Plus de 4300 chrétiens tués en raison de leur foi en un an dans le monde
Plus de 4300 chrétiens ont été tués dans le monde en 2018, l'immense majorité au Nigeria, "en raison de leur foi", un nombre en nette hausse, pour la sixième année consécutive, selon l'ONG Portes ouvertes.
Le nombre de chrétiens tués est passé de 3066 à 4305 entre novembre 2017 et octobre 2018, soit une hausse de 40%, affirme l'ONG Portes Ouvertes. (voir plus de détails dans : index mondial de persécution des chrétiens 2019)
90% des chrétiens tués en 2018 dans le monde l'ont été au Nigeria (3731 morts sur le sol nigérian, contre 2000 en 2017). Dans ce pays, "les chrétiens font face à une double menace", le groupe djihadiste Boko Haram et les éleveurs peuls, note l'ONG.
Au total, 245 millions de chrétiens - catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, chrétiens expatriés, convertis - sont persécutés, soit "1 chrétien sur 9", contre 1 sur 12 l'année dernière, ajoute l'organisation. Celle-ci entend par "persécution" à la fois les violences commises mais aussi une oppression quotidienne plus discrète.
"L'index révèle une persécution contre les minorités chrétiennes qui s'accroît d'année en année. En 2018 cela continue", écrit, en préambule de ce texte, Michel Varton, directeur de Portes ouvertes. En un an, "le nombre d'églises ciblées (fermées, attaquées, endommagées, incendiées ... ndlr) a presque doublé, passant de 793 à 1847". "Le nombre de chrétiens détenus passe de 1905 à 3150" dans la même période.
N’irrite personne, ne hais personne, pas plus pour la foi que pour les mauvaises œuvres.
Si tu veux amener ton prochain à la vérité, afflige toi à son sujet et en versant quelques larmes, dis lui une ou deux paroles affectueuses; évite que la colère ne t’enflamme contre lui, que jamais il ne voit en toi un signe d’hostilité.
Car l’amour vrai ne sait ni s’irriter ni montrer de la passion dans ses reproches
(Saint Isaac le Syrien)
La communion fraternelle fait partie des piliers de la pratique chrétienne avec la lecture de la Sainte Bible transmise en Eglise par la Tradition Apostolique, une vie sacramentelle fervente, la prière et le témoignage. Elle va au-delà de simples échanges cordiaux.
Elle se construit dans une relation vivante avec le Christ et avec ceux qui lui appartiennent.
Tout croyant en connaît l’importance.
Seigneur, faites grandir l'unanimité du témoignage Chrétien ! Amîn.
---------- Não irrite ninguém, não odeie ninguém, não mais pela fé do que pelas más obras.
Se você quer trazer o seu próximo para a verdade, afligi-lo e derramar algumas lágrimas, diga-lhe uma ou duas palavras afetuosas; evite a raiva contra ele, que ele nunca vê em você um sinal de hostilidade.
Porque o amor verdadeiro não sabe como ficar com raiva ou mostrar paixão em suas reprimendas
(Santo Isaac, o sírio)
A comunhão fraterna é um dos pilares da prática cristã, com a leitura da Bíblia Sagrada transmitida na Igreja através da Tradição Apostólica, uma fervorosa vida sacramental, oração e testemunho. Vai além de meras trocas cordiais.
É construído em um relacionamento vivo com Cristo e com aqueles que pertencem a ele.
Todo crente conhece a importância.
Senhor, aumenta a unanimidade do testemunho cristão! Amin.
---------- Do not irritate anyone, do not hate anybody, no more for the faith than for the bad works.
If you want to bring your neighbor to the truth, afflict you and shed some tears, tell him one or two affectionate words; avoid anger against him, that he never sees in you a sign of hostility.
Because true love does not know how to be angry or show passion in its reproaches
(Saint Isaac the Syrian)
Fraternal communion is one of the pillars of Christian practice with the reading of the Holy Bible transmitted in the Church through the Apostolic Tradition, a fervent sacramental life, prayer and witness. It goes beyond mere cordial exchanges.
It is built in a living relationship with Christ and with those who belong to him.
Every believer knows the importance.
Lord, increase the unanimity of the Christian witness! Amin.
------------- لا تغضب أحداً ، لا تكره أحداً ، لا للإيمان أكثر من الأعمال السيئة.
إذا كنت تريد أن تجلب جارك إلى الحقيقة ، تصيبك وتذرف بعض الدموع ، أخبره بكلمة واحدة أو كلمتين محبتين ؛ تجنب الغضب ضده ، فهو لا يراكم أبدًا علامة على العداء.
