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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 09:25

MARCHE POUR LA VIE 2019

 

Pour défendre l'objection de conscience des médecins
et susciter une prise de conscience générale
sur la question de l'avortement

Chers amis de la Métropolie Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma (Tradition Syrienne Malankare), comme chaque année, je vous encourage à participer à ce qui, dans nos enjeux de société, me paraît central:

Le choix de la Vie, le respect de la Vie de son commencement à sa fin naturelle, le respect ds "Lois Naturelles (Qui nous met à l'abris de toutes ces manipulations qui pourraient précipiter l'humanité dans ces tentations diaboliques auxquelles succombèrent jadis les "savants fous" du 3ème Reich)Nous voulons résolument fermer nos oreilles aux suggestions de l'Ennemis du Genre Humain pour les tourner vers l'Auteur de la Vie:

« Je te propose la vie ou la mort. 
Choisis donc la vie. » 

(Dt 30, 19)  

Rendez-vous le 20 janvier 2019 à Paris
A 13h30 Porte Dauphine. Y serons-nous nous-même?

-Cela dépendra de l’ampleur de mes obligations pastorales.

Quoiqu'il en soit, que tous nos amis et fidèles de la Métropolie en Région Parisienne, se joignent à toutes ces femmes et hommes de bonne volonté qui, comme nous veulent mettre le respect de la vie (Vie naturelle, vie surnaturelle) au centre de nos préoccupations !

Votre fidèlement et fraternellement dans le Christ, notre Seigneur.

Que la Mère de Miséricorde vous ait sous sa maternelle protection, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)! 

 

+Mor Philipose, Métropolite

La liberté de conscience des professionnels de la santé sera au cœur de la 13e Marche pour la Vie qui aura lieu à Paris le 20 janvier prochain, pour que ceux qui s’opposent à l’avortement puisse être libres de refuser de pratiquer des actes contraires à la médecine (cf. Dr Rochambeau : "J’accepte de me battre pour ces médecins qui ont de la considération pour le début de la vie" ; « Retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire » et Condamné par la France, le Pharmacien défend l'objection de conscience auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme).

Elle sera aussi soutenue par le Sénateur argentin Mario Fiad qui est en France pour l’occasion. S’il a tenu à se joindre à la manifestation, c’est pour réaffirmer ce « premier droit de l’homme, ce droit fondamental à l’origine de tous les autres droits qu’est le droit à la vie. Sans celui-là, les autres droits n’ont pas de sens », explique-t-il. En Argentine, pour la première fois cette année, après l’échec de huit tentatives, le Parlement a débattu d’un projet de loi sur l’avortement (cf. En Argentine, la Chambre des députés engage un projet de loi ambitieux sur l'avortement dans un contexte délétère).

Un texte frappé d’inconstitutionnalité dès l’origine puisque, dans ce pays, « le droit à la vie est garanti dès la conception ». Il a cependant donné lieu à un débat historique en termes de nombre d’auditions et de suivi. Mais, le sénateur constate qu’il « a ouvert une nouvelle rupture » dans la société argentine qui ne demandait pas cette loi : portée par un groupe de femmes au sein du Parlement, alimentée par de nombreuses pressions internationales, celle-ci n’est pas représentative des aspirations sociales. Dans un État fédéral où le Sénat représente les provinces, bien qu’ayant été précédemment adoptée par l’Assemblée nationale, il était assez prévisible qu’elle y soit définitivement rejetée. Le sénateur explique : « Nous croyons qu’on peut intervenir avant et éviter les conséquences de la tragédie qu’est l’avortement en mettant en œuvre des politiques de prévention comme l’éducation sexuelle intégrale, la lutte contre la pauvreté, l’utilisation des ressorts institutionnels, tout ce qui peut favoriser la prévention des grossesses adolescentes et la vulnérabilité… ». Quant aux médecins, leur opposition a été formelle : « La communauté médicale en général a toujours mis en avant que leur profession n’avait de sens qu’à protéger la vie », souligne Mario Fiad. Un investissement de ces professionnels d’autant plus important que le projet de loi leur interdisait l’objection de conscience.

Le Sénateur argentin se dit préoccupé de voir qu’en France 96% des embryons porteurs de trisomie 21 dépistés soient avortés alors qu’« on connait les potentialités des personnes porteuses de trisomie 21 en terme de développement, mais aussi comme point d’union au sein de la famille qui se nourrit et s’enrichit de cette relation ». Aujourd’hui, Mario Fiad souhaite que chacun travaille « où qu’il soit, pour que la bioéthique soit la principale bannière de la politique en générale ».

A l’heure de la révision de la loi de bioéthique en France, cette invitation résonne avec une particulière acuité. Et alors que la mission parlementaire vient de rendre son rapport, Jean-Marie Le Méné déplore la « grande continuité de la bioéthique à la française et sa fidélité aux premières lois de bioéthique, notamment sur la recherche sur l’embryon ». Pour le président de la Fondation Lejeune, ce rapport « tire toutes les conséquences des dispositions qui ont été votées ces dernières années. Tout est désormais soumis à la dérégulation du marché » et à son énorme potentiel. « A partir du moment où on sépare sexualité et procréation, la procréation devient un acte purement technique qui conduit à la disponibilité de l’embryon », explique Jean-Marie Le Méné, qui regrette que les applications technoscientifiques perdent de vue le soin pour entrer dans celui, sans limite, du marché. Concernant le DPNI, il dénonce un « raffinement dans l’eugénisme » qui « resserre les mailles du filet en ajoutant un nouveau filtre plus efficace, plus précoce et moins cher » aux précédents. Il conduira à « ne plus détruire d’embryons humains par erreur mais des embryons handicapés par choix ».

Autant de raisons qui conduiront « des milliers d’opposants », selon l’Afp, à défiler cette année encore dans les rues de Paris.

Source : Gènéthique.org.

 

 

 

Prière à Notre Dame de Guadalupe

« Patronne des enfants à naître »

Notre-Dame de Guadalupe, patronne des enfants à naître, je vous supplie de bénir la future maman - inconnue pour moi - mais que vous me confiez et que je prends en charge spirituellement pour épargner la vie de son enfant afin qu’elle l’accueille dans la joie et trouve la paix dans son cœur.

Donnez-lui, Ô ma Mère, le même amour que celui que vous aviez lorsque vous portiez Jésus dans votre sein. Amîn

____________________________________________________

Note:

 

L’« Histoire Miraculeuse » de Notre-Dame de Guadalupe :



Selon la tradition, le 9 décembre 1531, sur la colline de Tepeyac, un peu au nord de Mexico, une jeune dame « éblouissante de lumière » apparaît à un indigène Juan Diego Cuauhtlatoatzin. Notre-Dame de Guadalupe se révèle à lui comme la Vierge Marie et le charge de demander à l'évêque de faire construire une église sur le lieu même de l'apparition. Le prélat, d'abord incrédule, demande au témoin d'obtenir de la Vierge Marie un signe. Celle-ci ne tarde pas à le lui accorder. Le 12 décembre 1531, se montrant pour la quatrième et dernière fois à Juan Diego, Marie l'envoie cueillir des roses au sommet de la colline. Et voilà l'homme redescendant tout ébahi, sa tilma - manteau - remplie des plus belles roses qu'il ait jamais vues en pleine saison sèche. Sous l'injonction de la Vierge Marie, il retourne alors chez l'évêque, et ouvre son manteau devant les personnes réunies autour du prélat qui découvrent avec stupéfaction que s'est imprimée miraculeusement sur la tilma une image représentant la Vierge, revêtue d'un manteau étoilé couvert d'or et d'une robe rose ornée de trois types de fleurs des collines. La Vierge porte ses couleurs traditionnelles, la robe rose-rouge et le manteau bleu azur, turquoise ou jade. La ceinture violette à double pan, remontée par sur son ventre, évoque sa maternité. La tête penchée et les mains jointes sont également des caractéristiques iconographiques médiévales.

Juan-Diego-de-Guadalupe.JPG

Après presque 500 ans, la tilma semble parfaitement conservée, alors que ce vêtement de pauvre fait en fibres de cactus aurait dû se détériorer en vingt ans. D'après une étude, la tilma serait faite d'un mélange de lin et de chanvre ou de fibre de cactus, et non d'agave, ce qui expliquerait sa durée de conservation

Déjà en 1666, la tilma fut examinée par un groupe de peintres et de médecins pour en vérifier la nature miraculeuse. Ils certifièrent qu'il était impossible que l'image, tellement nette, ait été peinte sur la toile vu l'absence de préparation de fond, et en outre, que dans les 135 années depuis l'apparition, dans l'air chaud et humide dans lequel elle était conservée, elle aurait dû se détruire. En 1788, pour prouver expérimentalement ce fait, une copie fut exécutée sur le même type de tissu : exposée sur l'autel du sanctuaire, elle était ruinée après seulement huit années. Au contraire, l'image originale, après près de 500 ans, est encore substantiellement intacte. 

En 1791, un orfèvre travaillant au nettoyage du cadre en argent avec de l'acide muriatique (proportion de 50 % d'acide nitrique et 50 % d'acide chlorhydrique), verse accidentellement des gouttes de la solution acide sur le côté droit supérieur. Elle aurait dû ronger le tissu et faire un trou mais n'a laissé que des taches dont la marque est encore visible. 

Le 14 novembre 1921, un anarchiste, Lucien Perez, cache une charge de dynamite dans un bouquet de fleurs qu'il dépose au pied du manteau. La bombe endommage le crucifix en bronze de l'autel et brise la vitre qui protégeait le tissu mais ce dernier est miraculeusement préservé. 

Certains articles affirment qu'en 1936 le chimiste Richard Kuhn aurait examiné deux fils colorés du tissu, sans réussir à déterminer la nature des pigments sur ces fils. Toutefois, en l'absence de toute source, cet argument ne peut pas être considéré comme pertinent. 



En 1951, le photographe José Carlos Salinas Chavez déclare que dans les deux pupilles des yeux de Marie, fortement agrandies, on voit le reflet de la tête de Juan Diego. En 1977, l'ingénieur péruvien José Aste Tonsmann analyse à l'ordinateur les photographies agrandies 2500 fois et affirme que l'on y voyait bien cinq figures : Juan Diego Cuauhtlatoatzin dans l'acte d'ouvrir son manteau, l'évêque Juan de Zumarraga, deux autres hommes (un desquels serait celui qui était auparavant identifié comme Juan Diego) et une femme. Au centre des pupilles, on verrait en outre une autre scène, plus petite, aussi avec différents personnages. 

En 1979, Philip Serna Callahan fait une série de photographies infrarouge. Selon lui, l'examen de ces photos révèle que, bien que certaines parties de l'image sont peintes (elles pourraient avoir été ajoutée postérieurement à l'apparition), la figure de Marie serait imprimée directement sur les fibres du tissu. Seuls les doigts des mains apparaissent retouchés pour en réduire la longueur. Il découvre également que la tilma conserve sans aucune explication la température du corps humain oscillant entre 36,6 et 37 °C

Une interprétation archéoastronomique moderne basée sur des techniques de projection complexes veut que les 46 étoiles figurant sur le manteau correspondent aux constellations du ciel au-dessus de Mexico le jour d'une éclipse solaire le 12 décembre 1531 et aussi au nombre d'années supposé nécessaire pour construire le temple de Jérusalem. 

N-D-de-Guadalupe.jpg « Ô Vierge immaculée, Mère du vrai Dieu et Mère de l’Église, Toi qui en ce lieu manifestes Ta clémence et Ta compassion à tous ceux qui font appel à Toi, écoute la prière que nous T’adressons avec une filiale confiance et présente-la à ton Fils Jésus, notre unique Rédempteur. Mère de miséricorde, qui connais le sacrifice caché et silencieux, à Toi qui viens à notre rencontre, pécheurs que nous sommes, nous nous consacrons aujourd’hui avec tout notre être et notre amour. Nous Te consacrons aussi notre vie, nos travaux, nos joies, nos infirmités et nos souffrances. Donne à nos peuples la paix, la justice et la prospérité, Notre-Dame et notre Mère, Toi sous la protection de qui nous mettons tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes. Nous voulons être tout à Toi et marcher avec Toi sur le chemin d’une fidélité totale à Jésus-Christ dans son Église. Ne nous retire pas Ta main et Ton amour. Notre-Dame de Guadalupe, Mère des Amériques, nous Te prions pour tous les évêques, afin qu’ils conduisent leurs fidèles par les voies d’une vie chrétienne intense, de l’amour et de l’humble service de Dieu et des âmes. Contemple cette immense moisson et intercède auprès du Seigneur pour que tout le Peuple de Dieu ait faim de sainteté, pour qu’il donne d’abondantes vocations de prêtres et de religieux, forts dans la foi, qui dispenseront généreusement les mystères de Dieu. Donne à nos foyers la grâce d’aimer et de respecter la vie qui commence, dans le même Amour avec lequel Tu as conçu dans Ton sein la vie du Fils de Dieu. Sainte Marie, Mère du bel Amour, protège nos familles afin qu’elles soient toujours unies, et bénis l’éducation de nos enfants. Toi qui es notre espérance, pose avec compassion Ton regard sur nous ; enseigne-nous à aller continuellement à Jésus et si nous tombons, aide-nous à nous relever, à revenir à Lui en confessant nos fautes et nos péchés dans le Sacrement de pénitence qui donne la paix de l’âme. Nous T’en prions, donne-nous un très grand amour de tous les sacrements, qui sont comme les traces que ton Fils nous a laissées sur la terre. Ainsi, Mère très sainte, avec la paix de Dieu dans nos consciences, avec des cœurs libérés de tout mal et de toute haine, nous pourrons apporter à tous la vraie joie et la vraie paix qui viennent de ton Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ qui, avec Dieu le Père et l’Esprit-Saint, vit et règne pour les siècles des siècles. Amen. » 

Jean-Paul II , Pape de Rome(1920-2005)

 

Deuxième dimanche après le baptême de notre Seigneur

Saint Qurbana

    • 1ere de St Pierre Apôtre 3: 7-15 :
  • 07 De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.
  • 08 Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité.
  • 09 Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.
  • 10 En effet, comme il est écrit : Celui qui veut aimer la vie et connaître des jours heureux, qu’il garde sa langue du mal et ses lèvres des paroles perfides ;
  • 11 qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien, qu’il recherche la paix, et qu’il la poursuive.
  • 12 Car le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leur demande. Mais le Seigneur affronte les méchants.
  • 13 Qui donc vous fera du mal, si vous cherchez le bien avec ardeur ?
  • 14 Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
  • 15 Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous
    •  
    • Epître aux Hébreux 1: 1 :
    • À BIEN DES REPRISES et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes
    • 2: 4 :
    • 04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.
    •  
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 1: 43 à 51 :
  • 43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »
  • 44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre.
  • 45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »
  • 46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. »
  • 47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
  • 48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
  • 49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
  • 50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
  • 51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

R/ : Choisis la vie, ouvre ton cœur au don de Dieu,
Sois un vivant, pour le Seigneur, 
Laisse-toi brûler de son feu,
Choisis la vie.


1. La vie est une chance, tends tes bras pour la saisir,
La vie est beauté que tes yeux peuvent admirer.
La vie : Béatitude ! Sauras-tu la savourer ?
La vie est un rêve, à toi de le réaliser !

2. La vie est un défi, fais-lui face n'aie pas peur,
La vie est un devoir, l'accomplir grandit ton cœur.
La vie est un jeu, apprends la règle de Dieu,
La vie est précieuse, prends en soin comme d'un feu.

 

 

Choisir la vie... c'est curieux, car la vie, c'est ce qu'on ne choisit pas. Et, le « choisis la vie », est aussitôt assorti de « pour que tu vives ». Il ne s'agirait donc pas simplement de venir au monde, il y a autre chose. Ce que Dieu demande, ce n'est pas de vivre, mais de « choisir » la vie. Il n'est pas question de vivoter, mais de se tourner résolument vers la vie. Notre choix naturel ne nous y conduit pas, comme si une force sourde nous tirait du côté obscur, de ce qui nous tue intérieurement, psychiquement, spirituellement. On croit vivre, mais bien trop souvent on ne fait que subsister. Mais le Dieu de la Bible dit « choisis la vie ! ». L'appel est étonnant car dans la Bible, le choix est le propre de Dieu ; il ne s'agit donc pas d'une mince affaire !

 

De la difficulté de choisir, vivre, c'est choisir

L'homme est le seul être à posséder cette faculté, qui est réservée à Dieu. Le choix est donc entre nos mains. La question qui se pose, c'est qu'est-ce qu'être vivant ? Nous sommes vivants de nos choix, de nos orientations. Dieu nous guide, mais au bout du compte nous sommes libres, et donc en situation de responsabilité ! Nous ne sommes pas des jouets entre ses mains. Pourtant nous avons tous fait l'expérience de la difficulté du choix. Malgré cela je suis persuadée que choisir c'est vivre, rejoignant ainsi Hamlet : être ou ne pas être, voilà la question ! Choisir, je dirais même plus, consentir à la vie, engage toute notre existence. Nous sommes condamnés à faire le choix des forces de vie sur les forces de mort, à combattre les forces négatives, parce qu'il y a en nous, dans le monde, une volonté de destruction et donc la possibilité de revenir en arrière, au chaos.

Choisir la vie... pas si simple ! D'autant que le contexte dans lequel s'inscrit cet appel est choquant lorsque l'on a été bercé par la théologie de la grâce. La difficulté du choix est renforcée par la relation entre le choix et l'obéissance à la loi.

 

Quelle loi ?

Ici, le critère de l'obéissance, ou de la désobéissance à la loi, est en lien avec le bonheur ou le malheur. L'obéissance à la loi comme voie du bonheur : quel comble pour des protestants ! Pourtant, ne nous trompons pas, il existe une grande diversité de conceptions de la loi, de son contenu et de ses exigences. Ici, celui qui parle se présente comme Dieu qui libère. Jamais il ne dit : « je suis le créateur du ciel et de la terre », ou : « c'est moi qui t'es fait », non il rappelle une seule chose : il a fait sortir le peuple d'Egypte, du pays de la servitude ! Ainsi le chemin qu'il propose, la loi qu'il offre, ne saurait nous enfermer, mais nous libérer. Et, à y regarder un peu plus dans le contexte du Deutéronome, la loi a une orientation bien particulière : dans le cadre de l'alliance il s'agit d'aimer Dieu qui nous aime. Cela se traduit par ce qui peut être entendu comme un leitmotiv, le commandement d'amour de Dieu est, tout au long du livre, un rappel de l'esclavage et de ses conséquences. Il signifie également aimer l'étranger, l'autre, le différent, ne pas l'enfermer comme nous avons été enfermés, car toute la loi s'inscrit sur cette expérience, cette école : celle de l'esclavage et de la libération.

Choisir la vie... pas si simple ! Tout cela est tout de même difficile; et Dieu le sait. Il prend en compte que nous sommes humains, que nous avons la possibilité de nous tromper c'est juste ce qui précède cet appel au choix dans ce chapitre de Deutéronome 30, et que l'on peut entendre aussi comme loi : l'appel au repentir.

 

Le repentir

Le repentir, ce n'est pas le regret, mais un retournement, une véritable conversion, il s'agit du même verbe en hébreu. Le repentir comme loi, c'est aussi idiot que de commander d'aimer. Comment peut-on faire d'une démarche intérieure une obligation ? Car, la loi biblique ne s'arrête pas à la porte de l'intimité de l'individu, elle n'est pas un code de bonne conduite, de bonnes relations humaines. Elle fournit à l'homme des directions. Le repentir, c'est la possibilité de revivre de « re » commencer, même si nous nous sommes trompés, même si nous sommes meurtris. C'est d'ailleurs après l'insupportable que le texte biblique est écrit pour nous dire comment à partir de deux catastrophes : l'exil pour les hébreux, la croix pour les premiers disciples, des renaissances ont pu se produire. Choisir la vie c'est aussi être capable de continuer à vivre alors que tout semble perdu, quelle qu'en soit la cause, en regardant les deux chemins, car ils sont là. Et en choisissant la vie.

C'est ce que le Dieu nous offre. Lui, le Dieu qui prend le risque de choisir la vie. C'est le sens de la venue de Jésus : Dieu prend le risque de la vie humaine pour nous la restituer. Il est Celui qui vient nous redire : je t'en supplie, je te le demande comme mon désir ultime : choisis la vie...

 

...pour que tu vives !

