L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone
en France.
COMMUNAUTE ET SOLITUDE
La Communauté du désert et la solitude des villes [1] par Le moine Moïse de la Sainte Montagne
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Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous ! |
LA PROTECTION DE LA MÈRE DE DIEU
L’évènement
Le mois d’octobre est marqué par plusieurs Fêtes mariales émouvantes.
Parmi celles-ci sera, le 11 Octobre, Maternité de la Très Sainte Vierge-Marie.
.
Mais ce n’est pas celle dont je voudrais vous parler aujourd’hui.
En cet Occident qui célèbre ce mois d’Octobre comme un mois marial : « Le Mois du Rosaire », je voudrais vous parler d’une Fête Mariale et Orientale peu connue en Occident :
-La très belle Fête de la Protection de la Mère de Dieu.
Elle peut être célébrée soit le 1er Octobre, soit le 28.
Elle fait mémoire de la vision qu’eurent saint André le « fol en Christ » et son disciple, le dimanche 1er octobre 909.
En l’église des Blachernes, à Constantinople, ils virent, pendant l’office de vêpres, la Mère de Dieu, entourée des prophètes, des apôtres et des anges.
Elle couvrait de son manteau tous les chrétiens.
Cette manifestation encouragea le peuple chrétien qui devait alors repousser les envahisseurs de l’Empire.
Si vous regardez l’icône de l’évènement, elle est exceptionnelle par la façon dont sont exprimés l’espace liturgique et la position de la Mère de Dieu par rapport à l’Église.
Comme toujours, une célébration liturgique contient une plénitude de vérité et de sagesse.
Présence de la Vierge
La foi en la Mère de Dieu le Verbe qui prend d’elle Sa chair humaine sous l’action du Saint Esprit (Célébration du 11 Octobre) est fondamentale chez les chrétiens que nous sommes.
Nous croyons en la présence invisible mais réelle de Marie dans l’Église et dans le monde.
Elle accompagne l’humanité en marche...
L’icône de la fête l’indique bien :
La Vierge est présente corporellement dans la communauté des baptisés, l’Eglise « Corps mystique du Christ ».
Son assomption corporelle, célébrée le 15 août, quand on fête sa glorieuse Dormition, nous introduisait déjà à ce mystère.
Le saint Esprit , si souvent invoqué lors de nos Liturgies, ouvre les yeux des croyants pour qu’ils voient cette présence de la Vierge, des prophètes, des apôtres et de tous les saints dans l’Israël de Dieu : l’Eglise du Christ..
Avec les secours de l’Esprit Saint, par Sa lumière et sa force, les chrétiens glorifient le Christ vrai Dieu et vrai Homme et sa présence réelle dans l’Eucharistie, mais ils glorifient également la présence de tous ceux qui, autour de lui, font la volonté du Père et forment avec lui la famille des sauvés, la famille de ceux qui doivent témoigner de Son règne d’Amour, de Vérité, de Justice et de paix.
La persécution
L’époque que nous vivons, avec les informations qui nous parviennent par médias, ne doit pas nous conduire au doute, à l’abattement, au découragement, ou, pire encore, à l’apostasie.
A notre époque, comme dans les périodes troublées de l’Histoire biblique et ecclésiale, les croyants pourtant pétris de faiblesse assument avec courage, dans la force que leur communique l’Esprit de Dieu, l’adversité ou les menaces de guerre et de persécution.
Nous voyons que, dans les pays qui de nos jours subissent la persécution, les chrétiens résistent par la foi.
Ils subissent la relégation, l’exil et même les souffrances de la croix, et demeurent dans la foi. Quelle leçon pour notre Occident apostat !
Les chrétiens d’autrefois comme ceux d’aujourd’hui ont le certitude très forte de la présence du Seigneur et de ses saints ; c’est pourquoi la plupart d’entre eux ne défaille pas.
Ils ont la Foi « chevillée au corps » !
Si la foi n’était qu’une névrose ou qu’une fiction, comme l’avancent certains, ou si Dieu n’était pas, les hommes n’auraient pas cette force intérieure devant la souffrance et devant la mort.
Les apparitions de Marie
La célébration de la Protection de la Mère de Dieu nous rappelle que Celle-ci, quoiqu’Elle ne soit pas à la place du Christ, a cependant une position spirituelle éminente , « au-dessus des chérubins et des séraphins », dans une exceptionnelle proximité de Dieu, dans une exceptionnelle union avec lui.
En raison de cette intimité divino humaine dont Marie est l’icône par excellence, nous savons qu’Elle étend son voile (Cette relique que l’on vénère dans la cathédrale de Chartres) sur tous ceux qui croient en son Fils , vrai Dieu et vrai homme : le Christ Jésus, Notre Seigneur.
Nous le croyons, c’est-à-dire que nous le savons, et que nous vivons de cette conviction intérieure.
Vous le savez-bien. Dans bien des époques troublées, la Vierge est apparue, dans tous les pays et dans toutes les nations.
Elle apparaît encore ici et là de nos jours comme messagère du Verbe de Vie , comme messagère du Christ Miséricordieux.
Comme ce fut le cas pour saint André et saint Épiphane qui sont à l’origine de cette fête, elle se manifeste encore à quelques personnes « privilégiées ».
Les apparitions de la Vierge ne peuvent pas être niées.
