Brûlée par le feu de l'amour du Christ, elle s'excusa auprès d'eux de ne pouvoir le renier, puis elle s'élança d'elle-même dans les flammes.

L'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone
en France.
L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone fait en France et au Cameroun mémoire aujourd'hui de:
Saint Cyrille d'Alexandrie,
NICÉPHORE, martyr à Antioche († 260)
APOLLINE, vierge martyre à Alexandrie († 249)
Mairie, évêque d'Avranche († VIe s.),
CLAIR, évêque d'Apt, martyr († 660)
ANSBERT, évêque de Rouen († 700)
St.Thomas Cathedral, Kollam
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791)
L'évangile médité - 52e méditation
Tandis que le ciel et la terre subsisteront, tandis qu'il y aura sous le ciel et sur la terre des hommes capables de connaître Dieu, la divine loi de Jésus-Christ subsistera et les obligera* : elle aura jusqu'à la fin des siècles des observateurs fidèles, et aucun des préceptes qu'elle contient, quelque léger qu'on le suppose, ne sera impunément transgressé.
Jésus-Christ proteste que dans sa loi rien ne sera mis en oubli ; cependant que d'infidélités, que de prévarications !
Jésus-Christ dit la vérité : il en est l'auteur absolu et invariable, et ce qu'il dit sera infaillible.
Si le ciel et la terre doivent périr plutôt que sa loi, sa parole et ses volontés, tremblons ; .et si nous voulons éviter une perte inévitable, attachons-nous inviolablement à ce qu'il demande de nous.
*Cette Loi qui oblige es "Obligation d'Amour" de l'âme tendue vers Dieu. Il s'agit ici de la Loi d'intelligence et de Liberté des Enfants de Dieu réunifiés par la Grâce du St Esprit acquise pour Ses frères et soeurs par le Christ Rédempteur.
« La paix intérieure est le centre de la vie intérieure ; puisque c'est là où repose Dieu, qui jamais ne s'établit, et n'opère jamais avec toute la liberté de son Esprit, que dans les âmes pacifiques.
C'est pour cette raison que tout ce qu'il y a même de bon, de grand, et de saint, doit périr plutôt que de perdre un point de la Paix ; que tous les intérêts, qui sont le plus à la gloire de Dieu, doivent plutôt cesser, que de sortir de sa paix ; qu'il faudrait plutôt renoncer à tous les états les plus sublimes, qu'à celui de la paix de son âme : parce que tout ce qu'il y a de beau et de grand n'attache point Dieu à une âme, et la Paix en fait le lien indissoluble, comme la demeure la plus agréable.
C'est pourquoi vous êtes bien trompée, mon Theonée, avec beaucoup d'autres, si vous cherchez la perfection, en troublant la paix de votre cœur par des soins inquiétants et indiscrets : car ne voyez-vous pas que vous quittez le plus pour le moins, et que vous détruisez la fin par les moyens turbulents que vous apportez ?
Dites plutôt : je ne veux rien ; non pas même le Paradis, au dépens de ce qui peut ôter le calme de mon âme, parce que ce serait au dépens de mon Dieu, qui s'en éclipse aussitôt que la paix en est bannie.
S'il faut donc que vous immoliez, et votre solitude et vos oraisons, et vos austérités, et le travail pour les âmes, et les plus saintes conférences, et tout ce qui peut charmer saintement vos inclinations pour posséder cet état pacifique de votre conscience, faites-en l'immolation ; car ainsi vous conservez votre Dieu, qui est tout cela, et plus que tout cela, en conservant votre disposition paisible. »
R.P. François Guilloré s.j. (1615-1684), Progrès de la vie spirituelle, selon les différents états de l'âme (Livre III, Instr. VI : Sur la paix de l'âme fondée sur la Providence), Lyon, Chez Adam Demen, 1687.
On this day, the holy and blessed virgins,
Pistis, Helpis, Agape, and their mother, Sophia, were martyred.
St. Sophia was from a rich and noble family in Antioch. When she had these three girls, she called them Pistis, which means faith, Helpis, which means hope, and Agape, which means love.
The oldest sister was 12 years old, the second was 10 years old and the youngest was 9 years old.
When they grew up, she went with them to Rome to teach them the worship of God and His fear. Emperor Hadrianus, the infidel, heard about them and he summoned them before him. Their mother preached to them, and encouraged them to be steadfast in the faith of the Lord Jesus Christ, saying to them, "Let not your determination grow faint or weak, and let not the glory of the world entice you, lest you lose the eternal glory. Be patient and persevere until you meet your Bridegroom, the Christ, with Whom you will enter into the everlasting joy."
When they came before the Emperor, he asked them to worship the idols, promising them a lot. but they refused so he tortured them severely Then the Emperor commanded that they be beheaded.
Their mother carried their bodies outside the city, sat and wept, and asked them to ask the Lord Christ to take her soul also. The Lord granted her wish and her spirit went immediately to her Creator. Some believers came and carried the bodies and buried them with great honors.
Their prayers be with us and Glory be to our God forever. Amen
CELEBRATION DES MARTYRS COPTES LE 16 FEVRIER
Le diocèse copte orthodoxe de Samalot s’apprête à célébrer le premier anniversaire du martyre des 21 coptes assassinés en Libye par les djihadistes du prétendu État islamique. Les célébrations, indiquent des sources égyptiennes consultées par l’Agence Fides, culmineront dans la Liturgie solennelle prévue pour le 16 février. Au cours des jours précédents et suivants, des évêques et des prêtres célébreront des Divines liturgies et tiendront des rencontres de prière et de réflexion dans le diocèse auquel appartenait la majeure partie des coptes victimes du massacre perpétré dans une localité côtière de la Libye, massacre dont la vidéo fut mise en ligne sur les sites Internet des djihadistes. Les 21 coptes égyptiens [en fait 20 Égyptiens coptes et 1 Ghanéen chrétien : voir ici] avaient été enlevés en Libye au début de janvier 2015, la vidéo de leur décapitation étant mise en ligne sur les sites djihadistes en date du 15 février.
Cette vidéo, remarque Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh, « a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de semer la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur exécution barbare, répètent : “Seigneur Jésus Christ” [voir ici]. Le nom de Jésus a été le dernier mot à affleurer sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aura accueillis. Et ils ont ainsi célébré leur victoire, la victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever ».
Source : Agence Fides
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Aujourd’hui on a vu dans Sion le Dieu des dieux. Aujourd’hui, on dit de toi des choses merveilleuses, Jérusalem, cité du grand Roi. Ouvre tes portes à Celui qui a ouvert toutes les barrières du ciel, à Celui qui a ouvert les portes du Paradis. Aujourd’hui, Dieu vient de Théman à Sion ;aujourd’hui, le céleste Époux avec Sa Mère, dans le sein de laquelle Il a célébré ses noces avec l’humanité, Se rend présent au Temple. Filles de Sion, sortez à sa rencontre, allumez vos lampes, portez des lumières de fête, ornez les robes de vos âmes pour le Christ, l’Époux. Et nous, peuple des Gentils, accourons en même temps que Sion, en portant nos lampes. Battez des mains, toutes les nations ! Venez et voyez les œuvres de Dieu, pays de toutes les extrémités de la terre ! Que toute langue chante, que toute bouche entonne des psaumes, que tout homme glorifie l’Enfant-Dieu, âgé de quarante jours et pourtant plus ancien que les siècles, petit enfant et l’Ancien des jours, enfant à la mamelle et l’auteur des mondes. C’est cet Enfant qui apporte la rédemption à Adam, qui refait la beauté d’Ève, qui appelle les païens, qui illumine le monde. Tout brillants de lumière et de joie, ornons somptueusement nos lampes ! Comme des fils de lumière, apportons nos cierges au Christ, notre vraie lumière ; Lumière qui est apparue au monde pour instruire les Gentils ! Nous donc, lumières de lumière, plus splendides que la neige, rayonnons de clarté. Tous, acclamons les signes particuliers de cette fête ; proclamons notre joie aujourd’hui et toujours ! Formons des chœurs avec les anges, rassemblons-nous avec Jérusalem ! Venons et soyons sanctifiés avec le Temple qui reçoit Jésus ; exultons avec la Vierge ; éclatons en louanges avec elle ! Offrons avec Joseph, notre corps et notre âme comme deux colombes ; serrons le Christ dans nos bras avec Siméon et, avec Anne, confessons pour notre compte que nous avons trouvé les biens éternels. Pressez-vous, bien-aimés frères, d’invoquer avec moi l’Esprit-Saint afin qu’Il soutienne mes mains défaillantes qui osent apporter pour vous la Sainte Oblation de notre Seigneur Jésus-Christ, car en vérité c’est Lui qui offre et qui est offert, qui reçoit et qui distribue, co-éternel au Père et à l’Esprit-Saint aux siècles des siècles. Ts. Amen ! (Antienne de clôture des Fêtes de la Ste Rencontre dans l'ancien rite des Gaules)
SAINT CYRILLE D'ALEXANDRIE, QUI ÊTES-VOUS ?
Évêque et Docteur de l'Église
(† 444)
Ce grand serviteur de Marie était le neveu du trop fameux Théophile, patriarche d'Alexandrie, qui se montra l'ennemi acharné de saint Jean Chrysostome. Cyrille hérita à la fois du siège et de la rancune de son oncle, au point que, même évêque, il persista pendant six ans, dans le schisme de son prédécesseur; le point contesté était l'inscription du nom de saint Jean Chrysostome sur les dyptiques sacrés. Il fut enfin tiré de son obstination grâce à l'intervention de saint Isidore, abbé de Péluse, auquel Cyrille avait confié la direction de son âme.
"Si je suis votre père, comme vous le dites, lui écrivait saint Isidore, je dois craindre d'attirer sur moi le châtiment d'Héli, si terriblement puni pour avoir négligé la correction de ses enfants. Faites cesser ces querelles. Ne cherchez pas plus longtemps la vengeance d'une injure privée et domestique. Ne la faites pas peser sur l'Église."
Cyrille ne put résister à ces touchantes exhortations, et se soumit: il assembla les évêques de son patriarcat, inscrivit solennellement le nom de Chrysostome dans les dyptiques, et rentra ainsi en grâce avec Rome (418). Ceci prouve une fois de plus qu'on ne naît pas saint, mais qu'on le devient.
Le grand mérite de Cyrille devant l'histoire a été sa lutte contre Nestorius, moine et prêtre d'Antioche, qui, sous des dehors austères, cachait un esprit faux et chicaneur, et un orgueil indomptable. Élevé sur le siège de Constantinople (428), il se mit à enseigner hautement qu'il y a deux personnes en Jésus-Christ: celle de Dieu et celle de l'homme; que depuis l'Incarnation le Verbe ne S'est point uni à la nature humaine, mais ne l'a prise que comme un vêtement. Il en concluait que la Vierge Marie n'est point Mère de Dieu, mais seulement mère de l'homme ou du Christ.
Cet enseignement souleva d'unanimes protestations tant des fidèles que des gardiens de la foi catholique. Dès 429, Cyrille écrivit contre Nestorius, puis à Nestorius lui-même; il écrivit ensuite au Pape Célestin et à l'empereur Théodose II, pour les éclairer sur la gravité des nouvelles erreurs. Son intervention obtint son effet: Nestorius fut condamné, excommunié et déposé. Cyrille était chargé de faire exécuter la sentence, si dans le délai de dix jours l'hérésiarque n'avait par rétracté ses erreurs. Dans ce but, Cyrille lui présenta à signer douze anathématismes qui détaillaient longuement son hérésie. Nestorius et ses partisans s'insurgèrent contre cette rédaction, y trouvèrent matière à discussion, et d'accusés se firent accusateurs.
Cette opiniâtreté donna lieu à la convocation du Concile d'Éphèse (431), où il se trouva deux cents évêques. La présidence du concile fut dévolue à Cyrille.
Nestorius, cité trois fois, refusa de comparaître. Le concile prononça contre lui une sentence de déposition dont on informa l'empereur. Le 7 juin, depuis le matin, le peuple assiégeait les abords de l'église, attendant fiévreusement la décision du concile. Quand il apprit que les Pères avaient conservé à Marie Son titre de Mère de Dieu, il éclata en transports de joie, et, à la lueur des flambeaux, reconduisit les évêques jusqu'à leurs demeures.
Six jours après, quatorze évêques orientaux, partisans de Nestorius, arrivèrent à Éphèse, se constituèrent en concile et excommunièrent Cyrille. Sollicité par les deux partis, l'empereur emprisonna Cyrille et Nestorius. Toutefois, à l'arrivée des légats du Pape Célestin, il rétablit Cyrille et déclara Nestorius définitivement déposé. Les évêques partisans de Nestorius se réconcilièrent alors avec Cyrille.
Là se termine le rôle considérable rempli par Cyrille dans cette importante joute théologique. Métaphysicien pénétrant et esprit religieux, Cyrille avait profondément médité le mystère de l'Incarnation. L'unité du Christ qu'il mit si fort en relief lui paraissait la conséquence d'un raisonnement très simple: si le Rédempteur n'est pas Dieu Lui-même, Il ne peut pas nous sauver; Jésus-Christ est donc personnellement Dieu. Si Jésus-Christ est Dieu, il est juste de reconnaître à Marie la qualité de Mère de Dieu, quoiqu'Elle n'ait pas, à proprement parler, produit la Divinité, chose qu'il serait absurde de prétendre. C'est ainsi que dans les générations ordinaires, l'âme l'emporte de beaucoup sur le corps. Et cependant, ne nommons-nous pas nos parents, ceux qui, en réalité, ne nous ont fait part que de notre substance corporelle?
Saint Cyrille mourut probablement le 27 juin 444.
Pour aller plus loin,
Catéchèse de Benoît XVI ,pape de Rome, sur St Cyrille d'Alexandrie (Audience générale du 3 octobre 2007)
L’Église d’Alexandrie offre aujourd’hui à nos hommages la célèbre vierge Apolline. Cette martyre du Christ, révérée par toute la terre, vient se joindre à ses sœurs Agathe et Dorothée, pour ranimer le courage dans nos cœurs. La vie présente ne fut rien à ses yeux. Conduite par l’Esprit-Saint, on la vit s’élancer sur le bûcher, sans attendre que la main des bourreaux l’y précipitât. De nos jours, il n’est pas rare que des hommes las de la vie, ou compromis avec leur orgueil, se jettent dans la mort pour se soustraire à des devoirs ; Apolline court au brasier, témoignant ainsi son horreur pour le plus grand des’ crimes. Plus d’une fois, l’Esprit divin, au temps des persécutions, suggéra la môme conduite à d’autres vierges sacrées qui craignaient pour leur foi ou pour leur honneur. Ces exemples sont rares néanmoins ; mais ils prouvent à leur manière que Dieu est maître de notre vie, et que nous devons être disposés à la lui rendre quand il lui plaît.
Une circonstance du martyre de sainte Apolline a frappé l’attention des fidèles. Pour punir la liberté avec laquelle elle annonçait Jésus-Christ, la fureur des bourreaux alla jusqu’à briser les dents de la sainte dans sa bouche inspirée. Une pieuse confiance, souvent récompensée, a porté les chrétiens à implorer sainte Apolline pour obtenir du soulagement dans ces cruelles douleurs qui ont les dents pour siège ou pour occasion. C’est ainsi que le Seigneur a voulu qu’il nous fût donné de compter sur la protection de ses saints, non seulement dans les besoins de nos âmes, mais encore dans les nécessités de nos corps.
Quelle ardeur est la vôtre, ô Apolline ! La flamme du bûcher, loin de vous effrayer, vous attire, et vous y courez comme à un lieu de délices. En face du péché, la mort vous semble douce ; et vous n’attendez pas que la main barbare des hommes vous y précipite. Ce courage étonne notre faiblesse ; et cependant le brasier que vous avez préféré à l’apostasie, et qui, dans peu d’instants, devait vous enfanter à un bonheur sans fin, n’est rien auprès de ces feux éternels que le pécheur brave à toute heure, parce qu’il ne les sent pas encore. Il ose défier ces flammes vengeresses, s’y exposer, pour une satisfaction passagère. Avec cela, les mondains se scandalisent des saints ; ils les trouvent exagérés, emportés, fanatiques, parce que les saints voient plus loin qu’ils ne voient eux-mêmes. Réveillez en nous, ô Apolline, la crainte du péché qui dévore éternellement ceux qui meurent avec lui. Si le bûcher qui fut pour vous comme un lit de repos nous semble affreux, que l’horreur de la souffrance et de la destruction serve du moins à nous éloigner du mal qui entraîne les hommes dans cet abîme, du fond duquel, comme parle saint Jean, la fumée de leurs tourments monte dans les siècles des siècles [1]. Ayez pitié de nous, ô Vierge ! Priez pour les pécheurs. Ouvrez-leur les yeux sur les périls qui les menacent. Faites-nous craindre Dieu, afin que nous puissions éviter ses justices, et que nous commencions enfin à l’aimer.
[1] Apoc. XIV, 11.
La prière est avant tout une rencontre personnelle avec Dieu. Peut-être en certaines occasions serons-nous conscients de la présence de Dieu, d’une façon souvent assez floue, mais il est des moments où nous ne pouvons nous situer devant lui que par un acte de foi, sans que sa présence nous soit d’aucune façon sensible. Ce n’est pas le degré de conscience que nous avons de sa présence qui compte, qui rend possible et féconde cette rencontre ; il y faut d’autres conditions, dont la plus fondamentale est que la personne qui prie soit vraie. Dans la vie sociale, notre personnalité présente des facettes diverses. La même personne apparaît telle dans tel cadre et tout à fait différente dans tel autre, autoritaire quand elle est en situation d’avoir à diriger, soumise dans sa vie conjugale, et différente encore au milieu d’amis. Tout être est complexe, mais aucune de ces personnalités fausses, ou partiellement fausses et partiellement vraies, n’est notre être véritable, celui qui est capable de se tenir en notre nom devant Dieu. Cela affaiblit notre prière, crée en nous un cœur, un esprit, une volonté divisés. Comme le dit Polonius dans Hamlet : « Sois vrai envers toi-même, et il s’ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu ne pourras être faux envers quiconque. »
Découvrir ce qu’on est réellement, au milieu et au-delà de ces fausses personnalités, n’est pas tâche aisée. Nous avons si peu l’habitude d’être nous-mêmes en un sens véritable et profond qu’il nous semble quasi impossible de savoir par où commencer notre quête. Nous savons tous qu’il est des moments où nous nous approchons de cet être vrai ; nous devrions repérer et analyser soigneusement ces moments afin de découvrir de façon approximative ce que nous sommes réellement. Ce qui rend en général si difficile la découverte de la vérité sur nous-mêmes, c’est notre vanité ainsi que la façon dont elle détermine notre comportement. La vanité consiste à tirer gloire de choses dénuées de valeur, et à faire dépendre le jugement que nous portons sur nous-mêmes – et donc toute notre attitude envers la vie – de l’opinion de gens qui n’ont aucun titre à peser ainsi sur nous ; c’est un état de dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui à notre propre personnalité. […]
L’humiliation est l’une des voies par lesquelles nous pouvons désapprendre la vanité, mais si elle n’est pas acceptée de bon gré, l’humiliation peut au contraire, en avivant notre amour-propre, nous rendre plus dépendants encore de l’opinion des autres. Ce que disent saint Jean Climaque et saint Isaac de Syrie sur la vanité semble contradictoire : pour l’un, la seule façon d’échapper à la vanité est la fierté, la confiance en soi ; pour l’autre, la seule voie passe par l’humilité. Tous deux expriment leur opinion dans un contexte donné, et non comme une vérité absolue, mais cela nous permet de voir ce que les deux extrêmes ont en commun, à savoir que, fiers ou humbles, on ne se soucie pas des opinions humaines ; dans les deux cas, le jugement des hommes est récusé. […]
L’autre remède est l’humilité. Fondamentalement, l’humilité est l’attitude de celui qui se situe en permanence sous le regard de Dieu, comme une terre offerte. Le mot humilité vient du latin humus, terre fertile. Le terreau est là, on ne le remarque pas, il va de soi, toujours présent, destiné à être foulé. Il est silencieux, caché, sombre et pourtant toujours prêt à recevoir la semence, prêt à lui donner substance et vie. Plus il est bas, plus il est fécond, car il ne devient réellement fertile que lorsqu’il reçoit toutes les scories du monde. Il est si bas que nul ne peut le souiller, l’abaisser, l’humilier : il a accepté la dernière place et ne peut descendre plus bas. Dans cette position, rien ne peut troubler la sérénité de l’âme, sa paix et sa joie.
Il est des moments où nous sommes soustraits à toute dépendance vis-à-vis des réactions d’autrui ; ce sont ceux de la profonde douleur ou de la joie délirante. Quand le roi David dansa devant l’arche (2 Sm 6, 14), bien des gens, dont Mikal, la fille de Saül, pensèrent que le roi se comportait vraiment de façon indécente. Sans doute sourirent-ils ou se détournèrent-ils, embarrassés. Mais il était trop plein de joie pour le remarquer. Il en va de même avec la douleur ; quand elle est authentique et profonde, la personne devient vraie ; elle oublie les poses et les attitudes, et cet aspect de la souffrance, la nôtre ou celle d’autrui, est précieux.
La difficulté, c’est que lorsque nous sommes véritablement nous-mêmes dans la joie ou la douleur, notre humeur et notre situation ne nous permettent pas de nous observer, de prêter attention aux traits de notre personnalité qui se manifestent alors ; mais il est un moment où, suffisamment engagés encore dans notre sentiment profond pour être vrais, nous sommes pourtant suffisamment dégagés déjà de l’extase de la joie ou de la douleur pour être frappés par le contraste entre ce que nous sommes à ce moment-là et ce que nous sommes d’habitude ; alors, ce qui est en nous profondeur et superficialité nous apparaît clairement. Si nous sommes attentifs, si nous ne passons pas, indifférents, d’un état d’esprit à un autre, omettant de saisir ce qui se produit en nous, nous pouvons apprendre progressivement à retenir ces traits caractéristiques de la réalité qui nous sont apparus durant un instant.
Beaucoup d’auteurs spirituels disent que nous devons chercher à découvrir le Christ en nous. Le Christ est homme parfait, totalement vrai, et nous pouvons découvrir ce qu’il y a de vrai en nous en découvrant ce en quoi nous lui ressemblons. Il est des passages de l’Évangile contre lesquels nous nous révoltons et d’autres au contact desquels notre cœur brûle en nous (Lc 24, 32). Si nous recherchons les passages qui provoquent en nous la révolte, comme ceux que de tout notre cœur nous croyons vrais, nous aurons déjà découvert les deux extrêmes en nous, en bref l’anti-Christ et le Christ en nous. Nous devons avoir conscience des deux types de passages et nous concentrer sur ceux qui sont proches de notre cœur, car nous pouvons affirmer avec sûreté qu’ils marquent au moins un point sur lequel le Christ et nous sommes apparentés, un point sur lequel un homme est déjà – certainement pas pleinement, mais au moins de façon naissante – un homme vrai, une image du Christ. Mais il ne suffit pas d’être affectivement touché, de donner un plein accord intellectuel à tel ou tel passage de l’Évangile ; les paroles du Christ doivent devenir vivantes en nous. […]
Une personne devenue réellement « vraie » peut se tenir devant Dieu et offrir sa prière avec une attention absolue, l’intelligence, le cœur et la volonté unifiés dans un corps qui répond totalement aux injonctions de l’âme. Mais avant d’avoir atteint une telle perfection, nous pouvons cependant nous tenir en présence de Dieu, conscients de n’être qu’en partie vrais, et lui apporter tout ce que nous pouvons, mais dans le repentir, en confessant que nous manquons encore de vérité et que nous sommes donc incapables d’unité. À aucun moment de notre vie, que nous soyons totalement divisés ou en voie d’unification, nous ne sommes privés de la possibilité de nous tenir devant Dieu. À défaut de cette unité complète qui donne force et puissance à notre prière, nous pouvons nous présenter dans notre faiblesse, conscients de celle-ci et prêts à en supporter les conséquences.
Ambroise d’Optina, l’un des derniers starets russes, disait un jour que deux catégories d’hommes seraient sauvés : ceux qui pèchent et qui sont assez forts pour se repentir, et ceux qui sont trop faibles même pour se repentir vraiment, mais qui sont prêts, patiemment, humblement et avec joie, à porter tout le poids des conséquences de leurs péchés ; dans leur humilité, ils sont agréables à Dieu. […]
Nous ne devons pas venir vers Dieu en vue d’éprouver des émotions diverses, ni pour connaître une quelconque expérience mystique. Nous ne devons nous approcher de lui qu’afin de nous trouver en sa présence, et s’il choisit de nous la rendre sensible, qu’il en soit loué, mais s’il choisit de nous faire expérimenter son absence, qu’il en soit à nouveau loué, car, ainsi que nous l’avons vu, il est libre de s’approcher de nous ou pas. Il est aussi libre que nous le sommes. Pourtant, lorsque nous ne recherchons pas la présence de Dieu, c’est que nous sommes préoccupés par d’autres choses qui nous attirent plus que lui ; alors que lui, s’il ne manifeste pas sa présence, c’est parce que nous avons quelque chose à apprendre sur lui, et sur nous-mêmes. Mais l’absence de Dieu que nous pouvons percevoir dans notre prière, le sentiment qu’il n’est pas là, est aussi un élément – et un élément important – de la relation.
Notre sentiment de l’absence de Dieu peut être le fait de sa volonté ; il peut vouloir que nous le désirions, et que nous apprenions combien sa présence est précieuse, en nous faisant faire l’expérience de ce que signifie la solitude absolue. Mais notre expérience de l’absence de Dieu est souvent déterminée par le fait que nous refusons la chance de prendre conscience de sa présence. Une femme qui avait fait usage de la Prière à Jésus pendant quatorze ans se plaignait de n’avoir jamais éprouvé le sentiment de la présence de Dieu. Mais quand on lui eut fait remarquer qu’elle parlait tout le temps, elle accepta de se tenir en silence pendant quelques jours. Et elle prit alors conscience que Dieu était là, que le silence qui l’entourait n’était pas le vide, l’absence de bruit et d’agitation, mais que ce silence était peuplé, que ce n’était pas quelque chose de négatif, mais de positif, une présence, la présence de Dieu qui se faisait connaître à elle en créant le même silence en elle. Et elle découvrit ainsi que la prière renaissait tout naturellement, mais ce n’était plus cette sorte de bruit discursif qui avait empêché jusque-là Dieu de se faire connaître.
