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10 mai 2024 5 10 /05 /mai /2024 06:56

Sommaire:

-Annonces Liturgiques sur le territoire national.

-Lectionnaire du Dimanche avant la Pentecôte

-Apport de la Vie Monastique dans le monde.

-Premières dispositions de l'âme.

-Autour de la Fête de Ste Rita,"Avocate des causes deespérées"

-Le Saint Esprit.

-Lectionnaire pour la Pentecôte.

-Que faire de ma vie?

-L'Esprit de Pentecôte fut toujours annoncé.

-De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie (St Ephrem)

-La Politesse est la fleur de l'humanité (Audio de Mgr Samuel)

-L'Esprit n'est pas seulement là par son action, il nous est uni substantiellement.

-Comme Marie laissons Dieu naître en nous (St Grégoire de Nysse), suivi de la prière pour les vocations.

-Comment le chrétien peut-il approfondir, années après années sa vie intérieure?

-Prière pour se préparer à un renouvellement dans la grâce du Saint Esprit.

-Le Peuple cesse de croire quand il commence à perdre ses mœurs (Audio de Mgr Samuel)

-Tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu.

-Une prière de Saint Colomban

-Vous prêchez bien si vous provoquez les larmes (Audio de Mgr Samuel)

-Le Saint Esprit ne se communiquera jamais à aucune créature autant qu'à Marie.

-La catéchèse vue du côté des Dominicains de Lille.

-Je deviens votre ennemis quand je prêche la vérité (Audio de Mgr Samuel)

-Pour entrer dans la Prière du Cœur.

-La Foi vient par la Prédication (Audio de Mgr Samuel)

-Comment trouver sa voie...

-Les disciples sont pour la première fois appelés Chrétiens à Antioche.(Audio de Mgr Samuel)

-Silence...

-Agni parthene en Français (Texte et audio)

-Qu'est-ce que le "Vendredi d'Or" ?

-Vendredi d'Or. Vendredi après la Pentecôte. Lectionnaire.

-Le temps es la Présence de Dieu

-Lectionnaire du 1er Dimanche après la Pentecôte.

-Annonces générales.

 



Nos prochains Rendez-Vous Liturgiques au

Monastère et en dehors sur le territoire français:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))


 

 Dimanche 19 Mai, PENTECÔTE et solennité de St Ubald

Quadisha Qurbana (Ste Messe ) à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles  .

 

 

◇ 22 Mai Pèlerinage à Sainte Rita 

au Monastère autour de sa relique.

 

Quadisha Qurbana à 10H30, repas fraternel et réception des fidèles.

(Départ de Mor Philipose le 23 pour la desserte de la Région Alsace-Lorraine)

 

Inscrivez-vous Ici :


Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58 ou

06.48.89.94.89 par SMS
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

◇☆◇ Dimanche 2 JUIN, PÈLERINAGE à Notre-Dame de Miséricorde .

Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

NOUVELLE AQUITAINE, MIDI-PYRENEES:

ANGOULÊME (Jauldes):

◇ JAULDES :



- Dimanche 14 AVRIL à 10h30 ( Desservants Mor Philipose et Frère Ruben-Marie )

- Dimanche 28 AVRIL à 10h30 ( Desservant Abouna Simon )

 

-Dimanche 12 MAI, soyez tous présents pour la FETE PATRONALE de la paroisse de l'Angoumois "Notre-Dame de Toutes grâce - St Ubald"

A 10h30 Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgie). Après la Messe repas fraternel lors duquel aura lieu l'AG de l'Association Paroissiale N-D de la Très Ste Trinité. Ensuite, réception des fidèles par les prêtres présents (Desservants: Mor Philipose, Abouna Simon et Frère Ruben-Marie)



ADRESSE :
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck,
LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

◇ LA- CHAPELLE FAUCHER:

-Samedi 13 AVRIL, ménage de printemps à l'église Notre-Dame de la Très Ste Trinité et à l'accueil de l'ermitage Saint Colomban.

- Samedi 13 AVRIL à 10h 30. Programme habituel


ADRESSE :
Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13


* Messe les 2èmes samedis de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile. Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, ou d’exorcismes, prières de guérison selon les Rites de la Sainte Eglise).




"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net



"Relais paroissial" Ste Clothilde pour le Nord-Pas-De-Calais, l'Alsace et Lorraine :

▪NORD-PAS-DE- CALAIS et BELGIQUE :

Visites 24,25,26 Mai

◇ ALSACE-LORRAINE , en raison de l'indisponibilité de quelques uns et aussi parce qu'une "personne de confiance" a abusé d'icelle pour vider le compte qui servait de réserve pour les visites pastorales en France et à l'étranger ainsi que pour les soins médicaux des frères non assurés en Afrique, la visite pastorale est reportée ( Pour la 3ème fois! ) en Mai.
26, 27 , 28, 29, 30, 31




ADRESSE DU MONASTERE METROPOLITAIN :
Monastère Syo-Orthodoxe de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Brévilly,4
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
Courriel:
asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le Relais paroissial de Mar Thoma Ste Geneviève en REGION PARISIENNE reprendra t-il vie ?

 

La Permanence pastorale mensuelle va peut-être pouvoir reprendre Je vous tiendrai au courant.

En tout cas, les visites aux familles et aux malades N'ONT JAMAIS CESSEES (Inscriptions:06 48 89 94 89 par SMS) 

https://img.over-blog-kiwi.com/1/49/89/80/20191012/ob_2edb42_genevieve-ste.jpg#width=238&height=300

 

Dimanche avant la Pentecôte

(Dimanche des Moines)

Christ en majesté:

This Sunday May 12 is the 6th Sunday after Easter (had'bshabo shtit'hoyo d'Qymtho) and the Sunday Before Pentecost (Qdom Phentiqostee) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

In this week's Gospel, Christ extolls to the Holy Apostles and the crowd His famous proclamation, "And Jesus said unto them, I am the bread of life: he that cometh to me shall never hunger; and he that believeth on me shall never thirst."

The Holy Bible readings from the Church Lectionary:

Evening
John 16:31-17:12

Morning
John 17:13-26

Before Holy Qurbono:
Leviticus 25:1-13
Joshua 1:5-9
Isaiah 44:23-25

Holy Qurbono:
Acts 26:19-25
Philippians 2:1-11
John 6:35-46

 

(Tone of the Day: 6 ( 2 for alternate days of the week))

-+-

The Lord in Glory Neo coptic icon by Guirguis T Boktor.:

Ce dimanche 12 mai est le 6ème dimanche après Pâques (had'bshabo shtit'hoyo d'Qymtho) et le dimanche avant la Pentecôte (Qdom Phentiqostee) selon le calendrier liturgique de l'église orthodoxe syrienne de Malankara.

Dans l'Evangile de cette semaine, le Christ exalte aux Saints apôtres et à la foule sa célèbre proclamation: "Et Jésus leur dit: Je suis le pain de la vie: celui qui vient à moi ne sera faim, et celui qui me croit ne soif jamais . "

Les lectures de la Sainte Bible du Lectionnaire de l'Eglise:

Soir
Jean 16: 31-17: 12

Matin
Jean 17: 13-26

Avant le saint Qurbono:
Leviticus 25: 1-13
Joshua 1: 5-9
Ésaïe 44: 23-25

Saint Qurbono:
Actes 26: 19-25
Philippiens 2: 1-11
Jean 6: 35-46

(Tonalité du jour: 6 (2 pour les jours alternés de la semaine))

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Last Supper stained glass window, St. Ignatius of Loyola Catholic Church, Denver:

Este domingo 12 de maio é o 6º domingo após a Páscoa (had'bshabo shtit'hoyo d'Qymtho) eo domingo antes do Pentecostes (Qdom Phentiqostee) de acordo com o Calendário Litúrgico da Igreja Ortodoxa Síria Malankara.

No Evangelho desta semana, Cristo exalta aos Santos Apóstolos e à multidão a sua famosa proclamação: "E Jesus lhes disse: Eu sou o pão da vida: aquele que vem a mim nunca terá fome, e quem crê em mim nunca terá sede" . "

As leituras da Bíblia Sagrada da Igreja Lectionary:

Tarde
João 16: 31-17: 12

Manhã
João 17: 13-26

Antes do Sagrado Qurbono:
Levítico 25: 1-13
Josué 1: 5-9
Isaías 44: 23-25

Sagrado Alcorão:
Atos 26: 19-25
Filipenses 2: 1-11
João 6: 35-46

(Tom do Dia: 6 (2 para dias alternados da semana))

13th century window, in the south ambulatory of Chartres Cathedral:

Dimanche avant la Pentecôte

(Dimanche des Moines)

  • Quadisha Qurbana (Ste Messe / Divine Liturgique):
    • Actes 21: 7 à 9 :
  • 07 Achevant notre traversée, de Tyr nous sommes arrivés à Ptolémaïs ; ayant salué les frères, nous avons passé une journée chez eux.
  • 08 Partis le lendemain, nous sommes allés à Césarée, nous sommes entrés dans la maison de Philippe, l’évangélisateur, qui était l’un des Sept, et nous sommes restés chez lui.
  • 09 Il avait quatre filles non mariées, qui prophétisaient.
    •  
    • I Corinthiens 7: 1 – 2 :
  • 01 Au sujet de ce que vous dites dans votre lettre, certes, certes, il est bon pour l’homme de ne pas toucher la femme.
  • 02 Cependant, étant donné les occasions de débauche, que chacun ait sa femme à lui, et que chacune ait son propre mari.
    • 25 à 34 :
  • 25 Au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce à la miséricorde du Seigneur.
  • 26 Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les nécessités présentes ; oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi.
  • 27 Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier.
  • 28 Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes, et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter.
  • 29 Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
  • 30 ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
  • 31 ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
  • 32 J’aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur.
  • 33 Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé.
  • 34 La femme sans mari, ou celle qui reste vierge, a le souci des affaires du Seigneur, afin d’être sanctifiée dans son corps et son esprit. Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde, elle cherche comment plaire à son mari.
    • 9: 1 – 10 :
  • 01 Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? Et vous, n’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ?
  • 02 Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, pour vous en tout cas je le suis ; le sceau qui authentifie mon apostolat, c’est vous, dans le Seigneur.
  • 03 Ma défense devant ceux qui enquêtent sur mon compte, la voici.
  • 04 N’aurions-nous pas le droit de manger et de boire ?
  • 05 N’aurions-nous pas le droit d’emmener avec nous une femme croyante, comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ?
  • 06 Ou bien serais-je le seul avec Barnabé à ne pas avoir le droit d’être dispensé de travail ?
  • 07 Arrive-t-il qu’on serve dans l’armée à ses propres frais ? qu’on plante une vigne sans manger de ses fruits ? qu’on garde un troupeau sans boire du lait de ce troupeau ?
  • 08 Est-ce que je parle seulement au niveau humain ? La Loi ne dit-elle pas la même chose ?
  • 09 En effet, dans la loi de Moïse il est écrit : Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain. Dieu s’inquiète-t-il des bœufs ?
  • 10 ou bien le dit-il en réalité à cause de nous ? Oui, c’est pour nous que cela fut écrit, puisque le laboureur doit avoir un espoir quand il laboure, et celui qui foule le grain doit espérer en avoir sa part.
    •  
    • Saint-Jean 17: 13 -26 :
  • 13 Maintenant que je viens à toi, Père, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
  • 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
  • 15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
  • 16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
  • 17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
  • 18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
  • 19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
  • 20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
  • 21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
  • 22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
  • 23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
  • 24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
  • 25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
  • 26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
    •  

Icon by Isaac Fanous, St Peter and St Pauls Coptic Orthodox Church:

APPORT DE LA VIE MONASTIQUE À LA
VIE DU CHRÉTIEN ORTHODOXE DANS
LE MONDE

Le peu que je puisse dire, c’est ce que peut apporter la vie monastique à tout chrétien pour comprendre ce que signifie «agir en orthodoxe aujourd’hui».

Je dis la vie monastique et non les moines car il y a l’illusion chez beaucoup de chrétiens que les moines doivent être des saints.

Or St Jean Climaque dit que le monastère est «un hôpital de l’âme» et dans un hôpital on y met des malades.

Si vous sentez que vous volez sur la voie de la perfection, que les qualités spirituelles et morales sont pour vous faciles à acquérir, si en vous regardant dans la glace le matin vous voyez des ailes vous pousser, alors dites-vous que la vie monastique n’est pas pour vous.

Si, par contre vous retombez toujours dans les mêmes erreurs, si vous vous débattez dans des passions dont vous n’arrivez pas à sortir, vous pouvez vous dire «peut-être il serait temps de me retirer dans un monastère».

Que fait-on dans un monastère ?

Un Père du désert répondait :

-«on tombe et on se relève, on tombe et on se relève».

Comprendre la vie monastique comme cela évite beaucoup de quiproquo, d’illusions, de déceptions aussi.

Les moines sont des hommes pécheurs, mais le monastère nous enseigne comment le chrétien doit être le témoin de l’immense miséricorde de Dieu pour tous les hommes.

Les soldats destinés à arrêter le Christ étaient revenus en disant : «nous ne l’avons pas arrêté car aucun homme n’a parlé comme cet homme».

Le Christ était le Verbe de Dieu.

Pour nous, il ne s’agit pas forcément de parler, mais il faudrait que tous ceux qui côtoient un chrétien puissent dire :

«aucun homme n’a aimé comme cet homme». Comment peut-on parvenir à cet amour qui n’est pas celui d’un sentimentalisme ?

Trois paroles de l’Evangile sont ici essentielles pour la vie monastique.

La première parole :

-«vous dans le monde mais vous n’êtes pas du monde».

Tout chrétien est dans le monde mais n’est pas du monde.

Tout chrétien doit s’engager mais non pas adhérer.

Ce sont le mollusques qui adhèrent et lorsque nous nous transformons en arapède, que nous nous cramponnons à telle idée, telle activité ou tel parti nous devenons esclaves d’une idéologie fut-elle splendide, nous sommes pour les uns et nous devenons contre les autres.

Notre programme social disait Koniakoff, c’est la Sainte Trinité et je crois que pour tout chrétien ce devrait être l’unique programme social.

Le moine témoigne qu’il est, comme dit Evagre le Pontique «séparé de tout et uni à tous».

Le premier témoignage du moine et de la vie monastique sur ce qu’est agir en chrétien est «d’être pour tous et pour chacun».

Pour l’anecdote, lors d’une catéchèse, j’ai pu voir côte-à-côte parmi les auditeurs, une responsable du parti communiste et une élue du front national.

Cela à pu choquer certains, mais c’est une forme de témoignage que puissent venir vers nous toutes sortes de personnes, des bien-pensants, des honnêtes gens, mais aussi des personnes de tous bords, des marginaux, des délinquants, des toxicomanes, des prostituées, tous ceux que l’on peut trouver dans cette société qui souffre et qui se cherche.

La communauté chrétienne est nécessaire.

«Nous sommes là, comme dit Monseigneur Antoine (Bloom), pour nous éclairer, nous réchauffer, mais nous ne devons pas oublier que dehors il fait froid et qu’il fait nuit et que c’est là que nous devons apporter un peu de chaleur et de lumière».

La deuxième parole de l’Evangile qui paraît plus qu’essentielle, c’est «ne jugez pas et vous ne serez pas jugé».