Souvent, notamment en Egypte ou en Russie, elles donnent naissance à de nouvelles icônes qui portent le nom de l’évènement.
Notre foi chrétienne, loin d’être seulement une association d’idées et de concepts religieux, ou de valeurs morales, est une conscience très vive de la Présence de Dieu et de Ses Saints au cœur de l’histoire humaine
.
La prière pour le monde
Chrétiens, mes amis, en nous démarquant d’un certain « esprit occidental »,nous chercherons moins le sens de la présence que la présence elle-même...
Nous chercherons à nous rendre présents à la Présence ...Appelons, si vous le voulez-bien, et du plus profond de nos coeurs la présence de Dieu et de ses saints !
Nous savons que le Seigneur « vient, de nouveau, avec gloire » ! Alors nous invoquons la venue et la présence de la Mère de Dieu sur nos Églises et sur notre pays tout entier, sur ceux qui croient et sur ceux qui ne croient pas, y compris sur les adversaires les plus acharnés de la foi chrétienne.
Ceux-ci sont les premiers à qui l’apparition de la Vierge, la vision de son manteau de miséricorde, pourraient apporter le goût, la saveur, la sagesse, d’un mode de comportement humano-divin, celui que nous a montré le Christ.
Oui, mes amis, ne cédons pas à la désespérance ambiante ! Comme chrétiens assumons l’actualité par la prière, le jeûne, l’exemple que nous devrions donner de l’amour du Christ.
Nous croyons que Celui-ci veut sauver le monde par les prières de sa Mère très pure et de tous ses saints ne nous abandonnera pas.
Puissent tous les chrétiens s’unir dans une immense prière à la Mère du Christ Sauveur pour le monde !
Amîn
SAINTE PÉLAGIE. Homélie de St Jean Chrysostome
Sainte Pélagie
Vierge et martyre à Antioche
(† v. 302)
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de Pélagie qui n'a que 15 ans.
Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, « Pélagie - écrit saint Jean Chrysostome - imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif.»
PREMIÈRE HOMÉLIE.
AVERTISSEMENT A ANALYSE.
Il existe deux homélies sur sainte Pélagie, de la seconde nous ne possédons qu'une traduction latine conservée par surins. La première fut sans aucun doute prononcée à Antioche où fut aussi martyrisée sainte Pélagie.
1-3° Ce fut par le conseil de Jésus-Christ que sainte Pélagie prévint le jugement du tyran, et se précipita. — 4° Exhortation à la décence et au recueillement.
1. Béni soit le Seigneur l voici maintenant que des femmes, à leur tour, se jouent de la mort; des jeunes filles se rient d'en finir avec la vie; des vierges, de toutes jeunes filles, étrangères au mariage , se jettent au milieu même des démons armés, sans recevoir leurs blessures.
Tous ces biens, nous les devons au Christ, sorti d'une vierge : car, après ce bienheureux enfantement, cette admirable naissance, la mort a été paralysée; la puissance du démon, anéantie ; ce ne sont plus désormais les hommes seulement, mais les femmes aussi qui le méprisent; et non-seulement les femmes, mais les jeunes filles.
Un berger intrépide prend le lion, redoutable pour son troupeau ; il lui brise les dents ; il lui coupe les ongles ; il fait tomber sa crinière sous les ciseaux; il en fait le jouet, méprisable et ridicule , qu'il livre aux enfants des bergers, aux jeunes filles pour servir à leur amusement : ainsi a fait le Christ, de cette mort, formidable pour notre nature, terrible, épouvantable ; il l'a prise , il a dissipé l'épouvante qu'elle inspirait; il nous l'a livrée pour amuser même des jeunes filles.
Voilà pourquoi la bienheureuse Pélagie a couru au-devant, avec un si vif transport, qu'elle n'attendit pas les mains des bourreaux, qu'elle n'entra pas au tribunal, que la grandeur de son âme la poussa à prévenir leur cruauté.
Douleurs, tortures, affreux supplices, elle était prête à tout supporter, mais elle craignait de perdre la couronne de la virginité. Et ce qui prouve combien elle redoutait le libertinage des impies, elle le prévient, elle s'empresse de se soustraire au dérèglement de leur insolence.
Jamais homme n'entreprit rien de pareil; en effet, tous les hommes qui affrontèrent le martyre, se présentèrent devant le tribunal, et là, ils montrèrent leur courage.
Mais les femmes, exposées par leur nature à certains outrages, se préoccupèrent des circonstances qui pouvaient accompagner leur mort.
Si Pélagie avait pu conserver la virginité, en acquérant la couronne du martyre, elle n'aurait pas refusé de se présenter au tribunal : mais, vu la nécessité de perdre l'une ou l'autre, elle pensa que ce serait le comble de la démence, quand elle pouvait remporter une double victoire, de ne se ménager qu'un demi-triomphe.
Donc, elle refusa d'entrer au tribunal, de s'exposer en spectacle à la licence des regards; de permettre aux désirs impurs de jouir de son (498) aspect; elle mit son corps sacré à l'abri des outrages; de la chambre virginale, du gynécée, elle passa dans un autre asile de la chasteté, dans le ciel.
