♱
Seigneur et maître de ma vie,
ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
♱(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
♱(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
♱(grande prostration)
Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, ♱avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :
Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.
(♱grande métanie à la fin)
(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)
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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS
LITURGIQUES
¤Au Monastère:
¤ Dimanche 25 Février (3ème Dimanche de Carême, Qaudisha Qurbana à 10h30 suivie du programme habituel.
♡ Jeudi 29 mémoire mensuelle à St Michel Archange
et aux autres Sts Anges et Archanges. Ce sera aux alentours de St Brieuc. Je vous préciserai l'heure et lieu de la Divine Liturgie.
◇ Dimanche 3 MARS, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde,
Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel , réception des fidèles.
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¤A PARIS:
¤ Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève: REGION PARISIENNE
En principe les permanences pastorales sur Paris pourrons reprendre chez les Pères qui nous hébergeaient avant le Covid à partir du début MARS (Au Monastère habituel):
*Vendredi 1MARS toute la journée jusqu'à 18h
*Samedi 2 MARS en matinée pour accompagnements spirituels, Sacrements (Confessions, Onction des malades...), Prières de délivrances ou d'exorcismes, prières de guérison... .(Inscriptions:06 48 89 94 89)
Samedi 1er à 15h , départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage du 2 FEVRIER, SOLENNITE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE. (Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...L'année 2020 Célébrera les 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaire des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
♡ Jeudi 29 mémoire mensuelle à St Michel Archange
et aux autres Sts Anges et Archanges. Ce sera aux alentours de St Brieuc. Je vous préciserai l'heure et lieu de la Divine Liturgie.
◇ Dimanche 3 MARS, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde,
Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel , réception des fidèles.
Le 5 MARS (Début de la neuvaine à Saint Joseph):
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¤Dans le Sud-Ouest:
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):
- Samedi 10 FEVRIER*
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¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanche 11 février (Desservant Mor Philipose)
-Dimanche 25 février (Desservant Abouna Simon)
-Dimanche 1à Mars (Desservant Abouna Simon)
-Dimanche 24 Mars pas de Messe en raison du Dimanche des "Hossanna" , Rameaux au Monastère
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¤LOURDES (65):
-Pas de Messe en Janvier,
Pèlerinages de Février annulé en raison d'un rendez-vous médical inopiné
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¤En Alsace-Loraine :
ATTENTION, NOUVELLES DATES EN MI-MARS :
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LORRAINE :
¤Visites le 7 MARS pour les familles de Metz Woippy et environs , départ après les visites aux familles et malades pour le Haut-Rhin, arrivée le soir à Masevaux-Niederbruck
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ALSACE :
Une prière de Saint Nersès Snorhali*
pour le Carême et en tous temps:
*(1102-1173), patriarche arménien
Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 (trad. SC p. 171 rev.)
Ne me maudis pas comme le figuier
(cf Mt 21,19),
Bien que je sois pareil à l'arbre stérile,
De peur que le feuillage de la foi
Ne soit desséché avec le fruit de mes œuvres.
Mais fixe-moi dans le bien,
Comme le sarment sur la sainte Vigne,
Dont prend soin ton Père céleste
(Jn 15,2)
Et que fait fructifier l'Esprit par la croissance.
Et l'arbre que je suis, stérile en fruits savoureux,
Mais fécond en fruits amers,
Ne l'arrache pas de ton vignoble,
Mais change-le, en creusant dans le fumier.
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A prayer by Saint Nerses Snorhali * for Lent and at all times:
* (1102-1173), Armenian Patriarch
Jesus, the only begotten of the Father, §677-679; SC 203 (SC version 171 rev.)
"Maybe he will give fruit in the future"
Do not curse me like the fig tree
(cf Mt 21,19),
Although I am like the barren tree,
For fear that the foliage of faith
Do not be dried up with the fruit of my works.
But fix me in good,
As the branch on the holy Vine,
Whose care your Heavenly Father
(Jn 15,2)
And that makes the Spirit grow through growth.
And the tree that I am, sterile in tasty fruit,
But fertile in bitter fruits,
Do not tear it from your vineyard,
But change it, digging in the manure.
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Uma oração de Saint Nerses Snorhali * para a Quaresma e em todos os momentos:
* (1102-1173), patriarca armênio
Jesus, o unigênito do Pai, § 677-679; SC 203 (versão SC 171 rev.)
"Talvez ele dê frutos no futuro"
Não me amaldiçoe como a figueira
(cf. Mt 21,19)
Embora eu seja como a árvore estéril,
Por medo de que a folhagem da fé
Não se seces com o fruto das minhas obras.
Mas me conserta bem,
Como o ramo da santa videira,
Cujo cuidado com o seu Pai Celestial
(Jo 15,2)
E isso faz o Espírito crescer através do crescimento.
E a árvore que eu sou, estéril em saborosa fruta,
Mas fértil em frutas amargas,
Não o arranque da sua vinha
Mas mude isso, cavando o estrume.
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Una oración de Saint Nersès Snorhali *
durante la Cuaresma y en todo momento:
* (1102-1173), patriarca armenio
Jesús, Unigénito del Padre, §677-679; SC 203 (trans. SC pág. 171 rev.)
"Quizás dé frutos en el futuro"
No me maldigas como a la higuera
(cf Mt 21,19),
Aunque soy como el árbol estéril,
No sea que el follaje de la fe
No se seque con el fruto de mis obras.
Pero arréglame en lo bueno
Como el sarmiento de la vid santa,
De quien se preocupa tu Padre celestial
(Jn 15,2)
Y lo que hace que el Espíritu dé fruto mediante el crecimiento.
Y el árbol que soy, estéril en frutos sabrosos,
Pero fructífero en frutos amargos,
No lo arranques de tu viña,
Pero cámbialo, escarbando en el estiércol.
Deuxième samedi du Grand Carême
(Des malades)
Saint Qurbana
-
- Actes 13: 37 -52 :
- 37 Celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
- 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
- 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
- 40 Prenez donc garde de ne pas être atteints par ce qui a été dit dans les Prophètes :
- 41 Vous, les arrogants, regardez, soyez dans la stupeur, disparaissez, car je fais une œuvre en votre temps, une œuvre à laquelle vous ne croiriez pas si on vous la racontait. »
- 42 À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat.
- 43 Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
- 44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
- 45 Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
- 46 Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
- 47 C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
- 48 En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
- 49 Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
- 50 Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
- 51 Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium,
- 52 tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
- II Corinthiens 8: 1 à 9 :
- 01 Frères, nous voulons vous faire connaître la grâce que Dieu a accordée aux Églises de Macédoine.
- 02 Dans les multiples détresses qui les mettaient à l’épreuve, l’abondance de leur joie et leur extrême pauvreté ont débordé en trésors de générosité.
- 03 Ils y ont mis tous leurs moyens, et davantage même, j’en suis témoin ; spontanément,
- 04 avec grande insistance, ils nous ont demandé comme une grâce de pouvoir s’unir à nous pour aider les fidèles de Jérusalem.
- 05 Au-delà même de nos espérances, ils se sont eux-mêmes donnés d’abord au Seigneur, et ensuite à nous, par la volonté de Dieu.
- 06 Et comme Tite avait déjà commencé, chez vous, cette œuvre généreuse, nous lui avons demandé d’aller jusqu’au bout.
- 07 Puisque vous avez tout en abondance, la foi, la Parole, la connaissance de Dieu, toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux !
- 08 Ce n’est pas un ordre que je donne, mais je parle de l’empressement des autres pour vérifier l’authenticité de votre charité.
- 09 Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
- Saint-Marc 1:21-31 :
- 21 Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
- 22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
- 23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
- 24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
- 25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
- 26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
- 27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
- 28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
- 29 Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
- 30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
- 31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le Grand Carême :
Le temps du désir !
Quel est donc ce « désert » auquel nous convie le Carême ?
A quelle « traversée » sommes-nous donc invités ?
Quel « combat » avons-nous à mener et contre « qui » ?
Jésus se retire quarante jours au désert après le baptême de Jean dans les eaux du Jourdain.
Géographiquement, les deux lieux sont voisins.
Comme si, au seuil de sa vie publique, avant de se mettre à parler et à guérir, Jésus devait faire un détour, traverser les eaux rêches et sèches d’un autre « baptême ».
Un baptême du feu, de lutte, de faim et de soif.
Comme si la fécondité de sa parole dépendait de cette traversée brûlante.
Comme si, pour murir, sa vocation devait d’abord s’enfouir dans l’aridité rude du désert… « Si le grain ne meurt… »
Luc nous dit que Jésus fut, « pendant 40 jours, tenté par le diable ».
En grec, « diabolos » se traduit par « diviseur ». Le « diabolos » est ce qui nous divise.
Il y a bien sûr, les divisions entre nous, dans nos vies sociales, familiales, conjugales, amicales, professionnelles, ecclésiales…
Mais il y a peut-être d’abord ces « divisions » à l’intérieur de nous, ce cœur divisé, partagé, blessé qui nous fait dire, si souvent, avec saint Paul :
« Ce que je veux, je ne la fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais ».
Oui, notre cœur est si souvent divisé, partagé entre des désirs contradictoires :
- nous voudrions aimer mieux, mais nous ne nous donnons pas les moyens de changer.
- nous voudrions être davantage solidaires des plus fragiles, mais nous ne bougeons pas, ou si peu.
- nous voudrions prier plus souvent, mais ne laissons pas de place à Dieu dans notre quotidien.
C’est à cela que nous convie le désert de Carême : lutter contre nos divisions et tiraillements intérieurs, ce « diviseur » qui nous sépare de nous-même, essayer d’unifier notre désir, purifier nos faims et nos soifs si souvent cantonnées dans l’avoir, si peu ouvertes à l’être.
Oui, le temps du désert, c’est le temps du désir. Un temps où nous prenons le temps d’écouter enfin cette « voix de fin silence » qui, en nous, nous appelle à devenir qui nous sommes. A répondre enfin à la vocation de notre baptême.
Le temps du Carême, c’est le temps où nous avons à travailler à notre libération et à notre unification.
On dit d’un homme sous l’emprise du diable, qu’il est « possédé ».
Eh bien, le Carême, c’est le temps de la dépossession où nous avons à couper, élaguer, émonder toutes ces chaînes qui nous empêchent de faire en nous l’unité.
Nous voici invités par l’Esprit à purifier notre désir :
- Qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ?
- Qu’est-ce qui est vraiment essentiel pour moi ?
- Qu’est-ce qui entrave ma marche vers cet essentiel ?
- Que me faut-il changer pour répondre mieux, plus fort, plus vrai, à l’appel de l’Évangile ?
L’appel du désert est en fait un triple appel :
- D’abord appel à la solitude. Impossible de mener un fécond discernement spirituel si nous ne prenons pas régulièrement des temps de solitude. Des moments où nous abandonnons notre personnage social, où nous ne nous définissons plus par notre métier, nos engagements, notre CV… Un temps où nous nous confrontons à la nudité de notre être. Le désert du Carême nous invite à cette solitude qui nous permettra, au sens fort de l’expression de « nous retrouver », de nous trouver à nouveau. Alors nous pourrons découvrir que cette solitude est « habitée ». Qu’en fait, nous ne sommes pas seul, mais sous le regard de la Divine Présence et que seul, ce regard de Dieu peut nous offrir notre identité véritable.
- Le désert est aussi appel au silence. Impossible d’entrer en secret dialogue avec nous-même, impossible d’entendre, en nous, les murmures de l’Esprit, si nous ne plongeons par régulièrement dans le silence. Il nous faut rompre chaque jour avec le bruit du quotidien, refermer un instant la porte sur le vacarme trépidant de notre « modernité », fermer le poste, couper le wifi permanent de nos préoccupations, pour laisser Dieu nous parler à l’oreille du cœur. Car Dieu ne parle que si nous commençons par nous taire devant Lui. « Se taire, disait Madeleine Delbrêl, ce n’est pas ne rien dire, c’est mettre toutes les puissances de son âme à écouter… »
- Le désert est enfin appel à la faim et à la soif. Impossible de laisser se creuser en nous la faim de Dieu, si nous sommes sans cesse comblés et repus par cette consommation frénétique dont le Pape François dit dans son encyclique combien elle nous conduit droit dans le mur. Comme dit la chanson de Souchon : « On nous fait croire, que le bonheur c’est d’avoir, de l’avoir plein nos armoires, dérisions de nous, dérisoires… » Oui, frères et sœurs, le désert du Carême est aussi appel à la dépossession, à la sobriété bienheureuse sans laquelle ne renaîtra pas en nous la faim d’avoir faim du seul pain qui rassasie et met en route vers toutes les faims et les urgences humaines.
