St. Peter and St. Paul the Apostles (Mor Phetros s'hleeho u Mor Phawlos s'hleeho)
വി.സഭ നാളെ വി.മാർപത്രോസ്, വി.മാർ പൗലോസ് ശ്ളീഹാന്മാരുടെ ഓർമ്മ ഭക്തി ആദരവോടെ കൊണ്ടാടുന്നു...നാളെ പരുമല പള്ളിയിൽ പെരുന്നാൾ.... അങ്കമാലി ഭദ്രാസന അധിപൻ അഭി.യുഹാനോൻ മാർ പൊളികർപോസ് മെത്രപൊലീത്ത പെരുന്നാളിന് മുഖ്യകാർമികത്വം വഹിക്കും ..വി.പിതാക്കന്മാരുടെ മധ്യസ്ഥത നമുക്ക് കോട്ടയായിരിക്കട്ടെ
Saint Pierre et saint Paul sont des apôtres du 1er siècle
Cette fête est surprenante puisqu’elle associe deux hommes qui se sont certes, connus mais qui ont eu des chemins différents.
Pierre a été choisi comme apôtre par Jésus, il a tout quitté et a cheminé avec lui, il l’a reconnu comme Christ, il l’a trahi à la Passion mais l’a reconnu comme sauveur et a été le premier à proclamer la Bonne Nouvelle le jour de la Pentecôte.
Paul, pharisien de la bonne école et citoyen romain, n’a jamais connu le Jésus historique, il l’a nié à travers ses disciples qu’il a persécutés, mais il a eu une vision et un appel sur le chemin de Damas, il est devenu le missionnaire par excellence, auprès des Juifs et des païens et il s’est proclamé apôtre, il a fondé des églises, créé des liens entre toutes…
Ils ont tous deux connu la prison et sont morts pour leur foi, l’un crucifié, l’autre décapité.
« En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi.
Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances !
Aimons les objets de leur confession et de leur prédication ! »
(Saint Augustin)
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« Ce n'est pas en la sagesse que nous nous glorifions= , ni dans la puissance ou les trésors, + mais dans la Sagesse du Père hypostasiée, * car il n'est d'autre Saint que Toi, Jésus Christ. »
Allelhuia,Allelhuia,Allelhuia!
Les douces lèvres du Christ notre Dieu, = apôtre Pierre, t'ont déclaré bienheureux + et du royaume t'ont désigné comme gardien; * c'est pourquoi nous te chantons.
Allelhuia,Allelhuia,Allelhuia!
Sur la pierre de ta divine confession + le Seigneur Jésus a posé Son Eglise inébranlablement: * en elle nous te glorifions.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit=
Pierre, malgré la corporéité, a surpassé le rang des Anges,+ puisque le Christ a dit qu'au jour de Sa glorieuse venue * il siégera pour juger avec lui.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen
Allelhuia,Allelhuia,Allelhuia!
Vierge pure ayant porté le Dieu fait chair, + rends-moi ferme, car je ploie sous l'assaut de mes passions: * il n'est d'autre auxiliatrice que toi.
Allelhuia,Allelhuia,Allelhuia!
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"Não é a sabedoria que nos regozijamos * tanto no poder ou os tesouros, mas em * Sabedoria de Pai hipostasiado, * porque ele não é outro senão St. Você, Jesus Cristo. "
Os lábios macios de Cristo, nosso Deus, * apóstolo Pedro disse que foram abençoados * do reino e tiver designado custodiante; * É por isso que cantamos para você.
Na pedra da vossa fé divina do Senhor Jesus * perguntou * Sua Igreja inabalavelmente * em que nós te glorificamos.
Glória ao Pai e do Filho e do Espírito Santo
Peter, apesar do corpo, superou * classificação dos Anjos, * desde que Cristo disse que no dia da Sua vinda gloriosa * ele se sentar em juízo com ele.
Agora e sempre e sempre e sempre. amém
pura Virgem que carregava o Deus feito carne, * me fazer forte, porque eu * curvas sob o assalto das minhas paixões: * não há nenhum outro ajudante como você.
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"It is not in wisdom that we pride ourselves * neither in power nor in treasures, but in the wisdom of the hypostatized Father, for there is no Holy One but You, Jesus Christ. "
The sweet lips of Christ our God, Apostle Peter, have declared you blessed, * and of the kingdom have appointed you as a guardian; * That's why we sing to you.
On the stone of thy divine confession the Lord Jesus set his Church unshakably: In her we glorify thee.
Glory to the Father and the Son and to the Holy Spirit
Peter, in spite of the body, has surpassed the rank of the angels, since Christ has said that on the day of His glorious coming he will sit to judge with him.
Now and forever and for ever and ever. Amen
Pure virgin having borne God made flesh, make me firm, for I bend under the assault of my passions: * There is no other auxiliary than you.
Today, Thursday, June 29: Feast of Saint Peter and Saint Paul (Hido Mor Phetros and Mor Phawlos) according to the liturgical calendar of the Syrian Orthodox Church of Malankara.
Aujourd'hui, jeudi 29 juin: fête de saint Pierre et saint Paul (Hido Mor Phetros u Mor Phawlos) selon le calendrier liturgique de l'église orthodoxe syrienne de Malankara.
Hoje, Quinta-feira 29 Junho: Festa de São Pedro e São Paulo (Hido Mor Mor Phawlos Phetros u) de acordo com o calendário litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria de Malankara.
The Holy Bible readings from the Church Lectionary:
Evening:
Matthew 16:13-20
Morning:
Matthew 19:27-30
Before Holy Qurbono:
Genesis 12:1-9
Daniel 1:1-9
Isaiah 43:1-14
Holy Qurbono:
Acts 1:12-14
I Corinthians 12:28-13:10
Matthew 20:1-16
(Tone of the Day: 5)
L'orthodoxie de la Foi nous enseigne que l'Eglise n'est pas fondée sur l'Apôtre Pierre, mais sur la Foi de l'Apôtre Pierre :
« Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit:
-"Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant",
c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai mon Église.
Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien. »
A ortodoxia da fé ensina-nos que a Igreja não se baseia no Apóstolo Pedro, mas sobre a fé do apóstolo Pedro:
"Este" rock "(petra) é aquele sobre o qual você disse,
- "Tu és o Cristo, o Filho do Deus vivo"
é sobre isso, sua confissão, que eu edificarei a minha igreja.
Assim, "tu és Pedro": este é o "rock" (petra) Pedro (Petrus) não é Pedro (Petrus) que o "rock" (petra) é, como o Christian vem Cristo, não Cristo, o cristão. "
The orthodoxy of Faith teaches us that the Church is not founded on the Apostle Peter, but on the Faith of the Apostle Peter:
"This" stone "(petra) is the one about which you said:
- "You are the Christ, the Son of the Living God",
It is on this, your confession, that I will build my Church.
From this point on you are "Peter": it is from the "stone" (petra) that Peter (Petrus) is, and not Peter (Petrus) that the "stone" (petra) is, just as the Christian comes from Christ, and not the Christ of the Christian. "
(St Augustin)
Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (Juin 29)
- Saint Qurbana :
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- Actes 1:12-14 :
- 12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
- 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
- 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
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- I Corinthiens 12: 28 :
- 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
- -13:
- 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
- 10 :
- 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
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- Saint Matthieu 20, 1-16 :
- 01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
- 02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
- 03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
- 04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
- 05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
- 06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
- 07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
- 08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
- 09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
- 10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
- 11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
- 12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
- 13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
- 14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
- 15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
- 16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Homélie de St Augustin
évêque d'Hippone
pour la fête des
Saints Apôtres Pierre et Paul.
Aujourd'hui, la Sainte Église se remémore pieusement les souffrances des saints, glorieux et hautement loués Apôtres Pierre et Paul.
Saint Pierre, le fervent disciple de Jésus-Christ, par sa profonde confession de Sa Divinité : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", fut trouvé digne par le Sauveur d'entendre en réponse : "Tu es bienheureux, Simon.. Je te le dis, tu es Pierre (Petrus), et sur cette pierre (Petra) Je bâtirai Mon Église" (Mt 16,16-18). Cette "pierre" (petra), c'est celle à propos de laquelle tu as dit: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant", c'est sur ceci, ta confession, que Je bâtirai mon Église. Dès lors "tu es Pierre" : c'est de la "pierre" (petra) que Pierre (Petrus) est, et non de Pierre (Petrus) que la "pierre" (petra) est, de même que le Chrétien vient du Christ, et non pas le Christ du Chrétien. Veux-tu savoir de quel sorte de "rocher" (petra) l'Apôtre Pierre fut appelé? Écoute l'Apôtre Paul : "Frères, je ne veux pas que vous soyez ignorants", dit l'Apôtre du Christ, "nos pères ont tous été sous la nuée, tous ont passé à travers la mer, tous ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, tous ont mangé le même aliment spirituel et tous ont bu le même breuvage spirituel-ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c'était le Christ." (1 Cor 10, 1-4). Voilà de quel "rocher" est Pierre.
Notre Seigneur Jésus-Christ, dans les derniers jours de Sa vie terrestre, pendant les jours de Sa mission auprès de la race humaine, choisissit parmi Ses disciples Ses 12 Apôtres afin de prêcher la Parole de Dieu. Parmi eux, l'Apôtre Pierre, par son caractère enflammé, fut gratifié d'occuper la première place (Mt 10,2) et de devenir comme la personne représentant pour toute l'Église. Dès lors c'est à lui qu'est dit, préférentiellement, après sa confession : "Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux : et tout ce que tu auras lié sur terre, il sera lié aux Cieux; et tout ce que tu auras délié sur terre, il sera délié aux Cieux" (Mt 16,19). Dès lors ce n'était pas l'homme seul, mais plutôt l'Église Une et Universelle, qui reçut ces clés et ce droit de "lier et délier." Que c'est en fait l'Église qui a reçut ce droit, et non pas exclusivement une seule personne, prêtez donc attention à un autre endroit des Écritures, quand notre même Seigneur dit à tous Ses Apôtres, "Recevez l'Esprit-Saint", et ensuite après cela, "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus" (Jean 20,22-23); ou : "tout ce que vous lierez sur terre, sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans les Cieux" (Mt 18,18).
Donc, c'est l'Église qui lie, l'Église qui délie; fondée sur la pierre de fondation, Jésus-Christ Lui-même (Ephésiens 2,20), l'Église lie et délie. Redoutons dès lors tant le "lier" que le "délier" : le déliement, afin de ne pas retomber à nouveau sous ce qui l'a requis; le "lier", afin de ne pas demeurer pour toujours dans cette condition. Dès lors, "Le méchant est pris à ses propres méfaits, dans les liens de son péché il est capturé", dit la Sagesse (Proverbes 5,22); et sauf pour la sainte Église, il n'est nulle part possible d'en être délié.
Après Sa Résurrection, le Seigneur confia à l'Apôtre Pierre la guidance de Son troupeau spirituel non parce que, parmi les disciples, seul Pierre aurait pré-mérité de guider le troupeau du Christ, mais le Christ S'adresse surtout à Pierre parce que ce Pierre était le premier parmi les Apôtres et à ce titre le représentant de l'Église; à côté de cela, S'étant tourné dans le cas présent vers Pierre seul, comme prince des Apôtres, en cela le Christ confirmait l'unité de l'Église. "Simon fils de Jean" -- dit le Seigneur à Pierre -- "M'aimes-tu?" -- et l'Apôtre de répondre : "Oui, Seigneur, Tu sais bien que je T'aime"; et une seconde fois cela lui fut demandé, et une seconde fois il répondit ainsi; étant questionné pour la troisième fois, voyant qu'il n'était pas crû, il en fut affligé. Mais comment lui serait-il possible de ne pas croire Celui-là, Qui connaît son coeur? Dès lors Pierre répondit : "Seigneur, Tu sais tout; Tu sais que je T'aime". Et Jésus lui dit les trois fois "nourris Mes agneaux" (Jn 20,15-27).