Il est beau de voir autour de soi, sans pâlir, les bourreaux qui déchirent vos flancs; Pélagie n'a pas montré moins de grandeur. Pour les hommes qui souffrent le martyre, il arrive un moment que la sensibilité s'éteint dans la variété des tortures ; que la mort ne paraît plus redoutable; qu'elle semble bien plutôt la délivrance, la fin des douleurs; mais notre vierge, sans avoir encore rien souffert, lorsque son corps était intact, nullement déchiré, Pélagie eut besoin d'une âme grande et généreuse, pour sortir de cette vie par une mort violente.
Si vous admirez le courage de ces hommes intrépides, admirez donc aussi la force virile de cette vierge; si la constance de ces héros vous saisit par ce qu'elle a de sublime, soyez également saisis de la générosité sublime de cette femme, qui ose affronter une telle mort.
Ne passez pas en courant, retenez ici vos pensées. Voyez cette vierge délicate qui ne connaissait que sa chambre pudique; tout à coup des soldats l'envahissent, des soldats sont à sa porte; ils l'appellent au tribunal ; on la traîne dans la place publique pour répondre à une accusation, de quelle nature, de quelle gravité !
Pas de père auprès d'elle, pas de mère à ses côtés; ni nourrice, ni servante, ni femme du voisinage; pas une amie; elle était seule au milieu des bourreaux.
Qu'elle ait pu sortir et répondre à ces soldats, à ces bourreaux, ouvrir la bouche, faire entendre sa voix; qu'elle ait eu la force de les regarder, de conserver une contenance, de respirer, quel prodige, quel courage admirable !
Cette vertu n'appartenait pas à la nature humaine; il y avait là un surcroît qui venait de Dieu. Cependant la vierge n'était pas d'elle-même inactive; tout ce qui dépendait d'elle de faire, elle le fit; elle montra du zèle, de la prudence, de la générosité, de la résolution, de l'empressement, de l'impatience même.
Mais le succès auquel aboutirent ces excellentes dispositions fut l'effet du secours de Dieu et de la grâce d'en-haut ; en sorte que nous devons l'admirer et tout ensemble la déclarer bienheureuse ; bienheureuse, parce Dieu a été son compagnon d'armes; l'admirer, parce qu'elle ne manqua pas elle-même de courage.
Car qui ne serait frappé d'admiration en apprenant, qu'en moins d'un instant, elle conçut, résolut, accomplit ce qu'elle avait décidé? Il arrive souvent, vous le savez tous, que des projets longtemps médités, nous les rejetons lorsque le temps est venu de les accomplir; une légère crainte qui nous saisit disperse tous nos desseins; une frayeur subite suffit pour nous détourner.
Notre vierge, au contraire, en un seul et même moment, conçoit, résout, exécute un dessein si plein de terreur et d'épouvante; ni l'horreur du présent, ni la rapidité des instants, ni son abandon au milieu des embûches, ni cette circonstance qu'elle est toute seule chez elle, quand on la saisit, rien, non, rien n'a troublé cette bienheureuse ; on eût dit que c'étaient des amis, des personnes de connaissance qui lui rendaient visite, tant elle conserve la liberté dans toutes ses actions ; cette tranquillité se comprend. En effet, elle n'était pas seule, Jésus était avec elle, Jésus, son conseil il était là auprès d'elle; c'était lui qui parlait à son coeur ; c'était lui qui fortifiait son âme; c'était lui qui chassait la crainte.
Et cette protection était justice; la vierge martyre s'était d'avance montrée digne d'un pareil secours.
2. Elle sortit et demanda aux soldats la permission de rentrer et de changer de vêtements : elle rentre et revêt l'incorruptibilité, au lieu de ce qui est corruptible; l'immortalité au lieu de la mort; la vie sans fin, au lieu de celle qui n'a qu'un temps.
Pour moi, j'admire, outre ce qui a déjà été dit, que les soldats lui aient accordé ce qu'elle demandait, qu'une femme ait trompé des hommes, qu'ils n'aient, rien soupçonné de ce qui allait arriver, qu'ils n'aient pas deviné la ruse.
Ne dites pas que personne aussi n'a jamais rien fait de pareil; en effet, nombre de femmes se sont élancées dans des précipices, jetées dans les flots, ou poignardées, ou pendues; ces tragédies se renouvelaient fréquemment alors.
Non, ce fut Dieu qui aveugla les satellites et ne leur permit pas de comprendre la ruse. Elle s'envola donc du milieu des filets; comme une biche tombée entre les mains des chasseurs et qui se sauve, arrive sur le sommet d'une montagne inaccessible, et là, hors de leur portée, à l'abri de leurs traits, s'arrête, et, sans rien craindre, regarde ceux qui la poursuivaient; ainsi fait notre vierge : elle était tombée entre les mains des chasseurs qui la traquaient; sa chambre était comme un filet où on l'avait prise, elle se sauve; non sur le sommet d'une montagne; mais elle gravit les cimes du ciel même, et, de ces hauteurs, elle ne redoutait plus leur (499) approche ; et les voyant ensuite s'en retourner les mains vides, elle jouissait de la confusion des infidèles.
Attachons-nous à la bien comprendre le juge est sur son siège; les bourreaux se tiennent auprès de lui, les tortures sont préparées, tout le peuple est rassemblé ; les soldats attendent; c'est un trépignement universel, dans l'impatience du plaisir; on espère que la proie va venir, et voici que ceux qui avaient été envoyés pour s'en emparer, reviennent le front bas, les yeux regardant la terre, et racontent ce qui s'est passé.