Il y a dans les apophtegmes l’anecdote suivante.

Un moine qui avait vécu rien moins que saintement et qui avait été sur beaucoup de plans un mauvais moine, se mourrait tout joyeux.

Et pour donner une leçon à ses frères le père higoumène lui dit :»Mais enfin nous savons tous la vie que tu as menée ; pourquoi es-tu si joyeux, pourquoi n’es-tu pas troublé ?».

Et le moine de répondre :

-«quand je vais paraître devant le Christ je lui dirai, Seigneur j’ai fait tout ce que tu as interdit de faire.

Mais toutefois durant ma vie je n’ai jamais jugé personne.

Et comme tu as dit ne jugez pas et vous ne serez pas jugé, j’ai confiance en ta parole».

Qui de nous pourrait dire cela.

Je vais mettre un peu les pieds dans le plat.

Vous savez que nous orthodoxes, sommes divisés.

Nous ne sommes pas divisés en juridiction et cela est une richesse et c’est très beau de pouvoir entendre chanter la liturgie en grec ou en slavon, mais nous sommes très divisés parce que nous sommes très cancaniers.

Faites l’expérience : allez dans une paroisse, une communauté, un monastère même, et vous verrez comment vous y entendrez d’une manière plaisante, ironique, acerbe quelquefois, démolir d’autres communautés fraternelles.

Nous nous aimons bien, nous sympathisons et c’est presque un jeu entre nous, de se critiquer, de faire des remarques.

Pour le témoignage que nous donnons de l’Eglise à l’extérieur, c’est désastreux.

Combien de fois des jeunes un peu en marge que j’envoyais à droite et à gauche pour s’ouvrir à l’Orthodoxie, revenaient quelque peu déçus de cela.

Peut-être que la vie monastique nous apprends cela, non pas parce que les moines ne jugent pas, ils sont les premiers à le faire hélas, mais parce que c’est un élément aussi de la vie monastique : ne pas juger.

Enfin une troisième parole de l’Evangile ou plutôt une parabole se révèle importante.

Le Christ dit :

-«tu aimeras ton prochain comme toi-même» et on lui demande : qui est mon prochain ?

Au lieu de dire c’est tel ou tel le Christ répond indirectement :

-« un homme descendait de Jérusalem à Jéricho il tombe dans les mains de brigands …»

Le prochain c’est celui que nous rencontrons sur notre route, dans la situation que Dieu a voulu ou permis pour nous.

Nous voulons bien servir Dieu mais nous voulons le servir selon nos propres projets.

Nous voulons bien en chrétien, en orthodoxe, mais selon notre propre vision des choses.

Non, ce n’est pas nous qui proposons à Dieu le service qu’on doit lui rendre, c’est Dieu qui nous appelle.

C’est à nous de dire «que Ta volonté soit faite».

Je crois que la vie monastique nous enseigne aussi cela. Le moine n’a aucune fonction ; celle de la prière bien sûr, mais c’est aussi celle de tout chrétien.

Le moine, beaucoup de Pères l’ont dit, est soldat du Christ.

Nous n’aimons plus beaucoup ces images militaires avec raison car le soldat, n’est pas toujours quelqu’un de recommandable, mais recommandable ou non, c’est quelqu’un de toujours disponible à la vie, à la mort, toujours prêt à servir.

Agir en chrétien, en orthodoxe aujourd’hui c’est aussi être toujours disponible pour le service du Christ et des frères.

Non pas vouloir faire ceci ou cela, mais savoir répondre présent à qui en a besoin.

Selon le mot du prophète Isaïe «si tu donnes ton pain à l’affamé, si tu rassasies de joie l’âme défaillante alors ta lumière s’élèvera au sein de l’obscurité et les ténèbres deviendront comme la clarté du midi».

C’est cela agir en chrétien, en orthodoxe, et ce n’est pas facile.

Archimandrite Victor, higoumène du monastère de la Dormition de la Mère de Dieu à 05 La Faurie (France).
Intervention aux Journées régionales orthodoxes, organisée par la Fraternité orthodoxe locale en Avignon mai 1998.

 

(Source : Eglise Orthodoxe d'Estonie : http://www.eoc.ee/)

PREMIÈRES

 

DISPOSITIONS

 

DE L'ÂME…

(La difficulté n'est pas de commencer, c'est de recommencer…)

 

Après avoir pris conscience du drame de notre existence, après avoir examiné l'attitude des hommes en face des problèmes que pose la vie, après avoir établi un critère pour discerner la vraie solution, disons un mot des dispositions fondamentales dans les­quelles nous devons être pour trouver celle-ci.

 

1. Chercher la vérité

II faut d'abord vouloir chercher la vérité, avoir une intelligence continuellement en éveil, avide de lumière (effort de recherche), prête à accepter la vérité quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne (effort de sincérité).

 

Cette disposition d'âme est essentielle : sans cet amour de la vérité, amour qui doit nous pénétrer jusqu'à la moelle, les faux principes qui mènent actuellement le monde auront tôt fait de provoquer une déviation et de nous conduire sur le sentier de l’erreur.

 

« La vérité est si obscurcie en ces temps et le mensonge si établi qu'à moins d'aimer la vérité, on ne saurait la connaître. »

(Pascal)

 

«Le secret des caractères énergiques, c'est l'énergie des con­victions. Là où les principes ne commandent plus, la volonté tour­ne au gré de l'intérêt. » (E. Caro)

 

L'interprète répétant les paroles qu'un Maure adresse à An­toine de Saint-Exupéry : « Il dit : tu as des avions, la T.S.F. ; tu as Bonnafous (officier français), mais tu n'as pas la vérité... ». Il dit : « A quoi te servent tes avions, la T.S.F., ton Bonnafous, si tu n'as pas la vérité ? »

 

(Antoine de Saint-Exupéry,  Terre des hommes, p. 110)

 

2. Suivre la vérité

II faut, en outre, vouloir suivre la véritémalgré les sacrifices qu'elle exige et malgré les défaillances que nous subirons.

 

« La vie chrétienne n'est pas une adhésion de principe ; c'est une vie, et l'adhésion de l'esprit n'en est que la première étape. »

(J. Leclercq)

« Peer Gynt était semblable à un oignon qu'on épluche sans ja­mais arriver à un noyau solide. Sa vie ne fut qu'une succession de mois et d'années : mois et années sont partis au vent, sans mettre à nu le moindre centre résistant. On a pu mettre sur sa tom­be cette épitaphe : « Ici ne repose personne. » (Ibsen)

Pour former en nous cette volonté et la tenir toujours prête àsuivre la véritéil faut la soumettre à un lent et patient exercice, s'habituer à faire des actes de maîtrise de soi ; savoir, à l'occa­sion, se refuser une satisfaction légitime pour la seule raison que l'on veut qu'il en soit ainsi ; à fortiori, faut-il apprendre à se re­fuser, sans discussion possible, toute satisfaction qui ne cadrerait pas avec la loi morale et l'ordre impérieux du devoir.

 

Une fois par jour, s'imposer une légère privation dans la nourri­ture ou dans l'usage du tabac, remettre à plus tard la lecture d'uns lettre ou d'un journal qu'on vient de recevoir, prolonger de cinq minutes un travail qu'on aurait voulu abandonner, ne pas détour­ner inutilement la tête en rue, ne pas faire usage d'un fauteuil et se contenter d'une chaise, avancer d'un quart d'heure son lever, ne pas communiquer une nouvelle qui attirerait sur nous l'intérêt des auditeurs, mais laisser à un autre le soin de les mettre au cou­rant, et toujours pour cette simple raison que l'on veut être maître chez soi,

c'est là une excellente école d'ascèse qui nous rendra plus apte à découvrir et à suivre la vérité.

 

« Faites tous les deux jours quelque chose sans autre raison sinon que vous préféreriez ne pas le faire, de sorte que lorsque surviendra l'heure terrible de la détresse, elle ne vous trouve pas sans énergie. » (W. James)

 

Car, quoi que nous pensions, la vérité exigera de nous des sa­crifices ; il faut être prêt à payer la joie de vivre dans la lumière et dans l'ordre.

 

« Ce Qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité, c'est que parfois on la trouve. » (P. Sertillanges)

 

« Il y a une sœur et un frère Que Dieu créa inséparables : la vérité et l'inconvénient, et je ne crois pas qu'à cause du frère, il soit bon d'étrangler la sœur. » (Lamennais)

 

Mais s'il faut de la volonté pour suivre la vérité, il en faut plus encore pour se relever quand on a failli.

 

Ce serait de la légèreté de se croire immunisé parce qu'on a nourri en son âme un ardent amour de la vérité ; la volonté hu­maine chancelle souvent. Sur la route où nous cheminons, il y a des ornières auxquelles nous n'échapperons pas toujours.

 

Ce qui importe alors, c'est d'avoir le courage de se relever et de continuer la route, malgré les échecs et les fautes.

 

« La difficulté n'est pas de commencer, c'est de recommencer ; il n'y a que ceux qui recommencent qui achèvent. » (O. Pirmez)

 

« N'ayez pas peur des échecs ; le premier est nécessaire, car il exerce la volonté. Le second peut être utile. Si vous vous relevez du troisième, vous êtes un homme. » (R. Bazin)

 

« Notre sincérité doit consister à renouveler sans cesse notre effort vers la sincérité. » (Abbé Flory)

 

Conclusion.

Pour aborder le problème de la vie, il nous faut donc établir en nous ces dispositions fondamentales : aimer la vérité et être prêt à la suivre, quoi qu'il en coûte.

 

Il faut, comme dit saint Thomas, « aller à la vérité de toute son âme » ; c'est l'âme qui doit mener notre existence, et non le corps ; c'est à l'âme, avec ses deux facultés :intelligence et volon­té, qu'il revient d'établir en nous, cette unité de vision, ce dy­namisme irrésistible, cet ordre intérieur, qui font les fortes per­sonnalités et les hommes d'action.

 

« Le problème de l'ordre est le problème fondamental de la vie de l'homme ... L'homme est partagé entre mille appétits et mille tendances. Toutes ces tendances, il faut les ramener à l'unité, dé­terminer leur importance respective en vertu d'un principe d'unité et les soumettre à la loi d'unité qui est le principe d'ordre... Dou­ble problème, spéculatif et pratique : connaître l'ordre et le réaliser. » (J. Leclercq, La vie en ordre.)

 

Extrait de : La Solution du Problème de la Vie.  (F. Lelotte  S.J.)

 

AUTOUR DE LA FÊTE DE SAINTE RITA, AVOCÂTE DES "CAUSES DESESPEREES"

 

Pèlerinage mensuel à Sainte Rita

 

et Saint Charbel autour de leurs reliques

 

au Monastère  N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Tous les 22 de chaque mois

Prier les saints, une superstition ?
Des amis –

Comme le Seigneur nous aide par la prière de ses saints ! Les chrétiens ont toujours invoqué leur assistance. Ce n’est pas de la superstition ; c’est tout simple. Nous nous demandons les uns aux autres de prier pour nous – “prie pour moi” – : nous reconnaissons dans les saints des amis, des frères, des parents invisiblement présents.

Confiés à eux –

Sur la Croix, le Christ a confié ses disciples à sa Mère très pure: Voici ta mère, dit-Il à l’apôtre Jean; voici ton fils, dit-Il à Marie. C’est peut-être l’origine du fait que nous croyons dans la protection des saints. Nous sommes confiés à la Vierge, mais nous le sommes également à toute la famille des saints qui entourent la Mère de Dieu, un peu en dessous d’elle, mais investis de la même grâce et de la même confiance divine. Les saints sont ceux à qui Dieu fait confiance. Le Christ leur dit en quelque sorte: saint Untel, voici tes fils, tes filles, occupe-toi d’eux!

Fils spirituels

Un verset de psaume (101, 29) dit: “les fils de tes serviteurs auront une demeure”. Ceci concerne les saints: nous sommes leurs enfants spirituels, par le saint Esprit. Leur exemple, leur foi, leur prière, nous engendrent. Aussi lisons-nous leur vie : nous vénérons leur icône et nous les invoquons. Toutefois, avant d’être les enfants spirituels de Marie et des saints, nous sommes en premier lieu ceux du Père céleste et les frères spirituels de Jésus, par la foi, par le baptême et par l’onction chrismale. Mais cette filiation divine circule dans tous ceux qui sont greffés sur le Christ par leur foi et par leur vie.

Charismes particuliers

Nous comptons sur certains saints pour une aide particulière. Nous prions sainte Odile, par exemple, pour ceux qui ont perdu la vue ou qui souffrent des yeux. Nous prions saint Nectaire pour ceux qui souffrent de grave maladie; pour les malades, nous prions tout spécialement saint Nicolas et les saints anargyres Cosme et Damien, et les autres… En effet, chacun des saints qui ont été agréables à Dieu depuis le début du monde a, non une spécialité, mais une expérience particulière de la condition humaine et, souvent, un charisme particulier. D’un point de vue concret, cette connaissance particulière des joies et des peines des hommes, et ce charisme connu du vivant-même des saints, permettent à tel ou tel saint d’être particulièrement proche des besoins que nous lui soumettons.

Le Seigneur est saint

Notre foi doit être saine. La Mère de Dieu n’est pas à la place du Christ. Les saints, ou les anges, ne sont pas des dieux: ils sont des créatures! Seul le Seigneur est Dieu. Faisons attention à ne pas demander à des créatures ce que l’on demande au Créateur. Aussi prions- nous le Christ ainsi: par les prières de ta Mère très pure ou de tel saint, aie pitié de nous, sauve-nous, guéris-nous, etc. Et nous devons toujours le prier de cette façon après nous être adressés à un saint à qui nous avons dit: saint Untel, prie Dieu pour moi, pécheur! prie Dieu pour son serviteur Untel! prie Dieu pour la guérison, la santé et le salut de notre prêtre N…, de notre frère N…! C’est une question de discernement et de rectitude dans la foi. Mais, quand nous prions avec les saints, cela veut dire que nous ne comptons pas du tout sur nos propres forces et sur l’efficacité de notre propre prière.

Source:"Sagesse Orthodoxe"

SAINTE RITA de CASCIA ,

 

QUI ÊTES-VOUS ?


Veuve et Moniale Augustinienne

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(1381 † 1457)

       Rita naît en 1381 près de Cascia en Ombrie,  au cœur d'une époque troublée marquée par la guerre entre partisans du  Pape et de l'Empereur. Chaque village est divisé. Les parents de Rita  sont surnommés les 'porte-paix' du Christ, jouant un rôle de médiation  entre clans rivaux. Cet exemple, Rita ne l'oubliera pas, elle le  prolongera par toute une vie de douceur et d'extraordinaire patience  dans l'adversité.

       Vers l'âge de 13 ans, elle commence à penser à  la vie religieuse. Ses parents préfèrent la marier à un homme riche,  mais au caractère brutal. Rita s'incline, se disant qu'elle n'est sans  doute pas digne de la vie consacrée. Elle souffre en silence, ajoutant  des jeûnes fréquents pour la conversion de Paolo di Fernando, son mari.  Elle est si douce que ses voisins la surnomment « la femme sans rancune  ». Enceinte, elle donne naissance à deux jumeaux. Paolo finit alors par  s'amadouer et le ménage connaît un temps de bonheur.