Si nous étions humbles ou seulement raisonnables, nous ne nous imaginerions pas que, simplement parce que nous avons décidé de prier, nous allons connaître du premier coup l’expérience de saint Jean de la Croix, de sainte Thérèse ou de saint Séraphin de Sarov. Toutefois, ce que nous désirons ce n’est pas toujours avoir l’expérience des saints, mais retrouver telle expérience que nous-mêmes avons précédemment connue ; pourtant cette nostalgie du passé peut nous empêcher de saisir ce qui se présenterait aujourd’hui très normalement sur notre chemin. Tout ce que nous avons pu éprouver appartient au passé, tout cela est lié à ce que nous étions hier, non à ce que nous sommes aujourd’hui. Nous ne prions pas en vue de provoquer je ne sais quelle délicieuse expérience, mais pour rencontrer Dieu, quelles que puissent en être les conséquences, ou pour lui remettre ce que nous avons à lui apporter, et le laisser en user comme bon lui semblera.
Rappelons-nous aussi que nous devons toujours nous approcher de Dieu en sachant que nous ne le connaissons pas. Celui vers qui nous devons nous tourner est le Dieu secret, mystérieux, qui se révèle comme il l’entend ; chaque fois que nous venons en sa présence, nous nous trouvons devant un Dieu que nous ne connaissons pas encore. Nous devons être ouverts à toute manifestation de sa personne et de sa présence.
Peut-être avons-nous appris beaucoup sur Dieu par notre propre expérience, l’expérience des autres, les écrits des saints, l’enseignement de l’Église, le témoignage de l’Écriture ; peut-être savons-nous qu’il est bon, humble, que c’est un feu dévorant, qu’il est notre juge, notre sauveur, et beaucoup d’autres choses encore, mais nous devons nous rappeler qu’à tout moment il peut se révéler tel que nous ne l’avons jamais envisagé, pas même dans ces catégories très générales. Nous devons nous situer devant lui avec révérence et être prêts à rencontrer qui nous rencontrerons, qu’il s’agisse du Dieu qui nous est déjà familier ou d’un Dieu que nous sommes incapables de reconnaître. Peut-être nous fera-t-il pressentir qui il est, mais cela pourrait être tout à fait différent de ce que nous attendions. Nous espérons rencontrer un Jésus doux, compatissant, aimant, et nous rencontrerons un Dieu qui juge et condamne, et qui refuse que nous nous approchions de lui dans l’état où nous sommes. Ou bien alors nous venons repentants, nous attendant à être repoussés, et nous trouvons la compassion. À toutes les étapes de notre croissance, Dieu nous est à la fois connu et inconnu. Il se révèle lui-même, et c’est dans cette mesure que nous le connaissons, mais nous ne le connaîtrons jamais complètement, il y aura toujours le mystère divin, un noyau de mystère que nous ne pourrons jamais pénétrer. […]
Saint Athanase disait que la montée de l’homme vers la déification commence au moment même où il est créé. Dès cet instant, Dieu nous donne la grâce incréée qui rend possible l’union avec lui. Du point de vue orthodoxe, il n’y a pas d’« homme naturel » auquel la grâce serait surajoutée. La première parole de Dieu qui nous tira du néant fut notre premier pas vers l’accomplissement de notre vocation, qui est que Dieu soit tout en tous et que nous soyons en lui comme il est en nous.
Il faut nous attendre à découvrir que le dernier pas de notre relation avec Dieu est un acte de pure adoration, face à un mystère dans lequel nous ne pouvons pénétrer. Nous grandissons dans la connaissance de Dieu année après année jusqu’à la fin de notre vie et nous continuerons de le faire durant toute l’éternité, sans jamais arriver à ce point où nous pourrions dire que nous connaissons enfin tout ce qui est connaissable de Dieu. Ce processus de découverte graduelle de Dieu nous conduit à nous situer à tout moment en ayant derrière nous notre expérience passée et devant nous le mystère du Dieu connaissable et encore inconnu. Le peu que nous savons de Dieu nous rend difficile d’en apprendre davantage, car le plus ne peut être simplement ajouté au peu, étant donné que chaque rencontre apporte un changement de perspective tel que ce que nous connaissions avant devient presque faux à la lumière de ce que nous savons après.
Ceci est vrai de toute connaissance que nous acquérons ; chaque jour nous apprend quelque chose dans le domaine scientifique ou littéraire, mais le savoir que nous avons acquis ne prend un sens que parce qu’il nous conduit jusqu’à la frontière au-delà de laquelle il reste encore quelque chose à découvrir. Si nous nous arrêtons pour répéter ce que nous savons déjà, nous perdons notre temps. La première chose à faire, si nous voulons rencontrer le vrai Dieu dans la prière, est ainsi de nous persuader que toute la connaissance précédemment acquise nous a amenés à nous tenir devant lui. Tout cela est précieux et utile, mais si nous n’allons pas au-delà, notre connaissance devient évanescente, fantomatique, elle n’a plus de vie réelle ; il s’agit d’un souvenir, et l’on ne vit pas de souvenirs.
Dans nos relations avec autrui, inévitablement, nous ne tournons qu’une seule facette de notre personnalité vers une facette de la personnalité de l’autre ; cela peut être bon lorsque c’est un moyen d’établir le contact, mais cela devient mauvais si nous en profitons pour exploiter les faiblesses de l’autre. À Dieu aussi nous présentons la facette qui est la plus proche de lui, le côté de la fidélité ou de l’amour. Mais nous devons être conscients du fait que ce n’est jamais une facette de Dieu que nous rencontrons mais Dieu tout entier.
Quand nous prions, nous espérons que Dieu sera là comme quelqu’un d’effectivement présent, et que notre prière sera, sinon un dialogue, du moins un discours adressé à quelqu’un qui nous écoute. Nous avons peur de n’éprouver nulle présence, et d’avoir l’impression de parler dans le vide, personne n’étant là pour nous écouter, pour répondre, pour s’intéresser à ce que nous disons. Mais ce serait une impression purement subjective ; si nous comparons notre expérience de la prière avec nos contacts humains les plus quotidiens, nous savons bien que quelqu’un peut écouter très attentivement ce que nous disons, et que nous pouvons pourtant avoir le sentiment de parler en pure perte. Notre prière atteint toujours Dieu, mais il ne lui est pas toujours répondu par un sentiment de joie ou de paix.
(Extrait d’Antoine Bloom,
Prière vivante, Cerf (FV 185), 1981.)
LE COIN DU CATECHISME ...
ET DE
LA TRANSMISSION
FAMILIALE...
COLORIAGES ET HISOIRE:
La Parabole du fils perdu:
Les pharisiens n’étaient toujours pas convaincus par les histoires de Jésus. Ils se refusaient à croire que Dieu est prêt à accueillir les pécheurs qui regrettent leurs fautes. Alors, Jésus raconta une troisième histoire. « Il était une fois un riche fermier qui avait deux fils. L’aîné était un garçon sérieux et travailleur, qui aidait son père aux travaux des champs. Mais le plus jeune ne voulait pas rester à la maison. Il rêvait de parcourir le monde et de mener la grande vie. Apprenant qu’il hériterait un jour de la moitié du domaine, il ne voulut pas attendre plus longtemps. Il alla trouver son père et lui dit : « Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient ». Son père accepta et lui donna généreusement une grosse somme d’argent. Peu de temps après, le fils quitta la maison et partit vers un pays lointain où il dépensa sans compter son argent pour les femmes, le jeu et la boisson ». Bientôt, il ne lui resta plus un sou. C’est alors que la famine s’abattit sur le pays. Le jeune homme désirait s’établir quelque part, et il se mit à chercher du travail. Finalement, il en trouva un comme gardien de cochons dans une petite ferme. Mais il était tellement affamé que lui qui jadis avait pris de somptueux repas maigrissait et faiblissait de jour en jour. Il était tellement affamé qu’il aurait été heureux de manger les caroubes qu’il était censé donner aux cochons ! Il se dit alors : « Pendant que les ouvriers de mon père ont à manger en abondance, moi je suis ici à mourir de faim ! Je vais rentrer chez moi, aller vers mon père et lui dire combien je regrette. Il ne m’accueillera sans doute pas comme son fils, mais il me trouvera du travail dans sa ferme ». Le lendemain, il prit donc le chemin du retour. Tandis qu’il était encore loin, son père, qui gardait les troupeaux, l’aperçut. « Ce jeune garçon si maigre et en haillons marche comme mon fils ! » se dit-il. Quand l’homme fut plus près, il reconnut son fils.
Il était fou de joie de le revoir, et ému par son état misérable. Il courut à sa rencontre, le prit dans ses bras et l’embrassa ». Jésus poursuivit : le jeune homme lui dit alors : « Père, pardonne-moi. J’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils ». Mais le père ordonna à ses serviteurs : « Vite, apportez la plus belle robe. Mettez-lui des chaussures aux pieds et mon anneau au doigt. Tuez le veau que nous avons engraissé pour une grande occasion. Préparons un grand festin et faisons la fête ! Cette nuit-là, il y eut une grande fête, avec des danses et de la musique, et le vin coula à flots ».
Le retour du fils perdu
Jésus poursuivit l'histoire : « Pendant ce temps, le fils aîné était aux champs, en train de travailler dur. Il entendit la musique et les rires. Que se passe-t-il ? demanda-t-il à l’un des serviteurs. Ton père donne une fête en l’honneur de ton frère, répondit le serviteur. Il est revenu sain et sauf ». Le frère aîné se mit en colère et refusa de participer à la fête. « J'ai travaillé pour toi comme un esclave pendant toutes ces années, dit-il à son père. Je n’ai jamais désobéi à un seul de tes ordres ni rien fait de mal. Tu ne m’as jamais rien donné pour faire la fête. Et maintenant, ton autre fils, qui a gaspillé tout ton argent à mener la belle vie, revient sans un sou et en haillons, et tu fais tuer pour lui le veau gras ! » "Mon fils, répondit le père, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Soyons donc joyeux, faisons la fête ! Ton frère qui était mort est revenu à la vie ! Il était perdu, il est retrouvé ! » » Après cette parabole, Jésus espérait que les pharisiens accepteraient et comprendraient ce qu’il leur enseignait. Comme le généreux père de la parabole qui pardonne à son fils, Dieu le Père pardonne à ses enfants qui se repentent de leurs fautes et reviennent à lui.
Source : http://www.biblenfant.org
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE...
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Ne les oublions- pas !
Prions pour eux et la libération de tous ceux qui sont entravés ...
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Coptic liturgy, blessed with presence of Indian and Syrian Bishops
H.G Mar Gregorios ( Indian Orthodox church)
H.G Mor Theophilos (Syrian Orthodox church)
They were invited by Fr Dawood Lamai to attend the Coptic Liturgy.
Its was a rare and blessed event.
By God's grace it happened on the day of Shubkono as per Indian calendar.
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Salah avait déclaré sur son lit d’hôpital :
« Ce n’est que la religion qui nous différencie. J’en appelle donc à mes frères musulmans pour qu’ils prennent soin des chrétiens afin qu’ils prennent soin de nous également. Laissez-nous nous aider les uns les autres, laissez-nous vivre ensemble en paix. »
Nous vous avions rapporté le 21 décembre comment lors de l’attaque d’un bus par des terroristes, des musulmans kényans sauvèrent la vie de leur compatriotes chrétiens.
« Tuez-nous tous ou laissez-les tranquilles », voilà comment les musulmans de ce bus répondirent aux extrémistes, refusant de se séparer des chrétiens qui allaient être assassinés. Les extrémistes avaient demandé aux musulmans et aux chrétiens du bus de former deux groupes distincts, afin qu’ils puissent procéder au massacre des chrétiens.
Salah Farah, qui s’était interposé entre les extrémistes et les autres voyageurs du bus, fut grièvement blessé par les assaillants. Il demeura un mois à l’hôpital entre la vie et la mort. Ce musulman pacifiste est finalement décédé des suites de ses blessures.
Salah avait déclaré sur son lit d’hôpital :
« Ce n’est que la religion qui nous différencie. J’en appelle donc à mes frères musulmans pour qu’ils prennent soin des chrétiens afin qu’ils prennent soin de nous également. Laissez-nous nous aider les uns les autres, laissez-nous vivre ensemble en paix. »
Nous tenions à rendre hommage à cet homme, croyant musulman, qui, par son sacrifice, a sauvé la vie de chrétiens. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis », merci Salah pour le témoignage de cet amour.
La rédaction
Source : Ajib
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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,1-13.
En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.
C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition.
En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”,
alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »
Par la Bse Teresa de Calcutta
(1910-1997), admirable figure du catholicisme romain, fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité / Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)
Laisser l'amour de Dieu prendre entière et absolue possession d'un cœur ; que cela devienne pour ce cœur comme une seconde nature ; que ce cœur ne laisse rien entrer en lui qui lui soit contraire ; qu'il s'applique continuellement à accroître cet amour de Dieu en cherchant à lui plaire en tout et en ne lui refusant rien de ce qu'il demande ; qu'il accepte comme venant de la main de Dieu tout ce qui lui arrive.
La connaissance de Dieu produit l'amour, et la connaissance de soi produit l'humilité.
L'humilité n'est rien d'autre que la vérité. « Qu'avons-nous que nous n'ayons reçu ? »
demande saint Paul (1Co 4,7).
Si j'ai tout reçu, quel bien ai-je par moi-même ?
Si nous en sommes convaincus, nous ne relèverons jamais la tête avec orgueil.
Si vous êtes humble, rien ne vous touchera, ni louange ni opprobre, car vous savez ce que vous êtes.
Si l'on vous blâme, vous n'en serez pas découragé.
Si l'on vous proclame saint, vous ne vous placerez pas sur un piédestal.
La connaissance de nous-mêmes nous met à genoux.
Bénédiction des fidèles (Rite de l'antique Liturgie des Gaules) Cél. Répands, nous T’en supplions, ô Christ, Toi Lumière de vérité, Toi qui éclaire et illumine tout homme venant en ce monde, la clarté de Ta face sur cette famille qui est tienne. Ts. Amen ! Cél. Que l’éclat de ta Vérité dirige les peuples. Ts. Amen ! Cél. Que nos cœurs soient saisis par la flamme de ta grâce. Ts. Amen ! Cél. Que, inondés par les rayons de feu de Ton amour pour l’homme, nous persévérions dans la joie. Ts. Amen ! Cél. Que les rayons resplendissants de Ta Révélation purifient nos âmes. Ts. Amen ! Cél. Que les ondes multicolores des dons du Saint-Esprit trans-forment notre vie. Ts. Amen !
All afflictions and unhappiness are sent to us because we do not have humility. We need to live as God commands, and not as we want to. Nothing happens without God's will. In our lives there is nothing accidental. I pray to the Lord, that His will would always be with me. (-Archbishop Seraphim Sobolev)
Livre de l'Ecclésiastique 31,8-11.
Heureux l'homme qui sera trouvé sans tache ; qui n'a pas couru après l'or, ni espéré dans l'argent et les trésors !
Qui est-il, pour que nous le proclamions heureux ? Car il a fait une chose merveilleuse parmi son peuple.
Quel est celui qui a été éprouvé à ce sujet et trouvé sans reproche ? Que cette épreuve lui soit un sujet de gloire ! Qui a pu violer la loi et ne l'a pas violée, faire le mal et ne l'a pas fait ?
Sa fortune sera affermie, et l'assemblée publiera ses bienfaits.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "
Chers amis. Aloho m'barekh
Hier, avec le Miracle des "Noces de Cana", nous commencions le "Grand Carême.
Je voudrais commencer cet entrainement en mettant l'accent ce fondamental :
LE SIGNE DE CROIX.
On se marque souvent avec peu de respect du signe de la croix, sans songer que c'est le signe de
*l'amour du Père qui nous envoie Son Fils de Marie par l'opération du Saint Esprit afin de s'offrir en Sacrifice pour nous pour que, mourant au péché en Lui, nous ressuscitions à une vie nouvelle par et dans l'Esprit Saint...,
*de l'amour du Fils qui s'est fait notre frère pour que , ce qu'Il est par nature (Fils de Dieu), nous le devenions par la grâce du St Esprit ...
*de l'amour du Saint Esprit qui opère en nous cette identification au "Premier né d'une multitude de frères", qui opère notre retour au Père à travers le Christ "Porte des brebis"...
Souvenons-nous de l'Amour de Dieu pour nous, exprimé éloquemment à travers l'obéissance du Christ à Son Père et des humiliations qu'il accepta d'endurer pour nous.
Dès votre réveil, frères et sœurs, faites le signe de la croix, et souvenez-vous qu'il vous vous inscrit dans une dynamique de conversion:
-Je suis aimé du Père qui pour moi envoie le Verbe, je suis aimé du Verbe-incarné qui pour moi donne Sa Vie et me sauve : il me recrée ; je suis aimé de l'Esprit Saint qui opère en ma vie (Moyennant ma collaboration) l'œuvre de ma sanctification....
Une journée qui commence doit être un pas courageux à la suite de Jésus-Christ qui vient, par nos vies sanctifiées instaurer Son règne d'amour, de vérité, de justice et de paix.
Au commencement des actions de quelque importance que ce soit, faites le signe de la croix ! Au moins intérieurement ou par un discret signe sur son cœur.
Ne rougissons pas du Seigneur devant les hommes ! Pensons à ceux de nos sœurs et frères en Christ qui, aujourd’hui, témoignent avec courage du Prince de la Paix !
Quel secours que ce signe témoin de l'amour rédempteur dans les moments où notre cœur est attristé!... Lors d'une souffrance physique ou morale, lors d'un assaut de la tentation !...
Ce signe sacré est l'effroi du démon, tandis qu'il appelle les Saints Anges, lesquels sont les serviteurs du projet d’amour bienveillant du Dieu Unique et Vrai sur Son humaine créature et, à travers sa sanctification, le cosmos. Particulièrement notre ange gardien puisqu’il nous seconde pour aller jusqu’au terme de notre plein accomplissement naturel et surnaturel.
Chers amis. Heureux et Saint Carême, joyeuse montée vers Pâques !
Que la Mère de Miséricorde et les Saints Pères Syriaques vous accompagnent sur le chemin de la conversion, la route de l’Eglise !
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite
Tous les chrétiens entrent en Carême, par le jeûne, le repentir et la prière – vaste manifestation planétaire, deuil mondial, sous la bannière : « Je suis chrétien ! » Pendant 40 jours, nous allons le dire, solidaires des nouveaux martyrs, ces brebis d’abattoir qu’on égorge pour la foi. Saints et victorieux martyrs Milad, Abanub, Maged, Yusuf, Kirollos, Bishoy, Somaily, Malak, Tawadros, Girgis, Mina, Hany, Bishoy, Samuel, Ezat, Loqa, Gaber, Esam, Malak, Sameh et l’ouvrier anonyme, priez Dieu pour nous ! Assassinés pour l’Évangile, nous sommes avec vous : « Je suis chrétien ! » Je porte la croix dans le monde ; je l’arbore sur mon église, sur ma maison, dans ma voiture : « Je suis chrétien » ! Je défile en esprit avec des milliards de témoins sur toute la face de la terre pour dire Non à la persécution des croyants, pour ne pas abandonner le Christ au Calvaire ; pour dire Oui à la foi et aux commandements du Sauveur, pour rendre hommage aux assassinés du 18 février, et à tous les autres immolés, parce qu’ils étaient chrétiens…
« Je suis chrétien », solidaire également des âmes assassinées dans nos pays de consumérisme. Sous nos yeux, dans les rues de nos grandes villes, l’affiche du « 1er site des rencontres extraconjugales », est exhibée, à l’arrière des autobus, par un service public de transports urbains ! Toutes les grandes surfaces nous demandent, pour des raisons commerciales, si nous avons « la carte de fidélité » : on promeut ici, pour les mêmes raisons, l’infidélité. Celle-ci, selon cette entreprise, « est dans l’air du temps. Aussi, notre parti pris est d’ancrer la nouvelle identité [de notre marque] au cœur même de la notion d’infidélité : le mariage ». Quand l’impudence et le cynisme sont soutenus par les Institutions, la République, dont l’article 212 du Code civil dit que « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance », est en état d’autodestruction. Il est suicidaire pour une société de saper les bases qui la fondent, en l’occurrence le mariage et la famille. « Je suis chrétien » : je défile en esprit pour dire Non à ce qui fait du mal à l’être humain, à ce qui atomise la société, à ce qui conduit à la mort.
Plus fort que les pétitions ou les parades de rue, « Je suis chrétien » est la bannière de tous ceux qui, en ce temps de Carême, entrent dans le repentir, dans le jeûne et la prière. Innombrable manifestation des silencieux en faveur des âmes qu’on égorge quand, dans d’autres régions du globe, ce sont les corps que l’on saigne. Le repentir se désolidarise du péché, et connaît la haine de ce qui sépare l’homme de Dieu, et l’homme de l’homme. « Je suis chrétien » n’annonce pas seulement que je suis là, que ce que l’on fait à d’autres, c’est à moi qu’on le fait, directement ou indirectement. Les prophètes anciens de notre Israël dénonçaient la corruption, la compromission, l’idolâtrie qui menacent la survie du peuple de Dieu.
Les grands hiérarques, les Chrysostome ou les Ambroise de Milan, dénonçaient l’exploitation des faibles et les tortures infligées aux saints. « Je suis chrétien » dénonce, non pas les personnes, mais les fautes, l’injustice, la violence et la perversion organisées, la torture et le meurtre légalisés. Mais le Christ Seigneur ne s’est pas contenté de dénoncer les erreurs : Il est monté sur la Croix pour ceux dont Il stigmatisait les fautes. Le chrétien entre dans le jeûne et le repentir pour le monde. Mais, il se met également, comme le Christ lui-même, au rang des pécheurs : je n’ai pas fait cela ; mais j’aurais pu le faire. « Je suis chrétien » s’articule en « Je suis pécheur ! » Que tous les chrétiens du monde entrent ensemble dans le jeûne et la prière ! – tel est l’appel de l’Esprit, la réponse à toute méchanceté, à toute cruauté, à toute corruption.
Les saints et les martyrs sont victorieux, non par un moralisme hypocrite, mais par l’humilité, solidaires des pécheurs, des assassins et des cyniques pervers dont la place est réservée dans les tourments sans fin. Torturés d’un côté du globe par des couteaux, et, de l’autre, par la promesse de plaisirs sans fin, face à l’impunité de leurs tortionnaires, ils sont vainqueurs par la fidélité : rien ne saurait les séparer du Christ. (Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 22 février 2015)
Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
(Jacques 2:14-26; Marc 10:46-52)
L’aveugle de Jéricho éleva sa voix quand il apprit que le Seigneur passait.
Sa plainte a atteint le Seigneur; rien de ce qui entourait le Seigneur ne pouvait empêcher qu’Il entende, et le Seigneur appela l’aveugle et lui redonna la vue.
A chaque fois, et en tout lieu le Seigneur ne fait pa
s que passer seulement, mais Il est là, Il gouverne le monde entier.
Selon la pensée humaine, cela signifie qu’Il a beaucoup de charges, de plus, une multitude d’anges L’entourent de doxologies.
Mais si tu es en mesure d’élever ta voix comme l’aveugle de Jéricho, rien n’empêchera ta plainte d’atteindre le Seigneur, Il entendra et Il exaucera ta prière.
Cela ne dépend pas du Seigneur, Il est Lui-même proche, et tout ce qui est nécessaire pour toi est déjà préparé en Lui, maintenant tout ce qui manque, c’est toi.
Parviens à élever ta voix pour que t’entende le Seigneur, et tu recevras tout immédiatement.
Quelle est donc cette mesure?
La foi, l’espérance, la dévotion à la volonté de Dieu.
Mais même ces mesures ont leurs propres mesures.
Que devraient donc être ces mesures?
Demande à celui qui a prié et reçu ce qu’il demandait, il te dira: -“J’ai prié pour ceci et pour cela, et j’ai reçu en fonction de ma demande, maintenant j’ai besoin de cela, je prie et je ne l’ai pas reçu, et je sais pourquoi: parce que je ne peux pas en aucun cas monter à cette mesure de prière que j’avais plus tôt.”
Il s’avère qu’il est impossible de déterminer cette mesure avec une précision littérale…
Une seule chose est certainement vraie, cela dépend de nous, et non du Seigneur.
Dès que tu atteins le point où tu es susceptible d’être accepté, tu recevras sans aucun doute.
(Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +)
« Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts si l’on veut pardonner aux autres. C’est peut-être l’un des apprentissages les plus difficiles pour un être humain, je le constate bien souvent chez les autres, que celui du pardon de ses propres erreurs, de ses propres fautes. La condition première en est de pouvoir accepter, et accepter généreusement, le fait même de commettre des fautes et des erreurs. »('Etty Hillesum )
Le Seigneur nous invite à nous arrêter, à faire une vraie halte afin de le rencontrer, et de le glorifier :
-”Arrêtez-vous et sachez que Je suis Dieu”, dit-Il (Ps 45, 11).
L’Esprit saint nous invite à nous consacrer au Christ et, par lui, au Père.
Cela se fait en lui consacrant un peu (ou beaucoup!) de temps – dix minutes, un quart d’heure, une heure…
Consacrons-lui de bons moments, pas seulement le “temps perdu” – perdu pour perdu, autant le donner à Dieu…
Le meilleur de notre temps est souvent le matin, avant l’agitation des pensées en notre esprit – ou, en tout cas, le plus tôt possible, avant de partir travailler ou bien, pour les parents, après avoir accompagné les enfants à l’école.
Nous pouvons alors faire l’offrande de ce moment – alors qu’il y a tellement à faire!
S’arrêter, prendre du loisir pour Dieu, ne devrait pas être une obligation pénible, un devoir que l’on accomplit pour être chrétiennement correct!
Arrêtons-nous par amour, par plaisir, pour le bonheur de passer un moment, un bon moment avec le Seigneur et l’Ami de notre vie.
Quand nous aimons une personne, nous cherchons tous les moyens pour la retrouver et être avec cette personne: les choix se font facilement, l’amour nous guide vers ce qui est le mieux, sans négliger toutefois d’autres personnes.
Consacrons le meilleur de notre temps – et de notre cœur, de notre pensée – au Seigneur, et nous aurons une grande quantité de temps à consacrer, toujours par amour, à notre prochain.
Aime le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même: l’amour se traduit dans le temps.
Combien de temps passons-nous au téléphone, sur l’ordinateur, à consulter nos messages ou à écrire des courriels?
Le Seigneur n’est-il pas l’interlocuteur et le correspondant privilégié?
Le plus gratifiant pour nous n’est pas le sentiment du devoir (religieux!) accompli :
-c’est le don que le Seigneur fait de lui-même à celui ou à celle qui prend le temps de se consacrer à lui.
Prenons du temps pour Dieu et nous verrons que Dieu a, et prend, du temps pour nous!
Nous serons bien surpris de sa disponibilité…
Et pourtant le Seigneur Jésus est tellement occupé! Il a tellement à faire! Il a tellement à être! Il a tellement à aimer! Comment fait-Il?
– Il se retire… Nous voyons dans le saint Évangile que Jésus, le Dieu Homme, nous donne l’exemple de ce retrait pour être avec le Père (Matthieu 16, 13; Marc 1, 45; 8, 27; Luc 5, 16).
Le Seigneur Père-Fils-Esprit n’est pas toujours dans l’action et dans le “faire”:
-son retrait, le jour du Shabbat, notre samedi, est un exemple.
