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5 mai 2023 5 05 /05 /mai /2023 09:46

Sommaire:

-Annonces des R-D-V Liturgiques

-Après le dé-confinement, avons-nous retrouvé le chemin de l'Eglise après une nostalgie de la "Maison de Dieu"?...

-Lectionnaire du Quatrième Dimanche après Pâques (Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche)

-Ecoute la route !

-Il faut comprendre pour croire et croire pour comprendre (St Augustin)

-"Le Cinéma" (+Stephanos, Primat de l'Eglise Orthodoxe d'Estonie)

-Marie (Par St Silouane) suivit de "pour vivre de l'esprit de Marie (St Louis de Montfort) et de la prière pour les vocations.

-Obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (Pape émérite de Rome, SS Benoît XVI)

-"En vérité Il est Réssuscité" (Homélie du Père Bertrand Hardy)

-Quelles fleurs offrir à Marie ?

-Des Évêques Catholiques Romains lancent un appel à l'Eglise et au monde.

-La Joie de la Résurrection.

-Benoît XVI, lie divers comportements anti naturels au pouvoir de l'Antéchrist.

-Réussir son mariage.

-Occultisme...Spiritisme et Magie...De quoi s'agit-il?

-Mystère et puissance des Anges (Vidéo)

-L'Enfer.

-Sainte Rita n'est pas la seule Sainte pour les "Causes désespérées"

-La pesanteur de la grâce, Simone WEIL (Audio)

-Le Coin du Catéchisme et de la Transmission familiale.

-Annonces générales



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))



◇☆◇ Dimanche 7 Mai, PÈLERINAGE DU "MOIS DE MARIE" à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

◇☆◇ JEUDI DE L'ASCENSION, 18 Mai, SOYEZ

 

TOUS PRÉSENTS Au Monastère !

Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h30, repas fraternel

 

et réception des fidèles. Anniversaire des 42 ans de

 

sacerdoce de Mor Philipose.

 

◇ 22 Mai Pèlerinage à Sainte Rita

au Monastère autour de sa relique. Quadisha Qurbana à

 

10H30, repas fraternel et réception des fidèles.

(Départ de Mor Philipose le 23 pour la desserte de la Région Alsace-Lorraine)

◇☆◇

28 Mai, PENTECÔTE

Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10H30, repas fraternel

 

et réception des fidèles  .

Du 28 Mai au Dimanche 4 Juin inclusivement , RETRAITE-PÈLERINAGE de délivrance et de guérison

( Offrande libre )

 

Santuaires visités :

 

*Notre-Dame de Miséricorde,

*Sanctuaire d'Alencon( Ste Thérèse et ses parents )

*N-D de Montligeon,

*Pontmain, Le Mont St Michel,

*La Croix Glorieuse de Dozule et Lisieux ,

*Notre-Dame de Tilly .

 

Inscrivez-vous Ici :


Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58 ou

06.48.89.94.89 par SMS
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 



NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :

- Dimanche 23 Avril à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

- Dimanche 14 Mai, Fête Patronale à Notre-Dame Source de Toutes Grâces

et St Ubald.

Ste Messe à 10h30 ( Desservants: Mor Philipose et Abouna Simon ) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:
- Samedi 13 Mai , Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




ALSACE-LORAINE et "Grand Est":

Relais paroissial Sainte Clotilde :

La prochaine visite pastorale en Alsace Lorraine se fera fin Mai les 25, 26, 27 et dimanche 28 Mai . À très bientôt le bonheur de vous retrouver

Permanence pastorale habituellement tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net




"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
(SS Ignatius Aprem II)

*Note:
Eglise Métropolitaine canoniquement fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare Orthodoxe / Orthodoxe Indienne) pour les Peuples Européens et leurs Missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syro-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de
Miséricorde est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.


¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.

Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).


Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "


Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André Mbezele, moniale (0784782563 et 0644080294)

 

 

APRES LE DÉ-CONFINEMENT AVONS-NOUS RETROUVE LE CHEMIN DE L'EGLISE ?
AVONS NOUS EU, PENDANT LE CONFINEMENT, LA NOSTALGIE DE LA NOSTALGIE DE LA MAISON DE DIEU, SOMMES NOUS RENTRES A LA MAISON?...
Un temps de préparation :

Nous préparons la sainte et glorieuse Pentecôte, quand notre glorification de la sainte résurrection trouvera son couronnement dans tous les dons de l’Esprit! Le chrétien va de projet en projet, de plénitude en plénitude, de rassasiement en rassasiement sans satiété, et jusqu’en l’éternité!

Nous préparons également la clôture de la Pâque: ce sera mercredi 17 mai, vigile de l’Ascension. Le  18, l’Église célébrera l’office l’Ascension de Notre Seigneur de façon solennelle . 

L’apôtre Paul le dit (1 Co 10, 23): tout est permis, tout est possible, j’ai toute liberté, mais tout n’est pas utile, tout n’édifie pas… Nous apprenons à sortir d’une problématique de l’interdit et du permis pour nous comporter suivant ce qui est bon, utile, profitable et prudent du point de vue et spirituel pour nos fidèles .

« Tes demeures, Dieu Sabaoth ! »

« Que tes tabernacles sont aimés !… Mon âme soupire après les parvis du Seigneur… un jour dans tes tabernacles en vaut plus que mille ! » (83, 1, 3,11).

Bien sûr, la privation de nos lieux de culte, la privation de nos frères, nous font apprécier encore mieux, suivant le principe du jeûne, ce et ceux dont nous avons été provisoirement privés. Maintenant, il est grand temps de "tourner la page" et de revenir à de meilleurs habitudes. 

Prenons un exemple: pendant tout le temps pascal, nous ne disons pas la prière « Roi céleste, Consolateur ». Quelle privation, non?

C’est le jeûne de Pentecôte: d’une part la glorification de la Résurrection l’emporte sur tout; d’autre part, il est bon pour nous de désirer, d’avoir faim de certaines prières, pour invoquer l’Esprit avec encore plus de vérité.

La passion de Dieu, Son saint désir, l'avons-nous ?...

« Mon âme a soif de toi !… ma chair te désire ! » (Ps. 62, 1-2).

« Comme le cerf languit après les eaux vives… » (Ps. 41, 1).

Bien plus, il est bon pour nous de désirer désirer :

-“mon âme a souhaité avec ardeur désirer en tout temps tes préceptes!”, dit le prophète David (Ps. 118, 20).

N’est-ce pas magnifique? Avoir envie d’avoir envie !

Quarante jours sans cette invocation de l’Esprit: c’est presque insupportable…

Nous savons que la culture biblique est la culture de la joie et de la fête parce qu’elle est la culture du désir – à la différence d’une culture de la satiété, finalement mortifère, comme le signale l’épidémie…

La civilisation juive et ecclésiale est la civilisation du désir de Dieu.

L’amour de l’église

« Quand irai-je et paraîtrai-je devant la Face de Dieu ? » (Ps. 41, 3) ; « je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu… qui réjouit ma jeunesse ! » (Ps.42, 4) ; « … je parais devant toi dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire… j’élèverai les mains en invoquant ton Nom ! » (Ps.62, 3, 5) : quel programme !

Quelle ferveur sacerdotale dans le Peuple de Dieu !

Nous désirons, nous souhaitons, retrouver notre vie paroissiale dont le manque nous restaure le goût!

Ce qui nous a manqué, évêques, prêtres, diacres et peuple, c’est la co célébration. Nous, les chrétiens, cohéritiers du même héritage avec nos frères Juifs , nous sommes des célébrants.

David, le fou de Dieu

Les psaumes du matin en parlent tant!

« Je me laverai les mains parmi les innocents et je ferai le tour de ton autel, Seigneur, afin d’entendre le son de ta louange et de raconter toutes tes merveilles!

Seigneur, j’ai aimé la beauté de ta demeure et le lieu où réside ta gloire » (Ps. 25, 6-8).

N’est-ce pas cela que notre cœur ressent?

Et encore : « La seule chose que j’ai demandée au Seigneur, celle que je recherche, c’est d’habiter dans la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, afin de contempler les délices du Seigneur et de visiter son saint temple » (Ps. 26, 4).

Le prophète nous donne les mots qui expriment notre impatience de célébrer à nouveau avec le Christ dans sa maison.

La vigilance

Simultanément, il est de première importance de ne pas perdre ce qui nous a été donné pendant ce temps de jeûne paroissial: l’approfondissement de la fraternité; la découverte des offices dans leur simplicité familiale et domestique; la responsabilité et la compétence des laïcs dans la prière ecclésiale; leur attachement et leur soutien qui font que la Paroisse existe…

Nous avons beaucoup reçu…

Notre vie dans nos églises retrouvées devrait être toute nouvelle, au sens de renouvelée, au sens ou nous l'entendons du premier dimanche après Pâque que nous appelons justement "Le Nouveau Dimanche"…

 

 

Le Relais paroissial de Mar Thoma Ste Geneviève en REGION PARISIENNE reprendra t-il vie ?

 

La Permanence pastorale mensuelle va peut-être pouvoir reprendre Je vous tiendrai au courant.

En tout cas, les visites aux familles et aux malades N'ONT JAMAIS CESSEES (Inscriptions:06 48 89 94 89 par SMS) 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?

 Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.

 

 

Quatrième dimanche après Pâque 

(Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche)

 

Saint Qurbana :

    • 1ère de St Jean 5: 13 – 21 :
  • 13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
  • 14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
  • 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
  • 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
  • 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
  • 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
  • 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
  • 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
  • 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
    •  
    • Hébreux 11: 3-6 :
  • 03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
  • 04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
  • 05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
  • 06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
    •  
    • St Luc 24: 13 à 35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  •  

 
Écoute la route !
 
Ils croyaient avoir tout vu, tout compris, et s’en retournaient tout dépités…
 
La route était lourde et brûlante, harassante et poussiéreuse… et puis il y avait le souvenir pénible des trois jours écoulés qui avaient vu mourir dans l’ignominie leur ami et maître. Mais il fallait bien rentrer chez soi après avoir célébré la Pâque.

Et reprendre la route.
 
Ils ne savaient pas que ce routard, cet inconnu devenu compagnon allait leur révéler une autre route : celle de la Parole de Dieu qui cheminait à travers des siècles d’humanité jusqu’à leurs âmes, leurs cœurs soudain embrasés par cette vive flamme.
 
Ils croyaient s’éloigner après avoir tout perdu, et c’est Dieu qui s’approchait d’eux, se préparant à leur rendre toute joie par son Verbe.
Mais il se fait tard. Une table.
 
Du pain.
 

Un vif éclat de lumière, pour leur révéler le brasier qui, en eux et en lui, grondait tout le jour.

Alors, portés par ce feu, la route de nuit est vite avalée : ils la connaissent désormais !

C’est celle des pas de Dieu dans le cœur de l’homme : à chaque battement il frappe à la porte, il se dit à nous, avec les mots que tant de générations ont entendus, parole de Dieu dans les mots des hommes.

Ce chemin, c’est la parole de Jésus qui se fait ton compagnon. L’entends-tu ?

Écoute la route qui t’appelle !

Fais tienne aujourd’hui la prière des routiers scouts, qui commence ainsi :

« Seigneur Jésus, qui vous offrez à nous comme la Route vivante tout irradiée par la lumière d’en haut, daignez vous joindre à nous sur le chemin de la Vie, comme vous le fîtes jadis pour les Routiers d’Emmaüs... »

Source : "Retraite dans la Ville". Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média

« Il faut comprendre pour croire et

croire pour comprendre. »

Infatigable chercheur de Dieu, chercheur de vérité et de sens, notre Bienheureux Père Saint Augustin s’est interrogé sur les rapports de l’intelligence et de la foi : dans le sermon qui suit, il s’est attaché à expliquer le sens de ces paroles du prophète Isaïe : « Si vous ne croyez vous ne comprendrez pas.» 

Antonio Rodríguez - Saint Augustin contemplant et écrivant

Antonio Rodriguez (1765-1823) : Saint Augustin contemplant et écrivant le fruit de sa contemplation

frise

« Il faut comprendre pour croire et croire pour comprendre. »

§ 1 – La foi est le principe de la vie surnaturelle, et par conséquence du bonheur.

Le principe d’une vie sainte, de la vie qui mérite l’éternelle vie, est la vraie foi. Or la foi consiste à croire ce qu’on ne voit pas, et la récompense de cette même foi est de voir ce qu’on croit. Le temps de la foi est donc comme le temps des semailles ; employons ce temps à semer. Semons ! Semons, sans nous lasser. Semons toujours. Semons jusqu’à ce que nous récoltions ce que nous avons semé.
Le genre humain s’était éloigné de Dieu et gisait dans ses iniquités ; pour revivre il nous fallait un Sauveur, comme il nous avait fallu un Créateur pour vivre. Dieu dans Sa justice avait condamné l’homme ; Il le délivra dans Sa miséricorde : « Le Dieu d’Israël donnera Lui-même à Son peuple la vertu et la force : qu’Il en soit béni » (Ps. LXVII, 36). Mais pour recevoir ces dons il faut croire ; le dédain les éloigne.

