Samedi 14 Mars 2015. Eléments pour les méditations :
Aloho m’barekh.
Des difficultés ayant surgies en notre Mission du Cameroun à l’encontre du cher Père Prieur Provincial et Préfet des Etudes (Notre Monastère de formation est à Yaoundé), moi-même et Abouna Isaac devons partir là-bas pour une visite canonique inopinée. Nous serons absents de ce 14 Mars au 24 Mars.
Vous comprendrez que, d’ici-là, notre rendez-vous quasiment quotidien en sera perturbé. Croyez que je le regrette, veuillez m’en excuser.
Vous trouverez en fin de ce document le programme modifié en conséquence.
Merci de nous accompagner de vos prières et de votre amour fraternel.
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
MATIN :
Livre de Daniel 13,1-9.15-17.19-30.33-62.
En ces jours-là, il y avait un homme demeurant à Babylone, et son nom était Joakim.
Il prit une femme nommée Suzanne, fille d'Helcias, d'une grande beauté et craignant Dieu ;
car ses parents, qui étaient justes, avaient instruit leur fille selon la loi de Moïse.
Or Joakim était fort riche, et il avait un jardin près de sa maison, et les Juifs affluaient chez lui, parce qu'il était le plus honorable de tous.
On avait établi juges cette année-là deux anciens d'entre le peuple, dont le Maître a dit : " L'iniquité est sortie de Babylone par des vieillards qui étaient juges, qui paraissaient régir le peuple. "
Ils fréquentaient la maison de Joakim, et tous ceux qui avaient des différends se rendaient auprès d'eux.
Vers le milieu du jour, lorsque le peuple s'était retiré, Suzanne entrait dans le jardin de son mari et s'y promenait.
Les deux vieillards la voyaient chaque jour y entrer et s'y promener, et ils conçurent pour elle une ardente passion.
Ils pervertirent leur sens et détournèrent leurs yeux pour ne pas voir le ciel et ne pas se souvenir des justes jugements de Dieu.
Comme ils épiaient un jour convenable, il arriva que Suzanne entra dans le jardin, comme elle l'avait fait la veille et l'avant-veille, sans autre compagnie que deux jeunes filles ; elle voulut se baigner dans le jardin, car il faisait chaud.
Il n'y avait là personne, sinon les deux vieillards, qui s'étaient cachés et qui l'épiaient.
Elle dit aux jeunes filles : " Apportez-moi de l'huile parfumée et des onguents, et fermez les portes du jardin, afin que je me baigne. "
Dès que les jeunes filles furent sorties, les deux vieillards se levèrent, coururent à Suzanne et lui dirent :
" Vois, les portes du jardin sont fermées, personne ne nous aperçoit, et nous brûlons d'amour pour toi ; consens donc à notre désir et sois à nous.
Sinon, nous nous porterons témoins contre toi, et nous dirons qu'un jeune homme était avec toi, et que c'est pour cela que tu as renvoyé les jeunes filles. "
Suzanne soupira et dit : " De tous côtés l'angoisse m'environne. Si je fais cela, c'est la mort pour moi, et si je ne le fais pas, je n'échapperai pas de vos mains.
Mais il vaut mieux pour moi tomber entre vos mains sans avoir fait le mal que de pécher en présence du Seigneur. "
Alors Suzanne jeta un grand cri, et les deux vieillards crièrent aussi contre elle.
Et l'on d'eux courut ouvrir les portes du jardin.
Quand les serviteurs de la maison entendirent les cris poussés dans le jardin, ils se précipitèrent par la porte de derrière pour voir ce qu'il y avait.
Lorsque les vieillards se furent expliqués, les serviteurs eurent grande honte, parce qu'on n'avait jamais dit chose semblable de Suzanne.
Le lendemain, le peuple s'étant rassemblé chez Joakim, mari de Suzanne, les deux vieillards y vinrent aussi, tout remplis de pensées méchantes contre elle, afin de la faire périr.
Ils dirent devant le peuple : " Envoyez chercher Suzanne, fille d'Helcias, femme de Joakim." Et on envoya aussitôt.
Elle vint avec ses parents, ses fils et tous ses proches.
Mais tous les siens et tous ceux qui la connaissaient versaient des larmes.
Les deux vieillards, se levant au milieu du peuple, mirent leurs mains sur sa tête.