A côté de cela, le triple appel du Sauveur à Pierre et la triple confession de Pierre devant le Seigneur eurent un but bénéfique particulier pour l'Apôtre. Celui-là, à qui avaient été confiées "les clés du Royaume" et le droit "de lier et de délier", triplement lié de lui-même par sa peur et sa lâcheté (Mt 26:69-75), et le Seigneur le libéra triplement par Sa demande et en réponse à sa confession d'un profond amour. Et, littéralement, la guidance du troupeau du Christ, elle fut acquise par tous les Apôtres et leurs successeurs. C'est pourquoi l'Apôtre Paul recommande vivement aux presbytres de l'Église : "Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Église de Dieu, qu'Il s'est acquise par le sang de Son propre Fils" (Actes 20,28); et l'Apôtre Pierre aux Anciens : "Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du coeur; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas" (1 Pierre 5,2-4).
Il est à remarquer que le Christ, ayant dit à Pierre : "Pais Mes brebis", n'a pas dit "Pais tes brebis", mais plutôt nourris, bon serviteur, les brebis du Seigneur. "Est-ce que le Christ est divisé? Est-ce Paul qui fut crucifié pour vous? Ou avez-vous été baptisés dans le nom de Paul?" (1 Co 1,13). "Pais Mes brebis." Donc pas ces "voleurs voraces, oppresseurs féroces, enseignants mensongers et mercenaires, non-concernés par le troupeau" (Mt 7,15; Actes 20,29; 2 Pi 2,1; Jn 10,12), ayant pillé un troupeau étranger et gaspillant comme si c'était leur propre gain, qui pensent qu'ils font paître leur troupeau. Ceux-là ne sont pas des bons pasteurs, comme le sont les pasteurs du Seigneur. "Le bon berger donne sa vie pour son troupeau" (Jn 10,11), qui lui est confié par le chef Berger en Personne (1 P 5,4). Et l'Apôtre Pierre, répondant à son appel, donna son âme pour le vrai troupeau du Christ, ayant scellé son apostolat par la mort en martyr, et il est à présent glorifié dans le monde entier.
L'Apôtre Paul, auparavant Saul, fut transformé, passant de loup vorace à doux agneau. Au départ ennemi de l'Église, il se manifesta ensuite comme Apôtre. Au départ la pourchassant, puis il la prêcha. Ayant reçu des grands prêtres [du Sanhédrin] l'autorité pour partout faire jeter les Chrétiens aux fers, pour les exécuter, il était déjà en chemin, il respirait "menaces et massacres contre les disciples du Seigneur" (Actes 9,1), assoiffé de sang, mais "Celui qui demeure dans les Cieux rira de lui avec dédain" (Ps 2,4). Quand lui, "ayant persécuté et harassé" à ce point "l'Église de Dieu" (1 Co 15,9; Actes 8,5), il parvint près de Damas, et le Seigneur des Cieux l'appela : "Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?" et Je suis là, et Je suis là, Je suis partout : voici Ma tête; voici Mon corps. Il n'y a rien de surprenant en cela; nous-mêmes sont membres du Corps du Christ. "Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu; c'est dur pour toi de lutter contre l'aiguillon (Actes 9,4-5). Saul, cependant, "tremblant et effrayé", cria "Qui es-Tu, Seigneur"? Le Seigneur lui répondit, "Je suis Jésus Que tu persécutes".
Et soudainement en Paul se produit un changement : "Que veux-Tu que je fasse" - cria-t-il. Et soudainement, pour lui, il y eut la Voix : "Lève toi et va à la ville, et là il te sera enseigné ce que tu dois faire" (Actes 9,6). Là le Seigneur envoie Ananie: "Lève toi et va dans la rue" vers un homme, "du nom de Saul", et baptise le, "car celui-là M'est un instrument de prédilection, pour porter Mon Nom aux païens, aux rois, et aux enfants d'Israël" (Actes 9,11.15.18). Cet instrument doit être rempli de Ma Grâce. "Ananie, cependant, répondit "Seigneur, j'en ai entendu beaucoup parler de cet homme, combien il a fait de tort à Tes saints à Jérusalem : et là il reçut l'autorité des chefs des prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent Ton Nom" (Actes 9,13-14). Mais le Seigneur enjoint avec empressement à Ananie : "Recherche-le et rapporte-le, car il est un instrument de prédilection pour Moi : car Je vais lui montrer pour quelles grandes choses il doit souffrir pour l'amour de Mon Nom" (Actes 9,11. 15-16).
Et en effet le Seigneur montra à l'Apôtre Paul les sortes de souffrances qu'il aurait à endurer pour Son Nom. Il lui en expliqua le déroulement; Il ne s'arrêta pas aux chaînes, aux fers, aux prisons et aux naufrages; Il supporta Lui-même ses souffrances, Il le guida vers ce jour. En ce même jour, nous célébrons les souffrances de ces 2 Apôtres ensemble, bien qu'ils aient souffert en des jours [et lieux] séparés, mais par l'esprit et la proximité de leurs souffrances, ils ne font qu'un. Pierre partit le premier, et Paul le suivit peu après. Auparavant appelé Saul, et puis Paul, ayant transformé sa fierté en humilité. Son vrai nom le démontrant, Paulus signifiant "petit, peu, moins". Qu'est l'Apôtre Paul après cela? Demandez-le lui, et il vous répondra lui-même ceci : "Je suis", dit-il, "le moindre des Apôtres.. mais j'ai travaillé plus que tous : cependant non pas moi, mais la grâce de Dieu, qui était avec moi" (1 Cor 15,9-10).
