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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 06:11
Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre des Proverbes 31,10-31.

Qui peut trouver une femme forte ? Elle a bien plus de valeur que les perles.
Le cœur de son mari a confiance en elle, et les profits ne lui feront pas défaut.
Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie.
Elle recherche de la laine et du lin, et travaille de sa main joyeuse.
Elle est comme le vaisseau du marchand, elle apporte son pain de loin.
Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison, et la tâche à ses servantes.
Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; du fruit de ses mains, elle plante une vigne.
Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras.
Elle sent que son gain est bon ; sa lampe ne s'éteint pas pendant la nuit.
Elle met la main à la quenouille, et ses doigts prennent le fuseau.
Elle tend la main au malheureux, elle ouvre la main à l'indigent.
Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
Elle se fait des couvertures, le byssus et la pourpre sont ses vêtements.
Son époux est bien connu aux portes de la ville, lorsqu'il siège avec les anciens du pays.
Elle fait des chemises et les vend, et elle livre des ceintures au marchand.
La force et la grâce sont sa parure, et elle se rit de l'avenir.
Elle ouvre la bouche avec sagesse, et les bonnes paroles sont sur sa langue.
Elle surveille les sentiers de sa maison, et elle ne mange pas le pain d'oisiveté.
Ses fils se lèvent et la proclament heureuse ; son époux se lève et lui donne des éloges :
« Beaucoup de filles se sont montrées vertueuses ; mais toi, tu les surpasses toutes. »
Trompeuse est la grâce, et vaine est la beauté ; la femme qui craint Yahweh est celle qui sera louée.
Donnez-lui du fruit de ses mains, et que ses œuvres disent sa louange aux portes de la ville.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-52.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache, et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherchait de belles perles.
Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en alla vendre tout ce qu'il avait, et il l'acheta.
Encore : le royaume des cieux est semblable à un filet qu'on a jeté dans la mer et qui a ramené des poissons de toute sorte.
Lorsqu'il fut rempli, les pêcheurs le tirèrent au rivage et, s'étant assis, ils recueillirent les bons dans des paniers et rejetèrent les mauvais.
Ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle : les anges sortiront et sépareront les méchants d'avec les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise du feu ; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses ? "
Ils lui dirent : " Oui. " Et il leur dit : " C'est pour cela que tout scribe devenu disciple du royaume des cieux ressemble à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et du vieux. "

Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Jean Cassien (v. 360-435), fondateur de monastère à Marseille . Conférences, n°1 (trad. SC 42, p. 90 rev.) 
 

Le Règne de Dieu au milieu de nous et au-dedans de nous

 

      A mon avis, ce serait indigne de nous éloigner de la contemplation du Christ ne serait-ce qu'un moment.

Lorsque notre vue a commencé à dévier de ce but divin, tournons vers lui les yeux de notre cœur et ramenons-y comme une ligne droite le regard de notre esprit.

Tout repose dans le sanctuaire profond de l'âme ; lorsque le diable en a été chassé et que le mal n'y règne plus, alors le règne de Dieu s'établit en nous.

Mais « le Règne de Dieu, écrit l'évangéliste, ne viendra pas d'une manière visible.

En vérité, le règne de Dieu est au-dedans de vous ». 


      Or en nous, il ne peut y avoir que la connaissance ou l'ignorance de la vérité, l'amour du vice ou de la vertu, par quoi nous donnons la royauté de notre cœur, soit au diable, soit au Christ. 


      L'apôtre Paul à son tour décrit ainsi la nature de ce règne :

-« Le règne de Dieu n'est pas dans le boire et le manger ; il est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint » (Rm 14,17).

Si donc le règne de Dieu est au-dedans de nous, et qu'il consiste en la justice, la paix et la joie, quiconque demeure en ces vertus est sans aucun doute dans le royaume de Dieu.

Élevons le regard de notre âme vers ce royaume, qui est joie sans fin.

 

+++

Pécheur ou pas: pour suivre le Seigneur,
ouvrez les "oreilles" de votre coeur 
 
Mais quelqu'un demandera
-"Je suis totalement impur, souillé. Que devrais-je faire? Comment pourrais-je être sanctifié?"
Faites ce que font tous les Chrétiens, celui qui est saint
depuis le berceau comme celui qui reste pécheur jusque
dans ses vieilles années, 
servez en esprit le Seigneur avec ferveur.
L'Évangile a été
prêché à des pécheurs.
Vous n'avez qu'à prêter l'oreille de
votre coeur à la voie du Bon Berger.
Ne prétendez pas que vous n'auriez rien entendu.
(Archiprêtre Andrei Tkachev, 2013 à propos de sainte
Marie l'Égyptienne)
+++
L'âme courageuse requise pour ces temps d'épreuves 
(saint Ephrem le Syrien)
 
Une âme courageuse sera requise, qui sera capable 
de 
rester en vie au milieu de toutes ces tentations. 
 
Car si un homme se trouve ne fut-ce qu'un peu 
imprudent, il sera facilement exposé aux assauts 
et sera attrapé par les signes du démon et de la 
bête immonde.
 
(Prophéties sélectionnées pour les Derniers Jours, 
de saint Ephrem le Syrien)
Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Personne ne crut l’enfant, qui se mit à chercher et retrouva l’icône, intacte !

Kazan (littéralement « chaudron ») est une ville de Russie et la capitale de la république du Tatarstan, 720 km à l'est de Moscou. Selon les experts, l’icône de la Vierge à l’Enfant remonte au XIII° siècle. Elle est du type « hodigitria », celle qui montre Jésus, le Chemin. Elle aurait été peinte à Constantinople et placée dans un monastère de Kazan d’où elle disparaît en 1209, pendant l’invasion des Tartares.

Quand Ivan le terrible fait la reconquête de cette région, la ville de Kazan est incendiée (1552). La Vierge de Kazan apparaît alors trois fois à une enfant de 10 ans pour l’inviter à rechercher sous les cendres son icône, cachée par des fidèles pendant l’invasion des Tartares.

Personne ne crut l’enfant, qui se mit à chercher et retrouva l’icône, intacte, le 8 juillet 1579. L’archevêque organisa une procession solennelle jusqu’à l’église saint Nicolas. En chemin, deux aveugles, Joseph et Nikita, retrouvèrent la vue.

Après de longues pérégrinations qui passèrent par la Pologne, l’icône de Kazan, « âme du peuple russe » fut rendue à la Russie par la volonté de Jean Paul II,Pape de Rome, puis remise dans son église d’origine, le jeudi 21 juillet 2005, à Kazan.

Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Le Semeur
Évangile selon saint Matthieu 13, 3-23
«Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur !»
Le semeur prodigue

« Voici que le semeur est parti pour semer »
Le semeur est sorti, il y a longtemps déjà. C’est que son champ est vaste : c’est l’univers entier. Et sa réserve de graines ne s’épuisera jamais. Car tout passe, sauf la Parole, qui seule est éternelle. Le semeur est parti, semer l’éternité.
Il traverse, une première fois, mon lopin de terre. Je reconnais mon cœur : un terrain chaotique, un monde à unifier. Quelques belles parcelles, et de beaux champs de ruine. Un chemin qui zigzague, un champ à épierrer : ces cailloux pourraient faire de belles fondations, des demeures solides. Mais rien n’est arrangé. Plus loin, des épines blessantes, des rancœurs tenaces, des haines cultivées en buissons étouffants. Mon cœur est une friche. 

