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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 11:50

Ta parole est toute ma joie

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      Ô Seigneur mon Dieu, lumière des aveugles et force des faibles, mais en même temps lumière des voyants et force des forts, sois attentif à mon âme, entends-la crier du fond de l'abîme (Ps 129,1).

Car si tu n'es pas à l'écoute même dans l'abîme, où irons-nous ? Où adresserons-nous nos cris?

 « À toi est le jour, à toi aussi la nuit » (Ps 73,16).

Un signe de toi et les instants s'envolent.

Donne désormais largement à nos pensées le temps de fouiller les retraites cachées de ta loi et n'en ferme pas la porte à ceux qui y frappent (Mt 7,7).

 

Ce n'est pas sans raison que tu as voulu faire écrire tant de pages pleines d'ombre et de mystère.

 

Ces belles forêts n'ont-elles pas leurs cerfs (Ps 28,9) qui viennent là se réfugier et se ressaisir, se promener et pâturer, se coucher et ruminer ?

Ô Seigneur, conduis-moi au terme et révèle-moi leurs secrets.

      Ta parole est toute ma joie, ta parole plus douce qu'un torrent de voluptés. Donne-moi ce que j'aime, car j'aime et cet amour est un don de toi. N'abandonne pas tes dons, ne dédaigne pas ton brin d'herbe assoiffé.

Que je proclame tout ce que je découvrirai dans tes livres ; fais que «j'entende la voix de ta louange» (Ps 25,7).

Puissé-je boire ta parole et considérer les merveilles de ta loi (Ps 118,18) depuis le premier instant où tu as créé le ciel et la terre jusqu'au règne éternel avec toi dans la sainte cité.

 

(Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église.Confessions XI, 2.3)

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 11:48

La création nous conduit à Dieu

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Saint Paul affirme au sujet des païens : 

-" Ce qu'on peut connaître de Dieu est pour eux manifeste : Dieu en effet le leur a manifesté.

Ce qu'il y a d'invisible depuis la création du monde se laisse voir à l'intelligence à travers ses oeuvres, son éternelle puissance et sa divinité." Rm 1, 19-20

 

Et St Augustin : 

-" Interroge la beauté de la terre, interroge la beauté de la mer, interroge la beauté de l'air qui se dilate et se diffuse, interroge la beauté du ciel [...] interroge toutes ces réalités.

Toutes te répondent :

-Vois, nous sommes belles.

Leur beauté est une profession (confessio). Ces beautés sujettes au changement, qui les a faites sinon le Beau (Pulcher), non sujet au changement ?"

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 11:43

Par Saint Claude de la Colombière (1641-1682), Prêtre Catholique-romain et jésuite . Sermon prêché à Londres devant la duchesse d'York (trad. Christus, 1959 / Orval) 

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Le Fils de Dieu vient à notre recherche


      Représentez-vous la désolation d'un pauvre berger dont la brebis s'est égarée.

On n'entend dans toutes les campagnes voisines que la voix de ce malheureux qui, ayant abandonné le gros du troupeau, court dans les bois et sur les collines, passe à travers les fourrés et les buissons, en se lamentant et criant de toute sa force et ne pouvant se résoudre à rentrer qu'il n'ait retrouvé sa brebis et qu'il ne l'ait ramené à la bergerie.



      Voilà ce qu'a fait le Fils de Dieu lorsque les hommes s'étaient soustraits par leur désobéissance à la conduite de leur Créateur ; il est descendu sur la terre et n'a épargné ni soins ni fatigues pour nous rétablir dans l'état duquel nous étions déchus.

C'est ce qu'il fait encore tous les jours pour ceux qui s'éloignent de lui par le péché ; il les suit, pour ainsi dire, à la trace, ne cessant de les rappeler jusqu'à ce qu'il les ait remis en voie de salut.

Et certes, s'il n'en usait pas de la sorte, vous savez que c'en serait fait de nous après le premier péché mortel ; il nous serait impossible d'en revenir.

Il faut que ce soit lui qui fasse toutes les avances, qu'il nous présente sa grâce, qu'il nous poursuive, qu'il nous invite à avoir pitié de nous-mêmes, sans quoi nous ne songerions jamais à lui demander miséricorde...



