Remember Stephen the first martyr. He was possessed by God and, even while he was being persecuted and stoned, he prayed for his persecutors, saying, “Lord, do not count this sin against them.” Why did Saint Stephen behave in this way? Quite simply, because he could behave no differently. He was a captive of good. Do you think that it is easy to have a hailstorm of stones thrown at you? Try having one stone thrown at you! All very well, but when the stone hits you, you’ll start to shout and swear. That shows that we are overtaken by the evil spirit. And in this situation, how can Christ come and where can he find a place to remain within us? Every space within us is occupied.
(St Porphyrios )
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 2,1-8.
Frères, nous vous demandons, en ce qui concerne l'Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui,
de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos sentiments, ni alarmer, soit par quelque esprit, soit par quelque parole ou lettre supposées venir de nous, comme si le jour du Seigneur était imminent.
Que personne ne vous égare d'aucune manière ; car auparavant viendra l'apostasie, et se manifestera l'homme de péché, le fils de la perdition,
l'adversaire qui s'élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d'un culte, jusqu'à s'asseoir dans le sanctuaire de Dieu, et à se présenter comme s'il était Dieu.
Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous ?
Et maintenant vous savez ce qui le retient, pour qu'il se manifeste en son temps.
Car le mystère d'iniquité s'opère déjà, mais seulement jusqu'à ce que celui qui le retient encore paraisse au grand jour.
Et alors se découvrira l'impie, que le Seigneur Jésus exterminera par le souffle de sa bouche, et anéantira par l'éclat de son avènement.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6.
La quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de Judée, Hérode, tétrarque de Galilée, Philippe, son frère, tétrarque d'Iturée et du pays de Trachonite, Lysanias, tétrarque d'Abilène,
au temps des grands prêtres Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
Et il vint dans toute la région du Jourdain, prêchant un baptême de repentir pour la rémission des péchés,
ainsi qu'il est écrit au livre des oracles du prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
Toute vallée sera comblée, toute montagne et colline seront abaissées ; les chemins tortueux deviendront droits, et les raboteux unis.
Et toute chair verra le salut de Dieu.
Par Saint François de Sales
(1567-1622), évêque Catholique-romain de Genève
Sermon pour le 4ème dimanche de l' Avent
Lorsque le peuple d'Israël fut mené en servitude par les païens et envoyé captif parmi les Perses et les Mèdes, après une longue captivité, le bon roi Cyrus se résolut de les tirer de cette servitude et de les ramener en Terre Promise.
Avec une divine poésie, le prophète Isaïe entonna ces belles paroles :
« Peuple d'Israël, consolez-vous, consolez-vous, dit le Seigneur notre Dieu ; votre consolation ne sera ni vaine ni inutile. Parlez au cœur de Jérusalem car sa malice est accomplie.
Et parce que son iniquité est arrivée à son comble, elle lui sera pardonnée. » Et pour cela, disait ce grand prophète au peuple d'Israël, « aplanissez vos voies et redressez vos chemins »
(cf 40,1s)...
Pourquoi est-ce que Dieu dit qu'il pardonnera au peuple d'Israël leurs iniquités, parce qu'ils sont venus au comble de leur malice ?
Les anciens Pères enseignent que ces paroles peuvent s'entendre comme si Dieu disait :
« Lorsqu'ils sont au plus fort de leurs afflictions, et qu'ils sentent vivement le fardeau de leurs iniquités en cet esclavage et cette servitude, après les avoir punis de leur méchanceté, je les ai regardés et en ai eu compassion.
Arrivés au plus mauvais de leurs jours, je me suis contenté de ce qu'ils ont souffert ; et pour cela, maintenant leurs iniquités leur seront pardonnées...
Lorsqu'ils sont venus au comble de leur ingratitude, lorsqu'ils ne semblent plus avoir aucun souvenir ni mémoire de Dieu et de ses bienfaits, leur iniquité leur sera pardonnée »...
Quand la Providence de Dieu a voulu montrer aux hommes sa bonté, cela a été une chose admirable, car il n'a voulu qu'aucun motif ne l'induise à le faire.
Sans être poussé d'autre cause que sa seule bonté, il s'est communiqué à eux d'une façon tout à fait merveilleuse.
Lorsqu'il est venu en ce monde, c'était au temps où les hommes étaient arrivés au comble de leur malice ; lorsque les lois étaient entre les mains d'Anne et de Caïphe, lorsque Hérode régnait et que Ponce Pilate présidait en Judée, ce fut en ce temps-là que Dieu est venu au monde pour nous racheter et nous délivrer de la tyrannie du péché et de la servitude de notre ennemi.
Grande antienne
Ô Sagesse, Toi qui es sortie de la bouche du Très-Haut,
qui atteins d’une extrémité du monde à l’autre,
et qui disposes toutes choses avec force et douceur,
viens et ne tarde pas,
viens nous enseigner la voie de la prudence
et l’amour de ta beauté.
Méditation pour préparer Sa venue
« Ne pas faire le mal d’ailleurs n’est pas suffisant, il faut faire le bien, surtout que toute action bonne accomplie pour un être est en réalité accomplie pour Celui qui s’identifie avec tous : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger». Le Christ vivant en tous, le Christ servi en tous, voilà ce qui est la base de la charité active, charité qui va bien au-delà de l’aide matérielle et qui recherche des occasions de service utile et fécond par lesquelles Dieu, en nous, manifestera son Universel amour.»
Mgr Irénée Winnaert (1880-1937)
Prière de St Ephrem pour le matin
Seigneur et Maître de ma vie,
l'esprit d'oisiveté, de découragement,
de domination et de parole facile,
éloignez-le de moi.
L'esprit de pureté, d'humilité,
de patience et de charité,
accordez-le à Votre serviteur.
Oui, Seigneur et Roi,
donnez-moi de voir mes fautes
et de ne point juger mon frère,
car Vous êtes béni dans les siècles,
Amîn.
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Souvenez-vous de saint Étienne, le premier martyr.
Il était imprégné par Dieu, et même pendant qu'il était persécuté et lapidé, il priait pour ses bourreaux, disant
"Seigneur, ne leur compte pas ce péché."
Pour saint Étienne agissait ainsi?
C'est très simple. Parce qu'il n'aurait pas pu faire autrement.
Il était captif du bien.
Pensez-vous qu'il est facile de se retrouver sous un déluge de pierres qu'on vous jete?
Essayez qu'on vous en lance une seule! Tout va bien, mais dès qu'elle vous aura atteint, vous commencerez à crier et à jurer.
Cela montre que nous sommes remplis de l'esprit mauvais.
Et dans cette situation, comment donc le Christ pourrait venir et où pourrait-Il trouver une place en nous?
Tout est occupé, en nous.
(Saint Porphyrios)
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous , en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes
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(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
Programme et inscription en bas de page

SAINTS DU JOUR:
Sawmo brikho!
Bon carême de Noël a tout les
Chrétiens
17 Décembre:
Saint prophète Daniel er les trois jeunes gens :
Ananias, Azarias et Misaël
Sur un trône te voit Daniel décapité:
ô Dieu, ce n'est plus songe, mais réalité.
