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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 09:19

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A brother asked one of the Fathers, What shall I do? My thoughts are always turned to lust without allowing me an hour’s respite, and my soul is tormented by it. He said to him, Every time the demons suggest these thoughts to you, do not argue with them. For the activity of demons always is to suggest, and suggestions are not sins, for they cannot compel; but it rests with you to welcome them, or not to welcome them. Do you know what the Midianites did? They adorned their daughters and presented them to the Israelites. They did not compel anyone, but those who consented, sinned with them, while the others were enraged and put them to death. It is the same with thoughts.

The brother answered the old man, What shall I do, then, for I am weak and passion overcomes me?? He said to him, Watch your thoughts, and every time they begin to say something to you, do not answer them but rise and pray; kneel down, saying, Son of God, have mercy on me.

Then the brother said to him, Look, Abba, I meditate, and there is no compunction in my heart because I do not understand the meaning of the words. The other said to him, Be content to meditate. Indeed, I have learned that Abba Poemen and many other Fathers uttered the following saying, The magician does not understand the meaning of the words which he pronounces, but the wild animal who hears it understands, submits, and bows to it. So it is with us also; even if we do not understand the meaning of the words we are saying, when the demons hear them, they take fright and go away.

The Sayings of the Desert Fathers

Livre de l'Ecclésiastique 45,1-5.

Il a été aimé de Dieu et des hommes : sa mémoire est en bénédiction. 
Dieu lui a donné une gloire semblable à celle des saints, il l'a rendu grand par la terreur qu'il inspira aux ennemis. 
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes. 
Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-21.

Marie, mère de Jésus, ayant épousé Joseph, il se trouva, avant qu'ils eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par l'opération du Saint-Esprit.
Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement. 
Comme il était dans cette pensée, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : " Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. 
Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. " 

Mother of God “of the Sign”:

Prière pour demander la vue

 

Que le Seigneur Jésus touche nos yeux, comme ceux de l’aveugle.

Alors, nous commencerons à voir dans les choses visibles celles qui sont invisibles.

Qu’il nous ouvre les yeux pour que nous regardions, non pas les réalités actuelles, mais les grâces à venir.

Qu’il ouvre les yeux de notre cœur pour que nous puissions contempler Dieu en Esprit, par Jésus Christ le Seigneur, à qui appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.  

Amen.

 

(Origène)

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 La sainteté est une histoire d'amour 


« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. »

(Mt 1, 20)


Hier nous méditions le riche Lectionnaire proposé par notre Tradition Syriaque pour le Quatrième Dimanche du Grand Carême" ( DE LA FEMME CANANÉENNE/SAWME RABO/VALIYA NOMBU)  Aujourd’hui Aujourd'hui , nous nous tournons avec les fils et filles de l'glise d'Occident vers un mariage, celui de Marie avec Joseph.

Si l’on fait attention au missel latin, on se rend compte que cette fête est une solennité Mariale, dont le nom exact est « Saint Joseph, époux de la vierge Marie ».

Il est important de saisir qu’un saint ne se construit jamais seul ; la sainteté est toujours une histoire d’amour, avec le Christ bien sûr, comme nous l’avons médité hier, mais également avec les personnes qui nous entourent.

C'est pourquoi, il est tellement important que notre Monastère, s'il veut survivre et se pérenniser, à l'école des deux grands "Docteurs de la charité" que sont Saint Jacques de Saroug et Augustin d'Hippone soit, avec ses familiers, un "Foyer d'Amour de Charité".

 La sainteté se communique 
On ne peut pas comprendre Joseph sans Marie, la sainteté se communique, elle laisse une trace dans les cœurs qu’elle rencontre.

Ainsi nous sommes redevables à Dieu, aux saints, à nos parents qui nous ont donné la vie, qui nous ont fait connaitre le Christ, à toutes les personnes qui nous ont confortés dans notre foi.

C’est bien cela la grande communion des saints, nous sommes des héritiers.
Saurons-nous à notre tour transmettre ce que nous avons reçu ?

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je prends le temps de rendre grâce pour toutes les personnes par lesquelles Dieu a su travailler mon cœur. Je remercie mon ange gardien que j’ignore trop souvent, mon saint patron, et tous les saints qui me marquent tout particulièrement. Enfin je renouvelle mon amour filial envers la vierge Marie Mère du Verbe de Vie qui s'est fait mon frère pour qu'avec elle et  Joseph, je sache accueillir Le fruit de l'Esprit qui la prit sous Son ombre ...

Ô Marie, Mère de Miséricorde, "porte du salut", ouvrez mon coeur à l'accueil:

*de la Volonté du Père,

*de l'action du Saint Esprit

pour présenter au monde le Christ son salut. 

 

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« Ce qui importe surtout, ce n'est pas telle ou telle observance,

tel ou tel ensemble de pratiques morales, mais notre renouveau, notre « création nouvelle » dans le Christ (1).

C'est lorsque nous sommes unis au Christ dans « la foi qui opère par la charité » (2) que nous possédons en nous le Saint-Esprit, source de tout amour et de tout acte bon.

La vie chrétienne n'est pas seulement une vie dans laquelle nous nous efforçons de nous unir à Dieu par la pratique de la vertu.

C'est plutôt une vie dans laquelle, attirés par l'Esprit-Saint de Dieu, dans le Christ, nous essayons d'exprimer notre amour et notre conversion par des actes de vertu.

Étant unis au Christ, nous cherchons, avec toute la ferveur possible, à Le laisser manifester Sa vertu et Sa sainteté dans nos vies.

Efforçons-nous donc de faire disparaître les obstacles que l'égoïsme, la désobéissance et l'attachement à ce qui est contraire à Son amour dressent devant Lui. »

1. Épitre aux Galates, 6, 15. - 2. Ibid., 5, 6.

Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. III), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.

 

Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

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2. Second commandement de l'enseignement :

Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, tu ne souilleras point de garçons, tu ne commettras ni fornication, ni vol, ni magie, ni sorcellerie, tu ne tueras pas d’enfants par avortement ou après la naissance, ni ne convoiteras ce qui est à ton prochain.

Tu ne parjureras pas, ni ne feras de faux témoignage, ni ne médiras, ni ne garderas de rancune.

Tu seras sans duplicité, en pensées et en paroles, car le double langage est un piège de mort.

Ta parole ne sera ni mensongère ni vaine, mais pleinement agissante.

Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux.

Tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain.

Tu ne haïras personne, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour eux, et tu aimeras les autres plus que ta vie.

___________________

Lutter contre les pensées induites (Apophtegmes)
 
Un frère demanda à l'un des Pères, "que dois-je faire? Mes pensées sont toujours orientées vers le désir charnel, sans me laisser une heure de répit, et mon âme est tourmentée par ça.
Il lui dit : "chaque fois que les démons te suggèrent ces pensées, ne discute pas avec eux. Car l'activité des démons, c'est toujours de suggérer, et les suggestions ne sont pas des péchés, car elles ne peuvent pas contraindre. Mais cela dépend de toi de les accueillir ou de ne pas les accueillir. Sais-tu ce que les Madianites ont fait? Ils parés leurs filles et les ont présentées aux Israélites. Ils n'ont contraint personne, mais ceux qui ont consenti, ont péché avec elles, tandis que les autres ont été furieux et les ont mis à mort. C'est la même chose avec les pensées.
Le frère répondit à l'ancien, "que dois-je faire, alors, car je suis faible et la passion me vainct??"
Il lui dit, "surveille tes pensées, et à chaque fois qu'ils commencent à te dire quelque chose, ne réponds pas, mais lève-toi et prie, agenouille-toi, dis, 'Fils de Dieu, aie pitié de moi'."

Alors le frère lui répond, "Abba, vois donc, je médite mais il n'y a nulle componction dans mon cœur parce que je ne comprends pas le sens des mots."
L'autre lui dit "Contente-toi de méditer. En effet, j'ai appris que Abba Poemen et de nombreux autres Pères ont prononcé le dicton suivant : 'le magicien ne comprend pas le sens des mots qu'il prononce, mais l'animal sauvage qui l'entend, lui il comprend, se soumet et s'incline. Ainsi en est-il également avec nous, même si nous ne comprenons pas le sens des mots qu'on prononce, quand les démons les entendent, ils prennent peur et s'en vont.

(Sentences des Pères du Désert)

SAINT(S) DU JOUR:

20 Mars:

 

Saint Rémi évêque de Strasbourg

(+ 20 mars 783)

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Tropaire ton 4

La vérité de tes oeuvres t'a manifesté à ton peuple comme la règle de la foi, l'image de la douceur, le maître de la tempérance. Par l'humilité tu as acquis les choses sublimes, par la pauvreté la richesse. O Rémi, père et hiérarque, intercède auprès du Christ-Dieu pour qu'Il sauve nos âmes.

Fils de Hugues, comte d'Alsace et neveu de sainte Odile, fut élevé à l'abbaye de Munster, près Colmar, où il se fit religieux et devint abbé.

Il fit le pèlerinage de Rome où le pape Adrien 1er l'ayant accueilli favorablement, lui donna les reliques des saintes Sophie, Foi, Espérance et Charité, martyres.

A son retour, Rémi plaça ces reliques dans le monastère qu'il avait fait construire pour des chanoinesses à Eschau, au confluent de l'Ill et du Rhin.

Il venait d'être nommé évêque de Strasbourg .

En 778, dans son testament il constitua comme son héritière universelle, la bienheureuse vierge Marie qu'il suppliait de veiller elle-même à l'exécution de ses dernières volontés. Rémi mourut le 20 mars 783.

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Ste Claudia et ses compagnes
Martyrisées à Amide, en Asie mineure
(4ème siècle)

A

lexandra, Claudia, Euphrasie, Matrone, Julienne, Euphémie, Théodosie, Derphutaet une de ses sœurs, ses six compagnes martyres, sous Dioclétien. Elles étaient venues défendre des chrétiens devant le gouverneur d'Aminsos en Cappadoce. Les soldats se ruèrent sur elles et les dépouillèrent de leurs vêtements pour s'en amuser et les exposer à la risée de la foule. Puis ils les fouettèrent avec des verges pour les déchirer. Elle furent finalement jetées dans une fournaise.

 

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Saint Wulfran
Evêque de Sens
(7ème s.)

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Martyrologe Romain : Au monastère de Fontenelle, vers 700, la mise au tombeau de saint Vulfran. Moine élu évêque de Sens, il entreprit, après quelques années, de porter l’annonce de l’Évangile au peuple de la Frise et, revenu au monastère de Fontenelle, il y termina ses jours.

 

Saint Wulfran était fils d’un officier du roi Dagobert. ll passa quelques années a la cour sous Clotaire III et sainte Bathilde, sa mère; mais il n’échoua point contre les écueils où la vertu des courtisans fait si souvent naufrage. Il sut allier les devoirs de son état avec la pratique des maximes de l’Évangile. Il avait une estime particulière pour les vrais serviteurs de Dieu. Ayant été élevé sur le siège de Sens en 682, il se livra tout entier aux fonctions de l’épiscopat; mais à peine eut-il gouverné son diocèse deux ans et demi, qu’il résolut de le quitter pour aller prêcher la foi dans la Frise, à l’exemple de plusieurs missionnaires anglais qui travaillaient de ce côté-là. Il s’y rendit donc après avoir fait une retraite, et ses
prédications eurent les plus heureux succès. Un grand nombre de personnes, parmi lesquelles on comptait le fils du roi Radhod, se convertirent et reçurent le baptême.
Ce saint sauva la vie à un malheureux nommé Ovon, destiné par le sort à être immolé aux idoles. Ayant été pendu, il resta deux heures à la potence de sorte que tout le monde le croyait mort; mais la corde ayant cassé par la vertu des prières de Wulfran, Ovon tomba par terre et se trouva plein de vie. Le saint à qui on le donna, l'instruisit des vérités de la religion. Ovon fut depuis moine et prêtre de Saint-Wandrille. Wulfran rendit aussi la vie à deux enfants qu'on avait jetés dans la mer en l'honneur des idoles du pays. Notre saint se retira ensuite au monastère de Saint-Wandrille, où il mourut en 720.

Pratique : Ayez une estime particulière pour ceux qui procurent la gloire de Dieu

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Saint Herbert

(ermite anglais.

+687)
 

C’était un moine de Melrose.

 Il est associé à son ami Cuthbert, lui aussi moine à Melrose au sud d’Edimbourg puis évêque de Kindisfarne près de St Andrew en Ecosse.

Ils sont enterrés dans la cathédrale de Durham.

Ils ont joué un rôle important dans la romanisation de l’église anglo-saxonne.