 

Florence Blondon

(Source:https://www.eretoile.org/

PÈLERINAGE A

 

LOURDES

 

 

DU 9 AU 12 FÉVRIER

 

 

2019

 

 

Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le

 

lundi 18 (Le Dimanche 17, nous donnerons en effet l'Onction des

 

Malades à l'issue de la Messe, en Normandie, en notre

 

Sanctuaire de Notre-Dame de Miséricorde

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

PROGRAMME:

 

*Départ du Monastère le Samedi 9 Février à 7h. Arrivée à Jauldes pour déjeuner. Après-midi de Pèlerinage à Angoulême (Visite des Sanctuaires et des Grottes de Saint Cybard, évangélisateur de l'Angoumois)

 

*Dimanche 10 Février, JOURNÉE MONDIALE DES MALADES, Messe dominicale en notre Paroisse avec, à l'issue, l'Onction des Malades. Déjeuner fraternel et départ pour Lourdes.

 

*Lundi 11 Février, Fête de l'Apparition de la Très Sainte Vierge Marie à Bernadette. Messe à 10h30, journée complète de pèlerinage à LOURDES.

 

*Mardi 12, départ après le petit déjeuner, Pique nique route, arrivée à Angoulême dans l'Après-midi, le soir ou le lendemain matin (Au choix des participants) en Normandie.

 

 

PÈLERINAGE A LOURDES DU 9 AU 12 FÉVRIER 2019, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

 

(Participation globale aux frais de carburant, de restauration et hostellerie 180 euros)

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

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18 janvier 2019 5 18 /01 /janvier /2019 14:33

Je n'ai pas vu beaucoup de médias rappeler qu'aujourd'hui est le 3è anniversaire du martyre de 21 Coptes d'Egypte assassinés sauvagement sur une plage de Syrte par l'Etat islamique simplement parce qu'ils étaient chrétiens....

 

 

Chrétiens persécutés : “En 2018, explosion de violence en Afrique subsaharienne”

Assassinats, églises attaquées, pression quotidienne: les persécutions des chrétiens ont augmenté en 2018 dans le monde pour la sixième année consécutive, affirme l’ONG Portes ouvertes en publiant son “index” annuel mercredi 16 janvier 2019. Cette organisation protestante regarde la situation dans 50 pays où les chrétiens subissent à la fois des violences, allant parfois jusqu’au meurtre, mais aussi une oppression ou une discrimination quotidienne, plus discrète :

L'association protestante Portes Ouvertes publie ce 16 janvier son Index mondial 2019 de persécution des chrétiens. Il met en évidence une aggravation des atteintes à la liberté religieuse.

Michel Varton, directeur de Portes Ouvertes France commente la sortie de l’Index mondial de persécution des chrétiens 2019 : « Les persécutions contre les chrétiens s’aggravent pour la septième année consécutive ! Si l’on devait les comparer à un lac, il se serait à la fois élargi et approfondi ». D’après cet indes, en 2018, quelque 245 millions de chrétiens auraient été « fortement persécutés » en raison de leur foi, soit un chrétien sur neuf. Globalement, l’indice de persécution établi par l’ONG augmente de 2,7% entre 2018 et 2019.

Source et suite de l'article sur Aleteia.

Partage de ce constat, ni pour se plaindre, ni pour désigner des "coupables" : juste pour appeler à la prière pour les persécutés, et pour les persécuteurs. Voir au bas de l'article ci-dessus, et dans la vidéo ci-dessous, le témoignage de Samiha Twafiq, défigurée par l’explosion d’une bombe au Caire en 2016.

 

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Spiritualité Chrétienne Persécution des Chrétiens
16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 15:57

 

« La foi orthodoxe n'est pas abstraite, mais personnelle.
 
Elle se préoccupe, non pas de principes généraux ni d’un code de moralité théorique, mais du salut de personnes uniques et notamment créées à l'image divine. […]
 
Jean Chrysostome appelle le mariage "le sacrement de l'amour."
 
En tant que tel, le mariage exprime quelque chose de tout à fait fondamental de notre personnalité humaine.
 
Car nous, les humains nous sommes créés à l'image de Dieu, et c'est d'abord et avant tout à l'image de Dieu la Sainte Trinité.
«Dieu est amour» (1 Jean 4:8): pas l'amour de soi, mais l'amour partagé, pas l’amour d’une seule personne qui s'aime elle-même seule, mais une communion oukoinonia de trois personnes s’aimant les uns les autres.
 
Dieu n'est pas seulement personnel, mais interpersonnel, pas seulement une unité, mais une union.
 
Dieu est solidarité, échange, réponse, réciprocité. Si tout cela est vrai de Dieu, alors cela doit être vrai aussi de la personne humaine formée à l'image de Dieu.
 
Si Dieu est amour, alors la personne humaine est aussi amour - non pas l'amour-propre, mais un amour partagé.
 
La personne humaine est aussi solidarité, échange, réponse, réciprocité. Nous, les humains, comme les trois personnes divines, nous nous réalisons en vivant en communion ou koinonia:
 
-«Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l'amour est de Dieu» (1 Jean 4:7).
 
Les couples mariés, pas moins que les moines, peuvent atteindre la plénitude de la theosis ou "déification" dans le Christ.
 
Le but suprême du mariage est que le mari et la femme doivent chacun aider l'autre à entrer dans le royaume céleste.
 
Grâce à leur amour mutuel et leur vie commune, tous les deux - avec leurs enfants, si Dieu leur a donné une progéniture - sont appelés à se rendre l’un l’autre plus proche du Christ.
 
Comme une union éternelle entre deux personnalités uniques et éternelles, le sacrement du mariage n'a d'autre fin que celle-ci. » 

O casamento cristão na ortodoxia

(pelo bispo Kallistos)


"A fé ortodoxa não é abstrata, mas pessoal.

Não se preocupa com princípios gerais ou um código de moralidade teórica, mas com a salvação de pessoas únicas, especialmente aquelas criadas à imagem divina. [...]

João Crisóstomo chama o casamento de "o sacramento do amor".

Como tal, o casamento expressa algo muito fundamental para a nossa personalidade humana.

Pois nós, seres humanos, somos criados à imagem de Deus, e é em primeiro lugar e acima de tudo à imagem de Deus a Santíssima Trindade.
"Deus é amor" (1 João 4: 8): não amor de si mesmo, mas amor compartilhado, não o amor de uma única pessoa que ama a si mesmo sozinho, mas uma comunhão de três anos de oukoinonia pessoas amando um ao outro.

Deus não é apenas pessoal, mas interpessoal, não apenas uma unidade, mas uma união.

Deus é solidariedade, troca, resposta, reciprocidade. Se tudo isso é verdade de Deus, então deve ser verdadeiro também da pessoa humana formada à imagem de Deus.

Se Deus é amor, então a pessoa humana também é amor - não auto-estima, mas um amor compartilhado.

A pessoa humana é também solidariedade, troca, resposta, reciprocidade. Nós, humanos, como as três pessoas divinas, percebemos vivendo em comunhão ou koinonia:

- "Amados, amemo-nos uns aos outros, porque o amor vem de Deus" (1 João 4: 7).

Casais casados, não menos que monges, podem alcançar a plenitude da theosis ou "deificação" em Cristo.

O objetivo final do casamento é que o marido e a esposa devam ajudar o outro a entrar no reino celestial.

Através de seu amor mútuo e vida comum, ambos - com seus filhos, se Deus lhes deu descendentes - são chamados a se renderem mais perto de Cristo.

Como uma união eterna entre duas personalidades únicas e eternas, o sacramento do matrimônio não tem outro fim além deste. "

The Christian Marriage in Orthodoxy (by Bishop Kallistos)

"The orthodox faith is not abstract, but personal.

It is concerned not with general principles or a code of theoretical morality, but with the salvation of unique persons, especially those created in the divine image. [...]

John Chrysostom calls marriage "the sacrament of love."

As such, marriage expresses something very fundamental to our human personality.

For we humans are created in the image of God, and it is first and foremost in the image of God the Holy Trinity.
"God is love" (1 John 4: 8): not self-love, but shared love, not the love of a single person who loves himself alone, but an oukoinonia communion of three people loving each other.

God is not only personal, but interpersonal, not just a unity, but a union.

God is solidarity, exchange, response, reciprocity. If all this is true of God, then it must be true also of the human person formed in the image of God.

If God is love, then the human person is also love - not self-esteem, but a shared love.

The human person is also solidarity, exchange, response, reciprocity. We humans, like the three divine persons, we realize by living in communion or koinonia:

- "Beloved, let us love one another, for love is from God" (1 John 4: 7).

Married couples, no less than monks, can reach the fullness of theosis or "deification" in Christ.

The ultimate goal of marriage is that the husband and wife must each help the other to enter the celestial kingdom.

Through their mutual love and common life, both - with their children, if God has given them offspring - are called to surrender each other closer to Christ.

As an eternal union between two unique and eternal personalities, the sacrament of marriage has no other end than this one. "
 

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Famille
12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 07:40

TCHEBOKSARY (Russie) - Il est originaire de l'Ouest de la France et a vécu en Terre Sainte avant d'être conquis par la Russie: depuis 18 ans, le père Basile est moine orthodoxe en Tchouvachie où il s'est russifié.          

Barbe grisonnante et soutane noire, Basile Pasquiet est devenu un personnage incontournable au monastère de la Sainte-Trinité à Tcheboksary, capitale de la petite république de Tchouvachie (700 km à l'est de Moscou).            

Agé de 54 ans, "Vassili" (Basile, en russe) y a occupé toutes les fonctions avant de devenir l'Archimandrite ou le Supérieur, c'est-à-dire le chef du monastère où les fidèles lui baisent la main quand il traverse la cour pour aller de son bureau à l'église.       

"Je vis au rythme de l'Eglise russe orthodoxe et de son calendrier (julien)", dit le père Basile, qui célébrera Noël le 7 janvier, soit deux semaines après le Noël fêté par les catholiques, les protestants et certaines églises orthodoxes, notamment la grecque et la bulgare.           

Parlant le russe qu'il a appris sur le tas, ce Français a été "conquis" par ce pays: "D'une certaine manière, je m'assimile, je me suis +russifié+", dit-il. Rien ne prédestinait pourtant cet homme originaire de Tiffauges, petit village catholique de Vendée,  à devenir moine à Tcheboksary, ville d'un demi-million d'habitants à 3.500 km de là. 

        

Mais dans la vie, "il y a des aventures, des rencontres, on cherche un peu partout", dit le père Basile, septième d'une famille très catholique de neuf enfants. Durant ses études, il découvre le rite oriental orthodoxe. A 22 ans, il entame sa vie de moine et part à Jérusalem où il passe plus de 10 ans. Pendant cette période, son attrait pour l'orthodoxie se renforce.

Père Basile Pasquiet, "le curé

 

des steppes"


Reportage sur le père Basile Pasquiet d'origine française et higoumène du monastère de la Sainte-Trinité à Tcheboksary en république Tchouvache en Russie.
 

Il y a vingt deux ans, ayant acheté un billet sans retour, le père Basile, moine du monastère gréco-catholique saint Jean-Baptiste de Jérusalem, est arrivé de France en Russie, trouvant en elle sa deuxième patrie.

En décembre 2009, après presque 14 ans de service dans les églises d’Alatyr, il devient le supérieur du monastère de la Sainte Trinité à Tcheboksary. 

Père Basile, quelles sont pour vous les pires difficultés d’un pasteur dans la direction d’une communauté monastique ? 

Je dirais que le pasteur doit être lui-même un croyant. Pas un religieux mais un croyant.

La première image du pasteur est Abraham. C’est un chef de famille, il est responsable de dizaines d’hommes et du bétail, ce sont d’énormes caravanes qu’il faut conduire dans des régions dangereuses, des lieux inconnus, et dans le désert en plus.

Et il était justement croyant. Il croyait dans la parole de Dieu. On lui avait dit d’aller et il allait. Et le pasteur doit être comme Abraham : ne pas avoir peur et conduire son peuple à Dieu. Le plus difficile et le plus important, c’est d’être soi-même ce flambeau.

Même si tu n’as pas d’expérience, si tu es vraiment croyant… Le Seigneur est à tes côtés. Si on l’appelle, il vient. Nous allons vers lui, il vient à nous. Et si nous nous éloignons de lui, ne le regardons pas… eh bien nous sommes libres. Tu ne veux pas aller dans la lumière, marche, dans les ténèbres.

Et s’il n’y a pas de lumière, s’il n’y a pas de phare devant nous, on peut se perdre et c’est dangereux. Un prêtre doit être pareil à un phare. J’ai grandi près de la mer. Il y avait des phares. Nous aimions, le soir, écouter la mer, qui est comme un être vivant. Et ces phares… Ils nous montrent où aller.

Et le prêtre doit être pareil. Et même, chaque croyant doit être un phare, car nous sommes entourés de beaucoup d’incroyants, ou de gens qui en réalité ne savent rien.

Eh bien, la Pâques. Qu’est-ce que c’est pour nous, la Pâques ?

Les œufs, la bénédiction des koulitchs et c’est tout. Seulement des rituels. Et Noël, l’étoile et tous ses rituels. Ils sont peu nombreux à connaître l’essentiel de l’affaire. Il faut prendre un rameau de saule pour le dimanche des Rameaux et le garder toute l’année, mais quel en est le sens ?

Garder un rameau, et se comporter comme un traître? Si l’on demande sais-tu qui est le Christ, recevoir la réponse de Pierre : « Je ne connais pas cet homme… »

Nous sommes en principe croyants, en principe baptisés, nous nous nommons croyants, et quand vient le moment de montrer que nous le sommes, nous refusons. Il y a beaucoup de situations dans la vie où il faut dire : je suis chrétien.

On vous convie à une manifestation, par exemple, et au même moment, il y a l’office à l’église. Le croyant ira plutôt par faiblesse à la manifestation mondaine, autrement, on pourrait le punir.

Il craint plus la punition humaine que celle de Dieu. En de tels moments, le chrétien doit se révolter et dire « non ».

Il faut prendre exemple sur les apôtres et les premiers martyrs, qu’on obligeait aussi à s’incliner devant les idoles et le gouvernement, et ils disaient « non, nous avons un autre Dieu ». Et ils persuadaient leurs persécuteurs

Par exemple notre métropolite (Barnabé), combien de fois n’a-t-il pas convaincu ses persécuteurs par la fermeté de sa foi : « Non, je n’irai pas, j’irai à l’église ». Et on le respectait en voyant qu’il était croyant.

Et si l’on nous menace et nous obéissons et allons où l’on nous le dit, alors cela veut dire qu’on nous a traités comme un troupeau, du bétail et non des êtres raisonnables. Parfois, par paresse ou tristesse, il nous est plus facile de trouver quelqu’un qui le fera à notre place.

Par exemple, on commande une action de grâce. On commande et on va plus loin. Cela n’est pas bien. Je considère que si quelqu’un lit l’action de grâce lui-même, avec foi, c’est peut-être plus efficace que si le lit pour lui quelque prêtre.

Ici, il faut le faire soi-même, soi-même… Etre croyant, prier, se repentir.

Qu’est-ce que le repentir ? C’est le retour à une vie juste, à une juste façon de vivre, à une purification. Quand nous vivons dans la boue, notre âme est sale. Il faut se purifier, parfois il faut se donner beaucoup de mal.

Si on reste longtemps sans laver le linge, il faut ensuite frotter plus fort. Il faut parfois utiliser les grands moyens, parfois il faut faire bouillir. Battre avec des battoirs, comme autrefois. Dans la vie spirituelle, c’est pareil: si on veut obtenir quelque chose, il faut se donner du mal. Le début du succès, c’est le désir. Mais s’il n’y a pas d’exigence, on ne peut pas se forcer.

On construit maintenant chez nous beaucoup d’églises, on restaure ce qui a été détruit à la période soviétique. A votre avis, est-ce un témoignage suffisant d’une renaissance de la tradition spirituelle ? 

Oui, je considère que c’est une renaissance. Il y a un bon signe : ces trois dernières années, pour le 9 mai, a lieu le défilé du Régiment Immortel. C’est une si bonne idée ! Que Dieu sauve celui qui l’a eue ! Que de gens cela a-t-il émus !

Et pas seulement en Russie, mais cela a lieu même à Paris, et les Russes ne sont pas les seuls à y avoir participé. Je considère que de tels moments sont décisifs. Ils peuvent changer le destin d’un peuple.

En voyant de telles choses en Russie, j’ai compris que nous étions sur la bonne voie, sur celle de la renaissance. Les gens le font de leur propre volonté, personne ne les paie. Ils commencent à s’informer sur leurs parents : où ils ont péri, où ils ont combattu.

En France, on ne se souvient pas si bien du destin de nos ancêtres. Quand j’étais jeune, j’allais aussi à la flamme Immortelle du 8 mai. Il y a encore là bas le jour de commémoration des victimes de la première guerre mondiale, en septembre. Il y avait des marches, des parades, nous y allions, mais le caractère de toutes ces manifestations était plutôt triste, sans joie.

Nous voyions des vétérans, mais la jeunesse et les enfants n’allaient pas leur offrir des fleurs. Ils ne leur disaient pas : « Merci, grand-père ! Tu nous a donné la vie et la liberté ! »

Et en Russie, j’ai été choqué, au bon sens du terme, par ces fêtes de mai. Je ne pense pas que ce soient là les restes des obligations soviétiques. C’est une bonne tradition familiale. Je soutiens entièrement ce mouvement. 

Vous avez plus ou moins dit qu’en France peu de gens allaient à l’église, que la majorité n’était catholique que de nom. Et chez nous ?

En France et dans les pays d’Europe, en général, les gouvernements occupent en partie une position antireligieuse anticatholique.

Cela a commencé avec la révolution française et cela s’est poursuivi au XX° siècle, quand on a fermé à nouveau les monastères et les écoles religieuses.

Les églises sont devenues la propriété de l’état. Et maintenant, c’est la même chose. Pourtant, l’Europe, comme la Russie, a été formée par les valeurs chrétiennes.

Si l’on se souvient de l’histoire, ce sont justement les moines qui travaillaient dans les écoles religieuses, justement eux qui ont créé la culture. Et maintenant, ils renient tout cela et veulent le détruire…

Mais en Russie, cela n’est pas comme ça. Elle m’apparaît comme l’arche de Noé dans laquelle la civilisation chrétienne sera sauvée.

Mais dans l’ensemble, le catholicisme, c’est un accident de l’histoire de l’Eglise. Un accident, la voiture est sortie de la route et s’est écrasée.

Mais une voiture doit rester sur la route, il faut l’y remettre. Je suis chrétien de naissance, baptisé au non de Père, du Fils et du Saint Esprit.

C’est vrai, j’appartenais à l’Eglise catholique, mais cette Eglise fut autrefois orthodoxe, avant le schisme. Je dirais que je suis maintenant revenu à mes racines.

Ce n’est pas quelque chose de nouveau chez moi, ce retour aux sources. Je suis comme ces gens qui étudient qui étaient leurs ancêtres. Et oui, j’ai envie de vivre comme vivaient mes ancêtres.

Et non seulement pour moi, je n’ai pas seulement reçu l’orthodoxie et terminé, j’ai envie que les autres aussi se mettent à retourner à leurs racines. 

Peut-on parler d’une consolidation des positions orthodoxes en France ? 

Oui, on construit maintenant, près de la tour Eiffel, une église orthodoxe, avec cinq coupoles dorées. Ce sera comme un phare que l’on pourra regarder. On répare des églises à Nice et à Paris, au sud et au nord. C’est le gouvernement russe qui le fait. 

Votre première formation professionnelle est liée à l’agriculture. Ces connaissances vous ont-elles servi ici, en Russie ? 

Eh bien un peu, quand je vivais au village. En France, autrefois, j’ai travaillé parfois quatorze heures d’affilée sur un tracteur au moment des moissons. En Israël aussi…

Et ici, il m’est arrivé un cas intéressant dans le district de Nikoulino Poretski.

La maison où nous vivions se trouvait non loin de l’église et de la poste et à côté, près de la route, se trouvait la maison de la mère Anna qui avait trois chèvres blanches. Je vois qu’elles ont du mal à marcher : les sabots longs, le poil terne. Visiblement, elles mangent mal, elles sortent sans joie.

Je demande : « Mère Anna, as-tu des ciseaux ou un sécateur ? Permets-moi de t’aider. » Elle a accepté, bien qu’elle eût des doutes au début, comment sais-tu ce qu’il faut faire. J’ai coupé les sabots de toutes les chèvres et elles ont commencé à danser de joie. La mère Anna a vu cela et m’a appelé un thaumaturge.