Quelle honte, quelle affliction, quel sujet de reproches pour ces infidèles ! Comme ils ont dû baisser la tête et rougir, quand ils eurent compris qu'ils ne faisaient pas la guerre aux hommes, mais à Dieu !
Joseph, harcelé par l'insidieuse maîtresse qui le poursuivait , abandonna le manteau qu'avaient souillé les mains de l'étrangère, et s'échappa nu ; mais Pélagie déroba son corps aux atteintes des impudiques; elle dépouilla son âme qui monta nue au ciel, abandonnant aux ennemis sa chair sacrée; confondus, réduits à l'impuissance, ils ne savaient que faire de ces restes.
Voilà les oeuvres glorieuses de notre Dieu, quand il lui plaît de tirer ses serviteurs de leurs angoisses, pour les conduire à la sérénité, et de confondre les ennemis, en apparence triomphants, et de leur enlever toutes les ressources de la pensée.
Quelle position plus cruelle, que celle où s'était trouvée cette jeune vierge? quoi de plus facile que ce que méditaient ces soldats? Elle était seule dans sa chambre; ils l'y tenaient entre leurs mains, elle y était enfermée comme dans une prison, et cependant ils revinrent après avoir perdu leur proie.
Encore une fois, la vierge était seule; aucun secours, aucune ressource; aucune issue possible pour échapper de quelque côté que ce fût à ces affreux malheurs; si près de la gueule des bêtes féroces, elle se dérobe néanmoins aux dents qui allaient la dévorer, elle échappe aux piéges, aux soldats , aux juges, aux princes.
Elle vivante, tous croyaient facile de triompher. d'elle ; mais la voilà morte, et alors les pensées des bourreaux sont confondues ; il fallait leur apprendre que la mort des martyrs, c'est la victoire des martyrs.
Ce qui arriva, c'est comme si un navire chargé d'une énorme provision de marchandises, de pierres précieuses, assailli, à l'entrée même du port, par des flots qui menacent de l'engloutir, échappait à leur fureur, qui ne ferait que le pousser dans le port avec plus de célérité.
Ainsi en arriva-t-il à la bienheureuse Pélagie. Les soldats se précipitant dans sa demeure,. la crainte des tortures qu'elle attendait, les menaces du juge, toute cette tempête, plus. violente que les flots soulevés, ne fit que précipiter son vol dans le ciel ; les vagues qui allaient l'engloutir, la portèrent plus rapidement au refuge où sont les ondes tranquilles; et puis son corps, plus brillant que la foudre,.tomba,. frappant d'un éclat terrible les yeux du démon..
Car la foudre qui se précipite du ciel, nous cause moins d'épouvante, que n'en ressentirent les, phalanges du démon, quand elles virent tomber ce corps de la vierge martyre, plus redoutable que tous les tonnerres.
3. Et maintenant voulez-vous être sûrs que rien n'est arrivé que par la volonté de Dieu?
Ce qui le prouve surtout, c'est la promptitude du zèle qui a transporté la jeune vierge, c'est que les soldats m'ont pas soupçonné la ruse, c'est qu'ils ont consenti à sa demande, c'est que le fait s'est accompli.
Une autre preuve, aussi forte, peut se tirer du genre même de la mort. En effet, beaucoup de personnes sont tombées du haut d'un toit, sans se faire aucun mal; il en est d'autres qui se sont mutilé le corps, et ont vécu longtemps après leur chute; mais Dieu n'a pas voulu que rien de pareil arrivât à la vierge bienheureuse; il voulut que son âme sortît aussitôt de son corps, et il la reçut parce qu'elle avait assez lutté, parce qu'elle avait accompli sa tâche.
Ce n'est pas la chute, c'est l'ordre de Dieu qui a déterminé la mort. Le corps était étendu non sur un lit, mais sur le sol ; il n'était pas sans honneur, quoique gisant sur le sol; le sol même devenait un objet de vénération, pour avoir reçu ce corps si glorieux.
Ce corps n'était que plus vénérable, d'être ainsi étendu sur le sol; les outrages qu'on subit au nom du Christ, nous sont un surcroît d'honneur. Il était donc étendu sur le sol, dans ce lieu vénérable, ce corps virginal, plus précieux que l'or; les anges se tenaient à l'entour, tous les archanges le contemplaient avec un respect insigne; le Christ lui-même se tenait là.
Car, si les maîtres assistent aux funérailles des domestiques honorables, s'ils y vont sans rougir, à plus forte raison, le Christ n'a pas pu rougir d'honorer de sa présence, celle qui, pour lui, avait exhalé son âme, et affronté un si grand danger.
Elle était donc là, étendue, dans la (500) pompe magnifique qui convient aux funérailles des martyrs, parée de la confession de la foi, vêtement plus riche que toute la pourpre des rois; robe plus précieuse que tous les tissus les plus précieux ; superbe à double titre, par la virginité, par le martyre; c'est avec ces ornements de ses funérailles, qu'elle paraîtra au tribunal du Christ.