      L'ardeur avec laquelle Dieu nous poursuit est sans doute un effet d'une très grande miséricorde.

Mais la douceur dont ce zèle est accompagné marque une bonté encore plus admirable. Nonobstant le désir extrême qu'il a de nous faire revenir, il n'use jamais de violence, il n'emploie pour cela que les voies de la douceur.

Je ne vois nul pécheur, en toute l'histoire de l'Évangile, qui ait été invité à la pénitence autrement que par des caresses et par des bienfaits.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 17:01

 

Chrétiens et musulmans : Quelques leaders envoient un

signal de paix

Clôture du IIIe Sommet de responsables et chercheurs au Vatican

icone copte de Marie

 

Anne Kurian,ROME, 5 décembre 2014 (Source: Zenit.org)

 

- Le IIIe Sommet des responsables et chercheurs chrétiens et musulmans (III Christian-Muslim Summit of Religious Leaders and Scholars) a eu lieu à Rome du 2 au 4 décembre 2014 sur le thème « Chrétiens et musulmans : des croyants vivant dans la société ». L'occasion d'envoyer un signal de paix pour le monde « qui en a tant besoin ».

L'événement rassemblait des chrétiens (catholiques et anglicans épiscopaux) et musulmans (sunnites et chiites), sous la houlette du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, afin de « promouvoir des relations interreligieuses et interculturelles et de se pencher sur les conflits entre les membres des deux religions ».

La rencontre était présidée par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du dicastère, par le Prince El Hassan bin Talal de Jordanie pour la délégation sunnite, l'évêque de Washington de l'Église épiscopale John Bryson Chane pour les anglicans, et l'ayatollah Sayyed Mostafa Mohaghegh Damad, directeur des Études islamiques à l'Académie des sciences d'Iran pour la délégation chiite.

Dans un communiqué publié au terme de la rencontre, les participants expriment leur préoccupation pour « le moment dramatique que vit le monde, en particulier le Moyen-Orient et certains pays africains », théâtres « d'une violence sans précédent et inhumaine ».

Le sommet « a été caractérisée par le respect mutuel, l'ouverture et l'écoute de l'autre; ce qui constitue un message de réconciliation, de paix et de fraternité dont le monde a grand besoin », ajoutent-ils.

Au terme de la rencontre, une session publique a eu lieu avec la participation de diplomates accrédités près le Saint-Siège, de personnes impliquées dans le dialogue interreligieux et de médias. A cette occasion, un « Appel à l'action » a été lu.

Les participants expriment enfin leur reconnaissance au pape François qui les a reçus en privé mercredi 3 décembre. Le pape les a encouragés à poursuivre le dialogue, « chemin de paix ».

Parmi les invités d'honneur à la rencontre : le métropolite Emmanuel de France, représentant du patriarcat œcuménique de Constantinople, le rabbin Abraham Skorka, recteur du Séminaire rabbinique latino-américain de Buenos Aires, représentant du judaïsme.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 18:20

 

Saint Nicolas, qui êtes-vous ?
[Archevêque de Myre
(† 324)]

 

N

icolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.

 

Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner.

 

Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction :

 

-« Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »

 

Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.

 

Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder.

 

Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau.

 

Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait.

 

Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.

 

Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.

 

Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles.

 

Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ;

tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours.

 

Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.


On l'honore comme le patron des écoliers.

 



Source©Evangelizo.org


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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 06:19

Bx Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine régulier de St Augustin (Congrégation de Widesheïm). Les Noces spirituelles, 1 (trad. Louf, Bellefontaine 1993, p. 39 rev.) 

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« Alors on verra le Fils de l'homme venir »


« Voici l'époux qui vient. » (Mt 25,6)

Le Christ, notre époux, prononce ce mot. En latin le mot « venit » contient en lui deux temps du verbe : le passé et le présent ; ce qui ne l'empêche pas de viser aussi le futur.

C'est pourquoi nous allons considérer trois avènements chez notre époux, Jésus Christ. 

Lors du premier avènement, il se fit homme à cause de l'homme, par amour. Le second avènement a lieu tous les jours, souvent et en mainte occasion, dans chaque cœur qui aime, accompagné de nouvelles grâces et de nouveaux dons, selon la capacité de chacun.