Eh bien oui, un miracle, c’est quand il y a de l’étonnement et de la joie. Ensuite, la nouvelle s’est répandue dans le village et je suis devenu « thaumaturge ». 

J’ai appris dernièrement que notre fameux monastère de Valaam s’était lancé dans la fabrication de fromages. N’avez-vous pas pensé à mettre en œuvre votre expérience de fromager ? Peut-être pas pour que le monastère en produise, mais en coopération avec quelqu’un… 

Je m’occupais de cela en Israël, oui. J’ai même formé quelqu’un qui en fait depuis vingt ans. Mais ici, cela ne s’est pas trouvé. Ici, il faut s’occuper d’autre chose. Pas faire de fromage mais restaurer la foi. Maintenant, ce n’est pas au centre de mes projets mais peut-être, qui sait…

Père Basile, qu’est-ce qui vous console, dans la vie ? qu’est-ce qui vous procure de la joie ? 

Quand les gens viennent à Dieu. Quand quelqu’un change sa vie pécheresse. Quand on amène les enfants au baptême. On sait alors en effet, que l’enfant ne sera pas abandonné, que les parents transmettront leur foi. Quand le bien triomphe.

Voici, dans notre monastère, dans le bâtiment du séminaire orthodoxe épiscopal, nous avons l’école du dimanche « le flambeau ».

Les enfants y sont gentils, et chaque année il en vient davantage. Et pas seulement des enfants, mais des adultes. Je surveille cela et vois qu’il y a là de bons éducateurs.

Nous sommes en relation et échangeons des conseils. Il faut aussi éduquer les enfants, leur rappeler pourquoi ils sont venus au monde.

J’explique comment on m’a élevé : dans la sévérité et le bien.

Parce que si on n’est pas sévère, on ne souhaite pas le bien.

Comme on dit dans la Bible, celui qui aime le plus ses enfants est celui qui les châtie le plus. Mais la punition doit précisément corriger, il faut expliquer la nature du danger. Mais pas seulement dire que ce n’est pas bien, mais aussi punir. Peut-être symboliquement mais il le faut. 

Vous considérez comme votre parrain le père Tikhon Chevkounov, connu entre autres pour son livre « le père Raphaël et autres saints de tous les jours » (éd. des Syrtes). N’avez-vous pas pensé à écrire sur votre expérience spirituelle ?

Eh bien, je ne sais pas écrire, et en outre, je considère que pour moi, c’est trop tôt. Je viens juste de commencer à vivre, quand ma barbe s’est mise à blanchir un peu. Avant, c’était l’enfance, la préparation. Pour l’instant, nous en sommes encore au labour. 

Vous ressentez-vous comme un pont original entre deux cultures ?

Eh bien maintenant, j’ai poussé des racines dans la terre tchouvache. Ici, la terre est bonne, les racines poussent vite. Je ne suis pas retourné sur ma terre natale depuis déjà cinq ans et à voir ce qui se passe en France, je comprends que je suis parti à temps.

Je n’aurais probablement pas supporté et serais devenu fou. Et je ne veux pas y retourner. Ma vie est ici. Je sais qui regarder et à qui m’égaler.

Voici notre monseigneur… A chaque office il dit une homélie.

Elles sont simples, mais elles vont directement au cœur. Parfois elles sont sévères parce qu’il nous réprimande, il réprimande les prêtres, mais cela nous pousse à faire quelque chose…

Il est particulièrement nécessaire aux jeunes générations, parce qu’il a vécu une très longue vie et on voit qu’il est croyant, qu’il y a en lui une foi vivante.

Je considère que tout homme doit être comme monseigneur, alors le destin du monde changera pour le mieux. 

Interview Svetlana Fokina. 
Traduction Laurence Guillon

 

 

Le père Basile, alias Vassili Pasquiet, un moine français catholique converti à l’Orthodoxie et pratiquant en Russie depuis bientôt vingt ans. Longue conversation à cœur ouvert dans le monastère de la Sainte-Trinité qu’il dirige à Tcheboksary, un lieu non ostentatoire et accueillant, comme on n’en fait presque plus.

Père Basile : Vous croyez, Nina ?

Le Courrier de Russie : Si on veut, oui. En l’être humain.

P.B. : L’humain, c’est la dernière chose en laquelle il faut croire ! Voyez ce que font les hommes, c’est terrible… Les seuls humains agissant normalement sont ceux qui croient en une divinité.

LCDR : Ah bon ? En n’importe laquelle ?

P.B. : (soupirs) Je serais malhonnête en vous répondant oui puisque je me situe dans la lignée judéo-chrétienne. Je crois en la réalisation de la Bible, en une religion dans laquelle Dieu s’est révélé. Dans les autres croyances, les hommes cherchent encore. Ce que, bien évidemment, je ne condamne pas. Bien sûr, certaines religions ne sont que mensonges. Mais de la même façon, je ne peux condamner quelqu’un qui a été trompé.

LCDR : Qu’est-ce qui vous a poussé vers l’Orthodoxie ?

P.B. : Je n’ai pas été « poussé ». Personne ne m’a forcé. J’ai été attiré, comme l’aimant vers le métal. À l’adolescence, je cherchais un maître à penser. Qui s’est incarné assez bêtement, lors d’un cours de philo au lycée, en la personne de Gandhi.

Dans les années 1970, mon frère vivait dans la communauté chrétienne de l’Arche, dans le Larzac, où un groupe de bergers était entré en résistance contre l’armée française qui voulait installer des bases militaires sur le plateau. Les bergers étaient soutenus par la communauté catholique de l’Arche où on les formait à la non-violence.

À 17 ans, après avoir reçu mon tout premier salaire dans une usine, je me suis acheté un sac à dos, un sac de couchage, une tente et je les ai rejoints. C’est là-bas que j’ai éveillé ma conscience religieuse et que j’ai été initié au rite catholique dit « oriental » dans une communauté dont j’avais entendu parler, celle de la Théophanie. L’encens, les icônes, les chants, tout cela me mettait plus à l’aise.

« J’ai toujours été persuadé que la catholicité résidait dans l’Orthodoxie »

LCDR : Plus que le rite latin ?

P.B. : Il faut dire que le rite latin n’existait plus vraiment. Quand j’étais enfant de chœur, il restait quelques coutumes, mais ensuite…

On s’est débarrassé de beaucoup de choses, des rites ont disparu dans une modernisation de l’Église assez mal gérée dans l’ensemble.

L’orgue a cédé la place à la guitare électrique, les prêtres pouvaient se balader en short, plus rien n’avait d’importance ! Peut-être que si je n’avais pas connu le rite oriental, je serais resté chez les Latins, qui sait ? Mais je suis donc devenu moine oriental, ce que l’on appelle un « Grec catholique », à 22 ans. Et j’ai été envoyé à Jérusalem pendant dix ans.

LCDR : Pour y faire quoi ?

P.B. : Nous avons transformé un monastère franciscain, une maison d’études, en monastère grec catholique. Nous étions donc des catholiques qui servions dans le rite byzantin. J’ai toujours été persuadé que la « catholicité » résidait dans l’orthodoxie, dans son côté universel, sans rupture et aux traditions originelles. Et en 1991, après l’éclatement de l’URSS, on a commencé à voir arriver des Russes en Israël : on s’est réveillé un jour à Jérusalem et ça parlait russe !

LCDR : Des Juifs ?

P.B. : Des Juifs oui, mais aussi des gens qui se sauvaient tout simplement de chez eux, des orthodoxes ou des non-croyants… potentiellement orthodoxes, puisque Russes ! Les côtoyer me fut très naturel et ils m’encouragèrent à aller en Russie – ce qui me paraissait, à l’époque, une idée totalement saugrenue.

Mais peu à peu, j’ai commencé de rencontrer régulièrement des gens de l’Église orthodoxe, notamment l’évêque de Tcheboksary, en secret bien sûr. Un jour, j’en ai eu assez de ce double jeu que je menais : je suis allé voir le patriarche de l’Église orthodoxe russe en Israël, qui m’a dit d’aller en Russie pour ma consécration. Je suis arrivé à Moscou en 1993, en janvier.

« J’ai laissé le Français en moi au fond de l’eau : je suis devenu Russe »

LCDR : Pourquoi précisément la Russie ?

P.B. : Un catholique fuyant son monastère pour devenir orthodoxe, c’était un peu embarrassant… La Russie, c’est grand – je pouvais vivre caché, au moins au début. Ce que j’ai fait, d’ailleurs : j’ai toujours refusé toute affectation en ville. Je me suis donc réveillé là-bas en plein hiver en sachant que je n’en repartirai pas. Sauf que j’étais vêtu pour la Grèce, pas pour la Russie ! Je suis arrivé pile pour le baptême de la Théophanie, et j’ai compris que si je ne plongeais pas dans l’eau glacée, je loupais mon intégration. Ce jour-là, j’ai laissé le Français en moi au fond de l’eau : je suis devenu russe.

LCDR : Et ensuite ?

P.B. : J’ai gravi les échelons, comme on dit… je suis devenu diacre, puis prêtre et enfin curé dans le village de Nikoulino, en Tchouvachie. Puis, je suis resté 15 ans à Alatyr, une ville de 40 000 habitants au sud de cette république de Tchouvachie, où l’on a reconstruit une église dans un hôpital : la paroisse était missionnaire, on a créé une école du dimanche pour des gens de toutes origines.

Ensuite, nous avons lancé la construction d’une autre église : dans une prison pour femmes, à la demande des pensionnaires. J’avais peur la première fois que j’y suis allé – je me faisais des idées terribles sur ce que j’allais trouver dans cette prison.

Le directeur, d’ailleurs, m’a accueilli d’un glacial « d’autres ont essayé avant vous et ont laissé tomber. » Mais je n’ai pas abandonné. Et le jour où je devais partir, une icône de la prison – pas une grande réussite artistique, du reste – s’est mise à pleurer… et c’est devenu un lieu de pèlerinage !

LCDR : Qu’est-ce qui vous différencie des autres gens d’église que vous côtoyez, origines exceptées ?

P.B. : À la différence d’autres moines, je n’ai personne ici : pas de connaissances, de famille, pas de clan. Ce fut une chose difficile personnellement mais positive pour ma fonction – vu que je n’ai pas d’attirance pour le bien-être, le confort, pas de famille à placer ou à favoriser, etc.

Du coup, j’ai un peu mis les pieds dans le plat en arrivant à Tcheboksary : j’ai balayé les mécanismes de clan existants.

Même le ministre local des Affaires intérieures voulait ma tête : il s’opposait à ce que je reste car je n’accordais plus les mêmes faveurs.

LCDR : C’est-à-dire ?

P.B. : Je ne sais pas si mes prédécesseurs recevaient de l’argent… mais pour moi en tout cas, un monastère a ses règles et ses coutumes. Il y avait par exemple un café qui faisait des chachliks, juste là-devant.

Nous, les moines, ne mangeons pas de viande et on avait dans le nez, à longueur de journées, ces odeurs de grillades… Ou bien ce vendeur de glaces, qui branchait son frigo chez nous, l’été.

J’ai fait cesser tout cela. Ça n’a pas plu à tout le monde et il y a eu des plaintes : « On n’a donc pas trouvé mieux qu’un Français ? », disaient-ils. Et mon évêque répondait : « Non, je n’ai pas trouvé mieux ! ».

« Les Russes m’ont libéré d’une certaine pudeur »

LCDR : Quand sait-on qu’une règle est la bonne ?

P.B. : C’est difficile… Il y a la parole d’Évangile, évidemment, qui est indiscutable. Et puis il y a l’usage. On nous répète depuis des générations « ne mets pas les doigts dans ton nez », n’est-ce pas ? Mais qui a dit que c’était mal ? C’est l’usage, on a cru bon de décider ainsi.

En général, les mauvaises règles ne restent pas. Le problème en Russie, c’est qu’il n’y a pas eu de continuité dans la transmission des règles, des coutumes monastiques. Alors, on doit secouer un peu d’abord, grogner et s’adoucir ensuite pour se faire entendre. En fait, l’important est moins la règle que la compréhension que l’on en a.

LCDR : Qu’est-ce qui a été le plus dur dans votre intégration ?

P.B. : On m’a parfois accusé d’être un envoyé de l’Église catholique, une sorte d’espion ou encore d’être un franc-maçon.

Récemment, le représentant régional du parti d’opposition Russie Juste a débarqué dans mon bureau sans prévenir, avec sa horde de journalistes. Ils m’ont photographié en train de lui donner la bénédiction et ça a été publié. C’était trop facile, les gens se sont précipités pour dire : « Ah ! Vous voyez, nous savions bien qu’il était de l’autre côté » !

LCDR : Qu’est-ce que venir ici vous a apporté ?

P.B. : Les Russes m’ont donné la possibilité de me réaliser en tant que personne. Ils m’ont libéré. Le premier pas fut cette fameuse séance de baptême pour la Théophanie en 1993. Ils m’ont libéré d’une certaine pudeur… Les Français sont si coincés !

LCDR : Comment ça ?

P.B. : Ils s’ennuient et sont ennuyeux. Lorsque je vais à Cannes, pour rendre visite à la communauté russe orthodoxe, on va au restaurant et on met l’ambiance ! Les Français parlent à voix basse, ils ne veulent pas déranger. Alors qu’avec nous, c’est la fête !

LCDR : Et le plus grand défaut des Russes, alors ?

P.B. : Ils n’ont aucune mesure (rires) ! Ils ne savent pas s’arrêter. En même temps, les qualités, les défauts, vous savez… Si ça se trouve, ça n’en est pas un. Toute la publicité faite en France contre la Russie m’horripile. C’est mensonger – et surtout, en quoi est-ce que ça les regarde ? Quand je défends une autre idée de la Russie, mon père me dit « oh, ça doit être ton Poutine qui t’a encore fait boire quelque chose ! »

« Sous l’URSS, pratiquement tous les communistes étaient baptisés – même au sein du KGB ! »

LCDR : Quelle est votre opinion sur le battage médiatique actuel autour de l’Église orthodoxe russe ?

P.B. : Vous savez, les Soviétiques ne furent pas les premiers à vouloir anéantir la religion – ni à échouer. La terreur n’a jamais fonctionné ni anéanti la foi – bien au contraire !

Aujourd’hui, on asticote Kirill parce qu’il aurait fait retoucher une photo où il portait une montre de luxe… Ou bien l’histoire de ces filles qui se sont données en spectacle à la cathédrale du Christ-Sauveur [Pussy Riot, ndlr] – on blâme l’Église de s’y être opposée.

Tout cela est monté en épingle, on cherche à nous nuire en accordant beaucoup trop d’importance à des broutilles !

Comme le dit la Bible, l’homme n’est que mensonge. On a tous, toujours, quelque chose à cacher. Même nous, même moi, il m’arrive de faire face à des mensonges. Consciemment ou inconsciemment, nous participons tous à la vaste mascarade.

LCDR : L’Église russe semble plutôt bien lotie…

P.B. : Oui, ici, l’Église est invitée partout, à tous les événements publics. Parce que l’Église russe défend les valeurs patriotiques.

Même Staline l’avait compris : pendant la seconde Guerre mondiale, alors qu’il était sur le point de perdre la guerre, il a fait appel à l’Église – et a gagné. Sous l’URSS, pratiquement tous les communistes étaient baptisés – même au sein du KGB !

LCDR : L’Église en politique, vous y croyez ?

P.B. : Surtout pas. Elle est aujourd’hui séparée de l’État et c’est très important. Avant, l’Église était soumise. Actuellement, elle est libre et doit le rester.

En revanche, l’Église, après tout, c’est quoi ? C’est un groupe de citoyens. Et au même titre qu’un club de chasse, nous devons avoir une voix et la faire entendre. Je ne parle pas de faire de la politique mais de constituer une valeur politique. Faire de la politique, c’est séparer les gens. Nous, nous les rassemblons.

« L’histoire russe fait écho en moi, en mes racines vendéennes »

LCDR : Séparer les gens ?

P.B. : À Alatyr, avant la Révolution, il y avait 17 églises pour 17 000 habitants. Une pour mille… Avec un clergé instruit. La ville avait ses artistes, son université et très peu de prolétaires.

Lorsque les comités révolutionnaires ont pris le pouvoir à Alatyr, pensez-vous qu’ils aient été portés par le peuple ? Évidemment, non.

De la même façon, la Révolution française n’a pas été amorcée par les prolétaires – ce fut une révolution de bourgeois. Louis XVI avait envoyé dans ses communes des gens chargés de présenter les cahiers de doléances – dans lesquels le peuple pouvait faire part de ses frustrations, de ses besoins.

Et alors, un malaise a commencé à naître chez les bourgeois qui vivaient alors sous l’oppression d’un peuple désormais conscient de ses frustrations. Les bourgeois se sont révoltés – le peuple n’a pas suivi et a été sévèrement réprimé. En Vendée, d’où je viens, cette répression a été sanguinaire. Ce sont mes ancêtres qui sont morts – et qui sait, c’est peut-être pour ça que je suis en Russie aujourd’hui. L’histoire russe fait écho en moi, à mes racines vendéennes.

LCDR : Que faudrait-il changer en premier lieu, selon vous, dans notre société ?

P.B. : Si l’on prend le temps de parler avec quelqu’un, de donner à manger à celui qui a faim, de sacrifier un peu de notre confort – là, on change les choses.

On ne change pas le monde avec des idées mais avec des actes – à commencer par là on l’on se trouve. Il faut savoir casser les murs autour de soi. Sur l’autel de la consommation, on a sacrifié la vie rurale.

L’Europe a tué ses paysans, ses pêcheurs, ses chasseurs. En Russie, on a encore des gens qui savent vivre sans tous les artifices qui nous entourent. Le moine choisit volontairement ce dépouillement, il se fait violence pour vivre sans.

LCDR : Quel fut le plus lourd des sacrifices de votre vie monastique ?

P.B. : Le sacrifice est permanent quand on a choisi une vie comme la mienne. Notre vie n’est pas réglée sur le désir ni le fantasme, mais sur la règle et l’obéissance. Mais vous savez, je suis moine depuis 34 ans – alors le renoncement à sa volonté propre est de plus en plus aisé… C’est comme le vélo : le premier col est difficile à monter, mais ensuite, on a plus de force pour le suivant.

 

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans orthodoxie oecuménisme Spiritualité Chrétienne
31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 09:15

Chers amis. Aloho m'barekh.


Que cette année nouvelle soit pour vous et vos amis toute baignée de la lumière du Christ notre Rédempteur, "Soleil levant qui vient nous visiter" !

N'oubliez pas, dans vos prières, nos frères Chrétiens qui, partout dans le monde subissent toutes sortes d'affronts et témoignent vigoureusement  du Christ et de l’Évangile d'Amour, de Vérité, de Justice et de Paix, parfois jusqu'au témoignage suprême du Martyr...
Puissent-ils nous enseigner par leur fidélité héroïque !


Encore une fois : Bonne et Sainte année à vous et à tous ceux que vous aimez :
Paix, santé, force et sérénité !

 

« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! 

Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, et qu’il vous fasse grâce! 

Que le Seigneur tourne vers vous son visage, et qu’il vous apporte la paix! »
(Nb VI, 24-26)
« Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous. Amen. »
(2 Co XIII, 13)

 

 Puisse la sérénité tout au long de cette année 2019, règner dans votre cœur ! Heureux ceux qui laissent la lumière du Christ les éclairer pour faire des choix ou pour prendre les décisions dans leurs vies et agir en conséquence...


Vous êtes dans nos prières, merci de ne pas nous oublier dans les vôtres.


Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !


Votre fraternellement et fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.


+Mor Philipose, métropolite

 

UN MOT DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME POUR LE NOUVEL AN :

« L'année sera heureuse pour toi non pas quand tu boiras jusqu'à en être ivre le premier jour, mais lorsque et le premier et chacun des autres jours tu vas faire ce qui est conforme à Dieu. 


La journée peut-être bonne ou mauvaise non pas par son essence car un jour ne se différencie en rien d'un autre jour, mais du fait de notre assiduité ou de la paresse. 


Si tu as œuvré le bien, alors la journée sera bonne, en revanche si tu as péché la journée sera mauvaise et pénible. 


Si tu vas raisonner de cette façon et disposer de toi-même de façon à effectuer les prières et les œuvres de charité, alors toute l'année sera heureuse pour toi; 
si tu commences à négliger la vertu par toi-même et attendre ton bonheur spirituel dès le début des mois et du compte des jours, alors tu n'auras rien de bon.»

_________________

Dear friends. Aloho m'barekh.


