Livre des Actes des Apôtres 19,1-8.
En ces jours-là, tandis qu'Apollo était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l'Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré quelques disciples,
il leur dit : " Avez-vous reçu l'Esprit-Saint quand vous avez cru ? " Eux lui répondirent : " Mais nous n'avons pas même entendu dire qu'il y ait un Esprit-Saint. "
Il dit : " Quel baptême avez-vous donc reçu ? " Ils dirent : " Le baptême de Jean. "
Paul dit alors : " Jean a baptisé d'un baptême de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus. "
Ayant entendu ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Lorsque Paul leur eut imposé les mains, l'Esprit-Saint vint sur eux ; et ils parlaient en langues et ils prophétisaient.
Ces hommes étaient environ douze en tout.
Ensuite Paul entra dans la synagogue, et, pendant trois mois, il y parlait avec assurance, discourant d'une manière persuasive sur le royaume de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-21.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour qu'il demeure toujours avec vous ;
C'est l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point : mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure au milieu de vous ; et il sera en vous.
Je ne vous laisserai point orphelins ; je viendrai à vous.
Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, parce que je vis, et que vous vivez.
En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous.
Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; et moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui."
Par Charles Journet
(1891-1975), théologien, Cardinal de l'Eglise Romaine-catholique. ,
Conférences données à Genève de 1972 à 1974 sur l'Évangile selon S. Jean (Texte publié par la fondation Cardinal Journet, pp.253-257 ; rev.)
Les Personnes divines sont transparentes l'une à l'autre. C'est comme un collier : si vous prenez une des Personnes divines, vous tirez les deux autres avec elle.
Impossible que vous teniez le Père sans sa référence au Fils ; la paternité est précisément ce qui constitue sa personnalité, mais pas possible d'être Père sans le Fils.
Et puis, impossible que le Père et le Fils, dans leur mutuel amour, ne produisent l'Esprit.
Alors, il y a un mot que les théologiens emploient pour cela, ils parlent de la circumincession des Personnes divines ; il y a un mot – qui vous rend la chose plus claire – :
les Personnes divines sont transparentes l'une à l'autre.
Quand vous vous adressez à l'une, voilà les deux autres qui, en transparence, sont là, et vous vous adressez à elles ; elles sont distinctes, mais transparentes l'une à l'autre.
Et alors, quand Jésus dit :
« Les paroles que je vous ai dites, elles ne sont pas miennes, elles sont celles du Père » (cf. Jn 14, 10.24), c'est vrai ; et elles sont aussi les siennes, les siennes comme reçues du Père.
Il vient du Ciel dans l’enveloppe humaine, pour nous dire des paroles qui remontent jusqu'à sa Personne et à la Personne du Père.
Il a reçu tout son être du Père, et c'est le Père qui nous parle à travers lui, présent au milieu de nous dans son enveloppe corporelle.
Alors, nous avons la Trinité qui vient à nous dans ce chemin de l'Incarnation, cette voix de la tendresse de Dieu venant au milieu de nous pour nous parler, non plus à distance du haut du Ciel, mais nous parler à travers une voix humaine, un langage humain, langage d'un petit peuple, l'araméen, un idiome qui était parlé près de la Mésopotamie et de ces régions-là.
Bienheureux sont ceux qui sont nés handicapés ou qui le sont devenus par leur propre faute, mais cependant ne râlent pas et au contraire glorifient Dieu.
Ils recevront la meilleure place au Paradis, avec les Confesseurs et les Martyrs, qui ont donné leurs mains et leurs pieds pour l'amour du Christ, et à présent vénèrent constamment avec dévotion les mains et les pieds du Christ au Paradis.
Saint Païssios l'Athonite
L'Esprit et la Parole de Dieu:
Par St Augustin:
L'Esprit Saint instruit désormais les fidèles dans la mesure où ils sont personnellement capables d'entendre les choses spirituelles et allume dans leur cœur un désir de connaître d'autant plus vif qu'ils ont progressé dans la charité grâce à laquelle ils aiment les choses qu'ils connaissent déjà et désirent connaître celles qu'ils ignorent
(Commentaires de l'évangile de Jean, 97,1)
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Par St Jean Damascène
Nous avons appris que l'Esprit est celui qui accompagne la Parole (La Foi orthodoxe, 1,7)
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Par St Hilaire:
Toutes les Paroles de Dieu contenues dans les Ecritures sont pleines d'Esprit Saint (Commentaires sur les Psaumes, 118)
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Par Origène:
La vraie (=spirituelle) compréhension de l'Ecriture est celle que l'Esprit donne à l'Eglise (Homélies sur le Lévitique, V, 5)
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Par St Siméon le Nouveau Théologien:
Quelle est en effet la clé de la connaissance, sinon la grâce de l'Esprit Saint donnée à travers la foi, qui, avec l'illumination, produit réellement la connaissance et la pleine connaissance ? De fait, si l'Esprit Saint est désigné comme clé, c'est parce que par lui et en lui par-dessus tout, notre esprit est illuminé (Catéchèses, XXXIII)
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The Spirit and the Word of God:
By St Augustin:
The Holy Spirit now instructs the faithful insofar as they are personally capable of hearing spiritual things and lightening in their hearts a desire to know all the more keenly that they have progressed in the charity through which they love the Things they already know and want to know the ones they do not know
(Commentaries on the Gospel of John, 97: 1)
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By St Jean Damascène
We have learned that the Spirit is the one who accompanies the Word (Orthodox Faith, 1.7)
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By St Hilaire:
All the words of God contained in the Scriptures are full of the Holy Spirit (Comments on the Psalms, 118)
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By Origène:
The true (= spiritual) understanding of Scripture is that which the Spirit gives to the Church (Homilies on Leviticus, V, 5)
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By St Simeon the New Theologian:
What is the key to knowledge, if not the grace of the Holy Spirit given through faith, which, with enlightenment, really produces knowledge and full knowledge? In fact, if the Holy Spirit is designated as a key, it is because through him and in him above all, our spirit is enlightened (Catecheses, xxxiii)
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O Espírito e da Palavra de Deus:
Por Santo Agostinho:
O Espírito Santo agora instrui os fiéis, uma vez que são pessoalmente capaz de ouvir coisas espirituais e as luzes em seu coração um desejo de saber mais intensa eles cresceram na caridade com que amam coisas que eles já conhecem e querem saber quem eles ignoram
(Comentário para o Evangelho de João, 97.1)
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Por St. Jean Damasceno
Nós aprendemos que o Espírito é aquele que acompanha o Word (A Fé Ortodoxa, 1.7)
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Para St Hilaire:
Todas as Palavras de Deus contida nas Escrituras estão cheios do Espírito Santo (Comentários sobre o Salmo 118)
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Origen:
O entendimento real (= espiritual) das Escrituras é que o Espírito dá à Igreja (Homilia sobre o Levítico, G, 5)
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Por São Simeão, o Novo Teólogo:
O que é de fato a chave para o conhecimento, se não a graça do Espírito Santo dada pela fé, que, com a iluminação, realmente produz conhecimento e entendimento completo? Na verdade, se o Espírito Santo é designada como chave, é porque através dele e nele, acima de tudo, a nossa mente é iluminada (Catequese, XXXIII)
Le corps sans vie de Mgr Jean Marie Benoit BALA, Evêque de BAFIA a été retrouvé ce matin dans les eaux du fleuve Sanaga.