A l’entrée du Carême, saint Bernard ne formulait qu’un vœu à ses moines : « Retrouvez la joie du désir spirituel ».
Je vous souhaite, je nous souhaite de nous laisser envahir par cette joie ! Entrons dans ce temps du désir qu’est le désert du Carême avec comme horizon de laisser l’Esprit unifier notre cœur. Et d’y semer la miséricorde.
Laissons Dieu devenir Dieu en nous.
Alors le monde, autour de nous, se réchauffera.
Bertrand REVILLION
Diacre Permanent
Prière avec Marie pour les Malades :
Soyez au chevet de tous les malades du monde,
De ceux qui, à cette heure, ont perdu connaissance et vont mourir,
De ceux qui viennent de commencer leur agonie,
De ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,
De ceux qui crient et pleurent de douleur,
De ceux qui ne parviennent pas à se soigner faute d'argent,
De ceux qui voudraient tant marcher et demeurent immobiles,
De ceux qui voudraient se coucher et que la misère force à travailler,
De ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,
De ceux que torturent les soucis d'une famille en détresse,
De ceux qui doivent renoncer à leur plus cher projet d'avenir,
De ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure,
De ceux qui se révoltent et maudissent Dieu,
De ceux qui ne savent pas que le Christ, douloureusement délaissé sur la Croix, a souffert comme eux et pour eux.
Amen.
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Oração com Maria pelos enfermos:
Esteja ao lado de todos os doentes do mundo,
Daqueles que, a essa hora, perderam a consciência e vão morrer,
Daqueles que acabaram de começar sua agonia,
Daqueles que perderam a esperança de curar,
Daqueles que choram e choram de dor,
Daqueles que falham em curar por falta de dinheiro,
Daqueles que gostariam de andar e permanecer imóveis,
Daqueles que gostariam de ir para a cama e querem trabalhar,
Daqueles que procuram em vão por uma posição menos dolorosa na cama,
Dos torturados pelas preocupações de uma família em perigo,
Daqueles que têm que desistir de seu projeto mais querido para o futuro,
Dos que, acima de tudo, não acreditam em uma vida melhor,
Daqueles que se rebelam e amaldiçoam a Deus,
Daqueles que não sabem que Cristo, dolorosamente negligenciado na cruz, sofreu como eles e por eles.
Amém.
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Prayer with Mary for the Sick:
Be at the bedside of all the sick in the world,
Of those who, at this hour, have lost consciousness and are going to die,
Of those who have just started their agony,
Of those who have given up hope of healing,
Of those who cry and cry in pain,
Of those who fail to heal for lack of money,
Of those who would so much like to walk and remain motionless,
Of those who would like to go to bed and that misery forces them to work,
Of those who search in vain for a less painful position in their bed,
Of those tortured by the worries of a family in distress,
Of those who have to give up their dearest project for the future,
Of those, above all, who do not believe in a better life,
Of those who rebel and curse God,
Of those who do not know that Christ, painfully neglected on the Cross, suffered like them and for them.
Amen.
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Oración con María por los enfermos:
Estar al lado de la cama de todos los enfermos del mundo,
De aquellos que, a esta hora, han perdido el conocimiento y van a morir,
De los que acaban de comenzar su agonía,
De aquellos que han perdido la esperanza de curación,
De los que lloran y lloran de dolor,
De aquellos que no sanan por falta de dinero,
De aquellos a quienes les gustaría caminar y permanecer inmóviles,
De aquellos a quienes les gustaría ir a la cama y esa miseria los obliga a trabajar,
De aquellos que buscan en vano una posición menos dolorosa en su cama,
De los torturados por las preocupaciones de una familia en apuros,
De aquellos que tienen que renunciar a su proyecto más querido para el futuro,
De aquellos, sobre todo, que no creen en una vida mejor,
De los que se rebelan y maldicen a Dios,
De los que no saben que Cristo, dolorosamente descuidado en la Cruz, sufrió como ellos y por ellos.
Amén
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LE CHEMIN DU BONHEUR
Rien n'est plus grand qu'un cœur pur, parce qu'un tel cœur devient le trône de Dieu. Et qu'y a-t-il de plus glorieux que le trône de Dieu ?
Bien entendu, rien du tout !
Dieu dit à propos de ceux qui possèdent un cœur pur : J'habiterai et je circulerai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple (2 Co 6,16).
Qui oserait encore affirmer être plus heureux que ces gens-là ? Car de quels biens prétendraient-ils être privés ?
Ne trouve-t-on pas tous les dons et tous les bienfaits de l'Esprit Saint dans leurs âmes bienheureuses ?
Que leur manque-t-il par conséquent ?
Vraiment, ils ne souffrent de rien, car ils gardent dans leur âme la plus précieuse des richesses :
-Dieu lui-même.
Combien se trompent les hommes lorsqu'ils font fi de leur propre personne pour aller prendre ailleurs du bonheur :
-en se rendant dans des terres lointaines, en parcourant le monde par de nombreux voyages, en rêvant de richesse et de gloire, en courant après la fortune et les vains plaisirs ou encore en voulant s'approprier les choses de ce monde, qui ne procurent que des lendemains amers !
L'édification de la tour du vrai bonheur en dehors de son propre cœur équivaut à vouloir construire un édifice qui reposerait sur des fondations instables et secouées par des tremblements fréquents. Sûrement qu'une telle bâtisse finira un jour par s'effondrer toute entière d'elle-même.
Mes frères, le vrai bonheur n'existe qu'à l'intérieur de vous-mêmes et bienheureux est celui qui a compris cela.
Scrutez donc votre cœur et prenez le temps de vous pencher sur votre propre état spirituel.
À-t-il perdu son assurance en Dieu ?
Est-ce que vos consciences se plaignent que vous vous détournez des commandements divins ?
Vous accuse-t-elle, cette conscience, de pratiquer l'injustice et le mensonge, de négliger vos devoirs envers Dieu et votre prochain ?
Examinez-la par conséquent scrupuleusement : il se pourrait bien que des pensées et des passions mauvaises fourmillent dans votre cœur et qu'ainsi il se soit engagé sur des routes tortueuses et infranchissables…
Hélas, celui qui a négligé son propre cœur, celui-là s'est aussi volontairement privé de tous les biens pour les remplacer par de nombreux autres maux.
C'est ainsi qu'il a chassé la joie loin de lui et le voilà maintenant plongé dans l'amertume, la tristesse et toutes sortes d'inquiétudes.
Sans la paix intérieure, il est saisi par le trouble et la peur.
L'amour parti c'est la haine qui s'y est installée. En se dépouillant des dons et des fruits que l'Esprit Saint lui a offerts au moment de son baptême, il est devenu un familier de tout ce qui fait de l'homme un être pouilleux et misérable.
Mes Frères ! Le Dieu plein de miséricorde n'aspire qu'à notre bonheur aussi bien dans cette vie que dans l'autre.
C'est pour cela qu'il a fondé sa sainte Église.
Afin de nous purifier par elle de notre péché ; pour nous sanctifier ; pour nous réconcilier avec lui ; pour nous combler de ses bénédictions célestes.
Et les bras de cette Église vous sont très largement ouverts.
Courons-y vite, nous qui avons le cœur lourd.
Courons-y très vite et nous verrons que l'Église nous attend pour prendre sur elle notre lourd fardeau, nous mettre en confiance avec Dieu et remplir notre cœur de félicité et de joie.
LE SAINT BAPTÊME
Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ (Ga 3,27)
Que de vérités dans ces paroles de l'Apôtre Paul !
Les baptisés en Christ ont quitté la tunique du vieil homme, entachée de passions et de mauvais désirs et ils ont revêtu celle de l'homme nouveau, autrement dit le Christ lui-même qui maintenant vit au plus intérieur de leur cœur.
Car la phrase vous avez revêtu n'a plus aucun rapport avec les vêtements que nous portons.
Il est question ici d'une autre réalité ; d'une réalité bien plus profonde ; de quelque chose de plus essentiel et que plus rien ne peut vous arracher.
Par l'affirmation de notre foi et le baptême nous recevons réellement pour vêture le Christ et nous devenons les vrais enfants de Dieu, les demeures de l'Esprit Saint, les temples du Très-Haut.
Nous sommes appelés à la sainteté, à la perfection et à la divinisation par la grâce qui nous est ainsi conférée.
Nous voici donc libres de toute corruption puisque revêtus d'incorruptibilité.
Dépouillés désormais de l'homme du péché, nous sommes en retour revêtus de l'homme de la justice et de la grâce.
Nous avons chassé la mort en recouvrant la vie éternelle.
Au fait : sommes-nous réellement conscients de l'engagement que nous avons pris devant Dieu lors de notre baptême ?
Avons-nous compris qu'il nous incombe désormais de nous comporter en fils authentiques de Dieu et en véritables frères de Notre Sauveur ?
Comprenons-nous bien que notre premier devoir consiste à faire concorder notre propre volonté avec celle de Dieu lui-même ; qu'il nous faut nous libérer du péché ; qu'il est impératif pour nous de nous adonner à la charité avec toutes nos forces, de toute notre âme et de tout notre cœur; qu'il est de notre devoir de louer et adorer Dieu et de garder notre regard tourner avec la plus grande impatience vers cet instant où nous serons définitivement unis à lui?
Avons-nous fait notre cette pensée que notre cœur ne peut désormais que déborder d'authentique amour afin qu'il ne perde jamais de vue le prochain ?
Enfin, sommes-nous convaincus que notre unique vocation est d'acquérir la sainteté et la perfection ; que nous sommes des icônes vivantes de Dieu, des enfants et des héritiers de son Royaume, le Royaume des cieux ?
C'est pour toutes ces raisons qu'il n'y a de cesse à notre lutte spirituelle afin que nous soyons dignes de l'appel que Dieu nous a adressé en vue de nous éviter de subir un jour l'affront d'être désavoué à cause de nos actes.
Oui, mes frères, ayons à cœur de remporter victorieusement le bon combat en usant de zèle et d'abnégation.
Marchons avec audace, sans négligence, sans crainte, sans buter sans cesse devant les épreuves :
-Dieu est avec nous ; il est notre aide et notre soutien ; il nous fortifie et nous conforte sur le difficile chemin de la vertu.
LE COMBAT SPIRITUEL
Le but de notre vie, c'est l'acquisition de la perfection et de la sainteté.
C'est devenir les dignes enfants de Dieu et les héritiers de son Royaume. Prenons garde de nous priver de cette vie future en donnant la priorité aux choses de la vie présente.
Ne nous écartons pas du but et du sens de la vraie vie en privilégiant les soucis et les tribulations qui sont inhérents au monde d'ici-bas.
Le jeûne, les veilles et la prière ne peuvent à eux seuls produire les fruits escomptés.
Ils ne constituent pas en soi le véritable but ; ils ne sont que des moyens pour atteindre ce but.
Aussi, ornez vos cierges d'authentiques vertus.
Luttez sans cesse pour déraciner les passions qui sont en vous. Purifiez vos cœurs de toutes ses souillures pour qu'il devienne la demeure de Dieu et que l'Esprit Saint y trouve de quoi le remplir de ses dons divins.
Mes bien-aimés, que toutes vos préoccupations et tous vos soucis tendent uniquement vers cela, vers ce seul but déjà cité qu'il ne faut en aucun cas délaisser.
C'est en vue de cela que votre prière est essentiellement adressée à Dieu. À chaque instant de votre existence cherchez d'abord Dieu.
Mais cherchez-le là où il se trouve : à l'intérieur de votre cœur et uniquement là.
Et lorsque vous l'aurez enfin trouvé, tenez-vous devant lui avec effroi et crainte à l'instar des Chérubins et des Séraphins parce qu'alors votre cœur sera devenu le trône de Dieu.
