l’oppression, dans l’amour que l’or symbolise.

Et en plusieurs sanctuaires du monde (comme Longpont, Nogent sous Coucy, Chartres, pour ne citer que des sanctuaires en France), on vénérait de manière très étonnante, dès avant le Christ, la « Virgini Pariturae » : « la  Vierge qui doit enfanter ».

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

 

 

Étoile de la mer, nourricière du

Verbe- Dieu

Étoile de la mer


Ô Mère toujours vierge, porte du ciel, salut !
De l’ange Gabriel tu reçois cet Ave,
par ce nom nouveau d’Ève, fonde nous sur la paix !
Délivre les pécheurs, éclaire les aveugles,
chasse de nous les maux et obtiens-nous la joie !
Sois vraiment notre mère, intercède pour nous
auprès de ton Enfant-Dieu, né de toi pour nous hommes.
Accorde un chemin droit, une vie sans tache
et que, voyant Jésus-Roi, nous soyons dans la liesse.
Ô Vierge sans égale, ô très douce entre toutes,
obtiens pour nous pardon, douceur et pureté.
Louanges soient au Père et au Christ notre Roi,
honneur au Saint-Esprit Dieu, unique Trinité.

Amen !

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

La catéchèse des débutants

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Conseils de St Augustin à Deogratias,
diacre chargé de l'accueil et de la première instruction des adultes

 
Introduction

Tu m'as prié, cher frère Deogratias, d'écrire quelque chose d'utile sur la manière de présenter la doctrine chrétienne à des débutants. Tu me dis que souvent à Carthage, où tu es diacre, on te confie des personnes auxquelles tu dois enseigner les premiers principes de la foi chrétienne, parce que l'on connaît le talent, la facilité et le charme de ta parole pour apprendre aux autres tout ce qui concerne la foi. Mais tu es presque toujours embarrassé de savoir comment t'y prendre, pour enseigner ce qu'il faut croire afin d'être chrétien ; par où il faut commencer le récit et jusqu'à quel point il faut aller. Doit-on terminer son discours par quelque exhortation, ou bien faut-il se contenter d'exposer à celui à qui l'on parler les préceptes qu'il doit observer pour mener et professer la vie chrétienne ?

Tu avoues et tu te plains que souvent il t'est arrivé de trouver ton langage diffus et monotone pour toi-même et, par conséquent, ennuyeux pour celui que tu veux instruire et pour ceux qui t'écoutent. C'est là, me dis-tu, ce qui t'a forcé de recourir à moi, afin que la charité que je te dois, m'engageât à dérober du temps à mes occupations pour te faire réponse. 2. Ce n'est pas l'affectueuse charité seulement que je te dois, mais celle que réclame de moi la sainte Eglise, notre mère commune, qui m'oblige à prêter, avec l'aide de Dieu, mon concours à ceux que le Seigneur m'a donnés pour frères, à les aider en toute occasion, et même à aller au-devant de leurs désirs avec autant de promptitude que de dévouement. Plus je désire, en effet, voir se répandre les trésors du Seigneur, plus aussi j'en vois les intendants mes compagnons de service embarrassés dans l'accomplissement de cette ^tache : je dois faire tous mes efforts pour leur faciliter d'exécuter avec aisance ce qu'ils ont courageusement assumé.

Pour ce qui te concerne personnellement, ne sois pas en peine, si quelquefois ton langage te paraît trop plat et même ennuyeux, car il peut se faire qu'il n'en soit pas de même pour celui que tu instruis : mais comme tu désires faire entendre quelque chose de mieux, tu crois aussi que ta parole ne paraît pas assez digne à ceux qui t'écoutent.