Catastrophe au Cameroun et particulièrement dans l’Église catholique de ce pays. On la redoutait et elle est malheureusement là, l’inacceptable, l’horrible, la déroutante nouvelle de la mort de Mgr Jean Marie Benoît BALA, Evêque de BAFIA, disparu le 31 mai dernier dans des circonstances encore non élucidées et dont le corps est pêché à 7km de MONATELE ce 02 juin. Nos-seigneurs les Archevêques Jean MBARGA et Samuel KLEDA sont avec les autorités concourantes de tous bords sur la rive de la Sanaga pour identification du corps dans vie du Prélat. Un pêcheur malien au milieu des efforts convergents et solidaires des corps spécialisés du Cameroun, a pu retrouver le pasteur inerte dans l’eau. Confiance et carte blanche sont maintenant données aux enquêteurs pour aider le Cameroun et l’Église à se consoler des causes explicatives du décès de cet homme de Dieu de qui très peu de gens disent le moindre mal de sa pondérance, sa sagesse, sa patience et sa douceur. En attendant nous prions toujours, Repose en Paix Monseigneur.
Abbé Felix Désiré Amougou, Archidiocèse de Yaoundé (Source:http://archidiocesedeyaounde.cm/mgr-jean-marie-benoit-bala-retrouve-vivant/ )
Condoléance de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone à l'Eglise Romaine-catholique du Cameroun suite au décès tragique de Son Excellence Monseigneur J-M B BALA, évêque de Bafia.
Chers amis.
Le corps sans vie de Son Excellence Monseigneur J-M B BALA, évêque de Bafia a été retrouvé et repêché de la Sanaga aujourd'hui.
Cela faisait plusieurs jours que le Prélat avait disparu laissant sur le bord du fleuve son auto et ses papiers avec une lettre énigmatique "Je suis dans l'eau" .
Les imaginations se sont enflammées: Baignade qui aurait mal tournée, suicide,meurtre ?...
Comme le faisaient remarquer ses étudiants: "des interrogations persistes: trois jours dans la Sanaga, mais le corps reste idem? ventre non ballonné? peut on se suicider sans avaler de l'eau? sans que le ventre n'augmente de volume?"
Les enquêteurs feront jaillir, n'en doutons-pas, la vérité. Et quoiqu'il en soit, elle finira par triompher.
Il me semble que, tandis que l'Eglise Locale est traumatisée, l'heure n'est pas à se perdre en de vaines conjectures, mais bien plutôt de prier et nous "serrer les coudes" par l'amour fraternel qui nous lie les uns les autres dans le Christ notre Chef.
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Notre Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
Aujourd'hui,nous sommes profondément touché par le traumatisme qui affecte l'Eglise Romaine-catholique du Cameroun, l'Eglise Locale de ce Pays que nous tâchons de servir du mieux que nous le pouvons à travers notre Monastère à Yaoundé et les missions que nous déployons sur son sol.
Il n'est pas un seul Office Liturgique que nous ne le clôturions par une prière pour celui qui était notre frère dans le Christ-Prêtre.
Nous prions pour le repos de son âme sacerdotale et la consolation de ses proches; particulièrement l'Eglise Locale traumatisée par la violence de cette disparition.
Nous sommes assuré que la Mère de Miséricorde, les Saints Anges et nos frères aînés ces Saints et Saintes de nos contrées, accompagnent en paradis l'âme de notre frère évêque.
Lorsqu'une part de l'unique Eglise du Christ est en souffrance, toute l'Eglise souffre dans son ensemble, l'amour compatissant restaure la fraternité lorsqu'elle a été blessée et toujours nous rapproche.
C'est donc dans ces dispositions que je présente au nom de l'ensemble de nos fidèles et de notre clergé à l'Eglise Romaine-catholique du Cameroun, nos plus sincères et fraternelles condoléances.
Votre respectueusement dans le Christ, notre Seigneur.
+Mor Philipose, Métropolite, Brévilly ce 2.VI.16.
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Condolence of the Francophone Syro-Orthodox Church to the Roman Catholic Church of Cameroon following the tragic death of His Excellency JM BALA, Bishop of Bafia.
Dear friends.
The lifeless body of His Excellency Mgr. J-M B BALA, Bishop of Bafia, has been recovered from the Sanaga today.
It had been several days since the Prelate had disappeared leaving on the banks of the river his car and his papers with an enigmatic letter "I am in the water".
The imaginations have been inflamed: Bathing which would have gone wrong, suicide, murder?
As his students remarked: "Persistent interrogations: three days in the Sanaga, but the body remains idem, unblooded belly, can one commit suicide without swallowing water without the belly increasing in volume?
The investigators will make the truth spring up, do not doubt it. And anyway, it will eventually triumph.
It seems to me that, while the local Church is traumatized, the hour is not to be lost in vain conjectures, but rather to pray and "stick together" by the brotherly love that binds us One another in Christ our Head.
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
Our Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
Today, we are deeply touched by the trauma that affects the Roman Catholic Church in Cameroon, the local Church in this country, which we strive to serve as best we can through our Monastery in Yaoundé and the missions that We deploy on its soil.
It is not a single Liturgical Office that we would close it with a prayer for the one who was our brother in Christ the Priest.
We pray for the repose of his priestly soul and the consolation of his relatives; Especially the local Church traumatized by the violence of this disappearance.
We are assured that the Mother of Mercy, the Holy Angels and our elder brothers, the Saints and Saints of our countries, accompany in Paradise the soul of our brother bishop.
When a part of the one Church of Christ is suffering, the whole Church suffers as a whole, compassionate love restores fraternity when it has been wounded and always brings us closer.
It is therefore in these provisions that I present our most sincere and fraternal condolences on behalf of all our faithful and clergy to the Roman Catholic Church in Cameroon.
Respectfully, in Christ, our Lord.
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brévilly this 2.VI.16.
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Condolências da Igreja falando siro-ortodoxo para a Igreja Católica Romana dos Camarões após a trágica morte de Sua Excelência Monsenhor J-M B BALA, bispo de Bafia.
Queridos amigos.
O corpo sem vida de sua excelência Dom J-M B BALA, Bishop de Bafia foi encontrado e resgatado do Sanaga hoje.
Fazia vários dias que o prelado tinha desaparecido deixando ribeirinha seu carro e seus papéis com uma carta enigmática "Eu estou na água."
Imaginações se inflamaram: Natação teria dado errado, suicídio, assassinato ...?
Como observado por seus alunos, "persistem questões: três dias no Sanaga, mas o corpo permanece ditto barriga inchada que não podemos cometer suicídio sem engolir água sem a barriga expande ?..."
Os investigadores vão atirar, não duvido, não a verdade. E de qualquer maneira, ele irá triunfar.
Parece que, enquanto a Igreja local está traumatizada, o tempo não é perdido em conjecturas vãs, mas sim a rezar e nós "ficar juntos" no amor fraterno que nos une uns aos outros em Cristo nossa Cabeça.
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
Nosso mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
Hoje estamos profundamente tocados pelo trauma que afeta a Igreja Católica Romana dos Camarões, a Igreja local neste país, enquanto tentamos servir da melhor forma que pudermos através do nosso Mosteiro em Yaounde e as missões nós implantar em seu solo.
Não é um que nós Litúrgica Escritório clôturions-lo com uma oração por aquele que foi o nosso irmão em Cristo Sacerdote.
