Today: St Athanasius the Patriarch of Alexandria,
St. Marutha of Takrit +649
“Let them know that the Lord came not to make a display, but to heal and teach those who were suffering. For the way for one aiming at display would be, just to appear, and to dazzle the beholders; but for one seeking to heal and teach the way is, not simply to sojourn here, but to give himself to the aid of those in want…”
"Que eles saibam que o Senhor não veio para fazer uma demonstração, mas para curar e ensinar os que estavam sofrendo. Pois o caminho para um visando a exibição seria, apenas para aparecer, e para deslumbrar os beholders; Mas para um que procura curar e ensinar o caminho é, não simplesmente morar aqui, mas dar-se a socorro daqueles que querem ... "
(Saint Athanasius, On The Incarnation)
“Devils take great delight in fullness, and drunkenness and bodily comfort. Fasting possesses great power and it works glorious things. To fast is to banquet with angels.”
"Os demônios têm grande prazer na plenitude, e embriaguez e conforto corporal. Jejum possui grande poder e funciona coisas gloriosas. Jejuar é banquetear com anjos. "
(St. Athanasius the Great)
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,5-14.
Mes frères, ce n'est pas nous-mêmes que nous prêchons, mais le Christ Jésus notre Seigneur. Quant à nous, nous sommes vos serviteurs en considération de Jésus.
Car Dieu, qui a dit : Que la lumière brille du sein des ténèbres, c'est lui qui a fait luire sa clarté dans nos cœurs, pour que nous fassions briller la connaissance de la gloire de Dieu, laquelle resplendit sur la face du Christ.
Mais nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin qu'il paraisse que cette souveraine puissance de l'Evangile vient de Dieu et non pas de nous.
Nous sommes opprimés de toute manière, mais non écrasés ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ;
persécutés, mais non délaissés ; abattus, mais non perdus ;
portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.
Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle.
Ainsi la mort agit en nous, et la vie en vous.
Animés du même Esprit de foi, selon ce qui est écrit : " J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, " nous aussi nous croyons, et c'est pourquoi nous parlons,
sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous présentera à lui avec vous.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,23-28.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël, que le Fils de l'homme sera venu.
Il n'y a pas de disciple au-dessus du maître, ni de serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit au disciple d'être comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S'ils ont appelé le maître de maison Béelzéboul, combien plus les gens de la maison !
Ne les craignez donc point : car il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour, et ce que vous entendez à l'oreille, publiez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre l'âme et le corps dans la géhenne.
Aphraate
(?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n° 21 (trad. SC 359, p. 835s)
Jésus a été persécuté comme les justes [de l'Ancien Testament] ont été persécutés, afin que soient consolés les persécutés d'aujourd'hui, eux qui sont persécutés à cause de Jésus persécuté.
Car il nous a écrit et nous a lui-même rendu cœur :
-« S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. Puisqu'ils vous persécutent, c'est que vous n'êtes pas du monde, comme moi je n'en suis pas »
(Jn 15,19-20 ;17,14).
Auparavant en effet, il nous avait écrit :
-« Vos pères vous livreront, vos frères et vos parents, tout le monde vous prendra en haine à cause de mon nom ».
Il nous a encore enseigné : « Lorsqu'ils vous feront comparaître devant les chefs, devant les magistrats et devant les rois qui tiennent le monde, ne vous creusez pas la tête auparavant pour ce que vous devrez dire, comment vous pourrez répondre : c'est moi qui vous donnerai une bouche et une sagesse telle que vos adversaires ne pourront vous vaincre, car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père, lui, parlera pour vous ».
C'est cet Esprit qui a parlé par la bouche de Jacob à Ésaü son persécuteur ; l'Esprit de sagesse qui a parlé devant Pharaon par la bouche de Joseph persécuté ;
l'Esprit qui a parlé par la bouche de Moïse en tous les miracles qu'il a fait au pays d'Égypte... ;
l'Esprit qui chantait par la bouche de David persécuté, c'est par lui qu'il chantait pour soulager du mauvais esprit Saül son persécuteur ;
l'Esprit qui avait revêtu Élie, avec lequel il a réprimandé Jézabel et Achab son persécuteur... ;
l'Esprit qui a réconforté Jérémie, et il s'est tenu debout, audacieusement, pour réprimander Sédécias ;
l'Esprit qui a gardé Daniel et ses frères au pays de Babylone ; ce même Esprit qui a sauvegardé Mardochée et Esther dans le pays de leur captivité.
Écoute, mon ami, les noms des martyrs, des confesseurs et des persécutés : Abel, Jacob, Joseph, Moïse, Josué, Jephté, Samson, Gédéon et Baraq, David, Samuel, Ezechias, Élie, Elisée, Michée, Jérémie, Daniel, Ananias et ses frères, Judas Maccabée et ses frères...
Mais le martyre de Jésus a été le plus grand et le meilleur : il a surpassé en tribulation et en confession tous ceux d'autrefois et tous ceux à venir.
SAINT(S) DU JOUR:
Docteur de l'Église
(296-375)
A |
thanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l'évêque Alexandre d'Alexandrie lorsqu'il écrivit le « Contra gentes et de incarnatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l'Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succéda en juin 328.
Énergique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélétiens. Après avoir deux fois refusé à l'empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d'où, n'ayant trouvé que des ennemis, il s'enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l'Empereur qui le condamna à l'exil.
Pendant qu'Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu'on n'osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin Ier (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élurent Grégoire de Cappadoce qui, avec l'appui du préfet d'Égypte, s'empara des églises d'Alexandrie qu'Athanase dut quitter (mars 339).
Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous le pape Jules Ier mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l'amnistie de l'empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d'Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu'à la mort de l'Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361).
Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l'exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d'Alexandrie le 5 octobre 365 où il l'autorisera à revenir le 1er février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de l'Eglise de Rome Sa Sainteté Benoît XVI :
Santo Atanásio
Queridos irmãos e irmãs!
Continuando a nossa retrospectiva dos grandes Mestres da Igreja antiga, queremos dirigir hoje a nossa atenção a Santo Atanásio de Alexandria. Este autêntico protagonista da tradição cristã, poucos anos depois da sua morte, foi celebrado como "a coluna da Igreja" pelo grande teólogo e Bispo de Constantinopla Gregório Nazianzeno (Discursos 21, 26), e foi sempre considerado como um modelo de ortodoxia, tanto no Oriente como no Ocidente. Portanto, não foi por acaso que Gian Lorenzo Bernini colocou uma sua estátua entre a dos quatro santos Doutores da Igreja oriental e ocidental juntamente com Ambrósio, João Crisóstomo e Agostinho que na maravilhosa abside da Basílica vaticana circundam a Cátedra de São Pedro.
Atanásio foi sem dúvida um dos Padres da Igreja antiga mais importantes e venerados. Mas sobretudo este grande santo é o apaixonado teólogo da encarnação do Logos, o Verbo de Deus, que como diz o prólogo do quarto Evangelho "se fez carne e veio habitar entre nós" (Jo 1, 14).
Precisamente por este motivo Atanásio foi também o mais importante e tenaz adversário da heresia ariana, que então ameaçava a fé em Cristo, reduzido a uma criatura "intermediária" entre Deus e o homem, segundo uma tendência recorrente na história e que vemos concretizada de diversas formas também hoje. Nascido provavelmente em Alexandria, no Egipto, por volta do ano 300, Atanásio recebeu uma boa educação antes de se tornar diácono e secretário do Bispo da metrópole egípcia, Alexandre. Estreito colaborador do seu Bispo, o jovem eclesiástico participou com ele no Concílio de Niceia, o primeiro de carácter ecuménico, convocado pelo imperador Constantino em Maio de 325 para garantir a unidade da Igreja. Os Padres nicenos puderam assim enfrentar várias questões, e principalmente o grave problema causado alguns anos antes pela pregação do presbítero alexandrino Ário.
Ele, com a sua teoria, ameaçava a fé autêntica em Cristo, declarando que o Logos não era verdadeiro Deus, mas um Deus criado, um ser "intermediário" entre Deus e o homem e assim o verdadeiro Deus permanecia sempre inacessível para nós. Os Bispos reunidos em Niceia responderam preparando e fixando o "Símbolo de fé" que, completado mais tarde pelo primeiro Concílio de Constantinopla, permaneceu na tradição das diversas confissões cristãs e na liturgia como o Credo niceno-constantinopolitano. Neste texto fundamental que expressa a fé da Igreja indivisa, e que recitamos também hoje, todos os domingos, na Celebração eucarística encontra-se a palavra grega homooúsios, em latim consubstantialis: ele pretende indicar que o Filho, o logos, é "da mesma substância do Pai, é Deus de Deus, é a sua substância, e assim é posta em realce a plena divindade do Filho, que tinha sido negada pelos arianos.
Tendo falecido o Bispo Alexandre, Atanásio tornou-se, em 328, seu sucessor como Bispo de Alexandria, e logo depois demonstrou-se decidido a recusar qualquer compromisso em relação às teorias arianas condenadas pelo Concílio niceno. A sua intransigência, tenaz e por vezes muito dura, mesmo se necessária, contra quantos se tinham oposto à sua eleição episcopal e sobretudo contra os adversários do Símbolo niceno, atraiu a implacável hostilidade dos arianos e dos filo-arianos. Apesar do inequívoco êxito do Concílio, que tinha afirmado com clareza que o Filho é da mesma substância do Pai, pouco depois destas ideias erradas voltaram a prevalecer nesta situação até Ário foi reabilitado e foram defendidas por motivos políticos pelo próprio imperador Constantino e depois pelo seu filho Constâncio II. Ele, aliás, que não se interessava tanto pela verdade teológica como pela unidade do Império e dos seus problemas políticos, pretendia politizar a fé, tornando-a mais acessível segundo a sua opinião a todos os seus súbditos no Império.