Toutefois, pour trouver le Seigneur, humiliez-vous plus bas que terre parce que Dieu vomit les orgueilleux tandis qu'il aime au contraire et visite les humbles de cœur.
C'est pour cette raison qu'il a dit par la bouche d'Isaïe (66,2) : Celui qui attire mes regards, c'est l'affligé, le cœur contrit qui craint ma parole.
Mène le bon combat donc et Dieu en retour te fortifiera.
Par ce combat nous localisons nos propres faiblesses, nos manques et nos défauts personnels. Car ce combat incessant n'est que le miroir de notre situation spirituelle :
-celui qui n'a jamais mené ce type de combat, celui-là n'a jamais non plus été capable de connaître son état intérieur réel.
Attention à ce que vous considérez comme étant " vos petits péchés ".
Si par inadvertance il vous arrive de succomber à un péché, surtout ne désespérez pas :
-relevez-vous vite, tombez à genoux devant Dieu, le seul capable de vous redresser.
Ne vous enfermez pas dans votre grande tristesse, qui ne sert qu'à couvrir votre fierté.
Les états de tristesse exagérée et les moments de désespoir qui nous saisissent nous font beaucoup de tort et ils finissent par devenir pour nous un vrai danger.
Très souvent ils ne sont que l'œuvre du diable afin que nous mettions un terme à notre bon combat.
On trouve aussi en nous des faiblesses et des défauts et des passions dont les racines sont profondes ; plusieurs d'entre eux nous sont par ailleurs héréditaires.
On ne se défait pas de tout cela en usant d'expédients spasmodiques ni en succombant à l'anxiété et au désespoir mais on en guérit en usant de patience, de persévérance, de fermeté envers soi-même, de sollicitude et d'attention.
C'est vrai : la route qui mène à la perfection est longue et ardue. Priez Dieu de vous en donner la force.
Affrontez vos chutes avec patience et une fois debout, ne vous attardez pas, comme le font d'habitude les gosses, sur le lieu de votre chute en poussant des hurlements et en versant des pleurs la plupart des fois inconsolables.
Restez sans cesse vigilants et sans cesse priez pour ne point succomber à la tentation.
Et s'il vous arrive de tomber dans des fautes déjà anciennes, surtout ne vous laissez pas aller au désespoir car nombre d'entre elles sont naturellement puissantes et c'est par habitude qu'on les commet.
Cependant, avec le temps et la persévérance, on trouve aussi le moyen de les vaincre.
Pour cela loin de vous tout désespoir !
LA PRIÈRE
La tâche première de l'homme, c'est la prière. En tant qu'image de Dieu, il a soif de lui et c'est avec passion qu'il s'efforce de s'élever jusqu'à lui.
Plus l'homme prie, plus il dépouille son âme de tout désir mondain, plus il accède aux biens célestes.
Et encore, plus il se dépouille des plaisirs de cette vie, plus il jouit de la vraie joie qui vient du ciel.
C'est par l'expérience acquise qu'il nous est possible de témoigner de cela.
Dieu agrée toute prière qui lui est offerte de manière correcte, c'est-à-dire dès lors que nous la formulons en étant conscients de notre imperfection et de notre indignité.
Aussi faut-il pour cela renier totalement le mauvais qui est en nous et nous soumettre aux commandements divins.
Cela exige que nous soyons humbles et que sans relâche nous nous adonnions au vrai travail spirituel.
Remettez à Dieu tous vos soucis.
Il est votre Providence. N'ayez pas peur ; ne laissez pas le trouble s'installer en vous : Dieu scrute les profondeurs cachées de vos âmes et il répond à vos désirs à sa manière. Aussi demandez, ne perdez pas courage et dites-vous que vous n'avez pas le droit de vous plaindre quand votre attente n'est pas comblée.
Les voies du Très-Haut vous sont inconnues ; pour cette raison restez sereins et sans cesse tournez votre regard vers lui. À elles seules les demandes et les prières ne nous apportent pas la perfection.
Seul le Seigneur nous conduit vers la perfection en venant habiter en nous chaque fois que nous nous conformons à ses volontés.
L'une des premières c'est de ne pas vouloir réaliser coûte que coûte nos propres désirs mais ses préceptes.
De la même façon que les anges les pratiquent au ciel avec justesse.
C'est pourquoi, si le Christ ne réside pas en nous, nos prières et nos demandes restent vaines.
LA PAIX
La paix est un don divin, richement distribué à tous ceux qui sont réconciliés avec Dieu.
La paix ressemble à la lumière , à l'opposé du péché qui est ténèbres : un pécheur ne peut jamais être artisan de paix. Luttez contre le péché et ne soyez pas troublés par le réveil de vos propres passions .
Si tu sors vainqueur , cet éveil de passions se transformera en joie et paix. Si tu succombes (et fasse qu'il n'en soit pas ainsi), ce sont la tristesse et le trouble qui prennent le dessus.
Et si encore, après avoir mené un rude combat, il advient que le péché l'emporte momentanément sur toi, toi au contraire persiste dans ta lutte et au bout du compte tu en sortiras et vainqueur et pacifié.
" Cherchez à être en paix avec tout le monde ; cherchez la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur " (Hé 12,14).
La paix et la sanctification sont deux conditions nécessaires pour celui qui recherche avec zèle le visage de Dieu.
La paix est le fondement sur lequel se construit la sanctification.
Point de sainteté dans un cœur troublé et coléreux. La colère, lorsqu'elle perdure dans notre âme, devient cause de haine et d'inimitié.
Voilà pourquoi il convient de vite se réconcilier avec son prochain. Pour ne pas être privé de la grâce divine qui sanctifie nos cœurs !
Celui qui est en paix avec lui-même, celui-là pacifie aussi les autres et il demeure dans la paix de Dieu.
L' AMOUR (AGAPÉ)
Chaque jour demandez à Dieu qu' il vous fasse la grâce du don d'aimer. Préservez avec toute la vigilance nécessaire la qualité de vos relations avec les autres et témoignez-leur de votre respect car ils sont " images " de Dieu.
Ne vous laissez pas surprendre par le seul spectacle de la beauté du corps :
-lorsque le cœur n'est pas réchauffé par la prière pure, l'amour se contente du seul charnel, avec pour conséquence de rendre confuses les pensées et de réduire le cœur en cendres.
Celui qui reste sur ses gardes pour que le don de l'amour soit préservé dans sa pureté, celui-là ne tombera pas dans le piège du Malin, lequel consiste à transformer pas à pas et sans bruit l'amour prôné par l'Évangile en amour purement sentimental.
LE DISCERNEMENT
Je vous conseille la raison et la sagesse en toutes circonstances et d' éviter les extrémités de toutes sortes.
Allez de l'avant avec discernement.
De même, n'affaiblissez pas votre corps en lui imposant des excès insurmontables.
Rappelez-vous que l'ascèse du corps a pour unique but d'aider l'âme à atteindre la perfection.
La seule voie possible pour l'acquérir, c'est le bon combat de l'âme.
Aussi ne tendez pas la corde plus que nécessaire. Sachez que Dieu n'impose pas des contraintes lorsqu'il distribue ses dons : ce que nous recevons de lui, c'est tout-à-fait gratuitement que nous le recevons parce que sa miséricorde est sans limites.
Ne visez pas trop haut non plus en vous adonnant à de grands actes d'ascèse si par ailleurs vous ne possédez pas d'abord ces vertus, sans lesquelles vous risqueriez de vous égarer dans l'élévation et l'audace.
Tant que l'on croule sous les passions, on court le risque de se tromper, comme cela arrive aux imbéciles et aux prétentieux.
À ceux qui sont dépouillés de leurs passions, les dons de la grâce divine leur sont distribués tels des récompenses ; en toute discrétion et alors qu'ils s' y attendent le moins.
L'ARROGANCE
L'arrogance de la raison ressemble à la fierté satanique qui renie Dieu et blasphème contre l'Esprit Saint.
C'est pourquoi elle guérit très difficilement. Par contre, la fierté du cœur n'est pas un produit de la fierté satanique car elle tire son origine de diverses situations et à travers de multiples événements :
-richesse, gloire, honneurs tant spirituels que physiques (intelligence, beauté, force, adresse…).
Tout cela atteint le cerveau des insensés ; ils tombent dans la vanité sans que pour cela ils ne cèdent à l'athéisme…
Très souvent le Seigneur les prend en pitié et use de sa divine pédagogie pour qu'ils redeviennent raisonnables.
Alors leur cœur, grâce à la contrition, cesse de courir après les vaines gloires et finit par guérir.
Il me paraît juste de dire que toute notre attention spirituelle devrait se concentrer sur la nécessité de neutraliser en nous l'arrogance et la fierté ainsi que leurs acolytes.
Si par contre nous les remplaçons par la véritable humilité, alors nous sommes sûrs de posséder le tout.
Car là où il y a humilité en Christ, là aussi il y a regroupement de toutes les vertus qui mènent directement à Dieu.
LA NOBLESSE CHRÉTIENNE
Les chrétiens doivent, selon le commandement du Christ, tendre vers la perfection et la sainteté.
La perfection et la sainteté commencent d'abord par creuser un profond sillon dans l'âme pour ensuite imprégner nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos actes.
De cette manière tout ce qui emplit l'âme déborde aussi extérieurement sur le caractère de l'homme tout entier.
Aussi comportons-nous envers tous avec délicatesse.
Que nos paroles et nos actions transpirent la grâce du Saint Esprit, dont nous sommes les porteurs au fond de notre cœur.
Alors tout notre vécu témoignera que ce qui est glorifié, c'est d'abord le nom de Dieu.
Qui mesure ses paroles, mesure aussi ses actes.
Qui fait attention à ce qu'il dit, fait aussi attention à ce qu'il entreprend ; jamais il ne va au-delà de la mesure et de la bienséance .
Car les vains mots engendrent les haines, les inimitiés, les tristesses, les disputes, les troubles de tous genres, les guerres aussi.
Délicatesse donc et profond respect !
Que jamais ne sortent de nos lèvres des paroles blessantes ; des paroles qui n'ont pas d'abord été salées par la grâce de Dieu.
Que les mots prononcés dans notre bouche soient pleins de bonté comme venant du Christ lui-même et qu'ils soient le reflet de la façon dont nous cultivons notre propre âme.
LA DOXOLOGIE
Le devoir du chrétien, c'est de toujours rendre gloire à Dieu, aussi bien avec son corps qu'avec son esprit.
D'ailleurs tous les deux sont la propriété de Dieu et à cause de cela nous n'avons pas le droit ni de les déshonorer ni de les corrompre.
Tout être qui se souvient que son corps et son esprit appartiennent à Dieu est saisi de piété et de crainte mystique à leur égard et cela contribue à les préserver du péché tout en restant en constante relation avec Celui qui est la cause même de leur sanctification, le Seigneur notre Dieu .
Ainsi l'homme rend gloire à Dieu et avec son corps et avec son esprit chaque fois qu'il se souvient qu'il a été sanctifié par Dieu et qu'il s'est de la sorte uni à lui.
Cela devient possible chaque fois qu'il fait concorder sa propre volonté avec celle de Dieu afin que ses agissements soient conformes aux préceptes divins.
Être ainsi agréable à Dieu, c'est témoigner que l'on ne vit plus pour soi mais pour Dieu.
C'est construire le Royaume des cieux sur la terre.
Tout devient prétexte pour glorifier le nom du Seigneur et faire briller ici-bas le divin éclat de la vraie Lumière, douce et joyeuse ainsi que nous le proclamons lors de la célébration de l'office des Vêpres :
-" Phôs hilaron… Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, saint et bienheureux Jésus-Christ…" !
Si vraiment nous prenons la décision d'agir ainsi, alors nous deviendrons le véritable chemin qui conduira directement à Dieu tous ceux qui ne l'ont pas encore rencontré ou connu.
Saint Nectaire d'Egine
(Ce texte a été édité à 800.000 exemplaires par le Monastère du Paraclet (Oropos, Grèce, l997). Il a été traduit en français par Mgr Stephanos, métropolite de Tallinin de de l'Estonie, et publié dans « Chemin de Vie », supplément pastoral de la revue Synaxe, 1998-1999.)