Oramos para o descanso de sua alma sacerdotal e consolação de sua família; particularmente a Igreja local traumatizada pela violência do seu desaparecimento.
Estamos certos de que a Mãe de Misericórdia, os anjos e os nossos irmãos mais velhos santos de nossos países, acompanhados no céu a alma de nosso irmão bispo.
Quando uma parte da única Igreja de Cristo é o sofrimento, toda a Igreja sofre como um todo, o amor compassivo restaura fraternidade quando ela estava ferida e sempre mais perto.
É nestas medidas que apresento em nome de todos os nossos fiéis e do clero na Igreja Católica Romana dos Camarões, as nossas sinceras condolências e fraternais.
Seu respeito em Cristo nosso Senhor.
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brévilly este 2.VI.16.
Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n° 124 ; CCL 36, 685 (trad. Orval)
L'Église connaît deux vies louées et recommandées par Dieu.
L'une est dans la foi, l'autre dans la vision ; l'une dans le pèlerinage du temps, l'autre dans la demeure de l'éternité ; l'une dans le labeur, l'autre dans le repos ; l'une sur le chemin, l'autre dans la patrie ; l'une dans l'effort de l'action, l'autre dans la récompense de la contemplation...
La première est symbolisée par l'apôtre Pierre, la seconde par Jean...
Et ce n'est pas eux seuls, mais toute l'Église, l'Épouse du Christ, qui réalise cela, elle qui doit être délivrée des épreuves d'ici-bas et demeurer dans la béatitude éternelle.
Pierre et Jean ont symbolisé chacun l'une de ces deux vies.
Mais tous deux ont passé ensemble la première, dans le temps, par la foi ; et ensemble ils jouiront de la seconde, dans l'éternité, par la vision.
C'est donc pour tous les saints unis inséparablement au corps du Christ, et afin de les piloter au milieu des tempêtes de cette vie, que Pierre, le premier des apôtres, a reçu les clefs du Royaume des cieux avec le pouvoir de retenir et d'absoudre les péchés (Mt 16,19).
C'est aussi pour tous les saints, et afin de leur donner accès à la profondeur paisible de sa vie la plus intime, que le Christ a laissé Jean reposer sur sa poitrine (Jn 13,23.25).
Car le pouvoir de retenir et d'absoudre les péchés n'appartient pas à Pierre seul, mais à toute l'Église ; et Jean n'est pas seul à boire à la source de la poitrine du Seigneur, le Verbe qui depuis le commencement est Dieu auprès de Dieu (Jn 7,38 ;1,1),... mais le Seigneur lui-même verse son Évangile à tous les hommes du monde entier pour que chacun le boive selon sa capacité.
SAINT(S) du jour:
Samedi 3 Juin:
SAINTE CLOTILDE, REINE ORTHODOXE ET MERE DE LA NATION FRANÇAISE
(465-545)
par Bernadette-Marie Duloisy
A Soissons, en l’an de grâce 492, se lève un jour merveilleux. Le soleil brille dès le matin, les maisons sont décorées de fleurs et d’étoffes multicolores, les rues sont pavoisées, de riches cavaliers et des musiciens parcourent la cité. Le jeune Martin, un blondinet aux grands yeux bleus étonnés, ne quitte pas la main de sa mère et, comme sa grande sœur, pose mille questions : « Où va-t-on, maman ? Pourquoi tout ce monde, cette musique, ces écuyers ? » « C’est le mariage de notre roi Clovis, tu sais bien ! Il épouse la princesse Clotilde ! Dépêche-toi, nous allons être en retard à l’église de la Trinité et de sainte Sophie. » Les petites jambes de Martin ont du mal à aller aussi vite que celles de sa sœur, il est impressionné par les cris de la foule en liesse. Bientôt, porté par sa maman, il assiste à l’entrée triomphale de Clovis et de la future reine Clotilde.
La jeune épousée est une princesse Burgonde dont les ancêtres ont d’abord résidé en Allemagne. A l’époque de sa naissance, des guerres incessantes opposent les Burgondes, les Goths et les Francs. Le père de Clotilde, Chilpéric, est vaincu et massacré avec ses fils par son propre frère Gondebaud. Sa veuve se réfugie avec ses deux filles à Genève chez son beau-frère Godegésil, très pieux et surtout orthodoxe comme elle (il n’a pas adopté l’arianisme, une hérésie qui gagne du terrain un peu partout). Les deux princesses reçoivent une excellente éducation, leur mère les encourage à la pratique de la prière et à la charité, elle les accompagne dans des visites aux plus déshérités, aux mendiants.
L’arianisme est une hérésie qui contamine la plupart des royaumes environnants mais qui, heureusement n’a pas gangrené la cour de Godegésil. La mère et ses deux filles sont heureuses à Genève et l’aînée ne tarde pas à manifester son attirance pour le cloître. Le jour où l’évêque, en présence d’une foule nombreuse et très recueillie consacre Sédeleube au Seigneur et où, parmi les fleurs elle rejoint les vierges voilées, ses nouvelles sœurs, Clotilde est remarquée par des messagers de Clovis. Vêtue d’une robe merveilleuse elle est d’une beauté éblouissante, casquée de cheveux d’or, dans tout l’éclat de sa jeunesse. Elle a déjà le port d’une reine et tous ceux qui la voient sont sous le charme.
Rentrés à Soissons, les messagers de Clovis lui vantent la beauté et les qualités de la jeune fille. Le roi des Francs, convaincu par leur enthousiasme, leurs descriptions et les renseignements obtenus auprès des proches de la princesse, décide de la demander en mariage. En monarque avisé, il ne se contente pas de cela, il apprend que cette chrétienne de sang royal est estimée par les évêques dont il connaît la grande influence et lui-même est loin de leur être hostile. Le jeune barbare pense que cette alliance servira sa politique et pourra avoir d’heureuses conséquences. …Il envoie son ministre et ami Aurélien porter à Clotilde son anneau royal. Celle-ci est d’abord un peu offusquée : une chrétienne ne peut pas épouser un adorateur d’idoles ! Mais après avoir réfléchi et beaucoup prié elle dit : « Si le Seigneur veut faire de moi un instrument de conversion pour votre roi, je serai heureuse d’accomplir Sa volonté » Elle donne à Aurélien son propre anneau destiné à Clovis en gage d’accord.
Le jeune monarque fait sa demande officielle à l’oncle Gondebaud, roi de Vienne. Après bien des réflexions et des hésitations, celui-ci consent au mariage.
Clovis est auréolé de gloire, il a remporté de nombreuses victoires, on le compare à un jeune lion et ses guerriers l’idolâtrent. C’est un païen, certes, mais cela vaut mieux qu’un arien ! Les cloches sonnent à toute volée, les fanfares leur font écho, les écuyers ont du mal à contenir la foule, c’est un grand jour de liesse, ces noces sont magnifiques. Clotilde a un grand projet : amener son mari à embrasser la religion chrétienne. Elle se contente tout d’abord de prêcher par l’exemple et passe de longues heures en prières, multiplie ses visites aux pauvres, aide églises et monastères.