A crise ariana, que se pensava estar resolvida em Niceia, continuou por decénios, com vicissitudes difíceis e divisões dolorosas na Igreja. E por cinco vezes durante um trinténio, entre 336 e 366 Atanásio foi obrigado a abandonar a sua cidade, transcorrendo 17 anos no exílio e sofrendo pela fé. Mas durante as suas forçadas ausências de Alexandria, o Bispo teve a oportunidade de defender e difundir no Ocidente, primeiro em Trier e depois em Roma, a fé nicena e também os ideais do monaquismo, abraçados no Egipto pelo grande eremita Antão com uma opção de vida à qual Atanásio sempre esteve próximo. Santo Antão, com a sua força espiritual, era a pessoa mais importante na defesa da fé de Santo Atanásio. Insediado de novo e definitivamente na sua sede, o Bispo de Alexandria pôde dedicar-se à pacificação religiosa e à reorganização das comunidades cristãs. Faleceu a 2 de Maio de 373, dia em que celebramos a sua memória litúrgica.
A obra doutrinal mais famosa do santo Bispo alexandrino é o tratado Sobre a encarnação do Verbo, o Logos divino que se fez carne tornando-se como nós para a nossa salvação. Atanásio diz nesta obra, com uma afirmação que se tornou justamente célebre, que o Verbo de Deus "se fez homem para que nos tornássemos Deus; ele fez-se visível no corpo para que tivéssemos uma ideia do Pai invisível, e ele próprio suportou a violência dos homens para que nós herdássemos a incorruptibilidade" (54, 3). De facto, com a sua ressurreição o Senhor fez desaparecer a morte como se fosse "palha no fogo" (8, 4). A ideia fundamental de toda a luta teológica de Santo Atanásio era precisamente a de que Deus é acessível. Não é um Deus secundário, é o Deus verdadeiro, e através da nossa comunhão com Cristo podemos unir-nos realmente a Deus. Ele tornou-se realmente "Deus connosco".
Entre as obras deste grande Padre da Igreja que em boa parte permanecem ligadas às vicissitudes da crise ariana recordamos depois as quatro cartas que ele enviou ao amigo Serapião, Bispo de Thmuis, sobre a divindade do Espírito Santo, que foi afirmada com determinação, e cerca de trinta cartas "festivas", dirigidas no início de cada ano às Igrejas e aos mosteiros do Egipto para indicar a data da festa de Páscoa, mas sobretudo para garantir os vínculos entre os fiéis, fortalecendo a sua fé e preparando-os para essa grande solenidade.
Por fim Atanásio é também autor de textos meditativos sobre os Salmos, depois muito difundidos e sobretudo de uma obra que constitui o best seller da antiga literatura cristã: a Vida de Antão, isto é, a biografia do abade Santo Antão, escrita pouco depois da morte deste santo, precisamente enquanto o Bispo de Alexandria, exilado, vivia com os monges do deserto egípcio. Atanásio foi amigo do grande eremita, a ponto que recebeu uma das duas peles de ovelha deixadas por Antão como sua herança, juntamente com a capa que o próprio Bispo de Alexandria lhe tinha oferecido. Tendo-se tornado depressa muito popular, traduzida quase imediatamente em latim por duas vezes e depois em diversas línguas orientais, a biografia exemplar desta figura querida à tradição contribuiu muito para a difusão do monaquismo, no Oriente e no Ocidente.
Não por acaso a literatura deste texto, em Trier, está no centro de uma emocionante narração da conversão de dois funcionários imperiais, que Agostinho coloca nas Confissões (VIII, 6, 15) como premissa da sua própria conversão. De resto, o próprio Atanásio mostra ter uma consciência clara da influência que a figura exemplar de Antão podia ter sobre o povo cristão. De facto escreve na conclusão desta obra: "Que fosse conhecido em toda a parte, por todos admirado e desejado, até por quantos não o tinham visto, é um sinal da sua virtude e da sua alma amiga de Deus. De facto, Antão não é conhecido pelos escritos nem por uma sabedoria profana nem por qualquer capacidade, mas só pela sua piedade em relação a Deus. E ninguém poderia negar que isto é um dom de Deus. De facto, como se teria ouvido falar na Espanha e na Gália, em Roma e em África deste homem, que vivia retirado entre os montes, se o não tivesse dado a conhecer em toda a parte o próprio Deus, como ele faz com quantos lhe pertencem, e como tinha anunciado a Antão desde o princípio? E também se estes agem no segredo e desejam permanecer escondidos, o Senhor mostra-os a todos como um lampadário, para que quantos ouvem falar deles saibam que é possível seguir os mandamentos e se sintam encorajados a percorrer o caminhoda virtude" (Vida de Antão 93, 5-6).
Sim, irmãos e irmãs! Temos tantos motivos de gratidão para com Santo Atanásio. A sua vida, como a de Antão e de muitos outros santos, mostra-nos que "quem caminha para Deus não se afasta dos homens, antes, pelo contrário, torna-se-lhes verdadeiramente vizinhos" (Deus caritas est, 42).
St. Athanasius
the Patriarch of Alexandria
Mor Athanasius was born in AD 295 to wealthy Christian parents. He studied Greek Mythology and Theology. He lived some years with St. Antony in the deserts spending time in prayers and meditation. He has also written the biography of the saint. St. Antony had given him a sheep skin and a blanket he had used. He was ordained a deacon in AD 319 by Patriarch Alexander and he served him as his secretary. Later generations came to know about his life and works from his own letters, from the orations of Gregory of Nazianzus (Oration 21) and a descriptive Coptic book. Gregory of Nazianzus has described him as ‘The Pillar of the Church’.
He was also known by the term ‘Father of Orthodox Faith’ The famous work ‘On the Incarnation of God’ written by him at the age of twenty is a strong reply to the heresy of Arius. The manuscript of this book is preserved in a Library in Jerusalem. Arius, an old priest in Alexandria, taught that Jesus was not fully divine but he was only similar to God and was created at the beginning of creation. His claim was that the Father and the Son were made of like essence or being but not the same essence or being. These ideas were conveyed through melodious songs which attracted many people who took his side.To put an end to the dissidence in the Church, Emperor Constantine employed bishop Osios (of Corduba, Spain) but it was in vain. In AD 325 the Ecumenical Council held in Nicaea put Arius on trial and denounced him. The council confirmed the error of his teaching. The primary opponent was deacon Athanasius who worked as the secretary of Patriarch Alexander in this council. The Patriarch's speeches highlighted the talents and fame of the deacon. The bulls/decrees and articles of the Patriarch clearly carry a mark of his scholarship. Upon the demise of Patriarch Alexander in AD 328, Athanasius who was only thirty three at that time ascended the throne. The history of Christianity in the fourth century is mainly the history of Mor Athanasius. There were many allegations against him and he was banished five times. There were even attempts on his life. Once the Arius faction severed the arm of a dead man to be presented as a proof that it was the right arm of Episcopo Arsanios who was murdered by Athanasius. Their allegations were proved baseless when Arsanius himself was presented before them. In AD 335 the Synod at Tyre excommunicated him. Two years later (on 23 November AD 337) he returned to the diocese. Again in AD 339, a synod with the connivance of Eusebius, the bishop of Nicomedia, banished him. He was given sanctuary by Mor Yulios, the bishop of Rome. The Synod convened at Rome in AD 341 exonerated him from all the alleged crimes. The Serdica synod in AD 343 re-established him in his ecclesiastical rights and declared him as the lawful Patriarch of Alexandria. His episcopate lasted for forty five years till AD 373. Of these he had spent seventeen years in hiding, in deserts and in foreign countries. In spite of all the trials he succeeded in transferring true faith to the next generation.
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St. Marutha of Takrit +649
Mor Marutha of Tagrit
(Syriac: ܡܪܘܬܐ ܕܬܓܪܝܬ),
was a theologian and the Maphrian of the East of the Syriac Orthodox Church, from 628 until his death in 649.
Mor Marutha de Tagrit(Syriac: ܡܪܘܬܐ ܕܬܓܪܝܬ),Foi um teólogo e o Maphrian do Oriente da Igreja Ortodoxa Siríaca, de 628 até sua morte em 649.
Mor Marutha was born in Sharsak, a village in Bethnehudra in Mosul around A.D. 569 His father was the village chief, a religious person & very affluent. After his primary education he joined ‘Sardas’ Monastery, where he obtained his priestly ordination. He later moved to Mor Sakkai Monastery to pursue theological studies as well as the study of Greek & Syriac.
He spent 10 years there under malphono Theodorus & studied scholarly books of Mor Gregorios Thevologus. Mor Marutha who was a seeker of knowledge became the disciple of Thoma, the blind in Urhoy (Edessa) & attained dexterity in composition of literary works & calligraphy from Shem’vun Shubdia & Mor Aaho. He became a teacher of Theology & interpretation of the books of the Prelates in the church in Mor Mathai monastery.
In A.D. 628 he was ordained Maphrian of Tigris by Mor Athanasius I Gammolo. Initially, 12 dioceses were under him, but when people of Urhoy migrated to Persia at the time of war three more dioceses (Azarbaijan, Kursan, & Afganistan) were added.
Mor Marutha constructed churches & established monasteries. He also wrote books. The litany used while blessing the water for Epiphany, the biography of Mor Ahudema, bishop of Tigris (+575), interpretation of The Gospel, The Holy Qurbono Thakso, speeches for some feasts are examples. It is recorded in the writings of Bar Sleebi (+1171) that the Nineveh Fast, (3 Day Lent) was put into force by Mor Marutha.
