
(On preparing to pray) All malice toward anyone who seems to have wronged us should be put as far away as we would wish God to put away any malice towards us.
(Origen of Alexandria, On Prayer )
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
UNE PRIÈRE A MARIE
(De Pie XII, Pape de Rome):
« Ô Marie, Mère de la divine grâce, Secours des chrétiens, venez en aide au peuple qui crie vers vous. Aux âmes qui vous sont dévouées et qui craignent Dieu, daignez obtenir le don de la persévérance et de la fermeté dans la vraie foi et dans l'observance fidèle des commandements. Ramenez à Dieu - vous le pouvez - ceux qui se sont éloignés de lui, en sorte qu'ils se soumettent de bonne grâce aux préceptes divins.
Obtenez à nos prêtres cette abondance de lumière et de force qui leur assure une vie sainte et les enflamme de zèle pour le salut des âmes.
Montrez-vous envers les enfants et les jeunes gens une Mère empressée, afin que, purs d'esprit et de corps, ils puissent, durant les années de la croissance, s'élever à la perfection de l'homme chrétien.
A ceux enfin sur qui pèse la responsabilité de la direction des affaires publiques, daignez accorder des temps plus tranquilles, une vision claire et la force dans l'action.
Ô Marie, préservez vos fidèles du péché et des afflictions spirituelles. Donnez aux prisonniers la libération, réconfortez les sans-patrie et les sans-toit, comme aussi tous les pauvres et les nécessiteux. Laissez tomber de vos mains secourables et de votre Cœur maternel les grâces qui réjouiront l'âme de vos enfants et les stimuleront à vous invoquer avec une confiance sans cesse grandissante. »
D'après le Message radiophonique de S.S. Pie XII pour le Congrès marial de Maastricht, A.A.S. 7 octobre 1947
Sur la préparation à la prière:
Toute méchanceté envers quiconque qui semble nous avoir fait du tort devrait être repoussée aussi loin que possible si nous souhaitons que Dieu éloigne de nous tout mal qui nous est causé.
Origène d'Alexandrie, Traité de la prière

Syrian Orthodox Church usually celebrates the nativity of the Virgin Mary on Sept.8. It used to celebrate the Feast of the Virgin Mary’s presentation in the temple, in addition to three others; the Feast of the Virgin Mary for the blessing of the crops, the Feast of the Virgin Mary of the sowing and the Feast of the Virgin Mary for blessing of the vineyards. Syrian poets called the Potters attribute setting these feasts of the Virgin Mary to John, the Evangelist. Those poets are quoted saying: “With dew and drizzle the land of Ephesus was sprinkled when St. John brought to it the messages of the Virgin Mary commanding that the blessed Feasts of the Virgin be celebrated three times a year. The Feast of the Virgin Mary of the sowing is in January. In May is the Feast of the Virgin Mary for blessing the crops and in August is her Feast of the blessing of the vineyards, which are the symbol of the mystery of life”. These three Feasts are on the fifteenth day of the three aforementioned months. Dormition of the Virgin Mary replaced the Feast of the Virgin Mary for blessing the Vineyards, which falls on
August 15th.
Evening: St. Luke 8: 16 - 21
Morning: St. Mark 3: 31 -35
Before Holy Qurbana: Judges 13: 2-1 Zechariah 2: 10 - 13, 4: 1- 7, 8: 3
Holy Qurbana: I John 3: 2-17 Hebrews 2: 14-18 St. Luke 1: 26 -38
Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive:
« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir » :
« Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. »
Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

Par Saint Ephrem
(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Diatessaron XII, § 1-2 (trad. cf SC 121, p. 213)
« Tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant »
Au désert, notre Seigneur a multiplié le pain, et à Cana, il a changé l'eau en vin. Il a ainsi habitué la bouche des hommes à son pain et à son vin, jusqu'au temps où il leur a donné son corps et son sang. Il leur a fait goûter un pain et un vin transitoires, pour faire grandir en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants... Il nous a attirés par ces choses agréables au palais, afin de nous entraîner plus encore vers ce qui vivifie pleinement nos âmes. Il a caché de la douceur dans le vin qu'il a fait, pour indiquer aux convives quel trésor incomparable est caché dans son sang vivifiant.
Comme premier signe, il a donné un vin réjouissant pour les convives, afin de manifester que son sang réjouirait toutes les nations. Si le vin intervient en effet dans toutes les joies de la terre, de même, toutes les vraies délivrances se rattachent au mystère de son sang. Il a donné aux convives de Cana un vin excellent qui a transformé leur esprit, pour leur faire savoir que la doctrine dont il les abreuverait transformerait leur cœur.
Ce vin, qui n'était d'abord que de l'eau, a été changé dans les jarres, symbole des premiers commandements amenés par lui à la perfection. L'eau transformée, c'est la Loi menée à son accomplissement. Les invités de la noce ont bu ce qui avait été de l'eau, mais sans goûter à cette eau. De même, lorsque nous entendons les anciens commandements, nous les goûtons dans leur saveur non pas ancienne mais nouvelle.


SAINT(S) DU JOUR:
LE 14 JANVIER:
Les quarante saints Pères massacrés au Sinaï et les trente-neuf saints Pères massacrés au Raïthou

