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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 08:29

 

Persécution des chrétiens en Syrie :
"c’est un mal qui va toucher le monde entier"

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Les chiffres sont toujours difficiles à vérifier mais plus de 200 hommes, femmes et enfants sont retenus en otage par les djihadistes de l’état islamique. Au moins 1.000 familles d'Assyriens, soit près de 5.000 personnes, ont fui ces derniers jours leur domicile pour trouver refuge dans des villes tenues par les forces kurdes et gouvernementales.

La montée en force de l'EI en Syrie a éclipsé la confrontation entre le régime de Bachar al-Assad, et la rébellion, qui entrera le mois prochain dans sa cinquième année et a fait plus de 210.000 morts et 3,8 millions de Syriens réfugiés dans les pays voisins, sans compter les 7 millions de réfugiés internes. Selon le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, la crise des réfugiés syriens a attient « un tournant dangereux ».


Le Père Mourad Abou-Seif, syrien du Service Jésuite des Réfugiés (JRS) était directeur du bureau à Alep de 2009 à 2014. Actuellement à Bruxelles, en Belgique il nous livre son sentiment face au drame vécu par les Syriens et en particulier par les chrétiens. Des propos recueillis par Hélène Destombes, de Radio Vatican.

Quelle est la situation sur place ?
Père Mourad Abou-Seif : 
Le mal est en train de toucher tout le monde. On ne peut pas dire qu’il y ait une communauté plus souffrante qu’une autre. Les chrétiens vivent avec les musulmans, côte à côte et ils subissent le mal que toute la Syrie subit. Maintenant, peut-être sont-ils plus inquiets pour l’avenir. Ils cherchent à comprendre ce qui se passe. Quand il y a peu d’espoir, comme on le voit maintenant, cela rend l’avenir très inquiétant, beaucoup plus inquiétant pour eux. Mais le présent, ils le vivent comme tout le monde.
En même temps, les chrétiens sont victimes d’exactions de plus en plus nombreuses.
Père Mourad Abou-Seif :
 C’est vrai, et je peux dire qu’il y a ici un changement parce qu’avant, on savait que les extrémistes contrôlaient les endroits où les chrétiens vivent avec les musulmans. Et s'ils étaient-ils traités comme une minorité d’une manière qui n’était pas juste, ils n’étaient pas exécutés ou jugés pour être exterminés, comme on le voit maintenant. Il paraît que ce changement est un message de ces groupes extrémistes pour l’Occident via les chrétiens du Proche-Orient, comme on l’a vu dans le message du groupe qui a exécuté les 21 Égyptiens coptes.

Face à cette menace, quelle doit-être la réaction de la communauté internationale ? Vous avez le sentiment qu’elle n’a pas pris suffisamment la mesure de ce qui est en train de se jouer actuellement en Syrie et dans la région ?

Père Mourad Abou-Seif : J’ai l’impression que la communauté internationale était presque indifférente vis-à-vis de ce qui se passe. Ils essayaient d’aider comme si le mal qui est subi en Syrie ou au Proche-Orient ne les touchait pas encore. Mais il parait qu’ils réalisent de plus en plus que c’est un mal qui va toucher le monde entier. Il y a une nouvelle prise de conscience de la gravité de tout cela. Maintenant, on le considère comme un cancer qui est en train de se répandre partout dans le monde. C'est pourquoi, à mon avis, il faut maintenant prendre des mesures différentes.
  

sources: RADIO VATICAN
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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 19:04
LES TROIS FAIBLESSES DE L’HOMME (S.S. LE PAPE TAWADROS II)

Pape Copte Tawadros II« […] Lorsque Dieu le créa, Il voulut que l’homme soit un être vivant en relation permanente avec lui. Il voulut que l’humanité soit le couronnement de la création. En effet, après avoir achevé tout le restant de la création, Il fit son roi sur terre, l’homme qu’Il créa, cette créature vivante en qui se trouve le souffle de la Vie. Mais le péché survint, le fit choir et l’éloigna de ce que Dieu avait voulu pour lui. Après le péché d’Adam et d’Ève, nos premiers parents, l’homme entra en guerre avec le péché sous toutes ses formes, au cours de sa vie.

« Il y a trois faiblesses principales que l’humanité a subies à cause du péché originel.