SI TOUS LES CHRÉTIENS DU MONDE…

Le carême de tous – 

Cette année, tous les chrétiens célèbreront la Résurrection le même jour, c’est-à-dire le 16 avril. Cette occurrence providentielle se produira à nouveau le 20 avril 2025. Ce sera à nouveau l’occasion de se préparer ensemble à la proclamation fondamentale et de se réjouir ensemble en annonçant que le Christ est ressuscité ! Et nous annoncerons, comme il est prévu de le faire cette année, la résurrection du Seigneur, ensemble, sur les parvis et sur les places publiques – ensemble…

Expériences d’unité

Les chrétiens de tous bords peuvent, dans le concret, par l’action, avoir une commune expérience d’unité. Tous les chrétiens peuvent avoir une position commune en ce qui concerne la torture, la peine de mort, et autres situations qui déshumanisent l’homme, ou encore dans le domaine écologique. Récemment, les 14, 15 et 16 mars, le Colloque annuel des Facultés a réuni des chrétiens pour répondre ensemble à la question « Comment parler du péché en 2017 ? »  Les interventions et les discussions ont montré que, en se référant à la parole de Dieu, les chrétiens sont capables d’une réflexion commune. Quand le climat est celui de l’amitié, de l’estime réciproque et du respect, ils sont tout à fait en mesure de s’aimer sans être d’accord sur tout.

Le jeûne

Nous n’aurons pas avant longtemps l’occasion de le faire : chrétiens de partout, jeûnons ensemble, autant que nous le pouvons, puisque nous sommes entrés ensemble dans le Carême. Sur la planète entière, imaginez que tous les chrétiens, quels qu’ils soient, participent au jeûne qui est en fait celui du Christ. Imaginons – il est encore temps de commencer, « ouvriers de la dernière heure » ! – que tous les chrétiens jeûnent et prient pour eux-mêmes et pour le monde : n’est-ce pas la première façon de prendre en charge les souffrances du monde où nous le Christ nous a envoyés ? N’est-ce pas une action commune, une expérience d’unité de la communauté de ceux qui confessent la Résurrection ? Bien sûr, l’œcuménisme est caractérisé par le dialogue et par le témoignage mutuel, et par des formes de témoignage commun : nous devons « parvenir à l’unité de la foi et à la communion du saint Esprit » (liturgie selon saint Jean Chrysostome). Mais, parlons d’un œcuménisme pratique, de l’action : or, la première action n’est-elle pas celle qui nous engage comme nous engagent le jeûne et la prière ? N’est-ce pas une commune et planétaire démarche de repentir ?

L’appel de l’Esprit

Le grand appel de l’Esprit résonne dans la conscience prophétique de l’Église : jeûner et prier pour soi et pour le monde ; pour nos communautés elles-mêmes ; pour la guérison de nos membres ; pour le renouveau de la Foi ; pour atteindre une commune confession de la foi apostolique. Si tous les chrétiens du monde… Remplissons les points de suspension ! On se prend à rêver d’une immense force spirituelle mondiale, d’une immense manifestation de l’amour de Dieu sur la terre, d’une grande solidarité, d’un œcuménisme de l’ascèse et du repentir. Le repentir dans le jeûne et la prière est la première action quand on consulte un peu son écran pour y connaître les événements quotidiens, dans notre pays, au Moyen Orient et sur la planète entière. Sans repentir, il n’y a pas de changement de mentalité. Et, sans jeûne, il n’y a pas de repentir sérieux, parce que le jeûne engage l’homme complet, corps et âme, esprit et cœur. Le jeûne est la première action du Christ après son immersion dans le Jourdain et avant toute prise de parole.

Commençons

On se prend à rêver de la royauté de l’Esprit – qu’advienne ton règne ! Elle nous donnerait à tous la vision de Dieu en tout et la force d’un témoignage vivant – le génie de renouveler notre expérience du Christ : « Le christianisme ne fait que commencer », titre un livre de Père Alexandre Men, un martyr de notre temps. Eh bien, tous les chrétiens du monde, commençons donc ! Si nous n’avons pas commencé, il est tout à fait temps de s’y mettre en cette deuxième moitié du saint et grand Carême…

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Pourquoi la saint Joseph ne tombe-t-elle pas le 19 mars en 2017 ?

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Habituellement, on célèbre la saint Joseph le 19 mars. Mais pas cette année ! On vous explique pourquoi...

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,16.18-21.24.
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.

Le  calendrier liturgique de l'Eglise romaine-catholique considère la fête de Saint Joseph comme une solennité.

On appelle solennité les fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne qui sont célébrées avec un éclat particulier. Celles-ci sont plus importantes que les dimanches du temps ordinaire et du temps de Noël.

Par contre les dimanches de l’Avent, du Carême et du temps pascal sont prééminents dans l’ordre liturgique par rapport aux solennités.

Aussi, lorsque la Saint Joseph ou l’Annonciation quelques jours plus tard, également considérée comme une solennité, tombent un dimanche de carême, on les fête le lendemain. Ainsi, cette année la Saint Joseph se fête le 20 mars 2017.

En savoir plus sur saint Joseph :

Saint Joseph, le charpentier de Nazareth, fut le père putatif de Verbe fait chair du  Fils de Dieu, par lui assumant l'autorité paternelle, le Père (Même si Marie était aussi de la descendance de David), le Christ peut être dit "Fils de David".

Comme il  a veillé sur Jésus et sur Marie à Nazareth,  on désigne souvent saint Joseph comme le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants et de l’Eglise universelle, Ste famille de Dieu sur cette terre.

En raison de sa qualité d’homme juste et sage, de nombreux catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse. On confie aussi à sa prière les affaires matérielles importantes comme la recherche d’un emploi ou d’un logement.

Le Pape de Rome SS Jean-Paul II, qui voyait en saint Joseph le modèle du témoin du Royaume de Dieu, en l’appelant « minister salutis » dans son exhortation apostolique Redemptoris Custo, l’a désigné comme patron du troisième millénaire et de la nouvelle évangélisation.

Si la Saint Joseph est habituellement le 19 mars, la piété chrétienne a consacré tout le mois de mars à saint Joseph, le chef de la Sainte famille.

(Inspiré d'un article Aletieia)

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Dix-neuvième Jour

Prions en union avec Jésus, Marie et Joseph priant à Nazareth.

Saint Joseph fut toujours innocent

Dieu, qui le destinait à être le compagnon de Marie, lui inspira pour la pureté de son âme la plus active vigilance ; il aima la retraite et la prière ; il mena une vie laborieuse et pénible ; il soumit son corps et son esprit à la volonté des autres, et plus tard ne se sépara presque jamais de Jésus et de Marie.

Ces moyens sont à notre portée… Je vous confie mon innocence, ô S. Joseph ! entourez-la de la retraite, de la prière, du travail, de la soumission ; et dans ce petit sanctuaire que vous lui aurez fait, où ne parviendront ni les joies ni les plaisirs du monde, conduisez-y Jésus et Marie. Je vous le demande pour votre fête, en récompense de ma communion et de ma sagesse d’aujourd’hui. Je dirai pieusement une prière à S. Joseph.
_________________
 

AVEC JOSEPH LE JUSTE ET A L'ECOLE D'AUGUSTIN, CONTEMPLE L'OEUVRE DE DIEU EN TA VIE...

(Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermons sur l'évangile de Jean, n°15, 6-7 (trad. AELF rev.)
 )

Il a tout donné pour toi
 

Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure.

Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu...

C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible. Fort parce que

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...

Veux-tu voir la force de Dieu ?

« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait »

(Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine.

Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ?

Veux-tu connaître sa faiblesse ?

« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). 

La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé.

La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas.

Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.

C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits :

« Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)... 

Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route.

Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous.

Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?

Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?

En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair.

C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair.

Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse.

Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui.

Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).

La faiblesse du Christ est notre force.

 

 Le Christ nous rejoint dans notre humanité 
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » (Jn 4, 10)
Comprenons que le Christ nous rejoint dans notre humanité, qu’il vient à notre rencontre, qu’il est proche, il s'est fait notre Frère.

 Notre relation au Christ est vitale 
La seule chose vraiment nécessaire dans notre vie, c’est notre relation au Christ, plus vitale encore que l’eau qui rassasie nos corps mortels.

C’est ainsi que l’on peut voir l’eau couler du côté transpercé du Seigneur sur la croix. 

Nous ne pouvons rien donner si nous ne recevons pas tout de lui.

Recevons et répondons à l'appel à la fidélité en Jésus, c'est bien le lieu de la rencontre avec Dieu.
Le Christ est l’unique source, l’unique Époux et l’unique sanctuaire.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je cherche les espaces de ma vie où je tente de vivre par moi-même, pensant pouvoir me passer du Christ.

Je Lui confie ma fatigue et Lui demande d’être vraiment le cœur de ma vie. Je peux prendre un temps de prière pour contempler la figure du Christ qui est vraiment l’Époux bien-aimé et renouveler mon désir de m’unir à Lui pour toujours.

COMBAT DE CARÊME : COURRIER DE CŒUR…

Message d’un surfeur –

« […] Nous nous allons comme Dieu le veut dans sa grande miséricorde. Je suis juste en train d’écrire ce message comme un appel au secours car tellement de choses se passent pendant ce carême. C’est un moment où le combat est vraiment assidu et où nous pouvons vite sombrer dans une mélancolie dangereuse. C’est vraiment la première fois que je ressens tout ceci, la tristesse et la joie. Le doute et la confiance. L’amour de Dieu et le vide. Cela fait tellement mal d’être loin de toute cette chaleur. Cela fait tellement souffrir quand on laisse notre orgueil nous guider et nous dire que nous sommes seuls. L’âme est faite pour vivre avec l’Amour et la consolation de Dieu, elle n’est jamais seule. Je ne veux pas m’éloigner, je ne veux pas sombrer dans la tristesse. Je veux être dans la joie de vivre pour le Seigneur. Mais cela est combattu par les ténèbres intérieures qui ressortent dans ces moments de faiblesse. J’ai besoin de vos prières, je ne sais pas vers qui me tourner. Je n’ose pas en parler à mon entourage car je ne veux pas alourdir leur peine. […] Tellement d’illusions dans cette vie ici-bas qu’elle nous laisse un goût amer. J’ai rencontré des amis formidables, mais certains s’éloignent, quittent la place qui était dans notre cœur. Ils laissent un trou avec un goût amer ; on essaye de le remplir avec les fleurs de l’humilité mais ce sont les pleurs qui surviennent d’abord. Je n’arrive pas à imaginer ce que doit ressentir notre Seigneur qui est Amour quand une de ses brebis s’éloigne de son cœur. Il doit être tellement triste pour son serviteur. L’humain expérimente aussi, de façon réduite, ce goût amer. Quand on prend du recul, on voit la souffrance du monde, et cela nous plonge dans un désespoir. On recherche les lumières et les phares, les ports qui nous accueillent mais on doit passer sur des îles remplies d’illusions, par des monstres qui engloutissent les navires. Priez pour moi, pour nous, le monde, telle est la plus basique des charités que Dieu pourrait nous demander à nous pêcheurs dont je suis le premier. Pardonnez-moi pour tout, priez pour moi […] »

Le logiciel de la consolation

[…] souvenons-nous toujours que nous sommes aimés du Seigneur. Nous sommes ses bien-aimés, ses enfants chéris, ses amis et ses frères. Quand viennent les tentations de la part du Malin (tristesse, découragement, doute, convoitise, jalousie, colère, etc.), sachons que nous sommes les chéris de Dieu. Ce que dit le Père céleste de son Fils Jésus, Il le dit également de nous : « voici mon enfant bien-aimé ! » (Mat 3, 17 ). Nous sommes les enfants d’Israël, les fils et les filles de Dieu, parce que, par le baptême et par la sainte chrismation, nous avons été engendrés du Père céleste par le saint Esprit. Pensons à cela avec enthousiasme ! Si nous n’y pensions pas, nous serions vraiment ingrats.

Cliquer sur « louange »

Comment activer ce souvenir ? Cliquer sur Louange, sur Glorification, sur Rendre grâce à Dieu, sur Gratitude ou Reconnaissance. La mémoire affiche alors sur l’écran de notre esprit une liste de prières par lesquelles nous connecter sur le site angélique de la louange. Quelles sont ces prières du fichier Joie ?

“Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi!” ; « Gloire à toi pour tous et pour tout ! » ; « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton indicible compassion, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton incompréhensible sagesse, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à la justesse de tes jugements, Seigneur, gloire à toi ! ». Suivant le temps liturgique, nous articulons cette louange : « Gloire à ta glorieuse Nativité, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton divin baptême, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ta glorieuse Présentation, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ta divine conception… », « Gloire à ta Passion glorieuse… », « Gloire à ta sainte Résurrection… », «… à ta divine ascension… », « à ton retour glorieux … », etc. Et surtout la Doxologie : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes… »

Cliquer sur Réjouis-toi

Pensons à nous réjouir avec la Mère de Dieu et les saints. Le site d’allégresse comporte les prières suivantes : « Réjouis-toi, vierge Mère de Dieu, réjouis-toi ! », ou, plus développé : « Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie parmi toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes ! » Et, nous adressant aux saints : « Réjouis-toi, saint Père et pontife Nicolas, réjouis-toi ! » ou : « Réjouissez-vous tous les saints, réjouissez-vous ! »

Cliquer sur Bonheur des autres

Glorifions et louons Dieu comme nous respirons et le Malin n’aura pas d’emprise sur nous. Ce qui est surtout gratifiant c’est de glorifier Dieu pour autrui : « Gloire à toi pour ton serviteur ou ta servante Untel ou Unetelle, Seigneur, gloire à toi ! ». Nous avons appris du Sauveur à bénir au lieu de maudire ; et, tout particulièrement, à bénir nos ennemis, ce qui nous purifie de toute passion et de tout péché.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

J'avais besoin de ce câlin pour trouver mon chemin 

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Franco Gedda est le responsable de l'école de vie du Cenacolo, à Lourdes (France). Il se souvient d'une grâce reçue à la Grotte, en 2001, alors qu'il était lui-même un jeune accueilli au sein du Cenacolo. Voici ce que dit Franco :

« Je me suis drogué pendant vingt-trois ans. Je voulais m'en sortir. J'ai eu la chance d'entrer dans la communauté Cenacolo en 2000.  Le 11 février 2001, je suis arrivé à Lourdes. Au bout de quelques mois, je me trouvais à la Grotte. J'étais encore triste, et pas vraiment guéri de la drogue. C'était une veillée de Pâques. Un jeune handicapé s'est tourné vers moi et m'a embrassé. J'ai compris que la Vierge était là et m'accompagnait pour sortir de l'emprise de la drogue et consolider mon chemin à travers cette rencontre, d'un jeune moins chanceux que moi pour la santé, mais connaissant déjà la joie de la foi.

