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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 10:53

Neuvaine à Notre-Dame 


du 30 novembre au 8 décembre pour les membres de la Métropolie

 

(Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone:

(Cette prière doit être dite dans toutes nos paroisses de France et du Cameroun, dans nos foyers chrétiens et en tous lieux qui reçoivent nos "Icônes Pèlerines" de la Mère de Miséricorde)

Il est recommandé de:

*dire une dizaine de chapelet chaque jour,

*se confesser 


*communier le jour du Pèlerinage à N-D de Miséricorde le dimanche 7 ou (et) le lundi 8 décembre .

 

AU NOM DU PÈRE, DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT,

DIEU UNIQUE ET VRAI. AMÎN.

IC017C

 

      V.  Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit .

     R.  Et que sa miséricorde et sa grâce abondent en nous, pauvres et pécheurs, dans les deux siècles et jusqu’aux siècles des siècles. Amîn.

TRISAGION 

    Ô Dieu Saint.

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié  (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

    Ô Dieu Saint. 

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié  (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

 

    Ô Dieu Saint.

    Les fidèles : ô Dieu Saint et Fort; ô Dieu Saint et Immortel, crucifié  (en se signant) pour nous, Ethraham elaïn. (Ayez pitié de nous !)

 Aboun d’bashmayo (Notre Père).

    Les fidèles :

   Qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien (substantiel), pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amîn.

   Nethqadash shmokh, titheh malkouthokh, nehwe sebyonokh, aïkano d-bashmayo

of bar'o. Hablan

laĥmo d-sounqonan yawmono. Washbouqlan ĥawbaïn waĥtohaïn, aïkano dof ĥnan shbaqan lĥayobaïn.Ou-lo ta'lan l-nesyouno, elo fasolan

men bisho, metoul dilokhi malkoutho

Ou-ĥaïlo ou-teshbouĥto l'olam 'olmin. Amin.

 



PRIÈRE A MARIE:


Ô Marie, "Toute pure et Immaculée" (Liturgie Bysantine), Mère de Miséricorde, avec de nombreux frères Chrétiens occidentaux, nous voulons vous contempler cette année  avec Joseph et votre divin fils qui composez la Sainte Famille, prototype de tous les foyers d'amour.

Nous vous prions d'apporter :

*l'Espérance aux couples menacés par la désunion, aux parents isolés ou en détresse, aux enfants privés d'éducation et de tendresse.

*Secourez les familles éprouvées par la guerre, la misère ou la maladie. 


Mère très aimante de Jésus, entourez chaque famille de votre affection maternelle pour qu'elle soit 
un lieu de prière, de partage, de service et de joie, une voie privilégiée d'évangélisation et un signe visible de la Miséricorde divine. 


Ô Marie, Fille du Très-Haut aidez-nous à vivre sous la conduite de l'Esprit-Saint, dans la communion des cœurs, le respect mutuel, la générosité, la fidélité aux engagements et la confiance au Christ le Verbe de Vie. 


Avec Saint Joseph votre époux, donnez à chaque membre de nos familles de témoigner de la beauté du mariage, d'exprimer sa Foi de façon concrète et d'accomplir la volonté du Père. 


Amîn.

Pentecôte
La vie après la mort

Notre tristesse pour les proches qui meurent, aurait été sans limite et sans consolation, si le Seigneur ne nous avait donné la Vie Eternelle. 

Notre vie serait inutile si elle se terminait par la mort. Quel serait alors le bénéfice de la vertu et de la bonne action ? Alors ils auraient raison de dire : "Mangeons et buvons, car demain nous mourrons !" Mais l'homme a été créé pour l'immortalité, et par Sa résurrection, Le Christ a ouvert les portes du Royaume céleste, de la béatitude éternelle pour ceux qui ont cru en Lui et ont vécu dans la justice. 

Notre vie terrestre est une préparation à la vie future, et cette préparation se termine par notre mort. "Il est réservé à l'homme de mourir une seule fois, mais après cela le Jugement" (Hébreux 9:27).

Alors un homme quitte tous ses soucis terrestres ; le corps se désintègre, afin de ressusciter à la résurrection générale. Souvent, cette vision spirituelle commence chez les mourants avant même la mort, et tout en voyant ceux qui les entourent et même en leur parlant, ils voient ce que les autres ne voient pas.

Mais quand elle quitte le corps, l'âme se retrouve parmi d'autres esprits, bons et mauvais. Habituellement, elle est encline à aller  vers ceux qui lui sont plus semblables en esprit, et si, dans le corps, elle était sous l'influence de certains, elle restera dépendant d'eux lorsqu'elle quittera le corps, aussi désagréables qu'ils puissent s'avérer être lorsque elle les rencontrera.

Pendant deux jours, l'âme jouit d'une liberté relative et peut visiter des endroits sur terre qui lui étaient chers, mais le troisième jour, elle se déplace dans d'autres sphères. A ce moment (le troisième jour), elle passe par des légions d'esprits maléfiques qui entravent son chemin et l'accusent de divers péchés, pour lesquels ils l'avaient eux-mêmes tentée. 

Selon diverses révélations, il y a vingt de ces obstacles, les soi-disant "péages aériens", dans chacun desquels l'une ou l'autre forme de péché est mise à l'épreuve ; après avoir traversé l'un, l'âme tombe sur le suivant, et ce n'est qu'après avoir traversé avec succès toutes ces choses que l'âme peut continuer Que ces démons et leurs péages soient terribles peut être vu dans le fait que Mère de Dieu elle-même, informée par l'archange Gabriel de sa mort imminente, le Seigneur Jésus-Christ lui-même, répondant à sa prière, est apparu du ciel pour recevoir l'âme de Sa Mère Très Pure et la conduire au Ciel.

Terrible en effet est le troisième jour pour l'âme des défunts, et pour cette raison, elle a surtout besoin de prières pour elle-même.

Puis, après avoir traversé avec succès les péages et s'être prosternée devant Dieu, l'âme visite pendant 37 jours de plus les habitations célestes et les abîmes de l'enfer, ne sachant pas encore où elle restera, et ce n'est que le quarantième jour que sa place est désignée jusqu'à la résurrection des morts. 

Certaines âmes se trouvent (après les quarante jours) dans un état où elles ont un avant-goût de la joie et de la béatitude éternelles, et d'autres de la peur des tourments éternels qui viendront pleinement après le Jugement dernier. Jusque-là, des changements sont possibles dans la condition des âmes, en particulier en leur offrant le sacrifice non-sanglant (commémoration à la Divine Liturgie), et également par d'autres prières.

L'importance de la commémoration à la Liturgie peut être vue dans l'événement suivant : Avant la découverte des reliques de saint Théodose de Tchernigov (1896), le hiéromoine (le célèbre Starets Alexis de l'ermitage Goloseyevsky, de la Laure des Cavernes de Kiev, décédé en 1916) qui effectuait l'habillement des reliques, étant fatigué assis près des reliques, s'assoupit et vit devant lui le saint, qui lui dit : "Je te remercie de travailler avec moi. Je te prie aussi, lorsque tu serviras la Liturgie, de commémorer mes parents" - et il donna leurs noms (Prêtre Nikita et Maria).

"Comment peux-tu, ô saint, demander mes prières, alors que tu te tiens toi-même au trône céleste et que tu accordes aux gens la miséricorde de Dieu ?"  demanda le hiéromoine. « Oui, c'est vrai », répondit saint Théodose, "mais l'offrande à la Liturgie est plus puissante que ma prière".

Par conséquent, les pannikhides (c'est-à-dire les prières du Trisagion pour les morts) et la prière à la maison pour les morts leur sont bénéfiques, tout comme les bonnes actions faites en mémoire d'eux, telles que l'aumône ou les contributions à l'Eglise.

Mais la commémoration à la Divine Liturgie est particulièrement bénéfique pour eux. 