Et ainsi, frères, en célébrant à présent la mémoire des saints Apôtres Pierre et Paul, nous rappelant leurs vénérables souffrances, nous admirons leur vraie Foi et leur sainte vie, nous avons de la considération pour leur innocence dans leurs souffrances et leur pure confession. Et aimant en eux la sublime qualité, et les imitant par de grands exploits, "par lesquels nous pourrons leur ressembler" (2 Thess 3: 5-9), nous atteindrons cette béatitude éternelle qui est préparée pour tous les saints. Le chemin de notre vie d'avant fut plus mauvais, plus épineux, plus dur, mais "nous sommes nous aussi entourés d'une telle nuée de témoins" (Héb 12,1), l'ayant accompli avant nous, et le rendant pour nous plus facile, et plus léger, et plus facilement franchissable. Tout d'abord, ce chemin fut emprunté par "l'Auteur et l'accomplissement de notre Foi", notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même (Héb 12,2); Ses audacieux Apôtres suivirent après Lui; puis les martyrs, enfants, femmes, vierges, et une grande multitude de témoins. Qui a agi en eux et les a aidés sur ce chemin? Celui Qui dit "Sans Moi, vous ne pouvez rien" (Jean 15,5).
« Le martyre des saints Apôtres Pierre et Paul a fait pour nous de ce jour un jour sacré. Nous ne parlons pas de quelques martyrs obscurs : Ce qu’ils proclament a retenti par toute la terre, et leur parole, jusqu’au bout du monde. Ces martyrs ont vu ce qu’ils ont prêché, après avoir vécu selon la justice, en proclamant la vérité, en mourant pour la vérité. »
"The martyrdom of the Holy Apostles Peter and Paul made for us of that day a sacred day. We do not speak of a few obscure martyrs: what they proclaim has resounded throughout the earth, and their word, to the end of the world. These martyrs saw what they preached, having lived according to righteousness, proclaiming the truth, dying for the truth. "
"O martírio dos Apóstolos Pedro e Paulo fez por nós naquele dia um dia santo. Nós não estamos falando de alguns mártires obscurecer o que eles proclamam soavam por toda a terra, e as suas palavras até ao fim do mundo. Estes mártires viu o que eles pregavam, depois de viver em justiça, proclamando a verdade, morrendo pela verdade. "
St Augustin (354-430), de l’Homélie pour la fête des Apôtres Pierre et Paul (Disc. 295, 1-2. 4. 7-8; PL 38, 1348-1352).
Prière de Saint Éphrem de Nisibe
« Seigneur, convertissez-moi et pardonnez-moi » :
« Seigneur, convertissez-moi et pardonnez-moi. Conduisez-moi vers Vous et éclairez mes ténèbres.
Je suis plein de fautes sans nombre et je cherche refuge auprès de Vous.
Comme à Pierre, tendez-moi la main.
Je prie comme fit le publicain pour être justifié.
Source de vie et d'immortalité abreuvez mon âme altérée ; aiguillonnez mon cœur endurci, arrachez-moi des larmes de repentir.
Vraie lumière qui éclairez tout homme, illuminez-moi ; ouvrez les yeux de mon cœur et affermissez-le dans l’amour de Vos commandements...
Que je Vous aime Vous seul de tout mon cœur, de toute mon âme.
Amîn. »
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Prayer of Saint Ephrem of Nisibe
"Lord, convert me and forgive me"
"Lord, convert me and forgive me. Lead me to You and enlighten my darkness.
I am full of innumerable faults and seek refuge with You.
As to Peter, hold out my hand.
I prayed, as the publican did, to be justified.
Source of life and immortality water my altered soul; Spur my hardened heart, tear me away from tears of repentance.
True light that enlightens every man, illumine me; Open the eyes of my heart and strengthen it in the love of Your commandments ...
May I love You alone with all my heart, with all my soul.
Amin. "
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Oração de Santo Efrém de Nisibis
"Senhor, converter-me e me perdoe"
"Senhor, converter-me e me perdoar. Leve-me para você e ilumine a minha escuridão.
Estou cheio de falhas, sem número e eu procurar refúgio com Você.
Como Pedro, me dê sua mão.
Eu oro assim como o publicano ser justificada.
Fonte de vida e água imortalidade vos a minha alma cansada; aiguillonnez meu coração endurecido, rasgar-me lágrimas de arrependimento.
Verdadeira luz que ilumine todos os homens, iluminar-me; Abra os olhos do meu coração e faça firme que no amor de seus mandamentos ...
Eu te amo só você com todo o meu coração, toda a minha alma.
Amin. "
Saint Éphrem le Syrien (306-373)
Une Homéle de Jean-Paul II aux accents conformes à la Foi Orthodoxe sur l'interprétation Traditionnelle et Orthodoxe du "Tu es Petrus" pour la
SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL
Homélie de Jean-Paul II, Pape de Rome
(Jeudi 29 juin 2000)
« Mais pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16, 15)
Cette question sur son identité, Jésus la pose aux disciples, alors qu'il se trouve avec eux en haute Galilée. Il était arrivé plusieurs fois que ce soit eux qui posent des questions à Jésus ; désormais, c'est Lui qui les interpelle. Il pose une question précise, qui attend une réponse. C'est Simon-Pierre qui prend la parole au nom de tous : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). La réponse est extraordinairement lucide. La foi de l'Église s'y reflète de façon parfaite. Nous aussi, nous nous y reflétons. De façon particulière, dans les paroles de Pierre se reflète l'Evêque de Rome, par volonté divine son indigne successeur. (...)
« Tu es le Christ ! »
À la confession de Pierre, Jésus répond : « Tu es heureux Simon, fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16, 17)
Tu es heureux, Pierre ! Heureux, car cette vérité, qui est centrale dans la foi de l'Église, ne pouvait naître dans ta conscience d'homme que par l'œuvre de Dieu. « Nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11, 27). Nous réfléchissons sur cette page de l'Évangile particulièrement riche : le Verbe incarné avait révélé le Père à ses disciples ; à présent est venu le moment où le Père lui-même leur révèle son Fils unique. Pierre accueille l'illumination intérieure et proclame avec courage : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ! Ces paroles sur les lèvres de Pierre proviennent du plus profond du mystère de Dieu. Elles révèlent l'intime vérité, la vie même de Dieu. Et Pierre, sous l'action de l'Esprit divin, devient témoin et confesseur de cette vérité surhumaine. Sa profession de foi constitue ainsi la base solide de la foi de l'Église « Sur toi je bâtirai mon Église » (cf. Mt 16, 18).