§ 2 – La foi est un pur don pour lequel il faut savoir rendre grâce.

Gardons-nous néanmoins de nous glorifier de la foi, comme si par nous-mêmes nous pouvions quelque chose pour elle.
La foi en effet n’est pas rien, elle est quelque chose de grand, et nul ne la possède que sûrement il ne l’ait reçue : « Qu’as-tu effectivement que tu ne l’aies reçu ? » (
I Cor. IV, 7). Voyez donc, mes bien-aimés, si vous ne devez pas en rendre grâces au Seigneur notre Dieu : prenez garde de vous montrer ingrats pour aucun de ces bienfaits, cette ingratitude vous ferait perdre ce que déjà Il vous a accordé.
Non, je ne puis louer dignement la foi, les fidèles cependant peuvent s’en faire une idée. Or si on s’en fait une idée exacte sous quelque rapport seulement, à combien de dons même divins ne doit-on pas la préférer ? Et s’il est vrai que nous devions reconnaître en nous les moindres bienfaits de Dieu, comment oublier le bienfait qui surpasse tous les autres ?

§ 3 – L’homme a reçu de Dieu des privilèges qui le différencient de toutes les autres créatures.

A Dieu nous sommes redevables d’être ce que nous sommes : à quel autre devons-nous de n’être pas entièrement rien ?
Mais les bois et les pierres sont aussi quelque chose n’est-ce pas également à Dieu qu’ils en sont redevables ? Qu’avons-nous alors de plus qu’eux ? Ils n’ont pas la vie, tandis que nous la possédons. Mais la vie même nous est commune avec les arbres et les végétaux. On parle en effet de la vie de la vigne. De fait, si elle n’était pas vivante, il ne serait pas écrit : « Il a tué leurs vignes par la grêle » (
Ps. LXXVII, 47). Elle vit donc quand elle verdit et en se desséchant elle meurt. Mais cette sorte de vie est dépourvue de sentiment. Et nous ? Nous sentons. On connaît les cinq sens corporels : nous voyons, nous entendons, nous flairons, nous goûtons et le tact répandu dans tout notre corps nous aide à discerner ce qui est mou et ce qui est dur, ce qui est âpre et ce qui est poli, ce qui est chaud et ce qui est froid. Oui, nous avons cinq sens : mais des animaux les possèdent également. 
Il y a certainement en nous quelque chose de plus ; et toutefois, mes frères, si nous considérions déjà les dons que nous venons d’énumérer, quelles actions de grâces, quelles louanges de nous faudrait-il pas élever vers le Créateur ?
Mais enfin quel est ce plus qui nous distingue des animaux ? L’intelligence, la raison, le discernement ; car ils n’appartiennent ni aux quadrupèdes, ni aux oiseaux, ni aux poissons, et c’est dans ces facultés que brille en nous l’image de Dieu. En effet, dans le récit que fait l’Ecriture de notre création, elle dit expressément pour nous préférer, ou plutôt pour nous préposer aux animaux, en d’autres termes pour nous les soumettre : « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance ; qu’il ait l’empire sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur tous les animaux et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (
Gen. I, 28). D’où lui vient cet empire ? De l’image de Dieu ; aussi adresse-t-on à quelques-uns ce reproche : « Ne ressemblez ni au cheval ni au mulet, animaux sans intelligence »
 (Ps. XXXI, 9).
Cependant l’intelligence diffère de la raison. Car nous avons la raison avant d’avoir l’intelligence de quoi que ce soit, mais nous ne saurions avoir l’intelligence sans avoir la raison. L’homme est donc un animal doué de raison ou pour parler plus clairement et plus brièvement, un animal raisonnable, un animal qui possède naturellement la raison et qui la possède avant même de comprendre. Pourquoi effectivement cherche-t-il à comprendre, sinon parce que la raison préexiste en lui ?
La faculté qui nous rend supérieurs aux bêtes est donc ce que nous devons principalement cultiver, retoucher en quelque sorte et réformer en nous. Mais qui en sera capable, sinon l’artiste divin qui nous a formés ? Nous avons pu défigurer l’image de Dieu en nous, nous ne saurions la réparer. Ainsi donc, pour tout résumer en quelques mots, nous partageons l’être avec les bois et les pierres ; la vie avec les arbres ; le sentiment avec les bêtes ; l’intelligence avec les anges.
Par les yeux nous discernons les couleurs, le son par les oreilles, l’odeur par les narines, les saveurs par le goût, la chaleur par le tact et le mérite par l’intelligence.

§ 4 – Comment obtenir la foi ? La compréhension est-elle nécessaire à la foi, ou la foi nécessaire à la compréhension ? Qui pourra nous répondre sur ce sujet ? St Pierre nous enseigne qu’il nous faut être attentif à la réponse donnée par le prophète – Importance et fiabilité de la parole des prophètes.

Attention ! Chacun veut comprendre, il n’est personne qui n’ait ce désir ; mais tous ne veulent pas croire.
On me dit : Je dois comprendre pour croire ; je réponds : Crois pour comprendre. C’est donc entre nous une espèce de controverse, l’un disant : Je dois comprendre pour croire, et l’autre : Au contraire crois pour comprendre.
Pour nous entendre cherchons un juge et que nul ne prononce dans sa propre cause. Or à quel juge nous arrêter ? Après avoir examiné tous les hommes, j’ignore s’il est possible de rencontrer un juge préférable à l’homme que Dieu a choisi pour Son organe. Ainsi donc pour terminer ce débat n’ouvrons point les auteurs profanes, ne nous faisons point juger par un poète, mais par un prophète.

Lorsque accompagné de deux autres disciples du Sauveur, le bienheureux Apôtre Pierre, était sur la montagne avec le Seigneur Lui-même, il entendit une voix descendue du ciel, laquelle disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances écoutez-Le !» (Matt. XVII, 5). Et en rappelant ce trait, le même Apôtre dit dans une de ses épîtres : « Nous avons entendu cette voix descendue du ciel, lorsque nous étions avec Lui sur la montagne sainte ». Or après ces mots : « Nous avons entendu cette voix descendue du ciel », il ajoute : « Et nous avons la parole plus certaine des prophètes » (II Pierre, I, 18-19). Cette voix a retenti du haut du ciel ; et la parole des prophètes est pourtant plus certaine.
Soyez attentifs, mes bien-aimés : que Dieu seconde et mes désirs et votre attente, afin que je dise ce que je veux et comme je veux.
Qui de nous ne s’étonnerait d’entendre dire à l’Apôtre que la parole des prophètes est plus certaine qu’une voix descendue du ciel ? Il dit plus certaine ; plus certaine et non pas meilleure ni plus vraie. La parole descendue du.ciel est en effet aussi vraie que la parole des prophètes ; elle est aussi bonne, aussi utile. Que signifie donc plus certaine, sinon plus propre à inspirer la conviction ? Pourquoi ? Parce qu’il est des infidèles qui accusent le Christ d’avoir eu recours à la magie pour faire ce qu’Il a fait. En recourant aux conjectures humaines et aux prestiges coupables, les infidèles pourraient donc attribuer aussi aux arts magiques cette voix descendue du ciel.

Quant aux prophètes, ils sont antérieurs non-seulement à l’émission de cette voix, mais encore à l’Incarnation du Christ.
Le Christ ne S’était pas fait homme encore lorsqu’Il les envoya. Toi donc qui fais de lui un magicien, dis-moi : s’Il a pu, grâce à la magie, Se faire adorer même après Sa mort, avant de naître exerçait-il cet art ? Voilà pourquoi l’Apôtre Pierre a dit : « Nous avons la parole plus certaine des prophètes ». La voix du ciel est pour les fidèles un avertissement ; et pour les infidèles la parole des prophètes est une conviction. Ainsi donc, mes bien-aimés, nous comprenons pour quel motif Pierre a dit, même après avoir entendu la voix descendue du ciel : « Nous avons la parole plus certaine des prophètes ».

Voyez aussi quelle n’est pas la bonté du Christ ! Ce même Pierre de qui nous tenons cette sentence était un pêcheur, et aujourd’hui c’est pour un orateur un grand sujet de gloire de pouvoir le comprendre. Aussi l’Apôtre Paul disait aux premiers chrétiens : « Voyez, frères, votre vocation : ce n’est pas un grand nombre de sages selon la chair, ni un grand nombre de puissants et de grands que Dieu a choisis ; mais ce qui est faible selon le monde pour confondre ce qui est fort ; Il a choisi aussi ce qui est insensé selon le monde pour confondre les sages ; enfin Dieu a choisi ce qui est vil et méprisable selon le monde et les choses qui ne sont rien comme si elles étaient, pour anéantir les choses qui sont » (I Cor, I, 26-23).
De fait, si le Christ avait d’abord choisi l’orateur, l’orateur dirait : Ce choix est dû au mérite de mon éloquence. S’Il avait choisi le sénateur, celui-ci dirait encore : Ce choix est dû à la dignité qui me distingue. Si enfin Il avait d’abord choisi l’empereur, l’empereur dirait à son tour : C’est à ma puissance que je dois cette élection.
Que ces grands du monde attendent donc, qu’ils attendent un peu ; on ne les oublie pas, on ne les méprise pas, mais qu’ils attendent quelque temps, car ils pourraient en eux-mêmes se glorifier, d’eux-mêmes. Donne-moi plutôt ce pêcheur, dit le Christ, donne-moi cet homme grossier, cet ignorant, donne-moi cet homme à qui le sénateur dédaigne d’adresser la parole lors même qu’il lui achète son poisson : voilà celui qu’Il me faut, car il sera manifeste que c’est Moi qui fais tout, quand je l’aurai rempli de Moi-même. Sans doute J’appellerai aussi le sénateur, l’orateur et l’empereur, oui J’agirai sur le sénateur, mais sur le pêcheur mon action est plus visible. Le sénateur pourrait se glorifier de lui-même, l’orateur et l’empereur le pourraient également ; le pêcheur ne saurait se glorifier que du Christ. Viens donc, ô pêcheur, viens le premier pour enseigner la salutaire vertu d’humilité ; il conviendra mieux ensuite d’amener l’empereur par ton ministère.
Rappelez donc à votre souvenir ce pêcheur saint, juste, bon, rempli du Christ ; et dont les vastes filets jetés sur le monde ont dû retirer de l’abîme ce peuple avec les autres ; souvenez-vous que c’est lui qui a dit : « Nous avons la parole plus certaine des prophètes ». Je veux donc un prophète pour juge de notre controverse. De quoi s’agissait-il entre nous ? Tu disais : Je dois comprendre pour croire ; et moi : Crois pour comprendre. Voilà le motif du débat. Cherchons un juge, adressons-nous à un prophète, ou plutôt que Dieu même prononce par la bouche d’un prophète. Maintenant taisons-nous ; on sait ce qui a été dit de part et d’autre. Je veux comprendre, dis-tu, pour croire ; crois, répliqué-je, pour comprendre. Voici le prophète : « Si vous ne croyez, dit-il, vous ne comprendrez pas » (Isaïe, VII, 9, selon les LXX).

§ 5 – Le prophète Isaïe proclame qu’il est nécessaire de croire pour arriver à comprendre. S’ensuit-il qu’il ne faille pas comprendre pour croire ? Ceux qui demandent à comprendre pour croire ont déjà tant soit peu de foi ; ils veulent donc comprendre pour croire davantage, comprendre ma parole pour croire la parole de Dieu.

Pensez-vous néanmoins, mes bien-aimés, qu’il n’y a rien de vrai dans cette assertion : Je veux comprendre pour croire. Eh ! que prétendons-nous maintenant, si ce n’est d’amener à croire, non ceux qui ne croient nullement, mais ceux qui ne croient guère encore ? Seraient-ils ici, s’ils ne croyaient pas du tout ? La foi les a amenés à écouter, la foi les rend présents à la prédication de la parole de Dieu ; mais il faut arroser, nourrir et fortifier le germe de cette foi. C’est ce que nous faisons. « J’ai planté, dit l’Apôtre, Apollo a arrosé ; c’est Dieu qui donne l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante n’est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne l’accroissement » (I Cor. III, 6,-7). Ainsi en parlant, en exhortant, en enseignant, en persuadant, nous pouvons planter et arroser, mais sans faire croître.
C’est ce que savait cet homme avec qui s’entretenait un jour le Seigneur. La foi commençait à germer en lui, elle était tendre et fragile encore, elle était toute tremblante et cependant elle n’était pas entièrement nulle et c’était pour lui venir en aide qu’il disait : « Je crois, Seigneur ! »
Lorsque tout à l’heure on lisait l’Évangile, vous avez entendu ces mots : « Si tu peux croire, disait le Seigneur Jésus au père de l’enfant, tout est possible à qui a la foi ». Et se considérant soi-même, se posant en face de soi-même, sans se livrer à une téméraire confiance cet homme examine d’abord sa conscience ; il reconnaît qu’en lui il y a quelque peu de foi, mais il voit aussi que cette foi tremble : ni l’une ni l’autre de ces deux choses ne lui échappe. Il confesse donc la première et pour la seconde il demande un secours. « Je crois, dit-il, Seigneur ! » Ne devait-il pas ajouter : Aidez ma foi ? Il ne parle pas ainsi. « Je crois, Seigneur », dit-il. Je vois ici quelque chose de réel, je ne mens pas ; je crois et je dis vrai ; mais je vois aussi je ne sais quoi qui me déplaît. Je voudrais être ferme, mais je tremble encore. En vous parlant je suis debout, je ne suis pas renversé puisque je crois ; mais je chancelle : « Aidez mon incrédulité » (Marc, IX, 22, 23).
Ainsi, mes bien-aimés, celui-là même que j’ai en face, avec qui je suis dans une controverse que j’ai demandé au Prophète de vouloir bien dirimer, n’est pas non plus entièrement étranger à la vérité quand il dit : Je veux comprendre pour croire. Pourquoi ce que je dis présentement, sinon pour amener à croire ceux qui ne croient pas encore ? Mais peuvent-ils croire s’ils ne comprennent ce que je dis ?
Il est donc vrai sous un rapport que l’on doit comprendre pour croire, et il est vrai aussi de dire avec le prophète, que l’on doit croire pour comprendre.
Donc entendons-nous : Oui, il faut comprendre pour croire et croire pour comprendre. Voulez-vous que j’explique en deux mots et qu’il n’y ait plus de contestation possible ? Je dirai à chacun : Comprends ma parole, pour croire, et crois la parole de Dieu pour comprendre.

