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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 06:39
Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine.    Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre

Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre 1,16-19.

Mes bien-aimés, ce n'est pas sur la foi de fables habilement tissées que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais en témoins oculaires de sa majesté.
En effet, il reçut honneur et gloire de Dieu le Père, lorsque de la gloire magnifique une voix se fit entendre qui disait : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toutes mes complaisances.
- Et nous, nous entendîmes cette voix venue du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la montagne sainte.
Et ainsi a été confirmée pour nous l'Ecriture prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à poindre et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,1-9.

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les conduisit à l'écart, sur une haute montagne.
Et il se transfigura devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
Et voilà que Moïse et Elie leur apparurent, conversant avec lui.
Prenant la parole, Pierre dit à Jésus : " Seigneur, il nous est bon d'être ici ; si vous le voulez, je ferai ici trois tentes, une pour vous, une pour Moïse et une pour Elie. "
Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit, et voilà que du sein de la nuée une voix dit : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances : écoutez-le. "
En entendant, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur.
Et Jésus, s'approchant, les toucha et dit : " Levez-vous, ne craignez point. "
Levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus seul.
Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit ce commandement : " Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts. "

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église . Opera omnia, p. 41 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 292 rév.) 

 

Le maître de l'ancien et du nouveau

 

Au moment de la Transfiguration, le témoignage rendu au Fils a été scellé à la fois par la voix du Père et par Moïse et Élie, qui apparaissent auprès de Jésus comme ses serviteurs. 

Les prophètes regardent les apôtres Pierre, Jacques et Jean ; les apôtres contemplent les prophètes. 

En un même lieu se retrouvent les princes de l'ancienne alliance et ceux de la nouvelle. 

Le saint Moïse a vu Pierre le sanctifié, le passeur choisi par le Père a vu le pasteur choisi par le Fils.

Le premier avait autrefois fendu la mer pour que le peuple de Dieu puisse passer au milieu des flots, le second a proposé de dresser une tente pour abriter l'Église. 

L'homme vierge de l'Ancien Testament a vu l'homme vierge du Nouveau : 

Élie a pu voir Jean. 

Celui qui a été enlevé dans un char de feu a vu celui qui a reposé sur la poitrine du Feu (Jn 13,23). 

Et la montagne est devenue alors le symbole de l'Église : à son sommet Jésus unifie les deux Testaments que cette Église recueille. 

Il a fait connaître qu'il est le Maître de l'un comme de l'autre, de l'Ancien qui a reçu ses mystères, du Nouveau qui a révélé la gloire de ses actions.

 

 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

La centralité de la Transfiguration dans la spiritualité orthodoxe


conférence prononcée par le Métropolite Stephanos de Tallinn

lors de la XXXIe Rencontre Internationale et interconfessionnelle des Religieuses et des Religieux à Neuendettelsau – Allemagne du Sud le 16 juillet 2006

 

Quel est le sens de la Transfiguration, l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique et quelles en sont les conséquences pour la vie du monde, c’est à cela que je vais m’efforcer de vous répondre tout en espérant par avance votre indulgence.

Mon propos en effet ne sera jamais qu’un pâle reflet de la profondeur qui se dégage de cet immense mystère. Bien plus, pour pouvoir s’approcher de la lumière de la Transfiguration, il faut d’abord prendre la résolution de gravir son propre Thabor qui est le lieu du cœur libéré de toutes ses passions. Si en effet c’est l’Esprit Saint qui nous transfigure, qui fait naître, grandir et vivre le Christ en nous, alors il faut lui faire de la place en nous purifiant de tout ce qui peut faire obstacle au rayonnement de l’Amour divin. Rappelons-nous de ce que disait déjà le moine Pacôme au 4e siècle : « Dans la pureté de son cœur, l’homme voit le Dieu invisible comme dans un miroir ». La transfiguration intérieure, soulignait le Patriarche Bartholomée tout récemment, « exige un changement radical ou, pour utiliser le vocabulaire théologique, la metanoïa …Nous ne pouvons pas être transformés, si nous n’avons pas d’abord été purifiés de tout ce qui s’oppose à la transfiguration, si nous n’avons pas compris ce qui défigure le cœur humain ». (1) Sinon à quoi bon raisonner sur la nature de la grâce, si l’on ne ressent pas en soi son action ?

Avant d’aller plus loin, commençons par voir ce qu’il en est du temps, du moment où se passe l’événement de la Transfiguration.

Saint Nicodème l’Hagiorite, tout comme Eusèbe de Césarée et bien d’autres dans l’Eglise, est convaincu que la Transfiguration eut lieu quarante jours avant la Passion, autrement dit au mois de février et non pas en août comme c’est le cas maintenant et il reprend vertement Meletios d’Athènes, qui prétend que la Transfiguration eut lieu le 6 août, par ces termes : « il aurait dû appuyer ces dires par quelque témoin et non pas avancer des paroles non contrôlées et non soutenues par des témoignages » et il s’étonne de voir comment « il est possible de croire de telles allégations, qui sont dépourvues de témoignages et de vraies certitudes » ! (2)

Alors, pourquoi le 6 août et non pas au mois de février ? Certainement pour des raisons de pédagogie. Au mois de février en effet, nous tombons en pleine période de Carême, ce qui risque à cause du jeûne propre à ce temps liturgique d’atténuer l’éclat festif de cette solennité, laquelle met en évidence la joie des chrétiens pour la gloire future dont ils seront un jour revêtus. La fête est donc déplacée en août et non pas de façon fortuite : du 6 août au 14 septembre, jour de l’invention de la Sainte Croix, il y a quarante jours, tout comme il y a quarante jours entre la Transfiguration et la Passion du Christ. Il y a donc bien un lien réel entre le Thabor et le Golgotha.

« Ce syndrome du Thabor-Golgotha, écrit Kallistos Ware, se retrouve dans les textes liturgiques du 6 août. Ainsi les deux premiers stichères des grandes vêpres, qui décrivent le moment de la Transfiguration, commencent d’une manière signifiante par ces mots : avant ta Crucifixion,ô Seigneur !…Dans le même esprit, aux matines, le premier stichère des laudes débute par ces mots : avant ta précieuse Croix et ta Passion… Le lien entre la Transfiguration et la Crucifixion est souligné de la même manière dans le kondakion de la fête : Tu t’es transfiguré sur la montagne, Christ notre Dieu, laissant tes disciples contempler ta gloire autant qu’ils le pouvaient, de sorte que, te voyant crucifié, ils puisssent comprendre que ta souffrance était volontaire… Il convient donc que les disciples du Christ, au moment de la Crucifixion, se souviennent de la théophanie du Thabor et qu’ils comprennent que le Golgotha est également une théophanie. La Transfiguration et la Passion doivent être comprises dans les termes l’une de l’autre, et également bien sûr, dans les termes de la Résurrection » (3).

Thabor-Golgotha : tout est susceptible d’être transfiguré mais cela n’est possible qu’a travers la Croix, par laquelle la joie est donnée dans le monde entier. Gloire et souffrance, autrement dit kénose et sacrifice de la Croix d’une part et grande joie de la Transfiguration et de la Résurrection d’autre part, vont donc de pair : dans notre vie comme dans celle du Christ lui-même, Thabor et Golgotha – ces deux collines - constituent bien un seul et même mystère. Pour nous chrétiens, la leçon est claire : nous sommes présents avec le Christ dans la gloire du sommet de la montagne, nous sommes aussi présents avec lui à Gethsémani et au Golgotha. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : toute notre espérance découle de cette grande certitude, que la Transfiguration conduit à la Croix et la Croix mène à la Résurrection.

Quand nous lisons l’Evangile, nous voyons que de cet événement il se dégage trois moments pour notre édification spirituelle : d’abord la montée, c’est-à-dire l’ascèse, la purification du coeur , la lutte contre les passions ; ensuite le repos, la joie, la contemplation de la présence de Dieu, la communion à Dieu ; et enfin, la redescente dans la plaine, dans le quotidien, dans la banalité de l’instant. Cette succession constitue la trame de notre existence selon que notre vie dans l’Eglise suit ce rythme comme une sorte de respiration liturgique et plus particulièrement lorsque nous nous préparons à la Divine Eucharistie. La Transfiguration a, en ce sens, un caractère eschatologique ; elle est, selon les mots de saint Basile, l’inauguration de la glorieuse parousie, du second Avènement du Christ.

Venez, gravissons la montagne du Seigneur jusque dans la maison de notre Dieu et contemplons la gloire de la Transfiguration, gloire que tient du Père le Fils unique de Dieu ; à sa lumière prenons la lumière ; puis, élevés par l’Esprit, nous chanterons dans tous les siècles la consubstantielle Trinité ( doxastikon de la litie ). Ainsi, d’ « abord nous montons, nous escaladons, nous gravissons le chemin ardu pour arriver aux pieds du Seigneur. Puis nous communions dans la vision de Dieu, dans la certitude de sa présence dans nos cœurs. Enfin, nous redescendons au bas de la montagne, pour y retrouver nos frères et sœurs et le monde entier qui ignore Dieu. Notre monde, en proie aux forces sataniques, livré au péché et aux ténèbres. Tout est lié. Si vraiment nous parvenons à entrer dans la plénitude de la Transfiguration, ce n’est pas pour la garder jalousement pour nous, pour notre propre rassasiement, pour notre propre satisfaction ni notre propre béatitude. C’est pour nous remplir de Dieu, nous remplir tellement de sa présence, de sa grâce, de son Esprit, de cet Esprit qui nous brûle comme un feu car l’Esprit Saint est feu ;… le feu qui ne se consume pas ou plutôt qui consume seulement nos impuretés et qui illumine et qui console et qui réjouit et qui fortifie les cœurs … Pour être les témoins de la grâce de Dieu dans le monde » (4).

Reste le plus important à commenter : le thème de la lumière du Thabor. Qu’est-ce que cette lumière qui irradie du Christ sur la montagne et les apôtres ? C’est, répondent les Pères de l’Eglise, la manifestation de la gloire de Dieu. « La lumière inaccessible et sans déclin qui a brillé sur le mont Thabor…est l’énergie divine. Comme telle, elle est la lumière une de la Sainte Trinité », écrit le Père Sophrony, un grand spirituel du XXe siècle.

Mais encore ? En ce jour sur le Thabor, le Christ, lumière qui a précédé le soleil, révèle mystiquement l’image de la Trinité, chantons-nous au cours des vêpres de la fête. Tout en étant trinitaire, la gloire de la Transfiguration est de même plus spécifiquement christique. La lumière incréée qui rayonne du Seigneur Jésus le révèle comme « vrai Dieu de vrai Dieu…, consubstantiel au Père », selon la formule du Credo :Lumière immuable, ô Verbe, proclame l’exapostilaire de la fête, Lumière du Père inengendré, dans ta lumière en ce jour au Thabor nous avons vu la lumière du Père, la lumière de l’Esprit qui éclaire le monde et ailleurs, dans laudes, …la voix du Père clairement te proclama son Fils bien-aimé partageant même trône et consubstantiel…Ce qui fera dire à Saint Jean Damascène : « le Christ a été transfiguré non pas en assumant ce qu’il n’était pas, mais en manifestant à ses disciples ce qu’il était, ouvrant leurs yeux ». Et saint André de Crète d’ajouter : « A cet instant, le Christ n’est pas devenu plus radieux ou plus exalté. Loin de là : il est resté ce qu’il était avant ». Aussi, selon Paul Evdokimov, « le récit évangélique ne parle pas de la transfiguration du Seigneur, mais de celle des apôtres ». La Transfiguration au Thabor ne fut pas celle du Christ, disent les Pères de l’Eglise, mais celle des apôtres par l’Esprit Saint.

Avant d’aller plus loin dans notre propos, il convient de préciser « qu’il n’y a pas de juxtaposition de l’humain et du divin en Christ, mais il y a irradiation de la divinité dans l’humanité du Christ, et cette humanité du Christ, qui nous englobe tous, nous communions plus directement avec elle dans les sacrements, c’est-à-dire, précise Olivier Clément, essentiellement dans le baptême et l’eucharistie (5). C’est une humanité déifiée et donc déifiante, la déification ne signifiant pas une évacuation de l’humain qui serait remplacé par le divin, mais justement une transfiguration, un accomplissement, une plénitude du divin : l’humanité du Christ est pénétrée, transfigurée, par la gloire dont l’imprègne l’Esprit Saint ; c’est un sôma pneumatikon, un «corps spirituel comme dit Paul, c’est-à-dire un corps pénétré par l’Esprit, par la vie divine, par le feu divin ; non pas un corps dématérialisé mais au contraire un corps pleinement vivifié. De la même manière, par le mystère de l’Eglise, la chair de la terre, assimilée par l’Esprit au corps glorieux du Christ, devient – selon Grégoire Palamas – pour les chrétiens une source intarissable de sanctification ».

La Transfiguration n’a pas été un phénomène circonscrit dans le temps et l’espace. Le Christ n’a pas changé à ce moment-là : ce sont les apôtres qui ont reçu pour un moment la faculté de voir le Christ tel qu’il était dans sa réalité la plus profonde, afin qu’ils comprennent la signification véritable de la Croix, disent les textes liturgiques et le texte de l’Evangile : Jésus s’entretenait avec Moïse et Elie de sa Passion. La gloire vient par la Croix et la Croix sera alors l’engloutissement de la mort dans la lumière.

C’est donc parce que les Apôtres ont changé qu’ils ont pu voir le changement, la transfiguration dans la forme divine du Christ ; non pas son essence divine, qui est inatteignable et que par conséquent ils n’auraient pas pu supporter mais ses énergies - en quelque sorte les rayons du soleil - par lesquelles, dans son amour infini, il sort éternellement de lui-même pour se rendre connaissable et visible. Par la lumière de Dieu les apôtres se sont trouvés pénétrés, illuminés ; ils ont pu se voir, voir Dieu et resplendir à leur tour puisque Dieu, selon Grégoire Palamas, s’est rendu visible non seulement à leur intellect (nous ) mais aussi à leurs sens corporels qui ont été « changés par la puissance de l’Esprit divin ». Accessible aux sens et à l’intellect, la lumière divine « transcende en même temps toutes les dimensions de notre condition de créatures, nos sens et notre intellect … L’homme peut donc contempler, avec ses yeux de chair transformés, la lumière du Christ, comme les disciples ont pu, de leurs yeux transfigurés, contempler la gloire du Christ sur le Mont Thabor » (6). Tout comme les apôtres il nous est possible à nous aussi de voir Dieu avec les sens du corps, non pas les sens ordinaires mais, redisons-le à nouveau, changés par la puissance de l’Esprit divin. Changement contenu, toujours selon Grégoire Palamas, dans « l’assomption même de notre nature par l’union avec le Verbe de Dieu ». C’est dans la mesure où nous sommes en Christ que l’humanité du Christ pénétrée par la lumière de l’Esprit se communique à notre humanité.

Ainsi, pour Grégoire Palamas, la lumière divine est une donnée pour l’expérience mystique ; c’est le caractère visible de la Divinité, des énergies dans lesquelles Dieu se communique et se révèle à ceux qui ont purifié leurs cœurs.

Palamas en effet s’est trouvé face au problème suivant : comment l’homme peut connaître Dieu tout en reconnaissant en même temps que Dieu est par nature inconnaissable ? Pour en rendre raison, il explique que Dieu est tout entier essence et tout entier énergie, imparticipable dans son essence mais en même temps participable dans ses énergies. L’énergie divine c’est donc le mode existentiel de Dieu dans lequel celui-ci se manifeste et se communique. L’énergie divine, c’est Dieu en tant qu’il sort de lui-même.

Pour Olivier Clément, il y a ici antinomie (7): « Dieu tout entier se manifeste et Dieu tout entier ne se manifeste pas ; tout entier il est conçu et tout entier il est inconcevable pour l’intelligence ; tout entier il est participé et tout entier il est imparticipable. Il y a participation à la vie divine et en même temps il y a transcendance totale et inaccessible de Dieu. Voilà ce que va tenter de cerner cette distinction de la suressence inaccessible et des énergies participables. Ce n’est pas une séparation. Cela ne veut pas dire … qu’en Dieu il y a une frontière infranchissable : d’un côté l’essence, de l’autre les énergies. Cela désignerait plutôt deux modes d’existence de Dieu : d’une part, Dieu dans son altérité inobjectivable, dans la profondeur inaccessible de son existence personnelle, qui est amour inépuisable, unitrinité, et d’autre part Dieu dans le don total qu’il fait de lui-même, dans la toute présence qu’il nous donne. Cette distinction ne met pas en cause l’unité de Dieu…Il ne faut pas dire que tout cela – l’essence et les énergies – est une seule chose, mais que tout cela appartient à un seul Dieu vivant… »

« L’homme a été créé en vue de la déification. Mais l’homme en tant que créature possède aussi sa consistance propre, il n’est pas de nature divine. Pour décrire le mystère de cette union de la personne humaine avec son Créateur, Palamas a écarté l’idée d’une union selon l’essence (kat’ousian ) qui s’applique seulement aux personnes trinitaires entre elles, tout comme celle d’une union selon l’hypostase ou la personne ((kath’ypostasin ) qui ne s’applique qu’à l’union des natures divine et humaine dans la personne du Christ. Le seul mode d’union avec Dieu possible pour la nature humaine est celui qui s’exerce selon la grâce (kata harin ), c’est-à-dire selon l’énergie, cette énergie divine étant répandue à travers l’Eglise par l’Esprit Saint. On voit en quoi l’Esprit joue un rôle éminent dans cette doctrine inséparablement théologique et spirituelle… » C’est seulement ainsi que l’homme deviendra alors de plus en plus homme à mesure qu’il passera de l’ auto-nomie de la déchéance à la théo-nomie libératrice, restaurant la communion perdue avec Dieu (8).