Elle, en pleurant, regarda vers le ciel, car son cœur avait confiance dans le Seigneur.
Les vieillards dirent : " Comme nous nous promenions seuls dans le jardin, elle est entrée avec deux jeunes filles et, après avoir fait fermer les portes du jardin, elle a renvoyé les jeunes filles.
Et un jeune homme qui était caché est venu à elle et a fait le mal avec elle.
Nous étions dans un coin du jardin ; en voyant le crime, nous avons couru à eux, et nous les avons vus dans cette infamie.
Nous n'avons pu prendre le jeune homme, parce qu'il était plus fort que nous, et qu'ayant ouvert la porte, il s'est échappé.
Mais elle, après l'avoir prise, nous lui avons demandé quel était ce jeune homme, et elle n'a pas voulu nous le dire. Voilà ce que nous attestons. "
La foule les crut, parce que c'étaient des vieillards et des juges du peuple, et ils la condamnèrent à mort.
Alors Suzanne s'écria à haute voix et dit : " Dieu éternel, qui connaissez ce qui est caché et qui savez toutes choses avant qu'elles n'arrivent,
vous savez qu'ils ont rendu un faux témoignage contre moi ; et voici que je meurs, sans avoir rien fait de ce qu'ils ont méchamment inventé contre moi. "
Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l'esprit saint d'un jeune enfant nommé Daniel.
Il cria à haute voix : " Pour moi, je suis pur du sang de cette femme ! "
Tout le peuple se tourna vers lui et lui dit : " Que signifie cette parole que tu dis-là ? "
Daniel, se tenant au milieu d'eux, dit : Êtes-vous donc insensés à ce point, enfants d'Israël, de faire mourir une fille d'Israël sans examen, sans chercher à connaître la vérité ?
Retournez au tribunal, car ils ont rendu un faux témoignage contre elle. "
Alors le peuple retourna en hâte, et les anciens dirent à Daniel : " Viens, prends place au milieu de nous, et expose-nous ton avis, car Dieu t'a donné l'honneur de la vieillesse. "
Daniel dit au peuple : " Séparez-les loin l'un de l'autre, et je les jugerai. "
Quand ils furent séparés l'un de l'autre, Daniel en appela un et lui dit : " Homme vieilli dans le crime, les péchés que tu as commis autrefois sont maintenant venus sur toi,
toi qui rendais des jugements injustes, qui condamnais les innocents et relâchais les coupables, quand le Seigneur a dit : Tu ne feras pas mourir l'innocent et le juste.
Eh bien, si tu l'as vue, dis sous quel arbre tu les as vus s'entretenant ensemble. " Il répondit : " Sous un lentisque. "
Daniel dit " Justement tu dis un mensonge pour ta perte ; car l'ange de Dieu qui a déjà reçu l'arrêt divin va te fendre par le milieu. "
Après l'avoir renvoyé, il ordonna d'amener l'autre, et il lui dit " Race de Chanaan, et non de Juda, la beauté d'une femme t'a séduit et la passion a perverti ton cœur.
C'est ainsi que vous en agissiez avec les filles d'Israël, et elles, ayant peur de vous, vous parlaient ; mais une fille de Juda n'a pu souffrir votre iniquité.
Dis-moi donc maintenant sous quel arbre tu les as surpris s'entretenant ensemble. "
Il dit : " Sous un chêne. " Daniel lui dit : " Justement tu as dit, toi aussi, un mensonge pour ta perte ; car l'ange du Seigneur attend, le glaive en main, le moment de te couper par le milieu, afin de vous faire mourir. "
Alors toute l'assemblée jeta un grand cri, et ils bénirent Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis ils s'élevèrent contre les deux vieillards, que Daniel avait convaincus par leur propre bouche d'avoir rendu un faux témoignage, et ils leur firent le mal qu'eux-mêmes avaient voulu faire à leur prochain,
afin d'accomplir la loi de Moïse; et ils les firent donc mourir, et le sang innocent fut sauvé en ce jour-là.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,1-11.
En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers.
Mais, dès le point du jour, il retourna dans le temple, et tout le peuple vint à lui. Et s'étant assis, il les enseignait.
Alors les Scribes et les Pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et l'ayant fait avancer, ils dirent à Jésus :
"Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère."