Si les trois Jeunes Gens n'avaient cru le temps mûr
pour rendre sous le glaive étrangement leur âme,
ils l'eussent maîtrisé comme déjà la flamme.
Le dix-sept meurt Daniel, ce voyant du futur.
Par leurs saintes prières, Ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 2
Combien sont sublimes les entreprises de la foi! * Les trois Jeunes Gens exultaient dans la fournaise comme dans les eaux du repos; * et le prophète Daniel dans la fosse avec les lions * semblait le pâtre du troupeau. * Par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
Tes mystères dépassent tous l'entendement * et tous, ils sont glorieux, ô Mère de Dieu: * vierge et sainte, tu l'es demeurée sans faille * et mère, tu le fus véritablement lorsque tu mis au monde le vrai Dieu. * Intercède auprès de lui pour qu'il sauve nos âmes.
Kondakion, t. 6
Jeunes Gens trois fois heureux, vous n'avez pas vénéré * l'image faite de main d'homme, * mais fortifiés par l'ineffable présence de Dieu, * vous l'avez glorifié dans la fournaise de feu; * vous tenant irrésistible au milieu de la flamme, * vous avez invoqué le vrai Dieu: * Hâte-toi de venir à notre aide, Seigneur, * en ta miséricorde et ton amour, car tout ce que tu veux, tu le fais.
Ikos
Seigneur, veuille étendre ta main, * celle dont firent l'expérience jadis * l'armée des Egyptiens combattant * et le peuple d'Israël poursuivi; * puissent ne pas nous engloutir * la mort assoiffée et Satan qui nous hait! * Au lieu de nous abandonner, approche-toi de nous * et fais grâce à nos âmes, Seigneur, * comme jadis tu épargnas les Jeunes Gens * qui te chantaient sans cesse à Babylone, * jetés dans les flammes à cause de toi * et de la fournaise te criant: * Hâte-toi de venir à notre aide, Seigneur, * en ta miséricorde et ton amour, car tout ce que tu veux, tu le fais.
Exapostilaire (t. 2)
Vénérons le grand prophète Daniel: * il vit en effet le Christ notre Dieu * comme une pierre que nulle main n'avait taillée * détachée de la sainte montagne, la Mère de Dieu. * Avec lui célébrons aussi les trois Jeunes Gens * que préserve de la fournaise de feu * en son mystère ineffable et divin * l'image de la Vierge sauvant le monde entier.
Toute-pure, le prophète Daniel * est initié à ton mystère par l'Esprit saint; * dans la foi les trois enfants d'Abraham * annoncent ton virginal enfantement; * le Verbe qui est le Dieu infini par nature * veut être circonscrit dans ta chair, * ô Mère de Dieu, en naissant à Bethléem * pour accomplir le salut des mortels.
Lorsque le roi de Babylone Nabuchodonosor s’empara de Jérusalem (597 av. J.-C.), il emmena dans son lointain royaume Joiakim, le roi de Juda, avec une partie des notables de la ville et emporta aussi les objets sacrés du Temple de Dieu. Daniel, alors âgé de huit ans seulement, fut pris avec ses trois compagnons, tous de race royale et de belle apparence, pour être instruits par le chef des eunuques dans la science des Chaldéens et entrer au service du souverain. On leur imposa des noms nouveaux : Daniel fut appelé Baltassar, Ananias Sirac, Misaël Misac, et Azarias Abdénago. Vivant au milieu des païens, Daniel observait néanmoins avec rigueur toutes les prescriptions de la Loi. Il refusait de goûter aux mets de la table royale qu’on lui offrait et, fortifiés par le jeûne et la prière, lui et ses compagnons paraissaient plus vigoureux et avaient meilleure mine que tous les autres enfants de la cour, alors qu’ils ne prenaient que de l’eau et des légumes. Dieu leur donna aussi sagesse et science dans une telle mesure qu’ils dépassaient tous les sages du royaume. Quant à Daniel, il reçut de surcroît le don de discerner les songes et les visions.
Au bout de trois ans, le roi Nabuchodonosor eut un songe qui troubla fort son esprit. Comme ses sages et ses devins se trouvaient incapables de deviner quel avait été ce songe, il donna l’ordre de tous les passer au fil de l’épée, y compris les jeunes Israélites. Mais, en réponse à la prière instante de ses serviteurs, Dieu révéla à Daniel le songe du roi et son interprétation. La statue brillante que Nabuchodonosor avait vu se dresser devant lui était une allégorie des temps à venir. Sa tête d’or représentait le royaume des Chaldéens, les mains et la poitrine en argent figuraient le royaume des Mèdes et des Perses qui devait lui succéder, le ventre et les cuisses de bronze, le royaume hellénique d’Alexandre le Grand, et ses jambes de fer, l’empire des Romains. La pierre qu’il avait vue se détacher de la montagne sans qu’une main ne l’eût touchée et qui réduisit en poussière cette grande statue des empires païens, était la figure de notre Seigneur Jésus-Christ, incarné à la fin des temps, pour fonder un royaume spirituel et éternel, que rien ne viendra plus détruire : la sainte Église. Rendant gloire au Dieu de Daniel, le roi conféra au jeune garçon la charge de gouverneur de Babylonie et le nomma supérieur de tous les sages du royaume. Néanmoins Daniel obtint du souverain l’autorisation de demeurer à sa cour, et il fit assigner ses trois jeunes compagnons aux affaires de la province de Babylonie. Son prestige grandit encore auprès du prince et du peuple lorsqu’il confondit habilement deux vieillards lubriques qui avaient injustement accusé de fornication la belle Suzanne, parce qu’elle s’était refusée à leurs avances.