Si les glaives commirent ce multiple crime,
les Pères n'ont-ils pas occis mainte passion?
Ces amis des vertus méritèrent leur prime
le quatorze janvier pour leur résignation.
Ce même jour, mémoire des trente-trois Pères saints massacrés à Raïthou.
Comme Rachel pleurait ses fils qui ne sont plus,
Raïthou pleure ses Pères par le glaive élus.
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve- nous. Amen.
Tropaires, t. 4
Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu'ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.
Lucernaire, t. 8
Pères saints, vous avez mené grand combat, * supportant l'invasion des barbares noblement * et rendant vos âmes sous le glaive de bon gré; * vous avez ceint la couronne des Martyrs, * vous êtes dignes d'habiter avec les Anges. * Grande fut votre patience, plus grands encor sont vos dons. * Intercédez auprès du Christ * pour qu'il sauve nos âmes.
Vénérables, vous avez lutté pour le Christ; * sans tenir compte de cette vie qui ne dure qu'un temps, * vous avez noblement dompté le souci de la chair; * ayant reçu du glaive votre fin dans le Christ, * vous êtes dignes d'habiter avec les Anges; * aussi nous vénérons votre mémoire et vous prions: * intercédez auprès du Christ * pour qu'il sauve nos âmes.
Pères saints, ayant vécu dans le bien * et noblement imité les combats des Martyrs, * vous avez reçu selon les règles les récompenses du ciel. * Au mépris du glaive, en effet, * comme eux vous avez supporté les tourments * pour ceindre avec eux la couronne des combats. * Intercédez auprès du Christ * pour qu'il sauve nos âmes.
Pères saints qui méditiez jour et nuit * sur la loi du Seigneur, * vous avez mérité d'être plantés près de l'arbre de vie; * et le fruit de vos peines a fait fleurir * vos couronnes de martyrs. * Grâce au crédit que vous avez auprès du Maître des combats, * pour nous aussi demandez-lui * le pardon et la grâce du salut.
Kondakion, t. 2
De ce monde ayant fui la confusion, * vous êtes passés vers la sereine condition, * couronnés pour votre sang de Témoins * et pour vos efforts ascétiques; * aussi vous partagez la demeure des Moines et des Martyrs.
Ikos
Sur terre ayant soumis vos membres tout d'abord * à la mortification qui procure la vie, * vous avez reproduit en votre ascèse parfaite * de même qu'à nouveau par votre lutte de martyrs * les souffrances du Christ notre Dieu; * aussi vous a-t-il lui-même remis * double couronne pour vos têtes, Pères saints, * vous préparant le tabernacle céleste et le séjour éternel; * c'est là que vous jubilez maintenant, * partageant la demeure des Moines et des Martyrs.
Exapostilaire (t. 3)
Par les peines de l'ascèse vous avez écrasé * le principe du mal, le Serpent, * et pour finir vous avez souhaité * recevoir la couronne des Témoins, * fierté des Moines et gloire des Martyrs, * festive assemblée des admirables Pères du Sinaï et de Raïthou.
Les saints Pères monastiques immolé au Sinaï et Raïthou. Il y a eu deux occasions où les moines et les ermites ont été assassinés par des barbares. La première a eu lieu au cours du quatrième siècle, quand 40 Pères ont été tués au Mont. Sinaï, et trente-neuf ont été tués à Raito le même jour.
Le Mont Sinaï, où les Dix Commandements ont été donné à Moïse, qui était également le site d'un autre miracle. Ammonios, un moine égyptien, témoin de l'assassiner des quarante saints Pères au Sinaï. Il raconte comment les Sarrasins ont attaqué le monastère et aurait tué tous, si Dieu n'était pas intervenu. Un incendie est apparu sur le sommet du pic, et fumait toute la montagne. Les barbares étaient terrifiés, et se sont enfuis, tandis que les moines survivants ont remercié Dieu pour leur épargnant.
Ce jour-là, les Blemmyes (une tribu arabe) ont tué trente-neuf Pères à Raito (sur les rives de la mer Rouge). Higoumène Paul de Raito a exhorté ses moines à supporter leur souffrance avec courage et un cœur pur.
Le deuxième massacre a eu lieu près de 100 ans plus tard, et a également été enregistrée par un témoin oculaire qui a miraculeusement échappé : St Nil le plus rapide (12 Novembre). Les Arabes permis à certains des moines courir pour sauver leur vie. Ils ont traversé la vallée et grimpe une montagne. De ce point de vue, ils ont vu le bédouin tuer les moines et saccagent leurs cellules.
Les ascètes du Sinaï et Raito vivaient une vie particulièrement stricte : ils ont passé toute la semaine à la prière dans leurs cellules. Le samedi, ils se sont réunis pour la veillée toute la nuit et le dimanche ils ont reçu les Saints Mystères. Leur seule nourriture était dattes et l'eau. La plupart des ascètes du désert ont été glorifiés par le don de la miraculeuse: les aînés Moïse, Joseph et les autres. Mentionné dans le service à ces Pères monastiques sont: Isaïe, Sava, Moïse et son disciple Moïse, Jérémie, Paul, Adam, Serge, Domnus, Proclus, Hypatius, Isaac, Macaire, Marc, Benjamin, Eusèbe et Elias.
The Holy Fathers at Mount Sinai lived in the wilderness around the holy mountain before the Emperor Justinian built the famous Monastery there in 527. The brethren were attacked by a band of Saracen barbarians who massacred Doulas, the superior of the community, and most of the other monks. They only stopped when a pillar of fire rose to the sky from the summit of Sinai, causing them to flee in fear.
The Forty-three Holy Fathers at Raithu were massacred on December 22, but are commemorated together with the fathers of Sinai. They lived the monastic life on the shores of the Red Sea. One day about three hundred Ethiopian barbarians raided the area, killing many Christians and enslaving their wives and children. They attacked the church at Raithu, where forty-three fathers had taken shelter. Their abbot Paul enjoined them to persist in prayer to the end, putting no stock in the passing life of this world, which they had renounced when they came to the desert.
No sooner had he finished his prayer than the barbarians broke in, slaughtering all the monks but one, who escaped to bring news of the attack to Mt Sinai. When the barbarians returned to their ships they found that the Christians had run their vessels onto the rocks. Enraged, they killed all their prisoners. They themselves were massacred by a band of armed Christians who arrived soon afterward.
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Sainte Ninon

Jeune chrétienne emmenée en captivité en Géorgie (Caucase) vers 337, elle commença la conversion du pays.
Les Églises d'Orient la fête aujourd'hui. L'Église en Occident en fait mémoire aujourd'hui également et la célèbre le 15 décembre. Nous connaissons sa vie par l'écrivain ecclésiastique Rufin qui donna quelques détails sur la conversion de l'Ibérie, région intérieure de l'actuelle Géorgie.

Une jeune captive chrétienne, dont on ignore le pays d'origine, devenue esclave à la cour royale de Mzekhéta, non loin de Tbilissi, garde toute sa foi auprès du roi Mirian. Plus que sa grande beauté, c'est son inlassable charité qui la fait aimer et respecter. Ayant obtenu par ses prières la guérison d'un enfant, elle est appelée auprès de la reine Nana qui se meurt. Elle lui rend la santé. Quand le roi veut la récompenser, elle lui dit préférer sa conversion. Le roi en laisse d'abord le soin à sa femme. À quelque temps de là, il demandera à l'archevêque de Constantinople de lui envoyer un évêque pour évangéliser le royaume.
Sainte Ninon se retire dans la région de Bobdé où, dès le 4e siècle, fut construite une cathédrale. À Mzekhéta un petit oratoire rappelle aujourd'hui encore ce baptême de la Géorgie.

Prières à Sainte Nino, égale aux apôtres et illuminatrice de la Géorgie:
Tropaire, t. 4.
Compagne de ceux qui ont servi le Verbe de Dieu, continuatrice de la prédication de saint André, * illuminatrice des Géorgiens, lyre de l’Esprit, sainte Nino, * prie le Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes.
Kondakion, t. 4 :
Apôtre choisie du Sauveur, * prédicatrice illuminée de la Parole de Dieu, * annonciatrice de la Vie, * conductrice du peuple des Géorgiens, * propre disciple de la divine Mère, Nino, * par des cantiques nous t’honorons en ce jour * comme ardente avocate et vigilante protectrice.