Moi-même, je suis presque toujours insatisfait de ce que je dis : je voudrais quelque chose de mieux, que je savoure intérieurement avant de l'exprimer par la parole, et quand je reconnais que mon langage n'est pas à la hauteur de ma pensée, je m'attriste de ce que ma langue ne se montre pas à la mesure de mon coeur. Je désirerais que tout ce que j'ai dans l'esprit passât dans celui de mon auditeur, et je sens que ma parole n'y parvient pas. Cela vient surtout de ce que nos pensées se forment dans notre intelligence avec la rapidité de l'éclair, alors que lente et longue en est l'élocution, souvent même fort différente ; et pendant que l'expression de la pensée se déroule peu à peu par les mots, l'éclair qui traversait notre intelligence s'est déjà affaibli et a disparu. Mais comme la mémoire en a gardé des traces, qui s'y impriment merveilleusement au moyen de syllabes et de mots, ce sont ces traces que nous exprimons par la parole, ou en grec, ou en latin, ou en hébreu, ou en toute autre langue, soit qu'elles se présentent seulement à notre pensée, soit que nous les rendions sensibles par la voix. Cependant ces traces ne sont ni latines, ni grecques, ni hébraïques, ni particulières à aucune autre nation ; mais elles se forment dans l'esprit, comme les mouvements de l'âme se manifestent sur le visage.

[...]

L'histoire

Le récit [de l'histoire du salut] est complet lorsque la catéchèse remonte au premier verset de la Genèse : "Au commencement Dieu créa le ciel et la terre" (Gn 1, 1), et s'achève par les temps présents de l'Eglise. On ne doit pas pour cela réciter tout le Pentateuque, tous les livres des Juges, des Rois, d'Esdras, tout l'Evangile et les Actes des Apôtres, quand bien même nous les saurions par coeur, ni leur développer et leur expliquer, même sans citer le texte, tout ce qui est contenu dans ces livres. Le temps n'y suffirait pas, et il n'y a d'ailleurs aucune nécessité en cela.

Il faut simplement donner une vue d'ensemble à la fois générale et sommaire de tous ces faits; choisir ceux qui sont les plus merveilleux, et qu'on écoute avec le plus de plaisir, ceux qui marquent les articulations de l'histoire. Il ne suffit pas de les montrer comme des rouleaux dans leur étui, et de les faire passer rapidement sous les yeux des auditeurs. Il faut prendre le temps de les étaler, de les dérouler, de les offrir au regard et à l'admiration des auditeurs. Les autres faits sont à insérer dans la trame du récit par une simple évocation. Par là nous ferons ressortir ce que nous voulons mettre en relief, laissant le reste à l'arrière-plan. Nous arriverons ainsi à dégager l'essentiel sans fatigue, ni surcharge pour la mémoire de ceux que nous voulons instruire.

Dans toutes les instructions, nous ne devons pas seulement avoir en vue "la fin du précepte, qui est la charité, partant d'un coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère" (1 Tm 1, 5), il faut encore toucher le coeur et diriger vers ce but les regards et les aspirations de ceux que nous voulons instruire par nos paroles. Tout ce qui a été écrit dans les saintes Ecritures avant l'avènement du Seigneur, ne l'a été que pour signaler cet avènement et annoncer la future Eglise, qui est son corps, c'est-à-dire le peuple de Dieu répandu sur toute la terre, en y comprenant tous les saints qui ont vécu avant la venue du Christ, et qui ont cru qu'il viendrait, comme nous croyons maintenant qu'il y est venu.

[...]

7. Quelle a été la raison ultime de Dieu en nous envoyant son Fils, sinon de nous faire comprendre toute l'étendue de son amour envers nous ? Il nous en a donné la preuve la plus certaine, puisque "c'est dans le temps où nous étisons sans force que le Christ est mort pour des impies" (Rm 5, 6). Dieu a voulu nous montrer par là "que la charité est la fin du précepte, et l'accomplissement de la loi" (1 Tm 1, 5 ; Rm 13, 10) c'est-à-dire que nous devons nous aimer mutuellement, et qu'à l'exemple de "celui qui a donné sa vie pour nous, nous devons aussi donner la nôtre pour nos frères " (1 Jn 3, 16) afin que si nous avons négligé d'aimer Dieu auparavant, nous l'aimions désormais de tout notre coeur, "lui qui nous a aimés le premier" (1 Jn 4, 10), "lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré à la mort pour nous" (Rm 8, 32). Pouvait-il nous inviter à l'aimer plus ardemment, autrement qu'en prenant les devants, en aimant. Trop dur serait le coeur qui, sans avoir rien donné, ne rendrait pas désormais à Dieu amour pour amour.