       Or un soir d'hiver 1416, Paolo tombe dans une  embuscade. Quand Rita arrive, il est déjà mort, mais un témoin atteste  qu'il s'est tourné vers Dieu. Les jumeaux, eux, ne rêvent que de venger  leur père. Rita redouble de prière, demandant même au Seigneur qu'ils  meurent en pardonnant plutôt que de vivre dans la vengeance. Quelques  mois après, ses fils sont emportés par une épidémie de peste, non sans  avoir demandé pardon à leur mère.

       Devenue veuve, Rita va pouvoir réaliser sa  vocation, non sans mal ! Elle frappe à la porte des Augustines de  Cascia, mais l'abbesse lui refuse l'entrée, l'ordre interdisant  l'accueil des veuves. Rita insiste et finalement est admise, à condition  de parvenir d'abord à réconcilier les deux clans, celui de son mari et  celui de son assassin. Elle y parvient, contre toute attente ! Elle  restera 40 ans religieuse, se dévouant au service des pauvres. 

       Un Vendredi Saint, après un Carême prêché par  un Franciscain, elle demande à être configurée au Christ. Elle recevra,  sur le front, dans une extase, un des stigmates de la Passion qui ne la  quittera plus, sauf durant le pèlerinage du Jubilé à Rome pour rendre  grâce de la cessation des guerres dans le pays. Ses dernières années,  elle les passe en recluse, ne recevant plus que l'Eucharistie pour toute  nourriture.

       À sa mort, le 22 mai 1457,  le peuple de Cascia la proclame sainte, bien avant l'Eglise officielle.  Elle sera béatifiée en 1627 ou 1628 par le pape Urbain VIII et  canonisée en 1900 par le pape Léon  XIII. Son corps, intact,  repose  dans la basilique de Cascia et attire des pèlerins du monde entier,  venus implorer son intercession.

       Demandons-lui aujourd'hui qu'elle nous  communique sa capacité à pardonner, sa douceur évangélique et, dans la  contemplation du Christ, la force d'un amour invincible, pour Dieu et  pour nos frères. Avec elle, soyons sûrs qu'il n'y a pas de cause  désespérée pour celui qui croit, et plus encore pour celui qui aime en  Dieu, car à Dieu, rien n'est impossible !

Prière à Sainte Rita de Cascia

 

O sainte Rita, sainte de l'impossible et avocate des causes désespérées, sous le poids de l'épreuve, j'ai recours à toi. Libère mon pauvre cœur des angoisses qui l'oppressent et rends la paix à mon esprit accablé. Toi que Dieu a choisi d'établir comme avocate des causes désespérées, obtiens-moi cette grâce que je sollicite (la formuler ici). Serais-je le seul (la seule) à ne pas éprouver l'efficacité de ta puissante intercession ? Si mes péchés constituent un obstacle à l'accomplissement de mes vœux les plus chers, obtiens-moi la grande grâce d'un sincère repentir et du pardon, moyennant une bonne confession. En tout cas, ne permets pas que je continue ainsi à vivre dans une si grande affliction. Aie pitié de moi !

 

O Seigneur, voyez l'espérance que j'e place en Vous ! Écoutez Votre bienheureuse Rita qui intercède pour nous autres, les affligés qui sommes humainement sans espoir. Exaucez-la encore une fois en nous manifestant Votre miséricorde. Amîn.
Prière à sainte Rita, sainte de l’impossible

"Toi la sainte bien aimée du Christ Sauveur, sainte des cœurs pris pour cibles ; toi qui rends, par ta ferveur, l’impossible si possible !"

Sainte de l’Amour en croix,
Des causes désespérées,
Toi qui obtiens du Christ Roi
Des chances inespérées ;

Obtiens pour moi le repos
En ce monde obscur, en flammes ;
Que ta paix laisse un dépôt
Épais, au fond de mon âme.

Sainte des vœux éperdus,
Des demandes les plus chères,
À toi je me suis rendu
Pour transmettre mes prières ;

Et de toi me vient l’espoir
De Ses faveurs, de Ses grâces
Relayées par ton miroir
Qui reflète bien Sa Face.

Toi la sainte du Sauveur,
Sainte des cœurs pris pour cibles ;
Toi qui rends, par ta ferveur,
L’impossible si possible !

Mon cœur fixé sur la claie
Supplie ton intercession
Et je sens déjà mes plaies
Délavées par Sa Passion.

Toi l’envoyée du Seigneur
Auprès des âmes errantes
Pour les guider au Bonheur
Par ta parole souriante ;

Tu portes le crucifix
À un point tel qu’il te porte !
Ton nom évoqué suffit
À nous ouvrir tant de portes !

Toi qui as connu au cloître
L’Évasion, pas la prison,
Qui as vu le roseau croître
En dehors de nos saisons,

Accours bien vite au chevet
Des aigris et des malades ;
Que ton ciel vienne sauver
Les pécheurs de la noyade.

Ȏ Rita, viens au secours
Des familles malheureuses ;
Offre-leur, par Son Amour,
Ta rose miraculeuse.

Ȏ toi dont l’épine au front
Plante sa graine et rayonne
Dans nos cœurs, sur tous les fronts,
Grâce au don de Sa Couronne !

 

 

 

BENEDICTION DES ROSES De SAINTE RITA
en faveur des malades. - le 22 mai -

 

(Cette bénédiction est réservée aux prêtres qui en usent pour le bien des fidèles. )

 

Dans l’Ordre de Saint Augustin et dans les sanctuaires où elle est particulièrement honorée, existe une bénédiction des roses en l’honneur de Sainte Rita dont la formule ne se trouve pas dans le rituel romain (Traditionnel)

Cette bénédiction appartient en effet au rituel propre des moines augustiniens (Monastères de Moines Augustins déchaux, d'Ermites et de Chanoines Réguliers).

 

Mais expliquons tout d’abord l’origine de cette très ancienne tradition de la bénédiction des roses de Sainte Rita.


On rapporte que, dans le dernier hiver qu’elle passa sur cette terre (hiver 1456-1457), alors qu’elle était déjà très affaiblie, Rita reçut en son couvent de Cascia, la visite de l’une de ses cousines qui lui demanda en partant ce qu’elle pourrait lui rapporter qui lui fasse plaisir. Rita lui répondit : " Une rose de mon petit jardin de Roccaporena" . 


Comme nous l’avons dit, c’était le plein hiver, et la cousine se dit que Soeur Rita délirait probablement un peu en souhaitant une rose en cette saison. 


Mais en passant devant la maison familiale où Rita était née, à Roccaporena, quelle ne fut pas sa surprise de voir dans le jardin une superbe rose rouge : elle s’empressa donc de la cueillir et l’apporta à la future sainte.


Par ce prodige, Dieu avait manifesté la délicatesse de Sa sollicitude pour celle qui, durant toute sa vie, s’était tellement unie à Lui, dans la charité et dans les souffrances, et Il voulait lui prodiguer quelque consolation dans ses ultimes souffrances terrestres.


Depuis ce temps, Rita est la sainte des roses.

Voilà pourquoi, sanctionnant une dévotion populaire très grande, à Cascia même et dans toute l’Italie,au siècle dernier  le pape de Rome SS Léon XIII – qui l’a canonisée – a approuvé l’usage de bénir des roses, le 22 mai, au cours de la Messe en l’honneur de Sainte Rita.


Ces roses bénites sont ensuite portées ou envoyées aux malades et aux affligés.

Il ne s’agit pas seulement d’un « signe d’amitié et de solidarité » – comme on a pu le lire sous la plume d’un prêtre qui voudrait réduire les gestes de la Foi à un aspect sentimentalo-social qui, pour ne pas être inutile reste insuffisant – mais bien d’une grâce surnaturelle qui est attachée par la Sainte Eglise à ces fleurs, pour que, en fonction de la foi et de la confiance en Dieu de ceux qui les reçoivent et qui invoquent avec ferveur Sainte Rita, elles leur apporte consolation, force spirituelle, et parfois amélioration de la santé ou totale guérison, ainsi que cela a été reconnu en de multiples occasions…

 

De plus, en lien avec le Sacrement de l'Onction, et en se référant au « transitus » de Sainte Rita , c’est-à-dire son passage de cette vie à la vie éternelle, si l'heure de Dieu a sonnée pour le  malade visité, des grâces de réconfort, de sérénité et de paix pour son propre passage de cette vie à la vie éternelle.

 

BENEDICTION DES ROSES

AU NOM DU PÈRE, DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT. LE SEUL VRAI DIEU. AMÎN. 

 

Le Pêtre:

Ô Dieu Saint.

Les fidèles :

1) ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié † (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)  Trois fois

Le Pêtre::

Seigneur ayez pitié de nous,

Les fidèles :

Seigneur épargnez- nous et faites miséricorde,

Le Pêtre:

Seigneur exaucez-nous, ayez pitié de nous.  

Les fidèles :

Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, Seigneur. Gloire à Vous, notre Espérance pour toujours. Barekhmor (Bénissez , Seigneur).   

Le NOTRE PÈRE (Aboun d'bashmayo):

Le prêtre:

ܐܒܘܢ


Les Fidèles:

ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ


Version en phonétique:

Le prêtre:

Abun dbachmayo,
Les fidèles:

Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,

Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin

Amîn.

Le prêtre:

La Paix à vous tous
Les fidèles:

Et avec votre esprit.

Prions :

Ô Dieu, créateur et protecteur du genre humain, qui donnez la grâce spirituelle et le salut aux hommes, bénissez + de votre bénédiction sainte ces roses, que nous Vous présentons, avec action de grâces, en témoignage de dévotion et de vénération pour votre Bienheureuse Rita ; et nous Vous prions de les bénir en ce jour et d’accorder à ces roses, par la vertu de votre Sainte Croix +, votre bénédiction, afin que toute maladie à laquelle elles seront opposées, soit guérie ; ou donnez à ceux qui les garderont et emporteront en leurs demeures ou en quelque autre lieu avec confiance, d’être délivrés de la maladie ; que les démons s’éloignent, soient saisis de peur et fuient de ces demeures, terrifiés, avec leurs suppôts, et qu’ils se gardent d’inquiéter encore vos serviteurs. Par le Christ Jésus Notre-Seigneur , qui vit et règne avec Vous Père et Votre Saint adorable et consubstantiel Esprit, maintenant et aux siècles des siècles Amin.

Prions :

Exaucez-nous, ô Dieu notre Sauveur, afin qu’en célébrant avec joie la fête de la Bienheureuse Rita, nous soyons animés d’une fervente dévotion. Par le Christ Jésus Notre-Seigneur , qui vit et règne avec Vous Père et Votre Saint adorable et consubstantiel Esprit, maintenant et aux siècles des siècles Amin.

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

« Heureux les miséricordieux : ils

obtiendront miséricorde » 

(Mt 5,7).

Le mot de miséricorde est doux, mes frères. Si le mot est doux, combien plus la chose ? Et alors que tous les hommes veulent l’obtenir, ce qui est malheureux, c’est que tous ne font pas ce qu’il faut pour mériter de la recevoir.

Tous veulent recevoir la miséricorde, mais il y en a peu qui veulent la donner.

Et toi, de quel front oses-tu demander ce que tu négliges de donner ?

Il doit commencer par faire miséricorde en ce monde, celui qui souhaite la recevoir dans le ciel.

Aussi, frères très chers, puisque nous voulons tous la miséricorde, prenons-la comme protectrice en ce monde, pour qu’elle nous délivre dans le monde à venir.

Il y a en effet une miséricorde dans le ciel, à laquelle on parvient par les miséricordes terrestres. L’Écriture le dit bien :

« Seigneur, ta miséricorde est dans le ciel » (Ps 35, 6 Vulg).

Il y a donc une miséricorde sur la terre et une autre dans le ciel, c’est-à-dire l’une, humaine et l’autre, divine.

Comment définir la miséricorde humaine ?

C’est que tu prennes garde aux misères des pauvres. Comment définir la miséricorde divine ?

Sans aucun doute, c’est qu’elle accorde le pardon des péchés. Tout ce que la miséricorde humaine dépense dans le voyage, la miséricorde divine le rend dans la patrie.

Car c’est Dieu qui, en ce monde, souffre du froid et de la faim en tous les pauvres, comme il l’a dit lui-même :

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).

Dieu qui, du haut du ciel, veut donner, sur la terre veut recevoir.

Quelle sorte de gens sommes-nous donc, nous qui voulons recevoir lorsque Dieu donne ; et lorsqu’il demande, nous ne voulons pas donner ?

Quand le pauvre a faim, c’est le Christ qui est dans l’indigence, comme il le dit lui-même :

« J’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger » (Mt 25, 42).

Ne méprise donc pas la misère des pauvres, si tu veux espérer avec confiance le pardon de tes péchés.

Le Christ a faim maintenant, mes frères, lui-même a voulu avoir faim et soif dans la personne de tous les pauvres ; et ce qu’il reçoit sur la terre, il le rend dans le ciel.

Je vous le demande, mes frères, que voulez-vous, que cherchez-vous quand vous venez à l’église ?

Quoi donc, sinon la miséricorde ?

Donnez celle de la terre, et vous recevrez celle du ciel. Le pauvre te demande, et tu demandes à Dieu : il demande une bouchée de pain, et toi, la vie éternelle. Donne au mendiant pour mériter que le Christ te donne ; écoute-le qui dit :

« Donnez, et il vous sera donné »

(Lc 6, 38).

Je ne sais de quel front tu veux recevoir ce que tu ne veux pas donner.

Et c’est pourquoi, lorsque vous venez à l’église, faites l’aumône aux pauvres, selon vos ressources. »

St Césaire d'Arles (470-543), 

Sermon 25 sur la miséricorde

Sainte Rita

Litanies de Sainte Rita :

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Marie, immaculée Mère de Dieu, priez pour nous.
Marie, Reine et réconfort des affligés, priez pour nous.
Marie, Reine de tous les saints, priez pour nous.
Marie, protectrice aimante de sainte Rita, priez pour nous.