Sur la foi et sur la fidélité de Pierre est édifiée l'Église du Christ.
La première communauté chrétienne en était bien consciente, elle qui, comme le rapportent les Actes des Apôtres, lorsque Pierre se retrouva en prison, se recueillit pour élever à Dieu une prière implorante pour lui (cf. Ac 12, 5). Elle fut écoutée, car la présence de Pierre était encore nécessaire à la communauté qui accomplissait ses premiers pas : le Seigneur envoya son ange le libérer des mains des persécuteurs (cf. ibid., 12, 7-11). Il était écrit dans les desseins de Dieu que Pierre, après avoir confirmé longuement ses frères dans la foi, souffrirait le martyre ici à Rome, avec Paul, l'Apôtre des Nations, ayant lui aussi échappé plusieurs fois à la mort.
« Le Seigneur lui, m'a assisté et m'a rempli de force afin que, par moi, le message fût proclamé et qu'il parvînt aux oreilles de tous les païens » (2 Tm 4, 17)
Ce sont les paroles de Paul au fidèle disciple. Elles témoignent de l'œuvre qui a été accomplie en lui par le Seigneur, qui l'avait choisi comme ministre de l'Évangile, « le saisissant » sur la route de Damas (cf. Ph 3, 12). Enveloppé dans une lumière fulgurante, le Seigneur s'était présenté à lui, disant : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9, 4), tandis qu'une puissance mystérieuse le jetait à terre (cf. Ac 9, 5). « Qui es-tu, Seigneur ? », avait demandé Saul. « Je suis Jésus que tu persécutes » ! (Ac 9, 5). Telle fut la réponse du Christ. Saul persécutait les fidèles de Jésus et Jésus lui faisait savoir que c'était Lui-même qui était persécuté à travers eux. Lui, Jésus de Nazareth, le Crucifié, que les chrétiens affirmaient être ressuscité. Si, à présent, Saul en ressentait la puissante présence, il était clair que Dieu l'avait réellement ressuscité des morts. C'est véritablement Lui le Messie attendu par Israël, c'était Lui le Christ vivant et présent dans l'Église et dans le monde ! Saul aurait-il pu par sa seule raison comprendre tout ce qu'un tel événement comportait ? Certainement pas ! Cela faisait partie en effet des desseins mystérieux de Dieu. Ce sera le Père qui donnera à Paul la grâce de connaître le mystère de la rédemption, opérée par le Christ. Ce sera Dieu qui lui permettra de comprendre la réalité merveilleuse de l'Église, qui vit pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ. Et lui, participant à cette vérité, ne cessera de la proclamer inlassablement jusqu'aux extrémités de la terre. De Damas, Paul commencera son itinéraire apostolique qui le conduira à diffuser l'Évangile dans tant de parties du monde alors connu. Son élan missionnaire contribuera ainsi à la réalisation du mandat du Christ aux Apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). (...)
La pleine unité de l'Église !
Je sens retentir en moi la consigne du Christ. Il s'agit d'une consigne ô combien urgente en ce début de nouveau millénaire. Prions pour cela, et œuvrons sans jamais nous lasser d'espérer. (...)
Que Dieu nous accorde de parvenir le plus tôt possible à la pleine unité de tous les croyants dans le Christ. Que les Apôtres Pierre et Paul nous obtiennent ce don, eux que l'Église rappelle en ce jour, au cours duquel on fait mémoire de leur martyre, et donc de leur naissance dans la vie de Dieu. Pour l'Évangile, ils ont accepté de souffrir et de mourir et ils ont participé à la résurrection du Seigneur. Leur foi, confirmée par le martyre, est la même foi que Marie, la Mère des croyants, des Apôtres, des saints et des saintes de tous les siècles. Aujourd'hui, l'Église proclame à nouveau leur foi. Il s'agit de notre foi, la foi immuable de l'Église en Jésus, unique Sauveur du monde ; dans le Christ, le Fils du Dieu vivant, mort et ressuscité pour nous et pour toute l'humanité.
Source : Site officiel du Vatican
Sts. Peter and Paul
Feast Day: June 29
The divinely-blessed Peter was from Bethsaida of Galilee. He was the son of Jonas and the brother of Andrew the First-called. He was a fisherman by trade, unlearned and poor, and was called Simon; later he was renamed Peter by the Lord Jesus Christ Himself, Who looked at him and said, "Thou art Simon the son of Jonas; thou shalt be called Cephas (which is by interpretation, Peter)" (John 1:42). On being raised by the Lord to the dignity of an Apostle and becoming inseparable from Him as His zealous disciple, he followed Him from the beginning of His preaching of salvation up until the very Passion, when, in the court of Caiaphas the high priest, he denied Him thrice because of his fear of the Jews and of the danger at hand. But again, after many bitter tears, he received complete forgiveness of his transgression. After the Resurrection of Christ and the descent of the Holy Spirit, he preached in Judea, Antioch, and certain parts of Asia, and finally came to Rome, where he was crucified upside down by Nero, and thus he ascended to the eternal habitations about the year 66 or 68, leaving two Catholic (General) Epistles to the Church of Christ.