« Celui qui participe à l’énergie divine…devient lui-même, en quelque sorte, lumière ; il est uni à la lumière et avec la lumière il voit en pleine conscience tout ce qui reste caché à ceux qui n’ont pas cette grâce ; il surpasse ainsi non seulement les sens corporels, mais aussi tout ce qui peut être connu ( par l’intelligence ) car les cœurs purs voient Dieu (…) qui, étant la lumière habite en eux et se révèle à ceux qui l’aiment, à ses bien-aimés » (9). L’union à Dieu, la vision lumineuse est pour l’homme à la fois pleinement objective, pleinement consciente, pleinement personnelle parce que tout être humain porte en lui l’image du Créateur, de sa participation libre à la vie divine. « L’homme, écrit Cyrille d’Alexandrie, reçut dès l’origine le contrôle de ses désirs et pouvait suivre librement les inclinations de son choix parce que la Déité, dont il est l’image, est libre ». Ainsi, cette union ne se résout jamais en une intégration de la personne humaine dans l’Infini divin ; elle est au contraire l’accomplissement de sa destinée libre et personnelle. De là également l’insistance des spirituels byzantins sur la nécessité d’une rencontre personnelle avec le Christ, lieu où, par excellence, ont convergé une fois pour toutes l’expérience de l’homme par Dieu et celle de Dieu par l’homme. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » proclame saint Paul.

La théologie de la lumière est donc inhérente à la spiritualité orthodoxe : l’une est impossible sans l’autre. Derrière cette doctrine, on trouve l’idée fondamentale de l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, la Sainte Trinité. Le thème constant de saint Jean l’Evangéliste est l’union personnelle et organique entre Dieu et l’homme ; pour Saint Paul, nous venons de le voir, la vie chrétienne est avant tout vie en Christ. Le mystère de la Rédemption signifie donc la récapitulation de notre nature par le Christ, Nouvel Adam et dans le Christ. Le mystère de la Pentecôte nous rappelle que l’œuvre de notre déification s’accomplit en nous par le Saint Esprit, Donateur de la grâce, celle-ci n’étant pas considérée par les Pères grecs comme un effet créé ; elle est l’énergie même de la Divinité se communiquant dans l’Esprit Saint. « Tu es devenue belle, mon âme, en t’approchant de ma lumière ; ton approche a attiré sur toi la participation de Ma beauté. S’étant approchée de la lumière, écrit Grégoire de Nysse, l’âme devient lumière ». La double économie du Verbe et du Paraclet a pour but l’union des êtres créés avec Dieu. Ici cependant, Créateur et créature ne fusionnent pas en un seul être ; dans la théologie mystique orthodoxe, l’homme ne perd jamais sa propre intégrité. Même déifié il reste distinct mais non séparé de Dieu : l’homme déifié ne perd pas son libre arbitre mais c’est tout aussi librement, par amour, qu’il se conforme à la volonté de Dieu. L’homme ne devient pas Dieu par nature, mais il est seulement créé dieu, un dieu par grâce. L’Eglise Orthodoxe écarte de cette façon toute forme de panthéisme.

Pour saint Syméon le Nouveau Théologien (10) l’expérience de la lumière, qui est la vie spirituelle consciente ( gnosis ), révèle la présence de la grâce acquise par la personne. « Nous ne parlons pas des choses que nous ignorons, dit-il, mais de ce qui nous est connu nous rendons témoignage. Car la lumière brille déjà dans les ténèbres, dans la nuit et dans le jour, dans nos cœurs et dans nos esprits. Elle nous illumine, cette lumière sans déclin, sans changement, inaltérable, jamais éclipsée ; elle parle, elle agit, elle vit et elle vivifie, elle transforme en lumière ceux qu’elle illumine. Dieu est lumière et ceux qu’il rend dignes de le voir le voient comme lumière ; ceux qui l’ont reçu, l’ont reçu comme lumière. Car la lumière de sa gloire précède sa Face et il est impossible qu’Il apparaisse autrement que dans la lumière. Ceux qui n’ont pas vu cette lumière n’ont pas vu Dieu car Dieu est lumière. Ceux qui n’ont pas reçu cette lumière n’ont pas encore reçu la grâce car en recevant la grâce, on reçoit la lumière divine et Dieu… »

La fête de la Transfiguration nous rappelle ainsi que le mystère de la déification de l’homme ne peut se réaliser qu’à travers l’illumination de tout l’être, par laquelle Dieu se révèle. Ce n’est pas un état passager qui ravit, qui arrache pour un moment l’être humain à son expérience habituelle. C’est une vie pleinement consciente dans la lumière divine, dans la communion incessante avec Dieu.

Dieu en s’incarnant n’a pas seulement sanctifié l’humanité mais aussi le monde entier. Et le monde est inexorablement lié à l’homme comme « le lieu de Dieu » où se découvre la gloire de la Trinité à la racine même des choses. Pour cette raison, la vocation de l’homme consiste, dans sa liberté personnelle, à transcender l’univers non pas pour l’abandonner mais pour le contenir, lui dire son sens, lui permettre de correspondre à sa secrète sacramentalité, le « cultiver », lui parfaire sa beauté, bref le transfigurer et non pas le défigurer. La Bible, ne l’oublions pas, présente le monde comme un matériau qui doit aider l’homme à prendre historiquement conscience de sa liberté offerte par Dieu. C’est dans le monde que l’homme exprime sa liberté et qu’il se présente comme une existence personnelle devant Dieu (11). La conséquence en est que l’homme ne peut faire transparaître Dieu en soi-même sans faire transparaître Dieu dans le monde ou sans se faire transparent comme image de Dieu dans le monde.

Ainsi l’homme représente pour l’univers l’espoir de recevoir la grâce et de s’unir à Dieu car il n ’y a pas de discontinuité entre la chair du monde et celle de l’homme, l’univers est englobé dans la nature humaine. C’est aussi le risque de la déchéance et de l’échec dès lors que, détourné de Dieu, l’homme ne verra des choses que l’apparence, « la figure qui passe » ( 1 Cor 7,31 ) et leur donnera en conséquence un « faux nom ». Tout ce qui se passe en l’homme a bien une signification universelle et s’imprime sur l’univers. La révélation biblique nous place devant un anthropocentrisme résolu, « non pas physique mais spirituel puisque le destin de la personne humaine détermine le destin du cosmos » (12). L’univers ne connaît pas l’homme, mais l’homme connaît l’univers. L’homme a besoin de l’univers, mais l’univers a surtout besoin de l’homme. Autrement dit : l’homme se présente comme l’axe spirituel de tout le créé, de tous ses plans, de tous ses modes parce qu’il est le résumé de l’univers ( microcosme ) et l’image de Dieu ( microtheos ) et parce qu’enfin Dieu s’est fait homme pour s’unir au cosmos tout entier.

Les textes patristiques soutiennent très fréquemment l’idée que l’homme est un être de raison (logikos ) à cause précisément de sa création à l’image même de Dieu. C’est ce qu’affirme entre autres avec netteté saint Athanase le Grand lorsqu’il traite de ce sujet. De même nous pouvons comprendre que l’homme est créateur car il est à l’image par excellence de son Créateur. Il est aussi souverain car le Christ, à l’image duquel il a été créé, est le Seigneur et le Roi qui domine l’univers. Il est libre, car il est à l’image de la liberté absolue. Il est enfin responsable pour toute la création comme il en est et la conscience et par-dessus tout le prêtre puisqu’il a pour modèle le Christ, Grand Prêtre. Mais il ne suffit pas de dire que l’homme est microcosme parce qu’il récapitule en lui tout l’univers. Sa vraie grandeur réside dans le fait qu’il est « appelé à être Dieu », à devenir « Eglise mystique » puisqu’il est la jointure entre le divin et le terrestre et que de lui diffuse la grâce sur toute la création (13). C’est dire que la situation du cosmos, sa transparence ou son opacité, sa libération en Dieu ou son asservissement à la corruption et à la mort dépendent de l’attitude fondamentale de l’homme, de sa transparence ou de son opacité à la lumière divine et à la présence du prochain. C’est la capacité de communion de l’homme qui conditionne l’état de l’univers. Du moins initialement et maintenant en Christ, dans son Eglise.

« La Transfiguration est quelque chose qui concerne la cosmologie, qui concerne notre sentiment même de l’être des choses. L’être des choses est potentiellement sacramentel. Il y a une potentialité sacramentelle dans la matière, qui s’exprime dans la Transfiguration : le monde a été créé pour être transfiguré. Cette transfiguration, c’est l’homme qui doit l’accomplir ; en Christ qui est l’homme parfait, elle est accomplie mais elle est secrète, elle est enfouie, cachée dans la détresse de l’histoire, et le monde reste figé dans son opacité, par le péché et le refus des hommes. C’est pourquoi la création tout entière gémit dans les douleurs de l’enfantement du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Il s’agit de faire monter à la surface du monde l’incandescence secrète. L’image employée ici par saint Maxime le Confesseur est justement l’image du buisson ardent. Le monde en Christ est secrètement, liturgiquement, sacramentellement, buisson ardent, et il s’agit – c’est cela la sanctification – de faire transparaître, à travers les visages et les regards, cette incandescence secrète » (14).

La Transfiguration devient ainsi la clef de l’histoire véritable, qui est l’histoire de la lumière, qui est l’histoire du feu, ce feu toujours présent mais qui a besoin pour tout embraser que des hommes se laissent consumer puisque le cœur de l’homme, quand il est touché par la lumière divine, devient le cœur du monde et communique la lumière, découvre les choses et les êtres dans leur vérité christique, c’est-à-dire dans la lumière de la Transfiguration : Selon Grégoire Palamas, « l’homme authentique, quand il prend comme chemin la lumière, s’élève ou plutôt est élevé sur les cimes éternelles ; il commence à contempler les réalités qui sont au-delà du monde, mais sans être séparé de la matière qui l’accompagne dès le début, car il ne s’élève pas sur les ailes imaginaires de son raisonnement, mais réellement, par la puissance indicible de l’Esprit » (15).

En fait, ce qu’il nous faut témoigner, c’est que le christianisme est la religion de la personne, de la communion, de la liberté, de la transfiguration non seulement de chaque être mais aussi de tout le cosmos. Nous ne sommes pas orphelins dans la prison indéfinie du monde : Dieu est la source d’une vie plus forte que la mort, la source de la joie qui vient à nous dans un immense mouvement d’incarnation : l’humain et le divin enfin s’unissent sans se confondre, le Christ est ressuscité. Toute notre existence est désormais déchiffrée à partir de la lumière qui jaillit du tombeau vide. Le néant n’existe pas : notre vérité d’homme, dès ici-bas, c’est bien la résurrection.

Aussi, pour celui qui acquiert l’amour, « les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà » ( Jn 1,8 ). La lumière divine apparaît ici-bas dans le monde, dans le temps. Elle se révèle dans l’histoire mais elle n’est pas de ce monde, c’est le commencement de la parousie dans les âmes saintes et sanctifiés, prémices de la manifestation finale lorsque Dieu apparaîtra dans sa lumière inaccessible à tous ceux qui demeurent dans les ténèbres des passions, à ceux qui vivent attachés aux biens périssables. A ceux-là, ce jour apparaîtra soudain, inattendu, comme le feu que l’on ne peut supporter. Ceux par contre qui marchent dans la lumière ne connaîtront pas le Jour du Seigneur, car ils sont toujours avec Dieu, en Dieu.

+Stephanos, Métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie.

 

BIBLIOGRAPHIE :

( 1) : Patriarche Œcuménique BARTHOLOMEE: « La Transfiguration exige la metanoïa », in SOP n° 306, Paris – mars 2006, pp.23 -25.
( 2) : P.B.PASCHOS : « La Théologie de la Transfiguration « in EROS ORTHODOXIAS ( en grec ), Ed. Apostoliki Diaconia de l’Eglise de Grèce, Athènes 1978, pp. 51 – 57.
( 3) : Ev.Kallistos WARE : « La Transfiguration du Christ et la souffrance du monde », in SOP n° 294, Paris – janvier 2005, pp. 20-26.
( 4) : Boris BOBRINSKOY : « La Transfiguration » , Homélie. Bussy-en-Othe, 19 août 1995.
( 5) : Olivier CLEMENT : « Saint Grégoire Palamas et la Théologie de la Transfiguration », supplément au SOP n° 131, Paris septembre-octobre 1988, pp. 1 - 17.
( 6) : Michel STAVROU : « La transfiguration du corps et du cosmos dans la théologie byzantine », in SOP n° 247, Paris – avril 2000, pp. 24 – 28.
( 7) : Olivier Clément, loc.cit.
( 8) : Michel Stavrou, loc.cit.
( 9): Grégoire PALAMAS : « Sermon pour la fête de la Présentation de la Mère de Dieu », éd. Sophocles, 176-177.
(10) : Syméon le Nouveau Théologien : Homélie LXXIX.
(11) :Constantin GREGORIADIS : « Le Monde en tant que création et la révolte de l’Humanisme autonome » in CONTACTS n° 57, Paris 1967, pp. 75 – 78.
(12) : Olivier CLEMENT : a) « Questions sur l’Homme », STOCK, Paris 1972 ;
b) « La Résurrection chez Berdiaev », CONTACTS n° 78-79, p.213
(13) : a) Panayotis NELLAS : « Théologie de l’image. Essai d’anthropologie orthodoxe » in CONTACTS n° 84, Paris 1973, pp.261-268.
b) Athanase le Grand : « Incarnation du Verbe »,3, PG 25,101 B ; 4, PG 25, 104 CD
c) R.BERNARD : « L’Image de Dieu d’après saint Athanase », Aubier, Paris 1952, pp. 2 et 91 – 126.
d) Vladimir LOSSKY : « Théologie mystique de l’Eglise d’Orient », Aubier, Paris, 1990, pp. 109 – 129.
e) Nicolas CABASILAS : « La Vie en Christ », 3,PG 150, 572 B.
(14) : Olivier Clément, loc.cit.
(15) : Olivier Clément, loc.cit.

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Chercher la présence de Dieu...
Cherchez et vous trouverez

De toutes mes forces, celles que tu m’as données,
Je T’ai cherché,
Désirant voir ce que j’ai cru.
Et j’ai lutté, et j’ai souffert.
 
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Mon unique espoir,
Accorde-moi de n’être jamais las de Te chercher,
Qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage.
 
Toi qui m’as donné de Te trouver,
Donne-moi le courage de Te chercher
Et d’espérer Te trouver toujours davantage.
 
Devant Toi ma solidité : garde-la.
Devant Toi ma fragilité : guéris-la.
Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.
 
Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.
De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.
 
Accorde-moi de ne pas T’oublier,
Accorde-moi de Te comprendre.
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Accorde-moi de T’aimer.

 

Saint Augustin

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Saint Hilaire

(v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église . Commentaire de l'évangile de Matthieu, 15 ; SC 258 (trad. SC p. 39 rev.) 
 

 

« Ma fille est tourmentée par un démon »

 

 

      Cette Cananéenne païenne n'a plus besoin elle-même de guérison, puisqu'elle confesse le Christ comme Seigneur et Fils de David, mais elle demande du secours pour sa fille, c'est-à-dire pour la foule païenne prisonnière de la domination d'esprits impurs.

Le Seigneur se tait, gardant par son silence le privilège du salut à Israël...

Portant en lui le mystère de la volonté du Père, il répond qu'il a été envoyé aux brebis perdues d'Israël, pour que ce soit d'une clarté évidente que la fille de la Cananéenne est le symbole de l'Église...

Il ne s'agit pas que le salut ne soit pas donné aussi aux païens, mais le Seigneur était venu « pour les siens et chez lui » (Jn 1,11), et il attendait les prémices de la foi de ce peuple dont il était sorti, les autres devant être sauvés ensuite par la prédication des apôtres... 


      Et pour que nous comprenions que le silence du Seigneur provient de la considération du temps et non d'un obstacle mis par sa volonté, il ajoute :

« Femme, ta foi est grande ! »

Il voulait dire que cette femme, déjà certaine de son salut, avait foi – ce qui est mieux encore - dans le rassemblement des païens, à l'heure qui approche où, par leur foi, ils seront libérés comme la jeune fille de toute forme de domination des esprits impurs.

Et la confirmation de cela arrive : en effet, après la préfiguration du peuple des païens dans la fille de la Cananéenne, des hommes prisonniers de maladies d'espèces diverses sont présentés au Seigneur par des foules sur la montagne (Mt 15,30).

Ce sont des hommes incroyants, c'est-à-dire malades, qui sont amenés par des croyants à l'adoration et au prosternement et à qui le salut est rendu en vue de saisir, étudier, louer et suivre Dieu.

 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,2-10.

En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

 

Par Léon le Grand 

(?-440-461), pape de Rome et docteur de l'Église latine. Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.) 
 

« La gloire qui doit se révéler en nous »

 

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur manifesta l'éclat de sa gloire. 

Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. 

Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise. 

Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. 

Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). 

Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). 

Et dans un autre passage :

« Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4). 

Par Léon le Grand 

(?-440-461), pape de Rome et docteur de l'Église latine. Sermon 51, 2-6 ; SC 74 bis (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 209 rev.) 
 

« La gloire qui doit se révéler en nous »

 

« Jésus prit Pierre, Jacques et Jean son frère » et, les ayant amenés sur une haute montagne, il leur manifesta l'éclat de sa gloire. 

Car, même s'ils avaient compris que la majesté de Dieu résidait en lui, ils ignoraient que son corps, qui voilait sa divinité, avait part à la puissance de Dieu. 

Voilà pourquoi le Seigneur avait promis expressément, peu de jours auparavant, que parmi ses disciples « quelques-uns ici présents ne goûteront pas la mort avant de voir le Fils de l'homme venir dans son Royaume » (Mt 16,28), c'est-à-dire dans l'éclat royal qui convenait spécialement à la nature humaine qu'il avait prise. 

Cette transfiguration avait d'abord pour but d'enlever du cœur des disciples le scandale de la croix, pour que l'humilité de la Passion volontairement subie ne trouble pas la foi de ceux qui auraient vu la grandeur de la dignité cachée. 

Mais, par une même prévoyance, la transfiguration établissait dans l'Église de Jésus l'espérance destinée à la soutenir, en sorte que les membres du Corps du Christ comprennent quel changement s'opérerait un jour en eux, puisqu'ils étaient appelés à participer à la gloire qu'ils avaient vu resplendir dans leur Chef, dans leur tête. 

À ce sujet, le Seigneur lui-même avait dit, parlant de la majesté de son avènement : 

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13,43). 

Et l'apôtre Paul affirme la même chose quand il dit : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8,18). 

Et dans un autre passage :

« Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ; quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,3-4). 