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Oui, pendant ce Carême, n'oublions-pas
Saint Joseph,
prions-le pour nos familles,
nos défunts et la
Sainte Eglise !
Demandons au Monastère une "Icône
Pèlerine" et organisons des réunions de
prières !
♱Au nom du Père، et، du fils et du Saint-Esprit،
DIEU UNIQUE ET VRAI. Amîn.
V. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit †.
R. Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.
Kourie eleïson. Kourie eleïson. Kourie eleïson.
Seigneur ayez pitié de nous, Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde, Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.
Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous notre créateur, Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor.
Aboun d’bashmayo (Notre Père).
Les fidèles :
Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn. |
Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo of bar'o. Hablan laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn. Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan men bisho, metoul dilokhi malkoutho Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin. |
Je vous salue, Marie pleine de grâces ;
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,
le fruit de vos entrailles,
est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amîn.
*Je vous salue Joseph,
vous que la grâce divine a comblé
le Sauveur a reposé dans vos bras
et grandi sous vos yeux;
vous êtes béni entre tous les hommes
et Jésus, l'enfant divin de votre virginale Epouse
est béni.
Saint Joseph
donné pour père au fils de Dieu,
priez pour nous dans nos soucis
de famille, de santé, de travail,
jusqu'à nos derniers jours,
et daignez nous secourir
à l'heure de notre mort.
Amîn
Premier jour : A ton image, saint Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de tous ceux et celles que nous rencontrons. Aide-nous à nous recevoir comme fils et fille du Père Céleste.
Deuxième jour :
Saint Joseph, tu peux être appelé "le saint de l’incarnation". Nous te demandons, d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver nos familles tellement menacées.
Troisième jour :
Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable afin que les pères de familles retrouvent leur identité profonde.
Quatrième jour :
Saint Joseph, devant l’Annonciation tu te mets à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour vivre finalement avec Marie. Explique-nous combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce et de toute séparation.
Cinquième jour :
Saint Joseph, tu as été dans l’inquiétude de ne pas offrir à ta famille un lieu pour la nativité et tu as reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche.
Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, apprends-nous à la grâce du St Esprit pour que meure en nous le "viel homme" pour laisser la place en notre coeur au Christ, l'Homme nouveau.
Sixième jour :
Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes dans l’épreuve et la maladie ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père sur le chemin des béatitudes. Nous te confions spécialement nos malades.
Septième jour :
Saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, tu es devenu, par la grâce du Père, le gardien de l’Eglise . Enseigne-nous à aimer notre Église, à lui être toujours fidèle et la faire grandir par notre assiduité aux Sacrements afin que, grandissant dans l'Amour et la cohérence du Témoignage,nous soyons missionnaires avec nos Evêques et nos prêtres.
Huitième jour :
Par notre union au Verbe Incarné, notre Divin Rédempteur et à Marie Compatissante, nous voulons aussi communier à la douceur et à l’esprit contemplatif du juste : Joseph.
Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix dans notre vie quotidienne pour tous ceux et celles qui attendent notre aide.
Neuvième jour :
Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous et tous les membres de nos familles au moment de la mort. Nous vous confions spécialement tous ceux et celles qui nous sont chers, particulièrement nos chers défunts. Que le Seigneur les accueillent dans son paradis où tous ensemble reposent en Christ et jouissent de la béatitude éternelle.
« Seigneur Jésus Christ notre Dieu et Sauveur, pardonnez à Votre serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans Votre Paradis et sauvez-le au Dernier Jour! » Amîn
Troisième dimanche du Grand Carême
(Dimanche du Paralytique)
Saint Qurbana
-
- Actes 5:12-16 :
- 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
- 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
- 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
- 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
- 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
- 19: 8 -12 :
- 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
- 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
- 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
- 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
- 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
- Romains 5:1-11 :
- 01 Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
- 02 lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
- 03 Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
- 04 la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ;
- 05 et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
- 06 Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
- 07 Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait il à mourir pour un homme de bien.
- 08 Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
- 09 À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
- 10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
- 11 Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.
- 2 Corinthiens 12: 7-10 :
- 07 Ces révélations dont je vous parle sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
- 08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
- 09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
- 10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
- Saint-Marc 2:1-12 :
- 01 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
- 02 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
- 03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
- 04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
- 05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
- 06 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
- 07 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
- 08 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
- 09 Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
- 10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
- 11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
- 12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
La Bible nous rapporte qu’au cours de leur marche dans le désert après la sortie d’Egypte
les Israélites murmurèrent contre Dieu à cause du chemin trop long et de la manne, ce pain quotidien qu’ils trouvaient trop fade et ennuyeux.
Le Seigneur leur infligea alors une punition par l’envoi de serpents, dont la morsure en fit périr un grand nombre. Seuls ceux qui tournèrent leur regard vers un serpent de bronze que Moïse avait érigé sur un poteau eurent la vie sauve. C’est à ce serpent de bronze, source de salut au désert que Jésus se compare dans l’Evangile de ce dimanche.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’Homme soit élevé.
Ce mot « élevé » mérite toute notre attention. Saint Jean l’a choisi, en effet, pour dire à la fois que Jésus est élevé sur la Croix et élevé à la droite du Père par la Résurrection et l’Ascension.
Dans la vision de Foi qui est la sienne, la Crucifixion de Jésus et sa Glorification ne sont pas deux phases diverses, mais une seule réalité...
La Croix est en même temps l’instrument du supplice et le trône de gloire.
Jésus crucifié ce n’est donc pas un homme qui expire dans l’échec total, mais le Fils de Dieu dont le sacrifice d’amour est cause de salut et de gloire.
D’ailleurs Jésus lui-même, peu de jours avant sa Passion, avait interprété dans ce sens le mystère de sa mort et de sa résurrection : « Elle est venue l’Heure où le Fils de l’Homme doit être glorifié... Pour moi quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ».
Nous ne contemplerons jamais assez, frères et sœurs, ce mystère de Jésus élevé entre terre et ciel, le Vendredi-Saint, sur le Calvaire... Cette libre mort sera à tout jamais le « sommet de l’amour » : le sommet de l’amour du Fils pour son Père et le sommet de l’amour du Frère universel pour ses frères humains pécheurs.
Cette grande croix de bois sur laquelle saigne un corps d’homme horriblement torturé, c’est un sommet de douleur et de mort, mais c’est aussi un sommet de révélation divine : la révélation de la Toute-Puissance de l’Amour de Dieu en faveur de l’humanité pécheresse. Certes, il faut bien regarder physiquement cette image avec les yeux grands ouverts, mais il importe aussi de fermer les yeux pour voir dans la Foi ce qui n’est pas visible, mais dont l’insoutenable crucifixion est le signe : l’amour extrême qui brûle au Cœur de Jésus : « Il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
Mais cet amour extrême qui dévore Jésus « Le Fils Unique » est lui-même le signe d’un autre amour extrême : celui de Dieu le Père. « Il a tellement aimé le monde, nous dit saint Jean, qu’il a donné son Fils Unique », et il ajoute : « Ainsi tout homme qui croit en Lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle ».
Le Salut, voyez-vous, ce Salut que Jésus nous a mérité par sa douloureuse Passion et sa glorieuse Résurrection qu’est-ce que c’est ? Sinon cela essentiellement : le Don de la Vie Éternelle...
Nous en étions privés depuis le premier péché, (le péché originel), mais Dieu « qui est riche en miséricorde » nous l’a offerte à nouveau et avec surabondance.
« A cause du grand Amour dont il nous a aimés, disait saint Paul, dans la 2èmelecture, nous étions morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre dans le Christ ».
Oui, si nous voulons, si nous acceptons de croire au Christ, nous recevons en nous cette vie nouvelle qui est une mystérieuse participation à la vie même de Dieu, une communion à la connaissance qu’il a de lui-même et à l’Amour qu’il a pour lui-même.
Cette vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines, qui nous fait demeurer en Dieu et Dieu en nous, a commencé à l’heure décisive du Baptême ; elle constitue ce qu’on appelle l’état de grâce. Elle est appelé à se développer sans cesse dans la pénombre de la Foi jusqu’au jour où, après la mort, elle s’épanouira pleinement dans la claire vision de Dieu face à face, ce sera alors la Vie Eternelle en Dieu dans l’Etat de Gloire, c’est-à-dire dans une merveilleuse communion à l’infini Bonheur de Dieu, à sa Béatitude.
Oui, chers frères et sœurs, Dieu dans l’excès – on pourrait dire dans la folie – de son amour miséricordieux a voulu aller jusque là.
« Ah, si tu savais le don de Dieu » disait Jésus à la Samaritaine ! Mais, hélas ! Nous y pensons si peu et nous en faisons peu de cas... et donc nous n’en vivons presque pas... Quel illogisme ou quelle inconscience de notre part !
Nous préférons donner de l’importance à tant et tant de choses qui sont secondaires (quand ce ne sont pas des bagatelles) alors que la vie en communion avec Dieu et avec nos frères, une vie toute d’amour pour Dieu et pour nos frères. C’est cela l’essentiel, notre véritable raison d’être, notre suprême et impérissable richesse. C’est cela l’Absolu que nous cherchons, vers lequel nous tendons, oui, l’Absolu de la vie et l’Absolu du Bonheur !
« Ah, si tu savais le don de Dieu ». Je pense que pour savoir au moins un peu ce qu’est le don de Dieu, il faut beaucoup de prière et une longue fidélité à l’Esprit-Saint, mais quand on commence à savoir, quand on commence à comprendre, alors, vraiment tout s’illumine, la vie prend tout son sens... Plus rien ne trouble, plus rien ne déconcerte et plus rien ne fait peur, car on raisonne comme saint Paul : « si Dieu est avec nous : qui sera contre nous... » Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous ! Comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? J’en ai la certitude rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur.
On comprend aussi alors combien est vraie la parole de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Tout est grâce... », et on se livre de plus en plus généreusement à la grâce c’est-à-dire à l’Amour, on ne vit plus que dans l’Amour et pour l’Amour, comme l’ont fait tous les saints. Mais devenir des saints n’est-ce pas aussi notre vocation à tous ?
Puisse Marie, qui, au pied de la Croix est devenue Notre Mère dans l’ordre de la Grâce, nous aider à y répondre le plus généreusement et le plus fidèlement possible.
Amen.
(Un sermon de l’abbé Cousty pour le 4ème dimanche de Carême au Calendrier Occidental)
ce qui n'est pas de Toi,
ce qui n'est pas Ta Présence
toute pure, toute paisible.
Impose silence à mes désirs,
à mes caprices,
à mes rêves d'évasion,
à la violence de mes passions.
Couvre par Ton silence
ma nature trop impatiente à Te parler,
trop encline à l'action extérieure et bruyante.
Impose même Ton silence à ma prière.
Rends-la gratuite
et vraiment confiante en ta seule grâce.
Fais descendre Ton silence
jusqu'au fond de mon être,
et fais remonter ce silence
en pur élan vers Toi,
en hommage d'amour.
Prière de Marthe Robin
Annales d'Issoudun septembre 2008
Source:http://www.seraphim-marc-elie.fr/
Prière pour la Sanctification des Prêtres
Ô Notre-Dame, qui avez mis au monde Jésus, le Prêtre parfait, obtenez-nous des prêtres saints !
Donnez-leur assez d'amour pour aimer tous les hommes ; assez de zèle pour se donner sans réticence ni lassitude ; assez de bonté pour être, à votre image:
-Consolation des affligés,
-Secours des chrétiens,
-Espérance des âmes en quête de Dieu.
Que leur vie tout entière soit comme la vôtre, une offrande !
Qu'en leurs messes ferventes, le Sang de Jésus votre Fils soit fécond de force et de lumière.
Obtenez-leur persévérance dans leur labeur, ténacité dans leurs travaux, sérénité dans leurs échecs.
Libres de toute attache et tout chargés de grâces, qu'ils trouvent Dieu partout pour le donner à tous.
Amen.
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Oração pela santificação dos sacerdotes
Ó Nossa Se
nhora, que deu à luz Jesus, o Sacerdote perfeito, leva-nos santos sacerdotes!
Dê a eles amor suficiente para amar todos os homens; zelo suficiente para se doar sem relutância ou cansaço; bondade suficiente para ser, como você:
-Consolação dos aflitos,
- ajuda dos cristãos,
Esperança de almas em busca de Deus.