Depuis, chaque fois que je suis à la Grotte je remercie Marie qui m'a envoyé cet ange gardien et je revois son sourire. Je pense que Jésus et Marie savent ainsi nous surprendre et nous donner un coup de pouce à travers un clin d'œil. J'avais  besoin ce jour-là de ce câlin pour trouver mon chemin. »

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Je me sens à 3000 mètres d'altitude, dans l'air pur  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

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3. Mon enfant,

fuis tout ce qui est mal et tout ce qui lui est semblable.

Ne sois pas irascible, car la colère mène au meurtre ;

ni jaloux, ni querelleur, ni violent,

car c’est de là que viennent les meurtres.

 

Mon enfant,

ne sois pas habité par la convoitise, car la convoitise mène à la fornication, ni par la vulgarité, ni par des regards sans gêne, car tout cela engendre les adultères.

 

Mon enfant,

ne suis pas le vol des oiseaux, car cela mène à l’idolâtrie,

ni les incantations, ni les calculs astrologiques, ni les purifications superstitieuses, refuse même de les voir et de les entendre,

car tout cela engendre l’idolâtrie.

 

Mon enfant,

ne sois pas menteur, car le mensonge mène au vol,

ni avide d’argent ou de vaine gloire, car tout cela engendre des vols.

 

Mon enfant,

ne sois pas ronchonneur car cela mène au blasphème,

ni insolent, ni malveillant, car tout cela engendre des blasphèmes.

Au contraire sois doux, car les doux auront la terre en héritage.

Sois patient, miséricordieux, sans malice, paisible, bon et tremble continuellement aux paroles que tu as entendues.

Tu ne t’élèveras pas toi-même,

tu n’ouvriras pas non plus ton âme à la présomption.

Ton âme ne se joindra pas aux orgueilleux, mais tu fréquenteras des justes et des humbles.

Tu accueilleras comme autant de biens les événements qui t’arrivent, sachant que rien ne se fait sans Dieu.

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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LE   CHEMIN   DU   BONHEUR…  

(2)

ÊTRE  CONTENT DE SON SORT

Être satisfait  de   son   sort   n'est   pas   une   vertu innée.   On  n'y parvient  qu'en  déployant beaucoup de volonté et d'application pour refréner des désirs illicites ;  aussi est-ce un art que bien peu de gens prennent la peine d'étudier. Comme il y a dans le monde d'aujourd'hui des millions d'êtres insatisfaits,  pourrait être très utile  d'analyser à  leur intention les quatre causes principales de l'insatisfaction et de suggérer des moyens d'y remédier.

 

La cause fondamentale de l'insatisfaction est l'égotisme — oul'égoïsme — qui érige le moi en cellule primordiale autour de laquelle tout le reste de l'univers doit pivoter.

 

La deuxième cause de l'insatisfaction est l'envie qui nous amène à considérer les biens ou les talents d'autrui comme s'ils nous avaient été dérobés.

 

La troisième cause est la cupidité, soit un besoin désordonné de posséder davantage pour compenser le vide de notre cœur.

 

La quatrième cause l'insatisfaction est la jalousie, provoquée parfois par la mélancolie et la tristesse, parfois aussi par la haine de ceux qui ont ce que nous désirerions pour nous-mêmes.

 

Une des plus grandes erreurs que l'on puisse commette est de s'imaginer que la satisfaction de nos aspirations puisse venir de quelque chose qui nous soit extérieur plutôt que de la qualité de l'âme.

 

Il y avait une fois un petit garçon qui désirait seulement une bille ; lorsqu'il eut la bille, il ne désira plus qu'un ballon; lorsqu'il eut le ballon, il ne voulut plus qu'une tou­pie ; lorsqu'il eut la toupie, il ne convoita plus qu'un cerf-volant ; et lorsqu'il eut la bille, le ballon, la toupie et le cerf-volant, il n'en fut pas heureux pour autant.

 

Essayer de rendre heureuse une personne insatisfaite équivaut à tenter de remplir d'eau un tamis. Quelle que soit la quantité d'eau que vous versez, elle s'écoule plus vite que vous ne pouvez y pourvoir.

 

Et la satisfaction ne peut dépendre non plus d'un changement de résidence. Il y a des gens qui s'ima­ginent que s'ils se trouvaient dans un autre endroit du globe, ils y rencontreraient une plus grande paix de l'esprit. Un jour qu'il faisait très chaud, un poisson rouge dans son bocal et un canari dans sa cage se mirent à parler.

 

— Comme je voudrais, dit le poisson rouge, m'ébattre comme ce canari. Ah ! Si seulement je pouvais être dans sa cage...

— Comme ça serait agréable, dit le canari, d'évoluer dans cette eau fraîche où nage le poisson rouge... Soudain, une voix se fit entendre :

— Canari, tu peux descendre dans l'eau. Et toi, poisson, monte dans la cage !

 

Immédiatement, les deux animaux permutèrent. Mais ni l'un ni l'autre n'en trouvèrent pour autant le bonheur, car, à l'origine, Dieu avait assigné à chacun d'eux la place qui convenait à ses aptitudes, qui était la mieux adaptée à sa nature.

 

Pour accéder à un sentiment de satisfaction, la condition essentielle est de demeurer en deçà de limites bien déterminées. Tout ce qui n'excède pas ces limites a de fortes chances d'être paisible. Quoi de plus tranquille, par exemple, qu'un jardin entouré de murs ?

On y est coupé du reste de l'univers, et en contemplant le monde par les portails, on éprouve une impression d'éloignement qui donne à cette vision un caractère enchanteur.

De même, si l'âme humaine est maintenue en deçà de certaines limites (c'est-à-dire si elle n'est ni avare, ni cupide, ni présomptueuse, ni égoïste), elle se trouve, elle aussi, enfermée dans un contentement paisible et ensoleillé.

L'homme satis­fait, limité et bridé par les circonstances, transforme ces contraintes mêmes en remède à son effervescence. Et peu importe que le jardin ait un hectare ou trois, qu'il soit ou non ceint de murs.

Ce qui compte, c'est que nous vivions en deçà de ses limites, petites ou grandes, pour avoir l'esprit en repos et le cœur en joie.

 

On parvient donc partiellement à ce sentiment de contentement de soi grâce à la foi, c'est-à-dire en connaissant le sens de la vie et en étant assuré que, quelles que soient les épreuves, elles viennent d'un Père qui est Amour. En deuxième lieu, pour accéder au contentement, il faut également avoir bonne conscience. 

Si le moi intérieur est malheureux par suite d'échecs moraux et de fautes qui n'ont point été expiées, rien de ce qui vient de l'extérieur ne peut apporter de repos à l'esprit. La troisième et dernière condition consiste à refréner nos désirs et à limiter nos plaisirs. Ce que nous aimons avec excès nous apporte souvent un excès d'afflictions.

Le contente­ment de soi accroît nos satisfactions et diminue nos misères.

Tous les maux deviennent plus légers si nous les endurons patiemment, alors que les plus grands bienfaits peuvent être empoisonnés par l'insa­tisfaction.

 

Les misères de l'existence sont déjà assez grandes et profondes pour que nous n'y en ajoutions pas de notre chef, sans nécessité.

 

Être satisfait de notre condition terrestre n'est point incompatible avec le désir d'améliorer notre sort. A l'homme le plus pauvre, le Christianisme n'enseigne pas seulement d'être content de son sort, il lui dit aussi de « s'appliquer à son travail ».

 

Le con­tentement ordonné, c'est pour le temps présent. Aujourd'hui, l'homme est pauvre, et, pour ce jour-là, la foi lui enjoint de s'en satisfaire ; mais il se peut que pour demain, il soit préférable de se libérer de la pauvreté, et l'homme pauvre travaille, en consé­quence, en vue d'une prospérité accrue.

Il peut très bien ne pas réussir. Si sa pauvreté dure encore le lendemain, il l'accepte, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le soulagement se produise. 

 

Le contentement est donc relatif à notre état présent et non point absolu par rapport aux exigences d'ensemble de notre nature. Un homme satisfait n'est jamais pauvre, même si ses ressources sont extrêmement réduites. L'homme insatisfait n'est jamais riche, quels que soient les biens dont on puisse le combler. 

A suivre

Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen)

CATÉCHÈSE ET BAPTÊME DES ADULTES

Monseigneur Hiérothée – 

Le métropolite Hiérothée de Naupacte est bien connu par les publications qu’il a faites dans un grand nombre de langues et qui sont au nombre de plus de deux cents. Infatigable pasteur, homme de prière, il connaît le Seigneur par expérience. Et il maîtrise le langage, les mots, pour parler de celui qu’il connaît parce qu’il vit avec lui depuis de nombreuses années. Époque étonnante et paradoxale que la nôtre : une telle ignorance de Dieu, quelquefois l’hostilité, une culture biblique très faible, une chrétienté qui semble quelquefois en déroute, une Orthodoxie parfois essoufflée et frileuse – et en fait, l’abondance des saints et des pères spirituels, des fidèles magnifiques dans toutes les Églises, un véritable renouveau de l’Orthodoxie et une grand enthousiasme spirituel ! Drôle d’époque…

L’édition

Le livre en grec date déjà de 1992. La traduction française que nous avons sous les yeux, et qui est due au prêtre Pierre Deschamps, date de quelques années, et a été finalement imprimée et rendue accessible en 2016. L’intérêt principal de ces pages est qu’elles ont été conçues pour l’homme contemporain cherchant Dieu, cherché par Dieu, et parvenant finalement, grâce à la miséricorde du saint Esprit, à rencontrer le Seigneur Jésus Christ. Jésus Christ, le Dieu Homme, est l’homme de la rencontre, comme le montrent de nombreux passages du saint Évangile.

La catéchèse

Or, quand notre contemporain arrive au Christ, soit pour demander le baptême, soit pour être reçu dans son Église par la confession de la Foi, la sainte chrismation et la non moins sainte eucharistie, il est normal que les prêtres se consacrent à lui et répondent aux questions de son cœur et de son intelligence. Cette catéchèse des adultes est l’instrument missionnaire dont on besoin, non seulement nos prêtres, mais tous les fidèles conscients qui veulent être dignes de ceux qui cherchent la vie dans le Christ.

Le contenu du livre

La table de matières est instructive. La préface traite de la catéchèse en général, comme service issue de la Tradition de l’Église. Ensuite, il y a deux belles parties, dont la première est sous le signe du Fils prodigue : tout homme qui vient vers Dieu, vers le Père, en fait, revient vers lui. La conversion est un retour, une réconciliation. La deuxième partie est une explication du Symbole de la Foi : quand nous préparons nos amis à entrer dans l’Église, qu’avons-nous d’autre à faire, que de lire et d’interpréter avec eux cette magnifique charte de la foi chrétienne ? Et puis, il y a ensuite des questions et des réponses, un chapitre sur la célébration du saint baptême, et un dernier qui parle de l’accompagnement après le baptême.

Accompagner les baptisés

De ce petit chapitre nous avons choisi un extrait bien utile, selon nous. « Il y a un grand danger à ce que les nouveaux baptisés soient scandalisés par la mauvaise conduite des autres orthodoxes… C’est pourquoi le prêtre-catéchète doit préparer les catéchumènes à faire face à cette situation… Si quelqu’un ne porte pas attention à sa propre vie, il peut perdre la grâce reçue avec le baptême et devenir pire que les incroyants. Ceci arrive parce que le baptême et la venue de la grâce divine ne suppriment pas la liberté de l’homme… le nouveau baptisé doit apprendre que l’Église est un corps composé de différents membres qui luttent pour parvenir à la perfection et à la sanctification, que le saint baptême est le commencement d’un voyage et non sa conclusion… Malgré les différents scandales, les saints existent… D’ailleurs, il est possible que ceux qui aujourd’hui pêchent, demain se repentent et soient sauvés » (p. 195-197).