Or Moïse, dans la Loi, nous a ordonné de lapider de telles personnes. Vous, donc, que dites-vous.
C'était pour l'éprouver qu'ils l'interrogeaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait sur la terre avec le doigt.
Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit :" Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre."
Et s'étant baissé de nouveau, il écrivait sur la terre.
Ayant entendu cette parole, et se sentant repris par leur conscience, ils se retirèrent les uns après les autres, les plus âgés d'abord, puis tous les autres, de sorte que Jésus resta seul avec la femme qui était au milieu.
Alors Jésus s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, lui dit : "Femme, où sont ceux qui vous accusent ? Est-ce que personne ne vous a condamnée ?
Elle répondit : "Personne, Seigneur" ; Jésus lui dit "Je ne vous condamne pas non plus. Allez, et ne péchez plus."
Par Saint Ambroise
(vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Lettre 26, 11-20 ; PL 16, 1044-1046 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 349)
Le soleil de justice : la nouvelle Loi dans le Temple
Une femme coupable d'adultère fut amenée par les scribes et les pharisiens devant le Seigneur Jésus. Et ils formulèrent leur accusation comme des traîtres, de telle sorte que si Jésus l'absolvait, il semblerait enfreindre la Loi, mais que s'il la condamnait, il semblerait avoir changé le motif de sa venue, car il était venu afin de pardonner le péché de tous.
Pendant qu'ils parlaient, Jésus, la tête baissée, écrivait avec son doigt sur le sol. Comme ils attendaient, il leva la tête et dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre ». Y a-t-il rien de plus divin que cette sentence : qu'il punisse le péché, celui qui est sans péché ? Comment, en effet, pourrait-on tolérer qu'un homme condamne le péché d'un autre quand il excuse son propre péché ? Celui-là ne se condamne-t-il pas davantage en condamnant chez autrui ce qu'il commet lui-même ?
Jésus parla ainsi et il écrivait sur le sol. Pourquoi ? C'est comme s'il disait : « Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans l'œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? » (Lc 6,41). Il écrivait sur le sol du doigt dont il avait écrit la Loi (Ex 31,18). Les pécheurs seront inscrits sur la terre et les justes dans le ciel, comme Jésus dit aux disciples : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (Lc 10,20).
En entendant Jésus, les pharisiens « sortaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés ». L'évangéliste a raison de dire qu'ils sortirent, ceux qui ne voulaient pas être avec le Christ. Ce qui est à l'extérieur du Temple, c'est la lettre ; ce qui est au-dedans, ce sont les mystères. Car ce qu'ils recherchaient dans les enseignements divins, c'étaient les feuilles et non les fruits des arbres; ils vivaient dans l'ombre de la Loi et ne pouvaient pas voir le soleil de justice (Ml 3,20).
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Sainte Mathilde (ou Maud) de Germanie, Qui êtes-vous ?
Veuve
(875-968)
Épouse d'Henri Ier, roi de Germanie, ils formaient un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.
Devenue veuve en 936, elle chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père. Ne pouvant être écoutée, elle se retira dans un monastère de Westphalie, jusqu'à ce que ses fils, honteux de leurs actes, la rappellent.
L'aîné Othon alla se faire sacrer Empereur d'Allemagne à Rome, et Mathilde profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, de monastères et d'hôpitaux.
Juste avant la Révolution Russe de 1917…
L'Église de la Résurrection est un édifice orthodoxe de la ville de Kostroma sur les bords de la Volga, en Russie. Le premier édifice date du XIIIe siècle, mais c’est au XVIIe siècle que, selon la légende, une grande église fut réalisée sur la demande d'un riche marchand qui avait commandé en Angleterre dix tonneaux de teinture et qui, à la place, reçut des tonneaux d'or.
Il considéra cet or non gagné honnêtement comme un cadeau maléfique donné par le démon et décida de le consacrer à la construction d'une magnifique cathédrale qui abrite le vestige le plus précieux de la ville : une icône byzantine appelée Notre Dame de Saint-Théodore, ou encore Notre Dame de Kostroma.
On raconte que juste avant les évènements révolutionnaires de 1917 en Russie, l'icône noircit à tel point que l'image était devenue pratiquement invisible. Ce fut interprété comme un mauvais présage pour la dynastie des Romanov.