Paul, the chosen vessel of Christ, the glory of the Church, the Apostle of the Nations and teacher of the whole world, was a Jew by race, of the tribe of Benjamin, having Tarsus as his homeland. He was a Roman citizen, fluent in the Greek language, an expert in knowledge of the Law, a Pharisee, born of a Pharisee, and a disciple of Gamaliel, a Pharisee and notable teacher of the Law in Jerusalem. For this cause, from the beginning, Paul was a most fervent zealot for the traditions of the Jews and a great persecutor of the Church of Christ; at that time, his name was Saul (Acts 22:3-4). In his great passion of rage and fury against the disciples of the Lord, he went to Damascus bearing letters of introduction from the high priest. His intention was to bring the disciples of Christ back to Jerusalem in bonds. As he was approaching Damascus, about midday there suddenly shone upon him a light from Heaven. Falling on the earth, he heard a voice saying to him, "Saul, Saul, why persecutest thou Me?" And he asked, "Who art Thou, Lord?" And the Lord said, "I am Jesus Whom thou persecutest; it is hard for thee to kick against the pricks." And that heavenly voice and brilliance made him tremble, and he was blinded for a time. He was led by the hand into the city, and on account of a divine revelation to the Apostle Ananias (see Oct. 1), he was baptized by him, and both his bodily and spiritual eyes were opened to the knowledge of the Sun of Righteousness. And straightway- O wondrous transformation! - beyond all expectation, he spoke with boldness in the synagogues, proclaiming that "Christ is the Son of God" (Acts 9:1-21). As for his zeal in preaching the Gospel after these things had come to pass, as for his unabating labors and afflictions of diverse kinds, the wounds, the prisons, the bonds, the beatings, the stonings, the shipwrecks, the journeys, the perils on land, on sea, in cities, in wildernesses, the continual vigils, the daily fasting, the hunger, the thirst, the nakedness, and all those other things that he endured for the Name of Christ, and which he underwent before nations and kings and the Israelites, and above all, his care for all the churches, his fiery longing for the salvation of all, whereby he became all things to all men, that he might save them all if possible, and because of which, with his heart aflame, he continuously traveled throughout all parts, visiting them all, and like a bird of heaven flying from Asia and Europe, the West and East, neither staying nor abiding in any one place - all these things are related incident by incident in the Book of the Acts, and as he himself tells them in his Epistles. His Epistles, being fourteen in number, are explained in 250 homilies by the divine Chrysostom and make manifest the loftiness of his thoughts, the abundance of the revelations made to him, the wisdom given to him from God, wherewith he brings together in.
(Source:http://neamericandiocese.org)
VIE DES SAINTS PIERRE ET PAUL
Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali. Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.). Au début du ministère publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu". André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! » Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche. Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa bellemère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre. Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près. Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets. Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient. Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama : « Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit : « Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. » Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus. Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du choeur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître. Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août). Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).
Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule. La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux. Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre. Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! » Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba. Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection. Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures. Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. » Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda : « Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).
Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. » Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »
De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. » Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples. Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons : « Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »
Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière. Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre. Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. » Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia. Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant : « Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.
Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean. Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin. Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5). Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets. Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre : « C'est le Seigneur! » Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus. Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? » Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.
Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit. Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres. Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit. Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là. La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives. Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône. Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! » Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts. Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison. Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus. Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté. Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.
Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer. Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés. Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.
Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. » Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé. Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi. Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche. Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant : « Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.
Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre. La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière. Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.). Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser. D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée. A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile. Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort. Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.
On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens. Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva. Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus. Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.
Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité. Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).
Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4). Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars). Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité. Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices. Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication. Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.). Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la GrandeBretagne (7).
Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder. On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).
1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.
2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques. Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité). En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'"apostilicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28). Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques. Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".
3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.
4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).
5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.
6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.
7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.
8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur. Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.
De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire? alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges. Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.
Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères. Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain. Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien. Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne. Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.
Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville. Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons. Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa. Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens. Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.
A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : « Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20). Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12). Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques : Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage. « Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères! Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28). De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision : « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9). Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2). Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).
Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem. Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision. Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.
Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé. Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable. C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem. Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. » Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre. A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité. De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue. Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua : « Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! » Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi. Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium. Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi. Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges. Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie. A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice. Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville. Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant : « Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. » Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.
A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi. C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire. Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige. Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).
De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53). Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.
A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier. Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres. Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps. Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent. Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.
Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts. Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus. Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent. Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.
Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles. Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés. Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ». « Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix. Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme. Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes. Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue. Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser. A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale. Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.
Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ. Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya. Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt. Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise. Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée. C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie". Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point quil suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris. Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre. Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58). Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.
Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte. Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine. A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage. On le releva mort, mais Paul le ressuscita. Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir. Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta : « Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ». Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.
Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.). Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.
Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem. Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un voeu, allaient offrir un sacrifice au Temple. Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme. On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia. Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla : « Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné. Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse. Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit : « Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. » Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix. Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme. Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé. L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain. Il comparut devant le roi
Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.
Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie. C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul. Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome. Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver. Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs. C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit. Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.
Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13). Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite. De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait : « Le moment de mon départ est venu. J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7). Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).
9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.
10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.
11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.
12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.
13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.
14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican. La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.
« Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme »
« Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève, comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie. La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer. Avec le bienheureux Paul qui s'écrie : « Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie. La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.
Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile. Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans. S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.
Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi : « Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,30). Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »
Homélie attribuée à Saint Ephrem (v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)
HH Moran Mor Ignatius Aphrem II Patriarch of Antioch, HB Baselios Thomas I Catholicos and other Syriac Orthodox Metropolitans offering prayers at the tomb of St. Peter the chief of the Apostles. This area is normally closed off from general public!
L’HOMME, PRÊTRE DE LA CRÉATION
Kallistos Ware, Alexandre Schmemann et d’autres théologiens orthodoxes modernes soulignent le rôle de l’homme en tant que " prêtre de la création ". Qu’est-ce cela veut dire et comment l’homme peut-il être " prêtre de la Création " et agir en tant que tel ? Voici quelques lignes de réflexion :
1. Par la connaissance de la Création. Nous sommes ici dans le domaine de la science. Dieu a doué l’homme de l’intelligence, pour le connaître mais aussi pour connaître la Création divine. Cela est symbolisé dans la Bible par la charge que Dieu donne à Adam : " Dieu modela encore du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel et il les amena à l’homme pour voir comment celui-ci les appellerait : chacun devait porter le nom que l’homme lui aurait donné " (Gn 2, 19). Or, " donner un nom " signifie acquérir la connaissance de ce qui est nommé, se l’approprier en quelques sorte. Dieu a donc donné à l’homme et la capacité et la charge d’acquérir une connaissance de la Création. L’univers n’est pas un chaos incompréhensible, mais il est investi de l’Esprit de Dieu (Gn 1, 2) et est d’une compréhensibilité inouï. C’est Einstein qui disait : " Ce qu’il y a de plus incompréhensible dans l’univers, c’est qu’il soit compréhensible. " La vraie connaissance scientifique du monde n’est pas nuisible à la foi ou au salut, mais au contraire peut et doit être un chemin vers Dieu, ce que les Pères appellent " la contemplation naturelle " et, de nos jours, justement " la contemplation de Dieu dans la nature ".