[...]

A la vérité, il arrive rarement, ou plutôt jamais, que certains veuillent se faire chrétiens, sans y être poussés par la crainte de Dieu. Car si c'était dans l'espoir de quelque avantage de la part des hommes, auxquels ils ne trouveraient pas d'autres moyens de plaire, ou pour échapper à la méchanceté de ceux qu'ils craignent d'offenser, et dont ils redoutent l'inimitié, qu'ils se feraient chrétiens, ce ne serait pas le devenir mais le feindre. la foi n'est pas dans les courbettes du corps, mais dans le coeur qui croit.

Souvent la miséricorde de Dieu vient à notre secours quand nous catéchisons les autres, afin que, touchés par notre entretien, ils veuillent réellement devenir ce qu'ils avaient décidé de feindre. Ce n'est qu'à l'instant où cette volonté aura commencé à germer en eux, que nous pourrons croire qu'ils viennent sincèrement à nous. Sans doute, nous demeure caché si ceux que nous voyons présents de corps viennent également avec leur esprit. Il nous faut veiller néanmoins à faire naître en eux cette volonté si elle faisait encore défaut. Rien n'est donc perdu : s'ils l'ont, nous l'affermissons, mais l'heure ou le moment où cette volonté prend naissance nous demeurent inconnus.

Tâchons toutefois de savoir, s'il est possible, par ceux qui les connaissent, quelles sont leurs dispositions, et quels motifs les ont poussés à embrasser notre religion. Si ces renseignements nous manquaient, il faudrait les interroger personnellement afin de trouver par leur réponse le point d'ancrage de notre enseignement.

Si c'est un simulateur qui vient à nous, dans l'espoir d'avantages humains ou pour éviter des désagréments, il mentira sans doute. Que ce mensonge te serve d'entrée en matière pour commencer l'instruction, sans chercher à le confondre, comme si tu étais certain qu'il dit la vérité. Que le motif qu'il met en avant soit vrai ou faux, peu importe, faisons en sorte par nos louanges et notre approbation qu'il trouve du plaisir à devenir tel qu'il a envie de paraître. Si ses paroles ne sont pas celles d'un homme qui désire sincèrement embrasser la foi, il faut le reprendre avec douceur, comme s'il n'était qu'ignorant, et lui faire découvrir le sens véritable de la foi chrétienne, le lui démontrer fortement, en peu de mots, sans paroles inutiles, sans prendre le temps qu'exige le récit qui doit suivre pour ne pas le livrer à un esprit mal disposé. Fais-lui vouloir ce que, par ignorance ou par dissimulation, il ne voulait pas encore.

Si celui que nous interrogeons nous répond que c'est un effroi ou un avertissement du ciel qui l'a porté à se faire chrétien, il nous offre ainsi un moyen facile d'entrer en matière en lui faisant voir combien grand est l'amour de Dieu pour nous. De ces faits miraculeux, de ces songes, il faut ramener son esprit sur le terrain plus solide des Ecritures et à leurs oracles fermes, afin qu'il reconnaisse toute la grandeur de la miséricorde de Dieu qui, par ces avertissements, l'a appelé à lui, avant même qu'il s'attachât à ces Ecritures sacrées.

Il faut surtout lui démontrer que le Seigneur ne l'aurait point poussé par ces avertissements à entrer dans l'Eglise s'il n'avait pas voulu, par de telles révélations, lui ouvrir et lui préparer la voie plus sûre des saintes Ecritures, afin qu'il ne cherchât plus des miracles visibles, mais qu'il s'accoutumât à espérer les choses invisibles et spirituelles, où il recevrait des avertissements non plus en rêve, mais en l'état de veille.

[...]

Créer la joie

14. Peut-être désires-tu que je te donne maintenant un modèle de discours pour mettre en pratique les règles que j'ai établies précédemment. Je le ferai du mieux que je peux avec l'aide de Dieu.