Il y a eu de nombreuses apparitions de défunts et d'autres événements qui confirment à quel point la commémoration des défunts est bénéfique.

Beaucoup de ceux qui sont morts dans la repentance, mais qui n'ont pas pu le manifester de leur vivant, ont été libérés de tortures et ont obtenu le repos.

Dans l'Église, des prières sont toujours offertes pour le repos des défunts, et le jour de la descente de l'Esprit Saint, dans les prières agenouillées aux vêpres, il y a même une pétition spéciale "pour ceux qui sont en enfer".

Chacun d'entre nous qui désire manifester son amour pour les défunts et leur apporter une aide réelle peut le faire de son mieux par la prière pour eux, et en particulier en les commémorant à la Liturgie, lorsque les particules qui sont taillées pour les vivants et les morts tombent dans le Sang du Seigneur avec les paroles : "Lave, Seigneur, les péchés de ceux qui sont ici Nous ne pouvons rien faire de mieux ou de plus pour les défunts que de prier pour eux, en leur offrant une commémoration à la Liturgie.

Ils en ont toujours besoin, et surtout pendant ces quarante jours où l'âme du défunt se dirige sur son chemin vers les habitations éternelles.

Le corps ne ressent alors rien : il ne voit pas ses proches qui se sont assemblés, ne sent pas le parfum des fleurs, n'entend pas les oraisons funéraires. Mais l'âme sent les prières offertes pour elle et est reconnaissante à ceux qui les font et qui leur sont spirituellement proches.

Ô parents et proches des défunts ! Faites pour eux ce qui leur est nécessaire et en votre pouvoir. Utilisez votre argent non pas pour la parure extérieure du cercueil et de la tombe, mais pour aider ceux qui sont dans le besoin, en mémoire de vos proches défunts, pour les églises, où des prières pour eux sont offertes. 

Montrez de la miséricorde aux défunts, prenez soin de leurs âmes. 

Devant nous, il y a pour tous le même chemin, et comment nous souhaiterons alors qu'on se souvienne de nous dans la prière ! Soyons donc miséricordieux envers les morts. 

Dès que quelqu'un a reposé, appelez ou informez immédiatement un prêtre, afin qu'il puisse lire les prières désignées pour être lues sur tous chrétien orthodoxe après sa mort. Essayez, s'il est possible, d'avoir des funérailles à l'église et de faire lire le psautier pour le défunt jusqu'aux funérailles. 

Organisez à la fois le service du mémorial de quarante jours, c'est-à-dire la commémoration quotidienne à la Liturgie pendant quarante jours. (REMARQUE : Si les funérailles ont lieu dans une église où il n'y a pas de services quotidiens, les parents devraient prendre soin d'ordonner le mémorial de quarante jours partout où il y a des services quotidiens.)

Il est également bon d'envoyer des contributions pour la commémoration aux monastères, ainsi qu'à Jérusalem, où il y a une prière constante dans les lieux saints. 

Prenons soin de ceux qui sont partis dans l'autre monde avant nous, afin de faire pour eux tout ce que nous pouvons, en nous souvenant de la Parole" Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde".

Version française Claude Lopez-Ginisty

De la LETTRE aux "ARTISANS DE PAIX":

Chers associés et amis Artisans de Paix,

 
Bonne fête de Hanoucca à nos amis juifs ! La fête de Hanoucca est une fête des Lumières. Elle célèbre la victoire du peuple hébreu contre les Séleucides et dure 8 jours en mémoire de la Lumière de la Ménorah du Temple de Jérusalem qui brûla miraculeusement 8 jours, le temps que se réalise cette victoire.
Il se trouve que le 1er jour de cette fête juive des Lumières coïncide cette année avec le 1er jour de l'Avent du calendrier chrétien pour les catholiques et les protestants. du latin adventus signifiant venue, arrivée, l'Avent est une période de quatre semaines pour se préparer à la venue du Fils de l'Homme, Jésus-Christ, parmi nous. Bonne fête de l'Avent à nos  amis catholiques et protestants !

Que ces fêtes des uns et des autres soient une occasion de plus de laisser monter nos prières pour la Paix, à partir du désir de Lumière enfoui dans tous les coeurs d'Artisans de Paix. ! Et pour ceux qui le souhaitent, rendez-vous mùercredi 1er décembre pour la prochaine Assemblée Générale des Artisans de Paix (doc joint).

Vous souhaitant un heureux accueil de la Lumière parmi nous, et bonne lecture de ce qui suit pour ceux qui le souhauitent, je vous transmets  mes sentiments les plus fraternels. Fidèlement vôtre,
Paula Kasparian, Présidente d'Artisans de Paix

Marie et Joseph en route vers Bethléem, mosaïque byzantine, église Saint Sauveur in Chora, Istanbul

 

AVENT:

Voici que s'ouvrent à grands vantaux,

les portes de l'Avent.

Voici l'inattendu qui vient par effraction,

briser les verrous de nos peurs.

Voici l'Eternité qui s'en vient prendre corps

et coeur dans l'épaisseur de nos vies.

Voici l'Avent qui vient s'emparer du grand sablier du temps,

en retenir les grains et arrêter,

pour un instant, toutes nos fuites en avant.

 

Il est temps, grand temps de laisser du temps au temps !

Il est temps, grand temps

d’interrompre la course effrénée de notre vie,

pour mieux nous mettre

au rythme lent de la marche.

Voici qu’il nous faut devenir

pèlerins des terres intérieures

compagnons de l’aube, arpenteurs d’Espérance,

frères et sœurs, de ce couple amoureux,

qui s’en va, nous précédant, vers Bethléem,

modeste village dont le nom signifie en hébreu,

« Maison du pain »

 

Suivons cet homme, cette femme, qui s’en viennent

mettre au monde l’enfance de notre propre avenir !  

Oui, Dieu va venir si nous prenons le temps                       

de venir à nous-mêmes, de laisser advenir en nous

l’enfant de divine et douce promesse.                   

Oui, Dieu va venir si nous laissons en nous           

sa part au grand silence et à la divine paix.           

Oui, Dieu va venir si nous faisons de la fraternité 

ce volet vert de l’espérance qu’on ouvre chaque jour

à grande volée sur les matins du monde.              

Oui, l’Avent va venir, non pas à côté de notre vie.  

Mais en plein cœur de nos existences bouleversées.

Dieu ne naît pas ailleurs qu’au mitan                    

de nos joies et de nos peines,                                

de nos rires et de nos larmes,                                

de nos confiances et de nos doutes…        

Oui, l’enfant de la divine promesse                         

Va venir naître parmi nous.            

Alors n’attendons pas d’avoir enfin                        

Le temps de l’attendre.                                          

N’attendons pas de ne plus courir     

Dans les escaliers, inquiets de nos vies

Pour marcher pas à pas                                          

Vers le Pain qu’Il nous promet.                               

Ce Pain de Noël qui rassasie autant                       

Qu’il creuse nos faims d’éternité.                           

Dieu ne s’attend pas ailleurs                                          

Que dans la trame des vies qui sont les nôtres.    

C’est « en toute chose » disait St Ignace               

Qu’il nous faut le trouver !                                       

 

Bertrand REVILLON

Ecrivain, Journaliste, Editeur

Diacre permanent

 

Lien à la Source

PETIT CATECHISME SYRO-ORTHODOXE:

Chapitre VII(7): Du mystère de l’Incarnation. Jésus vrai Dieu et vrai homme

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre  Sept

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Du mystère de l’Incarnation

Tu te souviens sans doute que Dieu avait promit à Adam et Eve de leur envoyer un Sauveur.
Longtemps après la faute originelle, Il se choisit donc un petit Peuple qui, parmi les Nations, serait le témoin de
 l'unicité de Dieu. Il donna à ce Peuple une terre à habiter que nous appelons maintenant "PALESTINE". L'histoire
de ce Peuple messianique nous est contée dans cette partie de la Bible qu'on appelle: "L'ANCIEN TESTAMENT".
On y constate que Dieu éduque sans cesse ce  Peuple. Qu'il lui réitère à travers divers personnages comme: Abraham,
aux Patriarches Isaac et Jacob et, enfin, aux Prophètes, la promesse de la venue d'un Messie Sauveur.
Celui-ci arriva donc au temps fixé. C'est Jésus, le Fils de Dieu fait homme. Jésus est en tous points semblable à nous.