Mor Marutha passed away in 649AD at age 80 after having served the Syriac Orthodox Church for twenty years. His remains were interred in the church which he had constructed.
Biography adapted from 'Martyrs, Saints and Prelates of the Syriac Orthodox Church'
Oh Mor Marutha! Plead for us all especially the persecuted Christians of the East! Amen.
Boris était le fils du khan ou souverain des Bulgares, il succéda à son père en 852. De part leur position géographique, les Bulgares devaient lutter à la fois contre l’occident germanique et contre l’orient byzantin que leur jeune force menaçait.
A l’instar de ses sœurs, Boris voulait devenir chrétien mais il désirait contrôler son église. Il s’adressa d’abord au pape par l’intermédiaire de Louis le Germanique, puis au patriarche de Constantinople par l’intermédiaire de l’empereur Michel III. Personne ne voulait lui promettre une église autocéphale, mais encore moins Rome que Byzance. En 864 Boris fut baptisé en secret par des prêtres orientaux, l’empereur fut son parrain, mais une partie de la noblesse bulgare se révolta. Ce n’est qu’en 870 qu’il obtint la reconnaissance de l’autonomie de son Eglise par le patriarche de Constantinople, peu après les disciples de Cyrille et Méthode mirent la langue bulgare par écrit.
Le roi Boris abdiqua en 889 et se fit moine, mais son fils et successeur Vladimir tenta une restauration du culte païen, amenant Boris à revenir au pouvoir une première fois en 893, puis une seconde fois en 895 pour aider son fils Siméon à vaincre les Magyars. Il reprit enfin sa vie monastique et mourut en 907
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Boris era o filho do filho ou soubano de Bulgares, ele sucumbiu em seu pai em 852. De parte sua posição geográfica, os Bulgares de encontro lutter à esquerda contra o oeste germanique e contra o oriente byzantin que seu jovem força menaçait.
A l'instar de ses sœurs, Boris é uma pessoa de confiança. Il dirige-se ao ponto do intermediário de Louis le Germanique, depois ao patriarca de Constantinopla pelo intermediário do imperador Michel III. Personne ne voulait lui promettre une église autocéphale, mais encore moins de Rome que Byzance. En 864 Boris fut baptisé en secret par des prêtres orientaux, l'empereur fut son parrain, mais une partie de la noblesse bulgare se révolta. Ce n'est qu'en 870 que obtint o reconhecimento da autonomia de filho Eglise par le patriarche de Constantinople, peu après les disciples de Cyrille et Méthode mirent la langue bulgare par écrit.
Le roi Boris abdiqua en 889 e se encaixa moine, mais filho e sucessor Vladimir tenta uma restauração do culto paíen, amenant Boris à revenir au pouvoir une première fois en 893, puis une seconde fois en 895 para aider son fils Siméon à vaincre les Magiares. Il reprit enfin sa vie monastique et mourut en 907
Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:
Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.
Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :
Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.
A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.
Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.
Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.
Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!
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Mor Philipose-Mariam,
Aujourd'hui, mardi 2 mai, nous prions pour les relations étrangères de la France avec les pays en développement.
Dans les 10 premières puissances mondiales, la France a depuis très longtemps entretenu de multiples relations avec les autres peuples et nations de la terre.
Peu de pays dans le monde n’ont pas connu une présence officielle de représentants de la France sous une forme ou sous une autre, la plus marquée et récente étant celle de la colonisation pendant des décennies au XXème siècle.
La France a un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU, et est membre actif de nombreuses organisations régionales ou internationales. Son rayonnement culturel, son poids militaire et son commerce international sont conséquents et elle investit environ 8 milliards d’euros d’aide au développement.
Ces versets m’interpellent : Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction! Servez l'Eternel avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. (Psaume 2:10-11).
Prions donc pour les sujets suivants au sujet des relations avec les pays en développement, que la France :
- soit un exemple et joue un rôle moteur dans la lutte contre la corruption et les injustices ;
- veille à un cadre juste pour le commerce international, notamment pour que ce qu’elle importe des pays pauvres soit acheté à un prix équitable ;
- tienne ses engagements dans la lutte contre la pauvreté notamment dans le cadre des ODD et du ‘Fonds vert’ de la COP21 ;
- ait une diplomatie de paix et de respect des peuples, même si parfois des opérations de sécurité sont menées ;
- défende la liberté religieuse dans une laïcité respectueuse ;
- assume sa part de responsabilité vis-à-vis de peuples qui ont souffert lors de périodes historiques compliquées.
Patrick Guiborat
Directeur Général du SEL
Dieu veut donc révéler et découvrir Marie, le chef-d'œuvre de ses mains, dans ces derniers temps. Elle est l'aurore qui précède et découvre Jésus-Christ, le Soleil de justice ; elle doit être connue et révélée, afin que Jésus-Christ le soit. Étant la voie par laquelle Jésus-Christ est venu à nous la première fois, elle le sera encore lorsqu'il viendra la seconde fois, mais pas de la même manière.
Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps. Dieu veut que sa sainte Mère soit à présent plus connue, plus aimée, plus honorée que jamais elle n’a été : ce qui se produira sans doute, si les enfants de Marie entrent, avec la grâce et la lumière du Saint-Esprit, dans la pratique intérieure et parfaite que je leur montrerai plus tard ; (…) ils découvriront les miséricordes dont elle dispose et à quel point ils ont besoin de son aide.
Ils feront appel à elle pour tous leurs besoins comme à leur avocate et médiatrice préférée auprès de Jésus-Christ ; ils sauront qu'elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ, et ils se livreront à elle corps et âme, sans partage, pour être à Jésus-Christ de même. (1)
(Saint Louis Marie Grignion de Montfort - Traité de la vraie Dévotion, Extraits § 50 à 55.
(1) Pour une meilleure compréhension des textes de l'auteur, nous avons choisi de réécrire en français du XXIe siècle certaines tournures de l'auteur. Ses écrits datent du XVIIIe siècle et sont parfois difficiles pour les lecteurs d'aujourd'hui; ces réécritures respectent complètement le sens de ce qu'a voulu dire l'auteur.)
« Ô Mère très douce, vous m'appelez et me dites :
Si quelqu'un est petit, qu'il vienne à moi. Les enfants ont toujours sur les lèvres le nom de leur mère, et ils l'appellent à chaque danger, frayeur ou difficulté. Ô très douce Mère, ô Mère très aimante, vous désirez que, pareil au petit enfant, je vous appelle toujours, que j'aie sans cesse recours à vous... Permettez donc que je vous invoque continuellement et vous dise : Ô ma Mère, Mère très aimable ! Ce nom me console entièrement, m'attendrit, me rappelle l'obligation que j'ai de vous aimer. Ce nom me porte à me confier à vous. Ma Mère, c'est ainsi que je vous appelle et veux vous appeler toujours. Après Dieu, vous êtes mon espérance, mon refuge, mon amour en cette vallée de larmes. Ô ma douce Reine et Mère, ravissez les cœurs de vos enfants par l'amour que vous leur témoignez. Ravissez également, je vous en prie, mon pauvre cœur qui désire tellement vous aimer. [...] Je veux vous aimer, ô très douce Mère, mais je crains, en même temps, de ne pas bien vous aimer, car j'entends dire que l'amour rend les amants semblables aux personnes aimées... Or, je me vois si dissemblable de vous ! Serait-ce donc un signe que je ne vous aime pas ? Vous êtes si pure, et moi si impur ! Si humble, et moi si orgueilleux ! Si sainte, et moi si unique ! Mais puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous ; c'est là ce que vous devez faire, ô Marie. Vous avez la puissance de changer les cœurs, prenez donc le mien et transformez-le. Montrez au monde combien est grand votre pouvoir en faveur de ceux que vous aimez ! Sanctifiez-moi et faites que je sois votre digne fils. » (cf. St Alphonse)
P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
N'oublions-pas dans nos prières le repos de l'âme de Son Eminence Joseph Mar Koorilose (Valiya Metropolitan de la MISC) qui fut "Juridical advisor" de notre Métroplie Syro-Orthodoxe Francophone de 2003 à 2011, puis, en 2005, choisit par le "Conseil de l'Eglise" comme "Métropolite Majeur".
N'oublions-pas de prier pour lui et l'Eglise de Thozhiyur , tous les vendredis soir en particulier puisque, sur son ordre, en signe d'union, nous devons offrir une prière avec encens en l'honneur de Saint Georges, titulaire de sa Cathédrale.
A real story about the intercession of St. Mary for the sinners :
-It was almost 5 A .M. when Bishop Jacob woke up and was putting on his clothes and getting ready for the Liturgy. He was used to wear his robe made of sackcloth as austerity. While he was putting it on , he noticed that it got old and after he prayed the Holy Liturgy he asked one of his disciples to buy a sackcloth sack. He brought it to him and the Bishop was thinking of what will he do. He was not taught knitting and doesn't know how to make a robe from these sacks, and kept thinking a lot. The Bishop had a strong relationship with our Lady St. Virgin Mary , so he asked her to help him , and while he was saying that , Virgin Mary appeared to him and took the sacks and started to knit them like dressmakers. When She was done , She blessed him and ascended in a glorious scene. The Bishop thought that he was dreaming but when he looked , he found the sackcloth robe, and he was very happy and praised the Virgin Mary. After several months a sinner came to the Bishop and confessed with his sins. However, the Bishop saw that he had many sins , so he gave him a law of repentance before he accepted him into the church. The man went sad and while he was asleep , Virgin Mary appeared to him and said " Why are you sad ?"