Et nous aussi, envions pour nous de pareils vêtements, et pour les jours de notre vie et pour notre mort: nous savons bien que celui qui se pare de vêtements d'or, n'en recueille aucune utilité; au contraire, il s'expose à de nombreux reproches
il semble même, dans le sein de la mort, ne pas renoncer à une gloire qui n'est que vanité; s'il est revêtu de bonnes oeuvres il aura, même après sa mort, beaucoup de bouches pour célébrer ses louanges.
Sachons-le bien : la splendeur même de nos cours impériales paraîtra aux yeux de tous moins brillante que le sépulcre où sera couché ce corps qui a vécu dans la vertu, dans la piété.
Vous êtes les témoins de ce que je déclare, ô vous qui, dédaignant les sépultures des riches malgré l'or et les étoffes magnifiques qui les décorent, vous en détournez comme on s'écarte des cavernes, et courez avec amour auprès de cette sainte, qui a choisi le martyre, la confession de la foi, la virginité, et non des vêtements d'or pour ses ornements, et qui est morte dans le martyre.
Imitons-la de toutes nos forces. Elle a méprisé la vie; de notre côté, méprisons les délices, raillons la somptuosité; loin de nous l'ivresse, l'intempérance.
Ce n'est pas sans dessein que je prononce ces paroles, mais c'est que j'en vois beaucoup qui, au sortir de ce spectacle tout spirituel, vont courir aux lieux où l'on s'enivre, où l'on mange, aux tables d'hôte, dans d'autres endroits encore où l'infamie réside.
C'est pourquoi, je vous en prie, je vous en donne l'exhortation et le conseil, ayez toujours présente à votre mémoire, à votre pensée, cette vierge sainte, ne déshonorez pas cette assemblée, ne ruinez pas la confiance que cette fête nous inspire.
Nous n'avons pas tort dans nos entretiens avec les Gentils, de parler avec orgueil de la foule qu'attire cette solennité; nous les voyons rougir devant nous, quand nous leur disons que la ville entière, qu'un si grand peuple, parce qu'une simple fille est morte, s'attroupe ainsi en son honneur, et cela chaque année, après tant d'années, que le temps écoulé depuis n'a jamais pu interrompre ni refroidir les hommages fidèles à sa mémoire.
Mais si les Gentils soupçonnaient ce qui se passe dans cette assemblée, combien ne perdrions-nous pas de leur respect ! Quand cette foule, ici réunie, conserve l'ordre et la décence, c'est pour nous la plus belle gloire; mais son indolence, son mépris des, devoirs, c'est notre honte, et cette honte nous accuse.
4. Si donc vous voulez que nous puissions nous glorifier de ce grand rassemblement de votre charité , retirez-vous dans nos demeures avec l'ordre parfait qui convient à ceux qui se sont réunis auprès de cette bienheureuse martyre.
Celui qui ne s'en retournerait pas dans ces dispositions, non-seulement n'aurait rien gagné, mais il s'exposerait au plus grand danger.
Je sais que vous êtes exempts des maladies qui souillent l'âme, mais cette excuse ne doit pas vous suffire; vous devez encore, quand vos frères oublient la décence, les ramener à la modestie parfaite, les rétablir dans la pureté, dans l'honnêteté convenable. Vous avez, par votre présence, honoré la martyre; honorez-la encore en redressant ceux qui sont proprement ses membres.
Si vous voyez un rire désordonné, une course indécente, une démarche indigne, une allure inconvenante, montrez-vous, et fixez des regards sévères, des regards qu'on redoute. Mais on vous méprise, on ne fait que rire plus fort à vos dépens? Prenez avec vous, deux frères, ou trois, ou un plus grand nombre, afin que ce plus grand nombre vous assuré le respect.
Vous ne parvenez pas encore, même par ce moyen, à corriger leur démence, dénoncez-les aux prêtres.
Mais il est impossible que leur impudence aille jusqu'à mépriser les reproches, les exhortations; je ne saurais croire qu'ils ne finissent pas par s'amender, par renoncer à ces dérèglements, à ces frivolités licencieuses.
Supposez que vous en ayez reconquis une dizaine, ou trois, ou deux, ne fût-ce qu'un seulement, vous retournerez chez vous, enrichi d'un gain précieux.
La route est longue: profitons dé la longueur de la route, pour recueillir dans notre mémoire les discours que nous aurons entendus ici : voilà le moyen de parfumer le chemin des plus suaves odeurs.
La route aurait moins de charmes, quand l'air, dans tout le parcours, serait embaumé de senteurs exquises, qu'elle ne serait charmante aujourd'hui, si tous les fidèles qui la suivront, regagnaient leurs demeures, en se racontant l'héroïsme de notre martyre, chacun se servant (501) de sa langue comme d'un encensoir pour l'honorer.
Quand l'empereur fait son entrée dans une ville , avec quel ordre les files des soldats s'avancent, de droite et de gauche, s'exhortant mutuellement à marcher sans confusion, avec les précautions que le respect commande, à qui veut paraître digne des regards du peuple !
Faisons comme eux; car nous aussi nous escortons un empereur; non un empereur visible, non un empereur qui ne commande que sur la terre, mais le Maître et le Seigneur des anges.
Marchons donc, nous aussi, en bon ordre, nous exhortant, les uns les autres, à nous avancer comme il convient, en gardant nos rangs, de telle sorte qu'on admire, non-seulement notre grand nombre, mais encore la beauté de notre défilé.