Mais auparavant, je dois te parler, comme je te l'ai promis, de la façon de susciter une atmosphère de joie. Sur les règles à respecter dans l'entretien catéchétique avec celui qui se présente pour se faire chrétien, je crois m'être suffisamment expliqué, comme je l'avais promis. Je me suis appliqué, bien sûr, à faire moi-même dans ce livre ce que tu me demandais de faire. Je le fais donc par surcroît. Mais comment payer un surcroît sans avoir d'abord versé l'intégralité de la dette ?

Augustin va examiner successivement six causes de découragement pour le catéchiste :

  • L'auditoire est opaque
  • L'exposé est laborieux
  • Ressasser les mêmes banalités
  • L'auditeur ne réagit pas
  • Il faut sacrifier son travail personnel
  • Le catéchiste a l'esprit perturbé

 

Augustin va ensuite donner deux modèles d'instruction.

 

Note (1) : Ces extraits sont tirés de l'ouvrage qu'il faut recommander à tous ceux qui commencent à accompagner des catéchumènes, pour leur montrer comment se déroulait le catéchuménat à l'époque des premiers chrétiens : Le catéchuménat des premiers chrétiens, "Les pères dans la foi", Migne, diffusion Brépols, pp. 29 sq.

[De fait, en ce qui concerne ces modèles d'instruction de St Augustin, ils proviennent du texte La catéchèse des débutants].

 

 

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

« La main du terroriste ne pourra jamais échapper à la punition divine ! »,

a clamé haut et fort le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, en célébrant les obsèques des 25 victimes

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de l’attentat terroriste perpétré le 11 décembre dernier, contre l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, dans le quartier d’Abbasiya au Caire. Ces 25 victimes sont des « martyrs » qui  « nous unissent au Ciel et font monter notre cœur jusqu’à ceux qui y sont déjà et intercèdent pour nous », a souligné le Patriarche, dans une forme de protestation contre cet « amas d’équivoques et de dénaturations » alimentés par la propagande djihadiste qui « exalte comme martyrs les auteurs des attentats suicides », commente l’agence Fides.

Des centaines de fidèles assistaient à la cérémonie, le 12 décembre , en la cathédrale Saint-Marc. Parmi les amis et membres des familles des victimes, certains ont accueilli le Patriarche à l’entrée de la cathédrale « en invoquant la pitié de Dieu », d’autres « en lançant des cris de victoire dans la certitude que leurs proches avaient été accueillis au Paradis », rapporte l’organe d’informations des Oeuvres pontificales missionnaires, à Rome .

L’Église des martyrs

« Nous appelons notre Église, l’Église des martyrs, a expliqué le Patriarche, car depuis le Ier siècle après Jésus-Christ, les coptes ont donné leur vie en sacrifice par amour pour le Christ ». Et ces nouveaux martyrs coptes ont perdu la vie au cours du mois de Kiahk, mois consacré à la Très Sainte Vierge Marie dans le calendrier copte et qui précède Noël, qui est un mois de joie et de louange. Ils méritent donc des « adieux dans le même esprit de louange », parce que « nous croyons qu’il n’existe pas de mort pour ceux qui aiment Dieu … qu’ils seront ressuscités dans la joie pour la vie éternelle », a insisté le Patriarche, essayant de transmettre à l’assemblée, accablée de douleur, « de manière simple et désarmante », relève l’agence Fides, ce regard chrétien que « le manque de mémoire » semble le plus souvent voiler, en voilant cette caractéristique du martyre, qui n’a pas son « pareil » dans l’histoire du monde.

 Commémoration civile, un fait inédit

Le même jour, au cours de la commémoration civile des victimes, au Mémorial du soldat inconnu, jamais réalisée lors d’autres massacres de chrétiens en Egypte, le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi, a annoncé l’arrestation de quatre personnes, soupçonnées d’être impliquées dans l’attentat, et il a indiqué comme responsable du massacre, un jeune kamikaze. Jusqu’ici la piste djihadiste est accréditée, même si les deux plus importantes organisations djihadistes actives au Caire, le mouvement Hasam et le groupe Liwaa al Thuwrah, ont condamné l’attaque.