Jeudi 6 AOÛT 2015,TRANSFIGURATION DE NOTRE-SEIGNEUR. Eléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 07:35
La plus grande vertu pour n'importe quel prêtre, c'est qu'il suive l'exemple de son Maître, devenant ainsi un ami de l'humanité. Non pas un prédicateur, un théologien, un administrateur ou un conseiller - mais quelqu'un qui incarne l'amour pur de Jésus-Christ pour Son peuple.  P. John

La plus grande vertu pour n'importe quel prêtre, c'est qu'il suive l'exemple de son Maître, devenant ainsi un ami de l'humanité. Non pas un prédicateur, un théologien, un administrateur ou un conseiller - mais quelqu'un qui incarne l'amour pur de Jésus-Christ pour Son peuple. P. John

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "

Acte d'Amour Du Saint Curé D'ARS. Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon Dieu, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais la douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d’expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Amen.

Acte d'Amour Du Saint Curé D'ARS. Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon Dieu, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais la douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d’expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Amen.

St Grégoire de Nysse

(v. 335-395), moine et évêque . Homélie 11 sur le Cantique des cantiques (trad. Canevet, Cerf 1992, p.141 rev.) 

 

« Ayez les reins ceints et vos lampes allumées ! »

 

      Le Seigneur a fait à ses disciples de grandes recommandations pour que leur esprit secoue comme une poussière tout ce qui est terrestre dans la nature et s'élève ainsi au désir des réalités surnaturelles ; selon l'une de ces recommandations, ceux qui se tournent vers la vie d'en haut doivent être plus forts que le sommeil et garder toujours leur esprit vigilant.

Je parle de cet assoupissement suscité chez ceux qui sont enfoncés dans le mensonge de la vie par ces rêves illusoires que sont les honneurs, les richesses, le pouvoir, le faste, la fascination des plaisirs, l'ambition, la soif de jouissance, la vanité et tout ce que l'imagination entraîne les hommes superficiels à poursuivre follement.

Toutes ces choses s'écoulent avec la nature éphémère du temps ; elles sont du domaine du paraître ; à peine ont-elles paru exister, elles disparaissent à la façon de vagues sur la mer


      C'est pour que notre esprit soit dégagé de ces illusions que le Verbe nous invite à secouer des yeux de nos âmes ce sommeil profond, afin que nous ne glissions pas loin des réalités véritables en nous attachant à ce qui n'a pas de consistance.

C'est pourquoi il nous propose la vigilance, en nous disant :

« Tenez vos reins ceints et vos lampes allumées » (Lc 12,35).

Car la lumière, en brillant devant les yeux, chasse le sommeil, et les reins serrés par la ceinture empêchent le corps d'y succomber.

Celui qui est ceint par la tempérance vit dans la lumière d'une conscience pure ; la confiance filiale illumine sa vie comme une lampe.

Si nous vivons comme cela, nous entrerons dans une vie semblable à celle des anges.

 

4 août : Les SEPT DORMANTS d'ÉPHÈSE : MAXIMILIEN, EXACUSTODIEN, JAMBLIQUE, MARTINIEN, DENYS, ANTONIN et CONSTANTIN  Tropaire, t. 4  Prodigieux miracle de la foi: * dans une grotte comme en la chambre du Roi * sont demeurés les sept jeunes gens * qui moururent sans que leur corps fût corrompu * et se levèrent longtemps après * comme au sortir d'un sommeil * pour confirmer notre foi * en l'universelle résurrection. * Par leurs prières aie pitié de nous, ô Christ notre Dieu.

4 août : Les SEPT DORMANTS d'ÉPHÈSE : MAXIMILIEN, EXACUSTODIEN, JAMBLIQUE, MARTINIEN, DENYS, ANTONIN et CONSTANTIN Tropaire, t. 4 Prodigieux miracle de la foi: * dans une grotte comme en la chambre du Roi * sont demeurés les sept jeunes gens * qui moururent sans que leur corps fût corrompu * et se levèrent longtemps après * comme au sortir d'un sommeil * pour confirmer notre foi * en l'universelle résurrection. * Par leurs prières aie pitié de nous, ô Christ notre Dieu.

L’IMPORTANCE DES ANCÊTRES ET DES SAINTS (Source "Sagesse Orthodoxe)
L’exemple des anciens –

« Lorsque ta foi en Dieu, soit durant ta vie, quand tout va bien, soit à l’heure de la maladie et du départ de ce monde, faiblit et fléchit sous les vanités de ce monde ou sous le poids de l’infirmité, devant les terreurs et les ombres de la mort, alors, élève les yeux de ton cœur vers la foule de nos ancêtres, les patriarches, les prophètes et les justes, Siméon qui porta le Seigneur dans ses bras, Job, Anne la prophétesse, et les autres ; les apôtres, les pontifes, les saints Pères, les martyrs, les ascètes et tous les saints. Vois comment, tant durant leur vie terrestre qu’au moment de leur départ de ce monde, ils ont toujours fixé sur Dieu leur regard et sont morts dans l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle, et tâche de les imiter. Ces exemples vivants, si nombreux, peuvent affermir la foi chancelante de tout chrétien en Dieu et en la vie éternelle. Ceux qui ne vénèrent pas les saints et ne les invoquent pas dans la prière perdent beaucoup en piété et en espérance chrétienne ; ils se privent d’un grand soutien pour leur foi » (saint Jean de Kronstadt).

L’hérédité de l’âme

L’âme d’une civilisation et d’un peuple est fortifiée par la mémoire des anciens, des parents, des ancêtres de chaque famille et par l’honneur rendu à ceux qui sont morts dans la foi ou pour la défense du peuple. Un pays qui effacerait le nom de ses ancêtres, qui oublierait la lignée de tous ceux qui ont précédé les contemporains ; un pays qui oublierait le nom des saints martyrs qui ont forgé son âme depuis les siècles, se condamnerait lui-même à être privé d’histoire. Il n’aurait plus de passé. Il n’aurait plus d’avenir non plus, puisqu’il se montrerait incapable de fournir des ancêtres à ceux qui viennent, à construire la future mémoire du peuple.

Généalogie sainte

C’est pourquoi le peuple d’Israël, et l’Église chrétienne qui le prolonge, sont caractérisés par le respect accordé aux anciens, dont on porte les restes saints au cours des pérégrinations, quand on ne les inhume pas pour sanctifier la terre. Les pratiques funéraires des Juifs et des chrétiens luttent contre l’effacement de la mémoire. Les cérémonies anniversaires nourrissent la communion avec les ancêtres invisiblement présents. La Bible entière est un mémorial continuel, non seulement de ce que Dieu a fait pour son peuple, mais des actes de ce peuple lui-même dans sa relation à Dieu ; elle est également une immense généalogie. La mémoire des saints et des défunts dans l’Église (les samedis de Carême par exemple) empêche que ne s’efface la mémoire et que ne soit voilée la mort ; elle fait que ne soit pas gommée la trace concrète des ancêtres dans la terre même où ils ont vécu, et que ne soient brouillées les lignées.

A la suite de la Liturgie d'Antioche Jérusalem, la divine liturgie, selon saint Jean Chrysostome ou selon saint Basile, « fait mémoire de tous les saints » et assume l’histoire humaine, qui est l’histoire du salut, en l’inscrivant dans le monde qui vient, la venue glorieuse du Fils de Dieu et Fils de l’Homme.

Prière d' Alexandre Soljénitsyne Comme il m'est aisé de vivre avec Toi, Seigneur !  Comme il m'est aisé de croire en Toi ! Quand mon intelligence s'écarte stupéfiée  ou se décourage,  quand les plus intelligents  ne voient pas plus loin que ce soir  et ignorent ce qu'il faut faire demain Tu m'envoies la claire certitude  que Tu es  et que tu prendras soin  que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. Parvenu à la crête de la gloire humaine,  je me retourne avec étonnement sur le chemin parcouru  à travers la désespérance à ce point  d'où j'ai pu renvoyer à l'humanité  un reflet de Tes rayons. Et tant qu'il sera nécessaire  que je les reflète encore  Tu me donneras de le faire.  Quant à ce que je n'aurais pas le temps d'accomplir –  C'est que tu l'auras imparti à d'autres. Alexandre Soljénitsyne Traduite par Daniel Struve

Prière d' Alexandre Soljénitsyne Comme il m'est aisé de vivre avec Toi, Seigneur ! Comme il m'est aisé de croire en Toi ! Quand mon intelligence s'écarte stupéfiée ou se décourage, quand les plus intelligents ne voient pas plus loin que ce soir et ignorent ce qu'il faut faire demain Tu m'envoies la claire certitude que Tu es et que tu prendras soin que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. Parvenu à la crête de la gloire humaine, je me retourne avec étonnement sur le chemin parcouru à travers la désespérance à ce point d'où j'ai pu renvoyer à l'humanité un reflet de Tes rayons. Et tant qu'il sera nécessaire que je les reflète encore Tu me donneras de le faire. Quant à ce que je n'aurais pas le temps d'accomplir – C'est que tu l'auras imparti à d'autres. Alexandre Soljénitsyne Traduite par Daniel Struve

L'âne et le bœuf

Livre d'Isaïe 1,2-20

Le bœuf connaît son propriétaire, et l'âne, la crèche de son maître. Israël ne me connaît pas, mon peuple ne comprend pas.

Entre l’âne et le bœuf, chacun a sa place
« Cieux, écoutez ; terre prête l’oreille, car le Seigneur a parlé. » N’en déplaise aux amoureux des crèches traditionnelles, l’âne et le bœuf n’étaient pas à la crèche pour réchauffer l’enfant Jésus. C’est à Saint François d’Assise que nous devons leur bienheureuse présence. Comme on fixe la naissance de Jésus au solstice d’hiver, ne fallait-il pas moins que ces deux animaux pour réchauffer de leur souffle puissant l’enfant nouveau-né couché dans une mangeoire à Bethléem ?
Dans l’Ancien Testament, ici, c’est le prophète Isaïe qui met en scène l’âne et le bœuf : « Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas. » Isaïe reproche au peuple d’Israël de ne pas connaître son Dieu alors que l’âne et le bœuf connaissent leur maître ?

Le folklore a du bon, qui transmet de générations en générations des vérités que nous pourrions parfois oublier. S’en suit une longue logorrhée d’imprécations contre le peuple d’Israël, nation pécheresse et pervertie, nation chargée de fautes, engeance de malfaiteurs qui passe ici un mauvais quart d’heure avec Isaïe.
Quittons donc l’Ancien Testament pour le Nouveau. C’est à la crèche que tout se passe. C’est à la crèche que s’inaugurent les temps nouveaux. Déjà, petit enfant Jésus rassemble ceux qui reconnaissent leur maître et ceux qui l’ignorent. Il réconcilie Juifs et païens dans un peuple nouveau.
À la crèche, Jésus prend l’initiative d’une nouvelle alliance. Il nous manifeste son amour et nous invite à y prendre part. Ce qui s’est accompli pour le peuple d’Israël est proposé à tous et c’est cette alliance qui nous rend aimables, aimés et aimant.

(Source: Signe dans la Bible)

Mardi 4  AOÛT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.

Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

Mardi 4  AOÛT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien . Commentaire sur l'évangile de Matthieu, livre XI, ch. 6 ; PG 13, 919 ; SC 162 (trad Orval rev.) 

 

La nuit de la foi

 

  Si un jour nous sommes assaillis par des épreuves inévitables, rappelons-nous que c'est Jésus qui nous a ordonné de monter dans la barque et qu'il veut que nous le précédions « sur l'autre rive ».

Car il est impossible pour ceux qui n'ont pas supporté l'épreuve des vagues et du vent contraire de parvenir à ce rivage-là.

Ainsi, lorsque nous nous verrons entourés par des difficultés nombreuses et pénibles, fatigués de naviguer au milieu d'elles avec la pauvreté de nos moyens, pensons que notre barque est alors au milieu de la mer, secouée par les vagues qui voudraient nous voir « faire naufrage dans la foi » (1Tm 1,19) ou en une autre vertu.

Et si nous voyons le souffle du Malin s'acharner contre ce que nous entreprenons, disons-nous qu'à ce moment le vent nous est contraire. 


Quand donc, parmi ces souffrances, nous aurons tenu bon durant les longues heures de la nuit obscure qui règne dans les moments d'épreuve, quand nous aurons lutté de notre mieux en prenant garde d'éviter « le naufrage de la foi »..., soyons sûrs alors que vers la fin de la nuit, « lorsque la nuit sera avancée et que le jour sera tout proche» (cf Rm 13,12), le Fils de Dieu viendra près de nous, en marchant sur les vagues, pour adoucir pour nous lamer



 

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 06:04
Ô homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Rm. 2, 1-4.

Ô homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Rm. 2, 1-4.

Dixième dimanche après la Pentecôte

Saint Qurbana :

o Actes 28:23-31 :

  • 23 Après lui avoir fixé une date, ils vinrent le trouver en plus grand nombre dans son logement. Paul rendait témoignage au royaume de Dieu, dans ce qu’il leur exposait, et il s’efforçait de les convaincre à propos de Jésus, en partant de la loi de Moïse ainsi que des Prophètes. Cela dura depuis le matin jusqu’au soir.
  • 24 Les uns se laissaient convaincre par de telles paroles, les autres refusaient de croire.
  • 25 N’étant pas d’accord les uns avec les autres, ils s’en allaient, quand Paul leur adressa cette seule parole : « L’Esprit Saint a bien parlé, quand il a dit à vos pères par le prophète Isaïe :
  • 26 Va dire à ce peuple : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
  • 27 Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
  • 28 Donc, sachez-le : c’est aux nations que ce salut de Dieu a été envoyé. Les nations, elles, écouteront. »
  • 30 Paul demeura deux années entières dans le logement qu’il avait loué ; il accueillait tous ceux qui venaient chez lui ;
  • 31 il annonçait le règne de Dieu et il enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec une entière assurance et sans obstacle.

o Romains 10: 5-21 :

  • 05 Au sujet de la justice qui vient de la Loi, Moïse écrit : L’homme qui mettra les commandements en pratique y trouvera la vie.
  • 06 Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi : Ne dis pas dans ton cœur : « Qui montera aux cieux ? » – c’est-à-dire pour en faire descendre le Christ.
  • 07 Ou bien : « Qui descendra au fond de l’abîme ? » – c’est-à-dire pour faire remonter le Christ d’entre les morts.
  • 08 Mais que dit cette justice ? Tout près de toi est la Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Cette Parole, c’est le message de la foi que nous proclamons.
  • 09 En effet, si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé.
  • 10 Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut.
  • 11 En effet, l’Écriture dit : Quiconque met en lui sa foi ne connaîtra pas la honte.
  • 12 Ainsi, entre les Juifs et les païens, il n’y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l’invoquent.
  • 13 En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
  • 14 Or, comment l’invoquer, si on n’a pas mis sa foi en lui ? Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne proclame ?
  • 15 Comment proclamer sans être envoyé ? Il est écrit : Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles!
  • 16 Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Isaïe demande en effet : Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ?
  • 17 Or la foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ.
  • 18 Alors, je pose la question : n’aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit : Sur toute la terre se répand leur message, et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde.
  • 19 Je pose encore la question : Israël n’aurait-il pas compris ? Moïse, le premier, dit : Je vais vous rendre jaloux par une nation qui n’en est pas une, par une nation stupide je vais vous exaspérer.
  • 20 Et Isaïe a l’audace de dire : Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient rien.
  • 21 Et à propos d’Israël, il dit : Tout le jour, j’ai tendu les mains vers un peuple qui refuse de croire et qui conteste.

o Saint Matthieu 18: 1-10 :

  • 01 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
  • 02 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
  • 03 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
  • 04 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
  • 05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
  • 06 Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer.
  • 07 Malheureux le monde à cause des scandales ! Il est inévitable qu’arrivent les scandales ; cependant, malheureux celui par qui le scandale arrive !
  • 08 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
  • 09 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.
    • 10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Le Code de Hammurabi « Pour que le fort n’opprime pas le faible, pour faire justice à l'orphelin et à la veuve, à Babylone, la ville dont Anu et Enlil ont élevé le faîte, dans l'Esagil, le temple dont les fondements sont aussi stables que les cieux et la terre, pour porter les jugements concernant le pays, pour prendre les décisions concernant le pays, pour faire justice à l'opprimé, j'ai écrit mes paroles précieuses sur ma stèle et je l'ai dressée devant ma statue de "Roi de justice". » (Épilogue du Code)

Le Code de Hammurabi « Pour que le fort n’opprime pas le faible, pour faire justice à l'orphelin et à la veuve, à Babylone, la ville dont Anu et Enlil ont élevé le faîte, dans l'Esagil, le temple dont les fondements sont aussi stables que les cieux et la terre, pour porter les jugements concernant le pays, pour prendre les décisions concernant le pays, pour faire justice à l'opprimé, j'ai écrit mes paroles précieuses sur ma stèle et je l'ai dressée devant ma statue de "Roi de justice". » (Épilogue du Code)

Par St Jean Climaque

(v. 575-v. 650), moine au Mont Sinaï . L'Échelle sainte, ch. 28 (trad. Petite Philocalie, Seuil 1979, p. 91 rev) 

 

« Prends pitié de moi pécheur »

 

 

      Que votre prière soit toute simple ; une seule parole a suffi au publicain et à l'enfant prodigue pour obtenir le pardon de Dieu (Lc 15,21).

Point de recherche dans les paroles de votre prière ; que de fois les bégaiements simples et monotones des enfants fléchissent leur père !

Ne vous lancez donc pas dans de longs discours afin de ne pas dissiper votre esprit par la recherche des paroles.

Une seule parole du publicain a ému la miséricorde de Dieu ; un seul mot plein de foi a sauvé le bon larron (Lc 23,42).

La prolixité dans la prière souvent emplit l'esprit d'images et le dissipe tandis que souvent une seule parole a pour effet de le recueillir.

Vous sentez-vous consolé, saisi par une parole de la prière ?

Arrêtez-vous-y, car c'est que notre ange alors prie avec nous.

Pas trop d'assurance, même si vous avez obtenu la pureté, mais plutôt une grande humilité, et vous sentirez alors une plus grande confiance. 

Même si vous avez gravi l'échelle de la perfection, priez pour demander le pardon de vos péchés ; écoutez ce cri de saint Paul :

« Je suis un pécheur, moi le premier » (1Tm 1,15).

Si vous êtes revêtu de douceur et libre de toute colère, il ne vous en coûtera plus beaucoup pour libérer votre esprit de la captivité. 