Heureusement, elle est soutenue moralement et spirituellement par un évêque de grande valeur, le futur saint Rémi de Reims. Très intelligent et très pieux, celui-ci a su gagner la confiance de Clovis et faire patienter Clotilde…La reine a obtenu que leur premier enfant soit baptisé et le petit Ingomir devient chrétien. C’est une cérémonie fastueuse à laquelle assiste toute la cour. Hélas, quelques jours après, le bébé tombe malade et meurt. Clovis avait été fou de joie à la naissance de son fils, il en était aussi très fier et son chagrin est si terrible qu’il s’emporte contre le Dieu de Clotilde : « C’est Sa faute ! Mes dieux se vengent, je reconnais bien là la colère de Wotan ! » L’année suivante, un autre fils voit le jour, suscitant un grand espoir dans le royaume. Le petit Clodomir, baptisé à son tour, tombe malade comme son frère deux jours après. « Mes dieux sont encore furieux, il va mourir lui aussi ! » s’écrie Clovis. A Reims, le futur saint Rémi, à Lutèce, la future sainte Geneviève prient ardemment, ainsi que Clotilde et une foule de croyants : Clodomir guérit !
La vie à Soissons reprend son cours. Clovis et Clotilde veillent avec tendresse sur le bébé et la reine s’intéresse aux affaires de son époux qui apprécie ses conseils. Mais la paix ne dure pas, le sort de la Gaule est menacé par les Alamans qui franchissent le Rhin. Le roi des Francs, accompagné de Clotilde a rejoint au Frankenbourg, son château en Alsace. (Commune de Neubois dans le Val de Villé). C’est à cet endroit, que Clotilde prie pour obtenir la victoire de son mari. Celui-ci rejoint ses alliés pour se jeter dans la bataille, mais les Francs bien que très braves sont inférieurs en nombre. Le combat est terrible, les boucliers s’entrechoquent et font jaillir des éclairs. Le sol est jonché de morts et de blessés. Debout sur son cheval, Clovis invoque ses dieux mais en vain, ils sont sourds ! Soudain il pense à Clotilde et au Dieu si secourable qui a guéri leur enfant. Il crie au milieu du tumulte : « Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire je croirai en Toi et je me ferai baptiser ! » A peine a-t-il lancé ce cri, le Seigneur l’exauce, il est vainqueur !
Lorsque la reine apprend cela, elle dit au Seigneur : « Clovis a vaincu les Alamans mais Toi Tu as vaincu Clovis ! » Elle-même vit dans la prière et les mortifications. Mais son époux a un sérieux problème : ses fidèles guerriers vont-ils le suivre en renonçant à leurs idoles ? C’est la raison pour laquelle il remet sans cesse la date de son baptême mais va en pèlerinage au tombeau de saint Martin et demande à Geneviève de prier pour lui. Il rassemble ses compagnons et, en invoquant l’aide du Dieu des chrétiens à Tolbiac il remporte leur adhésion.
Le jour de Noël 496 la ville de Reims est superbement décorée. Un magnifique cortège sort du palais en chantant des litanies. Le roi, accompagné de l’évêque de Reims et de la reine, suivis de toute la famille royale et de nombreux prélats précèdent les trois mille Francs préparés aussi vite que possible par tous les prêtres du diocèse. On dit qu’après le baptême, au moment de la chrismation, le prêtre portant l’huile sainte ne peut pas approcher à cause de la foule. Saint Rémi se met à prier et une colombe blanche arrive, l’ampoule du Saint Chrême suspendue à son bec, c’est le miracle de la Sainte Ampoule et son contenu servira au cours des siècles à oindre les rois de France lors de leur sacre. Le baptême de Clovis pour lequel a tant prié sa très chrétienne épouse Clotilde est aussi le baptême de la France.
Quelques années plus tard, les souverains et leurs enfants, trois garçons et une fille, partent résider à Paris, au palais des Thermes. Ils y mènent la vie d’une famille chrétienne très unie. La conversion de Clovis a une influence bénéfique sur sa politique bien qu’il soit souvent obligé de guerroyer et, malheureusement parfois contre des proches.
Clotilde voit très souvent Geneviève, vénérée à Paris et consultée par des rois et des prélats. Celle-ci se prend d’affection pour les enfants royaux et les aime à l’égal d’une grand-mère. Clovis, malade des fièvres, meurt à quarante-cinq ans et Geneviève, déjà âgée, ne lui survit que quelques semaines. Le veuvage de Clotilde est d’abord employé à essayer de protéger les trois fils orphelins de Clodomir. Seul, le futur Saint Cloud (Clodoald) est sauvé, les deux autres sont tués par leurs oncles ! Elle secourt aussi sa fille Clotilde qui vit en Espagne où elle est maltraitée par son mari.
La fin de sa vie la voit ériger un monastère aux Andelys. Par compassion, elle obtient du Seigneur qu’Il change en vin l’eau d’une fontaine pour réconforter les ouvriers. Elle participe à la reconstruction d’églises et à la fondation du monastère des Saints Apôtres qui deviendra l’église Sainte Geneviève à Paris. Elle termine sa vie prés du tombeau de Saint Martin dans un renoncement total. Saint Grégoire de Tours écrit à son sujet : « Elle était considérée en ces temps non pas comme une reine, mais comme une servante personnelle de Dieu(…) Elle ne se laissa pas séduire par la puissance du royaume de ses fils, ni par les richesses, ni par l’ambition du siècle, mais elle arriva à la grâce par l’humilité. » Elle prie Saint Georges qu’aimait beaucoup Clovis, Saint Rémi son conseiller, son père spirituel, Sainte Geneviève et Saint Germain d’Auxerre entre autres.
A sa mort, il y aura plusieurs évènements merveilleux : une grande clarté dans la chambre, un parfum ineffable, son corps deviendra lumineux !!! Sainte Clotilde a introduit la sainteté sur le trône, elle est à l’origine du baptême de la France !
Tropaire ton 1
Epouse de Clovis que tu as converti,*
Tu fus veuve et tu vis tes fils se déchirer.*
Alors tu te retiras en ville de Tours,*
Auprès du saint évêque Martin.*
Et tu finis ta vie dans la paix du Seigneur.*
Sainte Clotilde, prie-Le pour notre salut !
Avec Ste Clotilde, les prémices de la France chrétienne au Chateau de Frankenbourg.
Ce château est un château fort médiéval en ruine situé sur le sommet de la montagne du Schlossberg, entre les villages de Neubois et de La Vancelle dans le Bas-Rhin.
L'origine exacte du château est inconnue mais un ancien analyste, Daniel Specklin[3], affirme que c'est Clovis (Clodovig) roi des Francs qui construisit ce château vers le cinquième siècle lorsqu'il fit la conquête de l'Alsace.
Il bâtit ce château sur un plateau qui domine les deux vallées de la Lièpvrette et de Villé afin de s'assurer plus facilement le passage de ses troupes d'est en ouest.
Il nomma ce château le « château de Frankenbourg » qui veut dire la forteresse des Francs (Burg der Franken).
Il y bâtit une chapelle où Specklin dit avoir vu sur l'un des vitraux peints qui existaient encore de son temps les premières armoiries des Francs : trois crapauds de sables sur un champ d'argent.
Selon la légende, au cours de bataille de Tolbiac que de nombreux historiens situent au Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg, Clovis avait promis à sa femme Clotilde qu'il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui accordait la victoire.
La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château de Frankenbourg.
Après sa conversion au christianisme, Clovis aurait remplacé les trois crapauds par trois fleurs de lys qui sont devenues ensuite les armes des rois de France.