Catéchèse et Baptême des adultes, Métropolite de Nafpactos Hierotheos, monastère de la Nativité de la Vierge 321 00 Levadia – B.P. 107 – GRECE. Courriel : pelagia@pelagia.org

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία " Η Πλατυτερα των Ουρανων" ( pokrov icon - Google zoeken  ΜΡ.ΘΥ__Παναγία " Η Πλατυτερα των Ουρανων"  ( Our Lady of the Sign:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Notre Dame du Mont Carmel - images saintes:

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Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 07:47

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ACT OF FAITH
My God, I firmly believe all the truths which You have revealed and that You teach by Your Holy Church, because you can neither deceive nor deceive us.

ACT OF HOPE
My God, I hope with a firm confidence that You will give me, by the merits of our Lord Jesus Christ, your grace in this world and eternal happiness in the other, because You promised and You are Always faithful in Your promises.

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The Lord is my life here below; The Lord is my deliverance from eternal death; The Lord is my life without end in heaven; The Lord is my cleansing and the liberation of my countless sins; It is my sanctification.
The Lord is my strength at the moments of my weakness, my relief in anguish, my hope in discouragement and distress; The Lord is the vivifying fire that warms my coldness; The Lord is my light in the darkness, my peace in trouble; The Lord is my defender in temptations.
It is my thought, my desire, my activity; He is the torch of my soul and my body, my food, my drink, my garment, my shield, my armor. The Lord for me is all. O my soul, do not cease to love and thank the Lord!
"My soul, bless the Lord, and let all that is in me bless his holy name. My soul, bless the Lord and be careful not to forget his innumerable blessings. He forgives all your iniquities, he who heals all your infirmities; It is He who redeems the life of death, who crowns you in his mercy and in his compassionate goodness; It is he who satisfies your desire with your goods. (Ps 102).

(Saint John of Kronstadt in "My Life in Christ")

+++

Le Seigneur est ma vie ici-bas ; le Seigneur est ma délivrance de la mort éternelle; le Seigneur est ma vie sans fin au ciel; le Seigneur est ma purification et la libération de mes péchés sans nombre; Il est ma sanctification. 
Le Seigneur est ma force aux moments de ma faiblesse, mon soulagement dans l'angoisse, mon espérance dans le découragement et dans la détresse; le Seigneur est le feu vivifiant qui réchauffe ma froideur; le Seigneur est ma lumière dans l'obscurité, ma paix dans le trouble; le Seigneur est mon défenseur dans les tentations. 
Il est ma pensée, mon désir, mon activité; il est le flambeau de mon âme et de mon corps, ma nourriture, ma boisson, mon vêtement, mon bouclier, mon armure. Le Seigneur pour moi est tout. Ô mon âme, ne cesse pas d'aimer et de remercier le Seigneur ! 
« Mon âme, bénis le Seigneur et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom. Mon âme, bénis le Seigneur et garde-toi d'oublier ses innombrables bienFaits. C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, lui qui guérit toutes tes infirmités; c'est Lui qui rachète la vie de la mort, lui qui te couronne dans sa miséricorde et dans ses compatissantes bontés; c'est lui qui rassasie de biens ton désir. » (Ps 102).

(Saint Jean de Cronstadt in ''Ma vie en Christ'')

Holy Face:

 

Livre de la Genèse 27,6-39.

En ces jours-là, Rebecca dit à Jacob son fils : "J'ai entendu ton père qui par­lait ainsi à Esaü, ton frère : 
Apporte-moi du gibier et fais-m'en un bon plat, afin que je le mange et que je te bénisse devant Yahweh avant de mourir. 
Maintenant, mon fils, écoute ma voix dans ce que je vais te commander. 
Va au troupeau et prends-moi deux beaux chevreaux ; j'en ferai pour ton père un bon plat, selon son goût, 
et tu le porteras à ton père, et il en mangera, afin qu'il te bénisse avant de mourir." 
Ja­cob répondit à Rebecca, sa mère : " Voici, Esaü, mon frère, est velu, et moi j'ai la peau lisse. 
Peut-être que mon père me touchera, et je passerai à ses yeux pour m'être joué de lui, et j'attirerai sur moi une malédiction au lieu d'une bénédiction. " 
Sa mère lui dit : " Je prends sur moi ta malédiction, mon fils. Ecoute seu­lement ma voix et va me prendre les chevreaux. " 
Jacob alla les prendre et les apporta à sa mère, qui en fit un bon plat, selon le goût de son père. 
Et Rebecca prit les habits d'Esaü, son fils aîné, les plus beaux, qu'elle avait dans la maison, et elle en revêtit Jacob, son fils cadet. 
Puis elle lui couvrit les mains de la peau des chevreaux, ainsi que la partie lisse du cou. 
Et elle mit dans la main de Jacob, son fils, le bon plat et le pain qu'elle avait préparés. 
Il vint vers son père et dit : Mon père ! ' - " Me voici, dit Isaac ; qui es-tu, mon fils ? " 
Jacob répondit à son père : « Je suis Esaü, ton premier-né ; j'ai fait ce que tu m'as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi et mange de ma chasse, afin que ton âme me bénisse. " 
Isaac dit à son fils : " Comment as-tu trouvé si vite, mon fils ? " Jacob, répondit : " C'est que Yahweh, ton Dieu, l'a fait venir devant moi. " 
Et Isaac dit à Jacob : " Approche donc, que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es bien mon fils Esaü, ou non. " 
Jacob s'étant approché d'Isaac, son père, celui-­ci le toucha et dit : " La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d'Esaü. " 
Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d'Esaü, son frère, et il le bénit. 
Il dit " C'est bien toi qui es mon fils Esaü ? " 
-"C'est moi", répondit Jacob. Et Isaac dit : " Sers-moi, que je mange du gibier de mon fils et que mon âme te bénisse. " Jacob le servit, et il mangea ; il lui pré­senta aussi du vin, et il but. 
Alors Isaac, son père, lui dit : " Appro­che-toi donc et baise-moi, mon fils. " 
Ja­cob s'approcha et le baisa ; et Isaac sentit l'odeur de ses vêtements, et il le bénit en disant : " Voici, l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ qu'a béni Yah­weh. " 
Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, et abondance de froment et de vin ! 
Que des peuples te servent, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit qui te maudira, et béni soit qui te bénira ! 
Isaac avait achevé de bénir Jacob, et Jacob venait de quitter Isaac, son père, lorsqu'Esaü, son frère, revint de la chasse. 
Il prépara, lui aussi, un bon plat, et l'apporta à son père ; et il dit à son père : " Que mon père se lève et mange de la chasse de son fils, afin que ton âme me bénisse. " 
Isaac, son père, lui dit : " Qui es-tu ? " Il répondit : " Je suis ton fils, ton pre­mier-né, Esaü. " 
Isaac fut saisi d'une terreur extrême, et il dit : "Qui est donc celui qui a chassé du gibier et m'en a apporté ? J'ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l'ai béni ; et il sera béni en effet. " 
Lorsqu'Esaü eut entendu les paroles de son père, il jeta un grand cri, une plainte très amère, et il dit à son père : 
" Bénis-moi, moi aussi, mon père. " Isaac dit : " Ton frère est venu avec ruse, et il a pris ta bénédiction. " 
Esaü dit : " Est-ce parce qu'on l'appelle Jacob qu'il m'a supplanté deux fois ? Il a pris mon droit d'aînesse, et voilà maintenant qu'il a pris ma bénédiction ! " Il ajouta : " N'as-­tu pas réservé pour moi une bénédic­tion ? " 
Isaac répondit et dit à Esaü : " Voici, je l'ai établi ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l'ai pourvu de froment et de vin ; et pour toi donc, que puis-je faire, mon fils ? 
Esaü dit à son père : " N'as-tu que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père ! " Et Esaü éleva la voix et pleura. 
Isaac, son père, lui répondit : " Privée de la graisse de la terre sera ta demeure, privée de la rosée qui descend du ciel. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,11-32.

En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens et aux scribes cette parabole : "Un homme avait deux fils. 
Le plus jeune dit à son père : " Mon père, donne-moi la part de biens qui doit me revenir. " Et il leur partagea son avoir. 
Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain, et il y dissipa son bien en menant une vie de prodigue. 
Lorsqu'il eut tout dépensé, survint une grande famine dans ce pays, et il commença à sentir le besoin. 
Et il alla se mettre au service d'un habitant de ce pays, qui l'envoya dans ses champs paître des porcs. 
Et il eût bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. 
Alors, rentrant en lui-même, il dit : " Combien de mercenaires de mon père ont du pain en trop, et moi, ici, je meurs de faim ! " 
Je me lèverai et j'irai à mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; 
je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : traite-moi comme l'un de tes mercenaires. " 
Et il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit ; et, touché de compassion, il courut, se jeta à son cou, et le couvrit de baisers. 
Le fils lui dit : " Mon père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. " 
Mais le père dit à ses serviteurs : " Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds ; 
et amenez le veau gras, tuez-le ; et mangeons, festoyons : 
car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. " Et ils se mirent à festoyer. 
Or son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il approcha de la maison, il entendit de la musique et des chœurs. 
Ayant appelé un des serviteurs, il s'enquit de ce que cela pouvait être. 
L'autre lui dit : " Votre frère est arrivé, et votre père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré bien portant. " 
Mais il se mit en colère, et il ne voulait pas entrer. Son père sortit pour l'en prier. 
Et il répondit à son père : " Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un ordre de toi, et jamais tu ne m'as donné, à moi, un chevreau pour festoyer avec mes amis. 
Mais, quand est revenu ton fils que voilà, qui a dévoré ton avoir avec des courtisanes, tu as tué pour lui le veau gras ! " 
Il lui dit : " Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 
Mais il fallait festoyer et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. " 

 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

 

1. Il y a deux chemins : l’un de la vie, l’autre de la mort ;

et il y a une grande différence entre les deux chemins.

Le chemin de la vie est celui-ci : en premier, tu aimeras le Dieu qui t’a créé, en second ton prochain comme toi-même ; et tout ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui.

Et l’enseignement signifié par ces paroles est celui-ci : Bénissez ceux qui vous maudissent et priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.

Quel don y a-t-il en effet si vous aimez ceux qui vous aiment ! Les païens n’en font-ils pas autant ? Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n’aurez pas d’ennemi.

Abstiens-toi des désirs charnels et corporels.

Si quelqu’un te donne une gifle sur la joue droite, présente lui l’autre aussi, et tu seras parfait ; si quelqu'un te requiert pour faire un mille, fais-en deux avec lui ; si quelqu’un t’enlève ton manteau, donne-lui encore ta tunique ; si quelqu’un t’a pris ton bien, ne le réclame pas, car tu n’en as pas le pouvoir.

À tout ceux qui t’implorent donne et n'exige rien, car le Père veut qu’il soit fait part à tous de ses propres dons. Bienheureux celui qui donne selon le commandement car il est sans reproche.

Malheur à celui qui prend !

Certes si le besoin l’oblige à prendre, il est sans reproche mais s’il n’est pas dans le besoin, il rendra justice du motif et du but pour lesquels il a pris ; il sera mis en prison, examiné sur sa conduite et il ne sortira pas de là qu’il n’ait rendu le dernier quart d’as.

Mais il a été dit également à ce sujet : Laisse ton aumône se mouiller de sueur dans tes mains, jusqu’à ce que tu saches à qui tu donnes.

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DES PASSIONS INGUERISSABLES...

"non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir"

par St Jean Chrysostome 

Les passions inguérissables ?

"Comme il y a des blessures incurables qui ne cèdent ni aux remèdes énergiques ni à ceux qui ont pour effet d'adoucir;

de même quand une âme est une fois devenue captive du démon, qu'elle s'est livrée à quelque péché et qu'elle ne veut plus même comprendre son intérêt, alors on a beau lui prodiguer les instructions et les conseils, c'est peine perdue, et elle ne retire pas plus d'utilité de l'exhortation que si le sens de l'ouïe était mort en elle,

ce qui arrive non pas faute de pouvoir,

mais faute de vouloir.

C'est en quoi les vices de la volonté diffèrent des infirmités du corps. Car pour ce qui est du corps les affections qui viennent de la nature sont la plupart du temps inguérissables;

il en est tout autrement de la volonté libre.

Si mauvais que l'on soit, on peut, si l'on veut, changer et devenir bon, et l'on peut également, quoique bon, glisser au mal si l'on se néglige."

 

S JEAN CHRYSOSTOME

(Homélie XIX sur la Genèse) 

Christ as the Ancient of Days, Gospel book, Byzantine, 1297, tempera on vellum, Cambridge University Library, Cambridge:

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 Dieu est fidèle et miséricordieux 


De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! 

(Mi 7, 19)


Le prophète Michée nous offre une belle méditation sur la miséricorde de Dieu. Le cœur de Dieu est grand.

Il manifeste sa puissance en faisant miséricorde, en pardonnant les péchés.

Il manifeste sa fidélité dans le pardon de nos infidélités et de nos révoltes.

 Seigneur, montrez-nous nos infidélités ! 
Cette intuition du prophète trouvera sa réalisation la plus haute et la plus concrète dans le mystère de la passion de Jésus, notamment dans ce cri du crucifié : 

« Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »

En méditant sur la miséricorde de Dieu, demandons lui de nous montrer nos infidélités pour que nous nous laissions réconcilier par lui en recevant sacramentellement le pardon qu'Il nous a acquit.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

À la lumière de l’amour fidèle de Dieu manifesté dans la croix, je fais un examen de conscience approfondi et m'achemine vers le Sacrement de la Miséricorde. 