« La première faiblesse est l’ego qui la domine. Celui-ci est devenu son idole, son dieu. L’être humain s’est mis à s’adorer soi-même, lui, sa puissance et ses désirs. Tout ceci fut le résultat de son égoïsme. Si nous observons le monde nous trouverons que la domination de l’ego peut prendre différentes formes. Ainsi, la personne humaine est devenue son propre dieu.

« La seconde faiblesse consiste en l’hostilité des êtres humains à l’égard de la nature et à l’égard de leurs frères. Ce péché produisit les guerres, les batailles et la violence. Ceci nous rappelle l’histoire primitive de l’humanité, l’histoire d’Abel le Juste qui fut attaqué et assassiné par son frère Caïn, malgré le petit nombre d’êtres humains vivant à cette époque.

« La troisième faiblesse est l’absence d’esprit de joie, qui fut remplacé par la peur. Ainsi, l’homme est devenu un être craintif. Il a peur de tout, même de lui-même. Il peut redouter une autre personne, des animaux, des insectes ou des microbes. Les hommes ont également peur de la nature, par exemple des séismes et des volcans. Ils craignent également certaines circonstances, certains événements, et même quelques étapes de leur vie, comme celle de l’enfance, de la jeunesse ou de l’adolescence. Ils ont également peur lorsqu’ils deviennent adultes en fondant une famille et en ayant des enfants, etc.

« Ainsi exista le péché avec ses trois faiblesses : l’ego dominateur, la propagation de la violence et la peur qui remplit la vie de l’homme. Mais Dieu voulut renouveler et guérir l’humanité par son incarnation et sa naissance.

‘Car Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, au lieu de se perdre, obtienne la vie éternelle.’ (Jn 3, 16). Ainsi la venue de notre Seigneur Jésus Christ était le remède à ces trois faiblesses. Le jour de sa Nativité, les anges chantèrent cette louange qui proclame les trois solutions à ces faiblesses. Ils chantèrent cette hymne qui réjouit le monde entier en disant : ‘Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Paix sur la terre ! Bienveillance parmi les hommes !’ (Lc 3, 14).

« Ces trois solutions sont :

1) la gloire de Dieu dans les lieux très hauts, remède idéal contre l’égoïsme ;

2) la paix sur la terre, remède à la violence qui domine le monde ;

3) la bienveillance – la joie – envers les hommes, troisième solution : l’esprit de joie surpasse toute peur dans la vie de l’être humain.

« Dans son ego, l’homme oublie Dieu et néglige de le louer. Il oublie que la relation avec son créateur lui donne une parfaite humanité, et il commence à s’adorer lui-même. Dans sa vie, il regarde les nouvelles technologies comme de nouvelles divinités. Leur évolution, la multiplication des instruments et des possibilités de communiquer à distance réduisent la taille du monde et l’être humain se concentre sur lui-même, oubliant de se tourner vers Dieu. La glorieuse Nativité vient nous rappeler cette expression :’Gloire à Dieu au plus haut des cieux !’ Il n’est pas possible de remédier à la faiblesse provoquée par l’ego sans communiquer avec Dieu qui nous a créés. Cette relation se fait par une vie spirituelle saine dans tous ses aspects.

« La seconde faiblesse, c’est la violence qui se propage dans le monde. Elle doit être traitée en construisant la paix, comme il est indiqué dans les Béatitudes : ‘Bienheureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !’ (Mt 5, 9). Construire la paix est la tâche la plus difficile sur terre. Heureux l’être humain qui l’édifie dans sa vie, dans son entourage, dans son pays et dans ses relations avec toutes les autres personnes !

« La troisième faiblesse – la peur qui remplit la vie de l’homme – ne peut être surmontée que par une grande joie. Cette joie est celle de la Nativité de notre Seigneur Jésus Christ pour le bien des hommes. Lorsque l’ange apparut, il dit :’N’ayez pas peur, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple !’ (Lc 2, 10). Cette grande joie peut éliminer cette peur de la vie des hommes. Il y a, dans le nouveau Testament, à l’époque de l’Incarnation de notre Seigneur Jésus Christ et de sa venue, une règle de vie supérieure, celle de la joie qui affronte toute peur dans la vie de l’homme. Pour cela, la vie joyeuse est devenue le signe d’une vie spirituelle saine chez l’être humain. L’homme ne peut pas se réjouir ni dissiper sa peur sans se rapprocher de Dieu. Tant que les humains demeurent étrangers à cela, ils sont incapables de ressentir la joie véritable, continue et permanente.