La dix-huitième année de son règne, Nabuchodonosor fit dresser une statue d’or à son effigie et manda à tous les satrapes, gouverneurs, conseillers et magistrats de son royaume de l’adorer en se prosternant jusqu’à terre quand retentiraient les instruments de musique. Malgré les menaces du redoutable tyran, les trois Jeunes Gens ne se soumirent pas à cet ordre impie et restèrent fidèles à l’adoration du seul vrai Dieu. Certains magistrats chaldéens, jaloux de leur haute dignité, saisirent cette occasion pour les dénoncer auprès de Nabuchodonosor. Frémissant de colère en apprenant que ses protégés avaient enfreint ses ordres, le roi fit chauffer la fournaise sept fois plus que de coutume et ordonna d’y jeter les trois Jeunes Gens. Au nom de tout le peuple hébreu, Ananias, Azarias et Misaël y adressèrent à Dieu une prière pleine d’humilité, confessant les fautes de leurs pères et reconnaissant qu’il était juste et équitable qu’ils eussent ainsi à souffrir l’exil, les mauvais traitements de ce roi impie et finalement le supplice du feu. Comme les serviteurs qui s’employaient à attiser le brasier étaient brûlés par la chaleur insupportable qui s’en dégageait, un ange descendit dans la fournaise et repoussa la flamme au-dehors, enrobant les saints enfants de brise et de rosée. Dansant alors de joie dans le feu autour de l’ange, ils changèrent leur supplication en hymne d’action de grâces. Après avoir d’abord invoqué le nom trois fois saint du Seigneur, ils invitèrent tous les ordres de la création à se joindre à eux pour chanter et exalter le Seigneur dans tous les siècles : les anges, les cieux, les éléments, les saisons, la terre, la mer et les montagnes, les animaux et les fils des hommes, jusqu’aux âmes des justes décédés. Ayant fait le tour de la création entière, ils se nommèrent eux-mêmes, comme les plus petits et les plus humbles, en s’écriant : Louons, bénissons et adorons le Seigneur ; chantons-le et exaltons-le dans tous les siècles, car il nous a délivrés de l’enfer, il nous a sauvés des mains de la mort, il nous a arrachés à la fournaise de flamme ardente (Dn 3) . Ils rassemblaient ainsi toutes choses dans leur danse autour du Verbe de Dieu, mystérieusement figuré par l’ange descendu dans le feu, sous forme humaine, pour les sauver. Nabuchodonosor lui-même le vit en se penchant sur la fournaise et le reconnut, préfigurant ainsi la conversion des païens : « Voici que je vois, dit-il, quatre hommes déliés se promener au milieu du feu. Ils n’ont pas le moindre mal, et l’aspect du quatrième est semblable à un fils de Dieu » (Dn 3, 25). Il fit sortir les jeunes gens et constata, avec tous ses gens de cour, que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur eux et n’avait même pas laissé la moindre odeur. Le roi glorifia alors le Seigneur, rétablit Ananias, Azarias et Misaël dans leurs dignités et ordonna de mettre à mort quiconque oserait désormais blasphémer contre le Dieu d’Israël.
La même année, Nabuchodonosor eut un autre songe effrayant, que seul Daniel put interpréter sous l’inspiration du Saint-Esprit, et qui se réalisa seulement douze mois plus tard. Comme le souverain s’était enflé d’orgueil devant la splendeur de sa puissance, Dieu le châtia aussitôt et l’abattit, comme l’arbre qu’il avait vu en songe. Il devint fou et la royauté lui fut retirée. Chassé de la compagnie des hommes, il erra en plein air parmi les bêtes des champs, jusqu’à ce qu’il se soit humilié, qu’il ait confessé sa faute et qu’il ait prié le Seigneur. Il fut alors rétabli dans sa royauté pour sept années.
Après la mort de Nabuchodonosor (562 av. J.-C.) et les désordres qui la suivirent, la royauté passa finalement à Balthazar (Belshazar) (548-539). Donnant un jour un grand festin, celui-ci fit boire ses invités dans les vases sacrés dérobés dans le Temple de Jérusalem. Comme on offrait d’ignobles libations aux faux dieux, une main d’homme apparut soudain et traça du doigt sur le mur une inscription énigmatique qui laissa le roi et ses convives dans l’effroi. Daniel fut, de nouveau, le seul à pouvoir la déchiffrer et à révéler ainsi à Balthazar la fin toute proche de son règne. La nuit même, le roi chaldéen fut assassiné, et Darius le Mède prit le pouvoir (Dn 6, 1) .
Le captif Daniel, plus sage et plus illustre que tous les puissants des Mèdes et des Perses, fut établi par le nouveau souverain chef de tous les satrapes de l’empire. Tant d’honneurs attirèrent la jalousie des grands qui essayaient de trouver contre lui un motif de plainte. Connaissant sa piété, ils poussèrent le roi à émettre un édit interdisant d’adresser une prière à quiconque, dieu ou homme, si ce n’est au roi, pendant une période de trente jours, sous peine de mort. Inébranlable dans son amour de Dieu et sa fidélité à la Loi, Daniel ne cessa de s’acquitter de sa prière, en se tournant trois fois par jour vers Jérusalem, sans même chercher à se dissimuler. Tout en admirant sa piété, Darius, la mort dans l’âme, fut contraint de faire appliquer ses propres décrets, quand on lui dénonça son ministre, et il le fit jeter dans la fosse aux lions. Mais, là encore, Dieu envoya son ange qui arrêta l’élan des fauves. Quand, au petit matin, le roi, angoissé et tourmenté par le remords, fit soulever la dalle de pierre qui fermait la fosse, il eut la surprise de voir Daniel assis au milieu des bêtes féroces qui gambadaient joyeusement autour de lui en remuant la queue et venaient se faire caresser la crinière, comme si elles voulaient se soumettre à un nouvel Adam. Darius fit sortir le prophète, le rétablit dans sa charge et fit dévorer à sa place ses calomniateurs par les lions.
Pendant son séjour à Babylone, Daniel ne craignit pas de dénoncer au roi la tromperie des idoles et de confondre habilement l’imposture des prêtres de Bel, qui se rendaient de nuit par un souterrain auprès de la statue pour manger les offrandes qu’on y avait déposées et faire ainsi croire que l’idole était vivante. Il mit également à mort un dragon, que les habitants de Babylone vénéraient comme un dieu, sans se servir d’aucune arme, pour manifester combien ridicule était leur culte d’un animal sans raison. Mais les Chaldéens, pris de rage, exigèrent du roi qu’il châtiât son protégé. Jeté pour la seconde fois dans la fosse aux lions, Daniel en fut préservé et reçut la visite du Prophète Habacuc [2 déc.], transporté miraculeusement de Judée, en un clin d’œil, par un ange, pour lui offrir un repas et manifester avec éclat la faveur que Dieu témoignait à son fidèle serviteur.
Interprète des songes et des visions, Daniel reçut aussi de Dieu des révélations sur les derniers temps. La première année du règne de Balthazar, il vit apparaître quatre énormes bêtes, figurant les grands royaumes païens qui dévorèrent l’humanité. La première, semblable à un lion avec des ailes d’aigle, représentait l’empire de Babylone ; la seconde, semblable à un ours, celui des Mèdes ; derrière elle venait un léopard, symbole de l’empire perse qui fut bientôt supplanté par la quatrième bête, munie de dix cornes : les royaumes grecs d’Alexandre le Grand (336-323 av. J.-C.) et de ses successeurs . Confirmé plus tard par l’Apocalypse de saint Jean, le livre du Prophète Daniel donnait ainsi de manière voilée une prédiction sur la fin des temps. En effet, quand l’iniquité aura atteint son comble sur la terre et que, des dix royaumes symboliques issus de la civilisation gréco-romaine, révolutions, guerres et dissensions auront fait régner la confusion sur l’humanité, alors s’élèvera l’Antéchrist, l’homme qui récapitulera en lui toute la malice de Satan et qui, par ses paroles de mensonge et ses faux prodiges, se fera adorer comme Dieu. Transporté en vision à cette époque de la consommation de toute chose, Daniel vit s’avancer le trône de Dieu, semblable à une flamme de feu, et Dieu le Père, sous l’aspect de l’Ancien des Jours, vêtu de blanc et étincelant de lumière, y était assis pour examiner le livre de la conscience de chacun et passer le monde en Jugement. Après avoir mené l’ultime combat contre l’Antéchrist et l’avoir précipité dans le feu qui ne s’éteint pas, le Fils de l’homme, figure de notre Seigneur Jésus-Christ, fut conduit devant le trône du Père, porté par des anges, pour recevoir de Dieu principauté, puissance, gloire et royauté éternelle sur tous les peuples, tribus et langues, dans les cieux, sur la terre et sous la terre. Ainsi sera manifesté à l’univers entier qu’Il est le Seigneur, le Fils de Dieu, le Premier-né de Dieu avant toute créature, et qu’Il a restauré notre nature humaine corrompue, en devenant le premier-né d’entre les morts et en révélant en son Corps les prémices de notre résurrection et de notre gloire éternelle (Dn 7).