May this new year be for you and your friends all bathed in the light of Christ our Redeemer, "Rising Sun who comes to visit us"!

Do not forget, in your prayers, our Christian brothers who, all over the world suffer all kinds of affronts and vigorously testify of Christ and the Gospel of Love, Truth, Justice and Peace, sometimes up to to the supreme testimony of the Martyr ...
May they teach us by their heroic fidelity!


Once again: Happy New Year to you and everyone you love:
Peace, health, strength and serenity!

"May the Lord bless you and keep you!

May the Lord make his face shine upon you, and may he pardon you!

May the Lord turn his face to you, and bring you peace! "
(Num VI, 24-26)
"May the grace of our Lord Jesus Christ, the love of God and the communion of the Holy Spirit be with you all. Amen. "
(2 Co XIII, 13)

May the serenity throughout this year 2019, reign in your heart! Happy are those who let the light of Christ enlighten them to make choices or make decisions in their lives and act accordingly ...


You are in our prayers, thank you for not forgetting us in yours.


Aloho m'barekh (God bless you)!


Your fraternal and faithfully devoted in Our Lord.


+ Mor Philipose, Metropolitan

____________

Queridos amigos. Aloho m'barekh.


Que este ano novo seja para você e seus amigos todos banhados à luz de Cristo nosso Redentor, "Sol Nascente que vem nos visitar"!

Não esqueçais, nas vossas orações, os nossos irmãos cristãos que, em todo o mundo, sofrem todo o tipo de afrontas e testemunham vigorosamente a respeito de Cristo e do Evangelho do Amor, da Verdade, da Justiça e da Paz, por vezes até ao supremo testemunho do Mártir ...
Que eles nos ensinem por sua fidelidade heróica!


Mais uma vez: Feliz Ano Novo para você e para todos que você ama:
Paz, saúde, força e serenidade!

"Que o Senhor te abençoe e te guarde!

Que o Senhor faça seu rosto brilhar sobre você, e que ele te perdoe!

Que o Senhor volte seu rosto para você e lhe traga paz! "
(Num VI, 24-26)
"Que a graça de nosso Senhor Jesus Cristo, o amor de Deus e a comunhão do Espírito Santo estejam com todos vocês. Amém. "
(2 Co XIII, 13)

Que a serenidade ao longo deste ano de 2019 reine em seu coração! Felizes são aqueles que deixam a luz de Cristo iluminá-los para fazer escolhas ou tomar decisões em suas vidas e agir de acordo ...


Você está em nossas orações, obrigado por não esquecer de nós no seu.


Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!


Seu fraternal e fielmente dedicado em Nosso Senhor.


+ Mor Philipose, Metropolitan

_____________

 

Proposition de prière du "Conseil de l'Eglise" pour notre Métropolie Syro-Orthodoxe francophone de Mar Thoma en ce 1er Janvier 2019* :

 

En cette journée mondiale de prière pour la paix, où nous célébrons la Circoncision de Notre Seigneur le Messie, nous confions l’année nouvelle à  Marie, Mère du Verbe de Dieu, Mère de notre Grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ.

Laissons monter vers le Créateur de l’Univers tous les besoins de nos frères et de nos sœurs :

R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

A l’image des bergers qui se hâtèrent d’aller à Bethléem : pour notre Eglise Métropolitaine et son Eglise-mère du Malankare, pour l’ensemble de l’Eglise du Christ, que poussée par l’Esprit saint elle avance résolument et fidèlement sur les chemins de l’annonce de la Bonne Nouvelle qui lui a été révélée, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

 

A l’image de du Christ tout entier consacré au Père par la Circoncision et à l’intercession de Marie, Mère de Dieu le Verbe Incarné : pour chaque chrétien qu’il médite dans son cœur les événements rapportés par les évangiles et afin que, dans la fidélité à l'ordre hiérarchique, ’il garde fidèlement les enseignements des Eglises Orthodoxes et Apostoliques en vue de relever avec d’autres frères tous les défis que l’humanité doit relever aujourd’hui pour des lendemains meilleurs, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

 

A l’image de ceux qui entendirent puis qui s’étonnèrent de ce que leur racontaient les bergers : pour les dirigeants politiques et économiques qu’ils cherchent avant tout la justice pour construire une véritable paix entre tous les peuples et que, pour ce faire, ils sachent payer de leur personne par un véritable engagement, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

 

A l’image de  Marie et Joseph qui , de l’étable avec leur enfant Jésus, ont fuit l’injustice d’Hérode en Egypte, sont rentrés à Nazareth pour une vie de contemplation et de labeur  : pour les familles, pour tous ceux qui rencontrent des épreuves de la vie, dures et bouleversantes, qu’ils puissent garder toujours l’espérance de s’en sortir, supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

 

Avec  Marie la Vierge fidèle et Joseph modèle des contemplatifs, avec Saint Gregorios et Saint Julius Alvarez prions pour tous ceux qui, prêtres ou laïcs, pendant l'année écoulée trahirent leurs engagements au sein de notre Eglise Métropolitaine ou de l'Eglise-mère; prions particulièrement pour ce prêtre Indien qui, reçu comme un fils, vint en France salir son Eglise en plus de ses engagements monastiques et sacerdotaux par des actes graves. Prions pour que nos responsables ecclésiaux, responsables de la sécurité spirituelle des fidèles du Christ et de l'élan missionnaire de toute l'Eglise, sachent discerner, prévenir et détourner avec sagesse les sources de scandale.Prions pour que ces responsables ecclésiaux , lorsque le scandale arrive,  favorisent la communion en refusant de nier la réalité du mal pour lui apporter les remèdes convenables. 
Que par leurs intercessions le Seigneur donne à tous et chacun lumière pour se repentir et force pour se convertir.  supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

 

Tout au long de ce  mois de Janvier, avec notre Métropolite Mor Philipose, prions pour nos jeunes occidentaux qui sont souvent sans repères spirituels, prions pour nos jeunes des Indes, du Brésil, du Pakistan et d’Afrique, afin qu’à l’exemple de Marie et avec leurs frères et sœurs du monde entier ils répondent à l’appel du Seigneur pour communiquer au monde la pure Joie de l’Évangile par l’Orthodoxie de la Foi Apostolique. supplions le Seigneur. R/ Que la clarté du Saint Esprit, Seigneur, illumine nos cœurs ! Kourie eleison !

 

Prière finale :

Ô Seigneur notre Dieu, daignez exaucer  nos demandes en ce jour. donnez le repos à nos chers défunts. Remplissez nos cœurs de Votre joie dans la lumière et la force du Saint Esprit et cela à  chaque instant et tout au long de nos jours. Par le Christ, notre Seigneur Qui vit avec Vous, Ô Père, et Votre Très Saint et Vivifiant Esprit pour les siècles des siècles. Amîn.

 

*Cette prière peut se dire pendant « l’avant Messe » au moment du Kourie eleison

Proposição da oração do "Conselho da Igreja" para o nosso Francophone Metropolitano Siro-Ortodoxo de Mar Thoma em 1 de janeiro de 2019 *:


 
Neste Dia Mundial de Oração pela Paz, celebramos a circuncisão de Nosso Senhor, o Messias, confiamos o novo ano a Maria, Mãe do Verbo de Deus, Mãe do nosso grande Deus e Salvador Jesus Cristo.
Subamos ao Criador do Universo de todas as necessidades de nossos irmãos e irmãs:
R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!
Assim como os pastores apressou-se a Belém: a nossa Igreja Metropolitana e Igreja Matriz de Malankara, para toda a Igreja de Cristo, como pedido pelo Espírito Santo à frente resoluta e fielmente nos caminhos do anúncio da Boa Nova que lhe foi revelada, suplique ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!


À imagem de todo o Cristo consagrado ao Pai pela circuncisão e intercessão de Maria, Mãe de Deus, o Verbo Encarnado: para todo cristão a quem ele medita no coração os acontecimentos relatados pelos Evangelhos e para que, em fidelidade à ordem hierárquica, 'ele fielmente mantém os ensinamentos das Igrejas Ortodoxas e Apostólicas, a fim de encontrar com outros irmãos todos os desafios que a humanidade enfrenta hoje para um amanhã melhor, suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!


Como aqueles que ouviram e ficaram surpresos com o que os pastores disseram a eles: pelos líderes políticos e econômicos que eles buscam acima de tudo justiça para construir uma paz verdadeira entre todos os povos e para isso eles sabem como se pagar por um compromisso real, suplicam ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!

Na imagem de Maria e José, o celeiro com seu filho Jesus, fugiu a injustiça de Herodes para o Egito, voltou para Nazaré para uma vida de contemplação e do trabalho: para as famílias, para todos que enfrentam as provações da vida, duras e destruidoras, para que possam sempre ter a esperança de sair dela, suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!

Com o modelo de Virgem fiel contemplativo, com São Gregório e São Julius Alvarez rezar por todos aqueles sacerdotes ou leigos, durante o ano passado traiu seus compromissos dentro de nossa Igreja Metropolitana ou a Igreja Mãe Maria e José; rezar especialmente para o padre indiano que recebeu como um filho, veio para a França manchar sua igreja, além de seus compromissos monásticas e sacerdotais por atos graves. Ore para que nossos líderes da Igreja, responsáveis ​​pela segurança espiritual dos fiéis de Cristo e pelo espírito missionário de toda a Igreja, saibam discernir, advertir e desviar sabiamente fontes de escândalo. Ore para que estes líderes eclesiais, quando o escândalo chegar, promovam a comunhão, recusando-se a negar a realidade do mal, para que lhe tragam os remédios apropriados.
Que por suas intercessões o Senhor concede a cada um e a todos a luz para se arrepender e forçar a conversão. suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!


Durante todo o mês de janeiro, com a nossa Metropolitan Mor Philipose, orar por nossos jovens ocidentais que são muitas vezes sem marcos espirituais, rezar para a nossa juventude da Índia, Brasil, Paquistão e África, de modo que o como Maria e com os seus irmãos e irmãs ao redor do mundo que responder ao chamado do Senhor para comunicar ao mundo a alegria pura do evangelho pela ortodoxia da fé apostólica. suplicar ao Senhor. R / Que a clareza do Espírito Santo, Senhor, ilumine nossos corações! Kourie eleison!


Oração final:
Ó Senhor nosso Deus, digne-se a conceder nossos pedidos neste dia. dê descanso ao nosso querido falecido. Encha nossos corações com Tua alegria na luz e força do Espírito Santo, e isto a todo momento e ao longo de nossos dias. Através de Cristo, nosso Senhor que vive com você, ó Pai, e seu Espírito Santo e Vivificante para todo o sempre. Amin.

* Esta oração pode ser dita durante "a missa anterior" na época de Kourie eleison

Proposed prayer of the "Council of the Church" for our Metropolitan Syro-Orthodox Francophone of Mar Thoma on January 1st, 2019 *:


 
On this World Day of Prayer for Peace, where we celebrate the Circumcision of Our Lord the Messiah, we entrust the new year to Mary, Mother of the Word of God, Mother of our Great God and Savior Jesus Christ.
Let us go up to the Creator of the Universe all the needs of our brothers and our sisters:
R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!


Like the shepherds who hastened to go to Bethlehem: for our Metropolitan Church and her mother-church of Malankare, for the whole Church of Christ, which, driven by the Holy Spirit, she advances resolutely and faithfully on the paths of the announcement of the Good News that has been revealed to him, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!


In the image of the whole Christ consecrated to the Father by the Circumcision and the intercession of Mary, Mother of God the Incarnate Word: for every Christian whom he meditates in his heart the events reported by the Gospels and so that, in fidelity to the hierarchical order, 'he faithfully keeps the teachings of the Orthodox and Apostolic Churches in order to meet with other brothers all the challenges that humanity faces today for a better tomorrow, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!


Like those who heard and were astonished at what the shepherds told them: for the political and economic leaders that they seek above all justice to build a true peace among all peoples and that to do so they know how to pay for themselves by a real commitment, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!
 

In the image of Mary and Joseph who, from the stable with their baby Jesus, fled the injustice of Herod in Egypt, returned to Nazareth for a life of contemplation and toil: for families, for all those who meet the trials of life, hard and shattering, that they may always have the hope of getting out of it, supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!

 

With Mary the faithful Virgin and Joseph model of the contemplatives, with Saint Gregorios and Saint Julius Alvarez pray for all those who, during the past year, priests or laity betrayed their commitments in our Metropolitan Church or the Mother Church; let us pray especially for this Indian priest who, received as a son, came to France to dirty his Church in addition to his monastic and sacerdotal engagements by serious acts. Pray that our Church leaders, responsible for the spiritual security of the faithful of Christ and the missionary spirit of the whole Church, will know how to discern, warn and wisely divert sources of scandal. Pray that these ecclesial leaders, when the scandal arrives, promote communion by refusing to deny the reality of the evil to bring him the appropriate remedies.
That by their intercessions the Lord gives to each and everyone light to repent and force to convert. supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!


Throughout this month of January, with our Metropolitan Mor Philipose, pray for our young Westerners who are often without spiritual bearings, pray for our young people from India, Brazil, Pakistan and Africa, so that As Mary and their brothers and sisters from all over the world, they respond to the call of the Lord to communicate to the world the pure joy of the Gospel through the Orthodoxy of the Apostolic Faith. supplicate the Lord. R / May the clarity of the Holy Spirit, Lord, illuminate our hearts! Kourie eleison!


Final prayer:
O Lord our God, deign to grant our requests on this day. give rest to our dear deceased. Fill our hearts with Your joy in the light and strength of the Holy Spirit, and this at every moment and throughout our days. Through Christ, our Lord Who lives with you, O Father, and your Most Holy and Vivifying Spirit for ever and ever. Amin.

* This prayer can be said during "the before Mass" at the time of Kourie eleison

Nouvel An (le 1er Janvier)

 

La circoncision de Notre Seigneur, en la fête de saint

 

Basile et de saint Grégoire.

 

Saint Qurbana

o    1ère épître de St Jean 3: 13 à 18 :

  • 13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
  • 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort.
  • 15 Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
  • 16 Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
  • 17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
  • 18 Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.

o     

o    Epître aux Romains 2: 28 :

  • 28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;

o    3: 8 :

o    08 Faut-il dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien », comme certains nous accusent injurieusement de le dire ? Ceux-là méritent leur condamnation.

o     

o    Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Jean 15: 5 -19 :

  • 05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
  • 06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
  • 07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
  • 08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
  • 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
  • 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
  • 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
  • 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
  • 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
  • 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
  • 15 Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
  • 16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
  • 17 Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.
  • 18 Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
  • 19 Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.

o     

 

 

Par Saint Théophane le reclus.


Circoncision selon la chair de Notre Seigneur Jésus

 

Christ

 

Colossiens 2:8-12 et Luc 2:20-21, 40-52

 

Puisque le Nouvel An est le début de l'époque de l'année,

nous devons rassembler dans notre âme ces pensées,

sentiments et dispositions qui dirigeront nos affaires tout

au long de l'année d'une manière chrétienne.

 

Nous trouverons ceci au moment où nous aurons à l'esprit ce

que le Jour de l'An est dans la vie spirituelle.

 

Dans la vie spirituelle, le Jour de l'An, c'est quand celui qui a

vécu avec négligence devient zélé pour le salut et pour plaire

à Dieu.

 

Quand on prend cette résolution, alors tout est reconstruit

à nouveau à la fois intérieurement et extérieurement, sur de

nouveaux commencements, les anciens meurent et tout est

nouveau.

 

Si vous avez ce sentiment, renouvelez-le, sinon, acquerrez-le

et pour vous ce sera le Jour de l'An.

 

Une célébration digne de la fête de la Circoncision du

Seigneur et de la commémoration de Saint Basile le Grand y

sont également liées.

 

L'essence de ce changement dont nous avons parlé est que la

personne commence à partir de ce moment à vivre

uniquement pour Dieu, pour son salut; alors qu'auparavant

elle vivait exclusivement pour elle-même, pour la préparation

de la destruction d'elle-même.

 

Maintenant, elle abandonne ses anciennes habitudes, tous les

conforts et tous ce en quoi elle se plaisait, elle éradique les

passions et les dispositions lascives et entreprend des

œuvres de stricte abnégation.

 

Un tel changement représente précisément ce que, selon

l'Apôtre, la circoncision du cœur doit être.

 

La célébration de la circoncision du Seigneur nous le rappelle

et nous oblige à le faire, tandis que Saint-Basile le Grand

nous fournit un exemple à suivre.

 

Donc, tous les thèmes qui fourmille dans notre conscience le

jour du Nouvel An se réunissent en un seul, notre renouveau

intérieur à travers la circoncision du cœur.

 

Si cela plaît au Seigneur de donner à quelqu'un cet état

d'esprit au Jour de l'An, c'est-à-dire, non seulement de

penser de telle manière, mais aussi d'incarner tout cela dans

sa vie-il célèbrera le Jour de l'An de la manière chrétienne

la plus parfaite , et se préparera à passer toute l'année en

chrétien.

 

Le Jour de l'An suivant Nouvel il lui suffira de renouveler et

d'animer ce qu'il a maintenant entrepris.

 

(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)


Sans changement Vous assumâtes notre humaine condition humaine +, étant Dieu par nature, Seigneur compatissant*;  pour accomplir le précepte de la Loi,

Vous avez voulu subir la circoncision de la chair * afin de dissiper les ténèbres et d'arracher le voile où s'enveloppent nos passions.

 Gloire à Votre immense bonté+,  gloire à Votre miséricorde, ô Verbe de Dieu, * gloire à l'ineffable tendresse qui Vous fit descendre jusqu'à nous. 
===


En sa chair Il est circoncis+, Celui qui accomplit la Loi comme enfant de huit jours*; le Créateur des siècles est enveloppé  dans Ses langes de mortel,

 et Le voici nourri de lait +, le Dieu qui maintient l'univers par Sa toute-puissance * et le dirige selon Sa volonté.

 

 

 

Le Premier janvier, nous célébrons la CIRCONCISION selon la chair de notre Seigneur, Dieu et Sauveur JÉSUS CHRIST

Huit jours après la naissance du Sauveur, ses parents le firent circoncire (Luc 2:21), conformément à l'ordre donné par Dieu à Abraham au moment où Il lui promit d'établir une alliance éternelle avec lui et toute sa descendance: «Et voici Mon alliance qui sera observée entre Moi et vous: c'est-à-dire ta race après toi (...) quand ils auront huit jours tous vos mâles seront circoncis de génération en génération» (Gen. 17:10-12).

Celui-là même qui, par amour des hommes, a accepté de revêtir la nature humaine qu'Il a créée, a poussé la compassion jusqu'à assumer celle-ci dans son état déchu et corrompu.

Par le retranchement de ce morceau de peau morte, symbole de la mortalité des hommes pécheurs, Lui, le Pur, le Sans-péché, acceptait de recevoir le signe de la réconciliation qu'en tant que Dieu et Auteur de la Loi Il avait Lui-même instituée.

Dès Son arrivée sur la terre, Il se soumet humblement au précepte de la Loi, montrant ainsi que les figures obscures trouvent en lui leur accomplissement.

Les quelques gouttes de sang qu'Il versa en ce jour étaient le prélude du Sang qu'Il allait bientôt verser sur la Croix pour laver les péchés du monde et nous délivrer de notre condamnation; c'est pourquoi, avec la circoncision du Seigneur, c'est en fait le mystère complet de notre Rédemption que nous commémorons.

Aujourd'hui, par la circoncision du Second Adam, prend fin la circoncision jadis obligatoire dans la chair telle que prescrite par la Première  Alliance et la Nouvelle et Éternelle  Alliance, marquée par une circoncision spirituelle, est inaugurée par son sang.

Le Baptême Chrétien constitue cette véritable circoncision spirituelle, ce signe de l'appartenance au peuple nouveau, non plus par le retranchement d'un morceau de peau morte, mais par l'affranchissement de la mort elle-même par la communion à la mort et à la Résurrection vivifiantes du Seigneur.

Pour cette raison Saint Paul et les Apôtres se sont opposés avec énergie à ceux qui voulaient contraindre les convertis venus du paganisme à se faire circoncire (voir Actes 15:5-30; 1 Cor. 7:18-19; Galates 5:2,6 et 6:15).

«C'est en Lui (le Christ), dit-il, que vous avez été circoncis d'une circoncision qui n'est pas de main d'homme ( ... ) telle est la circoncision du Christ: ensevelis avec Lui lors du Baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui L'a ressuscité des morts» (Colossiens 2:11-12).

«En effet dans le Christ Jésus ni circoncision ni incirconcision, mais seulement la foi opérant par la charité» (Galates 5:6).

