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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 17:01

 

Chrétiens et musulmans : Quelques leaders envoient un

signal de paix

Clôture du IIIe Sommet de responsables et chercheurs au Vatican

icone copte de Marie

 

Anne Kurian,ROME, 5 décembre 2014 (Source: Zenit.org)

 

- Le IIIe Sommet des responsables et chercheurs chrétiens et musulmans (III Christian-Muslim Summit of Religious Leaders and Scholars) a eu lieu à Rome du 2 au 4 décembre 2014 sur le thème « Chrétiens et musulmans : des croyants vivant dans la société ». L'occasion d'envoyer un signal de paix pour le monde « qui en a tant besoin ».

L'événement rassemblait des chrétiens (catholiques et anglicans épiscopaux) et musulmans (sunnites et chiites), sous la houlette du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, afin de « promouvoir des relations interreligieuses et interculturelles et de se pencher sur les conflits entre les membres des deux religions ».

La rencontre était présidée par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du dicastère, par le Prince El Hassan bin Talal de Jordanie pour la délégation sunnite, l'évêque de Washington de l'Église épiscopale John Bryson Chane pour les anglicans, et l'ayatollah Sayyed Mostafa Mohaghegh Damad, directeur des Études islamiques à l'Académie des sciences d'Iran pour la délégation chiite.

Dans un communiqué publié au terme de la rencontre, les participants expriment leur préoccupation pour « le moment dramatique que vit le monde, en particulier le Moyen-Orient et certains pays africains », théâtres « d'une violence sans précédent et inhumaine ».

Le sommet « a été caractérisée par le respect mutuel, l'ouverture et l'écoute de l'autre; ce qui constitue un message de réconciliation, de paix et de fraternité dont le monde a grand besoin », ajoutent-ils.

Au terme de la rencontre, une session publique a eu lieu avec la participation de diplomates accrédités près le Saint-Siège, de personnes impliquées dans le dialogue interreligieux et de médias. A cette occasion, un « Appel à l'action » a été lu.

Les participants expriment enfin leur reconnaissance au pape François qui les a reçus en privé mercredi 3 décembre. Le pape les a encouragés à poursuivre le dialogue, « chemin de paix ».

Parmi les invités d'honneur à la rencontre : le métropolite Emmanuel de France, représentant du patriarcat œcuménique de Constantinople, le rabbin Abraham Skorka, recteur du Séminaire rabbinique latino-américain de Buenos Aires, représentant du judaïsme.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 18:20

 

Saint Nicolas, qui êtes-vous ?
[Archevêque de Myre
(† 324)]

 

N

icolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.

 

Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner.

 

Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction :

 

-« Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »

 

Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.

 

Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder.

 

Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau.

 

Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait.

 

Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.

 

Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.

 

Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles.

 

Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ;

tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours.

 

Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.


On l'honore comme le patron des écoliers.

 



Source©Evangelizo.org


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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 06:19

Bx Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine régulier de St Augustin (Congrégation de Widesheïm). Les Noces spirituelles, 1 (trad. Louf, Bellefontaine 1993, p. 39 rev.) 

DSCF1034.JPG

« Alors on verra le Fils de l'homme venir »


« Voici l'époux qui vient. » (Mt 25,6)

Le Christ, notre époux, prononce ce mot. En latin le mot « venit » contient en lui deux temps du verbe : le passé et le présent ; ce qui ne l'empêche pas de viser aussi le futur.

C'est pourquoi nous allons considérer trois avènements chez notre époux, Jésus Christ. 

Lors du premier avènement, il se fit homme à cause de l'homme, par amour. Le second avènement a lieu tous les jours, souvent et en mainte occasion, dans chaque cœur qui aime, accompagné de nouvelles grâces et de nouveaux dons, selon la capacité de chacun.

Dans le troisième avènement, l'on considère celui qui aura lieu le jour du Jugement ou à l'heure de la mort. 