L’hymne des anges lors de la Nativité de notre Seigneur Jésus Christ est le remède idéal pour ces trois faiblesses dans la vie de l’humanité. L’égoïsme est surmonté par la louange de Dieu et sa glorification. Lorsque vous glorifiez le Seigneur et vous comblez vos cœurs par sa crainte, vous devenez capables de remettre votre ego à sa place pour ne pas qu’il vous domine. Lorsque vous répandez la paix dans votre famille, votre ministère, votre travail, votre église et votre communauté, vous pouvez supprimer toute violence. Lorsque l’esprit de la joie profonde et véritable vous remplira, il surmontera toutes ces faiblesses. Par votre repentir, il ôtera tout péché de votre vie […] » (La Voix de saint Marc, janvier-avril 2015, 41èmeannée n°25/07)

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 22:05

Par Saint Ignace d'Antioche

(?-v. 110), évêque et martyr . Lettre aux Ephésiens, 10-14 (trad. Quéré, Seuil 1980, p. 115s rev) 

transfiguration copte

« Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent »


« Priez sans cesse » (1Th 5,17) pour les autres hommes.

On peut espérer leur repentir, et qu'ils viendront à Dieu.

Mais qu'au moins votre exemple leur indique la voie.

A leur colère, opposez votre douceur ; à leur arrogance, votre humilité ; à leurs blasphèmes, vos prières ; à leurs erreurs, la fermeté de votre foi ; à leur violence, votre sérénité, sans chercher à rien faire comme eux.

Montrons-leur par notre bonté que nous sommes leurs frères. Essayons « d'imiter le Seigneur » (1Th 1,6).

Qui a souffert l'injustice plus que Lui , a été dépouillé et rejeté ?

Que l'on ne trouve pas, parmi vous, l'herbe du diable (cf Mt 13,25).

Dans une pureté et une tempérance parfaites de chair et d'esprit, demeurez en Jésus Christ.

Nous vivons les derniers temps...

C'est seulement dans le Christ que nous entrons dans la vie véritable.

En dehors de lui, rien de valable ! ...

Rien ne surpasse la paix ; elle triomphe de tous les assauts que nous livrent nos ennemis, qu'ils soient célestes ou terrestres... 

Aujourd'hui il ne suffit plus de professer la foi ; il nous faut montrer jusqu'à la fin de quelle force elle nous remplit.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 22:01

 

Grèce : une icône de Jésus crucifié suinte de l’huile à Askopambos près de Corinthe. 

 
« Miracle de Syriza » ? Ou avertissement ? Depuis le 25 janvier, jour de l’élection d’Alexis Tsipras en Grèce, une icône du Christ crucifié de l’église Saint-Nicolas d’Aspokambos, petit village du Péloponnèse près de Corinthe, suinte de l’huile. Ou comme on le dit dans le village, le Christ « pleure ». C’est ce qu’a annoncé l’évêque orthodoxe métropolitain Dionysios de Corinthe, sans donner d’autres détails qu’une description du liquide : « huileux, collant et inodore ».
 On ne sait pas, par exemple, d’où précisément suinte cette substance depuis l’icône vieille de plus d’un siècle, en forme de Christ crucifié : s’il s’agit de « larmes » coulant des yeux, comme c’est le cas dans d’autres phénomènes répertoriés de ce type, comme l’affirme la population locale, ou si c’est l’ensemble de l’icône qui présente cette « exsudation ».
 

 

 

 


 

 

 

Askopambos : un miracle authentique ?

L’authenticité du phénomène n’est pas établie à ce jour. Le métropolite Dionysios a indiqué avoir l’intention d’informer le Saint Synode — plus haute instance hiérarchique de l’Eglise orthodoxe grecque – et de faire appel à des spécialistes pour examiner l’icône. Mais en attendant les villageois d’Aspokambos montent la garde autour de leur église pour protéger l’icône et éviter qu’elle ne soit emportée en vue d’être analysée.
 Le métropolite Dionysios ne veut pas donner de « publicité » à l’affaire tant que les faits n’auront pas été clairement établis. « En matière de foi il faut toujours être très prudent », a-t-il déclaré. « J’espère que le phénomène ne servira qu’à pousser les fidèles à la réflexion et à la prière, et non à faire de la publicité pour notre région ».
 Mais le contexte politique de la Grèce est venu s’ajouter à la tendance bien naturelle de s’intéresser aux miracles. La petite église d’Aspokambos ne désemplit pas depuis près d’un mois, l’exsudation de l’icône n’ayant pas cessé – ce qui semble indiquer qu’il ne s’agit pas d’un phénomène naturel lié par exemple à la liquéfaction de la peinture. Tous veulent voir le Christ qui pleure et vénérer son image.
 