      Tant que nous n'aurons pas obtenu la prière véritable, nous ressemblerons à ceux qui apprennent aux enfants à faire leurs premiers pas.

Travaillez à élever votre pensée ou mieux à la contenir dans les paroles de votre prière ; si la faiblesse de l'enfance la fait tomber, relevez-la.

Car l'esprit est instable de nature mais Celui qui peut tout affermir peut fixer aussi l'esprit. 


     * Le premier degré de la prière consiste donc à chasser par une parole simple les suggestions de l'esprit au moment même où elles se présentent. 

*Le second, c'est de garder notre pensée uniquement à ce que nous disons et que nous pensons. 

*Le troisième, c'est la saisie de l'âme dans le Seigneur.

 

Suivre Jésus en portant sa croix, ce n'est pas mettre des boulets à ses pieds, mais des ailes à son cœur, du ciel dans sa vie.  Marthe Robin

Suivre Jésus en portant sa croix, ce n'est pas mettre des boulets à ses pieds, mais des ailes à son cœur, du ciel dans sa vie. Marthe Robin

Ne nous créons pas nos souffrances,

mais quand elles se présentent, comme Jésus, comme Marie, portons-les vaillamment.

La souffrance prend la valeur que lui donne celui qui la porte.

De grâce, ne souffrons pas pour rien, c'est trop triste...

On apprend à aimer et on n'aime vraiment que dans la souffrance et par la souffrance, car la souffrance vraie s'édifie non dans les délices humaines de la vie présente, mais dans le dépouillement et le renoncement de soi et sur la croix . 

Jésus nous apprend à voir plus haut, plus loin, avec plus d'amour surtout, ce que le langage humain appelle douleur et souffrance .

La souffrance est en nous comme une semence divine, comme le grain de froment qui doit mourir avant de germer.

Elle est la base nécessaire à une oeuvre plus pleine.

Ah! si l'on savait ce que l'Esprit met de gaieté et de paix dans une âme qui s'abandonne à Dieu, et tout ce qu'Il supprime d'inutiles souffrances, on s'agenouillerait de bonheur, d'admiration, de reconnaissance .

Suivre Jésus !

Suivre Jésus en portant sa croix, ce n'est pas mettre des boulets à ses pieds, mais des ailes à son cœur, du ciel dans sa vie.

 

Marthe Robin

La Vierge-Mère est la seule frontière reliant le créé à l'Incréé. Et tous ceux qui élèvent des louanges vers Dieu, lui chantent aussi des louanges, à la suite de celles pour Dieu. Elle est la raison et la bénédiction pour tous ceux qui sont venus avant elle, le don et celle qui donne pour ceux de notre temps, et celle qui intercède pour ceux qui sont dans l'éternité. Elle est la base des prophètes, le commencement des Apôtres, la confirmation des martyrs, et le fondement des docteurs. Elle est la gloire de ceux qui sont sur terre, la joie de ceux au Cieux, l'ornement de toute la Création. Elle est le début, le surgissement et la racine de toute espérance - l'espérance que nous puissons tous être gratifiés, par ses prières en notre faveur, de recevoir le Christ Jésus notre Seigneur, Qui est né dans la gloire du Père avant tous les siècles - sans une mère - et dans ces jours qui sont les derniers, S'est incarné d'elle - sans un père [géniteur]. (Saint Grégoire Palamas)

La Vierge-Mère est la seule frontière reliant le créé à l'Incréé. Et tous ceux qui élèvent des louanges vers Dieu, lui chantent aussi des louanges, à la suite de celles pour Dieu. Elle est la raison et la bénédiction pour tous ceux qui sont venus avant elle, le don et celle qui donne pour ceux de notre temps, et celle qui intercède pour ceux qui sont dans l'éternité. Elle est la base des prophètes, le commencement des Apôtres, la confirmation des martyrs, et le fondement des docteurs. Elle est la gloire de ceux qui sont sur terre, la joie de ceux au Cieux, l'ornement de toute la Création. Elle est le début, le surgissement et la racine de toute espérance - l'espérance que nous puissons tous être gratifiés, par ses prières en notre faveur, de recevoir le Christ Jésus notre Seigneur, Qui est né dans la gloire du Père avant tous les siècles - sans une mère - et dans ces jours qui sont les derniers, S'est incarné d'elle - sans un père [géniteur]. (Saint Grégoire Palamas)

O Mère Bien Aimée

O Mère Bien Aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l’amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre coeur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pélerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la lumière et dans l’amour ; emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste mystère, jusqu’au jour où notre âme pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.

Amen.

(Marthe Robin)

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 07:51
Que la miséricorde surpasse toujours tout en vous. Un coeur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. (Saint Isaac le Syrien)

Que la miséricorde surpasse toujours tout en vous. Un coeur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. (Saint Isaac le Syrien)

Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion.
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire.
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées !
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "

Chers amis . Aloho m'barekh

Aujourd'hui commence le "Jeûne de l'Assomption".

Vous en trouverez une explication que nous empruntons à l'excellent site de l'Eglise Roumaine "Sagesse Orthodoxe"

Naturellement, nous vous attendons tous pour le

Week-end de Pèlerinage de l’Assomption à Notre-Dame de Miséricorde :

*Samedi 15 : 10h30, Messe Pontificale et Procession du 15 AOUT. Renouvellement de la Consécration de la France à Marie suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

*Dimanche 16, 10h30 Messe (Quadisha Qurbana) suivie de la réception des fidèles de 13h30 à 17h30.

N'oublions pas que cette solennité recouvre une Fête Nationale depuis ce "Voeux de Louis XIII" qui, conservant toute sa validité, sera renouvellé lors de la Procession Mariale.

A bientôt donc, mes amis.

Que la Mère de Miséricorde, toute disponible à la Grâce du Saint Esprit, vous conduise toujours davantage dans l'intimité de Son Son Fils !

Votre respectueusement dévoué.

+Mor Philipose-Mariam

 

LE JEÛNE DE LA DORMITION

 

Trois thèmes –Louveciennes Mère de Dieu

Ce carême de quinze jours associe trois dimensions. Le 1er août, on fait mémoire de la sainte et vivifiante Croix, on bénit de l’eau, et on peut faire une procession avec la Croix, comme cela se faisait à Constantinople autrefois. Ainsi commence une quarantaine que conclura la Vénération du 14 septembre. La Croix ouvre ainsi cette période bénie du jeûne de l’été. Il nous est rappelé que, en fait, toute l’année liturgique, et toute notre vie, et toute l’histoire humaine, sont placées sous le signe de la Croix.

Le 6 août, on glorifie le Christ transfiguré, ce qui exprime le but véritable de la Croix : en passant par la Croix, l’homme devient véritablement homme, c’est-à-dire ressemblant à Dieu. La Croix est l’emblème de l’évolution de l’homme, car la transfiguration signe l’humanisation maximale. Le but de l’Incarnation, l’enjeu de toute la vie de l’Église du Christ est la sanctification de l’homme, autre mot pour dire sa perfection, l’aboutissement de toute son évolution. On interrompt un peu, en prenant du poisson, le jeûne commencé, et l’on bénit des fruits et des graines de l’été à l’issue de la célébration. Ceci souligne la dimension cosmique de l’Incarnation et de la Transfiguration. Le but de Dieu – du Créateur – est la transfiguration et le salut de toute la création. Et la transfiguration des créatures consiste à voir la présence du Fils de Dieu dans leur transparence. Avec le Christ vrai Dieu et vrai Homme, le monde retrouve la transparence qu’il avait au Paradis, transparence à Dieu.

Mais la dimension majeure de ce temps est la prière à la Mère de Dieu et la préparation à sa grande fête, la Dormition (Koimesis en grec), ou Assomption.

La sainteté

L’évènement spirituel exceptionnel de la Dormition, qui forme une symétrie avec la Résurrection et l’Ascension (« Analepsis », veut dire assomption, exaltation… et non pas une élévation spatiale) du Christ, en forme une également avec la Transfiguration : la sanctification de la Vierge et Mère de Dieu est bien, elle aussi, une transfiguration de l’humanité, dans la personne (hypostase créée) de Marie. La fête du Christ commence le 5 août par l’avant-fête et son après-fête se clôt le 13 août. Autant dire que le carême dit « de la Mère de Dieu », accompli le 15 août, est fortement habité par le mystère de son Fils et son Dieu, le Christ.

La Mère de Dieu

Ceci rappelle que la Vierge n’est pas vénérée pour elle-même : elle est magnifiée, exaltée, pour sa fécondité, sa relation maternelle avec le Dieu-Homme et sa communion avec lui. Et sa sainteté lui vient de son union au Seigneur seul Saint. Elle s’est unie et maintenue fidèle à lui autant qu’un être le peut, par toute sa liberté et toute sa volonté – et tout son amour. Et, comme elle est de la même pâte que nous, ce qu’elle a fait, tout homme devrait – toute proportion gardée – pouvoir le faire, un usant à bon escient de sa liberté unie à celle de Dieu.

Pendant cette glorieuse quinzaine, nous suivrons l’abstinence habituelle (vin, huile, produits animaux), sauf le 6 ; nous découvrirons la saveur des céréales et des fruits de l’été pour en rendre grâce au Seigneur ; nous glorifierons la Croix en nous souvenant que, alors que le Fils unique de Dieu et de la Vierge y est attaché, sa propre et très pure Mère, est au pied de cette glorieuse manifestation de l’amour de Dieu pour ses créatures.

Samedi 1er AOUT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église .Sermon sur l'Évangile de Matthieu, n° 25, 7-8 ; PL 46, 937 (trad du bréviaire romain21/11) 

 

« Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles »

 

      Faites attention à ce que dit le Christ Seigneur, étendant la main vers ses disciples :

« Voici ma mère et mes frères ».

 

Et ensuite : « Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m'a envoyé, c'est lui mon frère, ma sœur, ma mère » (Mt 12,49-50).

Est-ce que la Vierge Marie n'a pas fait la volonté du Père, elle qui a cru par la foi, qui a conçu par la foi ?

Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent Marie était bienheureuse, parce que, avant même d'enfanter le Maître, elle l'a porté dans son sein. 


      Voyez si ce que je dis n'est pas vrai.

Comme le Seigneur passait, suivi par les foules et accomplissant des miracles divins, une femme se mit à dire :

« Heureux, bienheureux, le sein qui vous a porté ! »

Et qu'est-ce que le Seigneur a répliqué, pour éviter qu'on ne place le bonheur dans la chair ?

« Heureux plutôt ceux qui entendent la Parole de Dieu et la gardent ! »

Donc, Marie est bienheureuse aussi parce qu'elle a entendu la Parole de Dieu et l'a gardée :

son âme a gardé la vérité plus que son sein n'a gardé la chair.

La Vérité, c'est le Christ ; la chair, c'est le Christ.

La Vérité, c'est le Christ dans l'âme de Marie ; la chair, c'est le Christ dans le sein de Marie.

Ce qui est dans l'âme est davantage que ce qui est dans le sein. Sainte Marie, heureuse Marie ! 


      Mais vous, mes très chers, regardez vous-mêmes :

vous êtes les membres du Christ, et vous êtes le corps du Christ (1Co 12,27).

« Celui qui entend, celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère ».

Car il n'y a qu'un seul héritage.

C'est pourquoi le Christ, alors qu'il était le Fils unique, n'a pas voulu être seul ; dans sa miséricorde, il a voulu que nous soyons héritiers du Père, que nous soyons héritiers avec lui (Rm 8,17).

 

Samedi 1er AOUT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION A CONSTANTINOPLE

En ce sanctuaire de Hodegas, ‘Notre Dame des Hodegui’ (des guides), à Constantinople (aujourd’hui Istamboul) en Turquie, était à l’honneur une icône représentant la Vierge portant l’enfant qui bénit et que la tradition attribuait à saint Luc.

Selon la tradition, c’est aussi là que la Vierge Marie aurait conduit par la main deux aveugles pour qu’ils soient guéris à sa prière.

En remerciement pour une protection spéciale lors d’une révolution, Andronic II Paléologue (†1328) publia un décret ordonnant le jeûne du 1° au 14 août ; la fête de l’Assomption (15 août) durait ensuite 8 jours et se concluait encore du 28 au 31 août !

Ces pratiques durèrent jusqu’au jour où le sanctuaire fut saccagé par les Musulmans, en 1453.

Les deux Évêques (Syriaque Orthodoxe et Grec) sont toujours détenus par les terroristes, ne les oublions pas dans nos prières...

Les deux Évêques (Syriaque Orthodoxe et Grec) sont toujours détenus par les terroristes, ne les oublions pas dans nos prières...

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode.
Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

Samedi 1er AOUT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Diadoque de Photicé

(v. 400-?), évêque . La Perfection spirituelle, 12 (trad. Solesmes, Lectionnaire II, p.149 rev.) 

 

« Celui qui se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25)

 

      Celui qui aime sa propre vie (Jn 12,25) ne peut pas aimer Dieu, mais celui qui, à cause des richesses débordantes de l'amour divin, ne s'attache pas à lui-même, celui-là aime Dieu.

Un tel homme ne cherche jamais sa propre gloire mais celle de Dieu, car celui qui aime sa propre vie cherche sa propre gloire.

Celui qui s'attache à Dieu aime la gloire de son créateur.

En effet, c'est le propre d'une âme sensible à l'amour de Dieu que de chercher constamment la gloire de Dieu chaque fois qu'elle accomplit les commandements, et de se réjouir de son propre abaissement.

Car la gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l'abaissement convient à l'homme, car il fait de lui le familier de Dieu.

Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche :

« Lui, il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue » (Jn 3,30).


 

Samedi 1er AOUT 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 07:43
La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir » :   « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. »  Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir » : « Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, donne-moi le repentir, mon cœur est en peine, pour que de toute mon âme j'aille à Ta recherche, car sans Toi je suis privé de tout bien. Ô Dieu bon, donne-moi Ta grâce. Que le Père, qui dans l'éternité hors du temps T'a engendré dans son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T'ai abandonné, ne m'abandonne pas ; je me suis éloigné de Toi, sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, parmi les brebis de Ton troupeau élu. Avec elles, nourris-moi de l'herbe fraîche de Tes mystères dont ton Cœur pur est la demeure, ce Cœur qui porte en Lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour de l'homme, ô Jésus-Christ, notre Sauveur, dans les siècles des siècles. Amen. » Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-10.3,10-12.

Mon bien-aimé : Rappelez-vous Jésus-Christ, ressuscité des morts, né de la race de David, selon mon Evangile,
pour lequel je souffre jusqu'à porter des chaînes comme un malfaiteur ; mais la parole de Dieu n'est point enchaînée.
C'est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu'eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle.
Toi, au contraire, tu m'as suivi dans l'enseignement, la conduite, les desseins, la foi, la longanimité, la charité, la constance,
les persécutions, les souffrances, telles qu'il m'en est arrivé à Antioche, à Iconium, à Lystres. Quelles persécutions j'ai endurées, et de toutes le Seigneur m'a sauvé.
Aussi bien, tous ceux qui veulent vivre avec piété dans le Christ Jésus auront à souffrir persécution.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

En ce temps-là, le Seigneur en désigna soixante-douze autres, et les envoya devant lui, deux à deux, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller.
Il leur disait : La moisson est grande, mais les ouvriers sont en petit nombre. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson.
Allez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni besace, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
En quelque maison que vous entriez, dites d'abord : " Paix à cette maison ! "
Et s'il y a là un fils de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu'il y aura chez eux, car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Et en quelque ville que vous entriez et qu'on vous reçoive, mangez ce qui vous sera servi ;
guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : " Le royaume de Dieu est proche de vous. "

La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme » :   « Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. »   Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme » : « Seigneur, quand ton Esprit Saint vient habiter dans un homme, cet homme ne peut plus cesser de prier, car l'Esprit en lui prie sans cesse. Qu'il dorme, qu'il Veille, dans son coeur la prière est toujours à l'oeuvre. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il se repose ou qu'il travaille, l'encens de la prière monte spontanément de son coeur. La prière en lui n'est plus liée à un temps déterminé, elle est ininterrompue. Même durant son sommeil, elle se poursuit, bien cachée. Car le silence d'un homme qui est devenu libre est en lui-même déjà prière. Ses pensées sont inspirées par Toi, mon Dieu. Le moindre mouvement de son coeur est comme une Voix qui, silencieuse et secrète, chante pour Toi l'Invisible. Amen. » Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

 

AVEC LA FOI, TOUT DEVRAIT ÊTRE SIMPLE

(Par St Syméon le Nouveau Théologien, "A propos de la Foi")

Je n'ai rien fait de plus que de croire,

et le Seigneur m'a accepté.

Il y a bien des choses qui nous font obstacle pour acquérir l'humilité,

mais rien qui nous empèche d'avoir la Foi.

 

+++
 

Par St Pie X,

pape de Rome de  1903 à 1914 . dans son encyclique « E supremi apostolatus » 
 

Envoyés par le Christ vers le monde entier

 

      « Personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, le Christ Jésus » (1Co 3,11).

C'est lui seul

« que le Père a consacré et envoyé dans ce monde » (Jn 10,36),

« splendeur du Père et expression parfaite de son être » (He 1,3),

vrai Dieu et vrai homme, sans qui personne ne peut connaître Dieu comme il faut, car « personne n'a connu le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils a voulu le révéler » (Mt 11,27).

D'où il suit que « tout restaurer dans le Christ » (Ep 1,10)

et ramener les hommes à l'obéissance à Dieu sont une seule et même chose.

Et c'est pourquoi le but vers lequel doivent converger tous nos efforts, c'est de ramener le genre humain à la souveraineté du Christ.

Cela fait, l'homme se trouvera, par là même, amené à Dieu : non pas un Dieu inerte et insoucieux des réalités humaines, comme certains philosophes l'ont imaginé, mais un Dieu vivant et vrai, en trois personnes dans l'unité de leur nature, créateur du monde, étendant à toute chose sa providence infinie, juste donateur de la Loi qui jugera l'injustice et assurera à la vertu sa récompense. 


      Or, où est la voie qui nous donne accès auprès de Jésus Christ ?

Elle est sous nos yeux :

c'est l’Église.

Saint Jean Chrysostome nous le dit avec raison :

« L'Église est ton espérance, l'Église est ton salut, l'Église est ton refuge. »

C'est pour cela que le Christ l'a établie, après l'avoir acquise au prix de son sang.