لأن الحب الحقيقي لا يعرف كيف يكون غاضبًا أو يظهر شغفًا في توبيخه
(القديس إسحاق السوري)
الشركة الأخوية هي واحدة من أركان الممارسة المسيحية بقراءة الكتاب المقدس المنقول في الكنيسة من خلال التقليد الرسولي ، وهي حياة أسرانية قوية وصلاة وشهادة. يتجاوز مجرد التبادلات الودية.
إنها مبنية على علاقة مع المسيح ومع من ينتمون إليه.
كل مؤمن يعرف الأهمية.
يا رب ارفع من إجماع الشاهد المسيحي! أمين.
Le 19 Mars l'Occident Chrétien célèbre Saint Joseph .
(Sainte Messe à 10h30 au Monastère)
Quand à nous, après l'avoir déjà solennisé quelque peu dimanche 17 par des cantiques et des prières alors que, pour ceux qui, travaillant, n'auraient pu venir le 19, nous célébrions naturellement, conformément à notre Tradition Syrienne Orthodoxe Malankare, le 3ème dimanche de Carême.
Demain donc, nous prierons en union avec nos frères et sœur de l'Eglise Latine, nous serons particulièrement uni à notre cher Abouna Elias Elias qui, avec les fidèles de la Paroisse Saint Joseph (Brésil) tourneront leurs regards vers leur saint protecteur.
Nous le prierons d'intercéder pour nos familles temporelles et ecclésiales, leurs agonisants et leurs défunts, la sécurité de l'emploi de nos jeunes.
Tous ensemble nous confierons les intentions de prière qui nous sont les plus chères le "Patriarche de la Sainte Famille".
« Le Seigneur a réuni en saint Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur. » écrivait Saint Grégoire de Nazianze.
"C'était un juste" selon l'évangile de saint Matthieu, chapitre 1, verset 19.
Aucune parole ne nous est rapportée de ce charpentier de Nazareth, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur du Fils de Dieu.
Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
Que Saint Joseph, glorieux et très aimé protecteur intercède pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
------------------- Amanhã, 19 de março, o Christian West se volta para São José.
(Santa Missa às 10h30 no mosteiro)
Quanto a nós, depois de já ter um pouco celebrado em 17 de hinos e orações, enquanto que para aqueles que trabalham, não poderia ter vindo no dia 19, comemoramos curso de acordo com a nossa tradição Malankara síria ortodoxa, o 3º domingo da Quaresma.
Amanhã, portanto, vamos orar em unidade com nossos irmãos e irmãs da Igreja Latina, que será particularmente unidos a nossa querida Abuna Elias Elias, com os fiéis da paróquia de St. Joseph (Brasil) vai voltar sua atenção para seu santo padroeiro.
Oramos para interceder por nossas famílias temporais e eclesiásticas, morrendo e mortos, a segurança no emprego dos nossos jovens.
Juntos, confiaremos nas intenções de oração que nos são mais caras o "Patriarca da Sagrada Família".
"O Senhor reuniu em São José, como em um sol, tudo o que os santos têm de luz e esplendor. Escreveu St Gregory Nazianzen.
"Foi certo" de acordo com o Evangelho de São Mateus, capítulo 1, versículo 19.
Nenhuma palavra nos é trazida deste carpinteiro de Nazaré, prometido a Maria, a Mãe de Deus, marido tão discreto quanto fiel e casta.
Foster pai e educador do Filho de Deus.
Deus sabia a quem confiava seu Filho unigênito e sua mãe, àquele que era o homem mais capaz do mundo para ser a imagem perfeita do Pai.
Que São José, protector glorioso e amado interceder por nós em nossa preocupações familiares, saúde e trabalho, agora e na hora de nossa morte. Amin
------------------- Tomorrow, March 19, the Christian West turns to Saint Joseph.
(Holy Mass at 10:30 am at the Monastery)
As for us, after having already somewhat solemnized on 17 by hymns and prayers, while for those working, could not have come on the 19th, we celebrated course in accordance with our tradition Malankara Syrian Orthodox, the 3rd Sunday of Lent.
Tomorrow, therefore, we will pray in unity with our brothers and sisters of the Latin Church, we will be particularly united to our dear Abuna Elias Elias, with the faithful of the parish of St. Joseph (Brazil) will turn their attention to their patron saint.
We will pray him to intercede for our temporal and ecclesial families, their dying and their dead, the job security of our young people.
Together we will entrust the prayer intentions that are most dear to us the "Patriarch of the Holy Family".
"The Lord has gathered together in St. Joseph, as in a sun, all that the saints have together of light and splendor. Wrote St. Gregory Nazianzen.
"It was right" according to the Gospel of St. Matthew, chapter 1, verse 19.
No word is brought to us from this carpenter of Nazareth, betrothed to Mary, the Mother of God, husband as discreet as faithful and chaste.
Foster father and educator of the Son of God.