Parlons mieux n'eussions-nous aucun témoin, fussions-nous seuls à faire ce trajet, même alors il ne faudrait pas nous abandonner à des allures inconvenantes, parce qu'il y a un oeil qui ne dort pas, présent partout, regardant tout.
Considérez encore qu'un grand nombre d'hérétiques sont mêlés avec nous; s'ils nous voient ainsi dansant , riant, poussant des cris, en proie à l'ivresse, ils nous condamneront en toute sévérité, ils s'éloigneront de nous.
Si, pour un seul homme qu'on scandalise, on s'attire un inévitable châtiment, nous qui aurons scandalisé un si grand nombre d'hommes, quel châtiment n'encourrons-nous pas?
Mais loin de nous ce malheur, qu'après ces discours, qu'après cette exhortation , aucun de nous s'expose à tomber dans de tels égarements ! Car si jusqu'à présent ces fautes ne méritaient pas de pardon, après notre réunion d'aujourd'hui, et les reproches que vous venez d'entendre, la peine sera bien plus inévitable encore, tant pour ceux qui s'abandonnent à ces excès, que pour ceux qui les voient avec indifférence.
Donc, pour préserver vos frères des châtiments, et pour vous assurer à vous-mêmes une plus belle récompense, prenez en main le soin du salut de vos frères; engagez-les à recueillir, à se rapporter mutuellement les discours que vous avez entendus, pour les méditer pendant tout le parcours de la route, pour offrir, à ceux qui sont restés, qui ont été laissés dans leurs maisons , les restes dé notre table, pour vous apprêter, même chez vous, un brillant repas.
C'est ainsi, en effet, que nous retirerons de cette fête tout le sentiment qu'elle doit imprimer profondément dans nos âmes; que nous nous assurerons la plus grande bienveillance de la sainte martyre, juste retour de la sincérité de notre respect.
Notre présence ici, notre tumultueux empressement, lui sera bien moins agréable, que le plaisir de nous voir emporter d'ici une abondante et lourde moisson de grâces spirituelles.
Puisse notre sainte nous mettre en possession de ces fruits, par ses prières, et, avec elle, puissent tous ceux qui ont lutté comme elle, nous obtenir de conserver la mémoire des discours de ce jour, et de tous les autres; de les reproduire dans toutes nos actions, afin d'être, à toutes les heures de notre vie, agréables au Dieu à qui appartient la gloire, la. puissance, dans tous les siècles des siècles. Amîn.
Saint Serge et Bacchus, martyrs († 304) Fêtés le 7 Octobre à notre Calendrier Syriaque.
À Rosafa en Euphratésie de Syrie, Serge était un officier romain, commandant avec son collègue officier Bacchus une troupe d'élite composée de Barbares, appelée la Schola Gentilium. (1) Sergius était sans doute un officier romain qui commandait une troupe de soldats sur la frontière des Parthes en Orient.
Durant la persécution de Dioclétien, le co-empereur Maximien en visite en Commagène (aujourd’hui région de la Syrie) voulut offrir des libations à Jupiter, Sergius et Bacchus ne vinrent pas, puis refusèrent du fait qu’ils étaient chrétiens. Ils furent dénoncés comme chrétiens et confessèrent courageusement leur foi. Bacchus mourut sous la flagellation; Serge, après divers tourments dont il sortit indemne, fut finalement décapité.
Le culte des martyrs fut important et une église à leurs noms fut construite à Constantinople par l'empereur byzantin Justinien (527-565). Serge est connu grâce à la ville de Rosaffa, 200 kms à l'est d'Alep en Syrie, devenue Sergiopolis où on vénérait leur tombe et abritait le martyrium de Serge et Bacchus, dès la fin du IIIe ou du début du IVe siècle. Rosaffa devint un grand centre de pèlerinage au Vème siècle. C'est sous le règne de Justinien que furent construits les murailles, les citernes et les autres bâtiments encore visibles. Au 6ème siècle, on bâtit une muraille de trois mètres d'épaisseur entourant un rectangle de 500 mètres sur 100 mètres pour protéger des voleurs les dons que faisaient les pèlerins. La ville fut pillée en 616 par les Perses mais le pèlerinage chrétien subsista jusqu'au XIIIème siècle et les ruines sont toujours imposantes.
Il ne reste que quelques ruines de ce qui fut un centre de pèlerinage d'une richesse inouïe.
Des reliques de saint Serge parvinrent en Gaule dès le VIIème s. et il existe toujours à Angers une basilique gothique qui lui est dédiée.
Le 29 septembre 2013, l'ancienne église de Saints-Serge-et-Saint-Bacchus dans Maaloula (Syrie) a été détruite par les rebelles "syriens", ses icônes, de renommée mondiale, volées ou détruites, dans l'indifférence générale.
Sources:
1. http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1980/Saint-Serge.html
2. http://unjourunsaint.hautetfort.com/archive/2006/10/06/saint-serge-7-octobre.html
AU LENDEMAIN DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, HIER, DE L'ASSOCIATION CULTUELLE DE LA MÉTROPOLIE (ARCHIDIOCESE) DE L'EGLISE SYRIAQUE-ORTHODOXE-ANTIOCHIENNE EN FRANCE ET EN AFRIQUE,, NE POURRIONS NOUS PAS NOUS POSER CETTE QUESTION:
QUE FAIS-TU POUR TON EGLISE, QUE FAIS TU POUR TA PAROISSE ?