1  -  Qu’est le mystère de l’Incarnation ?

C’est celui du Fils unique de Dieu, la Seconde Personne de la Sainte Trinité, Il a pris un corps et S’est fait homme.

2  -  Comment s’est accompli ce mystère ?

Quand vint le temps pour le Sauveur d’apparaître, Dieu  envoya Gabriel à la Très Sainte Vierge Marie pour lui annoncerAnnonciation.jpg
qu’elle enfanterait par la puissance du Saint Esprit.

C'est alors que l’Esprit descendit sur elle et la "prit sous Son Ombre" , opérant par Sa Grâce le miracle de l'Incarnation du Verbe ( la Parole créatrice) Eternel de Dieu .

C’est par ce miracle que le Fils unique de Dieu descendit et demeura en son sein immaculé, pour recevoir d'elle notre nature humaine , devenant ainsi un homme parfait avec une âme parfaite. Après neuf mois, Il naquit d’elle. La  virginité de Marie, Mère du Verbe- Dieu,  fut maintenue contrairement aux lois de la nature.

Qu'est- ce qu'un miracle?
- C'est un fait inhabituel, extraordinaire, contraire aux lois ordinaires de la nature. Par exemple l'Incarnation du Verbe-Dieu d'une mère sans le concours d'un père humain, les guérisons miraculeuses comme à Lourdes, Banneux, Fatima, Garabandal, San Damiano, Notre-Dame de Miséricorde , etc...

 

LA VOIX DES PERES ET DES SAINTS:

 

De St Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église Homélies sur la Mère de Dieu, 2, 93-145 ; CSCO 363 et 364, 52-53 (traduction  du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde.)

« Le Puissant fit pour moi des merveilles » (St Lc 1,49)



      Contemplez Marie, mes bien-aimés, voyez comment Gabriel est entré chez elle et son objection : « Comment cela va-t-il se faire ? »

      Le serviteur de l'Esprit Saint lui a fait cette réponse : « Cela est facile à Dieu ; pour lui tout est simple. »

     Considérez comment elle a cru à la parole entendue et a dit : « Voici la servante du Seigneur. »

      Dès lors le Seigneur est descendu d'une manière que lui seul connaît ; il s'est mis en mouvement et est venu comme il lui plaisait ; il est entré en elle sans qu'elle le sente, et elle, l'a accueilli sans éprouver aucune souffrance. Elle portait en elle, comme son enfant, celui qui soutient le monde .

 

      Il est descendu pour être le modèle qui renouvellerait l'antique image d'Adam.


      C'est pourquoi, lorsqu'on t'annonce la naissance de Dieu, fais silence !

    

      Que la parole de Gabriel te soit présente à l'esprit, car il n'y a rien d'impossible à cette glorieuse Majesté qui s'est abaissée pour nous et qui est née de notre humanité.

 

     En ce jour, Marie est devenue pour nous le « ciel qui porte Dieu », car la Divinité sublime est descendue et a établi en elle sa demeure. En elle, Dieu s'est fait petit -- mais sans amoindrir sa nature -- pour nous faire grandir.

 

     En elle, il nous a tissé un habit avec lequel il nous sauverait. En elle se sont accomplies toutes les paroles des prophètes et des justes. D'elle s'est levée la lumière qui a chassé les ténèbres du paganisme.


     Nombreux sont les titres de Marie...: elle est le palais dans lequel a habité le puissant Roi des rois, mais il ne l'a pas quittée comme il était venu, car c'est d'elle qu'il a pris chair et qu'il est né. Elle est le ciel nouveau dans lequel a habité le Roi des rois ; en elle s'est levé le Christ et d'elle il est monté pour éclairer la création, formé et façonné à son image.

    Elle est le cep de vigne qui a porté la grappe ; elle a donné un fruit supérieur à la nature ; et lui, bien que différent d'elle par sa nature, a revêtu sa couleur quand il est né d'elle. Elle est la source de laquelle ont jailli les eaux vives pour les assoiffés, et ceux qui s'y désaltèrent portent des fruits au centuple.

  

Par St Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sur la sainte virginité, 5

Marie, mère du Christ, mère de l'Eglise



      Celui qui est le fruit d'une seule Vierge sainte est la gloire et l'honneur de toutes les "âmes  vierges" ; car elles sont elles-mêmes, comme Marie, les mères du Christ, si elles font la volonté de son Père. La gloire et le bonheur de Marie d'être la mère de Jésus Christ éclatent surtout dans les paroles du Seigneur : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma soeur et ma mère. » (St Mt 12,50)

      Il indique ainsi les parentés spirituelles qui le rattachent au peuple qu'il a racheté. Ses frères et ses soeurs sont les saints hommes et les saintes femmes qui ont part avec lui à l'héritage célesteSa mère est l'Église tout entière, parce que c'est elle qui, par la grâce de Dieu, enfante les membres de Jésus Christ, c'est-à-dire ceux qui lui sont fidèles.

     Sa mère est encore toute âme sainte qui fait la volonté de son Père et dont la charité féconde se manifeste dans ceux qu'elle enfante pour lui, jusqu'à ce que lui-même soit formé en eux (ga 4,19)...

      Marie est certainement la mère des membres du Corps du Christ, c'est à dire de nous-mêmes, parce que par sa charité elle a coopéré à enfanter dans l'Église les fidèles, qui sont les membres de ce divin chef, dont elle est véritablement la mère selon la chair.

3  -  De quel nom appelons nous le Verbe de Dieu incarné ?

Nous l'appelons: Notre Seigneur Jésus Christ .

4  -  Que croyons nous à propos de Notre Seigneur Jésus Christ ?

Nativity-Syriac.jpg Nous croyons que sa Divinité  véritable  et son Humanité véritable étaient essentiellement unies en Lui , en un Seul Christ.

Seigneur et  Fils Unique après que l’union des deux natures
humaine et divine ait eu lieu en Lui Il n’avait qu’une seule
Personne, une seule volonté et une seule action.

5  -  Qu’est ce qui distingue cette union ?

Elle est spécialement marquée en ce qu’elle est une
 union naturelle et personnelle, libre de toute séparation,
mélange, confusion, changement et transformation .

6  -  Combien de naissances le Christ a t-Il eues ?

Il en a eu deux :  Il est en effet éternellement engendré par le Père éternel et naquit dans le temps en prenant chair de la Vierge- Marie et la Vertu de l'Esprit-Saint.
de la Vierge.

7 -Bref ! Qu'elle est , en résumé la Foi de nos Eglises Syriaques en l'Incarnatin du Verbe de Dieu ?

Nous confessons dans le mys­tère du Verbe de Dieu fait chair et

devenu réellement homme,qu’il s’est incarné pour nous, en

prenant pour lui-même un corps réel avec une âme

raisonnable. 

Il a partagé en toutes choses notre humanité à l’exclusion du

péché. Nous confessons que notre Seigneur et notre Dieu,

notre Sauveur et Roi de l’univers, Jésus-Christ, est Dieu

parfait pour ce qui est de sa divinité et homme parfait pour

ce qui est de son humanité.

En lui sa divinité est unie à son

humanité.

Cette union est réelle, parfaite, sans mélange, sans

commixtion, sans confusion, sans altération, sans division,

sans la moindre séparation.