Que a vida inteira deles seja como a sua, uma oferta!
Que em suas fervorosas massas, o Sangue de Jesus, seu Filho, seja frutífero de força e luz.
Consiga perseverança no trabalho, tenacidade no trabalho, serenidade no fracasso.
Livres de todos os laços e carregados de graças, que encontrem Deus em todos os lugares para dar a todos.
Amém.
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Prayer for the Sanctification of Priests
O Our Lady, who gave birth to Jesus, the perfect Priest, get us holy priests!
Give them enough love to love all men; enough zeal to give oneself without reluctance or weariness; enough goodness to be, like you:
-Consolation of the afflicted,
- Help of Christians,
-Hope of souls in search of God.
May their whole life be like yours, an offering!
May in their fervent masses, the Blood of Jesus your Son be fruitful of strength and light.
Get them perseverance in their work, tenacity in their work, serenity in their failures.
Free from all ties and loaded with graces, let them find God everywhere to give him to all.
Amen.
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Oración por la santificación de los sacerdotes
¡Oh Nuestra Señora, que dio a luz a Jesús, el Sacerdote perfecto, consíguenos sacerdotes santos!
Dales suficiente amor para amar a todos los hombres; suficiente celo para darse sin renuencia ni cansancio; suficiente bondad para ser como tú:
-Consolación de los afligidos,
- Ayuda de cristianos,
-Esperanza de almas en busca de Dios.
¡Que toda su vida sea como la tuya, una ofrenda!
Que en sus fervientes misas, la Sangre de Jesús tu Hijo sea fructífera de fuerza y luz.
Consígueles perseverancia en su trabajo, tenacidad en su trabajo, serenidad en sus fracasos.
Libres de todos los lazos y cargados de gracias, que encuentren a Dios en todas partes para dárselo a todos.
Amén
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)
Saint Qurbana
-
- Actes 4: 1 – 12 :
- 01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
- 02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
- 03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
- 04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
- 05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
- 06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
- 07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
- 08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
- 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
- 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
- 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
- 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
- Romains 7: 14 à 25 :
- 14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
- 15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
- 16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
- 17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
- 18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
- 19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
- 20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
- 21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
- 22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
- 23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
- 24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
- 25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
-
- Saint Matthieu 15:21-31 :
-
- 21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
- 22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
- 23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
- 24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
- 25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
- 26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
- 27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
- 28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
- 29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
- 30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
- 31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Homélie sur le renvoi de la
cananéenne
par St Jean Chrysostome
(Oeuvres traduites sous la direction de M. Jeannin, 1856)
AVERTISSEMENT ET ANALYSE.
Les critiques reconnaissent tous que cette homélie est écrite un peu négligemment, comme beaucoup de celles que saint Chrysostome a prononcées à Constantinople. Elle a beaucoup de choses communes avec la 528 sur saint Matthieu. Saville et Tillemont, ainsi que Montfaucon, la regardent comme authentique.
Fronton-du-Duc seul la range parmi les spuria. Montfaucon estimé qu'on ne peut contester l'authenticité, sinon de toute la pièce, au moins des trois premiers numéros jusqu'à miratur Evangelista.
1 Saint Chrysostome exalte la. fidélité de ses diocésains. Ses ennemis ont disparu. L'Église est Indestructible.
2 Saint Matthieu le publicain, devenu évangéliste , va fournir la matière de l'instruction, c'est lui qui va dresser la table spirituelle; qu'est-ce qu'un publicain?
3 Si grand pécheur que l'on soit, on peut devenir un saint. Voyez le publicain Matthieu.
4 La Cananéenne, après s'être adressée aux apôtres, aborde Jésus lui-même. Elle confesse la divinité du Christ et le mystère de l'incarnation.
5 Mais Jésus ne lui répondit pas un seul mot.
6 Le Christ est venu pour sauver indistinctement tous les hommes.
7 Vineum plantavi et sepem ipsi circumdedi.
8 Le Christ a accompli la loi de Moise avant que de l'abroger.
9 Jésus, en maintes circonstances avait égard aux préjugés de sa nation.
10 Il faut persévérer dans la prière.
11 On peut prier en tout lieu.
1. La tempête a redoublé sans abattre vos courages et vous êtes venus; les tentations ont redoublé, sans éteindre votre ferveur. Toujours assaillie, l'Église ne se lasse pas de remporter des victoires.
On la veut ruiner, elle triomphe; plus on fait d'efforts pour assurer sa ruine, plus elle grandit; les flots ont été dissipés, le roc demeure inébranlable.
Le jour, les enseignements de la doctrine; là nuit, les veilles; c'est un combat du jour avec la nuit. Ici des collectes, et là, des collectes encore.
La nuit fait du forum une église, et votre ardeur est plus vive que le feu.
Vous n'avez pas besoin d'exhortations, tant vous montrez de zèle.
Qui ne serait pas frappé d'étonnement et d'admiration?
Non-seulement ceux qui nous appartiennent, ne sont pas restés en arrière, mais ceux qui n'étaient pas avec nous, se sont joints à nous.
Voilà ce qu'on gagne aux épreuves: comme la pluie réveille les germes, ainsi l'épreuve, en s'infiltrant dans l'âme, y réveille la bonne volonté. Dieu l'a dit: L'Église est inébranlable: Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. (Matth. XVI; 18.)
Celui qui lui fait la guerre, se détruit lui-même, quant à l'Église, il la rend plus puissante; qui lui fait la guerre, perd ses propres forces, et rend plus glorieux nos trophées.
Job était un noble cœur avant la lutte; il parut, après la lutte, plus généreux encore. Il était moins noble et moins grand, dans son corps plein de santé et de vie, qu'à l'heure où ses ulcères lui faisaient une couronne.
Gardez-vous de redouter jamais les épreuves si vous avez une âme bien préparée. L'affliction ne nuit pas, elle opère la patience. (Rom. V, 3.)
La fournaise ne peut nuire à la vertu de l'or; l'affliction, de même, ne détruit pas la vertu d'un cœur noble.
Que fait la fournaise à l'or? Elle le rend d'une pureté parfaite.
Qu'opère l'affliction dans celui qui l'endure? elle y opère la patience. Elle l'exalte, elle retranche la nonchalance, elle rassemble toutes les forces de l'âme, elle ravive la sagesse.
Ils ont envoyé les épreuves pour dissiper les brebis, et c'est le contraire qui est arrivé; les épreuves ont fait accourir le pasteur.
Où en sommes-nous?
en possession de notre gloire. Où en sont nos ennemis? à subir leur honte. Où sont-ils donc? on ne les voit plus. Je parcours la place publique, je n'aperçois personne.
Il y avait des feuilles, le vent a soufflé, elles sont tombées; il y avait de la paille, et elle s'est dispersée, et le froment a paru dans sa maturité.; il y avait du plomb, qui a fondu, et l'or est resté, l'or pur.
Quel est donc celui qui les chasse? personne, mais ils ont un ennemi secret, la conscience, qu'ils portent dans leur coeur à côté du péché. Ils savent ce qu'ils ont fait. Caïn voulait tuer son frère (Gen. IV); tant qu'il voulut le tuer, son mauvais désir ne s'éteignit point dans son cœur; le péché une fois commis, gémissant, tremblant, le meurtrier ne fut plus qu'un vagabond sur la terre.
Ceux-ci, pour n'être pas des meurtriers de fait, n'en sont pas moins des meurtriers, par (intention.
Le meurtre a été consommé autant qu'il a dépendu de leur scélératesse: la vie conservée, ne l'a été que par la bonté de Dieu.
Ce que j'en dis, c'est pour donner à vôtre ardeur l'huile fortifiante, c'est pour que les épreuves ne vous causent jamais d'épouvante.
Etes-vous pierre? regardez sans épouvante les flots. Sur cette pierre j'édifierai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. (Matth. XVI, 18.)
Dieu l'a dit. Tantôt guerres du dehors, tantôt guerres du dedans, mais nul ne peut submerger le navire .
2. Je ne voudrais pourtant pas dépenser tout notre temps à rappeler leurs crimes; abandonnons-les aux terreurs de leur conscience, laissons leur bourreau torturer ces âmes aux 'pensées déréglées, aux désirs sans frein, laissons ces fugitifs que personne ne poursuit, ces infâmes que nul ne veut combattre, quant à nous, préparons la table accoutumée.
Il n'est pas juste de perdre le temps à parler de leurs crimes, et de négliger nos enfants que la faim tourmente.
Hier donc, c'est Paul qui nous a servi notre table; aujourd'hui, c'est Matthieu qui va la dresser; hier, le faiseur, de tentes; aujourd'hui le publicain; hier le blasphémateur; aujourd'hui l'homme à la main rapace; hier le persécuteur; aujourd'hui l'avare.
Mais-ce blasphémateur n'est pas resté blasphémateur, il est devenu un apôtre; et l'homme de rapines n'a pas toujours vécu dans les rapines, il est devenu un évangéliste.
Je constate et la perversité première, et la vertu qui l'a suivie, afin que vous appreniez toute l'efficacité du repentir, afin que vous ne désespériez jamais de votre salut.
Nos docteurs furent d'abord illustres dans le péché, mais bientôt ce fut dans la justice que s'illustrèrent, et le publicain et le blasphémateur, ces deux sommets de la perversité.
Car qu'est-ce que la profession de publicain? la rapine au nom de la loi, la violence pleine de confiance, l'injustice soutenue par la loi; les brigands sont moins durs que le publicain.
Qu'est-ce que la profession de publicain? la violence qui se fait un rempart de la loi, qui transforme le médecin en bourreau. Comprenez-vous mes paroles?
Les lois, voilà nos médecins, et il arrive que ces médecins deviennent des bourreaux, car parfois ils ne guérissent pas la blessure, ils l'enveniment.
Qu'est-ce que la profession de publicain?
un péché sans pudeur, une rapine sans prétexte, plus détestable que le brigandage.
Le brigand, du moins, rougit en commettant le vol, mais l'autre, c'est avec une pleine assurance qu'il pille, Eh bien! ce publicain tout à coup est devenu un évangéliste.
Comment et de quelle manière? Chemin faisant, dit-il, Jésus vit Matthieu assis au bureau des impôts, et il lui dit: Suivez-moi. (Matth. IX, 9.)
O puissance de la parole! l'hameçon est entré, et voilà le soldat captif, la boue est devenue de l'or; l'hameçon est entré, Et aussitôt se leva et il le suivit.
Il était au fond de l'abîme de la perversité, et il s'est élevé sur la cime de la vertu. Que personne donc, mes bien-aimés, ne désespère de son salut.
La perversité n'est pas le propre de la nature; nous avons reçu en privilège le choix volontaire et la liberté.
Tu es publicain? tu peux devenir évangéliste.
Tu es blasphémateur? tu peux devenir apôtre.
Tu es un brigand? tu peux voler le paradis.
Tu es livré à la magie? tu peux adorer le Seigneur.
Il n'est pas de vice de l'âme, qui ne puisse être dissipé par le repentir.
Voilà pourquoi le Christ s'est choisi ceux qui habitaient les sommets de l'iniquité, il n'a voulu nous laisser pour le dernier jour aucun subterfuge.
3. Ne me dites pas: Je suis perdu, que me reste-t-il? Ne me dites pas, je suis un pécheur, que ferai-je?
Vous avez un médecin plus fort que votre mal, vous avez un médecin qui sait vaincre la nature de votre maladie, vous avez un médecin à qui il suffit d'un signe pour guérir, vous avez un médecin à qui il suffit de vouloir pour vous rendre la santé, qui peut, qui veut vous la rendre.
Vous n'étiez pas, il vous a appelés; maintenant vous êtes, et l'erreur vous tient, à bien plus forte raison, il pourra vous redresser.
N'avez-vous pas entendu dire comment, au premier jour, il prit de la poussière de la terre, et forma l'homme? comment, avec de la terre, il fit de la chair? il fit des nerfs? il fit des os?
Il fit une peau? il fit des veines? il fit un nez? il fit des yeux, des paupières, des sourcils, une langue, une poitrine, des mains, des pieds, tout le reste?
De la terre pour matière, une seule substance; et l'art vint et il fit une oeuvre variée.