J’y vais !
C’est le plus important : la présence régulière, l’assiduité aux offices (Qurbana [divine Liturgie]), autres offices, notamment pour les défunts), aux réunions (assemblées, catéchèses, conférences), aux pèlerinages…
L’Église est notre mère, elle enracine et vivifie notre culture et notre vie.
Les baptisés sont des consacrés, des célébrants, membres du Peuple sacerdotal, l’Israël de Dieu.
Ils sont également, avec discernement, parti prenants de toutes les décisions, ainsi qu'ils l'on montré d'une manière éloquente hier tandis que, suite à diverses difficultés, la vie même de nos missions africaines était remis en cause par notre Primat: Les fidèles ont fait corps avec le Métropolite pour sauver ces missions et promouvoir le gouvernement collégial de la Sainte Eglise.
La présence à l’église est une offrande joyeuse de soi au Christ pour lui-même et pour le Salut du monde. Elle s’ouvre à tous les liens que la Paroisse a avec notre Métropolie (Archidiocèse),avec notre Église dans son ensemble et, au-delà, à toutes les Eglises locales et rituelles qui forment l'Eglise du Christ.
Des responsabilités
Il est gratifiant de servir le Christ dans son Église. Les formes de responsabilité sont multiples :
*ménage,
*linge,
*bibliothèque,
*librairie,
*préparation des fêtes,
*visite ou courrier aux malades et aux prisonniers,
*accueil des nouveaux,
*catéchèse,
*écoute fraternelle,
*conseil,
*prière personnelle pour les uns et pour les autres,
*témoignage social, services dans les offices : tout est liturgique…
Le service, don de soi par amour de Dieu, des Frères et du prochain, est une dimension essentielle de la vie chrétienne, suivant l’exemple du Christ, le Serviteur par excellence, qui a lavé les pieds de ses disciples.
C’est par le service que les dons de chacun, naturels et charismatiques, peuvent se manifester.
Il n’y a pas d’âge pour servir : ceux qui sont immobilisés par la maladie ou par le très grand âge, par exemple, servent par leur prière.
Le Conseil
La participation au Conseil de la Paroisse est l’occasion de manifester son sens et son amour de l’Église. Elle permet que les décisions intéressant la Communauté soient prises par le Recteur de façon conciliaire, car tout dans l’Église est à l’image de la sainte Trinité.
Le Christ a donné comme principe de prendre les décisions à deux ou trois.
Dans le Conseil, il y a des responsabilités plus précises, celles du Bureau (vice-présidence, trésorerie, secrétariat) et celles qui sont instituées en son sein : elles se réfèrent aux diverses formes de service déjà mentionnées.
En France, une association cultuelle double l'Archidiocèse (Métropolie) en interface avec la Société civile.
Les conseils paroissiaux locaux correspondent ainsi à son conseil d’administration, sans confusion du juridique et de l’Ecclésial.
La participation financière
Seul grâce au fruit de son travail , quelques revenus patrimoniaux et soutenu par de trop rares Chrétiens engagés, le Métropolite peut-il continuer de soutenir artificiellement et de manière pérenne la vie de l’Eglise
?
La participation financière de tous ceux qui le peuvent -Aussi modeste soit-elle ! - serait sage et utile à la vie de la Communauté et à son témoignage d’amour du sens des responsabilités au sein du monde, elle est essentiellement une offrande :
*Cotisation à l’Association,
*des offrandes régulières (par un prélèvement bancaire, par exemple) ou ponctuelles *accompagnant une liste de vivants et de défunts à recommander (Appelée "Dyptique"),
*des offrandes de Messes ;
cette participation peut se faire en écrivant à la
*Trésorerie Générale de la Métropolie de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne en France et en Afrique par voie postale:
-Trésorerie Générale de la Métropolie de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne en France et en Afrique,
Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel 02.33.24.79.58) ou par notre
*adresse courriels:
asstradsyrfr@laposte.net .
Elle reçoit alors immédiatement un reçu fiscal accusant sa réception (Pour déduction des impôts à raison de 66°/° du montant de votre don).
Comme vous le constatez, il est essentiel pour la pérennité de la mission tant en France qu'en Afrique que chacun, là où il est, comme il le peut en fonction de ses possibilités, prenne toute sa place dans la vie de l'Eglise, prenne ses responsabilités.
Le Conseil de l'Eglise Chandai ce 5.X.14
S.O.S :
Le « DENIER DU CULTE », Une obligation ?
-Non, juste une nécessité !
Si du moins vous voulez garantir la pérennité du Service Sacerdotal de vos Prêtres qui, en retour de leur dévouement, devraient pouvoir :
*Manger,
*Se vêtir,
*S’assurer
Nous vous rappelons que si vous décidez de faire un don à la Métropolie de l’Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne“ , et êtes résident en France, vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale.
Un don de 50 euros, par exemple, vous coûte en réalité 17 euros.
Pour la France, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, depuis le décret du 18 janvier 2005, si vous êtes imposable, vous pouvez déduire de vos impôts 66 % de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.