God knew to whom he confided his only-begotten Son and his Mother, to him who was the most capable man in the world to be the perfect image of the Father.
May Saint Joseph, glorious and beloved protector, intercede for us in our family, health and work, now and at the hour of our death. Amin
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Noble époux de Marie, Digne objet de nos chants, Notre cœur t'en supplie, Veille sur tes enfants.
Refrain : Veille, veille sur tes enfants, Veille, veille sur tes enfants.
Le Sauveur sur la terre, Reçut tes soins touchants ; Toi qu'il nomma son père, Veille sur tes enfants.
(Refrain)
Témoin de sa naissance Et de ses jeunes ans, Gardien de son enfance, Veille sur tes enfants.
(Refrain)
Que ta main nous bénisse, Ô Patron des mourants, Au dernier sacrifice, Veille sur tes enfants.
(Refrain)
19 Mars SAINT JOSEPH Époux de la Très Sainte Vierge Marie
Lecture du 2ème livre de Samuel, barekmor ! (7,4-5a.12-14a.16.)
R :Gloire au Dieu du Prophète et que sa Miséricorde soit sur nous toujours !
Cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Nathan :
« Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle le Seigneur :
Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté.
C’est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable pour toujours son trône royal.
Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils.
Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »Bareckmor.
R : Nous Rendons-Grâce à Dieu !
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Lecture de l’Epître de saint Paul Apôtre aux Romains, barekmor ! (4,13.16-18.22.)
R :Gloire au Dieu del’Apôtre et que sa Miséricorde soit sur nous toujours !
Frères, ce n’est pas en vertu de la Loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham et à sa descendance, mais en vertu de la justice obtenue par la foi.
Voilà pourquoi on devient héritier par la foi : c’est une grâce, et la promesse demeure ferme pour tous les descendants d’Abraham, non pour ceux qui se rattachent à la Loi seulement, mais pour ceux qui se rattachent aussi à la foi d’Abraham, lui qui est notre père à tous.
C’est bien ce qui est écrit : ‘J’ai fait de toi le père d’un grand nombre de nations.’ Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : ‘Telle sera la descendance que tu auras !’
Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste.Bareckmor.
R : Nous Rendons-Grâce à Dieu !
Lecture du Saint Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Matthieu qui annonce au monde…. (1,16.18-21.24a.)
R : Nous le croyons et le confessons !
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. La paix à vous tous !
R : Faisons mémoire des Prophètes et des Apôtres qui proclamèrent Votre message parmi les nations…..
D’après la tradition, il est le jeune frère de Joachim (père de la Vierge Marie).
C’était un homme riche, membre du grand Conseil, disciple secret de Jésus et officier de l’armée romaine et judéenne.
Une tradition l’associe avec l’industrie de l’étain et le représente enseignant aux mineurs corniques comment purifier leur étain.
Lors de la persécution qui sévit à Jérusalem en l’an 34, les disciples du Christ fuirent vers d’autres contrées. Plusieurs traditions rapportent leur voyage vers l’Italie, la Gaule, l’Espagne, la Bretagne, etc.
Débarquant à Marseille, Joseph d’Arimathie et ses compagnons cheminent jusqu’à Rocamadour où saint Zachée se fixe.
On retrouve saint Joseph à Limoges avec saint Martial. Parvenu à la côte bretonne, il laisse saint Drenwal à Morlaix, puis s’embarque avec le reste de ses compagnons pour la Cornouailles.
Le roi Arviragus l’ayant autorisé à demeurer dans l’île d’Avalon (Ynis-Witren) appelée plus tard Glastonbury, il y construisit une église en branchages (ecclesia vetusta).
On trouve sur ce lieu un épineux nommé « The Glastonbury Thorn » qui serait le bâton de Joseph d’Arimathie planté en terre par lui et qui prit racine.
Là aussi se trouve la coupe qui aurait servi à la Sainte Cène et dans laquelle il recueillit un peu de sang du côté du Christ sur la croix.
Saint Joseph d’Arimathie meurt en l’an 82 ; il apparaît comme le grain jeté en terre qui devait donné naissance au miracle monastique des chrétientés celtiques.
Dans le texte évangélique, Joseph d'Arimathie est un membre du Sanhédrin secrètement converti à l'enseignement du Christ.
Il apparaît pour la première fois après la crucifixion, lorsqu'il demande à Ponce Pilate l'autorisation d'emporter le corps de Jésus.
Ensuite, il l'ensevelit dans son propre sépulcre, taillé dans le roc.
D'après la légende, c'est chez Joseph d'Arimathie que se tint le dernier repas du Christ.
Joseph conserva le vase de la Cène, dans lequel il recueilli un peu du sang de Jésus avant le déposer dans son sépulcre.
Joseph quitta ensuite la Palestine et se rendit en Bretagne où il garda précieusement le Saint-Graal.