Saint Augustin

 

Voir aussi :
- L’enseignement de S.S. le Pape de de Rome Benoît XVI au sujet des « trois conversions » de Saint Augustin > ici

 

« LE CINÉMA »

Le cinéma ! Dans notre civilisation de l’audiovisuel, il semble jouer de plus en plus le rôle de « tête chercheuse », lui que l’on peut définir comme un art total, qui est aussi un art pour tous. Art par conséquent de la technique la plus poussée, capable de susciter une sorte de communion affective, chaude, en deçà ou au-delà du langage : le cinéma, quand il culmine à une authentique créativité (donc communautaire, donc d’une certaine manière nuptiale), apparaît bien comme la liturgie d’une culture ouverte, planétaire, nullement uniformisante. Car chaque nation, chaque culture locale et sa mémoire propre peuvent s’y exprimer tout en s’universalisant, tout en devenant directement sensibles aux entrailles et parfois aux cœurs de dizaines de milliers de spectateurs partout dans le monde, comme ce fut le cas pour les films historiques de Kurosawa ou celui de Tarkovsky sur Roublev.

C’est pour cela que nous pouvons parler ici en même temps de cinéma et de christianisme. Parce que la vie de l’homme, c’est d’abord, c’est essentiellement la vision de Dieu ; parce que le christianisme, c’est avant tout la religion « des visages » ; parce que le cinéma, dont le développement à coïncidé avec celui de l’abstraction picturale, nous rend pour sa part, dans une sorte d’éveil élémentaire, le choc des êtres et des choses ; avant tout, des visages ; surtout la face humaine, le gros plan comme langage muet, regard, silence, appel.

Nuances pourtant, nuances ! Et de taille !

Dans la lumière du Christ en effet, nous voyons véritablement la lumière. Rappelons-nous l’épisode de l’aveugle dans Marc 8, 22-26 : « Au début, il voit les hommes comme des arbres qui marchent ; après l’intervention de Jésus, il fut guéri et vit tout distinctement. »

« Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste », chantons-nous dans la Divine Liturgie : « Vivre évangéliquement, cela veut dire en Vérité, ainsi que l’écrit le Père Justin Popovitch, rayonner la lumière du Verbe de Dieu, la divine lumière incréée, se transformer en lumière, devenir lumière, parce que vie et lumière sont consubstancielles (Jean 1,4) en Dieu, dans le Dieu-Homme, et donc pour tous les vrais chrétiens. Et en cela rien d’imaginaire : l’éclat de la lumière pleine de grâce est présent dans les icônes de nos saints comme nimbe lumineux. » (Père Justin Popovitch, l’Homme et le Dieu-Homme, Ed. l’Age d’Homme, Lausanne 1988 P83).

Alors que le cinéma, lui, est un art de l’imaginaire, un art onirique qui très souvent dé-réalise. Il remplace la réalité « rugueuse à étreindre » et la vision qui veut la longue et patiente ascèse, par une irréalité où l’on peut tout voir sans rien vivre : il ouvre nos appétits d’être, sans savoir, sans bien savoir quoi, à l’instar de notre société dont il reflète et intensifie les tendances telle une immense nostalgie qui n’est autre que ce mélange d’une infinie tristesse du vide. Et l’on est en droit de se poser cette question : clé de voûte de la société du spectacle, qu’est-ce, en fin de compte, que le cinéma : un appel « de profundis » ou le négatif de Dieu ?

Le moment serait donc mal venu pour nous, chrétiens, de renoncer en pareille circonstance au spirituel, surtout quand il s’agit d’apporter à l’homme d’aujourd’hui la certitude de sa transcendance et les forces intérieures indispensables à la maîtrise de l’art, de la science, de la matière et de la machine.

Or dans ce temps liturgique du Pentecostaire, traversé par l’éclat de Pâques et confirmé par la certitude de la Pentecôte, ne pouvons-nous pas, comme chrétiens, entrevoir la possibilité d’un art cinématographique qui tente non pas de dé-réaliser les êtres et les choses, mais de les sur-réaliser en liant la création d’images au développement d’une imagination créatrice, d’un sens poétique juste ?

Dans notre monde de post-chrétienté, les artistes se sentent assez libres du christianisme pour l’utiliser comme un merveilleux réservoir d’images. Images assurées du succès, d’abord parce qu’il y a encore des chrétiens ; ensuite parce qu’elles subsistent dans notre mémoire collective ; enfin parce qu’elles répondent à la soif obscure qui s’exprime dans la grande « nostalgie » cinématographique.

Si nous lisons attentivement le passage de Luc sur les pèlerins d’Emmaüs, (Luc 24, 13-36), dans la perspective du cinéma il nous dit : si la figure et la destinée de Jésus n’ont cessé de hanter le cinéma, alors ne craignons pas d’aller jusqu’au bout de la liberté qui butte sur l’ultime esclavage, celui de la mort.

« Alors, écrit Luc, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. » Pour ma part, j’explique cela par le fait que la seule vraie transgression, la seule qui vaille la peine d’être vécue, c’est la résurrection, quand on ne voit plus ce Christ que l’on a vu, ainsi que l’expérimentèrent les pèlerins d’Emmaüs.

Andreï Tarkovsky disait que la création doit être « une épiphanie », que le film peut constituer « pour l’auteur et le spectateur un acte spirituel purificateur ».

Puisse-t-il être aussi, aujourd’hui plus que jamais, une beauté de transfiguration, passée par le défiguration de la Croix ; en un mot : une beauté de mort et de résurrection.

 

+Stephanos, métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie

 

MARIE

Samedi  23 Avril 2016 Lectionnaire pour le 3ème dimanche après le Nouveau Dimanche (Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
Par St Silouane

(1866-1938), moine russe 
Écrits (trad. Sophrony, Starets Silouane, Présence 1973, p. 355) 

 

« Vous avez voulu qu'elle devienne notre mère quand elle se tenait près de la croix de Jésus »
(Prière sur les offrandes)

 

 

Lorsque l'âme est toute pénétrée par l'amour de Dieu, oh ! comme tout est bon alors, comme tout est rempli de douceur et de joie !

Mais, même alors, on n'échappe pas aux afflictions, et plus grand est l'amour, plus grandes sont les afflictions.

La Mère de Dieu n'a jamais péché, même par une seule pensée, et elle n'a jamais perdu la grâce, mais elle aussi elle a eu à endurer de grandes afflictions.

Quand elle se tenait au pied de la croix, sa peine était vaste comme l'océan. Les douleurs de son âme étaient incomparablement plus grandes que celles d'Adam lorsqu'il a été chassé du Paradis, parce que son amour était, lui aussi, incomparablement plus grand que celui d'Adam.

Et si elle est restée en vie, c'est uniquement parce que la force du Seigneur la soutenait, car le Seigneur voulait qu'elle voie sa résurrection, et qu'après son ascension elle reste sur terre pour consoler et réjouir les apôtres et le nouveau peuple chrétien

 

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« Afin que l'âme se laisse conduire par l'esprit de Marie,

il faut :
1° RENONCER à son propre esprit, à ses propres lumières et volontés avant de faire quelque chose : par exemple, avant de faire oraison, dire ou entendre la sainte Messe, communier, etc. ; parce que les ténèbres de notre propre esprit et la malice de notre propre volonté et opération, si nous les suivions, quoiqu'elles nous paraissent bonnes, mettraient obstacle au saint esprit de Marie.
2° Il faut SE LIVRER à l'esprit de Marie pour en être mus et conduits de la manière qu'elle voudra. Il faut se mettre et se laisser entre ses mains virginales, comme un instrument entre les mains de l'ouvrier, comme un luth entre les mains d'un bon joueur. Il faut se perdre et s'abandonner en elle, comme une pierre qu'on jette dans la mer : ce qui se fait simplement et en un instant, par une seule œillade de l'esprit, un petit mouvement de la volonté, ou verbalement, en disant, par exemple : Je renonce à moi, je me donne à vous, ma chère Mère. Quoiqu'on ne sente aucune douceur sensible dans cet acte d'union, il ne laisse pas d'être véritable. [...]
3° Il faut, de temps en temps, pendant son action et après l'action, RENOUVELER le même acte d'offrande et d'union ; et plus on le fera, et plus tôt on se sanctifiera, et plus tôt on arrivera à l'union à Jésus-Christ, qui suit toujours nécessairement l'union à Marie, puisque l'esprit de Marie est l'esprit de Jésus. »

St Louis Marie Grignion de Montfort (1673-1716), 1ère règle de vie marialein "L'amour de la Sagesse éternelle" (Les quatre grandes règles de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge), M. Lescuyer et Fils - Imprimeurs à Lyon, 1962.

Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes,

en ayant pour critère de discernement la vie éternelle, l’imitation de Notre-Seigneur Jésus-Christ et, en conséquence, notre conversion profonde…

 

Une homélie remarquable prononcée le 15 avril 2010 dans la Chapelle Pauline à l’occasion d’une Messe célébrée en présence des membres de la Commission Pontificale Biblique.

Le Pape de Rome, S S  Benoît XVI "commence par dire qu’il n’a pas eu « le temps de préparer une véritable homélie » : bienheureuse « improvisation » si j’ose dire (car si le texte n’avait pas été écrit à l’avance, on sent néanmoins tout de suite que le Souverain Pontife maîtrisait parfaitement un sujet que sa propre méditation et sa réflexion théologique, nourries des textes sacrés et des enseignements de la Tradition, lui ont permis de parfaitement approfondir).
Ce texte, commentant les textes de la Sainte Ecriture lus ce jour-là à la Messe, est un véritable trésor et, en ce mois de mai 2020, il n’a non seulement rien perdu de sa force, mais il en acquiert une nouvelle, au regard des événements actuellement en cours dans l’Eglise comme dans la société civile…
Un texte remarquable à lire avec la plus extrême attention, à méditer et à mettre en pratique concrètement !"(Frère Maximilien dans le Blog du Mesnil)

 Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes,
en ayant pour critère de discernement la vie éternelle, l’imitation de Notre-Seigneur Jésus-Christ
et, en conséquence, notre conversion profonde.

 

Chers frères et sœurs,

Je n’ai pas trouvé le temps de préparer une véritable homélie. Je voudrais seulement inviter chacun à une méditation personnelle, en proposant et en soulignant certaines phrases de la liturgie d’aujourd’hui, qui s’offrent au dialogue de prière entre nous et la Parole de Dieu.
La parole, la phrase que je voudrais proposer à la méditation commune est cette grande affirmation de saint Pierre : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29).

Saint Pierre se trouve devant l’institution religieuse suprême, à laquelle on devrait normalement obéir, mais Dieu se trouve au-dessus de cette institution et Dieu lui a donné un autre « règlement »:  il doit obéir à Dieu. L’obéissance à Dieu est la liberté, l’obéissance à Dieu lui donne la liberté de s’opposer à l’institution.
Et les exégètes attirent ici notre attention sur le fait que la réponse de saint Pierre au Sanhédrin est presque ad verbum identique à la réponse de Socrate au juge du tribunal d’Athènes. Le tribunal lui offre la liberté, la libération, à condition cependant qu’il ne continue pas à rechercher Dieu. Mais rechercher Dieu, la recherche de Dieu est pour lui un mandat supérieur, il vient de Dieu lui-même. Et une liberté achetée en renonçant au chemin vers Dieu ne serait plus une liberté. Il doit donc obéir non pas à ces juges – il ne doit pas acheter sa vie en se perdant lui-même – mais il doit obéir à Dieu.
L’obéissance à Dieu a la primauté.