Lui qui est le Dieu éternel et indivisible est devenu visible

dans la chair et a pris la forme du Serviteur.

En lui sont unies de façon réelle, parfaite, indivisible et

inséparable l’humanité et la divinité et toutes leurs

propriétés sont en lui présentes et agissantes.

 

LA VOIX DES PERES

ET DES SAINTS:

 

Par Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque . Sermon Morin 26, §2-5; PLS IV*, 297-299 (trad. En Calcat)

« Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié »



      La vraie miséricorde qui est dans les cieux (cf Ps 35,6), c'est le Christ notre Seigneur. Qu'elle est douce et qu'elle est bonne, elle qui, sans que personne la cherche, est descendue spontanément des cieux et s'est abaissée pour nous relever...

      Et le Christ nous a promis d'être avec nous jusqu'à l'accomplissement du temps, comme il le dit lui-même dans l'Evangile : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20). Voyez sa bonté, mes frères ; il est déjà au ciel à la droite de Père, et il veut bien peiner encore avec nous sur la terre. Avec nous, il veut avoir faim et soif, avec nous il veut souffrir, avec nous être un étranger, il ne refuse même pas de mourir et d'être emprisonné avec nous (Mt 25,35s)... Voyez quel est pour nous son amour : dans son indicible tendresse, il veut souffrir en nous tous ces maux.

      Oui, la vraie miséricorde venue du ciel, c'est-à-dire notre Christ Seigneur, t'a créé alors que tu n'existais pas, il t'a cherché alors que tu étais perdu, il t'a racheté alors que tu étais vendu... Et maintenant encore, c'est tous les jours que le Christ daigne s'incorporer à l'humanité ; mais hélas, tous les hommes n'acceptent pas d'ouvrir la porte de leur coeur.

 

7  -  Où le Christ est-Il né corporellement ?

Il est né dans la ville de Bethléem ,en Palestine.

8  -  Pourquoi la Vierge est-elle appelée la "Mère de Dieu" ?

Elle est appelée la Mère de Dieu parce qu’elle a donné naissance au Christ- Dieu, le Verbe- incarné .: Vrai Dieu et Vrai Home. Les Pères de l'Eglise ont vu en Elle la "Noiuvelle Eve" et en Lui, le "Nouvel Adam"

  9  -  La Vierge a t-elle maintenu sa virginité après l’enfantement ?19372304_m-1-.jpg

Oui , Marie est restée vierge après l'enfantement.

 

Parole des Pères:


De St Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église .Sur l'incarnation du Verbe, 8-9 (trad. du Monastère Syriaque N-D de Miséricorde)


      Le Verbe, la Parole de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel, est arrivé dans notre monde, quoiqu' il n'en fut pas éloigné auparavant.
     En effet,  aucune partie de la création n'était privée  de sa présence puisqu' il remplissait tout, lui qui demeure auprès de son Père.       
    Mais il s'est rendu présent en s'abaissant par amour pour nous, ainsi  s'est-il  manifesté à nous... Il a eu pitié de notre race,  compassion de notre faiblesse,  condescendu à notre condition périssable.
   Il n'a pas accepté que la mort domine sur nous ; il n'a pas voulu voir périr ce qui avait commencé, ni échouer ce que son Père avait accompli en créant les hommes.
   Il a donc pris un corps, et un corps qui n'est pas différent du nôtre. Car il ne voulait pas seulement être dans un corps ou seulement se manifester. S'il avait voulu seulement se manifester, il aurait pu réaliser cette théophanie avec plus de puissance. Mais non : c'est bien notre corps qu'il a pris...

      Le Verbe a pris un corps capable de mourir afin que ce corps, en participant au Verbe qui est au-dessus de tout..., reste impérissable grâce au Verbe qui y demeure, et afin de délivrer de la dégradation définitive tous les hommes par la grâce de la résurrection. Le Verbe a offert donc à la mort le corps qu'il avait pris, comme un sacrifice et une victime sans aucune tache ; et aussitôt il a anéanti la mort en délivrant de la mort tous les hommes ses semblables par l'offrande de ce corps qui leur ressemble.

      Il est juste que le Verbe de Dieu, supérieur à tous, qui offrait son propre temple, son corps, en rançon pour tous, ait payé notre dette par sa mort.
   Uni à tous les hommes par un corps semblable, il est juste que le Fils incorruptible de Dieu revête tous les hommes d'incorruptibilité, selon la promesse apportée par sa résurrection. La corruption elle-même, impliquée dans la mort, n'a plus aucun pouvoir sur les hommes à cause du Verbe qui demeure parmi eux dans un corps unique.

 

 

Pr-sentation-de-J-au-T.jpg

Par le Bx Guerric d'Igny (v.1080-1157), abbé cistercien 1er Sermon pour la fête de la Purification de la Vierge Marie, 2.3.5 ; PL 185, 64-65 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 470 ; cf SC 166, p. 315s)

« Mes yeux ont vu ton salut »



      Voici, mes frères, entre les mains de Siméon, un cierge allumé. Vous aussi, allumez à ce luminaire vos cierges, je veux dire ces lampes que le Seigneur vous ordonne de tenir dans vos mains (Lc 12,35). « Approchez-vous de lui et soyez illuminés » (Ps 33,6), de manière à être vous-mêmes plus que des porteurs de lampe : des lumières qui brillent au-dedans et au-dehors pour vous et pour votre prochain.

      Qu'il y ait donc une lampe dans votre cœur, dans votre main, dans votre bouche ! Que la lampe dans votre cœur brille pour vous-même, que la lampe dans votre main et dans votre bouche brille pour votre prochain. La lampe dans votre cœur est la dévotion inspirée par la foi ; la lampe dans votre main, l'exemple des bonnes œuvres ; la lampe dans votre bouche, la parole qui édifie. Car nous ne devons pas nous contenter d'être des lumières aux yeux des hommes grâce à nos actes et nos paroles, mais il nous faut encore briller devant les anges par notre prière et devant Dieu par notre intention. Notre lampe devant les anges, c'est la pureté de notre dévotion qui nous fait chanter avec recueillement ou prier avec ferveur en leur présence. Notre lampe devant Dieu, c'est la résolution sincère de plaire uniquement à celui devant qui nous avons trouvé grâce...

      Afin donc d'allumer toutes ces lampes, laissez-vous illuminer, mes frères, en vous approchant de la source de la lumière, je veux dire Jésus qui brille entre les mains de Siméon. Il veut, assurément, éclairer votre foi, faire resplendir vos œuvres, vous inspirer les mots à dire aux hommes, remplir de ferveur votre prière et purifier votre intention... Et quand la lampe de cette vie s'éteindra..., vous verrez la lumière de la vie qui ne s'éteindra pas se lever et monter le soir comme la splendeur de midi.

 

Par Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr .Contre les Hérésies V,15,2-4 (trad. SC 153, p. 205-211) 
 

« Il est l'image du Dieu invisible...; c'est en lui que tout a été créé...; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,15-16)

Lorsqu'il a eu affaire à l'aveugle-né, ce n'était plus seulement par une parole, mais par une action que le Seigneur lui a rendu la vue. Il n'agit pas ainsi sans raison ni au hasard, mais afin de faire connaître la Main de Dieu qui, au commencement, avait modelé l'homme. Et c'est pourquoi, lorsque ses disciples lui ont demandé par la faute de qui, de lui-même ou de ses parents, cet homme était né aveugle, le Seigneur a déclaré : « Ni lui n'a péché, ni ses parents, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Ces « œuvres de Dieu », c'est d'abord la création de l'homme, car l'Écriture nous le décrit bien comme une action : « Et Dieu prit du limon de la terre, et il modela l'homme » (Gn 2,7). C'est pour cela que le Seigneur a craché à terre, a fait de la boue et en a enduit les yeux de l'aveugle. Il montrait par là de quelle façon avait eu lieu le modelage originel, et, pour ceux qui étaient capables de comprendre, il manifestait la Main de Dieu qui avait pétri l'homme à partir du limon. 