En mettant un terme au précepte de l'Ancienne Alliance par Sa propre circoncision, le Christ nous appelait donc à la circoncision du cœur, au renouvellement spirituel, qu'Il avait déjà annoncé par Ses prophètes (Jérémie 4:4, Romains 2:25-29).

C'est également sous forme de prophétie que Dieu avait ordonné à Abraham de pratiquer la circoncision de la chair une fois accomplis les sept premiers jours de la vie de l'enfant, symbole de l'ensemble du déroulement du temps (voir la semaine de la Création, Genèse 1).

Le huitième jour figurait donc le passage au-delà du temps de ce monde de mort vers la vie éternelle, qui nous a été ouvert par la Résurrection du Seigneur le «huitième» jour de la semaine, lequel est également le premier et unique jour de la vie sans fin et sans changement.

En étant circoncis le huitième jour après Sa naissance, le Christ nous annonçait Sa Résurrection et notre délivrance finale.

Conformément à l'usage, on Lui donna aussi, en ce jour, le nom que l'Ange de Dieu avait indiqué à Joseph (Matth. 1:21; Luc 1:31):

JÉSUS, c'est-à-dire Sauveur.

Par ce seul nom était ainsi révélée Sa mission sur la terre, ce pourquoi le Dieu éternel et Créateur s'est fait homme.

Le nom de JÉSUS résume et exprime tout le mystère de notre Salut; plus qu'un mot conventionnel, il rend mystérieusement présente la Personne elle-même du Sauveur, dans toute sa puissance triomphante.

«Ainsi Dieu L'a-t-il exalté et Lui a-t-Il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout au Nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame de Jésus-Christ qu'Il est SEIGNEUR à la gloire de Dieu le Père» (Philippiens 2:9-11).

Comme le montre d'innombrables exemples dans la Sainte Ecriture (voir Actes 3:6; 4:7, 10:30; 10:43; 16:18; 19:13 etc.) et dans les vies des Saints, c'est par le Nom de Jésus invoqué avec foi que les Miracles s'accomplissent, que les démons et les forces de la mort prennent la fuite, comme brûlés par le feu de Sa divinité, conformément à Sa promesse:

-«Et tout ce que vous demanderez en Mon Nom Je le ferai .. » (Jean 14:13).

C'est pourquoi, les Chrétiens Orthodoxes, témoins de ce Nom qui procure la Vie (Jean 20:31), se doivent de tout faire au nom de Jésus:

-«Quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, rendant par Lui grâces au Père» (Gal. 3:17).

En répétant sans cesse, en toutes circonstances et à chaque respiration la sainte prière: «Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi pêcheur!» ce sera la Personne même de Notre Seigneur qui habitera nos pensées, qui inspirera notre conduite, qui purifiera nos passions et qui, trouvant peu à peu une demeure stable dans notre cœur, fera alors resplendir en nous la Lumière divine de Sa Face.

La commémoration de la Circoncision, le huitième jour après la Nativité, est donc aussi la fête du Saint Nom de Jésus et de la prière qui nous procure la Grâce de Son Esprit Saint.
 

January 1st, we celebrate the CIRCONCISION according to the flesh of our Lord, God and Savior JESUS ​​CHRIST

Eight days after the birth of the Savior, his parents had him circumcised (Luke 2:21), according to the order given by God to Abraham at the time when He promised him to establish an eternal covenant with him and all his descendants: " And behold, My covenant will be kept between Me and you: that is, your race after you ... when they are eight days old, all your males will be circumcised from generation to generation "(Gen. 17:10). 12).

The very one who, for the love of men, has accepted to put on the human nature that He has created, has pushed compassion to the point of assuming it in its fallen and corrupted state.

By the entrenchment of this piece of dead skin, symbol of the mortality of sinful men, He, the Pure, the Sinless, accepted to receive the sign of reconciliation that as God and Author of the Law He had Him - even instituted.

As soon as He arrives on earth, He submits humbly to the precept of the Law, thus showing that dark figures find fulfillment in Him.

The few drops of blood that He shed on that day were the prelude to the blood He would soon pour on the Cross to wash away the sins of the world and deliver us from our condemnation; therefore, with the circumcision of the Lord, it is in fact the complete mystery of our Redemption that we commemorate.

Today, through the circumcision of the Second Adam, the obligatory circumcision terminates in the flesh as prescribed by the First Covenant and the New and Eternal Covenant, marked by a spiritual circumcision, is inaugurated by his blood.

Christian Baptism constitutes this true spiritual circumcision, this sign of belonging to the new people, no longer by the entrenchment of a piece of dead skin, but by the liberation of death itself by communion with death and to the life-giving Resurrection of the Lord.

For this reason St. Paul and the Apostles were energetically opposed to those who wanted to compel converts from paganism to be circumcised (see Acts 15: 5-30, 1 Corinthians 7: 18-19, Galatians 5: 2, 6 and 6:15).

"It is in Him (Christ)," he says, "that you have been circumcised from a circumcision that is not man's (...) such is the circumcision of Christ: buried with Him at of Baptism, you have also risen with Him, because you have believed in the strength of God who raised Him from the dead "(Colossians 2: 11-12).

"Indeed in Christ Jesus neither circumcision nor uncircumcision, but only faith working by love" (Galatians 5: 6).

In putting an end to the precept of the Old Covenant by His own circumcision, Christ therefore called us to the circumcision of the heart, the spiritual renewal, which He had already announced by His prophets (Jeremiah 4: 4, Romans 2:25 -29).

It was also in the form of prophecy that God had commanded Abraham to practice the circumcision of the flesh once he had completed the first seven days of the child's life, a symbol of the entire course of time (see Creation, Genesis 1).

The eighth day was then the passage beyond the time of this world of death to eternal life, which was opened to us by the Resurrection of the Lord on the "eighth" day of the week, which is also the first and only day of the week. life without end and without change.

By being circumcised on the eighth day after His birth, Christ announced His resurrection and our final deliverance.

In accordance with custom, it was also given on that day the name that the Angel of God had given to Joseph (Matthew 1:21, Luke 1:31):

JESUS, that is, Savior.

By this name alone was thus revealed His mission on earth, that is why the eternal God and Creator became man.

The name of JESUS ​​summarizes and expresses all the mystery of our salvation; more than a conventional word, it mysteriously presents the Person Himself of the Savior, in all his triumphant power.

"So God has exalted him and given him the name that is above all name, so that everything in the name of Jesus, kneels, in the highest heaven, on the earth and in hell, and that every tongue proclaims Jesus Christ that He is LORD to the glory of God the Father "(Philippians 2: 9-11).

As shown by countless examples in Holy Scripture (see Acts 3: 6, 4: 7, 10:30, 10:43, 16:18, 19:13 etc.) and in the lives of the Saints, it is by the name of Jesus invoked with faith that the miracles are fulfilled, that the demons and the forces of death take flight, as burned by the fire of His divinity, according to His promise:

- "And whatever you ask in My name, I will do it." (John 14:13).

That is why the Orthodox Christians, witnesses of this Name which provides Life (John 20:31), must do everything in the name of Jesus:

That is why the Orthodox Christians, witnesses of this Name which provides Life (John 20:31), must do everything in the name of Jesus:

- "Whatever you may say or do, whether it be always in the name of the Lord Jesus, giving thanks to Him through the Father" (Gal 3:17).

By constantly repeating, in all circumstances and with each breath, the holy prayer: "Lord Jesus Christ, have mercy on me, a fisherman!" It will be the very Person of Our Lord who will inhabit our thoughts, who will inspire our conduct, who will purify our passions, which, gradually finding a stable dwelling place in our heart, will then make the divine Light of His Face shine in us.

The commemoration of the Circumcision, the eighth day after the Nativity, is therefore also the feast of the Holy Name of Jesus and the prayer that gives us the Grace of His Holy Spirit.

 

1 de janeiro, celebramos a CIRCONCISÃO de acordo com a carne de nosso Senhor, Deus e Salvador. JESUS ​​CRISTO

Oito dias após o nascimento do Salvador, seus pais o haviam circuncidado (Lucas 2:21), de acordo com a ordem dada por Deus a Abraão no tempo em que Ele prometeu estabelecer uma aliança eterna com ele e todos os seus descendentes: " E eis que meu pacto será mantido entre mim e vós, isto é, a tua raça depois de ti ... quando tiverem oito dias de idade, todos os vossos homens serão circuncidados de geração em geração "(Gn 17:10). 12).

O mesmo que, pelo amor dos homens, aceitou colocar na natureza humana que Ele criou, levou a compaixão ao ponto de assumi-la em seu estado decaído e corrompido.

Pelo entrincheiramento deste pedaço de pele morta, símbolo da mortalidade de homens pecadores, Ele, o Puro, o Sem Pecado, aceitou receber o sinal de reconciliação que, como Deus e Autor da Lei, Ele teve - mesmo instituído.

Tão logo Ele chega na terra, Ele se submete humildemente ao preceito da Lei, mostrando assim que as figuras escuras encontram realização nEle.

As poucas gotas de sangue que Ele derramou naquele dia foram o prelúdio do sangue que Ele logo derramaria na cruz para lavar os pecados do mundo e nos libertar de nossa condenação; portanto, com a circuncisão do Senhor, é de fato o completo mistério da nossa Redenção que nós comemoramos.

Hoje, através da circuncisão do Segundo Adão, a circuncisão obrigatória termina na carne como prescrito pela Primeira Aliança e a Aliança Nova e Eterna, marcada por uma circuncisão espiritual, é inaugurada pelo seu sangue.

O batismo cristão constitui esta verdadeira circuncisão espiritual, este sinal de pertencer ao novo povo, não mais pelo entrincheiramento de um pedaço de pele morta, mas pela liberação da própria morte pela comunhão com a morte e para a Ressurreição do Senhor que dá vida.

Por esta razão, São Paulo e os Apóstolos eram energicamente opostos àqueles que queriam obrigar os convertidos do paganismo a serem circuncidados (veja At. 15: 5-30, 1 Coríntios 7: 18-19, Gálatas 5: 2, 6 e 6:15).

"É nEle (Cristo)", ele diz, "que você foi circuncidado de uma circuncisão que não é do homem (...) tal é a circuncisão de Cristo: sepultada com Ele em do Baptismo, você também ressuscitou com Ele, porque acreditou na força de Deus que o ressuscitou dentre os mortos "(Colossenses 2: 11-12).

"De fato, em Cristo Jesus, nem a circuncisão nem a incircuncisão, mas somente a fé operando pelo amor" (Gálatas 5: 6).

Ao pôr fim ao preceito da Antiga Aliança por meio de sua própria circuncisão, Cristo nos chamou para a circuncisão do coração, a renovação espiritual que Ele já havia anunciado por Seus profetas (Jeremias 4: 4, Romanos 2:25 -29).

Foi também na forma de profecia que Deus ordenou que Abraão praticasse a circuncisão da carne depois de ter completado os primeiros sete dias da vida da criança, um símbolo de todo o curso do tempo. Criação, Gênesis 1).

O oitavo dia foi então a passagem para além do tempo deste mundo de morte para a vida eterna, que nos foi aberto pela Ressurreição do Senhor no "oitavo" dia da semana, que é também o primeiro e único dia da semana. vida sem fim e sem mudança.

Ao ser circuncidado no oitavo dia após Seu nascimento, Cristo anunciou Sua ressurreição e nossa libertação final.

De acordo com o costume, foi também dado naquele dia o nome que o Anjo de Deus deu a José (Mateus 1:21, Lucas 1:31):

JESUS, isto é, Salvador.

Só por este nome foi assim revelada Sua missão na terra, é por isso que o eterno Deus e Criador se tornou homem.

O nome de JESUS ​​resume e expressa todo o mistério da nossa salvação; mais do que uma palavra convencional, apresenta misteriosamente a própria Pessoa do Salvador, em todo o seu poder triunfante.

"Então Deus o exaltou e lhe deu o nome que está acima de todo o nome, de modo que tudo em nome de Jesus, se ajoelha, no mais alto dos céus, no terra e no inferno, e toda língua proclama a Jesus Cristo que é Senhor para a glória de Deus Pai "(Filipenses 2: 9-11).

Como mostrado por inúmeros exemplos nas Sagradas Escrituras (veja Atos 3: 6, 4: 7, 10:30, 10:43, 16:18, 19:13 etc.) e nas vidas dos santos, é pelo nome de Jesus invocou com fé que os milagres são cumpridos, que os demônios e as forças da morte se levantam, queimados pelo fogo de Sua divindade, de acordo com Sua promessa:

- "E tudo quanto pedirdes em Meu nome, eu o farei" (João 14:13).

É por isso que os cristãos ortodoxos, testemunhas deste nome que fornece a vida (João 20:31), devem fazer tudo em nome de Jesus:

É por isso que os cristãos ortodoxos, testemunhas deste nome que fornece a vida (João 20:31), devem fazer tudo em nome de Jesus:

- "Tudo o que você disser ou fizer, seja sempre em nome do Senhor Jesus, dando graças a Ele através do Pai" (Gl 3:17).

Repetindo constantemente, em todas as circunstâncias e com cada respiração, a santa oração: "Senhor Jesus Cristo, tem misericórdia de mim, pescador!" Será a própria Pessoa de Nosso Senhor que habitará nossos pensamentos, que inspirará nossa conduta, que purificará nossa vida. paixões que, gradualmente, encontrando uma morada estável em nosso coração, farão brilhar em nós a Luz divina de Seu rosto.

A comemoração da circuncisão, o oitavo dia após a Natividade, é, portanto, também a festa do Santo Nome de Jesus e a oração que nos dá a graça do seu Santo Espírito.

C'est de sa propre substance que Marie a
enfanté son fils

 

Les Pères de l’Eglise, avant même le premier concile de Nicée (325), ont utilisé l’expression Théotokos (Mère de Dieu) à propos de la Vierge Marie, comme le souligne la Commission internationale anglicane - catholique romaine (ARCIC):

« Pour la défense de l'humanité vraie du Christ et contre le docétisme (hérésie qui ne croit pas à l’incarnation et pour qui Jésus n’est donc pas vrai homme), l'Église ancienne a souligné que Jésus est né de Marie. Il n'avait pas simplement « apparence » humaine ; il n'est pas descendu du ciel dans un « corps céleste » et, pour sa naissance, il n'est pas simplement « passé à travers » sa mère.

Au contraire, c'est de sa propre substance que Marie a enfanté son fils. Pour Ignace d'Antioche († 110 env.) et Tertullien († 225 env.), Jésus est pleinement homme parce que « vraiment né » de Marie. (...).Celui qui est né de Marie est le Fils éternel de Dieu. Les Pères d'Orient et d'Occident -- comme Justin († 150 env.) ou Irénée († 202 env.) (...) -- ont exposé cet enseignement dans les termes d'Isaïe 7, 14 : Marie accomplit la vision du prophète et donne naissance à "Dieu avec nous". (...) Le titre de Marie Theotókos était invoqué pour sauvegarder la doctrine de l'unité de la personne du Christ. »  

 
L’équipe de Marie de Nazareth

 

La circoncision et son sens/Circumcision and its meaning/Circuncisão e seu significado
Retour sur l’évènement –

Le 2 octobre 2013, le Conseil de l’Europe a pris une résolution définissant « la circoncision des garçons pour motif religieux comme une violation de leur intégrité physique » (cf. bulletin de l’AJCF du 14 novembre 2013, article 1863). Les conséquences de cette prise de position sont considérables, si l’on sait combien, pour le peuple juif, cette pratique ancienne est une référence traditionnelle de son identité.

Back to the event -
On 2 October 2013, the Council of Europe adopted a resolution defining "the circumcision of boys for religious reasons as a violation of their physical integrity" (see the bulletin of the AJCF of 14 November 2013, article 1863). The consequences of this position are considerable, if we know how much, for the Jewish people, this ancient practice is a traditional reference of its identity.

De volta ao evento -
Em 2 de outubro de 2013, o Conselho da Europa adotou uma resolução definindo "a circuncisão de meninos por motivos religiosos como uma violação de sua integridade física" (ver o boletim do AJCF de 14 de novembro de 2013, artigo 1863). As consequências dessa posição são consideráveis, se sabemos o quanto, para o povo judeu, essa antiga prática é uma referência tradicional de sua identidade.

Le signe

La circoncision, ablation du prépuce, a été donnée par Dieu à Abraham comme signe d’alliance. Ce signe très fort inscrit dans la chair même du croyant le sceau de la fidélité divine et de la fidélité humaine. Cette alliance dans le sang consacre la vie. Elle consacre également le peuple dans ses chefs masculins, suivant la conception patriarcale de la société biblique et sémitique. Et ce signe consacre, non seulement le sexe, mais la sexualité entière, la fécondité, dans une perspective messianique : la Descendance dont Dieu parle à Abraham au singulier (Gn 34, 15) n’est autre que le Messie attendu par Israël, et par toutes les nations. Il souligne également la distinction des sexes, valeur biblique toujours d’actualité.

The sign
Circumcision, ablation of the foreskin, was given by God to Abraham as a sign of covenant. This very strong sign inscribes in the very flesh of the believer the seal of divine fidelity and human fidelity. This covenant in the blood consecrates life. It also consecrates the people in its male leaders, following the patriarchal conception of biblical and Semitic society. And this sign consecrates, not only the sex, but the whole sexuality, the fertility, in a messianic perspective: the Descendancy of which God speaks to Abraham in the singular (Gn 34, 15) is none other than the Messiah expected by Israel, and by all nations. He also emphasizes the distinction of the sexes, a biblical value that is still relevant today.

O sinal
A circuncisão, a ablação do prepúcio, foi dada por Deus a Abraão como sinal de aliança. Este sinal muito forte inscreve na própria carne do crente o selo da fidelidade divina e da fidelidade humana. Esta aliança no sangue consagra a vida. Também consagra o povo em seus líderes masculinos, seguindo a concepção patriarcal da sociedade bíblica e semítica. E este signo consagra, não apenas o sexo, mas toda a sexualidade, a fertilidade, numa perspectiva messiânica: a Descendência da qual Deus fala a Abraão no singular (Gn 34, 15) não é outro senão o Messias esperado por Israel, e por todas as nações. Ele também enfatiza a distinção dos sexos, um valor bíblico que ainda é relevante hoje.

Les chrétiens

Enracinés dans la tradition biblique et juive, ceux qui reconnaissent Jésus comme le Messie et comme le Seigneur créateur du ciel et de la terre, ont un profond respect pour tout l’héritage des prophètes. Abraham est leur père et tout ce dont il témoigne nourrit leur foi. L’Église, dès l’origine, a débattu, au concile de Jérusalem (Ac 15, 1-34), pour savoir si la circoncision serait obligatoire pour les croyants d’origine non juive. Après discussion, il fut décidé de laisser la liberté dans ce domaine. Pour cette raison, certaines communautés chrétiennes continuent à pratiquer la circoncision ; et, de nos jours, des Juifs croient au Christ, tiennent à se faire circoncire, pour attester leur lien avec la filiation abrahamique.

The Christians
Rooted in the biblical and Jewish tradition, those who recognize Jesus as the Messiah and as the Creator Lord of heaven and earth, have a deep respect for all the legacy of the prophets. Abraham is their father and all that he testifies nourishes their faith. From the beginning, the Church debated at the Council of Jerusalem (Acts 15: 1-34) whether circumcision would be compulsory for believers of non-Jewish origin. After discussion, it was decided to leave freedom in this area. For this reason, some Christian communities continue to practice circumcision; and, nowadays, Jews believe in Christ, want to be circumcised, to testify their connection with the Abrahamic lineage.

Cristãos
Enraizados na tradição bíblica e judaica, aqueles que reconhecem Jesus como o Messias e como o Criador, Senhor do céu e da terra, têm um profundo respeito por todo o legado dos profetas. Abraão é seu pai e tudo o que ele testifica nutre sua fé. Desde o princípio, a Igreja debateu no Concílio de Jerusalém (Atos 15: 1-34) se a circuncisão seria compulsória para os crentes de origem não-judaica. Após a discussão, decidiu-se deixar a liberdade nesta área. Por essa razão, algumas comunidades cristãs continuam praticando a circuncisão; e, hoje em dia, os judeus acreditam em Cristo, querem ser circuncidados, para testemunhar sua conexão com a linhagem abraâmica.