Il est important de souligner ici qu’il s’agit d’obéissance et que c’est précisément l’obéissance qui donne la liberté.
L’époque moderne a parlé de la libération de l’homme, de sa pleine autonomie, et donc également de sa libération de l’obéissance à Dieu. L’obéissance ne devrait plus exister, l’homme est libre, il est autonome : rien d’autre.
Mais cette autonomie est un mensonge : c’est un mensonge ontologique, car l’homme n’existe pas par lui-même et pour lui-même, et c’est également un mensonge politique et pratique, car la collaboration, le partage de la liberté est nécessaire. Et si Dieu n’existe pas, si Dieu n’est pas une instance accessible à l’homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité. En conséquence, le consensus de la majorité devient le dernier mot auquel nous devons obéir. Et ce consensus – nous le savons depuis l’histoire du siècle dernier – peut également être un « consensus du mal ».

Nous voyons ainsi que la soi-disant autonomie ne libère pas véritablement l’homme.
L’obéissance à Dieu est la liberté, car elle est la véritéelle est l’instance qui nous place face à toutes les instances humaines.
Dans l’histoire de l’humanité, ces paroles de Pierre et de Socrate sont le véritable phare de la libération de l’homme, qui sait voir Dieu et, au Nom de Dieu, peut et doit obéir non pas tant aux hommes, mais à Lui, et se libérer ainsi du positivisme de l’obéissance humaine.
Les dictatures ont toujours été contre cette obéissance à Dieu. La dictature nazie, comme la dictature marxiste, ne peuvent pas accepter un Dieu qui soit au-dessus du pouvoir idéologique ; et la liberté des martyrs, qui reconnaissent Dieu, précisément dans l’obéissance au pouvoir divin, est toujours l’acte de libération à travers lequel nous parvient la liberté du Christ.

Aujourd’hui, grâce à Dieu, nous ne vivons pas sous une dictature, mais il existe des formes subtiles de dictatures :  un conformisme qui devient obligatoire, penser comme tout le monde, agir comme tout le monde, et les agressions subtiles contre l’Eglise, ainsi que celles plus ouvertes, démontrent que ce conformisme peut réellement être une véritable dictature.
Pour nous vaut cette règle :  on doit obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Dieu n’est pas un prétexte pour la propre volonté, mais c’est réellement Lui qui nous appelle et nous invite, si cela était nécessaire, également au martyre.
C’est pourquoi, confrontés à cette parole qui commence une nouvelle histoire de liberté dans le monde, nous prions surtout de connaître Dieu, de connaître humblement et vraiment Dieu et, en connaissant Dieu, d’apprendre la véritable obéissance qui est le fondement de la liberté humaine.

Choisissons une deuxième parole de la première lecture :  saint Pierre dit que Dieu a élevé le Christ à Sa droite comme chef et sauveur (cf. v. 31).
Chef est la traduction du terme grec archegos, qui implique une vision beaucoup plus dynamique : archegos est celui qui montre la route, qui précède, c’est un mouvement, un mouvement vers le haut. Dieu l’a élevé à Sa droite – parler du Christ comme archegos veut donc dire que le Christ marche devant nous, nous précède et nous montre la route. Et être en communion avec le Christ signifie être en chemin, monter avec le Christ, suivre le Christ, c’est cette montée vers le haut, suivre l’archegos, celui qui est déjà passé, qui nous précède et qui nous montre la voie.

Il est ici bien évidemment important que l’on nous dise où arrive le Christ et où nous devons arriver nous aussi : hyposen - en haut – monter à la droite du Père.
La « sequela » (NB : « sequela » signifie « suite » – « la sequela Christi », est une formule traditionnelle pour parler de ceux qui s’engagent fermement à la suite du Christ) du Christ n’est pas seulement l’imitation de Ses vertus, n’est pas seulement le fait de vivre dans ce monde, pour autant que cela nous soit possible, semblables au Christ, selon Sa parole ; mais c’est un chemin qui a un objectif. Et l’objectif est la droite du Père. Il y a ce chemin de Jésus, cette « sequela » de Jésus qui termine à la droite du Père. C’est à l’horizon de cette « sequela » qu’appartient tout le chemin de Jésus, également arriver à la droite du Père.

En ce sens, l’objectif de ce chemin est la vie éternelle à la droite du Père en communion avec le Christ.
Aujourd’hui, nous avons souvent un peu peur de parler de la vie éternelle. Nous parlons des choses qui sont utiles pour le monde, nous montrons que le christianisme aide également à améliorer le monde, mais nous n’osons pas dire que son objectif est la vie éternelle et que de cet objectif proviennent ensuite les critères de la vie. Nous devons comprendre à nouveau que le christianisme demeure un « fragment » si nous ne pensons pas à cet objectif, qui est de suivre l’archegos à la hauteur de Dieu, à la gloire du Fils qui nous rend fils dans le Fils, et nous devons à nouveau reconnaître que ce n’est que dans la grande perspective de la vie éternelle que le christianisme révèle tout son sens.
Nous devons avoir le courage, la joie, la grande espérance que la vie éternelle existe, qu’elle est la vraie vie et que de cette vraie vie provient la lumière qui illumine également ce monde.

On peut dire que, même en faisant abstraction de la vie éternelle, de la promesse des Cieux, il est mieux de vivre selon les critères chrétiens, car vivre selon la vérité et l’amour, même face à de nombreuses persécutions, est un bien en soi-même et mieux que tout le reste. C’est précisément cette volonté de vivre selon la vérité et selon l’amour qui doit également nous ouvrir à toute l’ampleur du projet de Dieu à notre égard, au courage d’éprouver la joie dans l’attente de la vie éternelle, de la montée en suivant notre archegos. Et Soter est le Sauveur, qui nous sauve de l’ignorance, qui recherche les choses ultimes. Le Sauveur nous sauve de la solitude, nous sauve d’un vide qui demeure dans la vie sans l’éternité, Il nous sauve en nous donnant l’amour dans sa plénitude. Il est le guide. Le Christ, l’archegos, nous sauve en nous donnant la lumière, en nous donnant la vérité, en nous donnant l’amour de Dieu.

Arrêtons-nous encore sur un verset : le Christ, le Sauveur, a donné à Israël la conversion et le pardon des péchés (v. 31) – dans le texte grec, le terme est metanoia - il a donné la pénitence et le pardon des péchés.
Cela est pour moi une observation très importante : la pénitence est une grâce.
Il existe une tendance dans l’exégèse qui dit : Jésus en Galilée aurait annoncé une grâce sans condition, absolument sans condition, donc également sans pénitence, une grâce comme telle, sans conditions humaines préalables. Mais il s’agit là d’une fausse interprétation de la grâce. La pénitence est grâce ; c’est une grâce que nous reconnaissions notre péché, c’est une grâce que nous reconnaissions avoir besoin de renouvellement, de changement, d’une transformation de notre être.
Pénitence, pouvoir faire pénitence, est le don de la grâce.
Et je dois dire que nous chrétiens, également ces derniers temps, nous avons souvent évité le mot pénitence, il nous paraissait trop dur.
A présent, face aux attaques du monde qui nous parle de nos péchés, nous voyons que pouvoir faire pénitence est une grâce. Et nous voyons qu‘il est nécessaire de faire pénitence, c’est-à-dire de reconnaître ce qui ne va pas dans notre vie, s’ouvrir au pardon, se préparer au pardon, se laisser transformer.
La douleur de la pénitence, c’est-à-dire de la purification, de la transformation, cette douleur est une grâce, car elle est renouvellement, elle est l’œuvre de la miséricorde divine. Et ainsi, les deux choses que dit saint Pierre – pénitence et pardon – correspondent au début de la prédication de Jésus : metanoeite, c’est-à-dire convertissez-vous (cf. Mc 1, 15). Cela est donc le point fondamental :  la metanoia n’est pas une chose privée, qui semblerait remplacée par la grâce, mais la metanoia est l’arrivée de la grâce qui nous transforme.

Et, enfin, une parole de l’Evangile nous dit que celui qui croit aura la vie éternelle (cf. Jn 3, 36).
Dans la foi, dans cette « transformation » que la pénitence apporte, dans cette conversion, sur cette route de l’existence, nous arrivons à la vie, à la vraie vie.
Et ici, deux autres textes me viennent à l’esprit. Dans la « Prière sacerdotale » le Seigneur dit :  Cela est la vie, Te connaître, ainsi que Ton consacré (cf. Jn 17, 3). Connaître l’essentiel, connaître la Personne décisive, connaître Dieu et Son Envoyé est la vie, la vie et la connaissance, la connaissance de réalités qui sont la vie.
Et l’autre texte est la réponse du Seigneur au Saduccéens à propos de la Résurrection, où, à partir des livres de Moïse, le Seigneur prouve la Résurrection en disant : Dieu est le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob (cf. Mt 22, 31-32 ; Mc 12, 26-27; Lc 20, 37-38). Dieu n’est pas le Dieu des morts. Si Dieu est le Dieu de ceux-ci, ils sont vivants. Celui qui est écrit dans le Nom de Dieu participe à la vie de Dieu, il vit. Et ainsi, croire signifie être inscrits dans le Nom de Dieu. Et ainsi nous sommes vivants. Celui qui appartient au Nom de Dieu n’est pas un mort, il appartient au Dieu vivant. C’est dans ce sens que nous devrions comprendre le dynamisme de la foi, qui est d’inscrire notre nom dans le Nom de Dieu et ainsi entrer dans la vie.

Prions le Seigneur afin que cela se produise et que réellement, avec notre vie, nous connaissions Dieu, pour que notre nom entre dans le Nom de Dieu et que notre existence devienne vraie vie : vie éternelle, amour et vérité.

 

 

Christus vincit ! Christus regnat ! Christus imperat !
(détail d’un vitrail de l’église Sainte-Marie, à Ely dans le Cambridgeshire)

UNE HOMÉLIE DE PÈRE GRÉGOIRE BERTRAND-HARDY

Archiprêtre Grégoire

« En vérité, Il est ressuscité ! », nous répondrons-nous les uns aux autres au cours de la liturgie pascale et après cela pendant tout le temps pascal.

Qu’est-ce que cela veut dire ?  – que le Fils de l’Homme,  le Fils de Dieu, ayant revêtu notre nature blessée à mort par le péché, a, par sa mort, vaincu la mort. « Premier-né d’entre les morts » (Col.1, 18), le Christ ressuscité, homme vraiment libéré et ressuscité, a le premier réalisé notre vocation : la déification. « Dieu est devenu homme, pour que l’homme devienne Dieu ».

Il l’a fait à travers les souffrances, la Passion, la mort et la descente aux enfers, ainsi que nous montre l’icône de la Résurrection. C’est également le chemin du chrétien car, comme le dit saint Paul, « quoique vivants, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre chair mortelle » (2 Co. 4,11).

Dans toutes les difficultés de notre vie, les épreuves, la maladie et même dans la non-réussite apparente et l’aridité de notre vie spirituelle, n’oublions pas note but glorieux qui s’accomplit dans le silence : notre Pâque, notre passage, est préparée par la Pâque du Seigneur. Mais nous sommes également, et tout autant, les témoins de la Résurrection devant le monde convulsif où nous vivons, devant tous nos frères et sœurs humains qui cherchent, souvent sans le savoir, le sens de leur humanité.

Être les témoins de la Résurrection est de notre responsabilité au sein de l’Église Épouse du Christ. Pour cela, vivons dans l’Esprit saint, l’Esprit du Christ : par Lui la fête de Pâques, Solennité des solennités, n’est pas un mémorial, une histoire ancienne que l’on raconte, mais l’actualisation même de l'événement au-delà de tous les événements, la réalisation aujourd’hui même dans notre vie terrestre de l’absolue Nouveauté.

C’est pourquoi, en  cette nuit de la Résurrection, nuit plus lumineuse que le jour, nous chantons avec une telle joie :

« C’est le jour de la Résurrection, peuples, rayonnons de joie ! C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur ! De la mort à la vie, de la terre au ciel, Christ Dieu nous a menés ; chantons l’hymne de victoire : Christ est ressuscité des morts : Alléluia ! »

 

Iris, lys, roses ou violettes ? Quelles fleurs offrir à la Vierge Marie ?

En rentrant dans une église, on est souvent touché par la beauté des bouquets présents, notamment ceux, souvent très généreux, au pied d’une statue de la Vierge Marie. Pourtant, les fleurs ne sont pas employées dans un but uniquement décoratif. Elles sont avant tout louange et prière, un moyen de nous conduire du visible à l’Invisible. En ce mois de mai dédié à Marie, Aleteia vous propose de découvrir toutes les fleurs qui symbolisent la Vierge Marie et qui composent les bouquets qui lui sont offerts.