Et parce que, dans cette chair modelée selon Adam, l'homme était tombé dans la transgression et avait besoin du bain de la nouvelle naissance (Tt 3,5), le Seigneur a dit à l'aveugle-né, après lui avoir enduit les yeux de boue : « Va te laver à la piscine de Siloé ». Il lui accordait ainsi à la fois le remodelage et la régénération opérée par le bain. Aussi, après s'être lavé, « il s'en revint, voyant clair », afin de reconnaître celui qui l'avait remodelé et d'apprendre en même temps quel était le Seigneur qui lui avait rendu la vie. 

Ainsi celui qui, au commencement, avait modelé Adam et à qui le Père avait dit : « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Gn 1,26), celui-là même s'est manifesté aux hommes à la fin des temps et a remodelé les yeux de ce descendant d'Adam.

CATÉCHISME POUR LES ADULTES

DIXIÈME LEÇON

 

LE MYSTÈRE DE L'INCARNATION

DEMANDE : Dieu abandonna-t-il l’homme après sa chute ?
RÉPONSE : Non ,Dieu n’abandonna pas l’homme après sa chute ; mais dans sa miséricorde, il lui promit un Sauveur.

On peut imaginer que cate21a-1-.jpgDieu aurait put, sans injustice,  abandonner nos premiers parents à eux-mêmes et les laisser éternellement dans leur péché. Mais il ne voulut pas laisser notre race sans espérance, et en même temps qu’ils subissent les conséquences de leur transgression et, ce faisant, la justice divine, Dieu fait luire à leurs yeux la lumière de sa miséricorde ; il dit au serpent : « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : elle te brisera la tête » (Genèse III,15) .Autrement dit: tu as attaqué la première mère de l'humanité et tu l’as vaincue ; mais Je susciterai une nouvelle Eve contre laquelle tu ne pourras rien. Cette Femme mettra au monde un Fils qui remportera sur toi la victoire et détruira ta puissance. Tel est le sens des paroles que le Seigneur adressa au serpent ; elles renferment, comme nous le voyons, la promesse d’un Sauveur.

D : Quand Dieu a-t-il donné ce Sauveur au monde ?
R : Dieu a donné ce Sauveur au monde environ, estimons-nous, quatre mille ans après le péché d’Adam.

Pendant ces quatre mille ans, Dieu ne cessa de renouveler aux hommes, par le ministère des prophètes, la promesse d’un Sauveur qu’il avait faite au premier homme, aussitôt après sa chute. Les prophètes étaient des hommes inspirés, qui avaient le don de l’avenir. Les plus célèbres furent Isaïe, Jérémie, Daniel et Ézéchiel.

D : Pourquoi a-t-Il tant différé ?
R : Parce que Dieu qui est hors du temps; "Un jour sont comme mille an et mille en comme un jour"(Proclame le Psaume), voulait , de toute évidence, et dans Son Infini Sagesse ,au milieu des Nations Païennes et polythéistes, former et  éduquer un Peuple qui serait le Témoin du Culte dû au Seul Vrai Dieu.

Dieu voulait constituer une "Peuple Sacrement, un "Peuple Témoin" de l'Unicité de Dieu...

Après leur chute,Il voulait faire faire connaître aux hommes la profondeur de leur faiblesse, et pour leur faire comprendre et aspirer vers ce don d'une intimité extraordinaire qu’il voulait leur faire, ne falait-il pas que les hommes "fassent leurs classes".

Oui, je crois que les hommes devaient aspirer, désirer, soupirer vers ce secours, cette délivrance, cette guérison.

 Dieu se fait donc Pédagogue !

 
Ne peut-on pas légitimement penser que, si la restauration de notre nature blessée par le pêché eut suivi immédiatement la chute originelle, ils n’auraient pas assez profondément compris à quel point cette transgression avait dégradée leur nature.

Mais n’ayant eu, pendant un grand nombre de siècles, d’autre guide que leur raison aveuglée, et ayant été constamment plongés dans les plus épaisses ténèbres et les superstitions les plus grossières et les plus honteuses, ils ont pu se convaincre, par une longue et triste expérience, qu’ils n’étaient , par eux-même, que faiblesse, que misère, et que, livrés aux seules forcces de cette nature blessée, ils étaient dans l’impuissance à faire le bien et de connaître leur destinée éternelle et d'accèder par grâce à cette dignité de la cette "Déidification" que le Christ, Nouvel Adam, possédait par Nature...
D : Les hommes ont-ils pu se sauver pendant ces quatre mille ans (qui ont précédé la venue du Sauveur) ?
R : Oui, certes, les hommes ont pu se sauver pendant ces quatre mille ans, mais ce fut en vertu des mérites futurs du Sauveur.

Pendant les quatre mille ans qui ont précédé la venue du Sauveur, Dieu, dans sa miséricorde, appliquait aux hommes, par anticipation, les mérites futurs de son Fils [cette vérité est symbolisée par cet article du "Credo" ": le troisième jour après Sa mort, "Il  descendit aux Enfers (Schéol) " pour signifier que le Christ embrasse tous les hommes de bonne volonté dans l'oeuvre de Sa rédemption] ; Oui, Jésus leur accordait des grâces, et ils pouvaient, en faisant un bon usage de celles-ci, vivre dans la sainteté et la justice. Mais pour être sauvé, avant la venue du Sauveur, il fallait :
1°) connaître, aimer et servir le vrai Dieu ;
2°) suivre les lumières de la droite raison ;
3°) croire au Messie promis, et espérer en ses mérites futurs ; de même que, depuis qu’il a plu à Dieu d’exécuter sa magnifique promesse, les hommes doivent croire que le Messie est venu,mettre toute leur confiance dans les mérites surabondants de la rédemption qu’il a opérée et vivre en cohérence avec leur Foi.

D : Quel est ce Sauveur ?
R : Ce Sauveur est le Fils de Dieu, seconde Personne de la saint Trinité, qui s’et fait homme pour nous.

Le Sauveur que Dieu nous a donné, c’est son propre Fils, son Fils unique, son Verbe, qui afin de pouvoir souffrir et mourir pour nous, s’est fait homme et est devenu en tout semblable à nous l’exception du péché. Ce n’est ni le Père, ni le Saint-Esprit, qui s’est fait homme, mais le Fils seul ; ce n’est ni la première, ni la troisième Personne de la Sainte Trinité qui s’est revêtue de notre nature, mais la seconde personne seule.

D : Comment le Fils de Dieu s’est-il fait homme ?
R : Le Fils de Dieu s’est fait homme en prenant un corps et une âme semblables aux nôtres.

D : Où le Fils de Dieu a-t-il pris ce corps et cette âme ?
R : Dans le sein de la bienheureuse Vierge Marie, par la Puissance du Saint Esprit.

morningglory-1-.jpgD : Comment a-t-il été conçu dans le sein de la bienheureuse Vierge Marie ?
R : Par l’opération du Saint-Esprit.

Lorsque le temps où le Sauveur devait paraître sur la terre fut arrivé, l’Ange Gabriel fut envoyé à une Vierge nommée Marie, et lui annonça que Dieu l’avait choisie pour être la Mère du Sauveur des hommes. Marie fut troublée en entendant les paroles de l’Ange. Dès l’âge le plus tendre elle avait consacré à Dieu son Cœur et son corps ; Ce ne fut donc que lorsqu'elle obtint l'assurance de conserver sa virginité qu'Elle se soumit à la Volonté Divine et que  le Saint-Esprit, par un miracle, par un prodige au-dessus des lois de la nature, forma, dans le sein de Marie, et de la propre substance de cette Vierge sainte, un corps semblable au nôtre ; puis Dieu le Père tira du néant et unit à ce corps une âme comme la nôtre, mais toute sainte ; et au même instant le Fils de Dieu, la seconde Personne de la saint Trinité, s’unit à ce corps et à cette âme par un lien indissoluble que la mort même ne devait pas rompre, et qui devait subsister pendant toute l’éternité.