 

 
L’exsudation d’huile sur l’icône, un message à la Grèce

 La question de la signification de cette exsudation, si elle est authentique, est épineuse. S’agit-il, comme le disent certains, d’une sorte de confirmation ou de consécration céleste après la victoire des anti-Européens de Syriza ? On devine que ce sont les partisans du parti d’extrême gauche eurosceptique qui parlent de « miracle Tsipras » ou de « miracle de Syriza ».
 
D’autres se montrent plus inquiets. Ces manifestations de statues qui versent des larmes d’eau ou de sang, phénomène plus « occidental », ou d’icônes orientales qui « pleurent » des larmes d’huile, souvent en dégageant une odeur suave, sont liées bien souvent à des situations dramatiques ou des appels à la conversion et à la pénitence.
 
Les « larmes » du Christ crucifié d’Aspokambos, à cette aune-là, seraient le signe d’une désapprobation divine. D’autant qu’Alexis Tsipras revendique son athéisme. Il est le premier président grec a avoir rompu avec la tradition d’une inauguration en présence du chef de l’Eglise orthodoxe de Grèce, l’archevêque Ieronymos II. Qu’attendre d’un tel chef d’Etat, eût-il quelques bonnes intentions affichées ? Le message « politique » envoyé par l’icône d’Aspokambos, si tant est que son message soit politique, semble plutôt pencher du côté de la tristesse du Ciel…

note : En octobre 2013, une icône de Saint Michel Archange a pleuré des larmes d'huile à Rhodes (Grèce).
 

Les icônes miraculeuses et leurs larmes de tristesse

D’autres exsudations ont reçu une forte couverture médiatique dans un passé récent : une icône de la Vierge de la Lumière à Garges-les-Gonesse a suinté de l’huile pendant tout le carême en 2010. Ses propriétaires, un couple grec orthodoxe, y a vu un appel à la conversion de l’Occident corrompu. A Soufanieh, à Damas, une petite icône appartenant à une syrienne catholique, Myrna, a suinté de l’huile d’olive pure en 1982 et 1983 tandis que sa propriétaire a présenté des phénomènes similaires, tels des stigmates, et reçu des messages jusqu’en 2001 : la Vierge y aurait demandé l’unité des chrétiens.
 
Dans l’Eglise latine, les cas de « lacrymations » sont assez fréquemment rapportés à travers les siècles. L’un des plus spectaculaires est celui de la Vierge d’Akita, au Japon. C’est l’une des rares manifestations de la Mère de Dieu officiellement reconnues par l’Eglise, qui ne donne que parcimonieusement son approbation publique aux révélations privées.

Notre Dame pleure à Akita : avertissement et appel à la prière

A Akita, c’est une statue de bois qui a pleuré 101 fois, au milieu des années 1970, des larmes humaines – ainsi que devaient le prouver les études auxquelles ont été soumises les gouttes suintant des yeux de la statue – tandis que sœur Agnès Sasagawa Katsuko recevait des messages appelant à la conversion et à la pénitence pour détourner la « colère de Dieu ».
 Annonçant de terribles châtiments si les hommes ne s’amendent pas, Notre Dame d’Akita lançait un avertissement qui concerne l’humanité tout entière :
 « Les seules armes qui vous resteront, seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s’infiltrera même dans l’Église de manière que l’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, et des évêques contre d’autres évêques.
 
« Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs Confrères. L’Église et les autels seront saccagées. L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d’âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. »

 

 

 

 

 


 
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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:57

FAUSSE COUCHE PAYANTE, AVORTEMENT GRATUIT ! Une logique "à la Française"...

La fausse couche est payante quand l'avortement est gratuit

(Source:article du salon beige) :

Témoignage poignant d’une lectrice du Salon Beige sur la préférence donnée à la culture de mort dans notre société :

« A la fin de votre article, « Noyer un bébé, est-ce plus grave que de le réduire en bouillie in utéro », vous parlez de cette affreuse vérité qui est que lorsque l’on pratique un avortement, l’on est mieux remboursé d’un curetage que lors d’une fausse couche. Si vous le permettez, je vais vous faire part de mon expérience.