Si le bilan officiel de l’attaque fait état de 23 morts, la presse locale fait état de 25 victimes, et d’une cinquantaine de blessés.

(Source:ALETEIA)

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CONTINUONS DE PRIER POUR NOS FRÈRES ET SŒURS DE L'EGLISE ORTHODOXE ÉGYPTIENNE POUR VIVRE EN VÉRITÉ L'UNION DE L'EGLISE SYRO-ORTHODOXE FRANCOPHONE A SES FRÈRES COPTES ORTHODOXES TERRIBLEMENT ÉPROUVES UNE FOIS DE PLUS !

 

Chers amis.Aloho m'barekh.
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Une fois de plus la communauté Copte Orthodoxe est visée par le terrorisme ! Je me rappelle avec émotion de l’impressionnante ferveur de nos frères Coptes Orthodoxes lorsque, un an après l'attentat en l'Eglise des Saints Martyrs et la cérémonie parisienne en leur faveur, je représentais notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone uniment avec d'autres Chrétiens Français, Orthodoxes et Catholiques autour de nos chers amis le Pr Ashraf SADECK et Marie-Gabrielle LEBLANC .
 
J'invite nos fidèles et amis à s'unir à nos prières et prier eux aussi pour ces frères et sœurs éprouvé une fois de plus.
 
Nous présentons nos condoléances à l'Eglise Orthodoxe Egyptienne. Nous prions ces nouveaux Martyrs d'intercéder pour leur pays et la paix du monde.
 
+Mor Philipose-Mariam, Métropolite.
 
 
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Dear friends.
 
Once again the Coptic Orthodox community is targeted by terrorism! I remember with emotion the impressive fervor of our Coptic Orthodox brothers when, one year after the attack in the Church of the Holy Martyrs and the Parisian ceremony in their favor, I represented our French Orthodox Syrian Orthodox Church, Other French, Orthodox and Catholic Christians around our dear friends Prof. Ashraf SADECK and Marie-Gabrielle LEBLANC.
 
I invite our faithful and friends to unite with our prayers and also pray for those brothers and sisters experienced once again.
 
We offer our condolences to the Egytian Orthodox Church. We pray these new Martyrs to intercede for their country and the peace of the world.
 
+ Mor Philipose-Mariam, Metropolitan.
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“By the death of martyrs religion has been defended, faith increased, the Church strengthened; the dead have conquered, the persecutors have been overcome. And so we celebrate the death of those of whose lives we are ignorant. So, too, David rejoiced in prophecy at the departure of his own soul, saying: ‘Precious in the sight of the Lord is the death of His saints.’ He esteemed death better than life. The death itself of the martyrs is the prize of their life. And again, by the death of those at variance hatred is put an end to.”

(St. Ambrose of Milan)

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les Fêtes de la Nativité !

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Dans une lettre recommandée adressée à la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, l’organisation Alliance VITA demande le retrait des « informations inexactes ou non objectives sur l'avortement qui peuvent induire en erreur les personnes qui consultent ce site » (cf. L'avortement, droit ou drame ?).

L’association explique que « le recours concerne particulièrement une vidéo intitulée ‘Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?’, dans laquelle un gynécologue affirme ‘qu'il n'y a pas de séquelle à long terme psychologique de l'avortement’ ». Selon Alliance VITA, cette affirmation va à l'encontre du rapport de l'IGAS en 2010, qui souligne « le manque d'étude objective sur les conséquences de l'IVG qui demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique » (cf. Prendre en compte le syndrome post-avortement).

Dans son courrier, Alliance VITA souligne également que « le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel événement est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu'elles hésitent, mais aussi lorsqu'elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une IVG » (cf. Les conséquences psychiques de l’avortement mises en lumière).

Alliance VITA demande ainsi la mise à jour du dossier guide contenant les informations sur l'IVG, qui date de novembre 2014. Or l'article L.2212-3 du code de la Santé publique impose « une mise à jour annuelle », d'autant plus nécessaire que les dispositions sur l'IVG ont changé à plusieurs reprises depuis cette date.