Sainte Nina était apparentée à saint Georges le Mégalomartyr et à Juvénal, patriarche de Jérusalem. Après que ses parents, nobles de Cappadoce, furent tous deux devenus moines, elle fut éduquée sous la surveillance du patriarche Juvénal. Ayant entendu parler du peuple géorgien, la jeune Nina avait, dès son jeune âge, exprimé le souhait de se rendre en Géorgie et de faire baptiser les Géorgiens. La Très Sainte Mère de Dieu lui apparut et lui promit qu’elle l’amènerait dans ce pays. Et lorsque le Seigneur lui ouvrit la voie, la jeune Nina se rendit aussitôt en Géorgie, où elle acquit, en peu de temps, une grande affection populaire. Elle réussit à faire baptiser Mirian, roi de Géorgie, son épouse Nana et leur fils Bakar, qui secondèrent ensuite avec beaucoup de Zèle Nina, dans son œuvre missionnaire. Nina réussit, durant son existence, à parcourir toute la Géorgie et à amener toute la population à la foi chrétienne, et ceci durant une persécution féroce des chrétiens ordonnée par l’empereur Dioclétien. Après avoir déployé beaucoup d’efforts, elle entra dans la paix du Seigneur en 335. Sainte Nina accomplit beaucoup de miracles aussi bien dans sa vie terrestre qu’après son trépas.
http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/sainte-nina-ou-nino-ega…

Saint Sabas (ou Sava),
premier archevêque de Serbie (1236)

Tropaire ton 3
Voie menant à la vie, tu fus un guide, un primat et un maître ; étant venu le premier, hiérarque Sabas, tu illuminas ta patrie et tu la régénéras par l’Esprit Saint, tel un olivier, tu as planté dans le paradis spirituel tes enfants très sanctifiés. Aussi, comme partageant le trône des apôtres et des hiérarques, nous te vénérons et prions : prie le Christ Dieu de nous accorder grande miséricorde.
Kondakion ton 8
Comme un grand primat et un émule des apôtres, l’Église et ton peuple te glorifient, ô saint, mais comme ayant accès au Christ Dieu, sauve-nous de tout malheur par tes prières, afin que nous t’acclamions : réjouis-toi Sabas, ô sage en Dieu.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsjanv…/janv14.html
St Sabas naquit en 1169. Ses parents, le grand prince Étienne Némania et son épouse Anne avaient déjà quelques enfants, mais prièrent ardemment, alors qu’ils étaient déjà âgés, afin d’obtenir encore un enfant. Le fruit de leurs prières fut un fils, auquel ils donnèrent le nom de Rastko (diminutif de Rostislav). Lorsqu’il eut 17 ans, son père Etienne Némania le fit venir auprès de lui, dans l’intention de le marier à une princesse voisine. Mais, au même moment, Rastko rencontra quelques moines athonites, serbes et russes, qui séjournaient au palais. Rastko passa toute la nuit dans une conversation avec l’un de ces moines russes, qui avait une grande expérience spirituelle, et, lors de cet entretien mûrit sa décision : quitter le monde et devenir moine. Sachant que ses parents n’accepteraient jamais telle décision, il quitta secrètement le palais, et se rendit sur la Ste Montagne de l’Athos, afin de devenir novice au Rossikon, le monastère russe. Cependant, il y fut rejoint par des envoyés du prince Etienne Némania, qui avaient reçu l’ordre de ramener Rastko, de gré ou de force, chez ses parents. L’higoumène du Rossikon rencontra les émissaires et leur promit une entrevue avec Rastko le jour suivant. Or, la nuit même, celui-ci prononça ses vœux monastiques et reçut le nom de Sabas. Le matin suivant, les émissaires s’approchèrent de la tour du monastère, ils virent sur le balcon le jeune prince revêtu de l’habit monastique, qui leur jeta son vêtement princier en signe de renoncement au monde. Après un certain temps, le moine Sabas s’installa au monastère grec de Vatopédi, où il vécut douze années, apprit le grec à la perfection, ainsi que les usages et les canons de l’Église Orthodoxe. Entre temps, son père accepta le saint mode de vie de son fils et devint moine lui-même avec le nom de Syméon. Au bout d’un certain temps, les saints Syméon et Sabas fondèrent un nouveau monastère athonite, serbe, le monastère de Chilandar, qui devint par la suite l’un des principaux foyers de la piété serbe. St Syméon mourut peu après, et de ses reliques s’épancha un baume parfumé et miraculeux. C’est à cette époque que des luttes intestines éclatèrent en Serbie entre les frères de St Sabbas. Ces luttes sanglantes durèrent quatre ans jusqu’à ce qu’ils demandent au saint de venir chez eux et de rétablir la paix dans le pays. St Sabas décida de revenir dans sa patrie et prit avec lui les reliques de son père. Devant les reliques, sous l’influence des enseignements spirituels de St Sabas, les frères jusqu’alors ennemis se réconcilièrent. La Terre serbe retrouva la paix. Après cela, on ressentit la nécessité d’un centre destiné au travail spirituel dans le pays, et St Sabas, avec son frère Étienne, commença à faire construire le monastère de Jitcha. Toutefois, lorsque son frère promit de recevoir la couronne royale des mains du pape de Rome, afin que le roi de Hongrie renonce à envahir la Serbie, St Sabas ne voulut point participer à l’apostasie de son frère et revint au Mont Athos, où il passa son temps dans le silence et la prière pour son peuple. En 1219, St Sabas se rendit à Nicée, où se trouvait alors la capitale de l’Empire Byzantin et où résidait le patriarche de Constantinople. Le saint fit part à l’empereur et au patriarche des dangers d’établir dans ce pays un archevêché indépendant de Constantinople. L’empereur et le patriarche donnèrent leur accord, à la condition que Sabas lui-même devienne archevêque. Ayant reçu le sacre épiscopal, St Sabas revint en Serbie et reçut dans l’Orthodoxie son frère qui était devenu catholique-romain. Ensuite, il le couronna roi de Serbie. Pendant quatorze années, St Sabas parcourut toutes les villes et cités de Serbie, y instituant des évêques, ordonnant des prêtres, faisant construire des monastères et des églises. St Sabas fit beaucoup pour éradiquer l’hérésie des bogomiles, semblable à celles des albigeois. En 1235, le saint, après avoir laissé la cathèdre archiépiscopale à son successeur et ancien disciple St Arsène, partit vénérer les lieux saints de Palestine. À son retour, il se sentit malade, et dans la capitale bulgare de Tarnovo, le jour de la clôture de la fête de la Théophanie, après avoir communié aux Saints Mystères et prononcé les mots « Gloire à Dieu pour tout », il trépassa. Ses reliques furent transportées ensuite au monastère de Milechevo en Serbie. En 1595, le vizir turc Sinan-Pacha ordonna de faire transférer les reliques à Belgrade, afin de les faire brûler. Sur l’emplacement où le corps du saint fut brûlé, une cathédrale a été récemment érigée.
LE 15 JANVIER:
Ce dimanche 15 janvier nous prions par l'intercession de la vierge Marie pour la bénédiction des graines selon le calendrier liturgique des Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe:

This Sunday January 15th is the Intercession of Virgin Mary for the Seeds according to the liturgical calendar of the Syriac Orthodox Church.
Saint Paul de Thèbes