 

 

 

 

Par Saint André de Crète

(660-740), moine et évêque 
Grand canon de la liturgie orthodoxe pour le carême, 1ère ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 111s) 

 

« Ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père »

 

Par où commencer à pleurer les œuvres de ma vie ? 
Quels seront les premiers accents de ce chant de deuil ? 
Accorde-moi, ô Christ, dans ta miséricorde, le pardon de mes péchés... 

Tel le potier pétrissant l'argile, 
tu m'as donné, mon Créateur, chair et os, souffle et vie. 
Seigneur qui m'as créé, mon juge et mon Sauveur, 
aujourd'hui ramène-moi vers toi. 

O mon Sauveur, devant toi je confesse mes fautes. 
Je suis tombé sous les coups de l'Ennemi, 
Voici les plaies dont mes pensées meurtrières, 
comme des brigands, ont meurtri mon âme et mon corps (Lc 10,30s). 

J'ai péché, Sauveur, mais je sais que tu aimes l'homme. 
C'est ta tendresse qui nous châtie 
et ta miséricorde est ardente. 
Tu me vois pleurer et tu viens à moi 
comme le Père accueille le fils prodigue. 

Dès ma jeunesse, ô mon Sauveur, j'ai méprisé tes commandements. 
J'ai passé ma vie dans les passions et l'inconscience. 
Je crie vers toi : avant que vienne la mort, 
sauve-moi... 

Dans le vide j'ai dissipé le patrimoine de mon âme. 
Je n'ai pas les fruits de la ferveur, et j'ai faim. 
Je crie : Père, plein de tendresse, viens à moi, 
prends moi dans ta miséricorde. 

Celui que les voleurs ont assailli (Lc 10,30s), 
c'est moi au milieu de l'égarement de mes pensées. 
Elles me frappent, elles me blessent. 
Mais penche-toi sur moi, Christ Sauveur, et guéris-moi. 

Le prêtre me vit et se détourna. 
Le lévite me vit, nu et souffrant, mais passa outre. 
Mais toi, Jésus né de Marie, 
Tu t'arrêtes et tu me secours... 

Je me jette à tes pieds, Jésus, 
j'ai péché contre ton amour. 
Décharge-moi de ce fardeau trop lourd 
et dans ta miséricorde, accueille-moi. 

N'entre pas eu jugement avec moi, 
ne dévoile pas mes actions, 
ne scrute pas motifs et désirs. 
Mais dans ta compassion, ô Tout Puissant, 
ferme les yeux sur mes fautes et sauve-moi. 

Voici le temps du repentir. Je viens à toi. 
Décharge-moi du lourd fardeau de mes péchés 
et, dans ta tendresse, donne-moi les larmes du repentir.

_______________

Pas de couronne sans victoire préalable.
Pas de victoire sans effort,
Pas d'effort sans guerre,
Pas de guerre sans ennemis.

Saint Jean Maximovitch, archevêque de Bruxelles, Shangaï puis San Francisco

 

No crown is without victory,
No victory without the effort,
No effort without warfare,
No warfare without enemies.

Sv. Joan Shangaïski

Prière de Saint Patrick :
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J’avance sur ma route avec la force de Dieu pour me protéger, 
La sagesse de Dieu pour me diriger, 
L’œil de Dieu pour me guider, 
L’oreille de Dieu témoin de mon langage.

Que la parole de Dieu soit sur mes lèvres,

Que la main de Dieu me garde, 
Que le chemin qui mène à Dieu s’étende devant moi,

Que le bouclier de Dieu me protège

Que l’armée invisible de Dieu me sauve de toutes les embuches du démon

De tout vice qui pourrait me réduire en esclavage 
Et de tous ceux qui me veulent du mal,

Au cours de mon rapide ou long voyage, 
seul ou avec la multitude.

Que le Christ sur ma route me garde de la prison mégarde du feu

De la noyade ou de la blessure provoquée par la colère de l’ennemi

Afin qu’une moisson fructueuse
puisse accompagner ma mission.

Christ devant moi, Christ derrière moi, 
Christ sous moi, Christ sur moi 
Christ en moi et à mes côtés, 
Christ autour et alentour 
Christ à ma gauche et à ma droite 
Christ avec moi le matin, avec moi le soir 
Christ dans chaque cœur qui pensera à moi 
Christ sur chaque lèvre qui parlera de moi 
Christ sur chaque regard qui se posera sur moi 
Christ dans chaque oreille qui m’écoutera.

Sur ma route me conduisant vers le roi d’Irlande et sa colère, 
J’invoque le pouvoir de la Trinité Sainte, 
Par ma foi dans la Triade 
Par ma foi dans le Père 
Dans la divinité éternelle du Créateur

(Adaptation de la prière de Saint Patrick pour le chant 
Par Maxime Kovalevsky)

SAINTS DU JOUR:

16 mars :

 

Saint martyr Sabin l'Egyptien

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De son mâle courage il a donné la preuve, 
Sabin, dans l'eau jaunie d'un fatidique fleuve. 
Sous les flots du Scamandre le martyr Sabin 
s'en va, prenant le seize son ultime bain. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené / a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; / animé de ta force, il a terrassé les tyrans / et réduit à l'impuissance l'audace des démons; / par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Cathisme, t. 3

Sublime Athlète victorieux, / portant les armes pour défendre la vérité, / illustre Témoin du Christ, / héraut de la divine Trinité, / pour ceux qui te vénèrent implore la grâce du ciel; / accorde par tes prières la paix / à tous ceux qui ne cessent de chanter / la sainte mémoire de tes luttes de martyr.

Kondakion, t. 2

Divine plante, immarcescible fleur, / rameau porteur de nombreux fruits, / théophore Sabin, remplis de ta joie / les fidèles vénérant ta mémoire sacrée / et sans cesse intercède pour nous tous auprès de Dieu.

VIE DU SAINT:

Issu d’une des principales familles d’Hermopolis sur le Nil, saint Sabin s’était rendu célèbre par son activité en faveur du christianisme, c’est pourquoi, dès le déclenchement de la grande persécution de Dioclétien (303), il fut recherché par les hommes de l’empereur. Il s’était réfugié avec six autres chrétiens, dans une petite cabane à quelque distance de la cité, où ils persévéraient dans le jeûne et la prière. Dénoncés par un mendiant à qui Sabin avait fait l’aumône, ils furent amenés, chargés d’entraves, auprès du gouverneur Arien, en-dehors de la ville. Celui-ci, constatant l’audace du saint, le fit cruellement flageller jusqu’au sang, dans l’espoir de le faire céder. Comme il gardait le silence malgré les questions du gouverneur, un des hommes déclara que Sabin avait perdu l’esprit. Le martyr lui répondit alors : « Il n’en est rien, j’ai toute ma raison, et c’est bien pour cela que je me refuse à abandonner le Christ pour sacrifier aux démons ! » Comme la troupe devait traverser le fleuve pour entrer dans la ville, les eaux en furent soudain violemment agitées, comme par une tempête, et le bateau sur lequel se trouvaient le gouverneur et Sabin échappa de justesse au naufrage. Aussi, dès qu’ils furent parvenus à destination, Arien fit-il comparaître le saint à son tribunal en l’accusant d’avoir employé des artifices magiques pour échapper à la justice. Il le fit étendre à terre, les membres attachés à quatre piquets, et lui fit passer sur tout le corps des torches enflammées. Mais le saint n’en cessait pas pour autant de confesser que le Christ était sa seule espérance et exhortait le gouverneur à ne pas tarder davantage pour le livrer à la mort qui allait être pour lui l’entrée dans la vie éternelle. La sentence ayant été finalement prononcée, il fut embarqué sur un bateau jusqu’au milieu du fleuve et fut précipité dans les flots avec une lourde pierre attachée aux pieds, après avoir prédit dans une dernière prière que son corps serait retrouvé trois jours plus tard. En effet, trois jours après, des chrétiens retrouvèrent son corps sur la berge et l’ensevelirent dignement avec la pierre qui avait servi à son supplice.
(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

 

17 mars :

Saint Patrick, Evêque

et Illuminateur de l'Irlande

Aucun texte alternatif disponible.

Tropaire ton 4

Tu es hautement glorifié, O Christ notre Dieu /
Qui a établit notre père Patrick /
comme Illuminateur de l'Irlande et porte-flambeau sur la terre, /
et par lui Tu guides une multitude vers la vraie Foi /
O Seigneur Miséricordieux, gloire à Toi

Autre Tropaire ton 4

Comme docteur et pasteur suprême, Saint Patrick, tu as montré le chemin qui mène vers la vie ; et, comme chef d'Eglise, tu as illuminé ta patrie ; l'ayant fait renaître par l'Esprit-Saint, tel un olivier au paradis spirituel, en Sainteté tu as fait croître tes enfants ; c'est pourquoi, te vénérant comme le compagnon des Apôtres et des Pontifes Saints, nous te prions d'intercéder auprès du Christ Dieu pour qu'il accorde à nos âmes la grâce du Salut.

 

VIE DU SAINT:

Cet apôtre de l'extrême Occident naquit en Grande-Bretagne vers l'an 383, au sein d'une famille celte romanisée et depuis longtemps chrétienne. Fils de prêtre, son père, Calpurnius, était Diacre et avait en même temps la charge de décurion1. Il possédait un domaine (villa) prospère et laissa son fils passer ses premières années dans la frivolité, sans grand souci des choses de Dieu. Lorsque Patrick eut seize ans, il fut capturé, avec de nombreux autres habitants de la région, par des pirates et vendu en Irlande à un propriétaire terrien qui lui assigna la garde de ses troupeaux dans la montagne. Les rigueurs de l'exil en cette terre étrangère et presque entièrement adonnée au paganisme, et le contact avec la nature tournèrent son coeur vers Dieu, et il commença à mener une vie de pénitence, passant ses jours et la plus grande partie de ses nuits dans la prière, à genoux sur la terre gelée ou détrempée par les pluies, sans en ressentir aucune gêne, tant son âme était remplie de divines consolations.

Au bout de six années de cette captivité qui était devenue paradis de délices, il entendit une nuit une voix qui lui disait : « Tu as bien fait de jeûner et de prier, Dieu a entendu ta prière, va maintenant, retourne dans ta patrie, ton bateau est prêt! » Plein de confiance, il prit alors la fuite et, marchant au hasard pendant plus de 320 kilomètres, il parvint à un port et s'embarqua sur un bateau de marchands païens. Au bout de trois jours, ils débarquèrent sur une terre déserte et inconnue22 et se mirent en marche, à la recherche d'une habitation. Ils errèrent pendant près d'un mois en proie à la faim, et finalement demandèrent à Patrick d'intercéder auprès de son Dieu pour les sauver. Dès que le jeune chrétien éleva les mains, un troupeau de porcs apparut et les hommes purent en abattre pour se rassasier. Après diverses tribulations, Patrick parvint à regagner sa patrie, où il fut de nouveau enlevé par des pirates, mais il retrouva la liberté au bout de deux mois, conformément à une prédiction qu'il avait reçue.

Ayant regagné la demeure familiale, il eut une nouvelle vision un personnage céleste du nom de Victorius se présenta devant lui en montrant un paquet de lettres. Ouvrant la première, il lut : « Voix de l'Irlande! Saint garçon, nous te prions de venir encore marcher parmi nous. » Et il crut alors entendre la voix des hommes de la forêt de Foclut, où il avait passé ses années de captivité. Ressentant en lui l'appel de Dieu, il décida de se préparer à évangéliser ces barbares, après avoir complété au préalable sa formation ecclésiastique négligée dans sa jeunesse. Il se rendit alors en Gaule, séjourna dans divers centres monastiques, en particulier à Lérins, et demeura pendant près de quinze ans à Auxerre pour suivre l'enseignement de Saint Germain (cf. 31 juillet), qui l'ordonna Diacre.

PATRICK 17 MARS

Lorsque Saint Germain revint de sa mission en Angleterre où il avait lutté contre les hérétiques pélagiens (429), il ramena des nouvelles sur le grand besoin de missionnaires pour la terre d'Irlande. Saint Pallade3, Diacre de Rome, fut alors consacré Evêque par le Pape Célestin 1er(431) dans le but de gouverner et d'organiser les Chrétiens dispersés d'Irlande. Mais celui-ci se heurta immédiatement à de grandes difficultés, il fonda seulement trois Eglises et fut surpris par la mort au bout de quelques mois. Saint Patrick reçut alors la consécration épiscopale des mains de Saint Germain, avec mission d'évangéliser les barbares d'Irlande. Il était en effet bien préparé à cette tâche, non seulement par l'appel de Dieu, mais aussi parce qu'il connaissait bien la langue et les moeurs de ces peuplades. Se souvenant de ses péchés de jeunesse, il hésita à accepter l'Ordination, mais une nouvelle vision vint lui confirmer que telle était la volonté du Seigneur.