L’association a précisé qu’elle se réservait  « le droit d'introduire un recours contentieux auprès du tribunal administratif » si le ministère ne lui répondrait pas favorablement.

Sources: Gènéthique.org - Famille Chrétienne (14/12/2016)

 

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Le gouvernement chercherait-il à tromper les femmes sur les conséquences d'un avortement ? C'est l'avis de l'association conservatrice Alliance Vita, qui a envoyé un courrier au ministère de la Santé pour obtenir des modifications sur son site.

... Alliance Vita a décidé de prendre au mot le gouvernement, qui a décidé de s'en prendre aux mensonges concernant l'IVG, afin de contester certains contenus présents sur le site officiel d'information sur le sujet.

Le recours concerne notamment une vidéo intitulée «Y a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ?», dans laquelle un gynécologue affirme «qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement».

Pour Alliance Vita, cette affirmation va à l’encontre du rapport de l'Inspection des affaires sociales datant de 2010, «qui souligne le manque d’étude objective sur les conséquences de l’IVG qui "demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique"». 

«Le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel événement est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu’elles hésitent, mais aussi lorsqu’elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une IVG», insiste l'association dans son courrier adressé au ministère de la Santé. 

Après moult débats, le texte instaurant l'extension du délit d'entrave à l'IVG a été adopté par l'Assemblée nationale ainsi que le Sénat, chambre pourtant dominée par la droite. Une commission étudie actuellement ce texte afin de lui donner sa forme définitive et de le voter définitivement d'ici à fin février.  

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les Fêtes de la Nativité !

EN FRANCE , CHUTE DES REVENUS DE NOS AGRICULTEURS

 

Frappé par une crise de la production et une chute des prix dans divers secteurs, comme le lait et la viande, le monde agricole français s'apprête à enregistrer une année noire.

D'après les calculs de l'Insee, le revenu net agricole par actif devrait chuter de 15,9% en 2016, par rapport à l'année précédente. Un repli s'expliquant à la fois par la chute de la production des produits agricoles et par la baisse de leurs prix, liés à de multiples crises. Ainsi, le lait, la viande ou encore le blé ont connu une année tourmentée.

Durant l'été, les producteurs de lait ont manifesté à plusieurs reprises pour faire entendre leur colère à l'égard des groupes industriels (en particulier Lactalis), qu'ils accusaient de maintenir une pression à la baisse sur le prix du litre. L'élevage de bovins a, lui aussi, connu une année difficile : alors que le marché de la viande a plongé, la situation sociale des agriculteurs s'est faite plus difficile que jamais, poussant le gouvernement à leur accorder une aide d'urgence.

Quant aux céréales, l'Insee estime à 24% la baisse de leur production pour l'année 2016, en raison notamment d'intempéries ayant compromis les récoltes. La production de vin, enfin, a elle décliné de 9%.

L'Insee note, néanmoins, que les agriculteurs ont pu se réjouir en 2016 du recul des charges d'exploitation, qui ont diminué pour la troisième année consécutive. Pour autant, explique l'institut de statistique : «Ce fléchissement ne compense pas celui de la valeur de la production. Par conséquent, la valeur ajoutée de la branche agricole régresse fortement.»

 

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les Fêtes de la Nativité !

MENSONGES MEDIATIQUES SUR LA SYRIE: A QUI PROFITE LE CRIME ?

 

Les scènes de prétendues «atrocités à Alep-Est», qui ont bouleversé la communauté internationale, ont été filmées par les terroristes.


Des équipes de tournage spéciales des terroristes ont filmé les vidéos dénonçant les prétendus « bombardements russes », « exécutions » et autres « atrocités » à Alep, a annoncé mardi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

Selon le général Konachenkov, il s'est avéré qu'il n'y avait pas « de combattants d'opposition », ni « d'organisations humanitaires » ou « défenseurs des droits de l'homme » à Alep-Est, c'était le secteur où les djihadistes semaient la mort et la terreur.