C'est pour cela qu'il lui a confié sa doctrine et les préceptes de sa Loi, lui prodiguant en même temps les trésors de sa grâce pour la sanctification et le salut des hommes.

Vous voyez donc, vénérables frères, quelle œuvre nous est confiée : ne viser rien d'autre que former en tous Jésus Christ.

C'est la même mission que Paul attestait avoir reçue :

« Mes petits enfants, je vous enfante à nouveau jusqu'à ce que le Christ ait pris forme en vous » (Ga 4,19).

Or, comment accomplir un tel devoir sans être d'abord

« revêtus du Christ » ? (Ga 3,27)

Et revêtus jusqu'à pouvoir dire : « Pour moi, le Christ est ma vie » (Ph 1,21).

La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur Jésus-Christ, par Tes plaies guéris mes plaies » :   « Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. »   Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

La Prière de Saint Isaac le Syrien de Ninive « Seigneur Jésus-Christ, par Tes plaies guéris mes plaies » : « Seigneur Jésus-Christ qui a pleuré Lazare et versé sur lui les larmes de la tristesse, reçois les larmes de mon amertume. Par Tes souffrances, apaise mes souffrances. Par Tes plaies, guéris mes plaies. Par Ton sang, purifie mon sang. Et porte dans mon corps le parfum de Ton Corps vivifiant. Que le fiel dont les ennemis T’ont abreuvé change en douceur dans mon âme l’amertume que m’a versée l’adversaire. Que Ton Corps tendu sur l’arbre de la Croix déploie vers Toi mon intelligence écrasée par les démons. Que Ta tête inclinée sur la Croix relève ma tête que les ennemis ont outragée. Que Tes saintes mains clouées par les infidèles me relèvent du gouffre de la perdition et me ramènent à Toi, comme Ta bouche l’a promis. Que Ton visage, qui reçut des maudits les gifles et les crachats, éclaire mon visage qu’ont souillé les injustices. Que Ton âme que sur la Croix Tu as soumise à Ton Père, me conduise à Toi dans Ta grâce. Je n’ai ni cœur souffrant pour aller à Ta recherche, ni repentir, ni tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour Te prier. Mon intelligence est enténébrée par les choses de cette vie, et n’a pas la force de tendre vers Toi dans la douleur. Mon cœur est froid sous le nombre des tentations, et les larmes de l’amour pour Toi ne peuvent le réchauffer. Mais Toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à Ta recherche. Car sans Toi je serai privé de tout bien. Ô Dieu Bon, donne-moi Ta grâce ! Que le Père, qui dans l’éternité hors du temps, T’a engendré dans Son sein, renouvelle en moi les formes de Ton image. Je T’ai abandonné. Ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi. Sors à ma recherche. Conduis-moi dans Ton pâturage, compte-moi parmi les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de Tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de Tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour Toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par Ta grâce et Ton amour pour l’homme, notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen. » Saint Isaac le Syrien de Ninive (vers 630-700)

Saint Germain d'Auxerre qui êtes-vous ? 
Évêque 
(v. 378-448)

Germain naît à Auxerre, de parents nobles et pieux. Il fut envoyé aux écoles les plus célèbres des Gaules, où il obtint de grands succès. Il alla ensuite à Rome étudier le droit et acquit bientôt une réputation éclatante par son éloquence au barreau.
Les talents du jeune docteur le mirent en vue, et l'autorité impériale le revêtit d'une haute dignité militaire, à Auxerre, sa patrie.

L'an 418, saint Amator, évêque d'Auxerre, eut la révélation de sa mort prochaine et reçut de Dieu l'ordre de désigner Germain pour lui succéder.

Il réunit le peuple dans sa cathédrale, et lui exposa quelle était la volonté de Dieu ; Germain, qui était présent, atterré d'une semblable nouvelle, entendit la foule acclamer son nom.

Après avoir reçu successivement les différents ordres sacrés, il se résigna au sacrifice et accepta le fardeau de l'épiscopat.

Il ne fit plus désormais chaque jour qu'un seul repas, composé de pain d'orge trempé dans l'eau ; il ne consentait à boire un peu de vin qu'aux solennités de Noël et de Pâques ; il passait les nuits en oraison, n'accordant à la nature qu'un court sommeil sur des planches couvertes de cendre.

Nommé légat apostolique pour aller combattre le pélagianisme dans la Grande-Bretagne, il passa par Paris, où il fit la rencontre de la pieuse bergère de Nanterre, sainte Geneviève, dont il prédit la gloire.

Dans la traversée de la mer, Germain apaisa une horrible tempête en versant dans les flots quelques gouttes d'huile sainte.

Ses miracles sans nombre opérèrent encore plus de bien que ses éloquents discours dans la Grande-Bretagne, et il eut la consolation de revenir à Auxerre, après avoir accompli un bien immense chez ces peuples infestés par l'hérésie.

Le saint évêque continua sa vie d'apostolat, de prière et de mortification, et devint de plus en plus illustre par le don des miracles.

Un jour, un pauvre trouva le moyen de lui dérober son cheval ; mais il fut obligé de le rendre à l'évêque en lui disant qu'il n'avait jamais pu le diriger, et que, voyant là un châtiment de Dieu, il restituait à son maître l'animal volé :

« Mon ami, lui dit le Saint, c'est moi qui suis coupable ; si j'avais eu hier la charité de te donner un vêtement, tu n'aurais pas eu l'idée de commettre ce vol »

et il le renvoya avec une large aumône et sa bénédiction. Une autre fois, Germain guérit un jeune homme paralytique, en lui passant la main sur la longueur de la jambe.

On rapporte de lui la résurrection d'un mort et de nombreuses guérisons.

Un jour, après avoir offert le saint sacrifice, il annonça sa mort très prochaine et mourut après sept jours de maladie.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Prière de St Isaac  Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, toi qui, sur la dépouille de Lazare,  versas des larmes d'affliction et de pitié, reçois les larmes de mon amertume. Par ta Passion, guéris mes passions; par tes plaies, porte remède à mes plaies; par ton sang, purifie mon sang et unis à mon corps le parfum de ton corps donateur de vie.

Prière de St Isaac Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, toi qui, sur la dépouille de Lazare, versas des larmes d'affliction et de pitié, reçois les larmes de mon amertume. Par ta Passion, guéris mes passions; par tes plaies, porte remède à mes plaies; par ton sang, purifie mon sang et unis à mon corps le parfum de ton corps donateur de vie.

Jésus mange un poisson

Évangile selon saint Luc 24, 33-49

Les disciples offrirent à Jésus un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux.

«Avez-vous ici quelque chose à manger ?»

Je n'aime pas le poisson
Je n’aime pas le poisson. Pour un pécheur, le comble. Mais au bord du lac, on n’avait pas le choix. Un jour, tout a changé. Un homme est arrivé nous embarquant avec lui. Tout à sa suite avait une nouvelle saveur. Qu’importe ce que l’on mangeait, ce sont ses paroles qui nourrissaient. Combien de repas improvisés sur le lac, chez les uns et les autres, là où l’on nous recevait. Et puis, un dernier soir, il y eut ce repas, un peu de pain, du vin. Et le Maître de les bénir : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang. »
Alors, quand il est revenu, au milieu de nous à Jérusalem, pas étonnant qu’il voulut encore manger. Le goût du poisson lui rappelait cela : les filets abandonnés au jour de notre appel, les foules nombreuses nourries avec si peu, les repas pris ensemble sur le bord de la route. Manger, pour faire mémoire des événements passés. Mais manger avec lui, car il était bien là. Manger, pour poursuivre avec lui le chemin. Et pourtant, peu après, nous ne le revîmes plus.

Avait-il vraiment faim ? Sans doute, mais pas de poisson ni de pain. Je le compris ensuite. Il avait faim de nous. Faim de nous faire comprendre les signes qu’il posait. Faim que nous sortions de l’incrédulité. Jésus avait faim de notre foi.
Depuis le poisson n’a plus le même goût. J’en mange parfois debout, pressé sur le chemin, où je clame sans cesse la nouvelle joyeuse. Je repense à mon Maître, à toute sa saveur. J’ai faim de le revoir, au banquet éternel. (Source: Signe dans la Bible)

Saint Isaac le Syrien  L'Esprit, quand il demeure dans un homme, ne le quitte pas dès lors que cet homme est devenu prière. Car l'Esprit lui-même ne cesse de prier en lui. Que cet homme dorme ou qu'il veille, la prière désormais ne s'en va pas de son âme.  Qu'il mange, qu'il boive, qu'il dorme, quoi qu'il fasse, et jusque dans le sommeil profond, les parfums et l'encens de la prière s'élèvent sans peine de son cœur.  La prière ne le quitte plus.

Saint Isaac le Syrien L'Esprit, quand il demeure dans un homme, ne le quitte pas dès lors que cet homme est devenu prière. Car l'Esprit lui-même ne cesse de prier en lui. Que cet homme dorme ou qu'il veille, la prière désormais ne s'en va pas de son âme. Qu'il mange, qu'il boive, qu'il dorme, quoi qu'il fasse, et jusque dans le sommeil profond, les parfums et l'encens de la prière s'élèvent sans peine de son cœur. La prière ne le quitte plus.

Histoire de Nasser, jeune Musulman, avec Marie qui le conduit au Christ:

Dans les années 1980, Nasser, jeune Musulman, parachutiste de l'armée jordanienne à Amman fait, lors d'un saut, une chute qui lui déplace une vertèbre et l'oblige à garder le lit.

On ne peut le guérir.

Il est fiancé à une jeune Musulmane, élève chez les Sœurs du Rosaire.

Grande est la tristesse des fiancés.

On envoie Nasser à Londres où, après une piqûre malheureuse, il se trouve paralysé à vie.

Il revient à Amman. Les parents de la fiancée pensent à rompre les fiançailles et Nasser lui-même est de cet avis.

Or, une amie de la fiancée, Sœur L. du Rosaire, en visite, mue par le Saint Esprit, donne à Nasser une Médaille Miraculeuse.

Il la baise et la porte.

Sœur L. lui dit :

-« Ce que les médecins ne peuvent faire, Dieu le fera et te guérira ».

Cette nuit-là, Nasser entend une voix en lui :

-"Nasser, je suis la Mère de Jésus, en son Nom, je te guéris, lève-toi."

Et en même temps, il sent deux mains vigoureuses qui le mettent debout.

Il est guéri.

Exultant de joie, vraiment guéri, il réveille tout l'hôpital.

Médecins et infirmières n'en croient pas leurs yeux.

Nasser se fait l'apôtre de Marie et Mgr Sinnaan, évêque d'Amman est informé du fait soumis à son appréciation, ainsi que du désir de Nasser de devenir chrétien...

NEUVAINE POUR LA FRANCE:
Méditation du Père Guillaume de Menthière

 

Sœur Joséphine (2014) et le Grand Charles

Père Guillaume de Menthières
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Et pourtant c’est bien vrai que Dieu est grand ! Mais pas comme ils le pensent, pas comme ils le croient, pas comme ils osent prétendre en témoigner. La petite sœur Joséphine nous l’avait dit un jour tandis que le muezzin hurlait, assommant de décibels le ciel de Nazareth. « Ils ne peuvent pas comprendre, avait murmuré la vieille clarisse en hochant la tête, pensez-donc, Dieu bébé ! Ils ne peuvent pas comprendre ». Le contraste était saisissant pour les pèlerins que nous étions entre la voix douce, mâtinée d’un délicieux accent libanais, et les haut-parleurs, cracheurs de Coran. En arrière-fond Joséphine nous faisait imaginer le tout petit village qu’elle avait connu autrefois, quand en 1936, elle était arrivée à l’âge de 20 ans, jeune novice au couvent de Nazareth. Depuis le temps de la Sainte Famille, le hameau n’avait guère changé. En venant, près de 2000 ans après Jésus, s’enfouir dans ce trou, Joséphine avait pu ressentir dans sa chair ce qu’était la vraie « grandeur de Dieu ». Celle de la Parole qui se fait silence, de la Puissance qui se rend vulnérable, de la Lumière qui se tamise… « Vivre obscur quand il ne tient qu’à soi de resplendir, voilà ce qui est proprement divin. » dit un héros de Montherlant.

 

Pourquoi donc me revient le souvenir d’une sœur libanaise vivant en Israël et décédée il y a tout juste un an quand je pense à la France ? Sans doute parce qu’elle avait une façon inimitable de faire entendre aux pèlerins français que nous étions la mission particulière de notre paysPersonne ne témoignait mieux qu’elle de la vocation spécifique de sainteté dévolue à la France. Elle évoquait le roi saint Louis, pèlerin de Nazareth, à qui le pape Grégoire IX avait écrit en 1239 : « Dans l’ancienne Loi Juda avait la préséance sur les autres tribus, ainsi le Royaume de France a été placé par Dieu au-dessus de tous les peuples(…) Le Seigneur choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique ».

Sœur Joséphine pensait cela et elle le disait. Elle souscrivait sans sourciller à cet oracle du Grand Charles : « La France est une certaine donnée spirituelle de l’histoire ou elle n’est rien ». Pourtant le Grand Charles, pour elle, ce n’était pas le Général de Gaulle. C’était l’ancien jardinier du couvent des clarisses, ce petit homme arrivé là en 1897 pour vivre l’enfouissement évangélique et la spiritualité de l’Incarnation. Dans un dépouillement extrême il était déjà Charles de Jésus, radicalement donné au Christ.

Je revois Sœur Joséphine exhibant devant nous deux photos de Charles de Foucauld et nous disant avec insistance : « il est venu chez nous mais il est des vôtres ! Ne l’oubliez pas, il est homme de France, il est des vôtres ! »

Lequel des deux était des nôtres ? Car les deux portraits étaient si contrastés qu’on se demandait s’il pouvait bien s’agir du même homme. Quelle différence entre cet officier replet au regard terne et ce moine efflanqué aux yeux de braise ! A peine quelques années entre ces deux photographies. Charles n’était plus le même. C’était lui, encore, mais ce n’était déjà plus lui. C’était, comme dit l’Apôtre, le Christ vivant en lui. De même que les disciples après Pâques avaient eu bien du mal à reconnaître Jésus, il semblait qu’il y ait eu pour Charles une sorte de Résurrection, une métamorphose. Il était sorti du confessionnal de l’abbé Huvelin comme on sort du tombeau, vivant, tout à coup !

Il y a tant dans la vie du Bienheureux Charles de Foucauld ! Toutes les dimensions problématiques de la France actuelle semblent déjà présentes dans le parcours de cet officier jouisseur et mécréant devenu le frère universel. Consumérisme, guerres, corruption, dette, libertinage, colonies, indiscipline, mécréance, immigration, Islam, anti-cléricalisme …. C’était à cette époque de « bagne matérialiste », si bien décrite par Paul Claudel, où « tout ce qui avait nom dans l’art, les sciences et la culture était irréligieux ».

Le Père de Foucauld est mort assassiné. Par des terroristes, dirait-on aujourd’hui. C’était dans son ermitage du Sahara, au temps de la France de Dunkerque à Tamanrasset…Lors de sa béatification, en 2005, des Touaregs étaient présents à Rome autour du pape Benoît XVI. Sœur Joséphine était-là, elle aussi. Quelle chance ! Elle en rougissait encore d’un bonheur malicieux. Elle nous montrait avec fierté cette dernière photo ou un pape allemand saluait des Touaregs du Mali sous l’œil ravi d’une religieuse libanaise. « C’était pour l’un des vôtres, poursuivait-elle, un de France, la fille aînée, la sœur universelle » !

 

L'Arbre de Vie est l'Amour de Dieu dont Adam fut déchu. Après cela, il ne connut plus la joie, mais il dut se mettre au labeur et s'épuiser dans une terre chargée d'épines. Jusques au temps où nous trouvons l'Amour, notre labeur se fait dans une terre chargée d'épines: parmi les épines nous semons et récoltons à la fois, même si notre semence est semence de droiture.  Nous sommes tout le temps piqués [par ces épines], et quelque justes que nous parvenions à nous rendre, nous vivons à la sueur de notre front. Mais une fois que nous avons trouvé l'Amour, nous avons part au Pain céleste, étant nourris sans labeur ni peine. La personne qui a trouvé l'Amour, mange le Christ en tout temps, et dès cet instant, elle devient immortel.Quiconque mange ce pain, dit-Il, ne goûtera pas à la mort. Bienheureux celui qui a mangé le pain de l'Amour, Qui est Jésus. Qui est sustenté par l'Amour, est nourri par le Christ Qui est Dieu par-dessus tout. Jésus a témoigné de cela en disant: "Dieu est Amour!." Voilà l'air dans lequel le juste trouve ses délices à la résurrection. L'Amour est le Royaume dans lequel mystiquement, le Seigneur promit à Ses disciples qu'ils mangeraient et boiraient.(St Isaac le Syrien)

L'Arbre de Vie est l'Amour de Dieu dont Adam fut déchu. Après cela, il ne connut plus la joie, mais il dut se mettre au labeur et s'épuiser dans une terre chargée d'épines. Jusques au temps où nous trouvons l'Amour, notre labeur se fait dans une terre chargée d'épines: parmi les épines nous semons et récoltons à la fois, même si notre semence est semence de droiture. Nous sommes tout le temps piqués [par ces épines], et quelque justes que nous parvenions à nous rendre, nous vivons à la sueur de notre front. Mais une fois que nous avons trouvé l'Amour, nous avons part au Pain céleste, étant nourris sans labeur ni peine. La personne qui a trouvé l'Amour, mange le Christ en tout temps, et dès cet instant, elle devient immortel.Quiconque mange ce pain, dit-Il, ne goûtera pas à la mort. Bienheureux celui qui a mangé le pain de l'Amour, Qui est Jésus. Qui est sustenté par l'Amour, est nourri par le Christ Qui est Dieu par-dessus tout. Jésus a témoigné de cela en disant: "Dieu est Amour!." Voilà l'air dans lequel le juste trouve ses délices à la résurrection. L'Amour est le Royaume dans lequel mystiquement, le Seigneur promit à Ses disciples qu'ils mangeraient et boiraient.(St Isaac le Syrien)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,54-58.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »
Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

Les yeux du Seigneur regardent les humbles, pour qu’ils se réjouissent. Mais la face du Seigneur se détourne des orgueilleux, pour les humilier. L’humble reçoit toujours de Dieu la compassion… Fais-toi petit en tout devant tous les hommes, et tu seras élevé plus haut que les princes de ce monde. Devance tous les êtres, embrasse-les, abaisse-toi devant eux, et tu seras honoré plus que ceux qui offrent de l’or. Descends plus bas que toi-même, et tu verras la gloire de Dieu en toi. Car là où germe l’humilité, là se répand la gloire de Dieu… Si tu as l’humilité dans ton cœur, Dieu t’y révélera sa gloire…(St Isaac le Syrien)

Les yeux du Seigneur regardent les humbles, pour qu’ils se réjouissent. Mais la face du Seigneur se détourne des orgueilleux, pour les humilier. L’humble reçoit toujours de Dieu la compassion… Fais-toi petit en tout devant tous les hommes, et tu seras élevé plus haut que les princes de ce monde. Devance tous les êtres, embrasse-les, abaisse-toi devant eux, et tu seras honoré plus que ceux qui offrent de l’or. Descends plus bas que toi-même, et tu verras la gloire de Dieu en toi. Car là où germe l’humilité, là se répand la gloire de Dieu… Si tu as l’humilité dans ton cœur, Dieu t’y révélera sa gloire…(St Isaac le Syrien)

Par St Maxime le Confesseur

(v. 580-662), moine et théologien . Capita theologica, 1, 8-13; PG 90, 1182 (trad. Orval rev.) 