Le semeur s’éloigne… que la moisson est maigre, juste après son passage !
Mais le voilà déjà qui revient, inlassable. Il a bien tout son temps, il a l’éternité ! A force de marcher droit sur le chemin tordu, il a redressé en mon cœur la route qui y passait. Et les grains sont tombés juste au bon endroit. Puis, d’année en année, la graine usa la pierre. Une couche de terre repose désormais sur le champ empierré. Et les buissons sont grands, ils ont poussé en arbre, et la haine a fondu, emportée par le vent.
J’aurais pu, déprimer, renoncer à mon cœur, barricader mon champ, l’interdire au semeur. « Tu perds ici ton temps, passe loin ton chemin ! » J’ai bien fait de laisser traverser sur ma terre ce prodigue semeur. Il en fit un jardin où il vient reposer, j’y descends très souvent pour l’y retrouver.

(Source: Signe dans la Bible)
Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,1-7.

En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ;
Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ;
Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.

Par Saint Justin (v. 100-160), philosophe, martyr 
Première Apologie, 39-42 (trad. coll. Icthus, t. 3, p. 65s) 


 

« Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche »

 

      Lorsque l'Esprit prophétique annonce l'avenir, voici comment il parle :

« Une loi sortira de Sion et une parole, le Verbe du Seigneur, de Jérusalem ; il jugera parmi les nations et il convaincra une grande multitude.

Les nations feront de leurs épées des fers de charrues, et de leurs lances des faucilles ; ils n'apprendront plus à faire la guerre » (Is 2,3-4). 


      Ces paroles se sont réalisées de façon convaincante. Douze hommes sont partis de Jérusalem pour parcourir le monde.

C'était des hommes simples et qui ne savaient pas parler.

Mais par la puissance de Dieu, ils ont annoncé à tous les hommes qu'ils étaient envoyés par le Christ pour enseigner à tous la parole de Dieu.

Et nous, qui autrefois ne savions que nous entre-tuer, non seulement nous ne combattons plus nos ennemis, mais, pour ne pas mentir ni tromper nos juges, nous confessons le Christ avec joie et nous mourons martyrs… 


      Écoutez ce qui a été dit de ceux qui annonceraient sa venue.

C'est David le roi prophète qui parle, inspiré par l'Esprit prophétique :

« Le jour l'annonce au jour ; la nuit le dit à la nuit.

Il n'y a pas de nation de quelque langue que ce soit qui n'entende leur parole.

Leur voix s'est répandue sur toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux limites de la terre » (Ps 18,2)…

Dans une autre prophétie, l'Esprit prophétique annonce par le même David :

-« Chantez un cantique au Seigneur par toute la terre : annoncez chaque jour son salut…

Que les nations se réjouissent, car le Seigneur a régné du haut du bois » (Ps 95 LXX)… 


      David a fait cette prophétie quinze cents ans avant que le Christ fait homme ait été crucifié ; or personne avant lui n'a été crucifié pour le salut des nations, ni personne après lui.

Au contraire, à notre époque, Jésus Christ a été crucifié, est mort, est ressuscité, et il est remonté au ciel où il règne, et cette bonne nouvelle, répandue dans le monde entier par les apôtres, est la joie de ceux qui attendent l'immortalité qu'il a promise.    

Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Ô Dieu notre Père,


conduisez Votre Eglise!

 


Que, dans ce monde,

 

elle vive de plus en plus


dans la sainteté,

 


Dans l'unité

 


Et dans l'amour!

 

 


Par Jésus le Christ, 

 

Votre Fils


et dans l'Esprit Saint.

 

 

Amîn!

 

 

(Saint Grégoire de Tours)

Mercredi 8 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 19:10
L'eau vive le la Parole (Saint Colomban)

Par Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères . Instruction spirituelle, 13,3 (trad. Bouchet ) 
 

L'eau vive le la Parole

 

Le prophète dit :

-« Vous qui avez soif, allez à la fontaine » (Is 55,1).

C'est la fontaine de ceux qui ont soif, non de ceux qui sont abreuvés.

Elle appelle ceux qui ont faim et soif, qu'ailleurs elle dit bienheureux (Mt 5,6), eux dont la soif n'est jamais étanchée, et qui ont d'autant plus soif qu'ils se sont déjà abreuvés à la fontaine.

Nous devons donc désirer, frères, la fontaine de la sagesse, le Verbe de Dieu dans les hauteurs, nous devons la chercher, nous devons l'aimer.

En elle sont cachés, comme le dit l'apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3) et elle invite tous ceux qui ont soif à s'abreuver. 

Si tu as soif, va boire à la fontaine de vie.

Si tu as faim, mange le pain de vie. Bienheureux ceux qui ont faim de ce pain et soif de cette fontaine.

Buvant et mangeant sans fin, ils désirent encore boire et manger ; douce est cette nourriture et douce cette boisson.

Nous mangeons et nous buvons, mais nous avons encore faim et nous avons encore soif ; notre désir est comblé et nous ne cessons de désirer.

C'est pourquoi David, le roi prophète, s'écrie :

-« Goûtez et voyez comme est doux le Seigneur » (Ps 33,9).

C'est pourquoi, frères, suivons notre appel.

La Vie, la fontaine d'eau vive, la fontaine de la vie éternelle, la fontaine de lumière et la source de clarté nous invite elle-même à venir et à boire (Jn 7,37).

Là nous trouvons la sagesse et la vie, la lumière éternelle.

Là, buvons l'eau vive, jaillissant pour la vie éternelle (Jn 4,14). 

L'eau vive le la Parole (Saint Colomban)
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 18:04
Le Silence coupable: RESTERA-TU SILENCIEUX ?
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans DIALOGUE INTERRELIGIEUX Société Famille
7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:56
GPA (Dossier) – Cour de cassation : un cheval de Troie judiciaire qui force la France à cautionner la GPA / Pouvoir des juges, déclin des politiques

Pour Alliance VITA, la décision de la Cour de cassation de transcrire, même partiellement, les actes de naissance de ces enfants nés par gestation pour autrui (GPA), constitue un cheval de Troie judiciaire. Elle impose la reconnaissance de facto de la GPA par la France, alors que cette pratique illicite est clairement interdite par la loi.

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA : « Ce passage en force des magistrats dans ce sujet bio-politique majeur relève à la fois du déni de démocratie, d’un abus de pouvoir et d’un abandon de souveraineté. C’est d’autant plus choquant que le Premier ministre avait récusé cette transcription pour ne pas avaliser la GPA. Mais il n’a rien fait pour éviter cette nouvelle dérive, alors que des voix multiples se sont élevées, dans toute la classe politique, pour maintenir la position française de non-marchandisation des êtres humains et du corps de la femme. En considérant que désormais, les actes d’état civil peuvent être transcrits dans certains cas malgré la fraude à la loi et la nullité d’ordre public de la convention de GPA, les juges encouragent inévitablement les revendications de ceux qui veulent imposer la légalisation de la GPA sur notre territoire. »

Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, qui accompagne des femmes et des couples en difficulté, rappelle que « les adultes ayant recours en toute connaissance de cause à la gestation pour autrui portent une atteinte grave au droit des femmes et des enfants. Il faut bien se rendre compte ce que cette pratique signifie : utiliser des femmes pour porter un enfant puis provoquer son abandon. C’est nier les interactions entre l’enfant et celle qui le porte, occulter le fait qu’il soit objet de contrat, qu’il y ait ou pas rémunération. C’est une véritable maltraitance originelle ».

La Cour de cassation s’est reniée elle-même : elle avait jusqu’alors toujours refusé de reconnaître les filiations, au motif que cette pratique est contraire aux principes d’indisponibilité du corps humain et de l’état des personnes, et toujours refusé l’établissement de la filiation de ces enfants à l’égard du père biologique en raison de la fraude à la loi commise par celui-ci. L’arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) du 26 juin 2014 a reconnu à la France le droit d’interdire la GPA sur son territoire et n’imposait pas la transcription de l’acte de naissance. Les magistrats de la Cour de cassation étaient pleinement libres de conserver leur jurisprudence sur la question. Les revirements de la Cour de cassation sont le signe de la dérive de notre système judiciaire qui tend à faire passer des intérêts particuliers d’adultes avant l’intérêt général et les droits des plus faibles.