Nous ne parlons pas ici du “repos” d’un Dieu fatigué!
-Il se retire, Il se reprend en lui-même; Il se consacre à lui-même.
Dieu prend ce temps (un septième du temps) pour se complaire dans l’amour trinitaire:
Dieu "prend du temps" pour Dieu!
Et Il "prend du temps" pour l’Homme.
Nous, nous avons également un temps (un huitième de temps!) pour lui:
-sanctifions le dimanche, c’est un temps qui ne nous appartient pas, il appartient au Seigneur et nous le lui rendons en le lui offrant afin de nous complaire, nous aussi, dans l’amour et la communion avec lui et avec les frères.
Et le Christ dit cela:
-si quelqu’un m’aime, Nous viendrons et Nous ferons notre demeure en lui (Jean 14, 23).
Prends le temps d’aimer ton Seigneur et tu verras comme tu seras comblé par sa présence…(Source: "Sagesse Orthodoxe")
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Quand ils ne peuvent plus supporter le présent,
les humains se réfugient dans l’avenir.
Mais ils n’y gagnent rien, car un jour ou l’autre ils seront bien obligés de se rendre à l’évidence : comme cet avenir imaginaire n’avait aucun fondement solide, c’est le vide qu’ils découvrent, et l’angoisse.
Qu’ils commencent donc par bien vivre aujourd’hui : ils ont tellement de choses à goûter, à voir, à apprécier, à penser !
Mais pour vivre le moment présent, ils doivent apprendre à s’arrêter, à faire une pause, à ne plus se laisser emporter par la succession des événements et des états intérieurs que ces événements créent en eux.
Bien sûr, la vie n’est qu’un flux ininterrompu, mais il faut trouver le moyen de s’arrêter pour mettre un peu d’ordre en soi-même, pour s’accorder à des rythmes plus harmonieux.
Et c’est en cela que la méditation est tellement nécessaire.
Méditer, c’est ralentir la marche précipitée du temps, afin d’introduire en soi un rythme, une paix, une lumière qui laisseront longtemps leur empreinte.
(Omraam Mikhaël Aïvanhov)
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The Lenten Journey- 1
(Image taken from pinterest.com)
(Gems from the fathers, the Great Lent prayers for contemplation and lectionary)
A) Gems from the desert fathers:
“Abba Poemen said, “Teach your mouth to say that which you have in your heart.””
A simple yet profound teaching from Abba Poemen. There comes instances when our conscience may prick but yet we may not have the courage to confess/seek forgiveness. Let not the worldly charms trick us to lead a life of cheating wherein we speak in one way but act in another manner. This Lent let us strive to attain the purity and innocence of little children- whatever is there in their hearts, its for the world see and hear. May the Holy Spirit grant us the grace to look into our own shortcomings and embolden us to confess and seek forgiveness. Shubqono!
B) Great Lent prayers for contemplation:
“Lord, I crave for your forgiveness to approach me
Grant me tears to beg while there is time to repent
I thirst for Your mercies without which I cannot live
O Sea of Mercies, sprinkle me with your kindness
The night has come. The shadows of death surround me
Lord, be to me the sun that I might see your light
Do not leave me outside Your vineyard when I die
Lord, may You receive the moment of repentance” (Bo’utho of St. Jacob of Serugh- Service of Reconciliation/Shubqono)
C) Lectionary for the first Monday of the Great Lent:
Morning: Genesis 1: 1–12; Great Wisdom 7: 7 -24; Isaiah 29: 15-24
St. James 1: 2-12; Romans 1:18-25; St. Matthew 4: 1-11
Service of Reconciliation/Shubqono:-
I John 4:11-20; I Corinthians 13:1-13
St. Matthew 18:18-35
Wishing a blessed season of fasting and repentance!
(Source:PAN ORTHODOX MOVEMENT)
Be watchful over love being uprooted from your heart through envy or anger, lest you lose God who does not dwell in a heart void of love" + Pope Shenouda +
LE COIN DU CATECHISME ...
ET DE
LA TRANSMISSION
FAMILIALE...
Pour que le Carême soit rempli d'amour
de Dieu,
de soi,
de ses frères et soeurs...
Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ.
Le Carême commence le mercredi des cendres – mercredi 10 février 2016 – et s’achève dimanche 27 mars 2016.
Voici une idée de programme pour trouver le temps moins long : cliquez sur l'image ci-dessus.
Source : http://www.coopdonbosco.be/
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LE COIN DU CATECHISME ...
ET DE
LA TRANSMISSION
FAMILIALE...
Le témoignage d'un prêtre de l'Eglise Romaine-catholique:
UNE BELLE CONFESSION !
Comme prêtre, j'expérimente l'énorme joie de la confession.
J'en connais les deux versants: celui du pénitent, qui a parfois le cœur un peu lourd de venir vers le prêtre pour lui raconter et lui avouer souvent les mêmes péchés et celui du confesseur qui éprouve la joie de Dieu devant une âme qui s'ouvre à la grâce, qui devient belle et libre, car libérée de la tristesse et de l'obscurité. Le pardon libère l'oiseau dont les ailes s'étaient prises dans le filet du péché.
La confession : l'inverse du Mac Do !
J'aime à dire que la confession, c'est le contraire du Mac Do. Avant, on a qu'une envie : manger pour soulager l'appétit. Après, on se dit : j'aurais peut-être pas dû, car c'est tout de même un peu lourd.
La confession c'est précisément l’inverse: avant c'est lourd, après c'est très léger !
En cette année de la Miséricorde, je me dois de témoigner de la plus belle des confessions. Bien-sûr, je ne révélerai aucun péché, car le sacrement de la confession est scellé. Personne n'entre dans le secret de la conscience, seul Dieu est le témoin intime de cette tendresse.
Le Pape François nous invite si souvent à se rendre au confessionnal, pour grandir à l'ombre de la Croix, à l'ombre de la lumière divine.
"Monsieur l'abbé, vous lui donnerez la bénédiction"
Un jour, lors d'un premier pardon pour enfants, une très bonne catéchiste s'approche pour me prévenir qu'un enfant préparé par ses soins recevra seulement la bénédiction.
L'enfant souffre d'un handicap et n'arrivera pas à parler correctement, à concevoir et verbaliser ses péchés. L'aimable catéchiste me recommande : " donnez-lui la bénédiction".
L'Esprit Saint me murmure au cœur : "pourquoi est-ce ce que je devrais limiter la grâce de Dieu ? Bien chère Madame, je crois que lors de la confession, je serai plutôt un handicapé, car même si je tiens la place de Jésus, je reste faible, malade et pécheur.
Donc ne vous faites pas de soucis. Je le recevrai avec joie pour sa confession, et je lui donnerai l'infini Pardon de Dieu qui coule du Cœur de Dieu vers mes pauvres mains. Une personne handicapée est tout proche de Dieu. Physiquement certes, elle est moins agile que moi, mais spirituellement, elle vole largement devant moi.
Bref, l'handicapé dans la relation avec Dieu ce sera moi. Que cet enfant bien préparé vienne rencontrer la Miséricorde et la tendresse de Dieu, sans crainte, sans peur, avec beaucoup d'Amour".
Lors de la rencontre personnelle, le "miracle" s'opère, sans merveilleux, sans extase, sans effets spectaculaire, mais avec la conscience que dans la confession, le sacrement de la Miséricorde, une œuvre plus prodigieuse que le début de l'Univers s'accomplit.
Rien de spectaculaire donc, mais un profond bouleversement envahi mon âme. Je trace le signe de la croix sur ce chouchou du Bon Dieu, ce préféré de Jésus.
Puis, la maman attend son enfant derrière moi et l'accueil en larmes. Face à ses deux êtres qui s'embrassent, la maman et son fils, je me mets aussi à pleurer intérieurement. Jésus n'avait-il exulté de joie avec son Père : "ce que tu as caché aux sages et aux intelligents, tu l'as révélé aux touts petits".
Dans un monde de compétition, d'une cruauté des forts et des puissants qui n'acceptent et ne valident souvent que la force, l'argent et l'apparence, les personnes avec un handicap nous provoquent à l'Amour, à la conversion. Nous sommes si souvent suffisants et orgueilleux.
C'est grâce à eux que le monde garde un degré d'humanité. Leur existence, avec leur souffrance, leur drame et leurs difficultés, restent un puissant motif d'espérance.
Face à la confession, je me dis toujours : prêtre, le plus beau métier du monde !
Abbé Dominique Fabien Rimaz - http://lesuisseromain.hautetfort.com/
"j'ai besoin de prêtres dont toute la vie soit l'expression concrète de ma prière, de ma louange, de mon humilité, de ma charité. j'ai besoin de prêtres qui délicatement et avec un infini respect se préoccupent de sculpter jour après jour ma divine effigie sur le visage de ceux que je leur confie. j'ai besoin de prêtres donnés avant tout aux réalités surnaturelles pour en animer toute la vie réelle de l'homme d'aujourd'hui." (Père Gaston Courtois) / "I need priests throughout life is the concrete expression of my prayer, my worship, my humility, my love. I need priests who gently and with infinite respect are concerned sculpt day day after my divine effigy on the faces of those that I trust them. I need to priests given primarily to supernatural realities to animate all the real life of modern man. " (Father Gaston Courtois)
A very unique and remarkable life history of martyr
bishop Abune Petros
who became martyr on the 29 th of July 1936, in Addis Ababa, Ethiopia in the struggle against colonialism and oppression.
Abune Petros was born 1882 in a farmer family in the city of Fiche, which is situated north of Addis Ababa. He got the baptismal name Hailemariam that means power of Maria. As the custom of the Ethiopian Orthodox Church (EOC) tradition he got a special bishop name, that is PETROS with the Ethiopia title for a bishop which is ABUNE. As a young boy Abune Petros was known as clever, helpful and humble disciple in the city and the church in Fiche.
He chose early to study the EOC diakon and priest education. At the age of 24 he took the EOC oath and became a monk. He grew up and became a principled and well-known teacher around the monasteries in Fiche and Wolamo area. In 1918 he was assigned by the EOC as he teacher and priest for the Debre-Menkrat monastery church in the region of Wolamo. Abune Petros continued to teach there when in 1924 he was assigned as the main teacher for the well-known island monastery-church of Mary, which is situated inside Lake Zewai in southern part of Ethiopia. He was well known for his teaching and preaching to the people around the region to seek first the kingdom of God: “To put on a heart of compassion, kindness, humility, gentleness and patience.” (Colossians 3:12).
His teachings and preaching were very popular and insightful to the people in the area and the disciples he teaches in the Monastery. In 1928 in connection with the nomination pf Ethiopia bishops in the St.Marks Monastery in Alexandria, he was nominated to one of four bishops of Ethiopia, with the title and name ABUNE PETROS.
Abune Petros was nominated as bishop of the central and eastern part of Ethiopia. Half of his time he stayed in the City of Dessie and the surrounding monasteries, while he rest of his time he spent visiting and teaching in he monasteries around the Wereilu region. To help him in the administration of the churches and monasteries in the two regions, two priests were assigned to him one from each region. He continued to preach the gospel and teach in the churches. He was liked by many for his teaching and exhortation to stand-up for the belief, the truth and follow the example of our lord Jesus Christ: “For to you it has been granted for Christ’s sake, not only to believe in Him but also to suffer for His sake.” (Phillippians 1:29). As we read further we will see that Abune Petros exemplified this with his life.
When Italy with the leadership of fascist Mussolini’s army invaded Ethiopia in 1932, Abune Peteros followed with Emperor Haile Selassie and the Ethiopian defence forces to the northern front. He helped the wounded, prayed and consecrated the dead and preached the Gospel. During that time he saw the undiscerning terror and violence of the invading army: He saw how the invading army with the help of nerve gas and technologically advanced weaponry burned down the forest and villages with innocent civilians and at last won the war at Maichew. The patriots retreated and decided to continue guerrilla warfare against the fascist army. Abune Peteros, with all the impressions he got from the war and the burned villages of civilians, returned safely and took refuge in the well-known monastery church of Debre Libanos.
In the monastery he urged the priests and monks to fast. He himself started to fast and prmy for the mercy of God to the people of Ethiopia and prepared himself for the big challenge that is waiting a head for him: “My earnest expectation and hope, is that I will not be put to shame in anything but my lord Jesus Christ will even now as always be exalted in my body, whether by life or by death.” (Phillippians 1:20).
During these difficult times he started to question in his preaching. “How a Christian country as Italy could undertake such a hideous terror action of occupation on another peaceful Christian country that is Ethiopia. “For him all Christians were brother and sister pilgrims helping each other in this world on the way to meet God in Heaven. With that he began his crusade against the invading army’s terror and killing machinery. He went further and condemned all the violent actions and killings of civilians by the invading army.
The fascist army was by then committing undiscerning violent actions against innocent civilians because they had suspicion that the people are helping the patriots who were growing in both strength and manpower. During these times there were some EOC priests who out of fear of the terror of the army accepted the Italian leadership in Addis Ababa. Through these priests the fascist army sent letters to win the support of the popular and respected bishop Abune Petros to its camp, to accept the powerful army of Italy as government and stop with his preaching against the violence of the army on civilians and the patriots. If he did this they promised him the best house quarters and a peaceful life in Addis Ababa. Abune Petros saw these letters as a incitement of commit sin against God, his Christian belief and consciousness. With that he refused to accept the offer and stayed in fasting and prayer in the monastery of Debre-Libanos. “Choosing rather to endure ill-treatment with the people of God that to enjoy the passing pleasures of sin” (Hebrews 11:25).
The resistance against the encroachment and violence of the invading army kept on growing like wild fire over the whole of Ethiopia. The patriots began to win battles at different fronts. Abune Petros continued his teachings and preaching to the people to stand-up for their belief and conviction and that God would visit the downtrodden people of Ethiopia soon. He went on further and preached against Italy’s right to occupy Ethiopia with terror and violence. He exhorted the people not to be afraid of the terror and violence from the occupying army. “I say to you, my friends, do not be afraid of those who kill the body and after that have no more that they can do. But I will warm you whom to fear: fear the one who has the power to kill the body and after that has the authority to cast in to hell; yes I tell you fear Him.” (Luke 12:4-5).
The Italian authorities in Addis Ababa who saw and heard him preach wanted by all means to stop Abune Petros from preaching and inciting people to resistance. However, since he was very popular and respected bishop, many in the Italian authorities would rather win his support to accept the Italian authority in Ethiopia than imprisoning or killing him. In the month of July 1936, the patriots planned and executed an attack on Addis Ababa. During that time one of the day Abune Petros clothed with his bishop garment and the ever – present hand cross rapped in a small blue scarlet cloth went into the capital city and began to preach to the people who were lamenting in the grips of the invading army. The soldiers were given order to arrest the Abune and bring him to court for treason against the Italian occupation. While he was in prison waiting for court appearance, both the priests in the city and the officers of Italy tried to convince him to accept the Italian occupation. And finally have him the following ultimatum: To stop preaching against the occupying army’s violence and terror against civilians and the patriots, accept the Italian authorities in Addis Ababa and finally condemn the patriots as bandits. Otherwise, he was told that he will lose his life. Abune Petros refused to comply to the ultimatum set by his tormentors and through the(Italian) interpreter gave the following answer to the interrogating officers of the invading army: “The cry of my country men who died due to your nerve-gas and terror machinery will never allow my conscious to accept your ultimatum. How can I see my God if I give blind eye to such a crime.” Listen to me you who know righteousness, a people in whose heart is my law, do not fear the reproach of man, nor be dismayed at their revilings. For the moth will eat them like garment…..” (Isaiah 51:7-8). “Blessed are those who are persecuted for the sake of righteousness, for theirs is the kingdom of heaven.” (Matthew 5:10).
After this a quick assembled court sentenced Abune Petros to death. The news of the death sentence on the popular bishop of Ethiopia spread over he whole country. People begin coming to Addis to say farewell of their beloved bishop who stoop-up for the righteous cause which God have called him, for the right of the people of Ethiopia to freedom and independence and against the terror and violence of the invading army. All this form the pulpit of a church and it the presence of deadly ultimatum upon his head. Due to his popularity the fascist army was afraid of riot and attempts by the patriots to free him from prison, and decided that the execution of the death penalty should be done as soon as possible. He was taken to his execution place where a many people and the fascist army officers and generals were gathered, and were told to say his last speech. We cite the Ethiopia Orthodox Church newspaper Vol.1,No. 8,9,10,1945 for the account: ” When Abune Petros came to the place of execution and was given to say his last words, he took his hand cross and removed the blue cloth that was rapped around it and blessed the people at the four corners of the world and said the following last words: “My country men don not believe if they tell you that the patriots are bandits, the patriots are people who yearn for freedom form the terrors of fascism. Bandits are the soldiers who are standing in front of me and you, who come from afar, terrors and violently occupy a weak and peaceful country: our Ethiopia. May God give he people of Ethiopia the strength to resist and never bow down to the fascist army and its violence. May the Ethiopian earth never accept the invading army’s rule.” After that a swarm of bullets from the execution platoon pierced and killed our beloved bishop Abune Petros.
The fascist army wanted by any means to cover up the crime they did against Abune Petros and Ethiopia by forbidding everybody all writings about his execution. Because of his popularity both inside and outside of Ethiopia they thought it might injure their policy of occupying Ethiopia due to the domestic and international opinion that grew against his act. However hard they tired to stop the publicity, the example of Abune Petros shines in all people who love the truth unto this day. Above all, the fascist army’s lost all credibility from the domestic opinion, many found courage after this to leave the occupying army’s stronghold in the capital city to join the patriots and fight for independence. patriotic resistance grew more in strength and lead o a sooner freedom of the country from the fascist occupation. The poplar Ethiopian Poet-Laureate Tsegaye Gebremedhin has illustrated the last days of Abune Petros life by a theatre play called: “Petros at that Hour”.
A statue of Abune Petros was raised in the capital city Addis Ababa 10 years after his death, as a reminder to coming generations of: his unwavering stand for the truth. His unbending courage to stand up against every form of violence on human rights, his integrity and his commitment not to give in for short term gain or treat. Above all his unwavering conviction and belief that we all one day will sand up and answer for our deeds in his life before God.
Si L’Évêque considère pourquoi il a accepté l'épiscopat , il trouvera que c'est pour être le Père des pauvres , le consolateur et le médiateur des âmes , car les biens d'un évêque c'est le bien des âmes.....( Ste Brigitte ) : If Bishop considers why he accepted the episcopate, he will find that this is to be the Father of the poor, the comforter and mediator of souls, for the property of a bishop is the good of souls .. ... (St. Bridget)
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE...
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The Malankara Orthodox Syrian Church participated in the thirteenth meeting of the International Joint Commission for Theological Dialogue between Roman Catholic and Oriental Orthodox Churches in Cairo,
Egypt from January 30 – February 6, 2016.
His Grace Metropolitan Dr. Gabriel Mar Gregorios, and His Grace Metropolitan Dr. Youhanon Mar Demetrios represented the Malankara Orthodox Syrian Church in this important meeting hosted by the His Holiness Pope Tawadros II.
Joint Commission for Theological Dialogue began in January 2003 as a joint initiative of the ecclesiastical authorities of the Oriental Orthodox family of churches and the Roman Catholic Pontifical Council for Promoting Christian Unity.
In the last decade the commission has discussed the pursuit of communion among the member churches, by considering historical studies on the status of communion that existed among the geographically dispersed churches in the earliest centuries of the Christian movement.
His Holiness Moran Mar Baselios Marthoma Paulose II, Catholicos of the East and Primate of the Malankara Orthodox Syrian Church hosted the eleventh meeting of the Joint Commission in Pampakuda, Kerala, India in January 2014.
(Source: PAN ORTHODOX MOVEMENT )
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Primates of Oriental Orthodox Churches – His Holiness Pope Tawadros II of Alexandria & All Africa, His Holiness Patriarch Ignatius Aphrem II of Antioch and All East, His Holiness Catholicos-Patriarch Karekin II of All Armenia, His Holiness Catholicos Aram I of the Great House of Cilicia, Hioliness Catholicos Baselios Paulose II of East, His Holiness Patriarch Abune Mathias of all Ethiopia, His Holiness Patriarch Abune Antonios all Eritrea.
Monu John Phillip – Special Envoy of the OCP Secretariat- OCP News Service – 8/2/16
Read- Reflections on the future of the Oriental Orthodox Communion
http://theorthodoxchurch.info/blog/news/?p=35399
Global: The Secretariat of Orthodoxy Cognate PAGE (Pan-Orthodox Christian NGO-Movement) has called for Pan-Oriental Orthodox Council. On behalf of the Secretariat, an official letter signed by George Alexander and Varghese John Thottapuzha was send to the Primates of all Oriental Orthodox Churches. Both electronic and print copies have been dispatched to the below Prelates:
Coptic Orthodox Church
His Holines Tawadros II – Pope and Patriarch of Alexandria
Syriac Orthodox Church
His Holiness Ignatius Aphrem II – Patriarch of Antioch and All East
Armenian Orthodox Church
His Holiness Karekin II – Catholicos of All Armenians
His Holiness Aram I – Catholicos of the Greater House of Cilicia
His Beatitude Archbishop Nourhan Manougian – Armenian Patriarch of Jerusalem
His Beatitude Archbishop Aram Ateşyan – Armenian Co-Patriarch of Constantinople
Indian Orthodox Malankara Church
His Holiness Baselios Paulose II – Catholicos of the East
Ethiopian Orthodox Church
His Holiness Abune Mathias – Patriarch of Ethiopia
The Letter to Eritrean Orthodox Church will be send to their communities in UK and USA.
Read the Letter below
Your Holiness and Revered Members of the Holy Synod
Let us take this blessed opportunity to make our humble suggestions on the communion of the ancient Oriental Orthodox Churches.
We strongly believe that the Eastern Orthodox Churches (EO) and the Oriental Orthodox Churches (OO) are the true heirs to the One, Holy, Catholic and Apostolic Church of Christ, which was the Church of the apostles and the holy fathers, which is the living body of Jesus Christ in the World. It is very important to have close ties and cooperation between the two Orthodox families aiming at full communion, brotherhood and love.
We understand that higher level of cooperation can exercised between the Oriental Orthodox Churches. We hereby submit a number of humble suggestions for the overall benefit of the Oriental Orthodox family.
Pan-Oriental Orthodox Council: All Oriental Orthodox prelates came together on a single platform during the great and holy Addis Ababa Conference held in1965. The decisions made in the Addis Ababa conference have not been realized yet. It was 50th anniversary of the Addis Ababa Conference in 2015. Eastern Orthodox Churches will have their own great and holy council in 2016. The 100th anniversary of the Armenian genocide brought together Oriental Primates, but no major announcements were made. The Oriental Orthodox Churches should think and organize a Pan-Oriental Orthodox council to discuss and redefine our future. Organizing a Pan-Oriental Orthodox council has a lot of relevance in the present scenario.
International Headquarters and Secretariat for Oriental Orthodox Churches: A world association for OO churches can be developed with a full-fledged secretariat/headquarters at a desirable location. It should consist of a good administrative organization with a strong financial background and with a solid focus of implementing programs and projects developed to benefit the members of OO churches. National level councils and local councils can be developed under the global headquarters. Annual/timely meetings of OO primates and delegates can be organized to promote and ensure solid and intimate relations among all sister churches. Various organizations like youth forums and clergy councils can developed. Steps should be taken to resolve any existing disputes between the OO churches by creating practical protocols and mediating compromises to avoid disputes in the future.
Education and Mission Activities: Establishment of an international University, Academy, and a Research Centre for theological and secular education (with special emphasis on Orthodox Christian Research, Human Resource Development, Leadership, Morality, Music, etc.) shall be given priority. There should be opportunities for mutual exchanges of faculty members, and students for internship programs. Providing mutual cooperation in mission fields and a common Oriental Orthodox Mission Training Centre can be initiated. There is a big need to develop inter- Orthodox centres of theology, exchange of resources. Developing OO chairs and study centres in secular universities, even though there are several quality centres like SOAS, Coptic study centres, Armenian Theological Faculty at the Yerevan University.
Oriental – Eastern Orthodox Dialogue for Unity: There is the need for a common platform for regular dialogues between the Eastern and Oriental Orthodox Churches for communion in the faith as the continuation of the existing agreements. The halted dialogue process should be revamped. An international council should be established for the purpose of resuming official dialogue at regular intervals of time, quick and timely follow-ups of its results, encouragement of mutual visits, cooperation in theological education, mission-work development organizations, and other areas of common interest.
Eritrean Orthodox Church: A unified decision should be made on detention of the Canonical Patriarch of Eretria. Sister Churches should check various methods to find a solution for the Church of Eretria and her faithful. The Oriental communion should act as a lobbying force to attain more international attention, thereby finding a solution for the human crisis in Eretria.
Schisms and Autonomy: There are schisms within the Oriental Orthodox communion that really worry us. We need to find a solution for lasting solution to strengthen brotherhood and concilliarity. A number of ‘Unrecognized’ Orthodox Churches that seek to enter in communion with Oriental Orthodoxy. If genuine, dialogues should be initiated with these churches. A common cannon can be developed for the entire Oriental Orthodox family to define various aspects of church life.
Social Justice, Poverty, War, and Persecution: A unified declaration on social justice, poverty eradication, persecution of minorities, preventing war should be made. Pan-Oriental Orthodox projects should be implemented to meet needs of ailing communities.
Youth and Women: We need to bring Oriental Orthodox youth and women on a common platform and provide them with increased role in church affairs. They have to get exposed more to Pan-Orthodox unity affairs.
Tourism and Cultural Exchange: This remains an unexplored area for Oriental Orthodox Christians. There is huge potential in developing inter-oriental orthodox tour and cultural exchange programs. This will help faithful to get more exposure to the life, culture and traditions of their own sister Oriental Orthodox churches.
Assyrian Churches: The historic relations between Oriental Orthodox family and the Assyrian Churches (Assyrian Church of the East and Ancient Church of the East) should be revived. We need to bring them more close to the Oriental Orthodox communion. A permanent commission for dialogue and cooperation with Assyrians should be installed.
Ecumenical Relations: Ecumenical relations with Roman Catholics, Anglicans, WCC, MECC and other inter-Christian and inter-faith bodies are worth appreciable. May the ecumenical movements bring fruits of true Christian unity.
In Christ
George Alexander
(Secretary & Spokesperson)
&
Varghese John Thottapuzha
(Director – Dept. of Publications
&Chief Adviser to the Executive Council on Oriental Orthodox and Assyrian Church Affairs)
Source:
OCP News Service- OCP Secretariat
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Les patriarches de la« première » et « troisième Rome » se rencontreront bientôt
Cuba accueillera le 12 février 2016 un évènement historique dans l’histoire du christianisme : le Pape François, qui fera escale à La Havane sur le chemin du Mexique, va y rencontrer le patriarche de Moscou, chef de l’Église orthodoxe russe.