D : Le Fils de Dieu a-t-il cessé d’être Dieu en se faisant homme ?
R : Non, le Fils de Dieu s’est fait homme sans cesser d’être Dieu.

Le Fils de Dieu s’est fait homme, sans rien perdre pour cela de sa divinité. Et de même qu’un prince qui pour aller consoler un malheureux dans sa prison, descendrait de son trône et prendrait les habits du dernier de ses sujets, ne laisserait pas de conserver, sous ces haillons, toute sa dignité, toute sa puissance royale ; de même le Fils de Dieu, en se faisant homme, en se revêtant de notre nature, a-t-il toujours continué d’être ce qu’il était, sans que sa nature divine en ait souffert la moindre altération.

D : Il est donc tout à la fois Dieu et homme ?
R : Oui, le Fils de Dieu, depuis l'incarnation, est tout à la fois Dieu et homme, Dieu parfait et homme parfait.

 

Nous confessons dans le mys­tère du Verbe de Dieu fait chair

et devenu réellement homme,qu’il s’est incarné pour nous,

en prenant pour lui-même un corps réel avec une âme

raisonnable. Il a partagé en toutes choses notre humanité à l’exclusion du péché.

Nous confessons que notre Seigneur et notre Dieu, notre Sauveur et Roi de l’univers, 

Jésus-Christ, est Dieu parfait pour ce qui est de sa divinité et homme parfait pour ce 

qui est de son humanité. En lui sa divinité est unie à son humanité. Cette union est 

réelle, parfaite, sans mélange, sans commixtion, sans confusion, sans altération, sans 

division, sans la moindre séparation. Lui qui est le Dieu éternel et indivisible est 

devenu visible dans la chair et a pris la forme du Serviteur. En lui sont unies de

façon réelle, parfaite, indivisible et inséparable l’humanité et la divinité et toutes 

leurs propriétés sont en lui présentes et agissantes. 

Le Fils de Dieu, depuis son incarnation, est tout à la fois Dieu et homme. Il est Dieu : « Au commencement, dit saint Jean, était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu [...] Et le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». La même vérité se trouve clairement exprimée dans plusieurs autres passages de l’Évangile où le Sauveur se dit positivement le Fils de Dieu, égal en tout à son Père. Il est homme puisqu’il y a en lui tout ce qui constitue l’homme : une âme et un corps semblables aux nôtres.
Puisque le Fils de Dieu, depuis son incarnation, est tout à la fois Dieu et homme, il y a par conséquent en lui deux natures : la nature divine, par laquelle il est Dieu comme son Père et le Saint-Esprit et une même chose avec eux ; et la nature humaine, par laquelle il est homme comme nous. Par la même raison, il y a dans le Fils de Dieu fait homme deux volontés : une volonté divine et une volonté humaine ; comme Dieu il peut vouloir une chose, comme il peut en désirer une autre ; mais la volonté humaine a toujours été complètement unie à la volonté divine. Lorsqu’il dit dans le Jardin des Oliviers : « Mon Père, s’il est possible, que ce calice s’éloigne de moi », il parle selon la volonté humaine ; mais il la soumet aussitôt à la volonté divine : « Néanmoins, ajoute-t-il, que ce ne soit pas ma volonté qui s’accomplisse, mais la vôtre. »
Mais quoiqu’il y ait dans le Fils de Dieu, depuis son incarnation, deux natures et deux volontés, il n’y a cependant en Lui qu’une seule personne, qui est la Personne divine, la seconde Personne de la saint Trinité. Comment cela peut-il se faire ? Comment, dans l’Homme-Dieu, n’y a-t-il point de personne humaine, quoiqu’il y ait une nature humaine ? Parce que la personnalité humaine est assumée dans la personnalité divine. Du reste, c’est un mystère qui surpasse infiniment, notre intelligence, mais que nous devons croire fermement, puisque Dieu, qui est la vérité même, l’a révélé. C’est la nature humaine et non la nature divine qui a souffert en Jésus-Christ, qui a jeûné, qui a prié pour nous, etc., et cependant on peut et on doit dire que c’est Dieu qui a souffert, qui a jeûné, qui a prié pour nous... parce que c’est toujours à la Personne qu’on attribue et qu’appartiennent les œuvres ; or, la Personne de Jésus-Christ est une personne divine, la Personne de Jésus-Christ est Dieu.

D : La très sainte Vierge est-elle véritablement Mère de Dieu ?
R : Oui, la sainte Vierge est véritablement Mère de Dieu le Verbe-Incarné, puis qu’elle a conçu et mis au monde un fils qui est Dieu véritable.

L’Esprit-Saint ayant formé, de la propre substance de Marie, le corps que le Verbe éternel a uni à sa personne, le Fils unique de Dieu est devenu le Fils de Marie, et Marie est devenue Mère du Fils unique de Dieu ; elle a pour fils le Créateur et le souverain Seigneur de l’univers. Celui que le Père céleste appelle son Fils parce qu’il l’a engendré de toute éternité, Marie l’appelle son Fils, parce qu’elle l’a conçu et mis au monde dans le temps. Il n’y a point deux fils, l’un sortant de toute éternité du sein du Père, l’autre conçu dans le temps du sein de Marie ; comme il n’y a en Jésus-Christ qu’une seule personne, il n’y a qu’un seul fils ; un seul Jésus-Christ, Dieu et homme, et tout à la fois Fils du Père éternel et fils de la vierge Marie.

D : Pourquoi la Mère de Dieu est-elle appelée la sainte Vierge ?
R : Parce qu’elle a conçu et enfanté le Fils de Dieu sans cesser d’être Vierge.

La Mère de l’Homme-Dieu a toujours été vierge, et avant l’enfantement, et pendant l’enfantement, et après l’enfantement ; elle a mis au monde son divin fils, par miracle, comme elle l’avait conçu ; et depuis elle a toujours été inviolablement fidèle à son vœu de virginité.Vous vous souvenez que ce ne fut que lorsqu'elle obtint de l'Angélique Messager l'assurance de conserver sa virginité qu'Elle se soumit à la Volonté Divine et que  le Saint-Esprit, par un miracle, Consacra son sa disponibilité à coopérer à l'Oeuvre de Dieu en opérant le miracle de l'ncarnation du Verbe (Parole Créatrice du Père qui maintient tout les univers en l'existance et s'abaissait pour restituer à  Son Humaine Créature sa dignité première d'être, En Lui, créée à l'Image et à la Ressemblance de Dieu) 
Puisque la Tradition Aostolique et la foi nous enseigne que la Mère de l’Homme-Dieu est toujours demeurée vierge, il s’ensuit que saint cate21c-1-.jpgJoseph, époux de Marie, ne fut pas pas le père naturel de Jésus-Christ, mais son Père Putatif,ce qui ne l'empécha pas d'exercer , entre autres rôles, celui très important  de l'Autorité Légale sur son Fils très aimé.
Jésus-Christ ayant été conçu par l’opération de saint-Esprit, n’a point de Père parmi les hommes ; saint Joseph eut le privilège d'être Son  père nourricier et le gardien de la virginité de Marie.

D : Comment appelle t-on le Fils de Dieu fait homme ?
R :  Jésus-Christ (Christ veut dire : l'Oin de Dieu").

Le Fils de Dieu fait homme est appelé Jésus-Christ ; ainsi, Jésus-Christ est le Fils de Dieu fait homme.