A la tête d'une petite troupe de Clercs, il débarqua dans l'île, à ]`endroit même où Saint Pallade était lui aussi arrivé, et il se rendit sans tarder à une grande assemblée que tenaient périodiquement les chefs de clans. Il prêcha intrépidement le Christ devant ces farouches guerriers et parvint à en convertir quelques-uns, obtenant ainsi la conversion de leurs peuples, et des terrains pour y fonder des Eglises et des Monastères. Il parcourut toute l'Irlande, surtout dans sa partie nord, proclamant infatigablement la parole de Dieu, en s'adressant de préférence d'abord aux chefs de clans et aux rois locaux. C'est ainsi qu'il put convertir les rois de Dublin, de Munster et les sept fils du roi de Connaught. Il se heurtait partout à l'opposition des druides, qui usaient contre l'Apôtre de leurs sortilèges magiques, mais par la puissance de Dieu, Patrick les réduisait à limpuissance et il en convertit même certains qui devinrent des Prêtres pieux et zélés pour l'évangélisation de leurs frères. Après avoir prêché dans le royaume d'Oriel, il fonda un Monastère à Armagh, qui fut le centre de ses voyages missionnaires et devint par la suite le siège archiépiscopal de l'Irlande. Affrontant violences, menaces et dangers de toutes sortes dans un mépris complet de lui-même et sans faire aucun cas de ses capacités personnelles, Patrick traversait ces terres inhospitalières en laissant Dieu parler par son intermédiaire. Bien qu'il dédaignât les artifices de l'éloquence, sa parole, tout imprégnée de références et de citations de l'Ecriture Sainte, avait une force divine pour amener au Christ non seulement le peuple mais aussi les bardes qui, se faisant moines, mirent au service de l'Evangile leurs talents poétiques et composèrent des hymnes si belles que les Anges se penchaient, dit-on, du haut du Ciel pour les écouter. Ordonnant Prêtres et Evêques, Saint Patrick organisa la nouvelle Eglise, en respectant avec sagesse les caractères originaux du peuple irlandais. Ses Evêques n'avaient pas en général leur siège dans les cités mais dans les monastères, lesquels connurent dans les générations suivantes un essor considérable et firent de l'Irlande une nouvelle Thébaïde, d'où sortirent quantité de moines, hardis missionnaires et voyageurs infatigables, qui contribuèrent grandement à la ré-évangélisation de l'Europe après les invasions barbares4.

Qu'il soit en séjour dans un de ces monastères-évêchés ou en voyage, Saint Patrick ne manquait jamais à l'accomplissement de sa règle quotidienne de prière, qui consistait en la récitation complète du Psautier, avec tous les Cantiques de l'Ancien Testament et d'autres textes inspirés comme l'Apocalypse de Saint Jean. Il faisait cent fois le signe de croix à chaque heure du jour, et quand il rencontrait une croix sur son chemin, il descendait de son char pour se prosterner devant elle. Dans ces tournées missionnaires, il faillit plus d'une fois être tué par ses opposants, mais l'Ange de son Eglise le tirait du danger pour le profit des fidèles. Lui qui avait connu les souffrances de la servitude, il se faisait le défenseur des populations en proie aux incursions des pirates, et il excommunia Coroticus, le chef d'une horde bretonne, qui, débarquant au milieu d'une peuplade baptisée la veille, avait massacré plusieurs néophytes et en avait capturé d'autres pour les vendre en esclaves. Quelques mois après Coroticus, qui avait refusé de se repentir, fut frappé d'aliénation mentale et mourut dans le désespoir.

Parvenu à l'âge de quatre-vingts ans, Saint Patrick se retirant un peu au bout de trente années d'épiscopat, écrivait dans sa Confession « Je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en Sa présence depuis que je L'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de Dieu a grandi en moi, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, j'ai gardé la Foi ( ... ). Lui qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence pour répondre à ce que l'Esprit m'inspirait, a eu pitié de moi en faveur de milliers et de milliers d'hommes, parce qu'Il voyait que je Lui étais disponible. Plaise à Dieu que mes fils me dépassent en oeuvres plus élevées et en fruits de salut ! Ce sera ma gloire, car "un fils sage est la gloire de son père" (Prov. 10:1). Mes bien-aimés, c'est vous et non vos richesses que j'ai recherchés. Ce qui m'avait été donné gratuitement, je l'ai distribué de même. A vous vos biens, à moi les fatigues et les dangers, et je suis allé vers vous et partout à cause de vous, même jusqu'aux régions où. nul n'était jamais venu baptiser. Par la grâce de Dieu, j'ai tout accompli avec vigilance et de grand coeur pour votre salut ( ... ). Le Christ Seigneur fut pauvre pour nous, et moi, pauvre et malheureux, je m'attends chaque jour à être assassiné, pris au piège ou réduit en servitude; mais, à cause des promesses du ciel, je ne redoute rien de tout cela, me jetant moi-même dans les mains de Dieu tout-puissant qui m'a choisi pour cette mission (...). Comment Lui rendrais-je tous Ses bienfaits envers moi? et s'il m'est arrivé de réaliser quelque oeuvre bonne pour mon Dieu que j'aime, que nul ne dise que c'est l'ignorant que je suis qui l'a faite, mais que ce fut un don de Dieu. Je Lui demande de m'accorder de verser mon sang pour Son Nom, dussé-je être privé de sépulture et que mon cadavre, déchiré en lambeaux, fût abandonné en pâture aux oiseaux de proie et aux bêtes féroces »5.

Avant son repos, qui lui avait été annoncé par Dieu, Patrick entreprit une dernière tournée d'inspection. Apercevant au bord du chemin un buisson qui brûlait sans se consumer, il s'approcha et entendit un Ange qui lui annonçait, entre autres promesses, qu'il devrait juger le peuple irlandais au dernier jour. Il retourna à Saul, en Uldie, et s"endormit en paix, accompagné par les hymnes des Armées célestes, le 17 mars 461. On plaça ensuite son corps sur un char traîné par deux boeufs sauvages qui s'arrêtèrent dans un endroit où l'on creusa sa sépulture et qui fut appelé par la suite Down-Patrick6

L'Irlande devenue, grâce aux labeurs de Saint Patrick, l'île des saints, le vénère avec ferveur comme son principal protecteur et lui a consacré plus de deux cents églises. Son culte se répandit aussi largement dans tout l'Occident.

1. Membre de l'administration locale responsable de la perception des impôts.
2. Selon certains il s'agirait d'une région de Gaule récemment dévastée par les barbares. selon d'autres plus probablement d'une région de Grande-Bretagne.
3. Mémoire le 6 juillet.
4. Cf. en particulier les notices de St Columba d'lona (9 juin) et de St Colomban de Luxeuil (21 nov.).
5. St Patrick, Confession, 44-59 (SC 249, 118-128).
6. Une tradition irlandaise rapporte que peu avant son repos le Saint visita Sainte Brigitte (cf. le1er fév.) et lui demanda de tisser le linceul dans lequel il fut inhumé.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsm…/mars17bis.html

 

L’image contient peut-être : 1 personne Acathiste à notre père parmi les Saints, Patrick Illuminateur de l'Irlande

Kondakion 1

Au quatrième siècle de l’ère chrétienne* Tu naquis le seize des calendes d’Avril* D’un père diacre et fils d’un prêtre du Christ* Et d’une mère parente de Saint Martin* Illustre apôtre de la terre d’Hibernie* A présent la chrétienté entière te clame : 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Ikos 1

A seize ans tu fus enlevé par des barbares* Tu devins esclave dans la verte Hibernie* Et ton cœur alors indifférent au salut* S’ouvrit soudain à la pure Grâce de Dieu* Tu passas six années en prières ferventes* Admiré par les saints du Ciel qui te chantèrent : 
Réjouis-toi qui as compris enfant l’exil de notre vie
Réjouis-toi qui te revêtis de la prière zélée
Réjouis-toi qui pris dans le temps le chemin d’éternité
Réjouis-toi offrande pure et chaste de ta jeune vie
Réjouis-toi consécration précoce à l’unique salut
Réjouis-toi gloire incommensurable de la verte Erin 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 2

Vivant sans cesse dans le Ciel sur cette terre* Dans une vision un ange de Dieu parut* Qui t’annonça qu’un bateau t’attendait au port* Confiant dans les promesses de Son envoyé* Tu marchas longtemps et tu atteignis la mer* Et tu pus voguer vers le salut en disant : Alléluia !

Ikos 2

Lorsque tu débarquas tu dus marcher longtemps* Avec les païens qui composaient l’équipage* Et alors que les vivres vinrent à manquer* Un miracle les nourrit et les convertit* Par la puissance de ta prière au Seigneur* Vers Qui nous nous nous tournons pour te louer ainsi :
Réjouis-toi manifestation de l’approbation de Dieu
Réjouis-toi confiance inébranlable dans la Providence
Réjouis-toi abandon confiant à la volonté du Christ
Réjouis-toi effacement devant les décrets du Très Haut
Réjouis-toi acceptation volontaire du plan divin
Réjouis-toi thaumaturge par la puissance du Seigneur
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 3

Or retourné chez toi tu fus encore ravi* Mais Dieu t’avertit que tu serais délivré* Tu sentis sur ton âme Sa sollicitude* Car Il avait pour Son Eglise des projets* Où ta ferveur et ta foi feraient des miracles* Il fit appel à toi et tu lui répondis : Alléluia !

Ikos 3

L’Esprit en toi intercédant pour l’Hibernie* Tu étais sans cesse appelé sur ses rivages* Et lorsque tes parents furent assassinés* Tu fus pris comme esclave mais la Providence* Te fit racheter en Gaule par des chrétiens* Tu devins moine à Saint Martin et nous disons :
Réjouis-toi prémisse du monachisme des pays celtes
Réjouis-toi au tombeau de Martin tu découvris la Vie
Réjouis-toi tu grandis spirituellement près d’un saint
Réjouis-toi par l’ascèse tu fus son disciple parfait
Réjouis-toi comme disciple tu as égalé le maître
Réjouis-toi tu fus comblé de grâces par le Seigneur Dieu
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 4

Mais sans discontinuer les visions divines* Te demandaient de retourner vers l’Hibernie* Après quatre années tu quittas le monastère* Et traversant la mer tu parvins à Temair* Où tu voulais apporter le Saint Evangile* Priant jeûnant prêchant et chantant vers le Christ : Alléluia !

Ikos 4

Mais devant l’hostilité tu revins en Gaule* Où tu devins le disciple de Saint Germain* Et neuf ans tu vécus à l’île de Lérins* Te préparant par l’oraison à ta mission* Puis étant ordonné évêque pour l’Irlande* Tu partis en Erin où l’on te proclama :
Réjouis-toi qui devins disciple du hiérarque d’Auxerre
Réjouis-toi qui suivis ses pas sur le chemin de l’ascèse
Réjouis-toi qui partis vivre ensuite à l’île des saints moines
Réjouis-toi émule des pères orants dans leur refuge
Réjouis-toi appel de la prière pure irrésistible
Réjouis-toi réponse de sainteté à la vocation
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 5

Fort longtemps tu entendis dans ton âme pieuse* La voix suppliante des enfants de l’Erin* Qui te demandaient de venir les délivrer* Des ténèbres oppressantes du paganisme* Aussi lorsque tu arrivas sur l’île verte* Le chœur des hôtes célestes chanta vers Dieu : Alléluia !

Ikos 5

Armé de l’Evangile et de ta foi ardente* Tu dus affronter l’assemblée de tous les druides* Et tu prêchas devant les nobles et le peuple* Et par tes paroles de feu tu fis merveilles* Amenant des âmes nombreuses au Seigneur* Et les Apôtres chantèrent à l’un des leurs :
Réjouis-toi apôtre à la bouche d’or qui prêche la Vie
Réjouis-toi prédicateur qui montre la Voie du Salut
Réjouis-toi pasteur intrépide au sein des loups des païens
Réjouis-toi médecin de l’âme aux onguents spirituels
Réjouis-toi pilote expert qui mène vers le havre saint
Réjouis-toi guide accompli sur le chemin du Paradis
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 6

Alors ce fut un ensemble de grands miracles* Qui sema sur la terre d’Irlande la foi* Délivrés à jamais des liens du paganisme* Les enfants d’Erin recevaient tous la Lumière* De celui qui autrefois était leur esclave* Et remerciant Dieu ils psalmodiaient vers le Ciel : Alléluia !

Ikos 6

Prédicateur intrépide au langage clair* Tu expliquas aux adorateurs du Malin* Les mystères subtils de la foi orthodoxe* Et prenant dans ta main sainte un trèfle à trois feuilles* Tu montras le symbole de la Trinité* Et les hôtes du Paradis te proclamèrent :
Réjouis-toi infatigable propagateur du Royaume
Réjouis-toi incarnation sainte des vertus d’éloquence
Réjouis-toi conviction adamantine de la foi droite
Réjouis-toi certitude enthousiaste de la Vérité
Réjouis-toi écho des merveilles à venir par ton verbe
Réjouis-toi vase précieux de la Sainte Trinité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 7

De temps en temps te retirant en solitaire* Tu t’adonnais à une ascèse très sévère* Préparant ton corps et ton âme pour la lutte* Et les combats à venir de l’Eglise Sainte* Tu ne ménageas ni ta peine ni ton temps* Psalmodiant sans cesse devant le Dieu d’Amour : Alléluia !