C'est dans la chapelle de ce château, dit la tradition, que l'épouse de Clovis Sainte Clotilde a prié, pendant la bataille de Tolbiac, pour obtenir la victoire et la conversion de son mari.
Dans la région a longtemps circulé une autre légende.
Au pied de la montagne, du côté de Villé, il y a un village qui porte le nom de Bassemberg (la montagne de Basine), où la mère de Clovis, selon la tradition, avait une demeure qu'elle habitait pendant son séjour dans la contrée
(Source:Luc Duloisy )
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Sainte Clotilde era filha de Chilperic que compartilhou com seus dois irmãos do reino de Borgonha, Jura à Durance. Ela nasceu por volta de 475, quando, após o colapso do Império Romano, os bárbaros: os burgúndios, visigodos, francos e alamanos, competindo por participação de Gália. Ortodoxo por sua mãe, enquanto todos os outros borgonhesa soberana foram adquiridas ao arianismo, ela foi forçado ao exílio depois do assassinato de seus pais por seu tio, e viveu na piedade em Genebra. A princesa jovem e bonita foi notado por embaixadores Clovis, rei dos francos, este último pediu-lhe em casamento para selar a aliança de seu povo com as Burgundians (cerca de 492). Pela sua suavidade e o exemplo de sua conduta virtuosa, Rainha ganhou grande influência sobre Clovis, que concordou em batizar seu filho doente, que cura através das orações de sua mãe. Mas, enquanto isso, Clovis continuou a permanecer surdo às exortações de sua esposa; até que, antes de enfrentar o Alemanni em Tolbiac, além do Reno (496), alarmado com a superioridade do adversário, que chamou de "Deus de Clotilde" e prometeu aceitar o batismo se deu-lhe a vitória. Os Franks triunfaram, o rei manteve sua promessa e, depois de seguir o ensino catequético fornecidos pela Saint Vaast (ver 06 de fevereiro), foi batizado por São Remi, bispo de Reims (ver 01 de outubro), o dia de Natal 496. Batismo de Clovis, e com ele, mais de três mil soldados e francos nobres, abriu o caminho para a conversão do seu povo, destinado a se tornar uma nação cristã no futuro cheio de promessas.
Eventualmente a rainha Clotilde continuou a inspirar a mansidão soberano contra os seus inimigos e respeito pelas instituições da Igreja. É construído em Paris, o seu capital, uma basílica dedicada ao Santos Apóstolos (agora Sainte-Geneviève), em que foram enterrados os restos de Sainte Genevieve (ver Jan 3.) Clotilde adorado com grande fervor.
Com a morte de Clovis Queen, com apenas 40 anos, aposentou-se em Tours, na Basílica de St. Martin (ver 11 de Novembro), ela também encorajou o culto, e ela passou o resto de sua dias na agradável boas ações a Deus. Com uma vasta fortuna, ele se espalhou seus benefícios para um grande número de igrejas e mosteiros. St. Gregoire de Tours escreveu sobre ela: "Ela foi vista nestes tempos não como uma rainha, mas como servo pessoal de Deus (..) Não era para ser seduzido pelo poder do reino de seu filho, nem riquezas, nem a ambição do século, mas ele veio para a graça da humildade. " Ela deu muito a sua morte, ela tinha, eles dizem, nada para distribuir.
Duramente atingidos pela perda de seu filho mais velho Clodomiro na guerra contra os burgúndios, ela reuniu seus três filhos jovens em Tours. Quando seus dois outro filho, Clotário e Childebert, pediu-lhe para enviar órfãos a Paris para elevar o trono, ela obedeceu sem desconfiança, mas ela aprendeu logo depois com horror que tinham sido cruelmente assassinada por seu tio, um apenas um deles que conseguiu refugiar-se em um mosteiro. Ao mesmo tempo, ela também perdeu sua filha, que foi dada em casamento ao rei cruel e violenta do visigodos Amalaric. Privado, portanto, toda a consolação terrena, Clotilde dedicou sua vida ao culto de Saint Martin. Quando seu filho de dois entraram em guerra em 534, ela correu para o túmulo de São implorando sua intercessão, e uma tempestade veio milagrosamente separava os dois exércitos, o que levou os irmãos para conciliar.
Sentindo seu fim, St. Clotilde convocado para sua Clotaire e Childebert, e exortou-os a levar uma vida consistente com a caridade cristã, eventos futuros, então eles previram, ela entregou em paz a sua alma a Deus, 545 03 de junho, confessando a Santíssima Trindade.
viúvas modelo e soberano cristão, Sainte Clotilde era reverenciado como fundador e protetor da monarquia francesa. Segundo a lenda, a revelação de um anjo, ela inclinou Clovis para combater um escudo com três lírios -symbol Santo Trinidad, que se tornou o emblema dos reis da França
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s.../stsjuin/juin03.html
Saint Kevin
(moine irlandais. + vers 618)
Kevin dont le nom celtique signifie « juste engendré » était issu d’une noble famille irlandaise et devint moine à 12 ans. Histoire et légende se mêlent.
Il devint ermite à Glendalough près de Dublin, puis y fonda une église monastère qui devint très importante. Finalement on construisit sept églises qui devinrent un lieu de pèlerinage important, copiant ainsi celui des sept églises de Rome.
Kevin devint abbé mais il préférait être ermite. On dit qu’il mourut à 120 ans.
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Kevin, whose Celtic name means "just begotten", came from a noble Irish family and became a monk at 12 years. History and legend mingle.
He became a hermit at Glendalough near Dublin, where he founded a monastery church which became very important. Finally, seven churches were built which became an important pilgrimage site, thus copying that of the seven churches of Rome.
Kevin became abbot but preferred to be a hermit. He is said to have died at the age of 120
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Kevin cujo nome celta significa "acabou de criar" era de uma família irlandesa nobre e se tornou um monge de 12 anos. História e lenda se misturam.
Ele se tornou um eremita em Glendalough perto de Dublin e fundou uma igreja do mosteiro, que se tornou muito importante. Eventualmente eles construíram sete igrejas que se tornou um local de peregrinação importante e copiando a uma das sete igrejas de Roma.
Kevin se tornou abade mas ele preferiu ser um eremita. Dizem que ele morreu aos 120 anos
Dimanche 4 Juin:
Saintes Marthe et Marie,
soeurs de Lazare
Tropaire (ton 8)
En vous , la divine Image se reflète exactement ; vous avez pris la croix et vous avez suivi le Christ ; et par votre vie vous nous apprenez à mépriser la chair, qui passe et disparaît, pour s'occuper plutôt de l'âme immortelle ; c'est ainsi que vous vous réjouissez, bienheureuses Marthe et Marie avec les anges.
Ces deux Saintes femmes, soeurs de Lazare, l'ami du Christ, demeuraient à Béthanie, village situé à peu de distance de Jérusalem. Un jour Jésus fut reçu dans leur demeure. Marthe, l'aînée, s'affairait pour servir le Maître et, voyant que sa soeur, Marie, restait assise silencieuse aux pieds de Jésus en écoutant ses divines paroles, elle dit sur un ton irrité : « Seigneur, cela ne Te fait rien que ma soeur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc de m'aider ». Mais le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses, et pourtant une seule est nécessaire » (Lc. 10:38-42) (1). Par la suite, peu avant la Passion, Lazare tomba malade et mourut. Les deux soeurs envoyèrent prévenir Jésus qui ne parvint à Béthanie que le quatrième jour après le décès. Marthe se précipita aussitôt à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison, où un grand nombre d'amis et de parents était venu pour les consoler. Le Seigneur lui assura que son frère allait ressusciter, et Marthe manifesta sa foi en Lui comme Fils de dieu, puis elle alla appeler sa sœur et ils se rendirent ensemble jusqu'au tombeau. Sur l'ordre de Jésus le défunt sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes et le visage recouvert d'un suaire (Jn. 11).