La figure de Joseph d'Arimathie fut introduite dans le cycle arthurien par Robert de Boron dans son roman en vers Estoire dou Graal ou Joseph d’Arimathie, écrit entre 1190 et 1199.
Il est question de Joseph d'Arimathie dans l’Evangile de Nicodème¸ apocryphe du IVesiècle :
11.3 Survint un homme, appelé Joseph, membre du Conseil, il était d'Arimathie et il avait foi dans le Royaume de Dieu.
Il s'approcha de Pilate et lui demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, le roula dans un linceul tout blanc, et le plaça dans une tombe taillée dans le roc, où personne encore n'avait été mis.
12.1 Quand ils surent que Joseph avait demandé le corps de Jésus, les Juifs le cherchèrent […]
Les Juifs empoignèrent Joseph et décidèrent de le faire garder jusqu'au lendemain du sabbat.
« Sache bien, lui dirent-ils, que seule, l'heure nous empêche de te châtier, puisque le sabbat commence.
Mais sache-le aussi, tu ne mérites pas même une sépulture. Nous jetterons ta chair aux oiseaux du ciel. » […]
Ils se saisirent de Joseph et l'enfermèrent dans une maison sans fenêtre, postèrent des gardes à l'entrée et scellèrent la porte derrière laquelle Joseph était captif.
12.2 Au sabbat, chefs de la synagogue, prêtres et lévites convinrent de se réunir à la synagogue le jour suivant.
Les délibérations commencèrent tôt : quelle mort infligerait-on à Joseph ?
Ils décidèrent de le faire comparaître séance tenante.
Mais quand ils ouvrirent sa porte, ils ne le trouvèrent pas à l'intérieur.
Le peuple entier fut stupéfait et même saisi de terreur quand il s'aperçut que les sceaux étaient intacts et que Caïphe avait gardé la clef.
Et ils n'osèrent plus lever la main sur ceux qui devant Pilate avaient pris la défense de Jésus. […]
15.6 Joseph prit la parole : « Vous m'avez enfermé le vendredi, vers la dixième heure, et je suis resté là tout le sabbat.
Mais à minuit, tandis que j'étais debout à prier, la maison où vous m'aviez enfermé se souleva par les quatre coins et une sorte d'éclair vint éblouir mes yeux. Épouvanté, je tombai à terre.
Alors quelqu'un me prit par la main et m'enleva de l'endroit où je gisais, et une eau fraîche coula sur moi de la tête aux pieds, tandis que des effluves de myrrhe emplissaient mes narines.
Il m'essuya le visage, m'embrassa et me dit :
-« Ne crains pas, Joseph. Ouvre tes yeux et regarde quel est celui qui te parle. »
Levant mon regard, je vis Jésus.
Mes frayeurs redoublèrent.
Je pensai que c'était un fantôme et je me mis à réciter les commandements. Mais il les récita avec moi.
Or vous ne l'ignorez pas, quand un fantôme entend réciter près de lui les commandements, il prend la fuite.
Voyant qu'il les disait avec moi, je m'écriai :
« Rabbi Elie! »
Il me dit :
« Je ne suis pas Elie.
- Qui es-tu, Seigneur, lui dis-je.
Et il me dit :
- Je suis Jésus.
Tu as demandé mon corps à Pilate, puis tu m'as enveloppé dans un pur linceul et tu as couvert mon visage d'un suaire, puis tu m'as déposé dans ton caveau neuf et tu as roulé une grande pierre à l'entrée de la tombe. »
Et je dis à celui qui me parlait :
« Viens me montrer l'endroit où je t'ai placé. »
Il me conduisit à cet endroit et me le montra.
Le linceul y traînait encore, et le suaire qui avait couvert son visage. Alors j'eus la preuve qu'il était Jésus.
Il me prit par la main et toutes portes closes, me transporta au milieu de ma demeure.
Il me conduisit auprès de mon lit et me dit :
« Paix à toi ! »
Il m'embrassa encore et ajouta :
« Tu ne sortiras pas de chez toi avant quarante jours. Car voici, je vais rejoindre mes frères, en Galilée.»
"Et voici un homme nommé Joseph, membre du Conseil, homme droit et juste.51 Celui-là n'avait pas donné son assentiment au dessein ni à l'acte des autres. Il était d'Arimathie, ville juive, et il attendait le Royaume de Dieu.". (Lc 23, 50-51)
En entrant dans la salle, située à l'ouest des piliers de la Rotonde, on découvre une salle sombre et mal entretenue. Il s'agit de la chapelle dite "des Syriens", communauté qui a perdu un certain nombre de droits au sein de la basilique. La dispute de droits entre Syriens et Arméniens explique la dégradation de cette chapelle.