The thief :- " I went to the Bishop and he told me that my sins are big and he gave me a law of repentance and it is very hard for me "
Virgin Mary :- " Don't be sad, go to him tomorrow and tell him that I sent you.
The thief :- "He won't believe me or accept me"
Virgin Mary :- "He will , just go "
The thief :- " He will ask for a proof. ""
Here Virgin Mary smiled and said "Tell him your dressmaker is telling you to be merciful and kind to the sinners "
The thief woke up happy and went early to the Bishop and told him "Virgin Mary appeared to me and told me to say to your Grace that your dressmaker is telling you to be merciful and kind to sinners. "
The Bishop heard these words and surprised. He kissed the man and lived all his life merciful and kind to the sinners.
May your blessings St. Virgin Mary be with us all. Amen
Ayant confessé sa foi en la Divinité Tri-hypostatique [Dieu tri-Personnel; ndt], l'Église confesse sa foi en elle-même, parce qu'elle se reconnaît instrument et réceptacle de la grâce divine et qu'elle tient ses oeuvres pour oeuvres de Dieu, non pour oeuvres des individus qui la constituent visiblement. Dans cette confession elle montre que la connaissance de son essence et de son être constitue également un don de la grâce, don qui lui vient d'En Haut et n'est accessible qu'à la foi, et non à la raison.
Car quel besoin aurais-je de dire : "Je crois", si je savais déjà? La foi n'est-elle pas la conviction des choses invisibles? Mais l'Église visible n'est pas la société visible des Chrétiens, elle est l'Esprit de Dieu et la grâce des Sacrements qui vivent dans cette société. Dès lors, l'Église visible même n'est visible qu'au croyant, car pour le non-croyant le Sacrement n'est qu'un rite et l'Église qu'une société. Le croyant, lui, a beau ne voir l'Église par les yeux du corps et de la raison que dans ses manifestations extérieures, il la reconnaît pourtant par l'Esprit dans les Sacrements, la prière et les oeuvres qui plaisent à Dieu. Aussi ne la confond-il pas avec la société de ceux qui portent le nom de chrétiens, car ce ne sont pas tous ceux qui disent "Seigneur, Seigneur", qui appartiennent effectivement à la race choisie et à la postérité d'Abraham. Mais, par la foi, le vrai Chrétien sait que l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique ne disparaîtra jamais de la face de la terre jusqu'au Jugement Dernier de toute la Création; il sait que, sur terre, elle demeure invisible aux yeux de la chair et à l'esprit qui n'a qu'une sagesse charnelle, invisible au sein de la société visible des chrétiens, - tout comme, dans l'Église d'outre-tombe, elle demeure visible aux yeux de la foi, mais invisible aux yeux du corps. Par la foi, le Chrétien sait aussi que l'Église sur la terre, bien qu'invisible, revêt toujours une forme visible; qu'il n'y a pas eu, qu'il n'a pu y avoir et qu'il n'y aura pas d'époque où seraient défigurés les Sacrements, tarie la sainteté, corrompue la doctrine; et que nul n'est Chrétien s'il ne peut dire où, dès le temps même des Apôtres, se sont accomplis et continuent à s'administrer les saints Sacrements, où la doctrine a été et demeure sauvegardée, où les prières ont été adressées au Trône de la Grâce et ne cessent de l'être. La sainte Église confesse et croit que jamais les brebis n'ont été privées de leur Divin Pasteur et que l'Église n'a jamais pu ni se tromper par manque d'intelligence - car en elle vit l'intelligence de Dieu - ni se soumettre à des doctrines erronées par manque de courage - car en elle vit la force de l'Esprit de Dieu.
Croyant en la parole de la Promesse de Dieu, qui a appelé tous ceux qui suivent la doctrine du Christ amis du Christ et Ses frères, en Lui fils adoptifs de Dieu, la sainte Église confesse les voies par lesquelles il plaît à Dieu de conduire l'humanité déchue et morte à une restauration de l'unité dans l'Esprit de Grâce et de Vie. C'est pourquoi, ayant fait mémoire des prophètes qui représentent l'époque de l'Ancien Testament, elle confesse les Sacrements par lesquels, dans l'Église du Nouveau Testament, Dieu envoie Sa Grâce aux hommes, et elle confesse spécialement le Sacrement du Baptême pour la rémission des péchés, comme contenant en lui le principe de tous les autres; car c'est par le Baptême seul que l'homme entre dans l'unité de l'Église, qui garde les autres Sacrements.
Confessant un seul Baptême pour la rémission des péchés, comme un Sacrement ordonné par le Christ Lui-même pour accéder à l'Église du Nouveau Testament, l'Église ne juge pas ceux qui ne sont pas entrés en communion avec elle par le Baptême, car elle ne connaît et ne juge qu'elle-même. Dieu seul connaît l'endurcissement du coeur, et Il juge les faiblesses de la raison selon la vérité et la miséricorde. Beaucoup ont été sauvés et ont eu part à l'héritage sans avoir reçu le Sacrement du Baptême d'eau, car il n'a été établi que pour l'Église du Nouveau Testament. Quiconque le rejette, rejette toute l'Église et l'Esprit de Dieu Qui vit en elle; mais il n'a pas été ordonné depuis toujours à l'humanité, ni prescrit à l'Église de l'Ancien Testament. Si quelqu'un dit, en effet, que la circoncision a été le Baptême de l'Ancien Testament, il refuse alors le Baptême aux femmes - car pour elles il n'y avait pas de circoncision; et que dira-t-il des patriarches, d'Adam à Abraham, qui n'ont pas reçu le sceau de la circoncision? Et, en tout cas, ne reconnaît-il pas qu 'en dehors de l'Église du Nouveau Testament le sacrement de Baptême n'a pas été d'obligation? S'il dit que c'est pour l'Église de l'Ancien Testament que le Christ a reçu le Baptême, alors qui mettra une limite à la miséricorde de Dieu, Qui a pris sur Lui les péchés du monde? Le Baptême est d'obligation; car lui seul est la porte de l'Eglise du Nouveau Testament, et c'est seulement dans le Baptême que l'homme manifeste son assentiment à l'oeuvre rédemptrice de la Grâce. Aussi n'est-il sauvé que dans le seul Baptême.
En outre, nous savons que, tout en confessant un seul Baptême comme principe de tous les Sacrements, nous ne rejetons pas pour autant les autres; car, en croyant à l'Église, nous confessons, d'un commun accord avec elle, 7 Sacrements [*] à savoir le Baptême, l'Eucharistie, l'Imposition des Mains (Saints Ordres, Ordination), la Chrismation, le Mariage, la Confession, l'Onction des Malades. Il y a encore bien d'autres Sacrements; car toute oeuvre accomplie dans la foi, l'espérance et la charité, est inspirée à l'homme par l'Esprit de Dieu et invoque la Grâce invisible de Dieu. Mais les 7 Sacrements ne sont pas, en réalité, l'oeuvre d'un seul individu digne de la faveur de Dieu, mais l'oeuvre de toute l'Église dans un seul individu, tout indigne qu'il puisse être.
[* catégorisation pédagogique, pas dogmatique; ndt]
Concernant le Sacrement de l'Eucharistie, la sainte Église enseigne qu'en lui s'opère véritablement le changement du pain et du vin en le Corps et le Sang du Christ. Elle ne rejette pas le mot de "transsubstantiation"; mais elle ne lui assigne pas ce sens matériel qui lui est assigné par les docteurs des Églises qui se sont séparées. Le changement du pain et du vin en le Corps et le Sang du Christ est accompli dans l'Église et pour l'Église. Celui qui reçoit les saintes Espèces avec foi, ou qui les adore avec foi, ou qui y pense avec foi, c'est en toute réalité qu'il reçoit le Corps et le Sang du Christ, les adore, et y pense. Celui qui les reçoit indignement, celui-là rejette en toute réalité le Corps et le Sang du Christ; en tout cas, c'est le Corps et le Sang du Christ qui, dans la foi ou l'absence de foi, sanctifient ou condamnent. Mais ce Sacrement s'opère dans l'Église, il n'est ni pour le monde extérieur, ni pour le feu, ni pour l'animal sans raison, ni pour la corruption, ni pour l'homme qui n'a pas entendu la loi du Christ. Dans l'Église elle-même (nous parlons de l'Église visible), pour les élus et pour les réprouvés, la sainte Eucharistie n'est pas simple mémorial du mystère de la Rédemption, ni présence de dons spirituels dans le pain et le vin, ni simple réception spirituelle du Corps et du Sang du Christ, mais c'est Son Corps et Son Sang véritables. Ce n'est pas en esprit seul qu'il a plu au Christ de s'unir au croyant, mais bien par le Corps et le Sang, afin que l'union soit complète, qu'elle soit non seulement spirituelle, mais aussi corporelle. Sont également contraires à l'Église et les explications insensées sur la relation du saint Sacrement aux éléments et aux créatures irrationnelles (alors que le Sacrement a été établi seulement pour l'Église), et l'orgueil spirituel qui méprise le corps et le sang et qui rejette l'union corporelle au Christ. Ce n'est pas sans corps que nous ressusciterons, et nul esprit à part l'Esprit de Dieu, ne peut être dit totalement incorporel. Celui qui méprise le corps pèche par orgueil de l'esprit.