 

Alors, quelles fleurs offrir à Marie ? Si, selon l’art floral liturgique, toutes les couleurs peuvent célébrer Marie, certaines fleurs symbolisent plus particulièrement la Mère du Christ et composent à merveille les bouquets qui lui sont offerts :

 
 
 

 

Des évêques et cardinaux de l'Eglise Romaine-catholique lancent un
“Appel pour l’Eglise et pour le monde aux fidèles catholiques et aux hommes de bonne volonté”

 

Des évêques et cardinaux lancent un “Appel pour l’Eglise et pour le monde aux fidèles catholiques et aux hommes de bonne volonté”

Les cardinaux Sarah (Préfet de la Congrégation pour le Culte divin), Müller (ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi), Pujats (évêque émérite de Riga) et Zen (évêque émérite de Hong Kong), ainsi que les évêques Viganò (ancien nonce apostolique), Negri (archevêque émérite de Ferrara-Comacchio), Peta (archevêque métropolite d’Astan), Schneider (évêque auxiliaire d’Astana), Lenga (archevêque émérite de Karaganda), Gracida (évêque émérite de Corpus Christi) et Laun (évêque auxiliaire de Salzburg), rejoints par un certain nombre de laïcs (voir ici), lancent cet appel :

En ce temps de très grave crise, nous, pasteurs de l’Église catholique, en vertu de notre mandat, considérons comme notre devoir sacré de lancer un appel à nos confrères dans l’épiscopat, au clergé, aux religieux, au peuple de Dieu et à tous les hommes de bonne volonté. Cet appel est également signé par des intellectuels, des médecins, des avocats, des journalistes et des professionnels, qui en partagent le contenu. Il est ouvert à la signature de ceux qui voudront en partager le contenu.

Les faits ont montré que, sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun; cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus: de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié.

Nous avons des raisons de croire – sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès – qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements. Ces formes de limitions liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un gouvernement mondial hors de tout contrôle.

Nous croyons aussi que dans certaines situations les mesures de confinement prises, y compris la fermeture des activités commerciales, ont conduit à une crise qui a submergé des secteurs entiers de l’économie, ce qui favorise l’ingérence des puissances étrangères, avec des répercussions sociales et politiques graves. Ces formes d’ingénierie sociale doivent être empêchées par ceux qui ont la responsabilité du gouvernement, en adoptant des mesures pour protéger les citoyens, dont ils sont les représentants et pour les intérêts desquels ils ont l’obligation de s’engager. Il est également nécessaire d’aider la famille, cellule de base de la société, en évitant de pénaliser déraisonnablement les personnes faibles et âgées par la séparation forcée et douloureuse de leurs proches. La criminalisation des relations personnelles et sociales doit également être jugée comme une partie inacceptable du projet de ceux qui favorisent l’isolement des individus afin de mieux les manipuler et les contrôler.

Nous demandons à la communauté scientifique de veiller à ce que les soins pour le Covid-19 soient promus honnêtement pour le bien commun, en évitant scrupuleusement que des intérêts iniques influencent les choix des gouvernements et des organismes internationaux. Il n’est pas raisonnable de pénaliser des remèdes qui se sont révélés efficaces, souvent peu coûteux, uniquement parce qu’on veut donner la priorité à des traitements ou des vaccins qui ne sont pas aussi fiables mais qui garantissent aux sociétés pharmaceutiques des bénéfices bien plus importants, qui pèsent sur la santé publique. Nous rappelons également, en tant que pasteurs, que pour les catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé.

Nous demandons également aux gouvernements de veiller afin d’éviter de la manière la plus rigoureuse toute forme de contrôle des personnes, à la fois par le biais de systèmes de suivi et par toute autre forme de localisation : la lutte contre le Covid-19 – aussi grave soit-il – ne doit pas être le prétexte pour approuver des projets douteux d’entités supranationales nourrissant de très forts intérêts commerciaux et politiques. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces limitations de la liberté personnelle, sans qu’il soit imposé aucune forme de sanction à ceux qui ne veulent pas recourir aux vaccins, ni accepter des méthodes de suivi et tout autre instrument similaire. Il faut considérer également la contradiction flagrante dans laquelle se trouvent ceux qui poursuivent des politiques de réduction drastique de la population et qui se présentent en même temps comme des bienfaiteurs de l’humanité sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut absolument pas être confiée à des techniciens qui vont jusqu’à revendiquer pour eux-mêmes des formes inquiétantes d’immunité pénale.

Nous demandons instamment aux médias de s’engager activement dans une information objective qui ne pénalise pas la dissidence en recourant à des formes de censure, comme cela se produit couramment sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. L’information correcte exige qu’un espace soit accordé aux voix qui ne sont pas alignées sur la pensée unique, permettant aux citoyens d’évaluer consciemment la réalité, sans être indûment influencés par des interventions partisanes. Une confrontation démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque de voir imposées des formes subtiles de dictature, vraisemblablement pires que celles que notre société a vu naître et mourir dans un passé récent.

Enfin, nous rappelons, en tant que pasteurs responsables du troupeau du Christ, que l’Église revendique fermement son autonomie dans le gouvernement, dans le culte, dans la prédication. Cette autonomie et cette liberté sont un droit inhérent que le Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins. Pour cette raison, en tant que pasteurs, nous revendiquons fermement le droit de décider de manière indépendante de la célébration de la Messe et des Sacrements, tout comme nous exigeons une autonomie absolue dans les questions qui relèvent de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les méthodes d’administration de la communion et des sacrements. L’État n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Église. La collaboration de l’autorité ecclésiastique, qui n’a jamais été refusée, ne peut impliquer de la part de l’Autorité civile des formes d’interdiction ou de limitation du culte public ou du ministère sacerdotal. Les droits de Dieu et des fidèles sont la loi suprême de l’Église à laquelle elle ne veut ni ne peut déroger. Nous demandons que les limitations à la célébration des fonctions publiques du culte soient supprimées.

Nous invitons les personnes de bonne volonté à ne pas se soustraire à leur devoir de coopérer en vue du bien commun, chacune selon son état et ses possibilités et dans l’esprit d’une sincère charité fraternelle. Cette coopération, souhaitée par l’Église, ne peut cependant être dissociée du respect de la loi naturelle, ni de la garantie des libertés des individus. Les devoirs civils auxquels les citoyens sont tenus impliquent la reconnaissance par l’État de leurs droits.

Nous sommes tous appelés à évaluer les faits actuels conformément à l’enseignement de l’Évangile. Cela implique de choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ. Ne soyons pas intimidés ou effrayés par ceux qui nous font croire que nous sommes une minorité : le Bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde veut nous faire croire. Nous nous trouvons en train de lutter contre un ennemi invisible, qui sépare les citoyens entre eux, les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants, les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse dans laquelle des personnes anonymes et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. Si tel est le plan auquel les puissants de la terre entendent nous plier, sachez que Jésus-Christ, Roi et Seigneur de l’Histoire, a promis que « les portes des Enfers ne prévaudront pas » (Mt 16, 18).

Confions à Dieu tout-puissant ceux qui gouvernent les nations, afin qu’ils les éclairent et les guident dans ces moments de grande crise. Qu’ils se souviennent que, tout comme le Seigneur jugera les Pasteurs pour le troupeau qui leur a été confié, de même Il jugera ceux qui détiennent le pouvoir et qui ont le devoir de préserver et de gouverner leurs peuples.

Prions avec foi le Seigneur pour qu’Il protège l’Église et le monde. Que la très Sainte Vierge, auxiliatrice des chrétiens, écrase la tête de l’ancien serpent, confonde et déroute les plans des enfants des ténèbres.

Il est possible de signer cet appel ici.

LA JOIE DE
LA RÉSURRECTION
Un phénomène-

La joie des chrétiens à Pâques est un phénomène tout-à-fait spécial et unique. Sur toute la surface de la terre, et surtout au centre du monde, Jérusalem, l’acclamation « Christ est ressuscité ! » est une détonation qui retentit non seulement sur la terre, mais encore au ciel, et dans les lieux souterrains. Les chrétiens ne se distinguent pas d’abord par leur qualité morale – encore que de nombreux saints et justes, de nombreux innocents se trouvent parmi nous – ; ils se distinguent à une joie qui n’a aucune raison d’être dans un monde plutôt souffrant, abîmé et, en l’occurrence, confiné. Pourquoi, comment être joyeux, alors que les nouvelles du monde, celles qui nous parviennent par les médias, sont affligeantes ? Cette joie pascale n’est-elle pas insolente, une insulte à la souffrance de tant d’hommes, de femmes et d’enfants ? La souffrance des créatures, des animaux, des plantes, des pierres elles-mêmes devrait interdire aux baptisés d’afficher ainsi leur joie, une joie qui « détonne » !

Un charisme

Cette joie pascale du Peuple élu n’est pas vulgaire. Elle n’est pas insolente. Elle n’est pas  artificielle. Elle n’est pas forcée. C’est une joie charismatique, une force que tu sens monter en toi comme une pulsion de vie, une poussée irrésistible. Elle n’est pas toujours désordonnée et débridée. C’est quelquefois une joie très calme, très pure, loin d’une liesse populaire. Une joie très paisible, comparable à celle que tu éprouves quand tu es sûre d’être aimée ; quand tu sais que tu aimes et qu’on répond à ton amour. À quoi comparer encore cette joie si pure ? Ce qui est vrai, c’est qu’elle n’a pas sa source en nous.

Spontanée comme au Tombeau de Jérusalem, elle s’empare de nous, avec violence ou avec douceur, selon les personnes, comme une huile parfumée qui s’écoule à l’intérieur de toi. Tu ne sais pas pourquoi, mais ton cœur prend feu comme les cierges qu’on allume quand on nous appelle : « Venez prendre la lumière à la Lumière ! » Un charisme est toujours inexplicable : c’est la grâce de Dieu. Qui expliquera la grâce divine, cette énergie incréée qui s’empare du cœur, de l’intelligence, du corps et de l’âme de ceux qui croient ?

Un projet

Très caractéristique est la relation de la joie pascale au temps. L’affirmation charismatique de la joie est au présent : le Christ est ressuscité ! Le grec « anesti » le dit bien. Mais, cette affirmation, grammaticalement perceptible comme un passé (le roumain traduit « a înviat »), transforme en présent le passé chronologique : elle rend présent l’évènement rapporté par l’Évangile. Très sagement, l’évangile qui est lu pour la divine liturgie n’est pas narratif. Le Prologue du saint Théologien sonde l’insondable : dans le Principe, le Verbe est tourné vers Dieu et Il est Dieu ! Et c’est Lui qui est venu parmi les hommes comme Lumière. La lecture liturgique ne parle pas de résurrection ! Non : elle ramasse le temps et le transfigure. « En vérité, Il l’est ! ».

« Tout est accompli ! ». Le présent absolu est le sacrement des siècles des siècles et de l’éternité elle-même. Cela veut dire que l’affirmation pascale contient également le futur, l’avenir de la communauté ecclésiale et de l’humanité elle-même. C’est un présent absolu qui absorbe tous les évènements qui sont encore attendus, et particulièrement la glorieuse et fulgurante Descente de l’Esprit. La Résurrection est ouverte sur l’avenir le plus proche et le plus lointain, Résurrection des morts, le dernier Jour, que nous attendons avec foi.

Entretenir la lumière

La lumière que nous sommes venus prendre à la Lumière au cours de la nuit pascale, celle que certains d’entre nous ont même conservée des années précédentes, est une lumière qui se garde. La joie est une joie qui s’entretient. La grâce de Dieu, tous les charismes qui nous viennent par le saint Esprit – et le saint Esprit est le grand Artisan de la Résurrection et de la joie pascale -, toutes ces énergies divines et incréées se cultivent avec précaution, car elles sont infiniment précieuses. Il suffit d’une seconde d’indifférence, d’une négligence, d’un mini souffle d’oubli, pour qu’elle vacille ou s’éteigne. La joie, qui ne vient pas de nous, dépend finalement de ceux à qui elle est confiée. Il en est ainsi de tous les charismes : la foi, l’intelligence et surtout l’amour, le précieux et fragile amour, si vite crucifié.

La prière

Nous entretenons et cultivons la joie pascale principalement par la prière. Rythmons nos journées – et nos nuits ! – d’une continuelle prière de louange, par exemple « gloire à ta sainte Résurrection, Seigneur Jésus, gloire à toi ! », qui est un des refrains de l’office pascal. Ou encore, saluons en la Mère de Dieu la Mère du Ressuscité : « Réjouis-toi, Vierge, Mère de Dieu, réjouis-toi ! » – sous-entendu : car ton Fils est ressuscité ! C’est un résumé de la belle antienne « l’ange chanta à la Pleine-de-grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je le répète : réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois jours passés dans le Tombeau et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse ! Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée ! Réjouis-toi et exulte Sion, et toi Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! » Allons dans les champs, dans les forêts, au bord des lacs et de la mer et glorifions le Christ ressuscité !