Sainte Rita, notre avocate toute puissante, priez pour nous.
Sainte Rita, don choisi du ciel, priez pour nous.
Sainte Rita prédestinée à la gloire, priez pour nous.
Sainte Rita, admirable dès l’enfance, priez pour nous.
Sainte Rita, désireuse de la solitude, priez pour nous.
Sainte Rita, modèle de pureté, priez pour nous.
Sainte Rita, exemple d’amabilité, priez pour nous.
Sainte Rita, miroir d’obéissance, priez pour nous.
Sainte Rita, modèle des épouses et des mères, priez pour nous.
Sainte Rita, invincible dans la patience, priez pour nous.
Sainte Rita, admirable d’énergie, priez pour nous.
Sainte Rita, héroïque dans le sacrifice, priez pour nous.
Sainte Rita, généreuse dans le pardon, priez pour nous.
Sainte Rita, martyre de pénitence, priez pour nous.
Sainte Rita, veuve très sainte, priez pour nous.
Sainte Rita, magnifique pour les pauvres, priez pour nous.
Sainte Rita, prompte à suivre la vocation, priez pour nous.
Sainte Rita, miraculeusement appelée au cloître, priez pour nous.
Sainte Rita, modèle de vie religieuse, priez pour nous.
Sainte Rita, miracle de mortification, priez pour nous.
Sainte Rita, vase de myrrhe odorante, priez pour nous.
Sainte Rita, jardin choisi de toutes les vertus, priez pour nous.
Sainte Rita, pleine d’amour pour le Crucifié, priez pour nous.
Sainte Rita, transpercée par une épine de Jésus, priez pour nous.
Sainte Rita, fille aimante de Marie, priez pour nous.
Sainte Rita, languissante d’amour divin, priez pour nous.
Sainte Rita, reçue avec joie au Ciel, priez pour nous.
Sainte Rita, parée d’une gloire sublime, priez pour nous.
Sainte Rita, perle du Paradis, priez pour nous.
Sainte Rita, gloire de l’Ordre Augustinien, priez pour nous.
Sainte Rita, pierre précieuse de l’Ombrie, priez pour nous.
Sainte Rita, d’une extraordinaire puissance, priez pour nous.
Sainte Rita, astre bienfaisant des égarés, priez pour nous.
Sainte Rita, sûr réconfort des éprouvés, priez pour nous.
Sainte Rita, ancre de salut, priez pour nous.
Sainte Rita, protectrice des malades, priez pour nous.
Sainte Rita, secours dans les dangers, priez pour nous.
Sainte Rita, sainte des impossibles, priez pour nous.
Sainte Rita, avocate des cas désespérés, priez pour nous.
Sainte Rita, secours pour tous, priez pour nous.
Sainte Rita, merveille du monde, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

V./ : Priez pour nous, glorieuse Sainte Rita.
R./ : Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Oraison :

O Dieu, qui avez daigné donner à Sainte Rita la grâce d’aimer ses ennemis, et de porter en son coeur et sur son front les marques de Votre Charité et de Votre Passion, nous Vous en supplions, par son intercession et par ses mérites, donnez-nous de savoir pardonner nous aussi à nos ennemis, et de contempler les douleurs de Votre Passion, afin d’obtenir les récompenses que Vous avez promises pour les doux et pour les affligés. O Vous qui vivez et règnez avec le Père dans du Saint-Esprit, un seul Dieu, pour les siècles des siècles.

Ainsi soit-il !

 

 

Cascia, basilique Sainte Rita : corps de Sainte Rita exposé dans une chasse.

Prière pour demander des grâces par l’intercession de Sainte Rita :

O Sainte Rita, que Dieu, dans Son infinie miséricorde, a choisie pour devenir, parmi les saintes du Ciel, l’une des principales bienfaitrices de ceux qui sont aux prises avec les difficultés et en proie à l’affliction, daignez, je vous en supplie humblement, intercéder en faveur de cette intention que je vous recommande avec ferveur… (on peut la nommer ici) et lui obtenir une issue favorable, si cela est conforme à la gloire de Dieu et à notre plus grand bien spirituel.
Fortifiez notre foi et notre espérance, aidez-nous à croître dans la charité, enseignez-nous à être toujours plus fidèles à Dieu, notre souverain Seigneur, et à marcher dans l’obéissance à Ses préceptes, afin que nous puissions, nous et ceux qui nous sont chers, recevoir Sa bénédiction, être protégés des maux de l’âme et du corps, recevoir Sa force dans nos épreuves, et accueillir Ses divines consolations, dès maintenant et dans l’éternité.

Ainsi soit-il !

 

 

Bénédiction des roses de Sainte Rita en faveur des maldes > ici

(Source de la partie des prières à Ste Rita: http://leblogdumesnil.unblog.fr/ )

Le Saint-Esprit,

 

il faut penser à lui comme à une Personne, il faut s'adresser à lui comme à une Personne.

 

C'est beaucoup plus difficile que pour le Père et le Fils car, l'Esprit Saint, nul ne connaît son Nom, c'est l’Innommé, comme l'appelait l’évêque Jean de Saint-Denis.

 

Si l'on y réfléchit bien, nous ne connaissons pas non plus les noms ni du Père ni du Fils. Père et Fils caractérisent leurs rapports, leurs relations.

Mais quel est le Nom du Père ?

Le tétragramme IHWH ? El Shaddaï ? Elohim ? El Elyon ?

 

Tous ces noms se rapportent à des opérations, à des actions de Dieu, mais pas à son « être même ».

Le seul dont nous connaissions le Nom, c'est le Fils, mais c'est seulement son nom d'homme : JÉSUS, et non pas son Nom de Dieu ; tout ce que nous savons de lui c'est qu'il est Fils de Dieu.

 

Pour le Saint-Esprit, c'est encore plus flagrant : son Nom ne caractérise même pas ses rapports avec le Père et le Fils : le Père est Saint, le Fils est Saint, le Père est Esprit, le Fils est Esprit…

 

Pourtant, nous pouvons le connaître en l'expérimentant par ses dons, dons qu'il communique avec puissance.

« Nous ne connaissons du Saint-Esprit que ses énergies, ses dons, ses grâces » (Monseigneur Jean de Saint Denis).

 

Du même : « Il se donne si profondément qu'on ignore son Nom ». Ce serait une erreur grave de confondre ces dons, ces énergies avec Lui-même.

 

On appelle Souffle, Vie, Feu, et c'est juste car c'est ce qu'il donne ; mais ce n'est pas Lui.

Premièrement, il est « vivificateur », proclamons-nous dans le Symbole de la foi :


a) quand Dieu insuffle en Adam son souffle de vie, c'est le Saint-Esprit ;


b) c'est le Saint-Esprit qui donne vie au Verbe, Fils de Dieu, dans le sein de Marie ;
c) c'est le Saint-Esprit qui communique la vie divine à tous les hommes dans le sein de l'Eglise, qui en fait des « hommes nouveaux » conformes au Christ, en qui il vient résider, en sorte qu'ils sont tous « temple du Saint-Esprit ».

 

Bien entendu la vie et l'amour divin sont indissociables : c'est l'amour qui transforme sur le plan purement humain et sur le plan divino-humain.

 

C'est l'amour qui déifie. Et le Saint-Esprit est celui qui communique l'amour.

 

Dans une certaine tradition catholique romaine, héritée de saint Augustin, le Saint-Esprit est considéré comme l'amour mutuel que se portent le Père et le Fils, donc c'est un rapport, c'est une relation, ce n'est plus une Personne. Non ! Ceci est une hérésie.

 

Ce qui est vrai, c'est que le Saint-Esprit communique l'amour, donc communique la déification.

 

Comment ? en opérant l'unité dans la diversité et la diversité dans l'unité.

 

Il y a diversité des dons. Selon la tradition, ces dons sont au nom de sept : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété, crainte de Dieu (tout cela dans le prophète Isaïe).

Mais il faut aller plus loin et se rapporter à l'énumération qui est faite par saint Paul dans la première épître aux Corinthiens au chapitre 13 :

« Il y a diversité des dons (charismes), mais le même Esprit ; diversité des ministères, mais le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous ». Ainsi est bien marquée la distinction de l'économie du Saint-Esprit, de l'économie du Fils et de l'économie du Père.

 

L'apôtre ajoute : « A chacun, la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune », c'est-à-dire que les dons (les charismes) sont donnés par grâce (charis) gratuitement, mais pas pour rien, pas pour un but gratuit ou égoïste, mais pour l'utilité commune, pour être et se rendre utiles à tous, donc pour le service de tous. Axiome :les dons de l'esprit sont toujours pour la charité, qui est le « don le plus excellent ».

C'est pourquoi (toujours selon l'apôtre Paul) l'Esprit-Saint réalise l'unité par le lien de la charité.

 

Ce qui est dit des dons peut se dire aussi de la charité. L’Esprit-Saint distingue les personnes, mais pour les unir. Et comment ? par l'amour. Le péché contre l'Esprit, c'est lorsque l'on blesse la charité ; la forme la plus extrême de ce péché étant le refus de la miséricorde divine, comme fit Judas. Mais il y a mille et une manières de blesser la charité.

 

En résumé :

-tournez-vous vers le Saint-Esprit comme vers une Personne débordante du feu de l'amour divin et qui communique cet amour avec une douce puissance inoubliable.

 

Sentez comme il enveloppe tout, pénètre tout, remplit tout, comme il fait sa demeure en nous, s’unit à nous pour y siéger, se fait un avec nous, sans confusion ni altération, nous embrase de son feu et nous fait devenir conformes à Dieu, fils de Dieu et dieux nous-mêmes. Amen.

Source : http://orthodoxeoccident.blogspot.fr/

Lectionnaire pour la Pentecôte  
(le cinquantième jour après Pâques).

Dimanche de prière pour les élèves, étudiants et enseignants

 

Quadisha Qurbana (Ste Messe :Divine Liturgie):

    • Actes 2: 1-13 :
  • 01 Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble.
  • 02 Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.
  • 03 Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.
  • 04 Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.
  • 05 Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel.
  • 06 Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient.
  • 07 Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ?
  • 08 Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ?
  • 09 Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie,
  • 10 de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage,
  • 11 Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »
  • 12 Ils étaient tous dans la stupéfaction et la perplexité, se disant l’un à l’autre : « Qu’est-ce que cela signifie ? »
  • 13 D’autres se moquaient et disaient : « Ils sont pleins de vin doux ! »
    •  
    • Galates 5: 16 à 26 :
  • 16 Je vous le dis : marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair.
  • 17 Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez.
  • 18 Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi.
  • 19 On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche,
  • 20 idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme,
  • 21 envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
  • 22 Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité,
  • 23 douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas.
  • 24 Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises.
  • 25 Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit.
  • 26 Ne cherchons pas la vaine gloire ; entre nous, pas de provocation, pas d’envie les uns à l’égard des autres.
    •  
    • Saint-Jean 15: 1 – 14 :
  • 01 Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
  • 02 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
  • 03 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
  • 04 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
  • 05 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
  • 06 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
  • 07 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
  • 08 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
  • 09 Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
  • 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
  • 11 Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
  • 12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
  • 13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
  • 14 Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
    •  

 

 
QUE FAIRE DE MA VIE ?
« La Source d’Israël » –

[…] Toute personne qui cherche le Sauveur ou qui est  cherchée par lui, vient au puits de Jacob, c’est-à-dire à « la source d’Israël » du chant d’entrée pascal.

L’Esprit saint nous conduit à cette source, à la source biblique de la parole de Dieu, parce que, à cette source ancestrale, nous avons rendez-vous avec la Parole en Personne.

Au puits de Jacob, à la Source d’Israël, vous rencontrez le Sauveur, Homme parfait et Dieu parfait, le Seigneur Jésus Christ.

Toute personne qui se penche sur le cours d’eau biblique pour y boire d’un cœur sincère, est attendue par celui qui est « plus grand que notre père Jacob », le Fils de Dieu.

Une grande merveille du Salut est cette façon dont le Sauveur ménage, peut-on dire, ses entrevues avec chacun d’entre nous.

Votre heure est la sienne

Le Sauveur est venu à cet endroit précis, prévoyant qu’Il y rencontrerait la femme de Samarie.

De même, dans la ville de Naïn, Il savait qu’Il rencontrerait la veuve qui avait perdu son fils. De même, dans votre vie si simple et si petite, le Seigneur Jésus s’invite, vous devance là où vous devez aller tous les jours, s’assied et vous attend.

Le Seigneur attend son heure pour parler à chacun de nous. Il attend votre heure, et votre heure est la sienne.

Le Seigneur en effet dirige tout pour rencontrer la personne humaine et se révéler à elle comme son Salut. C’est pourquoi le prophète David dit au Seigneur :

-« dis à mon âme : Je suis ton Salut » (Ps 34, 3).

Le Sauveur est venu à cet endroit en sachant que vous y viendriez et qu’Il pourrait parler à votre âme.

Son projet atemporel, et c’est ainsi qu’Il est devenu homme, est de rencontrer chaque personne créée, de se révéler à elle, de lui communiquer la lumière et l’eau vivifiante de son Esprit pour qu’elle puisse connaître le bonheur d’« adorer le Père ».

C’est dans l’adoration du Père que chaque personne se réalise et s’accomplit comme fils et comme fille. « Beaucoup en effet disent : ‘qui nous fera voir le bonheur ?’ » (Ps 4, 7).

Dieu se fatigue pour l’homme

Le Sauveur Jésus Christ a connu la fatigue et la soif pour vous rencontrer et vous offrir, comme à la Samaritaine, le breuvage absolu de son saint Esprit.

Étonnante, cette façon qu’a le Créateur de se fatiguer pour sa créature !

Il pourrait agir d’en haut : Il agit d’en bas, à notre niveau, s’inscrivant dans notre temporalité et notre fatigabilité, pour nous rencontrer.

Dieu choisit d’éprouver humainement la soif pour rencontrer l’être humain dans sa soif.

En effet, tu rencontres l’homme là où Il est.

Et le Seigneur, par amour infini, choisit d’aller où se trouve l’homme : Il ne se contente pas de l’appeler à venir où Il se trouve,

Lui, le Créateur. Condescendance divine, abnégation divine : le Créateur entre dans les conditionnements humains pour rencontrer des hommes. Prêtez attention à cela dans votre propre vie…

Dieu sait tout de nous

Il sait tout de vous et à cela vous le reconnaissez comme Messie et comme Christ.

Dieu sait tout de nous. Il est notre Créateur. Il est notre Maître. Il est l’Ami de l’homme. Dans son humanité divine, Il est habité par l’Esprit de son Père, l’Esprit saint, dont un des charismes est la perspicacité.

L’Esprit du Père, qui habite le Fils, est capable de sonder les cœurs.

Plus d’une fois, le Verbe fait homme lit dans les cœurs et dévoile les pensées des hommes par la grâce du saint Esprit qui l’habite.

C’est entre lui et vous que va se décider maintenant l’itinéraire de votre vie et à quel époux, « n’ayant pas de mari », vous allez offrir le meilleur de votre cœur.

Le Seigneur vient dans le monde pour s’offrir en époux mystique à chaque âme qui s’abreuve à sa parole, Lui la Parole du Père, remplie de l’Esprit de ce même Père.

Le grand jour

Aujourd’hui est le jour décisif de votre vie.

Aujourd’hui, comme le fait la Samaritaine, vous lui dites : 

-« donne-moi de ton Eau vivifiante », c’est-à-dire ton Esprit saint !

En effet, ceux qui font l’expérience du Christ le Dieu vivant, quand ils l’épousent et se laissent épouser par lui, l’Esprit saint, l’Esprit du Père, les pénètre, les féconde, et leur fait produire toutes sortes de fruits agréables à Dieu.

Parce qu’ils ont choisi le Fils comme époux de leur âme, ils reçoivent la grâce de faire en tout la volonté du Père.

Le saint Esprit vient faire sa demeure en ceux qui ont reconnu le Fils comme Messie.

Il vient en eux comme un feu vivifiant, comme un souffle de créativité, comme une eau féconde, et Il fait d’eux des sources secondes.

C’est pourquoi le Fils a dit à la Samaritaine: celui qui croit en moi, « l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui source jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 14).

Et c’est ce que nous constatons chez les justes et les saints.

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

Lectionnaire pour le LUNDI DE PENTECÔTE :

 

PREMIÈRE LECTURE (« Ils étaient assidus à la prière, avec Marie la mère de Jésus » (Ac 1, 12-14)

Livre des Actes des Apôtres 10,34.42-48.