Le Christ

Le calendrier liturgique comporte, au 1er janvier de chaque année, la fête de la Circoncision de notre Seigneur Jésus Christ : d’une part, cela rappelle que Dieu fait Homme a assumé la judaïté propre à la nation dans laquelle Il s’était incarné et s’est soumis volontiers à la loi qu’Il avait Lui-même donnée à Abraham, se montrant ainsi celui-là même en vue de qui Il l’avait donnée, Lui-même ; Il s’est manifesté comme celui en qui Il accomplissait sa propre prophétie. D’autre part, placée à cette date, cette mémoire indique que c’est le temps lui-même, dans sa révolution annuelle, qui est circoncis, c’est-à-dire consacré, comme le montre l’office de bénédiction de l’an nouveau. Et l’occurrence avec la mémoire de saint Basile le Grand, indique la continuité de l’héritage juif et de l’enseignement des Apôtres et des Pères.

Christ
The liturgical calendar includes, on January 1st of each year, the feast of the Circumcision of our Lord Jesus Christ: on the one hand, it recalls that God made man assumed the Jewishness proper to the nation in which He had incarnated and willingly submitted to the law which He Himself gave to Abraham, thus showing Himself for whom He had given Himself; He manifested himself as the one in whom He fulfilled his own prophecy. On the other hand, placed on this date, this memory indicates that it is time itself, in its annual revolution, which is circumcised, that is, consecrated, as shown by the blessing office of the new year. And the occurrence with the memory of Saint Basil the Great, indicates the continuity of the Jewish heritage and the teaching of the Apostles and Fathers.

Cristo
O calendário litúrgico inclui, no dia 1º de janeiro de cada ano, a festa da circuncisão de nosso Senhor Jesus Cristo: por um lado, lembra que Deus fez o homem assumir o judaísmo próprio da nação em que Ele havia encarnado e voluntariamente submetido à lei que Ele mesmo deu a Abraão, mostrando-se assim a si mesmo por quem Ele havia se entregado; Ele se manifestou como aquele em quem Ele cumpriu sua própria profecia. Por outro lado, colocado nesta data, esta memória indica que é o próprio tempo, em sua revolução anual, que é circuncidado, isto é, consagrado, como mostra o ofício de bênção de o ano novo. E a ocorrência com a memória de São Basílio, o Grande, indica a continuidade da herança judaica e o ensino dos Apóstolos e Padres.

La circoncision spirituelle

Les saints Pères ont proposé une interprétation spirituelle du signe, à la suite de Dt 30, 6, qui parle de la « circoncision du cœur ». Ils ont élargi le mystère à l’ensemble du Peuple de Dieu en appelant l’onction du saint chrême, sacrement de l’Esprit qui suit le baptême, « circoncision spirituelle » ou « mystique ». L’alliance dans l’Esprit hérite de l’alliance dans le sang. Elle aussi touche la chair des croyants, hommes et femmes à présent, puisque l’huile sainte du Chrême pénètre la peau et la nourrit par la grâce incréée. « Dans le Christ, vous avez été circoncis », écrit saint Paul (Col. 2, 11).

Spiritual circumcision
The Holy Fathers proposed a spiritual interpretation of the sign, following Dt 30: 6, which speaks of "circumcision of the heart". They extended the mystery to the whole People of God by calling the anointing of the holy chrism, sacrament of the Spirit following the baptism, "spiritual circumcision" or "mysticism". The covenant in the Spirit inherits the covenant in the blood. It also touches the flesh of believers, men and women now, since the holy oil of the chrism penetrates the skin and nourishes it by uncreated grace. "In Christ you have been circumcised," St. Paul writes (Col 2, 11).

Circuncisão espiritual
Os Santos Padres propuseram uma interpretação espiritual do sinal, seguindo Dt 30: 6, que fala de "circuncisão do coração". Eles estenderam o mistério a todo o povo de Deus chamando a unção do sagrado crisma, sacramento do Espírito após o batismo, "circuncisão espiritual" ou "misticismo". A aliança no Espírito herda a aliança no sangue. Também toca a carne de crentes, homens e mulheres agora, já que o óleo sagrado da crisma penetra na pele e a nutre pela graça incriada. "Em Cristo, você foi circuncidado", escreve São Paulo (Cl 2, 11).

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

 
Saint Basile le Grand et Circoncision de notre Seigneur Jésus Christ
 
Le huitième jour de la Naissance du Sauveur est arrivé ; l'étoile qui conduit les Mages approche de Bethléhem ; encore cinq jours, et elle s'arrêtera sur le lieu où repose l'Enfant divin. Aujourd'hui, ce Fils de l'Homme doit être circoncis, et marquer, par ce premier sacrifice de sa chair innocente, le huitième jour de sa vie mortelle. Aujourd'hui, un nom va lui être donné ; et ce nom sera celui de Jésus, qui veut dire Sauveur. Les mystères se pressent dans cette grande journée ; recueillons-les tous, et honorons-les dans toute la religion et toute la tendresse de nos cœurs. 

"Dieu, l'homme, l'Église" 
Extraits du texte : « L’ecclésiologie de saint Basile le Grand », par Mgr Basile (Krivochéine) 

Il n’est pas si facile de parler de l’ecclésiologie de saint Basile le Grand. Saint Basile lui-même n’a laissé aucun traité où il exposerait sa doctrine sur l’Église. Nulle part il n’en parle d’une manière systématique. On est donc obligé de chercher dans ses œuvres des passages, dispersés un peu partout, où il aborde la question, toujours en passant d’ailleurs, et généralement très brièvement .
 
 
Saint Basile oppose l’unité des membres du corps du Christ aux divisions des églises de son temps : « Nous serions vraiment les plus étranges de tous les hommes, si nous trouvions notre plaisir dans des schismes et des divisions des églises, et si nous ne regardions pas comme le plus grand des biens l’union des membres du corps du Christ ». C’est par l’amour que les membres de ce corps, divisés par l’espace, sont unis . 

« Que pourrait-il, en effet », écrit saint Basile, « y avoir de plus agréable que de voir ceux qui sont séparés par une telle étendue de pays, rattachés dans le corps du Christ en une seule harmonie de membres par l’union qu’opère l’amour et la charité » 
Parmi les apôtres saint Basile paraît donner une place particulière à certains sans préciser pourtant en quoi elle consiste. C’est d’abord le groupe des trois apôtres présents à la Transfiguration, Pierre, Jean et Jacques. 

« Pierre et les fils du Tonnerre », dit-il, « ont vu sur la montagne Sa beauté, brillant plus fort que la splendeur du soleil, et il leur fut donné de saisir par les yeux les prémisses de Sa glorieuse Parousie ». C’est l’apôtre Pierre en particulier « qui pour l’excellence de sa foi a reçu le bâtiment de l’Église ». 

Ou bien encore : « Le bienheureux Pierre qui a été préféré de tous les disciples, qui seul a reçu plus de témoignages et fut déclaré plus bienheureux que les autres, à qui ont été confiées les clefs du Royaume des Cieux, lorsqu’il entend de notre Seigneur : “Si je ne te lave pas les pieds, tu n’as pas de part avec moi” (Jn 13, 8), quel cœur de pierre n’induira-t-il pas à la crainte et au tremblement devant les jugements de Dieu ? ». Ce passage, inspiré de Mt 16 en connexion avec Lc 22, bien qu’important quant à la place que saint Basile reconnaissait à l’apôtre Pierre dans l’Église, a néanmoins un caractère primordialement spirituel et moral. Saint Basile veut montrer à ses auditeurs par l’exemple de l’apôtre Pierre que les plus grandes grâces ne peuvent pas nous préserver d’une chute possible si nous nous confions à nos propres forces. 

Les actions de ceux qui ont la charge des églises sont inspirées par le Saint Esprit. 

« Ne voyez pas là une décision humaine, » écrit saint Basile au clergé de Colonie à propos du transfert d’un évêque à un autre siège, « ou inspirée par des calculs d’hommes aux pensées terrestres, mais soyez persuadés que ceux à qui incombe la sollicitude des Églises de Dieu ont agi avec le concours de l’Esprit-Saint : imprimez à vos esprits cette source de leur action : confiez leur entreprise à leur intelligence et mettez votre zèle à la réaliser ». 

On s’inscrit par le baptême dans le livre de l’Église pour devenir citoyen céleste : 
« Tu dois rendre compte de tout comme soldat du Christ, comme athlète de la piété, comme ayant ta citoyenneté dans les cieux. Inscris-toi dans ce livre pour être réinscrit dans celui d’en haut ». 

Monseigneur BASILE (Krivochéine) 
Archevêque de Bruxelles et de Belgique 
(1900-1985) 

(Source: https://www.egliserusse.eu/)

 

La fête de la circoncision du Seigneur et la "réforme" Liturgique de l'Eglise Latine

(...) Revenant sur une modification du calendrier liturgique opérée à la veille de Vatican II, vraisemblablement sous l’influence interne la plus conservatrice, et que le nouveau missel de Paul VI a malheureusement entérinée : la suppression de la fête de la circoncision du Seigneur. Je dis malheureusement, parce que cette modification de la dernière heure, par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, en 1960, n’a vraisemblablement pas grand chose à voir avec les orientations qui allaient être celles du concile deux ans plus tard.

La fête de la circoncision du Seigneur, le huitième jour après sa naissance, était autrefois célébrée le 1erjanvier (le huitième jour de l’octave de Noël, donc). Mais le missel en vigueur depuis 1970 n’en fait plus mention. Or figure-toi que notre calendrier liturgique actuel, fruit du concile Vatican II, répond à un certain cahier des charges (exprimé notamment dans la constitution sur la sainte liturgie, Sacrosanctum Concilium) dont l’un des objectifs consiste à redonner la priorité à la célébration du Christ (sur le culte des saints, considéré comme secondaire). Tout le contraire d’en effacer les mystères, donc. Aussi, si c’est dès 1960 que la Sacrée Congrégation des Rites supprime la fête de la circoncision du Seigneur, il n’en reste pas moins curieux que cette suppression ait été ratifiée 10 ans plus tard par Paul VI dans la mise en place du nouveau missel, effaçant de notre mémoire liturgique, contre toute logique, un mystère à part entière de la vie du Christ.

Dans l’avant propos d’un ouvrage récent 1, Didier Luciani pose la question des raisons possibles de cet effacement. Il évoque notamment une tribune du Monde, datée du 31 décembre 2005, dans laquelle l’anthropologue et psychologue Francis Martens s’est essayé à une théorie. Martens use d’une rhétorique provocatrice qui me déplaît profondément et d’une compréhension très relative de l’histoire du calendrier chrétien, mais… Mais il relève toutefois, très justement, combien la circoncision, caractéristique de la première alliance, associée à la fête de Marie Mère de Dieu, maternité par laquelle Jésus hérite sa judéité, est véritablement la fête « de l’appartenance de Jésus au peuple juif » ! La symbolique du lien entre les deux nous ramène inexorablement à cette appartenance, cet enracinement dans la première alliance.

Se pose donc la question de cette curieuse coïncidence chronologique de réformes antagonistes. Martens tente ensuite de montrer que cette fête du 1er janvier, par le changement d’année qu’elle opère, est ainsi comme une charnière temporelle entre les deux alliances. Outre le fait que son raisonnement, sur la base d’un jour de l’an civil et non liturgique, est plutôt bancal, Martens ne s’aperçoit pas du fait qu’il retombe ainsi malgré lui dans la logique d’opposition ancien/nouveau et de substitution 2 de laquelle il prétend vouloir libérer l’Eglise. Or s’il y a bien quelque chose que nous avons à redécouvrir de l’appartenance de la judéité de Jésus, c’est bien autre chose que le strict remplacement d’une alliance ancienne par une alliance nouvelle.

Reste que si le concile Vatican II a marqué les esprits comme ouvrant une ère nouvelle de dialogue et de filiation dans les relations de l’Eglise avec le judaïsme, la disparition de cette fête de la circoncision résonne comme une grosse et vilaine reculade ; une reculade anticipée, mais une reculade quand même. Un caillou dans les rouages de l’ouverture. Et c’est peut-être l’un des éléments qui expliquerait les difficultés que connait l’Eglise encore aujourd’hui dans la transformation de l’essai théologique marqué par la déclaration Nostra Aetate.

La disparition de la fête de la circoncision du Seigneur de notre calendrier liturgique n’est pas un détail, mais un problème aussi grave que symptomatique, qu’il faudra sans doute résoudre pour pouvoir purifier l’Eglise catholique des tendances néomarcionites qui l’infestent, et opérer la révolution intellectuelle que suppose une sortie effective de la théologie de la substitution. Et crois-moi, parler de révolution intellectuelle n’a rien d’une exagération. Si l’intuition est juste, alors l’enjeu est énorme.

Benoit XVI s’est montré un Pape audacieux dans la poursuite de cette révolution théologique. C’est une question qui lui tient à coeur depuis longtemps, comme en témoigne son livre L’unique Alliance de Dieu et le pluralisme des religions (Joseph Ratzinger, éd. Parole et Silence, 1999) ou encore son chapitre sur la destruction du Temple de Jérusalem, dans son second tome sur Jésus de Nazareth (éd. du Rocher, 2011). Il n’était donc (presque) pas étonnant de l’entendre faire à nouveau ce lien entre la maternité de Marie et la circoncision de Jésus dans son homélie du 1er janvier 2013, solennité de sainte Marie Mère de Dieu, et journée mondiale de la paix.

Peut-être Benoit XVI avait-il entendu l’appel lancé en 2010 par six éminents théologiens, pour le rétablissement de la fête de la circoncision du Seigneur le 1er janvier. Pourquoi pas. Note que chez nous, cet appel est passé totalement inaperçu (mis à part cet article de la revue France Catholique). Et pourtant, l’argumentation théologique vaut largement le détour 3, regarde :

Huit jours plus tard, quand vint le moment de circoncire l’enfant, on l’appela du nom de Jésus, comme l’ange l’avait appelé avant sa conception. (Luc 2,21)

Appel à S.S. Benoît XVI en vue d’un rétablissement de la fête de la Circoncision du Seigneur le ler janvier, associée à la fête de l’imposition du Nom de Jésus et de Marie, Mère de Dieu.

1. Le principe premier qui nous inspire est le suivant : l’omission d’un « mystère de la vie du Seigneur » se retourne contre l’intelligence croyante du mystère total du Christ. La séquence Nativité – Circoncision – Présentation au Temple (Lc 2,1-39) est constitutive de l’intelligence du mystère de l’Incarnation, dans l’accomplissement des promesses, comme la séquence Pâques – Ascension – Pentecôte (en Luc – Actes) l’est du mystère de la Rédemption pascale.

2. Le rapport de l’ancienne et de la nouvelle Alliance trouve dans le mystère de la Circoncision — c’est-à-dire dans l’entrée de Jésus enfant dans l’« alliance à jamais » de Dieu conclue avec Abraham (Gn 17,9-14) — son symbole le plus concret, inscrit dans le corps du Seigneur. Le sang versé par Jésus lors de la Circoncision, « pour» l’Alliance ancienne, sera celui qu’il versera pour l’Alliance nouvelle, dans sa conclusion pascale.

L’amnésie du mystère de la Circoncision du Seigneur porte atteinte à la juste compréhension du dessein de Dieu. « Dieu a envoyé son Fils, née d’une femme et assujetti à la loi » (Ga 4,4) : la Circoncision est l’expression première de l’obéissance à la loi par celui qui l’a portée à sa perfection (Mt 5,17), au point de faire vivre l’un et l’autre, le circoncis et l’incirconcis, le Juif et le Gentil (Rm 3,30), de l’Esprit de l’accomplissement évangélique 4.

3. Le mystère de la Circoncision est le cadre, et l’unique cadre, d’un autre mystère, celui de l’Imposition du Nom de Jésus. Rétablir liturgiquement le lien des deux mystères, le « huitième jour » (Lc 2,21), c’est donner à l’attachement des croyants au Nom de Jésus sa perspective la plus juste, et c’est consolider la spiritualité du Nom de Jésus en général.

Le Nom de Jésus, lié à sa personne depuis sa conception (Mt 1,21; Lc 1,31), est certes celui de l’enfant né à Bethléem, mais il n’est donné au nouveau-né et révélé à tous que le « huitième jour », lors de la Circoncision, c’est-à-dire dans un rituel inscrivant la famille et l’événement de la naissance dans le cadre de l’alliance de Dieu. La Mère de l’enfant, qui accueillit la révélation du nom (Mt, 1,21 ; Lc 1,31), s’est, la première, conformée à ce rituel : le mystère de son enfant (et de son Nom) est à la dimension du Dieu de l’alliance, du « Dieu qui sauve » (Yehou ‘a – Yeu’a). Dans ce don du Nom, Joseph a pleinement joué son rôle paternel (voir Mt 1,21.25 ; cf Jean-Paul II, Redemptoris Custos, 11-12), inscrivant Jésus dans la filiation de David (voir Mt 1,16) et donc dans la promesse de Dieu « pour toujours » à la maison de David (voir 2 Sm 7).

Ce don du Nom dans le cadre de l’Alliance et des promesses éclaire le don de chaque nom lors du sacrement du baptême : les (pré)noms donnés aux enfants ne sont pas des reflets des vœux de leurs parents ; jusque dans leur sens, ces (pré)noms inscrivent les enfants dans la fidélité du Dieu de l’alliance.

4. La fête de la Circoncision est l’affirmation liturgique la plus appropriée d’une dimension de l’Incarnation que la culture contemporaine (y compris théologique) tend à ignorer ou à distordre : l’identité sexuée du Messie de Dieu. Les confusions qu’entretiennent certains à propos du rôle joué par la différence des sexes dans le dessein du Dieu créateur et sauveur sont nées d’amnésies profondes ; un rétablissement de la fête de la Circoncision pourrait contribuer à les guérir.

5. L’histoire de la fête de la Circoncision est significative d’un « développement » de la mémoire liturgique et théologique de l’Église, qui a progressivement pourvu de son sens le jour de l’octave de la fête de Noël 5. D’origine orientale (byzantine), la fête s’est progressivement répandue en Occident — en Italie méridionale (Lectionnaire de Capoue [546]), ainsi qu’en Espagne et en Gaule (Concile de Tours [567]). À Rome, l’octave de Noël était au départ consacrée à la maternité divine de Marie (station à Sainte-Marie ad martyres, transférée à Santa Maria in Trastevere) ; la mémoire de la Circoncision y fut jointe à la fête mariale vers le VIIIe ou le IXe siècle. Quant à la fête de l’imposition du Nom, spéciale à l’ordre franciscain au xvic siècle, elle fut étendue à l’Église universelle par Innocent XIII, en 1721. Ce développement par accrétion traduit une croissance de l’intelligence liturgique et théologique de l’Église, reliant le mystère de Marie au mystère du Christ, et les situant l’un et l’autre à la charnière des deux alliances. En unissant des fêtes au départ séparées, la liturgie et la théologie ont fait preuve d’une intelligence proprement biblique du mystère (voir les points 1, 2 et 3 ci- dessus). Rétablir la fête de la Circoncision, unie à la fête de Marie, Mère de Dieu, c’est respecter la croissance de la Lex orandi, et c’est revitaliser la Lex credendi sur des points d’importance, et ceci dans le peuple de Dieu tout entier.

6. Un tel rétablissement aurait une dimension œcuménique, puisque les Églises d’Orient ont conservé la fête de la circoncision de Jésus huit jours après sa naissance (le 14 janvier dans le calendrier orthodoxe). Signalons qu’en Occident la fête de la circoncision est toujours célébrée dans le rite ambrosien (« Ottava del Natale nella Circoncisione del Signore »).

7. Le rétablissement de la fête de la Circoncision sera immédiatement intelligible de la part des « frères aînés » que sont les membres du Peuple juif ; ce rétablissement sera reçu comme une forme renouvelée de respect pour l’identité juive de Jésus : « Jésus était juif et l’est toujours resté » (Note de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme « Pour une correcte présentation des Juifs et du judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l’Église catholique » [1985] III, 1), et ceci non seulement en raison de sa naissance, mais aussi de son entrée par la circoncision dans l’Alliance conclue par Dieu avec ses pères, Abraham, Isaac et Jacob.

8. Le 1er janvier est certes un jour déjà liturgiquement riche et chargé. Toutefois, ainsi qu’il a été manifesté plus haut (point 5), la fête mariale et la fête christologique ne sont pas en concurrence. La fête de la Circoncision donne à la maternité de Marie, mère de l’Emmanuel, « fille de Sion » (pour ce dernier titre, voir LG 55), sa perspective christologique la plus juste, à la charnière des deux alliances ; dans la compassion de la mère devant le sang versé par son Fils s’anticipe déjà la figure de Marie au pied de la croix 6. Il en va de même pour la « Journée mondiale de la Paix » : Jésus Christ est « Prince de la paix » parce que, du jour de sa circoncision à celui de sa mort, il a désarmé la logique du sang versé en versant son propre sang pour la réconciliation des hommes.