Sur le sacrement de l'Ordination, la sainte Église enseigne que par lui la grâce qui opère les Sacrements se transmet par voie de succession depuis les Apôtres et le Christ lui-même : non pas comme si nul Sacrement ne pouvait être opéré autrement que par l'Ordination (car tout Chrétien peut par le baptême ouvrir la porte de l'Église à un enfant, à un Juif, à un païen), mais en ce que l'Ordination contient en elle toute la plénitude de la Grâce que le Christ donne à son Église. Et l'Église elle-même, en communiquant à ses membres la plénitude des dons spirituels, a fixé, en vertu de la liberté qu'elle a reçue de Dieu, des différences de degré dans l'Ordination. Autre est le don pour le prêtre qui opère tous les Sacrements excepté l'Ordination, autre le don pour l'évêque qui accomplit l'Ordination; et au-dessus du don de l'épiscopat il n'y a absolument rien. Le Sacrement donne à celui qui le reçoit cette grande importance : tout indigne puisse-t'il être, son action désormais, lorsqu'il accomplit son ministère sacramentel, ne procède nécessairement plus de lui-même, mais de toute l'Église, c'est-à-dire du Christ Qui vit en elle. Si l'Ordination cessait, tous les Sacrements cesseraient de même, sauf le Baptême; et l'humanité serait arrachée à la Grâce : car alors l'Église elle-même témoignerait que le Christ l'a abandonnée.
Sur le Sacrement de Chrismation [Confirmation par le Chrême], l'Église enseigne qu'en lui le Chrétien reçoit les dons du Saint-Esprit, Qui confirme sa foi et sa sainteté intérieure. Et ce Sacrement est opéré, selon la volonté de la sainte Église, non pas par les seuls évêques, mais aussi par les prêtres, encore que le Chrême lui-même ne puisse être consacré que par un évêque.
Sur le Sacrement de Mariage, la sainte Église enseigne que la grâce de Dieu, qui bénit la succession des générations dans l'existence temporelle de l'humanité et la sainte union de l'homme et de la femme pour l'organisation de la famille, cette grâce est un don sacramentel qui impose à ceux qui le reçoivent une éminente obligation d'amour mutuel et une sainteté spirituelle, par lesquels ce qui autrement serait pécheur et matériel se revêt de justice et de pureté. Aussi les Apôtres, ces grands docteurs de l'Église, reconnaissent-ils le Sacrement de Mariage même chez les païens; car, alors qu'ils interdisent le concubinage, ils confirment le mariage entre païens et Chrétiens, en disant que l'homme est sanctifié par la femme croyante, et la femme par l'homme croyant (1 Cor. 7, 14). Ces paroles de l'Apôtre ne signifient pas que l'incroyant soit sauvé par son union au croyant, mais que le mariage est sanctifié : car ce n'est pas l'être humain qui est sanctifié, mais bien le mari ou la femme. L'être humain n'est pas sauvé par un autre être humain, mais mari ou femme sont sanctifiés en relation au mariage lui-même. Ainsi le mariage n'est pas impur, même chez les idolâtres; mais ils ne connaissent pas la grâce de Dieu qui leur a été donnée. La sainte Église, par ses ministres ordonnés, reconnaît et bénit l'union de l'homme et de la femme, union bénie de Dieu. Aussi le Mariage n'est-il pas un simple rite, mais un véritable Sacrement. Et il reçoit son achèvement dans la sainte Église, car c'est en elle seule que toute chose sainte s'accomplit en sa plénitude.
Sur le sacrement de Confession [ou de Pénitence], la sainte Église enseigne que sans lui l'esprit humain ne peut être purifié de l'esclavage du péché et de l'orgueil pécheur; qu'il ne peut pas lui-même absoudre ses propres péchés (car nous ne sommes maîtres que de nous accuser, non de nous justifier); et que seule l'Église a pouvoir de justifier, car en elle vit la plénitude de l'Esprit du Christ. Nous savons que le premier-né au Royaume des Cieux, après le Sauveur, est entré dans le sanctuaire de Dieu en s'accusant lui-même, c'est-à-dire par le sacrement de Confession; il dit en effet "car nous recevons selon nos oeuvres", et il reçut l'absolution de Celui Qui seul peut absoudre et Qui absout par la bouche de Son Église.
Sur le sacrement d'Onction avec de l'huile consacrée, c'est-à-dire d'Onction des Malades, la sainte Église enseigne qu'en lui s'opère la bénédiction de tout le combat (2 Tim. 4,7) que l'homme a enduré durant sa vie sur terre, de toute la route qu'il a parcourue dans la foi et l'humilité; et que dans l'Onction des Malades s'exprime le Jugement même de Dieu sur le composé terrestre de l'homme, le guérissant lorsque tous les remèdes sont impuissants, ou bien permettant à la mort de ruiner ce corps corruptible, désormais inutile à l'Église terrestre, ou les voies mystérieuses de Dieu.
"L'Église est Une"
par Alexei Stepanovich Khomiakov (1804-1860)
(Source: St Materne)
Everyone keeps saying that we are baptised into a faith. That makes things easy when we are considering if we can recognise the baptism of the Catholic Church. They clearly believe some things that are different, therefore they have a different set of teachings, and therefore they must baptise people into a different faith than our Coptic Orthodox one. Yes? No? So, we can’t receive their baptism? Yes? No?
It would be easy if this was what Orthodoxy taught. It would makes things both very clear and very complicated. If we could decide whether someone had been baptised into the Church by considering what they believed then that should make everything much more straightforward. Yes? No? Actually, it is another one of those perspectives in things that looks really traditional and simple. But when I look out over a congregation I can be very sure that most of the people gathered there, maybe even all the people, hold an inaccurate understanding of at least one aspect of the Orthodox Faith. Some of the people in front of me might have a very distorted understanding of Orthodoxy. Yet when everyone comes forward for communion they are not required to take a theology test before receiving Christ in the Holy Mysteries.
That doesn’t mean that right belief is of little importance. Indeed, I am convinced that having a wrong understanding of the Christian Faith causes problems in our experience and growth into the spiritual life. But it seems to me, when we think about it, that teaching and encouraging a right understanding of the faith is the responsibility of the bishops and priests in the Church in the first place, and a poor knowledge and experience of the riches of Orthodoxy is not usually the fault of the laity, but of those with the ministry of teaching. Indeed, when we realise that the Church is made of many people from very diverse backgrounds, educational levels, spiritual experience and understanding, it is not a surprise that our churches have to face the lack of a proper patristic understanding and knowledge of the faith in many places. This is why, to a great extent, non-Orthodox teachings and practices have become so attractive and problematic.
What am I saying? It is that even in our own community, we do not make theological accuracy the most important, or even a very significant, standard by which we determine if someone might participate in the sacraments. So, if we wish to adopt the view, which looks serious and Orthodox, that we cannot accept the baptism of Catholics because they do not believe as we do, then we would need to adopt just such as strict a view towards our own congregations. And even within our Coptic Orthodox Church there are priests who disagree on serious matters, and even bishops who hold opinions on theological matters which cannot be easily reconciled with Orthodoxy and with other of our. bishops.
What we have not done in our Orthodox community, is to insist that a difference of theological views and understandings immediately means that one or other of those who disagree must have ceased to be a member of the Church. Those Orthodox, in other places, who have adopted such a view, and it is not Traditional at all, have ended up splintering into smaller and smaller groups, becoming more and more sectarian, as even the tiniest theological difference becomes a cause for further schism.
There are priests in our own Church, let alone laity, who will disagree with some of the things that I write, and I will disagree with them. But our disagreement does not ever lead me to suggest that others are not part of the Orthodox Church. Yet the strict and not Traditional view, that because Catholics have some different teachings, they must be baptising into a different faith requires just such an attitude. And if we want to apply it to Catholics we must apply it to ourselves. And if we did, then we would find the Coptic Orthodox Church shattered into contradictory groups, each claiming to be the true Church.
Our faith is not a matter of accepting certain propositions about Christ. Such a view is in fact not very different from many Protestant groups. It is indeed in Protestantism that the idea that we are baptised into a faith has some meaning and expression. I have friends who were baptised as an infant in the Anglican Church, and were then baptised again when they joined an Evangelical Church. To a great extent this was because what is called baptism in the Evangelical groups is not a sacrament at all, but a means of a mature convert showing that they have accepted the Christian faith themselves and have asked Jesus to save them. I went though such an experience myself as a teenager with no thought at all that baptism should be a sacrament in which God performed something for us by the Holy Spirit. On the contrary, we were doing something for God, witnessing to our beliefs in front of other people. This might be commendable, but it is not baptism in any Apostolic sense, and it requires primarily a commitment to a set of values and teachings. There are even those who are baptised many times in modern Evangelical and Pentecostal groups because it is a way of making a personal statement and it is not a sacrament at all.
I remember passing one local Evangelical Church which has a poster outside saying, in paraphrase, “If you believe that Jesus died for your sins then you are saved”. This sounds great, but it entirely denies the union with God by the indwelling Holy Spirit which is the heart and purpose of the Christian life. It makes Christianity a matter of believing things about God instead. If we are not careful then the language being used by some of being baptised into a faith is no better than that advertised outside this local church, and is certainly not Orthodoxy.
What beliefs are we being baptised into in such a view? If we were tested on them, what would be the pass mark? How would our children and youth pass? Or those without a detailed theological education? This is not Orthodoxy. This is not how our own Coptic Orthodox community has acted over the last 1500 years or more.
In fact we are not baptised into a faith but into Christ. As St Paul says, “Or don’t you know that all of us who were baptised into Christ Jesus were baptised into his death?“ And it is Christ who acts in the sacraments by the Holy Spirit. They are his gift to mankind, not activities that belong to a society or club, and which restricts them to those who meet certain membership criteria. From the earliest times the Church accepted the baptism of man groups that certainly taught error. These included even the Arians, those who did not believe that the Word of God was truly God. Our Coptic Orthodox Church accepted the baptism of the Chalcedonians, even when the controversy with them was at his height and we were facing persecution from the Imperial power. The Coptic Orthodox Church even accepted the baptism celebrated by the Church of the East, sometimes called the Nestorians. Nor was this a very long time ago, but this was the constant practice of our Church from the earliest times until the 19th century.