Toutes les fois donc que nous entendrons prononcer ce Nom, nous devons penser à l’excessive tendresse du Verbe divin (De la Parole créatrice de Dieu) qui s’est revêtu de notre nature et est devenu semblable aux pécheurs, afin de les arracher à l'esclavage du démon et du péché en les restituant à leur dignité première de Créatures faites à l'Image et à la ressemblance de Deu.
Jésus-Christ, en tant que Dieu, existe de toute éternité ; mais en tant qu’homme il a commencé d’être au moment où il s’est incarné dans le sein de la bienheureuse vierge Marie ; en tant que Dieu, il est partout est partout et soutien les univers; mais en tant qu’homme, il n’est qu’au "cie" et au Très St Sacrement e l'Autel où, le conservant pour le distribuer comme viatique au malade, nous l'adorons . Cependant, alors que nous distinguons ces diférents modes de Présences réelles du Verbe-Dieu pour éviter de sombrer dans toutes sortes de confusions,restons bien humble, n'oublions jamais que nous parlons de vérités indicibles qui dépassent de très loin nos intelligences limitées...Comme le faisais remarquer St Jacques de Saroug, ne nous laissons pas séduire par de vains discours qui n'apportent que divisions, unissons nous plutôt dans la contemplation et l'Adoration qui s'en suit...

D : Que veut dire le mot « Jésus » ?
R : Il veut tout simplement dire "Dieu Sauveur".

Le nom de Jésus veut dire Sauveur, et le Fils de Dieu le mérite à juste titre, puisui’il nous a sauvé de l’esclavage du démon et de la réprobation que méritaient nos péchés. On donne aussi au Fils de Dieu fait homme le nom de « Rédempteur », pour exprimer qu’il a répandu son Sang et donné sa vie pour délivrer les hommes de la servitude dans laquelle ils gémissaient. Rédempteur veut dire qui rachète, qui paie une somme afin de rendre à la liberté un prisonnier, un captif. Nous étions tous les captifs du démon ; le Fils de Dieu nous a rendus à la liberté, et la somme qu’il a donnée pour cela, c’est son propre Sang qu’il a versé jusqu’à la dernière goutte sur la croix.

D : Que veut dire le mot « Christ » ?
R : Le mot Christ veut dire "l'Oint", celui qui est "sacré", qui a reçu une onction sainte ; c’est aussi ce que signifie le mot « Messie ».

On sacrait, dans l’ancienne loi, les rois, les prêtres et les prophètes ; on leur faisait des onctions avec de l’huile. Dans la loi nouvelle, on fait aussi des onctions aux prêtres et aux rois pour les consacrer au Seigneur. Le nom de Christ ou de Messie, qui signifie la même chose que sacré ou qui a reçu une onction sainte, est donné au Fils de Dieu fait homme, parce qu’il a réuni dans sa Personne la dignité de roi, de prêtre et prophète. Il est le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs : son Père lui a donné tout pouvoir sur les hommes ; il règne sur toutes les nations, et son règne n’aura point de fin. Il est prêtre éternel : et qui jamais mérita mieux ce titre que Celui qui a offert et qui offre encore tous les jours le plus auguste et le plus saint de tous les sacrifices ? Tous les prêtres ne sont prêtres qu’en Lui et par Lui. Il est prophète : l’avenir n’ayant rien de caché pour lui, il a prédit toutes les circonstances de sa Passion, de sa mort, de sa résurrection et de l’établissement de son Église, et c’est Lui-même qui a parlé par les prophètes. L’Homme-Dieu, Roi-prêtre et prophète tout à la fois, n’a point été sacré d’une onction corporelle et sensible ; Dieu le Père n’a point employé des cérémonies extérieures pour sacrer son Fils ; l’onction qu’il a reçue, c’est la divinité ; c’est à dire que la divinité, en s’unissant à son âme et à son corps, les a pleinement consacrés, puisque par là ils sont devenus l’âme et le corps d’un Dieu.

D : Qu’est-ce donc que le mystère de l’Incarnation ?
R : Le mystère de I’lncarnation est le mystère du Fils de Dieu fait homme pour nous.

Le mystère de l’lncarnation, c’est l’union de la nature divine avec la nature humaine ; union si étroite, si intime, que ces deux natures ne font qu’une seule personne : en sorte que l’homme est vraiment Dieu, et que Dieu est vraiment homme.

TRAITS HISTORIQUES

Le comte Armogaste, fils de Genséric lui-même, ce cruel propagateur de l’hérésie arienne, confessa dans les supplices la divinité de Jésus-Christ. On lui lia tous les membres avec des cordes, et on le jeta en prison. Armogaste prononça le nom de Jésus, et ses liens tombèrent aussitôt. On le pendit à un pieu la tête en bas. Mais, ô prodige ! à peine eut-il prononcé ces paroles : « Jésus-Christ est Dieu ! » qu’il s’endormit sans douleur, comme sur un lit de repos.

On trouva gravées sur le cœur de sainte Madeleine de Pazzi ces paroles qu’elle avait répétées si souvent : « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous ».

 

JESUS, FILS UNIQUE DE DIEU

Jésus marche sur les eaux à la rencontre des disciples."A la quatrième veille de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer." (Mat. 14, 25 ) " Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, disant : vous êtes vraiment le FILS DE DIEU. " (Mat. 14, 33 )

" Le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, voyant le tremblement de terre et ce qui se passait, furent saisis d'une grande frayeur et dirent : vraiment, c'était le Fils de Dieu." ( Mat. 27, 57 )

" Marie dit à l'ange : 'Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point l'homme ? ' L'ange lui répondit : ' l'Esprit-Saint viendra sur vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. " ( Luc. 1, 35 )

" Jésus dit à Zachée : ' Le salut est arrivé aujourd'hui pour cette maison, parce que lui aussi est fils d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher ce qui était perdu." ( Luc. 19, 9-10 )

" Jésus ayant été baptisé, sortit aussitôt de l'eau, et voilà que les cieux s'ouvrirent pour lui, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voilà que des cieux, une voix disait : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances." ( Mat. 3, 16-17 )

" Jésus, étant venu de la région de Césarée de Philippe, interrogeait ainsi ses disciples : " Qui dit-on qu'est le Fils de l'homme ? " Simon-Pierre, prenant la parole, dit : " Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. " ( Mat. 16, 13-17 )

" Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart sur une haute montagne. Et il se transfigura devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. …Il (Pierre) parlait encore lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit, et voilà que du sein de la nuée, une voix dit : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances ; écoutez-le." ( Mat. 17, 1-6 )

Chez Caïphe. " Qu'est-ce que ces hommes déposent contre toi ? Mais Jésus gardait le silence. Et le grand prêtre lui dit : " Je t'adjure par le Dieu vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu ? "

Jésus lui dit : " Tu l'as dit. Du reste, je vous le dis, à partir de maintenant, vous verrez le Fils de l'Homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel." ( Mat. 26, 62-64 )

Nathanaël répondit à Jésus : " Rabbi, vous êtes le Fils de Dieu, vous êtes roi d'Israël." Jésus lui répartit : " Parce que je t'ai dit : Je t'ai vu sous le figuier, tu crois ! Tu verras plus fort que cela." Et il lui dit : " En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu montant et descendant au-dessus du Fils de l'homme." ( Jean. 1, 49-51 )

" En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et c'est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. " ( Jean. 5, 25-26 )

La résurrection de Lazare. " Jésus dit : " Cette maladie n'est pas mortelle, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu en soit glorifié." ( Jo. 11, 5 )

" Jésus dit à Marthe : " Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, quand même il mourrait, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Le croyez-vous ? Oui, Seigneur, lui dit-elle. Je crois que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir en ce monde. " (Jean. 11, 27)

" Jésus certes a fait en présence des disciples beaucoup d'autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. Ceux-ci sont écrits pour que vous croyiez queJésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant, vous ayez la vie par son nom." ( Jean. 20, 30-31 )

" Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. " 
( 1° Jean 4, 15 )

" En effet, Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais ait la vie éternelle…Celui qui croit en lui n'est pas condamné, mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils de Dieu." (Jean. 3; 16-17)

" Dieu a manifesté son amour pour nous en envoyant son Fils unique dans le monde afin que nous vivions en lui. Et cet amour consiste en ce que ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme victime et propitiation pour nos péchés. (1 Jean 4, 10-11)

" C'est pourquoi les Juifs cherchaient davantage à le faire mourir, parce que, non seulement il violait le sabbat, mais encore appelait Dieu son propre Père, s'égalant lui-même à Dieu. (Jean. 5, 18 )

" Les Juifs répondirent à Pilate : Nous avons une loi, et d'après la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu." ( Jo. 19, 7 ) - cf. Jo. 10, 33 :

" Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons vous lapider, mais pour un blasphème, à savoir qu'étant homme, vous vous faites Dieu."