Au cours de visions ultérieures, Dieu précisa à Daniel d’autres détails sur les temps à venir, en particulier à propos du règne tyrannique d’Antiochus Épiphane (175-164), lui-même figure prophétique de l’Antéchrist, qui fera cesser les sacrifices et le culte du Seigneur et placera l’abomination de la désolation dans le temple même de Dieu (Dn 9, 27). Instruit par l’Archange Gabriel, Daniel prédit que le peuple devait regagner Jérusalem après sept semaines d’années, c’est-à-dire après quarante-neuf ans . Il annonça aussi qu’Esdras, Josué et Zorobabel ramèneraient le peuple de l’exil et restaureraient le culte de Dieu à Jérusalem (Esd 3, 8), en signe de la restauration définitive de toute l’humanité par le vrai Messie, le Christ, soixante-deux semaines d’années plus tard, soit quatre cent trente-quatre ans.
La troisième année de Cyrus, Daniel, l’homme des prédilections divines , qui jeûnait depuis trois semaines, fut jugé digne de la vision du Verbe lui-même sous l’apparence d’un homme vêtu de lin, les reins ceints d’or pur, son corps avait l’apparence de la chrysolite, son visage, l’aspect de l’éclair, ses yeux étaient comme des lampes de feu, ses bras et ses jambes comme l’éclat du bronze poli le son de ses paroles comme la rumeur d’une multitude (Dn 10, 6). Frappé de stupeur, le Prophète tomba la face contre terre, et il aurait rendu l’âme si l’Ange du Seigneur ne l’avait alors réconforté et fortifié, avant de lui préciser ce qui devait arriver dans la suite des temps : les guerres entre les successeurs d’Alexandre et la persécution d’Antiochus Épiphane, figures de l’ultime épreuve des justes inscrits au Livre de la vie lors de l’apparition de l’Antéchrist. Plus clairement qu’à tous les autres prophètes, Dieu révéla à Daniel qu’en ce dernier Jour, ceux qui dorment au pays de la poussière s’éveilleront : les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et la honte éternelles (Dn 12, 2), et que les justes brilleront dans leur corps comme le soleil paraît dans sa gloire. Comme le Prophète voulait savoir à quelle date tout cela devait arriver, le Seigneur lui répondit : « Va, Daniel, car clos et scellés sont ces discours jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce qu’un grand nombre soit choisi, blanchi et purifié par le feu (…) Et toi, va, prends ton repos et tu ressusciteras pour obtenir ton héritage à la fin des jours » (Dn 13, 9-13). Effectivement, le saint Prophète mourut en paix, âgé de quatre-vingts ans, deux ans après le retour de son peuple dans la terre de ses Pères (vers 534-530). Les trois Jeunes Gens s’endormirent aussi paisiblement et, selon la tradition, ils furent avec Daniel au nombre des justes qui ressuscitèrent lors de la crucifixion du Christ (cf. Mt 27, 52-53)
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
The Holy Prophet Daniel and the Three Holy Youths Ananias, Azarias and Misael
Commemorated on December 17
The Holy Prophet Daniel and the Three Holy Youths Ananias, Azarias and Misael: In the years following 600 B.C. Jerusalem was conquered by the Babylonians, the Temple built by Solomon was destroyed, and many of the Israelite people were led away into the Babylonian Captivity. Among the captives were also the illustrious youths Daniel, Ananias, Azarias and Misael. The emperor of Babylon, Nebuchadnessar, gave orders to instruct them in the Chaldean wisdom, and to dress them in finery at his court. But they, in cleaving to the commandments of their faith, refused the extravagance and led a strict manner of life; they indeed sustained themselves on only vegetables and water. The Lord granted them wisdom, and to Saint Daniel – the gift of perspicacity and the interpretation of dreams. The holy Prophet Daniel, having preserved sacred faith in the One God and trusting on His almighty help, in his wisdom surpassed all the Chaldean astrologers and sorcerers, and was made a confidant to the emperor Nebuchadnessar. One time Nebuchadnessar had a strange dream, which terrified him, but upon awakening he forgot the details of the vision. The Babylonian wise-men seemed powerless to learn what the emperor had dreamt. Thereupon the holy Prophet Daniel gave glory before all to the power of the True God, revealing not only the content of the dream, but also its prophetic significance. After this Daniel was elevated by the emperor to be a lord of the realm of Babylonia.
During these times the emperor Nebuchadnessar gave orders to erect in his likeness – an huge statue, to which it was decreed to accord the honours befitting a god. For their refusal to do this, the three holy lads – Ananias, Azarias and Misael – were thrust into a burning fiery furnace. The flames shot out over the furnace 49 cubits, felling the Chaldeans standing about, but the holy lads walked amidst the flames, offering up prayer and psalmody to the Lord (Dan. 3: 26-90). The Angel of the Lord in appearing made cool the flames, and the lads remained unharmed. The emperor, upon seeing this, commanded them to come out, and was converted to the True God.
Under the following emperor Balthasar, Saint Daniel interpreted a mysterious inscription ("Mene, Takel, Phares"), which had appeared on the wall of the palace during the time of a banquet (Dan. 5: 1-31), which foretold the downfall of the Babylonian realm. Under the Persian emperor Darius, Saint Daniel was slandered by his enemies, and was thrown into a den with hungry lions, but they did not touch him, and he remained unharmed. The emperor Darius then in rejoicing over Daniel gave orders throughout all his realm to worship the God of Daniel, "since that He is the Living and Ever-Existing God, and His Kingdom is unbounded, and His sovereignty is without end" (Dan. 6: 1-29). The holy Prophet Daniel sorrowed deeply for his people, who then were undergoing righteous chastisement for a multitude of sins and offenses, for transgressing the laws of God, – resulting in the grievous Babylonian Captivity and the destruction of Jerusalem: "My God, incline Thine ear and hearken, open Thine eyes and look upon our desolation and upon the city, in which is spoken Thine Name; wherefore do we make our supplication before Thee, trusting in hope not upon our own righteousness, but upon Thy great mercy" (Dan. 9: 18). By his righteous life and prayer for the redeeming of the iniquity of his
people, there was revealed to the holy prophet the destiny of the nation of Israel and the fate of all the world.