Alliance VITA appelle l’ensemble de la classe politique à réagir, et nos gouvernants à prendre leurs responsabilités en s’engageant, comme le Premier ministre l’avait déclaré, à interdire la gestation pour autrui au niveau international.

L' Alliance VITA , soutient avec d’autres ONG internationales ainsi que nous-mêmes l’appel pour la prohibition universelle de la gestation pour autrui www.nomaternitytraffic.eu.

GPA (Dossier) – Cour de cassation : un cheval de Troie judiciaire qui force la France à cautionner la GPA / Pouvoir des juges, déclin des politiques
Pouvoir des juges, déclin des politiques
© Achim Sass/Westend61/Corbis
© Achim Sass/Westend61/Corbis

 

La semaine dernière, la Cour de cassation a imposé l’inscription à l’état civil des bébés nés à l’étranger de mère porteuse. Cet arrêt semble moralement justifié. Car enfin, dira-t-on, ces enfants existent, et ils n’ont commis aucune faute. Il n’est donc pas juste de leur faire payer les conséquences des actes commis par les adultes qui, eux, sont bel et bien responsables de leur situation et ne sont jamais sanctionnés. Mais s’ils reçoivent un tel statut, si leurs parents ne sont pas condamnés, si les sociétés étrangères qui organisent ces transactions peuvent tranquillement proposer leurs services sur notre sol et si, évidemment, les femmes qui louent leur ventre continuent à exercer leur office dans les pays où ce triste commerce est légal, que reste-t-il de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) ? Il faut en prendre acte : en enlevant le seul obstacle qui demeurait, obstacle il est vrai douteux, la Cour de cassation a quasiment légalisé les mères porteuses.

Les gesticulations de ce gouvernement tendant à laisser penser le contraire sont soit profondément pathétiques (moins on sait agir, plus on crie), soit parfaitement hypocrites (moins on souhaite agir, plus on s’époumone). Quant aux renvois à une abolition mondiale de la GPA, ils sont soit naïfs (ceux qui y croient ne mesurent pas l’impossibilité de la chose), soit indécents (ceux qui en parlent pour nous endormir n’y croient pas une seconde). En fait, la Cour de cassation s’est substituée à des politiques défaillants, incapables d’assumer soit une légalisation des mères porteuses au nom d’un nouveau « droit à l’enfant », soit la mise en place d’un arsenal répressif efficace, pour mettre effectivement fin à ce trafic.

Que les juges suprêmes placent les politiques au pied du mur par des jugements qui marquent des tournants culturels majeurs n’a rien de nouveau. Signe des temps, pourtant : en l’espace de quelques semaines les décisions de ce type se sont multipliées des deux côtés de l’Atlantique. Aux États-Unis, la Cour suprême vient de légaliser le mariage homosexuel. Je ne reviendrai pas ici sur le fond de l’affaire : le débat français est clos. C’est le mécanisme lui-même que j’observe. Autre exemple récent : il y a quelques semaines, dans un arrêt ­controversé, la Cour européenne des droits de l’homme est intervenue dans l’affaire Lambert. Pour le dire vite, sa décision conduira à l’arrêt de l’alimentation de Vincent Lambert, et donc au décès de ce malade qui n’est pas en fin de vie. Il n’est pas question ici de résumer d’une formule lapidaire une situation complexe, envenimée par un conflit intrafamilial et rendue plus épineuse encore par le fait que tout le monde prétend parler au nom d’un patient qui, par définition, ne peut pas s’exprimer. Mais la Cour elle-même aura beau préciser que sa décision ne concerne qu’un cas d’espèce complexe, elle n’en a pas moins une signification politique. Elle ouvre une brèche vers une forme d’euthanasie que la loi française s’est jusqu’ici refusée à accepter.

Longtemps, les hautes juridictions ont été des institutions plutôt conservatrices. Il semblerait qu’elles cherchent désormais à coller davantage aux aspirations supposées de l’opinion publique. Le gouvernement des juges, et leur gouvernement progressiste, réjouira certes ceux que de tels arrêts arrangent. Mais que les hauts magistrats prennent le pouvoir et se substituent aux politiques, officiellement au nom du droit, en réalité au nom de l’opinion publique, peut aussi se lire comme le signe d’une crise de la démocratie.

Face à de telles décisions, la vieille séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire paraît avoir perdu de son sens. Il est frappant de voir qu’après le jugement de la Cour suprême Barack Obama a pavoisé la ­Maison-Blanche aux couleurs arc-en-ciel, signal de ralliement des militants LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et trans). Quand la plus haute autorité politique applaudit ainsi la justice pour avoir gouverné à la place de l’exécutif et légiféré à la place du Parlement, n’est-ce pas le signe que quelque chose ne tourne pas tout à fait rond dans la démocratie représentative ?

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:49
Croire en Jésus aujourd'hui (St Syméon le Nouveau Théologien)

Par St Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec 
Catéchèses, n°29 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 264 rev. ; cf SC 113, p. 165s ) 


 

Croire en Jésus aujourd'hui

 

  Beaucoup ne cessent de dire :

-« Si nous avions vécu au temps des apôtres, et si nous avions été jugés dignes de voir le Christ comme eux, nous serions aussi devenus des saints comme eux ».

Ils ignorent qu'il est le même, lui qui parle, maintenant comme alors, dans tout l'univers…

La situation actuelle n'est sûrement pas la même que celle d'alors, mais c'est la situation d'aujourd'hui, de maintenant, qui est beaucoup plus heureuse.

Elle nous conduit plus facilement à une foi et une conviction plus profondes que le fait de l'avoir vu et entendu alors physiquement. 


Alors, en effet, c'était un homme qui apparaissait à ceux qui étaient sans intelligence, un homme de condition humble ; mais maintenant c'est un Dieu qui nous est prêché, un Dieu véritable.

Alors, il fréquentait physiquement les publicains et les pécheurs et mangeait avec eux (Mt 9,11) ; mais maintenant il est assis à la droite de Dieu le Père (Mc 16,19), n'ayant jamais été séparé de lui en aucune manière...

Alors, même les gens de rien le méprisaient en disant :

-« N'est-il pas le fils de Marie et de Joseph le charpentier ? » (Mc 6,3; Jn 6,42)

Mais maintenant les rois et les princes l'adorent comme le Fils du vrai Dieu, et vrai Dieu lui-même…

Alors, il était tenu pour un homme périssable et mortel parmi tous les autres.

Lui qui est Dieu sans forme et invisible a reçu, sans altération ni changement, une forme dans un corps humain ; il s'est montré totalement homme, sans offrir au regard rien de plus que les autres hommes.

Il a mangé, bu, dormi, transpiré et s'est fatigué ; il a fait tout ce que font les hommes, excepté le péché. 


C'était une grande chose de reconnaître et de croire qu'un homme pareil était Dieu, celui qui a fait le ciel, la terre et tout ce qu'ils contiennent…

Ainsi, celui qui actuellement écoute chaque jour Jésus proclamer et annoncer par les saints évangiles la volonté de son Père béni, sans lui obéir avec crainte et tremblement et sans garder ses commandements, n'aurait pas plus accepté alors de croire en lui.          