 JESUS, FILS UNIQUE DE DIEU

VRAI DIEU et VRAI HOMME

Sous l'Ancienne Loi, Dieu-Yahweh s'était surtout révélé aux Israélites dans la foudre et les éclairs du Sinaï ; il était un Maître qu'il fallait craindre, un Seigneur adoré le front dans la poussière, un Juge redoutable. Les Hébreux avaient reçu, comme le dit Saint Paul : « Un esprit de servitude dans la crainte. » Romains, 8, 15

Mais Dieu est AMOUR.

« En effet, Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n'est pas condamné, mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »
Jean, 3, 16-18

« Dieu a manifesté son amour pour nous en envoyant son Fils unique dans le monde afin que nous vivions en lui. Et cet amour consiste en ce que ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme victime et propitiation pour nos péchés. »
(1 Jean 4, 10-11)

« Le Seigneur m'a dit : Tu es mon Fils ; c'est Moi qui t'engendre aujourd'hui. » Ps. de David, 2, 7 – Ep. Hébreux 1, 5-14 [voir Coran 5:117 Adorez Dieu, mon Seigneur (Jésus) et votre Seigneur. (Adonaï)]

" Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. " 
(1 Jean 4, 15)

" Marie dit à l'ange : 'Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? ' L'ange (Gabriel) lui répondit : l'Esprit Saint viendra sur vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoil'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. " (Luc. 1, 35) 
(Jésus, Fils de Marie, a été conçu en tant qu'homme et Dieu. Marie est bien Mère de Dieu.)

" Jésus ayant été baptisé, sortit aussitôt de l'eau, et voilà que les cieux s'ouvrirent pour lui, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voilà que des cieux, une voix disait :
" Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances." 
(Mat. 3, 16-17)

" Jésus, étant venu de la région de Césarée de Philippe, interrogeait ainsi ses disciples : " Qui dit-on qu'est le Fils de l'homme ? " Simon-Pierre, prenant la parole, dit :
" Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. " (Mat. 16, 13-17)

" Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart sur une haute montagne. Et il se transfigura devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. …Il (Pierre) parlait encore lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit, et voilà que du sein de la nuée, une voix dit :

" Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mes complaisances ; écoutez-le." (Mat. 17, 1-6)

http://www.youtube.com/watch?v=aZOUSQ2vI8g

Chez Caïphe. " Qu'est-ce que ces hommes déposent contre toi ? Mais Jésus gardait le silence. Et le grand prêtre lui dit : " Je t'adjure par le Dieu vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu ? "
Jésus lui dit : " Tu l'as dit. Du reste, je vous le dis, à partir de maintenant, vous verrez le Fils de l'Homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel." Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : ‘Il a blasphémé ! Qu'avons-nous encore besoin de témoin ? Voici que vous venez d'entendre son blasphème : que vous en semble ? Ils répondirent : ils méritent la mort. » Matthieu 27, 63-66.

La résurrection de Lazare. " Jésus dit : " Cette maladie n'est pas mortelle, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu en soit glorifié." (Jo. 11, 5)

" Jésus dit à Marthe : " Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, quand même il mourrait, vivra ; et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Le croyez-vous ? Oui, Seigneur, lui dit-elle. 
Je crois que vous êtes le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir en ce monde. " (Jean. 11, 27)

" Les Juifs répondirent à Pilate : Nous avons une loi, et d'après la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu." (Jean. 19, 7) - cf. Jean. 10, 33 : 
" Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons vous lapider, mais pour un blasphème, à savoir qu'étant homme, vous vous faites Dieu."(…)
 

Comment dites-vous à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde :'Vous blasphémez !' parce que j'ai dit que je suis FILS DE DIEU. » 
Jean 10, 36-37

PROPHETIE DE Saint Augustin SUR LA FRANCE:

 

Au début des années 400 :

« Quelques-uns de nos docteurs disent qu'un roi des Francs possédera l'empire romain dans toute son étendue.

Ce roi viendra dans les derniers temps du monde.

Il sera le plus grand et le dernier de tous les rois.

Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des Oliviers et son sceptre et sa couronne.

Ce sera là la fin et la consommation de l'empire des romains et des chrétiens.

Et ces mêmes docteurs, s'étayant de la parole de l'Apôtre (Apocalypse Il), prétendent que, immédiatement après, l'Antéchrist viendra. »

ANTECHRIST, QU'EST-CE A DIRE ?

 

Mgr Fulton Sheen a dit en 1950 : « Nous vivons dans les jours de l’Apocalypse — les derniers jours de notre époque ….

 

Les deux grandes forces du Corps Mystique du Christ et du Corps Mystique de l’Antéchrist commencent à établir leurs lignes de bataille pour la lutte catastrophique »

 

« Le Faux Prophète aura une religion sans Croix. Une religion sans un monde à venir. Une religion pour détruire les religions. Il y aura une église de contrefaçon.

 

L’Église du Christ  sera Une. Et le Faux Prophète va créer l’autre.

 

La fausse église sera mondaine, œcuménique et mondiale. Ce sera une fédération d’Eglises. Et les religions formeront un certain type d’association mondiale. Un parlement mondial des Eglises.

 

Elle sera vidée de tout contenu divin et sera le corps mystique de l’Antéchrist. Le Corps Mystique d’aujourd’hui sur la terre aura son Judas Iscariote et il sera le faux prophète. Satan le recrutera parmi nos évêques ».

 

« L’Antéchrist ne sera pas appelé ainsi, sinon, il n’aurait pas d’adeptes.

 

Son occupation sera de nous dire (ou de nous faire croire en se taisant) qu’il n’y pas d’autre monde.

 

Sa logique est simple: s’il n’y a pas de ciel, il n’y a pas d’enfer, s’il n’y a pas d’enfer, il n’y a pas de péché, s’il n’y a pas de péché, il n’y a pas de jugement, s’il n’y a pas de jugement, le mal est un bien et le bien un mal.

 

Comment va t-il venir dans cette nouvelle ère pour gagner des disciples à sa religion?

 

Il viendra déguisé en Grand Humanitaire. Il va parler de paix, de prospérité et d’abondance, Son discours spécieux sur la liberté, la fraternité et l’égalité, s’accompagnera de la mise en place d’une contre-Eglise, vidée de son contenu divin, comme le sera sa liturgie sans monde à venir. » 

 

« Au milieu de tout son amour apparent pour l'humanité et de son discours spécieux sur la liberté et l'égalité, il va avoir un grand secret qu’il ne dira à personne : il ne croira pas en Dieu.

 

Parce que sa religion sera la fraternité sans la paternité de Dieu, il va tromper même les élus. Il va mettre en place une Contre Église qui singera l'Église parce que lui, le diable, est le singe de Dieu.

 

Cette Contre Église aura toutes les expressions et les caractéristiques de l'Église, mais de façon inversée et vidée de son contenu divin.

 

Ce sera un corps mystique de l'Antéchrist qui ressemblera dans tous ses aspects extérieurs au Corps Mystique du Christ. . .» 

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Published by Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne - dans Prières Chrétiennes

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