Si les portes de Thèbes sont chose splendide,
combien plus admirable est l'illustre saint Paul
lorsque, le quinze, ce fils de la Thébaïde
des portes de la vie jusqu'au ciel prend son vol!
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 4
Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.
Kondakion t. 4
Fidèles, célébrons le divin Paul, * ce flambeau éclairant le monde par la hauteur de ses vertus, * et chantons au Christ: Tu es l'allégresse des Moines saints.
Exapostilaire (t. 3)
Divinisé par ta communion aux biens de Dieu, * tu partages la divine compagnie d'Antoine, Bienheureux; * avec lui souviens-toi de nous * qui célébrons ton souvenir lumineux * et de tout cœur te vénérons, flambeau des Moines, saint Paul.
Ô Vierge toute-digne de nos chants, * tu enfantas le Messager du Père, l'Ange du Grand Conseil, * le Roi de gloire, le Christ, * dont les Moines et les Ascètes, pour le suivre, ont pris la croix; * avec eux sans cesse implore-le, divine Mère, pour nous.
Apostiches t. 8
Tous les moines, nous t'honorons, Paul de Thèbes, Père saint, * comme notre guide spirituel; * par toi nous avons appris à marcher sur le droit chemin; * bienheureux es-tu d'avoir servi le Christ * en brisant la puissance de l'Ennemi, * compagnon des Anges, des Justes et des Saints; * avec eux supplie le Seigneur * d'avoir pitié de nos âmes.

Au temps où l'empereur Dèce (vers 250) faisait répandre à flots le sang des Martyrs dans toutes les régions de l'empire romain, vivait en Basse-Thébaïde (Egypte) un jeune homme pieux, savant et orné de toutes sortes de vertus, que la mort de ses parents avait laissé à la tête d'une grande fortune. Pour échapper à la tempête de la persécution, il se retira dans une maison de campagne; mais, bientôt, l'époux de sa soeur, désirant accaparer pour lui seul tout l'héritage familial, conçut le projet de livrer le jeune Chrétien aux persécuteurs. Pris de crainte, Paul s'enfuit alors dans le désert, abandonnant ainsi derrière lui tous ses biens.
Après une longue marche, il parvint un jour au pied d'une montagne et découvrit une caverne merveilleusement située, cachée à la vue de tous, qui avait autrefois servie de repère à des faux-monnayeurs. Un vaste palmier y offrait ses fruits et son ombrage, et une source l'eau claire nécessaire à la vie. Il s'installa donc dans ce petit paradis offert par Dieu, et y passa toute sa vie dans le silence et la prière.
Au bout de longues années (en 342), il vint à la pensée de Saint Antoine le Grand, âgé de quatre-vingt-dix ans, que nul autre homme n'avait mené sur la terre une vie si parfaitement consacrée à Dieu. La nuit suivante, il fut averti en songe qu'un autre ermite menait cette vie céleste, plus parfaitement que lui, dans un autre désert, et avait atteint l'âge de cent treize ans. Le vénérable vieillard prit sans retard son bâton et se mit en marche droit devant lui, en s'abandonnant à la Providence pour lui montrer la route. Il rencontra sur son chemin plusieurs animaux monstrueux, suscités par le démon, qui, réduits à l'impuissance par le signe de la Croix, lui indiquèrent la direction à suivre. Une louve le conduisit finalement jusqu'à la grotte, et il parvint, à force de prières et de supplications, à convaincre Paul d'ouvrir la porte.
Les deux vieillards échangèrent alors un saint baiser, se saluant tous les deux par leurs propres noms; ils rendirent grâce à Dieu d'avoir permis cette rencontre et, s'étant assis, Paul, qui n'avait pas parlé aux hommes depuis 90 ans, demanda à Antoine comment allait le monde, si l'idôlâtrie et la persécution y régnaient toujours. Au cours de l'entretien un corbeau vint soudain voleter au-dessus d'eux et posa à leurs pieds un pain frais tout entier. Paul dit à son visiteur: «Admire la bonté de Dieu. Voilà 70 ans que Dieu m'envoie par ce corbeau, chaque jour, une moitié de pain pour ma nourriture, et, aujourd'hui, à ton arrivée, le Seigneur a doublé la ration». Après avoir pris cette réfection céleste avec actions de grâces, ils passèrent la nuit entière en prière. Le jour venu, Paul confia à Antoine qu'il connaissait depuis longtemps son séjour dans le désert, et que le Seigneur l'avait envoyé maintenant vers lui pour rendre à la terre son pauvre corps de terre, car l'heure de la fin de ses combats approchait.
Antoine, fondant en larmes, le supplia de ne pas l'abandonner ainsi et de prier le Seigneur, pour qu'il le prenne avec lui. Saint Paul lui demanda alors d'aller chercher dans son monastère le manteau que Saint Athanase d'Alexandrie lui avait donné, afin de l'ensevelir. Le vieillard de quatrevingt-dix ans retrouva les forces de sa jeunesse pour faire avec diligence, en un jour, ce voyage, brûlant du désir de revoir Paul et craignant qu'il ne rendît l'âme pendant son absence. Le lendemain matin, il était encore en chemin, lorsqu'il vit l'âme de Saint Paul s'élever dans le ciel au milieu des choeurs des Anges, des Prophètes et des Apôtres. Il s'écria: «Paul, pourquoi m'abandonnes-tu? T'ayant connu si tard, faut-il que tu me quittes si tôt?» Il courut jusqu'à la caverne, où il trouva Saint Paul immobile, comme en prière. Il l'enveloppa dans le manteau du grand confesseur de l'Orthodoxie, chanta pour lui les hymnes des funérailles et, aidé providentiellement par deux lions qui vinrent creuser une fosse avec leurs griffes, il déposa avec dévotion le corps du premier ermite dans la terre, en attente de la résurrection. Afin de pas être privé de la grâce qui avait rempli le Saint pendant son existence terrestre, Antoine emporta avec lui la tunique que Paul avait confectionnée de ses mains avec les feuilles du palmier, et il la revêtait aux grandes solennités de Pâques et de la Pentecôte.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
http://www.orthodoxievco.net/ecrits/vies/moines/paul.pdf

St. Paul the First Hermit :-
St. Paul stayed in the eastern inner wilderness for 70 years, he did not see a face of man.
He put on a tunic made of Palm tree fiber.
The Lord sent him a raven everyday with a half loaf of bread.
When the Lord wanted to reveal the holiness and righteousness of St. Paul, He sent His angel to St. Antony the Great, who thought that he was the first to dwell in the wilderness.
The angel told St. Antony "There is a man who lives in the inner wilderness, the world is not worthy of his footsteps. By his prayers, the Lord brings rain and dew to fall on the earth, and bring the flood of the Nile in its due season ".
St Maur
disciple de saint Benoît, cofondateur de l'ordre
(† 584)
Maur fut un des plus célèbres disciples de saint Benoît. Il fut amené tout enfant par son père, en même temps que Placide, au patriarche des moines pour être élevé en vue de la vie monastique. Un épisode de sa vie nous montre quelle était son obéissance enfantine. Le jeune Placide se hâtait un jour vers la mer. Avec un zèle actif, mais aussi de l’étourderie juvénile, Placide s’acquittait de la tâche qui lui avait été confiée. Il se précipitait vers la mer pour puiser de l’eau, mais il se pencha trop en avant pour puiser plus vite, et le poids de la cruche, qui s’emplissait rapidement, l’entraîna dans les flots. Déjà les vagues l’entraînaient, à la distance d’un jet de flèche, loin de la rive. Saint Benoît qui était dans sa cellule connut immédiatement le danger et appela Maur qui était sans doute occupé dehors : « Cours aussi vite que tu pourras vers la mer, Placide est tombé à l’eau. » Avec la bénédiction du Père vénéré, Maur se précipite, saisit l’enfant par les cheveux et le ramène à terre. Quelle ne fut pas son effroi quand, après avoir mis Placide en sûreté, il constata qu’il avait marché pendant plusieurs pas sur les flots. Seul l’ordre de son maître avait pu opérer ce miracle.