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:45
Le péché de Pierre, chemin de miséricorde (Saint Jean Chrysostome)

Par Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église . Homélie sur saint Pierre et saint Élie, 1; PG 50, 727-728. (Catena Aurea) 
 

Le péché de Pierre, chemin de miséricorde

 

Pierre devait recevoir les clés de l'Église, plus encore les clés des cieux, et le gouvernement d'un peuple nombreux devait lui être confié.

Le Seigneur lui avait dit :

-« Tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux » (Mt 16,19).

Si Pierre, avec sa tendance à la sévérité, était resté sans péché, comment aurait-il pu faire preuve de miséricorde pour ses disciples?

Or, par une disposition de la grâce divine, il est tombé dans le péché, si bien qu'après avoir fait lui-même l'expérience de sa misère, il a pu se montrer bon envers les autres. 

Rends-toi compte : celui qui a cédé au péché, c'est bien Pierre, le coryphée des Apôtres, le fondement solide, le rocher indestructible, le guide de l'Église, le port imprenable, la tour inébranlable, lui qui avait dit au Christ :

-« Même si je dois mourir avec vous, je ne vous renierai pas » (Mt 26,35); lui qui, par une divine révélation, avait confessé la vérité : « Vous êtes le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16,16). 

Comme je l'ai déjà dit, Dieu en a disposé ainsi et a permis que Pierre commette un péché, parce qu'un peuple nombreux allait lui être confié : car il ne fallait pas que, sévère parce que sans péché, il soit incapable de pardonner à ses frères.

Il a été soumis au péché pour que la conscience de sa faute et du pardon reçu du Seigneur, le conduise à pardonner aux autres par amour.

Il accomplissait ainsi une disposition providentielle conforme à la manière d'agir de Dieu. 

Il a fallu que Pierre, lui à qui l'Église devait être confiée, la colonne des Églises, le port de la foi, le docteur du monde, se montre faible et pécheur.

C'était, en vérité, pour qu'il puisse trouver dans sa faiblesse une raison d'exercer sa bonté envers les autres hommes. 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:15
Un ultimatum lancé aux chrétiens de Jérusalem ?
TERRE SAINTE : ultimatum lancé aux chrétiens de Jérusalem

À Jérusalem, un groupe se qualifiant « d’État islamique en Palestine » a distribué la semaine dernière des tracts exigeant des chrétiens de quitter le pays avant la fin du ramadan, sinon ils seront tués. L’AED a recueilli l’avis de Mgr Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, ce 3 juillet.

Dans des tracts distribués la semaine dernière à Jérusalem, un groupe se qualifiant « d’État islamique en Palestine » exige des chrétiens de Jérusalem de quitter la ville avant le 18 juillet 2015, date marquant la fin du ramadan. S’ils n’obtempèrent pas, ils sont menacés de mort. Les tracts, rédigés en arabe, arborent le drapeau noir du groupe terroriste « État islamique ». Dans un entretien accordé ce jour à l’AED, Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, appelle à la vigilance. « D’une certaine manière, nous devons prendre ces menaces au sérieux. Il suffirait que trois jeunes fondamentalistes armés de couteaux attaquent une maison chrétienne. Cela sèmerait la panique dans la communauté chrétienne ».

Les menaces rappellent l’ltimatum lancé par l’autoproclamé État islamique en juillet 2014 contre les chrétiens de la ville de Mossoul, au nord de l’Irak. Depuis la progression de Daesh, Israël et les territoires palestiniens occupés par les Israéliens sont régulièrement le théâtre de manifestations de sympathie pour ce groupe. En 2014 et 2015, des Israéliens arabes musulmans ont tenté à plusieurs reprises de se joindre comme combattants aux milices terroristes.

Mgr Shomali a précisé que le Patriarcat lui-même n’avait pas contacté les autorités israéliennes au sujet des tracts. « Mais les Israéliens sont bien informés là-dessus. » L’évêque auxiliaire, qui est responsable des territoires palestiniens au sein du Patriarcat de Jérusalem, a ajouté : « Certes, à cause des tracts, les chrétiens de Terre Sainte sont anxieux, mais de façon modérée ». Et d’expliquer : « Il y a des menaces. Mais si nous comparons notre situation à celle des pays voisins, nous nous sentons tout de même beaucoup plus en sécurité. Nous ne paniquons pas. Le patriarche émérite Mgr Michel Sabbah a déclaré que nous n’avions pas peur et que nous resterions dans le pays. Ses paroles ont apaisé beaucoup de gens. »

Cette distribution de tracts s’est produite peu de temps après un incendie criminel contre le couvent de l’Église de la Multiplication des Pains à Tabgha (Israël) mi-juin, probablement perpétré par des extrémistes juifs . Les milliers de chrétiens arabes en Israël ont alors exprimé leur indignation et manifesté à Tabgha pour obtenir une meilleure protection des établissements chrétiens par les autorités israéliennes, ainsi que davantage d’égalité des droits.

Actuellement, environ 160 000 chrétiens vivent en Israël et à Jérusalem-Est, occupée depuis 1967. La majeure partie d’entre eux sont citoyens israéliens. Environ 2% de la population totale d’Israël est chrétienne.

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(Source: AED)
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille DIALOGUE INTERRELIGIEUX
7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 14:30
Programme des "Vacances familiales" (PARENTS-ENFANTS) du 7 au 16 AOÛT 2015 /  Aidez-nous à emmener en vacances ceux qui,  sans moyens, ne partiraient jamais !...

Programme des "Vacances familiales“ 2015

(Aumônerie assurée par Mgr Philippe-Marie, Rd Père Isaac et Sœur Marie André):

AOUT:

Aidez-nous à emmener en vacances ceux qui,

sans moyens, ne partiraient jamais !...

VACANCES FAMILIALES (PARENTS-ENFANTS) Du 7 au 16 AOUT:

Vendredi 7 Aout, départ à 6h vers les Plages de Vendée : St Gilles Croix de Vie . Pique-nique. Coucher et dîner le soir, sous tentes à JAULDES)

Samedi 8 Août : « Grasse matinée  Bon repas.*Plage de St Yriex et ses multiples activités (Sous surveillance)
 

*Dimanche 9 Aout:-Messe Dominicale en la Paroisse Syriaque de N-D des Grâces-St Ubald Déjeuner avec les moines et fidèles ou en Pique-nique.-Plage de Vars (Sous surveillance)


*Lundi 10 Aout:.-Départ pour Périgueux. Visite de la Vieille Ville-Piquenique autour de la Paroisse Syriaque N-D de la Très Ste Trinité, remise en ordre-Visite de l’Abbaye de Chancelade, retour à Jauldes.

 

*Mardi 11 Aout:-Matinée à la Maison Notre-Dame *Plage de St Yriex et ses multiples activités (Sous surveillance)
En soirée visite d’Angoulême et participation (Sous surveillance parentale) aux activités de rue.
 


*Mercredi 12: Journée de détente (Baignade) et Pique-nique sur les plages de SAINT PALAIS (Côte Atlantique)


*Jeudi 13 AOUT:

Départ à 8h30 pour la Normandie, visite de  l’Abbaye Royale de Fontevrault. Pique-nique et découverte surprise de sites intéressants. Arrivée en soirée au Monastère.

 *Vendredi 14 Aout :

Journée découverte des environs (Verneuil et visite et activités au « Bois des Aigles » ou « Tir à l’Arc »)

*Samedi 15 Aout :

Activités Spirituelles autour de la Solennité Mariale de LA DORMITION-ASSOMPTION DE LA Bse Vierge Marie. Messe, Procession, renouvellement de la consécration de la France au Christ-Roi par Marie.

*Dimanche 16 Aout :

-Messe Dominicale en la Paroisse Syriaque N-D de Miséricorde. Participation au Baptêmes, Chrismations et Communions de plusieurs.*Plage de la Trappe ou de St Léonard des Bois (Sous surveillance)
En soirée visite éventuelle de Verneuil et participation (Sous surveillance parentale) aux activités de rue.