Il est toujours possible, pastoralement, de développer les harmoniques du ler janvier liturgique au long des jours qui suivent, mais ce serait appauvrir le mystère que distribuer en des fêtes successives ce qui s’est accompli dans la sainteté d’un seul jour, le huitième.

 

Georg BRAULIK, o.s.b.,
Norbert LOHFINK, S.i.,
Gerhard LOHFINK,
Jean RADERMAKERS, S.i.,
Christian RUTISHAUSER, s.j. (rédaction) et
Jean-Pierre SONNET, s.j. (rédaction).

Je ne suis pas certain que le pontificat de François témoignera de la même motivation que celle dont pouvait faire preuve Benoit XVI pour ce qui est de l’intelligence de nos racines juives. Il a d’autres priorités, que je fais miennes également. Mais je reconnais que je l’espère un peu, quand même. La récente encyclique Lumen Fidei, bien qu’essentiellement inspirée par Benoit XVI, me laisse un peu dubitatif sur cette question 7. Les chapitres sur la foi d’Israël et la foi chrétienne continuent de parler de la foi d’Israël au passé, comme si son histoire s’était arrêtée avec la naissance de l’Eglise. Mais parallèlement, l’encyclique semble renouer avec une exégèse de l’Ecriture qui emprunte les traits de l’exégèse rabbinique (par exemple, dans le début du deuxième chapitre). Difficile d’en dégager une tendance. C’est là que l’espérance prend le relais.

Notes:

  1. Ouvrage collectif La Circoncision – parcours biblique, sous la direction de Régis Burnet & Didier Luciani, éd. Lessius, 2013. Le texte de l’appel à Benoit XVI que cite mon billet est tiré d’une annexe de cet ouvrage. ↩
  2. Le passage de l’ancienne année à la nouvelle année symbolisant potentiellement le passage de l’ancienne alliance à la nouvelle alliance ↩
  3. Oui, pas grand chose à voir avec les questions de forme soulevées par Tradiland ↩
  4. La symbolique de la circoncision est si forte qu’elle permet à Paul de présenter le baptême comme une « circoncision où la main de l’homme n’est pour rien » (Col 2,11). ↩
  5. Voir F. CARROIE., art. « Circoncision (fête de la) », dans Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, vol. 3, Paris, Letouzey et Ané, 1914, col. 1717-1728; A.G. MORTIMORT, L’Église en prière. Introduction à la liturgie, vol. 4 : La liturgie et le temps, Paris, Desclée, pp. 98 et 149. ↩
  6. Voir Ignace de Loyola, Exercices spirituels, «Mystères de la vie du Christ », « La Circoncision » : « On rend l’enfant à sa mère, qui avait compassion pour le sang qui coulait de son Fils » (n° 266). ↩
  7. Sur cette question uniquement : je suis par ailleurs très à l’écoute des autres aspects de réflexion sur la foi qui s’en dégagent. ↩
Source de l'article   | 10 juillet 2013:http://www.pneumatis.net/2013/07/la-fete-de-la-circoncision-du-seigneur/

DU 31 DÉCEMBRE AU 7 JANVIER,

RETRAITE SPIRITUELLE de Délivrance et

de Guérison intérieure au Monastère .

 

Visites de plusieurs Sanctuaires

dont le 2 JANVIER:

Pèlerinage à 

*Notre-Dame de Pontmain en

 

matinée et

 

*Le Mont Saint Michel dans

 

l'Après-midi (Messe vers 16h) pour

 

mettre la nouvelle année sous le

 

Patronage de Marie Reine de

 

France et de Saint Michel, patron

 

secondaire du Pays:

 

Inscriptions:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
--------------------
DE 31 DE DEZEMBRO A 7 DE JANEIRO, RETIRO ESPIRITUAL DE Libertação e Cura Interior no Mosteiro.

Visitas a vários santuários incluindo 02 de janeiro:

* Nossa Senhora de Pontmain de manhã e

* O Mont Saint Michel à tarde (missa em torno de 16h)

para colocar o ano novo sob o patrocínio de Maria Rainha da França e São Miguel, patrono secundário do país:

registro:

Mosteiro siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (por sms deixando seus detalhes)

Endereço de email: asstradsyrfr@laposte.net
-----------------------
FROM DECEMBER 31 TO JANUARY 7, SPIRITUAL RETREAT of Deliverance and Inner Healing at the Monastery.

Visits to several Sanctuaries including JANUARY 2:

* Our Lady of Pontmain in the morning and

* The Mont Saint Michel in the afternoon (Mass around 16h) to put the new year under the Patronage of Mary Queen of France and Saint Michael, secondary patron of the Country:

Registration:

Syriac Monastery of Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

or: 06.48.89.94.89 (By sms leaving your details)

Email address: asstradsyrfr@laposte.net
------------------------------

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Les prochains rendez-vous liturgiques de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Mar Thoma En décembre 2018 :

 

*Dimanche 6 JANVIER  ÉPIPHANIE - THÉOPHANIE,

GRANDE BENEDICTION DES EAUX ,  Pèlerinage mensuel à la Mère de Miséricorde et aux saints du kerala.

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20181106/ob_214be8_ob-31374b-10502003-944339265587797-245.jpg

GRANDE BENEDICTION DES EAUX

 Messe au Monastère à 10h30, suivie du repas fraternel , réception des fidèles... 

-+-

NANTES (Relais Paroissial et Groupe de Prière Saint Charbel):

¤ JEUDI 6 DÉCEMBRE 10 JANVIER , ¨permanence pastorale de 9h à 17h30, MESSE à 18h. Vendredi 12, Visites aux malades et bénédiction des lieux entre Nantes et Charentes.

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# Paroisse d'Aquitaine et Sud-Ouest

ANGOULÊME (Jauldes):

¤ DIMANCHES 13 JANVIER et 27 JANVIER. Programme habituel.

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. Tel:05.45.37.35.13

 

PÉRIGUEUX (La Chapelle Faucher)
¤SAMEDI   26 JANVIER
*10h30, Messe, suivie d'un repas fraternel,réception des fidèles

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER. Tel:05.45.37.35.13

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

_____________________________________________________

 

DU 31 DÉCEMBRE AU 7 JANVIER,

 

RETRAITE SPIRITUELLE de Délivrance et

 

de Guérison intérieure 

(Visites de plusieurs Sanctuaires ):

 

*Dimanche 31 Décembre, passage vers la nouvelle année

 

Messe en l’honneur de « la Toute Pure et Immaculée Mère du Verbe-Dieu » à 10h30 ,  repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 19h. 20h30 Soutoro (Complies)

 

 

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° du montant de votre don). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

 

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Tradition Syriaque orthodoxie-orientale Œcuménisme. Vie des Saints Spiritualité Chrétienne
20 décembre 2018 4 20 /12 /décembre /2018 20:32

DU 31 DÉCEMBRE AU 7 JANVIER,

RETRAITE SPIRITUELLE de Délivrance et

de Guérison intérieure au Monastère .

 

Visites de plusieurs Sanctuaires

 

dont le 2 JANVIER:

Pèlerinage à 

*Notre-Dame de Pontmain en

 

matinée et

 

*Le Mont Saint Michel dans

 

l'Après-midi (Messe vers 16h) pour

 

mettre la nouvelle année sous le

 

Patronage de Marie Reine de

 

France et de Saint Michel, patron

 

secondaire du Pays:

 

Inscriptions:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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DE 31 DE DEZEMBRO A 7 DE JANEIRO, RETIRO ESPIRITUAL DE Libertação e Cura Interior no Mosteiro.

Visitas a vários santuários incluindo 02 de janeiro:

* Nossa Senhora de Pontmain de manhã e

* O Mont Saint Michel à tarde (missa em torno de 16h)

para colocar o ano novo sob o patrocínio de Maria Rainha da França e São Miguel, patrono secundário do país:

registro:

Mosteiro siríaco da Bem-Aventurada Virgem Maria, Mãe da Misericórdia,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (por sms deixando seus detalhes)

Endereço de email: asstradsyrfr@laposte.net
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FROM DECEMBER 31 TO JANUARY 7, SPIRITUAL RETREAT of Deliverance and Inner Healing at the Monastery.

Visits to several Sanctuaries including JANUARY 2:

* Our Lady of Pontmain in the morning and

* The Mont Saint Michel in the afternoon (Mass around 16h) to put the new year under the Patronage of Mary Queen of France and Saint Michael, secondary patron of the Country:

Registration:

Syriac Monastery of Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy,
Brévilly, 4
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

or: 06.48.89.94.89 (By sms leaving your details)

Email address: asstradsyrfr@laposte.net
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Quel est ton désir ?

« Les hommes n'en font qu'à leur tête, alors que Dieu ne leur demande qu'une seule chose : 
-n'en faire que selon leur coeur.

Dieu voudrait les faire résonner - de toutes les musiques du ciel -, mais non : les hommes n'en finissent pas de raisonner - de faire taire à terre. 
A tort et à travers.

C'est même leur tort principal, ce travers-là, cette manière de claquemurer les vérités, alors que celles-ci sont nées du désert et conduisent au désert.

Et le désert est presque aussi grand que le ciel, ou que la mer, ou que l'amour du Père.

- Faites de vos désirs des réalités, dit Dieu.

Et vous verrez que le manque conduit à la plénitude plus sûrement que le trop-plein.

Le trop-plein c'est la satiété jusqu'au dégoût. 
Le manque c'est le désir. 
Et le désir est un désert. 
Le Grand-Tout avec rien du tout autour. Le silence... Juste le murmure d'une brise légère. »

(François Garagnon, La Mise en Lumière. Mystère de l'Epiphanie & Message d'Amour de l'Enfant-Dieu (Chap.2 : Mise en route), Monte-Cristo, Annecy, 2003.)
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Qual é o seu desejo?

"Os homens só fazem o que querem, enquanto Deus só lhes pergunta uma coisa:
fazer isso apenas de acordo com o coração deles.

Deus gostaria de fazê-los soar - de toda a música do céu - mas não: os homens não param de raciocinar - para silenciar no chão.
Certo e errado.

É até mesmo a culpa principal deles, esse cruzamento, esse modo de fechar as verdades, ao passo que estes nascem do deserto e levam ao deserto.

E o deserto é quase tão grande quanto o céu, o mar ou o amor do Pai.

"Realize suas realidades de desejos", disse Deus.

E você verá que a falta leva à plenitude com mais certeza do que transbordamento.

O estouro é saciedade até o desgosto.
A falta é o desejo.
E o desejo é um deserto.
The Big All com nada ao redor. O silêncio ... Apenas o murmúrio de uma leve brisa. "

(François Garagnon, O Mistério Destacador da Epifania e Mensagem de Amor ao Filho-Deus (Cap.2: Primeiros Passos), Monte-Cristo, Annecy, 2003.)
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What is your desire?

"Men only do as they please, whereas God only asks them one thing:
to do it only according to their heart.

God would like to make them sound - of all the music of heaven - but no: men do not stop reasoning - to silence on the ground.
Right and wrong.

It is even their main fault, this cross-over, this way of shutting down the truths, whereas these are born of the desert and lead to the desert.

And the desert is almost as big as the sky, or the sea, or the love of the Father.

"Make your desires realities," said God.

And you will see that lack leads to plenitude more surely than overflow.

The overflow is satiety until disgust.
The lack is the desire.
And desire is a desert.
The Big All with nothing around. The silence ... Just the murmur of a light breeze. "

(François Garagnon, The Highlighting Mystery of the Epiphany & Message of Love of the Child-God (Chap.2: Getting Started), Monte-Cristo, Annecy, 2003.)
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ما هي رغبتك؟

"الرجال يفعلون ما يشاؤون فقط ، في حين أن الله يطلب منهم شيئًا واحدًا فقط:
للقيام بذلك فقط وفقا لقلبهم.

يريد الله أن يجعلها سليمة - من كل موسيقى السماء - لكن لا: الرجال لا يتوقفون عن التفكير - أن يسكتوا على الأرض.
الصواب والخطأ.

بل إن خطأهم الرئيسي هو ، هذا عبر ، هذه الطريقة لإغلاق الحقائق ، في حين أن هذه المولود من الصحراء ويؤدي إلى الصحراء.

والصحراء تكاد تكون كبيرة مثل السماء ، أو البحر ، أو محبة الآب.

قال الله: "اصنعوا رغباتكم".

وسوف ترى أن الافتقار إلى الإكثار يؤدي إلى مزيد من الإكثار من التدفق.

الفائض هو الشبع حتى الاشمئزاز.
النقص هو الرغبة.
والرغبة هي الصحراء.
كل كبير مع أي شيء حولها. الصمت ... مجرد نفخة نسيم خفيف. "

(فرانسوا غاراجون ، إبراز سر الغطاس ورسالة حب الطفل - الله (Chap.2: Getting Started) ، مونتي كريستو ، آنسي ، 2003.)

 

Dimanche avant Noël

Saint Qurbana

    • Livre des Actes 3:16-26 :
  • 16 Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité physique, en votre présence à tous.
  • 17 D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
  • 18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
  • 19 Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
  • 20 Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur, et il enverra le Christ Jésus qui vous est destiné.
  • 21 Il faut en effet que le ciel l’accueille jusqu’à l’époque où tout sera rétabli, comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints, ceux d’autrefois, ses prophètes.
  • 22 Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
  • 23 Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple.
  • 24 Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs, aussi nombreux furent-ils, ont annoncé les jours où nous sommes.
  • 25 C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.
  • 26 C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »
    •  
    • Epître aux Romains 4:13-25 :
  • 13 Ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
  • 14 En effet, si l’on devient héritier par la Loi, alors la foi est sans contenu, et la promesse, abolie.
  • 15 Car la Loi aboutit à la colère de Dieu, mais là où il n’y a pas de Loi, il n’y a pas non plus de transgression.
  • 16 Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
  • 17 C’est bien ce qui est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
  • 18 Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras !
  • 19 Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter.
  • 20 Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu,
  • 21 car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
  • 22 Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.
  • 23 En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui,
  • 24 mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur,
  • 25 livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.
    •  
    • Epître aux Galates 4, 18-20 :
  • 18 Mieux vaut un attachement de bonne qualité en tout temps, et pas seulement quand je suis chez vous.
  • 19 Mes enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous,
  • 20 je voudrais être maintenant près de vous et pouvoir changer le ton de ma voix, car je ne sais comment m’y prendre avec vous.
    •  
    •  
    • Evangile selon Saint Luc 3:23-38 :
    •  
  • 23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
  • 24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
  • 25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
  • 26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
  • 27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
  • 28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
  • 29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
  • 30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
  • 31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
  • 32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
  • 33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
  • 34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
  • 35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
  • 36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
  • 37 fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
  • 38 fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

 

 

 

 

 

Conseils pour aménager son Oratoire Familial


 
La maison et ses ornements doivent être en accord avec le désir de développement chrétien et de salut éternel du chrétien. Ainsi la parure d'une maison  particulière doit être sobre et dépourvue d'ostentation.
 
La maison dans laquelle vivent les chrétiens est la demeure où les membres de la famille passeront la majeure partie de leur vie. 

C'est ici en effet, ni dans la société, ni sur le marché, que les individus apprendront les choses importantes de la vie chrétienne. 

C'est dans le foyer chrétien que chaque personne, individuellement, sera en mesure de travailler à son salut éternel en apprenant la vie en société et en concourant au bien commun. 

C'est dans le foyer chrétien que les enfants seront élevés et apprendront par la parole, l'action et par l'exemple ce que signifie être chrétien. 

C’est dans le foyer chrétien que tous les enseignements du Christ et par conséquent ceux de l’Église pourront être  mis en pratique. 

Le foyer chrétien peut et doit fournir toutes ces choses à l'enfant puis au jeune qui se construit vers la vie adulte , car chaque foyer dans lequel réside une famille chrétienne orthodoxe doit être regardé et considéré comme une "église familiale". 

Faire de sa demeure une "église de famille" est édifiant spirituellement pour tous ses habitants ainsi que pour les amis qui la fréquentent.
 
Suggestions pour, à l'intérieur du foyer familial, mettre en place le Centre de piété, un oratoire familial:
 
Si possible, les Oratoires familiaux, véritables sanctuaires domestiques, doivent faire face à l'est. 

Une table, une étagère, une armoire, une boîte ou même une valise dans des situations spéciales peuvent constituer un emplacement idéal pour les objets suivants:
 * Au Centre et au dessus des images, la Sainte Croix

* La nappe (Vous pouvez changer de couleur, si vous voulez, en fonction de la saison liturgique)

* Une Bible complète ou, du moins un Evangile (A placer au centre de la table pour faciliter sa vénération)

* Un tapis de couleur différente peut aider à définir et à différencier la zone de prière de la zone profane.

* Un ou des Rameaux du dimanche des Rameaux

* De Fleurs (Si possibles naturelles)

* Une réserve d'eau bénite

* Des appliques murales ou, au choix, des chandeliers

* Des bougies - elles peuvent changer avec la saison ou pour des événements particuliers

* Des lampes à huile ou veilleuse

* De l'encens et un encensoir (Fixe ou à chaines)

* Une boîte pour garder les petits objets (Chapelets, etc)

* Livres des Pères de l'Église primitive et des saints

* Liturgie des heures et  livre de prières

* Chaise de lecture

* Lumière pour le (les) livre(s)

* Stand de lecture pour la lecture

* Porte-livre

* Un cahier  de prière et stylo - utilisé pour enregistrer les noms et les intentions de prière

* Les icônes (Images saintes)

* Tout élément de signification religieux personnel

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Dicas para planejar o Oratório da sua família

A casa e seus ornamentos devem estar de acordo com o desejo de desenvolvimento cristão e a salvação eterna do cristão. Assim, o adorno de uma casa em particular deve ser sóbrio e desprovido de ostentação.

A casa em que os cristãos vivem é a casa onde os membros da família passarão a maior parte de suas vidas.

É aqui, nem na sociedade nem no mercado, que os indivíduos aprenderão as coisas importantes da vida cristã.

É no lar cristão que cada pessoa, individualmente, poderá trabalhar para a sua salvação eterna, aprendendo sobre a vida em sociedade e contribuindo para o bem comum.

É no lar cristão que as crianças serão educadas e aprenderão por palavras, ações e exemplos o que significa ser um cristão.

É no lar cristão que todos os ensinamentos de Cristo e, portanto, os da Igreja, podem ser postos em prática.

O lar cristão pode e deve fornecer todas essas coisas para a criança e depois para o jovem que está construindo para a vida adulta, porque todo lar em que uma família cristã ortodoxa reside deve ser considerado e considerado como uma "igreja familiar".

Tornar sua casa uma "igreja familiar" é espiritualmente edificante para todos os seus habitantes, bem como para os amigos que a freqüentam.

Sugestões para, dentro da casa da família, montar o Centro de Piedade, um oratório familiar:

Se possível, os oratórios familiares, verdadeiros santuários domésticos, devem enfrentar o leste.

Uma mesa, prateleira, guarda-roupa, caixa ou até mesmo uma mala em situações especiais podem ser um local ideal para os seguintes objetos:
* No centro e acima das imagens, a Santa Cruz

* A toalha de mesa (Você pode mudar de cor, se quiser, dependendo da época litúrgica)

* Uma Bíblia completa ou, pelo menos, um Evangelho (Colocar no centro da mesa para facilitar sua veneração)

* Um tapete colorido diferente pode ajudar a definir e diferenciar a área de oração da área secular.

* Um ou mais Domingo de Ramos

* Flores (se possível natural)

* Uma reserva de água benta

* Apliques de parede ou, se desejado, castiçais

* Velas - podem mudar com a estação ou para eventos especiais

* Lâmpadas a óleo ou luz noturna

* Incenso e um incensário (fixo ou corrente)

* Uma caixa para guardar itens pequenos (rosários, etc.)

* Livros dos Padres da Igreja primitiva e santos

* Liturgia das horas e livro de orações

* Cadeira de leitura

* Luz para o (s) livro (s)

* Leitura de leitura

* Titular do livro

* Um livro de orações e caneta - usado para registrar os nomes e intenções da oração

* Ícones (Imagens Sagradas)

* Qualquer elemento de significado religioso pessoal

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Tips for planning your family's Oratory

The house and its ornaments must be in accord with the desire for Christian development and eternal salvation of the Christian. Thus the adornment of a particular house must be sober and devoid of ostentation.