Voici le communiqué diffusé vendredi midi par le Saint-Siège et le Patriarcat de Moscou :
« Le Saint-Siège et le Patriarcat de Moscou ont la joie d’annoncer que, par la grâce de Dieu, Sa Sainteté le Pape François et Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, se rencontreront le 12 février 2016. Leur rencontre aura lieu à Cuba, où le Pape fera escale avant son voyage au Mexique, et où le Patriarche Cyrille sera en visite officielle. Elle comprendra une rencontre personnelle à l’aéroport international José Marti de La Havane, et se conclura avec la signature d’une déclaration commune. »
Cette rencontre des Primats de l’Église catholique et de l’Église orthodoxe russe, préparée de longue date, sera la première dans l’histoire et marquera une étape importante dans les relations entre les deux Églises. Le Saint-Siège et le Patriarcat de Moscou souhaitent que cela soit aussi un signe d’espérance pour tous les hommes de bonne volonté. Ils invitent tous les chrétiens à prier avec ferveur afin que Dieu bénisse cette rencontre, qui puisse produire de bons fruits.(Source Aleteia)
Un autre "point de vue" sur le même sujet:
Le hiéromoine Alexandre Siniakov recteur du séminaire orthodoxe russe de France réagit à chaud à l’annonce de la rencontre, à Cuba le 12 février, entre le pape et le chef de l’Eglise russe.
" Je suis très heureux d’apprendre que cette rencontre va avoir lieu à Cuba. Enfin ! Ce moment tant attendu aura évidemment des conséquences pour l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique. On ne peut cependant réduire les relations entre les Eglises à cet événement. Ce tête-à-tête a beau être exceptionnel, ce n’est pas le saint Graal. Il faut avoir conscience que nos Eglises sont des organismes complexes et il est impossible de les réduire à deux hommes, si charismatiques soient-ils. Cela dit, il y a un grand tabou auquel le pape François et le patriarche Kirill mettent fin. Il est désormais possible pour un patriarche de Moscou de rencontrer le pape de Rome ! Cela peut sembler une chose évidente mais cela n’était plus le cas depuis si longtemps ! Je veux donc souligner le caractère infiniment positif de cette rencontre et son importance historique indéniable"
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by on FEBRUARY 7, 2016
The first ever meeting between the heads of the Catholic Church and the Russian Orthodox Church is of vital importance considering the fact that all Christians live under the constant threat of total persecution in many parts of the world, according to Archpriest Alexander Lebedeff.
WASHINGTON (Sputnik) – The historic meeting between Pope Francis and Russian Patriarch Kirill is especially important today amid persecution of Christians, secretary of Inter-Orthodox Relations of the Russian Orthodox Church Abroad, Archpriest Alexander Lebedeff told Sputnik on Sunday.
“Most important, however, is the fact that today, regardless of confessional adherence, Christians are threatened not only by persecution but by total annihilation in many parts of the world, specifically in the Near East and Northern and Central Africa,” Lebedeff said in a written statement.
Pope Francis will meet with the head of Russian Orthodox Church Kirill on February 12 in Cuba, in what will become the first face-to-face engagement between the heads of the two churches. The two church leaders will meet at the Havana airport, with the persecution of Christians in the Middle East reportedly the primary issue to be discussed at the meeting.
The Latin-dominated Catholic Church and the Greek-dominated Eastern Orthodox Church split in 1054 over theological and ecclesiastical differences. The split is known as the East-West Schism, or the Great Schism.
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Réforme de l’orthographe : le tour de magie truqué
Regardez attentivement cet oignon... Abracadabri, abracadabra, j'ôte le "i" et le voilà... ognon !
Où est la magie là dedans ? Mais vous le voyez bien, avec ou sans « i », l’oignon vous tirera toujours les larmes !
Dans quelques mois s’appliquera cette nouvelle réforme qui prenait pourtant la poussière dans les greniers de l’Académie française depuis 26 ans ! Une immortelle réforme qui simplifiera près de 2 400 mots du dictionnaire français, comme « ognon » ou « nénufar ». Oublions le désagrément causé sur nos rétines trop bien habituées, et cherchons en toute bonne foi l’esprit et l’intérêt de cette réforme.
1. « Simplifier la vie des élèves : la difficulté des règles orthographiques et grammaticales ne sont finalement pas si essentielles, et ne méritent pas tant d’importance. »
Argument recevable. Mais quitte à parler de simplification… Savoir qu’il existe désormais deux écritures pour un mot (oignon/ognon) implique de savoir quelles sont ces deux orthographes permises, donc de connaître les mots qui seront modifiés et les autres qui vous condamneront à la faute à la première dictée. Que voilà donc une quête de simplification bien compliquée.
2. « Rendre la langue française plus accessible à tous les Français : Français d’origine française, et Français d’origine étrangère. »
Argument recevable. Mais que signifie la langue française ? Résulte-t-elle d’une praxis démocratique, d’une volonté générale fluctuante au gré des modes et des fénomènes* migratoires ? Ou résulte-t-elle d’un ancrage dans le temps, dans l’Histoire, en un lieu et une culture particuliers ? Est-ce un héritage ou un témoin du présent, éfémère* et fugace ? Est-ce simplement un outil de communication ou un art en soi ? Doit-on la cultiver ou la rendre strictement rudimentaire ? Peut-on au nom de la facilité, adopter un langage efficace que tous partageraient, un langage qui ne soient plus une langue spécifique ? Serait-il inconvenant de respecter le plus âgé que soi : si la langue précède le peuple, pourquoi la langue française ne précèderait-elle pas le citoyen français ?
3. « Pour revaloriser le français dans un monde où règne l’anglais. »
Argument recevable. Certes le français a perdu de sa valeur internationale, et sans doute cela s’explique-t-il par la difficulté de sa charpente (ou par ses représentants sans charpente du tout, mais ceci est une autre histoire). Toutefois, soyons parfaitement honnètes* : est-ce vraiment le but d’une telle réforme ? Est-ce vraiment à des fins internationales qu’on abolit crument* l’accent circonflexe ? Et finalement, à simplifier le français pour le mettre sur un pied d’égalité avec l’anglais, qui nous garantit que le français ne finira pas avec le temps par se fondre dans l’anglais, qu’à force de simplification et de rapprochement avec cette langue, nous n’en viendrons pas à en faire qu’une seule ?
Alors, si nous cherchions à comprendre autrement
4. Pour affaiblir
La facilité est un prétexte dont se gave l’époque contemporaine jusqu’à la nausée. Cela se comprend : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple. C’est le slogan de la société de consommation qui choisit l’efficacité. Mais l’efficacité et la facilité sont-elles convenables à l’homme ?
La littérature française se repait* de ces nuances que lui offre son lexique inépuisable. La littérature tient la clé du secret pour s’éloigner d’une logique manichéenne, du tout blanc ou tout noir : elle invite à la nuance, à la justesse, à la précision. Par elle, par les multiples choix que propose la langue française, l’esprit peut s’affiner, pour cibler plus précisément ce dont il veut parler. De l’adjectif anglais « nice » aux traductions françaises « joli », « beau », « mignon, « gentil », que de nuances et de sens différents s’ouvrent à vous !
Sans nuance, l’esprit humain en vient à s’abètir*. Lorsque l’homme ne trouve pas le moyen d’exprimer ses idées par des mots, son besoin de les exprimer ne disparait* pas pour autant : ce que le langage verbal ne lui permet pas d’exprimer, c’est par le langage physique qu’il l’extériorise. Une personne en colère et bonne oratrice saura employer les mots adéquats pour justifier son courroux. Un ignorant habité d’une ire semblable en restera-t-il aux mots ou en viendra-t-il aux mains ? À en juger par le climat d’agressivité dans lequel nous baignons, il apparait* urgent d’offrir un dictionnaire au plus grand nombre ! Un langage complexe est une armure vitale à l’homme qui veut dominer sa nature.
Il convient de réaliser que la simplification du langage rend les esprits plus simples, au sens péjoratif du terme : la simplification abêtit, rend plus vulnérable. Cette réforme qui s’appliquera à la rentrée prochaine n’est pas si surprenante, car elle n’est que la suite logique d’une idéologie largement déconstructiviste. Mais après s’être attaqué à l’Histoire, s’attaquer au langage est bien plus grave, car c’est s’attaquer à ce qui constitue l’être dans sa personnalité la plus intime, et s’attaquer à la profondeur des liens qui unissent les hommes entre eux. Ainsi, en plus d’un processus d’abêtissement, il s’agit d’un processus d’isolement.
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Il est en France des sujets interdits, sur lesquels s'exprimer aboutit mécaniquement à une condamnation définitive et sans circonstances atténuantes par le système médiatico-politique. Parmi ceux-ci, l'avortement tient une place de choix, probablement la première place.
Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, bien connu pour sa grande liberté de parole et son souci constant de rechercher et de dire la vérité, a osé, une nouvelle fois, braver l'interdit en prenant publiquement une position claire sur le drame que constitue l'interruption volontaire de grossesse.
Il n'est pas bon, dans la France d'aujourd'hui, de faire preuve d'une telle liberté. Le canon, comme à Valmy, s'est mis de ce pas à tonner. Les premiers salves ont été tirées par une obscure féministe du sud-ouest, député de son état, bientôt relayée par Madame le Ministre de la famille en personne, indiquant à l'Assemblée nationale, au cours d'une intervention convenue, que de telles positions réactionnaires ramenaient notre pays aux heures les plus sombres de notre histoire. A bien l’écouter, cependant, son petit discours, passablement mensonger et caricatural, ne pouvait que conforter ce que tant de Français pensent désormais : la liberté d’expression, violemment et publiquement attaquée au sein même de l’Assemblée nationale par des autorités publiques, est plus que jamais menacée.
Tout au long de son pontificat, le pape Jean-Paul II ne cessa de marteler que l'avortement constituait le drame le plus grave auquel était confronté le monde. La position de Mgr Aillet s'inscrit naturellement dans le prolongement de ce que disait le saint pape.
Le déchaînement contre l'évêque de Bayonne a pris des proportions telles que plusieurs évêques lui ont publiquement manifesté leur soutien, en signant en sa compagnie une déclaration commune. Sans doute aurait-il fallu que cette tribune, qui s'inscrit dans la continuité de l'enseignement constant de l’Église sur le sujet fondamental de la vie, soit signée par l’ensemble des évêques de France, dans un beau mouvement de solidarité et d’union épiscopale concernant un constat sur lequel ils ne peuvent être en désaccord.
Quoi qu'il en soit, sept évêques se sont publiquement dévoilés, au risque de subir une nouvelle fois les foudres du système. Cela est leur honneur.
Source : Liberté Politique.
Cf. plus bas nos articles des :
- 29 janvier : Merci Mgr Aillet
- 30 janvier : Communiqué de Mgr Aillet : "Avortement, le débat est-il permis ?"
- 1er février : les évêques qui appellent au « droit à la vie pour tous »
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« Il faut retrouver une certaine virilité dans l’annonce de l’Évangile »
EXCLUSIF MAG - Fabrice Hadjadj est philosophe et directeur de l’Institut Philanthropos à Fribourg(1). Pour lui, l’extrémisme djihadiste qui sévit aujourd’hui est aussi le fruit du vide de l’Occident.
Les djihadistes qui partent en Syrie sont souvent très jeunes, radicalisés rapidement, ils ont échappé à toute surveillance parentale et policière. Pour autant, ils ont des profils variés : étudiants sans histoires, lycéennes amoureuses, délinquants de quartiers… Selon vous, y a-t-il un point commun entre tous ces jeunes gens ?
Le point commun, c’est qu’ils sont jeunes. Ils ont en eux les aspirations de la jeunesse, ses rêves, son effervescence, une certaine ingratitude à l’égard de ce qu’ont bâti leurs pères, mais aussi une énergie inaugurale, qui rouvre l’histoire là où leurs pères croyaient avoir tout planifié.
La suite des générations ne se déploie pas selon un progrès linéaire, dans une continuité cumulative. Le fils ne reprend pas le fil où l’ont laissé ses parents. Non seulement parce qu’il doit tout réapprendre et réinterpréter, mais aussi parce qu’il possède une liberté critique qui le fait sortir de sa famille pour en fonder une autre : même s’il doit honorer son père et sa mère, il lui faut aussi quitter son père et sa mère…
Or, si le sens de la tradition permet d’équilibrer ce double mouvement, le modernisme multiplie et accélère les ruptures et les retours de balancier.
Ce qui est intéressant, c’est que les jeunes qui, en France, sont tentés par le djihad (mais aussi par la réaction d’un terrorisme identitaire), viennent dans un temps où les soixante-huitards ont l’âge, sinon l’art, d’être grands-pères.
Ils connaissent une pulsion révolutionnaire, veulent donner un coup de pied dans la termitière, comme en 1968, mais en même temps, ils sont à l’opposé de Mai 68 et du Charlie Hebdo de papy : ils se rebellent contre le libertarisme, le pacifisme, l’athéisme, ils ont envie d’avoir des repères clairs et d’établir un ordre moral rigide.
Cette tentation de la radicalité est-elle un effet de la crise économique et sociale ?
Cette fois, je dois d’abord critiquer les présupposés de votre question. Il me semble en premier lieu que la radicalité n’est pas une tentation, mais un devoir. Dans la mesure où elle consiste à aller à la racine des choses (radix, en latin) et à libérer toute la vitalité dont on est capable, la radicalité est bonne. Elle nous préserve des petits compromis incessants, de ce laisser-aller de feuille morte emportée à tout vent d’opinion. Mais on peut aussi réagir à cette mollesse en tombant dans le vice contraire : l’extrémisme – qui n’est pas la radicalité, et qui est mauvais, lui, parce qu’il prétend détenir une solution finale.
Par ailleurs, penser que le djihadisme procède simplement de la crise économique et sociale aboutit à une double méprise : d’une part, on oublie que le djihad a existé, en d’autres temps, comme une partie essentielle de l’islam ; d’autre part, on laisse croire que, si le système de valeurs technolibéral sortait de la crise, ce serait merveilleux. Or, il y a bien pire que la crise de ce système : ce serait sa réussite. Simone Weil dit que « l’enfer, c’est de se croire au paradis par erreur ».
Ces jeunes ne sont-ils pas de purs « produits » de la société dans laquelle ils ont grandi ? Qu’est-ce que cela dit de notre société ?
Ce serait une grave erreur, en effet, de croire que le djihadisme contemporain est la résurgence d’un obscurantisme prémoderne. Il s’agit au contraire d’un phénomène postmoderne, très conscient des impasses du progressisme. Il se situe donc en rupture, dénonçant l’individualisme et le vide religieux.
Mais il est aussi dans une continuité assez évidente : les jeunes se laissent embrigader par Internet et par des clips tournés comme une bande-annonce de jeu vidéo, avec une mission bien déterminée (établir le califat), comme dans World of Warcraft…
Ce sont des rejetons de la société du spectacle (l’acte terroriste valant avant tout par son impact spectaculaire), des déracinés soumis à la logique de la mondialisation (car ils partent à l’étranger et ne cherchent pas à défendre une famille ou une terre), des collaborateurs d’une puissance industrielle qui marche grâce au pétrole et au trafic d’armes…
Enfin, ils prétendent tout résoudre par des clics et passent assez facilement de la souris au détonateur. Ils sont en cela des produits de notre push-button society, pour reprendre une expression du philosophe Günther Anders.
Par-delà leur jeunesse, ils sont possédés par cette impatience que génère le dispositif technologique ambiant. Impatience qui est toujours complice de la destruction : «Il faut des mois et des mois pour pousser une moisson, dit Péguy. Et il ne faut qu’un briquet pour flamber une moisson. Il faut des années et des années pour faire pousser un homme. Et il suffit d’un coup pour tuer un homme. Un coup de sabre, et ça y est. »
Que recherchent les jeunes aujourd’hui qu’ils ne trouvent pas en France et de manière générale ?
Un récit, une épopée, quelque chose qui fasse sens, c’est-à-dire pour quoi l’on peut vivre et mourir.
Car le bonheur que nous recherchons profondément n’est pas dans le bien-être ni le confort, mais dans la générosité jusqu’au sacrifice. Le confort consumériste ne se maintient d’ailleurs que parce qu’il ne cesse de nous vendre des séries pleines d’actions aventureuses, qui fonctionnent comme des exutoires.
Si nous sommes vivants, c’est pour vivre à fond. Qu’est-ce que cela veut dire ? Donner la vie et donner sa vie. Qu’on néglige cela, qui est l’aventure de la lumière, et l’on bascule aisément dans sa parodie absurde, qui est le déchaînement des ténèbres : on donne la mort et on se donne la mort.
Comment agir concrètement, sur le terrain de l’éducation, pour enrayer ce phénomène ?
L’éducation telle qu’elle est conçue dans notre pays ne peut plus rien. Ce n’est pas à coup de laïcisme, de civisme, de charte pour les « valeurs républicaines » que l’on arrivera à quelque chose. D’autant plus que le système éducatif n’est généralement qu’une sorte de garderie ou d’antichambre pour le marché du travail et l’ANPE.
Du reste, à quoi sert d’avoir une tête bien pleine, à l’heure de Wikipedia ? Ce que cherche un jeune avant tout, ce n’est pas de l’instruction, mais une vocation ; ce n’est pas une orientation professionnelle, mais une espérance.
Quelles réponses l’Église catholique peut-elle apporter à ces jeunes qui se réfugient dans l’islam – et à la jeunesse en recherche de repères, plus largement ?
Les réponses, ou plutôt les appels… À nouveau, il s’agit d’entendre un appel plus que d’avoir des réponses… Et celui-ci se trouve dans les deux grands textes du pape François, Evangelii gaudium et Laudato si.
Le premier souligne que ni l’évangélisation ni la sainteté ne sont des spécialités. Si un dessein de la Providence vous fait naître dans cette époque et dans ce pays, c’est que vous y avez une mission, c’est que vous êtes une mission divine à travers vos limites et vos faiblesses. Mission impossible, sans doute, mais l’ange répond à Marie : Rien n’est impossible à Dieu…
Le second texte, qui porte sur l’écologie intégrale, nous invite à lutter contre le « paradigme techno-économique » et à réinventer des petites communautés de labeur et de louange, qui, en retrouvant la proximité avec l’autre et le contact avec la terre, peuvent à nouveau nous ouvrir au Ciel.
Pourquoi les catholiques ne sont-ils pas bien plus présents et actifs auprès de ces jeunes que ne le sont les musulmans et les évangéliques, depuis beaucoup plus longtemps ?
Les catholiques de France ont trop été sur la défensive, et ils ont beaucoup pratiqué l’autocensure. Ce permanent profil bas vient, me semble-t-il, d’un côté, de la mystique du levain dans la pâte, qui aurait oublié la lampe qu’on ne doit pas mettre sous le boisseau ; de l’autre, d’une sorte de honte à l’égard d’un passé marqué par des échecs et des compromissions – ce qui ne nous fait que mieux entrer dans la compromission présente.
Je crois qu’il faut retrouver une certaine virilité dans l’annonce de l’Évangile. Le Christ est l’Agneau immolé, mais il est aussi le Lion de Juda. Le chrétien est le frère universel, mais il est aussi le bon soldat de Jésus (2 Tm 2, 3).
Et saint Thomas d’Aquin rappelle que l’humilité doit nous conduire à la magnanimité, cette grandeur d’âme qui nous fait tendre vers les choses grandes et ardues, parce que c’est cela qui est digne d’un fils de Dieu.
publié sur Famille Chrétienne (VOIR ICI)
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La neuvième édition du rassemblement, présenté par les organisateurs comme une promotion de l’Islam comme «source de paix», a également compté son lot d’opposants, dont certains dénonçaient sur place des conférenciers antisémites ou encore sexistes.
La Rencontre Annuelle Des Musulmans du Nord se déroule ce dimanche 7 février au Grand Palais de Lille à l’initiative de la Ligue Islamique du Nord et de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Officiellement consacrée au sujet de la jeunesse musulmane, la rencontre doit aborder des thématiques comme les relations des musulmans avec leur histoire et leurs pays, ou encore la radicalité et l’islamophobie. Elle vise enfin à promouvoir la coexistence pacifique entre les religions et les cultures.
Même avant que la réunion ne commence, la polémique avait déjà fait rage en raison de la présence de certains orateurs jugés «dangereux». Le débat, jugé «injustifié» par le président de la Ligue Islamique du Nord, avait ainsi abouti à annuler la venue de trois orateurs étrangers, le Syrien Mohamed Rateb Al-Nabulsi, le Marocain Abouzaïd Al-Mokri et le Saoudien Abdallah Salah Sana’an. Ces participants ont été déprogrammés «dans un souci d’apaisement», avait affirmé le président de l’UOIF Amar Lasfar.
Devant l’entrée cet après-midi, une distribution de tracts avait été organisée par le Parti Radical de gauche (PRG) pour appeler à l’interdiction du meeting musulman, comme l’a rapporté le correspondant de RT France présent sur place. Laurence Marchand-Taillade, membre du bureau national du PRG et présidente de l’Observatoire de la laïcité du Val d’Oise, a ainsi expliqué qu’elle a «dû faire interdire (…) trois prédicateurs qui étaient antisémites, homophobes et sexistes».
Pour la militante, c’est clair, «cette association [l’UOIF] est une branche des Frères musulmans, qu’ils l’assument ou pas». C’est pour cette raison qu’elle demande une suspension temporaire de celle-ci et un moratoire qui pourrait éventuellement conduire à l’interdiction pure et simple de l’organisation.
Rappelant qu’elle a été exclue d’un meeting qui était organisé par la même association la veille à Paris, Laurence Marchand-Taillade a finalement déploré une entrave à sa «liberté d’expression».
En marge de l’action militante du PRG, notre correspondant à Lille a pu filmer des discussions enflammées entre des spectateurs, venus assister à la conférence, et les activistes, qui veulent l’interdire.
Un visiteur, se présentant lui-même comme «ancien militant du PRG», a ainsi fait part de sa déception quant à la volonté du parti d’interdire le Congrès auquel il venait assister. Mais, pour Laurence Marchand-Taillade, il est inadmissible de venir écouter des orateurs diffusant une parole «antisémite» ou encore «homophobe».
Et si mon grand-père est criminel, ça veut dire que je suis criminel ?
Au fil de la discussion, celle-ci s’en est ensuite pris à Tariq Ramadan, invité de marque du rassemblement de Lille, lui reprochant d’être le petit-fils du fondateur des Frères musulmans égyptiens. Mais l’argument n’a pas semblé convaincre un autre badaud, qui s’était joint à la discussion. «Et si mon grand-père est criminel, ça veut dire que je suis criminel ?», lui a demandé celui-ci.
Devant l’auditoire de la conférence, le sociologue et directeur de l’Observatoire du religieux, Raphaël Liogier, a défendu l’idée selon laquelle il n’y a «pas de guerre entre l’Islam et l’occident». Après avoir déploré une «obsession» générale de l’Etat et des médias contre l’Islam, il a expliqué à notre correspondant que les Français avaient besoin d’être «sortis du préjugé» d’une guerre civilisationnelle entre Européens et musulmans. Il a qualifié cette perception de «mise en scène», qui profiterait aux terroristes de Daesh.
Enfin, il a contesté les accusations de Laurence Marchand-Taillade, rappelant que ses propos «d’apaisement», n’étant ni homophobes, ni antisémites, avaient été très bien reçus par les nombreux spectateurs venus l’écouter. Il s’est par ailleurs réjoui de l’«ambiance de kermesse» qui régnait au Grand Palais de Lille, et de la diversité des gens venus l’écouter.
Devant une salle pleine à craquer, l’islamologue Tariq Ramadan a tenu une conférence qu’il a débuté en rejetant les accusations de double discours dont il avait fait l’objet en marge du Congrès. Il a par ailleurs rappelé que les musulmans étaient des «agents de paix» avant d’évoquer le débat actuel concernant la déchéance de nationalité. Selon lui, cette mesure symbolique «montre quelque chose d’extrêmement pervers» en visant à distinguer «qui est plus français que l’autre».
Rappelant qu’il pense que le président syrien Bachar el-Assad «est un dictateur et qu’il doit quitter le pouvoir», Tariq Ramadan a cependant appelé à un dialogue inter-religieux entre chiites et sunnites. Il a ainsi rappelé que «chiites et sunnites sont des musulmans et nous respectons toute personne qui est musulmane».
L’islamologue a aussi condamné, comme une «obligation morale», les agissements de groupes terroristes comme Daesh, qui prétendent «qu’on peut tuer des innocents, qu’on peut s’en prendre à des musulmans ou à des personnes qui ne sont pas musulmanes». Il a appelé son auditoire à prendre ses responsabilités, à «condamner» et «se lever contre» les terroristes se revendiquant de l’Islam.
A l’opposé de ces violences, Tariq Ramadan a précisé qu’il savait distinguer les formes de «résistances légitimes», incomparables, comme celle du leader palestinien Yasser Arafat. Il a ainsi dressé le parallèle avec l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale en déclarant que «tous ceux qui étaient dans la Résistance française, ce sont les justes de la France», avant de conclure : «nous ne nous tairons pas».
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Cette année, près de 100 000 femmes deviendront mamans d’enfants handicapés. Vous êtes-vous déjà demandé comment sont choisies les mères d’enfants handicapés ?
Moi, oui.
Et il m’arrive d’imaginer Dieu planant au-dessus de la terre pour choisir ses artisans d’amour avec le plus grand soin et le plus grand discernement. Il observe et Il dicte ses instructions aux anges qui l’accompagnent et qui les inscrivent sur un immense registre.
« BROCHU, Mathieu, fils. Saint patron : saint Mathieu. »
« DUPONT, Cécile, fille. Sainte patronne : sainte Cécile. »
Puis il cite un autre nom et, en souriant, Il dit à un de ses anges : « Donne-lui un enfant handicapé ».
L’ange est intrigué. « Pourquoi à elle, Seigneur ? Elle a l’air si heureuse ! » « Précisément, répond Dieu. Pourquoi donnerais-je un enfant handicapé à une mère qui ne connaît pas la joie de vivre, qui ne sait pas rire, sourire ? Ce serait trop cruel pour l’enfant ! »
« Ce serait cruel, mais est-ce qu’elle aura la patience ? », s’inquiète l’ange. « Je ne veux pas qu’elle ait trop de patience, sinon elle finira par craquer et par se noyer dans un océan de désespoir et elle ne cessera de s’apitoyer sur elle-même. Tu verras, le premier choc de l’annonce du handicap passé, elle va se ressaisir. Je l’ai observé hier, elle a ce sens du moi et d’indépendance qui sont si rares et si nécessaires chez une mère. Tu sais, l’enfant que je vais lui donner vit dans son propre monde. Elle aura à faire en sorte de le faire vivre dans le sien et ce ne sera pas facile. Mais je veillerai chaque jour sur elle. »
« Elle est vraiment parfaite. Elle a juste assez d’amour-propre pour y arriver. » L’ange sursauta. « De l’amour-propre ? Est-ce une vertu ? »
Dieu hocha la tête. « Si elle ne peut se séparer cet enfant de temps en temps, elle ne survivra pas. Oui, voici une femme à qui je vais faire la faveur de donner un enfant imparfait. Elle ne s’en rend pas compte encore, mais elle a de la chance. Elle ne prendra jamais rien pour acquis. Rien ne sera jamais banal et ordinaire pour elle. Quand son enfant dira « maman » pour la première fois, elle aura l’impression d’assister à un miracle. Quand elle décrira un arbre ou un coucher de soleil à son enfant aveugle, elle le verra comme peu de gens n’ont jamais vu ma création. Je vais permettre qu’elle voit clairement les choses que je les vois : l’ignorance, la cruauté, les préjudices et je vais lui permettre de s’élever au-dessus de tout cela. Elle ne sera jamais seule. Je serai à ses côtés à chaque minute de sa vie, car elle va faire mon travail aussi bien que si elle était ici, à mes côtés ».