During the interpretation of the dream of the emperor Nebuchadnessar, the Prophet Daniel declared about the kingdoms replacing one another and about the great final kingdom – the Kingdom of our Lord Jesus Christ (Dan. 2: 44). The prophetic vision about the seventy of weeks (Dan. 9: 24-27) tells the world about the signs of the First and the Second Comings of the Lord Jesus Christ and is connected with those events (Dan. 12: 1-12). Saint Daniel interceded for his people before the successor to Darius, the emperor Cyrus, who esteemed him highly, and who decreed freedom for the Israelite people. Daniel himself and his fellows Ananias, Azarias and Misael, all survived into old age, but died in captivity. According to the testimony of Sainted Cyril of Alexandria (Comm. 9 June), Saints Ananias, Azarias and Misael were beheaded on orders of the Persian emperor Chambyses.
© 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.
17 Décembre:
Saint martyr Sébastien
et de ses compagnons Zoé, Tranquillinus, Nicostrate, Claude, Castor, Tiburce, Castule, Marcellin et Marcus.
Pour sauver ses bastions, il n'avait d'autre issue:
refusant aux faux dieux toute vénération,
il souffrit sous les flèches la vulnération.
Le dix-huit, Sébastien meurt à coups de massue.
Pendue par les cheveux, le Très-Haut la convie;
suffoquée par le feu, Zoé laisse la vie.
La grêle de vos pierres me lapide en vain,
s'écrie tranquillement le calme Tranquillin.
Des compagnons de Claude c'est ici la place:
en les prenant, le ciel les tira de la nasse.
Tiburce, on te décolle, car tu avais eu
le courage de dire: Mon Dieu, c'est Jésus.
On voulait que Castule
dans le gouffre de perdition tombât vivant;
comme il ne capitule,
on le jette en un gouffre de sable mouvant.
Au cœur de l'Ennemi comme lance enfoncés,
Marcus et Marcellin sont de lances percés.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
Tes Martyrs, Seigneur ont reçu de toi, * notre Dieu, la couronne d'immortalité pour le combat qu'ils ont mené; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
Lucernaire, t. 1
Dans la précieuse pourpre de ton sang * teignant ta chlamyde, saint Martyr, * tu l'as revêtue pour habiter le royaume d'en-haut * en présence du Roi de tous, notre Dieu; * intercède auprès de lui, * pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut.
Sébastien et Zoé, * Marc et Marcellin * avec Tiburce combattant, * supportèrent la tempête des tourments; * ils habitent maintenant le séjour sans peine et divin * et là ils intercèdent, pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut.
Invincibles Martyrs, * laissant à la terre son propre bien, * vous êtes montés en courant vers les cieux, * tout ornés de vos blessures sacrées; * dans l'éclat de vos souffrances, Bienheureux, * intercédez pour qu'à nos âmes soient données * la paix et la grâce du salut.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsdecem…/dec18.html
Saint Gatien, premier évêque de Tours
Tropaire ton 4
Tu fus parmi les premiers apôtres des Gaules*
Tu établis ton siège en la ville de Tours,*
Pour y répandre la Lumière d'Evangile.*
Et pendant un demi siècle, tu convertis*
Les païens à la foi orthodoxe du Christ.*
Saint Gatien, prie Dieu afin qu'Il sauve nos âmes!
http://orthodoxievco.net/…/vies/synaxair/decembre/gatien.pdf
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
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(Source: Une Minute avec Marie/ Marie de Nazareth)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Étoile de la mer, nourricière du
Verbe- Dieu
Ô Mère toujours vierge, porte du ciel, salut !
De l’ange Gabriel tu reçois cet Ave,
par ce nom nouveau d’Ève, fonde nous sur la paix !
Délivre les pécheurs, éclaire les aveugles,
chasse de nous les maux et obtiens-nous la joie !
Sois vraiment notre mère, intercède pour nous
auprès de ton Enfant-Dieu, né de toi pour nous hommes.
Accorde un chemin droit, une vie sans tache
et que, voyant Jésus-Roi, nous soyons dans la liesse.
Ô Vierge sans égale, ô très douce entre toutes,
obtiens pour nous pardon, douceur et pureté.
Louanges soient au Père et au Christ notre Roi,
honneur au Saint-Esprit Dieu, unique Trinité.
Amen !
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Les antiennes « Ô ! »
La liturgie occidentale, pendant l’octave qui précède Noël, du 17 au 24 décembre, glorifie les noms divins donnés au Christ, à la fin de l’office de vêpres. Dans l’office byzantin, elles pourraient être chantées après la bénédiction finale, avant « Par les prières de nos saints Pères… » – pour jouir de ce précieux trésor.
Les Noms
Le soir, quand les ténèbres du monde augmentent avant que resplendisse la Lumière, ils sont « un cri vers le Messie » qui est venu et qui est attendu en son second et glorieux Avènement (Dom Guéranger). La Divinité est au-delà de tout nom et les Noms divins sont « des louanges concédées à la mesure de nos capacités » (Denys l’Aréopagite).
« Ô Sagesse ! »
Le Christ est « la sagesse hypostasiée du Père », la Sagesse divine en personne. Par Lui, Dieu a tout créé (Ps. 103, 24). Jésus a manifesté la Sagesse du Père (Luc 2, 40) ; en lui « sont cachés les trésors de la Sagesse » (Col.2, 3). Mais la Sagesse resplendit tout particulièrement sur la Croix (1 Co. 1, 18-25), dans sa Résurrection et par l’envoi de l’Esprit du Père. Et « de nouveau, avec gloire, Il vient ! » (Symbole de la Foi).
« Ô Adonaï ! »
Traduit par Seigneur, il remplace l’imprononçable Nom de YHVH. Jésus est le Seigneur Dieu, qui a parlé à Abraham dans la nuit étoilée et à Moïse dans le buisson ardent, et qui s’est révélé comme Je-suis. Il est « un seul Seigneur Jésus-Christ » (Symbole).
« Ô Rejeton de Jessé ! »
« Un rejeton sortira de la souche de Jessé » (Is. 11, 1 ; 11, 10). Sa généalogie est lue en Saint-Mathieu le dimanche précédant Noël, attestant la filiation humaine historique du Fils de Dieu.
« Ô Clef de David ! »
Du Christ il est dit : « sur son épaule est la clef de la maison de David » (Is. 22, 22). Il « détient la clef de David » (Apoc. 3, 7) et dit : « Je détiens les clefs de la mort » (1, 18). Il est la Clef qui ouvre le trésor des Écritures dont Il est le Sens.
« Ô Orient ! »
Il vient de l’orient (Is.41, 25) ; et Il est l’Orient de toute connaissance. Les chrétiens prient vers l’Orient, tournés vers lui qui vient, qui se lève du royaume des ombres pour illuminer la terre.
« Ô Roi des nations ! »
« Qu’on dise parmi les nations : le Seigneur est Roi ! » (1 Ch. 16, 31 ; Ps. 95, 10). « Le Seigneur Dieu est Roi des nations » (Apoc. 15, 3) ; « Jésus Christ est le souverain des rois de la terre » (1, 5), « l’agneau est roi des rois » (17, 14), ce roi sans pouvoir de ce monde et qui règne par l’amour immolé par amour…
« Ô Emmanuel ! »
« Je serai avec toi » (Ex. 3, 12), dit le Seigneur. « Avec-toi » ou « Avec-nous » est son Nom, un refrain de l’office byzantin. Dans toute l’histoire sainte, Dieu est avec son peuple ; devenu homme, Défenseur et Consolateur, Il a pris parti pour les hommes. Il leur donne la victoire sur la peur de la mort.