Le motif pour lequel Dieu a créé les anges et les hommes est sa bonté infinie et sa noblesse, puisqu'il a voulu le faire afin que la béatitude et la richesse qu'il est lui-même soient révélées aux créatures douées de raison, et que celles-ci puissent le savourer dans le temps, et jouir de lui au delà du temps, dans l'éternité. 

Le motif pour lequel Dieu s'est fait homme est son amour insaisissable et la détresse des hommes, car ils étaient altérés par la chute du péché originel et incapables de s'en guérir.

Mais le motif pour lequel le Christ a accompli toutes ses œuvres sur terre non seulement selon sa divinité mais aussi selon son humanité est quadruple : à savoir son divin amour, qui est sans mesure ; l'amour créé, ou charité, qu'il possédait dans son âme, grâce à l'union avec le Verbe éternel et grâce au don parfait que lui en a fait son Père ; la grande détresse en laquelle se trouvait la nature humaine ; enfin, l'honneur de son Père.

Voilà les motifs de l'avènement du Christ, notre époux, et de toutes ses œuvres.

 

 
 
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 06:17

Saint Sabas, qui êtes-vous ?
[Abbé
(439-531)]

 

S

abas, né près de Césarée, en Cappadoce, de parents nobles et pieux, fut mis, à l'âge de cinq ans, sous la tutelle d'un oncle fort méchant ; il s'enfuit et se réfugia dans un couvent. C'était la Providence qui avait conduit ses pas ; il embrassa généreusement toutes les saintes rigueurs de la vie monastique. Dix ans plus tard, le désir de visiter les lieux sanctifiés par la vie mortelle du Sauveur le conduisit à Jérusalem. Ayant fait son pèlerinage, il résolut de se fixer au milieu des célèbres anachorètes de la Palestine et vécut jusqu'à l'âge de trente ans sous la direction du saint solitaire Théoctiste. Mais il lui semblait que Dieu demandait de lui davantage, et, croyant n'avoir encore rien fait, il s'enfonça dans la solitude voisine pour y vivre avec Dieu seul.

 

Renfermé dans une petite grotte, il y passait cinq jours de la semaine sans prendre aucune nourriture, uniquement appliqué à la prière, au chant des psaumes et au travail manuel. Chaque samedi, il apportait au monastère qu'il avait habité tous les paniers qu'il avait tressés, passait le dimanche avec ses frères et revenait à son ermitage. Plus tard, il se retira sur les bords du Jourdain, où le démon le tourmenta par des spectres horribles, des hurlements affreux, des menaces, des coups, et surtout des apparitions séduisantes. Le saint, armé de la prière, remporta autant de victoires qu'il eut à livrer de combats, jusqu'à décourager son redoutable ennemi.

 

Sabas, toujours poussé par le désir d'une solitude de plus en plus profonde, se retira sur des rochers abrupts ; il y établit, pour monter et pour descendre, un gros câble à nœuds qui lui servait de rampe. Il lui fallait aller chercher de l'eau à deux lieues de là et la monter sur ses épaules. Sa nourriture consistait uniquement en racines sauvages ; mais, en revanche Dieu nourrissait son âme de l'abondance de ses consolations. 

 

Sabas fut découvert par la vue de la corde qui pendait du rocher, et dès lors sa solitude se changea en affluence énorme de pèlerins qui venaient lui demander communication des biens célestes dont il était rempli. Beaucoup demeuraient ses disciples, et il groupa dans la vallée un grand nombre de petites cellules pour les recevoir. De grands saints, attirés par la renommée de ses vertus, vinrent eux-mêmes le visiter. Il s'arrachait parfois à sa solitude, quand la gloire de Dieu le demandait, et plusieurs fois la cour de Constantinople fut édifiée de ses vertus.

 

 

Saint CYRAN,qui  êtes-vous ?

UN SAINT DU BERRICHON
[Ermite en Berry
(VIIe s.)]

Saint Cyran fut d'abord échanson à la cour du roi Clotaire II, puis archidiacre de Tours, ville dont son père avait été évêque. 
Fondateur de plusieurs abbayes, l'histoire garde le silence sur cette vie que l'on dit avoir été de grande sainteté. 
La localité berrichonne, où il avait fondé une abbaye, s'est placée sous son patronage  : Saint-Cyran-du-Jambot (Indre).