« Et pour son saint patron ? », demande l’ange. Dieu sourit. « Un miroir suffira. »(Source Aleteia)
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Décidément, nous vivons une époque fabuleuse d’éradication ! Dans un seul et unique but : complaire à une religion qui sait imposer ses valeurs soit par la terreur soit par le terrorisme intellectuel : l’islam, bien sûr, que l’on a encore le droit de critiquer, mais plus pour très longtemps, je le crains. On l’a vu à Rome avec ces statues antiques que l’œil de Mahomet (pourtant un chaud lapin, celui-là) ne saurait voir.
On l’a vu à Paris, où l’Élysée a préféré faire l’impasse sur un déjeuner officiel plutôt que d’assumer ses traditions culturelles et vigneronnes.
Et on vient de découvrir, avec retard tant cela est passé comme une lettre à la poste, que même la littérature est touchée. Pas n’importe laquelle : celle moins voyante qui touche l’âme des enfants. Les héros et leurs lecteurs des pré-années 70 allaient souvent à la messe, les hebdos pour enfants, tels Tintin, Spirou, mettaient en scène des missionnaires, des bonnes sœurs, racontaient en BD des histoires de saints. La chrétienté était à l’honneur. Puis vint le Concile que chacun interpréta à sa façon, avec ou sans abus. Puis vint Mai 1968, qui entraîna la perte de toutes les valeurs traditionnelles. Celles de nos parents, de nos ancêtres. Oh ! Celles-ci n’étaient pas parfaites, mais elles étaient… valeureuses.
Hergé, le grand Hergé, fervent catholique, concéda à l’ambiance de déchristianisation ambiante de revoir certaines de ses aventures. Nous sommes en 1971. À la demande des éditeurs scandinaves, Hergé se voit en effet contraint de transformer son merveilleux album Destination New York. Jo, Zette et Jocko pris dans les glaces de l’Arctique ne rencontrent plus le père Francoeur mais le professeur Henrik Nielsen, ethnologue ! Barbu comme un missionnaire pouvait l’être. Un vrai hipster d’aujourd’hui ! Dès la page 21, le brave père Francoeur a disparu. Depuis 1971, les lecteurs de 7 à 77 ans ne savent plus que des missionnaires aidaient les Esquimaux à survivre dans le désert de glace. Dominique Maricq, expert des studios Hergé, m’a fait remarquer que même l’avion du brave prêtre baptisé Santa Maria II et sa « mission » surmontée d’une croix seront tout simplement effacés d’un coup de gomme certainement rageur de la part d’Hergé…
On attend avec impatience en Afrique le jour où les studios Hergé seront conduits à bouleverser les aventures de Tintin au Congo, où les épaisses lèvres rouges disparaîtront avec, là encore, les missionnaires tout de blanc vêtus. Autre exemple qui affecte cette fois-ci les lecteurs du Club des Cinq et qui vient de faire l’objet d’une pétition lancée sur le site de Daniel Hamiche. Oh ! Ce n’est pas grand-chose. Simplement une église qui devient un marché. Tout un paragraphe du chapitre V du Club des Cinq au bord de la mer a été changé après la mort de son auteur Enid Blyton.
En 1969, le jeune lecteur lisait : « Voulez-vous aller à la messe ? demanda Mme Penlan. La route jusqu’à l’église de Trémanoir est ravissante, vous aimerez sûrement M. le curé ; c’est un saint homme… La vieille église dormait à l’ombre de ses tilleuls… Lorsque les enfants sortirent de la messe, ils furent éblouis par le soleil. »
La version actuelle de 2011 est devenue : « Voulez-vous m’accompagner au marché ? demanda la fermière après avoir rempli la dernière mangeoire de l’étable… Le marché se tient à l’ombre des tilleuls… Lorsque les enfants quittent le marché, ils se sentent affamés. » Fermez le ban !
Daniel Hamiche note que le seul point commun, ce sont les… tilleuls !
(Source : Floris de Bonneville dans "Boulevard Voltaire" )
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INVITATION(S):
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,53-56.
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
PRIERE AU CHRIST LE DIVIN MEDECIN
Par Thérèse d'Avila
(1515-1582), carmélite, Sainte et Mystique de l'Eglise Latine .
Exclamation 16 (trad. cf Auclair,Œuvres 1964, p. 534 et OC, Cerf 1995, p. 892)
Ô vrai Dieu et mon Seigneur !
Pour l'âme affligée de la solitude où elle vit en ton absence, c'est une grande consolation que de savoir que tu es partout.
Mais à quoi bon, Seigneur, quand la force de l'amour et l'impétuosité de cette peine augmentent, et le cœur se trouble, si bien que nous ne pouvons plus comprendre ni connaître cette vérité ?
L'âme sait seulement qu'elle est séparée de toi, et elle n'admet aucun remède.
En effet, le cœur qui aime beaucoup ne supporte pas d'autres conseils ni consolations que Celui-là même qui l'a blessé ; c'est de lui seul qu'il attend la guérison de sa peine.
Quand tu le veux, Seigneur, tu guéris à l'instant la blessure que tu as faite.
Ô Bien-Aimé véritable, avec quelle compassion, quelle douceur, quelles bonté et tendresse, avec quelles marques d'amour, tu guéris les plaies des flèches de ton amour !
Ô mon Dieu, tu es le repos de toute peine.
Quelle folie que de chercher des moyens humains pour guérir ceux qui sont malades du feu divin ?
Qui peut savoir jusqu'où va cette blessure, d'où elle vient, et comment apaiser un tel tourment ?
Comme l'épouse du Cantique des cantiques a raison de dire : « Mon Bien-Aimé est à moi, et je suis à lui ! »
(11,6)
En effet, l'amour que je ressens ne peut pas avoir son origine dans la bassesse de mon amour.
Et pourtant, ô mon Époux, si bas que soit mon amour, comment se fait-il qu'il dépasse toute chose créée pour atteindre son créateur ?
"Compassion asks us to go where it hurts, to enter into the places of pain, to share in brokenness, fear, confusion, and anguish. Compassion challenges us to cry out with those in misery, to mourn with those who are lonely, to weep with those in tears. Compassion requires us to be weak with the weak, vulnerable with the vulnerable, and powerless with the powerless. Compassion means full immersion in the condition of being human."-Fr Henri Nouwen
L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone célèbre en Françe aujourd'hui
Sainte AGATHE, vierge, martyre à Catane († 251)
Elle fait mémoire des saints :
ISIDORE, martyr à Alexandrie
AVIT, évêque de Vienne († 520)
AGRICOLE, évêque de Maastricht († 420)
VOUÉ, ermite prés de Soissons
Chers amis. Aloho m'barekh.
Sous condition, mais la prière ne peut pas nuire !Je vous laisse cette information:
Nous recevons ce matin sur nos portables au Monastère une invitation à la prière pour les Indes où 20 églises auraient été détruites et où l'on s'apprêterait à abattre encore 200 autres églises...
Merci de prier pour nos frères Chrétiens des Indes, cette terre ensemencée par la Prédication de St Thomas dès l'an 52 de notre ère.
Votre fidèlement et respectueusement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite.
PS:
Lundi 8, conformément au calendrier liturgique Orthodoxe Malankar, commence le jeûne et les exercices du Grand Carême.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31.
Frères, considérez votre propre vocation : il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.
Mais ce que le monde tient pour insensé, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; et ce que le monde tient pour rien, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les forts ;
et Dieu a choisi ce qui dans le monde est sans considération et sans puissance, ce qui n'est rien, pour réduire au néant ce qui est,
afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
Or c'est par lui que vous êtes dans le Christ-Jésus, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, et justice, et sanctification, et rédemption,
afin que, selon le mot de l'Ecriture, " celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. "
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,3-12.
En ce temps-là, des pharisiens s'approchèrent de Jésus pour le mettre à l'épreuve, et ils lui dirent : " Est-il permis de renvoyer sa femme pour n'importe quel motif ? "
Il répondit : " N'avez-vous pas lu que celui qui les créa, au commencement, les fit mâle et femelle,
et qu'il dit : A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ?
Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni ! "
Ils lui dirent : " Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce et de la répudier ? "
Il leur dit : " C'est à cause de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes : mais, au commencement, il n'en fut pas ainsi.
Or je vous dis que celui qui répudie sa femme, si ce n'est pour adultère, et en épouse une autre, commet un adultère. "
Ses disciples lui dirent : " Si telle est la condition de l'homme avec sa femme, mieux vaut ne pas se marier. "
Mais il leur dit : " Tous ne comprennent pas cette parole, mais ceux à qui cela a été donné.
Car il y a des eunuques qui sont venus tels du sein de leur mère ; il y a aussi des eunuques qui le sont devenus par le fait des hommes ; et il y a des eunuques qui se sont faits eunuques eux-mêmes à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre, comprenne ! "
Commentaires de l'Ecriture par Saint Théophane le reclus.
(Jacques 2:1-13, Marc 10:23-32)
Entendant la parole du Seigneur à propos des difficultés pour les riches à entrer dans le Royaume de Dieu, les disciples pensaient, qui peut donc être sauvé?
Le Seigneur répondit à cela, aux hommes, cela est impossible, mais non à Dieu:
pour Dieu avec toutes choses sont possibles.
Il n'est pas possible de renoncer à l'intérêt personnel, sans l'influence de la grâce sur le cœur, il n'est pas possible de faire face à toutes sortes de faiblesses pour les choses, ou avec tout le péché qui vit en nous et toutes ses conséquences, sans la grâce de Dieu.
La grâce de Dieu est donnée, selon la foi dans le Seigneur, dans les mystères de la Sainte Eglise.
Tenez fermement à la Sainte Eglise de Dieu et à l'ensemble de ses institutions, et la puissance de Dieu, contribuant à apporter tout bien, demeurera toujours avec vous.
Mais en même temps souvenez-vous toujours que ces institutions illuminant et vivifiant, sont un moyen et non le but, c'est pourquoi vous devez passer par elles dans le seul but d'animer et de nourrir les pouvoirs de grâce qui sont cachés en vous grâce à leur influence, puis reprendre votre travail comme un homme fort, prêt à toute bonne action.
Si vous gardez ce que vous avez reçu pour vous, et que vous ne le libérez pas par de bonnes actions, vous n'aurez pas raison; comme l'on n'a pas raison si l'on fuit tout ce qui appartient à l'Eglise.
Les faux zélotes de la piété rendent la structure même d'une vie pieuse objet de critiques, mais cela n'enlève pas la validité de cette structure, et ne justifie pas ceux qui se piquent de philosophie, et qui l'évitent uniquement pour ces motifs.
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après St Theophan the Recluse Thoughts for each Day of the Year St Herman of Alaska, Platina, CA USA 2010 +
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage de Chandeleur à N-D
de Miséricorde,
1er dimanche du Grand Carême
(Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
SOYEZ TOUS PRESENTS !
-10 h 30 , Bénédiction des Cierges de la Chandeleur par le métropolite et distribution des cierges puisque, le 2 février, les fidèles étaient occupés .
-Messe anniversaire de ses deux ans d'ordination à 10h30 célébrée par le Père Isaac en présence du métropolite.
-Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
-Imposition des cierges de St Blaise à 15h avant la prière pour l'unanimité des Eglises Apostoliques et la sauvergarde des familles.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
RAMASSAGE DES FIDELES DE REGION PARISIENNE
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
le samedi 6 Février à 15h,
Place du Chatelet
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Pilgrimage to Our Lady of Chartres and Montligeon of the Syro-Orthodox Christians Francophones of St. Thomas (Mar Thoma) 8 February:
Les Chrétiens Syro-Orthodoxes Francophones
de Saint Thomas (Mar Thoma)
organisent un pèlerinage privé à
*NOTRE-DAME DE CHARTRES pour la France
et à
*NOTRE-DAME DE MONTLIGEON (Sanctuaire de prières pour les défunts) pour les Chrétiens d'Orient et d'ailleurs, martyrisés pour leur Foi.
Ô Mère de Miséricorde, nombreux sont nos frères chrétiens, vos fils et vos filles, frères et soeurs de votre Divin Fils, qui souffrent persécution pour leur Foi et, à la suite du Premier Né: du Christ Roi des Martyrs, offrent leur vie pour l'extension du Royaume d'Amour et de Vérité, de Justice et de paix.
Ô Mère, regarde tes enfants, tombés tels des semences pour un monde nouveau en une terre labourée par la violence et la haine!
Avec les Saints Anges et nos Pères dans la Foi, viens au devant des frères et soeurs de ton fils Jésus ! En Lui, nous sommes tous Nazaréens...,fils et filles du "Peuple de la croix".
Introduis leurs âmes en Paradis !
Prends en pitié tous nos frères défunts, et après ceux qui s'offrirent en sacrifice par fidélité et dans le Christ "Chemin, Vérité et Vie", intercède regarde spécialement ceux qui ont le plus besoin
de la miséricorde du Seigneur, en particulier ceux qui s'opposent à Lui.
Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie et unit à la Source.
Que notre prière, unie à celle de toute l’Église du Christ hélas divisée, défigurée par nos péchés,
leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés.
Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, à mieux vivre chaque jour notre pèlerinage d'éternité vers le Seigneur, Source de la vie.
Le Christ est notre résurrection, en Lui nous mourrons, en Lui nous reposons, en Lui nous ressuscitons...
Guéris-nous, ô Mère, de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible,
déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’espérance semblables aux veilleurs de l’aube.
Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père avec Jésus, le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles.
Amîn.
(Prière des Chrétiens Syro-Orthodoxes inspirée de celle du Sanctuaire de Montligeon)
Sainte Agathe, qui êtes-vous?
Vierge et martyre
(† v. 250)
Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.
Dénoncée au préteur Quintianus, comme chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia. Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.
Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.
« Qui es-tu ?
- Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.
- Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des chrétiens ?
- Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.
- Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?
- Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »
Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments. Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein. Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ?»
Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, saint Pierre lui apparut et la guérit au nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.
Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »
Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande. Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës. Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés. La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison. Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.
Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. » Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.
La dévotion à sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane. Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.
UNE AUTRE VIE DE STE AGATHE:
Sainte Agathe, une des plus illustres Martyres d'Occident, était issue d'une noble et riche famille de Catane en Sicile1. Depuis son plus jeune âge elle s'était appliquée à rehausser sa rare beauté par l'ornement plus précieux de la vraie foi et des saintes vertus, en se consacrant tout entière au Seigneur. Au temps de la persécution de Dèce (251), alors qu'elle n'était âgée que de quinze ans, elle fut arrêtée sur l'ordre du préfet Quintien et traduite devant son tribunal. Séduit par sa beauté et avide de s'accaparer ses richesses, celui-ci chercha à faire d'elle son épouse et, pour la convaincre, il la livra à une femme de mauvaise vie, Aphrodise, qui pendant un mois entier essaya vainement de la faire céder. Mais, fondée sur le roc inébranlable de la foi, la jeune fille restait imperturbable devant les promesses et les attraits des plaisirs mondains. Comme Aphrodise s'était avouée vaincue, en disant qu'il serait plus facile de changer la nature du fer ou de la pierre que la résolution de cette jeune vierge, Quintien la fit convoquer et l'interrogea sur son origine. « Si tu es de noble condition, dit-il, pourquoi te comportes-tu comme une esclave? » - « C'est que je suis servante du Christ, reprit Agathe, et tout serviteur du Christ est vraiment la plus libre de toutes les créatures, car il acquiert par Sa Grâce la maîtrise de soi. » Comme elle continuait de se moquer des dieux qu'on voulait lui faire adorer, le préfet la fit frapper au visage et jeter en prison, en attendant de décider à quels supplices il la livrerait.
Le lendemain, lors du second interrogatoire, la Sainte, sommée de sacrifier pour avoir la vie sauve, répondit que c'est le Christ, Fils du Dieu vivant, qui est notre seul Salut. Etendue sur le chevalet, elle fut alors flagellée et, pendant qu'on lui labourait le corps avec des crochets de fer et qu'on lui passait des torches sur ses plaies, elle s'écriait : « Ces tortures que tu m'affliges sont pour moi l'occasion d'une grande joie, car, de même qu'on ne range pas le grain dans le silo avant de l'avoir débarrassé de sa balle en le battant sur l'aire, de même pour mon âme, il ne lui sera pas possible d'atteindre la gloire de l'éternelle béatitude si elle n'est pas séparée de mon corps par les tourments. » Le tyran furieux lui fit alors couper les seins et ordonna de la jeter dans son cachot en ne lui procurant aucun soin. Mais, en pleine nuit, le Saint Apôtre Pierre lui apparut, précédé de son Ange gardien, au milieu d'une brillante lumière, et il la guérit complètement de toutes ses blessures.
Le quatrième jour, Quintien fit comparaître de nouveau Agathe devant lui et, sans s'émouvoir de sa guérison miraculeuse, il ordonna de dépouiller la Sainte de ses vêtements, et de la rouler sur des fragments de pots cassés et sur des charbons ardents répandus sur le sol. Un tremblement de terre ébranla soudain toute la région et fit s'écrouler une partie du palais. Le peuple de Catane effrayé courut vers le prétoire et menaça le préfet de le faire brûler avec le reste de son palais, s'il ne relâchait pas la Sainte Martyre, cause de cette vengeance divine. On interrompit le supplice et la Sainte fut remise en prison. Elle y pria le Seigneur, qui lui avait donné la grâce-de la constance dans les tourments, de lui accorder désormais de voir la gloire de Sa Face, et elle rendit son âme.
Aussitôt qu'ils apprirent la nouvelle les habitants de la cité se précipitèrent vers la prison, avec myrrhe et aromates, et procédèrent à ses funérailles. Au moment où ils plaçaient son corps dans un tombeau de porphyre, l'Ange gardien de la Sainte apparut dans la ville, sous la forme d'un brillant jeune homme escorté d'une centaine d'enfants vêtus de blanc, et il vint placer sur le tombeau une plaque de marbre sur laquelle était gravée l'inscription suivante : « Ame Sainte, dévouée. Honneur de Dieu. Protection de la patrie. » Puis il disparut.
Comme l'inique Quintien avait entrepris de s'emparer des biens de Sainte Agathe, il fut renversé en chemin par ses chevaux et disparut, englouti dans les eaux du fleuve. L'année suivante, au jour anniversaire de la mort de la Sainte, l'Etna entra en irruption et une coulée de lave menaça de réduire en cendres la ville de Catane. Les païens eux-mêmes se précipitèrent alors avec les Chrétiens vers le tombeau de la Sainte, ils prirent le voile qui le recouvrait et le placèrent, tel un bouclier, face au fleuve de feu, qui s'arrêta sur le champ. Le même miracle s'est répété bien des fois dans la suite des siècles, c'est pourquoi Sainte Agathe est vénérée avec ferveur comme la protectrice de la ville de Catane, et son culte s'est largement répandu tant en Occident qu'en Orient.
1. Selon d'autres, elle aurait été originaire de Palerme.
'It is a great achievement not to be attracted by things. But it is a far greater achievement to remain dispassionate in the face both of things and of the conceptual images we derive from them.' St. Maximos the Confessor
Le Feu, ce principe de l’être, nous sommes dominés par l’illusion tenace qu’il sort des profondeurs de la Terre, et que sa flamme s’allume progressivement le long du brillant sillage de la Vie.
Vous m’avez fait la grâce, Seigneur, de comprendre que cette vision était fausse, et que, pour vous apercevoir, je devais la renverser.
Au commencement, il y avait la puissance intelligente, aimante et active. Au commencement, il y avait le Verbe souverainement capable de s’assujettir et de pétrir toute Matière qui naîtrait. Au commencement, il n’y avait pas le froid et les ténèbres ; il y avait le Feu. Voilà la Vérité.
Ainsi donc, bien loin que de notre nuit jaillisse graduellement la lumière, c’est la lumière préexistante qui, patiemment et infailliblement, élimine nos ombres. Nous autres, créatures, nous sommes, par nous-mêmes, le Sombre et le Vide.
Vous êtes, mon Dieu, le fond même et la stabilité du Milieu éternel, sans durée ni espace, en qui, graduellement, notre Univers émerge et s’achève, en perdant les limites par où il nous paraît si grand. Tout est être, il n’y a que de l’être partout, hors de la fragmentation des créatures, et de l’opposition de leurs atomes.
Esprit brûlant, Feu fondamental et personnel, Terme réel d’une union mille fois plus belle et désirable que la fusion destructrice imaginée par n’importe quel panthéisme, daignez, cette fois encore, descendre, pour lui donner une âme, sur la frêle pellicule de matière nouvelle dont va s’envelopper le Monde, aujourd’hui.
Je le sais. Nous ne saurions dicter, ni même anticiper, le moindre de vos gestes. De Vous, toutes les initiatives, à commencer par celle de ma prière.
Verbe étincelant, Puissance ardente, Vous qui pétrissez le Multiple pour lui insuffler votre vie, abaissez, je vous prie, sur nous, vos mains puissantes, vos mains prévenantes, vos mains omniprésentes, ces mains qui ne touchent ni ici, ni là (comme ferait une main humaine), mais qui, mêlées à la profondeur et à l’universalité présente et passée des Choses, nous atteignent simultanément par tout ce qu’il y a de plus vaste et de plus intérieur, en nous et autour de nous.
De ces mains invincibles, préparez, par une adaptation suprême, pour la grande œuvre que vous méditez, l’effort terrestre dont je vous présente en ce moment, ramassée dans mon cœur, la totalité. Remaniez-le, cet effort, rectifiez-le, refondez-le jusque dans ses origines, vous qui savez pourquoi il est impossible que la créature naisse autrement que portée sur la tige d’une interminable évolution.
Et maintenant, prononcez sur lui, par ma bouche, la double et efficace parole, sans laquelle tout branle, tout se dénoue, dans notre sagesse et dans notre expérience, – avec laquelle tout se rejoint et tout se consolide à perte de vue dans nos spéculations et notre pratique de l’Univers. – Sur toute notre vie qui va germer, croître, fleurir et mûrir en ce jour, répétez : « Ceci est mon corps. » – Et, sur toute mort qui s’apprête à ronger, à flétrir, à couper, commandez (mystère de foi par excellence !) : « Ceci est mon sang ! »
« LA MESSE SUR LE MONDE » – Teilhard de Chardin, 1923
"Instead of promising God that you will change yourself for the better, take a promise from Him in your prayers, that He will change you to the better" + Pope Shenouda +
QUI ETAIT VRAIMENT MARIE-MADELEINE ?
1. Dans les Évangiles et la tradition patristique, trois femmes ont été identifiées avec Marie-Madeleine : Marie de Magdala, Marie de Béthanie, et la pécheresse anonyme. Il existe un débat parmi les exégètes sur l’assimilation de ces trois femmes à Marie-Madeleine. Mais l’enseignement de l’Église sur cette belle figure unifiée reste d’actualité : Marie-Madeleine est la grande repentie, contemplative et apôtre.
2. Marie-Madeleine grandit dans la Tradition. La progression de son culte est un cas intéressant d’hagiographie, c’est-à-dire de formation d’une tradition autour de la vie d’une sainte. La femme de Magdala rencontre un succès foudroyant auprès, successivement, des moines, des nobles et des pauvres.
3. L’image d’une Marie-Madeleine sulfureuse est récente. Elle n’a aucun fondement dans les Écritures ou la Tradition : le fruit d’un esprit de « petit blasphème » anticlérical et positiviste au XIXe siècle, elle est érigée au rang de thèse scientifique au XXe siècle et popularisée par des œuvres de fiction au demeurant assez médiocres.
4. Dans la tradition chrétienne, et telle que nous la révèle les Écritures, Marie-Madeleine reçoit le nom d’apôtre des apôtres. C’est une référence à son rôle unique de témoin de la résurrection et d’évangélisatrice des apôtres.
5. Marie-Madeleine est aussi une figure d’amitié très forte. Elle porte à Jésus un amour fidèle, qui n’a pas besoin d’être sexuel pour être profond. Sa conversation avec Jésus dans le jardin de la résurrection révèle son attachement au corps de son Seigneur, qui en fait un exemple de confiance et de foi.
6. La sainte incarne également le repentir et la confiance. La figure de la pénitente touchée par l’amour du Christ est aujourd’hui la plus traditionnelle qui soit. La conversion de Marie-Madeleine est une manifestation de confiance : en cela, elle est, avec la Vierge Marie, un contrepoint éclatant à la défiance d’Ève dans la Genèse.(Source Aleteia)
"If you have not attained love, pray God to give you His fear which will make you fear falling into sin, fear its disclosure, fear its punishment' and fear the eternal fire, and fear lest you be separated from God. Be certain that he who walks in fear will arrive at love" + Pope Shenouda +
Today in the ArmenianChurch...
The Feast of Vartanants
(St. Vartan the General and the 1036 Martyrs)
is celebrated on the Thursday before Great Lent. In 451 A.D., under the leadership of St. Vartan Mamigonian and St. Ghevond the Priest, Armenians fought the Battle of Avarayr against the Persians who were attempting to force Armenians to renounce their Christian faith in order to orient them toward Persia instead of Byzantium, and Armenians as Christians was an obstacle toward that political end.
But for Armenians, this battle was more than the earthly and political ideals of freedom of religion and national identity. Armenians knew they possessed something that could not be taken away. A few years before the battle, Armenian princes sent a letter to the Persian King which read, “From this faith, no one can shake us…We choose no other God than Jesus Christ for there is no other God. …Here we are; our bodies are in your hands; do with them as you please.” In his sermon to the soldiers before the battle, St. Ghevond said, “Our hope appears to us as double: If we die, we shall live, and if we put to death, the same life lies before us.” Whether the Armenian soldiers lived or died, the Battle of Avarayr meant victory in Jesus Christ because, “He Himself…loved us that He took death on Himself that we, by His death, might be freed from eternal death.”
Once again, we see Jesus Christ as central to the faithful of the Armenian Church. Not even death mattered to St. Vartan and his soldiers, because they believed that eternal life in Jesus Christ could not be taken away. Over the centuries, Armenians have continuously sacrificed earthly pleasures and political ideals for their identity in Christ, because they knew that nothing else in this world compares to the Kingdom of God. Today, may we emulate the faith of our ancestors.
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE...