Le 31 octobre 2016, à 16 heures, la statue de Notre-Dame de Rocamadour a accosté au port des Sables d’Olonne en Vendée (France) avant de rejoindre, en grande procession, l’église Notre-Dame-de-Bon-Port où elle a été exposée à la dévotion des fidèles durant toute la durée de la 8e édition du Vendée Globe, la plus mythique course à la voile autour du monde, sans escale ni assistance, qu’on appelle aussi l’Everest des Mers. Une présence de la Vierge noire qui n’a rien d’incongrue puisqu’à Rocamadour, petit village pittoresque du Lot (France) bien connu des touristes, elle y est célébrée comme sainte patronne des navigateurs depuis le XIIe siècle. C’est au curé des Sables-d'Olonne que l’on doit cette sainte présence dans la ville départ de la course. « Tout a commencé lors de ma dernière visite dans le sanctuaire. J’ai été très marqué par la présence de ces nombreux ex-voto de marins remerciant la Vierge de les avoir sauvés d’un naufrage. C’est une manière de donner une dimension chrétienne à cette course et de montrer aux skippers du Vendée Globe que la communauté catholique pense et prie pour eux ». |
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Ne dites pas, je vais faire ceci pour avoir tel "résultat",
mais faites-le naturellement, sans vous préoccuper de celui-ci.
C'est-à-dire priez tout simplement, et ne pensez pas à
ce que Dieu donnera à l'âme…
Un bon cœur et la simplicité attirent
la grâce de Dieu,
ce sont des conditions préalables
pour que Dieu vienne faire
Sa demeure en nous.
Staretz Porphyrios

POUR REJOINDRE LA NEUVAINE A N-D DE PONTMAIN, CLIQUEZ CI DESSOUS:
LE 14, ici:

*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
LA PEUR EST-ELLE UN PÉCHÉ ?

Le monde déchu –
La peur est une passion apparue après la chute et la perte du Paradis, elle n’est donc pas naturelle : l’homme connaît alors la peur de Dieu et Adam se cache de lui, la peur des animaux perçus comme des prédateurs, surtout la peur d’autrui et des autres peuples : l’étranger est souvent vu comme un ennemi ; le frère ennemi est une figure fréquente dans la Bible. Par la peur, l’homme est gouverné par l’instinct de conservation, comme l’a dit saint Maxime le Confesseur. Les animaux vivent dans la terreur d’être dévorés. L’étymologie de terrorisme indique une façon efficace d’exercer son pouvoir sur autrui – terreur, terrifier, terroriser, terrasser renvoient à l’idée de mettre ou d’immobiliser quelqu’un ou un animal par terre. Les prédateurs le font avec leur proie.
La culture
La peur a donné naissance à des formes défensives de l’architecture, comme les châteaux forts, bien sûr, et également à des quantités de barrières, clôtures et barricades. On fait fortune à proposer des produits qui vous rassurent ; la sécurité est un des mots clés de l’actualité, et un thème politique. La peur a engendré les armes et la guerre qui est un mal, au meurtre, à la torture, qui exploite la peur de la souffrance… Toutes les formes de despotisme (politique ou religieux) utilisent la peur pour assurer leur domination. Derrière cela, il y a l’œuvre diabolique de celui qui règne par la terreur. Le Malin cherche à asservir l’homme par la peur. Tu as peur de la mort, de la souffrance, d’être spolié de tes biens et de ton confort ; tu as également peur de ne pas ou plus être aimé, ou d’être détrôné. Elle a engendré également des lois pour protéger l’homme de son semblable et pour prévenir les conflits destructeurs. La loi protège et rassure mais elle ne guérit pas la peur.
Dénoncer la peur
La peur est un mal qu’il faut dénoncer, notamment dans les périodes troublées, celles des attentats ou de l’immigration massive ; elle est un péché parce qu’elle signe le manque de foi en Dieu et la haine d’autrui. Saint Maxime le Confesseur écrit: « Celui qui voit dans son cœur une trace de haine envers un homme quel qu’il soit, pour une offense quelle qu’elle soit, est tout à fait étranger à l’amour de Dieu. Car l’amour de Dieu ne supporte absolument pas la haine de l’homme. » Or, la haine est généralement fille de la peur. Et qui est étranger à l’amour de Dieu est séparé de lui, ce qui est la définition du péché. Mais le Christ dit: « N’ayez pas peur, Je suis là! ».
Prévenir et soigner
Pathologie de l’individu et du groupe social, obstacle à l’accession à la vie personnelle (hypostatique), la peur relève d’attitudes thérapeutiques et pédagogiques. Le dialogue est une méthode de prévention et de soin, sinon de guérison. C’est par lui qu’on s’exerce à vaincre la peur d’autrui – celle que nous lui inspirons et celle que nous éprouvons à son égard. C’est par la parole que l’on peut se libérer. La médiation joue un grand rôle pour négocier et éviter les conflits, car le conflit est un mal. Une grande tradition diplomatique a été illustrée par les voivodes roumains ou les condottieri italiens. La prévention est encore meilleure : mieux vaut prévenir que guérir, dit le proverbe… Elle consiste notamment à renoncer à ce qui provoque le conflit, et à le considérer comme moins important que la paix et la vie. Et, bien entendu, il y a l’éducation ! Aujourd’hui, il est possible et important d’éduquer l’enfant, l’adolescent, voire l’adulte (ou qui s’estime tel) à ne pas avoir peur, à vaincre sa peur, à la gérer, à la surmonter. À la maison, à l’école, à l’église (catéchisme), on apprend à ne pas avoir peur de celui qui est différent, de l’étranger, du pas-comme-nous. Et on apprend à ne pas avoir peur d’un hasard ou d’un destin aveugles ; à ne pas avoir peur du mal ou du Malin ; à ne pas avoir peur de Dieu !
Pour les chrétiens :
La liberté par rapport à la peur caractérise depuis longtemps les baptisés, comme le montrent d’innombrables exemples de martyrs. Le chrétien, temple du saint Esprit, n’a pas peur, parce qu’il croit à la Résurrection, il sait que la mort a été vaincue une fois pour toutes. Il n’empêche que, pour lui comme pour d’autres, la victoire sur la peur correspond à une ascèse, un exercice quotidien. En voici quelques éléments.
L’ascèse des baptisés
Purifier notre religion : qu’elle ne soit pas elle-même une religion de la peur, une perversion du phénomène religieux ; purifier notre langage : la peur n’est pas la crainte ; croire à la présence invisible du Christ dans le monde (« Je suis là « ) ; appliquer le précepte du Christ : répondre au terrorisme par l’amour pour l’ennemi, le terroriste, le bourreau, le tortionnaire ; pratiquer l’ascèse intérieure en luttant contre les pensées de jugement, de condamnation et de guerre : c’est-à-dire faire chez soi la guerre à la guerre; confesser la peur comme un péché et se repentir de la peur d’autrui qui est un frère pour qui le Christ est mort ; acquérir un vrai repentir ; faire du bien à l’ennemi et le bénir (exemple d’Ésaü et de son frère Jacob dont il avait peur) : c’est la méthode du Christ ; croire que le bien est plus fort que le mal, l’amour que la haine, la vie que la mort : le Christ est ressuscité ! ; préférer être tué que tuer, selon l’exemple de Jésus Christ et d’innombrables saints (ainsi Boris et Gleb) ; prier la Mère de Dieu : par l’Esprit saint, elle surmonta la peur, car elle était terrifiée par ce qu’on allait faire à son fils et son Dieu – et d’une façon générale, prier les martyrs et les saints. L’Église du Christ instaure une page nouvelle dans l’Histoire, une page où la peur ne règne plus sur les hommes, si toutefois ils croient, car, selon la parole de l’Apôtre, « la mort n’a plus d’empire sur nous ».
(Source:"Sagesse Orthodoxe")