Six jours avant la Pâque, un banquet fut organisé en l'honneur de Jésus à Béthanie, en présence de Lazare. Marthe s'affairait comme de coutume au service de la table, alors que Marie, prenant une livre de parfum de grand prix, en oignit les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux. Comme Judas, l'avare, protestait contre une telle dépense, le Seigneur déclara que c'était en vue de Sa sépulture qu'elle avait gardé ce parfum (Jn. 12).
Après l'Ascension, Marthe et Marie accompagnèrent Lazare (4) pour répandre au loin la Bonne Nouvelle de la Résurrection (2).
1). C'est pourquoi les Pères ont considéré Marie comme la figure de la contemplation, préférable à l'action vertueuse représentée par Marthe.
2). Quoique certains manuscrits du Synaxaire les commémorent comme Myrophores, l'Ecriture Sainte ne mentionne parmi ces dernières que Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et/ou Marie de Clopas (cf. 23 mai), Salomé et l'"autre Marie" que certains Pères assimilent à la Mère de Dieu.
Essas duas santas mulheres, irmãs de Lázaro, o amigo de Cristo, viviam em Betânia, uma aldeia não muito longe de Jerusalém. Um dia, Jesus foi recebido em sua casa. Martha, a mais velha, estava ocupado a servir o Mestre e viu que sua irmã, Mary, permaneceu em silêncio sentado aos pés de Jesus ouvindo suas palavras divinas, ela disse em um tom irritado: "Senhor, não te importa que minha irmã me deixe servir só? Diga a ela para me ajudar. " Mas o Senhor respondeu-lhe: "Marta, Marta, você se preocupa e se preocupar com tantas coisas, e ainda assim apenas uma é necessária" (Lc. 10: 38-42) (1). Mais tarde, pouco antes da Paixão, Lázaro caiu doente e morreu. As duas irmãs mandaram prevenir Jesus não chegou a Betânia até o quarto dia depois da morte. Martha imediatamente correu para encontrá-lo, mas Maria ficou em casa, onde um grande número de amigos e parentes vieram ao conforto. O Senhor assegurou-lhe que seu irmão iria subir, e Martha mostrou sua fé nEle como Filho de Deus, então ela foi e chamou sua irmã e eles foram juntos para a sepultura. Ao comando de Jesus, o defunto saiu, mãos e pés amarrados com ataduras e o rosto coberto com um pano (Jo. 11).
Seis dias antes da Páscoa, um banquete foi realizado em honra de Jesus em Betânia, na presença de Lázaro. Martha estava ocupado, como de costume no serviço da tabela, enquanto Maria, tomando uma libra de bálsamo de grande preço, ungiu os pés de Jesus e os enxugou com os seus cabelos. Como Judas, o avarento, protestaram contra tal despesa, o Senhor disse que era para seu enterro que ela tinha mantido este (Jo. 12).
Depois da Ascensão, Maria e Marta acompanhada Lazare (4) para se espalhou a boa notícia da Ressurreição (2).
1). É por isso que os Padres considerado Maria como a figura de contemplação, preferível a ação virtuosa representado por Martha.
2). Embora alguns manuscritos Synaxarion comemorar as mulheres Miróforas, a Escritura menciona entre os últimos que Maria Madalena, Maria, mãe de Jacques e / ou Maria de Cléofas (ver 23 de maio), Salomé e "outra Maria" que Padres alguns comparam à Mãe de Deus.
These two holy women, sisters of Lazarus, the friend of Christ, lived at Bethany, a village situated at a short distance from Jerusalem. One day Jesus was received into their home. Martha, the elder, busied herself to serve the Master, and seeing that her sister, Mary, sat silent at Jesus' feet, listening to her divine words, she said in an angry tone, "Lord, That my sister will let me serve alone? Tell him to help me. " But the Lord answered him, "Martha, Martha, you care and trouble for many things, and yet only one is necessary" (Luke 10: 38-42). Later, shortly before the Passion, Lazarus fell ill and died. The two sisters sent word to Jesus, who did not reach Bethany until the fourth day after the death. Marthe immediately rushed to meet her, while Mary remained at home, where a great number of friends and relatives came to console them. The Lord assured her that her brother would resurrect, and Martha manifested her faith in Him as the Son of God, then she went to call her sister and they went together to the grave. At the command of Jesus the departed went out, his feet and hands bound by strips and his face covered with a shroud (Jn 11).
Six days before the Passover a banquet was organized in honor of Jesus at Bethany in the presence of Lazarus. Martha was busy at the table as usual, while Mary, taking a pound of perfume of great price, anointed the feet of the Lord and wiped them with her hair. As Judas, the miser, protested against such an expense, the Lord declared that it was in view of His burial that she had kept this perfume (Jn 12).
After the Ascension, Martha and Mary accompanied Lazarus (4) to spread the Good News of the Resurrection (2).
1). This is why the Fathers considered Mary to be the figure of contemplation, preferable to the virtuous action represented by Martha.
2). Although some Synaxary manuscripts commemorate them as Myrophores, Sacred Scripture only mentions Mary Magdalene, Mary, mother of James and / or Mary of Clopas (see May 23), Salome and the "other Mary" Some Fathers assimilate to the Mother of God.
(Le Synaxaire * Vies des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Tome cinquième * Simonos Pétra * 2014)
Viens Esprit Saint, viens embraser nos cœurs,
Viens au secours de nos faiblesses,
Viens Esprit Saint, viens Esprit consolateur,
Emplis-nous de joie et d'allégresse !
1 - Viens en nos âmes lasses, Esprit de sainteté,
Viens nous combler de grâce et viens nous sanctifier ;
Viens guérir nos blessures, toi, le consolateur,
Viens source vive et pure apaiser notre cœur !
2 - Envoyé par le Père, tu viens nous visiter ;
Tu fais de nous des frères, peuple de baptisés.
Enfants de la lumière, membres de Jésus-Christ,
Nous pouvons crier : "Père" d'un seul et même esprit.
3 - En nos cœurs viens répandre les dons de ton amour,
Viens inspirer nos langues, pour chanter Dieu toujours.
Viens Esprit de sagesse, viens prier en nos cœurs,
Viens et redis sans cesse : "Jésus-Christ est Seigneur".
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
*Há Lourdes algo inexplicável
Ele lista milhares de "curas milagrosas" a cada ano em Lourdes, um dos santuários mais visitados do mundo. Muitas pessoas rejeitam o fenômeno como um todo, porque eles não estão cientes da gravidade da Igreja sobre a questão e não sabe que há um procedimento específico para a validade ou não os milhares de igreja sinais aparentes que são submetidos a ela.
Essa postura contrasta com a posição respeitosa de alguns cientistas de prestígio como Dr. Luc Montagnier, vencedor do Prêmio Nobel de Medicina em 2008 e tem, entre outros, descobriu HIV.