Le témoignage

Ce qui entretient bien notre joie, c’est de témoigner. Non seulement, disons à la mer et à toutes les créatures « le Christ est ressuscité ! », mais disons-le aux hommes. En Crète, en Grèce, en Terre sainte…on se salue ainsi dans la rue entre chrétiens. Les chrétiens se reconnaissent en se témoignant les uns aux autres la grande nouvelle. Ne cessons pas de le faire jusqu’à la clôture de Pâques. Ne cessons pas de préparer les nourritures pascales jusqu’à cette date : les œufs rouges, le miel et les laitages – et de les offrir à ceux qui ne croient pas, en témoignage de la Résurrection. « Folklore ! » – penseront ils peut-être, mais le visage radieux des chrétiens n’est pas du folklore. Un jour, ce voisin, cet ami, cet ennemi, pourquoi pas, te demandera : pourquoi es-tu si joyeux alors que le monde est dans la peine ?

Le service du prochain

L’amour du prochain est ce qui prouve le mieux que notre joie n’est pas fictive. L’amour du prochain et de toutes les créatures, l’oiseau à qui tu donnes à boire, la plante que tu arroses en disant « Christ est ressuscité ! », à plus forte raison le pauvre, l’isolé, le malade, le prisonnier à qui tu apportes l’œuf pascal, communient à la joie de l’Église. L’amour que nous manifestons aux autres est le prolongement de la joie pascale dans notre mode de vie. Le Christ l’a dit : Il est dans le monde pour « annoncer la bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le retour à la vue, libérer les opprimés, proclamer l’année de la bienveillance du Seigneur » (Luc 4, 18-19). On a vu, pendant ce confinement qui coïncide avec la Résurrection, ceux qui portaient des repas aux plus pauvres, ceux qui distribuaient un peu de leur argent, ceux qui passaient du temps, même au téléphone, avec les isolés. Les signes de la joie pascale circulent très bien dans le monde…

(Source : "Sagesse Orthodoxe)

Les rapports entre la domination du

“mariage homosexuel”

et de “l’avortement”
et le pouvoir spirituel
de l’Antichrist
par SS Benoît XVI , Pape émérite de Rome qui faisait le lien entre la domination du
“mariage homosexuel”
et de “l’avortement”
et le pouvoir spirituel
de l’Antichrist
 

 

Dans une nouvelle et monumentale biographie à paraître le 4 mai en allemand, le pape émérite Benoît XVI établit un lien entre la domination du « mariage homosexuel » et de « l'avortement » dans le monde, et le « pouvoir spirituel de l'Antichrist ». Le livre signé Peter Seewald comporte notamment des réponses adressées à la fin de 2018 par le pape émérite à l’auteur à une partie des questions que celui-ci lui avait adressées.
 
« Il y a cent ans », a ainsi déclaré Benoît XVI, « tout le monde aurait jugé absurde de parler de mariage homosexuel. Aujourd'hui, on est excommunié par la société si on s'y oppose. » Il en va de même pour « l'avortement et la création d'êtres humains en laboratoire », a-t-il ajouté.
« La société moderne est en plein processus de formulation d’un credo anti-chrétien, et si l'on s'y oppose, on est puni par la société au moyen de l'excommunication », a-t-il poursuivi. « La peur de cette puissance spirituelle de l'Antichrist est dès lors simplement plus que naturelle, et elle a vraiment besoin de l'aide des prières de tout un diocèse et de l'Eglise universelle pour lui résister. »
Ces citations ont été publiées par Maike Hickson de LifeSiteNews qui a pu obtenir un exemplaire de presse de Benedikt XVI : Ein Leben de Peter Seewald (qui a co-écrit plusieurs livres avec Benoît XVI et a déjà publié un livre d'entretiens autobiographiques avec lui). Toutes les citations rapportées ici ont été traduites par mes soins à partir de son article pour LifeSite, lui-même librement traduit.
Seewald a pu avoir de nombreux échanges avec le pape Benoît ainsi qu'avec son secrétaire personnel, Mgr Georg Gänswein, en vue de la rédaction de cette biographie. C’est en annexe de la biographie proprement dite que Seewald a publié des réponses de Benoît XVI sous le titre : « Dernières questions à Benoît XVI. »  Ces questions, explique l'auteur, lui avaient été envoyées à Benoît « de nombreux entretiens » avec lui, à l'automne 2018. De nombreuses questions de Seewald sont restées sans réponse, mais celles auxquelles Benedict a répondu se trouvent dans cette annexe.
Interrogé sur l'affirmation souvent répétée selon laquelle il aurait, en tant que pape, rencontré « de nombreux blocages » de la part de la Curie romaine au cours de son pontificat, le pape Benoît a répondu : « Les blocages venaient davantage de l'extérieur que de la Curie. Je ne voulais pas seulement promouvoir avant tout la purification dans le petit monde de la Curie, mais dans l'Église tout entière. » Expliquant plus avant sa pensée, il a ajouté qu’« entre-temps, les événements ont montré que la crise de la foi a aussi et surtout conduit à une crise de l'existence chrétienne. » C'est, poursuit-il, ce que le « Pape doit avoir devant les yeux. »
A la question de savoir s’il avait prévu tout ce qui allait lui arriver – au début de son pontificat, il avait demandé aux catholiques de prier pour lui afin qu’il ne se « dérobe pas devant les loups » – Benoît a déclaré que la perception qu’on peut avoir de l'ampleur des problèmes dont un pape peut « avoir peur » est beaucoup trop « petite ».
« Bien sûr, des événements comme “VatiLeaks” sont une gêne et ne sont pas compréhensibles pour les gens dans le monde en général ; ils sont profondément troublants. Mais la véritable menace pour l'Église et avec elle, pour l’office pétrinien, ne vient pas de ce type de choses, mais de la dictature mondiale d'idéologies apparemment humanistes », a-t-il souligné. Contredire cette dictature, explique Benoît XVI, « équivaut à l'exclusion du consensus de base de la société ».
C'est dans ce contexte que Benoît XVI a parlé de « l’Antichrist ».
L'Église catholique enseigne qu'avant le glorieuse second avènement du Christ, l'Église passera par une « épreuve finale » qui « ébranlera la foi de nombreux croyants ».
« La persécution qui accompagne son pèlerinage sur terre dévoilera le “mystère de l'iniquité” sous la forme d'une tromperie religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité », affirme le Catéchisme de l'Église catholique.
« L’imposture religieuse suprême est celle de l’Antichrist, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair », poursuit le Catéchisme.
Le vénérable archevêque américain Fulton J. Sheen, dans un sermon radiophonique de 1947, décrivit l’Antichrist comme un « grand philanthrope» qui « parlera de paix, de prospérité et d'abondance ».
« L’Antichrist ne sera pas appelé ainsi ; sinon, il n’aurait pas d’adeptes. Il ne va pas porter des collants rouges, ni vomir du soufre, ni porter un trident ni secouer une queue fléchée comme Méphisto dans l’opéra de Faust », disait-il.
« Notre Seigneur nous dit qu’il sera tellement semblable à Lui-même, qu'il tromperait même les élus – et certainement aucun diable que nous ayons jamais vu dans les livres d'images ne pourrait tromper même les élus. Comment fera-t-il son entrée dans cette nouvelle ère pour gagner des adeptes à sa religion ? »
Fulton Sheen répondait :
« Il viendra déguisé en grand humanitaire ; il parlera de paix, de prospérité et d'abondance, non pas comme des moyens de nous conduire à Dieu, mais comme des fins en soi… Il écrira des articles livrant une nouvelle idée de Dieu : un Dieu dont l’image sera en harmonie avec le mode de vie des gens.
« Il incitera à la foi dans l'astrologie afin que ce ne soit plus la volonté mais les étoiles qui soient responsables de nos péchés. Il écartera la culpabilité sur le plan psychologique en la présentant comme le refoulement de la sexualité ;  il fera que les hommes se sentiront couverts de honte si leurs semblables disent d’eux qu’ils ne sont pas libéraux et larges d’esprit.
« Il identifiera la tolérance à l’indifférence au bien et au mal. Il encouragera toujours plus de divorces au prétexte qu’avoir un nouveau partenaire est “vital”. 
« Il augmentera l'amour pour l'amour et diminuera l'amour pour les personnes. Il invoquera la religion pour détruire la religion. 
« Il parlera même du Christ et dira qu'il était le plus grand homme qui ait jamais vécu. Sa mission, dira-t-il, sera de libérer les hommes des servitudes de la superstition et du fascisme, qu'il ne définira jamais. 
« Au milieu de tout son amour apparent pour l'humanité et de son discours bien huilé sur la liberté et l'égalité, il aura un grand secret qu'il ne dira à personne ; il ne croira pas en Dieu. Et parce que sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu, il trompera même les élus. 
« Il établira une contre-église, qui singera l'Église parce que lui, le diable, est le singe de Dieu. Ce sera le corps mystique de l'Antichrist qui, à l'extérieur, ressemblera à l'Église en tant que corps mystique du Christ.  Il incitera l'homme moderne, dans son besoin désespéré de Dieu, dans sa solitude et sa frustration, à avoir de plus en plus faim d'une appartenance à sa communauté qui lui offrira un but plus élargi, sans nécessité d’amendement personnel et sans aveu de culpabilité personnelle. Ce sont des jours où le diable s’est vu accorder une laisse particulièrement longue. »
A  cette longue citation de Mgr Fulton Sheen, Maike Hickson observe que les remarques de Benoît XVI sur la domination de l’Antichrist constituent peut-être sa plus forte condamnation de la dictature du relativisme moral et des revendications LGBT. C'est lors d’un discours prononcé en avril 2005, peu avant son élection à la papauté, que le cardinal Joseph Ratzinger avait introduit le terme de « dictature du relativisme ».
 

Voilà que ces termes sont de fait précisés, dans une optique eschatologique.

(Source:leblogdejeannesmits)

RÉUSSIR SON MARIAGE

Les mariages sont comme des plantes à fleurs. Placés dans de bonnes conditions avec une bonne quantité de soins et de nourriture, ils poussent naturellement et produisent de belles fleurs odorantes. Chrysanthèmes, roses ou marguerites… Toutes les fleurs ont des besoins spécifiques.

De même, chaque mariage est unique et nécessite des soins constants pour son épanouissement. Quand un mari traite mal sa femme, elle devient amère. Quand une femme traite froidement son mari, il devient lointain. Mais quand ils prennent soin l’un de l’autre, le mariage se développe naturellement et grandit dans l’amour. Beaucoup cependant ne vivent pas cette croissance harmonieuse dans leur relation de couple.

Pour que cette croissance naturelle se produise, nous pouvons mettre en lumière trois traits de caractère qui paraissent essentiels à un mariage épanoui. Quel que soit le démarrage que nous avons fait dans notre mariage, il est toujours temps de reconstruire en bâtissant sur la fondation de Christ.

Voici trois traits de caractère que maris et les femmes ont besoin de développer pour nourrir leur mariage :

  • L’intégrité

Les hommes et les femmes intègres font de grands conjoints parce qu’ils se tiennent à ce qui est juste, même quand cela est difficile.

Un mari ou une femme intègre peut faire face à son conjoint sans fard et sans avoir rien à cacher. L’intégrité permet à un conjoint d’être digne de confiance, ce qui est fondamental pour un mariage.

L’intégrité des hommes droits les dirige, Mais les détours des perfides causent leur ruine.
Proverbes 11:3

  • L’honnêteté

Les conjoints qui ne sont pas honnêtes dans les petites choses ne pourront pas l’être dans des choses plus importantes.

L’honnêteté ouvre la relation. Elle est nécessaire à chaque instant que ce soit lors d’une conversation, un cœur à cœur, ou un simple partage d’information.

Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
Éphésiens 4:15

  • L’altruisme

C’est probablement l’un des traits les plus difficiles à développer. Altruisme va au-delà de servir votre conjoint afin qu’il devienne heureux. Il s’agit plutôt de se délecter à rendre son conjoint heureux.

Dieu commande aux maris « d’aimer leurs femmes comme le Christ a aimé l’Eglise », et aux femmes de se « soumettre à leurs maris comme l’Église se soumet au Christ » !
Éphésiens 5:21-33

Quand nous pensons à ce commandement à la lumière du Psaume 37:4, qui dit « Fais de l’Éternel tes délices », nous nous rendons compte que, dans l’obéissance à Dieu, il devrait être une joie pour nous d’aimer nos conjoints et de réfléchir à répondre à leurs besoins plutôt qu’à satisfaire nos désirs.

 

Source : Christian Today par Info Chrétienne 

 
Occultisme...
 
Spiritisme...et
 
Magie.
 
De quoi s'agit-il ?
 
 
 
Occultisme : c'est croire à l'existence d'entités et de forces, en dehors des lois physiques ou rationnelles, à travers lesquelles on peut dominer le cours de sa vie, celle des autres et le cours des choses, et ce, par le moyen de pratiques spéciales que l'on acquiert par la recherche, l'initiation. La théorie de l'occultisme s'appelle l'ésotérisme. La magie, le « chaneling » (autre nom du spiritisme), le chamanisme et le satanisme en sont la pratique.
 
Le spiritisme : c'est l'évocation des défunts ou des esprits dans le but de rentrer en contact avec eux, de les interroger par le moyen de supports matériels (tables tournantes...) ou de personnes intermédiaires (médiums, voyants, gourous...)
 