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Kurdish YPG Forces Setup Training Camps in 3 Assyrian Villages in Syria
Assyrian International News Agency
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Kurdish YPG Forces Setup Training Camps in 3 Assyrian Villages in Syria
2016-02-05 00:02 GMT
St. Mary's Assyrian Church in the northeastern Syrian village of Tel Nasri, destroyed by ISIS.Hasaka, Syria (AINA) -- Kurdish forces belonging to the People's Protection Units (YPG) have setup training camps in three Assyrian villages on the Khabur river, in the Hasaka province in northeast Syria. The largest camp is in the village of Tel Nasri, with more than 200 YPG fighters now living in the village. Two smaller camps have been setup in two other Assyrian villages. The YPG fighters are being trained by Russian military personnel. The camps were setup beginning on January 26.
The YPG is the armed wing of the Kurdish Democratic Union Party (PYD).
Narsai Oshana, an Assyrian from Tel Nasri who now lives in Chicago, has spoken to Assyrians from Tel Nasri and Tel Tamer. Mr. Oshana says the YPG have stated they will only stay in the villages for the duration of the training, which is expected to last about two months.
"I don't expect them to leave," said Mr. Oshana, "and neither do the Assyrians in Syria."
Mr. Oshana reports that on January 31 the Asayish, the intelligence arm of the YPG, opened an office in Tel Tamer.
Tel Nasri is about 900 meters from Tel Tamar and both are on the north bank of the river.
Before the Syrian civil war began Tel Nasri had 180 Assyrian households, with a population of 950. Today there are only 4 or 5 households in Tel Nasri, with about 25 Assyrians. About 60 households from Tel Nasri have fled to Beirut, 20 to Tel Tamer, and the rest to America, Australia, Canada and Europe.
Related: Attacks on Assyrians in Syria By ISIS and Other Muslim Groups
Tel Nasri and Tel Tamer are two of 35 Assyrian villages on the Khabur river which were attacked by ISIS on February 23, 2015, causing nearly 3000 Assyrian to flee their homes. Most have not returned. ISIS captured 253 Assyrians in that initial attack and has been releasing them for ransom in batches; there are now 73 Assyrians from Khabur still being held by ISIS (AINA 2016-01-29).
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Interview du patriarche Syriaque Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient, S S Aphrem II :
"le martyre n’est pas un sacrifice humain offert à Dieu afin d’obtenir ses faveurs. C’est pourquoi il est blasphématoire d’appeler les auteurs d’attentats suicide des martyrs ".
« Quand on regarde les martyrs, on voit que l’Église n’est pas une église unique, sacrée, catholique et apostolique. Dans sa traversée de l’Histoire, l’Église a aussi été une Église qui souffre. » D’après le patriarche orthodoxe syrien d’Antioche, Moran Mor Ignatius Aphrem II, le martyre révèle un élément essentiel de la nature de l’Église. Une connotation qui pourrait être ajoutée à celles professées dans le Credo et qui accompagne toujours ceux qui suivent les traces du Christ, quels que soient les aléas qu’ils traversent dans la vie, agissant comme ses disciples. C’est un trait distinctif qui peut être clairement observé maintenant à travers les multiples expériences auxquelles les chrétiens et les Églises du Moyen-Orient sont confrontés.
Dans un passé récent, le Patriarche Aphrem — qui a rencontré le Pape à Rome le 19 juin — a été impliqué dans les épreuves et les vicissitudes qui affligent son peuple. Sa dernière mission pastorale, qui vient de se terminer, se situait à Kameshli, sa ville de résidence. Il y est allé pour rencontrer les milliers de nouveaux réfugiés chrétiens qui avaient fui devant l’offensive lancée par les djihadistes de Daech contre le centre urbain voisin de Hassaké, dans la province de la Jezire au nord-est de la Syrie.
Votre Sainteté, quelles sont les caractéristiques du martyre des chrétiens ?
« Jésus a souffert sans raison, gratuitement. Étant donné que nous le suivons, la même chose peut nous arriver. Et lorsque cela se produit, les chrétiens ne posent pas d’exigences, ne protestent pas « contre » le martyre. Après tout, Jésus nous a promis qu’il ne nous abandonnerait jamais, il ne nous prive jamais du secours de sa grâce, comme l’attestent les histoires des premiers martyrs et aussi des martyrs actuels. Ils font face au martyre avec une expression de joie et le cœur en paix . Le Christ lui-même le dit : soyez bénis lorsqu’on vous persécute à cause de moi. Les martyrs ne sont pas des vaincus, ils ne sont pas des personnes discriminées qui ont besoin de se libérer de la dite discrimination. Le martyre est un mystère d’amour gratuit. »
Et cependant, nombreux sont ceux qui continuent de parler du martyre comme d’une anomalie qui devrait être supprimée, ou comme d’un phénomène qui doit être dénoncé et contre lequel nous devrions nous mobiliser et nous opposer.
« Le martyre n’est pas un sacrifice offert à Dieu, comme ces sacrifices qui sont offerts aux dieux païens. Les martyrs chrétiens ne cherchent pas le martyre pour prouver leur foi. Et ils ne cherchent pas à verser leur sang pour obtenir des faveurs de Dieu ou une autre récompense comme le Paradis. Donc il est complètement blasphématoire de désigner les auteurs d’attentats suicide par le terme de martyrs. »
En Occident, nombreux sont ceux qui insistent pour que quelque chose soit fait en faveur des chrétiens du Moyen-Orient. Est-ce qu’une intervention militaire est nécessaire ?
« Nous ne demandons pas à l’Occident une intervention militaire pour défendre les chrétiens et tous les autres. Nous leur demandons de cesser d’armer et de soutenir les groupes terroristes qui détruisent notre pays et massacrent notre peuple. S’ils veulent nous aider, ils n’ont qu’à soutenir les gouvernements locaux qui ont besoin de forces armées en nombre suffisant pour maintenir la sécurité et pour défendre leur population respective contre les attaques. Les institutions d’État ont besoin d’être renforcées et stabilisées. Au lieu de cela, ce que nous voyons est leur démantèlement par la force encouragé de l’extérieur.
Avant votre récent voyage en Europe, vous, ainsi que les évêques de l’Église orthodoxe syrienne, avez rencontré le Président Assad. Que vous a-t-il dit ?
« Le Président Assad nous a enjoint de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que les chrétiens ne quittent la Syrie. « Je sais que vous souffrez », a-t il-dit « mais je vous en prie, ne quittez pas cette terre, qui a été votre patrie pendant des milliers d’années, même avant que l’Islam naisse ». Il nous a dit que le pays aura besoin des chrétiens lorsque le temps de la reconstruction de ce pays dévasté viendra. »
Est-ce que Assad vous a demandé de transmettre un message quelconque au Pape ?
« Il nous a dit de demander au Pape et au Saint-Siège d’utiliser leur diplomatie et leur réseau de contacts pour aider les gouvernements à comprendre ce qui se passe réellement en Syrie. De les aider à prendre la mesure du véritable état de choses. »
Il y a des cercles à l’Ouest qui accusent les chrétiens de l’Est de se soumettre à des régimes autoritaires.
« Nous ne nous sommes pas soumis à Assad et à des gouvernements prétendument autoritaires. Simplement nous reconnaissons les gouvernements légitimes. La majorité des citoyens syriens soutiennent le gouvernement Assad et l’ont toujours soutenu. Nous reconnaissons les autorités légitimes et prions pour ceux qui en font partie, ainsi que l’enseigne le Nouveau Testament. Nous constatons aussi que de l’autre côté il n’y a pas d’opposition démocratique, seulement des groupes extrémistes. Par-dessus tout, nous voyons qu’au cours des années récentes, ces groupes ont fondé leurs actions sur une idéologie qui vient de l’extérieur, apportée ici par des prêcheurs de haine qui viennent d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Égypte, et sont soutenus par ces pays. Ces groupes reçoivent également des armes à travers la Turquie, comme les médias nous l’ont montré. »
En fait, qu’est réellement l’État islamique ? Est-ce le vrai visage de l’Islam ou est-ce une entité artificielle utilisée dans des jeux de pouvoir ?
« L’État islamique (Daech), n’est certainement pas l’Islam qu’on nous a enseigné et avec lequel nous avons vécu pendant des centaines d’années. Il y a des forces qui l’alimentent en armes et argent parce que c’est utile à ce que le Pape François appelle « la guerre sporadique ». Mais tout ceci attire aussi une idéologie religieuse perverse qui se prétend inspirée par le Coran. Et c’est possible parce que dans l’Islam il n’y a aucune structure d’autorité qui ait la force d’offrir une interprétation authentique du Coran et fasse preuve d’autorité en rejetant les prêcheurs de haine. Chaque prédicateur peut aussi donner son interprétation littérale de versets isolés, qui semblent justifier la violence et le lancement de fatwas sur cette base, sans aucune autorité supérieure pour les contredire. »
Vous avez mentionné la Turquie. Les autorités turques essayent de faire revenir le Patriarcat orthodoxe syrien. Pendant quelques siècles il avait été déplacé vers un emplacement près de Mardin. Que ferez-vous ?
« Notre Patriarcat porte le nom d’Antioche. Quand il est apparu, Antioche faisait partie de la Syrie. C’était la capitale de la Syrie à l’époque. Nos églises antiques en Turquie ont une grande valeur historique pour nous, mais Damas, la capitale actuelle de la Syrie, est notre base maintenant et donc le restera. C’est notre libre choix et aucune pression de gouvernements ou de partis politiques ne nous fera changer d’avis. Nous avons donné son nom à la terre qui est appelée la Syrie, un nom qu’elle a gardé. Et nous n’allons pas partir. »
Quels sont les effets des souffrances subies par les Chrétiens au Moyen-Orient sur les relations œcuméniques entre les différentes Églises et communautés ?
« Ceux qui tuent des chrétiens ne font pas de différence entre les catholiques, les orthodoxes et les protestants. Le pape François le rappelle continuellement quand il parle d’œcuménisme du sang. Les choses ne restent pas en l’état. Vivre ensemble de telles situations nous rapproche, nous conduit à découvrir la source de notre unité. Les prêtres se découvrent frères dans la même foi et peuvent prendre ensemble d’importantes décisions. Par exemple, il sera important de décider d’une date commune pour célébrer Pâques. Au regard des épreuves et des malheurs du peuple de Dieu, que nous subissons ensemble, les disputes à propos de questions concernant le pouvoir ecclésiastique s’avèrent dénuées de pertinence. »
Que manque-t-il pour réaliser une communion sacramentelle pleine et entière ?
« Il nous faut professer ensemble la même foi et régler les questions doctrinales et théologiques sur lesquelles existent toujours des divergences. Mais je dois dire que les chrétiens syriens ont déjà progressé en ce domaine parce qu’il existe un accord d’accueil réciproque entre les chrétiens orthodoxes syriens et les catholiques. Quand les croyants ne peuvent pas participer à la liturgie et recevoir les sacrements de leur propre Église, ils peuvent participer aux célébrations dans les lieux de culte d’autres Églises. Et ils peuvent même participer à l’Eucharistie. »
Vous avez récemment participé à une conférence organisée par la communauté de Sant’Egidio à Rome, sur le Sayfo, le génocide perpétré par les Jeunes Turcs à l’encontre des chrétiens syriens au même moment que le génocide arménien. Pourquoi tenez-vous tellement à préserver le souvenir de ces événements douloureux ?
« A Kameshli, alors que j’étais un jeune garçon, je me rendais souvent à l’église une heure avant la prière. Je m’asseyais parmi les anciens et j’écoutais leurs histoires. Nombre d’entre eux étaient des survivants du Sayfo. Ils évoquaient des familles déchirées, des enfants arrachés à leur famille et donnés À des musulmans. J’ai compris que pour eux, parler de ces épreuves terribles était un moyen de se soulager d’un grand poids. Mais pendant longtemps il a été impossible de parler de cela en public. Ces dernières années, quand les Églises ont commencé à commémorer publiquement ces événements tragiques, de nombreuses personnes ont pu entendre des histoires qui avaient été enfouies dans la mémoire familiale comme taboues, quelque chose dont vous ne deviez même pas faire mention. Pour elles, ce fut une libération. Quand nous parlons du Sayfo en tant qu’Églises, notre but n’est autre que d’encourager ce sentiment intérieur de réconciliation. Et nos amis turcs devront comprendre ceci tôt ou tard : se souvenir de ces faits n’est pas pour nous un prétexte pour nous opposer à eux, mais peut aussi les aider à mieux comprendre leur passé et se réconcilier avec lui. »
Source:la Stampa, le 29 juin 2015.
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
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1,700-year-old Orthodox church damaged in Turkey fighting; priest escapes with his family
The intensified fighting between Turkish government forces and Kurdish separatists recently damaged one of the ancient churches in the world founded around 1,700 years ago in Turkey.
The Syriac Orthodox church was hit by a rocket-propelled grenade, destroying a portion of the wall surrounding the St. Mary Church in the southeastern Turkish city of Diyarbakir on Jan. 28.
"It was like a war zone... Our house was shaking and we thought it would collapse," said Fr. Yusuf Akbulut, the priest of the church, who hid with his family at his home located on church grounds during the attack.
"We wouldn't have left the church. But when we looked [on the street] and saw that land mines and rockets were exploding non-stop, we knew that we couldn't stay," he told World Watch Monitor.
Akbulut said he initially dialled 155, the police emergency line, for help but was told that his neighbourhood was a no-go area, barricaded off to civil authorities. The operator also gave him instructions on how to escape and was told to wave a white flag once out of the street.
The priest said he and his family were staying in a hotel when he learned that his church is facing accusation of indirect involvement with the Kurdistan Workers' Party (PKK), World Watch Monitor reported.
Turkish newspapers reported on Jan. 30 that a cache of ammunition and explosives was found on the site of the Virgin Mary Church. But Syriac leaders rejected the reports for insinuating that their church could have any link to violent terrorism.
"We know the goals of these reports, which are hateful and completely made up," announced Evgin Turker, president of the Federation of Syriac Foundations. "After the news came out, threats against us started to rain down."
Akbulut said he knew nothing of this cache while he was there, and that it was likely deposited after he fled, according to reports.
Violence has engulfed Diyarbakir's Sur district, the location of the church, since early December. The government issued an evacuation order on Jan. 25 due to pitched street battles between armed militants from the PKK and Turkish forces, according to reports.
Fierce fighting has escalated across southeastern Turkey since the end of a two-year ceasefire in July 2015. Youth members of the PKK declared self-rule over large parts of Sur, digging trenches and building barricades to keep authorities out, reports said.
Turkish Protestant church leaders have condemned the violence that has been raging for the past two months. They have joined the Syriac Orthodox Church in calling for the Turkish government to show justice and mercy to its citizens.
In early January, a 12-person delegation came to Diyarbakir to issue a statement calling on both sides to seek a peaceful solution, reports said."We came to beg all parties to take steps towards peace to escape from this spiral of violence," said Ihsan Ozbek, leader of Turkey's Association of Protestant Churches. The pastors met with the district governor, Huseyin Aksoy, and Diyarbakir mayor, Gultan Kisanak.
A military statement in the official Anadolu Agency said Turkish forces have so far killed 500 PKK fighters in the southeastern town of Cizre and 149 in Sur since December.
"OUI Jésus, j’accepte de Te mettre à la première place et d’être centré
sur Toi,
OUI Saint-Esprit je T’ouvre tout grand mon cœur, remplis-moi de Toi !
OUI Mon Père je m’abandonne à Toi, que Ta volonté soit faite et non la
mienne !
Prends le contrôle de ma vie. Père, entre Tes mains je remets mon esprit !"
(Barbara Karam su F-B)
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Source: DECR Communication Service
February 2, 2016
Among the topics considered in the preparation process for the Pan-Orthodox Council are autonomy and the means of granting it, as well as autocephaly and the means of granting it. In his report to the Bishops’ Council of the Russian Orthodox Church, His Holiness Patriarch Kirill of Moscow and All Russia introduced the bishops to the progress of pre-council preparations.
He noted in particular that the agreed draft document on Autonomy and the Means of Granting It reconfirms the right of each autocephalous Church to grant a particular degree of autonomy to her particular part, except for the diocesan structures located in the Orthodox Diaspora regions.
Speaking in detail on the topic of "Autocephaly and the Means of Granting It," His Holiness said, "Our Church, among a number of other Local Churches, has repeatedly insisted that the elaboration of this topic should be completed and the draft document should be submitted to the Pan-Orthodox Council. The Inter-Orthodox Preparatory Commission reached already in 2009 an agreement in principle concerning the procedure for granting autocephaly. In the first place, the consent of the Mother Church shall be obtained, to be followed by a pan-Orthodox consensus. After that, the Tomos of Autocephaly shall be issued, signed by the Primates of all the existing universally recognized autocephalous Churches."
The only item remaining unresolved is the order of signing of the Tomos. Patriarch Kirill is confident that "certainly, this issue can be agreed upon as well if the study is continued."
He said that in his opinion it is important that there is already a common understanding of the need for consensus among all the Churches, excluding any unilateral actions in granting autocephaly.
03 / 02 / 2016
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February 2016
In the course of preparations for the Pan-Orthodox Council, including those made at the Synaxis of the Primates in January in Chambesy, most of the proposals made by the Russian Orthodox Church were approved, His Holiness Patriarch Kirill of Moscow and All Russia stated.
For instance, the Council will take place not in Istanbul but in Orthodox Greece, on the island of Crete; the issue of the calendar, on which there is no consent, will not be considered at all; concerning the issue of the diptychs, the long-stated idea of the Moscow Patriarchate that respect should be shown for the historically established peculiarities of Churches and each of them should have the right to use her own diptychs (which is not always the practice, as His Holiness testified) is considered fair.
“Finally, the Synaxis approved the decision we proposed long ago to get all the draft documents of the future Council published for the information of the episcopate, clergy, monastics and all the people of God,” Patriarch Kirill stressed, “this is what we have done immediately, as all the Council’s draft documents have already been published on the websites of the Moscow Patriarchate and the Department for External Church Relations. So, everyone can read them.”
His Holiness proposed that participants in the Bishops’ Council speak out on various aspects of the Russian Orthodox Church’s participation in the Pan-Orthodox Council planned to take place in summer 2016.
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La "Solution finale" programmée pour les Chrétiens d'Orient ?...
Le conflit syrien, débuté en 2011, a probablement fait 300 000 victimes. Sa durée et sa violence s’expliquent par l’intervention de puissances extérieures qui l’alimentent en armements et en combattants. Les puissances occidentales ont soutenu les opposants à Bachar al Assad, alors qu’elles avaient sous les yeux l’exemple des déstabilisations de l’Irak et de la Lybie. « On connaît la nature de la rébellion, assure Frédéric Pons. Il n’y a pas d’islamistes modérés ! Les chrétiens qui vivaient dans les zones qu’ils contrôlent connaissent le sort des Serbes au Kosovo. »
« Il a fallu 5 ans pour comprendre qu’Assad n’était pas l’ennemi »
Le rédacteur en chef à Valeurs Actuelles n’a pas de tendresse pour le régime des Assad, père et fils, qu’il accuse ouvertement d’actes de terrorisme contre les soldats français durant la guerre du Liban. Mais il regrette que les puissances occidentales, et en particulier la France, se soient focalisées sur la chute de ce régime, sans être incitées à la prudence par les exemples irakiens et libyens.
Qui massacre les chrétiens d’Orient ?
Mais alors, qui sont les coupables des malheurs de nos frères chrétiens d’Orient ? Frédéric Pons détaille les niveaux de responsabilité. Les premiers, sur le terrain, sont bien entendu les mouvements islamistes, Daesh en tête, mais, assure-t-il, les autres mouvances y compris les « rebelles modérés » feraient comme l’État islamique s’ils en avaient les capacités. Ce qui amène au deuxième niveau de responsabilité : l’islam conquérant. Un islam « dont la violence est proportionnée à ses échec vis-à-vis de l’Occident depuis le XIXe siècle ». Cet islam, financé et répandu par le Qatar et l’Arabie saoudite, s’étend de Molenbeek-Saint-Jean, en Belgique, jusqu’au cœur de l’Afrique. L’islam encore provoque le malheur des chrétiens quand il se déchire entre chiites et sunnites. Les milices des deux courants majoritaires se « concurrencent pour présenter l’islam le plus pur, et éliminent les minorités ».
Responsabilité mondiale
L’Orient est compliqué, et la multitude de rivalités entre Kurdes, Turcs, alaouites, sunnites, etc. provoque un climat de guerre sans fin, dans lesquelles les minorités chrétiennes sont des variables d’ajustement, facilement sacrifiées. Ils souffrent aussi d’une chrétienté divisée, entre Occident et Russie, leur défense n’étant plus assurée par l’Occident et Vladimir Poutine reprenant seul la responsabilité de leur protection.
Lâcheté occidentale
Frédéric Pons accuse la diplomatie occidentale de lâcheté à l’encontre de la Turquie. Il a fallu attendre l’intervention de la Russie pour que les voies de passages du pétrole entrant en Turquie et des armes entrant en Syrie soient bombardées, dénonce-t-il. « J’ai vu de mes yeux les points de passage, la noria de camions qui alimente les groupes extrémistes radicaux. » La Turquie, qui emploie ses 2 millions de migrants comme une menace contre l’Europe, mène une guerre totale contre les kurdes présents sur son sol, sans subir de condamnations occidentales.
« Ouvrons les yeux sur ce que nous sommes ! »
Les islamistes disent ouvertement qu’ils utilisent les lois démocratiques, assure le journaliste, qui se fonde sur les déclarations de chefs religieux libyens. « Ils disent qu’ils utiliseront les migrants pour porter leurs combattants jusqu’au cœur de l’Europe, mais les écoutons-nous ? » Reprenant les paroles de Mgr Jean-Clément Jeanbart, l’archevêque grec-melkite catholique d’Alep, il demande d’ « ouvrir les yeux » sur ce qui est en train de se passer.(Source Aleteia)
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Faced with the threat of terrorist attacks in West Africa, Muslims and Christians have each other’s back.
The worshipers are protecting every place of prayer, no matter religion. On Fridays in Cameroon, Christians guard the mosques as Muslims pray. Muslims return the favor by protecting churches during Sunday services.
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The Nigerian militant group Boko Haram is an equal-opportunity destroyer, attacking both churches and mosques while services are in session. The prayerful people inside can’t see it coming, but in some small villages, the terrorists are now running into armed patrols.
Cameroon has set up volunteer “vigilance committees” to patrol villages and the capital of Yaounde, to watch for possible terrorists. They are armed for self defense but report any suspicious activity so the police handle it.
RELATED: Norway Muslims Form Human Shield Around Jewish Synagogue
The idea of Christians and Muslims protecting each other’s worship services is not new to places like Egypt or in Western cultures like France recently or Norway, as these two stories detail, but it is new to the remote, northern tip of Cameroon where the model is being testing to see if it might be effective elsewhere.
(Source: http://www.goodnewsnetwork.org/ Photo by wilhei, CC)
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INVITATION(S):
Que peut bien avoir à nous dire un homme qui a vécu il y a près de 3 millénaires ? … Elie de Tishbé, grand prophète du IX° siècle avant Jésus-Christ est une figure majeure de l’Ancien Testament et pourtant une figure assez méconnue. La famille spirituelle du Carmel conserve son héritage avec soin, consciente de la richesse spirituelle que ce prophète transmet aux baptisés : le sens de la prière et de l’écoute de la Parole de Dieu, la nécessité de s’engager pour le Seigneur devant l’idolâtrie de chaque époque, la dénonciation courageuse de l’injustice …
Avec Elie, nous suivrons 6 étapes au long de ce Carême :Vous êtes cordialement invité(e) – à une rencontre organisée par :
L'Association ARTISANS DE PAIX
MARDI 9 FEVRIER 2016, de 18 h 30 à 21 h 30
Au Forum 104, salle Cyprès (sous réserve), 104, rue de Vaugirard 75006 Paris,
Métro : Montparnasse, sortie Rue de Rennes.
Sur le thème :
L’attente messianique dans chacune de nos traditions,
Vérité des Fraternités Artisans de Paix ?
Avec
Rabbin Mikaël Journo,
Rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat (Paris 75015). Membre du Consistoire.
Secrétaire de la Conférence Générale des Rabbins de France, membres du Consistoire.
Conseiller spirituel du Grand Rabbin de France.
Pasteur Alain Joly,
Pasteur ordonné dans l’Eglise évangélique luthérienne. Chargé de cours à la Faculté libre de Théologie évangélique.
Intervenant régulier et administrateur de la radio « Fréquence protestante ». Ecrivain..
Président émérite du Consistoire luthérien de Paris. Vice-président chrétien d’Artisans de Paix.
Shaykh Tarik Abou Nour,
Imam, Ingénieur (ENPC), Diplômé EPHE, EMI et IAE. Chercheur en droit et finance islamique.
Ecrivain. Secrétaire général du Comité Indépendant de Finance Islamique en Europe (CIFIE).
Co-fondateur et responsable du premier site francophone sur le droit musulman malikite.
Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions musulmanes.
Vincent Pilley,
Pratique le bouddhisme de Nichiren Daïshonin,
dans la tradition mahayaniste du Sûtra du Lotus, au sein du mouvement Soka né au Japon.
Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques.
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Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage de Chandeleur à N-D
de Miséricorde, 1er dimanche du Grand Carême (Accordé au Calendrier de l'Eglise Orthodoxe Malankare)
-10 h 30 , Bénédiction des Cierges de la Chandeleur par le métropolite et distribution des cierges puisque, le 2 février, les fidèles étaient occupés .
-Messe anniversaire de ses deux ans d'ordination à 10h30 célébrée par le Père Isaac en présence du métropolite.
-Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
-Imposition des cierges de St Blaise à 15h avant la prière pour l'unanimité des Eglises Apostoliques et la sauvergarde des familles.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour
PARIS ET SA REGION :
(Messes épisodiques.
RAMASSAGE DES FIDELES
pour le Weekend de Pèlerinage en Normandie à N-D de Miséricorde
tous les samedis précédent le 1er dimanche du mois à 15h,
Place du Chatelet
'A mole burrowing in the earth is blind and cannot see the stars; and he who does not trust God in temporal things will not trust Him in eternal things.' St. Mark the Ascetic
En France , l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone célèbre aujourd'hui Sainte VÉRONIQUE, disciple du Seigneur
Mémoire de saint :
PHILÉAS, évêque de Thmuis (Basse-Égypte), martyr avec ses compagnons († 307)
Sanctoral :
2 Co 3/12-17
12 Avec un pareil espoir, nous agissons en pleine assurance.
13 Nous ne faisons pas comme Moïse, qui se couvrait le visage d'un voile, pour empêcher les enfants d'Israël de voir la fin de ce qui devait passer.
14 Mais leur intelligence s'est obscurcie : actuellement encore, lorsqu'ils lisent l'Ancien Testament, ce même voile demeure abaissé, parce que c'est dans le Christ seul qu'il peut être levé.