Dans le troisième avènement, l'on considère celui qui aura lieu le jour du Jugement ou à l'heure de la mort. 

Le motif pour lequel Dieu a créé les anges et les hommes est sa bonté infinie et sa noblesse, puisqu'il a voulu le faire afin que la béatitude et la richesse qu'il est lui-même soient révélées aux créatures douées de raison, et que celles-ci puissent le savourer dans le temps, et jouir de lui au delà du temps, dans l'éternité. 

Le motif pour lequel Dieu s'est fait homme est son amour insaisissable et la détresse des hommes, car ils étaient altérés par la chute du péché originel et incapables de s'en guérir.

Mais le motif pour lequel le Christ a accompli toutes ses œuvres sur terre non seulement selon sa divinité mais aussi selon son humanité est quadruple : à savoir son divin amour, qui est sans mesure ; l'amour créé, ou charité, qu'il possédait dans son âme, grâce à l'union avec le Verbe éternel et grâce au don parfait que lui en a fait son Père ; la grande détresse en laquelle se trouvait la nature humaine ; enfin, l'honneur de son Père.

Voilà les motifs de l'avènement du Christ, notre époux, et de toutes ses œuvres.

 

 
 
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 06:17

Saint Sabas, qui êtes-vous ?
[Abbé
(439-531)]

 

S

abas, né près de Césarée, en Cappadoce, de parents nobles et pieux, fut mis, à l'âge de cinq ans, sous la tutelle d'un oncle fort méchant ; il s'enfuit et se réfugia dans un couvent. C'était la Providence qui avait conduit ses pas ; il embrassa généreusement toutes les saintes rigueurs de la vie monastique. Dix ans plus tard, le désir de visiter les lieux sanctifiés par la vie mortelle du Sauveur le conduisit à Jérusalem. Ayant fait son pèlerinage, il résolut de se fixer au milieu des célèbres anachorètes de la Palestine et vécut jusqu'à l'âge de trente ans sous la direction du saint solitaire Théoctiste. Mais il lui semblait que Dieu demandait de lui davantage, et, croyant n'avoir encore rien fait, il s'enfonça dans la solitude voisine pour y vivre avec Dieu seul.

 

Renfermé dans une petite grotte, il y passait cinq jours de la semaine sans prendre aucune nourriture, uniquement appliqué à la prière, au chant des psaumes et au travail manuel. Chaque samedi, il apportait au monastère qu'il avait habité tous les paniers qu'il avait tressés, passait le dimanche avec ses frères et revenait à son ermitage. Plus tard, il se retira sur les bords du Jourdain, où le démon le tourmenta par des spectres horribles, des hurlements affreux, des menaces, des coups, et surtout des apparitions séduisantes. Le saint, armé de la prière, remporta autant de victoires qu'il eut à livrer de combats, jusqu'à décourager son redoutable ennemi.

 

Sabas, toujours poussé par le désir d'une solitude de plus en plus profonde, se retira sur des rochers abrupts ; il y établit, pour monter et pour descendre, un gros câble à nœuds qui lui servait de rampe. Il lui fallait aller chercher de l'eau à deux lieues de là et la monter sur ses épaules. Sa nourriture consistait uniquement en racines sauvages ; mais, en revanche Dieu nourrissait son âme de l'abondance de ses consolations. 

 

Sabas fut découvert par la vue de la corde qui pendait du rocher, et dès lors sa solitude se changea en affluence énorme de pèlerins qui venaient lui demander communication des biens célestes dont il était rempli. Beaucoup demeuraient ses disciples, et il groupa dans la vallée un grand nombre de petites cellules pour les recevoir. De grands saints, attirés par la renommée de ses vertus, vinrent eux-mêmes le visiter. Il s'arrachait parfois à sa solitude, quand la gloire de Dieu le demandait, et plusieurs fois la cour de Constantinople fut édifiée de ses vertus.

 

 

Saint CYRAN,qui  êtes-vous ?

UN SAINT DU BERRICHON
[Ermite en Berry
(VIIe s.)]