« Ô Jésus ! »
Le huitième Nom divin glorifiant le Messie et Fils de Dieu est « Dieu-sauve » ou « Salut-de-Dieu ». À ce Nom, « tout genou fléchisse ! » (Phi. 3, 3). Nos Pères d’Israël ont toujours glorifié le Dieu sauveur. Devenu homme tout en demeurant Dieu, Il sauve l’humanité de l’intérieur. Par le saint Esprit l’action salvatrice de la Divinité s’est faite immanente à la création et au genre humain tout entier. Nous invoquons ce Nom sans cesse, sur nous-mêmes, nos amis, nos ennemis, et sur le monde entier que Dieu veut sauver.
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Quoi qu’il en soit, la prière reste toujours le travail le plus fatiguant et le plus laborieux d’où l’exhortation de l’apôtre Paul : « Soyez assidus à la prière » (Col, 4,2).
Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours.
Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison. Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.
C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit : Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion.
Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doit toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir. Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage. Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre. Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?
On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie. Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir ; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.
La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention. Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues. Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du coeur. Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases. Dieu met nos larmes devant lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humains.
(LETTRE DE SAINT AUGUSTIN A PROBA SUR LA PRIÈRE)
MARIE, BUISSON ARDENT
Dans les cantiques de l’Eglise, la Mère de Dieu est souvent comparée au buisson ardent (buisson qui ne se consume pas) que Moïse vit sur le mont Horeb (Ex. III, 2).
La similitude entre le buisson ardent de l'Ancien Testament et la Mère de Dieu consiste à ce que de même que le buisson en flamme ne se consumait pas, de même la Vierge a enfanté et elle est restée vierge.
L’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» présente une étoile à huit branches composée de deux losanges. Le losange rouge représente le feu que vit Moïse. Le losange bleu-vert représente le buisson qui ne brûle pas. Au centre l’étoile à huit pointes, apparaît l'image de la Mère de Dieu avec l’Enfant. On découvre les symboles des quatre évangélistes dans le losange rouge: un ange, un boeuf, un aigle, un lion. La Mère de Dieu tient dans la main droite une échelle (échelle de Jacob, échelle de saint Jean Climaque), qui monte et elle tient le Christ Enfant dans sa main gauche. L’échelle signifie que le Christ est venu sur la terre par la Très Sainte Vierge et qu’Il mène au Ciel tous ceux qui croient en Lui.
L’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» fut surtout glorifiée pour le secours pendant les incendies, principalement après les événements de 1822 dans la ville de Slaviansk du diocèse de Kharkov. En cette année-là, il y eut des incendies dévastateurs criminels dans la ville, mais des tentatives multiples de trouver le fauteur des incendies, échouèrent. Un jour, il fut révélé dans un songe à une dame âgée pieuse, nommée Belnitskaya, que si une icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» serait peinte et si un molébèn serait célébré devant cette icône, les incendies cesseraient. L'icône fut peinte tout de suite par les meilleurs peintres d’icônes, et après la liturgie, un molében fut célébré devant l'icône.
Le même jour, il y avait un nouvel incendie et une coupable, Mavra, une fille folle, fut prise sur le fait. Après cela, les incendies cessèrent et les habitants reconnaissants de Slaviansk produisirent pour l'icône du Buisson Ardent un cadre précieux avec une inscription: «En mémoire de la délivrance de la ville du feu en 1822». La tradition de prier devant l’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» pour la protection contre les incendies est conservée jusqu’à nos jours.
On prie devant l’icône de la Mère de Dieu «Buisson Ardent» pour la protection contre des incendies, des coups de foudre, des malheurs, en cas de maladies.
(Source: FB du Père Duloisy)
SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !

On Thursday, December 15, 2016, H.E. Mor Dionysius John Kawak, accompanied with the Very Rev. Fr. Joseph Chamoun and the Rev. Fr. John Kouki, attended the special memorial service in honor of the martyrs of St. Peter’s Church in Cairo who were killed on December 11, 2016 by a terrible terrorist attack. The service was held at the Coptic Orthodox Church of Archangel Michael and Saint Mena in Staten Island, NY.
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !

« Vite, vite, les sœurettes, car le jour baisse, dit Ninette, la plus sage.
– Vite, vite, répond Ninon, la plus ardente, car un grand travail nous attend.
– Vite, vite, murmure Nina, la plus douce, car Mère a dit qu’on ne s’attarde pas. »
Et les six petits sabots martèlent en chœur : « Vite, vite, vite, vite, les petites sœurs. »
Mais que c’est donc lourd, tout ce qu’elles portent, les sœurettes !… Et encombrant, donc !… Elles en ont plein les poches, et plein le giron, dans les mains, dans les bras et jusque sous le menton… Il y a du gui, de la mousse, du houx, du lierre, de la paille, du foin et du sapin… À peine voit-on, dans toute cette verdure, trois frimousses rondes et rouges comme des pommes d’api, éclairées de blanches quenottes et de petits yeux de souris…
« Elle sera belle, notre crèche…
– Et grande, donc… avec un toit de paille craquante… et des nids de mousse dans le rocher ; un grand sapin derrière, une touffe de houx sur le côté, du lierre qui grimpe jusqu’au toit…
– Et puis un râtelier de carton pour l’âne de saint Joseph et le gros bœuf rouge et blanc…
– Ce sera beau !…
– Ce sera grand !…
– Jésus sera bien !… »
Sur les lèvres mouillées, trois sourires s’accentuent ; et les petits yeux noirs arrêtent un instant leur danse scintillante pour fixer leur rêve…
« Hâtons-nous, voyons, petites sœurs !… »
Or, les petits sabots, las de tout ce chemin – clac… clac… clac… – les petits sabots traînent un peu : les sœurettes sont fatiguées… Elles se sont donné tant de mal pour trouver toutes ces choses l’une après l’autre… Mais quel triomphe et quelle joie de les rapporter ce soir… Clac, clac, clac, les petits sabots en reprennent de l’ardeur, et les menottes avides serrent un peu plus ces trésors sur les cœurs.
Une femme est devant elles, un peu courbée sous la grande cape noire qu’elle tient bien close.
« La chapelle Saint-Loup ?… Par là !… » lance Ninon distraitement, avec un geste de la tête pour montrer le grand chêne et tout ce coin-là…
Elle est déjà passée. Elle n’a même pas regardé la femme : elle ne songe qu’à la crèche qu’elle veut faire « plus belle que celle des autres ». Comment donc entendrait-elle l’humble requête de la dame : « Ne sauriez-vous, enfants, me conduire jusque là ? »
Ninette aussi est passée ; mais elle entend encore et se retourne à demi :
« C’est impossible, ma pauvre dame : il nous faut rentrer avant la nuit ; et puis nous sommes chargées… et lasses donc… Nous avons couru bien loin pour chercher de quoi faire notre crèche, voyez-vous… et ce soir, il nous faut l’arranger, car cette nuit, c’est Noël, vous savez.