J’ai vécu ce drame il y a bientôt 4 ans, le coeur de mon enfant avait cessé de battre dans mon ventre au bout de 3 mois de grossesse. J’ai dû subir cette opération terrible, avant laquelle j’ai dû prendre un comprimé que l’on donne pour les avortements médicamenteux, ce comprimé entraînant dans les minutes qui suivent des douleurs particulièrement intenses. J’ai à ce moment pensé aux femmes qui avortent sans grande conviction, poussées par leur famille, le qu’en dira t-on, la société entière, et à leur chemin de croix qui commence avec ce mal sourd et puissant à la fois, et j’en ai pleuré de rage… Mon enfant, lui, ne sentait déjà plus rien, c’était mon seul réconfort.

Quelques heures après l’opération, lorsque l’obstétricien de garde est venu me voir dans ma chambre pour m’autoriser à sortir de l’hôpital, atterrée, vidée et endolorie, je le rappelle alors qu’il sort de la chambre après les 45 secondes environ qu’aura duré sa visite, pour lui demander pourquoi je n’avais pas d’ordonnance pour des médicaments contre la douleur. Son début de réponse fût une question: « C’est un avortement ? »

Moi: « non, j’ai perdu mon enfant »

Lui, refermant la porte pour aller dispenser sa froide monstruosité dans les chambres voisines: « alors non. »

J’avais non seulement perdu un de mes petits, je souffrais, mais j’avais de surcroît l’obligation de le faire en silence et sans aide du corps médical. J’en ai déduit à ce moment que si j’avais voulu sa mort, j’aurais eu le droit de ne pas avoir mal.

A trois mois de grossesse on ne peut pas récupérer son enfant pour lui offrir une sépulture, on doit être attentif à ce qui se dit car il a failli partir au labo pour être analysé, découpé, exploré et que sais-je encore. Il a fallu que je leur dise clairement non, que j’insiste pour qu’ils le laissent tranquille. On m’a regardée bizarrement.

Quinze jours plus tard, je recevais la facture, dont je me suis acquittée non sans dégoût, révolte et immense tristesse. J’ai compris à ce moment que si j’avais voulu sa mort, je n’aurais rien eu à payer… »


Une université de la Vie rénovée

Entretien avec Tugdual Derville

jeudi 26 février 2015 (Source: "France Catholique")

 

■ Pourquoi avoir choisi le thème du corps pour cette seconde édition de l’Université de la Vie proposée en visioconférence  ?

Tugdual Derville  : Parce que la question sociale, scientifique, philosophique et politique majeure est désormais anthropologique. À tous les stades de l’existence, le corps humain est au cœur des débats les plus essentiels pour l’avenir de l’humanité. C’est la nature même de l’homme qui est en question.

■ Comment en est-on arrivé là  ?

Grâce aux extraordinaires progrès biotechnologiques  : le corps est dans l’œil du cyclone. Les scientistes le voient comme une machine démontable, réparable, jetable, reproductible, etc. Certains le réduisent à une carte d’identité génétique ou à des équations biochimiques. C’est ultimement la différence entre le corps et la machine qui est niée, avec le fantasme de l’homme augmenté… Il est temps pour l’humanité de définir son identité et de protéger son intégrité. Si le corps est un objet comme un autre, on peut l’acheter et le vendre, s’en dire propriétaire, le maltraiter sans scrupule et rêver d’en créer un plus performant…

■ Ce débat sur le corps n’a-t-il pas d’abord surgi avec le statut de l’embryon  ?

Oui, et c’est justement par cela que nous comptons commencer. Nos cinq séquences vont examiner le parcours du corps humain de son tout commencement à la mort… Et au-delà  ! Ce corps embryonnaire et son développement progressif in utero inaugurent chaque existence  : ils font l’objet d’une séance entière. Il y a d’extraordinaires choses à découvrir sur cette période «  aquatique  » de nos vies.

Ensuite, nous aborderons le paradoxe entre fragilité, réparation et augmentation.

La troisième séquence évoquera la procréation, qui ouvre, du fait des techniques artificielles, sur des perspectives proprement abyssales… Puis, nous arriverons aux sujets du vieillissement, de la souffrance et de la mort pour nous permettre de réfléchir enfin à la manière dont nous nous occupons des dépouilles mortelles.