There was no sense that anyone was baptised into a faith. Rather, those who are truly baptised, are baptised into Christ. And to be baptised into Christ has never meant the same as holding onto an exact set of statements about Christ and God. Indeed, when St Cyril of Jerusalem was teaching those who were to be prepared for baptism, there were a great many things he didn’t teach them until AFTER they had been baptised. It was IMPOSSIBLE for them to be baptised into a faith, if we mean a list of things that are to be believed, because they had not been taught it all, and much of what the Church believed was kept secret from those who had not been baptised.
Much of what the Church teaches is still a mystery to many laity, and even priests, how can this mean that we baptise anyone into a faith? We do not. When we baptise someone, and last week I was reminded of the words of our baptismal service because I was blessed to baptise both a tiny baby on Sunday morning, and then an adult convert later in the day, we do not ask very much of the person being baptised at all. We ask them to renounce Satan, and to confess Christ, and then to accept a very short reference to the Holy Trinity and the resurrection of mankind, and the Church. Our baptism is not into a faith, but into Christ, in the name of the Holy Trinity, and for membership in the Church, the Body of Christ.
What is required of those being baptised into Christ is some measure of faith in Christ, not the acceptance of a set of doctrines, however important those also are. Nor does this mean that the Church in the past, or in the present, should accept any washing with water that is called a baptism. I have already spoken about my own Evangelical baptism, which had meaning, but since it absolutely was not a sacrament, and no one, including myself, believed it was a sacrament, it cannot be called the sacrament of baptism. Nor did the Christian group I belonged to have any connection with any expression of Apostolic Christianity. In such circumstances it seems entirely reasonable, and in agreement with the practices of our Fathers over 1500 years, that a baptism that was performed by a group with no connection to Apostolic Christianity, and with no recognition of baptism as a sacrament, should not be recognised as a sacrament, and so a true sacramental baptism into Orthodoxy should be required.
But the situation with Catholics, or Eastern Orthodox, is very different. And it is not different as a matter of my personal opinion, but as a matter of the practice of our Church from the 4th century to the 19th century. The question which our Fathers asked, was not, does this group have exactly the same faith as us, since clearly groups outside of our communion did not have exactly the same faith. But did this or that group intend to practice the sacrament and unite the one being baptised with Christ, and did the group have a Trinitarian faith, even if it were defective, and did the group preserve the episcopate and the priesthood. On this basis, for all of the centuries since Chalcedon, the Coptic Orthodox Church has not baptised or even chrismated Chacledonians, even though their teaching about Christ was considered heresy. Even priests and bishops were received in their rank. They were, essentially, considered as being also the Church, in some sense, and being Christians who held to error rather than those who did not have a Christian faith at all.
The only reason that relations with the Catholic became difficult, and we began to baptise those in Egypt who wished to become Orthodox, was because they unreasonably began to conduct hostile missionary activities towards the Coptic Orthodox minority, and then established a Catholic Church in Egypt. The response was to treat them as non-Christian. But it was a new approach, entirely out of keeping with 1400 years of unbroken Tradition, and introducing a new idea, even a Protestant idea, that we are baptised into a particular faith and not into Christ.
It is problematic to introduce St Samuel the Confessor as one who would object to receiving the baptism of Catholics. On the contrary, he was appalled that one of the worst of Chalcedonian bishops dared to start baptising Coptic Orthodox. St Samuel considered the baptism of Chalcedonians, even when their persecution was fiercest, to be blasphemy. He would never support those demanding the baptism of Catholics. He would insist that such views failed to express the real meaning of baptism. It is not a badge of membership in the Coptic Orthodox Church, but is the means of union with Christ in his own Body.
Within the Body of Christ there is no exact agreement between all. This does not prevent our experiencing union in Christ. There is no requirement for a certain theological education. The theologian is one who knows how to pray, not someone who knows a lot of things about God. There is even the possibility, as history shows us, of those who have been truly baptised into Christ, falling into separation from each other, or holding wrong teachings in some respect. But this does not, and has never, prevented Christ acting for the salvation of souls in his own sacraments by the Holy Spirit.
We are not baptised into a faith, and therefore we cannot deny the baptism of Catholics because we have some controversy remaining between us. There were much greater disagreements in the past, and our great Fathers – St Dioscorus, St Timothy and St Severus – all refused to consider baptising Chalcedonians. St Samuel the Confessor would not agree with those denying the baptism of Catholics – this was never his practice. There is no practical difference between the Catholic Church, with its errors, and the Chalcedonian community of which they are a part, and which was ALWAYS received without baptism or chrismation. We are baptised into Christ if we are baptised at all, and our Fathers teach us that Catholics certainly are.
(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=1154 / Abouna Peter Farrington )
LA PRIÈRE, les forces du ciel à la disposition de l'homme …
Soyons intimement convaincus de l'efficacité de la prière et servons-nous de ce moyen que Dieu a mis à notre disposition pour obtenir tout ce dont nous avons besoin.
Sainte Madeleine de Pazzi avait coutume de dire que Dieu est tellement satisfait quand nous lui demandons des grâces qu'il nous en remercie en quelque sorte ; parce qu'il semble alors que nous lui donnons le moyen de nous combler de biens et de contenter son désir bienfaisant. " Soyons persuadés que lorsque nous demandons des grâces à Dieu il nous donne toujours plus que nous ne demandons." (jac. 1) Ainsi parle l'Apôtre saint Jacques pour apprendre que Dieu n'est pas comme les hommes avare de ses biens. Les hommes, quelque riches, quelque pieux et libéraux qu'ils soient, quand ils font des aumônes, donnent presque toujours moins qu'on leur demande, parce que leurs richesses, quelque grandes qu'elles soient, sont néanmoins des richesses finies ; ainsi plus ils donnent, moins il leur reste... Mais Dieu, lorsqu'on le prie, donne à pleines mains, parce que ses richesses sont infinies ; plus il donne, plus il reste à donner.
Quelles que soient les difficultés de la vie, nous ne devons donc perdre courage, puisque nous pouvons dire avec saint Paul que tout nous est possible avec l'aide de la prière. (Phil. IV)
" La prière est toute puissante, dit Théodoret ; seule elle peut tout obtenir." Saint Bonaventure soutient qu'elle nous procure tous les biens." Saint Bernard ne craint pas d'avancer que la prière est plus puissante que le Tout Puissant lui-même, qu'elle désarme celui qui est invincible."
Saint Jean Chrysostôme dit que la prière est une arme avec laquelle nous pouvons triompher de tous les efforts du démon, un moyen de défense qui nous préserve de tous les dangers, un port assuré qui nous met à l'abri de toutes les tempêtes, un trésor où nous trouvons tous les biens réunis.
" La prière, dit saint Laurent Justinien, apaise le courroux de Dieu qui s'empresse de pardonner celui qui le prie ; elle nous obtient toutes les grâces que nous désirons ; elle nous met au-dessus de toutes les forces de nos ennemis ; en un mot, elle change les hommes d'aveugles en clairvoyants, de faibles en forts, de pécheurs en saints."
La prière est une puissance qui commande à Dieu lui-même ; elle triomphe du Tout-Puissant, dit Tertulien : " La prière bien faite domine le cœur de Dieu ; c'est lui-même qui, dans sa bonté paternelle, a établi cet ordre de chose admirable où l'amour des enfants enchaîne la justice du père. Dieu nous a fourni des armes contre lui ; heureux celui qui sait s'en servir. " Le Christ, dit saint Nil, tressaille de joie quand on lui fait violence.
Nous voyons-nous dans les ténèbres, ignorant l'avenir, oublieux du passé ? Cherchons-nous à connaître ce qui nous serait le plus utile à l'heure présente ? Tournons-nous vers Dieu ; la prière attirera sur nous la lumière d'en haut ; elle éclairera nos doutes ; elle dissipera les ténèbres de notre esprit et nous donnera le calme et la sagesse qui assureront le succès de nos démarches. "Seigneur, disait le Prophète, faites-moi connaître la Voie où je dois marcher; car j'ai élevé mon âme vers vous." (Ps. 142) Tout le secret de la vie est dans cette prière : connaître sa route, c'est-à-dire, connaître ce qu'on doit croire ici-bas, ce qu'on doit espérer et pratiquer, ce qu'on doit faire pour que cette vie soit comme l'antichambre du ciel, voilà bien l'homme tout entier. (Eccl. XII)
Mais Dieu seul peut ainsi éclairer la vie, la pénétrer de ces vives clartés qui montrent le vrai chemin, parce que Dieu est la lumière indéfectible qui sait tout et que rien ne peut obscurcir. Et quand on se rapproche de Dieu on voit clairement ce qu'il faut croire ce qu'il faut faire. (Ps. 33).
Sommes-nous dans la peine, dans la douleur ? Ne perdons pas courage ; ayons confiance en la protection et la miséricorde de Dieu. Il nous appelle à lui, il nous tend les bras, il nous offre son secours, il veut nous consoler, essuyer nos larmes, nous aider à porter le fardeau de nos misères, venez à moi vous tous qui êtes affligés et je vous soulagerai " (math. XI).