En ces jours-là, Pierre, prenant la parole, dit :  
le Seigneur nous a commandé de prêcher au peuple et d'attester que c'est lui que Dieu a constitué juge des vivants et des morts.
A lui tous les prophètes rendent ce témoignage, que quiconque croit en lui reçoit par son nom rémission des péchés.
Pierre disait encore ces mots, lorsque l'Esprit-Saint descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
Et tous les croyants de la circoncision qui avaient accompagné Pierre furent stupéfaits de ce que le don du Saint-Esprit se fût répandu aussi sur les Gentils ;
car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre prit la parole :
" Quelqu'un peut-il refuser l'eau pour baptiser ces gens qui ont reçu l'Esprit-Saint aussi bien que nous ? "
Et il commanda de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Alors ils le prièrent de rester quelques jours.

Alléluia. Alléluia.
Heureuse Vierge Marie
tu as enfanté le Seigneur ! =
Bienheureuse Mère de l’Église  +,
par ton intercession tu ravive en nous l’Esprit *
qui procède du Père et que nous envoie ton Fils Jésus, le Christ.
Alléluia.

 

ÉVANGILE

Livre des Actes des Apôtres 10,34.42-48.

En ces jours-là, Pierre, prenant la parole, dit :  
le Seigneur nous a commandé de prêcher au peuple et d'attester que c'est lui que Dieu a constitué juge des vivants et des morts.
A lui tous les prophètes rendent ce témoignage, que quiconque croit en lui reçoit par son nom rémission des péchés.
Pierre disait encore ces mots, lorsque l'Esprit-Saint descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
Et tous les croyants de la circoncision qui avaient accompagné Pierre furent stupéfaits de ce que le don du Saint-Esprit se fût répandu aussi sur les Gentils ;
car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre prit la parole :
" Quelqu'un peut-il refuser l'eau pour baptiser ces gens qui ont reçu l'Esprit-Saint aussi bien que nous ? "
Et il commanda de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Alors ils le prièrent de rester quelques jours.

Évangile selon saint Jean 3,16-21.

En ce temps-là, Jésus dit à Nicodème : Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.


Car Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.


Mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Or, voici quel est le jugement : c'est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.


Car quiconque fait le mal, hait la lumière, de peur que ses œuvres ne soient blâmées.
Mais celui qui accomplit la vérité vient à la lumière, de sorte que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu."

Dieu a tant aimé le monde (Mgr Journet)

Il y a une grâce de contact avec le corps du Sauveur Jésus, le corps du Sauveur Jésus nous apportant une intensité de grâces qui n'avait jamais été donnée au monde avant l'Incarnation, en sorte que l'Incarnation est le moment suprême de la manifestation de l'Amour au milieu de nous.

C'est le sens de la parole si splendide, dans saint Jean (3,16) :

« Dieu a tant aimé le monde – le monde qui était en perdition et dans les angoisses, et dans les souffrances, et dans les erreurs – Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui soit sauvé, et ait la vie éternelle ».

Voyez, cette présence corporelle, qui est descendue, il y a deux mille ans, sur notre petite planète, en sorte qu'elle peut être bien ensanglantée, être couverte de haine et de toutes sortes de catastrophes spirituelles et corporelles, mais elle n'est pas maudite, notre planète, parce que le Verbe s'y est fait chair.

Un petit endroit de cette planète a été, comme dit Saint Bernard, « la patrie terrestre du Dieu d'amour », elle n’est pas maudite.

Il y a le mal ; toujours le mal vient, et le mal s'intensifie quand vient l'Incarnation ; mais le mal est impuissant à l'égard des surcompensations d'amour qui sont données en manifestations à l'homme par le mystère de l'Incarnation.

 

L'ESPRIT DE PENTECÔTE FUT TOUJOURS ANNONCE

"Marie préside en connaisseuse à la venue de l'Esprit qui fera des apôtres des fils configurés au Fils..." Retable de Duccio di Buoninsegna, 1308.

"Marie préside en connaisseuse à la venue de l'Esprit qui fera des apôtres des fils configurés au Fils..." Retable de Duccio di Buoninsegna, 1308.

 

Le Saint-Esprit survient brusquement. Pourtant, son irruption n’est pas tout à fait un coup de théâtre. Le Christ, avant de monter au ciel, a annoncé que l’Esprit surgirait pour emplir les disciples de force (Actes 1, 8). Déjà, au jour de sa résurrection, Jésus a déclaré aux siens qu’il enverrait celui qu’il nommait alors « la Promesse du Père » (Luc 24, 49). Bien plus tôt, lors de son baptême, le ciel s’était ouvert et l’Esprit était descendu sur lui (Luc 3, 21-22). Et, plus radicalement encore, ne peut-on dire que toute la Bible depuis le début multiplie les annonces de l’Esprit et signale les expériences que certains ont faites de Lui ? 

Souvenons-nous de la deuxième phrase de la Bible : « L’Esprit du Seigneur planait sur les eaux » (Genèse 1, 2). Qui est ce mystérieux personnage que l’on assimile à un oiseau tournoyant à la recherche d’un lieu d’atterrissage. En ce commencement des Actes, c’est comme si l’énigmatique planeur des origines avait trouvé sur qui se poser. En un sonore déplacement d’air, le voici qui s’abat sur les apôtres rassemblés. La première phrase de la Bible affirmait que Dieu « avait créé le ciel et la terre » ; en ce jour de Pentecôte, l’accomplissement de ce geste inaugural a lieu : le ciel visite la terre et ses habitants, les deux domaines sont ouverts l’un à l’autre. 

Les humains ont eu parfois la tentation de grimper à l’assaut du monde de Dieu, s’imaginant que les rapports entre terre et ciel ne pouvaient être que belliqueux. Souvenons-nous de Babel (Genèse 11) : les Terriens étaient devenus des clones qui disaient tous la même chose ; plus de dialogue ni de controverse. Il a fallu que Dieu brouille les langues pour qu’ils retrouvent le goût de se parler en vérité, c’est-à-dire de tâtonner, de discuter du sens de leurs propos. Aujourd’hui, il n’y a plus à s’emparer du ciel de force ; il se déverse sur la terre, et la parole peut être transmise en toute paix : chacun s’approprie dans sa langue et sa culture la riche vérité du Dieu venu à la rencontre des hommes. 

L’Esprit s’établit sur chaque disciple. Un épisode célèbre préfigure cette plénitude partagée. En Nombres 11, le Seigneur dissémina sur 72 Anciens l’Esprit qui reposait sur Moïse, afin qu’ils prophétisent avec lui et l’aident dans ses tâches. L’Esprit a donc cette faculté de se transmettre tout entier à plusieurs qui l’accueillent. Moïse prie même alors pour que le Seigneur envoie son esprit sur chaque membre de son peuple (Nombres 11, 29). La Pentecôte est la réponse à cette antique demande. Le prophète Joël l’avait du reste reprise sous forme d’annonce, au début de son chapitre 3, un passage dont se souvient aussitôt Pierre quand il doit rendre raison de cet Esprit répandu (Actes 2, 7-21). 

Parmi bien d’autres textes que l’on pourrait encore citer, j’en mentionnerai un. L’Esprit-Saint est venu sur Marie afin qu’elle enfante le Fils (Luc 1, 35). Au début des Actes, Marie est là avec les disciples (Actes 1, 14). Elle préside en connaisseuse à la venue de l’Esprit qui fera des apôtres des fils configurés au Fils.

Source : Article du Frère Philippe Lefebvre , dominicain, professeur d'Ancien Testament à la faculté de théologie de Fribourg (Suisse).

Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église .Sur l'effusion du Saint Esprit, dans S. Ephraem Syri, 25, 5, 15, 20, Oxford 1865, p. 95s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 243) :
 

« De même que le Père m'a

 

envoyé, moi

 

aussi je vous envoie »

 

 

Les apôtres étaient là, assis au Cénacle, la chambre haute, attendant la venue de l'Esprit. Ils étaient là comme des flambeaux disposés et qui attendent d'être allumés par l'Esprit Saint pour illuminer toute la création par leur enseignement.

 

Ils étaient là comme des cultivateurs portant leur semence dans le pan de leur manteau qui attendent le moment où ils recevront l'ordre de semer.

 

Ils étaient là comme des marins dont la barque est liée au port du commandement du Fils et qui attendent d'avoir le doux vent de l'Esprit.

 

Ils étaient là comme des bergers qui viennent de recevoir leur houlette des mains du Grand Pasteur de tout le bercail et qui attendent que leur soient répartis les troupeaux. 


« Et ils commencèrent à parler en des langues diverses selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »

 

Ô Cénacle, pétrin où a été jeté le levain qui a fait lever l'univers tout entier !

Cénacle, mère de toutes les Églises ; Cénacle qui a vu le miracle du buisson ardent (Ex 3).

 

Cénacle qui a étonné Jérusalem par un prodige bien plus grand que celui de la fournaise qui a émerveillé les habitants de Babylone (Dn 3).

 

Le feu de la fournaise brûlait ceux qui étaient autour, mais protégeait ceux qui étaient au milieu de lui ; le feu du Cénacle rassemble ceux du dehors qui désirent le voir tandis qu'il réconforte ceux qui le reçoivent.

 

Ô feu dont la venue est parole, dont le silence est lumière, feu qui établis les cœurs dans l'action de grâces ! 

Certains qui étaient opposés au Saint Esprit disaient :

-« Ces gens-là ont bu du vin doux, ils sont ivres ».

 

Vraiment vous dites la vérité, mais ce n'est pas comme vous croyez.

Ce n'est pas du vin des vignes qu'ils ont bu.

 

C'est un vin nouveau qui coule du ciel.

 

C'est un vin nouvellement pressé sur le Golgotha.

 

Les apôtres l'ont fait boire et ont enivré ainsi toute la création.

 

C'est un vin qui a été pressé à la croix.

 

La politesse est la fleur de l’humanité.

(Discours de Mgr Boniface, 23 mai 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
La politesse.

Illustration :
La politesse est la fleur de l’humanité. Qui n’est pas assez poli n’est pas assez humain. (Joseph Joubert, † 1824)

Extrait du discours :

La politesse est le partage de la civilisation.

Le Roi de France, Louis XVIII († 1824), disait :
« L’exactitude est la politesse des rois. »

La politesse consiste dans la maîtrise de soi et le respect des autres.

Qui ne sait se vaincre, est né pour être esclave.

Celui-là seul est puissant sur les autres qui est puissant sur lui-même d’abord.

Jean-Jacques Rousseau dit :
« La véritable politesse consiste à marquer de la bienveillance envers les autres. »

Saint Ambroise († 397) dit :
« Supprimez la bienveillance parmi les hommes, c’est comme vous avez enlevé le soleil du monde. »

Bacon, philosophe anglais, dit :
« La politesse est le vêtement de l’esprit de l’homme. »

La politesse est comme l’eau courante qui rend lisse les plus durs cailloux.

Voltaire dit :
« La politesse est à l’esprit ce que la grâce est au visage. »

Sénèque († 65) dit :
« Nul homme ne peut être bon sans Dieu. Dieu habite dans chaque homme de bien. »

Nous ne devrions déranger nos amis que pour notre enterrement, et encore !

La politesse est peut-être la seule qualité qui ne nous fasse pas d’ennemis.

Arthur Schopenhauer disait :
« L’égoïsme inspire une telle horreur, que nous avons inventé la politesse pour le cacher. »

Joseph Joubert († 1824) dit :
« La politesse est la fleur de l’humanité. Qui n’est pas assez poli n’est pas assez humain. »

Dans le principe de la charité chrétienne sont renfermés tous les devoirs de la politesse qui fait le principal lien des sociétés civiles et religieuses.

Chrétiens, soyez gentils et polis à l’égard de tout le monde, sans distinction de classe ni de religion ! Mais il faut être vigilant.

Un homme poli fait ornement dans la société. Un homme grossier fait tache.

Joigniez-vous aux hommes vertueux, recherchez leur société, attachez-vous particulièrement aux Saints et aux Archanges.

Saint Bernard ajoute :
« Il y a vraiment beaucoup de mérite à être bon dans la société des méchants. »

Réveille-toi mortel, sois utile au monde et pas seulement à toi-même.
Sors de l’indifférence où languissent tes jours.

Plutarque dit :
« Le défaut d’éducation et de religion rend le peuple féroce. »

Machiavel dit :
« On s’attire la haine en faisant le bien comme le mal. »

"L'Esprit n'est pas seulement là par son

 

action; Il nous est uni substantiellement",

 

homélie pour la Pentecôte

 

Insstituée dans la première alliance, par la loi de Moïse, la fête de la Pentecôte – fête de la plénitude – reçoit enfin un sens concret par la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres. En effet, le symbolisme du nombre « sept », chiffre de la plénitude, de l’intégrité, était au centre de la Pentecôte de l’ancienne alliance. De quelle plénitude s’agissait-il ? On ne le savait pas vraiment. L’événement survenu le cinquantième jour après la résurrection du Seigneur Jésus explique en quoi consiste la plénitude du cinquantième jour : c’est la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes. C’est la plénitude de la manifestation de l’unique divinité dans son incroyable Trinité de Lumières et de Personnes. 

Cette plénitude qu’on célébrait depuis des millénaires sans en savoir le contenu est la révélation de l’Esprit divin, non plus d’une manière cachée, mais cette fois-ci pleinement visible, éblouissante. Elle s’inscrit dans la même perspective que la révélation du Verbe éternel par l’incarnation dans la nature humaine. De même que le Verbe créateur, le Fils du Père invisible, s’est découvert aux hommes en devenant homme ; de même, l’Esprit de Dieu s’est révélé aux hommes en s’unissant à eux d’une manière aussi intime et inséparable qu’un feu s’unit à la matière qu’il embrase.

Ainsi, lorsque Dieu se révèle à nous, ce n’est pas comme une force qui nous est totalement étrangère et extérieure, mais en créant avec nous une alliance, une union, qui manifeste et renforce notre qualité d’image et de ressemblance de la divine Trinité. 

L’Esprit divin agit de toute éternité ; il a toujours empli le monde ; il n’a jamais été absent de l’histoire de l’humanité, depuis les premiers instants où l’homme a acquis la conscience de soi-même. Quand il se manifeste le jour de la Pentecôte et descend, tel un feu, sur les apôtres, ce n’est pas pour faire croire qu’il fût absent auparavant, mais pour signifier une intimité nouvelle entre lui et l’humanité, pour inaugurer une étape nouvelle dans la croissance du genre humain désormais apte non seulement à accomplir la volonté de l’Esprit, mais aussi à en être le réceptacle. Avant la Pentecôte de l’Église, l’Esprit s’était manifesté, il avait parlé par les prophètes, il avait accompli des miracles par des saints, il avait inspiré des philosophes et des sages de tout temps, dans toute civilisation. Il était là quand le Verbe prenait chair de la Vierge sainte ; il guidait les apôtres avant et après la résurrection du Seigneur Jésus. Mais maintenant il ne se limite plus à nous guider, mais il vient nous remplir, nous transformer, il s’unit à nous aussi intimement et inséparablement que le Verbe quand il est devenu homme. 