Pouvez-vous dire de quelle manière vous avez été créés?
De même, impossible à vous de dire comment les péchés se purifient. Si le feu qui tombe, sur les épines les consume, à bien plus forte raison la volonté de Dieu met à néant nos fautes, en arrache et en disperse-les racines, et met le pécheur dans le même état que celui qui n'a pas, péché.
Ne recherchez pas le comment, ne scrutez pas ce qui est arrivé, croyez au miracle. J'ai péché, dites-vous, et souvent et grandement péché.
Et qui est donc sans péché? Mais, me répond celui-ci, mes péchés sont considérables, énormes, dépassant toute mesure.
Voici ce qui te suffit pour le sacrifice: Sois le premier à dire tes iniquités, pour être justifié. (Isaïe XI, XLIII, 26.)
Reconnais que tu as péché, et ce sera pour toi un commencement de correction. Afflige-toi, abaisse-toi, verse des pleurs. La femme adultère a-t-elle fait autre chose?
Rien autre chose que de verser des pleurs de repentir; elle a pris le repentir pour guide, et s'est approchée de la fontaine
4. Que dit le publicain évangéliste? écoutons: Jésus étant parti de ce lieu, se retira du côté de Tyr et de Sidon, et voici qu'une femme.
L'évangéliste s'étonne: Voici qu'une femme, l'ancienne arme du démon, celle qui m'a chassé du paradis, la mère du péché, la première tête de la prévarication, c'est cette même première femme qui vient, c'est la nature même; merveille étrange, incroyable; les Juifs 1 fuient le Sauveur, et une femme le suit.
Et voici qu'une femme, qui était sortie de ce pays-là, s'écria en lui disant: Seigneur, fils de David, ayez pitié de moi! (Matth. XV, 21, 22.)
Une femme devient évangéliste et proclame la divinité et l'incarnation Seigneur, elle reconnaît la puissance; Fils de David, elle confesse l'incarnation; ayez pitié de moi; voyez la sagesse.
Ayez pitié de moi; je n'ai pas de bonnes œuvres par devers moi, je n'ai pas la confiance que donne une bonne vie, j'ai recours à la pitié, je me réfugie dans le port ouvert aux pécheurs, je me réfugie auprès de la miséricorde, où il n'y a pas de tribunal, où se trouve, sans examen, le salut; et ainsi malgré ses péchés, malgré ses infractions à la loi, elle a osé s'approcher.
Voyez encore la sagesse de la femme!
Elle ne s'adresse pas à Jacques, elle ne fait pas de prières à Jean, elle ne s'approche pas de Pierre, elle ne fait pas de distinction dans le chœur des apôtres.
Je n'ai pas besoin d'intermédiaire, le repentir parle pour moi, et je vais droit à la source même.
S'il est descendu, s'il a revêtu notre chair, c'est pour que moi aussi je m'entretienne avec lui.
En haut, les chérubins tremblent près de lui, et, sur la terre, la femme impudique s'entretient avec lui.
Ayez pitié de moi. Courte parole, mais elle a découvert l'immense mer d'où le salut découle.
Ayez pitié de moi.
C'est pour cela que vous êtes venu près de moi; c'est pour cela que vous lavez revêtu ma chair, c'est pour cela que vous êtes devenu ce que je suis.
En haut, le tremblement; en bas, la confiance :
Ayez pitié de moi.
Je n'ai pas besoin d'intermédiaire.
Ayez pitié de moi.
Qu'avez-vous? Je cherche la pitié.
Que souffrez-vous? Ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
La nature est torturée, la commisération s'exerce.
Elle est sortie dans la pensée de parler pour sa fille: elle n'apporte pas la malade, ce qu'elle apporte, c'est sa foi.
Il y a un Dieu qui voit tout.
Ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
Deuil cruel; l'aiguillon de la nature a déchiré le sein maternel, la tempête est dans ses entrailles.. Que ferai-je? Je suis perdue.
Et pourquoi ne dis-tu pas, ayez pitié de ma fille, mais, ayez pitié de moi.
C'est qu'elle est insensible à son mal, elle n'a pas conscience de ce qu'elle souffre, elle ne sent pas la douleur, elle a comme un voile qui lui dérobe son mal, c'est l'absence de la douleur, ou plutôt l'absence du sentiment.
C'est de moi, de moi qu'il faut que vous ayez pitié; de moi, qui vois ces maux de chaque jour; j'ai chez moi un spectacle continuel de malheur.
Où aller? dans le désert? Mais je n'ose pas la laisser seule.
Rester à la maison? Mais j'y trouve l'ennemi chez moi, les flots grondent dans le port, chez moi, un spectacle de malheur.
Quel nom lui donner? Est-elle morte? mais je la (330) vois se mouvoir.
Est-elle vivante? mais elle n'a pas la conscience de ce qu'elle fait.
Je ne saurais trouver le mot qui exprime sa souffrance.
Ayez pitié de moi.
Si ma fille était morte, je ne souffrirais pas ce que je souffre; j'aurais déposé son corps dans le sein de la terre, et, avec le temps, l'oubli serait venu, la blessure se serait cicatrisée; mais maintenant j'ai toujours un cadavre sous les yeux, qui fait à mon cœur une continuelle blessure, qui toujours accroît ma douleur.
Comment puis-je voir des yeux bouleversés par la convulsion, des mains qui se tordent, des cheveux en désordre, l'écume qui sort de la bouche, le démon intérieur qui se manifeste sans se montrer?
Le bourreau qui flagelle est invisible; mais les coups, je les vois. Je suis là contemplant ces douleurs hors de moi; je suis là, et la nature me perce de son aiguillon.
Ayez pitié de moi.
Affreuse tempête, douleur épouvantable; douleur qui vient de la nature, épouvante qu'inspire le démon.
Impossible à moi de l'approcher, impossible à moi de la toucher. La douleur me pousse auprès d'elle, l'épouvante me repousse loin d'elle.
Ayez pitié de moi.
5. Méditez bien la sagesse de la femme. Elle ne va pas trouver les sorciers, elle n'appelle pas les devins, elle n'a pas recours aux amulettes, elle n'a pas la pensée de payer des femmes qui vendent des sortilèges, qui évoquent les démons, qui ne font qu'aigrir la maladie; elle quitte l'officine du démon,elle se rend près du Sauveur de nos âmes.
Ayez pitié de moi, ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Vous comprenez sa douleur, vous tous qui êtes pères; venez en aide à mon discours, vous toutes qui êtes mères. Je ne peux pas décrire la tempête qu'a supportée cette pauvre femme. Ayez pitié de moi: ma fille est misérablement tourmentée par le démon.
Avez-vous compris la sagesse de la femme? avez-vous compris sa constance? avez-vous compris sa force virile? avez-vous compris sa patience?
Mais il ne lui répondit pas un seul mot.
Chose étrange! elle le prie, le conjure, déplore auprès de lui son malheur, développe cette tragique histoire, lui raconte son affliction, et lui, plein de bonté pour les hommes, il ne répond pas.
Le Verbe se tait, la source demeure fermée, le médecin garde ses remèdes. Quelle nouveauté surprenante!
Tu cours auprès des autres, cette malheureuse accourt auprès de toi, et tu la chasses! Mais considérez la sagesse du médecin.
Mais il ne lui répondit pas un seul mot. Pourquoi? c'est qu'il ne considérait pas ses paroles, il remarquait les secrets de sa pensée. Mais il ne lui répondit pas un seul mot.
Et les disciples? la femme n'obtenant pas de réponse, ils s'approchent de lui et lui disent: Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie derrière nous. (Matth. XV, 23.)
Mais tu n'entends, toi, que le cri du dehors; j'entends, moi, le cri du dedans: grande est la voix de la bouche; plus grande, celle de la pensée. Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie derrière nous .
Un autre évangéliste dit, devant nous 2. Les paroles se contredisent, mais il n'y a pas de mensonges; la femme fit les deux.
D'abord elle cria derrière; ensuite, n'obtenant pas de réponse, elle alla devant, comme un chien qui lèche les pieds de son maître.
Accordez-lui ce qu'elle demande.
Elle était là en spectacle, elle, rassemblait le peuple; les disciples ne considéraient que d'une façon tout humaine la douleur de la femme, le Maître, au contraire, considérait en outre le salut de cette femme.
Accordez-lui ce qu'elle demande, parce qu'elle crie, derrière nous.
Que fait donc alors le, Christ?
Je n'ai été envoyé qu'aux brebis de la maison d'Israël qui se sont perdues. (Matth. XV, 21.)
Par cette réponse, il irrita sa blessure: c'était le médecin qui coupe, non pour diviser, mais pour réunir.
6. Ici accordez-moi toute votre attention. Je veux traiter une question profonde.
Je n'ai été envoyé qu'aux brebis de la maison d'Israël qui se sont perdues.
Est-ce là toute votre mission? vous vous êtes fait homme, vous vous êtes incarné, vous avez fait de si grandes choses pour ne sauver qu'un coin du monde, et qui périr sait.
La terre entière n'est-elle donc qu'un désert dans le pays des Scythes, des Thraces, des Indiens, des Maures, en Cilicie, en Cappadoce, en Syrie, en Phénicie, dans tous les lieux que voit le soleil? C'est pour les seuls Juifs que vous êtes venu? toutes les nations, vous les négligez? et peu vous importe la graisse des sacrifices, la fumée, votre Père outragé, les idoles adorées, les démons qui reçoivent un culte?
N’irrite personne, ne hais personne, pas plus
pour la foi que pour les mauvaises œuvres.
N’irrite personne, ne hais personne, pas plus pour la foi que pour les mauvaises œuvres.
Si tu veux amener ton prochain à la vérité, afflige toi à son sujet et en versant quelques larmes, dis lui une ou deux paroles affectueuses; évite que la colère ne t’enflamme contre lui, que jamais il ne voit en toi un signe d’hostilité.
Car l’amour vrai ne sait ni s’irriter ni montrer de la passion dans ses reproches
(Saint Isaac le Syrien)
La communion fraternelle fait partie des piliers de la pratique chrétienne avec la lecture de la Sainte Bible transmise en Eglise par la Tradition Apostolique, une vie sacramentelle fervente, la prière et le témoignage. Elle va au-delà de simples échanges cordiaux.
Elle se construit dans une relation vivante avec le Christ et avec ceux qui lui appartiennent.
Tout croyant en connaît l’importance.
Seigneur, faites grandir l'unanimité du témoignage Chrétien ! Amîn.
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Não irrite ninguém, não odeie ninguém, não mais pela fé do que pelas más obras.
Se você quer trazer o seu próximo para a verdade, afligi-lo e derramar algumas lágrimas, diga-lhe uma ou duas palavras afetuosas; evite a raiva contra ele, que ele nunca vê em você um sinal de hostilidade.
Porque o amor verdadeiro não sabe como ficar com raiva ou mostrar paixão em suas reprimendas
(Santo Isaac, o sírio)
A comunhão fraterna é um dos pilares da prática cristã, com a leitura da Bíblia Sagrada transmitida na Igreja através da Tradição Apostólica, uma fervorosa vida sacramental, oração e testemunho. Vai além de meras trocas cordiais.
É construído em um relacionamento vivo com Cristo e com aqueles que pertencem a ele.
Todo crente conhece a importância.
Senhor, aumenta a unanimidade do testemunho cristão! Amin.
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Do not irritate anyone, do not hate anybody, no more for the faith than for the bad works.
If you want to bring your neighbor to the truth, afflict you and shed some tears, tell him one or two affectionate words; avoid anger against him, that he never sees in you a sign of hostility.
Because true love does not know how to be angry or show passion in its reproaches
(Saint Isaac the Syrian)
Fraternal communion is one of the pillars of Christian practice with the reading of the Holy Bible transmitted in the Church through the Apostolic Tradition, a fervent sacramental life, prayer and witness. It goes beyond mere cordial exchanges.
It is built in a living relationship with Christ and with those who belong to him.
Every believer knows the importance.
Lord, increase the unanimity of the Christian witness! Amin.
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لا تغضب أحداً ، لا تكره أحداً ، لا للإيمان أكثر من الأعمال السيئة.