Nous rappelons que ces Vacances familiales ont pour but de permettre à toutes personnes et de toutes conditions de pouvoir se ressourcer.

En conséquence: OFFRANDES LIBRES ET NON OBLIGATOIRES.

Il n'y a donc aucune obligation financière. Les dons, lorsque c'est possible, aussi humbles soient-ils, doivent donc être fait cette année au nom de l'Association Cultuelle de la « Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone".

 Merci pour votre générosité
Si certains d'entre vous sont intéressés et (ou) veulent aider des familles en difficultés à bénéficier de vacances qui allieront détente et ressourcement spirituel, 
veuillez libeller vos chèques à

 

 

« Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone", Monastère Syriaque Notre-Dame de Miséricorde. Brévilly. 61300 CHANDAI. Tel : 0233247958  Courriels :asstradsyrfr@laposte.net

 

Que sont « LES VACANCES FAMILIALES » ?
  - Elles étaient initialement et habituellement organisées par notre Association Caritative «SOLIDARITE SYRO-FRANCOPHONE / ENTRAIDE AUX ENFANTS DU CAMEROUN/..." (  ) Elles se font toute l'année lors des VACANCES SCOLAIRES (Offrandes libres) autour du Monastère en Normandie.L’Association Caritative étant cette année en réorganisation, les Offrandes (En espèces ou par Chèques Bancaires) doivent être faites au nom de l’Association Diocésaine (Association cultuelle de la Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas»)

   Notre Association étant reconnue d'Intérêt Général tous dons que vous lui feriez pour permettre aux enfants et familles les plus défavorisées de partir en vacances, seront déduits de vos impôts à raison de 66 pour cent de votre revenu imposable. (Libellez vos chèques à "Association Solidarité Syro-Francophone/Vacances familiales") Merci. 

Prière pour les vacances

Seigneur, notre Dieu, veillez sur ceux qui prennent la route :
qu’ils arrivent sans encombre au terme de leur voyage.

Que ce temps de vacances soit pour nous tous
un moment de détente, de repos, de paix!
Soyez pour nous, Seigneur, l’Ami
que nous retrouvons sur nos routes,
qui nous accompagne et nous guide.

Donnez-nous le beau temps et le soleil qui refont nos forces 
et qui nous donnent le goût de vivre.

Donnez-nous la joie simple et vraie
de nous retrouver en famille et entre amis.

Donnez-nous d’accueillir ceux que nous rencontrerons
pour leur donner un peu d’ombre quand le soleil brûle trop,
pour leur ouvrir notre porte quand la pluie et l’orage les surprennent,
pour partager notre pain et notre amitié 
quand ils se trouvent seuls et désemparés.

Seigneur notre Dieu, veillez encore sur nous quand nous reprendrons le chemin du retour: que nous ayons la joie de nous retrouver pour vivre ensemble une nouvelle année, nouvelle étape sur la route du salut.

(Prière inspirée de l’Itanium, « Prières pour les jours incontournables », Éditions du Signe, 2001)

INSCRIPTIONS AU : 02.33.24.79.58  INSCRIPTIONS CLOSES LE DIMANCHE 27 JUILLET

Programme des "Vacances familiales" (PARENTS-ENFANTS) du 7 au 16 AOÛT 2015 /  Aidez-nous à emmener en vacances ceux qui,  sans moyens, ne partiraient jamais !...
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille CATECHISME et CATECHESE Charité et Solidarité
7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 13:25

Chers amis. Aloho m'barekh.

Veuillez me pardonner l'interruption pendant quelques jours de cette livraison quasiment quotidienne de "Pistes de réflexion".

Ce n'est dû qu'à une perturbation sur notre ligne internet, laquelle vient tout juste d'être rétablie.

Avec l'assurance de mon respectueux et fidèle dévouement en Notre-Seigneur.

+Mor Philipose-Mariam

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Lettre aux Hébreux 7,23-27.

Mes frères, il y eut plusieurs prêtres, parce que la mort les empêchait de l'être toujours.
Jésus, au contraire, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui ne se transmet point.
De là vient aussi qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, puisqu'il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Tel est, en effet, le grand prêtre qu'il nous fallait, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ;
qui n'a pas besoin, comme les grands prêtres, d'offrir chaque jour des sacrifices d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, — car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

En ce temps-là, le Seigneur en désigna soixante-douze autres, et les envoya devant lui, deux à deux, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller.
Il leur disait : La moisson est grande, mais les ouvriers sont en petit nombre. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson.
Allez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni besace, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
En quelque maison que vous entriez, dites d'abord : " Paix à cette maison ! "
Et s'il y a là un fils de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu'il y aura chez eux, car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Et en quelque ville que vous entriez et qu'on vous reçoive, mangez ce qui vous sera servi ;
guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : " Le royaume de Dieu est proche de vous. "

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr . Contre les hérésies, I, 10,1-3 ; PG 7, 550-554 (trad. cf Orval et bréviaire) 

 

"Allez par le monde entier, prêchez l’Évangile à toute la création"

 

      L'Église disséminée à travers le monde entier jusqu'aux extrémités de la terre a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, Père tout-puissant

« qui a fait le ciel, la terre, les mers et tout ce qu'ils renferment » (Ex 20,11 ; Ac 4,24) ;

en un seul Christ Jésus, le Fils de Dieu, qui s'est incarné pour notre salut ; et

en l'Esprit Saint qui a annoncé par les prophètes les desseins de Dieu et la venue du Bien-Aimé Jésus Christ notre Seigneur, sa naissance de la Vierge, sa Passion, sa Résurrection d'entre les morts, son Ascension corporelle dans les cieux, ainsi que son avènement du haut des cieux dans la gloire du Père pour

« rassembler et restaurer toute chose » (Ep 1,19) et ressusciter la chair du genre humain tout entier, afin que, devant le Christ Jésus, notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur et notre Roi,

selon le bon plaisir du Père invisible,

« tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, que toute langue le reconnaisse » (Ph 2,10-11)

et qu'il rende un juste jugement sur toutes les créatures. 


      Cette prédication que l'Église a reçue, cette foi, elle la garde avec soin comme si elle habitait une seule maison ; bien qu'elle soit disséminée dans le monde entier, elle croit tout cela partout d'une manière identique, comme n'ayant « qu'une seule âme et qu'un même cœur » (Ac 4,32) ;

elle la prêche, l'enseigne et la transmet d'une voix unanime, comme si elle n'avait qu'une seule bouche.

Les langues que l'on parle dans le monde sont diverses, mais la force de la tradition est une et la même.

Les Églises établies en Germanie ne croient pas ou n'enseignent pas autrement, ni celles des Ibères ou des Celtes, ni celles de l'Orient, d'Égypte ou de Libye, ni celles qui sont fondées au centre du monde [la Terre Sainte].

De même que le soleil, cette créature de Dieu, est dans le monde entier unique et le même, ainsi la prédication de la vérité brille partout et illumine tous les hommes qui veulent « parvenir à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4).

 

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

THEOLOGIE ORTHODOXE ET LIBERTE

 

Ana Petrache : Vous êtes théologien, de plus un théologien orthodoxe, mais aussi un intellectuel inscrit dans l’espace public au sein de cette culture française si fière de sa laïcité. Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, comment envisagez-vous la mission du théologien dans la cité ?
Jean-François Colosimo : Moins qu’une fierté, surtout pas une idéologie, la laïcité est en France une pratique de la cité qui correspond à la distinction prônée par l’Évangile entre le religieux et le politique. L’Église catholique y a gagné une indépendance sans égale grâce à la loi de séparation d’avec l’État. Les communautés orthodoxes immigrées y ont trouvé une autonomie sans précédent grâce au principe d’égalité des cultes. De même pour les protestants, les juifs, les musulmans…

Tout autre est le mouvement de sécularisation que connaît l’ensemble du continent européen et qui rend la parole théologique incompréhensible ou inaudible. Mais là, les torts sont partagés. D’une part, l’Europe, pour reprendre le mot de Chesterton, est plus que jamais «remplie d’idées chrétiennes, mais devenues folles».