A part les monastères, la plupart des églises de la ville ont été transformées ou démolies pendant l'ère soviétique. La seule église à avoir survécu est l’église de la Résurrection abritant cette icône de Notre Dame de Kostroma.
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Nul ne vit seul,
nul ne pèche seul.
Nul n'est sauvé seul.
Continuellement la vie des autres
entre dans ma vie :
en ce que je pense,
dis, fais réalise.
Et vive versa
(Benoit XVI, Pape émérite de Rome)
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Soir :
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,9-14.
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Par Saint Grégoire le Grand
(v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Moralia, 76
Une brèche ouverte
Avec quelle précaution le pharisien qui montait au Temple pour y faire sa prière, et qui avait fortifié la citadelle de son âme, prétendait jeûner deux fois par semaine et donner le dixième de ce qu'il gagnait. En disant : « Mon Dieu, je te rends grâce », il est bien clair qu'il avait apporté toutes les précautions imaginables pour s'en prémunir. Mais il laisse un endroit ouvert et exposé à son ennemi en ajoutant : « Parce que je ne suis pas comme ce publicain ». Ainsi, par la vanité, il a donné à son ennemi d'entrer dans la ville de son cœur qu'il avait pourtant bien verrouillée par ses jeûnes et ses aumônes.
Toutes les autres précautions sont donc inutiles, quand il reste en nous quelque ouverture par où l'ennemi peut entrer... Ce pharisien avait vaincu la gourmandise par l'abstinence ; il avait surmonté l'avarice par la générosité... Mais combien de travaux en vue de cette victoire ont été anéantis par un seul vice ? par la brèche d'une seule faute ?
C'est pourquoi il ne nous faut pas seulement penser à pratiquer le bien, mais aussi veiller avec soin sur nos pensées, pour les garder pures dans nos bonnes œuvres. Car si elles sont une source de vanité ou d'orgueil dans notre cœur, nous combattons alors seulement pour la vaine gloire, et non pour celle de notre Créateur.
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Mars, Avril 2015.
Programme Général des R.D.V Liturgiques de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone:
MARS :
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)
-Jeudi 19 Mars, Fête de Saint Joseph, 10h30, Messe et programme habituel (Célébrants : Pères Albert-Marie et Lazard-Marie)
-Samedi 25 Mars : Annonciation à Sainte-Marie
-10h30, Messe suivie du programme habituel
(Nous célébrons la fête de l'Annonciation à Sainte-Marie deux fois par an. Sur le 3ème dimanche après Koodhosh Eetho et le 25 Mars.
[La Sainte Eucharistie doit être célébrée en ce jour même si elle vient pendant le Grand Carême, durant la Semaine de la Passion ou le Vendredi saint.])
-Dimanche DES RAMEAUX (Hosanna),29 Mars, 10h30 Bénédiction des Palmes, Procession et Messe suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
Du 29 Mars au lundi 6 Avril (Lundi de Pâque), RETRAITE DE SEMAINE SAINTE (Retraite de Délivrance et de Guérison intérieure) sur le thème « Tu es né pour le Bonheur »
*YVETOT(76) :
-Le Samedi 14 Mars. La Messe de 10h30 a été supprimée ce mois-ci en raison d’une visite pastorale imprévue du Métropolite accompagné du Père Isaac au Cameroun.
Oratoire Saint Geervarghese Mar Denys Vattasseril .S/C : Sous-Diacre Andres FRANCOIS ( 0613105663).Prêtre desservant : Père Isaac
*JAULDES(16) :
-Dimanche 22 Mars, La Messe de 10h30 a été supprimée ce mois-ci en raison d’une visite pastorale imprévue du Métropolite accompagné du Père Isaac au Cameroun.
LOURDES (65) :
-Dimanche 15 Mars, La Messe de 10h30 a été supprimée ce mois-ci en raison d’une visite pastorale imprévue du Métropolite accompagné du Père Isaac au Cameroun.
*LA CHAPELLE FAUCHER(24) :
-Samedi 21 Mars, La Messe de 10h30 a été supprimée ce mois-ci en raison d’une visite pastorale imprévue du Métropolite accompagné du Père Isaac au Cameroun.
AVRIL :
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30)
*5 Avril, Dimanche de Pâques. Résurrection de Notre-Seigneur.