– Je sais… murmure l’inconnue, je sais… Mais je suis si lasse, moi aussi… et je ne connais pas le chemin. »
Ninette veut bien être polie, mais elle songe à sa crèche et s’impatiente : cette femme, après tout, elle est embêtante…
« Si j’avais le temps, je ne demanderais pas mieux, Madame ; mais ce soir, je vous le dis, c’est impossible. »
Là-dessus, tournant les talons, sans même la regarder, Ninette l’abandonne et court pour rattraper Ninon : il faut bien qu’elles fassent leur crèche, voyons…
Nina, elle, a levé ses beaux yeux pour chercher ceux de la dame ; et elle a vu qu’ils étaient clos…
« Oh, pauvre dame, vous n’y voyez plus ! murmure-t-elle avec compassion, je vais vous conduire. »
Le visage de l’inconnue se détend.
« Merci ! » dit-elle doucement.
Et elle allonge la main pour chercher à tâtons celle de l’enfant. Alors, Nina-la-plus-douce abandonne sur le chemin tous les trésors qu’elle serrait farouchement sur son cœur et conduit l’aveugle à pas précautionneux, veillant à lui signaler ornières et cailloux.
« Tes sœurs vont faire la crèche sans toi !… N’as-tu nul regret, mignonne ? »
Une ombre éteint le regard de Nina : elle s’était promis tant de bonheur à faire cette crèche !… Elle voyait déjà où on mettrait la mousse et le houx, et ce petit creux de rocher où glisserait un brin de lierre… Elle voyait si bien !… Elle se promettait tant de plaisir !… Et puis, voilà !… cette femme était passée…
Mais avant de répondre elle secoue sa petite tête pour la délivrer de cette amertume :
« Chut !… dit-elle en souriant, je ne me le suis pas encore demandé, car Maman dit qu’il faut d’abord faire son devoir, et chercher seulement après si cela vous accommode…
Un radieux sourire éclaire le visage de l’aveugle. Cependant, elle se tait et Nina peut lui dire en confidence :
« Je garde précieusement deux pervenches trouvées à l’abri d’une haie : j’apporterai tout de même quelque chose à la crèche… »
Mais elle n’achève point ; elle ne dit pas que ces deux fleurs, écloses malgré l’hiver, sont précieuses à ses yeux d’enfant comme une terre nouvelle aux yeux de qui la découvre. Elle n’a point le temps de dire ces choses-là, car elle a vu, soudain, l’inconnue ployer sous le poids mystérieux du fardeau qu’elle tient caché sous sa mante…
« Donnez, Madame ; confiez-moi votre charge… »
La Dame s’est arrêtée :
« Saurais-tu le porter, mignonne ?
Ah ! je suis petite, mais mes bras sont solides. Et puis, ajoute-t-elle avec un léger soupir, s’il le faut, je laisserai bien aussi mes deux pervenches afin d’avoir mes deux mains libres pour vous aider… »
Déjà la délicieuse petite fille tend ses deux mains vides, et l’inconnue, doucement, écarte son vêtement… Ses yeux s’ouvrent… son regard tendrement posé sur l’enfant diffuse une lumière caressante…
« Noël !… Noël !… » chantent en sourdine les anges, mystérieusement venus des quatre coins de l’horizon.
Et, des mains de la Vierge, Nina reçoit l’Enfant-Jésus dans ses bras…
… Le doux Petit Jésus qui sourit et tient dans ses doigts les deux pervenches de Nina.
Rose Dardennes
« Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. »
Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8
Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ?
Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie.
Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement.
Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.
Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre.
Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ?
Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ?
En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle.
Car nul n’est bon sinon Dieu seul.
Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ?
Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu.
Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui.
Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté.
Revenons : Il nous attend.
Frère Sarmad Najeeb
Frère Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Lille et à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il revient à Lille où il est investi auprès des scouts, des étudiants du foyer Saint-Dominique et de la communauté irakienne.
Source: http://www.seraphim-marc-elie.fr/
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
DES MIRACLES APRES LE MARTYR D'UN MUSULMAN CONVERTI AU CHRISTIANISME ?
L’édition libanaise d’Aleteia a découvert l’histoire de Hassan Hussein Ibrahim Hamdar, originaire de Mrah Sghir au Liban. La religion musulmane est très ancrée dans la famille de Hassan puisque son père et son oncle sont imams tandis que son cousin est juge de doctrine chiite.
Au cours de sa vie, Hassan émigre dans différentes villes : à Beyrouth, à Sidon et à Tripoli puis s’installe dans la ville de Amchit, où il commence à vivre parmi les chrétiens. Suite à ses échanges avec la communauté chrétienne, il change petit à petit sa vision de Dieu.
Alors qu’il commence à se convertir, il assiste à quelques célébrations chrétiennes. Il écoute de nombreux sermons, des enseignements, apprend les prières les plus importantes et finit par bien connaître la doctrine chrétienne.
Hassan devient alors de plus en plus admiratif des chrétiens et de leur façon de vivre et exprime son désir de se convertir au christianisme.
Un jour, il prend son courage à deux mains et révèle à sa femme son désir de conversion. Elle lui répond, affolée, que si sa famille le découvre ils le tueront immédiatement. Mais Hassan, sûr de lui, explique ne pas craindre le martyre.
La vie chrétienne
En février 1919, à la veille de la fête de Notre-Dame, Hassan demande à un prêtre de le baptiser dès que possible. Sa conversion sème la confusion parmi les chiites. Ces derniers enlèvent sa femme et son fils et le menacent : s’il se fait baptiser, ils le tueront ! Fort de cette nouvelle foi qui l’anime, Hassan ignorent leurs menaces.
Le jour de Pâques, il achète une tunique et demande à ce que l’on trace une grande croix sur sa poitrine. Il part ensuite au coeur de son village vêtu de son habit afin de témoigner à tous de sa prochaine conversion.
Le 18 juillet 1919, de nombreuses personnes, à la fois clercs et laïques, accourent dans la ville d’Amchit et du quartier de son village pour assister à son baptême. Alors qu’il reçoit le sacrement, il choisit d’adopter un nouveau prénom, celui de Joseph. Juste après son baptême, il fait sa première communion et devient un chrétien assidu malgré les menaces permanentes qu’il reçoit.
Le 10 septembre, c’est la dernière fois que Joseph reçoit l’Eucharistie. Souhaitant rendre visite à ses parents à Zardaq, il les prévient de son arrivée prochaine. Toute la famille, opposée à cette conversation, se prépare à le recevoir, notamment deux de ses cousins, armes à la main.
Dès son arrivée, ils l’invitent à revenir à la religion de ses ancêtres et lui rappellent que son père est un cheikh et que, s’il le désire, ils peuvent lui offrir une grosse somme d’argent, deux vaches, et lui rendront également sa femme et son fils. Mais ils l’avertissent : s’il refuse, il trouvera une mort certaine.
