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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 10:42

 

 

LA   CONSCIENCE   MORALE CE  QU'ELLE EST.

La conscience est un juge que nous  portons  en  nous.

 

Il s'agit ici de la conscience morale. La conscience morale est le pouvoir que Dieu nous a donné de juger du bien et du mal — jugement accompagné du sentiment que nous devons faire le bien ; que nous devons ne pas faire le mal.

 

Nous connaissons notre conscience par les jugements que nous portons sur nos actes et sur ceux des autres, et par les sentiments que leurs actions et nos propres actions nous inspirent.

 

Si nous regardons en nous, si nous observons notre vie intérieure — la vie de notre âme, nous voyons que nous avons la connaissance immédiate de ce qui s'y passe, de ce que nous pensons, de ce que nous sentons, de ce que nous voulons.

 

Quand il s'agit de ce que nous voulons, s'il est question d'accomplir des actes qui ont une impor­tance d'ordre moral, c'est-à-dire qui concernent notre vie intérieure — la vie de notre âme, nous jugeons immédiatement: c'est bien — ou: c'est mal;je dois le faire — ou: je ne dois pas le faire.

 

De même quand nous sommes témoins de certains actes accomplis par d'autres, d'actes qui se rapportent non pas à leur vie matérielle mais à leur vie morale, nous jugeons: il a bien agit — ou: il a mal agit.

 

La conscience morale est une voix divine.

 

La conscience morale parle en nous; avant d'agir, nous jugeons l'action bonne ou mauvaise; c'est-à-dire qu'elle nous apparaît comme nous faisant réa­liser la volonté divine ou comme nous en détour­nant; comme notre propre bien ou notre propre mal: elle nous apparaît immédiatement comme de­vant être accomplie par nous, ou comme devant ne pas être accomplie.

 

C'est dire que nous sentons, que nous savons — d'une connaissance qui n'est pas acquise, d'une science que chacun de nous possède immédiate­ment, nous savons que nous ne pouvons pas agir n'importe comment, au gré de nos désirs ou de nos besoins, comme des animaux, comme un chat qui étrangle un oiseau pour le manger, sans remords. C'est dire que nous nous connaissons comme des êtres soumis à une obligation morale, à une loi divine qui nous instruit par la voix de la conscience.

 

C'est ainsi que notre conscience juge aussi les autres, nos semblables, des êtres humains comme nous. Elle les juge comme elle nous juge: elle affir­me en nous: cet homme a bien fait de venir en aide à son prochain; cet autre a mal fait de causer du tort à son associé ? Elle les juge ainsi suivant qu'ils se sont ou non conformés à la loi morale, comme elle nous crie: «Tu as bien ou tu as mal fait ».

 

L'accomplissement du  bien peut seul nous donner la satisfaction  intérieure.

 

C'est parce qu'il est dans notre destination, dans la volonté de Dieu sur nous que nous nous soumet­tions à l'obligation morale, c'est parce que nous devons faire le bien et ne pas faire le mal, c'est parce que ce bien est notre bien, ce mal est notre mal, que nous éprouvons une satisfaction, une joie si intime quand nous avons bien agi; un regret si pénible, un remords douloureux quand nous ne nous sommes pas soumis à la loi morale que Dieu impose à tout être humain.

 

C'est pourquoi de même nous éprouvons pour les autres un sentiment de mépris ou d'admiration sui­vant qu'ils ont agi contrairement ou conformément à la loi morale.

 

« L’homme est comme un Dieu tombé qui  se souvient des cieux ».

 

L'homme est un être perverti par le péché origi­nel; mais Dieu l'a primitivement créé bon et heu­reux. C'est pourquoi, en face des mauvais instincts qu'il apporte en naissant, se dresse en lui la conscience morale, juge du bien et du mal, « la voix céleste» qui parle en lui, lui rappelle son origine, et lui permet,s'il ne se refuse pas à l'entendre, de choisir le bien, qui est son bien, celui pour lequel Dieu l'a créé, et de reconquérir sa divine destinée.

 

La conscience  n'est d'abord qu'une  tendance, une force tendant à se développer.

 

Voilà la conscience telle que nous pouvons la découvrir en nous. Sous cette forme achevée, elle suppose l'usage de la raison et de la volonté. Elle ne peut donc exister telle quelle chez le petit enfant. Mais si elle n'était en lui comme une force tendant à se développer, si elle ne venait de Dieu, rien d'humain ne pourrait la créer.

 

Dans la suite, nous allons d'ailleurs la voir se révéler dès la petite enfance, et ensuite, se manifester aux diffé­rents âges de l'enfant sous des formes diverses.

 

Nous verrons aussi comment c'est l'éducation qui la développe et lui permet de s'épanouir chez les enfants devenus grands et en pleine possession de leur raison et de leur volonté.

 

Nous conclurons sur la valeur de la conscience.  (A Suivre)

 

   Voici la table des matières qui sera répartie en 7 présentations

     I. — La conscience morale. Ce qu'elle est  ....      

     II. — Manifestation de la conscience aux dif­férents   âges   de   l'enfant   ................      

     III. — Formation  de  la  conscience  par l'édu­cation.

     A. Conditions générales de l'éducation de la conscience  ..................    

     B. L'action directe des parents dépend de l'âge  des  enfants   ..............    

     IV. Valeur de la conscience morale   ..........    

       Imprimerie Spéciale des Editions Familiales de France. — Paris.