Saint Cyran fut d'abord échanson à la cour du roi Clotaire II, puis archidiacre de Tours, ville dont son père avait été évêque. 
Fondateur de plusieurs abbayes, l'histoire garde le silence sur cette vie que l'on dit avoir été de grande sainteté. 
La localité berrichonne, où il avait fondé une abbaye, s'est placée sous son patronage  : Saint-Cyran-du-Jambot (Indre).


Source :©Evangelizo.org


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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 06:11

Par Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 


St-Augustin.jpg

« Que tout se fasse pour vous selon votre foi »


      Les foules suivent Jésus, les nations et les peuples croient en lui.

Et voici deux aveugles qui sont assis au bord de la route (Mt 20,29s) :

c'est l'image des fidèles qui s'attachent à lui en croyant aux mystères de son humanité.

Ils désirent l'illumination d'en haut, ils demandent quelques rayons de lumière sur le Verbe éternel.

L'humanité du Christ est la voie qui mène au salut. C'est au passage de Jésus, c'est par la foi à l'Incarnation et à la Passion du Fils de Dieu qu'ils s'efforcent d'obtenir ce qu'ils désirent.

Jésus, en effet, passe, pour ainsi dire, dans le mystère de sa vie mortelle ; c'est l'œuvre qu'il réalise, qui mesure son passage dans le temps. 


      Pour se faire entendre de lui, il faut élever la voix avec force, il faut dominer le bruit et le tumulte de la foule, il faut prier avec insistance et persévérance.

Ce sont les impulsions de la chair qui en foule désordonnée assiègent l'âme quand elle désire contempler la lumière éternelle, qui s'opposent à ses efforts.

C'est l'influence des remous de la société des hommes charnels qui vient gêner la méditation de l'esprit.

Il faut une très grande vigueur spirituelle pour surmonter tous ces obstacles. 


      Jésus a dit :

« On donnera à celui qui demande, qui cherche trouve, on ouvrira à celui qui frappe » (Mt 7,8).

Ainsi, quand il entend ceux qui, dans l'ardeur de leur désir, parviennent jusqu'à lui, Jésus s'arrête sur la route ; il touche ces aveugles qui demandent la lumière et il les illumine.

Mystère admirable ! 


     C'est Jésus qui passe : son apparition dans l'infirmité de la chair est pour un moment.

C'est Jésus qui s'arrête :

l'éternité du Verbe est stable, et elle renouvelle tout, immuable en elle-même.

La foi à l'Incarnation dans le temps nous prépare à l'intelligence du mystère éternel de Dieu.

 

 
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:12

Sainte Barbe, qui êtes-vous ?
[Vierge et martyre 
(273-290)]

 

Ste Barbe naquit aux environs de Nicomédie. Son père, nommé Dioscore, s'aperçut qu'elle était chrétienne au moment où elle refusa obstinément un riche mariage.

Saisi de fureur, il se précipita sur elle pour la transpercer ; mais Barbe s'enfuit.

Peu après, la courageuse vierge, découverte dans la retraite où elle s'était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville.

 

Barbe fut frappée d'abord à coups de nerfs.

 

Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée avec des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres.

 

La foule des païens commençait à s'émouvoir d'un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge.

 

Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement.

 

Puis le juge ordonna de lui trancher la tête. Mais Dioscore, son père, s'écria : « C'est à moi de la frapper ! » et saisissant son épée, il tranche la tête de l'innocente victime agenouillée devant lui.

 

Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l'invoque aussi contre la mort subite et imprévue.

 

Ste Barbe est aussi la titulaire de l'Oratoire Syriaque de notre maison de Chaise-Dieu du Theil dans l'Eure.

 

 
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:10

Saint Jean de Damas, qui êtes-vous?
Prêtre et docteur de l'Église 
(† v. 749)

 

Arabe chrétien, de haute bourgeoisie, saint Jean de Damas (ou saint Jean Damascène) eut de hautes fonctions dans le califat de Damas (Syrie) et se fit connaître comme écrivain poète.

 

À cinquante ans, il se retira du monde et se fit moine à Saint-Sabas, entre Jérusalem et la mer Morte. Ordonné prêtre, il laissa de nombreux écrits théologiques. Il développa le culte des saintes icônes et chanta les louanges de l'Assomption.

 

Il est fait docteur de l'Église par Léon XIII en 1890.


(Source :L'Evangile au Quotidien) 

 

 
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