Naturellement, Joseph refuse et pour l’intimider, les deux cousins tirent deux coups de feu près de lui. Joseph fidèle à sa foi continue de rester ferme. C’est alors que les deux frères tirent et le visent droit dans la poitrine.
Lors de l’enquête sur cette histoire, menée par l’édition libanaise d’Aleteia, un vieux prêtre a affirmé qu’après la mort de Joseph, de nombreux miracles se sont produits. Le prêtre a révélé également que le dossier sur l’histoire de Joseph a été envoyé au Vatican. Mais pour le moment aucune suite n’a été donnée.
(Source: Aleteia)
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Quelques textes à méditer |
Quelques extraits des " Institutions cénobitiques " de St Jean Cassien L'ESPRIT DE GOURMANDISE Le premier combat que nous devons engager est contre l'esprit de gourmandise, que nous avons appelé aussi concupiscence de la bouche (V, 3). JEUNE ET DISCRETION PREFERER LES NOURRITURES CELESTES LA SOBRIETE INTERIEURE LE REGIME ALIMENTAIRE DU MOINE
Comme un homme s'avilit par la goinfrerie et l'ivrognerie ! Il pervertit sa nature, créée à l'image de Dieu, devient semblable aux bêtes et même pire. Oh, malheur à nous pour nos passions, nos habitudes vicieuses ! Elles nous empêchent d'aimer Dieu et notre prochain, d'accomplir les commandements de Dieu ; elles enracinent en nous un égoïsme criminel dont la fin sera la damnation éternelle. C'est ainsi que le buveur ne compte pas son argent quand il s'agit du plaisir de sa chair, de son abrutissement, mais il rechigne à donner quelques kopecks à un pauvre. Le joueur jette au vent des dizaines, des centaines de roubles, et il rechigne à donner les quelques kopecks qui auraient pu sauver son âme. Ceux qui aiment s'habiller avec luxe, qui collectionnent les meubles de style ou les porcelaines précieuses dépensent des sommes fantastiques en vêtements, meubles ou bibelots, et passent près des mendiants avec froideur et dédain. Quant aux fins gourmets, ils ne regardent point à dépenser en banquets des dizaines et des centaines de roubles, mais pour les pauvres, pas même un sou de cuivre ! |
Seigneur Jésus-Christ, Roi des rois, tu connais ce qui est secret et caché par saint Ephrem
« Seigneur Jésus-Christ, roi des rois, qui as puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence.
Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. Ô Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.
Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.
Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.
Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais !
A toi, ô notre Dieu, la gloire ! »
Saint Ephrem, in Prières des premiers chrétiens par A. Hamman O.F.M., Librairie Arthème Fayard, Paris, 1951.
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
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L’Avent, appelé « petit Carême » par les chrétiens orientaux, est un temps de pénitence et de préparation à la naissance de Jésus qui marque le début de l’année liturgique. Comme en Carême, les célébrants revêtent la chasuble et l’étole violettes, couleur liturgique des temps de pénitence.
Pour vous aider à vivre cette élévation spirituelle, Aleteia vous propose une sélection de maximes, sentences, récits édifiants et de pieuses citations. Cette semaine Padre Pio est à l’honneur.
Marqué par les stigmates, saint Pio de Pietrelcina est connu pour avoir obtenu par sa prière de nombreux miracles de son vivant. Grand ascète, il mangeait peu, passait de longues heures à confesser et luttait physiquement contre les attaques du démon.
- « Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang. Je sentis mon cœur blessé par un dard de feu… Ce personnage disparut de ma vue et je m’aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! »
- « La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour. »
- « À la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. »
- « Mon Dieu ! Quel martyre que la tentation de la vanité ! Cela semble n’être rien, mais il faut être persuadé du contraire ; il faut être passé par ce feu pour en comprendre toute l’intensité. Le seul moyen de la vaincre, c’est de contempler l’humanité de Jésus. Le Christ, sa Mère bien-aimée, mon bon ange gardien et tous les autres m’encouragent et ne cessent de me répéter que, pour être une vraie victime, il faut aller jusqu’à verser tout son sang. »
- « La vanité est d’autant plus à craindre qu’il n’y a pas de vertu pour s’y opposer. En effet, à chaque vice correspond un remède et une vertu contraire : la colère se combat par la mansuétude, l’envie par la charité, l’orgueil par l’humilité, et ainsi de suite. Seule la vanité n’a pas de vertu contraire. Elle s’insinue dans les actes les plus saints, et jusque dans l’humilité si l’on n’y prend pas garde. Tout ce qui est mal naît du mal. Seule la vanité procède du bien ; c’est pourquoi elle n’est pas éteinte par le bien, mais au contraire s’en nourrit. »
(Réflexion du Padre Pio, qu’il mettait lui-même en perspective avec une citation de saint Jean Chrysostome : « Tu excites d’autant plus la vanité que tu veux l’exclure de tout le bien que tu fais ».)
- « Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés. »
(Prononcée lors d’une messe célébrant le cinquantenaire de ses stigmates. Le religieux s’éteint la nuit suivante, le 23 septembre 1968 à 2 h 30 du matin.)
Lire aussi : Vivez l’Avent autrement avec Aleteia (1/7). Un converti sur l’échafaud
(Source:ALETEIA)
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !

Le Père nous envoie le Verbe de Vie qui nous vient par Marie et le St Esprit, s'incarne en elle pour devenir notre frère et, par Son Sacrifice, renouveler les fils et filles d'Adam...
Ne restez pas seul pour
les Fêtes de la Nativité !
Si vous n'êtes pas en famille,
retrouvez-vous , en
communion avec les Chrétiens d'Orient,
avec vos frères Chrétiens Syro Orthodoxes
francophone de St Thomas (Mar Thoma)* en
France pour fêter Noël !
Si vous avez peu de moyens pour fêter
décemment Noël en famille, grâce au partage
c'est possible ! Venez fêter la Nativité au
Monastère en famille !
(Pour ceux qui doivent loger, Inscriptions closes
le 20 Décembre)
Programme:



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Adresse ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
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l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
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Toute offrande fait cependant l'objet d'une
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Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.41.20.16.86).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
Dimanche avant Noël
Saint Qurbana
- Livre des Actes 3:16-26 :
- 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
- 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
- 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
- 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
- 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
- 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
- 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
- 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
- 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
- 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
- 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »
- Epître aux Romains 4:13-25 :
- 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
- 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
- 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
- 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
- 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
- 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
- 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
- 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
- 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
- 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
- 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
- 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
- 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.
- Epître aux Galates 4, 18-20 :
- 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
- 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
- 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.
- Evangile selon Saint Luc 3:23-38 :
- 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
- 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
- 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
- 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
- 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
- 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
- 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
- 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
- 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
- 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
- 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
- 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
- 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
- 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
- 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
- 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.
Si vous pouviez voir la grâce qui descend durant la Liturgie à l'église, vous y ramasseriez la poussière et vous vous laveriez le visage avec.
Saint Gabriel de Samtavro
If you could see what grace descends during the Liturgy in church, you would gather the dust and wash your face with it.
St Gabriel of Samtavro