Au fond, une petite ouverture dans le mur mène à la tombe de Joseph d'Arimathie:
Selon la tradition, après avoir offert son propre tombeau pour Jésus et ne voulant pas se faire enterrer dans le même tombeau, le représentant des Sanhédrins aurait été mis dans ce tombeau. La découverte de cette tombe confirme que cet endroit était bien une zone funéraire, à côté du mont Gareb.
L'Eglise syrienne-orthodoxe de rite d'Antioche est la première héritière de l’antique église judéo-chrétienne et elle représente aujourd’hui les chrétiens de langue syriaque répartis dans de nombreux pays du Moyen-Orient. Sa langue liturgique est le syriaque, un idiome appartenant à l’araméen, la langue parlée par Jésus.
Parallèlement au patriarche byzantin, un document affirme la présence d'un évêque Syrien à Jérusalem dès le VIe siècle. Le siège du métropolitains syrien est à coté de l’église Saint Marc, située entre les quartiers arméniens et juifs, lieu qui, depuis une ancienne tradition, est considéré comme la maison de Marie, mère de Marc l'évangéliste.
Dans la basilique du Saint Sépulcre, les syriens orthodoxes célèbrent dans la chapelle de Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui se tient dans le déambulatoire derrière l’Edicule du Sépulcre, dont la propriété est contestée par les Arméniens.
Je suis entré dans cette tombe en 1996 ... Grand moment de spiritualité. UDP
Source: Bastiano dans http://www.lavoieduciel-garabandal.fr/
Saint Patrick
(Patrick est célébré le 17 mars)
Vie de saint Patrick
D'origine britto-romaine, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 385 en Bretagne insulaire, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlisle en Cumbrie, qu’on identifie avec Dumbarton. Son père, Calpurnius, était diacre et décurion . Son grand-père était prêtre ; sa grand-mère était originaire de Touraine. Son père, bien que diacre, n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, notamment Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité, près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais ou d’un druide. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, à Waterford ou Wexford. Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes anglaises, et peu après les côtes françaises, où il devient prêtre.
A l’âge de trente et un ans ou trente-deux ans, Maewyn Succat retrouva donc sa famille. Elle l’accueillit chaleureusement et le supplia de ne plus la quitter. Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il eut des visions et entendit « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui criaient, d’une seule voix : « Nous t’implorons, saint jeune homme, de venir parmi nous. » - « Rendons grâce à Dieu, ajouta-t-il, qu’après plusieurs années le Seigneur ait répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins et s'installe au monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis il se fixe auprès de saint Germain d'Auxerre, qui l’ordonne évêque.
En 432, il retourne en Irlande qu'il commence à évangéliser. Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle : « Voilà la figure de la Trinité sainte. » Les figures de triades étaient familières à la religion celtique. Le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat. Selon certaines sources (les moines de Lérins en particulier), saint Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte Trinité de l'Ile Saint-Honorat, qui présente une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de symboliser la Trinité.
Comme évêque, il prend le nom de Patricius (Patrice ou Patrick), en gaélique : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l' « antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 mars 461. Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille, tous deux également patrons de l'Irlande. A sa mort, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick n'a rien écrit sinon une « Confession [de Saint Patrick] » et les « Lettres à Coroticus ». Une prière lui est attribuée, « Faed Fiada » (le cri du daim), ou « hymne de Saint Patrick ».
Saint Patrick est l'objet d'une véritable vénération de la part des Irlandais. Sa fête, le 17 mars, est célébrée par toutes les communautés irlandaises du monde entier et c'est cette date qui a été choisie par le gouvernement irlandais comme jour de fête nationale. Tous les ans, le dernier dimanche de juillet, des milliers de pèlerins gravissent, parfois pieds nus et même à genoux, les 763 mètres de Croagh Patrick, la « montagne sacrée de l'Irlande » dans le comté de Mayo : saint Patrick s'y serait imposé en 441 quarante jours de retraite et de pénitence, précipitant dans une fissure profonde toutes les vermines monstrueuses et venimeuses de l'île, ce qui, selon la tradition, explique l'absence aujourd'hui encore de serpents en Irlande. Plus terrible encore que l'ascension de Croagh Patrick est le pèlerinage du « Purgatoire de Saint Patrick » sur l'îlot de Station Islanddans le lough Derg (comté du Donegal) où, entre le 1er juin et le 15 août, les pèlerins passent trois jours en prière sans pratiquement dormir et en se soumettant à un jeûne strict. Malgré plusieurs mises en garde des autorités religieuses en raison du caractère excessif de ces rites séculaires, ce pèlerinage attire toujours beaucoup de pénitents.
C'est sous la forme du monachisme que le christianisme s’est développé dans l'île aux VIeet VIIe siècles. L'Irlande se couvre alors de nombreux monastères indépendants les uns des autres qui deviennent les véritables centres de la vie religieuse. Leurs saints fondateurs ne se réfèrent jamais à Patrick dont on semble même oublier le nom. Isolée de la papauté romaine par les invasions barbares, l'Irlande, comme les autres pays celtiques, va être pendant près de deux siècles le grand refuge du christianisme occidental face à un continent retombé en partie dans le paganisme, mais un foyer original que Rome ne tardera pas à reprendre en main.
D'origine orientale, le monachisme s'est rapidement développé en Irlande où, dans un pays dépourvu de villes, des monastères ruraux s'adaptaient mieux qu'une organisation épiscopale urbaine aux structures sociales et politiques de la civilisation celtique. Ce sont souvent des clans entiers qui, à la suite de la conversion de leurs rois et de leurs druides, adhérèrent au christianisme, et les moines apparurent comme les nouveaux guides spirituels de ces communautés, les héritiers directs de la classe sacerdotale païenne. Il est significatif que bon nombre de fondateurs de monastères étaient de sang royal, ou filid – poètes –, ou fils de druides : c'est notamment le cas de saint Ciaran, fondateur de Clonmacnoise, de saint Kevin à Glendalough, de saint Comball à Bangor, de saint Colomba à Derry et Durrow…
Cette conversion « par le haut » de l'Irlande au christianisme et un certain respect de la nouvelle religion pour les croyances ancestrales expliquent sans doute que le message chrétien fut rapidement bien accueilli dans le pays : l'Eglise n'y compte aucun saint martyr. La grande fête celtique de Samain, le 1er novembre, est devenue la Toussaint et la fête des morts ; le site des premiers oratoires était souvent des îles ou des sources sacrées. Au monastère de Kildare, fondé par sainte Brigitte, bien vite assimilée à la grande déesse celtique Brigit, des nonnes issues de familles nobles entretinrent un feu sacré – pratique éminemment païenne – pendant tout le Moyen-Age. En héritant du patrimoine culturel et scientifique des druides, les écoles monastiques firent de l'Irlande du VIe au IXe siècle « l'île des saints et des savants ».
Les moines irlandais excellèrent dans ce qui était alors les deux arts majeurs de l'Occident : l'enluminure et l'orfèvrerie. La décoration d'évangéliaires comme le livre de Durrow (milieu du VIIe siècle) ou le livre de Kells (fin du VIIIe siècle), la « broche de Tara » et le « calice d'Armagh » (œuvres du VIIIe siècle) comptent parmi les plus belles réalisations artistiques du haut Moyen-Age chrétien.
L'Irlande entièrement christianisée, les moines allèrent exercer leur activité missionnaire à l'étranger, fondant des monastères dans une grande partie de l'Europe à l'instar de saint Colomban à qui l'on doit les fondations d'Annegray et de Luxeuil en Gaule, et de Bobbio en Italie. De nombreux érudits, tel Jean Scot Erigène, dont le nom signifie « originaire d'Erin », vinrent travailler sur le continent, et l'Irlande joua pendant plusieurs siècles un rôle important sur le destin culturel d'une Europe bouleversée par les invasions germaniques.
Mais la particularité de l'Eglise d'Irlande, comme celle des autres Eglises celtiques, ne reposait pas seulement sur son organisation monastique. Elle se manifestait aussi au plan liturgique par une datation différente du jour de Pâques, des rites de baptême particuliers et une tonsure originale. Aussi, dès la fin du VIIe siècle, la papauté entreprit de reprendre en main les chrétientés celtiques : c'est alors que l'on commença à présenter saint Patrick comme fondateur de l'Eglise irlandaise. Tout en se soumettant à Rome au plan liturgique, l'Irlande réussit toutefois à garder son organisation monastique. Mais au XIIe siècle, l'implantation dans l'île des ordres monastiques continentaux – les bénédictins vers 1135 et les cisterciens en 1142 – puis la conquête anglo-normande sonnèrent le glas du monachisme irlandais traditionnel.
Confession de notre très saint père Patrick,
archevêque d'Armagh.
(extrait)
Moi, Patrick, misérable pécheur et le dernier des serviteurs de Jésus Christ, j'eus pour père le diacre Calpurnius, fils du prêtre Potitus. Je naquis l'an 377 de l'Incarnation, à Bonaven Taberniae, dans une villa que possédait mon père, et où je fus plus tard capturé par des pirates, dans les circonstances que je vais raconter. J'avais alors 16 ans, et ne m'étais jamais préoccupé sérieusement du service de Dieu. Les barbares m'enlevèrent avec plusieurs milliers d'autres captifs. On nous entassa sur des barques et nous fûmes transportés en Irlande. Le Seigneur voulait ainsi châtier nos offenses et nos ingratitudes passées. Jeté, pauvre adolescent parmi ces nations étrangères, mon cœur s'ouvrit à la grâce. Je pleurai mes fautes, et résolus de changer de vie. Dans sa miséricordieuse bonté, le Seigneur daigna agréer mes vœux encore stériles ; sa main me protégea parmi tant de dangers et me sauva la vie.
J'étais profondément ignorant. Dès mon enfance, j'avais manifesté une véritable horreur de l'étude. Seule me plaisait la vie libre au grand air des champs. Maintenant, captif et exilé, il me fallait conduire les troupeaux aux pâturages. Le goût de la prière me saisit peu à peu. Je passais les journées et une partie de la nuit dans ce saint exercice. Je m'agenouillais sur la neige, sur la terre gelée ou détrempée par les pluies d'hiver.
Six ans s'écoulèrent ainsi, et j'étais heureux dans ma captivité, parce que le Seigneur consolait mon âme. Une nuit, j'entendis dans une vision la voix d'un ange qui me disait :"Tes prières et tes jeûnes ont été agréés par Dieu. Tu reverras bientôt ta patrie. Le navire qui doit t'emmener attend au port". J'étais alors à deux cent milles de la côte et ne connaissais pas le port dont on me parlait. Toutefois, plein de confiance en Dieu, je pris la fuite et j'arrivai heureusement au port de Boyle. Un navire y stationnait ; j'y montai et demandai au pilote de m'emmener avec lui. Il s'y refusa brutalement, et je reprenais déjà la route, pleurant et priant, lorsque le pilote me cria : "Viens si tu veux, mais sois-nous soumis".
Or, ces hommes étaient des païens. On leva l'ancre, et après trois jours de navigation, nous débarquâmes dans une terre inhabitée où nous marchâmes pendant 27 jours. Les vivres et l'eau vinrent à manquer, et la faim se fit affreusement sentir. Le pilote me dit :"Tu es chrétien, et tu prétends que ton Dieu est Tout-Puissant. Prie Le donc pour nous et qu'il vienne notre aide." Et je répondis : "Convertissez-vous du fond du cœur et Dieu vous sauvera." A peine avais-je achevé ces paroles, que nous aperçûmes une troupe de sangliers. On en tua un grand nombre, et l'abondance revint dans la caravane. Tous louaient le Seigneur et me témoignaient la plus vive reconnaissance.
J'arrivai enfin dans ma patrie; j'y étais depuis deux ans lorsque, pour la seconde fois, une bande de pirates m'enleva. Je priai le Seigneur, et une voix divine me dit : "Ta captivité ne durera que deux mois". En effet, le soixantième jour, je fus délivré et je revins près de mes parents. Or, en ce temps, une nuit, je vis se dresser devant moi un homme céleste, tenant à la main un recueil de lettres et il me : "Mon nom est Victrice", et il me montra la collection de ses lettres, et j'y lus : " Voix de l'Irlande’’ A ce moment se firent entendre les voix des bûcherons de Foclayd qui s'adressaient à moi en disant : "Reviens vers nous, saint jeune homme, et enseigne nous la voie du Seigneur." Le lendemain, je m'ouvris de cette vision mystérieuse à un ami d'enfance. Il me répondit : "Un jour, tu seras évêque en Irlande". Cette parole me jeta dans la consternation, moi misérable pécheur : elle se réalisa cependant.
Ainsi a parlé de lui-même notre père saint Patrick, que ses prières nous obtiennent la bienveillance de Dieu et soutienne notre foi ! Amen.
Saint Fiacc: Hymne sur la vie
de saint Patrick
L'Hymne de Fiacc est une des rares sources primaires reconnuesconcernant la vie de saint Patrick, en dehors de ses propres écrits. Bien que sa date exacte decomposition soit encore discutée, il est hors de doute qu'elle soit extrêmement ancienne, undocument de l'Eglise Celtique d'avant les invasions Vikings. La tradition l'attribue au barde Fiacc duVe siècle, qui apparaît aussi comme personnage dans certaines légendes au sujet de Patrick.
1. Patrick naquit à Emptur:
C'est ce que l'histoire nous apprend.
Un enfant de 16 ans (qu'il était)
Lorsqu'il fut emmené dans les liens.
2. Succat était son nom, nous dit-on;
Celui qui était son père, voici qu'on nous dit:
Il était fils de Calpurn, fils d'Otidus,
Petit-fils de Deochain Odissus.
3. Il demeura six ans dans l'esclavage;
De la nourriture humaine, il ne mangea pas.
Cothraige était son surnom,
Parce comme esclave, il servait quatre familles.
4. Victor dit à l'esclave de Milcho:
"Toi, pars sur la mer:"
Il plaça son pied sur le *leac* [pierre]
Sa trace demeure, elle ne disparaît pas.
5. Il l'envoya traverser les Alpes;
Vers le merveilleux outre-mer était son voyage,
Jusqu'à ce qu'il demeure avec Germain dans le sud.
Dans la Letah du sud.
6. Dans les îles de la Mer Thyrrhene il resta;
En celles-là il médita :
Il lut le canon avec Germain:
C'est ce que l'histoire nous apprend.
7. En Irlande il fut ramené
En vision par les Anges de Dieu:
Souvent par une vision il était
Appelé pour y retourner à nouveau.
8. Le Salut pour l'Irlande
C'était l'arrivée de Patrick à Fochlaidh;
Au loin avait été entendu le son
De l'appel des enfants de Caill-Fochladh.
9. Ils priaient afin que le saint vienne,
Afin qu'il revienne de Letha,
Pour convertir le peuple d'Erin
De l'erreur à la vie.
10. Les Tuatha d'Erin prophétisaient
Qu'un nouveau royaume de Foi viendrait,
Qu'il durerait à jamais:
La terre de Tara serait une étendue silencieuse.
11. Les druides de Loegaire ne lui dissimulèrent pas
La venue de Patrick;
Leur prophétie se vérifia
Concernant le royaume dont ils avaient parlé.
12. Patrick marcha dans la piété jusqu'à sa mort :
Il fut puissant pour extirper le péché :
Il leva ses mains en bénédiction
Sur les tribus des hommes.
13. Les Hymnes, et l'Apocalypse, et les 3 fois 50 [Psaumes]
Il avait l'habitude de chanter;
Il prêchait, baptisait et priait;
De louer Dieu jamais il ne s'arrêtait.
Prière de saint Patrick
Je me lève aujourd'hui
par une force puissante,
l'invocation de la Trinité,
la croyance en la Trinité,
la confession de l’unité
du Créateur du monde.
Je me lève aujourd'hui
par la force de la naissance du Christ et de Son Baptême,
la force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau,
« La joie n’est pas l’absence de souffrance mais la présence de Dieu. »
Elisabeth Elliot n’était mariée que depuis 3 ans, quand son mari Jim a disparu dans la jungle, alors qu’il tentait d’établir un contact missionnaire avec l’Équateur. Pour la jeune fille qu’elle était, cette situation a été d’une souffrance indicible. Alors Dieu lui a rappelé ce verset d’Ésaïe :
Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront point ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas. (Ésaïe 43:2)
Mais si Élisabeth sait qu’elle peut compter sur Dieu, c’est de son mari qu’elle a besoin à ce moment-là :
« Mais Seigneur, tu es avec moi tout le temps. Ce que je veux, c’est Jim. Je veux mon mari. »
5 jours plus tard, elle apprend le décès de son mari. C’est là qu’elle a compris le rôle de la souffrance :
« La présence de Dieu n’a pas changé le fait de mon veuvage. L’absence de Jim m’a poussé, m’a forcé, m’a conduit vers Dieu, mon espoir et mon seul refuge. La souffrance est un moyen irremplaçable par lequel j’ai appris une vérité indispensable : Dieu est Dieu. »
Elle aime se rappeler les paroles de Janet Erskine Stuart :
« La joie n’est pas l’absence de souffrance mais la présence de Dieu. »
Aujourd’hui, elle affirme àThe Gospel Coalition, qu’on ne peut pas comprendre la souffrance si on ne comprend pas l’amour de Dieu. Lesbéatitudesparlent du bonheur des « affligés », des « persécutés », des « outragés ». Pour Élisabeth, on ne peut comprendre ce paradoxe, que si l’on accepte l’existence de 2 royaumes différents : le monde visible et le monde invisible. Si lepsalmistene craint rien, ce n’est pas parce qu’il n’y a rien à craindre. C’est parce que Dieu est avec lui.
Élisabeth sait que les questions sur la souffrance restent un mystère :
« Eh bien, je veux toujours revenir en arrière et dire: Mais Seigneur, qu’en est-il de ce petit enfant atteint de spina bifida ? Qu’en est-il de ces bébés nés terriblement handicapés, souffrant de terribles souffrances parce que leurs mères prenaient de la cocaïne, de l’héroïne ou de l’alcool ? Qu’en est-il de mon petit chien Scottie, McDuff, décédé d’un cancer à l’âge de six ans ? Qu’en est-il du bébé Lindbergh et des Stams décapités ? Et tout ça ? »
Mais face à elles, elle se rappelle les paroles de l’apôtre Paul :
« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » (Romains 8:18-19)
Elle sait désormais que Dieu a tout prévu :
« Il nous en a dit assez pour que nous puissions savoir que la souffrance n’est jamais vaine. »
M.C.
Source: Info Chrétienne :https://www.infochretienne.com/