Ikos 7

Sur la montagne qui porte à présent ton nom* Comme le prophète Moïse au Sinaï* Tu demeuras quarante jours dans la prière* Intercédant sans cesse auprès du Dieu du Ciel* Pour le salut de tous les enfants de l’Irlande* Et rassemblés les saints des pays celtes disent :
Réjouis-toi qui connus souvent le face à Face avec Dieu
Réjouis-toi qui comme Jacob lutta avec le Très Haut
Réjouis-toi qui obtins de Lui nombreuses bénédictions
Réjouis-toi comme le prophète tu vécus la Présence
Réjouis-toi le salut de tes fils était ton seul souci
Réjouis-toi pasteur aimant des brebis logiques d’Erin
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 8

Quand tu combattais par le jeûne et la prière* Un saint ange du Seigneur se manifesta* T’annonçant que ta fidélité et ton zèle* Avaient obtenu pour toi la faveur de Dieu* Et tel Moïse descendant du Sinaï* Tu remercias Dieu pour ton peuple en Lui disant : Alléluia !

Ikos 8

Du sud au nord tu fis disparaître la nuit* La chassant par la Lumière de l’Evangile* Et de nouvelles brebis vinrent s’agréger* Au saint troupeau racheté par le sang du Christ* Tu menas vers la Terre Promise par Dieu* Les âmes de tous ceux qui s’exclament vers toi :
Réjouis-toi toi qui eus le Christ sans cesse devant tes yeux purs
Réjouis-toi toi qui eus Dieu le Père dans ton cœur à jamais
Réjouis-toi toi qui eus l’Esprit pour toujours au bord de tes lèvres
Réjouis-toi qui fus sur la terre comme une église vive
Réjouis-toi qui fus un oratoire de la Trinité
Réjouis-toi qui fus un tabernacle de bénédictions
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 9

Dans l’Hibernie débarrassée du paganisme* Tu fis fleurir dans l’Eglise le monachisme* Donnant toi-même l’exemple de ton ascèse* Et abritant la multitude en ta prière* Tu as suscité de nombreuses vocations* De moines et de moniales chantant vers dieu : Alléluia !

Ikos 9

Par ta prédication du Royaume du Christ* Tu inspiras Sainte Brigitte de Kildare* Qui devint moniale et fondas en Hibernie* Le premier monastère féminin de l’île* Et qui partages avec toi le patronage* De l’Irlande qui te chante du haut des cieux :
Réjouis-toi dissipation des ténèbres de l’ignorance
Réjouis-toi fondation de sainteté en terre d’Irlande
Réjouis-toi modèle de vie pour les filles de l’Erin
Réjouis-toi icône du Christ pour les fils de l’Hibernie
Réjouis-toi première borne sur la route de leur foi
Réjouis-toi luminaire qui reflète l’Autre Soleil
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 10

Plus de trente ans tu combattis le bon combat* Donnant aux fidèles rassemblés par ton zèle* Des faveurs et des bénédictions du Seigneur* Manne céleste où tu puisais par ta prière* Et tu gardas pour toi la dure vie d’ascèse* Qui rompt le corps mais libère l’âme qui chante : Alléluia !

Ikos 10

Chaque jour tu chantais le psautier de David* Et par le signe saint de la Croix vénérable* Tu te biffais au monde pour l’Eternité* Prosterné devant le seul Dieu et le seul Roi* Dont tu fis à jamais l’intendant de ta vie* Et le chœur des élus du Royaume te clament :
Réjouis-toi ascèse incarnée de la prière sans fin
Réjouis-toi maîtrise impeccable du corps et de l’Esprit
Réjouis-toi sacrifice consenti pour le bien de l’âme
Réjouis-toi vision de l’avenir qui annule le monde
Réjouis-toi anticipation vécue du Royaume saint
Réjouis-toi élan de l’éphémère vers l’Eternité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 11

Apôtre infatigable de la Vérité* Allant visiter les paroisses d’Ultonie* Tu connus par révélation ta mort prochaine* Un ange te dit que tu mourrais en chemin* Tu achevas tes derniers devoirs de hiérarque * Dans un couvent de moniales qui psalmodiaient : Alléluia !

Ikos 11

Pendant ta visite à la perle d’Hibernie* Une lumière apparut dans le cimetière* Tu demandas à Brigitte d’interprêter* Et elle prédit qu’un saint y reposerait* Tu lui demandas de préparer ton linceul* Et les saints du Ciel entonnèrent tes louanges :
Réjouis-toi lutteur infatigable dans le bon combat
Réjouis-toi athlète victorieux des luttes sacrées
Réjouis-toi soldat infatigable de la sainte Grâce
Réjouis-toi stratège parvenu à l’ultime bataille
Réjouis-toi comme Syméon tu pus partir dans la paix
Réjouis-toi tes jours s’achèveront dans l’Eternité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 12

En ce jour fixé pour toi par la Providence* Tu t’étendis sur ta couche et dans l’oraison* Tu reçus les saints mystères de ton disciple* Puis tu bénis une ultime fois tes enfants* Avant de rejoindre la Lumière éternelle* Où les justes clament sans cesse vers Dieu : Alléluia !

Ikos 12

Lorsque l’on ensevelit ton corps précieux* Dans le linceul qu’avait tissé sainte Brigitte* On entendit les anges chanter pour ton âme* Et l’on sentit la bonne odeur du Paradis* Manifester ta faveur auprès du Seigneur* Et les élus du Ciel se mirent à chanter :
Réjouis-toi qui fus en même temps dans la terre et aux cieux
Réjouis-toi qui passas de la mort à la vie éternelle
Réjouis-toi qui poursuivis ton œuvre par l’intercession
Réjouis-toi recours des pécheurs dans la tourmente du monde
Réjouis-toi baume d’oraison sur les blessures des âmes
Réjouis-toi remède éprouvé qui manifeste la Grâce
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 13

Tu fus enchaîné comme esclave par les hommes* Mais tu te libéras de ta captivité* En acceptant pour seul maître le Seigneur Christ* Tu acquis à grand prix la perle du salut* Et ta vie toute entière témoigne du Dieu* Vers Qui nous chantons avec toi à pleine voix : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! ( Ce Kondakion est répété trois fois !)

Ikos 1

A seize ans tu fus enlevé par des barbares* Tu devins esclave dans la verte Hibernie* Et ton cœur alors indifférent au salut* S’ouvrit soudain à la pure Grâce de Dieu* Tu passas six années en prières ferventes* Admiré par les saints du Ciel qui te chantèrent :
Réjouis-toi qui as compris enfant l’exil de notre vie
Réjouis-toi qui te revêtis de la prière zélée
Réjouis-toi qui pris dans le temps le chemin d’éternité
Réjouis-toi offrande pure et chaste de ta jeune vie
Réjouis-toi consécration précoce à l’unique salut
Réjouis-toi gloire incommensurable de la verte Erin 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 1

Au quatrième siècle de l’ère chrétienne* Tu naquis le seize des calendes d’Avril* D’un père diacre et fils d’un prêtre du Christ* Et d’une mère parente de Saint Martin* Illustre apôtre de la terre d’Hibernie* A présent la chrétienté entière te clame : 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Prière à Saint Patrick Illuminateur de l'Irlande

Ô saint Patrick moine exemplaire* Hiérarque sans pareil et missionnaire insigne* Intercède pour nous auprès du Seigneur notre Dieu* Afin qu’il nous accorde par tes saintes prières devant Son Trône* D’imiter dans notre faible mesure les vertus chrétiennes* Dont tu fis preuve dans ta vie*
Qu’Il nous accorde une foi ardente et zélée* Pour que nous cheminions dans cette existence* Comme tu le fis avec le seul souci du salut en Christ* Qu’Il nous donne la fermeté et la fidélité* Dans l’observation des commandements* Et l’ascèse nécessaire pour parvenir au havre de paix*
Père saint d’une multitude de saints* Supplie-Le par la force de ton oraison bénie* De venir en aide à notre peu de foi* Et de nous permettre de marcher dans tes traces* Malgré notre indignité et notre médiocrité*
Saint bienheureux qui prêchas par l’exemple de ta vie* Sois notre guide et notre mentor* Dans le cheminement vers l’ultime destination* Où règnent le Père le Fils et le Saint Esprit* Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles*Amen !

Acathiste composé pour la gloire de Dieu et de notre Père parmi les saints Patrick Illuminateur de l’Irlande par Claude Lopez-Ginisty
http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/2010/07/acathiste-notre-pere-parmi-les-saints.html

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Saint Alexis l'Homme de Dieu

(+ 383)

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Homme de Dieu, toi seul sur terre ayant joui 
de cet illustre nom, quel honneur inouï 
au ciel recevras-tu, qui de gloire redonde? 
Le dix-sept, Alexis s'en va pour l'autre monde. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.

Tropaire, t. 4

T'élevant sur les vertus et purifiant ton esprit, / tu as atteint l’objet suprême de ton désir; / l'absence de passions fut la parure de ta vie, / étonnante fut l'ascèse que d'un cœur pur tu embrassas; / demeurant dans la prière tel un ange incorporel, / comme soleil tu as brillé / sur le monde, bienheureux Alexis.

Kondakion, t. 4

Célébrant en ce jour avec foi / la sainte fête du bienheureux Alexis, / chantons-lui: Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Ikos

Qui serait capable de chanter dignement / et de louer les saintes vertus, / la patience, la chasteté, / la douceur, la tempérance d'Alexis, / l'assiduité de sa prière, la vie rude qu'il mena, / et son immense humilité? / De la sorte devenu le compagnon des Anges, dans le ciel / sans cesse il intercède en faveur du monde entier; / c'est pourquoi tous les fidèles en ce jour / lui font entendre leur louange en disant: / Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Exapostilaire, t. 3

Merveille! comment sur le seuil de tes parents / tu résistas si longtemps comme l'acier / à l'impulsion de la nature sans fléchir, / malgré les larmes de ta famille, bienheureux Alexis?

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VIE DU SAINT:

Saint Alexis naquit à Rome, au temps de l'empereur Arcadius (395-408), d'un noble et pieux sénateur nommé Euphimien et de sa femme Aglaïs, au terme de longues années d'une douloureuse stérilité. Il reçut la meilleure éducation et, quand il parvint à maturité. Ses parents organisèrent son mariage avec une jeune fille en vue de la noblesse romaine. La nuit même des noces, au moment de rejoindre son épouse dans la chambre nuptiale, Alexis, qui n'était épris que de la sainte et parfaite virginité, lui murmura quelques mots à l'oreille, lui remit son anneau et s'enfuit secrètement. S'étant embarqué sur un navire en se confiant à la Providence, il parvint jusqu'à Laodicée et de là il se joignit à une caravane de marchands qui allait à Edesse en Mésopotamie. Il s'y arrêta dans une église consacrée à la Mère de Dieu et y demeura dix-sept ans dans le narthex, couvert de vêtements pauvres et déchirés, et nourri par la charité des fidèles qui venaient à l'église pour prier. Entre-temps, son père avait envoyé ces serviteurs dans toutes les directions à sa recherche, pendant que sa mère, revêtue d'un sac, demeurait prostrée et inconsolable, et que son épouse, imitant l'amour de la tourterelle pour son époux, guettait l'arrivée de quelque nouvelle. Quelques-uns des envoyés d'Euphimien parvinrent jusqu'à Edesse, ils passèrent devant Alexis et lui donnèrent l'aumône, bien loin de soupçonner qu'il s'agissait de leur noble maître, tant son corps avait été transformé par l'ascèse et les mauvais traitements qu'il supportait avec action de grâces par amour de Dieu.
Au terme de cette longue ascèse menée en secret, la Mère de Dieu apparut un jour au sacristain de l'église, en lui demandant d'y faire entrer l'Homme de Dieu. Se voyant découvert et désormais exposé aux honneurs des hommes, Alexis prit de nouveau la fuite et s'embarqua sur un navire en direction de Tarse; mais les vents contraires, ou plutôt la Providence divine, poussèrent le navire jusqu'au port de Rome. Le Saint se soumit à ce signe divin et se dirigea sans retard vers la maison familiale, où il demanda l'aumône, comme un mendiant, à son père qui sortait. Sans reconnaître son fils bien-aimé, Euphimien, qui avait encore plus de propension qu'auparavant pour la charité depuis cette perte douloureuse, ordonna à ses serviteurs de fournir un abri à ce pauvre homme et de le nourrir des restes de sa table aussi longtemps qu'il le voudrait. L'Homme de Dieu demeura encore dix-sept années à la porte de la maison paternelle en subissant, sans un mot de protestation, et même avec plaisir, les outrages et les moqueries des valets. Quant il sentit que le jour de son départ de cette terre approchait, il demanda qu'on lui apporte du papier et de l'encre, et c'est la plume à la main, en rédigeant toute l'histoire de sa vie, qu'il s'endormit pour rejoindre les demeures éternelles.
Le même jour, comme on célébrait la Liturgie dans la basilique Saint-Pierre, sous la présidence du Pape et en présence de l'empereur Honorius (395-423) et d'une grande foule, une voix se fit entendre de l'Autel, qui clamait : « Cherchez l'Homme de Dieu : il priera pour la ville et pour vous tous. Car déjà il sort du corps! » Comme toute la foule s'était mise en prière, la voix se fit entendre de nouveau pour révéler qu'il se trouvait dans la demeure d'Euphimien. Lorsque l'imposant cortège, avec l'empereur et le Pape en tête, parvint à la maison, le serviteur qui subvenait à ses besoins révéla que le mendiant qui se tenait depuis tant d'années à la porte, distribuait sa nourriture aux plus pauvres que lui et ne se nourrissait que le dimanche d'un peu de pain et d'eau, en restant imperturbable et même joyeux quand les autres serviteurs le couvraient d'outrages. On se rendit à sa cabane et on le trouva déjà mort, tenant un papier en main. Lorsqu'on le lut en public, tous restèrent muets de stupéfaction devant la manière admirable dont ce serviteur de Dieu avait combattu contre la nature pour obtenir les biens qui sont au-dessus de la nature. L'Empereur et le Patriarche, voyant les larmes et les lamentations des parents du Saint, leur conseillèrent de se réjouir plutôt et d'exulter pour avoir donné le jour à un tel Saint qui allait régner avec le Christ pour l'éternité. La foule s'empressait autour du lit mortuaire, les aveugles recouvraient la vue, les sourds entendaient, les muets glorifiaient Dieu à haute voix, les esprits mauvais s'enfuyaient, le tout dans un tel tumulte que le cortège funèbre ne pouvait avancer. L'empereur fit alors jeter des pièces d'or, dans l'espoir que la foule se détournerait du cercueil pour les ramasser. Mais il n'en fut rien, et le peuple méprisa l'or corruptible pour recevoir la grâce incorruptible en touchant le corps du Saint. Finalement, il fut déposé dans la basilique de Saint Boniface2 dans un cercueil rehaussé d'or et de pierres précieuses, d'où se répandait avec profusion un baume délicieusement parfumé qui guérissait toutes sortes de maladies3.