Saint Grégoire de Nazianze, le Théologien, a cru dans cette nouvelle révélation de l’Esprit et l’a exposée avec beauté : « L’Esprit a d’abord exercé son action dans les puissances angéliques et célestes, et dans toutes celles qui sont les premières après Dieu et qui sont autour de Dieu {…}. Puis il a agi dans les patriarches et les prophètes {…}. Puis il opère dans les disciples du Christ {…}. Et c’est maintenant la division en langues de feu, ce que nous célébrons. La première manifestation était obscure ; la seconde plus expressive ; celle d’aujourd’hui est plus parfaite : l’Esprit n’est plus seulement là par son action, comme précédemment, mais c’est substantiellement, pourrait-on dire, qu’il est présent aux Apôtres et réside avec eux. Et de fait il convenait, puisque le Fils avait habité parmi nous corporellement, que l’Esprit se manifestât aussi corporellement » (Or 41, 11). 

Grâce soit rendue à notre Dieu qui, étant invisible et insaisissable par nature, a trouvé le moyen de se révéler à l’homme qu’il avait façonné à son image et à sa ressemblance. 


Homélie prononcée par le père Alexandre (Siniakov), recteur du Séminaire orthodoxe russe - Maison Sainte-Geneviève

Lu dans : »Parlons D'orthodoxie » et paru le 8 Juin 2014

 

Comme Marie, laissons Dieu naître en nous

Icon of Panagia, Icon Mother and child, Mary and Jesus:

Par l’intercession de la Sainte Vierge, l’homme peut jouer pleinement son rôle extraordinaire de co-créateur.

Mystère Joyeux ! L’Ange de la Force de Dieu salue Marie comme il salue notre âme à tous.

À chacun est posé la question de l’enfantement de Dieu en nous. À chaque instant, l’Ange nous interpelle et constate que le Seigneur est avec nous, nous aime qui que nous soyons, quoique nous ayons fait. Rien que cela, serait déjà une inconcevable et scandaleuse bénédiction mais cela ne s’arrête pas là. Dieu béni aussi le fruit de nos entrailles, nos productions, nos créations. La plus extraordinaire chose au monde, c’est que l’Homme participe à la création divine. Le plus grand blasphème et cause de malheur est d’empêcher la force de création individuelle de s’actualiser.  

Mystère Joyeux ! Si nous répondons « oui » à l’invite de Dieu, il va faire grandir ce que nous possédons en germe, il va lui-même grandir en nous, se faire intime au plus intime de notre être, faire jaillir notre vraie personnalité qui se cache sous les masques et les blessures que la vie dans le monde nous impose. Car notre vrai moi est comme une graine profondément enfouie en nous-même. En acceptant, comme Marie, le Christ dans notre vie, nous lui permettons d’agir et de développer un mode d’existence qui ne se limite plus à notre monde temporel mais qui s’inscrit déjà dans l’Éternité.

Mystère Joyeux ! L’ange s’est incliné devant Notre Dame, protectrice de toute âme terrestre. Celle qui deviendrait la Reine des Cieux a accepté le rôle que le Seigneur lui avait assigné. Elle aurait pu refuser, mais avec courage, elle a accepté. Avec humilité aussi. Non de cet effacement pudibond qu’on voudrait parfois faire passer pour de l’humilité, car si elle avait été habitée d’un tel sentiment, elle se serait sentie trop petite pour la tâche et aurait refusé. Non, l’humilité de Marie était cette ouverture totale du cœur qui se rend tout entier à la Grâce de Dieu et se tient prêt, dans la plus sereine confiance, pour la mission divine. En tant que chrétien, il nous appartient de prendre exemple sur notre protectrice et d’être à l’écoute, d’entendre l’appel qui nous est adressé personnellement et d’y répondre avec une disponibilité totale.

Mystère Joyeux ! La vraie vocation de l’Homme, la mission d’existence commune à l’humanité est donc profondément mariale. Ne pas la suivre, c’est-à-dire refuser l’amour de Dieu, s’est manquer le coche car dans cette acceptation libre de communion se trouve la véritable et première vocation de l’Homme. Elle a pour nom la sainteté et nous y sommes tous appelé, quelques soient nos croyances, nos non croyances, notre métier ou notre classe sociale.  

Mystère Joyeux ! Un pied dans l’Éternité, la peur de la mort s’évanouit comme brouillard chassé par le vent. L’arbre de Vie que l’on laisse croître en soi porté par la sève de l’Esprit, étouffe peu à peu les germes des passions viles : jalousie, haine, ignorance, arrogance, repli sur soi, rejet de l’autre…

Mystère Joyeux ! Nous savons que le mal qui accable l’humanité n’est pas dû à une nature mauvaise de l’Homme mais à un dysfonctionnement dû au péché mais nous savons aussi qu’à chaque instant, Dieu nous donne l’opportunité d’effacer l’héritage mortel. En acceptant l’amour de Dieu, nous repassons peu à peu de l’image à la ressemblance de Dieu et devenons réellement libres de nous recréer pour la gloire de Dieu et pour notre bonheur : « Tous les êtres soumis au devenir ne demeurent jamais identiques à eux-mêmes. Ils passent sans cesse d’un état à l’autre et naissent continuellement (…). Mais ici, la naissance ne vient pas d’une intervention étrangère : elle est le résultat d’un choix libre, et nous sommes ainsi en un sens nos propres parents, nous créant nous-mêmes tels que nous voulons être, et nous façonnant par notre volonté selon le mobile que nous choisissons. » (Saint Grégoire de Nysse, Vie de Moïse, PG 44, 328b)  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

 

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Comment le chrétien peut-il
approfondir année après
année sa vie intérieure ?
La croissance spirituelle, du concours d’obstacles au chemin d’épanouissement.

« Qui n’avance pas recule », dit l’adage. Mais alors, dans la vie spirituelle, il nous faut croître si l’on ne veut pas régresser. Les sept demeures de la croissance spirituelle décrites par Thérèse d’Avila donnent le vertige… Faut-il, à la force du poignet, conquérir chaque étape qui nous rapproche de Dieu ?

Si croître spirituellement constitue un engagement de tout l’être, cette progression n’a pourtant rien à voir avec une performance. Et quand bien même nous serions lancés sur un chemin de sainteté, le pape François en donne une humble définition dans son exhortation apostolique Gaudete et exsultate (2018) : « Et parmi (les saints), il peut y avoir notre propre mère, une grand-mère ou d’autres personnes proches. Peut-être leur vie n’a-t-elle pas toujours été parfaite, mais, malgré des imperfections et des chutes, ils sont allés de l’avant et ils ont plu au Seigneur. »

« Il n’y a pas un chemin type, confirme le père Bruno Régent, jésuite, il y a mon chemin de vie. De là où je suis, quel est le pas que je peux faire aujourd’hui ? » Pas à pas, il est possible de progresser. Mais il n’y a guère d’étapes définitivement franchies. Plutôt que d’échelons à gravir, Bruno Régent préfère l’image de la spirale : « Je reviens au même endroit, mais avec un peu plus de profondeur. »

La croissance spirituelle, ce n’est pas réussir un examen de passage une fois pour toutes, mais avancer au jour le jour : « En dépit des épreuves de tous les jours, comment je fais pour être un vivant ? », insiste Bruno Régent. Autrement dit, comment se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint qui nous libère de nos inquiétudes, de notre image, de la peur.

« La vie n’est pas une image mais un film, elle est mouvement, explique le père Michel Bacq. Croître spirituellement, c’est être en mouvement. » Certes, il y a des obstacles : « Nous ne maîtrisons pas nos pensées, poursuit le jésuite belge. Mais nous sommes libres de chasser les obstacles. Quelle est la voie qui va vers plus de vie ? » Et tout comme le sportif s’entraîne, nous pouvons nous exercer à accueillir la vie en nous : « Rappelons-nous le baptême de Jésus. Dieu nous dit aussi : ”Tu es mon fils, ma fille bien-aimé(e).” Nous avons des ressources humaines, spirituelles et divines auxquelles nous pouvons puiser mais nous n’osons pas trop y croire. »

« Pour qu’il y ait croissance, il faut se fixer un but, et ce but, c’est l’union à Dieu », estime le père René-Luc. Avec Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, le prêtre conférencier a fondé CapMissio en 2015, une maison qui accueille pendant un an dix jeunes en quête de sens : « Il s’agit de rencontrer Jésus, de l’aimer et le faire aimer. »

Mais le chemin est ardu : on n’attaque pas cette « ascension spirituelle » tout seul. « On n’invente pas le topoguide, d’autres nous ont précédés, comme les saints », explique le père René-Luc. L’accompagnement est comme la corde, solide et souple, pour que chaque jeune puisse progresser en toute sécurité. « Sans oublier de s’attacher aux pitons qui balisent la montée : la Bible, la prière, la messe, la confession, le souci des autres… »

Loin d’aspirer aux sommets, Geneviève Comeau décrit « la croissance spirituelle comme le passage progressif de l’idéal au réel ». Un véritable chemin pascal : « L’image que j’ai de moi-même, des autres, de l’Église, va tomber pour me permettre de consentir au réel. » Non pas pour « faire plaisir au bon Dieu » ou gagner des bons points, mais pour dégager en nous la source. « Consentir, c’est être sauvé », disait déjà saint Bernard de Clairvaux. C’est au prix de nos idéaux délaissés que nous pouvons accéder à la liberté intérieure, et ce n’est jamais tout à fait gagné : « Accepter nos pauvretés se demande dans la prière et nous demande aussi d’être vigilant », explique la religieuse xavière.

La croissance spirituelle se joue au plus intime de chaque être : il n’y a pas de modèle. « Croître, ce n’est certainement pas devenir un autre », insiste le père Raphaël Buyse qui rappelle cet échange entre Rilke et un jeune poète : « Est-ce que ce que j’écris est bon ? », s’inquiète Franz Kappus. « C’est une fausse question, répond Rilke, demandez-vous plutôt si vous pouvez vivre sans écrire. »

Pour le prêtre du diocèse de Lille, il en est de même dans la vie spirituelle : « La croissance spirituelle, c’est permettre à la personne de rejoindre son cœur le plus profond, ce sans quoi elle ne serait pas elle-même. » Le seul désir de Dieu, c’est que nous devenions ce que nous désirons être… Ce n’est pas si simple : « Il y a de la vase dans nos profondeurs, des tourbillons, des envies de surface qui gênent le forage vers notre désir intime… »

Loin d’être un chemin paisible, croître spirituellement vient décaper les couches superficielles pour accéder au cœur de l’homme. Cela passe par l’abandon de ses attaches, et c’est même une des toutes premières invitations de Dieu dans la Bible, quand il s’adresse à Abraham : « Va vers toi-même », selon la traduction d’André Chouraqui, au plus près du texte originel (Gn 12, 1). « Grandir spirituellement, c’est s’ajuster à soi-même et à Dieu en soi », résume le père Philippe Dautais, prêtre orthodoxe (lire ci-contre). Et c’est aussi vrai dans les épreuves, à l’image du combat de Jacob, qui se rend compte, au petit matin, que Dieu était présent. « C’est toujours émouvant quand une personne découvre la vie qui passe dans sa vie », confie Raphaël Buyse qui est aussi accompagnateur spirituel.

En fait, nous n’échappons pas au mouvement de vie : « C’est Dieu qui fait croître », souligne Dom Jean-Marc. Et l’ancien père abbé de l’abbaye trappiste d’Acey (Jura) fait remarquer que c’est une loi de la nature, « la croissance est un dynamisme à instaurer dans nos vies spirituelles ».

Mais attention : ce n’est pas l’accumulation mais davantage de dépouillement qui fait avancer : « Il nous faut nous défaire d’un certain nombre d’attaches pour permettre que la vie du Christ se déploie en nous. C’est un lent travail d’affinage, de purification. »

Paradoxalement, insiste le moine, « plus le Christ vit en nous, plus nous devenons nous-mêmes ». Comment le savoir ? Il n’y a pas de baromètre de la croissance spirituelle, pas de signe extérieur pour authentifier cette progression. Si ce n’est l’hymne à l’amour que saint Paul adresse aux Corinthiens : « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien… » (1 Co 13).

Christophe Henning

SE PRÉPARER A UN RENOUVELLEMENT DE

 

LA GRACE DU

 

SAINT ESPRIT A LA PENTECÔTE

(Suggestion)

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » enseigner la sagesse à ceux qui accompagnent le Peuple de Dieu sur les chemins de foi !

 

R/

Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous,
Guidez nos pas et formez nos prières !
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières, 
Venez en nous pour nous éclai
rer tous.

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » ouvrir, illuminer et fortifier l’intelligence des responsables politiques des pays en quête de paix !

 

R/

Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous,
Guidez nos pas et formez nos prières !
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières, 
Venez en nous pour nous éclai
rer tous.

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » conseiller ceux qui luttent contre la misère, l’injustice sociale ainsi que la peine de mort !

 

R/

Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous,
Guidez nos pas et formez nos prières !
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières, 
Venez en nous pour nous éclai
rer tous.

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » faire disparaître cette culture de l’indifférence, installée au cœur de la communauté humaine, puisse Votre Esprit donner force à ceux qui prennent soin des petits, des malades et des pauvres !

 

R/

Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous,
Guidez nos pas et formez nos prières !
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières, 
Venez en nous pour nous éclai
rer tous.

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » insuffler le désir de s’enraciner toujours plus dans l’Orthodoxie (Vérité, rectitude) de la Foi chez les fidèles du Christ pour restaurer et manifester, dans Votre Amour, son unité blessée par nos orgueils humains !

 

R/

Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous,
Guidez nos pas et formez nos prières !
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières, 
Venez en nous pour nous éclai
rer tous.

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » éduquer dans la foi tous les fils et filles de l’Eglise !

 

R/

Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous,
Guidez nos pas et formez nos prières !
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
Ô Saint-Esprit ! Donnez-nous vos lumières, 
Venez en nous pour nous éclai
rer tous.

 

- Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit, Seigneur, tel des « langues de feu » apprendre à chaque communauté paroissiale à vivre en confiance dans la bonté du Dieu qui est Amour et Vérité !

 

R/

Ô Saint-Esprit, notre voix appelle, 
Vous seul montrez le chemin du bonheur.
Amour divin et Sagesse éternelle,
Vivez en nous et guidez notre cœur.
Ô Saint-Esprit, notre voix vous appelle,
Vous seul montrez le chemin du 
bonheur.

 

Prière :

Seigneur Dieu, Puisse Votre Saint et vivifiant Esprit vivifier ou ranimer notre foi en Votre Fils ressuscité, qu’Il nous ramène vers Vous, source de toute vérité maintenant et pour les siècles des siècles. Amîn.

 

 

Priez pour nous, Sainte Vierge Marie, 
Obtenez-nous grâce auprès du Sauveur,
Pour écouter ses paroles de vie,
Et les garder au fond de notre cœur.
Priez pour nous, Sainte Vierge Marie.
Obtenez-nous grâce auprès du 
Sauveur.

 

Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité, Vous qui êtes partout présent et qui remplissez tout, Trésor des biens et Donateur de vie, venez et demeurez en nous !

Purifiez-nous de toute souillure et sauvez nos âmes, Vous qui êtes bonté : Amîn

 

 


Ô Esprit Saint,
mettez le feu dans ce coeur tout humain,
afin qu'il devienne une fournaise d'amour.


Sainte Julie

Le peuple cesse de croire quand il commence à perdre ses mœurs.

(Discours de Mgr Boniface, 24 mai 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
Le prochain. Aimer son prochain comme soi-même, mais sans trop de familiarité.