 

« N'est-il pas le fils du charpentier ? »

 

      Le Verbe, la Parole de Dieu, est né une fois pour toutes selon la chair.

Mais, à cause de son amour des hommes, il désire naître sans cesse selon l'esprit pour ceux qui le désirent :

il se fait petit enfant et se forme en eux en même temps que les vertus ; il se manifeste dans la mesure où il sait que celui qui le reçoit en est capable.

En agissant ainsi, ce n'est pas par revendication qu'il atténue l'éclat de sa propre grandeur, mais parce qu'il jauge et mesure la capacité de ceux qui désirent le voir. 


      Ainsi le Verbe de Dieu se révèle toujours à nous de la manière qui nous convient et cependant demeure invisible pour tous, à cause de l'immensité de son mystère.

C'est pourquoi l'apôtre par excellence, considérant la force de ce mystère, dit avec sagesse :

« Jésus Christ est le même hier et aujourd'hui, et il le sera à jamais » (He 13,8) ; il contemplait ce mystère toujours neuf que l'intelligence n'aura jamais fini de scruter.

Le Christ, qui est Dieu, devient enfant…,

lui qui avait donné à tout ce qui existe de sortir du néant…

Dieu devient parfaitement homme, sans rien rejeter de la nature humaine, excepté le péché, qui d'ailleurs n'est pas inhérent à cette nature…

Oui, l'incarnation de Dieu est un grand mystère et elle demeure un mystère…

La foi seule peut saisir ce mystère, elle qui est au fond de tout ce qui dépasse notre compréhension et qui est au-delà de ce que nous pouvons exprimer.



 

N’appelle pas Dieu simplement juste. Car ce n’est pas par rapport à ce que tu fais qu’il révèle sa justice. Si David le nomme juste et droit (Ps 32,5), son Fils nous a révélé qu’il est bien plutôt bon et doux : « Il est bon pour les méchants et les impies » (Lc 6,35)… Où est la justice de Dieu ? N’est-ce pas en ce que « alors que nous étions pécheurs, le Christ est mort pour nous » ? (Rm 5,8) Et si Dieu se montre compatissant ici bas, croyons qu’il l’est depuis toute éternité.(St Isaac le Syrien)

N’appelle pas Dieu simplement juste. Car ce n’est pas par rapport à ce que tu fais qu’il révèle sa justice. Si David le nomme juste et droit (Ps 32,5), son Fils nous a révélé qu’il est bien plutôt bon et doux : « Il est bon pour les méchants et les impies » (Lc 6,35)… Où est la justice de Dieu ? N’est-ce pas en ce que « alors que nous étions pécheurs, le Christ est mort pour nous » ? (Rm 5,8) Et si Dieu se montre compatissant ici bas, croyons qu’il l’est depuis toute éternité.(St Isaac le Syrien)

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille
30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 13:19
Saint-Jacques Baradée, qui êtes-vous ?   (Fête 30 Juillet)

C'est l'un des plus célèbres Pères de l'Eglise pour sa connaissance des choses divines  et sa piété, il fût le plus grand combattant apostolique pour appuyer la vraie foi, aussi, atteint-il des sommets d'ascétisme religieux et d'austérité.


Après la Concile de Chalcédoine en 451 AD, il ne restait que trois évêques dans l'Église Syriaque Orthodoxe.

Nous sommes vers le milieu du VIe siècle de notre ère. 

 

Notre Sainte Église syriaque orthodoxe restant fidèle à la Foi reçue des Apôtres et des saints et justes Pères, a vu dans les résolutions du Concile de Chalcédoine une déviation doctrinale*  alors que l'état byzantin adoptait ces résolutions. Ce dernier commença donc à persécuter ceux qui les rejetant furent accusés de "monophysisme".


En cette période cruciale, Dieu a envoya à l'Eglise un homme courageux: 

Le moine Mor Ya'coub Burd`ono (Saint-Jacques Baradée), brillant par sa sainteté , il devint parmi tous un "leader" dans la défense de l'Église syriaque orthodoxe contre les tentatives de ceux qui, pour des raisons politiques et hégémoniques, cherchaient à  l'éradiquer.


Il a encouragé ceux qui le suivaient à préserver le joyau de la foi orthodoxe telle que reçue des Apôtres et des Pères.


Il est naquit à Grand Mawzalt ܬܠ ܡܘܙܠܬ (maintenant Verensehir, Turquie), c’était le fils d'un prêtre nommé Théophile bar Manu.


Alors qu'il était encore jeune, il embrassa la Vie Monastique au monastère de Fsilta ܦܣܝܠܬܐ dans son pays natal.


C'est en ce monastère, qu'il apprit à maîtriser le syriaque, la langue grecque et se pénétra profondément de la science théologique et ascétique contenue dans les ouvrages religieux de son temps.


C'était un grand érudit, un prédicateur talentueux et un théologien reconnu, il était en outre connu pour son admirable piété et de nombreux miracles.


Pour passer inaperçu à ses persécuteurs et transmettre la Foi Apostolique, il se dissimula, lors de ses pérégrinations, sous des vêtements rustiques, d'où le sobriquet qui lui fût donné de Burd`ono.


En 528, il se rendit à Constantinople où il fut reçu avec grand honneur par l'impératrice Théodora qui favorisait la "Foi Apostolique" qualifiée désormais de "Monophysite". Théodora était  la fille d'un prêtre syrien du Maboug (Manbej) et l'épouse de l'empereur Justinien.


En raison de son attachement à la Foi Apostolique, l'Impératrice Théodora favorisait les évêques non-chalcédoniennes qui étaient en détresse.

Ce sont les évêques syriens et coptes, qui faisaient alors l’objet de persécutions et furent parfois même exécutés.


 À la demande du roi arabe al-Harith ibnjabalah les efforts d'al-Ghassani et de l’Impératrice Theodora, il a été ordonné évêque universel en 543/4 AD par Mor Théodose, patriarche d'Alexandrie qui était à l’époque exilé et vivait à Constantinople.

Trois évêques participèrent à cette Consécration Episcopale avec  le patriarche Athanasios.


Mor Jacob, en tant qu’ « évêque universel », fixa pour sa tournée missionnaire et pastorale sur les régions suivantes :La Syrie, l'Egypte, l'Arménie, la Cappadoce, la Cilicie, l’Isaurie, la Pamphilia, la Lycaonie, la Lycie, la Phrygie, Cana, l'Asie Mineure et les îles de Chypre, Rhodes, Chios et Mytilène ainsi que la Mésopotamie et la Perse.


 Il visitait les Eglises et exerçait  son ministère, il instruisait et encourageait  les croyants orthodoxes.


 C’est ainsi qu’avec l’autorisation du Patriarche, il  consacra vingt-sept évêques et ordonna quelques milliers de diacres et de prêtres, pour, ensuite retourner tranquillement en son monastère.


Il  poursuivit ce labeur apostolique avec persévérance pendant trente-cinq ans, menant inlassablement le bon combat pour cette Eglise de Dieu qu'il prit en charge en cette période d’adversité jusqu'à sa mort au monastère de Romanus ou au monastère de Cassien dans la nuit du 29 au 30 Juillet  578. C’est le 30 Juillet que l’Eglise le commémore.

Saint-Jacob élabora une liturgie en quinze pages qui commençait par ces mots «Ô Seigneur, Très Saint-Père de la paix», ainsi que plusieurs lettres, dont quatre ont été publiées dans les documents syriaques - trois adressée à Jean d'Éphèse et d'autres ainsi qu’une lettre générale aux évêques et aux prêtres ainsi qu’il est mentionné dans sa longue biographie.

 

 

*Craignant que par cette nouvelle formulation de la foi, on ne rejoignit en quelque sorte l’hérésie « Nestorienne » condamnée solennellement au Concile d’Ephèse

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 09:09
Quelques photos du Baptême de Noéline le 18 Juillet. Rendons-grâce pour ce Baptême, celui, le 22 Juillet, de Grâce et de Francis. Pensons aux autres enfants qui seront baptisés tout en cours de l'été et cet automne au Monastère Syriaque et aux adultes qui se préparent à leur réception dans l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas par leur Chrismation...

Quelques photos du Baptême de Noéline le 18 Juillet. Rendons-grâce pour ce Baptême, celui, le 22 Juillet, de Grâce et de Francis. Pensons aux autres enfants qui seront baptisés tout en cours de l'été et cet automne au Monastère Syriaque et aux adultes qui se préparent à leur réception dans l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thomas par leur Chrismation...


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,6-13.

Mes frères, ne nous abandonnons pas aux convoitises mauvaises, comme nos pères s'y abandonnèrent.
Et que vous ne deveniez pas idolâtres, comme quelques-uns d'entre eux, selon qu'il est écrit : " Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis il se leva pour se divertir. "
Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'entre eux s'y livrèrent ; et il en tomba vingt-trois mille en un seul jour.
Ne tentons point le Christ, comme le tentèrent quelques-uns d'entre eux, qui périrent par les serpents.
Ne murmurez point comme murmurèrent quelques-uns d'entre eux, qui périrent sous les coups de l'Exterminateur.
Toutes ces choses leur sont arrivées en figure, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes arrivés à la fin des temps.
Ainsi donc que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.
Aucune tentation ne vous est survenue, qui n'ait été humaine ; et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais, avec la tentation, il ménagera aussi une heureuse issue en vous donnant le pouvoir de la supporter.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-47.

En ce temps-là, Jésus approchait de Jérusalem et à la vue de la ville, il pleura sur elle en disant
"Si, en ce jour, tu avais connu, toi aussi, ce qui était pour ta paix ! Mais maintenant cela demeure caché à tes yeux.
Car vont venir sur toi des jours où tes ennemis établiront contre toi un retranchement, t'investiront et te serreront de toute part ;
ils t'abattront à terre, ainsi que tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas connu le moment où tu as été visitée. "
Etant entré dans le temple, il se mit à chasser ceux qui vendaient,
leur disant : " Il est écrit : Ma maison est une maison de prière, et vous en avez fait une caverne de voleurs. "
Et il enseignait chaque jour dans le temple.

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Les Discours sur les Psaumes, Ps 121, §3,12 


 

« Si toi, Jérusalem, tu avais reconnu ce qui peut te donner la paix ! »

 

      « Quelle joie quand on m'a dit :

' Nous irons à la maison du Seigneur. '

Maintenant nos pas s'arrêtent dans les parvis de Jérusalem » (Ps 121,1-2).

De quelle Jérusalem ?

Il y a sur terre une ville de ce nom, mais elle est l'ombre de l'autre Jérusalem.

Quel si grand bonheur y a-t-il à se tenir dans la Jérusalem d'ici-bas qui n'a pas pu se tenir d'elle-même et qui est tombée en ruines ?

Ce n'est pas de la Jérusalem d'ici-bas que parle celui qui a tant d'amour, tant d'ardeur, tant de désir à parvenir à la Jérusalem « notre mère », que l'apôtre Paul dit être « éternelle dans les cieux » (Ga 4,26; 2Co 5,1). 


      « Ô Jérusalem, que ta paix soit dans ta force. » (Ps 121,7)

C'est à dire que ta paix soit dans ton amour, car l'amour est ta force. Écoutez le Cantique des Cantiques : « L'amour est fort comme la mort » (8,6).

En effet, l'amour détruit ce que nous avons été, pour nous permettre, par une sorte de mort, de devenir ce que nous n'étions pas...

C'est cette mort qui était à l'œuvre en celui qui disait :

« Le monde est crucifié pour moi, et je suis crucifié pour le monde » (Ga 6,14).

C'est de cette mort que parle ce même apôtre quand il dit :

« Vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3).

Oui, « l'amour est fort comme la mort ».

Si l'amour est fort, il est puissant, il est de grande force, il est la force même.

Que ta paix soit donc dans ta force, Jérusalem ; que ta paix soit dans ton amour.

 

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Saint-Jacques Baradée, qui êtes-vous ?
 

(Fête 30 Juillet)


C'est l'un des plus célèbres Pères de l'Eglise pour sa connaissance des choses divines  et sa piété, il fût le plus grand combattant apostolique pour appuyer la vraie foi, aussi, atteint-il des sommets d'ascétisme religieux et d'austérité.


Après la Concile de Chalcédoine en 451 AD, il ne restait que trois évêques dd l'Église Syriaque Orthodoxe.

Nous sommes vers le milieu du VIe siècle de notre ère. 

Notre Sainte Église syriaque orthodoxe restant fidèle à la Foi reçue des Apôtres et des saints et justes Pères, a vu dans les résolutions du Concile de Chalcédoine une déviation doctrinale*  alors que l'état byzantin adoptait ces résolutions. Ce dernier commença donc à persécuter ceux qui les rejetant furent accusés de "monophysisme".


En cette période cruciale, Dieu a envoya à l'Eglise un homme courageux: 

Le moine Mor Ya'coub Burd`ono (Saint-Jacques Baradée), brillant par sa sainteté , il devint parmi tous un "leader" dans la défense de l'Église syriaque orthodoxe contre les tentatives de ceux qui, pour des raisons politiques et hégémoniques, cherchaient à  l'éradiquer.


Il a encouragé ceux qui le suivaient à préserver le joyau de la foi orthodoxe telle que reçue des Apôtres et des Pères.


Il est naquit à Grand Mawzalt ܬܠ ܡܘܙܠܬ (maintenant Verensehir, Turquie), c’était le fils d'un prêtre nommé Théophile bar Manu.


Alors qu'il était encore jeune, il embrassa la Vie Monastique au monastère de Fsilta ܦܣܝܠܬܐ dans son pays natal.


C'est en ce monastère, qu'il apprit à maîtriser le syriaque, la langue grecque et se pénétra profondément de la science théologique et ascétique contenue dans les ouvrages religieux de son temps.


C'était un grand érudit, un prédicateur talentueux et un théologien reconnu, il était en outre connu pour son admirable piété et de nombreux miracles.


Pour passer inaperçu à ses persécuteurs et transmettre la Foi Apostolique, il se dissimula, lors de ses pérégrinations, sous des vêtements rustiques, d'où le sobriquet qui lui fût donné de Burd`ono.


En 528, il se rendit à Constantinople où il fut reçu avec grand honneur par l'impératrice Théodora qui favorisait la "Foi Apostolique" qualifiée désormais de "Monophysite". Théodora était  la fille d'un prêtre syrien du Maboug (Manbej) et l'épouse de l'empereur Justinien.


En raison de son attachement à la Foi Apostolique, l'Impératrice Théodora favorisait les évêques non-chalcédoniennes qui étaient en détresse.

Ce sont les évêques syriens et coptes, qui faisaient alors l’objet de persécutions et furent parfois même exécutés.


 À la demande du roi arabe al-Harith ibnjabalah les efforts d'al-Ghassani et de l’Impératrice Theodora, il a été ordonné évêque universel en 543/4 AD par Mor Théodose, patriarche d'Alexandrie qui était à l’époque exilé et vivait à Constantinople.

Trois évêques participèrent à cette Consécration Episcopale avec  le patriarche Athanasios.


Mor Jacob, en tant qu’ « évêque universel », fixa pour sa tournée missionnaire et pastorale sur les régions suivantes :La Syrie, l'Egypte, l'Arménie, la Cappadoce, la Cilicie, l’Isaurie, la Pamphilia, la Lycaonie, la Lycie, la Phrygie, Cana, l'Asie Mineure et les îles de Chypre, Rhodes, Chios et Mytilène ainsi que la Mésopotamie et la Perse.


 Il visitait les Eglises et exerçait  son ministère, il instruisait et encourageait  les croyants orthodoxes.


 C’est ainsi qu’avec l’autorisation du Patriarche, il  consacra vingt-sept évêques et ordonna quelques milliers de diacres et de prêtres, pour, ensuite retourner tranquillement en son monastère.


Il  poursuivit ce labeur apostolique avec persévérance pendant trente-cinq ans, menant inlassablement le bon combat pour cette Eglise de Dieu qu'il prit en charge en cette période d’adversité jusqu'à sa mort au monastère de Romanus ou au monastère de Cassien dans la nuit du 29 au 30 Juillet  578.

C’est le 30 Juillet que l’Eglise le commémore.

Saint-Jacob élabora une liturgie en quinze pages qui commençait par ces mots

«Ô Seigneur, Très Saint-Père de la paix»,

ainsi que plusieurs lettres, dont quatre ont été publiées dans les documents syriaques - trois adressée à Jean d'Éphèse et d'autres ainsi qu’une lettre générale aux évêques et aux prêtres ainsi qu’il est mentionné dans sa longue biographie.

 

*Craignant que par cette nouvelle formulation de la foi, on ne rejoignit en quelque sorte l’hérésie « Nestorienne » condamnée solennellement au Concile d’Ephèse.

 

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Une Prière avant la Liturgie pour les servants d'Autel (servants, lecteurs, sous-diacres)
 
 

Ô Seigneur Jésus-Christ, Éternel Grand Prêtre, je Vous remercie pour le privilège de pouvoir

servir au saint Autel de Votre sacrifice.