Quelques exemples :
*Si votre don est de 15 euros, le coût réel pour vous est de 5 euros
*Si votre don est de 50 euros, le coût réel pour vous est de 17 euros
*Si votre don est de 100 euros, le coût réel pour vous est de 34 euros
*Si votre don est de 500 euros, le co ût réel pour vous est de 170 euros
De plus, dans notre Métropolie (Archidiocèse) , il n’est pas indifférent de vous souvenir que, puisqu’une Messe étant le renouvellement (actualisation) non sanglant du Sacrifice du Christ, elle ne saurait être payée. Dès lors votre Participation au Sacrifice du Seigneur par l'offrande que vous faites fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :
*Une Messe:12 euros,
*Une neuvaine de Messe:112 euros,
*Un trentain « Grégorien »: 382 euros;
en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".
Libellez vos Chèques à E S O A (Métropolie de l’Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne en France et en Afrique)
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La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).
C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!
Par l'offrande des Messes dont vous pouvez, éventuellement, nous confier la célébration pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes (votre participation à ce Sacrifice de Notre-Seigneur) est estimée en fonction du coût de la vie.
Participation au Sacrifice du Seigneur, l'offrande fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" , en soutenant vos prêtres (Qui doivent manger, s'assurer et cotiser pour une retraite viellesse) elle collabore à l'élan missionnaire de l'Eglise en France et au Cammeroun:
*Une Messe:12 euros,
*Une neuvaine de Messe:112 euros,
*Un trentain Grégorien: 382 euros;
en conséquence, le montant de ces offrandes de Messes sera donc joint, en fin d'année au reçu que nous vous enverrons (pour déduction de vos impôts à raison de 66 °/° de vos dons) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".
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Loffrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis que vous inscrivez à notre"Fraternité de prière pour les défunts" est de 28 euros par défunt inscrit.
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L'abonnement annuel à la Revue de "N-D de Miséricorde est de, ordinaire: 12 euro
s et, de soutien: 20 euros.
Les veilleuses que vous pouvez faire brûler au Sanctuaire sont de:
*petites:1euro20,
*moyennes:3,50,
*de neuf jours: 8 euros.
N.B: Veuillez libeller vos chêques à l'ordre de "Ass du Monastère Syriaque N-D"
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Sans votre participation au DENIER DU CULTE, le Monastère tant en France qu'au Cameroun est condamné à mourir, notre Eglise déjà fort pauvre ne saurait survivre...
LES CAISSES SONT VIDES !...
Si vous voulez pouvoir, demain, compter sur l'apostolat de nos prêtres, veuillez libeller vos chèques pour les offrandes du DENIER DU CULTE à l'ordre de :
E S O A (Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne) . D'avance nous vous en remercions.
Mme Th Ribreau Trésorière Principale
Soeur Marie-André, Trésorière Adjointe
Ces Dons sont déductible de vos impôts sur le revenu à raison de 66 °/° du montant de votre offrande .
Adresse de la Paroisse et du Monastère Métropolitain:
MONASTERE SYRIAQUE NOTRE DAME DE MISERICORDE,
61300 CHANDAI BREVILLY
TEL:02.33.24.79.58
Adresse Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
C’est stupéfiant de voir la manière dont ce sans-abri a été traité, juste devant une église… Mais ce qui s’est passé ensuite à l’intérieur de cette même église restera à jamais dans la mémoire de ses paroissiens.
Il s’agit en fait du nouveau pasteur de cette église qui s’est déguisé en mendiant. Ce jour-là étaient attendus 1000 fidèles qui venaient justement voir ce nouveau pasteur.
Ainsi déguisé, il se rendit sur le porche de l’église pour faire la manche. Sur les 1000 personnes qui lui sont passées devant avant de rentrer dans l’église, seulement 3 lui ont dit bonjour et pas une ne lui a donné une pièce.
Il est ensuite entré dans le sanctuaire et s’est assis à l’arrière. Il a salué les gens et a été accueilli par des regards noirs ou méprisants.
Comme il était assis à l’arrière de l’église, il a écouté les premières prières.
Puis, est venu l’heure d’introduire le nouveau pasteur. “Nous tenons à vous présenter notre nouveau pasteur.” La congrégation regarda tout autour applaudissant de joie et d’anticipation.
L’homme sans-abri assis à l’arrière se leva et se mit à marcher dans l’allée. Les applaudissements se sont arrêtés avec tous les regards braqués sur lui. Il se dirigea vers l’autel et, prenant le micro dans la main, il s’arrêta un instant, puis récita :
«Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
Les justes lui répondront: ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.»
Après avoir récité ce passage de Matthieu dans la Bible, le nouveau pasteur s’est tourné vers sa congrégation et leur a raconté ce qu’il avait vécu le matin même: le mépris, le dédain, l’humiliation.
Beaucoup de personnes se sont alors mises à pleurer et la plupart avaient la tête baissée, tous, bien entendu, remplis de honte.
Il termina par ces mots: “Aujourd’hui, j’ai vu un rassemblement de personnes certes, mais ce ne sont pas les disciples de Jésus- Christ qui étaient présents aujourd’hui. Le monde est rempli de personnes qui veulent se donner bonne conscience en se rendant à la messe du dimanche.
Une histoire touchante qui met en avant l’hypocrisie de certaines personnes ainsi que le manque de compassion dont nous sommes bien souvent coupables.