1. Malgré la grande ressemblance de cette vie avec celle de St Jean le Calyvite (cf. 15 janvier), nous gardons ici la distinction traditionnelle de ces deux saints très populaires.
2. Selon d'autres sources. les funérailles eurent lieu à Saint-Pierre, le 17 juillet 383.
3. Le précieux chef de St Alexis est vénéré à la Sainte-Lavra de Kalavryta dans le Peloponnèse.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars17.html

 

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(Source: Fr. John Kouki  )

18 mars :

 

Saint Cyrille, archevêque de Jérusalem

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Commemoration of the dhukrono of St. Cyril of Jerusalem (+386)

according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

 

Mor Koorilose was born around 315AD in Jerusalem.

He was ordained priest by St.Maximus, bishop of Jerusalem.

Priest Cyril was entrusted with the instruction of the Catechumens & those who had received Baptism.

He is remembered for his "Catecheses" eighteen instructional addresses given to the candidates for baptism during Lent, & five given to the newly baptized after Easter.

St. Cyril became bishop of Jerusalem in 349AD.

This was at a time when there were troubles arising from Arianism. The Orthodox concept of the Holy Trinity– the threefold godhead of the Father, the Son & the Holy Spirit was being challenged by Arians. St. Cyril was an ardent supporter of St. Meletius Patriarch of Antioch (+381), who defined the Son as of the same substance as the Father; “three persons are conceived in the mind, but we speak as if addressing one” In the second ecumenical synod, St. Cyril the bishop of Jerusalem, took his place with the Patriarchs of Alexandria and Antioch. St. Cyril is considered as a doctor of the Church. He is not to be confused with St. Cyril of Alexandria who is remembered in the 5th Dypthic (thubden).

(Biography Courtesy: "Martyrs, Saints, and Prelates of the Syriac Orthodox Church")

Today as we remember the Saint and ask for his Intercession, let us pray for all the catechumens & those inquiring into Holy Orthodoxy that they may join us in the True Faith amîn.

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Comme en la parabole, ayant fait fructifier 
le talent que ton Maître a voulu te confier, 
tu montes, le dix-huit, Cyrille, à tire-d'aile 
vers la joie du Seigneur, en serviteur fidèle. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire,t. 3

Ayant revêtu l'ornement divin, / tu resplendis comme lumineuse colonne de la foi, / héritant la grâce des Apôtres en Sion; / aussi tu excellas dans la doctrine et largement / de ta sagesse distribuas le talent. / Père et pontife Cyrille, tu intercèdes maintenant pour nous tous.

Cathisme, t. 8

Enrichi par la sagesse du Verbe, tu fis jaillir / de ta bouche les ondes vivantes de tes enseignements / pour en abreuver l'esprit des croyants; / conduisant ton troupeau sous la houlette de Dieu, / sur les verts pâturages de sa connaissance tu l'as nourri; / c'est pourquoi nous t'acclamons comme Pasteur et grand Docteur, / pontife Cyrille, et comme champion de la foi, / te priant d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

Kondakion, t. 1

Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

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VIE DU SAINT:

Notre Saint Père Cyrille naquit probablement à Jérusalem, vers 315, de parents pieux et Orthodoxes. Il fut ordonné Prêtre par l'Archevêque Saint Maxime1 qui le chargea de la formation des Catéchumènes. Homme de paix, humble et doux, plus préoccupé de l'édification des fidèles que des interminables controverses doctrinales qui déchiraient l'Eglise après le Concile de Nicée, il évitait d'employer le mot « consubstantiel » (homoousios)2 mais partageait pleinement la Foi Orthodoxe. Cette réserve fit croire aux ariens qu'il était de leur parti et, lorsqu'à la mort de Maxime (347), il fut élu par le peuple pour lui succéder, le métropolite arien de Césarée de Palestine, Acace, dont dépendait alors Jérusalem3, agréa l'élection et l'ordonna Evêque. Mais il dut bientôt reconnaître amèrement sa méprise4, car le nouvel Evêque enseignait clairement la Doctrine Orthodoxe sur la divinité du Fils et Verbe de Dieu en expliquant le Symbole de Foi aux Catéchumènes dans ses Catéchèses baptismales5. Tel le Bon Pasteur, il gouverna avec sagesse la Ville Sainte qui, grâce aux constructions entreprises par Saint Constantin le Grand, retrouvait une nouvelle gloire et attirait un grand nombre de pèlerins venus de toutes les extrémités du monde chrétien. En 351, il fut témoin comme tous les habitants de l'apparition merveille d'une immense Croix lumineuse dans le ciel, du Golgotha au Mont des Oliviers, et il écrivit à l'empereur Constance pour l'en informer6. Il contribua aussi à l'organisation des fêtes et des processions dans les Lieux saints, qui deviendront le fondement de maintes fêtes générales de l'Eglise. Quelques années après, il présenta au Métropolite de Césarée une requête, dans laquelle il demandait la reconnaissance des privilèges apostoliques de Jérusalem, que les Pères du Concile de Nicée avaient reconnus sans les définir exactement. Cette revendication déclencha la haine d'Acace qui, sous prétexte qu'en temps de famine Cyrille avait vendu des Vases Sacrés et des Ornements Liturgiques de la Basilique de la Résurrection pour nourrir les pauvres, le convoqua à son tribunal ecclésiastique, en vue de le condamner. Comme Cyrille ne se rendait pas à ses convocations réitérées, il le déposa et le fit expulser par la force de Jérusalem, en mettant à sa place un arien. Saint Cyrille fit appel, demandant que l'affaire soit soumise à une autorité ecclésiastique supérieure; et, en attendant, il trouva refuge à Tarse, en Cilicie, auprès de l'Evêque Silvain. En dépit des menaces d'Acace, celui-ci l'accueillit fraternellement et lui demanda de prêcher au peuple qui l'écoutait avec enthousiasme, comme un homme vraiment apostolique. Le concile réuni à Séleucie en 359 lui rendit justice et déposa Acace. Mais la sentence n'eut pas le temps d'être mise à exécution, car le Métropolite de Césarée, se précipitant à Constantinople, fît pression auprès de l'empereur Constance pour qu'il annule la décision du concile, et il fit confirmer la déposition de Cyrille par un conciliabule d'évêques ariens (360).

Lorsque, peu après, Julien l'Apostat prit le pouvoir, Saint Cyrille put profiter des mesures de tolérance religieuse prises par l'empereur afin de préparer sa restauration du paganisme, et il rejoignit son siège avec tous les autres Evêques exilés au temps de Constance. Mais ce ne fut que pour affronter de nouvelles tribulations. Incités par l'empereur, les païens de Gaza se soulevèrent alors contre les Chrétiens, en faisant de nombreuses victimes, puis ils détruisirent le Monastère de Saint Hilarion (cf. 21 oct.) et dispersèrent ses moines. Comme l'Apostat voulait démontrer la fausseté des Prophéties du Christ concernant la ruine définitive du Temple de Jérusalem (cf. Mat. 24:2), détruit par les Romains sous Tite, il permit aux Juifs de le reconstruire. Mais, conformément à la prédiction de Saint Cyrille, les travaux furent bientôt arrêtés par un terrible tremblement de terre, qui renversa même les fondations de l'ancien Temple, et un feu, sortant des fondements, consuma certains ouvriers, en mutila d'autres, laissant à tous les marques les plus visibles de la colère divine.

Après la disparition de Julien, le calme étant rétabli, Cyrille put reprendre son oeuvre pastorale et, à la mort d'Acace, il fit élire son neveu comme Métropolite de Césarée. Mais, par leurs intrigues, les ariens convainquirent l'empereur Valens (364-378) de déposer le Saint Evêque de Jérusalem et de le condamner à un nouvel exil, ainsi que tous les autres Evêques bannis sous Constance (367). A la mort de Valens, Saint Cyrille put regagner son diocèse, au bout de douze ans d'absence, mais il eut la douleur de découvrir que certains orthodoxes, influencés par les calomnies des ariens, refusaient de le reconnaître comme leur Evêque légitime et de communier avec lui. C'est pour cette raison que le Concile d'Antioche (379) envoya Saint Grégoire de Nysse (cf. 10 janv.) pour rétablir la paix dans le diocèse de Jérusalem. Ayant échoué, celui-ci se retira découragé et plein de tristesse, laissant Saint Cyrille affronter seul, avec foi et espérance, les divisions dans la Maison de Dieu. Il prit part au IIe Concile OEcuménique (381) réuni par l'empereur Théodose, et contribua à la condamnation définitive de l'arianisme et de ses diverses variantes. Au terme de ses sessions le Concile reconnut solennellement les combats de l'Evêque de Jérusalem pour la cause de l'Orthodoxie. De retour dans sa cité Saint Cyrille put jouir pour peu de temps de la paix qu'il avait restaurée au prix de tant de labeurs, et il s'endormit en 386, après trente-cinq ans d'épiscopat, dont seize se passèrent en exil.

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1. Commémoré dans l'Eglise latine le 5 mai.
2. Cf. la notice de St Athanase. le 18 janv.
3. Réduite à l'état de simple bourgade après sa destruction par les romains, et sa communauté chrétienne ayant été dispersée au temps des persécutions, Jérusalem, nommée Allia, avait été soumise ecclésiastiquement à Césarée, capitale administrative de la Palestine.
4. Comme un peu plus tard les ariens qui avaient favorisé l'élection de St Mélèce d'Antioche (cf. 12 fév.).
5. Ces Catéchèses, dont il existe plusieurs traductions françaises, restent un des meilleurs exposés de la Foi Orthodoxe et un document de la plus grande importance pour la connaissance de la pratique liturgique de l'Eglise ancienne. fidèlement préservée dans l'Eglise Orthodoxe d'aujourd'hui. Prononcées pendant la période de quarante jours avant Pâques, préparatoire au Baptême, elles comportent une Procatéchèse, dix-huit catéchèses baptismales, interprétant le Symbole et les fondements de la Foi Orthodoxe, et cinq catéchèses mystagogiques, réservées aux initiés qui venaient d'être baptisés à Pâques, dans lesquelles l'Evêque explique les Rites Sacrés du Baptême et de l'Eucharistie.
6. Ce miracle est commémoré le 7 mai.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

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Par Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu

 

Frères, si dans la vigne du Seigneur nous voyons l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre... 

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32)...

Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur.

Frères, levez donc les yeux, et vous verrez

« que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve »

(Ps 79,11-12). 

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9).

C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage.

Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,16) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (Jn 15,1-5).

Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)...

Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

 Contemplons la providence divine 


Jacob aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix. En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité. 

(Gn 37, 3-4)


L’histoire de Joseph est particulièrement dramatique : un jeune garçon qui est vendu par ses frères qui le jalousent.

Par la suite, Jospeh deviendra un homme puissant en Égypte.

Il accueillera même ses frères fuyant la famine en Canaan, Il leur pardonnera et leur permettra de vivre.

Cette histoire est une magnifique illustration de la grandeur et de la profondeur de la providence divine, et ce sans miracle particulier de Dieu.

 Confions-nous au Seigneur 
Dieu guide l’histoire des hommes. D’un mal, d’un péché, il peut faire jaillir un bien. D’un crime, il peut faire jaillir la vie. Ce sera éminemment le cas dans la passion du Christ&nbs