إذا كنت تريد أن تجلب جارك إلى الحقيقة ، تصيبك وتذرف بعض الدموع ، أخبره بكلمة واحدة أو كلمتين محبتين ؛ تجنب الغضب ضده ، فهو لا يراكم أبدًا علامة على العداء.
لأن الحب الحقيقي لا يعرف كيف يكون غاضبًا أو يظهر شغفًا في توبيخه
(القديس إسحاق السوري)
الشركة الأخوية هي واحدة من أركان الممارسة المسيحية بقراءة الكتاب المقدس المنقول في الكنيسة من خلال التقليد الرسولي ، وهي حياة أسرانية قوية وصلاة وشهادة. يتجاوز مجرد التبادلات الودية.
إنها مبنية على علاقة مع المسيح ومع من ينتمون إليه.
كل مؤمن يعرف الأهمية.
يا رب ارفع من إجماع الشاهد المسيحي! أمين.
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No irrites a nadie, no odies a nadie, no más por la fe que por las malas obras.
Si quieres llevar a tu vecino a la verdad, entristece por él y, derramando algunas lágrimas, dile una o dos palabras afectuosas; Evite que la ira lo encienda, nunca lo vea como un signo de hostilidad.
Porque el verdadero amor no sabe irritarse ni mostrar pasión en sus reproches
(San Isaac el Sirio)
La comunión fraterna es uno de los pilares de la práctica cristiana con la lectura de la Santa Biblia transmitida a la Iglesia por la Tradición Apostólica, una ferviente vida sacramental, oración y testimonio. Va más allá de simples intercambios cordiales.
Está construido en una relación viva con Cristo y con quienes le pertenecen.
Todo creyente conoce la importancia de esto.
¡Señor, aumenta la unanimidad del testimonio cristiano! Amîn.
CORONAVIRUS, PEUR ET SENS DE LA VIE
Très belle et fort opportune méditation de l’évêque émérite de Carpi, Mgr Francesco Cavina, au sujet de l’épidémie de coronavirus qui a frappé l’Italie. Elle nous concerne tous:
« Un virus microscopique paralyse le monde, et la présomption de l’homme de maîtriser son destin se transforme immédiatement en esclavage.
Une entité si petite, que nous ne voyons même pas, nous domine et brise le rêve de vouloir construire le paradis sur terre.
C’est un événement qui, une fois de plus, nous confronte à la vérité de la condition humaine, car elle met à nu sa faiblesse et sa fragilité.
En même temps, il constitue une bonne occasion pour l’exercice de la vertu d’humilité qui, quand elle est vraie, nous amène à nous agenouiller devant le Seigneur pour comprendre qui est réellement l’homme.
Dostoïevski, dans Les Possédés, fait dire à Kirillov que "la perte de Dieu par l’homme ne constitue pas la mort de Dieu, mais celle de l’homme, car elle se manifeste par la peur.
Et l’homme qui vit dans la peur est déjà vaincu, parce qu’il n’est plus libre. Une société où les droits de Dieu et la prière ne sont plus jugés nécessaires est vouée à la ruine.
L’Église a pour mission de rappeler la primauté de Dieu, non pas pour la défense de Dieu - qui n’a pas besoin d’être défendu - mais pour la défense de l’homme qui, privé d’adoration, devient un homme mutilé."
Le philosophe Gustave Thibon écrit :
"Pour l’homme religieux, boucler la boucle signifie achever le cycle qui ramène à Dieu ce qui est sorti de Dieu.
Tout ce que les saints connaissaient autrefois de la création, c’est qu’elle doit revenir à Dieu, et l’objectif était plus important que le voyage.
Aujourd’hui, nous connaissons beaucoup mieux le chemin de la création, nous l’avons jalonné, pavé, rendu adapté au transport, mais nous avons oublié le but et nous courons, précipités alternativement du faux espoir au vrai désespoir, sur une route qui ne mène nulle part car elle tourne autour de l’homme" (In Le Voile et le Masque).
Lorsque l’humanité succombe à la grande tentation de se suffire à elle-même, dans une sorte d’orgueil collectif, elle prétend alors résoudre ses problèmes en autonomie absolue.
Mais cela ne se passe pas ainsi !
Un monde réduit au travail, à l’organisation, à la technique et à la science, où la prière et la contemplation font défaut, devient une sorte d’enfer.
L’épreuve que nous vivons doit conduire les chrétiens à confier les besoins de l’humanité blessée au Seigneur, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie.
Pour cette raison, j’invite (…) à prier le Saint Rosaire afin que cette souffrance se transforme également en grâce.
Le maire de Florence, Giorgio La Pira, a rappelé que "la vraie ville est celle où les hommes ont leur maison, et où Dieu a sa maison".
En d’autres termes, une expression visible de la dimension du culte au sein de la société est indispensable pour que la société soit vraiment humaine.
Louons donc le Seigneur pour sa grandeur ; remercions-Le pour ses dons ; tournons vers Lui notre supplication pour qu’il vienne suppléer notre pauvreté, pardonner nos péchés et nos erreurs, et nous faire connaître la joie de revenir vers Lui, source de la vraie vie et de l’accomplissement de tout désir. »
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CORONAVIRUS, MEDO E SENTIDO DE VIDA
Meditação muito bonita e oportuna do Bispo Emérito de Carpi, Monsenhor Francesco Cavina, sobre a epidemia de coronavírus que atingiu a Itália. Diz respeito a todos nós:
"Um vírus microscópico paralisa o mundo, e a presunção do homem de controlar seu destino imediatamente se transforma em escravidão.
Uma entidade tão pequena, que nem vemos, nos domina e destrói o sonho de querer construir o paraíso na terra.
É um evento que, mais uma vez, nos confronta com a verdade da condição humana, porque expõe sua fraqueza e sua fragilidade.
Ao mesmo tempo, constitui uma boa oportunidade para o exercício da virtude da humildade que, quando é verdade, nos leva a ajoelhar diante do Senhor para entender quem é realmente o homem.
Dostoiévski, em Os Possuídos, faz Kirillov dizer que "a perda de Deus pelo homem não constitui a morte de Deus, mas a do homem, porque é manifestada pelo medo.
E o homem que vive com medo já está derrotado, porque não está mais livre. Uma sociedade onde os direitos de Deus e a oração não são mais considerados necessários está fadada à ruína.
A missão da Igreja é recordar a primazia de Deus, não pela defesa de Deus - que não precisa ser defendida - mas pela defesa do homem que, privado de adoração, se torna homem mutilado ".
O filósofo Gustave Thibon escreve:
"Para o homem religioso, fechar o ciclo significa completar o ciclo que traz de volta a Deus o que saiu de Deus.
Tudo o que os santos sabiam sobre a criação no passado é que ela deveria voltar para Deus, e o propósito era mais importante que a jornada.
Hoje, conhecemos o caminho da criação muito melhor, nós o apostamos, pavimentamos, tornamos adequado para o transporte, mas esquecemos o objetivo e estamos correndo, precipitados alternadamente da falsa esperança ao verdadeiro desespero, em uma estrada que não leva a lugar nenhum porque gira em torno do homem "(No véu e na máscara).
Quando a humanidade sucumbe à grande tentação da auto-suficiência, em uma espécie de orgulho coletivo, ela afirma resolver seus problemas com autonomia absoluta.
Mas isso não acontece assim!
Um mundo reduzido ao trabalho, organização, técnica e ciência, onde falta oração e contemplação, se torna uma espécie de inferno.
A provação em que estamos vivendo deve levar os cristãos a confiar as necessidades da humanidade ferida ao Senhor, por intercessão da Bem-aventurada Virgem Maria.
Por esse motivo, convido (...) a rezar o Santo Rosário para que esse sofrimento também se transforme em graça.
O prefeito de Florença, Giorgio La Pira, lembrou que "a cidade real é onde os homens têm suas casas e onde Deus tem suas casas".
Em outras palavras, uma expressão visível da dimensão do culto na sociedade é essencial para que a sociedade seja verdadeiramente humana.
Louvemos, portanto, ao Senhor por sua grandeza; agradeça a ele por seus presentes; voltemos a Ele nossa súplica, de modo que Ele venha para compensar nossa pobreza, perdoar nossos pecados e nossos erros e conhecer a alegria de voltar a Ele, fonte da vida real e a realização de todo desejo. "
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CORONAVIRUS, FEAR AND SENSE OF LIFE
Very beautiful and very timely meditation by the Emeritus Bishop of Carpi, Monsignor Francesco Cavina, on the epidemic of coronavirus which has struck Italy. It concerns us all:
"A microscopic virus paralyzes the world, and the presumption of man to control his destiny immediately turns into slavery.
An entity so small, that we do not even see, dominates us and shatters the dream of wanting to build paradise on earth.
It is an event which, once again, confronts us with the truth of the human condition, because it exposes its weakness and its fragility.
At the same time, it constitutes a good opportunity for the exercise of the virtue of humility which, when it is true, leads us to kneel before the Lord to understand who the man really is.
Dostoevsky, in The Possessed, makes Kirillov say that "the loss of God by man does not constitute the death of God, but that of man, because it is manifested by fear.
And the man who lives in fear is already defeated, because he is no longer free. A society where the rights of God and prayer are no longer deemed necessary is doomed to ruin.
The Church's mission is to recall the primacy of God, not for the defense of God - who does not need to be defended - but for the defense of the man who, deprived of adoration, becomes a man mutilated. "
The philosopher Gustave Thibon writes:
"For the religious man, to close the loop means to complete the cycle which brings back to God what came out of God.
All that the Saints knew about creation in the past is that it must come back to God, and the purpose was more important than the journey.
Today, we know the path of creation much better, we have staked it, paved it, made it suitable for transport, but we have forgotten the goal and we are running, alternately precipitated from false hope to real despair, on a road that leads nowhere because it revolves around man "(In The Veil and the Mask).
When humanity succumbs to the great temptation of self-sufficiency, in a sort of collective pride, it then claims to solve its problems in absolute autonomy.
But it does not happen that way!
A world reduced to work, organization, technique and science, where prayer and contemplation are lacking, becomes a kind of hell.
The ordeal we are living in must lead Christians to entrust the needs of wounded humanity to the Lord, through the intercession of the Blessed Virgin Mary.
For this reason, I invite (...) to pray the Holy Rosary so that this suffering is also transformed into grace.
The mayor of Florence, Giorgio La Pira, recalled that "the real city is where men have their homes, and where God has their homes".
In other words, a visible expression of the dimension of worship within society is essential for society to be truly human.
Let us therefore praise the Lord for his greatness; thank him for his gifts; let us turn to Him our supplication so that He comes to compensate for our poverty, to forgive our sins and our mistakes, and to let us know the joy of coming back to Him, source of real life and the fulfillment of all desire. "
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CORONAVIRUS, MIEDO Y SENTIDO DE VIDA
Meditación muy hermosa y muy oportuna del obispo emérito de Carpi, monseñor Francesco Cavina, sobre la epidemia de coronavirus que ha afectado a Italia. Nos concierne a todos:
"Un virus microscópico paraliza el mundo, y la presunción del hombre de controlar su destino se convierte inmediatamente en esclavitud.
Una entidad tan pequeña, que ni siquiera vemos, nos domina y rompe el sueño de querer construir el paraíso en la tierra.
Es un evento que, una vez más, nos confronta con la verdad de la condición humana, porque expone su debilidad y su fragilidad.
Al mismo tiempo, constituye una buena oportunidad para el ejercicio de la virtud de la humildad que, cuando es cierto, nos lleva a arrodillarnos ante el Señor para comprender quién es realmente el hombre.
Dostoievski, en The Possessed, hace que Kirillov diga que "la pérdida de Dios por parte del hombre no constituye la muerte de Dios, sino la del hombre, porque se manifiesta por el miedo.
Y el hombre que vive con miedo ya está derrotado, porque ya no es libre. Una sociedad donde los derechos de Dios y la oración ya no se consideran necesarios está condenada a la ruina.
La misión de la Iglesia es recordar la primacía de Dios, no para la defensa de Dios, quien no necesita ser defendido, sino para la defensa del hombre que, privado de adoración, se convierte en hombre. mutilado ".
El filósofo Gustave Thibon escribe:
"Para el hombre religioso, cerrar el ciclo significa completar el ciclo que trae de regreso a Dios lo que salió de Dios.