CE QU'UN CERTAIN JOSEPH RATZINGER PENSAIT DE L'AVENIR DE L'EGLISE EN 1969:
Lors de l’enregistrement d’une émission à la radio allemande en 1969…
- « Je pense, non, je suis sûr, que le futur de l’Église viendra de personnes profondément ancrées dans la foi, qui en vivent pleinement et purement. Il ne viendra pas de ceux qui s’accommodent sans réfléchir du temps qui passe, ou de ceux qui ne font que critiquer en partant du principe qu’eux-mêmes sont des jalons infaillibles. Il ne viendra pas non plus de ceux qui empruntent la voie de la facilité, qui cherchent à échapper à la passion de la foi, considérant comme faux ou obsolète, tyrannique ou légaliste, tout ce qui est un peu exigeant, qui blesse, ou qui demande des sacrifices.
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- Formulons cela de manière plus positive : le futur de l’Église, encore une fois, sera comme toujours remodelé par des saints, c’est-à-dire par des hommes dont les esprits cherchent à aller au-delà des simples slogans à la mode, qui ont une vision plus large que les autres, du fait de leur vie qui englobe une réalité plus large.
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- Il n’y a qu’une seule manière d’atteindre le véritable altruisme, celui qui rend l’homme libre : par la patience acquise en faisant tous les jours des petits gestes désintéressés. Par cette attitude quotidienne d’abnégation, qui suffit à révéler à un homme à quel point il est esclave de son égo, par cette attitude uniquement, les yeux de l’homme peuvent s’ouvrir lentement. L’homme voit uniquement dans la mesure où il a vécu et souffert.

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- Si de nos jours nous sommes à peine encore capables de prendre conscience de la présence de Dieu, c’est parce qu’il nous est tellement plus facile de nous évader de nous-mêmes, d’échapper à la profondeur de notre être par le biais des narcotiques, du plaisir etc. Ainsi, nos propres profondeurs intérieures nous restent fermées. S’il est vrai qu’un homme ne voit bien qu’avec le cœur, alors à quel point sommes-nous aveugles ?
Quel rapport tout cela a-t-il avec notre problématique ? Eh bien, cela signifie que les grands discours de ceux qui prônent une Église sans Dieu et sans foi ne sont que des bavardages vides de sens. Nous n’avons que faire d’une Église qui célèbre le culte de l’action dans des prières politiques. Tout ceci est complètement superflu. Cette Église ne tiendra pas.
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- Ce qui restera, c’est l’Église du Christ, l’Église qui croit en un Dieu devenu Homme et qui nous promet la vie éternelle. Un prêtre qui n’est rien de plus qu’un travailleur social peut être remplacé par un psychologue ou un autre spécialiste. Un prêtre qui n’est pas un spécialiste, qui ne reste pas sur la touche à regarder le jeu et à distribuer des conseils, mais qui, au nom de Dieu, se met à la disposition des Hommes, est à leurs côtés dans leurs peines, dans leurs joies, dans leurs espoirs et dans leurs peurs, oui, ce genre de prêtres, nous en aurons besoin à l’avenir.
Allons encore un peu plus loin. De la crise actuelle émergera l’Église de demain – une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera de taille réduite et devra quasiment repartir de zéro. Elle ne sera plus à même de remplir tous les édifices construits pendant sa période prospère. Le nombre de fidèles se réduisant, elle perdra nombre de ses privilèges.
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- Contrairement à une période antérieure, l’Église sera véritablement perçue comme une société de personnes volontaires, que l’on intègre librement et par choix. En tant que petite société, elle sera amenée à faire beaucoup plus souvent appel à l’initiative de ses membres.
Elle va sans aucun doute découvrir des nouvelles formes de ministère, et ordonnera à la prêtrise des chrétiens aptes, et pouvant exercer une profession. Dans de nombreuses petites congrégations ou des groupes indépendants, la pastorale sera gérée de cette manière. Parallèlement, le ministère du prêtre à plein temps restera indispensable, comme avant.
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- Mais dans tous ces changements que l’on devine, l’essence de l’Église sera à la fois renouvelée et confirmée dans ce qui a toujours été son point d’ancrage : la foi en un Dieu trinitaire, en Jésus Christ, le Fils de Dieu fait Homme, en l’Esprit-Saint présent jusqu’à la fin du monde. Dans la foi et la prière, elle considérera à nouveau les sacrements comme étant une louange à Dieu et non un thème d’ergotages liturgiques.
L’Église sera une Église plus spirituelle, ne gageant pas sur des mandats politiques, ne courtisant ni la droite ni la gauche. Cela sera difficile pour elle, car cette période d’ajustements et de clarification va lui coûter beaucoup d’énergie. Cela va la rendre pauvre et fera d’elle l’Église des doux. Le processus sera d’autant plus ardu qu’il faudra se débarrasser d’une étroitesse d’esprit sectaire et d’une affirmation de soi trop pompeuse.
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- On peut raisonnablement penser que tout cela va prendre du temps. Le processus va être long et fastidieux, comme l’a été la voie menant du faux progressisme à l’aube de la Révolution française – quand un évêque pouvait être bien vu quand il se moquait des dogmes et même quand il insinuait que l’existence de Dieu n’était absolument pas certaine – au renouveau du XIXe siècle.

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- Mais quand les épreuves de cette période d’assainissement auront été surmontées, cette Église simplifiée et plus riche spirituellement en ressortira grandie et affermie. Les hommes évoluant dans un monde complètement planifié vont se retrouver extrêmement seuls. S’ils perdent totalement de vue Dieu, ils vont réellement ressentir l’horreur de leur pauvreté.
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- Alors, ils verront le petit troupeau des croyants avec un regard nouveau. Ils le verront comme un espoir de quelque chose qui leur est aussi destiné, une réponse qu’ils avaient toujours secrètement cherchée.