Montagnier diz que "para os milagres de Lourdes, há algo inexplicável" e rejeita a posição do faz de alguns cientistas o erro de rejeitar o que eles não entendem. Eu não gosto dessa atitude. Costumo citar astrofísico Carl Sagan, diz: 'A ausência de evidência não é evidência de ausência. Quanto aos milagres de Lourdes que eu estudei, eu realmente acredito que há algo inexplicável. Reconheço que algumas curas para além dos limites atuais da ciência. "
Viens Esprit de sainteté, viens, Esprit de lumière
R. Viens, Esprit de sainteté,
Viens, Esprit de lumière,
Viens, Esprit de feu,
Viens, nous embraser.
1. Viens, Esprit du Père, sois la lumière,
Fais jaillir des cieux ta splendeur de gloire.
2. Viens, onction céleste, source d'eau vive,
Affermis nos cœurs et guéris nos corps.
3. Esprit d'allégresse, joie de l'Eglise,
Fais jaillir des cœurs, le chant de l'Agneau.
4. Fais-nous reconnaître l'amour du Père,
Et révèle-nous la face du Christ.
5. Feu qui illuminent, souffle de la vie,
Par toi resplendit la croix du Seigneur.
6. Témoin véridique, tu nous entraînes
A proclamer : Christ est ressuscité !
L'Esprit de Dieu repose sur moi,
L'Esprit de Dieu m'a consacré,
L'Esprit de Dieu m'a envoyé proclamer la paix, la joie.
L'Esprit de Dieu m'a choisi
Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
Pour proclamer la Bonne Nouvelle à ses pauvres.
J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur !
L'Esprit de Dieu m'a choisi
Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
Pour consoler les cœurs accablés de souffrance.
J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur !
L'Esprit de Dieu m'a choisi
Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
Pour accueillir le Pauvre qui pleure et qui peine.
J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur !
L'Esprit de Dieu m'a choisi
Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
Pour annoncer la grâce de la délivrance.
J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur !
L'Esprit de Dieu m'a choisi
Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
Pour célébrer sa gloire parmi tous les peuples.
J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur !
C’est un cadeau tout à fait particulier qu’a fait le président russe à son homologue français lors de leur rencontre lundi 29 mai à Versailles : une édition, destinée à un public de savants spécialisés en lettres slaves, de l’Évangéliaire de Reims. Cette édition comporte deux volumes : le premier est la reproduction à l'identique du manuscrit, sans aucun ajout ; le second est également un fac simile, mais avec déchiffrage et commentaires, tout en russe. L’histoire ne dit néanmoins pas si le présent comportait bien les deux parties.
L’Évangéliaire est un texte slavon du XIe siècle, dont l’original est conservé au fond Carnegie de la bibliothèque municipale de Reims. « Porteur d’une forte charge symbolique, ce manuscrit fait l’objet de diverses croyances, peut-on lire sur la notice de présentation de la bibliothèque de Reims. Ainsi une légende tenace veut-elle que l’évangéliaire slavon ait appartenu à la reine Anne de Kiev qui l’aurait rapporté en France au XIe siècle. » Une légende aujourd’hui considérée comme fausse par la plupart des historiens. « Autre tradition quant à elle très plausible, mais indémontrable avec une absolue certitude, poursuit la notice, l'affirmation selon laquelle les rois de France prêtaient serment sur cet Évangéliaire. »
Les tsars Pierre le Grand, en 1717, et Nicolas II, en 1901, en visite à Reims, s’étaient fait présenter l’Évangéliaire lors de leur passage. Mais cette fois, inversant la perspective, c’est le président russe qui a tenu à présenter le texte au chef de l’État français, qui le recevait à Versailles à l’occasion du tricentenaire de la visite du tsar Pierre le Grand, se livrant à une véritable démonstration de force par le symbole.
À Emmanuel Macron, qui louait l’ouverture européenne de Pierre Le Grand, Vladimir Poutine a par ailleurs répondu en évoquant « des racines beaucoup plus profondes » en la figure « d’Anne de Russie », épouse de Henri Ier, roi des Francs. Elle « a contribué au développement de la France puisqu'elle a été l'une des fondatrices de deux dynasties européennes, les Valois et les Bourbons », a souligné le président russe.
La référence à « Anne de Russie » comme pionnière des relations franco-russes n’a évidemment pas manqué de susciter des réactions indignées côté ukrainien, comme celle de Dmytro Shymkiv, chef adjoint de l’Administration présidentielle d’Ukraine qui a déclaré : « Anne de Kiev, reine de France, venait de Kiev, non de Moscou », ajoutant : « Et le célèbre Évangéliaire de Reims, utilisé pour les couronnements des rois, était à l’origine le livre d’Anne, issu de la célèbre bibliothèque de son père Iaroslav le Sage, grand prince de Kiev. »
Historiquement, Anne est née dans la Rus’ de Kiev, principauté slave orientale qui a existé du XIe au XIIIe siècle, une immensité qui s’étirait entre la Volga, la mer Noire et le Royaume de Pologne, englobant une partie de la Russie et de l’Ukraine. Sa capitale était Kiev, qui fut, de fait, le berceau de l’orthodoxie russe. Un pan d’histoire particulièrement sensible dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine, et auquel Vladimir Poutine se réfère régulièrement pour affirmer que le destin des deux peuples est lié, et justifier par là l’attitude de Moscou à l’égard de Kiev.
En ce qui concerne l’Évangéliaire, il est de plus en plus admis comme sûr qu’il n’a pas été apporté en France par Anne. Mais, comme l’explique la note de la bibliothèque municipale de Reims, « cette idée est encore largement répandue en Russie et en Ukraine comme en témoignent les éditions récentes. La plus récente, datée de 2010, à l’initiative de la Fondation de l’Encyclopédie de l’Ukraine au Canada, reprend une nouvelle fois l’idée fausse d’une provenance via Anne de Kiev ».
Des rois de France ont-ils prêté réellement serment dessus ? Rien ne permet de l’affirmer avec une absolue certitude.
Ce que l’on sait avec certitude des faits historiques, c’est que le manuscrit se trouvait à Prague au XIVe siècle. « Charles de Luxembourg, roi de Bohême (1347-1378), puis empereur (1355-1378) se fit le chantre d’une renaissance des lettres slaves dans cette ville. Il y fonda le couvent d’Emmaüs, qui devint un haut lieu de la culture slavonne. Et c’est à cette abbaye qu’il donna le manuscrit suivant, soit un recueil d’Évangiles du Temps et des Saints suivant le rite russe, écrit en caractères cyrilliques. Ce manuscrit date probablement du XIe siècle et pourrait être contemporain de saint Procope, qui fut l’apôtre de la Russie et mourut au début du XIe siècle, en 1030. On sait que ce dernier écrivit de sa main un texte des évangiles. Son origine reste néanmoins incertaine », peut-on lire sur la note de la bibliothèque de Reims. Comment est-il arrivé à Reims ? Le cardinal de Lorraine, archevêque de Reims et grand bibliophile, en fit l’acquisition à la fin du XVIème siècle et l’offrit à la cathédrale de Reims en 1574. Des rois de France ont-ils prêté réellement serment dessus ? Rien ne permet de l’affirmer avec une absolue certitude.