Todo lo que los santos sabían sobre la creación en el pasado es que debe volver a Dios, y el propósito era más importante que el viaje.
Hoy conocemos mucho mejor el camino de la creación, lo hemos replanteado, pavimentado, hecho apto para el transporte, pero hemos olvidado el objetivo y estamos corriendo, alternativamente precipitados de la falsa esperanza a la verdadera desesperación, en un camino que no lleva a ninguna parte porque gira en torno al hombre "(En el velo y la máscara).
Cuando la humanidad sucumbe a la gran tentación de la autosuficiencia, en una especie de orgullo colectivo, reclama resolver sus problemas con absoluta autonomía.
¡Pero no sucede así!
Un mundo reducido al trabajo, la organización, la técnica y la ciencia, donde faltan la oración y la contemplación, se convierte en una especie de infierno.
La terrible experiencia que estamos viviendo debe llevar a los cristianos a confiar las necesidades de la humanidad herida al Señor, a través de la intercesión de la Santísima Virgen María.
Por esta razón, invito (...) a rezar el Santo Rosario para que este sufrimiento también se transforme en gracia.
El alcalde de Florencia, Giorgio La Pira, recordó que "la verdadera ciudad es donde los hombres tienen sus hogares, y donde Dios tiene sus hogares".
En otras palabras, una expresión visible de la dimensión de la adoración dentro de la sociedad es esencial para que la sociedad sea verdaderamente humana.
Por lo tanto, alabemos al Señor por su grandeza; agradézcale por sus regalos; recurramos a Él nuestra súplica para que venga a compensar nuestra pobreza, a perdonar nuestros pecados y nuestros errores, y a hacernos saber la alegría de volver a Él, fuente de la vida real y el cumplimiento de todo deseo. "
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L'Icône des Sept Douleurs et
Allégresses de Saint Joseph
réalisée selon le psautier de Gough (13ème siècle.)
The Icon of the Seven Sorrows and Allegresses of Saint Joseph
performed according to the Gough Psalter (13th century.)
O Ícone das Sete Dores e Vestígios de São José
realizado de acordo com o Saltério Gough (século 13).
Jésus porte le rouleau sur lequel il est écrit : "Ecoute Israël, Tu aimeras Le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force... Tu aimeras ton prochain comme toi-même."
Joseph l'a accompli : les sept petits tableaux de l'icône le montrent.
Puissions nous vivre une telle confiance en Dieu tant dans les douleurs que dans l'allégresse !
Jesus carries the scroll on which it is written: "Hear Israel, you shall love the Lord your God with all your heart, with all your soul, with all your strength ... you shall love your neighbor as yourself."
Joseph accomplished it: the seven little pictures of the icon show it.
May we live such trust in God both in pain and joy!
Jesus carrega o rolo no qual está escrito: "Ouve Israel, amarás o Senhor teu Deus com todo o teu coração, com toda a tua alma, com toda a tua força ... amarás o teu próximo como a ti mesmo".
José conseguiu: as sete pequenas imagens do ícone mostram isso.
Que possamos viver essa confiança em Deus tanto em dor como em alegria!
Le songe de Joseph : l'Incarnation de Jésus
Joseph's dream: the Incarnation of Jesus
O sonho de José: a encarnação de Jesus
Joseph est allongé; il semble triste. Son cœur est douloureux parce qu'il pense quitter Marie qui est enceinte:
"Il décida de rompre secrètement ses fiançailles." (Matthieu 1,19).
Heureusement, l'ange du Seigneur lui apparaît en disant: "Ne crains pas Joseph d'épouser Marie..." (Matthieu 1, 20) Joseph est soulagé.
"Lorsque je ne sais plus quel chemin prendre Seigneur, aide-moi à écouter Ton Esprit Saint, le meilleur guide."
Joseph is lying down; he seems sad. His heart is painful because he thinks of leaving Mary who is pregnant:
"He decided to break his engagement secretly." (Matthew 1,19)
Fortunately, the angel of the Lord appeared to him saying, "Do not be afraid to marry Mary ..." (Matthew 1:20) Joseph is relieved.
"When I do not know which way to go Lord, help me to listen to Your Holy Spirit, the best guide."
José está deitado; ele parece triste. Seu coração é dolorido porque ele pensa em deixar Mary grávida:
"Ele decidiu quebrar seu noivado secretamente." (Mateus 1,19)
Felizmente, o anjo do Senhor apareceu a ele dizendo: "Não tenha medo de se casar com Maria ..." (Mateus 1:20) José fica aliviado.
"Quando eu não sei para onde ir, Senhor, ajuda-me a ouvir o teu Santo Espírito, o melhor guia."
La naissance de Jésus
The birth of Jesus
O nascimento de Jesus
On reconnaît Joseph et Marie autour de Jésus. Joseph n'a pas trouvé de place dans les auberges... Jésus est donc né dans une crèche (une mangeoire pour les animaux):
"Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'abri destiné aux voyageurs!" (Luc 2).
Joseph a vraiment dû se démener, s'affoler avant la naissance de Jésus en cherchant partout un bon abri pour que Jésus puisse naître. Maintenant, Jésus est né; tout s'est bien passé! Joseph peut le contempler et être heureux!
We recognize Joseph and Mary around Jesus. Joseph did not find a place in the hostels ... Jesus was born in a manger (a manger for animals):
"She gave birth to a son, his firstborn, and wrapped him in swaddling clothes and put him in a manger, because there was no room for them in the shelter for travelers!" (Luke 2)
Joseph really had to struggle, panic before the birth of Jesus, looking everywhere for a good shelter so that Jesus could be born. Now, Jesus is born; everything went well! Joseph can contemplate it and be happy!
Nós reconhecemos José e Maria em volta de Jesus. José não encontrou um lugar nos albergues ... Jesus nasceu em uma manjedoura (uma manjedoura para animais):
"Ela deu à luz um filho, seu primogênito, enrolou-o em panos e o colocou numa manjedoura, porque não havia lugar para eles no abrigo para viajantes!" (Luke 2)
José realmente teve que lutar, entrar em pânico antes do nascimento de Jesus, procurando um bom abrigo em todos os lugares para que Jesus pudesse nascer. Agora Jesus nasceu; tudo correu bem! José pode contemplar e ser feliz!
La circoncision
Circumcision
Circuncisão
"Le huitième jour après la naissance, le moment vint de circoncire l'enfant; on lui donna le nom de Jésus, nom que l'ange avait indiqué avant que sa mère devienne enceinte." (Luc 2, 21)"
On the eighth day after the birth, the moment came to circumcise the child, and was given the name of Jesus, the name which the angel had indicated before his mother became pregnant." (Luke 2:21)"
No oitavo dia após o nascimento, chegou o momento de circuncidar a criança e recebeu o nome de Jesus, o nome que o anjo havia indicado antes de sua mãe engravidar." (Lucas 2:21)
Prophétie de Siméon
Simeon's prophecy
A profecia de Simeão
On reconnaît Siméon à gauche, Jésus, Marie et Joseph vers la droite.
Siméon dit à Marie: "Cet enfant sera un signe de Dieu auquel les gens s'opposeront... Quand à toi Marie, la douleur te transpercera l'âme comme une épée." Luc 2, 33
We recognize Simeon on the left, Jesus, Mary and Joseph on the right.
Simeon said to Mary, "This child will be a sign of God to which people will oppose ... When you, Mary, the pain will pierce your soul like a sword." Luke 2, 33
Reconhecemos Simeão à esquerda, Jesus, Maria e José à direita.
Simeão disse a Maria: "Esta criança será um sinal de Deus ao qual as pessoas se oporão ... Quando você, Maria, a dor perfurar sua alma como uma espada". Lucas 2, 33
Fuite (Ou Visite) en Egypte
Flight (or Visit) in Egypt
Vôo (ou visita) no Egito
On reconnaît Marie portant Jésus, et Joseph qui marche devant.
"Un ange apparut à Joseph: "Debout, prends avec toi l'enfant et sa mère et fuis en Egypte." Matthieu 2,13
Hérode veut faire mourir Jésus. Quelle douleur pour toi Joseph! Quelle inquiétude aussi! Pour protéger Jésus, tu dois fuir, quitter tes habitudes, tes amis, ta maison... et marcher vers l'inconnu. Mais quel bonheur de retrouver ensuite la paix!
We recognize Mary carrying Jesus, and Joseph walking ahead.
"An angel appeared to Joseph," Stand, take the child and his mother with you, and flee to Egypt. "Matthew 2:13
Herod wants to kill Jesus. What a pain for you Joseph! What a worry too! To protect Jesus, you must flee, leave your habits, your friends, your house ... and walk towards the unknown. But what happiness to find peace again!
Reconhecemos Maria carregando Jesus e José andando em frente.
"Um anjo apareceu a José:" Levanta-te, leva a criança e sua mãe e foge para o Egito. "Mateus 2:13
Herodes quer matar Jesus. Que dor para você Joseph! Que preocupação também! Para proteger Jesus, você deve fugir, deixar seus hábitos, seus amigos, sua casa ... e caminhar em direção ao desconhecido. Mas que felicidade encontrar a paz de novo!
Retour d'Egypte et Vie à Nazareth
Return from Egypt and Life in Nazareth
Retorno do Egito e Vida em Nazaré
"Après la mort d'Hérode, un ange du Seigneur apparut dans un rêve à Joseph: "Debout, prends avec toi l'enfant et sa mère et retourne au pays d'Israël " Matthieu 2,19
"After the death of Herod, an angel of the Lord appeared in a dream to Joseph:" Stand, take with you the child and his mother and return to the land of Israel "Matthew 2,19"
Após a morte de Herodes, um anjo do Senhor apareceu em um sonho a José:" Levanta-te, leva a criança e sua mãe e volta para a terra de Israel "Mateus 2,19
Jésus perdu et retrouvé
Jesus lost and found
Jesus perdeu e achou
Sur l'image, on reconnaît Jésus au Temple entouré des prêtres.
"Le 3ème jour, ils le découvrirent au Temple." Luc 2, 41
Joseph et Marie ont perdu Jésus; ils s’inquiètent, ils le cherchent...
Lorsqu'ils le retrouvent, Jésus leur dit: "Pourquoi me cherchiez-vous? Ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père?"
In the picture, we recognize Jesus in the Temple surrounded by priests.
"On the third day, they discovered it in the Temple." Luke 2, 41
Joseph and Mary lost Jesus; they are worried, they are looking for him ...
When they find him again, Jesus says to them, "Why did you seek me, do not you know that I must be in my Father's house?"
Na foto, reconhecemos Jesus no templo cercado por sacerdotes.
"No terceiro dia, eles descobriram no Templo." Lucas 2, 41
José e Maria perderam Jesus; eles estão preocupados, eles estão procurando por ele ...
Quando o encontram novamente, Jesus lhes diz: "Por que você me procurou, você não sabe que eu devo estar na casa de meu Pai?"
COMBAT SPIRITUEL
« La première condition de la victoire sur le mal est la
collaboration active à l’œuvre du Christ,
en union avec les frères.
La seconde est la vigilance.
Jésus nous avertit que l'ennemi du bien est aux aguets et que même après avoir quitté une âme, il est prêt à y retourner, plus fort qu'auparavant, « avec sept autres esprits plus méchants que lui », lorsqu'il la trouve vide et désarmée contre ses embûches.
Le grand moyen pour empêcher l'accès du mal est de veiller dans la prière et remplir son cœur de Dieu, afin qu'il n'y ait plus de place pour l'ennemi.
Et il n'y a plus aucune place lorsque l'âme est totalement unie à Dieu par l'acceptation et l'observance de sa parole, de sa volonté.
Jésus répond, en effet, à la femme qui loue sa Mère :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent ». Certes, la Très Sainte Vierge Marie est bienheureuse d'avoir donné le jour au Rédempteur, mais elle l'est davantage encore de Lui être parfaitement unie dans l'observance de sa parole.
Or, cette béatitude n'est pas réservée à Marie, elle est offerte à toute âme de bonne volonté, et constitue la plus grande garantie de la victoire sur le mal, car celui qui est uni à Dieu devient fort de Sa force. »
P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (3e Dimanche de Carême, 8, 2), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.