2. Au-delà da la connaissance de la Création se trouve l’émerveillement. La connaissance peut rester seulement au niveau intellectuel, abstrait, sans lien avec le cœur de l’homme. Or, l’émerveillement devant la beauté, l’ingéniosité, la complexité, la précision de l’univers, est déjà un dépassement des facultés intellectuelles de l’homme pour se situer dans l’être essentiel de l’homme. Jésus nous donnes dans l’exemple des lis des champs un exemple d’émerveillement, en en tirant une leçon morale : " Observez les lis des champs, comme ils poussent ; ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux " (Mt 7, 28-29). L’émerveillement peut devenir ainsi une véritable expérience mystique, accessible à tous. Mais l’émerveillement en soi n’est pas un geste complet de l’homme en relation au monde créée : l’homme doit aller encore plus loin (voir dans ce Bulletin le texte de Marie-Madeleine Davy sur l’émerveillement ainsi que le poème du même titre.)
3. Le devoir d’un prêtre est d’offrir à Dieu : or, en tant que prêtre de la Création, l’homme offre la Création à Dieu dans sa reconnaissance de Dieu en tant qu’auteur de la Création : " Que tes œuvres sont grandes, Seigneur, toutes avec sagesse tu les fis ! La terre est remplie de tes richesses " s’exclame le psalmiste (Ps 103, 24).
4. L’homme ayant offert la création à Dieu, Dieu la rend à l’homme : Dieu a donné à l’homme le pouvoir de " soumettre " la Création et de la " dominer " (Gn 1, 28), non d’une façon égoïste en tant qu’exploitant acharné de la nature, mais en tant qu’intendant de la Création. L’homme doit être l’intendant fidèle de la Création, à l’instar de la parabole de Jésus (cf. Mt 24, 45-51 ; Lc 12, 42-48). L’homme a des responsabilités envers la création et non seulement des droits (sur ces deux derniers points, voir le texte de Kallistos Ware qui suit).
Paul Ladouceur, lu dans:www.pagesorthodoxes.net
Qu'est-ce qu'un cœur miséricordieux ?
Saint Isaac le Syrien
On demanda un jour [à un Ancien] : Qu'est-ce qu'un cœur miséricordieux ?
C'est, répondit-il, une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l'homme miséricordieux se souvient d'eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l'abondante et intense miséricorde qui étreint son coeur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d'entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C'est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu'ils soient protégés et qu'il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu.
Extrait de saint Isaac le Syrien, " Discours 81 ",
Discours ascétiques selon la version grecque, trad. Placide Deseille,
Monastère Saint-Antoine-le-Grand et Monastère de Solan, 2006.
St Isaac le Syrien:
Ayez la paix dans votre cœur
J'ai trouvé un passage très étonnant dans les écrits de saint Isaac de Syrie, dans un petit livret ( en anglais) intitulé "Lectures quotidiennes avec St Isaac de la Syrie"*,
Il dit,
"Quelqu'un qui a réellement goûté à la vérité, ne se querelle pas pour la vérité."
Quelqu'un qui est considéré parmi les hommes comme étant zélé pour la vérité, n'a pas encore appris ce qu'est vraiment la vérité; une fois qu'il aura vraiment appris ce qu'elle est, il cessera d'être zélé en son nom.
Le don de Dieu et Sa connaissance ne sont pas une cause d'agitation et de clameurs, mais ce don est plutôt entièrement rempli d'une paix dans laquelle résident l'Esprit, l'amour et l'humilité.
Ce qui suit est un signe de la venue de l'Esprit; la personne que l'Esprit a obombré est rendu parfaite dans ces vertus mêmes.
Dieu est réalité. La personne dont l'esprit a pris conscience de Dieu ne possède même pas une langue avec laquelle parler, mais Dieu réside dans son cœur dans une grande sérénité. Elle ne subit aucune agitation par le zèle ou la volonté d'argumenter, elle n'est pas mue non plus par la colère. Elle ne peut même pas être irritée au sujet de la foi. " (op.cit. p.61 ).
Bien sûr, la lecture d'une telle chose doit nous faire nous demander, Combien de fois nous avons-nous parlé de la vérité avec une telle passion, même de la colère, comme si la vérité,qui est elle-même réalité, était si fragile qu'elle avait besoin de notre protection? Ou pire encore, tout ce que nous faisons en affirmant la vérité (ou notre incompréhension de celle-ci comme de simples faits), c'est affirmer notre ego, notre image de soi et nous affirmer dans la domination sur ceux qui nous entourent?
Nous ferons bien si, avant de parler ou d'agir, nous nous arrêtons un instant pour faire une évaluation honnête de notre état émotionnel et spirituel.
Nous ferons encore mieux si, plus que toute autre chose, nous poursuivons une expérience personnelle de première main de cette réalité ultime, notre Dieu Trine, dans un esprit de paix, d'humilité et d'amour.
Cette aspiration à la vérité doit être d'abord et avant tout un désir de transformation de nos propres cœurs, afin que la prière de notre Seigneur
Jésus-Christ soit accomplie en nous, quand il a prié ainsi:
"Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi
envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même
pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité. "
("Jean 17:17-19)
Version française Claude Lopez-Ginisty
* (Introduit et édité par A.M. Allchin, Traduit par Sebastian Brock, Templegate Publishers, Springfield Illinois 1990)
Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive
« Seigneur Jésus-Christ, par Tes plaies guéris mes plaies » :
« Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. »
Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)
Le transhumanisme,
religion maçonnique
mondialiste
Jean-Michel Vernochet reçoit le père Jean Boboc, prêtre économe stavrophore de la cathédrale orthodoxe roumaine de Paris et docteur en médecine de la faculté de Paris, docteur en théologie.