15 Ainsi donc, encore aujourd'hui, quand on lit Moïse, un voile recouvre leur cœur.
16 Ce voile ne sera levé que lorsqu'ils se convertiront au Seigneur.
17 Or, le Seigneur est l'Esprit : et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Lc 23/26-31
26 Comme ils l'emmenaient, ils arrêtèrent, à son retour de la campagne, un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus.
27 Il était suivi d'une grande foule de gens du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
28 Jésus se retourna vers elles :
« Filles de Jérusalem, dit-il, ne pleurez pas sur moi; pleurez sur vous et sur vos enfants.
29 Car voici venir des jours où l'on dira :
Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n'ont point enfanté, heureuses les mamelles qui n'ont point allaité!
30 Alors on va se mettre à dire aux montagnes : Tombez sur nous! et aux collines : Couvrez-nous !
31 Puisqu'on traite ainsi le bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec? »
Par la Bse Teresa de Calcutta
(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p.68, rev)
Seigneur très aimé, fais que je puisse te voir aujourd'hui et chaque jour dans la personne de tes malades et, en les soignant, te servir.
Si tu te caches sous la figure déplaisante du coléreux, du mécontent, de l'arrogant, fais que je puisse encore te reconnaître et dire :
« Jésus, toi mon patient, comme il est doux de te servir. »
Seigneur, donne-moi cette foi qui voit clair, et jamais alors ma tâche ne sera monotone, toujours la joie jaillira quand je me prêterai aux caprices et répondrai aux désirs de tous les pauvres souffrants...
O Dieu, puisque tu es Jésus mon patient, daigne aussi être pour moi un Jésus de patience, indulgent avec mes fautes et tenant compte de l'intention, car elle est de t'aimer et de te servir dans la personne de chacun de tes malades.
Seigneur, augmente ma foi, bénis mes efforts et ma tâche, maintenant et à jamais.
« "Pour que notre vie soit une vie de prière, dit le P. de Foucauld, il faut deux choses :
d'abord qu'elle renferme un temps suffisamment long consacré uniquement chaque jour à la prière ; ensuite que, pendant les heures consacrées à d'autres occupations, nous restions unis à Dieu, conservant la pensée de sa présence et tournant, par de fréquentes élévations, nos cœurs et nos regards vers Lui (1)."
Ainsi Dieu n'est plus pour nous un être lointain. Ces retours à Dieu, de plus en plus fréquents, nous établissent peu à peu dans un état où notre âme se trouve fixée en Dieu, pour ainsi dire, par un souvenir simple et amoureux. Nous vivons dès lors sous le regard de Dieu, nous vivons avec Lui, toujours en sa présence, et participons vraiment à sa vie par la contemplation, l'amour et le don de nous-mêmes. »
1. Écrits spirituels du P. de Foucauld, de Gigord, pp. 11-12.
(Dom Godefroid Bélorgey (1880-1964), Sous le regard de Dieu. Initiation à la vie intérieure, Éditions du Cerf, Paris, 1946.
(livre réédité récemment par les Traditions monastiques))
L'Angélus, Jean-François Millet (1814-1875)
Musée d'Orsay, Paris
Aux lendemains de la Présentation:
Quelle grande gloire au Ciel convenait à saint Siméon qui tint le Sauveur du monde en ses mains, comme nous l'apprenons clairement par le récit suivant, rapporté dans l'hagiographie de saint Pierre l'Athonite (12 juin).
Alors qu'il commandait durant une bataille, Pierre fut capturé, enchaîné, emmené esclave et jeté en prison dans la ville de Samara, sur les rives de l'Euphrate. Languissant longtemps en prison, Pierre, en larmes, pria saint Nicolas de supplier Dieu de le libérer de prison, promettant qu'il se consacrerait entièrement à Dieu. Saint Nicolas lui apparut en songe et lui dit que bien qu'il avait intercédé auprès de Dieu en sa faveur, Dieu retardait sa délivrance, parce que lui, Pierre, avait déjà fait un voeu semblable auparavant et ne l'avait pas respecté. De plus, saint Nicolas conseilla à Pierre d'adresser aussi sa prière à saint Siméon le Juste "qui est très puissant devant Dieu et se tient proche du Trône de Dieu, avec la Toute-Sainte Vierge et saint Jean le Précurseur." Pierre s'empressa de suivre le conseil de saint Nicolas et commença à prier saint Siméon. A nouveau, saint Nicolas lui apparut, cette fois en compagnie de saint Siméon, mais cette fois non pas en songe, mais en réalité. Pierre vit Siméon dans son apparence glorieuse, la face radieuse, et revêtu de la tenue sacerdotale du prêtre de l'Ancien Testament, avec un bâton d'or en main. Saint Siméon dit à Pierre : "Veux-tu accomplir ton voeu et devenir moine?" A cela, Pierre répondit : "Oui, maître, avec l'aide de Dieu." Siméon toucha alors les chaînes de Pierre avec son bâton, et les chaînes fondirent comme de la cire au soleil. Ouvrant les portes du cachot, le saint guida Pierre hors de la prison.
Saint Nicolas Velimirovitch, évêque d'Ochrid, Serbie (+ 05 mars 1958), rescapé de Dachau puis des persécutions communistes, auteur de ce Sanctoral "Prologue d'Ochrid".
Saint Isidore, qui êtes-vous ?
Il est né vers 360 et était originaire d'une noble et illustre famille d'Alexandrie apparentée à celle du Patriarche Théophile et de son neveu St Cyrille (cf 9 juin). Il reçut une excellente éducation, profane et sacrée, dans les écoles de cette métropole de la sagesse antique, et il s'attacha avec zèle à suivre la doctrine des Pères qui l'avaient précédé, en particulier de St Jean Chrisostome dont il est considéré comme l'un des principaux disciples.
Cette connaissance des choses de Dieu lui fit rapidement renoncer aux vains attraits de cette vie passagère, et il se retira au Monastère de Lychnos, proche de la ville de Péluse (à l'Est du Delta du Nil), où lon suivait le mode de vie cénobitique inauguré par Saint Pacôme. Il ne portait qu'un vêtement de poil très rude et ne vivait, à l'exemple de Saint Jean Baptiste, que d'herbes et de feuilles. Tous le regardaient comme le modèle vivant de la vertu et de la science, c'est pourquoi il fut ordonné Prêtre et devint, selon certains, supérieur de tous les moines de la région. Placé sur la montagne comme un luminaire qui diffuse partout sa lumière, sans crainte des persécutions et de la haine des hommes charnels, Saint Isidore dispensa son enseignement avec autorité pendant de longues années, par l'entremise d'innombrables lettres concises et profondes, dont plus de deux mille nous sont conservées.
En réponse à ses correspondants de toutes origines, il résolvait avec pénétration spirituelle les difficultés de l'Ecriture Sainte, réfutait les interprétations erronées des juifs, exposait clairement les mystères de la Sainte Trinité et de l'Incarnation de Notre Seigneur, confondant ainsi les hérétiques ariens, nestoriens, sabelliens et autres propagateurs de divisions. Il louait en de lyriques accents la grandeur du Sacerdoce et blâmait les Evêques, les Prêtres, les Diacres et les moines qui avaient une conduite indigne de leur vocation. Sans considération pour la puissance humaine, il adressait aussi ses remontrances aux magistrats, aux gouvernants et à l'empereur Théodose II (408-450) lui-même, pour leur rappeler leurs devoirs envers le peuple de Dieu et la Sainte Eglise. Il pourchassait partout le vice, inspirait l'amour de la justice et de la vertu, jugeait et tranchait avec autorité les affaires de ce monde, tout en restant hors du monde.
Comme Saint Cyrille, devenu patriarche d'Alexandrie, s'était laissé entraîné à la suite de son oncle, le trop fougueux Théophile, et refusait de commémorer le nom de Saint Jean Chrysostome dans les diptyques pendant la Sainte Liturgie, Saint Isidore lui écrivit en lui rappelant avec force que Dieu lui-même nous a enseigné à ne pas nous fier aux rumeurs et à nos préjugés pour porter un jugement équitable. A la suite de cette lettre et d'une révélation divine, Saint Cyrille, changeant humblement d'attitude, rétablit non seulement le nom du Saint Archevêque de Constantinople dans les diptyques mais devint aussi l'un des plus fervents propagateurs de son culte. Quel ques années plus tard (433), constatant que Saint Cyrille mettait trop d'âpreté dans sa dispute contre le Patriarche d'Antioche, Jean, après la condamnation de Nestorius par le Concile d'Ephèse, Isidore lui écrivit pour l'exhorter à faire de raisonnables concessions au profit de la paix, en disant : « Comme votre père, puisque Vous voulez bien me donner ce nom, ou plutôt comme votre fils, je Vous conjure de mettre un terme à cette dissension, pour ne pas créer une éternelle division sous prétexte de piété »1.
Cette autorité, semblable au zèle des anciens Prophètes, admise par des hommes de Dieu tel Saint Cyrille, lui attira cependant de nombreuses persécutions. Il fut même, dit-on, exilé de sa solitude. Mais Saint Isidore restait impassible au sein des tribulations comme devant les grands problèmes qui agitaient alors l'Eglise, car il avait la conviction que c'est par la souffrance et la Croix que nous acquérons la vie éternelle et que l'Eglise prépare Sa gloire future. C'est dans de telles dispositions qu'il accueillit la mort, comme une libératrice et comme le couronnement de ses longs combats, vers l'an 449.
1. Lettre 370 (PG 78, 392)
LA SAINTE TUNIQUE
SERA EXPOSEE A
ARGENTEUIL
du 25 mars au 10 avril 2016
Lundi 4 Avril, Pèlerinage des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Saint Thomas,
SOYEZ TOUS PRESENTS,
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT !
Conservée à Argenteuil depuis 1200 ans, la tunique dans laquelle le Christ aurait vécu ses derniers instants sur terre sera exceptionnellement exposée l'année prochaine pour l'année de la Miséricorde.
L'étoffe aurait été portée par le Christ, de la cène jusqu'à la crucifixion. Cette relique, l'une des plus sacrées du christianisme, sera exceptionnellement exposée du 25 mars au 10 avril 2016 en la basilique Saint-Denys d'Argenteuil dans le Val d'Oise. Fait méconnu, la tunique y est conservée depuis près de 1200 ans. Elle aurait été offerte à Charlemagne au début du IXème siècle par l'impératrice Irène de Constantinople qui cherchait à consolider son empire. Charlemagne confiera la relique à sa fille Théodorade, prieure du monastère d'Argenteuil. Dissimulée dans un mur lors des invasions vikings, découpée et enterrée par un prêtre à la Révolution française, volée puis restituée dans les années 1980... La relique porte les stigmates du temps mais elle a toujours fini par retrouver sa châsse d'Argenteuil.
Visible seulement deux fois par siècle, la prochaine ostension aurait dû avoir lieu en 2034. Mais l'évêque de Pontoise a décidé de précipiter les choses pour 2016. Non pas parce qu'en 2034, Mgr Stanislas Lalanne aura 86 ans et ne sera « plus certain de pouvoir assumer » un tel événement, comme il l'affirme en plaisantant, mais bien pour une conjonction de trois événements importants en 2016. Le diocèse de Pontoise fêtera son cinquantième anniversaire, tout comme la basilique d'Argenteuil qui soufflera ses 150 bougies. Mais 2016 sera surtout l'année de la miséricorde, décrétée par le pape François. « Or, cette tunique est le témoignage concret de la miséricorde du Christ, mort sur la croix pour le pardon de nos pêchés », estime Mgr Lalanne qui précise : « Tout le monde est invité à venir la voir, quelle que soit sa religion, et que ce soit dans une démarche de foi ou par simple curiosité ».
Présence de sang sur le dos et les épaules
L'exposition de cette relique, à laquelle pas moins de 150.000 personnes sont attendues, pose inévitablement la question de son authenticité. Depuis le XIXème siècle, de nombreux scientifiques se sont penchés sur la question. Ainsi, il a été démontré que la matière, la teinture et la méthode de tissage correspondent aux pratiques en vigueur en Syrie et en Palestine dans les premiers siècles de notre ère. Une étude réalisée entre 1932 et 1934 a par ailleurs décelé la présence de sang sur le dos et les épaules, à l'endroit où la croix portée par le Christ aurait reposée lors de sa montée au calvaire. Une datation au carbone 14, réalisée en 2004, a cependant apporté un bémol, déclarant que la tunique avait été tissée entre 530 et 640. Un résultat à relativiser, selon le diocèse, tant il a pu être faussé par l'histoire tumultueuse de la tunique, longtemps enfouie et plusieurs fois au contact de matière organique en décomposition.
Fait notable, le sang retrouvé sur la tunique appartient au même groupe AB que celui présent sur le linceul de Turin et le Suaire d'Oviedo. La probabilité pour qu'une telle coïncidence se produise était d'une chance sur 8000, selon le diocèse. Par ailleurs, sept pollens communs ont été retrouvés sur les trois reliques, et deux d'entre eux proviennent uniquement de Palestine : ceux d'un pistachier, Pistacia palestina, et d'un tamarin, Tamarix hampeana. « Le débat sur son authenticité est important, mais pas essentiel », assure Mgr Lalanne. « Sa vénération n'est pas de l'ordre du dogme, mais elle doit être avant tout un appui solide à notre foi dans un monde en perte de sens ».
Les points forts :
L'ostension de la Sainte tunique se tiendra du 25 mars au 10 avril 2016 dans la basilique d'Argenteuil. Elle aura lieu de 10 h à 22 h tous les jours, hors des offices religieux.
"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention. Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux. Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère, jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité. Marthe Robin
LE COIN DU CATECHISME ...
ET DE
LA TRANSMISSION
FAMILIALE...
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Le prénom Véronique
est sans doute forgé sur une double racine :
vera (mot latin signifiant vraie) et eikôn (mot grec signifiant image).
En fait, ce nom a sans doute été forgé pour conférer son authenticité au voile de sainte Véronique.
Véronique de Palestine est fêtée le 4 février.
C’est la patronne des blanchisseurs, des lingères et des photographes.
Attributs : un turban, une coiffe, un voile comportant l'effigie du Christ.
Prénoms apparentés :
Bérénice, Vanessa, Vernice, Veronica (italien), Veronika (allemand)
Un geste de compassion
Véronique passe pour avoir vécu au 1ersiècle, mais les textes ne font mention de cette femme qu’à partir du Vème siècle. Aux termes de la tradition, Véronique est présente lorsque le Christ monte au Golgotha, lieu de sa crucifixion. Lorsque celui-ci s’affaisse sous le poids de la croix qu’il porte, Véronique se fraie un chemin dans la foule, s’approche et essuie, en un geste de compassion, la sueur et le sang qui coulent sur le visage de l’homme promis au martyre. Les traits du visage de Jésus demeurent imprimés sur le voile auquel des miracles sont attachés. Dès le VIIIème siècle, un tissu nommé voile de Véronique est conservé à Saint-Pierre de Rome et a été présenté aux fidèles jusqu’en 1933. Selon une autre version de l’histoire de Véronique, la jeune femme rencontre Jésus avant que celui-ci soit condamné à mort. Selon une tradition française, Véronique vient après la Passion évangéliser la France, avant de mourir à Bordeaux
Un personnage légendaire apparu tardivement
Véronique a été identifiée avec plusieurs personnes mentionnées dans la Bible. Le personnage de Véronique, parce qu’il est particulièrement émouvant et rappelle la souffrance du Christ, est l’une des plus populaires de toutes les figures de la religion chrétienne.
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"O Dieu de mon âme ! O, Divin Soleil ! Je Vous aime, je Vous bénis, Je Vous loue, Je m'abandonne toute à Vous. Je me réfugie en Vous ; Cachez-moi dans Votre sein parce que ma nature frémit sous le fardeau des cruelles épreuves qui m'accablent de toutes parts et que je suis seule toujours. Mon Bien-Aimé : Aidez-moi, Prenez-moi avec Vous ! C'est en Vous seul que je veux vivre pour ne mourir qu'en vous." Marthe Robin
EN VRAC...ELEMENTS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE:
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European Parliament Designates IS Atrocities As Genocide
Assyrian International News Agency
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European Parliament Designates IS Atrocities As Genocide
2016-02-04 12:53 GMT
Brussels (AINA) -- The European Parliament voted today to designate the atrocities committed by ISIS against religious and ethnic minorities, including Assyrians and Yazidiz, as genocide. The resolution passed by an overwhelming majority. Formal genocide recognition places legal obligations on all countries who are signatories to the genocide convention to take action.
According to a statement on the European Parliament website:
MEPs reiterate their strong condemnation of ISIS/Daesh and its egregious human rights abuses, deliberately targeting Christians, Yazidis, Turkmen, Shi'ites, Shabak, Sabeans, Kaka'e and Sunnis who do not agree with their interpretation of Islam. These violations amount to "war crimes", "crimes against humanity" and "genocide" according to the Rome Statute of the International Criminal Court (ICC), they add.
The resolution, passed by show of hands, calls on the EU to establish a permanent Special Representative for Freedom of Religion and Belief and urges all countries in the international community to prevent war crimes, crimes against humanity and genocide within their territory. All EU member states should update their legal and jurisdictional systems in order to prevent their nationals and citizens travelling to join ISIS/Daesh and other terrorist organisations and also ensure that, should they do so, they face criminal court proceedings as soon as possible, adds the text.
Here is the full text of the resolution:
1. In recent years, the phenomenon of "foreign fighters" -- individuals, driven mainly by ideology, religion and/or kinship, who leave their country of origin or habitual residence to join a party engaged in an armed conflict -- has expanded almost worldwide and has become a major global challenge for the international community.
2. The Parliamentary Assembly condemns in the strongest terms the recent terrorist attacks which took away the lives of hundreds of citizens of Turkey, the Russian Federation, Lebanon, France, Tunisia, and of many other countries, and reaffirms its position of principle in support of the fight against terrorism in all its forms and wherever it occurs. It notes with great concern that many of these recent terrorist attacks are claimed by, and may be attributed to, individuals who act in the name of the terrorist entity which calls itself Da'ish and who have perpetrated acts of genocide and other serious crimes punishable under international law. States should act on the presumption that Da'ish commits genocide and should be aware that this entails action under the 1948 United Nations Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide.
3. In this context, the Assembly is extremely worried about the growing flow of foreign fighters -- men and women from across Europe -- who travel to Syria and Iraq in order to join Da'ish and other violent extremist groups which openly reject and attack universal fundamental values and commit heinous crimes against both European citizens and the local population of the countries where they go to join the "jihad". The Assembly recalls that under international law States have a positive obligation to prevent genocide, and thus should do their utmost to prevent their own nationals from taking part in such acts.
4. Therefore the Assembly deems it of utmost importance to raise public awareness of, understand and address the foreign fighters phenomenon, including the problems related to the return of foreign fighters to their home countries, which is a major and growing threat to domestic and international security. Fighters who may have perpetrated acts of genocide and/or other serious crimes prohibited under international law, and who seek international protection upon their return to Europe, should under no circumstances be granted refugee status.
5. This threat takes on an even greater degree of urgency in the light of the bloody attacks in Paris in November 2015, as well as a number of previous terrorist attacks where there is credible evidence that most perpetrators were linked to Da'ish and had fought in Syria/Iraq. This threat should also be considered against the background of the unprecedented wave of arrivals of refugees and migrants in Europe.
6. Furthermore, in addition to direct security threats such as terrorist attacks by returnees, there are risks that foreign fighters seek, both while abroad and after return, to broaden support to their causes and extend radical terrorist networks by recruiting new followers, glorifying terrorist acts and sharing experience with, and providing training in terrorist techniques to, new recruits.
7. More broadly, by misusing religious motivations of their choices and acts, foreign fighters actually do harm to religious communities which they claim to belong to and fight for. As a result, there are risks of undermining the cohesion and integrity of democratic societies by exacerbating cleavages between the various ethnic and religious groups. The Assembly reaffirms in this respect that terrorism should not be associated with any religion, nationality or ethnic group.
8. The Assembly is particularly worried about the growing proportion of women and young girls who travel to join Da'ish; in some countries, this exceeds 40% of all departures. While, for the time being, it seems that women and girls do not take part directly in the fighting, it is to be feared that this could happen in the future as Da'ish sustains losses in the ranks of its fighters.
9. The foreign fighters problem is likely to remain on the political agenda for years to come, and may even deteriorate. It is therefore essential to deepen the understanding of its root causes and devise appropriate policy responses to address them. While there is a tendency to take quick and visible short-term action focused on protection and punishment in reaction to immediate threats, the Assembly believes that a security-oriented approach is not enough, and stresses the need to put more emphasis on addressing the underlying factors of radicalisation, as well as on prevention, discouragement and reintegration policies which may yield long-term results.
10. According to various studies, becoming a foreign fighter is a result of, and may be an ultimate step in, the process of radicalisation -- a complex phenomenon of people embracing radical ideology and intolerant opinions, views and ideas that could lead to violent extremism and the commitment of terrorist acts.
11. Radicalisation is most often a result of the interaction of a series of political, socio-economic, ideological, personal and psychological factors. It may affect men and women of all social origins, particularly the young, including those originating from the middle classes and holding higher education degrees. Individuals feeling marginalised, ill-treated, socially excluded and desperately seeking a meaning to life and a sense of belonging are at high risk of being radicalised, indoctrinated by extremist propaganda, including via Internet and social networks, and being recruited by terrorist groups.
12. As to the driving factors which may lead to a decision to travel to a conflict zone, these may include a sense of outrage at what is alleged to be happening in the country where the conflict is taking place and empathy with the people being affected, adherence to the ideology of the group an individual wishes to join, and a search for identity and belonging. Other drivers may be foreign policy grievances, national policy, intergenerational conflict and peer pressure. In addition, young women and girls may be attracted, via Internet recruiters, by promises of romance and marriage to Da'ish fighters and their perceived "true masculinity", and the prospects of building genuine Islamic families in a "Caliphate" under Sharia law and becoming mothers of the next generation of jihadists.
13. The Assembly reiterates that the response to terrorism must comply with international law and the fundamental principles of democracy, respect for human rights and the rule of law, and avoid undermining the values and standards of democracy which terrorists seek to destroy.
14. The foreign fighters problem is being studied and dealt with as a matter of priority by many national governments, specialised agencies, research centres, local authorities, as well as by various regional and international organisations. The Assembly underlines the need for sharing information and best practice and exchanging experiences, and the importance of co-ordinating efforts among all actors involved.
15. Taking into account an ever broadening dimension of the terrorist fighters problem stretching over national, regional and even continental borders, the Assembly believes that the United Nations must continue to play the leading role in shaping a global strategy to counter this dangerous trend. It refers, in particular, to United Nations Security Council Resolution 2178 (2014) on "Threats to international peace and security caused by terrorist acts", which addresses the issue of foreign terrorist fighters.
16. In this context, the Assembly notes with satisfaction that the Council of Europe was the first international organisation to set up a regional legal instrument to implement the provisions of Resolution 2178 by adopting an additional Protocol to the Council of Europe Convention on the Prevention of Terrorism (CETS No. 217). While regretting that the Committee of Ministers did not take into account the proposed amendments contained in Assembly Opinion 289 (2015), the Assembly welcomes the opening for signature of the additional Protocol.
17. The Assembly further welcomes the resolve of the Committee of Ministers to make a strong contribution to the fight against violent extremism and radicalisation leading to terrorism through the adoption of an Action Plan for 2015-2017, which aims to increase the capacity of European societies to reject all forms of extremism. It particularly underscores the relevance of concrete measures for preventing radicalisation through education, in prisons and on the Internet.
18. For its part, the European Union has been active in co-ordinating its member States' response to the problem of foreign fighters, and has developed, inter alia, a "Strategy for Combating Radicalisation and Recruitment to Terrorism" encompassing policy responses which are also relevant for countries outside the European Union.
19. The Assembly notes that a number of countries take measures to take away the nationality of foreign fighters. That is only admissible as long as international law and proper judicial procedures are followed.
20. Due to their proximity to citizens, local authorities and other actors at local level have a key role to play with regard to the early detection and prevention of radicalisation and departures of Europeans to the conflict zones, as well as the readaptation and deradicalisation of returnees. In this respect, the Assembly welcomes the efforts by the Congress of Local and Regional Authorities of the Council of Europe to bring together representatives of local authorities from across Europe with a view to sharing experiences and good practice on preventing radicalisation, and to promote integrated approaches at local level in order to ensure that all stakeholders -- civil society, faith-based organisations and social, educational, security and justice services -- are involved.
21. The Assembly calls on member, observer and partner for democracy States to:
21.1. work out a comprehensive response to the foreign fighters problem, striking the right balance between repression of criminal behaviour, protection of populations and of human rights, prevention of radicalisation, and deradicalisation and re-integration of returnees into their home communities after appropriate punishment has been served, if applicable, as well as to address the root causes of radicalisation;
21.2. fulfil their positive obligations under the 1948 United Nations Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide by taking all necessary measures to prevent genocide;
21.3. build partnerships between governments, local authorities, the private sector and civil society to address the threat posed by violent extremist ideologies;
21.4. recognise and enhance the role of local authorities in dealing with the foreign fighters problem, by raising awareness at the local level, strengthening central advisory capacity, collecting, analysing and sharing local-level approaches, developing local multi-agency structures and creating and pooling new resources and tools;
21.5. review the situation in education systems, promote inclusive education and ensure that schools fully play their role in preparing active citizens with a sense of responsibility and critical thinking skills, and prepared to live in diversity and defend the values of democracy;
21.6. devise effective measures in order to detect and stop the dissemination of violent extremist propaganda on the Internet and via social networks and the media;
21.7. make active use of all communication channels, including the Internet and social media, and draw on the expertise of the best available public relations specialists, for spreading information about the heinous crimes committed by Da'ish, and counter-narratives aimed at exposing extremist discourse and dissipating illusions about the real situation in the territories held by Da'ish and the fate of its recruits, in particular by using testimonies of returnees who have witnessed at first hand the nature of Da'ish;
21.8. enhance inter-cultural and inter-religious dialogue with leaders of the various communities, with particular emphasis on the prevention of radicalisation and the need to counter hate speech and violent extremist propaganda;
21.9. pay due attention to the education and training of religious leaders in full respect of fundamental democratic values, so as to ensure that they disseminate the message of tolerance and resist hate speech;
21.10. strongly condemn and, if need be, impose sanctions on religious leaders preaching hate and violence and otherwise attacking fundamental values enshrined in the European Convention on Human Rights (ETS No. 5);
21.11. pay particular attention to the prevention of radicalisation and terrorist recruitment in prisons;
21.12. take fully into account the increasing number of women and young girls departing to join Da'ish, develop a gender-specific approach in prevention and re-integration, and specific counter-narratives aimed at women and girls, and fully use the social and family role of women in countering violent extremism;
21.13. prioritise deradicalisation programmes dealing with returnees;
21.14. decline to grant refugee status to persons who might have perpetrated acts of genocide or other serious crimes prohibited under international law, and share information about such persons with other member States;
21.15. enhance international co-operation between competent national and local authorities and specialised agencies with a view to a swift exchange of relevant information, experiences and good practice for engagement with foreign fighters for prevention, outreach, rehabilitation and reintegration after appropriate punishment has been served, if applicable;
21.16. sign and ratify, if they have not already done so, the Council of Europe Convention on the Prevention of Terrorism (CETS No. 196) and its additional Protocol, as well as other relevant Council of Europe legal instruments.