Le général russe a également démenti les informations selon lesquelles environ 250 000 civils resteraient toujours encerclés à Alep.
« Tous les appels dramatiques à protéger "les 250 000 civils encerclés à Alep", qui ont été émis par certains représentants des autorités britanniques et leurs collègues français, ne sont que des propos russophobes », a ajouté le responsable.

Le général a rappelé que les terroristes avaient retenu près de 100 000 habitants d'Alep pour les utiliser comme boucliers humains. Mais ces civils ont quitté la partie orientale d'Alep à la première occasion venue. Ils ont reçu une aide humanitaire dans les quartiers contrôlés par l'armée gouvernementale. Qui plus est, « nos collègues occidentaux et les organisations internationales ont laissé sans réponse les appels de Moscou à envoyer l'aide humanitaire qu'ils avaient promise aux civils ayant échappé aux terroristes à Alep », a rappelé M. Konachenkov.

À la place d'aide, les Syriens n'ont eu pour seule réponse que le silence ou les déclarations sur les « menaces de sécurité ».

« Or personne à Londres, à Paris, à Berlin ou à Washington n'a jusqu'ici jamais craint d'envoyer l'aide dans les quartiers est d'Alep alors qu'ils étaient contrôlés par les terroristes », a rappelé le général.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612131029160202-russie-defense-videos-atrocites-terroristes-alep/

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MANIPULATION ! 


Je pense que beaucoup d'entre vous ont vu passer cette photo, présentée comme preuve des massacres commis à Alep-est par l'armée de Bashar. 
En réalité cette photo a été prise au Pakistan le 27 décembre 2007, le jour de l'attentat-suicide contre Benazir Bhutto, Si vous ne croyez pas les photos, alors visionner cette vidéo postée en 2007, au lendemain de l'attentat.

 Père Duloisy


https://youtu.be/6A6cwx1KR_A?t=76

L’image contient peut-être : une personne ou plus, texte et plein air

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

PUBLICATION(S):

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Kinsey, la face obscure de la révolution sexuelle,

Judith Reisman,

préface de Marion Sigaut,

éditions Kontre Kulture,

518 pages,

21 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

 

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L’Eglise en Irak Histoire, développement et mission, depuis les commencements jusqu’à nos jours, du Cardinal Fernando Filoni

 

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Mgr Youhanna Golta,

 Dieu, maître de dialogue.

Dieu, Maître de dialogue, de Mgr Youhanna Golta

Ed. Parole et Silence.

Paris 2010. 214 p. 17 €

 

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Leyla Dakhli[1] 

est spécialiste de l’histoire intellectuelle et sociale contemporaine au Moyen-Orient et au Maghreb. Elle est aussi chercheuse au CNRS

(Centre Marc Bloch, à Berlin).

Histoire du Proche-Orient contemporain, de Leyla Dakhli

En mai 2015, elle publie un petit livre compact (128 pages) et fort intéressant aux Editions de la Découverte sur l’« Histoire du Proche-Orient contemporain ». L’intérêt de ce livre réside dans l’importance que l’auteur donne à l’histoire des sociétés du Proche-Orient et des changements opérés depuis l’éclatement de l’Empire ottoman jusqu’à nos jours.

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Dictionnaire amoureux de l’Orient, de René Guitton

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Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité !

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...

Ne restez pas seul pour

 

 

les Fêtes de la Nativité ! 

 

 

Si vous n'êtes pas en famille, 

 

retrouvez-vous , en

 

communion avec les Chrétiens d'Orient,

 

avec  vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes

 

francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en

 

France pour fêter Noël !

 

 

Si vous avez peu de moyens pour fêter

 

décemment Noël en famille, grâce au partage

 

c'est possible ! Venez fêter la Nativité au

 

Monastère en famille !

 

Nativity Icon2[1]-copie-1

 

(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes

le 20 Décembre)

Programme:

*Samedi 24 Décembre. Début des Fêtes de la Nativité de Notre-Seigneur
-18h, réveillon avec les fidèles familiers.
-22h30 Veillée de Noël (Plusieurs Baptêmes et Chrismations), Bénédiction du Feu nouveau et Procession de l’Enfant-Jésus à l’Eglise.Messe de minuit selon la Tradition locale.