 

 

[Extrait de : L’ÉVEIL de la CONSCIENCE.  Mme Laure Lefay-Alaux  (1939)]
transfiguration copte

En ce Vendredi, réfléchissons à LA CONFESSION:

«Le Saint n’est pas celui qui ne chute jamais. C’est celui qui se relève après chaque chute»


“Le mot “péché” ça fait flipper !”


Yenofa raconte (Dans Hozana) : 

“Le mot “péché” ça fait flipper !

On peut parfois avoir cette image de la morale chrétienne très culpabilisante qui nous enferme dans la honte.

Mais moi ce sacrement de la réconciliation je le vis avec beaucoup de joie et je trouve que c’est important de le dire.

Cela me rend triste toutes ces idées reçues qu'on entend parfois, sur une Eglise coincée qui voudrait nous faire culpabiliser parce qu’elle a peur du péché, ou qui voudrait nous envoyer à la confession par punition, à l’image d’une marâtre, d’une méchante mère.

Cette vision de la confession qui nous enferme dans la culpabilité elle est fausse, il faut la dépasser.

Parce que c’est beau, c’est tellement beau ce sacrement, le pardon de Jésus. Tu arrives avec une âme trouble et elle ressort transparente.

Si tu meures 30 sec après une vraie confession : saute de joie, tu vas direct au ciel, ton âme est toute prête à s’unir à Jésus. En tous cas tu peux foncer à la messe.


La communion c’est l’union de ton âme avec Jésus. Et là ton âme est toute préparée à cette union, la communion va être totale.Tu reçois Jésus présent sacramentellement pour être toi-même présence du Christ au Monde que tu collabore ainsi à réunir par Lui, avec Lui et en Lui...


C'est important le fait de dire à l’oral nos péchés à un prêtre, un "pauvre type pecheur comme moi, c’est important puisque c'est l' effort  que nous demande le Christ Sagesse Incarnée !... Ca nous force à nous bouger un peu et à aller voir en nous ce qu’on a pas forcément envie de voir, de nous rendre compte, de voir qu’on est pas tout blanc, qu’il y a une part de compromission avec le mal en nous.

Nous n'allons pas nous confesser  pour nous culpabiliser, mais pour laisser Dieu nous remplir de son pardon, nous sauver et, par la force de Son Bon, Saint et Vivifiant Esprit, nous régénèrer et construire Son Eglise.

De plus le prêtre est là pour te donner des conseils.

Un bon prêtre qui donne des bons conseils qui réparent ça peut vraiment faire avancer.

De plus, dans notre Tradition Syriaque Orthodoxe Malankare comme chez tous les Orthodoxes, qu'ils soient Bysantins ou Orientaux, chaque fidèle devrait se trouver un prêtre de confiance qui le connaisse à fond pour le guider: Un Père Spirituel.


Avec un de mes meilleurs amis quand on ressort d’une confession on s’écrit par texto

-“Je peux mourir maintenant”, on comprend tous les deux ce que ça veut dire. On s’est confessé : on est trop heureux.”


L’amour de Dieu


Laissons-nous aimer totalement et devenons saints par la grâce de Dieu lui-même. Lorsque nous allons nous confesser, nous avons l’humilité de reconnaître que nous sommes malades, blessés et nous nous laissons guérir par le pardon de Dieu.

En se confessant, c'est la résurrection du Christ qui agit en nous, qui fait que le péché et la mort n'ont pas le dernier mot sur mes maux.

La confession me remet dans la communion d'Amour avec le Père et mes frères.

Souvent, les gens ont peur de ce que le prêtre peut penser mais ce n’est que la rencontre d’un pêcheur avec un autre pêcheur.

Et puis si on a peur de ce que Dieu peut penser de nous, c’est plutôt de l’orgueil !

Un prêtre disait : “On est si peu original dans le péché. On n’impressionnera pas Dieu avec nos péchés.”


Quand on y va à reculons...


Voici le témoignage de Clémentine (Dans Hozana) : 

-“La confession me faisait très peur et je détestais aller raconter ce dont j’avais honte :

*mes péchés,

*mes faiblesses à un prêtre, une personne que je ne connaissais pas, ou alors pire, que je connaissais et qui peut-être me jugerait ensuite.

D’un autre côté, je connaissais les bienfaits de la confession et je savais que l’Eglise nous encourage à nous confesser.

Avec deux amies qui partageaient avec moi la difficulté de se rendre à confess, nous avons décidé de nous retrouver une fois par mois pour nous rendre ensemble dans une église, "passer à la casserole" et ensuite partager un bon repas pour se remonter le moral !

Ce soutien fraternel a porté d’immenses fruits. Cela fait maintenant deux ans que nous suivons fidèlement ce rituel et nous avons chacune vécu une grande conversion :

je vais maintenant me confesser avec joie en sachant l’amour et la joie qui m’attendent de la part du Seigneur, véhiculés par le prêtre. J’ai vécu de grandes grâces… de paix, de charité, de profonde miséricorde.

Pourtant j’avais commencé par y aller à reculons et ma première motivation était quand même de retrouver mes amis plutôt que le Seigneur. Maintenant c’est l’inverse ! Retrouver mes amies est devenu la cerise sur le gâteau. Merci Seigneur”


Une question à te poser :


"Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel : pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion."  (St Luc 15,1-10)


A quand remonte le dernier "ménage" dans ton âme ?

St Isaac le Syrien (Celui qui prie...Rancune...)

"Celui qui prie la rancune au coeur, ressemble à un homme qui tâche de planter dans les eaux mouvantes de la mer" (St Isaac le Syrien)

 

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