Source :©Evangelizo.org


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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 06:11

Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 


St-Augustin.jpg

« Que tout se fasse pour vous selon votre foi »


      Les foules suivent Jésus, les nations et les peuples croient en lui.

Et voici deux aveugles qui sont assis au bord de la route (Mt 20,29s) :

c'est l'image des fidèles qui s'attachent à lui en croyant aux mystères de son humanité.

Ils désirent l'illumination d'en haut, ils demandent quelques rayons de lumière sur le Verbe éternel.

L'humanité du Christ est la voie qui mène au salut. C'est au passage de Jésus, c'est par la foi à l'Incarnation et à la Passion du Fils de Dieu qu'ils s'efforcent d'obtenir ce qu'ils désirent.

Jésus, en effet, passe, pour ainsi dire, dans le mystère de sa vie mortelle ; c'est l'œuvre qu'il réalise, qui mesure son passage dans le temps. 


      Pour se faire entendre de lui, il faut élever la voix avec force, il faut dominer le bruit et le tumulte de la foule, il faut prier avec insistance et persévérance.

Ce sont les impulsions de la chair qui en foule désordonnée assiègent l'âme quand elle désire contempler la lumière éternelle, qui s'opposent à ses efforts.

C'est l'influence des remous de la société des hommes charnels qui vient gêner la méditation de l'esprit.

Il faut une très grande vigueur spirituelle pour surmonter tous ces obstacles. 


      Jésus a dit :

« On donnera à celui qui demande, qui cherche trouve, on ouvrira à celui qui frappe » (Mt 7,8).

Ainsi, quand il entend ceux qui, dans l'ardeur de leur désir, parviennent jusqu'à lui, Jésus s'arrête sur la route ; il touche ces aveugles qui demandent la lumière et il les illumine.

Mystère admirable ! 


     C'est Jésus qui passe : son apparition dans l'infirmité de la chair est pour un moment.

C'est Jésus qui s'arrête :

l'éternité du Verbe est stable, et elle renouvelle tout, immuable en elle-même.

La foi à l'Incarnation dans le temps nous prépare à l'intelligence du mystère éternel de Dieu.

 

 
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:12

Sainte Barbe, qui êtes-vous ?
[Vierge et martyre 
(273-290)]

 

Ste Barbe naquit aux environs de Nicomédie. Son père, nommé Dioscore, s'aperçut qu'elle était chrétienne au moment où elle refusa obstinément un riche mariage.

Saisi de fureur, il se précipita sur elle pour la transpercer ; mais Barbe s'enfuit.

Peu après, la courageuse vierge, découverte dans la retraite où elle s'était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville.

 

Barbe fut frappée d'abord à coups de nerfs.

 

Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée avec des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres.

 

La foule des païens commençait à s'émouvoir d'un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge.

 

Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement.

 

Puis le juge ordonna de lui trancher la tête. Mais Dioscore, son père, s'écria : « C'est à moi de la frapper ! » et saisissant son épée, il tranche la tête de l'innocente victime agenouillée devant lui.

 

Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l'invoque aussi contre la mort subite et imprévue.

 

Ste Barbe est aussi la titulaire de l'Oratoire Syriaque de notre maison de Chaise-Dieu du Theil dans l'Eure.

 

 
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:10

Saint Jean de Damas, qui êtes-vous?
Prêtre et docteur de l'Église 
(† v. 749)

 

Arabe chrétien, de haute bourgeoisie, saint Jean de Damas (ou saint Jean Damascène) eut de hautes fonctions dans le califat de Damas (Syrie) et se fit connaître comme écrivain poète.

 

À cinquante ans, il se retira du monde et se fit moine à Saint-Sabas, entre Jérusalem et la mer Morte. Ordonné prêtre, il laissa de nombreux écrits théologiques. Il développa le culte des saintes icônes et chanta les louanges de l'Assomption.

 

Il est fait docteur de l'Église par Léon XIII en 1890.