A présent que je me prépare pour le service liturgique  et que je vais m'unir à la Liturgie céleste

que Vous rendent les Saints Anges, je demande à pouvoir en tout temps

penser à  Vous.

Que je puisse toujours Vous chercher et Vous trouver; que je puisse toujours Vous suivre;

que Votre esprit sacerdotal soit en mon coeur et que Votre Saint Nom soit sur mes lèvres;

et que toute oeuvre de ma part soit accomplie à Votre louange et Votre gloire.

Sans cesse prêt à Votre service, que je puisse toujours connaître et accomplir Votre Sainte volonté

en toutes choses, et par Votre grâce, persévérer jusqu'au bout.

Amîn. 

 

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

DES CANONS POUR LA PAIX ?...N-D DE FRANCE AU PUY EN VELAY...

Dédié à Notre-Dame de l'Annonciation, le sanctuaire du Puy-en-Velay (France) est un des plus anciens d'Europe.

Au Vè siècle une femme y fut guérie miraculeusement par la Vierge.

Plus tard, au XIIIè siècle, saint Louis (roi de France) de retour de croisade, offrit au sanctuaire une Vierge Noire, et depuis des siècles les pèlerins y affluent.

Mais il est une autre effigie célèbre de la Vierge Marie au Puy, vénérée sous le nom de France, née du désir de rendre hommage à Marie

Sa statue, en fonte, de plusieurs mètres de haut, juchée sur le Rocher Corneille, domine la région.

Pour couler cette statue, Napoléon III (neveu de Napoléon Ier et premier président de la République française) fit cadeau de 150 000 kg de fonte provenant des canons pris aux Russes pendant la guerre de Crimée, lors de la victoire de Sébastopol, en 1855.

Ces fameux canons sont ceux de la victoire, « un instrument de guerre transformé en instrument de paix », dit-on à l'évêché.

Notre Dame de France a été inaugurée en 1860.

« Notre Dame de France, explique sœur Marie-Aimée, religieuse de Saint-Jean, c'est la mère qui protège, elle est offerte à tous les hommes. »

(Source: Pèlerin)

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,47-53.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : «Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ».
Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Discours sur le Psaume 95, 14-15 (trad. bréviaire 33e dimanche) 


 

« Sur le rivage...on ramasse ce qui est bon »

 

    « Il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité. » (Ps 95,13)

Quelle justice et quelle vérité ?

Il rassemblera auprès de lui ses élus (Mc 13,27) ; les autres, il les séparera, car il mettra ceux-ci à sa droite, et ceux-là à sa gauche (Mt 25,33).

Qu'y aura-t-il de plus juste, de plus vrai que cela ?

Ils n'attendront pas du juge la miséricorde, ceux qui n'ont pas voulu exercer la miséricorde avant la venue du juge.

Ceux qui ont voulu exercer la miséricorde seront jugés avec miséricorde (Lc 6,37).

Car il dira à ceux qu'il aura mis à sa droite :

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde ».

Et il leur attribue des actes de miséricorde :

« J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire », et toute la suite (Mt 25,31s)... 


    Parce que tu es injuste, le juge ne sera pas juste ?

Parce qu'il t'arrive de mentir, la vérité ne sera pas véridique ?

Si tu veux rencontrer un juge miséricordieux, sois miséricordieux avant qu'il vienne. Pardonne, si l'on t'a offensé ; donne les biens que tu possèdes en abondance...

Donnes ce que tu tiens de lui :

« Que possèdes-tu que tu n'aies reçu ? » (1Co 4,7)

Voilà les sacrifices qui sont très agréables à Dieu : miséricorde, humilité, reconnaissance, paix, charité.

Si c'est cela que nous apportons, nous attendrons avec assurance l'avènement du juge, lui qui

« jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité ».

 

Jeudi 30 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille
29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 15:08

Quels sont les styles architecturaux du Moyen-Age ? A quoi sert une croisée d’ogives ? Comment les bâtisseurs de cathédrales soulevaient-ils des charges lourdes ? Visite des cathédrales d’Amiens et de Notre-Dame pour découvrir comment l’on a pu élever ces vaisseaux de pierre. Du transept au labyrinthe en passant par le triforium, tout sur les techniques et les matériaux utilisés par les architectes de l’époque, les méthodes de fabrication des vitraux et les travaux de restauration de Notre-Dame!

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Patrimoine
29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 07:37
Le chemin vers Dieu est une croix au quotidien. Nul n'est jamais monté au Ciel par le chemin de la facilité - nous savons où mène le chemin facile. Saint Isaac le Syrien

Le chemin vers Dieu est une croix au quotidien. Nul n'est jamais monté au Ciel par le chemin de la facilité - nous savons où mène le chemin facile. Saint Isaac le Syrien

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.

Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur.
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande.
Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez.
J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,38-42.

En ce temps-là, Jésus entra dans un bourg et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe, qui était occupée par maint service, se présenta, disant : " Seigneur, vous n'avez cure que ma sœur me laisse seule faire le service ? Dites-lui donc de m'aider. "
Le Seigneur lui répondit : " Marthe, Marthe, vous vous inquiétez et vous agitez pour beaucoup de choses !
Or il n'est besoin que de peu de choses ou d'une seule. Marie en effet a choisi la meilleure part, qui ne lui sera point ôtée. "

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

(1873-1897), carmélite, docteur de l'Église latine.

Manuscrit autobiographique C, 36 r° - v° 

 

« Marie a choisi la meilleure part »

 

Une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive ; sans doute comme Sainte Madeleine elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et enflammée.

Paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe qui se tourmente de beaucoup de choses et voudrait que sa sœur l'imite.

Ce ne sont point les travaux de Marthe que Jésus blâme ; ces travaux, sa divine Mère s'y est humblement soumise toute sa vie puisqu'il lui fallait préparer les repas de la Sainte Famille.

C'est l'inquiétude seule de son ardente hôtesse qu'il voulait corriger. 

Tous les saints l'ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l'univers de l'illumination de la doctrine évangélique.

N'est-ce point dans l'oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d'Aquin, François, Dominique et tant d'autres illustres amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies ?

Un savant a dit :

-« Donnez-moi un levier, un point d'appui, et je soulèverai le monde. »

Ce qu'Archimède n'a pu obtenir, parce que sa demande ne s'adressait point à Dieu et qu'elle n'était faite qu'au point de vue matériel, les saints l'ont obtenu dans toute sa plénitude.

Le Tout-Puissant leur a donné pour points d'appui : Lui-même et Lui seul ; pour levier : l'oraison, qui embrase d'un feu d'amour, et c'est ainsi qu'ils ont soulevé le monde.

C'est ainsi que les saints encore militants le soulèvent et que, jusqu'à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi. 
 



 

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
Aujourd'hui, c'est la Fête de Sainte Marthe,
titulaire de notre Paroisse de Yaoundé (NKomo II) au Cameroun.
Nos Frères du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde au Cameroun se battent pour y poursuivre la mission
alors que leur Maison-mère en France est trop pauvre pour les aider comme nous le voudrions.
L'association Caritative est inopérante depuis 2008 !
Seul l'Archidiocèse (Métropolie) déjà lui-même en grandes difficultés financières en France, tâche de les aider.
AIDEZ-NOUS A LES SECOURIR !
Si vous le pouvez, aidez notre Mission au Cameroun ! Merci.
(Dons et Offrandes de Messes (Déductibles de votre impôt à raison de 66°/°) peuvent être adressés à 
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI
 
Vos C B doivent être libellés à l'Ordre de la
Métropolie de l'E.S.O.F
(Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone Mar Thoma)
en précisant au au dos de votre chèque votre intention.
Neuvaine à Sainte Marthe

(La tradition occidentale recommande de prier 9 mardis de suite, avec un cierge béni allumé)

 

 

O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière.


Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement.


Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable.


Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon.


(Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père)


Sainte Marthe, priez pour nous (3 fois).


Amîn.

Au delà de nos aspirations humaines légitimes, que la volonté du Seigneur Miséricordieux soit faite, Lui qui nous appel chacun à la sainteté... !

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Maris, honorez vos épouses

 

"Maris, ne l'appelez jamais simplement par son son nom :

flattez-la,

montrez-lui des égards,

une affection profonde.

Honorez-la,

et elle ne désirera pas d'autres hommages :

-la gloire extérieure aura peu de prix à ses yeux, si vous la glorifiez vous-même.

Mettez-la au-dessus de tout en toute chose, en beauté, en intelligence; et louez-la."

(Saint Jean Chrysostome, homélie 20 sur Ephésiens)

O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière.   Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement.   Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable.   Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon.   (Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père)   Sainte Marthe, priez pour nous (3 fois).

O admirable Sainte Marthe, j'ai recours à vous et je compte entièrement sur votre aide dans mes besoins, et surtout sur votre assistance dans mes épreuves. Comme remerciement, je vous promets de propager partout cette prière. Consolez-moi dans mes soucis et difficultés, je vous en supplie humblement. Par l'immense joie qui a rempli votre âme, lorsque vous receviez le Sauveur du Monde dans votre demeure de Béthanie, je vous prie d'intercéder pour moi et ma famille, afin que nous gardions Dieu dans notre cœur, et qu'ainsi nous méritions d'obtenir le remède à nos nécessités spécialement dans la situation actuelle qui m'accable. Je vous en supplie, Auxiliatrice dans tous les besoins, aidez-moi à surmonter les difficultés, vous qui avez si victorieusement combattu le démon. (Un Notre Père - Un Je vous salue Marie - Un Gloire au Père) Sainte Marthe, priez pour nous (3 fois).

 SAINTE MARTHE, QUI ÊTES-VOUS ?
Vierge 
(† v. 81)

        Sainte Marthe était sœur de Marie Madeleine et de Lazare.

C'est elle qui dirigeait la maison de Béthanie et s'en montrait digne par sa douceur et son amabilité envers les siens, par sa charité envers les pauvres et par l'hospitalité si dévouée qu'elle offrait au Sauveur et à ses disciples.

Un jour, Marthe était absorbée par les soins domestiques, tandis que Madeleine se tenait aux pieds de Jésus. Marthe se plaignit : 
« Seigneur, dites donc à Marie de venir m'aider, ne voyez-vous pas qu'elle me laisse toute la charge ? »
- Marthe, Marthe, lui dit le Maître, vous vous agitez trop. Une seule chose est nécessaire ; Marie a choisi la meilleure part, et elle ne lui sera point enlevée. » 

        C'est Marthe qui fit prévenir Jésus de la maladie, puis de la mort de son frère Lazare :

« Seigneur, Lui dit-elle, dès qu'elle L'aperçut, si Vous eussiez été ici, mon frère ne serait pas mort. »

Et Jésus lui donnant des paroles d'espérance : « Seigneur, ajouta-t-elle, je crois que Vous êtes le Christ, Fils du Dieu Vivant. » 

        Une tradition raconte qu'après la mort de la Très Sainte Vierge, Marthe subit le sort de Lazare et de Madeleine : exposée par les Juifs endurcis sur une frêle barque, à la merci des flots irrités, elle est portée avec les siens vers les beaux rivages de la Provence.

Là elle participe à l'apostolat de son frère Lazare, qui devint évêque de Marseille, et à la sainte vie de Madeleine.

        Marthe est devenue célèbre par l'enchaînement d'un dragon.

Au moment où elle commençait à prêcher la foi sur les rives du Rhône, un monstre effroyable, connu sous le nom de Tarasque, jetait la terreur dans toute la contrée.

Un jour que Marthe annonçait la parole divine dans la ville de Tarascon, la foule s'écria :

« Si vous détruisez le dragon, nous embrasserons votre foi. 
- Si vous êtes disposés à croire, répondit Marthe, tout est possible à celui qui croit. »

Et seule elle s'avance vers la caverne du monstre. Pour combattre cet ennemi, Marthe se munit du signe de la Croix ; le monstre baisse la tête et tremble.

Elle s'avance, l'enlace avec sa ceinture et l'amène comme un trophée de victoire aux habitants, et bientôt la Tarasque tombe écrasée sous les coups vengeurs de tout le peuple.

En triomphant de ce monstre, Marthe avait triomphé du dragon infernal. 

        Marthe s'établit dans la ville, devenue chrétienne, se fit la servante des pauvres, et fonda une communauté de vierges.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Pains et poissons multipliés

Évangile selon saint Jean 6, 5-15

« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »

Avec peu, Dieu peut tout

« Mais qu’est ce que cela pour tant de monde ! »
Le petit garçon revenait tout content. La route était longue jusqu’au marché. Les sous avaient été pénibles à gagner. Les cinq pains d’orge et les deux poissons ne pesaient pas lourd, comparé au travail qui les avait achetés. Soudain, sur sa route, barrant le passage, une foule immense. « Le lieu était pourtant ce matin un désert ! » Le bonhomme se faufile, discret, jusqu’au devant où se pressent en masse des boiteux de toutes sortes, des pauvres miséreux, des brigands, des notables. Douze types désemparés couraient là en tout sens. L’un d’eux bouscule l’enfant, qui perdit sa corbeille.

André ramasse, confus, la précieuse pitance. « Monsieur, dit l’enfant, tu as donc de la peine ? » « C’est que je dois nourrir tous ces gens affamé s ». « Prends ! » « C’est bien gentil, petit, mais ce n’est pas sérieux… » « Comment ? Il y a dans le panier tout le prix du labeur. Il y a dans la corbeille un peu de mon cœur. » « Si peu, pour tout ce monde ! » « André, apprends que le peu que Dieu veut nous donner peut bien plus que tout ce qui vient de soi. Aurais-tu honte de rendre au Seigneur ce qu’il vient par mes mains de t’offrir en présent ? Apprends à recevoir, et cesse de te troubler. »
Et l’Église depuis revit de cette Cène. Nos pauvres moyens, tout un monde à nourrir ! Jésus par cet enfant nous redit aujourd’hui : avec peu, Dieu peut tout. « Reçois, et offre-moi le peu que tu reçus. J’en ferai des merveilles. » (Source: Signe dans la Bible)

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
CONNAISSANCE ET ILLUMINATION DIVINE
Travailler sur soi –

Si les hommes mettaient quelque frein à leur cerveau qui travaille à une vitesse folle, non seulement celui-ci se reposerait davantage, mais la Grâce viendrait aisément sur eux. Dépourvue de cette illumination divine, la connaissance conduit à la catastrophe. Celui qui accomplit un travail sur lui-même, qui mène son combat spirituel, est éclairé par Dieu. Recevant l’illumination divine, il agit non plus selon ses propres pensées, mais en fonction des états surnaturels dont il fait l’expérience, et c’est pourquoi il voit loin. Le myope voit bien de près, mais ne voit pas au loin. Celui qui n’est pas myope verra, au mieux, un peu plus loin que le myope, mais c’est sans conséquence. Les yeux charnels ne sont jamais que deux, les spirituels bien plus nombreux.

Purification de soi

Ceux qui s’éloignent du Christ se privent de l’illumination divine, car ils quittent, les insensés, le côté ensoleillé pour se retirer à l’ombre. En conséquence, ils prennent froid et tombent malades au plan spirituel. Si l’homme ne se purifie pas, si l’illumination, la connaissance divine ne lui est pas accordée, sa propre connaissance, aussi juste qu’elle puisse être n’est – je le constate – qu’un pur rationalisme, rien de plus. Si l’illumination divine lui manque, tout ce qu’il pourra dire, tout ce qu’il pourra écrire ne sera d’aucun profit. Voyez quelles profondes significations cache le Psautier, lequel est écrit sous l’inspiration de la Grâce !

Rationalisme et spiritualité

[…] La connaissance humaine, lorsqu’elle est sanctifiée, devient une connaissance divine et elle peut aider […] La science peut grandement aider l’homme, mais elle peut aussi lui obscurcir l’esprit […] Si les personnes dont le cerveau a été embrouillé par l’orgueil de la science s’efforcent, avec la Grâce de Dieu, de le désembrouiller, elles auront bien plus d’atouts pour travailler. Mais si nos talents ne sont pas sanctifiés – la connaissance n’est alors pas sanctifiée -, ils ne pourront servir qu’à un travail purement mondain, et non pas à un travail spirituel. Si une inquiétude salutaire se manifeste dans l’âme, on se sanctifie vite. Ceux qui donnent la priorité à leur formation intérieure (la formation de leur âme) et utilisent aussi à cet effet leur formation extérieure se transforment vite au plan spirituel. Et s’ils mènent une vie spirituelle, ils aident par là de nombreuses personnes autour d’eux, car ils les tirent de l’angoisse infernale pour les conduire à la joie du Paradis. […] Le monde gît dans le péché ; il a donc besoin de prières et d’exemples […] La parole qui vient de l’intelligence humaine n’apporte pas de transformation dans les âmes, car elle est chair. La Parole de Dieu qui naît du Saint-Esprit possède, elle, l’énergie divine et transforme les âmes. »

(P. Païssios de l’Athos, Avec amour et douleur pour le monde contemporain, p. 208-214)
Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Brusquement, en 1481, Mahomet II s’effondre, frappé d’un mal inconnu...

Des auteurs attribuent la paternité de l’Angélus de midi au roi Louis XI (France) qui, en 1472, prescrivit à tout son royaume l’extension de l’Angélus à midi, pour prier pour la paix.

Aussi appelle-t-on l’Angélus de midi :

" l’Ave Maria de la paix ".

(…) Cependant en 1455 le Pape de Rome : Calixte III avait déjà prescrit la sonnerie de midi et l’on va comprendre pourquoi.

Il semble que Louis XI n’ait fait qu’appliquer à la France, et en édulcorant leurs visées, les décisions du Pape, sensiblement plus précises :

Le terrible Mahomet II venait de prendre Constantinople (1453) et avait juré, en faisant manger de l’avoine à son cheval sur le maître-autel de Sainte Sophie, qu’il en ferait rapidement de même sur l’autel majeur de Saint-Pierre !

C’est bien contre ce fléau, qui aurait dû anéantir la Chrétienté d’Occident comme il avait vaincu celle d’Orient, que Calixte III eut l’inspiration de créer le troisième Angélus.

Malgré les vociférations du Pape, qui ne se contentait pas de faire prier mais interpellait les princes chrétiens, personne ne bougea !

Pas même la France de Louis XI…

Brusquement, en 1481, Mahomet II s’effondre, frappé d’un mal inconnu, à l’âge de 49 ans. C’est bien Calixte III et son Angélus de midi qui l’ont stoppé.