Dans les moments d'angoisse, rien ne soulage le cœur comme une prière bien faite. Une main invisible alors sèche nos larmes ; chacune de nos paroles, chaque mouvement de notre cœur semble monter vers les cieux et retomber sur nous comme un vent léger qui dissipe les nuages, comme une rosée qui ranime la plante desséchée ; le calme revient, l'amertume s'adoucit, la sérénité de la conscience fait ouvrir ce cœur qui allait se fermer à la joie. " La prière, dit saint Jean Chrysostôme, est le refuge des âmes tristes, le fondement de la joie, la source d'un perpétuel bonheur. "Elle est, dit saint Nil, un talisman contre la tristesse et le découragement. " Ces paroles ne sont que le commentaire de cette parole de l'Apôtre : "Si quelqu'un de nous est triste, qu'il prie " (jac. v). Qu'il prie avec son âme, avec sou cœur ; qu'il prie avec amour, avec confiance ; qu'il se jette comme un enfant bien-aimé entre les mains de Dieu et jamais sa confiance ne sera trompée.
Lacordaire, ayant un jour à définir la prière, le fit en termes magnifiques : la prière, dit-il, est l'acte tout puissant qui met les forces du ciel à la disposition de l'homme. Quelle belle pensée ! C'est parce qu'elle est vraie que Jésus, le vaincu divin, ne peut s'empêcher de confesser sa défaite : " Demandez, dit-il et vous recevrez ; frappez et l'on vous ouvrira ; tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous le donnera. " Que d'exemples nous avons de cette vérité dans nos saints Livres !
Voyez Moïse ; le Seigneur veut exterminer Israël, ce peuple idolâtre, qui, oublieux de tant de bienfaits, s'est mis à adorer le veau d'or. Moïse n'a pas encore ouvert la bouche, il n'a pas encore dit une seule parole, mais son âme va prier et c'est assez pour que la colère divine soit désarmée. Dieu ne peut plus sévir. " Laisse-moi, dit-il à Moïse, afin que mon courroux s'enflamme et que je les détruise. " Mais Moïse ne renonce pas à son dessein et Israël est épargné. Ainsi donc la seule approche de la prière suffit pour sauver ces âmes.
Voyez Agar. Elle est partie désespérée, folle de douleur, abandonnant son fils sous un palmier où il meurt de faim et de soif. Elle n'a plus que cette pensée : ''Au moins je ne verrai point mourir mon enfant. " Mais bientôt elle n'y tient plus, elle se met à sangloter, elle pleure, " elle envoie, dit Mgr Bougaud, je ne sais quel cri. " Et à l'instant même, un ange apparaît qui lui montre une source d'eau vive. C'est la vie ! C'est le salut ! Et à quoi sont-ils dus ? A la puissance que possède sur le cœur de Dieu la prière.
Cela est encore plus frappant dans l'Évangile. Voyez le centurion dont le serviteur va mourir et qui demande à Jésus de le sauver. " J'irai, répond le Maître, et je le guérirai. " (math. VIII) Voilà Jaïre qui vient de perdre sa fille unique, à douze ans, l'âge de tous les charmes et de toutes les espérances " Ne crains rien, lui répond Jésus, aie la foi et elle sera sauvée. " Et l'enfant est rendue à son père. (Luc VIII) Voilà un homme qui se jette à ses genoux et lui demande la guérison de son fils possédé du démon. Jésus de suite délivre le petit. (math,xvn) — Et le jeune homme de Naïm ! Sa mère, elle ne va pas se prosterner aux pieds du Sauveur ; elle ne le voit même pas ; aveuglée par ses larmes, absorbée par sa douleur, elle suit le cercueil de son fils ; mais Jésus l'aperçoit ; cette douleur silencieuse l'émeut ; il ne peut voir plus longtemps souffrir cette femme. " Ne pleure pas," lui dit-il. Puis de sa voix toute puissante, s'adressant au mort: "Jeune homme, dit-il, je vous le commande, levez-vous, et le jeune homme se lève, l'enfant est rendu à sa mère (Luc, 7).
Comme les saints ont bien prouvé cette efficacité de la prière ! Voyez sainte Catherine de Sienne, l'admirable fille de saint Dominique ; elle convertit tant d'égarés par ses supplications que le Pape, saint Grégoire XI est obligé de lui adjoindre quatre confesseurs qu'elle tient incessamment occupés au tribunal de la pénitence. Voyez sainte Thérèse ; il a été dit d'elle que, par ses oraisons, elle avait ramené autant d'âmes à Dieu que saint François Xavier par ses prédications et ses miracles.
Allons donc dans nos prières trouver le vrai consolateur, l'ami souverain qui connaît le mieux les routes de l'âme pour y faire pénétrer la vie et la confiance. Disons-lui : " Seigneur, répandez, la joie dans mon âme, parce que j'ai élevé mon cœur vers vous." (Ps. 85). "Au jour de la tribulation, j'ai cherché le Seigneur et je n'ai point été déçu dans mes espérances ; mon âme a refusé les consolations de la terre et j'ai trouvé la joie. (Ps. 76).
La porte du cœur de Jésus est toujours ouverte à toutes les heures du jour et de la nuit ; il est toujours prêt à entendre nos supplications avec la plus grande bonté. Non content de cela, il nous invite, il nous sollicite, il nous presse, il va même jusqu'à nous menacer pour nous déterminer à aller à lui. Jamais il ne se rebute de nos importunités et des ennuyeux récits que nous lui faisons de nos misères et de nos besoins ; on n'a jamais ouï dire que personne se soit retiré mécontent d'auprès de lui ; chacun, au contraire, y a trouvé la consolation et le secours qu'il cherchait.
Prier, c'est donc détacher de la terre nos pensées, nos sentiments, nos affections, et élever notre esprit, notre cœur, notre volonté, tout notre être jusqu'au trône du Très Haut, notre Créateur et notre Maître, notre bienfaiteur et notre Père.
La prière est le premier moyen de sanctification que nous a donné le Père Céleste, celui qui nous fait obtenir tous les autres ; c'est en elle que tous les saints ont placé la meilleure espérance du salut.
Quelle douce satisfaction de savoir que nous pouvons beaucoup auprès de Dieu. Lorsqu'un homme jouit de la confiance d'un de ses semblables haut placé, ses amis le flattent, en lui disant : " Heureux mortel, vous n'avez qu'à demander pour obtenir. "
Eh bien ! Nous sommes tous de ces heureux mortels ; nous avons nos entrées libres, non pas chez un ministre ou chez un roi de la terre, mais chez le Roi des rois pour y recevoir des secours pour tous nos besoins temporels et la promesse d'un, trône glorieux dans l'éternité.
Extrait de : La Prière - Olivier Elzéar Mathieu. Archevêque de Régina (1925)
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En charge de l’accueil des chrétiens d’Irak et de Syrie en France, le préfet Jean-Jacques Brot a dénoncé, sur l’antenne de la radio locale RCF Vendée, une baisse drastique du nombre de visas de réfugiés délivrés aux chrétiens d’Orient en raison « d’empêchements bureaucratiques ou idéologiques de la part de certains fonctionnaires français ».
Jean-Jacques Brot, préfet hors-cadre, a été nommé le 9 mars 2015, coordinateur de l’accueil d’une partie des réfugiés syriens et irakiens.
Aleteia : En quoi consiste votre mission ?
Jean-Jacques Brot : J’ai été mandaté il y a plus de deux ans pour m’occuper de deux catégories de réfugiés. Je précise bien de « réfugiés » et non de migrants dont on ne connaît pas le statut. L’une de ces catégories concerne des familles qui sont actuellement sous la protection de l’ONU et du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) dans des camps en Jordanie, au Liban et en Turquie. Le HCR propose à la France un certain nombre de ces familles à l’Office français des réfugiés et apatrides (OFPRA) qui les accepte sur le territoire français après auditions. Beaucoup sont refusées car soit elles ne veulent pas vraiment venir en France soit elles manifestent un prosélytisme islamiste soit parce qu’elles ne sont pas victimes d’une vulnérabilité. Nous appelons cela de la réinstallation dont l’accord date de février 2008 entre la France et le HCR. L’objectif est d’accueillir en 2016/2017, 10 375 personnes. Avant mon arrivée, 500 Syriens étaient arrivés par ce procédé, ensuite 780 lors de ma première année et actuellement 2600.
L’autre catégorie de réfugiés dont je m’occupe est celle de familles, irakiennes uniquement, persécutées pour leurs confessions religieuses. En d’autres termes, les chrétiens et les yézidis. Lors de l’invasion de la plaine de Ninive par Daesh à l’été 2014, le gouvernement français avait choisi le système de visas pour asile. C’est un procédé qui a fonctionné cahin-caha car, à mon grand désespoir, j’ai constaté entre 2015 et 2016 une baisse de 40% du nombre de visas délivrés à ces minorités religieuses persécutées. La réalité est que, contrairement à ce que l’on peut entendre depuis des mois, l’accueil des chrétiens d’Orient est faible.
Quelles en sont les causes ?
Nous constatons un enchaînement d’empêchements bureaucratiques ou idéologiques. Il y a objectivement un certain nombre de fonctionnaires, dont je ne citerais pas les noms qui, par leurs écrits, leurs actes ou leur lenteur, expriment leurs convictions.
Autre raison : le manque de moyens des consulats de France à Erbil, Ankara ou Beyrouth. Il a fallu attendre l’arrivée de Jean-Marc Ayrault comme ministre des Affaires étrangères pour que six postes budgétaires soient créés et que les instructions des visas pour asile des chrétiens et des yézidis reprennent. Des retards considérables se sont accumulés malgré mes protestations par écrit et oral à tous les cabinets ministériels concernés. Tout cela sans émouvoir le monde politique ni ecclésiastique.