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Par Becky Yeh de Live Action News - Traduit par Campagne Québec Vie
Le 8 octobre 2015 (Live Action News) -- Le Comité de la Maison de la Justice américaine a entendu et examiné la procédure d'avortement et l'éthique médicale de Planned Parenthood, la plus grande «chaîne» d'avortement du pays.
Les personnes ayant livré un témoignage sont le praticien Dr. Anthony Levatino; une ancienne manager au Planning, Sue Thayer; et Luana Stoltenberg, victime de traumatisme et de stérilité suite à un avortement exécuté par l'institution.
Au cours de l'entretien, Dr. Levatino a partagé des détails particulièrement macabres à propos des délivrances précoces du second trimestre (nommées D&E pour dilatation et évacuation), qu'il décrit comme des opérations menées "à l'aveuglette".
"Avec un avortement D&E - le démembrement, si vous préférez- les chances de donner naissance à un fœtus cliniquement viable sont nulles, confesse Levatino.
Levatino décrit comment les avorteurs atteignent le ventre de la femme enceinte avec une pince qui va ramener à l'extérieur les parties du corps du fœtus, par la force. Cette procédure violente a pour but d'arracher les membres de l'enfant de son torse, qui se vide de son sang à en mourir, dans l'utérus.
"Attraper et sortir, encore", telle est sa description "vous prélevez un bras, ... et parfois un petit visage sort et vous regarde fixement."
Levatino déclare avec aplomb: "Félicitations! Vous venez juste de terminer un avortement D&E. Vous venez expressément d'affirmer le droit de choisir."
(Le choix est un argument des pro-avortements, ndlr)
Levatino qui a procédé à plus de 1 200 avortements, laisse ensuite défiler une conversation téléphonique enregistrée par la ligue des pro-vie, pour fournir une compréhension supplémentaire au drame de l'avortement systématique aux États-Unis. Ainsi la vidéo relate des détails sordides sur des avortements en fin de grossesse et les usages en cours dans ces cliniques.
Un descriptif détaillé de l'avortement D&E par le Dr. Levatino, dont sont tirés les quelques extraits ci-dessous, peut être lu en ligne en cliquant ici:
Imaginez un moment que vous êtes un gynécologue-obstétricien "en faveur du choix", comme je l'ai été. Votre patiente, est une adolescente de 17 ans enceinte depuis 20 semaines. A cette date, son utérus est remonté jusqu'à son nombril et elle ressent les coups de son bébé depuis les dernières semaines. Si vous pouviez le voir, son enfant a la taille d'une main sans compter les jambes.
Votre patiente est maintenant endormie sur une table d'opération avec les pieds dans des étriers. Avant d'entrer dans la salle, j'ai bien lavé mes mains avec un linge stérile, et fait enfiler mes gants par une collaboratrice.
La première chose à faire est d’ôter le laminaire (algue à fort gonflement) qui a été placé quelques heures plus tôt en bas du col de l'utérus pour le dilater et permettre l'accomplissement de la procédure. Ceci fait, je dirige mon attention sur les instruments chirurgicaux placés soigneusement à ma droite.
Tout d'abord je dois saisir un cathéter de 5 mm de diamètre, un tube de plastique translucide de 22 cm de long, avec un embout de 2 cm. Imaginez-vous placer cet instrument à travers l'utérus et demander à l'aide-soignante d'enclencher l'appareil à succion connecté. Ce que vous devriez voir est un liquide jaune clair qui ressemble à de l'urine passant par la sonde collectée par la machine à succion. C'est le liquide amniotique entourant le bébé et qui le/la protège.
L'aspiration terminée, c'est au tour d'une pince à crampon en forme de ciseau. Elle mesure 33 cm et est en acier inoxydable, au bout, ses mâchoires font 6,5 cm sur 2, avec des rangs de stries acérées, ou des dents. Ce qui sert à attraper et écraser les tissus organiques. Quand il tient, il ne lâche pas.
Un avortement D&E du second trimestre est une procédure aveugle, le bébé peut se trouver dans n'importe quelle position à l'intérieur de l'utérus. Imaginez-vous essayant d'attraper tout ce que vous pouvez avec la pince. A vingt semaines de gestation, l'utérus est fin et sensible, il faut être vigilant et ne pas perforer ou détériorer les parois. Dès que vous avez atteint quelque chose, il faut appuyer sur les pinces pour accrocher le mieux possible, et vraiment fort. Alors je sens quelque chose venir, comme je retire une jambe entière et parfaitement formée de 10 à 12 cm de long. Il faut ensuite attraper le reste. Préparer les pinces et tracter très fort encore une fois, pour sortir un bras de la même taille. Encore et encore avec la même pince, ramener la colonne vertébrale, les intestins, le cœur, et les poumons.
La partie la plus difficile de l'opération est d'extraire la tête du bébé. A cet âge-là, le crâne est de la taille d'une prune, et il est en train de flotter librement à l'intérieur de la cavité utérine. Vous pouvez être sûr de l'attraper avec les pinces que si vous avez enfoncé vos doigts aussi loin que possible. Vous ne pouvez savoir que vous l'avez que quand vous écrasez quelque chose et observez une sorte de gélatine blanche sortir de l'utérus. C'était le cerveau du bébé. Ensuite vous pouvez retirer les morceaux du crâne. Si c'est vraiment un mauvais jour, comme c'est souvent le cas, un petit visage peut venir vous hanter.
Félicitations! Vous venez d'accomplir avec succès un avortement D&E avec aspiration. Vous lui avez permis d'avoir le choix. Et vous venez de gagner 600 dollars US en quinze minutes.
L'interrogatoire est venu répondre à des caméras cachées qui montraient le personnel de Planned Parenthood monnayer et vendre des parties de fœtus. Ce sont en tout dix vidéos en provenance du Centre pour le Progrès Médical qui exposent des hauts responsables discutant de leur rôle dans ce trafic d'organes en élaborant des procédures pour obtenir des tissus intacts pour leurs clients, en produisant ce qui semble être des avortements partiels, illégaux.
Cette audition parle des pratiques abortives qui sont absolument répandues à travers la profession ou l'industrie. Suite à la publication ces vidéos filmées en caméra cachée, des nombreuses enquêtes à l'encontre de ce géant de l'avortement ont été ouvertes, tant au niveau fédéral qu’au niveau national. Déjà cinq États ont renoncé à financer Planned Parenthood, et les 500 millions de dollars engrangés par l’argent des contribuables ont fait l’objet d’analyses approfondies.
A la lumière des infractions et du scandale, les législateurs ont appelé à un réacheminement des fonds accumulés grâce à l’argent des contribuables, faisant valoir que les femmes seraient mieux servies si cet argent était destiné au financement de cliniques fournissant des soins et des services complets aux femmes et à leurs familles.(Source:CAMPAGNE QUEBEC-VIE : Pour écouter et voir les vidéos, suivre ce lien http://www.cqv.qc.ca/ancien_avorteur_decrit_horreur_du_demembrement#.VrNbWFkUdhY.facebook )
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Pour ceux intéressés par les rapports entre la théologie et la science,
nous signalons l'apparition sous forme de livre (vol. 1 et vol.2) du cours de "Théologie orthodoxe et science" du Centre Dumitru Staniloae, auteur Père Razvan Ionescu.
Les livres seront disponibles bientôt à la librairie "La Procure".
Pour une commande des plusieurs livres une réduction de prix sera faite
(8 euro, à la place de 10 et 12 euro, respectivement).
L'auteur, le Père Razvan Ionescu, se tient disponible pour des autographes, à la demande.
"Faut-il concevoir l’exercice de la science moderne comme étant nécessairement extérieur, étranger, voire hostile, aux valeurs évangéliques auxquelles s’attache la vie de l’Eglise?
La «révolution scientifique», vécue dans certains milieux comme rupture par rapport à l’autorité de l’Eglise, oblige-t-elle à interpréter en termes d’incompatibilité ontologique les relations entre l’exercice des disciplines scientifiques modernes et le mode de vie ecclésial ?"
Père Razvan Ionescu.
(Source : Père Duloisy sur Facebook)
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Les services de renseignement français s’attendent à des attaques terroristes dans les jours à venir.
Daech a programmé des attentats suicides selon de nouveaux modes opératoires. En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, les islamo-terroristes prévoient d’envoyer des convois de véhicules en opération suicide. Une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs, aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts. Un second véhicule, transportant des djihadistes, aurait pour mission de tuer le plus grand nombre de civils. Un troisième véhicule terminerait « le travail » et récupérerait, autant que faire se peut, les commandos.
Parmi les cibles privilégiées : des églises remplies de fidèles le dimanche ; des écoles ; des centres commerciaux ; des sites touristiques. Nos services prévoient des attaques multiples, sur tout le territoire et en même temps. Confidence d’un haut fonctionnaire de la place Beauvau :
« L’objectif est d’essayer de mettre la France à genoux. »
Autre crainte des services : des opérations type « cheval de Troie » avec des migrants.
Les islamo-terroristes se serviraient de leurs camps pour s’organiser discrètement, noyés dans la masse, s’entraîner et passer à l’action en un temps record, prenant de vitesse la police et la gendarmerie.
D’où la création en urgence d’antennes du GIGN dans plusieurs villes de province et un renforcement de l’organisation et de la décentralisation des unités du RAID. Pour, selon les termes employés, « s’attendre à l’inattendu ».
Il y a deux jours, le RAID est intervenu dans le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord) où une fusillade a éclaté.
Signes inquiétants, aussi, la multiplication des menaces contre des lycées faisant état d’attaques de « commandos dotés de bombes et de fusils d’assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes ». Une manière de mise en jambes…
Le problème, c’est que ni les policiers ni les gendarmes ne peuvent faire des miracles. Ils ont les mains liées.
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His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II and His Beatitude
Syriac Catholic Patriarch Mor Ignatius Youssef III Younan visited
His Excellency Lebanese MP Sleiman Franjieh,
Head of Tayyar Al-Marada at his residence in Bnesh'i in Zgharta, Lebanon.
His Eminence Mor Justinus Boulos Safar, Syriac Orthodox Patriarchal Vicar in Zahleh and Beqaa, Rev. Fr. Habib Mrad, Syriac Catholic Patriarchal Secretary, Very Rev. Raban Joseph Bali, Syriac Orthodox Patriarchal Secretary and Media Office Director accompanied His Holiness and His Beatitude.
During the meeting, His Holiness considered that "calling the Syriacs in Lebanon a minority is unfair and it is our right to have two parliamentarians representing us in the Lebanese Parliament".
His Beatitude expressed his happiness to visit MP Franjieh and wished that a new president be elected soon to serve Lebanon and its people.
MP Franjieh assured the two patriarchs of his support in their demand.
قداسة سيدنا البطريرك مار اغناطيوس أفرام الثاني وغبطة بطريرك السريان الكاثوليك مار اغناطيوس يوسف الثالث يونان يزوران النائب سليمان فرنجيه، رئيس تيّار المردة، في منزله في بنشعي ـ زغرتا.
رافق صاحبي القداسة والغبطة نيافة المطران مار يوستينوس بولس سفر، النائب البطريركي للسريان الأرثوذكس في زحلة والبقاع، والأب حبيب مراد أمين سرّ بطريركية السريان الكاثوليك، والأب الربّان جوزف بالي السكرتير البطريركي للسريان الأرثوذكس ومدير دائرة الإعلام.
خلال اللقاء، اعتبر البطريرك أفرام الثاني أنّ "وجودنا وتسميتنا أقلّيات أمرٌ مجحفٌ بحقّنا، ولا يشرّفنا أن نُعتبَر أقلّيات، لأنّ هذه الكلمة هي بمثابة إهانة" وشدّد على أنّ "من حقّنا أن يكون لدينا تمثيلٌ في المجلس النيابي"، وأمل "أن يُؤخَذ طلبنا هذا بعين الإعتبار في الترتيبات المقبلة على الأبواب، ومنها انتخاب رئيسٍ للجمهورية واعتماد قانونٍ انتخابي جديد".
كما أعرب البطريرك يوسف الثالث يونان عن سعادته بزيارة معالي الوزير سليمان فرنجيه وعائلته، داعياً له بالتوفيق والنجاح. كما تمنّى غبطته "للبنان أن ينتخب الرئيس المناسب ليستطيع أن يخدم لبنان وشعبه المحتاج إلى رئيسٍ يرعاه".
ومن جهته، أكّد النائب فرنجية وقوفه إلى جانب الطائفتين السريانيتين ودعمهما في مطلبهما المحقّ هذا، بتأمين التمثيل العادل والمنصف لهما.
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Régis DEBRAY :
"Le Chantage à l'islamophobie est insuportable"
Dans un entretien à retrouver en kiosques cette semaine, le philosophe soutient Elisabeth Badinter et met en garde : "Une laïcité peureuse serait désastreuse, une laïcité guerrière serait contre-productive."
L'Observatoire de la laïcité se déchire depuis ces propos tenus le 6 janvier par Elisabeth Badinter : "Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe"lorsqu'il s'agit de défendre la laïcité. La philosophe reçoit l'appui cette semaine de Régis Debray, qui a donné un entretien à Marianne, à retrouver en kiosques à partir de ce vendredi 29 janvier. "Elisabeth n'a pas tort. On a connu le chantage à l'antisémitisme dès qu'on critiquait la politique israélienne. Le chantage à l'islamophobie est également insupportable", abonde son pair."La critique d'une religion ne se confond pas avec l'injure faite aux fidèles de cette religion, et c'est au juge et à lui seul de faire le partage, si litige il y a."
Régis Debray publie avec le préfet Didier Leschi La laïcité au quotidien (Folio), un livre dans lequel il prône un retour "au sol ferme de la pratique, sans minimalisme ni maximalisme". Il nous explique sa démarche : "L'esprit de laïcité prend l'eau partout dans le monde, sous la pression des 'revivals' religieux, là où il régnait il y a encore cinquante ans. Et en France, s'il y a consensus sur le principe, ça flotte dans l'exercice." Pour l'essayiste, il faut "montrer que nous avons un droit clair qui a une histoire et qui, si on le connaît, est une force qui doit nous défendre contre le djihadisme et les ambitions religieuses intolérables qui veulent nous ramener à la société d'Ancien Régime."
Et pour guider le débat qui agite notamment la gauche, Régis Debray tente de tracer un juste milieu : "Une laïcité peureuse serait désastreuse, une laïcité guerrière serait contre-productive"…
SOURCE
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Source: DECR Communication Service
February 2, 2016
The forthcoming Pan-Orthodox Council is to consider a draft document on Relations of the Orthodox Church with the Rest of the Christian World adopted by the 5th Pan-Orthodox Pre-Council Conference on October 10-17, 2015, in Chambesy, as reported by His Holiness Patriarch Kirill of Moscow and All Russia to the Bishops’ Council of the Russian Orthodox Church which has opened in Moscow.
In his report about the preparation of the Pan-Orthodox Council, the Primate of the Russian Orthodox Church noted that this document was drafted on the basis of two texts elaborated as far back as the '80s, with one of them devoted to the so-called ecumenical movement and the other mostly to the bilateral dialogues conducted by the Orthodox Church with non-Orthodox communities. "The need for a considerable revision was dictated by the changes which have occurred in a number of Protestant denominations in the last decades," His Holiness stated, "influenced by secular ideology, many of them embarked on the path of revision of not only their own doctrine but also the very foundations of Christian morality."
This is what compelled the Orthodox Church to reconsider her relations with such communities, His Holiness reminded the bishops.
"Our criticism was taken into account in the revision of this document," Patriarch Kirill stressed, noting that in its basic affirmations it takes into account the principle provisions of the Basic Principles of the Russian Orthodox Church’s Attitude to Non-Orthodoxy adopted by the Jubilee Bishops’ Council in 2000. Thus, the draft document of the Pan-Orthodox Council clearly states that the relations of the Orthodox Church with non-Orthodox churches "should be built on the speediest and most accurate clarification of all the ecclesiological topics, especially in the area of teaching on the sacraments, grace, priesthood and apostolic succession as a whole." In a separate note it states that the Orthodox Church, while participating in the work of the World Council of Churches, “does not accept the idea of ‘equality of confessions’ and cannot perceive the unity of the Church as some inter-confessional compromise."
"Certainly, no union of the Orthodox Church with the non-Orthodox is even mentioned in the document," Patriarch Kirill stated.
03 / 02 / 2016
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L'EUROPE RECONNAIT QUE DAECH SOIT GENOCIDAIRE:
Dans cette résolution intitulée « Les combattants étrangers en Syrie et en Irak« (n°2091, 2016), l’Assemblée poursuit : « Il importe que les États agissent en vertu de la présomption que Daesh commet un génocide et aient conscience du fait que cette situation impose d’agir au titre de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 » (§2). L’Assemblée « rappelle que le droit international impose aux Etats l’obligation positive de prévenir tout génocide et, par conséquent, de faire tout leur possible pour empêcher leurs propres ressortissants de prendre part à de tels actes » (§3).
Chrétiens et yézidis d’Irak, doubles victimes d’un génocide
L’Assemblée demande à ses 47 États membres ainsi qu’aux États partenaires (incluant les États méditerranéens) de « respecter leurs obligations positives nées de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, en prenant toutes les mesures qui s’imposent pour prévenir un génocide » (§21.2).
L’amendement permettant la reconnaissance du génocide a été largement soutenu et adopté par 109 votes pour et six votes contre (parmi lesquels trois députés turcs).
Le « génocide » a une définition précise en droit international. Il s’agit de crimes « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Il est donc évident que les chrétiens d’Irak et les yézidis en Irak sont victimes d’un génocide.
Une étape fondamentale pour obtenir l’action de la communauté internationale
La reconnaissance d’un génocide, selon le droit international, impose aux Etats et à la communauté internationale l’obligation d’agir, pour prévenir le génocide autant que possible, pour défendre les communautés attaquées et pour juger et punir les responsables devant les juridictions nationales et internationales. Sont également punissables l’incitation, mais aussi, l’entente en vue de commettre le génocide, l’incitation directe et publique, la tentative et la complicité. Ainsi, tout individu, organisation ou État, où qu’il se trouve – y compris en Europe et aux États-Unis, dès lors qu’il incite publiquement à ces crimes ou en est le complice, devrait aussi être poursuivi pénalement pour crime de génocide.
Reconnaître le génocide est donc la première étape fondamentale pour obtenir l’action de la communauté internationale.
L’UE refuse d’employer le terme de « génocide »
Le Rapporteur de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme, Pieter Omtzigt, qui a défendu la reconnaissance du génocide, explique que cette reconnaissance est importante puisque la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 oblige les pays à prendre les mesures nécessaires pour faire arrêter le génocide. « Une des mesures que doivent prendre les pays est d’empêcher leurs ressortissants d’aller à Ragga et de devenir des membres de l’organisation qui commet le génocide ». M. Omtzigt précise que « dans un certain nombre de pays Européen, l’appartenance à une organisation terroriste (telle que Daesh) est une infraction pour laquelle les autorités peuvent envoyer les gens en prison ». Par conséquent, la reconnaissance du génocide impose non seulement aux États le devoir de lutter contre le terrorisme, sur leur propre territoire, mais permet également de mener à bien cette lutte.
Le Parlement européen (Le Parlement de l’Union européenne de Bruxelles), le 3 février 2016, va débattre de cette question à l’occasion d’un projet de résolution sur les « Massacre systématique des minorités religieuses par le groupe “État islamique” ». Lors d’un récent débat sur ce texte, le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a refusé d’employer la qualification de « génocide ».
Quelques gouvernements et parlements ont déjà reconnu ce génocide ; il est temps que les institutions européennes et les Nations unies le reconnaissent à leur tour.
Une pétition en ce sens a été initiée par le Centre européen pour le droit et la justice, une organisation non gouvernementale accréditée auprès des Nations unies.(Source: Aleteia)
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Pour la première fois, la dépouille du Padre Pio, le célèbre capucin aux stigmates, a quitté la région italienne des Pouilles pour Rome où elle pourra être vénérée jusqu’au 11 février.
À l’occasion du Jubilé de la miséricorde, le Pape François a souhaité une exposition exceptionnelle dans la basilique Saint-Pierre de la dépouille de ce célèbre saint mort en 1968 et canonisé en 2002 par Jean-Paul II.
Arrivée à Rome ce mercredi 3 février 2016, les reliques seront d’abord exposées dans la basilique Saint-Laurent-hors-les-murs confiée à la communauté des frères mineurs capucins. Cette basilique abritera également les reliques de saint Léopold Mandic, un capucin d’origine croate. Dans l’après-midi du 5 février les reliques des deux saints seront transférées dans la basilique Saint-Pierre. Cet événement a été organisé à la demande personnelle du Saint-Père pour souligner l’importance du sacrement de la réconciliation et du ministère de confesseur. Padre Pio de Pietrelcina et Léopold Mandic sont en effet connus comme deux confesseurs infatigables.
Saint Padre Pio connaît une popularité immense en Italie, son effigie se retrouve chez de nombreux foyers ou placardée dans les magasins. Nous avons interrogé le frère Carlo Maria Laborde, capucin d’origine uruguayenne. Il est le secrétaire général de l’association internationale des groupes de prières de Padre Pio. Il revient avec Olivier Bonnel sur les racines de la popularité du saint.
Parallèlement, une exposition sur le Padre Pio, a été inaugurée ce mercredi 5 février à Rome, dans un ancien hôtel particulier de l’avenue de la Conciliazione, près de la basilique Saint-Pierre. L’exposition qui restera ouverte au public jusqu’au 10 février présente des souvenirs personnels du saint : son berceau ; le reliquaire réalisé pour sa béatification ; un gant en laine ; les pièces de tissus qu’il utilisait pour nettoyer ses plaies ; une chemise de nuit qui atteste la véridicité du phénomène mystique de la flagellation ou encore des lettres écrites de sa propre main.
Source : Radio Vatican
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Istanbul, May 19, 2015
Armenians living in Turkey – descendants of the Christians who embraced Islam – are returning to the faith of their fathers in great numbers, reports the Linga news portal.
According to the famous Agos Armenian weekly newspaper published in Istanbul, the cases of conversion of Armenian Muslims to Christianity, which are becoming more frequent, indicate that they (Armenians) have preserved their ancestors’ faith deep in their memory.
Specifically, it has been reported that on Saturday, May 9, clergy of the Turkish Church of St. Stephen baptized twelve Dersim Armenians. The latter, having learned about their true origin, accepted the Gospel message at once. Also most of the newly-baptized who joined the Armenian Church have decided to bless their family life by the sacrament of a Church wedding.
In the experts’ view, this event is just one example of a large number of conversions of Turkish Armenians’ descendants from Islam to Christianity: thus, Dr. Georgette Avakian in her interview with the portal noted that “descendants of the Armenians who were forcibly converted to the faith of Prophet Muhammad have started realizing the significance of their nation’s history, and now they are returning by the dozens to their ancestral faith in Christ the Savior”.
“There are many such examples. One case of particular resonance recently took place in Jerusalem, when a group of Turkish Muslims of Armenian origin came to the Holy Land in order to be baptized there in the Metropolis of the Armenian Apostolic Church. And that they fearlessly announced this in public is already extremely significant,” Avakian said in conclusion.
22 / 05 / 2015
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INVITATION(S):
Que peut bien avoir à nous dire un homme qui a vécu il y a près de 3 millénaires ? … Elie de Tishbé, grand prophète du IX° siècle avant Jésus-Christ est une figure majeure de l’Ancien Testament et pourtant une figure assez méconnue. La famille spirituelle du Carmel conserve son héritage avec soin, consciente de la richesse spirituelle que ce prophète transmet aux baptisés : le sens de la prière et de l’écoute de la Parole de Dieu, la nécessité de s’engager pour le Seigneur devant l’idolâtrie de chaque époque, la dénonciation courageuse de l’injustice …
Avec Elie, nous suivrons 6 étapes au long de ce Carême :Vous êtes cordialement invité(e) – à une rencontre organisée par :
L'Association ARTISANS DE PAIX
MARDI 9 FEVRIER 2016, de 18 h 30 à 21 h 30
Au Forum 104, salle Cyprès (sous réserve), 104, rue de Vaugirard 75006 Paris,
Métro : Montparnasse, sortie Rue de Rennes.
Sur le thème :
L’attente messianique dans chacune de nos traditions,
Vérité des Fraternités Artisans de Paix ?
Avec
Rabbin Mikaël Journo,
Rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat (Paris 75015). Membre du Consistoire.
Secrétaire de la Conférence Générale des Rabbins de France, membres du Consistoire.
Conseiller spirituel du Grand Rabbin de France.
Pasteur Alain Joly,
Pasteur ordonné dans l’Eglise évangélique luthérienne. Chargé de cours à la Faculté libre de Théologie évangélique.
Intervenant régulier et administrateur de la radio « Fréquence protestante ». Ecrivain..
Président émérite du Consistoire luthérien de Paris. Vice-président chrétien d’Artisans de Paix.
Shaykh Tarik Abou Nour,
Imam, Ingénieur (ENPC), Diplômé EPHE, EMI et IAE. Chercheur en droit et finance islamique.
Ecrivain. Secrétaire général du Comité Indépendant de Finance Islamique en Europe (CIFIE).
Co-fondateur et responsable du premier site francophone sur le droit musulman malikite.
Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions musulmanes.
Vincent Pilley,
Pratique le bouddhisme de Nichiren Daïshonin,
dans la tradition mahayaniste du Sûtra du Lotus, au sein du mouvement Soka né au Japon.
Chargé des Relations Publiques d’Artisans de Paix avec les traditions bouddhiques.
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
*Mercredi 3 Février:
Fête des Pères qui ont tout quitté (Mémoire de St Blaise) Messe du jour et Bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorges)
* Wednesday, February 3:
Mass and Blessing of St. Blaise candles (Against Gorge diseases)
*Dimanche 7 Février, Pèlerinage de Chandeleur à N-D
de Miséricorde
-Messe à 10h30 célébrée par le Père Isaac en présence du métropolite.
-Bénédiction des Cierges de la Chandeleur par le métropolite et distribution des cierges de la Chandeleur .
-Repas fraternel et réception des fidèles de 13h30 à 17h30.
-Imposition des cierges de St Blaise à 15h avant la prière pour l'unanimité des Eglises Apostoliques et la sauvergarde des familles.
* Sunday, February 7, monthly Pilgrimage to Our Lady of Mercy
Mass at 10:30, distributing candles of Candlemas and St. Blaise (Imposition of these to 15h) .Repas fraternal and loyal reception from 13:30 to 17:30.
Inscriptions:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
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Patriarche Aphrem II :
« Je demande une seule chose à l’Occident : arrêtez d’armer nos assassins »