INVITATION:
Projection exceptionnelle du film du "Parcours biblique" proposé dans le Centre international Marie de Nazareth en Terre Sainte, le vendredi 30 juin 2017 de 21h00 à 22h30 en la Basilique Notre-Dame de Bonne Garde à Longpont-sur-Orge (91) |
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Le Centre international Marie de Nazareth construit par l'Association Marie de Nazareth en 2011 dans la ville de l'Annonciation est depuis 3 ans la mieux notée des 200 attractions du Nord d'Israël sur Tripadvisor en grande partie grâce à la qualité du "Parcours biblique" multimédia proposé en 4 salles scénographiées représentant l'Ancien Testament, les mystères de l'Incarnation, de la vie cachée et de la vie publique du Christ, ainsi que sa Passion et sa Résurrection jusqu'à l'Ascension. |
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Récemment un film 16/9 en HD (53 minutes) a été réalisé à partir de ce spectacle et il sera proposé en test pour la première fois le 30 juin prochain dans la Basilique Notre-Dame de Bonne Garde à Longpont-sur-Orge sur un écran de 6 mètres de large, afin de recueillir les réactions d'un premier public dans le but de déterminer l'utilisation optimale de cette catéchèse en images qui pourrait éventuellement être projeté dans quelques salles au cinéma, dans de grandes églises, et/ou être proposée en Blu-Ray pour être utilisé dans les familles, les aumôneries, les écoles, les maisons de retraite et/ou dans les sanctuaires marials. |
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Venez nombreux ! La projection sera précédée d'une courte présentation du contexte de cette réalisation (5 minutes). Elle sera suivie d'un échange avec le public pour recueillir les réactions et idées de tous (20 minutes).
NB : si vous n'êtes pas en région parisienne et que vous pensez que cette projection serait intéressante dans une cathédrale, une basilique ou une grande église près de chez vous n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse : contact@mariedenazareth.com |
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L'équipe de Marie de Nazareth |
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Permettre au plus grand nombre de connaître et aimer MarieUne Minute avec Marie est envoyée chaque jour à plus de 170 000 personnes en 7 langues (français, anglais, espagnol, brésilien, arabe, allemand, italien). Ce service gratuit coûte 1 € par personne et par an. Votre don de 25 € permettra de faire connaître et aimer la Vierge Marie à 25 personnes supplémentaires. Il nous permettra également de développer d'autres langues comme le chinois et le russe. Que la Vierge Marie vous bénisse, vous et tous ceux que vous aimez. |
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Source:Une Minute avec Marie qui est aussi une initiative de l'association "Marie de Nazareth" |
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Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
* Relais Paroissial St Michel
S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne
14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
* Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
PROGRAMME LITURGIQUE (Mis à jour) pour JUIN et JUILLET:
-PARIS:
Prochaine permanence pastorale du Vendredi 30 JUIN de 15h à 18h30 au Samedi 1er JUILLET de 8h à 12h.
*Le Samedi 1er JUILLET
RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE du Pèlerinage à N-D de Miséricorde et Saint Abraham Koorilose Bava (Invoqué contre toutes les atteinte des esprits mauvais et personnes malveillantes) ,
en Normandie, au Monastère
à 15h au point de rendez-nous habituel .
NORMANDIE:
-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée du 29 JUIN au soir au Samedi 1er JUILLET au matin (Prenez Rdv 07 87 11 06 03 par sms).
-LISIEUX (Coquainvillier) , Tous les troisièmes Vendredi du mois à 18h (Abouna Isaac au 07 87 11 06 03 par sms).
-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
¤DIMANCHE 2 JUILLET, PÈLERINAGE à N-D de Miséricorde et
Saint Abraham Koorilose Bava.( Et aux autres Saints du Kérala.*
*Dimanche 16 Juillet:
Messe matinale à 7h30. Départ pour une Visite de Paris: Rue du Bac, Cathédrale Russe Orthodoxe, Tour Eiffel, Sacré coeur...
*Samedi 22 Juillet:
Matinée au Monastère, Messe mensuelle du Pèlerinage autour des reliques de Sainte Rita et Saint Charbel.*
¤Dimanche 23 Juillet:
Pèlerinage à Saint Christophe au Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde, 10h30 Messe et bénédiction des voitures en l'honneur de Saint Christophe.Repas en plein air et anniversaire (Avec deux jours d'avance) de notre métropolite: Mor Philipose-Mariam.
BRETAGNE, PAYS DE LOIRE:
-NANTES :
¤Jeudi 6 JUILLET , Permanence pastorale de 9h à 17h, Messe à 18h .
CHARENTES- AQUITAINE,LIMOUSIN-CENTRE:
-ANGOULÊME (JAULDES ):
¤Dimanches 11,18 et 25 JUIN / 9 et 23 JUILLET bénédiction des voitures en l'honneur de Saint Christophe *
-LOURDES :
¤Permanence pastorale les 14, 15 (Messe) et 16 JUIN.
-PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER) :
Samedi 24 JUIN / 22 JUILLET *. . .
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*MESSES À 10H 30
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Nota bene :
Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements (Messes, Confessions, Onction des malades), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure .(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez
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VACANCES FAMILIALES (PARENTS-ENFANTS)
JUILLET (Du 13 au 24):
AOÛT (Du 5 au 16)
cliquez ci-dessous pour le programme:
Aidez-nous à emmener en vacances ceux qui,
sans moyens, ne partiraient jamais !...
-----------------------------------------------------------------------------------------------PELERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA du 7 au 16 Octobre 2017
Programme et inscription, cliquez ci dessous:
PÈLERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA DU 7 AU 16 OCTOBRE 2017, INSCRIVEZ-VOUS !
Pèlerinage Syriaque des "Chrétiens Francophones de St Thomas" à FATIMA
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
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Nota:
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
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Note:
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
L'Eglise se meurt si elle n'a pas de
moyens suffisants pour
nourrir,
assurer ses prêtres,
entretenir ses locaux,
assurer les déplacements
pastoraux...
VOULEZ-VOUS QU'ELLE VIVE ?...
"Que chacun donne comme il a
décidé dans son cœur,
sans regret et sans contrainte,
car Dieu aime celui qui donne
joyeusement."
(2 Co 9, 6-11 - extrait)