Les chrétiens d’Orient eux-mêmes se demandent pourquoi leur cause n’avance pas alors que la politique migratoire de la France est plutôt généreuse…
Une des raisons qui explique ce système à deux vitesses est à trouver dans les prises de position de certains patriarches qui, dans des voitures et hôtels de luxe quand ils sont en France, appellent les chrétiens d’Orient à ne pas fuir leur pays. Cela peut se comprendre pour ceux qui n’ont pas été torturés et violés mais le discours de ces patriarches est catastrophique. Ils alimentent ceux des fonctionnaires qui, en France en particulier, font passer leurs convictions avant le sauvetage de ces familles vulnérables. Ils se saisissent de ces discours pour en tirer argument à refuser des visas.
Tandis que les pouvoirs publics en France ont trouvé rapidement des logements en région pour accueillir les migrants de Calais par exemple…
Je pense qu’à l’occasion du débat présidentiel et de la préparation de la rénovation du modèle administratif qui devrait s’en suivre, il serait bon de remettre tous les systèmes d’accueil dans une cohérence. Il y a un amalgame entre migrants de Calais, ces « réfugiés » économiques, les demandeurs d’asile et les réfugiés. Il existe même une dérive sémantique qui englobe tout le monde sous le titre de « réfugié ». Ce sont pourtant des choses distinctes sur lesquels il serait bon d’avoir un langage de vérité. Rappelons par exemple que sur les 80 000 demandeurs d’asile du dispositif général par an en France seuls 35% sont admis mais cela veut dire que 55 à 60 000 déboutés du droit d’asile ne sont pas reconduits à la frontière et qui s’ajoutent aux 200 000 immigrants qui arrivent par an en France. Les Français ont le droit de connaître ces chiffres ! Je demande l’augmentation du nombre de réfugiés et l’inconditionnalité de l’accueil, à proportion de la vulnérabilité, mais à condition qu’on n’écarte pas ceux qui ont le droit d’être considérés comme des réfugiés : les chrétiens et les yézidis d’Irak. Quand mes collègues préfets trouvaient à la hâte des logements pour des groupes de « calaisiens », évidemment cela pesait sur la demande de logements pour d’autres catégories. Plusieurs dispositifs sont entrés en concurrence et mériteraient d’être aplanis afin que plus de réfugiés puissent venir en France mais à la condition que l’on reconduise à la frontière les déboutés du droit d’asile. Mais la priorité politique semble inverse, les migrants ont d’abord été accueillis puis les demandeurs d’asile, et enfin « mes » réfugiés chrétiens.
(Source ALETEIA / Propos recueillis par Thomas Cauchebrais.)
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Santé. Les généralistes ont obtenu une hausse de deux euros du prix des consultations. Un début qui reste très insuffisant, estiment les représentants de la profession.
Le tarif d'une visite chez votre généraliste va augmenter à compter du 1er mai. Les médecins ont obtenu de l'Assurance maladie une augmentation de deux euros des consultations, qui passeront de 23 à 25 euros.
Pour les enfants de moins de six ans, le tarif sera par ailleurs réévalué à 30 euros. D'autres augmentations doivent suivre au cours des prochains mois, notamment l'avis ponctuel de spécialiste, qui grimpera progressivement de 46 à 48 puis à 50 euros.
Obtenue après cinq mois de lutte acharnée, cette revalorisation ne satisfait pas vraiment les professionnels de santé, qui estiment qu'il faudrait faire grimper beaucoup plus les tarifs pour résoudre les nombreux problèmes de la médecine française, qui voit le nombre de généralistes diminuer chaque année.
“Tous les voyants sont au rouge, les déserts médicaux s'étendent et ce n'est pas avec une pièce de deux euros qu'on changera la vie des généralistes”, martèle Jean-Paul Hamon, président de la FMF, syndicat de médecins généralistes et spécialistes.
Selon lui, il faudrait a minima faire passer le prix de la consultation à 40 euros, “dans la moyenne des pays européens”.
INVITATION(S):
Pélerinage islamo-chrétien à Chartres samedi 13 mai 10h-20h
De: GAICF <gaicf.asso@gmail.com>
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
* Relais Paroissial St Michel
S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne
14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
* Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
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"Christ est Ressuscité, en vérité, Il est vraiment Ressuscité" Alléluia, Alléluia !
Rejetons les œuvres de ténèbres et vivons dans l'amour de Dieu, Source de notre vie et l'amour du prochain...
PROGRAMME LITURGIQUE
(mis à jour ) pour Avril :
HEUREUSE FÊTES DE PÂQUES !
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-PARIS:
Prochaine permanence pastorale du Vendredi 5 Mai de 15h à 20h au Samedi 6 Mai de 8h à 12h.
Le Samedi 6 MAI
RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE du Pèlerinage du Mois de Marie à Notre-Dame de Miséricorde, en Normandie, au Monastère à 15h au point de rendez-nous habituel .
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NORMANDIE:
-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 29 Avril au soir au 1 Mai au matin (prenez Rdv avec lui 07 87 11 06 03 par sms).
-LISIEUX (Coquainvillier) , le 22 Avril (En raison de la Semaine Sainte) *
-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 7 Mai, PÈLERINAGE du "Mois de Marie" à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.*
JEUDI 25 Mai ASCENSION de Notre Seigneur.Procession des Rogations suivies de la Quadisha Qurbana (Ste Messe)*.
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Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".
Voici un rappel des Sanctuaires qui seront visités :
-Dimanche 7 Mai: Notre-Dame de Miséricorde(Messe à 10h30),
-Lundi 8:Notre-Dame de L’Épine ,
-Mardi 9: Notre-Dame de Houppach (Masevaux) et Saint Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes).Messe à 17h à Houpach,
-Mercredi 10: Notre-Dame de Neubois (Messe à 10h) et Le Mont Sainte Odile("Route des vins"),
-Jeudi 11: Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins"),
-Vendredi 12,en chemin, Sanctuaire du Saint Enfant Jésus (Diocèse d'Autun),
- Le 13, Notre-Dame d'Espis (Moissac.Messe à 15h),
-Le 14 Notre-Dame de Toutes-Grâces et St Ubald (Vénération de la relique de Saint Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes/Fête Patronale de notre Paroisse des Charentes)
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"Confie-toi au médecin et il opérera les yeux de ton âme et de ton cœur.
Qui est ce médecin ?
C'est Dieu, qui guérit et vivifie par son Verbe et sa Sagesse."
(St Théophile D'Antioche)
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NANTES :Jeudi 18 MAI, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )
ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 23 Avril *
PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 22 *. . .
Prochaine permanence pastorale pour l’EST DE FRANCE,l ALSACE-LORAINNE, la SUISSE :
-Mercredi 10: Notre-Dame de Neubois (Messe à 10h) , repas fraternel et réception des fidèles.
*MESSES À 10H 30
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Nota bene :
Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messes, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure .
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Cliquez sur ce lien:
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NOS PELERINAGES :
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Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".
Du 7 au 15 Mai.
En chemin avec Notre-Dame et St Ubald, des
Sanctuaires d'Alsace au Sud-Ouest.
Programme et inscription, cliquez ci dessous:
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PELERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA
Du 7 au 16 Octobre 2017
Programme et inscription, cliquez ci dessous:
Pèlerinage Syriaque des "Chrétiens Francophones de St
Thomas" à FATIMA
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PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE AU MONASTERE SYRIAQUE:
L’ICÔNE COPTE,
du 9 au 17 JUILLET 2017
Cliquer ci-dessous:
STAGE D'ICONOGRAPHIE : L’ICÔNE COPTE, PROCHAIN STAGE AU MONASTÈRE DU 9 AU 17 JUILLET 2017
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise
Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise
Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-
Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE
PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST
SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères
humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le
"premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour
l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet
immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une
intention de prière en l'envoyant à l'adresse
suivante:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,30-35.
En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Par Pierre le Vénérable
(1092-1156), abbé de Cluny
Sermon sur la louange du saint sépulcre (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Mediaspaul 2000, t. 6, p. 58
Écoutez, tous les peuples ; écoutez, nations répandues sur la surface de la terre ; prêtez l'oreille, tribus et races diverses (cf Ap 7,9), vous tous qui vous croyiez abandonnés et vous pensiez jusqu'à présent méprisables ; prêtez l'oreille et réjouissez-vous : votre Créateur ne vous a pas oubliés.
Il n'a pas voulu laisser plus longtemps sa colère retenir ses miséricordes ; maintenant il veut sauver dans sa bonté non seulement le petit nombre des juifs, mais encore votre multitude innombrable.
Écoutez le saint prophète Isaïe... :
-« En ce jour-là, la racine de Jessé sera dressée comme un signe pour les peuples » (11,10)...
Comme l'a attesté Jésus lui-même, il est celui que
« Dieu, le Père, a marqué de son sceau »,
pour qu'il soit un signe.
Mais un signe pour quoi ?
Pour qu'exalté en haut de l'étendard de la croix, tel le serpent de bronze élevé au milieu du camp (Nb 21), il tourne vers lui les regards non seulement du peuple juif, mais de l'univers entier, et qu'il attire à lui par sa mort sur la croix le cœur de tous les hommes.
Il leur apprendrait ainsi à mettre en lui toute leur espérance. En guérissant toutes leurs faiblesses, en pardonnant tous leurs péchés, en ouvrant à tous le Royaume des cieux fermé depuis si longtemps, il leur montrerait qu'il est bien
« celui qui devait être envoyé..., celui qu'attendaient les nations »
(Gn 49,10 Vulg.).
Ce signe, il l'a dressé lui-même pour les peuples afin de
« réunir les exilés d'Israël et de rassembler des quatre vents les dispersés de Juda »
(Is 11,12).