La magie : C'est la pratique visant à maîtriser des forces invisibles, immanentes à la nature ou surnaturelles, et de les faire servir sous prétexte du bien (magie blanche) ou du mal (magie noire).
 
Actuellement beaucoup de personnes se tournent vers ces pratiques, ou ont recours à des médiums, des voyants, des gourous ou des envoûteurs.
 Pourquoi ? 
 
Nous sommes dans une société où la foi chrétienne a diminué et où, la connaissance solide des choses spirituelles a disparu. De ce fait, devant ce vide, l'homme se tourne de tous côtés pour trouver des réponses au sens de sa vie, et aux difficultés du monde moderne.
Vivre la foi chrétienne demande du temps, de l'énergie et une certaine exigence. Il est plus facile et plus rapide de se tourner vers les pratiques occultes qui semblent donner un résultat immédiat.
Par ce genre de pratiques, on a accès à une certaine domination sur les autres ou sur les éléments. Elles permettent, en apparence, de se protéger ou d'assujettir des esprits. Dans certains cas, on souhaite tout simplement faire du mal à quelqu'un.
On peut vouloir aussi, entrer en contact avec les défunts, par refus de la séparation ou par curiosité de savoir ce qu'ils sont devenus, pour savoir le futur, ou obtenir un conseil.
 
Risques et conséquences.
 
La Bible et l'Église ont toujours interdit et condamné les pratiques occultes. Celles-ci ne viennent jamais de Dieu. Dieu ne permet pas que nous pratiquions la magie ou toute sorte de sorts, ou même de rentrer en contact avec les morts ou d'invoquer les esprits.
L'Église enseigne que toutes manifestations extraordinaires, suites à de telles pratiques, ne viennent jamais de Dieu, mais toujours du démon, que les gens concernés en aient conscience ou pas.

Faire de l'occultisme, de la magie ou du spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou à un gourou, n'est jamais gratuit. Non seulement il y a une compensation financière qui peut être très élevée, mais surtout il y aura un retour de bâton, même si celui-ci n'est pas immédiat.

Fréquenter ce monde occulte n'est jamais sans danger. C'est une forme de pacte dont on ne peut plus se défaire. Un peu comme si vous demandiez un service à la mafia. elle vous le rendrait, mais vous lui seriez redevable pour longtemps. Rien n'est gratuit, tout se paye dans le monde occulte.

Toucher au spiritisme ou à l'occultisme même de façon anodine, c'est ouvrir la porte à l'action du démon sur notre âme, même si le voyant nous explique que c'est pour notre bien, et qu'il ne fait que de la magie « blanche ». Lorsqu'il prétend agir au nom de Dieu et qu'il invite à la prière, même là il n'en est rien car sa pratique est mêlée à des choses que Dieu réprouve. Il nous faut donc être totalement vigilant.

Et ces retours de bâtons se manifestent en différents degrés. Du simple trouble physique ou psychique, aux effets non explicables sur des objets ou des personnes. Des angoisses et des peurs à la tentation du suicide. De la perte de la foi chrétienne au satanisme. De l'infestation à la possession diabolique.

Pratiquer l'occultisme, la magie ou le spiritisme, s'adresser à un médium, un voyant, un envoûteur ou un gourou, même s'ils possèdent des croix et des images saintes chez eux, c'est un acte contre la confiance totale que nous devons à Dieu, et c'est un péché grave contre Lui, car c'est de l'idolâtrie. C'est préférer l'influence du mal plutôt que la force bienfaisante du Seigneur qui nous donnera toujours les moyens d'aimer et de transformer notre vie.
 
Comment se libérer de l'occulte ?

 
La première chose est de couper toutes relations avec les médiums, voyants, envoûteurs et gourous de toutes sortes et de stopper radicalement toutes pratiques occultes.
La deuxième, c'est de revenir de tout son coeur à Dieu par la prière, la confession, d'aller à la Divine Liturgie et de communier très souvent pour recevoir le Christ.
Cela peut-être un chemin difficile et un combat intérieur.

Puis la prière de délivrance du prêtre, sa bénédiction, ses encouragements et ses conseils, permettent de retrouver la paix du coeur ainsi qu'une vie normale.

On peut aussi utiliser des matières bénites comme l'eau, l'huile ou le sel, bénis par le prêtre, et qui ont cette grâce de purification et de protection contre les forces occultes. Mais ils ne sont efficaces que si l'on a une vie tournée vers Dieu, sinon on tomberait sous une forme de superstition, ce qui serait dommageable.

Seuls, la foi et l'amour de Dieu peuvent conduire à une paix intérieure authentique et au bonheur éternel. Avoir la foi n'empêche jamais les difficultés de ce monde ni même les épreuves. Dieu aime gratuitement, et a besoin de notre coopération pour agir en nous. La foi chrétienne est quelque chose d'exigeant et qui se vit dans la durée et non dans l'immédiateté. Seul le chemin du Christ conduit au ciel. Le diable a la haine absolue de l'humanité, et veut tout faire pour la détruire et empêcher chacun de nous de faire son salut.
L’Évangile est rempli de passages où le Christ chasse les démons et libère les possédés. Jésus-Christ a ce pouvoir en tant que Dieu.

Prier en invoquant son nom est d'une grande force. Dans les actes des apôtres, St Pierre guérit en invoquant le nom de Jésus-Christ. (Ac 3,5). Nous ne devons pas avoir peur de dire des prières comme « Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ». Elles ont une grande force.
 
Rappelez-vous !!!
 
Fréquenter le diable consciemment ou inconsciemment par la pratique du spiritisme ou de forces occultes, n'est jamais gratuit.

L'occultisme, le spiritisme et la magie donnent toujours et immédiatement le petit bien recherché, mais provoque toujours un grand mal ailleurs : un prix à payer.
Fréquenter Dieu est toujours gratuit, et change la vie en apportant le vrai bonheur, celui de la vie éternelle.

Choisir l'occultisme c'est choisir la mort éternelle et le malheur à moyen ou long terme.
Dans la bible, Dieu dit à Moïse : « Vois je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur, choisis donc la vie. »(Dt 30, 15 ; 19).
Nous aussi choisissons la vie, c'est ce que Dieu nous offre.
 
Quelques paroles de la bible.
 
- Dt 18, 10-12 : Il ne se trouvera personne pour consulter les oracles, pratiquer l'incantation, la divination, les enchantements et les charmes, interroger les revenants et les esprits ou consulter les morts ! Car tout homme qui fait cela est une abomination pour le Seigneur.
- Jn1, 5 : La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas saisie.
- Mc 1, 24 : « Que nous veux tu Jésus ? Es tu venu pour nous perdre ?, Je sais qui tu es, le Saint de Dieu ». Et Jésus le menaça en disant : « Tais-toi et sors de cet homme ». Et l'esprit impur sortit de lui.
- Mc 6 12-13 : Les disciples partirent prêcher qu'on se repentît ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades et les guérissaient.
- Ap. 20, 10 : Alors le diable fut jeté dans l'étang de feu et de souffre, y rejoignant le Bête et le faux prophète, et leur supplice durera jour et nuit, pour des siècles des siècles.
  
  
Par un moine orthodoxe de Nîmes
Mystère et Puissance des Anges*
Source :Blog Chrétien Web….

 

« Ange de Dieu qui est mon gardien, et à qui j’ai été confié par la bonté divine, éclaire-moi, défends-moi, conduis-moi et dirige-moi. » L’ange gardien n’est pas un super héros ! Il est davantage un guide, en ne perdant pas de vue qu’il ne travaille pas à son propre compte : il ne fait que relayer la volonté de Dieu, et le premier directeur spirituel de l’homme est l’Esprit Saint.

DURÉE: 6:35

L'ENFER
Boulgakov se dresse violemment contre toute théologie « pénitentiaire », «terroriste», que présente le plus souvent l’eschatologie des manuels dogmatiques.
Après la mort, pendant des éons, l’homme passe par une purification.
L’enfer n’est pas éternel, il est un état de purification progressive où l’on séjourne temporairement.
Les non-chrétiens peuvent recevoir la lumière du Christ même après leur mort et c’est la signification de la « Descente aux enfers », l’Evangile éternel y était prêché et il y résonne toujours.
L’éternité de l’enfer signifierait l’échec de Dieu ; or l’omniscience de sa Sagesse est une preuve du salut à venir.
Le jugement dernier, la séparation entre la lumière et la ténèbre ne passera pas à travers les hommes mais à travers tout homme, en séparant le péché condamné du pécheur pardonné.

 

Extrait de Paul Evdokimov, Le Christ dans la pensée russe, Paris, Editions du Cerf, coll. « Orthodoxie », 2011 (1ère édition 1970), pages 191-192.

 

"Sainte Rita n’est pas la seule à s’occuper des causes désespérées
 

Si vous ne savez plus quoi faire devant une situation désespérée, sachez qu’en plus de sainte Rita de Cascia, trois autres saints peuvent être invoqués comme puissants intercesseurs.

Sous le poids de la douleur, face à des situations désespérées où rien ne fonctionne plus et tout semble aller contre nous, il est souvent recommandé de prier l’intercession de sainte Rita de Cascia, la patronne des causes impossibles. Mais sainte Rita n’est pas la seule. Trois autres saints sont réputés pour être d’excellents « avocats » auprès de Dieu ."

Pèlerinage mensuel à Sainte Rita et Saint Charbel autour de leurs reliques au

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Saint Jude-Thaddée

 

"Jude, à cause de son nom — Judas en latin, confondu avec Judas Iscariote qui a trahi Jésus — a souvent été oublié par les chrétiens qui ne voulaient pas le prier. Pourtant la tradition reconnaît en lui un être si bon qu’il est vénéré comme puissant « patron des causes désespérées et des causes perdues » :

« Ô glorieux apôtre saint Jude, fidèle serviteur et ami de Jésus, l’Église vous honore et vous invoque universellement comme patron des cas désespérés. Priez pour moi si malheureux. Je vous en supplie du plus profond de mon cœur, servez-vous en ma faveur du grand privilège que vous avez d’apporter un secours visible et rapide à ceux qui vous invoquent. Venez à mon secours et soulagez ma misère. Obtenez-moi l’aide et la grâce du Bon Dieu dans toutes mes difficultés et en particulier …… [demandes particulières]. Faites en sorte que je sois du nombre des élus et obtienne le salut éternel. Je vous promets, ô saint Jude, de me souvenir toujours de la grande faveur que vous m’accorderez. Toujours je vous honorerai comme mon patron et mon protecteur. En signe de reconnaissance, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour développer votre dévotion et vous faire connaître comme le patron des causes désespérées. Amen »

 

Sainte Philomène
(Dont nous avons une relique en notre Chapelle de la Maison Notre-Dame à JAULDES(16)*)

Philomène est une jeune martyre de l’Église des premiers siècles, oubliée de l’Histoire jusqu’à la découverte de ses restes, plus de 1500 ans plus tard (24 mai 1802), dans les catacombes de Sainte-Priscille à Rome, et tant de miracles qui lui sont attribués par la suite. Le curé d’Ars, lui-même, reçut de la mystique Pauline Jaricot une parcelle de sa relique et ne cessa de l’invoquer, dénouant des situations les plus désespérées.

« Nous vous supplions, Seigneur, de nous accorder le pardon de nos fautes par l’intercession de la Bienheureuse Philomène, vierge et martyre, qui vous a toujours été agréable par le mérite de sa chasteté et par le bon usage de la force que vous lui aviez donnée. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Illustre Vierge et Martyre, Sainte Philomène, regardez-moi accablé devant le trône où il a plu à la très Sainte Trinité de vous placer. Plein de confiance en votre protection, je vous supplie d’intercéder pour moi auprès de Dieu. Daignez jeter un regard bienveillant sur votre humble dévot ! Épouse du Christ, soutenez-moi dans la souffrance, fortifiez-moi dans la tentation, protégez-moi dans les dangers qui m’entourent, obtenez-moi les grâces qui me sont nécessaires, et en particulier [précisez ici votre demande], par-dessus tout, aidez-moi à l’heure de la mort.Sainte Philomène, puissante auprès de Dieu, priez pour moi. Amen.

Ô mon Dieu, Très Sainte Trinité, je vous remercie pour les grâces que vous m’accordez par l’intercession de votre très Sainte Mère et de votre petite servante sainte Philomène. Par leur intercession, j’implore votre Grande Miséricorde. Amen ».

Saint Grégoire Le Thaumaturge

Saint Grégoire de Néocésarée, peu connu en Occident, est connu en Orient pour avoir opéré un si grand nombre de prodiges de son vivant qu’on l’appelait le « faiseur de miracles ».

 "Ô saint Grégoire, confesseur et prêtre du Seigneur, je te supplie d’intercéder auprès de notre Seigneur Dieu pour que, purifié de tout vice, je puisse lui être agréable en toutes choses, et qu’il m’accorde la paix qu’i donne à tous ses serviteurs. Amen" .

La pesanteur et la grâce,
Simone WEIL
– texte intégral, livre audio

LE COIN DU CATÉCHISME ET...