D’autre part, la théologie a résolument tourné au métier spécialisé, à la technicité érudite, au circuit universitaire. La surdité du monde se conjugue avec le bégaiement de l’institution. De manière anarchique, la superposition postmoderne des discours nuit à la théologie, la relativise, lui confère un air de déjà-vu.

De manière schizoïde, les théologiens professent la primauté de la prière ou de l’eucharistie et adulent la préciosité philologique. Or, c’est sur le naître, le vivre, le mourir que les attendent leurs contemporains. Ou, pour le dire en une formule, sur la notion d’humanité à la fois historique et transcendante. Pour tenir ensemble la vérité et l’espérance, il faut oser la prophétie, se ruer dans la brèche, risquer le vide. Une théologie qui ne nourrit pas les pauvres, qu’ils soient de chair ou d’esprit, est une ruse de l’idolâtrie, une insulte à l’Évangile, un blasphème cette fois avéré. Car le monde est à la fois pire et meilleur qu’on ne le raconte dans les séminaires.

Aussi, si l’on veut apporter un témoignage du salut qui nous dépasse, faut-il plonger dans la fournaise, aller à la rencontre des nouveaux damnés de la mondialisation et accepter d’être quelque peu changé par eux. Bénir lucidement plutôt que maudire aveuglément : c’est la seule façon de réveiller le Christ qui dort immanquablement en tout temps et tout lieu, dans toute culture, plus singulièrement encore au sein de la nôtre et précisément dans ce que par quoi elle peut nous apparaître désenchantée, déshumanisée, déchristianisée.

A.P. : Spécialiste en patrologie et en byzantinologie, vous vous confrontez, en tant que professeur à l’Institut ”Saint-Serge”, à la mentalité byzantine de certains évêques. Comment, et dans quelles limites, croyez-vous que soit possible l’autonomie de la théologie au regard de la hiérarchie dans l’Église orthodoxe ?

J.-F. C.: ”Saint-Serge” se confronte fort heureusement non pas à l’épiscopat, mais uniquement et strictement à un cas individuel et problématique de confusion de la fonction épiscopale avec une omnipotence arbitraire, en vertu d’une conception totalisante et finalement totalitaire de cette charge, dont on ne trouvera pour cette raison nulle trace parmi les plus extrêmes théorisations césaristes ou papistes de la Byzance ou de la Rome médiévales.

L’Institut se félicite au contraire de la propension de nombre de ses anciens étudiants devenus évêques, en France et dans le reste du monde, à vouloir servir l’Église plutôt que de s’en servir. Quant au modèle byzantin, on aurait tort de le confondre avec l’univers pyramidal, statique et immuable auquel on le réduit trop souvent.

Ce modèle repose au contraire sur la tension auquel il soumet les divers ordres existants en les plaçant en concurrence face à l’avènement charismatique et à l’achèvement eschatologique qui sont censés les authentifier. Autrement dit, en faisant de l’Esprit et du Royaume les seules instances définitives du jugement.

Au regard d’un saint Maxime le Confesseur puni de l’amputation de la main et de la langue pour avoir opposé l’orthodoxie de la foi à l’hétérodoxie «du plérôme de tous les patriarches, hiérarques, abbés, prêtres et fidèles» de son temps, comme le stipule l’acte de sa condamnation, la liberté de la théologie ressort des plus claires.

Plus prosaïquement, pour ce qui est de l’enseignement théologique, l’Orient a emprunté, aux Temps modernes, le système de l’Occident. À savoir, celui de l’universitas fondée dans l’Europe latine, au XIe siècle, par les clercs, les «intellectuels» d’alors, soucieux de s’affranchir des écoles capitulaires qui étaient contrôlées par le pouvoir ecclésiastique. Et ce, afin de mener en toute indépendance leur tâche de recherche et de transmission.

La Sorbonne en a été le prototype et il en reste, dans le droit français, la «franchise universitaire» qui interdit aujourd’hui encore aux forces de police d’entrer dans une université sans l’accord de son président. Cette liberté n’est donc pas un luxe ou un caprice, c’est un impératif. Une nécessité spirituelle. Un onzième commandement, si l’on veut. Si les évêques comprennent également la révélation comme liberté, où pourrait être le hiatus? Et si cette liberté est réelle, où pourraient être ses limites, autres que celles que commande la confession droite de la foi, c’est-à-dire l’orthodoxie?

A.P. : Vu de Roumanie, pays majoritairement orthodoxe, la crise de l’Institut confirme l’opinion selon laquelle un des grands soucis des Églises orthodoxes est d’ordre ecclésiologique. La définition du poste d’évêque n’est pas toujours claire et un certain chaos canonique contribue aux tendances autoritaires des certains chefs religieux ou spirituels. Qu’en pensez-vous?

J.-F. C.: L’ecclésiologie orthodoxe réelle, en chair et en os, non pas celle que célèbrent les manuels canoniques, mais celle que dévoilent les exercices concrets et quotidiens, représente un «souci» comme vous le dites, et aboutit à un «chaos» comme vous le dites encore, parce qu’elle participe d’un bricolage consensuel qui s’assimile toujours plus à une hérésie acceptée. Nul besoin d’aller chercher dans le lointain passé ses origines: il y va d’une hybridation de la modernité.

À savoir, la réinterprétation déviante de l’héritage impérial byzantin qui associe peuple et foi dans ses métamorphoses séculières successives, ottomane, révolutionnaire, nationaliste, communiste, aujourd’hui populiste, qui assimilent ethnie et confession, hiérarchie religieuse et appareil politique.

Avec pour effet, dans les pays de tradition orthodoxe, la confusion perpétuelle entre une Église et un État qui sont par ailleurs tous deux défaillants; et, entre les juridictions orthodoxes, une guerre des territoires au mépris de l’unité, mais aussi de la mission comme le signale le terme ahurissant de «diaspora».

Phénomène courant, plus la réalité contredit la théorie, plus enfle la théorie. Il en découle la mise en forme idéologique d’un «épiscopalisme» dont l’absence absolue de contre-pouvoir, inconnue même à Rome, garantirait la qualité divine de l’Église.

La vulgate dominante ne manque pas, certes, de se parer d’un trompe-l’œil théologique en se revendiquant des travaux de Jean Zizioulas qui, à mon sens, constituent une réponse lacunaire au défi posé par Vatican II – et quitte, au passage, à omettre la contradiction manifeste entre la position ecclésiologique du théologien Zizioulas et la position ecclésiastique du hiérarque Zizioulas, entre le penseur de la koinonia du Plérôme et l’évêque in partibus de Pergame.
C’est pourquoi cette idéologisation n’est jamais que le cache-misère d’une ecclésialité en souffrance.

On ne peut à la fois critiquer la papauté comme principe de gouvernement et offrir le spectacle de son détournement caricatural à l’échelle de surcroît médiocre d’un diocèse, d’une nation ou d’une région. Il faut également en finir avec l’amalgame entre épiscopat et monachisme, justifié dans l’Antiquité et injustifiable aujourd’hui en tant qu’il ne sert plus qu’à induire une obligation structurelle d’obéissance subordonnée qui n’a de sens que dans le seul cadre de la paternité spirituelle. Il faut enfin et surtout repenser, dans les termes de l’Encyclique des patriarches orientaux de 1848 et du concile russe de 1917, la notion de «Peuple de Dieu» comme «dépositaire de la vérité de l’Église».