La toute dernière sé­­quence permettra, je l’espère, de mieux faire découvrir aux participants la façon dont les corps communiquent et interagissent jusqu’à construire une société humaine, et non pas animale.

■ 7700 personnes ont suivi l’édition 2014 de l’Université de la Vie. La session 2015 leur est-elle aussi destinée  ?

Absolument oui. Nous avons élaboré un programme nouveau, adapté tant aux personnes qui découvriront ce type de formation, qu’à celles qui en ont déjà bénéficié. Cette année, l’Université de la vie se déroulera dans plus de quatre-vingts villes, et elle s’étendra même hors de nos frontières puisque nous serons en visioconférence avec Berlin, Bruxelles, Zurich et New York.

Je précise toutefois qu’il s’agit, pour le moment, d’offrir ces soirées seulement aux communautés francophones de ces villes. Ce qu’il y a de commun avec l’an dernier, c’est la tonalité de ce que nous proposons  : à savoir une initiation à l’approche de ces problématiques cruciales, effectuées au plus près des réalités de ce que vivent les personnes, sans autre prétention que de leur donner envie d’aller plus loin et, peut-être même, de s’engager.

Comprendre pour agir, c’est ce qui explique le dynamisme des équipes d’Alliance VITA, et c’est ce qui nous a poussés à lancer, il y a sept ans déjà, le concept d’Université de la Vie avec un succès jamais démenti jusqu’à présent.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:55

L'EGLISE Romaine-Catholique d'ALLEMAGNE est-elle en train de consommer le schisme avec ROME ?

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Hélas ! Tandis que d'aucuns tâchent de retrouver et de restaurer dans l'Amour et la Vérité l'unité des enfants de Dieu dispersés par les orgueils humains, d'aucuns, se soumettant à ces orgueils, font l'oeuvre du Diviseur...(Note du claviste)

Le cardinal Reinhard Marx, président de la conférence des évêques allemands et conseiller du pape, et également archevêque de Munich et Freising, annonce que l’Eglise d’Allemagne entamera la révolution des mœurs quoiqu’il advienne et quel que soit le résultat du synode sur le famille qui devrait se tenir en octobre 2015.

Il y a un mois, évoquant les divorcés remariés, il avait affirmé dans la revue America :

«Nous devons trouver un moyen pour que les gens reçoivent l’Eucharistie. Il ne s’agit pas de trouver des moyens pour les maintenir dehors! Nous devons trouver des moyens pour les accueillir. Nous devons utiliser notre imagination et nous demander si nous pouvons faire quelque chose. L’attention devrait se concentrer sur la façon d’accueillir les personnes».

Sauf que cette fois-ci le prélat allemand annonce qu’il va passer aux actes, et ce, avant le synode :

«Nous ne somme pas une filiale de Rome et nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce qu’un Synode nous dise comment nous devons nous comporter ici sur le mariage et la pastorale de la famille»

Une façon très claire de bien faire comprendre au pape François favorable à une telle évolution qu’il n’y a pas de retour ou de reculade possible sur le sujet. Quelqu’en soit le prix.

Xavier Celtillos (Source: "Media Presse Info")

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:51

Prophétie de Marcel VAN sur la menace de mort  de la France

 