D'où la puissance de l'Angélus qui, sous une forme ou l'autre, manifeste l'Incarnation du Verbe-Dieu qui dans ce mystère, celui de Sa passion et de Sa résurrection terrasse terrasse la "culture de mort" ourdie dans les "laboratoires de l'enfer".

Prions l'Angélus, écoutons avec respect l’appel des cloches matin, midi et soir pour saluer la victoire de la lumière sur les ténèbres !...

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11,19-27.

Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

Mercredi 29 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Bx John Henry Newman

(1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre 
Sermon « The Tears of Christ at the Grave of Lazarus » PPS, vol. 3, n°10 


 

Marthe lui dit : « Oui, Seigneur, je le crois »

 

      Le Christ est venu pour ressusciter Lazare, mais l'éclat de ce miracle sera la cause immédiate de son arrestation et de sa crucifixion (Jn 11,46s)...

Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d'où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir.

Les apparences allaient se renverser : il y aurait un festin chez Marthe (Jn 12,1s), mais la dernière pâque de tristesse lui revenait à lui.

Et Jésus savait qu'il acceptait totalement ce renversement : il était venu du sein de son Père pour racheter par son sang tout le péché des hommes et ainsi faire remonter tout croyant de sa tombe comme son ami Lazare — les ramener à la vie, non pour un temps, mais pour toujours... 


      Face à l'ampleur de ce qu'il envisageait de faire dans cet unique acte de miséricorde, Jésus a dit à Marthe :

« Je suis la Résurrection et la Vie.

Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais ».

Faisons nôtre cette parole de réconfort, à la fois face à notre propre mort et à celle de nos amis :

*là où il y a foi en Christ, le Christ est là en personne.

« Le crois-tu ? » demande-t-il à Marthe. Là où un cœur peut répondre comme Marthe :

-« Oui, je le crois »,

là le Christ se rend miséricordieusement présent.

Bien qu'invisible, il se tient là, même devant un lit de mort ou une tombe, que ce soit nous-mêmes qui dépérissons ou ceux que nous aimons.

Que son nom soit béni !

Rien ne peut nous enlever cette consolation. Par sa grâce, nous sommes aussi sûrs qu'il est là avec tout son amour que si nous le voyions.

Après notre expérience de ce qui est arrivé à Lazare, nous ne douterons pas un instant qu'il est plein d'égards pour nous et qu'il se tient à nos côtés.    

 

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne
28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 08:07
Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Livre de la Sagesse 10,17-20.

Dieu rendit aux justes le salaire de leurs travaux et il les conduisit par une route admirable, et fut pour eux un ombrage pendant le jour et comme la lumière des étoiles pendant la nuit.
Elle leur fit traverser la mer Rouge, et les conduisit à travers les grandes eaux.
Elle submergea leurs ennemis, puis des profondeurs de l'abîme elle les rejeta.
C'est pourquoi les justes enlevèrent les dépouilles des impies, et chantèrent votre saint nom, Seigneur, et louèrent de concert votre main qui combattait pour eux.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,9-19.

En ce temps-là Jésus dit à ses disciples : " Quand vous entendrez parler de guerres et de séditions, ne soyez pas effrayés, car il faut que cela arrive d'abord ; mais ce ne sera pas encore la fin."
Il leur dit alors : " On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre et, par endroits, des pestes et des famines, et il y aura des choses effrayantes et de grands signes venant du ciel.
Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, on vous poursuivra, on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous emmènera devant rois et gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela aboutira pour vous au témoignage.
Prenez donc la résolution de ne pas vous exercer par avance à vous défendre,
car moi, je vous donnerai bouche et science, auxquelles tous vos adversaires ne pourront ni résister ni contredire.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, vos proches et vos amis, et ils en feront mettre à mort d'entre vous.
Vous serez en haine à tous à cause de mon nom.
Et pas un cheveu de votre tête ne périra.
C'est par votre constance que vous gagnerez vos âmes.

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par Thérèse d'Avila

(1515-1582), carmélite, docteur de l'Église latine. Pensées sur l'amour de Dieu, ch. 3, 4-6 LN/C (trad. OC, Cerf 1995, p. 929) 

 

« Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de préparer votre défense »

 

      Ô amour puissant de mon Dieu !

Qu'il est bien vrai qu'il n'y a rien d'impossible à celui qui aime. Heureux celui qui jouit d'une telle paix de son Dieu, qui domine toutes les souffrances et tous les périls du monde.

Il n'en redoute aucun, dès qu'il s'agit de servir un tel Maître, et il a bien raison.

Une pensée s'offre à moi qui s'applique aux personnes naturellement craintives et peu courageuses.

Même lorsqu'elles sont réellement élevées à l'état dont je parle, leur faible nature s'effraie.

Il faut alors bien prendre garde, parce que cette faiblesse naturelle pourrait nous faire perdre une magnifique couronne.

Quand vous sentirez, mes filles, ces atteintes de la crainte, recourez à la foi et à l'humilité; et, fortifiées par la conviction que rien n'est impossible à Dieu (Lc 1,37), abordez votre entreprise.

Il a bien pu fortifier tant de jeunes saintes, qu'il a rendues capables d'endurer tous les tourments qu'elles s'étaient déterminées à supporter pour lui !

      Ce qu'il demande, c'est une détermination qui le rende maître de notre libre arbitre, car de nos efforts il n'a nul besoin.

Notre Seigneur se plaît au contraire à faire resplendir ses merveilles chez les plus faibles de ses créatures, parce qu'il peut alors plus librement déployer son pouvoir et satisfaire son désir de nous accorder ses bienfaits.

      Laissez de côté les objections de votre raison, et méprisez votre faiblesse.

Celle-ci ne ferait que grandir si vous vous arrêtiez à réfléchir si vous réussirez ou non.

Ce n'est pas le moment de songer à vos péchés; laissez-les de côté.

Cette humilité n'est plus alors de saison, elle est tout à fait hors de propos.

Soyez certaines que le Seigneur n'abandonne jamais ceux qui l'aiment et qui s'exposent pour lui seul.
 

 

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

SAINT NAZAIRE et SAINT CELSE,QUI ÊTES-VOUS ?
Martyrs 
(Ier siècle)

        Nazaire naquit à Rome, d'un père païen, nommé Africanus, et d'une pieuse mère nommée Perpétue, qui avait été baptisée par saint Pierre. L'enfant répondit admirablement aux leçons maternelles et brilla par ses vertus précoces et son innocence. 

        Parvenu à sa neuvième année, Nazaire fut sollicité par son père d'abandonner le christianisme ; mais il préféra la vérité au mensonge, fut baptisé par saint Lin et devint un des plus fervents chrétiens de Rome. Son père, irrité, employa la violence pour vaincre sa fermeté ; mais, enfin, plein d'admiration pour ce fils, il lui fournit lui-même les moyens d'accomplir le projet hardi qu'il avait formé d'aller prêcher la foi. 

        Nazaire parcourut l'Italie, semant l'Évangile parmi les populations païennes et les édifiant par ses vertus. À Milan, son premier soin fut d'aller visiter les martyrs Gervais et Protais dans leur prison et de les fortifier dans la lutte par ses paroles. Saisi lui-même comme chrétien, il est cruellement flagellé et chassé de la ville. Près de Nice, il s'attache comme disciple un enfant nommé Celse, après l'avoir instruit et baptisé. Nazaire et Celse ne se séparent plus. Les conversions se multiplient d'une manière étonnante ; Nazaire est de nouveau soumis à de cruelles tortures, puis rendu à la liberté, à la condition de ne plus reparaître dans ce pays. 

        Les deux saints jeunes gens remontent alors les Alpes, traversant sans se décourager d'immenses et solitaires forêts, des rochers inaccessibles, de rares villages où vivaient de pauvres idolâtres, et arrivent à Embrun, où leur zèle opère des prodiges de conversions. Vienne, Genève, Trèves entendent tour à tour leur voix, rendue éloquente par l'amour de Jésus-Christ. Les contradictions et la persécution donnent à leur prédication une fécondité nouvelle. 

        Condamnés à être noyés, ils marchent sur les ondes comme sur une terre ferme. Après cet éclatant miracle, Nazaire et Celse reprennent la route de Milan, où ils sont bientôt arrêtés comme chrétiens et zélateurs de la foi. À la lecture de la sentence de mort, ils se jettent, joyeux, dans les bras l'un de l'autre : « Quel bonheur pour nous, s'écrie Nazaire, de recevoir aujourd'hui la palme du martyre ! - Je Vous rends grâces, ô mon Dieu, dit Celse, de ce que Vous voulez bien me recevoir, si jeune encore, dans Votre gloire. » Ils sont alors conduits sur une place publique de Rome, où ils ont la tête tranchée, vers l'an 56 de l'ère chrétienne.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 
Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

UNE ICÔNE POUR VAINCRE NAPOLÉON BONAPARTE ?...

L’icône de Smolensk est une Vierge Hodigitria "qui montre le chemin", la seule voie à suivre : le Christ.

L’icône aurait été peinte par saint Luc pour la communauté d’Antioche.

Elle aurait ensuite été vénérée à Constantinople (Istamboul, Turquie) dans l’église de Blacherne.

Elle aurait été apportée en Russie en l’an 1046 et placée en 1101 à Smolensk, dans la cathédrale de l’Assomption.

Elle a été invoquée pour obtenir conseil et aide.

En particulier, elle aida Vladimir Monomach à pacifier et à unir la Russie. On lui attribue la protection de la ville contre l’invasion des Tartares.

En 1398, elle fut apportée à Moscou dans la cathédrale de l’Annonciation. Puis elle fut restituée à Smolensk, dans l’église de l’Assomption du monastère de Novodevičij (près de Moscou, en Russie).

En 1812, l’icône fut transportée sur les champs de bataille contre Napoléon.

« Devant et autour de l’icône, derrière et de toute part, marchaient, courraient et se prosternaient jusqu’à terre, la tête découverte, des foules de militaires »

(Tolstoï, Guerre et Paix).

Le 22 novembre 1991, on vit l’icône verser des larmes toute la journée devant une grande foule de fidèles.

L’évêque et le patriarche en ont reconnu l’authenticité.

(Source: "Marie de Nazareth)

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

J'ai vu l'amour et la souffrance
Danser dans le jour décroissant,
Et chanter un hymne de louange
Au Dieu qui leur avait donné le  " la ".

Je me suis approché, étonné de voir
L'amour aimer la souffrance,
Et la souffrance aimer l'amour. 

Comment pouvaient-ils se tenir par la main
Et s'aimer ainsi ?

Je les connaissais déjà bien l'un et l'autre,
Lui, si beau, elle, si laide.

Je me suis approché,
Etonné, je vis que la souffrance avait changé de visage.

Elle n'était plus laide,

Une beauté radieuse resplendissait sur son front rayonnant,
Une harmonie sereine flottait tout autour d'elle.

Surpris, j'ai tourné les yeux vers l'amour,
Et je le vis si beau, lui aussi,
D'une beauté si radieuse que j'en fus ébloui.

Une lumière qui n'est pas de ce monde régnait.

Alors, attentif, je restai immobile
Et j'entendis la souffrance dire à l'amour:
« Ne me quitte pas, toi qui m'as appelée;
Je sais que sans toi je serais laide.

Dis-moi que tu ne me quitteras jamais,
J'ai peur de me retrouver seule. »

Et l'amour répondit, d'une voie en qui résonne l'éternité:
«  Ne crains rien, petite souffrance.

Ne sais-tu pas qu'avec toi moi aussi je suis plus beau ?
Bien que les mortels qui me voient sans toi, 
Ne puissent imaginer que la splendeur de mon visage
Puisse encore s'accroître.

Oui, ma souffrance, je t'aime
Parce que tu achèves ma beauté
Et que, seule, tu sais la conduire à la perfection,
Si pleine de lumière et de joie. »

Longtemps, je restai devant cette scène,
Puis je m'enhardis et demandai
A la souffrance et à l'amour de me prendre avec eux.

Ils me mirent dans leurs bras 
Et me prirent comme un enfant.

Toujours, toujours je serai pauvre,
Toujours je chanterai avec eux
Un hymne de louange à Dieu
Qui nous a fait don de sa grande Vie de Seigneur,
Dieu de grande source, Dieu de plénitude.

Dieu qui nous a uni, tous les trois, nous a fait Un.

Venez tous, venez tous avec nous,
L'hymne sera si pur et si léger
Qu'il montera d'un coup d'aile au plus haut des Cieux
Pour s'unir au chant de tous les anges.

(Abbé Pierre.

Extrait de l'entretien des Propos recueillis par Gilles Van Grasdorff, dans l'Echo illustré magazine No 28, du 17 juillet 1993.)

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
 
PEUT-ON ENCORE PARLER DE L’AMOUR DE DIEU POUR L’ÊTRE HUMAIN ?(Source:"Sagesse Orthodoxe")
Quand on voit l’état de l’humanité… –

L’amour de Dieu pour l’homme est paradoxal. Il ne l’abandonne pas, quelles que soient les apparences… Il aime en l’homme le sceau de sa propre image, c’est-à-dire la liberté, sa liberté divine donnée à l’homme et devenue pour celui-ci liberté humaine ; comme Il donne son souffle devenu pour l’homme son propre esprit. Il aime l’homme comme lui-même, accomplissant à son égard son propre commandement. L’homme est le prochain de Dieu.

Qu’en savons-nous ?

La sainte Écriture et la tradition liturgique ne parlent que de cela. Ainsi, nous connaissons l’amour de Dieu d’abord par ouï-dire : les prophètes (Isaïe), les psaumes (135), le saint Évangile (Jean 13, 1), les lettres des apôtres (1 Jean 2, 5 ; 3,1 ; 3, 16 ; 4, 16, etc.), le témoignage des saints (saint Macaire, saint Nicolas Cabasilas, saint Silouane) : « le Seigneur et l’Artisan de l’entière création, dans l’ineffable tendresse de son cœur et l’amour unique dont Il chérit le genre humain, voyant déchu l’ouvrage de ses mains, ému de pitié, a bien voulu le relever en s’abaissant lui-même pour rendre plus divine sa création, car Il est bon par nature et compatissant… » (ikos du 20 novembre).

La constatation des faits

Nous apprenons, c’est peut-être l’essentiel de l’ascèse chrétienne, à voir en tout l’amour de Dieu, soit triomphant, soit humilié (cf. Isaïe 53). Il triomphe dans la beauté de la création et sa manifestation par des œuvres de bien accomplies par ses serviteurs ; il est présent en tout être humilié et ne cesse pas d’être amour. Il se glorifie ainsi à la fois dans sa gloire et dans son abaissement. Nous interprétons également des inspirations secrètes, des événements extérieurs, des rencontres providentielles, l’exaucement de la prière, la joie pour le bonheur d’autrui, les épreuves salutaires elles-mêmes, comme manifestations de l’amour de Dieu pour nous. Ainsi, un homme qui s’apprêtait à satisfaire sa passion et à commettre le mal, en est empêché par la maladie ou par une collision sur la route : le Seigneur s’est interposé par ses anges afin que cette âme n’aille pas à sa perte.

Le sentiment du cœur

L’être humain a la capacité de connaître par le saint Esprit l’amour de Dieu dans son for intérieur. Ceci s’explique par la présence du sceau de l’image divine, par celle de l’esprit initial insufflé en lui, par la grâce du saint baptême, par la communion au Christ dans son corps et son sang, par la foi en lui. Le simple fait que nous croyions en lui est une manifestation de son amour pour nous.

Une autre expérience est celle du repentir : le Seigneur nous manifeste son amour en nous montrant nos péchés : ce qui nous sépare de lui et de la jouissance de son amour. Il illumine ainsi nos ténèbres intérieures, et nous fait éprouver la douleur de nous être éloignés de lui. Il nous donne également d’aimer, non seulement lui-même, mais le prochain, et même nos ennemis. Que le cœur humain puisse aimer à ce point est une preuve de l’amour que Dieu a pour lui. Pourquoi ? Dieu seul est amour et source de l’amour : si nous ressentons de l’amour, c’est que Dieu, par amour, s’est communiqué à nous et a fait sa demeure en nous.

Le pardon

Il est la manifestation par excellence de l’amour de Dieu pour nous, parce qu’il est, non seulement la rémission des péchés, mais encore la communication de la grâce du saint Esprit. Dans pardon il y a « don » : qu’est-ce que nous donne le Christ si ce n’est le saint Esprit par lequel nous pouvons faire la volonté du Père et en éprouver l’allégresse des saints.

> Pour approfondir…

« Comment croire que Dieu nous aime ? »

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,36-43.

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:

Par St Grégoire Palamas

(1296-1359), moine, évêque et théologien 
Homélie 26 ; PG 151, 340-341 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 308) 


 

« Alors les justes resplendiront dans le Royaume de leur Père »

 

Il existe une moisson pour les épis de blé matériels et une autre pour les épis doués de raison, c'est-à-dire le genre humain.

Celle-ci s'effectue chez les infidèles et rassemble dans la foi ceux qui accueillent l'annonce de l'Evangile.

Les ouvriers de cette moisson sont les apôtres du Christ, puis leurs successeurs, puis, au cours du temps, les docteurs de l'Eglise.

Le Christ a dit à leur sujet ces paroles :

« Le moissonneur reçoit son salaire ; il récolte du fruit pour la vie éternelle » (Jn 4,36)... 


Mais il y a encore une autre moisson :

c'est le passage de cette vie à la vie future qui, pour chacun de nous, se fait par la mort.

Les ouvriers de cette moisson-là ne sont pas les apôtres, mais les anges.

Ils ont une plus grande responsabilité que les apôtres, car ils font le tri qui suit la moisson et ils séparent les méchants des bons, comme on le fait avec l'ivraie et le bon grain...

Nous sommes dès aujourd'hui « le peuple choisi de Dieu, la race sainte » (1P 2,9), l'Eglise du Dieu vivant, choisis parmi les impies et infidèles.

Puissions-nous être séparés de l'ivraie de ce monde de la même manière dans le monde à venir, et agrégés à la foule de ceux qui sont sauvés dans le Christ, notre Seigneur, qui est béni dans les siècles.

 

Mardi 28 JUILLET 2015, éléments pour méditer, réfléchir, prier et mieux agir:
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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Famille

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