Pour moi, il est certain que l’Église va devoir affronter des périodes très difficiles. La véritable crise vient à peine de commencer. Il faudra s’attendre à de grands bouleversements. Mais je suis tout aussi certain de ce qu’il va rester à la fin : une Église, non du culte politique car celle-ci est déjà morte, mais une Église de la foi.
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- Il est fort possible qu’elle n’ait plus le pouvoir dominant qu’elle avait jusqu’à maintenant, mais elle va vivre un renouveau et redevenir la maison des hommes, où ils trouveront la vie et l’espoir en la vie éternelle. »

L’Église catholique* survivra en dépit des hommes et des femmes, et pas forcément grâce à eux. Et pourtant, nous avons notre rôle à jouer. Nous devons prier et cultiver l’amour de l’autre, l’abnégation, la fidélité, la dévotion aux sacrements et une vie centrée sur le Christ.
*Par Catholique, n'entendez-pas la seule Eglise Romaine-catholique, mais l'Eglise Catholique dans l'acception première du terme telle que célébrée dans le Credo, unie par l'orthodoxie de la foi professée et de la grâce sacramentelle véhiculée par des rites eux-aussi orthodoxes.
Le prince Louis de Bourbon est ce samedi soir l'invité de l'émission d'Emmanuelle Dancourt sur K.T.O.
Si vous ne recevez KTO sur votre télévision, il est possible de regarder la chaîne en streaming sur le Net, ou de regarder l'émission en différé, sur KTO ou sur Youtube.

Présentation de l'émission par KTO :
C´est Louis de Bourbon, duc d´Anjou et prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre, qui est reçu cette semaine par Emmanuelle Dancourt. Franco-espagnol et né en 1974 d´Alphonse de Bourbon et de Carmen Martínez-Bordiú y Franco, il doit faire face à plusieurs épreuves dès son enfance, notamment les décès tragiques de son frère aîné François de Bourbon dans un accident de voiture en 1984, puis de son père lors d´un accident de ski en 1989. Aujourd´hui marié à la Vénézuélienne María Margarita Vargas Santaella, il vit à Madrid et travaille en tant que vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD). Par ailleurs très sportif, il pratique notamment le hockey sur glace, l´équitation et la course à pieds. Malgré son statut, c´est un homme d´une grande humilité que cette émission permet de découvrir. Portrait d´un prince très attachant.
APPEL A L'AIDE POUR LA SAUVER...
« Par ces quelques lignes, c'est un appel de la plus haute urgence que je vous adresse, pour que l'Eucharistie quotidienne, pour que le culte marial puissent encore et toujours être célébrés à Saint-Avold, pour que les pèlerins puissent se rendre individuellement ou en groupes dans notre sanctuaire » précise l'Abbé Olivier Riboulot, Recteur de la Basilique. Ce haut lieu du patrimoine spirituel et architectural de notre pays est pourtant menacé de démolition.
L'édifice naquit une première fois au XVIème siècle en tant que petit oratoire créé par les bénédictins au pied de la colline de Valmont et dédié à la Vierge Marie. Suite à une série de faits miraculeux rapportés ici et là, elle devint un lieu de pèlerinage très prisé. Face à l'ampleur des visiteurs et au manque de places, les bénédictins (vers 1680-1685) transformèrent ce petit oratoire en chapelle, sans doute la première de Valmont, dite la Walmer Kapelle.
Un siècle plus tard, la chapelle fut détruite par les révolutionnaires lors de la campagne de déchristianisation en 1794, mais la statue de la Vierge pu être préservée. De nombreux fidèles venaient quotidiennement prier sur ces ruines, malgré les interdits formels de l'époque. Une fois cette période passée et le culte rétabli, la chapelle fut restaurée par les fidèles de la ville et des environs et fut notamment renommée « Notre-Dame aux Trois-Montagnes » selon l'Abbé Houllé, plus communément appelée « Chapelle de Valmont » car elle se situe au pied de la colline de Valmont. La statue rescapée de la Vierge y fut transportée en procession le dimanche 10 août 1806, à l'issue des vêpres solennelles.
L'afflux des fidèles reprit alors sa progression et rapidement la chapelle s'avéra inadaptée au succès du pèlerinage. Cette situation incita l'archiprêtre Lemire (1838-1922) à entreprendre la construction d'un lieu de prière plus vaste. La pose de la première pierre eut lieu le lundi de Pentecôte, 26 mai 1890, en présence de plus de 3000 personnes venues en procession. Édifiée en un temps record, la nouvelle chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame de Bon-Secours, fut bénie en octobre 1890 par l'évêque de Metz, Monseigneur Fleck. Puis, dés 1897, l'Abbé Lemire engagea la seconde phase de son ambitieux projet portant sur l'adjonction d'une imposante construction de plan centré octogonal, couverte d'un majestueux dôme, à l'image de celui de la Basilique Saint-Pierre de Rome.
La bénédiction de l'édifice achevé eut lieu en octobre 1902, douze années exactement après la première cérémonie. L'immense succès que connut ensuite le pèlerinage de Notre-Dame de Bons-Secours valut au sanctuaire d'être élevé au rang de Basilique mineure, le 31 août 1932, par le Pape Pie XI. « Aujourd'hui, nous devons faire face à de nouvelles difficultés matérielles qui peuvent être fatales pour notre Sanctuaire, donc pour le pèlerinage. L'édifice a mal vieilli et risque l'interdiction d'accès au public, pour des questions de sécurité, avant moins de dix-huit mois. Si interdiction, la prochaine étape serait la démolition » affirme le Recteur du Sanctuaire. En effet, la coupole est en très mauvais état et nécessite un sérieux travail de restauration, surtout au niveau de la charpente. Les murs de la partie octogonale en particulier, mais aussi ceux de la nef, subissent les infiltrations qui accélèrent le processus de délabrement. Certains vitraux sont descellés et menacent de tomber. Dans la coupole, des fissures apparues il y a quelque temps, grandissent de plus en plus, laissant présager le pire. Il s'agit ici de la seule et unique Basilique de la Moselle.
Dés sa naissance, la chapelle du Valmont puis Notre-Dame de Bon-Secours, fut très vite un lieu incontournable pour tous les pèlerins. Rapidement apparurent des ex-voto en remerciements à la Vierge Marie pour des guérisons obtenues ou des vœux exaucés. La Vierge Marie tient une place unique dans l'histoire du Salut, à la fois Mère de Dieu, mais aussi de tous les hommes quand le Christ l'a confié à l'apôtre Jean au pied de la Croix. Et sans la foi, aucun homme sur la terre ne peut vivre une expérience miraculeuse.
Depuis des siècles on vient chercher le secours de Marie à Saint-Avold, bien avant la proclamation de Marie Secours des Chrétiens par le pape Pie VII le 24 mai 1814, lors de son retour de captivité à Rome. Alors, comment envisager de démolir ce monument unique en son genre, de bafouer l'histoire de la France alors qu'elle pourrait être rénovée ! Et puis, rappelons-nous cette lettre écrite par le pape Grégoire IX en 1239 au roi Saint Louis : « Ainsi Dieu choisit la France et de préférence à toute les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif le royaume de France est le royaume de Dieu ».
Contact : Notre Dame de Bon Secours.
Eric MUTH