C’est ce qu’éprouvent, je crois, ces formidables jeunes évêques jetés sur les routes du monde, privés des ressources habituelles des pays traditionnellement orthodoxes, courant après leurs fidèles disséminés au sein d’univers étrangers et qui s’épuisent à assurer leur ministère pastoral sans moyens et sans certitudes autres que la Providence. Eux savent d’ores et déjà que la richesse incessible de l’épiscopat tient dans sa pauvreté assumée.

A.P. : Il y a beaucoup de gens dans le milieu orthodoxe qui pensent que le seul devoir d’une école de théologie est de former des prêtres et c’est pour cela que la dimension culturelle de la théologie en dialogue avec la société contemporaine est parfois oubliée. Comment peut-on convaincre la hiérarchie qu’on a besoin d’une théologie libérée des contraintes ecclésiastiques?

J.-F. C.: La théologie n’a d’autre source, propos et finalité qu’elle-même. Pour être une grâce, elle requiert cette gratuité. Elle n’est ni résultat d’une production, ni schéma d’une construction. Elle n’a pas de fonctionnalité qui la destinerait à former des fonctionnaires, quand bien même il s’agirait de fonctionnaires du culte. Que ceux qui se destinent au sacerdoce soient préparés à la transmission de la foi à laquelle ils consacreront leur vie, c’est une bonne chose. Mais ce n’est pas une affaire de diplôme, de certificat apposé en coin d’un rouleau enrubanné.

Encore faut-il que les écoles théologiques orthodoxes transmettent elles-mêmes une orthodoxie vivante et une théologie vécue, qu’elles soient des écoles de vie. Nous ne pouvons plus nous contenter de l’utilité supposée de cette sorte de néoscolastique orientale d’occasion que nous opposons volontiers à la grande scolastique occidentale, dont nous sommes par ailleurs incapables, et qui sert trop souvent de programme à l’enseignement de l’orthodoxie.

La prédication étant au cœur de la transmission de la foi, non pas seulement dans l’Église mais au dehors de l’Eglise, «pour la vie du monde», ce sont non pas de prédicateurs mais de «prêchants», d’exemples incarnés du lien entre la doctrine et l’existence, dont nous avons besoin.
Enfin, l’éducation à la foi ne vaut que si elle est éducation pour tous et de tous. C’est à cette école-là, permanente, que doit se mettre chaque orthodoxe qu’il soit homme ou femme, baptisé par naissance ou par conversion, laïc ou clerc, simple fidèle ou éminent évêque. Son témoignage au sein de la société s’ensuivra, sans qu’il ait à le penser, le projeter, le calculer. Car ce sera alors une œuvre par surabondance de l’Esprit.

A.P. : “Saint-Serge” est un institut essentiel pour la théologie et la culture orthodoxe, sa fermeture marquerait la fin d’un très beau chapitre de l’histoire du christianisme de tradition byzantine. À votre avis, quelles sont les solutions pour empêcher la clôture définitive de l’institut ?
J.-F. C.: Il est en effet une gloire de l’Institut qui accablerait ses légataires actuels s’il n’y avait la miséricorde du Christ. ”Saint-Serge” a renversé l’exil en miracle. ”Saint-Serge” a été la seule école de théologie orthodoxe continument libre au cours du sombre XXe siècle sur le continent du Goulag et de la Shoah.

”Saint-Serge” a permis le rayonnement de cette orthodoxie de la liberté via l’institution-sœur qu’est ”Saint Vladimir” au sein du Nouveau Monde. ”Saint-Serge” a reçu des étudiants orthodoxes des cinq continents qui sont devenus des enseignants, des prêtres, des évêques, des patriarches de l’Église orthodoxe aux quatre coins de la planète.

”Saint-Serge” a ainsi initié, soutenu et confirmé un sentiment panorthodoxe sans lequel l’orthodoxie ne serait pas aujourd’hui ce qu’elle est. De plus, c’est à Paris que s’est pleinement manifestée la créativité de la théologie orthodoxe contemporaine, dont la sophiologie de Serge Boulgakov, la double économie de Vladimir Lossky, l’écclésiologie pneumatologique de Nicolas Afanassieff, le renouveau patristique de Georges Florovsky, liturgique d’Alexandre Schmemann, palamite de Jean Meyendorff.

C’est parce qu’il y avait Paris que Dimitru Stăniloae en Roumanie, Justin Popovitch en Serbie, Sergueï Averintsev en Russie, Christos Yannaras en Grèce, Georges Khodr au Liban et tant d’autres ailleurs savaient qu’ils n’étaient pas seuls à confesser une orthodoxie essentielle. C’est parce que ce Paris-là a existé qu’aujourd’hui encore des élèves nous viennent de l’Afrique profonde ou de la lointaine Asie pour apprendre cette même orthodoxie émancipée des scories de l’histoire, disposée à se confronter au monde tel qu’il va.

Oui, tel est le bilan de ces 90 années qui fait que l’Institut n’est la propriété de personne, mais de tous les orthodoxes. Un héritage écrasant qui découle de la leçon originelle de nos pères fondateurs: entrer dans le dialogue avec l’Occident, la philosophie, la science, la société, les autres confessions chrétiennes, les autres religions, les cercles de pensée, mais avant tout d’y entrer sans crainte.

Près d’un siècle d’une telle quête peut-il s’éteindre d’un coup ? L’apport de ”Saint-Serge” n’est-il pas plus que jamais indispensable au monde orthodoxe soumis aux tentations de la crispation et du repli ? N’arrive-t-il pas aussi aux institutions de mourir, comme les individus, parce qu’elles ont fait leur temps ? Toutes ces questions valent également dans l’instant. Demain tranchera.

Pour l’heure, notre manière de continuer l’inspiration de nos pères fondateurs est précisément, quelle que soit l’issue, de n’avoir pas peur. Et c’est là l’unique vraie condition de notre avenir.

Source  http://orthodoxie.com/ 

L'Institut Saint-Serge dont il est question ici traverse une grave crise dont vous trouverez l'écho ici

http://www.saint-serge.net/evenements/avenir.html#declarationsaintserge

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Si tu portes la croix de bon cœur,

c’est elle qui te portera et te conduira à la fin désirée, c’est-à-dire là où tu cesseras de souffrir ; mais ce ne sera pas ici-bas.

Si tu la portes à contrecœur, tu t’en fais un fardeau et tu la rends plus lourde, et pourtant il faudra quand même la porter.

Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre peut-être plus pesante.

Crois-tu échapper à ce qu'aucun homme n’a pu éviter ? Qui parmi les saints a été sans croix et sans tribulation dans ce monde ?

Jésus Christ lui-même, notre Seigneur, n’a pas été une seule heure dans toute sa vie sans peine et sans douleur. « Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances, qu’il ressuscite d’entre les morts pour entrer dans sa gloire ? » (Lc 24,46s)

Comment donc peux-tu chercher une autre voie que cette voie royale de la sainte croix ?...

Cependant, celui qui est affligé par tant de peines n’est pas sans une consolation qui les adoucisse, car il sent croître les fruits de sa patience à supporter sa croix.

Car, lorsqu’il la porte de bon cœur, tout son poids se change en douce confiance qui lui redonne courage…

Cela n’est pas l’effet de la vertu de l’homme mais de la grâce du Christ qui est assez puissante pour transformer une chair fragile au point que ce qu’elle redoute et fuit instinctivement, elle l’embrasse et l’aime dans la ferveur de l’esprit.