Br+Marcel+VanEn l’année 1945, le Christ s’adresse à Marcel Van :
« Ensuite, Jésus revient sur les grandes menaces qui pèsent sur l’avenir de la France :
« mon enfant, prie pour le pays que j’aime particulièrement… Ah… La France… si on ne prie pas, elle sera encore une fois malheureuse, et le règne de mon amour ne pourra que difficilement s’y établir… Van, ne doute pas de ce que je viens de te dire, en voyant que la situation en France est déjà un peu plus stable…
Mon enfant, je parle ainsi pour que la France soit avertie et sache prévenir, car l’ennemi veut faire de ce pays un foyer de discordes. Il faut beaucoup prier… France ! ..France ! … Promets-tu de m’être fidèle ? Es-tu décidée à protéger et étendre le règne de mon amour dans le monde ? »
Après la menace du communisme, le Seigneur en évoque une autre, plus subtile et progressive :
« Petit apôtre de mon amour, écris au sujet de la France… Français, mes enfants, et vous, mes prêtres de France, je vous aime. Soyez sur vos gardes afin de prévenir. L’ennemi de mon amour va vous lancer avant tout son poison à la tête. Soyez sur vos gardes. Ce parti, contrairement au parti communiste, ne nuira pas directement à mes enfants. Il ne détruira pas d’un seul coup le pays que j’aime, mais il le détruira peu à peu.
Oui, peu à peu, il va se propager, peu à peu il va vomir sa fumée infernale pour vous faire mourir asphyxiés il agira de façon à vous éloigner peu à peu de mon amour, pour vous rapprocher progressivement de l’amour profane. Oui, mes enfants, il agira ainsi peu à peu…
Ayez confiance en mon amour, consacrez votre pays à mon amour… Mieux vaudrait pour la France être gouvernée par un homme du peuple à l’esprit obtus, que de l’être par un ennemi de mon amourqui la mènerait à la ruine complète… Pauvre France ! une fois libérée du communisme, elle subira une influence plus perverse encore, celle de la Franc-maçonnerie
France, pays que j’aime… Considère les paroles que je t’adresse ici… Français, mes enfants, si vous repoussez loin de vous mon amour, de quel amour pourriez-vous bien vous servir pour relever la France ? S’il n’y a aucun amour pour relever la France, alors la France se verra couverte d’épaisses fumées montant de l’enfer. .. »
Source: Père Marie-Michel
– Extraits de l’Amour ne peut mourir, Vie de Marcel Van, 1990 (Le Sarment-Fayard)
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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:50
Jean d'Ormesson :
nous avons été Charlie,
soyons des chrétiens d'Orient

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« Les chrétiens d'Orient sont en train d'être exterminés », a rappelé l'écrivain,

parlant clairement d'« une sorte de génocide ».

« S'il y a une cause qui mérite d'être défendue, c'est celle-là. Nous avons un devoir de solidarité avec ces chrétiens d'Orient qui doivent avoir le sentiment d'être un peu abandonnés. » Peut-être faut-il s'appeler Jean d'Ormesson pour être entendu par de grands médias ? Ce mercredi, l'académicien a ainsi été accueilli, et largement écouté, sur l'antenne d'Europe 1 et BFM TV. L'écrivain l'a de nouveau souligné : un génocide est actuellement commis contre les chrétiens d'Irak. Jean d'Ormesson en appelle à la communauté internationale pour défendre les Chrétiens d'Orient.

« Nous avons tous été des juifs allemands, nous avons tous été des Charlie. Eh bien, je crois que nous devons tous être des chrétiens d'Orienta appelé Jean d'Ormesson, sur l'antenne de BFM TVLes chrétiens d’Orient ne demandent pas des privilèges, mais il faut s’occuper d’eux comme des juifs, ou des malheureux qui n’ont plus rien ».« Les chrétiens d’Orient sont pourchassés, chassés de leurs maisons, et, dans le pire des cas, égorgés. » « On peut parler de génocide, car on a l'impression que les chrétiens deviennent une religion martyre, a souligné l'académicien. On ne peut pas laisser se faire massacrer des populations entières, en disant ce sont des chrétiens, on les abandonne. Il doit y avoir un soulèvement de l'Europe en faveur des chrétiens d'Orient. »

Sur l'antenne d'Europe 1, interviewé par Maxime Switek, l'écrivain était déjà revenu tôt le matin sur la situation des chrétiens d'Orient, quelques jours après l'assassinat de 21 coptes, et juste après que plus de 100 chrétiens avaient été kidnappés en Syrie : « Ce qui est frappant, c'est l'étalement de la cruauté. Nous avons connu des drames épouvantables, les camps de concentration en Allemagne, les goulags en Russie. Mais au moins les coupables essayaient de cacher leurs crimes. Là, il y a une mise en scène de l'horreur. Le massacre des coptes en Libye a été abominable, avec une mise en scène qui ne manque pas d'un certain talent atroce. Vous avez des événements en Syrie, en Libye, en Afrique noire aussi. Clairement, on essaie de faire disparaître le christianisme dans cette région du monde ».