Messe à 10h30 suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
*NANTES (44) :
-Jeudi 9 Avril, de 9h à 12h/ de 14h à 17h, permanence pastorale. Messe à 18h
Groupe de prière St Charbel, (Mme Maria-Annick Chamberlain), 46 Rue de la Fauvette. 44 NANTES.
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Par Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110), évêque et martyr . Lettre aux Ephésiens, 10-14 (trad. Quéré, Seuil 1980, p. 115s rev)
« Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent »
« Priez sans cesse » (1Th 5,17) pour les autres hommes. On peut espérer leur repentir, et qu'ils viendront à Dieu. Mais qu'au moins votre exemple leur indique la voie. A leur colère, opposez votre douceur ; à leur arrogance, votre humilité ; à leurs blasphèmes, vos prières ; à leurs erreurs, la fermeté de votre foi ; à leur violence, votre sérénité, sans chercher à rien faire comme eux. Montrons-leur par notre bonté que nous sommes leurs frères. Essayons « d'imiter le Seigneur » (1Th 1,6). Qui a souffert l'injustice plus que lui ? a été dépouillé et rejeté ? Que l'on ne trouve pas, parmi vous, l'herbe du diable (cf Mt 13,25). Dans une pureté et une tempérance parfaites de chair et d'esprit, demeurez en Jésus Christ.
Voici venus les derniers temps... C'est seulement dans le Christ que nous entrons dans la vie véritable. En dehors de lui, rien de valable ! ... Rien ne surpasse la paix ; elle triomphe de tous les assauts que nous livrent nos ennemis, qu'ils soient célestes ou terrestres... Aujourd'hui il ne suffit plus de professer la foi ; il nous faut montrer jusqu'à la fin de quelle force elle nous remplit.
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Par Saint Ambroise
(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église . Sur les mystères, 24s (trad. bréviaire rev.)
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« Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le paralytique de la piscine de Bézatha attendait un homme [pour l'aider à descendre dans la piscine].
Lequel, sinon le Seigneur Jésus, né de la Vierge ?
Avec sa venue, il n'y avait plus seulement une simple préfiguration qui guérissait quelques individus, mais la vérité elle-même qui guérissait tous les hommes.
C'est donc lui dont on attendait qu'il descende, lui de qui Dieu le Père a dit à Jean Baptiste :
-« Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre du ciel et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint » (Jn 1,32).
Pourquoi l'Esprit est-il descendu alors comme une colombe, sinon pour que tu voies, pour que tu reconnaisses que la colombe envoyée hors de l'arche par Noé le juste était l'image de cette colombe-là, et pour que tu y reconnaisses la préfiguration du sacrement du baptême ?
Est-ce que tu peux encore hésiter dans le doute, alors que le Père proclame pour toi de façon indubitable dans l'Évangile :
-« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour » (Mt 3,17) ; alors que le Fils le proclame, lui sur qui l'Esprit Saint s'est manifesté sous la forme d'une colombe ; alors que l'Esprit Saint le proclame aussi, lui qui est descendu sous la forme d'une colombe ; alors que David le proclame :
-« La voix du Seigneur sur les eaux, le Dieu de gloire a tonné, le Seigneur sur les eaux innombrables » (Ps 28,3) ?
L'Écriture atteste aussi qu'aux prières de Gédéon, le feu est descendu du ciel et, de nouveau, à la prière d'Élie, le feu a été envoyé pour consacrer le sacrifice (Jg 6,21 ; 1R 18,38).
Ne considère pas le mérite personnel des prêtres, mais leur fonction.
Crois donc que le Seigneur Jésus est là, invoqué par la prière des prêtres, lui qui a dit :
-« Quand deux ou trois sont réunis, je suis là, moi aussi » (Mt 18,20).
À plus forte raison, là où est l'Église, là où sont les mystères, c'est là qu'il daigne nous accorder sa présence.
Tu es donc descendu dans le baptistère. Rappelle-toi ce que tu as dit : que tu crois au Père, que tu crois au Fils, que tu crois en l'Esprit Saint.
Par un même engagement de ta parole, tu es tenu de croire au Fils de la même manière que tu crois au Père, de croire en l'Esprit Saint de la même manière que tu crois au Fils, avec cette seule différence que tu professes qu'il faut croire en la croix du seul Seigneur Jésus.