(Source :L'Evangile au Quotidien) 

 

 
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:08

Le Seigneur est compatissant et miséricordieux

St_Irenee_de_Lyon.png


"Le Seigneur est compatissant et miséricordieux » (Psaume 102,8) et il aime le genre humain.

 

Il a donc mélangé et uni l'homme à Dieu.

 

Car si ce n'était pas un homme qui avait vaincu l'adversaire de l'homme, l'ennemi n'aurait pas été vaincu en toute justice.

D'autre part, si ce n'était pas Dieu qui nous avait octroyé le salut, nous ne l'aurions pas reçu de façon stable. Et si l'homme n'avait pas été uni à Dieu, il n'aurait pu recevoir en participation l'incorruptibilité.

 

Car il fallait que le « médiateur de Dieu et des hommes » (1 Timothée 2,5), par sa parenté avec chacune des deux parties, les ramenât l'une et l'autre à l'amitié et à la concorde, en sorte que tout à la fois Dieu accueillît l'homme et que l'homme s'offrît à Dieu.

 

Comment aurions-nous pu en effet avoir part à la filiation adoptive à l'égard de Dieu, si nous n'avions pas reçu, par le Fils, la communion avec Dieu?

 

Et comment aurions-nous reçu cette communion avec Dieu, si son Verbe n'était pas entré en communion avec nous en se faisant chair?

 

C'est d'ailleurs pourquoi il est passé par tous les âges de la vie, rendant par là à tous les hommes la communion avec Dieu.

 

[Saint Irénée

Contre les hérésies 111, 18,7, trad. A. Rousseau, éd. du Cerf, 2001, p. 365-366.]

 

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:06

Saint Pierre Chrysologue, Qui êtes-vous ? 


[Évêque, confesseur et docteur de l'Église latine
 (405-451)]

         Né à Imola (Italie), il fut élevé par l'évêque de sa ville. Vers 430, il fut élu évêque de Ravenne, cité impériale. Il y gagna le nom de Chrysologue (« parole d'or ») par la qualité de ses prêches : ses 170 homélies sont rédigées de la même manière, « Il faut parler au peuple dans la langue du peuple ».

          Il laissa aussi de nombreux écrits. Il mourut à Ravenne vers 451. Il fut proclamé Docteur de l'Église latine en 1729 par le Pape Benoît XII.

 

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:04

Saint Clément d'Alexandrie, qui êtes-vous ?

[Père de l'Église]

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lément d'Alexandrie, surnommé le père de la théologie spéculative et qui avait formé Origène, enseignait à l'école d'Alexandrie en Égypte entre 193 et 200, il dut fuir ensuite à cause de la persécution et il est allé rejoindre le Seigneur vers 215.

 

L'école d'Alexandrie rejetait l'interprétation littérale des Écritures, et en particulier celle de la prophétie, et elle considérait la Bible toute entière comme une vaste allégorie dont la signification profonde était masquée par la formulation même du texte. Elle s'efforçait de marier idéalisme platonicien et textes bibliques, entreprise exigeant l'adoption d'un système d'interprétation non littéral.

 

W.H. Rutgers écrit au sujet de Clément d'Alexandrie : « Clément, charmé par les sirènes de la philosophie grecque, soumettait l'Écriture sainte à cette interprétation allégorique et erronée, à ce parti-pris outré contre tout ce qui était matériel, visible, tangible, tout ce qui se situait dans un contexte géographico-historique. La philosophie éthérée des platoniciens ne pouvait supporter la 'charnelle et sensuelle' vision eschatologique des prémillénaristes. » 

Clément rapporte dans Quis dives salvetur 23:1, une citation de Jésus qu'on ne retrouve nulle part dans la Bible mais qui est en accord avec son enseignement :

 

« Je t'ai régénéré, toi que le monde avait enfanté dans le malheur et pour la mort. Je t'ai libéré, je t'ai guéri, je t'ai racheté. Je te donnerai la vie sans fin, éternelle, surnaturelle. Je te montrerai le visage de Dieu, le bon Père. »

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