Comment arrêter tout cela ? «​ Il faut que l'on prenne conscience de ce drame, que toutes les victimes sont sur le même plan. Peut-être pouvons-nous être sensibles à ce massacre des chrétiens, crier notre indignation ? L'Europe devait agir collectivement contre ces massacres. » Pour autant, est-ce que les bombardement suffiront ? «​ Je crois que nous risquons de devoir envisager un engagement plus fort,estime Jean d'Ormesson. Pas question que les Français envisagent seuls une intervention au sol. Une action européenne est possible, peut-être même américano-européenne, d'abord européenne, ensuite internationale. »

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:45

Par Saint Jean de Damas (v. 675-749),

moine, théologien, docteur de l'Église .Homélie sur la Transfiguration du Seigneur, 16-18 ; PG 96, 572 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 503) 

19.Transfiguration

« Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui »


« Une nuée lumineuse les couvrit de son ombre » et les disciples ont été saisis d'une grande crainte en voyant Jésus le Sauveur, avec Moïse et Élie, dans la nuée.

Jadis, il est vrai, quand Moïse a vu Dieu, il est entré dans la nuée divine (Ex 24,18), donnant ainsi à comprendre que la Loi était une ombre.

Écoute ce que dit saint Paul :

-« La Loi, en effet, n'avait que l'ombre des biens à venir, non la réalité même » (He 10,1). 

Israël, en ce temps-là, « n'avait pas pu fixer les yeux sur la gloire passagère du visage de Moïse » (2Co 3,7).

« Mais nous, le visage découvert, nous reflétons la gloire du Seigneur et nous sommes transformés d'une gloire en une gloire plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit » (v. 18).

C'est pourquoi la nuée qui a couvert les disciples de son ombre n'était pas remplie de ténèbres mais de lumière.

En effet, « le mystère resté caché depuis les siècles et les générations a été révélé » (Col 1,26) et la gloire perpétuelle et éternelle est manifestée.

Voilà pourquoi Moïse et Élie, aux côtés du Sauveur, personnifiaient la Loi et les prophètes.

Celui qu'annonçaient la Loi et les prophètes, c'est, en vérité, Jésus, le dispensateur de la vie. 

Moïse représente aussi l'assemblée des saints qui se sont endormis jadis (Dt 34,5) et Élie, celle des vivants (2R 2,11), car Jésus transfiguré est le Seigneur des vivants et des morts.

Et Moïse est enfin entré dans la Terre promise, car c'est Jésus qui y conduit.

Autrefois, Moïse avait vu de loin seulement l'héritage promis (Dt 34,4) ; aujourd'hui il le voit clairement.

 

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 21:43

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église . Homélies au peuple d'Antioche, XX, 5 et 6 (trad. Tardif) 

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« Va d'abord te réconcilier avec ton frère. »


      Voici ce que je proclame, ce que j'atteste, ce que je dis à voix retentissante :

-Qu'aucun de ceux qui ont un ennemi n'approche de la table sainte et ne reçoive le Corps du Seigneur !

Qu'aucun de ceux qui s'approche n'ait un ennemi !

Tu as un ennemi ?

-N'approche pas !

Si tu veux le faire, alors, va d'abord te réconcilier, puis reçois le sacrement. 


      Ce n'est pas moi qui parle ainsi, c'est le Seigneur qui le dit, lui qui a été crucifié pour nous ; pour te réconcilier à son Père, il n'a pas refusé d'être immolé ni de répandre son sang ; et toi, pour te réconcilier avec ton frère, tu ne veux même pas dire un mot, et prendre l'initiative d'aller le trouver?

Écoute ce que dit le Seigneur à propos de ceux qui te ressemblent :

-« Si tu présentes ton offrande à l'autel, et que là, tu te rappelles que ton frère a quelque chose contre toi ... »

Il ne dit pas : « Attends qu'il vienne te trouver, ou qu'il reçoive la visite d'un de tes amis comme réconciliateur », ou encore : « Envoie-lui quelqu'un d'autre », mais bien :

-« Toi, en personne, cours vers lui ! »

« Va-t-en, dit-il, va d'abord te réconcilier avec ton frère. »

      Incroyable !

Alors que Dieu ne se tient pas pour déshonoré de voir laissé de côté le don qu'on allait lui offrir, toi, tu t'estimerais déshonoré de faire le premier pas pour te réconcilier avec ton frère ?

Où trouver une excuse à pareille conduite ?

Lorsque tu vois l'un de tes membres coupé, n'essaies-tu pas, par tous les moyens, de le réunir au reste de ton corps ?

Agis ainsi pour tes frères : lorsque tu les verras séparés de ton amitié, vite, ramène-les, n'attends pas qu'ils se présentent les premiers, mais toi, le premier, hâte-toi de réussir.

 

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