The house in which Christians live is the home where family members will spend most of their lives.

It is here, neither in society nor on the market, that individuals will learn the important things of the Christian life.

It is in the Christian home that each person, individually, will be able to work for his eternal salvation by learning about life in society and by contributing to the common good.

It is in the Christian home that children will be brought up and will learn by word, action and example what it means to be a Christian.

It is in the Christian home that all the teachings of Christ and therefore those of the Church can be put into practice.

The Christian home can and must provide all these things to the child and then to the young person who is building towards adult life, because every home in which a Christian Orthodox family resides must be regarded and considered as a "family church".

Making his home a "family church" is spiritually uplifting for all its inhabitants as well as for the friends who frequent it.

Suggestions for, within the family home, setting up the Center of Piety, a family oratory:

If possible, the family oratories, true domestic sanctuaries, must face the east.

A table, shelf, wardrobe, box or even a suitcase in special situations can be an ideal location for the following objects:
* In the center and above the images, the Holy Cross

* The tablecloth (You can change color, if you want, depending on the liturgical season)

* A complete Bible or, at least a Gospel (To place in the center of the table to facilitate its veneration)

* A different colored carpet can help define and differentiate the prayer area from the secular area.

* One or more Palm Sunday

* Flowers (If possible natural)

* A reserve of holy water

* Wall sconces or, if desired, candlesticks

* Candles - they can change with the season or for special events

* Oil lamps or night light

* Incense and a censer (Fixed or chain)

* A box to keep small items (rosaries, etc.)

* Books of the Fathers of the early Church and saints

* Liturgy of the hours and prayer book

* Reading chair

* Light for the book (s)

* Reading stand for reading

* Book holder

* A prayer book and pen - used to record the names and intentions of prayer

* Icons (Holy Images)

* Any element of personal religious significance

 

 

Par Saint Ephrem

SUR LES VICES ET SUR LES VERTUS


1. Des passions de l'âme

C'est en présence de ta Majesté, Jésus Christ, mon Sauveur, que je veux dérouler le tableau des amertumes de mon âme, sa malice et sa folie. Mais je publierai en même temps la bonté, la douceur que Tu as fait éclater en moi, Dieu plein de clémence, qui aimes l'homme. Dès le sein de ma mère, j'ai semé la discorde, j'ai allumé la haine: contempteur malheureux de ta Grâce, je me suis traîné péniblement et avec lenteur dans la route du bien. Mais Toi, Seigneur, en fouillant dans le trésor de tes Miséricordes, Tu n'y as trouvé, Fils de Dieu, que du mépris pour mes outrages. Ta grâce, Seigneur, me fait lever la tête, que chaque jour le poids de mes péchés abaisse vers la terre. C'est ta grâce encore qui me sollicite et m'appelle à la vie éternelle, mais je cours à la mort d'un pas précipité. Je cède, sans combattre, à la détestable habitude de la paresse qui m'entraîne. Oui, l'habitude des passions est chose cruelle et funeste; car elle presse l'esprit de liens presque indissolubles, et ces liens, je les aime, je leur tends les mains, parce que je me plais à m'en charger. L'habitude me les rend aimables, et je tressaille de joie dans mes chaînes. Plongé dans l'abîme d'iniquité, la joie me sourit encore. L'ennemi renouvelle tous les jours mes fers, car il voit que leur variété me charme. Mais le fourbe se garde bien de m'attacher avec ceux qui me déplaisent; c'est toujours avec ceux que j'aime qu'il m'enchaîne. Il connaît, en effet, toute l'impétuosité de mes désirs, toute la vivacité de mes passions, et, plus rapide que le regard, sa main me jette les liens qu'il veut.

Alors je soupire, je pleure, je gémis! O honte! ô confusion! ces fers qui me pressent, c'est ma propre volonté qui les a rivés. Je pourrais les rompre, je pourrais, en un moment, m'arracher à leurs étreintes, je ne le veux pas; la lâcheté, qui a brisé en moi toute énergie, me retient sous le joug des passions que l'habitude me rend naturelles et volontaires. Mais ce qu'il y a de plus fâcheux, de plus insupportable, ce qui ajoute à ma honte et à ma douleur, c'est que je prête à mon ennemi le concours de ma volonté. Les chaînes qui me lient, c'est de lui que je les ai reçues; ces passions qui me tuent font sa joie et son plaisir. Je pourrais m'affranchir de cette servitude, et je ne le veux pas; il m'est facile de reconquérir ma liberté, et je n'y mets aucun empressement. Où trouver une affliction plus amère? Y eut-il jamais rien de plus honteux, de flétrissure plus grande? Oui, je l'affirme, de toutes les conditions, la plus déplorable, la plus avilissante, c'est celle d'un homme forcé d'accomplir la volonté de son ennemi. En effet, je connais mes liens, je les sens; et cependant à chaque heure je travaille à en dérober le spectacle aux yeux des autres, en le cachant sous le manteau de la piété; mais ma conscience m'accuse et me reproche tous les jours ma faiblesse: "Malheureux! pourquoi n'es-tu ni sobre ni vigilant? Ignores-tu que le jour terrible du Jugement est proche; qu'il est venu enfin ce moment redoutable où tous les voiles doivent tomber? Lève-toi dans ta force, brise tes chaînes; tu as en toi le pouvoir de lier et de délier."

Malgré ces cris de ma conscience, malgré ces reproches, je ne veux pourtant pas m'arracher à mon esclavage en rompant de honteuses entraves. Chaque jour, je les baigne de mes pleurs, chaque jour des sanglots sortent de ma poitrine, et chaque jour me retrouve sous l'empire des mêmes passions et agité des mêmes troubles. Malheureux et lâche tout à la fois, je ne fais rien pour le salut de mon âme, et je ne crains pas de tomber dans les filets de la mort. Je jette sur mon corps un beau vêtement de religion et de piété, et mon âme est flétrie par des honteuses pensées qui l'enchaînent. Au dehors, sous les yeux des autres hommes, j'affecte un zèle ardent pour la vertu; au dedans, une bête féroce semble rugir, triste image de mes désordres. J'ai sur mes lèvres des paroles affectueuses et douces, et cependant il n'y a dans ma volonté qu'aigreur, amertume et perversité. Que ferai-je toutefois, quand, au jour du Jugement, Dieu, fouillant dans toutes ces turpitudes, les étalera devant son tribunal? Je le sais, les plus grands supplices m'attendent, si mes larmes ici-bas ne désarment pas le souverain Juge. Toujours miséricordieux, Il suspend son arrêt, parce qu'Il attend que je revienne à Lui. Désirant en effet que tous les hommes entrent dans la vie éternelle, Il ne veut voir personne brûler dans les flammes. Eh bien donc, Seigneur, Fils seul-engendré de Dieu, plein de confiance dans ta Bonté généreuse, me voici suppliant à tes Pieds, daigne, je T'en conjure humblement, tourner les yeux sur moi. Délivre mon âme de sa prison d'iniquité, fais briller dans mon coeur un rayon de la céleste lumière, avant que je paraisse devant le Tribunal redoutable qui m'attend, où le repentir ne pourra plus se faire entendre, où le regret sera impuissant. Deux pensées m'assiègent tour à tour: m'affranchir des liens du corps ou ne plus pécher. Mais soudain, malheureux que je suis! la crainte me saisit et m'arrête: comment, sans y être préparé, me soustraire à l'arrêt de mon Juge, moi qui suis sans vertu ?

Déchiré par de mortelles angoisses, je crains de demeurer dans la chair, je crains d'en sortir, et j'ignore lequel de ces deux partis je dois adopter; car, je le vois, je suis lent à me porter au bien. C'est pourquoi je tremble à l'idée de demeurer dans cette chair de péché. Je marche tous les jours environné de pièges, et j'offre l'image d'un marchand sans énergie et sans courage, qui, à toute heure, voit se perdre le fond de son argent et l'intérêt. C'est ainsi que m'échappent les trésors célestes, embarrassé que je suis dans les affaires de la vie, qui m'entraînent au mal. En effet, je sens en moi-même qu'à chaque instant du jour je suis le jouet des illusions qui m'abusent, et que je me laisse prendre, malgré moi, aux choses que je hais. Je suis en extase devant la perpétuelle beauté des créatures, et je frémis, au milieu de ce merveilleux spectacle, de la difformité, de la laideur de mon âme; je frémis de cette volonté perverse qui me pousse au mal, et de ces inclinations honteuses qui sans cesse me jettent dans le péché, même au sein de l'affliction; je frémis de la pénitence que je m'impose tous les jours, quand je vois qu'elle n'a pas de fondement solide; car ce fondement, je le pose tous les jours, et tous les jours je le renverse de mes propres mains.

Non, la pénitence n'a point encore jeté en moi de profondes racines; il y a encore dans mon coeur une pernicieuse mollesse; je suis esclave de ma lâcheté, et, docile à la volonté de mon ennemi, je m'empresse d'accomplir tout ce qui peut lui plaire. "Qui fera de ma tête une source intarissable d'eau, de mes yeux une fontaine de larmes" (
Jr 9,1
), qui coule sans cesse, pour que je pleure devant le Dieu de miséricorde, et qu'en répandant sur moi les bienfaits de sa Grâce, Il m'arrache à cette mer furieuse dont les flots bouleversent mon âme, et à ces tempêtes de péché qui grondent à toute heure sur ma tête? Le mal triomphe de mes efforts, mes passions victorieuses le rendent incurable. L'espoir de la pénitence, voilà mon attente; mais trompé par ses vaines promesses, à quel degré d'abaissement ne suis-je pas descendu? Toujours retenu par cette illusion décevante, j'ai le mot de pénitence sur les lèvres, mais jamais je n'en atteins la vertu; à m'entendre on croirait qu'elle m'exerce par les plus pénibles travaux, tandis que mes oeuvres m'en éloignent sans cesse. La fortune vient-elle me sourire? tout succède-t-il au gré de mes désirs? je m'oublie promptement moi-même; mais que le malheur me frappe, soudain je me répands en murmures. Trésors de sainteté, consacrés à jamais au Seigneur, nos pères ont eu à soutenir les rudes épreuves de la douleur et de la tentation, et la main de Dieu a tressé sur leurs fronts la couronne immortelle. Après avoir conquis par la souffrance un renom glorieux, ils sont devenus pour les âges suivants des modèles parfaits et révérés. Souvent, en considérant, parmi les patriarches et les saints, le chaste Joseph, cet homme tout brûlant d'amour pour le Très-Haut, doué de charmes tout célestes, et dans lequel la modestie s'alliait aux grâces du corps, j'admire la sublime patience dont il s'était armé contre les tentations. Ni la sombre jalousie de ses frères, ni l'envie ne purent altérer la pureté de son âme, et ce serpent plein de ruses et de malices, ne put, du fond de son repaire, terne l'éclat de sa beauté. Il tenait ses yeux attachés sur lui pour le souiller de l'odieux venin de sa malignité. La prison et les chaînes ne peuvent non plus ébranler son courage, ni flétrir, en sa brillante fleur, la jeunesse de cet enfant qui dès lors s'était dévoué à son Dieu. Et moi, infortuné que je suis! sans avoir eu à lutter contre la tentation, je pèche cependant, et j'irrite la colère de mon Dieu, après avoir éprouvé mille fois les heureux effets de sa Miséricorde ineffable; je viens encore te supplier, mon Dieu! j'implore à genoux ton immense Bonté! Puisse ta grâce, comme une source inépuisable, baigner mon coeur de son eau salutaire! puissent mon coeur et ma bouche devenir le temple saint, le pur sanctuaire où descende le Roi du ciel! puissent les mauvaises pensées, les désirs coupables en être à jamais bannis, et qu'ils ne soient plus une caverne de scélérats et de voleurs! que ma langue résonne, comme une lyre, sous ton Doigt divin, qu'elle chante tes Louanges et ta Gloire; que pendant tout le cours de ma vie, je ne cesse de T'offrir, de coeur et de bouche, l'hommage respectueux du plus sincère amour. L'homme qui tarde, Seigneur, à célébrer ton Nom, et qui ne le fait qu'avec indifférence et tiédeur, est exclu de la vie future.

Jésus-Christ, mon Sauveur, exauce ma prière; oui, que ma langue, lyre aux sons mélodieux, fasse retentir partout la puissance de ta grâce, afin que je puisse expliquer à la terre, dans mes écrits tout imparfaits qu'ils sont, ton saint Évangile, et que, sous l'abri de ta Main, je mérite d'être sauvé encore une fois, quand la majesté de ta Gloire remplira d'effroi toutes les créatures. Seigneur, Fils seul-engendré de Dieu, reçois, comme un don, la prière de ton serviteur. Je suis un pécheur, mais un pécheur sauvé par ta Grâce. Gloire soit rendue à Celui qui sauve le pécheur dans sa Miséricorde!

 

 

EN CHEMIN AVEC MELCHIOR.....

C’est au Ve siècle que la tradition fixa à trois le nombre des Mages, tandis que les noms de Gaspard, Balthazar et Melchior apparaissaient dans l’Évangile arménien de l’enfance, un apocryphe tardif du VIe siècle.

J’ai pris la route malgré mon grand âge. Il y a quelques nuits déjà, j’avais vu se lever une étoile qui n’était rien comme les autres.

Le long temps passé sur cette Terre m’a donné de croire aux étoiles plus qu’aux hommes. Non pas que les hommes soient mauvais. Mais ils sont manipulables.

Avec quelques mots menteurs, on les mène où l’on veut, et par le bout du nez. Les étoiles, elles, ne sont pas manipulables. Tout simplement parce qu’elles ne sont pas à portée de main !

Perchées en haut des cieux, ce sont elles qui, à leur façon, nous mènent par le bout du nez, pour qu’on voie plus loin que lui.

Les étoiles ont tendu le visage des hommes vers le Ciel. Elles ont fait de nous des êtres debout. Soustraites à notre mainmise, elles nous ont appris à lier aux choses un rapport moins urgent et moins utilitaire.

Elles ont ouvert notre regard au-delà des soucis qui courbent nos échines. Nous autres, hommes de la Terre, leur devons d’avoir appris à adorer.

L’étoile qui m’a fait me lever tôt et préparer ma monture pour un long voyage, cette étoile m’a murmuré une chose étrange : un bout de Ciel serait tombé sur la Terre.

Il y a bien des histoires qu’on raconte, d’étoiles qui filent et s’effilochent et, dans un dernier scintillement, tombent en miettes sur la Terre. Je suis trop vieux pour aller scruter ce genre de désastre.

L’astre qui a mis en branle mes vieux os, lui, n’entend pas tomber du Ciel. Il indique qu’un autre l’a fait à sa place : un roi nous a été donné, qu’aucun palais n’enferme, qu’aucune superbe ne signale.

À Jérusalem, où l’étoile nous a guidés, moi et mes compagnons de route, le roi du lieu s’en est inquiété : dans son opulence, il n’avait pas été mis au parfum…

Le roi où nous mène l’étoile doit être très puissant, puisqu’il l’est sans faste. Il est étrange, certes, qu’il ne siège pas au centre de la Grande Ville. Mais cela aussi les étoiles me l’ont appris : le centre n’existe pas. Ou plutôt si, il existe, mais il est partout.

Quand je contemple longuement une étoile, le Ciel s’organise peu à peu autour d’elle. Elle devient le centre de toutes les autres.

Mais sitôt que mon attention se porte sur telle autre, c’est à elle que toutes offrent leur cour. Chacune demeure royale dont le sceptre de lumière ne cesse de luire quand c’est une autre qu’on regarde.

Si je devais imaginer un roi pour les hommes, il serait ainsi : quand son regard tomberait sur l’un de ses sujets, ce dernier, au lieu de devenir la chose la plus insignifiante qui soit, se prendrait à exister, se mettrait à briller, recevrait comme mission d’éclairer la nuit des hommes.

Malgré la fatigue, nous avons continué notre route au-delà de Jérusalem. Là, l’étoile semble s’être arrêtée. Une étoile a toujours quelque chose d’immobile.

Mais l’immobilité de mon étoile s’était fait insistance : il fallait nous arrêter ici. Et cela tombait bien : le passage du voyage sur mon vieil âge m’avait épuisé.

À quelques mètres de là, une lueur éclairait timidement l’intérieur d’un refuge. Les hôtes de ce lieu de fortune prendront mon or contre un peu d’hospitalité.

Nous avons poussé la porte doucement. J’ai contemplé l’enfant. On dira de lui, plus tard, ce que je dis souvent de mes étoiles : il est la lumière qui éclaire tout être qui vient au monde.

Martin Steffens, philosophe, écrivain

Source: seraphim-marc-elie.fr

LE JEÛNE DU "CARÊME DE NOEL"

La deuxième longue période de jeûne après le Grand Carême est le jeûne de Noël.

Il dure aussi quarante jours, mais n’a pas le même caractère d’austérité que le jeûne d'avant Pâques. Il commence le 15 Novembre et se termine le 24 Décembre.

La célébration de la naissance dans la chair de notre Seigneur Jésus-Christ est la deuxième fête majeure des chrétiens.

C’est vers le milieu du quatrième siècle qu’elle a été instituée dans les Églises d'Orient...

On y célébrait jusque là le même jour  –   le 6 janvier –   la naissance et le baptême du Christ.

Ce n’est que vers la fin du IV° s. qu’on a introduit, en provenance d’Occident, la fête de Noël le 25 décembre.

 

Originellement donc les fêtes de la nativité, de la circoncision et du baptême du Christ étaient célébrées ensemble. Désormais la Nativité se fête séparément le 25 décembre tandis que l’on a conservé la simultanéité de la circoncision et du baptême le 6 janvier.

 

La grande importance qu’ a prise cette nouvelle célébration de la Nativité, mise à part, chez les fidèles comme chez les moines, a eu pour conséquence que l’on a institué également pour cette fête un jeûne important selon le modèle du Grand Carême précédant Pâques.

 

Ce  jeûne préparant à la célébration de l’anniversaire du Christ s’est d’abord appelé "jeûne de St Martin" en Occident, vu sa proximité avec la fête du Saint Apôtre des Gaules tandis qu’en Orient on l’a souvent appelé "jeûne de St Philippe" puisqu’il commençait après la célébration de la fête du Saint Apôtre également.

 

C’est au V°siècle que nous trouvons des traces de ce jeûne avant Noël en Occident et au VI°siècle en Orient.

 

Des auteurs comme Anastase du Sinaï, le patriarche de Constantinople Nikiforos le Confesseur, saint Théodore le Studite, ainsi que le patriarche d'Antioche Théodore Balsamon le mentionnent dans leurs écrits.

 

Le jeûne au début, semble-t-il, était de courte durée. Théodore Balsamon, auteur du XIIe siècle nous apprend qu’il ne durait que sept jours à son époque – puisqu’il l’appelle le « jeûne des sept jours ».

 

Mais sous l'influence du jeûne du Grand Carême de Pâques, il a été étendu à quarante jours, sans toutefois avoir la rigueur de celui-là.

 

En quoi consiste le jeûne ?

Pendant quarante jours, on s’abstient de toute viande, produits laitiers et œufs.

En revanche on peut manger du poisson tous les jours – sauf bien sûr le mercredi et le vendredi et ceci jusqu’au 17 décembre.

 

On peut aussi manger du poisson le jour de la fête de la Sainte Mère de Dieu quel que soit le jour.

 

Du 18 au 24 décembre, la veille de la fête, vin et huile sont permis sauf le mercredi et le vendredi.

 

L’abstinence de viande ne concerne pas le 15 novembre et la veille de la fête à moins que cela ne tombe un samedi un dimanche où il faut s’abstenir de tout péché.

 

« Nous devons non seulement respecter les consignes du jeûne concernant l’alimentation mais également nous abstenir de tout péché, de sorte qu’au jeûne du ventre nous devons ajouter celui de la parole en évitant le mensonge, les polémiques, les moqueries, la colère et tout péché que nous pourrions commettre avec la parole.

 

Nous devons également pratiquer le jeûne du regard et nous abstenir de regarder des choses vaines.

 

En fait c’est de tout notre être, quels qu’en soient les mouvements et expressions, que nous devrions jeûner et nous abstenir de tout mal, par tous nos sens, par un saint jeûne agréable à Dieu pour devenir dignes de communier aux saints mystères. »

 

(De Le jeûne de l'Eglise par l'Archimandrite Siméon Koutchma Ed. Ministères apostoliques, pp 88-92) article de Dorothée Gazis (version française de Maxime le minime de source)

 

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel: