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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 19:42
Lectures  pour la Liturgie du Dimanche 28 JUIN 2015:  Cinquième dimanche après la Pentecôte  (Calendrier Syro-Orthodoxe Malankar)

Quadisha Qurbana (Ste Messe) :

o Actes 9:10-18 :

  • 10 Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui dit : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. »
  • 11 Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière,
  • 12 et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. »
  • 13 Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
  • 14 Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
  • 15 Mais le Seigneur lui dit : « Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
  • 16 Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
  • 17 Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
  • 18 Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva, puis il fut baptisé.

o II Corinthiens 5: 14-20 :

  • 14 En effet, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
  • 15 Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
  • 16 Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
  • 17 Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
  • 18 Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
  • 19 Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
  • 20 Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.

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o Saint-Luc 9 :10-17 :

  • 10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
  • 11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
  • 12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
  • 13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
  • 14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
  • 15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
  • 16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
  • 17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 13:51
Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion.
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire.
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées !
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "

Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Bernard (1091-1153), moine .5e Sermon pour l’Avent (trad. cf bréviaire 1er jeu. Avent)

« Si quelqu’un m’aime, il gardera mes paroles, et mon Père l’aimera et nous viendrons à lui » (Jn 14,23). Ailleurs, j’ai lu :

-« Celui qui craint Dieu fera le bien » (Si 15,1).

Mais je perçois qu’ici Jésus exprime quelque chose de plus en disant de celui qui l’aime :

-« Il gardera mes paroles ».

Où les gardera-t-il ?

Dans son cœur, sans aucun doute. Comme dit le prophète :

-« Dans mon cœur je conserve tes ordres pour ne point faillir envers toi » (Ps 118,11).

Comment conserver la parole dans son cœur ?

Est-ce qu’il suffit de l’apprendre par cœur, de la garder en mémoire ?

L’apôtre Paul dit de ceux qui la gardent ainsi :

-« La connaissance nous gonfle d’orgueil » (1Co 8,1), et l’oubli efface vite ce que nous avons confié à la mémoire.


Conservez donc la parole de Dieu comme vous savez conserver la nourriture, car cette parole est « pain de vie » (Jn 6,35), la vraie nourriture de l’âme.

Voilà comment il faut garder la parole de Dieu ; en effet, « Heureux ceux qui la gardent » (Lc 11,28).

Qu’on la fasse donc entrer dans ce qu’on peut appeler les entrailles de l’âme ; qu’elle passe dans les mouvements de ton cœur et dans ta conduite.

Nourris-toi de ce qui est bien, et ton âme y trouvera avec joie de quoi s’y nourrir largement. N’oublie pas de manger ton pain pour ne pas laisser ton cœur se dessécher :

-rassasie ton âme d’une nourriture bonne et riche.

Si de la sorte tu t’es mis à garder en toi la parole de Dieu, sans nul doute elle te gardera aussi.

Le Fils viendra à toi, avec le Père ; il viendra, le grand prophète qui rétablira Jérusalem et « qui fera toutes choses nouvelles » (Ac 3,22; Jl 4,1; Ap 21,5).

Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Notre Dame du Perpétuel Secours, présente dans le monde entier

Les célébrations, qui, dans l'Eglise de Rome ont pour thème « Mère du Perpétuel Secours, Icône d’Amour », se concluront le 27 juin 2016.

L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours arriva à Rome de Crète vers 1500. Pendant près de 300 ans, elle fut exposée en l’église Saint Matthieu de Rome et considérée comme miraculeuse par la population.

Avec l’arrivée des troupes de la Fracé révolutionnaire, en 1798, l’église Saint Matthieu fut détruite et l’icône portée dans une chapelle privée des Pères Augustins, et oubliée.

En 1855, les Rédemptoristes achetèrent le terrain sur lequel se trouvait l’église saint Matthieu pour y construire leur Maison générale.

Se souvenant qu’en ce lieu avait été exposée l’image miraculeuse de Notre-Dame, ils la retrouvèrent et demandèrent au Pape de la remettre où elle se trouvait précédemment. Ce fut fait en 1866.

Depuis, la dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours s’est répandue dans le monde entier.

Notre paroisse Syro-Orthodoxe-Francophone d'Elig N'kouma (Au centre Cameroun) lui est dédiée. Prions aujourd'hui Notre-Dame pour Abouna Sébastien-Marie, le très méritant curé de cette paroisse et nos chers fidèles, frères et sœurs vivant en cet attachant Village!

Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Macaire le Grand (IVe siècle).Homélies spirituelles, n° 33

PAR LA PRIÈRE, VEILLER DANS L'ATTENTE DE DIEU

Point tant ne sont nécessaires les gestes, les cris, le silence, et les agenouillements.

Notre prière, à la fois sage et fervente, doit être attente de Dieu, jusqu’à ce que Dieu vienne et visite notre âme par toutes ses voies d’accès, tous ses sentiers, tous ses sens.

Trêve de nos silences, de nos gémissements et de nos sanglots : ne cherchons dans la prière que l’étreinte de Dieu.

Dans le travail, n’employons-nous pas tout notre corps à l’effort ?

Tous nos membres n’y collaborent-ils pas ?

Que notre âme elle aussi se consacre tout entière à sa prière et à l’amour du Seigneur ; qu’elle ne se laisse pas distraire ni tirailler par ses pensées ; qu’elle soit entièrement à l'attente du Christ.

Alors le Christ l’illuminera, il lui enseignera la prière véritable, il lui donnera la supplique pure et spirituelle qui est selon Dieu, l’adoration « en esprit et en vérité » (Jn 4,24).

Celui qui exerce un commerce ne cherche pas simplement à réaliser un gain.

Il s’efforce aussi par tous les moyens de le grossir et de l’accroître.

Il entreprend de nouveaux voyages et renonce à ceux qui lui semblent sans profit ; il ne part qu’avec l’espérance d’une affaire.

Comme lui, sachons conduire notre âme sur les voies les plus diverses et les plus opportunes, et nous acquerrons -Ô gain suprême et véritable !- ce Dieu qui nous apprend à prier dans la vérité.

Le Seigneur se pose dans une âme fervente, il en fait son trône de gloire, il s’y installe, il y demeure.

Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.

Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Basile de Séleucie (?-v. 468), évêque . Homélie 19 sur le centurion, PG 85, 235s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 354 rev.)

Dans l'Évangile j'ai vu le Seigneur accomplir des miracles et, rassuré par eux, j'affermis ma parole craintive. J'ai vu le centurion se jeter aux pieds du Seigneur ; j'ai vu les nations envoyer au Christ leurs premiers fruits.

La croix n'est pas encore dressée et déjà les païens se hâtent vers le maître. On n'a pas encore entendu :

-« Allez, enseignez toutes les nations » (Mt 28,19) et les nations accourent déjà. Leur course précède leur appel, elles brûlent du désir du Seigneur.

La prédication n'a pas encore retenti et elles s'empressent vers celui qui prêche.

Pierre...est encore enseigné et elles se rassemblent autour de celui qui l'enseigne ; la lumière de Paul n'a pas encore resplendi sous l'étendard du Christ et les nations viennent adorer le roi avec de l'encens (Mt 2,11).

Et maintenant voici qu'un centurion le prie et lui dit :

-« Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, paralysé, et il souffre beaucoup ». Voilà bien un nouveau miracle : le serviteur dont les membres sont paralysés conduit son maître au Seigneur ; la maladie de l'esclave rend la santé à son propriétaire.

Cherchant la santé de son serviteur, il trouve le Seigneur, et tandis qu'il est en quête de la santé de son esclave, il devient la conquête du Christ.

Samedi 27 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 14:53
Une initiative:Le patriarche Sako propose de réunifier l’antique « Église d’Orient » (Assyro-Chaldéenne)

Le patriarche Sako propose de réunifier l’antique « Église d’Orient » | La-Croix.com - Monde


http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Le-patriarche-Sako-propose-de-reunifier-l-antique-Eglise-d-Orient-2015-06-25-1327851

25/6/2015-Le patriarche Sako propose de réunifier l'antique « Église d'Orient »

Face aux « importants défis qui menacent leur existence – celui de l'assimilation dans la diaspora, celui de l'extinction dans leur patrie d'origine » – le patriarche Louis Raphaël Ier Sako des chaldéens a choisi de faire un geste fort.

Dans un communiqué rendu public jeudi 25 juin 2015 et intitulé « L'unité de l'Église d'Orient », il tend la main à ses deux Églises « sœurs » : l'Église assyrienne, et l'ancienne Église d'Orient qui s'en est séparée en 1968.

Une seule dénomination

« L'unité est le commandement du Seigneur Jésus, 'afin que tous soient un' (Jean 17-11) », rappelle-t-il en préambule, soulignant aussi la « demande des chrétiens » en ce sens, qu'ils soient dans leurs pays d'origine (l'Irak principalement, mais aussi l'Iran, la Syrie) ou dans leurs pays d'émigration (Europe, Amérique du Nord, Australie).

« Je propose que nous adoptions une seule dénomination l'Église de l'Orient, celle qui a prévalu pendant des siècles. Une seule dénomination lui donnera force et élan et pourra en faire un modèle pour d'autres Églises », écrit le patriarche Sako.

L'antique Église de l'Orient - ou Église de Perse - est une des premières Églises chrétiennes. Selon la tradition, elle aurait été fondée par l'apôtre Thomas. Séparée après le concile d'Éphèse (431) qui condamna les thèses de Nestorius, elle a connu un temps un grand développement en Chine et en Inde où elle est toujours très implantée.

Trois Églises pour des racines communes

Trois Églises sont aujourd'hui ses héritières.

L'Église assyrienne, qualifiée d'apostolique » en raison de sa fondation par Thomas, attend actuellement l'élection d'un nouveau patriarche, depuis le décès en mars de Mar Dinkha IV. Son siège patriarcal est actuellement près de Chicago (États-Unis) mais son synode a annoncé récemment son intention de le rapatrier à Bagdad, où il était installé depuis 780.

À lire : mort de Mar Dinkha IV, patriarche de l'Église assyrienne d'Orient

L'ancienne Église d'Orient, s'est séparée en 1968 de cette Église assyrienne, en raison justement du déménagement du siège patriarcal hors d'Irak et de l'adoption du calendrier grégorien. Son siège patriarcal est à Bagdad et son patriarche actuel est MarAddai II.

Enfin, l'Église chaldéenne est née au XVIe siècle lors de son union à Rome. Son patriarche est donc Raphaël Louis Ier Sako, installé à Bagdad également.

Proposition audacieuse

La proposition de ce dernier est audacieuse dans la mesure où il propose aux deux premières non seulement « la communion de foi et de l'unité » entre elles mais aussi « avec le Saint-Siège romain ». « Il y aurait une augmentation de la puissance et non une diminution, surtout parce qu'il n'existe pas de différence de doctrine [ndlr : entre nous] mais seulement dans son expression formelle », assure-t-il. « Par conséquent, démonter le lien de l'Église de l'Orient' avec le Siège de Rome serait une grande perte et une cause de faiblesse. »

En 1994, un pas important a déjà été fait grâce à une déclaration commune signée par le patriarche Mar Dinkha IV et Jean-Paul II, reconnaissant qu'assyriens et catholiques « peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation ». L'Église catholique accepte, depuis 2001, l'intercommunion entre les deux Églises.

Le drame de l'Irak

Mais unité ne signifie pas uniformité, ni fusion, prend soin de préciser Louis Raphaël Sako dans son texte. Désireux de réaliser « l'unité dans la diversité », il affirme souhaiter le maintien de l'indépendance de cette Église d'Orient pour son « administration, ses lois et ses liturgies, ses traditions ».

« Une église liée à Rome, mais plus libre de gérer ses propres affaires », ainsi Louis Sako résume-t-il son projet dans une interview accordée en italien au site Internet Baghdadhope.

Conscient des difficultés d'un tel projet, le P. Muhannad Tawil, dominicain, curé de la paroisse chaldéenne de Lyon, salue néanmoins l'initiative. « L'idée du patriarche est de revenir à nos racines communes », fait-il valoir. « Dans une période trouble de notre existence, l'unité fait la force. Le drame de l'Irak, c'est la division ethnique et religieuse : par cette proposition, le patriarche Sako veut donner le témoignage exactement inverse. »

Concrètement, « après délibération et dialogue entre les trois branches et l'acceptation de cette communion avec Rome », les patriarches actuels démissionneraient « sans conditions », les évêques des trois Églises se réuniraient en synode pour choisir un nouveau patriarche. Le patriarche élu serait aidé par « des assistants de chaque branche ». À charge pour le patriarche et le synode de préparer « une nouvelle feuille de route pour l'unique Église de l'Orient ».

Pour l'heure, aucune réaction n'est encore venue des deux Églises visées.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 14:49
La Fondation Jérôme Lejeune annonce le succès de plusieurs recours déposés contre l’Agence de la biomédecine pour avoir autorisé des travaux sans tenir compte des obligations légales du Code de santé.

La Fondation Jérôme Lejeune annonce le succès de plusieurs recours déposés contre l’Agence de la biomédecine pour avoir autorisé des travaux sans tenir compte des obligations légales du Code de santé.

La Fondation Jérôme Lejeune annonce le succès en 1ère instance de plusieurs recours initiés en 2012 pour contester la légalité de cinq autorisations de recherche sur l’embryon par l’Agence de la biomédecine (ABM). Cette dernière est accusée d’avoir autorisé des travaux conduisant à leur destruction sans s’être assurée du respect des obligations légales contenues dans le Code de santé publique. Parmi ces obligations : le consentement pur et simple ou "libre et éclairé" des parents des embryons concernés, c'est-à-dire donné après avoir été informé sur les possibilités d’accueil des embryons par un autre couple, la nature des recherches projetées, et l’obligation de confirmer le consentement trois mois après.

Ce succès vient conforter celui du 1er recours que la Fondation Lejeune avait initié en 2008. Le 23 décembre 2014, le Conseil d’État a en effet annulé une 1ère autorisation de l’ABM au motif qu’elle n’avait pas suffisamment motivé sa décision au regard des obligations légales. Le jugement du tribunal administratif aujourd’hui, comme celui du Conseil d’État en décembre dernier, devraient inviter l’ABM, qui vient de célébrer ses dix ans, à s’interroger sur son bilan en matière de contrôle de la recherche sur l’embryon.


Un amendement voté en catimini

Dans son communiqué, la Fondation Lejeune juge "d’autant plus inacceptables" ces légèretés à l’égard de la loi, que l’encadrement des recherches destructrices d’embryons relevait, entre 2004 et 2013, d’un régime d’interdiction. Et celles-ci sont d’autant plus inquiétantes que depuis 2013 la loi française a mis en place un régime d’autorisation, "par nature encore plus destructeur des vies humaines au stade embryonnaire", commente-t-elle.

La Fondation déplore pour finir l’amendement au projet de loi Santé "voté en catimini", le 14 avril dernier, pour instaurer un régime spécial de recherche sur l’embryon destiné à satisfaire les besoins de la procréation médicalement assistée (PMA), et déjà en cours d’élaboration au parlement.

sources: FONDATION JÉRÔME LEJEUNE

Recherches sur l’embryon : cinq autorisations reconnues illégales
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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:52
Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre de l'Ecclésiastique 44,10-15.

C'étaient des hommes pieux dont les vertus n'ont pas été oubliées.
Le bonheur reste attaché à leur race, et un héritage est assuré à leurs enfants.
Leur race se maintient fidèle aux alliances, et leurs enfants à cause d'eux.
Leur race demeure éternellement, et leur gloire ne sera jamais effacée.
Leur corps a été enseveli en paix, et leur nom vit d'âge en âge.
Les peuples célèbrent leur sagesse, et l'assemblée publie leurs louanges.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,1-8.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : gardez-vous du ferment des pharisiens, qui est l'hypocrisie.
Il n'y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu.
C'est pourquoi, tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu au grand jour, et ce que vous aurez dit à l'oreille dans les celliers sera publié sur les toits.
Je le dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus.
Mais je vais vous apprendre qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, craignez celui-là.
Cinq moineaux ne se vendent-ils pas deux as ? Et pas un d'entre eux n'est en oubli devant Dieu.
Mais même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez pas : vous valez plus que beaucoup de moineaux.
Je vous le dis : celui qui me confessera devant les hommes, le Fils de l'homme le confessera aussi devant les anges de Dieu.

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Benoît XVI, pape de Rome de 2005 à 2013 dans l' Encyclique « Spes Salvi », 27 (trad © copyright Libreria Editrice Vaticana)
 

Celui qui ne connaît pas Dieu,

tout en pouvant avoir de multiples espérances, est dans le fond sans espérance, sans la grande espérance qui soutient toute l'existence (cf Ep 2,12).

La vraie, la grande espérance de l'homme, qui résiste malgré toutes les désillusions, ce peut être seulement Dieu - le Dieu qui nous a aimés et qui nous aime toujours « jusqu'au bout », « jusqu'à ce que tout soit accompli » (Jn 13,1;19,30).


Celui qui est touché par l'amour commence à comprendre ce qui serait précisément « la vie ».

Il commence à comprendre ce que veut dire la parole d'espérance dans le rite du baptême :

-« De la foi j'attends la vie éternelle », la vie véritable qui, totalement et sans menaces, est simplement la vie dans toute sa plénitude.

Jésus, qui a dit qu'il est « venu pour que nous ayons la vie et que nous l'ayons en plénitude, en abondance » (Jn 10,10), nous a aussi expliqué ce que signifie « la vie » : « La vie éternelle, c'est de vous connaître, vous le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que vous avez envoyé, Jésus Christ » (Jn 17,3).

La vie dans le sens véritable, on ne l'a pas en soi, de soi tout seul et pas même seulement par soi : elle est une relation.

Et la vie dans sa totalité est relation avec Celui qui est la source de la vie.

Si nous sommes en relation avec celui qui ne meurt pas, qui est lui-même la Vie et l'Amour, alors nous sommes dans la vie. Alors nous vivons.

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Silence, ça pousse

Évangile selon saint Matthieu 6, 28-34

Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous ?

Silence, ça pousse
« Pourquoi se faire tant de soucis ?… Demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » Tout est dit. Dieu pourvoit au bien de ceux qui ont la foi. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux et contempler les merveilles de sa création. Les lys par exemple, ils ne font que pousser là où le vent les a semés. Ils n’ont rien d’autre à faire qu’embaumer et embellir le paysage. Même le Roi Salomon n’était pas si beau, si bien vêtu, tout roi qu’il était !
Le lys pousse sans se faire de soucis. Il obéit tout simplement au rythme de la nature. D’année en année, il refleurit sur nos terrasses ou nos balcons… quel spectacle que ce miracle de la nature et quel parfum !

Dans leurs maximes, les Pères du désert racontent l’histoire d’un moine à qui on avait demandé de planter un bâton de bois sec dans le sable et de l’arroser chaque jour. La source était si éloignée de sa cellule qu’il devait partir le soir pour aller chercher l’eau et ne rentrait que le lendemain matin. Pendant trois ans, il accomplit fidèlement le commandement de son maître. À la fin de cette période, le bâton se mit soudain à bourgeonner et à fructifier. L’ancien cueillit un fruit, l’emporta dans l’église et invita les moines à en manger, en disant : " Venez, et goûtez le fruit de l’obéissance ".
En bref, ce que le lys nous partage ici, comme le moine des Pères du désert, c’est son obéissance totale et inconditionnelle. Dans le langage des fleurs, le lys signifie la douceur et la pureté des sentiments. Le Seigneur n’en attend pas moins de nous : douceur et pureté…

(Source: "Signe dans la Bible")

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

LORSQUE NOS ÂMES PERDENT LEUR FERVEUR

 

Avant tout, observe-toi soigneusement lorsque l'âme devient froide...

C'est alors un état amer et dangereux.

 

Le Seigneur l'utilise comme un de ses moyens pour guider, instruire et corriger, mais cela peut aussi être une sorte de punition.

 

La cause en est ouvertement un péché, mais puisque dans [certains] cas, aucun péché n'est véritablement évident, la cause devrait en être cherchée dans les sentiments et les dispositions intérieurs.

 

Peut-être qu'une haute opinion de toi-même s'est emparée de toi et que tu ne penses pas être comme les autres?

 

Peut-être que tu prévois de cheminer seul sur le chemin du salut et d'accéder en haut par tes propres efforts?

 

Nous devenons froids en nous-mêmes, lorsque:

*notre cœur est distrait,

*quand il s'attache à quelque chose d'autre et non à Dieu,

*qu'il se soucie de différentes choses,

*se met en colère et blâme quelqu'un, 

*quand nous sommes mécontents et que nous sommes complaisants envers la chair, nous vautrant dans le luxe et les pensées vagabondes.

Garde-toi de ces choses et la froideur diminuera.

 

 

Conseils deSaint Théophane le Reclus (U1894) L'Art de la Prière

 

Version française Claude Lopez-Ginisty

 

pour la vie de ce grand maître spirituel, voir le blog http://www.blog-prions.org/

à la date du 23 janvier

La souffrance (...)découle, d'une part, de notre finitude et, de l'autre, de la somme de fautes qui, au cours de l'histoire, s'est accumulée et qui encore aujourd'hui grandit sans cesse.

La souffrance (...)découle, d'une part, de notre finitude et, de l'autre, de la somme de fautes qui, au cours de l'histoire, s'est accumulée et qui encore aujourd'hui grandit sans cesse.

La déchéance du monde contemporain,: Une une honte pour les chrétiens (G Bernanos / Mgr Athanasios)


"Je le dis, je le répète, je ne me lasserai jamais de proclamer que l’état du monde est une honte pour les chrétiens. Le sacrement de baptême leur a-t-il été conféré simplement pour leur permettre de juger de haut, avec mépris, les malheureux incrédules qui, faute de mieux, poursuivent une entreprise absurde, s’efforçant inutilement d’instaurer, par leur propre moyen, un royaume de justice sans justice, une chrétienté sans Christ ? Nous répétons sans cesse avec des larmes d’impuissance, de paresse et d’orgueil que le monde se déchristianise. Mais le monde n’a pas reçu le Christ, c’est nous qui l’avons reçu pour lui, c’est de nos cœurs que Dieu se retire, c’est nous qui nous déchristianisons, misérables !"
(Georges Bernanos – "Français si vous saviez")


Sur le même sujet, cette méditation de mgr Athanasios à lire sans délai!!!

"NOUS SOMMES COUPABLES DU FAIT QU’IL Y AIT DES GENS QUI NE CONNAISSENT

PAS LE CHRIST"


(Par l'Evêque Athanasios de Limassol)

- Monseigneur, n’avez-vous pas le sentiment que nous vivons dans des temps anormaux ? Ma question donne l’impression que je « bougonne » : on dit de tout temps qu’avant le soleil était plus brillant, l’herbe plus verte et les gens meilleurs. Néanmoins, le sentiment d’anxiété et d’inquiétude est actuellement le propre de beaucoup de gens, et non pas seulement des chrétiens.

- Je pense que nous avons pris de l’âge, nous avons vieilli, raison pour laquelle nous voyons le passé sous un jour meilleur, comme quelque chose de plus agréable que le présent. Mais toutefois, le monde se dirige indubitablement vers les derniers temps. Cependant, pour le chrétien, il n’y a pas « d’hier » ou de « demain », il n’y a que « l’aujourd’hui » qui demeure dans le mystère de l’Église, dans la Divine Liturgie, la présence de Dieu. Lorsque nous célébrons les fêtes ecclésiales, nous disons : « Aujourd’hui, le Christ est né », « aujourd’hui le Christ est baptisé », « aujourd’hui, le Christ est crucifié ». De même, nous vivons aujourd’hui le Royaume des Cieux, qui viendra à la fin. Je pense, mon cher ami, que nous devons rendre grâces à Dieu pour le Royaume des Cieux. Comme le disait l’Ancien Païssios, plus nous avons de difficultés, plus Dieu nous bénit."

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

SAINT JEAN et SAINT PAUL
Martyrs, qui êtes-vous ?
(
+ 362)

Jean et Paul étaient deux frères de haute famille ; ils demeuraient à Rome et remplissaient des emplois fort honorables dans la maison princière de Constance, fille de Constantin ; ils se faisaient remarquer par leurs œuvres de piété et par une grande charité envers les pauvres.

Quand Julien l'Apostat fut monté sur le trône, ils renoncèrent à toutes leurs charges et se retirèrent dans leur maison du mont Cœlius, dont on a retrouvé récemment des parties fort intéressantes et bien conservées, sous l'antique église construite en leur honneur et administrée aujourd'hui par les Passionistes.

Julien n'était pas moins altéré de l'or que du sang des chrétiens : il résolut de s'emparer des biens des deux frères, qui avaient méprisé de le servir. Il leur fit demander de venir à sa cour, comme du temps de Constantin et de ses fils ; mais ils refusèrent de communiquer avec un apostat. Dix jours de réflexion leur sont accordés ; ils en profitent pour se préparer au martyre par les œuvres de charité.

Ils vendent tout ce qu'ils peuvent de leurs propriétés, et distribuent aux pauvres argent, vêtements, meubles précieux, plutôt que de voir tous ces biens tomber entre les mains d'un homme aussi cupide qu'impie ; ils passent ensuite le reste de leur temps à prier et à fortifier les fidèles dans la résolution de mourir pour Jésus-Christ plutôt que d'abandonner la religion.

Le dixième jour, l'envoyé de l'empereur les trouve en prière et disposés à tout souffrir pour leur foi : « Adorez Jupiter », leur dit-il en leur présentant une petite idole de cette divinité.

« À Dieu ne plaise, répondent-ils, que nous adorions un démon ! Que Julien nous commande des choses utiles au bien de l'État et de sa personne : c'est son droit ; mais qu'il nous commande d'adorer les simulacres d'hommes vicieux et impurs, cela dépasse son pouvoir.

Nous le reconnaissons pour notre empereur, mais nous n'avons point d'autre Dieu que le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui sont un seul Dieu en trois personnes. »

Le messager, voyant qu'il ne pourrait ébranler leur courage invincible, ordonna de creuser une fosse dans leur jardin ; il les fit décapiter pendant la nuit dans leur propre maison, et ensuite enterrer secrètement.

L'empereur, craignant que cette exécution ne soulevât la réprobation de Rome, répandit le bruit qu'il les avait envoyés en exil ; mais les démons publièrent leur mort et leur triomphe, et l'exécuteur des ordres de Julien, après avoir vu son fils délivré du démon par l'intercession des martyrs, se convertit avec sa famille.



Lives of the Saints, by Alban Butler, Benziger Bros. ed. [1894]

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,1-4.

Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent.
Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Benoît XVI, pape de Rome de 2005 à 2013 dans l'Encyclique « Spe Salvi », 36 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

Comme l'agir, la souffrance [sous toutes ses formes] fait aussi partie de l'existence humaine.

Elle découle, d'une part, de notre finitude et, de l'autre, de la somme de fautes qui, au cours de l'histoire, s'est accumulée et qui encore aujourd'hui grandit sans cesse.

Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance :

*empêcher, dans la mesure où cela est possible, la souffrance des innocents ;

*calmer les douleurs ;

*aider à surmonter les souffrances psychiques.

Autant de devoirs aussi bien de la justice que de l'amour qui rentrent dans les exigences fondamentales de l'existence chrétienne et de toute vie vraiment humaine.

Dans la lutte contre la douleur physique, on a réussi à faire de grands progrès, mais la souffrance des innocents et aussi les souffrances psychiques ont plutôt augmenté au cours des dernières décennies.

Oui, nous devons tout faire pour surmonter la souffrance, mais l'éliminer complètement du monde n'est pas dans nos possibilités humaines — simplement parce que nous ne pouvons pas nous extraire de notre finitude et parce qu'aucun de nous n'est en mesure d'éliminer le pouvoir du mal, de la faute, qui — nous le voyons — est continuellement source de souffrance.

Dieu seul pourrait le réaliser : seul un Dieu qui entre personnellement dans l'histoire en se faisant homme et qui y souffre.

Nous savons que ce Dieu existe et donc que ce pouvoir qui « enlève le péché du monde » (Jn 1,29) est présent dans le monde.

Par la foi dans l'existence de ce pouvoir, l'espérance de la guérison du monde est apparue dans l'histoire.

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
La vies des saints?
C'est la continuation des Actes des Apôtres.
(saint Justin Popovic)

 

"La vie des saints, ce sont les dogmes traduits dans la vie. Que sont les dogmes?

La vie des saints réalisée."

"Les actes des Apôtres sont la continuation du Saint Évangile du Christ, et les vies

des saints sont la continuation des Actes des Apôtres!"

Vendredi 26 Juin 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 00:29
Quel prêtres pour demain ?

Un prêtre doit être :


À la fois grand et petit,
Noble d’esprit, comme de sang royal,
Simple et naturel, comme de souche paysanne,
Un héros dans la conquête de soi,
Un homme qui s’est battu avec Dieu,
Une source de sanctification,
Un pécheur pardonné,
De ses désirs le maître,
Un serviteur pour les timides et les faibles,
Qui ne s’abaisse pas devant les puissants,
Mais se courbe devant les pauvres,
Disciple de son Seigneur,
Chef de son troupeau,
Un mendiant aux mains largement ouvertes,
Un porteur de dons innombrables,
Un homme sur le champ de bataille,
Une mère pour réconforter les malades,
Avec la sagesse de l’âge,
Et la confiance de l’enfant,
Tendu vers le haut,
Les pieds sur la terre,
Fait pour la joie,
Connaissant la souffrance,
Loin de toute envie,
Clairvoyant,
Parlant avec franchise,
Un ami de la paix,
Un ennemi de l’inertie,
Constant à jamais…
Si différent de moi !

(Manuscrit du Moyenageux trouvé à Salzbourg.)

 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 00:24
 Ne jugez pas, pour ne pas être jugés (Dorothée de Gaza)

Par Dorothée de Gaza (v. 500-?), moine en Palestine
Lettre 1 (trad. cf SC 92, p. 495)

 

« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés...Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

 

Certaines personnes convertissent en humeur mauvaise tout aliment qu'ils absorbent, même si cet aliment est sain.

La faute n'en est pas à l'aliment, mais à leur tempérament qui altère les aliments.

De même, si notre âme a une mauvaise disposition, tout lui fait du mal ; elle transforme même les choses utiles en choses nuisibles pour elle.

Si on jette un peu d'herbes amères dans un pot de miel, ne vont-elles pas altérer le pot entier, en rendant tout le miel amer ?

C'est ce que nous faisons : nous répandons un peu de notre amertume et détruisons le bien du prochain, en le regardant d'après notre mauvaise disposition.


D'autres gens ont un tempérament qui transforme tout en bonnes humeurs, même des aliments mauvais...

Les porcs ont une très bonne constitution.

Ils mangent des gousses, des noyaux de dattes et des ordures.

Pourtant, ils transforment cette nourriture en viande succulente. Nous de même, si nous avons de bonnes habitudes et un bon état d'âme, nous pouvons tirer profit de tout, même de ce qui n'est pas profitable.

Le livre des Proverbes dit fort bien :

-« Celui qui regarde avec douceur, obtiendra miséricorde » (12,13).

Mais ailleurs :

-« A l'homme insensé toutes choses sont contraires » (14,7).


J'ai entendu dire d'un frère que si, allant voir un autre, il trouvait sa cellule négligée et en désordre, il se disait en lui-même :

-« Comme ce frère est heureux d'être complètement détaché des choses terrestres et de porter si bien tout son esprit en haut, qu'il n'a même plus le loisir de ranger sa cellule ! »

S'il allait ensuite chez un autre frère, et trouvait sa cellule rangée, propre et bien en ordre, il se disait :

-« La cellule de ce frère est aussi nette que son âme.

Tel l'état de son âme, tel l'état de sa cellule ! »

Jamais il ne disait de quelqu'un :

-« Celui-ci est désordonné » ou : « Celui-là est frivole ».

Grâce à son état excellent, il tirait profit de tout.

Que Dieu dans sa bonté nous donne, à nous aussi, un bon état pour que nous puissions profiter de tout et ne jamais mal penser du prochain.

Si notre malice nous inspire des jugements ou des soupçons, transformons vite cela en bonne pensée.

Car ne pas voir le mal du prochain engendre, Dieu aidant, la bonté.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 00:16
Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.

Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.


Mes frères et sœurs,

Ste Hélène est plus que connue dans l'histoire de l'Eglise. Saint Grégoire le Grand la représentait comme l'instrument dont Dieu se servit, pour faire briller dans le cœur des Romains les lumières de la foi.

Elle était la mère du 1er empereur chrétien, st. Constantin qui fut " le premier qui a soumis sa pourpre au Christ librement, le reconnaissant comme Dieu et Roi de tous " (Vêpres, stichère du Lucernaire).

Saint Ambroise estime " Constantin bienheureux d'avoir été formé par telle mère " ; saint Paulin de Nole affirme que " Constantin doit autant à la foi de sa mère, qu'à la sienne propre, d'avoir été le prince des princes chrétiens ".

Son autre titre de gloire fut la découverte de la Vraie Croix.

La " Vraie ", parce que sur cette croix précisément notre Sauveur fut crucifié.

L'Eglise a consacré par l'institution de deux fêtes le souvenir de cet acte de la vie de ste Hélène :

*le 6 mars selon le calendrier grégorien ou le 19 mars selon le calendrier julien – Anniversaire de l'Invention de la Vraie Croix et d'autres reliques de la Passion de Notre Sauveur ;

*le 14 septembre / le 27 septembre – Fête de l'Exaltation de la Vraie Croix.


C'est ste Hélène qui se distingua également par la restauration des Lieux Saints en Israël.

Jusqu'à Hélène, cette terre était presque déserte et profanée par les Romains qui ont soit détruit soit caché sous des amas de décombres tous les vestiges de l'histoire évangélique.

Ste Hélène, animée par une foi ardente, arriva en Palestine.

Elle fit une véritable campagne de recherches pour identifier et authentifier les lieux liés avec la vie terrestre du Sauveur : de son lieu de naissance à Bethléem au lieu de sa crucifixion au Golgotha.

Par ces découvertes, elle donna un argument puissant de la vérité historique des récits de l’Évangile.

Grâce à Ste Hélène, la Terre Sainte a été intégrée dans la vie spirituelle de l'Eglise.

Elle a frayé la route des Saints Lieux, les générations de chrétiens ne cesseront d'y marcher sur ses traces pour puiser aux sources de notre foi.

Bref, Ste Hélène est une des figures féminines les plus grandioses que l'antiquité chrétienne nous ait léguées.

(...)

Ste Hélène est tellement grande que si l'on pose la question, en Russie ou en Grèce : où devrait être son corps, si Dieu l'a conservé pour nous ?

La réponse naturelle serait d'associer ce lieu présumé avec l'un des centres de l'histoire chrétienne comme Jérusalem, Rome ou Constantinople.

En aucune façon Paris ne serait parmi les candidats pour un lieu qui abriterait le corps de Ste Hélène.

Et nous, nous sommes ici devant elle pour implorer son aide.

Est-ce que c'est vrai ou faux?

On éprouve d'abord un cruel embarras. Ste Hélène ? Au centre de Paris ? Dans cette ville qu'on associe davantage aux loisirs qu'aux événements de l'histoire de l'Eglise ancienne.

De plus, si l'on regarde du côté des scientifiques, des historiens, on ne trouve que le silence !

Comment est-il possible qu'ils aient oublié dans cette ville qui n'est pas du tout gâtée par les monuments antiques, la mère d'un des plus grands empereurs romains ?

La réponse aux premiers doutes est simple !

Notre science actuelle aime-t-elle le Christ, n'a-t-elle pas rejeté la foi en Lui, d'abord préférant la voix de la raison, ensuite celle de ses passions ?

La science d'aujourd'hui occulte tout ce qui touche la vraie lumière. C'est pourquoi il faut être très prudent avant d'accepter les conclusions des historiens concernant le domaine spirituel, là où la nature de l'Eglise se manifeste avec ses propres lois.

Et les Parisiens ?

Où sont les héritiers de la vénération que st Ambroise de Milan, st Fortunat de Poitiers, st Grégoire de Tours manifestaient envers ste Hélène ?

Nous, les étrangers, nous ne nous rendons pas compte, au vu de la prospérité matérielle de l'Occident vis à vis des malheurs de nos propres pays d'origine, de la tragédie spirituelle qu'éprouve encore la France, et Paris en particulier.

Paris a connu quatre révolutions dévastatrices pour l'Eglise : en 1789, 1830,1848 et 1871. Encore en 1871, les Communards ont tiré du canon à l'entrée de l'église St.Leu-St.Gilles. L'église fut pillée, transformée en club.

C'est par un miracle que les reliques de Ste Hélène furent sauvées.

Et après ?

Les lois antichrétiennes de la séparation de l'église et de l'état, la confiscation des biens de l'Eglise et des monastères, l'expulsion des ordres monastiques de France.

Et actuellement c'est la période du rationalisme triomphant qui nie les saints, ridiculise par tous les moyens les mystères de la foi, sans avoir trouvé d'opposition spirituelle adéquate.

La société française du 20-ème siècle n'est pas encore passée par une perestroïka comme en Russie, où l'on voit ressurgir des cendres des églises, des monastères, des nouveaux séminaires.

En bref, l'absence de vénération actuelle de ste Hélène est une conséquence des problèmes sociaux et moraux d'aujourd'hui, mais en aucune façon n'est liée avec le problème d'authenticité de ses reliques.

Jamais de doutes

Si l'on s'adresse à la voix de l'Eglise, la réponse est plus que simple.

Il n'y eut jamais de doutes ni d'objection jusqu'au 20-ème siècle.

Tout le monde en Occident acceptait ce fait.

D'abord à Rome : on croyait que Ste Hélène y a été enterrée en 328 par son fils Constantin dans un mausolée dont les vestiges existent à nos jours, d'où elle a été ramenée au 9-ème siècle par le moine Teutgis au monastère d'Hautvillers dans le diocèse de Reims.

A Hautvillers : on a d'abord douté qu'un moine si simple, si chétif, puisse s'emparer d'un pareil trésor, du corps d'une véritable impératrice (imaginez en nos jours l'éventualité du vol du corps d'un président de France).

Les moines ont effectué plusieurs expertises, ils ont notamment fait une analyse historique pour s'assurer que Ste Hélène fut bien à Rome. Ensuite on a envoyé une commission compétente à Rome pour constater la disparition des reliques.

Enfin, on a fait subir à Teutgis une épreuve, qu'on utilisait dans les circonstances exceptionnelles pour tester si le témoin dit la vérité.

En présence de l'évêque de Reims, le célèbre Hincmar, du roi Charles le Chauve et de sa cour, Teutgis est passé par l'eau bouillante, croyant fermement que Ste Hélène le délivrerait : il resta sain et sauf.

Depuis, la foi en l'authenticité du corps de Ste Hélène resta à Hautvillers inébranlable jusqu'à la Révolution.

De plus beaucoup de miracles grâce aux prières à Ste Hélène, ne pouvaient qu'affermir davantage cette foi.

A Paris : on accepta l'authenticité des reliques car depuis leur arrivée à Hautvillers, elles avaient été examinées plusieurs fois à l'occasion des changements de châsse et des divers malheurs dus aux guerres de religion du 16-ème siècle.

Les conclusions des commissions qui ont procédé à l'ouverture de la châsse et à la translation des reliques de Ste Hélène se corroborent.

Elles témoignent que ce sont les mêmes reliques qui furent reçues au 9-ème siècle et qui ont été transmises en 1820 par le moine Grossard à la Confrérie des Chevaliers du Saint-Sépulcre qui avaient leur siège à l'église St.Leu-St.Gilles.

En 1875, après les désastres de la Commune de Paris, on a ouvert la châsse une dernière fois.

On établit un certificat médical décrivant du point de vue anatomique les reliques de Ste Hélène.

Se basant sur ce certificat, Mgr Richard, archevêque de Paris, constata que " la châsse renferme le tronc presque entier du corps de Ste Hélène ; dépourvu de tête et des membres fortement comprimé et aplati dans le sens bilatéral et que l'état du corps conservé dans la châsse de l'église St.Leu-St.Gilles correspond aux descriptions connues enregistrées par les Bollandistes au 18-ème siècle ".

La châsse fut alors placée plus en vue, au-dessus et en arrière du maître-autel, au pied du grand crucifix, suspendu entre les deux piliers de l'abside.

Depuis personne n'a ouvert le reliquaire.

La Croix est une folie...

Au 20-ème siècle, les historiens ont qualifié la translation de ste Hélène de Rome à Hautvillers par le terme de " vol ".

Ils ont insisté sur ce terme, sous-entendu que tout devient suspect : les circonstances décrites, l'objet-même du vol.

Est-ce vraiment Ste Hélène qui est arrivée en France ?

Teutgis ne fut-il pas victime ou même personne consentant à la duperie ?

Or c'est ici que nous touchons le domaine propre de la foi.

Les reliques sont-elles seulement des " objets " de ce monde, sous-entendu passifs, et dans ce cas elles ne sont que les témoins du passé ou bien sont-elles des " sujets " et, alors, elles sont et peuvent être actives.

Pour nous les chrétiens, la vénération des reliques repose sur la foi que les saints sont plus facilement accessibles par leurs restes terrestres que Dieu a voulu nous confier.

Et ce saint continue à participer dans la vie de l'Eglise entière, dans notre vie personnelle par l'intermédiaire de ses reliques, à sa façon, selon la volonté de Dieu.

Plusieurs circonstances enregistrées dans le récit de la translation de Ste Hélène de Rome à Hautvillers : événements extraordinaires, guérisons, – témoignaient à ceux qui les ont accompagnées lors du trajet, du consentement réelle de Ste Hélène à poursuivre le chemin.

C'est pourquoi, nous ne devons pas être étonnés, sachant que le pape Léon IX, après avoir reçu la commission des moines de Hautvillers venus vérifier le récit de Teutgis, n'avait pas réclamé les reliques.

Après s'être renseigné sur l'histoire de la translation, il a compris que telle était la volonté de Ste Hélène, elle-même, de reposer dans un autre endroit que Rome.

L'Eglise orthodoxe a déjà tranché dans un cas similaire, notamment en ce qui concerne la translation des reliques de st Nicolas de Myre en Asie Mineure à Bari en Italie, en 1087.

On chante dans l'office du 22 mai commémorant l'événement, qu'il ne fut pas digne que ces reliques restent sans la vénération qui leur est due dans un lieu désert.

C'est pourquoi elles ont été transférées de l'Asie Mineure, dévastée par les Turcs en Italie, pour servir aux fidèles dans un pays qui était à cette époque en voie de développement.

Rappelons que le 9-ème siècle, l'époque de la translation des reliques de Ste Hélène, était l'époque de l'épanouissement culturel et politique, dit de la Renaissance carolingienne, période où se sont constitués en germe les états du monde moderne issus des royaumes barbares.

La conclusion s'impose : c'est vraiment le corps de Ste Hélène qui est devant nous.

Dans ce cas des questions se lèvent :


1. Pourquoi est-ce à Paris que repose Ste Hélène, pourquoi cette rue fut-elle choisie dans cette ville ;


2. Pourquoi cet abandon actuel ?

Peut-on comprendre ce signe que Dieu nous envoie ? Nous ne pouvons que sonder les desseins de Dieu.

Pourquoi Paris ?

Même si ce n'est pas une ville dite sainte, Paris est l'un des centres de la civilisation, de la culture incontournables des temps modernes.

Comment voulez-vous que Dieu, qui veut que tout le monde soit sauvé et que chacun arrive à la connaissance de la vérité, sauve son peuple et son héritage.

Il nous offre des signes de salut : les reliques des héros de notre foi, pour qu'elles soient à notre portée et là où l'histoire moderne se creuse réellement.

Pourquoi cette rue ?

On ne peut voir ici que le vice.

Mais soyons prudents : les derniers peuvent devenir les premiers, et on se souvient de la mise en garde : les prostituées vous précédent dans le Royaume des cieux.

D'autre part, cette rue porte le nom de st Denis.

C'est elle qui menait de l'Ile de la Cité, siège du pouvoir terrestre, à la Basilique de st Denis, lieu d'enterrement du 1er évêque de Paris, du patron spécial de la monarchie, de l'état français.

C'est par cette rue que passaient les cortèges funèbres accompagnant les Rois sur leur dernier chemin vers le lieu du repos à la Basilique, et c'est par elle que le cortège emmenait le Roi de Reims après le couronnement.

Ce n'est pas une rue, c'est la rue qui relie Paris à ses origines chrétiennes, la France terrestre avec son protecteur céleste.

Est-ce un hasard que celle qui a ranimé la foi de l'église déchirée par les querelles ariennes, se trouve ici sur cette rue qui mène vers celui qui a engendré la foi à Paris ?

Pourquoi cet abandon, cet oubli ?

C'est un signe, que l'évolution éthique et politique est défaillante et qu'il faut changer quelque chose.

Nous ne pouvons agir que pour nous-mêmes.

Croyons, comme st Séraphin de Sarov : sauve-toi toi-même et mille autres seront sauvés.

Quel est le vrai sens de ce signe, de cette invention ?

Les Pères ont dit que Dieu souvent nous révèle les saints : leurs reliques, leurs tombeaux oubliés, la veille d'événements pénibles, de grands bouleversements pour nous affermir.

Et tout incite à penser ainsi, en regardant le monde autour de nous.

C'est comme si l'on déterrait les anciennes armes de guerre.

Parfois Dieu révèle ces trésors pour manifester Sa gloire, Sa puissance.

C'est pourquoi on pourrait trembler face à cette nouvelle invention des reliques de Ste Hélène, mais nous devons croire que tout est pour notre bien, pour le mieux.

Qui oserait pénétrer les desseins de Dieu ?

Il y a un parallélisme frappant entre l'époque où vivait Ste Hélène et la nôtre :

-l'indifférence spirituelle, la décadence morale, la foi chrétienne ridiculisée.

C'est Hélène qui fut choisie comme l'un des instruments pour ranimer la foi chrétienne fléchissante.

C'est elle qui a cru à la grâce des Lieux Saints et, par un effort extraordinaire, vu son âge avancé, elle a ouvert la voie vers la grâce aux innombrables foules de pèlerins.

Les parcelles de la Vraie Croix retrouvée ont été distribuées à toutes les églises comme témoins de la vérité de l'Incarnation et les miracles qui ont été produits manifestaient la réalité de l'Amour divin envers nous.

Aujourd'hui, quand notre foi est devenue plutôt tiède, quand notre salut est menacé, c'est pour rallumer la flamme de notre foi, qu'elle est là.

Elle-même, à la fin de sa vie terrestre, a trouvé les lieux saints en Palestine. Actuellement c'est une terre déchirée par les conflits nationaux et religieux.

Maintenant, dans sa vie céleste, elle nous indique un autre lieu saint presque ignoré : Paris. Ne donnons que quelques exemples :

*c'est ici dans la Sainte Chapelle que fut gardée la Couronne d'épines actuellement conservée à Notre-Dame de Paris ;

*c'est à Argenteuil, à 15 mn de Paris, que l'on garde la Tunique du Christ, celle qui fut tirée au sort par les soldats au pied de la Croix (Qui va prier devant cette Robe " sans couture ", symbole par excellence de l'unité de l'Eglise ?) ;

*c'est dans la Basilique St-Denis, aujourd'hui vide, que repose encore maintenant le corps de st Denis, de celui qui a fondé l'Eglise de Paris.

D'après la Tradition unanimement confessée jusqu'aux Temps Nouveaux, temps de la Raison, peut-être, mais au profit de la foi, ce fut un disciple de st Paul Denys l'Aréopagite, devenu 1er évêque d'Athènes, qui est venu évangéliser la Gaule et finit ses jours par un martyr glorieux.

Les œuvres qu'on lui attribue ont fait de lui l'un des piliers de la théologie orthodoxe et occidentale.

Prions pour que le zèle ardent de Sté Hélène fasse naître dans nos cœurs un élan pour nous débarrasser de nos préjugés rationalistes, pour que nous puissions nourrir notre foi auprès de ces sources pures que Dieu, dans son Amour a mis à notre disposition, à côté de nous.

Une chose est sûre : le fait que Ste Hélène, la sainte universelle, ait choisi la France pour y reposer signifie l'incorporation de la France dans l'orthodoxie. Cette invention ouvre une nouvelle page dans les relations Est-Ouest, dans les relations entre les deux églises.

Là où les discussions théologiques sont dans l'impasse, où les pourparlers entre les institutions représentatives des Eglises piétinent, Dieu fait intégrer l'Eglise de France dans l'économie du salut universel par le fait qu'une des plus grandes saintes orthodoxes repose ici.

Cette terre ne peut plus être étrangère pour nous, car Ste Hélène l'a choisi pour y habiter après son départ aux cieux.

Rappelons que dans l'Eglise orthodoxe sa mémoire est unie à celle de st Constantin, son fils. Leur fête est célébrée le 21 mai / 3 juin. On les vénère comme des " empereurs saints, glorieux, couronnés de Dieu et égaux aux apôtres ".

En Occident sainte Hélène a son propre jour de fête. C'est le 18 août. Dans la notice au Martyrologe Romain elle est aussi associée à l'empereur Constantin : " Fête de sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, lequel donna l'exemple aux autres princes, par son zèle pour la défense et l'extension de l'Eglise ".

Texte du Père Nicolas Nikichine (alors diacre), directeur du Centre de pèlerinage du diocèse de Chersonèse

Source : La France orthodoxe ...vue de la Russie

http://la-france-orthodoxe.net/fr/saint/?p=helene

Qui est Sainte Hélène ? Présence de ces reliques à Paris.
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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 00:11
THEOTOKOS "Celle qui a engendré Dieu"…

THEOTOKOS "Celle qui a engendré Dieu"…

L'expression Theotokos, qui signifie littéralement "celle qui a engendré Dieu", peut surprendre à première vue ; en effet, on peut se poser la question de savoir comment une créature humaine engendre Dieu.

La réponse de la foi de l'Église est claire :

*la maternité divine de Marie se réfère uniquement à la génération humaine du Fils de Dieu et non, à l'inverse, à sa génération divine.

Le Fils de Dieu a été, depuis toujours, engendré par Dieu le Père et il lui est consubstantiel.

Dans cette génération éternelle, Marie n'a évidemment aucun rôle.

Cependant, le Fils de Dieu, il y a 2000 ans, a pris notre nature humaine et il a été alors conçu et enfanté par Marie.

En proclamant Marie "Mère de Dieu", l'Église veut, ainsi, affirmer qu'elle est la "Mère du Verbe incarné, qui est Dieu".

Sa maternité, pourtant, ne concerne pas toute la Trinité, mais uniquement la seconde Personne, le Fils qui, en s'incarnant, a pris d'elle la nature humaine.

(…) Une mère n'est pas seulement mère de la créature physique sortie de son sein, mais de la personne qu'elle enfante.

Marie, ayant donc engendré selon la nature humaine la personne de Jésus, qui est une personne divine, est Mère de Dieu.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 00:10
Prière enflammée de Saint Augustin

Prière enflammée de Saint Augustin

( Prière conclusive du "De Trinitate" qui, quoiqu'on pense des balbutiements du traité (Égalés par de nombreux autres théologiens d'Orient comme d'Occident naturellement impuisants à traduire en mots humain l'indiscible mystère du "Dieu Unique mais non point solitaire") prouve s'il en était besoin,l'amour ardent pour Dieu et qui enflammait l’Évêque d'Hippone, l'humilité qui l'habitait .)

De toutes mes forces, celles que tu m’as données,

Je T’ai cherché,

Désirant voir ce que j’ai cru.

Et j’ai lutté, et j’ai souffert.

Mon Dieu,

Mon Seigneur,

Mon unique espoir,

Accorde-moi de n’être jamais las de Te chercher,

Qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage.

Toi qui m’as donné de Te trouver,

Donne-moi le courage de Te chercher

Et d’espérer Te trouver toujours davantage.

Devant Toi ma solidité : garde-la.

Devant Toi ma fragilité : guéris-la.

Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.

Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.

De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.

Accorde-moi de ne pas T’oublier,

Accorde-moi de Te comprendre.

Mon Dieu,

Mon Seigneur,

Accorde-moi de T’aimer.

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