Illustration :
Le bon samaritain. (Saint Luc 10, 25-37)
« Tu aimes ton prochain si tu hais ce qui lui est nuisible. » (Saint Augustin † 430)

Extrait du discours :

Un des commandements de Dieu est : Aimer son prochain comme soi-même.

Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse.

Si les hommes sont souvent si mauvais avec le secours de la religion, que seraient-ils sans la religion ?

Un peuple sans religion est bientôt sans obéissance.

Napoléon († 1821) dit :
« Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. »

Le philosophe français Louis de Bonald dit :
« La religion ne nous fait pas devenir bon, mais elle nous empêche de devenir trop mauvais. »

Fénelon († 1714) dit :
« On n’est pas un homme quand on n’aime que soi uniquement. »

On ne surmonte le vice qu’en le fuyant.
Fuyez la méchanceté !
Fuyez la jalousie !
Fuyez l’orgueil et la vanité !

Confucius dit :
« Ne fais à autrui que ce que tu veux qu’il te soit fait.
Tu n’as besoin que de cette loi, elle est le fondement et le principe de toutes les autres. »

Tacite dit :
« Plus l’état est corrompu, plus il y a de lois. »

Dieu dit dans la Bible (Lévitiques) :
« Tu n’opprimeras pas ton prochain. »

Saint Anselme († 1109) dit :
« Tout homme est notre prochain parce que nous sommes nés d’un seul et même Père.
Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre. »

Qu’avons-nous de semblable à Dieu ?
C’est d’aimer la vérité et la justice.

Saint Augustin dit :
« Le cœur de l’homme ne peut pas comprendre la vérité s’il n’est pas libre de vices. »

Horace dit :
« Fuir le vice, c’est le commencement de la vertu. »

Voltaire dit :
« Le monde, c’est corrompre et être corrompu. »

Saint Éphrem dit :
« Celui, qui est toujours zélé pour la vérité, est agréable à Dieu et utile à tous. »

L’agitation de l’âme fait perdre la raison.

Jésus dit :
« Si quelqu’un veut venir après moi,
- qu’il renonce à lui-même,
- qu’il se charge de sa croix
- et qu’il me suive. »

« Quiconque aura honte de moi, le Fils de l’homme aura honte de lui. »

Saint Augustin dit :
« Tu aimes ton prochain si tu hais [déteste] ce qui lui est nuisible. »

Il faut aimer son prochain, mais sans trop de familiarité.
Trop de familiarité, c’est la dégradation.

Platon dit :
« Celui qui vous aime pour votre corps, ne vous aime pas.
Celui qui vous aime pour votre âme, vous aime véritablement. »

« TOUS NOUS LES ENTENDONS

PROCLAMER DANS

 

NOS LANGUES LES MERVEILLES DE

DIEU »

(Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église  Sermon 271 )
 

« Tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu »

 

Avec joie, frères, nous avons vu se lever ce jour de la Pentecôte, où la sainte Église resplendit aux yeux des fidèles et où leurs cœurs sont embrasés.

Car nous célébrons ce jour où notre Seigneur Jésus Christ, après sa résurrection et la gloire de son ascension, a envoyé l'Esprit Saint… 


Ce souffle purifiait les cœurs de la paille de la vie purement matérielle ; ce feu consumait le foin de leurs vieux désirs ; ces langues que parlaient les apôtres remplis de l'Esprit Saint préfiguraient l'expansion de l'Église par les langues de toutes les nations.

Après le déluge le sacrilège des hommes avait édifié une haute tour contre le Seigneur, et le genre humain a mérité d'être divisé par des langues diverses… (Gn 11) ; maintenant l'humilité et la dévotion des croyants soumettent la diversité de ces langues à l'unité de l'Église.

La charité rassemble ce que la discorde avait dispersé, et les diverses parties du genre humain, semblables aux membres dispersés d'un même corps, sont reliés entre eux et avec le Christ, leur chef, leur Tête unique (Col 2,19).

Elles sont fondues dans l'unité par le feu de l'amour… 


Mes frères, membres du corps du Christ, germes d'unité, enfants de paix, célébrez ce jour dans la joie, célébrez-le en toute sécurité.

Car vous voyez s'accomplir en vous ce qui était annoncé autrefois par la venue de l'Esprit Saint.

Chacun de ceux qui recevaient alors l'Esprit Saint parlait, à lui seul, toutes les langues.

Aujourd'hui l'unité de l'Église répandue parmi tous les peuples parle toutes les langues, et c'est au sein de cette unité que vous possédez l'Esprit Saint, vous qui n'êtes séparés par aucun schisme de l'Église du Christ, qui parle toutes les langues.

 

UNE PRIÈRE DE SAINT COLOMBAN:

Seigneur Dieu, déracinez,

 

extirpez de mon âme


tout ce que l'adversaire y a plantéSaint_Colomban_1.jpg

 

Seigneur Dieu, déracinez, extirpez de mon âme
tout ce que l'adversaire y a planté,

enlevez de mon
cœur et de mes lèvres toute iniquité,

donnez-moi l'habitude du bien afin que,

en oeuvre et en vérité,
je vous serve, vous seul,

je sache accomplir les
préceptes du Christ et vous chercher, ô mon Dieu !


Accordez-moi la mémoire, la charité, la foi.


Seigneur, opérez en moi le bien et donnez-moi ce
que vous jugez m'être utile.


Prière écrite par Saint CoIomban et retrouvée dans son Evangéliaire.

Vous prêchez bien si vous provoquez les larmes.

(Discours de Mgr Boniface, 25 mai 2020) 01

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
La prédication (partie 1).

Illustration :
Les Larmes de saint Pierre devant la Très Sainte Vierge Marie.
Saint Pierre pleura très amèrement. Il pleura pour noyer sa faute dans les larmes.

Extrait du discours :

La prédication. Comment ramener les hommes et les femmes dans le bon sens par la parole de Dieu.

La prédication = sermon, discours
- pour annoncer la parole de Dieu
- et pour exciter à la pratique de la vertu.

Cicéron dit :
« Parler avec art et élégance, sans appuyer son discours de sentences, c’est une folie. »

Donc, il faut citer les sentences (maximes, citations) des savants, des philosophes, des poètes, des saints et saintes…

Saint Paul dit :
« Malheur à moi si je ne prêche pas l’Évangile. »

Saint Augustin dit :
« Il ne convient pas de croire à une partie de l’Évangile et de ne pas croire à l’autre partie. »

Prêcher la vertu, c’est glorifier Dieu.

Platon dit :
« Donnez tout à l’homme, excepté la morale et la vertu, vous n’aurez rien fait pour son bonheur. »

Saint Antoine de Padoue dit :
« Le bonheur ne consiste pas à satisfaire ses passions, mais à les vaincre. »

Le philosophe Sextus dit :
« Ce que vous recevez gratuitement de Dieu, donnez-le gratuitement. »

Chez moi, Monseigneur Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, prêtre et chorévêque syriaque orthodoxe, tout est GRATUIT :
- Mariages,
- Baptêmes,
- Funérailles, enterrements,
- Visites des malades,
- Bénédictions des maisons…

Parce que nous avons reçu gratuitement, nous devons donner gratuitement, pour tous, sans distinction de classe, de religion.
Nous sommes au service de toute personne, croyante ou non, et bénévolement.

Jésus dit :
« Allez dans le monde entier. Prêchez l’Évangile à toute la création.
« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. »
(Saint Marc 16, 15-16)

Chercher à plaire au peuple par sa parole, c’est provoquer colère de Dieu.

Saint Paul dit aux Galates :
« Si quelqu’un vous annonce [prêche] un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. »

Prêcher la parole de Dieu pour convaincre le peuple.

Vous prêchez bien si vous provoquez les larmes, non l’hilarité, c’est-à-dire la joie de vos auditeurs.

Saint Pierre pleura très amèrement. Il pleura pour noyer sa faute dans les larmes.

Saint Augustin dit :
« Je deviens votre ennemi quand j’annonce la vérité. »

Vous êtes vraiment prédicateur, si votre parole a la vérité.

Vivre, finalement, qu’est-ce que c’est ?
Vivre, c’est marcher vers la mort.

Le Saint-Esprit ne se communiquera

 

jamais à aucune créature avec autant

 

de profusion qu'à Marie

 

Le Saint-Esprit au jour de la Pentecôte envoie aux disciples des rayons de son feu sacré ; mais il les réunit tous sur Marie (…).

 

Il l'épouse de nouveau, et se donne à elle (…) plus intimement qu'il n'a jamais fait. (…)

 

Nous pouvons dire avec vérité que le Saint-Esprit ne se communiquera jamais à aucune créature avec autant de profusion qu'à Marie.

 

Il se fit à ce jour un changement prodigieux dans les apôtres, qui de charnels et grossiers qu'ils étaient devinrent des hommes spirituels et divins.

Mais il s'en fit encore un plus grand en Marie, non en passant comme eux de l'état d'imperfection à celui de sainteté ; mais en passant d'un sublime degré de perfection à un autre sans comparaison plus sublime. (…)

 

La sainteté de Dieu étant infinie en elle-même, rien ne saurait borner ses communications au dehors ; et à l'égard de Marie il n'y mit d'autre mesure, que celle qu'y peut mettre la capacité essentiellement finie d'une pure créature.

Et comme cette capacité peut toujours devenir plus grande, sans sortir des bornes du fini : ne faisons nulle difficulté de croire qu'elle a été dans Marie d'une étendue qui passe l'intelligence des hommes et des anges.

 

Père Grou (1731-1803)
www.spiritualite-chretienne.com

 

 

LE COIN DU

CATECHISME...

TRANSMISSION

FAMILIALE:

Chapitre X(10): Du Saint- Esprit.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

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Chapitre  Dix

   

                                          Du SaintEsprit

 

           Les dons du Saint Esprit, la vraie prière spirituelle...

Spiritualité Orthodoxe 

Saint Macaire le Grand nous explique quels sont les véritables dons du Saint-Esprit et comment ils s'obtiennent : "Lorsque quelqu'un s'approche du Seigneur, il faut d'abord qu'il se fasse violence pour accomplir le bien, même si son coeur ne le veut pas, attendant toujours sa miséricorde avec une foi inébranlable; qu'il se fasse violence pour aimer sans avoir d'amour, qu'il se fasse violence pour être doux sans avoir de douceur, qu'il se fasse violence pour être compatissant et avoir un coeur miséricordieux, qu'il se fasse violence pour supporter le mépris, pour rester patient quand il est méprisé, pour ne pas s'indigner quand il est tenu pour rien ou déshonoré, selon cette parole : " Ne vous faites pas justice à vous-mêmes, bien-aimés" (Rm 12,79). Qu'il se fasse violence pour prier sans avoir la prière spirituelle.

Quand Dieu verra comment il lutte et se fait violence, alors que son coeur ne le veut pas, il lui donnera la vraie prière spirituelle, il lui donnera la vraie charité, la vraie douceur, des entrailles de compassion, la vraie bonté, en un mot il le remplira des dons du Saint-Esprit.Dans Homélies spirituelles, 79,3 (Spiritualité Orientale 40, p.224-225).On peut lire au sujet de l'acquisition de l'Esprit Saint, Saint Antoine le Grand: lettre VIII

 

1 - Qui est le Saint Esprit ?

Le Saint Esprit est la Troisième Personne de la Sainte Trinité, l’Esprit de Vérité,
qui procède du Père.

2 - Cette procession est-elle chose particulière au Saint Esprit ?

Oui, elle est particulière au Saint Esprit et à Son être essentiel, parce que par là
Il est distinct du Père et du Fils.

3 - Quelle est l’autorité du Saint Esprit ?

Son autorité est égale à celle du Père et du Fils dans Son être, Son essence,
Sa puissance, Son autorité et Sa volonté.

4 - Le Saint Esprit est-Il apparu sous une forme visible, tangible ?

Oui, Il est apparu sous la forme d’une colombe lors du Baptême du Christ et
sous l’aspect de langue de feu quand Il est descendu sur les apôtres en leur
distribuant Ses dons .

5 - Combien de dons du Saint Esprit y a t-il et quels sont-ils ?

Ils sont sept : 1 -la sagesse,

2 -l’intelligence,

3 -le conseil,

4 -la force,

5 -la connaissance,

6 -la piété,

7 -la crainte de Dieu.

6 - Quel est le rôle ou l’opération de ces dons ?

Ces dons guident le Chrétien dans le domaine de la perfection, l’établissant
dans la foi et la grâce, en l’ornant de vertus.

7 Comment pouvons-nous acquérir ces dons ?

Nous les acquérons quand nous purifions nos cœurs par la foi, la repentance,
l’adoration et les bonnes œuvres, en particulier quand nous participons
à la Sainte Communion .

Bapt-me-du-Christ.jpg
Par St Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Eglise "Catéchèse baptismale" n° 16.(trad.du bréviaire romain)

          « C'est l'Esprit qui vivifie » (2ème aux Co 3,6)

 « L'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante
pour la vie éternelle » (Jn 4,14).

C'est une eau toute nouvelle, vivante et jaillissante, jaillissant
pour ceux qui en sont dignes.
Pour quelle raison le don de l'Esprit est-il appelé une « eau » ?
-C'est parce que l'eau est à la base de tout ; parce que l'eau
produit la végétation et la vie ; parce que l'eau descend du ciel
sous forme de pluie ; parce que, tombant sous une seule forme,
elle agit pourtant de façon multiforme...
Elle est différente dans le palmier, différente dans la vigne,
elle se fait toute à tous. Elle n'a qu'une seule manière d'être, et
elle n'est pas différente d'elle-même.
La pluie ne se transforme pas quand elle descend ici ou là
mais, en s'adaptant à la constitution des êtres qui la reçoivent,
elle produit en chacun ce qui lui convient.

L'Esprit Saint agit ainsi. Il a beau être un, simple et indivisible,
« il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté »
(1Co 12,11).


De même que le bois sec, associé à l'eau, produit des
bourgeons, de même l'âme qui vivait dans le péché, mais
que la pénitence rend capable de recevoir le Saint Esprit, porte
des fruits de justice.
Bien que l'Esprit soit simple, c'est lui, sur l'ordre de Dieu et
au nom du Christ, qui anime de nombreuses vertus.


Il emploie la langue de celui-ci au service de la sagesse ;
il éclaire par la prophétie l'âme de celui-là ; il donne à un autre le pouvoir de chasser les démons ; à un autre encore celui
d'interpréter les divines Écritures. Il fortifie la chasteté de l'un, il enseigne à un autre l'art de l'aumône, il enseigne à celui-ci le
jeûne et l'ascèse, à un autre il enseigne à mépriser les intérêts
du corps, il prépare un autre encore au martyre. Différent chez
les différents hommes, il n'est pas différent de lui-même, ainsi
qu'il est écrit : « Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit
en vue du bien de tous » (1Co 12,7).


 

 

Je deviens votre ennemi quand je prêche la vérité.

 

(Discours de Mgr Boniface, 26 mai 2020) 02

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

 

Sujet :
La prédication (partie 2).
Saint Augustin dit :
« Je deviens votre ennemi quand je prêche la vérité. »

Illustration :
Prédication de saint Pierre en présence de saint Marc.