Pour participer à la rénovation de la Basilique Notre Dame de Bon Secours, imprimez ce document et adressez-le au :
Presbytère Saint Nabor
5, rue du Général de Gaulle
57500 Saint-Avold
Compléments :
Diocèse de Metz
Cessation des activités au foyer Notre-Dame à Saint-Avold, septembre 2016
Pèlerinage jubilaire à Saint-Avold, juillet 2016
La Basilique Notre Dame de Bon Secours à Saint Avold en péril (France 3, juin 2016)

« Au cours de ces trois derniers mois, dans plus de la moitié du territoire de la moitié méridionale de l’Etat de Kaduna, s’est vérifiée une intensification des attaques de la part du Fulani Herdsmen Terrorist (FHT), un groupe terroriste de bergers nomades d’ethnie Fulani » dénonce Mgr Joseph Danlami Bagobiri, évêque de Kafanchan, dans l’Etat de Kaduna, au cours d’une visite au siège italien de l’AED.
« En Occident, ce groupe est presque inconnu, souligne Mgr Bagobiri, mais il est responsable, depuis septembre de l’incendie de 53 villages, de la mort de 808 personnes, de 57 blessés et de la destruction de 1.422 maisons et 16 églises. »
12.000 chrétiens tués
L’Evêque rappelle que, de 2006 à 2014, plus de 12.000 chrétiens ont été tués et 2.000 églises détruites par le terrorisme au Nigeria. Le principal responsable de ces crimes est le groupe fondamentaliste islamique Boko Haram. Mgr Bagobiri remarque cependant que Boko Haram ne constitue pas le seul groupe à répandre la terreur dans le pays, soulignant le rôle des pasteurs Fulanis en la matière au cours de ces dernières années.
Les Fulanis constituent un groupe ethnique nomade protagoniste depuis longtemps de conflits récurrents avec les agriculteurs de la zone. Toutefois, ces derniers temps, les attaques ont été d’un type complètement différent par rapport aux anciens affrontements entre paysans et bergers en ce que ces derniers utilisent « des armes sophistiquées qui n’existaient pas auparavant, telles que des AK-47, dont l’origine est inconnue » souligne Mgr Bagobiri.
Sources : Fides - AED.
INVITATION(S):

Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie!Autour du Père Isaac et de Soeur Marie-André, TOUS A PARIS!

Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.
Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.
Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.
La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.
La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.
Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.
Source : Fondation Jérôme Lejeune.
From the sayings of the Anba Antony the Great :
- Someone asked Anba Antony :
- What must one do in order to please God?
Anba Antony replied :
- "Pay attention to what I tell you :
-1- whoever you may be, always have God before your eyes.
2- Whatever you do, do it according to the testimony of the Holy Scriptures.
If you keep these precepts you will be saved.

Des paroles de Saint Antoine le grand :
-Quelqu'un demande à anba Antoine :
-Qu'est-ce qu'on doit faire pour plaire à Dieu ?
Anba Antoine répondit :
-" Faites attention à ce que je vous dis :-
1-Qui que tu sois, que tu ais toujours Dieu devant les yeux.
2-Quoi que vous fassiez, faites-le selon le témoignage des Saintes Écritures.
Le dimanche 15 janvier prochain, un
marché de Noël

sera organisé au Centre spirituel et culturel orthodoxe Russe
à partir de 13h00.
Au programme, un concert, un buffet russe, des master-classe, une vente de souvenirs et d’artisanat russe, des dessins-animés, et la visite du père Noël.
Les portes sont ouvertes à tous!


http://ambassade-de-russie.fr/index.php/fr/agenda/annonces/1526-marche-de-no-l-au-centre-spirituel-et-culturel-orthodoxe-russe-a-paris-15-janvier-2017Plus d'informations sur le site
A l’occasion des fêtes de Noël, la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité vous invite à un concert de bienfaisance: «Les compositeurs russes, du classique au contemporain» le 15 janvier à 19h00 dans l’amphithéâtre du Centre sprirituel et culturel orthodoxe russe.
Entrée : 1, quai Branly
Nombre de places limité. Réservation sur cathedrale.russe@gmail.com
Plus d'informations sur le site http://ambassade-de-russie.fr/index.php/fr/agenda/annonces/1527-concert-de-la-musique-classique-au-centre-spirituel-et-culturel-orthodoxe-russe-15-janvier-2017
« JE N’ARRIVE PLUS À ME CONCENTRER SUR LA PRIÈRE… »

Suite à une immense déception –
« Mon cerveau pense à mille choses, et non à la prière. Même chose pour la lecture. Je n’ai plus envie de faire de sport non plus… Et le soir je n’arrive pas à dormir. Je suis submergé par les mauvaises pensées… Quoi faire ? ». La situation est nouvelle pour vous. Jusqu’à ces derniers temps, la prière vous était relativement naturelle. Maintenant, vous n’avez plus de goût à rien de vos habituelles activités. Dans le psaume 142, cet état est appelé acédie. « À quoi bon ? », dit celui qui est soumis à cette passion. C’est un dégoût de tout.
Le travail
La prière n’est pas ici le premier remède. L’acédie, selon certains Pères, se soigne par le travail matériel et se guérit par le repentir. Voyez quel travail vous pourriez, dans la situation qui est la vôtre, accomplir de vos mains. Celui qui vous sera le plus utile est un travail qui demandera la plus grande concentration, ou bien celui qui sera corporellement le plus fatigant. Il y a peut-être des bâtiments à entretenir, un mur à construire, un toit à couvrir. Demandez à vous employer manuellement.
Le repentir
Au cours des pauses que ce travail autorisera, revenez à vous-même. Faites-vous des reproches. Pensez à vos péchés. Souvenez-vous de la parole du bon Larron : « Pour nous c’est justice ! »
La prière
Après le travail corporel, viendra le moment de la prière. Elle pourrait être de deux sortes. D’abord, si l’environnement le permet, lisez à haute voix, et assez lentement pour que votre esprit s’y applique, en voulant vraiment être attentifs aux mots du psaume, un ou deux cathismes. Ensuite, prenez votre chapelet, et adressez à Dieu une série de 100 invocations dont le contenu sera la louange : « Gloire à toi pour tout, Seigneur Jésus, gloire à toi ! ». Reprenez ensuite le travail, après cette récréation d’une demi-heure environ. Avant de vous livrer au sommeil, reprenez la même méthode. Souhaitez alors vous endormir en prononçant la prière de louange : celle-ci, pendant le sommeil, purifiera votre cœur du découragement, de la lassitude et de l’acédie.
(Source:"Sagesse Orthodoxe""
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