DE LA TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus dans Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre IX(9): De la Mort, de la Résurrection et de l'Ascension de Notre- Seigneur Jésus- Christ.

Chapitre Neuf Jesus Le Messie JESUS," D ie u l ' a é l e vé t r è s ha u t e t l ui a d o nn é l e n o m q u i e s t a u - d e s s u s d e t ou t n o m , a f i n q u' a u n o m de J é s u s se p l i e to u t g e n o u de s ê t r e s c é l este s , t e...

Lire la suite

Deux hommes s’éloignent de Jérusalem. Ils sont venus pour la Pâques et la Pâque est finie.

Ils s’entretiennent de leurs espoirs évanouis : ils ont cru en Jésus et voici que Jésus est mort sur la croix... ils cheminent tristement vers le village d’Emmaüs. Un homme les rejoint. Il ralentit sa marche pour voyager de compagnie avec eux : cela se faisait beaucoup en ce temps-là.

Ils s’étonnent :

- Tu es bien le seul étranger venu à Jérusalem qui ignore les choses qui y sont arrivées ces jours-ci !

Le voyageur paraît en effet ne rien savoir. Il souhaite d’être éclairé. Alors les hommes d’Emmaüs lui racontent l’arrestation de Jésus, son procès, sa mort sur la croix. Ils tentent de lui faire comprendre la profondeur de leur déception. Ils avaient tant espéré que ce Jésus délivrerait Israël !

Les disciples d'Emmaüs

Ils font aussi allusion à ce que l’on raconte : on aurait trouvé vide le tombeau de Jésus. Selon certains il serait ressuscité. Comment y croire ? Personne ne l’a revu vivant.

Le voyageur, si attentif jusque-là, si amical, se rembrunit. Il lance aux pèlerins d’Emmaüs :

- Cœurs sans intelligence !

Il leur reproche d’avoir oublié ce qu’avaient annoncé les prophètes :

- Ne comprenez-vous pas qu’il fallait que le Christ endure ces souffrances pour entre dans sa gloire ?

Impressionnés, ils l’écoutent. On continue ainsi jusqu’à l’étape du soir. A l’auberge, les pèlerins invitent à souper ce voyageur qui parle si bien. « Or, pendant qu’il était à table avec eux, raconte Jean, il prit le pain, prononça une bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent. »

Ils sont sur le point de se jeter aux pieds de Jésus lorsqu’ils se retrouvent seuls : « Mais lui devint invisible à leurs yeux. »

Aussitôt, les pèlerins rebroussent chemin, courent à Jérusalem, retrouvent les fidèles de Jésus qu’ils connaissent, leur racontent dans tous ses détails la fantastique aventure qu’ils viennent de vivre.

C’est grâce à la relation que l’apôtre Jean en a laissée que nous la connaissons.

Source : Alain Decaux raconte Jésus aux enfants.

Les disciples d'Emmaüs

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Image of the Saviour Not Made by Hand: a traditional Orthodox iconography in the interpretation of Simon Ushakov (1658).:

Où nous trouver ?

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 * Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30 (Teléphoner en cas d'absence)

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

PARIS ET REGION PARISIENNE:

* Relais Paroissial Sainte Geneviève Mar Thoma

Permanence pastorale tous les Vendredis et Samedi précédents les 1ers Dimanches de chaque mois.(Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

ALSACE-LORRAINE (Grand Est):

* Relais Paroissial Sainte Sainte Clotilde Permanence pastorale épisodique à organiser  sur asstradsyrfr@laposte.net ou  par SMS au 06 48 89 94 89 ,Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . Sainte 

 

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE

(N-D de la Très Sainte Trinité) : 

NANTES:

 *"relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

NOUS RECHERCHONS UN LOCAL SUR NANTES POUR DONNER AUX FIDÈLES AU MOINS UN DIMANCHE PAR MOIS LA SAINTE MESSE AINSI QU'UN MEILLEUR SERVICE PASTORAL

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

ALSACE et "Grand Est":
*Relais paroissial Sainte Clotilde :

*Permanence pastorale tous les trois mois. (Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise. INSCRIPTIONS : 06.48.89.94.89)

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

-+-

AFRIQUE ET AMÉRIQUE LATINE :

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé,  Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et d'Amérique Latine: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

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S.O.S

 

Chers amis. Shlomo ikoulkoun (Paix à vous)!

 

L'heure est grave pour le monde, nos pays, notre Eglise

Pourtant, ne cédons pas à la peur et croyons que le Seigneur est aux commandes et tirera de ce mal un bien!...

 

Si vous observez le cours des choses, vous entrevoyez déjà que cette crise met chacun devant ses responsabilités et tend à opérer un tri entre ceux qui sont ou non véritablement mu par la Foi fervente qui les habite ou non.

 

Je viens d'écouter avec la plus grande attention l'allocution du Président de la République Française, notre Président.

Intervention brillante.

Je n'ai pas à me prononcer sur ceci ou cela.

D'autres s'en chargeront et les polémiques me paraissent stériles et malsaines alors que nous vivons des heures très sombres qui ne manqueront pas d'orienter l'avenir de l'humanité dans une direction pour laquelle nous prions afin qu'elle soit heureuse....

 

En tant que Père en Dieu des membres de notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Eglise métropolitaine de Tradition Syro Orthodoxe Malankare fondée initialement par l'Eglise Malankare-Orthodoxe /Eglise Orthodoxe des Indes, pour l'Europe et ses Missions), je vous dois la vérité et vous dire très simplement que:

 

-En raison de la précarité financière de notre Monastère et de notre Eglise Métropolitaine, sans la solidarité des fidèles qui, si ils sont confinés hors de notre Monastère et loin des Paroisses, recourent habituellement ou occasionnellement à nos services pastoraux, avec l'annonce (Juste) du gèle des loyer (Or la Métropolie toute entière survit grâce à un loyer parisien qui m'est, en principe patrimonial), nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Lors de mes très nombreux périples missionnaires à l'intérieur et à l'extérieur du Pays, jusqu'à présent déjà, les offrandes des fidèles étaient largement insuffisantes pour pourvoir aux frais de ces déplacements pastoraux, sans parler des charges en tous genre qui pèsent sur la vie d'une Institution Religieuse .

 

Toutes activités de Métropolie étaient possibles grâce à mon acharnement missionnaire,la mise en commun de tout ce que je reçois, ce loyer parisien patrimonial et un emploi que j'avais initialement pris auprès d'une entreprise comme Conseiller en déontologie et spiritualité afin d'être assuré et d'assurer deux prêtres...

 

Dans l'actuel contexte de vie, nous ne pouvons pas imaginer comment nous en sortir matériellement.

 

Je confie notre avenir à vos prières fraternelles et à votre solidarité si vous souhaitez que nous survivions ensemble à cette crise pour témoigner du Christ notre Sauveur et collaborer à étendre Son Règne d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix.

 

Nous sommes vraiment entre les mains du Seigneur !

 

En vous remerciant pour l'attention que vous aurez cru devoir apporter à cette note d'information sur notre situation dans les circonstances présentes, je reste votre respectueusement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur. Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!

 

+Métropolite Mor Philipose. Brévilly ce 16.III.2020

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"

 

(SS Ignatius Aprem II)

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Note:
Eglise Métropolitaine fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare) pour l'Europe et ses missions, notre Eglise Syro-Orthodoxe de Mar Thoma, située en francophonie et ses missions d'Afrique, du Brésil, Caraïbes et en Amérique latine* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l’Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Métropolite et Sœur Marie-André M'Bezele, moniale (06.17.51.25.73).

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Nota:
A Igreja Metropolitana fundada graças ao ímpeto missionário da Igreja Ortodoxa Síria das Índias (Malankare) para a Europa e suas missões, nossa Igreja Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, localizada em Francofonia e suas missões da África, Brasil, do Caribe e da América Latina * é uma Igreja Ortodoxa Oriental.

O mosteiro siríaco é um centro de oração pela unidade das igrejas apostólicas, a unanimidade do testemunho cristão e a paz do mundo.

¤ Pastoral em várias regiões da França para: acompanhamento espiritual, sacramentos, sacramentais (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações para cura) ...

Para os serviços pastorais prestados ao mosteiro como a recepção dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não exigimos nenhum pagamento fixo.

As ofertas são gratuitas e não são obrigatórias, no entanto, qualquer oferta é deduzida da sua renda tributável em 66% da sua renda.
Rotule todos os C B com a seguinte ordem "Metropolitan E S O F"

Para a capelania francófona siro-ortodoxa de africanos que vivem na França, entre em contato com os chefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-André M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:
Metropolitan Church founded thanks to the missionary impetus of the Syrian Orthodox Church of the Indies (Malankare) for Europe and its missions, our Syro-Orthodox Church of Mar Thoma, located in Francophonie and its missions from Africa, Brazil, of Caribbean and Latin America * is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Prayer Center for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral office in various regions of France for: spiritual accompaniment, sacraments, sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers for healing) ...

For the pastoral services rendered to the monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

Offerings are free and not obligatory. However, any offer is deducted from your taxable income at 66% of your income.
Label all C B with the following order "Metropolitan E S O F"

For the Francophone Syro-Orthodox Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-André M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).

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Nota:
La Iglesia Metropolitana, fundada gracias al ímpetu misionero de la Iglesia Ortodoxa Siria de las Indias (Malankare) para Europa y sus misiones, nuestra Iglesia Siro-Ortodoxa de Mar Thoma, ubicada en la Francofonía y sus misiones desde África, Brasil, de caribe y América Latina * es una iglesia ortodoxa oriental.

El monasterio siríaco es un centro de oración por la unidad de las iglesias apostólicas, la unanimidad del testimonio cristiano y la paz del mundo.

¤ Presencia pastoral en varias regiones de Francia para: acompañamiento espiritual, sacramentos, sacramentales (bendiciones, oraciones de liberación o exorcismo, oraciones para sanar) ...

Para los servicios pastorales prestados al monasterio como la recepción de los fieles para estancias cortas o retiros espirituales, no requerimos ninguna reparación.

Las ofertas son gratuitas y no obligatorias, sin embargo, cualquier oferta se deduce de su ingreso imponible al 66% de su ingreso.
Etiquete todos los C B con el siguiente orden "Metropolitan E S O F"

Para la Capellanía franco-ortodoxa francófona de africanos que viven en Francia, comuníquese con los Jefes: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitana y la Hermana Marie-André M'Bezele, monja (06.17.51.25.73).

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:

 

 

"Là où est l’Évêque, là se trouve l'Eglise"

Les membres de notre Eglise Métropolitaine dans son ensemble (Métropolite Mor Philipose) en France et   Francophonie (Archidiocèse de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone. Evêque élu: Monseigneur Manuel) et en tous lieux de ses Missions reconnaissent et citent aux « diptyques », avant leur Métropolite et, selon les occurrences, leur Évêque Diocésain, ebnn tant que Chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de notre Eglise-mère, l'Eglise Syrienne du Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes): 
Sa Sainteté Baselios Marthoma Mathews III

“Onde está o Bispo, aí está a Igreja”

(Santo Inácio de Antioquia)

Os membros de nossa Igreja Metropolitana como um todo (Metropolita Mor Philipose) na França e Francofonia (Arquidiocese da Igreja Siro-Ortodoxa Francófona. Bispo eleito: Monsenhor Manuel) e em todos os lugares de suas Missões reconhecem e citam os "dípticos", antes de seu Metropolita e, se for o caso, seu Bispo Diocesano, como Líder Espiritual do Cristianismo Siríaco de São Tomás, Sua Santidade o Catholicos de Nossa Igreja Mãe, a Igreja Síria de Malankare (Igreja Ortodoxa da Índia):
Sua Santidade Baselios Marthoma Mathews III

"Where the Bishop is, there is the Church" (St Ignatius of Antioch)

The members of our Metropolitan Church as a whole (Metropolitan Mor Philipose) in France and Francophonie (Archdiocese of the Francophone Syro-Orthodox Church. Bishop elect: Monsignor Manuel) and in all places of his Missions recognize and cite to the “diptychs”, before their Metropolitan and, according to the occurrences, their Diocesan Bishop, as Spiritual Head of the Syriac Christianities of St Thomas, His Holiness the Catholicos of our Mother Church, the Syrian Church of Malankare (Orthodox Church of the Indies):
His Holiness Baselios Marthoma Mathews III

"Donde está el obispo, está la Iglesia"

(San Ignacio de Antioquía)

Los miembros de nuestra Iglesia Metropolitana en su conjunto (Metropolitana Mor Philipose) en Francia y Francofonía (Arquidiócesis de la Iglesia Siro-Ortodoxa Francófona. Obispo electo: Monseñor Manuel) y en todos los lugares de sus Misiones reconocen y citan a los "dípticos", ante su Metropolitano y, en su caso, su Obispo Diocesano, como Líder espiritual de los cristianismos siríacos de Santo Tomás, Su Santidad el Católico de nuestra Iglesia Madre, la Iglesia Siria de Malankare (Iglesia Ortodoxa de la India):
Su Santidad Baselios Marthoma Mathews III