Il n’est pas dans la nature de l’homme de porter la croix, d’aimer la croix…; si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel.

Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d’en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde.

Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ.

L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle

Livre II, ch. 12

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Je voudrais tellement déverrouiller la porte
de ma prison dont je serre moi-même la clef !
Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi que je peux encore guérir,
dans la lumière de ton regard et de ta parole.

 

(Augustin d'Hippone
(354-430), a chanté dans son ouvrage "De Trinitate" la prééminence de Dieu en tout. Dieu, à la fois transcendant et immanent, présent au plus profond de nous-mêmes.)

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Les coeurs purs pourront voir Dieu, mais nos esprits limités n'arriveront jamais à Le comprendre (saint Grégoire de Nysse)
 
La vision de Dieu est offerte à ceux qui ont purifié leur
coeur.
Cependant "nul n'a jamais vu Dieu."
Ce sont les paroles du grand saint Jean, et elles sont
confirmées par la rigoureuse pensée de saint Paul, disant que Dieu
est Celui Que nul
n'a vu ni ne saurait voir.
Il est ce roc pure et lisse, sur lequel l'esprit peut
constater qu'aucun lieu de repos assuré n'existe ou ne saurait
nous élever. 
Selon le point de vue de Moïse, Il est inaccessible. Malgré tous les
efforts, notre esprit ne saurait L'approcher.
(Saint Grégoire de Nysse, Sermon sur les Béatitudes)
Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
LA MORT, DURE ET INJUSTE ÉPREUVE ? (COURRIER)

 

Christ Brebis perdue« […] votre message me touche beaucoup. Voici un peu plus d’un mois que N. est entrée dans son repos. Bientôt nous en célèbrerons le 40ème jour. Si je pense à moi-même, je souffre terriblement de la séparation, sauf si je lui parle, en lui demandant pardon de ne pas l’avoir suffisamment aimée. Si je pense à elle, j’espère qu’elle est heureuse en Dieu: quand j’aurai la certitude de la béatitude que nous lui souhaitons tous, j’éprouverai certainement une grande paix et le Seigneur me donnera la grâce de me réjouir pour elle.

Ne dites pas, mon A., ne dites pas que cette épreuve qui m’est donnée soit injuste. Le Seigneur n’est que justice, quoique ses jugements soient insondables. Ne l’accusons pas, car Il est Lui-même entré dans la mort, et ne s’est pas contenté de nous voir souffrir de loin; Il a voulu gagner notre confiance en éprouvant ce que nous éprouvons. Du reste, cette épreuve ne saurait être injuste que si elle était infligée à un innocent. Mais, le Seigneur me montre mes péchés innombrables et constants et me conduit plus au repentir qu’à la révolte. J’essaye d’apprendre du Bon Larron cette belle parole: ‘Pour nous – pour moi – c’est justice!’ À la rigueur, ce serait injuste pour N. qui est une personne si bonne, si aimable et si dévouée à l’Église du Christ. Mais, même dans son cas, nous osons croire que le Seigneur, après le 40ème jour, l’acceptera au rang de ses amis. Pour les justes, la mort n’est pas une punition injuste; elle est l’entrée dans une plus grande familiarité avec Dieu.

Votre douceur et votre compassion me touchent d’autant plus que je sais un peu, parce que vous me l’avez souvent confié, combien vous avez souffert et souffrez encore du départ de votre papa. Dans ce cas encore, ce qui a pu vous paraître tellement injuste doit se dévoiler comme une convocation divine et donc comme un grand bien.Nous prions seulement le Seigneur de laver tous les péchés de nos défunts, afin que rien ne les sépare encore de lui et ne les empêche de jouir indéfiniment et infiniment de l’amour inexprimable qu’Il nous a montré par sa Pâque. ‘Demandons encore au Christ notre Roi et notre Dieu de leur accorder la miséricorde divine, le pardon de leurs fautes et le Royaume des cieux!’, dit la prière de l’Église.

En somme, à la place de la douleur d’être frustrés de ceux que nous aimons, vient le bonheur qu’ils soient heureux. Au lieu d’accuser Dieu, nous acceptons de voir nos propres péchés, et cela nous rend humbles et capables de glorifier la volonté si incompréhensible du Seigneur.

Merci encore pour votre amour et pour votre prière […] » (Source: "Sagesse Orthodoxe"

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,32-38.

En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Mardi 7 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses . 
Entretiens spirituels aux Missionnaires, fragment 171 (Seuil 1960 p. 908 et Orval) 


 

« Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson »

 

Il y a bien des gens qui, pour avoir l'extérieur bien composé et l'intérieur rempli de grands sentiments de Dieu, s'arrêtent à cela...; ils se contentent des doux entretiens qu'ils ont avec Dieu dans l'oraison...

Ne nous trompons pas : toute notre tâche consiste à passer aux actes. Et cela est tellement vrai que l'apôtre saint Jean nous déclare qu'il n'y a que nos œuvres qui nous accompagnent dans l'autre vie (Ap 14,13).

Faisons donc réflexion à cela ; d'autant plus qu'en ce siècle il y en a beaucoup qui semblent vertueux, et qui en effet le sont, qui néanmoins inclinent à une voie douce et molle plutôt qu'à une dévotion laborieuse et solide. 


    L'Église est comparée à une grande moisson qui requiert des ouvriers, mais des ouvriers qui travaillent.

Il n'y a rien de plus conforme à l'Évangile que d'amasser, d'un côté, des lumières et des forces pour son âme dans l'oraison, dans la lecture et dans la solitude, et d'aller ensuite faire part aux hommes de cette nourriture spirituelle.

C'est faire comme notre Seigneur a fait, et, après lui, ses apôtres ; c'est joindre l'office de Marthe à celui de Marie ; c'est imiter la colombe, qui digère à moitié la pâture qu'elle a prise et puis met le reste par son bec dans celui de ses petits pour les nourrir.

Voilà comme nous devons faire, voilà comme nous devons témoigner à Dieu par nos œuvres comme nous l'aimons. Toute notre tâche consiste à passer aux actes.


 

Et Dieu vit que cela était bon

En librairie depuis le 5 Juillet: Et Dieu vit que cela était bon par le patriarche œcuménique Bartholomée aux éditions du Cerf (64 pages, prix: 4 euros, couverture ci-contre).

Présentation de l’éditeur:

“Il est urgent de redonner un visage humain à notre planète.”

Le patriarche œcuménique Bartholomée, primat de l’Église orthodoxe, est aussi universellement connu pour son engagement, depuis des décennies, en faveur de la défense de l’environnement qui lui a valu le surnom de « patriarche vert ».

Parmi ses écrits sur l’écologie, cette adresse concerne tout particulièrement « la sauvegarde de la maison commune ».”

 

 

 

Christophe Levalois <chr.levalois@gmail.com>

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille
30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:02
Stage d’Iconographie Copte du 4 au 12 JUILLET 2015: IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

Stage d’Iconographie Copte du 4 au 12 JUILLET 2015:

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

"L‘Incarnation de la Lumière"

L’Icône Egyptienne : Ses racines pharaoniques, son histoire, son renouveau, son contenu théologique, ses techniques, son sens symbolique et spirituel.

Du 4 au 12 JUILLET 2015,
par Armia Naguib MATTA WASSEF, Chef Atelier au Patriarcat Copte-Orthodoxe et disciple d’Isaac FANOUS, sous la Superevision du Pr Ashraf SADEK, Professeur d’Egyptologie et Directeur du « Monde Copte ».

Frais d’inscription 150 Euros
(Hébergement: Offrandes libres)

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde, Brévilly.
61300 CHANDAI . Tel :02.33.24.79.58
Courriels : asstradsyrfr@laposte.net

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