Il n’en reste pas moins que l’Évangéliaire de Reims convoque à la fois l’imaginaire rémois, celui du sacre des rois, d’une France royaume catholique depuis la conversion de Clovis ; mais aussi l’imaginaire de la Rus’, principauté orthodoxe depuis la conversion de Vladimir 1er, et le règne de son successeur Iaroslav le Sage, père d’Anne de Kiev, une filiation dans laquelle s’inscrit Vladimir Poutine. C’est donc un cadeau symboliquement complexe qu’a offert le président russe à Emmanuel Macron, une sorte de kaléidoscope diplomatique, à multiples messages, à l’image des relations entre les deux pays.
(Source: "La Vie")
Refrain:
Esprit-Saint, Dieu de lumière,
Qu'aujourd'hui nous invoquons,
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons;
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons.
1 | Enseignez-nous cette Sagesse / qui ne cherche que le Seigneur: |
2 | Accordez-nous l'Intelligence / De Vos dogmes, de votre Loi, |
3 | Eclairez-nous, Dieu de Science: / En Vous seul est la vérité. |
4 | De Vos Conseils que la lumière / Toujours brille devant nos yeux; |
5 | Que notre cœur lassé du monde, / Goûte Dieu par la Piété; |
6 | Soutenez-nous de Votre Force / Dans nos luttes de chaque jour, |
7 | Inspirez-nous cette humble Crainte / Qui se mêle au plus ferme espoir, |
LE COIN DES CATECHISMES
ET...DE LA TRANSMISSION
FAMILIALE:
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1 - Ô Saint-Esprit, donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nos embraser tous ;
Venez former et régler nos prières :
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
2 - Priez pour nous, Sainte Vierge Marie ;
Obtenez-nous grâce auprès du Sauveur
Pour écouter ces paroles de vie,
Et les graver comme vous dans nos cœurs.
Esprit de Dieu, souffle de vie
Esprit de Dieu, souffle de feu,
Esprit de Dieu, consolateur,
Tu nous sanctifies !
1 - Viens, Esprit, viens en nos cœurs
Viens, Esprit nous visiter,
Viens, Esprit nous vivifier,
Viens, nous t'attendons.
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INVITATION(S):
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Jeudi 22 juin à 19 heures au cinéma Le Grand Rex Paris se tiendra une grande soirée de soutien aux Serbes du Kosovo.
Organisée par l'Union des Serbes de France // Savez Srba Francuske et Solidarité Kosovo, elle s'articulera autour d'une projection du documentaire "Kosovo, une chrétienté en péril". Une occasion unique de découvrir ce très beau film sur grand écran dans une salle mythique de la capitale.
Cette soirée est une belle occasion de montrer votre soutien aux Serbes du Kosovo, mais aussi de faire connaître leur situation à vos proches.
N'hésitez pas à venir accompagnés de nombreux amis !
Le jeudi 22 juin à 19 heures.
Tarif d'entrée : 15 euros.
Le Grand Rex :
1, Boulevard Poissonnière,
Paris II.
Métro Bonne Nouvelle.
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This Sunday June 4th is the 7th Sunday after Easter (Had'bshabo Shbi'oyo d'Qymtho) and the commemoration of the Feast of Pentecost (Hido d'Phentiqostee) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.
Pentecost is the celebration of the descent of the Holy Spirit on the Apostles (Acts 2:1). It is celebrated on Sunday, the fiftieth day after Easter.
During the Liturgy, after the service of the Blessed Virgin Mary, a special service is held. The service is called in Syriac 'Syom Burke' or "kneeling". It consists of three parts: The first is addressed to the Father, the second to the Son and the third to the Holy Spirit. During this service a bowl with pure water and a bundle of walnut leaves are placed on the first step of the altar.
Each of the three parts commences with an opening prayer by the celebrant followed by hymns, other prayers and readings from the Scriptures. After a Litany, a deacon cries in a loud voice chanting, "Let us beseech the Lord and kneel down."
The celebrant then kneels before the altar and the clergy and the entire congregation do likewise. They gently touch one another's back with the tips of their fingers repeatedly alerting each other, as did the disciples at the time of the descent of the Holy Spirit upon them, to prepare themselves for the coming of the Comforter. The deacons and the people chant "Kyrie eleison" repeatedly while the celebrant recites a prayer silently. Once the celebrant is done with the silent prayer, he shouts aloud "Stand up by the power of God."
All the faithful stand up reverently in their respective places. Once of the deacons holds the bowl of water and stands at the right side of the celebrant. The celebrant takes the bundle of walnut leaves from the bowl and sprinkles crosswise the altar three times. Likewise, he sprinkles the clergy and the deacons. He then goes down from the sanctuary and sprinkles the congregation with the drops of water which signify the gifts of the Holy Spirit that descended upon the disciples in the Upper Room, encircling the congregation and returning to the sanctuary. While sprinkling, the priest chants "May the Holy Spirit come and descend upon each one of you."
Likewise, the second and third parts are performed. At the end, the celebrant offers a Hutomo.
(Source:Explanation of the service courtesy SOR website)
Please note that after the Feast of Pentecost, the regular twice-weekly fasting of Wednesday and Friday resume.
The Holy Bible readings from the Church Lectionary:
Evening
St. John 14:15-31
Morning
John 15:20-16:15
Before Holy Qurbono
Exodus 19:1-11
Proverbs 4:18-5:2
Isaiah 42:6-16
Holy Qurbono
Acts 2:1-13
1 Corinthians 12:1-12
2 Corinthians 13:11-13
St. John 15:1-14
Service of the First Kneeling:
Old Testament
Genesis 11:1-9
Judges 13:24-14:7
Epistle
Acts 19:1-6
I Corinthians 14:20-25
Gospel
John 14:1-17
Service of the Second Kneeling:
Old Testament
II Kings 2:14-17
Joel 2:25-32
Epistle
Acts 19:8-12
I Corinthians 14:26-33
Gospel
St. John 4:13-24
Service of the Third Kneeling:
Old Testament
Numbers 11:16-35
I Samuel 10:9-15
Epistle
Acts 2:1-21
I Corinthians 12:1-27
Gospel
St. John 14:25-27
St. John 15:26-16:15
Pentecôte
(Le cinquantième jour après Pâques).
Dimanche de prière pour les élèves, étudiants et enseignants
Saint Qurbana :
- Actes 2: 1-13 :
- 01 Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble.
- 02 Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.
- 03 Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.
- 04 Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.
- 05 Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel.
- 06 Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient.
- 07 Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ?
- 08 Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ?
- 09 Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie,
- 10 de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage,
- 11 Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »
- 12 Ils étaient tous dans la stupéfaction et la perplexité, se disant l’un à l’autre : « Qu’est-ce que cela signifie ? »
- 13 D’autres se moquaient et disaient : « Ils sont pleins de vin doux ! »
- Galates 5: 16 à 26 :
- 16 Je vous le dis : marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair.
- 17 Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez.
- 18 Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi.
- 19 On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche,
- 20 idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme,
- 21 envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
- 22 Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité,
- 23 douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas.
- 24 Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises.
- 25 Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit.
- 26 Ne cherchons pas la vaine gloire ; entre nous, pas de provocation, pas d’envie les uns à l’égard des autres.
- Saint-Jean 15: 1 – 14 :
- 01 Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
- 02 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
- 03 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
- 04 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
- 05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
- 06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
- 07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
- 08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
- 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
- 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
- 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
- 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
- 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
- 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.