Extrait du discours :

Le Christ dit à ses disciples (Saint Luc 10, 16) :
« Celui qui vous écoute, m’écoute.
Celui qui vous rejette, me rejette.
Et celui qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. »

Quand vous écoutez le prêtre, vous écoutez le Christ.

Saint Ambroise dit :
« L’exemple d’un seul en corrige un grand nombre. Les exemples convainquent plus facilement que les paroles. »

Le mauvais exemple des prêtres, des évêques, démolit leurs fidèles.

Cicéron dit :
« Nous déclarons que beaucoup pèchent et manquent à leurs devoirs parce qu’ils se modèlent sur la multitude. »

L’habitude des prédicateurs justes est
- de corriger leurs auditeurs en les réprimandant
- et de s’élever contre leurs vices avec une grande vigueur.

Il faut que le prédicateur soit :
- ferme quand il s’agit des préceptes,
- compatissant aux faiblesses,
- ferme à supporter l’adversité.

On n’écoute pas volontiers le prédicateur dont les mœurs paraissent légères.
Un prédicateur, un prêtre, doit être modèle pour modeler.

Cicéron dit :
« La sainteté est la science de tout ce qui doit être honoré. »

Lévitique 21, 6 :
« Les prêtres seront saints pour Dieu. »

Léon Bloy dit :
« Il n’y a qu’une seule tristesse dans le monde, c’est de ne pas vivre dans la sainteté. »

Une journée de sainteté, ça vous vaut le monde entier.

Saint Jérôme dit :
« Aimez la science des Écritures saintes, et vous n’aimerez pas les vices de la chair. »

Ignorer les Saintes Écritures (c’est-à-dire l’Évangile], c’est ignorer le Christ.

C’est un plus grand miracle de convertir un pécheur par la prédication, que de rappeler un mort à la vie.

L’âme doit être nourrie par des lectures pieuses, par la Sainte Bible.

POUR ENTRER DANS « LA PRIÈRE DU CŒUR »

 

Asseyez-vous et recueillez-vous, et rappelez-vous que Dieu est présent.

Dites les prières du Trisaghion [Saint Dieu…] si vous le souhaitez.

Respirez lentement et profondément à quelques reprises, et suivez votre souffle au centre de votre poitrine.

Commencez à dire la prière de Jésus tranquillement, lentement, jusqu'à ce que vous ayez la sensation de la Présence de Dieu.

 

Ensuite, laissez faire la Prière de Jésus, et entrez dans le silence.

Des pensées viendront, mais laissez-les tout simplement passer.

Ne les laissez pas attirer votre attention. Mais si elles le font, rejetez-les doucement et reportez votre attention sur la Présence de Dieu, peut-être à l'aide de la prière de Jésus pour rétablir votre intention de prier.

 

Allez plus loin en vous-même, sous les pensées, dans le plus profond silence et la conscience de la Présence, et restez-y simplement.

La période de prière doit commencer avec quelques minutes, et peut être entièrement occupée d'abord avec la Prière de Jésus.

 

Finalement, sur une période de plusieurs semaines ou plusieurs mois, alors que vous commencez à maîtriser la garde de votre attention concentrée et à rejeter les pensées, laissez-la se poursuivre jusqu’ à vingt ou trente minutes.

 

Deux périodes de prière, au début de la matinée et tôt en soirée sont une excellente discipline.

Métropolite Jonas, Eglise Orthodoxe d’Amérique

Traduction Claude Lopez-Ginisty

source : http://orthodoxologie.blogspot.com/

 

La foi vient par la prédication.

(Discours de Mgr Boniface, 27 mai 2020) 03

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
La prédication (partie 3 et fin).

Illustration :
Prédication de Saint Jean Chrysostome († 407) à l’Impératrice Eudoxie.

Saint Jean Chrysostome (surnommé “Bouche d’or”, mort en exil en 407) dénonce avec violence la vie luxueuse que mène l'Impératrice Eudoxie, impassible du haut de sa tribune richement décorée.

Extrait du discours :

Le prédicateur doit être :
- Saint,
- Savant,
- Discret,
- Éloquent,
- Expérimenté,
- Plein de constance et d’humilité,
- et de renommée IRRÉPROCHABLE !

Socrate disait :
« Ce que je sais, c’est que je ne sais rien. »

Donc, nous devons apprendre. C’est valable pour chacun de nous.

Montesquieu dit :
« En courant après le plaisir, on n’attrape que douleurs et contrariété. »

Saint Augustin dit :
« L’orgueil engloutit Pharaon, mais l’humilité exalta Moïse.
L’orgueil a chassé Adam du Paradis, mais l’humilité y fit entrer le Bon Larron. »

Jésus dit :
« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. »

Si un prédicateur n’est pas
- l’image du ciel,
- l’étoile de vertu,
- sublime par sa vie,
- brillant par sa science,
- s’abaissant par son humilité,
ses réprimandes seront plus nuisibles qu’utiles.

Bossuet dit :
« La science la plus nécessaire à l’homme, c’est de se connaître lui-même. »

Un bon peuple, avec un prêtre excellent, doit monter à la droite de Dieu.

Saint Jérôme dit :
« La dignité des prêtres est grande, mais grande aussi est leur ruine s’ils pèchent. »

La conduite du prêtre scandaleux est la ruine morale du peuple.

Les hommes et les femmes perdent leur croyance à cause de l’immoralité, car ils perdent leurs bonnes mœurs.

Platon dit :
« Il est bon de répéter les belles paroles. »

Saint Augustin dit :
« Vous me blessez si vous me cachez les erreurs que vous pouvez remarquer dans mes actions ou dans mes désirs. »

Vous rougissez de corriger vos erreurs, mais vous ne rougissez pas de rester dans l’erreur.

COMMENT TROUVER SA VOIE ...

 

 

Le monde ne connaît rien de plus grand que la vocation de chrétien. Mais plus le but est élevé, plus sa réalisation est difficile.

Après la chute, l’homme est devenu un champ de bataille entre Dieu et l’ennemi.

Le désespoir est la perte de la conscience que Dieu veut nous donner la vie éternelle. Le monde vit dans le désespoir. Les hommes se sont condamnés à mort eux‑mêmes. Il faut lutter corps‑à‑corps avec l’acédie.

La vie du monde s’organise autour de certaines passions humaines, et la vie spirituelle se retrouve en marge. Nous devons renverser cet état des choses, mettre la vie spirituelle au cœur de notre vie.

Comment pouvons‑nous trouver notre voie? Selon l’Evangile, le Christ est notre voie.

L’important c’est la conscience que le Christ est Dieu. Celui qui L’aime sera éternellement près de Lui, là où Il est.

De même que le Christ, à Gethsémani et au Golgotha, vivait en permanence dans la pensée du Père, nous devons vivre à chaque instant dans la pensée de Dieu, mais par le Christ plutôt que par le Père. Car c’est par le Fils que nous arrivons au Père. Dans la pratique, la vie devient christocentrique.

Le Christ a dit: « Je suis le chemin. » S’Il est la voie, nous devons Le suivre non pas extérieurement, mais intérieurement. Et nous souvenir qu’au Golgotha et à Gethsémani, Il luttait contre tous. Seul.

Il n’y a pas de différence entre les commandements du Christ et la vie de Dieu Lui‑même.

En demeurant dans ses commandements, nous devenons organiquement pareils au Christ.

Demeurez dans la prière, demeurez dans l’effort, passez une journée sans péché. Tout le reste sera donné par Dieu Lui‑même.

Nous devons être extrêmement sensibles aux besoins des autres. Alors, nous serons un et la bénédiction de Dieu sera toujours avec nous. Abondante.

(Archimandrite Sophrony,

De vie et de l’Esprit)

Les disciples sont appelés Chrétiens pour la 1ère fois à Antioche.

(Discours de Mgr Boniface, 28 mai 2020)

Discours de Mgr Charles-Clément Boniface, dit Père Samuel, Chorévêque Syriaque orthodoxe, à ses fidèles et à toute personne croyante ou non.

Sujet :
Le christianisme.
« C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés Chrétiens. » (Actes des Apôtres 11, 26)

Illustration :
Saint Ignace (3ème Patriarche Syriaque orthodoxe d’Antioche), condamné en 107 à être dévoré par les lions, s’écrie plein d’ardeur pour le martyre :
« Je suis le froment du Christ. Il faut que je sois moulu sous la dent des lions, afin de devenir le pain pur pour le Christ. »

Extrait du discours :

Saint Anastase dit :
« Le vrai chrétien est la demeure vivante du Christ. »

Saint Augustin dit :
« Pour porter avec raison le nom de chrétien, il faut conformer ses mœurs à celles de Notre Seigneur Jésus-Christ. »

L’homme ne devient l’ami de Dieu qu’après avoir épuré ses mœurs.

Le véritable ornement des chrétiens, ce sont les bonnes mœurs.

Saint Basile le Grand († 379) dit :
« Le Christianisme consiste à ressembler à Dieu, autant que le permet la faiblesse humaine. »

Dans les Actes des Apôtres (11, 26) :
« C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. »

Tertullien, avocat converti au christianisme († 220), dit :
« Le sang des martyrs est une semence de Chrétiens. »

Saint Ignace (3ème Patriarche d’Antioche), condamné en 107 à être dévoré par les lions, s’écrie plein d’ardeur pour le martyre :
« Je suis le froment du Christ. Il faut que je sois moulu sous la dent des lions, afin de devenir le pain pur pour le Christ. »

Lacordaire dit :
« Celui qui nie le soleil est aveugle du cœur. »

Origène dit :
« C’est le démon qui vous frappe chaque fois que vous êtes tentés. »

Pline, écrivain latin, disait :
« Il faut surtout veiller au commencement de la tentation. »

Seigneur Jésus, protégez toute personne qui nous écoute.
Amen.

Silence…

Ouvre ton cœur au silence

Ecoute…

Ne parle pas.

Impose le calme à ton être profond

Reçois le silence…

En lui s’exprime l’Esprit

Comme une lumière

Qui se glisse dans tes pensées

Pour en délier les nœuds.

Comme une source d’eau vive

Qui irrigue tous les replis de ton âme.

Ne parle pas.

Impose le calme à ton être profond

Ecoute le silence…

Et dans ce silence

Accueille l’Ineffable Présence ;

Elle fécondera ta vie.

Claude Caux-Berthoud - "Prier le temps d'une pause" aux éditions Olivétan

 

AGNI PARTHENE

en Français

Ô Vierge Pure, Souveraine,
Immaculée mère de Dieu (Deipare)
Réjouis-Toi, Épouse inépousée
Ô Vierge Mère Reine,
Toison couverte de rosée.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

Plus élevée que les cieux,
plus brillante que le soleil.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Ô joie des vierges surpassant les choeurs angéliques.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

Plus splendide que les cieux,
plus pure que la lumière.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Plus sainte que les multitudes des armées célestes.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Marie toujours Vierge,
La Souveraine de l'univers.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Épouse vierge immaculée
Très sainte Reine toute pure.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

Marie Épouse Souveraine,
La Source de notre joie.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Ô jeune Vierge vénérable,
Très Sainte Mère Impératrice
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

Plus vénérable que les Chérubins
et combien plus glorieuse
Réjouis-Toi, Épouse inépousée
Que les Séraphins incorporels.
Plus élevée que les Trônes.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Réjouis-Toi, chant des Chérubins.
Réjouis-Toi, hymne des Anges.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Cantique des Séraphins.
Réjouis -Toi Joie des Archanges.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

Réjouis-Toi, Paix et Joie.
Réjouis-Toi Port du Salut.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Du Verbe sainte Chambre nuptiale,
Fleur d'incorruptibilité.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

Réjouis-Toi, Paradis des joies
de l'éternelle vie.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Réjouis-Toi, Arbre de vie
et source d'immortalité.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Je Te prie, ô Souveraine,
je t'invoque maintenant.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Je Te supplie, ô Reine du monde,
j'implore Ta grâce.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Ô Vierge pure, vénérable,
très sainte Souveraine.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Avec ferveur je Te supplie,
ô Temple sanctifié.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.


Secours-moi, délivre-moi
de celui qui me fait la guerre.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.
Et fais de moi un héritier de la vie éternelle.
Réjouis-Toi, Épouse inépousée.

 

‌QU'EST-CE QUE "LE VENDREDI D'OR" ?

Ce Vendredi 11.VI.2022 , "Vendredi d'or", «Swarna Velliyazhcha» est Le premier vendredi après la fête de la Pentecôte, nous commémorons le premier des miracles accomplis par les Saints Apôtres après la descente du Saint Esprit.


Prions pour les libérations, les guérisons spirituelles et physiques de nos frères et sœurs !


"Vendredi d'or", «Swarna Velliyazhcha» est Le premier vendredi après la fête de la Pentecôte.


Le calendrier liturgique de l’Église Orthodoxe Indienne de Malankare commémore et , en conséquence son Eglise-fille Syro-Orthodoxe de Mar Thoma (Fondée pour les Peuples Européens et leurs missions) célèbre le premier vendredi qui suit la fête de la Pentecôte en tant que "vendredi doré", «Swarna Velliyazhcha» ,en souvenir de la guérison du boiteux, âgé de plus de quarante ans, né handicapé de naissance.


Il s'agit du premier miracle, enregistré dans les Écritures, par les apôtres après la descente du Saint Esprit et Sa force sur Saint-Esprit de saint Pierre et saint Jean.


"Pierre et Jean montèrent ensemble au temple à l'heure de la prière, c'était la neuvième heure.


Et voici que ce boiteux de naissance fut transporté, qu'ils déposèrent quotidiennement à la belle porte du temple pour demander l'aumône de ceux qui entraient au temple, celui-ci, voyant Pierre et Jean sur le point d'entrer dans le temple, dès qu'il aperçoit Pierre et Jean, leur demande l'aumône. C’est alors que posant leurs regards sur lui, Jean et Pierre lui disent :
-"Regardez-nous."


Tournant alors son regard vers eux, s'attendant probablement à recevoir en aumône quelque chose d'eux de leur part, il est surprit ! Pierre en effet lui dit avec autorité:


"Je n'ai pas d'argent ni d'or à t'offrir, mais ce que j'ai, je tele donne:


-Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.

" Et, le prenant par la main droite, il le souleva, et immédiatement ses pieds et ses os de cheville reçurent de la force, et alors, lui, sautant, se leva, marcha et entra dans le temple avec eux - marchant, sautant en louant Dieu. les gens le virent marcher et louer Dieu.

Puis ils reconnurent que c'était lui qui faisait l'aumône mendiant à la belle porte du temple; et ils furent émerveillés et stupéfaits de ce qui lui était arrivé. " (- Actes 3: 1- dix)


Pierre expliqua que dès que l'homme estropié crut que Jésus était le Sauveur, il fut instantanément et complètement guéri.

Pierre ne s'est pas inquiété ni ne s'est angoissé du fait qu'il ne possédait pas d'argent! Il s'avait dans la Très Sainte Foi, qu'il avait il avait reçu du Christ Sauveur et Tête de l'Eglise l'autorité de même Jésus-Christ pour accomplir des signes et des prodiges afin de promouvoir l'Évangile d'Amour et de Vérité qui proclame la la gloire de Dieu.


C'est donc ainsi que Pierre proclama la guérison au nom de Jésus le Nazaréen.


Au nom de Jésus,  par sa volonté et son autorité!